Je ne me faisais aucune illusion : je connais trop bien les dysfonctionnements français pour être surpris par les faillites qui nous accablent.
À propos du fiasco du Stade de France, un rapport cinglant dénonce une gestion calamiteuse tenant à la fois à un amateurisme ministériel et à une hiérarchie policière de ce fait dépassée. Nous avions raison de nous révolter. Notre pays a été sali nationalement et internationalement, cette honte n’a pourtant pas entraîné la moindre sanction.
Un autre fiasco encore plus dévastateur, car structurel, a été porté à notre connaissance mais il a très peu ému l’opinion publique parce que l’information médiatique a été très chiche pour l’annoncer. Seuls le Figaro et CNews ont accompli correctement leur mission. Parce que, comme c’était essentiel, il convenait de ne pas trop en parler. Une perversion due à une absurde hiérarchisation des problèmes.
Il ne suffit pas que les mauvaises nouvelles soient vraies : encore faut-il que le messager qui nous les apprend soit accepté par les gardiens de l’humanitairement et judiciairement correct.
L’Institut pour la Justice (IPJ) n’appartient pas à la catégorie des instances respectables pour le progressisme empli de mansuétude envers les multiples transgressions qui ne l’affectent pas. L’IPJ, il est vrai, n’éprouve de sollicitude que pour les victimes et s’obstine à déplorer la faiblesse ciblée d’une justice pénale dont les citoyens comprennent de moins en moins les décisions : dure avec les modestes, frileuse ou laxiste avec les violences en nombre, commises à un âge de plus en plus précoce.
Quelles sont donc ces données que l’étude de l’IPJ a communiquées et qui mettent le désastre en évidence ?
D’abord une véritable industrialisation des aménagements de peines de prison ferme. Entre 2016 et 2020, seulement 59 % des condamnés à une peine de prison ferme ont été effectivement incarcérés. Le ministère de la Justice juge cohérent ce chiffre « correspondant à la part d’aménagement de peine qui regroupe la semi-liberté, les placements extérieurs ou l’usage du bracelet électronique apparu en 1997 sous Chirac et Jospin et qui a connu son essor sous Nicolas Sarkozy ».
Il y a donc une schizophrénie constante entre l’attente populaire qui légitimement souhaite l’effectivité de la prison quand les cours l’édictent, et les pouvoirs de droite comme de gauche qui font tout pour la rendre autant que possible symbolique – tout en prétendant l’appliquer.
Cette contradiction explique pourquoi des multirécidivistes sortent bien avant le terme de leur incarcération avec le renouvellement, de ce fait, de délits ou de crimes qui indignent les citoyens. Un exemple fourni par un procureur mentionne le cas d’une personne ayant renversé et gravement blessé une douanière : « Cinq bracelets électroniques, un sursis libre, une libération conditionnelle, autant d’aménagements qui ont pour but la réinsertion(..)et voilà le résultat : une douanière qui aurait pu être tuée ».
Il est extraordinaire qu’on ne s’élève pas contre cette aberration qui permet un aménagement ab initio pour les peines de moins d’un an : le jugement d’un tribunal correctionnel édictant une peine ferme peut ainsi, contre toute logique, être dénaturé. Ce qui est évidemment de nature à discréditer les magistrats « initiaux ».
On aboutit à des statistiques trompeuses : s’il y a eu une augmentation de 70 % des peines de prison ferme entre 1999 et 2019 – de 55 000 à 93 000 -, elle est à relativiser puisque la faillite de l’inexécution est structurelle et rend caduque cette sévérité apparente.
Enfin, en 2020, 8 % des peines d’emprisonnement restaient inappliquées cinq ans après leur prononcé – soit 10 000 peines chaque année.
Ce tableau sombre montre un paradoxe qui devrait susciter une réforme politique radicale. Que penserait-on d’une entreprise, d’un service public, d’une institution dont la finalité suprême serait sans cesse mise à mal ? Le pire évidemment. C’est pourtant ce qui affecte gravement le système pénal et l’univers pénitentiaire.
Face à ces dysfonctionnements structurels, est-il permis de s’interroger ? Au mois de juillet 2022, 65 % des Français estimaient que « les juges ne sont pas assez sévères ». Cette accusation de faiblesse est exagérée mais je suis persuadé que notre démocratie est ainsi faite – c’est l’un de ses vices – que ce que réclame le peuple n’est jamais le bienvenu… De quoi se mêle-t-il donc alors que le pouvoir, lui, sait ? Mais pour le pire…
Lorsqu’il y a une volonté il existe un chemin. Exemple le crack dans Paris, j’imagine l’ambiance de voisinage. Création de deux villages sécurisés dans des bases militaires, l’un pour soigner (à la dure si nécessaire) les malades, l’autre pour mettre en cage les commerciaux. Il faudrait peut-être arrêter les popotes dans les centres, ici dans ma belle ville il ne se passe pas un mois sans que les pages locales ne parlent des livraisons par drones de moutarde et autre ingrédients et rien ne se passe. Pire, on veut faire la guerre à la Russie. Qu’on commence par mettre de l’ordre dans notre maison et d’abord fermons la porte d’entrée.
« Il y a donc une schizophrénie constante entre l’attente populaire qui légitimement souhaite l’effectivité de la prison quand les cours l’édictent, et les pouvoirs de droite comme de gauche qui font tout pour la rendre autant que possible symbolique – tout en prétendant l’appliquer. » (PB)
En fait, cette schizophrénie dépasse largement ce cadre pour se traduire de façon générale par un énorme hiatus entre les principes et la réalité, les textes fondateurs initiaux – d’ailleurs parfois discutables – ayant souvent perdu de leur substance à force d’avoir été triturés dans tous les sens et dénaturés par ceux-là mêmes qui sont censés y veiller jalousement, par de petits arrangements entre membres du même club du genre « je te passe la rhubarbe tu me passes le séné ».
« Cette accusation de faiblesse est exagérée mais je suis persuadé que notre démocratie est ainsi faite – c’est l’un de ses vices – que ce que réclame le peuple n’est jamais le bienvenu… » (PB)
Ah ! Que la démocratie serait une belle chose s’il n’y avait le peuple…
« Il y a donc une schizophrénie constante entre l’attente populaire qui légitimement souhaite l’effectivité de la prison quand les cours l’édictent, et les pouvoirs de droite comme de gauche qui font tout pour la rendre autant que possible symbolique – tout en prétendant l’appliquer. » (PB)
La question que l’on peut se poser est : « Est-ce que le fait d’appliquer l’intégralité de la peine prononcée par un tribunal a un réel impact sur le condamné ? »
Parmi les condamnés de droit commun, nombreux sont ceux qui récidivent après avoir purgé leur peine sans que la sanction n’ait eu de véritable effet.
Et puis il y a le cas de Pierre Palmade, qui a commis l’irréparable et donc l’impardonnable en ayant détruit la vie d’une famille suite à son addiction à la coke.
Ses excuses ne sauraient apaiser la colère et la douleur de la famille des victimes qui d’ailleurs les refuse.
Le juge suprême est sa propre conscience. Tout laisse à penser qu’il ne saura pas surmonter les remords qui doivent le ronger.
La prison dans le cas présent ne sert qu’à apporter un maigre réconfort à ses victimes. Mais leur malheur n’en disparaîtra pas pour autant.
Votre constat, Monsieur Bilger, est frappé au coin du bon sens juridique et civique. Je n’y ai rien à ajouter sauf pour dire que je retiens notamment votre conclusion :
« Face à ces dysfonctionnements structurels, est-il permis de s’interroger ? Au mois de juillet 2022, 65 % des Français estimaient que « les juges ne sont pas assez sévères ». Cette accusation de faiblesse est exagérée mais je suis persuadé que notre démocratie est ainsi faite – c’est l’un de ses vices – que ce que réclame le peuple n’est jamais le bienvenu… De quoi se mêle-t-il donc alors que le pouvoir, lui, sait ? Mais pour le pire… »
Eh oui ! La bien-pensance de nos élites (ou prétendues telles) et notre sphère médiatique à leur service disent aux Français : « Passez votre chemin, y a rien à voir » ! Et les statistiques et autres sondages sont autant de manipulations des chiffres (ou plutôt des nombres) pour donner un affichage trompeur de la réalité qui n’est pas celle perçue par les citoyens de base.
Quand on voit le traitement médiatique de l’affaire Palmade, il conviendra de suivre la suite judiciaire qu’en donnera l’institution du même nom. Au nom du Peuple français ?
Enfin, quand on sait que certains pseudo-organes indépendants envisageraient de ne pas renouveler l’autorisation d’émettre de CNews et C8 parce qu’ils ne sont pas dans le droit fil de l’idéologie ambiante, a-t-on encore le droit de poser la question de notre liberté d’expression et surtout de penser par nous-mêmes ?
C’est la faute à Hugo !
Il vaut mieux construire des écoles que des prisons. LOL ! BEN VOYONS !
On voit le résultat : les écoles publiques sont devenues des points de deal, de trafics de drogue, des salles de shoot , des zones de racket tabassages lynchages chantages, usines à formations de délinquants, de trafiquants, de racailles, de tueurs multirécidivistes, classes salles de combats entre bandes, le prof servant de punching-ball, formatages intensifs de crétins gauchistes nupes, associatifs extrême gauchistes antiracistes sopoïstes inquisiteurs racistes anti-blancs anti-cathos woke racialistes indigénistes, un cloaque où croupit toute la lie de la fange de cette société poubelle dont on retrouve des spécimens hallucinogènes genrés dépravés dégénérés écolos LFI Nupes jusqu’à l’AN.
C’est pour cette raison que le Pap Ndiaye, le très woke raciste anti-France anti-blancs indigéniste racialiste sinistre ministre de l’EN publique, met ses enfants dans les écoles privées.
BEN VOYONS !
Quant aux prisons, les matons subissent le même sort que les profs, menaces de mort, chantage, islamisation extrême, radicalisation terroriste impunie et tolérée par le sinistre ministre du crime Moretti et ses juges rouges du mur des cons, tout ce beau programme criminel souhaité et programmé par la macronie et ses alliés collabos soumis pour accélérer le programme de destruction de la France et de son peuple de souche.
Les prisons de France sont les clubs Med de l’Afrique, les rues, villes, villages, des défouloirs pour les meutes arabo-africaines avides de nous offrir moult coups de couteau, de machettes, égorgements, décapitations, loisirs très ludiques pour nos envahisseurs en toute liberté et bienveillance du pouvoir ; pas de privilégiés, pas de favoritisme, tout le monde y passe, hommes, femmes, enfants, vieillards, handicapés etc., un massacre quotidien devenu banal, les citoyens-veaux se sont fait une raison : plus besoin de faire sa valise, on va tout droit dans le cercueil.
Le problème de la justice réside dans l’emploi suranné par ses magistrats – parquet et siège – de termes obsolètes qui ne correspondent plus aux réalités d’aujourd’hui. Dire à un accusé qu’il est « condamné à un an de prison » relève du mensonge, du viol de la vérité, dont le respect est pourtant au cœur des objectifs de l’appareil judiciaire.
Il est grand temps que la Chancellerie mette fin à ce désordre et oblige procureurs et juge à réclamer et à énoncer les vraies peines – « un an de bracelet électronique », « deux mois à domicile avec sorties autorisées de 8 h à 20 h »… – et à mettre en garde les condamnés sur le risque qu’ils encourent de ne pas pouvoir les effectuer, faute d’un nombre suffisant de JAP, de personnel de contrôle ou de matériels.
Fini le casse-tête des places de prison ! Il suffira de doter chaque juge d’un quota de cellules libres qu’il utilisera avec parcimonie sous le contrôle d’un ordinateur vérifiant en temps réel qu’elles sont disponibles, propres, équipées du téléphone, d’Internet et du confort moderne. Le reste de ses « clients » bénéficiera, non plus d’« aménagements de peine » organisés en catimini, mais de « contraintes allégées » en raison de leur « droit à compensation », l’Etat se révélant incapable de leur offrir la place en prison que leurs méfaits les autorisent à revendiquer et de profiter des dispositifs de réinsertion, ce qui leur permettrait, en cas de récidive, de prétendre qu’ils ont été inexistants et de réclamer des circonstances atténuantes…
Fiction ? Oui, mais néanmoins pas si éloignée que cela de la situation actuelle…
Les statistiques de l’IPJ font froid dans le dos et appellent à une gigantesque bronca du « peuple » au nom duquel, non seulement les peines sont prononcées, mais aussi appliquées, mais qui n’a aucun moyen d’en contrôler l’efficacité – sauf en comptant le nombre de crimes et de délits en récidive, du moins ceux qui sont relatés par les médias – ni d’exprimer son mécontentement sauf à travers des sondages plus inquiétants les uns que les autres pour l’image de la justice et la confiance qui devrait lui être due.
L’affaire Palmade, délinquant drogué en récidive, qui a tué et blessé, est l’exemple parfait d’un état des lieux qui n’est plus acceptable… et de la violence de l’opinion publique quand, trop rarement, elle est prévenue d’un nouveau drame provoqué moins par le laxisme de certains juges que par l’idéologie permissive qui domine le pouvoir politique depuis que la gauche y a eu accès.
Non, ce billet désespéré ne demande pas de réponse, il fait seulement pleurer.
Le prison est un pourrissoir, c’est connu, y compris les quartiers VIP occupés par « ceux qui savent ».
Les services judiciaires, de l’Enfance à l’inspection regorgent de gens inutiles abonnés aux Cerfa. Normalisons, Folleville, ce que ça recouvre n’a aucun intérêt, faisons de la belle ouvrage. Le peuple ? Voyez comme il se comporte à l’Assemblée, même plus capable de dissimuler ce que tous ses prédécesseurs faisaient avec onction. Quant à ceux qui sont respectueux, disons que c’est par hypocrisie et surtout, surtout, n’en parlons pas ; s’ils disent que 2 et 2 font 4, élargissons la formule en cherchant si, par hasard, Goebbels n’aurait pas dit la même chose.
C’est qu’on mesura l’étendue des vices cachés, comme le fabuliste avait vu l’âne portant des reliques, des écoles criminelles, des fausses libertés, de la crasse intellectuelle, et on conclut qu’il fallait tout rembourrer de fonctionnaires pour combler les vides, des experts, des conseillers, des détachés, des attachés, des commissaires, des faiseurs de lois et des déclarations tonitruantes semblables à des chaudrons sonores, parce que vides.
Même un officier général, conscient, fut viré par l’empereur qui ne voulait pas que le peuple fût au courant de notre décadence. Andersen faisait un retour en force.
Toutefois, la populace, idiote et grossière, commença de piaffer en votant mal, i.e. pour une formation qui n’existait pas, dit-on. L’empereur admit que l’on n’en parlât pas, jetant ainsi le silence sur tout ce qui ne plaisait pas mais espérant que les combinaisons savantes, à base d’apologie en faveur de l’amélioration de la race Sapiens, habilleraient le tout de couleurs séduisantes.
Malheureusement, un événement pathologique ruina les calculs, vida le pays de ses potentialités, déjà laminées par la fiscalité, de telle sorte qu’on n’eut même plus les moyens de punir. On ajouta donc quelques complications administratives, supprima quelques taxes pour pouvoir en augmenter d’autres, profitant de la stupidité chronique des chroniqueurs et de la paresse congénitale des gens de bureau.
L’empereur porte encore beau, l’impératrice résiste à l’injure du temps, les criminels sont aux terrasses et aux parterres.
Et je dirai même plus !
Puisque les peines de prison inférieures à 2 ans ne sont pas effectuées, la qualification des faits est telle qu’il devient envisageable que la peine prononcée soit inférieure à deux ans.
Exemple significatif : le parquet avait fait appel d’une première condamnation d’un chauffard qui avait pris la fuite après avoir trucidé une jeune maman. L’enquête avait mis en évidence que le véhicule roulait à plus de 100 km/h dans le rond-point. En deuxième instance, la peine est inférieure à 2 ans.
La petite orpheline et les parents de la jeune femme décédée n’ont que leurs yeux pour pleurer.
72 800 prisonniers pour 60 700 places. Environ 1 800 matelas au sol. Des rats, des cafards, des punaises de lit.
La contrôleuse des lieux de privation de liberté qui dénonce une honte.
Que faire ?
Même en injectant des moyens très importants, il faut plusieurs années entre une décision et la mise en service d’une prison.
Les Juges ont-ils une réelle marge de manœuvre ? Peuvent-ils incarcérer davantage ou maintenir les détenus plus longtemps en prison ?
On comprend bien pourquoi le système utilise le dispositif des peines de substitution.
Cher hôte, ce billet taquine l’actualité. Je fais un détour.
Un député a invectivé Olivier Dussopt, le traitant d’assassin. Le Landerneau politique et journalistique a bruissé d’indignation.
Et pourtant. Si sur la forme l’apostrophe a pu paraître rude, la personnalisation sur la seule personne d’OD insuffisante, sur le fond, considérer que des politiques sont susceptibles de mener des compatriotes à des morts prématurées, en toute connaissance des néfastes effets mortifères desdites politiques, est recevable.
Je reviens vers votre billet.
Ne pas, ou mal, gérer la délinquance, les trafics de toute sorte, génère des morts prématurées. Il est difficile de prétendre l’ignorer.
Entretenir la grande pauvreté idem.
Casser l’hôpital idem, des morts sur des brancards, des gens qui ne peuvent pas se soigner correctement…
Revenons à vos moutons. Plus de sévérité, d’applications des peines. Pourquoi pas ? Si ce n’est que les indignes conditions carcérales ne permettent que fort difficilement à la prison de jouer l’un de ses rôles essentiels, la rédemption.
L’idée est de permettre d’en ressortir meilleur que l’on y est entré.
Un détenu qui ressort, sans famille, sans argent, sans culture… prendra la première clef à molette qui lui tombe sous la main pour se faire le sac à main d’une petite vieille.
La prison française relève du traitement inhumain. Ce n’est pas le but.
Concernant la nécessité d’une sévérité accrue et l’efficacité de la prison, je relève cette statistique, donnée par un blogueur, qui dit en gros que les deux tiers des jeunes primo-entrants récidivent dans l’année qui suit leur sortie.
Elle est à mon sens incomplète. On devrait indiquer si ces primo-entrants sont… primo-délinquants. Si la prison arrive après la vingtième récidive, il devient évident que la sanction ne peut avoir l’impact qu’on lui souhaiterait.
Il faut, ce n’est pas un encouragement à l’emprisonnement, réagir sévèrement dès la première fois. Centre éducatif fermé. Travaux de la terre. Apprendre à lire et écrire. Le tout encadré par des militaires. Sans concessions, et sans humiliations.
Pas besoin de lois particulières. Servons-nous sans peur de ce qui est à disposition et, surtout, donnons-nous les moyens de le faire.
C’est le type même du faux problème. Le principe, c’est l’individualisation de la peine. Donc, le juge prend en compte le dossier du justiciable et prononce une sentence. En équité ? non. Il doit tenir compte des psys, de la surpopulation carcérale, de l’encombrement de son tribunal, de son avancement éventuel, etc. Et quand, tout bien pesé, la sentence est prononcée, surviennent le juge d’application des peines, la pénitentiaire, bref une machine à remettre en cause la décision du juge.
Après cela, on se plaint de l’encombrement de la Justice. Construisons les locaux nécessaires, arrêtons la sophistication des procédures, ne revenons pas sur une décision arrêtée, tout cela libérera du temps. Et les délinquants auront beaucoup plus de crainte des Tribunaux. Rejet de l’objection tirée du risque d’injustice: ce ne peut être que marginal.
Plus de 30 ans de politique aux mains des libéraux, menant une « politique » de Design to cost sur des décennies ayant liquidé tout ce qui peut l’être : le service public, l’industrie, le contrat social.
Tout y est business ; la moralité ridiculisée, les profiteurs mis au pinacle, l’intelligence stérile adulée….
Difficile d’enrayer ce système aux externalités funestes. La duplicité est partout : nos politiques pour la plupart feignent de juguler les excès qu’ils encouragent par ailleurs au profit de certains cénacles qui les ont mis en place et les contrôlent.
Pour mettre en prison, il faut des prisons. Mais pour la gauchiasserie, les criminels sont des victimes de la société, et donc que l’on ne doit pas punir.
Revenons à la peine de mort pour les crimes dont le repentir est impossible – autrement dit constitutifs d’une faute contre l’Esprit. Ça ferait de la place, mais pour les enfants de 1789, c’est incompréhensible.
À propos, n’entend-on pas dire que Biden et Zelensky seraient plus près de partir en prison que d’avoir un prix Nobel de la paix ?
@ elektra | 15 février 2023 à 22:27
« Plus de 30 ans de politique aux mains des libéraux, menant une ‘politique’ de Design to cost sur des décennies ayant liquidé tout ce qui peut l’être : le service public… »
Si seulement ! Vous avez vu ça où, que le service public a été liquidé ? Les Français ne l’ont sûrement pas vu sur leurs impôts ! Nous sommes toujours les champions du prélèvement fiscal et de la dépense publique !
Où avez-vous vu une baisse du nombre des fonctionnaires ? Le « service public » n’a cessé de grossir.
Vous voulez sans doute dire que vous n’arrivez pas à obtenir que le service public vous rende service ? C’est normal. C’est justement parce qu’il est obèse et qu’il croule sous les « moyens ». Quand des gens sont aussi riches que cela, vous ne croyez tout de même pas qu’ils vont vous aider, en plus ?
@ Achille | 15 février 2023 à 11:24
« La question que l’on peut se poser est : ‘Est-ce que le fait d’appliquer l’intégralité de la peine prononcée par un tribunal a un réel impact sur le condamné ?’ »
Chassez le naturel du gauchiste… Il revient au galop ! Officiellement, on est macroniste et fier de l’être, prêt à supporter les sarcasmes, parfois en pleurnichant. Publiquement, on encense le Prince… Mais, en douce, entre deux génuflexions, on applaudit Taubira et consorts, ennemis jurés de la mise à l’ombre des délinquants. Et on développe tous les arguments, y compris les plus foireux, pour leur éviter la taule… Il faut reconnaître que celui que vous avez trouvé cette fois est imparable… quand votre interlocuteur est un « neuneu » profond, incapable de connecter deux neurones.
Ainsi, nul ne se serait jamais intéressé au rapport entre la longueur de la peine et le risque de récidive. Mais que font donc les avocats généraux, les procureurs, les présidents de tribunaux et tous les juges du siège, si ce n’est individualiser la peine prévue par le code pénal en prenant en compte la personnalité de l’accusé pour, entre autres objectifs, évaluer la durée de sa mise à l’écart de la société nécessaire pour qu’il y ait une chance qu’il s’amende ? C’est saboter leur travail et nier leurs compétences que réduire ensuite la condamnation qu’ils ont réclamée ou prononcée, parfois de plus de la moitié !
Tout juste peut-on admettre une remise de peine de quelques semaines tout au plus qui « récompenserait » les efforts du détenu qui se montre calme et repentant. En revanche, si, une fois libre, il récidive, la nouvelle peine qu’il encourt devrait être le maximum de celle prévue par le code pénal pour le délit commis, sans possibilité de la personnaliser, augmentée de la durée de l’élargissement anticipé dont il avait bénéficié.
Quant au cas Palmade, qu’il serait, selon vous, inutile d’embastiller, sous le prétexte que la prison n’aurait aucun effet sur ce délinquant récidiviste, incapable de sortir de son addiction à la drogue et aux partouzes, allez donc expliquer cela à la mère du bébé qu’il a tué et à la famille qui, jamais, n’oubliera qu’un individu, pour satisfaire son plaisir, a pulvérisé plusieurs vies. Et, surtout, n’oubliez pas de louer votre place lors son prochain spectacle, qu’il pourrait intituler « Rien ne vaut la vie ! »… Un humoriste, c’est bien connu, peut rire de tout, peut tout se permettre… y compris, dans son cas, donner la mort. Pas sûr cependant qu’il y ait beaucoup de monde pour applaudir ce minable…
@ Serge HIREL | 16 février 2023 à 00:29
Avant de vouloir mettre les gens en prison encore faudrait-il que celles-ci respectent les conditions élémentaires de salubrité ce qui est loin d’être le cas.
Outre les conditions déplorables de détention (promiscuité, hygiène, insécurité), l’incarcération offre peu ou pas d’aide à la réinsertion sociale pour les primo-délinquants.
Ces derniers sont en contact avec de vrais caïds de la drogue, de la prostitution, voire des fanatiques islamistes qui les endoctrinent. Si bien que ces délinquants ressortent de prison souvent pire que lorsqu’ils y étaient entrés.
Concernant le cas Palmade, un séjour dans un centre de désintoxication et le retrait à vie de son permis de conduire, seraient certainement plus efficaces qu’un séjour en prison. Pour lui le remords est certainement un fardeau plus lourd à porter que la prison.
Quant à l’avocat des victimes, à peine saisi du dossier, on peut le voir sur tous les plateaux TV, y compris bien sûr chez Hanouna.
Il semble plus préoccupé d’asseoir sa notoriété en en faisant des tonnes que de défendre ses clients. Défendre quoi ? Puisque Pierre Palmade reconnaît les faits et est prêt à accepter le verdict du tribunal.
De Badinter à Moretti, en passant par Taubira et Belloubet, la justice protège les criminels .
Le mot « incivilité » a été inventé par la gauche, mère nourricière de la délinquance et du crime, pour masquer le fait que seulement 5 % des plaintes pour délits sont suivis de poursuites alors qu’en Allemagne par exemple, TOUTES les plaintes sont suivies.
C’est en France qu’il y a le plus de délits et de très loin, malgré les efforts herculéens de camouflage par la propagande macronupes, tout le monde en est témoin.
Aux USA, jeter un papier sur la chaussée peut coûter très cher. En France, c’est une incivilité, de même que caillasser pompiers et flics, agresser une mamie pour piquer son sac, tirer au mortier sur des postes de polices, voler violer tabasser lyncher racketter, incivilités vous dit la gauche et les soumis : Joffrin, Booba, Leclerc, Guibert, Dartigolles… tous clâment haut et fort que nous sommes victimes d’incivilités ; il ne faut surtout pas véhiculer des idées racistes comme le fait Zemmour, BEN VOYONS !
Quant aux Nupes, écolos, LFI, ils hurlent au fascisme si une victime porte plainte.
En France, un squatter est chez lui s’il occupe une maison depuis plus de 48 heures !
Les retours de vacances sont ainsi des catastrophes pour de nombreuses familles qui trouvent leurs maisons occupées en revenant et qui en plus, doivent subir l’humiliante menace du préfet s’ils veulent récupérer leurs biens.
Elles ont le droit d’entamer une procédure judiciaire au civil et d’attendre des mois ou plus pour pouvoir entrer dans leur maison saccagée.
Les merdias tous de gauche ne s’étendent pas sur ces drames, les squatters sont bien souvent légèrement bronzés (le soleil sur le balcon bien entendu, chut pas de racisme) et il ne faut pas attiser les haines ! Zemmour taisez-vous !
Aux USA, les mêmes squatters seraient virés dans l’heure direction le bagne ! En France, le proprio est viré par la police et les squatteurs s’il veut pénétrer de force dans sa maison.
Mais de grâce chers citoyens veaux collabos, vous avez voté et revoté pour vos bourreaux, arrêtez de pleurnicher, le vrai danger c’est Zemmour, c’est le RN.
BEN VOYONS !
Nous manquons tout à la fois de centrales nucléaires et de prisons.
C’est l’œuvre de nos politiciens et de nos judiciens.
MM. Mmes les boeufs veaux vaches cochons couvées, vous n’avez pas encore tout vu, vous allez vous régaler !
Pour améliorer ce fiasco terrible les islamogauchistes seront les prochains vainqueurs des élections. C’est l’islamogauchisme qui va gagner les prochaines élections ; ce ne seront plus des partis comme avant, mais des concepts : escrologisme, immigrationnisme, islamisme, LGBT, féminisme, animalisme…
Les partis seront réduits à une peau de chagrin, ils devront véhiculer ces nouveaux courants progressistes importés des universités gauchistes des USA, peu importe qu’ils soient de droite ou de gauche.
La vieille politique de papa est morte, ce sont des courants minoritaires violents rusés haineux qui prendront le vrai pouvoir.
Hitler a commencé comme ça, les communistes aussi, EELV et LFI prendront la suite.
Et si, avant de traiter les seules conséquences de la criminalité, nous commencions par traiter énergiquement ses causes ?
Qu’on me corrige si je me trompe, mais police et justice ne sont-elles pas actuellement submergées par la vague croissante d’une clientèle qui, selon les magistrats, « ne possède pas les codes » ?
@ Jérôme | 15 février 2023 à 20:51
C’est bon quand vous renoncez à vos kadyroviennes provocations, sans concessions et sans humiliations, je signe des deux mains.
Mensonge socialiste, pléonasme.
Si l’abolition de la peine de mort a été faite sous Mitterrand ce n’est pas par grandeur d’âme. Mitterrand avait refusé la grâce à de très nombreux Algériens condamnés à mort et exécutés du temps où il était ministre de l’Intérieur.
La France membre éminent de l’UE avait l’obligation de l’abolir.
Giscard avait ouvert les dossiers mais c’est Badinter qui en a acquis la gloire, pour notre plus grand malheur.
@ Achille | 16 février 2023 à 07:19
« Avant de vouloir mettre les gens en prison encore faudrait-il que celles-ci respectent les conditions élémentaires de salubrité ce qui est loin d’être le cas. »
Qu’attendent le Prince et son compère Acquittator pour entreprendre les travaux nécessaires à leur mise aux normes – et pas plus (s’il est exact que l’état des prisons est celui que décrivent tous les laxistes) ?
« [En prison, les primo-délinquants] sont en contact avec de vrais caïds de la drogue, de la prostitution, voire des fanatiques islamistes qui les endoctrinent. Si bien [qu’ils] ressortent souvent pire que lorsqu’ils y étaient entrés. »
Qu’attendent le Prince et son compère Acquittator pour organiser la détention des primo-délinquants hors de portée des « caïds » (s’il est exact qu’ils le sont aujourd’hui comme le prétendent sans preuves les « anti-prison », tous de gauche) ?
Bref, tout cela me conforte dans l’opinion que je formulais à votre égard dans mon précédent commentaire : gaucho un jour, gaucho toujours. Votre macronisme n’est qu’une passade… ou plutôt un déguisement à la mode.
« Pour [Palmade] le remords est certainement un fardeau plus lourd à porter que la prison. »
Pas de problème, il noiera son « remords » (si tant est qu’il soit sincère) dans la drogue et les partouzes… et conduira sans permis.
« Quant à l’avocat des victimes (…), il semble plus préoccupé d’asseoir sa notoriété en en faisant des tonnes que de défendre ses clients. »
J’ai rarement vu un jeune avocat s’exprimer avec autant d’humanité et de respect pour ses clients. Je préfère ne pas qualifier vos propos le concernant… et vite oublier leur odeur.
La macronie ou le chaos et le fiasco à tous les étages ou comment certains découvrent l’eau chaude (et elle brûle) !
Cela me fait mal d’entendre les jérémiades et autres pleurnicheries des migrants et autres étrangers clandestins se plaignant de leur vie en France ! Stop à leurs souffrances et vite dehors, en Afrique ou dans les pays arabes qui sont réputés pour leur qualité d’accueil.
Discours interdit en macronie !
La police de la pensée macronienne se met en place par les interventions de Rima Abdul-Malak et d’Amélie Oudéa-Castéra, la première au nom de la culture et la seconde au nom du sport ! Merci à tous les gogos qui ont voté pour Macron !
En déposant 20 000 amendements, les bouffons de la Nupes savaient que c’était leur seul moyen de se planquer derrière ce blocage, pour ne pas avoir à faire tomber le gouvernement en votant la motion de censure du RN ! Logique, puisque Mélenchon roule pour et avec Macron !
Fiasco et laxisme pour ceux d’en haut !
Gageons que Pierre Palmade n’ira pas en prison… À suivre, c’est une pauvre victime de la drogue dure, c’est bien cela.
« La première de ces observations porte sur ce secret de polichinelle d’une France d’en haut s’autorisant en toute impunité à utiliser des produits interdits. Nourrissant ainsi des trafics multiples qui gangrènent du haut en bas l’organisation sociale. Aux pauvres le crack, aux riches la cocaïne. Et que l’on ne vienne pas nous dire que ces violations de la loi font l’objet d’un traitement normal par la justice. Hasard du calendrier, il y a quelques jours, démonstration a été faite dans ces colonnes de cette passivité dès lors qu’il s’agissait d’un parlementaire de la majorité macronienne. Dans l’affaire Palmade s’y ajoutent ces excès sexuels que l’on ne peut qualifier autrement que de dépravation. On se rappellera les conditions de la mort de Richard Descoings, le directeur qui a détruit Sciences Po et dont la mémoire fut saluée par des concerts de louanges dans le bloc élitaire. L’addiction est une chose, s’y vautrer en se considérant au-dessus des lois et en organisant sa protection en est une autre. Cela s’appelle de la dépravation. » Régis de Castelnau
https://www.vududroit.com/2023/02/affaire-palmade-la-laideur-de-la-france-den-haut/
@ Serge HIREL | 16 février 2023 à 11:43
« Qu’attendent le Prince et son compère Acquittator pour entreprendre les travaux nécessaires à leur mise aux normes ? »
Les travaux de remise aux normes sont en cours tout comme la construction de nouvelles prisons.. Les 15 000 places promises par Emmanuel Macron en 2017 sont attendues pour 2027. Dix ans pour régler ce sujet me paraît raisonnable si l’on considère que les prédécesseurs d’Emmanuel Macron ont beaucoup parlé du problème des prisons mais n’ont rien fait de significatif.
L’urgent est en cours, pour les miracles il faut prévoir un certain délai.
« J’ai rarement vu un jeune avocat s’exprimer avec autant d’humanité et de respect pour ses clients. Je préfère ne pas qualifier vos propos le concernant… et vite oublier leur odeur. »
Ah oui un avocat fait preuve d’humanité en rejetant, sans même prendre la peine des les écouter, les excuses de celui qui regrette profondément son comportement ? Il préfère peut-être, en le culpabilisant, qu’il se suicide ?
Vous avez une drôle conception de l’humain.
Personnellement j’aurais préféré que ce soit la famille des victimes qui s’exprime et non leur avocat, surtout avec ses effets de manche devant le public de TPMP !
@ Achille
« Quant à l’avocat des victimes (…), il semble plus préoccupé d’asseoir sa notoriété en en faisant des tonnes que de défendre ses clients. »
Je trouve au contraire qu’il a été très bon.
Tout en douceur, sans trémolos, il a enfermé Palmade dans son statut de délinquant ; de plus, il a coupé les ailes à toute tentative de minimisation des faits par tout ce que l’intéressé compte de copains dans la presse et le chaud-bize et, d’une pierre trois coups, obligé les magistrats qui auront à en connaître, sous peine de prêter le flanc au soupçon de complaisance ou de justice de classe, à une fermeté de bon aloi.
Ils ont adoré ne pas exécuter de peines.
Laurent Bigorgne : ancien directeur de l’institut Montaigne, il a été condamné le 8 décembre 2022 à douze mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir drogué à son insu son ancienne belle-sœur et collaboratrice lors d’une soirée en février 2021 ; le tribunal a considéré qu’il avait administré cette drogue afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle ; la victime avait ressenti des symptômes de prise de drogue et était parvenue à quitter les lieux pour se rendre à l’hôpital. Laurent Bigorgne fait appel de cette sanction qu’il trouve disproportionnée.
Emmanuel Pellerin : avocat, élu député des Hauts-de-Seine en 2022 pour le parti Renaissance. Il concède qu’il a pris de la cocaïne avant et après son élection à cause de difficultés personnelles et familiales. Le parti Renaissance qui affirmait vouloir l’exclure, ne l’a pas fait. Il est toujours député et que je sache la justice n’a pas jugé nécessaire de se pencher sur son cas.
Docteur Brigitte Milhau : « La cocaïne c’est sympa à petite dose » ; « Il y a des call center partout : vous appelez et vous vous faites livrer ». Propos tenus sur une chaîne de télévision. Pas de réaction de l’ARCOM : des propos véniels sans doute.
Petits récifs qui émergent d’un gigantesque bas-fonds d’usage consensuel de la cocaïne dans les milieux branchés de la politique, des traders, des journalistes de télévision, des acteurs, des mannequins. À quand la taxation féroce de tous les consommateurs pour tenter d’assécher le marché ?
@ Achille
@ Serge HIREL
Etc.
Pourquoi les prisonniers et autres repris de justice ne seraient-ils pas les premiers (sinon les seuls) chargés de maintenir en état de salubrité et propreté leurs lieux de vie ?
Ce que l’on attend d’ailleurs de n’importe quelle femme ou homme d’intérieur auxquels il ne serait jamais venu à l’idée de faire entretenir sa maison ou son appartement par l’Etat.
Allez, au boulot les repris de justice et que ça saute !
@ Achille
« …puisque Pierre Palmade reconnaît les faits et est prêt à accepter le verdict du tribunal »
Insinuez-vous qu’il aurait pu les nier ? Son assentiment importe peu puisqu’il a été pris sur le fait ; il roulait à gauche, sans doute au-delà de la limitation de vitesse, et son analyse de sang prouvait qu’il venait de consommer de la cocaïne. Tout cela est vérifié. Quant au verdict du tribunal, qu’il se dit « prêt à accepter », c’est du bavardage, de la communication pour tenter de limiter les dégâts ; il sera bien obligé de s’y soumettre.
D’autre part je ne vois pas pourquoi vous présentez comme une alternative d’un côté la prison, de l’autre le retrait du permis de conduire sans oublier la cure de désintoxication. D’après la loi, dans son cas, ce doit être l’ensemble de ces dispositions plutôt que l’une ou l’autre. Et la loi n’est pas très sévère en France. Une jeune Anglaise vient d’être incarcérée pour plus de deux ans pour avoir doublé une voiture sans en avoir eu le temps, ce qui a causé la mort d’un motard en face. Elle n’avait pas pris une goutte d’alcool ni de drogue.
Enfin, les addictions rendent les gens menteurs, nombrilistes et pleurnichards, une fois sortis de l’ivresse. Difficile de démêler la part de vérité dans leurs remords, qui ont la sincérité des serments d’ivrogne. De toutes façons, leurs regrets ne sauraient les dispenser d’une peine, comme vous semblez le penser. Prendre le volant quand on est ivre ou drogué, au risque de blesser ou de tuer, est un délit grave, et la peur du remords me semble moins dissuasive que la peur de la prison.
Encore faudrait-il qu’il y ait des places de prison.
D’une part on refuse de condamner à mort, et d’autre part, le pire des criminel ne mérite pas qu’on l’avilisse dans des prisons surpeuplées.
Le dénominateur commun est le refus de se poser la question du salut de l’âme.
En voyoucratie bornée, athée et ignorante, l’âme n’existe pas plus que l’Esprit – tout au plus « Dieu » dans la mesure où on y met tout ce qu’on veut.
Les EMI, c’est du complotisme…
@ sylvain | 16 février 2023 à 08:02
Cette histoire des 48 heures n’a jamais figuré dans la loi de manière explicite.
Mais depuis les derniers aménagement de la loi :
https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-20811QE.htm, « le délai maximum de 48 heures suivant la réalisation d’une infraction, admis par la jurisprudence pour permettre aux services enquêteurs d’agir dans le cadre de la flagrance, ne trouve donc plus application tant que le bien immobilier est squatté. Ainsi, lorsqu’un domicile est occupé de manière illicite par un tiers, les forces de sécurité intérieure peuvent, sur le fondement de l’infraction de violation de domicile, procéder à l’interpellation des mis en cause, quel que soit le délai écoulé depuis son intrusion dans le domicile. »
Normalement c’est le préfet qui est censé répondre dans les 48 h, ce qui est tout de même plutôt long quand on se retrouve à la rue sans rien.
Mais hélas, il semblerait que plusieurs intervenants, police, gendarmerie et même avocats ignorent les derniers développements de la loi.
De toute manière, dans ce maquis juridique (l’interpellation est une chose, mais quid de l’expulsion en pratique ?), il est possible que l’expulsion, qui dans un pays de droit devrait être quasi immédiate, puisse s’étaler sur plusieurs mois.
Encore un détournement des « droits de l’homme » au profit des voyous.
@ Serge HIREL
Peu importe le confort des prisons et les normes. Le criminel a droit à un cachot où il soit seul, ne serait-ce que pour lui laisser la possibilité de se repentir et prier en attendant la mort – par condamnation ou vieillesse.
Pour cela, nous aurions le budget, mais la pègre intellectuelle animée par le diable, c’est à dire ici: ablation des degrés de conscience, ne veut pas.
Cher Philippe Bilger,
Si votre constat sur le laxisme structurel de la justice est conforme à la réalité, les explications que vous produisez me semblent sujettes à caution.
Un détail pour commencer. « Le mot juste au service de l’idée » est ce qui vous caractérise le mieux ; je suis donc étonné de vous voir parler de schizophrénie là où il faudrait plutôt parler de décalage.
1) Décalage donc, prétendez-vous, entre l’attente populaire de fermeté et le laxisme des politiques de tout bord. Désolé de vous contredire, il n’y en a aucun car ce laxisme est le reflet fidèle de la volonté populaire lorsqu’elle s’exprime dans les urnes. Tout le reste n’est que faux-semblant.
Si schizophrénie il doit y avoir, elle se situe précisément en chacun d’entre nous, qui réclamons à cor et à cri l’exécution des peines, mais dont le surmoi progressiste approuve l’indulgence à l’égard des condamnés. Ce n’est que lorsqu’on est personnellement touché que l’on redescend de son piédestal si valorisant.
2) Vous rappelez opportunément la soumission de la droite sous Chirac et sous Sarkozy à l’idéologie de gauche en vigueur dans ce pays depuis 50 ans. Ce fatras progressiste qui discrédite la justice (rappels à la loi, sursis, aménagements des peines, semi-liberté, bracelets électroniques et autres fariboles) a été initié conjointement par la gauche et la droite, mais renforcé par la droite au pouvoir.
C’est donc en toute connaissance de cause que le citoyen renouvelle sa confiance à ces nouveaux progressistes… et cautionne donc le laxisme qui en découle.
3) Pour finir, vous ne pouvez à la fois déplorer le laxisme de la justice et fustiger la « brutalité » d’un Zemmour qui est devenu le seul à se dresser contre l’emprise morale de la gauche dans ce pays.
Ce qui il y a trente ans relevait des idées de droite républicaine (https://www.vie-publique.fr/discours/227706-convention-des-etats-generaux-de-lopposition-sur-limmigration) se trouve rejeté à l’extrême droite du fait de cette emprise. D’où cette prétendue « brutalité » aujourd’hui, qui n’était que banale politique de droite hier.
En conclusion, nous n’avons que la justice que nous souhaitons au fond de nous.
Si nos magistrats dans leur immense majorité faisaient le travail pour lequel ils sont payés, la criminalité chuterait de moitié en quelques mois !
Personne ne peut nier que la justice est dans son ensemble gauchiste anti-flics et qu’elle se préoccupe davantage du bien-être de la racaille que des victimes.
On ne peut pas nier non plus que notre justice dépense plus d’énergie à faire de la propagande pour la gauche plutôt qu’appliquer les lois.
Il y a bien longtemps que représenter la justice sous la forme d’une femme, les yeux bandés et tenant une balance, fait rigoler tout le monde.
Notre justice est complètement pourrie point barre.
@ Lucile | 16 février 2023 à 17:07
« Insinuez-vous qu’il aurait pu les nier ? […]. Quant au verdict du tribunal, qu’il se dit « prêt à accepter », c’est du bavardage, de la communication pour tenter de limiter les dégâts ; il sera bien obligé de s’y soumettre. »
Je n’insinue rien. C’est plutôt vous qui semblez insinuer que ses regrets ne sont pas sincères et constituent une manœuvre en vue de « limiter les dégâts ».
Je pense que le tribunal sera mieux à même que vous ne le faites de séparer le vrai du faux dans ses propos.
« D’autre part je ne vois pas pourquoi vous présentez comme une alternative d’un côté la prison, de l’autre le retrait du permis de conduire sans oublier la cure de désintoxication. »
Pierre Palmade devra certainement effectuer une peine de prison puisque la loi la prescrit pour le délit qu’il a commis. Je ne la conteste pas, mais vu sa personnalité d’être écorché vif, j’ai le sentiment qu’il aura beaucoup de mal à se remettre de ce drame. De toute façon sa carrière de comédien est définitivement fichue. Après cet accident il ne pourra plus remonter sur scène, ce qui, je vous le concède, n’affectera pas grand monde…
Les peines qu’on n’exécute pas…
Centre-ville de Toulouse, début de cette semaine:
https://www.ladepeche.fr/2023/02/16/controle-positif-a-la-cocaine-au-volant-dune-berline-en-plein-toulouse-il-est-relaxe-par-le-tribunal-11001533.php
La nouvelle génération est très en avance, elle a tout compris. C’est trop chou pour ne pas partager:
https://www.youtube.com/shorts/Czto__SfCWw
@ Ellen | 16 février 2023 à 21:15
Elle a bien appris sa leçon cette petite, mignonne tout plein au demeurant.
Est-elle capable de déclamer une fable de La Fontaine, ou quelques vers de Verlaine avec autant de conviction ?
Par exemple ceux-là :
« Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ? »
(Verlaine, Sagesse)
Elle est tellement chou, Ellen, à nous envoyer le lavage de cerveau de l’humanité.fr., encore une victime du soft power de Moscou, à se demander si elle n’est pas serbe ou parfaitement inconsciente, on se souvient des motivations de son vote en 2017.
https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-du-president-vucic-au-simple-citoyen-le-serbe-est-du-cote-de-moscou-20230214
@ revnonausujai | 16 février 2023 à 14:43
« Tout en douceur, sans trémolos, il a enfermé Palmade dans son statut de délinquant. »
Ce n’est pas l’avis d’un de ses confrères
qui trouve indécent d’aller faire sa plaidoirie chez Hanouna avant même le début du procès. Simple question de déontologie…
À noter la belle métaphore « Même s’ils déposaient le soleil dans ma main gauche et la lune dans ma main droite » qui fait référence aux paroles du prophète Mahomet…
Bonjour Axelle D,
Non seulement ils devraient être astreints à tout ce que vous énumérez (16 février 16h12) mais, de plus, ils devraient fournir un travail productif (8 heures par jour) pour rembourser à l’État des frais inhérents à leur logement et à leur nourriture.
Et je ne parle même pas des frais de justice !
« …les pouvoirs de droite comme de gauche… » (PB)
Terminologie trompeuse pour ce que nous en avons vu depuis longtemps, à savoir que sous ces appellations désignant le style du décor d’une construction intellectuelle, le cœur de cette dernière est fondamentalement de type gauchiste.
@ hameau dans les nuages
« Les peines qu’on n’exécute pas…
Centre-ville de Toulouse, début de cette semaine: »
Relisez votre article et celui de monsieur Bilger. Ce n’est pas le même sujet. Dans le vôtre, le problème est l’absence de peine prononcée. Un tout autre sujet que l’inexécution des peines prononcées.
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@ sylvain
« Si nos magistrats dans leur immense majorité faisaient le travail pour lequel ils sont payés, la criminalité chuterait de moitié en quelques mois ! Personne ne peut nier que la justice est dans son ensemble gauchiste anti-flics et qu’elle se préoccupe davantage du bien-être de la racaille que des victimes. »
En fait, on peut parfaitement affirmer le contraire. Et comme il s’agit de paroles creuses, une fois que c’est dit, on n’est pas plus avancé.
Le sujet abordé par monsieur Bilger est sérieux et précis. Inutile de le décrédibiliser avec des exclamations gratuites.
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@ Florestan68
« Décalage donc, prétendez-vous, entre l’attente populaire de fermeté et le laxisme des politiques de tout bord. Désolé de vous contredire, il n’y en a aucun car ce laxisme est le reflet fidèle de la volonté populaire lorsqu’elle s’exprime dans les urnes. Tout le reste n’est que faux-semblant. »
Que signifie la présence d’un parti aussi médiocre que le FN puis RN sur le devant de la scène politique, animant et déterminant tous nos élections présidentielles depuis des lustres ? Diriez-vous que c’est sans lien avec le sujet de la criminalité, et donc de l’accusation de laxisme ?
« C’est donc en toute connaissance de cause que le citoyen renouvelle sa confiance à ces nouveaux progressistes… et cautionne donc le laxisme qui en découle. »
Non, c’est faute de mieux. Par exemple, qui, dans le contexte de l’invasion russe, aurait pu voter Marine Le Pen, silencieuse sur le sujet parce qu’il apparaît évident que la Russie a sorti le FN de la faillite, parce que la Russie de Poutine n’a jamais cessé les traditions du KGB, et que si les pantins étaient autrefois au PCF, ils sont maintenant notamment au RN ?
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@ lucas
« 72 800 prisonniers pour 60 700 places. Environ 1 800 matelas au sol.(…) On comprend bien pourquoi le système utilise le dispositif des peines de substitution »
Non, on ne comprend pas, parce que le « système » permet l’arrivée annuelle de milliers de clandestins ingérables. À ce rythme, il faudrait transformer la France en colonie pénitentiaire de l’Afrique.
La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté… avez-vous déjà lu ses rapports, par curiosité, pour voir où se situent ses priorités ? Êtes-vous certain que ce soit conciliable avec l’obligation régalienne de protéger les citoyens avant tout ?
@ Achille | 17 février 2023 à 07:46
« Ce n’est pas l’avis d’un de ses confrères
qui trouve indécent d’aller faire sa plaidoirie chez Hanouna avant même le début du procès. Simple question de déontologie… »
Euh, non !
L’avocat des victimes s’est exprimé non pas chez Hanouna, mais a répondu*, sans aucun doute dans son cabinet, aux questions de la presse (les images des micros siglés de nombreuses chaînes en font foi), pratique courante lors des affaires qui ont l’heur d’être médiatisées ; quant aux déclarations de son confrère, ou l’art de faire prendre des vessies pour des lanternes, cf « Le Renard et les raisins ».
*Il a expliqué qu’il parlait en lieu et place de ses clients qui ne souhaitaient pas apparaître publiquement et voulaient rester anonymes.
J’ignorais que défense et illustration de la macronie allaient jusqu’à celles de la cocaïnomanie.
@ revnonausujai | 17 février 2023 à 15:00
« L’avocat des victimes s’est exprimé non pas chez Hanouna, mais a répondu, sans aucun doute dans son cabinet »
J’ai pris la peine de vous mettre un lien dans lequel il s’exprime chez Hanouna.
À quoi ça sert que je me décarcasse !
@ Marcel P | 17 février 2023 à 11:33
Désolé mais c’est du même tonneau, seuls les artifices juridiques changent.
Cher Philippe Bilger,
Le simple placement sous bracelet électronique de Pierre Palmade illustre mieux que tout votre propos : le laxisme dans toute sa splendeur.
On pense à la détresse de cette femme enceinte qui a perdu son enfant.
Et voilà qu’on vient en outre marchander de façon macabre la réalité ou non de cet homicide.
@ Achille 18h14
https://www.bing.com/videos/search?q=mourad+battick+interview&docid=20797446782399&mid=F61C0D68A1EB1C74093BF61C0D68A1EB1C74093B&view=detail&FORM=VIR
Voilà l’enregistrement de son interview sur les chaînes d’info TV et radio.
Qu’il soit allé plus tard chez Hanouna ne change rien à la pertinence de ses déclarations lors de sa conférence de presse. C’est juste du service après-vente !
Au passage, pour quelqu’un qui ne regarde pas TPMP, bizarre de n’avoir connaissance de ces déclarations que par cette entremise, alors que TOUTES les chaînes d’info ont fait tourner l’info après-midi et soirée ; votre fournisseur d’éléments de langage est en baisse !
@ Tipaza | 17 février 2023 à 07:06
Vous lui demandez beaucoup pour son âge. Les fables de La Fontaine et Verlaine, ce sera pour plus tard. Laissons-la grandir. Déjà la petite Maya en CM2 apprend très vite son rôle. Tout y est, la ponctuation, la voix et la gestuelle. Qui sait, peut-être qu’un jour on la découvrira à Cannes comme meilleure actrice de l’année, ou députée avec une sensibilité à droite.
Néanmoins, si j’ai partagé la vidéo, c’est pour ne pas que la nouvelle génération nous reproche de l’avoir mise égoïstement dans la mouise et dans la pauvreté.
@ hameau dans les nuages
« Désolé mais c’est du même tonneau, seuls les artifices juridiques changent. »
Il n’y a pas de tonneau unique, il n’y a pas de complot mondial, de cause unique à tous problèmes. Non seulement c’est puéril de le prétendre mais, et c’est là que le bât blesse, cela décrédibilise le discours critique sur ces sujets qui en ont besoin.
@ revnonausujai | 17 février 2023 à 20:47
« Au passage, pour quelqu’un qui ne regarde pas TPMP, bizarre de n’avoir connaissance de ces déclarations que par cette entremise, alors que TOUTES les chaînes d’info ont fait tourner l’info après-midi et soirée ; votre fournisseur d’éléments de langage est en baisse. »
Élémentaire mon cher Watson ! Je ne regarde effectivement jamais TPMP, mais je vais régulièrement sur Twitter. C’est là que j’ai trouvé l’extrait que je vous ai communiqué, avec notamment l’appréciation d’un avocat sur le comportement de son confrère (ainsi que celle de nombreux autres twittos).
Ce type est un gros mytho qui est bien connu pour s’intéresser en priorité aux affaires médiatiques.
Pensez donc, se payer une vedette du show-biz, faut pas rater ça ! Au diable la décence et la déontologie de sa profession suite à ce genre de drame.
Qu’on me permette de livrer quelques impressions sur la médiatisation des avocats et la multiplication de leurs apparitions sur les médias…
Il y a près de trente ans, le hasard, à défaut du talent, a voulu que je sois le premier avocat en charge d’un changement de sexe à l’état civil : un steward d’Air France qui est devenu hôtesse de l’air.
Affaire médiatisée à l’époque au point que la télévision était à la sortie de la chambre du conseil de la 1ère du Tribunal de Paris.
J’avais demandé à n’être « interviewé « que de dos, sans que ni mon nom ni mon visage n’apparaissent, seulement ma voix au micro tendu (voix hélas reconnaissable, qui me fit identifier rapidement par quelques proches…).
Jamais ne me serait venu à l’idée de me donner en spectacle sur les plateaux TV…
Mais les interventions de l’avocat des victimes de Palmade ne me choquent pas : autres temps, autres mœurs… De plus cet avocat, ancien brillant secrétaire de la Conférence, est tout sauf un « mytho » comme des ignares ou des jaloux se plaisent à le décrire : pondéré, sans boursouflure inutile, précis, son parcours méritant le classe désormais dans la cour des grands et sa carrière de pénaliste est sur les rails de la renommée.
J’ai plus de mal avec l’avocate de l’un des passagers, dont les tatouages de poissonnière et la pauvreté d’expression me confortent dans la vertu du silence et la nécessité, en l’espèce, de la discrétion…
@ sbriglia
« J’ai plus de mal avec l’avocate de l’un des passagers, dont les tatouages de poissonnière et la pauvreté d’expression me confortent dans la vertu du silence et la nécessité, en l’espèce, de la discrétion… »
Effectivement, la vidéo suivante est effarante https://www.youtube.com/watch?v=BvkN5Op1HHA :
– incapable d’énoncer clairement la différence entre le statut de mis en examen et celui de témoin assisté, qui est pourtant membre du conseil de l’ordre du barreau de Melun depuis 2018 (selon son site) ;
– incapable, alors qu’elle est spécialisée dans les affaires de clandestins, d’expliquer qu’on ne peut pas mettre en oeuvre une obligation de quitter le territoire en même temps qu’un contrôle judiciaire.
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@ Florestan68
« Le simple placement sous bracelet électronique de Pierre Palmade illustre mieux que tout votre propos : le laxisme dans toute sa splendeur. »
Je pense que cela illustre plutôt la situation du monde judiciaire présente. Auriez-vous voulu que la justice soit spécialement plus sévère parce que l’affaire est médiatisée ?
La détention provisoire, c’est quoi ? C’est justifié en droit lorsque c’est l’unique moyen de parvenir à l’un ou plusieurs des objectifs suivants :
Conserver les preuves ou les indices
Empêcher une pression sur les témoins ou leur famille
Empêcher une pression sur les victimes ou leur famille
Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en cause et ses coauteurs ou complices
Garantir le maintien de la personne mise en cause à la disposition de la justice
Mettre fin à l’infraction ou éviter son renouvellement
Je rappelle qu’en France, récemment, on a placé en détention provisoire des policiers lors de l’affaire Michel Zecler, pour 5 jours d’ITT : voilà une sévérité toute médiatique. Parce que ce n’est pas la norme. La norme de la détention provisoire, ce sont des faits avec un préjudice majeur et/ou des auteurs très susceptibles de prendre la fuite.
Pourquoi est-ce ainsi ? Si on manque de place pour incarcérer les condamnés, on en manque tout autant pour les détentions provisoires, qui se font dans les établissements les plus concernés par la surpopulation.
Dans le cas présent, on a une décision judiciaire qui correspond à ce que les Français vivent au quotidien sans célébrité impliquée. Je ne vois pas de raison d’en blâmer les magistrats. Tant mieux si une affaire médiatisée peut servir de révélateur, tant mieux si l’affaire médiatisée n’a pas de traitement exceptionnel, pas de camouflage. Si on trouve cela choquant, qu’on s’adresse à ses élus.
En France, le ministre de la Justice est un avocat. C’est un confrère de celle évoquée plus haut. Au plus fort de la crise du Covid, les prisons ont été vidées sans vergogne et cela était révélateur de la philosophie globale à l’oeuvre dans les instructions adressées aux magistrats. Un des mis en cause est, encore, un clandestin.
L’affaire Palmade.
On est quand même étonné de l’intérêt qu’elle suscite dans les milieux les plus divers.
Pour ne pas dire plus !
TROU DE MEMOIRE.
https://linsoumission.fr/2023/02/17/scandale-yael-braun-pivet-cac-40/
« Cette dernière citait manifestement un article du Monde publié mercredi 15 février, qui stipule que la présidente de l’Assemblée nationale « avait omis de déclarer plus de 40 000 euros d’actions dans des sociétés cotées comme TotalEnergies ou BNP Paribas » auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). »
Comment peut-on oublier une telle somme ? Alors que les plus modestes font les fonds de tiroir, elle ne sait pas le nombre d’oeufs que contient son panier ?
Il n’y en a pas un seul pour racheter les autres, c’est tous les jours qu’on apprend de ces canailles qui gouvernent, comptons les honnêtes cela ira plus vite, au moins cela est sûr. À vomir.
@ sbriglia
« J’ai plus de mal avec l’avocate de l’un des passagers, dont les tatouages de poissonnière et la pauvreté d’expression me confortent dans la vertu du silence et la nécessité, en l’espèce, de la discrétion… »
C’est difficile à dire, « ne vous fiez pas aux apparences… L’habit ne fait pas le moine… », mais comme je déteste les tatouages, ajoutés à une enveloppe extérieure plutôt bien épaisse, complétée par un langage pas très leste, elle part quand même avec un sacré handicap.
Ce n’est pas pour rien que les oligarques russes qui détestent l’Occident en adoptent et adorent tous les attributs, les costards et les pompes italiennes. Sans compter les poupées accrochées à leur bras…
Il suffit de regarder aussi ailleurs, dans tous ces pays qui nous détestent pour confirmer que l’image renvoyée doit être impeccable, sinon respectable, c’est ainsi.
L’apparence c’est ce qui fait la différence, le préjugé favorable, s’il ne fait pas gagner des points, au moins n’en fait pas perdre.
J’ai pensé aussi aux forts des Halles.
@ Marcel P | 18 février 2023 à 09:02
Vous parlez de surpopulation carcérale. Oui c’est une honte. Mais là aussi cela fait partie des prétextes invoqués. Il suffit de regarder les stats sur l’occupation des prisons. L’expulsion avec déchéance de la nationalité libérerait combien de places ?
Au lieu de renvoyer dans les cordes en parlant de complot mondial (Marchenoir bis), voyez la réalité. Il n’y a pas de volonté politique alors qu’il y aurait un consensus populaire même au sein des Français d’origine immigrée. Alors pourquoi ?
@ sbriglia | 18 février 2023 à 07:21
Je partage entièrement votre point de vue sur l’avocat des victimes de Palmade. Sa modération et son ton posé, jamais accusateur, même chez Hanouna, apporte dans cette affaire sordide un éclairage de grande qualité sur cette famille ravagée et en deuil d’un enfant qui allait naître.
Quant à l’avocate du chauffard drogué, dans un vocabulaire qui pourrait laisser croire que son diplôme de droit est un faux, elle a osé qualifier son client de « victime » de la cocaïne… avec en prime un petit sourire.
Comment a-t-elle pu convaincre le juge des libertés et de la détention de ne pas l’incarcérer ? Bien sûr, la justice ne doit pas obéir à l’opinion publique, mais elle n’a pas non plus à l’ignorer. Il me semble que le constat du trouble de l’ordre public de grande ampleur causé par Palmade était suffisant, le reste et s’est même amplifié après cette décision, pour que ce délinquant récidiviste soit bien sûr soumis à une obligation de soins immédiats, mais en prison et non dans une chambre tout confort du meilleur service d’Île-de-France en matière d’addiction à la cocaïne.
@ Giuseppe 10h10
« Comment peut-on oublier une telle somme ? Alors que les plus modestes font les fonds de tiroir, elle ne sait pas le nombre d’oeufs que contient son panier ?
Il n’y en a pas un seul pour racheter les autres, c’est tous les jours qu’on apprend de ces canailles qui gouvernent, comptons les honnêtes cela ira plus vite, au moins cela est sûr. »
Inexact : c’est accessible en faisant la demande au préfet du lieu de sa circonscription et par ailleurs Yaël Braun-Pivet a été avocate avant d’être élue et son conjoint gagne très bien sa vie, ce qui est insupportable je vous l’accorde.
Une fixette digne des cinglés de la NUPES !
WEEK-END
La tâche du père de famille est chose difficile à assumer. C’est la raison pour laquelle il y a de plus en plus de couples homosexuels.
Beaucoup de gens qui ont des destins extraordinaires, quel que soit le domaine, ne s’embarrassent guère de cette responsabilité.
On voit même des chefs d’Etat qui sont sans progéniture pour mieux s’occuper de leur peuple, ils n’en sont que mieux choyés par leurs administrés.
La question de la drogue est du ressort de l’éducation.
Honte aux parents dont les enfants se droguent.
Les Pays-Bas, un narco-État !
Les séances de l’Assemblée nationale ressemblent de plus en plus à des émissions d’Hanouna.
Les petites gens du FNRN disent que ce sont les abstentionnistes qui ont empêché l’élection de Le Pen.
C’est idiot… S’ils avaient participé au scrutin ils auraient voté Macron !
Il n’y a rien de plus fragile que la paix.
Du coup, pour 43 % des Français l’Ukraine doit céder une partie de son territoire à la Russie.
Le droit international existe t-il encore ?
Le soviétisme ne serait-il pas un régime dont la seule finalité serait d’enrichir abusivement une petite bande de malfrats barbares ?
On avait voulu oublier pendant quelques décennies quelle était la réalité du régime soviétique.
Quand on voit Prigojine avec sa casquette relevée on croit voir Bergoglio. Ya de la ressemblance !
Une question d’hébétude peut-être.
« L’islam est une religion française. »
Darmanin a tout compris !
Les opérations des troupes françaises au Burkina Faso sont officiellement terminées.
Enfin une bonne nouvelle.
Russie 1991- 2000. Ils n’ont rien changé du tout. On prend les mêmes et on recommence. Les hommes libres ont fui. Le Goulag forever.
C’est au peuple russe de nous délivrer de Poutine.
Poutine, une blessure pour tous les chrétiens d’Europe.
Il ne serait pas étonnant que la Chine ne profitât point de la situation dans l’espace grand-européen pour s’approprier toute la partie orientale.
On me dit que des drones iraniens tuent des Ukrainiens.
Que des musulmans exterminent des chrétiens, même par personnes interposées, est-ce surprenant ?
Ce n’est pas l’Iran qui aide Poutine, ce sont des mollahs qui combattent le christianisme.
À partir de quel moment l’Humanité va t-elle prendre la décision de défenestrer Poutine ?
Madame Kamala Harris est une femme pleine de charme, elle me plaît à tout point de vue… elle épaule son vieux président… elle parle avec assurance de « crimes contre l’Humanité » !
Elle promet Nuremberg 2.
Monsieur Renaud Girard… du Figaro… ne souhaite pas que la Russie tombe dans le chaos.
N’est-ce pas inévitable ?
« La colonisation est un crime contre l’Humanité » a-t-on dit… et pas n’importe qui !
Moi, je dis que la colonisation du Maghreb fut un crime contre la France.
J’ai toujours considéré que la colonisation c’était moche !
La plus réussie, celle d’Amérique du Nord, commence à s’effriter, à partir en morceaux.
Dans le fond c’était casser l’ordre du monde, lequel s’était constitué par morceaux, par grumeaux, des espaces civilisationnels.
Ceux qui cassent cet ordre sont des criminels.
Peu finissent dans des Nuremberg.
Auchan ! Choisir de rester en Russie c’est prendre le risque de se salir les mains (Hugeux).
Monsieur Bilger, je viens de regarder CNews et vous avez rappelé une évidence: non, toutes les familles ne sont pas atteintes par ce phénomène de drogue.
Et immédiatement vos propos ont choqué certains intervenants du plateau, avec monsieur Praud montant dans les tours comme à son habitude, comme cherchant de l’oxygène. Pourtant il ne manque pas d’air. Nier que c’est aussi un manque d’éducation est une stupidité. L’origine en est souvent des parents absents, parfois pris dans une vie trépidante mais aussi par choix, l’enfant faisant sa propre expérience de la vie. Pour eux, cadrer c’est priver de liberté.
Un de mes enfants a fait « l’expérience » au sein de l’Internat. Le problème a été vite réglé, aidé par la direction de l’établissement. Mais de mon côté faute de ce faire je commençais à me renseigner sur le ou les fournisseurs pour des solutions plus radicales. Peut-être pas très légales.
J’ai comme l’impression que monsieur Praud noie le « poison » en estimant de façon péremptoire que toutes les couches de la société sont touchées et sur l’ensemble du territoire. Comme pour se trouver une excuse. Nous avons les produits de la génération soixante-huitarde du « il est interdit d’interdire ».
D’autres comme madame Lévy estiment que la suppression du permis serait une bonne chose ce qui sous-entend que l’on peut continuer à se shooter chez soi ou lors de parties. Parties événementielles auxquelles a par exemple assisté un de mes neveux chroniqueur sur une radio nationale. Des plateaux avec lignes de coke au milieu du buffet. Même les petits gâteaux fourrés à la coke.
Je n’ai pas écouté jusqu’à la fin, mais apparemment pas un mot sur les fournisseurs et sur les moyens répressifs à leur égard ni sur le fait que le revenu de la drogue rentre dans le PIB.
Je suis écoeuré de cette hypocrisie. Je te tiens, tu me tiens par le bout du nez.
Enfin, rassuré quand même de voir que le rhume de monsieur Praud s’est calmé depuis le début de cette affaire. Sans doute un excellent spray nasal.
« Un autre fiasco : les peines qu’on n’exécute pas… »
En une semaine, les médias auront plus parlé de Pierre Palmade que pendant ses trente années de carrière. Et les affaires ne s’arrangent pas pour lui puisqu’une personne de son entourage qu’on ne saurait appeler ami, a signalé à la police que Palmade possédait des photos pédopornographiques.
Vu les charges accumulées contre lui, je crains fort qu’il passe par la case prison.
Il ne fait pas bon être une personnalité connue du grand public de nos jours, que l’on soit comédien, journaliste, politicien… et même avocat.
On comprend bien les raisons qui ont poussé sbriglia à se faire interviewer dos à la caméra, sans que ni son nom ni son visage n’apparaissent. Malheureusement pour lui il avait omis de déguiser sa voix (celle de Georges Marchais lui siérait bien) et il a malgré tout été identifié. C’est ballot quand même ! 🙂
Si tu as un accident de voiture tu n’as pas intérêt à avoir des images pédopornographiques dans le tiroir de ton bureau.
@ caroff | 18 février 2023 à 20:16
« Inexact : c’est accessible en faisant la demande au préfet du lieu de sa circonscription et par ailleurs Yaël Braun-Pivet a été avocate avant d’être élue… »
Merci je suis au courant… Mais ce n’est pas de cela dont je parle, c’est le fait que se sentant piégée elle a rectifié ou complété, c’est selon, sa déclaration pas si transparente que cela, il a fallu y mettre le nez, on peut la comprendre, Total fait recette, on admire sa grande discrétion surtout par les temps qui courent. Il reste encore beaucoup de boulot à la HATVP… pourquoi en préfecture et surtout sans prendre des notes… C’est pas banal comme dirait l’autre.
Vous devez aimer que ces gens vous fassent les poches, ce sont une partie de nos impôts qui s’y substituent quand il en manque un peu.
C’est une infime minorité qui est contrôlée, des oublieux qui sont des cachottiers malgré le vernis qu’ils peuvent afficher, le sommet de la crapulerie fut Raymond Barre qui planquait en Suisse, combien comme lui ?
https://www.bing.com/videos/search?q=raymond+barre+compte+en+suisse&qpvt=raymond+barre+compte+en+suisse&FORM=VDRE
@ Giuseppe 12h45
« Vous devez aimer que ces gens vous fassent les poches, ce sont une partie de nos impôts qui s’y substituent quand il en manque un peu. »
Vous stigmatisez bêtement les arbustes et moi je m’intéresse à la forêt.
C’est l’Etat qui vous fait les poches, pas tel ou tel politicien qui, selon vos critères, possède légalement un peu plus d’argent que la moyenne…
@ caroff | 25 février 2023 à 23:55
« Vous stigmatisez bêtement les arbustes et moi je m’intéresse à la forêt. »
Si vous aviez travaillé pour une major au modeste chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros… Je vous fais grâce des centimes, vous auriez retenu:
– Les petits ruisseaux font les grandes rivières
– Il n’existe pas de petits profits
– La parole du conseiller spécial du numéro 1: « Nous sommes des épiciers ! »
Je pense que ces principes doivent être les bons, si j’en crois le dernier article du Volatile concernant les imbéciles qui gouvernaient à l’époque et qui ont cédé les autoroutes.
Au passage, 1 % net c’est sans doute petit bras, mais j’ai connu cette époque, et ça permet de passer les tourmentes.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières… Toujours aussi vrai.
« Un autre fiasco : les peines qu’on n’exécute pas… » (PB)
Ce qui est pire encore, ce type invité sur les plateaux TV nous expliquer que le diable n’avait pas de queue, bien sûr il est innocent comme tous les autres dans son genre, trois ans de taule quand même et la suite… Ils sont légion ces élus, et ici on nous parle de forêts, alors que les arbustes brûlent avant d’être plantés.
Tous ces larcins réalisés par ceux qui sont censés nous représenter, vous pensez vraiment qu’il a honte ce lascar ? Une peine d’inéligibilité et on lui faisait confiance…
Il dira partout qu’il est innocent, que c’est un complot… Ce n’est pas inéligible qu’il aurait fallu appliquer, mais interdit de médias, car il existera toujours des couillons pour le croire:
https://www.20minutes.fr/justice/3175003-20211117-marseille-ancien-depute-chroniqueur-karim-zeribi-condamne-appel-trois-ans-prison-sursis#:~:text=Ce%20mercredi%2C%20l%E2%80%99ancien%20d%C3%A9put%C3%A9%20%E2%80%8Beurop%C3%A9en%20EELV%20et%20ex-conseiller,sociaux%2C%20une%20peine%20plus%20s%C3%A9v%C3%A8re%20qu%E2%80%99en%20premi%C3%A8re%20instance.
Thierry Tuot, conseiller d’État, nommé président de chambre au Conseil d’État, spécialiste de l’immigration, nous dit : « Soyons fier de ne pas résister à l’immigration ».
S’il y a un jour une « Libération » il faudra s’occuper de ce gars-là !