Maintenant qu’Alain Juppé maintient l’écart et même le creuse, que les centristes l’ont rejoint et que François Baroin a tort de les moquer puisqu’après le 20 novembre, des sarkozystes les imiteront, on a le droit de rendre un peu justice à François Hollande.
Maintenant que le président de la République est au plus bas, que même son camp s’angoisse (ou trépigne à force d’ambitions prêtes à prendre la relève mais encore condamnées à une loyauté masochiste), que le sens tactique qu’on prête au chef de l’Etat semble impuissant face à l’avenir sombrement programmé pour la gauche, on ne risque rien à rendre un peu justice à François Hollande.
Maintenant qu’après le scandale judiciaire et l’indignation suscités par les propos du président de la République -un débridement non contrôlé ni relu -, les remontrances vigoureuses des chefs de la Cour de cassation et les excuses publiques du principal intéressé, que l’atmosphère s’est sinon apaisée du moins décantée, offrant aux citoyens de bonne foi l’opportunité d’une objectivité et d’une évaluation sereines, on doit rendre un peu justice à François Hollande.
Je vais tenter, sans passion, de comparer, sur ce plan, le quinquennat de Nicolas Sarkozy avec celui de François Hollande et de cibler les similitudes et les différences, l’actif et le passif de ces deux mandats.
Nicolas Sarkozy a, dès 2007, traité les magistrats de « petits pois sans saveur » et à ma connaissance je n’ai jamais entendu de sa part la moindre repentance. Heureusement pour lui, le premier président de la Cour de cassation d’alors n’était pas un foudre de courage et en dehors de quelques énergumènes dont j’étais qui ont protesté, le président Sarkozy s’en est, dans l’ensemble, trop bien tiré.
François Hollande, dans un livre publié en 2016, dénonce les magistrats qui seraient « lâches, planqués », « joueraient les vertueux » et au fond ne comprendraient rien aux politiques et à la politique. Sur ce dernier point, si je saisis bien ce qu’il a voulu signifier, il n’a pas tort. La magistrature éprouve une fascination/répulsion face au monde politique et ne parvient pas à l’aborder, quand il est mis en cause, avec la distance qui conviendrait : elle est trop sévère ou trop frileuse.
Il n’empêche que François Hollande aurait dû se taire mais je n’oublie pas, à son crédit, qu’il a reçu immédiatement le premier président de la Cour de cassation, d’une autre qualité que le précédent, et, ironie du sort, un procureur général qui, à un autre poste, avait été très complaisant à l’égard de l’étrange conception sarkozyste de l’état de droit. Je ne néglige pas non plus sa contrition rapide et, pour lui, humiliante (Les Echos).
Nicolas Sarkozy a nommé deux mauvais gardes des Sceaux, Rachida Dati et Michèle Alliot-Marie, la première par souci de la diversité comme si celle-ci garantissait la compétence, et François Hollande a placé trop longtemps sur un pavois une calamité ministérielle, Christiane Taubira, d’abord au nom d’une parité intégriste puis par opportunisme politique.
Nicolas Sarkozy qui détestait les magistrats – ces empêcheurs d’agir n’importe comment en rond – s’occupait de trop près de l’univers judiciaire et il a pu compter sur quelques magistrats en poste ou détachés pour servir des desseins qui n’honoraient pas la République. François Hollande très ignorant de ce monde a fait preuve à son égard, publiquement, d’une politesse et d’une indifférence heureuses.
Sous Nicolas Sarkozy, les affaires sensibles intéressant l’Etat et les sphères de l’Elysée ont été en quelque sorte confisquées par le pouvoir ; la Justice, grâce à une minorité de serviteurs complaisants, a été domestiquée. La République irréprochable promise en 2007 s’est métamorphosée en un rien de temps en démocratie bananière. Au regard de cette dérive choquante, la fronde judiciaire, si j’excepte le syndicalisme politisé, a été mince.
Aussi surprenant que cela paraisse à la droite obtuse, depuis 2012, au contraire, les enquêtes et les informations délicates, qui auparavant auraient été freinées et entravées ont pu librement et efficacement se développer – en dehors des recours et des obstacles consubstantiels à l’état de droit – et ces avancées, je n’ai pas cessé de les saluer. Avec François Hollande donc, un singulier paradoxe fait d’un fiasco politique et d’une rectitude judiciaire qui a abouti, par exemple, au maintien à son poste de l’excellent procureur de Paris François Molins contre les habituelles pratiques partisanes.
Il est clair qu’avec le passif et l’actif de l’un et de l’autre dans le rapport direct avec la Justice, et non pas seulement de la politique pénale plutôt en faveur de son prédécesseur, François Hollande est plus proche de la dignité présidentielle que ne l’était Nicolas Sarkozy. Le premier a su se tenir à distance quand le second n’a pas cessé de s’en mêler, de s’immiscer.
Cette évaluation n’aurait guère d’utilité, en dehors de ma volonté de rendre un peu justice à François Hollande en ces temps de naufrage pour lui et toute son action, si elle ne constituait pas un message pour l’avenir.
Le futur président de la République que j’appelle de mes voeux aura, j’en suis sûr, le comportement institutionnel et politique qui conviendra.
Il lui restera à trouver un garde des Sceaux qui ne sera pas discrédité par son ignorance ou son arrogance. Et avec une politique pénale au service de tous les Français, directement élaborée, s’il faut ajouter à l’arsenal législatif, sous l’égide d’un humanisme rigoureux.
Suggestion d’illustration pour compléter cet article.
Je salue votre billet, cher Philippe, votre effort d’objectivité pour rendre justice à François Hollande, facilité sans doute par la conviction qu’il est désormais définitivement hors jeu dans la course à sa propre succession.
Vous expliquez sa phrase imprudente par la difficulté pour cette noble institution de se mettre à bonne distance par rapport au monde de la politique, c’est probablement bien vu.
Je voudrai poursuivre votre oeuvre de réhabilitation en soulignant l’intérêt du livre de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme. Si au lieu de le regarder comme un commentaire de l’actualité politique par François Hollande, on le prenait pour ce qu’il est : l’explication par le président de la République de sa propre action, on comprendrait mieux la réalité de l’exercice du pouvoir. Le récit du dossier Florange, entre autres, est de ce point de vue particulièrement instructif.
Vous concluez en vous adressant au futur président de la République : « Il lui restera à trouver un garde des Sceaux qui ne sera pas discrédité par son ignorance ou son arrogance. Et avec une politique pénale au service de tous les Français, directement élaborée, s’il faut ajouter à l’arsenal législatif, sous l’égide d’un humanisme rigoureux. »
J’ai le sentiment que vous avez un nom en tête…
Si on fait la comparaison avec Sarkozy, bien que je ne le soutienne en aucun cas, il faut bien reconnaître que ce dernier n’a pas passé son temps à se commenter auprès des journalistes. Le décalage entre les propos de Hollande et son action comme sa parole publique ne fait que mettre en valeur son cynisme, sa paresse et sa médiocrité.
Quand on lit qu’il voit bien que l’immigration et l’islam posent un problème à la France et que non seulement il ne fait rien mais en plus il participe à diaboliser ceux qui le disent, on est tout simplement en colère. Une immense colère. Cela sonne comme une trahison.
Quelle peine est prévue pour trahison par un président de la République ?
Bonjour,
On a l’impression de lire une oraison funèbre à la Bossuet. Ce genre de discours où l’on fait état de toutes les qualités d’un défunt en minimisant, autant que faire se peut, ses défauts, ses manquements, bref tout ce qui peut ternir l’image de celui qui gît devant nous.
François Hollande est-il vraiment mort politiquement ? A vous lire on pourrait le penser. Mais ne l’enterrons pas trop vite, il bouge encore et l’encéphalogramme laisse apparaître quelques tressaillements, une activité certes faible mais qu’il ne faut pas sous-estimer.
…un humanisme rigoureux.
Oxymore.
Rendre justice à FH serait, de la part des soutiens hypocrites qui n’attendaient que de le voir tomber pour prendre sa place, de se taire. Idem concernant ses « proches » fidèles conservant l’espoir d’avoir à nouveau une place de choix dans ses équipes et dans l’appareil du PS, ils n’ont pas vu que le clientélisme avait atteint ses limites et que les postes à distribuer diminuant de manière irrémédiable, le parti allait continuer à se vider de sa substance. Coupables de ne pas avoir vu le népotisme, l’aveuglement, et comme le dit Monsieur Jean d’Ormesson de n’être plus (pas ?) de gauche. Devront tous manger leur chapeau (je pense notamment au chapeau dessiné par Saint-Exupéry) et ne pas se contenter d’accabler, tout en disant qu’ils ne comprennent pas son attitude, le seul FH. Après tout, quand tout allait bien et qu’ils espéraient pouvoir y croire encore, personne ne trouvait rien à redire et tous se sont contentés de nous laisser découvrir la profondeur de l’abîme de contradictions dans lequel se trouvait le président (Delphine Batho aura été la première à tirer le signal d’alarme, bien seule). FH en montrant ses propres contradictions ne fait que montrer celle des carriéristes. Bien fait.
« …le premier président de la Cour de cassation d’alors n’était pas un foudre de courage »
En d’autres termes il était lâche.
« Il (François Hollande) a reçu immédiatement le premier président de la Cour de cassation, d’une autre qualité que le précédent »
En plus d’être lâche, l’ancien premier président de la Cour de cassation n’avait pas, aux yeux de M. Bilger, les qualités requises pour ce poste (du temps de la présidence de Sarkozy s’entend…).
De même pour « un procureur général qui, à un autre poste, avait été très complaisant à l’égard de l’étrange conception sarkozyste de l’état de droit ».
« Cette institution (la justice), qui est une institution de lâcheté… Parce que c’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux… » (F. Hollande)
A bien y réfléchir il a dit cela en parlant de ceux (procureurs et hauts magistrats) qui exerçaient sous la présidence de Sarkozy car visiblement les procureurs et hauts magistrats d’aujourd’hui ne sont pas du tout lâches et seraient même devenus vertueux par l’effet de disparition de N. Sarkozy de leur environnement.
Hollande le magicien. Il a fait disparaître Sarkozy d’un coup d’anaphore, et l’institution judiciaire est redevenue compétente et vertueuse.
Davet et Lhomme auraient dû préciser que Hollande parlaient des institutions judiciaires du temps où Sarkozy était président de la République.
Heureusement M. Bilger est là pour remettre les aiguilles de la pendule dans le bon sens…
Les confidences de François Hollande ont le mérite de vous avoir fait réagir, d’écrire et communiquer cette parfaite analyse.
M. Bilger,
Il y a quand même des moments où l’on peut se demander si vous ne nous prenez pas pour des imbéciles.
Comme la magistrature est majoritairement à gauche, un gouvernement de gauche n’a pas besoin d’intervenir pour qu’elle aille dans son sens. On n’a par exemple pas vu le syndicat des magistrats de gauche demander la démission du juge qui avait déshonoré sa fonction en mettant un ancien président de la République en examen avec un dossier vide.
Si les politiques et les avocats ont à peu près la même mauvaise opinion des magistrats en général, c’est peut-être qu’il y a des raisons. Par contre, s’ils ne l’expriment pas publiquement, c’est que les uns ont intérêt à faire profil bas, et les autres parce qu’une mauvaise justice fait leur fortune. Où irait-on en effet si le droit était si stable que les décisions étant quasiment certaines, on ne faisait plus de procès ou qu’on ne faisait plus appel ?
Les mauvaises décisions font tourner la boutique, et on voudrait que les initiés laissent transpirer une bonne opinion de la justice ?
Tel qui devait 100 000 euros à son ex, et plus que 50 000 en appel. Tel TGI qui avait créé une loi à sa convenance comme cela se passe souvent, et parallèlement désavoué par une décision de la Cour de cass etc. etc. Mais cela, ce n’est pas une fois l’an, mais proportionné au temps passé sur la jurisprudence, disons une fois toutes les dix minutes. Souvent autant de patrimoines ou de vies ruinées dans le silence de la ripoublique.
« Un humanisme rigoureux » constituerait-il un oxymore ?
L’humanisme signifiant en effet qu’on fait passer l’homme avant Dieu – c’est-à-dire avant le principe qui le fonde, il est le contraire de la rigueur.
Cependant, en Jupiter – la justice aimante du père -, l’amour tient la foudre et n’est pas dominé par elle. Jupiter est bien plus près du christianisme que Thémis symbolisant l’équilibre entre le ciel et la terre.
Puissent les magistrats avoir à méditer longtemps sur ces problématiques au cours de leurs études.
@Robert Marchenoir à 07:15
Jolie photo, un vrai tableau d’ornement. Curieuse de savoir qui est ce Monsieur ? Sans nom, Wikipédia ne peut le trouver.
Bonjour,
Dignité présidentielle, casqué sur un deux routes rue du Cirque !
Dignité de l’interlocuteur privilégié de Leonarda !
Le départ en vacances en TGV avec Valérie alors que les bagages voyageaient en avion.
Non, aucune dignité mais hypocrisie et mensonges.
Je suis tout à fait d’accord avec vous Monsieur Bilger, mais le comportement de certains magistrats, minoritaires il est vrai, caractérisé par l’attentisme, la volonté de plaire, voire une ambition effrénée, ne donnerait-t-il pas quelque consistance aux propos de Hollande dont il ne serait alors permis de critiquer que leur seule portée générale ?
@breizmabro à 10:03
Bien vu.
Un Président de la République et les politiques savent que quand la crêpe brûle d’un côté il faut vite la retourner. F.Hollande et N. Sarkozy sont de grands experts dans ce domaine. Aucune excuse à ces deux magiciens de pacotille. La France a trop souffert sous leur présidence. Et ce n’est pas fini !
Aucune circonstance atténuante pour celui qui a trompé son monde, et rabaissé la fonction présidentielle.
Pour une fois que ce cher président n’avait pas dit de bêtises… il doit s’excuser ! Pas de bol.
Bref à éviter tous les deux et surtout qu’ils quittent enfin la scène politique.
Quand on est à faire des comparaisons c’est que le chat est maigre, donc bon vent à tous les deux ; et puis les petits mots et les petites phrases c’est bon pour les cours d’école, le pays n’attend pas et il ne souffre que trop de ces présidents people qui nous pourrissent la vie et dont on se moque.
De vagues à l’âme, de déplacements en scooter ou en yacht il y a sans doute d’autres chats à fouetter ! Mongénéral a réservé l’essentiel de sa prose après. Assez de ces simagrées politiques et d’un clientélisme de personnes.
Taper sur Nicolas Sarkozy pour exempter François Hollande de ses propos, de sa faillite quinquennale, de son manque de brio ne sert à rien. François Hollande n’avait pas le costume de Président. Pas la pointure. Pendant quatre ans et demi il a avancé et reculé, et on le voit encore dans ses regrets adressés à la magistrature. Un couard qui n’arrive pas à assumer ses propos ni ses actions. « Un quinquennat pour rien ».
Nicolas Sarkozy n’a pas été parfait, mais au moins lorsqu’il parlait c’était en connaissance de cause, il avait au moins ce courage.
Et il pourrait dire comme Talleyrand : « Quand je m’observe, je m’inquiète. Quand je me compare, je me rassure ».
Vivement 2017, quel que soit l’heureux élu, il ne pourra être pire.
« Que vaut un magistrat », et j’entends par là « que vaut la séparation des pouvoirs », à l’heure où :
– le pouvoir administratif, bras armé de l’exécutif, édicte ses propres règlements, décisions etc., en les présentant comme ayant la même valeur que des normes législatives (heureusement qu’il existe encore des jurisprudences et avis de la Cours de cass’ et du CE pour rétablir la hiérachie des normes).
– on a pu voir, en une journée, M. Valls instrumentaliser le CE à propos d’un saltimbanque nommé Dieudonné.
– certains magistrats, hélas, s’érigent en travailleurs sociaux ou réformateurs sociétaux, rendant en première instance des décisions sans aucune base légale, heureusement cassées en appel, voire en cassation.
Il est loisible à chacun de se rendre compte qu’en raison de la prééminence de l’exécutif et des idées à la mode, la plus grande insécurité juridique s’est immiscée dans l’état de droit pour le citoyen lambda et cela n’a pas grand-chose à voir avec tel ou telle garde des Sceaux.
Les magistrats ont-ils abdiqué devant un état social bourgeois tel que le définit Cioran où « seuls les oisifs, les parasites, les experts en turpitude, les petits et les grands salauds profitent des biens qu’elle étale, de l’opulence dont elle s’enorgueillit : délices et profusion de surface ».
Bon ! On a retrouvé l’Avocat Général qui s’était échappé mais de là à le voir fayoter pour François Hollande on en resterait coi !
En plus il fait tout pour nous déprimer en parlant des funérailles de Sarkozy et Hollande.
Au moins avec Juppé il nous donnait un rien d’espoir même à ceux qui, comme moi, préfèrent Fillon.
Il va falloir que nous demandions à Pascale qu’elle modère aussi les errances de Philippe, pas seulement les nôtres.
Pardonner à Hollande pour mieux accabler Sarkozy… le sapeur Camember n’aurait pas fait mieux.
FH – l’idée m’en est venue d’un article sur Mediapart – est comme la Sorcière de Blanche Neige qui consulte son miroir régulièrement.
Il est dans cette démarche contemplative de soi, « où tout se vaut » dans le dernier livre des journalistes du Monde.
Personnage à fuir et sans attendre la réponse du miroir, car FH connaît ce classique, il tentera une ultime fois un quinquennat qui se dérobera sous lui, la réponse ultime du miroir.
@ Ellen | 17 octobre 2016 à 11:59
« Je vais tenter, sans passion, de comparer, sur ce plan, le quinquennat de Nicolas Sarkozy avec celui de François Hollande »
J’ai beaucoup aimé le « sans passion » alors qu’il déteste passionnément Sarkozy.
En même temps c’est son droit.
Perso je trouve ridicule que Sarko se replace sur la ligne de départ, mais de là à dire que « La République irréprochable promise en 2007 s’est métamorphosée en un rien de temps en démocratie bananière » c’est tout de même un peu « fort de café ».
Ce ne serait que JUSTICE (!) de reconnaître que Sarko s’est démené comme un beau diable en 2008 pour épargner le gros de la crise financière due aux Ricains, aux Français, alors que, par comparaison, Hollande qui avait promis en 2012 une « inversion de la courbe du chômage a juste obtenu : « j’ai pas eu de bol » !!
Et pour la république bananière voir le feuilleton : Hollande et ses amours successives, son coiffeur teinturier (à dix mille boules), ses réceptions à la lanterne avec JoeyStarr (!!), ou ses visites chez le ‘très gentil’ papa de Julie avec NOTRE avion qui, entre parenthèses, a été appelé en son temps par les socialistes : Air Sarko :-D.
Hollande, c’est l’histoire d’un mec magicien qui nous a dit : maintenant que j’ai fait disparaître Sarko vous allez voir ce que vous allez voir, mesdames, messieurs.
On n’a rien vu. Il n’avait pas, préalablement à son tour, lu le mode d’emploi 🙁
Moi, Président…
Fermez le ban
En effet, tout n’est pas mauvais dans Hollande. Une fois retombée la fièvre de la découverte des confidences du duo « Dame lovée », on voit que, lorsqu’il n’est pas en représentation, le président est clairvoyant sur des thèmes majeurs : immigration, Islam, insécurité, extrême gauche, économie…
On croyait être dirigés par un farceur inexpérimenté, maladroit, manipulateur, indécis et aveugle.
C’était faux ; le président n’est pas aveugle.
« …débridement non contrôlé ni relu »
Si votre « ami » Francis S. avait déclaré, après vous avoir traité de « traître génétique », « Je regrette profondément ce qui a été ressenti comme une blessure par Philippe Bilger », auriez-vous considéré alors cette prose de bas niveau comme une excuse acceptable après un débridement post-audience non maîtrisé ??
Allons, cher Philippe, assez de louvoiements, ils ne vous mèneront pas à bon port.
@ Ellen | 17 octobre 2016 à 11:31
« Jolie photo, un vrai tableau d’ornement. Curieuse de savoir qui est ce Monsieur ? Sans nom, Wikipédia ne peut le trouver. »
Question complexe
😉
Peut-être
https://en.wikipedia.org/wiki/Alexander_Yefimov
Il y a un air de famille non ? entre
http://militaria-expertise.wifeo.com/images/marchalleonidilitchyefimov9tr.jpg
et
http://battlebrotherhood.ru/wp-content/uploads/2015/02/4222708.jpg
http://battlebrotherhood.com/news-en/february-6-1923-was-born-alexander-efimov-hero-of-the-soviet-union/
Orthographié, c’est selon : Lefimof, Efimov
A noter le même placard de décorations, dont deux fois celle de « Héros de l’union soviétique », trois fois « l’ordre de Lénine » etc.
En France, même quand elles ne sont pas « pendantes », les décorations, prennent aussi « de la place »
http://www.ambafrance-se.org/local/cache-vignettes/L945xH1373/e104d1342c99191b-f4ce6.jpg
Jeudi 13 octobre 2016, Daniel Salvatore Schiffer dans une tribune de Marianne.fr
« Indignité présidentielle : « Hollande et Sarkozy, les deux faces d’un même Janus » »
Un extrait :
« …ce dont manque donc cruellement, pour le plus grand malheur de la France contemporaine, tant Hollande que Sarkozy, ces frères jumeaux, tels les deux hypocrites faces d’un même Janus, nonobstant leurs apparentes différences comportementales. »
@Xavier NEBOUT | 17 octobre 2016 à 11:28
Quelques propositions pour rebondir sur votre propos
Pour Freud, la véritable source du sentiment religieux est « la nostalgie de la protection du père ».
Jean Servier, dans « L’Utopie », écrit :
« Le communisme utopien tend à écarter l’image du père en la remplaçant par la cité maternelle pourvoyeuse, seule capable de satisfaire tous les besoins ».
J.-B. Paturet, La psychanalyse à coups de marteau :
« L’Utopie fantasmée comme retour au corps de la mère, à la complétude retrouvée, à la jouissance inentamée de l’être dans un monde sans rupture, sans langage, sans mort, sans sexe »
Seriez-vous un peu « freudien », Xavier ?
@ Robert Marchenoir | 17 octobre 2016 à 07:15
Un gilet pare-balles ?
Amusant.
Vous ne lui donnez quitus de sa non-intervention dans les dossiers que parce qu’il est au plus bas…
Il me semble que sous un gouvernement où votre protégé était présent et peut-être même Premier ministre on allait chercher les procureurs en hélicoptère dans l’Himalaya pour que certaines affaires cessent, mais sans doute a-t-il « profondément » changé…
@Ellen
« Jolie photo, un vrai tableau d’ornement. Curieuse de savoir qui est ce Monsieur ? Sans nom, Wikipédia ne peut le trouver. »
Vu de ma fenêtre, la photo postée par Robert Marchenoir est une image de propagande du maréchal « Maréchal Leonid Ilitch Yefimov » idéalisée par Boris Efimov (Борис Ефимович Ефимов).
Quand bien même l’actuel Président serait moins interventionniste et plus délicat à l’égard de l’Institution judiciaire que le précédent (ce que vous ne démontrez nullement), sa faute et les insultes proférées n’en seraient pas moins graves pour autant.
La valse de ses maîtresses et son népotisme aggravé, son incapacité à gouverner que vous semblez qualifier de sagesse, ses contradictions permanentes, ses reniements et ses mensonges, son cynisme et ses maladresses ne peuvent être absous ni même atténués par les attaques que vous livrez à son prédécesseur.
Votre plaidoirie pour François Hollande s’égare dans un réquisitoire contre Nicolas Sarkozy et l’avocat s’efface devant l’Avocat Général auquel y laisse le pas.
Navrante réminiscence de votre carrière, brillante mais passée.
Continuez donc à faire ce que vous savez faire.
Accusez.
La plaidoirie vous va si mal.
@Pierre Blanchard à 14:16
Merci beaucoup pour votre grand travail de recherche.
On risque de les trouver un jour en vente aux enchères sur eBay. Il y en a beaucoup de semblables.
@vamonos à 15:10
Merci de votre réponse, c’est très gentil. Je m’en suis doutée qu’une telle décoration épinglée sur un costume ne peut qu’être propagandiste. Ce Monsieur aime en jeter plein les yeux. Reste à découvrir l’homme qui se cache derrière ces deux kilos de ferrailles. Mais ça fait bien !
@ Michelle D-LEROY | 17 octobre 2016 à 13:02
« Il (NS) pourrait dire comme Talleyrand : « Quand je m’observe, je m’inquiète. Quand je me compare, je me rassure ». »
D’autant plus qu’ils sont aussi modestes l’un que l’autre, qu’ils se faisaient payer en rendant des services à l’étranger, même si ce n’était que des conférences moins discrètes dans le cas de NS, et que NS se dandine aussi même sans le pied bot.
« Vivement 2017, quel que soit l’heureux élu, il ne pourra être pire. »
N’en soyez pas si sûre ! A la co……bêtise il n’y a pas de limite.
@ Yves | 17 octobre 2016 à 14:12
« …le président n’est pas aveugle »
Pire ! Il est sourd, mais pas muet… 😉
« Davet et Lhomme auraient dû préciser que Hollande parlaient des institutions judiciaires »… Pauvre Hollande et son double qui « parlaient » !
LES ZOMBRES Pascale, les hombress !
En effet, il y a pire que Hollande : Sarkozy.
Voilà pourquoi il a été élu en 2012.
Il aurait quand même pu ne pas être aussi mauvais…
L’idée que nous ayons à choisir à nouveau entre ces deux-là en 2017 est glaçante !
La tâche n’est pas facile, c’est vrai, mais aussi, pourquoi se comporter en monarque absolu au lieu d’obéir à la lettre et à l’esprit de la Constitution et laisser le Premier ministre gouverner ?!…
Hollande, comme Sarkozy, s’ils savaient lire, n’en seraient pas là…
@ Yves :
« C’était faux ; le président n’est pas aveugle. »
Encore pire que ce qu’on croyait, donc. Car on le pensait aveugle et on s’aperçoit qu’il connaît très bien les problèmes de la France.
Au bout de quatre ans et demi de mandat, tandis qu’il fait sa campagne électorale aux frais du contribuable, il se dévoile être un fin analyste de la situation. Belle découverte en vérité puisqu’il nous a bel et bien cocufiés.
Voilà quatre ans que nous entretenons un Président grassement payé avec des avantages exorbitants liés à la fonction pour qu’il se contente de faire des constats.
Pourquoi n’a-t-il pas agi en contrepartie ? Pourquoi a-t-il laissé faire des ministres qui oeuvrent en sens inverse de ce qu’il y avait lieu de faire ?
Notre constat à nous, c’est qu’il est sans doute couard, paresseux et hypocrite. Il y a de quoi être en colère. Il s’est contenté de camoufler tout cela sous des petites blagues récurrentes lorsqu’il côtoyait les Français qui le trouvent du coup attachant. Attachant dirait Fabrice Luchini ? Mais on s’en moque, on n’a élu ni un copain, ni un humoriste, encore moins un simple observateur journalistique, nous avions plus que jamais besoin d’un homme à poigne dans cette période troublée où les Français se paupérisent, où le communautarisme gagne du terrain, où la sécurité des Français se dégrade, où le chômage se pérennise.
Et puis, ras le bol de mettre Nicolas Sarkozy en parallèle en permanence. Depuis 2012, à chaque fois que ce Président fait un faux pas, pour minimiser, on nous ressert le « ah oui mais Sarko faisait, ou avait fait… » Pourquoi autant le copier alors s’il était si nul. La vérité, c’est que Hollande jalouse la personnalité de son prédécesseur car lui ne sait faire que de la politique politicienne parfaitement dépassée en 2016.
Aucune circonstance atténuante, seulement des circonstances aggravantes.
La gauche se meurt. Le socialisme est mort.
Ici, en Espagne, le patron du PS, Pedro Sanchez, a été démissionné par son propre parti. Jeté dehors en 24 heures.
Pablo Iglesias, patron de Podemos, est déconsidéré, un sondage d’hier le relègue à la dernière place des hommes politiques qui comptent en Espagne.
Le pape de l’indépendantisme catalan, Artur Mas, a été défenestré par son propre parti…
Au Royaume-Uni, le parti travailliste sombre, en Italie il a disparu, en Allemagne Merkel a des soucis sur son extrême droite et non pas avec sa gauche, bref, le socialisme s’effondre de partout.
Toutefois, grâce à Libération, Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Le Monde, on peut toujours se consoler.
L’onanisme demeure la consolation des Français.
Pourquoi Sarkozy a-t-il comparé les magistrats à des petits pois ? Parce que les petits pois sont rouges.
Ca fait très midinette tout ça : on parle de François, d’Alain, de Nicolas… C’est bien gentil, mais quand parle-t-on de politique ?
Il est vrai que sur les sujets essentiels (UE, Euro, immigration, école, vie en société), il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre eux.
@ Michelle D-LEROY
« Taper sur Nicolas Sarkozy pour exempter François Hollande de ses propos, de sa faillite quinquennale, de son manque de brio ne sert à rien. »
Total soutien… ma préférence pour Nicolas Sarkozy reste entière, malgré…
Sur son action :
« Le plus souvent, il a réussi sur des matières techniques », explique l’historien Eric Roussel. Mais « le sauvetage d’une monnaie ou d’un système financier n’est perçu que par les spécialistes ».
Tout est là : Nicolas Sarkozy est un tribun qui clive et qui choque, il est aussi un exceptionnel négociateur. Roussel cite ce mot de l’ambassadeur à Bruxelles, Pierre Sellal : « C’était Talleyrand arrivant en vaincu à Vienne et qui était parvenu à ce que tout tourne autour de lui ».
Aussi bien dans la remise en marche de l’Europe par le traité de Lisbonne dès l’été 2007, que pendant la crise de Lehman Brothers, puis la crise grecque, et enfin lors de la crise des dettes souveraines à l’automne 2011, dont la gravité et l’ampleur ont été trop vite oubliées. C’est pourtant dans cette crise que l’euro aurait pu être englouti. Et c’est sur le traité européen de décembre 2011 que repose la nouvelle politique monétaire de la BCE, sur laquelle l’Europe vit depuis cinq ans – le fameux traité de décembre 2011 que François Hollande n’a jamais remis en cause, tout simplement parce qu’il protège la zone euro depuis lors.
En échange de ce traité, arraché à une Allemagne très réticente, Nicolas Sarkozy avait concédé une plus grande surveillance de nos déficits. Surveillance très peu sévère, on l’a vu depuis. Même si on a réduit à peu de chose le coût des dettes souveraines, ce qui équivaut à la politique de relance.
Sur sa personnalité :
Contrairement à Mitterrand, Sarkozy ne fait rien pour atténuer les aspérités de son caractère, la rugosité de son langage, l’aspect transgressif de son discours. Il se livre tel quel. En ce sens, il incarne l’exact opposé du président socialiste qui ne dévoilera sa double famille ou son passé vichyssois qu’à la fin de sa vie. Le livre, qui sort cette semaine, de ses exploits amoureux et son romantisme littéraire, en portent le témoignage.
On pourrait aussi trouver des parallèles avec Giscard. Ils ont voulu moderniser la vie politique, simplifier le rituel présidentiel. Ils ont œuvré pour l’ouverture. Mais, contrairement à VGE, « Sarko » est resté profondément extérieur aux élites françaises. Il a cultivé sa différence. Jusqu’au jogging et au vélo, l’imprudent !
J’ai été un peu effaré après avoir lu le billet.
« Un peu de justice pour Hollande », une pincée alors et de taille.
Et puis je me suis dit que dans un mouvement irrépressible de charité, Toussaint et le jour des morts n’étant pas loin, vous aviez considéré qu’on ne tire pas sur une ambulance, ou sur un corbillard.
Quand même, quelle injustice, épargner Hollande parce que Sarkozy aurait été pire à l’égard des juges…
Sarkozy a traité les magistrats de « petits pois sans saveur » et il n’a pas fait repentance. Mais peut-être que Sarkozy est daltonien, il a confondu le vert et le rouge. S’il fallait qu’un daltonien s’excuse à chaque erreur de couleur.
Plus sérieusement, Sarkozy s’est moqué des hommes, ce qui est grave, pour ceux qui sont susceptibles et considèrent que confondus avec la fonction ils doivent être respectés es-qualité.
Ils auraient raison, si eux-mêmes s’étaient comportés avec le respect que la fonction impose. Il était inutile d’attendre l’apparition du Mur des Cons pour comprendre la partialité des magistrats.
Mais cela reste une affaire d’hommes.
La déclaration de Hollande parlant de la Justice : « Cette institution, qui est une institution de lâcheté… » est d’une autre nature, infiniment plus grave.
Ce ne sont plus des hommes, grands ou petits dans leur fonction, c’est l’institution Justice elle-même qui est mise en cause. Et là ce ne sont pas les hommes qui sont en cause, c’est tout le système constitutionnel du pouvoir judiciaire qui est en cause.
Un autre niveau, une autre gravité, qui ne supporte aucune indulgence.
Et si justice il y avait, Hollande aurait été soumis à une procédure d’ « impeachment ».
@ Guy PERETTI
« Navrante réminiscence de votre carrière, brillante mais passée.
Continuez donc à faire ce que vous savez faire.
Accusez.
La plaidoirie vous va si mal. »
Mais non, mais non. Accuser et défendre sont l’endroit et l’envers d’une pièce, on dénigre le mal par rapport au bien, on glorifie le bien par rapport au mal, et enfin, il y a le moindre mal. Etre, enfin, l’est-on jamais ? Essayer d’être juste c’est de défendre ou accuser à bon escient. Pourquoi un ancien avocat général devrait-il jouer les accusateurs perpétuels ? Ce serait aussi injuste que monotone.
Est-ce qu’ici c’est le Schtroumpf grognon, l’Hermine enragée ? Non. Je trouve ça normal, par exemple j’imagine notre hôte face à deux délinquants. L’un vole, l’autre vole en brutalisant ses victimes et trahit ses complices. Bon, j’imagine que la première fois, il dit que le vol, c’est mal, et la seconde, la brutalisation et la félonie, pire… Je n’accuse pas nos prétendants à la Présidence de voler, par contre je comprends que notre hôte préfère Hollande à Sarkozy, comme d’autres Hillary à Trump.
Les critiques qui ne font que faire rire des oeuvres et auteurs sont, quand ils se piquent d’objectivité, mauvais. Qu’on rie avec les amuseurs ! Mais un critique, littéraire comme politique, doit être capable de discerner le bien (existe-il en politique ?) et le mal (enfin les degrés de mal, le plus ou moins moindre mal).
On peut être d’accord ou non avec notre hôte, mais il nous fait réfléchir en plus de rire, et souvent de sourire, complices. Et c’est là le rôle qu’il s’est fixé, que s’est fixé « Justice au singulier ».
Ca veut dire qu’il note ce qui lui paraît juste, subjectivement bien sûr, c’est-à-dire sans prendre un rôle de Père fouettard. Non, il ne fait pas QUE critiquer, et non, ancien magistrat, il ne s’amuse pas à fixer un tas de règles ici, pour prouver qui est le chef.
A mon avis, ce n’est pas drôle de devoir mettre des gens en prison… Ici, compensation peut-être, il nous met comme il se met en liberté. Je suis chez moi, singulier, juste, et vous faites comme chez vous… En effet, nous parlons bien plus librement qu’ailleurs. Mais il est chez lui, et malgré des invités plutôt de droite, il se donne le droit de préférer Hollande.
Il a raison, je crois, mais quelques jours après l’attaque de ce dernier contre les magistrats, il a bien du mérite. J’avais un oncle nommé « Hermine généreuse » chez les scouts. Est-ce que notre hôte ne mériterait pas ce surnom ?
« François Hollande très ignorant de ce monde a fait preuve à son égard, publiquement, d’une politesse et d’une indifférence heureuses.
Dans un livre publié en 2016, il dénonce les magistrats qui seraient « lâches, planqués », « joueraient les vertueux » et au fond ne comprendraient rien aux politiques et à la politique.
Un peu de justice pour François Hollande… »
On peut sans doute imaginer que l’opinion du président de la République actuel relative à l’institution judiciaire de son pays et à ses acteurs ne date pas de son élection à la magistrature suprême. D’où, désespérant sans doute de la réformer à son idée en deux temps trois mouvements, l’a-t-il laissée plus ou moins tranquille et espérait-il sans doute, il faut lui faire crédit sur ce point, entre de bonnes mains. Là, le garde des Sceaux premièrement nommé s’est-il davantage préoccupé de résister à la volonté du peuple descendu dans la rue et à apparaître en Madone du principe d’égalité pour tous en un sens extensif que de se transformer en scrutatrice du fonctionnement de sa chancellerie.
Je doute fort pour ma part que les magistrats ne comprennent rien à la politique, en premier lieu ceux qui espionnent les bureaux de leurs collègues appliquent-ils des principes napoléoniens. Il est vrai qu’il s’agit alors de ‘politique de boudoir’ et non pas de ‘politique citoyenne’.
Certes il a fait des excuses, mais ce qu’il a dit est grave puisque propre à entamer la confiance du peuple dans l’Institution qui donc abriterait des menteurs, ce que proprement signifie « jouer les vertueux », autrement dit aussi des tartufes, et qui accepte de bon cœur de se laisser juger par un tartufe ?! Des personnages qui tombent à bras raccourcis sur le menu peuple des auteurs de menus larcins etc. tandis que, les yeux fermés, ils se répandraient en courbettes devant les criminels en cols blancs, ce que signifie proprement également « lâches », ce qui pourrait être une façon d’analyser l’affaire Kerviel, et enfin des « planqués » autrement dit payés à se la couler douce, si j’en juge d’après cette définition du dictionnaire Larousse qui dit : « Planque : Situation bien rémunérée et où le travail est facile. »
Mais il a bien fait de ne pas se taire, au moins sait-on ce qu’il pense et je ne doute pas un instant qu’il ne puisse se justifier aussi facilement qu’il a réussi à expliquer avoir tenu ses promesses de campagne à Florange, par exemple en disant qu’il a entendu les voix des quartiers… !
1. Il convient de rester toujours vigilant et de ne jamais sous-estimer ni l’adversaire ni le hasard. Exemple : « Le 13 octobre 1131, alors qu’il se déplace à cheval dans Paris à l’occasion d’un rassemblement de l’ost royal réuni pour combattre les seigneurs de Vexin, un cochon affolé se jette au pied de la monture de Philippe de France qui se cabre, le fait tomber et l’écrase lourdement. Transporté dans une maison voisine, le jeune homme meurt peu après de ses blessures. Il semble que cet accident soit à l’origine de l’interdiction de la divagation des porcs dans les rues de Paris. » Cette mort peu glorieuse a néanmoins eu de grandes conséquences sur l’Histoire de France
2. Autre exemple : Alors qu’il marchait d’un pas pressé Charles VIII heurta un linteau de pierre placé trop bas. Il décédera au terme d’une après-midi d’agonie (le coup du linteau placé trop bas, ce n’est pas commun, surtout quand on sait que Charles VIII était bien plus petit que Sarkozy !)
3. Enfin, bien que plusieurs astrologues aient conseillé au roi Henri II d’éviter tout combat singulier, il est grièvement blessé d’un coup de lance accidentel porté par le capitaine de sa Garde écossaise au cours d’une joute se déroulant devant l’hôtel de Sully. Malgré les soins des médecins et chirurgiens royaux dont Ambroise Paré, autorisé à reproduire la blessure sur des condamnés à mort afin de mieux la soigner – comme plus tard le chirurgien Charles-François Félix dont le succès de l’opération fit la fortune et mit la fistule à la mode, dans le cas de la fistule anale de Louis XIV -, le roi meurt dans d’atroces souffrances.
Donc, oui Juppé est bien placé, mais pour le moment car, comme on le voit, tout arrive même le plus improbable.
Cher PB,
Vous justifiez d’entrée votre billet du jour par « Maintenant que le Président de la République est au plus bas, on ne risque rien de rendre un peu justice à François Hollande » . Ne craignez-vous pas que François Hollande, si d’aventure il vous lit (il a tant d’appétit et de disponibilité pour s’intéresser à tout ce qui se publie sur lui) ne vous juge pas comme « un magistrat normal », comme les autres ?? Nous avons bien compris que la récente prestation d’Alain Juppé vous rassure, vous conforte et nous avons bien compris aussi quelle était votre véritable cible. Plus je découvre, en grande partie grâce à vous et à votre blog « Justice au singulier », le monde français de la Justice (merci pour le choix des deux photos du jour), plus je me réjouis d’avoir pu vivre jusque-là dans l’ignorance de son fonctionnement et du comportement de ses forces vives.
@ Guy PERETTI | 17 octobre 2016 à 16:28
« Continuez donc à faire ce que vous savez faire.
Accusez.
La plaidoirie vous va si mal. »
Pas si mal que cela puisqu’il attire votre attention et publie votre accusation.
Vous renversez les rôles !
@Marc GHINSBERG
Monsieur,
Dans votre commentaire de ce jour, vous parlez du « billet » de notre hôte.
André Frossard, dans Le Figaro, Robert Escarpit, dans Le Monde, écrivaient des billets. C’est un genre journalistique qui doit répondre à des exigences particulières.
Philippe Bilger aujourd’hui a rédigé – il y excelle – un texte de quinze alinéas et de plus de neuf cents mots. C’est à peu près la taille des « Propos » d’Alain (deux tomes en Pléiade). Cela demande d’autres talents que le billet. Il faut du souffle et de la tenue. Au surplus, il en faut aussi pour bien plaider ou bien requérir. Tout le monde n’y parvient pas.
@ Marc GHINSBERG
Je comprends votre satisfaction matinale (je n’ai pas encore trouvé d’explication à votre rang de premier commentateur, chaque jour, et bien sûr ce matin, malgré la suggestion d’illustration restée invisible de Robert Marchenoir – lui récemment si critique dans son analyse personnelle du fonctionnement de la justice de notre pays !!). Mais comme je m’intéresse plutôt à l’industrie, c’est votre recommandation « Le récit du dossier Florange , entre autres, est de ce point de vue particulièrement instructif » qui m’interpelle. Je n’ai pas lu le livre cité, et je ne le lirai pas ; aussi je voudrais savoir si, à votre connaissance, il y a eu « un dossier sur l’éolien maritime », qui paraissait la grande avancée industrielle du quinquennat, sous la conduite de LA ministre de l’Energie, de la Mer et de l’Ecologie. La responsabilité de CE gouvernement est totale dans l’abandon des productions des deux firmes françaises, Alstom et Areva, qui ont pourtant déjà livré des équipements pour des sites étrangers. Madame Royal avait annoncé dès 2013 que la France serait, dans ce domaine, le leader européen dès 2018. Ce n’était pas un domaine pour jeunes start-up, mais pour entreprises d’Etat (l’Etat actionnaire et client) . Rassurez-vous : la presse ne parlera pas de cet échec industriel privant d’emplois futurs de nombreux jeunes français. Ainsi va le socialisme à la française, quand il accède aux responsabilités.
Au risque de choquer nombre de commentateurs, je partage dans son intégralité les propos de notre hôte qui sont d’une grande honnêteté intellectuelle. Certes la phrase de François Hollande tenue à ces deux journalistes est plus scandaleuse et indigne d’un président de la République que celle de Nicolas Sarkozy.
Si la phrase de François Hollande avait été précédée de « certains », elle aurait eu un tout autre sens bien plus limitatif et n’aurait certainement pas provoqué un tel tollé. On peut raisonnablement penser que vu la nature de ces entretiens, interviews-confidences enregistrées sur une durée de cinq ans et non relues par l’intéressé, le non ajout préalable d’un telle précision (certains) fut involontaire. Si quasi tous les politiques et autres demandent à relire leurs interviews avant publication c’est bien afin de corriger ou préciser leurs expressions parfois maladroites à l’oral.
Dans le cas de Hollande je pense que le fait de ne pas juger bon de relire ses longues interviews-confidences relève de sa légèreté en bien des domaines : être intelligent et roué n’est pas incompatible avec cela. Je tiens à préciser de nouveau que je ne dis pas cela par une quelconque sympathie vis-à-vis de ce médiocre, car j’ai toujours pensé qu’il avait atteint son seuil d’incompétence en tant que président du Conseil général de Corrèze !
@Patrice Charoulet
Billet : c’est le terme qu’utilise Philippe Bilger lui-même pour désigner ses écrits sur son blog.
@Jean le Cauchois
Si j’apparais souvent comme premier commentateur, ce n’est pas parce que je bénéficie d’un privilège particulier. Les commentaires sont publiés dans l’ordre de leur envoi. Je prends connaissance des billets entre 8h et 8h30, je rédige mon commentaire dans la foulée, souvent trop rapidement ce qui procure du travail à Madame Bilger auprès de laquelle je ne m’excuserai jamais assez.
Et concernant la question des éoliennes maritimes, je n’ai rien lu sur le sujet.
@ Jean le Cauchois | 17 octobre 2016 à 22:27
Les éoliennes maritimes sont un risque considérable.
Ayant pratiqué l’exploitation de pétrole en mer, clairement on prend là un chemin périlleux je vous le dis. Nécessairement flottantes en eaux profondes, faites pour profiter du vent au contraire des plates-formes pétrolières conçues pour le minimiser, en mer agitée, elles risquent de rompre leur ancrage et de finir au fond de la mer ou sur des plages voisines. D’autant plus qu’elles seront groupées en vastes champs flottants de plusieurs centaines.
Elles offriront, comme les plates-formes pétrolières, des zones d’abri pour les poissons contre les prédateurs marins mais surtout humains, pêcheurs braconniers, lesquels iront déloger les poissons à la dynamite. Ce problème empoisonne les installations pétrolières offshore depuis longtemps.
Les plates-formes pétrolières sont surveillées régulièrement et des équipes de plongeurs sont toujours prêtes à intervenir pour l’entretien, les éoliennes ne le seront pas vu les larges concentrations prévues.
Pensez aux tsunamis récents en Asie, aux tornades ou ouragan aux Caraïbes et ce que ce genre de mer et de vents peuvent faire aux éoliennes.
Personne n’a encore conduit une étude sérieuse sur la rotation et la turbulence que subit l’air en aval des éoliennes, phénomène pourtant du genre effet papillon, et ses conséquences sur le climat.
Mieux vaudrait se concentrer sur des méthodes plus modernes pour utiliser les courants marins en profondeur, plutôt que les éoliennes en surface. Comme les pétroliers qui installent maintenant leurs circuits de production sur les fonds marins et non plus en surface sur des plates-formes.
Si vous avez peur des centrales nucléaires préparez-vous à avoir peur des éoliennes.
Un rapport américain pour les éoliennes terrestres a déjà tiré l’alarme concernant les massacres de passereaux, chauves-souris et abeilles qu’elles provoquent et les conséquences qui en dérivent sur l’équilibre naturel de l’agriculture.
Personne n’a encore étudié leur influence sur la pollution de l’air en zone rurale où elles soulèvent la poussière du sol et les pesticides répandus par aspersion, qui s’élèvent avec le vent et se répartissent sur le monde alentour.
Eole était un Dieu capricieux, en association avec Neptune, coléreux lui, l’association risque d’être explosive.
Non, FH ne mérite pas que son forfait bénéficie de la moindre circonstance atténuante. D’autant que la préméditation peut même être retenue. Car enfin, qui pourrait raisonnablement croire qu’un tel forfait ait été commis par imprudence ? L’homme en charge de la plus haute fonction de l’Etat ne se confie pas délibérément à des journalistes en ignorant à quelles fins seront utilisés ces confidences. Qu’un Président profère des propos aussi forts, aussi durs, dans un contexte dépourvu de pression, ne peut que relever d’un acte réfléchi, d’une volonté délibérée, en parfaite connaissance des réactions qui en résulteront.
Philippe Bilger, si j’ai bien compris votre billet, vous ne souhaitez pas échanger votre baril de « petits pois » contre une cargaison de « lâches, planqués » ?
@ Michel Deluré | 18 octobre 2016 à 08:54
« Qu’un Président profère des propos aussi forts, aussi durs, dans un contexte dépourvu de pression, ne peut que relever d’un acte réfléchi, d’une volonté délibérée, en parfaite connaissance des réactions qui en résulteront. »
Je pense au contraire que dans un contexte dépourvu de pression, notre président comme nous-mêmes d’ailleurs avons tendance à nous relâcher et tenir des propos qui se voulant être de l’humour dépassent notre pensée et peuvent parfois être d’un goût douteux.
Sa petite pique sur les joueurs de football (qu’au demeurant je partage) et celles sur les sans-dents et sur les juges (que je condamne) sont du même tonneau. N’oublions pas que François Hollande est friand de la blagounette.
Le problème de la blague de comptoir c’est que très souvent elle est prise au premier degré, enfin surtout quand la personne qui la balance occupe une fonction importante dans notre société.
@Franck Boizard
Il est vrai que sur les sujets essentiels (UE, Euro, immigration, école, vie en société), il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre eux.
Exactement.
Dans ces domaines : surtout pas de vagues, le mieux est l’ennemi du bien, ne touchons à rien et continuons comme avant.
J’avoue avoir un pressentiment d’un avenir plutôt sombre avec ce que cet Alain nous laisse entrevoir. Si par malheur il venait à être élu il nous ferait regretter et Hollande et Sarközy.
Et peut-être même aussi Albert Lebrun.
@ Achille | 18 octobre 2016 à 10:15
Je partage d’autant plus votre propos qu’il doit se sentir irrésistible dans l’art de pratiquer la blagounette.
Dans le fond je le préfèrerais meilleur dans l’art de créer des emplois et de réduire la dette, mais là c’est plus difficile.
En fait il n’a jamais pris la mesure de la mission confiée, un notable bourgeois de campagne rurale.
Quant à son sens inné de la stratégie je le cherche encore, et pourtant je creuse, creuse, creuse…
Et en plus de ressortir les vieilles gloires il en remet une couche avec la jeune recrue J-P Chevènement, avec cela il boucle un quinquennat plein de renouvellement propice à une vision d’avenir… Enfin il suffit de le croire.
@ Achille
J’ai pour ma part du mal à imaginer que de tels propos à l’égard de l’institution judiciaire relèvent simplement du domaine de l’humour, même si, venant de la bouche de notre Président, plus rien ne m’étonne ! Ou alors, notre Président, qui se veut un être normal, a une manière très personnelle et particulière de manier l’humour ! Et il faut croire que lors de cet entretien il était alors vraiment très relâché.
@ Giuseppe | 18 octobre 2016 à 10:39
« Et en plus de ressortir les vieilles gloires il en remet une couche avec la jeune recrue J-P Chevènement. »
Je mettrais un petit bémol concernant J-P Chevènement qui a été, à mon sens, un bon ministre de l’Intérieur en son temps. J’ai même commis l’erreur fatale de voter pour lui au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, ce qui a eu pour conséquence d’éliminer Lionel Jospin de la course à l’Elysée alors que son bilan était plutôt bon.
Par contre la nomination de Jack Lang à l’Institut du Monde Arabe m’est apparue totalement incongrue et bien dans la pratique des gens qui nous dirigent (qu’ils soient de gauche ou de droite), qui consiste à placer les vieux compagnons de route dont la carrière politique arrive en bout de course dans des comités Théodule dont on se demande bien l’utilité, si ce n’est d’assurer une retraite dorée à ceux qui en sont les heureux destinataires.
Il est vrai qu’à force de tirer les mots dans tous les sens, on leur donne une portée qui les dépasse. Jugeons donc non pas sur des paroles, mais sur les faits, c’est-à-dire sur les actes et leurs conséquences ; car nous ne sondons pas les reins et les cœurs, nous sommes des citoyens qui avons élu une équipe, à qui nous avons délégué le pouvoir pour que le pays soit prospère, sûr, en paix, et que chacun y trouve sa juste place.
Cher Monsieur,
Votre parallèle NS-FH, en matière de justice, est peu discutable. Un mot, un seul, a peut-être un peu surpris certains. C’est « débridement ». Le Robert ne donne pas de définition pour le sens figuré. Le mot n’est pas dans Littré. L’immense TLF (réservé aux nababs dans sa version papier, mais qu’on trouvera gratis en ligne) donne, au figuré : « (En parlant d’une force intérieure) Action de libérer ou de se libérer de toute contrainte, état qui en résulte ». Pourquoi chercher si loin ?
Le petit Larousse, qui est sous tous les toits, nous dit : « (litt) Absence de retenue ». Parfait. Par parenthèse, je ne me lasse pas d’admirer les merveilleuses définitions du Larousse… de poche : « Bru : femme du fils » et « Miche : pain rond ». On le sait, les grands écrivains français du début du XXe siècle prétendaient ne se fonder que sur le Littré. Un original : Saint-John Perse (Alexis Léger, au Quai) avait la coquetterie de répéter qu’il n’avait besoin que… du petit Larousse pour écrire.
Fin de l’intermède lexicologique.
Cordialement.
@Claude Luçon
Mieux vaudrait se concentrer sur des méthodes plus modernes pour utiliser les courants marins en profondeur, plutôt que les éoliennes en surface.
Exactement.
Avec cette question d’éoliennes, nous sommes dans le hors-sujet par rapport au thème du billet, mais pas tant que cela puisque les présidentiables devraient tout de même bien avoir leur avis sur la question.
Et s’ils se contentent de reprendre les idées reçues à la mode – comme pour la théorie anthropique du réchauffement climatique – nous pouvons être fondés à nous poser des questions sur leur sérieux en général et sur leur connaissance des dossiers en particulier.
Rappelons aussi que les éoliennes ne servent pas à grand-chose, puisqu’elles ne fonctionnent pas en période de haute pression, par un hiver très froid par exemple, alors que nous aurions justement besoin de leur appoint dans cette configuration.
Un autre défaut à relever pour les éoliennes maritimes : les pales risquent de perturber la propagation des ondes radar, ce qui est gênant pour la sécurité de la navigation.
En fait, les éoliennes représentent surtout un pactole pour leurs exploitants, pour aucun bénéfice notable pour la collectivité, avec en plus une atteinte grave à l’environnement, à commencer par les centaines de tonnes de béton quasiment indestructibles utilisées pour les fixer au sol.
Mais c’est bien nous qui sommes forcés de financer cette escroquerie par une contribution prélevée d’office sur notre facture d’électricité.
La différence de comportement des deux présidents de la République est frappante.
Sur la première photo, c’est la fête. Enfin, N. Sarkozy se sent chez lui, à l’aise comme un poisson dans l’eau à jouer au séducteur et montrer que le chef qui commande les plus hauts magistrats c’est LUI.
Sur la deuxième photo, on voit F. Hollande, et on ne rigole pas, il courbe timidement l’échine se disant, pas de bol, j’ai encore fait une bourde, qu’est-ce que je vais bien pouvoir leur dire maintenant.
@ Michel Deluré | 18 octobre 2016 à 11:30
Je pense que le terme de lâcheté à l’égard des magistrats était maladroit voire incongru. Le mot complaisance eut été plus approprié ce que Philippe Bilger reconnaît lui-même dans son billet.
La complaisance est en elle-même une forme de lâcheté dans la mesure où elle consiste à se soumettre à une autorité supérieure dans l’espoir d’en tirer une contrepartie.
J’avoue ne pas avoir compris pourquoi François Hollande n’a pas insisté pour relire le projet du livre des deux folliculaires qui ont écrit ce livre d’entretiens et dont le titre lui-même sonne comme une condamnation. Nul doute qu’il en aurait modifié, voire supprimé certains passages qui aujourd’hui le mettent dans une position très délicate au point de remettre en cause sa candidature à l’élection présidentielle.
@Marc GHINSBERG | 17 octobre 2016 à 17:47
« Ceux qui pratiquent la délation le font de façon anonyme »
Faux : certaines administrations (dont la dénomination commence par ou contient le terme « Autorité » ou » « Conseil » pratiquent la délation au nom de la « transparence », et ceci publiquement par Internet et sans aucun droit de réponse public ; remarquez, il n’y a pas de meilleur anonymat que se de planquer derrière une personne morale (très immorale en réalité).
Cette délation ne concerne d’ailleurs pas des faits réels et répréhensibles au titre de la loi, mais de la diffamation et de l’atteinte à l’image, dans un but d’asservissement d’esprits tout à fait honnêtes, qui rentrent alors, sans s’en apercevoir, dans un processus sectaire de soumission à leur agresseur « officiel anonyme ».
« Or de nous deux lequel se planque derrière son pseudo »
Aucune planque particulière, mais j’ai pour ma part un gagne-pain honorable, avec code, réserve pondérée et tout le toutim ; cependant j’interviens sur les blogs professionnels es qualité et sous mon nom.
Je ne sais pas vraiment (enfin si, je le sais) ce qui vous « accroche » chez moi (alors que nous ne nous adonnons pas vraiment à la confrontation d’idées…) ; peut-être n’ai-je pas l’esprit « Sciences Po » ou « école de commerce »… Que voulez-vous, mon tort a toujours été d’étudier des « vraies » choses, pas de la fumée verbeuse…
Ce pays va mourir de ses analyses modérées, pondérées, raisonnables.
Nous avons besoin d’action.
citation
« Cette institution, qui est une institution de lâcheté… Parce que c’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux… On n’aime pas le politique. La justice n’aime pas le politique… ». (dixit Hollande)
fin de citation
Comme je l’ai écrit précédemment, ainsi que d’autres contributeurs, ce qu’il faut reprocher à Hollande est d’avoir jeté l’opprobre sur toute une institution… Plutôt qu’avoir le courage de nommer les choses et les personnes concernées. Alors au final qui a fait preuve de lâcheté ?
@ Exilé | 18 octobre 2016 à 11:52
« Avec cette question d’éoliennes, nous sommes dans le hors-sujet par rapport au thème »
Oui mais c’est l’avantage du blog de Philippe qui est en fait une sorte de « Philipédia » où on apprend un tas de choses.
Plus à l’aise avec les sujets scientifiques je saute sur l’occasion quand une se présente et Jean le Cauchois m’en donnait justement une.
Puis au fond pourquoi les magistrats ne s’intéresseraient-ils pas à ce sujet ? Dans un proche futur ils vont se retrouver avec plein de plaignants protestant contre les éoliennes.
« Mais c’est bien nous qui sommes forcés de financer cette escroquerie »
Je pense aussi que c’est une escroquerie en plus d’une source d’accidents et, effectivement, un danger pour le trafic maritime.
Si tout le monde fait une fixation sur cette sortie sur les magistrats, il n’en est pas moins vrai qu’ils ont un problème avec les politiques. Je pense à Pasqua dont les procès ont mis trente ans à se tenir et en ce qui concerne Sarkozy, les instructions sur Azibert et surtout Bygmalion sont terminées, bouclées. Et on nous annonce la bouche en cœur, d’abord que le temps de la justice est hors du nôtre, pauvres mortels, ensuite qu’il est de « tradition » pour la justice de ne pas intervenir pendant les campagnes électorales. Ainsi, donc, au lieu de nous prévenir qu’on pourrait élire un escroc on nous l’apprendra dix ans après qu’il a été élu et bénéficiaire de l’immunité présidentielle pendant cinq ans. Elle est pas belle la vie des politiques ? Un président français pourrait même, pendant son mandat, planter un couteau de boucher dans le dos de sa belle-mère sans être inquiété, ni enfermé dans un asile de fous.
@ Lucile | 18 octobre 2016 à 11:41
« Jugeons donc non pas sur des paroles, mais sur les faits, c’est-à-dire sur les actes et leurs conséquences »
Mais c’est qu’au début était le verbe, l’anaphore fondatrice du nouveau quinquennat qui devait réenchanter le rêve français.
Et à la fin était aussi le verbe sous forme d’une confession à deux journalistes qui l’ont traduite en livre, au titre réjouissant d’« Un président ne devrait pas dire ça ».
Entre le verbe initiateur et le verbe final du stade palliatif où en est Hollande, qu’y a-t-il ?
La réponse est dans le vent des illusions et des promesses non tenues.
« The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the wind »
Je me demande si Hollande échouant en mai 2017, ne postulera pas pour le Nobel de littérature en octobre.
Il lui manque la guitare, mais il joue si bien du pipeau que ça peut compenser.
https://www.youtube.com/watch?v=vWwgrjjIMXA
@yoananda
Ce pays va mourir de ses analyses modérées, pondérées, raisonnables.
Nous avons besoin d’action.
Certes, mais ceux qui devront par la force des choses se lancer un jour peut-être de façon extrême dans l’action, du moins si leur âge le leur permet encore, ne le feront que parce que les analyses modérées, pondérées, raisonnables auront toutes abouti à cette conclusion qu’il n’existe pas d’autre alternative.
En gros, cela a été la démarche des premiers résistants en 1940.
Quo non ascendum ? (Nicolas Fouquet)
Quo non descendum ? (François Foutriquet)
@ Achille | 18 octobre 2016 à 12:03
« Le mot complaisance eut été plus approprié ce que Philippe Bilger reconnaît lui-même dans son billet »
Moi j’ai lu que : « le premier président de la Cour de cassation d’alors n’était pas un foudre de courage »
Quand on « n’est pas un foudre de courage » on est un lâche.
Et quand un Procureur Général a été (dans un autre poste) « complaisant » la qualification est la même, c’est juste une façon de ne pas céder à la redite.
Institut de la parole ET de la reformulation oblige 😉
@ Tipaza | 18 octobre 2016 à 13:23
Ce n’est pas du Verbe, c’est de la logorrhée ! Au secours Shakespeare, « Words, words, words ». Et comme le demande la Reine au politicien Polonius au moment où il s’embarque dans un discours, « More matter and less art » (Plus de substance et moins d’art(ifice)).
Rendre la justice à Hollande ne m’intéresse pas pendant qu’il gouverne, je ne suis pas une tierce partie sereine et objective, car je subis directement les effets de sa politique. Avec yoananda, je maintiens que nos élus sont là pour agir. Je tiens à savoir là où ils nous emmènent, je ne suis pas un juge, mais une Française, embarquée, inquiète de sentir à quel point le vaisseau tangue. L’équipage se mutine, et le capitaine devise en dînant avec des journalistes, soir après soir.
Sur la première photo, on découvre, à l’extrême droite, tel Scarpia écoutant aux portes du palais, ce Premier président d’une qualité moindre, selon PB, que son successeur…
Il faut relire la philippique de Dominique Barella en 2009, lui qui était pourtant président d’un syndicat de magistrats plutôt classé à droite : elle n’a rien perdu de sa pertinence…
« http://www.lemonde.fr/idees/article/2009/01/22/la-communaute-judiciaire-reduite-aux-laquais-par-dominique-barella_1145152_3232.html »
Il n’y a rien qui affaiblisse autant un homme que de vivre en permanence dans la compromission générale… c’est valable pour les magistrats comme pour les militaires ; la différence est que ces derniers ont, heureusement, une colonne vertébrale plus affirmée.
Finalement c’est un aveugle qui fut le mieux voyant au royaume des borgnes !
http://www.lopinion.fr/edition/politique/francois-falletti-procureur-qui-a-defie-cour-cassation-6551
Un peu de justice pour François Hollande…
Et si le peuple de France pouvait recevoir lui aussi, une miette, une lichette, un fifrelin, un chouia, de toute la justice qui est accordée à ce pauvre François Hollande par seaux entiers, serait-ce trop demander ?
Entre les ravages exercés par le sinistre vivre ensemble imposé par ce régime crypto-stalinien et ceux attendus de la vague et pas très rassurante identité heureuse de monsieur Juppé, les Français, pris en tenailles, aimeraient bien rappeler aux présidentiables qu’ils sont aussi des êtres humains et qu’ils ont aussi des droits, à commencer par celui de ne pas se faire passer à tabac pour un oui ou pour un non par leurs invités cherchant à passer leurs nerfs…
Voilà un exemple du quotidien réel de la France de « l’état de droit » et des « droits de l’homme » :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/18/01016-20161018ARTFIG00152-un-enseignant-frappe-devant-ses-eleves-a-argenteuil.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/18/01016-20161018ARTFIG00122-une-interprete-violee-et-un-journaliste-agresse-aux-abords-de-la-jungle-de-calais.php
Etc. Tous les jours. Depuis quarante ans.
Alors, stop ou encore ?
@ Lucile
« Je ne suis pas un juge, mais une Française, embarquée, inquiète de sentir à quel point le vaisseau tangue. L’équipage se mutine, et le capitaine devise en dînant avec des journalistes, soir après soir. »
Le bateau tangue. Tous les domaines sont touchés et se dégradent à vive allure, mais c’est celui de la sécurité qui inquiète le plus.
Nos dirigeants très préoccupés par les sondages concernant l’élection présidentielle et la probable candidature de leur favori, espèrent faire digression pour cacher l’essentiel.
Pourtant il ne se passe pas un jour où les policiers ne se fassent pas caillasser, attaquer, provoquer. Ils ont d’ailleurs défilé cette nuit à Paris pour marquer dignement leur ras-le-bol.
Il ne se passe pas un jour non plus sans que dans nos grandes villes un règlement de compte sanglant n’ait lieu.
Médecins et personnel hospitalier se plaignent de violences de plus en plus nombreuses.
Et, depuis quelques jours, ce sont les agressions sur nos enseignants qui se multiplient.
Effectivement, ce pays n’est plus dirigé. Seuls les ministres prennent des mesures en taxant ces graves incidents d’inacceptables. De quoi effrayer les voyous !
Des voyous qui, s’ils sont arrêtés, ressortiront immédiatement…
La politique pénale de Christiane Taubira a été une catastrophe, et pourtant François Hollande n’a rien dit pendant cette période où une majorité de Français voyait un laxisme catastrophique s’installer. Il la soutenait. Les juges dans certains cas sont lâches, mais ce Président leur montre visiblement l’exemple.
Mais évidemment tous ces faits divers ne sont que cancans pour Français de seconde zone, pour réacs un peu fachos. Le Président et son entourage ont de la hauteur et préfèrent disserter qu’agir. Plus noble, plus intellectuel et moins ennuyeux.
@ Achille 18/10 12:03
Est-ce volontaire ou non, toujours est-il que je vous rejoins totalement sur l’inconscience de FH de laisser paraître un tel ouvrage au titre aussi provocateur alors qu’il n’a même pas achevé son mandat ! Comme tentative de suicide politique, il est difficile de faire mieux. Cela fait froid dans le dos de penser que le destin du pays, notre destin donc, est entre les mains d’un tel personnage. A se demander s’il a pris conscience en 2012 qu’il endossait le costume de chef de l’Etat !
@ Claude Luçon à 13:14
« Oui mais c’est l’avantage du blog de Philippe qui est en fait une sorte de « Philipédia » où on apprend un tas de choses…. »
Une petite incursion sur Wikipédia / les éoliennes offshore vous fera connaître les différences entre les offshore, très répandues, et les farshore, en projet. L’ancien prospecteur de pétrole s’y retrouvera aisément.
« Je pense aussi que c’est une escroquerie en plus d’une source d’accidents et, effectivement, un danger pour le trafic maritime »
A fin 2015, sur leurs façades maritimes, les Anglais ont installé plus de 5000 MW, les Allemands plus de 3000 et les Danois plus de 1000… et ils continuent !! L’ancien expat a-t-il des souvenirs personnels sur l’insouciance bien connue des habitants de ces pays ?
@ Tipaza
Au fait, merci pour Bob Dylan.
J’ai cherché en vain un titre approprié pour vous répondre sur le même registre.
À défaut, « It ain’t me babe », ou l’art de la litote, pour la concision, la clarté et la poésie.
« https://www.youtube.com/watch?v=4d8o8vNTNao
Les paroles ici :
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=lyrics+it+ain%27t+me+babe
@Michelle D-LEROY
« Les ministres prennent des mesures en taxant ces graves incidents d’inacceptables. De quoi effrayer les voyous ! »
Exact. Je relève dans l’article du Figaro dont Exilé donne la référence, à propos du prof qui s’est fait tabasser à Argenteuil, que le maire « a dénoncé dans Le Parisien une agression totalement gratuite », ce qui sous-entend à moitié que cette agression physique aurait moins mérité d’être dénoncée si elle n’avait pas été « totalement gratuite » (d’ailleurs elle ne l’était pas, puisque les agresseurs ont gratifié la victime de leurs motifs). Faire cette distinction prépare les esprits à accepter certaines formes de violence physique. Une agression quelle qu’elle soit ne mérite pas la complaisance d’un édile, à mon avis.
@protagoras
Je serais curieux de savoir concrètement ce que vous entendez par délation de certaines administrations. Sincèrement je ne vois pas à quoi vous faites allusion.
Cela étant, après tout vous avez peut-être raison. L’anonymat évite de se voir objecter par des contradicteurs à court d’arguments la formation que l’on a suivie, quand ce n’est pas la profession que l’on exerce.
Hollande n’est pas aveugle et quel artiste le monde va perdre !
Fidèle aux cérémonies funèbres, il s’exaspère de l’ingratitude de notre peuple à son égard et pourtant quel homme !
ANALYSE Figaro du 18 octobre 2016 page 17
Les mesures liberticides du projet de loi dit « égalité et citoyenneté » devraient susciter un tollé de la part des candidats à la primaire de la droite. Or, aucun ne réagit, s’inquiète Guillaume Perrault, grand reporter au Figaro et à FigaroVox.
Guillaume Perrault est grand reporter au Figaro et à FigaroVox. Maître de conférences à Sciences Po, il enseigne l’histoire politique française et les institutions politiques. Il est l’auteur de trois ouvrages, dont Les Présidents de la République pour les nuls (First).
Un des projets de loi les plus dangereux du quinquennat de François Hollande est en cours d’examen au Parlement. Or, il suscite un mutisme stupéfiant à droite et au centre. Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson : aucun des candidats à la primaire n’a, à ce jour, pris fortement position contre le projet de loi dit « égalité et citoyenneté »… Fin de citation
En un mot, on veut étouffer une fois de plus encore la liberté d’expression des « Français de souche judéo-chrétienne ». Ce texte a été décidé au plus haut niveau de l’Etat comme une réponse en profondeur à un état de crise.
Ce qui est certain c’est que les Français de souche qui ne votent pas pour la gauche sont en péril et l’on veut s’en débarrasser au profit de nouvelles populations qui semblent vouloir ou pourraient maintenir au pouvoir nos assassins !
@Jean le Cauchois
A fin 2015, sur leurs façades maritimes, les Anglais ont installé plus de 5000 MW, les Allemands plus de 3000 et les Danois plus de 1000… et ils continuent !!
En ce qui concerne les Allemands, qui ont renoncé au nucléaire (mais qui sont bien contents de pouvoir compter sur l’électricité nucléaire du voisin français), l’éolien s’avère être une catastrophe.
La loi a été votée le 27 juin, entrée en vigueur le 1er août. Il était temps… la facture du consommateur venait de doubler en cinq ans… sans résultat, avec la construction de 40 centrales charbon en urgence pour éviter la panne générale, et un gouffre budgétaire sans fin. Il aurait fallu injecter 30 milliards d’euros pendant quarante ans pour obtenir 80 % du résultat attendu, et avec les incertitudes de la météo chaque jour !
http://www.economiematin.fr/news-eolien-echec-allemagne-corruption-energie-grangeon
Bien entendu, dans ce domaine comme dans d’autres, la France qui a du retard à l’allumage continue béatement de faire n’importe quoi…
Ce n’est pas grave : le contribuable paiera.
@Michèle D-LEROY
Le bateau tangue au fil des déclarations contradictoires du pouvoir.
Jusqu’à quel niveau nos forces de l’ordre qui en ont ras le képi sont-elles en mesure de protéger nos vies et nos biens ? Des voitures brûlent, le mobilier urbain est vandalisé, nos policiers et gendarmes sont victimes jusque dans leur intégrité physique et curieusement peu de fauteurs de trouble sont embastillés. Le discours est toujours le même, les voyous seront punis sévèrement, et comme sœur Anne nous ne voyons pas vraiment une volonté de réprimer les fauteurs de trouble mais plutôt une volonté de ne pas faire de vagues. Le jour où nos banlieues vont s’échauffer, le pouvoir sera-t-il capable d’y faire face, je n’en suis pas certain. Il est à espérer que nos édiles planchent sur des plans d’urgence musclés faute de se laisser déborder. A lire la presse et les actualités il y a lieu de se faire du souci et ce ne sont pas des discours du style « tout va très bien les sauvageons sont sous contrôle » qui sont de nature à nous rassurer. Ce n’est pas la situation au Proche-Orient qui est la priorité mais bien la sécurité de notre pays qui va être confronté à des retours de flammes.
Toute vérité n’est pas bonne à dire et s’il n’est pas convenable de proclamer la lâcheté de l’institution judiciaire, on peut tout de même constater que, dans cette institution qui se rêve sans lâcheté, le courage demeure d’une grande rareté. Ni lâche, donc, ni courageuse, le vocabulaire manque diablement !
Ce ne sont pas tant les propos de F. Hollande sur la justice qui sont choquants et il est bien aisé de se monter du col aujourd’hui face à un président dont on sait désormais qu’il vous laissera tranquille et dont on a la quasi certitude qu’il ne sera plus là dans quelques mois : on peut, à cette aune, être courageux à peu de frais. Ce qui est choquant, ce sont les conditions dans lesquelles ces déclarations ont été émises, ces heures interminables de rendez-vous avec des journalistes quand un élu local ou un parlementaire disposera d’un minuscule quart d’heure pour exposer un dossier complexe. C’est cette inversion des hiérarchies démocratiques qui est choquante et que F. Hollande a, hélas, en partage avec N. Sarkozy.
Alors oui, F. Hollande est mieux éduqué que N. Sarkozy – ce n’est pas un exploit surhumain – et a certainement du respect pour les mécanismes institutionnels quand N. Sarkozy les méprise. Si F. Hollande n’est pas contraint d’estimer les traits de caractère de l’institution judiciaire, il connaît l’importance d’en respecter le fonctionnement alors que N. Sarkozy, dans le grand brouillard de son esprit, confond allègrement une institution, les hommes qui la composent et ses procédures de fonctionnement.
@tous les lecteurs de ce blog
Chers lecteurs,
Rappel : vous trouverez sur le côté droit, à côté des propos (passionnants) de Philippe Bilger, quarante dialogues exceptionnels, qu’il faut lire toutes affaires cessantes. Je l’ai fait et refait. Dans l’ordre chronologique.
Finkielkraut, que je lis et que j’écoute depuis vingt ans. Ne ratez pas son émission sur France Culture, samedi matin, de 9h à 10h. Conversation à trois sur un sujet important. Zemmour, premier débatteur français.
Temime, un des cinq plus grands avocats français.
Plenel, patron de Mediapart et ancien du Monde.
Michel Erman, grand proustien, très sérieux, contrairement à d’autres qu’on ne nommera pas.
Elisabeth Lévy, la bête noire de Joffrin.
Henri Guaino, l’auteur (boudeur et déçu) des meilleurs discours de NS. Son départ sera fatal à son employeur. Michel Field, agrégé de philo, et intéressant à écouter. Onfray, philosophe qui travaille huit heures par jour, qui a pondu une ribambelle de livres et qui a lu le Coran avant de parler des musulmans.
Dupont-Aignan, un des derniers gaullistes.
Serge Moati, qui a interrogé une foule de gens qui méritaient souvent le détour.
Luchini, le meilleur diseur de textes littéraires, de Céline à l’IMMENSE La Fontaine en passant par le bon Philippe Muray.
Thierry Lévy, grand avocat, esprit très original.
Frédéric Taddéï, élégant animateur de CSOJ, l’antithèse de Ruquier.
Roland Dumas, ministre, avocat, qui a été léché, lâché, puis lynché.
Dupond-Moretti, le roi des assises (plus de cent acquittements, avec des plaidoiries, selon
PB, « indépassables »).
Goldnadel, grand avocat (choisi par… Buisson) et polémiste redoutable (Blognadel).
Tillinac, écrivain, polémiste, et esprit libre.
Michel Bouquet, acteur de théâtre exceptionnel (que Luchini désigne comme un de ses maîtres vénérés). NKM, qu’on aurait préférée à Hidalgo à la mairie de Paris. Copé, que ceux qui s’apprêtent à voter pour un autre à la primaire pourraient au moins écouter une heure attentivement, sur leur site préféré. Ils seront surpris et instruits.
Bonne écoute !
@protagoras | 18 octobre 2016 à 12:04
Bonsoir,
Inutile de parler dans le désert. Perso, j’ajoute que pendant la dernière guerre les résistants ne donnaient pas leurs noms et adresses.
Les « bobos gauchistes » nous prennent pour des idiots qu’ils voudraient éliminer.
@ Jean-Dominique Reffait | 18 octobre 2016 à 17:32
Source Wiktionnaire
Étymologie
De lécher les bottes.
Nom commun
Invariable
lèche-bottes
\lɛʃ.bɔt\
lèche-bottes \lɛʃ.bɔt\ masculin et féminin identiques
1.(Populaire) Personne servile envers ses supérieurs ou flattant les gens ayant du pouvoir. C’est un lèche-bottes de première, il s’attire plus de mépris que d’estime.
Variantes orthographiques
lèche-botte
Synonymes
cire-pompes
fayot (Familier)
flagorneur (Littéraire)
lèche-cul (Vulgaire)
lécheur
licheux (Québec)
Traductions
Allemand : Arschkriecher (de) masculin, Arschlecker (de) masculin, Streber (de) masculin
Anglais : bootlicker (en), crawler (en), brown noser (en), suck-up (en), sycophant (en)
Espagnol : pelotillero (es)
Espéranto : pugolekema kanajlo (eo)
Grec : γλείφτης (el) (glíftis) masculin
Portugais : lamber as botas (pt), dar graxa (pt)
Que justice soit rendue à FH par des magistrats courageux.
Alors, pour le bien du pays et éviter quelques suicides d’agriculteurs et entrepreneurs ruinés, on le met au trou pour atteinte à la dignité de la fonction de président de la République avec levée de l’immunité par la haute cour.
Il n’aurait pas à se plaindre, car tant sous la regrettée démocratie athénienne que sous la très vénérée « Révolution française » on lui aurait coupé la tête.
@Jabiru
Il est à espérer que nos édiles planchent sur des plans d’urgence musclés faute de se laisser déborder.
Exemple de plan d’urgence :
● Acheter un pied-à-terre à l’étranger.
● Ouvrir un compte en banque dans ce pays et l’approvisionner.
● Acquérir une double nationalité liée à ce pays ou bien à un autre.
● Étudier un itinéraire d’évasion rapide et discret.
● Mettre en place les relais d’évasion.
● Définir les critères de dangerosité susceptibles de déclencher l’application du plan d’urgence.
● Confier à des personnes sûres la sauvegarde des intérêts non liquidés abandonnés en France.
● Se fixer une ligne de conduite morale, par exemple : « vous avez voté pour moi, je suis toutefois obligé de m’éloigner de vous dans l’intérêt de la Nation, mais je suis prêt à exercer de nouveau mes fonctions quand la France sera libérée ».
J’avoue que j’ai laissé passer une trentaine d’heures avant de répondre, M. Bilger, à votre billet tant sa lecture m’a mis en rage. Bien sûr, on ne risque rien « à rendre un peu de justice à F. Hollande » (que j’appellerai ici Hercule Fécond comme il est d’usage dans mon petit cercle d’amis où l’on cherche à faciliter les rimes riches), tant le personnage inspire pitié. On peut comprendre cette pincée de commisération en fin de règne, eu égard au rappel de votre vote de mai 2012 en sa faveur, plus par dégoût de Nicolas que par approbation d’Hercule.
Même si une « contrition rapide » ne répare pas une insulte. Imaginez un simple citoyen s’adressant à un Président de Tribunal pour lui dire devant tout le monde qu’il représente une institution de lâcheté ? Il est quasi certain qu’il serait condamné sur-le-champ pour injures à magistrat, menottes à l’audience !
Personne n’a d’ailleurs souligné l’incohérence des propos d’Hercule Fécond quand on sait que c’est lui, in fine, qui décide de la nomination des plus hauts magistrats, et on ne nous fera pas croire qu’il donne sa préférence aux moins complaisants ! Le népotisme outrancier qu’il a étalé sans honte ces dernières semaines est la preuve. Que vient faire « un humanisme rigoureux » dans les subtilités et politiques sordides des connivences qui président aux nominations et autres distributions de prébendes ?
« F.H. est plus proche de la dignité présidentielle que ne l’était Nicolas Sarkozy », dites-vous. Question d’appréciation, cela reste à prouver. Je fais partie des grands déçus de Sarkozy et ne lui pardonne ni son « casse-toi pov’con », ni la lettre de Guy Môquet, ni ses multiples manquements aux promesses ou au simple bon sens. Mais « rendre un peu justice » à son successeur, c’est lui témoigner une pitié humiliante ! Je relis donc votre billet et, au deuxième degré, je le prends pour la tapette de la chanson à la barbichette ! Et je rends hommage ici à Catherine JACOB pour son ironie, à Tipaza, à Guy PERETTI, Michelle D-LEROY pour la justesse de leur analyse et la sérénité de leur propos, ce dont je ne suis pas toujours capable.
Moi aussi j’en ai assez que chaque fois que l’on prend à partie Hercule Fécond et qu’on lui met le nez dans ses turpitudes, on se croie obligé de mettre Sarko sur l’autre plateau. Comme si cela devait amoindrir notre peine !
En ces cinquante-quatre mois de règne absolu d’Hercule Fécond, on peut au moins constater avec certitude l’énorme augmentation de la violence sous toutes ses formes. La lecture à l’instant des derniers faits divers en quelques heures :
– à Calais, un lycéen casse la mâchoire de son professeur
– à la Seyne-sur-Mer, on caillasse la voiture des policiers
– à Calais encore, une interprète est violée par trois migrants et son collègue lynché
– à Toulouse, un professeur est frappé par un lycéen
– à Paris, nouveau tag anti-police
Et on nous rappelle que les médecins sont agressés plusieurs fois par jour, que la drogue est de plus en plus facile à trouver, que policiers et gendarmes sont maintenant attaqués systématiquement pour tuer…
Il s’est trouvé récemment un juge pour condamner un vieux monsieur à deux mois de prison pour avoir glissé des petits lardons dans une boîte aux lettres d’une mosquée, et un autre juge pour libérer un multirécidiviste de la drogue parce que son avocat malin avait trouvé un papier non conforme pour cause de photocopieuse défectueuse.
Y aurait-il quelque chose de pourri au royaume d’Hercule Fécond ?
@ Patrice Charoulet | 18 octobre 2016 à 17:37
Et pour les sportifs en herbe, Mohed Altrad !
Toujours est-il que, d’après ce que je comprends, le jugement de François Hollande sur les magistrats est justifié.
« François Hollande, dans un livre publié en 2016, dénonce les magistrats qui seraient « lâches, planqués », « joueraient les vertueux » »
Idée : et si à force d’entendre « tous pourris » à propos des politiques, ce politicien ne transférait le stigmate aux magistrats ?
Qui subit l’injustice risque de la reproduire pour y échapper.
@ Exilé à 17:20
Il y a beaucoup d’informations contradictoires sur ce sujet « hors sujet », surtout dans les pays où l’écologie politique est prépondérante : votre référence allemande n’est pas innocente ! Ce gouvernement n’a rien clarifié, malgré la mainmise donnée à SR sur l’énergie, la mer et l’écologie. Cette dame est particulière mais 14 millions de citoyens français avaient voté pour elle en 2007 !
@Patrice Charoulet | 18 octobre 2016 à 17:37
On ne se lasse pas de vous lire ! Et dire que Savo s’est moqué en confondant votre patronyme si beau, si Français avec celui d’une pièce de boucherie certes de qualité mais quand même ! Confondre un Charoulet avec un charolais, même AOC, c’est d’un mesquin !
S’agissant du bizutage moi je connais, depuis dix ans sur ce blog j’essuie encore de grosses salves (voire de grossières) y compris de nouveaux venus qui se croient tout permis et me traitent comme si nous avions élevé des cochons ensemble.
Pour en revenir à Savo, perso je l’aime bien sans doute à cause de ses attaches catalanes et plus si affinités. De même que j’apprécie tous les anciens du blog, y compris JDR qui même sans signature se reconnaît au premier paragraphe en raison d’un style inimitable et de qualité.
So long
Les policiers se rebiffent et ça énerve notre bon Cazeneuve qui avait fini par se prendre pour un ministre de l’Intérieur exceptionnel à force d’être loué et salué urbi et orbi pour sa grande probité, sa présence rassurante à chaque agression touchant des policiers, ses promesses réitérées la main sur le coeur que justice serait faite, le tout avec un calme olympien suscitant le respect même des plus sceptiques.
Hélas, hélas, hélas comme aurait dit Mongénéral, hier soir il y avait sur les Champs plus d’un millier de policiers excédés qui en ont marre qu’on leur conte fleurette et prêts à en découdre avec ce pouvoir qui se moque d’eux et continue de se défausser sur un Sarkozy éternel bouc émissaire, des agressions – actuelles et inacceptables – dont sont victimes de plus en plus de policiers et gendarmes, non sous l’ère sarkozyste mais depuis l’avènement de Hollande.
Et surtout ne nous ramenez pas des chiffres truqués pour expliquer la dégringolade de l’institution policière et abstenez-vous de citer les milliers d’ADS embauchés par la gauche, chiffres dont ils se gargarisent, là où il fallait au contraire s’assurer de la collaboration des meilleurs policiers du corps des gardiens de la paix, d’un niveau et d’une formation autrement supérieurs.
@ agecanonix | 18 octobre 2016 à 17:16
Philippe de Villiers vient de commettre chez Albin Michel un livre qui va en quelque sorte dans le sens des inquiétudes que vous évoquez : « Les cloches sonneront-elles encore demain ? ».
Cependant, votre réponse à Jean-Dominique Reffait | 18 octobre 2016 à 17:32 me semble excessive et d’un intérêt douteux.
Quant au billet de notre hôte, il me paraît évident que la manière d’un président de la République de confondre une institution régalienne avec les membres qui la servent est une faute contre l’esprit de la République dont il est censé être le président. On ne saurait plaquer ses propres défauts à la fonction qu’il exerce si mal.
De même, la réaction ministérielle à la manifestation des policiers d’hier soir me paraît particulièrement mal formulée. Il reste à espérer qu’aucune autre attaque de policiers n’interviendra dans les prochains mois ou alors nos institutions risquent de trembler sur leurs bases comme à la fin de la IVe République en 1958.
PS : un excellent billet de Marc Rameaux :
http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2016/10/un-dirigeant-du-21eme-siecle.html
@agecanonix | 18 octobre 2016 à 17:40
« …pendant la dernière guerre les résistants ne donnaient pas leurs noms et adresses… »
Par pitié pour nos anciens qui ont vraiment risqué et pour beaucoup donné leur vie pour la patrie, ne pas confondre guerre contre un occupant décidé à tout pour nous annexer ou nous supprimer ou cette guéguerre inoffensive des mots entre Français (sous couvert d’un anonymat qui avec ou sans pseudo donne des ailes aux moins audacieux et l’illusion d’être des combattants de l’ombre là où ils ne sont en fait que des matamores bien à l’abri derrière leur clavier et qui – confrontés à la réalité d’un vrai combat – fuiraient sans doute au premier coup de fusil !
Etant donné que les vrais braves ne se vantent pas et ne donnent pas de leçons ! D’autant plus quand ils sont morts avant d’avoir pu témoigner de leurs hauts faits que d’autres beaucoup moins méritants mais plus opportunistes s’empressent de récupérer sans vergogne…
La loi « Egalité et Citoyenneté ». Discutée au Sénat dans l’indifférence générale. Une de plus. Signe de notre propension incorrigible à l’inflation législative.
Non seulement une énième loi, mais un véritable fourre-tout, un « cabinet des curiosités », pour ne pas dire un inventaire à la Prévert
1 – En matière de presse et d’édition, d’abord :
Le projet de loi élaboré par le gouvernement, encore durci par la majorité de gauche de l’Assemblée, prévoit de supprimer des règles protectrices de la loi de 1881 pour les délits de provocation à la haine ou à la violence, d’injure ou de diffamation à caractère discriminatoire, c’est-à-dire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison, notamment, « de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».
2 – Répression des sites Internet.
3 – Politique du logement.
4 – Policiers et gendarmes réalisant des contrôles d’identité seraient systématiquement filmés par un collègue pendant un an « à titre expérimental ».
5 – Les établissements d’enseignement supérieur sélectifs se verraient autorisés à instituer un dispositif de recrutement inspiré des « conventions ZEP » conçues par Sciences Po.
6 – Lutte contre les discriminations. Le CSA veillerait à une représentation de la diversité de la société « exempte de préjugés » dans l’audiovisuel. Un dixième des 40 % d’œuvres musicales en français diffusées à la radio serait réservé aux langues régionales.
7 – Délit de négation des génocides.
8 – La fessée pourrait être interdite.
9 – Informations sur l’alternative à l’IVG devient un « délit d’entrave numérique à l’IVG ».
10 – Service civique.
11 – Activités associatives.
12 – Contentieux contre tous suspects, vis-à-vis d’un tiers, de tenir compte de :
« Son origine, de son sexe, de sa situation de famille, de sa grossesse, de son apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique apparente connue de son auteur, de son patronyme, de son lieu de résidence, de son état de santé, de sa perte d’autonomie, de son handicap, de ses caractéristiques génétiques, de ses moeurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de ses options politiques, de ses activités syndicales, de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de son appartenance ou de sa non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, à une nation, une prétendue race ou à une religion déterminée. »
Etc.
De 41 articles on est passé à 71 et même à 217 dispositions, si l’on compte les alinéas ajoutés. Ah ! ils ont bien travaillé nos sénateurs !
Que pensent les candidats des droites de tous ces sujets ? Apparemment, rien. Or, qui ne dit mot consent. Le prochain quinquennat déçoit avant même d’avoir commencé.
C’est une prouesse.
Il fallait voir la bobine du délégué syndical Alliance chez Calvi ce soir sur LCI (18h)…
Cela fait dix ans qu’il a son rond de serviette chez Calvi, et là stupeur, il découvre une manif de 500 policiers sans qu’il en ait été informé. Son monde s’écroule. Il a sorti les rames pendant deux heures !
Il est réjouissant de constater que l’on peut désormais défiler et protester sans syndicats déguisés avec des gilets d’autoroute et ballons de foire gonflés à l’hélium.
@Mary Preud’homme
Bonsoir Mary,
J’avais bien distingué Charoulet de Charolais, c’est juste que ce patronyme est très connoté Marcel Aymé (Lucienne et le boucher).
Mais j’aime bien Charoulet, il vient dans son dernier commentaire nous apprendre que Philippe Bilger fait des entretiens sur YouTube, il découvre la lune aujourd’hui, on a bien fait de le garder, ça promet…
C’est encore pire que ce que j’imaginais. Ce soir dans l’émission de France 2 « Cash Investigation », trois sujets présentés sont explosifs. J’imagine que les magistrats courageux ne tarderont pas à en être saisis, à moins que ce ne soit déjà fait. Il ne faut rien lâcher.
Alerte aux magistrats : il ne faut rien lâcher.
Alerte aux politiques lâches et incompétents : les Français en ont marre, rendez-nous notre argent volé !
La colère monte…
@Marc GHINSBERG
« …Madame Bilger auprès de laquelle je ne m’excuserai jamais assez… »
Bien content de ne pas être le seul !
Hollande a raison mais ne devrait pas le dire.
Sarko avait raison mais il l’a dit en face et en public.
Je ne vous pensais pas, Philippe, si corporatiste…
Qui dit que FH est fichu ? Les médias et les sondeurs !
C’est-à-dire personne finalement.
Ruth Elkrief avant le premier débat des primaires : « J’espère que cela va chauffer » ! Cette brave femme s’écoute parler tous les soirs sur BFM. Moi je ne l’écoute plus, je baisse le son jusqu’au prochain interlocuteur…
Quelle pitié ! Une femme si intelligente… réduire la politique à ce niveau-là…
@ Savonarole | 18 octobre 2016 à 23:06
Les fumigènes Savonarole ! vous avez oublié les fumigènes, rouges bien sûr ! et accessoirement les cornes de brume.
Et pendant ce temps au Danemark d’autres défilés avec comme il se doit les femmes derrière. Tomas dirait que c’est pour les protéger. Pour sûr !
https://www.youtube.com/watch?v=ZR7iM2-3xhc
Tous ensemble ! tous ensemble ! ouais ! ouais !
Le président sortant se prend les pieds dans les petites phrases alors que l’opposition élève le débat à l’occasion de ses primaires.
On revoit la même situation qu’en 2012, mais dans l’autre sens : les partis qui se privent de primaires perdent l’occasion de se montrer sous un meilleur jour.
@ Jean-Paul Ledun | 18 octobre 2016 à 23:44
« Ruth Elkrief avant le premier débat des primaires : « J’espère que cela va chauffer » ! Cette brave femme s’écoute parler tous les soirs sur BFM. Moi je ne l’écoute plus, je baisse le son jusqu’au prochain interlocuteur…
Quelle pitié ! Une femme si intelligente… réduire la politique à ce niveau-là… »
Oh que oui ! Elle abuse du procédé des gens qui n’ont rien à dire, elle hurle !
De plus on devrait rétablir la peine de mort pour les coiffeurs et déférer sur-le-champ le sien.
@lullaby | 18 octobre 2016 à 22:52
Tout à fait juste : bienvenue au Canada de Justin Trudeau (n’est-ce pas M. Juppé !)…
@Mary Preud’homme
Mes respectueux hommages, chère Madame.
Vous m’obligez sensiblement en écrivant : « On ne se lasse pas de vous lire ! ». Mille mercis.
Touchant le commentateur à pseudo, qui daube… mon nom, dans le débat « Patronyme ou pseudo », que j’avais remis sur le tapis, il ne déshonore que lui. On ne saura jamais son nom, qui sait ? peut-être suprêmement ridicule. C’est un opiniâtre : il a remis deux thunes dans le bastringue, le lendemain.
Mes amitiés.
« Qu’un Président profère des propos aussi forts, aussi durs, dans un contexte dépourvu de pression, ne peut que relever d’un acte réfléchi, d’une volonté délibérée, en parfaite connaissance des réactions qui en résulteront. »
Il est probable qu’il se remémorait son rêve de voir Sarko derrière les barreaux quand il a prononcé ces mots de dépit.
Alors les justiciers, lâches ou trop lents ?
Et pourtant, se retrouver face à Sarko au second tour des présidentielles n’est-il pas le meilleur scénario pour FH afin de l’emporter !
Juppé n’a qu’a bien se tenir, car FH a peut-être plus d’imagination que la faible dose que celle que je lui ai déjà attribuée ici.
@ Noblejoué | 17 octobre 2016 à 20:53
A propos d’hermines,
« Eclipses fatales aux forts
Degrés d’hermine sacrifiée »
– Qu’a bien voulu nous suggérer P.E. dans son poème – Je ne cesse ?
@ Patrice Charoulet | 19 octobre 2016 à 12:22
@Savonarole
Ahhh… et en plus, galant ! Quel ingrat ce Savonarole qui n’avait vu en vous qu’une pièce de viande, là je taquine un peu…
Vous avez oublié de citer dans votre emphase le nom de Mohed Altrad, remarquable personnage qui en vaut bien d’autres, la liste connue était longue ma foi.
« Nul n’est parfait, il faut de tout pour faire un monde », quoi d’autre encore…
Bref un souffle nouveau soutenu par une admiratrice… l’équilibre est rétabli ainsi « pour le meilleur des mondes possible. »
C’est peut-être de moi… ou bien de Savonarole, je ne sais plus.
@ fugace
Je n’en ai aucune idée !
Où le réel poétique nous ramène, enfin, au seul terreau qui ne s’effrite pas sous les pieds d’un monde déjà englouti, où l’instinct d’aimer indique le chemin que toutes les intelligences ne servent qu’à cacher sous le sang de l’hermine sacrifiée, cette autre vie qui vient, la marguerite de Bashung, celle qui s’effeuille au ralenti :
https://www.youtube.com/watch?v=yeYvShrU1uI
D’heure en heure
L’apiculteur se meurt
Il a eu son heure
Il a fait son beurre
Api apiculteur
D’heure en heure
L’apiculteur effleure
La fin du labeur
Api apiculteur
Dans une autre vie
Les marguerites s’effeuillent au ralenti
Personne n’est vainqueur
Les proies les prédateurs
Savourent le nectar
D’une pomme d’api
Api apiculteur
L’heure c’est l’heure
On n’est pas d’humeur
A verser des pleurs
Fières ont les ouvrières
Le jour en tailleur
Le soir en guêpière
Quand la mort vous susurre
Des serments veloutés
Que rien n’est moins sûr
N’aura plus d’importance
Ni la chaleur
Ni les piqûres
Api apiculteur
Api apiculteur
D’heure en heure
L’apiculteur se meurt
Trouve l’interrupteur
Une oasis
Aux allées bordées d’épagneuls
Que la splendeur n’effraie plus
Api apiculteur
Api apiculteur
Api apiculteur
Api
Written by Alain Bashung, Jean Marie Fauque • Copyright © Universal Music Publishing Group
Je veux bien admettre que la posture de François Hollande soit moins détestable que celle de Nicolas Sarkozy.
MAIS :
1) C’est sous le mandat de FH qu’a été révélé le scandale du « Mur des Cons » auquel il n’a pas été apporté, de mon point de vue, de réponse adéquate : les magistrats indignes sont toujours en exercice, le syndicat n’est pas dissous ;
2) C’est sous le mandat de FH que le délit d’opinion a été rétabli de l’initiative d’un juge dans l’affaire Nicolas Bernard-Buss ;
3) La multiplicité des affaires judiciaires visant NS et sa mise sur écoute (ainsi que celle de son avocat) prolongée sans autre raison objective qu’un simple acharnement ressemblent à s’y méprendre à une instrumentalisation de l’appareil judiciaire par FH ou ceux qui voudraient servir ses intérêts supposés ;
4) D’autres affaires comme l’affaire Leclère jugée à Cayenne, la relaxe des Femen de Notre-Dame font peser sur la justice un soupçon de partialité servile. Qui a encore confiance en la justice ? Que vaut le pacte social ?
A ce niveau de fiasco, est-il nécessaire d’établir une hiérarchie ?
Mais, après ces bonnes phrases, pourquoi ne pas avoir soutenu la pétition contre le « Hollande bashing » dans le JDD ?… C’est le terme « bashing » qui vous a fait reculer ?
Je leur avais bien dit : si vous ne remplacez pas « bashing » par « dénigrement médiatique permanent », Bilger ne sera pas des vôtres !…
Vous y auriez été pourtant en bonne compagnie : votre collègue de l’hélicoptère dans l’Himalaya !