Twitter a de la morale !

Notre garde des Sceaux s’entoure mal.

Au cours de ma présence au Salon du livre de Nice, remarquablement organisé, une polémique m’a concerné sur Twitter parce que j’avais tweeté sur le conflit d’intérêts de Jean-François Boutet, conseiller spécial de Christiane Taubira, en soulignant que la Chancellerie n’était pas « un sanctuaire ».

Mon tweet faisait référence à l’article très documenté d’Aziz Zemmouri (lepoint.fr) qui lui-même poursuivait une controverse ancienne sur le même sujet. J’avais d’ailleurs évoqué cette difficulté dans mon dernier livre qui – sans référence aucune au Mondial – infligeait un « carton rouge » à la ministre de la Justice.

Après m’avoir déjà demandé de me « démarquer » de mon père dans un tweet il y a des semaines, en réplique ultime à mon dernier message Sihem Souid me déniait le droit de critiquer Christiane Taubira parce que j’étais « réac » et « fils de collabo (condamné) ». Il était évidemment hors de question d’aborder le fond de cette appréciation – j’aurais eu beaucoup à dire – mais de cibler seulement sa bêtise insultante.

Ce que j’ai fait, tout en revendiquant en effet d’être réactionnaire dans le sens particulier que je lui ai toujours assigné. Non pas le culte de l’acquis par le conservateur mais la volonté active de combattre le fil du temps quand il est médiocre et pas forcément progressiste. Il y a en effet des comportements, des cohérences, des ordres et des autorités dont j’ai la nostalgie et que les politiques, avec intelligence et courage, devraient restaurer.

A la suite de cette riposte outrageante, je n’ai eu plus qu’à lire la multitude des tweets qui, à mon soutien, ont littéralement pulvérisé cette personnalité un temps indigne. De toutes parts et de tous horizons, l’exigence d’une morale élémentaire, basique s’est exprimée à cette occasion et j’ai constaté avec une satisfaction presque surprise qu’au-delà des désaccords, une aspiration à la décence représentait tout de même sur Twitter une demande forte, non négociable. Tous ces signes de solidarité m’ont touché et ce n’est pas minimiser la plupart que de mettre en exergue ceux de deux personnalités antagonistes réunies dans une même dénonciation : Ivan Rioufol et Me Eolas (nouvelobs.fr).

En effet, ce n’était pas rien, dans le registre de l’ignominie, que cette saillie. Si j’exclus les stupidités haineuses, ponctuelles et anonymes, quatre personnes seulement s’étaient aventurées sur ce terrain nauséabond puisque les moralistes prétendus adorent ce terme quand il s’applique à tous ceux qui ne pensent pas et ne sentent pas comme eux : Me Szpiner, Sihem Souid et, avant celle-ci, inspirés, il est vrai, par le premier, BHL et Jean-François Copé. Ce dernier, avec subtilité mais clairement, avait glissé de ce côté mais je n’oublie pas nos échanges courtois et pour moi stimulants sur Causeur.

Cette empoignade par tweets interposés n’aurait pas mérité une telle effervescence ni suscité de ma part une telle reconnaissance si l’actualité n’avait pas bien fait son travail et rendu encore plus ridicule l’explosion de cette déplorable avocate de Christiane Taubira.

En effet, Jean-François Boutet a démissionné de sa fonction pour redevenir seulement avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. On ne peut que le féliciter d’avoir enfin tenu compte d’un avertissement qui lui avait déjà été adressé sur le plan déontologique en mettant fin à l’usage de certains moyens publics à des fins privées que sa proximité avec le garde a trop longtemps justifié.

Je sais, aussi, comme il est facile de s’emparer d’un propos à la fois inepte et ignoble pour dérouler rétrospectivement le fil de l’histoire d’un personnage qui n’a pas cessé de donner des leçons d’éthique et d’adopter des attitudes de justicière de pacotille imprégnées d’une douteuse lumière aujourd’hui.

Membre du parti socialiste, elle n’est plus responsable de la communication au sein de « la Gauche forte » depuis un an.

Elle a vilipendé une « omerta dans la police » à cause, selon elle, de manquements à l’éthique et à la déontologie professionnelles et a été condamnée pour diffamation à l’encontre d’un ancien collègue.

Je l’ignorais mais elle est aussi chargée de mission au service de l’accès au droit et de l’aide aux victimes auprès de Christiane Taubira qui, paraît-il, a une grande complicité avec elle.

Elle est chroniqueur au magazine Le Point qui, il faut croire, est peu regardant sur la qualité de ses collaborateurs même occasionnels.

Elle a eu l’aplomb de vilipender Manuel Valls et sa « cohorte d’islamophobes » au sujet du scandale lié à la crèche Baby Loup que le ministre de l’Intérieur, alors, avait abordé avec lucidité.

Elle a défendu Aquilino Morelle comme si les conflits d’intérêts, où qu’ils soient, n’avaient que des secrets pour elle.

Elle n’a pas hésité à militer pour la création d’un comité national de la sécurité en remplacement de la CNDS supprimée en 2011.

Au nom de l’éthique, elle émet une vive protestation contre la probable nomination de Jacques Toubon comme Défenseur des droits.

Bref elle est partout et ses batailles au nom de la morale globalement entendue et sur tous les registres feraient sourire si ce n’était pas la même qui dans deux tweets révélait sa nature profonde et démontrait ainsi le peu de crédit à attacher à l’ensemble de ses prestations partisanes, orientées et de bonne conscience. Personne dorénavant ne sera plus dupe et, je l’espère, elle aura le culot moins ostensible.

Certains tweets, parce que leur rédacteur connaissait ses liens avec Christiane Taubira, mettaient en cause celle-ci comme si elle aurait pu ne pas être indignée par cette grossière indélicatesse, elle qui a subi un racisme abject. Je suis sûr du contraire. A l’évidence la garde des Sceaux, si elle n’avait pas autre chose à lire et à faire, aurait été de mon côté.

Mais elle s’entoure mal.

Sihem Souid proclame « vouloir que la gauche soit la gauche ».

Christiane Taubira, et la gauche avec elle, s’égare sur le plan judiciaire. Mais elle ne la déshonore pas.

Pour Sihem Souid, je me pose la question.

Article précédent

De l'inutilité des consultants

Article suivant

La gauche aurait besoin d'une bonne droite !

Ecrire un commentaire
  1. Monsieur Bilger, vous avez tout mon soutien dans ce triste échange avec cette pauvre fille dont certains médias font grand cas.
    A plusieurs reprises, j’ai alerté Le Point, dont j’avoue être un lecteur régulier, des éructations grotesques de cette jeune femme, dont le bagage se résume au dézinguage de la « méchante police française » et à la défense des islamistes vilipendés par les « Français de souche ».
    Mal m’en a pris puisqu’aucun de mes messages n’a passé la barrière censoriale du modérateur de l’hebdomadaire.
    On retrouve l’appétence de la « garde des sottes » pour la confusion mentale et l’abaissement de sa fonction.

  2. Nul besoin de s’alarmer, Philippe Bilger.
    Le séfarade est un emmerdeur qui cherche désespérément à se faire une place dans la Shoah, l’ashkénaze est un intellectuel qui joue du violon et qui y était. C’est toute la différence entre Enrico Macias et Mstislav Rostropovitch.
    Le grand Théo Klein n’aurait jamais osé vous reprendre sur un tweet.
    Tout ce qui est né à Tunis, Sousse, Alger, Rabat ou Marrakech est à zapper immédiatement.
    Des complexés de la Shoah.
    Le jour où un gars né à Lublin en Pologne vient vous chercher des noises on avisera.
    Tiens, ça me fait penser à une chanson de JJ Goldman…

  3. Marc Ghinsberg

    Je ne peux qu’être d’accord avec vous. Je ne connais pas cette dame. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle s’est comportée de façon indigne dans cette affaire.
    Mais pourquoi ne pas être complet et lui donner acte qu’elle s’est rétractée publiquement, en trois tweets, concernant l’allusion à votre père ?

  4. Votre Papa a peut-être été condamné mais c’est votre Papa et je ne crois pas que cela crée pour vous une quelconque hérédité dans la culpabilité… En revanche, Mme Sihem Souid a bel et bien été personnellement condamnée en diffamation contre la Police… Il semblerait aussi qu’elle n’ait pas respecté les obligations déontologiques de sa fonction… Comme quoi, cette dame a une morale bien personnelle qui lui permet de s’absoudre et de condamner les autres, sans doute pour les mêmes motifs. C’est la gôche morale dans toute son horreur, y en a vraiment ras-le-bol de ces donneurs de leçons sans vertu.

  5. Philip_Marlowe

    Vous citez au milieu d’autres faits, comme si celui-ci convergeait avec eux dans la bassesse, celui de protester contre la possible nomination de Jacques Toubon. Au nom de la simple décence, c’est la moindre des choses. Il n’est pas nécessaire de rappeler l’ensemble de son œuvre. J’y verserai un détail qui permet de jauger la dignité du personnage, rapporté par mon propre frère qui en fut témoin. Lors d’une réunion politique publique, tenue en 1993 dans le treizième arrondissement de Paris au siège de l’Association des Paralysés de France, Monsieur Jacques Toubon se permettait de désigner le président de la République française de l’époque en utilisant l’expression « l’autre connard ».

  6. Tous ces signes de solidarité m’ont touché (…)
    Ne pratiquant pas le Gazouilleur, je n’ai découvert cette déplorable affaire que sur le tard.
    Bien entendu, je me joins à tous ceux qui ont assuré Philippe Bilger de leur soutien.
    Il est lamentable que de nos jours d’aucuns se croient obligés de recourir à des procédés aussi ignobles que bêtes – qui peuvent tous nous affecter aussi un jour ou l’autre – pour tenter de discréditer leur contradicteur.
    Mais le principe même du « gazouillis », à base de message courts, ne favorise-t-il pas le recours à de telles extrémités ?

  7. Michelle D-LEROY

    J’ai pris connaissance en début d’après-midi de ce tweet abject sur le site d’Ivan Rioufol… évidemment indigné puisqu’il l’a retweeté sur son blog. Je ne connaissais pas Mme Sihem Souid jusqu’à ce jour, pensant qu’elle n’était qu’une internaute lambda, qui déversait son venin sur les réseaux sociaux. Si elle fait partie de l’entourage de notre ministre de la Justice, je trouve cela encore plus ignoble et indigne.
    Faut-il que pour se défendre ou défendre leur politique, à court d’arguments, certains aient besoin de sortir l’injure voire l’insulte ? C’est en tout cas extrêmement affligeant. Cela donne aussi un aperçu du contexte, le politiquement correct exigé par ceux-là même qui n’hésitent pas à offenser toute autre personne remettant en cause leur pensée ou critiquant leur action.
    Si c’est cela être progressiste, je suis ravie de me considérer comme réac.
    Pour conclure : tout mon soutien à vous, M. Bilger.

  8. Vous n’appréciez pas Madame Taubira mais avez deux points communs avec elle : votre qualité, intelligence, détermination et désir de promouvoir le bien commun, et d’avoir subi un lynchage médiatique.
    Et comme elle, vous êtes sorti de l’épreuve soutenu par ceux qui n’apprécient pas les lyncheurs, et je pense plus fort qu’avant l’attaque.
    Merci pour vos réflexions et bon courage dans vos combats.

  9. Me refusant à m’abonner à ce qu’il est convenu d’appeler les réseaux sociaux, ce pour ne pas aliéner ma liberté, je découvre au fil de ce billet votre prise à partie déloyale par quelqu’un qui se prend pour un parangon de morale et à ce titre se pense autorisé(e) à vous faire la leçon comme à un petit garçon qui à son goût pense mal et devrait se taire !
    Il est évident que je vous apporte un soutien total dans cette affaire.
    Mais de votre billet je retiens ce passage : « Ce que j’ai fait, tout en revendiquant en effet d’être réactionnaire dans le sens particulier que je lui ai toujours assigné. Non pas le culte de l’acquis par le conservateur mais la volonté active de combattre le fil du temps quand il est médiocre et pas forcément progressiste. Il y a en effet des comportements, des cohérences, des ordres et des autorités dont j’ai la nostalgie et que les politiques, avec intelligence et courage, devraient restaurer ».
    Je vous rejoins dans cette forme d’attitude réactionnaire, avec cette définition bien entendu. Celle-ci rejoint d’ailleurs un excellent petit opuscule écrit par Denis Tillinac, intitulé « Du bonheur d’être réac – Apologie de la liberté », aux éditions Equateurs.
    Qu’on aime ou pas cet auteur, j’en recommande la réjouissante lecture car elle permet de « revenir aux fondamentaux » comme l’on dit en langage « rugbystique », n’en déplaise aux empêcheurs de penser librement et manieurs d’anathème contre qui a l’audace de ne pas penser « juste » comme eux-mêmes !

  10. Monsieur Bilger,
    Je suis choqué que des esprits faibles osent encore vous attaquer en vous qualifiant de « fils de collabo ». François Rebsamen, depuis qu’il est ministre du Travail, fait lui aussi l’objet de telles attaques.
    Quant aux reproches que Sihem Souid fait à Jacques Toubon, ils sont inconsistants. Que ce soit sur la peine de mort, sur l’homosexualité ou sur son âge.
    Mais quand on se croit progressiste, tous les prétextes sont bons pour dénigrer ceux qu’on perçoit comme des adversaires, voire des ennemis, et qu’on qualifie un peu vite de réactionnaires.
    Au vu de la nullité intellectuelle et morale des chantres actuels du progrès, je préfère me ranger dans le camp des réactionnaires (ceux qui réagissent contre la médiocrité). J’y serai en bonne compagnie.

  11. Sihem Souid avait aussi tweeté à l’époque : « la
    plupart des manifestants de la manif pour tous ont 1 tête de nazi ».
    Ces propos donnent une idée de la finesse du personnage.

  12. Une telle infamie mériterait que la Ministre donne immédiatement son sac pour faute lourde, sans préavis ni indemnité, à cette minable.
    On peut rêver.

  13. Je découvre ces faits. Ils sont tellement minables qu’ils ne méritent que mépris. Soyez assuré M. Bilger de mon cordial soutien.

  14. J.H. de La Roche-Bernard

    Vous avez, Monsieur Bilger, toute ma sympathie et mon soutien.
    Cette attaque est ignoble et son auteur n’a pas sa place auprès du garde des Sceaux.

  15. Mais pourquoi ne pas être complet et lui donner acte qu’elle s’est rétractée publiquement, en trois tweets, concernant l’allusion à votre père ?
    Rédigé par : Marc Ghinsberg | 15 juin 2014 à 16:13
    Pour votre information, Sihem Souid n’a jamais présenté d’excuses publiques à Philippe Bilger. Elle a pourtant tribune libre dans le journal « Le Point ». Mais si vous considérez qu’un message mal écrit et diffusé sur un réseau social suffit à réparer une offense publique, libre à vous. Je vous invite à lire ceci.
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1214511-fils-de-collabo-le-tweet-odieux-de-sihem-souid-elle-est-tombee-bien-bas.html
    J’en retiens la conclusion : Excuses faites du bout des doigts et avec toute la morgue de celle qui se prétend « soutenue » pour la personne qu’elle est et le travail qu’elle fait et qui s’adresse à ses lecteurs plutôt qu’au principal concerné.

  16. Le choix des personnes exerçant au ministère de la Justice relève de plusieurs erreurs de casting, mais celle de Sihem Souid est la plus flagrante.
    L’ivresse d’une parcelle de pouvoir monte toujours très vite à la tête de ceux qui n’ont aucune ossature morale ni reçu la culture, l’éducation nécessaires pour y pailler. Le résultat est consternant. Avec son livre « Omerta dans la police », ses déclarations fracassantes sur les uns et les autres, Sihem Souid se prend pour une rebelle, une insoumise, une justicière, oubliant juste que ces rôles demandent beaucoup d’intelligence.
    Cette déclaration sent le règlement de compte avant départ du ministère, les jeux sont faits rien ne va plus, donc pourquoi ne pas frapper Philippe Bilger d’un grand coup bas, l’occasion est trop belle et ne reviendra plus. Pourquoi pas, en effet, en envoyant au front la justicière-rebelle de service, derrière laquelle on s’abriterait ? Tout et son contraire sont envisageables.
    Dans cette ignominie, tout mon soutien à vous, Monsieur Bilger.

  17. Bonjour Philippe Bilger,
    Je ne connaissais pas cette Sihem Souid avant que je ne lise les tweeds la concernant. J’avoue que je suis sidéré par la violence de ses propos.
    Il en est ainsi des serviteurs qui, se croyant protégés par les haute fonctions de leur maître, se permettent de donner libre cours à leur mal-être, incapables hélas de canaliser la vulgarité de leurs propos, n’ayant pas reçu l’éducation de ceux qu’ils servent.
    Devant un tel comportement j’ose espérer que Christiane Taubira prendra les mesures qui s’imposent, à savoir virer sur-le-champ cette exaltée.

  18. hameau dans les nuages

    A côté de ça elle fait partie de « la gauche durable » qui dans l’environnement actuel ne devrait pas durer.
    Il lui reste à se recycler.
    Il suffit que madame Taubira lui signe une décharge.

  19. Aucune surprise à mes yeux… Cette gauche caviar extrémiste est tellement imbue de ses certitudes, de sa supériorité et de ses objectifs délirants, que tout leur est permis… à commencer par l’invective, leur unique défense dès qu’ils sont attaqués par des arguments solides, et tout ce qui s’oppose n’est que bête immonde, marron, néo-nazi, extrême droite… en tout cas jamais recommandable…
    Ce fonctionnement excessif est le même que celui utilisé dans les sectes, le fondateur de la scientologie avait détaillé les contre-attaques à mener pour déstabiliser les adversaires de sa secte et ces mêmes attitudes se retrouvent dans les dictatures, la violence physique en plus…

  20. Jean-Dominique Reffait

    Ce que vous ne me faites pas faire Philippe ! J’ai lu tout le fil de Sihem Souid sur Twitter ! Je ne connaissais pas cette personne, je ne sais pas ce qu’elle fait au ministère mais elle a du temps libre. L’ensemble, qu’il s’agisse de vous ou d’autres sujets, me paraît passablement vulgaire et conforme aux échanges lamentables qu’on peut lire sur Twitter dans la médiocrité ambiante de cet outil. C’est la foire d’empoigne à coups d’injures et, sur votre sujet, tout est bon : les insultes racistes à l’égard de dame Souid, les insultes à votre égard, avec cette perspicacité remarquable que certains font de vous un sarkozyste militant !
    Franchement, qu’est-ce que fiche une fliquette de base au cabinet d’un ministre ?
    La gauche n’a rien à voir là-dedans, nous sommes en présence d’une personne de faible niveau dont la tête a enflé au-delà des limites raisonnables.

  21. Cher Philippe,
    Nous sommes perdues dans ce dossier qui a été dépaysé de Perpignan à Carcassonne.
    Oh, l’andouille que nous sommes !
    Redresser la barre de la justice, encore un espoir grâce à une nouvelle conseillère…
    Nous aimons ceux qui se battent sur les terrains de foot comme ceux qui défendent leur nom et leurs salariés.
    Nous n’avons pas l’habitude de tweeter mais ce soir après ce match nous aurions bien aimé déguster un savoureux repas de canard frais : aiguillettes, manchons, magrets, rôtis de magret, foie gras, magret séché, confits, plats cuisinés ainsi que de la charcuterie fraîche : saucisse de Toulouse, saucisse de canard et bien sûr le cassoulet toulousain, la traditionnelle recette de Toulouse.
    Les grandes émotions, oh l’andouille, cela creuse l’appétit.
    Nous souhaiterions que l’Elysée commande toutes les semaines les spécialités La Lauragaise.
    Les journalistes qui ne boudent pas leurs parfums et crèmes cosmétiques à gogo devraient participer au Concours Selfie de La Lauragaise. Au minimum, cela pourrait faire qu’un juge de moins n’eût à s’arracher les cheveux en regardant un homme aux regard clair qui a retroussé ses manches pour son pays, pour une région, pour nous tous.
    Pas un pique-nique sans cette superbe charcuterie.
    Devant tous les écrans géants dont la Mairie de Paris nous a privés en cette merveilleuse soirée et nous devons le dire haut et fort à défaut de le tweeter puisque nous avons suivi le match sur un écran de 1999 mais avec beaucoup de plaisir.
    Un écran géant existait cependant dans la capitale et le lieu en est resté secret jusqu’au dernier moment. Nous osons espérer que les toasts étaient confectionnés avec le foie gras, les saucisses de canard de La Lauragaise ce qui aura peut-être l’effet de faire connaître le savoir-faire du terroir français. Et un et deux et trois zéro.
    Ce gouvernement ignore certaines saucisses pour s’entourer d’andouilles. Vous avez raison, votre analyse est parfaitement juste…
    françoise et karell Semtob

  22. Véronique Raffeneau

    « Ma colère envers Philippe Bilger m’a entrainé à faire une allusion à son père, dont il il ne peut être tenu pour responsable.
    Voulant défendre la Chancellerie contre une attaque plutôt basse de sa part, mais dont il est coutumier, j’ai fait preuve de maladresse.
    Je retire ce que j’ai écrit concernant son père, en faisant amende honorable, et prie mes lecteurs d’en prendre acte. » (Sihem Souid – Twitter, le 14 juin).
    Je prends acte du retrait de l’injure de Sihem Souid à votre encontre.
    Ce qui me préoccupe, sur Twitter et partout ailleurs, est l’étalage de cet ordinaire affligeant de la bêtise injurieuse.
    Au prétexte de défendre, excusez du peu, la Chancellerie, aucun frein d’intelligence, de connaissance et de maîtrise n’a semble-t-il été assez opérant pour contenir la colère et stopper les mots de cette jeune femme.
    Ce qui frappe est sa méconnaissance insondable de ce qui fonde vos critiques envers le garde des Sceaux et de la politique pénale engagée par la Chancellerie.
    L’ignorance affichée avec par-dessus le marché cette façon de ne douter de rien, cette grossièreté de twitter, au sens de l’absence de la plus petite élaboration dans l’expression dite spontanée, est déjà à elle seule une forme d’offense.

  23. Sihem Souid l’inconnue de beaucoup d’entre nous. Elle a eu son heure de célébrité grâce sa vulgarité.
    Mais sa bêtise et sa méchanceté me paraissent un peu trop orientées pour être parfaitement spontanées.
    Vous dédouanez bien vite C. Taubira, et pourtant le coup bas de la faute ou du péché originel que l’on porte de générations en générations, c’est bien du Taubira pur et dur.
    À moins qu’il y ait osmose entre les deux femmes.
    Ce qui serait une circonstance aggravante pour l’une comme pour l’autre.

  24. La présence de la personne citée au Point est révélatrice des ambiguïtés croissantes du Point, qui manifestement ne sait plus très bien où il se situe, prolongeant les ambiguïtés déjà anciennes de Giesbert…

  25. Cette personne est symptomatique de la médiocrité qui s’élève sans efforts, par la grâce de l’idéologie raciste avalisée par la classe politique française qu’est la « discrimination positive ».
    Alors qu’elle n’a aucun diplôme, et que son CV ne lui permettait l’accès qu’à des postes subalternes, elle choisit d’être adjoint de sécurité dans la police, plutôt que femme de ménage ou dame-pipi. Là elle écrira un brûlot dénonçant la police comme un repaire de racistes, de sexistes et d’alcooliques. Virée puis repérée comme « victime » à potentiel politiquement exploitable elle est recrutée par le PS.
    Alors que Claude Bartolone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, s’oppose à son investiture par le PS pour les législatives de 2012, elle trépigne comme une harpie, le harcèle et finit par le menacer avant de faire un papier anti-Bartolone dans Le Point. Sa modeste carrière (modeste mais inespérée quand on a un si modeste bagage et une telle hargne envers la société), n’est faite que d’arrivisme et de petites manœuvres (flagornerie, chantages, menaces, victimisation, opportunisme, cynisme). Flattant les puissants, elle se montre très méprisante envers les petits qui ont le tort de lui rappeler son très récent passé.
    Pour se faire une idée de cette méprisable intrigante :
    http://police.etc.over-blog.net/article-les-meilleurs-amis-de-sihem-souid-92079554.html
    et la lettre de Bartolone en réaction à ses petites manœuvres de prétendante humiliée :
    http://www.claudebartolone.net/wp-content/uploads/2011/12/lettre-FOG.pdf

  26. Marcel Patoulatchi

    Jean-Dominique Reffait,
    Vous écrivez « qu’est-ce que fiche une fliquette de base au cabinet d’un ministre » : fliquette, ça n’existe pas plus que boulangette ou magistrette ; ensuite, il n’engage que vous de penser que les cabinets ministériels ne gagneraient rien à avoir une meilleure connaissance de la base de leurs activités.
    Pour en venir à Sihem Souid (selon Wikipédia), elle n’a jamais été qu’emploi jeune dans la police (adjoint de sécurité) puis agent administratif. Pas un policier de base, juste un vacataire bruyant, aimant à dénoncer mais ne parvenant en conclusion judiciaire qu’à diffamer (seul bilan objectif de la publication de son livre).
    On ne devrait pas même commenter ses propos, juste demander à la Cour des comptes de s’interroger sur les modalités de recrutement dans les cabinets ministériels.

  27. Entièrement d’accord avec Tipaza !
    Si je comprends votre billet, je trouve que vous accordez beaucoup trop d’importance à une personne qui n’est pas de votre niveau et pour être plus précis qui n’est qu’un produit de parti, donc qui n’est rien… La rhétorique des personnes de son acabit rend indigeste une pensée lamentable, sectaire, obsolète, sans objectif, sans fond, sans forme, sans !! Il ne suffit pas de venir aboyer au nom d’une cause dont au fond vous n’avez que faire pour que ceux qui sont abandonnés ou oubliés adhèrent et vous apportent leur caution. En l’occurrence cette petite personne qui se croit grande et utile n’est rien pour personne et encore moins utile à quiconque… L’on reconnaît bien la faiblesse de l’esprit par l’attaque révoltante et basse ! Je dirais si vous le permettez que cette dame mérite la damnatio memoriæ, plus pour sa sottise que pour son oeuvre puisqu’elle n’existe pas…

  28. @ Marcel Patoulatchi
    Sans aucun diplôme, devenir « conseillère spéciale » de la garde des Sceaux, ça sent l’emploi fictif…

  29. Michelle D-LEROY

    En attendant, pendant que dans le monde le terrorisme djihadiste gagne du terrain au Moyen-Orient et en Afrique mais aussi en Asie, à l’heure où les chrétiens de ces pays sont persécutés, pendant que des femmes sont lapidées ou condamnées à mort pour s’être mariées avec un chrétien ou plus simplement avec celui qu’elles aimaient, je n’ai pas entendu Mme Souid s’insurger contre ces méthodes moyenâgeuses, contre ce fanatisme.
    Plus près de nous, en France ou en Belgique, l’attentat de Bruxelles, les revendications communautaires ne font l’objet de condamnations fermes ni par les membres du gouvernement, ni par les musulmans de France, même modérés. A part M. Dalil Boubakeur, rien.
    Je crois simplement qu’il serait grand temps d’arrêter de regarder le passé et de s’occuper des vrais dangers actuels qui deviennent cruciaux. Une omerta incompréhensible qui devient elle-même problématique. Certains érigent donc une sorte de paravent avec l’Histoire récente pour masquer ce qui les dérange actuellement.

  30. Je suis sidéré que notre garde des Sceaux s’entoure de ce genre de personnalités.
    Au mieux, son choix est naïf et irresponsable. Au pire, c’est un choix délibéré, qui s’inscrit dans une volonté d’orienter la Justice de notre pays vers une voie dogmatique, sectaire et inique.
    En effet, Sihem Souid a une curieuse et dangereuse conception de la justice : si je comprends bien, votre avis et votre parole ne vaudraient rien parce que la vie et la condamnation de votre père auraient forcément altéré votre jugement sur les hommes. Heureusement, votre curriculum vitae parle pour vous.
    Cette femme n’a pas sa place au ministère de la Justice, tout simplement.
    Vous avez tout mon soutien, Monsieur Bilger.

  31. Rassuré, soyez-vous ! Conforté, vous devez vous sentir. Cette dame a parfaitement sa place aux côtés de Mme Taubira qui ne vit que par sa violence et sa détermination à corrompre la nation.
    Dans de nombreux cercles, monte une colère froide, mortelle. Elle vise indifféremment les profiteurs politiques et leur état civil, dans un amalgame dont il faudra se méfier.
    On entend déjà « tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens », effroyable légende. Ce qui rend la chose évitable, c’est le marais populaire, gavé de propos marxistes et de bassesse morale, matelas d’indifférence et d’incapacité à agir de façon responsable, et c’est parce que le peuple comprend une telle part de fange tiède que la dame en question a pu écrire cela contre vous.
    Votre défense a-t-elle été formée comme le dernier carré de Waterloo ou est-ce la nouvelle légion qui se lève ? L’injure grossière qui vous a touché sonne-t-elle le rappel ?
    Dans tous les cas, cette dame a déclaré la guerre.

  32. calamity jane

    « Omerta dans la police », dans lequel elle dénonçait le climat de racisme et d’homophobie régnant selon elle dans son service.
    Recrutée en 2013 par Christiane Taubira au ministère de la Justice en tant que « chargée de mission au service de l’accès au droit et de l’aide aux victimes ».
    Après avoir condamné l’action d’un ministre et sa « cohorte d’islamophobes ».
    Y a encore des gens dans ce pays qui s’imaginent qu’une croyance nous ferait peur quand nous avons des millénaires de culture à ce propos ?!
    M’est venue une histoire plus ancienne, celle de Ni Ni (Ni P…. Ni S…….) qui savent défendre les femmes victimes de
    violences de certains hommes plus particulièrement ceux victimes eux-mêmes de croyance. Oubliant toutes les autres et faisant critère de l’âge pour le droit à leur défense en tant que possibles victimes.
    Nous avons tout essayé même l’accès au droit (ne soyons pas réac et ne mettons pas de majuscule)… Et nous nous tairons ! Non pour alimenter l’omerta mais parce que c’est juste minable.
    Sinon, omerta, dans sa dure réalité s’écrit omertà. A toutes fins utiles Madame Sihem Souid.
    Vous n’étiez pas en service commandé… dans les deux configurations où vous intervîntes ? Madame cui-cui-fin-de-printemps.

  33. Jean le Cauchois

    @ Marcel Patoulatchi
    « On devrait s’interroger sur les modalités de recrutement dans les cabinets ministériels »
    Justement, le provincial que je suis redevenu a gardé des contacts avec la capitale, dont mon coiffeur, le même depuis 26 ans, qui me fait souvent part de quelque événement récent de sa vie familiale…
    « Et votre fils (qui est coiffeur comme lui) ça va ? – Oui, il est bien content, sa petite amie de 28 ans, qui a un vague bac pro de secrétariat et qui ne faisait que de petits boulots, vient d’avoir un emploi aidé… au ministère de la Justice et vous savez combien elle gagne ? – Un petit smic ? – Pas du tout, elle se fait 1600 euros net, avec la cantine gratuite !! et elle attend le mois de septembre pour être titularisée !! Vous vous rendez compte, mon épouse qui tient un petit salon de coiffure ne peut pas donner plus du smic à ses débutantes… Avec les charges, ça nous fait presque 3000 par mois et elles font des pieds et des mains pour ne pas travailler en fin de journée, ou le samedi, quand il y a le plus de clientes… Moi avec mon salon, je dois déjà faire 120 clients pour payer les charges mensuelles de mon pas-de-porte, et il y a des jours en semaine où je n’en fais pas douze !! »
    C’est la France de base, le pays profond, celui qui se sent suradministré par « les gens dans les ministères » dont on ignore bien sûr les modes de recrutement mais dont on envie les conditions de travail tout en en critiquant le trop grand nombre et en regrettant les impôts et taxes à payer pour en assurer le maintien… Que Philippe Bilger sache qu’il n’est pas le seul à déplorer des dysfonctionnements dans l’administration de notre pays.

  34. Mary Preud'homme

    De cadre à la Brink’s avec (excusez du peu) le titre ronflant de « superviseure de la sûreté aéroportuaire », ayant sous ses ordres, à 25 ans, une centaine de personnes, et touchant un salaire de 4000 euros, c’était quand même pas mal pour une jeunette avec pour seul bagage un BTS d’action commerciale !
    Mais comment résister à une passion, voire même une vocation subite comme celle de policière, passant ainsi de 4000 à 1000 euros/mois et se retrouvant tout en bas de l’échelle ? Quand on aime, on ne compte pas ? D’autant plus si la police nationale vous tend les bras et que l’on s’appelle Sihem Souid, comment résister ? Passion hélas contrariée par un premier échec en constatant que l’on n’a pas – hélas – le niveau du concours de gardien de la paix. Voilà donc notre justicière en herbe obligée de passer par la case adjointe de sécurité (ADS)*, c’est-à-dire contractuelle (et non pas fonctionnaire comme rappelé dans des commentaires précédents). A noter que les ADS sont recrutés après une simple sélection (niveau brevet des collèges) qui ne comprend que quelques tests simples et un entretien de 20 minutes avec un jury, suivis de 3 mois de formation au lance-pierres. Sortie major de promotion nous apprend-t-elle sans rire !!! A quand des majors à la sortie des maternelles ? Et encore la maternelle c’est 3 ans et non pas 3 mois. Mais bon. Il semblerait pourtant que notre ADS (cache misère de la police nationale) était tellement géniale qu’on se l’arrachait à la PAF et que même des officiers et commissaires lui faisaient des confidences ?! Jusqu’au jour où le vent tourna et où ses collègues et supérieurs réalisèrent que ce n’était qu’une mytho manipulatrice, uniquement préoccupée de faire parler d’elle en instrumentalisant quelques incidents ponctuels. D’où son brûlot en forme de règlement de compte écrit d’ailleurs avec l’aide d’un journaliste, Jean-Marie Montali, trop heureux de l’aubaine. Quel scoop pensez donc une beurette qui avait réussi avec ses petits bras et privée de son tonfa, puisque mutée entre temps à l’administratif, à dézinguer un contrôleur général de la police nationale, patron de la PAF. Jusqu’à Valls qui eut droit à ses attaques dans le procès «Baby loup», affaire qui va d’ailleurs être réexaminée ces jours-ci lors d’un second recours en cassation.
    Et gageons quelle qu’en soit l’issue que notre passionaria trouve là nouvelle matière à alimenter quelque pamphlet dégoulinant de scandales ? Omerta bis… Sur la justice, où en tant que chargée de mission elle est sur un siège éjectable avec sa ministre ? A moins que ce ne soit la presse si d’aventure ses chroniques débiles, ses propos diffamatoires et ses accusations tous azimuts finissaient par lasser ou desservir ses actuels commanditaires en mal de ligne éditoriale bien racoleuse et primaire.
    —-

  35. « Une grenouille vit un bœuf
    Qui lui sembla de belle taille.
    Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
    Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille,
    Pour égaler l’animal en grosseur,
    Disant : « Regardez bien, ma sœur ;
    Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
    – Nenni.
    – M’y voici donc ?
    – Point du tout.
    – M’y voilà ?
    – Vous n’en approchez point.
    « La chétive pécore
    S’enfla si bien qu’elle creva… »
    La boursouflure de cette engeance est telle qu’elle fait plutôt penser au crapaud.
    Ce mot est un nom vernaculaire ambigu, qui n’a pas de féminin, qui est donné en français à plus de 500 différentes espèces des deux sexes. Comme d’autres amphibiens les crapauds produisent, parfois déjà à l’état de têtard, des venins contenant des agents toxiques et parfois aussi hallucinogènes. (source Wiki).
    J’eusse aimé avoir des informations sur le mode de recrutement de « conseiller spécial » d’un ministre !

  36. Notre garde des Sceaux s’entoure mal.
    Puisque la mode est de féminiser les fonctions, ne devrait-on pas écrire, en fonction de son entourage actuel, la gardeuse des sottes?

  37. Faire état d’une condamnation qui aurait été amnistiée à l’occasion d’événements comme une élection présidentielle est un délit puni par le code pénal. Si tel était le cas, des poursuites pourraient donc être engagées. Qu’en pense le magistrat honoraire ?

  38. Franck Boizard

    J’ai une théorie sur la question : je pense que la vie politique moderne, sous l’oeil constant des médias, repousse les personnes équilibrées, bien dans leur peau, ce qu’on appelait jadis les honnêtes hommes.
    La politique telle qu’elle est pratiquée n’attire plus que les psychopathes.
    Ma théorie explique bien des choses, à commencer par le comportement sectaire et agressif de Mmes Taubira et Souid.

  39. Les Français sont-ils concernés par ces querelles d’un microcosme mondain ? Heureusement qu’il y a le foot à la télé pour nous divertir collectivement.

  40. Alex paulista

    L’embauche de Toubon, c’est pour prouver que le gouvernement est prêt à pratiquer l’ouverture, pour peu qu’il trouve un candidat au niveau…

  41. Dans cette affaire, il semble que dans le réseau social Twitter, une autorégulation ait permis de repousser les allégations de cette charmante Tunisienne.
    Il est remarquable par ailleurs que la vie professionnelle de cette personne, condamnée par la Justice, soit enregistrée dans l’encyclopédie collaborative Wikipédia. Sa visibilité est d’autant plus exacerbée ces jours-ci. Une fois de plus, je constate qu’il y a deux poids deux mesures quand il s’agit d’ouvrir une page pour une personnalité dans Wikipédia. Je remarque notamment que M. Asselineau n’y a pas sa place alors qu’il a été conseiller proche d’un ministre, qu’il a écrit plusieurs livres et qu’il est président d’un parti politique.

  42. C’est là, le grand danger de ces nouveaux médias, telle la langue d’Ésope, on y côtoie le pire et le meilleur et le triste sire se prend pour Saint-Just devant la communauté du WWW. Secouons la poussière de nos pantoufles sur de telles médiocrités.

  43. Le lien proposé par Marc m’a donné une vision effarante du niveau de la « conseillère »… niveau caniveau… du loft version 1 croisé avec Closer et Nous deux… Consternant !! Et j’écris le cinquantième ou plus d’avis sur si médiocre… Mon Dieu, je vieillis mal !!

  44. Franck Boizard

    «…remarque notamment que M. Asselineau n’y a pas sa place »
    Allez-y. Créez-la, cette page Wikipédia.

  45. « Christiane Taubira ne déshonore pas la Justice » écrit Ph.Bilger. Et bien pas si sûr, sa conseillère tendrait à prouver le contraire.

  46. @Franck Boizard
    J’ai une théorie sur la question : je pense que la vie politique moderne, sous l’œil constant des médias, repousse les personnes équilibrées, bien dans leur peau, ce qu’on appelait jadis les honnêtes hommes.
    Peut-être aussi que les honnêtes hommes répugnent à raconter n’importe quoi par démagogie, surtout qu’ils savent aussi que la réalité des choses n’a que peu de rapport avec la version présentée par le système politico-médiatique.
    Et puis, un honnête homme qui ne promettrait que de la sueur, du sang et des larmes aurait-il la moindre chance d’être élu dans le système actuel ?

  47. Je reprendrai à mon compte une réflexion de Chateaubriant en l’agrémentant un peu :
    Plus la femme en pouvoir est petite, plus elle convient à toutes les petitesses. Chacune en se comparant à elle se dit : Pourquoi n’arriverais-je pas à mon tour ? Elle n’excite aucune jalousie : les courtisanes la préfèrent, parce qu’elles peuvent la mépriser ; les rois la gardent comme une manifestation de leur toute-puissance. Non seulement la médiocrité a tous ces avantages pour rester en place, mais elle a encore un bien plus grand mérite : elle exclut du pouvoir la capacité. L’ADS des sots et des imbéciles au ministère caresse deux passions du cœur humain, l’ambition et l’envie.
    Est-elle vraiment à la hauteur, j’en doute à lire ses réflexions.

  48. Tarick Dali

    Voilà qui devait être dit ! Quant à Taubira, votre magnanimité à son endroit n’est que dans la logique de votre intégrité exemplaire qui vous interdit le moindre procès d’intention. Je ne ferai pas, pour ma part, preuve d’une pareille générosité.
    Quant à l’intéressée, j’espère que cet incident qui n’est, hélas, pas le premier, la renverra définitivement dans l’anonymat d’où elle n’est sortie que par la grâce des réseaux d’extrême gauche encore très influents, jusque chez certains qu’on croyait plus imperméables à cet entrisme, tels que Le Point.

  49. Bonjour, voici le com que je viens de publier sur « Boulevard Voltaire ».
    En principe, une telle attaque ad hominem est, non pas une injure, mais bel et bien de la diffamation, passible des tribunaux : une injure reste du domaine de l’abstraction, tandis que l’objet de la diffamation DOIT être prouvé.
    J’imagine que vous n’en resterez pas là ?
    Amicalement.

  50. Pas si sûr qu’elle ne soit plus responsable de la communication depuis un an, il me semble que c’est plus récent, la gauche forte a eu du mal et a mis du temps à accepter la critique du comportement de la manipulatrice narcissique SS.

  51. Jean-Pierre Delmau

    Attristé pour Monsieur Bilger, qui a toute mon estime, et dont j’apprécie toujours les articles et les chroniques.
    Le voilà victime de la médiocrité générale de la classe politique. Il est très rare que des chefs médiocres s’attachent des collaborateurs de qualité.

  52. Pierre de ANDOLENKO

    Mon père en 1944 a fait signer avec son stylo, sur le capot de sa jeep, la capitulation du général allemand Schaeffer commandant la place de Marseille.
    Suis-je de ce fait bénéficiaire par hérédité d’un droit à l’expression hypertrophié ?
    Ce serait à l’évidence stupide et malsain, et l’inverse l’est tout autant – je reste poli. Donc la micro-personne qui essaye de se prouver son existence par l’ignominie, l’imbécillité nappées dans une forme de fascisme confortable ne mérite même pas que l’on parle d’elle.
    Continuez ainsi Monsieur Bilger, vous avez tout mon soutien… et mes amitiés (si nécessaire posthumes) à votre père.

  53. Xavier NEBOUT

    Le plus étonnant dans cette affaire, c’est qu’on s’étonne de voir de la racaille dans les cabinets ministériels.
    Mais d’où croyez vous qu’ils sortent, les spadassins des apparatchiks ?
    N’importe quel maire de petite ou grande commune vous dira en famille qu’un bon conseiller et adjoint, c’est avant tout celui qui ne lui fera pas d’ombre.
    Alors, les conseillers de ministres, vous ne voudriez pas que ce soit des gens comptants et intègres qui seraient capables de leur retourner la boutique le cas échéant ?
    Il faudrait sortir un peu.
    Quant aux propos dénoncés, la seule chose à en dire eut été me semble-t-il, que cela vient de trop bas pour être digne d’une réponse.

  54. « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe » – « Tout ce qui est excessif est insignifiant ! »…

  55. Mary Preud'homme

    Une remarque en passant : SS a le titre de chargée de mission et non de conseillère comme il est répété en boucle. Pour ceux qui connaissent les emplois de cabinet, ce n’est pas la même chose, le chargé de mission n’ayant qu’un rôle subalterne, notamment de décharger les conseillers d’une partie de leurs tâches, généralement les plus sensibles ou ingrates. En clair, c’est un poste de supplétif dont on attend efficacité, discrétion et réserve.
    Alors de deux choses l’une, ou SS a agi en étant missionnée, directement, indirectement ou de façon insidieuse, auquel cas ses excuses sont hypocrites et n’avaient pas lieu d’être si elle a fomenté son sale coup sur ordre ou connivence avec sa hiérarchie… Ou elle a agi de sa propre initiative, auquel cas, elle aurait dû être révoquée sur-le-champ.
    Or, vu l’attitude de la Chancellerie, qui n’a pas embauché cette communautariste sulfureuse, hystérique et mythomane*… par hasard, je penche pour la première hypothèse.

    *(cf l’épisode à la Brink’s). Dommage qu’elle n’ait pas pondu aussi un livre sur le sujet ! Il est vrai que les Américains, eux, ne se seraient pas laissé faire. Leurs pratiques consistant à utiliser les manipulateurs de cet acabit à des fins bien précises et à les licencier habilement quand ils deviennent gênants ou trop voyants.

  56. A vouloir trop jouer de la France et de la gauche ça devient très douteux.
    Mon long chemin m’a prouvé que les attitudes les plus militantes et les plus juges des autres sont trop souvent tout à fait le contraire de l’image qu’ils ou elles veulent donner d’eux ou d’elles.
    Le temps nous apportera la réponse au sujet de SS !

  57. Je précise mon com plus haut :
    D’autant plus que les fonctionnaires sont astreints au devoir de réserve qui implique de ne pas donner son opinion personnelle concernant son métier, en somme, obligation de loyauté, de neutralité, et de respect du secret professionnel.
    Sauf erreur de ma part, il semble que révéler des faits concernant la vie privée, les faits de plus de dix ans, sinon prescrits, amnistiés, révisés ou ayant fait l’objet d’une condamnation effacée par la réhabilitation, soit une action diffamatoire.

  58. pierre meignan

    Cette gauche au pouvoir est décidément totalitaire. Honte à elle. Elle est le vrai soutien au Front national par son aveuglement à ne pas voir la réalité de la vie des gens du peuple qu’elle méprise.

  59. Dianna Flariz

    Cher monsieur Bilger, je n’aime pas votre façon de penser de procureur. Ainsi que j’ai pu l’écrire, avec vous Fouquier-Tinville n’est jamais loin. J’aime pourtant votre hauteur de vue et votre souci de la vie publique. Une appréciation réelle et de longue date.
    Pourtant si l’on agace les dents des enfants à cause des raisins verts mangés par les parents, pourquoi ne pas être exigeant sur les grands-parents, les ancêtres les plus lointains ?
    Je ne sais pas ce qu’étaient les vôtres. Etaient-ils comme les miens des sortes de singes apprenant avec peine la bipédie ? Je le crois et pour cela, vous avez droit à toute ma solidarité, à toute l’estime d’un être humain pour un autre.
    Bien cordialement.

  60. tant-de-bêtise-estomaque !

    Cette personne ne se rend pas compte qu’elle rejoint, par son manque d’objectivité et par son ignorance à votre sujet Monsieur Bilger, tout un ensemble de courants de pensée qu’elle clame abhorrer.
    Mais pourquoi Christiane Taubira a-t-elle manqué à ce point de clarté de jugement en la recrutant ?

  61. Kurzio Bendejun

    On vous soutient Monsieur Bilger, cette femme n’est pas digne de servir la République. Elle vous attaque sur votre père « collabo », c’est aussi stupide que si moi je me vantais, à mon avantage, des exploits de ma famille dans la résistance. Nous ne sommes ni responsables des erreurs de nos pères, ni ne devons annexer et prendre à son compte les exploits de nos anciens. Aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Une fois de plus le Ministère montre un très mauvais visage…

  62. catherine A. les femmes aussi ont le droit à la bêtise...

    …et certaines l’utilisent plus que d’autres. Là on est même carrément dans le hors-concours. Cette personne ne se rend même pas compte qu’elle reproduit les reproches orduriers faits à Mme Taubira sur ses origines, la couleur de sa peau etc. Non seulement c’est ignoble mais c’est vraiment d’une rare bêtise.
    PS : Bon je sais, j’arrive après la bataille comme les carabiniers mais j’étais à l’étranger ; le retour est rude.

  63. Très loin d’être aussi cultivé que la plupart des commentateurs, je me pose néanmoins la question.
    Comment se peut-il que M. Bilger ait pu être obligé de répondre à une personne telle que celle-là…

  64. Respect à M. Philippe Bilger pour son cran et son impartialité. Il a beaucoup de courage et si on peut difficilement avoir une bonne opinion de la magistrature française actuelle, on se dit que des hommes comme lui sauvent l’honneur de ce corps de l’Etat.
    J’ai été particulièrement intrigué par l’attaque perfide et basse concernant sa famille. Je me suis donc un peu renseigné et d’après ce que j’ai trouvé (tout simplement sur Wikipédia) Joseph Bilger, son père, était un régionaliste alsacien, agrarien et catholique. Rien que de parfaitement honorable. Pendant l’occupation il s’est trouvé dans une position périlleuse et semble s’être bien tenu sans avoir pu éviter des dilemmes insolubles ce qui lui a valu en effet une condamnation après guerre. Je ne suis pas Français mais je pense que nous devrions nous efforcer à beaucoup de nuances en parlant des situations affreuses vécues par les Alsaciens ou les Lorrains pendant la guerre. Je me demande comment nous nous en serions sortis en Suisse si la Wehrmacht avait occupé notre pays.
    Quoi qu’il en soit je tiens à témoigner mon grand respect à M. l’avocat général Bilger. Si dans ma vie, ce qu’à Dieu ne plaise, je devais un jour passer en jugement j’aimerais me retrouver en face d’un magistrat comme lui.
    Et de toute façons, dans ces débats ineptes qu’on voit sur la TV française, l’un des très rares qui dit des choses sensées c’est bien lui.

  65. Robert Marchenoir

    Petite compil’ sur Sihem Souid de la part d’un de ses confrères, Bénédicte Desforges. Cette dernière, pourtant elle aussi policier, femme, ostensiblement de gauche et ayant écrit un livre sur la police, ne semble pas la porter dans son coeur. On se demande bien pourquoi :
    http://police.etc.over-blog.net/pages/sihem-souid-etc-6148332.html
    Cela dit, Monsieur Bilger, cette façon de dédouaner Christiane Taubira des agissements de Sihem Souid… Quel aveuglement ! Quelle complaisance envers la gauche, une fois de plus !
    Comment ne pas voir que le recrutement de Sihem Souid par Christiane Taubira est parfaitement cohérent avec l’idéologie et l’action politique de cette dernière ?

  66. Mary Preud'homme

    « Baby-Loup: la Cour de cassation vient de confirmer le licenciement d’une salariée voilée. »

    Cette information comme suite à mon commentaire du 16 juin 16:47, avant-dernier paragraphe, concernant le procès Baby-Loup où il était rappelé que Sihem Souid, chargée de mission de Mme Taubira, avait pris fait et cause pour l’envoilée. Au mépris de la loi républicaine et au grand dam de Valls qui peut aujourd’hui, doublement, savourer sa victoire.

  67. Bonjour,
    La Russie a demandé pardon pour ses crimes envers les Romanov. Une idée : pourriez-vous ouvrir un procès en réhabilitation de Louis XVI et Marie-Antoinette pour l’Histoire ? 20% des Français ont une tendance monarchique et vu l’état de déliquescence du pouvoir un système monarchique comme l’Espagne pourrait rentrer dans la tête des Français… TOUT DESESPOIR EN POLITIQUE EST UNE SOTTISE ABSOLUE.

  68. « Me Szpiner, Sihem Souid et, avant celle-ci, inspirés, il est vrai, par le premier, BHL et Jean-François Copé »
    Dans cette liste aux vanités bien trempées, Mlle Souid, qui n’a jamais été fonctionnaire de police (faut-il le rappeler ?), est encore de trop : c’est dire si l’intrigante peine à trouver une place à la démesure de sa vacuité. Bien amicalement. Philippe Pichon

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *