Nous sommes dans une ère où les élus doivent être exemplaires, a déclaré le président de la République annonçant son renoncement à sa future retraite de plus de 6 000 euros bruts (Huffington Post).
Cette évidence démocratique qu’il a formulée peut-elle aujourd’hui convaincre le pays et redonner du lustre à un pouvoir qui, sur le plan de la morale publique, n’a pas brillé ?
Je n’irais pas suspecter le président d’une malignité démagogique aujourd’hui au prétexte que durant plus de deux ans cette exigence éthique, qu’elle se soit rapportée à son cercle proche ou à ses ministres (si j’exclus Jean-Paul Delevoye, dont les éloges ont été surréalistes à son départ, ils ont été tout de même sept à devoir partir avant l’heure), a été le cadet de ses soucis et le nouveau monde promis un monde médiocrement traditionnel avec en définitive plus d’ombres que de lumières.
Je crains, refusant pourtant la politique du pire, que cette pétition de principe d’Emmanuel Macron n’ait pas le moindre effet sur ses opposants, aucune incidence sur tous ceux qui sont persuadés que les politiques sont pourris et que la République est un trop beau concept pour être laissé à la seule disposition des professionnels de la chose publique.
Quel dommage que chez ce président tout survienne à contre-temps, par exemple sur l’obligatoire écoute des Français, sur la considération des Gilets jaunes, sur l’exemplarité des élus, et la sienne propre, après tant de pratiques contraires validées ou acceptées !
Quand Emmanuel Macron incite les grévistes à respecter Noël, les fêtes de famille et à favoriser une trêve, sa parole non seulement est frappée d’une systématique défiance, sauf auprès de son socle dur qui ne lui assure plus, si on en croit quelques prévisions, un succès garanti face au RN, mais elle est contredite vigoureusement par ceux, irréductibles syndicalistes, qui la tiennent pour rien.
Combien de fois ai-je entendu de leur part la réplique qu’eux aussi avaient des familles et allaient souffrir d’une grève qu’ils avaient décidé de faire durer pour tous ! L’argument est habile mais ne me semble pas décisif et plutôt spécieux. Au risque de me faire agonir, je perçois dans la lutte syndicale jusqu’au boutiste – celle de la CGT par exemple, surajoutée à la cause revendicatrice, une volonté obscure de manifester sa puissance intrinsèque en créant le plus d’incommodités possibles pour le maximum de Français !
Puis-je aussi avouer que je trouve le président trop habile, et trop évolutif, avec son art opportuniste du verbe, pour accorder crédit, par principe, à ce qu’il dit aujourd’hui, qu’il n’avait pas affirmé hier et qu’il ne proférerait peut-être plus demain ?
Je relève sur un tout autre plan qu’en Afrique, le président a encore défini le colonialisme comme » une erreur profonde, une faute de la République ». Difficile de ne pas admettre au moins pour partie la validité de cette approche mais l’honnêteté aurait commandé de la compléter, de l’enrichir et de la relativiser ! (Le Monde)
Alors, bravo monsieur le président, pour avoir énoncé ce poncif que les élus doivent être exemplaires !
Dit trop tard, serez-vous cru ?
Saurez-vous dorénavant faire des exemples avec ceux qui n’auraient pas compris votre injonction d’aujourd’hui et le refus, pour demain, de votre retraite ?
Macron renonce à sa retraite spécifique de Président pour se fondre dans le moule général du système que le pays est en train de réformer.
Bien entendu, il est critiqué ; autant que s’il avait décidé de garder cette manne comme l’on fait ses prédécesseurs. Finalement, on peut être socialiste, ne pas faire la fine bouche et être exempt de reproches lorsqu’on cumule de multiples revenus et qu’on ne s’appelle pas Macron.
En fait, ce qui rend la tâche beaucoup plus difficile, ce sont les réseaux sociaux, la haine et le mensonge qui s’y déversent à une vitesse folle dans un bel anonymat. Le président-bashing vit donc de beaux jours.
Certes le locataire actuel de l’Elysée n’est pas exempt de critiques mais pitié, pas au point de lui préférer la fille de Jean-Marie Le Pen lors des prochaines présidentielles. Elle n’a pas les compétences requises pour occuper le poste. C’est documenté ! Actuellement le RN est dans la facilité. Il lui suffit de tout critiquer, de promettre la lune et un hypothétique avenir radieux si, par malheur, l’extrême droite accède au pouvoir. Plus dure serait la chute.
Renoncer à sa retraite ? Oui, sans doute, c’est sans importance, mais il n’a pas renoncé à tous les avantages collatéraux qui doivent représenter au minimum 35 à 40 000 € mensuels. Il n’est pas question de le lui reprocher, ça ne concerne qu’une personne, mais tout de même, lui remettre les jumelles à l’endroit.
L’allusion à la faute de la République est un complément du crime contre l’humanité. Mais voyons, c’est un crime ou une faute ? Talleyrand aurait dit « Pire, c’est une erreur » (citation un peu torturée).
Mais surtout, quelle ignorance crasse, pour un chef d’Etat qui ne se donne même pas la peine de comprendre le processus de colonisation, en plusieurs décennies, véhiculé par des hommes d’aventures et de bénéfices. A-t-il oublié Savorgnan de Brazza, René Caillé, jusqu’à Théodore Monod, Henry de Monfreid épris d’un monde inconnu qui les a dévorés mais qu’ils ont magnifié.
Quel triste sire que ce Président donneur de leçons et qui ne comprend même pas que la colonisation est partie d’une rencontre à la Jared Diamond entre un trop-plein d’énergie et un vide absolu d’innovation que les Africains n’arrivent encore aujourd’hui à combler que par des individus exfiltrés de leur mode de vie tribal. JJ.Servan-Schreiber pointait, dans le Défi américain, la fuite de leur pays des Camerounais, en tant que mathématiciens réputés, qui n’avaient pas été révélés par des chamans ou des imams, mais bien par des enseignants français.
De la même façon, il a soigneusement omis de parler de l’état d’abrutissement dans lequel la religion musulmane maintient des millions d’individus qui ont manqué toutes les étapes de l’évolution de la civilisation, techniques comme culturelles, en restant focalisés sur une seule source de connaissances: le Coran et qui remontent leur niveau grâce à un enseignement occidental. Perclus dans son rhumatisme marxiste, le président français se laisse bercer par des paroles dont il ne se rend pas compte de la haine qu’elles peuvent engendrer chez ceux qui sont attachés à leur culture multimillénaire.
Macron aura tout fait espérer, mais il s’applique avec soin à se détruire, car ne croyons pas que les Africains vont l’applaudir: intelligents et retors, ils vont tirer profit de la félonie de la classe dirigeante pour avancer leurs pions et notamment, en exploitant le sentiment anti-français qui resurgit et que les musulmans exploiteront pour asseoir leur domination. C’est de bonne guerre et ils ont raison de considérer la France comme terre d’Islam, nous avons mis 350 ans pour nous en débarrasser en Occitanie, ils n’ont pas oublié Al-Andalus.
Seulement, il y a un mensonge, aucun ancien président de la République ne peut refuser de siéger au Conseil constitutionnel, ni même en démissionner.
La presse française ment ! Elle fait de l’infox ouvertement et sans détour !
L’article 56 de la partie constitutionnelle de 1958 ne peut pas être contourné.
Il est impossible de contourner le : font de droit partie à vie.
Ils ne peuvent ni refuser, ni démissionner, ni être révoqués, virés, mis en congé, en suspension, etc. ; car c’est lié à la vie, seule la mort peut les en délivrer.
François Hollande et Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa commettent un délit, car ils agissent à l’encontre de la Constitution française.
Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa a commis plusieurs délits en étant chef d’un parti politique, en se présentant à la primaire de ce parti, en tentant de se présenter à l’élection présidentielle de 2017 ; le droit indique une peine de prison.
L’Ordonnance et le Décret se lisent avec l’article 56 et le : sont de droit partie à vie.
♦ Ordonnance n° 58-1067 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel
♦ Décret n°59-1292 sur les obligations du Conseil constitutionnel.
♦ Actualité juridique droit administratif – 17 octobre 2016 – N°34, page 1889 :
Article : Toute sortie de l’Élysée est définitive –
Par Thomas Hochmann – Professeur agrégé de droit public, université de Reims – Champagne-Ardenne.
Quant à sa retraite, nulle part il n’est indiqué qu’il peut y renoncer, sans compter qu’il s’agit d’un droit pour la veuve et les orphelins mineurs, de fait personne, en son nom propre, ne peut renoncer à un droit pour le compte d’autres personnes.
♦ Loi n° 55-366 relative au développement des crédits affectés aux dépenses du ministère des Finances et des affaires économiques pour l’exercice 1955 – article 19 :
La moitié de cette dotation sera réversible sur la tête de la veuve ou, en cas de décès, sur la tête des enfants jusqu’à leur majorité.
Pour qu’il puisse y renoncer, la loi doit être changée, pour l’heure elle ne lui permet pas ce qu’il affirme. Personne ne peut refuser que la loi s’applique à lui ; ce sont ici des effets d’annonces.
Le très mafieux sénateur Charles Pasqua avait dit une phrase que certains prêtent à Jacques Chirac, mais elle est bien de lui :
« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ! »
Puisse-t-il vous lire !
« Je relève que sur un autre plan qu’en Afrique, le président a encore défini le colonialisme comme « une faute de la République » (P.B.)
L’inculture dans toute sa splendeur ! Sous Charles X et le soufflet du dey d’Alger, par exemple ! qu’il nomme République…
A l’instar de l’autre inculte N. Sarkozy décrétant que « l’Afrique n’était pas entrée dans l’Histoire »… de mémoire.
C’est Nicolas Sarkozy qui avait dit en mars 2007, lors d’un de ses discours de campagne électorale, la chose suivante :
« En matière institutionnelle tout d’abord. Je souhaite une République en tout point exemplaire : exemplaire au niveau de l’organisation de ses pouvoirs constitutionnels, exemplaire au regard du juste équilibre qui doit nécessairement exister entre eux, exemplaire du point de vue de la protection des libertés. »
L’exemplarité, ce sont encore nos politiques qui en parlent le mieux, qu’ils soient de gauche de droite ou d’ailleurs. Dommage qu’ils n’appliquent pas leurs recommandations à leurs ouailles et accessoirement à eux-mêmes.
Mais reconnaissons qu’en renonçant à sa retraite de président de la République, Emmanuel Macron a quand même accompli un geste exemplaire.
Certes les 6 000€/mois brut qui ne lui seront pas versés ne lui manqueront pas. Quand il quittera l’Elysée en 2027, il n’aura pas cinquante ans et l’âge pivot de 64 ans sera encore bien loin.
Par contre je me demande bien ce que fera son successeur. Se sentira-il, lui (ou elle) aussi tenu(e) de renoncer à sa retraite de président(e). Rien n’est moins sûr ! 🙂
Il renonce à sa retraite ? donc il n’en a pas besoin. Il montre qu’il a assez d’argent pour vivre sans se soucier de sa retraite. Il laisse ça au peuple… Il fait partie d’une caste qui n’a pas à se soucier des lendemains difficiles.
Il vient de renoncer à quelque chose qu’il n’avait aucune chance de percevoir.
Au risque de me faire agonir, je perçois dans la lutte syndicale jusqu’au boutiste – celle de la CGT par exemple, surajoutée à la cause revendicatrice, une volonté obscure de manifester sa puissance intrinsèque en créant le plus d’incommodités possibles pour le maximum de Français !
Exactement.
Et là, cher monsieur Bilger, vous touchez du doigt un point qui dépasse largement cette volonté de manifester sa puissance, qui au-delà du comportement de la seule CGT, est la motivation d’autres organisations, mouvances ou groupuscules divers se piquant d’influencer l’opinion, selon des techniques de type révolutionnaire.
Car tous ces gens-là, s’abritant sous des prétextes divers à caractère social, humanitaire ou autre, cherchent le plus souvent à se donner l’impression d’exister par la gêne qu’ils vont créer à autrui en cherchant à chambouler ses références morales ou intellectuelles et sa manière de vivre et de penser.
Bien entendu, si tout cela est visible dans le domaine syndical et / ou politique – les deux étant souvent liés – nous voyons émerger d’autres terroristes en herbe, par exemple comme cette chipie de Greta qui, manifestement téléguidée, a avoué que le prétexte du « réchauffement climatique » s’intégrait dans un projet nettement plus vaste de subversion mondiale, intégrant entre autres la contestation du « colonialisme » et du « patriarcat ».
Et bien entendu, les médias servent consciemment ou non de caisse de résonance à des porteurs de théories au mieux loufoques mais trop souvent dangereuses voire criminelles.
Si Macron renonce à sa retraite, c’est qu’il en a les moyens, tant mieux pour lui.
En creux, cela veut aussi dire qu’un pauvre ne peut prétendre à cette fonction, ainsi réservée de facto aux nantis qui peuvent se permettre de négliger cinq, voire dix années de cotisations.
Même si des aménagements sont possibles, âge de liquidation, plafonnement des cumuls… imagine-t-on sans honte un ancien Président vivre une retraite de déclassé après avoir représenté la France, même imparfaitement ?
A Pascale et Philippe et leur très belle famille, joyeux Noël et excellente année 2020 !
A tous nos compères commentatrices et commentateurs, joyeuses fêtes et, surtout, souhaitons-nous pour 2020 un Philippe toujours aussi vagabond et incisif dans la diversité de ses billets et une Pascale aussi libérale dans sa conception de la modération !
L’homme occupant la fonction de président de la République n’est pas Jupiter, ni dieu, ni roi, il est un homme ordinaire.
Sa fonction, elle, n’est pas ordinaire, étant la première de l’Etat, de la République.
Notre actuel président, comme ses derniers prédécesseurs, semble mal à l’aise face à cette différence, essentielle, entre l’homme et la fonction.
M. Macron fera bien ce qu’il voudra de l’argent de sa retraite, mais lui appartenait-il de décider, de son propre chef, seul, au cours d’un voyage à l’étranger, de ce que serait à l’avenir la retraite des présidents de la République ?
Pour être exemplaire, c’est explicitement écrit à l’article 5 de la Constitution, il se doit de respecter la Constitution, c’est-à-dire de la respecter telle qu’elle est. Et, que l’on sache, il n’est pas dit dans la Constitution, en l’état, que le président décide du montant de la retraire des présidents.
On provoque un rejet anticolonialiste en prenant les Africains pour des imbéciles avec nos magouilles et hypocrisies avec les diverses populations du champ de l’opération, et pour réparer, notre cornichon international de la diplomatie se situe en débiteur de dommages de la colonisation.
Quelques personnalités, écrivains, artistes, sociologues, appellent à soutenir les grévistes de la SNCF et de la RATP aux moyens de cagnottes.
Donc, en plus du financement par le contribuable de certains privilèges, il est maintenant fait appel à la générosité publique.
On marche sur la tête !
Pendant ce temps, les Restos du cœur, qui œuvrent pour une noble cause, manquent cruellement de fonds. Au moins 3 millions d’euros.
En résumé, il ne faut pas se laisser abuser mais diriger les élans de générosité vers de véritables nécessités.
Sauf erreur Manu n’a pas renoncé à sa retraite de président mais il a décidé de se plier à sa révolution (petite) sur le mode de perception de celle-ci.
Ainsi, si j’ai bien compris, il aura, comme tout citoyen français, une retraite à points fixés sur son revenu de président de la République, retraite qu’il touchera, non pas à la fin de son mandat mais en fonction de l’âge « pivot », ou avant avec décote.
Je pense que la décote ne le fera pas trop souffrir s’il décide de toucher sa retraite de président de la République à 58 ans, tel un roulant de la SNCF (car Manu aussi roule pour nous) 😀
Grèves
Je n’ai jamais voté pour la famille Le Pen et ne le ferai jamais. Je ne voterai jamais pour un candidat macroniste aux municipales, aux législatives, etc. Je suis fidèle à la droite parlementaire (RPR, UMP, LR) et lui resterai fidèle.
Cela dit, je considère les grévistes de la SNCF, de la RATP et ceux qui osent couper l’électricité, comme des bandits. On nous donne souvent des chiffres d’entreprises de sondages pour nous dire combien de gens soutiennent ces grèves. J’attends un coup de fil – aucun institut de sondages ne me sondant – et, en attendant, je réponds à la question que l’on ne me pose pas. Je ne soutiens pas ces grèves ; elles m’indignent.
Macron a dit qu’il renonçait à sa pension de président retraité, mais nullement qu’il la supprimait pour ses successeurs. Il aurait eu tort de le faire. La plupart des gens ont besoin d’une activité professionnelle pour gagner leur vie, ils doivent la suspendre pendant l’exercice d’un mandat politique, et ne sont pas forcément assurés de pouvoir la reprendre à l’issue de leur mandat.
Et puis, un ancien président est quelqu’un qui détient de nombreux secrets qu’il pourrait être tenté de négocier. Il est bon qu’il soit à l’abri du besoin.
Pure démagogie ! Monsieur Macron, qui bénéficiait d’une de ces confortables rémunérations du secteur privé avant son élection, retrouvera tout naturellement un emploi bien payé à la fin de son mandat. Jeune encore, il a tout le temps de se refaire une petite fortune et de renoncer discrètement à percevoir sa pension, le moment venu. Inutile de clamer haut et fort son exemplarité sinon dans un but politicien et électoraliste.
Je pense quand même que le comble de l’indécence est atteint par Madame Royal qui, si j’en crois la presse, aurait précisément demandé à Monsieur Macron de renoncer à retrouver un emploi privé hautement rémunérateur. Madame l’Ambassadrice des Pôles, qui vit toujours d’argent public en contrepartie d’une utilité vaseuse, devrait savoir se contrôler !
Le bon rythme, le bon tempo.
Très démagogique, en effet, que de renoncer à la retraite de président de la République (à vérifier dans X années… les promesses, toujours les promesses).
Comme il est très démago d’emmener en voyage un rappeur aux paroles indigentes et violentes ou d’aller voir un film très controversé et de verser sa petite larme.
E. Macron ne comprend donc pas que les Français méritent beaucoup mieux que de la musique et du cinéma de bas étage ?
Voici ci-dessous une musique du feu de Dieu avec un son à vous donner des frissons dans tout le corps, vous m’en direz des nouvelles !
La vidéo est à tomber à genoux. L’élégance et la sobriété de la femme noire qui danse, pas un geste de trop.
La musique de R. L. Burnside, le bon rythme, le bon tempo, ça ne s’invente pas, ça vient tout seul, des tripes ! Une musique d’un homme noir dans l’élégance, l’authenticité, la vérité.
Pas à contretemps comme E. Macron.
Quand nos présidents respecteront enfin les citoyens français en leur proposant du beau, alors ils auront tout compris. Nous désespérons ! Arrêtez de nous prendre pour des abrutis !
Les Français ne veulent pas être méprisés. Ils ne sont pas stupides, bien au contraire !
Pour terminer en musique avec R. L. Burnside, de la bonne cette fois !
https://www.youtube.com/watch?v=7lzpDwaxGk4
Et arrêtez de dire que les Français sont racistes. Non, ils aiment le beau, d’où qu’il vienne. A bon entendeur…
Pour rappel, Trump a renoncé dès le premier jour à son salaire de président. Pourtant on n’a jamais vu un seul article se risquer à trouver un côté positif à son geste, pourquoi un autre regard avec Macron ?
Aussi, cela confirme que ces gens ne sont que dans le paraître. Il est payé pour faire un boulot : améliorer la vie des Français, les protéger et continuer à faire rayonner à l’extérieur la France et son histoire. Il échoue constamment à chacun de ces défis, alors oui il a raison de refuser son dû. Mais qu’il se casse aussi alors, dans le sens qu’il ne devrait pas se représenter.
C’est sans doute trop tard, mais surtout ce n’est pas la question. Nous n’attendons pas une chanson de geste, une démonstration individuelle flamboyante, un remake de saint François d’Assise. J’espère surtout que le Président ne croit pas qu’il puisse servir d’exemple aux Français qui n’auront pas le quart du huitième de ce qui est nécessaire pour finir leurs vieux jours avec leur compagne dans une maison de retraite subventionnée et loin d’être idéale.
Qu’il prenne plutôt exemple sur le sens de l’économie traditionnel français, qui veut qu’on ne dépense pas un sou sans l’avoir gagné, qu’on évite de s’endetter encore davantage quand on l’est déjà au-delà du raisonnable, et qu’on ne laisse pas en héritage à ses enfants un pays paralysé, en état de banqueroute, soumis aux contradictions d’un Etat faussement protecteur et réellement bureaucratique. Tout le reste est du pipeau.
@ Denis Monod-Broca
« M. Macron fera bien ce qu’il voudra de l’argent de sa retraite, mais lui appartenait-il de décider, de son propre chef, seul, au cours d’un voyage à l’étranger, de ce que serait à l’avenir la retraite des présidents de la République ? »
Si nous avions un système de votations à la Suisse, ce genre d’idioties aurait moins de chance de passer comme une lettre à la poste.
« Je n’irais pas jusqu’à suspecter le président de malignité démagogique »
Moi si cher P. Bilger, et plutôt deux fois qu’une ! Du pipeau pour les gogos !
Attendons la loi avant de s’extasier !
Et cette inculture de Macron sur le colonialisme à la française ! A moins, et c’est fort possible compte tenu de ce que nous savons de l’homme, que ce soit une attitude pour plaire aux Africains. Il est capable de tout. Pire que Sarkozy.
Et pendant ce temps, une réforme scélérate pour la majorité des privés se met en place dans les couloirs du gouvernement avec la complicité et la trahison évidentes de Laurent Berger. Comme toujours, la CFDT, in fine, a fini par trahir.
Vous avez dit dans une émission cher P. Bilger, je ne me souviens plus où, que vous ne vouliez pas discuter de cette réforme des retraites parce que vous n’étiez pas suffisamment connaisseur en la matière ! Pirouette oui !
Vous ne pouvez pas dire maintenant que vous ne savez pas !
Et je suis surpris de votre silence sur ce projet qui va faire des millions de retraités du privé encore plus pauvres dans l’avenir !
Par contre les fonctionnaires, tous les fonctionnaires sont sauvés : deux France ! Chacun choisit son camp bien sûr ! J’ai choisi le mien.
Cordialement.
« Je n’irais pas suspecter le président d’une malignité démagogique… »
A vrai dire, comme le dernier cas connu de spontanéité politique est le baiser Lamourette de juillet 1792, et qu’il n’a pas trop réussi à ses auteurs, vous pourriez…
Ce que je trouve épouvantable chez notre Président c’est cette manie obsessionnelle de repentance au nom de la France dès qu’il est à l’étranger. Le moindre de ses devoirs est et doit être d’assumer le passé, tout le passé, même le plus sombre (et dans ce cas, on garde le silence au moins), de son pays tout entier.
Cette repentance à tout crin peut largement, très largement, être compensée, par exemple la France a amené l’absence de famine, l’éradication de la peste, l’installation d’infrastructures importantes: routes, ports… Pourquoi ne pas en parler ?
La décence ordinaire, the common decency, incarnée par Boris Johnson.
« Il nous faut un Boris Johnson français
L’indécence ordinaire caractérise le monde d’Emmanuel Macron »
https://www.causeur.fr/orwell-boris-johnson-macron-corbyn-170481
« Pourquoi ont-ils tourné le dos au Labour ? Parce que ce même Labour a tourné le dos à ce qui est la base de la décence ordinaire, à savoir l’attachement à la nation britannique. La classe ouvrière britannique, affirme Melanie Phillips, est « profondément, passionnément patriotique et attachée à la démocratie ». À maintes reprises, ils ont « sauvé le pays », lutté contre la tyrannie, « mis leur vie en jeu pour défendre leur culture historique, leurs institutions et leurs valeurs ». Ils ont donc voté pour le seul homme politique qui a parlé de renouer avec des frontières et de sortir de l’UE, éjectant ce Corbyn qui les menait en bateau sur les eaux glauques de la mondialisation et de l’alliance avec l’islamisme.
Ces classes populaires britanniques, ce sont aussi des gens profondément attachés « aux valeurs traditionnelles » dit Melanie Phillips. Et parmi ces valeurs traditionnelles, il y a l’ « attachement à la famille, la communauté et la nation », toutes valeurs que les bobos des grandes villes et les gauchistes qui prônent tout à la fois le genre, l’immigration musulmane et la charia ont piétiné depuis des décennies. » Yves Mamou (Causeur)
« Au risque de me faire agonir, celle de la CGT par exemple, surajoutée à la cause revendicatrice, une volonté obscure de manifester sa puissance intrinsèque en créant le plus d’incommodités possibles pour le maximum de Français ! »
Je ne partage pas ce point de vue.
SUD Rail ou la CGT veulent créer un maximum de désordre pour affronter le gouvernement au nom d’une idéologie profondément communiste (et donc inégalitaire dans la pratique, cf tous les régimes ayant pratiqué !) et se servir du mécontentement des Français pour surenchérir dans la détestation du pouvoir.
Les éléments de langage de la plupart des syndicalistes s’exprimant dans les médias tournent autour de l’idée bouffonne qu’il s’agit d’une grève par procuration, comme si le maintien des régimes très déficitaires (RATP, EDF, etc.) allait résoudre l’équation du déficit annoncé du système actuel !
Comme contribuable je suis opposé à ce que mes impôts servent à équilibrer un système permettant à des chauffeurs de bus franciliens de partir à 53 ans au lieu de 62 ans partout ailleurs en France.
Quant à Macron indiquant ne pas vouloir de sa retraite, ce n’est qu’un des effets les plus visibles de sa démagogie… Il faut y ajouter le couplet sur la colonisation qui illustre l' »illusion rétrospective » et surtout la nécessité pour notre président de complaire au camp du bien et accessoirement de poupougner les Africains naturalisés dont le vote n’est pas à négliger !
@ Robert Marchenoir
caroff a écrit: « la détestation du pouvoir. »
J’espère que vous allez le vilipender pour son utilisation du mot « pouvoir », qui signe, comme vous me l’avez indiqué sèchement, un communisme invétéré, impénitent et criminel.
J’attends de pouvoir observer la manifestation de votre rigueur intellectuelle.
Soit. Mieux vaut tard que jamais. Cette retraite, il n’en aura certes pas besoin. Tant mieux pour lui, je ne suis pas envieux.
Que Méluche y aille de son couplet moqueur et stupide, passe encore, c’est le jeu.
Mais que Cruella Denfer Royal vienne lui chercher des poux sur les supposés revenus et retraites chapeaux postérieurs à son départ, là il faut oser. Si Macron touche ce pognon, au moins ce ne sera pas de l’argent public.
Prébendière nationale depuis quarante ans, elle n’a jamais vécu qu’aux crochets de l’Etat. Cumularde des pensions (ancienne députée, ancienne ministre), ambassadrice fantôme pour les pôles, responsable du gâchis des portiques pour la taxe poids-lourds, dossier aussi mal géré que sa région, thuriféraire de Castro, a-t-elle conscience de son manque de la moindre once de vergogne ? Est-elle totalement stupide ou gavée par son ego pour sortir des c… pareilles ?
Mais nom d’un chien QU’ELLE SE TAISE !
A jamais.
Et voilà son ex, voulant reconstituer sans doute un couple dissout, qui la ramène sur les retraites. Le roi fainéant a quelque chose à dire !
Le commentaire, ça a toujours été son truc à Pépère. Même quand il était aux affaires, fallait qu’il commente. Qu’il aille donc s’exercer au Petit Bleu de Tulle à commenter le tournoi de pétanque d’Egletons ou l’élection de Miss Millevaches.
Et lui aussi, QU’IL SE TAISE et touche sa retraite de président. En silence de préférence.
@ Valéry
Trump a déjà accumulé une fortune de 3,1 millards de $ ; alors il a pu renoncer sans effort à sa paye de président qui lui aurait simplement servi a s’acheter un surplus de cacahuètes et à arroser davantage ses parcours de golf en plein global warming…
Inutile de le complimenter pour cet abandon de salaire et pour toute son action politique d’ailleurs.
Je vous recommande un article de Bruno Frappat dans La Croix du 20/12/2019. En voici le début:
« Monsieur Moustache, syndicaliste en chef, qui semblez le dernier relief du stalinisme triomphant des années cinquante, et de la lutte des classes comme principe social, j’aurais envie et besoin de vous écrire une lettre très raide pour vous demander tout bonnement d’arrêter d’embêter le monde avec vos grèves intempestives, vos manifs répétées et cette manière récurrente de profiter de chaque occasion que les pouvoirs vous tendent pour jouer avec les nerfs des autres. »
Quel dommage que chez ce président tout survienne à contre-temps.
Quelle honte que ce président méconnaisse l’Histoire du pays et insulte la mémoire de milliers de Français et leur génie !
Quel dommage et quelle honte que ce président fasse systématiquement acte de contrition à l’étranger et qu’il s’agenouille moralement.
Lamentable.
On ne peut espérer sortir d’un conflit social tel que celui que nous connaissons, par une position personnelle, aussi symbolique et exemplaire soit-elle.
Car la question qui se pose aujourd’hui est celle de la réforme de l’ensemble du système de retraite français pour le rendre pérenne et plus juste, elle n’est en aucun cas celle du régime personnel d’EM, même s’il est normal qu’au travers de cette réforme il ne soit pas fait l’impasse sur ce régime spécifique.
Ce qui est pitoyable, c’est qu’aujourd’hui un Président soit amené à formuler une telle décision pour tenter de sortir un projet aussi important que celui des retraites de l’impasse dans laquelle cet exécutif l’a lui-même enfermé.
Car la gestion de ce dossier, il faut le reconnaître, a été particulièrement catastrophique, ouvrant aux syndicats une brèche béante, trop heureux qu’ils étaient de s’y engouffrer pour se refaire une santé par la grâce d’un dossier explosif sur lequel il était facile d’attiser la contestation.
A croire que les têtes pensantes de cet exécutif, dont on loue fréquemment la grande intelligence, se sont montrées incapables de tirer les enseignements d’un passé tant lointain que récent.
@ genau | 23 décembre 2019 à 01:34
Parfait, monsieur.
Pour ajouter à votre démonstration sur les bienfaits du colonialisme je rajouterai une blague téléphonique.
A midi alors que la famille était réunie ce jour à table, le téléphone sonne. Encore une publicité pour l’isolation à 1 euro. Comme chaque fois, je prends une voix de petite vieille pour répondre. D’habitude ce sont des Maghrébines qui travaillent sur ces plateformes d’appel. C’était cette fois un noir avec une voix magnifique sentant bon l’Afrique profonde. Moi avec ma petite voix souffreteuse du fin fond de l’Ardèche ou de la Creuse je réponds que je suis déjà isolé(e), mon premier voisin habitant à 3 km…
Énorme éclat de rire de l’intéressé m’expliquant d’un ton docte que j’ai pris le mot isolation dans un sens erroné, étymologiquement parlant qu’il ne s’agit pas de proximité mais de l’isolation dans le sens protection… Le gars toujours plié de rire au téléphone .
Je repris une voix normale, lui adressant mon désaccord à ces appels sans fin, ce qu’il comprit et lui souhaitai une bonne journée. Et lui toujours de rire…
La colonisation a eu du bon, missié !…
Manu n’a pas renoncé à sa retraite de président, il a juste dit que sa retraite serait dorénavant calculée… à points (comme pour un permis de conduire) et qu’il respecterait le truc d’Edouard, l’âge pivot avec malus, bonus.
Du coup si Manu veut faire valoir son droit à la retraite à 58 ans pourquoi pas.
En même temps, comme il dit, il aura une décote sur ses droits à sa retraite s’il prend celle-ci avant l’âge pivot.
Brizitte est-elle d’accord pour tant d’insouciance de jeunesse, elle cette ancienne prof qui a galéré toute sa vie avec un minable salaire… avant de le rencontrer ? 😀
Manu c’est tout de même le champion de la com’ toutes catégories.
Après Donald évidemment.
« Macron et la colonisation: un peu de nuance, M. le président !
La culpabilisation de l’Europe fait les délices des dictateurs africains »
par Driss Ghali – 23 décembre 2019
https://www.causeur.fr/macron-colonisation-afrique-maroc-170537
« Une violence ambivalente
Bien entendu, les Français, les Allemands, les Belges et autres Britanniques, ont mis fin à une oppression pour vite en installer une autre. Au Maroc, mon père ne pouvait pas se rendre au cinéma dans les années 1940/50 car il était musulman. Une sorte d’apartheid réservait les quartiers dits européens aux seuls colons et fonctionnaires français. Tout cela est vrai et palpable. Mais ce même colonialisme, qui a maltraité mon père, lui a offert une bourse d’étude intégrale pour rejoindre l’école des télécommunications de l’Armée de l’Air à Auxerre, en 1954. Ce même colonialisme a permis à ma mère de suivre le primaire et le collège chez les bonnes sœurs à Taza. A ce jour, ma mère me raconte, avec les yeux qui brillent, les après-midis passés avec Mme Claire, une sœur catholique venue de Nice et qui lui faisait des dictées, tirées des plus belles pages de Saint-Exupéry et de Lamartine.
Le colonialisme, malgré ses défauts évidents, a rendu service. Il nous a heurtés, bousculés, violentés mais il nous a montré le chemin. Je ne fais ici que reprendre les conclusions de l’immense Fernand Braudel (La Grammaire des Civilisations, 1963) et je les fais miennes. » Driss Ghali
Driss Ghali sait de quoi il parle, lui. Il ne dit pas n’importe quoi, il y met les formes et les nuances.
Ce qui me sidère aussi c’est de constater que des Présidents (D. Trump ou E. Macron) s’expriment aujourd’hui par tweets… pour faire « djeunes » probablement !
Comment voulez-vous être nuancé quand vous êtes limité à quelques mots sur ces bon sang de tweets et en plus il faut rajouter des hashtags qui prennent une place inutile !
Quant à la « colonisation », il faut cesser cette auto-flagellation permanente et dangereuse. Encore de la démagogie primaire, il faut flatter un certain électorat, n’est-ce pas, Monsieur E. Macron !
Toujours les mêmes ficelles éculées et grossières.
Vous parlez d’un « nouveau monde » !
Renoncer à sa retraite ? Il aura quelques postes d’administrateur (de même Sarkozy pour une chaîne d’hôtel, ou Fillon chez Ardian), il sera accueilli pour des conférences dans le monde entier, et tous autres « petits boulots » de ce type rémunérés à prix d’or. Il faut noter aussi que si Trump a renoncé à son traitement de Président, Sarkozy dès son entrée à l’Elysée lui l’a augmenté.
Un Darmanin qui prétend que le Français moyen mange avec ses doigts et boit de la bière.
Une Sibeth qui prétend que les Africains font la même chose, nous ramenant au temps précoloniaux, parce que quand même nous leur avons apporté la fourchette et incidemment l’hôpital de Lambaréné, entre autres.
Un CEMA, qui affirme que le combat de nos troupes contre les islamistes au Sahel est en fait celui contre les populistes en France (sic).
Un président qui ne rate pas une occasion pour dénigrer le passé de la France à l’étranger, devant des pays qui ont adopté la langue française comme langue officielle.
Sept ministres et des conseillers ministériels qui s’évaporent sans laisser de traces, pas même le souvenir de leurs actions, bonnes ou mauvaises, et ce n’est pas parce que le Français moyen n’a pas de mémoire.
Un inventaire que l’on souhaiterait en forme de bilan de fin d’activité.
Hélas, certains souhaits ne se réalisent pas, pas tout de suite en tout cas.
Un souhait, que les syndicats n’ont pas encore émis, que la retraite de Macron face l’objet d’une loterie.
Qu’elle profite à quelqu’un tout de même.
L’individu se moque de nous, rendons-lui dérision pour dérision.
@ Paul Duret
« Monsieur Moustache, syndicaliste en chef, qui semblez le dernier relief du stalinisme triomphant des années cinquante (Bruno Frappat) ».
Bien sûr, vous avez raison, la lettre est excellente, mais on pourrait en envisager une autre qui commencerait par : « Monsieur Macron, qui semblez exercer une fonction créée par le chef de la Résistance française, j’aurais envie et besoin de vous écrire une lettre très raide pour vous demander tout bonnement d’arrêter de vous asseoir sur son programme d’action, tel qu’il a été mis en place à partir d’août 1944. Merci par avance ».
Il renonce à sa retraite ! A-t-il pensé à sa veuve ?
@ Bill Noir 23 décembre 18:55
C’est vrai ça. Ce mec n’a pas de coeur, il ne pense même pas à l’avenir de sa femme et de ses enfants.
Triste époque 🙁
@ Isabelle | 23 décembre 2019 à 14:13
« La décence ordinaire, the common decency, incarnée par Boris Johnson. »
Euh… non, pas vraiment. Premièrement, « common decency » ne se traduit pas par décence ordinaire, qui ne veut rien dire en français. On ne peut rendre cette tournure que par des expressions qui n’ont plus cours depuis longtemps : la correction, quelqu’un de bien, un honnête homme, etc.
Par ailleurs, Dieu sait si j’apprécie et je soutiens Boris Johnson depuis longtemps, mais la dernière chose qu’on puisse dire de lui, c’est qu’il est l’incarnation de la « common decency » à la George Orwell.
Ce dernier désignait par là la soumission des humbles aux règles sociales, leur respect de la politesse, des convenances et de l’honnêteté.
Boris Johnson est l’incarnation de l’aristocrate flamboyant et provocateur, soit exactement le contraire. C’est le type qui se fait une joie de briser toutes les règles, et de dire : t’as vu ? en plus, c’est pour ça qu’on m’aime (ce qui est exact).
Il a passé son temps à tromper ses femmes et ses maîtresses, à changer d’avis du tout au tout sur le plan politique, à dire « négrillons » en public, à consacrer un poème outrageusement insultant et obscène à Recep Erdogan peu avant de devenir ministre des Affaires étrangères…
Si vous cherchez à tout prix un qualificatif anglais, Boris est ce qu’on appelle un « maverick », c’est-à-dire quelqu’un qui se situe en marge de toutes les règles. Justement.
Il n’est jamais trop tard et même, il est juste temps de faire la promesse que les électeurs ont envie d’entendre. L’épouvantail chasse les oiseaux de mauvais augure, il fera tout pour rester au centre des regards, pour occuper le terrain.
« …renoncement à sa future retraite de plus de 6 000 euros bruts »
En même temps et indépendamment du fait qu’il peut sans doute se le permettre, surtout s’il a cotisé en avance, désormais relativement à un calcul au point, avec les trois millions d’euros gagnés du temps de la banque Rothschild et dont il a été impossible de savoir où ils étaient passés au moment de sa déclaration de patrimoine, ce qui coûte à la collectivité c’est la logistique de la protection de qui aura été le premier personnage de l’Etat (appartement de fonction meublé au service duquel sont affectés deux personnes ? deux policiers pour leur protection rapprochée, plus une voiture de fonction avec deux chauffeurs, ainsi qu’à sept collaborateurs permanents. Par ailleurs, quand ils prennent le train, ils bénéficient de la première classe avec la SNCF, et, quand ils voyagent en avion, de la classe affaires sur Air France en ce qui concerne les cinq premières années), et sans compter sa retraite du Conseil constitutionnel dont le salaire mensuel (16 211 euros bruts) n’a pas baissé de 30 % en 2012 et où vraisemblablement il siégera pour – en 2017 – 1 810 303 euros bruts annuels, sans compter les frais de déplacement évalués à 135 000 euros bruts par an, ce à partir de 45 ans, ne sera pas piquée des hannetons…!!
Les partis pris de monsieur Macron montrent au fond une profonde inculture historique lorsqu’il s’agit de parler de la colonisation française, oubliant simplement qu’elle a commencé bien avant celle lancée aux débuts de la IIIe République. Se prendrait-il pour Clemenceau ? Mais alors avec près d’un siècle et demi de retard ! Si son nouveau monde est se replacer au XIXe siècle, alors il devrait mettre à jour ses logiciels tout à la fois historiques et économiques.
Il oublie les colonisations de la Louisiane ou de la Nouvelle-France tout autant que la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe ou les comptoirs de la Compagnie des Indes qui remontent pour certaines avant le règne de Louis XIV, se sont poursuivies sous son règne et ceux de ses successeurs…
Au fond, monsieur Macron n’est qu’un gauchiste parvenu au pouvoir mais bénéficiant d’une belle rente du monde financier au point qu’il pourra ne pas toucher ses indemnités ou sa pension de président de la République à l’issue de son mandat.
Comment interpréter ce choix ? Peut-être une forme de démagogie, de provocation supplémentaire à l’intention des syndicats et des grévistes, de mépris pour ceux qui ne sont pas de son monde.
Pour lui qui avait à une époque juré qu’il ne parlerait pas de la situation intérieure française à l’étranger, il ne fait que ça à longueur de déplacements à l’étranger… C’est une fois de plus un parjure qui montre une absence totale de vergogne.
Ce mépris de son pays, il le manifeste encore quand il oublie la francophonie, belle institution culturelle dont il a confié la présidence à une Rwandaise, représentante d’un pays qui a décidé d’abandonner la langue française au profit de l’anglaise…
Si cette fête de Noël 2019 reste morose pour beaucoup de Français, je crains que 2020 ne voie des confrontations de plus en plus sérieuses du fait même de l’idéologie individualiste dont monsieur Macron est le porte-drapeau, au détriment toujours plus grand du sentiment d’appartenance à une nation commune. C’est au fond l’aspiration qu’ont manifestée les Britanniques en confirmant monsieur Johnson dans ses fonctions pour mener à bout le Brexit qui signifie un retour à la nation britannique souveraine.
Les Français vont-ils continuer à laisser dépérir leur Nation pour disparaître irrémédiablement et se fondre dans la mondialisation adorée par notre petit Président, je serais tenté de dire « Macron le Petit » à l’instar de Victor Hugo à l’égard du Napoléon III, lui qui ignore ce qu’est véritablement la République française qu’au fond il combat quoiqu’il use et abuse des mots Nation et République pour les pervertir toujours plus. Constructeur, monsieur Macron ? Non, seulement un destructeur de « l’ordre établi »…
Je profite de ce commentaire pour adresser à Madame et à Monsieur Bilger mes souhaits d’heureuses fêtes de fin d’année, sans oublier les commentatrices et commentateurs habitués de ce blog si riche de réflexions de toutes natures.
La France est un peu plus folle que le reste du monde.
Le reste du monde glisse irrésistiblement, et de plus en plus rapidement, vers la folie. Les pays industrialisés étant largement en tête.
Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France, puis advint la caricature du paysan avec sa casquette crasseuse et son assiette de soupe.
Il y avait beaucoup de paysans de l’espèce et donc beaucoup d’exclus du progrès. C’était indiscutablement vrai.
Ledit paysan n’était pas aussi obtus que ce que l’on croyait, il admit que ses enfants fassent connaissance avec le collège, le lycée, et même parfois au-delà. Moyennant quoi, toutes les propriétés agricoles familiales disparurent, absorbées par l’une d’entre elles. Le résultat des courses fut une explosion du nombre de salariés, d’agents de l’État, de chômeurs, et même de resquilleurs (faux chômeurs, employés des grandes entreprises nationalisées et autres RSI/A, sans oublier le reste).
Avec la perspective des lendemains qui chantent (grâce à la production industrielle et à la protection de l’État dispensateur d’éducation et de pensions de retraite), la disparition de la moitié (et plus) de la population (les paysans des fermes familiales) qui ne demandait rien à personne, ne coûtait rien à la France, et aussi du fait de la généralisation de la dépendance de la population tout entière à l’égard du dispensateur de travail en lieu et place de l’habitude de l’autonomie et de l’obligation de créativité vécue dans les campagnes par ces paysans, artisans condamnés par le progrès à disparaître.
Il faut se rendre à cette non-évidence : les habitants des pays ex-industrialisés sont devenus maintenant des individus largement aliénés.
Cela semble bien être une politique voulue puisque les gouvernements, avec l’assentiment de toute la population (à quelques exceptions près), ont mis sur pied et perfectionnent et développent constamment le formatage et les atteintes mentales, psychiques et affectives des enfants dès le berceau. Ces enfants au cerveau malformé sont les adultes.
@ jack
Heureusement que la mauvaise foi ne tue pas, sinon on ne serait qu’entre gens de droite ici, quelle horreur !
Pendant que votre protégé fait de la com en se vantant de ne plus toucher de retraite, Trump fait don de son salaire à une organisation sanitaire aidant les victimes de drogue. Dire que Trump n’a pas besoin d’un salaire car il a « accumulé une fortune » c’est doublement de mauvaise foi, car : a) on n’accumule pas l’argent qui tomberait du ciel à nos pieds, on travaille pour l’avoir, Trump inclus ; b) cela veut dire qu’un geste généreux venant d’une personne qui a réussi sa vie (et par conséquent a de l’argent) n’aurait pas de valeur morale car « elle en a trop ».
On reconnaît là les effets pervers du gauchisme style Hollande : l’égalité pour tous, les « riches » en moins.
@ Valéry
« Trump fait don de son salaire à une organisation sanitaire aidant les victimes de drogue. »
Moui. OK. Je veux bien.
Mais pourrait-on savoir quel type d’organisation sanitaire, quels types de « victimes de la drogue », enfin bref, quel contexte ? Parce que sur ce type de sujet, beaucoup d’effets de manche sont possibles, beaucoup de positions idéologiques le sont aussi, et si on veut redorer le blason d’un homme politique par ses charitables actions, autant connaître le détail concret de ce type d’interventions.
Bref: auriez-vous un lien précis, pour nous éviter de crapahuter sur Internet à la recherche d’informations idoines ?
@ PR CALGUES
Entièrement d’accord avec votre commentaire.
Mais l’insulte concerne aussi les civilisations dites « colonisées »…
@ Catherine JACOB | 23 décembre 2019 à 21:15
« …avec les trois millions d’euros gagnés du temps de la banque Rothschild et dont il a été impossible de savoir où ils étaient passés au moment de sa déclaration de patrimoine »
Ça, c’est la stricte vérité, ils ont tous appris très vite, avec l’aide d’avocats fiscalistes, à faire disparaître la réalité de leur patrimoine lors de leur déclaration auprès de la Haute Autorité.
Leur première déclaration comportait à peu près la réalité au moment du vote de la nouvelle loi suite à l’affaire dite Cahuzac, mais les déclarations d’après, plus rien.
Emmanuel Macron, Marine Le Pen, selon leurs déclarations seraient plus pauvres que certains députés issus des classes moyennes ou populaires.
Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa lors de sa première déclaration de patrimoine pour la présidentielle de 2007 avait plusieurs millions d’€ en assurances-vie, disparus les déclarations d’après.
Pour le premier magistrat de France, et membre de droit à vie du Conseil constitutionnel, dans la déclaration d’après, il a habilement maquillé qu’il était associé à 34 % d’un cabinet d’avocats d’affaires. Il a créé une société qui gérait ses parts, ainsi sa déclaration comportait le fait qu’il était propriétaire d’une société, mais rien n’indiquait ce qu’elle faisait, il fallait consulter le registre du commerce et prendre son statut pour voir qu’elle gérait les 34 % du cabinet Arnaud Claude et Associés ; avocat impliqué et mis en accusation dans l’affaire Balkany.
Manuel Valls qui traficotait sa déclaration a fait un micmac avec son superbe appartement du côté de Bastille, avec piscine intérieure, en jouant avec des astuces juridiques de SCI, il a prétendu n’être propriétaire que d’un 40 m2.
François Hollande et ses nombreuses propriétés toutes sous SCI, niche fiscale, pour ne pas payer d’impôt.
Ces gens-là font ce qu’ils veulent, même quand la loi, la Constitution disent le contraire, cela ne s’applique pas à eux uniquement parce qu’ils l’ont décidé et tout le monde s’en cogne.
Faut dire, avec un Conseil constitutionnel pourri, cela ne risque pas. La séparation des pouvoirs avec d’anciens ministres, Premiers ministres, députés, sénateurs, président de la République qui y siègent se prononçant sur des lois qu’ils ont eux-mêmes contribué à faire voter, cela a de quoi laisser perplexe.
Sans compter que certains après leur mandat retournent en politique, redeviennent sénateur, etc.
Nicole Belloubet ancienne membre du Conseil constitutionnel, faut arrêter là !
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@ breizmabro | 23 décembre 2019 à 17:30
« Il a juste dit que sa retraite serait dorénavant calculée… à points »
Seulement, il ment !
Car ce n’est pas une retraite de président de la République, mais une dotation annuelle, deux notions juridiques différentes.
De plus cette dotation annuelle, pour l’heure, la loi ne lui accorde pas la possibilité d’y renoncer. Il faut donc un simple vote de sa majorité puisque c’est une simple Loi n° 55-366.
Tout autant, cette dotation annuelle est basée sur la grille indiciaire des conseillers d’État, de fait, cela nécessiterait de changer la grille indiciaire des conseillers d’État, en clair de baisser leur salaire.
Sur sa rhétorique à la va-vite, il se moque ouvertement de nous. Il a ouvert la bouche sans réfléchir.
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@ Valéry | 23 décembre 2019 à 11:59
« Pour rappel, Trump a renoncé dès le premier jour à son salaire de président. »
C’est une infox, le droit fédéral US ne l’autorise pas à y renoncer.
Comme il ne peut y renoncer, il a affirmé qu’il reverserait 100 % de ce salaire à l’État, ainsi il perçoit son indemnité de Président, mais la reverse par la suite, cependant le droit lui impose de garder un dollar pour lui.
Ce n’est pas le premier à l’avoir fait, Arnold Schwarzenegger l’a fait aussi et d’autres ultra-riches qui ont exercé des charges publiques : Herbert Hoover, John F. Kennedy, Michael Rubens Bloomberg.
Il est facile de prétendre renoncer quand on a une fortune personnelle.
Rappelons que Donald Trump n’a pas payé d’impôts aux USA pendant 25 ans, une partie de sa fortune vient de l’évasion fiscale.
@ breizmabro 23 décembre à 20 h 42
« C’est vrai ça. Ce mec n’a pas de cœur, il ne pense même pas à l’avenir de sa femme et de ses enfants. Triste époque 🙁 »
Ses enfants… à lui ? Euh… comment dire… ça je ne savais pas !
Parfait, monsieur le président, merci de savoir dire le vrai, et de désigner le creux des erreurs du passé qui fit de la négation des textes fondamentaux le creuset de nos échecs qui nous menèrent au pire, de savoir contredire le mensonge hypocrite qui est constat de notre faiblesse et raison de nos divisions, vous êtes une chance pour l’Occident d’enfin ouvrir les yeux d’une opinion qui pense qu’en entretenant les infections des blessures du passé, nous saurons parler d’or, alors qu’elles menacent de gangrener tout le corps social, jetant petit à petit ses membres au fatum de tous les recommencements.
Merci de convoquer l’Europe à enfin savoir faire son aggiornamento, qu’au moins elle sache pourquoi elle a failli, pourquoi encore aujourd’hui elle est si faible, alors tentée à nouveau de satisfaire les exigences d’un capitalisme qui oublie ce qui fonda son épouvantable échec, l’oubli que c’est la liberté qui le fonde, que sans le soin aux plus faibles il n’est qu’une tyrannie de plus qui ne saurait que retourner à l’ensauvagement du continent, déguisant par humanisme dévoyé ce qui n’est que retour à la sauvagerie:
« Où veux-je en venir ? A cette idée : que nul ne colonise
innocemment, que nul non plus ne colonise impunément ; qu’une nation qui colonise, qu’une civilisation qui justifie la colonisation – donc la force – est déjà une civilisation malade, une civilisation moralement atteinte, qui, irrésistiblement, de conséquence en conséquence, de reniement en reniement, appelle son Hitler, je veux dire son châtiment.
Colonisation : tête de pont dans une civilisation de la barbarie d’où, à n’importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. »
https://histoirecoloniale.net/Aime-Cesaire-discours-sur-le.html
Saurons-nous ne plus admirer la force ?
Merci, président, de savoir rappeler qu’il n’y a qu’à ce prix que nous garderons bien propres les lèvres d’or de nos blessures et de nos fautes, montrant alors l’exemple à la hauteur de nos valeurs, celles qui indiquent le chemin de l’évolution qu’elles nous invitent à emprunter, écoutant sans haine les avertissements des maîtres du passé, pour enfin ne plus être contraints d’obéir à l’injonction vengeresse, et accepter alors les invitations à la pleine liberté :
« Pour ma part, si j’ai rappelé quelques détails de ces hideuses boucheries, ce n’est point par délectation morose, c’est parce que je pense que ces têtes d’hommes, ces récoltes d’oreilles, ces maisons brûlées. ces invasions gothiques, ce sang qui fume, ces villes qui s’évaporent au tranchant du glaive, on ne s’en débarrassera pas à si bon compte. Ils prouvent que la colonisation, je le répète, déshumanise l’homme même le plus civilisé ; que l’action coloniale, l’entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l’homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l’entreprend ; que le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s’habitue à voir dans l’autre la bête, s’entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête. C’est cette action, ce choc en retour de la colonisation qu’il importait de signaler. » (Ibid)
A défaut de trêve syndicale, une petite trêve peut-être dans le débat au sujet de ce billet pour retrouver, si tant est que cela soit encore possible à notre époque, l’esprit de Noël et souhaiter à notre hôte, Philippe Bilger et son épouse, ainsi qu’à tous les intervenant(e)s sur ce blog de très bonnes fêtes de fin d’année.
Le président est mauvais.
Voilà un titre.
Alors que sur les retraites il avait annoncé la couleur, il a réussi à se décrédibiliser.
Il prend comme remplaçant un gestionnaire de caissières de super et hypermarchés sur lesquels il va baser son « étalon retraite » alors que ce personnel méritant est bien souvent payé au lance-pierre avec des horaires inacceptables.
La prochaine étape ? Michel-Édouard Leclerc ?
Après Benalla, les jeux de touche-pipi dans les vestiaires, la repentance à tout-va à l’etranger… ce président est une catastrophe et pourtant il a raison de réformer les retraites.
L’âge pivot à 64 ans, un leurre, plus personne ne commence à cotiser à 13 ans !
Juste un épouvantail pour pouvoir le supprimer tel un coup d’éponge sur une voiture sale qui est à vendre.
Il y aura une autre réforme dans 5 ans due aux taux bas, à la baisse des marché, à la croissance négative.
La SNCF se met le monde à dos, Macron n’en espérait pas tant puisqu’à défaut de soutien c’est « y a qu’à leur supprimer leur régime spécial à ces c..s » alors qu’autrement il y aurait eu de la bienveillance.
T’as voulu voir Macron et tu as eu Macron,
T’as plus voulu d’Hollande et tu as eu Macron.
Je ne suis pas sûr que les Français y aient gagné au change, sans compter retraite, gardes du corps, chauffeurs et autres en plus.
@ Bill Noir | 23 décembre 2019 à 18:55
Il renonce à sa retraite ! A-t-il pensé à sa veuve ?
Compte tenu de la différence d’âge, il est peut-être normal qu’il n’y pense pas.
Un petit bonheur de veille de Noël !
Je viens de lire dans le Figaro Vox, un article de Philippe Bilger, voici ce qu’il écrit :
« Circulant en taxi, j’ai proposé plusieurs fois à des personnes aux arrêts de bus d’en emmener une ou deux si la destination convenait. Ce n’était pas le refus qui m’étonnait mais l’air quasiment outré avec lequel il m’était notifié. Comme si j’étais suspect et ma proposition indécente. Quel était donc cet étrange citoyen qui offrait ainsi son aide? De quel piège était-il le nom?
Par ailleurs, demandant poliment à tel ou tel conducteur qui allait manifestement dans ma direction s’il pouvait me rapprocher quand je marchais à pied, je n’ai connu que des amabilités navrées. Rien de plus. »
Mais c’est du saint-simonisme pur jus, ou si on est croyant, de la solidarité chrétienne à l’approche de Noël !
Aider les autres, et éventuellement solliciter une aide, la fraternité mise en application !
Puis-je dire que j’ai éclaté de rire, tout en étant très, très admiratif.
J’avoue que cette idée incongrue et pourtant « hyper-fraternelle » ne m’a jamais traversé l’esprit, et je crois, je suis sûr que j’aurais réagi comme les passants à qui il proposait son aide.
Dans le monde où nous vivons, aider spontanément son voisin ou pire un inconnu, est suspect, je participe de cette suspicion, et brusquement j’en ai honte…
Enfin un peu seulement, parce que je ne suis pas le seul, et en groupe, on a moins honte.
Bravo à Philippe Bilger dont l’ouverture d’esprit m’étonnera toujours et… parfois m’agace aussi… je suis franc 😉
Pour cette bonne action qui m’a ravi le coeur et l’esprit…
joyeux Noël à LUI, aux siens et à tous les intervenants !
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/philippe-bilger-les-francais-ont-la-greve-triste-20191223
« La faute de la République » ce n’est pas un constat comme vous dites (comme vous vous croyez obligé), c’est un anachronisme pur et simple ; c’est juger le passé à l’aune du présent.
Mais si ces jugements ne disent sérieusement rien sur le passé, ils en disent beaucoup et clairement sur notre présent.
@ Tipaza | 24 décembre 2019 à 09:31
J’aurai au moins ce point commun avec monsieur Bilger. On me reproche souvent mon côté saint Bernard.Il faut dire que dans les campagnes il y a moins de gens tordus dont l’aide proposée peut être sujette à caution. En ville devenant de véritables cours des miracles, le peu de fois où je m’y rends, je reste un peu plus sur mes gardes.
– La retraite ? La toucher ? Encore faut-il être vif !
– En Afrique pas nécessairement !
– Oui, mais lui il est d’ici.
– Hélas !
@ Bill Noir 24 décembre 07:40
C’était de l’humour car Manu n’a pas d’enfants… déclarés. Mais peut-être est-il donneur universel ? 😉
C’était un clin d’oeil à votre « A-t-il pensé à sa veuve ? » alors que, compte tenu de la différence d’âge il y a peu de chance que Brizitte profite longtemps de la retraite de son Président de mari, même s’il ne la demande qu’à ses 58 ans décote incluse…
Je souhaite à Pascale et Philippe Bilger un bon réveillon, en les remerciant pour la qualité de leur blog dont je suis les billets toujours avec autant de plaisir.
Je n’oublie pas non plus les habitués de ce blog, même ceux dont je ne partage pas du tout les idées, qui apportent leur contribution active, parfois même enflammée. Mais après tout, la diversité d’opinion contribue à l’enrichissement des idées, le seul qui compte vraiment.
Joyeux Noël à tous !
Joyeux Noël cher P. Bilger, à votre épouse et à toute votre famille.
Bien du bonheur en ces quelques heures de familles rassemblées auprès du sapin et des cadeaux.
Joyeux Noël aussi à tous les honorables correspondants.
Cordialement.
@ Michel Deluré
« Car la gestion de ce dossier, il faut le reconnaître, a été particulièrement catastrophique, ouvrant aux syndicats une brèche béante, trop heureux qu’ils étaient de s’y engouffrer pour se refaire une santé par la grâce d’un dossier explosif sur lequel il était facile d’attiser la contestation. »
La gestion de ces dossiers est toujours catastrophique puisque, dès le début, la CGT et SUD ont adopté une position idéologique de refus. EM aura au moins tenté le coup, là où de nombreux gouvernements de tous bords se sont dégonflés.
Joyeux Noël à tous.
@ Tipaza | 24 décembre 2019 à 09:31
L’expérience de Philippe que vous mentionnez est typique.
Lorsqu’on essaye d’aider simplement les autres on pressent un soupçon de corruption chez l’un et d’humiliation chez l’autre !
Hier, ayant oublié mon côté italien pour célébrer Noël en famille, je me suis précipité au supermarché du coin pour y acheter l’indispensable panettone !
La file de clients était bloquée à la caisse. Une jeune femme d’origine maghrébine (sans voile) accompagnée de son jeune fils, n’avait pas assez d’argent pour payer ses acquisitions, il lui manquait quelques euros !
Drame, outrage, stupéfaction, impatience, tout y passait !
Voyant l’embarras de la jeune femme, j’ai remis à la caissière les quelques euros manquants. Les « oh ! » et les « ah ! » qui ont suivi, pas tous émerveillés d’ailleurs, étaient pour le moins surprenants.
Les Français, peut-être les humains les plus généreux au monde, sont vraiment difficiles à comprendre.
@ hameau dans les nuages | 24 décembre 2019 à 09:57
Tout à fait d’accord avec vous.
Je passe une partie de l’année dans un petit village de montagne à vaches, un vrai hameau, et les relations humaines sont différentes, dans les deux sens d’ailleurs.
La solidarité est bien plus forte qu’en ville où elle n’existe pratiquement pas, mais à l’inverse les haines de paysans entre eux sont terribles quand elles existent et souvent pour des raisons dérisoires.
Mais là il faut comprendre que la solitude oblige à des comportements de survie.
« Noël vient, tout vient bien,
Que Dieu nous fasse la grâce de boire à l’an qui vient,
Et que si nous ne sommes pas plus,
Nous ne soyons pas moins. »
Joyeux Noël à tous.
Nous sommes les enfants de Président Macron. Chaque jour que Dieu fait il nous enlève un pan de notre héritage.
@F68.10
Mais je ne sais pas plus que vous, j’ai dû faire une recherche sur le salaire de Trump.
Tout ce que je rappelais c’est que son geste – que je considère tout autant de la com que pour celui de Macron – n’a eu d’écho positif dans aucune presse alors que pour Macron la confiture s’étale généreusement.
Joyeux Noël à Philippe Bilger et à son épouse.
Bonnes fêtes de fin d’année à vous tous. Souhaitons-nous bon courage pour l’année prochaine, nous en aurons besoin… Clin d’œil !
Cordialement
Il était le premier et le dernier mot de tout discours. Il est maintenant exclu du monde médiatique après l’avoir été des lieux publics, et les Français n’osent plus le prononcer de peur de paraître niais voire demeurés.
On dit: Comment « celui que les croyants, pour ne pas dire les « imbéciles », nomment Jésus », pourrait-il être fils de Dieu alors que nous sommes maintenant suffisamment intelligents pour ne plus croire en Dieu ? Nos aïeux, les pauvres, ils n’avaient pas la télé. On n’était pas allé sur la lune pour voir qu’Il n’y est pas.
Eh oui, mais moi, le demeuré qui ne se pose pas les questions idiotes, si on me donne le numéro de n’importe quelle parcelle cadastrale en France, j’y dessinerai depuis chez moi comme savent le faire beaucoup de radiesthésistes, les réseaux telluriques qui la traversent.
Alors, moi, le demeuré, comme ceux qui ne veulent pas entendre parler de radiesthésie sont les mêmes que ceux qui ne veulent pas entendre parler de Jésus, à la messe de minuit, je prierai un instant pour la délivrance des ficelés de l’esprit.
Joyeux Noël à tous.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël.
La France va de plus en plus mal. Le constat est toujours le même.
Le costume qui avait été taillé pour de Gaulle est trop grand pour les tout petits présidents qui se sont succédé. Leur costume flotte au vent mauvais. Ce sont les citoyens français qui trinquent et qui vont trinquer dans les années à venir…
Trinquons donc aux futures pantalonnades !
Mais gardons toujours notre esprit de gamin espiègle chevillé au corps (P. Bilger avait écrit un billet au sujet de l’enfance) !
A cœur vaillant !
Hier il y avait beaucoup de monde au supermarché. J’ai fait mes achats en pestant intérieurement contre les chariots qui bloquaient les allées, puis contre les clients qui s’énervaient ostensiblement en faisant la queue à la caisse ; bien contente d’en sortir, je suis remontée avec un chariot plein par l’ascenseur jusqu’au parking du premier étage, où j’ai mis mes achats dans le coffre de la voiture. Il faisait nuit noire et un vent à décorner tous les hiboux. Au moment de démarrer, Daisy ma petite voiture a émis un son creux qui s’est prolongé en une sorte de ricanement et puis plus rien. Enfer et damnation ! Mon mari tente régulièrement de me persuader de ne jamais me séparer de mon téléphone portable, mais j’ai si bien réussi à m’en passer jusqu’ici que j’ai même oublié le code (je parle là du téléphone, pas de mon mari), je ne sais même plus où j’ai pu le mettre. En fait, je sais, mais il a été déplacé par quelqu’un qui voulait faire du rangement.
Bref, quelque chose clochait, les lumières de la voiture s’allumaient, mais elle ne réagissait pas au démarrage. Sur le tableau de bord, une inscription parfaitement incompréhensible attirait mon attention sur l’airbag. J’aperçois deux gentlemen qui se dirigent vers leur voiture avec leur chariot d’emplettes. Je les hèle. L’avantage d’être une femme, même à notre époque, est qu’on peut demander sans avoir l’air trop ridicule à des Messieurs dans la force de l’âge, et peut-être en couple : « Excusez-moi, est-ce que vous vous y connaissez en voitures ? La mienne ne veut pas démarrer, et elle m’envoie un message auquel je ne comprends rien ». Dans ce domaine, c’est un atout que d’être idiote et de le reconnaître. Le plus jeune me demande la permission de s’asseoir à ma place tandis que le plus vieux, très classe, chapeau et gants de cuir, me regarde en souriant. Verdict du plus jeune : « Le message sur l’airbag n’a rien à voir. C’est la batterie. On ne peut pas vous laisser comme ça. Je vais vous la faire démarrer, moi, il faut simplement la mettre en seconde ». Ils se chargent de trouver un autre homme pour pousser la voiture, non sans que le Monsieur au chapeau me prête son téléphone après avoir lui-même fait le numéro de mon mari. Et les voilà qui poussent Daisy. Disparition de Daisy dans la rampe d’accès du parking. Je commente au téléphone l’évolution de la situation pour mon époux « mais ne t’inquiète pas lui dis-je, ça a l’air de s’arranger ». « Alors qu’est-ce que je fais moi? » me demande-t-il, d’un ton surpris, et presque offusqué. (Jaloux ?). « Rien pour l’instant. Je te tiens au courant ».
Deux minutes plus tard, ma voiture s’arrêtait devant moi, le moteur ronflant, mes trois bienfaiteurs visiblement joyeux de m’avoir rendu service. Ils m’ouvrent la porte, m’installent au volant. « Le moteur tourne. Surtout ne calez pas. Vous allez loin? » « Non, pas trop, avenue B. » « Nous ne sommes pas d’ici ». « Bonnes vacances ! Et merci. Vous êtes des anges ! ». Ça les a fait rire, et je suis rentrée sans caler.
@ Bill Noir
« Nous sommes les enfants de Président Macron. Chaque jour que Dieu fait il nous enlève un pan de notre héritage. »
https://www.contrepoints.org/2019/12/05/359488-retraites-en-suisse-comme-en-france-la-repartition-a-lepreuve-du-papy-boom
« Une évolution qui fait dire à l’économiste Jean-Marc Daniel que la réforme des retraites n’est plus une usine à gaz mais une véritable « zone industrielle » »
Quand les économistes « officiels » se mettent à ressembler aux comiques les plus sombres, nous sommes de toute évidence sur la bonne voie.
Cela étant, le problème des retraites n’est qu’une manifestation d’un problème plus profond: le basculement vers une société de vieux qui se profile, à divers horizons temporels, sur l’ensemble du monde développé.
Une économie de petits vieux implique un realignement important des priorités de consommation ; et, compte tenu de la nature de la financiarisation actuelle de l’économie, se profile un modèle à la japonaise. Cela ne sera pas flamboyant, mais quasiment inévitable.
Et il convient de réfléchir à gérer au mieux ce basculement vers ce nouveau régime économique plutôt que de fantasmer sur le retour d’une consommation des ménages. Se pose aussi la question de la pertinence de mesures somme toute protectionnistes visant à faire travailler l’épargne des pays développées dans ces mêmes pays développés plutôt que dans d’autres zones à la démographie plus frigante et moins développées. Ce qui pose encore d’autres problèmes…
« Rappelons que Donald Trump n’a pas payé d’impôts aux USA pendant 25 ans, une partie de sa fortune vient de l’évasion fiscale. »
Rédigé par : Elusen | 24 décembre 2019 à 07:12
Des preuves ! J’ai la preuve que vous n’avez pas de preuves et même si vous disiez que vous avez des preuves personne ne croirait vos preuves, hahahaha !
Evasion fiscale ? Des preuves ! Par contre nous avons la preuve que votre cerveau a fait une évasion de la cavité orbitale censée l’abriter.
Noyeux Joël à toux et à tousses et à toute la smala de Gerbil et ses beurglos.
Mézigue va fourrer ma dinde cot cot cot ! veuve clito cot cot cot !
@Tipaza, citant Philippe Bilger pendant les grèves de transport
« Circulant en taxi, j’ai proposé plusieurs fois à des personnes aux arrêts de bus d’en emmener une ou deux si la destination convenait. »
Il n’est pas sûr que les chauffeurs de taxi apprécient beaucoup ce procédé, si j’en crois mon expérience.
@ Valéry
Merci. C’est exactement ce que je voulais savoir.
Je n’ai aucun besoin de vérifier davantage cette information pour me permettre la réflexion suivante:
Dans l’hypothèse où ce don est véridique, cela reste, pour moi un effet de manche. L’importance de cet effet de manche est symbolique, et permet de mettre en lumière un thème qui tient à coeur aux Américains: la crise des opioïdes.
Il est à noter que la crise des opioïdes n’est pas seulement un sujet de société au sujet de méchants toxs assistés sociaux. C’est une erreur épistémologique interne au corps médical qui s’est saisi de conclusions scientifiques à tort et à travers: devant la souffrance de, par exemple, polytraumatisés sévères, les médecins ont cru savoir que les opiacés ne provoquaient pas d’addiction chez les gens en grande souffrance physique. Cela a donné lieu à un relâchement des autorités médicales quant à la pertinence d’administrer des opiacés chez les médecins libéraux en arguant de cette absence de dépendance en cas de grandes douleurs. Ce relâchement a indirectement donné naissance à la crise des opiacés car les critères de pertinence d’utilisation ont été brouillés par des sursimplifications scientifiques.
Ce contexte est important pour ne pas croire que la crise des opiacés ait quoi que ce soit à voir avec la thématique des petits djeunz qui vont fumer des spliffs et manger des champis à Amsterdam…
C’est pour cela, entre autre, que je demandais des éclaircissements quant à votre assertion. Pour qu’on ait des idées justes sur le contexte et les faits.
Cela dit, la crise des opiacés aux States ne se résoudra pas avec le geste de Donald…
Bon Noël à tous.
Je remercie presque tous ceux qui interviennent sur ce blog (et d’abord M. Bilger l’inspirateur) pour le plaisir qu’ils me procurent. Je suis désolé d’arriver souvent trop tard pour participer à certaines joutes.
Continuez tous.
Cette information, relayée en boucle par les apôtres bien-pensants du tiers-mondisme, sur le nouvel accès de repentance de notre Président en masque une autre, bien plus importante. Dans l’avenir, de ce voyage à Abidjan, on ne retiendra que l’annonce de la mort rapide du franc CFA. Qui croira que cette disparition est due à quelques manifestations anti-françaises dans les villes et les campagnes reculées du Mali ou du Sénégal et que la France est à l’origine de cette décision historique afin de parfaire sa pénitence ? On est là dans le domaine de l’économie, pas dans celui du sentimentalisme.
Depuis des années et des années, les deux plus grandes puissances mondiales lorgnent sur ce qu’il était convenu d’appeler notre pré-carré francophone. Depuis bien longtemps, le dollar y est la monnaie, de moins en moins officieuse, des affaires et Américains et Chinois se disputent sans bruit les investissements les plus juteux, parfois financés par notre politique de développement.
Certes, dans le monde d’aujourd’hui, où les indépendances sont la règle vertueuse, la méthode néocolonialiste « Françafrique » n’a plus de raison d’être. Mais de là à la remplacer par des injures (l’horrible sortie de Nicolas Sarkozy « L’Afrique n’est pas entrée dans l’Histoire ») ou des mea culpa larmoyants au nom du peuple français… ça ne vaut guère mieux. Les Britanniques, qui ont colonisé plus encore que nous – et donc commis des actions qui, si elles survenaient aujourd’hui, seraient passibles du Tribunal International de La Haye – se jettent-ils face contre terre pour demander pardon aux peuples du Commonwealth ? Ou cherchent-ils à se servir du socle du passé, des liens d’autrefois, pour conserver des relations avant tout commerciales avec les nations qu’ils ont dominées ?
Nous, nous nous flagellons et croyons que le sang français versé au Sahel suffira pour conserver une aura dans cette région et nous y maintenir au plan économique. Est-ce de la naïveté ? De l’orgueil ? En tout cas, c’est une « faute de la République » vis-à-vis de son peuple, qui a construit sa puissance.
@ Lucile 13h34
J’espère que vous allez signaler à Mme De Haas et à Marlène Schiappa les comportements de gentleman que vous nous avez rapportés, comportements qui m’étonnent d’autant moins que leur fréquence n’est pas négligeable !
Bon Noël !
Une modeste poésie que les enfants apprenaient à l’école, et même à la laïque… pour récitation la nuit de Noël devant la famille rassemblée autour de l’âtre. Un temps d’avant… que l’on croyait pérenne… et puis…
Noël ! Noël !… Sur les hameaux
Où les gens rentrent à la brume ;
Sur les bois noirs et sur les eaux
Où tout un peuple de roseaux
Frissonne au lever de la lune ;
Noël !… Sur la ferme là-bas,
Dont la vitre rouge étincelle,
Sur la grand-route où, seul et las,
Le voyageur double le pas,
Partout court la bonne nouvelle…
Oh ! ces carillons argentins
Dans les campagnes assombries,
Quels souvenirs doux et lointains,
Quels beaux soirs et quels doux matins
Ressuscitent leurs sonneries !
Jadis ils me versaient au cœur
Une allégresse chaude et tendre ;
J’ai beau vieillir et passer fleur,
Je retrouve joie et vigueur,
Aujourd’hui, rien qu’à les entendre…
Et cette musique de l’air,
Cette gaîté sonore et pleine,
Ce chœur mélodieux et clair
Qui s’en va dans la nuit d’hiver
Ensoleiller toute la plaine,
C’est l’œuvre de ce vieux sonneur
Qui, dans son clocher solitaire,
Fait tomber, ainsi qu’un vanneur,
Cette semence de bonheur
Sur tous les enfants de la terre.
André Theuriet
@ Bill noir
« Nous sommes les enfants de Président Macron. Chaque jour que Dieu fait il nous enlève un pan de notre héritage »
Bill vous oubliez que notre héritage est plombé par la dette et si Macron pouvait nous enlever une partie des 2 400 milliards d’€ que la France doit à ses créanciers, ce serait un beau cadeau de Noël.
Ceci étant dit, bonnes fêtes de Noël à tous.
Saluons les bonnes nouvelles comme la trêve au Kivu.
Tout a été dit et bien dit en commentaires à ce billet.
Emmanuel Macron a le chic pour lancer des petites phrases lors de ses voyages à l’étranger, comme s’ils les voulaient plus porteurs qu’en France mais surtout pour faire le buzz… avec pour double résultat de faire parler de lui et de faire oublier les vrais problèmes.
L’ennui pour lui c’est que d’une part il est démasqué et que d’autre part au lieu de secouer les Français dans le sens souhaité, il se les met à dos encore plus.
De la politique pour ados.
Et s’il préfère entrer dans le jeu de la victimisation des populations africaines, ce dont les chefs d’Etat usent et abusent pour recevoir toujours plus de subsides et envoyer leurs ressortissants s’installer en France c’est soit que, bravache, il fait un pied de nez à la France et aux Français, soit qu’il a encore beaucoup à apprendre de l’âme humaine. L’art en tout cas de se tirer une balle dans le pied à moins que, moins prosaïquement, ce soit pour s’attirer les votes communautaires.
Pas besoin d’ailleurs de vieux colons pour que certains patrons, élus ou politiques, se montrent encore aujourd’hui odieux, méprisants et condescendants avec leurs subordonnés.
Mais au moins nous Français relevons la tête car :
« Non la colonisation n’a pas été une mauvaise chose = infrastructures éducatives, de transports et de communication, de santé et augmentation de l’espérance de vie… Elle a été une chance pour les pays colonisés… le problème c’est la manière dont on a été décolonisé… »(Alexandre Benalla – sur Twitter)
Au moins un qui le reconnaît, quant à l’abandon il est discutable car les nouveaux chefs d’Etat ont souvent gardé les largesses de l’Etat français à titre personnel.
Lui, le progressiste, tourné vers l’avenir de son nouveau monde, insiste lourdement sur le passé historique de la France et sur ses fautes plutôt que sur ses mérites, c’est donc qu’il espère en tirer avantage. Mais il commence à être lourd, très lourd.
Joyeux Noël à Philippe et Pascale Bilger. Merci pour les superbillets, pour la relecture et donc pour ce blog bien tenu et intéressant… intéressant aussi par les nombreux commentaires aux diverses opinions et aux nombreuses infos retransmises, souvent peu développées dans les médias mainstream.
Joyeux Noël à tous les commentateurs.
@ Olivier Seutet | 24 décembre 2019 à 15:38
« Je remercie presque tous ceux qui interviennent sur ce blog (et d’abord M. Bilger l’inspirateur) pour le plaisir qu’ils me procurent. Je suis désolé d’arriver souvent trop tard pour participer à certaines joutes. »
J’aurai pu écrire vos propos, et notamment ceux sur votre non-participation à certaines joutes. Je suis très souvent dans le même cas que vous : reformuler avec d’autres mots des commentaires antérieurs n’apporterait rien aux débats, hormis flatter mon ego !
Bon Noël à tous, notamment à M. Philippe Bilger et son épouse.
@ Xavier NEBOUT | 24 décembre 2019 à 13:22
« Joyeux Noël à tous »
Ah mais non ! Ah mais pas du tout : ce que vous faites là (plein de bonnes intentions j’en suis sûr) est, je cite, « tout simplement idiot »
Je me permets donc de vous rappeler le diagnostic impeccable (et implacable) de notre éminent spécialiste en la matière, cet arbitre des bonnes manières, ce virtuose des locutions latines qui nous explique, péremptoire et définitif :
@ Xavier NEBOUT | 01 janvier 2019 à 21:03
« Adresser des voeux à quelqu’un étant une démarche intuitu personae – de personne à personne ou personnes aussi nombreuses soient-elles -, cela suppose qu’on sache à qui on les adresse…
Adresser des voeux à un inconnu, c’est tout simplement idiot. »
Et comme la très grande majorité des commentateurs sont, les vilains, sous pseudonyme (coucou Patrice Charoulet) ils vous sont, par définition, inconnus. Quoique ceux signant de leur nom (pseudo ?) vous sont, j’imagine, également non connus.
Mais baste, au risque de passer pour un idiot aux yeux de monsieur NEBOUT, je souhaite au maître de ce blog ainsi qu’à tous les participants de joyeuses fêtes, on en aura bien besoin dans cette période de macronie triomphante.
Intuitu personae, pfff…
« …Jean-Paul Delevoye, dont les éloges ont été surréalistes à son départ, ils ont été tout de même sept à devoir partir avant l’heure » (PB)
J’ai entendu très récemment Rama Yade nous expliquer que la transparence cela suffisait, et limite dangereuse car l’on aurait du mal à trouver des politiques pour la représentation.
Elle qui a été habillée par les électeurs quand elle s’est présentée, et voudrait encore nous expliquer que… Ces derniers lui ont fait comprendre qu’elle dégage comme Ségo à La Rochelle.
Encore une qui n’a rien compris, et en plus se moque de nous, le citoyen se fiche du patrimoine des uns et des autres, ce qu’il souhaite ce sont des représentants exemplaires, éthiques – je ne vais même pas jusqu’à la morale.
Quand on voit la bataille engagée pour Paris, ailleurs il en sera de même, entre les convaincus, les avides de pouvoir et toutes les nuances de partis, il ne faut pas se la raconter, et là je rejoins (sic) les Thénardier qui avouaient qu’un maire aspire à mourir sur son siège.
Tous ces fantômes qui reviennent, de Ségolène Royal à d’autres, finissent par agacer, il suffit de parcourir les réseaux sociaux.
« Quel dommage que chez ce président tout survienne à contre-temps, par exemple sur l’obligatoire écoute des Français, sur la considération des Gilets jaunes, sur l’exemplarité des élus, et la sienne propre, après tant de pratiques contraires validées ou acceptées ! » (PB)
La messe est dite, Jupiter a en point de mire le Sénat, surtout sans doute l’obèse de mandats qui est à sa tête, qui ne veut pas se soumettre, arguant d’un régime spécial… goinfrés de prébendes, dont celui mirifique des frais d’obsèques… Eh oui aujourd’hui cela compte après toutes les polémiques qui surgissent sur les abus pour le pékin du coin.
Un match dans le match, Larcher/Macron, je pressens l’argumentaire du second, il est vrai que les sénateurs vivent le croupion dans la graisse, la diète fera du bien à leur santé et la réduction de leur effectif fera aussi du bien aux contribuables, il n’est pas de petites économies, il n’existe que des économies.
Et l’AN pourra entamer ce chant, qui pour une fois servira la bonne cause et la réduction du déficit public :
https://i.goopics.net/0jpLw.jpg
https://i.goopics.net/JmrAx.jpg
@ Alpi 24/12 11:30
Je ne regrette pas qu’EM ait tenté le coup, d’autant que je considère depuis longtemps que notre système de retraites nécessite d’être réformé.
Et je reconnais à EM d’avoir eu le courage, mais n’affirmons tout de même pas qu’il fut le seul, de remettre cet ouvrage sur le métier.
Ce que je regrette, c’est la méthode employée qui, compte tenu de la nature explosive de ce dossier fut loin d’être à la hauteur et a malheureusement conduit ce projet dans l’impasse où il se trouve actuellement avec le risque qu’il soit au bout du compte fortement dénaturé et coûteux à l’avenir pour le pays.
Quant au syndicalisme français, il est malheureusement, à quelques exceptions près, fidèle à son image !
Il est dommage qu’en France règne plus la culture de la confrontation que celle de la négociation. Cela coûte cher au pays.
@ caroff
« J’espère que vous allez signaler à Mme De Haas et à Marlène Schiappa les comportements de gentleman que vous nous avez rapportés »
J’ai trop peur d’être accusée de complicité avec l’ennemi…
Bon Noël à vous, caroff !
Et à tous !
@ Michelle D-LEROY | 24 décembre 2019 à 16:44
« Non la colonisation n’a pas été une mauvaise chose = infrastructures éducatives, de transports et de communication, de santé et augmentation de l’espérance de vie »
C’est complètement faux !
Vous ne maîtrisez même pas le concept de colonisation qui n’a rien à voir avec : infrastructures, transports, santé et autres fariboles.
En France, il y a des transports, des infrastructures, un système de santé et tout cela selon vous relèverait de la colonisation des Francs en l’an 480 ?!
Le concept de colonisation vise à légitimer le vol, la spoliation de terres, de territoires et de remplacer une population par une autre ; c’est une occupation par la force.
Je ne vois pas en quoi il y aurait du bon dans le vol, la spoliation, l’occupation ?!
La France occupée en 1940 n’aurait point été une mauvaise chose en suivant votre logique ?!
Pas plus qu’Israël avec la Palestine ou la Chine avec le Tibet ?!
Si je vole votre maison ou votre voiture en vous cassant la figure, vous envoyant à l’hôpital et que j’améliore le bilan carbone de votre maison ou rend plus performante votre voiture, il y aurait donc du bon dans mon action ?!
En même temps, je vous aurais envoyée à l’hôpital donc j’aurais amélioré votre santé ?!
◘ Colonisation, notion de – Myriam Cottias : historienne, directrice de recherche au CNRS, directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages.
◘ Colonisation – Jean Bruhat – 1905 / 1983 : maître assistant à la faculté des lettres et sciences humaines de Paris
@ Tipaza
« Un petit bonheur de veille de Noël !
Je viens de lire dans le Figaro Vox, un article de Philippe Bilger, voici ce qu’il écrit :
« Circulant en taxi, j’ai proposé plusieurs fois à des personnes aux arrêts de bus d’en emmener une ou deux si la destination convenait. Ce n’était pas le refus qui m’étonnait mais l’air quasiment outré avec lequel il m’était notifié. Comme si j’étais suspect et ma proposition indécente. Quel était donc cet étrange citoyen qui offrait ainsi son aide ? De quel piège était-il le nom ?
Par ailleurs, demandant poliment à tel ou tel conducteur qui allait manifestement dans ma direction s’il pouvait me rapprocher quand je marchais à pied, je n’ai connu que des amabilités navrées. Rien de plus ». »
C’est normal. Les gens en général soutiennent la grève. Toute personne qui propose son aide est un briseur de grève, très mal vu.
J’étais en compagnie de quelques mamies très dignes un jour à un arrêt de bus. Elles trouvaient très bien que les gens s’arrêtent pour proposer leur aide, mais elles n’en voulaient pas pour elles.
Et puis cela leur permet de dire: « Oh là, là, le bus était bondé ». C’est le Mai 68 des mamies.
————
T’as voulu voir Macron et tu as eu Macron,
T’as plus voulu d’Hollande et tu as eu Macron.
Je ne suis pas sûr que les Français y aient gagné au change, sans compter retraite, gardes du corps, chauffeurs et autres en plus.
Rédigé par : stephane | 24 décembre 2019 à 08:47
L’élection de Macron est une tragédie métaphysique et anthropologique, dont on ne se rendra compte que trop tard
Il s’agit de faire durer le débat le plus longtemps possible, jusqu’aux municipales. Avec Macron et LREM omniprésents dans les médias, les autres partis muets, les gens voteront pour la liste qui se trouve sur le dessus du panier et par défaut.
Au risque de me faire agonir, je perçois dans la lutte syndicale jusqu’au boutiste – celle de la CGT par exemple, surajoutée à la cause revendicatrice, une volonté obscure de manifester sa puissance intrinsèque en créant le plus d’incommodités possibles pour le maximum de Français !
Après s’être trompé sur les GJ, M. Bilger se trompe sur la CGT.
C’est normal, Philippe Bilger, comme d’autres sur ce blog, ne comprend pas les luttes de classe.
Joyeux Noël à tous.
Que l’on me permette de ne surtout pas souhaiter un affreux « bonnes fêtes » à personne mais plutôt un vibrant « Joyeux Noël » à tous…
Lèche-bottes
Quand on met le prénom et le nom de quelqu’un sur Google, on trouve parfois des renseignements.
Mais, avant, tout, en haut, on lit « Tous », »Actualités», « Images », « Vidéos », etc. Cliquer sur « Images » donne parfois des renseignements que ne donne pas « Tous ». Je viens de faire ça, en mettant mon prénom, mon nom, et j’ai cliqué sur « Images ».Une foule de photos s’offrent au curieux. En ce qui me concerne, ce sont des gens dont j’ai parlé en trois ans (auparavant, je n’écrivais pas sur la Toile). A la deuxième ligne, une photo m’intrigue : une paire de bottes ! Je ne me souviens pas avoir parlé de bottes. Je clique et je tombe sur ceci, que j’avais oublié, et que j’avais pourtant mis sur mon blog :
J’approuve ces réflexions de Maxime Tandonnet :
Aimez-vous les lèche-bottes ?
Publié le 9 juin 2019 par Maxime Tandonnet
« Si j’écris lèche-bottes, c’est pour rester poli car j’aurais volontiers utilisé un autre terme. Bien. 72 maires dits « de droite et du centre », c’est-à-dire venus du parti LR, viennent de signer une tribune de soutien à la présidence Macron. « Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec«. De fait, la vraie question est tout autre. Elle est de savoir si la politique telle qu’elle est conçue et menée depuis deux ans et telle qu’elle s’annonce pour les années à venir, ainsi que les résultats obtenus (chômage au regard des autres pays, pauvreté, dette publique, déficits, sécurité, immigration, école, désindustrialisation, influence internationale, etc.), sont conformes oui ou non aux intérêts de la France. Là-dessus, la tribune des 72 maires lèche-bottes est bien entendu muette. Et puis, est-ce le rôle de maires d’apporter leur soutien au pouvoir élyséen ? Leur mission est d’administrer une commune, et non de cirer les pompes du pouvoir central. D’ailleurs, le texte de leur tribune ne brille pas par l’intelligence. Signifie-t-il que les autres élus, les non lèche-bottes, ne souhaitent pas la réussite impérative de la France ? Et puis, qu’est-ce que cela veut dire, « maire de droite et du centre » ? On est maire pour l’intérêt général, pour le bien de sa commune, pas pour incarner une faction contre une autre ! Les maires lèche-bottes jouent petit bras et font un mauvais calcul. Ils se sont laissé impressionner par la mystification politico-médiatique consistant à transformer la défaite électorale de LREM (22 % soit 11 % du corps électoral avec l’abstention) en victoire. Ils pensent ainsi faciliter leur réélection en 2020. Grave erreur d’appréciation: dans un an, l’occupant de l’Elysée sera sans doute toujours aussi impopulaire et il se pourrait fort que cette allégeance opportuniste obtienne l’effet inverse à celui recherché. Et d’ailleurs, par-delà le chaos, l’imprévisibilité et la complexité de l’opinion publique, il est quelques constantes: les Français, Gaulois réfractaires, globalement, n’apprécient guère la flagornerie envers les « puissants » ni l’obséquiosité, ni l’excès d’opportunisme. »
Maxime TANDONNET
« Trop tard, monsieur le président ? »
https://www.youtube.com/watch?v=N2ifazIF9Qk
@ Giuseppe | 24 décembre 2019 à 17:19
« Le citoyen se fiche du patrimoine des uns et des autres, ce qu’il souhaite ce sont des représentants exemplaires, éthiques »
Je ne comprends pas très bien votre pensée, et bien évidemment c’est un aveu de ma part.
Cependant…
Pourriez-vous éclairer ma lanterne en éliminant la contradiction que je crois – peut-être à tort – percevoir dans votre énoncé et le déroulé de la « séquence Balkany » ?
Joyeux Noël à tous, avec toute ma reconnaissance à Philippe et Pascale Bilger pour leur œuvre salutaire (et leur patience).
Et merci à Lucile pour sa belle histoire de Noël (ainsi que tous mes vœux de bonne santé à Daisy).
@ Lucile | 24 décembre 2019 à 13:34
Bonjour Lucile,
J’ai eu l’occasion, moi aussi, d’être abordé par une gente dame (ce qui m’arrive rarement) complètement paniquée parce que sa « Daisy » refusait obstinément de démarrer.
En fait elle avait trop pompé sur la pédale d’accélérateur, ce qu’il ne faut jamais faire, car l’afflux d’essence dans la chambre de combustion a pour effet de « noyer le moteur » et empêcher l’allumage de se produire.
J’ai tout de suite diagnostiqué le problème par l’odeur d’essence qui s’échappait. Je lui ai dit qu’il fallait attendre quelques minutes, ce qui nous a permis de papoter un petit peu. Puis je me suis installé à la place de la conductrice, tourné la clé de démarrage et la brave « Daisy » a consenti à émettre son doux ronronnement.
« Vous êtes un chou ! » m’a-t-elle dit avec un grand sourire, puis elle a disparu sans même regarder dans le rétroviseur…
Il n’y a que Raison dans la Foi. Nuit de Noël 2019
Les boches demeurent à la pointe de l’extravagance. On vient d’apprendre que se développe en Allemagne un mouvement pour la non célébration de Noël (déjà 17 millions de fans !) d’essence écolo : économiser l’énergie, lutter contre le gaspillage !
Greta T n’est pas que tarée ! Elle est en passe de devenir la grande prêtresse de Ekologystum, dieu des temps nouveaux.
@ Elusen | 24 décembre 2019 à 18:16
Il faudra lui expliquer:
https://actu.orange.fr/politique/alexandre-benalla-estime-que-la-colonisation-n-a-pas-ete-une-mauvaise-chose-magic-CNT000001mlJjQ.html
Ainsi qu’aux vieux Algériens faisant le constat du départ des Français.
@ Deviro | 25 décembre 2019 à 01:17
Bonjour à tous et bonnes fêtes de Noël et de fin d’année !
La transparence imposée aujourd’hui est le fait que de plus en plus de politiques se font prendre la main dans le sac, et la méfiance prévaut.
Et donc une curiosité d’investigation systématique, insidieuse, pour aller chercher le patrimoine des « biens mal acquis ».
Si l’exemplarité coulait de source dans les mentalités actuelles en France, les déclarations de patrimoine seraient le corollaire à la transparence, sans attention démesurée soit du contrôleur, soit du journaliste, soit du public qui ne douterait sans doute plus de l’intégrité du politique, et l’on n’assisterait plus à ces personnages qui persistent à occuper des postes alors qu’ils sont en parfaite infraction : Cahuzac pour le plus bel exemple, Delevoye récemment.
En Finlande la transparence se déroule dans un bottin où figurent toutes les factures de dépenses du parlementaire. Ne se pose plus ou très peu la suspicion malsaine et le rejet fréquent des politiques comme en France par exemple.
Ensuite en ce moment on nous bassine qu’un grand nombre de maires ne veulent plus se représenter, qu’ils ne supportent plus ce rôle ingrat, etc. Ceci est sans doute vrai dons les petites communes qui n’ont pas de structures administratives, par contre dans les autres la bagarre va faire rage.
L’élection à venir va montrer un nombre de candidats encore plus grand : en France l’élu s’accroche aux mandats pendant des décennies, donc un maire en général est vissé à son siège et l’époux infernal s’en rendait bien compte.
Cumulards en sièges et en mandats ; même mon ancien maire revendique encore la « proximité » et pleure l’attelage député/maire mais lorsque les cheminots grévistes lui réclament un rendez-vous ou les jeunes agriculteurs, il se défile, mais pour aller faire un voyage d’étude dans un pays exotique il est tout sourire.
D’ailleurs on devrait leur faire faire une interrogation écrite sur les ressources du pays, et savoir positionner sur une carte le lieu de leur travail avant de partir.
Bon, je ne sais pas si j’ai répondu à votre attente, les bulles sont encore dans l’air et le soufflet de bûche au chocolat est encore présent ; et bien sûr ce matin un noisette spécial devant la plus belle carte postale du monde sous une lumière bénie des dieux, le filtre qui donne parfois l’impression de pouvoir toucher les montagnes avec les mains… Les bulles rajoutent à l’effet.
Bonne journée, et bien évidement excellentissimes fêtes à nos hôtes, qui ont la patience de supporter parfois de drôles d’élucubrations… La vie, quoi ! Elle est tellement belle la vie… Euh… J’arrête ici.
@ Achille | 25 décembre 2019 à 07:11
La dame qui vous a qualifié de « chou » n’a pas regardé dans le rétroviseur en partant parce qu’elle ne voulait pas aller dans le décor, et puis c’est bien connu, les femmes se servent du rétroviseur pour suspendre leur sac à main ou pour se mettre du rouge à lèvres sans le faire déborder. Pas pour observer ce qui se passe derrière elles. Mais elle pense encore à vous avec reconnaissance, sûrement.
En ce qui concerne ma Daisy, mon explication vaut ce qu’elle vaut, mais je soupçonne par intuition et par empathie qu’elle souffre d’humidité. Vous n’imaginez pas les trombes d’eau que nous avons eues ici, avec des rafales de vent qui poussaient la pluie dans tous les recoins. Ma voiture est garée en plein air ; j’ai déjà de la chance qu’elle ne se soit pas envolée. À l’heure où je vous parle, je la laisse sécher au soleil, et nous aviserons dans quelques jours.
Pour en revenir au président de la République, à mon avis il va tenir bon contre les grévistes et on ne peut pas le lui reprocher. Mais quel dommage qu’un tel psychodrame résulte en une réforme aussi difforme.
@ hameau dans les nuages | 25 décembre 2019 à 10:45
Il ne peut pas y avoir du bon dans la colonisation, puisque l’essence même du mot s’appuie sur le vol et l’expropriation partant du principe de la loi du plus fort.
En biologie et médecine l’on parle de colonisation pour les métastases !
La colonisation des Amériques est allée de pair avec les génocides de peuples amérindiens, pour vous et Benalla il y aurait eu quelque chose de bon là-dedans ?!
Avoir comme source du savoir, de culture, de référence Alexandre Benalla, faut aller vous acheter une cervelle là !
Pour exproprier de territoires, de terres, il faut exercer de la violence, donner la mort. Il ne peut pas y avoir de bonnes méthodes dans la violence et tuer.
Les Israéliens en construisant des routes font quelque chose de bien en colonisant la Palestine ?!
Les routes, ce n’est pas pour les Palestiniens qu’ils les construisent, mais pour eux et accélérer la colonisation !
Au Tibet, les infrastructures sont là pour asseoir le pouvoir central de la Chine et gérer l’occupation, pas pour les Tibétains.
Quant à l’Algérie, était-ce une colonie ou une région française ?
Est-ce une guerre de Sécession ou d’indépendance ?
L’Algérie, contrairement au reste des territoires occupés par la France, avait un statut particulier.
L’Algérie a les fesses entre deux chaises !
Le fait de violer une femme, qu’il en naisse un enfant et qu’elle en ait obtenu des aides sociales en tant que parent isolé, que cela ait fait augmenter le taux de natalité, ne fait pas du viol une bonne chose.
Il est vrai que la dramaturgie vous force à appeler vos enfants et petits-enfants des colons que vous envoyez en colonie.
Vous me faites penser aux racailles qui cherchent toujours à se trouver une excuse et un point positif dans ce qu’ils font de mal.
Le fait d’être inculte ne change rien à la signification du concept de colonisation !
@ Elusen
Les mots que j’ai transférés ne sont pas de moi mais d’Alexandre Benalla et si je ne suis pas une fan de ce sulfureux personnage, je les ai trouvés plutôt conformes à ce que je pense personnellement.
Les pays africains se plaignent de la colonisation, pourtant de nos jours, nombreux sont leurs ressortissants qui viennent s’installer en France, s’ils nous détestent autant, faut-il que ces gens soient complètement maso.
Ensuite à un moment donné il faut laisser à l’Histoire les vicissitudes de nos grands-pères et avancer, surtout quand il y a eu des actions négatives mais aussi beaucoup d’actions positives. Entretenir la haine ne fait pas avancer, et ce qu’il faut reprocher à notre Président c’est d’abonder dans le sens de la victimisation des anciennes colonies sans apporter d’éléments positifs.
@ Elusen
« Il ne peut pas y avoir de bonnes méthodes dans la violence et tuer »
Mais si, mais si, voyons…
Je ne vais tout de même pas devoir vous faire un procès en naïveté, non ?
@ Michelle D-LEROY | 25 décembre 2019 à 19:53
« Les pays africains »
Autant d’imbécillité pour tenter de justifier le n’importe quoi ?!
Il y a aux alentours d’un milliard d’Africains, ainsi plus de 800 millions viendraient vivre en France !
De plus, quel peut bien être le rapport entre colonisation et immigration ?
La définition de la colonisation n’a rien à voir avec : routes, hôpitaux, infrastructures ; mais avec : occupation, expropriation, tuer, massacrer, génocide.
La colonisation, il s’agit d’occuper le territoire, les terres de quelqu’un d’autre et pour occuper ce qui ne vous appartient pas, vous ne le faites pas avec des câlins. La colonisation n’est rien d’autre que ça, c’est son unique définition.
Votre ignorance, votre inculture vous poussent à confondre colonisation et aménagement d’un territoire.
Vous pouvez aménager un territoire sans le coloniser ; vous ne saviez pas ça vous ?!
Vous allez jusque dans la bêtise d’amalgamer transfert de technologie et colonisation.
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@ F68.10 | 25 décembre 2019 à 22:12
« Mais si, mais si, voyons… »
Syndrome de Münchausen, prouvez, point !
Pfff… Le problème n’est pas d’être « exemplaire », sous-entendant au passage que gagner 6 000 euros par mois serait suspect par nature. C’est poser le problème à l’envers.
Pourtant le compte est simple: si on prend sa retraite à 64 ans, et qu’on divise les 10 euros du point par les 18 ans d’espérance de vie, on obtient à peu près les 55 centimes par an. Sans compter qu’on nous promet que l’âge pivot va augmenter et que la valeur du point n’est pas définie et va pouvoir faire l’objet d’obscures péréquations.
Bref, leur retraite c’est le pire des investissements possibles et imaginables, à 0 % sur 20 ans.
Mieux vaut investir dans la pierre, en plus on peut y vivre dedans.
L’argent des retraites c’est le grisbi convoité par les syndicats qui en veulent la gestion et les politiques qui en veulent l’oseille pour avoir des « marges de manœuvre »… sur le dos des travailleurs.
@ Lucile
« En ce qui concerne ma Daisy, mon explication vaut ce qu’elle vaut, mais je soupçonne par intuition et par empathie qu’elle souffre d’humidité. »
C’est le contraire d’une Daisy dratée, en quelque sorte…
@ Lucile 24 décembre 13 h 34, 25 décembre 11 h 27
Merci pour ce beau CONTE DE NOËL. Ce n’est pas si fréquent qu’une mésaventure de cette sorte finisse comme dans un enchantement. Continuez à faire vos courses en compagnie de votre ange gardien !
J’eus envie de vous faire part de mon émotion ressentie en cette sainte veillée Je me suis ravisé en découvrant la qualité des commentateurs qui vous avaient déjà félicitée.
Heureusement il me reste l’opportunité de vous conseiller pour le démarrage de votre vieille Daisy rétive.
Avant d’actionner la clé de contact veuillez, de votre pied charmant chaussé d’une fine bottine d’un grand faiseur italien, défoncer la pédale gauche – ceci dit sans référence à un quelconque commentateur de ce blog – dont votre véhicule est sans doute doté, dite pédale de débrayage dans le jargon technique.
Un geste simple qui aura pour effet de désolidariser votre moteur du restant de votre caisse, le libérant pour ainsi dire du reste de la ferraille l’enveloppant, laquelle est de nul intérêt dans cette phase préparatoire au transport !
Le moteur, rendu libre, pourra s’exprimer joyeusement – comme toute chose en ce bas monde – et émettra ce doux ronronnement de satisfaction, marque d’une bonne santé mécanique.
Cette opération de débrayage est courante et s’applique dans les domaines les plus divers. Se libérer d’une obligation, se débarrasser d’un importun, quoi de plus commun dans la vie réelle.
Ainsi, dans les blogs on débraie les gens fâcheux.
Pas toujours !
Bonjour,
Entre les idées, les principes, les convictions et le réel, nous savons bien qu’il y a un écart partout, toujours. Pourquoi ne pas considérer l’immensité d’une tâche qui consiste à vouloir changer, réformer et diriger, tout en faisant du nouveau avec de l’ancien, dans un esprit de conciliation constructive.
EM n’est pas un anarchiste qui mettrait un terme, comme un séisme, au passé. Il est bien forcé de composer avec l’existant. Principe de réalité. Alors je ne sais pas vraiment qui est JP Delevoye mais je veux bien faire le pari qu’il a été mis dans les pattes d’EM par proposition de ceux qui veulent composer avec EM sans être d’accord avec lui et qui feront toujours une pirouette au final pour le lâcher. EM est bien obligé d’accepter pour pouvoir avancer et discuter. Il joue sur le temps. Il sait qu’il y aura des grosses ficelles à dénouer mais il poursuit, convaincu qu’il y a des combats à mener quoi qu’il en coûte.
Alors Delevoye est un exemple de politique de l’ancien monde, véritable peau de banane à retardement, mise à son insu sous les pieds du président et du Premier ministre. Un proche du RPR, de la droite, semble-t-il. Un ventre mou en réalité, pas très éloigné surtout des socialistes. Tel un Gérard Larcher. Et qui tombe. Quand on veut le faire tomber ?
Je ne sais pas si mon intuition est fondée. Mais par exemple, comment EM peut-il faire avec des bras cassés comme ils le sont presque tous… sauf quelques-uns dont lui peut-être ? Soit des bras cassés soit des Machiavel avec le sourire. Et une partie des Français les plus bruyants qui ne veulent jamais reconnaître les mérites et les grandeurs de leurs représentants sauf si ceux-ci sont morts. Jamais de leur vivant. Terrible constat. N’adouber de leur vivant que des bras cassés ou des petits princes machiavéliques. Ça me surprend. Peut-être que par nature les plus assoiffés de sang sont ceux qui sont incapables de rendre hommage à plus forts que soi. Soutenir au lieu de flinguer, avoir de la mémoire et penser à ceux qui n’auront d’autre choix que de vivre dans leur pays, quel qu’il soit.
@ DGAT13
Adresser ses veux à un inconnu est idiot, mais pas si on le fait à un ensemble d’inconnus déterminé car cet ensemble relève alors du connu.
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@ Elusen
Il faut distinguer « occupation » et « colonisation », ce que vous ne faites pas.
Ce que nous avons fait en Afrique noire relève du crime contre l’humanité avec des conséquences sans fin, mais on peut agir en conséquence au lieu de s’autoflageller en permanence, et encore moins quand ce n’est pas le moment de le faire.
En Algérie, c’est beaucoup plus compliqué.
@ Cn | 26 décembre 2019 à 09:24
Il y aurait un Etat profond ? Mais c’est du complotisme ça ! 🙂
Sinon, concernant EM vous avez des tuyaux sur le financement de sa montée en puissance ?
https://www.youtube.com/watch?v=4R7umaZ_wrc
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@ Elusen | 25 décembre 2019 à 16:51
Pour vous remettre les idées politiques en place, je vous conseille la lecture de cet éminent spécialiste de l’Afrique.
https://bernardlugan.blogspot.com/2019/12/que-pourrait-avoir-voulu-dire-emmanuel.html
Sinon l’Algérie en phase terminale a deux cancers: le FLN et ses métastases et la religion.Comme dit Zemmour, ce pays est le seul désignant nommément son ennemi dans son hymne national… tout en profitant de ses largesses (là c’est moi qui précise).
@ Alex paulista | 26 décembre 2019 à 04:17
Ça fait plaisir de savoir que vous êtes toujours là, Alex paulista. Ça faisait longtemps !
@ Elusen
« Syndrome de Münchausen, prouvez, point ! »
A votre service, Sérénissime Conscience du Temps Présent !
https://tenor.com/Tjsc.gif
Alors, voilà, tout d’abord un petit point de méthode: vous êtes la personne qui avait formulé la phrase suivante:
« Il ne peut pas y avoir de bonnes méthodes dans la violence et tuer. »
Je me permets de vous faire remarquer que c’est votre assertion, que vous ne prenez pas la peine de la justifier, et que vous avez mis ce propos en gras comme pour souligner l’évidence morale que constitue ce qui ressemble à un axiome dans votre psychisme.
Dans ce contexte, ce serait plutôt à vous de justifier votre propos. Votre injonction à la « preuve » que vous m’adressez n’est qu’un paralogisme, dûment répertorié:
https://rationalwiki.org/wiki/Burden_of_proof
Normalement, ma réponse devrait prendre fin ici. Mais comme le pinaillage rationaliste n’est que rarement compatible avec les apparences de la politesse, voici une réponse:
Il y a quand même quelques situations où l’assassinat est moralement défendable, ou même recommandable. Un cas bien connu:
https://m.youtube.com/watch?v=mt0zR2uOAB8
Bon. OK. Ce coup a foiré. Et de plus, me diriez-vous, ce n’était qu’une tentative d’assassinat individuel, et non pas un meurtre de masse. Alors abordons la question du meurtre de masse réussi et moralement justifiable:
https://m.youtube.com/watch?v=4wD4G-O7dTc
C’est bô la science. Pour mieux en apprécier l’esthétisme, mais sans morts, je me permets de me référer à la Czar Bomba. Ça claque un peu plus:
https://www.dailymotion.com/video/xcbuaz
Vous me direz probablement que c’est pô bien… Alors moi, je veux bien accepter qu’il y avait peut-être plus malin que Hiroshima et Nagasaki. Cela étant, le débat sur ce meurtre de masse a eu lieu depuis un petit moment, et le consensus, en tout cas dans certaines parties du monde, semble être que ce fut une bonne chose.
Et qui suis-je, moi, pauvre mortel, pour contester le consensus d’experts qui proviennent, qui plus est, du pays qui a l’autorité morale de définir qui représente le Bien et le Mal ? J’en aurais le vertige que de faire preuve de tant d’arrogance ! Pfiou !
Voilà. « Preuve » demandée, « preuve » fournie…
@ F68.10 | 26 décembre 2019 à 15:30
« …vous ne prenez pas la peine de la justifier »
Très cher Syndrome Münchausen, comment peut-il être justifié qu’il y aurait une bonne méthode dans le génocide, le meurtre, tuer, la violence ; cela reviendrait à les légitimer en tant que tels.
Vous êtes un mafieux, un tueur à gages, un trafiquant d’organes, un fonctionnaire chinois au Tibet, vous êtes quoi vous ?!
Vous faites une banale et fatale métonymie, vous confondez la légitime défense, se défendre, avec la violence, le meurtre, le génocide et tout le reste. Vous êtes le genre à penser que vous buvez une bouteille alors que c’est son contenu.
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@ hameau dans les nuages | 26 décembre 2019 à 10:50
« …cet éminent spécialiste de l’Afrique »
« éminent » heuuuuuu ?! Si ça ce n’est pas de la subjectivité sans aucun rapport avec le savoir et la connaissance…
Le zigue, Bernard Lugan, a été membre du groupe néonazi Action française, anti-République, suprémaciste, pour le rétablissement de la royauté et de l’aristocratie et la domination absolue du catholicisme.
Bernard Lugan a prôné le génocide Tutsi et défendu les génocidaires Hutus.
«Que pourrait avoir voulu dire Emmanuel Macron» nous dit-il ; parce qu’il le sait lui, il est dans la tête d’Emmanuel Macron ?!
Tu m’étonnes que cela soit le souk dans la sienne s’il arrive à être dans la tête des autres ?!
« éminent » cela en dit long sur vous, votre pertinence et votre positionnement !
Où a-t-on vu que les Amérindiens avaient eu accès aux hôpitaux et aux infrastructures, puisqu’ils ont été massacrés, puis parqués dans des réserves ?!
Où a-t-on vu que les Palestiniens avaient accès aux hôpitaux des colonies israéliennes, aux routes, aux infrastructures, à la nourriture, l’eau ?!
Ou qu’en Afrique française les populations auraient eu accès à quoi que ce soit, ne serait-ce qu’à l’égalité de traitement et d’accès ?!
Si cela avait été le cas, il n’y aurait pas eu de révoltes et de luttes armées !
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@ Xavier NEBOUT | 26 décembre 2019 à 10:23
Je suis quelque peu surpris que chacun ait un positionnement sur la colonisation sans jamais savoir de quoi il est question.
Occupation est la définition du mot colonisation.
Colonisation – Jean Bruhat – 1905 / 1983 : maître-assistant à la faculté des lettres et sciences humaines de Paris.
Dans l’article mis plus bas, il suffisait de le lire :
Pour coloniser, il faut forcément occuper un territoire qui originellement n’est pas le sien.
La colonisation impose :
– un territoire à conquérir.
– l’occuper.
– retirer tout droit civil, contractuel, de possession aux populations légitimes.
– affronter les populations légitimes, soit en les tuant, les exterminant, les génocidant, etc.
– l’occupation se fait par la force, la violence.
– remplacer la population locale.
Et cela s’arrête là !
L’occupant, après, organise le territoire qu’il a volé, il l’organise à son unique profit, donc y crée des infrastructures, mais cela n’a rien à voir avec la colonisation, il faut d’abord qu’elle ait eu lieu, les deux ne sont pas faits en même temps.
L’exploitation, l’aménagement, la gestion des terres occupées ne se fait pas au profit des personnes spoliées, mais dans l’unique intérêt de l’occupant.
Les infrastructures ne bénéficient pas aux populations spoliées, cela vise à accélérer, faciliter la spoliation, l’occupation, le vol, le génocide.
Si je fabrique des armes pour vous tuer et qu’en vous battant contre moi vous les récupérez, il n’y a rien eu de positif là-dedans, je ne vous ai pas civilisé, ni apporté la modernité.
@ Elusen
« Très cher Syndrome Münchausen, comment peut-il être justifié qu’il y aurait une bonne méthode dans le génocide, le meurtre, tuer, la violence ; cela reviendrait à les légitimer en tant que tels. »
Très chère Sérénissime Conscience du Temps Présent, le problème n’était pas de justifier le contraire de l’assertion que vous teniez mais de justifier l’assertion que vous teniez.
J’attendais que vous me justifiez le fait qu’il ne peut pas y avoir de bonnes manières de faire ci ou ça. Votre justification semble maintenant tenir en une forme interrogative négative: « comment peut-il être justifié… ? »
Deux biais cognitifs bien répertoriés:
https://rationalwiki.org/wiki/Circular_reasoning
https://rationalwiki.org/wiki/Argument_from_incredulity
Vous affirmez aussi que l’existence de bonnes méthodes reviendrait à les légitimer. Je trouve cela fallacieux: il y a de bonnes méthodes et de mauvaises méthodes de pratiquer des opérations financières au sein de fonds spéculatifs. Ce n’est pas pour autant que nous devons légitimer toutes leurs pratiques…
Je pense en particulier à des opérations de refinancement de fonds dits vautours: ce que j’ai observé était très imaginatif, tout à fait en règle avec le cadre juridique des différents pays où cela opérait. Clairement une « bonne » manière. Quant à légitimer cela, même si mon travail consistait à mon humble niveau à le permettre, disons que c’est une autre histoire…
Et plus généralement, des cas de bonnes choses qui ne sont pas légitimables, on peut en trouver: l’euthanasie de certains malades mentaux par exemple. Depuis que certains nazis ont pollué ce beau concept de leurs oripeaux idéologiques, c’est devenu difficilement légitimable. C’est pourtant parfois une belle chose…
« Vous êtes un mafieux, un tueur à gages, un trafiquant d’organes, un fonctionnaire chinois au Tibet, vous êtes quoi vous ?! »
Rien de tout cela, à ma connaissance. Bien que je n’ai aucun préjugé moral et discriminatoire à l’encontre des mafieux en général, des tueurs à gages, des trafiquants d’organes, ou encore des fonctionnaires chinois au Tibet (qui ont un dur travail qui consiste à faire reculer le traditionalisme théocratique, ne l’oublions pas…).
« Vous faites une banale et fatale métonymie, vous confondez la légitime défense, se défendre, avec la violence, le meurtre, le génocide et tout le reste. »
Votre propos ne permettait pas de partir du principe que vous opériez ce distinguo. Je n’ai pas inclus d’hypothèses superflues et non objectivables dans votre discours dans l’élaboration de mon propos à votre endroit.
« Vous êtes le genre à penser que vous buvez une bouteille alors que c’est son contenu. »
Si nous voulons prendre un peu de hauteur, il faut bien accepter que, selon votre vision des choses, il est difficilement niable que le meurtre de masse puisse à l’occasion être considéré comme de la légitime défense. Il n’est reste pas moins qu’il s’agit d’un meurtre de masse.
C’est dans ce type de contexte qu’intervient la notion d’intentionnalité en philosophie morale. Je vous laisse donc réfléchir à l’échange suivant:
https://samharris.org/the-limits-of-discourse/
Quoi qu’il en soit, si on trouve un exemple d’un meurtre de masse ou l’intentionnalité est bonne, il me semble que c’est bien un contre-exemple à votre assertion initiale: c’est un peu facile d’exclure tous les « bons » cas de meurtres de masse en disant « Ouais, mais c’était de la légitime défense ! Ça compte pas ! Chat perché ! ».
Ben si, ça compte…
Ah ! Et pour vous détendre un peu:
« Vous faites une banale et fatale métonymie »
Mon coup n’est pas fatal, mais je fais parfois mal… Qui suiuiuiuis-je ?
https://m.youtube.com/watch?v=nY25JGQpVro
@ F68.10 | 27 décembre 2019 à 12:38
Tout ça pour rien quoi ?!
Vous blablatez pour prétendre qu’il y aurait une bonne méthode pour tuer des gens et vous affirmez la connaître, ce qui fait de vous effectivement une personne qui relève de la psychiatrie, vous allez pouvoir revoir vos médecins et maman.
@ Elusen
« Vous blablatez pour prétendre qu’il y aurait une bonne méthode pour tuer des gens et vous affirmez la connaître, ce qui fait de vous effectivement une personne qui relève de la psychiatrie, vous allez pouvoir revoir vos médecins et maman. »
Le fait que le meurtre de masse puisse être justifié est une opinion mainstream aux USA, par exemple. Alors je veux bien que ces gens relèvent de la psychiatrie, mais bon, ça fait beaucoup. Et cela fait aussi beaucoup de gens parfaitement intégrés, et aussi beaucoup de gens dans des positions de pouvoir.
À ma connaissance, je n’ai pas prétendu « connaître une bonne méthode ». Vous pouvez me citer mes propos allant dans ce sens?
Quant à la psychiatrie, navré, mais ce monde ne fonctionne pas selon les critères que vous imaginez, mais selon les critères qu’il se fixe. Et certains sont plus justifiables que d’autres.
Théoriquement les discussions argumentées sur la violence, sa nature, et ses potentielles justifications ne relèvent pas de la psychiatrie: les critères de dangerosité ne sont pas atteints. En même temps, les psychiatres font surtout un peu ce qu’ils veulent dans l’appréciation de ces critères. (Je vous parlerai peut-être un jour du fonctionnement de l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris et de ses particularités juridiques…)
Vous qui prétendez défendre la veuve et l’orphelin, je vous suggère de jeter un coup d’oeil à cet hilarant rapport de l’ombudsman de Colombie-Britannique.
https://bcombudsperson.ca/sites/default/files/OMB-Committed-to-Change-FINAL-web.pdf
À partir de la page 42, ce rapport devient vraiment une orgie…
Vous connaissez des rapports du même niveau d’objectivité sur le même thème en France ? Pas moi…
Mais je vous félicite pour cette superbe attaque ad hominem, cette magnifique diversion de la conversation, et votre art d’éluder toute forme d’arguments à travers vos jugements moraux.
C’est un peu ce que je souhaitais mettre en évidence: vous raisonnez sur la base de vos présupposés moraux, et non pas sur la base de données factuelles ni de considérations rationnelles de philosophie morale.
Vous êtes bien Français, en somme…
Pour en revenir au sujet du billet, conversation avec un ami étranger qui suit de près la politique en France. Pour lui, c’est plus grave que trop tard ou trop tôt. Je résume :
« Macron, ah Macron… N’importe quoi. Il a essayé de b….r tout le monde avec sa réforme des retraites. Et maintenant il s’étonne que les gens ne soient pas contents. Il va être obligé de baisser sa culotte. Au total ça coûtera plus cher qu’avant, les régimes qui auraient dû être réformés ne le seront pas, et les autres iront moins bien. Personne n’a en vue l’intérêt général. Macron devrait prendre des cours de bon sens et de négociation ».
@ F68.10 | 28 décembre 2019 à 10:30
▬ « Le fait que le meurtre de masse puisse être justifié est une opinion mainstream aux USA »
Oh là là, les lieux communs et des généralités dignes d’une conversation de poivrots au bistrot !
Vous prétendez connaître et pouvoir légitimer les génocides, les meurtres, qu’il y aurait du bon, assumez !
Mais je constate que vous n’assumez jamais rien, Syndrome de Münchhausen, et que vous partez dans tous les sens, maintenant un ombudsman de Colombie-Britannique au Canada.
▬ « Vous pouvez me citer mes propos allant dans ce sens ? »
Ouais, je peux, mais est-ce que vous le voulez vraiment ?!
———————————————————
@ Lucile | 28 décembre 2019 à 12:09
En fait, si j’ai bien compris, vous et vos mystérieux amis étrangers, vous pourriez écrire des scénarios pour l’industrie de la pornographie ?!
@ Elusen
« Oh là là, les lieux communs et des généralités dignes d’une conversation de poivrots au bistrot ! »
La question est: est-ce factuel ou pas ? Qu’on soit au bistrot ou dans des salons feutrés, les faits restent des faits: si dans un salon feutré, on dit que la Terre est plate, et si une bande de poivrots dans un bistrot pensent que la Terre est ronde, il y en a bien un des deux qui a tort.
Vous avez quoi contre les bistrots et les poivrots ?
« Vous prétendez connaître et pouvoir légitimer les génocides, les meurtres, qu’il y aurait du bon, assumez ! »
Pas n’importe lequel, n’importe où, n’importe quand, pour n’importe quelle raison… Et en règle générale, j’ai quand même très peu de sympathie pour le concept. Mais mes sentiments n’ont rien à voir quant à la détermination du vrai et du faux, qui ne dépendent pas de mes états d’âme personnels. J’assume parfaitement cette dernière phrase.
« Mais je constate que vous n’assumez jamais rien, Syndrome de Münchhausen, et que vous partez dans tous les sens, maintenant un ombudsman de Colombie-Britannique au Canada. »
C’est vous qui avez lancé le sujet de la psychiatrie sur le mode de l’attaque personnelle et avez initialement dévié la conversation. Je vous exposais donc les points techniques permettant de déterminer quand X ou Y relève de la psychiatrie, selon vos propos. Vous devriez accueillir chaleureusement ce type de discussion qui participe de l’accroissement de votre savoir.
Et mesurez aussi mon respect des convenances: j’aurais pu vous parler de ma moman !
https://m.youtube.com/watch?v=2GhPUAVgHZc
« Ouais, je peux, mais est-ce que vous le voulez vraiment ?! »
Ah ben oui, je le veux ! Cela me permet de mieux comprendre ce que vous avez en tête.
Alors voilà, c’est une erreur assez classique. Je vous explique de manière un peu matheuse: supposons que dans un certain contexte vous vous intéressiez à une assertion « pour tout x, la propriété P(x) est fausse » et que par divers mécanismes vous prouviez que cette assertion est absurde, i.e. qu’elle a des conséquences impossibles… Il vous est donc nécessaire de la nier. Ce qui donne « il existe x tel que P(x) soit vraie ».
Et pourtant vous ne savez pas quel est ce x. Vous pouvez très bien être capable de prouver l’existence d’une chose sans jamais être capable d’en produire ou d’en isoler un exemplaire.
Donc, vous avez fait dire à mon propos ce que vous avez voulu lui faire dire, et non pas ce qu’il dit…
@ F68.10 | 29 décembre 2019 à 14:12
▬ « Vous avez quoi contre les bistrots et les poivrots ? »
Ben j’ai déjà vous !
▬ « Pas n’importe lequel, n’importe où, n’importe quand, pour n’importe quelle raison… Et en règle générale, j’ai quand même très peu de sympathie pour le concept. »
Tout et son contraire dans une même phrase !
À deux doigts de me dire que cela vous donne du priapisme en public, mais que vous n’aimez pas que l’on vous surprenne.
Et votre excitation libidinale se poursuit en parlant de x :
Un côté sado-maso très certainement ; vous devez avoir un mot de sécurité pour que cela s’arrête : « gros minet, ou bien, club sandwich » ?!
@ Elusen
« Ben j’ai déjà vous ! »
Je ne bois pas.
Sauf ce soir où je me suis enquillé un nombre incalculable de vodka pures. Je regrette qu’ils ne servent pas de l’alcool à 90: les boissons de fillettes m’insupportent !
« Tout et son contraire dans une même phrase ! »
Je ne vois absolument pas la contradiction. Mais puisqu’elle vous est si évidente, j’imagine que vous n’aurez aucun mal à me l’exposer.
« À deux doigts de me dire que cela vous donne du priapisme en public, mais que vous n’aimez pas que l’on vous surprenne. »
Navré, mais je n’ai plus aucune pulsion sexuelle.
« Et pourtant vous ne savez pas quel est ce x.Un côté sado-maso très certainement ; vous devez avoir un mot de sécurité pour que cela s’arrête : « gros minet, ou bien, club sandwich » ?! »
Vous pouvez remplacer « x » par « y »: l’argumentaire reste le même.
Question sado-masochisme, je vous conseille les conseils du lapin du métro, qui est beaucoup plus calé que moi en la matière:
https://m.youtube.com/watch?v=XfSVs1xjb0Q&t=01m07s
Cela étant, je peine à comprendre votre hostilité à mon endroit: nous ne faisons qu’échanger des arguments…
@ Achille | 30 décembre 2019 à 09:04
▬ « La cagnotte de la CGT a atteint 1,5 million d’€. »
Oui et ?!
Si vous ne savez même pas qui a donné, leur profession, leur fonction, qu’est-ce que vous la ramenez ?!
Si ce sont les employés, leurs familles, leur entourage, des gens qui ont le cancer…
▬ « Mais vu que je donne aux Restos du cœur »
Tout ça pour au passage vous faire mousser ?!
▬ « Je ne voudrais pas lasser »
C’est déjà fait, d’autant que vos interventions n’ont servi à rien ; mis à part à démontrer une hystérie :
———————————————————
@ F68.10 | 29 décembre 2019 à 23:43
▬ « Je ne bois pas. »
Décidément vous ne comprenez même pas vos propres phrases, si j’en suis à vous les expliquer cela ne va pas le faire.
Le quoi, c’est donc vous selon ma réponse.
▬ « nous ne faisons qu’échanger des arguments… »
Vous n’échangez rien, vous vous contentez d’affirmer qu’il y a de bonnes méthodes pour tuer, massacrer, commettre des génocides.
@ Elusen
« Décidément vous ne comprenez même pas vos propres phrases, si j’en suis à vous les expliquer cela ne va pas le faire. »
Ben non. On peut très bien ne pas fréquenter les bistrots et vous trouver assez méprisant contre les alcoolos. Ce qui est votre droit, soit dit en passant, mais ce qui suscite des interrogations naturelles.
Cela dit, je fréquente les bistrots, mais je ne carbure qu’au café. Et à la quiche lorraine. Sauf hier soir…
« Vous n’échangez rien, vous vous contentez d’affirmer qu’il y a de bonnes méthodes pour tuer, massacrer, commettre des génocides. »
J’ai pourtant bien fait utilisation d’un argument d’autorité, ce qui constitue bien une argumentation. Je peux sûrement faire un peu mieux, mais que je fasse mieux ou pas, la discussion précédente relève bien de l’argumentation.
Vous pourriez danser autour d’un totem en invoquant la pluie et la foudre que cela n’y changerait absolument rien.
@ F68.10 | 30 décembre 2019 à 23:32
« Ce qui est votre droit »
Être méprisant n’est pas un droit, au alors il vous faudra le sourcer.
Par contre, vous faites le prosélytisme du génocide, du meurtre en affirmant qu’il y a de bonnes méthodes, pour l’heure, ce n’est pas un droit non plus.
On n’a jamais vu des individus demander qu’on les génocide, voire que l’on utilise de bonnes méthodes pour ce faire, très cher Syndrome de Münchhausen.
@ Elusen
« Être méprisant n’est pas un droit, au alors il vous faudra le sourcer. »
Bien sûr que si c’est un droit. Je ne vois même pas la peine de sourcer une telle affirmation. Ce serait plutôt à vous de défendre que ce n’en est pas un. C’est le principe de la charge de la preuve.
« Par contre, vous faites le prosélytisme du génocide, du meurtre en affirmant qu’il y a de bonnes méthodes, pour l’heure, ce n’est pas un droit non plus. »
Hmmmhh… Non. Je n’ai pas fait le « prosélytisme » du génocide. Pas à ma connaissance. Plutôt le contraire d’ailleurs.
« On n’a jamais vu des individus demander qu’on les génocide, voire que l’on utilise de bonnes méthodes pour ce faire, très cher Syndrome de Münchhausen. »
Vous n’avez manifestement jamais assisté à un de mes passages au sein des hôpitaux. Bien sûr que si que certaines personnes demandent qu’on les trucident, et promptement !
Naïveté totale. Vous me faites penser à Astro le petit robot.
https://www.youtube.com/watch?v=MGRw99VZPdE
@ F68.10 | 01 janvier 2020 à 19:02
▬ « Bien sûr que si c’est un droit. »
Prouvez-le !
Voici la source du droit français legifrance.gouv.fr.
▬ « Vous n’avez manifestement jamais assisté à un de mes passages au sein des hôpitaux. »
Effectivement, je ne suis pas votre médecin !
Il n’en reste pas moins que vous n’avez toujours pas apporté la moindre preuve qu’il y aurait de bonne méthode pour tuer, génocider et qu’elles seraient nécessairement approuvées par les victimes puisqu’elles seraient bonnes.
@ Elusen | 30 décembre 2019 à 22:50
Mon pauvre Elusen. Toujours dans l’agressivité. Jamais la moindre pointe d’humour dans vos commentaires. On sent l’aigreur d’un frustré pathologique.
Vous devez être très malheureux à vivre tout seul avec pour tout compagnon votre Dalloz.
Je vous plains. Puisse 2020 vous apporter un peu de chaleur humaine. Vous en avez grand besoin !
@ Elusen
« Voici la source du droit français legifrance.gouv.fr. »
Mais je n’en ai pas grand-chose à taper du droit français ! Je m’intéresse beaucoup plus au droit zougois ! Quelque chose comme ça:
https://bgs.zg.ch/app/de/systematic/texts_of_law
Et le principe de base, c’est quand même que c’est quand quelque chose n’est pas interdit qu’il est autorisé ! La charge de la preuve est quand même nettement plus de votre côté… Je ne vois même pas comment on peut contester ce dernier point…
« Effectivement, je ne suis pas votre médecin ! »
Effectivement, vous n’êtes pas ma moman !
« Il n’en reste pas moins que vous n’avez toujours pas apporté la moindre preuve qu’il y aurait de bonne méthode pour tuer, génocider et qu’elles seraient nécessairement approuvées par les victimes puisqu’elles seraient bonnes. »
Pourquoi chercherais-je à prouver une grossière caricature des propos que j’ai tenus ? Je n’en vois pas l’intérêt…
@ Achille | 01 janvier 2020 à 20:15
La frustration ne peut point être une pathologie puisque la pulsion n’est pas une maladie, car en ce cas, la pulsion de vie qui vous anime engendrerait une frustration chez vous et la maladie de tous les retraités : vomir en permanence sur ceux qui paient leurs retraites.
Mais même en déambulateur, je suis certain que vous pouvez encore vous déplacer au cinématographe, vous savez qu’aujourd’hui il est en couleurs et qu’il y a également le son.
——————————————
@ F68.10 | 01 janvier 2020 à 21:23
▬ « Mais je n’en ai pas grand-chose à taper …»
Vous vous tapez ce que vous voulez, un hamster ou un bol de camomille, mais le mépris n’est pas une notion de droit, de fait, il n’y a aucun droit au mépris.
▬ « quand quelque chose n’est pas interdit qu’il est autorisé ! »
Non pas plus !
Vous confondez interdire, autoriser et droit ; puisque le droit peut interdire, tout comme autoriser !
Autoriser implique un accord entre deux parties au minimum.
▬ « vous n’êtes pas ma moman ! »
J’ai parlé de médecin, mais pas de votre mère ; mais peut-être avez-vous compris qu’il était l’heure de la tétée : mes deux seins.
▬ « une grossière caricature des propos »
Tenez donc, c’est la troisième fois que je dois vous remettre vos propos sous le nez.
@ Elusen | 02 janvier 2020 à 02:05
Quel humour ! On dirait du Coquerel, mâtiné d’Obono. C’est dire le niveau.
Finalement je n’arrive même pas à vous en vouloir. Vos outrances de grand tourmenté me font pitié !
J’ai essayé, par pure compassion, d’échanger avec vous, mais c’est sans espoir. Votre cas relève d’un psy. Mais un conseil, évitez Gérard Miller, il est encore plus barjot que vous ! 🙂
@ Achille | 02 janvier 2020 à 09:02
D’accord avec Achille, le niveau de haine de Elushaine n’a pas baissé, c’est sa nourriture spirituelle et je suis sûr qu’il va encore relever son niveau cette année ; ayez de la compassion avec ce malheureux, ne l’agressez pas, laissez-le répandre sa haine, c’est son exorcisme, parole de psy.
……………………….
Au gui l’an neuf :
Encore plus de voitures brûlées ce 1er Janvier.
Encore plus de flics, pompiers caillassés, blessés par nos chances du Racaillistan.
Encore plus d’agressions, de vols, de viols pour célébrer cette fête unique au monde.
Toujours plus de migrants « invités » à venir s’installer chez nous.
Toujours plus d’édifices religieux chrétiens salis détériorés, crèches saccagées…
Chuuuuttt ! La presse aux ordres a zappé toutes ces joyeusetés.
Sans oublier les grèves, blocages, prises en otage des usagers qui approuvent très masochistement leurs situations de cocus.
RAS comme on disait en Algérie !
@ Elusen
« Vous vous tapez ce que vous voulez, un hamster ou un bol de camomille, mais le mépris n’est pas une notion de droit, de fait, il n’y a aucun droit au mépris. »
Quoi qu’il en soit, je ne vois aucune raison de me gêner dans ce domaine.
« Non pas plus !
Vous confondez interdire, autoriser et droit ; puisque le droit peut interdire, tout comme autoriser !
Autoriser implique un accord entre deux parties au minimum. »
Que dalle. Il y a plein de situations où on a le droit de faire quelque chose qui nuit à autrui sans son accord.
« J’ai parlé de médecin, mais pas de votre mère ; mais peut-être avez-vous compris qu’il était l’heure de la tétée : mes deux seins. »
Vous n’avez toujours pas compris que ma mère se prend pour mon médecin ? Et que c’est bien un des soucis qui justifie mon pseudo…
Vous avez un QI de hamster.
« Tenez donc, c’est la troisième fois que je dois vous remettre vos propos sous le nez. »
Je crois que c’est la deuxième. Mais effectivement je ne vois aucune raison de changer ma réponse devant vos ronds dans l’eau.
https://m.youtube.com/watch?v=MhONyLwZ608
@ Achille | 02 janvier 2020 à 09:02
Avec des personnes telles que vous, il ne faut jamais perdre l’objectif !
Mais qui peut bien la payer votre retraite ? Ceux concernés par la réforme !
Vous, vous n’êtes concerné par rien dans cette affaire, mais vous osez juger de manière péremptoire, sans même avoir lu les statuts de ces fameux cheminots, votre source Twitter.
Dans votre immense privilège et dans votre ignorance, le statut des cheminots ne s’applique pas à tous les cheminots, il faut avoir été embauché avant un certain âge pour qu’il s’applique à vous.
Puis, ils ne partent pas à la retraite à 52 ans, toujours le mensonge ; ceux embauchés avant l’âge de 30 ans, peuvent, s’ils le veulent, partir à 52 ans, mais avec de lourdes décotes, pas à taux plein, ce qui fait que la moyenne du départ à la retraite, avec décotes moindres, est autour de 58 ans.
Vous l’auriez su si vous aviez effectivement lu les statuts et non Twitter !
Mais toujours aucun film et documentaire sur un sujet qui concernait le cinéma, vous avez volontairement détruit le fil de discussions par un hors sujet qui ne visait qu’à satisfaire votre ego.
Vous avez la petitesse ne nous jouer les Sorcières de Salem, excellente pièce de théâtre de feu Arthur Miller marié à Marilyn Monroe, par ailleurs superbe film avec Joan Allen et Wynona Rider et aussi l’ancien compagnon d’Isabelle Adjani et père d’un de ses fils, l’acteur britannique Daniel Day-Lewis
Les Sorcières de Salem commettent des crimes, mais accusent les premières, des innocents, pour détourner l’attention d’elles.
@ F68.10 | 02 janvier 2020 à 12:42
▬ « Quoi qu’il en soit, je ne vois aucune raison de me gêner dans ce domaine. […] Vous avez un QI de hamster. »
Et donc, à défaut de vous taper un bol de camomille vous voulez vous taper votre mère et moi.
Tu m’étonnes que votre référence soit la nomenclature de médecine psychiatrique ?!
▬ « on a le droit de faire quelque chose qui nuit à autrui sans son accord. »
Ah bon lesquels ?
Avec « on a le droit », c’est donc qu’il y a un accord avec un tiers du fait que cela serait par le droit que c’eut été autorisé, droit découlant d’une volonté dite générale …
Reste lesquels, des génocides, tuer ; avec votre délirante bonne méthode ?
@ Elusen
« Et donc, à défaut de vous taper un bol de camomille vous voulez vous taper votre mère et moi. »
Je ne comprends pas le sens de votre phrase. Je n’ai aucune envie de me « taper » ma mère. Je souhaite que certaines actions soient entreprises, je ne le cache pas. Mais… me la « taper » ? Vous vous faites de gros noeuds dans votre tête et vous nous distrayez d’un joli pétage de plomb. Que j’admire.
« Tu m’étonnes que votre référence soit la nomenclature de médecine psychiatrique ?! »
Ben comment vous dire… Ce n’est pas vraiment un choix. Par exemple, si vous vous prenez une balle dans la tête et que vous survivez, je pense qu’il y a de bonnes chances qu’un diagnostic psychiatrique ne soit pas de trop.
Maintenant, que la psychiatrie soit utilisée à des fins discutables, et instrumentalisée par des gens à la morale discutable, comme vous, c’est loin d’être une surprise.
« Ah bon lesquels ? »
Taper ses gosses.
« Avec « on a le droit », c’est donc qu’il y a un accord avec un tiers du fait que cela serait par le droit que c’eut été autorisé, droit découlant d’une volonté dite générale … »
Très franco-français comme conception du droit. Le Pakistan a d’autres points de vue sur les sources du droit.
« Reste lesquels, des génocides, tuer ; avec votre délirante bonne méthode ? »
Vous parlez de la bombe atomique ?
Vous manquez un peu de réflexion. Prenons un sujet similaire mais un peu mieux développé d’un point de vue philosophique: la torture.
Jamais aucune justification morale à la torture ? Vraiment ?
http://antitorture.org/torture-in-healthcare-publication/
Alors oui, c’est un lien antitorture, vous aurez raison. Mais ce lien montre l’existence de certaines formes de torture en contexte médical. Même si c’est po bien, il faut bien reconnaître que cela existe et que cela a des causes… complexes… et pas toujours jolies à expliquer.
Néanmoins, ce type de torture existe et est de facto acceptée comme un mal nécessaire. Au nom de… l’intérêt général…
@ F68.10 | 02 janvier 2020 à 18:02
Vous deviez vous taper un bol de camomille ou un hamster, vous indiquiez que vous vous tapiez ce que vous voulez et au final vous m’associez au hamster, conclusion…
Vos troubles de la raison transparaissent dans vos écrits, vous devriez les régler ailleurs qu’en ce lieu, vous ne parviendrez point à grand-chose ici.
Au final qui est obsédé, la maman ou vous qui la voyez partout y compris dans ‘mes deux seins’.
▬ « Le Pakistan a d’autres points de vue »
Faux ! Il s’inspire du droit britannique, de la Common Law d’origine Franc, du Coran et de la charia.
▬ « on a le droit de faire quelque chose qui nuit à autrui sans son accord.
Taper ses gosses. »
Donc cela serait un droit, dès lors il serait accordé, ce qui relèverait du légal et non de votre farfelu, ce qui n’est pas interdit par le droit est autorisé.
Mais toutes ces tergiversations pour au final ne jamais répondre à votre affirmation imbécile selon laquelle il y aurait de bonnes méthodes pour génocider, tuer.
« Vous deviez vous taper un bol de camomille ou un hamster, vous indiquiez que vous vous tapiez ce que vous voulez et au final vous m’associez au hamster, conclusion… »
Conclusion: je me tape effectivement de ce que je veux. Par contre, je ne me tape pas ce que vous voulez, quand vous le voulez. Cela me paraît évident.
« Vos troubles de la raison transparaissent dans vos écrits, vous devriez les régler ailleurs qu’en ce lieu, vous ne parviendrez point à grand-chose ici. »
Si vous voulez converser au sujet de la rationalité, je vous attend de pied ferme. J’ai fourni de la littérature à ce sujet à Aliocha sur un autre billet. Je vous suggère d’en prendre connaissance si vous souhaitez avoir la moindre chance de me porter la contradiction.
Et comme vous ne connaissez pas mes objectifs, vous n’êtes pas en mesure de juger si je m’y prends bien pour parvenir à mes fins.
« Au final qui est obsédé, la maman ou vous qui la voyez partout y compris dans ‘mes deux seins’. »
La réponse est simple: c’est à vous de voir si vous souhaitez continuer à relancer le sujet ou pas. Cela répondra assez clairement à la question de savoir qui est obsédé. (Au passage, l’obsession n’est un argument ni dans un sens ni dans l’autre.)
« Faux ! Il s’inspire du droit britannique, de la Common Law d’origine Franc, du Coran et de la charia. »
Vous ne faites manifestement pas la différence entre le vrai et le faux: vous venez de confirmer mes propos.
« Donc cela serait un droit, dès lors il serait accordé, ce qui relèverait du légal et non de votre farfelu, ce qui n’est pas interdit par le droit est autorisé. »
Votre phrase n’est pas claire. Mais oui, à ma connaissance c’est un droit. Avec des limites. Mais un droit quand même.
« Mais toutes ces tergiversations pour au final ne jamais répondre à votre affirmation imbécile selon laquelle il y aurait de bonnes méthodes pour génocider, tuer. »
Je vous ai déjà répondu. J’attends que vous passiez à autre chose, vu que vous n’avez pas daigné répondre à mes arguments.
Mais je crois surtout qu’il faudrait que vous vous refassiez une éducation, spécifiquement sur les notions de débat et d’argumentation. J’avoue m’ennuyer un peu à vous voir vous débattre pitoyablement depuis les hauteurs d’où je vous observe.
https://m.youtube.com/watch?v=hTykAKfMSl8
@ F68.10 | 03 janvier 2020 à 16:18
« …vu que vous n’avez pas daigné répondre à mes arguments. »
Vous avez des arguments sur vos bonnes méthodes pour tuer les gens ou commettre des génocides, mais où sont-ils ?!
@ Elusen
« Vous avez des arguments sur vos bonnes méthodes pour tuer les gens ou commettre des génocides, mais où sont-ils ?! »
Eh bien commençons ici.
Le commentaire du 26 décembre 2019 à 15:30.
Je sais que cela va être peu dur pour vous d’y trouver des arguments, mais ils y sont. Pour vous, j’imagine que ça sera un peu un jeu de « où est Charlie ? »
https://m.youtube.com/watch?v=ikDkUlDgQwM&t=1m08s
Je veux bien cher Syndrome de Münchhausen que vous soyez un pervers, que vous deviez régler des trucs avec votre maman, enfin, je veux, je n’y peux rien surtout, mais où sont vos arguments de bonnes méthodes pour tuer et génocider ?
Pour vos compulsives vidéos, il faut être géolocalisé dans certaines parties du monde pour y avoir accès, donc elles font pschitt.
@ Elusen
« Je veux bien cher Syndrome de Münchhausen que vous soyez un pervers, que vous deviez régler des trucs avec votre maman, enfin, je veux, je n’y peux rien surtout, mais où sont vos arguments de bonnes méthodes pour tuer et génocider ? »
Chère Sérénissime Conscience du Temps Présent, il me semble avoir déjà répondu à votre question:
Le commentaire du 26 décembre 2019 à 15:30.
« Pour vos compulsives vidéos, il faut être géolocalisé dans certaines parties du monde pour y avoir accès, donc elles font pschitt. »
Ah ! C’est bien dommage. Peut-être faudrait-il songer à déménager hors de Corée du Nord pour avoir accès à YouTube. Je sais qu’il y a de belles plages là-bas, mais bon…
https://m.youtube.com/watch?v=twQKilaHBro
@ F68.10 | 04 janvier 2020 à 12:35
Très cher auto-dénommé Syndrome de Münchhausen, spécialiste de la pornographie et de votre maman, il aurait été des plus souhaitables que vous eussiez sourcé vos bonnes méthodes en matière de génocide et de meurtre.
@ Elusen
« Très cher auto-dénommé Syndrome de Münchhausen, spécialiste de la pornographie et de votre maman, il aurait été des plus souhaitables que vous eussiez sourcé vos bonnes méthodes en matière de génocide et de meurtre. »
Vous avez une légère obsession avec ma moman, compte tenu de vos incessantes relances sur le sujet. Que puis-je faire pour vous aider à ce sujet ?
En ce qui concerne la pornographie, vous avez le droit de vous éduquer:
https://www.youtube.com/watch?v=CpBMQUaxh6c
Et sur le génocide et le meurtre de masse, voici une méthode qui a fait ses preuves, que j’ai déjà mentionnée:
https://m.youtube.com/watch?v=mt0zR2uOAB8
Mais, vous savez, je mange aussi des bébés… en tout cas, c’est ce que je raconte quand je commande du veau au restaurant. Cela fait parfois bloquer le serveur un petit moment, et cela m’amuse beaucoup…
@ Elusen
Pardon: je m’étais trompé de lien. Nagasaki, c’est ici:
https://m.youtube.com/watch?v=4wD4G-O7dTc
@ F68.10 | 05 janvier 2020 à 19:59
« avec ma moman »
Pourtant vous en parlez constamment, surtout avec cette terminologie infantile.
Tout autant, ce truc de mélanger dans une même intervention : « moman » « pornographie » « éducation » « génocide et meurtre » « manger des bébés », donne à foison des indications sur un Oedipe mal placé et autres troubles.
@ Elusen
« Pourtant vous en parlez constamment, surtout avec cette terminologie infantile. Tout autant, ce truc de mélanger dans une même intervention : « moman » « pornographie » « éducation » « génocide et meurtre » « manger des bébés », donne à foison des indications sur un Oedipe mal placé et autres troubles. »
Vu le niveau de votre argumentaire, je crois qu’on peut se risquer sans trop de crainte à la métaphore suivante:
https://www.youtube.com/watch?v=c5cFoRLeVZw
Cela étant, j’aime bien manger des bébés:
https://www.youtube.com/watch?v=sKmVxQ9pvL8
@ F68.10 | 07 janvier 2020 à 02:18
Dans le même commentaire : « moman » « pornographie ».
C’est très clairement symptomatique d’un trouble de la raison, possiblement mentale ; en psychiatrie, c’eut même été une perversité, mélanger l’obscénité, du sexe et « moman » une terminologie enfantine, peut indiquer une obsession sexuelle envers les enfants.
@ Elusen
« Dans le même commentaire : « moman » « pornographie ».
C’est très clairement symptomatique d’un trouble de la raison, possiblement mentale ; en psychiatrie, c’eut même été une perversité, mélanger l’obscénité, du sexe et « moman » une terminologie enfantine, peut indiquer une obsession sexuelle envers les enfants. »
Vous avez pris des cours de freudo-marxisme avec Jean-Pierre Winter ?
https://www.youtube.com/watch?v=9alie4leLwQ
@ F68.10 | 07 janvier 2020 à 23:45
Tiens donc, Freud serait de la science et le marxisme aussi ?!
La médecine psychiatrique, la psychanalyse sont bien quant à elles, c’est dans une même intervention : « moman » « pornographie » « éducation ».
– « moman » mot enfantin.
– « éducation » et « moman » cela reste enfantin.
– « pornographie » violence sexuelle et des rapports.
Le tout associé par vos soins, cela transcrit bel et bien un trouble.
@ Elusen
« Tiens donc, Freud serait de la science et le marxisme aussi ?! »
Ben plutôt pas, mais compte tenu de la nature de votre propos, il fallait bien se demander où vous alliez pêcher vos idées.
« La médecine psychiatrique, la psychanalyse sont bien quant à elles, c’est dans une même intervention : « moman » « pornographie » « éducation ». »
Alors, non, la psychanalyse ne peut pas être à l’heure actuelle qualifiée de scientifique. On peut toujours couper les cheveux en quatre, mais non, pour l’essentiel, il n’y a pas grand-chose de scientifique dans la psychanalyse.
Pour la psychiatrie, la discussion devient nettement plus compliquée. Dire que ce serait une science serait une extrêmement grossière sursimplification. C’est une pratique basée sur certaines connaissances scientifiques, généralement assez fragmentaires, et la scientificité en porte rarement sur des considérations individuelles, mais bien plus sur des phénomènes de nature statistique.
« – « moman » mot enfantin.
– « éducation » et « moman » cela reste enfantin.
– « pornographie » violence sexuelle et des rapports.
Le tout associé par vos soins, cela transcrit bel et bien un trouble. »
Dans votre imagination, peut-être. Mais non, la psychiatrie ne fonctionne absolument pas comme cela. Permettez-moi de vous éduquer un minimum:
https://www.youtube.com/watch?v=BUrWNd9VVik
@ F68.10 | 08 janvier 2020 à 13:14
▬ « qualifiée de scientifique »
Science, ai-je écrit !
Vous avez des troubles de la sexualité avec des penchants pervers et tout transparaît dans l’organisation de vos propos.
@ Elusen
« Science, ai-je écrit ! »
Je ne vois pas la distinction que vous faites, qui n’est pas claire. Alors, je vais être limpide: la psychanalyse n’est pas une science. Ce qui est bien établi…
« Vous avez des troubles de la sexualité avec des penchants pervers et tout transparaît dans l’organisation de vos propos. »
Intéressant, cher illégal pratiquant de la médecine. Puisque vous vous arrogez le droit d’établir une relation thérapeutique sans mon consentement, la moindre des choses est de vous demander de me fournir votre diagnostic. Nous examinerons ensuite la validité des critères diagnostics et des critères d’exclusion telle que vous les exposerez.
(C’est généralement une très mauvaise idée de jouer au médecin avec des gens qui vivent des troubles factices. Cela peut très mal tourner pour vous… vous êtes prévenu: vous êtes à la frontière du connu sinon aux frontières du réel…)
https://m.youtube.com/watch?v=qLrnkK2YEcE
@ F68.10 | 09 janvier 2020 à 00:53
▬ « la psychanalyse n’est pas une science »
Si vous le dites !
▬ « Puisque vous vous arrogez le droit d’établir une relation thérapeutique sans mon consentement »
En même temps, c’est vous qui balancez vos troubles en place publique et vos relations avec votre mère ; tout autant que vous aurez noté que nous ne parlons que de vous ; dans les deux cas, je ne suis pas le premier à vous en faire la remarque et certainement pas le dernier.
@ Elusen
« Si vous le dites ! »
Oui, non, là faut arrêter la déconne: le mot « science » ne prend pas le sens qu’on souhaite qu’il prenne parce qu’on en a envie pour justifier ce dont on a envie quand on en a envie. Il y a de nombreux critères différenciant progressivement le concept de science de celui de pseudo-science. Mais le principal en est le critère de démarcation proposé par Karl Popper.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Problème_de_la_démarcation
Il est assez établi que la psychanalyse fait fi de ce critère de démarcation. Et votre article, enrobé dans un discours ronflant, l’admet:
« À l’heure actuelle, les réquisits auxquels une théorie doit répondre pour apparaître comme une science sont ceux des sciences de la nature. Comme on l’a dit, la psychanalyse n’en est pas, elle produit pour autant sa propre épistémologie en s’intéressant à une région de l’étant qui lui est propre : le vécu d’un sujet. »
Elle produit sa propre épistémologie… Ben voyons… L’astrologie aussi produit sa propre épistémologie. L’Advaita Vedanta aussi produit sa propre épistémologie. L’homéopathie produit aussi sa propre épistémologie. Les platistes produisent aussi leur propre épistémologie…
Plus de contexte sur ce « débat »:
https://www.youtube.com/watch?v=uHKxxjB3kps
« En même temps, c’est vous qui balancez vos troubles en place publique et vos relations avec votre mère ; tout autant que vous aurez noté que nous ne parlons que de vous ; dans les deux cas, je ne suis pas le premier à vous en faire la remarque et certainement pas le dernier. »
Je me moque complètement que un tel ou un tel veuille décider des sujets que j’ai le « droit » d’aborder ou pas. Vous avez l’opportunité de laisser tomber ce sujet à chacune de vos interventions. Et à chacune de vos interventions, vous ne le faites pas, pour satisfaire votre besoin de vous complaire dans des attaques personnelles en substitut à l’argumentation rationnelle. Et à chaque fois, je refuse de céder à cette forme d’intimidation.
Vous voulez que nous fassions la liste de vos relances sur ce billet pour « objectiver » votre obsession à systématiquement relancer le sujet ?
Vous tombez vraiment bien bas. Reprenez l’argumentation là où vous l’avez laissé tombée pour remettre ce fil de commentaires sur le droit chemin.
Oui, si vous relancez un quelconque commentaire sur ce sujet, je ne laisserai rien passer.
Capito ?
@ F68.10 | 10 janvier 2020 à 02:12
« Oui, non, là faut arrêter la déconne: le mot « science » ne prend pas le sens…»
Ouais ; ouais, ouais, ouais, ouais !
Un article universitaire dit que c’est de la science et vous… ben ça arrange pas vos affaires alors…
Si la psychanalyse est de l’épistémologie, c’est donc mon gars de la…
@ Elusen
« Ouais ; ouais, ouais, ouais, ouais ! Un article universitaire dit que c’est de la science et vous… ben ça arrange pas vos affaires alors… »
Votre entrée de l’Encyclopædia Britannica (soupir…) mentionne la chose suivante:
« Science: any system of knowledge that is concerned with the physical world and its phenomena and that entails unbiased observations and systematic experimentation. In general, a science involves a pursuit of knowledge covering general truths or the operations of fundamental laws. »
Les points de cet article qui font que la psychanalyse ne constitue pas une science sont les suivants: biais massifs dans les observations, et expérimentation non-systématique. La situation est même caricaturale en ce qui concerne la psychanalyse.
Le fait que l’article soit « universitaire » ne change absolument rien à l’affaire. Et, pour tout vous dire, les pseudo-sciences à l’université sont un sujet sérieux: des mesures drastiques dans le domaine de l’enseignement de la psychanalyse à l’université seraient les bienvenues, parce que la situation est réellement devenue insupportable et une honte au niveau mondial.
De plus, même dans les sciences dures, on ne fait pas confiance à un unique article publié dans une obscure revue. C’est pour cela que la notion de consensus scientifique a émergé au fil du temps. Notion elle-même critiquable.
« Si la psychanalyse est de l’épistémologie, c’est donc mon gars de la… »
Depuis quand la psychanalyse est-elle de l’épistémologie ? Première nouvelle.
Votre article de l’Encyclopædia Universalis (soupir…) est derrière un mur payant. De ce que j’en vois, il n’y a rien de particulièrement original dans cet article, et sûrement pas d’éléments allant dans votre sens. Mises à part peut-être quelques considérations culturelles sur le sens du mot (j’attends que vous me sortiez que l’épistémologie est un complot anglo-saxon pour bien pouffer).
L’argumentaire qu’il faut démonter pour permettre à la psychanalyse d’accéder au rang de discipline scientifique se trouve ici (et commence page 34, avec l’horrible formatage de ce document):
http://www.paul-rosenfels.org/Popper.pdf
Alors bien sûr, l’argument est ici réduit à l’essentiel car c’est historiquement la première fois qu’il a été fait ainsi. Il a été renouvelé sous des formes de plus en plus dévastatrices depuis. Mais la critique essentielle est la suivante:
Toutes les « expériences » que les psychanalystes présentent à l’appui de leurs prétentions souffrent d’un défaut majeur: il n’y en a aucune qui ne puisse réfuter la théorie, car quoi que vous fassiez, la psychanalyse a une explication. Un théorie scientifique, au contraire, formule ses énoncés de manière à ce que les expériences puissent les réfuter. Une théorie pseudo-scientifique typique, comme la psychanalyse ou le marxisme, crée au contraires de multiples failles logiques et rhétoriques pour fournir à l’envi toutes sortes d’argumentaires l’immunisant contre toute critique provenant du champ de l’expérience. Péché capital.
Exposition du problème selon Popper ici, en particulier à 6:16:
https://www.youtube.com/watch?v=gNZMnyaTuII
Vous pouvez aussi étudier le commentaire de Outhmane Khejjou sous cette vidéo, qui résume bien en 5 critères de falsifiabilité la position de Popper. Exercice: comment ces critères s’appliquent-ils à la psychanalyse ?…
@ F68.10 | 11 janvier 2020 à 01:29
Vous ne fournissez aucune preuve, vous décidez tout seul, même avec des articles universitaires sous le nez qui indiquent que la psychanalyse est une science, elle fait de l’épistémologique, vous décidez du contraire.
Et le tout, comme à l’ordinaire, par le biais de trucs alambiqués « si untel dit que ça, c’est donc que trucmuche à tort, par conséquent machin se trompe, ce qui réfute la théorie du quatrième ».
Heimmmmm ?!
Conclusion de 3 autres travaux, en plus de ceux que j’ai déjà mis, elle serait bien de la science.
► Institut national de la santé et de la recherche médicale -INSERM
► Collection psychothérapie – août 2016
► La revenue scientifique In Analysis
Hou que j’ai hâte de voir votre nouvelle théorie sur les dromadaires qui prouverait que le topinambour n’est pas un légume et donc que la psychanalyse n’est pas une science.
@ Elusen
« Vous ne fournissez aucune preuve, vous décidez tout seul, même avec des articles universitaires sous le nez qui indiquent que la psychanalyse est une science, elle fait de l’épistémologique, vous décidez du contraire. »
Ben non, je ne décide pas de grand-chose dans cette histoire:
1. Les articles universitaires que vous fournissez constituent ce qu’on appelle de la cueillette de cerises. Ils s’effacent devant le consensus scientifique.
https://rationalwiki.org/wiki/Cherry_picking
2. Bien sûr que toute discipline, même pseudo-scientifique, participe au développement de l’épistémologie. Toute l’histoire des sciences en témoigne. Cela étant, il y a unité de la science, et elle se manifeste par la recherche d’une méthode. Ce qu’on appelle la « méthode scientifique », qui évolue petit à petit avec le temps. Popper est la dernière étape relativement consensuelle au niveau mondial.
Voilà la réalité.
Maintenant, que tout le monde tire à hue et à dia sur ces sujets, c’est à s’y attendre: le monde scientifique n’est pas vraiment un monde où les ego s’effacent devant la vénération de la méthode. À vue de nez, je pense qu’il faudra encore minimum 200 ans pour que les scientifiques comprennent qu’ils partent encore beaucoup trop souvent en sucette… (Et je peux donner des exemples de beaux délires scientifiques à la pelle.)
« Et le tout, comme à l’ordinaire, par le biais de trucs alambiqués « si untel dit que ça, c’est donc que trucmuche a tort, par conséquent machin se trompe, ce qui réfute la théorie du quatrième » Heimmmmm ?! »
Bravo ! Vous venez de comprendre un tout petit peu comment fonctionne le monde scientifique ! Félicitations !
Je vous suggère la lecture de « La Structure des révolutions scientifiques » de Thomas Kuhn pour que vous preniez la mesure d’à quel point vous touchez juste !
https://www.lri.fr/~mbl/Stanford/CS477/papers/Kuhn-SSR-2ndEd.pdf
Vous avez mentionné l’expertise de l’INSERM en 2004 qui a déchaîné les passions. J’imagine qu’il n’a pas échappé à votre sagacité que cette expertise a affirmé que sur le plan médical, la cure psychanalytique ne montre pas d’efficacité supérieure au placebo pour la quasi-totalité des troubles mentaux. Et depuis, ce constat a été renforcé par de nombreuses études et méta-analyses additionnelles.
Vous mentionnez aussi un article intitulé « Evaluation clinique des psychothérapies psychanalytiques ». Alors le premier point qui disqualifie ce papier se trouve dans son titre même: ce qu’on demande à la psychanalyse n’est pas d’étaler tous ses biais de confirmation clinique, comme son titre l’indique, mais de se soumettre à des évaluations de nature statistique, selon les standards de l’EBM (médecine basée sur les données probantes.)
Votre article de la revue « In Analysis » (je me demande si elle est aussi réputée que Nature… non, j’déconne…): nous n’avons à disposition que le résumé, qui montre surtout que la psychanalyse est, encore en 2017, en quête de reconnaissance scientifique. Cela n’a pas l’air gagné cette histoire. Impossible de prendre connaissance de l’argumentaire car seul le résumé est disponible. Mais je doute que cela casse trois pattes à un canard: si elle recycle les poncifs usuels, le démontage ne sera pas bien difficile…
« Hou que j’ai hâte de voir votre nouvelle théorie sur les dromadaires qui prouverait que le topinambour n’est pas un légume et donc que la psychanalyse n’est pas une science. »
Ask and ye shall see !
Ma réponse tient en trois lettres: EBM.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Evidence-based_medicine
(Bâillements…)
@ F68.10 | 11 janvier 2020 à 19:37
Des articles sans rapport avec le sujet concerné seraient un consensus scientifique, de mieux en mieux ?!
@ Elusen
« Des articles sans rapport avec le sujet concerné seraient un consensus scientifique, de mieux en mieux ?! »
Quand un pays se tape la honte dans Science (2005) avec un titre comme « French Psychoflap », ouais, il y a un problème…
https://science.sciencemag.org/content/307/5713/1197.1
Mais bon, heureusement qu’en France, Douste-Blazy pouvait se permettre de censurer l’expertise de l’INSERM de 2004 que vous avez mentionnée… Un politique, c’est toujours pratique pour expliquer l’exception scientifique française au reste du monde !
On était tombé au niveau de Lysenko, et on n’a pas volé le titre « French Psychoflap »…
Pour un résumé des différents démontages en règle de la psychanalyse:
https://www.bbvaopenmind.com/en/science/research/psychoanalysis-science-or-pseudoscience/
Arrêtons cette discussion ici: Mme Bilger a mis le holà à ce type de discussion.