Cette fois, ça y est. C’est fini (France 2, Sud Radio).
Emmanuel Macron sera notre prochain président de la République. Il vaincra évidemment Marine Le Pen au second tour et le débat entre eux, le 3 mai, sera attendu avec impatience mais il ne sera pas susceptible de modifier ce « plafond de verre » même suprême dont le FN va encore pâtir.
On a commencé d’ailleurs d’emblée – et cela ira jusqu’à la nausée démocratique – à multiplier les soutiens à Emmanuel Macron, même de la part de ceux qui au gouvernement et durant cinq ans, à cause de leur politique si peu populaire ont fait monter le Front national. La présence de Marine Le Pen au second tour va à nouveau troubler le débat politique puisque toutes tendances confondues, gauche et droite réunies, haro sur le FN ! Le paysage reprendra son relief authentique et structuré ensuite. Plus tard.
Cette campagne prétendument pauvre sur le fond aura été excitante, stimulante, anecdotique, choquante, injuste et partiale. La justice s’en sera mêlée à son corps défendant mais il y a des irruptions médiatiques qu’on n’a pas le droit de négliger. François Fillon n’a pas cessé de décliner après son triomphe de la primaire. D’abord à cause de certaines incertitudes programmatiques puis en raison des « affaires » qu’on a d’emblée collées à son statut de favori sans lui laisser une seconde de répit par la suite. Détournant le citoyen de la qualité de son projet pour ostensiblement ne l’occuper qu’avec la découverte d’une personnalité surprenante, voire décevante. Qui par ailleurs a très mal géré sa défense. François Fillon s’est exprimé avec beaucoup de classe pour reconnaître son échec et en assumer seul la responsabilité. Il votera en faveur d’Emmanuel Macron.
Je considère que les « puristes » dédaigneux de cette campagne ont eu tort. Il faut croire que le peuple n’a pas agréé l’avis de ses élites prétendues. Puisque la participation a été considérable et que l’abstention se situe à un niveau acceptable de 22%. Les primaires n’ont pas saturé, elles ont avivé, ravivé la passion civique.
Il y aura toujours des indifférents chroniques qui se moquent comme d’une guigne de la chose publique mais surtout une masse structurellement déçue qu’aucune espérance n’a mobilisée pour favoriser son retour vers une politique classique, même à tonalité extrémiste. Cette constance que plus rien n’affecte est une plaie pour la démocratie.
L’effervescence médiatique elle-même n’est pas parvenue, malgré la qualité et la pluralité des débats qu’elle a permis, à impliquer dans le vote encore plus de citoyens.
Alors que pour les médias ces jours ont été d’abord des jours de gloire où leur utilité républicaine était manifeste mais aussi – l’un des paradoxes de cette période – des moments où discutés, contestés, voire vilipendés à cause de leur partialité et de leur questionnement, ils ont subi et enduré le pire. Jamais leur nécessité n’est apparue comme plus éclatante mais, en même temps, leur rôle et leurs méthodes n’ont jamais été plus sévèrement jugés.
Ce n’est pas parce que Jean-Luc Mélenchon n’a pas poursuivi sa montée stoppée juste avant François Fillon – étant devenu, avec la faillite de la cause du courageux Benoît Hamon, le seul candidat plausible des gauches socialiste et communiste – qu’il n’a pas profondément marqué cette campagne pour le meilleur et pour le pire. Ce dernier est relatif à son programme qui n’a jamais su se dépêtrer d’une impression qu’un Matamore exhibant ses muscles et ses admirations pour des dictateurs « ensoleillés » ne serait pas le président capable de redresser la France et de réformer l’Europe. J’ose à peine imaginer ce que le premier tour aurait été si Benoît Hamon avait eu une absence d’amour-propre telle qu’elle aurait pu le conduire à se rallier à l’ascension longtemps impressionnante de Jean-Luc Mélenchon.
Le meilleur est venu de la constatation, enfin, que la qualité du verbe est capitale, la capacité de persuasion fondamentale, l’empathie discursive et l’intelligence démonstrative obligatoires, la culture une richesse qui irrigue la dialectique et nourrit les propos. Là où Juppé a échoué – il n’a jamais voulu de coach alors que pour la primaire il en aurait eu tant besoin ! -, où Fillon n’a pas réussi, où Hamon n’a pas brillé, Mélenchon a excellé. Ce n’est pas rien d’avoir fait entrer dans les têtes populaires, politiques et médiatiques cette évidence que parole et adhésion sont indissociables et que c’est peine perdue de prétendre enthousiasmer sans le charisme d’un verbe exemplaire et admiré. J’espère une contagion pour le futur.
Les instituts de sondages n’ont pas à rougir. Ils n’ont pas démérité pour ce qu’ils avaient à exiger d’eux-mêmes, pour ce qu’on avait le droit d’attendre d’eux. Depuis des semaines, peu ou prou ils nous annonçaient le duo de tête et ne nous cachaient pas l’essor de Mélenchon et, malgré une légère reprise, le tassement de Fillon. Il est significatif que malgré l’offre pluraliste présentée sur la table de la démocratie, il y ait tout de même, malgré le « mouchoir de poche » qu’on pressentait, une distinction aussi sensible entre les deux premiers et les deux suivants – si proches l’un de l’autre – pour ne pas évoquer Hamon lâché.
A bien apprécier le résultat, il me semble qu’il a effectué un partage net et original entre les politiques classiques et éprouvés – quelles que soient les différences entre leur programme, le caractère « insoumis » de l’un et conservateur de l’autre – et deux incarnations de l’inconnu. En effet, Mélenchon et Fillon – et j’y ajoute Benoît Hamon – relevaient d’un monde ancien, orthodoxe, repérable. Le citoyen se sentait en pays de familiarité et de connaissance. Mais les partis classiques, installés de gauche comme de droite sont en miettes.
Avec Emmanuel Macron et Marine Le Pen, dans un registre sans commune mesure, l’électeur avait privilégié une sélection inédite. Un saut dans l’inconnu. Pour Macron, sa jeunesse, l’étrangeté fulgurante de son destin, son parcours professionnel rapide et contrasté, sa nouveauté dans l’univers politique, sa personnalité si naturellement centriste et, pour beaucoup, convaincante dans sa volonté de dépasser les clivages traditionnels constituent autant d’éléments qui paradoxalement ont plus rassuré l’électeur qu’ils ne l’ont inquiété. On l’a crédité, en ces temps violents et troublés, d’une aptitude au régalien, d’une présomption d’autorité qu’il n’avait pas encore démontrées. On lui a fait confiance précisément parce qu’il ne les avait pas usées et donc qu’il n’avait pas eu le temps de décevoir.
Marine Le Pen, même défaite le 7 mai, aura gagné son pari. La dédiabolisation qu’elle a menée aura atteint ses effets. La distinction entre l’extrémisme du père et le pragmatisme rigoureux de sa fille a été clairement marquée et seuls encore quelques obtus, parce qu’on ne se détache pas des vieilles lunes et des conformismes, ressassent que Jean-Marie et Marine participent du même monde intellectuel, historique et politique.
Macron a été choisi parce que le visage de l’inconnu, avec lui, était désirable, honorable, ne troublait pas l’âme ni l’esprit. Marine Le Pen a été choisie puis sera vaincue parce qu’on avait envie d’essayer sur l’arc démocratique – ou de s’en donner l’illusion – une flèche qui n’avait pas encore servi, qu’on devinait guère opératoire mais que l’inconnu, avec elle, faisait peur, donnait mauvaise conscience, aurait trop ressemblé à un chaos que son programme et ses ennemis auraient engendré.
Un inconnu tentant, un inconnu éprouvant, inquiétant, provocant. L’arbitrage était facile pour un peuple qui aspire aux audaces mais tempérées, au changement mais douillet et confortable, qui proteste mais ne désire pas être pris au mot, aux maux.
Un président de la République ayant jeté l’éponge, des primaires qui à droite et à gauche ont donné des résultats que leurs suites ont dégradés, des bouleversements et des controverses de tous les instants, une classe politique pas si médiocre que cela, Emmanuel Macron élu le 7 mai prochain.
Il y aura les élections législatives. Derrière l’apparence tactique de la concorde jusqu’au 8 mai, le parti des Républicains et le parti socialiste seront revisités, agités jusqu’à leur possible disparition. Les frontières de la politique ne seront plus les mêmes et les camps perdront de leur identité rigide. Pour la vie démocratique aussi, il y aura de l’inconnu à foison.
L’enseignement fondamental du 23 avril : la France n’est pas un pays qu’on domestique.
Je viens de découper mon bulletin blanc pour la finale. Je ne peux voter pour celui qui accuse son pays de crime contre l’humanité.
A l’inverse de vous, j’observe aujourd’hui une majorité d’électeurs terriblement moutonniers, qui se sont laissé instrumentaliser honteusement par les chantages, les rumeurs et les sondages et donc incapables d’esprit critique et de choix délibéré et mûri concernant des élections qui engagent l’avenir de la France pour cinq ans. Incapables donc de prendre en main leur destin et qui dans quelques mois viendront se plaindre et pleurnicher au vu du désastre qu’ils auront eux-mêmes contribué à installer.
Je ne vois pas bien en quoi Marine Le Pen a réussi a dédiaboliser le FN qui ne fait toujours que quelques pour cents de plus qu’à l’époque du père, mais si vous le dites…
Le résultat était prévisible et il est facile d’accuser comme certains ne manqueront pas de le faire les électeurs moutonniers et stupides qui n’ont pas choisi l’homme capable de réformer la France qui, accusé de graves malversations, n’a pas été capable de dissiper les doutes sérieux apparus sur sa probité.
La victoire de M. Macron est certaine, mais tout se jouera de toutes façons pour lui aux législatives, ce n’est pas perdu d’avance car la droite va rentrer dans une de ces périodes de règlements de comptes tant appréciées par les électeurs de gauche au mauvais esprit dont j’ai le défaut de faire partie !
Notre hôte est d’une rapidité fulgurante. Merci de ne pas nous avoir laissés seuls, livrés à nous-mêmes en ce soir de cirque.
La machine a fonctionné à merveille.
Après le « tout sauf eux », place au « tout sauf elle ».
Affaire pliée.
Il reste que l’électorat est clairement divisé en quatre et que le putsch médiatique en cours va créer quantité de mécontents.
Le « Black Swan » type Brexit ou Trump est peut-être encore à venir.
Le résultat de ces élections n’est pas si facile à interpréter car il résulte à la fois de mouvements de fond exceptionnels et de concours de circonstances extraordinaires.
Le mouvement de fond c’est l’apparition de nouvelles fractures qui se substituent à la classique opposition droite/gauche, celles qui séparent les progressistes, libéraux, mondialistes, des conservateurs étatistes, nationalistes pour schématiser à l’extrême.
Les concours de circonstances proviennent des primaires. Celle de la droite et du centre a désigné contre toute attente François Fillon dont la plupart des électeurs ne connaissaient sans doute pas le programme et encore moins certains aspects de sa personnalité. Si Alain Juppé l’avait emporté, la suite des événements en eut été changée. Celle de la gauche qui a proclamé vainqueur Benoît Hamon. Dès lors ce n’était plus un leader du parti socialiste qui allait concourir, mais un représentant des frondeurs incapable de réaliser les fameuses synthèses qui ont permis aux différents courants de rue de Solférino de faire front commun aux élections. Si Manuel Valls l’avait emporté, les choses eussent été différentes.
Ces deux séries de causes, mouvements de fond et circonstances extraordinaires, ont favorisé Emmanuel Macron qui avait anticipé l’effacement de la distinction droite/gauche, qui a bénéficié de l’effondrement de François Fillon, et qui a vu le ralliement des sociaux-libéraux qui ne pouvaient soutenir les frondeurs, lesquels leur avaient savonné la planche pendant cinq ans.
Outre son talent qui est grand, Emmanuel Macron a bénéficié de circonstances particulièrement favorables qui lui permettent de devancer au premier tour Marine Le Pen, ce qui constitue une déception pour le FN. Si comme il est probable elle sera battue au second tour, son leadership sur le FN risque d’être remis en cause, ainsi que la ligne Philippot. L’heure de Marion pourrait être venue.
Le paysage politique français est en train de changer profondément. Un nouveau monde apparaît tandis que l’ancien est encore présent, cela annonce des temps agités.
« Le meilleur est venu de la constatation, enfin, que la qualité du verbe est capitale, la capacité de persuasion fondamentale, l’empathie discursive et l’intelligence démonstrative obligatoires, la culture une richesse » (PB)
Mais c’est cela qui fait peur !
Cela permet les pires Anführer, petits pères des pauvres peuples et autres Lider Maximo.
Je préfère le programme à l’envoûtement, même si la parole importe, elle ne doit pas masquer le démon.
L’enseignement fondamental du 23 avril : la France n’est pas un pays qu’on domestique.
Si, justement, la France est un pays qu’on domestique, sinon M.Le Pen aurait gagné.
La France est un pays domestiqué par l’Europe et par l’Islam.
Domestiquée par l’Europe, d’où le grand nombre de candidats pour la sortie de l’Europe.
Domestiquée par l’Islam de plus en plus présent, qui a instauré une tyrannie et une dictature religieuse dans notre vie quotidienne, nous empêchant de mener une vie normale, sous peine de sanction mortelle.
Comment vivre en étant fouillé à l’entrée des magasins, en attendant des heures un train retardé par une « alerte sécurité » ? C’est du délire.
Non, non, non, je ne voterai pas Macron.
Comme dans une tragédie grecque, la droite s’est avancée inexorablement vers la défaite, sans rien faire pour l’éviter. Manque d’anticipation, manque de réactivité, manque d’unité face au danger, du côté des cadres du parti mais aussi de l’électorat, incapable de comprendre qu’une candidature n’est pas une récompense ni un droit, et qu’elle ne se justifie que dans la mesure où le candidat a des chances d’assurer la victoire à son camp. Les responsables PR ont sacrifié le parti qu’ils devaient défendre, sans rendre service à Fillon. C’est à Macron qu’ils ont rendu un fier service.
Ils ont intérêt à retenir la leçon, car des ennuis judiciaires à point nommé sont commodes pour abattre un rival, on doit s’y attendre maintenant ainsi qu’à d’autres coups bas, avant et à chaque élection. Espérons que la droite va profiter de son éloignement du pouvoir pendant encore cinq ans pour se rénover, et mieux se préparer qu’elle ne l’a fait. Elle a cru que la victoire lui était acquise, eh bien la voilà défaite. Contrairement à ce que nous disent les media, elle existe encore pourtant, de même que la gauche. Nous avons besoin de débat politique. Un parti unique et consensuel me paraît répondre à la définition de « l’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés » (Tocqueville) :
« Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.
Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?
C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre ; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait ».
Inutile d’épiloguer, la messe est dite !
Emmanuel Macron sera le prochain président, je n’ose dire de la République, disons d’un Land européen.
Déjà, Sigmar Gabriel, ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier de l’Allemagne, s’est félicité et a félicité Macron de ce qui sera sa victoire. Je veux dire la victoire de l’Empire ; le Centre de l’Empire a parlé par sa voix.
Il est vrai que Macron était allé faire acte d’allégeance à l’Empire, et même avait exprimé cette allégeance en anglais.
Ce faisant il était cohérent avec lui-même, puisqu’il n’existe pas dit-il de culture française, d’art français, et que le passé de la France est jonché de crimes contre l’humanité.
Jean-Claude Juncker a lui aussi félicité Macron, Obama lui, l’avait fait a priori par un coup de téléphone dont personne ne s’est posé la question de sa pertinence.
La « Communauté internationale », qui en langage orwellien signifie le mondialisme déchaîné, le libéralisme dans ce qu’il a de plus nocif, les États soumis au présent technologique, cette communauté peut enfin respirer tranquillement et continuer à partager le monde en ignorant les racines des peuples.
Cette expression « racines des peuples » peut sembler grandiloquente dans la période que nous vivons.
C’est que la circulation de l’information est telle que nous sommes rendus sourds et aveugles à la réalité des événements que nous avons devant nous. Une réalité qui nous efface lentement et sûrement dans ce que nous avons de spécifique, de personnel, d’original.
Il y a une différence entre l’information audiovisuelle qui est déversée dans un temps qui s’envole sans être maîtrisé et une information qui est lue, avec le temps de la lecture qui est un temps maîtrisé.
La tyrannie des sondages et de l’immédiateté empêche cette capacité d’abstraction, qui devrait être la règle dans une élection de cette importance.
La fulgurante ascension de Macron est due à cette perte d’abstraction et de réflexion liée à une circulation débridée de l’information.
Qui a lu son programme et peut dire vraiment quels sont ses objectifs, sinon la fusion dans un ensemble sans référence culturelle autre que les droits de l’homme, sans référence historique autre que la volonté d’abaissement pour se réconcilier avec ceux qui ne cesseront jamais de demander encore plus d’abaissement parce qu’à ceux que l’on sent faibles on demande toujours plus de soumission ?
Je n’ai pas trouvé de vision historique prenant sa source dans le passé pour définir un avenir, qui de toutes façons pour lui n’existe que dans l’effacement de la mondialisation dont l’Union européenne est un des éléments.
Une mondialisation inhumaine par essence, car on n’est pas un homme simplement, on est un homme de sa naissance, de sa famille, de ses proches, de sa culture que Macron nie si bien.
Macron n’a cessé de répéter « Je vous aime », ceux qui l’ont cru devraient se souvenir de l’adage : « Qui aime bien châtie bien ».
En avril, la Hollande se couvre de fleurs.
Macron, la plus belle rose du jardin de Hollande !
En avril 2017, Hollande a magnifiquement réussi son arrangement floral, en plaçant au centre de celui-ci la plus belle fleur de son « rosier Etoile de Hollande ».
Votre analyse des résultats du premier tour de la présidentielle est des plus justes. On pourrait hésiter à tenter de la compléter.
Je fais toutefois ces quelques constats :
1. Les derniers sondages étaient en phase avec le quatuor de tête dont nous héritons. L’ordre d’arrivée est bien Macron, MLP, FF, Mélenchon.
2. Hamon termine en caleçon et le PS est mort.
3. Fillon, qui a été à 30% et qui était promis à occuper l’Elysée, a été victime d’une gigantesque opération médiatico-judiciaro-politique,qui ne l’ont pas empêché de finir à 20%, ce qui est un exploit.
4. La droite LR-UDI va sans doute gagner les législatives.
5. Le FN, que les attentats, l’immigration, la crise économique, le chômage… semblaient favoriser fait une contre-performance.
6. Macron est premier dans un concours de circonstances et a eu une chance de… cocu.
7. Son (faux) parti (avec adhésions gratuites), né comme les champignons après la pluie, avec des candidats Internet, est loin d’être sûr d’obtenir 290 députés.
8. Macron sera président, mais sa présidence ne sera pas un long fleuve tranquille.
C’est cocasse, les partis ont voulu faire des primaires à l’américaine. Macron a considéré ne pas avoir à s’y soumettre. Et ça lui a parfaitement servi. Non seulement il bénéficiait d’une immunité mais, de plus, tout s’est arrangé pour que le candidat du PS soit parmi les plus marqués à gauche – ne s’adressant qu’à Mélenchon et Jadot en terme d’alliance. Bref les outils du parti qu’il a piétiné lui ont parfaitement rendu service.
On aura donc un candidat sans programme élu. Un nouveau Nicolas Sarkozy, inconstant, autocentré.
Rendez-vous dans cinq ans pour toujours les mêmes problèmes avec toujours les mêmes causes politiques.
Bonjour,
Ben voilà, pour une fois que je vote spontanément pour le candidat de droite dès le premier tour (enfin, plus pour son programme que pour le personnage lui-même), il est battu.
Les sondages tant décriés ces derniers temps ne se sont pas trompés.
Enfin, nous avons échappé au pire, à savoir un second tour J-L Mélenchon – Marine Le Pen, et par les temps qui courent ce n’est déjà pas si mal. Mais dans ce paysage politique divisé, je dirais même tourmenté, les organisations antisystème ne manqueront pas d’user de leur pouvoir de nuisance au cours de ces cinq prochaines années et le nouveau président aura bien du mal à les contenir. Car si les partis qui ont été aux commandes du pays pendant ces cinquante dernières années ont subi une défaite humiliante, le système, lui, est toujours là. La guerre du Franxit n’aura pas lieu.
Sauf chambardement bien improbable, notre prochain président sera donc Emmanuel Macron, personnage venu du monde de la banque et qui va donc remplacer celui qui se targuait d’avoir pour ennemi ladite finance. Allez comprendre !
En fait nous avons assisté à une révolution de palais.
Les partis dits de gouvernements (PS, LR, le Centre) ont été laminés par un mouvement « En Marche ! » avec à sa tête un fringant jeune homme de 39 ans (en politique c’est encore l’âge de l’enfance), mais soutenu par de vieux briscards du monde des médias, des affaires, de la politique et même des people (eux ils sont partout) qui l’ont fermement soutenu tout au long de sa campagne et ce malgré les petites bourdes qu’il a commises. On pardonne tout à la jeunesse.
Reste maintenant à attendre les élections législatives pour voir la configuration de notre nouveau paysage politique.
Emmanuel Macron va sans doute transformer son mouvement « En Marche ! » en parti et placer des hommes et des femmes à sa solde contre des représentants du PS et de LR, afin de ne pas se trouver prisonnier de ces partis déchus. Et ces jeunes pousses vont mécaniquement bénéficier de l’effet de la victoire à la présidentielle de leur leader.
Il faut que tout change pour que tout reste comme avant, n’est-il pas, eh bien nous y sommes !
Pour le titre : Non.
« Tout va-t-il changer ? »
Non !
Comme chacun sait, en France plus ça change, plus c’est la même chose.
« Le meilleur est venu de la constatation, enfin, que la qualité du verbe est capitale, la capacité de persuasion fondamentale, l’empathie discursive et l’intelligence démonstrative obligatoires, la culture une richesse qui irrigue la dialectique et nourrit les propos. »
Tout cela nourrit les propos mais pas les estomacs et là risque d’être le problème. Les manifestants dans les rues n’utilisent que quelques mots, Macron risque de le découvrir rapidement.
Hier soir à Nantes ils criaient déjà « Ni Le Pen, ni Macron ! », mauvais présage en peu de mots !
« L’enseignement fondamental du 23 avril : la France n’est pas un pays qu’on domestique »
Ah ! Il vient pourtant de l’être par nos médias !
La seule vraie question est de savoir si les Français se sont trouvé un nouveau Napoléon.
Choisir entre un produit marketing imposé dans le débat démocratique par l’oligarchie médiatique aux ordres de la finance, obsédée des profits au détriment d’une classe moyenne accablée d’impôts et de charges ou choisir un patriotisme d’une Europe des nations capable de se fédérer autour d’une véritable monnaie d’échange en capacité de faire barrage au dollar, je préfère choisir la seconde solution.
Si Marine Le Pen accepte de retirer de son programme le retour au franc et accepte de pousser ses frontières aux limites de l’Union européenne actuelle, je suis prêt à lui apporter ma voix au second tour de la présidentielle ; dans le cas contraire, le 7 mai, j’irai à la pêche.
Méprisable, pitoyable, indigne, misérable attitude de François Fillon après son échec.
Il recommande de voter Macron après avoir dit pendant toute la campagne que celui-ci était le fils politique de Hollande, après l’avoir appelé Emmanuel Hollande ou François Macron pour le dévaloriser et voilà qu’il se prononce pour lui au second tour en attendant de s’en désolidariser aux législatives.
Il n’est pas le seul de la fausse droite à se comporter ainsi.
Seul Laurent Wauquiez a une attitude digne, il refuse de voter FN, ce qui peut se comprendre, mais ne donne pas de consignes en faveur de Macron.
C’est la seule attitude responsable, toute autre ne fait que conforter l’image d’un UMPS ou LRPS prêt à toutes les trahisons pour garder et se partager les prébendes de la République, qu’ils bafouent.
Et ces gens-là s’étonnent qu’une partie de plus en plus grande de citoyens doute de la démocratie représentative, lorsqu’ils voient que les retournements de veste des représentants dépendent de l’assurance de ne rien changer au système.
Et encore quand les vestes sont payées par autrui c’est pire !
« Tout va-t-il changer ? » (PB)
Hier j’ai entendu à maintes reprises vouloir « changer les pratiques et changer les visages ». C’est déjà beaucoup.
Le « un seul mandat, une fois renouvelé » est du bonus.
Pour le reste on ne peut faire pire que depuis trente années désastreuses.
Les carottes étaient calcinées depuis longtemps pour F. Fillon !
Une succession d’erreurs depuis les primaires, ajoutées à un manque d’autorité évident de F. Fillon ont conduit la droite à l’élimination du premier tour.
Première erreur : le quasi-silence de F. Fillon durant les cinq à six semaines qui ont suivi les primaires. La naïveté de croire que tout était joué ! Quand on est en compétition politique, on occupe le terrain !
Deuxième erreur : une rectification immédiate s’imposait après les primaires sur les deux critères majeurs contestés de son programme : les 500 000 postes de fonctionnaires supprimés et l’énorme cafouillage sur la Sécurité sociale. Il a perdu toute chance de rallier d’une part les fonctionnaires raisonnables qui croient aux réformes et d’autre part les petits retraités, affolés de penser qu’ils allaient devoir payer leurs médicaments.
Troisième erreur : une sous-estimation évidente de sa part des conséquences des »affaires » – avérées ou pas, peu importe le mal était fait – une frange importante des catholiques l’ont alors quitté. Une défense molle, cafouilleuse, n’a rien rattrapé au contraire.
Quatrième erreur : ses attaques contre Marine Le Pen. Les électeurs qu’il devait ramener vers lui étaient chez Macron et non chez Le Pen. C’est sur Macron qu’il devait concentrer ses attaques. Le b.a.-ba de la stratégie électorale.
Cinquième erreur : son comportement trop policé ne pouvait entraîner les foules. La magie du verbe n’est pas donnée à tous les politiciens ! Mais ça s’apprend !
Sixième erreur : son manque évident d’autorité au sein de la droite. Il suffisait de constater l’envolée de moineaux du Parti hier soir vers Macron, alors que F. Fillon ne s’était même pas encore prononcé, pas plus que les instances du Parti.
Etc. etc.
Contrairement à certains sur ce blog, je crois à l’efficacité du marketing en politique, sous-tendu par un bon programme bien sûr. Le programme de F. Fillon était bon pour la France. On voit maintenant que cela ne suffit pas.
Je ne voterai pas Macron. J’aime trop la France pour la voir se noyer dans un »internationalisme » imposé par le Système.
Sauf événement exceptionnel, ce sera donc Marine Le Pen au second tour.
Cordialement.
@ Claude Luçon | 24 avril 2017 à 08:04
« La seule vraie question est de savoir si les Français se sont trouvé un nouveau Napoléon. »
Excellente question que j’aurais formulé un peu différemment, parlant de Bonaparte plutôt que Napoléon.
L’embonpoint, les traits qui s’affaissent, la réflexion qui s’appauvrit, le sang (au sens d’énergie vitale) qui s’affadit, tout cela vient après l’exercice du pouvoir qui corrompt la chair, l’âme et l’esprit, c’est bien connu.
Un point commun, l’épouse plus âgée dans les deux cas.
Une différence fondamentale, l’armée qui à l’époque de Bonaparte pouvait faire les empereurs à défaut de rois, et une volonté de souveraineté qui manque singulièrement à notre petit Bonaparte.
Je terminerai en disant :
« Quoi ! parce que nous avons eu Napoléon le Grand, il faut que nous ayons Napoléon le Petit ! » (Victor Hugo)
« C’est peine perdue de prétendre enthousiasmer sans le charisme d’un verbe exemplaire et admiré. J’espère une contagion pour le futur. »
Vous avez sans doute raison, Philippe – mais sans vous offenser, l’exploit n’est pas remarquable – lorsque vous annoncez la victoire de Macron dans quinze jours. La déferlante des ralliements hétéroclites (l’un des plus cocasses étant celui de Monsieur Estrosi qui nous déclare que de Gaulle aussi était « en marche ») ne laisse pas beaucoup d’espace à une autre issue du second tour.
Je serais plus réservé sur la phrase que je mets en exergue. Si elle convient bien, en effet, à Jean-Luc Mélenchon qui a su renouer avec une rhétorique fondée sur une grande culture mise en valeur par une langue riche et imagée, elle ne saurait s’appliquer à Emmanuel Macron dont la rhétorique à la fois plate et enflée rappelle celle de son mentor, François Hollande.
L’homme des « c’est cela ce qui » n’est vraiment pas un orateur, et ses portées de voix sont rien moins que naturelles et convaincantes.
A ne considérer les deux candidats restant en lice que du point de vue de l’art oratoire, je ne vote ni pour l’un ni pour l’autre.
@ Lucile
« Comme dans une tragédie grecque, la droite s’est avancée inexorablement vers la défaite, sans rien faire pour l’éviter. »
Une tragédie grecque, vous croyez ? Ne serait-ce pas plutôt du mauvais théâtre de boulevard ?
Divers droite 7%04 – Divers gauche 1%75
Écart LFI / PS = 13%27 // écart FN / LR = 1%49
Écart EMA / FN = 2%43
—— écart EMA / LR = 3%92
Résultats nationaux :
Emmanuel Macron est en tête avec 23,86% des suffrages, devant Marine Le Pen à 21,43%. Suivent François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, respectivement à 19,94% et 19,62%. Benoît Hamon obtient 6,35% des voix. Il est suivi de Nicolas Dupont-Aignan à 4,73%. Jean Lassalle est à 1,21%, Philippe Poutou à 1,10%, François Asselineau à 0,92%, Nathalie Arthaud à 0,65% et Jacques Cheminade à 0,18%. Abstention : 21,77%, Votes blancs et nuls : 2%58
Commentaire :
Le PS n’est arrivé en tête nulle part. Macron occupe la côte Atlantique, le centre et l’Île-de-France. Marine Le Pen occupe la moitié Est + le Sud et la Corse, Fillon est arrivé en tête dans cinq départements de métropole ainsi qu’en Polynésie avec 35%28 à Mayotte avec 32%6 à Saint Martin, Saint-Barthélémy avec 32%02 en Nouvelle-Calédonie avec 31%13.
Emmanuel Macron arrive largement en tête à Strasbourg, ville européenne mais devant Mélenchon qui veut sortir de l’Europe et François Fillon, puis Marine Le Pen à 12,17% en quatrième position.
Entre Macron et Fillon dans le Bas-Rhin, seulement 0%29 d’écart !!
Résultats par ville :
A Paris Macron arrive en tête devant Fillon en deuxième position, puis Mélenchon à 5% derrière Fillon.
A Metz, Macron arrive en tête devant Mélenchon, puis Fillon 18%80 et Marine Le Pen 18%77
A Nancy, Macron arrive en tête devant François Fillon à 22%80 puis Mélenchon à 21%95 et Marine Le Pen à moins de 11%
A Métropole de Lyon Macron en tête devant Fillon à 23%01
Dans le Haut-Rhin, Le Pen en tête devant Fillon à 22%34.
A New York une fausse alerte à la bombe au consulat de France a perturbé les élections dans certains de ses bureaux de vote qui ont dû être évacués, d’où indécision et angoisse… !!
Rappelons que dans leur ensemble, les Français de l’étranger inscrits sur les listes électorales, représentent 2%. Quelle galaxie a suffisamment de surface internationale pour nous pondre de fausses alertes à la bombe à New York !! Or, 34 millions d’euros ont été dépensés par les Affaires étrangères pour l’organisation du vote des Français résidant à l’étranger !
Certains « ténors » de la droite se lâchent néanmoins :
• Laurent Wauquiez
« C’est une défaite d’autant plus cruelle que nous aurions dû gagner. On paie cher les affaires »
• Eric Woerth
« Ce n’est pas la droite et le centre qui ont perdu, c’est François Fillon qui a perdu ».
Pour ma part, j’estime aux vu des résultats que Fillon s’est bien battu et qu’il n’y avait aucune raison qu’il se couche devant les attaques destinées à dézinguer l’image d’un couple uni dont le mari aime sa femme et ses cinq enfants, au profit de l’image d’un couple où l’atypicité prédomine et qui a réussi à la faire passer à la trappe sous l’étiquette « probité ».
Ce n’est pas François Fillon qui a perdu, ce sont les traîtres qui ont fait fi de la présomption d’innocence et lui ont tourné le dos quand il avait besoin que ses amis lui restent fidèles et à leurs idées ! Je pense que Hamon est bien placé également pour entendre ce que cela signifie !
• Enfin, Nadine Morano :
C’est « un tremblement de terre », « une catastrophe, un véritable gâchis », et François Fillon « porte une responsabilité importante » dans la défaite, a estimé l’ancienne ministre sur France 2. « Je souhaiterais qu’il en tire les conséquences et reconnaisse qu’il ne sera pas en mesure de mener la campagne des législatives ».
Oh, ben celle-là, merci bien !
Je constate également que là où le matraquage médiatique n’a pas opéré avec autant d’efficacité, notamment celui qui persistait à faire état des affaires un peu plus d’une heure avant la fermeture des bureaux de vote (Le Monde), à savoir, loin de Paris, Fillon est en tête !
Je considère donc qu’il est important de continuer à se battre contre les détournements de la puissance de l’appareil d’Etat comme celui qui a eu lieu et de continuer à se battre avec le même car il est inadmissible que l’opinion publique continue à être prise en otage et déstabilisée comme elle l’a été, non pas au profit d’un programme mais au profit d’une collection d’individus dont, qui plus est, les gloses sur les résultats de l’élection sont d’une pure rhétorique mensongère et je déplore l’aveuglement des jeunes Français auxquels on a fait croire au renouveau et dont on peut craindre le désenchantement malgré la victoire prévisible de Macron au deuxième tour, car pour moi, cette victoire est celle du flou artistique avant tout et pas nécessairement estampillé LVMH !
21 pour cent des suffrages, près de huit millions de voix, et pratiquement pas de représentation au Parlement. C’est une honte ! Surtout de la part de gens qui se croient autorisés à donner des leçons de « démocratie », d' »éthique républicaine ». Les « ennemis de la République » ne sont pas là où on les désigne. Prenez garde à la colère du peuple.
@ Frank THOMAS | 24 avril 2017 à 09:13
«…l’un des plus cocasses étant celui de Monsieur Estrosi qui nous déclare que de Gaulle aussi était « en marche » »
Certes, mais il faisait de plus grands pas, au propre comme au figuré !
Bon, j’arrête là pour ce matin !
Bonne journée à tous, malgré tout.
Pas merci pour ce billet, car plus de 75% des votants sont contre Macron.
Adieu la France.
« Tout va-t-il changer ? »
« Non, non rien n’a changé tout tout a continué » chantaient de jeunes choristes dont je ne me souviens plus du nom…
Nous allons renouer avec les jolis mois de mai et juin puisque déjà certains fourbissent leur bombes lacrymo, leurs banderoles et se sont acheté de nouvelles cagoules pour parler à Macron de sa loi et du 49.3.
Retour à la case départ.
Je me demande si le ralliement unanime de la droite républicaine et du centre au banquier juvénile ne signe pas leur prochaine défaite aux législatives ?
Comment en effet, promouvoir le chérubin zozotant dans les minutes qui ont suivi l’annonce des résultats et pourfendre ses candidats en juin ?
J’ai en outre particulièrement aimé la réflexion du porte-parole d’EM répondant à quelqu’un qui lui demandait quels candidats présenteront-ils aux législatives : « on exige juste qu’ils adhèrent à notre projet »…
Mais lequel ?
La bande de ON
La perfectiON
c’est pour président, MacrON
et pour Premier ministre, MélenchON
Déjà ON
a obtenu pour FillON
Les coups de bâtON
(de la part du gars de LyON
Et de GnafrON)
« L’enseignement fondamental du 23 avril : la France n’est pas un pays qu’on domestique. »
Mais bien au contraire M. Bilger.
L’ascension fulgurante de votre dernier héros en date Macron (en attendant le prochain), orchestrée de main de maître par Hollande, ses petits copains milliardaires propriétaires de médias et autres banquiers de Goldman Sachs ou d’ailleurs, montre parfaitement que le peuple français n’a plus rien dans le bide et dans la tête et n’est plus constitué en grande majorité que par des gogos et des moutons prêts à gober n’importe quoi de ce que leurs disent les journalistes français et autres charlots médiatiques qui ne sont plus que des relais de la propagande financière mondialisée.
Les milliardaires, les banquiers du monde entier et leurs sous-fifres européistes qui pensent qu' »il n’y a pas de place pour la démocratie face aux traités européens » disent merci à tous les Français qui ont voté Macron et les autres qui appellent à le faire et se marrent bien en pensant aux milliards qu’ils vont se mettre dans les poches avec le panneau publicitaire vivant Macron à la tête de la sixième puissance économique mondiale : « Un grand merci, les abrutis de Français ! Après le 7 mai vous pourrez tous vous rendormir le cerveau devant Hanouna et Ruquier et on vous réveillera pour les législatives quand on vous dira une fois de plus pour qui voter, ce que vous ferez comme les bons toutous que vous êtes. Merci encore bandes d’idiots ! hahaha… »
Il n’y a aucun problème, la France est tout à fait « domestiquée ».
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@Popol
« Je viens de découper mon bulletin blanc pour la finale. Je ne peux voter pour celui qui accuse son pays de crime contre l’humanité. »
Dans les moments de gravité, les pires de tous sont peut-être ceux qui ne prennent pas parti.
Ils ne manqueront pas de tourner leur veste d’un côté ou de l’autre voire alternativement quand le besoin s’en fera sentir et de déclarer à la fin qu’ils étaient là dès le début.
Mais après tout, la France a l’habitude de ces gens-là.
« L’enseignement fondamental du 23 avril : la France n’est pas un pays qu’on domestique »
Vous avez probablement raison sur ce point mais sur ce coup-là, la France a plutôt été domptée par de mauvais dresseurs et chacun sait le sort qui leur est réservé à terme… ainsi qu’au public qui participe et assiste au spectacle.
Emmanuel Macron sera tout de même le troisième président de la République élu par défaut. Je lui souhaite bon courage pour appliquer son « programme » avec de « nouveaux » visages de la politique.
François Fillon a perdu, il appelle à voter pour Macron adoptant ainsi une posture politiquement correcte vis-à-vis de la doxa, il est soumis à la dictature socialo-musulmane.
Les énarques forment une caste, ils se déchirent puis ils se réconcilient au gré des circonstances. Dupont-Aignan a obtenu quelques millions de voix qui ont manqué à Fillon pour être au second tour. Qu’importe puisque Macron, un autre énarque, sera en finale. Pendant que les bavards de l’ENA se disputent puis s’embrassent, les ingénieurs travaillent et ne recueillent pas le fruit de leur labeur.
Au second tour, je ne voterai pas Macron, car je n’ai pas changé d’avis à son sujet.
Dans quinze jours, dans l’isoloir, que va penser celui qui hurlait « Non à la loi Macron » ou « Non au 49-3 » ? Je ne suis pas communiste et je ne sais pas répondre à cette question. Par contre, je peux imaginer que toutes les voix qui se sont portées sur Mélenchon n’iront pas systématiquement chez Macron.
Cette campagne prétendument pauvre sur le fond aura été excitante, stimulante, anecdotique, choquante, injuste et partiale.
Une campagne électorale n’a pas à être excitante, stimulante etc.
Une campagne électorale a pour unique objet l’information des électeurs, sur le « programme » de chaque candidat – puisqu’il faut passer par là – mais aussi et surtout sur leur personnalité, à la manière d’un entretien d’embauche, ce qui manifestement n’a pas été accompli comme il se devrait.
Au passage et par exemple, nous avons vu que le « programme » du candidat Fillon, déjà oublié de tous et peut-être aussi par lui-même, n’a pas permis de nous rassurer sur la réalité de son ancrage prétendu à droite et sur son courage politique, cette fiction ayant volé en éclats dès l’annonce de son désistement en faveur du socialiste masqué Macron.
Et puis cette campagne ayant ressassé jusqu’à plus soif les mêmes thèmes convenus ou frelatés a délibérément occulté les sujets importants qui remettent en question l’avenir de la nation française, y compris en ce qui concerne la survie physique des Français, même si vers la fin de campagne deux attentats (dont un en projet) ont tout de même forcé tous ces guignols qui dansaient sur un volcan à reprendre un peu contact avec la réalité.
Avec Emmanuel Macron, la France va avoir un président énergique, déterminé, rassembleur, capable de relever les défis multiples auxquels le pays est confronté.
Un second tour Juppé-Macron aurait évidemment eu plus d’allure, mais Fillon l’indigne n’a pas voulu se retirer et sa famille politique n’a pas su l’écarter. Le peuple français a fait le nécessaire. Maintenant c’est à la justice d’agir avec la sérénité et la rigueur indispensables.
Sinon, à tous les gogos qui dénigraient les sondages (bien évidemment manipulés et trompeurs) en braillant « Filteris ! Filteris ! », je dédie cette reproduction de la dernière publication du fumeux « institut » faite le 21 avril à 23h50. Les gogos pourront toujours l’utiliser comme fond d’écran pour leur ordinateur.
http://www.media-web.fr/presidentielle-2017-derniere-mesure-filteris-euromediations-du-21-04-les-4-premiers-dans-un-mouchoir-de-poche-78-104-2525.html
« Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon,
Vous représentez à vous deux l’espoir du peuple de France. Evitez-nous de continuer à être les esclaves de la grande finance internationale et des citoyens offshore qui dirigent virtuellement notre pays.
Nous choisissons la liberté et ne voulons plus être les proies de deux grandes sectes qui manipulent la presse et qui pillent nos finances.
Nous voulons, comme vous, une autre République une autre Europe.
L’adversité souhaite prolonger notre souffrance en ne confiant à aucun de vous deux la direction du pays.
Alors, il faut choisir une autre voie et jeter dans la fosse aux lions ceux qui nous maltraitent, nous mentent et nous spolient.
L’heure est venue de l’insoumission ! Nous comptons sur vous ! »
(courriel adressé ce jour aux deux intéressés)
@ Frank THOMAS
« Une tragédie grecque, vous croyez ? Ne serait-ce pas plutôt du mauvais théâtre de boulevard ? »
Les deux à la fois ! Notre destin pendant qu’il se joue prend des allures de série télévisée, ou de reality show. Mélange des genres sur toute la ligne, illusion que le fourre-tout tient lieu de débat politique, absence de discrimination, euphorie de commande, c’est le nouveau credo des faiseurs d’opinion. Les media, Attali et Hollande, et autres adeptes de la globalisation sans frein, ont gagné, et jouent maintenant les enfants de chœur, c’est la juste victoire des gentils contre les méchants, des purs contre les corrompus.
Bercoff disait hier soir sur la 2 que le temps d’antenne consacré jusqu’ici à Macron pendant la campagne était égal à lui tout seul à celui de quatre autres candidats réunis (Mélenchon, Fillon, Hamon, MLP) pendant que Léa Salamé avec ses gros yeux ronds essayait juste de parler d’autre chose. La porte-parole de Fillon Malika Sorel a tenté, posément de mettre les pieds dans le plat, avant qu’on ne couvre sa voix. Nette, sobre et sans fioritures, elle sonnait particulièrement juste au milieu des autres.
Quoi qu’en aient dit les quelques thuriféraires de Fillon, auxquels j’adresse ma profonde sympathie à l’occasion de la mise aux oubliettes de leur héros, celui-ci n’avait pas la stature et l’intelligence d’un homme d’Etat.
Si cela avait été le cas il n’aurait pas eu la sottise d’annoncer la présence de Sens Commun au gouvernement. Erreur fatale.
Cela étant je n’apprécie guère la présence du « juif allemand » aux côtés de Macron.
Non parce que juif, non parce qu’allemand mais parce que soixante-huitard, et écrivain suspect.
Les masques sont tombés : le candidat de MM. Drahi, Bergé, Pigasse, LVMH, etc. etc., a dopé le CAC 40 de 4%.
@Achille 7:43
La bourse a bondi de 4,1% ce matin saluant ainsi l’éviction Mélenchon et le score de Macron pur produit marketing fabriqué sur mesure pour éloigner du pouvoir tous ceux qui s’en nourrissaient depuis des lustres.
Dès les résultats connus, droite et gauche même langage, conforter Macron contre Le Pen. Fillon le grand perdant du match est déjà remisé aux oubliettes par ses amis de trente ans qui ne le connaissent plus car il les a fait perdre. Soutenu du bout des lèvres, rendu coupable d’une alternance ratée qui était inratable, il portera pour longtemps sur ses épaules le poids de la défaite. Après avoir porté la poisse il va devoir s’expliquer devant la justice de son pays ce qui ne va pas être une partie de plaisir pour lui et sa famille.
C’est maintenant à Macron de montrer qu’il a suffisamment de talent pour rassembler, condition essentielle pour remettre de l’ordre dans les affaires du pays car le poste qu’il l’attend n’est pas une sinécure. Mais qui est donc le plus fort pour l’instant ? Hollande qui a gagné sans jouer ?
La réunion de toutes les haines cumulées contre Mme Le Pen et le Front National ne peut pas créer autre chose qu’une répulsion dont P.Bilger démontre le manque de fondement autre que passionnel.
Je persiste donc à dire que les Français méritent Macron, qu réunit autour de lui toutes les haines, même s’il a dit qu’il ne fallait pas voter contre quelqu’un. De cela, on peut lui savoir gré mais le trouble que les électeurs ont engendre va sa cristalliser autour d’un mot d’ordre désastreux : « d’abord battre le FN ».
Commencer sur la destruction n’a pas d’avenir. Macron a besoin d’une majorité aux ordres pour faire passer son train fiscal et démographique. Après, le mal sera fait et il pourra naviguer paisiblement.
On pouvait comparer hier soir les militants aux supporters de football : braillements et éructations au moindre mot, au moindre silence, trop nombreux. Je revoyais cet étudiant en extase orgastique lors de l’élection de Hollande. Pôvtyp.
La France ne se domestique pas, elle est déjà soumise, et il vaut mieux pour que certaines têtes restent sur les épaules.
« Emmanuel Macron sera notre prochain président de la République. Il vaincra évidemment Marine Le Pen au second tour »
Evidemment ce sera le prochain Président, déjà hier soir on avait l’impression qu’il était élu définitivement vu le triomphalisme de son camp, journalistes euphoriques de toutes chaînes confondues en premier lieu. Un agacement de plus.
Malgré cela, si on reste pragmatique et lucide, M. Macron a obtenu un peu plus de 23 % des voix, soit moins d’un quart des nombreux votants puisque comme vous le rappelez l’abstention a été faible. C’est donc peu et l’humilité aurait été une bonne chose. Cette affligeante mise en scène est le signe d’un quinquennat-spectacle.
Je rappelle qu’en 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête du premier tour, avec près de 32 % des voix et MLP seulement 10 %. Et il y avait douze candidats, ce qu’on semble oublier.
Donc M. Macron n’a pas tant que cela à pavoiser.
Le pire a été d’entendre son discours hier soir. On s’est ennuyé pendant cinq ans avec François Hollande et ses discours soporifiques, nous allons nous endormir direct avec ceux du jeune Macron. Hélas non, ce candidat fabriqué par la gauche caviar et les médias n’a pas de charisme mais il provoque juste un élan dû à sa jeunesse et à son sourire par l’attrait de la nouveauté. En tout cas ce n’est pas Bonaparte.
Ils répètent en boucle, lui et les politiques prêts à tout pour garder une place au soleil, que nous devons voter pour des valeurs républicaines, pour nous rassembler. Nous rassembler ? mais les Français n’ont jamais été aussi divisés. On peut encore et encore utiliser la méthode Coué. Il faut regarder les résultats. La différence des résultats entre les métropoles où règnent les bobos, la gauche caviar, la jet-set et les campagnes délaissées où Marine Le Pen fait un tabac. Le bon sens populaire ? peut-être.
« J’ose à peine imaginer ce que le premier tour aurait été si Benoît Hamon avait eu une absence d’amour-propre telle qu’elle aurait pu le conduire à se rallier à l’ascension longtemps impressionnante de Jean-Luc Mélenchon. »
Oui dans ce cas, vous avez raison, Monsieur Bilger, nous aurions eu Jean-Luc Mélenchon au premier tour et en tête. C’est bien pour cela que M. Macron et ses suiveurs n’ont pas à parader. 77 % des électeurs, malgré les appels, hier soir, n’aiment pas ce candidat ou doutent de lui.
Evidemment je suis déçue de ne pas voir François Fillon au premier tour. Evidemment je suis dépitée de voir une grande partie de ceux qui nous ont si mal gouvernés depuis cinq ans, ouvertement derrière ce candidat comme une continuité au mandat Hollande, sans parler des financiers internationaux qui le manipulent (et ceci dit sans être un tant soit peu communiste). Cela ne présage rien de bon pour les Français lambda.
Evidemment je suis écoeurée en voyant ma famille politique se ruer en appelant à voter Macron au second tour, alors que nous avons vu une campagne délétère, pour ne pas dire odieuse menée à charge contre leur candidat. Alexis Brézet parle avec justesse d’un hold-up politique et il a bien raison, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Et je trouve Jean-Luc Mélenchon ou Nicolas Dupont-Aignan beaucoup plus droits en ne donnant pas de consignes de vote, du moins immédiatement.
Ma question première est : où sont passés nos communistes si rigides, nos vrais socialistes tournés vers le peuple dans un pays où la pauvreté et le chômage prolifèrent ? Alors, ils se tournent vers Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. C’est dire si au lieu de pavoiser, le premier de la classe a du souci à se faire, car il ne représente pas cette France-là.
En ce qui me concerne, je voterai Marine Le Pen au second tour. Pas parce que je suis d’accord avec son programme mais surtout pour ne pas avoir un candidat élu comme dans une République bananière, avec 80 % des voix, d’autant que je ne supporte pas l’ubérisation de la société, et la morgue de nos médias. Et Marine Le Pen n’a aucun cadavre dans son placard que je sache malgré ceux qui se bouchent le nez lorsqu’ils m’entendent dire cela.
Je ne suis pas pauvre ni très riche non plus, mais je pense à l’avenir de mes enfants dans ce monde bouleversé, dans une Europe de plus en plus multiethnique et peut-être à la veille d’une troisième guerre mondiale et je ne pourrai me résoudre à voter pour ceux qui accentueront la marche forcée vers l’effondrement de notre civilisation occidentale. Je suis de cette France moyenne toujours plus financièrement sollicitée, toujours plus stigmatisée par la bien-pensance, et ce n’est pas ce premier tour de scrutin qui me séduit.
Restent à venir les législatives, je voterai pour un candidat qui aura intérêt à afficher sa couleur avec fermeté c’est-à-dire pas celle d’un UDI-En Marche ! façon LR, car il marchera sans moi.
Une analyse « géopolitique » de la répartition des votes en fonction de la situation géographique de chaque département montre de façon manifeste que le poids de l’immigration – l’arlésienne de l’élection – s’est fait sentir dans la balance électorale.
En gros, même si bien entendu il existe des exceptions locales, entre autres dans les mégapoles, pour des raisons liées à une concentration de « bobos » hors-sol supérieure à la moyenne, nous pouvons en tirer les enseignements suivants :
● Les départements de l’ouest, encore relativement peu affectés – pour l’instant – par certaines réalités migratoires, ont voté Macron et Mélenchon surtout pour ceux qui ont été touchés par le gauchisme depuis 1968.
● Les départements de l’ouest qui ont traditionnellement une culture plus droitière et dans lesquels Macron a obtenu de bons résultats, ont eu tendance à désavouer la fausse droite au profit du FN alors que ce parti n’y était auparavant que peu représenté.
● Les départements de la zone PACA ont maintenu leur avance FN.
● Des départements qui votaient systématiquement pour la fausse droite il y a peu se tournent davantage vers le FN, probablement suite à certaines réalités quotidiennes qu’il n’est plus possible d’occulter.
● Même la Corse, ancienne chasse gardée de la fausse droite, se tourne vers le FN.
Conclusion provisoire : au-delà des « affaires » montées en épingle ayant visé le candidat Fillon, c’est plutôt la fausse droite en général qui a été désavouée pour sa détestable habitude de se moquer avec arrogance de son électorat, en suivant après chaque scrutin une ligne opposée à ses souhaits.
En résumé, c’est probablement plus l’escroquerie politique que l’escroquerie financière présumée qui a été sanctionnée par les électeurs.
Les petits pois du PAF n’ont qu’un mot à la bouche depuis hier : quelles sont vos consignes de vote ? Avez-vous donné vos consignes ? Pourquoi ne donnez-vous pas vos consignes ? La seule consigne imaginable, d’ailleurs, dans leur cerveau monocolore est de voter Macron pour ériger un rempart contre le péril fasciste, xénophobe, etc. etc.
Mais je ne suis pas un mauvais élève que punirait je ne sais quel professeur autoproclamé, ni un collaborateur dévoué que commanderait un petit chef que je n’ai jamais choisi pour tel, ni un être en manque de convictions qui chercherait la parole de gurus sans doctrine. Je n’ai besoin ni moi ni un quelconque électeur de dimanche dernier d’une quelconque consigne ; la démocratie ne consiste pas à loucher sur ce que vote le voisin soi-disant illustre pour l’imiter servilement.
Le premier tour des présidentielles a déjà conduit à sélectionner deux aventuriers : Marine Le Pen bien connue pour son programme économique abracabrantesque et Emmanuel Macron, moins discernable. Lui, me fait penser à Bonaparte ; non le premier auquel il paraît qu’il aime s’identifier malgré son absence de campagne d’Italie ou d’Egypte ; mais le second : le type brillant, opportuniste, progressiste, entouré de sa foule de financiers, qui a réussi à prendre le pouvoir sans avoir jamais rien prouvé et qui à force de louvoyer entre autoritarisme et libéralisme, entre paix et guerre, a fini par conduire le pays à la catastrophe.
Alors tous les vaincus du premier tour (ou presque tous) font corps pour donner leur consigne : il faut voter pour l’aventurier Macron plutôt que l’aventurière Le Pen. Pourquoi une telle consigne : ils ont gagné quoi que ce soit, ils ont une légitimité particulière, en dehors du fait de faire partie du camp des vaincus ? Je ne vois pas pourquoi je volerais au secours de celui qui a pratiquement déjà gagné ; pour lui assurer une victoire encore plus écrasante ? Il n’en est pas question ! Pour mieux assurer la défaite de Marine Le Pen ? Je préfère de loin une victoire étriquée du hâbleur sur le Front National ; qu’il comprenne qu’il lui faudra composer avec une Chambre des députés qui ne sera pas à ses ordres, voire qui lui impose une cohabitation.
Tout a déjà changé, et les désirs conservateurs qui aveuglent ceux qui ne s’en aperçoivent pas témoignent de leur cécité.
Le terme médical de crise ne décrit pas suffisamment les mutations profondes qui sont à l’œuvre, et la récession, le chômage qui en découle, les populismes qui voudraient en profiter, cachent les difficultés d’adaptation à ce nouveau monde qui doit inventer ses propres modes de fonctionnement.
A l’heure du Brexit et de Trump, la France est au bord de se donner un jeune président qui a l’occasion et le désir exprimé de réorienter l’Europe, de raviver les fondements géopolitiques de l’accession à une monnaie unique, volonté opérationnelle d’une survie possible garantissant nos valeurs dans un partenariat musclé, voire brutal, avec l’Asie.
Il a l’occasion unique d’effectuer un retour aux fondements politiques d’une Europe célébrant les valeurs universelles des Lumières, seule garantie et base de la prospérité formidable qui attira jusqu’aux Anglais. De Gaulle l’avait prédit, les Britanniques seront la jambe de bois de l’Europe, et depuis leur entrée en 1972, c’est à ces principes fondamentaux qu’ils résistèrent pour ne défendre que leurs intérêts économiques.
La référence à Thatcher est la raison principale de l’échec de l’enfermement primal de Fillon, car le coupant des racines continentales indispensables, détournant de lui une partie de l’électorat centriste.
Les Anglais partis, Macron a l’occasion historique unique, ouverte par le mensonge originel de son mentor, d’affirmer que l’économie de marché est, non pas l’ennemi, mais la monture à dompter, la liberté sauvage à éduquer, à encadrer par les notions d’égalité et de fraternité, qu’il n’y a là, et Trump l’admettra, qu’un pragmatisme fondé sur la justice et la défense de nos valeurs fondamentales, qu’il y va de l’intérêt même de nos entreprises et de nos peuples, de garantir une fiscalité juste, un degré d’égalité soutenable par tous, et une densité de protection sociale acceptable.
S’il se souvient de Rocard, il a l’occasion de proposer enfin d’interdire aux banques de mélanger les métiers en n’utilisant plus les dépôts pour investir sur les marchés, enfin de stériliser les paradis fiscaux et d’interdire les produits financiers sans base dans l’économie réelle, enfin de donner un caractère public aux agences de notation, toutes réformes qui ne pourront se faire qu’au niveau européen.
C’est le moment.
En proposant cela au peuple français, il a l’occasion de fonder les efforts exigés par ces réformes indispensables sur les fondations communes de notre civilisation, que tel en est le prix si nous voulons la sauver des violences et de l’insurrection qui tentent jusqu’aux mamies en vison électrices de Fillon, réunies qu’elles sont alors à ceux qui préfèrent rester debout dans la nuit, plutôt que, reposés, se lever matin pour travailler tout le jour aux progrès de l’humanité.
La dialectique inclusive de celui qui doit être le prochain président contient en germe ces propositions, charge à lui de savoir entraîner le peuple de France vers l’accomplissement de son destin, viser la perfection de la relation juste, où chacun intercède auprès de l’autre en faveur du tiers non plus exclu mais élu.
A lui de jouer.
@ Catherine JACOB
« Pour ma part, j’estime aux vu des résultats que Fillon s’est bien battu et qu’il n’y avait aucune raison qu’il se couche devant les attaques destinées à dézinguer l’image d’un couple uni dont le mari aime sa femme et ses cinq enfants, au profit de l’image d’un couple où l’atypicité prédomine et qui a réussi à la faire passer à la trappe sous l’étiquette « probité ».
Ce n’est pas François Fillon qui a perdu, ce sont les traîtres qui ont fait fi de la présomption d’innocence et lui ont tourné le dos quand il avait besoin que ses amis lui restent fidèles et à leurs idées ! Je pense que Hamon est bien placé également pour entendre ce que cela signifie ! »
Si son camp avait joué le jeu et fait barrage derrière lui, Fillon aurait été en tête du premier tour… alors, qu’ils ne viennent pas se plaindre aujourd’hui. Eric Woerth qui, aujourd’hui vient pleurnicher alors que lui-même avait subi des ennuis judiciaires me laisse un goût amer.
@ Jabiru
Macron veut rassembler.
Comment faire pour réconcilier un(e) ouvrier(e) licencié par les riches proches de Macron qui délocalisent, à qui on proposera un emploi de ménage quelques heures par semaine auprès d’une petite mamie…mais qui ne sera plus dans les effectifs du chômage et des patrons du CAC40 ?
Comment faire pour réconcilier un agriculteur au bord du suicide, qui vend son lait, ses animaux à perte avec les multinationales de l’agro-alimentaire ?
Comment faire pour réconcilier les commerçants, artisans et petits entrepreneurs au bord de la faillite et les bobos au coeur des villes ?
Des bobos dont certains se prennent juste pour des riches et (ou) des intellectuels alors qu’ils sont considérés comme des manants par leur mentors.
Bon courage aux adeptes du rassemblement. Macron peut y croire, il lui faudra beaucoup de changements ou beaucoup de persuasion et surtout il lui faudra éviter de traiter les ouvriers d’illettrés et de dire aux Français qu’ils ont commis des crimes contre l’humanité. Des insultes qui auront du mal à être oubliées.
« Macron a été choisi parce que le visage de l’inconnu, avec lui, était désirable, honorable, ne troublait pas l’âme ni l’esprit. »
Hum ! Peut-être bien aussi parce que tout ce qui aurait pu troubler cette onde pure a été écrabouillé dans l’œuf ! Ne me dites pas que vous êtes si naïf !
« L’enseignement fondamental du 23 avril : la France n’est pas un pays qu’on domestique. »
Peut-être, mais en tout cas dont on profite bien de l’absence d’esprit critique de beaucoup !
Bonjour Philippe,
La lecture des commentaires de votre blog est vraiment affligeante. Comment est-ce possible d’écrire ce « juif allemand » pour Daniel Cohn-Bendit ?
Comment peut-on croire qu’Emmanuel Macron, notre nouveau président, soit manipulé par les grands patrons ?
Il est zozotant d’après un autre… Homosexuel d’après d’autres (le crime suprême…).
Vos lecteurs semblent en majorité pour François Fillon, un lamentable menteur, et pour Marine Le Pen…
Quelle tristesse, pourquoi ne pas se réjouir d’avoir un jeune président qui veut tout changer en restant dans l’Europe ?
Avant de prédire un désastre, qui aurait certainement eu lieu avec Mélenchon, Le Pen et Fillon, laissons-le faire et vous verrez qu’il aura une majorité à l’assemblée et son gouvernement nous surprendra.
Vos lecteurs étant très âgés, la peur du changement se transforme en horreur…
Restons à l’écoute et en marche la France.
Je retiens de votre billet, Monsieur Bilger, cet alinéa :
« Macron a été choisi parce que le visage de l’inconnu, avec lui, était désirable, honorable, ne troublait pas l’âme ni l’esprit. Marine Le Pen a été choisie puis sera vaincue parce qu’on avait envie d’essayer sur l’arc démocratique – ou de s’en donner l’illusion – une flèche qui n’avait pas encore servi, qu’on devinait guère opératoire mais que l’inconnu, avec elle, faisait peur, donnait mauvaise conscience, aurait trop ressemblé à un chaos que son programme et ses ennemis auraient engendré. »
Vos analyses restent à mon avis par trop dans le registre de la psychologie. L’enseignement que je tire de ce premier tour, au-delà de la disparition du PS dans les profondeurs (je n’aurais pas été surpris si M. Hamon était passé sous la barre des 5%, rattrapé sur le fil par M. Dupont-Aignan dont je regrette qu’il n’ait pas passé la barre fatidique des 5 %) et de l’éclatement prévisible de ce parti, est d’abord et avant tout la fracture consommée entre la France bénéficiaire de la mondialisation (la population des métropoles, pour simplifier les choses) et la France périphérique telle que décrite par Ch. Guilluy, celle qui est perdante dans ce système.
Or M. Macron est le parfait représentant du premier panel évoqué. Et, contrairement à vous, je ne suis pas persuadé de la victoire garantie à M. Macron.
De fait, la campagne électorale qui s’engage va cliver encore plus cette fracture et Marine Le Pen, qui ne court pas sous les couleurs du FN mais sous son nom, peut l’articuler sur une vision gaulliste propre à récupérer nombre de voix du parti LR, voire d’autres tendances, dont celles de Dupont-Aignan, Asselineau et consorts. Voire encore une partie des électeurs qui, plutôt à gauche, sont viscéralement opposés à cette course au libéralisme échevelé que porte M. Macron. Celle qui, supposée faire gagner la France dans la compétition économique, l’a fait régresser comme jamais auparavant, notamment au plan industriel !
Alors il me semble que prudence et circonspection doivent rester de mise, surtout si survenait un autre attentat de plus grande portée que l’assassinat du policier sur les Champs-Elysées qui a marqué ce premier tour.
@Lucile | 24 avril 2017 à 11:25
« Bercoff disait hier soir sur la 2 que le temps d’antenne consacré jusqu’ici à Macron pendant la campagne était égal à lui tout seul à celui de quatre autres candidats réunis (Mélenchon, Fillon, Hamon, MLP) pendant que Léa Salamé avec ses gros yeux ronds essayait juste de parler d’autre chose. La porte-parole de Fillon Malika Sorel a tenté, posément de mettre les pieds dans le plat, avant qu’on ne couvre sa voix. Nette, sobre et sans fioritures, elle sonnait particulièrement juste au milieu des autres. »
Vous avez vérifié ?
Bercoff va intenter un recours pour annuler l’élection du premier tour ?
…Et puis les godasses de Macron étaient mal cirées…
…Et puis Charoulet vous adore. La vie est belle, non ?
Reprenez-vous, vous êtes sympa quand vous ne dites pas des choses inutiles.
@ Jabiru | 24 avril 2017 à 11:42

« Mais qui est donc le plus fort pour l’instant ? Hollande qui a gagné sans jouer ? »
La question du flou artistique macronesque et du mélange aléatoire des cartes, avec I bari -Le Caravage, 1594-
En illustration des relations entre tours de cartes et mathématiques et plus particulièrement la question des mélanges.
Sur le CNRS Histoire de mathématiques.
Complément intéressant de la même époque et présumé du même auteur : le reflet en double inversé.
Enfin, je pense que si les candidats de droite persistent à vouloir se la jouer perso aux législatives, ils perdront à nouveau. Au-delà des ego il y a la défense des libertés démocratiques ainsi que la volonté de ne pas laisser les citoyens être floués de leurs votes parce que ça conduit tout droit au totalitarisme sous quelque forme qu’il puisse se présenter.
Le citoyen doit être au centre des préoccupations de ceux qui aspirent à le représenter, et non une caricature de ses intérêts tournoyant telle une girouette bayronesque au gré du vent.
« Cette fois, ça y est. C’est fini »
Il me semble que c’était fini pendant la primaire de la droite avec un gagnant certain, A. Juppé, puis cela a été fini après le résultat de la primaire de la droite grâce à F. Fillon, tout endimanché dans ses nouveaux costumes, puis… Et maintenant c’est devenu fini pour E. Macron.
Il me semble qu’éviter des avis aussi catégoriques, cela pourrait être aussi « fini » et que nous attendions simplement le résultat du second tour puis des législatives et à ce moment les problèmes commenceront.
—————-
@ Claude Luçon | 24 avril 2017 à 08:04
Il me semble que la formule est plutôt d’après le neveu du prince de Salina « il faut que tout change pour que rien ne change ».
Le post de SERAYE Yves est significatif. 40% des Français sont attirés par les extrêmes, lesquels ont beaucoup en commun.
Hier était invité le collectionneur de montres Juju Dray, il n’a pas compris que les citoyens ne veulent plus du tout de ce type de politique qui vit depuis la nuit des temps de mandats. Et cerise sur le gâteau il venait prodiguer des leçons à la gauche de Mélenchon et pas un sur le plateau pour le remettre à sa place.
Fort heureusement Alexis Corbière, qui passait par là, et qui avait tout entendu l’a ressemelé avec toute la splendeur d’un rugby aujourd’hui révolu.
Mais quand donc les plateaux vont-ils nous épargner la présence de ce has been de Dray qui ne représente plus rien, mais rien du tout.
Je reviens cinq minutes sur ce blog et je biche. Ah tous ces fans aveugles de Fillon. Les autres n’avaient rien compris, Macron ferait pschitt, on verrait… On a vu.
Que les thuriféraires de la blonde se préparent également à manger leur chapeau.
Les Français veulent un vent frais, pas un souffle pestilentiel. À 80%, à 65% ? C’est l’unique question aujourd’hui.
Je passe sur le bolivarisme à contre-temps de Mélenchon, qui a oublié de regarder les actualités. Hamon a été paradoxalement un candidat très important, louons sa clairvoyance à ne pas s’allier avec de dangereux hologrammes.
@breizmabro
« Les Poppy’s » !
Ah ! la plus belle plume du blog qui ne respecte personne à part 2F kaput !
@ Lucile | 24 avril 2017 à 01:40
Et c’était en 1840 !
Merci pour cet extrait et ce rappel qu’en ne restant pas groupés, c’est la mort assurée. Même les animaux le savent.
Mais les chasseurs et prédateurs ont la parade. Choisir sa proie. Et ça marche aussi !
E.M. ne s’arrêtera pas là. Il a compris bien des choses, dont le ciment que peut-être la religion. Préparons-nous.
@ marie | 24 avril 2017 à 07:21
Avec les épines ? Je n’aime pas beaucoup les vaccins, mais mon médecin m’a convaincu de le faire.
@ Patrice Charoulet | 24 avril 2017 à 07:27
« Macron est premier dans un concours de circonstances et a eu une chance de… cocu. »
Reconnaissez quand même qu’il a des plus.
Le jeune homme est un élève brillant :
– lauréat du concours général de français à 16 ans
– troisième prix de piano du Conservatoire d’Amiens
– études au lycée Henri-IV à Paris
– diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA.
– un des rares politiques français à être réellement bilingue franco-anglais.
Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, est le premier fils d’une fratrie de trois enfants. Son père est neurologue, et sa mère pédiatre, tous les deux au CHU d’Amiens. Très proche de sa grand-mère directrice de collège.
Après avoir était banquier d’affaires à la Banque Rothschild, et ministre de l’Économie, il lance son mouvement “En Marche !” et se présente à la présidentielle 2017.
Et pourtant c’est JLM qui l’emporte en Seine-Saint-Denis avec 34,03% devant E.M. à 24,04%. Je cherche encore à en comprendre la raison majeure.
Permettez-moi, Régis ANTOINE, une petite note à votre attention !
Vous nous avez bien démoli 2F pour aujourd’hui nous vendre E. Macron ?!
Votre acharnement pour l’un semblait donc n’avoir comme raison que la victoire de l’autre ! En tant qu' »énergique, rassembleur, déterminé »…
Vous connaissez la blague de l’homme qui avait vu l’homme qui a vu l’ours ?
Ménagez votre peine : je me suis abstenue.
@Régis ANTOINE
« Un second tour Juppé-Macron aurait évidemment eu plus d’allure »
Un vieux canasson contre le poulain de la finance, quel match épique en effet !
Wait and see… juin promet d’être amusant pour les observateurs de la mère des batailles, les législatives.
Je reste persuadé que Hollande n’a pas aidé Macron a être élu par complicité idéologique, les deux n’ont pour seule conviction que leur intérêt propre, mais pour faire d’une pierre trois coups et c’est d’ailleurs très bien joué dans le genre magouille politique.
– Couler le PS
– Faire payer à Valls sa trahison de dernière minute, l’empêchant de se représenter
– Mais surtout parce que Macron étant la créature de Hollande il le connaît bien, il sait qu’il est complètement nul et donc, comme le quinquennat Hollande qui a montré que finalement le quinquennat Sarko n’a pas été le pire de la Cinquième République, il pense que le quinquennat Macron aura le même effet sur le sien aux yeux de l’Histoire de France.
« Après lui, le déluge. »
Comme les Français ont voulu Hollande et l’ont eu (devinez où), ils auront son « héritier » au même endroit en plus profond.
Dans un an, ils seront tous à pleurer et à geindre sur les réseaux sociaux qu’ils se sont fait rouler une fois de plus.
Tous ces cocus éternels n’auront que ce qu’ils méritent… une fois de plus.
« Tout va-t-il changer ? »
Tout, non bien sûr. Mais beaucoup de choses très vraisemblablement. Et je pense surtout à la jeunesse, aux générations qui montent. Enfin elles vont avoir un guide qui colle de plus près, dont en premier par l’âge, à leurs aspirations.
@ Claude Luçon | 24 avril 2017 à 08:04
« La seule vraie question est de savoir si les Français se sont trouvé un nouveau Napoléon. »
A suivre !
En attendant, laquelle préférez-vous ? :
[Napoléon : 18 brumaire Le coup d’Etat an VIII = 9 novembre 1799
…On n’osa insister. On convint d’établir trois Consuls provisoires et d’ajourner les deux Conseils à trois mois. Bonaparte sortit sans que rien n’eût été réglé sur la Constitution future. « Vous avez un maître ! » dit Sieyès. ….]
[Napoléon : 18 brumaire Le coup d’Etat an VIII = 9 novembre 1799
….Bonaparte leur dit nettement qu’il s’agissait de changer la Constitution : qu’il fallait une « « dictature momentanée » » par le fait… sinon par le titre…]
Nous avons donc un pays divisé politiquement en quatre, divisé également au plan géographique. Au-dessus de cela flotte la bobosphère d’énarques et de jeunes gens branchés. Allez encore un effort et on recréera la féodalité.
@ Tipaza | 24 avril 2017 à 09:12
Vrai ! Mais c’est peut-être plutôt Buonaparte qu’il faut écrire !
C’est le parallèle entre l’âge et les enfants de la femme et l’homme qui m’avait fait penser à Napoléon bien que ce ne soit que six ans d’écart et deux enfants dans le cas de Joséphine.
Le Figaro titre : « Forte hausse à la Bourse de Paris : les marchés sont rassurés, les banques s’envolent ».
Le CAC gagne 4.4 % en une session, bonne nouvelle pour le chômage, les banques vont embaucher.
Rothschild va recevoir une masse de CV de candidatures. Pompidou puis Macron, c’est la voie impériale !
@ Popol | 24 avril 2017 à 00:11
Prévoyant j’avais pris deux bulletins Fillon y compris celui pour le second tour.
Je ne voterai donc pas blanc mais Fillon au second tour.
Je ne trahis pas !
J’entends laisser à ceux qui ont voté Macron et Le Pen l’entière responsabilité de ce qui va suivre.
J’ai connu la IVe République, le Front populaire, la guerre éclair, l’Etat français de Pétain, l’Occupation, la Libération et ses bombardements, la Ve République, la guerre d’Algérie, celle d’Indochine et Mai 68.
Il ne manque donc qu’un coup d’Etat à mon expérience… encore que… nous venons d’en vivre un orchestré par le Canard enchaîné.
N. Dupont-Aignan ayant aidé le Canard et F. Hollande à mettre un de leurs bizuts de l’ENA à la tête du pays.
La suite va être passionnante et se corser, pour en revenir à Napoléon.
@ marie | 24 avril 2017 à 07:21
« Macron, la plus belle rose du jardin de Hollande !
En avril 2017, Hollande a magnifiquement réussi son arrangement floral, en plaçant au centre de celui-ci la plus belle fleur de son « rosier Etoile de Hollande ».
Sans nul doute une rose pleine d’épines !
@ Popol | 24 avril 2017 à 11:29
Pa mieux ! ça fait des mois que je me tue (euuuh, moyennement quand même) à le dire.
En même temps (comme il dit) c’est rigolo que le successeur de « mon ennemi c’est la finance » ait été adoubé par tout l’argent des Rothschild, Bergé, et Patrick Drahi, l’homme d’affaires sulfureux, surendetté MAIS qui a pesé de tout son poids dans la campagne du jeune Macron.
Pourquoi, me direz-vous ?
Parce que si Macron devient président (de leur club) Drahi/BFMTV sera sauvé. Oufff ! Enfin une bonne nouvelle…
PS : Le Canard a-t-il enquêté sur les montages financiers de Drahi ?
Bien sûr que non, Bergé/Le Monde a veillé au grain 😀
Hier soir je dînais à Rennes. De 20h à 22h les hélicoptères de la gendarmerie ont survolé la ville. Pourquoi ? Parce que les « insoumis » se manifestaient (quand on est insoumis on est insoumis, c’est tout ! Ya pas à discuter ;))
Je prévois un grand folklore (pas seulement breton) dans les mois à venir 😉
Comme chantait mon cher Léo : « quand c’est fini, n. i. ni, ni, ça recommennnce,
A la lot’rie chacun s’en va tenter sa chance… »
Du coup la loterie prochaine sera le 7 mai.
Mais QUI va gagner le gros lot ?
Suspennnnnnse…disent Rothschild, Bergé, et Drahi 😀
Cette élection me rappelle le sauvetage de baleines en 1988 par les USA et l’URSS.
Un feuilleton d’une semaine et dans 7/7 d’Anne Sinclair le sondage qui mettait comme événement le plus important de la semaine ce sauvetage.
Les Français sont des veaux.
Sarkozy, Fillon, Le Pen : beaucoup de travail pour la Justice.
Bien évidemment, je ne me risquerais pas à prétendre que ces trois candidats poursuivaient, outre la satisfaction d’un narcissisme forcené, le répit judiciaire de cinq ans qu’accorde l’immunité présidentielle. Je suis persuadé que leur démarche n’était motivée que par l’amour sincère et désintéressé de la patrie.
C’est donc avec une réelle affection que je me réjouis que les deux premiers, et plus tard la troisième, se trouvent débarrassés des fatigues et embarras d’une campagne électorale. Ils pourront désormais consacrer tous leurs loisirs à disserter devant les juges sur la taille et la brillance des multiples casseroles dont ils sont pourvus. Nul doute qu’ils parviendront, les doigts dans le nez (ou non) à faire éclater leur innocence. Bien sûr, pendant ce temps, la France sera privée de trois personnages politiques de grand talent, et sans doute irremplaçables. Mais je gage qu’elle s’en remettra.
En revanche, mon cœur saigne à l’idée du chagrin que doit éprouver un autre grand démocrate, Vladimir Poutine, qui pleure certainement sur tous ces roubles dépensés pour rien : à quoi sert-il de diffuser toutes ces balivernes sur les sites « Spoutnik » et « Russia Today » si ça n’a pas d’effet sur l’électorat français ? Ces hackers russes, tous des incapables ! Des sports d’hiver en Sibérie leur rafraîchiraient sûrement les idées. Exit Mélenchon, exit Fillon, et Le Pen ne se sent pas très bien… Et puis quoi encore ? Ah, si tout était aussi simple qu’en Russie ! Là-bas, au moins, le résultat de l’élection est toujours connu d’avance.
@ Wil 24/04 10:07
Vous reprochez à Popol de ne pas choisir. Mais n’est-ce pas faire un choix que de décider de ne voter ni pour l’un, ni pour l’autre des deux candidats dans la mesure où justement ni l’un ni l’autre ne répond à vos attentes, ne correspond à vos convictions, ne porte vos valeurs et ne vous paraît pas en capacité d’assumer le destin du pays ?
Pourquoi ce commentateur dont vous critiquez l’attitude serait-il dans l’obligation d’apporter sa voix à un candidat dans lequel il ne se reconnaît pas, dont il ne partage pas les idées, au seul motif que son adversaire présenterait un danger pour le pays ?
Ne croyez-vous pas qu’il y en a assez de ces politiques qui brandissent depuis des années pour se faire élire ou réélire le péril du FN alors qu’ils sont eux-mêmes la cause de ce péril et qu’ils n’ont rien fait, tout au long de ces années, pour l’éloigner, l’éradiquer ?
Alors oui, on peut parfaitement comprendre la décision de Popol.
@ vamonos
« François Fillon a perdu, il appelle à voter pour Macron adoptant ainsi une posture politiquement correcte vis-à-vis de la doxa, il est soumis à la dictature socialo-musulmane. »
Il n’y a qu’ici qu’il nous est donné de nous délecter d’insanités pareilles !
Maintenant, il faut lire que Fillon est soumis à une dictature, et quelle dictature s’il vous plaît ?
Vamonos, avez-vous pensé à entrer en vous-même le temps de vous forger une idée digne de ce nom (entre deux scrutins) ?
@Patrice Charoulet | 24 avril 2017 à 07:27
« …Son (faux) parti (avec adhésions gratuites), né comme les champignons après la pluie, avec des candidats Internet… »
Vous n’avez pas encore compris que ce n’était pas actuellement un parti, mais encore un mouvement, une mobilisation ?
Un parti, ça viendra un jour, ne serait-ce que pour financer les campagnes électorales.
@Lambda | 24 avril 2017 à 09:32
« …plus de 75% des votants sont contre Macron.
Adieu la France. »
L’argument est pertinent…
– pour Le Pen, c’est plus de 78 %
– pour Fillon et Mélenchon, c’est plus de 80 %
@caroff | 24 avril 2017 à 09:40
« Macron…
le banquier juvénile
le chérubin zozotant »
…sans compter qu’il porte encore des couches-culottes, qu’il bave, et qu’il dit areu-areu tous les jours à 18h12.
Vous avez sans doute au moins quarante ans de plus que ce bébé…
« J’ai en outre particulièrement aimé la réflexion du porte-parole d’EM répondant à quelqu’un qui lui demandait quels candidats présenteront-ils aux législatives : on exige juste qu’ils adhèrent à notre projet…
Mais lequel ? »
Moi, j’ai reçu son projet, son programme dans ma boîte à lettres. On vous a oublié ?
La chose la plus belle que j’ai lue dans ce blog, c’est que Macron « n’avait aucun charisme ». Epatant !
Tout va-t-il changer ?
Oui, tout va changer ! Pour preuve, voici l’une de ses déclarations suite à l’attentat des Champs-Elysées :
Macron : « Je ne vais pas inventer un programme de lutte contre le terrorisme dans la nuit ».
Non seulement cet individu n’a pas de programme, mais il a juste oublié de réfléchir à certains petits détails !!
Pas de souci pour lui : il ne se déplacera pas sans son armada de gardes du corps et ne risque pas de crever dans la rue. Les Français peuvent continuer de tomber sous les balles à chaque instant de leur vie, ça ne dérange pas le représentant de la clique à Rothschild.
Pourtant, tout le monde attendait avec impatience la fin du quinquennat de l’incompétent. Pourquoi avoir choisi d’en remettre une couche pour cinq ans avec un immature avéré ??
@fugace
Et pourtant c’est JLM qui l’emporte en Seine-Saint-Denis avec 34,03% devant E.M. à 24,04%. Je cherche encore à en comprendre la raison majeure.
Allons, cher fugace, ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes.
Je fais partie des électeurs de droite (pas LR, de droite) qui ont voté Fillon malgré une candidature plombée et des chances réduites. Par fidélité à mes idées et par adhésion à son programme, le plus sérieux et le plus courageux.
Sans programme courageux, Macron a pourtant drainé le vote sage, moraliste et moderne.
J’ai été déçu, mais c’est ma fille qui m’a appris la morale de l’histoire ; les jeunes ont refusé les partis traditionnels, dont le discours ne leur dit rien.
Ils ont fait curieusement alliance avec le centre et la droite modérée.
Ainsi la carte des résultats montre en particulier que les périphéries urbaines pavillonnaires ont voté très clairement Macron.
Les jeunes et la classe moyenne montante, autrement dit l’avenir.
« Parole et adhésion sont indissociables et c’est peine perdue de prétendre enthousiasmer sans le charisme d’un verbe exemplaire et admiré. J’espère une contagion pour le futur. »
C’est une grave erreur. Elle conduit à encourager l’un des pires éléments du vice français : la propension à se payer de mots. Elle sévit aussi bien à gauche qu’à droite, au milieu, en dessus, au-dessous, partout.
L’immense danger du « charisme d’un verbe exemplaire et admiré », c’est qu’il encourage ceux qui le pratiquent à conduire leurs électeurs n’importe où — et ces derniers à s’y laisser entraîner. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de menteurs, déjà, parmi le personnel politique. Comme s’il n’y avait pas assez de politiciens pour maquiller leurs intérêts propres sous les oripeaux du bien commun. Comme s’il y avait pénurie de démagogues, prompts à dissimuler les vrais problèmes derrière des mots ronflants.
Et comme si les Français n’étaient pas, déjà, avides de se voir beurrer la tartine par des pipologues « qui causent bien », parce que, sinon, ils devraient assumer leurs propres responsabilités.
Mettre l’accent sur cette douteuse qualité, c’est recruter en priorité les escrocs, les tripoteurs et les arnaqueurs. Pour ma part, je suis la pente inverse : j’accorde un préjugé favorable à ceux qui n’ont pas de charisme, qui s’expriment mal, qui n’ont pas de « culture » et qui sont profondément ennuyeux. Voilà au moins des gens qui ne seront pas tentés de me raconter des histoires.
Si vous voulez un baratineur, allez au théâtre ou au cinéma. C’est un métier. Il y a des maisons pour ça.
D’ailleurs, votre autre comparaison est erronée : ce n’est pas Marine Le Pen qui ressemble à Emmanuel Macron, en ce qu’ils seraient tous les deux des candidats hors système. C’est vrai, mais ce n’est pas essentiel. C’est Marine Le Pen qui ressemble à Jean-Luc Mélenchon, car ils ont tous les deux, comme vous dites, ce « verbe exemplaire et admiré », cette « empathie discursive » et ce « charisme » qui font les bons autocrates.
Et comme par hasard, tous les deux ont cette inquiétante propension au mensonge alliée à une fascination suspecte pour la violence. Encore une fois :
« Les nôtres ! Vous vous souvenez peut-être quand j’interpellais notre rassemblement à la Bastille. Je disais : « Où était-on passés ? On s’était perdus ! On se manquait, on s’est retrouvés ! » Vous saviez tous de qui et de quoi je parlais, sans qu’il y ait besoin d’en dire davantage. Ici c’est de cela encore dont je parle. Vous savez instantanément de qui il s’agit : les nôtres. Cela se voyait. D’abord par la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains. »
C’est beau, non ? Ca a du souffle, n’est-ce pas ? La qualité du verbe est exceptionnelle, nous sommes bien d’accord ? Eh bien, c’est du Mélenchon, et c’est de la graine de dictateur communiste. Ou encore :
« L’acte que nous allons accomplir est beau comme une rose dont la tour Eiffel assiégée à l’aube voit s’épanouir enfin les pétales. Il est grand comme un besoin de changer d’air, fort comme l’accent aigu d’un appel dans la nuit longue. »
Ca a de la gueule, non ? C’est du Taubira. Vous aimez Taubira, n’est-ce pas ?
Je n’ai pas de citation de Marine Le Pen sous la main, parce qu’elle est moins performante dans ce rayon, mais elle se défend très bien néanmoins. Dans l’art d’intimider son monde en disant absolument n’importe quoi avec des accents tout à fait convaincants, elle est très forte. Je reviendrai là-dessus.
Et puis aussi une remarque ennuyeuse au possible : les sondages ne se sont pas trompés.
Evidemment, c’est moins intéressant de faire remarquer cela que de se répandre en invectives complotistes sur « les sondeurs et les médias qui manipulent le bon peuple ». Mais la vérité est beaucoup plus simple : si les sondeurs « se trompent » (sur Trump, sur le Brexit…), c’est que les électeurs changent d’avis. L’électeur, naturellement, est réticent à avouer qu’il change d’opinion comme de chemise, et se décide sur pas grand-chose. C’est peu flatteur pour sa vanité.
A bien y réfléchir, c’est le contraire qui serait absolument extraordinaire : c’est si l’essentiel des électeurs avait, toujours, un avis inébranlable des semaines avant le scrutin, que nous serions face à un cas de figure absolument improbable.
Le complotisme consiste à refuser l’évidence en faveur d’une hypothèse parfaitement invraisemblable. Mais tellement plus séduisante !
Le Canard enchaîné et ses informateurs zélés ont gagné ! Après Sarkozy, ils ont eu la peau de Fillon. Quelle sera leur prochaine victime ?
En attendant c’est la France qui trinque et risque de nouveau d’en prendre pour cinq ans !
Quant au pacte républicain, quelle couillonnade !
Dans quinze jours, pas d’hésitation pour la véritable droite d’honneur, voter blanc ou nul, ou s’abstenir.
@ fugace | 24 avril 2017 à 15:06
Ni l’un ni l’autre !
Je pensais au côté vie privée de notre nouveau Napoléon plus qu’à son côté guerrier. Nous verrons dans le futur si les côtés gestion administrative et sociale du pays sont comparables.
@ charles | 24 avril 2017 à 13:11
Vous avez peut-être raison !
Je travaillais en Sicile en 57, puis au sud de l’Italie en 58 quand le bouquin est sorti et devint incontournable.
Peut-être qu’un ami italien, qui avait pris mon éducation sur la littérature de son pays en charge, m’a dit « il faut que tout change pour que rien ne change » que j’ai mal traduit par « plus ça change, plus c’est la même chose ».
L’ami, qui était en fait une amie, à l’époque, a persisté pendant 55 ans pour me prouver que la littérature italienne valait bien la française.
Le jury du prix de l’humour politique, que j’ai l’honneur de présider, décerne le prix 2017 à Henri Weber, qui a déclaré le 24 avril : « Je me réjouis qu’on installe à l’Elysée un homme qui vient d’en sortir ».
@Liliane Antille | 24 avril 2017 à 19:23
Tout va-t-il changer ?
Oui, tout va changer ! Pour preuve, voici l’une de ses déclarations suite à l’attentat des Champs-Elysées :
Macron : « Je ne vais pas inventer un programme de lutte contre le terrorisme dans la nuit ».
Non seulement cet individu n’a pas de programme, mais il a juste oublié de réfléchir à certains petits détails !!….
Vous avez certainement LA solution, vous ?
A vous lire on se remémore un des dialogues d’Audiard qui, égalité homme/femme oblige, peut fort bien se féminiser :
« Les c..s ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » Les tontons flingueurs
La droite a perdu car elle vit sur le mythe d’une « France de droite » qui se ferait à chaque fois confisquer la victoire par la « bobocratie urbaine » avec le soutien du grand capital, dont les inclinaisons gauchisantes sont bien connues.
Elle a perdu car elle a cédé à la tentation des primaires qui a abouti à la désignation du candidat au programme le plus radical. Le PS a fait la même erreur.
Elle a perdu car elle a désigné un mauvais candidat : élu aux primaires M. Fillon s’est retiré en son manoir avant de se remettre à faire campagne début janvier, puis a été rattrapé par les affaires. Je gage que nous attendrons longtemps l’histoire secrète de cette élection qu’ils nous a promise.
Elle a perdu car elle s’est confondue avec Sens commun : les hordes conservatrices et bigotes qui ont vociféré contre le mariage pour tous en 2013 sont irrémédiablement minoritaires dans ce pays, et ne suscitent pas la réprobation seulement à gauche, mais également au sein de la droite ouverte incarnée par MM. Juppé, Raffarin, Bussereau et consorts. La bataille des idées n’a pas été gagnée par la droite comme l’affirmait un peu vite Valeurs actuelles, le symbole de cette droite passéiste qui ne cherche qu’à préserver les situations acquises des retraités qui forment ses bataillons. Qu’on le veuille ou non, Mai 68 est irrémédiable et il faudra bien que certains apprennent à vivre avec cet héritage.
Les électeurs de droite ne devraient pas être trop tristes cependant, le programme économique et fiscal de M. Macron n’étant que celui de M. Fillon avec de l’eau dans son vin. Et le vieillissement programmé de la population française condamnera sans nul doute le pays à un long conservatisme à partir de la prochaine élection.
Il sera en tout cas passionnant d’observer la recomposition politique à venir et à droite, et à gauche, voire au Front National dont il n’est pas dit qu’il sorte indemne de la défaite qui logiquement l’attend.
Il est en tout cas troublant de constater le fossé grandissant entre des grandes villes votant pour les candidats pro-européens et des campagnes se repliant sur un vote contestataire antimondialisation. Se porter au chevet de cette France périphérique devra être la priorité de politique intérieure de la prochaine majorité législative.
@ Jabiru | 24 avril 2017 à 11:42
Avec Macron, les marchés financiers n’ont pas trop de soucis à avoir. La Bourse est là pour nous le confirmer. Elle constitue un indicateur de bonne santé de l’économie.
Pour le reste par contre, il faudra voir à l’usage.
Vu que c’est un pragmatique, je pense qu’il va composer un gouvernement d’union nationale en puisant les meilleurs éléments des différents partis de gauche, de droite et du centre mais aussi en amenant des compétences de la société civile. Bref des gens qui sont concentrés sur la tâche qui leur a été confiée et non pas sur leur petite carrière politique.
Reste à voir comment EM va traiter les dossiers sensibles, les conflits en Afrique, le terrorisme islamiste, le flux migratoire incontrôlé. Comment va-t-il se comporter face aux dirigeants des grandes puissances qui ont tendance à imposer leurs exigences, à commencer par Trump qui est un personnage totalement imprévisible.
C’est là qu’il sera attendu au tournant par tous ceux qui émettent des doutes sur ses qualités pour diriger le pays. Vu l’ambiance électrique du pays qui est partagé entre quatre grands courants de pensée représentés par les quatre candidats arrivés en tête de l’élection présidentielle (plus de 19% pour chacun) le bateau France ne va pas être facile à manœuvrer.
Espérons simplement qu’il soit à la hauteur des qualités vantées par les médias qui l’ont soutenu. On ne va pas tarder à être fixés. Les cent premiers jours seront déterminants.
@Christelle Andrieu
La lecture des commentaires de votre blog est vraiment affligeante. Comment est-ce possible d’écrire ce « juif allemand » pour Daniel Cohn-Bendit ?
Probablement parce que – votre prénom me le laisse penser – vous n’avez pas connu l’époque où ce même Daniel Cohn-Bendit était le premier à reprendre cette formule : « Nous sommes tous de juifs allemands ! » lancée par des manifestants en 1968.
Voilà. C’est tout. Renseignez-vous avant de lancer des anathèmes.
@Liliane Antille
Pourquoi avoir choisi d’en remettre une couche pour cinq ans avec un immature avéré ??
Et qui, comme s’il n’existait pas encore assez de terroristes en attente ou en puissance en France, caresse le projet de créer à leur usage une autoroute trans-africaine afin qu’ils puissent débouler chez nous en masse sans être incommodés par le moindre obstacle…
Immature, irresponsable, inconscient ou carrément maboul ?
@Michel Deluré
Je vous remercie vous avez très bien répondu.
Par contre je crois que les bulletins blancs et nuls n’apparaissent pas dans les % que l’on nous livre en pâture en fin de scrutin.
Par contre les % d’abstention sont calculés et publiés.
Je pense que, de ce fait, je vais déchirer mon bulletin blanc et irai « à la pêche ».
Les informations véhiculées sur Internet sont souvent douteuses. Mais j’ai lu sur un site que, durant son passage à Bercy, le candidat de la Rotonde avait, par l’intermédiaire de la banque qui l’a employé (et fort mal payé), vendu des actifs de l’Etat dans le cadre de fusions. Je ne sais si cela est exact mais je pense que le débat (d’idées ?) sera saignant…
@Deviro
« Moi, j’ai reçu son projet, son programme dans ma boîte à lettres. On vous a oublié ? »
Vous avez réussi à discerner un projet dans ce fatras de lieux communs ?
Chapeau bas ! Vous avez un micronscope électronique ?
@Catherine JACOB | 24 avril 2017 à 09:27
Vous avez raison de dire que François Fillon s’est bien battu et qu’il n’y avait aucune raison pour qu’il se couche devant l’adversité. On peut même dire que son score est plutôt méritoire eu égard aux circonstances rencontrées et au handicap subi. Il a été courageux, persévérant et digne jusqu’à la fin.👏
Vous dites aussi qu’il y a un contraste entre l’image que donne Fillon qui « aime sa femme et ses cinq enfants » et celle que dégage Macron dans son « couple où l’atypicité prédomine. »
Un malaise comportemental plane autour de Macron. Alain Duhamel l’a illustré encore ce matin sur LCI en parlant de deux bourdes qu’il a commises en fêtant son succès :
– première bourde : « Il a fait un discours trop triomphaliste. On avait l’impression que c’était un discours de deuxième tour. C’était maladroit. »
– deuxième bourde : « Je ne suis pas sûr qu’il ait eu raison d’arriver avec sa femme et de la faire applaudir autant que lui. Dans la Cinquième République on vote pour un homme [ou une femme], on ne vote pas pour un couple. Du coup, le fait d’être ainsi avec sa femme constitue une forme de dérive narcissique. On ne fait pas du people quand on fait de la politique et… si on en fait, c’est toujours à son détriment. »
Fillon perd avec un score largement supérieur à tous les scores ayant qualifié Chirac pour le deuxième tour.
Je réitère que c’est une partie de son programme et sa manière de se défendre, criant au complot, parlant de calomnie mais reconnaissant implicitement les faits, décriant la justice, rendant les costumes sur-mesure… qui a fait qu’il n’a pas eu mon vote, et non les accusations dont il était l’objet.
Fillon ne m’a pas prouvé qu’il pouvait avoir le niveau.
Mais quelle leçon de ténacité dont devra s’inspirer Macron s’il est élu, face à FO et la CGT.
Fillon « assume ses responsabilités quant à son échec », ça nous fait une belle jambe. Cette expression ne veut rien dire, toutefois honneur à lui d’annoncer clairement voter Macron et non faire barrage à Le Pen.
Ah s’il avait été plus pragmatique.
@ stephane | 24 avril 2017 à 22:51
« Ah s’il avait été plus pragmatique. »
Ah s’il avait été tout simplement éthique… Mais avec des ah – paraît-il – on pourrait mettre Paris en bouteille.
@ stephane | 24 avril 2017 à 22:51
« Toutefois, honneur à lui d’annoncer clairement voter Macron et non faire barrage à Le Pen. Ah s’il avait été plus pragmatique. »
Honneur à lui ? Vous plaisantez j’espère ! Les fillonistes que je connais souffrent de l’avoir vu ramper en quatrième vitesse, ce que n’ont pas fait Mélenchon, Poutou et compagnie. Il aurait pris un peu de la hauteur dans la défaite en n’ayant pas suivi ses lieutenants dans cette course au sac ou au portefeuille.
Il aura tout perdu, même l’honneur.
Cher Philippe,
Pour ceux qui pensent avoir fait un pas vers le changement, ils pourront rapidement constater qu’ils ont fait un pas vers le blocage total, un pas vers le clivage de la société française, un pas vers le naufrage.
Et tout ceci grâce à la « star Hollandie », grâce à la « star Attali » qui est devenu dépassé, grâce au pouvoir de la loge du Grand Orient, grâce aux liaisons dangereuses entre certains politiques, certains journalistes et certains juges rouges.
Il n’y a pas de quoi être fier d’avoir éclaté la vraie gauche et la droite démocratique pour couver les œufs de la haine et promouvoir un arriviste pistonné, favori de Royal et de directeurs de journaux.
Il y a des coins dans la tombe où meurent les secrets de ceux qui ont œuvré ensemble en nourrissant les mêmes ambitions où l’on ne peut se cacher à jamais sans rendre explication un jour. Des éclats de voix, un ordi qui vole, une fin américaine.
Certains succès sont brefs surtout lorsqu’ils sont préfabriqués.
On ne vole pas l’élection d’un peuple sans réveiller sa colère, car les Français n’ont eu qu’une élection viciée, truquée, pipée par la plupart des médias et des instituts de sondage.
Tous se retrouvent orphelins de leur parti, de leur pensée politique.
L’humanisme de la droite et de la gauche ne se retrouve pas dans cette construction chimérique et chacun après le barrage nécessaire contre le fascisme s’armera de courage pour réinvestir les partis historiques et dégager le parti bidon de Macron, l’imposteur et fuira le casting sur le pouce des députés fabriqués en quelques heures, sans ancrage dans la réalité.
Un seul guignol suffira pour représenter champagne en main, hyper hyper bling bling la démocratie, sans que ne s’invite au Parlement la gauche caviar, avec ses lèvres pulpeuses, ses manières ampoulées, ses rires forcés et son petit doigt en l’air.
Nous avons connu la couleuvre avec Hollande et voici l’aspirateur, le suceur d’idées, le copieur, le pompeur qui après avoir ciré les pompes de Hollande se prépare en « onaniste » à gouverner selon sa barrette et son bon plaisir et le tout sans majorité législative avec ses groupies et ses fans.
Ce vote est le résultat de la misère sociale générée par Hollande, de la manipulation et de la propagande des médias pour agiter l’épouvantail de la blonde en rendant confus le premier et le second tour.
Macron s’imagine chef d’un parti qui n’est en fait qu’imaginaire, car de nombreux électeurs ont voulu éviter la présence du FN au second tour, ritournelle magique des médias, honteux bourrage de crâne car sans toutes ces magouilles inventées, montées en mayonnaise, la France aurait connu de vraies élections avec un débat intelligent entre gauche et droite.
Nous attendons avec impatience non pas le débat prévu, parce que nous sommes à saturation des expressions frontistes à en être nauséeuses et l’histoire d’un produit marketing fade, flou et ignorant nous indiffère mais nous attendons la cohabitation nécessaire à cette situation d’imposture burlesque.
Chacun en fait ne peut que voter contre avant de préparer la claque législative contre Macron ou la colère dégagiste dans la rue.
Les pancartes « Macron démission » défilent déjà, Mélenchon en tête, droite républicaine itou, écologistes et toute la gauche trahie.
Inutile d’ailleurs d’aller chez le coiffeur pour voir les trognes nouvelles, elles ne seront qu’éphémères.
françoise et karell Semtob
@Popol | 24 avril 2017 à 21:47
« Par contre je crois que les bulletins blancs et nuls n’apparaissent pas dans les % que l’on nous livre en pâture en fin de scrutin. »
Ils apparaissent sur le site du ministère de l’Intérieur : http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/FE.html
@Claude Luçon | 24 avril 2017 à 15:28
« Il ne manque donc qu’un coup d’État à mon expérience… encore que… nous venons d’en vivre un orchestré par le Canard enchaîné. »
Pour le 13 mai 1958, certains parlent de coup d’État.
En tout cas, ce terme ne saurait être employé à propos de la campagne électorale actuelle. En effet, un coup d’État « est un renversement du pouvoir par une personne investie d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale ».
Si vous faites référence à François Fillon, simple député, il n’était pas au pouvoir et n’a donc pas pu être renversé par qui que ce soit. Il y a certes eu révélation d’informations renversantes à son sujet, mais c’est autre chose 🙂
Le Canard enchaîné n’a fait que son travail d’organe de presse dans un pays libre : il a publié des informations exactes (qui ont même été confirmées par François Fillon).
@calamity jane | 24 avril 2017 à 14:32
« Vous nous avez bien démoli 2F pour aujourd’hui nous vendre E. Macron ?! »
À propos de François Fillon, je n’ai rien démoli du tout ; je me suis borné à rappeler certains faits avérés le concernant.
Après, dans l’offre actuelle, ma préférence va à Macron, mais je ne suis pas son agent électoral.
Il est vrai que Marine Le Pen n’aura aucune chance de l’emporter si les responsables politiques continuent à se liguer contre elle.
Hier soir Les Républicains et le PS ont été ringardisés et renvoyés à l’âge de pierre avec une force incroyable !
François Fillon aura droit à son procès et le moment venu il devra s’expliquer devant les juges. Désormais, plus aucune dérobade possible ni fuite en avant pour cet homme : il devra assumer les émoluments fantastiques versés à sa famille. Les Républicains vont se livrer à une guerre interne sans merci et, au bout du compte, ils devront encore rebaptiser leur parti pour faire oublier le passé sulfureux de certains protagonistes : vous comprenez mon bon monsieur, les électeurs sont tellement dupes et ont tellement peu de mémoire !
A chacun son truc, à droite c’est la fraude, à gauche c’est la fronde.
Benoît Hamon a connu le sort de l’arroseur arrosé. Là on peut dire qu’il est trempé de la tête aux pieds. Chaque militant socialiste devrait donc naturellement se livrer à une introspection et réfléchir à la meilleure façon de rebondir en dehors de la rose fanée.
Mais en même temps, j’étais stupéfié hier soir de constater à quel point la voix des électeurs de Marine Le Pen était tue, dénigrée, ignorée par les commentateurs du plateau audiovisuel. Pas un mot, pas une question sur ce qui pouvait motiver le vote pour Marine Le Pen, aucune réflexion sur la façon d’enrayer la montée constante de l’extrême droite en France à chaque nouveau scrutin. Pas une seule remise en cause des politiques passées, non, aucune contrition chez les représentants des partis qui ont gouverné le pays. Rien. Comme si les 7,6 millions d’électeurs qui ont voté pour elle n’existaient pas. Transparents et omis du débat comme s’ils étaient des fantômes. Comme s’ils s’étaient trompés de bulletin. Voilà pourquoi de plus en plus de personnes votent pour le Front national.
Plus les responsables politiques et les débatteurs méprisent l’électorat de Marine Le Pen et se liguent contre le Front national sans expliquer en quoi l’élection de Marine Le Pen est un danger, plus vous aurez une réaction inverse des électeurs.
L’heure n’est pas encore à l’élection de Marine Le Pen parce que trop de forces s’unissent contre elle.
Alors, pour enchanter nos nombreux sans-dents devant les couvertures de Paris Match et VSD, la France élira le 7 mai un sourire Tonigencyl bardé de diplômes qui gouvernera dans la continuité de ses prédécesseurs. Mais une tête bien pleine n’a jamais fait une tête bien faite. Le candidat Macron manque de maturité, de gravité, de profondeur. Il n’a pas l’étoffe d’un président. Il a déjà fait le choix de composer avec tout le monde pour ne heurter personne, donc il sera en permanence dans la combinazione. Pour faire bien, on utilisera des mots-clés du marketing politique et on appellera ça « la négociation pour le rassemblement ».
Ce candidat n’est pas habité par une vision de ce que pourrait devenir le pays dans cinq ans, dans dix ans. L’unique obsession sera de communiquer sur l’état économique et d’occulter l’état sociétal de la France. Macron président vivra un quotidien chahuté par la droite et par la gauche, et son attelage tirera à hue et à dia. Pour être tranquille il achètera la paix sociale. La France ressemblera encore plus qu’avant à une mosaïque de petites communautés hétérogènes mêlées à des groupes d’intérêts divergents, tout ce beau monde vivant côte à côte sans rien avoir en commun. Déliquescence de la nation. Macron président ne solutionnera pas le problème des zones de non-droit, il ne matera pas la racaille, il laissera les trafics prospérer, les naturalisations iront à vau-l’eau, il ne restaurera pas un apprentissage convenable du français dans les petites classes, il ne responsabilisera pas davantage les parents d’élèves, il ne fera rien pour améliorer le quotidien de nos paysans, il ne réduira pas le chômage, il n’empêchera pas les délocalisations, il ne réduira pas la dette publique. Il ne réduira pas le nombre de fonctionnaires parce qu’il pliera devant leurs lobbies. Il n’augmentera pas les effectifs des forces de sécurité ni les moyens de renseignement parce que ce ne sera pas sa priorité.
Malgré quelques faux-pas comme la Rotonde et le ralliement de Hollande hypocritement mis en scène aujourd’hui, l’élection semble jouée d’avance et, puisque tout est joué d’avance, pourquoi donc maintiendrait-on cette parodie démocratique consistant à nous faire croire que le débat de l’entre-deux serait utile et intéressant cette fois-ci ?
Puisque l’élection du 7 mai serait une simple formalité, pourquoi donc verser dans le sadisme et livrer en pâture Marine Le Pen sur un plateau télé le soir du 3 mai comme on livre un taureau condamné dans l’arène ?
Il faudra quand même m’expliquer un jour comment Emmanuel Macron pourra rendre la France plus belle, plus fière, plus homogène, plus patriote, plus épanouie, plus instruite, lui qui dénigre notre pays lorsqu’il est à l’étranger, lui qui a été rallié par tout un tas de gens qui ont abîmé notre beau pays et notre culture.
Emmanuel Macron n’est pas net. Et quand c’est flou il y a un loup, comme dirait l’autre…
« Une campagne électorale a pour unique objet l’information des électeurs, sur le « programme » de chaque candidat – puisqu’il faut passer par là – mais aussi et surtout sur leur personnalité, à la manière d’un entretien d’embauche, ce qui manifestement n’a pas été accompli comme il se devrait. »
Comme pour l’achat d’un appartement, pour un entretien d’embauche, ce sont les trente premières secondes qui comptent paraît-il.
Bien évidemment que E.M. a déjà gagné, comme aurait gagné F.F. ou même JLM face à MLP.
Dans cet entre-deux-tours on s’intéressera néanmoins au débat qui fera se confronter les deux personnalités choisies démocratiquement. La question étant :
– Lequel des deux pourra faire bouger les lignes et dans quelles proportions ?
@ Popol | 24 avril 2017 à 21:47
« Par contre je crois que les bulletins blancs et nuls n’apparaissent pas dans les % que l’on nous livre en pâture en fin de scrutin. »
Vous trouverez tous les détails sur le site suivant :
http://www.huffingtonpost.fr/2017/04/24/resultats-election-presidentielle-2017-les-chiffres-definitifs_
Y compris les bulletins blancs et nuls qui sont très faibles.
@ finch | 24 avril 2017 à 22:12
Oui mais le couple Obama lui a passé un coup de fil la veille des résultats.
@ Jabiru | 24 avril 2017 à 11:42
« La bourse a bondi de 4,1% ce matin »
Je viens d’écrire que c’était donc le moment de vendre.
Et racheter dans quelques mois au son du canon. Enfin je veux dire au bruit des grenades lacrymogènes.
@ Robert | 24 avril 2017 à 12:42
« Alors il me semble que prudence et circonspection doivent rester de mise, surtout si survenait un autre attentat de plus grande portée que l’assassinat du policier sur les Champs-Elysées qui a marqué ce premier tour. »
Le patron des services secrets russes – en service commandé donc – aurait-il un intérêt géopolitique à ce qu’un tel malheur survienne ?
@Popol | 24 avril 2017 à 11:29
C’est le moment de vendre !
@ Lucile | 24 avril 2017 à 11:25
« Discours de la servitude volontaire de Étienne de La Boétie : Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
Alors comme dit M. Onfray dans son dernier bouquin :
Mettons-nous debout.
@ Wil | 24 avril 2017 à 10:07
Le dernier bouquin de Michel Onfray, « Décoloniser les provinces » (Editions de l’Observatoire, février 2017), est très intéressant à lire maintenant. C’est en effet une belle contribution à s’interroger sur la soumission du peuple.
Le thème :
« Tous les candidats aux présidentielles de 2017 sont Jacobins, tous. Or le centralisme qui fait de Paris la tête qui commande et des provinces un corps qui obéit a montré son inaptitude à incarner la démocratie qui reste formelle en ne produisant qu’une aristocratie d’élus insoucieux du peuple. De Philippe Le Bel à Charles de Gaulle en passant par Robespierre ou Napoléon, le modèle jacobin a failli. Je propose une révolution pacifique inspirée des Girondins de la Révolution française : redonner le pouvoir aux communautés, aux collectivités, aux régions, autrement dit : décoloniser les provinces. Le communalisme libertaire, les élections dans des parlements régionaux, l’autogestion sur le terrain sont seuls susceptibles de fournir des contre-pouvoirs efficaces à l’effondrement de la formule jacobine de la démocratie. La politique ne doit plus être une affaire de commettants qui délèguent mais de citoyens qui décident. » M.O.
Je ne l’ai pas encore lu en entier, et si M.O. se refuse pour sa part à voter, il est hors de question pour moi que je ne le fasse pas, surtout après avoir médité sur ce qu’il décrit si bien.
Pour les indécis, je vous en recommande la lecture dans ces entre-deux.
@finch | 24 avril 2017 à 22:12
« Deuxième bourde : je ne suis pas sûr qu’il ait eu raison d’arriver avec sa femme et de la faire applaudir autant que lui. Dans la Cinquième République on vote pour un homme ou une femme, on ne vote pas pour un couple. Du coup, le fait d’être ainsi avec sa femme constitue une forme de dérive narcissique. On ne fait pas du people quand on fait de la politique et si on en fait, c’est toujours à son détriment. »
Quelle mauvaise langue vous êtes, vous mélangez tout : E.M. a félicité son épouse en disant : si Brigitte ne m’avait pas aidé, je n’en serais pas là (élu). So, où est donc la faute que de remercier élégamment son épouse Brigitte de l’avoir épaulé et soutenu pendant toute la campagne et de l’avoir fait applaudir par son public ? Ya pas eu d’emploi fictif, juste le partage des tâches dans un couple qui s’aime. Je trouve qu’Emmanuel est un jeune homme tout à fait respectable et suffisamment fin pour ne pas copier les vieux machos laissant leurs épouses dans un coin, mais ne se privant pas de s’afficher avec une jeunette dès qu’ils en ont l’occasion. Et puis, la femme n’est-elle pas l’avenir de l’homme ? (Jean Ferrat)
@ Achille
Non la Bourse ne constitue pas nécessairement un indicateur de bonne santé de l’économie. Elle anticipe, elle spécule, et il lui arrive de se tromper lourdement. Par ailleurs, quand elle se met à faire des bulles, arrive ensuite un moment où la bulle se dégonfle brutalement.
Voici un extrait d’un article d’Atlantico intitulé : « La bourse est-elle définitivement déconnectée de l’économie réelle ? »
« La progression des Bourses devient la preuve de la bonne santé de l’économie. La hausse des indices rassure et évite à chacun de se poser des questions sur la véritable santé des entreprises. C’est ce qui s’est passé avant la crise de 1929, celle d’Internet et plus récemment avant 2007. Si le Dow Jones, le Nasdaq ou le S&P 500 étaient en hausse, c’est donc que tout allait bien, qu’il n’y a pas d’excès de spéculation, d’argent dans les dot.com ou encore de crédits pourris. Le lien entre marchés et économie devient alors l’instrument du krach, l’outil qui encourage la frénésie boursière et précipite donc l’explosion de la bulle ».
http://www.atlantico.fr/decryptage/bourse-est-elle-definitivement-deconnectee-economie-reelle-cecile-chevre-682245.html
@Liliane Antille | 24 avril 2017 à 19:23
Vous vous exprimez avec violence. Beaucoup ressentent votre colère et comprennent vos arguments. Extérioriser votre rébellion vous fait sans doute du bien. Il est bon aussi de la lire. Ceux qui clament les louanges de Macron vont vite déchanter.
La question pour cette élection présidentielle était de savoir si les Français, en choisissant le bon candidat, allaient avoir le courage de sortir la France de la spirale infernale dépenses-déficit-dette-impôts-chômage. Ils ont décidé d’y rester et de passer au crédit revolving et aux longues files d’attente devant Pôle emploi. Ils vont payer au prix fort cette faiblesse.
Vu de l’étranger les Français sont, par leurs choix politiques, jugés comme étant incapables d’entreprendre les mesures courageuses nécessaires pour redresser le pays. Ils repoussent toujours à plus loin ce qui fait mal. Les larmes et le sang attirent moins que le conformisme et la tiédeur, le confort douillet de l’immobilisme, la défense égoïste des places fortes à acquis et privilèges, le progressisme qui prête à prétexte et la transmission de la dette aux générations futures. L’histoire jugera qu’il eût fallu qu’à compter de 2017 ce fût le projet de Fillon—le seul valable—qui soit appliqué.
Il reste à venir les élections législatives pour espérer redresser la barre et offrir à la droite républicaine un réel pouvoir d’opposition en cohabitation. Dernière sortie avant l’autoroute.
S’il est un politique qui a vraiment la scoumoune, c’est bien François Fillon.
Après s’être fait voler la présidence de l’UMP comme au coin d’un bois par J-F Copé en 2012, voilà maintenant qu’il est éliminé avec 20% des suffrages alors que MLP est qualifiée avec 21.3% pour le second tour. A noter que Jacques Chirac a été qualifié avec moins que ça.
Et maintenant il va devoir affronter les reproches de ses pairs qui lui reprochent son obstination et sa défense désastreuse qui l’ont conduit à la défaite. Situation d’autant plus rageante que sans cette sordide affaire du Penelopegate la victoire lui était acquise.
On imagine sa déception face à la réussite insolente du jeune Emmanuel Macron à qui tout réussit et qui a déjà fêté sa probable victoire à la Rotonde, brasserie de Montparnasse dans laquelle il m’est arrivé d’aller manger quelques moules-frites lors mon séjour dans la capitale.
Reste maintenant à savoir s’il n’a pas un peu anticipé les festivités. Mêmes si les candidats vaincus, à l’exception notable de J-L Mélenchon, ont demandé à leurs supporters de voter pour EM, y compris d’ailleurs le président sortant, il semble que ces recommandations ne soient pas scrupuleusement observées par tous les militants.
A noter que dans mon petit village, MLP est arrivée en tête avec 33% des suffrages, FF étant deuxième avec 19%. Score similaire dans les villages voisins où MLP arrivent systématiquement en tête.
Eh oui, les rats des champs ne votent pas comme les rats des villes. Une autre forme de fracture sociale sans doute.
@ Achille | 24 avril 2017 à 21:22
« Les cent premiers jours seront déterminants. »
Les seuls cent jours de l’histoire de France sont ceux qui vont du débarquement de Napoléon le Grand dans le golfe Juan à Waterloo morne plaine belge.
Espérons que Macron le Napoléon micron connaisse le même sort, en évitant toutefois à la France les mêmes dégâts que donna l’occupation par des migrants qui à l’époque portaient uniforme.
Depuis ils ont abandonné une partie de leur uniforme, ils n’ont conservé que la barbe et le voile.
@ Robert Marchenoir | 24 avril 2017 à 20:28
Vous faites dans l’analyse des discours politiques, vaste programme comme disait le Général !
Je suis surpris, vous êtes arrivé à faire tout un commentaire sans parler de Poutine !
Poutine qui a d’une main de fer posé un pied d’airain sur le sol de la blanche Crimée perdue en pleine mer Noire.
Enfin l’essentiel est de revenir à nos problèmes, l’élection présidentielle, dans laquelle Marine est l’Étoile du Berger qui éclaire notre route où nous courrons (je n’ose plus employer le verbe marcher) lui apporter nos voix tels les Rois Mages, pour effacer le soleil noir de Macron qui étend ses rayons nocifs sur notre cher pays.
PS : Je m’essaie à quelques discours en prévision des législatives, il se peut que je sois candidat.
@ Achille 24/04 21:22
Vous appuyez justement dans votre réponse à Jabiru là où ça fait mal chez EM.
La composition de l’équipe gouvernementale que vous esquissez à de quoi inquiéter et on se demande bien comment, à l’épreuve du temps et des obstacles qui ne manqueront pas de se présenter, cette cohabitation constituée de personnalités hétéroclites venant d’horizons aussi divers sera capable de résister.
Sur quelle majorité solide, soudée, fiable cet exécutif pourra-t-il par ailleurs s’appuyer pour faire appliquer sa politique ? Peut-on imaginer sérieusement cette majorité dans toute sa diversité ne pas se fracturer rapidement sur des sujets sensibles d’ordre économique, sociétal ?
Comment enfin, en raison du manque d’expérience de l’équipe qui se profile, ne pas nourrir quelques inquiétudes lorsque celle-ci se confrontera aux lourds et délicats dossiers européens et internationaux.
@ Popol
Il est effectivement regrettable qu’il soit au final apporté plus de considération pour ceux qui se désintéressent, pour des raisons diverses, de leur devoir de citoyens en s’abstenant que pour ceux qui exercent ce même devoir mais en exprimant leur désaccord avec le choix qui leur est proposé.
@caroff | 24 avril 2017 à 22:03, à propos du programme de Macron.
« Vous avez réussi à discerner un projet dans ce fatras de lieux communs ? Chapeau bas ! Vous avez un micronscope électronique ? »
Tapez sur Google :
– Valeurs actuelles + Le programme d’Emmanuel Macron
– Le Figaro + Le programme d’Emmanuel Macron
Deux titres évidemment favorables à Macron…
Vous y verrez une expression qui semble vous plaire :
« un fatras de lieux communs etc. »
Et si vous tapez :
L’Obs + Le programme de François Fillon
vous y retrouverez la même expression « un fatras de lieux communs etc. »
Ce sont les banalités d’une campagne électorale.
Votre ESPRIT critique marche à fond, mais votre SENS critique, lui, est en panne ?
Salut à toutes et à tous, depuis tout ce temps :))
Ce qui est troublant ou amusant, c’est que le système de désignation des primaires, paré de toutes les vertus, s’est retourné contre les deux partis dominants. Telle une armoire en fer qui s’effondre sur un rat de bibliothèque. Emmanuel Macron doit posséder un talent d’esquiveur hors pair ce qui le concernant dénote une intuition solide. Le plafond de verre va gagner en hauteur pour Marine pourtant celle-ci va perdre comme son père il y a quinze ans. A bientôt peut-être pour de nouvelles humeurs.
Les jeux sont faits !
Macron 60% Le Pen 40% (BFMTV) ; la campagne de lobotomisation des crétins incultes favorables à Macron va même s’intensifier de jour en jour, le Front ripoublicain des mafrats de gauche et droite collabo appelle à faire barrage au FN : « chaos, guerre civile, racisme, xénophobie », les vomis habituels, seuls arguments ignobles haineux de cette peste mafieuse soumise aux diktats de ce sinistre Juncker arrogant méprisant.
Je suis fier de faire partie de ces 40% annoncés, seuls résistants aux collabos favorables à la soumission de la France, son immigration invasion programmée, sa déculturation, son islamisation, sa dépravation et perversion des valeurs sociales et sociétales et prendrai un malin plaisir au dernier tour de voir les troupeaux décervelés des moutons zombis suivistes, les culs en l ‘air, culs en fleurs, culs tendus défiler sous les fourches caudines des ligues mafieuses de l’UMPS LRPS et gauchistes attardés aux QI de bulot.
La victoire des macronistes aura un gout de fange, la défaite du FN un grand moment de liberté pour ceux qui auront refusé de s’humilier.
Enfin, dans ma boîte aux lettres, j’ai reçu les bulletins de vote et les professions de foi des onze candidats. Mieux vaut tard que jamais ! Les fonctionnaires peuvent être d’une inefficacité redoutable. Les neuf bulletins obsolètes ont fait l’objet d’un classement vertical dans la poubelle. Il m’en reste deux. A ma gauche, les yeux bleus me regardent et le message d’injonction veut me faire comprendre que la France doit être une chance pour tous. A ma droite, les yeux bleus veulent remettre la France en ordre. Le troisième choix possible est le classement vertical des deux bulletins, qu’ils partent au recyclage !
Le projet de Macron est à l’image du bonhomme, des promesses, de grandes idées et puis on passe vite à autre chose. On aborde la question du quoi ; par contre pour ce qui est du comment, du quand et du combien, le flou artistique ou le silence sont de mise. Je prends un exemple parmi d’autre : en cas de démission, de rupture de contrat de travail à l’initiative du salarié, celui-ci pourra quand même avoir droit à des indemnités pendant sa période de chômage. L’intention est là ; par contre, Macron ne précise pas quand cette mesure sera effective, ni combien elle va coûter, ni surtout pendant combien de temps le chômeur va être indemniser.
Je ne peux pas en dire autant en ce qui concerne la cadette des trois filles Le Pen qui n’a pas fait l’ENA et qui se soucie du sort des sans-dents. Je n’ai pas envie de faire de publicité positive ou négative.
Le marketing, c’est du vent. Les projets sont des châteaux de sable à marée basse. Pour moi, le quotidien est primordial, je vois comment je vis, je vois ce qui reste des châteaux de sable à marée haute. En haut lieu, les hauts fonctionnaires et les experts élaborent des projets, choisissent des méthodes et mettent en oeuvre des moyens. Et que reste-t-il au bout du compte ? Pas grand-chose de cohérent ! Quand je vais faire mes courses avec mon épouse, le vigile musulman nous demande d’ouvrir les sacs et les vestes. J’ai de plus en plus de mal à supporter ça. En règle générale, les terroristes ont moins de trente ans, ils sont musulmans et c’est un vieux blantou comme moi qu’on essaie de déstabiliser. Pour moi, au quotidien, c’est la manière dont je ressens la dictature socialo-musulmane.
@Mary Preud’homme
Dans quinze jours, pas d’hésitation pour la véritable droite d’honneur, voter blanc ou nul, ou s’abstenir.
J’ignore ce que vous entendez par véritable droite d’honneur parce que – si nous nous fions aux exemplaires d’hommes de droite qui ont occupé le devant de la scène récemment – il est très difficile de discerner chez eux la moindre trace d’honneur et de conscience morale droite, fidèle aux valeurs françaises classiques, certains ayant participé sans vergogne à la livraison de la France à des intérêts étrangers quand ils n’ont pas collaboré à la monstrueuse opération de remplacement du peuple français d’origine, toujours en cours.
Je vous laisse deviner où se trouve l’honneur actuellement.
@vamonos
Dupont-Aignan a obtenu quelques millions de voix qui ont manqué à Fillon pour être au second tour.
C’est plus compliqué que cela.
Nicolas Dupont-Aignan est un abcès de fixation toléré par la fausse droite des LR pour capter un électorat qui autrement se serait reporté sur le FN.
Nous pouvons aussi écrire que parmi les points qui ont manqué à Marine Le Pen plusieurs ont été captés par Nicolas Dupont-Aignan.
@ finch 24 avril 2017 22:12
Quand son leader a perdu, il est de bon ton de dire et de redire ‘il s’est bien battu’.
Non, F. Fillon (qui était mon candidat) ne s’est pas ‘bien’ battu. Il s’est battu et mal ! Comme la chèvre de Monsieur Séguin, le loup (Macron) l’a mangé tout cru !
De plus, quelle erreur tactique pour notre camp, de le voir appeler à voter pour Macron avant les élections législatives. Mais qu’est-ce qu’ils ont dans le cerveau ces hommes politiques ?
Voir mon passage du 24 avril 2017 09:09
Cordialement.
Le chef de l’Etat, sauf bombe sur la tour Eiffel, s’appellera Macron.
La France politique actuelle est coupée en quatre, et non pas en deux.
La carte électorale que tout le monde a vue est trompeuse. On nous a mis du noir pour le Nord, l’Est et le Sud-Est et une couleur plus claire pour l’Ouest et quelques autres régions. C’est une caricature trompeuse et qui ne permet pas de deviner les résultats des législatives.
Pour les raisons médiatico-judiciaires que le l’on sait, le poids de la droite est passé de trente à vingt, mais la droite est toujours là, et bien là.
Quant aux 19% de Mélenchon ils sont très largement dus à l’immense talent oratoire de ce dirigeant et au désastre qu’a été le pauvre Hamon.
Aux législatives le poids de France insoumise va fondre comme neige au soleil.
Le FN ne fera aucune alliance, ne pourra obtenir 290 sièges et sera très loin du compte.
Le mouvement En Marche ! aura bien du mal à obtenir une majorité, avec ses candidats Internet.
La droite LR-UDI va bien résister et retrouver ses 30%.
La plus grande probabilité, selon moi, est une cohabitation avec LR-UDI, groupe le plus important de l’Hémicycle futur. Avec un favori, toujours selon moi, Xavier Bertrand à Matignon.
Je prends les paris.
@Michel Deluré
« Pourquoi ce commentateur dont vous critiquez l’attitude serait-il dans l’obligation d’apporter sa voix à un candidat dans lequel il ne se reconnaît pas… »
Ah bon, les électeurs de Fillon ne se reconnaissent ni dans le patriotisme du FN de MLP qui est le même que celui du RPR de Chirac, Juppé, Sarko des années 90 pour lequel nombre des électeurs de Fillon ont voté, ni dans le mondialisme de Macron, de Hollande, du Juppé actuel et des élus de droite centristes actuels comme Fillon qui appelle à voter pour Macron après avoir soi-disant combattu ses idées alors qu’ils pensent tous comme lui ? Pff.
Mais dans quoi se reconnaissent-ils alors ces électeurs de Fillon ? Il n’y a rien d’autre à droite.
Veulent-ils la dissolution de la France et de sa culture dans le mondialisme avec Macron et sa clique de banquiers et de milliardaires ?
Les électeurs de Fillon sont bien des cathos. Ils pensent plus ou moins comme le FN mais comme ils sont manipulés par le politiquement correct médiatique qui leur répète à longueur de temps que le FN c’est le mal, ils pensent que ça serait un péché de voter pour lui et donc préfèrent voter blanc ou ne pas voter. Ce qui fait évidemment les affaires de la gauche caviar de Macron pour qui la culture nationale, donc la religion, n’existe pas vu que le monde n’est qu’un grand marché où tout s’achète et tout se vend, même le vote, la preuve.
Et après, ces « électeurs de Fillon » viendront se plaindre que l’Islam finisse par remplacer le catholicisme comme religion d’Etat, parce qu’eux les musulmans se battent contre les mondialistes à la Macron, et qu’ils finissent égorgés comme le père Hamel.
Ces « électeurs de Fillon », cette droite patriote qui ne s’assume pas, a bien une mentalité de martyr.
Il est vraiment désolant de constater qu’une élection présidentielle se gagne en grande partie sur le « spectacle » pour le leader. Discours qui ne veulent rien dire, on en ressort comme on est venu, déclarations intempestives qui ressemblent trait pour trait à celles de son mentor… Et le bon peuple est content, on l’a amené exactement là où on l’a voulu !
Et si le final n’était pas celui prévu ?
D’ici là, par un subterfuge quelconque, il sera remis dans le droit chemin. Dormez en paix bonnes gens…
La seule chose sur laquelle on puisse compter, c’est l’accélération de la dégénérescence de notre civilisation par une promotion accrue de la « diversité » et de la théorie du genre, avec une emprise accrue des lobbys et des médias qui va virer au totalitarisme.
Les associations de pompes à fric pour les pègres intellectuelles de tout poil n’ont pas trop de souci à se faire.
Que retenir de cette campagne sinon qu’elle a reposé sur de nombreuses ambiguïtés, à tel point que nous pourrions la qualifier de faux et usage de faux.
Quand un Mélenchon affirme sans rire ne pas être d’extrême gauche, ne commet-il pas un faux ?
Quand des opportunistes ou des affairistes se revêtent d’oripeaux de droite pour courtiser et tromper un électorat de braves gens qui leur font encore confiance malgré le nombre de fois où ils ont été faits cocus, ne commettent-ils pas des faux, en trompant les électeurs sur la marchandise ?
Quand les mêmes, jetant bas les masques, se rallient à celui qu’ils désignaient la veille comme un adversaire, et qui l’est pour leurs électeurs, ne révèlent-ils pas la fausseté de leurs intentions ?
Quand les médias, reprenant les classifications fantaisistes imposées par le ministère de l’Intérieur pour qualifier parfois malgré leur volonté la tendance supposée des partis politiques, entre autres par le recours impropre à l’étiquette « extrême », ne s’associent-ils pas à une entreprise de faux ?
La montée progressive des « populismes », de droite comme de gauche a aussi pour origine la défense sans conscience des gens en place. Les électeurs du FN ne pardonnent pas à la représentation nationale de n’avoir pas voulu les recevoir par le biais d’un découpage électoral dédié à la fraude populaire. S’en offusquer est malséant, c’est le jeu démocratique que Platon, un ennemi de la société ouverte, du moins selon K.Popper, dénonçait déjà. M.Macron aura sans doute le plus grand mal à gouverner entre ses thuriféraires élus ravis d’exercer le pouvoir et d’entendre sonner les ducats.
Entre la taxation, puissant émétique de voix, et le favoritisme corporatiste, la navigation ne sera possible que si le pays est assommé par la complexité et la rudesse des changements.
Encore pour cela faut-il trouver des affidés obéissants.
Jusqu’au 18 juin, aucune possibilité de réforme, ensuite, c’est l’inconnu. La tentation de gouverner par ordonnance sera un signe de la férocité ou de la mansuétude du président. Mais encore faut-il un événement qui permette cette prise de risque. Or, en l’espèce, il faut attendre une délégation, car aucune situation ne se profile qui puisse modifier le cours constitutionnel de l’exercice du pouvoir.
Il est vrai que les ambitieux sont aux aguets et que pour justifier leur appétit, ils seront ravis de procéder à des changements brutaux, se prenant pour Collot d’Herbois ou Fouquier-Tinville.
Alors, il y aura la rue.
@Achille 21:22
S’agissant du candidat Macron je n’ai pas d’a priori encore que !
L’essentiel étant d’écarter le dangereux FN, il n’y a qu’une issue, celle du vote Macron. Effectivement laissons-lui 100 jours pour convaincre en souhaitant qu’il nous présente du positif et du concret.
Il est a espérer qu’il ne se laisse pas manipuler par ceux qui ont échoué et qui voudraient malgré tout tirer quelques ficelles dans la coulisse. On verra assez vite s’il est fermement décidé à mener une politique libérale destinée à accompagner les entrepreneurs pour faciliter l’emploi et donc favoriser la croissance. Son premier souci devra être de redonner de la confiance à une France déboussolée, pour repartir du bon pied. Fixer un cap et le tenir c’est ce que beaucoup attendent d’un chef.
« Le meilleur argument contre la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen… » W.Churchill
Quand on pense qu’aujourd’hui des éditorialistes s’échinent à chercher dans le cerveau des électeurs la cause du mouvement des plaques !
Ouf, un deuxième tour où on oublie les Lassalle, Poutou, Asselineau, Arthaud, Cheminade. Par respect de l’équité, les médias devaient accorder des temps de parole à des personnes qui n’ont aucune chance, qui ne représentent que très peu d’électeurs, mais qui sont en compétition uniquement parce que le filtre du premier tour est mal ficelé. 500 signatures et le tour est joué ! Mais cela ne signifie rien, c’est à réformer.
Ouf, Mélenchon-Chavez est recalé. Et sa conscience le taraude. Il n’a même pas encore compris que son opposant principal est l’extrême droite. Il réfléchit, que faire au second tour ? Quel calvaire !
Fillon est battu. Le parti LR peut s’en mordre les doigts. Il a été incapable de gérer la situation alors que manifestement le programme-purge ne convenait plus et que le Penelopegate pourrissait le climat. Il y a un sérieux ménage à faire dans ce parti momifié.
Hamon est battu à plates coutures. Le frondeur est frondé. Il y a une justice. On ne peut impunément mettre des bâtons dans les roues de l’action gouvernementale du PS pour ensuite solliciter un soutien du PS. Et puis son affaire de revenu universel a été perçue comme un soutien à l’oisiveté d’un politique qui baisse les bras face au chômage.
Il reste à éliminer Le Pen, c’est une nécessité pour le pays. Une présidence d’extrême droite serait une catastrophe pour la France, pour son rayonnement international, pour son économie. La sortie de la zone Euro avec une dette de 2200 milliards d’euros serait le fruit de la naïveté de l’apprenti sorcier. Cela pourrait coûter très cher aux épargnants. L’Europe a besoin de réformes et non pas d’une destruction. Le Pen c’est actuellement la corne d’abondance : je donne à tout-va sans me préoccuper du financement. Les électeurs potentiels du FN auraient à regretter amèrement une victoire.
@ Popol
Ne faites pas la fine bouche parce que la Bourse a augmenté de 4%.
En revanche, si l’extrême droite passe, ne soyez pas surpris, on peut s’attendre à moins 15 à 20 %.
Alors on parlera chômage, fiscalité, dette publique à rembourser en monnaie de singe, taux d’emprunt…
A la réflexion Mélenchon et Guaino ont raison, ni l’un, ni l’autre !
Il faut laisser à ceux qui ont voté Macron et Le Pen, soit quelque 44 % d’électeurs, la responsabilité de leurs choix.
Tous les autres doivent s’abstenir.
Nous aurons alors un(e) président(e) élu(e) avec environ 25% du corps électoral au maximum, ce qui permettra de contester sa légitimité et de réellement changer les choses dans ce pays.
Fillon avait raison il faut casser cette baraque.
Quelle médiocrité de cette classe politique de droite comme de gauche qui dans la minute qui suit les résultats du premier tour se précipite dans les bras du vainqueur pour préserver son petit mandat ou essayer de décrocher une investiture pour les prochaines législatives.
Pour le reste on verra plus tard, comme dirait Cambadélis, l’important c’est de gagner des postes et battre le Front National, peu importent les raisons de sa présence au deuxième tour…
@ Patrice Charoulet | 24 avril 2017 à 20:49
Je vois avec plaisir qu’après une journée de « repos » vous n’avez pas perdu le sens de la dérision :
Le jury du prix de l’humour politique, que j’ai l’honneur de présider, décerne le prix 2017 à Henri Weber, qui a déclaré le 24 avril : « Je me réjouis qu’on installe à l’Elysée un homme qui vient d’en sortir ».
@finch | 24 avril 2017 à 22:12
« première bourde : « Il a fait un discours trop triomphaliste. On avait l’impression que c’était un discours de deuxième tour. C’était maladroit. » »
Je ne sais pas. Peut-être que cette façon de négliger les forces de l’adversaire et de faire comme si le challenger était déjà vaincu, est ce qui plaît au public macronien et les médias étant manifestement largement sous contrôle, rares seront ceux qui mettront le doigt sur cette faute de goût.
Pour ma part, j’attends qu’il commence à parler de lui à la troisième personne.
En tout cas, quand il a répondu à ceux qui ont eu l’outrecuidance de comparer la Rotonde au Fouquet’s dont la facture a coûté si cher par la suite au président, cependant déjà élu, NS, qu’il « n’avait de leçons à recevoir de personne. » j’ai pensé à Nagui qui en parlant des blondes, souligne toujours qu’il a « tout ce qu’il faut à la maison »… 😉
Pour moi, la seule véritable parade au coup d’Etat dont Macron est l’heureux bénéficiaire, temporaire, car s’il ne respecte pas sa feuille de route, Dieu sait ce qu’il pourrait bien arriver, c’est un raz-de-marée de toutes les forces de droite qui propulserait une personnalité de droite vers une cohabitation. Il est clair que la coalition formée pour propulser Macron à la tête de l’Etat et dont Daniel Schneidermann (Arrêt sur images) dit « S’agissant de Macron (…) Xavier Niel et Pierre Bergé, copropriétaires du groupe Le Monde, lui ont plus ou moins publiquement déclaré leur flamme. Rien, dans ce que l’on sait de lui, et du peu que l’on sait de son programme, n’est de nature à effaroucher MM. Dassault, Arnault, Pinault, Lagardère, Bolloré ou Drahi. Ce qui ne signifie pas que les oligarques français soient pendus au téléphone chaque matin pour commanditer des unes, des éditos, ou des sondages favorables. Simplement, par capillarité intellectuelle, ils ont nommé à la tête des rédactions de « leurs» médias des journalistes macrono-compatibles, éventuellement macrono-indifférents, en tout cas jamais macrono-opposés, encore moins macrono-hostiles. », ne laissera pas faire et ça a déjà commencé avec l’évocation par les médias d’une scission à droite.
Je pense à Juppé qui a dit, lorsqu’il a clairement déclaré qu’il ne se substituerait pas à Fillon lors de la première vague du tsunami du « Penelopegate », qu’il ne voulait pas exposer sa famille. Par conséquent, il faut être bien conscient que tout candidat à la conduite des législatives pour la droite, exposera sa famille à l’ouverture des dossiers restés sous le coude duel Hollande-Jouyet, quitte, au besoin en cas d’insuffisances de casseroles, à composer un menu spécial-législatives 2017 à déguster au champagne Taittinger…
Comme Fillon et sa famille ont déjà été exposés au feu et qu’il ne doit plus rester grand-chose pour les embêter et agiter l’opinion dans la besace du socialisme-libéral qui a troqué Hollande contre Macron sur l’échiquier 2017, autant continuer avec le même s’il lui reste encore un peu d’énergie. On sait ce qui lui est reproché et depuis le temps, on peut raisonnablement penser que tout un chacun a compris comment recentrer le débat sur ce qui compte vraiment, un programme clair qui tienne la route et pas une jolie gueule de quadra ! Mais peut-être faudra-t-il renforcer sa sécurité.
L’analyse de la carte de France des résultats du premier tour est extrêmement claire, la côte Atlantique ouverte sur l’océan et le vaste monde à l’ouest s’est rallié à la goélette « En marche ! » et la ligne des frontières N. ; N.E. (Pas-de-Calais, Belgique, Luxembourg) ; Est (Luxembourg, Sarre) ; S.E. (Suisse, Italie, Balkans) ; et Sud (avec Lampedusa et l’Afrique du Nord à l’horizon), s’est ralliée grosso modo à Marine Le Pen.
C’est significatif et donc à prendre en compte dans l’analyse attentive des résultats de chaque circonscription à regagner sur tous les fronts, le front des plages de l’ouest et celui de la ligne Maginot. Ne me dites pas que nous n’avons sous la main que des personnalités de droite capables d’organiser une bataille des ego et rien d’autre ! Il faut recenser les qualités et les défauts des candidats d’En Marche ! ainsi que du reliquat socialiste sans les sous-estimer, démonter subtilement leurs mensonges et proposer à chaque région ce qui lui faut pour retrouver une prospérité et organiser une veille médiatique. Par ex. en un an, dix couvertures de « VSD », quatre de « Paris Match », deux de « Closer » une de « Voici » au profit du couple Macron. Là aussi, il y a des contre-feux à allumer par des pros de l’analyse iconographique.
Les gens ne veulent plus donner un chèque en blanc à Pierre-Paul-Jacques aux frais de l’Assemblée nationale mais en avoir pour leur argent public. Si c’est trop compliqué à capter pour la droite, il n’y a plus qu’à jeter l’éponge d’entrée de jeu.
Il faut aussi sélectionner des candidats qui parlent le même langage que les électeurs dont le vote importe, autrement dit, exit les parachutages !
« – deuxième bourde : « Je ne suis pas sûr qu’il ait eu raison d’arriver avec sa femme et de la faire applaudir autant que lui. Dans la Cinquième République on vote pour un homme [ou une femme], on ne vote pas pour un couple.
Il a eu tort, de votre point de vue et de mon point de vue et du point de vue de beaucoup de monde. Mais il est clair qu’il ambitionne d’en faire une First Lady, autrement dit quelqu’un du style Cherie Blair à laquelle Penelope Fillon ne souhaitait précisément pas ressembler, ou Michelle Obama. Un peu tard pour une Hillary et, outre le coup d’Etat destiné à donner du temps pour mûrir aux réformes Valls-Hollande et leur donner incidemment raison de les avoir mises en place, ça explique aussi sans doute pourquoi il n’est pas passé par la case député. Si les électeurs d’En Marche ! adoubent Mme Macron au titre du renouveau des traditions et du droit à la différence, que faire d’autre que de le déplorer.
Hier je me suis fait délibérément foncer dessus en voiture par une folle qui m’a apostrophée en me tutoyant et en criant à la cantonade qu’on savait qui j’étais et que j’étais connue de la police (à quel titre, on se le demande). Aussi, bien qu’ayant à toute fin utile, soigneusement relevé le numéro d’immatriculation du véhicule, je crois que d’une façon générale, il faut faire preuve de prudence.
Il se trouve en effet que je me suis fait également couper le chemin en biais inopinément à plusieurs reprises par des personnes à l’allure de zombies qui ont répliqué à ma demande de faire un peu attention : « Je marche ».
On retrouve avec Macron tout ce qui a divisé la France avant 1940 et bien pire, sauf que les médias d’aujourd’hui ne sont pas libres et les Français pas même libres de penser.
On peut leur révéler cent fois que quelque 100 000 maîtres-maçons dont bon nombre de hauts fonctionnaires et magistrats ont juré de faire passer leur lien de fraternité avant la loi, les veaux ne régissent pas.
Pour peu que l’on tende oreille, ils peuvent entendre maintes fois dans les médias que l’Afrique est sur le point d’envahir l’Europe et la France en premier lieu, les veaux ne réagissent pas.
La balance commerciale est déficitaire par dizaines de milliards de plus chaque année, c’est-à-dire que l’on s’endette d’autant, le veau ne comprend pas.
Le Moyen-Orient est à feu et à sang pour une question de passage de pipeline, Mélenchon lui-même le dit en vain, car le veau n’entend pas.
Le veau vote Macron, comme le veau va à abattoir à la suite du boeuf.
Philippe vous me faites bien rire !
Apparemment, il est moins grave de boire le champagne avec ses amis bobos à La Rotonde après le premier tour que de fêter sa victoire au Fouquet’s à l’issue du second tour…
Pas un seul buzz ?
Je vais tout faire quant à moi pour que EM ait le moins de voix possible.
Marine, me voilà mais pas pour toi ! Contre lui !
C’est la première fois que je ne respecte pas ma ligne personnelle.
Voter contre quelqu’un au lieu de voter pour un projet…
« François Fillon s’est exprimé avec beaucoup de classe pour reconnaître son échec et en assumer seul la responsabilité. Il votera en faveur d’Emmanuel Macron », dites-vous, cher Philippe Bilger.
La manière dont il a annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron, comme cela, immédiatement, m’a semblé friser l’indécence, comme s’il se reconnaissait le vassal du vainqueur du premier tour de l’élection. Beaucoup de ses électeurs ont été choqués, je vous en réponds. J’en fais partie.
Les autres LR ont été tous aussi pitoyables, à l’exception notable du député du Rhône, Georges Fenech, qui avait mis en garde ses collègues dès le début des déboires judiciaires de M. Fillon. L’avait-on assez regardé de travers à ce moment-là. Pourtant il était lucide. Il l’est toujours, d’ailleurs, en déplorant l’attitude indigne de ces ralliements incroyables, de ces politicards qui vont « à la soupe » sans la moindre vergogne.
Lui ne votera pas Macron. Moi non plus…
@ Pierre Blanchard | 25 avril 2017 à 13:53
Dommage qu’il n’y ait pas un « Philippe d’Or » pour le meilleur commentaire sur Justice au Singulier, vous le méritez largement pour cette photo combinée avec la citation de Philippe Charoulet, qui méritait aussi une nomination.
Seuls points noirs, référence au film Titanic, le paquebot France va couler et Macron mourir noyé de froid !
@semtob | 25 avril 2017 à 00:05
Excellente analyse.
@Mary Preud’homme
Racisme et xénophobie masqués sous couvert de préférence nationale ?
Allons bon, j’avais entendu parler du concombre masqué, mais voici qu’un racisme masqué sort de la nuit…
A part ça, deux approximations :
1 – Préférence nationale jugée infamante.
Rappelons tout de même que tous les agents de la Fonction Publique sont placés sous ce régime.
Pourquoi ne démissionnent-ils pas pour protester ?
Rappelons aussi que la préférence nationale a été instituée en 1932 par la gauche, avec tous les brevets de républicanisme et tout et tout que cette mouvance s’est réservée d’attribuer urbi et orbi.
2 – Xénophobie
Ce terme anodin à l’origine a été détourné de son sens premier par des agents de la subversion, cherchant à priver notre pays de sa capacité de défense, en lui attribuant une connotation de haine – autre mot piégé – alors que sémantiquement il évoque davantage une crainte voire une peur.
De même, la cynophobie n’est pas la haine des chiens mais la crainte de ces derniers.
Le vers suivant : Timeo Danaos et dona ferentes (Je crains les Grecs et leurs présents, Virgile, l’Enéide) illustre bien ce que doit être une saine et sainte xénophobie.
Nous pouvons aussi dire merci à de grands xénophobes par la force des choses, à savoir Charles Martel, Jeanne d’Arc, le Maréchal Foch, le Maréchal Juin etc., qui ne haïssaient pas forcément l’étranger qui lui nous voulait du mal – car c’est souvent l’ennemi qui projette sa haine sur nous que nous le voulions ou non – mais qui l’ont combattu par devoir.
Rappelons aussi que des Français qui n’ont pas été jugés suffisamment xénophobes ont rencontré quelques problèmes en 1945.
En toute logique, le ministère de la Défense devrait même s’appeler le ministère de la Xénophobie (le ministère de la Crainte de l’Étranger), mettant en œuvre la maxime si vis pacem para bellum, au cas où, en application du principe de précaution.
Enfin, si notre pays s’était récemment montré un tantinet xénophobe, dans le bon sens du terme, vis-à-vis de certains étrangers mus par une haine atavique de la France, des centaines de nos compatriotes seraient encore en vie…
@Exilé | 26 avril 2017 à 20:54
« Préférence nationale jugée infamante. Rappelons tout de même que tous les agents de la Fonction Publique sont placés sous ce régime. Pourquoi ne démissionnent-ils pas pour protester ? »
Eh oui. Utile rappel. C’est que les fonctionnaires se placent sous le principe de gauche, qui permet de reprocher à autrui ce que l’on s’autorise soi-même.
N’oublions pas que la lutte des classes, la vraie, oppose non pas les capitalistes aux prolétaires, mais les fonctionnaires au reste de la population. Ce sont les fonctionnaires qui vivent objectivement aux crochets de tout le monde, et les gens normaux qui gagnent leur vie honnêtement. Quand l’hydre fonctionnariale a pris un tel poids dans la nation, la lutte est à la mort, et seul le tranchage des tentacules pourra libérer la France.
A cet égard, je m’amuse beaucoup (mais d’un rire jaune, bien évidemment), des hurlements d’indignation des conductrices d’autobus de la RATP parisienne, qui se plaignent d’être envahies par les chauffeurs musulmans qui, mon Dieu, font ce qu’ils font d’habitude, c’est-à-dire de la musulmanerie : traiter leurs collègues féminines comme des monceaux d’excréments, etc.
Pendant des décennies, les camarades-fonctionnaires de la RATP ont pu, en tant que représentants de la vraie gauche, fustiger le « racisme » des Français et militer pour l’immigration de masse.
Pendant qu’eux mêmes pratiquaient, dans une discrétion totale, un « racisme » furieux au regard des normes en vigueur, protégés qu’ils étaient par la loi, qui… interdisait de recruter des étrangers pour conduire des autobus à Paris (par exemple).
Et puis un jour, leur « anti-racisme » forcené, partagé par l’ensemble de la classe dirigeante, a conduit à l’abrogation de cette loi. Non seulement les immigrés ont alors investi la RATP, mais le gouvernement a fait pression pour faire jouer (discrètement) la préférence étrangère, parce qu’embaucher des immigrés, c’est bien. Pourquoi ? Taisez-vous : c’est bien.
Naturellement, ces messieurs ont fait ce qu’ils savent si bien faire : noyauter. Et puis les règles de la boutique s’y prêtent. Quand les méthodes mafieuses de l’islam ont à leur disposition les méthodes mafieuses du fonctionnariat communiste, c’est un peu comme si l’on mettait DSK à la tête d’une agence de mannequins.
Donc ces messieurs-dames de la RATP se retrouvent gros-jean comme devant. Ils pensaient pouvoir garder leur fromage bien à eux pour les siècles des siècles. Ils découvrent soudain les inconvénients de l’immigration et de l’islamisation, et ils deviennent de bons gros fachos bien « racistes » qui agitent le drapeau bleu-blanc-rouge chez Riposte Laïque.
Mais je n’ai toujours pas entendu leurs excuses.
L’une de ces pauvres dames persécutées par les méchants moussoulmans a même eu le culot de regretter, à voix haute, le temps béni où, dans sa famille, on était fonctionnaire à la RATP de père en fils et de mère en fille. Sans même se rendre compte de l’indécence de son aveu.
Tout le monde nous a bien tartiné, n’est-ce pas, à quel point la fonction publique c’était la méritocratie, les concours, La Princesse de Clèves et patin-couffin. Et voilà qu’une pauvre fonctionnaire au bout du rouleau s’indigne, parce qu’elle n’a même plus le droit de transmettre sa charge héréditaire à ses enfants royaux.
Et encore une fois, ces gens ont toujours raison. Ils avaient raison hier, ils ont raison aujourd’hui. Ne demandez pas pourquoi le seul parti anti-immigration de France est devenu un parti de communistes, de fonctionnaires, d’énarques et de poutino-lécheurs. Tout cela est parfaitement logique.
@ Exilé qui a écrit :
1 – Préférence nationale jugée infamante.
Rappelons tout de même que tous les agents de la Fonction Publique sont placés sous ce régime.
Faux !
« Depuis 2005, les citoyens des Etats membres de l’Union européenne (y compris la Bulgarie et la Roumanie) et ceux des autres Etats parties à l’accord sur l’Espace économique européen (EEE) ont accès, dans les mêmes conditions que les citoyens français, à l’ensemble des concours de la fonction publique, à l’exception de ceux menant aux emplois dits “de souveraineté”.
Depuis le décret du 22 mars 2010, les ressortissants communautaires peuvent même se présenter aux concours internes en faisant valoir les services accomplis dans un autre Etat membre.
Sont réservés aux seuls ressortissants français les emplois dits ‘de souveraineté’ qui participent de manière directe ou indirecte à l’exercice de la souveraineté nationale et de la puissance publique de l’Etat.
Le Conseil d’Etat considère que les secteurs ministériels pouvant être qualifiés de régaliens sont :
la Défense,
le Budget,
l’Economie et les Finances,
la Justice,
l’Intérieur,
la Police,
les Affaires étrangères »
Par ailleurs, ne pas confondre le racisme** et la xénophobie même si l’un et l’autre participent de la peur et de la méconnaissance de l’autre.
Je n’ai pas à ressembler à l’autre pas plus qu’il n’a à me copier ou à adopter mes valeurs ou ma culture. Je ne suis pas davantage tenue de le fréquenter. Je dois juste le respecter et accepter qu’il puisse faire valoir ses droits (en tout cas ceux qui sont inscrits dans notre code) étant entendu que ces droits sont assortis de devoirs et d’obligations. L’étranger en particulier se devant de respecter le pays d’accueil, se conformer à son mode de vie, respecter ses lois et apprendre sa langue, etc.
**A noter qu’il y a toutes sortes de racisme : anti noir, anti arabe, antisémite, anti blanc, etc.
@ Jabiru | 25 avril 2017 à 11:38
Je ne voudrais pas jouer les mauvais esprits, mais il n’est pas du tout certain qu’Emmanuel Macron retourne à la Rotonde pour fêter sa victoire avec ses copains le 7 mai prochain.
L’alliance Nicolas Dupont-Aignan/Marine Le Pen, malgré les turbulences qu’elle provoque dans les états-majors de droite, risque de changer la donne. Ceci d’autant qu’EM a envoyé bouler François Baroin sans ménagement, laissant entendre qu’il ne sera certainement pas son Premier ministre. Autant dire que cela a dû refroidir les sarkozystes qui le voyaient déjà prendre les choses en main à Matignon et laisser au nouveau président le soin de s’occuper des inaugurations et commémorations.
A gauche Martine Aubry a dû se faire tirer l’oreille pour dire qu’elle votera Macron, mais on sent bien que ça lui coûte (à moi aussi d’ailleurs). Quant à J-L Mélenchon, il ne votera pas pour MLP, mais se garde bien d’inciter ses électeurs à voter pour EM. Comment le pourrait-il vu que EM représente tout ce qu’il condamne depuis que François Hollande est président.
Le débat de mercredi prochain sera déterminant, comme il le fut lors des élections de 1974 à 2012. La moindre petite bourde sera fatale et EM a tendance à en sortir de biens gratinées, alors que MLP travaille méticuleusement ses discours et commet très peu d’erreurs.
Alors wait and see !