Mon titre est très réducteur mais on a droit, quand on tient un blog, à une sorte de schématisme provocateur.
J’ai eu le bonheur de faire une conférence à Toulouse organisée par « Passeurs d’Espérance » et d’échanger sur la compréhension, l’écoute, le silence et leur caractère paradoxalement nécessaire à la parole.
Très vite on a débordé et nous avons pour l’essentiel parlé d’Emmanuel Macron. Je l’ai beaucoup défendu parce que certaines de ses saillies, notamment sur la colonisation française et les positions qu’on lui prêtait sur l’immigration, l’islam et la laïcité, étaient mal passées et suscitaient un malaise. Sans tomber dans l’inconditionnalité, j’ai cherché à expliquer pourquoi telle ou telle de ses démarches avait été mal comprise et combien j’appréciais surtout dans sa personnalité la vertu du courage, notamment intellectuel et politique.
En suivant ce fil nous avons été amenés à évoquer les affaires internationales et j’ai résumé mon point de vue à ce sujet en déclarant que depuis son élection, la France était de retour. Je ne sais comment, le parallèle entre notre président et Donald Trump s’est imposé dans notre discussion et j’ai repris une idée qui m’était chère et que j’avais explicitée dans le livre où je faisais monologuer notre président.
Il me semble que sa grande force est d’avoir sinon inventé une politique internationale du moins usé exclusivement d’une diplomatie de l’empathie très originale puisqu’il l’a appliquée à toutes ses rencontres de haut niveau, que ce soit avec Donald Trump, Poutine, Erdogan ou actuellement en Chine (Le Figaro). Elle était très singulière parce qu’elle ne se contentait pas « d’embrasser » pour, selon la formule classique, étouffer, ce qui n’aurait pas représenté une rupture décisive. Mais il embrassait pour mieux se faire entendre, se faire comprendre et, d’une certaine manière, faire jouer à la France à la fois un rôle d’acteur et de confident.
Il ne surestime pas non plus l’influence de notre pays puisqu’il craint que, pour la Chine notamment, la partie soit perdue pour rééquilibrer les relations (L’Obs)
Cette diplomatie toute d’empathie, de séduction et de considération – personne ne discute plus sa volonté de dialoguer avec toutes les nations, recommandables ou non, dès lors que l’échange, pour la France, pour l’Europe et le monde, pourra être salutaire – en même temps n’est pas exclusive d’une forme de franchise publiquement exprimée, voire d’une brutalité dans l’affirmation des désaccords, que l’hypocrisie des rapports entre Etats n’avait jamais privilégiée. Une politesse, une empathie sachant être roides et rudes. Du réalisme, une touche peut-être de cynisme. La naïveté l’a épargné. Un mélange rare, une alliance inédite.
Emmanuel Macron, à l’évidence, sait ce qu’est une politique étrangère.
Mon rapprochement avec Donald Trump n’était pas incongru même si ce dernier cultive plutôt une politique étrange.
Les deux fois où le président américain a été invité en France par le nôtre, celui-ci a poussé au paroxysme cet art de l’apaisement, cette volonté de respect, ce désir de ne pas éloigner davantage son imprévisible partenaire-contradicteur du cercle de la raison ordinaire. Son attitude ne visait qu’à le retenir, l’empêcher encore davantage d’être mû par des forces centrifuges qui s’aggravaient, comme il est normal en psychologie, quand on est sans cesse houspillé et moqué. Et il ne s’est pas passé de jour depuis où Donald Trump, profondément humilié malgré ses tweets arrogants et maladroits, n’ait pas justifié rétrospectivement la tentative apparemment infructueuse du président français.
Donald Trump est fou parce qu’il se prend pour un génie et que sa seule ambition paraît être de démontrer que sa subjectivité doit avoir le pas sur tout et sur tous. Plus gravement peut-être, de détruire le lendemain ce que miraculeusement la veille il avait pu laisser entrevoir d’équilibré et de lucide ou ce que ses collaborateurs avaient réussi à arracher au désordre et à la confusion.
Donald Trump menace quand Emmanuel Macron embrasse. Mais le premier menace à tort et à travers et il faut vraiment être l’un de ses inconditionnels pour suggérer que le chef sanguinaire et imprévisible de la Corée du Nord a été poussé au dialogue avec la Corée du Sud grâce à son affrontement avec Donald Trump alternant chaud, froid puis chaud encore… Chacun, infantile, se vantant de son bouton nucléaire !
Le président américain jouit de mettre, par chacune de ses foucades, le monde au bord du gouffre tandis qu’Emmanuel Macron n’aspire au contraire qu’à le maintenir à peu près tranquille.
Cette posture erratique de Donald Trump sur le plan international occulte totalement les bons résultats de sa politique économique, fiscale et sociale. C’est inévitable.
Donald Trump et Emmanuel Macron disent ce qu’ils pensent. Mais les tweets de l’un sont aux antipodes de la stratégie réfléchie de l’autre.
Auquel des deux ressemblera l’année 2018 ?
Cher Philippe,
L’année 2018 sera l’année de Donald Trump.
Il semble que l’on ne puisse pas être diplomate et maladroit.
Macron est d’une immense maladresse en politique intérieure comme en politique extérieure.
Ce que nous vivons actuellement n’est absolument pas un concours de charme, de sincérité ou une recherche de marchés.
Macron ne sait pas se situer dans l’enjeu réel de ces échanges. Il ne comprend absolument pas ce qui se trame.
Nous sommes dans ce que les historiens comprennent absolument, avant la mise en oeuvre d’une guerre mondiale ou d’un risque fort d’une guerre mondiale, ce moment où les pays construisent leurs jeux d’alliance, se pèsent. Il s’agit d’une période plus ou moins longue dans laquelle les Présidents n’ont qu’une importance de façade, les jeux se faisant en des sphères bien différentes.
Ainsi, parler d’alliance France/Chine en évoquant une entente et encore, là ce mot est difficile à écrire dans le contexte historique actuel, une entente au sujet du réchauffement climatique ou certainement de la pollution parce que la Chine n’a pas le choix, laisse entendre en creux un éloignement des Etats-Unis et la non appréhension du mot « alliance ».
Faire de la diplomatie n’est pas un tour du monde photographique.
Ce n’est pas un jeu de séduction, non plus.
Macron profite de la difficulté d’Angela Merkel pour essayer de peser dans les décisions au Moyen-Orient, mais il ne sert que d’amusement et se trouve très mal placé vu la conduite de Hollande pendant le conflit syrien. Erdogan aurait pu s’il n’avait pas été l’hôte de la France critiquer le rôle de la France dans le début du conflit, comme il a critiqué les USA. Macron se grattait la tête à ce moment et aurait pu être mis devant les responsabilités françaises très facilement. C’était une démonstration de force de la part d’Erdogan qui ne tardera pas à refaire surface et les preuves ne lui manquent pas puisqu’il est accusé du même double jeu d’armer de la main droite pour défendre de la main gauche d’après l’analyse du Pape actuel.
Trump a une approche claire dans ses contacts avec Poutine, dans son combat contre le terrorisme, dans sa politique de relance de l’emploi et les résultats sont là. Il est maladroit, très maladroit parfois mais il est ce qu’il dit.
Trump et Poutine souhaitent affaiblir l’Europe. En se rapprochant de la Chine, Macron s’oppose à Trump et se rapproche de Poutine alors que Trump et Poutine s’entendent sur des intérêts économiques. La Chine et Trump s’entendent de concert de même façon, malgré les apparences et pour conserver les investissements chinois dans la dette des Etats-Unis.
Ce n’est que notre avis, et ainsi il nous semble que l’acte diplomatique se veut moins disert et plus prudent et sépare ce qui est contractuel de ce qui engage au côté de. La confusion n’est jamais mère de sagesse et à vouloir saillir en même temps le proche et le lointain, le creux et le plein, on se retrouve souvent seul.
françoise et karell Semtob
Votre texte sur Trump et Macron me pousse à dire ceci :
Je dois être un des rares Français qui, étant résolument de droite, a préféré le candidat républicain au candidat démocrate, dans le duel final de la présidentielle américaine, depuis des lustres.
La dernière fois, j’ai été bien embarrassé. Je n’ai pas pu, comme à l’accoutumée, préférer ce candidat républicain-là. Il faut vraiment se crever les yeux pour pas voir l’évidence : le président américain est un cinglé total. Avec le Néron coréen et Ubu Trump, nous sommes dans de beaux draps.
Quand on est amené à comparer le comportement de Trump et celui de Macron, en politique étrangère, on joue sur du velours, et le président français a tous les charmes. Il n’y a pas photo.
Donald ne trompe personne, Emmanuel charme son monde.
« Donald Trump est fou parce qu’il se prend pour un génie et que sa seule ambition paraît être de démontrer que sa subjectivité doit avoir le pas sur tout et sur tous. »
Je constate, cher Philippe, que nos points de vue se sont fortement rapprochés concernant Donald Trump depuis votre billet de février 2016 intitulé : « Un Donald, ça trompe énormément ! »
Concernant Emmanuel Macron il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître ses exceptionnelles qualités : intelligence, culture, capacité de travail, notamment.
Mais il me paraît avoir deux autres qualités remarquables.
La chance tout d’abord. Il me semble parfaitement illustrer le dicton suivant lequel pour réussir dans la vie il ne suffit pas d’avoir de la chance, encore faut-il avoir aussi du pot. Emmanuel Macron domine aujourd’hui la scène internationale pour la bonne raison qu’il y est seul.
Les Américains ont élu un fou mégalomane et vulgaire. On conviendra que Barack Obama avait une autre allure. Angela Merkel a disparu, accaparée par ses efforts pour constituer une majorité de gouvernement dans un système politique où la proportionnelle a produit, après l’avoir fait en Espagne, ses effets pervers.
Theresa May se noie dans l’imbroglio du Brexit.
L’Italie a renvoyé le charismatique Matteo Renzi, et tout le monde a oublié qui en était le chef de gouvernement. L’Espagne est engluée dans l’affaire catalane.
Ne reste guère que Poutine dont les apparitions à cheval, à ski ou en judoka n’amusent plus personne.
Sa deuxième qualité remarquable est son charme. Jouant de son regard bleu lagon, comme dit Catherine Nay, et de son sourire ravageur, nul ne lui résiste.
Ce sont là deux qualités dont ses deux derniers prédécesseurs étaient dépourvus. Il faut s’en réjouir pour la France. Et comme il en use avec habileté…
Bonjour,
Donald Trump et Emmanuel Macron ont au moins un point en commun : personne ne les a vu venir, à commencer par les éminents politologues qui se font un devoir de nous exposer doctement leurs théories savantes et leurs prévisions sur les plateaux télé.
L’un comme l’autre ont été élus alors que les sondages, en début de campagne, ne les voyaient même pas dans leur viseur.
A seulement deux mois du verdict, personne ne pouvait imaginer qu’Hillary Clinton ne serait pas la première présidente des Etats-Unis.
En France les sondages ont été plus confus. Après l’éparpillement consternant des leaders du PS, ils nous ont d’abord désigné Alain Juppé qui d’ailleurs est le premier à y avoir cru lui-même. Puis ce dernier s’est vu devancer par François Fillon, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi.
A deux mois du premier tour personne ne pouvait imaginer que l’Elysée échappe à ce dernier. Mais patatras, l’affaire du Penelopegate a changé la donne et Emmanuel Macron s’est glissé dans l’ouverture qui lui était offerte. Il lui a été facile ensuite de remporter la mise face à une adversaire particulièrement médiocre.
Un sondage indique que huit Français sur dix croient aux théories du complot. En ce qui concerne ces deux élections surprises, le doute est permis. Il y a manifestement des événements qui échappent à toute logique au point de contredire les sondages des instituts les plus sérieux.
Ceci étant, avec le recul, l’élection d’Emmanuel Macron, malgré quelques maladresses regrettables, est plutôt positive si l’on regarde le parcours de ces huit derniers mois. Son action en matière de politique étrangère est très offensive et tout indique qu’elle sera profitable à notre pays.
Edouard Philippe assure la gestion des affaires intérieures avec une certaine réussite et sa cote de popularité indique que les Français sont satisfaits.
Par contre les USA sont plutôt mal barrés avec leur président imprévisible qui compare la grosseur de son bouton nucléaire avec celui de Kim Jong-un. Espérons que cette histoire ne se termine pas comme dans le film Docteur Folamour de Stanley Kubrick. Il arrive parfois que la réalité dépasse la fiction…
Pour la première fois depuis sa guerre d’indépendance, l’Amérique des Visages pâles s’est donnée un président pur et dur qui veut s’émanciper devant la vieille Europe sorcière conduite par la France hypocrite.
Donald Trump a retiré les USA de l’accord perfide de Paris qui n’a rien à voir avec l’écologie, l’environnement et d’une façon général le souci majeur de humanité !
Donald Trump a retiré les USA de la minable Unesco parisienne qui dépense l’argent des peuples dans le classement et dans la restauration des vieilles casseroles françaises !
Donald Trump a compris que les criminels, les vautours, les terroristes, les barbares européens, responsables de l’abcès au Moyen-Orient, ne veulent pas la paix en Palestine !
Ce n’est pas un hasard si les Etats-Unis de Donald Trump, de la NASA, de la Science et de la Technologie refusent de suivre la France dans son projet minable qui consiste à leurrer les pays imbéciles sur la question du climat !
Le président américain jouit de mettre, par chacune de ses foucades, le monde au bord du gouffre tandis qu’Emmanuel Macron n’aspire au contraire qu’à le maintenir à peu près tranquille.
Mais le Président Trump aura toujours raison.
Tout simplement parce qu’il détient le plus gros bâton.
Oui Philippe Bilger, la France est de retour sur la scène internationale !
Emmanuel Macron, rusé comme un renard, a tout compris sur la méthode à adapter en fonction de la stature de ses interlocuteurs.
La discrétion sur les sujets qui fâchent est plus pertinente que les grandes déclarations publiques qui peuvent offenser et seul le résultat compte.
« Le président américain jouit de mettre, par chacune de ses foucades, le monde au bord du gouffre. »
Ridicule. Où avez-vous vu que « Trump met le monde au bord du gouffre » ? Où ? Des dates, des faits, s’il vous plaît.
Par exemple, à propos de l’ambassade américaine à Jérusalem, les intelligents nous avaient prédit une catastrophe (même Finkielkraut). Où est-elle ?
Il faut savoir distinguer une communication tapageuse et la réalité. Et encore plus, l’hystérie des opposants à Trump et la réalité.
Entre Trump et Macron, celui qui mène la politique la plus subtile, qui prend le mieux en compte les rapports de force, il me semble bien que c’est Trump.
« Sans tomber dans l’inconditionnalité »
Sans me prévaloir d’une mémoire phénoménale, et sans envie d’opérer une recherche, on dira, du moins, que ce n’est pas mon ressenti.
Il me semble que sa grande force est d’avoir sinon inventé une politique internationale du moins usé exclusivement d’une diplomatie de l’empathie très originale puisqu’il l’a appliquée à toutes ses rencontres de haut niveau, que ce soit avec Donald Trump, Poutine, Erdogan ou actuellement en Chine.
Sauf qu’il semble être le premier à ignorer qu’il est la risée des chancelleries du monde entier de par sa prétention à régir la paix dans le monde alors qu’il est incapable de faire régner de façon habituelle un minimum de sécurité en France au-delà de la Grille du Coq, et pas seulement à l’occasion du Nouvel An.
Les touristes chinois, entre autres, peuvent en parler.
« La région parisienne a signalé une série d’agressions violentes et d’attaques contre les touristes chinois et les Français d’origine chinoise », a ajouté l’ambassade.
http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2017/1106/c31356-9288909.html
Ill est trop tôt pour décerner des bonnets d’âne et des prix d’excellence (cette manie bien française) à Trump ou à Macron…
L’Histoire est tragique et imprévisible et pour l’instant EM ne s’est pas trouvé encore en situation de faire la preuve qu’il est à la hauteur en matière de politique étrangère.
Et puis, comme le dit excellemment Exilé, quel est le degré de crédibilité d’un chef d’Etat qui prétend être un acteur décisif de la diplomatie mondiale, quand son territoire s’abîme et se délite sous les coups de boutoir des aménageurs et des communautaristes ?
Savoir monter des opérations immobilières d’envergure d’un bout à l’autre de la planète implique un savoir-faire en diplomatie autrement plus difficile et réel que le cinéma de Macron que dénoncent très bien F et K Semtob.
Ils m’amusent, ceux qui n’ont jamais vendu un sac de patates, et qui vont apprendre à Trump à faire des affaires avec les Chinois. Le milieu économique américain ne s’y trompe pas, lui.
Sa politique, en bon négociateur, c’est d’être imprévisible. Il sait très bien le faire, et pour le plus grand malheur des journalistes de m… qui ne peuvent jouer les devins de quatre sous.
Le métier de Macron était de vendre du découvert bancaire et son talent était pour cela de faire avaler des couleuvres.
Il poursuit brillamment, et nous voyons venir un totalitarisme sournois type banquier créancier qui nous enserre un peu plus tous les jours.
Plus de prélèvements obligatoires, moins de libertés, plus de contraintes, ce à quoi s’ajoute un népotisme fraternel aussi occulte qu’infini, et le tout sur fond de balance commerciale qui ne cesse de se dégrader du fait que le pays ne peut être prospère dans ces conditions.
Le prochain parti politique devrait se nommer « De l’air et du balai ».
Ah Céline…
Proche et lointain comme creux et pleins définissent la ligne du réel sur laquelle danse notre président, entre ceux qui ne savent que décliner le double jeu, car ils n’imaginent que des ennemis et ne parlent que la langue du mensonge, celle qui a révélé en Europe sa vérité de destruction, mettant en lumière le seul verbe d’avenir, la parole de réconciliation.
Ce post est un bon exemple des ravages du phénomène des « no news », bien plus dangereux et pernicieux que les « fake news ».
Ce qui est tu, n’existe pas.
>> « …Il faut vraiment être l’un de ses inconditionnels pour suggérer que le chef sanguinaire et imprévisible de la Corée du Nord a été poussé au dialogue avec la Corée du Sud grâce à son affrontement avec Donald Trump… »
Je vous renvoie à un article de la CNN (anti-Trump) :
« Le président sud-coréen Moon Jae-in a attribué à son homologue américain Donald Trump une contribution « énorme » à la réunion du Nord et du Sud pour des négociations historiques. »
>> « …Donald Trump est fou parce qu’il se prend pour un génie et que sa seule ambition paraît être de démontrer que sa subjectivité doit avoir le pas sur tout et sur tous… »
USA Today (anti-Trump)
« Dans des négociations publiques extraordinaires avec le Congrès, Trump promet de signer le projet de loi DACA ».
« Tuesday’s meeting in the Cabinet Room of the White House was scheduled to be closed to reporters, but opened up on short notice. It quickly became perhaps the most extended open discussion between the president and congressional leaders since President Barack Obama’s Blair House summit on health care eight years ago. Sen. Lindsay Graham, R-S.C., called it « the most fascinating meeting I’ve been involved with in 20-plus years in politics. »
>> « …Cette diplomatie toute d’empathie, de séduction et de considération – personne ne discute plus sa volonté de dialoguer avec toutes les nations, recommandables ou non, dès lors que l’échange, pour la France, pour l’Europe et le monde, pourra être salutaire… »
Cette diplomatie d’apaisement est tout sauf salutaire.
Elle n’est d’ailleurs pas spécifique à la France, elle contamine la totalité du continent européen.
Bloomberg : « Iran, Cuba, North Korea and Russia have a friend in Brussels. »
« Avec Mogherini, l’Europe a un chef diplomate qui ne veut pas offenser les envoyés des tyrans.
Elle cherche à établir des partenariats avec eux pour la cause de la paix.
Dans une autre époque, cette crédulité rampante avait un nom: apaisement.
Churchill avait aussi des choses à dire à ce sujet. »
M. Bilger, il est tout simplement impossible d’avoir un avis éclairé sur quoi que ce soit sans utiliser des sources étrangères.
Emmanuel Macron est celui qui a été adoubé par la plupart des médias et des journalistes français donc quoi qu’il fasse, son action sera valorisée par un traitement positif de la moindre information.
Ces mêmes journalistes, qui n’ont pas supporté que leur chouchou Hillary Clinton soit battue par Donald Trump, utiliseront le moindre prétexte pour le dévaloriser par un traitement négatif de l’information, allant même jusqu’à douter de sa santé mentale pour le discréditer.
On en reparle dans cinq ans…
D’un côté l’acheteur beau parleur qui n’ayant pas un rond, vient vous manger dans la main tout en faisant le kéké pour la galerie.
De l’autre, celui qui a les ronds, qui regarde les nichons de la secrétaire en vous serrant la main, et dont on n’arrive pas à savoir quel prix il est disposé à payer.
Qui obtiendra le meilleur prix ?
Monsieur Bilger, il faut que vous alliez faire un stage à Tel Aviv !
La diplomatie d’un pays est généralement patiente et sans tapage, me semble-t-il. Il me semble également qu’elle ne suffit pas à elle seule ; elle a besoin d’être renforcée par une économie saine, et une armée en état de marche. Mais si la séduction opère entre les chefs d’Etat et leurs charmantes épouses, pourquoi pas? Attention toutefois, une interprétation exclusivement occidentale de la politesse chinoise pourrait nous réserver quelques surprises. Si je comprends bien, cette comparaison entre Trump et Macron oppose le vice à la vertu. Là encore pourquoi pas ? Avec Magic Macron tous les rêves sont permis.
Catherine Jacob, ne m’en veuillez pas si je vous imite. Je suis allée chercher des indications sur la couleur rouge du manteau de Madame Macron en Chine :
« Rouge 红
En Chine le rouge est la couleur porte-bonheur par excellence et était portée par les empereurs. A l’origine, chaque année un monstre à tête de lion et corps de taureau, appelé Nian 年 (année en français), descendait de la montagne et mangeait animaux et humains sur son chemin. Les habitants ont trouvé ses points faibles qui sont la lumière, le feu et la couleur rouge, c’est pourquoi chaque année pour le nouvel an du calendrier lunaire les Chinois portent des vêtements rouges et accrochent des affiches rouges autour de leur porte de maison et dans la ville. Cette couleur est donc devenue le couleur du bonheur et de la prospérité puisque le monstre n’est jamais revenu, et est aujourd’hui également utilisée pour les événements festifs comme les mariages et les naissances. Le feu 火, associé au rouge 红, est donc quelque chose de positif en Chine contrairement à son caractère très négatif et destructeur en Occident. Par exemple un dicton chinois 红红火火 « rouge rouge feu feu » signifie que la vie de quelqu’un est prospère et se développe. De la même façon, 火了 « a pris feu » veut dire que quelque chose est devenir (sic) très populaire ».
https://www.ltl-chinois.fr/les-couleurs-en-chine/
@Xavier NEBOUT | 10 janvier 2018 à 11:51
« D’un côté l’acheteur beau parleur qui n’ayant pas un rond, vient vous manger dans la main tout en faisant le kéké pour la galerie.
De l’autre, celui qui a les ronds, qui regarde les nichons de la secrétaire en vous serrant la main, et dont on n’arrive pas à savoir quel prix il est disposé à payer.
Qui obtiendra le meilleur prix ?
Monsieur Bilger, il faut que vous alliez faire un stage à Tel Aviv ! »
Vos analyses politiques m’ont toujours fortement impressionné.
Vous auriez écrit quoi sur Fillon en Chine s’il avait été élu ?
Et sur Mélenchon ? Et sur Le Pen ?
Le « stage à Tel-Aviv » c’est quoi ?
2018 année de tous les dangers, en dehors des lois à venir, vont se profiler les hausses spectaculaires tous azimuts : gaz, eau, alimentation, sans compter les assurances multiples… Rien n’est laissé de côté, y compris la CSG qui se répand insidieusement partout comme la gale.
Le côté illusionniste de notre Président va vite s’estomper s’il continue ainsi.
C’est 4,5 Mds € de plus, le reste est littérature.
Vite, allez exercer vos talents de négociateurs chez tous vos fournisseurs, ce gouvernement nous fait les poches avec l’éternel sourire des personnages venus d’Orient.
Pour rembourser 2200 Mds € de dettes, il emprunte les pas de ses prédécesseurs.
@ Giuseppe
« Pour rembourser 2200 Mds € de dettes, il emprunte les pas de ses prédécesseurs ».
Si encore il remboursait nos dettes avec ces impôts supplémentaires… Mais non, il les augmente.
Ô rage, Ô désespoir.
@ Lucile | 10 janvier 2018 à 14:23
« Le feu, associé au rouge, est donc quelque chose de positif en Chine contrairement à son caractère très négatif et destructeur en Occident. »
D’où tenez-vous ces affirmations bateau, on pourrait dire sampan, puisqu’en Chine nous sommes ?
De vous lire effondré je suis (mes amis m’appellent parfois Maître Yoda), et les feux de l’amour c’est négatif, le feu des alchimistes qui régénère c’est négatif, et le petit Chaperon rouge qui sauve sa grand-mère c’est négatif, surtout celui de Tex Avery, et le rouge du manteau des cardinaux, c’est négatif, et la tunique rouge symbole du pouvoir des empereurs romains, c’est négatif ?
Il n’y a que les aristocrates qui méprisent le rouge et veulent avoir du sang bleu. Seriez Baronne ou Marquise, chère Lucile ?
Ceci dit pour ce que j’ai vu à la télé, Brigitte Macron avait aussi un manteau blanc écru (c’est comme ça qu’on dit ?) !
J’ajoute que le Magic Macron a fait un numéro où il ne faudrait pas croire que les Chinois n’y aient vu que du bleu, il a précisé qu’il reviendrait chaque année, les médias se sont gargarisés de cette déclaration, je n’ai pas trouvé la réponse des Chinois dans ces mêmes médias, parfois le silence vaut désapprobation en Chine comme en France.
Pour le moment en politique étrangère il est parfaitement prévisible par ses déclarations d’attachement au principe consensuel du « en même temps », souhaitant réconcilier le feu et la fureur de Trump avec la placidité apparente de Xi ou le calme olympien de Poutine.
Là aussi, il nuance très bien son langage en fonction de l’importance qu’il accorde à son interlocuteur et de ce qu’il veut en obtenir ; langage classique d’un séducteur du samedi soir, sauf que ses déclarations sont publiques et que les grands ou les moins grands sont au moins aussi susceptibles que n’importe lequel d’entre nous, sauf moi qui ai atteint le degré suprême de la sagesse.
Donc, si j’ai bien compris, ya match entre Trump et Macron vu par M. Bilger qui, comme il le dit, n’est pas « tombé dans l’inconditionnalité » ni dans le « combien j’appréciais surtout dans sa personnalité (de Macron) la vertu du courage, notamment intellectuel et politique ».
D’un côté on a un Trump président de 327 millions d’habitants (recensés en 2017) contre un Macron de 9 mois, président de 67 millions d’habitants.
Sauf si on a la foi du charbonnier il faut reconnaître que le match est hors catégorie, faut être raisonnable, et j’ajouterai que ce n’est pas un pékin (je plaisante…) banquier international qui jouera un kopeck 😉 sur Monseigneur Macron, même s’il donne en caution le château de Chambord…
Du coup, raisonnablement, il a dit au président des 327 millions d’habitants « pour les droits de l’homme c’est une autre histoire et ce n’est pas la mienne » (traduction libre).
Il revient donc supercontent d’avoir signé des contrats négociés sous le quinquennat Hollande par Le Drian, prouvant ainsi à son peuple (comme il aime à dire) qu’il est tout de même LE plus fort. En Chine. Parce qu’en France, à part les licenciements programmés et la réglementation de vitesse à 80 km/heure sur les routes de campagne, je suis comme Anne, « je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie », mais rien de positif à l’horizon.
Bon, d’accord, il a sorti Brigitte qui s’ennuyait ferme à l’Elysée car être retraitée de l’Education nationale n’est pas toujours bien vécu, surtout quand on a le coup de blues de l’augmentation de la CSG des fonctionnaires, non compensée !
Hop, hop qu’il a dit le président du peuple, il faut sortir ma Bribri ! Un p’tit tour a Pékin ça va te requinquer. Fais-toi prêter une tenue par ta copine, plutôt dans le rouge les communistes aiment ça.
Celles-et-ceux qui perçoivent 803 euros ‘par mois’ (pas par jour) de retraite, ont été contents.es pour elle.
Je ne comprends pas ces commentaires complotistes qui visent à faire passer pour fou Donald Trump.
Donald Trump n’a rien de plus que tout ce que vous aviez adoré chez John Wayne, Lee Marvin, Bob Mitchum, où tout commençait par de grands coups de poing dans la fiole et se concluait par une amitié virile indéfectible pour aller châtier ces fourbes de Mexicains (déjà !).
Contrairement à ce que pensent les « experts » français, on ne peut lui enlever que sa brutalité avec Kim Jong-un a fait découvrir subitement à celui-ci les vertus des Jeux olympiques et qu’il s’est empressé d’envoyer une délégation rencontrer les Sud-Coréens.
Nos « experts » avaient prédit la victoire d’Hillary Clinton, l’échec du référendum sur le Brexit, les travaillistes devaient succéder à David Cameron, et Trump serait fou à lier, j’arrête, j’ai mal aux côtes.
Il n’est pas fou, il est Américain, une nuance qui échappe aux Français qui nous ont bassinés cinquante ans avec les Rosenberg et Hiroshima. « Deux crimes affreux », on imagine Daladier aux manettes…
Ce billet me fait penser à une fable de La Fontaine : le Cochet, le Chat et le Souriceau…
Avec Trump dans le rôle du premier, Macron dans celui du second, le Souriceau figurant l’immense cohorte de ceux qui suivent le troupeau et ne jugent que sur les apparences.
Trump est certes une grand gueule mais nous étions prévenus. En outre ce n’est pas notre président et il n’a jamais caché ce qu’il pensait de notre gouvernance.
Alors qu’avec pareille baudruche que ce Macron et sa clique de suiveurs (en marche arrière), autant de prétentieux, de versatiles, de manipulateurs, de dégonflés bonimenteurs et transfuges – tous sans distinction dans la posture, le suivisme servile et le blabla – « on est dans de beaux draps » !
Pauvre France !
On ne répond pas à un tel billet sans une profonde réflexion, mais tout de même, l’évident, pour le reste on verra plus tard.
La première question qui me vient à l’esprit est relative au projet de texte sur les fausses nouvelles. Juriste médiocre, je sais néanmoins que ces textes existent, qu’ils ont été élaborés depuis très longtemps, avant les énarques, et sont de bonne qualité, ceci expliquant sans doute cela.
De deux choses l’une :
– ou Macron ne le sait pas, et c’est embêtant,
– ou il le sait et a autre chose dans la tête.
J’écoutais hier soir l’émission de Quin et j’ai eu pitié de la pauvre petite députée LREM sans argument, récitant une petite leçon mal rédigée et ouvrant maladroitement une porte à l’inquiétude majeure : la loi serait réservée aux périodes électorales. Mais de quelles élections ? Municipales ? Départementales ? Régionales ? Sénatoriales ? Nationales ? Présidentielles, Européennes ? Autant de périodes où des juges nécessairement incompétents seraient à l’affût de la moindre maladresse de langage, volontaire ou non, saisis par n’importe quelle association bien en cour.
Et enfin, gouffre abyssal d’ignorance : désignation d’un juge des référés pour connaître de ces instances. Mais il me semble que le juge des référés est celui de l’évidence, qui fonde l’urgence, plus que l’inverse, et qu’il ne préjudicie pas au fond. Il faudrait donc que l’infraction fût aveuglante, ne comportât pas la moindre parcelle de vérité, ne prêtât à aucune interprétation, donc ne fût parfaitement pas crédible.
Ceci revient à dire : interdisons d’abord, on verra plus tard.
Alors ? M. Macron ? Ignorant, ou léniniste ?
Quand j’étais petit on me disait que tout le monde pouvait devenir Président…
Je commence à le croire…
@ Savonarole
« Il n’est pas fou, il est Américain, une nuance qui échappe aux Français qui nous ont bassinés cinquante ans avec les Rosenberg et Hiroshima. »
Rosenberg qui étaient bel et bien coupables comme l’a montré l’ouverture des archives ex-soviétiques, contrairement à ce que nous serinait la dourakinentsia(*) française, la même qui continue à nous assommer de leçons à propos de tout et de n’importe quoi de façon péremptoire.
C’est simple, ces gens-là, à force de se comporter comme des repoussoirs, nous servent de repère pour nous indiquer dans quelle direction ne pas aller.
(*)Inverse d’une intelligentsia
@ Robert Marchenoir
Reprenons, mais après, j’arrête. Trop de divergences sur le langage.
Sélection : c’est une revue qui existe toujours. Vous pouvez la consulter, et vous faire une idée.
Cannibalisme : ce n’est pas un excès du tout, vous confondez avec anthropophagie. On peut être l’un sans être l’autre.
Aggraver la pauvreté : extrapolation pas très fair-play de votre part, représentative peut-être d’une éducation à Maisons-Alfort (ne me demandez pas pourquoi, vous le savez).
Tropisme : oui, excès pour l’évocation d’un instinct primaire, i.e. non secondarisé, qui pousse vers la satisfaction immédiate, par exemple le tournesol vers le soleil, non assimilable à un réflexe, vous auriez peut-être dû parler de réflexe car un tropisme est obligatoirement omniprésent en ce qu’il concerne toute une espèce ce qui est différent d’un caractère général mais non absolu. Enfin, c’est un détail.
Malhonnêteté : pas très modéré, mais enfin, ça passe.
Ne constitue pas un excès : pétition de principe dans la mesure ce-dessus.
Je ne vois pas trop… Admettons, mais l’opposition entre l’inappétence au savoir, toujours dérangeant et l’inquiétude intellectuelle me paraissait relativement facile à admettre. Admettons…
Préserver la consommation : là, vous vous moquez, je ne tombe pas dans le piège.
Au demeurant… Non, je refuse de bavasser là-dessus, vous jouez très bien l’interloqué, c’est drôle, je le reconnais, mais un tantinet inutile.
Je voudrais bien savoir… Relisez-vous, vous affirmez en savoir plus que beaucoup plus que certains, et parmi eux il y a des gens, nécessairement, statistiquement, qui lisent le Coran. Votre apparent étonnement, pardon, je ne vais pas être très civil, est un peu bouffon, i.e qui gonfle ses joues pour faire croire qu’il est le vent.
Si vous… jusqu’au bout. Ah ça, c’est vraiment amusant, parce que vous auriez dû l’écrire dès le début, on vous aurait compris. Mais je reconnais que c’était difficile à exprimer d’emblée. Rétablissons : votre argumentation n’est rhétoriquement pas correcte, encore que séduisante car vous vous appuyez sur une double négation. La critique que vous réfutez n’existe pas et vous confirmez ce que je disais en critiquant ceux qui parlent d’Islam sans avoir lu le Coran, comme le fait Juppé.
Quant à l’autorité que vous conférez à la lecture des commentateurs ou exégètes qui rejaillirait sur les pratiquants, dont vous affirmez être, je ne vous ferai pas la charité de revenir sur votre classe de rhétorique ni sur vos études supérieures, dont il ressortait, de façon universelle, qu’il faut avoir lu le texte original avant de le commenter ce qui est d’une banalité vertigineuse. Il en est ainsi en droit comme en mathématiques.
Or, le Coran, comme vous le savez par vos études exégétiques, repose sur la particularité de n’avoir jamais été écrit tel quel. Il est le résultat de la réflexion initiale d’un homme bon et un peu coquin dont toute l’histoire a été gommée, effacée par des exégètes qui ont fabriqué, deux cents ans après, un texte composite d’après des hadiths douteux des paroles de cet homme totalement illettré, sans aucune unité stylistique, ni cohérence intellectuelle, un ouvrage conforme à leurs voeux de conquête et de réunion de peuples batailleurs et instables.
Donc, quand vous lisez ces fameux exégètes, ils ne le sont que de fabricants d’un ouvrage dont on ne connaît pas l’origine, c’est un peu risqué. Je possède quinze Coran et une cinquantaine de volumes de Hadiths, et je commence à voir un peu clair, mais un peu seulement, c’est pourquoi je me suis permis d’imaginer que la lecture de l’ouvrage du texte, peut-on dire original, était supérieure à la lecture de ses commentaires.
Mais je n’en sais pas plus et je n’ai pas l’heur de vos certitudes.
Si je comprends l’arabe ? Mais lequel ? Lisez-vous à livre ouvert Charles d’Orléans ou Rutebeuf ? Allez, je vous laisse, nous n’avons peut-être pas perdu notre temps.
Vous connaissez le sens d’ergotage, ou ergoterie, bien sûr. Mais l’étymologie ??
Elle est assez difficile à trouver et reste incertaine, comme religion, elle est antonymique, ce qui est assez rare, et mérite qu’on s’y intéresse.
@ Tipaza
Je n’ai fait que citer ce texte (j’ai mis les références). Mais vous avez raison, j’aurais dû l’expurger, car il véhicule une fake news à propos de l’Occident. Ça m’apprendra à plagier Catherine Jacob. Je m’étais bêtement focalisée sur l’intéressant Nian, et les vêtements rouges grâce auxquels la fée Brigitte a repoussé ce monstre goulu, profitant d’une lune favorable. Vos critiques sont justifiées, et loin de m’en offusquer, je vous souhaite 红红火火 (« rouge rouge feu feu »), autrement dit une vie prospère, vous l’aviez compris.
Je crains, Monsieur Bilger, que vous ne cédiez, dans votre observation de MM. Trump et Macron, à un tropisme très français qui est celui d’analyser plus les apparences que la réalité profonde des esprits de ces deux décideurs.
Sur le fond, je rejoindrais volontiers les commentaires de Savonarole | 10 janvier 2018 à 16:42 et genau | 10 janvier 2018 à 17:28, voire celui des sœurs semtob.
En matière de diplomatie, même Hitler savait se monter persuasif avec Chamberlain et Daladier qui sont revenus d’Allemagne avec la certitude d’avoir ramené la paix. En réalité, ils ont été « roulés dans la farine » et nous avons eu la guerre…
Monsieur Macron donne à son apparence une image d’efficacité dans ses rapports avec les chefs d’État étrangers. Mais à part une forme de sympathie de M. Trump ou une attitude très neutre du dirigeant chinois, pour qui la France, hors ces domaines où elle excelle et qu’il voudrait s’approprier, est une puissance sans vraie importance comparée à la Chine actuelle, colosse qui pèse non seulement en Asie, mais aussi particulièrement en Afrique. En sus, elle dispose des milliards qui manquent à la France pour pouvoir affirmer sa propre puissance. Ce que le général de Gaulle avait parfaitement compris en réduisant son déficit à zéro dès le début des années 60 avec pour effet certes un relèvement très rapide malgré le coût de l’évacuation de l’Algérie, mais aussi au prix d’une révolte en mai 1968.
Alors, malgré sa posture, Monsieur Macron n’est pas son égal, d’autant qu’il n’a pas sa stature historique pour s’imposer face aux Américains, ni même aux Chinois. Il ne joue pas encore dans la même cour que MM. Trump, Poutine ou Xi Jinping. Et je ne suis pas sûr que ses choix idéologiques aient pu impressionner M. Erdogan qui s’immisce, par le biais du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman), dans la politique française ce qui n’a pas semblé gêner notre président de la République !
@ genau
Léniniste…
Nous avons déjà le verrouillage de l’Assemblée, de la presse, des médias, le noyautage tous azimuts par la FM, la loi Gayssot, une pléthore de pseudo-fonctionnaires triés et « serviables » à merci via les associations, manquait Internet.
Mais au pays des veaux, tout est permis.
——————————-
@ Deviro
Les Allemands font cinq fois plus d’échanges avec les Chinois que nous, avec une balance trois fois moins déficitaire, et sans que leur président soit allé s’aplatir.
« Fou » : pour la psychiatrie, cela ne signifie pas grand-chose. Du reste aucun psychiatre sérieux ne poserait un diagnostic à propos d’une personne qu’il n’aurait pas examinée. Disons que Trump est exubérant, direct… mais pas « fou ». Le camp démocrate n’a tout simplement pas supporté l’échec de sa candidate et cherche à évincer Trump par tous les moyens.
——————————-
@ genau | 10 janvier 2018 à 17:28
Le juge des référés peut être le juge de l’évidence, mais il est plutôt le juge de l’urgence, celui qui empêche que soit commis l’irréparable. Son rôle serait de faire cesser la diffusion de la fausse nouvelle avant qu’elle n’ait touché trop de monde. Cela n’empêchera pas l’organe de presse de diffuser la nouvelle une fois établie son exactitude.
Je partage vos interrogations, et j’y ajoute les miennes : sera-ce à l’accusation de prouver que la nouvelle est fausse, ou à la défense de prouver qu’elle est vraie ? La première solution semble plus conforme au respect des droits de la défense, mais la seconde est ce qui se fait en matière de diffamation. Elle pourrait amener les organes de presse à prendre les devants en donnant leurs sources, où à le faire devant le juge, ou à accepter d’être condamnés.
Mardi 2 janvier, « C à vous », France 5
Marc-Olivier Fogiel, qui se rend très fréquemment aux Etats-Unis pour des raisons familiales, se dit surpris par la perception qu’ont les Français de Donald Trump, perception très éloignée de celle des Américains :
« Je vois beaucoup de gens là-bas – en dehors de New York, puisqu’à New York, c’est évidemment les anti-Trump. Dans la réalité de l’Amérique pas si profonde que ça, par exemple en Floride, c’est un héros. Je suis halluciné de ce qu’on dit ici, à juste raison je crois, et la façon dont il est perçu par des Américains qui réfléchissent et qui trouvent qu’aujourd’hui il fait beaucoup de bien à leur pays et qui sont fiers d’avoir un président tel que lui. »
Je me rappelle de ce que l’on disait de Reagan en France quand il avait été élu. C’était horrible. Aujourd’hui, il passe pour un excellent président américain.
Je n’en peux plus de cet acharnement contre Trump. Je n’en peux plus de ce discours obligé où il faut critiquer Trump pour TOUT ce qu’il fait.
Je suis parfaitement d’accord avec Savonarole.
Après réflexion : décidément, non, M.Macron mérite l’excès, Mme Preud’homme nous le confirme dans une belle cascade de qualificatifs réjouissants. Que c’est bon de rugir un peu. Bravo.
Encore, tiré de l’actualité : la limitation de vitesse projetée et décidée. Personne n’a nié que le tronçon choisi a été aménagé pour être plus roulant, en tout cas, si c’est une fausse nouvelle, personne ne l’a dénoncée. Si j’ai tort, je fais amende honorable, mais j’ai cherché, pas trouvé sauf sur des sites pas très fiables. En revanche, l’argument des vies sauvées ne peut être contredit, sauf qu’on ne sait pas si cette aubaine est due aux aménagements ou à la baisse de la vitesse.
Quant aux fanfares humanistes de M.Edouard Philippe, on en rigole doucement, car, de toutes façons, il a atteint le plancher possible de la limitation ; au-dessous l’augmentation de la pollution est sensible, et à 80 elle reste constante, ou en légère diminution. C’est le taquet.
Mais on sait que M.Macron ne respecte pas les taquets puisqu’il a encore augmenté la hausse de la pression fiscale alors qu’elle était déjà énorme.
Interrogé sur le sujet, il a indiqué qu’il voulait la baisse des impôts mais que ce n’était pas dans sa « trajectoire budgétaire ». Si on traduit, cela veut dire qu’il augmente les charges publiques (vérifié), les impôts (embrouillé mais exact, CSG), la complexité (par exemple, la définition des routes à double sens, mais versus la simplification des bulletins de salaire qui comprenaient 36 lignes au lieu de 20, mais sans simplification de la fiscalité pour l’employeur qui devra toujours acquitter autant de taxes différentes), l’instabilité fiscale (taxes additionnelles sur les entreprises), les fonctionnaires (diminution de 0,40 % PREVUE sur cinq ans, et sous réserve des embauches à venir), les charges publiques, les taxes (carburants, assurances, tabac, etc.) mais que sa trajectoire, après cette étrange augmentation de la difficulté de vivre, lui permettra d’accéder aux souhaits des Français, dans, disons quinze ans. Donc normalement, les entreprises, de tous bords, sidérées par cette brillante démonstration, devraient se précipiter en France, en peuple saint, inonder les portiques et louer le modèle français révélé à dix ans, pour être gentil.
Soyons bons enfants, admettons, mais posons-nous la question : qui va aimer à ce point notre pays pour parier sur l’éminence d’une politique qui laisse l’avenir dans le flou, une trajectoire ?? cela ressemble à la courbe, qui est une trajectoire, de Hollande, PSA en témoigne.
Et le citoyen n’a aucun renseignement sur l’avenir, sauf le cynisme d’E.Philippe qui prend le « risque » de l’impopularité, magnifique litote, sur un sujet éminemment démagogique. C’est ce qu’on avait dit à Léo Hamon : « Qui est contre la vieillesse heureuse ? », sauf que M.Macron la méprise singulièrement et que M.Philippe a le courage du cuirassé face au doris.
Que la campagne de Macron soit bourrée de fausses annonces est normal, c’est le jeu politique. Qu’il ait dû prendre des dispositions impopulaires, c’est également normal, mais le registre des doléances fait remarquer que les mesures prises ressemblent à celles des prédécesseurs, alors, où est la nouveauté ? Et donc, où est l’espoir ?
Surtout si on sait que les députés LREM ont d’étranges attitudes. N’a-t-on pas vu en Commission un de ceux-là proposer un amendement pour exonérer de toute taxation la plus-value de la start-up (jeune pousse, en français) si elle était vendue dans les deux ans de sa création ? Quelle est la différence entre la cupidité des anciens à la façon Bartolone et la folie capitaliste des nouveaux ? Du fric, tout de suite.
Complot : nouveau maternage indigné de la presse aux ordres. 80 % des Français concernés (admirez le 79 %, comme le taux de satisfaction de ceux qui ont fait une cure à La Bourboule, ou le sandwich à moins d’un euro, 0,99), mais ce sont là des méthodes de marchand de foire, de batteur d’estrade, de diffusion organisée de fausse nouvelle. Faut une loi. Il y en a une ? Tant pis, il faut montrer qui commande, allez, une loi, et plus vite que ça, de toutes façons, on ne l’appliquera pas, c’est juste pour faire bien, une sorte de fausse nouvelle, non ?
Pour être juste, difficile, reconnaissons que Macron a pris des dispositions utiles comme la lutte contre l’excès d’immigration, la sévérité en matière d’abus des prestations sociales, la lutte contre les dépenses somptuaires des collectivités locales et la recherche d’un nouveau visage à l’international. Si on lit la presse non française, mais simplement suisse ou canadienne, on se rend compte qu’il choque, non par ses éructations, mais par son attitude inconséquente. Il sait être abrupt, mais sans portée, il n’a pas d’influence parce qu’il est fauché. Sa femme est louangée en France, elle fait rigoler à l’étranger avec des tenues extraterrestres qui n’ont rien à voir avec le génie français ; un manteau rouge, c’est ben un truc Sciences Po ça, colossale finesse.
En revanche, ce jeune homme met la main dans le dos à M.Xi Jinping, en Chine ? Mais où se croit-il ? Et avec qui ? Et qui croit-il être ? Protecteur familier ? En tout cas, mal élevé.
@ genau
Ne soyez pas faussement modeste ; vous êtes un excellent juriste car vous mettez le doigt où ce projet stupide trouvera ses limites… et je pressens que notre hôte ne sera pas le dernier à embrayer sur votre pertinente observation.
@ Tipaza | 10 janvier 2018 à 15:29
« Ceci dit pour ce que j’ai vu à la télé, Brigitte Macron avait aussi un manteau blanc écru (c’est comme ça qu’on dit ?) ! »
Par contre, Madame Macron ferait un impair en portant du jaune, exclusivement réservé aux empereurs.
@ Savonarole
Comme d’habitude tout est dit, avec cette causticité qui, n’en déplaise à Calamité, réjouit les « happy few » parmi lesquels avec une totale immodestie je me range !
@ genau | 10 janvier 2018 à 18:36
Que de bavardages pour prendre bien soin de ne rien dire… Vous saucissonnez mes propos mot à mot, mais vous n’expliquez toujours pas pourquoi vous opposez de supposés sectataires d’Auchan et d’Amazon (les autres) aux nobles esprits qui se donnent la peine de lire le Coran dans le texte (vous).
Vous vous arrangez pour glisser dans votre texte que vous possédez quinze Corans et cinquante volumes de Hadiths, mais, curieusement, vous n’en profitez pas pour faire savoir aux ignorants que nous sommes ce qu’il conviendrait de penser de l’islamisation de la France, du rôle actuel de l’islam dans le monde et surtout comment il conviendrait de le contrer — ce qui est le sujet qui préoccupe tout le monde ici lorsqu’on parle du Coran.
En somme, vous n’auriez pas fait mieux si vous aviez voulu prouver ma thèse que commencer par lire le Coran n’est peut-être pas le plus urgent à faire pour les 99 % de la population, dont les politiciens, qui cherchent avant tout à trouver le moyen de gérer l’offensive politique musulmane en Occident.
Mais nous savons désormais que vous avez fait une classe de rhétorique, des études supérieures, et que vous possédez quinze Corans et cinquante volumes de Hadiths. Ce dont je vous donne acte bien volontiers, sans vous demander de preuves.
Le chef sanguinaire de la Corée du Nord est obligé de dialoguer et bien sûr Trump n’y est pour rien ?
Mais alors qui y serait pour quelque chose ? La Russie ? La Chine ? La France ? Le Pape ? Le Guide iranien ? Castro II ? Mélenchon ? L’ONU ? La SPA ?
Trump doit bien y être pour un petit quelque chose, même s’il fait les choses à sa manière. Ça tombe sous le bon sens.
Ceux qui parlent de Trump en mal et outrancièrement sont pour moi bien plus irrationnels que Trump lui-même.
Léniniste…
Nos juristes semblent découvrir la Ve république, vous savez, celle qui permet au peuple le plus râleur et mal élevé au monde d’exercer la guillotine qui détend, qui distrait, et de se rendre compte que ceux qu’on élit sont à notre image, veules et retors et envieux et insatisfaits. Y’en avait tellement cette fois-ci pour le job, qu’ils ont été obligés de se départager au préalable, tous morts avant d’aller au réel combat, qu’ils ont failli nous flanquer la Marine ou le bon Jean-Luc des gens, histoire de tout mettre par terre une bonne fois pour toutes.
Le grand Charles se marre à en faire trembler les deux églises vides de Colombey, un jeunot a chaussé les bottes de sept lieux pour enjamber les conservateurs de tous les bords et prendre les rênes d’un pouvoir excessif mais seul à même de les faire taire, les pénailleux, de les renvoyer à eux-même et à leur débilités infécondes et, sans parti, tenter de redéfinir dans ce bastringue de Jean-Foutre ce que pourrait bien être L’État.
Y’a du boulot.
Trump rappelle un peu le golfeur Tom Weiskopf, un grand dégingandé au chapeau de cow-boy, vulgaire à souhait, venu participer il y a plusieurs décennies au Trophée Lancôme à Saint-Nom-la-Bretèche. Qu’un Président américain ose se qualifier de « génie stable » en dit plus que tout discours après un an au pouvoir. Trump est affligeant, certainement le président américain le plus bouffon, le plus inconsistant de toute l’histoire des Etats-Unis. Il n’est pas caractérisé seulement par un manque cruel d’intelligence, il est aussi l’image parodique de la pitrerie la plus féconde et la plus extrême, menaçant par ses comportements erratiques l’équilibre, la paix et l’avenir (préservation de l’environnement) de la planète. C’est avec son homologue nord-coréen le concours de celui qui aura le plus gros bouton nucléaire, dans le sens phallique du terme.
Philippe Bilger nous clame encore son admiration pour Macron, ce qui en devient lassant à force… Tous les déçus de la droite républicaine n’ont pas oublié la dernière campagne présidentielle calamiteuse, placée sous l’auspice du trucage le plus éhonté et de l’inégalité flagrante des chances (candidat Fillon fusillé en place de Grève). Il reste une droite résistante, détestant le Front National, représentée maintenant par Wauquiez, qui ne demande qu’à bouter l’actuel président hors de son siège fort mal acquis. Elle n’est pas du tout séduite par la parade permanente de Macron et n’oublie pas qu’il assomme les Français d’impôts nouveaux, autant que l’ont fait avant lui ses prédécesseurs Sarkozy et Hollande. En contradiction complète avec ses promesses électorales.
Je n’ai pas oublié que Philippe Bilger a affirmé vouloir voter Fillon au premier tour de la présidentielle.
Le passage de la limitation de vitesse routière de 90 à 80 km/h illustre la méthode Macron. Le Premier ministre joue de sa personne sur le mode sacrificiel. On prétend que le mobile de cette initiative est de diminuer le nombre de tués par accident (alors que l’étude menée sur deux ans ne montre rien !). Billevesées : la vraie raison est de remplir un peu plus les caisses de l’Etat avec l’argent provenant des radars. Gilbert Collard dit : « …ils se foutent de nous. Ce qui sauve des vies, c’est l’amélioration des infrastructures, des véhicules ! C’est encore un moyen de prendre de l’argent aux contribuables. »
L’augmentation cachée récente des taxes sur les carburants participe de la même démarche.
Chaque fois que Philippe Bilger écrit un billet sur Macron (toujours flatteur évidemment), c’est simple, je zappe. Chacun a les héros qu’il veut.
@ Xavier NEBOUT | 10 janvier 2018 à 18:48
« Les Allemands font cinq fois plus d’échanges avec les Chinois que nous, avec une balance trois fois moins déficitaire, et sans que leur président soit allé s’aplatir. »
Tout à fait d’accord.
Leurs machines-outils ont une réputation que nous n’avons pas.
Leurs voitures haut de gamme ont une réputation que nous n’avons pas. Leur chimie a une réputation que nous n’avons pas…
Et votre commentaire aurait été plus pertinent avec ces arguments.
Les « nichons » sont superflus… Et le stage à Tel Aviv également.
Nos présidents (oui, tous) sont obligés, comme vous dites, de s’aplatir, car le MEDEF n’est pas une force d’incitation pour les entreprises françaises, à l’inverse de son équivalent allemand qui consacre beaucoup d’énergie à « booster » les entreprises allemandes.
C’est comme ça : le père Gattaz promettaient 400 000 créations d’emplois si « on baissait les charges », on ne les a jamais vus.
Le fils a chanté la même chanson, mais cette fois avec un million d’emplois « si on baissait les charges ». On a gobé de nouveau, on n’a rien vu !
Selon vous, c’est le boulot d’un président d’aller vendre notre camelote ? Ce ne serait pas plutôt celui des chefs d’entreprise ?
Dans vos commentaires, laissez donc tomber les « nichons », d’ailleurs, hélas, ça finit par arriver un jour ou l’autre…
@genau | 10 janvier 2018 à 19:32
« Quelle est la différence entre la cupidité des anciens à la façon Bartolone et la folie capitaliste des nouveaux ? Du fric, tout de suite. »
Là j’adore. Barto ce vieux routard de la politique, gavé de mandats, heureusement battu par Valérie Pécresse.
Il profitera sans doute de son retrait pour changer ses pneus aussi usés que le sont ses vestons, sur les deux faces.
« En revanche, ce jeune homme met la main dans le dos à M.Xi Jinping, en Chine ? Mais où se croit-il ? Et avec qui ? Et qui croit-il être ? Protecteur familier ? En tout cas, mal élevé. »
Lors de la visite à l’armée d’argile, j’ai vu ce jeune homme, justement, retirer sa main brusquement alors qu’elle s’engageait à se poser dans le dos.
Entre ce geste, trop souvent répété, sa main qui presse ostensiblement l’avant-bras de ses visiteurs, tout cela en est devenu mécanique et sans doute éreintant pour celui qui doit le supporter, le plaçant dans une position inconfortable.
Je ne pense pas protecteur – mais adulescent : le petit qui se sent être devenu grand.
@ Florence à 19:17
« Je n’en peux plus de cet acharnement contre Trump. Je n’en peux plus de ce discours obligé… »
Faites comme moi, patientez, supportez… En fait, vous faites bien mieux, comme par exemple citer Marc-Olivier Fogiel. Et à lire tous les commentaires, on se rassure : tout le monde ne s’informe pas dans la seule presse française, même si la presse américaine de diffusion internationale est souvent hostile à Trump, comme aux Républicains en général. Le véritable Trump, c’est celui qui a prononcé son discours de New York, fin octobre 2016, devant Hillary Clinton (qui était assise à côté de l’archevêque de New York) et les directeurs de médias, les saluant nommément et les accusant de travestir certains faits. Inimaginable en France : ce n’est pas la même démocratie.
Et hop, un nouveau président – qui sait y faire, c’est indéniable, mais un homme ne fait pas une politique étrangère – et ça y est, la France est de retour, d’ailleurs même The Economist l’écrit, c’est dire.
En vérité la France est de retour par défaut : il faut bien un pays pour représenter l’Europe, or l’Allemagne est engluée dans ses problèmes de coalition, et l’Angleterre dans son Brexit. Alors du coup, va pour la France qui se réforme !
En réalité, Macron s’inscrit dans la continuité de Hollande, l’engagement européen en plus, histoire de génération. De même qu’il était exagéré de faire de notre pays l’homme malade de l’Europe sous le quinquennat précédent, il est abusif d’écrire que « nous sommes de retour », tout cela parce que la presse internationale l’a décrété.
La France est à sa place, celle d’une grande puissance moyenne qui a une tradition diplomatique et l’arme nucléaire, ce qui lui permet de jouer dans la cour des grands. Pour combien de temps ? Allez, dix-quinze ans encore le temps que les géants asiatiques nous éjectent du top 5 de l’économie mondiale, après quoi il sera temps de devenir un des plus gros cantons de la Confédération Européenne si nous voulons peser sur les affaires du monde. Macron semble aussi avoir compris cela, reste à voir si les autres Européens le suivront.
J’ignore si Trump est fou (il n’a pas l’air très intelligent sur ses photos, à la télé ou sur Twitter, mais après c’est maigre pour juger), mais je ne vois pas en quoi sa politique économique, sociale et fiscale est un succès : il y a plein-emploi aux Etats-Unis grâce au cycle haut actuellement connu par l’économie américaine et la précarité institutionnalisée de l’emploi, sa politique sociale n’existe pas puisqu’elle consiste à essayer, sans succès jusqu’ici, à liquider l' »Obamacare », et sa politique sociale se limite à diminuer les impôts payés par ses amis milliardaires. Sur ce dernier point d’ailleurs, la convergence avec Macron est frappante !
L’un des plus gros défauts de Trump en matière de politique étrangère, en dehors d’être ignorant et de ne pas savoir ce qu’il veut, c’est son extraordinaire vanité. Qui le rend extrêmement manipulable.
Ainsi, cette ahurissante déclaration, où il se vantait du satisfecit que lui a délivré Poutine en matière de politique intérieure. On croit rêver… Le président de la première puissance mondiale, qui s’est fait élire sur la promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique », tente de faire taire ses opposants politiques en disant : voyez, le président russe dit que ma politique économique est la bonne, donc camembert. (Poutine étant un grand expert en matière économique lui-même, vu les étincelantes performances de son pays sur ce terrain…)
A rapprocher de cet épisode surréaliste de la campagne présidentielle où Trump, pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis (voire du monde) s’est servi de la taille présumée de son sexe comme argument électoral. Là encore, c’était en réaction à des allusions à son encontre sur ce sujet. Au lieu de les traiter par le mépris comme n’importe qui, il a tenu à apporter un démenti à ses électeurs.
Il va de soi qu’un homme aussi vulnérable est un gibier de choix pour les services secrets russes, qui ont porté au sommet l’art de se servir des faiblesses humaines pour recruter des espions. Le seul fait que Trump ait cru malin de se servir des compliments de Poutine comme argument en politique intérieure prouve sa collusion avec la Russie. Trump est ce qu’on appelle, vulgairement, un espion russe : il l’a avoué avec ce tweet.
Plus exactement, il est un agent d’influence recruté par son officier traitant du KGB : Vladimir Poutine. Même un ancien directeur du renseignement national le déclare ouvertement, avant d’enrober les choses en disant que c’est une façon de parler.
Il faut au moins faire crédit à la Russie de son remarquable talent en la matière. Au temps de l’URSS, elle tentait de placer des espions dans l’entourage des chefs d’Etat. Aujourd’hui, elle est carrément parvenue à placer un espion russe à la tête de deux nations, dont son ennemi déclaré numéro un : les Etats-Unis, et la Moldavie.
Aux Etats-Unis, grâce aux manigances russes, nous assistons à ce spectacle extraordinaire d’un président faisant ouvertement et publiquement la guerre à ses services secrets. Le chef d’Etat de la première puissance militaire mondiale, qui dispose de la plus formidable machine d’espionnage de la planète, s’emploie à la saboter aux yeux de tous en dénigrant ses informations et en l’empêchant d’agir. Le président américain, de son propre chef, se crève les yeux et se coupe les mains.
Dans leurs rêves les plus fous, les chefs de la Tchéka, du Guépéou, du NKVD et du KGB n’auraient jamais imaginé qu’un pareil succès soit possible. C’est le crime parfait en matière de « mesures actives ».
La Moldavie ne pèse certainement pas aussi lourd sur la scène mondiale, mais c’est tout de même l’un des trois pays, avec la Géorgie et l’Ukraine, où la Russie a appliqué sa recette désormais éprouvée de l’annexion sournoise par subversion séparatiste pro-russe, fomentée sur un morceau de territoire.
Eh bien, en Moldavie, nous assistons à ce spectacle tout aussi surréaliste où le président socialiste Igor Dodon et son gouvernement sont à couteaux tirés. Le premier ne fait aucun effort pour cacher sa servilité poutiniste, tandis que le second est fermement ancré dans le camp européen et résolu à s’opposer aux tentatives de sujétion russes.
Dans un cas comme dans l’autre, ces manipulations du Kremlin se font quasi ouvertement, ce qui est l’autre grande nouveauté par rapport à la période soviétique. Dans les années cinquante, les services secrets de l’Est faisaient tout pour cacher qu’ils avaient recruté Charles Hernu, le futur ministre de la Défense de Mitterrand. Aujourd’hui, le spectacle même de la trahison sert les intérêts de Moscou, en démoralisant les populations occidentales, en les divisant et en les dressant contre leurs gouvernements.
Pendant que Trump ferraille et vire ses collaborateurs les uns après les autres pour se défendre des accusations de collusion avec le Kremlin, il ne s’occupe pas des affaires du monde. Et les Américains se chamaillent entre pro-Trump et anti-Trump. C’est autant de gagné pour Moscou, qui peut, pendant ce temps-là, reprendre pied au Moyen-Orient.
Quant aux chefs d’Etat et diplomates étrangers qui l’ont rencontré, ils sont nombreux à dire, en privé : « ce type est fou ». Une constatation qui semble partagée par de nombreux membres du « club des grandes personnes » qui entourent le président et tentent de le discipliner. Même son secrétaire d’Etat l’aurait traité de « connard » dans son dos — et l’expression est encore plus grossière en version originale.
Macron n’a aucune culture (à part celle de faire du fric rapidement – n’oubliez pas les deux millions qui ont disparu de son patrimoine), aucune valeur (c’est un cynique, d’ailleurs c’est la seule chose qu’on leur apprend à l’ENA), aucune vision (il parle par généralités) et aucune volonté (sinon ça se saurait).
Finalement c’est Savonarole qui a raison. L’Amérique a beau se targuer d’avoir les universités les plus prestigieuses, le record de prix Nobel dans toutes les catégories, la fine fleur scientifique internationale, quand on creuse un peu la surface, on trouve l’Amérique profonde, le gros lourdingue, pétri de films vantant la supériorité de son pays, qui terrasse le mal où qu’il se trouve partout dans le monde.
C’est le cowboy solitaire qui, pour une poignée de dollars, terrasse une bande de hors-la-loi mexicains, c’est le Rambo qui seul, avec son couteau entre les dents, parvient à anéantir un réseau de vilains Vietnamiens, c’est le super-espion capable de démanteler un réseau russe qui menaçait la paix mondiale, c’est le superman doté de superpouvoirs qui met hors d’état de nuire un savant fou.
Rien d’étonnant alors que les Américains, enfermés dans leur vision idyllique de leur beau pays, aient choisi de voter pour Donald Trump, personnage fruste, vantard, grossier.
Non Donald Trump n’est pas fou, il est tout simplement le vrai reflet de l’Américain moyen.
Sur la scène politique internationale, est-ce la France qui est de retour ou certains autres acteurs qui ont momentanément déserté cette scène ?
Car il faut bien reconnaître que depuis quelques actes, nombre d’interprètes se sont retranchés dans leur loge, laissant les planches libres à quelques nouveaux acteurs qui peuvent ainsi roder leurs rôles.
Emmanuel Macron, habilement il faut en convenir, profite ainsi de ces circonstances favorables.
Il en résulte pour l’instant des retombées économiques pour notre pays, ce qui n’est déjà pas négligeable, mais en était-il finalement autrement avec les précédents Présidents ?
Mais s’agissant des retombées purement diplomatiques, ouvrant la porte au règlement des grands et brûlants dossiers internationaux ou pour le moins favorisant des avancées significatives sur ces derniers, qu’en est-il ?
Certes, sur de tels dossiers il faut compter avec le temps mais pour l’instant point de résultats encore probants, qu’il s’agisse par exemple du Moyen-Orient, de la Syrie, du Liban, de l’Europe, du climat, point d’éléments démontrant que les points de vue de la France paraissent s’imposer.
Achille : j’ai une photo du « gros lourdingue, fruste… »
http://www.images-de-paysages.com/US-cimetiere-D-Day-Landing-debarquement-de-normandie.htm
Intéressant, le débat entre l’exégèse idéologique qui ramène tout au pré carré du timbre-poste, et la lecture du texte original dans la prudence et le respect du principe d’incertitude.
N’est pas d’Ancien Régime qui l’on croit, et l’abandon de l’académisme, dit Calasso, fit de l’art pictural une entreprise de décoration d’intérieur… Il en est de même des certitudes fondées sur le sable des exégèses, elles s’écroulent sur elles-mêmes, dévoilant la pierre angulaire, seul fondement solide de la démocratie.
La foi est le seul choix raisonnable à opposer aux fanatiques, surtout aux associateurs ultra-libéraux qui n’ont pas lu les textes qui leur auraient permis de se reconnaître au miroir de leur ignorance.
« …Là où ils lancent les pierres
Demeure mon cœur, lancé contre les stèles,
Mon âme, là où ils sacrifient
Mon sang, là où ils s’abreuvent.
Ô chantre conducteur de chameaux !
Si tu viens à Hâjir,
Arrête un moment les montures
Et transmets le salut !
Adresse aux tentes pourpres,
Aux abords de l’enceinte sacrée,
La salutation de l’amant
Qui soupire vers vous, esclave du désir… »
(Amoureuse salutation, Ibn’Arabi)
@ Achille
« Non Donald Trump n’est pas fou, il est tout simplement le vrai reflet de l’Américain moyen. »
Exactement.
Et si Donald Trump était fou, il y a longtemps qu’il serait à la rue.
Au contraire, en tant qu’entrepreneur il a manifestement su faire preuve d’esprit d’analyse puis de décision dans un contexte stratégique, dans lequel il faut être capable de faire des choix et de trancher au bon moment.
Et en tant que citoyen d’un pays représentatif du Nouveau Monde, guidé par la Destinée Manifeste, sûr de son bon droit et plein d’optimisme, il va de l’avant en fonçant.
Tout le contraire de nos apparatchiks en manches de lustrine qui se prennent pour des chefs d’État et qui ne savent que recourir à des dérivatifs pour ne surtout pas aborder de front les vrais problèmes.
@ Achille 11 janvier 08:22
Bonjour Achille, je suis scotché par votre description du cowboy Trump.
Au moins celui-là il est habillé pour l’hiver !
Vous démarrez l’année en fanfare et c’est toujours un régal de vous lire.
Cordialement.
@ Achille / le 11/01/2018 à 08h22
En même temps, c’est vrai que si tous ces gros lourdingues d’Américains n’étaient pas venus faire du tourisme sur nos belles plages normandes, nous serions tous en train de rouler en Audi.
@ Exilé | 11 janvier 2018 à 09:37
Très bonne analyse et tellement vraie, ça change des fientes verbales de la vomisserie gauchiste ad nauseam déjectées en boucle par la mafia merdiatique de la propagande de gauche trumpophobe.
Effectivement c’est un leader comme Trump dont la France a besoin et non ces « culs en l’air » collabos couchés soumis qui paradent tel des coqs sur le tas de fumier et qui décamperont au premier claquement de doigt.
Trump nous a évité le pire avec Clinton et sa mafia va-t-en guerre de Washington.
Clinton était un danger pour la paix mondiale, bien plus que Trump, Poutine et Kim Jong-un réunis :
« Hillary Clinton la reine du chaos » par Diana Johnstone. Il y est abordé entre autres ses liens avec le complexe militaro-industriel et sa vision politique dans laquelle les USA doivent imposer leur « global leadership » au reste du monde.
Un grand merci à tous ceux qui ont voté Trump !
@ sbriglia | 11 janvier 2018 à 09:10
Des soldats américains morts pour une cause noble il y en a un peu partout dans le monde.
Il y en a des milliers qui sont morts au Vietnam, d’autres en Irak, en Afghanistan. Ce n’est pas toujours pour défendre un humanisme généreux qu’ils sont morts. C’étaient tout simplement des soldats et ils ne faisaient qu’exécuter les ordres de leur hiérarchie.
Tout comme des soldats français sont morts en Afghanistan, au Mali, au Niger. Bref partout où la France a envoyé des troupes. Respect à eux. RIP !
———————-
@ Exilé | 11 janvier 2018 à 09:37
« Tout le contraire de nos apparatchiks en manches de lustrine qui se prennent pour des chefs d’État et qui ne savent que recourir à des dérivatifs pour ne surtout pas aborder de front les vrais problèmes. »
Je vous ferai juste remarquer qu’Emmanuel Macron, contrairement à ses prédécesseurs qui se répandaient surtout en belles paroles au lieu de pratiquer la realpolitik, mène une politique volontariste qui s’apparente très fortement à celle de Donald Trump, mais dans un style différent. Avec plus de subtilité, moins d’effets de gesticulations.
Ne disposant pas de la même puissance militaire, politique et commerciale que les Etats-Unis, il fait en fonction de nos modestes moyens en ne cherchant pas l’affrontement avec des dirigeants mégalomanes et donc dangereux pour la paix mondiale comme Kim Jong-un.
@ GLW | 11 janvier 2018 à 10:16
Argument bateau que nous servent systématiquement les admirateurs inconditionnels de la belle Amérique, en se gardant bien de mentionner les atrocités commises par les troupes américaines lors d’intrusions dans des conflits mondiaux, le plus souvent fomentés par eux.
Souvenons-nous de Colin Powell montrant une pipette d’anthrax devant les médias du monde entier pour justifier l’intervention des forces US en Irak.
Heureusement que Jacques Chirac n’a pas marché dans la combine, sinon combien de soldats français seraient mort pour défendre les intérêts américains ?
—————————
@ Jabiru | 11 janvier 2018 à 09:38
Bonjour !
Je sens que je ne vais pas me faire que des amis avec mon petit commentaire qui ne correspond pas vraiment à l’idée que se font certains intervenants de ce blog qui vouent aux Américains une admiration béate et pour le moins datée puisqu’ils en sont encore restés aux plages de Normandie.
Mais c’est pas grave ! 😜
@ GLW 11 janvier 10h16
« Si tous ces (…) Américains n’étaient pas venus faire du tourisme sur nos belles plages normandes, nous serions tous en train de rouler en Audi… »
Ou bien en Trabant !
@ Marc GHINSBERG
« Concernant Emmanuel Macron il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître ses exceptionnelles qualités : intelligence, culture, capacité de travail, notamment. »
Veuillez avoir la bonté de nous expliquer pourquoi un homme si intelligent peut débiter autant de bêtises, pourquoi en dépit de sa culture il raconte n’importe quoi par exemple sur la colonisation et pourquoi il ne met pas au service de la France et des Français sa capacité de travail au lieu de la mettre au service de sa propre promotion, voire pis encore au service d’intérêts mondialistes qui ne sont pas les nôtres.
@sbriglia | 11 janvier 2018 à 09:10
« Achille : j’ai une photo du « gros lourdingue, fruste »… »
http://www.images-de-paysages.com/US-cimetiere-D-Day-Landing-debarquement-de-normandie.htm
Argument massue !
Ce n’est pas bien d’aller chercher des morts pour faire taire Achille…
Par ailleurs, des fous, ça court les rues, des fous milliardaires, ça court les avenues, des fous milliardaires Présidents d’une nation puissante, ça ne se rencontre qu’assez rarement !
Ce fou-là, qui réussit à vous faire croire qu’il est fou, a déjà, il me semble, un excellent raisonnement. Erasme donne quelques indications…
@ Achille | 11 janvier 2018 à 10:46
A mon avis c’est plutôt votre vision des Etats-Unis d’Amérique qui est datée, caricaturale et bourrée de clichés !
@ Claggart / le 11/01/2018 à 11h25
C’est pas faux.
@ Achille / le 11/01/2018 à 10h46
« Argument bateau » pour parler du débarquement… Heureusement que je connais cette forme d’humour.
Comment ça « atrocités commises par les troupes américaines » ? En visionnant la vidéo vous pourrez remarquer que les ânes de la tribu ont été épargnés.
https://www.youtube.com/watch?v=hWuP6dmYOE0
@ Aliocha | 11 janvier 2018 à 09:14
« La foi est le seul choix raisonnable à opposer aux fanatiques, surtout aux associateurs ultra-libéraux qui n’ont pas lu les textes qui leur auraient permis de se reconnaître au miroir de leur ignorance. »
Tiens donc ! Il semble que nous ayons un autre crypto-musulman dans nos rangs… trop sournois pour me nommer, puisque c’est à moi que s’adresse ce petit compliment.
Rappelons que la mot « associateurs » est une insulte musulmane adressée plus particulièrement aux chrétiens… et que le Coran prescrit de les tuer. Curieux, de la part de quelqu’un qui suggère lourdement (mais sans jamais le dire) qu’il prêche la foi chrétienne…
Rappelons également que l’islam, tout comme le poutinisme d’ailleurs, professe une haine du libéralisme.
Puis nous avons droit une fois de plus au petit poème moussoulman qui va bien. L’hymne aux chameaux et tout ça.
@ Mary Preud’homme | 11 janvier 2018 à 12:03

« A mon avis c’est plutôt votre vision des Etats-Unis d’Amérique qui est datée, caricaturale et bourrée de clichés ! »
Je vous ferai juste remarquer que nos « amis » américains ont une vision tout aussi caricaturale de la France constituée à leurs yeux de braillards jamais contents de leur sort, donnant des leçons au monde entier et mangeant du camembert au lait cru bourré de bactéries.
Sans oublier, bien sûr, béret, baguette de pain et kil de rouge !
@ Achille
Vous si mesuré habituellement, vous donnez dans la généralisation franchouillarde, maintenant ?!! Vous pensiez sans doute à ces Américains assez abrutis et chauvins pour juger les Français lâches, malhonnêtes, arrogants et sales, oui, sales, dès qu’on gratte sous le vernis. Qu’est-ce que ce serait si nous n’étions pas des pays alliés.
@ Robert Marchenoir
Eh oui, le jeu des réciproques, et le chrétien hypocrite est associé au mensonge de l’enfer, ne pouvant apaiser la vague que sa domination au nom des textes de l’amour a engendrée, car la violence engendre la violence.
Les textes n’ont rien de cachés ni de sournois, au contraire ils avouent ce que les exégèses tentent de dissimuler. Tant que vous préférerez Pommier à Girard, et que vos sélections n’iront que dans le sens univoque de votre pensée, vous resterez dans les ténèbres, accusant ceux qui lisent avec un minimum de distance pour ne pas tomber dans les panneaux illusoires de leur propre violence et, imaginant quelques moulins, ne pas s’obliger à les prendre pour ennemis en hurlant : Chaaaargez !
@ Achille
« Je vous ferai juste remarquer qu’Emmanuel Macron, contrairement à ses prédécesseurs qui se répandaient surtout en belles paroles au lieu de pratiquer la realpolitik, mène une politique volontariste »
Ma remarque ne portait pas spécialement sur sa vision de la politique internationale, mais surtout sur ses fonctions régaliennes concernant directement les Français, comme par exemple ce qui touche au domaine de l’insécurité ou bien à la submersion migratoire qu’il esquive à travers divers dérivatifs, comme le faux problème du climat ou bien en multipliant les déplacements superflus ou bien les discours pas toujours très sensés pour occuper le terrain médiatique.
Pendant ce temps-là, il ne fait pas son travail.
@ duvent | 11 janvier 2018 à 11:40
« Argument massue ! »
Faux ! Achille a raison, avez-vous vécu aux USA ? Le pays est suffisamment large pour avoir des disparités énormes.
Même un pays comme le nôtre du nord au sud affiche des différences, l’ami sbriglia a utilisé un procédé vieux comme le monde, il ne peut que se convaincre, la vérité est ailleurs.
Un Andalou ne ressemble en rien à un Castillan, le premier avale les mots, le second les débite à toute vitesse.
@ Exilé | 11 janvier 2018 à 14:03
« Ma remarque ne portait pas spécialement sur sa vision de la politique internationale, mais surtout sur ses fonctions régaliennes concernant directement les Français, comme par exemple ce qui touche au domaine de l’insécurité ou bien à la submersion migratoire qu’il esquive à travers divers dérivatifs. »
Vous plaisantez là, je suppose. Il suffit de voir les effets provoqués par la circulaire Collomb concernant l’accueil des migrants qui fait pousser des cris d’orfraie à toute la gauche humaniste.
Il suffisait d’entendre ce matin Clémentine Autain et Benoît Hamon s’étrangler d’indignation face aux mesures contenues dans cette circulaire, à commencer par le tri des migrants en vue de faire la distinction entre les réfugiés de guerre et les migrants économiques qui viennent en France dans le seul but de profiter des avantages sociaux qu’offre notre pays. Migrants qui acceptent des emplois sous-payés et cassent le marché du travail.
Je ne l’ai pas bu mais je le suppose bon, en tout cas à penser, le vin dont je vous envoie le lien plus bas.
Et pourquoi ? Parce qu’il illustre, et c’est bien naturel que chacun reste dans son monde et ne puisse communiquer. En l’occurrence, certains aiment le rouge, d’autre le rosé, cependant un vin permet aux amateurs des deux de communier par le même cru :
http://vins-etonnants.blogspot.fr/2016/05/rouge-clair-vin-de-reconciliation.html
Bien. De même, il peut arriver qu’on arrive à un bout de vérité en dénonçant certaines manœuvres politiciennes, il peut aussi arriver qu’on y parvienne en comprenant certains fonctionnements du désir et de la violence, et dans ce dernier cas, qu’on voie les choses sous un aspect mystique ou sous un aspect religieux.
Je ne dirais jamais de mettre de l’eau dans son vin, c’est très mauvais et ne se justifie plus par raison d’hygiène… Je dirais que le monde est vaste, et que si chacun suit sa voie, il arrive que les chemins se croisent.
Quoi qu’il en soit, santé !
@ Lucile | 11 janvier 2018 à 13:38

Nous sommes essentiellement des alliés de circonstance. Il suffit de se souvenir des articles de la presse américaine toutes tendances confondues lors du refus de Jacques Chirac de s’allier à la force internationale qui devait soi-disant ramener l’ordre et la démocratie en Irak. Ceci sur la simple présentation d’une pipette d’anthrax.
Il a été traîné dans la boue d’une façon ignominieuse.
Le résultat est là : un chaos indescriptible dont on se demande aujourd’hui quand il prendra fin.
Tony Blair a bien regretté par la suite son allégeance à l’Amérique et les Anglais lui en tiennent toujours rigueur aujourd’hui.
Noblejoué | 11 janvier 2018 à 15:47
Errata : j’ai commis une erreur, je voulais dire qu’on peut comprendre la théorie mimétique avec un point de vue scientifique, ou, j’hésitais sur le mot juste, aucun n’est parfait, religieux ou mystique.
J’imagine que beaucoup auraient corrigé, mais enfin, on ne sait jamais, et c’est plutôt à moi de le faire.
J’aimerais bien qu’on ne se serve pas de René Girard pour critiquer tel ou tel plutôt que des comportements généraux.
Et puis, qu’on ne radote pas trop… Je ne dis pas que tout cela ne m’arrive jamais, surtout radoter, car qui ne le fait ?
Bon, on parlait de certaines formes de féminisme discutables à un moment, par exemple sur Carmen. Ceci dit – et je l’ai assez dit moi-même ! – il faut parfois remettre les choses dans leur contexte.
Et enfin, il convient de montrer que René Girard traite de questions touchant surtout les femmes, mais pas seulement :
https://www.amazon.fr/Anorexie-désir-mimétique-René-Girard/dp/2851978632
@ Giuseppe
«Argument massue» (duvent)
« Achille a raison, avez-vous vécu aux USA ? Le pays est suffisamment large pour avoir des disparités énormes.
Même un pays comme le nôtre du nord au sud affiche des différences, l’ami sbriglia a utilisé un procédé vieux comme le monde, il ne peut que se convaincre, la vérité est ailleurs.
Un Andalou ne ressemble en rien à un Castillan, le premier avale les mots, le second les débite à toute vitesse. »
Donc de « argument massue » vous déduisez que je donne tort à Achille ?
Amusant et drôle…
Est-ce que j’ai vécu aux USA ? Si oui, je peux en parler, si non…?
Mais vous savez Giuseppe, il m’arrive une chose incroyable et rare, je constate dans un grand désarroi que souvent, je parle d’un tas de choses que je n’ai vu ni de près ni de loin, et chose plus extraordinaire encore j’en parle avec force et conviction, tellement d’ailleurs que vous-même pourriez croire que j’utilise un cerveau ou une cervelle cela dépend du sujet.
Je vous remercie de me rappeler à l’ordre, car j’aurais sans aucun doute possible confondu un Andalou et un Castillan, qui pour moi sont des Espagnols, et là, je sens que je dépasse les bornes… Torquemada aurait pu me cuire pour moins que ça !
C’est le début de l’année, je prends une résolution, celle de ne parler que d’après ma seule et unique expérience, je vais me tamponner le coquillard de celles des autres, et voilà, tout est en ordre…
@ Achille
Triste époque en effet que celle où les Américains nous en voulaient de ne pas les suivre en Irak.
Du reste, Trump était contre cette intervention américaine en Irak. Pas si fou que ça.
@ Noblejoué | 11 janvier 2018 à 16:11
Rassurez-vous on avait tout compris, d’emblée.
Trump menace, Macron embrasse !
Votre phrase « Trump est fou… » décrédibilise les propos de votre billet, cher P. Bilger.
Vous fréquentez beaucoup – semble-t-il – le monde médiatique qui vous a bien imprégné d’une trumpophobie primaire.
Vous tombez dans le double piège de l’image et de la parole. On juge une diplomatie sur ses résultats. Ceux de Macron seront longs à apparaître – s’ils apparaissent un jour – car la diplomatie française n’a pratiquement plus d’autorité dans le monde. Et ce n’est pas son image de « Petit Poucet » souriant et embrassant tout le monde qui changera quoi que ce soit.
Vous êtes plus heureux, à mon avis, sur des sujets franco-français.
Cordialement.
@ Deviro
J’ai parlé des nichons pour évoquer un individu impoli car on doit regarder la personne à qui on serre la main dans les yeux, et un stage à Tel Aviv tant les juifs sont notoirement avisés en affaires.
C’était peut-être de l’humour pas assez politiquement correct, mais il faudra vous y faire.
@ bernard | 10 janvier 2018 à 21:18
Vous avez bien raison ; je crois que Trump a compris que ce qui fait peur le plus peur au monde ce sont les fous ! Et alors il s’est dit : « pourquoi pas moi ? »
@ Achille
« Vous plaisantez là, je suppose. Il suffit de voir les effets provoqués par la circulaire Collomb concernant l’accueil des migrants qui fait pousser des cris d’orfraie à toute la gauche humaniste. »
Sur ce point particulier, vous avez raison.
J’ai suffisamment émis de réserves ici sur le manque de réactivité de M.Collomb par rapport à divers événements relevant de la guérilla urbaine pour ne pas lui rendre justice en ce qui concerne la nécessité de recenser les « migrants » présents dans les centres « d’accueil », puisque désormais nous sommes sommés d’accueillir des gens qui se comportent souvent en envahisseurs, que nos aïeux auraient repoussés manu militari.
Toute institution ayant des groupes humains sous son autorité, du directeur d’école au gouvernement, est obligée de les compter et de les identifier, au moins à des fins logistiques ou budgétaires.
Ceci dit, si l’intention est bonne, nous devons nous montrer vigilants sur la suite qui y sera donnée et nous espérons que le gouvernement ne cédera pas d’un pouce face aux exigences aberrantes de cette gauche faussement humanitariste mais véritablement révolutionnaire et ne cherchant qu’à semer le chaos à des fins inavouables.
@ Achille | 11 janvier 2018 à 16:00
Ceci sur la simple présentation d’une pipette d’anthrax.
ET
@ Achille | 11 janvier 2018 à 10:46
« certains intervenants de ce blog qui vouent aux Américains une admiration béate et pour le moins datée puisqu’ils en sont encore restés aux plages de Normandie.
Mais c’est pas grave ! »
MAIS SI C’EST GRAVE !!
Comment un ancien de ce blog comme vous peut-il écrire des âneries de ce genre ?
Aussi longtemps que vous n’introduirez pas le facteur Israël dans l’équation « Guerres du Golfe » vous ne comprendrez rien, en particulier que la pipette d’anthrax était pour l’amusement des naïfs et que Colin Powell se moquait du monde car il savait parfaitement ce qu’il faisait.
Colin Powell était Chef d’Etat-Major US en 1991 sous Bush père et Secrétaire d’Etat en 2003 sous Bush fils.
Tout le monde savait cela aux USA dès 1991, il n’y a que les anti-Américains primaires français qui l’ignoraient !
Et continuent clairement à l’ignorer !
UN !
1991. Bush père demande aux Israéliens de ne pas intervenir en réponse aux Scuds que Saddam leur balançait sur la tête lors de la première guerre du Golfe pour éviter de faire exploser sa coalition pour reconquérir le Koweït, et promet d’assurer la protection d’Israël alors.
Comprenez : tôt ou tard éliminer les scuds de Saddam.
DEUX !
1981. Israël détruit, avec bénédiction américaine, par bombardement aérien, la centrale nucléaire Osirak que Chirac, alors Premier ministre de Giscard, avait vendue à Saddam en 1975.
Sous les bombes israéliennes il y avait les ingénieurs et techniciens français qui construisaient Osirak ce dont les Israéliens ne se sont guère souciés ! Chirac avait une bonne raison de s’opposer à la seconde guerre du Golfe et pas celle que vous croyez, une dent vieille de vingt ans. Saddam était un copain.
TROIS.
2003. Bush fils va détruire les missiles Scuds de Saddam comme promis à Israël par son papa.
INFOS : Déjà au temps du protectorat britannique, bien avant Saddam, sous les Hachémites, l’Irak considérait le Koweït comme une de ses provinces.
Au passage : la révolution contre les Hachémites en Irak pour établir une République eut lieu le 14 juillet 1958 en référence à la nôtre au son de La Marseillaise.
Il ne faut pas croire ce que vous racontent les médias Achille !
Surtout en ce qui concerne le Moyen-Orient.
Il faut s’informer et réfléchir après avoir humé le bon parfum du pétrole.
Vous n’avez strictement rien compris.
J’ajouterai qu’en plus des « vieilles » plages de Normandie, les « Ricains » ont placé au-dessus de nos têtes, à leur frais, un parapluie anti-bombes nucléaires, celles que nous préparait le bon Petit Père des Peuples, l’homme qui vivait au-delà du Mur de Berlin, et dont Robert Marchenoir a toujours peur.
Si vous voulez reprocher quelque chose aux Américains dans ce coin du monde reprochez à ce ballot de Jimmy Carter d’avoir laissé tomber le Shah d’Iran en 1979, puis à l’hypocrite qu’est Bill Clinton de ne pas avoir « neutralisé » Ben Laden après les attaques contre ses ambassades au Kenya et en Tanzanie en 1998 alors que la CIA l’avait dans son collimateur.
@ duvent | 11 janvier 2018 à 17:26
« Torquemada aurait pu me cuire pour moins que ça ! »
Allons, allons, à vous lire rassurez-vous je sens votre cerveau ou votre cervelle très structurés, là-dessus je ne me fais aucun souci, votre style parle pour vous et j’y suis assidu.
Déformation chez moi, sans doute, homme de terrain nous devions aller voir et jauger l’environnement.
Bien nous en prenait, la théorie s’arrêtait très souvent à la lisière du réel.
Avant de vous passer au court-bouillon là aussi on aurait jugé sur pièce, Torquemada brûlait sans réfléchir.
@ Exilé 11 janvier 2018 à 11:29
Comme vous je crois que le plus fou des deux n’est pas celui qu’on croit…
@ Claude Luçon | 11 janvier 2018 à 20:57
A propos des GI’s morts sur les plages normandes, dans la famille Bush vous avez dans votre jeu le grand-père Prescott ? Vous savez, celui a financé la montée du nazisme que des gars du Vermont ou du Kentucky sont venus combattre par la suite…?
@ Claude Luçon | 11 janvier 2018 à 20:57
Fort bien vu et expliqué, les arcanes cachées des deux guerres contre l’Irak, et la genèse de l’opposition de Chirac vis-à-vis de la dernière. En faisant abstraction du pétrole et des intérêts israéliens*, on ne risque guère de comprendre les enjeux du Proche-Orient.
*De même dans une partie de l’Afrique, de la RDC à la Somalie en passant par le Rwanda, si on ne tient pas compte du jeu – fort discret et ancien – d’Israël !…
Une seule remarque concernant l’Irak et le Koweit : du temps du protectorat britannique et jusqu’en 1960, le Koweït n’était qu’une province de l’Irak. Il fut alors institué en tant qu’Etat indépendant par les Britanniques, et leur décision unilatérale avait un fort arrière-plan d’intérêts pétroliers : diviser pour mieux régner sur le pétrole de cette région.
…à l’hypocrite qu’est Bill Clinton de ne pas avoir « neutralisé » Ben Laden après les attaques contre ses ambassades au Kenya et en Tanzanie en 1998 alors que la CIA l’avait dans son collimateur…
A l’époque dans certains milieux politiques US et même au sein de la CIA, Ben Laden était considéré comme un allié de fait, qui permettait de contrer les régimes « nationalistes-progressistes » arabes. Alors on pouvait lui tolérer quelques facéties, mais hélas en peu d’années la créature s’affranchit de ses maîtres !
@ Claude Luçon | 11 janvier 2018 à 20:57
« Il ne faut pas croire ce que vous racontent les médias Achille ! Surtout en ce qui concerne le Moyen-Orient.
Il faut s’informer et réfléchir après avoir humé le bon parfum du pétrole. Vous n’avez strictement rien compris. »
Il ne faut pas croire ce que racontent les médias dites-vous ? Mais où voulez-vous que j’aille prendre les informations si ce n’est dans les médias ?
Sur les réseaux sociaux, genre Twitter, où informations, désinformations, manipulations en tout genre se bousculent ?
Sur les blogs, comme celui-ci, où certains intervenants qui se prétendent très informés racontent l’Histoire à leur façon ? Avec ceux qui voient des espions russes partout jusque dans sous leur lit, ceux qui comme vous prétendent que les Français n’y comprennent rien en géopolitique, trop enfermés par leur vision franco-française du monde ?
En quoi votre vision à vous vaut-elle mieux que les informations que l’on peut lire dans la presse française ? D’ailleurs quelle presse, vu qu’aujourd’hui il est bien difficile d’obtenir des médias des informations parfaitement objectives, factuelles. Il faut toujours que les journalistes y ajoutent leur petite touche personnelle, pro-israélienne, anti-russe le plus souvent, comme par exemple pour le conflit en Syrie.
Vous nous offrez votre vision très pro-américaine à la Michel Sardou, sur le conflit du Moyen-Orient. En quoi serait-elle plus pertinente qu’une autre qui serait totalement contraire ? Chacun voit le monde à travers le prisme de ses convictions.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec Donald Trump les choses sont claires. Pas besoin de notes de service de trois pages. Tout est dit en une phrase : il ne veut « pas d’immigrés venant de pays de merde. »
Par contre chez nous, le « foutage de gueule » est devenu une espèce de manière de gouverner. La fameuse taxe d’habitation qui devait disparaître pour donner plus de pouvoir d’achat va finalement être remplacée par un autre impôt, mais plus juste bien évidemment.
Pour les Chinois, 2018 sera l’année du Chien de terre et pour nous l’année du Pigeon déplumé.
@ Giuseppe
« Déformation chez moi, sans doute, homme de terrain nous devions aller voir et jauger l’environnement.
Bien nous en prenait, la théorie s’arrêtait très souvent à la lisière du réel. »
Désolé de devoir vous contredire, mais ce n’est pas la théorie qui s’arrête à la lisière du réel, non, c’est l’inverse…
Bref ! Nous ne sommes pas en désaccord en réalité, dès lors, je vous propose de trinquer avec un verre d’Amontillado d’Andalousie ou de Moscatel d’Extremadura, ou de cidre de Asturies, sur le terrain d’Espagne il existe de bonnes raisons de s’entendre, car le bon vin réjouit le coeur des hommes…
@ GLW | 12 janvier 2018 à 09:30
C’est vrai qu’avec Donald Trump les choses sont claires.
Dernièrement il a qualifié plusieurs Etats d’Afrique et Haïti de « pays de merde ».
Et un responsable du Pentagone a suggéré d’achever les djihadistes de Daech à coups de pelle s’ils ne se rendaient pas aux forces de la coalition.
Pas de temps à perdre dans des beaux discours alambiqués. C’est du brut de fonderie. Les tontons flingueurs à la sauce rosbif ! 😊
@ Achille | 12 janvier 2018 à 00:53
« Vous nous offrez votre vision très pro-américaine à la Michel Sardou, sur le conflit du Moyen-Orient. En quoi serait-elle plus pertinente qu’une autre qui serait totalement contraire ? Chacun voit le monde à travers le prisme de ses convictions. »
Cher Achille,
Les Américains sont nos amis depuis toujours mais cela ne m’empêche pas de voir leurs faiblesses comme je vois les nôtres. Je pourrais vous en citer d’autres outre celles de Jimmy Carter et Bill Clinton. Ce n’est pas une question de conviction chez moi, c’est une simple constatation.
Je considère aussi que les Britanniques, les Italiens, les Russes et les Chinois sont nos amis, à un moindre degré, mais nos amis quand même.
Ceux que je préfère, de loin, sont les Ecossais, malheureusement ils n’ont plus droit à leur pays.
Quand je rentre dans des détails comme je viens de le faire c’est toujours parce que je n’étais pas loin, par exemple ici : Koweït en 54/55, Bahreïn 68/69 (dirigeant l’ensemble de la péninsule saoudite), Iran 76/79, Etats-Unis 1991/2000 et 2004/2009.
Trois dirigeants du projet Osirak se sont retrouvés, vivants, au Nigeria où j’étais dans les années 80, dont le directeur du projet, un X et son second, un ingénieur de génie civil. Tous deux étaient des amis et ils ne mentaient pas en racontant leur histoire.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point les nouvelles sont déformées par les médias. J’ai vécu cela aussi en Algérie de 61 à 64 puis de 71 à 76 et au Nigeria de 79 à 91.
Les expatriés français hors pays francophones, généralement ingénieurs, pas colonisateurs, tous officiers de réserve des divers corps armés que nous étions, serrions les rangs, et épaulions nos ambassadeurs lesquels s’en assuraient en nous faisant CCEF (Conseillers du Commerce extérieur de la France). Nous avons un excellent corps de diplomates qui savent utiliser les compétences de leurs concitoyens ce qui n’était pas le cas de bien d’autres nations sauf les Britanniques.
En ce qui concerne les médias, il est effectivement difficile de connaître la vérité d’autant plus qu’ils ne savent pas mettre de l’ordre chez eux.
Le journaliste qui a mis en danger les otages de l’Hyper Cacher est un expert en matière de crimes, une vraie vedette, sur BFM aujourd’hui. Dans une entreprise il aurait été vidé immédiatement pour faute grave et serait au chômage.
Sur l’affaire Bettencourt, incroyablement, les deux journalistes de Mediapart qui suivaient l’affaire se sont fait voler leurs portables, la veille de la saisie programmée par la justice… mais bien sûr !
Il faut tout lire Achille, et se souvenir du passé, lire toute la presse, pas seulement Le Monde et l’Obs, encore moins Mediapart. La vérité est là mais il faut savoir assembler le puzzle.
@ Trekker | 11 janvier 2018 à 23:52
Non Trekker, le Koweït a été créé par le roi d’Arabie Saoudite.
J’y ai travaillé dès octobre 1954 et il y avait un poste-frontière entre Koweït et Basra, j’en ai encore la photo.
Pour la protection de Koweït deux zones neutres existaient alors entre l’Irak et l’Arabie Saoudite. Koweït n’était alors qu’un misérable petit port sur le Golfe, j’en ai aussi la photo.
Anecdote : le Cheikh du Koweït venait régulièrement en France à Vichy où il se baladait, pour le plaisir, pieds nus sur les gazons. C’était interdit, un de ses sbires le suivait pour payer les amendes. Il avait embauché un ingénieur agronome français et lui avait payé un an d’études au jardin tropical de Monaco pour qu’il lui crée un jardin à Koweït. Début 55 les quelque neuf francophones (cinq hommes et quatre femmes), dont cinq Français, deux Suisses et deux Libanais, que nous étions, avons mangé les premières fraises cultivées à Koweït.
Un immense bravo à Donald Trump pour sa sublime sortie géniale sur « les pays de merde » !
Il a dit tout haut ce qui se pense et se dit partout depuis les petits troquets de France profonde jusqu’aux coulisses des sphères du pouvoir, en loucedé bien entendu.
Les larmes des pucelles effarouchées des merdias de la haine anti-Trump n’y changeront rien, ce type c’est vous c’est nous, la démagogie et l’hypocrisie en moins.
On nous force à accueillir des gens dont on ne veut pas, qu’on n’a pas envie de côtoyer ni de croiser ni d’engraisser à nos frais, qui nous détestent et sauront bien nous manipuler, nous traire, nous presser comme des citrons, nous imposer leurs us et coutumes, leur religion et toutes ces pourritures d’humanistes iront à leurs côtés leur apprendre comment porter plainte, comment rédiger des demandes d’allocs, de logements prioritaires tout en nous stigmatisant de racistes réacs fachos égoïstes xénophobes, tout ce vocabulaire haineux du gauchisme bêlant.
Merci Trump, ce que vous dites prouve au contraire que votre santé mentale est au top !
Profitez bien de ce pouvoir que vous avez pour dire toutes ces choses que nous, muselés par la police de la Bien-Pensée, sommes interdits d’exprimer.
« JE SUIS TRUMP »
@ sylvain | 12 janvier 2018 à 13:36
Comme quoi Trump a toute sa tête, il s’est même plaint du « manque de Norvégiens ».
@ Claude Luçon | 12 janvier 2018 à 10:33
« Les Américains sont nos amis depuis toujours mais cela ne m’empêche pas de voir leurs faiblesses comme je vois les nôtres. (…) Ce n’est pas une question de conviction chez moi, c’est une simple constatation (…) les Britanniques, les Italiens, les Russes et les Chinois sont nos amis, à un moindre degré, mais nos amis quand même. »
Merci pour votre objectivité ainsi que votre réalisme lucide, dont certains commentateurs ici devraient s’inspirer. Même chez les Etats qui sont nos amis, souvent priment leurs intérêts propres : géostratégiques, politiques, militaires, etc.
« Non Trekker, le Koweït a été créé par le roi d’Arabie Saoudite. J’y ai travaillé dès octobre 1954 et il y avait un poste-frontière entre Koweït et Basra (…).Pour la protection de Koweït deux zones neutres existaient alors entre l’Irak et l’Arabie Saoudite. »
Veuillez excuser mon erreur, qui est surtout de forme et date. L’élévation de la province irakienne du Koweït au statut d’Etat fut bien le fait du roi d’Arabie Saoudite, mais ce dernier fit cela avec la bienveillance, pour ne pas dire avec la complicité active des Britanniques : puissance tutélaire de la région et pour encore peu de temps.
Ce morcellement, du style accord Sykes-Picot du début des années 20, permettait aux Britanniques d’anticiper leur retrait ultérieur d’Irak : diviser pour mieux régner. Cela ne provoqua guère de remous chez les Hachémites, le Koweït alors n’était pas le producteur de pétrole qu’il deviendra dans les années 70-80
@ hameau dans les nuages | 11 janvier 2018 à 23:36
« …dans la famille Bush vous avez dans votre jeu le grand-père Prescott ? Vous savez, celui a financé la montée du nazisme que des gars du Vermont ou du Kentucky sont venus combattre par la suite…? »
Ce bon papy Prescott Bush fut même envoyé par Roosevelt séjourner quelques mois dans un pénitencier pour envoyer un avertissement aux autres industriels américains : Ford, IBM et consorts. Il ne faisait pas pire que ces derniers, mais lui manquait pour le moins de discrétion et en plus il finançait le parti nazi américain !
Il s’acheta une virginité politique en faisant engager son fils comme pilote dans l’aéronavale, le futur président HW Bush, qui se comporta en héros face aux Japonais.
@ sylvain 12 septembre 2018 13:36
« Je suis Trump »
Nous sommes au moins deux !
« Shithole countries » ne se traduit pas par « pays de merde » mais par « trou à rat » ou « trou perdu » ou « pays poubelle ».
C’est l’AFP qui a donné cette traduction vulgaire peu employée, inondant toutes les rédactions de France, et montrant ainsi son grand amour de l’honnêteté intellectuelle.
De plus, cette sortie a été faite dans une réunion informelle entre quelques députés et sénateurs avec le Président. C’est un sénateur démocrate, montrant lui aussi sa grande honnêteté et son grand courage, qui a donné l’information au Washington Post. On connaît la suite.
De quoi occuper « les nuls » ! Et y’en a !
Cordialement.
Sachant que les Européens et les Français en particulier ont contribué pour une large part à piller l’Afrique et en faire ces pays de “merde” corrompus qu’ils dénoncent aujourd’hui (tout en les soutenant en douce par l’intermédiaire de roitelets ignares !)…
Idem pour les Américains en ce qui concerne Haïti, cette fière et jeune République dont ils n’ont eu de cesse, après la France vaincue et qui exigea néanmoins après sa défaite et sous la menace une colossale indemnité d’indépendance de 150 millions de francs or qui ruina ce pays pour longtemps. Les Américains relayant ensuite les Français pour mettre Haïti en coupe réglée en débarquant en 1915 sous un prétexte fallacieux et commençant par faire main basse sur leur stock d’or et contrôler leurs banques avant de déclarer réserves stratégiques toutes les richesses minières, notamment la bauxite et les hydrocarbures de ce petit pays. Tandis que l’intelligentsia découragée, puis pourchassée et enfin persécutée par des tyranneaux successifs commençait à fuir le pays, le summum étant atteint en 1957 avec l’arrivée au pouvoir de François Duvalier qui se solda par la disparition de la fine fleur de tout ce que ce pays comptait comme médecins, ingénieurs, intellectuels, écrivains, créateurs etc. dont les Etas-Unis et le Canada furent en premier les bénéficiaires.
A présent qu’il ne reste plus que la lie de ces peuples défigurés, assassinés et pillés de toutes parts, bien sûr qu’il n’est plus personne pour les accueillir et surtout pas ceux dont les ancêtres furent à l’origine de leur descente aux enfers !
D’autant que Donald Trump n’a vraiment rien de l’image que l’on se fait habituellement de l’Américain puritain défenseur du faible et de l’orphelin. Etant essentiellement et sans complexe un homme d’affaires sans scrupules pour qui le business et l’efficacité doivent primer tout le reste ! Quant à sa réputation de raciste elle n’est que l’un des avatars de ce qui précède mais sans plus. A cet égard DT serait plutôt à l’image d’une majorité d’Américains mais aussi de Français aux instincts grégaires qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Et donc plus ignorants de l’histoire du monde que foncièrement méchants ou racistes !
@ boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
Shit hole (trou à m…. ou merd***) et non pas shithole (trou à rats).
Inutile d’incriminer les journalistes de l’AFP dès lors que ce sont des sénateurs présents qui ont rapporté l’affaire et qualifié d’abjects les propos de Trump.
@ boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
» ‘Shithole countries’ ne se traduit pas par ‘pays de merde’ mais par ‘trou à rat’ ou ‘trou perdu’ ou ‘pays poubelle’. C’est l’AFP qui a donné cette traduction vulgaire peu employée, inondant toutes les rédactions de France, et montrant ainsi son grand amour de l’honnêteté intellectuelle. »
Pas du tout. Votre sectarisme trumpiste vous égare. « Pays de m… » est une traduction parfaite de « shithole country ». Mais les Français ne savent plus traduire, pour la bonne raison qu’ils ne connaissent plus leur langue.
Personne ne dit « pays poubelle » en français. Cela ne saurait donc être une traduction admissible. « Trou perdu » est non seulement beaucoup moins grossier que « shithole country », mais ne signifie pas du tout la même chose : un trou perdu est un endroit lointain, isolé de tout. Un « shithole country » est un pays dysfonctionnel peuplé de gens au mieux incompétents, au pire peu recommandables. « Trou à rats » est un peu plus péjoratif que « trou perdu », mais signifie la même chose.
« Shithole country » signifie, littéralement, pays aussi repoussant qu’une lunette de latrines en plein air, ou que l’orifice de toilettes à la turque mal nettoyées. C’est donc une expression à la fois très péjorative et très grossière. « Pays de m… » est donc l’expression exacte : couramment employée, ayant la même signification, aussi insultante que l’original et dotée de la même connotation excrémentielle.
Une autre traduction possible aurait été « pays du trou du c… du monde », mais l’expression est à la fois moins courante et plus aimable. Malgré son parfum fécal, elle a en effet la même signification que « trou perdu » : c’est très loin, mais on ne suggère pas nécessairement que ses habitants sont des abrutis, des malfaiteurs et des incapables.
Pour une fois (et c’est effectivement de plus en plus rare), les médias ont traduit correctement une déclaration (présumée) difficile à rendre en français. Il est certes possible que d’autres traductions soient bonnes, mais celles que vous proposez, justement, ne le sont pas.
Je ne sais pas dans quel coin de la réacosphère vous êtes allé chercher vos arguments, mais il est assez dérisoire de voir les trumpistes fanatiques défendre l’indéfendable. S’il y a une chose qui est indéniable, c’est que le président américain n’hésite pas à insulter tout le monde et sa mère. Après, on peut dire : il a bien raison de leur rentrer dans le lard, ou bien il devrait prendre exemple sur l’ambassadeur Ferrero et mettre ses gants beurre frais.
Ou on peut affirmer aussi : il ne l’a pas dit, puisque c’est la substance du démenti de Trump. Hélas ! il s’est contenté de reconnaître un langage « un peu rude », sans plus de précisions. « Pays de trous du c… » ? « Pays de n… de chèvres » ? « Pays en voie de développement rapide appelé à rejoindre le niveau de la grande Amérique incessamment sous peu » ? On se perd en conjectures.
Bonus track : les collaborateurs de Trump s’arrachent les cheveux après le « shithole-gate » (et ne songent nullement à démentir la citation) : juste au moment où ils s’apprêtaient à annoncer de bonnes nouvelles sur le front de l’emploi, et à organiser une interview avec le Wall Street Journal destinée à montrer tout le sérieux du président, le patron démoule une pendule tonitruante, et ils se retrouvent à astiquer l’endroit afin que vous le retrouviez dans l’état où vous aimeriez le trouver en entrant.
@ Mary Preud’homme
« Sachant que les Européens et les Français en particulier ont contribué pour une large part à piller l’Afrique et en faire ces pays de “merde” corrompus qu’ils dénoncent aujourd’hui (tout en les soutenant en douce par l’intermédiaire de roitelets ignares !) ».
Eh oui, pour d’autres catégories de victimes aussi, les gens dénoncent des tares dont leurs ancêtres ou eux-mêmes sont la cause.
Je fais donc très attention à la morale des gens, entre les stéréotypes qui ne correspondent à rien et ce dont les moralisateurs sont coupables, on a bien de la chance si une fois sur cent on tombe sur de la morale authentiquement morale.
@ Mary Preud’homme | 12 janvier 2018 à 20:16
Chère Mary,
Il n’y a rien à redire à vos propos, tout ce que vous exposez est factuel et indéniable.
Toutefois lorsque l’on se prend à faire de l’histoire comparée, on observe que certains peuples, dans les mêmes conditions, ont su résister et surmonter leur sort.
« Au banquet de la vie, infortunés convives », l’Afrique ou l’Amérique du Sud, ainsi que Haïti, que vous évoquez, ont souffert d’un singulier retard à l’allumage qui ne peut s’expliquer que par la CIA et le Pentagone ou les canonnières de l’amiral Courbet.
Le Vietnam, la Chine, la Russie ont su se débarrasser de leurs jougs (je ne parle pas de la catastrophe communiste qui a suivi), mais ils ont su tout flanquer par terre.
Une école d’historiens s’intéresse à la climatologie et à la génétique pour tenter d’expliquer les différences d’évolutions de situations comparables, sujet hautement délicat…
L’homme blanc, qui a flanqué une pâtée à la terre entière, s’adapte comme il peut, voyez Macron, dirait-il en débarquant de l’avion à Alger « Je ne suis pas le Père Noël ! », pourtant il l’a dit en Guyane… climatologie, génétique.
@ boureau | 12 janvier 2018 à 20:09
L’expression « shithole countries » peut varier d’un pays à l’autre, la traduction littérale ne reflétant pas toujours le sens exact que celui qui l’a formulée voulait lui donner, je vous le concède.
Il n’en demeure pas moins que les traductions les plus soft ne sont pas très flatteuses pour les pays incriminés.
On peut, comme vous le faites, minorer l’expression utilisée, laissant entendre qu’elle est le fait de la nature exaltée du personnage qui se laisse facilement emporter par la colère au point d’oublier qu’il est à la tête de la première puissance mondiale (enfin, pour quelques années encore).
Mais dans ce cas l’honnêteté intellectuelle voudrait que vous ayez la même clémence envers Emmanuel Macron quand il commet les mêmes excès de langage.
Quant à traiter de « nuls » ceux qui ne pensent pas comme vous, cela ne saurait en aucun cas signifier que vous êtes un exemple en matière d’ouverture d’esprit. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas un cas isolé. On trouve plein de gens comme vous au zinc du café du commerce ! 😊
Robert Marchenoir apporte une autre version du « shithole », plus vraisemblable, c’est dire si en France on se méfie de l’AFP.
@ Savonarole | 13 janvier 2018 à 08:26
Eh oui, Marchenoir dépité, qui tacle sans ménagement Donald Trump, alors que deux ou trois franchouillards du blog le portent aux nues. Décidément l’année 2018 commence très fort sur ce blog ! 😊
A ces malheureux pays africains et leurs dirigeants qui se sentent insultés par Trump, il faudrait peut-être rappeler simplement que la plus grande insulte est vis-à-vis de leur peuples qu’ils laissent vivre dans un enfer permanent, crever de faim et de maladies alors que leurs gouvernants vivent dans l’opulence ; et quand les autres pays les aident, ce peuple ne bénéficie que des miettes, ces mêmes dirigeants sont bien contents de voir leurs pauvres quitter leur pays pour tenter leur chance ailleurs et en plus certains ferment leurs frontières pour éviter leur retour, préférant se débarrasser de la misère dont ils sont responsables.
Trump a dit la vérité, il doit être exécuté par l’Internationale des gauchouillards trumpophobes rétrécis du bulbe qui ont de la « merde » dans les yeux.
Les Français devenus fous aiment les fumistes et les escrocs. Cela explique notre situation actuelle !
@ Mary Preud’homme
« …Sachant que les Européens et les Français en particulier ont contribué pour une large part à piller l’Afrique… »
J’avoue être quelque peu surpris de vous voir reprendre ce mantra forgé par des gens pas très bien intentionnés.
En ce qui concerne les Français, ils n’ont rien pillé du tout, au contraire.
– Ils ont intelligemment exploité la forêt équatoriale de façon à permettre son renouvellement, contrairement aux ravageuses techniques locales de cultures sur brûlis.
– Ils ont prospecté le terrain et découvert des ressources minières inconnues des habitants, comme par exemple la découverte du pétrole du Sahara, financée à prix d’or par la France et dont le fruit a été remis en cadeau somptuaire à l’Algérie FLN.
– Ces ressources servent encore de manne financière aux pays décolonisés.
En revanche, nous pourrions évoquer le réel pillage exercé par une certaine puissance asiatique, dont les Africains sont les premiers à avoir pris conscience, en regrettant la sagesse et la modération du colonisateur français.
Je me demande si ce n’est pas la France qui devient un pays de merde, et je m’y connais 🙂
J’arrive un peu tard pour le « shithole » qui n’est pas une expression très diplomatique, qui est par ailleurs significative du mépris qui anime ce personnage.
Mais ensuite la question qui se pose est : est-ce que cela est vrai ? Sont-ce des pays de merde ?
Puis, si cela est vrai et cette querelle purgée… nous pourrions par exemple aborder une question d’importance qui est, pourquoi donc la coiffure de ce monsieur me défrise ?
Cher ami
Une simple question citez-moi ne serait-ce qu’un peuple qui ait connu une histoire comparable ?
Personnellement, je n’en connais aucun. J’ajoute que l’immense majorité des Français ignore totalement l’Histoire de ce pays.
Faute de documents fiables, suffisants et objectifs écrits par des historiens français, je l’ai étudiée moi-même dans des ouvrages émanant d’historiens haïtiens, américains et canadiens, certains étant traduits de l’espagnol.
Ce peuple est sans conteste resté vivant grâce à une fierté, un courage exemplaires face à l’adversité, alliés à la richesse d’une vie culturelle sans moyens mais toujours profuse : il n’est que de voir le nombre et la qualité de ses écrivains, poètes peintres et musiciens, hélas pour la plupart persécutés, assassinés ou contraints à l’exil, notamment sous la dictature Duvalier. Idem pour les médecins, infirmières, ingénieurs qui manquent tant à Haïti et qui ont émigré un peu partout après avoir vu les leurs assassinés sous leurs yeux…
Savez vous dans quelles conditions a été capturé et torturé l’immense écrivain (et neurologue) qu’était Jacques-Stephen Alexis ? Jeté à la fosse commune comme un chien et avec lui des milliers d’autres…
Ce qui n’a cessé de m’étonner depuis que je connais Haïti, c’est que cette jeune nation en dépit des multiples avatars de son histoire, de l’acharnement du sort et de la nature et de l’effroyable misère du petit peuple soit toujours restée debout.
Il est triste de voir un homme comme Monsieur Philippe Bilger faire de la propagande pour Macron.
@ Mary Preudhomme 12 janvier 2018 20:16
Vous avez tout à fait raison. Après deux siècles d’indépendance et des milliards de dollars déversés sur cette île, les descendants des propriétaires fonciers font toujours la loi depuis la Floride ou la France, en faisant gérer leurs intérêts par des hommes de paille ou de mains (c’est selon). Rien de vraiment changé depuis Duvalier !
Shithole ou shit hole ? Vous n’en savez rien et moi non plus ! Puisqu’il s’agit de parler et non d’écrit. Mais quelle importance ? Ce ne sont pas « des » sénateurs qui ont rapporté le propos énoncé dans une réunion informelle, mais « un » sénateur démocrate qui l’a donné au Washington Post. Et ce n’est pas lui – à ma connaissance – qui l’aurait traduit pour l’AFP. AFP qui est coutumière du fait envers Trump.
@ Robert Marchenoir janvier 2018 20:09
Quand vous avez l’amabilité de répondre à un de mes billets, soyez gentil de faire court ! Vu mon grand âge et mon manque de patience, à partir de la vingtième ligne je déclare forfait. Sauf si le texte est passionnant, mais ce n’est pas le cas malheureusement de celui cité !
P. Bilger le rappelait il y a quelques semaines, la vulgarité est devenue une qualité, une vertu. C’est ainsi et vous êtes dans l’air du temps. Vous pouvez aligner tous les termes scatologiques que vous voulez, il n’en demeure pas moins que rien ne vous autorise à traduire la pensée de Trump en termes excessifs comme s’il s’agissait de la réalité.
@ Achille 12/13 janvier 2018 07:52 09:16
Je suis bien d’accord avec vous pour penser que l’expression employée – dont personne ne sait exactement, dans son intonation de voix, le sens que Trump a bien voulu lui donner – qualifie une situation réelle dans bien des pays.
Je ne suis pas un défenseur acharné de Trump, mais je constate que les mesures qu’il prend pour son pays, concourant avec celles d’Obama, sont très bénéfiques pour la majorité des Américains. P. Bilger le disait dans son billet, « les bons résultats de sa politique économique, fiscale, sociale… »
Ce qui est navrant, c’est de constater les effets désastreux des manipulations médiatiques sur des esprits soi-disant éclairés. De plus, que voulez-vous, j’ai toujours préféré les esprits rebelles aux esprits moutonniers. Un « franchouillard » ne se refait pas c’est bien connu.
Cordialement.
A propos de « shithole » on a beau dire et on a beau faire, « shit » ça veut dire m… en anglais.
Donc la traduction convenable c’est bien celle de « trous à m… ».
Beaucoup d’Africains qui ne pensent qu’à quitter leur pays ne seront pas effarouchés par cette dénomination signée Trump, l’homme qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…
Par ailleurs, il est intéressant de s’interroger sur les raisons pour lesquelles Haïti, pays frontalier de la République dominicaine (situés sur la même île) avec le même nombre d’habitants (environ 11 millions), a un PIB de 752 $/hab tandis que celui des Dominicains avoisine les 6 700$/hab !!
La fécondité atteint 3 enfants/femme à Haïti et 2,29 en République Dominicaine… L’espérance de vie est en moyenne de 62 ans en Haïti et 73 ans à côté…
La densité de la population haïtienne est le double de celle de la République dominicaine…
Fatalité ?
Au moment de l’indépendance en 1804, Haïti était beaucoup plus densément peuplée que la partie espagnole de l’île. En se libérant du joug français, les esclaves noirs, rejoints par leurs frères de couleur disséminés sur d’autres îles des Antilles, se sont isolés des grandes nations coloniales.
Cet isolement a provoqué une baisse de l’activité commerciale et industrielle, obligeant la population très nombreuse à puiser davantage dans les ressources naturelles du pays.
En République Dominicaine, des mesures ont été prises dans les années 1960 par le président Balaguer pour juguler la pression sur les ressources forestières.
Autrement dit, un pays surpeuplé avec un taux d’alphabétisation de 48% (90% à côté) surexploitant ses maigres ressources faute de politiques publiques dignes de ce nom ne peut faire mieux qu’Haïti…
@ k.verne | 13 janvier 2018 à 10:06
Les Français « devenus » fous… N’est-ce pas une ancienne folie chez nous d’attendre l’homme providentiel ?
J’adore le personnage de Trump car il détonne complètement par rapport à nos freluquets habituels amidonnés, aux slips repassés, parfumés, au sourire Colgate ; je suis sûr que chez nous c’est encore cent fois plus pourri que chez Trump mais les nôtres mettent une barrière entre ce qu’ils pensent et ce qu’il disent alors que lui s’exprime sans détours, les nôtres ont tous les médias en soutien forcé alors que les médias américains n’hésitent pas à flinguer leur président au moindre faux pas ce qui ne serait pas toléré chez nous.
Dictature médiatique des gogôchons franchouillards contre la vraie liberté US.
Trump ne devrait pas parler de pays de merde mais de pays qui foutent la merde, comme la France à Haïti.
http://www.lafauteadiderot.net/Aux-origines-de-la-misere
Après, forcément, on sort et on dit que ça pue.
Enfin, chacun sa merde, nous ne sommes pas les seuls ! Chacun sa zone de nuisance… Maintenant, la question, le suspense c’est « vais-je subir la censure ? ».
Trump évoque certaines réalités avec ses mots… Comment ne pas les reprendre ? C’est risquer d’affadir le plat qu’il nous a servi. Trump, l’arbitre des inélégances.
Marrant de payer pour les nuisances qu’on subit… Pas le seul cas, mais les gens les plus forts n’ont pas intérêt à comprendre, cependant, exercice d’imagination empathique, où c’que j’demande !
Si des extraterrestres, on dira les Végétariens, avaient soumis la Terre mais que pour quelque raison, ils partaient, mais nous obligeaient à peine de retour de leur donner en tribut une bonne part du PNB mondial, et que les Andormédiens traitaient notre planète de planète de merde, qu’en penserions-nous ?
Le silence des espaces infinis me rassure.
@ boureau | 13 janvier 2018 à 13:24
Vous mentez, tout comme Trump. Ce n’est pas moi qui suis vulgaire, c’est votre champion. La traduction est parfaitement exacte, je vous ai expliqué pourquoi et vous n’apportez aucun argument contraire.
Quant à la longueur de mes textes, si vous êtes illettré, je n’y peux rien. J’écris pour les gens qui savent lire.
Les trumpistes sont en général aussi poutinistes. Je ne les ai pas beaucoup entendus se plaindre que l’AFP n’ait pas traduit ainsi certaine déclaration de leur chouchou de l’Est : « Si les nécessités opérationnelles l’exigent absolument, et dans ce cas seulement, nous sommes disposés à neutraliser les terroristes jusque dans les lieux d’aisance ».
Au contraire, ils se sont extasiés devant la virilité de leur petit poutinou d’amour, qui a osé dire : « Nous buterons les terroristes jusque dans les ch… ». Et sur ce coup-là, ils n’ont pas accusé l’AFP de malhonnêteté intellectuelle pour la traduction.
Curieusement, lorsqu’il s’agit de leur chouchou de l’Ouest, ils ne sont même pas fichus d’assumer sa grossièreté. Pour un peu, ils essaieraient de nous vendre un Trump « anti-raciste » et politiquement correct… La lâcheté ajoutée au mensonge, ça fait un peu beaucoup pour mon goût. Et c’est quelqu’un qui a « voté » Trump qui vous le dit.
Cordialement.
@ Exilé,13 janvier 10:12
« J’avoue être quelque peu surpris de vous voir reprendre ce mantra forgé par des gens pas très bien intentionnés ».
« …ont contribué pour une large part à piller l’Afrique et en faire ces pays de “merde” corrompus qu’ils dénoncent aujourd’hui » : ont contribué pour une large part… ai-je donc écrit (sachant qu’ils ne furent pas les seuls)… Et je maintiens : le pillage a commencé par la traite négrière qui dura trois siècles, avec des retombées colossales en monnaie sonnante et trébuchante pour la France, 3ème pourvoyeur mondial en esclaves africains, s’est poursuivi par une colonisation sans pitié où le Nègre considéré comme un sous-homme était domestiqué et instrumentalisé par le Blanc tout-puissant, le continent mis en coupe réglée et redécoupé au cordeau sans tenir compte de son histoire, de sa culture et de ses langues régionales – jusqu’à la Françafrique dont on sait que le principal objectif en plaçant (pour faire illusion) des larbins noirs stupides et corrompus aux manettes était de continuer de profiter de la manne tout en tirant habilement les ficelles du pouvoir mis en place.
Il y eut évidemment des hommes et femmes remarquables qui s’expatrièrent dans ce continent par idéal et dévouement (médecins, missionnaires, enseignants, explorateurs, ingénieurs) mais ils furent et demeurent l’exception, une goutte d’eau miraculeuse dans un océan de misère et d’injustices criantes !
@ hameau dans les nuages | 11 janvier 2018 à 23:36
« A propos des GI’s morts sur les plages normandes, dans la famille Bush vous avez dans votre jeu le grand-père Prescott ? »
Mon propos n’était pas au sujet des plages normandes, c’était celui d’Achille !
Le mien était au sujet des guerres du Golfe et Prescott était déjà mort depuis vingt ans lors de la première.
En ce qui concerne les plages de Normandie, les Bush n’y étaient pas ? GH était en Asie, GW n’était pas né, quant à Prescott ? … Bah ! No idea !
Mon héros de l’époque était George Patton qui a libéré ma Vallée de la Loire natale. Il nous a fait un beau discours, en français, à Orléans, Place du Martroi, au pied de le statue de Jeanne d’Arc endommagée par les bombes américaines. Il nous a promis de faire réparer la statue, promesse qu’il a tenue, la statue a été réparée avec des dons venus de Louisiane.
Je ne joue pas à la guerre, n’étant pas dans les nuages mais bien sur terre, ayant vécu à l’époque où on parlait encore beaucoup de WW1 de laquelle nous avions hérité des pères et oncles mutilés, puis subi WW2, et où j’ai évité de justesse l’Indochine, la crise de Suez et la guerre d’Algérie ; honnêtement je préfère le bridge comme jeu.
——————————-
@ Trekker | 12 janvier 2018 à 17:58
Je ne vois pas pourquoi vous vous excusez, d’autant plus que vous n’étiez probablement pas né en 54 🙂
Vous avez raison de mentionner les accord Sykes-Picot, on peut d’ailleurs supposer que la décision des Britanniques de suivre GW Bush en 2003 est dans cette logique : garder un œil sur leurs ex-terrains de prédilection que les USA se sont appropriés. Les Britanniques s’étaient alloués la plus grande partie du gâteau moyen-oriental en toute connaissance de ce qui gisait en profondeur, gazeux et liquide, lors de ces accords.
Ce qui est moins explicable, et qu’on occulte vertueusement, est que les Italiens ont participé à cette mésaventure. Ils ont pourtant couvert la partie sud de la bataille autour de Bassorah et Berlusconi n’a pas eu les remords de Blair.
Sans oublier l’Espagne, l’Australie, la Pologne et autres qui sont restés tout aussi discrets.
Qu’on sache, Italiens, Espagnols, Polonais et Australiens ne sont guère présents dans la région, sauf peut-être les Italiens mais en Iran (AGIP).
Les Britanniques, en bons hypocrites, ont cherché à se faire une virginité en crucifiant Tony Blair qui était pourtant dans la logique historique du Royaume-Uni, ils oublient avoir éliminé Mossadegh en 1953 à l’instigation de l’Anglo-Iranian Petroleum.
C’était cinquante ans plus tôt mais le but et le scénario étaient semblables même si la réalisation était différente.
Aujourd’hui les soldats et aviateurs britanniques sont aussi en Irak, mais discrètement, Blair a eu le tort d’être honnête.
Pour vous qui traquez l’histoire militaire, il y a une longue et complexe analyse à faire, 2003 n’était pas qu’une affaire de pseudo-armes de destruction totale avec ou sans une pipette de supposé anthrax.
Croire que Colin Powell a été dupé est croire aux anges, même s’il en a l’air et l’assume.
Hormis l’accuser d’incompétence, ce que je me garderais de faire, il me semble qu’il savait parfaitement ce qu’il disait et faisait sans l’ombre d’un doute.
Il a été Chef d’Etat-Major General et les différentes forces armées US ont toutes leurs services d’information qui sont aussi bien, probablement mieux, informés que la CIA.
———————————-
@ Achille 11 janvier 2018 à 16:00
Vous rêvez si vous croyez que Colin Powell a eu l’insanité de se pointer à l’ONU avec un petit tube d’anthrax entre les doigts et prendre un risque pareil !
De même Tony Blair n’a pas pris la décision seul, il y a un vieux et très compétent parlement en Grande-Bretagne.
Que se passe-t-il en France ?
On ne pense plus ? On ne raisonne plus ?
N’importe quelle arnaque, pourvu qu’elle sorte des médias de gauche devient réalité ?
– Le tube d’anthrax de Colin Powell à l’ONU !
– Au centre des deux conflits du Golfe Colin Powell se fait ridiculiser par la CIA !
– Tony Blair partant tout seul en guerre avec GW Bush !
– Mediapart dont les journalistes se font voler leurs ordinateurs quelques heures avant qu’un magistrat les saisisse (affaire Bettencourt) !
– Le Canard Enchaîné qui découvrent les crimes de Fillon, vieux de trente ans, et des magistrats qui, pour la seule et unique fois dans leur histoire réagissent dans les 24 heures !
– Des Zadistes qui veulent nous faire croire qu’ils sont soucieux de la planète et de son bien-être !
– Un pékin américain qui fait sortir de l’eau puis du gaz (de schiste) de son robinet d’évier de cuisine il n’y a pas si longtemps, mais évidemment pas de sa douche et de son WC, ne se lavant pas et étant sans doute constipé !
– Des avions en vol qui reniflent le pétrole, il y a plus longtemps !
Etc.
Il est vraiment grand temps de réformer l’Education nationale !
@ Robert Marchenoir 13 janvier 2018 15:53
« Et c’est quelqu’un qui a « voté » Trump qui vous le dit »
Comme c’est intéressant !
Désormais je lirai avec plus d’intérêt vos interventions… si je réussis malgré mon illettrisme à aller jusqu’au bout !
Cordialement.
Et voilà que l’on se demande maintenant si Oprah Winfrey sera la prochaine présidente américaine. Victoire totale du show business, le cauchemar.
@ Claude Luçon | 13 janvier 2018 à 17:36
Rassurez-vous je ne doute pas un instant que Colin Powell s’est bien gardé d’agiter une pipette d’anthrax devant les caméras. Cela devait être un produit inoffensif du genre sucre en poudre ou de la farine garantie sans grumeaux.
Tout comme je suis persuadé qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait en tentant d’abuser par ce stratagème les médias du monde entier. Il l’a d’ailleurs amèrement regretté par la suite une fois que la supercherie a été éventée.
Cela ne fait que démontrer l’art de la manipulation que peuvent pratiquer certains grands Etats pour arriver à leurs fins. Ce qui ne les empêche pas, au demeurant, de se présenter en grands défenseurs de la paix et de la démocratie.
Quant à Tony Blair, je vous invite à lire le passage Guerre d’Irak de sa fiche Wikipédia qui montre qu’il a eu une part très active dans les préparatifs de l’invasion de l’Irak. C’est même son administration qui aurait préparé le discours de Colin Powell devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Eh oui, il arrive parfois que le vassal soit plus zélé que son maître…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Blair
Concernant la presse d’investigation française, elle n’est pas pire que la presse anglo-saxonne et notamment ses tabloïds dont je ne voudrais même pas pour envelopper mon poisson.
@ Lucile
Avec de la chance, voici le futur président des Etats-Unis :
https://www.francetvinfo.fr/internet/google/elon-musk-lhomme-qui-tout-invente-ou-presque-et-meme-google_2337627.html
Inventif, gagnant mais capable de douter – se méfie à juste titre de l’intelligence artificielle.
Avec lui, l’humanité aurait davantage de chances de s’en sortir… Fusionner avec l’IA, s’étendre dans l’espace.
C’est évidemment, ouf, on se réveille, ce qu’il faut faire… Maintenant, la question c’est comment ?
Le plus grave problème est l’IA, un philosophe flattait ses lecteurs en disant que ceux qui ont peur de l’IA ont une intelligence supérieure, et qu’en tout état de cause, ceux qui devraient la contrôler devraient être encore plus passionnants, oui, je me crois dans une fiction ? Je veux dire encore plus intelligents que ses créateurs.
L’inférieur contrôlant le supérieur ! En somme, c’est ce qu’on veut quand on croit contrôler une intelligence qui nous dépassera à un point… Il faudra recruter des cerveaux peu communs pour avoir seulement un atome de chance pour trouver une fenêtre de tir pour cela. On aura beau prendre la crème de la crème de chez nous, contrôler ce qui nous dépasse… J’ai lu des idées brillantes là-dessus, mais enfin, cela ne me paraît pas impossible, deux idées en fait seraient à la limite faisables*, mais enfin, très dures à atteindre, et si cela arrivait, ce serait sans doute par chance, à mon avis, type l’IA nous aime bien, je ne vois pas trop pourquoi, on ne lui donne aucun droit, et elle voit comment on se comporte entre nous, si j’étais une IA, ça me donnerait envie, tiens.
Alors, il vulgarise des idées pétillantes, mais son chouette bouquin me semble surtout vouloir éveiller des vocations. Il rêve : trop de philosophes ne font que radoter les vieux problèmes, pas avec une idée personnelle, en plus, radoter, et désertent entre autre cette question de l’avenir du monde, et en plus, la possibilité qu’une IA ne nous fournisse une philosophie décoiffante : à intelligence supérieure, réponse inaccessible par l’intelligence surclassée. Et d’un autre côté, trop d’informaticiens veulent créer l’IA sans vouloir voir sa dangerosité, misère, ils se permettent de rigoler que les gens ont des idées un peu limites comme Terminator quand ils n’en ont aucune des risques. Alors, le philosophe essaie d’éveiller des vocations, en plus en essayant de transmettre sa propre classe, on connaît les risques mais on ne s’énerve pas, non jamais, suaves quand le bateau coule.
L’avantage d’un président, c’est qu’il n’a pas besoin d’attendre trente ans pour finir par avoir une oeuvre qui commence à être vraiment diffusée, de compter sur un réseau et tout ça.
Il peut collaborer avec des entrepreneurs, que chance il connaît bien, et financer la fusion humains-IA, notre seule chance. Accessoirement, si nous parvenions à cela, tous les autres problèmes seraient résolus, avec notre intelligence nous pouvons peu, avec une augmentée, tellement, tellement plus, c’est très frustrant d’être si peu quand on pressent ce qui pourrait être, vraiment.
Si on avait Musk !
Au lieu de coups d’agressivité vulgaire de Trump, de charme avec pas d’idée derrière – on marche vers quoi ? bof, on marche parce que, de Macron… Pitoyable. Au lieu de ça… On aurait un cerveau charismatique dédié au salut de son pays et du monde.
Idées et pragmatisme.
Le bouquin, c’est « Superintelligence », de Nick Bostrom. Lisez la fable de la chouette et des moineaux et vous ne pourrez plus le lâcher ! Le livre que je devais lire sur l’IA : comment se sortir de ce guêpier ?
Si on croit que l’Homme peut contrôler l’IA, on peut y adhérer, que de créativité, que de recherches déjà menées, mais pas assez, d’ailleurs est-ce que cela serait jamais assez, et puis, nos capacités n’ont même pas été augmentées.
Et le style de l’auteur, calme et vif, équilibré, sans compter qu’il conseille quoi lire ou zapper selon son niveau en IA. S’il y avait plus de gens comme lui, nous n’en serions pas là, enfin…
Il n’empêche qu’à mon avis, la fusion entre l’espèce chair et l’espèce métal me paraît mieux.
Enfin, l’important, c’est de commencer à faire autre chose que commencer, entamer des recherches, si possible dans l’esprit et avec la stratégie du livre, sur la coévolution entre l’IA et nous.
Je « vote » Musk.
* Je ne parle que de nous rendre l’IA favorable pour créer un suspense en espérant que certains auront envie de lire le livre. Marchera, marchera pas ? Que les critiques soient indulgents, je n’ai pas eu de capacités augmentées, alors, on fait ce qu’on peut.
@ Noblejoué
Si vous avez du temps pour lire un ouvrage de science-fiction sur l’IA, vous pouvez commencer Midnight de Koontz, je vous garantis que vous ne pourrez plus vous arrêter avant d’avoir terminé. D’autant plus que le gène de la tragédie est présent chez tous les protagonistes de cette affaire qui ressemble de loin à celle de l’Ile du docteur Moreau de l’écrivain Herbert Wells.
Pour en revenir au sujet de ce billet, M. Bilger me pardonnera de ne pas vouloir mettre en compétition messieurs Trump et Macron en comparant leurs qualités respectives pour menacer ou embrasser. Les deux présidents possèdent une qualité commune, ils sont capables d’avoir une intention, d’utiliser un outil et d’atteindre leur but. Tout cela étant réalisé dans un temps si court que cela devient vraiment efficace. Ensuite, les commentateurs vont disserter pendant des heures, des jours et des mois alors que les deux compères sont passés à autre chose depuis longtemps. Les Japonais appellent cela kikentai, cette terminologie nous vient des samouraïs du Japon médiéval qui étaient capables dans la même seconde de décider, de sortir l’arme et d’atteindre leur but. Contrairement à une idée reçue, la mort n’était pas un objet de fascination, le but n’était pas obligatoirement de tuer mais plutôt de blesser, sans abîmer le tranchant du sabre (l’âme du guerrier) afin que l’adversaire recule en proférant des insultes pour sauver les apparences. Le samouraï et le ronin cultivaient l’art de l’indulgence et de la mansuétude, cette notion que les chrétiens appellent charité, tandis que les socio-démocrates athées préfèrent le terme de solidarité.
Trump et Macron sont tout en haut de la hiérarchie sociale, probablement à l’abri du besoin matériel jusqu’à la fin de leurs jours. En cas d’infarctus, ils ne risquent pas de passer toute une nuit et toute une matinée sur un brancard aux urgences. Le pompier a besoin de sa couverture, il la reprend et le malade de quatre-vingt-cinq ans n’a plus qu’à attendre un hypothétique réconfort. On en est là, dans les hôpitaux de nos préfectures de la cinquième puissance économique mondiale. La France n’en finit plus de tomber.
Mais je m’égare dans mes souvenirs de la semaine dernière et j’allais oublier de parler de l’ONU et de ses cinquante costumés qui exigent des excuses. Il faut croire qu’ils se sont sentis visés. J’attends avec patience le moment où Trump décidera d’arrêter les frais à l’instar de ce qui s’est passé avec l’UNESCO. L’oncle Sam ne participe plus aux frais d’entretien de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. A Paris, il va falloir se serrer un peu plus la ceinture, mais cela devrait passer. Par contre, à New York, si les Américains arrêtent de payer et qu’en plus ils commencent à taxer, la situation va rapidement devenir ingérable.
Je profite de cet instant pour saluer le retour de la très estimée Mary Preud’homme, ses remarques sur Haïti ont retenu toute mon attention et réveillé quelques souvenirs. Dans une salle de pliage de parachutes, j’avais surpris une conversation entre deux légionnaires qui se rappelaient de leur passage dans cette île des Caraïbes. Ils avaient creusé des tranchées pour que les Haïtiens puissent satisfaire aux besoins impérieux de la nature. Je sais que les légionnaires considéraient qu’ils avaient fait leur devoir en obéissant aux ordres, ils ne les discutaient pas, ne se plaignaient pas, ils évoquaient tout simplement un souvenir en pliant leur parachute. N’ayant pas leur devoir de réserve, j’avais mis ce souvenir dans un coin de ma tête avec la ferme conviction que les Haïtiens pourraient avoir un minimum de courage pour creuser eux-mêmes leurs tranchées.
La plus belle chanson qui soit pour créer de l’émotion, c’est autrement plus efficace qu’une ritournelle de France Gall. On ne boxe pas dans la même catégorie.
https://www.youtube.com/watch?v=hHTYjN93KGg
@ Achille | 13 janvier 2018 à 21:25
En fin de compte nous sommes bien d’accord.
En plus je pourrais illustrer votre dernier paragraphe du sens du très « british fair-play » de nos voisins d’outre-Manche quand il s’agit de nous démolir.
En Afrique comme au Moyen-Orient, après l’indépendance de toutes les ex-colonies, il s’agissait de savoir qui garderait le plus d’influence et tous les coups étaient bons.
Patience messieurs dames, plus la peine de vous emballer concernant Trump ; la future élection présidentielle est déjà jouée d’avance et programmée :
Un déluge médiatique sans précédent dans l’histoire de l’hystérie schizophrénique collective s’est emparé de la propagande mondiale anti-Trump.
Ce sera Oprah Winfrey !
Elle a tout pour réussir dans ce monde d’intellos bobos gauchistes, fachos de la pensée unique aux relents nauséabonds de fosse septique, elle est noire le top racial actuel, elle est gauchiste (en milliards), elle aura tous les meilleurs soutiens qu’un arriviste opportuniste démago rêve de posséder et se mettre in the pocket dans ce nouveau monde d’humanoïdes décérébrés : toutes les gauches, les musulmans, les homos et les hommettes, les showbiziens, les noirs, les jaunes, les rouges, les roses, les médias gauchistes du monde entier, les pauvres, les femmes battues, les escrolos, les végans, les antiviandards, les pays de merde, pitète même les bébés phoques, BB étant fatiguée ; du « beau monde » en effet, la lie de la fange du gratin de la société mondialislamiste raciste antiblancs.
Quant à nous les « de race blanche », de droite, hétéros, chrétiens, nous allons vite nous rendre compte de quel bois ils vont se chauffer, nous songeons à nous inscrire d’urgence au patrimoine de l’Unesco en tant qu’espèce protégée en voie d’élimination, de remplacement et de disparition.
@ vamonos
J’ai tant à lire, mais j’ai pris votre référence… Et puis, vous m’avez donné une idée d’intrigue, mais je pense qu’elle serait très difficile, par certains aspect, du K. Dick, pour d’autres de l’Asimov, pour d’autres, Île du docteur Moreau. Merci.
Et puis vous parlez très bien du Japon, comme une amie avec qui j’étais au cinéma hier, grâce à laquelle je vois mieux pourquoi tant de films japonais me semblent longs, pas au sens démonstratif ou sans idée, mais longs.
Fascinant…. Elle rapproche cela des mangas, il y aurait des ruptures partout dans les films japonais. Je n’ai pas eu le temps de demander à quoi cela était lié…
Ce qui m’a amusé dans l’affaire, c’est que cela m’a fait comprendre des aspects de mon caractère, et me poser d’autres questions.
Le film, c’était donc « Vers la lumière », de Naomi Kawase, entre autres, sur l’audio-description, sujet peu commun, intéressant… Un ex-photographe presqu’aveugle qui tente de photographier encore. Une qui veut aider, un qui ne veut pas l’être, légèrement plus banal, mais les deux sont aussi coincés l’un que l’autre, ce qui est original. Tout cela parle évidemment de la vie et du cinéma, et malgré tout, par moment, on pique de micro-sommeils. Ça, je l’ai bien vu, mais le début d’explication sur la lenteur spéciale de bien des films japonais, non, le commentaire de mon amie valait plus que le film, elle a un esprit très particulier.
Oui, les samouraïs et compagnie ne me paraissent pas précisément fascinés par la mort mais par l’impermanence, comme dans le film cité plus haut. Quant à leur fameuse indulgence, je ne saurais me prononcer…
Enfin, ils semble bien que les Japonais aiment d’autant plus quelque chose qu’il va bientôt mourir, en tout cas… Moi non, j’aime plus les arbres que les herbes, et pas que pour l’esthétique, et toutes choses étant égales par ailleurs, j’aime les œuvres humaines, architectures, institutions, qui ont résisté au temps.
Je n’ai pas le tempérament qu’il faut pour accepter qu’on mette le monde au bord de la destruction. Le problème de l’IA est une réserve d’histoire, certes, mais surtout une boîte de Pandore… Mais un bon livre, un bon vin, et mieux encore, une compagnie stimulante et apaisante, et me voilà mieux et des questions sur pourquoi les Japonais font des films qui souvent, j’y viens, là, me font penser à zazen, se débattent dans une paix que je n’atteindrai pas en essayant de méditer.
Trump et Macron m’ennuient autant que la micro-plage d’enlisement des films japonais.
J’espère que tous les fans de Donald Trump de ce blog vont regarder le documentaire qui est consacré à leur idole, ce lundi 15 janvier, sur C8, à 21h.
Sans se boucher les oreilles.
Quelques précisions factuelles sur les pays de… de… dysfonctionnels, évoqués par Donald Trump :
http://takimag.com/article/the_audacity_of_saying_shitholes_jim_goad/print
Quotient intellectuel moyen en Norvège : 100.
Quotient intellectuel moyen aux Etats-Unis : 98.
Quotient intellectuel moyen en Haïti : 67. (Un Européen ayant un quotient intellectuel de 70 est considéré comme un débile mental léger.)
@ Robert Marchenoir | 15 janvier 2018 à 14:19
Extrait du livre « La mal-mesure de l’homme » :
« Les tests du QI ne sont adaptés, et dans des limites étroites, qu’au mode de vie occidental, dans un pays riche, dans la situation d’une personne aisée, qui suit un cursus classique des études vers l’emploi, en vue d’un emploi classique, et d’une situation sociale et familiale classique, celle de la petite bourgeoisie moyenne occidentale. Pas étonnant que ces tests favorisent ce type de personne. Un Indien d’Amérique ou un paysan africain ne risque pas d’y briller. Par contre, une personne à très fort QI risque d’être sérieusement handicapée si elle doit vivre par ses propres moyens dans une forêt vierge, chasser par elle-même ou trouver des racines pour manger et des plantes pour se soigner… » (Stephen Jay Gould, paléontologue, professeur de biologie, de géologie et d’histoire des sciences à Harvard).
Une évidence qui n’échappe à aucune personne dotée d’un minimum de bon sens, sachant que l’intelligence ne se quantifie pas et que le QI se limite à mesurer la capacité d’adaptation d’un individu ; simples repères qui peuvent varier dans le temps, le lieu et selon le milieu social, la culture, l’origine – voire le sexe – dans certains pays dits pudiquement « traditionalistes »…
Instrumentaliser ces mesures pour faire croire à la débilité congénitale de certains groupes ethniques relève donc d’une tromperie intellectuelle et d’un calcul dangereux s’appuyant sur une pseudo-science digne des théories racialistes d’un Gobineau…
Si j’ai bien compris, Trump a désigné en priorité le Salvador et Haïti comme étant des « pays de merde ».
Humm …
Voyons ce que le ministère français des Affaires étrangères nous dit de ces deux destinations :
Salvador :
« Le Salvador présente un des taux d’homicides les plus élevés au monde (supérieur à env. 82/100000 hab. en 2016, de source officielle). »
« La délinquance peut se manifester en tout lieu et le grand nombre d’armes en circulation rend toute agression potentiellement très dangereuse. Il convient d’être extrêmement vigilant en toute circonstance et d’observer strictement les mesures de prudence et de sécurité qui suivent :
– Éviter de voyager seul(e) ;
– Se renseigner sur les zones à risques auprès de la réception de l’hôtel ou d’un poste de police ;
– En toutes circonstances, adopter une attitude discrète et ne pas attirer l’attention en portant des bijoux, des vêtements coûteux ou des appareils photos et des objets de valeur ;
– En cas de retrait d’argent à un distributeur automatique, choisir de préférence un distributeur installé à l’intérieur d’une banque, d’un hôtel ou d’un centre commercial sécurisé. Ne pas retirer de grandes quantités d’argent, être si possible accompagné et agir de manière discrète et rapide ;
– Ne pas circuler à pied en ville, utiliser les parkings surveillés des commerces ;
– Laisser ses objets de valeur en sécurité (coffre à l’hôtel), de même que son argent liquide, son passeport, ses papiers personnels et ses billets d’avion. Noter le numéro de sa carte de crédit pour faire aussitôt opposition en cas de vol ou de perte ;
– Se munir de photocopies des documents d’identité et des titres de voyage, ou les scanner et se les adresser par courriel, en pièce jointe, avant le départ : il sera ainsi facile d’en récupérer une copie en cas de vol ou de perte ;
– En cas d’agression, il convient de ne surtout pas opposer de résistance et de ne pas fixer son agresseur du regard. Des agressions sexuelles ont été constatées.
– En cas de vol à main armée, donner son argent et ses objets de valeur sans chercher à négocier ;
– Éviter toute altercation avec des conducteurs ou des piétons (beaucoup sont armés) ;
– Les carjackings sont en nette augmentation, tout comme les enlèvements express pour obliger les victimes à retirer de l’argent des distributeurs automatiques. »
Haïti :
« La violence criminelle reste très importante, notamment dans les deux principales villes du pays, Port-au-Prince et Cap-Haïtien, où la circulation des armes à feu est élevée. Bien que la population locale soit plus principalement touchée, les étrangers peuvent également en être les victimes.
Une recrudescence d’actes de brigandage et de blocus routiers est constatée, affectant des territoires jusqu’alors épargnés : des étrangers ont été la cible d’agresseurs se déplaçant à moto, à Pétionville, à la nuit tombée. Il est recommandé de faire preuve de la plus grande vigilance et discrétion, de proscrire les signes ostentatoires de richesse, d’éviter les déplacements nocturnes à pied et de lire attentivement les conseils de cette fiche.
Par ailleurs, des enlèvements peuvent avoir lieu, contre rançon. Les étrangers peuvent être ciblés.
Agressions à main armée à la sortie de l’aéroport de Port-au-Prince
Face à la fréquence des agressions à main armée, parfois mortelles, sur le trajet de l’aéroport, visant les voyageurs y compris dans le cadre de visites familiales, il est rappelé qu’il est fortement conseillé :
– d’organiser votre accueil par des proches ou des personnes de confiance,
– de respecter la plus grande discrétion sur l’objectif et les modalités de votre déplacement, ainsi que sur votre adresse de destination finale,
– de ne pas porter des vêtements, des accessoires ou de bagages de valeur,
– de limiter au minimum le transport d’objets de valeur et de sommes d’argent liquide en privilégiant les transferts par voie bancaire.
Les attaques visent les véhicules empruntés à la sortie de l’aéroport, le jour de l’arrivée, à la suite de repérages opérés par des gangs. Il est recommandé de privilégier les horaires d’arrivée permettant de réaliser les déplacements avant la tombée de la nuit.
En cas d’arrivées tardives, il est recommandé de privilégier les voiries éclairées et d’éviter les quartiers périphériques. Il peut s’avérer plus prudent de passer la nuit dans l’un des hôtels qui se trouvent à proximité immédiate de l’aéroport.
En cas d’agression, il vous est fermement recommandé de n’opposer aucune résistance. »
Conclusion : Jean-Yves Le Drian est raciste.
@ Patrice Charoulet | 15 janvier 2018 à 11:05
« J’espère que tous les fans de Donald Trump de ce blog vont regarder le documentaire qui est consacré à leur idole, ce lundi 15 janvier, sur C8, à 21h.
Sans se boucher les oreilles. »
Sauf que nous les fans de Trump, nous n’allons pas nous laisser enfumer comme vous par la propagande gauchiasse anti-Trump ; c’est toute la différence entre nous qui avons compris le manège des merdias procureurs Torquemada et vous soumis couchés bêlants décervelés formatés malléables à merci ; notre QI est supérieur au vôtre, on n’y peut rien, dame nature nous a comblés mais nous accordons notre compassion à tous les rétrécis du bulbe qui gobent tout ce qui est injecté dans le vide sidéral de leur cavité orbitale.
Les juifs aux nez crochus et yeux globuleux sur les affiches d’une certaine époque avaient eu droit eux aussi à ce genre de balivernes caricaturales calomnieuses de la part des nazis dont la place laissée vacante est occupée aujourd’hui par les ligues nauséabondes des médias aux ordres.
Les directions des magazines et reportages anti-Trump, cheveux hirsutes, grimaces et rictus haineux, cris et vociférations emploient les mêmes méthodes que les Goebbels de l’époque.
C8 organisme de propagande pour cette soirée, d’autres suivront, la boucle sera bouclée avant l’élection de la Taubira américaine Oprah Winfrey, femme gracile, cheveux au vent, chute de reins démoniaque, sex symbol à faire pâlir de jalousie notre ancien fantasme de feuilleton, Pamela Anderson et son maillot de bain rouge.
@ Mary Preud’homme | 15 janvier 2018 à 16:05
Merci de vous être dévouée pour fournir l’objection la plus sotte et la plus malhonnête qui circule sur le marché de l’enfumage gauchiste. Si ce genre de tartine marxiste est tout ce que les « anti-racistes » ont à nous fournir comme arguments pour défendre les fabuleuses vertus de leurs petits protégés…
Allons directement au plus stupide, et supposons que tout ce que dit ce monsieur Stephen Jay Gould est vrai.
Donc, les test de QI ne seraient adaptés qu’au mode de vie occidental, dans un pays riche, pour suivre un cursus classique des études vers l’emploi, en vue d’un emploi classique et d’une situation sociale et familiale classique.
Ben, banane… le sujet abordé par Donald Trump consistait précisément à savoir quels immigrés il convenait d’admettre aux Etats-Unis, pays riche, où prévaut le mode de vie occidental, et où l’on a besoin d’occuper un emploi « classique » pour jouir d’une situation sociale et familiale « classique », c’est-à-dire normale.
C’est sûr que si le but est de suivre un cursus « non petit bourgeois », c’est-à-dire de passer directement de l’école à la prison, de mener une vie de délinquant, d’ensemencer des dizaines de femmes au hasard sans jamais assumer ses responsabilités paternelles, de ne surtout jamais occuper un emploi « petit bourgeois » mais de préférer l’emploi de professionnel du crime, alors effectivement il convient d’ouvrir grand les portes à l’immigration noire — et d’ailleurs la description que je viens de faire est exactement celle qui correspond aux moeurs des Noirs américains.
Parfois, il faut réfléchir avant de faire un copié-collé.
Stephen Jay Gould continue dans les sottises grosses comme lui en prétendant « qu’une personne à très fort QI risque d’être sérieusement handicapée si elle doit vivre par ses propres moyens dans une forêt vierge, chasser par elle-même ou trouver des racines pour manger et des plantes pour se soigner ».
Pour commencer, c’est faux. Ce monsieur prétend être un scientifique, il doit donc savoir ce qu’est une preuve expérimentale. Les soldats des commandos d’élite des armées occidentales sont justement capables de survivre par leurs propres moyens lorsqu’ils sont lâchés dans la jungle ou le désert, et dépourvus de tout. Cela fait partie de leur entraînement.
Pour faire la différence entre des racines comestibles et des plantes vénéneuses, il vaut mieux avoir étudié la botanique et posséder un QI élevé. Les traditions tribales transmises depuis des siècles peuvent y suppléer dans une certaine mesure, mais suggérer que l’intelligence est un obstacle à la survie est une sottise et une malhonnêteté étayées sur rien.
Deuxièmement, l’assertion de Gould est raciste. Elle implique que les habitants des « shithole countries » passent leur temps à se balancer de branche en branche dans la forêt vierge, et sont tout juste capables de se nourrir de racines. Elle suggère que ceux-là même qu’il prétend défendre ne seront jamais capables de développer une économie, d’aller à l’université, de créer des usines ou même de pratiquer l’agriculture.
C’est vrai dans une certaine mesure (il suffit de comparer l’Afrique du Sud aux mains des Noirs et le même pays aux mains des Blancs), mais même le plus « raciste » des « racistes » certifiés n’irait pas jusque-là.
Enfin, ce texte dégouline du gauchisme le plus imbécile : la situation de « la petite bourgeoisie moyenne occidentale » serait quelque chose de méprisable. Ce serait tellement plus smart et amusant de survivre dans la jungle en se nourrissant de racines.
Donc Stephen Jay Gould, il était quoi, exactement ? Un grand bourgeois ? Un aristocrate ? Un prolétaire qui serrait les boulons chez Ford ? Ou bien plutôt un professeur jouissant des très confortables conditions de vie offertes par l’université américaine, grâce à la richesse de son pays et au mode de vie occidental, et qui pouvait se permettre, comme tant de gauchistes-caviar, de cracher sur l’organisation sociale et sur l’intelligence qui lui ont permis de jouir de cette enviable situation ?
Le pipeau du « QI qui ne compte pas, ou alors seulement en Occident », c’est l’un des mensonges les plus usés du gauchisme mondain. Evidemment que le QI compte, évidemment qu’il reflète fidèlement l’intelligence, évidemment qu’il est crucial au développement et au maintien d’une société prospère, sophistiquée et développée.
Il se trouve que la carte du développement recouvre largement celle du QI, qui n’est d’ailleurs pas « bon que pour les Occidentaux », comme disent les imbéciles. L’Asie du Sud-Est n’est pas en Occident, que je sache, et pourtant ses habitants ont un QI supérieur de 10 % à celui des Occidentaux. Comme par hasard, la Chine, le Japon, la Corée du Sud sont en Asie du Sud-Est. Et comme par hasard, les immigrés qui en sont originaires trustent les premières places dans les universités américaines. Comme le faisaient les Juifs européens au début du XXe siècle.
Non seulement le QI et l’intelligence sont cruciaux pour une société développée à l’occidentale, mais ils vont le devenir de plus en plus. Si on parle de société de la connaissance, ce n’est pas un hasard. Importer des gens tout juste bons à se nourrir de racines dans des pays qui développent des robots et des voitures sans conducteur, n’importe qui peut comprendre que ce n’est pas une très bonne idée. Sauf un « anti-raciste » ou un intellectuel de gauche, évidemment.
Mais il n’y a pas que pour travailler chez Google que le QI et l’intelligence sont indispensables. L’examen de sélection à la profession de pompier a été rendu plus facile, il y a quelques années, par la ville de New York. Pourquoi ? Parce que trop de Noirs y échouaient. C’était donc « raciste ». En quoi consistait cet examen ? Pas à réciter La Princesse de Clèves, mais à donner les bonnes réponses à des questions pratiques de lutte contre l’incendie : vous êtes dans telle situation, que faites-vous ?
Eh bien, les Noirs étaient incapables de répondre à ces questions. Peut-être étaient-ils très forts pour se nourrir de racines dans la jungle, mais là ça ne leur servait à rien. La « justice » américaine a donc décidé de rendre l’examen plus facile. Autrement dit, davantage d’Américains, noirs et blancs, mourront dans des incendies, afin de ne pas heurter la délicate sensibilité « anti-raciste » de nos amis noirs, et de leurs soutiens gauchistes de toutes les couleurs.
Stephen Jay Gould n’est qu’un de ces innombrables gauchistes qui détruisent l’université américaine de l’intérieur, en dévoyant la science au profit de leur détestable idéologie. Ce n’est pas parce que vous avez un titre de professeur à Harvard — ou dans une université française, d’ailleurs — que votre parole vaut quoi que ce soit. Nous avons hélas passé ce cap depuis longtemps.
P.S. : « Sachant que l’intelligence ne se quantifie pas » (Mary Preud’homme). Bah non (comme dirait Steve), elle ne se quantifie pas : c’est bien pourquoi il n’y a pas de concours pour rentrer à Polytechnique, que ce concours n’est pas noté, qu’on choisit spécialement les plus abrutis pour rentrer à Polytechnique, et qu’il en va ainsi dans tous les pays développés, reposant sur l’intelligence, dotés d’un système universitaire performant.
Il faut reconnaître que les gauchistes s’emploient à détruire ce système en tentant d’abolir les notes — afin d’accommoder « l’intelligence » si spécifique des immigrés en provenance des « shithole countries » qu’ils tiennent tant à nous imposer. Maigre consolation : dans quelques années, si ça continue comme ça, nous n’aurons plus qu’à nous nourrir de racines — mais, au moins, nous serons aussi performants que des sauvages dans cet exercice.
@ Robert Marchenoir
Vous devriez féliciter Mary Preud’homme d’avoir lu, plutôt que de servir des arguments d’autorité, type la loi devrait interdire l’expression de certaines opinions, ou de vous diaboliser ; d’abord, c’est un travers que font beaucoup de gens, ensuite, si je me souviens bien, comme elle s’y adonnait à une époque, le silence sur ce point prouve qu’elle est en progrès.
Bon, je parie qu’elle vient de lire Gould, en péchant un passage sur Internet ou tout un livre voire plusieurs, et ne sait donc pas le restituer. Manque de recul scientifique.
Et manque de calcul stratégique… Il y a l’argument, à mon avis auquel on adhère mieux si on lu tout le livre de Gould, montrant comment on a mesuré le QI, et les crânes, où il montre qu’il y avait bien des erreurs voire des malhonnêtetés dans ces démarches.
Je pense que votre opposante aurait dû vous conseiller de lire cet auteur ou, plus fatigant, en faire une synthèse… Trop de compétence ou de travail ou des deux pour elle, mais après tout, des gens qui s’en donnent la peine pour tout et pour rien s’en gardent bien en l’occurrence. Vous me direz que moi aussi… Certes, mais comme je ne l’ai jamais fait pour rien, pourquoi improviser là où une réussite insuffisante risquerait de faire plus de mal que de bien ?
Mary Preud’homme a du moins posté une citation qu’elle pensait décisive. Or une citation est trop courte pour une démonstration, en tout cas si courte… La citation a plutôt tendance à mieux exprimer ce qu’on veut dire que soi ou à montrer qu’on croyait que tel pensait une chose mais qu’il a dit quelque chose aux antipodes.
Ensuite, elle aurait sans doute dû prévoir votre réaction, de bonne guerre, sur le QI, des immigrés de culture non occidentale et non équivalente à l’occidentale s’intégreront car il suffit d’être de même intelligence pour finir par le faire.
Evidemment, elle aurait dû vous concéder que cela ne pourrait être immédiat, or qui n’est pressé de nos jours ?
Sinon, pour le fait de savoir si des gens défavorisés vont finir par s’intégrer, il s’agit d’avoir foi ou pas en l’Homme, peu scientifique, ou en certains groupes humains. Par exemple, il me semble qu’une part significative des musulmans étant dans le ressentiment contre l’Occident, ils auront plus de mal à s’y intégrer que des gens de culture bouddhique ou chamanique.
Sur la question de la survie dans la jungle ou même ailleurs, savoir reconnaître les bonnes plantes me paraît dur, et notre scientifique me semble avoir eu la modestie de ne pas croire tout connaître, ou d’improviser en milieu moins douillet que l’universitaire.
Par contre, je donne un conseil à tout le monde : quel que soit le milieu où vous ayez à survivre, mangez des insectes… Je sais qu’ils dégoûtent dans notre culture, mais ils sont pleins de protéines, sur un tronc d’arbre, ils peuvent être à la hauteur de votre main, si vous voyez une fourmilière, servez-vous, et autres choses semblables.
Et n’oubliez pas que nos ancêtres étaient des charognards.
Mary Preud’homme est en progrès. Vous aussi, comme je ne sais qui l’a relevé l’a dit et vous n’avez pas contredit, à présent, vous n’êtes plus contre le fait que les Noirs soient armés. Par définition, n’y ont droit que les Américains sans casier judiciaire, et comme des Noirs en sont exempts, il n’est pas juste de les en écarter. Après, tout est une question de foi, dans les Etats-Unis capables ou non d’intégrer, dans les Noirs capables ou non de s’intégrer.
Et vous défendez des gens, sur le blog.
En tant que personne en progrès, pourquoi ne pas féliciter Mary Preud’homme de ses progrès ?
@ Mary Preud’homme
Je vous félicite de vos progrès, que j’ai montrés à Robert Marchenoir… Je ne doute pas que vous n’en fassiez encore davantage, quand on songe à votre vie aussi intéressante que dynamique.
Je regrette que Robert Marchenoir ne vous ait pas félicitée de vos progrès… Je me doute que mes propres applaudissements n’ont que peu de valeur à vos yeux mais comme il se trouve que j’estime de mon devoir de le faire, je ne peux que m’y risquer.
Je ne puis qu’espérer que Robert Marchenoir et vous, en tant que personnes défendant ce qu’elles croient juste et en progrès, développeront une plus grande estime réciproque.
Il était une fois au pays des pigeons crétins…
Nouvelle devanture du Conseil départemental de Gironde.
http://www.infos-bordeaux.fr/wp-content/uploads/2018/01/gironde-conseil-departemental-510×383.jpg
Le documentaire sur Trump diffusé hier soir sur C8 a-t-il été regardé par plusieurs d’entre vous ?
Certains fans ont fui cette rencontre : on les comprend un peu. Ils ont juré de ne rien voir, de ne rien écouter et de ne rien penser.
Mais si vous avez mis à profit ces informations, que pouvez-vous nous en dire ?
Don’t feed the troll !
C’est la moindre des corrections vis-à-vis de notre hôte et de ses contributeurs de bonne foi.
De même éviter de donner la réplique aux narcissiques mégalos et sectaires qui ne viennent sur ce blog que pour se répandre et nous bombarder jusqu’à l’asphyxie de copié-collés et de liens hors sujet.
De l’air ! Et que ceux qui ont des oreilles entendent !
@ Patrice Charoulet 16 janvier 2018 09:26
Et vous, que retirez-vous de cette émission sur Trump ?
Cordialement.
@ GLW
La photo n’est pas assez explicite 🙂
http://www.infos-bordeaux.fr/2018/breves/gender-a-quoi-joue-le-conseil-departemental-de-gironde-9645
@ Patrice Charoulet | 16 janvier 2018 à 09:26
Trump, un sale type veule et vantard et un grossier personnage.
Déjà chez le jeune homme perçait le dégonflé et l’individu sans scrupules qui croyait qu’avec le fric on pouvait tout acheter et laisser les autres aller au casse-pipe sans état d’âme. A cet égard, le sénateur McCain (un vrai patriote et un homme d’honneur lui) l’avait bien jugé.
Se souvenir en effet de son prétendu « éperon osseux au talon » diagnostiqué par un médecin complaisant, lequel lui avait permis d’échapper à la conscription en 1968 (en pleine guerre du Vietnam), éperon qui lui est probablement monté au cerveau, vu qu’à l’évidence il ne s’en sert qu’à moitié et encore…
C’est triste pour la grande Amérique d’avoir hérité d’un tel président, caricatural et dangereux, après le très digne et charismatique Obama.
Quand Proust dit que c’est l’instinct qui dicte le devoir et que l’intelligence donne les prétextes pour l’éluder, il parle d’art, celui qui manque absolument au chiffre des statistiques et que ceux qui, victimes du désir exponentiel d’augmenter les capacités cognitives, s’y adonnent sans condition, oublient que l’être est équilibre entre corps et esprit, qu’une idée n’est rien que poussière au vent si elle n’est incarnée, que l’intelligence n’est pas à rejeter mais à placer au juste endroit, au risque sinon de se déconnecter du réel. Il est bon parfois de faire silence – and, for once in the life, ush, baby, ush, to hear those who know :
https://www.youtube.com/watch?v=lbWRUKJzS9U