Pas plus que mon ami Gilles Antonowicz qui a écrit une remarquable biographie de Pierre Pucheu, Jean-Louis Harouel ne sera invité dans les médias pour parler de son dernier livre « Libres réflexions sur la peine de mort ». Il me semble d’une élémentaire honnêteté de réparer cette injustice.
Elle serait d’autant moins évitée que Jean-Louis Harouel croit au clivage gauche-droite et que, pour lui, cette dernière ne devrait pas avoir d’ennemi à droite (Figaro Vox). Il cumule donc tout ce qui déplaît au conformisme ambiant.
Sur la peine de mort, quel crime de lèse-intelligence et moralité a donc commis cette personnalité qui n’est qu’agrégé de droit, professeur émérite de l’université Panthéon-Assas ? Il vient de publier un livre favorable à la peine de mort. Son analyse, pour être « iconoclaste et originale », devrait faire réfléchir tous ceux qui n’ont pas pour vocation de demeurer assoupis dans la certitude de leur irréprochable humanisme.
Jean-Louis Harouel est un traître par rapport à la doxa dominante puisqu’il était convenu une fois pour toutes que seul le peuple, dans ses tréfonds vulgaires, si peu délicats et civilisés, pouvait encore ici ou là exprimer son désir de peine de mort parce que certains crimes particulièrement odieux l’avaient indigné, lui faisant perdre tout sens de l’éthique des beaux quartiers et de la pureté en chambre.
Circonstance accablante, on ne peut dénier à cet auteur le talent, l’argumentation, la dialectique, l’aptitude à savoir répondre aux démonstrations considérées comme les plus décisives en faveur de la justification de l’abolition.
L’essentiel de sa perception critique tient dans la dénonciation de « la religion des droits de l’homme » qui lui apparaît « comme la continuatrice de vieilles hérésies oubliées qui manifestaient une grande désinvolture à l’égard de la vie des innocents, tout en professant un amour préférentiel envers les criminels, considérés comme d’innocentes victimes ».
Je ne vais pas continuer à écrire masqué. Pour ma part j’ai toujours été en ma qualité d’avocat général hostile à celle-ci et le citoyen que je suis n’a pas varié. Donc on pourrait s’étonner que j’attire l’attention sur un point de vue qui contredit ma conviction profonde.
D’abord on a le droit de s’intéresser à ce qui, pour ou contre son opinion, vient l’éclairer ou la combattre. Ensuite, et surtout, j’ai la confirmation de ce que je n’ai cessé de développer dans les conférences et les échanges citoyens où inéluctablement arrivait la question de la peine de mort. A tous les éléments de pensée et de langage censés démontrer l’inutilité et la malfaisance de cette dernière, il était possible, voire facile d’opposer socialement et techniquement une réplique pertinente.
Aussi, pour emporter l’adhésion à ce que je perçois tout de même comme un progrès de notre humanité, il convient de se défier de l’objectivité prétendue venant légitimer son abolition pour accepter l’intuition viscérale et chevillée au corps et au coeur, si on croit à la transcendance, que ce châtiment irréversible ne relève pas de notre droit – même si le code pénal l’a un temps admis – et de notre pouvoir.
En outre, aussi sceptique que je sois à l’égard des erreurs judiciaires invoquées qui résultent souvent d’une collusion entre des avocats influents et des journalistes davantage obsédés par une absurdité sulfureuse que par le souci de la vérité banale, j’ai accepté cette pensée forte et évidente que cette peine absolue exigeait une justice absolue. Et il serait ridicule d’oser énoncer une telle certitude en toutes circonstances, pour le factuel comme pour l’intime.
Même si on partage mon appréciation, reste que le livre dérangeant donc stimulant de Jean-Louis Harouel met aussi l’accent sur une faillite capitale de notre exécution des sanctions criminelles. Parce que cette dernière est plus qu’imparfaite et choquante – pourquoi un condamné ne devrait-il pas purger intégralement sa peine alors que la douleur que son crime a causée est perpétuelle ? -, il y a à intervalles réguliers, au fil des monstruosités, un désir sourd de retour de la mort, aussi impossible qu’il soit à cause de la convention européenne.
Robert Badinter nous avait promis une perpétuité réelle. Il n’a pas tenu parole, de sorte que le prurit lancinant de la sanction de mort est plus un besoin vindicatif de dénoncer le scandale moral et judiciaire de ces durées relatives d’incarcération qu’une passion authentique, chez la plupart, de l’éradication du criminel.
Un intellectuel pour la peine de mort. Il faut rendre grâce à Jean-Louis Harouel d’avoir jeté un pavé brillant et nécessaire dans l’univers de la bien-pensance qui ne se questionne jamais.
Ben les vraies questions derrière votre affirmation sont :
– ont-ils déjà été invités dans les médias pour leurs autres écrits ?
– les autres agrégés universitaires et professeurs émérites sont-ils invités dans les médias ?
Vous parlez de deux types dont, personnellement, je n’ai jamais entendu parler !
Donc, la quasi-totalité de la France et des traîne-savates de votre blog n’en ont jamais entendu parler, ni même n’ont lu un seul de leurs articles, voire un seul de leurs livres.
Mais vous allez voir, ils vont tous être des spécialistes.
Quand nous mettons leurs noms sur la site des archives des médias, l’INA, cela ne se bouscule pas au portillon non plus.
Si en plus vous écrivez des livres pour être dans les médias, c’est qu’il y a un truc pas net chez vous !
Voltaire et Rabelais ne sont jamais passés à la télé ou la radio, cela ne les a pas empêchés de vendre et de continuer à le faire.
Joanne Rowling n’a quasiment jamais été vue à la télé ou dans les médias donnant des interviews, pourtant elle a vendu entre 460 millions et 500 millions de livres.
L’image glaçante de la photo montrant une exécution capitale devrait suffire à convaincre les plus hésitants à être contre la peine de mort.
Certes les partisans de la peine de mort ont leurs arguments et je suppose que ceux de Jean-Louis Harouel sont pertinents vu que c’est un intellectuel, fût-il de droite.
Il est vrai que les atrocités commises par les prédateurs sexuels, les massacres perpétrés par les djihadistes hystériques, ne peuvent que provoquer répulsion et indignation, y compris chez des gens qui se prétendent à gauche.
Mais au nom de quelle valeur peut-on donner la mort ? Là est la question.
En temps de paix, tuer est un crime passible de la cour d’assises, quelles que soient les circonstances.
En temps de guerre les considérations philosophiques sur la peine de mort deviennent vite secondaires. On vous met un fusil dans les mains au nom de l’intérêt supérieur de la Patrie.
Si vous refusez de tirer sur le pauvre bougre qui est en face de vous, vous passez pour un traître et c’est le conseil de guerre et douze balles dans la peau garanties.
En ce qui me concerne, le seul sujet où l’on peut évoquer sainement la mort car dans ce cas ce n’est pas une peine mais une délivrance, est celui de l’euthanasie. A ce jour elle est condamnée en France, mais admise dans d’autres pays, notamment la Belgique.
Le droit de mourir dans la dignité même par l’intervention d’autrui est un vrai sujet qu’il convient de traiter, en évitant les états d’âme grotesques que l’on a pu voir avec Vincent Lambert.
A l’origine très réservé, pour ne pas dire hostile, à l’abolition de la peine de mort, j’ai au fil du temps évolué pour adopter désormais une position opposée à celle que j’avais prise initialement.
Pourquoi ce cheminement ?
En tout premier lieu, n’y a-t-il pas une contradiction, une incohérence, pour une société dite civilisée, à condamner la mort lorsqu’elle est donnée volontairement par l’un des siens mais à l’accepter lorsque c’est elle-même qui s’arroge le droit de la donner ?
Tuer est-il différent selon que l’acte est exécuté individuellement dans une intention criminelle ou au nom de la collectivité dans un but de sanction ?
L’existence de la peine de mort est-elle par ailleurs un facteur qui contribue à la baisse de la criminalité ?
De ce point de vue, pourtant essentiel, aucune statistique ne démontre l’efficacité de cette sanction, bien au contraire.
Ainsi, aux USA, les taux de criminalité sont parfois plus importants dans les Etats appliquant la peine de mort par rapport à d’autres l’ayant abolie. Et d’autres pays, sur d’autres continents, viennent confirmer cette approche.
Enfin, et là je rejoins le point de vue de notre hôte, cette sanction absolue, irréversible, exige une justice elle-même absolument irréprochable, infaillible.
L’erreur judiciaire ne peut être exclue parce que la justice est humaine.
Plutôt que de centrer le débat à nouveau sur la peine de mort, situons plutôt celui-ci sur la réelle application des peines, ne serait-ce que par respect pour les victimes qui, elles, n’ont pas eu droit à une seconde chance.
« Un intellectuel pour la peine de mort ! »
Effectivement cher P. Bilger il faut le souligner. Certes, il faut le souligner comme vous le faites, mais Jean-Louis Harouel porte en lui une tare ineffaçable : il est de droite. Donc son opinion est non recevable.
Comme la quasi-totalité des intellectuels de droite, il ne sera jamais admis dans le cénacle des médias : c’est ainsi plus facile pour la bien-pensance de peaufiner sa doxa à l’abri des trublions et des empêcheurs de tourner en rond.
Qu’il développe dans son livre les arguments qui déterminent sa position, c’est courageux et honnête et on peut lui en savoir gré. Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi le Français lambda qui n’est pas agrégé ni docteur en quoi que ce soit ne pourrait avoir une position tout aussi « éclairée » ?
Depuis plus de soixante-dix ans, j’ai assisté dans ma famille, au collège, dans la société civile, au travail, en vacances etc. à d’innombrables débats sur la peine de mort. Débats qui ne débouchaient sur rien. Chacun estimant ses positions plus clairvoyantes que celles des autres.
A ce jour, je n’ai pas d’opinion sur la peine de mort. Le jour où, peut-être, je serai sollicité par la société, j’aurai sans doute un avis. A froid, ici sur ce blog, non.
A voir et revoir tant de débats, mon intime conviction est qu’une telle opinion, une telle décision ne se raisonne pas. Et que le citoyen qui est pour, comme celui qui est contre, n’a pas à justifier sa position. C’est du domaine de l’intime le plus profond. C’est oui ou c’est non.
En attendant, je suis de l’avis de Michel Deluré (05//11/2019 09:26), soyons pragmatiques et commençons par appliquer les peines prononcées.
Ce matin, chez Pascal Praud, un nouvel invité, Pierre Vermeren, spécialiste du Maghreb, qui vient de publier « Déni français ». Encore un intellectuel de « droite » (il écrit dans le Figaro) qui gagne à être connu et qui sait de quoi il parle, lui !
Cordialement.
P.-S.: Je reconnais à Badinter beaucoup de talents notamment celui de comédien. En service commandé pour Mitterrand, il a bien servi son mentor. Pour les convictions, on peut penser qu’elles étaient fugitives. Mais c’est son secret.
Nous avons, il y a 35 ans, aboli la peine de mort. Pure illusion ! Une loi n’a pas un tel pouvoir !
La peine capitale a été effacée du code pénal mais a-t-elle disparu ? Non ! Première preuve : la condamnation à vie, dont nous usons, n’est qu’une variante, hypocrite, de la condamnation à mort, et ils ne s’y trompent pas les condamnés à perpétuité, nombreux, qui se suicident. Le nombre de peines capitales tendait vers zéro, les suicides de condamnés à perpét, eux, sont nombreux. En se faisant leur propre exécuteur, ces suicidés nous permettent de garder les mains propres mais c’est bien nous qui les avons condamnés.
Deuxième preuve : par nos bombardements ici ou là, nous mettons à mort sans jugement ni condamnation aussi bien des coupables qui, s’ils étaient jugés par nos tribunaux ne seraient pas condamnés à mort, que des innocents qui n’ont que le tort d’être au mauvais endroit au mauvais moment.
Troisième preuve : la récente exécution extra-judiciaire par un commando US d’un chef de Daech a été unanimement approuvée en France, comme chaque fois en pareil cas, en complète contradiction avec l’esprit de la loi d’abolition.
Nous croyons, par un article de loi, avoir aboli la peine de mort. Il n’en est rien, ni dans les faits ni dans les esprits.
Je pense, à la fois, aussi paradoxal que cela soit, et qu’un assassin doit encourir la peine de mort et qu’aucun homme ne doit être délibérément mis à mort. Nous y étions presque, la peine capitale était dans le code pénal mais elle n’était presque plus appliquée du tout. En quelque sorte nous tendions vers l’idéal. L’illusion de l’abolition a tout fichu en l’air. Car comment revenir en arrière ?
@ Achille 9h19
« En temps de paix, tuer est un crime passible de la cour d’assises, quelles que soient les circonstances. »
Quelles que soient ? euh, non, ça s’appelle légitime défense. Perso, ça ne me ferait ni chaud ni froid de buter, y compris jusque dans les commodités… de la conversation, un prédateur qui menacerait la vie d’un de mes enfants.
@ Michel Deluré
« Ainsi, aux USA, les taux de criminalité sont parfois plus importants dans les Etats appliquant la peine de mort par rapport à d’autres l’ayant abolie. Et d’autres pays, sur d’autres continents, viennent confirmer cette approche. »
Ce n’est pas si sûr et cette affirmation demanderait à être vérifiée.
En revanche, il arrive que des criminels en série vivant dans un Etat appliquant la peine de mort passent quand ils en ont l’occasion la frontière qui les sépare d’un Etat abolitionniste pour y accomplir leurs exploits, et ce de leur propre aveu aux autorités policières quand ils se font prendre.
La peine de mort a donc bien un effet dissuasif.
Ceci dit il existe des gens qui, même capturés par la police, sont pris de telles pulsions de mort qu’ils se débattent comme des diables pour les assouvir.
Nous pouvons penser qu’ils sont irrécupérables.
@ Achille | 05 novembre 2019 à 09:17
« …vu que c’est un intellectuel, fût-il de droite. »
Achille, je ne vais pas plus loin dans la lecture de votre post…
C’est tellement caricatural que vous puisiez penser qu’un « intellectuel puisse être de droite » que je vous laisse avec vos bb macroniens qui eux sont de nulle part, de partout et d’ailleurs, de marche avant en marche arrière…
Aron était-il un intellectuel d’après vous ?
La peine de mort ! Toujours les mots qui fâchent.
Moi je parlerai de peine de plaisir en faisant ingurgiter par exemple 50 g de cocaïne à quelqu’un qui en transporte 5 kg. Après tout, le go fast et le gros bonnet sont là pour apporter les petits plaisirs de la vie dans une société bassement matérialiste. Une forme de sacerdoce.
Que du bonheur dans un monde de partage !
@ revnonausujai | 05 novembre 2019 à 11:34
« Quelles que soient ? euh, non, ça s’appelle légitime défense. Perso, ça ne me ferait ni chaud ni froid de buter, y compris jusque dans les commodités… de la conversation, un prédateur qui menacerait la vie d’un de mes enfants. »
Même tuer en cas de légitime défense ou pour protéger vos enfants, cela ne vous empêchera pas de passer par les assises.
L’enquête devra déterminer si la riposte était proportionnelle à l’attaque, ce qui n’est pas toujours évident à établir. D’autant que l’avocat de la famille de la victime (je parle de celui que vous avez tué) trouvera tous les arguments pour démontrer que vous avez agi sans discernement. Pour peu qu’il découvre que vous votez extrême droite, cela ne va pas arranger vos affaires.
Bref vous êtes mal barré !
@ Elusen
Un traîne-savates du blog, groupe dont vous faites partie, s’étonne de vous voir, toute science infuse bue, comparer Harry Potter et la peine de mort ! Sujets de l’une et l’autre écrivains !
A force de vouloir être le parangon de la liberté de pensée, contre ces gauchistes droitdel’hommistes à la pensée stéréotypée et imbécile, vous voilà donc là !
@ Achille
« En temps de guerre les considérations philosophiques sur la peine de mort deviennent vite secondaires. On vous met un fusil dans les mains au nom de l’intérêt supérieur de la Patrie. Si vous refusez de tirer sur le pauvre bougre qui est en face de vous, vous passez pour un traître et c’est le conseil de guerre et douze balles dans la peau garanties. »
Non, les douze balles dans la peau ne sont pas garanties. Parmi tous les tireurs qui viseront le condamné, il se trouvera bien quelqu’un qui sera contre l’exécution capitale.
Maintenant une question : selon vous et d’autres, nombreux, l’euthanasie permet de mourir dans la dignité. Est-ce à dire que ceux qui la refusent meurent dans l’indignité ?
@ Pierre Blanchard | 05 novembre 2019 à 12:29
« Aron était-il un intellectuel d’après vous ? »
Bien sûr que c’était un intellectuel et de droite qui plus est. A noter qu’ils étaient peu nombreux dans les années soixante vu que les « intellos » sortaient tous de la Sorbonne, réputée pour être une usine à gauchistes. 🙂
Souvenez-vous du slogan des soixante-huitards : « Mieux vaut avoir tort avec Sartre que raison avec Aron. »
Version remise au goût du jour de la phrase de Voltaire :
« En politique, il vaut mieux avoir tort avec ses amis que raison avec ses adversaires ». Rien n’a vraiment changé aujourd’hui…
@ Achille | 05 novembre 2019 à 12:49
Il vaut mieux être condamné par douze que porté par quatre.
Il y a une telle différence entre le caractère irréversible du crime de sang, la mort est définitive, et la sanction que l’on constate de plus en plus éphémère, qu’on ne peut qu’être pour la peine de mort au nom du principe d’égalité entre victime et assassin.
D’autant plus qu’au départ de l’action, je veux dire de l’assassinat, il n’y a pas eu égalité des chances.
Alors pour une fois que ce principe républicain peut être utile !
Reste évidemment la façon d’appliquer la peine. Je dois dire que la guillotine m’a toujours paru inhumaine. Couper un homme en deux, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est barbare.
L’injection létale de poison est trop chimique, elle intellectualise la sentence, une autre forme de barbarie plus moderne mais tout aussi inhumaine.
La pendaison est beaucoup plus humaine, et je plaide donc pour cette procédure qui fut celle des Britanniques pendant longtemps.
PS : Ce commentaire est tout particulièrement dédié à Achille qui souhaitait voir un peu plus d’humour dans les commentaires sans préciser la couleur dudit humour.
@ Denis Monod-Broca
« Nous avons, il y a 35 ans, aboli la peine de mort. Pure illusion ! Une loi n’a pas un tel pouvoir !
La peine capitale a été effacée du code pénal mais a-t-elle disparu ? Non ! »
Eh non, la peine de mort n’a non seulement pas été abolie, mais encore, alors qu’elle visait à l’origine uniquement les pires criminels endurcis et qu’elle était appliquée avec une extrême parcimonie, elle a été ensuite généralisée par centaines de milliers et appliquée aux innocents parfaits…
Et ceux qui ne voient aucune objection à cela sont souvent les mêmes qui, jouant aux humanistes de bazar, se sentent défaillir et prennent des sels quand l’application de la peine de mort à un seul des pires monstres que l’humanité ait portée est évoquée.
Nous vivons il faut bien le dire au vu des faits sous un régime non seulement menteur, cynique et hypocrite mais encore criminel.
Mais c’est dans ses gènes.
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@ Achille
« L’image glaçante de la photo montrant une exécution capitale devrait suffire à convaincre les plus hésitants à être contre la peine de mort. »
Nous devons effectivement reconnaître que nous manquons de photographies ou de vidéos (*) montrant tous les égorgements ou poignardages commis ces derniers mois par des gens venus d’ailleurs dans le temps et dans l’espace qui se sont acharnés à vider de leur sang comme des moutons des Français qui n’avaient rien demandé.
Un petit problème de sélectivité dans l’indignation, peut-être ?
(*) Il faut croire qu’il y a les bonnes images et les mauvaises. Quand madame Le Pen a diffusé les images de mises à mort commises par les gens de l’État Islamique afin de répondre aux négationnistes des milieux de la nouvelle Collaboration, les vertus effarouchées du microcosme ont poussé des cris d’orfraie…
Des philosophes ont écrit en substance que la peine de mort était une réponse rationnelle à l’égard de personnes qui s’étaient retranchées de l’humanité en raison des crimes qu’ils avaient pu commettre.
Raisonnons par l’exemple :
Devrait-on condamner à la peine de mort des politiques ou affairistes qui se sont enrichis de manière frauduleuse en se livrant au racket et au trafic d’armes en bande organisée, qui ont entretenu des réseaux mafieux, qui ont organisé des coups d’Etat meurtriers dans le but de mieux accaparer les richesses d’anciennes colonies, et qui ont commandité et planifié froidement l’assassinat dans des conditions particulièrement violentes d’opposants, de « lanceurs d’alerte » ou d’un ministre du Travail ?
Ou bien doit-on les décorer de la Légion d’honneur, et l’heure fatidique arrivée, faire la minute de silence dans les lieux publics ?
@ petit Elusen du 05 novembre
« Vous parlez de deux types dont, personnellement, je n’ai jamais entendu parler (..) donc, la quasi-totalité de la France et des traîne-savates de votre blog n’en ont jamais entendu parler (etc., etc.) »
Il doit être acté que si VOUS vous n’avez, personnellement, jamais entendu parler de ces « deux types », la quasi-totalité de la France (…) n’en n’a jamais entendu parler.
Quel plaisir de vous lire sans cesse renouvelé.
Tant de suffisance et tant de fatuité en trois lignes, c’est un vrai régal.
La peine de mort est interdite par notre code pénal mais nous continuons à nous la donner collectivement en n’assurant pas notre sécurité et en nommant des anormaux à la tête de notre pays.
Aux dernières informations délivrées par le Premier ministre, nous allons en juillet 2020 recadrer l’immigration car nous manquons de main-d’œuvre.
De quelle main-d’œuvre manquons-nous lorsque les entreprises ferment et que les chômeurs dépassent les cinq millions ?
Pinocchio est allé visiter le musée Pompidou que nous venons de créer à Shanghai et s’est extasié devant une toile qui met en relief la grandeur de nos peintres, qui ressemblent plus à ceux du bâtiment qu’à Léonard de Vinci.
Je note également que Pinocchio tente d’obtenir des Chinois qu’ils retraitent nos déchets nucléaires car nous sommes débordés, comme dans tous les domaines mais en criant à tue-tête que nous sommes les meilleurs.
Bref, Shanghai avec son agglomération compte 70 000 000 d’habitants sans Freluquet 1er qui s’imagine déjà être le président naturel de l’Europe, heureusement qu’il est culotté car sans cela il ne resterait rien de lui.
Outre-Atlantique, les USA viennent de mettre à la poubelle les accords sur le climat de la COP21 et Darmanin, pour remplir les caisses que vide son patron, est à la recherche permanente de nouvelles taxes et de nouveaux emprunts.
Non, je ne vais pas vous inviter à lire Wikipédia sur l’eugénisme, les crimes, les atroces souffrances en cette journée où vous débattez de la peine de mort.
Chers Elusen et Achille, il vaut mieux flatter les imbéciles que sermonner les sages.
@ Antoine Marquet | 05 novembre 2019 à 13:17
« Maintenant une question : selon vous et d’autres, nombreux, l’euthanasie permet de mourir dans la dignité. Est-ce à dire que ceux qui la refusent meurent dans l’indignité ? »
Certes non. C’est un choix parfaitement respectable que de refuser l’euthanasie. Le problème c’est quand des gens, fussent-ils bien intentionnés, prennent la décision à votre place, comme ce fut le cas pour Vincent Lambert qui a dû attendre onze ans sur son lit de douleur avant qu’un médecin plus courageux que les autres ne le délivre enfin de son enfer.
La peine de mort existe en France et elle est plus terrible que dans beaucoup de pays que nos intellos bobos de gauche se complaisent à montrer du doigt : USA, Chine…
Ces grands moralistes se gargarisent d’avoir supprimé la peine de mort en citant toujours leur modèle : Badinter.
La réalité est cruelle surtout pour les victimes passées et à venir ; depuis cette idéologie gauchiste criminelle de l’excuse 68 tarde qui fait l’apologie des bourreaux et des délinquants de tout poil, la victime reléguée aux oubliettes de l’insignifiance n’a pas droit, elle, aux droits de l’homme de la bien-pensance.
La peine de mort est exécutée contre de malheureux innocents par des assassins que notre système ubuesque relâche sous tous les prétextes divers et démentiels au vu des résultats accablants (bonne conduite, réinsertion, humanisme…) dictés par cette morale dogmatique, érigée en diktat et qui a produit des dérives sanguinaires dont les responsables de ce fiasco courent toujours.
Dans le film de Méliès « Le Voyage dans la lune » on voit de gentils terriens se débarrasser de Sélénites vindicatifs qu’ils frappent d’un coup de parapluie, et les Sélénites disparaissent sans douleur (?) en poussière, comme des vesses-de-loup. Ils les tuent. Hélas on n’a pas de tels moyens et on aboutit à l’image assez répugnante d’exécution qui illustre votre billet.
Peut-être eût-il été préférable pour contrebalancer d’accompagner cette triste image par celle d’une adolescente violée, les seins arrachées, le sexe éventré… Ah non ce ne serait pas « convenable » !
Bon, pas d’exécution capitale alors, l’exemplarité de la peine n’est pas prouvée ? (sauf pour l’exécuté qui ne recommencera pas ses crimes.)
Alors quoi ? la perpétuité… c’est long, inhumain, allez ce sera trente ans avec une période de sûreté de quinze ans. Alors il bénéficie le plus souvent d’une sortie de prison anticipée puisqu’il aura fait preuve de « bonne conduite » car pendant ces quinze ans tel massacreur d’adolescentes ne pourra pas exercer ses méfaits… mais risque fort de recommencer à sa sortie.
Je suis partisan du maintien en prison dans les cas les plus graves jusqu’à un âge très avancé ou un état maladif qui mette le criminel dans un état physique le rendant inoffensif.
Partisan aussi de laisser au criminel le choix d’un suicide assisté… s’il trouve le temps trop long ou si les remords le rongent.
On dit que le nucléaire rend sage, c’est le principe de la dissuasion.
Ne serait-il pas possible de reprendre ce concept avec la peine de mort, en l’ayant sur catalogue quitte à ne pas l’appliquer, tout en se réservant la possibilité de le faire après avis à la population si par exemple la situation en matière d’insécurité devient invivable pour tous ?
@ Exilé | 05 novembre 2019 à 14:28
« Eh non, la peine de mort n’a non seulement pas été abolie, mais encore, alors qu’elle visait à l’origine uniquement les pires criminels endurcis et qu’elle était appliquée avec une extrême parcimonie, elle a été ensuite généralisée par centaines de milliers et appliquée aux innocents parfaits… »
Les pires criminels dites-vous ? Peine de mort appliquée avec une extrême parcimonie ?
Je vous invite à lire les documents se rapportant à l’affaire Ranucci .
Certains faits laissent entendre qu’il était innocent. Mais dans son cas le doute ne lui a pas vraiment profité. Reste l’intime conviction des membres du jury… et leur conscience.
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@ Tipaza | 05 novembre 2019 à 14:03
« Ce commentaire est tout particulièrement dédié à Achille qui souhaitait voir un peu plus d’humour dans les commentaires sans préciser la couleur dudit humour. »
Là vous avez fait fort. Au point que j’ai failli mourir de rire. Sans doute la plus belle mort, si l’on excepte celle de Félix Faure, bien sûr !
@ Denis Monod-Broca 05/11 11:29
« En se faisant leur propre exécuteur, ces suicidés nous permettent de garder les mains propres mais c’est bien nous qui les avons condamnés »
Ce sont d’abord et avant tout ces « suicidés » comme vous les appelez qui n’ont pas les mains propres, ne l’oubliez pas. De grâce, n’inversez tout de même pas les rôles.
Ces « suicidés » étaient parfaitement libres de choisir entre le bien et le mal. En choisissant le mal, ils savaient à quoi ils s’exposaient.
Les coupables ne sont pas ceux qui, au nom de la société, sanctionnent mais bien ceux qui se retrouvent dans le box des accusés.
S’il y a, parmi ces condamnés à perpétuité, un nombre de suicides important, sanction que le condamné s’impose à lui-même librement, selon sa propre volonté, peut-être faut-il en chercher les causes ailleurs que dans la seule décision des jurés auxquels vous faites supporter une responsabilité qui n’est pas la leur.
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@ Exilé 05/11 11:38
Ce que j’affirme concernant l’incidence de la peine de mort sur le taux de criminalité n’est nullement le fruit de ma propre imagination.
J’ai puisé ces informations à plusieurs sources et j’ose espérer que parmi celles-ci, il en est tout de même de fiables.
Indépendamment de cela, ma conviction est que l’on ne peut lier le taux de criminalité à l’existence ou non de la peine capitale.
Croyez-vous sincèrement que les agissements des prédateurs qui peuplent notre Histoire criminelle sont influencés par l’existence ou non dans l’échelle des peines de notre code pénal de la sanction capitale ?
La question se pose en temps de paix. Elle est en rapport direct avec nos propres croyances ; même pour ceux qui nous font l’honneur de ne pas en avoir.
Mais nous sommes en guerre !
@ Achille
« Même tuer en cas de légitime défense ou pour protéger vos enfants, cela ne vous empêchera pas de passer par les assises. »
Euh non dans le premier cas, si la légitime défense est reconnue à l’instruction, ou par la chambre d’accusation, il y aura non-lieu et donc pas de passage aux assises.
Dans le second cas, si leur défense n’est pas immédiate, ça risque effectivement d’être plus complexe, mais soyons fous, mon avocat sera meilleur que celui de la crapule et de ses ayants droit, et entre intention honorable, circonstances atténuantes et défense de l’orphelin putatif, la peine sera légère et la satisfaction morale importante.
Une simple question : croyez-vous que si par extraordinaire, le père de la petite avait retrouvé Lelandais juste après le meurtre et l’ait abattu, un jury d’assises l’aurait condamné à plus qu’une peine symbolique, et encore ?
Extrême droite ? Voudriez-vous dire qu’en France on juge les personnes selon ce qu’elles sont et non sur ce qu’elles ont fait ? Vous ne sauriez mieux montrer que la macronie est une démocrature !
« Justice et Balkany »
Aujourd’hui 5 novembre, nous apprenons que la décision concernant la seconde demande de libération de Patrick Balkany sera rendue le 13 novembre.
En tant que Français moyen peu au fait des méandres administratifs de la justice, je trouve ce délai exagérément long.
Puisque c’est la même instance, semble-t-il, qui donne son avis que lors de la première demande de libération, n’a-t-elle pas eu le temps de se faire une opinion ?
Pourquoi un nouveau délai ? Toujours ce syndrome de la lourdeur administrative fléau de notre système judiciaire ?
Merci par avance de m’éclairer.
Cordialement.
« La convergence des luttes barbares »
Les fascistes du XXIe siècle sont les macrono-mélenchonistes… Leurs petits copains islamistes vont bientôt remettre en place la peine de mort pour tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
C’est déjà fait, cela dit. Ils ont commencé avec les couteaux, les voitures bélier, les armes de guerre (Kalash, tirs de mortier)… 263 morts en France depuis 2012 plus tous les blessés graves.
« On trouve dès lors ces MM (qu’on me permette cette abréviation pour macrono-mélenchonistes) aux côtés de ceux qui commettent ces forfaits: à la Sorbonne des étudiants prétendument antiracistes qui sont en fait des racistes anti-blancs, à Paris de prétendus antifascistes qui ravagent une librairie mais qui utilisent les méthodes des groupuscules fascistes, à Bordeaux des militants LGBT qui prétendent travailler à l’augmentation des libertés libérales de vendre des enfants tout en restreignant les libertés d’opinion, d’expression et de réunion, à Béziers ou à Chanteloup-les-Vignes des délinquants qui marquent leurs territoires (quand des élus travaillent à reconquérir ceux qui ont été perdus par la République…) et qui ne sont que les caricatures du système libéral qui veulent qu’on leur laisse faire leur business très rentable selon les lois du marché libéral le plus pur, chaque fois, on trouve des excuses à tout ce petit monde. Lequel ayant commis l’un de ces forfaits se trouve-il aujourd’hui traîné devant les tribunaux ? Je ne parle même pas de la prison…
Sur un plateau de télévision, la responsable de La France insoumise qui fut tête de liste aux européennes, appelée à s’exprimer sur l’incendie de ce joyau socio-culturel de Chanteloup-les-Vignes, a choisi de répondre en stigmatisant les violences policières…
Qui peut s’étonner qu’un sondage paru ce week-end dernier dans Le Journal du Dimanche montre qu’en cas de présidentielles Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour et que, bien sûr, elle serait battue au second par Emmanuel Macron ? Qui peut encore douter qu’Emmanuel Macron n’ait pas intérêt à ce que les choses soient ce qu’elles sont, comme elles sont et qu’elles continuent à être comme elles sont ? Librairie vandalisée, représentation théâtrale interdite, écoles incendiées, philosophes bâillonnés, infrastructures culturelles dévastées et sang versé compris, car je n’ai parlé ici que de la culture, pour lui, tout est pour le mieux dans le meilleur de son monde !
Qu’on se souvienne que, dans les années vingt, Benito Mussolini venait de la gauche, que dans national-socialisme il n’y avait pas que le mot national, que du communiste Doriot au socialiste Déat en passant par le radical-socialiste René Bousquet, la collaboration fut aussi une affaire de gauche, que Drieu la Rochelle, collaborateur notoire, a longtemps hésité entre Berlin et Moscou, que le philosophe radical-socialiste Alain trouvait dans son Journal de grandes vertus au succès d’Hitler et des vices à la réussite du général de Gaulle, et qu’à regarder la paille fasciste dans l’œil de son voisin on ne voit pas la poutre plantée dans le sien.
Que le fascisme menace, c’est un fait: mais il n’est pas là où ses amis et ses idiots utiles disent qu’il se trouve. » Michel ONFRAY
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/convergence-des-luttes-barbares
Si j’écrivais ici tout le mal que je pense de Robert Badinter depuis 1983 (abolition de la peine de mort et bouleversement de l’échelle des peines), je serais sans doute passible des foudres de la Justice et condamné à de la prison ferme.
Je me contenterai donc de dire qu’il est pour moi le premier assassin de France : grâce à lui, depuis trente-six ans, des centaines de criminels ont non seulement échappé à la peine de mort mais ils sont sortis de prison (puisqu’il n’y a plus de prison à vie) et certains sont devenus des récidivistes, voire des multirécidivistes. Badinter-au-physique-de-parfait-honnête-homme est donc directement responsable des morts causées par ces assassins. Je me demande comment il peut dormir sans cauchemars.
Bien sûr, on nous ressort à chaque fois l’horreur de la guillotine et son cérémonial atroce ; on nous abreuve de statistiques invérifiables comme quoi la peine de mort n’est pas dissuasive ; on tombe en pâmoison à l’idée d’exécuter un innocent ; moyennant quoi on préfère relâcher dans la nature des criminels qui tueront d’autres innocents ! Et je ne parle même pas des tortures.
Quelle hypocrisie que ce cirque ! Un des premiers devoirs régaliens de l’Etat est de protéger ses ressortissants, de veiller à faire baisser criminalité et délinquance. Badinter a modifié l’échelle des peines ; on parle maintenant d’incivilités pour des délits et de délits pour des crimes.
M. Bilger dit lui-même que Badinter n’a pas tenu parole concernant la prison à vie (anciennement « la relègue »)…
Il n’y a plus de réponse pénale dissuasive et des quartiers entiers sont inaccessibles à des investigations policières : impunité totale pour messieurs les trafiquants casseurs de flics. Le Premier ministre a eu ce mot pour les désigner : des imbéciles et irresponsables ! Voilà qui va les chagriner…
Trente-six ans que cela dure, ce qui exclut en partie la responsabilité de l’occupant provisoire de l’Elysée, mais que fait-il de mieux que les autres ? Il accroche des médailles sur des cercueils dans la cour des Invalides.
@ Antoine Marquet
« Maintenant une question : selon vous et d’autres, nombreux, l’euthanasie permet de mourir dans la dignité. Est-ce à dire que ceux qui la refusent meurent dans l’indignité ? »
Bonne question.
Cette expression « mourir dans la dignité » est une de celles figurant dans la langue de bois forgée par les manipulateurs à des fins subversives pour changer profondément malgré elle la société française en évitant les vagues, en faisant prendre aux gens des vessies pour des lanternes et en faisant passer des horreurs ou des aberrations pour des banalités du dernier chic, comme par exemple l’IVG (le nazisme tranquille remboursé par la SS) ou la mode des diverses atteintes à la nature humaine grâce au suffixe idiot « pour tous ».
C’est curieux, le slogan « la vie pour tous » n’existe pas.
Ah, c’est vrai, si le droit de payer des impôts figure dans la déclaration des droits de l’homme (et surtout de l’État), le droit à la vie a été carrément oublié…
Cher Philippe,
Certains fantômes des amphis ont pris en note méticuleusement les cours de Jean-Louis Harouel et ont gardé l' »Histoire des institutions de l’époque franque à la Révolution », 9ème édition entièrement refondue, collection droit fondamental, droit politique et théorique, livre tout surligné de jaune, d’orange et annoté en marge.
Au chapitre 4 « De l’Ancien Régime à la Révolution », page 581, il est possible de lire le titre 517: La réforme Lamoignon: une remarquable réforme judiciaire qui d’après l’auteur serait fondatrice d’une humanisation de la procédure criminelle car elle prévoyait l’abolition de la question préalable et l’instauration d’un délai d’un mois entre une sentence capitale et son exécution.
La nouvelle organisation vise à restreindre les attributions des parlements, la création de cours d’appel et à rapprocher la justice des justiciables. La création d’une Cour plénière date de la même période et se veut d’un renforcement royaliste.
Ainsi, en juillet 1788, Lamoignon prophétise : « Les Parlements, la Noblesse et le Clergé ont osé résister au Roi (avec des majuscules, ce qui veut dire beaucoup) ; avant deux années, il n’y aura plus ni Parlements, ni Noblesse, ni Clergé. »
C’est Necker qui conseille à Louis XVI d’abandonner cette réforme et votre ami note que c’était le pire des choix, une conduite suicidaire.
Un chouïa plus loin, il est possible de lire la définition du parti patriote qui prétend définir la volonté du peuple et travaille à diriger en sous-main les élections… La propagande du parti national contribue à la désignation par le Clergé d’un bon nombre de curés acquis à ses idées…
Un mixte de Sieyès et de votre ami qui souligne la faiblesse de l’Etat qui a créé un vide dans lequel s’est engouffrée la Révolution.
Il aurait été possible de procéder à une modernisation de l’Etat sans les horreurs de la Révolution, d’après Jean-Louis Harouel.
Ceux qui ne voient aucun parallèle avec les tensions actuelles ont des lunettes roses et Macron avec ses danses singulières joue avec le feu républicain, le feu s’entendant en double.
Il existe un Musée de l’Inquisition et de la Torture à Santillana del Mar dans le coin de Santander pour les nostalgiques de la peine de mort.
Par contre, la conférence de Robert Badinter en juin 2006 « La procédure pénale en quête de cohérence » à laquelle nous avons assisté à la Cour de cassation nous laisse une meilleure approche de réflexion.
françoise et karell Semtob
En France, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant (tous niveaux confondus, du cycle élémentaire au troisième cycle et Grandes écoles) est de 8 700 € par an.
Alors que pour un détenu en maison d’arrêt ou centrale, le montant moyen est plus que quadruplé et s’élève à 37 000 euros par an.
A méditer.
Le débat sur « être pour ou contre la peine de mort » est une scie bien connue des lycéens amenés à apprendre à disserter…
J’ai toujours soutenu et n’ai pas varié sur ce point, que :
– la perpétuité réelle est plus épouvantable que le passage de la vie vers la mort: le désagrément ne dure pas bien longtemps dans le deuxième cas mais, comme le fait justement remarquer notre hôte, qu’à la condition expresse d’une perpétuité réelle.
– certains criminels, et je pense par exemple à Fofana pour les tortures épouvantables qu’il a fait endurer à Ilan Halimi, sortent de l’humanité, et qu’à ce titre, ils ne méritent pas de rester parmi nous, y compris dans une geôle. La peine de mort pour ce type d’individu ne me fait ni chaud ni froid.
@ hameau dans les nuages
Autant verser des barriques dans le gosier de marchands de vin que votre fantaisie sur l’héroïne.
En réalité, pour la drogue, trois choses comptent, le produit, la personne, et l’usage.
Ce qui sera délétère pour l’un ne le sera pour l’autre. Un Indien des plaines ne peut pas boire. Un Indien des plateaux mâche de la coca sans problème.
Certains Blancs, pourtant, ne supportent pas un verre. Par contre, les Indiens n’ont pas le vertige. Je me demande comment ils considèrent ce handicap de trop de Blancs, et pour ceux qui l’ont vu, le film Vertigo.
Un gourmet mange et boit, liquides et solides formant mariage, des jeunes se défoncent à l’alcool.
On sirote le cognac, on se met de l’alcool dans l’œil sans pitié pour l’organe de la vision.
Tant que la drogue sera interdite, le consommateur ne saura pas ce qu’il prend, ne saura pas le prendre, et tout ira pour le pire.
On l’a vu avec la Prohibition.
Le problème est : pourquoi tant de gens abordent-ils la drogue de manière destructive ?
C’est le vrai problème… Mieux vaut agir pour rendre le monde plus doux de sorte que moins de gens aient besoin de se consumer pour se sentir vivre, enfin. Comme on brûlerait des billets de banque pour ne pas mourir de froid, comme on se couperait un bras pour manger s’il n’y avait rien, rien à se mettre sous la dent. Au lieu de cela, on peut persécuter commerçants et consommateurs… Les uns tueront les trafiquants, les autres, aussi, les drogués, comme aux Philippines.
Dans une société qui se veut libre, persécuter des gens pour esprit d’entreprise ou parce qu’ils rêvent, c’est spécial.
Mais j’aimerais bien savoir qui nuit le plus à la société, eux ou les croyants ? Enfin, comme les croyants ont le nombre, même si on pouvait empiler les guerres, attentats, atteintes aux libertés des croyants et comparer avec mafias, on n’en tiendrait pas compte.
Note : je refuse de prendre en compte les dégâts sanitaires de la drogue : quand on est dans la clandestinité, on ne sait pas ce qu’on achète. Je pense qu’il faut compter la mafia, car elle est dans la drogue, si pas que là-dedans. Elle prend une nouvelle puissance par les drogues. Mais je refuse qu’on diabolise les trafiquants, interdisez demain l’alcool comme aux Etats-Unis, et vous verrez. Mais en somme, on diabolise un produit et on pousse les criminels au commerce, les commerçants au crime, c’est malsain.
Importer des musulmans hostiles accroît l’insécurité.
Interdire la drogue, les crimes sans victimes, aussi… Tout cela n’a aucun sens pour moi.
Et le non sens, c’est dur à supporter. Imaginez que je prenne, en fait il n’y a que l’opium qui me fasse rêver, qu’on me prenne et qu’on me mette en prison alors que déjà, les sermons ineptes, merci.
Je dirais que je voyais trop bien ce qu’est le monde pour ne pas en subir quelque vengeance : au trou. Quelle humiliation de faire semblant de me repentir de ce qui ne regarde personne ! Le mieux serait de prendre un air soumis et abruti, et d’en dire le moins possible.
Parce que parler est difficile, je ne sais pas s’il ne vaudrait mieux pas être sincère, les mensonges sont souvent incohérents, et d’une part les gens attendent un certain discours, de l’autre, la vérité : il faudrait savoir.
C’est qu’il faut ménager les de quoi je me mêle !
Si on ment, on est le méchant qui ose manipuler, et j’imagine qu’avec la Justice, c’est outrage à agent, magistrat, si on dit occupez-vous de vos rêves au lieu de polluer les miens ! Aussi, je pense.
En plus, il y a toute l’inspiration que différentes drogues ont donnée, notamment aux écrivains.
Aux artistes, en général, mais je crois, surtout aux écrivains. Les Grecs anciens n’aimaient pas la passion, si on devait ôter ce que les arts lui doivent, cela ferait une sacrée éclaircie. Dans une moindre mesure, la drogue… Chacun doit accepter les sources qui ne lui plaisent pas, en art, passions, drogues, religion, science, dans la mesure où la science-fiction est fort mal vue dans notre pays, et tant de choses.
L’art libère la créativité, mais il exprime aussi ce que nous sommes, comme le raisin, puis le travail du vin, le terroir.
Il montre, dans son plus éminente dignité, de quoi est constitué l’Homme. Il ne s’agit pas de le tolérer comme on feint de ne pas s’apercevoir qu’un passant pue, il s’agit de l’accepter comme notre propre chair.
@ Achille | 05 novembre 2019 à 09:17
« Mais au nom de quelle valeur peut-on donner la mort ? Là est la question. »
Cyniquement on pourrait répondre : l’automobile, dont les chauffeurs donnent la mort à dix innocents par jour dans la seule France.
En bonne conscience, donc pas de guillotine, le criminel est déposé sur une autoroute, un chauffard le tuera sûrement, par accident !
Il faut poser cette question à tout le monde, pas seulement aux magistrats !
Aux criminels, aux chauffards qui tuent sur nos routes, aux femmes qui avortent et aux médecins qui pratiquent l’avortement, à la brute qui tue sa compagne, aux passeurs qui entassent des immigrants sur des barques pourries ou dans des camions suffocants…
Au titre de notre niveau de vie, de notre pouvoir d’achat, nous laissons mourir de faim près de 1/10e de la population de la planète.
En mangeant un steak cuit à point, ou saignant, acheté en Amérique du Sud, pensons-nous au gamin qui meurt de faim au Brésil, au Chili, en Colombie et ailleurs qui pourrait survivre si nous mangions seulement la moitié du steak en lui laissant l’autre ?
Et pensons-nous qu’au lieu de dépenser notre argent pour entretenir un meurtrier en prison, nous pourrions peut-être l’utiliser pour nourrir les innocents qui crèvent de faim en Afrique et qui, peut être, n’éprouveraient pas le besoin d’émigrer de chez eux pour venir chercher un morceau de pain chez nous ?
Des officiers donnent aux soldats l’ordre de tuer par métier mais on se pose la question sur des jurés décidant la mort d’un criminel, donnant ainsi l’ordre au magistrat de le faire exécuter !
Le magistrat n’est-il pas, pourtant, un soldat de la Loi assujetti aux ordres du jury ?
Poussons l’argument jusqu’au bout : inversement la personne qui se suicide n’est-elle pas criminelle ? Il, ou elle, laisse derrière lui, ou elle, des proches qui vont en souffrir ! Pourtant c’est le suicidé que l’on plaint !
Boureau écrit: « Je reconnais à Badinter beaucoup de talents notamment celui de comédien ». Badinter est loin d’être le seul !
La question ne serait-elle pas : en débattant sur la peine de mort ne sommes-nous pas un tantinet hypocrites, ou comédiens ?
Aussi bien que chez les hommes d’Etat récents (ils ont d’ailleurs parfois varié sur le sujet, comme un célèbre député de la Nièvre entre 1957 et 1981), l’argument de l’erreur judiciaire se trouve déjà chez des parlementaires d’Ancien Régime, moins suspects de droitsdelhommisme… Je pense à un Lamoignon, non le garde des Sceaux que citent Françoise et Karell Semtob, mais le président à mortier de l’ordonnance criminelle de 1670 : « Entre tous les maux qui peuvent arriver dans l’administration de la justice, aucun n’est comparable à celui de faire mourir un innocent. Mieux vaudrait absoudre mille coupables ».
De la fausseté du débat.
C’est en raison de l’incertitude de la justice que la peine de mort avait été abolie par François Mitterrand.
Avec les progrès de la police scientifique, la certitude des faits matériels est acquise dans la plupart des cas, mais tout ce qui constitue les circonstances atténuantes y échappe.
Si bien que Philippe Bilger objecte valablement que la justice absolue n’existant pas, on ne peut justifier une peine absolue.
De l’autre côté, des partisans de la peine de mort opposent les victimes passées ou à venir en cas de libération. La peine de mort ne peut se justifier par les carences de la politique carcérale.
Mais tout ceci est un faux débat.
La question est de savoir si le coupable peut espérer l’absolution par sa conscience, et par là même le salut de son âme.
S’il ne peut l’espérer, la mort est une délivrance.
Nous nous souviendrons du merveilleux film « Le Retour de Martin Guerre » où l’imposteur va à la mort en remerciant le juge de l’avoir justement condamné. Pour ce qui n’était pourtant qu’un soudard, la vie n’aurait en effet été qu’un long calvaire tant il n’aurait jamais pu se pardonner les fautes qu’il avait commises – et il ne s’agissait même pas de meurtres.
Puisse ce film évocateur d’une justice exemplaire en tous points et aux antipodes des clichés sur ce qu’était notre civilisation au 16e siècle, être l’un des documents fondamentaux de la formation des magistrats.
@ boureau | 05 novembre 2019 à 11:14
« …mais Jean-Louis Harouel porte en lui une tare ineffaçable : il est de droite. Donc son opinion est non recevable. »
Je suis d’accord avec vous, BFM est communiste, ainsi que TF1/LCI du Groupe Bouygues famille Sarkozy, CNews et C8 sont des pro-Arlette, KTO des pro-islam, RMC TV/radio et Sud sont de la LCR, M6 et W9 sont staliniens, Paris Première pro-Besancenot…
Que reste-t-il pour nous les gens de droite : Gulli, la chaîne nudiste, Al Jazeera, Pink TV, Dorcel TV, XXL ?!
Des chaînes de branleurs quoi ?!
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@ Antoine Marquet | 05 novembre 2019 à 13:12
« Un traîne-savates du blog, groupe dont vous faites partie »
Ben oui, c’est évident que j’en fais partie quand même ?!
« comparer Harry Potter et la peine de mort ! »
Ah bon ?! Une preuve à soumettre ?!
Ou bien aurais-je mis en exergue que l’on n’a pas besoin de passer à la télé pour vendre des livres ?
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@ breizmabro | 05 novembre 2019 à 15:02
« c’est un vrai régal. »
Et gober n’importe quoi, vous en avez l’habitude !
Comme si vous aviez une seule fois dans votre vie entendu parler de ces deux types ?!
Allez, venez vous la jouer, racontez-moi dans quelle boîte échangiste vous les avez rencontrés.
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@ Lotus | 05 novembre 2019 à 15:33
« Il vaut mieux flatter les imbéciles que sermonner les sages. »
Oh les phrases à la c.. prises dans les biscuits chinois ! Vive les beaufs !
Maintenant jouez-moi de la country !
@ Tipaza
« La pendaison est beaucoup plus humaine, et je plaide donc pour cette procédure qui fut celle des Britanniques pendant longtemps. »
Regardez la pendaison de Saddam Hussein et parlez-moi d’humanité…
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@ semtob | 05 novembre 2019 à 18:53
Musée de l’Inquisition et de la Torture…
Vous ne savez peut-être pas qu’il y avait en France, à Fontaine de Vaucluse, un musée privé de la torture et de la peine de mort. Il avait été créé par le fils du dernier bourreau français. Le plus insolite c’est que les tickets d’entrée étaient vendus par son épouse, une charmante Tahitienne qui avait tenu un bar à Papeete et qui remplissait ses fonctions en robe tahitienne. M’ayant reconnu, elle ne m’a pas fait payer et pourtant j’étais loin d’être un client assidu ! Les objets exposés ont failli être vendus à Drouot mais l’Etat y a mis son holà !
@ Exilé 5/11, 18:37
« …diverses atteintes à la nature humaine grâce au suffixe idiot « pour tous ». »
Non cher Exilé, pas pour tous, juste pour ceux qui le veulent.
Vous qui protestez de façon récurrente contre la disparition de nos libertés, ne pouvez-vous imaginer qu’une femme choisisse ou non d’avoir un enfant et que cette même femme, une fois âgée et malade, choisisse de mourir de la façon qui lui convient ?
Laissez donc chaque individu libre d’organiser sa vie, dès lors que ça n’a pas d’incidence dommageable sur la vôtre.
Cher Philippe,
Je vous cite : « D’abord on a le droit de s’intéresser à ce qui, pour ou contre son opinion, vient l’éclairer ou la combattre. »
Voilà un principe qui vous honore. Et nombre de commentateurs sur ce blog devraient suivre votre exemple !
C’est pourquoi j’aime beaucoup lire des journaux opposés à mes opinions. Sinon, je crains de m’encroûter !
@ revnonausujai | 05 novembre 2019 à 16:59
« Extrême droite ? Voudriez-vous dire qu’en France on juge les personnes selon ce qu’elles sont et non sur ce qu’elles ont fait ? Vous ne sauriez mieux montrer que la macronie est une démocrature ! »
Je ne vois pas ce que la macronie vient faire là-dedans. Le président, malgré sa toute-puissance, n’a pas de pouvoir de décision sur une affaire de droit commun qui relève de la seule Justice.
Mais vous savez bien que les juges sont tous d’affreux gauchistes. Eric Zemmour l’a même affirmé au cours de son débat avec Philippe Bilger et je suis sûr que vous-même vous pensez la même chose.
Donc mieux vaut ne pas montrer votre carte du RN au cours de votre procès.
@ AD
« En France, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant (tous niveaux confondus, du cycle élémentaire au troisième cycle et Grandes écoles) est de 8 700 € par an.
Alors que pour un détenu en maison d’arrêt ou centrale, le montant moyen est plus que quadruplé et s’élève à 37 000 euros par an. »
Presqu’une bagatelle à côté du coût du seul poste des mineurs étrangers :
« 50 000 euros par an. C’est le coût annuel d’une prise en charge de mineur, prévue dans le cadre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). »
https://www.valeursactuelles.com/societe/immigration-2-milliards-deuros-par-pour-les-mineurs-isoles-100607
Les étrangers d’abord, les étudiants se débrouilleront.
@ breizmabro | 05 novembre 2019 à 15:02
Je suis tombé sur votre commentaire en rentrant, le col d’Aspin était dans mes cordes, alors j’ai un faible…
http://payolle.com/tour-de-france/
J’ai remonté le fil de la discussion, « Vous parlez de deux types dont, personnellement, je n’ai jamais entendu parler (..) donc, la quasi-totalité de la France et des traîne-savates de votre blog n’en ont jamais entendu parler (etc., etc.) »
En effet le traîne-latte, ou si vous voulez le traîne-patin aussi de ce blog n’est autre que notre inutile petit bétonnier quelemondentiernousenvie… Pas que la France ! Trop étroit la France pour notre juriste international, qui manie les liens comme d’autres montent les oeufs en mayonnaise… Parfois elle tourne aussi.
Je l’adore – mon voisin aussi -, si lui ne sait pas, personne ne sait, l’univers est son terrain de jeu, la terre entière est à son écoute, ma coiffeuse aussi l’adore, c’est dire !
Tout d’un coup cela me fait penser à une anecdote : un contrôleur d’administration, gorgé de prétention, fier comme bar-tabac (Coluche), nous expliquait la composition du béton, il fut prisonnier de notre blague de potache, le béton à prise rapide avait fait son effet avant qu’il ne s’en rendit compte, il eut les pieds dans ses bottes scellées dans le béton.
Des François Pignon, l’arrogance en plus, nous en avons croisés, un de plus n’est pas grand-chose, ils nous feront toujours sourire, au moins ceux de mon entourage.
Un imbécile prétentieux fait toujours sourire, c’est à cela qu’on le reconnaît.
Il me paraît difficile d’envisager le rétablissement de la peine de mort. Ceci se justifie pleinement par la remarque de Philippe Bilger: « une peine absolue nécessite une justice absolue ». Mais c’est une utopie, donc il est préférable de supprimer la peine de mort. Au surplus, qui a le droit moral de tuer une personne ?
En revanche, je suis bien d’accord pour contester la non application des peines. La libération anticipée du faux médecin OMS Jean-Claude Romand est une double peine infligée aux victimes et à leur famille. En Belgique, on observe des frémissements en vue d’une libération de Marc Dutroux, lui aussi condamné à perpétuité en raison de viols, torture et cinq assassinats. Les citoyens belges manifestent pour éviter cette libération.
Comme Romand, Dutroux mériterait la mort. Aux USA, ils seraient exécutés.
Bon, la mort leur a été épargnée. Mais la non exécution de la perpétuité, la libération anticipée, sont une profonde injustice et un très mauvais exemple pour d’autres tueurs potentiels.
Quant à Abdeslam, il est impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 131 morts en région parisienne. On attend son procès. Il nous coûte un pognon de dingue en raison d’un système de surveillance particulier. Franchement, ce type aurait mérité de mourir en martyr. 72 houris l’attendent au paradis des terroristes. La mort ne serait pas une sanction mais une forme de récompense pour ses horribles activités.
@ Antoine Marquet | 05 novembre 2019 à 20:59
« Regardez la pendaison de Saddam Hussein et parlez-moi d’humanité… »
La pendaison de Saddam Hussein n’est pas un acte de justice.
C’est un acte de vengeance politique sordide comme on en trouve dans toutes les guerres civiles.
Dès lors vous ne pouvez pas extrapoler ce cas particulier pour en faire un cas général.
Chacun sa vision de la peine de mort.
C’est un sujet difficile qui met nécessairement mal à l’aise, et j’ai essayé de le traiter en prenant une certaine distance, tout en étant sincère.
@ Noblejoué | 05 novembre 2019 à 20:19
Je sais qu’il est tard et que je suis assez binaire voire primaire mais je n’ai rien compris. Vous me parlez de consommateur alors que je vous parle marchand de mort.
Vous voulez légaliser le cannabis ? Mais lequel ? Avec quel taux de THC ? Si c’est celui comparable à de la verveine ou à un verre de Bordeaux pourquoi pas.
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/27873-Cannabis-augmentation-isolee-taux-THC-potentiellement-dangereuse
Quant au côté festif ouvrant l’esprit à la littérature et les chakras:
https://www.youtube.com/watch?v=xbxxiNqFN70
Pas besoin d’une prohibition déclarée avec tweets victorieux façon Trump, il faut faire confiance au téléphone arabe : corvée de bois pour les gros trafiquants, d’où mon idée d’une « prise de risque » cent pour sang.
@ Exilé | 05 novembre 2019 à 21:23
Exact, des étudiants français qui tirent la langue et doivent se contenter de maigres sandwichs, de chambres de bonne sans confort au 7ème ou 8ème étage, plus de multiples petits boulots afin de survivre.
Bien que Française de souche, j’ai d’ailleurs connu cela, tandis que des nouveaux venus bénéficiaient d’emblée de chambres réservées dans les cités universitaires et d’aides de toutes sortes, les nationaux censés être des privilégiés, systématiquement relégués au dernier rang, en raison d’une politique d’accueil socialo-communiste qui privilégiait toujours l’étranger ou le migrant par rapport au national, quand bien même le premier n’était (souvent) en réalité qu’un profiteur et manipulateur, voire un clandestin et le second un véritable indigent, mais hélas de nationalité française de longue date, ce qui le rendait d’emblée systématiquement moins crédible aux yeux de gauchistes bornés.
@ hameau dans les nuages
Ne vous diminuez pas. Je ne vous traite pas de binaire, ou ne dis pas que vous n’auriez pas assez voyagé, n’insinue pas que vous n’avez pas assez lu.
D’accord ? Quand il y a matière, il m’arrive de parler d’une manière altière, alors, j’espère que vous me croyez.
Vous comparer avec Patrice Charoulet, professeur, ça vous va ? Bien. Il ne voit que le mauvais côté du vin, ne fume pas non plus (cette drogue ne me dit rien, mais chacun sa pente).
Beaucoup le moquent, comme beaucoup moquent les drogués, l’un trop, l’autre pas assez tempérant.
Il faudrait être comme tout le monde.
Mais en fait, il y a des alcooliques, et pire, pour moi car j’aime le contrôle de soi, d’autres aiment mieux l’inverse, moins dangereux pour la santé.
Quoi qu’il en soit, des gens comme notre professeur ne veulent voir que le mal dans le vin, ce qui est un peu fort, quand on pense à tout ce que cela a pu inspirer en littérature.
Eh bien, les autres drogues, ne croyez pas que les gens en prennent sans raison non plus.
Excusez-moi, mais l’inspiration n’y est plus pour le dire, je ne saurais donc en jouer des variations.
« Marchands de mort », les marchands de drogue ? Si on veut, mais voyons, on pourrait aussi le dire de l’alcool.
En fait, je crois que votre idée, c’est que si une drogue fait beaucoup de morts, on est marchand de mort en la vendant, et si une autre fait moins de morts, on n’est pas marchand de mort.
Que vous dire ?
Les drogues interdites ne l’ont pas été sur des critères de santé, voyons, je crois avoir mis ce lien dans un favori :
http://www.slate.fr/story/178929/sante-publique-classification-drogues-licites-illicites-politiques-internationale-prohibition-regulation
En plus, est-ce qu’il est normal d’interdire des produits, drogues, dangereux, si on avertit du danger ?
Si on pense que oui, interdisons le tabac.
Les adultes, ils risquent de finir à la rue, en maison de retraite…
Tout cela, tout le monde le trouve normal, par contre, quand un adulte se met en danger volontairement, alors là, croisade, croisade !
Pourquoi ? Je ne puis croire quand :
– on n’empêche pas le fait de finir sans rien
– les abus en maison de retraite, et des placements de vieux dans les vapes à l’hôpital qui signent n’importe quoi
que l’interdiction de la drogue soit faite pour la liberté.
Pour la santé, non plus, vous avez lu mon lien plus haut. Pour la santé : vous avez raison de dire que la drogue que vous dénoncez empire.
Mais, c’est dur à dire pour moi qui serait plus Bacchus, le degré en alcool du vin augmente.
D’un autre côté, on fait des recherches contre la dangerosité de certaines drogues, mais je ne l’ai ni mis dans mes favoris, ni ne me sens de vous chercher ça.
Bonne nuit.
Cher Philippe,
Est-ce le retour de la question préalable?
Par l’abolition de la question préalable, Louis XVI était-il le précurseur de Robert Badinter ?
Il se passe des choses étranges en notre justice.
Balkany serait-il le nouveau Dreyfus ?
Rappelons Emile Zola pour remettre de l’ordre en cette justice qui choisit la date de deuil du Bataclan pour libérer ou non Patrick Balkany.
Empêcher un homme de pouvoir se soigner dans les conditions de son choix et pour certaines maladies en a-t-on vraiment le choix, c’est une idée de sadique, car il faut bien dire ce qui doit être dit.
Dreyfus a été dégradé et ce que nous voyons est une dégradation humaine absolument monstrueuse.
La bouche de la justice doit être impartiale, humaine et juste. Devons-nous comprendre qu’il existe des déportations dans l’Eure, que l’on peut mettre sous séquestre la totalité des biens d’un individu et lui demander une caution délirante? Déporter un individu hors de sa commune, de ses médecins, de ses amis, c’est le tuer, c’est lui infliger une peine d’inéligibilité déguisée, un maire devant résider dans sa commune.
C’était dix ans de réclusion pour le Capitaine et la mort civile avec privation de passeport pour un Maire qui a consacré ses jours et nuits à une commune.
C’est un meurtre politique programmé par le Conseil de certains juges.
C’est l’exil de Napoléon sur l’île de la mort.
Que Dreyfus soit enseigné dans les écoles de la magistrature puisque certains juges sont frappés d’amnésie et choisissent de plonger des familles dans un enfer.
Il y a des silences qui disent beaucoup, des décisions qui font pleurer, qui font hurler.
A décourager les meilleurs, on tue l’espoir.
Mettre en prison par exception une personne dont les parents ont connu les camps de concentration est le pire supplice inventé par des bourreaux, des vicelards, des robots.
C’est de la maltraitance pour la population entièrement déchirée, divisée.
Ceci n’est certes pas un argument, mais cela fait gerber.
61 % des Français n’ont plus confiance en la justice actuelle et ce n’est pas ce genre de démonstration de force ou d’inhumanité qui va l’aider à recouvrer la confiance qui lui est due. Et l’empathie, bordel !
françoise et karell Semtob
@ un Chinois à Paris
Macron en Chine, il est interdit de rire !
« Ce n’est pas forcément le cas d’Emmanuel Macron, dont la seule force de frappe embarquée dans ses bagages consiste en la présence de l’acteur Guillaume Canet, pressenti pour tourner un prochain film inspiré des aventures d’Astérix, censé se confronter à ce même empire du Milieu.
Il est à craindre qu’en Chine, on n’ait pas fini de se dilater la rate, dans la Cité interdite. Chez nous, il n’est pas interdit de rire non plus ; même jaune. » N. Gauthier
https://www.bvoltaire.fr/macron-en-chine-il-est-interdit-de-rire/
En attendant, en France, le nombre d’immigrés va augmenter. Par un tour de passe-passe et de cynisme pur, le gouvernement Macron va augmenter le nombre de migrants (environ 30 000 de plus par an). Ils nous prennent vraiment pour les perdreaux de l’année. Sarkozy, en son temps, avait fait de même. Le nombre d’immigrés avait explosé sous sa présidence… N. Sarkozy conseille E. Macron, nous voilà bien.
Au lieu de former sérieusement les chômeurs français et de leur proposer des salaires justes (essayez un peu de vivre avec 1 200 ou 1 300 euros net par mois, il faut être doué…), on va importer les futures « chances pour la France » dont certaines vont nous remercier ultérieurement avec quelques « petits attentats » pour utiliser les euphémismes macronistes. La peine de mort façon islamiste. Pour E. Macron, le slogan est : « Islam, first ». L’immigration est une excellente manière de laisser les salaires au niveau le plus bas. Ils ne sont pas philanthropes, ils ne veulent pas « sauver » toute la misère du monde, ils comptent ces gens-là !
Nous allons donc importer plus d' »aliens » au lieu d’envisager sérieusement une union des droites. Union des droites remise sans arrêt aux calendes grecques puisque beaucoup jouent les vierges effarouchées pour rejoindre le RN…
@ Lotus | 05 novembre 2019 à 15:33
« De quelle main-d’œuvre manquons-nous lorsque les entreprises ferment et que les chômeurs dépassent les cinq millions ? »
Vous vous trompez. La coexistence d’un chômage énorme et chronique, et d’une pénurie de candidats à l’embauche massive, est justement l’une des tares les plus éclatantes de l’anti-modèle socialiste français. On ne la retrouve dans aucun pays comparable. D’ailleurs, notre taux de chômage est, à lui seul, une exclusivité françouése.
C’est justement le motif de l’interpellation d’Emmanuel Macron, qui lui a valu les lazzis mal informés de tant de paresseux intellectuels et moraux. Personne, à ma connaissance, n’a relevé que son fameux « je vous trouve du boulot en traversant la rue, si vous voulez », était a) rigoureusement exact, b) provoqué par l’actualité récente qui justifiait pleinement son propos.
Peu de temps auparavant, les gazettes avaient été informés de ce factoïde qui ne peut se produire qu’en France : un restaurant gastronomique réputé, couru, respecté, en pleine « France périphérique délaissée par les services publics bla-bla », a… fermé. Tout simplement parce qu’il n’arrivait pas à trouver de personnel. Et que le peu qu’il trouvait, soit n’en faisait pas une rame et sabotait le boulot, soit s’empressait de partir peu après.
Disons tout de suite que la scie marxiste, selon laquelle « on ne veut pas travailler à ces conditions, tout de même », serait complètement de mauvaise foi, en l’occurrence. Le restaurateur en question faisait un racolage éperdu et personnalisé auprès des nombreux chômeurs indemnisés de sa région, inscrits précisément dans sa spécialité. L’établissement en question n’étant pas le premier rade venu (ni un kebab, précisons-le), il constituait, pour ces gens-là, un recruteur de rêve, et à tout le moins une référence de choix.
Eh bien ! ces messieurs faisaient une vie tellement infernale au patron (quand il arrivait à les trouver), qu’il a préféré fermer. Alors que son établissement marchait du feu de Dieu.
Les chômeurs de la région avaient tout simplement intérêt à rester au chômage. Indemnisés, ils étaient payés suffisamment à ne rien faire, en alternant avec juste les périodes « d’activité » suffisantes pour recharger leurs « droits ». Inutile de dire que, durant ces périodes épuisantes, il ne fallait pas trop les bousculer, sinon la réponse fusait : ben, t’as qu’à me licencier, mon c…
Comme le licenciement est une peine de mort pour une micro-entreprise de cette taille, on imagine le tableau.
Le « jeune en colère » qui avait interpellé Macron était… jardinier. Il voulait un poste de jardinier. Macron lui a fait remarquer, que, dans le quartier parisien bourré de brasseries où il était, il n’y avait peut-être pas beaucoup de jardins, mais qu’il lui suffisait de traverser la rue pour trouver du boulot en cuisine ou en salle.
C’était parfaitement exact — peut-être pas juste à cet endroit et à cet instant précis, mais certainement de façon générale. Macron avait raison. Le Français n’aime pas qu’on lui explique qu’il a tort…
Étonnez-vous, après cela, que les restaurateurs préfèrent les Polonaises…
Comme je vous vois venir avec votre gros camion communiste (éventuellement peint en marron-blanc-rouge, ce n’est pas la question), j’ajoute à cela que la pénurie chronique de main-d’œuvre ne concerne pas que les métiers peu qualifiés et moins payés. Elle est également massive dans des métiers très qualifiés, bien rémunérés, recrutant en CDI avec de bonnes perspectives. Je parle de l’industrie, des métiers de technicien, de développeur… et même de camionneur, tiens ! camionneur, comme Éric Drouet, la pauvre victime.
La raison à cette pénurie est la même, quel que soit le niveau de qualification : c’est l’horreur socialiste dans laquelle baigne la France.
Donc, évidemment que des chefs d’entreprise sont tentés d’avoir recours à l’immigration, mais à qui la faute ? Sinon à ceux qui prétendent qu’on peut avoir le socialisme dans un seul pays, à défaut de l’avoir partout ?
C’est-à-dire à ceux qui s’imaginent qu’il « suffirait » de fermer les frontières, pour qu’aussitôt, l’État double le Smic et ordonne le passage aux 25 heures ?
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@ Claude Luçon | 05 novembre 2019 à 20:33
« Au titre de notre niveau de vie, de notre pouvoir d’achat, nous laissons mourir de faim près de 1/10e de la population de la planète. En mangeant un steak cuit à point, ou saignant, acheté en Amérique du Sud, pensons-nous au gamin qui meurt de faim au Brésil, au Chili, en Colombie et ailleurs qui pourrait survivre si nous mangions seulement la moitié du steak en lui laissant l’autre ? »
Alors là… alors là… je suis scié. C’est du second degré, ou c’est ce que vous pensez vraiment ? Ne me dites pas que vous êtes un gaucho-bisounours à ce point ? Un grand garçon comme vous ?
Quant aux tués de la route, non seulement il est parfaitement abusif d’assimiler des accidents à la peine capitale (ou aux crimes, au passage), mais en plus, leur nombre s’est littéralement effondré sur les dernières décennies.
Fun fact : vous risquez beaucoup plus la mort en restant chez vous dans vos pantoufles, qu’en prenant le volant aujourd’hui. Et pas qu’un peu : 3 500 morts par an sur les routes, contre 20 000 morts par an à la maison ! Qu’attend-on pour interdire les maisons, moi je vous le demande !
@ Robert Marchenoir
Finalement, vous adorez Macron, prenez dare-dare la carte du parti.
Il se trouve que j’ai une jeune amie hongroise qui travaille chez un restaurateur à bas coût. Salaire : 1 200 euros net par mois, nombreuses heures supplémentaires non payées, aucune reconnaissance de son travail, et pas l’ombre d’une augmentation de salaire en vue alors qu’elle y travaille assidûment depuis plus de deux ans… Pour ce restaurateur, ça marche en effet « du feu de Dieu », comme vous le déclamez.
Ne me dites pas, par-dessus le marché, que 1 200 euros net par mois c’est rouler sur l’or. Pour le restaurateur, aucun problème, il a un train de vie, d’envie, plus que confortable.
Quand vous parlez des Polonaises, il n’y a pas de mépris, tiens donc !
@ semtob
« Balkany serait-il le nouveau Dreyfus ? »
Vous insultez la mémoire d’un innocent.
Alfred Dreyfus n’a jamais rien eu à se reprocher, contrairement à votre triste héros, fraudeur en col blanc et sourire au cigare de celui qui se croyait au-dessus des lois.
» …Déporter un individu hors de sa commune… c’est le tuer… »
« …Mettre en prison par exception une personne dont les parents ont connu les camps de concentration est le pire supplice inventé par des bourreaux… »
Vous insultez les victimes des camps. Vous insultez une communauté et l’humanité tout entière.
@ Alpi
« Vous qui protestez de façon récurrente contre la disparition de nos libertés, »
Oui, mais ne confondons pas les libertés fondamentales liées à la protection de la vie et de la personne humaine avec la licence permettant de faire n’importe quoi y compris le plus sordide pour satisfaire un égoïsme débridé.
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@ semtob | 05 novembre 2019 à 18:53
« Musée de l’Inquisition et de la Torture »
J’avoue ne pas bien voir le rapport existant entre ce musée et ce qu’il prétend exposer avec la question de la peine de mort.
Peut-être s’agit-il encore d’un de ces musées-pièges à touristes exploitant à des fins de lucre la crédulité des gens sur base de grand guignol.
Sous un angle strictement juridique, il faut savoir que l’Inquisition n’a jamais tué personne, ce qui était du ressort du pouvoir séculier.
L’Inquisition – il y en a eu en fait trois formes, dont sa version espagnole – est caricaturée depuis à gros traits à des fins purement polémiques et sectaires sous la forme d’une légende noire n’ayant pas de rapport avec la réalité.
Il faut savoir que les procès qu’elle conduisait reposaient sur une procédure minutieuse et rigoureuse dans l’intérêt des prévenus, afin d’éviter qu’ils ne soient poursuivis sur la base de simples soupçons (les gens qui avaient à l’époque maille à partir avec la justice préféraient avoir affaire à ses tribunaux, plus « doux » que ceux des pouvoirs séculiers).
Cette procédure était si proche de la perfection qu’elle a été reprise depuis par la justice séculière et que nous la retrouvons même dans les tribunaux français actuels sous le nom de procédure inquisitoire…
Notre escroc national lutte contre l’immigration en la favorisant davantage dans une certaine limite !
Le plus fort, c’est qu’il y a encore des gogos pour avoir confiance en lui.
Le propre d’un escroc n’est-il pas d’inspirer confiance, sans quoi il n’escroquerait personne ?
@ Noblejoué | 06 novembre 2019 à 01:08
Comparaison n’est pas raison. On ne peut pas comparer avec l’alcool. Etant né à Paris et y ayant vécu jusqu’à mes 17 ans, j’ai connu les clodos, poivrots ramassant les cartons dans une vieille poussette pour échanger contre une bouteille de mauvais vin. Ils n’étaient pas méchants, chantaient en titubant, n’agressaient pas même après avoir reçu une casserole d’eau froide du 5e étage. Aucun digicode pour empêcher de gravir les escaliers.
Puis dans mon village, l’alcoolique pas anonyme. On l’appelait Lala. Elle allait chercher le courrier à la descente du car pour l’amener à la poste. Et comme à l’arrêt du car il y avait l’épicerie-bar tenue par des cousins, forcément… Mais c’étaient nous gamins en culotte courte qui étions méchants avec elle et elle nous poursuivait avec une poignée d’orties…
il y avait aussi le paysan bouilleur de cru occasionnel nocturne pour éviter les gabelous, qui venait voir mon père en lui présentant une bouteille enveloppée dans un journal en lui disant: « Tiens Roger je t’ai apporté une bouteille d’eau de source » et moi bien sûr étonné que l’on prenne tant de précautions pour nous donner de l’eau… surtout en les voyant claquer de la langue: « Ah ! elle est bonne ! »
Mais non, maintenant on voit apparaître des zombies dans la force de l’âge dans les rues du village, dreadlocks, chien de combat et sac à dos, pantalon large kaki camouflage, le regard perdu…
Les gens comprennent que la musique change et vérifient s’ils ont encore le vieux fusil…
Eric Zemmour a été fabuleux dans son débat avec Nicolas Bouzou.
Ecrabouillé, le brillant économiste europhile !
Et quel plaisir renouvelé de voir des débats courtois, des échanges d’arguments sans que les questions soient détournées, et sans langue de bois.
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 08:28
« Ne me dites pas, par-dessus le marché, que 1 200 euros net par mois c’est rouler sur l’or. »
Ce n’est certes pas rouler sur l’or mais c’est quand même mieux que le RMI.
Sans vouloir répondre à la place de Marchenoir, je vous signale que 1 200€/mois c’est le SMIC, salaire de millions de travailleurs en France, y compris des Français.
Je pense que si cette employée donne pleine satisfaction, l’employeur l’augmentera progressivement, voire lui offrira une petite gratification en fin d’année.
Ça se passe comme ça dans les petites entreprises qui ne disposent pas de subventions et aides diverses de l’Etat comme la SNCF et la RATP.
@ Achille 21h19
Vous avez parfaitement compris que je n’affirmais pas que le Président en personne venait faire le grouillot de service au procès de tel ou tel ; c’est un peu plus subtil, au sens de agissant sans être visible, que ça et j’espère que vous avez l’esprit assez délié pour le ressentir même s’il vous en coûte de l’admettre.
Quand un procureur ment publiquement (et de plus dénie par là même à la victime son droit à la justice et tente d’éviter au présumé coupable de répondre de ses actes) et déclare benoîtement qu’il ne voulait pas gêner le président, pas besoin d’instructions venant d’en haut, la servitude est intériorisée dans l’esprit des exécutants.
Quand le régime, sous des prétextes fallacieux, s’attaque à la liberté de parole et de pensée, libertés qui devraient figurer à l’article 1 de la Constitution, il ne le fait pas pour protéger les citoyens, mais pour museler la contestation.
Montrer ma carte du RN ? Difficile, je n’adhère, par principe, à aucun parti ; je ne vois d’ailleurs pas ce qu’une éventuelle appartenance politique, qu’elle soit de droite, de gauche, d’en haut ou en d’en bas devrait avoir comme intérêt dans un procès de droit commun ; en suggérant l’inverse, vous ne sauriez mieux montrer que le régime actuel, la macronie, ne vous déplaise, n’est pas une vraie démocratie, qui fait des procès politiques sous couvert d’une affaire pénale !
@ Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 09:29
Pouvez-vous nous dire en qui vous avez confiance dans le paysage politique actuel ?
Le « Maréchal » nous a quittés depuis longtemps et je ne vois personne pour le remplacer à ce jour.
@ Achille | 06 novembre 2019 à 09:42
« Je pense que si cette employée donne pleine satisfaction, l’employeur l’augmentera progressivement, voire lui offrira une petite gratification en fin d’année.
Ça se passe comme ça dans les petites entreprises qui ne disposent pas de subventions et aides diverses de l’Etat comme la SNCF et la RATP. »
Achillou chou a tout faux comme d’hab : pour certaines entreprises, des immigrés fraîchement invités à l’insu de notre plein gré vont remplacer cette salariée qui coûte beaucoup trop cher, pour d’autres, les quotas à venir fourniront aussi des techniciens spécialisés étrangers, donc payables, taillables et corvéables à merci.
Gratifications, avancement, reconnaissance, mais vous rêvez, cher Achille, c’est du passé tout ça !
@ Exilé
« Oui, mais ne confondons pas les libertés fondamentales liées à la protection de la vie et de la personne humaine avec la licence permettant de faire n’importe quoi y compris le plus sordide pour satisfaire un égoïsme débridé. »
Justement, disposer librement de son corps est une liberté fondamentale, protection de la vie ou pas. Et je dénie à quiconque le droit de choisir pour moi.
Bien évidemment que nous sommes égoïstes. Vous-même, ne voulez-vous pas virer tous les étrangers ?
On ne va pas refaire le débat de 1974 sur l’IVG, mais quand vous parlez de « licence », vous me rappelez les vieux (et les vieilles) cathos et les curés castrateurs de ma jeunesse.
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@ Achille (@ Sophie)
« …je vous signale que 1 200€/mois c’est le SMIC, salaire de millions de travailleurs en France, y compris des Français. »
Exact. Et pour rester dans le ton si fort en crédit sur ce blog, j’ajouterai que si cela ne lui convient pas, elle peut toujours retourner en Hongrie voir si l’herbe y est plus verte !
Aussi, pour emporter l’adhésion à ce que je perçois tout de même comme un progrès de notre humanité, il convient de se défier de l’objectivité prétendue venant légitimer son abolition pour accepter l’intuition viscérale et chevillée au corps et au coeur, si on croit à la transcendance, que ce châtiment irréversible ne relève pas de notre droit – même si le code pénal l’a un temps admis – et de notre pouvoir.
Philippe Bilger a parfaitement raison d’invoquer la transcendance mais il semble en sous-estimer la portée pratique, car si seule la justice divine est parfaite, la justice des hommes peut néanmoins y coopérer.
Voici ce qu’en dit Saint Thomas d’Aquin in Contra Gentiles :
« Comme certains font peu de cas des peines infligées par Dieu parce que s’attachant aux choses sensibles, ils n’ont souci que de ce qu’ils voient, la divine Providence a voulu qu’il y eût sur le terre des hommes qui, au moyen de punitions présentes et sensibles, contraignissent les autres à observer la justice. Et il est évident que ceux-là ne pèchent pas lorsqu’ils punissent les méchants.
1. Personne ne pèche en accomplissant la justice. Or il est juste que les méchants soient punis, parce que, comme nous l’avons prouvé, le châtiment fait rentrer la faute dans l’ordre. Donc les juges ne pèchent pas en punissant les méchants.
2. Les hommes qui élevés au-dessus des autres sur la terre sont comme les exécuteurs des desseins de la divine Providence. Car Dieu, suivant l’ordre de sa Providence, réalise les effets inférieurs par les êtres supérieurs. Or, nul ne pèche en exécutant l’ordre de la Providence divine. Et il est dans l’ordre de la Providence que les bons soient récompensés et les méchants punis. Donc les hommes qui sont au-dessus des autres ne pèchent pas quand ils récompensent les bons et punissent les méchants.
3. Plus encore, le bien n’a aucun besoin du mal, au contraire. Donc ce qui est nécessaire à la conservation du bien ne peut être mauvais en soi. Or il est nécessaire, pour conserver la concorde parmi les hommes, d’infliger des châtiments aux méchants. Donc il n’est pas mauvais en soi de punir les méchants.
4. Le bien commun est meilleur que le bien particulier de l’individu. Donc il faut sacrifier le bien particulier pour conserver le bien commun. Or, la vie de quelques individus dangereux s’oppose à ce bien commun qu’est la concorde de la société humaine. Donc on doit soustraire par la mort ces hommes de la société humaine.
5. De même que le médecin, dans une opération, recherche la santé, qui consiste dans l’harmonie bien réglée des humeurs, ainsi le chef de la cité, par son action, recherche la paix qui consiste dans l’harmonie bien réglée des citoyens. Or le médecin fait une chose bonne et utile en coupant le membre gangrené si celui-ci menace de corruption le reste du corps. Donc le chef de la cité est juste et exempt de péché, lorsqu’il met à mort des hommes dangereux, pour que la paix de la cité ne soit pas troublée. »
Enfin, pour rester sur ce plan, il convient aussi d’évoquer la vertu rédemptrice de la peine de mort.
http://www.jacquesfesch.com/index.php/la-beatification-2/
@ Claude Luçon (moi-je)
Il est un moyen pour ne plus culpabiliser ses semblables de manger le pain que les autres n’ont pas, c’est de leur donner le vôtre (sans élever la voix et sans raconter sa vie comme Tartarin de Tarascon).
@ Macron-Elusen
Quand un Chinois rit, préparez-vous à pleurer.
La propagande d’un minus ne sert qu’à persuader ses semblables.
La COP21, les Chinois s’en moquent.
Le vin français en Chine n’est servi que dans les grands hôtels pour touristes (palaces 5 étoiles splendides comparés aux cages à lapins de France), les Chinois produisent leur vin grâce à des vignerons français immigrés bénévoles volontaires temporaires (que nous félicitons), mais ne sont pas particulièrement attirés par ce breuvage que l’on déconseille de plus en plus en France, vos dirigeants trouvent qu’il vaut mieux fumer du H de contrebande dont ils perçoivent indirectement des royalties.
Ainsi va la vie dans votre Macronie !
Pourquoi ne pas demander l’avis des Français par référendum ?
@ Exilé
» …Sous un angle strictement juridique, il faut savoir que l’Inquisition n’a jamais tué personne… »
Giordano Bruno ne partageait pas votre avis. Surtout sur la fin.
Quant à la perfection de la procédure inquisitoire, d’une part, la perfection n’est pas de ce monde, seuls les intégristes les plus bornés pensant le contraire, d’autre part, cette procédure par ailleurs très largement contestée ne s’applique pas en tant que telle en France.
Tant qu’on y est, l’Opus Dei oeuvre pour le bien-être des peuples dans le désintérêt le plus total.
@ Achille (@ R. Marchenoir)
Bonjour Achille,
Mon amie hongroise n’aura pas de gratification à la fin de l’année. Faut pas rêver, autant essayer de décrocher la lune. Elle pourra bénéficier, au mieux, d’heures supplémentaires à Noël et au Nouvel An, non payées, il va de soi !
Certains, sur ce blog, pourraient penser que je suis farouchement contre l’immigration. Que nenni, si elle est maîtrisée et respectueuse du pays d’accueil, pourquoi pas. Mais aujourd’hui, nous assistons au grand « n’importe quoi » (pour faire court).
Concernant le restaurateur, cela me fait penser à un livre d’Hervé Le Corre, intitulé : « Après la guerre ». Je vous en recommande la lecture si vous en avez le temps et l’envie.
Un écrivain et une écriture de qualité ce qui est de plus en plus rare. Extrait ci-dessous :
« Il dit tous les jours à peu près la même chose. Submergé de travail. L’air épuisé dès le matin, les yeux battus, blafard sous sa coupe en brosse grisonnante, le front luisant à la lueur navrante des néons. Avec sa blouse blanche impeccable qui ne supporterait plus d’annoncer aux gens qu’il ne peut rien pour eux et qu’ils doivent se préparer à mourir en souffrant beaucoup. Ensuite, de la même voix caverneuse, il se plaint que les affaires vont mal, que les gens ne s’habillent plus. Il justifie ainsi les salaires minables qu’il paye. S’il pouvait faire mieux, ce serait de tout cœur, pensez bien. Voyez en Amérique. Le péril est à nos portes, il fondra bientôt sur le petit commerce pour le mettre en pièces. Il se morfond derrière sa caisse, un crayon sur l’oreille. On le croit certains jours sur le point de mettre la clé sous la porte et d’aller se pendre dans la cave.
C’est dommage. Il devrait évoquer plus souvent sa maison à Caudéran avec son grand jardin et les trois ou quatre appartements qu’il possède en ville, même si parfois un locataire lui donne du souci. Ça lui ferait un bien fou à ce pauvre M. Bessière . »
Le restaurateur bordelais ainsi décrit ressemble comme deux gouttes d’eau au restaurateur que je connais…
Quant au socialisme tant décrié par R. Marchenoir, il n’a jamais été mis en pratique. Le capitalisme convient mieux à l’espèce humaine, c’est indéniable. Le socialisme est un fantasme, une fiction verbale ! Sur ce point, nous devrions être d’accord… Quoique !
Comme l’écrivait Philippe Bilger avec courtoisie et tact, Michel Onfray et Alain Finkielkraut sont des « orphelins de la gauche ».
Frédéric Schiffter (philosophe que je préfère mais impraticable aujourd’hui car trop drôle et cynique pour une époque sans humour) se fait beaucoup moins d’illusions sur le genre humain. Il est ainsi plus proche de la réalité. F. Schiffter n’apprécie pas du tout M. Onfray. J’aime bien lire les deux, c’est toujours fructueux…
Cordialement et bonne journée.
@ Exilé
Le problème de l’interrogatoire des accusés s’est posé à partir du moment où le juge n’a plus vu les auras ou n’a pas été assisté de celui qui les voyait.
Saint Louis ne rendait pas la justice sous un chêne, mais s’adossait à un chêne pour écouter ses sujets désirant lui parler sans intermédiaire. Le requérant exposait librement son grief au souverain, qui ne rendait nullement la justice lui-même, mais faisait signe à un membre de son entourage, ayant le pouvoir de rendre la justice, qu’il se saisisse de l’affaire (Jacques Le Goff).
Or, s’adosser à un chêne à l’endroit où il émet au violet augmente le degré vibratoire et par là même la capacité à voir l’aura dans laquelle on discerne le mensonge ou la sincérité.
A faire passer à l’ENM…
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 08:28
Vous êtes vraiment une gauchiste assez basse du front. On va commencer par la fin.
« Quand vous parlez des Polonaises, il n’y a pas de mépris, tiens donc ! »
Non, bien au contraire. Je crois que vous ne savez pas lire. Mon commentaire exprimait l’admiration que j’ai pour elles. Elles ne sont pas comme vous. Elles ne se considèrent pas insultées parce qu’elles travaillent comme vendeuses ou comme serveuses. Elles font leur travail normalement, efficacement et avec le sourire. En plus, elles sont souvent jolies.
Les hommes ne sont pas en reste, d’ailleurs. Certains ont des plombiers polonais. Moi, c’est l’électricien polonais. J’étais tellement content du boulot, qu’il est reparti avec un grand cru entre les mains. Pour me remercier, il m’a fait une rallonge de travaux non prévue au programme. J’attends toujours le Desouche sur ce modèle…
Ne pas être méprisé n’est pas un droit de l’homme. Le respect, ça se mérite, et figurez-vous qu’il y a quelques recettes simples pour l’acquérir. Vous semblez tellement pourrie de socialisme jusqu’au trognon, que vous pensez que l’État doit vous fournir le « respé » — et tout le monde aussi, par la même occasion. Je me dois de vous détromper. Vous allez au-devant de grave déconvenues.
« Finalement, vous adorez Macron, prenez dare-dare la carte du parti. »
Toujours la même chose, chez les perroquets gilétistes. Dès que vous ne leur passez pas la brosse à reluire à laquelle ils pensent avoir droit, ils vous sortent l’insulte suprême : vous aimez Macron. On leur a amputé le cerveau, et on leur a mis un interrupteur à la place. Il y a deux positions : Macron ON, et Macron OFF.
Si, encore une fois, vous n’étiez pas une analphabète complète, vous auriez compris que je suis vigoureusement opposé à Macron. J’ai expliqué pourquoi. Mais même cela est trop compliqué à comprendre pour vous.
« Il se trouve que j’ai une jeune amie hongroise qui travaille chez un restaurateur. Salaire : 1 200 euros net par mois, nombreuses heures supplémentaires non payées, aucune reconnaissance de son travail, et pas l’ombre d’une augmentation de salaire en vue alors qu’elle y travaille assidûment depuis plus de deux ans… »
Et donc ? Vous en concluez quoi ? Qu’est-ce qui me dit que son travail vaut plus que 1 200 euros par mois ? « Je connais une jeune fille qui gagne 1 200 euros par mois. » Drame absolu. Preuve que Macron est une ordure finie. Nous devons faire la révolution, oui, c’est certain, voilà la seule issue.
« Ne me dites pas, par-dessus le marché, que 1 200 euros net par mois c’est rouler sur l’or. »
C’est vous qui partez du principe que votre jeune amie hongroise devrait rouler sur l’or. Je n’ai jamais dit ça. N’inversez pas les rôles, une fois de plus. C’est vous, la socialiste. Ce n’est pas moi.
« Pour le restaurateur, aucun problème, il a un train de vie plus que confortable. »
C’est tout à fait normal. C’est lui le chef d’entreprise. Vous ne voudriez pas qu’il gagne autant que ses salariés, tout de même ? C’est lui qui prend les risques, je vous le signale. C’est lui qui investit, qui crée l’entreprise, qui crée l’emploi de votre amie hongroise, et ainsi de suite. Votre petite protégée ne gagne « que » 1 200 euros, mais elle est assurée de les gagner. Vous comprenez la différence ?
Vous savez que personne ne garantit aucun revenu au restaurateur, qu’il peut faire faillite, qu’il ne peut réclamer d’indemnités à personne si son emploi à lui disparaît ? Vous savez qu’il est responsable en justice sur ses biens propres en cas de faute de gestion ?
Vous avez bien compris qu’il s’agit d’une entreprise privée, et non d’un sovkhoze ? Vous comprenez que nous ne sommes pas en URSS, et que par conséquent Macron n’est pas responsable du salaire de votre amie ? Vous savez que même en URSS, même au Venezuela, et surtout là, les directeurs d’entreprises d’État ne sont pas payés au même prix que leurs employés ? Votre maman vous lisait « Martine découvre le paradis cubain » pour vous endormir, et vous l’avez crue ?
Donc pour l’instant, et depuis le début, tout tourne autour de votre nombril. Vous avez manifesté gentiment sans casser de vitres parce que vous êtes très malheureuse, vous connaissez une pauvre fille qui ne gagne pas assez d’argent (bien qu’elle soit spécialiste des nano-particules)… et donc ? Quelles conclusions devons-nous en tirer ?
Votre étanchéité totale à la politique, la vraie, votre capacité à ignorer les questions qui vous sont posées sont stupéfiantes. Depuis le début, je vous demande : quelle est la politique qui, d’après vous, permettrait de remédier aux maux dont vous vous plaignez ? Et, au cas où vous seriez en manque d’idées, je vous ai fourni une piste : pensez-vous qu’il faille augmenter, ou diminuer la dépense publique ? Pas de réponse.
Vous avez été censurée ? La touche Enter de votre clavier est cassée ?
Chouine, chouine. Pleure, pleure. Macron est un c…, Macron est un c… On pourrait peut-être passer à l’étape suivante ? Ou on y est pour la nuit ?
Votre système de « pensée » est complètement conforme à celui des Gilets jaunes. Eux non plus n’ont pas la moindre idée de ce qu’il faudrait faire, de ce qu’ils veulent. En revanche, ils le veulent…
Il faut les entendre réclamer le « référendum d’initiative citoyenne », comme s’il s’agissait du Saint Graal. Si seulement on laissait le Peuple s’exprimer, alors sa Divine Décision tomberait pile-poil dans les cases, les Hongroises seraient payées 21 000 euros au lieu de 1 200 et tout le monde trouverait une place de stationnement.
Vous n’avez pas remarqué un truc bizarre ? Pas une seule fois, ces démocrates de génie ne nous ont expliqué quelles questions ils aimeraient soumettre à référendum. Ne parlons pas des réponses… Vous ne trouvez pas ça curieux ? Tous ces braves gens nous expliquent qu’il faut leur confier les clés du camion, parce qu’ils sont plus malins que tout le monde, mais lorsqu’on leur demande de nous montrer de quoi ils sont capables (histoire d’avoir une idée avant de signer le contrat), alors là, c’est le désert complet.
Je vous recommande ce livre d’un de mes anciens professeurs, Jean-Pierre Dupuy: « Les limites de la rationalité ».
« Les fondements de la théorie du choix rationnel, dans ses multiples déclinaisons (économie théorique, théorie de la décision, théorie des jeux, théorie de l’action que l’on trouve au cœur de la philosophie analytique, etc.), ne sont plus aussi assurés en cette fin du XXe siècle qu’ils semblaient l’être durant, ou immédiatement après, la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’un John von Neumann ou un Leonard Savage en posaient les prolégomènes.
Ce livre présente les recherches les plus récentes dans le domaine. Il s’en dégage la thèse que le paradigme de la rationalité est radicalement incomplet. L’idéal de transparence qui est au cœur de la théorie du choix rationnel est incapable de venir à bout de l’extériorité et de l’opacité du collectif. Si elles ne prenaient appui sur des références extérieures qui les guident en les « poussant », les interactions entre acteurs rationnels seraient en général incapables de produire à elles seules quoi que ce soit de déterminé. »
@ Raphael | 06 novembre 2019 à 08:59
Je suis complètement d’accord avec vous, non seulement la comparaison faite par les semtob est ig…nique, je suis un garçon bien élevé, ce type de propos est digne de chez « Barataclau », au bout de l’ennui, avec dix grammes dans le cornet.
Tout a été dit pour ce couple infernal, tristes sires de la République qu’ils représentaient ; comme disait le défunt Cruchade, ils ne valent pas la corde pour les pendre.
Elue commune la plus endettée de France, « leur » commune abonnée et abandonnée au clientélisme le plus sordide à tous les étages, va se réveiller avec la gueule de bois.
Ce couple ne me fera pas verser une larme, je suis honteux de savoir qu’ils ont représenté le pays, et toujours et encore vouloir patauger dans le milieu de la politique.
Même si l’Etat se rembourse, ils ne sont pas quittes à mes yeux, la peine est là pour le rappeler et je ne suis pas juriste.
Ce n’est pas une question de montant, l’exemplarité ne se pèse pas, ne se mesure pas.
Ils ne sont pas persécutés, comme on peut l’entendre, les chefs d’inculpation sont à la hauteur des personnages et la justice bien clémente de la laisser courir elle et se répandre.
Assez de la voir pérorer et crier famine sous la caméra complaisante de médias TV.
https://blogs.mediapart.fr/wael-mejrissi/blog/140818/et-pendant-ce-temps-les-balkany-courent-toujours
@ Raphael
« Tant qu’on y est, l’Opus Dei œuvre pour le bien-être des peuples dans le désintérêt le plus total. »
Vous pouvez toujours continuer de reprendre comme pour l’Inquisition ce que veulent nous faire croire les caricatures ou bien les élucubrations romanesques, cela ne changera rien à la réalité, à l’œuvre et à l’esprit de ces ordres.
@ Xavier NEBOUT 06 novembre 2019 09:38
« Eric Zemmour / Nicolas Bouzou »
Nicolas Bouzou qui avait déjà reçu une belle fessée lors du leur premier face-à-face (Face à l’Info), en a redemandé. Il a été servi ! Il était temps que l’émission se termine, il devenait complètement désordonné, agitant les bras, débitant des lieux communs à la pelle, finissant sur les genoux… Le gong l’a sauvé de la crise de nerfs !
Pour ceux qui aime l’économie politique, cette heure de CNews est passionnante.
Cordialement.
Au milieu de tous les exégètes de la peine de mort, je ne sais pas répondre, pour mille raisons, ou plutôt je ferai la même réponse qu’Antoine Marquet | 05 novembre 2019 à 20:59.
Au milieu de ce billet somme toute pas très gai, raide et lugubre parfois, je tombe par hasard – je tombe souvent -, sur ce lien, je trouve que notre représentante au plus haut sommet de l’Etat a le goût sûr qui va avec l’âge et son physique, d’ailleurs approuvé par mon excellente coiffeuse.
https://photo.femmeactuelle.fr/brigitte-macron-ose-une-robe-courte-et-satinee-et-surprend-l-assemblee-36572?#brigitte-macron-ose-une-robe-courte-et-satinee-et-surprend-l-assemblee-635475
@ Alpi
Pourquoi tant de hargne contre les immigrés en général… Nous sommes tous des métèques, comme le chantait Georges Moustaki. De nombreuses personnes d’origines diverses (Espagnols, Italiens, Portugais, Polonais, Hongrois…) se sont parfaitement intégrés à la culture française et il y a les autres… Ceux qui veulent imposer leurs us et coutumes d’un autre âge… Suivez mon regard.
Allez, pour vous aussi, un petit extrait de lecture.
Portrait humoristique d’un artisan sympathique.
« Nous nous connaissions depuis longtemps. Il y a quelques années, il m’avait aidé à faire quelques travaux chez moi. Cet artisan maçon s’occupait aussi de charpente et de couverture. Il s’appelait Eduardo Gomez et s’obstinait malgré un accent castillan abrasif à se faire appeler Edouard Gomet et à répondre « Célouimem » quand on le demandait au téléphone. A ma requête, Edouard Gomet vint voir ma nouvelle maison pour faire une évaluation approximative des travaux. Il prit des notes dans son petit carnet et métra des surfaces. Mais à mesure que nous progressions, il renonça vite à relever quoi que ce soit, se contentant de souffler de découragement devant l’étendue de la tâche qui se révélait à lui. Lorsque nous eûmes terminé le tour du propriétaire, il se gratta le crâne, se planta devant moi, glissa sa main dans son pantalon et, remettant en place ce qui devait l’être, me dit : « Bou zalé droit dans lé mour. Tout est à reprendre. Oun année dé santier. Trop dé trabail. » Reniflant machinalement le bout de ses doigts, Edouard Gomet jeta un dernier regard à la bâtisse, sourit, secoua la tête, et me tendit la main comme un homme qui vient de conclure une bonne affaire. »
Extrait de : « Vous plaisantez, Monsieur Tanner » de Jean-Paul Dubois
Jean-Paul Dubois qui vient de recevoir le Goncourt pour le livre : « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ».
Je vous conseille aussi le livre de Sylvain Tesson : « la Panthère des neiges », histoire de prendre le grand air et d’oublier les sombres histoires de l’ère macroniste ou macronienne, comme vous voulez. Ce que je vais m’empresser de faire, pour de bon.
Bonne lecture
@ Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 09:38
Excellent Zemmour, en effet. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu droit à une émission de cette qualité.
Ça nous change de l’Heure des pros… (pardon Philippe, mais ce n’est pas votre faute).
Je ne sais pas combien de temps Zemmour va tenir à cette place, mais nous pouvons déjà remercier les personnes qui n’ont pas boycotté l’émission, et qui n’ont pas eu peur de venir débattre avec le diable. Car que serait-il advenu si Bouzou, vous et d’autres, avaient pris part à l’indignation collective, et refusé les invitations de cette nouvelle émission, comme Attali, entre autres ?
@ caroff
« La perpétuité réelle est plus épouvantable que le passage de la vie vers la mort: le désagrément ne dure pas bien longtemps dans le deuxième cas »
C’est une affirmation malheureusement trop fréquente à notre époque matérialiste faisant fi de certains avertissements en ce qui concerne l’au-delà, au sujet duquel il est pourtant parfois possible à ceux qui cherchent des réponses à leurs questions d’en obtenir quelques-unes.
@ Exilé
« Sous un angle strictement juridique, il faut savoir que l’Inquisition n’a jamais tué personne… »
Vous avez raison, Ecclesia enim abhorret a sanguine. Mais la bienveillance des juges du Saint-Office va encore plus loin, lorsqu’ils demandent « potestatem saecularem quatenus, citra mortem et membrorum mutilationem, circa te [le condamné] suum judicium modereretur ».
Evidemment, à ce stade de la procédure, le bûcher est souvent déjà dressé sur la place du marché de la bourgade… Et le pouvoir séculier n’est pas libre de ne pas exécuter la sentence : « Quand les individus auront été condamnés pour hérésie, soit par l’évêque, soit par son vicaire, soit par les inquisiteurs, et livrés au bras séculier, le podestat ou recteur de la cité devra les recevoir aussitôt et, dans les cinq jours au plus, leur appliquer les lois qui ont été portées contre eux » (Innocent IV, bulle Ad extirpanda).
@ Alex paulista | 06 novembre 2019 à 12:30
J’ai lu un livre de Jean-Pierre Dupuy: « Ordres et désordres – Enquête sur un nouveau paradigme ». C’était il y a bien une vingtaine d’années.
Je me suis pris une migraine carabinée et ne suis pas sûr d’avoir tout compris.
J’ai prêté le bouquin à un de mes collègues pour savoir ce qu’il en pensait. Lui il n’a carrément rien compris, ce qui m’a rassuré.
@ Robert M. 06 novembre 2019 à 07:14
Que les choses soient claires, je n’y connais rien en électricité ni en en béton ni en petit Elusen, mais une chose est certaine c’est que je connais parfaitement la gestion d’entreprises, tous genres confondus, grandes et petites, y incluant évidemment ses salariés, et votre post m’a un peu interloquée car je vous croyais plus instruit sur le monde du travail dans les entreprises privées.
Ainsi donc, suivant votre logique, un CAP de jardinier paysagiste obtenu par ces fumeuses, pardon, fameux « centres » de formations grassement rémunérés par l’Etat (moi et vous) serait, comme dirait Manu et vous, un diplôme convenable pour intégrer « un établissement n’étant pas le premier rade venu (ni un kebab, précisons-le) (…), une référence de choix ».
Un CAP de jardinier paysagiste serait donc un diplôme multifonctions. Une espèce de diplôme polytechniques du pauvre en somme.
Si c’est votre vision de la reconversion des chômeurs je plains de tout mon coeur le patron de cet établissement grand cru que vous évoquez, à qui Paul Emploi (qui ne fait pas dans l’anonymat) va lui refourguer (c’est le terme approprié) un mec (ou une nana je ne suis pas sexiste) pour éplucher quinze kilos de patates par jour, ou pour éventuellement laver les gamelles qui ne passent pas dans les lave-vaisselle, puis le soir, après une « récupération » (appelé aussi « horaires décalés »), nettoyer les « pianos » et les tables en inox que les « brigadiers » laissent en l’état en partant.
Vous m’étonnez que votre restaurateur haut de gamme en question fasse un racolage éperdu pour trouver quelqu’un, même muni d’un CAP de polytechnicien ! (*)
Il est vrai que Manu avait constaté l’efficacité du « traverser la rue pour trouver un job » puisque entre Darmanin, Le Maire, E. Philippe, etc. (je n’ai pas la liste) ils ont tous traversé la rue dès que la petite entreprise Fillon a été mise en liquidation judiciaire par des juges particulièrement diligents. De même que Ferrand, Pénicaud et autres socialos ont renié Hollande qui les avait pourtant si bien nourris.
Pour Manu c’est autre chose, Paul Emploi s’appelait « Rothschild Emploi » (qui deviendra plus tard « Rothschild Emploi Macron » (REM)). « Rothschild Emploi » lui dira « traverse la rue Manu (des fois les agents de placement sont familiers) je t’ai trouvé un job en or, et en plus je vais financer mon, pardon, ‘ton’ nouveau job ».
Du coup Manu a cru son boss et n’a pas rechigné pour obtenir le job. Il a marché, marché, marché…. Bref, après quelques voyages organisés par madame Pénicaud-de-chez-Havas, aux Etats Unis, il nous est revenu en pleine forme, et il a obtenu le job que « Rothschild Emploi » lui avait financé, pardon, conseillé.
Bon maintenant il lave des gilets, parfois jaunes parfois rouges cégétistes, dans la laverie (attention ! je n’ai pas dit « blanchisserie »!) au 55 de la rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.
En même temps comme il dit, nous cotisons à sa retraite à points (?) confortable, ce qui évidemment ne sera pas le cas du jeune jardinier paysagiste écolo (les fleurs et les zoiseaux tout ça, tant vantés par Manu) devenu récureur de gamelles dans un établissement chic, pour 1 200€ net par mois, soit le prix d’UN repas, sans le vin (interdit par Buzyn), pour deux députés de LREM (ou autres sigles je ne suis pas sélective) dans un établissement… de premier choix, qui sert du homard (bleu, évidemment 😉 décortiqué, sur assiette chaude 😀
Privé de Traou Mad vous serez ! 😉
Adéo Martchi
(*) Là je réponds à votre argumentation sur la restauration qui manque d’éplucheurs de patates, ou de récureurs de gamelles, mais je pourrais vous raconter beaucoup d’autres histoires, notamment celle des salariés d’Alstom qui n’ont pas demandés à être chômistes, mais qui, grâce à Manu et à son ancien boss, vont devoir, eux aussi, traverser la rue dans pas longtemps avec leur diplôme polytechniques Alstomique.
L’homme qui se noie se raccroche même à un serpent.
Dans la presse nous pouvions lire cette semaine :
« À Pékin, mercredi, Emmanuel Macron s’entretiendra de nouveau avec Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang. Dans ce contexte général, une quarantaine de contrats doivent être signés, notamment dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace et de l’agriculture. Il sera aussi question du projet de construction en Chine d’une usine de traitement des combustibles nucléaires usés porté par Orano (ex-Areva), pour lequel « ça s’accélère », selon l’Elysée. Le dossier est en discussion depuis une dizaine d’années. »
Baratin, les Chinois ne sont pas si bêtes :
1- En matière spatiale ils ont déjà envoyé seuls des cosmonautes dans l’espace, ils se préparent à explorer la face cachée de la lune. Alors qu’en Europe ce sont les Russes ou les Américains qui nous servent de relais.
2- Pour les avions les contrats sont déjà signés (mais Macron aime signer plusieurs fois ce que les autres ont fait) et puis dans quelques années ce seront les Chinois qui aspergeront les marchés civils et militaires aériens ou maritimes, Macron a-t-il apprécié le train à grande vitesse Maglev entre l’aéroport international de Pudong de Shanghai et le centre ville (400 km/heure) ?
3- Pour l’agriculture pas de problème, les Chinois nous ont déjà acheté de nombreuses entreprises et sont disposés (puisqu’ils nous prêtent de l’argent pour payer nos dettes) à acquérir le maximum de terres arables de France et même du foie gras pour nourrir leurs canards et pour faire plaisir à Macron.
4- Quant à l’usine de retraitement de déchets nucléaires laissez-nous rire, nous sommes incapables de recycler nos déchets nucléaires et nous sommes incapables de réaliser l’EPR alors que les Chinois l’ont fait (et pourtant EDF a augmenté ses tarifs de 10 % cette année soi-disant pour cela ; c’est tout ce que nous savons faire : taxer ou nous mettre à genoux devant notre Dieu l’inflation) !
Quelle misère, quel pantin que Freluquet 1er. A part cela la propagande bat toujours son plein.
Franck Boizard pense que « la plupart de nos politiciens souhaitent consciemment, ou désirent inconsciemment (je ne suis pas là pour sonder leurs têtes creuses), la disparition du peuple français et son remplacement par un peuple musulman. »
http://fboizard.blogspot.com/2019/11/invasion-migratoire-pas-de-couilles-pas.html#disqus_thread
Mais il est aussi intéressant de s’instruire, pas chez Alex paulista qui nous propose du franchouillard traduit de l’hébreu, mais en lisant un compatriote européen :
http://www.greekcrisis.fr/2019/11/Fr0751.html#deb
Faudra bien que ça pète un jour.
@ un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 10:54
Quel est le rapport entre Macron E. et ce que j’ai écrit ?
Si vous voulez je peux faire un rapprochement entre vous et Youssouf Fofana !
Ainsi va la vie dans votre Gang des barbares !
Notons que vous êtes contre les islamistes et pourtant eux aussi sont comme vous, ils veulent la peine de mort.
Tuer les pédés, zigouiller du juif, avoir un harem, contre l’IVG, contre légalité des droits, la femme à la maison et qui écarte les cuisses, contre la démocratie, un Etat policier, la gauche dans des camps de concentration…
Exactement le programme du Rassemblement National, de Marion nous voilà Maréchal, de Nardine Bebek Morano, Heirich Zheimmour…
————————————-
L’absurdité de la peine de mort !
Donc, il y a un type ou une MILF, une cougar, qui aura pour métier de tuer les autres, avec évidemment un accès à la formation professionnelle et la validation des acquis de l’expérience.
Code pénal – Des atteintes volontaires à la vie – article 221-1 :
Recruter sur quel mode ?
Concours, CV et lettre de motivation ?!
En profession libérale ?
Service public ou privé ?
« Profondément motivé par le sens de la justice, je me suis toujours destiné à une carrière de bourreau, j’ai en cela été membre du GUD, puis un temps de Al-Qaïda, du Daech et aujourd’hui du Rassemblement National.
Diplômé d’Assas et de l’Université Catholique de Paris, j’ai à cœur le travail bien fait et le sens du contact humain, sait m’adapter à la situation et aime particulièrement le travail en équipe.
J’ai plaisir à donner plus qu’à recevoir, ainsi la mort n’a pas de secret pour moi… »
Et puis quel diplôme ?
Un dans le gaz, l’électricité, spécialiste des fours et de la collaboration…
« A : – tu fais quoi dans la vie ?
B : – je donne la mort.
A : – c’est sympa ça ?! C’est bien payé ?! C’est quoi l’évolution de carrière ?!
B : – oh ben tu sais, tu peux finir bibliothécaire. »
À l’école : profession du parent 1 ou du parent 2 !
Après ça, allez raconter votre journée de travail.
M. Bilger,
Il ne faut pas parler de la mort c’est un sujet morbide.
Le titre de votre billet m’a dissuadée jusqu’ici de commenter, et je vois qu’en dehors de Tipaza qui s’est prononcé, la question est globalement contournée.
Pourtant, cette illustration que vous avez utilisée est si atroce, elle ne sort pas facilement de l’esprit…
« Un intellectuel pour la peine de mort », cet agencement de mots est particulièrement hideux, un intellectuel est pour une société bien gardée, ou pour une réflexion sur la violence, ou peut-être pour punir et surveiller, mais comment faut-il raisonner, pour arriver à cette issue ?
Il faut donc s’imaginer frapper dans sa chair, sans quoi, comment trouver naturel de tuer un autre, et dans ce cas, est-ce une réflexion juridique, juste, utile, bonne et efficace ?
La vengeance est concevable, la colère l’est aussi, mais cet intellectuel que je ne connais pas, n’est pas animé par la colère ni la vengeance, pourtant, il est pour la peine de mort.
A-t-il déjà ôté la vie à un homme ? Je présume que non, alors a-t-il déjà abattu un sanglier ou un canard ?
Je présume que c’est possible. Dans ce cas, a-t-il expliqué l’effet que fait ce genre d’action ?
J’ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l’impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n’aime pas tellement tuer.
Ainsi, trouvez-vous utile qu’un intellectuel soit pour la peine de mort ?
Cet intellectuel inspiré semble-t-il, pourrait-il nous dire comment ne pas tout confondre, il me semble que se serait un exploit tandis que glisser sur la pente naturelle de l’homme est bien facile.
L’homme chérit la mort, il danse tous les jours avec elle, il l’enlace amoureusement en affichant un sourire de prédateur carnassier, mais la civilisation l’a sorti de sa brutalité, or il semble que lorsque « un intellectuel est pour la peine de mort », tous les hommes peuvent se vanter de l’être aussi sans plus de retenue.
Il y a en moi aussi un monstre qui penche follement, horriblement, vers ce qui est hideux, rapide et violent, et cela je le refuse !
Tout cela me donne envie d’écouter Allegri – Miserere:
https://www.youtube.com/watch?v=IA88AS6Wy_4
@ Metsys
Comme au temps de saint Louis, on savait encore qu’il n’y a ni nation ni Etat sans homogénéité de philosophie politique et donc de religion, il s’agissait de sauver l’Occident chrétien d’une déviance aussi juste soit-elle.
L’Inquisition fut ordonnée par le Pape pour codifier la répression sauvage qui se généralisait contre les hérétiques, ce qui va donc à l’encontre de ce que notre bonne République déverse sur cette institution comme sur l’Eglise en général.
@ Herman Kerhost | 06 novembre 2019 à 13:42
On ne dit pas Attali mais Attila l’homme qui pensait que les gouvernances seraient contraintes d’euthanasier tous les êtres dès la prise de leur retraite, sauf lui et ses semblables, ces miteux of course !
@ Achille
Vous savez bien, elle fait penser à Jeanne d’Arc.
@ breizmabro
Votre tirade à Robert Marchenoir vaut bien Audiard. Il n’a pas lu, visiblement, le beau texte d’Hervé Le Corre concernant un pauvre restaurateur bordelais qui se plaint de ne pas pouvoir augmenter les salaires mais qui possède plusieurs logements qu’il loue pour la plupart…
Marchenoir mélange tout. Il nous parle d’entreprises privées, en l’occurrence les restaurants, et veut absolument qu’on lui donne des ficelles pour réduire la dépense publique. On peut la lui réduire, la dépense publique.
On va commencer par baisser, de manière drastique, tous les salaires et les retraites des députés français et européens, des ministres, des hauts fonctionnaires et des présidents qui mènent le pays droit dans le mur…
Réduire également le nombre pharaonique de députés français qui bien souvent, ne participent pas aux débats.
On pourrait même ne plus avoir de députés et de fonctionnaires européens vu que ce « machin » ne fonctionne pas du tout. Un beau gâchis d’argent. Le « Frexit » pourrait s’envisager, sans aucun problème. Ce qui n’empêcherait aucunement les contacts entre des Etats à nouveau souverains et maîtres de leur pays respectif.
On peut aussi augmenter les impôts fonciers et locaux pour toutes les résidences secondaires, tertiaires, etc.
Faire payer des impôts dès le premier jour de location aux propriétaires qui louent leur logement. A l’heure d’Internet, on doit pouvoir faire participer tout ce petit monde, qui profite des plateformes de location, à l’effort national.
Faire payer des impôts à tous les évadés fiscaux et ils sont légion, ce qui doit être possible grâce à nos fameux outils informatiques mais bizarrement, personne ne touche à l’argent des plus riches.
Il me semble qu’aux USA, c’est déjà le cas, les personnes paient leurs impôts aux States même si elles se sont carapatées dans les paradis fiscaux… Mais faut pas rêver !
Sarkozy avait fait un cadeau sur la TVA payée par les restaurateurs. On n’a jamais vu le prix des menus baisser et les salaires sont toujours les mêmes…
« L’homme est un loup pour l’homme ». Chacun se bat pour sa pomme. Rien ne change sous le soleil ou plutôt sous la pluie battante actuellement.
Cordialement
Sur la peine de mort, quel crime de lèse-intelligence et moralité a donc commis cette personnalité qui n’est qu’agrégé de droit, professeur émérite de l’université Panthéon-Assas ?
Ce professeur émérite, Jean-Louis Harouel, a aussi évoqué aussi un autre sujet, à savoir la « religion des droits de l’homme » qui, poussée à son extrême, risque d’entraîner nos sociétés occidentales à leur perte :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/06/17/31003-20160617ARTFIG00364-les-droits-de-l-homme-eriges-en-religion-detruisent-les-nations.php
@ Elusen | 06 novembre 2019 à 17:02
Si j’ai bien compris votre bafouillage, vous êtes juif, pédé et vous êtes dans un harem où vous écartez les cuisses pour sortir voter pour les gens de gauche qui n’aiment pas ceux de droite.
Savez-vous que nous aimons les gens comme vous, nous les mettons dans des zoos pour faire des expériences afin de délivrer l’humanité de fous dangereux.
Comme j’ai pu remarquer que vous détestiez tout le monde et que vous aimiez les cacahuètes je préfère ne plus vous regarder.
J’ai vu en passant que l’un d’entre nous disait qu’on ne pouvait vivre avec 1 200 euros par mois.
Il faudrait sortir de son trou parisien.
On peut très bien vivre à la campagne avec 1 200 euros, en se nourrissant de ses fruits, de ses légumes et de ses oeufs, en se chauffant avec son bois, en sachant bricoler sa vieille voiture et tout faire à l’instar des paysans, et en vivant à plusieurs générations dans la même maison.
De plus, on n’éprouve pas le besoin de partir en vacances comme des fadas.
@ duvent 6 nov. 17 h 33
Chère duvent,
Vous écrivez notamment : « J’ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l’impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n’aime pas tellement tuer. »
J’aurais pu écrire votre début : « J’ai déjà tué un poulet ». C’est tout ; je n’en ai pas tué deux. A Rosso (Mauritanie), où j’ai enseigné trois ans, on nous avait dit que pour manger du poulet, il fallait aller en voiture à un élevage. La première fois, on nous a vendu un poulet vivant. Je n’avais pas imaginé la suite. Que voici.
Rentré au logis, il a fallu tuer le poulet. On m’a remis un gros couteau. J’ai eu un mal fou à le tuer. Le poulet a passé sans doute un moment plus désagréable que moi, puisque je l’ai mal tué. Mais j’ai été dans un tel état d’émotion que je me suis mis au lit, et que je n’ai été rétabli qu’au bout d’une heure. C’est le seul être vivant que j’ai tué.
Quant à tuer une femme ou un homme, il n’en est pas question, ni avec un couteau, ni avec un revolver. Je plains le bourreau dont le boulot est de tuer… au nom de la loi. Il y en a encore dans pas mal de pays, certes, plus en France.
Dutroux, Fourniret, et quelques autres doivent certes susciter notre horreur, et une mise à l’écart la plus longue possible.
Une dernière chose : un écrivain français du XVIIIe siècle avance qu’il est beaucoup plus facile d’utiliser un fusil vers un petit personnage (ennemi) qui se trouve à cent ou deux cents mètres, que de l’égorger à dix centimètres, avec un couteau. Bien des soldats de métier hésiteraient à tuer avec un couteau, qui n’hésitent pas de loin avec des armes à feu. Ne parlons pas des bombardiers. On lâche ses bombes et on ne voit rien. Fastoche ! Il suffit de ne pas penser et de rien imaginer.
Quelques étrangers, quelques fanatiques religieux manieurs de couteaux, n’ont pas la même sensibilité que moi, manifestement. Et sont de très bons égorgeurs.
@ duvent | 06 novembre 2019 à 17:33
Vous avez déjà coupé la tête à un canard et vous vous sentez mal de l’avoir fait. Je l’ai fait pour bien plus gros, avec l’hémoglobine qui coule à flots. Et moi aussi j’en ai ressenti une certaine gêne. Je n’étais pas fier et n’en ai pas tiré gloire et surtout pas de plaisir.
Pour la simple raison qu’il s’agissait d’êtres innocents ne nous ayant pas causé de préjudices.
Vous voyez la différence avec ce qui nous préoccupe ?
@ hameau dans les nuages
Je me permets : avez-vous lu mon lien sur le fait qu’on n’interdit pas les drogues pour leur dangerosité ?
Suspense, alors, alors, alors…
Alors pourquoi ?
Je vais vous le dire : surtout des raisons SYMBOLIQUES, parfois économiques, mais je refuse d’en faire la liste.
D’ailleurs, si ce n’est fait, on devrait écrire un bouquin, pourquoi toutes les drogues furent interdites.
Après, il y a un cliquet.
Qui osera permettre ce qui est interdit ? Il a fallu les problèmes posés par la mafia pour la fin de la Prohibition, et évidemment, je ne souhaite pas qu’on en arrive là.
Je jure que je n’ai rien pris pour planer ! Mais enfin, on peut imaginer, tiens, chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=YkgkThdzX-8
Pour l’alcool, désolé, il y a aussi des gens ayant l’alcool violent, ou complètement défoncés avec l’alcool :
https://www.allodocteurs.fr/maladies/drogues-et-addictions/alcool-alcoolisme/binge-drinking-l-alcool-sans-limites_2530.html
Produit, personne, usage, c’est la trinité de la drogue.
L’alcool considéré comme dur par tous les addictologues si pas aussi dur que certaines drogues interdites et plus que d’autres prohibées…
…Ce n’est pas qu’un produit moyennement dangereux que je bois normalement, ce qui est un critère, je pourrais prendre quelque chose de moins fort ou équivalent sans danger.
Certains jeunes prennent l’alcool de façon non civilisée, et j’ai lu pire, est-ce que je dois vraiment ?
oui :
http://www.leparisien.fr/societe/l-inquietante-mode-de-l-ivresse-par-les-yeux-05-09-2010-1055538.php
Alors quoi ? Vous allez interdire l’alcool parce que certains n’en ont pas un usage civilisé.
Et que ça empire…
Une drogue a eu injustement une mauvaise image, en Chine puis chez nous, l’opium :
https://www.decitre.fr/livres/l-opium-9782228905893.html#resume
Elle est loin d’avoir détruit la Chine, c’est plutôt le contraire. Attention ! Je ne dis pas qu’on a eu raison d’obliger les Chinois à s’ouvrir – le Japon non plus d’ailleurs.
Le développement économique, l’échange avec d’autres civilisations, ne sont PAS des devoirs. Nous avons eu tort, mais ensuite, dans un amalgame de mauvaise conscience et de mépris des Chinois, d’interdire cette drogue chez nous.
Il y a des drogues plus dangereuses, mais le problème c’est l’INCONSCIENCE de certains, la soif de danger d’autres.
On l’a vu avec l’alcool. Et ne croyez pas qu’on puisse l’empêcher en interdisant des produits, on peut :
https://jeudufoulard.com/le-jeu-du-foulard/
Alors, je suis pour la protection des enfants, mais dans un monde où les adultes sont exposés à toutes sortes de dangers qu’ils ne choisissent pas, pourquoi leur dérober de choisir leurs risques ?
Ce qui implique non la prohibition mais l’information. Ou plutôt, les campagnes lassent, la culture.
Le vin est un élément de l’art de vivre, l’opium l’était en Chine et dans certains milieux.
Le problème est l’inconscience, mais aussi la SOIF DE DESTRUCTION. Est-ce la faute de la drogue ?
C’est le monde sur lequel on butte comme un prisonnier sur les barreaux qui fait que certains sont prêts à la destruction pour aller… un peu plus loin, voilà, soif de découverte et destruction. Création de soi, éventuellement d’une oeuvre, et destruction.
La conservation est en arrière-plan.
Comme dans l’amour, comme dans la création.
La drogue est un élément transformateur, comme dans Docteur Jekyll and Mister Hyde, cela dépend de la formule, de la personne et de l’esprit dans lequel l’alchimie se fait.
C’est aussi le cas avec les religions, mais les croyants ont tendance à tuer bien plus que les drogués.
Non ? Quant aux drogués, ce sont des proies, plus des bonne gens que des trafiquants, comme on le voit aux Philippines.
Aider le drogué ! Qui le voudrait devrait se battre sur bien des fronts.
Mais ce sera peu de gens, il y a le critère du mépris, sans vraies raisons, on interdit quelque chose qui dégoûte et on vomit le transgresseur.
Moi, ce sont les traîtres, mais il y a une vraie bassesse morale chez le traître, sans parler d’une dangerosité incalculable.
@ un chinois à Paris
J’ai bien ri en lisant votre réponse à Elusen qui méprise tout le monde et nous traite de « traîne-savates ». Une fois de plus, l’insulte concerne l’insulteur et non pas les insultés.
J’ai bien ri avec l’histoire du zoo et des cacahuètes.
Je vous souhaite une très agréable soirée, cher Chinois à Paris.
@ hameau dans les nuages | 06 novembre 2019 à 18:54
« Pour la simple raison qu’il s’agissait d’êtres innocents ne nous ayant pas causé de préjudices.
Vous voyez la différence avec ce qui nous préoccupe ? »
Non, je ne vois pas, une vie est une vie ?
Mais c’est parce que le doute m’habite, ce qui n’est pas votre cas…
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@ Patrice Charoulet | 06 novembre 2019 à 18:35
En effet, nos sens influent sur notre morale, et c’est ainsi que les monstres pullulent…
@ un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 18:12
▬ « nous les mettons dans des zoos pour faire des expériences afin de délivrer l’humanité de fous dangereux »
Tout comme les pandas, les ouistitis, les autruches, les antilopes, les flamants roses, les hermines, les renards, les dauphins… que des fous dangereux.
▬ « vous êtes juif, pédé et vous êtes dans un harem »
En somme je suis vous, une vulgaire autre concubine, vous préférant les nouilles et fourrer du ravioli.
@ Xavier NEBOUT 06 novembre 2019 à 18:28
Exactement !
Comme disait Coluche « Ben oui c’est la crise, il va falloir se passer de trucs dont nos parents n’avaient pas besoin ».
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@ Robert M. 06 novembre 12:19
« Vous savez qu’il est responsable en justice sur ses biens propres en cas de faute de gestion ? »
Allons bon, v’là aut’chose !
Votre ami restaurateur (qui a fermé son établissement à cause des fainéants qui ne veulent pas travailler chez lui) ne serait-il pas, en plus, joueur de pipeau ?
Si je m’appelais Robert Marchenoir j’écrirais « encore un p’tit commerçant qui pigne parce qu’il paye trop de charges ! »
Oui mais là Martchi c’est la faute à Manu ! 😀
En complément du billet de Philippe Bilger sur le livre de Jean-Louis Harouel « Libres réflexions sur la peine de mort », pour ceux que cela intéresse une interview de JL Harouel sur le site « BREIZH-INFO.BHZ »:
https://www.breizh-info.com/2019/11/06/129942/peine-de-mort-harouel
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CNews – Débat Eric Zemmour / Henri Peña-Ruiz
Eric Zemmour 1 / Henri Peña-Ruiz 0
Grosse déception.
Peña-Ruiz incroyablement décalé dans notre monde actuel. Tous les poncifs de la gauche des années cinquante que l’on croyait enterrés !
Un homme qui ne comprend rien à l’Histoire de France et dont la haine quasiment viscérale du catholicisme lui occulte tout raisonnement.
Il était précédé d’une réputation flatteuse : à l’écouter pendant une demi-heure, on se demande bien pourquoi !
En plus il mélange tous les concepts, parle de l’Inquisition française, confond culture et civilisation, peu courtois pour les temps de parole… Un droit-de-l’hommiste qui recycle son communisme. Insupportable !
Bref, un naufrage en règle ! Au suivant !
Cordialement.
@ un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 18:12
Ne perdez pas de temps avec ce pervers maniaco-dépressif, il aime provoquer pour se « faire mettre », tout jeunot, il a joué le rôle d’angelot des sacristies et des presbytères, là où le curé « habite » ; depuis, converti à ‘lislamogauchiste, cul en l’air dans les mosquées, il supplie Allah son proctologue de lui réaléser ses orifices qui ne passent plus au contrôle technique ; en ce moment il coule des jours heureux dans l’entrecuisse d’un caribou.
@ Noblejoué | 06 novembre 2019 à 18:57
« le problème c’est L’INCONSCIENCE de certains »
Exploitée par des CONSCIENTS.
Donc aucun état d’âme.
De mes trois enfants boursiers échelon 5, deux sont devenus ingénieurs. Le troisième a raté ses études (et sans bourse il devenait impossible pour nous de continuer), devinez pourquoi…
Après, autoriser une drogue parce qu’il en existe déjà d’autres, je ne vois pas trop le raisonnement…
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 13:35
« Extrait de : « Vous plaisantez, Monsieur Tanner » de Jean-Paul Dubois
Jean-Paul Dubois qui vient de recevoir le Goncourt pour le livre : « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ». »
J’avais lu le livre, je n’avais pas retenu le nom de l’auteur, des personnages qui existent et je les ai rencontrés.
Plus que jamais d’actualité avec les savoir-faire qui fichent le camp, « immigration choisie » la potion magique du moment.
Superficiellement un bon moment de détente quand on n’est pas concerné, dans la veine des scénarios du film de Luigi Comencini « L’argent de la vieille », c’est un exemple, le cinéma italien fourmille de ces réalités de la vie de tous les jours, de ses joies, ses misères, ses emm..des.
Il y a eu un DVD je crois me souvenir, je livrerai ici un extrait d’un commentateur qui me semble fidèle :
<< "En chantier, monsieur Tanner" : ce film n'est certes pas un chef-d'oeuvre mais permettra d'apprécier les multiples facettes du talent de Jean-Paul Rouve qui campe un personnage englué dans une histoire tantôt drôle, parfois loufoque, et qui vire par moment au tragique... A regarder absolument si vous héritez, ou si vous envisagez d'acheter un vieux bâtiment à restaurer du genre "Chefs-d'oeuvre en péril" qui firent certains beaux soirs de la télévision jadis ! (...) Pour une de ses premières réalisations, Stefan Liberski réussit néanmoins à nous captiver : les malheurs des uns ne font-ils pas le bonheur des autres ? Il bénéficie certes d'un casting judicieusement choisi si l'on excepte Virginie Efira qui joue faux, toujours aussi mauvaise comédienne dans le rôle, ici, de banquière que dans la plupart des rôles qui lui sont confiés ! Certaines maisons portent chance, d'autres la poisse : vous y croyez vous ? willycopresto" http://www.allocine.fr/film/fichefilm-179946/critiques/spectateurs/recentes/
Du coup je vais me procurer le Goncourt pour son livre : « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ».
@ boureau 20h55
« Peña-Ruiz incroyablement décalé dans notre monde actuel. Tous les poncifs de la gauche des années cinquante que l’on croyait enterrés ! »
Un dinosaure sorti du frigo. On se serait cru revenu au temps de Georges Marchais !!
Alignement de tous les poncifs sur la guerre d’Espagne…
En le voyant je me suis dis que j’étais « comunistophobe ».
Donc, oui, victoire facile d’Eric Olivier (Zemmour en amazigh…) sur Peña-Ruiz !
@ Sophie, 6 novembre, 13:35
Il ne faut pas tout prendre au premier degré…
@ hameau dans les nuages
« Exploitée par des CONSCIENTS.
Donc aucun état d’âme. »
Que vous dire ?
Quand on rend quelque chose illégal, les gens qui la pratiquent ne sont certainement pas des personnes comparables au barman qui dira à un buveur compulsif que bon, il s’est assez alcoolisé aujourd’hui.
Ce n’est pas que parce que l’Etat a besoin d’argent qu’on veut lui confier le commerce des drogues, c’est parce que l’Etat, ayant bien écarté les gens convenables (je ne vais pas vous soûler avec les exceptions) il faut qu’il assume ses dégâts.
Convenables à deux niveaux, humains et aussi qui ne sont pas des destructeurs mais des gens préférant des consommateurs qui le resteront longtemps et dont l’état n’est pas un repoussoir pour les autres. Pour le vin, et d’autres alcools, les deux ne font qu’un : producteurs et distributeurs aiment eux-mêmes leurs produits et ont bien conscience que l’abus est une terrible contre-publicité.
Les trafiquants, que l’Etat a créé de ses propres mains, tiennent parfois des territoires, mais ils ne sont pas enracinés dans une pratique sociale harmonieuse et pratiquent la terre brûlée, il leur faut s’étendre ou arrêter, ceux qui voient le plus loin investissent leurs profits ailleurs.
Forcément, quand on n’est pas reconnu, quand on doit fuir, se cacher, on n’est pas exactement dans une vision constructive des choses.
Territoire : ils sont traqués partout, doivent donc avoir des forteresses, et c’est ainsi, à cause de l’Etat croyant pouvoir interdire la drogue, ce qui est impossible, qu’on interdit certains territoires d’Etat, que des gens n’ont plus de police, de pompiers, de médecins, même libéraux, qui ne sont pas l’Etat, après, un territoire sans Etat, c’est parfait pour les islamistes.
Une erreur fatale, une théorie des dominos en action. Détricoter tout ça ne va pas être facile.
« De mes trois enfants boursiers échelon 5, deux sont devenus ingénieurs. Le troisième a raté ses études (et sans bourse il devenait impossible pour nous de continuer), devinez pourquoi… »
Je compatis.
Mais comme je l’ai dit, les religions posent plus de problème. Devinez laquelle est en haut du podium des nuisances aujourd’hui ?
Peut-on, pour autant, interdire la religion musulmane ? Pour une mystérieuse raison enfin non, le rapport de force, on se permet avec les goûts des gens, homosexualité, drogue, ce qu’on ne se permet pas envers les religions les plus hostiles.
Est-ce juste ?
Non. Et de nos jours, tout ce qui va contre une liberté individuelle sans aller contre son prochain, vol, viol, meurtre, paraît, de plus en plus, comme ce qu’elle est, intolérable aux adultes, mais nous reparlerons de la question d’âge.
« Après, autoriser une drogue parce qu’il en existe déjà d’autres, je ne vois pas trop le raisonnement.. »
Pardon, le raisonnement, c’est de dire qu’il y a trois choses à considérer : le produit, l’usage, la personne.
Le produit, si on veut vraiment interdire, je vous ai signalé qu’on ne peut même pas se fier aux autorités pour prohiber les plus dangereux.
Je compatis vraiment à ce qui est arrivé à votre famille, mais il y a aussi des gens qui veulent interdire l’alcool, vous savez.
Des histoires affreuses…
Si on veut maintenir la répression, il faudrait en faire une intelligente, c’est, je sais, beaucoup demander, comme une censure intelligente.
Courage !
Je pense que l’Etat devrait faire correctement son travail de répression, s’il y tient tant.
Il n’est, je vous le rappelle, pas fiable sur la question dangerosité, et les choses finissent par se savoir, les drogués ou aspirants drogués le savent de plus en plus.
Le problème est que les gens ont souvent un demi-savoir, ils savent vaguement qu’un produit est dangereux, ils savent vaguement que l’Etat n’est pas fiable, mais ils ne cherchent pas à savoir par eux-mêmes.
Le drogué est souvent quelqu’un qui cherche à remettre les choses en question, mais sans se renseigner à fond, un peu comme des gens faisant du hors piste en ski sans avoir le niveau.
Alors voilà, je dis que l’Etat doit, s’il ne peut pas s’en empêcher, interdire, mais seulement le plus dangereux.
Doit avouer ses torts précédents, montrer que le savoir est très important pour inciter les gens à se renseigner.
L’Etat pourrait retrouver du crédit, c’est important pour toute autorité, et avec du crédit, sa répression comme sa prévention serait facilité.
Plus important, les gens se diraient : si même l’Etat se renseigne, comment moi, qui remet tout en question, l’esprit critique, je pourrais en faire moins, moi, moins ?
De toute façon, dangereux, pas dangereux, ça dépend aussi des gens, certains ne supportent pas le vin, un grand écrivain supportait toutes les drogues et la guerre avec une égale impassibilité.
Métabolisme, attitude face à la vie… Disons, je fais le boulot de l’Etat à sa place, qu’on peut interdire ce qui est dangereux pour le plus grand nombre de gens dans un usage non point détourné, si vous vous rappelez pour l’alcool, mais normal.
Alors là, c’est sûr que les fumeries d’opium devraient être rouvertes. Pour le haschisch, c’est plus discuté, à mon avis, cela irait sans problème si repoussé de mémoire à cinq, dix ans après la majorité actuelle.
Question de construction du cerveau et de capacité de régulation d’usage sans parler des études à faire.
Enfin, si on voulait protéger les jeunes, à mon avis, des drogues, et surtout de se retrouver à la rue si leurs parents ne sont pas gentils, on repousserait la majorité à l’âge de vingt-cinq ans.
Il y a beaucoup de petits Poucet, dehors.
« En outre, aussi sceptique que je sois à l’égard des erreurs judiciaires invoquées qui résultent souvent d’une collusion entre des avocats influents et des journalistes davantage obsédés par une absurdité sulfureuse que par le souci de la vérité banale, j’ai accepté cette pensée forte et évidente que cette peine absolue exigeait une justice absolue. Et il serait ridicule d’oser énoncer une telle certitude en toutes circonstances, pour le factuel comme pour l’intime. »
C’est juste que la récente découverte par un gendarme cueilleur de champignons, d’une partie seulement, qui plus est, du corps démembré de la jeune Sophie Le Tan dans la forêt jouxtant Grendelbruch, village d’où étaient originaires quelques sorciers et sorcières brûlés à l’époque médiévale, peut à bon droit ressusciter le débat de la peine de mort. Cela étant, le principal suspect persiste, mis en examen, à nier toute culpabilité.
La loi est en effet la loi pour tous et l’égalité devant la loi ne saurait se satisfaire de la possibilité ne serait-ce que d’une seule erreur judiciaire dans un système pénal qui punit la culpabilité et non pas le fait du crime ainsi que le préjudice moral qu’il cause à un entourage.
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 17:56 + 06 novembre 2019 à 11:24
Je vois. Hervé Le Corre, Jean-Paul Dubois, Frédéric Schiffter, Michel Onfray… des écrivains et des philosophes. Enfin, soi-disant philosophe, concernant ce dernier.
Je n’ai rien contre les littérateurs, mais quand je veux faire repeindre ma cuisine, je n’appelle pas le dentiste. De même, pour comprendre un tant soit peu les problèmes économiques qui vous préoccupent, il faudrait que vous lisiez des économistes, plutôt que des auteurs de romans policiers.
Un romancier écrit ce qu’il veut. Un économiste pratique une science, et doit se soumettre aux faits. Il n’a pas la latitude de tripoter les mots afin de leur faire dire ce qu’il veut (tout est relatif). Par exemple, seul quelqu’un ignorant complètement les lois de l’économie peut écrire, comme vous l’avez fait :
« Marchenoir mélange tout. Il nous parle d’entreprises privées, en l’occurrence les restaurants, et veut absolument qu’on lui donne des ficelles pour réduire la dépense publique. »
Je ne mélange évidemment rien. La dépense publique, c’est ce qui est ôté aux revenus privés, et donc à la dépense privée. Plus l’État dépense l’argent qui ne lui appartient pas, et moins il reste, à la fin du mois, d’argent dans la poche de votre Hongroise, de votre restaurateur, et plus généralement des 60 millions de Français qui ne sont pas employés par l’État.
C’est pour cela que votre fille est muette, et que votre Hongroise gagne seulement 1 200 euros par mois. Je l’ai expliqué cent fois ici ; d’autres, bien plus qualifiés que moi, l’ont expliqué des millions de fois ailleurs, mais ça ne fait rien : quand ça veut pas, ça veut pas.
Quand on décide de préférer l’ignorance à la responsabilité, ça donne les « Gilets jaunes du début », comme vous (ne parlons pas de ceux de la fin), et plus généralement les Français qui croient que l’argent pousse sur les arbres.
Ou dans la poche des ministres :
« On peut la lui réduire, la dépense publique. On va commencer par baisser, de manière drastique, tous les salaires et les retraites des députés français et européens, des ministres, des hauts fonctionnaires et des présidents qui mènent le pays droit dans le mur… »
« Réduire également le nombre pharaonique de députés français qui bien souvent, ne participent pas aux débats. On pourrait même ne plus avoir de députés et de fonctionnaires européens vu que ce ‘machin’ ne fonctionne pas du tout. »
Etc., etc. Enfin, la chanson connue qui nous a valu douze mois de stupidité hargneuse et violente de la part des Gilets jaunes : il suffirait de supprimer le traitement de quelques milliers de politiciens et de hauts fonctionnaires, pour que la Hongroise à Sophie puisse se payer des pulls en cachemire et des vacances aux Seychelles.
Malheureusement, indépendamment de tout le reste, c’est faux. L’addition ne colle pas. Vous pouvez la faire vous-même, les chiffres sont à la disposition de tous. La baisse du salaire des ministres, la réduction du nombre des députés ou même la suppression de l’Union européenne (dont le budget est dérisoire) n’augmenteraient pas d’un poil les revenus des Français.
Ce qui améliorerait massivement leurs revenus, c’est de supprimer par millions des postes d’infirmières, de cheminots, de professeurs et de fonctionnaires de façon générale. Ce sont eux qui appauvrissent les Français — en dehors de militer pour l’immigration qui vous défrise. Ce n’est pas une question d’opinion : c’est une question de chiffres.
Ce qui améliorerait massivement les revenus des Français, c’est de supprimer la Sécurité sociale.
Le seul résultat de votre préconisation à vous, ce serait de satisfaire votre jalousie, votre ressentiment et votre haine de qui possède davantage que vous. Sentiments délétères qui sont au cœur du mouvement gilétiste. Passions funestes sur lesquelles on n’a jamais rien bâti de bon, ni au niveau personnel ni au niveau collectif.
D’ailleurs, vous vous déboutonnez carrément :
« On peut aussi augmenter les impôts fonciers et locaux pour toutes les résidences secondaires, tertiaires, etc. »
Laissez-moi deviner… vous n’avez pas de résidence secondaire. J’ai bon ?
Vous avez commencé par me prendre de haut sur « les Gilets jaunes du début », qui étaient censés être pauvres et vertueux et le cœur sur la main, et tellement différents des autres ! Vous nous avez joué le pipeau des authentiques gilétistes non-violents « qui ne cherchaient qu’à vivre du fruit de leur travail », « qui voulaient simplement qu’on les laisse tranquilles », « qui voulaient avant tout que l’État baisse les impôts et cesse d’opprimer les citoyens ».
Il ne vous a pas fallu cinq minutes pour que vous vous mettiez à inventer de nouveaux impôts… pour les autres, bien entendu. Exactement comme les Jacline Mouraud et les Éric Drouet « du début ».
Autrement dit, vous me donnez raison sur toute la ligne : les Gilets jaunes « du début » ne sont en rien différents de ceux qui les ont suivis. Ce sont des gauchistes comme les autres, qui veulent simplement qu’on leur baisse leurs impôts à eux, en augmentant ceux des autres. Quoi de nouveau sous le soleil français ? Le fait que certain d’entre eux votent Rassemblement national ne change rien à leurs convictions.
Et vous ne manquez pas de bonnes idées du même genre :
« Faire payer des impôts dès le premier jour de location aux propriétaires qui louent leur logement. »
Sales propriétaires. C’est intolérable d’oser risquer son épargne pour procurer du logement aux gens. Nationalisez-moi tout ça, et les gens habiteront dans des appartements collectifs comme en URSS. (Les propriétaires ne payent pas d’impôt dès le premier jour de location ? vous avez vu ça où ?)
« Faire payer des impôts à tous les évadés fiscaux et ils sont légion, ce qui doit être possible grâce à nos fameux outils informatiques mais bizarrement, personne ne touche à l’argent des plus riches. »
Non, personne. Les riches ne payent pas d’impôts. C’est marqué dans la loi, vous pouvez vérifier. « La fraude » suffirait à alimenter la dépense publique délirante qui est la nôtre — et d’ailleurs il suffit d’appuyer sur un bouton informatique pour l’éradiquer. Les syndicats communistes des impôts vous l’ont dit, donc c’est vrai. Le problème, ce n’est pas la dépense publique. C’est que des Français trouvent qu’il y en a trop, et cherchent à y échapper…
« Il me semble qu’aux USA, c’est déjà le cas, les personnes paient leurs impôts aux States même si elles se sont carapatées dans les paradis fiscaux… Mais faut pas rêver ! »
Il vous semble mal. Les communistes enragés dont vous faites partie ont épuisé l’argent gratuit des autres, par conséquent ils cherchent désespérément, à travers le monde, les trucs d’inquisition fiscale qui n’ont pas encore été inventés en France (à vrai dire, fort peu : nous sommes champions dans « l’innovation » en la matière).
Et ils nous ont fabriqué cette fake news, que j’ai déjà réfutée à de multiples reprises, je ne vais pas recommencer, renseignez-vous. Naturellement, si nous adoptons le code fiscal américain, nous adoptons non seulement la disposition à laquelle vous faites allusion (en la déformant), mais aussi tout le reste, qui fait que la dépense publique, et par conséquent les impôts, sont massivement plus bas aux États-Unis, n’est-ce pas ? Nous sommes bien d’accord ?
« Sarkozy avait fait un cadeau sur la TVA payée par les restaurateurs. »
La TVA n’est payée ni par les restaurateurs, ni par les marchands de fers à friser : elle est payée par le consommateur. C’est même son principe !
Baisser un impôt n’est pas un « cadeau » de l’État. Parler de cadeau, dans ce cas, c’est trahir sa mentalité communiste. C’est considérer que 100 % de ce que gagnent les gens appartient à l’État, et que tout ce qu’il consent à ne pas leur prendre est un « cadeau ».
Et le pompon, piqué dans un roman (les gens ne font plus la différence, de nos jours, entre la fiction et la réalité) :
« Votre tirade à Robert Marchenoir vaut bien Audiard. Il n’a pas lu, visiblement, le beau texte d’Hervé Le Corre concernant un pauvre restaurateur bordelais qui se plaint de ne pas pouvoir augmenter les salaires mais qui possède plusieurs logements qu’il loue pour la plupart… »
Vous tirez un truc d’un roman, et puis vous l’attribuez à une personne réelle que vous avez dans le nez :
« Le restaurateur bordelais ainsi décrit ressemble comme deux gouttes d’eau au restaurateur que je connais… »
Il ressemble, donc il doit bien, lui aussi « posséder plusieurs logements qu’il loue pour la plupart ». Et d’ailleurs, posséder des logements tandis qu’on a un restaurant, et les louer par-dessus le marché, c’est un scandale ! Ça ne devrait pas être permis ! Ça montre que c’est un sale riche, et que bien sûr il devrait payer davantage ma copine hongroise qui ne peut pas partir en vacances aux Seychelles.
Mais à part ça, nous expliquez-vous…
« Le socialisme, tant décrié par R. Marchenoir, n’a jamais été mis en pratique. Le socialisme est un fantasme, une fiction verbale ! »
A ceci près que c’est votre fantasme, celui de la totalité des Gilets jaunes et celui d’une bonne part des Français. Ainsi que vous venez de nous l’exposer benoîtement, avec votre amour immodéré de l’argent gratuit des autres.
A ceci près qu’il est amplement réalisé en France — un pays où 56 % des richesses sont accaparées par l’État est un pays socialiste. Un pays où la totalité des travailleurs doit adhérer à une assurance-maladie d’État au coût spoliateur, sous peine de prison, est un pays socialiste.
A ceci près qu’il est encore davantage réalisé à Cuba, au Venezuela, en Chine, en Corée du Nord et ailleurs. A ceci près qu’il a été intégralement réalisé en Russie et dans une partie de l’Europe.
Si je comprends bien, vous êtes en train de nous dire que l’URSS n’était pas vraiment socialiste. Que Staline a dévoyé le socialisme, un peu comme les islamistes ont dévoyé l’islam.
Autrement dit, vous tenez le même discours que les communistes les plus enragés, les Alain Badiou et les autres.
Mais vous trouvez le moyen de reconnaître que « le capitalisme convient mieux à l’espèce humaine ». Je ne saurais trop vous engager à étudier un peu ce dont vous parlez (l’économie, la politique, le socialisme…) avant de nous jouer la posture de l’indignation moralisatrice.
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@ breizmabro | 06 novembre 2019 à 16:10 + 06 novembre 2019 à 20:42
Vous tentez de noyer le poisson. Votre verbiage sans queue ni tête ne peut dissimuler les faits suivants :
1. La France, seule des pays développés comparables, connaît un chômage massif depuis quarante ans maintenant. L’écart entre notre taux de chômage et celui des autres est positivement énorme. C’est parfaitement anormal.
2. La France connaît, en parallèle, une pénurie massive de candidats à l’embauche dans de nombreux postes, qualifiés comme non qualifiés. Cette coexistence est également une exclusivité française. Elle montre que le niveau de chômage structurel (c’est-à-dire irréductible) est extrêmement élevé chez nous, beaucoup plus que chez nos homologues. Cela montre qu’il y a un problème grave et fondamental dans le marché du travail français.
3. Ce dernier est bloqué à la fois par le refus d’un grand nombre de chômeurs d’occuper des postes qui leur conviendraient parfaitement, ainsi que le montre l’exemple que j’ai donné, et auquel Macron pensait sans aucun doute ; et par l’incapacité d’un grand nombre d’entre eux d’occuper des postes qui conviendraient à leurs aptitudes génétiques (intelligence, tempérament, force physique), en raison d’une formation inadéquate et de conseils malavisés.
4. Les premiers font un choix parfaitement rationnel. Il faudrait être fou pour travailler, alors qu’on peut être payé autant ou davantage à ne rien faire. Ce sont donc les incitations qu’il faut changer. Ces incitations sont socialistes. Il convient donc d’injecter une dose massive de libéralisme dans la société française.
5. Les seconds sont plus durablement affectés par le système d’éducation français, qui est socialiste. Là encore, la solution est libérale.
6. L’insuffisance massive d’offres d’emploi, que l’on constate également, est due à l’effroyable carcan socialiste qui n’a cessé de s’aggraver de décennie en décennie. La France du général de Gaulle était « ultra-libérale » en comparaison de la nôtre. C’est donc ces structures socialistes qu’il s’agit de détruire. Pas de bidouiller à la marge, comme on le fait depuis toujours : de détruire. Partout où cela a été fait, dans le monde, le chômage a reculé et le sort des gens s’est amélioré. Sans exception.
7. A ces faits s’ajoutent une dénatalité de la population autochtone, et une perte des vertus d’ardeur au travail, d’honnêteté, de rigueur, d’optimisme et de sens de l’effort. En parallèle, nous sommes confrontés à une immigration de masse de personnes qui, dans une certaine mesure et pour une part, possèdent ces qualités. Tout simplement parce qu’elles sont plus pauvres, et viennent de civilisations en expansion alors que la nôtre est dans une phase de déclin. Sans compter que le nombre peut suppléer — mal, mais tout de même — à la qualité.
8. Par conséquent, ce sont les autochtones les moins intelligents, les plus pauvres, les moins diplômés, qui sont les plus directement concurrencés par cette immigration. Dans ces conditions, il est essentiel que ces derniers ne tombent pas dans le piège du socialisme, qui nuit à leurs intérêts encore plus qu’à ceux des autres.
9. Il est aussi essentiel que la bataille se fasse dans les têtes, et pas seulement dans les lois. C’est aussi une question de volonté, de résolution, d’effort, de responsabilité, et, surtout, de refus de se raconter des histoires. En somme, de vertus retrouvées.
10. Tous les ricanements possibles et imaginables sur « Macron » ou sur « Rothschild » sont de coupables dérivatifs, qui retardent le moment — urgent — de la prise de conscience.
Pour finir, vous semblez ignorer que, ainsi que je l’ai écrit, un chef d’entreprise qui a déposé son bilan peut être reconnu responsable des dettes de l’entreprise sur ses biens propres, si le juge lui attribue des fautes de gestion, et ce, malgré le principe de la responsabilité limitée, à la base de la notion d’entreprise.
C’est l’une des choses qui justifie des revenus nettement supérieurs pour le dirigeant, par rapport aux salariés ; lorsque c’est possible, évidemment. (De nombreux chefs d’entreprise ne se payent pas du tout en période difficile.)
Tout cela est bien loin du cliché socialiste omniprésent, en France, des « riches », du « président des riches », des « riches qui peuvent payer », etc., etc. Le revenu moyen des chefs d’entreprise en France est remarquablement médiocre.
Il y a un moment où il faut choisir entre la pauvreté et la richesse, et à force de dénigrer la richesse, eh bien vous aurez la pauvreté.
Je crains que nous ayons droit désormais tous les matins au résultat du match qui a opposé la veille au soir sur CNews, Eric Zemmour à la fine fleur intellectuelle du pays. Enfin si l’on excepte ceux de notre élite qui n’ont pas boycotté la chaîne évidemment.
Et bien sûr tel Rocky (1, 2, 3, 4), après avoir toutefois pris quelques beignes bien senties, à la fin c’est toujours EZ qui gagne.
Même notre hôte aurait perdu contre lui. A noter qu’en ce qui me concerne je l’avais donné vainqueur aux points, mais je suis presque le seul sur ce blog.
J’ai essayé ce matin d’écouter l’Heure des pros sur CNews. En fait tout le monde parle en même temps au point que même Pascal Praud a du mal à en placer une, ce qui n’est pas peu dire.
Mais outre Philippe Bilger qui a son rond de serviette chaque mercredi à cette émission, il y a des invités de marque. Pensez donc : Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Emmanuelle Ménard, jusqu’à Zineb El Rhazoui qui n’hésite pas à demander à ce que les FDO utilisent des balles réelles contre les manifestants comme le font les milices de Maduro au Venezuela.
Eh oui c’est chaud dans les débats de cette émission. A consommer avec modération si l’on ne veut pas finir complètement barjot !
@ duvent | 06 novembre 2019 à 17:33
« J’ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l’impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n’aime pas tellement tuer. »
Pas tellement ? Juste un petit peu alors 😉
Et qu’en est-il du cafard occis d’un bon coup de savate sur le mur ? De ces souris qui crottent la nuit dans vos placards, mangent les pommes de terre dans votre cellier ? Et si encore, c’était une pomme de terre entière, mais non, ce sont moult grignotages de tout le sac ? Ferez-vous la leçon à votre petit Jack Russell s’il les attrape et s’efforce de les avaler encore toutes gigotantes et bien mouillées de salive pour qu’elles glissent bien le long de son gosier ?
Qu’en est-il de ce délicieux homard ébouillanté sans état d’âme et dont la carapace concassée donnera une si excellente bisque ?
De ces coquillages, coques, moules, palourdes dont les funérailles s’arrosent d’un bon Klevener de Heiligenstein ? ou d’un bon riesling ?
De ces grenouilles à la sauce poulette dont les Français importent jusqu’à 4 000 tonnes de cuisses annuellement ? et de ces escargots qu’on fait jeûner plusieurs jours pour les faire dégorger leur tube digestif ?
De ces crevettes écorcées vivantes par un cuistot japonais et qui frémissent encore toutes crues sous la dent d’un gourmet ?
De ce voyage au bout du canard hong kongais ?
De ce sanglier embroché et mis à rôtir à feu vif ?
Est-ce que vous pensez au pauvre petit faon dont vous dégustez la maman accompagnée d’un bon vin de bourgogne ?
Hum ?!!
Et pourtant, quand une vilaine fouine visite votre poulailler et décapite les volailles qu’elle ne réussit pas à traîner en dehors, est-ce sur la poule ou sur les œufs qu’elle ne pondra plus que vous vous lamentez ? Aurez-vous tendance à enterrer la chère poulette ou bien plutôt à la plumer avec gros soupir mais en vous demandant si vous l’accommoderez plutôt avec des lactaires délicieux ou plutôt avec des châtaignes ? Et pensez-vous que le joueur de pelote basque qui a décapité un coq avec ses dents en a été assez ou trop puni par 80 jours de travail d’intérêt général pour maltraitance animale ?
@ Lotus 6 novembre à 16 h 38
Un triple merci !
Pour rappeler cette magnifique image : « L’homme qui se noie se raccroche même à un serpent. »
Pour l’excellent Franck Boizard, sorti des radars bilgériens, et qui nous manque !
Pour ce renvoi à http://www.greekcrisis.fr/2019/11/Fr0751.html#deb , un site où l’on traite de la Grèce malmenée par les boches de toujours, rempart abandonné face aux hordes venues de Mongolie et qui veulent, moins que jamais, y retourner.
@ Catherine JACOB | 07 novembre 2019 à 13:58
« J’ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l’impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n’aime pas tellement tuer. » (duvent)
Pas tellement ? Juste un petit peu alors 😉»
—-
Juste ce qu’il faut…
J’ai appris à faire tout ce que vous avez présenté, et j’excelle dans le dépiautage, mon chevreuil est remarquable, et mes escargots sont à tomber à la renverse…
Et si je devais dire ce qui m’écœure le plus, je dirais : faire cuire les escargots.
Je survivrais aisément en milieu hostile, c’est une chose apprise…
@ Nathalie DP | 07 novembre 2019 à 15:19
« Pour l’excellent Franck Boizard, sorti des radars bilgériens, et qui nous manque ! »
Parlez pour vous… « L’excellent Franck Boizard » ne nous manque pas plus que Zonzon.
@ Achille
« Zineb El Rhazoui qui n’hésite pas à demander à ce que les FDO utilisent des balles réelles contre les manifestants comme le font les milices de Maduro au Venezuela. »
Dites, vous n’êtes pas fatigué d’inventer des choses ? Regardez une deuxième fois l’émission, on parlait des voyous qui ont attaqué les forces de l’ordre, lourdement armés de cocktails molotov et de tirs de mortier. Elle dit simplement que dans ce cas-là, il devrait être envisagé de répliquer à balles réelles. Praud a été tellement choqué (le pauvre petit), qu’il lui a aussitôt coupé la parole puis crié qu’en France on ne tire pas sur les manifestants, ce qui est pour le moins bizarre, vu qu’on ne parlait pas de manifestation, mais d’un guet-apens dans les chauds-quartiers.
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 19:25
▬ « J’ai bien ri avec l’histoire du zoo… »
Moi aussi j’ai bien ri, de voir à quel point il a subrepticement glissé des propos que personne ne semble avoir compris.
Est-ce à moi qu’il s’adresse ou aux juifs ? ◄
Après avoir bien ri, maintenant dansez !
@ Valéry | 08 novembre 2019 à 00:19
« …on parlait des voyous qui ont attaqué les forces de l’ordre, lourdement armés de cocktails molotov et de tirs de mortier. Elle dit simplement que dans ce cas-là, il devrait être envisagé de répliquer à balles réelles. »
Exact, je me suis trompé. Elle parlait de voyous qui avaient tendu un guet-apens à des policiers.
A noter toutefois que l’expression «tirs de mortier» a été quelque peu galvaudée par les médias, sans doute pour instiller un peu plus la peur dans la population.
Il ne s’agissait pas de mortier militaire, et heureusement car, dans ce cas, cela se serait traduit par des morts du côté des FDO, mais de gros pétards de feux d’artifice, ce qui n’est pas tout à fait pareil.
Je ne saurais cautionner, rassurez-vous, les violences des voyous de banlieue ainsi que leur haine viscérale contre les policiers, les pompiers et même le personnel soignant venant secourir des personnes dans la détresse.
Il faut, évidemment, prendre des mesures radicales afin que leurs agressions totalement absurdes cessent. Mais je ne saurais accepter que cela se fasse avec des balles réelles car la première réaction de ces voyous serait de se munir, eux aussi, d’armes de guerre qu’il leur serait facile de se procurer et tout cela conduirait inévitablement à un carnage, voire, in fine, à la guerre civile.
Zineb El Rhazoui a tenu des propos tout simplement irresponsables, partagés il est vrai, par une certaine frange de la population à la vision un peu simpliste qui n’en mesure pas les conséquences.
@ Robert Marchenoir 7 novembre à 23 h 22
Merci de me lire et de rappeler à nos camarades et au monde le souvenir de notre cher Zonzon !
Bonne journée Maître !
@ Elusen | 08 novembre 2019 à 02:41
Pour des gens comme vous il existe des lupanars dans ces zoos, si c’est votre orientation/affinité sexuelle, ne vous gênez pas, faut juste réserver, y a foule depuis les lois LGBTQXYWZ.
@ Robert Marchenoir | 07 novembre 2019 à 10:36
« Pour finir, vous semblez ignorer que, ainsi que je l’ai écrit, un chef d’entreprise qui a déposé son bilan peut être reconnu responsable des dettes de l’entreprise sur ses biens propres, si le juge lui attribue des fautes de gestion, et ce, malgré le principe de la responsabilité limitée, à la base de la notion d’entreprise »
Un chef d’entreprise qui a déposé son bilan (…) malgré le principe de la responsabilité limitée est une société en SARL qui a été mise en liquidation judiciaire par un Tribunal de commerce.
Si les juges du Tribunal de commerce constatent des fautes (erreurs) de gestion, il est de principe qu’il engage une mise en redressement judiciaire de l’entreprise afin d’obtenir la correction desdites erreurs de gestion, mais s’il est constaté que le redressement s’avère impossible, la liquidation est prononcée, et si le dirigeant a engagé ses bien propres pour créer sa société (?), naturellement ceux-ci seront soumis à la liquidation de sa société.
La liquidation judiciaire est le résultat d’un passif exigible (dettes sociales ou fiscales par exemple) supérieur à l’actif de la société.
Désolée Martchi mais la liquidation judiciaire de la société de votre ami restaurateur ne vient pas de la faute de fainéants qui ne voulaient pas éplucher des patates ou faire la plonge au SMIC dans son restaurant…
Du reste la liquidation du restaurant de votre ami a dû mettre quelques salarié.e.s au chômage, chômeurs qui ne devaient pas souhaiter se retrouver dans votre case « fainéants » ou « assistés » mais qui malgré tout ne postuleront certainement pas à un poste de jardinier paysagiste.
Par ailleurs vous dites : « § 6. L’insuffisance massive d’offres d’emploi »
Il faudrait savoir, soit il y a des milliers de postes à pourvoir qui font l’objet d’une offre, soit les chiffres que l’on nous donne sont faux et il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un job, sauf évidemment quant on est sans papiers et payé très en dessous du SMIC, ce qui devient monnaie courante, si j’ose dire, d’où le souhait de certains de conserver cette main-d’oeuvre exploitable.
Il fut un temps ou des hommes/femmes étaient exploités chez eux, sur leur terre. A présent ils viennent, de leur plein gré, se faire exploiter chez nous avec le concours de l’éternel « charity business ».
@ breizmabro | 08 novembre 2019 à 10:16
Vous semblez ignorer le mécanisme de l’action en comblement de passif et la notion de faute de gestion (qui n’est pas une simple erreur). Marchenoir a raison (sur ce point).
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@ Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 11:29
« Or, s’adosser à un chêne à l’endroit où il émet au violet augmente le degré vibratoire et par là même la capacité à voir l’aura dans laquelle on discerne le mensonge ou la sincérité. »
Mon dieu, mon dieu…
@ Gavot 08 novembre 2019 à 14:05
« Vous semblez ignorer le mécanisme de l’action en comblement de passif et la notion de faute de gestion (qui n’est pas une simple erreur) »
Je n’ignore rien concernant le comblement de passif ni la notion de faute de gestion qui n’est pas une simple erreur, mais j’ai estimé (à tort ou à raison) que ce n’était pas utile d’en faire une tribune sur ce blog, c’est la raison pour laquelle je l’ai fait ‘soft’.
Maintenant si vous, vous voulez développer ici la notion du comblement de passif, je vous laisse la main.
Bon courage.
@ breizmabro | 08 novembre 2019 à 10:16
Concernant la responsabilité légale du chef d’entreprise, Gavot vous a répondu. Vous devriez être un peu moins péremptoire et vérifier un peu plus vos assertions, à l’instar de certains autres, ici, qui semblent ignorer que l’argument d’autorité n’est pas recevable.
« Désolée Martchi mais la liquidation judiciaire de la société de votre ami restaurateur ne vient pas de la faute de fainéants qui ne voulaient pas éplucher des patates ou faire la plonge au SMIC dans son restaurant… »
Personne n’a dit qu’il y a eu liquidation judiciaire. Vous devriez vous renseigner un peu avant de parler. Le chef d’entreprise a décidé de fermer son entreprise, parce qu’il ne trouvait pas de personnel. Voilà la vérité.
Vous avez « contrôlé » des entreprises, des grandes, je suppose, mais vous n’avez pas l’air de connaître grand’chose à la création d’entreprise.
« § 6. L’insuffisance massive d’offres d’emploi : il faudrait savoir, soit il y a des milliers de postes à pourvoir qui font l’objet d’une offre, soit les chiffres que l’on nous donne sont faux et il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un job. »
Comme quoi, il ne suffit pas d’avoir été contrôleur de gestion pour comprendre quelque chose à l’économie. Soit votre ignorance en la matière est spectaculaire, soit vous nous prenez pour des billes : il est parfaitement possible d’avoir, à la fois, une pénurie d’offres d’emploi et une pénurie de candidats à l’embauche. C’est bien la situation dans laquelle se trouve la France.
Vous avez bien compris qu’ « il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi » est une façon de parler ? vous savez ce qu’est une façon de parler ?
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@ Achille | 08 novembre 2019 à 07:28
« Zineb El Rhazoui a tenu des propos tout simplement irresponsables. »
Nous dit Achille, les pieds dans ses pantoufles, dont le courage se borne à osciller entre des prises de position de centre droit-centre gauche, et des prises de position de centre gauche-centre droit.
Tandis que Zineb El Rhazoui, elle, est constamment menacée de mort par balles tout à fait « réelles » (ou par couteau en céramique, peu importe). En raison de ses positions anti-islamiques, jointes à ses origines musulmanes.
Raison pour laquelle elle est protégée par la police en permanence. Laquelle, je vous le dis tout de suite, est munie d’armes à feu dont elle usera de façon tout à fait « réelle » si la vie de sa cliente est menacée. Ainsi que la loi lui en donne le droit, et que sa fonction l’y oblige.
@ Robert M. 09 novembre 00:41
« Désolée Martchi mais la liquidation judiciaire de la société de votre ami restaurateur ne vient pas de la faute de fainéants qui ne voulaient pas éplucher des patates ou faire la plonge au SMIC dans son restaurant… »
C’était façon de parler… 😉
Adéo Martchi
ÉCONOMIE DE TEMPS ET DE PAROLE
Puisque le second tour sera Emmanuel M – Marine LP… supprimons le premier !
@ Robert Marchenoir | 09 novembre 2019 à 00:41
On sent le gars qui a été élevé en regardant la série Au nom de la loi avec Steve McQueen dans le rôle du gentil chasseur de prime. Education confortée par les westerns spaghetti de Sergio Leone avec l’impitoyable Clint Eastwood.
Pas à dire, ça laisse des traces ! 🙂
@ Achille | 09 novembre 2019 à 08:23
« On sent le gars qui a été élevé en regardant la série Au nom de la loi avec Steve McQueen dans le rôle du gentil chasseur de prime. Éducation confortée par les westerns spaghetti de Sergio Leone avec l’impitoyable Clint Eastwood. Pas à dire, ça laisse des traces ! 🙂 »
Bah non, encore un qui projette ses préjugés sur les autres. Je ne sais même pas ce qu’est une « série », voyez, c’est vous dire si je suis réactionnaire. Je n’avais pas la télé étant petit, et je ne l’ai toujours pas aujourd’hui.
C’est vous qui croyez que les États-Unis ressemblent aux westerns que vous avez biberonné dans votre enfance.
Mais il faut vous remercier pour avoir illustré, une fois de plus, le mode de fonctionnement du gauchiste de base. Confronté à des faits et des arguments précis concernant la vie publique, il ne répondra jamais honnêtement. Il ne participera jamais au débat à l’aide d’autres faits et d’autres arguments pertinents.
Il trouvera toujours le moyen de détourner la conversation, de préférence en mettant en cause la personnalité de son interlocuteur. Aurais-je été élevé au milieu de westerns, spaghetti ou non, que je ne vois pas très bien ce que cela changerait à la stratégie de défense et de maintien de l’ordre de la police en milieu immigré.
Je pourrais avoir passé ma vie à lire Thucydide dans le texte, ou à regarder en boucle des films de Godard, que je vois mal ce que cela changerait aux dangers encourus par les policiers qui interviennent dans les banlieues, à l’armement que nous devrions leur procurer, et aux méthodes d’intervention qui devraient être les leurs. Pas plus qu’à la nécessité de mettre fin à l’immigration de masse, et d’expulser les étrangers illégaux.
Une fois de plus, le gaucho retraité se tape sur le bide, rote un bon coup, et se félicite d’avoir remplacé la démocratie par le trollage.
Dans la série « ayons de la mémoire avant la perte progressive de nos neurones (maladie d’Alzheimer) »
– Amélie Nothomb qui avait révélé à la veille de la sortie d’un nouveau bouquin, son viol en Afghanistan à l’âge de 15 ans alors que (selon elle toujours) ses parents diplomates ne l’emmenaient jamais avec eux à l’étranger et qu’elle vivait chez sa grand-mère paternelle dans une banlieue chic de Bruxelles.
– et à présent Katherine Pancol (65 ans) qui a confié (à RTL je crois) lors de la promotion de son nouveau bouquin, avoir été violée dans sa jeunesse.
« Dans le milieu du journalisme il fallait courir pour éviter d’être importunée » a t-elle déclaré.
Et je ne parle pas de Christine Angot, Sandrine Rousseau ou Sophie Darel.
Heureusement ce temps est révolu depuis « MeToo » 😀