Comme lors du Covid où chaque Français s’est cru médecin, les négociations autour de l’Ukraine, qui impliquent les présidents Zelensky, Trump, Poutine et l’Union européenne (qualifiée de « nain politique » par un conseiller de Poutine), avec notamment le président Emmanuel Macron et le chancelier allemand Merz, se déroulent quasiment à ciel ouvert. De sorte que la politique étrangère n’est plus hermétique à nos concitoyens et que ceux-ci, sur un mode totalement antagoniste, se prennent tous pour des Talleyrand au petit pied.
En effet, la grossièreté des réseaux sociaux est hallucinante, qui ici crachent sur les adversaires de Donald Trump et de Poutine, là sur les rares défenseurs de Zelensky et, surtout, méprisent les efforts de l’Union européenne (UE) pour favoriser un cessez-le-feu. Et ce, pour s’immiscer dans la négociation entre Russes et Américains afin d’éviter que ces derniers, sous Trump, ne cèdent tout à Poutine, dans la précipitation. Celui-ci, imperturbable, continue de mener son jeu, caractérisé par l’aplomb de se dire victime quand il est l’instigateur et le coupable.
J’entends bien que, conscient de mes limites, je n’ai pas à juger une situation internationale tragique qui me dépasse, mais je demanderais alors à tous ceux qui insultent les derniers partisans de l’équilibre, de la mesure et de l’équité de ne pas se camper, comme s’ils en savaient long, en inconditionnels de Trump et de Poutine et en pourfendeurs compulsifs de l’UE.
Comme si l’UE, pour une fois active, devenait méprisable pour vouloir si peu que ce soit atténuer l’écrasement du rouleau compresseur russo-américain. Poutine a d’ailleurs parfaitement compris le changement de la donne internationale puisque ses consignes sont dorénavant d’accabler l’UE et de favoriser « l’ami américain » qui désire un traité de paix comme lui. Quelle aubaine que cette aspiration qui permet à la Russie de continuer à tuer sur une grande échelle !
Mes observations n’ont rien d’original et me paraissent refléter la surface des événements, des rencontres et des projets de ces derniers jours.
Il est capital d’avoir l’honnêteté de reconnaître que, dans cet intense maelström international et pour éviter que le principal intéressé, Zelensky, soit emporté comme un fétu de paille en étant contraint de céder une part importante de l’Ukraine contre rien, l’UE, et le président Macron en particulier, constituent le seul rempart objectif. L’unique terreau à partir duquel on peut envisager un règlement international digne de ce nom. Qui ne soit pas gangrené par le cynisme, la dictature, l’imprévisibilité et l’incertitude.
Je n’ai jamais hésité, pour dénoncer une forme de narcissisme présidentiel dans la conduite des affaires intérieures et dans la sauvegarde de son pouvoir, à mettre en cause Emmanuel Macron. Mais je ressens l’obligation de nuancer, d’amender, de relativiser quand je considère à quel point, pour l’Ukraine, il se tient à sa place alors que Trump et Poutine sont les seuls à saturer l’espace avec leur MOI. L’un et l’autre l’affichant sur un mode radicalement différent.
Donald Trump a beau rêver du Nobel de la paix et répéter qu’il a facilité la signature de six accords de paix, on doit tout de même considérer que son talent diplomatique, pour l’Ukraine, connaît des ratés. Inconstant, imprévisible, incertain même pour ses alliés (s’il en a encore), changeant de ton comme de chemise, dur ce soir, doux demain, oscillant entre menaces, chantage et hyperboles, fixant des délais dont lui-même ne respecte pas l’échéance, à peine au début et déjà pressé d’en finir, prenant chaque retard pour une offense personnelle et ne fondant jamais les négociations dont il prétend être le protagoniste sur la justice, l’équilibre des forces et la morale internationale mais sur sa seule vision de l’intérêt américain et de sa propre gloire, vraiment narcissique et dépendant, pour le pire, de la stratégie d’un Poutine qui a tout compris de lui, il n’hésitera pas, si on le laisse faire, à lâcher le faible Zelensky pour une union plus facile à réaliser : celle d’un président américain exhibitionniste et manipulable et d’un Poutine froid, sec et sans scrupule.
Quel contraste en effet entre Donald Trump d’un côté et les représentants de l’UE de l’autre, face à un Poutine dictateur, parfois tueur, sans la moindre éthique, suffisamment intelligent pour feindre de s’abaisser, ayant fait le tour de Trump dans une visite guidée par ses ambitions, sa stratégie et ses buts, persuadé que la Grande Russie n’attendait que lui, continuant à poser des conditions, à formuler des ukases, à mépriser sa victime, à se permettre de traiter de haut les porteurs de paix avec toute l’arrogance d’un créateur de guerre injuste, poussant les feux d’un combat où il multiplie les morts à proportion de son prétendu désir d’apaisement.
Que Trump et Poutine conservent ces territoires symboliques que leur MOI a envahis et occupent si ceux de l’Ukraine sont sauvés grâce à l’entremise d’une UE qui n’a pour elle que la justesse de la cause qu’elle défend !
Je souscris entièrement à cet excellent billet.
Ces moments d’intensité révèlent que de nombreux animateurs de débats et chroniqueurs semblent se complaire dans les difficultés rencontrées par la France et l’Union européenne. En revanche, ils manifestent une certaine désolation lorsque la France et l’Europe affirment leur position sur la scène internationale.
L’Europe : la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf.
Je souhaite exprimer une opinion qui m’est personnelle et que je n’ai ni lue, ni observée nulle part ailleurs.
À peu près tout le monde a pris au mot le président Trump lorsqu’il affirmait avant son élection et au début de sa mandature son souhait d’obliger les protagonistes à faire la paix. Je n’ai jamais cru cette parole.
L’Amérique de Trump, dans la lignée des précédents présidents américains, est au contraire stratégiquement très intéressée à la poursuite de la guerre sur le continent européen à un niveau conventionnel. Je liste ci-après les intérêts que l’Amérique en retire :
– affaiblissement d’un ennemi potentiel (la Russie) afin de pouvoir focaliser son effort de guerre sur le rival chinois ;
– affaiblissement, voire destruction économique du rival européen ;
– séparation de la Russie d’avec le reste de l’Europe, notamment en matière énergétique, ce qui a pour conséquence de permettre à l’Amérique de vendre à l’Europe à un prix prohibitif l’énergie ;
– mise sous tutelle militaire américaine de l’Europe à la fin d’obliger l’Europe à soutenir et financer les intérêts stratégiques militaires américains ;
– possibilité pour l’Amérique d’imposer aux États européens ses conditions en échange de leur promesse d’hypothétique protection ;
– division interne entre les États européens ;
– vente d’un armement militaire américain en voie d’obsolescence aux États européens ;
– financement par les États européens du renouvellement de l’armement américain en voie d’obsolescence en vue de préparer la confrontation ultérieure avec la Chine.
Il se voit avec une évidence nette que l’Amérique a tout intérêt à la prolongation de cette guerre tant qu’elle ne dépasse pas le stade conventionnel. D’ailleurs, il est envisageable de considérer que la révolution orange de Maïdan, soutenue activement par les États-Unis, constituait une provocation intolérable de l’Amérique à l’égard de la Russie
La France n’est en aucune manière concernée par le conflit en Ukraine, parce qu’elle dispose de manière complètement autonome et indépendante (à la différence de la Grande-Bretagne), de la puissance nucléaire. Elle n’a pas à en supporter le coût. Il ne s’agit pas de donner raison à Poutine. Il s’agit de ne regarder que ses intérêts. Or son intérêt direct et immédiat ne consiste pas tout à la fois à s’affaiblir économiquement par les trains de sanction qui grèvent son économie, ni non plus à s’engager dans un conflit qui ne la regarde pas. Que l’on se défie de Poutine, soit. Augmentons les budgets militaires. Mais que l’on se tienne à égal distance des USA qui manifestement sont de moins en moins nos alliés.
Quant à protéger le reste de l’Europe (avec notre armement nucléaire), pourquoi pas, mais pas par une charité gratuite. Notre protection a un prix. Que l’Europe paie. La pire chose à faire serait de sortir l’armement nucléaire français de son cadre exclusivement national pour le confier à une institution européenne (ce que veut l’Allemagne). Nous perdrions aussitôt toute notre capacité défensive à l’égard des autres puissances nucléaires. Si Macron faisait cela (et il en est tout à fait capable), il mériterait la cour martiale pour haute trahison.
L’Ukraine a dès 2014 fait un mauvais choix stratégique. Elle a cru trop fortement aux promesses américaines. Mal lui en a pris. L’Ukraine, par ailleurs, ne s’est pas préparée comme elle aurait dû à un conflit ultérieur avec son voisin russe. Qu’elle s’en prenne à elle-même pour son imprudence. L’Ukraine a été provocatrice, notamment par une proximité trop étroite avec les USA, dont elle paie aujourd’hui le prix, mais aussi par ses exactions sur les populations russophones et son non-respect des accords de Minsk.
Jusqu’au déclenchement de la guerre, la presse présentait l’Ukraine comme un des pays les plus corrompus au monde. Elle le fut encore durant la guerre (détournement d’armement et revente sur le marché noir). La France n’a aucun intérêt à la défendre. L’Ukraine ne protège en rien la France et aucun traité ne nous unit. L’entrée même de l’Ukraine au sein de l’UE ferait un tort magistral à l’agriculture française au profit exclusif d’intérêts industriels américains.
Les politicards européens, qui sont par le fait même d’avoir cherché à l’être, quasiment tous aussi pourris les uns que les autres, se sont fait avoir par la bande à Biden qui a voulu éviter que la Russie et les pays de l’UE constituent une trop grande puissance mondiale. Au train où allaient les choses, avec Renault, Airbus, et le Nord Stream, ça n’allait plus du tout !
Sauf que cette bande de crétins n’a pas vu que c’était la Chine qui tirerait les marrons du feu, et Trump veut arrêter les frais.
Quant aux enfants de choeur de l’Ukraine, on a oublié le harcèlement des fermes du Donbass à coups d’obus, l’expulsion de près de 500 000 russophones de la région d’Odessa, et tout simplement que les russophones sont russes et n’ont pas été rattachés à la fédération de Russie par accident.
Poutine nous a construit une magnifique cathédrale orthodoxe à Paris. Et ça, ça dérange au plus haut point une certaine mafia intellectuelle qui manipule tout en coulisses, et dire que là est le coeur du problème dépasse de loin l’entendement du couillon.
Quelqu’un dans la classe a-t-il entendu parler de la franc-maçonnerie ? Personne ? Ils sont en France juste quelque 200 000 ! Bizarre, non ?
Pour choquante qu’elle puisse être aux yeux des bisounours, comment ne pas voir que l’analyse talleyrandienne, imprégnée de Sun Tzu, de Jean sans terre est, hélas, frappée au coin du bon sens… Tout le reste relève des « Martine à l’école de guerre ».
Poutine maillot jaune du Tour de l’Ukraine.
Finalement, notre Poupou sera désigné comme le grand gagnant de toutes ces parodies occidentales destinées à l’affaiblir, un flop historique pour tous ces minus occidentaux grandes gueules et petits bras, à l’exception de Trump qui se la joue téléréalité avec brio, l’Ukraine n’étant pour lui qu’un Monopoly dont les richesses vont remplir ses poches et celles des Américains ; bingo, chapeau l’artiste !
Poupou n’a même pas besoin d’ouvrir la bouche, il défile, parade et se pavane devant les caméras du monde entier tel le Tsarissime de toutes les Russies avec un sourire qui en dit long sur sa satisfaction d’avoir bien cocufié tous ces guignols d’Occidentaux qui avaient prédit que son économie et ses armées s’écrouleraient dans peu de temps, LOL ! Quel fiasco, quel flop, quelle humiliation !
Qu’attendre de ces margoulins de l’UE et surtout de leur Macron qui détruit son pays, son peuple et collabore avec les Palestiniens en bon antisémite contre Israël ?
Bravo Poupou, la 7ème Cie des volontaires (LOL) n’est pas près de se remettre de la superbe claque que vous lui avez infligée, merci pour ce beau spectacle !
@ Jean sans terre | 20 août 2025 à 04:09
Votre raisonnement est de la logique pure sans esprit partisan mais certains diront pis que pendre à votre égard. Je rajouterai que la montée d’Adolf Hitler au pouvoir a été favorisée par la finance américaine, la même ayant déjà placé ses pions en sortie de guerre avec ses bases disséminées sur le territoire et leur monnaie pour remplacer la nôtre :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Billet_drapeau
Du délire, ce billet !
Cette guerre a été provoquée par les Américains, ou plus exactement les financiers de Wall Street et de la City de Londres (le fermier du Kansas n’en a strictement rien à faire de cette guerre), lesquels ont tout fait pour que les accords de Minsk prévoyant un statut très correct pour les minorités russophones et russophiles de l’est de l’Ukraine (à l’instar de celui des minorités linguistiques en Belgique, en Suisse, au Canada…) , intelligemment élaborés par la diplomatie française et allemande, reconnus par les Nations unies, acceptés à la fois par les Russes et les Ukrainiens, ne soient pas appliqués.
Quand la guerre a éclaté, ce qui était inévitable dès lors que l’OTAN envisageait d’installer en Ukraine des bases militaires forcément dirigées contre la Russie (la réplique, dans l’autre sens, de l’affaire des missiles de Cuba du temps du président Kennedy ; Sébastopol notamment, ville vaillamment défendue au XIXe siècle par les Russes contre les Anglais et nous, qui n’avions alors au demeurant rien à faire dans cette galère où nous avaient embarqués, encore eux, les financiers de Wall Street, puis contre l’Allemagne nazie et faite alors « ville héros de l’Union soviétique », comment ne pas se rendre compte qu’en faire, du jour au lendemain, comme c’était prévu, une base de l’OTAN donc hostile, était un casus belli ?), les présidents Poutine et Zelensky étaient sur le point de trouver un accord (Istanbul) qui aurait laissé l’Ukraine territorialement en bien meilleur état que ce qui se profile inéluctablement à l’horizon d’aujourd’hui.
Le problème était alors déjà que l’Ukraine entière, pas seulement son armée, était sous perfusion financière des Occidentaux. Johnson l’Anglais a alors débarqué à Kiev et intimé l’ordre à Zelensky de continuer la guerre, « sinon, plus d’argent, c’est ton pays qui va crever de faim ». Zelensky a plié.
Les Américains reconnaissent aujourd’hui clairement, du moins ceux qui le veulent bien, leur responsabilité dans cette guerre, à commencer par le président Trump lui-même qui va répétant que lui au pouvoir il ne l’aurait pas permise.
Entre autres :
Colonel Douglas Macgregor : « La guerre en Ukraine est terminée et l’OTAN est épuisée »
John J.Mearsheimer : « Les illusions des libéraux : comment l’OTAN a égaré l’Ukraine »
Le 16 mars 1993, à Moscou, à l’ambassade de France, j’ai, personnellement, assisté au premier rang à l’entretien entre le président François Mitterrand et l’ancien secrétaire du parti communiste de l’URSS, mais toujours prix Nobel de la paix, Mikhaïl Gorbatchev, après un entretien de même nature au Kremlin avec le président russe alors en exercice, Boris Eltsine. Le président français s’est alors solennellement engagé, et sans doute sincèrement, j’en suis témoin, à ce que la paix règnerait désormais, dans la fraternité des peuples, entre Brest et Vladivostok, l’OTAN devait disparaître (ce que le Congrès américain, à la même époque, a même proposé). Dans un discours somme toute très gaullien. Roland Dumas, le ministre, était derrière, et en a témoigné aussi dans des termes équivalents au début de la guerre, avant de mourir.
Les Américains ont mené cette guerre comme celle contre les Indiens au XIXe siècle. On provoque méchamment les sauvages. Ils réagissent mal, et on les massacre. Cette fois-ci par « proxy », comme on dit, à savoir les Ukrainiens. Sauf que les Russes ne sont pas les Indiens. Ils ont des armes modernes, de l’argent, le pays est prospère (croissance du PIB très supérieure à la croissance française), les usines d’armement tournent à plein régime quand on découvre que les nôtres, fermées hâtivement pour toucher le plus vite possible les « dividendes de la paix », ne pourront rouvrir (donc pas de chars Leclerc pour l’Ukraine, on se contente d’envoyer de vieux AMX 10 en aluminium conçus pour l’Afrique mais qui sur le champ de bataille s’ouvrent comme des boîtes de conserve sous le feu russe), le gaz et le pétrole russes se vendent très bien, entre autres, sur les marchés indiens et chinois (trois milliards d’habitants au total…), la ressource humaine est au rendez-vous sans avoir eu à décréter la mobilisation générale (alors qu’il y a 400.000 déserteurs en Ukraine et que ce sont aujourd’hui les adolescents et les vieillards qui montent en ligne).
Les Russes ont davantage de bombes atomiques que les Américains. Et plus puissantes
Ce ne sont pas des Indiens à plumes.
75 % des Russes approuvent toujours Poutine, vraisemblablement plus depuis Anchorage, alors que c’est l’inverse pour Macron.
Bref, cette guerre est pour l’Occident un fiasco, dont Trump (et ses financiers !) se rend compte. C’est pourquoi il dit « pouce ! ».
Au début de cette guerre, il y a un imbécile qui a déclaré, naïvement, que l’attaque russe était « non provoquée ». Et bien, justement, elle l’était, et c’est pourquoi, cyniquement, il affirmait le contraire.
Votre réquisitoire contre Vladimir Poutine, votre logorrhée d’insultes qui n’apportent rien au débat ni à la manifestation de la vérité, Monsieur Bilger, sonnent faux.
Cette guerre entre deux peuples très proches, plus proches ethniquement que ne le sont les Provençaux et les Bretons, les Bavarois et les Prussiens, n’aurait jamais dû avoir lieu. Un million de morts des deux côtés, autant de blessés à vie, de familles meurtries pour longtemps. Pour rien. Il est temps, urgent, d’arrêter la boucherie ignoble. De négocier pour de bon, sincèrement, comme les Occidentaux ne l’ont pas été jusqu’à présent.
Macron et les autres responsables européens poussent, par leurs exigences irréalistes, leur idéologie déconnectée, leur aveuglement à ne pas voir la genèse de ce conflit, à continuer la guerre. C’est criminel.
Mongénéral attendait le Volatile tous les mercredis, je recommande le Charlie de ce jour, avec une Une qui sublime la volonté de cette Europe de misère que le Général Motor houspillait.
Rien ne fera plus reculer les Ukrainiens, le Cinglé s’est carapaté d’Afghanistan, aujourd’hui la technologie et surtout ses hommes au front d’Ukraine, tous les jours et de plus en plus fort sidèrent ce pays de Russie de plus en plus cabossé et laminé :
https://www.msn.com/fr-fr/guerre-et-conflits/organisation-de-l%E2%80%99arm%C3%A9e/l-ukraine-an%C3%A9antit-deux-d%C3%A9p%C3%B4ts-de-munitions-et-compromet-s%C3%A9rieusement-l-approvisionnement-russe/ar-AA1KRo9Z?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=68a5a5285eb64785a41b8d1ce3ffd784&ei=8
Martine et les couillons défaitistes sont donc prêts à se vendre au retour de l’URSS, alors qu’il ne s’agit évidemment pas de céder un pouce de dissuasion française, mais de savoir définir les intérêts vitaux du pays, qui sont européens.
Nos amis devraient écouter leur président plutôt que de danser leurs « ça ira » de royalistes dépassés et vaincus, ayant rejoint les guillotineurs qu’ils vomissent, ils s’apercevraient qu’ils sont avec eux déjà depuis longtemps remplacés.
Je noterais volontiers cher hôte, que vous-même tombez dans le travers que vous dénoncez. Vous affirmez une position quant au conflit, ses causes et ses responsables. Elle n’a rien de choquante, de déraisonnable, mais c’est bien une position. Les Français, comme vous, ont des opinions, des convictions et se positionnent. Je ne lis ici rien qui soit plus ou moins débile que ce que l’on entend de la part des toutologues de plateaux télé, même les supposés spécialistes que sont les militaires dont assez peu ont jamais dû avoir à prendre une arme pour tuer.
Je ne crois en rien Macron soucieux du sort de l’Ukraine. Il pense à lui et sa gloriole personnelle. Il s’avance comme un matamore sur un terrain qu’il sait ne pas être en mesure de mettre en oeuvre. Rien ne se fera sans les autres nations européennes, et surtout, sans les Américains.
Comme disait l’ami Jenecèpluki, la diplomatie c’est d’être trois contre deux. Et j’ai la vague impression que l’Europe fait à peine un.
Je suis d’accord avec vous, il y a un agresseur, la Russie, un agressé, l’Ukraine. Mais une fois qu’on a dit ça, en dehors des Ouinestone d’opérette qui ne se sont jamais battus, ni même leurs ascendants, qui « rodomontent » en danseuse sans la selle sur leur home traîneur, que faire…
@ Jean sans terre | 20 août 2025 à 04:09
Les Ukrainiens détestent la Russie. Ils ont fondamentalement compris depuis le mémorendum de Budapest et même avant, que la douceur angevine était en Europe, et de vouloir respirer l’air pur de nos pays démocratiques et libres, libres de vivre comme on l’entend et pas sous le knout de criminels de guerre déporteurs d’enfants.
Je suis en totale contradiction avec ce que vous écrivez et pour une fois je vais tenter de vous répondre, je suis dans une phase euphorique, mon cardio est au beau fixe.
L’Amérique, faiseuse de guerre ou stabilisatrice mondiale ? Il est tentant de réduire la politique étrangère américaine à une stratégie cynique de guerre perpétuelle, mais cette vision oublie les dynamiques complexes qui régissent les relations internationales. L’idée que les États-Unis, sous Trump ou tout autre président, auraient intérêt à prolonger la guerre en Europe pour affaiblir la Russie et l’UE repose sur une lecture excessivement machiavélique des faits et sans doute dénuée de tout bon sens lucide. Trump veut la paix, il n’a de cesse de répéter qu’il vient de conclure une palanquée de traités…
En réalité les États-Unis ont historiquement cherché à éviter les conflits prolongés, coûteux en vies humaines et en ressources, l’ Afghanistan dont ils se sont barrés comme des voleurs a exacerbé cette vision.
L’intervention en Ukraine est motivée par la défense de principes démocratiques et de souveraineté, non par une volonté de domination économique ou militaire. Ils ont rationné et surtout mesuré et calibré leur aide, comme le disait Michel Yakovleff, la trouille aussi devant un Cinglé qui possédait un arsenal nucléaire lourd. L’Europe de la défense est une naine.
Peu à peu les Ukrainiens inventifs et surtout puissants de leur culture nucléaire enfouie, vont de plus en plus loin, cassent maintenant partout au sein même de la Russie tous les complexes militaro-industriels possibles, et cela sans état d’âme. Le présent leur donne raison et assoiffés de liberté, la peur n’existe pas.
L’affaiblissement de la Russie n’est pas une fin en soi, mais une conséquence de l’agression russe par un criminel de guerre. L’Ukraine n’a pas provoqué la guerre : elle a été envahie, agressée, martyrisée et assassinée, tous les jours, il faut le rappeler.
L’Europe n’est pas mise sous tutelle militaire américaine, mais choisit librement ses alliances dans le cadre de l’OTAN.
La France et l’Ukraine : une solidarité européenne, pas une charité, l’idée que la France n’a aucun intérêt à soutenir l’Ukraine est une erreur stratégique, et une bêtise crasse qui reprend le discours du Kremlin. En tant que membre de l’Union européenne et puissance mondiale, surtout grâce à sa « dotation » – merci Mongénéral -, la France a tout à perdre d’un monde où les frontières peuvent être redessinées par la force. Demain serait donc la loi du plus fort ? Le discours de Macron sur l’Ogre est très fort, il remet au goût du jour la solidarité et pas comme je le disais au-dessus, la charité, il en va de notre courage et de notre honneur.
Soutenir l’Ukraine est un devoir inaliénable, c’est défendre le droit international et la sécurité du continent, ils versent leur sang tous les jours. En levant la tête plus loin, aider l’Ukraine du courage c’est préserver aussi la stabilité économique et politique de l’Europe. Et surtout un peu aussi préserver notre petit confort, bien douillet. Quelle tristesse ! regarder ailleurs, alors que la maison serait en feu.
De plus c’est renforcer la crédibilité de la France en tant qu’acteur diplomatique majeur, et la « coalition des volontaires » voulue par Macron et 30 pays au compteur, et pas des gazelles, ont décidé de s’y afficher. Les Ukrainiens par leur courage ont levé toutes les peurs sous-jacentes, celles que prodiguait brutalement le Cinglé avec son arsenal nucléaire qu’il brandit comme un type qui a désormais la peur au ventre et ça se voit.
Quant à l’armement nucléaire, il est absurde de prétendre qu’un partage européen équivaudrait à une perte totale de souveraineté. La dissuasion repose sur la coordination, pas sur l’isolement. L’Ukraine est victime et non coupable ! Accuser l’Ukraine d’avoir provoqué la guerre revient à inverser les responsabilités. Les accords de Minsk ont été violés par la Russie, qui a annexé la Crimée et soutenu des milices armées dans le Donbass. Les exactions contre les populations russophones sont largement instrumentalisées par la propagande russe, alors que les violations des droits humains ont été commises des deux côtés.
Quant à la corruption, elle ne justifie en rien l’abandon d’un peuple agressé. De nombreux pays en transition démocratique ont connu des difficultés similaires, sans que cela ne remette en cause leur droit à la souveraineté et à la sécurité.
L’adhésion de l’Ukraine à l’UE : une opportunité, pas une menace, même Trump a téléphoné à Orban pour qu’il la mette en veilleuse, ce qui a été révélé à Anchorage.
L’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne ne serait pas une catastrophe pour l’agriculture française. Elle pourrait au contraire ouvrir de nouveaux marchés pour les produits français sur un front Est et surtout renforcer la sécurité alimentaire européenne car ils possèdent des terres arables très prospères et d’immense qualité. Favoriser des partenariats industriels et technologiques, des coopérations sont déjà en route, l’Ukraine a tout à nous apprendre sur le retour d’expérience technique, drones, etc. L’UE est fondée sur la solidarité et l’intégration, pas sur la peur de la concurrence.
Votre commentaire repose sur une vision très pessimiste et isolationniste du rôle de la France et des États-Unis dans le monde. Texte munichois par excellence, une lecture plus nuancée montre que la coopération, la défense des principes démocratiques et la solidarité européenne sont non seulement justes, mais stratégiquement indispensables.
Vous êtes un défaitiste en somme, avec vous c’est marquer le pas et qui n’avance pas recule disait le Défunt Cruchade.
Ouf ! J’ai été bien long, mais je pense qu’un type comme Winston Volodymyr est de l’acier dont on fait les âmes, il est du carbone pur sur son pays ; bien sûr il partira il l’a dit, c’est la démocratie chez lui, il n’est ni au pays du Cinglé et encore moins pétainiste.
Mon cardio m’a dit que j’avais un gros moteur, je vais finir par le penser.
Cher Monsieur,
Combien de fois ai-je lu vos commentaires, courtois mais agacés, à propos de jugements à l’emporte-pièce de personnes qui parlaient sans savoir de sujets juridiques et judiciaires que vous maîtrisez, mais pas eux.
Souffrez que je vous imite concernant un sujet sur lequel vous faites preuve, avec un certain aplomb, d’une étonnante légèreté. Et cela alors même que vous admettez votre ignorance.
Informez-vous un peu mieux sur l’origine véritable du conflit, sur le rôle des uns et des autres, et sur les intérêts légitimes des différentes parties en présence. Ne soyez pas victime d’hémiplégie informationnelle, étudiez tous les arguments, même ceux – surtout ceux – qui ne vont pas dans le sens de vos convictions personnelles, et vous pourrez alors émettre un avis légitime et équilibré. Ne vous comportez surtout pas comme ceux que vous critiquez si souvent. J’apprécie trop vos billets pour vous voir tomber dans ce travers.
Bien cordialement
« Inconstant, imprévisible, incertain même pour ses alliés (s’il en a encore), changeant de ton comme de chemise, dur ce soir, doux demain, oscillant entre menaces, chantage et hyperboles, fixant des délais dont lui-même ne respecte pas l’échéance » (PB)
Il faut redescendre sur Terre. Trump négocie une affaire très compliquée (non, ce n’est pas une agression gratuite, elle a des causes profondes, que vous ne soyez pas d’accord n’invalide pas le fait que les Russes y croient, dans leur majorité) où les autres ont failli misérablement parce que entêtés dans une logique binaire périmée : on est soit bon, soit mauvais, il n’y a aucune nuance de gris entre les deux donc pas de dialogue possible.
Son dernier atout était les sanctions sur l’Inde et la Chine – pour avoir aidé la Russie -, et c’est pourquoi il a bluffé avec ses airs martiaux, or ça n’a pas marché, d’où le changement de ton. La négociation c’est ça, ça passe ou ça casse. L’Inde et la Chine ont refusé de se soumettre et lui ont dit d’aller se faire voir, car les USA ont plus besoin d’eux que le contraire. Ce n’est pas lui qui est inconstant, c’est la situation géopolitique qui est fortement cristallisée, car la Russie, n’en déplaise, a de puissants alliés économiques, et, en dehors d’une offensive terrestre massive menée par une coalition internationale, qui pourrait tout aussi bien mener à un désastre absolu, il n’y a aucun levier pour la faire reculer dans ses revendications qu’elle considère légitimes.
On aurait dû y penser et le peser, avant, mais comme le mot d’ordre est toujours « en dehors de l’Europe il y a des gueux, des dictateurs et des peuples avachis et soumis », la douche fut froide.
Ne tirez pas sur Trump, lui il discute et tente d’avancer sur un terrain miné, là ou les autres ont préféré snober en attendant un miracle, principalement venant des États-Unis. Sauf que le anti-miracle fut Trump, et ça a fait mal car le bon sens et le pragmatisme n’avaient plus la cote. Les gens qui sont surpris par les soi-disant changements de cap de Trump ont oublié les bases de la diplomatie, le but étant de trouver un compromis et non de foncer dans un mur en espérant que ça casse.
Aussi, je remarque une dichotomie de taille, une certaine élite européenne et américaine agit comme si leurs pays étaient en guerre avec la Russie. Or cette attitude belliciste, principalement entretenue dans l’espace médiatique, obscurcit et diminue les perspectives de dialogue car chacun croit œuvrer pour sa propre survie.
Aussi, je rajouterai, les leaders européens font face à des problèmes structurels internes de taille, économie et croissance en berne, des dettes abyssales, une popularité qui s’effrite, et je les soupçonne d’utiliser l’Ukraine comme un moyen pour détourner le regard des populations et faire oublier leur incompétence, ce qui, à mon sens, est assez immoral. Puisque vous parliez d’éthique. Oui, on est en désaccord.
« un Poutine dictateur, parfois tueur, sans la moindre éthique » (PB)
Cher monsieur Bilger, je suis désolé de vous voir vous, magistrat émérite dirigeant un blog dédié à la justice, jeter aux orties ce qui devrait vous animer, pour reprendre non pas des faits objectifs mais des rumeurs ou des narratifs forgés par des manipulateurs liés au monde politico-médiatique.
Au nom de quoi M. Poutine serait-il spécialement un « dictateur » ?
Ignorez-vous que la pratique consistant à qualifier systématiquement de « dictateur » un chef d’État, est une des méthodes favorites de la CIA pour déstabiliser un pays contrecarrant l’expansion hégémonique des USA, employée une cinquantaine de fois dans le monde depuis 1947, et accompagnée de coups d’État, de révolutions, d’assassinats etc. ?
Il se trouve que cette méthode caricaturale a aussi été appliquée à M. Poutine (mais cela aurait pu tout aussi bien être n’importe quel autre dirigeant russe) par les USA (*) qui ne se sont pas cachés de profiter de la chute de l’URSS pour tailler des croupières à la Russie sur ses marches, ce qui est une forme d’agression:
Comment la CIA prépare les révolutions colorées
https://www.youtube.com/watch?v=cO7DMyZA62o
Mais de toute manière, je crois savoir qu’en droit international, la politique domestique d’un État ne permet pas d’en déduire son comportement international.
Donc, les turpitudes réelles ou supposées d’un État ou de son dirigeant ne permettent pas aux autres pays de l’accuser des plus noires intentions dans ses relations internationales ou bien de pratiquer des ingérences dans ses affaires.
Inversement, un pays qui serait « vertueux » dans le domaine domestique sous prétexte d’être démocratique, pourrait aussi très bien faire preuve d’un comportement brutal voire barbare sur le plan international, comme certains exemples le montrent.
Bref, si nous prétendons ramener la paix dans le monde ou y contribuer, commençons donc tous par éviter de tout mélanger et de saturer inutilement le débat avec des kilos de « Poutine » sauf si nécessaire quand généralement c’est seulement la Russie qui est concernée.
(*) Que M. Macron veille à ne pas trop échauffer les oreilles de M. Trump qui pourrait alors être tenté de reprendre cette technique éprouvée à son compte, d’autant plus que les arguments ne manqueraient pas…
Je crois, cher Philippe Bilger, que vous vous mettez un peu trop la rate au court-bouillon en vous indignant de la grossièreté des réseaux sociaux sur cette affaire. Si vous pensez à Twitter, par exemple, une grande partie des interventions poutinistes qui vous énervent proviennent de faux comptes ouverts par les services secrets russes.
Il est aisé de les identifier. Examinez leur profil. Leur présentation est souvent fantaisiste, invraisemblable ou inexistante, tandis qu’ils ont peu d’abonnés comme ils sont abonnés à peu de comptes.
D’ailleurs vous répondez à trop de monde, en pure perte. Twitter, c’est la plateforme des personnalités et des institutions. Quelqu’un comme vous devrait engager le dialogue avec deux catégories de personnes seulement : les personnalités de votre niveau, et les anonymes qui ne sont pas des abrutis.
Cette seconde catégorie participe beaucoup à l’intérêt de Twitter. Elle contribue à en faire un outil très efficace de veille et d’analyse sur des secteurs particuliers de l’actualité. Basé aussi bien sur des informations issues de médias établis mais pas forcément connus, que sur des observations de première main et l’exploitation d’informations non médiatisées mais disponibles par des sources ouvertes.
@ Exilé | 20 août 2025 à 17:45
« Au nom de quoi M. Poutine serait-il spécialement un « dictateur » ? »
La réponse est dans la question : le Cinglé est un assassin criminel de guerre, c’est fou la liberté qu’il octroie quand on voit le nombre d’oligarques qui sautent de leur balcon, sans parachute bien sûr, des artistes qui se découvrent libres et qui rêvent de défier les lois de la pesanteur.
Vous avez raison c’est un grand démocrate où dans son pays souffle le grand vent de la liberté.
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@ Valéry | 20 août 2025 à 16:53
« Il faut redescendre sur Terre. Trump négocie une affaire très compliquée (non, ce n’est pas une agression gratuite, elle a des causes profondes, que vous ne soyez pas d’accord n’invalide pas le fait que les Russes y croient, dans leur majorité) où les autres ont failli… »
Avec vous c’est l’excellence, les causes profondes ce sont les autres qui le menacent, il est entouré de méchants belliqueux. Il tue et agresse tout ce qui bouge, il déporte aussi à ses heures et Boutcha c’est quoi ? Et tous les jours il tue sans discernement des civils. C’est à cause des vilains autres et leur idéologie nazie, il le répète à qui veut l’entendre, il veut « dénazifier » l’Ukraine et les Occidentaux aux moeurs douteuses.
Le Cinglé parle aux cinglés, il ne peut en être autrement. Bon appétit !
Il ne le fait certainement pas par souci de sécurité qu’il invoque à tout bout de champ, et encore moins par souci de conquérir du territoire… comme s’il en manquait.
Il est déjà bien incapable de labourer le sien, et en plus il a fait de son pays un immense de servage, corvéable et taillable à merci.
Vous êtes bien la voix de son maître, vous devriez prendre un billet aller simple pour Moscou, vous avez tellement l’air de vous y plaire.
C’est un pays de cocagne d’après vous, quel plaisir avez-vous à rester en France, alors que le pays que vous nous décrivez est la caverne d’Ali Baba, un coffre rempli de merveilles celles de penser d’aimer ou de choisir son chemin…
Sacré plaisantin !
@ Giuseppe | 20 août 2025 à 21:37
« c’est fou la liberté qu’il octroie quand on voit le nombre d’oligarques qui sautent de leur balcon »
N’oublions pas non plus qu’au pays des droits de l’homme et de la liberté, on a celle de se suicider dans 20 cm d’eau ou bien de deux balles de pistolet dans la tête.
@ Breanta | 20 août 2025 à 12:25
J’avais envie de me payer votre fiole, par-dessus mon épaule on me dit de ne pas tirer sur une ambulance, mais des champions de votre calibre c’est trop tentant et puis ça va aller vite.
Sur l’idée que la guerre a été « provoquée » par les États-Unis et/ou les financiers occidentaux, c’est une ânerie sans nom, documentée, le déclenchement de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 a été une décision unilatérale du Kremlin et du Cinglé.
Sur les accords de Minsk, bien qu’ils prévoyaient une autonomie accrue pour certaines régions du Donbass, leur application a été bloquée par les deux parties, chacune accusant l’autre de violations. Des observateurs de l’OSCE ont documenté des combats persistants et des violations du cessez-le-feu bien avant 2022.
Si Washington a fourni un soutien militaire et politique à Kiev après 2014, aucun élément tangible ne montre que les États-Unis aient provoqué militairement une invasion russe. Le rapprochement de l’Ukraine vers l’OTAN était perçu comme une menace par Moscou, mais n’était pas acté, l’analogie avec la crise des missiles de Cuba est encore une ânerie, cette comparaison est d’une ignorance crasse : en 1962, l’URSS avait déjà déployé des missiles nucléaires à Cuba. En Ukraine, aucune base militaire de l’OTAN n’était installée au moment de l’attaque russe, et aucune arme nucléaire n’y était déployée.
Allez, vous méritez que je vous botte les fesses en plus : l’OTAN est une alliance défensive, ses élargissements se font sur la base de candidatures volontaires.
Négociations d’Istanbul : effectivement, en mars-avril 2022, des pourparlers ont eu lieu et certains points de convergence existaient.
Mais aucune preuve indépendante ne confirme qu’un accord final était « sur le point » d’être signé, ni que le Premier ministre britannique Boris Johnson ait bloqué une paix actée. Les témoignages divergent : côté ukrainien, la poursuite de la guerre est aussi liée aux exactions constatées dans les zones occupées à Bucha, Irpin et partout ailleurs, ce qui est une vérité documentée aussi par l’envoi de gendarmes français entre autres pour légitimer ces crimes.
L’idée que l’Ukraine est « sous perfusion » financière occidentale est un fait avéré : une large partie du budget ukrainien est actuellement financée par l’aide internationale, à cause de la destruction économique due à l’invasion.
Ce constat ne remet pas en cause le droit à la défense d’un État attaqué, reconnu par la Charte de l’ONU. Le Cinglé, lui, s’en tamponne allègrement le coquillard, pour lui c’est la loi du plus fort, les crimes de guerre à volonté. Un saint à vos yeux !
Votre comparaison avec les guerres contre les peuples autochtones aux États-Unis, votre analogie rhétorique « Russes-Indiens » sert un effet de style, mais ne correspond pas aux dynamiques contemporaines : l’Ukraine est un État souverain reconnu internationalement, pas une population sans statut étatique.
Quelques baffes au passage de plus, la bêtise se corrige, vous avez passé l’âge scolaire, vous semblez majeur et vacciné : sur la puissance économique et militaire russe, Obama avait habillé le Cinglé d’un beau costard à juste titre, en valeur absolue, le PIB russe reste inférieur à celui de la France ou de l’Allemagne.
La Russie conserve un important arsenal nucléaire, le nombre exact d’ogives actives est classifié et sujet à débat, mais ça ne fait pas manger son peuple ni soigner 140 000 000 de Russes qui vont aux WC dans leur jardin pour leur grande majorité.
Quant à l’affirmation « attaque russe provoquée », le droit international considère l’invasion de 2022 comme une agression armée illégale. Même si Moscou avance des motifs de sécurité, cela ne constitue pas une « provocation » au sens légal. De plus c’est son argument principal fallacieux pour justifier sa fuite en avant guerrière mortifère, surtout pour lui.
Vous êtes un porte-voix du Cinglé, nul doute là-dessus, centré sur la vision russe du conflit, mêmes arguments, même rhétorique, du Lavrov reconverti lui qui aimait tant le luxe à l’occidentale, la finesse des mets et la douceur de vivre de la Riviera, aujourd’hui reconverti lui aussi, les balcons en Russie malgré leurs garde-corps ne sont pas au normes semble-t-il.
Vous posez des analogies historiques bancales et des affirmations non étayées par des preuves indépendantes (Johnson bloquant un accord, « OTAN sur le point d’installer des bases », etc.).
Une minimisation voire une omission des faits documentés concernant l’initiative militaire russe et les violations du droit international humanitaire.
En clair un complotiste du niveau de la tartine de propagandistes qui officient sur les chaînes entretenues par le Kremlin et ses sbires. Vous avez la médaille du bon petit soldat du Cinglé, vous la méritez, bon elle ne vaut pas cher, mais elle récompense la soumission et même la veulerie sans doute.
Je me suis bien amusé, c’est trop facile quand la ficelle est trop grosse. Vous ne me méritez pas, pourtant j’ai essayé de vous infuser un peu de lumière, mais dans un esprit qui fonctionne à la lampe à huile c’est difficile.
L’usage du dénigrement est l’arme de dernier recours des esprits en manque d’arguments, sur le point d’être défaits.
Il ne faut pas raisonner en idéalistes à partir de principes abstraits mais considérer aussi objectivement que possible les rapports de force.
Je voudrais revenir sur un point qui n’a pas été évoqué dans les commentaires.
Il faut être fort pour partir en guerre. Dans l’état où elle est, la France est trop faible et trop peu puissante pour s’engager dans un conflit de grande intensité. D’où l’impérieuse nécessité de se tenir sagement en retrait.
La situation actuelle, notamment relativement à nos forces militaires, est comparable à celle qui a précédé la guerre franco-allemande de 1870. La France n’est pas prête.
Heureusement, elle n’est pas menacée. Elle dispose devant elle de quelques années pour se préparer et se mettre en ordre de bataille. Qu’elle s’y attelle avec vigueur si son désir est de redevenir puissante, forte et respectée.
La guerre est chose bien trop grave pour y partir inconsidérément et étourdiment, la fleur au fusil.
Considérons avec lucidité combien la France est sortie chaque fois rompue et évincée, au point que nous subissons aujourd’hui encore les effets de toutes les guerres au XXe siècle. Considérons encore que moins que jamais, elle n’a été aussi peu prête. Considérons encore dans quelle situation de dépendance nous serions à l’égard de nos prêteurs. La France sortirait exsangue, faible et dans un état de dépendance pitoyable.
La provoquer aujourd’hui est plus qu’une inconséquence. C’est une faute criminelle.
@ Exilé | 20 août 2025 à 22:13
De l’eau et des balles, et pourquoi pas le hasard ? Le balcon c’est à répétition, mais si vous avez des sources plus précises je veux bien les entendre, entre complotistes et ragots de couloir… des faits documentés à mettre sur la table ?
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@ Pierre Lorrain | 20 août 2025 à 15:35
Pouvez-vous nous confier les vôtres, on saura ainsi de quoi vous parlez précisément. Votre commentaire ampoulé est si nuageux qu’il en est incompréhensible.
J’attends les sous-titres ou une éventuelle traduction.
À chacun son territoire…
https://www.facebook.com/christian.mil.9/videos/1100762204899237/?fs=e&d=n&fs=e
Le catastrophique sommet Trump-Poutine en Alaska a, certes, confirmé que le président américain est une tarlouze, une lopette, une serpillière LGBTQIA++ au service de la Russie de Poutine.
Cependant, n’oublions pas que Trump est aussi un gros facho, ou du moins qu’il tente d’établir une dictature aux États-Unis. En d’autres termes, les Américains et lui, ça fait deux. Les États-Unis ont une longue histoire, et Trump débarrassera le plancher en 2029 (à moins d’un coup d’État ou d’une embrouille constitutionnelle). Il n’est donc pas inutile d’étudier l’avis des Américains sur la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.
Ce n’est visiblement pas le même que celui du gros nullard orange.
Dans ce conflit, la grande majorité des Américains (65 %) se rangent aux côtés de l’Ukraine (contre 4 % seulement aux côtés de la Russie).
Une majorité tout aussi importante (65 %) considèrent l’Ukraine, de façon générale, comme un allié ou un ami. À l’inverse, une écrasante majorité (78 %) considèrent la Russie comme un ennemi ou un adversaire (dont 50 % la qualifient d’ennemi, le niveau d’hostilité le plus fort).
Volodymyr Zelensky recueille 46 % d’opinions favorables, contre 29 % d’opinions défavorables.
Mais Vladimir Poutine recueille 80 % d’opinions défavorables (dont 67 % très défavorables), contre 7 % seulement d’opinions favorables !
Concernant Donald Trump, ceux qui désapprouvent la façon dont il gère le conflit russo-ukrainien sont plus nombreux (46 %) que ceux qui l’approuvent (37 %).
Une majorité relative (41 %) pensent qu’il ne soutient pas assez l’Ukraine.
68 % des Américains refusent que la Russie se voie attribuer la moindre parcelle du territoire légal ukrainien lors des négociations en cours (pas plus celui qu’elle occupe que celui qu’elle revendique).
Une majorité relative (48 %) pensent qu’il est de l’intérêt des États-Unis que l’Ukraine gagne la guerre (contre 5 % seulement pour la Russie).
Si les négociations de paix devaient échouer, une majorité relative (42 %) en rejetteraient la faute sur Poutine, contre 10 % seulement sur Zelensky.
La plupart des des Américains (54 %) pensent que les principaux dirigeants européens doivent participer à ces négociations.
Enfin, ceux qui veulent augmenter l’aide militaire à l’Ukraine (33 %) surpassent en nombre ceux qui veulent la maintenir à son niveau actuel (23 %), l’interrompre (16 %) ou la diminuer (10 %). Une majorité se dégage donc (56 %) pour maintenir l’aide ou l’augmenter.
Voilà qui est singulièrement différent de la ritournelle poutino-savonneuse entonnée par la propagande du Kremlin, et dûment relayée ici par une tripotée de lamentables personnages, qui perpétuent une sinistre tradition française de trahison : des collaborateurs des nazis aux complices de l’islam en passant par les adorateurs des dictatures communistes, il ne manque pas, dans l’histoire, de personnalités qui ont fait appel à des tyrans étrangers belliqueux et hostiles à la France pour tenter d’imposer leurs opinions à leurs compatriotes par la violence.
@ Giuseppe 20-8-25 à 22h14
Votre volonté de faire durer cette guerre atroce coûte que coûte, du sang et de l’argent des autres, ferait de vous un criminel si vos délires, comme vos insultes et vos éructations, n’étaient impuissants.
@ Jean sans terre | 20 août 2025 à 22:50
« Il ne faut pas raisonner en idéalistes à partir de principes abstraits mais considérer aussi objectivement que possible les rapports de force. »
C’est parfaitement exact et c’est d’ailleurs la seule discussion possible.
Je pense qu’avant de vouloir sortir de la tranchée en chevauchant un home-trainer, il faudrait savoir exactement ce que nous pouvons faire et quelle quantité fabriquer comme armement en complète autonomie, sans avoir à acheter des composants à des fournisseurs étrangers et en ayant toujours en tête que « les nations n’ont pas d’amis mais des intérêts ».
Au final, la célèbre interrogation « La France, combien de divisions ? » est toujours d’actualité.
D’ailleurs, au passage, en ce qui concerne la rubrique « copains/plus copains » et après avoir crié sur tous les toits qu’Israël faisait le sale boulot en voulant éliminer le Hamas, nous voici fâchés avec l’État hébreu.
Non, non et non, la guerre en Ukraine n’a pas commencé le 24 février 2022 avec l’Opération spéciale, lancée en réponse aux nombreux cas de casus belli (ou franchissements de « lignes rouges ») rencontrés depuis plusieurs années par la Russie et auxquels elle n’a pas répondu, dans une modération qui ne l’a pas servie.
Elle a commencé quelques années plus tôt, et c’est à cause de cela que des observateurs de l’OSCE ont été déployés sur le terrain.
L’un d’entre eux, Benoît Paré, témoigne de ce qu’il a alors vécu et vu, et il a constaté que cette guerre, essentiellement constituée de duels d’artillerie, a monté en puissance dans les jours ayant précédé le 24 février 2022, principalement du fait de tirs provenant du côté ukrainien :
https://www.youtube.com/watch?v=Jtxt00tKOwI
@ Jean sans terre, 20 août
On ne peut qu’approuver votre jugement : aujourd’hui, la France n’est pas prête à faire la guerre. Pour des raisons matérielles et militaires. Elle n’a pas les moyens financiers. L’armée n’est pas entraînée et n’a pas les ressources minimales en armement et munitions.
Mais il me semble qu’il y a plus grave : les Français sont-ils prêts mentalement à se battre ? Quand on voit le courage et la détermination du peuple ukrainien et sa résistance sans faiblesse à l’envahisseur, on s’interroge sur nos contemporains, habitués à la paix et au confort quotidien. Je crains que le pourcentage de gens déterminés soit faible.
@ Giuseppe | 20 août 2025 à 22:14
Prendre les Russes pour des imbéciles sanguinaires peut les vexer 🙂
Vous oubliez la fausse guerre du Kosovo engendrée par l’OTAN et les Américains sous le faux prétexte de la libération du peuple kosovar qui n’existe pas, puisqu’il s’agit d’Albanais ayant migré. La finalité étant, entre autres, l’installation d’une base américaine dite Bondsteel, « acier obligataire ».
J’ai eu l’occasion de parler de vive voix à un Serbe faisant le tour des fermes dans le Sud-Ouest pour racheter le matériel agricole d’occasion. Il habitait en Serbie à la frontière du Kosovo qui est leur berceau. Il assistait au spectacle des colonnes de « réfugiés » kosovars tournant en rond sur leurs tracteurs pour fuir le régime serbe, au lieu de filer vers l’Albanie proche… Et cela sous les projecteurs et les caméras occidentales..
Il en avait ri, ne comprenant pas encore la finalité de ce cirque.
Ne vous emballez pas. Un dictateur sanguinaire ne disposant que d’électronique de machine à laver ne peut pas être dangereux 🙂
HONNÊTEMENT : « Talleyrand au petit pied », l’avez-vous fait exprès, cher hôte ?
@ Giuseppe
Il apparaît que vous prenez la suite de Robert Marchenoir, dans les injures adressées à ceux dont l’opinion ne vous convient pas, évidemment sous pseudo, à la mode des gens d’honneur.
Vous vous enfermez dans votre qualificatif de cinglé à l’égard de Poutine, et ignorez superbement les arguments de fait exposés en début de commentaires par Jean sans terre et moi-même.
En France on ne tue pas les opposants à la mafia qui nous gouverne physiquement mais médiatiquement. François Asselineau, Emmanuel Todd, Yves de Gaulle n’y ont pas droit à la parole, sinon de temps en temps sur Sud Radio avec Bercoff.
Il est évident que les USA ont tout intérêt à ce que les pays de l’UE soient en conflit avec la Russie, qu’il aurait été extraordinaire qu’ils n’agissent pas dans ce sens.
Ils auront si bien réussi qu’on va voir l’UE continuer à se vendre plus que jamais aux USA avec GAFAM et armements, et qu’ils vont nous remplacer dans les échanges fructueux que nous commencions à avoir avec la Russie.
Pour couronner le tout, ils vont capter sous notre nez les ressources de l’Ukraine.
Nous pourrons ainsi voir Trump et Poutine trinquer à la prospérité de leur pays en se gondolant devant le spectacle offert par l’UE et le guignol que la France s’est dégoté.
@ Giuseppe | 20 août 2025 à 22:14
« Si Washington a fourni un soutien militaire et politique à Kiev après 2014, aucun élément tangible ne montre que les États-Unis aient provoqué militairement une invasion russe. »
« La CIA en Ukraine : pourquoi cela n’est-ce pas perçu comme une provocation ?
Un nouveau rapport explosif du NYT montre comment Washington a inutilement alimenté les pires craintes de la Russie et précipité l’invasion, justifiée ou non. »
https://responsiblestatecraft.org/cia-ukraine-russia/
(Sélectionnez éventuellement l’option de lecture en français)
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@ Breanta | 20 août 2025 à 12:25
« Sébastopol notamment, ville vaillamment défendue au XIXe siècle par les Russes contre les Anglais et nous »
Il s’agit en fait, sur un plan géostratégique et à l’initiative de Palmerston, de la première action hostile menée par les puissances maritimes du monde anglo-saxon (à l’époque la Grande-Bretagne puis plus tard les USA) contre la Russie, puissance continentale.
Cela n’a pas cessé depuis.
« l’UE, et le président Macron en particulier, constituent le seul rempart objectif. » (PB)
C’est cela, oui…
« Emmanuel ne comprend jamais rien. » (Donald Trump)
« Comme lors du Covid où chaque Français s’est cru médecin » (PB)
Cher monsieur Bilger, vous semblez oublier qu’alors, en prenant en compte l’irruption de la nouveauté du virus, tout le monde était quasiment à égalité avec les médecins (voire des prix Nobel, rien que ça mobilisés pour faire sérieux), du moins pour les personnes disposant d’un minimum de culture scientifique, capables de se renseigner sur Internet aux meilleures sources universitaires mondiales.
Ne jetons pas la pierre aux médecins qui découvraient les choses avec nous et qui n’avaient pas forcément le temps de se documenter, mais sans trop exagérer il était déjà possible de constater au fil de l’évolution des choses, que l’information officielle n’était pas forcément fiable, par exemple en nous ayant un temps fait croire que le vaccin protégeait contre la transmission, ce qui a été très relativisé par la suite.
Ceci dit, de nos jours, même si le virus a quitté le devant de la scène, des chercheurs continuent de travailler sur les effets secondaires des vaccins :
« Victimes des vaccins Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels » par Pierre Chaillot
https://www.youtube.com/watch?v=29Lqyglwrhk
Après avoir jugé dépassées les vérités indépassables de Zemmour dans le billet précédent, voilà que ce billet semble sinon encenser Macron, du moins lui faire jouer un rôle valorisant qui n’est pas celui de la réalité.
Pour ce qui est des vérités de Zemmour, précisons qu’on peut distinguer deux sortes de vérités.
Les vérités conceptuelles, qui se déclinent en « isme » généralement, comme le socialisme, le macronisme par exemple, et qui sont non seulement dépassables, mais contestables dès leur apparition.
Et les vérités factuelles, des vérités qui énoncent des faits incontestables. Ce sont ces vérités que Zemmour ne cesse de proclamer haut et fort.
Les faits peuvent être niés, trahis dans leur interprétation, mais ils sont patients et obstinés, ils résistent à toutes les manipulations. Ce sont ces faits qui sont les vérités indépassables de Zemmour.
Ceci dit, revenons à Macron et à son comportement versus Trump et Poutine, puisque c’est le sujet du jour.
Avec un minimum de mémoire, on se souvient que notre président s’est essayé à jouer le rôle que joue Trump, celui de médiateur dans un conflit, qui dérange beaucoup de monde.
Ce fut l’époque où il ne fallait pas humilier la Russie (sic), où notre piètre médiateur se déplaça à Moscou, où il fut reçu comme il ne se doit pas, comme un pestiféré, assis à une table de marbre d’au moins dix mètres, dont la froideur marmoréenne traduisait la fraîcheur de l’accueil.
N’ayant pas les talents d’un Talleyrand, ni la puissance potentielle des arguments de Trump, notre bon président décida de changer de comportement et de devenir le principal opposant de Poutine.
On ne comprend rien au comportement de Macron si on ne comprend pas que, pour lui, l’essentiel est d’être vu et admiré, et qu’il est prêt à tous les revirements pour peu que les feux de la rampe soient dirigés vers lui.
Et pour tout dire, l’EGO de Macron vaut bien le MOI de Poutine et de Trump, la robustesse et la cohérence en moins.
Contrairement à ce que des médias manipulateurs répandent, il n’y a aucune versatilité chez Trump, qui poursuit toujours le même objectif, en suivant le chemin le plus approprié.
Trump veut faire des affaires pour le plus grand bien des USA : c’est son slogan et son programme MAGA. Il met le temps et la souplesse dialectique pour y arriver. Il veut des liens privilégiés avec la Russie parce que, pour lui, l’ennemi c’est la Chine, c’est aussi simple que ça.
À propos de Chine, les bien-pensants européens ont oublié, dans leur souci de faire des affaires fructueuses, qu’il n’y a pas si longtemps, quelques petites décennies, la Chine a annexé non pas un territoire, mais un pays entier, le Tibet. Qui s’en soucie en Allemagne ou en France, en Europe, préoccupés par des investissements automobiles et aéronautiques et autres ?
Certes on fait semblant de parler des Ouïghours pour sauver ce qui peut l’être du pétrole du Moyen-Orient, mais sur le fond, l’affaire tibétaine, si je puis dire, est passée aux profits et pertes du droit international.
Lequel droit international est différent au Tibet et au Donbass.
Quant à Poutine, que je ne défends certes pas, on parle beaucoup et avec raison de ses revendications territoriales, mais peu parlent de sa revendication culturelle.
Lors de la réunion avec Trump en Alaska, il a demandé que le russe soit considéré comme langue officielle dans toute l’Ukraine ou au moins dans la partie est, celle où la population russophone était, ou est encore, majoritaire.
Il faut se souvenir que la suppression du russe comme langue officielle avec l’ukrainien, œuvre de Zelensky, fut le détonateur du mouvement séparatiste dans le Donbass.
Qu’ensuite le FSB et les services de l’armée russe s’engouffrèrent dans cette brèche, fait partie de l’histoire de tous les mouvements séparatistes, la CIA ayant également fait ses preuves dans d’autres lieux.
On aimerait bien que Macron soit attentif à la culture française, lui qui déclara un jour qu’il n’y avait pas de culture française, et le voilà qui se porte à la défense de la culture et de la nation ukrainiennes, prêt à faire la guerre pour la pérennité d’autres, quand dans le même temps il est question d’une Assemblée corse pouvant légiférer.
L’inconséquence d’Emmanuel Macron ne peut se comprendre qu’au filtre d’un EGO superlatif.
On pourrait écrire un pavé de plus de 3000 pages intitulé : « À la recherche de la cohérence perdue », la cohérence macronienne évidemment.
Assis dans deux fauteuils confortables, Trump et Poutine discutent autour d’une petite table des négociations octogonale.
Le Russe attend et l’Américain se lance.
– Depuis combien de temps êtes-vous président ?
– Depuis longtemps.
– Excellent, et de quand date votre licence de pilote de chasse ?
– Elle remonte au siècle dernier, elle est très vieille et même éternelle.
– J’imagine très bien qu’elle n’a pas de prix.
– Combien coûte la tour qui porte votre nom à Manhattan ?
– Que me demandez-vous là ? Un gratte-ciel aussi ancien se perd dans les brumes du temps et de la pollution.
– Je vois, il n’a donc pas de prix.
Un général apporte des rafraîchissements puis se retire lentement.
L’Américain attend et le Russe se lance.
– J’ai encore beaucoup de chair à canon dans mes prisons surpeuplées de la toundra sibérienne.
– J’ai encore beaucoup de canons dans mes usines au pied des montagnes rocheuses.
– Mon vieux stock de matériel militaire est cramé à 70 %.
– Faisons une pause de cinq ans. L’avenir spéculatif est radieux.
@ Exilé
Au moment où l’État français décidait d’imposer la vaccination à tous, la FDA ainsi que les autorités sanitaires israéliennes avaient déjà conclu que la vaccination n’empêchait pas la transmission mais, au contraire l’augmentait de 30 % (je cite de mémoire), sans qu’aucun média français important ne relayât ces conclusions.
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@ glw
« La France ? Combien de divisions ? ».
La France, combien de munitions ?
Que les experts en plateau s’intéressent à ce sujet. Dans certains domaines stratégiques, la situation est critique à la suite du soutien apporté à l’Ukraine. L’effort pour augmenter la production n’a pas compensé les pertes de munitions, déjà réduites au plus simple besoin. Notre appareil industriel n’est pas du tout prêt à basculer en économie de guerre. Les efforts effectifs de l’État au cours de ces trois dernières années n’ont pas du tout correspondu aux ambitions affichées. Dans ce domaine, les journalistes ne font pas un véritable travail d’enquête et se contentent de relayer la propagande d’État, ainsi que les experts qui se comportent en propagandistes.
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@ Robert Marchenoir
Je m’interroge sur la façon que vous avez de mesurer l’hostilité à la France. Je veux bien admettre les tentatives de déstabilisation de la Russie à notre égard, notamment dans le domaine cybernétique. Les USA ne sont pas en reste avec toutes les mesures vexatoires à notre encontre dans les domaines économiques, énergétiques et en matière d’armement. Des deux pays, si on veut bien mesurer positivement leurs influences respectives, il ressort de façon assez nette que les USA nuisent actuellement bien plus à la France que la Russie. Mais ils nous protègent, dit-on, contre les autres qui nous menaceraient. Ce serait pour notre bien, pour nous soutenir. La parole publique, ici, n’est pas disqualifiée ! Alors merci. Merci infiniment de nous choyer paternellement. Soudainement, je ne sais pas pourquoi, je songe à nouveau à Jean Pormanove.
@ Xavier NEBOUT | 21 août 2025 à 11:15
Pas la pointure. Des faits, rien que des faits, toujours des faits, pour un juriste vous devriez le savoir. Je cite toutes mes sources, pas comme vous au doigt mouillé.
« …qu’ils vont nous remplacer dans les échanges fructueux que nous commencions à avoir avec la Russie. »
Des contrats comme j’en ai signés au coin d’une table après un repas, sur une nappe de papier, un peu tachée par un repas de fête pour tous… Et vous parlez allègrement d’échanges fructueux avec un criminel de guerre, le contrat souillé du sang, de celui des Ukrainiens qui sont aussi le rempart et la frontière de l’Europe.
Winston Volodymyr ne cèdera rien, il est évident que le Cinglé continuera, il s’arrêtera quand on l’arrêtera. Winston Volodymyr le sait, ils ont les moyens technologiques aujourd’hui de lui casser son complexe militaro-industriel. Les contrats se feront avec l’Ukraine.
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@ Breanta | 21 août 2025 à 08:36
« Votre volonté… », vous cherchez encore des baffes sans aucun doute.
La volonté de continuer ou pas la guerre, elle, est du côté du Cinglé.
Il y a un agresseur criminel de guerre c’est un fait et en face un agressé qui attend l’aide de tous ceux qui n’ont pas honoré le mémorandum de Budapest. Tout le reste est fallacieux et blancs montés en neige.
Quant au reste vous faites pas la maille. Je vous ai répondu.
Pour vous rafraîchir la mémoire :
Le Mémorandum de Budapest, signé le 5 décembre 1994, engageait plusieurs pays à respecter l’indépendance, la souveraineté et les frontières de l’Ukraine en échange de son renoncement aux armes nucléaires. Les principaux signataires garants étaient :
Russie, États-Unis, Royaume-Uni. La Russie, avec annexion de la Crimée en 2014 et l’invasion militaire de l’Ukraine en 2022 est bien dans une rupture flagrante du principe de respect des frontières et de non-agression.
États-Unis, Royaume-Uni, bien qu’ils n’aient pas violé directement les frontières ukrainiennes, certains observateurs estiment qu’ils n’ont pas suffisamment agi pour défendre l’Ukraine après l’agression russe.
Le mémorandum ne prévoit pas d’obligation militaire automatique, mais plutôt… Vous le lirez dans le texte, vous direz moins de bêtises.
La Russie du Cinglé qui déporte, est le seul pays à avoir clairement violé les engagements du Mémorandum de Budapest. Tout le reste est littérature.
@ Tipaza | 21 août 2025 à 15:32
« On pourrait écrire un pavé de plus de 3000 pages intitulé : « À la recherche de la cohérence perdue », la cohérence macronienne évidemment. »
Déjà fait…
« Le Président toxique » (Étienne Campion, chez Robert Laffont, 452 pages)
Savoureux…
« …assis à une table de marbre d’au moins dix mètres, dont la froideur marmoréenne traduisait la fraîcheur de l’accueil. »
Pas en marbre, en une seule feuille de hêtre… 6m de long : la table de réunion de Vladimir Poutine est une longue table ovale en hêtre à plateau blanc, installée au Kremlin à la fin des années 1990, sous la présidence de Boris Eltsine. Il est rapporté que la table mesure 6 mètres de long, qu’elle est faite d’une seule feuille de bois de hêtre et soutenue par trois supports en bois évidés. Elle est laquée blanc et plaquée or sur le côté.
OAK Furniture, une entreprise de Cantù, en Italie, affirme avoir fabriqué la table, dans le cadre d’un accord de fourniture de pièces du Kremlin entre 1995 et 1997. OAK produit une image de la table dans un livre publié en 1999. Cependant, un ébéniste espagnol à la retraite dit avoir fabriqué la table vers 2005.
Bon, on s’en fiche, seul importe le ridicule infligé à notre (piètre, en l’espèce) représentant.
« Talleyrand au petit pied » (PB)
Bot le pied ?
Je sais elle était facile mais… vous m’avez mis le pied à l’étrier.
Bonne fin de vacances.
« Comme lors du Covid où chaque Français s’est cru médecin » (PB)
Il n’était point besoin de se croire médecin pour flairer l’arnaque Covid. Un peu de bon sens et de jugeote passé le moment de surprise suffisait. Je dirais même que c’est une majorité de docteurs et autres sachants croyant en la « science » qui se sont fait flouer car leur bagage intellectuel ne pouvait pas leur permettre de remettre en cause le package qu’on leur avait fourni, même si en l’occurrence c’était une nouvelle technologie vaccinale dont les essais avaient été pour le moins écourtés.
Une technique commerciale répandue est de créer le besoin avant de faire l’offre . »Toute personne bien portante est un malade qui s’ignore », tant est si bien que l’on a utilisé le test PCR qui n’a pas été conçu dans ce but, fabriquant ainsi des millions de faux positifs et donc des malades asymptomatiques engrangés dans les statistiques et donc les médias, comme « cas Covid » avec la petite musique des Dents de la mer pour accompagner le discours du 20 heures de Monsieur Salomon.
Créer la peur, la fabriquer même puisqu’en janvier 2020 on placardait des affiches déjà imprimées auparavant alors qu’à peine un mois avant, les premiers cas de Covid émergeaient à Wuhan (Wuhan ville, mais pas région Wuhan, comme me l’a précisé en riant une charmante Chinoise de cette région et passant chez moi sur le chemin de Compostelle…).
https://www.youtube.com/watch?v=k9R6W-9q3rc&ab_channel=NiOubliNiPardon
Un cas d’école à étudier par des étudiants de HEC si les conséquences n’étaient pas aussi tragiques.
@ Tipaza | 21 août 2025 à 15:32
« Lequel droit international est différent au Tibet et au Donbass »
Sans oublier la Serbie et surtout l’Irak où ont été répertoriés, selon les critères retenus, entre 150 000 et un million de victimes civiles pour n’évoquer qu’elles…
Là, il n’y a pas photo, question barbarie la démocratie bat les régimes autoritaires…
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@ Breanta | 20 août 2025 à 12:25
« Le 16 mars 1993, à Moscou, à l’ambassade de France, j’ai, personnellement, assisté au premier rang à l’entretien entre le président François Mitterrand et l’ancien secrétaire du parti communiste de l’URSS, mais toujours prix Nobel de la paix, Mikhaïl Gorbatchev, après un entretien de même nature au Kremlin avec le président russe alors en exercice, Boris Eltsine. »
Sauf que François Mitterrand, en dépit de sa grande intelligence, il est vrai surtout tournée vers la défense des intérêts de sa carrière et en dépit de sa grande culture (le seul de son temps avec Jean-Marie Le Pen dans ce cas), a eu du mal à comprendre, probablement à cause de son formatage idéologique, que l’URSS s’était effondrée en emportant le communisme soviétique dans la tombe.
Eh oui, des systèmes que l’on croit capables de durer des siècles peuvent très bien s’effondrer du jour au lendemain…
« Que Trump et Poutine conservent ces territoires symboliques que leur MOI a envahis et occupent si ceux de l’Ukraine sont sauvés grâce à l’entremise d’une UE qui n’a pour elle que la justesse de la cause qu’elle défend ! » (PB)
Allons, allons, tout ça c’est de l’argumentation chrétienne, l’UE c’est du vent, des petits garçons assis bien gentiment devant la table où pérorait Trump. Emmanuel Macron, même sans le sou – objet de puissance indiscutable et universelle -, aurait été sans aucun doute tenté de croiser le fer s’il y avait une défense commune construite. Abondée surtout de sonnant et trébuchant en Europe. Il a fait ce qu’il a pu, mais il est fauché comme les blés.
Il a fait ce qu’il a pu il faut le reconnaître, discours puissant sur l' »Ogre » et la « naïveté », les autres étaient là pour le nombre mais en face et au pied de l’escalier Trump sur la rochelle. Le revival de la scène du Dictateur avec Charlie Chaplin version moderne mais qui n’a pas pris une ride.
Des sujets on a vu dans le bureau de Trump, qu’il a habillés les uns après les autres, Trump humilie, le pouvoir et la puissance dans toute sa splendeur, il se le permet, avec le Chinois Xi Jinping il la ramène moins, parfois servile si on observe bien les rencontres, là il la met en veilleuse. D’ailleurs l’Inde et la Chine se sont alliées, ses droits de douane il peut mettre un mouchoir dessus, ils lui expliquent aussi la vraie vie au milieu des prédateurs qui ont les dents aussi longues que lui.
J’ai eu honte, il faut se rappeler la scène « diplomatie à l’américaine » version Trump : Ursula von der Leyen s’est déplacée jusqu’au complexe de golf de Turnberry, propriété de la famille Trump, pour discuter droits de douane et commerce transatlantique. Quelle soumission ! La honte quoi ! Mais que faire, quand l’Europe n’a aucune unité et en est réduite à bâtir une « coalition de volontaires » !?
Et l’Europe de nos amours dans tout cela ? c’est du vent. Je n’ai aucun souvenir de ce que j’ai voté au référendum, ou même si j’ai voté, mais l’Europe est aujourd’hui un ramassis hétéroclite de pays, on en est à construire maintenant des relations bilatérales, trilatérales… enfin pleins de machins hors Europe. C’est cela l’ Europe à 27 ??
Un resort luxueux portant le nom de l’hôte et la « capitulation » de Bruxelles au bout du fer 3 (pour les golfeurs) de Trump. J’ai eu honte, mais heureusement Macron a eu les mots, on verra pour les actes et me passer un peu de baume au coeur de cette humiliation terrible au bout d’un fer 3 ou 4 d’ailleurs.
@ Giuseppe
« respirer l’air pur de nos pays démocratiques et libres, libres de vivre comme on l’entend et pas sous le knout de criminels de guerre déporteurs d’enfants. »
Plus grand monde pour croire à ces bobards. Israël annexe par la force des territoires depuis 80 ans ; vous parlez d’enfants, on rapporte de nombreux incidents où des enfants sont délibérément tués par balle alors qu’ils font la queue pour de la nourriture. Sans doute ces enfants auraient-ils été heureux d’avoir un pays qui les retire des zones de combat comme la Russie l’a fait, maintenant c’est trop tard pour le leur demander. Accusée des crimes de guerre les plus atroces, le nombre de civils tués en deux ans est 4 fois supérieur au chiffre correspondant rapporté en Ukraine ; par le passé ils sont allés jusqu’à stériliser des femmes immigrés pour ne pas diluer la pureté de la race. Blocus maritime et terrestre illégal, apartheid, je m’arrête là ? Combien de fois mise en cause par des résolutions pour ces faits puis sauvée par le seul veto des USA.
Et pas la moindre sanction, pas le moindre tollé, devant ces horreurs vous vous faites tout petit quant à défendre la liberté, la démocratie et la nécessité de traduire les criminels de guerre en justice. Là il n’y a plus personne, on se couche, on détourne le regard et si quelqu’un est assez coriace pour ramener le sujet, on le somme de condamner… le Hamas.
Alors excusez-moi de passer mon chemin devant votre hypocrisie démontrée. Vous haïssez les Russes, vous vous moquez royalement de la justice ou de la liberté. C’est aussi simple que cela.
@ Valéry | 21 août 2025 à 21:51
Décidément vous les cherchez les baffes !
Je ne parle que du pays du Cinglé, où donc avez-vous lu autre chose ? Qu’allez-vous donc chercher ailleurs ? Vieille rhétorique stalinienne qui consiste à trouver un parallèle qui n’a rien à voir avec le sujet qu’est la Russie ses crimes de guerre et ses déportations. Lavrov est un pratiquant assidu, mentir, mensonges et tutti quanti, heureusement il ressemble à Droopy alors je coupe le son.
Un exemple parmi tous les mensonges, quand le Cinglé dit qu’il faut rechercher les « causes profondes » du conflit et affirmer de l’OTAN qu’elle est une menace alors que ce n’est qu’une alliance défensive. Je commence à avoir mal à la main.
@ Giuseppe | 22 août 2025 à 00:12
Laissez tomber cette querelle de voisinage et de haie mitoyenne que les Ukrainiens s’amusaient à sulfater depuis 2014.
« Meste a case ! », dit-on en patois béarnais. Occupons-nous plutôt de nos oignons. Dans les médias commence à circuler la petite musique de la guerre atomique alors que le rottweiler Poutine rigole. Il lui suffit d’attendre. Nous avons déjà la cinquième colonne chez nous qui plus est alimentée par nos faux amis comme madame Vallaud-Belkacem, présidente de France terre d’asile, subventionnée à hauteur de sommes astronomiques. Notre cheval de Troie.
Monsieur Trump, pragmatique, l’a bien compris et agit en conséquence :
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/08/22/l-administration-trump-dit-examiner-les-dossiers-de-55-millions-de-personnes-titulaires-d-un-visa-americain_6633174_3210.html
@ Giuseppe
Soit vous êtes lent au démarrage, soit vous le faites exprès pour éviter les sujets de fond.
Ce n’est pas la critique de la Russie que je conteste, mais l’utilisation ad nauseam des soi-disant valeurs « des sociétés démocratiques où l’air est pur et bla-bla » pour valider vos éructations. Pendant que le président Macron distribue des papouilles, déroule le tapis rouge et va jusqu’à envoyer des armes à celui qui est considéré, sans contestation majoritaire, comme le plus grand criminel de guerre de notre temps. D’où mon post, auquel vous répondez, une fois de plus, à côté.
Loin de moi de justifier les crimes de guerre ; que ce soit un Russe, un Israélien ou un Français, les auteurs méritent les peines adéquates, après enquête indépendante. Sauf que dans votre réalité, certains doivent payer au nom des « valeurs », quant aux autres, on laisse tomber par peur de se faire taper sur les doigts. On a des valeurs, mais je vois qu’on a aussi des faiblesses, la lâcheté en étant une. Gardez vos baffes pour vous, on dit que ça réveille.
L’ogre selon Emmanuel Macron, un détournement bien sûr sur les rézocassossociaux, ce n’est pas de très bon goût mais il l’a bien cherché aussi avec ses mises en scène de repas de chasse :
https://www.facebook.com/peter.elbaze/videos/1367167165408974/?fs=e&d=n&fs=e
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La liberté de ton et la rigueur d’intervention est un plaisir de gourmet que nous offre notre hôte. INESTIMABLE !
Certes les billets ouvrent des portes, mais notre hôte est quand même rigide sur ses appuis en général.
Un peu de tout un peu de rien, depuis qu’Anne Nivat a disparu de LCI, c’est un plaisir de constater au moins que certains journalistes laissent parler les autres intervenants. Quel repos de l’esprit et de la réflexion. Elle confondait vitesse et activisme télévisuel, avec le plaisir d’écoute de sachants, qu’elle interrompait intempestivement, si elle est en vacances, pour moi elle peut les prolonger.
Et puis pour les gourmets, le fromage de brebis de Louvie-Juzon, avec une lichée de cerise noire et là c’est Byzance.
Le Majordome qu’on l’aime ou pas fait l’effort de l’écoute, il est parfois déroutant, quand il demande de commenter des images identiques à celles caricaturées par les Guignols de l’info et la fameuse cuvette des WC vert d’eau pour se moquer des images de vision nocturnes pendant la guerre du Golfe.
Et puis toujours cet exercice stalinien qui remonte aux calendes grecques pour justifier l’injustifiable. Je suis admiratif du courage des Ukrainiens, et je sais à quoi je pense, ma maman parfois, mais nous étions enfants, nous disait (montrait) ce qu’était le courage.
Je suis venu sur ce blog pour une réflexion de notre hôte à propos de sa remarque sur la composition des traduits devant un prétoire, je ne le connaissais pas, ce n’était pas du tout mon milieu. Mais en voiture, me rendant sur un site en construction je me suis dit, il va se faire hacher menu, ce qui n’a pas manqué. Le courage c’est aussi ça et il est toujours là, merci, et certains ici aussi.
Bon, bon, la journée s’annonce belle, la cardio est bon, alors que demander de plus ? Ah oui ! Le mot qui touche, la correction de notre hôtesse, enfin tout ce qu’il faut pour se sentir parfois un peu lucide.
@ Valéry | 22 août 2025 à 12:27
Comme vous ne pipez rien à rien, je vous la fais pour la dernière fois, j’essaie pourtant de vous sauver de vos propres démons :
L’amalgame entre la guerre en Ukraine et le conflit israélo-palestinien est intellectuellement paresseux et politiquement confus. Ce sont deux contextes géopolitiques distincts, avec des dynamiques, des acteurs et des enjeux radicalement différents. Cela, même une cervelle de moineau peut l’entendre.
« L’Ukraine est un État souverain reconnu internationalement, agressé militairement par une puissance voisine qui viole ses frontières et le droit international, la loi du plus fort. Le conflit israélo-palestinien est un conflit territorial et identitaire de longue durée, marqué par des cycles de violence asymétrique, des revendications historiques et des statuts juridiques complexes. »
Si votre objectif est de dénoncer les incohérences diplomatiques ou les doubles standards, il faut le faire avec rigueur, pas en superposant des situations qui n’ont ni les mêmes causes, ni les mêmes mécanismes. Je peux imaginer que pour atténuer la responsabilité de la Russie vous vous raccrochiez à la méthode stalinienne du rapprochement de faits totalement opposables.
Je vous parle uniquement du Cinglé, et du sang qu’il fait couler tous les jours en Ukraine. L’amalgame dessert la réflexion, vous avez un côté hémiplégique qui vous fait effacer les crimes de guerre et l’assassin qu’est le Cinglé. Si mes souvenirs sont bons, Natacha Polony le traitait « d’ordure ».
Vous devriez me remercier de vous éclairer plutôt que de vous entêter à pondre des phrases et des rhétoriques que déversent en permanence le Kremlin et ses sbires, champions du mensonge, de la dissimulation et de la pire des actions, le servage de tout un peuple voué à la misère sociale, intellectuelle, et surtout la pire de toute, la privation des libertés.
@ Giuseppe 21-8-25 17h48
Il y a espoir, mais pas certitude, que les présidents Trump et Poutine parviennent à mettre un terme à cette guerre atroce, quelles que soient les responsabilités des uns et des autres. C’est là l’essentiel. Vos élucubrations comme vos insanités crispées et compulsives n’y changeront rien.
@ Breanta | 22 août 2025 à 21:42
« Mélopée » écrit duvent dans le dernier billet, ce qui est toujours plus suave que le gloubi-goulba que vous touillez.
@ Breanta | 22 août 2025 à 21:42
Bien d’accord.
Il faut cesser par tous les moyens d’attiser ce conflit, ce que n’a pas su faire la France dirigée par un bien piètre stratège et chef des armées.