Dans la cour d’honneur des Invalides, le 28 mars, à 11 heures 30, un hommage national sera rendu au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, ce héros, cet exemple, et aux trois autres malheureuses victimes.
Je ne doute pas que le président de la République aura, pour ce moment solennel, le discours qui conviendra avec l’intelligence et l’émotion accordées.
Il me semble que si son propos demeurait dans le seul registre compassionnel et de l’admiration unanime du pays dont il sera le porte-parole en quelque sorte, il lui manquerait quelque chose de fondamental.
On a en effet besoin de connaître les armes dont l’avenir pourra disposer.
Je ne pourrai malheureusement pas assister à cet hommage alors que j’aurais voulu pour une fois – par respect – participer à cette effusion collective si justifiée.
Pourtant comme les réactions politiques et médiatiques, depuis la monstruosité de Trèbes, relèvent, de manière contrastée, de ce que le partisan peut inspirer de pire !
J’admets que les dénonciations de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen, comme l’a très justement souligné Bruno Le Maire (France Info), stéréotypées et inusables – on pourrait les retrouver fidèles à elles-mêmes au fil des temps – s’inscrivent dans une polémique médiocre. Ce n’est pas parce que Gérard Collomb n’adopte pas la posture excitée du ministre de l’Intérieur traditionnel qu’il n’est pas à la hauteur de sa mission.
Les mêmes cependant qui vitupèrent la droite et l’extrême droite – par exemple Christophe Castaner – au lieu de s’attacher à l’essentiel qui est de réfléchir à l’armement du futur, tombent à leur tour dans le registre qu’ils prétendent répudier.
Que dire alors du discours dominant dans les médias qui vise seulement à pourfendre le simplisme et l’irresponsabilité de Wauquiez et du FN comme si le terrorisme qui à nouveau a tué et tuera encore si on n’invente pas d’autres moyens de lutte et de sauvegarde n’appelait pas d’autres considérations ?
Je songe par exemple aux interventions mollement orientées d’un Georges Brenier sur les fichés S dans le journal de TF1 le 26 mars.
Plus gravement, j’ai encore dans l’oreille le point de vue étrange, voire choquant, développé par un Thomas Legrand lors de la matinale de France Inter le 27 mars. Répondant à Etienne de Montety qui avait relevé l’inspiration chrétienne du sacrifice d’Arnaud Beltrame – soulignée par ses parents et son épouse -, Thomas Legrand éprouve le besoin de rappeler que ce héros était aussi franc-maçon – s’il y tient tant, on peut le lui concéder – mais élabore une comparaison absurde entre l’islamisme meurtrier et la religion généreuse et admirable qui habitait Arnaud Beltrame.
Ce n’est absolument pas faire le jeu des tueurs que de mettre en évidence la foi de ce dernier. C’est au contraire montrer à Daech et à ses assassins à venir une grandeur, un exemple aux antipodes de leur sectarisme inhumain. Aucune relation, sinon perverse, ne peut être établie entre le catholicisme d’Arnaud Beltrame, irriguant un comportement humaniste jusqu’à l’extrême et le délire islamiste se donnant bonne conscience avec un Coran d’ailleurs naturellement équivoque.
Ce n’est pas l’explication chrétienne qui doit être récusée alors qu’elle est irréfutable en l’occurrence mais l’horreur d’un intégrisme mortifère.
Pour battre en brèche la droite et l’extrême droite, pour montrer ostensiblement qu’on demeure droit dans nos bottes démocratiques classiques et fidèle à un état de droit d’autant plus révéré que fragile il révèle son impuissance, on a tout de même l’autorisation, de la part de sa conscience, de sa lucidité et de la République, de formuler quelques propositions et d’ouvrir de nouveaux chemins. On a au moins le droit de questionner et d’interpeller. De stimuler. Faut-il fustiger, comme le Premier ministre, ceux qui promettent le risque zéro ou tout tenter, tout entreprendre, tout inventer pour s’en approcher ? Pour concevoir des qualifications pénales applicables à cette association de potentialités meurtrières ou complices ? 58 % des Français jugent l’action du gouvernement contre le terrorisme insuffisante (Le Point) : le désir d’un dispositif renforcé n’est donc pas vide de sens.
Manuel Valls, avec un courage intellectuel et politique qui ne se dément pas, exige l’interdiction du salafisme – fallait-il attendre cinq ans de propos haineux de l’imam salafiste de Marseille pour décider enfin de l’expulser ? – et la rétention administrative pour les fichés S les plus dangereux. Qui peut se permettre de traiter avec condescendance une telle réclamation ?
Il convient de se souvenir que le premier à avoir attiré la vigilance sur cette zone grisailleuse des Fichés S – environ 20 000 dont 12 000 pour risque de radicalisation et parmi ceux-ci 4 000 infiniment dangereux – a été Nicolas Sarkozy.
Contrôlés, ils ne peuvent être interpellés, ce qui revient à contempler les désastres futurs dont nous serons victimes. On nous répond que ces fiches S n’ont pour finalité « que de détecter le passage aux frontières des individus concernés à un moment donné » (Le Figaro).
Cette catégorie virtuellement menaçante, qui ne rêve que d’obéir aux injonctions terroristes ou de se livrer au pire solitairement ou qui au mieux approuve avec enthousiasme les crimes – par exemple la compagne fichée S de Radouane Lakdim logiquement mise en examen – ne peut pas être appréhendée comme on le ferait de la délinquance et de la criminalité ordinaires qui parfois ont des contritions sincères et des rémissions opportunes. Judiciairement, mise en cause, elle joue joue la comédie mais sa résolution absolutiste et criminelle demeure préservée, intacte. Prête à ressurgir.
On impose à ceux qui perçoivent le danger absolu de cette masse prête à passer à l’acte avec des contrôles qui s’arrêtent – Lakdim condamné à deux reprises sort de prison, petit voyou radicalisé, se tient opportunément tranquille, la surveillance cesse et c’est le massacre qui survient – d’offrir un modèle clés en main en les mettant au défi d’apposer une qualification pénale sur ces tueurs potentiels. Ce que le droit a créé, un droit nouveau pourrait pourtant le compléter ou le renforcer. Il n’est plus concevable de rester immobile avec un dispositif qui a seulement partiellement fait ses preuves. Il déjoue mais pas toujours.
La mère d’Arnaud Beltrame, avec une digne retenue, a demandé que son fils ne soit pas mort pour rien. La tentation serait en effet grande, comme les héros sont rares, exceptionnels, de nous affirmer prêts à mourir jusqu’au dernier Beltrame alors que nous savons bien que notre faiblesse, notre peur nous l’interdiraient, Arnaud Beltrame devenant en quelque sorte le succédané magnifique et tragique de nos impuissances et de nos hésitations.
Cette offensive à mener contre le salafisme criminel ne sera pas de trop pour vaincre aussi un antisémitisme qui s’inscrit de plus en plus dans une quotidienneté monstrueuse. L’un fait vivre l’autre.
Si Arnaud Beltrame n’est pas mort pour rien, la séquence du héros et de l’hommage national ne pourra pas s’arrêter là. Il paraît que le chef de l’Etat n’entend pas dévier de ses principes. Il aurait tort.
Si dans son discours tellement attendu, avec une vigueur et une rigueur tellement espérées, il se contente d’opposer au terrorisme de demain le bouclier d’hier sans prendre en compte que les horreurs ont cette odieuse utilité de mettre une épée dans les reins de la démocratie pour la faire enfin bouger et résister, il décevra.
Les hommages ne servent à rien s’ils n’ont pas un avenir qui leur donne du sens, une suite qui les légitime. Il serait salutaire que l’Etat ne se défausse pas de ses responsabilités sur les héros que le destin et le terrorisme ont fait surgir.
« J’admets que les dénonciations de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen, comme l’a très justement souligné Bruno Le Maire, stéréotypées et inusables – on pourrait les retrouver fidèles à elles-mêmes au fil des temps – s’inscrivent dans une polémique médiocre. »
Sauf que ce sont les mêmes que vous avez adorés il y a dix ans avec Sarko, M.B.
Il y a un moment où même bourré il faut être clair avec ses points de vue.
« IN VINO VERITAS ».
Il faut assumer.
Et puis… des articles de blog, c’est tout !
Vous attendez quoi ? que les autres « fassent » ?
Nous vivons en gérontocratie. Il ne se passera rien.
Cher Philippe,
Ces moments doivent inspirer la décence et il se peut que nombre d’entre nous se sentent lourds et enfoncés sous ce ciel assombri et cet avenir obscurci par tant de haine envers notre République.
Non, il n’y a pas de serpents qui sifflent sur nos têtes, mais du désarroi, une immense peine, un manque de solutions en vue.
Nous avons souffert de ces tragédies et nous avons espéré que le gilet pare-balle protégerait la vie du colonel, que la médecine apporterait une solution et nous nous sommes retrouvées infiniment misérables à porter notre sidération.
Dire que l’instant appelle à une unité n’est pas une avancée. Il est nécessaire que chacun apporte ses idées, ses stratégies et que nous devenions actifs dans cette lutte, conscients du danger qui nous entoure et déterminés à mettre un terme à ces comportements par notre intelligence collective.
Il serait sain que chaque idée soit la bienvenue ou au minimum écoutée.
Par exemple, si les services de défense avaient pulvérisé rapidement du poivre dans le supermarché, s’ils avaient adapté les moyens vétérinaires pour endormir le prédateur, comme il est fait pour stopper un fauve… Il doit y avoir une panoplie de nouvelles stratégies plutôt que d’essayer la négociation en faisant appel à des consciences qui se sont perdues.
Il n’existe pas encore de robots militaires déstabilisateurs qui soufflent les terroristes en quelques millisecondes, qui les déséquilibrent, qui les inhibent pour que les défenseurs des libertés, les otages trouvent des issues à ces drames.
Il existe pour des particuliers des systèmes de fumées et de sons qui sont insoutenables à l’humain et l’armée n’en disposerait pas encore. Une lance à eau aurait projeté ce sinistre individu contre le mur et l’aurait désarmé. Oui, nous sommes entre le silence du recueillement et la recherche de clés pour la protection de l’Etat de droit et surtout ne trouvez pas ridicules nos ébauches d’idées qui valent aussi bien que le fatalisme ambiant.
Le colonel Arnaud Beltrame a ouvert le chemin du refus du fatalisme, en affrontant la mort et nous le remercions pour toujours ainsi que sa famille.
françoise et karell Semtob
@ l’honorable honoraire
« ce héros, cet exemple. »
Parce que vous vous sacrifieriez pour moi, vous ?!
Alors suivez son exemple, je vous demande d’avoir le cancer à ma place !
Mais comme d’habitude, tous les vampires, les nécrophages sont de sortie, ils viennent se repaître des cadavres et du sang.
Notre vie ne nous appartient déjà plus, mais maintenant notre mort serait votre propriété, votre spectacle, votre joie, votre sacre du printemps.
Nous pourrions instrumentaliser la mort des autres pour servir nos intérêts.
Nous nous jetterions les cadavres des autres à la figure, comme de bons étudiants en médecine ayant la picole facile.
Il paraît que le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Alors réjouissez-vous !
Salsa du démon : https://www.youtube.com/watch?v=XuHg16DsnJU
Cher Monsieur Bilger,
Quelques réflexions apparemment de moins en moins faciles à entendre dans la nouvelle bien-pensance.
La bien-pensance a peur de ne pas avoir peur du terrorisme. Le terrorisme est le paroxysme de la société du spectacle où « le vrai est un moment du faux ». La vraie stupeur de l’attentat est une fausse terreur en regard du danger plus grand de l’agression ou de l’accident de voiture. Moindre est celui du terrorisme, comme moindres sont les dégâts du terrorisme en regard de ceux des guerres auxquelles nous participons et qui le déchaînent. Notre Révolution s’est ouverte par un épisode de terrorisme où il fallait purifier la République en coupant des têtes au nom de la vertu. Notre terrorisme révolutionnaire et républicain n’est pas sans rapport avec le terrorismecquois de Muhamad.
Des héros, et après ? Des héros, mais encore ? La nation a besoin de héros, mais ne les mérite pas, car elle les oublie vite. Sa mémoire est de plus en plus courte. L’Église a déjà oublié la renonciation de Benoît XVI comme la France ne se souvient plus de l’abdication de François Hollande. En l’espace de sept ans, le dirigeant de l’Église et de sa fille aînée ont renoncé à diriger le monde, devenu trop compliqué pour eux. Il y a eu le héros de l’Hyper Cacher ou les héros du Bataclan, qui s’en souvient ? Un ami me cite souvent le nom de Julien Galisson. Les nations qui n’ont plus de mémoire ne méritent pas d’avoir des héros. Paul-Marie Coûteaux veut croire que l’empreinte d’Arnaud Beltrame restera. Ce gaulliste frontisé n’a pas assez descendu la pente du pétainisme pour se rendre compte à quel point les Français ont encore plus la mémoire courte que du temps du maréchal et de Paul Reynaud déposant contre lui, et d’Édouard Daladier, le signataire des accords de Munich, témoignant contre le maréchal à son procès : « Il a gravement manqué aux devoirs de sa charge ». Pétain était un héros de l’abdication : « Je fais don de ma personne à la France », dont la personnalité sacrificielle rappelle celle de Louis XVI et son fameux testament. De Louis XVI à Benoît XVI, du maréchal Pétain à François Hollande, souffle un même vent d’abdication qui ne fait pas chanter les héros.
« Le mourir pour l’autre » est, selon Lévinas, la définition de la sainteté. » Notre nation n’aime plus les saints. La liberté de celui qui meurt ne se transmet pas à celui pour qui il donne sa vie. Jésus dit : « J’ai le pouvoir de donner ma vie et le pouvoir de la reprendre ensuite. » Mais Julie, pour qui Arnaud Beltrame vient de donner la sienne, Julie est déprimée. Que va-t-elle faire de ce sacrifice ? Ne risque-t-il pas de l’écraser, Les regards vigilants de ceux qui la regarderont vivre ne la perceront-ils pas de cette question accablante : « Étais-tu digne que ce héros donne sa vie pour toi ? » Je n’aimerais pas vivre sous ce poids. Les catholiques dont je suis doivent y réfléchir à deux jours de la Passion.
Manuel Valls témoigne d’un beau « courage intellectuel » à persister à demander l’interdiction du salafisme. Non, M. Bilger, pour commencer parce qu’on ne peut pas interdire une forme de piété. Ensuite, j’hésite à le dire, parce que Manuel Valls est une ordure politique. Lui qui fut le conseiller en communication de Jospin qui, au lendemain du 11 septembre, fut le premier à dire « Pas d’amalgame ! » parce que l’injonction sortait de son cœur, a passé tout son bail de Premier ministre – qu’il a dénoncé avant terme après avoir exigé qu’il aille jusqu’au bout du quinquennat – à se choisir pour ennemis ceux que Michel Houellebecq avait désignés pour les ennemis de la nation : les islamistes et les identitaires, ce qui n’empêcha pas l’homme à l’écriture blanche, comme Michel Onfray et comme Emmanuel Todd, de traiter Manuel Valls de crétin, à raison.
Marine Le Pen et Laurent Wauquiez maltraitent le ministre de l’Intérieur dont le ton n’oscille pas entre la martialité et les larmes de crocodile ? Il est ridicule d’exiger la démission de Gérard Collomb. L’est-il d’expulser les fichés S étrangers ? Si j’ai bien compris, S est l’initiale de ceux qui sont soupçonnés (et ne sont pas susceptibles, sic) de vouloir attenter à la sécurité de l’État. Il n’est pas incohérent de ne pas tolérer au sein de son pays des ennemis de l’extérieur. Mais on peut aussi faire le raisonnement que, s’il manque des effectifs pour surveiller les fichés S comme pour soigner les malades ou pour former les élèves, le gouvernement par la dette prétend lutter contre le chômage en ne créant pas d’emplois et en expulsant les fauteurs de trouble. Le gouvernement par la société et par l’humanité préférera créer des emplois partout où il repère des besoins et ne se fait pas d’illusion qu’un monde connecté, interdépendant, où règne la liberté d’aller et venir facilitée par la révolution des transports, ce monde du vivre-ensemble et de la convivialité obligatoire, peut très difficilement fermer ses frontières.
Enfin, les salafistes sont-ils le terreau de l’antisémitisme ? Pourquoi le seraient-ils davantage que le pays où Léon Bloy pouvait à la fois rappeler que le salut vient des juifs et parler de tel de ces personnages comme d’une « putridité judaïque » (dans « Le Désespéré », probablement cher à notre ami Robert Marchenoir qui n’en tirera pas les mêmes conclusions que moi ?).
DANS UNE DEMOCRATIE OU ON NE CRAINDRAIT PAS LE CLIVAGE COMME FAUTEUR D’EVENTUELLES GUERRES CIVILES DESQUELLES ON SE PROTEGE PAR L’IMPOSSIBLE HOMMOGENEITE BIENVEILLANTE DE L’IDEOLOGIE REPUBLICAINE, ON POURRAIT DIRE EN MEME TEMPS A UN MUSULMAN, LES YEUX DANS LES YEUX, QU’ON TIENT L’ISLAM POUR UNE ARRIERATION RELIGIEUSE PARCE QU’IL A REINTRODUIT LA VIOLENCE DANS LE CHAMP POLITIQUE DU FAIT DE LA DOCTRINE RELIGIEUSE, PARCE QU’IL EST IMPUISSANT A CREER DES SOCIETES HARMONIEUSES QU’UN CAILLOU D’IMPIETE DANS LA CHAUSSURE DE L’IDEAL DE CHARIA SUFFIT A DESEQUILIBRER, ET PARCE QU’IL NE PARVIENT PAS DAVANTAGE A CONSTITUER UNE OUMMA PACIFIEE DANS LA DIVERSITE DES TRIBUS. ON POURRAIT EN MEME TEMPS FAIRE TOUS CES GRAVES REPROCHES ET SOUSCRIRE A LA TRIBUNE DE DALIL BOUBAKER QUI RECLAME UN « HABEAS CORPUS » ET « UNE PRESOMPTION D’INNOCENCE REPUBLICAINE POUR L’ISLAM DE FRANCE ». SINON, CE N’ETAIT PAS LA PEINE DE CHERCHER LES MUSULMANS POUR VIVRE CHEZ EUX EN SORTE QU’ILS VIVENT AVEC NOUS. LES SOCIETES MULTICULTURELLES SONT PEUT-ETRE MULTICONFLICTUELLES, MAIS ON S’Y ENNUIE MOINS QUE DANS LES SOCIETES HOMOGENES. LE DOUBLE, LE MULTIPLE EST PEUT-ETRE L’IMPENSE CAR L’IMPENSABLE DU POLITIQUE, COMME LES SYSTEMES COMPLEXES. MAIS PEUT-ETRE FAUT-IL LE VIVRE ET NON PAS LE PENSER.
Au nom de la France et de tous les Français,
Je demande à Emmanuel Macron ainsi qu’à son gouvernement de faire le nécessaire pour que l’inhumation de notre plus grand héros français, Arnaud Beltrame, lui soit réservée au Panthéon. L’Etat français a une très grande dette envers cet homme d’exception aimé et admiré par tous les Français pour son courage, son dévouement et son héroïsme d’avoir sacrifié sa propre vie pour en sauver d’autres.
Avec une inscription sur la plaque tombale qui comportera : tué sauvagement et froidement par un islamiste salafiste radicalisé.
@ semtob le 28 mars 2018 à 01:54
« Nous avons souffert de ces tragédies et nous avons espéré que le gilet pare-balle protégerait la vie du colonel, que la médecine apporterait une solution et nous nous sommes retrouvées infiniment misérables à porter notre sidération. Dire que l’instant appelle à une unité n’est pas une avancée. Il est nécessaire que chacun apporte ses idées, ses stratégies et que nous devenions actifs dans cette lutte, conscients du danger qui nous entoure et déterminés à mettre un terme à ces comportements par notre intelligence collective. Il serait sain que chaque idée soit la bienvenue ou au minimum écoutée. »
En dehors du gilet pare-balles fourni depuis peu, l’Etat français n’a toujours pas compris que ces criminels islamistes salafistes attaquent aussi au couteau la tête, le visage et le cou, parties du corps restées à découvert et les plus exposées. Nos forces de l’ordre, police, gendarmerie et le Raid doivent impérieusement être protégées par un casque à visière renforcée d’une minerve en matériau solide pour ne pas être transperçable par une lame de couteau mais souple en même temps pour avoir une mobilité naturelle du cou.
« Parce que vous vous sacrifieriez pour moi, vous ?!
Alors suivez son exemple, je vous demande d’avoir le cancer à ma place ! » (Elusen)
Euh, non merci, un seul cancer sur ce blog nous suffit….
Vos réflexions sur le héros de gendarmerie et sur ce que vous attendez du chef de l’Etat sont des plus intéressantes. Elles ne me poussent à rien y ajouter.
Et moi, et moi, et moi ?
J’ai acheté un ordinateur à 70 ans, A 72 ans, j’ai commencé à scribouiller lamentablement ici. La même année, Lucile m’a appris à faire un copié-collé. A 73 ans (c’est mon âge, pas le sien), Julien Weinzaepflen vient de m’apprendre que je pouvais créer gratuitement mon blog sur Blogger. Comme je n’y arrivais pas, Ahmed Berkani m’a expliqué, par courriel, comment faire. Et, une fois que je l’ai créé (miracle dont je ne reviens pas), il vient de m’expliquer comment le retrouver, parce que je n’y arrivais pas. Ce matin, au réveil, j’ai réussi. Très fier de voir mon nom en gros caractères au sommet d’un blog, je cherche sur le Net le nombre approximatif de blogs. Je lis : 380 millions. Ah bon ! Fin de l’euphorie. Je m’interroge. Que dire ? Et à qui ?
Et qui va savoir que cette aiguille est dans la botte de foin ?Et, s’il y a un jour un commentateur, signera-t-il d’un pseudo ? Les soucis commencent.
« J’admets que les dénonciations de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen, …/… s’inscrivent dans une polémique médiocre. »
Peut être vouliez-vous écrire, dans une politique médiocre de nos dirigeants.
Bon faisons dans la nuance, bien que ce ne soit pas le moment, disons : une polémique médiocre qui s’inscrit dans une politique médiocre.
Il y a chez nos dirigeants successifs une médiocrité endogène (adaptatif, j’utilise les mots à la mode) suicidaire.
La question est, pourquoi cette pulsion de mort chez nos dirigeants qui n’osent pas combattre le mal intérieur et pire n’osent même pas le nommer avec la brutalité qu’il faudrait.
Et le pire du pire est que cette pulsion de mort est passive, dans une soumission totale qui accepte ce qui pourrait être combattu avec la rage du désespoir ou de l’espoir, au choix.
Pulsion de mort ou de soumission, comme on voudra, qui se dissimule en réduisant l’inacceptable au social et à l’économie. Il n’est pas vrai que c’est le social qui pousse les terroristes à agir. L’État islamique avait dans ses rangs des ingénieurs et des médecins, qui avaient une place confortable socialement en Occident.
Le déni de la guerre de religion qui nous est menée est typique d’une pensée marxiste qui n’arrive pas à concevoir que la religion puisse être un moteur important pour les hommes.
Macron qui se voudrait un homme de droite et de gauche, est quand même formaté par la doxa marxiste qui règne implicitement chez nos dirigeants.
Bonjour,
« Ce n’est absolument pas faire le jeu des tueurs que de mettre en évidence la foi de ce dernier. C’est au contraire montrer à Daech et à ses assassins à venir une grandeur, un exemple aux antipodes de leur sectarisme inhumain. Aucune relation, sinon perverse, ne peut être établie entre le catholicisme d’Arnaud Beltrame, irriguant un comportement humaniste jusqu’à l’extrême et le délire islamiste se donnant bonne conscience avec un Coran d’ailleurs naturellement équivoque. »
J’ai réécouté l’édito de Thomas Legrand d’hier et je n’ai pas la même interprétation que vous de ses propos.
Quelle est la part du chrétien, du franc-maçon ou du soldat qui a poussé Arnaud Beltrame à accomplir ce geste héroïque qui lui a coûté la vie ?
Sa foi chrétienne qui le pousse à croire en un Dieu amour en totale opposition avec un Allah conquérant et meurtrier.
Sa vision franc-maçonnique qui privilégie la capacité de l’être humain à forger son destin indépendamment de tout dogme religieux (donc en contradiction avec le principe précédent).
Ou bien le militaire qui a choisi de servir son pays, s’il le faut au péril de sa vie.
Personnellement je pencherais plutôt pour le militaire qui n’a écouté que son courage pour tenter de neutraliser le terroriste.
Vouloir mettre en opposition le gendarme catholique avec le terroriste musulman radicalisé, ainsi que le souligne Thomas Legrand, c’est faire le jeu des islamistes qui veulent transposer le combat idéologique qu’ils mènent contre le monde occidental sur le terrain de la religion et ainsi provoquer un conflit intercommunautaire : les défenseurs de l’Islam conquérant contre le reste de l’humanité, à savoir chrétiens, juifs et athées.
Il faut, bien au contraire, ramener le conflit aux principes de base de notre société, alliant tolérance et fermeté, en se référant aux lois de notre République. Dans le cas contraire nous allons tout droit vers une guerre intercommunautaire dont on ne sait pas trop à quel régime elle peut aboutir.
Les fiches « S », c’est la nouvelle version des vignettes Panini ?
On les collectionne tout en se demandant à quoi ça sert.
Et sinon, depuis le temps qu’on se fait tirer comme des pigeons par ces fameux fichés « S », il y a eu quoi comme changement bouleversant ?
Malheureusement pour ces nouvelles victimes, leur mort ne servira à rien tout comme la mort des précédentes n’a servi à rien.
Consternant.
« Au nom de la France et de tous les Français,
Rédigé par : Ellen | 28 mars 2018 à 04:38 »
Mignonne, notre Ellen…
Vous cherchez vraiment le tacle d’Elusen…
Il serait, pour une fois, mérité.
@ Patrice Charoulet
Créer son propre blog ?… Rajouter ainsi au bruit ambiant ? Vous valez mieux, cher Patrice.
On va encore me qualifier « d’officier traitant » de Philippe Bilger, on va me dire qu’on a le droit de changer d’avis si les circonstances évoluent, qu’en état de guerre seule l’efficacité compte. Mais enfin le 2 octobre dernier l’auteur de ce billet tweetait : « La droite républicaine devrait voter le projet antiterroriste parce qu’il représente la pointe extrême d’1 démocratie acceptable @sudradio. »
Or on savait bien que cette nouvelle loi ne permettrait pas de déjouer tous les projets d’attentats, qu’hélas d’autres seraient commis. Un autre vient d’être perpétré dans des conditions qui soulèvent une émotion particulière en raison de l’acte d’héroïsme du Colonel Beltrame. Faut-il revenir sur une position aussi fortement affirmée que celle qui consiste à dire que « ce projet représente la pointe extrême d’une démocratie acceptable » en proposant la fameuse rétention administrative ? Si l’on peut revenir aussi facilement sur le propos d’hier qui paraissait définitif, quelle valeur accorder à celui d’aujourd’hui ? Ne doit-on pas attendre demain la nouvelle vérité ?
On pourra me dire que je ne connais rien à ces questions de terrorisme (ce qui est vrai, comme pour tous ceux qui, sur ce blog, en parlent) et que devant le danger on n’a que faire des principes d’un droit-de-l’hommiste hors sol. Certes, mais voilà que Frédéric Péchenard ancien directeur de la Police nationale, collaborateur direct de Nicolas Sarkozy, peu suspect de laxisme, se dit contre la rétention administrative qui, à ma connaissance n’est réclamée que par certains politiques.
Se donner les moyens de lutter contre le terrorisme sans violer les principes d’une démocratie acceptable, pour reprendre l’expression de Philippe Bilger, c’est le défi qui nous est posé. Abandonner ces principes, c’est concéder une victoire à ceux dont le but est précisément de la détruire.
La démocratie, la liberté supposent un minimum de courage et de risque.
Le parallèle christianisme/Islam devient systématique dans les médias et fait partie des éléments de langage qui apparaissent dans tous les propos des avocats plus ou moins honteux de l’islamisme !
« Il paraît que le chef de l’Etat… etc. » ?
Voilà le mélange typique actuel rumeur/information, hélas. Chacun a déjà le devoir de ne pas céder à cette dérive actuelle qui se généralise.
L’hommage national ne sera qu’une reproduction militairement folklorique grandeur nature des ridicules marches blanches, poses de bougies et bouquets de fleurs des pékins moyens insignifiants, c’est-à-dire un flop monumental, une énième courbette à nos islamistes qui nous ont mis à genoux définitivement et pour longtemps, bloqués que nous sommes par cette soumission forcée imposée par nos gouvernements collabos baratineurs morts de trouille.
Déjà humilié par quelques casseurs de Sivens à NDDL, quelques lycéens menaçants de bloquer les écoles et facs, cheminots de la Société Nationale Communiste de la Ceufran et salariés d’Air Ceufran paralysant le pays, voilà que nos zadistes menacent à nouveau de remettre ce pouvoir eunuque et castré à plat ventre en invoquant par l’intermédiaire de leurs avocats que les expulsions ne pourront se faire car juridiquement illégales ; pris note par le minist-ridicule de l’Intérieur qui va « …étudier la situation ». .
Les hommages ne servent à rien s’ils n’ont pas un avenir qui leur donne du sens, une suite qui les légitime. Il serait salutaire que l’Etat ne se défausse pas de ses responsabilités sur les héros que le destin et le terrorisme ont fait surgir.
Cher monsieur Bilger, commençant à vous connaître je m’attendais à ce billet et j’aurais presque pu le rédiger à votre place y compris sur les points qui m’indignent le plus.
Bien entendu, je partage votre conclusion, mais pour le reste, il y a souvent à y redire.
Je ne doute pas que le président de la République aura, pour ce moment solennel, le discours qui conviendra avec l’intelligence et l’émotion accordées.
Encore un discours… Nous en avons soupé, des discours.
Une fois de plus, certaines de ses décisions aberrantes, comme par exemple l’invitation d’une centaine d’imams algériens (comme si nous ne croulions pas déjà sous le nombre), nous permettent de mettre sérieusement en doute son intelligence supposée appliquée à des choses sérieuses.
Par ailleurs, au diable l’émotion, le temps est désormais venu d’adopter de froides et dures résolutions.
Et en silence et en serrant les dents.
…j’aurais voulu pour une fois – par respect – participer à cette effusion collective si justifiée.
Nous n’avons que faire d’une quelconque « effusion collective », nous ne sommes pas dans un stade !
Ce n’est pas parce que Gérard Collomb n’adopte pas la posture excitée du ministre de l’Intérieur traditionnel qu’il n’est pas à la hauteur de sa mission.
Mais nous ne lui demandons pas d’adopter une posture quelconque mais de simplement faire son travail ce qu’il ne fait pas à l’évidence !
Rappelons tout de même que l’assassinat de deux jeunes filles à Marseille avait révélé de graves failles dans un dispositif dont il est considéré comme responsable.
Il aurait dû avoir à l’époque au moins la décence de remettre sa démission, ce qu’il n’a pas fait.
Et il récidive sans avoir tiré des leçons de ses erreurs, en se moquant du monde !
Errare humanum est, persevare diabolicum.
Où en sont les déchéances de nationalité, où en sont les expulsions, qui font pourtant partie de l’arsenal légal ? A-t-il, en collaboration avec d’autres ministères, établi un plan d’ensemble général – et non pas de vagues mesurettes cosmétiques – visant à attaquer le mal à la racine, qui ne réside pas seulement dans le domaine des « fichés S » mais bien en amont et de façon plus vaste ?
Où sont les procédures d’urgence concernant la limitation de l’immigration en provenance de pays à risques, quitte à placer « Bruxelles » devant le fait accompli ?
A-t-il au moins proposé la création d’un moratoire sur cette question de l’immigration incontrôlée (et incontrôlable) le temps de remettre les choses en ordre ?
Et quand Castaner évoque sans rire le retour des « Français » djihadistes de Syrie, l’a-t-il recadré ?
Il n’est plus concevable de rester immobile avec un dispositif qui a seulement partiellement fait ses preuves. Il déjoue mais pas toujours.
Rappelons – mais qui parmi nos pseudo-élites connaît l’histoire ? – qu’au début de la guerre d’Algérie les terroristes étaient traités selon le droit commun et selon les (longues) procédures judiciaires classiques, puis vint un temps où l’ensemble de la machine a été saturée, du côté de la police comme de celui de la justice.
Il a alors fallu passer à un cran supérieur, avec l’intervention de l’Armée, qui au passage a réussi à remporter la victoire sur le terrain avant qu’un certain général n’ait décidé de tout brader aux égorgeurs…
…Arnaud Beltrame devenant en quelque sorte le succédané magnifique et tragique de nos impuissances et de nos hésitations.
C’est l’arbre du courage qui cache la forêt des incompétents voire des complices de fait des ennemis de la France qu’ils ont accueillis les bras ouverts, incompétents dont certains se pavanent avec autosatisfaction sur les devants de la scène politique.
Qu’ils en profitent, cela ne durera pas aussi longtemps que les impôts.
Il faut effectivement ‘booster’ l’action des pouvoirs publics afin qu’ils proposent des mesures nouvelles.
Dans le drame que vit le pays depuis le massacre de Trèbes, des individus se sont montrés dignes, par exemple Mélenchon à l’Assemblée nationale, Valls comme à son habitude. En revanche, quelle attitude lamentable de Le Pen et Wauquiez : à l’affût de tout prétexte dans un but électoraliste, ils tirent à boulets rouges sur tout ce qui bouge. Demandons donc à Wauquiez si le pays était mieux préservé des attentats que lorsque son mentor gouvernait. Quant à Le Pen, nous ne pouvons juger que sur des incantations et non des réalisations. En terme de compétences à gouverner, pour l’heure, elle n’a démontré que son incompétence lors d’un débat télévisé avec Monsieur Macron.
Le vrai pouvoir est de savoir y renoncer, au bénéfice de la clarté de la perception du réel.
Le saint a donné sa vie pour cette femme, geste de pur amour qui imite celui qu’il considérait comme le fils de Dieu, et remet les héros là où ils sont, au territoire de la réplication du pire qui ne s’exprime qu’avec la grammaire ancienne et démonétisée de la force, celle qu’on utilise car l’on ne sait être juste.
Au cœur de l’intime de cet homme, bras armé de la loi, il n’y avait aucun désir d’héroïsme, mais la certitude éclairante qu’il ne valait pas plus qu’elle ou que le moindre de ses semblables, car comme nous tous il portait la faute, et ne devait sa supériorité qu’au fait d’en avoir conscience et de se l’avouer, offrant son corps si fragile aux excès ignobles, en éclairant par son sacrifice leur parfaite et odieuse inutilité, réitérant la révélation qui n’est pas affirmation de la force, mais du juste.
Par son exemple de l’exemple qu’il a su suivre et jusqu’au bout, il met à bas tous les héros qui ne savent imaginer que la bave et les éructations des désirs réciproques de domination, qui ne savent que proposer de répondre à la force par la force, et sont en cela même complices du pire, la destruction désespérante du juste et de son exemple, seul à même de proposer un autre chemin à l’intime de chacun, chacun qui aura alors l’occasion d’imiter en pleine conscience de sa propre potentialité violente le comportement des saints.
Jésus sur les marches du temple refusa le pouvoir, acceptant comme Arnaud le sacrifice, pour que s’affirme la victoire inéluctable de la vérité et de la justice, laissant aux héros le choix de l’illusion de la force et de la destruction, et aux saints l’exemple fragile du sang versé de la vie éternelle.
@ Ellen
« Avec une inscription sur la plaque tombale qui comportera : tué sauvagement et froidement par un islamiste salafiste radicalisé. »
Houla ! Mais ma très chèèère Ellen, vous allez être accusée d’incitation à la haine raciale, d’islamophobie, de xénophobie, de stigmatiser une communauté !
Seriez-vous comme moi, F-Hainiste, raciste, fasciste blanche de souche, chrétienne ?
Méfiez-vous, vous allez déclencher des cancers gastriques à nos imams du blog et être mise sur écoute par la plate-forme PHAROS sur laquelle je suis déjà en pôle position sur le podium de leur mur des cons ; attention cette nouvelle Stasi revisitée embauche des TIG, djeuns de teucies, multichances pour la Ceufran, qui vont se faire un malin plaisir entre leurs poses shits de balancer les comportements non prévus par la charte gauchislamiste.
Reprenez-vous chère Ellen, récitez quelques versets et sourates du Coran en rémission et soumission, le tapis du salon en direction de La Mecque.
@ Wil
« In vino veritas… et dubitas ! »
J’ai publié ici un texte, passé inaperçu et heureusement pour moi, que j’ai appelé « Misère de l’homme avec Dieu ». Je m’y livrais, en incroyant, à une réflexion sur la croyance religieuse.
La dernière note de Monsieur Bilger a attiré mon attention sur un point que, dans ma précipitation, j’avais négligé. C’est que la proximité de deux paragraphes, le premier où je parle d’un certain islam dévoyé et criminel, et le suivant où j’évoque l’engagement chrétien d’un Pascal ou d’une Simone Weil, pourrait laisser penser que dans mon esprit je mets les deux sur le même plan.
Mon Dieu ! Rien n’est plus éloigné de ma pensée. Bien évidemment, ce texte demanderait à être repris et étoffé. On n’a pas toujours le temps de soigner ses interventions et de peaufiner sa pensée, et le format du commentaire ne se prête pas vraiment à une réflexion sérieuse qui nécessite toujours une certaine longueur. D’où ces maladresses malheureuses, dont je demande pardon à tous ceux qui ont pu lire ce texte incomplet et que son défaut a pu choquer.
@ Patrice Charoulet
« Et qui va savoir que cette aiguille est dans la botte de foin ? Et, s’il y a un jour un commentateur, signera-t-il d’un pseudo ? Les soucis commencent. »
Sur tous les sites que j’ai pu voir, il est spécifié que le maître du site ne donnera pas le nom et l’adresse, en somme, c’est sous-entendu, aucune information sur les intervenants.
Le préciser amènera plus de gens chez vous… Mais de toute manière, tout le monde s’attend à voir son secret respecté, qu’on le dise ou non. C’est un implicite comme, je ne sais pas, on n’écrit pas forcément de ne pas cracher par terre ou de ne pas fouiller dans les affaires des autres. Je vous prie de m’excuser d’insister sur ce point mais je ne cherche qu’à éviter des problèmes aux gens, à vos commentateurs comme à vous-même.
Quoi qu’il en soit, je vous souhaite bonne chance. Si vous le voulez, vous pourriez raconter l’ouverture d’un nouveau blog, ce doit être intéressant.
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame ne se sera pas sacrifié en vain. Il aura procuré un héros, une fierté, à la France dans sa lutte contre la barbarie désormais endogène.
Le discours d’éloge funèbre que prononcera dans une demi-heure Emmanuel Macron sera effectivement à scruter à la loupe pour détecter soit un décevant statu quo (ne pas tirer de leçons du drame…), soit un désir opiniâtre de doper la capacité de réponse du pays face aux attentats (notamment lutter vraiment contre ce qui s’apparente à une secte mortifère émettrice de déséquilibrés pour reprendre l’analogie de Manuel Valls).
Dans un registre différent et pour détendre le contexte, Gérard Philipe, le grand acteur, était aussi un héros à sa manière. S’il n’a pas perdu la vie dans les circonstances sacrificielles vécues par le gendarme Beltrame, il aura donné un exemple analogue de grandeur humaine, comme celle du personnage du Cid qu’il aimait tant incarner. C’est la même noblesse qui aura imprégné le gendarme Beltrame au moment de faire don de sa vie, dévoué au drapeau et soucieux de la protection de la vie d’autrui.
Cette histoire est racontée par Henri Guérin, dit « le gorille », qui était, il y a longtemps, tenancier du bar à côté de Sénéquier sur le célèbre port du Var :
« Cela se passait en 1953. Un matin, Gérard Philipe quitta Chez Palmyre* à l’heure où le soleil se lève. Il descendait vers le port quand, tout à coup, une vieille femme s’approcha de lui : « Monsieur Gérard, lui dit-elle, vous ne me connaissez pas, bien sûr, mais je suis une brave femme ». Et, comme cela, de but en blanc, elle lui parla de sa vie misérable de pauvre petite fille. Elle était trop âgée pour vendre quoi que ce soit aux touristes. Désormais, dans ce Saint-Tropez qui était devenu le domaine des riches, des malins et des nouveaux magasins qui avaient remplacé les échoppes d’antan, elle se sentait perdue dans sa propre rue comme bien des vieux Tropéziens. Elle n’osait même plus se rendre sur le port, même pas avec sa plus belle robe. Il lui avait fallu un drôle de courage pour aborder Gérard Philipe, comme elle le lui avoua ce matin-là. Mais une de ses voisines, une brave commère, lui avait dit que si elle parvenait à lui parler, alors peut-être pourrait-il l’aider. Elle l’avait attendu toute la nuit, à quelques mètres de Chez Palmyre.
Gérard Philippe écouta patiemment la vieille dame, qui n’arrivait pas à en venir au fait. Enfin, elle se lança.
Sa petite-fille, âgée de seize ans, avait eu un accident. Quelques mois auparavant, elle s’était atrocement brûlée au visage en préparant des frites. Le feu avait pris à l’huile, une immense flamme avait jailli de la poêle, léchant son visage, la brûlant au second degré. Heureusement, les yeux n’avaient rien eu parce qu’elle portait des lunettes.
Après avoir été soignée trois semaines à l’hôpital de Saint-Tropez, elle était revenue chez sa grand-mère, sa seule parente. Son père et sa mère étaient morts à Paris, quelques jours avant la Libération. Malheureusement, la gamine avait des cicatrices au visage qui ne partiraient que sous le bistouri d’un chirurgien esthétique.
« Voilà, Monsieur Gérard, depuis l’accident, elle se trouve laide et cela fait six mois qu’elle n’est pas sortie de la maison parce qu’elle ne veut pas qu’on la voie. Elle dépérit. J’ai pensé que, peut-être, Gérard et ses amis artistes pourraient lui venir en aide. Plus tard, la petite, quand elle aura trouvé un bon travail, remboursera un peu chaque mois ».
Ce matin-là, Gérard raccompagna la vieille dame chez elle et fit connaissance de la jeune fille défigurée. Trois mois après, cette dernière se rendit à Marseille, où elle fut opérée. Gérard avait payé seul et n’en parla jamais à personne. C’est la vieille dame qui le raconta à quelques amis. Et c’est ainsi que certains d’entre nous le surent à Saint-Tropez.
Gérard Philipe n’a jamais voulu être remboursé. Mais aujourd’hui encore, et plusieurs fois par mois, une jeune femme va prier sur sa tombe dans le petit cimetière de Ramatuelle où il est encore vêtu du costume de Don Rodrigue. »
* un célèbre restaurant-dancing de Saint-Tropez, issu de la transformation d’une maison close.
D’après Dolce Saint-Tropez, Henri Guérin, Nouvel Office d’Édition, 1973.
« Plus gravement, j’ai encore dans l’oreille le point de vue étrange, voire choquant, développé par un Thomas Legrand lors de la matinale de France Inter le 27 mars. Répondant à Etienne de Montety qui avait relevé l’inspiration chrétienne du sacrifice d’Arnaud Beltrame – soulignée par ses parents et son épouse -, Thomas Legrand éprouve le besoin de rappeler que ce héros était aussi franc-maçon – s’il y tient tant, on peut le lui concéder »
La moindre des choses est de respecter les gens, et particulièrement ceux à qui nous devons quelque chose, et par conséquent éminemment ceux qui donnent leur vie pour nous.
Il faut donc admettre toutes leurs sources d’inspiration… On peut toujours espérer que la double appartenance catholique et maçonne du héros apaise la querelle entre ces deux courants de pensée. Et pourquoi pas ? Le héros sauve des vies, il sauve du désespoir en montrant que le courage est parmi nous et il réconcilie non contre des innocents, les boucs émissaires, ce qui est inacceptable, non seulement contre les ennemis, ce qui est nécessaire dans toute guerre, mais aussi avec les idéaux des concitoyens que nous ne partageons pas, à savoir en reconnaître la valeur, ce qui est la plus haute forme de tolérance. Ainsi, peut-on rêver, de la pire abjection fanatique surgirait le meilleur.
« Faut-il fustiger, comme le Premier ministre, ceux qui promettent le risque zéro ou tout tenter, tout entreprendre, tout inventer pour s’en approcher ? Pour concevoir des qualifications pénales applicables à cette association de potentialités meurtrières ou complices ? »
Il faut faire les deux, réconcilions les Hommes, réconcilions les démarches.
Monsieur Philippe Bilger,
« Pour battre en brèche la droite et l’extrême droite »
Vous n’êtes plus de droite et pourquoi vouloir battre la moitié de la population dans un hommage à un mort pour la patrie ?
« Manuel Valls, avec un courage intellectuel et politique qui ne se dément pas, exige l’interdiction du salafisme »
Il a eu quatre années pour le faire mais n’a rien fait, si ce n’est comme à l’ordinaire de louer la franc-maçonnerie et de condamner le peuple de France.
Pour le reste, inutile que les Français espèrent quoi que ce soit du président actuel, qui réfugié dans sa pensée complexe ne peut pas se ressentir Français.
@ Patrice Charoulet | 28 mars 2018 à 07:37
« Faut-il interdire le Front national ? »
Par Patrice Charoulet
Publié le 18/05/1998 à 00:00 chez Marianne
N’est-ce point vous en 1998 qui écriviez cela ?
Enfin avec Julien WEINZAEPFLEN, un petit camarade qui rend hommage au sacrifice de Louis XVI et du Maréchal.
L’un pour ne pas voir voulu laisser ses soldats sabrer la foule à Varennes pour le délivrer, l’autre pour avoir fait don de sa personne à la France quand il était le seul à pouvoir la diriger. Cependant si Louis XVI a fait preuve d’une faiblesse dont les conséquences peuvent à la longue se chiffrer en millions de morts, Philippe Pétain aura véritablement fait preuve d’une force héroïque, et il fut en essence, notre dernier Roi.
Il serait temps ici, de rappeler aux braves gens bien ignorants, qu’un héros est un personnage ayant un pied au ciel et l’autre sur terre, qui de son vivant ou après sa mort, inspire les hommes pour les entraîner sur le chemin de sa gloire.
La gloire du Christ, et le devoir de gloire qui a animé le colonel Beltrame, dérangent aujourd’hui la racaille intellectuelle tant ces notions ne sont pas pas à leur portée.
On précisera qu’il aurait été franc-maçon mais qu’il ne l’était plus. Il aurait donc fait partie comme votre serviteur de ceux qui y sont allés comme le Christ est descendu aux enfers pour repêcher les âmes, et qu’il en était reparti tant elles sont irrécupérables et qu’il était libre.
@ Ellen
« Nos forces de l’ordre, police, gendarmerie et le Raid, doivent impérieusement être protégées par un casque à visière renforcée d’une minerve en matériau solide pour ne pas être transperçable par une lame de couteau mais souple en même temps pour avoir une mobilité naturelle du cou. »
Certes, mais ce serait tout de même mieux si pour commencer ces gens-là, qu’ils soient de vrais étrangers ou bien de faux Français, étaient renvoyés dans leurs chers pays d’origine qu’ils aiment tant plutôt que de pourrir la vie de tout le monde (y compris la leur puisqu’ils haïssent tellement la France).
Et puis il faudrait qu’ils comprennent enfin que la France n’est pas un tir aux pigeons, où les pigeons seraient en plus sommés d’entretenir ceux qui leur tirent dessus.
« Avec une inscription sur la plaque tombale qui comportera : tué sauvagement et froidement par un islamiste salafiste radicalisé. »
Avec la complicité de fait des hommes du Régime.
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@ semtob
« Oui, nous sommes entre le silence du recueillement et la recherche de clés pour la protection de l’Etat de droit et surtout ne trouvez pas ridicules nos ébauches d’idées qui valent aussi bien que le fatalisme ambiant. »
Bien sûr, il existe des tas de gadgets de défense, certains sont même exposés au salon Milipol quand il a lieu.
Mais les gadgets, les armes, les bidules, les techniques, les milliards et tout ce que vous voudrez ne remplaceront jamais une volonté farouche de se défendre, incarnée par ce que l’on appelle l’esprit de défense de tout un peuple uni pour autre chose que pour allumer de petites bougies dans une ambiance de grande émotion…
Vous faites bien de jeter des idées, il y en a même d’autres que les gens qui font semblant de gouverner et qui ne sont pas tous des traîtres et des idiots (je suis trop bon) connaissent déjà, y compris parmi celles relevant du simple bon sens, mais qu’ils auront la lâcheté de se refuser à mettre en œuvre pour ne pas se fâcher avec leur clientèle ou avec leurs mécènes et par peur du qu’en dira-t-on.
Les Français continueront de servir de variable d’ajustement de leur passivité, dans le sang et dans les larmes.
Oui, il ne faudrait pas que le geste admirable de ce gendarme ait été accompli pour rien.
Oui, il ne faudrait pas que les déjà trop nombreux innocents qui ont été victimes de la lâcheté de ces abjects individus que sont les terroristes aient péri pour rien.
Oui, il ne faudrait donc pas que notre Président se contente de belles et émouvantes paroles prononcées lors d’un hommage aussi solennel que mérité mais dont on aurait tellement préféré qu’il n’ait jamais eu lieu et dont on souhaiterait surtout qu’il n’y en ait jamais plus.
Certes, nous ne sommes pas naïfs et savons fort bien que le risque zéro malheureusement n’existe pas. Mais lorsque ceux qui nous dirigent se refusent à voir la réalité en face et permettent ainsi à ces terroristes en puissance et identifiés de préparer tranquillement, à côté de chez nous, leur funeste besogne et de nous transformer en innocentes cibles potentielles, cela est criminel.
Nous en avons assez d’entendre dire que rien ne peut être juridiquement fait à l’encontre de ces fameux fichés S alors que tous les auteurs des attentats passés figuraient parmi eux ! Combien faudra-t-il encore de victimes pour que l’on se décide donc à agir ?
Alors, assez de belles paroles, il faut des actes !
Comment tous ces politiques présents à cet hommage national auront-ils le courage de regarder dans les yeux la famille et les proches du Colonel Beltrame, eux qui ont été à un moment ou un autre en position d’agir ?
Pourquoi faut-il cinq ans pour expulser l’imam algérien de la mosquée de Marseille ? Vous prônez, M. Valls, l’interdiction du salafisme en France, pourquoi ne l’avez-vous pas fait lorsque vous étiez Premier ministre, c’est facile d’être « courageux » dans l’opposition !
M. Gatignon, l’ex-maire de Sevran vient de démissionner (ex-communiste puis écologiste puis LREM). Ce n’est pas lui qui pour des raisons bassement électoralistes a fourni un terrain et des locaux à une école coranique ou l’on voyait des barbus entourés de gamines de dix ans voilées ?
Tous complices.
Il serait bon parfois que certains commentaires puissent avoir une réponse qui leur soit faite directement, affichée avec une arborescence.
Ainsi, à celui qui lit le commentaire d’Ellen (« en dehors du gilet pare-balles fourni depuis peu(…), nos forces de l’ordre, police, gendarmerie et le Raid doivent impérieusement être protégées par un casque à visière renforcée d’une minerve en matériau solide pour ne pas être transperçable par une lame de couteau mais souple en même temps pour avoir une mobilité naturelle du cou ») et qui ne connaît pas plus le sujet abordé qu’Ellen, il mérite d’être dit qu’évidemment, tous les policiers et gendarmes français ont un gilet pare-balles individuel depuis maintenant près de vingt ans. Idem pour les casques, etc. Il faut qu’Ellen ignore tout des circonstances de la mort du colonel Beltrame – et d’ailleurs de l’équipement des unités de police et gendarmerie – pour évoquer des questions matérielles complètement hors sujet.
Rien que l’expression « police, gendarmerie et le Raid » indique que, avant de nous faire part de son avis mal renseigné, elle devrait se renseigner sur ce qu’est le RAID : « Le RAID est une unité d’élite de la Police nationale française » (première ligne de la première réponse sur moteur de recherche Internet). L’expression juste est donc « police, gendarmerie et police… ».
Je passe sur l’autre commentaire de la même Ellen qui écrit « Au nom de la France et de tous les Français ». Au secours !
@Julien WEINZAEPFLEN
« L’est-il d’expulser les fichés S étrangers ? Si j’ai bien compris, S est l’initiale de ceux qui sont soupçonnés (et ne sont pas susceptibles, sic) de vouloir attenter à la sécurité de l’État. Il n’est pas incohérent de ne pas tolérer au sein de son pays des ennemis de l’extérieur. Mais on peut aussi faire le raisonnement que, s’il manque des effectifs pour surveiller les fichés S comme pour soigner les malades ou pour former les élèves, le gouvernement par la dette prétend lutter contre le chômage en ne créant pas d’emplois et en expulsant les fauteurs de trouble »
Les raisons justifiant un fichage S (S pour Sûreté de l’Etat, et non pas « soupçon » ou « susceptible ») ne sont pas nomenclaturées et ne peuvent l’être : l’outil doit être assez libre pour être pertinent.
Si ceux alimentant ce fichier sont sélectifs, on entendra certains geindre que les services compétents ne le sont pas, puisqu’ils omettent des types ayant depuis commis des crimes.
Si ceux alimentant ce fichier ne sont pas sélectifs, on entendra les mêmes, ou d’autres, geindre que la surveillance liée à ces fichiers est inefficace, puisqu’ils incluent des types ayant depuis commis des crimes.
La réalité, c’est que des Lakdim, on en trouve vingt dans chaque cité française. Et les signes avant-coureurs sont devenus d’une grande banalité. C’est la norme dans les cités d’être antisémite et anti-blanc, c’est la norme d’être sexiste, c’est la norme d’adopter un discours salafiste, qui ne signifie pas djihadiste mais dont la distinction est plus que compliquée.
Pour surveiller tous les Lakdim, il faudrait vivre dans un Etat policier. Pour enfermer tous les Lakdim, il faudrait quintupler le nombre de prisons. Et pour expulser tous les Lakdim, il faudrait revenir sur nos politiques de naturalisation, puisque Lakdim, pourtant pas né en France, a été naturalisé français à son arrivée.
Autant dire que rien de tout ceci n’est en passe de se produire.
« Dès vendredi, dans le quartier de l’Ozanam (Carcassonne) d’où le tueur (abattu) était originaire, le nom de Radouane Lakdim était applaudi par des jeunes musulmans tandis que des journalistes se faisaient violemment chasser de la cité. Ceux qui persistent à ne rien vouloir voir de la contre-société islamiste qui partout se consolide en France, seront-ils au moins indignés par l’ »héroïsme » dont Lakdim est déjà pour certains le symbole ? Puisse le sacrifice d’Arnaud Beltrame réveiller les endormis. »
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/03/arnaud-beltrame-lexemple-atten.html
Voilà, pour certains, la réalité des lendemains et les pleurs ; les marches blanches et l’impuissance pour les autres bêtement politisés et adroitement exploités.
@ Julien WEINZAEPFLEN
Léon Bloy est un cas un peu à part. Il est difficile à qui que ce soit de se revendiquer de lui. La plupart de ses contemporains ne le prenaient pas très au sérieux. Lui-même reconnaît quelque part qu’il s’est vu contraint de forcer le trait afin de se faire remarquer parmi la multitude d’écrivains qui publiaient.
Je vois qu’on commence à le relire aujourd’hui, son journal a paru il n’y a pas longtemps en un volume Bouquins-Laffont. Et même les universitaires s’intéressent à lui. Et c’est tant mieux.
Mais il n’y a pas que Le désespéré, c’est, je crois son journal qui donne une idée du personnage et de la forme de « folie » qui l’a possédé toute sa vie. Il convient de se tenir à l’écart, dans un premier temps tout du moins, de toute cette boue qu’il a déversée sur ses ennemis, sur Zola et tant d’autres. Ce n’est pas à mon sens ce qui le représente le mieux. Un peu comme les pamphlets antisémites de Céline ne sont rien en regard des deux ou trois puissants romans qu’il a composés et qui forment la colonne vertébrale de son œuvre.
Autre chose : il y a une zone grise entre islam et islam fanatique qui pose un problème pratique insoluble.
Vous ne cessez de soutenir depuis longtemps des politiques tiédasses (Juppé, Bayrou, Macron) alors que la situation exige une politique énergique et radicale. Vous êtes donc, plus que moi, responsable, à notre humble niveau, de cette mort héroïque qui aurait pu être évitée.
« Et puis…? »
Et puis… rien pour l’instant, cher P. Bilger.
Eloge du Colonel Arnaud Beltrame : quelques belles phrases. Pas de lyrisme ! Du glacé ! De la lecture sans passion. Le Président n’était pas possédé par son sujet. C’est un être froid.
PS : Thomas Legrand ne mérite pas que vous le citiez !
Après l’hommage de la Nation et le discours poignant du chef de l’Etat, on a besoin, comme l’écrit très justement Philippe Bilger, de connaître les armes dont l’avenir pourra disposer.
L’Etat en a les moyens, c’est une affaire de volonté !
Qu’attend-on pour expulser les étrangers qui prônent le terrorisme ?
Qu’attend-on pour fermer les mosquées au sein desquelles se prononcent des prêches de haine contre notre société ?
Il est grand temps de montrer que nous sommes capables de remettre de l’ordre dans ce climat d’insécurité et de reprendre la main sur les quartiers de non droit.
C’est de l’avenir de notre société dont il est question, alors arrêtons de tergiverser pour que nous puissions nous faire respecter.
Hommage à notre inoubliable gendarme « Arnaud Beltrame », nommé Commandeur de la Légion d’honneur le 28 mars 2018 sur l’esplanade des Invalides à Paris par le président de la République Emmanuel Macron. La France entière se joint à son hommage.
Son corps et son visage d’ange ne sont plus avec nous, mais son âme et sa générosité profonde pour la vie humaine resteront à jamais dans nos coeurs.
Personnellement, je dédie à ce grand homme d’exception ma partition préférée de Franz Schubert, « Sérénade » :
https://www.youtube.com/watch?v=ZpA0l2WB86E
Ne l’oublions pas ! Restons unis pour honorer notre pays comme a su faire notre héros national.
Je ne dirai rien de plus que ce que le boxeur Patrice Quarteron a dit.
« Encore un attentat. Encore un représentant de notre pays lâchement assassiné.
Encore les mêmes discours, les mêmes sermons de ces grands prêtres du politiquement correct. Aujourd’hui, ils soutiennent les gendarmes, ils sont “Arnaud Beltrame”. Mais hier ? Et demain ?
A chaque attentat, on me félicite quand je soutiens la police, on m’invite dans les médias, on me propulse homme de l’année. Mais deux jours plus tard, quand l’émotion est retombée et que je tiens les mêmes discours, on me traite de tout. De « fasciste ». De « vendu ». De « raciste » même.
Vendu de quoi ?! Ces gens nous assassinent, ils nous tirent dessus, ils nous tuent. Ils égorgent nos gendarmes et prennent la vie de nos compatriotes. Ils jouissent et rigolent quand ils nous voient mourir.
Tous ces gens qui font de grands discours, qui pensent pouvoir décider ce qu’on peut dire ou ne pas dire, ce qu’on peut penser ou ne pas penser, sont complices des monstres qui veulent nous détruire. Ce sont des politiques, des journalistes, des associations antiracistes.
Aujourd’hui, quand je dénonce ceux qui haïssent la France, les Mennel et compagnie, ou l’autre Benzema qui crache pendant la Marseillaise au moment des attentats, on m’insulte ! Je vois un homme qui s’est présenté aux élections législatives pour la France insoumise et qui n’a pas honte d’applaudir la mort d’un gendarme… Ma parole d’honneur, on est dans un pays de fous ! La liberté d’expression a dépassé les limites. Et on me dit que je parle trop !
Mais là, aujourd’hui, vous la fermez tous. Votre silence est complice, car pendant tout ce temps, vous n’avez rien entendu.
Allez dans les banlieues. Vous croiserez ces regards haineux, ces jeunes qui détestent notre pays et son drapeau, ces gens qui ne disent rien mais qui n’en pensent pas moins.
La compagne du terroriste de Trèbes vous glace le sang, quand elle traite les Français de « mécréants », quand elle dit que Daech ne fait que venger ses « frères » en tuant des Français au hasard. Elle vous terrifie, quand elle regrette qu’il n’y ait pas eu plus de morts dans le Super U.
Ils sont des milliers comme elle, dans certains quartiers français, à vouloir notre mort à tous.
Et nous, les pigeons, on continue à l’accepter. Comme des abrutis. Les lois ne changent pas, on n’a toujours pas le droit de parler du problème. On va nous faire faire un hommage national pour notre gendarme, notre héros. Et dans deux jours, on l’aura oublié.
Moi, je vous jure que je ne l’oublierai pas. Je le jure devant Dieu, je n’oublierai jamais le Colonel. Et je jure qu’à chaque fois que vous m’insulterez parce que je soutiendrai les forces de l’ordre, je serai encore plus véhément. J’ouvrirai toujours plus grand ma gueule.
Vous tous qui refusez de voir la réalité, vous tous qui détestez votre pays, qui contemplez sa destruction sans bouger, qui participez à sa chute en vous taisant ou en faisant taire les autres, vous êtes des traîtres. Des apatrides. Vous n’avez aucune face. Aucune fierté. Aucune reconnaissance. Vous êtes tous des hypocrites.
La vérité, c’est que la fête va bientôt se terminer. Sachez-le : les Français n’en peuvent plus. Ils n’accepteront plus ça éternellement. Aujourd’hui, la France nous a donné un héros. Un exemple. Pour la première fois depuis 2015, au lieu d’être une simple victime, le pays célèbre un homme qui a résisté aux terroristes. Derrière Arnaud Beltrame, c’est tout notre peuple qui va vous dire « stop ».
Mais pour l’instant, aucun politique n’a les couil… de faire changer les choses. Au lieu de rectifier le tir, coûte que coûte, on continue à chercher le problème, comme si on n’était pas au courant.
Arrêtez de faire de la pédagogie, de la psychologie du dimanche, de traiter les gens de « fachos », de soutenir des associations bidon qui sont les premiers racistes sur terre. Arrêtez de soutenir les traîtres qui nous crachent à la gu…, de nier. Arrêtez de faire semblant.
Sachez-le bien, on ne vous lâchera pas.
Sachez-le bien, les Français ne vous laisseront plus rien passer.
Sachez-le bien, jusqu’à ma mort, je vous dirai vos quatre vérités. »
Patrice QUARTERON (26 mars 2018)
http://www.valeursactuelles.com/societe/le-poing-final-de-patrice-quarteron-derriere-arnaud-beltrame-cest-notre-peuple-qui-va-vous-dire-stop-94255
Bonjour
Vous mentionnez 4 000 fichés « S » infiniment dangereux et vous demandez une action, sans doute un internement.
J’aurais deux questions pour mieux comprendre
– Combien de fichés « S » infiniment dangereux ont-ils fait des attentats ?
– Pour interner une personne faut-il un motif ? Si oui sous lequel prévoyez-vous de les interner qui soit juridiquement valable ? Car s’ils sont en liberté et sous une relative surveillance c’est qu’on n’a a priori rien juridiquement contre eux ?
Merci
Deux jours après la mort tragique du lieutenant-colonel de gendarmerie, Marielle, l’épouse d’Arnaud Beltrame, s’est confiée à « La Vie » :
« Arnaud était profondément attaché à ce qu’il appelait la « famille de la gendarmerie ». Il savait fédérer ses hommes, leur insuffler son élan, les amener à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il était animé de très hautes valeurs morales, des valeurs de service, de générosité, de don de soi, d’abnégation. Il avait une force de volonté hors du commun, toujours capable de se relever après les épreuves. Il se sentait intrinsèquement gendarme.
Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C’est le geste d’un gendarme et le geste d’un chrétien.
Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l’un de l’autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine. »
« Ce que le droit a créé, un droit nouveau pourrait pourtant le compléter ou le renforcer. Il n’est plus concevable de rester immobile avec un dispositif qui a seulement partiellement fait ses preuves. Il déjoue mais pas toujours. »
Il n’est pas anormal que dans une démocratie, l’opposition se fasse entendre en soulignant les insuffisances de notre système de protection.
En revanche, est-il acceptable que lors des débats organisés dans les médias, la tonalité majeure reste à ceux qui pataugent dans le « pas d’amalgame, c’est pas ça l’islam… » ?
Tous les terroristes islamistes qui ont frappé notre pays étaient d’origine nord-africaine (sauf Coulibaly) et s’appuyaient pour commettre leurs crimes sur des sourates du Coran !
On peut entendre des voix suggérant que les musulmans fassent le ménage dans leur livre sacré sans prendre conscience que s’agissant d’une religion incréée, cela relève du pur fantasme. D’autres encore aimeraient que les « musulmans modérés », en fait ceux qui n’ont pas vraiment d’éducation religieuse, se révoltent contre les « tradis », frères musulmans ou salafistes. Cela est du domaine du rêve puisqu’il n’y a qu’une communauté, l' »oumma » ou nation islamique qui réunit tous les musulmans quelle que soit leur origine. C’est pourquoi il me paraît absurde de parler d' »islam politique » : l’islam dans son essence même est politique !
A nous Européens d’imaginer des réponses dépourvues de naïveté, des réponses efficaces dussent-elles faire mal et blesser certaines susceptibilités.
Il en va de notre avenir…
@ charles
Vous cherchez un motif ?? Moi j’en ai un et de taille : tout simplement par principe de précaution, point barre !
A l’issue des cérémonies d’hommage au colonel Arnaud Bentrame, c’est avec un plaisir non dissimulé, Monsieur Bilger, que j’ai lu ce billet. Et, de fait, j’en retiens ces quelques alinéas :
« Si Arnaud Beltrame n’est pas mort pour rien, la séquence du héros et de l’hommage national ne pourra pas s’arrêter là. Il paraît que le chef de l’Etat n’entend pas dévier de ses principes. Il aurait tort.
Si dans son discours tellement attendu, avec une vigueur et une rigueur tellement espérées, il se contente d’opposer au terrorisme de demain le bouclier d’hier sans prendre en compte que les horreurs ont cette odieuse utilité de mettre une épée dans les reins de la démocratie pour la faire enfin bouger et résister, il décevra.
Les hommages ne servent à rien s’ils n’ont pas un avenir qui leur donne du sens, une suite qui les légitime. Il serait salutaire que l’Etat ne se défausse pas de ses responsabilités sur les héros que le destin et le terrorisme ont fait surgir. »
Hormis l’erreur factuelle sur l’école militaire dont était issu cet officier de gendarmerie, son discours répondait aux attentes, notamment dans sa dénonciation de l’islamisme. Et c’est avec un plaisir non dissimulé que je l’ai entendu évoquer les notions de Nation et de Patrie.
Comme vous le dites, cet hommage (auquel ont été associés les autres morts et blessés de Trèbes) ne servira à rien si des mesures efficaces (un militaire dirait « opérationnelles ») pour contrer et éradiquer cet islamisme mortifère ne sont pas prises sans délai.
Ce matin j’ai écouté Malek Boutih sur France Inter. Mais si j’en juge par les propos tenus par Monsieur Castaner, porte-parole du gouvernement, ce dernier en est resté à sa notion sans intérêt du « vivre-ensemble ». Pour juger des propos de l’un comme de l’autre, il est utile de suivre ce lien :
https://www.causeur.fr/mireille-knoll-trebes-boutih-castaner-150194?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=e63435818f-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-e63435818f-57538953
Donc au-delà des mots, je crains que les décisions et actes de Monsieur Macron ne soient toujours pas à la hauteur des attentes, notamment des vôtres Monsieur Bilger.
Parmi les commentaires, la fin de celui de Julien WEINZAEPFLEN | 28 mars 2018 à 02:58 a retenu mon attention, notamment parce qu’il évoque une tribune de Monsieur Dalil Boubakeur. Sur la qualité des propos tenus par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, il est évident que je n’ai pas la même appréciation. Et que, bien au contraire, je rejoins l’analyse qu’en a faite la journaliste Caroline Valentin :
https://www.causeur.fr/dalil-boubakeur-le-point-islamophobie-150186?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=b6b00ded59-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-b6b00ded59-57538953
Le propos de M. Boubakeur reste la constante de ces intellectuels musulmans qui dénient le rattachement de l’islamisme politique à la sphère musulmane, avec toujours l’objection de l’amalgame ou de la stigmatisation des musulmans. Ce n’est pas en radotant les mêmes poncifs et en niant la réalité que M. Boubakeur fera avancer le traitement de l’islamisme (ou du djihadisme) mortifère. Nous n’avons en France besoin d’aucun concordat : nos règles législatives suffisent. De deux choses l’une :
– ou les musulmans raisonnables » au sens étymologique se décident à interpréter le Coran dans ce qu’il a de positif et d’intégrable à notre vie en société en éradiquant la partie des sourates violentes, et alors la paix civile pourra être maintenue,
– ou la volonté des extrémistes (islamistes, quiétistes ou pas, Frères musulmans) d’appliquer la charia avec en corollaire le djihad violent, le rejet de la femme de la sphère publique, le refus de l’égalité de droits et d’appliquer nos règles de courtoisie à leur égard pour soumettre notre société à leur règles, dans un premier temps à leur « communauté » pour l’étendre dans un deuxième temps à la société tout entière (relire Soumission de Michel Houellebecq), et alors ce sera la guerre civile à court ou moyen terme.
Monsieur Macron se trouve avec cette affaire de Trèbes à la croisée des chemins : la fermeté réelle de ses décisions conditionnera sans nul doute notre avenir.
@ Pierre-Antoine | 28 mars 2018 à 14:16
Un immense bravo à Patrice Quarteron dont j’encadre le message !
@ Marcel P. | 28 mars 2018 à 12:22
Vous vous êtes trompé de billet. Les grands malins comme vous auraient proposé des solutions. Vous, rien ! néant ! sauf à critiquer ceux qui essaient d’apporter du soutien, des idées et des solutions.
Vous n’avez ni respect ni égard pour personne.
@ Ahmed Berkani de 12:52
« …Un peu comme les pamphlets antisémites de Céline ne sont rien en regard des deux ou trois puissants romans qu’il a composés et qui forment la colonne vertébrale de son œuvre »
Vrai.
Vous êtes d’origine marocaine, n’est-ce pas ?
J’ai fait mes premiers pas entre Berkane et Oujda, seules écoles françaises du coin, mes parents étaient en poste à Melilla.
On a peut-être usé nos pantalons sur les mêmes bancs…
@ Pierre-Antoine | 28 mars 2018 à 14:16
Nous sommes des millions à penser comme vous, cher Pierre-Antoine, mais nous avons un président et sa smala qui ont été élus par ceux qui nous détestent. Idem pour l’Assemblée nationale. Idem pour Mélenchon. Il faudra attendre encore dix ou quinze ans pour que la guerre civile européenne éclate ! Mais pour la France c’est fichu, nous sommes trop envahis, trop violés afin de métisser encore plus la population ! Trop de traîtres et de lâches ! Voilà quarante ans que ça dure volontairement grâce à nos politiciens et tout cela va s’intensifier ! Vous n’avez qu’à suivre les actes et les paroles de Macron.
Où ai-je vu, ou entendu, cette proposition de combattre les djihadistes en utilisant leurs propres convictions, à savoir que l’incinération les priverait du paradis tant souhaité ? L’incinération est devenue une pratique habituelle en Occident. Pourquoi ne pas l’imposer à nos assassins ? Et puisque, selon la doxa, ces derniers ne représentent pas l’islam, alors les musulmans devraient logiquement se désintéresser de la question.
Voilà un billet juste et complet auquel on n’a pas grand-chose à ajouter.
Ce matin, j’ai pu suivre cette belle cérémonie aux Invalides, où invités politiques ou civils et familles étaient recueillis et soudés en cet instant, dans une union nationale, à la fois tristes devant ces morts inutiles et fiers de leur héros.
Le Président, semblant lui-même ému, a prononcé un beau discours, des mots forts et dignes. Tout le monde, donc, ceux qui assistaient à l’hommage, ceux qui regardaient la télé, à cet instant pouvaient être fiers de leur pays et semblaient l’être.
Et puis il y a l’après.
En cela, votre titre est évocateur, résumant tout à lui seul. On ne peut plus se contenter d’hommages aussi réussis soient-ils. Il faut des règles exceptionnelles à situations exceptionnelles, même limitées dans le temps. D’autant qu’une certaine fermeté n’est pas incompatible avec la démocratie. La droite et le FN ne réclament pas non plus des mesures indignes des droits de l’homme.
Justement, en ce qui concerne la marche blanche organisée cet après-midi par le CRIF pour rendre hommage à Mme Knoll, Mme Le Pen et M. Mélenchon avait été écartés dans un premier temps. Un clivage encore une fois bien inutile qui aurait fait trop d’honneur à nos ennemis. Plus nous sommes faibles, plus ils seront forts.
D’un côté nous avons tous les nombreux tenants du « on ne peut rien faire » nous démontrant que changer la loi serait un affront ou un rejet de la communauté musulmane et d’un autre côté nous avons des personnes de culture musulmane qui s’indignent et attirent l’attention contre notre immobilisme consistant à attendre que cela passe tout seul. Ainsi, M. Waleed Al-Husseini, athée il est vrai, explique sur son compte Twitter que la mosquée Omar du XIe arrondissement prêche l’antisémitisme sans que nos autorités ne s’en soucient… pour ne citer que cela.
Non, vous avez raison, le Président et son gouvernement ne doivent pas faire comme si rien ne s’était passé à Trèbes, sinon la perte d’un héros… Il faut aller plus loin et tant pis si nos belles âmes crient à la droitisation.
@ Trekker et Tipaza
Des férus d’histoire militaire comme vous deux pourraient peut-être éclairer un exilé comme moi, qui n’a pas vécu le drame de Carcassonne sous le joug des télévisions 24 h/24.
Le geste héroïque du lieutenant-colonel était-il approprié ?
Un chef doit-il abandonner ses troupes, n’écoutant que son instinct personnel, et aller ainsi s’offrir au sacrifice ? Était-ce son rôle ?
Avec ce qu’il savait, de Charlie Hebdo au Bataclan en passant par Nice, mais que croyait-il ? Négocier ? Parlementer ?
Sauf à se féliciter d’avoir sauvé une caissière du Super U, il y a quelque chose d’incompréhensible.
@ boureau 28 mars 2018 à 13:12
Enfin un post que je trouve lucide (je le dis après avoir fait défiler les discours post-opératoires du blog ;))
Comme vous j’ai vu un jeune homme glacé lisant un discours sans une véritable émotion.
J’avoue que, au bout de cinq minutes, j’ai abandonné cette ridicule messe télévisuelle.
Adéo boureau
@ Exilé | 28 mars 2018 à 11:52
Si vous retournez sur mes commentaires dans le billet « Un héros chasse les miasmes », le 27 mars à 13:16, vous verrez que je n’ai pas mâché mes mots. J’ai déchargé tout ce que je pensais et avais sur le coeur en mettant sur la touche nos politiques mous et irresponsables de tous les gouvernements, sur cet islam souterrain, pervers et meurtrier, sur les salafistes, les imams haineux implantés en France, etc.
—————————-
@ Robert | 28 mars 2018 à 16:46
« Monsieur Macron se trouve avec cette affaire de Trèbes à la croisée des chemins : la fermeté réelle de ses décisions conditionnera sans nul doute notre avenir. »
Merci Robert de votre intervention et de votre lumière dans ce billet.
Nous attendons tous ce qui sera annoncé et fait par E. Macron. Dans la négative si aucune action n’est entreprise, ce sera alors le peuple français qui aura le dernier mot. La maman d’Arnaud Beltrame a dit : « Je ne voudrais pas que mon fils soit mort (tué) pour rien ». Le message est très fort et a été entendu. Nous veillerons Madame Beltrame à le faire respecter.
J’aime bien Wil. Sa franchise nous change des ronds de jambe entre bourgeois faux culs.
Bien que je soupçonne son éthylisme de n’être qu’un artifice rhétorique, je me rappelle que le colonel Rémy cite avec amusement comme premier témoignage de résistance ouverte en 1940 un poivrot insultant les soldats vert-de-gris.
Le formalisme et la politesse sont nécessaires mais étouffants s’ils sont exclusifs.
Ce que dit Wil me semble évident : notre hôte, avec toutes les qualités que nous apprécions, est un bourgeois comme il y en a tant (j’en connais des dizaines), qui, au moment de choisir une politique, préfère toujours sa tranquillité et ses intérêts au salut de la patrie. Sous prétexte de raison et de tempérance, de juste milieu, il choisit la politique la plus déraisonnable qui soit, mais à long terme. En attendant, « encore une minute, M. le bourreau » pour le thé chez la baronne.
Bizarrement (est-ce si bizarre ?), je rencontre ces temps-ci des gens d’horizons variés qui lisent La décadence de JB Duroselle (dont M. Tandonnet, qui tient un blog). Quand trois, quatre, cinq, de vos connaissances lisent en même temps un ouvrage publié en 1979, cette synchronisation intrigue. Télépathie ?
En tout cas, cette étude, accablante comme peut l’être parfois la vérité, traite de la diplomatie française entre 1932 et 1939 : aveuglement et pusillanimité, enlisement dans des combinaisons et des finasseries en dessous de l’enjeu. Quelquefois, par miracle, les choses sont vues correctement, on manque alors de caractère pour « faire ce que dois » et on continue, en connaissance de cause, à se perdre dans de petites magouilles inutiles.
Nous sommes dans une situation historique où Pierre 1er avec ses bottes crottés sur le tapis de Versailles est préférable aux marquis poudrés. Alexandre est grand parce qu’il a tranché le nœud gordien.
Pour bien faire, il faudrait commencer par ne plus soutenir les marquis poudrés, les lapins de coursive du régime, dont le Macron est la dernière incarnation en date.
Faute de quoi, on devient ridicule de déplorer les conséquences de politiques dont on a soutenu tant et plus les promoteurs. Et notre hôte fera encore beaucoup de billets éplorés.
On est en train de se demander comment faire avec les fichés S et autres délinquants souvent multirécidivistes.
Alors que pour certains, ayant une double nationalité ou carrément étrangers, il suffit d’appliquer la loi selon ce que prévoit l’Article 131-30 du Code Pénal :
Modifié par Loi n°2003-1119 du 26 novembre 2003 – art. 78 JORF 27 novembre 2003
Lorsqu’elle est prévue par la loi, la peine d’interdiction du territoire français peut être prononcée, à titre définitif ou pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable d’un crime ou d’un délit.
L’interdiction du territoire entraîne de plein droit la reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant, à l’expiration de sa peine d’emprisonnement ou de réclusion.
Lorsque l’interdiction du territoire accompagne une peine privative de liberté sans sursis, son application est suspendue pendant le délai d’exécution de la peine. Elle reprend, pour la durée fixée par la décision de condamnation, à compter du jour où la privation de liberté a pris fin.
L’interdiction du territoire français prononcée en même temps qu’une peine d’emprisonnement ne fait pas obstacle à ce que cette peine fasse l’objet, aux fins de préparation d’une demande en relèvement, de mesures de semi-liberté, de placement à l’extérieur, de placement sous surveillance électronique ou de permissions de sortir.
****
Hélas François Hollande et Christiane Taubira sont venus institutionnaliser le laxisme !!
Mais je retiens du discours d’Emmanuel Macron cette petite phrase certainement passée inaperçue de plusieurs :
« Ils savent aussi qu’il n’aurait laissé sa place à personne car l’exemple vient du chef, et l’exemplarité était pour lui comme pour chacun d’entre vous une vertu cardinale ».
Alors attendons d’en haut l’exemple de la rigoureuse application de la Loi qui, en temps de guerre, prévaut sur tous les discours de circonstances !
Magnifique discours d’un Président assez intelligent pour ne pas singer Malraux. Hommage à la hauteur de cette admirable figure disparue.
Vous parlez d’un « Coran d’ailleurs naturellement équivoque ». C’est édulcoré comme chez tous les autres commentateurs. Le Coran n’est pas équivoque : il commande à ses fidèles d’ostraciser les Juifs et les Chrétiens (sourate 5 verset 51) et plus radicalement de tuer les non musulmans (sourate 9 verset 5) et il les absous par avance de tout crime : « Ce n’est pas vous qui les avez tués, mais Dieu les a tués » (sourate 8 verset 17). Et voilà tout le terrorisme expliqué.
Nos commémorations, nos hommages nationaux, et toutes nos gesticulations ne sont, quand on lit ces commandements, que des cautères sur des jambes de bois. Voilà pourquoi ils sont inefficaces.
@ charles
« Pour interner une personne faut-il un motif ? Si oui sous lequel prévoyez-vous de les interner qui soit juridiquement valable ? Car s’ils sont en liberté et sous une relative surveillance c’est qu’on n’a a priori rien juridiquement contre eux ? »
Il paraît que nous sommes en guerre et ce n’est pas moi qui le dit mais le prédécesseur de celui qui se fait passer pour le président.
Et en temps de guerre, on recourt, normalement, aux dispositions que cette situation implique.
Ainsi, par exemple, la gentille république du bon Daladier – et non pas le Maréchal Pétain – a fait interner en 1939 tous les ressortissants allemands sans distinction présents sur le territoire, y compris des Juifs, mais c’était la guerre.
En 1945, Bomber Harris a fait bombarder Dresde avec du phosphore, dans un enfer qui n’a rien eu à envier à Hiroshima, ayant consumé nazis et ce qui restait de pas nazis, mais c’était la guerre.
Les Étasuniens – ou les Américains pour ne pas froisser notre ami Robert Marchenoir – ont en 1941 interné tous les Japonais et Nippo-Américains présents sur leur sol, y compris les plus loyaux, mais c’était la guerre.
Et en période de guerre, c’est à une cour martiale de décider ce qui est juridique ou pas et non pas au juge du coin.
Est-ce clair ?
@ Savonarole | 28 mars 2018 à 17:30
« Sauf à se féliciter d’avoir sauvé une caissière du Super U, il y a quelque chose d’incompréhensible. »
J’ai lu aussi que cet assassin islamiste avait avec lui trois explosifs artisanaux confectionnés par lui-même et avait menacé de tout faire sauter. Arnaud Beltrame a non seulement sauvé une jeune otage en sacrifiant sa vie à sa place, mais a permis aussi d’éviter une explosion dès l’assaut donné par ses frères gendarmes.
@ Savonarole | 28 mars 2018 à 17:30
« Un chef doit-il abandonner ses troupes, n’écoutant que son instinct personnel, et aller ainsi s’offrir au sacrifice ? Était-ce son rôle ? »
J’ai déjà répondu à cette question, mais en y mettant les formes, dans mon commentaire du 24 mars 2018 à 09:25, où j’ai dit explicitement que le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame était mort en martyr et non en héros.
Ce n’est pas réduire la grandeur de son geste, c’est simplement dire qu’il s’agit d’un geste individuel, non d’un geste de commandement.
Il n’est pas mort en donnant l’assaut à la tête de ses hommes, il est mort seul avec sa conscience très haute, très grande, très belle, mais pas dans le collectif qui doit être celui de l’officier qui commande, et qui par nature et nécessité du commandement est toujours légèrement en retrait pour pouvoir diriger l’action et donner les ordres.
Ce qui me gêne dans la cérémonie d’aujourd’hui est qu’elle relève plus de l’hommage au martyrologue qu’à l’héroïsme.
On peut, on doit rendre hommage au martyr, mais il faut dire que c’est un martyr et qu' »en même temps », on attend de l’héroïsme de la part des chefs dans la guerre qu’on nous fait.
@ Robert
« …ou les musulmans raisonnables au sens étymologique se décident à interpréter le Coran dans ce qu’il a de positif et d’intégrable à notre vie en société en éradiquant la partie des sourates violentes, et alors la paix civile pourra être maintenue… »
Mais cher Robert, vous savez très bien que c’est rigoureusement im-pos-si-ble, quand bien même le voudraient-ils : ils seraient immédiatement traités d’apostats, avec les lourdes conséquences que cela implique.
Né vers 1909, Mahmud Muhammad Taha, architecte soudanais à la retraite, fondateur et animateur du cercle des “Frères républicains” au Soudan, a été pendu le 18 janvier 1985 pour cause d’apostasie sur ordre de Numeiri, à l’instigation et avec les applaudissements des responsables religieux soudanais, de l’Azhar et de la Ligue du monde musulman.>
https://blog.sami-aldeeb.com/2010/08/07/conflit-entre-lislam-et-loccident-billet-12-liberaux-musulmans-le-soudanais-mahmud-muhammad-taha/
@ Franck Boizard
Vous parlez des bourgeois. Laissez-moi vous donner l’exemple d’un grand-oncle de mon mari, grand bourgeois et médecin réputé d’une ville de province en 1940 :
Elle éclate, la guerre. Et le docteur D., capitaine d’artillerie, ancien combattant de 14-18, âgé de 41 ans, père de cinq enfants, est affecté au 45e régiment d’artillerie lourde hippomobile où il commande la 8e Batterie. Car, si l’armée allemande sent l’essence, la nôtre sent seulement le crottin.
Tous les habitants de R. sont surpris. Qu’attend donc D. pour rejoindre le Service de santé ? Ce ne sont pas les officiers d’artillerie de réserve qui manquent, pourtant ? Quel gâchis !
Il refuse tout net.
Qui le pousse à rester artilleur ? Ce n’est ni l’esprit d’aventure ni le désir de paraître – il n’arbore jamais sa Croix de Guerre rehaussée de trois étoiles pas plus que sa Légion d’honneur – mais un sentiment beaucoup plus noble qu’il confie à une épouse admirable :
« Je considère que le premier de mes devoirs de père est l’éducation morale de mes enfants. Ce que j’ai toujours cherché à leur inculquer et ce dont je veux, avant tout, les imprégner c’est l’esprit de générosité et de sacrifice. Or, la meilleure méthode d’éducation réside dans l’exemple. J’en ai là l’occasion, j’aurais tort de m’y dérober. Mes enfants sont actuellement trop jeunes pour comprendre, ils apprécieront plus tard. J’espère qu’ils auront alors assez de grandeur d’âme pour ne pas reprocher à leur père d’avoir sacrifié leur bien-être.
Il faut lutter contre un état d’esprit trop répandu actuellement et qui fait que chacun arrive à trouver, avec une apparence de raison, une fonction exempte de risque où ses aptitudes l’appellent plus que tout autre. Alors, qui donc fera la guerre ? Les paysans, toujours eux. Et qui les commandera ? Personne. Ou bien les instituteurs. Non, il faut que chaque classe sociale, chaque profession, paie son tribut sur la ligne de feu. Il faut voir, surtout, que la question du commandement est fort épineuse en ce moment. On a tué, en France, l’esprit de sacrifice ; il faut l’insuffler à nos pauvres types qui sont là-bas, dans la boue, et qui, eux, n’ont pas pu faire autrement. Pour les commander, ils ont moins besoin de techniciens que d’animateurs ; il leur faut des chefs qui ont la foi, le feu sacré. C’est pour eux un réconfort et un exemple de voir, venu pour les commander, un officier qui est là de par sa propre volonté alors que son âge, sa profession, tout lui permettait d’être ailleurs. En résumé, j’aurais peut-être fait mon devoir en étant dans le Service de santé mais je crois être plus utile en restant dans la troupe. Lorsqu’un devoir comporte des degrés, il faut choisir le plus élevé ».
Le 10 mai 1940, c’est l’offensive allemande. Le 45e d’Artillerie tient bon, mais, débordé sur ses ailes, il doit sans cesse reculer. La mort dans l’âme, D. repasse près du Chemin des Dames où il a été blessé en 1918.
Le 11 juin, il est à Corribert, non loin de Fère-Champenoise et chevauche sous le harcèlement des Stukas. Il voit une bombe se décrocher…
« Couchez-vous ! »
Mais, lui, reste debout. Pour l’exemple.
Frappé à la tête, il meurt sur-le-champ.
@ Pierre-Antoine,
« Hélas François Hollande et Christiane Taubira sont venus institutionnaliser le laxisme !! »
Je suis bien d’accord avec vous. Mais qui les jugera ? Ne méritent-ils pas d’être éloignés du territoire pour abus de faiblesse envers leur pays ?
@ Savonarole
« Sauf à se féliciter d’avoir sauvé une caissière du Super U »
On sent dans vos propos comme un léger mépris vis-à-vis des caissières de supermarché.
@ Exilé
« …celui qui se fait passer pour le président »
Je suis désolé mais une majorité de Français a voté pour lui. La prochaine échéance c’est dans quatre ans. Vous avez encore un peu de temps pour la préparer.
@ Pierre-Antoine | 28 mars 2018 à 18:00
Pour expulser quelqu’un, encore faut-il qu’il y ait un pays disposé à le recevoir.
Il me semble qu’avec Arnaud Beltrame, on propose aux Français un modèle de sainteté plus que de résistance. Il a sans doute essayé de résister, mais qu’aurait-il pu faire de plus ? Il a surtout offert sa vie pour en sauver une autre. Le résultat est le même pour son bourreau, sinon plus avantageux si pour lui un homme vaut plus qu’une femme, surtout s’il est officier de police.
Je ne cherche pas à paraître cynique, ni à minimiser l’indicible courage de cet homme, qui sans doute aurait fait beaucoup plus encore s’il en avait eu les moyens. On peut même penser que c’est faute de mieux qu’il s’est fait égorger à la place de la victime. Même s’il nous donne l’exemple du patriotisme, il faut espérer que d’autres Arnaud Beltrame ne seront pas amenés à se sacrifier, parce qu’on n’aura pas trouvé mieux pour étouffer dans l’œuf de telles atrocités. Il faut espérer que les gens qui nous gouvernent comprendront que le respect sans borne que nous portons à Arnaud Beltrame ne signifie pas que nous glorifions sa mort. Personnellement, je trouve cette boucherie scandaleuse et révoltante.
@ Tipaza et Ellen
Merci pour ces précisions.
@ Paul Duret de 19:17
Aucun mépris « pour les caissières de supermarchés », c’est ce qui a été dit par M. Molins lors de sa conférence de presse.
C’est vous qui extrapolez, votre maman était caissière chez Felix Potin ?
@ kesaco 28 mars à 17:22
L’incinération, bien complète, semble en effet être une solution efficace mais il ne faut surtout pas recueillir les cendres dans une urne remise à la famille.
Elles deviendraient rapidement la pièce centrale d’un mausolée, tabernacle ou autre lieu de vénération.
Le système américain utilisé pour Ben Laden (dispersion en mer depuis un avion) me semble parfait.
@ Exilé | 28 mars 2018 à 18:17
Là est précisément le problème !
A quel point sommes-nous officiellement en guerre ou dans un Etat de droit ?
Il va falloir choisir, la première rend le second impossible !
La guerre nous a été déclarée, nous la combattons au Moyen-Orient et au Sahel, affrontons-là sur le territoire national.
En guerre on capture l’ennemi et on l’emprisonne, qu’attendons-nous ?
L’ennemi occupe certaines zones du pays, il n’y a pas si longtemps cela s’appelait l’Occupation, nous résistions, nous liquidions les officiers ennemis et quelques soldats.
L’occupant d’alors n’était pas partout, comme aujourd’hui il n’occupait que certains territoires.
L’ennemi profitait des richesses du pays, les petits nouveaux aussi, d’une autre façon mais ce n’est qu’une question de nature.
Il était reconnaissable à ses uniformes verts et noirs, mais pas seulement, il était en civil aussi ! Comme aujourd’hui avec ou sans barbe, avec ou sans djellaba.
La Gestapo n’était pas plus tendre que Daech même si les méthodes différent.
Il y avait des collabos, aujourd’hui aussi !
Des civils mouraient à Oradour-sur-Glane, Maillé et Tulle comme à Paris, Nice et Trèbes aujourd’hui.
Les Américains sont aussi venus à notre aide, dans le Thalys au lieu des plages de Normandie.
La guerre n’est pas une question de dimensions, ou d’uniformes, c’est une situation où un ennemi attaque une nation, par une méthode ou une autre, pour un nazisme ou un autre, l’occupe, même partiellement, l’exploite et tue les citoyens.
Ce que nous vivons aujourd’hui !
Sauf que les petits nouveaux ont commencé par tuer les civils avant de trucider les militaires et qu’eux ne font pas de prisonniers.
Nous sommes encore nombreux à avoir connu la dernière « dernière » avant cette « dernière »-ci, ce ne sont pas les témoins qui manquent pour aller expliquer cela au Parlement et même l’enseigner à l’ENA et Sciences Po.
Nos jeunes compatriotes, nos soixante-huitards et nos gouvernants vont-ils enfin comprendre qu’on ne peut répondre à la guerre que par la guerre, pas par l’Etat de droit !
Que les moins de 20 000 barbares d’aujourd’hui tiendraient dans à peine 500 wagons à bestiaux, qu’un plus grand nombre de Français sont retenus prisonniers de leurs voitures lors des bouchons des grandes vacances d’été tous les ans !
Le Vel’ d’Hiv’ n’a rien à voir avec n’importe quel terrain de football d’aujourd’hui. Le Stade de France serait quatre fois trop grand. Les stades de handball ou basketball seraient largement suffisants.
Sommes-nous le pays capable d’organiser sans problème de grands camps de vacances mais incapable d’organiser des petits camps de prisonniers ?
Capable d’aller déposer un robot sur une comète à 500 millions de kilomètres mais incapable de transporter quelques prisonniers sur 500 kilomètres ?
Ne sommes-nous plus capables de nous battre, ou seulement avec des paroles ?
Un homme, un Français, un soldat, vient de nous donner une sérieuse leçon de patriotisme, de courage, le moment est venu d’honorer sa bravoure, son sacrifice, par des actes !
Cette guerre concerne 67 000 000 de Français, dont nous tous ici.
Monsieur Bilger,
Je me décide à vous écrire car je pense que votre avis n’est pas galvaudé ni trompeur !! Est-ce vrai que tout ce qui vise notre peuple et celui des autres pays d’Europe (EURABIA) est en fait voulu par ceux qui nous ont vendus par dhimmitude et clientélisme à ceux qui détiennent le pétrole et depuis des années nous vendent ainsi que notre patrimoine à cause du chantage de ces mêmes mahométans qui exigent de notre part soumission à leur dieu sanguinaire ?
Je voudrais que vous lisiez ce lien qui nous éclaire sur la situation catastrophique passée et présente et qui nous poussera à nous défendre ainsi que nos familles !!
http://resistancerepublicaine.eu/2018/03/28/analyse-du-suicide-europeen-7eme-partie-la-collaboration-pro-islamiste-a-tous-les-niveaux/
Et pendant que se déroulait aux Invalides l’émouvante cérémonie en hommage au colonel Arnaud Beltrame, une marche blanche était organisée par le CRIF en l’honneur de l’octogénaire lâchement assassinée vendredi, non pas par un terroriste islamiste, mais par un minable petit délinquant antisémite.
Bien que le président du CRIF ait signifié à J-L Mélenchon et Marine Le Pen qu’ils n’étaient pas les bienvenus à cette marche blanche, les leaders de LFI et du FN (RN) ont malgré tout tenu à assister à cette manifestation.
Ainsi qu’il fallait s’y attendre, ils ont été accueillis par des sifflets et des bousculades et ont dû être exfiltrés du cortège par les forces de sécurité.
Quand l’extrême gauche et l’extrême droite essaient de se racheter une conscience à bon compte alors que dans leurs partis, les antisémites y sont surreprésentés, il fallait s’attendre à ce genre de rebuffade.
Plutôt que de vouloir absolument faire partie du cortège, J-L Mélenchon et Marine Le Pen auraient été plus inspirés en se limitant à un témoignage de compassion sans essayer d’imposer leur présence indésirable.
On insiste tellement sur le fait que la vocation d’Arnaud Beltrame était de se sacrifier pour son pays que l’overdose va conduire à se demander s’il n’a pas sauté sur l’occasion quand d’autres évoqueront un point de détail de la lutte contre les islamistes. Il serait souhaitable que cela devienne tel. Cela signifierait que le pays a débloqué des moyens géants pour lutter contre les intégristes de la laïcité qui ne conduisent qu’à une chose, la soumission à l’islam. Résistance.
@ Lucile | 28 mars 2018 à 19:44
« Il faut espérer que les gens qui nous gouvernent comprendront que le respect sans borne que nous portons à Arnaud Beltrame ne signifie pas que nous glorifions sa mort. Personnellement, je trouve cette boucherie scandaleuse et révoltante. »
Ces politiques ne nous gouvernent pas, ils en sont incapables. Il n’y a que de leur petite personne qui compte et leurs gros salaires. Tout ce qu’ils ont réussi à faire c’est à avoir mis la France à genoux, créé un endettement colossal, désindustrialisé la France, créé le chômage, ouvert grand les portes à un multi-islamisme meurtrier avec plusieurs centaines de victimes tombées du fait des terroristes. Aujourd’hui on en paie le prix très très cher. Aujourd’hui, ils ne savent même plus comment faire machine arrière. J’arrête là.
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@ Pierre-Antoine | 28 mars 2018 à 18:00
@ xc | 28 mars 2018 à 19:22
« Pour expulser quelqu’un, encore faut-il qu’il y ait un pays disposé à le recevoir. »
Si ce quelqu’un c’est celui et celle qui ayant commis des délits graves de droit commun, un viol, un meurtre, un attentat terroriste ou des menaces graves contre la sûreté de l’Etat et possédant une double nationalité ou naturalisé français non méritoire, alors il suffit de le déchoir de sa naturalisation (nous avons déjà une loi depuis plus de quarante ans), lui retirer le passeport français en lui laissant celui de son pays d’origine et le faire débarquer dans son pays d’origine à l’aéroport, bien escorté par le service de sécurité français. Une fois à l’arrivée, prévenir les autorités de son pays que la France leur confie leur ressortissant délinquant ; et je les prie de se le garder. Code pénal – Article 411 : Déchéance de nationalité française.
Quand je fais un achat, payé à l’avance, et que l’article livré n’est pas conforme à celui commandé ou qu’il est détérioré, je le retourne à l’expéditeur avec justificatif et je suis remboursée. Vous voyez une différence ?
C’est simple, mais au moins ça a le mérite d’être une méthode douce et efficace.
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@ Pierre-Antoine,
« Hélas François Hollande et Christiane Taubira sont venus institutionnaliser le laxisme !! »
Un double laxisme vous voulez dire.
Le 14 juillet 2016 vers 20:30 sur TF1, François Hollande nous annonce qu’il lève l’état d’urgence dès le soir ; qu’il n’y a plus de raison de le maintenir. Deux heures plus tard exactement, le pire arrive : une attaque terroriste sur la promenade des Anglais à Nice perpétrée avec un poids lourd 19 tonnes loué par le terroriste, un Tunisien islamiste radicalisé domicilié à Nice, condamné pour violence et aussi fiché S avant le passage à l’acte : 86 morts et 458 blessés.
Nos pouvons tous nous imaginer le choc et le traumatisme que revivent les victimes des attentats chaque fois que s’en produisent de nouveaux.
@ xc
« Pour expulser quelqu’un, encore faut-il qu’il y ait un pays disposé à le recevoir. »
Les expulser dans leur pays d’origine. Ils ont obligatoirement un pays d’origine, même en double nationalité. Il suffit de les déposer sur le tarmac de l’aéroport et de laisser la police et la justice de leur pays s’en occuper ! Et chez eux la police et la justice sont moins laxistes que chez nous…
En plus le Maroc reproche à la France de ne pas l’avoir prévenu de la radicalisation de Radouane Lakdim. Il est à supposer qu’ils s’en seraient très bien occupé.
https://www.20minutes.fr/monde/2245595-20180328-attentats-aude-maroc-reproche-france-avoir-prevenu-radicalisation-terroriste
Du billet de ce jour je ne retiendrai que le dernier paragraphe :
« Les hommages ne servent à rien s’ils n’ont pas un avenir qui leur donne du sens, une suite qui les légitime. Il serait salutaire que l’Etat ne se défausse pas de ses responsabilités sur les héros que le destin et le terrorisme ont fait surgir ». (PB)
Aujourd’hui sous couvert d’hommage national à un héros de la résistance au terrorisme, on a surtout entendu et vu Macron sous toutes les coutures. Toujours en représentation, en surexposition, à aligner des phrases qui n’en finissaient pas. Alors qu’un jour pareil, le silence s’imposait et pas seulement une minute.
Comme modèle de discours, je ne vois pas mieux, de plus inspiré, de plus authentique que celui indigné de Patrice Quarteron (Valeurs actuelles). Un coup de poing à crever le ciel pour célébrer un vrai brave, un homme d’honneur et de dévouement et stigmatiser les beaux parleurs qui ne font rien et laissent, par lâcheté, notre pays s’enfoncer dans le marasme et la collaboration avec l’ennemi venu nous recoloniser de l’intérieur (venu jusque dans nos bras égorger nos flics et nos gendarmes !).
Arnaud le chrétien est mort en sonnant le clairon du réveil ! Puisse-t-il donner à beaucoup d’hommes et de femmes l’envie de suivre son exemple chevaleresque et de s’élever, « non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité ».
Pour tenir tête et combattre la barbarie.
Pour que vive la France !
Un immense merci au colonel Arnaud Beltrame. En communion de pensée avec son épouse, sa mère et toute sa famille.
En retard, je remercie Ahmed Berkani et duvent qui ont eu la gentillesse de me laisser un mot auquel j’ai répondu sur le billet précédent.
Sur ce billet : le discours de Macron était, à mon avis, pleinement réussi. Jeanne d’Arc, les cavaliers de Patay, Verdun et Jean Moulin étaient les références utiles.
La désignation de l’Islam comme le fonds référentiel des assassins était également bien argumenté, avec le recours à son caractère insidieux et la désignation des coreligionnaires.
Formellement, comme toujours avec les militaires, c’était parfait. Politiquement, la rassemblement était complet, même avec Autain qui tordait la bouche.
Ceci étant dit, qu’en sortira-t-il ? Va-t-on vous écouter, M.Bilger et relayer Valls, ou la masse confuse des peureux et des lâches va-t-elle remporter par sa veulerie l’adhésion de la majorité ? Sur les réseaux sociaux, on lit de tout, normal, mais beaucoup de colère. Cette dernière est-elle susceptible de ruiner une réaction calme mais implacable ? C’est dans la boue tiède que les oies retombent après avoir tenté de gagner l’azur, lançait Dom Gérard Calvet en chaire, au Barroux.
Aucune réaction populaire n’est à craindre puisqu’il n’existe aucune bannière à rallier, aucun Temple pour se faire armer. La confiance aux politiques reste limitée à leur intention ou non de nous laisser un peu de liberté, car nous en sommes là.
Les ligues nationalistes versent toutes dans le même travers : l’incompétence juridique et technique, pour ne faire confiance qu’à la violence. Et pourtant, les islamistes ont-ils autre chose que la violence et le crime à proposer ?
Depuis qu’ils ont répudié Ibn Rushd, ils sont adonnés au fanatisme, et on ne peut rien attendre des fanatiques fussent-ils modérés, si on peut faire ce rapprochement dissonant ? La dissonance n’est qu’une harmonie éloignée qu’il faut maîtriser par une note sensible, une fréquence vers l’harmonie agréable.
La certitude, sensible : M.Macron a dit à haute et intelligible voix qu’il connaissait maintenant le problème et il en a désigné la couche sédimentaire : la religion islamiste, dévoyée.
Si la politique de reculade et de faiblesse continue et qu’il y ait d’autres morts, ou que notre destruction par cette religion irrationnelle se perpétue, nous savons désormais que nous pourrons nous lever et montrer du doigt un certain Macron en lui lançant la pire des insultes, celle de traître à la nation ; on a condamné Pétain pour quelque chose comme ça qui, lui au moins avait, par avance, abdiqué de sa personne.
Nous n’aurons alors plus de discipline à observer, nous aurons le devoir de nous lever et de hurler à la vengeance. Oui, Macron a évoqué Barrès et Péguy, sans les nommer, il a exalté un passé à la fois héroïque et mythique, donc, il a l’obligation de faire honorer la mémoire de ceux qu’il a invoqués. Il n’a plus de marge de manoeuvre, attitude dangereuse mais qui méritera le respect si elle est assumée.
Sans doute, les déjà esclaves vont-ils défendre leurs chaînes si légères dans l’attente du califat et se repaître des promesses de jardins remplis de fruits exquis et de femmes aux yeux noirs, ils entraîneront avec eux les 98 % qui attendent que ça passe et qui votent le petit déjeuner copieux, comme en 40. Peut-être permettront-ils à Macron de se dérober, en dénichant un autre ennemi moins dangereux. Ainsi, les légions romaines, l’arme au pied, ont regardé les barbares détruire le Sérapis.
Toujours, dans un réduit de montagne, il y aura des résistants qui formeront le noyau de la reconquête.
Les Ibériques ont mis 900 ans à se débarrasser de l’Islam, et il n’y a jamais eu d’intégration ni d’assimilation ; des compromissions, des mélanges, oui, nombreux et très diversement inspirés. L’histoire récente a remis la vérité en place et l’islam, depuis ces temps, n’a pas changé.
Le Président n’a rien annoncé, rien promis, seulement utilisé le verbe, mais il a affirmé qu’il savait sous quelle menace nous vivons, au-delà du simple attentat ; s’il ne fait rien, ne tient pas la nation au courant, en la mobilisant, qu’il soit insulté et exilé.
Maurras avait annoncé l’asphyxie de la Nation par les régimes sociaux, c’est fait. Le Père de Foucauld et à sa suite, les officiers indigènes, avaient averti du danger de prosélytisme sournois de l’islam au Maghreb, c’est fait.
Le monde entier connaît l’inhumanité administrative de la France envers les Français, la classe prédatrice a été désignée, nommée, dénombrée, une faction de la Justice a montré du mépris envers les victimes, un ministre goguenard a claironné que la sanction administrative rapportait plus que la Justice, atteignant ainsi le fond de la vulgarité, sur un critère d’appréciation subjective ; il ne nous reste plus que la parole de M.Macron pour croire encore.
Si nous avions eu une politique plus lucide, plus française, moins pétainiste, moins gauchiste, nous n’aurions pas besoin de sacrifice individuel. L’initiative, tactiquement hasardeuse, du colonel Beltrame a trouvé sa justification dans un sentiment qui n’est partagé par aucun politique, par aucun intellectuel en vogue, aucun salonard : l’amour de la patrie. M.Macron a pris le risque de le ressusciter.
Alors, debout…
@ Achille
« Plutôt que de vouloir absolument faire partie du cortège, J-L Mélenchon et Marine Le Pen auraient été plus inspirés en se limitant à un témoignage de compassion sans essayer d’imposer leur présence indésirable. »
Je suis du côté du fils de la victime juive : tout le monde peut venir. Le CRIF qui fait de la politique étrangère et de la manipulation intérieure, n’est pas propriétaire des juifs. Même si Le Pen et Mélenchon font du Sartre : la nausée et les mains sales.
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@ Philippe Bilger
« Manuel Valls, avec un courage intellectuel et politique qui ne se dément pas, exige l’interdiction du salafisme – fallait-il attendre cinq ans de propos haineux de l’imam salafiste de Marseille pour décider enfin de l’expulser ? – et la rétention administrative pour les fichés S les plus dangereux. Qui peut se permettre de traiter avec condescendance une telle réclamation ? »
Interdire le salafisme, comment en pratique ? Comment a-t-on interdit à Rome le christianisme ? Les lions, mais avec quel résultat ? Un essaimage dans le monde et le Vatican à Rome.
Pour l’instant n’est-ce pas la Loi de la République qui traite avec condescendance ces propositions ?
Alors il faut faire preuve, outre de courage et d’abnégation, d’imagination et pour l’instant ça pagaie dans la gadoue. Jusqu’au jours où des milices de Bronson, Eastwood et autres Chuck se procureront la liste des S… Oh la pensée impure !
« …délire islamiste se donnant bonne conscience avec un Coran d’ailleurs naturellement équivoque. » (PB)
Naturellement ? Je dirais littéralement équivoque. D’une page à l’autre, ça change, ça abolit.
Cela dit, des Evangiles chrétiens dans l’ensemble d’un pacifisme qui confine au bêlant de Brassens n’ont pas empêché ce commettre force empalements et autres gracieusetés au nom de « Dieu ». Nom de dieu !
Berk ! Cette planète doit être l’enfer d’une autre (Aldous Huxley ; approximativement)
C’est une blague ! Etre président du CRIF et s’appeler Kalifat ?
@ Savonarole | 28 mars 2018 à 17:30
Le geste héroïque du lieutenant-colonel Beltrame n’était pas a priori inapproprié, et cela pour les raisons suivantes :
Il n’y avait qu’un seul terroriste et équipé a priori d’un seul pistolet automatique, contrairement à Charlie Hebdo et au Bataclan.
Son mode opératoire, statique et tenant en otage une caissière, le rendait plus facilement maîtrisable que celui de Nice.
Arnaud Beltrame avait déjà une solide expérience dans des unités d’élite : EPIGN pendant trois ans, mission de sécurité à Bagdad en 2005 ou entre autres il avait exfiltré une otage française, puis après pendant quatre ans il avait commandé une compagnie de la Garde Républicaine en charge de la sécurité de l’Elysée.
Il pouvait raisonnablement penser qu’il arriverait à maîtriser-neutraliser ce terroriste, même sans arme. Ce n’était si je peux dire qu’un terroriste débutant, il n’avait commencé à tuer que le matin même.
Mon analyse, qui n’engage que moi, est confortée par le fait qu’il est resté en étant désarmé près de deux heures avec ce terroriste. Il a certainement dû parlementer longuement avec celui-ci afin d’endormir sa méfiance, chose classique en pareille situation, mais un événement imprévu a fait basculer celle-ci : le terroriste l’a blessé grièvement en deux fois avec son arme, puis égorgé.
Celui-ci doit être certainement connu par l’antenne locale du GIGN, entre autres via son téléphone portable resté allumé, mais pour des raisons évidentes de sécurité dans le futur, cela ne sera pas révélé.
Critiquer le fait qu’étant lieutenant-colonel il aurait dû se contenter de commander ses hommes, et non pas s’engager dans l’action en premier, est un non sens. Il faisait partie des primo-arrivants, et était surtout celui le plus entraîné-expérimenté pour ce type d’action.
Quant à gloser sur l’aspect quasi christique de son attitude, cela frise le grotesque. Les officiers entre autres de gendarmerie et de ses corps d’élites, n’ont pas vocation à devenir des martyrs mais avant tout à être efficaces. Arnaud Beltrame avait un sens exigeant de son devoir d’officier, il était un homme d’action habitué à agir sans tergiverser quand la situation l’exigeait, et il pensait certainement prendre un risque acceptable au regard de son expérience-entraînement. Mais hélas le risque zéro n’existe jamais, et surtout dans ce type d’opération.
@ Sergio Carioca | 28 mars 2018 à 23:47
« Je suis du côté du fils de la victime juive : tout le monde peut venir. Le CRIF qui fait de la politique étrangère et de la manipulation intérieure, n’est pas propriétaire des juifs. Même si Le Pen et Mélenchon font du Sartre : la nausée et les mains sales… »
Totalement d’accord avec vous, hormis les naïfs ou ses dévots, on sait trop bien que le CRIF est de fait le relais zélé des gouvernants israéliens !
@ Florence | 28 mars 2018 à 19:06
Un exemple peut être un contre-exemple, une exception qui confirme la règle.
Certes, les bourgeois et les jeunes étaient sur-représentés dans la Résistance, mais il ne faut pas se raconter d’histoire, la bourgeoisie française a une nette tendance à la trahison.
@ hameau dans les nuages | 29 mars 2018 à 00:58
« C’est une blague ! Etre président du CRIF et s’appeler Kalifat ? »
L’ironie de la chose m’avait frappé aussi !
Ce qui m’a rappelé un souvenir d’enfance, à Orléans, dans ma rue, nous avions un charcutier qui s’appelait Guidon et un quincailler, qui vendait aussi des vélos, du nom de Jambon. Vrai !
@ Trekker
@ Sergio Carioca
Loin de moi la volonté de défendre l‘intention du CRIF de refuser l’accès à la Marche Blanche aux leaders de LFI et du FN (RN) au motif que ces partis ont de nombreux antisémites parmi leurs militants (ce qui n’est pas faux) chacun pour des raisons différentes. Cependant toute organisation de type communautaire comporte ses ultras et le CRIF ne saurait faire exception.
Les naïfs sont plutôt ceux qui ont cru que la présence de J-L Mélenchon et de Marine Le Pen se passerait sans incidents.
Voilà un bon prétexte pour les militants les plus excités de ces deux partis de poursuivre leurs attaques contre les juifs de France.
Je suis sûr qu’ils ne s’en priveront pas.
@ Pierre-Antoine | 28 mars 2018 à 22:58
Depuis l’affaire Ben Barka, on sait le Maroc expert dans l’art de traiter les personnes gênantes. Mais il semble bien la seule exception.
@ Achille
C’est quoi le truc qui vous a échappé concernant les motifs de l’assassinat de cette pauvre mamie juive ?
L’un des deux auteurs de cet acte aurait crié « allah akbar » au moment de mettre fin à la vie de cette personne.
Et vous pensez que ces derniers étaient membres du FN ?
Est-ce que le représentant du Crif a demandé à chaque participant à cette marche blanche son orientation politique ?
D’ailleurs les propos de Monsieur Kalifat ont été vivement critiqués par le fils de la victime et par d’autres personnalités politiques de tous bords.
Par contre on pouvait voir en bonne place des représentants de l’islam parader à cette marche blanche.
Va comprendre Charles…
@ Claude Luçon
« La guerre n’est pas une question de dimensions, ou d’uniformes, c’est une situation où un ennemi attaque une nation, par une méthode ou une autre, pour un nazisme ou un autre, l’occupe, même partiellement, l’exploite et tue les citoyens. »
Exactement.
Et la guerre, protéiforme, se reconnaît d’abord aux intentions hostiles de celui qui peut ainsi être reconnu comme un ennemi, qui peut très bien se voir décerner cette qualité sans nécessairement être armé d’un fusil, en ayant même les mains dans les poches.
@Paul Duret
« Je suis désolé mais une majorité de Français a voté pour lui. »
Que viennent donc faire ici la majorité et le vote ?
Ils auraient voté pour un âne qu’ils n’auraient pas non plus eu de président digne de ce nom.
Quoique…
@ Exilé | 28 mars 2018 à 18:17
Je vois que votre principe juridique est entre celui du loup et l’agneau dans la Fable de La Fontaine et la condamnation collective.
Il y aurait une Bretonne bretonnante chez Daech, vous envisagez donc de mettre tous les Bretons sous les verrous et de les déchoir de leur nationalité ?
Valeurs actuelles, relayé par Le Point, nous informe que le parquet de Toulouse a ouvert une enquête suite à l’apparition éphémère de panneaux à certaines entrées de la ville signifiant « Interdit aux djihadistes ».
Action revendiquée par Génération Identitaire.
Motif de l’enquête : « Incitation à la haine raciale » !!
Heureusement qu’il y a des pouvoirs conscients de leurs devoirs pour protéger les djihadistes.
Mais ce ne me semble pas exactement le type d’actions attendues suite aux commentaires après le discours des Invalides.
Faut-il fustiger, comme le Premier ministre, ceux qui promettent le risque zéro ou tout tenter, tout entreprendre, tout inventer pour s’en approcher ?
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/03/27/25001-20180327ARTFIG00207-attentats-philippe-fustige-la-legerete-de-ceux-qui-promettent-le-risque-zero.php
Encore un des ces hommes du Régime qui avec morgue et suffisance racontent n’importe quoi.
Il est évident que la vie humaine n’est faite que d’une suite de risques divers.
Un État digne de ce nom a justement pour mission de minimiser ces risques, principalement en matière de sécurité intérieure et extérieure, il s’agit même là d’une fonction régalienne qui suffit à légitimer son existence, tant qu’il l’assume.
Ceci dit, quand nous voyons un certain État imposer des limitations de vitesse idiotes ou bien nous rebattre les oreilles avec le slogan ridicule « mangez bougez » par l’intermédiaire d’un organisme placé sous sa tutelle, nous sommes en droit de nous demander de quoi il se mêle surtout quand il ne fait rien face à d’autres périls autrement plus mortels.
Si le risque zéro n’existe pas et donc si nous ne pouvons tenir rigueur à l’État de ne nous avoir pas préservés de certains dangers imprévisibles, en revanche nous sommes en droit de l’accuser de négligence et d’incohérence voire plus quand il a créé des risques qui n’existaient pas il y a quelques années seulement.
Pensons par exemple à ces cas de nouveaux types de crimes et délits, dont le terrorisme islamique, qui n’existaient pas il y a seulement quarante ans mais qui résultent de l’importation en France de millions de personnes souvent imprégnées dans leurs pays d’origine d’une haine de la France et des Français, par formatage « religieux » ou politique.
Face à ces irresponsables (voire pire) qui ont permis cette invasion sans le consulter, le peuple français a donc le droit de se lever en masse et de pointer sur eux un doigt accusateur, car ce sont eux seuls qui portent la responsabilité d’avoir créé de toutes pièces une situation anormale de risques à la puissance n, dont ils ont l’indécence de déplorer les effets en versant des larmes de crocodile.
@Trekker | 29 mars 2018 à 01:03
Merci pour cet éclairage.
Vos critiques sur certaines interprétations ne me concernent pas puisque je n’ai pas commenté ce drame, j’ai simplement demandé vos avis à Tipaza et vous.
Merci encore.
@ GLW | 29 mars 2018 à 08:38
« Et vous pensez que ces derniers étaient membres du FN ?
Ai-je insinué cela ? Je dis simplement que ce lâche assassinat a fait encore un peu plus monter la tension dans la communauté juive, d’autant que peu de temps auparavant une autre vieille femme avait été assassinée dans des conditions similaires.
Aussi, vu la position de LFI concernant la politique du gouvernement actuel d’Israël et vu les propos antisémites de quelques énergumènes du FN qui ne peuvent s’empêcher de nous faire remonter les remugles des années 30 sur les Juifs, il eut été préférable que les deux leaders des partis extrêmes renoncent à participer à cette Marche blanche, afin de ne pas créer ce genre de réactions de la part de militants du CRIF.
Les huées et les insultes étaient inévitables car cela a été pris par les manifestants pour une provocation, alors qu’en fait il ne s’agissait qu’une récupération comme savent le faire tous les partis populistes.
Zonzon ne parle jamais politique avec ses amis. C’est là prudence élémentaire, sauf à vouloir les perdre.
Ces truismes étant proclamés je souhaite néanmoins affirmer que les militants du FN n’abandonneront jamais leurs attaques antisémites, non pas parce qu’ils le sont effectivement ou le seraient, mais par fidélité à l’entreprise Le Pen and Co, laquelle dans sa finalité de ne jamais arriver au pouvoir – trop dangereux pour la boutique – utilise ce grossier comportement qui fait ses preuves depuis déjà deux millénaires.
Plus je lis de commentaires et j’en écoute, moins je sais ce qu’il est possible ou pas de faire, tout le monde a de bonnes idées mais que valent-elles au regard du droit ?
Au moins je rappelle les termes de Fillon, qui disait lors des primaires que l’on ne pouvait expulser en claquant des doigts, et pour le reste alors ?
On agite un embrouillamini de possibilités, mais comment s’y retrouver ?
Pour l’instant le politiquement correct – même Valls à un moment donné a trébuché sur les mots il a hésité me semble-t-il car il penchait du côté de la droite très dure -, semble avoir encore de beaux restes.
@ Charles
« Je vois que votre principe juridique est entre celui du loup et l’agneau dans la Fable de La Fontaine et la condamnation collective. »
J’ai l’impression que vous aimez faire dire aux gens ce qu’ils n’ont jamais voulu dire.
Je n’ai pas évoqué de condamnation collective, les mesures d’internement de populations supposées hostiles ne relevant pas d’une quelconque forme de condamnation mais seulement du principe de précaution (souvent mis en avant de nos jours pour des choses moins graves) afin d’assurer la protection des populations visées par l’ennemi.
Quant à votre exemple de Bretonne, je m’étonne que vous en soyez réduit à tomber dans une comparaison aussi peu pertinente.
A ma connaissance les Bretons, y compris ceux qui sont le plus attachés à leur duché, ne ressassent pas chaque jour depuis des siècles des invocations à égorger les gens qui n’appartiennent pas à « la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes ».
Mais s’il n’y a que cela pour vous faire plaisir, la personne dont vous parlez devrait être déchue de sa nationalité française.
A une époque, elle aurait même été passible de comparution en cour martiale.
Nous ne savons que peu de choses sur les dernières heures de ce tragique dénouement, et nous n’en saurons sans doute jamais davantage puisque le local était dépourvu de caméra.
Mais comment le choix s’est-il porté sur cet officier valeureux et décidé à sacrifier sa vie ? Vaincre mains nues un terroriste armé qui a déjà tué n’est pas à la portée d’un remarquable officier de commandement, fût-il très entraîné à gérer des situations de crise. Il faut un expert dans la pratique du combat à mains nues contre un homme armé d’un pistolet et d’un couteau, mais même un terroriste débutant et convaincu sait gérer ce type de situation ne serait-ce déjà qu’en appliquant le principe de précaution de la distance et de la position de l’otage lui permettant de surveiller tous ses mouvements et de les anticiper.
C’est peut-être ce qui s’est passé et lorsque l’officier a voulu passer à l’action, le terroriste a d’abord tiré deux balles non mortelles mais qui ont stoppé, ralenti ou diminué son action et, au contact, de son autre main, l’a poignardé à la gorge.
Nous avons perdu un soldat de valeur, mais la France a gagné un héros qu’elle n’oubliera jamais et qui va sans doute marquer l’histoire de notre pays dans sa lutte contre le terrorisme.
@ genau
« Les Ibériques ont mis 900 ans à se débarrasser de l’Islam, et il n’y a jamais eu d’intégration ni d’assimilation »
Peut-être mais les traces culturelles de la présence arabe sont partout en Andalousie. Il y a même une cathédrale bâtie au milieu de la mosquée de Cordoue, tout un symbole.
@ Trekker 29 mars 2018 à 01:03
Je partage votre analyse sur le drame qui a coûté la vie au Colonel Beltrame.
@ Trekker | 29 mars 2018 à 01:03
Nous n’avons pas la même conception du rôle d’un Colonel en action. Dont acte.
Si le mot martyr vous gêne, et je le comprends, je trouve que celui de héros est galvaudé, non pas en relation avec le colonel Beltrame, où il peut se justifier, mais lorsque le même président fait l’éloge de Johnny Hallyday en le traitant de « héros français » et l’éloge d’Arnaud Beltrame en le traitant également de héros, il me semble qu’il y a là une perte de sens du mot et des valeurs qu’il représente.
Je persiste à penser que l’intervention d’un sniper, dont c’est la mission, aurait pu résoudre le problème différemment, mais étant complètement extérieur à l’action je ne saurais me prononcer, sauf à dire que l’intervention personnelle d’A. Beltrame n’avait pas lieu d’être.
Restons chacun sur nos analyses, je ne cherche pas à convaincre.
Un héros, un hommage national et puis… j’ai l’impression que le curseur de l’horreur a encore bougé dans le mauvais sens de l’échelle qui va de l’acceptable à l’inacceptable.
Ainsi, dans la presse d’aujourd’hui, j’apprends qu’un minable petit anarchiste a été jugé. Il avait été soupçonné d’avoir provoqué de graves perturbations dans la circulation des TGV. Il avait fait de la prison préventive et puis il vient d’être condamné. Il ne retournera pas en prison dans l’immédiat. Il apparaît donc que la Justice a estimé qu’il n’y avait pas eu suffisamment de dégâts et que la qualification de terrorisme ne convenait pas à cette affaire. Pourtant des trains ont été arrêtés en rase campagne, des femmes et des enfants parfois en bas âge ont été contraints de marcher le long des voies. Les dommages, les retards ont été considérables. Mais voilà, la Justice est blasée.
Pendant le procès de l’anarchiste atteint de phobie des TGV, un musulman a égorgé un gendarme dans un supermarché. Le curseur de l’acceptable a bougé un peu plus vers l’horreur indicible. Les racailles ne se contentent plus de brûler des voitures dans leur cité, il leur faut du sang. Ils s’en prennent aux vieilles femmes et aux forces de l’ordre. On va encore me sortir les arguments « Padamalgam », joker, carton rouge et la balle au centre. Je suis désolé, mais le mécanisme psychologique est le même. Je n’aime pas, je ne veux pas donc je détruis. L’anarchisme et le fanatique religieux sont des alliés de circonstance.
Dans la presse d’aujourd’hui, je lis aussi des horreurs et des manipulations au sujet des moines de Tibhirine. Des expertises médico-légales réalisées récemment relancent le débat, les manipulations des uns et des autres autour des circonstances de leur assassinat. Jamais je ne les oublierai, ils sont morts parce qu’ils étaient moines. Ils sont autant victimes du fanatisme que les prêtres fusillés au Mexique au vingtième siècle par les républicains laïcs.
Nous sommes tellement fiers et à juste titre de ce héros-saint-martyr, que nous risquons d’oublier que sa mort est une défaite de plus contre le terrorisme. Pour nous qui sommes imbibés de christianisme, c’est une victoire, et nous sommes persuadés que nous avons donné une leçon aux terroristes. Mais non, pas vraiment, nous avons perdu un vaillant soldat, et quelques autres personnes, lâchement assassinées. Nos politiciens trouvent le peuple français exemplaire, nous nous gargarisons avec eux de mots bien choisis et de cérémonies magnifiques.
Je lisais cependant hier en gros titre dans la presse étrangère : les salafistes se frottent les mains pendant que la France sombre toujours un peu plus dans le chaos. Une défaite, même si l’honneur y trouve son compte, est une défaite.
@ Achille
J’ai l’impression que vous êtes obtus et borné.
Parce qu’enfin, huer des représentants de partis politiques et par ricochet leurs électeurs qui n’ont rien à voir avec cet assassinat, est-ce que vous pensez que c’est cohérent ?
Ne pas respecter la volonté du fils de la défunte, est-ce respectable ?
Ces deux criminels islamistes sont donc musulmans et pourtant les imams présents n’ont pas été hués, est-ce cohérent ?
Il faudrait quand même que le « pas d’amalgame » ne soit pas à sens unique.
Et puis, vous dites que la présence du FN à cette marche blanche serait de la récupération politique. Et la présence de Castaner, Macron (en toute discrétion bien sûr) et autres, ça serait quoi d’après vous ?
Vous et Kalifat vous vous trompez d’ennemi.
Dans cet épouvantable carambolage entre l’affaire de Carcassonne et l’assassinat antisémite de Mireille Knoll, on voit ressurgir sur nos écrans des commentateurs tels que Jean-Marie Cavada, qui a très bien connu Napoléon III et l’ineffable Alain Duhamel, qui jouait au cerceau avec Paul Deschanel, avant qu’il ne tombe du train en pyjama.
On abuse des cheveux blancs sur nos écrans, pseudo- gage de sagesse, ils nous pompent l’air.
Mais a contrario, le plus curieux ce fut Arno Klarsfeld, sur LCI, hier soir, chez l’excellente Arlette Chabot.
Né dans les sixties, c’était un beau jeune homme, on lui prêtait nombre de conquêtes féminines, hier on a vu un sdf, cravate dénouée, cheveux en bataille qui annoncent une fatale future calvitie et teints en noir charbon, élocution d’un émigré de fraîche date, ses mâchoires n’étaient pas synchrones lorsqu’il parlait. Regards en biais inquiétants.
Il y a de meilleurs avocats pour défendre la communauté, Arno devrait s’effacer.
Le ridicule ne tuant pas, et la moquerie le lot commun, qu’à cela ne tienne, puisque parole fut dite, c’est l’amour qui ressuscite :
« La main de Yahweh fut sur moi, et Yahweh me fit sortir en esprit et me plaça au milieu de la plaine, et elle était couverte d’ossements.
2 Il me fit passer près d’eux, tout autour; ils étaient en très grand nombre sur la face de la plaine, et voici qu’ils étaient tout à fait desséchés.
3 Et il me dit: « Fils de l’homme, ces ossements revivront-ils? » Je répondis: « Seigneur Yahweh, vous le savez. »
4 Il me dit: « Prophétise sur ces ossements et dis-leur: Ossements desséchés, entendez la parole de Yahweh!
5 Ainsi parle le Seigneur Yahweh à ces ossements: Voici que je vais faire entrer en vous l’esprit, et vous vivrez.
6 Je mettrai sur vous des muscles, je ferai croître sur vous de la chair et j’étendrai sur vous de la peau; je mettrai en vous l’esprit, et vous vivrez; et vous saurez que je suis Yahweh. »
7 Je prophétisai comme j’en avais reçu l’ordre. Et comme je prophétisais, il y eut un son; puis voici un bruit retentissant, et les os se rapprochèrent les uns des autres.
8 Et je vis; et voici que des muscles et de la chair avaient crû au-dessus d’eux, et qu’une peau s’était étendue au-dessus d’eux; mais il n’y avait point d’esprit en eux.
9 Et il me dit: « Prophétise à l’esprit, prophétise, fils de l’homme, et dis à l’esprit: Ainsi parle le Seigneur Yahweh: Viens des quatre vents, esprit, et souffle sur ces hommes tués, et qu’ils vivent. »
10 Et je prophétisai comme il me l’avait ordonné; et l’esprit entra en eux, et ils prirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: grande, très grande armée! »
https://bible.catholique.org/livre-d-ezechiel/4841-chapitre-37
Debout, les morts !
@ Savonarole | 29 mars 2018 à 12:18
C’est le père, Serge Klarsfeld, que nous avons vu. Arno est son fils.
Vous êtes absolument très comique.
« La marche blanche en l’honneur de Madame Knoll »
CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France)
Ultracommunautaire, ultrapolitisé, ultra-agressif ! Certains disent : peu démocratique !
UEJF (Union des étudiants juifs de France)
Organisation ultraviolente. Certains disent : raciste ! Ce sont eux qui ont provoqué et entretenu les manœuvres d’exclusion autour des deux responsables Mélenchon et Le Pen.
J’invite les aimables contributeurs de ce blog qui critiquent la présence de Mélenchon ou Le Pen à cette marche blanche en l’honneur de Madame Knoll à réanimer leurs neurones : on ne peut en même temps appeler à l’unité nationale et exclure les représentants élus de plus de dix-sept millions d’électeurs !
A noter l’attitude digne et lucide du fils de Madame Knoll qui a répété que tous les Français étaient les bienvenus à cette marche. Une grande hauteur de vue.
Merci Monsieur Knoll.
@ GLW | 29 mars 2018 à 12:01
Je suis peut-être obtus et borné mais en la matière vous n’êtes pas mal non plus dans votre genre. Mais peut-être me suis-je mal exprimé, ce qui peut arriver, encore que là j’avais pensé être clair.
Je ne soutiens absolument pas la décision du président du CRIF d’avoir demandé à J-L Mélenchon et Marine Le Pen de s’abstenir de venir à la Marche blanche.
Je vous dis simplement que dans tout mouvement il y a des ultras. C’est le cas au CRIF comme il y en a à LFI et au FN (ne vous en déplaise).
Il était inévitable que la venue des leaders de ces deux partis se passe mal pour les raisons que j’ai déjà évoquées.
Quant à la présence Castaner, Macron et autres personnalités politiques des autres partis, il ont toujours entretenu de bon rapport avec la communauté des juifs de France et la moindre des choses étaient qu’ils participent à cette marche de soutien contre l’antisémitisme.
@ Giuseppe
« Plus je lis de commentaires et j’en écoute, moins je sais ce qu’il est possible ou pas de faire, tout le monde a de bonnes idées mais que valent-elles au regard du droit ? »
Mais de quel droit parlons-nous ?
Le droit, pour ne pas sombrer dans l’absurdité, ne doit-il pas tenir compte des situations réelles ?
N’est-il pas par exemple absurde de juger comme des voleurs de poules et selon le droit correspondant des gens qui se considèrent comme des soldats n’agissant pas pour leur compte personnel mais au nom de leur communauté, dont les projets de conquête sont connus – ou devraient l’être – et mis en œuvre depuis plusieurs siècles ?
Et ne confondons pas le droit du temps de paix (relative) et le droit du temps de guerre.
—————————–
@ genau
« M.Macron a dit à haute et intelligible voix qu’il connaissait maintenant le problème et il en a désigné la couche sédimentaire : la religion islamiste, dévoyée. »
Non, pas dévoyée, il s’agit là d’une formulation à la mode forgée à des fins de basse politique, mais exactement selon les préceptes que cette religion (qui n’en est d’ailleurs pas une ou du moins partiellement) professe depuis quatorze siècles toujours et partout, l’exemple – que tout musulman doit suivre – ayant été donné par le Beau Modèle lui-même qui a montré massacres à l’appui comment les textes devaient être appliqués, le Coran d’une main et le sabre de l’autre.
@ Achille | 29 mars 2018 à 10:43
Habilement vous inversez les rôles. Cette petite mamie n’aurait pas été juive cela n’aurait pas fait la une des médias ou à peine du journal local. Le fait, comme le précise son fils, qu’elle soit juive est totalement secondaire, étant une mère comme toutes nos mères sauf à vouloir hiérarchiser les victimes ce que vous ne voulez assurément pas faire je suppose…
Sinon j’en arriverai à déduire qu’elle fait partie pour vous du peuple élu et que nos mères catholiques ou musulmanes (+ autres religions si affinités) ou athées comptent pour du beurre…
@ Charles L | 29 mars 2018 à 11:02
« Il faut un expert dans la pratique du combat à mains nues contre un homme armé d’un pistolet et d’un couteau, »
Vous voulez dire qu’il n’y a pas en Occitanie d’association telle par exemple l’ADAP (l’Association pour le développement de l’Aïkido en Provence) du regretté Maître Tamura avec lequel j’ai eu un jour l’honneur de m’entretenir en japonais, et où les gradés de la gendarmerie pourraient continuer à s’entraîner sérieusement ? Parce que je ne peux pas croire qu’un soldat ayant réussi à exfiltrer un otage d’Afghanistan n’ait pas été au top niveau et stratégiquement et dans la pratique de ce genre de combat.
En fait, puisqu’il serait resté deux heures à parlementer avec le terroriste, je me suis demandé si quelque chose d’inattendu ne l’aurait pas déstabilisé et son interlocuteur, comme par exemple l’apparition inopinée d’un second personnage. On est certain de l’endroit où se trouvait au moment des faits la compagne du terroriste ?
@ hameau dans les nuages | 29 mars 2018 à 13:28
« Sinon j’en arriverai à déduire qu’elle fait partie pour vous du peuple élu et que nos mères catholiques ou musulmanes (+ autres religions si affinités) ou athées comptent pour du beurre… »
Au cas où cela vous aurait échappé, ce qui au demeurant serait étonnant vu que vous comme moi sommes sur ce blog depuis déjà quelques années, je suis catholique et donc ne fait absolument pas partie du « peuple élu » comme vous dites.
J’ajouterai pour faire bonne mesure que je ne partage pas du tout la politique du gouvernement actuel d’Israël.
Tout ça pour dire que l’assassinat d’une vieille femme m’émeut tout autant, qu’elle soit juive, chrétienne, ou même musulmane.
« …l’islamisme meurtrier et dévoyé »
Ah bon ! Si l' »islamisme », en la circonstance, n’était pas « dévoyé », il serait donc bon. Du « bon islamisme », il fallait la trouver celle-la. On avait déjà vu de « bons égorgements » avec l’ineffable Qaradawi et le « sursis à lapider » de Tariq Ramadan. Notre ami PB s’égare.
« J’ai fait un flop » aurait déclaré Marine Nationale. Son père sévère aurait dit en écho : un four.
Ce dernier mot, dans son étrangeté, figure dans le dictionnaire de Gustave F. un soixante-huitard romantique dont voici un extrait :
Balfour : Anglais qui a délivré la Palestine de l’emprise britannique.
Carrefour : magasin proposant à ses clients un rayon cacher.
Darfour : pays trop chaud pour les Falashas.
Défourailler : (argotique) tirer sur un banquier internationaliste pour lui piquer son blé.
Fourbe : marchand pas très catholique.
Fourchu : se dit d’une divinité d’une des trois religions du Livre.
Fourier : mathématicien français, élève d’Albert Einstein.
Fournaise : personnage féminin du théâtre juif espagnol qui retrouve une chaussure de satin perdue par une de ses compagnes.
Fournil : juif d’Egypte.
Fournitures : ensemble de petits objets utiles à certains écoliers du Moyen-Orient.
Fourrage : carburant pour l’Arme blindée et cavalerie des adversaires d’Israël.
Fourragère : breloque utilisée par Tsahal.
Fourvière : Haut-lieu de la résistance antiboche.
Fourvoyer (se) : investir dans un fonds Madoff and Co.
Grand Véfour : cantine pour membre d’une communauté fortunée.
Petits fours : friandises appréciées par la Baronne de R*** quand elle sort à 5 heures.
Nous conseillons à notre ami Patrice Charoulet de compléter sa collection par ce dictionnaire lequel, par bien des côtés, déménage.
@ Lucile | 29 mars 2018 à 11:54
Splendid, dear Lucile !
C’est bien vrai. La France a l’art de célébrer ses déroutes.
@ Ellen | 29 mars 2018 à 13:04
Revoyez LCI, c’est bien ARNO Klarsfeld que des millions de téléspectateurs ont pu voir, sauf vous.
Rapprochez-vous de votre Grundig, vous y verrez plus clair.
@ Exilé | 29 mars 2018 à 13:25
« …le Coran d’une main et le sabre de l’autre. »
Grand amateur de poésie, il m’arrive de rimailler, avec la plus grande modestie, évidemment.
Je vous propose ce quatrain pour résumer votre pensée :
Le livre d’une main,
De l’autre le gourdin,
Le seul moyen,
D’arriver à ses fins.
Vous remarquerez le caractère général de la formule, dont nos dirigeants pourraient s’inspirer.
@ Ellen @ Savonarole
« C’est le père, Serge Klarsfeld, que nous avons vu. Arno est son fils.
Vous êtes absolument très comique. »
Rédigé par : Ellen | 29 mars 2018 à 13:04
Précision, nous avons vu les deux : le père Serge sur BFM et le fils Arno sur LCI.
Là c’est vous la comédienne ou, plutôt, la tragédienne 🙂
Les deux disaient à peu près la même chose, le père plus diplomatiquement, à savoir que le CRIF s’était planté, car la Marche blanche était pour une mère et grand-mère et contre l’antisémitisme en France, mais certainement pas pour la défense d’Israël ou le souvenir de la Shoah en Allemagne, ce que le CRIF oublie trop souvent, le F à la fin de CRIF est pour France mais le I n’est pas pour Israël.
D’ailleurs Netanyahou n’a pas besoin du CRIF en politique, il se débrouille très bien tout seul, demandez à Obama. Lui ne se gêne pas pour critiquer la France et appeler les juifs français à émigrer en Israël.
Personnellement je préférais, admirais et regrette plutôt Shimon Pérès.
On peut ne pas être antisémite et critiquer Israël comme n’importe quel autre Etat pour sa politique d’expansion territoriale et de colonisation.
La liberté de parole et d’opinion existe en France même pour les athées.
Il y a des catholiques qui vont à la messe le dimanche qui ne se gênent pas pour critiquer le Vatican au sujet des prêtres pédophiles.
Le CRIF confondait empathie et politique, il avait tort.
Mélenchon et Marine Le Pen, je n’aime aucun des deux, ne sont pas antisémites, ils critiquent Israël ce qui n’avait rien à voir dans cette marche blanche très française.
« Lorsque les chrétiens agissaient par la violence et convertissaient par force, ils allaient à l’inverse de toute la Bible, et particulièrement des Evangiles. Ils faisaient le contraire des commandements de Jésus, alors que lorsque les musulmans conquièrent par la guerre des peuples qu’ils contraignent à l’Islam sous peine de mort, ils obéissent à l’ordre de Mahomet.
Le djihad est la première obligation du croyant musulman. Et le monde entier doit entrer, par tous les moyens, dans la communauté islamique.
Je sais que l’on objectera : « Mais ce ne sont que les ‘intégristes’ qui veulent cette guerre. »
Malheureusement, au cours de l’histoire complexe de l’Islam, ce sont toujours les « intégristes », c’est-à-dire les fidèles à la lettre du Coran, qui l’ont emporté sur les courants musulmans modérés, sur les mystiques, etc. **
Déclarer sérieusement qu’en France l’adhésion de « certains musulmans » à l’intégrisme islamique est le résultat d’une crise d’identité est une désastreuse interprétation.
L’intégrisme islamique en Iran, en Syrie, au Soudan, en Arabie Saoudite, maintenant en Algérie est-il une réaction à une crise d’identité?
Non, l’intégrisme islamique est seulement le réveil de la conscience religieuse musulmane chez des hommes qui sont musulmans mais devenus plus ou moins « tièdes ».
Maintenant, le réveil farouche et orthodoxe de l’islam est un phénomène mondial. Il faut vivre dans la lune pour croire que l’on pourra « intégrer » des musulmans pacifiques et non conquérants. Il faut oublier ce qu’est la rémanence du sentiment religieux (ce que je ne puis développer ici). Il faut oublier la référence obligée au Coran. Il faut oublier que jamais pour un musulman l’Etat ne peut être laïque et la société sécularisée : c’est impensable pour l’islam.
Il faut enfin oublier comment s’est faite l’expansion de l’Islam du VIe au IXe siècle. Une étude des historiens arabes des VIIe et IXe siècles, que l’on commence à connaître, est très instructive : elle apprend que l’islam s’est répandu en trois étapes dans les pays chrétiens d’Afrique du Nord et de l’Empire byzantin.
Dans une première étape, une infiltration pacifique de groupes arabes isolés, s’installant en paix.
Puis une sorte d’acclimatation religieuse : on faisait pacifiquement admettre la validité de la religion coranique. Et ce qui est ici particulièrement instructif, c’est que ce sont les chrétiens qui ouvraient les bras à la religion soeur, sur le fondement du monothéisme et de la religion du Livre, et enfin lorsque l’opinion publique était bien accoutumée, alors arrivait l’armée qui installait le pouvoir islamique — et qui aussitôt éliminait les Eglises chrétiennes en employant la violence pour convertir à l’islam.
Nous commençons à assister à ce processus en France (les autres pays européens se défendent mieux). Mais c’est du rêve éveillé que de présenter un programme de fédération islamique en France, pour mieux intégrer les musulmans. Ce sera au contraire le début de l’intégration des Français dans l’islam.
La seule mesure juridique valable, c’est de passer avec tous les immigrés un contrat comportant : la reconnaissance de la laïcité du pouvoir, la promesse de ne jamais recourir au djihad (en particulier sous forme individuelle — terrorisme, etc.), le renoncement à la diffusion de l’islam en France. Et si un immigré, beur ou pas, désobéit à ces trois principes, alors, qu’il soit immédiatement rapatrié dans son pays. »
Jacques Ellul (article paru dans l’hebdomadaire Réforme le 15 juillet 1989)
Une lucidité avant la lettre sur cette religion sectaire et rétrograde que partagea bien avant lui un certain Mustafa Kemal, athée il est vrai et qui entreprit de réduire à marche forcée et par tous moyens la toute-puissance de l’islam pour moderniser son pays.
Citation :
« Depuis plus de cinq cents ans, les règles et les théories d’un vieux cheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies ». (Mustafa Kemal Atatürk)
Mais entre les deux il existe certainement des moyens à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre les dérives sectaires, ce qui incombe à la fois en l’espèce au ministère des cultes (soit à l’Intérieur et aux plus hautes autorités de la religion musulmane reconnues dans notre pays).
—————-
Quelques piqûres de rappel :
** « Des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Ils n’iront pas en tant qu’amis. Ils iront pour le conquérir, et ils le feront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre fécond de nos femmes qui nous donnera la victoire. »
Houari Boumédiène
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« Je n’ai aucun espoir en l’islam. Quand une idée est corrompue, on ne peut la réformer »
Wafa Sultan – Psychiatre, écrivain et psychologue.
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« Nous transformerons l’Occident en régime islamique par une invasion physique ou culturelle »
Imam Omar Bakri Muhammad
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“Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons”.
Yûsuf Al-Qaradâwî
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« L’argument qu’ils ont à peine lu le Coran ? On ne demandait pas aux communistes s’ils avaient lu le Capital »
Gabriel Martinez-Gros
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« L’islam a la particularité d’être une religion qui a vocation à régir toutes les sphères de la vie sociale ».
Marwan Muhammad porte-parole du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France)
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« L’islam modéré est un islam qui attend seulement sa chance de prendre le pouvoir »
Hamed Abdel-Samad
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« Le djihadisme n’est qu’un visage de l’islamisme, qui se déploie aussi sans bruit ni fumée, par la conquête des mœurs et des territoires »
Boualem Sansal / Écrivain algérien d’expression française
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« Si les islamistes parvenaient à islamiser le monde entier, cela ne tiendrait pas à leur force intellectuelle, ni à leur foi, et encore moins à leur puissance militaire mais à la lâcheté de leurs adversaires. »
Waleed Al-Hussein
@ Savonarole
« Le geste héroïque du lieutenant-colonel était-il approprié ?
Un chef doit-il abandonner ses troupes, n’écoutant que son instinct personnel, et aller ainsi s’offrir au sacrifice ? Était-ce son rôle ?
Avec ce qu’il savait, de Charlie Hebdo au Bataclan en passant par Nice, mais que croyait-il ? Négocier ? Parlementer ?
Sauf à se féliciter d’avoir sauvé une caissière du Super U, il y a quelque chose d’incompréhensible. »
Bien que vos interventions m’amusent depuis des années, je me dois de vous apporter la contradiction, ou plutôt vous éclairer car vous semblez ignorant de la chose militaire. Dans une école d’officier, on apprend le sens de l’Honneur, de la Patrie, à Servir, à Faire Face. L’intérêt général, le sens de la mission passe avant toute considération personnelle. Le colonel Beltrame n’a pas suivi son instinct, il a fait ce qu’il pensait être son devoir, assurer la sécurité des Français. Il devait savoir les risques qu’il prenait, mais il avait été formé, entraîné pour cela, et ce jour-là, devant ses hommes, il a pensé qu’il pouvait réussir à maîtriser le terroriste, le temps que le GIGN intervienne. Une fois que le Rubicon est franchi, rien n’est prévisible.
Aussi cher Savonarole, vous ne pouvez pas dire qu’il a abandonné ses hommes et qu’il a suivi son instinct : il est devant, au pont d’Arcole, mû par son courage et non par son ego. Payé pour faire régner l’ordre, il ne pouvait rester passif avec ses hommes devant un fou prêt à mourir. Il n’y a rien d’incompréhensible dans cet acte de bravoure, seulement de la grandeur. Il a mon plus grand respect.
@ Trekker | 29 mars 2018 à 01:03
« Totalement d’accord avec vous, hormis les naïfs ou ses dévots, on sait trop bien que le CRIF est de fait le relais zélé des gouvernants israéliens ! »
Depuis Ilan Halimi, tous les crimes antisémites en France ont été pratiqués par des musulmans fondamentalistes (Arte Journal).
Pourtant, malgré l’évidence, y compris dans le journal d’Arte, on associe toujours l’antisémitisme à JM Le Pen et au FN.
En excluant par les temps qui courent de la manifestation le FN et LFI, soi-disant pour lutter contre les extrêmes, le CRIF joue un jeu dangereux et raciste.
@ Catherine JACOB | 29 mars 2018 à 13:29
« En fait, puisqu’il serait resté deux heures à parlementer avec le terroriste, je me suis demandé si quelque chose d’inattendu ne l’aurait pas déstabilisé et son interlocuteur.. »
Interlocuteur ? : le criminel islamiste vous voulez dire.
La fin héroïque du Colonel Beltrame a été très douloureuse et dans des souffrances immenses avant de mourir. L’autopsie révèle que le Colonel Beltrame a été poignardé à la gorge seulement après avoir été touché par balles pour l’immobiliser.
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@ Claude Luçon | 29 mars 2018 à 14:37
Ah, tout de suite les grands mots. Si ça vous soulage alors tant mieux. Mais c’est à Savonarole que je me suis adressée et pas à un correspondant qui ne sait pas attraper les mouches.
@ Catherine JACOB | 29 mars 2018 à 13:29
Selon des sources bien informées on manquerait dans la police judiciaire (police et gendarmerie réunies, notamment RAID, BRI, GIGN, GIPN, etc.) de profileuses et autres conseillers(llères) de choc sur les nouvelles méthodes d’investigation et de défense. Vous devriez postuler !
@Tipaza de 14:33
« Le livre d’une main,
De l’autre le gourdin,
Le seul moyen,
D’arriver à ses fins. »
C’est excellent, on voit que vous avez vécu « là-bas »…
Merci à Trekk(er) | 29 mars 2018 à 01:03 pour sa mise au point technique qui me semble proche du déroulement réel des faits. Qu’est-ce qui a déclenché la volte-face du tueur ? Là est ce que nous ne pouvons savoir et qui a empêché le colonel Beltrame de mettre en œuvre des techniques de combat qu’il maîtrisait parfaitement.
@ genau | 28 mars 2018 à 23:20 Alors debout… La conclusion de votre commentaire me convient parfaitement et j’en profite pour répondre à Exilé | 28 mars 2018 à 19:04 et | 29 mars 2018 à 09:55 ainsi qu’à Claude Luçon | 28 mars 2018 à 21:02.
En premier lieu, j’ai relevé dans un encadré du Palmipède d’hier (La Mare aux Canards) les paroles rapportées suivantes :
<< Le chef de l'Etat s'étant payé Manuel Valls, coupable, selon lui, de vouloir interdire le salafisme : "c'est irréalisable ! s'était-il ,exclamé, Valls est sûrement sincère, mais il témoigne de trop de fébrilité, comme Wauquiez". Commentaire de Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur : "on ferme les mosquées salafistes, là où il y a des prêches de haine et d'appel au djihad. Mais interdire une doctrine, c'est impossible" >>
Ces propos rapportés montrent que la volonté de combattre n’existe pas dans nos plus hautes sphères.
Je ne méconnais point le risque de condamnation pour apostasie des musulmans qui voudraient imposer une vision de l’Islam en France rendue compatible avec nos institutions. Un certain nombre d’esprits éclairés, notamment d’origine maghrébine, la souhaitent et l’ont réclamée. Mais encore faut-il que les pouvoirs publics les protègent dans leur entreprise. Et ce ne sont pas les propos du ministre de l’Intérieur qui pourraient les confirmer dans leurs intentions et donc concrétiser ces idées.
Mais nos gouvernants oublient au moins deux possibilités dont je n’ai vu nulle part l’évocation :
– d’abord, il est possible juridiquement de classer le salafisme et les Frères musulmans comme mouvements sectaires et leur appliquer les dispositions de la loi en la matière, comme cela a été fait pour l’église de Scientologie. Les esprits aériens et éthérés qui nous gouvernent ont-ils seulement envisagé cette possibilité avant d’affirmer leur impuissance à s’attaquer à une doctrine (sous-entendu religieuse). Notre actuel ministre de l’Intérieur, intellectuellement et philosophiquement héritier du « Petit Père Combes », serait-il capable de se lancer dans une version 2018 de la loi de 1905 ? J’en doute au plus haut point : ce n’est pas le courage politique qui étouffe nos élites !
– ensuite, une mesure peut être décidée d’interdire dans les mosquées les prêches en langue arabe et d’exiger qu’il se fassent dans notre langue véhiculaire et nationale : le français, sous peine de fermeture des mosquées et de renvoi immédiat dans leurs pays des imams réfractaires.
Alors, malgré les coups de menton et rodomontades destinés à faire croire à leur esprit de décision et à mettre les Français debout pour résister à cette arabisation rampante par la voie d’une religion archaïque strictement arabisante et tournée vers le VII° siècle, je ne crois pas nos dirigeants passés (certes on les a vus à l’œuvre), actuels et futurs capables de prendre le taureau par les cornes. Tout au plus sont-ils capables d’imposer la réintroduction de deux ourses dans les Pyrénées !
@ racine15 | 29 mars 2018 à 14:41
Cher Monsieur,
Je m’incline. Vos propos me touchent. Mais vous observerez qu’à aucun moment je n’ai commenté ce drame.
Vivant à l’étranger, j’ai demandé à Trekker et Tipaza de m’éclairer sur ce geste héroïque .
Soyez assuré de mon inébranlable patriotisme.
@ Mary Preud’homme | 29 mars 2018 à 14:38
Merci d’avoir fait toutes ces recherches pour éclairer tous ces politiques en manque de connaissance et de culture. Mais enfin, ils lisent quoi ? Les magazines people pour voir s’ils sont dessus ?
——————————
@racine15 | 29 mars 2018 à 14:41
Vote correspondance est l’une des plus touchantes. Merci. Si nos politiques avaient le sens du devoir comme l’avait le Colonel Beltrame, la France ne serait pas dans un tel piteux état aujourd’hui. C’est très grave ce qui se passe chez nous. Merci encore.
——————————–
@ Savonarole | 29 mars 2018 à 15:41
« Vivant à l’étranger, j’ai demandé à Trekker et Tipaza de m’éclairer sur ce geste héroïque. »
Votre e-correspondance avec racine15 est très courtoise. C’est une personne très bien. Merci.
Par contre, savez-vous que vous pouvez saisir sur votre PC beaucoup de chaînes françaises et étrangères ? Il suffit de choisir celui qui vous convient le mieux. Voici le mode d’utilisation. Je vous en envoie trois au choix. Je pense que c’est légal.
https://www.kulturechronik.fr/2017/10/28/regarder-les-cha%C3%AEnes-tv-fran%C3%A7aises-et-europ%C3%A9ennes-gratuitement-en-direct-et-en-replay-avec-kodi-et-l-addon-catch-up-tv-more/
https://www.lesmeilleursvpn.com/guide-vpn-faq/acceder-aux-sites-bloques/regarder-tv-francaise-a-etranger/
https://www.ledirect.fr/article-38-tv-francaise-en-direct-depuis-etranger-international
@ Savonarole | 29 mars 2018 à 15:29
« C’est excellent, on voit que vous avez vécu « là-bas » »
Mieux qu’un « là-bas » dans l’espace, c’est devenu un « là-bas » dans le temps, le pays de l’éternelle et incomparable jeunesse.
À une condition, ne jamais revenir, le retour au passé est le plus mauvais film que l’on puisse se jouer.
Les rares qui y sont retournés, pour voir, ont tué leur jeunesse et leurs rêves et leurs illusions, l’essentiel quoi !!
Ce n’est pas de la nostalgie, comme le disent les autres et vous-même, c’est autre chose, un simple rêve éveillé sans fin, mais pour le comprendre, il faut en être de « là-bas ».
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@ Lucile | 29 mars 2018 à 11:54
« Nous sommes tellement fiers et à juste titre de ce héros-saint-martyr »
Excellente formule de synthèse qui met tout le monde d’accord sur la vision que l’on peut avoir du geste d’Arnaud Beltrame.
J’adhère pleinement à votre conclusion : « Une défaite, même si l’honneur y trouve son compte, est une défaite. »
Ce n’est pas la première défaite, je ne les cite pas mais tout le monde se souvient de Charlie entre autres.
Le problème n’est pas la défaite en soi, il est ce qu’on en fait. La défaite peut être un enseignement qui prépare la vraie victoire, encore faut-il la vouloir et préparer la revanche avec détermination et l’élan du renouveau.
@ Mary Preud’homme | 29 mars 2018 à 14:38
Merci pour ces extraits de textes qui sont une véritable anthologie.
La longue citation de Jacques Ellul, théologien protestant ici semblant en contradiction avec nombre des ses œcuméniques coreligionnaires actuels, est effectivement une analyse connue et reconnue. Ce qui devrait éclairer et guider nos dirigeants dont je crains qu’ils n’aient lu ce texte, vu les citations que j’ai données dans mon précédent commentaire.
Pour compléter les autres citations, je pense à un excellent document édité par Le Point (Le Point Références) en novembre-décembre 2015 et intitulé « PENSER L’ISLAM hier et aujourd’hui – Les grands textes ». Ce livre était une mine de citations et de commentaires.
https://boutique.lepoint.fr/penser-l-islam-803
@ Mary Preud’homme
« Dans une première étape, une infiltration pacifique de groupes arabes isolés, s’installant en paix.
Puis une sorte d’acclimatation religieuse : on faisait pacifiquement admettre la validité de la religion coranique. Et ce qui est ici particulièrement instructif, c’est que ce sont les chrétiens qui ouvraient les bras à la religion sœur, sur le fondement du monothéisme et de la religion du Livre, et enfin lorsque l’opinion publique était bien accoutumée, alors arrivait l’armée qui installait le pouvoir islamique — et qui aussitôt éliminait les Eglises chrétiennes en employant la violence pour convertir à l’islam. »
Vous avez parfaitement compris le processus historique de l’islamisation de l’Afrique du Nord à une époque où elle était chrétienne.
Bien évidemment, ce schéma a pu s’appliquer – et continue de le faire – ailleurs dans le temps et dans l’espace, y compris chez nous, en France, en 2018, en commençant par la ruse et les grands sourires et en achevant le travail au final par la violence extrême, bien que nous ne soyons pour l’instant encore qu’au début de cette phase ultime.
Mais les comportements humains sont hélas constants quelle que soit l’époque : les chrétiens nord-africains (qui manquaient peut-être d’armature spirituelle) qui ont ouvert les bras à l’islam sont imités par les belles âmes actuelles qui par bêtise agissent de même, y compris hélas dans ce qui devrait en principe être l’Église catholique, chez certains de ses fidèles mais aussi chez ses pasteurs qui n’ont généralement rien compris.
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@ Robert
« Mais encore faut-il que les pouvoirs publics les protègent dans leur entreprise. Et ce ne sont pas les propos du ministre de l’Intérieur qui pourraient les confirmer dans leurs intentions et donc concrétiser ces idées. »
Certes, mais cette approche, qui peut se justifier dans son intention de protéger des dissidents, est malheureusement trop « franco-française » face à un système religieux qui dépasse largement les frontières (ou ce qu’il en reste) de la France.
Nous pouvons toujours souhaiter bricoler un « islam de France » en collaboration avec le « ministre des cultes », il ne correspondra absolument à rien pour les gens qui vivent à Kaboul ou même parfois à Trappes.
Et ceux qui suivront ce montage resteront partout des apostats.
« Notre actuel ministre de l’Intérieur, intellectuellement et philosophiquement héritier du « Petit Père Combes », serait-il capable de se lancer dans une version 2018 de la loi de 1905 ? J’en doute au plus haut point : ce n’est pas le courage politique qui étouffe nos élites ! »
Encore faudrait-il que les divers ministres de l’Intérieur qui se sont succédé aient évité, par ignorance ou par simplisme, de cataloguer l’islam comme étant une « religion », sur le modèle du catholicisme par exemple, alors que c’est beaucoup plus que cela, c’est un système global qui régit de A à Z la vie des individus et des sociétés, y compris dans les moindres détails de la vie quotidienne.
Et le Coran n’est pas seulement l’équivalent des Évangiles, c’est aussi celui – et le concurrent – du Code Civil, eh oui…
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@ Vieux Réac
« Valeurs actuelles, relayé par Le Point, nous informe que le parquet de Toulouse a ouvert une enquête suite à l’apparition éphémère de panneaux à certaines entrées de la ville signifiant « Interdit aux djihadistes ».
Action revendiquée par Génération Identitaire.
Motif de l’enquête : « Incitation à la haine raciale » !! »
Ce genre d’instrumentalisation systématique du « racisme » à tout propos et hors de propos montre bien qu’il ne s’agit en fait que d’une machine de guerre destinée à museler les opposants ainsi que ceux qui ont le malheur de dénoncer certains scandales, selon la technique du deux poids deux mesures.
Idem pour le terme « haine », aussi galvaudé que dévoyé, employé simplement pour discréditer les gens qui critiquent les auteurs de certains actes pour le moins répréhensibles.
Quel lien logique et non alambiqué existe-t-il entre le texte des panneaux apposés par Génération Identitaire et le « racisme » ?
Si l’on appose un panneau « Interdit aux trafiquants de drogue » à l’entrée de son immeuble, pourrait-on être accusé de « racisme » ?
Surtout qu’en plus le terme « race » n’existe plus en France ou du moins ne doit plus être employé de par les souhaits de M.Hollande.
Enfin il faut rappeler que Génération Identitaire, qui monte souvent des « happenings » pleins d’humour, n’a jamais exercé de violences haineuses à l’encontre de quiconque, contrairement aux membres de certaines associations qui jouent aux parangons de vertu.
@ anne-marie marson 29 mars 2018 à 14:50
« En excluant par les temps qui courent de la manifestation le FN et LFI, soi-disant pour lutter contre les extrêmes, le CRIF joue un jeu dangereux et raciste »
C’est absolument ça ; mais en même temps « Le président sera mercredi soir au dîner du Conseil représentatif des institutions Juives de France. Une institution avec laquelle les rapports sont cordiaux » (Europe1 07.03.2018)
A bon(s) entendeur(s)…
@ Pierre-Antoine | 28 mars 2018 à 22:58
@ Ellen | 28 mars 2018 à 21:58
Déposer les expulsés sur le tarmac d’un aéroport de leur pays d’origine ? Vous n’y pensez pas 😉 ?
Vu le profil des types concernés, ils seraient illico mis dans un vol à destination d’un aéroport français, d’où ils seraient aussitôt réexpédiés à destination de leur point de départ, et ainsi de suite.
Il faudrait plusieurs jours pour qu’ils meurent de faim et de soif, cela coûterait une fortune en heures de vol, sans parler des tonnes de CO2 relâchées dans l’atmosphère.
Dans tous les cas, je constate sur ce fil de propagande, que toutes les langues de vipère si promptes à affirmer que les employés de l’État sont des privilégiés, des parasites, des fainéants, au complot des juges qui mettent en examen leur Zarcaille et pour dire autres perpétuelles saloperies, sont ici pour instrumentaliser la mort d’un employé de l’État pour servir leurs intérêts.
Comme quoi, vous êtes bien des êtres sans honneur, sans probité, sans intégrité, sans rien, juste de vrais charognards venant se rassasier d’un cadavre.
Un peu de savoir, de réflexion, dans votre monde de brutes !
28 Minutes Arte – Une société a-t-elle besoin de héros ?
https://www.youtube.com/watch?v=FFuO5c8bDFw&t=951
@ Pierre-Antoine
« Les expulser dans leur pays d’origine. Ils ont obligatoirement un pays d’origine, même en double nationalité. Il suffit de les déposer sur le tarmac de l’aéroport et de laisser la police et la justice de leur pays s’en occuper ! Et chez eux la police et la justice sont moins laxistes que chez nous…
En plus le Maroc reproche à la France de ne pas l’avoir prévenu de la radicalisation de Radouane Lakdim »
Il suffit de les déposer comment, au juste ? Aucun pays du Maghreb n’accepte que les avions de la police au frontière ne touche leur tarmac. Ca en dit long sur leurs intentions.
Et on peut difficilement les blâmer. Eux ils savent très bien de qui il s’agit, quand on parle de « migrants » lorsqu’il s’agit de clandestins maghrébins. Si c’était des gens de qualité, ils n’auraient nul besoin de clandestinité pour venir en France.
J’aimerais apporter une précision concernant l’otage Julie dont le Colonel Beltrame a pris la place, car, à plusieurs reprises et notamment lors de la cérémonie aux Invalides, j’ai été agacée par des commentaires méprisants à son encontre et surtout pour son métier. A savoir que les journalistes ne disaient pas l’otage mais « la caissière » avec une condescendance non dissimulée.
Or, il se trouve que cette jeune femme de 40 ans est ingénieur. Licenciée de son emploi, et n’ayant pas retrouvé de travail dans la région, elle avait accepté ce job en attendant mieux.
On a pu entendre souvent nos bonnes âmes victimiser les jeunes issus de l’immigration qui ne trouvent pas de travail, trouvant une sorte d’excuse à leur rejet de la société. On constate donc qu’ils ne sont pas les seuls et que cette jeune mère de famille avait dû prendre un job parce qu’elle n’avait pas retrouvé l’emploi qui lui correspondait, a fortiori dans une région où les annonces ne foisonnent pas.
La pensée de gauche est donc bien sélective et c’est dommage puisqu’elle est supposée être sociale.
Je rappelle aussi qu’un jeune homme, dont personne ne parle, le passager de la voiture volée, est gravement blessé d’une balle dans la tête et toujours dans le coma.
@ Mary Preud’homme
Merci de nous rappeler ces citations et cet article de la Réforme.
Puissent tous ceux qui sont dans le déni ou qui minimisent ce qui se développe sous nos yeux (et pas tant en sourdine que cela) en Europe, lire votre commentaire.
Je vois mal comment le gouvernement va pouvoir ne rien faire après Trèbes, après le meurtre de Mireille Knoll, alors même que ce matin deux militaires ont failli être renversés par une voiture qui avait délibérément foncé sur eux.
C’est un gros risque politique si un attentat était commis (ce que je ne souhaite pas mais redoute) prochainement avec des morts à la clé. Là, je pense que l’opinion, aujourd’hui un peu endormie face à l’altruisme et au geste héroïque d’Arnaud Beltrame, serait furieuse contre l’immobilisme de M. Macron.
Félicitations à Exilé (9h55), le seul qui mette le doigt sur les vraies causes de la quantité grandissante d’attentats islamistes : l’importation sans contrôle de populations d’immigrés, par millions depuis plus de quarante ans. Honte donc à Giscard d’Estaing (regroupement familial), Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande qui sont responsables à des degrés divers de la situation actuelle. J’y ajoute bien sûr Angela Merkel qui a commis un irréparable geste, complètement fou.
On nous rabâche que nous sommes en guerre. Bien. Je rappelle qu’en 1939, le gouvernement de gauche Front Populaire n’hésita pas à interner (camps et prisons) tous les ressortissants étrangers et français qui présentaient une quelconque dangerosité pour la sécurité du pays, y compris des militants communistes alors alliés des nazis et qui prônaient le sabotage de nos usines d’armement. Et cependant, la plupart n’étaient pas des condamnés par la Justice. M. Macron qui n’a peur de rien aurait-il des difficultés avec le « qu’en dira-t-on » ? Rétention pour certains et expulsions pour d’autres doivent être diligentées avec fermeté sans crainte des réactions des partis anti-France.
Autre mesure importante : la suppression de la loi du sol, aussi bien à Mayotte qu’en métropole, qui permet à n’importe quelle femme enceinte étrangère d’accoucher d’un « petit Français » parfaitement légal, ce qui est tout simplement d’une imbécillité absolue.
Nous sommes en train de mourir étouffés par nos lois bien trop laxistes et généreuses dont nous n’avons plus les moyens d’assurer la pérennité, sous peine d’explosion et révolution, car la menace est grave.
Au lieu de cela, on « importe » des imams (Gérard Collomb). On veut faire revenir quelque 300 djihadistes-terroristes rescapés de Syrie (Castaner)… Mais on expulse des diplomates russes ! (rappelons que Vladimir a dit qu’il traquerait les terroristes jusque dans les chiottes). Pour diminuer l’impact des assassinats, il est conseillé de ne plus employer le mot « égorger » mais… piqué au cou ! Et on nous serine en boucle cépaçalislam, padamalgame, faut pas stigmatiser…
Enfin, je m’interroge sur l’attitude du CRIF qui a expulsé Mme Le Pen et M. Mélenchon de la marche blanche au prétexte de propos indésirables passés. Certes les soupçons de « récupération » sont justifiés, mais cela fait sourire quand on voit l’ardeur avec laquelle toutes les associations juives « récupèrent » l’impact de la Shoah. Souvenez-vous de cette émission où Mme Sarraute, devant Laurent Ruquier gêné, se moquait ouvertement des pauvres Arméniens qui ne savent pas tirer parti de leur génocide de 1915, « alors que nous les Juifs, on ne sait plus quoi faire de l’argent qu’on a tiré »…
On dit les Juifs intelligents et ils ne savent pas quoi faire pour se faire détester. De telles attitudes plus le grignotage sournois des colonies en Israël et autres bavures créent plus d’antisémitisme que les supposées manœuvres du FN et de LFI inamicales. Le CRIF devrait réfléchir sur sa conduite totalement négative et déconcertante même pour les mieux disposés à son égard, dont je fus mais avec réserves maintenant.
Je plaide pour le droit à ne pas aimer, contraire au vivre ensemble officiel. Ce qui, pour l’instant, est encore toléré. Profitez-en, les égorgeurs veillent.
« Un immense bravo à Patrice Quarteron dont j’encadre le message !
Rédigé par : sylvain | 28 mars 2018 à 16:48 »
sylvain en admiration devant un grand Noir, un vrai miracle ! Il est vrai qu’à quelques jours de Pâques tout peut arriver, y compris le plus improbable !
J’ai lu tous les commentaires. Ils m’ont tous fait réfléchir.
Toutes les opinions sont là, argumentées avec émotion ou raison ou les deux.
Très peu de persiflages, de sarcasmes, aucune insulte ni injure ni diffamation ni calomnie, ça fait du bien…
Une idée idiote qui me vient à l’esprit : une fois le dispositif de sécurité mis en place et prêt à intervenir dans la seconde (GIGN, GIPN, RAID ou autre), pourquoi n’a-t-on pas envoyé UN IMAM à la place du Lt-Colonel ?
Il n’y aurait pas eu de volontaire, me direz-vous… c’est déjà une info.
L’idée est naïve ? excusez-moi.
@ Ellen | 29 mars 2018 à 15:19
C’est mon côté grand-paternel, je prends la défense de ceux qui ne me le demandent pas.
En plus je ne sais pas attraper les mouches, c’est vrai !
Par contre il m’arrivait de la prendre, la mouche !
C’était rare, mais dévastateur 🙂
@ GLW | 29 mars 2018 à 12:01
« Ces deux criminels islamistes sont donc musulmans et pourtant les imams présents n’ont pas été hués, est-ce cohérent ? Il faudrait quand même que le « pas d’amalgame » ne soit pas à sens unique. »
Si les beaufs pétochards étaient capables de prendre quelques risques et mettre en cause si peu que ce soit les islamistes terroristes, ou à défaut la communauté à laquelle ils appartiennent et qui sans les soutenir ouvertement ne les condamne pas non plus, ça se saurait !
Non les beaufs collabos franchouillards, à l’image des résistants de la dernière heure que nos parents ont bien connus et vu surgir de partout à la Libération, préfèrent jouer les donneurs de leçons et redresseurs de tort à peu de frais.
Beau discours de Macron: Le colonel Beltrame dans la tradition de Jean Moulin !
Il a peur de rien, l’escroc, mais face au peuple de veaux ignorants, pourquoi se gêner ?
Que faire des 4 000 indésirables ? Comme les Australiens, on les met dans une île, et ils en sortent lorsqu’ils nous disent où ils veulent et peuvent aller sauf en France.
Et s’ils reviennent, c’est dix ans de taule.
Un héros, un hommage et puis…
https://policeetrealites.wordpress.com/2018/03/28/des-internautes-ulceres-par-les-sourires-dautain-et-castaner-durant-lhommage-a-arnaud-beltrame/
Il y a décidément des mythes qui ont la vie dure. Je lis encore cette fameuse citation de Boumédiène que personne n’est capable de prouver pour la bonne raison qu’il n’y en a pas la moindre trace écrite ni le moindre enregistrement.
Ce qui est sûr c’est qu’elle n’a pas été prononcée à l’ONU en 1974, comme on pourra s’en persuader en lisant le discours de l’alors chef d’Etat algérien :
http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/PV.2208&referer=/english/&Lang=F
Pardon de me répéter, mais l’édification des masses, c’est sacré !
Hommage à un héros, gêne extrême qu’on l’appelle un martyr. Le martyr témoigne de ce qu’il croit être la vérité au péril de sa vie, le militaire, et si ce n’avait été le militaire, l’homme qui tente de capturer ou de tuer l’ennemi, est un héros, ne se propose pas à la mort mais la risque pour la VICTOIRE*.
Faut-il que nous ayons renoncé jusqu’à l’idée de victoire pour ne pas le comprendre ?
Dans ce cas nous sommes déjà vaincus : des esclaves.
On ne rend pas hommage à un homme en méconnaissant l’inspiration qui l’a poussé à risquer la mort (il était chrétien et franc-maçon paraît-il) ni en faussant ce pourquoi il l’a fait (en militaire, pour la victoire).
A mon avis, c’est parce que la pensée fonctionne par opposition. On a voulu opposer à des martyrs (et suicidaires dévoyés) les terroristes qui s’arrogent et le nom de martyr et celui de kamikaze, un martyr occidental (chrétien ou de la démocratie ou du vivre-ensemble, enfin, peu importe, mais un martyr).
Au lieu de nous rassurer en opposant ce que nous croyons un inverse aux terroristes, faisons ce que requiert la guerre : réfléchissons, armons-nous de courage et visons à la victoire comme le héros.
La question n’est pas de nous rassurer en faisant thèse, antithèse, synthèse, ou de supposer qu’il y a une vie après la mort pour les vertueux, j’en pense ce que j’en pense, mais l’heure n’est pas au débat métaphasique, mais de nous armer, comme le héros, de lucidité, courage intellectuel, et de courage physique, pour obtenir la victoire qui maintiendra notre LIBERTÉ*.
*Deux mots en lettres d’imprimerie ? Il le faut bien car :
– Il me semble qu’on a perdu ces deux réalités essentielles de vue, ce qui est bien excusable dans l’émotion.
– Tout faire pour que ce ne soit pas le cas dans ce texte.
@ Deviro | 29 mars 2018 à 21:16
« Une idée idiote qui me vient à l’esprit »
Ce n’est peut-être pas que l’idée qui soit idiote !
1° personne n’a envoyé le Colonel !
2° c’est un choix qu’il a fait, donc il a exercé son libre arbitre, car c’est sa décision. Vous niez son libre arbitre, donc son acte héroïque (don de soi par altruisme), vous êtes comme le sal_pard qui s’est réjoui de sa mort.
3° un imam est un civil, ainsi, comment des autorités auraient-elles pu demander à un civil de prendre la place d’un autre civil ?!
Vous auriez gagné à ne pas la ramener, juste à la fermer !
@ Deviro
« …pourquoi n’a-t-on pas envoyé UN IMAM à la place du Lt-Colonel ? »
Effectivement, ou bien aussi par exemple le Consul du Maroc, comme cela se fait de temps à autre dans certains quartiers chauds peuplés de gens ayant pourtant des papiers français ?
@ Mary Preud’homme | 29 mars 2018 à 21:02
« sylvain en admiration devant un grand Noir, un vrai miracle ! Il est vrai qu’à quelques jours de Pâques tout peut arriver, y compris le plus improbable ! »
En admiration surtout devant le grand œuf en chocolat que j’ai acheté pour dimanche et qui a la même couleur que Quarteron ; sur le plan gustatif, je ne suis pas raciste, alléluia !
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@ Tomas | 30 mars 2018 à 00:23
Rassurez-vous cher Tomas, les fatmas et moukères islamiques n’ont pas attendu Boubou Médiène pour se faire engrosser, sachant que la Ceufran, pays de cocagne, les pourvoira généreusement en aides allocs CAF RSA APL CMU SECU Assedics chomdu logements prioritaires gratos, les assoçs gauchislamistes les orientant avec célérité afin de puiser largement dans les poches des blancs de souche qui bossent et se font plumer par l’Etat complice de ce racket odieux en faveur de nos remplaçants (chuuut, tout autre mot serait raciste).
Taxes, impôts, impôts sur l’impôt, taxes sur les taxes, taxes sur les impôts, tout ce bréviaire mafieux de l’Eldorado « nique la Ceufran », accolé du mot magique « social » et hop, emballez c’est pesé !
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@ hameau dans les nuages | 29 mars 2018 à 23:50
« https://policeetrealites.wordpress.com/2018/03/28/des-internautes-ulceres-par-les-sourires-dautain-et-castaner-durant-lhommage-a-arnaud-beltrame/ »
C’est normal, ils sont dans leur rôle, haineux de la France, de sa police, de son Armée, ils ne sont que comédiens figurants à cette cérémonie.
Autain, de gauchiste à gauchislamiste est connue pour ses diarrhées verbales interminables au même rythme de vidange que celui de ma fosse septique.
@ Elusen | 29 mars 2018 à 18:48
Je ne suis pas soumis à la dictature d’Elusen !
Ses insultes lui appartiennent, je ne les prends pas.
Les commentaires de ce billet sont hétéroclites :
– Les états des lieux ;
– Les insultes ;
– Les histoires personnelles qui n’ont aucun rapport avec le billet ;
– Les analyses et solutions proposées.
Dans cette dernière catégorie, les plus pertinents ont été rédigés par Robert et Claude Luçon.
Je suis entièrement d’accord avec Robert. Il est tout à fait envisageable d’interdire le salafisme d’un point de vue technique en conformité avec la loi française. Dans la mesure où les sectes dangereuses peuvent être interdites, le salafisme pourrait l’être.
Sauf qu’il y a un écueil de taille sur le chemin de l’interdiction du salafisme. En effet, cette doctrine religieuse est très proche du wahhabisme. Pour les spécialistes, les deux doctrines sont fusionnées. Vouloir interdire le salafisme reviendrait à interdire de facto le wahhabisme qui est aussi la religion du royaume du Qatar. L’implantation de l’économie qatarie en France est telle que cela poserait de sérieux problèmes d’ordre juridique, financier, social et avant tout politique.
@ Exilé | 29 mars 2018 à 17:03
« Encore faudrait-il que les divers ministres de l’Intérieur qui se sont succédé aient évité, par ignorance ou par simplisme, de cataloguer l’islam comme étant une « religion », sur le modèle du catholicisme par exemple, alors que c’est beaucoup plus que cela, c’est un système global qui régit de A à Z la vie des individus et des sociétés, y compris dans les moindres détails de la vie quotidienne. »
Je pense qu’il faut distinguer les situations dans le temps.
Tout d’abord, en Islam, il existe des rites qui distinguaient les musulmans dans leurs pratiques. Avec une opposition entre wahhabites (bédouins d’Arabie) et malékites (Afrique du Nord notamment) par exemple.
La France en Algérie comme au Maroc ou en Tunisie, n’a jamais entretenu de relations conflictuelles avec les musulmans. Au point que, quand le FLN a voulu déclarer le djihad, cela a été un fiasco tout autant que sa grève générale en 1956.
Ensuite, il faut rappeler qu’en France métropolitaine (comme en Afrique du Nord et subsaharienne), ce n’est que dans les années 80-90 qu’on a laissé circuler librement les prêcheurs wahhabites (rappelez-vous ces hommes souvent par deux en gandoura grise et chéchia blanche) qu’on a laissé agir dans nos banlieues avec l’idée que le retour à la religion serait une cause de pacification.
Le contre-sens a été total parce qu’on a instillé en France l’islam salafiste qui a largement supplanté celui des parents pour prendre les habits de celui qui nous fait à présent la guerre sur notre propre sol. Et là, ni la gauche, ni la droite n’ont pris conscience du risque mortel qu’elles faisaient prendre à la France par cette politique des trois singes : ne rien voir, ne rien entendre et surtout ne rien dire…
Mais cela a été aussi l’aveuglement des puissances occidentales (États-Unis en tête, la France aussi dans une mesure un peu moindre) lorsque pour lutter contre l’URSS en Afghanistan, elle ont soutenu les forces religieuses les plus rétrogrades avec pour conséquence à long terme le retournement des mêmes contre elles, via Al-Qaïda et ses avatars (AQMI, DAECH, etc.).
L’islam traditionnel de l’Algérie et de l’Afrique subsaharienne a maintenant été remplacé par celui wahhabite de l’Arabie séoudite. Celui de la Turquie, placé sous le boisseau de la laïcité de Mustafa Kemal, remplacé par celui des Frères musulmans dont le parfait représentant est Monsieur Erdogan, comme en Tunisie ou en Libye. Celui enfin chiite d’Iran, muselé par l’ex-Shah, libéré par notre aveuglement et à présent devenu système théocratique quasiment indéboulonnable et participant à la déstabilisation des Proche et Moyen-Orient, c’est-à-dire à nos portes.
Mais il est évident que lorsque l’on se contente de regarder la mondialisation destinée à faire des individus exclusivement des consommateurs, ce type de préoccupations non financières ne présente quasiment aucun intérêt, sauf que le réveil est particulièrement douloureux face à une réalité explosive susceptible de tout emporter dans la tourmente des guerres de religion. Quelle parfaite réussite de l’Occident ! Pourtant un Américain mieux inspiré avait écrit un livre sur la guerre des civilisations en devenir…
@ Tomas | 30 mars 2018 à 00:23
Cette phrase a été prononcée par Houari Boumediène lors de la Conférence des pays non-alignés qui s’est tenue au Club des Pins près d’Alger en septembre 1973, pas à l’ONU.
@ Claude Luçon | 29 mars 2018 à 21:27
« C’est mon côté grand-paternel, je prends la défense de ceux qui ne me le demandent pas. »
Je ne pense pas que Savonarole « le Rambo » ait besoin d’une protection paternaliste. A l’aise pour même se payer un certain pétochard, « l’honorable petit bétonnier » (christianisé par Giuseppe), et capable de le faire couler en moins de deux.
@ Robert | 29 mars 2018 à 16:24
L’extrait d’article que j’ai cité est bien sûr connu, son auteur Jacques Ellul hélas beaucoup moins, notamment dans notre pays. Alors qu’il compte parmi les écrivains les plus lucides – sinon visionnaires – sur les problèmes de notre temps.
Professeur d’histoire des institutions, Ellul hormis sa spécialité s’est évadé dans bien des directions, ses œuvres abordant notamment des sujets aussi variés que la théologie, la sociologie et la technique ; il suffit d’en relire quelques-unes, tellement d’actualité, pour comprendre à quel point il avait presque tout prévu. Parmi elles : « Ethique de la liberté, la Subversion du christianisme, La Foi au prix du doute, le Système technicien, La Technique ou l’enjeu du siècle, La Parole humiliée, l’Exégèse des nouveaux lieux communs, Propagandes, Le Système technicien » (nous sommes en plein dedans). Sans oublier son dernier ouvrage « manuscrit » publié après sa mort : « Islam et Judéo-christianisme » où il porta, entre autre, l’estocade à la fable des trois religions du Livre, qui ne seraient en fait que deux (soit le Premier, dit Ancien et le Second Testament).
@ Elusen | 30 mars 2018 à 05:08
« Ce n’est peut-être pas que l’idée qui soit idiote !
1° personne n’a envoyé le Colonel !
2° c’est un choix qu’il a fait, donc il a exercé son libre arbitre, car c’est sa décision. Vous niez son libre arbitre, donc son acte héroïque (don de soi par altruisme), vous êtes comme le sal_pard qui s’est réjoui de sa mort.
3° un imam est un civil, ainsi, comment des autorités auraient-elles pu demander à un civil de prendre la place d’un autre civil ?!
Vous auriez gagné à ne pas la ramener, juste à la fermer ! »
J’avais écrit : Très peu de persiflages, de sarcasmes, aucune insulte ni injure ni diffamation ni calomnie, ça fait du bien…
C’est loupé !
2° Vous niez son libre arbitre, donc son acte héroïque (don de soi par altruisme), vous êtes comme le sal_pard qui s’est réjoui de sa mort.
Ouh là là, le syndrome dans toute sa splendeur…
3° un imam est un civil, ainsi, comment des autorités auraient-elles pu demander à un civil de prendre la place d’un autre civil ?!
C’est quoi, ce volapuk ? le Lt-Colonel était un civil ?
Je m’étais promis de ne jamais commenter les écrits d’Elusen, après constat de ses insultes récurrentes contre Philippe Bilger, mais là, le syndrome dont il est atteint saute aux yeux.
Pour être clair : un de ses testicules n’est pas descendu, les séquelles physiques sont vénielles, mais les conséquences psychologiques sont lourdes : il est très méchant…
Hélas, ce n’est pas tout : le deuxième testicule a migré vers le haut et s’est logé sous le cervelet.
A la radio on peut croire que c’est un lipome, mais non, c’est bien un testicule, et en général, c’est celui de gauche (s’il est droitier) et c’est ça, en plus d’être très méchant qui le rend hargneux, vindicatif, injurieux, et se mélangeant les paluches dans ses arguments.
Mais on peut atténuer les séquelles : Il faut qu’il mange plus de navets au petit déjeuner et qu’il mâche bien avant d’avaler, c’est un urologue qui a écrit ça je ne me rappelle plus où. Cherchez sur Google « Elusen syndrom » ou « Elusen pathology » et tenez-moi au courant. Merci.
@ sylvain
@ Robert Marchenoir
@ Robert
@ Claude Luçon
@ les truc-muches
En somme, personne n’a lu le Coran, mais ils ont tous une théorie sur le pays Islam, sur la religion musulmane, sur le wahhabisme, sur la Mac Bacon et Vichy !
Pas une, pas un, ne se pose la question de savoir, si Dieu n’existait pas, ni ses courants religieux, y aurait-il du terrorisme ?
– le terrorisme inventé par le Régime de la Terreur sous la Révolution française sans rapport avec Dieu.
– les Kamikazes japonais, au nom de l’empereur et non d’une religion.
– l’OAS, c’était pas au nom de Dieu.
– le FLNC, les Brigades rouges, Action Directe, le BRA, ce n’était pas au nom de Dieu.
Et la Bande à Baader, la Bande à Basile, la Compagnie créole ?!
Est-ce à voir avec un Dieu, une religion ou plus avec des gens comme vous qui atteignent le paradoxe absolu d’aimer la haine et de s’en nourrir ?
@ Xavier Nebout | 29 mars 2018 à 22:50
On aura parlé beaucoup dans ces commentaires de ce qui se situe dans les caleçons des hommes… mais les hommes français n’en ont plus (pas des caleçons mais ce qu’il y a dedans) voilà pourquoi nous sommes envahis et que nous avons des présidents comme Hollande et Macron, nous travaillons uniquement avec la langue !
Aux suivants et tous le pantalon sur les chaussures et que l’on se courbe devant le roi Macron !
Coucou Elus-Haine !
@ Elusen | 30 mars 2018 à 15:29
Vous avez oublié « Licence IV », ce groupe de gros beaufs moustachus bérets basques qui terrorise les islamistes avec comme seules armes des apéros saucisson-pinard !
Et les curés pédos des sacristies qui terrorisent les petits nenfants, dans quelle catégorie terroriste les mettez-vous ?
Vite, vite, dites-nous, nous sommes impatients de partager vos « sexpériences » à ce sujet !
Nonosse ?? Kss kss !!
@ Elusen | 30 mars 2018 à 15:29
« Pas une, pas un, ne se pose la question de savoir, si Dieu n’existait pas, ni ses courants religieux, y aurait-il du terrorisme ? »
Bien sûr que non ! Nous vous laissons le soin de le faire pour nous !
Avec un cerveau comme le vôtre à notre disposition pourquoi nous poserions-nous des questions puisque vous nous donnez les réponses d’avance ?
Sur votre liste vous avez oublié le tout premier terroriste : Caïn !
@ Trekker | 29 mars 2018 à 01:03
« Mon analyse, qui n’engage que moi, est confortée par… …mais un événement imprévu a fait basculer celle-ci… »
Votre analyse est partagée : quelqu’un ou quelque chose a interféré avec l’action du Colonel !
D’une part, au cours de la journée, une seule fois, un bulletin d’information sur BFM a mentionné l’interférence d’une personne, puis plus rien.
D’autre part, l’otage, objet de l’échange, a complètement été occultée, nous ne savons rien d’elle ! On aurait pu penser qu’elle ait assisté aux funérailles aux côtés de la famille de son sauveteur ?
Ce soldat était tout à fait en mesure de contrôler le fanatique, surtout de se protéger d’une attaque à l’arme blanche, quelqu’un a provoqué et est responsable de sa mort.
Souvenons-nous de Dominique Rizet et de l’Hyper Cacher, pour un scoop il a failli faire capoter l’action des forces de l’ordre et être à l’origine d’un massacre ! Ce qui d’ailleurs ne l’empêche pas de se pavaner sur BFM et « Faites entrer l’accusé ».
@ Claude Luçon
Ah bon. Sur les innombrables blogs de la fachosphère où cette phrase tourne en boucle, on dit toujours que c’est à l’ONU en 1974, ce qui est faux.
Y a-t-il une source fiable quelque part indiquant que ces propos ont effectivement été tenus ? Je n’ai rien trouvé pour ma part…
@ Claude Luçon | 30 mars 2018 à 21:31
« …quelqu’un ou quelque chose a interféré avec l’action du Colonel »
Les seuls qui peuvent éventuellement le savoir sont les membres présents de l’antenne régionale du GIGN, et ce dans le cas où son portable était encore actif. Mais ainsi qu’écrit précédemment, même s’ils le savent ils ne le diront pas, afin de ne pas donner des idées à de futurs terroristes.
On ne peut faire que des suppositions dénuées de tout fondement : intervention maladroite d’un journaliste, d’un client ou d’un employé du magasin, etc. Ce qui est certain, on peut raisonnablement exclure toute bavure venant du GIGN, compte tenu de la chronologie des événements.
« …l’otage, objet de l’échange, a complètement été occultée, nous ne savons rien d’elle ! On aurait pu penser qu’elle ait assisté aux funérailles aux côtés de la famille de son sauveteur ? »
Sur plusieurs chaînes de télévision, il a été précisé au sujet de la caissière initialement prise en otage : 40 ans, ex-ingénieur qualité, occupait son emploi actuel par défaut depuis quelques mois suite à son licenciement par son précédent employeur. Elle n’était pas présente aux funérailles car choquée et traumatisée par les événements vécues, et d’ailleurs elle a refusé toute interview.
Ceux qui écrivent que ce n’était pas au lieutenant-colonel Beltrame de se porter en avant confondent son rôle avec celui d’un colonel d’infanterie, et même de Légion ou de paras. Le GIGN dont était issu ce lieutenant-colonel a ses spécificités et ses propres règles d’engagement, notamment de ses officiers.
Le 26 décembre 1994 lors de la libération des otages de l’Airbus à Marseille-Marignane, le commandant Denis Favier, patron alors du GIGN, était en tête d’une des deux colonnes d’assaut !
@ Ellen | 30 mars 2018 à 13:17
Il est vrai que les façons de construire ses interventions m’ont fait penser à Harold Lloyd confronté au sketch célébrissime de l’horloge que l’on aurait pu remplacer par une toupie.
Aujourd’hui suite à une réplique récente de Claude Luçon relative au jeu personnel de questions/réponses, « l’honorable petit bétonnier » n’en est plus qu’à dialoguer avec lui-même.
Ceci n’est pas sans me rappeler la ferveur décervelée d’un Woody Woodpecker de la grosse première décennie, qui piochait consciencieusement de son bec, stupidement.
Bon, bon, là n’est pas le sujet je continue de frayer mon chemin à travers les commentaires.
@ Claude Luçon | 30 mars 2018 à 21:31
« Sur votre liste vous avez oublié le tout premier terroriste : Caïn ! »
Oh ! un tel anachronisme ?!
Caïn un terroriste ?!
Le terrorisme n’est même pas écrit dans la Bible. Ouïe, ouïe, ouïe !
Il n’existe même pas dans la langue araméenne.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/cain/
Terrorisme, cela vient de la Révolution française, du régime de la Terreur en 1794 et personne n’en parle dans la Bible.
—————————
@ Deviro | 30 mars 2018 à 14:38
Le colonel a pris la place d’une dame, pourquoi les autorités auraient-elles dû demander à un imam de prendre la place de cette dame ?
Il est vrai que votre intervention n’est pas du persiflage, elle va bien au-delà, c’est carrément un appel au meurtre et l’apologie d’un acte de terrorisme envers un imam !
@ Tipaza | 28 mars 2018 à 18:42
Un exemple de héros à qui un destin exceptionnel aura permis de traverser l’inimaginable :
« …La peur ? Il avoue n’avoir jamais connu. « Avec l’ennemi en face, on n’a pas le temps de réfléchir », explique-t-il… »
https://www.youtube.com/watch?v=DD1ucKeMXQA
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sarthe/lucien-martin-la-peur-je-ne-lai-jamais-connue-4213162
P.S. : Quand je vois la « tablette de chocolat » du général Jean-Louis Georgelin, je serais curieux d’avoir la liste de se citations.
@ Tomas | 30 mars 2018 à 22:20
Rien n’est jamais sûr !
Mais j’étais en Algérie de 1971 à 76, pour autant que je me souvienne on citait alors deux déclarations tonitruantes faites dans ce qu’on a d’abord appelé : Meeting des pays sous-développés, puis des pays en voie de développement, et enfin des pays émergents.
Meetings qui avaient lieu dans ces pays, à tour de rôle, pas à New York.
Les grandes figures initiales en étaient Nehru, Nasser et Castro.
La plus vieille citation attribuée à Fidel Castro au cours de l’un de ces meetings, plus ancien que celui de 73 à Alger, était :
« Nous n’égalerons jamais le niveau de vie des pays développés, la seule solution est de rabaisser le leur à notre niveau »
La seconde est celle de Houari Boumédiène que vous connaissez, elle complète d’ailleurs bien celle de Castro !
Pour moi elle date de 73.
Elle ne peut avoir été prononcée à l’ONU en 74, pensez-y !
Pensez au chaos qui en aurait résulté s’il avait dit cela devant l’Assemblée générale.
Elle est associée à l’ONU sans doute parce qu’elle avait été faite peu de temps auparavant en Algérie.
De plus une forte proportion des pays présents au Meeting du Club des Pins en 73 étaient musulmans et en grande partie d’obédience soviétique, bien plus qu’à l’ONU.
A la même époque, mais concernant seulement l’Algérie, les Algériens eux-mêmes racontaient qu’au cours d’un 1er Juillet, pour la célébration de l’indépendance, un des grands du FLN dont j’ai oublié le nom avait déclaré :
« Peu après le départ des colonialistes français nous étions au bord du gouffre ! Depuis nous avons fait un grand pas en avant ».
Triste lapsus, les Algériens alors le voulaient drôle, mais par la suite les années et les événements ont prouvé qu’il avait raison.
Enfin, plus tard, dans un meeting de la FAO, ou UNICEF, (?) à Vienne concernant les enfants mourant de faim un peu partout en Afrique et en Asie, le représentant de l’Inde en s’adressant aux représentants de nos pays a dit :
« We breed them, you feed them ! »
En clair : « Nous les faisons, à vous de les nourrir ».
Le problème est toujours là, nous ferions bien d’y penser, et surtout d’agir !
Le colonel de gendarmerie égorgé avait laissé son téléphone ouvert pour que l’on puisse suivre l’évolution des événements. La gendarmerie nationale, et donc le ministère de la Défense, possède actuellement l’intégralité des propos qui ont été échangés. N’espérons pas lire ce document chez Mediapart ou dans le Canard enchaîné. Cela doit être instructif en tout cas.
On comparera avec d’autres situations, pour des événements sans commune mesure, pas du tout tragiques, eux. Récemment, repas (de réconciliation ?) entre LW et NS. Ils sont deux, je ne sais où, en attendant un troisième qui va arriver, un certain Gaudin (pas celui de Marseille). Le Canard prétend nous dire les phrases échangées. Questions : Y avait-il un micro sous la table ? LW ou NS ont-ils téléphoné au Canard ?
De qui se moque-t-on, en prétendant citer ces phrases ?
@ Tomas | 30 mars 2018 à 22:20
Moi y en a vous mettre tous d’accord, moi y en a entendu Momo aux guichets di la CAF : « Missié, moi y en a douze fatmas et trente-six enfants, toi y en a abouler le flouze ! »
@ Claude Luçon 04h58
« La seconde est celle de Houari Boumédiène que vous connaissez, elle complète d’ailleurs bien celle de Castro !
Pour moi elle date de 73. »
Je pense comme vous que cette phrase n’a pu être prononcée dans une enceinte internationale, en revanche cette déclaration un tantinet provocatrice, mais qui collait à l’air du « bon vieux temps » des pays non-alignés, a pu être faite par Boumédiène dans un discours ou une interview.
Peut-être les traces en ont-elles été effacées pour ne pas nuire à la mémoire du colonel ?
@ caroff | 31 mars 2018 à 11:03
On peut aussi penser qu’il a dit cela en « off » devant une assemblée d’étudiants en leur recommandant de ne surtout pas le répéter.
Toute ressemblance avec un personnage existant n’est pas vraiment le fruit du hasard ! 😁
@ Claude Luçon
Rien n’est jamais sûr, et en particulier le fait que cette phrase ait jamais été prononcée. Mais elle colle tellement à merveille avec nos phantasmes d’invasion qu’elle a toutes les chances d’être une citation apocryphe.
J’ignore si la phrase de Castro est vraie mais je pense qu’elle est juste : si nous voulons éviter le chaos planétaire il va peut-être falloir que nous nous mettions à modérer nos appétits. Il est clair qu’en l’état actuel des choses, il est impossible d’apporter à tous les habitants du globe notre niveau de vie.
Trop de tensions…
Il y a ceux qui pensent qu’il était mal d’être joyeux le Vendredi saint vu que c’est la mort de Jésus pour un chrétien, mais comme cette mort puis sa résurrection sont dans le dogme ce qui sauve, cette joie peut se comprendre même si je comprends que la mort de quiconque, spécialement de qui est innocent voire sauveur, choque. Il y a ceux qui prêchent en étant agressifs, ceux qui en sont tristes.
Les chrétiens et les non-chrétiens qui pour des raisons diverses peuvent se sentir mal vus.
Alors, pourquoi ne pas célébrer le meilleur de ce que croient les gens, par exemple, je ne sais pas moi, le salut et la vie ?
Collons à l’actualité, le salut, c’est Pâques, et la vie, c’est après les attentats, porteurs de mort. Musique et poésie :
https://www.youtube.com/watch?v=mZs29KIl_4w
Et après Bach, Lou Andreas-Salomé :
http://francais.agonia.net/index.php/poetry/1793420/Prière_à_la_Vie
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
« La gendarmerie nationale, et donc le ministère de la Défense, possède actuellement l’intégralité des propos qui ont été échangés. N’espérons pas lire ce document chez Mediapart ou dans le Canard enchaîné. Cela doit être instructif en tout cas. »
Dans cette hypothèse il n’est pas certain que ce soit instructif pour le grand public, hormis pour satisfaire le goût malsain de certains pour le voyeurisme. Il n’a d’intérêt que pour les spécialistes de l’antiterrorisme, et surtout pour les futurs terroristes.
A supposer que l’intégralité des propos échangés pendant environ deux heures entre le colonel Beltrame et le terroriste aient été enregistrés, et qu’ils soient remontés au ministère de la Défense, ceux-ci relèvent alors du secret-défense et donc ne seront jamais divulgués, notamment pour les raisons que j’évoquais précédemment.
Si ce supposé enregistrement ne comportait que des banalités ou rien de significatif, la direction nationale de la gendarmerie l’aurait déjà communiqué aux médias. Certes ce n’est que mon avis, et chacun est libre d’échafauder toutes les hypothèses même les plus délirantes !
@ Elusen | 31 mars 2018 à 02:26
Ha ! Ha ! Pinailleur en plus !
Comment savez-vous que Caïn n’a pas hurlé « Allahu akbar », ou quelque chose du même genre et plus d’époque, avant de tuer Abel ?
Demandez à votre Lucifer puisqu’il gardait un œil sur Caïn 🙂
@ caroff
@ Claude Luçon
Bref, si je comprends bien, Boumédiène ne l’a jamais dit, mais il le pensait très fort.
Ce cher Tomas nous ressert du Hervé Le Bras, qui lui ne cesse de le dire.
Avez-vous toisé ce Tomas ? Les petits oiseaux, l’immigration, la gauche, une catastrophe de l’Education nationale.
C’est Christian C, qui opérait ici il y a quelques années.
Vous perdez votre temps.
@ Elusen | 31 mars 2018 à 02:26
« Le colonel a pris la place d’une dame, pourquoi les autorités auraient-elles dû demander à un imam de prendre la place de cette dame ?
Il est vrai que votre intervention n’est pas du persiflage, elle va bien au-delà, c’est carrément un appel au meurtre et l’apologie d’un acte de terrorisme envers un imam ! »
Et donc le meurtrier aurait tué l’imam en criant « Allahu akbar » ? ça me chiffonne un peu, votre raisonnement…
Revenons sur terre : avez-vous suivi le conseil des spécialistes pour vos testicules ?
Est-ce que, enfin, vous mangez des navets au petit déjeuner ?
Les photos de cette famille Beltrame sont belles.
Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l’assassinat de son fils.
On va encore me jeter des pierres, mais je n’aurais jamais pu passer à la télévision, filmé sur une plage bretonne, avec autant de détachement.
N’étant pas baptisé, ni relié à aucune religion, je suis tout de même consterné.
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
Les retranscriptions des écoutes téléphoniques privées pour raisons d’Etat saisies légalement par les magistrats dans une affaire pénale en cours et en complément des pièces versées au dossier de l’affaire, sont des preuves supplétives très utiles à l’instruction.
Ni la presse ni le public ne peuvent s’en saisir. Ce serait illégal.
Pareil pour les écoutes enregistrées par le Colonel Beltrame. Ce type de renseignement n’est réservé qu’à la gendarmerie (armée) et pour les enquêteurs spécialisés et magistrats du TGI pour suivi de l’enquête.
Ce type de renseignement est précieusement gardé hors de l’écoute du public et de la presse pour éviter des fuites trop dangereuses pour la sécurité du pays. On ne fournit pas le mode d’emploi ni les souffrances endurées par la victime aux ennemis et auteurs de l’attaque terroriste, pour les voir se propager sur Internet !
Ne travaille pas qui veut au GIGN. Il faut de la constance, de la disponibilité et une grande discrétion.
@ Savonarole
Tout le monde perd son temps ici de toutes manières, moi y compris. Je maintiens qu’il n’existe aucune preuve que cette phrase ait été prononcée. Et que nous vivons une ère de catastrophe environnementale que seuls les bourgeois satisfaits et biberonnés aux Trente Glorieuses de votre genre ne peuvent comprendre. Rien à voir avec l’Education nationale ou la gauche !
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2018 à 06:58
@ Trekker | 31 mars 2018 à 14:45
Avec mes excuses pour interférer dans votre discussion, mais il me semble opportun de préciser que la gendarmerie nationale ne dépend plus du ministère de la Défense (à présent des Armées), mais du ministère de l’Intérieur, sauf erreur depuis 2009.
Les gendarmes ont conservé leur statut militaire au sein de ce ministère comme c’était déjà le cas en Espagne avec la Garde civile.
@ Tomas de 18:48
« …les bourgeois satisfaits et biberonnés aux Trente Glorieuses de votre genre ne peuvent comprendre »
Voilà bien l’aveu de votre haine sociale, celle qui ronge ce pays.
Par cet aveu vous nous donnez votre âge, trentenaire aigri, complexé, frustré.
Nos cheveux blancs vous exaspèrent. Notre bien-être vous insupporte.
Terra Nova avec le pisseux Thierry Pech et son bras armé Hervé le Bras sont vos phares. Pauvre garçon.
Vous êtes déjà vieux avant d’y arriver.
@ Deviro | 31 mars 2018 à 17:15
« Est-ce que, enfin, vous mangez des navets au petit déjeuner ? »
Je lis déjà un navet !
Je suis fortement amusé, car j’ai été contacté en privé par Mme Bilger à la suite d’un premier post censuré, elle me signalait que votre propos ne devait pas être vu comme l’apologie du terrorisme et un appel au meurtre envers un imam.
Je pense qu’elle a dû tomber de haut, car c’était bel et bien ce que vous faisiez, je vous cite :
Ainsi, je me dois de réitérer :
– Dalil Boubakeur est sous protection rapprochée, car les islamistes veulent sa peau, tout comme les autorités musulmanes de Lyon et Marseille sont sous protection.
– Tareq Oubrou, imam à Bordeaux dont les islamistes veulent la mort.
– Hassen Chalghoumi, imam de Drancy menacé de mort par Al-Qaïda, le Daesh, protégé en permanence.
– Au Bataclan combien de français musulmans blessés, abattus, dont au moins une femme enceinte.
– Sur la promenade des Anglais, une grand-mère musulmane et son petit-fils de 5 ans sont les premières victimes.
– à Toulouse, les militaires français musulmans exécutés par Mohammed Merah.
– le policier français musulman exécuté sur le trottoir à Paris lors l’attentat de Charlie Hebdo : Ahmed Merabet.
Voulez-vous la vidéo, elle circule sur Internet, vous pourrez rebalancer : ça me chiffonne un peu.
– Combien de personnes exécutées par les frères musulmans, le GIA, Al-Qaïda, le Daech, en Égypte, Syrie, Tunisie, Maroc, Algérie, Irak, Iran, Mali ?
– le GIA qui a exterminé des villages entiers en Algérie, jusqu’aux bébés égorgés.
– Combien d’imams progressistes exécutés par les islamistes ?
——————————
@ Claude Luçon | 31 mars 2018 à 15:45
« Comment savez-vous que Caïn n’a pas hurlé « Allahu akbar » »
Parce que Caïn ne parlait pas l’arabe, mais l’araméen selon la Bible !
@ Savonarole | 31 mars 2018 à 17:16
Comme vous, je n’arrive pas à comprendre ces mères « glacées » voire inhumaines qui réagissent à peine (passage à la télé oblige) en apprenant les conditions atroces dans lesquelles le fils de leur chair vient d’être assassiné.
@ Savonarole | 31 mars 2018 à 17:16
« Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l’assassinat de son fils. On va encore me jeter des pierres, mais je n’aurais jamais pu passer à la télévision, filmé sur une plage bretonne, avec autant de détachement. »
Ne pensez pas que la maman d’Arnaud Beltrame était décontractée et détachée. Perdre un enfant, quel que soit son âge et sa profession même à risques, est la plus grande douleur éprouvée dans la vie. S’exprimer en public en gardant sa dignité et une retenue, est un exercice très difficile. Un petit décontractant peut soulager les souffrances intérieures, même un court instant, c’est nécessaire pour ne pas s’effondrer en larmes.
L’interdiction du salafisme est impossible ; c’est, pourtant, une bonne chose qu’un homme politique de premier plan la réclame.
Manuel Valls sortant du bois et réclamant l’interdiction du salafisme, c’est un électrochoc. C’est comme le Front national réclamant la fin de l’immigration de masse. C’est la fin d’un tabou.
C’est la reconnaissance, par un ancien Premier ministre, que face à certaines menaces contre la sûreté nationale, seules des mesures de force, délibérément hostiles et visant l’ensemble d’un groupe humain, sont aptes à nous défendre.
C’est la reconnaissance du fait qu’une guerre nous est menée, et qu’à la guerre, on ne fait pas de quartier. C’est la répudiation de la sacro-sainte doctrine de gauche, entreprise par un homme de gauche, de surcroît, selon laquelle il ne faudrait ni « généraliser », ni « discriminer », ni « essentialiser » (dernière invention des gauchistes, dont le volapük évolue sans cesse, afin de renouveler leur stock de malédictions éventées). C’est, pour le dire simplement, la reconnaissance du fait que le « racisme » est légitime, et nécessaire.
Le « racisme » tel que le définit la gauche, bien entendu. A l’unisson avec la droite de gauche, ce qui fait du monde.
Evidemment que lorsque les Allemands vous font la guerre, vous ne cherchez pas à distinguer les Allemands « modérés » des Allemands « radicalisés », ceux qui sont membres des SS de ceux qui sont seulement membres des Jeunesses hitlériennes, ceux qui sont protestants de ceux qui sont catholiques, ceux qui dirigent les Einsatzgruppen de ceux qui « ne cherchent qu’à mener une vie meilleure, pour eux et leur famille, exactement comme vouzémoi ».
Tous les Allemands sont des ennemis (sauf les Juifs allemands, OK : 1 % de la population de l’époque, Allah louche). Vous êtes un épouvantable « germanophobe ». Un répugnant « raciste » anti-allemand. Mettez-vous à genoux, et demandez pardon.
Manuel Valls a donc « libéré la parole raciste », et c’est une formidable avancée politique.
En revanche, il est évidemment impossible « d’interdire le salafisme ». Le fantasme fonctionnariste français s’imagine que tout le monde est organisé comme le sous-secrétariat adjoint au contrôle de la conformité environnementale des crayons à papier du ministère de l’Intérieur. Il fait comme si les subversifs musulmans demandaient une autorisation en préfecture pour détruire la société française, et cochaient la case « salafiste » en tirant la langue sur le formulaire Cerfa n°B12X443, avant de le porter à la poste avec une enveloppe timbrée pour la réponse.
Dans tes rêves, mon pote. D’ailleurs, l’objection est venue immédiatement, avec d’éminents penseurs levant timidement le doigt pour demander s’il ne conviendrait pas, également, « d’interdire » le wahhabisme. Lequel, m’a-t-il semblé, n’est pas exactement bisou-bisou non plus.
En réalité, il faudrait interdire, en plus, le bouboulisme, le schtroumpfisme, le casse-piétisme, et toute une série de mouvements musulmans hostiles et violents apparus par le passé, sans compter ceux qui ne manqueront pas d’apparaître dans l’avenir.
Je rassure les âmes sensibles : il ne s’agit pas de mener les musulmans vers les chambres à gaz. Sauf, éventuellement, vers les chambres à gaz hilarant : on ne sait jamais, ils arrêteraient peut-être de nous faire la gueule.
En revanche, ce qui est parfaitement possible, et évidemment nécessaire, c’est de prendre toute une série de mesures vexatoires, hostiles et discriminantes, qui feraient comprendre clairement aux musulmans qu’ils sont tout juste tolérés chez nous, et encore : à condition de ne pas musulmaniser. Et qu’il vaudrait mieux, à tout prendre, qu’ils s’en aillent voir en musulmanie si l’air mahométan n’y serait pas plus frais.
C’est ce qu’ont fait les Suisses, en interdisant les minarets chez eux. Et par référendum, encore. Les Suisses ont constaté que l’islam, depuis un millénaire et des brouettes, interdit aux chrétiens d’ériger des églises plus hautes que les mosquées, afin de les humilier ? Très bien. Nous allons faire exactement la même chose. Ici, c’est nous qui sommes les chefs, et ce sont vos mosquées qui seront visiblement et ridiculement châtrées, contraintes d’être plus basses que nos glorieuses églises romanes.
On ne peut pas « interdire le salafisme », mais refuser un permis de construire, c’est parfaitement possible.
Maintenant, mettez-vous à genoux, et demandez humblement la permission de rester chez nous (à condition de jeter bien sagement vos ordures dans les sacs poubelles municipaux à CHF 5.- pièce).
Ne me dites pas que nous sommes plus bêtes que les Suisses. Nous sommes dotés d’une administration gigantesque, qui s’emploie très bien, merci beaucoup, à pondre des millions de lois, de décrets et de règlements qui dégoûtent très efficacement les honnêtes Français de rester dans leur propre pays. Ne me dites pas que les fonctionnaires français sont incapables d’imaginer des règles au moins aussi perverses pour dégoûter les musulmans.
Naturellement, il conviendra de faire les imbéciles. Ce n’est pas comme si la fonction publique française n’avait pas un entraînement prodigieux en la matière. Nous n’allons évidemment pas « interdire le salafisme ». Nous allons, par exemple, interdire l’abattage des bêtes de boucherie par égorgement. Vous n’allez tout de même pas nous reprocher de défendre les « droits des animaux », ni d’oeuvrer à une écologie durable pour la défense de la planète ?
Tiens, c’est exactement ce qu’ont fait les Suisses, aussi. Et depuis un siècle, encore. Ce fut même l’objet du premier référendum de leur histoire. Avez-vous vu, pour autant, les musulmans suisses, ou de Suisse, brûler des voitures ? Ils baissent la tête, c’est tout.
N’importe qui, ici, pourrait noircir tout de suite une dizaine de pages avec des mesures de ce genre. Sauf Tomas, bien sûr, qui continue de faire l’imbécile — mais dans le mauvais sens.
@ Savonarole, 31 mars 2018 à 17:16
« Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l’assassinat de son fils »
J’ai eu cette impression aussi, sans doute fausse ; c’est je crois chez cette femme un état provisoire avant un sentiment aigu de perte. Je trouve ces interviews à chaud sauvages. Elles prétendent informer, mais plus souvent, elles déforment.
@ Elusen | 31 mars 2018 à 20:38
« « Est-ce que, enfin, vous mangez des navets au petit déjeuner ? »
Je lis déjà un navet ! »
Vous n’êtes pas raisonnable.
Pour l’unique testicule qui vous reste, il faut [b]manger[/b] des navets au petit déjeuner et ne pas se contenter de les lire.
@ Savonarole, 31 mars 2018 à 17:16
« Toutefois, je suis resté de glace devant le calme et la décontraction de la mère, le jour suivant l’assassinat de son fils »
Peut-être une volonté de ne pas se donner en spectacle.
Les médias sont des vautours de sentiments, dans ces circonstances ils aggravent le chagrin par l’étalement qu’ils imposent de la douleur. Les larmes font vendre, mais elles détruisent ceux qui les versent publiquement.
Chez certaines personnes, la douleur comme le bonheur sont intériorisés, c’est un principe de dignité, une différence culturelle avec les arabes qui paient des pleureuses professionnelles pour extérioriser la douleur de la famille, du moins autrefois.
Enfin pour conclure, en ce qui me concerne, sur ce qui s’est passé à Trèbes, je voudrais rappeler la prise d’otages de Munich, lors des Jeux Olympiques de 1972, qui s’est terminée tragiquement par la mort des otages suite à des ratés lamentables de la police allemande et à un refus obstiné d’Israël, gouverné à l’époque par Golda Meir, qui a refusé toute négociation avec les terroristes.
Elle a expliqué que chaque Israélien civil ou militaire devait se considérer comme un soldat d’Israël, et donc être prêt à mourir dans la lutte d’Israël contre les terroristes palestiniens.
Par contre elle organisa une section spéciale du Mossad, qui fut chargée de traquer et d’éliminer les responsables de cette prise d’otages. Ils furent tous, sans exception, éliminés après des années de traque.
Une façon de concevoir la lutte différente de celle que les forces de l’ordre appliquent en France en ce moment.
Il est même question d’accepter que les djihadistes français reviennent pour être jugés ici, sous prétexte qu’en Irak ou Syrie ils risquent la peine de mort.
Un comble !!
@ Savonarole
Mon bien-être matériel n’a rien à envier au vôtre, je fais partie de ceux qui ne se sont pas trop mal débrouillés. Et je n’ai jamais été envieux des cheveux blancs. J’ai lu « Les trois France » d’Hervé Le Bras il y a longtemps, par contre je ne connais rien de Terra Nova. Mais je ne vais pas vous laisser étaler votre morgue satisfaite de soixante-huitard de droite sans réagir. Quant à la haine sociale qui ronge ce pays elle ne me paraît pas illégitime…
@ Robert Marchenoir
Pour une fois je suis d’accord avec vous, il est parfaitement idiot de proposer d’interdire le salafisme !
@ Robert Marchenoir | 31 mars 2018 à 21:19
« Nous n’allons évidemment pas « interdire le salafisme ». Nous allons, par exemple, interdire l’abattage des bêtes de boucherie par égorgement. Vous n’allez tout de même pas nous reprocher de défendre les « droits des animaux »… »
Attention, avec votre proposition vous allez être traité d’antisémite avéré par le président du CRIF, voire traîné en justice pour vous faire expier ce péché. N’oubliez pas que les pratiquants du judaïsme et un certain nombre de sympathisants de cette religion ne mangent que casher, identique en matière d’abattage au halal. D’ailleurs en France ces deux abattages font l’objet d’une dérogation officielle, alors avec votre mesure vous aurez la farouche hostilité de nombre de juifs et de musulmans !
Comme quoi les meilleurs intentions peuvent déclencher des réactions non prévues.
Hors sujet mais j’aimerais avoir votre avis, naturellement pertinent, sur ce quasi-million de jeunes Américains ayant manifesté pour une législation plus stricte des armes aux USA. Serait-ce que ces manifestations étaient diligentées en sous-main par ce diable de Poutine, afin de faciliter la tâche des criminels américains ?