Un Arc de moindre Triomphe ?

Un SDF âgé de 47 ans, avec 21 mentions à son casier judiciaire, de nationalité marocaine et en situation régulière – son titre de séjour lui sera retiré -, a suscité une immense indignation en allumant sa cigarette à la flamme honorant le Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe. Après avoir accompli ce geste, il est reparti tranquillement mais une touriste lettone a filmé la scène.

Il a très rapidement été interpellé, identifié, et placé en garde à vue.

Des déclarations ministérielles et politiques ont stigmatisé cette transgression, qualifiable pénalement de « violation de sépulture vouée à rendre hommage à la mémoire de nos morts ».

Cet acte a été décrit comme « misérable » avec des dénonciations solennelles comme : « On ne bafoue pas impunément la mémoire de la France » (Le Figaro).

Une fois qu’on a exprimé son indignation, ne serait-il pas temps de s’interroger sur nos réactions ?

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Il semble que l’auteur de cette offense ne l’ait pas accomplie en pleine conscience de ce qu’elle avait au sens propre d’iconoclaste, mais plutôt comme le geste réflexe d’un homme seulement inspiré par le besoin utilitaire d’allumer sa cigarette auprès de la flamme la plus proche. Cela, sans atténuer l’opprobre ni l’indignité, est de nature à les atténuer sensiblement.

Le concert d’exclamations outragées à la suite de ce qui a été communément défini comme un outrage, n’a pas empêché tous les témoins de cette péripétie de demeurer cois, tant par le verbe que par l’action.

Sans prétendre minimiser la sincérité de tous ceux qui, ministres compris (l’une a exigé « des sanctions exemplaires »), ont exprimé leur stupéfaction indignée face à ce sacrilège républicain, il me semble que celui-ci entre dans la catégorie de ces gestes de plus en plus fréquents qui révèlent plus une instabilité, une indécence, un déséquilibre, qu’une authentique volonté de transgression pénale. Ou, comme en l’occurrence on aurait pu le supputer immédiatement, de profanation anarchiste. Ces comportements, même s’ils peuvent être définis comme des délits, relèvent en général d’une autre sorte d’indignation que celle engendrée par les délits et les crimes « ordinaires ».

Celui qui a été commis près d’Amiens, avec une victime éviscérée, est à inscrire dans ce long et tragique inventaire des horreurs que la morale se doit de réprouver sans nuance et la Justice de condamner avec rigueur.

C’est sans doute à cause de ce hiatus que j’ai trouvé les réactions hypertrophiées. L’Arc de Triomphe n’a pas été amputé de la moindre parcelle de légitimité – il résiste à tout – mais il a permis, par ces réactions excessives, de compenser tout ce que la lutte contre l’infinité des malfaisances quotidiennes désespérantes voire horribles, a de faible. Et ce, malgré la bonne volonté des ministres concernés et des magistrats engagés.

Si nous pouvions mettre la même flamme à étouffer ce qui blesse ou tue la France au quotidien, notre monde serait sauvé.

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Voir les Commentaires (54)
  1. J’approuve le ton de votre billet cher hôte. Pas de quoi réveiller le soldat inconnu. Les posturaux qui poussent des cris d’orfraie feraient mieux de se pencher sur le quotidien et ce qu’il faudrait améliorer.

  2. « Il semble que l’auteur de cette offense ne l’a pas accomplie en pleine conscience de ce qu’elle avait au sens propre d’iconoclaste mais plutôt comme le geste réflexe d’un homme seulement inspiré par le besoin utilitaire d’allumer sa cigarette auprès de la flamme la plus proche. Cela, sans atténuer l’opprobre ni l’indignité, est de nature à les atténuer sensiblement. » (PB)
    Compte tenu du profil du personnage, il avait sans doute juste le briquet qui ne fonctionnait pas sans doute. La façon dont il opère ne montre aucune volonté de transgression, d’affichage, juste un type qui voulait allumer une clope. Bien sûr le lieu est symbolique, mais pour ce type de profil on peut penser que tout cela peut passer pour une indignation de circonstance, et puis on parle de ça pour oublier tout le reste.
    Et pendant ce temps Bayrou cherche à durer, le bougre, 40 milliards à trouver c’est bidon, on amuse la galerie, quand on sait que la charge de la dette est le budget de l’Éducation nationale, et sans un rouble en caisse – le chef des armées a décidé d’augmenter le budget de celles-ci, mais avec quel pognon ?
    Une clope pour éteindre un incendie qui couve, c’est de bon ton, un SDF dont le briquet est vide, bref on amuse la galerie, mais la misère est toujours là. Pour les médias c’est sortir des marronniers d’été, de la forme du nouveau string, ou de la crème à bronzer qui bronze toute seule… Pauvre pays, pauvre vision, une taf pour penser à autre chose et un type sans trop d’importance, puisqu’il est libre, qui se retrouve en haut de l’affiche ? On n’a vraiment rien d’autre à fiche et à secouer !

  3. Le geste d’allumer une cigarette à la flamme du Soldat inconnu n’est ni le premier, ni le dernier de ces actes à la fois choquants et absents de véritable signification transgressive. Il appartient à une lignée de comportements qui ne profanent pas par dessein, mais par ignorance, maladresse ou indigence mentale. Il est des sacrilèges sans sacrilègeurs, des profanations nées d’un effondrement du sens plus que d’une volonté de le pervertir.
    Qu’on se rappelle les rires de touristes posant en selfie sur les rails d’Auschwitz, ou les promeneurs distrayant leur chien sur les pelouses de Verdun, là où les corps fertiles du XXe siècle se mêlent à la terre. Ici encore, ce ne sont pas des nihilistes, mais des gens simplement inaptes à percevoir l’aura des lieux, dépossédés de toute culture symbolique. Non pas des barbares, mais des hommes de la fatigue historique, pour qui l’histoire ne parle plus.
    À travers ces gestes — qui semblent offensants — il faut parfois lire une panne de transmission, plus qu’un désir de renversement. Allumer une cigarette à la flamme du souvenir ne signifie rien de plus qu’un appauvrissement anthropologique, où l’individu démuni, arraché aux récits collectifs, n’identifie plus le sacré. Ce n’est pas une guerre à la mémoire ; c’est une amnésie pratique.
    Que l’État et ses porte-voix s’enflamment pour cet incident, quand tant d’autres infractions violentes ne déclenchent que morne fatalisme, indique une dérive : la substitution du symbole à l’action. Quand on ne peut guérir la plaie, on bande la statue.
    L’Arc de Triomphe, comme tous les monuments nationaux, est chargé d’une sacralité que la République, parfois vacillante, chérit d’autant plus qu’elle doute d’elle-même. Le besoin de réaffirmer l’inviolabilité du lieu trahit une angoisse diffuse : et si plus personne ne savait pourquoi cette flamme brûle ?
    Il est arrivé dans l’histoire d’autres gestes de cette trempe, souvent interprétés au-delà de leur réalité :
    • Un ouvrier ivre urinant sur le tombeau de Lénine, dans les années 1980, n’était pas un dissident mais un homme en errance ; cela n’a pas empêché le KGB d’en faire un acte contre-révolutionnaire.
    • Des étudiants grimpant sur les statues de la République en Mai 68 voulaient monter, non souiller.
    • Un inconnu peignant une croix gammée sur une synagogue appelle à l’action immédiate de la justice ; mais un homme s’asseyant sur une tombe, simplement parce qu’il était fatigué, ne savait pas qu’il violait un tabou.
    Le sacré, dans une société qui le professe sans toujours le vivre, devient vulnérable à des gestes de profanation sans pensée. Mais ceux-ci ne menacent pas tant la mémoire que notre capacité à la défendre par autre chose que des incantations.
    Ainsi, s’il faut réagir, que ce soit avec mesure, intelligence et cohérence. L’indignation serait plus légitime si elle s’appliquait avec la même intensité à “l’infinité des malfaisances délictuelles et criminelles” — ces érosions lentes, continues, du lien civique et de la dignité humaine.
    Car enfin, si la République tient à sa flamme, ce n’est pas en criant à chaque courant d’air qu’elle la préservera. C’est en s’attachant à ce qui attise vraiment les braises de l’effondrement : la misère, l’abandon, la violence, l’oubli.

  4. L’intelligence française, hexagonale, a parlé. Bof, une cigarette ? À côté de la misère, des besoins de la société, de la science. C’est donner une importance critique à un geste irréfléchi. Et puis, ce n’est pas le seul de l’histoire, allez, passez au budget de Bayrou. Il faut être intelligent, que diable, et on peut passer sur les commentaires vulgaires de MSN, dérisoires, hors sujet, égoïstes ou détachés, grand esprit et pensées perchées. Jusqu’à un internaute qui se demande si ce soldat inconnu n’est pas un nazi. Marqueur indépassable.
    Seulement un petit mot, navré de l’oser. Qui que tu sois, tu n’as pas de nom, tu es seulement mort, grâce à des gouvernants sans âme et sans esprit : des convaincus de leur utilité et de l’inanité de ta vie, quitte ensuite à pèleriner sur ta tombe, ceints de tricolore. Tes amis, ces ombres innombrables envoyés à la boue et au sang par des gens à l’abri ou rêvant uniquement de gloire. Il s’agit peut-être de toi, mon beau-père, envoyé aveugle au combat, jamais retrouvé, qu’importent le moment et le lieu.
    Mais quand on a dit ce chant funèbre, ce thrène, on rentre chez soi, l’âme empoisonnée, sachant bien qu’on fait partie de cette tourbe qu’est l’humanité où les actes étincelants, les dévouements sans limite ne se comptent plus, engendrés qu’ils sont par la belle humanité de ceux qui « bombillent autour des puanteurs cruelles ».
    Pauvre Marocain, vrai humain, accroché à ta cigarette, autour d’un feu qui ne te concerne pas. On peut espérer que ton pays te reprendra pour qu’on t’oublie, au rebours des millions qui sont sous la flamme.

  5. « Sans prétendre minimiser la sincérité de tous ceux qui, ministres compris (l’une a exigé « des sanctions exemplaires »), ont exprimé leur stupéfaction indignée face à ce sacrilège républicain, il me semble que celui-ci entre dans la catégorie de ces gestes de plus en plus fréquents qui révèlent plus une instabilité, une indécence, un déséquilibre, qu’une authentique volonté de transgression pénale » (PB)
    Pourquoi aller chercher des explications alambiquées alors que d’après le profil de l’individu, il pourrait tout simplement s’agir d’un geste de ressentiment anti-français de la part de quelqu’un qui baigne probablement dans l’atmosphère de racisme anti-français inculqué aux immigrés par leur propre pays et parfois en France par une gauche félonne ?
    https://www.ifri.org/fr/presse-contenus-repris-sur-le-site/le-sentiment-antifrancais-impregne-durablement-les-populations

  6. À lire les commentaires, tout cela est bénin. Je ne le pense pas, cela fait partie de ces multiples impolitesses qui rendent la vie multiculturelle impossible. Cet individu plutôt bien mis de sa personne vit certainement de subsides publics à travers des associations subventionnées. Il n’a rien à faire sur notre sol après ses multiples condamnations. Prenez garde, bourgeois parisiens chétivement enveloppés dans vos idéologies bien-pensantes à deux balles, le vent tourne et il peut devenir un vent mauvais.

  7. Au premier degré, on ne peut qu’approuver le billet de PB. Ce Marocain, pauvre diable sans doute d’un faible niveau, n’imaginait pas commettre un blasphème. L’intention manque dans la définition de l’infraction.
    En réfléchissant une minute de plus, les faits sont graves car ils révèlent que dans notre pays, nous sommes de plus en plus soumis au danger de supporter des comportements de gens qui n’obéissent pas à notre code social. Au mieux, ils ignorent nos valeurs et nos principes, quand ils ne les combattent pas pour des raisons idéologiques ou religieuses, ou même par haine de l’Europe blanche.
    On rejoint ainsi la très grande difficulté de notre époque. Vous avez dit « entrisme » ?

  8. « Si nous pouvions mettre la même flamme à étouffer ce qui blesse ou tue la France au quotidien, notre monde serait sauvé. » (PB)
    Excellent !
    J’en reviens à ce grand Zampano de trouver et chercher encore, pour Bayrou, des économies de bouts de chandelle, qu’il faudra reproduire au bas mot sur deux années, pour donner un peu d’allure à ce plan de réduction. Juste pour corriger l’écart avec nos voisins allemands.
    En 2024 en pourcentage du PIB nous dépensions 7,6 % de plus que l’Allemagne en dépense publique. En gros les mêmes services, si on prend ce différentiel sur notre PIB en volume cela représente la modique somme de 200 MILLIARDS ! On n’a pas un rouble vaillant mais en plus on dépense.
    Ce ne sont plus des emprunts que nous faisons, c’est de la cavalerie, et maintenant plus personne ne dompte ce canasson de la dette depuis Pompidou.

  9. « Sans prétendre minimiser la sincérité de tous ceux qui, ministres compris (l’une a exigé « des sanctions exemplaires »), ont exprimé leur stupéfaction indignée face à ce sacrilège républicain, il me semble que celui-ci entre dans la catégorie de ces gestes de plus en plus fréquents qui révèlent plus une instabilité, une indécence, un déséquilibre, qu’une authentique volonté de transgression pénale. » (PB)
    Des gestes de déséquilibré venant d’étrangers souvent issus de cette fameuse religion d’amour et de paix, on commence à en collectionner à la pelle !
    Il n’est pas interdit de penser que ce Marocain savait parfaitement ce qu’il faisait en ce lieu mémoriel et qu’il avait bien compris qu’au pire il aurait un rappel à la loi, lui qui avait eu son titre de séjour renouvelé malgré ses multiples manquements à la loi française.
    Il savait aussi qu’en commettant le même outrage au mausolée Mohammed V à Rabat ou sur le « tombeau des martyrs » à Alger, il aurait fini lynché par une foule indignée.
    Le problème ici est le relativisme : « après tout ce n’est pas bien grave et la France reste la France » (avec la voix chevrotante du Général !) malgré toutes ces multiples entailles qu’elle subit chaque jour et auxquelles tout le monde s’habitue, preuve en est l’absence de réaction des badauds à l’Arc de Triomphe.
    Le pire est que la majorité des veaux d’élevage français se fiche en effet éperdument de ces blasphèmes républicains, du moment que le McDo reste ouvert pas trop loin…

  10. Bien sûr qu’il s’agit d’une profanation et que cet individu, en piétinant la sépulture du soldat inconnu après avoir enjambé les chaînes qui entourent ce lieu sacré, pour aller allumer ostensiblement sa cigarette à la flamme symbolique du souvenir de millions de soldats morts pour la France, a voulu de toute évidence marquer son mépris pour notre pays et ses valeurs, en présence de touristes médusés.
    Quant à ceux qui le soutiennent, minimisent son geste ou lui trouvent des excuses, ils ne valent pas mieux que lui et nous font honte !

  11. « Si nous pouvions mettre la même flamme à étouffer ce qui blesse ou tue la France au quotidien, notre monde serait sauvé. » (PB)
    Un peu plus clair.
    La France va récupérer 25.000 migrants illégaux d’Afrique qui ont traversé la Manche au départ de Calais pour le Royaume-Uni depuis ces 7 derniers mois.
    « C’est Nicolas qui paye », l’addition de nos politiques incompétents et responsables du désastre et de l’effondrement de la France, tombée à genoux. Pendant que la France continue à s’endetter, les passeurs mafiosi engrangent une fortune sur le dos des migrants illégaux en laissent à notre charge tous les frais que les contribuables que nous sommes devront encore et encore payer. On n’en peut plus !!
    Je rappelle que le Soudan et Kenya étaient des colonies britanniques, alors qu’il se les gardent ou les renvoient dans leurs pays d’origine.
    La France est devenue un paillasson indécrottable !
    Voici l’accord franco-britannique passé entre E. Macron et son homologue il y a quelques semaines (MàJ le 5 août 2025)
    https://www.europe1.fr/politique/accord-franco-britannique-en-quoi-consiste-lechange-de-migrants-qui-entre-en-vigueur-ce-mercredi-768162

  12. Geste choquant, mais à mon avis, moins scandaleux que tous les Français s’étant moqué des Poilus puis des Américains s’étant battus pour eux. Le geste sacrilège, volontaire ou non, du Marocain, me semble commode pour masquer notre tradition d’ingratitude.
    Ou bien, soyons optimiste, il se peut que la réaction montre que nous nous sentirions aujourd’hui davantage redevables de ceux qui se sont battus pour que nous restions libres ? C’est quand les Américains nous abandonnent que nous sentons ce qu’il en est de se retrouver réduits à nos maigres forces.
    Avec la gratitude, puissions-nous retrouver le courage montré par le Soldat inconnu, et tous ses camarades encore plus anonymes !

  13. Xavier NEBOUT

    Là où il y a de quoi se poiler, c’est que non seulement personne ne semble savoir pourquoi on met une flamme sur une tombe, mais que cette ignorance est de raison d’État républicain.
    Il s’agit d’aider une âme tentée de revenir dans son corps, à s’en détacher.
    Alors, l’âme du soldat inconnu, en voyant le ramassis d’hypocrites surjouer les indignés parce qu’un quidam s’est allumé une clope sur sa flamme, à supposer qu’elle n’ait pas autre chose à faire, elle se marre !
    Raison d’État républicain parce qu’il y est interdit de se soucier du salut de l’âme sans revenir à la primauté du spirituel sur le temporel, et donc à la royauté dont l’essence est l’amour filial (puisqu’il faut toujours le dire).

  14. « Un SDF âgé de 47 ans, avec 21 mentions à son casier judiciaire, de nationalité marocaine et en situation régulière – son titre de séjour lui sera retiré -, a suscité une immense indignation en allumant sa cigarette à la flamme honorant le Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe. » (PB)
    Dans les années 70 et même 80 (les années Peace & Love), ce geste imbécile d’un SDF qui visiblement n’a pas mesuré la portée de son geste serait passé pratiquement inaperçu. (*)
    Mais il n’en est plus de même aujourd’hui où l’immigration galopante et les exactions perpétrées par des étrangers (même en situation régulière) qui manifestement ne possèdent pas notre culture, se traduisent par une poussée de patriotisme militant.
    Celle-ci se confirme par la montée en puissance des partis de la droite radicale et même de l’extrême droite, pour qui ce genre d’événement ne peut qu’apporter de l’eau à leur moulin.
    Curieusement les déprédations perpétrées sur l’Arc de Triomphe en décembre 2018 ont suscité moins d’émotion, même si ce comportement était bien plus grave que celui de ce pauvre bougre.
    (*) Il est vrai qu’à l’époque il n’existait pas encore les smartphones pour filmer le moindre événement pouvant susciter la polémique, ni les réseaux sociaux pour les propager.

  15. @ Achille | 07 août 2025 à 08:56
    La voix de la sagesse. On amuse la galerie avec un pauvre bougre, qui ne mesurait sans doute pas son geste de « profanation ». Bon, il a allumé une clope c’est pas bien, et alors ? Savait-il seulement de quoi il était question ?

  16. Allons, à tout péché miséricorde… L’histoire nous prouve qu’on peut fort bien planter le drapeau français sur un tas de fumier à trente ans et crier « C’est Pétain qu’il nous faut » à cinquante-cinq…
    Dixit Gustave Hervé, le petit Mussolini de Recouvrance.

  17. Michel Deluré

    On peut débattre des motivations réelles et de leur caractère prémédité qui ont conduit ce triste personnage à commettre un geste que certains considéreront comme simplement irréfléchi et imbécile et que d’autres analyseront comme plus gravement irrespectueux et ignominieux.
    Au-delà de ce débat, ce qui me choque surtout c’est que cet individu de nationalité étrangère, au triste palmarès de 21 mentions à son casier judiciaire et vivant, au regard de sa situation, des subsides trop généreusement accordés par le pays qui l’héberge, soit encore présent en ce que nous considérons comme une « situation régulière » sur notre territoire.
    Comme le mentionne fort justement caroff (06/08/25 23:51), le même geste commis par le même individu, quelles qu’en soient les motivations, dans son pays d’origine aurait eu pour lui des conséquences beaucoup moins bienveillantes que celles constatées chez nous.

  18. La politique c’est aujourd’hui du tapage, de l’audience, de la réclame ! Le mec qui allume sa clope sur la flamme du soldat inconnu a le tort de ne pas être un ancien combattant.
    L’émoi surjoué de la classe politique française de plus en plus inutile annonce peut-être son renvoi dans les foyers à l’occasion d’une dissolution au leitmotiv de « sortir les sortants ».
    Qu’y a-t-il au-dessus du ridicule qui puisse encore tuer ?

  19. Jean sans terre

    Les mêmes qui font grand étalage d’indignation outrée lorsqu’ils se tiennent dans l’isoloir, conchient sans retenue sur la tombe du Soldat inconnu.
    Ces mêmes, dont chacun de leur vote est une insulte à la mémoire du vain sacrifice du cher soldat et de tous ses camarades de misère, ne laissent pas de cracher par l’exemple de leurs vies sur ces tombes bientôt oblitérées.
    N’évoquons pas l’indignation surjouée des politiciens, qui révulse au point en d’avoir la nausée, tant cette engeance n’a aucun scrupule à détruire ce que ces soldats, un siècle plus tôt, s’étaient obligés jusqu’à la mort à sauver.
    Le soldat inconnu, sans doute, aurait été confus d’un hommage trop solennel et aurait souri à son compagnon de peine en manque de feu pour allumer sa clope.

  20. En fait, le plus surprenant c’est que ce SDF marocain âgé de 47 ans qui comptabilise 21 mentions à son casier judiciaire était toujours titulaire d’un titre de séjour en cours de validité. Il paraît que ce titre de séjour va lui être retiré et sans doute remplacé par une OQTF et là, effectivement, un grand pas aura été fait. Je plaisante bien évidemment…

  21. Cyril Lafon

    Un éclaircissement devrait être fait sur ce geste qui semble anodin, mais qui, eu égard au lieu dans lequel il a été commis, peut prendre une tout autre envergure.
    Cette sépulture est sacrée, le Soldat inconnu a été placé sous l’Arc de Triomphe le 11 novembre 1920, ce n’est que trois ans après que la flamme a été rajoutée, cette sépulture est représentative de tous les soldats français qui ont péri dans le premier conflit mondial.
    Est-ce que cette personne, de nationalité marocaine, en avait seulement conscience ?
    Dans l’affirmative, la dénonciation nationale serait toute légitime et la condamnation pénale revêtirait toute sa légitimité et sa force.
    À défaut, nous pourrions considérer cette infraction comme banale et ainsi faire preuve de mansuétude de la pensée et d’indulgence de notre jugement de valeur à attribuer à ce fait, malgré la traduction de celui en infraction pénale.
    « Il n’y a pas de quoi fouetter un chat », pourraient penser certaines personnes.
    Dans l’espace public, les jugements de valeur et les prises de position surviennent bien souvent trop vite, sans recul nécessaire pour qualifier un fait de la manière la plus appropriée.
    Le filmage de cette scène par cette touriste lettonne, en revanche, ne me semble pas salutaire, je le trouve même inintelligent. Quel en est l’intérêt ?
    Je crois que de nos jours, il y a une propension trop accentuée à l’accession à l’image, ce qui peut prendre une proportion assez malsaine voire déstabilisante pour la personne qui en fait l’objet.
    J’ai été assez choqué hier en apprenant qu’Erling Haaland, buteur norvégien du club de Manchester City, se promenait avec sa compagne main dans la main, endimanché, dans une rue espagnole. Les passants sont sortis, tout le monde a sorti son portable pour le prendre en photo.
    Ne pouvaient-ils pas le laisser tranquille ?
    Est-ce que ce joueur n’aurait pas une légitimité à se promener avec sa chérie en toute tranquillité ?
    Y aurait-il un besoin irrépressible de le prendre en photo ?
    Y a-t-il un impératif de photographie à satisfaire ?
    Où se trouvent la sérénité et la tranquillité, si nécessaire pour la stabilité de tout individu, et pour les sportifs de haut niveau ?
    Ces joueurs seraient-ils étrangers à tout besoin de calme intérieur ?
    La malsaineté l’emporte sur la décence, ce qui me semble ahurissant.

  22. hameau dans les nuages

    @ Achille | 07 août 2025 à 08:56
    Vous faites erreur à propos des Gilets jaunes à l’Arc de Triomphe, ils ont protégé la flamme.
    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-388053-gilets-jaunes-regardez-les-manifestants-assis-autour-de-la-flamme-du-soldat-inconnu-chantant-la-marseillaise-un-peu-avant-midi-video.html
    Le problème de tous ces mouvements insurrectionnels est l’arrivée d’éléments provocateurs style black blocs.
    Je ne sais pas si vous allez dans ce genre de manifestation même sans y participer. Allez-y c’est très intéressant pour étudier le comportement humain. Ne pas être dans le cortège mais à l’extérieur pour observer ne serait-ce que les faux manifestants ayant pour but de pourrir le mouvement. J’ai une petite expérience dans ce domaine, depuis Mai 68, habitant le quartier Latin à l’époque, jusqu’aux manifestations de paysans… Tous les regards notamment médiatiques se fixent sur le cortège alors que le plus intéressant est en dehors, même jusqu’aux rues voisines pour étudier les tactiques.

  23. Juste en passant :
    https://www.msn.com/fr-fr/politique/gouvernement/plus-de-1-000-dollars-par-nuit-le-pr%C3%A9sident-autrichien-renonce-%C3%A0-la-cop30-au-br%C3%A9sil-%C3%A0-cause-des-prix-des-h%C3%B4tels-trop-%C3%A9lev%C3%A9s/ar-AA1K4ZJb?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=953162201f9b415c8984e84baf034628&ei=101
    C’est pas chez nous que cela les étouffe nos politiques, avec le pognon des autres pas d’économies, pas d’exemplarité, entre l’Obèse du Sénat qui se fait servir comme un pacha en son palais, et les transports en jet de Bayrou à Pau qui pouvaient se faire en 3.0 sans problème. On peut se demander à quoi peut servir tout ce qu’on nous débite sur la rentabilité de l’IA. Apparemment ceux qui nous dirigent ne veulent pas comprendre, cuisines avec fourchettes et couteaux, ribambelle de plats traditionnels, et l’autre qui nous bouffe du kérosène pour faire un aller-retour et dire bonjour à Pau. Dans les pays nordiques cela n’existe pas, sinon vous êtes viré sans ménagement, et pourtant ils ont les moyens, eux, nos gonfle-figues ont mis le pays à sac et en état de commotion cérébrale financière mais rien ne les arrête, le Dodu n’a jamais été aussi lardé et rissolé. Nous sommes fous de supporter cet Ancien Régime.
    https://www.facebook.com/capital.m6/videos/train-de-vie-des-%C3%A9lus-des-mofs-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-nationale/2537074293205398/?locale=fr_FR
    Le pays et ses 10 000 000 de pauvres pendant que d’autres bâfrent sans vergogne, sans esprit d’éthique, sans l’exemplarité qui force le respect. Ils se la jouent coquette, et les médias passent sous la carpette ce qui aurait fait tomber n’importe quel élu au Danemark. Ou en Finlande, ou en… Partout dans ces pays rois de l’efficience et de la culture du social et du résultat.
    La meilleure table de France pour le Dodu, une maison de rentiers et de retraite comme il se dit, et surtout pas de sacrifices, le moindre grain de sel que vous leur enlevez ce sera le drame général, ils auront l’impression qu’on veut les affamer dans l’enceinte la plus opaque de France et pas que pour les recettes des menus. Ils me font honte. Qui dit mieux ?
    Indemnité parlementaire brute : en 2024, elle s’élève à 7 637,39 €, répartie comme suit :
    Indemnité de base : 5 931,95 €
    Indemnité de résidence : 177,96 €
    Indemnité de fonction : 1 527,48 €
    Avance de frais de mandat (AFM) : depuis novembre 2023, elle est de 6 600 € par mois, destinée à couvrir les dépenses liées à l’exercice du mandat (permanence, déplacements, communication, etc.)
    Crédit mensuel pour rémunérer des assistants : environ 8 827,40 €, permettant d’embaucher jusqu’à cinq collaborateurs
    Avantages en nature
    Accès à des logements de fonction à Paris
    Utilisation de moyens de transport
    Protection sociale spécifique
    Remboursements de frais sur justificatifs ou avances
    Coût total sur un mandat de 5 ans :
    En additionnant salaires, indemnités et avantages, le coût d’un sénateur sur cinq ans dépasse 800 000 €
    Tout ça pour voter des lois qui font la navette et quelques enquêtes…

  24. Claude Luçon

    Il suffit de signaler à cet individu que cette flamme représente aussi l’âme de nombreux Tabors marocains tombés au combat pour la France en deux occasions, sans compter ceux morts en Algérie !

  25. Patrice Charoulet

    N’étant pas juriste, je lance un appel aux (vrais) juristes. Qui aurait la gentillesse de m’indiquer l’article du Code pénal qui a permis de « mettre en garde à vue » le SDF qui a allumé sa cigarette avec la flamme du soldat inconnu ?

  26. Un type m’a dit : “Vous avez déclenché une guerre.” Je lui ai répondu : “Non. J’ai juste laissé les chiens se mordre entre eux. Et j’ai fermé les yeux quand ça devenait laid.”

  27. Voilà ce que m’a raconté il y a quelques années un ami agriculteur dans l’Aisne. Un jour, dans son champ, il fait une macabre découverte : des restes humains, manifestement de soldats de la Première Guerre mondiale. Il y a des Français, et des Allemands. Les services officiels sont informés.
    Une délégation allemande arrive. Chaque reste est mis dans un cercueil. Un groupe de soldats en uniforme et en armes, commandé par un officier, rend les honneurs quand les cercueils sont chargés dans le véhicule mortuaire envoyé.
    De leur côté, les gendarmes français arrivent avec leur 4L de service, chargent les restes de soldats français dans une caisse en bois qui aurait transporté aussi bien des pommes de terre, et mettent sans cérémonie la caisse dans le hayon arrière de leur véhicule. Puis ils vont voir le maire de la commune, qui s’oppose absolument à ce que ces restes soient déposés dans la fosse commune du village. Notre ami a appris ensuite que les communes avoisinantes n’en avaient pas voulu non plus. Il n’a jamais su ce que ces restes étaient devenus.
    Alors à côté de cela, la profanation de la tombe du soldat inconnu à l’Arc de Triomphe paraît bien dérisoire…

  28. Le soleil tombait derrière les grues.
    Rouge sur gris.
    Comme du sang séché sur du métal.
    Le port sentait l’iode, le gasoil, la résignation.
    Je suis resté là, cinq minutes peut-être, à regarder les cargos partir.
    On ne s’habitue jamais à ce genre de départs.
    Surtout quand on reste.
    Je n’étais pas venu pour voir l’horizon.
    J’avais un rendez-vous.
    Dernier contrat, qu’il disait.
    Un homme voulait voir un autre homme,
    pour qu’un troisième n’existe plus.
    Classique.
    Je l’ai vu sortir du bar en face. Il avait l’air propre.
    Trop propre pour cette ville.
    Il portait des chaussures qui coûtaient un mois de mes loyers en avance.
    Il m’a tendu une enveloppe.
    — C’est simple, a-t-il dit. Il a fait un geste impardonnable.
    — Tous les hommes font un geste de trop.
    — Il l’a fait à Paris. À l’Arc.
    — La flamme ?
    — Oui. Celle-là. Il l’a profanée pour allumer sa clope.
    Il a sorti son téléphone et m’a montré la vidéo.
    Une dalle de pierre, une flamme qui tremble,
    et un homme qui s’accroupit lentement pour s’y allumer.
    Il se relève. Il tire une latte. Il s’en va.
    — Touriste lettone, TikTok, deux millions de vues en une nuit, a soufflé l’homme en costume.
    — Et vous voulez qu’il disparaisse ?
    — Je veux qu’on comprenne qu’on ne touche pas à nos morts.
    Pas de contrat écrit.
    Juste une photo.
    Un visage banal. Fatigué.
    Un sac à dos élimé. Un regard qui n’attend plus rien.
    21 mentions au Casier judiciaire.
    Vols, violences, insultes racistes, injures publiques.
    Un palmarès de fin de nuit dans une République fatiguée.
    Je n’ai pas demandé combien.
    Juste :
    — Où est-il ?
    — Il est revenu au port.
    — Le vôtre ou le mien ?
    — Le mien.

    Je l’ai repéré le lendemain.
    Il marchait comme un homme qui ne savait plus où aller.
    Il s’arrêtait devant les vitrines. Pas pour acheter.
    Pour se voir dans le reflet.
    Comme s’il vérifiait qu’il existait encore, malgré la vidéo, malgré la colère.
    Le troisième soir, il s’est assis sur un banc.
    Face à la mer.
    Il a sorti une cigarette, vidé ses poches :
    un ticket de métro, une vieille gomme,
    et un livre écorné.
    Hemingway. The Sun Also Rises.
    Je l’ai lu aussi, il y a longtemps.
    Quand je croyais encore à ce genre de soleil.

    Je me suis approché.
    Il m’a vu venir. Il ne s’est pas levé.
    — C’est toi ?
    — Ça dépend.
    — Je le savais.
    Il a souri.
    Pas comme un type qui attend la fin.
    Plutôt comme un type qui sait qu’il l’a déjà vue passer,
    et que ça n’avait rien d’impressionnant.
    — Je voulais juste du feu. Rien d’autre.
    — Tu l’as eu. Et maintenant, c’est le monde qui brûle autour de toi.
    — Le monde est sec. Il prend feu vite.
    Il a tendu le livre.
    Je ne l’ai pas pris.
    Il l’a laissé tomber à ses pieds.
    Je suis reparti.

    Je suis retourné au port le lendemain.
    L’homme propre n’était plus là.
    Juste un autre cargo qui partait.
    Et un banc vide, sous un ciel qui avait changé de couleur.
    J’ai allumé une cigarette avec le briquet qu’il avait laissé.
    Le même que sous l’Arc, peut-être.
    Et j’ai pensé à tous les feux qu’on allume pour tenir debout.
    Et à ceux qu’on punit d’avoir osé le faire.

    Il y a des hommes qu’on tue pour l’exemple.
    Et d’autres qu’on épargne pour qu’ils continuent à être des exemples involontaires.
    Ce jour-là, je suis devenu un homme qui n’a pas tiré.
    Et ça valait peut-être mieux que toutes les balles du monde.

  29. @ Claude Luçon | 07 août 2025 à 17:52
    « Il suffit de signaler à cet individu que cette flamme représente aussi l’âme de nombreux Tabors marocains tombés au combat pour la France en deux occasions, sans compter ceux morts en Algérie ! »
    Vous pensez vraiment que ce type connaît tout cela ?
    Il suffit de poser la question à un jeune sur la forme d’un cabillaud, il vous répondra : « carré ! » ; sa mère les achète au supermarché congelés ainsi.

  30. Pour commencer, et en réponse à Pépère qui avait à une époque l’argent des autres facile : « L’État c’est nous ! ».
    Alors que penser du fait que les frais d’obsèques des sénateurs c’est toujours nous, et l’on s’offusque qu’un pauvre bougre allume une clope sur un lieu dont il ignore toute la portée historique.
    Est-ce moins moral et éthique que de se faire payer les clous du cercueil et de certains suivants toujours avec notre argent ?
    Les sénateurs cotisent à un régime de prévoyance avec nos sous.
    En cas de décès pendant leur mandat, leurs ayants droit peuvent bénéficier d’un capital décès, toujours avec nos sous. Et pourquoi pas les cousins, les amis et les autres ?
    Si une personne a assumé les frais d’obsèques, elle peut être remboursée dans la limite du montant du capital décès, qui sera alors réduit d’autant. Tout ça toujours cautionné par notre argent.
    Depuis 2019, les sénateurs retraités peuvent souscrire à une assurance obsèques bien sûr avec l’argent public perçu.
    Si souscrite, elle couvre les frais à hauteur de un quart du plafond annuel de la sécurité sociale.
    Sans souscription, la prise en charge est plafonnée à 2 532 €.
    En 2023, le Sénat a versé 1 044 630 € pour les obsèques de 70 sénateurs ou membres de leur famille, soit environ 15 000 € par décès. Pas mal ! On le dira à Bayrou qui cherche partout des économies mais pas dans les bonnes poches.
    Ce système est distinct de celui de l’Assemblée nationale, qui a longtemps permis des remboursements allant jusqu’à 18 000 €, mais qui a été réformé en 2018 pour plafonner l’allocation à 2 350 €.
    Des dorés sur tranche tous ces types, et payés avec mon pognon… Enfin je me comprends… Sans vergogne à racler tout ce qui traîne, le fond de nos poches, alors une clope allumée on va pas non plus en faire toute une histoire, c’est pas bien mais sans doute ne le savait-il pas ce bougre, et pour le reste qu’est-ce qu’on fait ? Il faut quand même avoir un esprit de misère vorace pour se faire payer les clous du cercueil.

  31. Antoine MARQUET

    LE VOLONTAIRE ÉTRANGER
    Le monde entier disait : la France est en danger;
    Les barbares demain, camperont dans ses plaines.
    Alors, cet homme que nous nommions « l’étranger »
    Issu des monts latins ou des rives hellènes
    Ou des bords d’outre-mer, s’étant pris à songer
    Au sort qui menaçait les libertés humaines,
    Vint à nous, et, s’offrant d’un coeur libre et léger,
    Dans nos rangs s’élança sur les hordes germaines.
    Quatre ans, il a peiné, saigné, souffert.
    Et puis un soir, il est tombé dans cet enfer…
    Qui sait si l’inconnu qui dort sous l’arche immense,
    Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé
    N’est pas cet étranger devenu fils de France,
    Non par le sang reçu mais par le sang versé?
    Pascal Bonetti – 1920

  32. @ Giuseppe | 07 août 2025 à 10:04
    Espérons que le geste pas très malin de ce SDF dont tout laisse à penser qu’il n’imaginait pas les conséquences, l’incitera à arrêter de fumer 🙂
    ——————————————————————
    @ hameau dans les nuages | 07 août 2025 à 13:00
    Il ne fait aucun doute que les Gilets jaunes des premiers jours, dont les revendications étaient légitimes, ont été débordés par des mouvements anarchistes, notamment les black blocs en provenance de pays étrangers et dont l’objectif était de désorganiser le pays.
    La dégradation de l’Arc de Triomphe est essentiellement de leur fait.

  33. @ Jean sans terre | 07 août 2025 à 11:24
    « N’évoquons pas l’indignation surjouée des politiciens, qui révulse au point en d’avoir la nausée, tant cette engeance n’a aucun scrupule à détruire ce que ces soldats, un siècle plus tôt, s’étaient obligés jusqu’à la mort à sauver. »
    C’est exactement la réaction que j’ai eue en entendant les commentaires de cette clique. Ces gens sont abjects.
    Le problème est que, l’élection présidentielle se profilant à l’horizon, tout événement va être l’occasion pour ces guignols de se mettre sur le devant de la scène : « Moi je, moi je… », alors que la vie politique française (sans compter l’état du pays, c’est bonus) montre à quel point ces clowns ne méritent aucune attention : nuls ils sont, nuls ils resteront.

  34. @ Patrice Charoulet
    « Qui aurait la gentillesse de m’indiquer l’article du Code pénal qui a permis de « mettre en garde à vue » le SDF qui a allumé sa cigarette avec la flamme du soldat inconnu ? »
    L’article 225-17 du code pénal punit d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende la violation ou la dégradation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures ou de monuments édifiés à la mémoire des morts.

  35. @ Patrice Charoulet
    Code pénal, section 4 : Des atteintes au respect dû aux morts… (Articles 225-17 à 225-18-1).
    —————————————————————–
    @ Claude Luçon
    Oui, ne pas oublier les soldats des colonies venus combattre à nos côtés et morts pour la France.
    —————————————————————–
    @ Jean sans terre
    Il est évident qu’à travers le soldat inconnu, c’est à l’ensemble des soldats morts pour la patrie que s’adresse cet hommage (et non à un seul). Une symbolique qui vous a échappé comme à beaucoup sur ce blog. Alors que même des enfants d’âge scolaire comprennent cela et sont très impressionnés et parfaitement respectueux quand ils viennent participer avec leur classe ou telle association au ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe.

  36. Patrick EMIN

    Effectivement, à propos de ce petit détail sans importance qu’est l’allumage d’une cigarette sous l’Arc de Triomphe, on ne peut que reprendre un propos déjà maintes fois répété, mais qui se révèle encore tout à fait juste et suffisant : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer. »
    Ou la variation énoncée par Michel Rocard : « Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare. »
    Passons donc sur ce petit fait divers qui ne mérite aucun autre commentaire. Il serait plus intéressant de savoir pourquoi cet individu fréquente encore nos contrées alors qu’il n’a rien à y faire. Car la vraie question était bien celle-ci et uniquement celle-ci. Je crois aussi que quand on n’aura plus à se préoccuper que des gens qui allument leur cigarette, on aura fait beaucoup de progrès.

  37. revnonausujai

    Oui, le profanateur mérite une sanction ; quelques coups de pied aux fesses auraient eu une pleine valeur pédagogique.
    Mais il y a beaucoup plus irresponsables et ceux-là s’en tirent avec honneurs et prébendes.
    Les neuf con..seillers du Con..seil con..stitutionnel ont censuré dans la foulée la loi Duplomb et l’allongement de la durée de rétention, faisant fi du bien commun au profit de leur idéologie ringarde.
    Il serait bon que quelques agriculteurs de bonne volonté emplissent leurs neuf tanières de lisier ; les éventuels survivants pourraient être confiés aux bons soins de clandestins virulents pour approfondir leurs connaissances.
    Il va falloir que la France choisisse : mettre au pas les chats fourrés ou mourir !

  38. @ Achille | 07 août 2025 à 21:55
    Qu’il ne recommence pas, sans doute, arrêter de fumer j’en doute 🙂

  39. Profanons, souillons, crachons sur tous ces symboles honteux d’une France patriote qui n’a plus lieu d’exister de nos jours.
    Patriote c’est facho c’est raciste c’est extrême droite.
    Il nous faut des woke gauchistes escrolos islamistes progressistes LGBT de couleur pour redorer le blason de la France.
    Alors allons-y :
    Les députés extrêmes gauchistes LFI HamaSS narcos pourraient installer un point de deal narco sur cette tombe, y planter un drapeau palestinien et la taguer avec des inscriptions antijuifs.
    Les escrolos pourraient saisir le CC pour voter une loi contre cette horrible flamme à éteindre d’urgence qui pollue, détruit la couche d’ozone et participe au réchauffement climatique.
    Les LGBT en recherche de buzz et pubs pourraient eux aussi la repeindre aux couleurs arc en ciel, y a pas de raison que ce soldat ne soit pas homo, et de couleur surtout, sinon c’est homophobe rasciiiiiste, ben voyons !
    Franchement, je suis un vrai génie créatif et charitable comme il y en a un par siècle ; bien que d’extrême mega giga ultra drouaaaate, j’aime bien venir en aide à tous ces malheureux gauchistes en panne de neurones.

  40. Antoine MARQUET

    @ Claude Luçon
    « Oui, ne pas oublier les soldats des colonies venus combattre à nos côtés et morts pour la France. »
    Certes oui, mais ne pas oublier que ces colonies étaient la France aussi !

  41. Antoine MARQUET

    Certains commentaires sur ce blog semblent minimiser l’émotion légitime que cet acte a suscité chez de nombreux Français. On invoque l’ignorance du « pauvre bougre »…
    Mais l’auteur de ces faits ne débarquait pas ce jour-là de Carcassonne, Strasbourg ou de quelque village reculé. Il semble vivre à Paris, et probablement dans les environs immédiats de l’Arc de Triomphe — lieu hautement symbolique et touristique, où il peut sans doute espérer quelques dons. Il n’est donc pas étranger aux cérémonies régulières qui s’y déroulent, comme le ravivage de la flamme.
    Plaider l’ignorance dans ces conditions, ou détourner le sujet en opposant les situations sociales des uns et des autres, me paraît non seulement hors sujet, mais aussi assez léger au regard de la portée de cet acte.

  42. Jean sans terre

    @ Axelle D
    La vivacité de vos indignations vous conduit, Madame, à réagir hâtivement, dans l’excès et sans délicatesse.
    S’il vous agréait de prendre le temps de connaître les gens, vos réactions seraient moins promptes, plus fines et mesurées.
    Un jour de ciel terne et gris, il pleuvait et faisait froid, tandis que j’avais l’honneur de commander les hommages rendus au soldat inconnu. J’entendis derrière moi une voix chevrotante et intrigante qui semblait parvenir d’outre-tombe. Je me retournai par curiosité, rompant avec le protocole solennel. Hélie Denoix de Saint Marc se tenait derrière moi. Son regard profond, d’un intense bleu délavé, pénétra le mien. Après la cérémonie, nous discutâmes quelques instants. Il peinait à se maintenir debout, accablé par le poids de l’âge et des épreuves. Toutefois, au soir de sa vie, il avait voulu se rendre une fois encore sur la tombe du soldat inconnu pour honorer la mémoire des morts disparus et oubliés, chers à son cœur, compagnons d’honneur et d’infortune, au service d’une France d’un autre temps, devenue ingrate à force de s’être reniée. Le vieux et grand soldat tentait de se tenir droitement, ainsi qu’il avait toujours fait en chaque circonstance de sa vie. Il sourdait du hiératique personnage une gentillesse éminemment rare et profuse. Quelques jours plus tard, l’homme s’éteignait. Je n’ai pas oublié la leçon de son exemple.
    Souvent, au cours de mes pérégrinations à travers la France, je m’arrêtais pour visiter les innombrables nécropoles qui parsèment la terre de France. Ils avaient à peine vingt ans. Peu savent aujourd’hui que l’espérance de vie sur la ligne de front était d’à peine deux mois. Ils sont tombés par centaines de milliers. Plusieurs n’ont pas même été retrouvés, ensevelis dans la boue et la saleté. Quelle hécatombe ! Quel dommage incommensurable pour l’avenir serein de la France ! Il faut s’obliger à lire leurs témoignages. Je me souviens encore les paroles que j’avais entendues, enfant, de la bouche des réchappés. Ces morts pèsent encore lourdement sur mon âme d’homme vieillissant. Ne pas les oublier. Les honorer. Mais comment ? Peut-être en faisant en sorte que ces jeunes hommes ne fussent pas morts pour rien.
    Avez-vous remarqué, Madame, la tenue des visiteurs de la tombe du soldat inconnu ? La posture et le maintien disent beaucoup du respect que l’on doit aux autres. Ces tenues négligées disent beaucoup du désintérêt des visiteurs et de leur indifférence foncière. Ils pourraient être là ou ailleurs. L’essentiel est dans la distraction, non dans la ferveur. Le même se voit dans les églises.
    La profanation est dorénavant à chaque instant. Elle débute par l’enseignement d’une sorte de salmigondis philosophique qui sert de prêches aux prêtres de l’école républicaine. Considère-t-on assez combien cet hommage s’écarte des raisons véritables pour lesquelles ces jeunes hommes se sont battus et en sont morts, est un outrage à la mémoire de ces défunts inutiles. Enchaîner le souvenir des morts à la fabrique de la société nouvelle que ces morts auraient vomi est une abjection. La profanation est désormais universelle. Le voyez-vous seulement ? Ainsi que moult autres qui avaient très bonne conscience, sans doute non. Cela nous différencie. J’en suis pour ma part mortifié.

  43. hameau dans les nuages

    @ revnonausujai | 08 août 2025 à 07:22
    « Il va falloir que la France choisisse : mettre au pas les chats fourrés ou mourir ! »
    Cela ne se fera pas sans échauffourées 🙂
    ———————————————————————-
    @ Achille | 07 août 2025 à 21:55 :
    Non non je vous assure ! Enfiler un gilet jaune ne fait pas de vous un Gilet jaune… Il y a des protocoles dans les manifs organisées. Et le pouvoir rentre en panique quand ce n’est pas le cas et à ce titre est prêt à tout pour contrecarrer en faisant de la surenchère violente afin que le citoyen ordinaire trouvant le mouvement d’origine sympathique, change d’avis en caressant son chat sur son canapé devant son écran plasma.
    Toujours et encore de la psychologie des foules. Un exemple : en 1992 il y eut « le blocage de Paris » pour refuser les aides PAC qui annonçaient notre mort programmée. Mais pas qu’à Paris. Des trains furent bloqués sur les voies et notamment vers Pau. Il a suffi de trois agriculteurs pour bloquer la ligne TGV de nuit. Un compère observait les réactions en gare de Pau. La rumeur courut aussitôt que « des dizaines d’agriculteurs avec leurs tracteurs » étaient sur les voies 2 km en amont. Ils étaient trois au péril de leur vie et sans tracteurs. Devant la rumeur, le préfet fut réveillé bien sûr en catastrophe.
    Je vous raconterai une autre fois si vous êtes sage comment notre Bayrou fut aussi pris dans une tourmente à son domicile personnel, les renseignements généraux pestant qu’ils n’aient pas été prévenus, ce qui est normalement d’usage :))
    Tout cela bien sûr sans haine ni violence. « Nous sommes des gentils »… enfin un peu de haine quand même… Il ne faudra pas trop en abuser…

  44. « Les images ont choqué la France : un homme a allumé sa cigarette avec la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe à Paris. Une scène captée lundi soir et devenue virale sur les réseaux sociaux, suscitant une vague d’indignation. L’auteur du geste sera jugé en comparution immédiate ce vendredi à Paris, pour violation de sépulture, a annoncé le parquet. »
    https://www.20minutes.fr/justice/4167129-20250807-paris-homme-allume-cigarette-flamme-soldat-inconnu-juge-vendredi
    Là ça va vite ! Tu parles d’une affaire ! Et tout le reste on oublie !? Les black blocs et Cie, le sang versé c’est tous les jours en Ukraine, le Cinglé qui tue par centaine de milliers, et là pas de procédures ? Nous sommes fous. La trouille ! Un pauvre bougre, c’est si facile !

  45. @ Patrice Charoulet
    Parmi vos 180 dictionnaires il vous manque le Dalloz du code pénal.
    Très vite vous passerez d’un ancien professeur de lettres à celui d’un avocat averti. À retenir : le mal de tête est assuré si pas habitué au jargon juridique tortueux.

  46. @ Antoine MARQUET | 07 août 2025 à 21:32
    « N’est pas cet étranger devenu fils de France,
    Non par le sang reçu mais par le sang versé? »
    Beau poème, mais qui ne permet pas de justifier tout et n’importe quoi.
    Il se trouve que je suis le fils d’un combattant du CEF en 1944 en Italie, qui était donc un frère d’armes des combattants issus des pays d’AFN, dont les goumiers marocains par exemple.
    Mais quand nous voyons que certaines personnes qui ne se conduisent pas très bien prétendent avoir un ascendant dans le même cas (ce qui reste éventuellement à vérifier) en usant de quérulence pour exiger de la France des avantages ou des passe-droits qui ne leur sont pas dus, il y a de quoi protester.
    À ce moment-là, devrais-je aussi imiter leur comportement pour exiger ce que je ne mérite en rien ?
    Ces pays ont voulu leur indépendance et ils l’ont obtenue, mais la France qu’ils ont rejetée parfois avec haine et brutalité ne leur doit plus rien (*) et encore moins à leurs descendants.
    Par exemple, Ben Bella, qui a aussi combattu en Italie, s’est par la suite retourné contre la France, dans une rébellion souvent gratuitement sanguinaire.
    C’était son choix, mais après chacun va de son côté, et la France n’a aucun devoir de courir derrière des gens qui la haïssent ouvertement pour leur faire des cadeaux, alors qu’elle leur a déjà tout donné.
    (*) Sauf éventuellement pour les pensions de ce qui reste des anciens combattants.

  47. @ Jean sans terre
    Vous aimez bien vous pousser du col et vos vantardises sont insupportables et n’impressionnent que les gogos…
    Il est certain qu’Hélie de Saint Marc, même très âgé, n’aurait jamais parlé (d’une voix chevrotante !!!) durant la cérémonie du ravivage de la flamme.

  48. revnonausujai

    @ Claude Luçon
    Le RICM s’est couvert de gloire en 14-18, le courage et l’esprit de sacrifice des troupes coloniales et en l’occurrence des Marocains sont évidents.
    Toutefois, concernant le choix du Soldat inconnu, factuellement ce ne peut être qu’un Français métropolitain ; toutes précautions avaient été prises pour être sûr que la dépouille proposée au choix du soldat Thin soit française, notamment le port d’une tenue (ou de ses lambeaux) de couleur bleu horizon, les coloniaux et la Légion étaient en kaki.

  49. Antoine MARQUET

    @ Exilé
    Ce poème de Pascal Bonetti s’adressait exclusivement aux étrangers de la Légion étrangère. In « Légion notre mère » Anthologie de la poésie légionnaire 1883-2000 aux éditions Italiques.

  50. C’est fait, la Justice est passée et la sanction est tombée.
    Vous avez le choix entre :
    1) rire,
    2) pleurer,
    3) les deux à la fois.
    Pour le coup, Bruno Retailleau a prolongé son abonnement à la salle de Fitness pour se refaire du muscle.
    Au final, un bon père de famille qui a « craqué » et surtout ne cherchez pas à savoir pourquoi il n’a pas demandé à un passant s’il pouvait « avoir du feu ».
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/j-avais-une-envie-pressante-de-fumer-3-mois-de-prison-avec-sursis-pour-avoir-allume-une-cigarette-sur-la-tombe-du-soldat-inconnu-20250808

  51. Jean sans terre

    @ Axelle D
    Madame,
    Je ne suis pas sensible aux mondanités et, est-il nécessaire de vous le rappeler, je ne tire aucune vanité d’avoir eu l’heur de croiser, par le hasard des circonstances, M. Denois de Saint Marc. Que vous le crussiez dit plus de votre caractère que du mien. J’ai voulu illustrer d’une manière originale qu’il existait des motifs plus profonds et sérieux de s’alarmer de l’irrévérence constante faite aux morts et au passé et, qu’une fois de plus, vous méjugiez des choses et des gens inconsidérément et à l’emporte-pièce.

  52. L’immonde racaille a ajouté une mention à son casier judiciaire. Quand on déteste, on ne compte plus ! Le cuistre s’est fait pincer une palanquée de fois, sans compter toutes les fois où il est passé au travers de la correctionnelle.
    La Justice doit être impitoyable, sinon elle devient pitoyable.
    Les nombreuses victimes de ce délinquant multirécidiviste comprennent qu’il est toujours libre de ses mouvements désordonnés. Sûr de bénéficier de l’impunité, il n’a aucune raison de se gêner.
    Les années passent et les condamnations sont de plus en plus légères, non appliquées et non dissuasives. Je n’en veux pour preuve que le souvenir d’une condamnation à 15 jours de prison ferme pour un étudiant qui avait profané la flamme du Soldat inconnu. Déjà, à l’époque, des plumes séditieuses avaient disserté de manière éhontée pour trouver des excuses.
    Autres temps, autres mœurs, l’auteur d’une quête en faveur de la famille du Soldat inconnu avait été lourdement condamné.
    Bruno Retailleau a tout à fait raison de vouloir expulser le fauteur de trouble dans son pays d’origine qui est, pour rappel, un pays exportateur de drogue.

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