La liberté d’expression comme notre bien le plus précieux, soit.
J’espère avoir suffisamment usé de celle-ci pour qu’on ne m’ait jamais jugé indigne de la servir et de la célébrer.
J’ai surtout, autant que j’ai pu, apporté ma pierre à la sauvegarde de celle des autres, attentif seulement, quelles que soient nos nuances ou divergences, à faire admettre leur droit de parler ou d’écrire librement sans qu’on les accuse de ce qui devrait leur être crédité comme un honneur. Qu’il se soit agi d’Eric Zemmour, de Michel Onfray ou d’autres moins emblématiques, moins médiatiques.
Ces précautions prises, je n’en suis que plus à l’aise pour m’étonner – c’est un euphémisme – de l’arrêt de la Cour de cassation du 20 septembre confirmant la relaxe en première instance et confirmée en appel de l’acteur et humoriste Nicolas Bedos qui avait traité Marine Le Pen de « salope fascisante ».
Je tire ces données d’un article du Canard enchaîné ayant pour titre « Un arrêt pas salopé ». Comme cet hebdomadaire est généralement du côté de la liberté d’expression pour, d’ailleurs, en avoir souvent bénéficié quand des imprudents s’étaient risqués à l’assigner, je pourrais seulement me servir, pour justifier ma surprise judiciaire, en quelque sorte de sa caution puisque la tonalité du texte est imprégnée d’une ironique stupéfaction.
Mais il faut aller plus loin.
Ce qui est dangereux dans l’appréciation qu’à trois niveaux la magistrature a portée sur cette insulte et cette affaire, est qu’elle me semble contrevenir à un principe d’autant plus important qu’il constituait le seul guide fiable en matière médiatique et qui relevait de l’absolue distinction à opérer entre l’idée et la personne.
La première est évidemment ce qui peut et doit être contredit et dès lors que le débat se rapporte à ce registre et demeure dans ce champ, la liberté d’expression mérite d’être respectée, protégée dans sa plénitude.
En revanche, s’en prendre à la seconde, attaquer et insulter l’être dont on récuse les propos, le discours et la politique dénature radicalement ce que la liberté autorise et fait tomber dans une violence indéfendable. En l’occurrence, Nicolas Bedos aurait pu qualifier Marine Le Pen de « fascisante » et, aussi contestable que pourrait apparaître ce qualificatif pour l’intéressée, l’humoriste aurait pu faire valoir qu’il s’agissait d’une opinion de sa part. Mais ajouter le terme de « salope » dénature la critique politique, même extrême, et n’aurait pas dû, à mon sens, pouvoir s’abriter sous le pavillon honorable de la liberté.
Cette approche n’est pas seulement fondée sur du bon sens mais sur cette évidence humaniste que ne mérite d’être combattu que ce sur quoi la responsabilité de l’adversaire est entière. On est comptable de son esprit, de ses concepts, pas de son être ni de son apparence.
Le Canard enchaîné rappelle la relaxe d’un journal qui avait traité de « facho » Jean-Marie Le Pen avec une argumentation sur la légitime « classification politique ». Au nom de ce qui précède, je ne trouve pas absurde cette décision.
En revanche, valider « salope », au prétexte, selon la Cour de cassation, que « la formule ne dépassait pas les limites admissibles de la liberté d’expression » est tout de même très singulier. Pour ne pas dire laxiste.
Je n’ose imaginer ce que donnerait le développement d’une jurisprudence aussi erratique et partisane. L’insulte légitimée, l’outrage ennobli et consacré ! Le terrain politique et médiatique ouvert à toutes les saletés du langage et à l’ignominie des attaques personnelles !
Je ne le crains pas cependant pour une raison qui représente une véritable préoccupation. N’y aurait-il pas ici ou là une jurisprudence spéciale pour le FN et Marine Le Pen ? Je me souviens qu’un jugement avait considéré normal le fait de l’avoir comparée à un « étron » et cette prime accordée à Nicolas Bedos et à « salope fascisante » paraît rentrer dans cette justice davantage gouvernée par l’idéologie au service du droit que par le droit maîtrisant les humeurs subjectives et démagogiques.
A croire que les Bedos père et fils sont intouchables quand eux-mêmes offensent ! Guy Bedos, dans d’autres circonstances, avait vulgairement insulté Nadine Morano et à ma connaissance la justice n’avait rien trouvé à y redire. La partie semble donc inégale entre ces humoristes (?) et leurs victimes.
Je me demande vraiment si l’institution judiciaire, jusqu’à son plus haut niveau, nous aurait fait don du même libéralisme au cas où d’autres femmes politiques que Marine Le Pen se seraient trouvé ainsi traînées dans la boue du langage et du mépris. J’en doute et elle est quasiment la seule à se voir octroyer ce privilège douteux.
Ce serait le pire service à rendre à la liberté d’expression et à la démocratie que de favoriser, avec bonne conscience, une justice à la tête de la cliente. De cette unique cliente.
Marine Le Pen on peut aimer ou ne pas aimer. Mais en quoi cette femme politique mérite-t-elle d’être traitée de salope ? Une nouvelle fois, les juges dans leur appréciation se sont trompés de cible car c’est ce grossier personnage qui aurait dû en répondre à la justice et à sa victime. Décidément c’est le laxisme qui perdure, alors pourquoi se priver. En d’autres temps cette saillie aurait fini sur le pré en présence de deux témoins. Ce Bedos ne mérite que du mépris.
Et à part ça on parle de justice indépendante.
J’imagine moi Zemmour traitant Martine Aubry de la même manière.
J’imagine monsieur tout le monde agissant de même.
Le résultat à n’en pas douter serait largement différent.
En revanche, valider « salope », au prétexte, selon la Cour de cassation, que « la formule ne dépassait pas les limites admissibles de la liberté d’expression » est tout de même très singulier. Pour ne pas dire laxiste.
Non, ce n’est pas laxiste et cela rejoint même ce que nous avons évoqué récemment concernant le traitement médiatique particulier réservé au FN.
Depuis plusieurs années, la coutume non écrite veut que tout ce qui touche au FN relève d’un régime d’exception, comme s’il ne pouvait qu’avoir tort quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse, en violation des principes constitutionnels invoqués par ailleurs à grands cris.
Ce n’est pas la première fois que la justice tombe dans ce travers qu’elle devrait être la première à s’interdire.
Une fois de plus, c’est le principe du « deux poids, deux mesures » emblématique de notre démocratie qui se vérifie.
Cher Philippe,
Je suis d’accord avec vous. Quels que soient les désaccords que l’on puisse avoir avec Marine Le Pen, je désapprouve Nicolas Bedos dans cette affaire. On ne se grandit pas en injuriant un adversaire.
Je suis d’accord avec vous lorsque vous écrivez : « attaquer et insulter l’être dont on récuse les propos, le discours et la politique dénature radicalement ce que la liberté autorise et fait tomber dans une violence indéfendable. »
Mais êtes-vous, vous-même, exempt de tout reproche dans ce domaine ? Certes, vous détestez la vulgarité et vous la fuyez, mais on peut être insultant et violent en restant courtois. Lorsque vous comparez Claire Chazal à une « ambulance », quand vous traitez Christiane Taubira d’« icône verbeuse » ou quand vous qualifiez François Hollande de « pervers » et de « sadique » ne faites-vous pas du Bedos, la trivialité en moins ? Et ne nous dites pas que vous, vous faites des constats alors que les autres profèrent des insultes.
Attaquez les propos, le discours, la politique, respectez l’individu, soyez en accord avec vous-même.
Peut-être pourra-t-on, à l’aide d’exemples, me retourner le compliment. Si c’est le cas je fais par avance amende honorable.
Que la victime s’appelle X, Y ou Z, et que l’insulteur s’appelle X, Y ou Z, l’injure publique est punissable d’une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 euros.
Je requiers l’application de la loi.
La justice française est une erreur judiciaire permanente et volontaire.
Au-delà de cet incident c’est de Bedos père et fils dont il convient de parler.
Il est difficile de comprendre pourquoi nous tolérons en France au nom de la liberté de parole deux ordures de cet ordre.
Par chance ils sont inconnus à l’étranger où personne ne comprendrait leur vulgarité et où il serait difficile à nos expats, dont j’étais, d’expliquer comment dans un pays où l’on peut raconter tout et n’importe quoi comme le faisait Brassens avec talent, nous tolérons ces deux individus inqualifiables, sans risque de se faire censurer par Pascale.
Seule explication possible : pieds noirs d’origine espagnole, ils n’ont peut-être jamais réussi à maîtriser notre langage, et comme chacun sait en France nous adorons tout ce qui est exotique, et simiesque en particulier.
Quand Philippe écrit : « A croire que les Bedos père et fils sont intouchables » j’espère qu’il sous-entend les « intouchables » de l’Inde ?
J’espère être resté suffisamment courtois et fidèle à notre belle langue tout en insultant ces deux tristes individus dont la vanité n’a d’égal que leur vulgarité.
Sur la photo, la racaille est à droite, alors que Mme Le Pen, une vraie citoyenne respectueuse et respectable, polie, courtoise est à gauche ; une inversion des valeurs, involontaire je suppose. Bedos le haineux et son humour aux relents de fosse septique n’est qu’un énième gauchiste de la lie de la fange des ratés, mal réussi et mal abouti du show biz gnangnan ; le condamner n’aurait fait que lui donner une insignifiante importance mais suffisante pour aller pleurnicher chez les professeurs en idéologie gauchiste, Ruquier, Ardisson et Canal Plus, en se glorifiant de passer pour une victime malheureuse de la « Bête Immonde du FN ».
La non condamnation de cette ordure aura eu un effet positif pour Marine Le Pen qui gagne en sympathie auprès des citoyens écoeurés par cette justice pourrie.
En outre, comme le fait Marc Ghinsberg, comparer l’étoile Bilger au crapaud puant et gluant Bedos, j’en suis tombé sur le c.. !
Je trouve très inquiétant ce laxisme judiciaire et vous sais gré d’avoir consacré un billet à ce cas particulier. On remarque effectivement depuis quelque temps que la justice française se laisse trop souvent aller à des jugements qu’on pourrait qualifier d’idéologiques, alors que c’est une forme d’objectivité neutre que l’on attend d’elle.
Ce cas précis est d’autant plus choquant que tout le monde en connaît les protagonistes, et pire, tout le monde comprend fort bien que le jugement est ici sinon politique, du moins d’ordre clairement orienté.
Et j’espère bien que les avocats qui plaideront en appel sauront amener la Cour à réparer cette grossièreté.
La limite entre ce qui tombe sous le coup de la loi parce qu’insultant et ce qui est toléré au nom de la liberté d’expression, est difficile à définir, évidemment. Pourtant, quant il est demandé à la Justice de trancher, il faut bien qu’elle tranche…
Les Bedos père et fils n’ont ni esprit, ni humour, ni imagination. Ils ont fait un métier de leurs expectorations, aussi répétitives que vulgaires. Ça fait rire leur public. Tant mieux pour eux. Mais pourquoi s’y intéresser ?
Au fil des pistons et des générations, les soixante-huitards sont maintenant dans les hautes cours à bafouer le droit, que ce soit ici en matière d’injure ou comme je ne le dénonçais il y a quelques jours, sur le droit du travail.
Ces individus constiuent la pire pègre en col blanc, qui détruit notre pays en détruisant le contrat social.
Il faudra bien un jour trouver le moyen de juger les juges.
Je suggère qu’ils soient anonymement notés par les avocats et ces derniers par les juges à l’issue de chaque décision.
Les notes publiées, les magistrats qui n’ont pas 14 sont virés.
Mais le fond n’est pas là, puisqu’il s’agit davantage de la dictature de la pègre de gauche en général qui occupe notre pays, « Les Républicains » compris.
Quand bien même le FN représenterait 75% des électeurs que cette bande d’abrutis se penserait encore légitime à « barrer la route au fascisme ».
Alors, il faut remonter l’enchaînement hypothético-déductif de l’erreur, et elle remonte à l’humanisme.
Soyez remercié, M. Bilger, pour ce billet.
A plus d’un titre en effet, cet arrêt de la Cour de cassation a de quoi faire hurler tous les gens épris de justice et de simple bon sens. Après l’affaire du « mur des cons », une certaine magistrature totalement à l’abri du moindre retour de bâton s’ingénie à donner libre cours à des démonstrations partisanes. Elle légalise, en quelque sorte, la grossièreté à l’égard des femmes (pour le mot salope), et la calomnie politique (pour le mot fascisante).
Donc, en bonne logique d’équivalence de termes, si je dis de ces juges qu’ils sont des « salauds de gauchiasses », je ne risque absolument rien ? Rassurez-moi, cher Monsieur Bilger, car je ne voudrais en aucun cas jeter l’opprobre sur des citoyens qui, si hauts placés soient-ils, risqueraient de se faire vilipender pour avoir soutenu les tâcherons de l’insulte que sont Bedos père et fils.
Si je dis que Bedos fils est un salopard génétique je suis donc à l’abri de toute sanction ?
Nous sommes bien retournés à la nuit judiciaire… L’aube n’est pas près de se lever.
Quel gain de productivité ferait la justice si on ne lui demandait simplement plus de traiter le délit d’opinion au sens le plus large, l’insulte en faisant partie.
Marine Le Pen s’en remettra.
– Patrick Devedjian avait traité Anne-Marie Comparini de salope (sur Dailymotion, tapez Devedjian « Ah la salope ! », vous serez édifiés)…
– le porcif Jean-Michel Baylet a cassé la figure d’une élue de EELV…
– Denis Baupin s’était mis en tête de sauter la fine fleur des amazones de EELV (au vu de la brochette on s’interroge sur ses goûts)…
Et tout ça n’a pas fait plus de 48 heures dans les médias. Et encore moins ici…
Et on ne voit toujours aucune réaction de nos « petits pois ».
Ce soir, Rachida Dati a claqué le beignet d’Apolline de Malherbe, toujours prompte à monter sur les barricades de la morale lorsqu’elle a voulu défendre NKM et ses conversations téléphoniques avec le barbouze dégénéré qui a un nom tellement corse que c’en est presque un délit à lui seul.
Nicolas Bedos n’est que le fils de son père, tout comme ce jeune philosophe qu’on essaye de nous vendre et dont on ne connaît que le nom de famille, Glucksmann.
Dans dix ans ils auront disparu, comme le shampoing DOP, le café Mokarex et les téléviseurs Grundig.
Cher Philippe,
Presque tout est interdit de nos jours. Presque tous les mots sont devenus dangereux. Nous sommes devenus des quasi bébés de la chanson de Sardou.
« Pas dans l’escalier, interdit au bébé… »
Il existe des moments ou l’envie de tout envoyer valser arrive et cela ne peut être que salvateur.
Cette réduction des modes d’agir et de pensée devient insupportable.
Quelques individus ont décidé de déplacer les trémas, les traits d’union, les conjugaisons des verbes en eler et en eter et nous voilà soumis à supporter des mots dans les écrits vraiment laids.
Des lois sortent du chapeau sans qu’elles soient l’expression d’une demande, idem pour des décisions qui semblent insensées.
Un billet précédent évoquait la possibilité de dédommagement par l’Etat d’un terroriste, impliquant une inversion des valeurs morales républicaines.
N’importe quel individu peut aujourd’hui en provoquant un autre individu et en conservant en preuve les réactions de l’individu provoqué, le transformer de victime en coupable.
Par exemple, si je tourne autour d’un de mes collègues en montrant la naissance de mes seins et mes dessous en permanence, le collègue pourra en pensant répondre à mon attente devenir l’auteur de harcèlement ou devenir mon jouet tenu par le caleçon, fait comme un rat destiné à me donner promotion ou plus.
Ne pas dire ce que l’on pense n’est pas une solution.
Que doit-on dire alors ?
Que non et non, ce n’est pas une grosse salope, ni une petite.
Mais enfin, ce n’est pas une sainte non plus même si elle aime s’identifier aux pucelles commémoratives.
Ne pas évoquer sa personne est pire et plus insultant et ce devrait être le choix de chaque responsable et des médias qui donnent une importance à epsilon.
françoise et karell Semtob
S’il advenait que Dieudonné – qui appartient lui aussi à la catégorie des humoristes d’un goût souvent douteux – traite Houria Bouteldja (porte-parole du PIR – Parti des Indigènes de la République) de « salope islamiste », ou Martine Aubry de « salope néo-stalinienne », est-ce que les magistrats lui appliqueraient la jurisprudence qu’ils ont édictée pour Nicolas Bedos vis-à-vis de Marine Le Pen ?
@Savonarole | 06 novembre 2016 à 19:54
Sans oublier l’excellentissime brillantine Forvil.
Bonjour,
Ainsi que je l’ai indiqué dernièrement à un commentateur qui se croit spirituel en insultant ceux qui ne pensent pas comme lui, je n’aime pas du tout la vulgarité. En particulier quand elle se veut drôle ce qui n’est jamais le cas, sauf peut-être pour les individus un peu frustes qui en matière d’humour n’ont jamais dépassé le stade des blagues de garnison ou de comptoir, ce qui semble être le cas de la famille Bedos. Encore que le « vieux » était plutôt bon à ses débuts quand il avait Sophie Daumier comme partenaire et épouse. Je pense notamment à ses sketches comme La drague ou encore Paulette.
Par contre j’apprécie à sa juste valeur la petite pointe de perfidie tout en finesse, la répartie fulgurante qui fait suite à une grosse bourde, un lapsus malheureux ou encore une réponse désastreuse à une question pernicieuse d’un journaliste. Situation dont sont régulièrement victimes nos hommes et femmes politiques. Même les plus brillants d’entre eux, malgré leurs conseillers en communication surpayés, n’échappent pas à cette malédiction, ce qui fait le bonheur des humoristes qui les mettent en exergue avec plus ou moins de talent et parfois, il faut le reconnaître, avec une pointe de méchanceté.
J-F Copé en sait quelque chose. Il semble qu’il ait de gros problèmes avec les pains au chocolat depuis quelque temps. Il devrait essayer les croissants nature qui chez ma boulangère, sont au même prix que les petits pains au chocolat.
@Marc Ghinsberg
…quand vous qualifiez François Hollande de « pervers » et de « sadique » ne faites-vous pas du Bedos, la trivialité en moins ?
Vous comparez des choses non comparables.
Le terme s….. employé par Bedos relève indubitablement de l’injure.
Les termes pervers et sadique (nous aurions pu y ajouter menteur, suite au témoignage de Montebourg) sont des traits de caractère imputés à François Hollande, relevant d’une analyse objective de ses discours ou agissements.
@ Savonarole
Je viens d’envoyer un commentaire (dans le billet footballeurs et politiques) qui traite du sexisme ambiant, voire de la misogynie.
Vous confirmez mes dires en écrivant :
« Denis Baupin s’était mis en tête de sauter la fine fleur des amazones de EELV (au vu de la brochette on s’interroge sur ses goûts)… »
Ainsi donc, ces dames sont laides. Je ne les ai pas vues mais la question n’est pas de savoir si je partage votre jugement mais de constater la facilité avec laquelle les hommes se permettent de juger le physique des femmes. Car le hic avec Beaupin, c’est qu’il manque de goût !
Voici, si besoin était, un signe de plus que vous appartenez à la catégorie des malcomprenants. Car Beaupin, comme la plupart des hommes, préfèrerait coucher avec les Bellucci, Bardot et autres Crawford. Mais, comme la plupart des hommes, il n’est pas un Clooney, Belmondo et autre Delon : les seules femmes qui sont mouillées en le regardant sont celles qui sont sorties sous l’orage sans parapluie. Beaupin ne fait pas ce qu’il veut : il fait ce qu’il peut, et les belles femmes sont assez souvent convoitées pour n’avoir que l’embarras du choix et se passer de ses faveurs. Beaupin n’a que l’embarras du manque de choix…
Et vous, Savonarole, vous êtes bel homme ?
Vous avez ce ventre qu’on appelle « tablette de chocolat » qui, sans dessiner des sillons aussi profonds que les gorges du Verdon, affriole ces dames ?
Vous avez ces épaules, sans être celles d’un rugbyman international ni d’un Schwarzenegger, que ces dames aiment cramponner dans leurs chevauchées fantastiques ?
Vous avez ce sexe qui, sans être celui du célèbre Rocco, les comble ? Ou bien celui qu’elles, par une délicatesse qui serait la preuve de leur supériorité intellectuelle et relationnelle sur le genre masculin, ou bien seulement par la simple peur de prendre des coups, n’osent pas vous dire qu’il ne touche pas assez les bords de leur intimité ?
Bien sûr, Savonarole, vous avez de quoi faire rêver ces dames, en technicolor s’il vous plaît !
Alors que franchement, l’Emmanuelle Crosse, c’est plutôt un G qui devrait commencer son nom, non ? Ah ah ah !!
Et l’autre, la Duflot, c’est sûr qu’avec un popotin pareil, elle risque pas de couler ! Ah ah ah ! Elle est bonne non ? Meuh non, j’parlais de ma vanne, pas d’la Cécile ! Ah ah ah, qu’est-ce qu’on se marre entre mecs ! Pas vrai les gars ? ‘tends ‘tends… La Duflot, t’sais quoi ? Elle a le cul entre deux chaises en politique seulement, mais en vrai y’a toujours au moins une fesse qui en touche une ! Ah p’tain, qu’est c’qu’on s’marre ! Et la Pompili ? Elle a plutôt une tête à la Pompidou qu’à nous pomper l’pili, ah ah ah !! Attends ‘tends : la Lagarde, avec sa tête on n’a pas envie de la garder ! C’est plutôt une tête à rentrer dans la garde républicaine ! Remarque que pour nager droit, elle n’a pas besoin de regarder devant : un blaze pareil, c’est l’gouvernail du Titanic ! T’imagines si elle nage sur le dos ?? La panique, les gens vont croire que c’est le grand blanc des dents d’la mer ! Ah ah ah !!
Si les femmes se permettaient ne serait-ce que le centième de ce que se permettent les hommes, ce serait bien la preuve que ce sont des féministes-hystériques-castratrices-mal baisées…
Cher Savonarole, vous qui êtes quelqu’un de bien puisque vous le dites et peu importe que l’affectation du langage, fayotage pathétique envers P.Bilger dont vous imaginez sans doute qu’il vous récompensera en vous entretenant sur sa chaîne vidéo, ne soit pas un vernis suffisant pour laisser apparaître la triste réalité de votre être, n’hésitez pas à publier une photo de votre plastique superbe !
Même si elle l’était, cela n’enlèverait rien à la médiocrité de vos commentaires.
Il existe effectivement des choses qui sont tout autant légales que moralement répréhensibles et la Cour de cassation ne peut que constater ce postulat. La loi n’a jamais été l’arbitre des élégances ni les magistrats des professeurs de maintien, il s’en faut de beaucoup.
Mais la 17ème chambre de la cour d’appel dont la Cour de cassation a confirmé le jugement expose qu’il était «parfaitement clair pour tout lecteur que la chronique en cause se situe dans un registre aux accents délibérément provocateurs et outranciers, revendiqué comme tel» (Valeurs actuelles).
Autrement dit, l’outrance générale du propos et le statut de pamphlétaire de Nicolas Bedos interdisant de prendre au sérieux l’injure proférée, il n’y a pas d’injure véritable et crédible.
On peut légitimement trouver déplaisant qu’un convive souffrant ordinairement d’embarras gastrique rote ou pète à table, mais la loi ne l’interdit pas.
Et encore quelques suffrages en supplément pour Marine Le Pen.
Quel « gros c.. » ce Nicolas B.
@ Savo
Mort de rire comme d’hab ! Merci !
Pas question de justice avec ce genre de racaille qui mérite juste de se faire choper dans un coin par un costaud du FN et de prendre une bonne dérouillée. Pour lui passer le goût de traiter des femmes qui ne lui ont rien fait de pute, salope et connasse…
@ Jean-Dominique Reffait |e 06 novembre 2016 à 22:42
« L’outrance générale du propos et le statut de pamphlétaire de Nicolas Bedos interdisant de prendre au sérieux l’injure proférée, il n’y a pas d’injure véritable et crédible. »
Permettez-moi de douter que vous auriez approuvé sans réserve l’arrêt de la 17ème chambre de la cour d’appel confirmé par la Cour de cassation, si celui-ci avait concerné un humoriste de droite ayant proféré au sujet de Christiane Taubira « salope gauchiste ».
Je dois reconnaître qu’en matière d’acrobatie intellectuelle, vous ne dépareriez pas au sein des magistrats ayant eu à juger cette affaire. Mais il est vrai que là vous défendez une juste cause : MLP et son Rassemblement Bleu Marine… ses membres ne sont pas affiliés au Grand Orient !
Définition du dictionnaire :
Salope : femme de mauvaise vie, dégénérée
Salaud : qui se conduit mal, ignoble, méprisable
Cette injure dite publiquement n’a pas la même signification selon qu’elle est dite à une femme ou à un homme. Une vraie injustice, cautionnée par la justice.
Nicolas Bedos a été condamné en correctionnelle, en 2012, pour avoir injurié publiquement la police. Pour cela il a écopé d’une simple amende de 2000 euros, juste le prix d’une paille qu’il dépense dans son bar préféré « Le Baron » Paris 8ème, en une soirée. Il doit en rire !!
Quelle double injustice ! Après cette affaire, certains électeurs ne vont pas hésiter de donner quelques voix à Marine Le Pen. Ce sera sa récompense puisque la justice s’en moque.
« Notre Justice » c’est Le Mur des Cons, il ne faut pas chercher plus loin.
Il n’y a toujours pas de suite à ce scandale, nos magistrats interprètent les lois, décident de nos libertés, il y a plus d’honneur dans la conduite de certains condamnés que chez ces déguisés aigris et jaloux.
Tout ça avec nos impôts.
Ce jugement montre que la Justice est pourrie. Je dis bien la Justice, puisqu’un concept n’existe que dans l’usage que l’on en fait.
Quand légalité et partialité vont de pair, quand le droit se confond avec l’esprit partisan, quand l’idéologie est la règle, la légitimité n’a plus cours.
L’opposition entre légalité et légitimité est le signe manifeste d’une société en pleine décomposition.
Il ne reste plus qu’à espérer et faire en sorte que sur le compost dans lequel nous vivons émerge une autre société, où les journalistes ne seront plus les confesseurs d’un président et les magistrats les serviles défenseurs d’un relativisme parfaitement orienté.
On peut toujours rêver sur cette nouvelle société.
Elle naîtra de toutes façons. La vie émerge toujours du fumier.
Reste à savoir s’il s’agira du renouveau de notre culture ou de l’émergence d’une culture allogène qui ne s’avance même pas masquée, tout juste voilée et de la plus inesthétique manière.
Être anti-FN est devenu l’argument ultime de ceux qui n’en n’ont pas et leur titre de gloire.
Être « phobe » est le pire des crimes aux yeux des mêmes.
Oui, c’est permis.
Certes, pas dans les salons bourgeois où les pires débilités sont proférées, tolérées voire applaudies à partir du moment où elles sont formellement parfaitement correctes.
Mais, fondamentalement, il suffit de lire sa chronique et, d’une manière générale, l’œuvre de Nicolas Bedos pour conclure qu’il a de l’esprit et donc de l’humour. Dès lors, tout ce qu’il raconte relève de l’idée, et non de l’opinion.
A votre décharge, quelqu’un qui trouve que Savonarole a un jour fait ici preuve d’humour ne peut effectivement pas comprendre ce genre de jugement.
@azer | 06 novembre 2016 à 22:24
Merci, azer. Vraiment MERCI +++++
Merci aussi à ceux qui ont osé critiquer ce bobo immature, fils de, vers qui tous les micros, de gauche, faut-il le préciser, se tendent avec gourmandise.
Ensuite on s’étonnera du résultat des élections.
@Jean-Dominique Reffait | 06 novembre 2016 à 22:42
« On peut légitimement trouver déplaisant qu’un convive souffrant ordinairement d’embarras gastrique rote ou pète à table, mais la loi ne l’interdit pas. »
La description d’une fin de banquet de Loge, dans la convivialité d’une confrérie.
Oserai-je dire que ça sent le vécu ?
@ azer
Si vous êtes un homme bravo d’avoir compris ce que cette vulgarité lourdingue, malveillante et répétitive peut avoir de pénible. Et si vous êtes une femme bravo aussi parce que résister vous expose encore davantage.
Le plus comique, c’est que ces connaisseurs auto-proclamés, sans nul doute aussi mufles et nuls au lit qu’en paroles, sont les premiers à trouver le fils Bedos insupportable… Vanité quand tu nous tiens.
@ azer | 06 novembre 2016 à 22:24
Ne soyez pas trop dur avec Savo. Son humour par certains côtés peut ressembler à celui de Bedos, le père, pas le fils. Je pense même qu’il aurait pu écrire son sketch « Toutes des salopes ».
Ce petit côté misogyne qu’il a tendance à afficher d’une façon un peu brutale, il est vrai, et qui irrite tant nos dames du blog, est à prendre avec indulgence car derrière cette rude carcasse et ces propos venimeux se cache un grand cœur. Au fond c’est un gros nounours un peu bourru.
J’ajoute qu’on ne peut nier sa grande culture littéraire qu’il n’étale pas ostensiblement contrairement à d’autres intervenants de ce blog.
Il fait partie de ces personnages qui ne laissent pas indifférent. On aime ou on déteste. Il arrive même qu’au début on puisse le détester et qu’à force de le fréquenter, on arrive à l’apprécier. Il faut simplement savoir lire ses commentaires entre les lignes. Mais je reconnais que ça peut prendre un peu de temps.
@Garry Gaspary | 07 novembre 2016 à 07:49
Mais, fondamentalement, il suffit de lire sa chronique et, d’une manière générale, l’œuvre de Nicolas Bedos pour conclure qu’il a de l’esprit et donc de l’humour. Dès lors, tout ce qu’il raconte relève de l’idée, et non de l’opinion.
Dans le sens « chiffon rouge », difficile de faire mieux, évoquer ne serait-ce qu’en rêve l’œuvre de Nicolas Bedos, il fallait le faire et vous, Gaspary, vous l’avez fait…
Dans la famille Bedos, la vulgarité est congénitale. C’est leur marque de fabrique, ce par quoi se distingue leur humour, enfin pour ceux qui veulent bien y voir de l’humour. Certains apprécient, d’autres détestent.
Mais je pense que cette vulgarité, selon qu’elle s’exprime dans le cadre d’un spectacle qui se veut humoristique ou qu’elle est proférée au cours de propos réfléchis lors d’un entretien ou d’un débat, a une portée et une signification bien différentes.
User de la vulgarité, de l’insulte, c’est en fait un aveu de faiblesse en étant incapable de démontrer par ses propres arguments la nocivité de ceux de son adversaire.
Il me semble que la Justice aurait dû prendre en compte ce critère.
@Jean-Dominique Reffait
Autrement dit, l’outrance générale du propos et le statut de pamphlétaire de Nicolas Bedos interdisant de prendre au sérieux l’injure proférée, il n’y a pas d’injure véritable et crédible.
Mais alors, pourquoi une telle circonstance atténuante n’est-elle pas reconnue à un histrion comme Dieudonné ?
@ azer | 06 novembre 2016 à 22:24
Vous avez raison.
Ayant été moi-même l’objet de la virile vulgarité de Marchenoir, je confirme qu’il est plus simpl..iste de dire d’une femme qui se moque gentillement de lui, qu’elle n’est qu’une prostituée départementale (?) plutôt que de l’envoyer paître dans la langue de Molière.
En même temps, de nos jours, cette trivialité est datée, ce qui exonère ce vieux monsieur qui vit encore sous la botte de Nikita.
Bedos, prénom Nicolas, celui qui veut tout bien faire pour plaire à papa afin que celui-ci lui pardonne ses addictions, applique la gauloiserie (tiens…;-)) scénique de son père. L’un a traité Nadine Morano de salope, le fils veut faire « plus fort encore », il traite Marine Le Pen (encore une Bretonne ! décidément..;-)) de « salope fascisante », publiquement, MAIS dans un lieu où ce genre de propos est somme toute acceptable, sinon revendiqué.
Du coup les juges de la Cour de cassation, pas très courageux comme nous l’a dit le président de la République, ont botté en touche en disant (en résumé) que cette insulte correspondait bien au personnage qui l’avait proférée, et que le lieu où celle-ci a été éructée s’y prêtait puisque c’est une émission triviale (sans être poursuivie, hi hi hi…). (Je me presse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer comme disait Pierre-Auguste)
Par contre je m’interroge sur la décision que rendraient les mêmes juges si Marine Le Pen chez… chez… spontanément je ne vois pas d’émission aussi putassière que celle où s’est produite NB ; mais admettons : si Marine Le Pen disais-je, lançait lors d’une interview politique qu' »elle n’entrerait pas dans les provocations perverses de ce salaud de Guy Bedos et de cet enfant de salaud prénommé Nicolas ».
Wait and see… comme on dit en Bretagne (la grande, of corse… 🙂
Alors, si j’ai bien compris la Haute Cour, ce mot très évocateur entre dans le cadre de l’activité professionnelle de ce monsieur, soit.
Mutatis mutandis, et bien que la Dame en question ne m’intéresse sur aucun plan, et qu’en outre cet humoriste ne m’intéresse pas davantage, il est parfaitement déplaisant de voir les magistrats se couvrir avec si peu…
Reste que je crois me souvenir que M. Bedos père avait traité sa mère de « s… », et j’en déduis peut-être à tort, que dans cette famille joyeuse il est admis que les femmes peuvent être (à la condition que cela soit fait avec humour) traitées à l’image de cette grand-mère…
Nous vivons une époque formidable !
azer : 1 – Achille : 0
Qui me rappelle les deux billets de Monsieur Bilger sur le chanteur de Noir désir qui devrait être libre de dire ce qu’il souhaite en agissant autrement et que l’on devrait respecter eu égard à la liberté d’expression…
Ce besoin masculin de traiter les femmes de… alors qu’elles
portent les enfants, leurs enfants est proprement lamentable !
Les femmes savent être discrètes sur le physique de certains hommes. Une distinction qui les honore.
Nous ferons le ménage dans l’appareil judiciaire, pollué et dénaturé depuis longtemps par le gauchisme.
@ Exilé | 07 novembre 2016 à 10:11
« Pourquoi une telle circonstance atténuante n’est-elle pas reconnue à un histrion comme Dieudonné ? »
Paske sa mère est Bretonne ! C’est donc un enfant de…?
Marchenoir a gagné ! 😀
Fin des vacances de Toussaint, Gégé le raciste est rentré de ses petites vacances en Corée du Nord, il a une place là-bas dans une fosse à purin. Il revient très en forme, en forme de quoi d’ailleurs ?
Puisqu’on vous dit que c’est de l’humour !
…c’est ce que je pense de Bedos même si Marine Le Pen représente tout ce que je déteste chez l’être humain et que l’image qu’elle donne des femmes me révulse ; mais les femmes comme les hommes ont droit à la connerie, la méchanceté, la bêtise… et la grossièreté. De cette dernière d’ailleurs j’avoue user et parfois abuser ; j’ai aimé dire à un automobiliste qui traitait de « mal baisée »‘une femme juste parce qu’elle l’avait obligé à s’arrêter au feu vert que si les femmes étaient mal baisées c’est parce bien des hommes étaient des mal baisants ; je ne me gêne pas pour dire à un homme dont le comportement me déplaît qu’il est un abruti voire un sale con ou qu’il a un problème avec son phallus et j’avoue que l’oeil rond que j’obtiens en retour me ravit ; bon ok c’est pas génial et ça ne rehausse pas le niveau des échanges mais si les femmes avaient pris l’habitude de riposter elles seraient moins souvent insultées par des pauvres types ; en tout cas quand il m’est arrivé d’être insultée, l’insulteur l’a, à chaque fois, vivement regretté.
Puisqu’on peut s’en prendre directement aux personnes, je vais traiter Nicolas Bedos de « colosse badin ».
Pour deux raisons :
– prendre le contrepied de l’apparence est une forme d’insulte qui fait mal. Mme Le Pen n’a pas mérité l’appréciation de M. Bedos ; les images et les propos de celui-ci montrent le contraire de mon accusation !
– Pas de ma faute si l’anagramme de Nicolas Bedos >> colosse badin.
Savo me fait beaucoup rire et je lis le plus souvent ses « saillies » avec gourmandise. Or, il n’est pas donné à tout le monde d’amuser une femme de ma trempe et de ma génération et qui plus est lui envoyer des fleurs à propos de rien. Là où d’autres vous ridiculisent sans jamais s’excuser ni revenir sur leurs outrances. De quoi faire de gros jaloux parmi la gent (sinon l’engeance) masculine qui ne connaît manifestement rien à la psychologie féminine.
Ce pourquoi azer a tort de s’en prendre au plus fin d’entre nous sans qui ce blog perdrait une partie de son sel et même de son piment.
Je ne connaissais pas M. Nicolas Bedos, je ne le regrette pas.
J’aurais aimé plutôt qu’un soupçon de politique complotiste contre Mme Le Pen une analyse plus juridique mais sans doute n’est-ce pas le bon blog. Peut-être Mme Le Pen peut-elle faire appel ?
@ Achille | 06 novembre 2016 à 21:33
http://www.ina.fr/video/I04353265
Comment voulez-vous que le fiston ait pu échapper au désastre ?
Quant à JFC, « Il devrait essayer les croissants nature chez ma boulangère ». C’est peut-être aussi l’occasion, pour faire du renouveau, de suggérer à cette dernière de lancer les « croissants aux chocolat » !
C’est curieux la vulgarité des exemples choisis par azer et à côté desquels la prose de Savo est roupie de sansonnet : j’ai eu l’impression d’être à confesse lorsque le curé auquel, à douze ans, je faisais part de mes péchés, se croyait obligé de me débiter des horreurs ; je finis par comprendre quelque temps après, que le véritable dépravé était celui qui me donnait l’absolution…
azer ou la christianisation du Tartuffe.
@ Mary Preud’homme | 06 novembre 2016 à 22:48
Bonjour,
Un « Mary » violent se dévoile !
« …qui mérite juste de se faire choper dans un coin par un costaud du FN et de prendre une bonne dérouillée »…
Les Bedos sont des humoristes que l’on aime ou que l’on n’aime pas (plus). Plus que la dérouillée, une bonne dose de mépris peut aussi être efficace.
Que voulez-vous, il est probable que son père lui ait donné souvent le biberon, et je suis contraint d’avouer que le père comme le fils m’ont fait profiter de séquences humoristiques que je recommande sans modération, même si quelquefois, ça défrise.
Déjà posté précédemment :
http://www.ina.fr/video/I04353265
Et dans son époque ?
https://www.bing.com/videos/search?q=bedos+et+daumier&&view=detail&mid=ED749541EFEA3853820EED749541EFEA3853820E&FORM=VRDGAR
Avec toute ma sympathie.
@azer
Soyez sans inquiétude. Madame la mère du Commissaire divisionnaire est ravie de reconnaître les pseudos masculins. Ce sont les autres qui lui posent problème.
Elle a cette particularité des acteurs, chanteurs qui quittent la scène en saluant une partie de leur public… l’autre partie n’a qu’à subir.
Et puis, c’est le retour tant attendu car le petit caporal lui manque, surtout quand il traite les femmes en général et certaines intervenantes en particulier.
Avec elle, nous savons que s’il n’y a pas une part de vécu nous ne pouvons pas avoir de réflexion sur un billet. Du reste lisez comment elle place haut sa capacité à sourire si ce n’était rire. Perso, j’apprécie cette difficulté à reconnaître sa vanité.
Ch’sais pas pourquoi je suis de si bonne humeur !
Ce jugement de la plus haute juridiction française ne fait que confirmer une dérive inquiétante de celle-ci : dès qu’il s’agit d’art, culture ou choses assimilées (ex: humour), les règles usuelles de droit n’ont plus court. Plus exactement quand les mis en cause se revendiquent de la gôche ou ses extrêmes.
Les exemples hélas sont légion : des érecteurs de rap injuriant la police et appelant aux violences à son encontre ou faisant l’apologie de violence vis-à-vis des femmes aux pseudo-artistes dont les créations injurient une religion (Piss Christ) ou ne sont que provocations graveleuses (plug anal et vagin de la reine).
Cette histoire sent le réchauffé.
Voilà un exemple de jugement qui conforte les propos tenus par notre président de la République sur les juges…
Traité Nicolas Bedos d’humoriste c’est faire injure aux humoristes.
@Trekker
Permettez-moi de douter que vous auriez approuvé sans réserve l’arrêt de la 17ème chambre de la cour d’appel confirmé par la Cour de cassation, si celui-ci avait concerné un humoriste de droite ayant proféré au sujet de Christiane Taubira « salope gauchiste ».
Eh bien vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! Il y a une très imposante jurisprudence sur ces questions et la 17ème chambre est très spécialisée. J’ai plutôt tendance à lui faire confiance en la matière. Sur ce cas comme sur tous les autres. De plus, je pense que lorsqu’on s’expose dans le débat public, on accepte de prendre des coups pas toujours élégants. Cela dit, j’ai exprimé assez clairement le peu de goût que j’avais pour l’expression de Nicolas Bedos à l’endroit de Marine Le Pen.
Que vient faire le Grand Orient là-dedans ? Vous en êtes encore là ?
@Exilé
Mais alors, pourquoi une telle circonstance atténuante n’est-elle pas reconnue à un histrion comme Dieudonné ?
J’étais tenté, comme vous, de faire le parallèle mais je me suis ravisé. Car Dieudonné n’a pas été condamné sur la base de l’injure publique mais de la provocation à la haine raciale, régie par d’autres règles. La qualification change tout. Beaucoup de plaignants se retrouvent déboutés pour s’être simplement trompés de qualification : l’injure et la diffamation sont deux qualifications différentes. L’on peut, pour les mêmes faits, être condamné pour l’une et relaxé pour l’autre. Mieux vaut ne pas se tromper dans sa requête.
Je ne résiste pas : le mot « saillie » s’entend de plusieurs façons.
@ Lucile | 07 novembre 2016 à 16:44
Comme vous. Perso j’emploie ce terme pour mon cheval quand sa voisine est en chaleur. 😀
@Jean-Dominique 07 novembre 2016 à 16:27
« Que vient faire le Grand Orient là-dedans ? Vous en êtes encore là ? »
Le Grand Orient, auquel vous revendiquez d’appartenir, est à ce que je sache dans toutes ses déclarations publiques plus qu’hostile à Marine Le Pen. Serait-ce outrageant de rappeler votre adhésion à cette obédience, dont vous avez fait vôtres en multiples occasions ses positions publiques ?
@ Lucile et breizmabro
J’ai utilisé à dessein le mot « saillie » placé entre guillemets afin de signaler un contexte inhabituel qui appelait quelque nuance ou pouvait se prêter à plusieurs interprétations.
Comme je ne vous crois pas particulièrement obsédées, ne me dites pas que vous manquez à ce point d’humour pour n’avoir retenu de ma propre « saillie » que la version la moins élégante sinon la plus crue.
@ breizmabro
Mais voyons, où allez-vous chercher une telle pensée chère amie bretonne ? Pour le contributeur le plus fin, eh oui, le plus fin, et le plus cultivé de tout ce blog – modeste en plus, il n’étale pas sa culture, ce qui n’est pas le cas de tout le monde – je pensais à une saillie architecturale, voilà tout. Il ne faut pas confondre la Sagrada Familia avec un canasson breton, j’espère ne pas vous vexer ; en tout cas cette pauvre bête qui se morfond sur la lande a l’air d’en pincer pour la voisine. J’ai l’impression qu’il se passe des choses impensables dans votre coin, entre les dames de petite vertu qui aguichent les automobilistes sur les départementales et la voisine en chaleur courtisée par un cheval. Mon Dieu, mon Dieu.
@Jean-Dominique Reffait
« L’injure et la diffamation sont deux qualifications différentes. L’on peut, pour les mêmes faits, être condamné pour l’une et relaxé pour l’autre. Mieux vaut ne pas se tromper dans sa requête. »
Tout faux : si on est poursuivi pour les mêmes faits pour injure et pour diffamation, il y a nullité de la procédure.
Il faudra vous faire à l’idée que le droit, ça s’apprend…
@ Mary Preud’homme | 07 novembre 2016 à 19:57
Mary, ça m’a amusée que vous utilisiez ce mot, et j’ai bien vu les guillemets, mais je n’ai pas résisté à l’envie d’être un peu malicieuse, ne m’en veuillez pas, ce n’était pas contre vous, c’était juste rigolo, et un peu loufoque. Et c’est vous qui avez démarré ça en jouant sur les mots, j’ai sauté sur l’occasion ! Pas de problème ?
Trekker, il n’est pas question de savoir si le Grand Orient ou moi-même sommes en opposition absolue à Marine Le Pen, c’est le cas, je vous le confirme, mais ce n’est pas le sujet du jour. Il s’agit de commenter un billet de Philippe portant sur le destin judiciaire d’une plainte de Marine Le Pen pour injure publique de la part de Nicolas Bedos. Ni l’un ni l’autre n’est membre du GO, jamais le GO n’a ni publiquement ni même en interne injurié les Le Pen, père ou fille, enfin bref, où est le rapport ? Je m’en fiche que vous répétiez hors de propos que je suis membre du GO, si ça vous soulage, c’est évidemment votre affaire mais je puis m’inquiéter amicalement de ce psittacisme préoccupant.
Xavier Nebout, se pourrait-il qu’un jour vous appreniez à lire ? Je dis, en bon français ce me semble, le contraire de ce que vous m’attribuez. Allez, au coin.
@breizmabro, Lucile, Mary
Je hennis de rire, du coup je vais aller m’ébrouer dans le pré…
@ vamonos
Collaborer avec les Allemands sous l’Occupation, c’était être une salope.
Coucher avec un Allemand sous l’Occupation, c’était être une salope.
Plus généralement, trahir ce qu’est la France pour des intérêts purement privés parfois grossièrement camouflés sous un supranationalisme chrétien de pure façade, c’est être une salope.
Vous ne voulez pas qu’on dise de vous que vous êtes une salope ? Ne vous conduisez tout simplement pas comme un salope. Tel est le verdict de la justice française. Tel est ce qui a été dit au nom du peuple français parce que cela devait être dit.
@ Lucile | 07 novembre 2016 à 20:54
Je parlais de la voisine chevaline de mon cheval, bien évidemment.
C’est vrai qu’il s’en passe des choses rigolotes dans notre pays breton, mais pas à ce point.
En même temps je ne connais pas ma voisine..:-D
@ Mary Preud’homme | 07 novembre 2016 à 19:57
Que voulez-vous, ce n’est pas en arpentant les départementales que l’on peut apprécier « l’humour courtois » 😀 (*)
Comme Lucile j’avais bien compris l’idée, mais comme elle je n’ai pu résister.
(*) J’y vais jamais sur les routes départementales, c’est plein de boue, et ça sent mauvais. J’aime pas ça, les routes départementales. Je hais les routes départementales. Les routes départementales, rien que de m’en causer, ça me donne envie d’envoyer des mandales dans la tronche à Marchenoir… (adaptation libre du sketch de Jean Yanne)
@breizmabro
« Je parlais de la voisine chevaline de mon cheval, bien évidemment. »
Ouf. Mais Savonarole vient d’annoncer qu’il arrivait à la rescousse en hennissant, peut-être pourriez-vous jeter un coup d’œil par la fenêtre pour surveiller un peu.
@ breizmabro
Sœur breizmabro ne voyez-vous rien venir ? Je crains le pire.
J’espère que Savonarole est plus délicat avec les bêtes qu’avec les femmes.
C’est la grosse rigolade ici avec le clan des « bilgériennes ». Je m’en réjouis. Est-ce donc dû à la pression que font monter les primaires ?
S’agissant de Savo, si j’ai bien compris, il trahit Karine Le Marchand en passant outre son émission TV désormais bien connue.
@ Jean-Dominique Refait |e 08 novembre 2016 à 01:32
« Il s’agit de commenter un billet de Philippe portant sur le destin judiciaire d’une plainte de Marine Le Pen pour injure publique de la part de Nicolas Bedos »
Je vous fais remarquer que sur le fond, et plus précisément le traitement étrange par la justice d’affaires similaires j’ai fait un commentaire le 7 novembre à 15h 29. Manifestement vous ne l’avez pas lu, alors je le republie :
« Ce jugement de la plus haute juridiction française ne fait que confirmer une dérive inquiétante de celle-ci : dès qu’il s’agit d’art, culture ou choses assimilées (ex: humour), les règles usuelles de droit n’ont plus court. Plus exactement quand les mis en cause se revendiquent de la gôche ou ses extrêmes. Les exemples hélas sont légion : des érecteurs de rap injuriant la police et appelant aux violences à son encontre ou faisant l’apologie de la violence vis-à-vis des femmes aux pseudo-artistes dont les créations injurient une religion (Piss Christ) ou ne sont que provocations graveleuses (plug anal et vagin de la reine). »
PS : mon psittacisme est préoccupant vis-à-vis du GO et de la FM en général, car je réside dans une région où la densité des « frères » est quatre fois supérieure à la moyenne nationale (cf un livre publié par un cacique local du GO). J’ai et je constate tant à titre personnel qu’à celui de citoyen, la quasi dictature soft – en matière électorale, de presse et de pensée – que font régner toutes ces obédiences, sans parler des connivences affairistes qu’ils protègent.
Désolé mais un « frère » quelles que soient ses qualités morales et éthiques, au final acceptera toujours de se plier à la doxa de son obédience, et il ne condamnera jamais publiquement un autre « frère » même si celui-ci est un affairiste éhonté. Dans ce dernier cas il fera fréquemment la « chaîne d’union » pour tenter de le soustraire à la justice, ou au mieux sera d’une neutralité bienveillante.
Il est très intéressant de noter que c’est le caractère « délibérément provocateur et outrancier » du propos qui est ici retenu pour disculper l’intéressé.
Il suffit donc, quand on veut pouvoir proférer les pires insultes ou souiller l’image de quiconque nous déplaît, de s’afficher outrancièrement provocateur.
L’auteur est ainsi exonéré de toute responsabilité et se met de facto à l’abri de toute poursuite judiciaire.
Il y a là une sorte de malhonnêteté « morale » qui consiste à habiller ce qu’on éprouve de haine et de détestation, d’une posture ostensiblement provocatrice (et goguenarde, dont les Bedos et d’autres sont coutumiers) pour vomir sur qui on veut mais sans jamais insulter personne…
Le vrai courage, pour les rebelles qu’ils s’estiment être, serait de dire ce qu’ils pensent de la personne sur le ton réel qu’inspirent les sentiments qu’ils portent à l’intime.
Sinon ça n’est juste qu’une pratique déloyale, faussement héroïque (la marque de cette époque), une imposture, qui pourrait même bien finir par s’apparenter à une saloperie un brin fascisante.
@Trekker
Un frère se conforme toujours à la doxa de son obédience, car s’il ne le fait pas, il ne monte pas en grade, et cela depuis le départ.
Pour monter en grade, il faut en effet que les frères se prononcent favorablement à l’unanimité – toutes boules blanches.
@Jean-Dominique Reffait
Il est vrai que je n’avais pas prêté attention à ce que vous appeliez « requête », car en la matière, il n’y a pas lieu à requête, mais à plainte et réquisition. J’en déduis que vous deviez parler de réquisition, mais ça, c’est réservé au parquet…
@Trekker
J’avais lu votre commentaire. Je crois qu’il y a, dans le registre de la liberté d’expression, une grande disparité de traitement entre ce qui relève de l’injure ou de la diffamation d’un côté et ce qui relève de l’incitation à la haine raciale ou de l’apologie de crime contre l’humanité.
Cela tient sans doute à deux facteurs principaux : la légèreté du corpus législatif de la première catégorie jointe à une jurisprudence copieuse et ancienne tandis que pour la deuxième catégorie, c’est l’inverse, des lois très contraignantes et une jurisprudence encore jeune. D’un côté, le juge est invité à laisser le plus grand champ à la liberté d’expression, de l’autre il est conduit à appliquer des lois d’interdiction. C’est en considérant le cas Dieudonné que je crois avoir compris cela.
PS : Non, il n’y a pas de doxa maçonnique, si vous saviez comme on s’étripe sur certains sujets. Quittez cette idée fausse. Augusto Pinochet a été franc-maçon comme Salvador Allende. Non, il n’y a pas de solidarité obligatoire, singulièrement pas avec les crapules, ah ça non ! On a été vacciné avec les affaires Urba et autres. Oui, dans certaines régions (vous êtes en terre radicale ?), une maçonnerie de notables persiste encore avec ses accointances, pas méchantes ni crapuleuses mais dont il faut admettre qu’elle peut déranger à notre époque où la notabilité en général et ses marques d’appartenance sont démonétisées. C’est de la maçonnerie de sous-préfecture à l’ancienne, désormais composée de retraités, qui tend à disparaître avec les jeunes nouveaux qui aspirent à autre chose.
Pour les modes opératoires, voyez Xavier Nebout : il sait visiblement comment ça se passe pour monter en grade, c’est assez exotique et inédit mais il me paraît mûr pour fonder une obédience maçonnique à lui tout seul.
@ Savonarole | 08 novembre 2016 à 08:01
Alors Savo, à ch’val ! 😉
@ Achille
J’ai répondu à Savonarole car l’occasion se présentait. Je ne le connais que par la lecture de ses commentaires, trop courts pour que je m’en souvienne et que j’aie donc un jugement sur lui, d’autant que je fréquente ce blog de manière épisodique et que je ne lis pas tous les commentaires, loin s’en faut !
Comprenons-nous bien : ce n’est pas d’avoir un jugement sur le physique des femmes que je lui reproche mais d’en faire publiquement étalage et de constater la différence de traitement réservé aux femmes quand elles font de même (lisez mon commentaire sur le billet consacré au footballeurs). Je me suis souvenu des réflexions de certains députés après la venue à l’Assemblée nationale de Pamela Anderson, notamment celui critiquant avec un air de mépris une femme aux « seins en plastique », « refaite de la tête aux pieds ». Il va sans dire que si la plastic-girl s’était agenouillée pour lui prodiguer ce que vous savez, notre homme aurait décliné la proposition…
Et j’enfonce le clou : si les femmes ont recours aux implants mammaires pour augmenter leur poitrine, c’est parce qu’ils existent ; alors que si les hommes ne recourent pas aux implants phalliques pour augmenter leur sexe, c’est parce qu’ils n’existent pas. Celui qui les inventera se fera ce que vous savez aussi en or…
Je ne suis pas non plus un « amoureux des femmes », c’est-à-dire un homme qui se marie tous les quatre ans avec une belle jeune femme, période qui correspond (comme par hasard !) à la durée de l’euphorie sexuelle dans un couple. On sait donc ce que ces hommes aiment chez les femmes : leur entrejambe. Pour le reste, ces véritables misogynes, tel ce beauf de Poutine, constatent que ces dames ne comprennent rien à la politique ni au football et qu’il est inconvenant de se quereller intellectuellement avec elles car comme le disait déjà un antique philosophe : celui qui crie après un âne en est un.
Je ne suis pas naïf non plus : quand elles sont entre elles, les femmes jugent aussi le physique des hommes. Asseyez-vous en terrasse près d’une table de femmes et lisez l’air dégagé tout en tendant l’oreille : celles des hommes sifflent autant que celles des femmes (mais encore une fois, ce n’est pas ce qui est en cause).
Pour finir, je lis que D. Trump est « un homme intelligent ». C’est en effet une signe d’intelligence que de déclarer publiquement qu’on coucherait bien avec sa fille si elle ne l’était pas ! Qu’un homme trouve sa fille séduisante, c’est vieux comme le monde ; qu’une femme trouve son fils séduisant tout autant. Laissons de côté ce qu’une telle déclaration peut avoir de psychologiquement néfaste et contentons-nous d’imaginer ce qu’on dirait d’une femme si elle déclarait qu’elle coucherait bien avec son fils s’il ne l’était pas ! Par exemple S.Royal déclarant qu’elle coucherait bien avec son Thomas de fiston s’il ne l’était pas. Qu’est-ce que « la Ségo » n’entendrait pas ! (vous avez remarqué qu’on dit la NKM, la Marine, la Duflot etc. mais jamais le Hollande, le Juppé, le Jadot, précéder un nom propre par un article n’étant bien entendu pas un signe de mépris…)
@ sbriglia
Ce qui est curieux, c’est que vous n’ayez pas compris que je me contentais d’expliciter ce que les hommes sous-entendent et donc que votre conclusion, bien que juste, constitue tout de même une preuve d’incompréhension de mes propos.
Car oui, sbriglia, il m’est déjà arrivé de tenir les propos que je cite en exemple et il arrive d’ailleurs aussi aux femmes de tenir des propos similaires envers les hommes. La différence est que les hommes se permettent de le faire devant les concernées car ils savent qu’ils ne risquent pas de se prendre un poing dans la figure, alors que les femmes courent ce risque. Les hommes sont donc lâches et les femmes sont soit peureuses à juste titre, soit d’une essence relationnelle supérieure aux hommes.
Pour départager ces deux hypothèses à propos des femmes, il faudrait mettre une femme aussi forte physiquement que lui devant l’homme qu’elle trouve laid et voir si elle lui en fait la remarque, et plus généralement observer si les femmes se moqueraient ouvertement du physique des hommes dans une société où elles seraient détentrices du pouvoir, c’est-à-dire un monde dans lequel la force musculaire des femmes serait supérieure à celle des hommes.
@Garry Gaspary
La justice française n’est pas une abstraction : elle est constituée de sapiens mâles et femelles, avec des opinions, des jugements, des préjugés, des capacités intellectuelles et morales variées.
La justice française vient de montrer qu’elle ne vote pas majoritairement pour le FN .
Si j’étais aussi célèbre que N.Bedos, je ferais l’expérience de dire de NKM qu’elle est une « salope boboïsante » et j’attendrais le verdict des juges… Et si j’étais une femme, je dirais que J.M Le Pen est un « gros porc fascisant » mais je n’attendrais pas le verdict avant de prendre mes jambes (de salope, bien sûr) à mon cou !
J’apprécie la nuance. Cette distinction me permet-elle de vous dire que je ne vous prends pas pour un salaud, mais pour un néo-pétainiste courtois préparant plus ou moins consciemment l’arrivée de l’extrême droite ?
Les distinctions sont importantes.
Michel Onfray peut agacer, mais c’est sans doute un honnête homme.
Le mettre sur le même plan que Zemmour ou Robert Ménard, qui sont d’authentiques salauds, et fiers de l’être, c’est cela qui met le débat en danger, quel que soit le « buzz » ainsi répercuté par l’intervieweur.
Ce commentaire passera-t-il la barrière de la modératrice ?
Le suspense est insoutenable. 🙂
» …Le mettre sur le même plan que Zemmour ou Robert Ménard, qui sont d’authentiques salauds, et fiers de l’être…. »
Rédigé par : Jean-Yves BOUCHICOT | 10 novembre 2016 à 10:28
Fier de vous dire que je suis hyper fan de Zemmour et Ménard, des électrons libres qui mettent en rage haineuse les fachos comme vous, je me délecte en permanence de ce déluge d’insultes qu’ils reçoivent sans broncher, stoïques, et qui en remettent plusieurs couches pour nous régaler de vous voir éructer vos acidités gastriques ; je suis hyper fier de faire partie du clan de ces authentiques salauds et si ça peut vous emm…, que du bonheur ! En outre je vote FN bien que je trouve ce parti trop mou à mon goût, pas assez réac, pas assez homophobe, pas assez islamophobe, pas assez etc. liste non exhaustive pouvez compléter siouplé.
Je suis fier d’avoir eu la chance d’être blanc de souche, hétéro, chrétien, etc., en somme un vrai bras d’honneur à toute la gauchiasserie racaillo-fasciste de gauche.
Vive Trump, vive le FN, vive Ménard, vive Zemmour, vive… pouvez compléter la liste siouplé, je dois replier mon majeur qui a de l’arthrose depuis qu’il a pris cette manie de faire des doigts d’honneur à toute la racaillerie gauchisante.
Tout mon entourage me dit que j’ai rajeuni de dix ans depuis la raclée que le FN a infligé à l’Herpès mafieux aux régionales et hier la victoire de Trump m’a encore redonné du « gaz » : mon bras droit refuse de se replier.
@ Jean-Yves BOUCHICOT | 10 novembre 2016 à 10:28
« Ce commentaire passera-t-il la barrière de la modératrice ?
Le suspense est insoutenable. »
Eh bien pour un éclairagiste cela la fout mal ! Vous auriez dû voir qu’il n’y avait pas de censure ici ou alors trop habitué à la pratiquer vous pensiez peut-être que c’était le cas. Monsieur Bilger n’est pas monsieur Robespierre. On n’est pas chez les coupeurs de tête. Quoique en ce moment ils s’acoquinent avec les égorgeurs.
Vu l’augmentation exponentielle du nombre de « salauds » , vous allez vous retrouver bien seul sous vos projecteurs. Comme une pièce de musée. Je vous laisse le choix de l’étiquette. C** authentique ou idiot utile.
En 2010, six ans déjà, vous parliez de votre obsession du « vivre ensemble ». On voit six années après où cela nous mène. Au vivre séparés dans un monstrueux choc des cultures. Pour diminuer votre responsabilité et celle de vos amis (NPA?) on dira que comme les mainstreams concernant l’élection de Trump, vous avez été aveuglés par les phares de la pensée unique.
Personnellement, mon petit lapin, je crois à une autre hypothèse.
Ainsi, il semble que le petit Bedos ait le droit d’insulter MLP dans le cadre d’émissions, de spectacles de divertissement. J’irai même plus loin dans la mesure où, s’il ne profère pas d’insultes, il va perdre des ventilateurs (fans en anglais). Pauvre petit Bedos à son pépère qui a mal tourné, le voilà obligé d’insulter des gens pour exister et gagner de quoi casser la croûte !
Il y a de cela quelques mois, le petit Bedos avait cru pouvoir signer une tribune intitulé « Manifeste des 343 salauds » ; mais il avait été obligé de se désolidariser de la pétition parce que la police de la pensée commençait à gronder, Bedos a compris qu’il risquait de perdre son petit boulot, son statut d’amuseur.
Bedos, Ardisson, Moix et les autres sont pris à leur propre piège, ils insultent publiquement alors que l’injure publique est un délit dans ce pays. La surenchère est de vigueur, ils appellent cela du divertissement.
@ Jean-Dominique @ Trekker le 08 novembre 2016 à 23:00
« Je crois qu’il y a, dans le registre de la liberté d’expression, une grande disparité de traitement entre ce qui relève de l’injure ou de la diffamation d’un côté et ce qui relève de l’incitation à la haine raciale ou de l’apologie de crime contre l’humanité. »
Ou comment habilement ne pas répondre au problème que je soulevais, décisions de justice dérogatoires pour les artistes et assimilés, en vous répandant sur un sujet que je n’abordais pas.
« Non, il n’y a pas de solidarité obligatoire, singulièrement pas avec les crapules, ah ça non ! On a été vacciné avec les affaires Urba et autres »
Je ne vous répondrai pas sur tous ces points fort contestables que vous soulevez, cela pour ne pas envahir le blog de notre hôte avec un hors sujet. J’avais d’ailleurs autorisé dans le passé Mme Bilger à vous donner mon adresse e-mail – cela à votre demande – afin de nous entretenir sur les même thèmes, mais vous n’avez pas juger bon de donner suite à mon offre.
Pour faire court vous minimisez plus qu’outrageusement les dérives, tant en nombre qu’en gravité, qui ont cours dans les diverses obédiences de la FM. Effectivement il existe des loges où on pratique avec rigueur l’éthique maçonnique, mais c’est hélas une minorité et celles-ci sont situées dans les grandes métropoles.
@hameau dans les nuages
Il est arrivé au moins une fois que la modératrice coupe un passage d’un post où je faisais une allusion personnelle à l’auteur. Ce qui est bien son droit : c’est son blog, après tout.
Cette phrase n’était qu’un clin d’oeil à ce sujet : il est difficile de distinguer parfois l’argument « ad hominem » de la mise en cause d’une attitude publique.
J’admets qu’on soit fan de Zemmour ou Ménard, bien obligé, mais j’ai le droit de dire que je les considère comme des salauds et des gens dangereux, aussi bien ?
Et je me réjouis que le débat puisse avoir lieu. A mon humble avis, recevoir Zemmour ou Ménard en interview, sans réelle contradiction, revient à se faire leur porte-voix, eux qu’on entend déjà beaucoup dans la presse. C’est de cette façon qu’est devenue possible l’élection de Donald Trump. Et ça m’inquiète. Même si, historiquement, les avant-guerre sont souvent des périodes riches dans le monde de la culture.