Tout se tient !

Tout se tient mais tout ne se vaut pas.

Quand un jeune est jugé devant la cour d’assises du Gard pour avoir tué une femme de 39 ans, au seul motif de voir la sensation que cela donnait – il a été « déçu », dit-il -, j’ai bien conscience que nous sommes là dans un comble de l’horreur, incommensurable au sens propre.

Pourtant, à constater chaque jour, dans la lumière comme dans l’ombre, que ce qui constituait notre société comme civilisée se délite, s’efface, se laisse remplacer, avec une sorte de masochisme qui ne se bat même plus, par le vulgaire, le grossier, le mépris d’autrui, la violence verbale ou physique et, signe beaucoup plus inquiétant ces derniers temps, la dévastation de l’innocence et plus particulièrement de l’enfance qui n’est plus un bouclier contre les ignominies, on se dit que le pire a essaimé partout.

S’il est infiniment divers dans sa matérialité et ses conséquences, il révèle l’appétence non plus seulement d’une minorité mais d’une majorité peu à peu gangrenée, stimulée et excitée pour ce qui est le contraire d’un art de vivre ensemble, de relations qui, à défaut de pouvoir toujours être apaisées, pouvaient au moins échapper à la brutalité, à la pauvreté du fond et à l’indécence de la forme.

Pour qui scrute les symptômes de cette descente aux enfers, il y a mille preuves de cette défaite sans rémission, mille exemples de la disparition d’un passé qui imparfait certes offrait au moins la garantie d’une tenue, d’une allure homogènes. En effet, je serais naïf si je déniais qu’hier des transgressions ponctuelles graves pouvaient aussi se produire mais la politesse et la culture interdisaient qu’elles soient tellement répandues que personne n’était à l’abri. Comme c’est le cas aujourd’hui.

Il y a bien sûr la responsabilité des réseaux sociaux qui enregistrent, filment, transmettent et diffusent souvent l’ignoble mais avant il y a la création de celui-ci.

Il y a aussi l’autonomie d’une malfaisance qui sévirait même si elle n’était pas montrée à beaucoup.

Je songe à cette petite fille de 8 ans atteinte par une maladie rare qui a fait l’objet d’attaques indignes parce qu’elle avait demandé à Kylian Mbappé, qui la défend et la soutient, de rester au PSG.

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J’ai dans la tête les propos orduriers de Booba contre Stromae dont la chanson magnifique sur TF1 – sur ses pensées suicidaires – a ému et été plébiscitée.

J’intègre aussi que sur les blogs, sur Twitter, et moins sur TikTok, il est souvent plus porteur de démolir humainement que de contredire intellectuellement.

Je ne néglige pas le fait que sur trop de médias le progressisme est de salir le langage pour exprimer une pensée ou une dénonciation généralement squelettiques.

Je fais le compte des multiples incidents qui voient l’élève frapper le maître, les parents du premier insulter le second, l’irrespect se substituer à la déférence et l’accessoire périphérique remplacer le savoir central.

Je ne passe pas sous silence la dégradation des débats politiques où la justification par un prétendu parler-vrai n’est qu’un prétexte pour se concéder le droit à des offenses personnelles et à des insultes. Le verbe n’est plus une contradiction maîtrisée mais une vulgarité assumée.

Je ne fais pas l’impasse sur la pauvreté fréquente des questionnements médiatiques qui n’ont pour but que d’afficher une conviction et non pas celui de faire connaître celle des invités.

Il serait malhonnête de ne pas attirer à nouveau l’attention sur le « j’emmerde » présidentiel qui, au-delà des non vaccinés, montre sans fard que l’Elysée n’hésite pas à se délier de tout et d’abord de l’exemple qu’il doit donner.

Peu ou prou, chacune à sa manière, ces extrémités sont violence, culte de soi illimité et baisse du niveau.

Tout se tient mais tout ne se vaut pas.

Le plus grand obstacle à la restauration d’une forme même minimaliste de civilité est le refus précisément d’admettre que tout se tient, du dérisoire au gravissime. Rien n’est neutre, indifférent ou bénin. Les vulgarités sont connectées, le pouvoir transgressant gangrène la base, les médias incorrects influencent mal, le langage dévoyé fait école et la société s’abandonne peu ou prou à un cloaque. Le comble est de voir dans cette libération de mauvais aloi un progrès.

Elle signe plus un crépuscule qu’une aurore.

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Voir les Commentaires (122)
  1. Les gens préfèrent désormais le crépuscule à l’aurore. Les couleurs des couchers de soleil varient d’un jour à l’autre et puis c’est l’heure où ils vont se coucher pour se reposer de ce qu’ils appellent la fête.
    Pourtant, que l’aurore aux doigts de rose est belle, elle porte l’espoir d’une vie meilleure. L’espoir est ce qui disparaît en dernier.

  2. Il serait malhonnête de ne pas attirer à nouveau l’attention sur le « j’emmerde » présidentiel qui, au-delà des non vaccinés, montre sans fard que l’Elysée n’hésite pas à se délier de tout et d’abord de l’exemple qu’il doit donner.
    En fait l’Élysée n’a jamais vraiment donné l’exemple en matière d’élégance langagière.
    J’en veux pour preuve les propos de Jacques Chirac à l’encontre de Margaret Thatcher.
    Ou encore ceux de Nicolas Sarkozy au salon de l’Agriculture à une personne qui refusait de lui serrer la main.
    Que dire des insultes permanentes de certains candidats à l’élection présidentielle comme Éric Zemmour envers le président de la République (« il n’est pas fini ») dont il a la prétention de prendre la place ou encore de J-L Mélenchon qui ne se contente pas d’insulter le président Hollande (« le capitaine de pédalo »), mais aussi des ministres (dernièrement Jean-Michel Blanquer), et même de simples citoyens qui voulaient juste faire une photo avec lui.
    L’insulte en politique a toujours existé si l’on en croit les ouvrages de Thomas Bouchet et de Bruno Feligni.
    Rien de bien nouveau sous le soleil de nos Républiques, de la Première à la Cinquième…

  3. Il est beau le poème de vamonos mais je préfère y apporter quelques rectificatifs plus réalistes :
    « Les gens préfèrent désormais le crépuscule progressiste islamogauchiste macronien à cette aurore de l’espoir qu’incarne Zemmour.
    Pourtant, que cette aurore aux doigts de rose est belle, avec Zemmour elle porte l’espoir d’une vie meilleure.
    L’espoir est ce qui disparaît en dernier ? Non non, il va disparaître très vite sous les coups de boutoirs de la haine facho gauchiste antiZemmour. »
    Je pense être plus en conformité avec la réalité que vamonos.

  4. …l’Elysée n’hésite pas à se délier de tout et d’abord de l’exemple qu’il doit donner.
    Ce qui ne l’empêche pas de lancer des actions en justice contre ceux qui auraient l’imprudence de lancer des outrages à une fonction présidentielle qui est la première à se discréditer…

  5. Michelet nous donne les clés de ce chaos: « Lorsque l’Etat est faible, les sorcières apparaissent ». En outre je m’aperçois que nous sommes rentrés dans une période où l’Etat ne contrôle plus grand-chose, nos politiques de salon seraient bienvenus de revoir ces nombreuses périodes qui ont cadencé notre tragique histoire.

  6. Michel Deluré

    Il règne dans notre société, à quelque niveau que ce soit, une sorte de passivité morale qui nous rend incapables d’agir pour dénoncer, pour refuser, pour combattre cette appétence pour le mal. Cette passivité, ce laisser-faire, en deviennent même lâcheté.
    Il n’y a pourtant pas de fatalité du mal, de la méchanceté. Il suffirait de ne pas se satisfaire de ce qui est, de ne pas se résigner au « c’est comme ça », d’avoir en fait le courage de choisir la voie du bien. Si nous sommes responsables du bien que l’on ne fait pas, nous sommes surtout toujours coupables du mal que nous décidons de faire.

  7. Dieu est mort, il n’y a plus rien pour limiter l’action des hommes, d’où ce tous contre tous.
    Ça va mal finir.

  8. Denis Monod-Broca

    Les accusations s’entrecroisent follement (suffit de lire les commentaires du blog Justice au singulier…). Elles mènent trop souvent à la violence, parfois à la plus extrême violence. La crise, crise mimétique caractérisée, que nous traversons est inquiétante.
    Le remède est connu : à chacun de faire sienne l’injonction « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse ».
    Comme cette injonction est à connotation religieuse, ce simple rappel va me valoir une volée de bois vert.
    Car la voici, la tragédie du moment : le remède est religieux et le religieux est banni. Comment faire ?
    Aussi étroite que soit la porte, elle est la seule porte…

  9. Quand on a un président qui déclare vouloir emmerder les non vaccinés, pourquoi s’étonner de la déliquescence qui poursuit sa course à marche forcée !
    Nous sommes dans une société du « chacun pour soi » et du slogan « parce que je le vaux bien ».
    Des enseignants font la grève mais ils oublient de demander la fin du port du masque pour les enfants. Quid du bien-être des élèves ? Ce masque ne sert à rien, le virus passe sous les élastiques. Faut arrêter d’avoir le trouillomètre à zéro pour un virus grippal.
    Triple vaccinée, je viens de choper Omicron. Tu parles d’un vaccin. La prochaine fois, je demande une dose de 75 ml en bon vin millésimé !
    Mais la macronie surfe sur la vague Covid pour ne pas traiter le foutoir à tous les étages. Macron joue les matamores avec les non vaccinés mais crève de trouille devant les caïds, les racailles anti-France, les islamistes qui progressent sur tout le territoire.
    Avec un petit joueur qui emmerde les non vaccinés, devenus des boucs émissaires faciles, comment voulez-vous que ce pays retrouve sa grandeur ?
    Vite et Vive Zemmour !
    Pour le moment, toute une flopée de « victimes permanentes » désignent le mâle blanc occidental comme coupable permanent et même celui qui devrait nous défendre acquiesce. Sidérant !
    « Le tribalisme antiraciste l’emporte sur l’obligation de dire la vérité. La subjectivité a remplacé le journalisme, et les médias ont placé la vérité et l’objectivité dans une impasse. Ils ont considéré que la politique identitaire supplante leur éthique professionnelle et la recherche de la vérité, et cela a eu pour effet de leur revenir en boomerang, comme cela devait arriver.
    Les journalistes ont adhéré au culte de la victimologie, qui est devenu un gros business, car être une victime, c’est revêtir le manteau de l’innocence permanente. C’est devenir une icône morale certifiée. Et quand vous devenez une icône morale certifiée, vous devenez un innocent permanent… Et le transgresseur ou celui qui est prétendu coupable, devient un coupable permanent, dont on peut tirer une sorte de réparation permanente. » Jason D. HILL
    https://www.dreuz.info/2019/03/le-secret-derriere-la-propagande-antiraciste-revele-par-un-professeur-noir-185663.html

  10. hameau dans les nuages

    @ Reddef | 18 janvier 2022 à 11:33
    Vos propos me remémorent une histoire.
    Lors du PLU opération coeur de village, il y eut des réunions publiques pour faire semblant de demander l’avis à la population. À l’une d’elles il y eut deux architectes paysagistes qui voulaient remodeler la place de l’Église et de la Mairie. Ils lancèrent à la cantonade en parlant du crucifix qui trônait au milieu : « On va le retirer et le mettre au cimetière, les morts avec les morts ! »
    Les gens, non pas de toute confession mais croyants, athées ou circonspects, se regardèrent un peu éberlués.
    Il est toujours là sur son socle de marbre.

  11. Denis Monod-Broca

    @ Ninive
    « À moins que Dieu tout-puissant dans sa grande magnanimité décide enfin de se présenter en personne sur la Terre pour nous dire lui-même ce que nous devons faire, mais SVP pas de messies ni de prophètes, Dieu himself ! Ou.. »
    Mais il est venu et il nous l’a dit : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » ou « Aime ton prochain comme toi-même ». Pourquoi ne voulez-vous pas l’entendre ?
    Il appartient à chacun, librement, de choisir : soit savoir ce qu’il fait, soit s’aveugler.

  12. « Je songe à cette petite fille de 8 ans atteinte par une maladie rare qui a fait l’objet d’attaques indignes parce qu’elle avait demandé à Kylian Mbappé, qui la défend et la soutient, de rester au PSG. » (PB)
    Les écrabouillés du bulbe du foot, et les frappadingues des réseaux sociaux, des fous, du foot, le cancer de la société, des ratatinés du bulbe, et tout cela de perdurer à côté du bien acquis qui va dans les stades, usage bourgeois de nos sociétés, la lie de la bêtise crasse juste pour exister, se défouler, juxtaposée.
    L’argent du foot coule à flots, les placards ne sont pas assez grands pour y ranger les lingots, et des couillons magnifiques d’en faire un acte de vie.
    Nous ne sommes pas sortis de l’auberge, la rencontre de décervelés – de plus en plus nombreux – et le tiroir-caisse du ballon rond, ils n’en verront jamais la couleur, on leur fait croire que c’est leur destin, ils sont riches par procuration et c*s à en mourir.
    Sport universel, banque mondiale pour des joueurs qui touchent un Euromillion tous les mois, et de pauvres hères qui assistent en masse la langue pendante et les yeux exorbités.
    C’est ce qui les fait rêver pour les extirper de leur vie de m*rde, préférant le destin rêvé d’un joueur, à la vie de la vie de leur vie pourrie du quotidien. Rien n’est trop beau pour se défouler, le foot est un égout qui charrie tout cela, la crème est au-dessus elle regarde passer toutes les immondices sans sourciller, tant que les chiffres d’affaires scintillent.
    C’est ainsi, quand je vois que le 33e mondial qui se comporte à travers son entraîneur comme une puissance des stades, alors que ses citoyens ne pensent qu’à la fuite et pour des jours meilleurs… Chez nous sans doute, et pleurnicher un pays qu’ils ont fui, abandonnant tout, une diaspora qui crache à la figure d’un pays d’accueil… Le rêve éveillé d’un pays d’origine qui leur crache toujours dessus quand ils essaient d’en retrouver le chemin.
    Les accords d’Evian vont lâcher à nouveau tout leur venin, cette fois-ci la commémoration s’annonce sans doute à fleur de peau, elle va être brutale.
    Je ne sais pas quoi en penser, ceux d’une autre époque, n’allaient pas au foot, ils étaient dans leurs ateliers, ou le fil à plomb au bout des doigts pour construire un pays qui n’accueille plus que des GAFAM qui vous dépècent sans hargne mais jusqu’à l’os, et dont les maîtres d’oeuvre sont tous ces cinglés des « rézocassosociaux ».
    La misère est inculte, construisons vite des écoles, de vraies écoles, au moins l’argent de ces abrutis de ballon rond profiteront à l’insu de leur plein gré d’une scarification de leur bulbe, pour qu’ils puissent entrevoir la lumière qui leur fait tant défaut.

  13. …un art de vivre ensemble
    Mais comment un tel art de vivre ensemble, qui implique un minimum d’homogénéité sociale, culturelle, éducationnelle et surtout une volonté commune d’y adhérer, serait-il seulement envisageable avec les racailles que le Régime élève en batterie, sans oublier celles qu’il se croit obligé d’importer comme si nous en manquions ?

  14. Xavier NEBOUT

    À l’heure de la féminisation, l’émotion domine la raison, on caquète, on éructe, le vocabulaire se réduit, et l’un entraîne l’autre vers le néant.
    Eric Zemmour vient d’être condamné pour incitation à la haine raciale parce qu’il stigmatisait les immigrés. Nos magistrats en sont donc à assimiler les immigrés à une race ! Politisés ? Surtout des nullités ! Mais parce que ce sont des nullités, ils sont politisés pour le cacher.
    D’une manière générale, de même qu’il est plus facile de légitimer ses décisions par l’idéologie et l’indignation que par la théologie ou seulement la philosophie, il est plus facile de condamner en se fondant sur une idéologie de bonne conscience gauchiste, que d’étudier le droit afférent. Les agents immobiliers en savent quelque chose.
    Selon le catéchisme de l’Eglise, le premier devoir religieux est le respect du vocabulaire. Dans l’Inde éternelle, on vénère Vac dont le symbole est la vache, et Pritivi chevauche une vache ou en prend la forme.

  15. Claude Luçon

    @ hameau dans les nuages
    Le site que vous m’avez adressé hier concernant Anne Frank était le sujet de l’interview de l’historien Jean-Pierre Guéno sur LCI ce jour qui en gros reprenait le texte du site et le complétait.

  16. Claude Luçon

    Sommes-nous si sûrs que tout va plus mal ou sommes-nous plus et mieux informés que nos ancêtres de la bêtise et la cruauté d’Homo sapiens ?
    En remontant les trois derniers siècles on y trouve rarement une période de paix ayant duré très longtemps : 1789, Napoléon, 1830, 1848, 1870, 1914, 1939, Indochine et Algérie allant du serf illettré au bachelier soixante-huitard, en passant par les grognards de Napoléon, les communards, les misérables de Hugo, les gueules noires de Zola, les poilus de 14-18, les camps très particuliers d’Hitler, Staline et Mao !
    Soixante ans de paix en France, télévision et smartphone, semaine de 35 heures, congés payés, automobiles et « seulement » 3 500 morts/an sur les routes de France, retraite à 60 ans, ne laisseraient-ils pas aux citoyens trop de temps pour se plaindre, faussant la perception des temps que nous vivons ?
    80 % des Français se déclarent plutôt heureux dans les sondages, alors… ?
    Souffrir serait-il à la mode ?
    Tenons-nous à conserver notre médaille d’or du championnat mondial de pessimisme ?

  17. Anecdote : un demi-siècle en arrière…
    Je roule rue de l’Université, en épectase sur le genou de ma dernière conquête…
    Un véhicule sort d’une rue à droite…
    Choc…
    Tôles froissées.
    Le conducteur sort de sa berline neuve…
    Je m’attends à une ronflée méritée.
    « Bonjour Monsieur… je suis navré que nous fassions connaissance dans de telles circonstances » me dit-il.
    Depuis ce jour j’ai compris ce qu’était la classe.

  18. L’insulte a toujours existé, mais dans le bestiaire politique. Ici, l’invective a sa place, mais c’est l’affaire de chacun et votre voeu n’y a pas changé grand-chose, sans doute par désintérêt mais qu’importe ? les moucharabiehs c’est fait pour voir sans être vu.
    Cher hôte, vous avez eu tort d’aborder ce sujet: il est malsain, libère des vapeurs méphitiques et n’engendre que du désordre. Pendant ce temps, on néglige la face perverse du pays qui renforce au-delà du raisonnable son arsenal sanitaire alors que presque toute l’Europe commence à souffler devant l’évidence scientifique ou sabre la vente de cannabis doux sous des prétextes et non des motifs. Quae ratio est ? Une vulgarité électorale bien plus grave que les matières dont se sert le président pour barbouiller les résistants qui auront, si les choses continuent ainsi, bientôt raison.
    Le cumul du mépris et de l’autorité fait bien plus pour le sentiment d’anarchie chez les délinquants que le simple laxisme.
    Contrairement à ce qu’on pense, les racailles et criminels ne sont pas des imbéciles: ils sont monovalents, c’est tout, et connaissent très bien le tissu sur lequel ils évoluent.
    Certes, notre liberté est vraiment menacée et je ne parle que de notre liberté matérielle, celle intellectuelle étant depuis longtemps réduite par l’évolution elle-même et le sectarisme indispensable à la survie de l’élite avide de pouvoir.
    Quel complot a aussi bien fonctionné que celui de « l’extinction du popperisme », qui plaçait la faculté d’invention et d’autonomie au premier rang des qualités indispensables à la réussite d’une société.
    Mais le pays châtré par vingt ans d’obséquiosité stalinienne, de révérence indécente devant les orgies sanguinaires des régimes dits révolutionnaires avait des ressources feutrées, des ententes de couloir, des génies méconnus, je pense au conseiller Braibant, dont la déchirure ne devait pas être mince, qui, aujourd’hui inspirent une prise de conscience.
    Cela, au sommet de l’Etat, on ne peut pas le comprendre. Une fiche de lecture ne remplace pas la connaissance.
    Pendant cinquante ans, le ricanement de M. Marchais ou la perversité intellectuelle d’un Mitterrand ont laissé accroire que la France accepterait tout, une forme de prostitution qui aujourd’hui se dissout dans la vulgarité envers le peuple, sommé de subir un cocardisme autoritaire hors de saison.
    Oui, le roi est nu.

  19. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous écrivez notamment : « J’intègre aussi que sur les blogs, sur Twitter, et moins sur TikTok, il est souvent plus porteur de démolir humainement que de contredire intellectuellement. »
    Vous oubliez Facebook : je recommande à chacun d’y aller.
    Facebook me semble présenter tous les avantages, je le dis à ceux qui appréhendent d’y aller, je ne sais pourquoi :
    1. 99 % gens signent de leur vrai prénom et de leur vrai prénom
    2. Beaucoup indiquent leur profession, ce qu’ils aiment, on peut indiquer les livres que l’on préfère (je l’ai fait), les films que l’on préfère (je l’ai fait)
    3. Les amis de chacun sont indiqués (j’en suis à 2 500, mais on ne peut dépasser 5 000)
    4. Quand on écrit quelque chose, on voit qui vous a lu, parmi ses amis
    5. On peut montrer les vidéos que l’on veut ou les dessins humoristiques que l’on veut
    6. Grâce à la multiplication des relations entre amis, on peut faire d’agréables découvertes de textes ou d’univers auxquels on ne songeait pas.
    P.-S.: quelques habitués d’ici sont comme moi sur Facebook. Nous nous connaissons et nous communiquons.
    Conclusion : Vive Facebook !

  20. Denis Monod-Broca

    @ hameau dans les nuages
    Jolie anecdote. Le christianisme en effet est la seule religion dont le signe de ralliement est de façon manifeste un mort, et ce mort est un innocent, victime d’une foule assassine, d’une foule qui ne savait pas ce qu’elle faisait, mais dont quelques membres ont compris ce qui s’était passé, 3 jours après, trop tard certes mais pour toujours !…
    Mieux vaut oublier tout ça, c’est embarrassant, allez ouste, au cimetière !…

  21. Je ne fais pas l’impasse sur la pauvreté fréquente des questionnements médiatiques qui n’ont pour but que d’afficher une conviction et non pas celui de faire connaître celle des invités.
    Ne serait-ce pas plutôt, de la part de certains commissaires politiques camouflés en journalistes, une façon détournée et subliminale de marquer l’interlocuteur avec un symbole codifié dans notre société orwellienne comme devant le diaboliser à jamais, quoi qu’il en dise, comme par exemple certaines questions biaisées portant sur certains aspects particuliers de la Seconde Guerre mondiale, même si elles tombent comme des cheveux sur la soupe ?

  22. Michelle D-LEROY

    « C’est d’abord le fruit vénéneux des idéologies. Notre pays était structuré par la religion et par le communisme. Par de grands récits qui se sont effondrés… Nous nous sommes laissés allés à une postmodernité sans âme dans laquelle les élites se sont complu… » (Maurice Szafran)
    C’est bien cette modernité encouragée par les jeunes politiques pour faire jeune, émancipé, intello sorti de son trou, qui est source d’une société en pleine dérive.
    Manque de respect et de tenue : deux notions dépassées et remisées au musée des antiquités pour avoir l’air « dans le vent ».
    Manque de tenue à la fois verbale et vestimentaire comme un passage obligé pour paraître évolué. Et l’affaire du jeune Stromae venu chanter sur TF1, poli, avec un langage châtié, habillé en costume cravate et, dès le lendemain, traîné dans la boue sur les réseaux sociaux par les modernistes qui croient que plus leur langage est ordurier, plus leurs vêtements sont déchirés ou en vrac, plus ils sont dans l’air du temps et remarquables.
    Question d’époque peut-être, mais le « plus rien n’a d’importance » et on peut tout dire, tout faire, parce qu’on a bien le droit, aura ses limites. Une société doit avoir des règles de vie. La religion, l’école, apprenaient ces valeurs élémentaires pour un vivre-ensemble convenable.Ce n’est plus le cas, les enfants ne vont plus au catéchisme, les élèves n’écoutent leurs maîtres et leurs parents les défendent quels que soient leurs torts.
    Je suis moi-même parfois étonnée lorsqu’un jeune me paraît bien élevé. C’est dire où nous en sommes.
    Sauf qu’à force de laisser faire pour démontrer qu’on est cool et avant-gardiste, et de laisser aller, d’incivilités puis de violences verbales jusqu’aux agressions graves, la vie devient parfois un enfer. Et ceux qui se réjouissent de ce nouvel état de choses sont les mêmes qui ne parlent que du bien vivre ensemble. Il y a comme un déséquilibre.

  23. Avec tout le respect que je dois à notre hôte, c’est un billet que je trouve moins génial que d’autres.
    Dire que de nos jours l’enfance n’est plus un bouclier contre les ignominies est purement et simplement inverser la réalité : ce qui se passe au contraire est que les agressions contre l’enfance (celle du prêtre, celle de l’éducateur, celle du pater familias) étaient largement tolérées, donc nombreuses, et qu’elles ne le sont plus du tout, donc deviennent plus rares.
    Le reste du propos : il y a baisse générale des manières et de la moralité.
    Oui, mais je pense que ça doit faire environ trois cent sept ans (depuis la mort du Grand Roi) que les vieux conservateurs disent ça. Ils ont commencé par abandonner la grande perruque, puis ils se sont défaits de la petite et maintenant ils laissent tomber la cravate… Tout le monde croyait en Dieu, puis ils se sont contentés d’aller à la messe et maintenant ils ne font même plus semblant…
    Je trouve que c’est quand même voir la liberté et l’émancipation, qui en effet ont leurs inconvénients, par le petit côté noir…
    Enfin, défaut typique du politiquement correct qui règne dans les médias et domine largement dans la mouvance de la droite dite républicaine – défaut bizarre sous la plume de qui il y a deux jours a crédité Zemmour d’avoir irrévocablement introduit le parler-vrai dans le débat politique mais notre hôte hésite constamment entre la liberté du loup et le confort du chien attaché à la chaîne ; du reste il appartient à la fois au monde médiatique et à celui de la droite « républicaine » – l’immigration n’est pas désignée comme cause majeure d’incivilité, de délinquance, de crime.
    Enfin il y a une chose à laquelle personnellement je ne me suis toujours pas vraiment habitué chez notre hôte si tolérant, c’est son style. « Le plus grand obstacle à la restauration d’une forme même minimaliste de civilité ».
    Une peinture, une esthétique peuvent être qualifiées de minimalistes. Sauf par ironie – mais ici il n’y en a pas – une civilité ne peut correctement être qualifiée que de minimale.

  24. revnonausujai

    Rhôô Blanquer !
    Quoi, Blanquer, il était en télétravail sur une île espagnole, c’est E. Borne qui doit être contente, enfin quelqu’un qui se dévoue pour promouvoir cette mesure !
    À force de creuser, ils vont finir par trouver du pétrole, même Claude Luçon n’y aurait pas pensé.

  25. sbriglia@Jovien

    « Une peinture, une esthétique peuvent être qualifiées de minimalistes. Sauf par ironie – mais ici il n’y en a pas – une civilité ne peut correctement être qualifiée que de minimale. »
    Rédigé par : Jovien | 18 janvier 2022 à 20:27
    En êtes-vous si certain ?
    On dit bien d’une politique économique qu’elle est minimaliste, au sens de réduite à sa plus simple expression…
    Une civilité peut donc être à la fois minimale (sur l’instant) et minimaliste (sur la durée).
    D’une manière générale je crois qu’il faut se garder de donner des leçons sur ce point à notre hôte : il nous surpasse tous dans le choix judicieux des substantifs ou adjectifs.
    Il a le mérite de ne pas abuser des adverbes.
    Et c’est ainsi qu’Allah est grand…

  26. Stéphane Rebecq

    @ Ninive
    Macron a été recalé par deux fois à Normale ! C’est dire à quel point il est nul…

  27. @ Stéphane Rebecq
    « Macron a été recalé par deux fois à Normale ! C’est dire à quel point il est nul… »
    On n’est pas « nul » parce qu’on s’est fait recaler à Normale… faut arrêter, vraiment…
    Quand je traînais mes guêtres à l’X en tant que normalien, j’étais « nul » parce que je n’étais pas polytechnicien. Bon, franchement, faudrait savoir…
    Bientôt, Macron sera « nul » parce que – horreur !! – il a été recalé à l’école du cirque…
    ——————————————-
    @ Serge HIREL
    Si vous vouliez savoir pourquoi la France est, selon mon appréciation personnelle, un pays pourri, il suffit de viser le niveau de prétention de gens qui considèrent qu’échouer à Normale est la preuve de la nullité ultime.
    Cette mentalité-là m’a littéralement dégoûté de la France. Et une des raisons pour lesquelles je préfère la Suisse à la France, c’est que personne ne m’y a jamais gonflé avec l’X ou l’ENS. Passer des entretiens à Jane Street est quand même un exercice un peu plus satisfaisant que de devoir s’excuser d’être normalien face un recruteur français. Il y a vraiment une question de mentalité à revoir.

  28. Blanquer à Ibiza ? Houuuu, le vilain méchant qui va chez les riches !
    Blanquer à Saint-Etienne ? Houuuu, il ne respecte pas la laïcité !
    Blanquer dans les Hauts-de-France ? Houuuu il fréquente une région RN !
    Blanquer à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux ? Houuuu il provoque et défie les écolos !
    Un feuilleton digne de Bécassine scénarisé par ses opposants ; quel niveau ! Je ne m’attendais pas à ce qu’ils tombent aussi bas mais vu ce dont ils sont capables contre Zemmour c’est du caniveau, une cour de récré de maternelle sup’, option savoir tenir une cuillère « kikiledi ki yé, nananèèère ».
    Le Covid attaque surtout les cerveaux, on en a la preuve tous les jours avec tous ces débiles anti-Zemmour mais cette fois la pantalonnade anti-Blanquer a atteint des niveaux stratosphériques dans leur connisme chronique.
    Qui a envie d’aller à Ibiza de nos jours ? Une île faune dépotoir de tous les tarés drogués cinglés, jet-set ou pas, saleté, hygiène infecte, plages déchèteries de tous les virus bactéries et autres déjections, seringues, mégots, essuie « tout » jonchent ces endroits dangereux pour la santé.
    Ibiza n’est plus rien, ce symbole d’idéal de beauté, richesse, et réussite a vécu, faut mettre vos logiciels à jour chers ringards attardés anti-Blanquer.
    À part quelques propriétés protégées réservées aux riches, c’est un coin à vomir, à fuir.
    Voilà que je défends un ennemi LREM maintenant, je suis tombé bien bas moi l’ultrazemmourien.

  29. @ F68.10 | 19 janvier 2022 à 00:08
    Tout est relatif, comme ne l’a jamais dit Einstein. Quand on ne voit quasiment dans les hautes sphères du Pouvoir que des gens de niveau Polytechnique, ENA, Normale, et j’en oublie, on peut douter du potentiel de ceux qui font exception.
    Quoique, quand on voit ce que font les premiers, on peut douter aussi.

  30. « En effet, je serais naïf si je déniais qu’hier des transgressions ponctuelles graves pouvaient aussi se produire mais la politesse et la culture interdisaient qu’elles soient tellement répandues que personne n’était à l’abri. »
    Ce qui est regretté n’est, en fait, que l’apparence, une écume des choses plus pourrie que surannée.
    Pour le fond, voyons voir…
    La culture n’empêche pas la violence, l’antisémitisme n’a pas été produit par des incultes, par exemple.
    La politesse n’a jamais mis personne à l’abri de la violence, par exemple, la dame dont on pouvait baiser la main dans une réception était éventuellement violée par son mari au nom du devoir conjugal, ou par un autre, dans un coin, ce qu’elle devait ravaler sous peine de l’accusation de peur qu’on l’accuse d’avoir provoqué son malheur.
    Tiens, j’ai oublié les enfants qu’on nous ressort, tant qu’à faire… Comme si la pédophile datait d’aujourd’hui, par exemple ! En réalité, c’est la dénonciation des abus qui est nouvelle.
    De nos jours, le caché ressort : en bien, cela donne la dénonciation d’abus dans l’intérêt des victimes, en mal, le fait de faire des victimes sans vergogne.
    Cela permet d’y voir clair.
    Comme aux Etats-Unis, le Premier amendement donne à voir ce que les gens pensent vraiment, car c’est un pays anglo-saxon, donc la vérité importe, on n’est pas en France…
    Et en plus, il y a la culture de la frontière : on n’a pas de temps à perdre en chinoiserie, en inefficacité prétentieuse du niveau de mettre la poussière sous le tapis en faisant des phrases.
    Tous les raffinements ne se valent pas : le polissage des verres des instruments d’optique, le style où le pointe et la grâce ne font qu’un, en constitue le zénith.
    Mais je m’en vais parler du nadir.
    Qui n’a vu combien la politesse peut être pervertie ! Elle peut être un moyen de traquer les manques de l’autre pour l’attaquer.
    Plus grave ! L’enrobement de ses propos peut servir de bouclier pour sous-entendre des choses dans des discours trop dilués pour qu’il soit malaisé de les citer afin de démontrer leur venin, sans parler du dégoût à la manipulation de l’impur se cachant sous la belle apparence, ce qui, en vérité, est la triple profanation du bien, du beau et du vrai.
    Consciente ou inconsciente, comment le dire et pourquoi en parcourir les chemins sauf en cas de nécessité, qui peut dire, ordure, je ne marcherai pas sur tes sentiers ?
    Cependant, il faut savoir que pervers et perversions sont comme un labyrinthe d’ordure se refermant sur ceux qui en parcourent les tortuosités.

  31. Pour compléter la présentation publicitaire détaillée de Facebook par Patrice Charoulet, il convient aussi de signaler :
    – que le modèle économique de Facebook consiste à compiler des données à l’insu de ses utilisateurs, collecte tellement discutable qu’elle est obfusquée par Facebook en la répartissant morcelée sur des serveurs situés dans des pays différents, afin de pouvoir prétendre aux Etats qu’ils n’ont pas de base légale pour mettre le nez dedans ;
    – que ces données sont croisées de multiples manières qui feraient rêver la plupart des services de renseignement ; si l’outil de recherche intégré à Facebook s’est vu limité au fil du temps, c’est parce qu’il rendait cela évident ; par exemple, il est évident que le carnet d’adresses des utilisateurs de WhatsApp avec tel numéro est comparé avec celui de tel autre utilisateur, etc. il devient possible d’identifier le relationnel détaillé des individus ;
    – que ces données sont évidemment revendues, et que donc tout l’intérêt de la règle de Facebook sur l’identification des profils est directement lié à cette monétarisation : il est évident qu’on vend plus cher un profil nommé Patrice Charoulet, tout content d’indiquer son emploi (qu’il semble considérer essentiel à la compréhension de ses messages) qu’un pseudonyme ;
    – qu’en plus, Facebook s’impose en censeur ci et là, alors qu’il est notoire que Facebook entrave les investigations judiciaires.
    Rien de tout ceci n’est un scoop. Cela a déjà été dit et ça a depuis été confirmé.
    Certains pensent que leur vie n’est pas assez intéressante pour se soucier qu’elle puisse ainsi être retracée par une société privée. Toutefois, cela affecte aussi tout leur entourage.
    Il existe d’autres réseaux sociaux (Mastodon, etc.), pour ceux qui y tiennent, qui sont socialement moins dangereux.

  32. Tout se tient jusqu’à ce que, tel un décor de cinéma en carton pâte, il ne faut pas grand-chose pour que tout s’écroule.
    Philippe Bilger était bien seul ce matin dans l’émission « L’Heure des pros » pour défendre Valérie Pécresse qui dans son face à face avec J-J Bourdin, a tenu en préambule des propos dérangeants, pour ne pas dire humiliants envers son interlocuteur.
    Défendre la cause des femmes d’accord, mais il ne faut pas aller jusqu’à mettre en cause la présomption d’innocence en espérant ainsi obtenir les voix des mouvements féministes fanatisés. C’est déjà beaucoup de nous faire du Ciotti en permanence pour maintenant nous faire du Sandrine Rousseau.
    Tous les autres invités du plateau et notamment Gérard Carreyrou, ancien directeur de TF1, ont condamné son attitude, y compris d’ailleurs Pascal Praud d’une façon plus nuancée.
    Depuis quelque temps Valérie Pécresse accumule les bourdes. Encore quelques-unes de ce niveau et, avec ou sans Éric Zemmour, elle aura bien du mal à accéder au second tour.

  33. @ sylvain | 19 janvier 2022 à 07:36
    « Voilà que je défends un ennemi LREM maintenant, je suis tombé bien bas moi l’ultrazemmourien. »
    Même Zemmour a désapprouvé l’acharnement d’une presse caniveau contre Jean-Michel Blanquer, sans doute un des meilleurs ministres du gouvernement.
    Rassurez-vous vous êtes toujours un bon ultrazemmourien ! 🙂

  34. Notre pensionnaire préféré des EPHAD nous déclare (18 janvier 17h14) que la France vient de vivre une période de paix de 60 années [1962 – 2022]… période au cours de laquelle nous avons été envahis et occupés sans même que l’on ait déclaré la guerre à qui que ce soit.
    Il a raison, c’est mieux qu’avant… on ignore…

  35. @ sbriglia | 18 janvier 2022 à 18:05
    Oh ! Quelle belle et émouvante fable !
    Quelle classe en effet…
    Elle ne vous inspire pourtant pas tellement…
    Depuis un certain temps, vous poursuivez de vos acides jets ce pauvre Achille, qui résiste avec ténacité à vos âpres et lourds reproches.
    Pourriez-vous nous faire une démonstration, comme ça, vite fait, de votre classe ?
    Pourriez-vous aussi nous dire d’où vous tenez tant de supériorité ?
    Elle ne se remarque pas vraiment dans vos commentaires, qui ont pour principale motivation de nuire et pas tant d’instruire.
    Quant à vos références, elles sont (sans offense) d’une très grande médiocrité !
    Et c’est ainsi qu’Allah est grand et l’aléa plus grand ! De te fabula narratur !

  36. @ xc
    Je n’ai jamais prétendu que les normaliens ou les polytechniciens étaient des incompétents congénitaux. Ce qui m’irrite, c’est que les voies de critique du savoir et de la compétence sont multiples, et que la monomanie française en la matière aboutit au final à une perte de compétence. Plein d’autres personnes que les gens issus des « grandes » écoles ont le droit de réfléchir et le droit d’être écouté sur le fond. Je déplore cette perte de créativité, d’imaginativité et au final de compétitivité que cela induit. Je n’aime pas ces carcans mentaux. Du tout.

  37. hameau dans les nuages

    @ Achille | 19 janvier 2022 à 09:39
    Oui bon hein ! On ne va pas non plus en faire tout un fromage ! 🙂

  38. @ hameau dans les nuages | 19 janvier 2022 à 11:02
    Il est vrai que le fromage français c’est Valérie Pécresse qui en parle le mieux. ! 😊
    —————————————————-
    @ duvent | 19 janvier 2022 à 10:29 (@ sbriglia)
    « Pourriez-vous aussi nous dire d’où vous tenez tant de supériorité ? Elle ne se remarque pas vraiment dans vos commentaires, qui ont pour principale motivation de nuire et pas tant d’instruire. »
    Merci pour cette remarque que je m’étais déjà posée. Je n’osais pas le lui dire car il se vexe tout de suite. 🙂

  39. Tout se tient en effet !
    Dans la série du feuilleton « BEN VOYONS », une anecdote qui devrait intéresser Zemmour : mon quotidien d’aujourd’hui relate la mésaventure arrivée à une commune de notre région, l’invasion illégale en juillet dernier d’un terrain par des Roms, une centaine environ.
    BEN VOYONS !
    La routine habituelle : protestations des édiles locaux, préfets avertis, etc. etc. la loi bafouée mais ça ne compte plus de nos jours, toutes les lois le sont.
    BEN VOYONS !
    De plus, par pur électoralisme démagogique, la gauche locale, toujours les mêmes, a applaudi, encouragé et défendu les délinquants avec le catéchisme gauchiste habituel : vivre-ensemblisme, humanisme, solidaritisme, pleurnichisme, victimisme, fascisme discrimination xénophobie et racisme des élus de droite… mêmes méthodes qu’emploient leurs complices islamistes.
    BEN VOYONS !
    Finalement ces Roms sont partis d’eux-mêmes bien entendu, la justice aveugle, le préfet sourd n’y sont pour rien, ça se saurait. Ce sont les Roms qui décident, m’enfin, non mais !
    BEN VOYONS !
    Les élus couards se sont rendus sur les lieux bien longtemps après leur départ, on ne sait jamais, et là, horreur !
    Tous les détritus et immondices inimaginables, des carcasses de voitures abandonnées, des canapés crevés barbotant dans des nappes d’huile de vidange sur le sol, des sanitaires à ciel ouvert, la nausée absolue.
    Perso j’applaudis à tout rompre, bien fait pour leurs sales gue*les de soumis ! On est vraiment un peuple de lâches laxistes trouillards, ces scénarios se multiplient à l’infini partout dans le pays impunément en toute arrogance et mépris des institutions elles-mêmes, trois ou quatre squatteurs pouilleux de maison particulière suffisent à mettre les préfets à genoux, alors des centaines de Roms, c’est la Bérézina, Waterloo, Little Bighorn…
    Bien entendu, la gauche défend les délinquants quels qu’ils soient, la justice ferme les yeux, la police est figée en état d’hibernation.
    Mais on tient le seul et vrai responsable de la dégradation du pays et du climat de haine épouvantable qui y règne :
    C’est ?… ZEMMOUR ! Bingo !
    BEN VOYONS !

  40. @ Achille | 19 janvier 2022 à 09:39
    Bizarre quand même qu’on n’ait pas trouvé un autre que Bourdin pour mener l’interview. Quoi que fasse Valérie Pécresse elle était sûre de ne pas bien s’en sortir à ce sujet. Elle a limité les dégâts comme elle a pu.
    Je suis davantage gênée qu’elle ait à plusieurs reprises affirmé que le rôle des élus était de protéger les Français. Non, non et non. Nous ne sommes pas dans une relation parents-enfants avec nos élus. Ce serait déjà bien s’ils ne nous nuisaient pas, s’ils ne nous e*?!x*daient pas, s’ils ne nous compliquaient pas la vie, s’ils ne nous endettaient pas, s’ils ne nous manipulaient pas.
    À part ça, je l’ai trouvée à la hauteur de la fonction qu’elle brigue pour ceux qui sont d’accord avec sa vision politique.

  41. « Tout se tient mais tout ne se vaut pas. » (PB)
    Je me permets de signaler l’intervention lumineuse de Laetitia Helouet, intelligence brillante, pendant que le journaliste laborieux s’attachait à faire avaler que les minuscules élites noires apportaient à l’émancipation des Noirs de France.
    Elle a explicité pourquoi, avec classe, lucidité et intelligence de vision.
    Et l’autre s’entêtait, suivant son fil conducteur, à vouloir dire que les têtes de gondole tiraient vers le haut leurs congénères… Fausse analyse, désastreuse analyse, imbécillité crasse, l’assimilation est un combat d’ensemble, tous unis pour une nation exemplaire.
    Le documentaire appuyait sur les emplois, bien sûr, réservés à ces minorités noires… C’était une autre époque… Je pourrais y passer la nuit.

  42. @ Michelle D-LEROY
    « Manque de tenue à la fois verbale et vestimentaire comme un passage obligé pour paraître évolué. »
    Et pour paraître « sympa ».
    Sauf que tous ceux qui ont été obligés au cours de leur existence de côtoyer certains des gens qualifiés ainsi ont fini parfois par apprendre à quoi pouvait ressembler la turpitude.

  43. Claude Luçon

    @ Achille | 19 janvier 2022 à 09:39
    Elle ne pouvait pas éviter d’en parler, l’accusation d’agression sexuelle impliquant Bourdin était trop récente.
    Sinon on l’aurait soupçonnée de ne rien dire connaissant son attitude et sa pensée sur le sujet, c’est un de ses arguments de bataille !
    Faute des costumes de Fillon il va bien falloir lui trouver une faille !
    La gauche est en ruines, elle est en train de reconstruire les Républicains.
    Sa connaissance des dossiers est remarquable, il fallait bien occulter la chose avec un scandale verbal !
    D’après Le Monde la première réaction de ses conseillers avait été d’annuler la confrontation. Ce qui aurait humilié encore plus Bourdin et BFM !
    Le commentaire de Pécresse était clair et précis, n’ignorant pas la présomption d’innocence mais pas médiatiquement correct !
    Comme d’habitude l’accusé devient la victime c’est pourtant ses copains de la presse qui ont sorti l’histoire et ce n’est probablement pas par hasard que l’annonce en a été faite juste avant l’interview de Pécresse, pour l’embarrasser.
    Il faut aussi voir sur LCI comment, subtilement, Thréard et Roquette, tous deux du Figaro, défendent et justifient les excès verbaux de Zemmour leur ex-collègue. Il est d’ailleurs curieux que les deux alternent tous les soirs sur Brunet & Cie, sur LCI. Pour ces deux-là Zemmour a même transformé MLP en une bergère souriante baladant les moutons que nous sommes sur l’esplanade et devant la pyramide du Louvre !
    Comme dans la série TV « Crimes » le coupable est toujours un bon et gentil garçon pour ses amis et voisins !
    Dans ce cas Bourdin est le bon coupable et Pécresse la méchante sorcière.
    Nos médias nous manipulent et nous prennent pour des crétins !
    Le même jour sur LCI, Pujadas a carrément déclaré qu’il était plus intéressant de parler des mauvaises nouvelles que des bonnes ce qui attirait plus de téléspectateurs, quitte à en fabriquer quelques-unes… !
    Le tout en attendant Macron !

  44. Les vulgarités sont connectées, le pouvoir transgressant gangrène la base, les médias incorrects influencent mal, le langage dévoyé fait école et la société s’abandonne peu ou prou à un cloaque. Le comble est de voir dans cette libération de mauvais aloi un progrès.
    Oui, tout se tient et la première faute impardonnable commise au nom d’un utilitarisme de bas étage a été de dissocier enseignement et éducation et pas seulement dès le plus jeune âge, c’est aussi valable pour l’échelon supérieur d’un cycle d’études, où l’éducation rejoint l’éthique professionnelle.
    Chaque métier, que l’on soit plombier, juriste ou médecin, repose sur un savoir technique, mais comment ne pas comprendre qu’avant de former un technicien il faut aussi former un homme et non pas un voyou savant ?
    Par exemple, le feuilleton épidémiologique actuel nous rappelle que parfois nous attendons certes d’un médecin une compétence technique en plomberie, pardon, en médecine, mais aussi un sens profond du respect de son patient et du caractère quasi sacré de la vie qu’il incarne, avec laquelle on ne doit pas jouer avec légèreté…

  45. Michel Deluré

    @ Achille 19/22 09:39
    « Depuis quelque temps Valérie Pécresse accumule les bourdes. »
    Venant de la part d’une candidate à la présidentielle, les propos que vous mettez en cause et qui ont été formulés face à un journaliste qui bénéficie certes de la présomption d’innocence mais qui est tout de même accusé ni plus ni moins d’agression sexuelle sont-ils si « dérangeants » en la circonstance et constituent-ils véritablement une bourde ?
    Si VP ne les avait pas prononcés, ne lui aurait-il pas été reproché en tant que femme candidate à la magistrature suprême de ne pas avoir abordé ce thème justement face à celui qui se trouve accusé d’un tel délit ?
    Et s’agissant de bourdes, EM et son exécutif ne me paraissent pas en reste depuis le début de ce quinquennat, dont certaines encore à leur actif ces dernières semaines alors que l’alibi de la jeunesse et donc du manque d’expérience de ce même exécutif ne peuvent plus être invoqués ?
    —————————————————
    @ Patrice Charoulet 18/22 18:54
    « Conclusion : Vive Facebook ! »
    Enthousiasme qu’il conviendrait de modérer. Le meilleur y est aussi côtoyé du pire.

  46. @ Lucile | 19 janvier 2022 à 12:29
    @ Claude Luçon | 19 janvier 2022 à 14:39
    Je pense que l’interview de Valérie Pécresse pouvait très bien être confiée à Apolline de Malherbe qui a toutes les compétences pour ce genre d’exercice. D’ailleurs elle remplace déjà J-J Bourdin dans les matinales à BFM.
    Mais le torchon brûle entre Bourdin et sa remplaçante (querelle d’ego) et le présentateur vedette de la chaîne ne l’aurait pas accepté. À noter qu’en termes d’audimat, Bourdin attire plus le chaland que Malherbe.
    Quant à Valérie Pécresse elle aurait pu renoncer à son entretien ou à défaut demander à être interviewée par Apolline de Malherbe. À moins qu’elle n’ait vu dans cette confrontation l’occasion de s’attirer les faveurs des féministes, électorat non négligeable qui est bon à prendre.
    Personnellement je pense que Valérie Pécresse a de réelles compétences dans le domaine de la gestion, et une bonne expérience de ministre. Ce sont des atouts précieux, mais il faut bien reconnaître que c’est une piètre oratrice. Et cela risque de la plomber car lors d’une campagne électorale le talent oratoire prime devant les compétences potentielles.

  47. Robert Marchenoir

    Comme l’a fort bien dit le député de la majorité Coralie Dubost, à L’Heure des pros, l’attaque de Jean-Jacques Bourdin par Valérie Pécresse, au début de son interview, était un chef-d’œuvre d’hypocrisie et de perversité (à 5 mn 37 s). En effet, toutes les valeurs disparaissent, la décence la plus élémentaire fait défaut, la démagogie et le conformisme le plus crasse autorisent tout.
    « Si je suis ici ce soir, c’est par respect pour vous, les Français », a osé déclarer Valérie Pécresse devant Jean-Jacques Bourdin, invitée par lui. Autrement dit : je vous méprise profondément parce que vous êtes un agresseur sexuel — mais je respecte la présomption d’innocence, hein !
    Je ne vais tout de même pas me priver d’une heure de propagande sur BFM TV pour respecter mes « valeurs » (qui consistent à juger coupable n’importe quel homme accusé par n’importe quelle femme anonyme), et donc je prends le beurre et l’argent du beurre. J’accepte de me faire interroger par un homme que je déclare mépriser, et en plus je viens le lui dire en face, et profiter de son antenne pour l’humilier.
    C’est proprement poutinien, comme procédé. Ou gauchiste. Je ne sais pas ce que Bourdin a fait ou pas fait, mais ce que Pécresse a dit la met, moralement parlant, bien en dessous de la dernière des prostituées.
    Le pire, c’est que la tirade maoïste de la candidate « de droite » a été négociée. L’intéressé a accepté d’avance de se faire humilier en public, et sa chaîne ne l’a pas défendu.
    Qu’est devenu ce quelque chose qu’on appelait jadis la dignité ? D’un côté comme de l’autre, elle a fait gravement défaut, dans cette affaire.
    Si vraiment cela choquait à ce point Valérie Pécresse de se faire interviewer par cet homme, eh bien il me semble que la moindre des choses, c’était de ne pas y aller !
    Allons plus loin. Admettons que les accusations soient vraies. Tout le monde semble trouver absolument normal qu’une femme politique refuse de se faire interviewer par un journaliste qui aurait tenté (tenté !) d’embrasser une femme de force il y a huit ans. Quel rapport ? Qu’est-ce que c’est que ce délire ?
    Si l’intéressé est condamné par la justice, eh bien ! qu’il purge sa peine : amende ou prison avec sursis, j’imagine. Qui a inventé, en plus, qu’il devait être condamné à l’interdiction professionnelle, à la mort sociale et aux leçons de morale de la première carriériste politique venue ?
    Il n’y a que l’idéologie « woke », le politiquement correct, le communisme maoïste qui prescrivent cela. La candidate de la droite « classique » et « modérée » est infectée par le wokisme et le communisme, et personne ne semble s’en rendre compte.
    Il faut rendre hommage à Pascal Praud pour avoir défendu Bourdin dans cette affaire — et à Éric Zemmour, bien entendu. Praud a malicieusement fait remarquer à Coralie Dubost qu’elle était d’accord avec Zemmour sur ce coup-là. C’est tout à son honneur, puisqu’elle a bien pris soin de souligner ses convictions féministes et de rappeler que Zemmour était un « délinquant raciste » (ben voyons…).
    Elle a aussi expliqué avoir passé quelque temps dans un commissariat avec des policiers spécialisés dans ce genre d’affaires, qui lui ont dit à quel point ils étaient noyés sous les dénonciations mensongères.
    Eh non, les femmes ne disent pas toujours la vérité, pas plus que n’importe qui. Comme par hasard, les femmes qui se réveillent des années après en se rappelant qu’on a « essayé de les embrasser » (quel crime !) ont toujours été « agressées » par des hommes connus, riches ou les deux à la fois. Ce n’est jamais Adolphe Bidochon qui est traîné devant le tribunal médiatique de cette manière, on se demande bien pourquoi.

  48. @ Michel Deluré | 19 janvier 2022 à 16:12
    « …les propos que vous mettez en cause et qui ont été formulés face à un journaliste qui bénéficie certes de la présomption d’innocence mais qui est tout de même accusé ni plus ni moins d’agression sexuelle sont-ils si « dérangeants » en la circonstance et constituent-ils véritablement une bourde ? »
    Concernant ladite agression sexuelle, d’après ce que j’en ai compris, il s’agissait d’une drague un peu lourde de Bourdin envers une de ses collaboratrices qui a eu lieu dans une piscine il y a plus de dix ans.
    Donc il faut quand même relativiser les choses.
    Là cela sent plutôt le règlement de comptes. Mais ce n’est que mon avis…
    Quant aux bourdes de l’exécutif je ne les nie pas et je les regrette. En particulier celle sur les non-vaccinés parfaitement inutile et provocante à quelques semaines de l’élection présidentielle.
    Mais nos présidents ont tous leurs petits travers. Ils mènent une vie infernale et il se peut que parfois ils aient des moments d’égarement. Même avec leurs lourdes responsabilités ils restent, malgré tout, des hommes.

  49. La coquette, dit Ninive, à propos du président qui a encore fait montre de sa virtuosité.
    Félicitations Ninive, comme Bardella, vous excellez méthodiquement dans le n’importe quoi.

  50. @ Aliocha | 19 janvier 2022 à 17:09
    Magnifique discours, en effet.
    On aurait dit du Serge HIREL dans ses grands jours. Je me demande même si ce n’est pas lui qui lui a écrit son discours. 🙂
    Les réponses de ses opposants Yannick Jadot, Jordan Bardella et surtout la pathétique Manon Aubry étaient d’une indigence (pour parler comme Marcel P) affligeante.

  51. @ Lucile
    « Je suis davantage gênée qu’elle ait à plusieurs reprises affirmé que le rôle des élus était de protéger les Français. Non, non et non. »
    La fonction première d’un État ou organisation équivalente a toujours et partout été, depuis l’âge des cavernes, de protéger ses sujets, citoyens ou ressortissants, c’est même comme cela que s’est constituée la féodalité, par un contrat passé entre un seigneur et ses serfs, selon une société organisée en bellatores, oratores, laboratores.
    Actuellement, les élus ont en principe le droit et le devoir de vérifier que l’État, à travers le pouvoir exécutif qui l’incarne, assure bien la première de ses missions régaliennes, à savoir la défense de la nation vis-à-vis des diverses menaces qui pèsent sur elle, au passage en revendiquant jalousement le monopole de la violence légitime qu’il nous défend d’exercer même quand il fait preuve de carence.
    Ce que ni les uns ni l’autre ne font correctement actuellement en France par incurie, idéologie ou pire.

  52. Les références s’émoussent, de Gaulle, Pompidou, Giscard, le désormais sublissime Mitterrand décoré par Pétain, mais fin lettré qui lisait Chardonne, ah ça mon gars ça pardonne tout. Dernière bouée d’une gauche qui s’effondre.
    Puis a surgi la génération des branleurs, ne sachant pas quoi faire de leurs dix doigts mais sortant de l’ENA, ils se sont dit pourquoi pas moi. Chirac, Sarko, Hollande, Macron, près de 30 ans de perdus.
    Un journaliste demandait au chanteur Renaud ce qui l’avait conduit à se lancer dans la musique « un jour j’ai entendu Sheila, je me suis dit pourquoi pas moi ».
    C’est à peu près ce qui les motive, Sheila.
    33 tours et puis s’en vont… au Conseil constitutionnel à 12 boules par mois, avec Juppé pour les accueillir.

  53. Michelle D-LEROY

    Je pense que Valérie Pécresse a été piégée par BFM, une chaîne qui ne cache pas sa sympathie pour Macron. La mettre mal à l’aise, une bonne tactique en imposant JJ Bourdin et donc la mettre en difficulté pour minimiser la connaissance de ses dossiers et des sujets sérieux. Des sujets qu’elle maîtrise parfaitement ne leur en déplaise.
    En ce qui concerne l’affaire Bourdin proprement dite, autant le dire, je n’ai aucune sympathie pour ce journaliste, grand donneur de leçons, de cette gauche macronienne bien-pensante, pleine de morgue et méprisante. Non JJB n’est pas ma tasse de thé.
    Toutefois, au cours de ma carrière professionnelle, j’ai assisté à tellement de provocations féminines envers des hommes (les mieux placés dans la hiérarchie, en général) pour obtenir leurs faveurs, que je reste perplexe sur les dénonciations, surtout des années après… pour encore obtenir une somme d’argent en dédommagement.
    Il y a de simples dragueurs, certains plus lourds que d’autres, qu’il suffit de remettre en place, il y a parfois des attirances naturelles et sentimentales aussi et certes, de vrais prédateurs sexuels, des violeurs aux gestes extrêmement déplacés, ces derniers méritent d’être dénoncés. En attendant, les femmes, aujourd’hui, ne sont plus des oies blanches, elles peuvent faire la part des choses sans crier immédiatement au viol et jeter l’opprobre sur une personnalité connue, mariée, père de famille.
    Je trouve ce climat détestable et cela participe au sentiment délétère qui sévit actuellement, objet de ce billet.
    Je ne prendrai donc aucun parti là-dessus, aux juges de juger. Et, si je trouve Mme Pécresse intéressante sur les sujets sérieux, je trouve dommage qu’elle se soit empressée de surfer sur ces sujets à la mode qui plombent justement l’ambiance.
    Mais ce n’est pas réservé à la France. Ce matin, dans un magazine (Pointdevue) je redécouvre le Prince Andrew et ses affaires sexuelles avec le nuisible Epstein.
    Le Prince montré du doigt et convoqué au tribunal américain, est-il un vrai prédateur ou un homme amateur de jolies filles ? Est-ce un crime en soi ?
    La femme qui porte plainte aujourd’hui avait signé un contrat juteux (480 000 $) en 2008 avec Epstein. Toutefois, en photo, je la vois, jeune, jolie, fière et rayonnante au bras du Prince, elle ne me semble pas à cette époque-là, une esclave ou une femme maltraitée. Espérait-elle devenir princesse ?
    Elle était mineure (17 ans) à cette époque et c’est ce qui est surtout reproché au Prince. Une mineure qui paraît quand même très émancipée et qui réclame plusieurs millions de dollars aujourd’hui.
    Toutes ces histoires de vrai-faux harcèlement, de wokisme et autres commencent à m’agacer prodigieusement. Laissons les gens vivre leur vie personnelle quelles que soient leur préférences amoureuses, sexuelles et dans les cas d’abus (qui existent bien sûr), laissons les tribunaux juger.
    Ne mêlons pas la politique à des affaires sordides car dans certains cas, cela sert juste à abattre une personnalité et dans d’autres à glorifier son modernisme.
    J’espère que VP ne va pas tomber là-dedans à chaque fois, ce serait dommage, elle mérite mieux.

  54. Jean-Paul Ledun

    Mettez-moi tout cela à la poubelle !
    Tik Book, Insta Twitt, Messenblog…
    Nous n’en avons jamais eu besoin jusqu’à peu.
    Alors qui osera ?
    Il y a une destruction massive de toute une génération.
    Pas un politique ne bronche.
    Entre liberté d’expression et liberté d’abrutir, choisis ton camp camarade politicien !

  55. Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 janvier 2022 à 16:57
    Je partage l’intégralité de votre commentaire : VP s’est vautrée lâchement dans ce politiquement correct qu’elle ne cesse de dénoncer par ailleurs.
    Et Bourdin a eu le tort de ne pas la renvoyer dans ses cordes.
    Affligeant.

  56. @ Exilé
    Je me méfie de la conception qu’ont la plupart des élus de leur devoir de protection vis-à-vis de leurs concitoyens. Selon moi, ce sont les institutions et la loi qui nous protègent. Le premier rôle de l’État est de maintenir les conditions permettant à la loi de prévaloir.
    Dans les démocraties libérales, un individu est protégé par la loi, et les Constitutions des États démocratiques prévoient la possibilité pour les individus de se défendre contre la machine de État lui-même quand elle outrepasse ses droits. Car l’État n’est pas que protecteur, éducateur etc.
    Pour Bastiat, « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même ; et alors que fait-on ? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire : « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. » Hélas ! l’État n’a que trop de pente à suivre le diabolique conseil ; car il est composé de ministres, de fonctionnaires, d’hommes enfin, qui, comme tous les hommes, portent au cœur le désir et saisissent toujours avec empressement l’occasion de voir grandir leurs richesses et leur influence. L’État comprend donc bien vite le parti qu’il peut tirer du rôle que le public lui confie. Il sera l’arbitre, le maître de toutes les destinées : il prendra beaucoup, donc il lui restera beaucoup à lui-même ; il multipliera le nombre de ses agents, il élargira le cercle de ses attributions ; il finira par acquérir des proportions écrasantes.
    (…) Mais ce qu’il faut bien remarquer, c’est l’étonnant aveuglement du public en tout ceci.
    (…) N’est-ce pas donner à entendre qu’il y a, à côté et en dehors des Français, un être vertueux, éclairé, riche, qui peut et doit verser sur eux ses bienfaits ? N’est-ce pas supposer, et certes bien gratuitement, qu’il y a entre la France et les Français, entre la simple dénomination abrégée, abstraite, de toutes les individualités et ces individualités mêmes, des rapports de père à fils, de tuteur à pupille, de professeur à écolier ? Je sais bien qu’on dit quelquefois métaphoriquement : La patrie est une mère tendre. Mais etc. etc. » http://bastiat.org/fr/l_etat.html.

  57. Bonjour Philippe,
    « Tout se tient mais tout ne se vaut pas. »
    Je ne saurais que « plussoyer ».
    Un Algérien de 1960 ne verra pas la guerre d’Algérie du même oeil qu’un pied-noir expulsé se retrouvant isolé avec son épouse enceinte dans Marseille, un enfant à la main, cherchant où se loger.
    La violence de la guerre a été une réalité pour les deux.
    Leurs histoires viennent du passé, se confondent, tout se tient, elles se poursuivent dans le présent, et, pour chacun d’entre eux, elles ne se valent pas.
    Mais, comme une évidence, c’est sur cette valeur qu’il est nécessaire de discuter.
    Il y a l’obtus qui considèrera toujours qu’accepter la discussion sur la vérité qui est la sienne, accepter qu’il puisse y en avoir une autre, procéderait d’une volonté de tout indifférencier.
    L’affirmation d’une vérité ne paraît acceptable que si c’est la mienne. L’autre n’est qu’une construction.
    Une vérité est toujours une construction, liée à un point de vue sur des faits, réels, romancés ou imaginaires
    Il est donc nécessaire de discuter, de ne pas être excessivement egocentré pour rapprocher les vérités de chacun.
    Ce n’est en rien synonyme de perméabilité à toutes les opinions.
    Je partage, cher hôte votre conviction que tout ne se vaut pas, mais, n’étant que moyennement ethnocentré, je ne suis pas certain que le poids que nous accordons à telle ou telle partie de l’histoire, par exemple, soit tout à fait le même.
    Pour le reste, votre billet parlent de beaucoup de choses. Il m’est difficile de passer du coq à l’âne. D’autant qu’une poule de mes connaissances m’a averti que ça pouvait être douloureux.

  58. @ Achille
    « Quant aux bourdes de l’exécutif je ne les nie pas et je les regrette. En particulier celle sur les non-vaccinés parfaitement inutile et provocante à quelques semaines de l’élection présidentielle. »
    Merci Achille, il reste malgré tout un peu d’humanité dans un cerveau que nous aurions pu croire lobotomisé de façon définitive par une écoute assidue de France Inter.
    Ceci dit, cela aurait été un plus magnanime de votre part si vous n’aviez pas cru bon de mettre l’élection présidentielle en toile de fond.
    Mais nous sommes sûrs que vous ferez mieux la prochaine fois.

  59. @ F68.10 | 19 janvier 2022 à 00:08
    Bien d’accord avec vous : la France souffre d’une grave maladie : la diplômite… Aucun remède n’est en vue…
    Connaissez-vous cette blague ? Un homme s’approche d’un autre qui hésite à franchir un pont. « Que vous arrive-t-il ? » – « Je ne sais pas qui a construit cet ouvrage… » – « ?… » – « Si c’est un X, je marcherai doucement, je profiterai du paysage… » – « ?… » – « Si c’est un Ponts, je m’y aventurerai, mais je marcherai vite… » – « ?… » – « Mais s’il est X et Ponts, je ferai un détour, de 50 km s’il le faut » – « ?… » – « … J’ai fait Centrale »….
    ———————————————-
    @ Achille | 19 janvier 2022 à 09:39
    Je n’ai pas regardé « L’Heure des pros » ce matin, ni BFM TV hier soir. Mais votre propos, une fois de plus, me semble de mauvaise foi. VP, qui avait accepté l’invitation de Bourdin avant sa mise en cause, était dans une impasse. Elle se rétractait et c’était bafouer la présomption d’innocence. Elle y allait, mais ne faisait pas allusion à « l’info du jour », et c’était couvrir Bourdin…
    Elle a employé une troisième solution, la meilleure : aborder bille en tête la question de la protection des femmes et faire part de l’attention qu’elle y porte. Bien sûr qu’ainsi, elle « ratissait », mais je ne crois pas qu’elle ait, à aucun moment, agressé Bourdin. Lequel a cru bon, semble-t-il
    , de se la jouer victime.
    En fait, Achille, quel qu’eût été son choix, vous y auriez vu le plus mauvais…
    ———————————————–
    @ sylvain | 19 janvier 2022 à 12:03
    Vous avez omis un détail : pas un article sur cette affaire dans la presse locale… Pour un motif simple : « le » journaliste ne s’intéresse qu’aux trains qui n’arrivent pas à l’heure. Or ce genre de conflits est monnaie courante. Si les envahisseurs avaient nettoyé le terrain avant de le quitter, nul doute que cela aurait été signalé, car l’événement ne se produit quasiment jamais. Peut-être même auraient-il été félicités pour leur geste citoyen ?…
    En général, le maire n’a pas plus de quelques heures après l’installation d’un camp de Roms pour les virer sans recourir aux procédures administratives et judiciaires. Tour dépend donc du rapport de force sur le terrain et de l’attitude du préfet qui ferme les yeux ou non… Ensuite… Ensuite, il faut attendre que le préfet donne l’ordre aux forces de l’ordre d’exécuter la décision de justice. Cela demande un certain temps… ou plutôt un temps certain…
    L‘autre solution, d’ailleurs obligatoire pour les communes de plus de 5 000 habitants et les CDC, est de construire une aire équipée (sanitaires, douches…) réservée aux gens du voyage. Coût de l’opération pour la Communauté de Communes où je demeure : un million d’euros… sans être à l’abri de l’occupation sauvage d’un autre terrain.
    La France est un doux pays pour qui aime voyager…
    J’oubliais : il faut construire en dur, en vrai dur… Murs épais en béton armé et matériels métalliques encastrés – ni plomb, ni cuivre, qui disparaissent sur l’heure… – sinon les factures de réparation sont mensuelles… Et ces braves gens se plaignent qu’on ne prend pas soin d’eux…
    ————————————————-
    @ Claude Luçon | 19 janvier 2022 à 14:39
    Je ne suis pas sûr sûr sûr que le Monde et Bourdin soient « copains »… Le Monde n’a pas de copains. Il est LE MONDE. Seul, Plenel, son ex-patron, a droit, de temps à autre, à quelques égards de la part de quelques « anciens ». Mais, au Monde, citer Mediapart ne peut néanmoins se faire qu’en indiquant que le Monde, avant de publier une « info » de Mediapart, a pris le temps de la vérifier…
    Quant aux journalistes du Figaro qui, selon vous, excusent leur ex-collègue Zemmour, c’est plus compliqué que cela. Depuis des lustres, la composition de la rédaction, y compris au plus haut niveau, reflète celle du lectorat. Tout le monde penche à droite, plus ou moins modérément. Cela va des centristes grand teint aux « frontistes » canal historique. Il y a même eu, au tournant du siècle, quelques progressistes infiltrés. La parole de Roquette est indépendante, celle de Thréard peut-être plus conformiste. Et l’on ne peut pas oublier que l’un de leurs confrères qui fréquente CNews est un antivax notoire quand eux plaident pour une vaccination la plus large possible.
    Conclusion : la presse est libre et exerce cette liberté jusqu’au sein de ses rédactions… sauf celle de gauche.
    ——————————————————
    @ Exilé | 19 janvier 2022 à 15:14
    « …nous attendons certes d’un médecin une compétence technique en plomberie, pardon, en médecine, mais aussi un sens profond du respect de son patient et du caractère quasi sacré de la vie qu’il incarne, avec laquelle on ne doit pas jouer avec légèreté »
    A contrario, nous attendons certes aussi d’un plombier une connaissance technique en médecine, pardon, en plomberie – lui également ausculte des tuyaux – mais aussi un sens profond du respect de son client et de l’honnêteté quasi sacrée du devis qu’il présente, avec laquelle il ne doit pas jouer à son profit.
    À quand un serment d’Hippocrate chez les plombiers ?
    ————————————————–
    @ Achille | 19 janvier 2022 à 16:36
    « l’interview de Valérie Pécresse pouvait très bien être confiée à Apolline de Malherbe… »
    Vous estimez donc que la direction de BFM TV, elle, n’a pas à respecter la présomption d’innocence de son collaborateur et devait l’interdire d’antenne illico… Quant à la belle Apolline, qui sait qu’elle est belle, elle a été la moins performante de ses interlocuteurs lors de l’entretien de Zemmour avec la rédaction de BFM. Questions insipides, mal préparées, mal présentées… Zemmour s’est baladé…
    Par ailleurs, jusqu’à maintenant, ce sont les responsables de la rédaction qui désignent les journalistes chargés d’interroger tel ou tel, et non le contraire. À moins qu’en Macronie, on dispose de ses propres règles… comme les autocrates.
    Enfin, cessez de faussement complimenter les adversaires de votre idole. L’hypocrisie est un vilain défaut.

  60. Claude Luçon

    @ Achille | 19 janvier 2022 à 16:36
    L’attitude des gens révèle souvent leurs vrais sentiments et derrière leur vrai caractère, il m’arrive de couper le son de mon téléviseur pour mieux observer la personne durant des interviews et débats.
    C’est d’ailleurs comme et pour cela que je suis sur JaS depuis quelques années, ayant observé Philippe chez Calvi à l’époque, si mes souvenirs sont exacts.
    J’aimais (fayotage exclu) l’attitude de l’homme, j’ai voulu en savoir plus, de retour depuis peu en France après 55 ans d’absence, j’avais besoin d’un guide politique !
    Si vous ne le faites pas, essayez, pas besoin d’être psychiatre pour en tirer quelques conclusions !
    C’est de là que je tire, mais pas que, une partie de mon opinion sur Zemmour !
    Qui, d’ailleurs, probablement sur conseils, essaye, lunettes au nez, de changer mais n’y parvient pas ! Sa vraie nature revient au triple galop.
    Lors de la primaire LR Apolline de Malherbe était l’une des journalistes, une de ses réactions en interviewant Valérie Pécresse a attiré mon attention, j’ai persisté, il m’a semblé clair que ces deux-là étaient faites pour s’entendre bien que chacune tenait son rôle. Il fallait sans doute quelqu’un de plus brutal, en l’occurrence l’épouvantail Bourdin et, hier soir, en introduction, les rôles se sont inversés, à voir sa tête il était clair qu’il encaissait mal le coup, elle ne l’a pas épargné, elle a clairement indiqué qui était la vedette de ce débat !
    Cette femme a un charisme discret c’était visible lors de ses différents entretiens avec les citoyens et encore plus avec les deux journalistes devant leur PC.
    Il est d’ailleurs curieux qu’on ne lui ait pas opposé une journaliste, mais trois hommes.
    VP a deux vieux renards de la politique comme conseillers, Jacob et Stefanini, il ne faut pas tirer les conclusions trop vite, il reste deux mois avant le premier tour.
    Jacob veut reconstruire la droite, il y travaille et le but n’est pas loin !
    Stefanini comme conseiller à l’Elysée serait une fin de carrière glorieuse pour lui !
    Pour l’instant dans toutes les agglomérations de mon département, des comités de soutien de VP s’organisent en une hiérarchie et un programme très clairs, du village à la préfecture, qui vont se réunir le 28 janvier pour la première fois pour définir les rôles.
    Je pense que la vraie machine LR va débuter en février, au moment ou MLP et EZ vont commencer à s’épuiser et ennuyer les commentateurs lassées de la nouvelle douce et souriante blonde pas fille de son Papa et du pourfendeur de musulmans.
    Il faut savoir sprinter au bon moment et connaître parfaitement la longueur de sa course, on ne court pas un 800 mètres comme un 400 !
    Au 400 on fait l’effort au début, au 800 à la fin !
    Nos journalistes veulent nous convaincre que si Zemmour se retire, MLP en profitera donc les LR ont besoin de le garder.
    Peut être ? Mais douteux !
    Ils oublient Ciotti et sa proximité politique avec Zemmour, les deux ont clairement indiqué leur proximité et leur respect mutuel, je pense qu’au contraire si Zemmour abandonnait, ce qui est peu probable, ses électeurs devraient normalement se tourner vers Ciotti, donc Pécresse.
    Robert Ménard, qui n’est pas n’importe qui, a vainement cherché à rapprocher, EZ et MLP. Echouant, il a choisi MLP, rejetant à mon avis Zemmour vers Pécresse.
    Nous venons de subir un Président flamboyant comme une symphonie de Beethoven et une MLP guide touristique au Louvre, une Présidente plus bourgeoise, jolie femme (à ce sujet elle a tort de se comparer à Thatcher et Merkel qui, dans le genre beauté, ne séduisaient guère) avec un époux et une famille solide autour d’elle, dotée d’un robuste caractère et d’un plan clair avec des gens comme Jacob, Stefanini, Ciotti, Lisnard, Bertrand, Baroin, Retailleau… autour d’elle, est plus rassurante et les Français ont besoin d’être rassurés.
    Il y avait deux façons de comprendre la référence au Kärcher : pour moi, c’est clair, sachant que Sarkozy se tait, qu’il est un des confidents de Macron, qu’il s’est sans doute senti trahi par les siens en 2017, et qu’il traîne pas mal de casseroles rouillées derrière lui, un vrai appât pour magistrats, ce qu’elle déclarait en fait était un message à NS lui disant « tu as parlé de Kärcher mais ne les a pas utilisés, moi je vais le faire ! »
    Nos journalistes ont préféré l’inverse, comme l’avoue Pujadas ils sont là pour défaire, pas pour faire. Comme Carthage et comme Fillon, il faut détruire Pécresse et Les Républicains.
    Pour eux la gauche n’est plus, la droite affaiblie ! Vive les médias !
    Sans parti politique organisé, ils sont maîtres du pouvoir !
    La bataille a pris une autre figure, c’est maintenant médias contre Républicains !
    Avec les LR et une radine comme Pécresse au pouvoir, le risque est de voir bien des économies faites côté subventions !
    Ce qui éliminerait quelques journalistes en plus des fonctionnaires !
    Macron vaut bien un sou !

  61. Cher Philippe Bilger
    L’exemple vient de haut.
    En matière de civilité et de respect élémentaire, ce qu’a fait hier soir Valérie Pécresse est lamentable. Elle a instrumentalisé une situation où il n’y a nulle mise en examen, juste de simples accusations, pour humilier publiquement et en direct un journaliste qui ne pouvait se défendre, et s’offrir ainsi une posture avantageuse de défenseure des femmes.
    Cette sortie est pour moi rédhibitoire quant à ses aptitudes à exercer la fonction qu’elle convoite.

  62. Résumons : Les propos orduriers…
    « Il est souvent plus porteur de démolir humainement que de contredire intellectuellement… Sur trop de médias le progressisme est de salir le langage pour exprimer une pensée ou une dénonciation généralement squelettiques….
    La dégradation des débats politiques où la justification par un prétendu parler-vrai n’est qu’un prétexte pour se concéder le droit à des offenses personnelles et à des insultes… Le « j’emmerde » présidentiel…
    Le langage dévoyé fait école et la société s’abandonne peu ou prou à un cloaque. Le comble est de voir dans cette libération de mauvais aloi un progrès… »
    Certes, tout cela est vrai ! On constate malgré tout une certaine amélioration à long terme, par exemple en comparaison du matin du 17 octobre 1793, lorsque les vendeurs de journaux criaient dans tout Paris « la plus grande de toutes les joies du père Duchesne, après avoir vu, de ses propres yeux, la tête de véto femelle séparée de son foutu col de grue.
    Je voudrais, foutre, pouvoir vous exprimer la satisfaction des sans-culottes quand l’architigresse a traversé Paris dans la voiture a trente-six portières.
    Ses beaux chevaux blancs si bien panachés, si bien enharnachés, ne la conduisaient pas, mais deux rossinantes étaient attelées au vis-à-vis de maître Sanson, et elles paraissaient si satisfaites de contribuer à la délivrance de la république qu’elles semblaient avoir envie de galoper pour arriver plus tôt au lieu fatal.
    La garce, au surplus, a été audacieuse et insolente jusqu’au bout. Cependant les jambes lui ont manqué au moment de faire la bascule pour jouer à la main chaude, dans la crainte, sans doute de trouver après sa mort un supplice plus terrible que celui qu’elle allait subir.
    Sa tête maudite fut enfin séparée de son col de grue, et l’air retentissait de cris de Vive la République, foutre ! »…
    Finalement, ça ne va pas si mal et Brigitte n’est pas encore dans la charrette…. À Dieu ne plaise !

  63. Denis Monod-Broca

    Hors sujet, mais puisque tout se tient…
    Si le droit à l’avortement est un tel progrès, s’il est tellement bénéfique aux femmes, s’il doit être si solennellement protégé par inscription dans la sacro-sainte Charte européenne des droits fondamentaux, pourquoi astreindre sa pratique à des contraintes et à des délais ? pourquoi ne pas supprimer toute restriction ? pourquoi ne pas décréter qu’il peut être librement pratiqué et remboursé jusqu’à la fin du 9e mois ? pourquoi ne pas laisser la mère entièrement libre de son choix ?
    C’est qu’il n’est ni si anodin, ni si bénéfique, ni progrès si manifeste.
    Mais alors… pourquoi, selon les pays et les conditions, 6, 12, 14, 26 ou 40 semaines ?
    Il y a là un arbitraire qui fait penser à un retour du refoulé.
    Sacrifice d’une vie destinée à venir au monde et, pour cela, terrible épreuve pour la mère, ne nous voilons pas la face, l’avortement mérite mieux que les anathèmes idéologiques et la surenchère politicienne.

  64. @ Denis Monod-Broca
    « Si le droit à l’avortement est un tel progrès, s’il est tellement bénéfique aux femmes, s’il doit être si solennellement protégé par inscription dans la sacro-sainte Charte européenne des droits fondamentaux, pourquoi astreindre sa pratique à des contraintes et à des délais ? »
    Ce qui doit être protégé, c’est avant toute chose le droit d’en décider de manière démocratique sans être entravé par la religion en la matière.
    Ensuite, face aux différentes tactiques d’obstruction à la souveraineté des femmes et à la souveraineté démocratique en la matière, il n’est en effet pas idiot de mettre ce droit un peu en haut dans la hiérarchie des droits. Personnellement, je ne suis pas trop pour: je pense qu’il faut continuer à défendre pied à pied le droit à l’avortement, et que mettre de tels droits über alles, c’est un faux sentiment de sécurité pour les opposants à l’interdiction de l’avortement. Le même raisonnement s’applique à l’interdiction de la peine de mort, par exemple. Inutile de la constitutionnaliser. Important de la défendre, ne serait-ce que comme baromètre de la météo de notre climat social.
    Ensuite, quand on décide de défendre le droit de décider de la législation en matière d’avortement par nous-même, pour nous-même, sans encombrement religieux en la matière, c’est justement là pratiquer notre droit à affirmer qu’on a le droit à la nuance, et qu’on n’est pas forcé d’adopter une position maximaliste telle que l’avortement obligatoire du premier-né pour faire plaisir aux opposants à l’avortement. Inutile de se la jouer plus Moloch qu’Abraham pour faire plaisir au petit Jésus.
    En ce qui concerne l’avortement, ma position, c’est: 1. c’est avant tout aux femmes d’en décider, et j’aurais tendance à respecter la délibération collective des femmes en la matière 2. je n’impose donc pas mon idéologie personnelle en la matière à la composante de la société à laquelle je confierais le soin d’en délibérer (i.e. les femmes, pas les prêtres) 3. je ne vois pas pourquoi je serais contraint d’acquiescer à 9 mois, 10 mois, 11 mois, 12 mois, 6 mois, 3 mois ou 1 mois pour le plaisir d’adopter des positions absurdes qu’il serait donc encore plus absurde d’attaquer (puisque ce ne serait pas les miennes) 4. bien que favorable à la liberté des femmes d’avoir sociétalement le dernier mot en la matière, je pense quand même qu’un enfant à naître est un membre à part entière de la société vis-à-vis duquel nous avons des obligations 5. l’une d’entre elle étant de lui garantir qu’il n’aura pas à regretter adulte de ne pas s’être fait avorté fétus si on décide de protéger son existence 6. ces obligations de la société vis-à-vis des enfants à naître ne rentrent pas dans l’absolutiste case « droit à la vie » qui semble être l’ultima ratio des chrétiens en la matière.
    De facto, comme les chrétiens n’arrivent pas à penser autrement que dans le mode « droit à la vie », il n’y a pas de discussion possible entre un chrétien et ma personne: je comprends ce qu’il dit par « droit à la vie » et je ne suis pas d’accord. Un chrétien, comparativement, ne comprendra jamais ce que sont les « obligations de la société vis à vis des enfants à naître » et fera tout son possible pour le faire rentrer dans la case « droit à la vie ». De la même manière qu’on fait rentre un cube dans un trou rond: en utilisant le marteau de l’idéologie et de la mauvaise foi.
    Car au fond, les chrétiens semblent insister bien plus sur l’importance de sacraliser le droit à la vie dans la loi qu’ils n’insistent sur l’avortement en tant que tel. S’il est pratiqué en loucedé, criminalisé, peu importe le carnage, le coût social, ce qui se fait derrière les rideaux ou contre le gré des femmes alléguées malades mentales qu’on castre et avorte… tant que la loi paye ses hommages à la sacralité du droit à la vie, peu importe la casse réelle et peu importe qu’on l’enfreigne. C’est le symbole qui compte… c’est marquer la nature de l’ordre moral, de l’ordre social et de l’ordre philosophico-religieux qui importe.
    Donc: tant que ces discussions sont impossibles pour, entre autres, les raisons que je viens d’exposer, la société s’interdit de ce fait de réfléchir intelligemment, collectivement et démocratiquement sur ces sujets. D’où la tentation de graver ce droit dans un marbre quelconque tant que le débat stagne dans le n’importe quoi. En l’attente de temps meilleurs, plus rationnels et plus ouverts intellectuellement au réel débat d’idées.
    Ce que je défends, ce n’est pas l’avortement libre et sans contrainte de 9 à 99 mois. C’est simplement le droit des femmes, principalement, d’en décider collectivement sans être cornaquées par les religieux. C’est cela qu’il convient de graver dans le marbre.
    De la même manière que je défends le droit des patients de pouvoir délibérer collectivement de leur droit à accepter ou refuser les soins, sans être cornaqués par les médecins ou tout groupement qui décide de parler en leur nom à leur place.
    Ce qui est au fond le même type de problèmes: donner la parole aux premiers et premières concernés, et ne pas tolérer l’appropriation de la parole légitime par ceux qui ne sont pas les premiers concernés.
    « Sacrifice d’une vie destinée à venir au monde et, pour cela, terrible épreuve pour la mère, ne nous voilons pas la face, l’avortement mérite mieux que les anathèmes idéologiques et la surenchère politicienne. »
    Qu’est-ce que je disais…

  65. L’HOMME TRANQUILLE
    de John Ford, un film que l’un d’entre nous vient de citer – inoubliable ne serait-ce que par le duo John Wayne/Victor McLaglen (la trogne la plus délirante de Hollywood), la pétulante Maureen O’Hara et par l’histoire jubilatoire qu’il nous narre – mais surtout parce qu’il nous parle de l’Irlande…
    Ce bout de terre verte et « moutonnée » sise au bout de l’Europe… pauvre et propre, que Monsieur Bigbang priva résolument de pitrol… colonisée par nos ancêtres les Celtes et christianisée par des processions de moines fuyant les hordes barbares accourant d’un Orient imperturbablement compliqué… qui n’échappa pas à cette invraisemblable tragédie cathos/parpaillots (cf un autre film, Au nom du père, de Jim Sheridan, avec le magnifique Daniel Day-Lewis)… pourrait bien, par les temps qui courent, devenir l’ultime refuge des derniers chrétiens d’Europe.
    Ce que j’en dis, c’est pour rire… pour ne pas parler des choses sérieuses… pour me distinguer… parce que quand même… la période est électorale !

  66. @ Denis Monod-Broca | 19 janvier 2022 à 23:41
    Pourquoi ceci, pourquoi cela… beaucoup de pourquoi !
    Ben parce qu’ils sont débordés tout simplement ; et pourquoi sont-ils débordés ?
    Parce qu’il y a un danger beaucoup plus grave qui se profile à l’horizon pour lequel ils doivent se mobiliser jour et nuit pour faire barrage :
    ZEMMOUR !!! BEN VOYONS !

  67. @ Serge HIREL
    « À quand un serment d’Hippocrate chez les plombiers ? »
    Vous avez probablement déjà vu ce pastiche du caducée avec la mention « Plombier en visite » que certains apposent sur le pare-brise de leur véhicule.

  68. « En effet, je serais naïf si je déniais qu’hier des transgressions ponctuelles graves pouvaient aussi se produire mais la politesse et la culture interdisaient qu’elles soient tellement répandues que personne n’était à l’abri. Comme c’est le cas aujourd’hui. »
    Pardon, mais je reviens à ce passage, le reste étant, pour reprendre l’expression de l’auteur, « périphérique » voire « accessoire ».
    Dans mon dernier commentaire -,19 janvier 2022 à 08:35 si cela intéresse quelqu’un,- je disais bien que la politesse et la culture n’ont jamais mis personne à l’abri.
    Mais avec qui ? Les victimes les plus évidentes : les Juifs, les femmes et les enfants.
    Allons plus loin. Le fait que cela tombe préférentiellement sur ces personnes prouve le caractère systémique des agressions. Dans le cas des Juifs, mais à mon avis aussi des femmes et des enfants, la culture encourageait l’agression.
    Tadam ! Eh oui.
    Et je vais défendre qu’elle encourage encore et toujours l’agression des susdits et d’ailleurs des faibles qui peuvent être n’importe qui, du moins selon une interprétation qu’on en donne souvent ici.
    Et en prime, on promeut l’impunité, aussi bien chez les « progressistes » que les « réactionnaires ».
    Tout le monde est encore là ? Espérons. Et développons notre idée… Traditionnellement, les Juifs, les femmes et les Juifs sont dit inférieurs. Non ? Si.
    Les Juifs sont présentés comme déicides, oppresseurs, racialement inférieurs, et autres joyeusetés. Les femmes sont Ève, et autres choses du même genre selon les civilisations, et leur ventre n’est pas à elle, à preuve tout le cirque sur l’avortement.
    Et leur religion les minore, cultes-serves autant que ventres-serves : il n’y a pas de prêtresse chez les monothéistes, ce qui veut dire que cette sorte de superstition est pire pour elle que les superstitions où elles pouvaient avoir un rôle sacré.
    Là, il y a une scène, et elles n’ont d’autre rôle que d’y faire le ménage. Et de livrer leurs enfants aux prêtres.
    Lesquels peuvent en abuser, mais le prêtre et l’enfant, c’est une longue histoire : avant il pouvait le sacrifier aux dieux, alors là, pourquoi ne pas « jouer » avec lui ? Jésus a défendu qu’on s’en prenne aux enfants, mais pour les prêtres, il y a des priorités, et c’est au niveau de la production qu’elle se trouve : il faut en faire assez pour peupler le paradis.
    Et l’Etat, lui, a besoin de citoyens.
    L’individu n’a d’importance que par sa conformité aux lois de l’Etat ou de l’Eglise, les souillures qu’on lui impose, aucune.
    Et cela se voit bien chez l’enfant, qui est le plus vulnérable.
    On a une vision COMPTABLE des choses.
    Comme je l’ai dit : produire le plus possible d’enfants.
    Et d’ORDRE, donc, trop souvent, d’APPARENCE.
    Donc, peu importe le sort du gamin, après ça.
    Et le châtiment des coupables n’est pas opportun quand les victimes sont moins puissantes que leurs bourreaux.
    Ordre et ordre d’abord, comptabilisons les rapports de force.
    Il y a des restes de cette mentalité chez le simple citoyen, alors quand il se plaint de tel puissant, je ravale mon sourire puisqu’on m’a dit peu empathique, enfin, pas ici.
    Untel a un rôle important selon mon point de vue, je m’y identifie, et donc, il a un droit à la transgression, il a fait plus de mal que de bien, donc rideau.
    La loi, la victime ?
    On s’en moque, surtout si le temps a passé : le temps semble être là comme la pluie pour délaver les principes et faire ressortir les rapports de force comme l’os quand la chair a disparu.
    Même si on le nie ! Il est plus décent de parler de pardon, évidemment… La victime n’a qu’à la fermer, se plaindre, c’est d’un vulgaire, et d’autant si un peu sur les nerfs, elle parle comme ces « gens qui ne sont rien »… et les Présidents.
    Oui, par contre, que d’excitation sur la forme, sur une impolitesse, parce qu’on l’a sous les yeux, fraîchement née, sentant bon le journal du matin, et jamais défraîchie grâce aux piqûres de rappel des chaînes d’information continue.
    Mais moi, ce n’est pas l’actualité qui m’excite, c’est la comparaison, le raisonnement par l’absurde, et surtout, surtout aller au bout des choses, comme un explorateur qui irait toujours plus loin, plus bas, et plus profond, jusqu’à l’os du monde, s’il y en a un.
    Bref, quittons le journal de voyage ou de quête, reprenons le réflexe de tant de gens, ce n’est pas grave qu’untel ait nui à untel car il a une utilité, a fait plus de bien que de mal.
    Enfin, si on n’est pas puriste et qu’on ne considère pas que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité, l’élan vers la perfection.
    Pour illustrer, on aimait bien défendre des abuseurs d’enfants ici, en disant qu’il y avait prescription, et que les gens avaient fait plus de mal que de bien.
    Si on croit ça, il faut abolir le fait d’abolir l’abus d’enfant par les parents.
    Je m’explique. Les parents ont ce qu’on imagine l’utilité sociale de faire et « d’élever » leurs enfants. Plus de bien pour la société, si on se moque de la dignité des enfants, que de mal.
    Si c’est la quantité qui compte, peu importe que les enfants soient vaincus, donc en principe vaincus pour la vie. On pourrait même tuer l’enfant à sept ans : on l’a nourri sept ans, il a vécu sept ans, il devrait être reconnaissant, jusqu’à l’âge de raison, qui est une grande chose.
    Bon, les enfants n’ont pas à être tués tant qu’il le veut par le pater familias, mais l’enfant subit une sacrée pression sociale pour pardonner à ses offenseurs, surtout si ce sont ses parents.
    Récompense, on dira à celui qui pardonne, ou plus probablement, qui fait semblant, qu’il est le vrai vainqueur, qu’il faut pardonner en général, et surtout à ses parents, que du mal sort un bien, voire qu’il est un cygne, enfin révélé au monde stupéfait.
    Merci qui ? Au mal qui fait du bien : on critique le masochiste sexuel, on glorifie le type qui joue à qui perd gagne, en somme, à bas l’amateur de plaisir, vive celui qui n’a pas le courage de voir le monde en face, la défaite est une défaite et une matrice de défaite.
    Et rien d’autre. ​
    Mais si on en persuade une victime du fait que tout est bien, comment s’étonner quelle le reproduise ? Et elle peut dire, si on va par là : »ne te plains pas, à ton âge… »
    Non, non et non.
    On ne peut pas dire à Sébastien d’accepter d’avoir été victime, et leur masquer ce que c’est : être réduit au reste de ce qu’il était : un déchet de lui-même, le reste de ce qu’on lui a ôté, et l’urinoir à toutes les substances, le réceptacle des coups et des injures qu’on a fait de lui.
    L’Homme est un animal social, les coups le sculptent comme le ciseau de sculpteur, le marbre, mais ce n’est certes pas le David de Michel-Ange qui en sort, ou quoi que ce soit de bien, arrêtons de justifier le mal en l’imaginant matrice du bien alors qu’il en est le parasite et, in fine, le destructeur de même que la mort paralyse et finit par abolir le corps.
    Il faut savoir si on veut briser le cercle qui fait des victimes, ou si on veut promouvoir l’élevage d’enfant ou le bien de l’enfant.
    D’une façon plus générale, l’ordre ou la justice, l’ordre doit être au service de la justice, mais on sacrifie trop souvent la justice à l’ordre, ce qui explique que les pervers… mais aussi trop de leurs victimes attaquent l’ordre. Dommage, autant déchirer une feuille blanche parce qu’elle pourrait abriter des textes infâmes une fois qu’on y aurait jeté de l’encre.
    Pour toutes les raisons du monde, il faut abolir les abus, d’abord dans leur principe, et ensuite dans les moindres recoins. Comme un écrivain nettoyant infiniment son oeuvre pour la faire passer de pierre taillée à pierre polie.
    C’est le devoir de tous que de respecter et faire respecter les principes, à la romaine, sans tenir compte des personnes.
    Sans cela, plus de respect des victimes, et plus de civisme.
    Et alors, faut-il s’étonner que des gens ne veuillent pas de vaccin, en disant, je suis jeune, je me moque des vieux, je n’ai pas envie de vivre, je me moque de tuer les autres, j’attends de voir ce que donne le vaccin, les autres sont mes cobayes ?
    Oui, j’infecte, et alors ? J’ai un travail, conjoint, enfant, enfin, je produis tout ce que tout le monde demande, et j’ai donc acquis un modeste droit à abuser ?
    Certes, je ne suis ni une star, ni une sommité en quoi que ce soit, mais l’abus se démocratise et se déplace.
    Dire qu’on dit qu’il n’y a rien de nouveau ! Dans un monde où il y a toujours un blob ou un autre à découvrir, une nouvelle perversion humaine en pleine éclosion ?
    De nos jours, on revendique ce qu’il faudrait appeler un droit à l’abus, pour les autres ou pour soi.
    Avant, les gens agissaient de même, mais il était… implicite et dissimulé sous des tonnes de plus ou moins grande complexité intellectuelle.
    À présent, il est explicite parce que beaucoup de gens veulent continuer à l’exercer ou y accéder, sans guère d’idée, mais en menant grand tapage, dans l’immédiateté des chaînes d’informations continue, et non dans l’Histoire. Tout pour ou contre l’écume des cris !
    C’est pire que les douze travaux d’Hercule, lutter contre les abus, cela repousse toujours comme les têtes de l’Hydre.
    Est-ce la peur ou l’ennui qui repousse de reprendre la bête d’assaut, et cela a-t-il tellement d’importance ?
    Il peut être plus attirant de contempler les toiles d’araignées, si nombreuses et si décoiffées sur un pont un matin de gel qu’on ne comprend pas immédiatement la nature de ce qu’on regarde, quand l’aurore, qui a à peine fui ce monde, laisse encore ce reliquat de beauté le long des pas des marcheurs au-dessus du fleuve.

  69. @ Robert Marchenoir | 19 janvier 2022 à 16:57
    « …ce que Pécresse a dit la met, moralement parlant, bien en dessous de la dernière des prostituées. »
    Écrire cela vous met bien en dessous de la morale tout court.
    ————————————————–
    @ Achille | 19 janvier 2022 à 17:01
    « Quant aux bourdes de l’exécutif je ne les nie pas et je les regrette. En particulier celle sur les non-vaccinés parfaitement inutile et provocante… »
    Non, ce n’est pas une bourde. C’est un propos délibéré, préparé, calculé. Une basse manœuvre de politicard pour renforcer sa mainmise sur un électorat qui lui est favorable et reprendre la main sur le front médiatique. Cela n’a bien sûr strictement rien à voir avec la crise sanitaire.
    En fait, depuis plusieurs mois, Macron instrumentalise la vaccination à son profit et dans un seul but : le scrutin présidentiel. La parole en ce domaine aurait été beaucoup plus efficace si elle avait été laissée aux seuls professionnels de santé, infectiologues et épidémiologistes. Aujourd’hui, beaucoup de ceux-ci, quand, à juste titre, ils incitent leurs patients à se faire vacciner, ont l’impression d’être devenus les agents électoraux du sieur…

  70. Patrice Charoulet

    La déclaration préalable de Valérie Pécresse, qui avait été négociée avec la chaîne (condition sine qua non de sa venue), a été l’objet de bien des commentaires laudatifs ou critiques. Je l’ai entendue. Pas de quoi s’émouvoir.
    C’est un tout petit événement qui ne doit pas nous cacher la forêt. C’est quoi, la forêt ? L’évidence qu’il faut voter pour elle à la présidentielle, si l’on veut ne plus avoir à l’Elysée le ni gauche-ni droite, avec députés recrutés sur internet, un parti fantôme et des ministres amateurs, et si l’on veut éviter d’avoir un(e) raciste à la tête de notre pays.
    Pour moi, il n’y a pas photo. Votez Valérie Pécresse ! Si vous n’êtes pas libre ce jour-là, donnez-moi votre procuration. Ayez confiance !

  71. Feuilleton : « Les feux de Zemmour »
    BEN VOYONS !
    Pétain encore lui décidément, toujours au « four » et au « Jean Moulin ».
    Quelqu’un ne lui a-t-il pas dit qu’il fallait qu’il repose en paix ? On n’entend parler que de lui.
    Zemmour, encore lui décidément, accusé de soutenir Pétain et de nier les crimes contre l’humanité… gna gna gna… devra en répondre devant un tribunal.
    Les antifanazis extrêmes fachos gauchistes, encore eux décidément, aux trousses de Zemmour à Calais.
    Les procès contre Zemmour s’accumulant et afin d’éviter les milliers de déplacements de son domicile au tribunal, il devrait y louer une chambre sur place, ce serait plus écolo m’enfin ! Le trou dans la couche de zozone, y ont-ils pensé ?
    Zemmour ne sait pas faire de trottinette 🛴.
    Et pourquoi pas des procès en télétravail ? Zemmour le résistant face au juge rouge inquisiteur sur écrans d’ordis en voilà une bonne idée, Pétain n’a pas eu la chance de connaître les visioconférences à son époque, obligé de comparaître dans ces salles de tribunaux froides, humides, lui qui souffrait d’arthrose, c’était un traitement inhumain.
    Tartarin de Matignon, encore lui aussi décidément, a clamé à coups de cocoricos que l’insécurité avait fortement chuté, sauf pour ceux qui tous les jours se font tabasser attaquer voler violer larder poignarder cutteriser, victimes en constante augmentation mais ces chiffres n’entrent pas dans les statistiques électorales de la macronie.
    Immigrés migrants clandestins mineurs non accompagnés qui franchissent quotidiennement les frontières au nez et Allah barbe des forces de l’ordre qui attendent toujours les ordres et les contre-ordres afin d´éviter le désordre et qui importent crimes et délits et pillent nos allocs, tout ça c’est du fantasme zemmourien, c’est EDM kiladi.
    Répression sanitaire afin de museler menotter bâillonner les opposants et vider les rues en attendant les élections, ça aussi c’est du Zemmour pur jus !
    Houlà ! J’ai dépassé la limite autorisée, je suis trop long, je reviendrai plus tard pour la suite de « BEN VOYONS », surtout que personne ne me lit…

  72. @ Serge HIREL | 19 janvier 2022 à 20:20
    « En fait, Achille, quel qu’eût été son choix, vous y auriez vu le plus mauvais… »
    Ne me faites pas plus méchant que je ne le suis. D’autres ici le sont bien plus que moi.
    Dans une affaire de ce genre, où les faits ne sont pas clairement établis et où les rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et même dans les médias, il convient d’éviter de provoquer ce genre de situation qui inévitablement ne peut que débucher sur un malaise.
    Je ne pense pas que ce soit Valérie Pécresse qui ait pris l’initiative de cette introduction ambiguë dans laquelle elle tacle vilainement JJ Bourdin tout en s’affichant en parangon de vertu.
    Une chose est sûre, son préambule a été plutôt mal perçu dans l’opinion, gauche et droite confondues. Il n’y a guère que les indéfectibles soutiens de Valérie Pécresse pour la soutenir.
    La mauvaise foi n’est pas vraiment là où vous la situez…
    L’erreur provient sans doute de J-J Bourdin lui-même qui aurait dû renoncer à faire cette interview, quitte à la laisser à Apolline de Malherbe avec qui il n’est pas en très bons termes.
    C’est un vieux renard et donc il aurait dû s’attendre à ce que VP ne manquerait pas de faire une allusion à cette ténébreuse affaire, mais son ego a été le plus fort.
    Quant à la direction de BFM, elle s’est sans doute dit que c’était l’occasion de faire un bon scoop.
    Nous sommes en période électorale et BFM se livre à une guerre d’audience sans merci avec ses concurrentes que sont LCI et CNews. Dans ces circonstances la chaîne était sûre de faire le buzz et ça n’a pas loupé.
    Attendons maintenant les sondages LCI pour savoir si Valérie Pécresse a été gagnante sur ce coup-là.
    « Enfin, cessez de faussement complimenter les adversaires de votre idole. L’hypocrisie est un vilain défaut. »
    Mais je suis sincère quand je dis que Valérie Pécresse a des compétences et de l’expérience. Seulement ça ne suffit pas pour être présidente de la République.
    Elle fera sans doute un jour une bonne Premier ministre, un peu comme le furent François Fillon ou Lionel Jospin. Mais pour être président de la République il faut un « petit quelque chose » en plus qu’elle n’a pas.

  73. Tout se tient en effet, la macronie a un allié très puissant : l’islam.
    Le recteur de la mosquée de Paris appelle sur un média algérien les Français d’origine algérienne à aller voter, afin qu’Eric Zemmour ne soit pas au second tour.
    Allez Macron, un peu de courage, habille-toi en djellaba et babouches, sois honnête pour une fois !
    Heureusement que cette info est bien camouflée par les merdias macroniens, Zemmour pourrait faire 90 % au premier tour.
    BEN VOYONS !

  74. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 20 janvier 2022 à 10:40
    @ Robert Marchenoir | 19 janvier 2022 à 16:57
     » …ce que Pécresse a dit la met, moralement parlant, bien en dessous de la dernière des prostituées. »
    « Écrire cela vous met bien en dessous de la morale tout court. »
    C’est toujours un régal de vous voir vous étrangler d’indignation avec la pomposité boursouflée qui vous caractérise, et l’absence totale de réflexion qui l’accompagne.
    Vous êtes vraiment la mètre-étalon du notable de province engoncé dans sa prétention, ses privilèges et sa bêtise — qui de surcroît a exercé sa carrière professionnelle à Paris, ainsi que vous avez eu l’obligeance de nous le préciser, bien que personne ne vous l’ait demandé.
    Donc, effectivement, Valérie Pécresse est pire qu’une prostituée. Je viens de vous l’expliquer, mais vous ne savez pas lire. Je vais donc repasser la deuxième couche et faire les finitions.
    Une prostituée ne trompe personne ; son commerce est honnête. Elle vend son corps à qui en veut, voilà tout. Certes, ce n’est pas très honorable. Elle galvaude une faculté donnée par la nature, dont la raison d’être est autrement plus noble. Mais personne n’est obligé d’acheter, et elle ne nuit qu’à elle-même. De plus, elle rend service, conforte la paix des ménages, fait baisser le taux de divorce et diminue les névroses infantiles.
    Valérie Pécresse, c’est le contraire : elle prétend défendre la pureté de l’acte d’amour, mais en réalité elle fait le tapin pour récolter des voix.
    Elle fait mine de défendre une femme qui ne lui a rien demandé, et qui, peut-être, ment. Elle feint la vertu en se démarquant de Jean-Jacques Bourdin, mais c’est pour accepter son audience sonnante et trébuchante.
    Elle prétend accepter son invitation, mais c’est pour faire semblant, devant lui, de ne pas le voir et de n’être venue que pour « les Français ». Elle prétend ne pas mettre en cause son innocence, mais c’est pour souligner devant la France entière les soupçons qui pèsent sur lui. Elle feint la politesse, à l’instant même où elle l’humilie dans sa propre maison.
    Elle se mêle de la vie privée d’un étranger, à l’instant même où elle prétend nous expliquer l’intérêt général. Elle vend ses fesses politiques, à l’instant même où elle pose au parangon de vertu.
    Si vous ne voyez pas, des deux, laquelle est la plus droite et la moins peccamineuse, votre boussole morale est sérieusement déréglée.
    En fait, je pense qu’il faudrait lancer un grand parti des abstentionnistes, dont l’unique point de programme consistera à appeler tous ses sympathisants à aller aux p… le jour de l’élection. Montrant ainsi comment ils considèrent ceux qui se présentent à leurs suffrages, et remettant les uns et les autres à leur juste place dans la hiérarchie des valeurs.
    On m’objectera que seuls les hommes seraient admis. C’est juste, mais le but consiste à dénoncer les prostitués des deux sexes. Et puis, il faut bien que nous nous dévouions pour le bien de la patrie. À la guerre comme à la guerre.

  75. @ Patrice Charoulet | 20 janvier 2022 à 10:52
    Encore une fois, quels sont les critères qui vous permettent d’affirmer que Zemmour est raciste ?
    Merci de ne pas vous contenter de rappeler qu’il a été condamné pour « haine raciale ». La loi dit que la « haine raciale » est un délit. Elle n’en définit pas les critères avec précision. C’est d’ailleurs là le point faible de tout jugement en la matière.
    ———————————————-
    @ F68.10 | 20 janvier 2022 à 02:08
    « Ce qui doit être protégé, c’est avant toute chose le droit d’en décider de manière démocratique sans être entravé par la religion en la matière. »
    Que vient faire la démocratie en matière d’avortement ? Est-ce la citoyenne qui avorte ? L’avortement relève de la sphère privée. Une religion peut l’interdire à ses fidèles. La plupart le font. La sphère publique ne doit intervenir sur ce sujet que pour préciser les modalités de cette pratique et, en l’autorisant expressément, obliger la religion à s’en tenir à son rôle : gérer les consciences de ses seules ouailles.
    Ceci dit, on peut tout de même penser que, hormis en cas de viol, dans un instant d’égarement ou d’extase, qui a annihilé leur raison, les femmes qui avortent ont oublié que l’acte sexuel, outre le plaisir qu’il apporte, peut avoir pour conséquence une grossesse. Ceci vaut également pour les hommes, encore plus enclins à satisfaire leur plaisir, qui est pour eux sans conséquence… hormis de « réparer »… Enfin, ça c’était dans le temps, avant la libération des mœurs…
    P.-S.: n’est-il pas un peu risqué de rapprocher droit à l’avortement et peine de mort ?…

  76. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    « De facto, comme les chrétiens n’arrivent pas à penser… », « pas de discussion possible entre un chrétien et ma personne… », « Un chrétien, comparativement, ne comprendra jamais… », « Car au fond, les chrétiens semblent insister… »
    Vous-même, non-chrétien devant l’Éternel si je comprends bien, et si vous laissiez les étiquettes au vestiaire, et si vous discutiez les arguments pour ce qu’ils valent plutôt qu’en fonction des cases où vous avez rangé leurs auteurs ?
    « Ce qui est au fond le même type de problèmes: donner la parole aux premiers et premières concernés, et ne pas tolérer l’appropriation de la parole légitime par ceux qui ne sont pas les premiers concernés »
    Pas d’accord, tous les citoyens sont concernés par les lois de la République, ne sont-elles pas promulguées en leur nom ?

  77. @ Robert Marchenoir | 20 janvier 2022 à 16:45
    D’abord permettez-moi de vous remercier pour les aimables compliments que vous formulez à mon égard au début de votre message. Vous êtes dans un grand jour !
    Je ne sais pas si Bourdin est innocent ou pas, mais, en ce qui vous concerne, il est établi, grâce à votre prose nauséabonde, que vous dégoulinez de mépris envers les femmes. Cependant, vous n’êtes pas condamnable. Telle est la dure loi de la liberté d’expression. Mieux vaudrait néanmoins que vous évitiez de poursuivre ce chemin. Comparé à vous, Zemmour, que l’on dit misogyne, est un pitoyable enfant de chœur…
    Bien sûr, comme VP vis-à-vis de Bourdin, et dans les mêmes conditions qu’elle, si cela était nécessaire, je respecterais votre présomption d’innocence, bien qu’elle soit beaucoup plus sujette à caution que la sienne. Plus exactement, elle et inexistante.
    Merci de m’envoyer une nouvelle bordée de compliments !
    ——————————————————
    @ Achille | 20 janvier 2022 à 13:58
    « L’erreur provient sans doute de J-J Bourdin lui-même qui aurait dû renoncer à faire cette interview »
    Ben voyons, afin de confirmer lui-même qu’il y a bien anguille sous roche ! Mme Michu et vous : « Vous voyez bien, il s’est défilé, il n’y a pas de fumée sans feu ! » Se retirer, c’était pour lui la plus mauvaise solution. Il a laissé passer l’orage, s’est montré penaud… et s’en est sorti avec un minimum de dégâts.
    En généralisant son propos, VP, elle, a fait tout juste ce qu’elle devait faire pour éviter les deux accusations possibles : fermer les yeux sur une agression sexuelle ou ne pas respecter la présomption d’innocence. Elle aussi s’est bien tirée du piège. A-t-elle « ratissé » des voix ? Ce n’était pas le but de la manœuvre.
    Quant à la belle Apolline, qui aime la caméra, c’eut été une erreur de sa part que de remplacer un confrère accusé d’un délit sexiste. On aurait pu voir là une condamnation en bonne et due forme faisant fi de la présomption d’innocence. Une tache sur un si joli CV.
    Par ailleurs, il est clairement établi que ce propos préliminaire a été négocié avec BFM TV et que, dès lors, Bourdin a eu le temps de se préparer. Bref, tous les protagonistes s’en sont donc sortis au mieux…
    On est loin dans cette affaire de l’énorme bourde de la toute fraîche épouse de Blanquer qui, sur i24 News, a dirigé un débat sur « l’Ibizagate » en oubliant de dire qu’il s’agissait de son voyage de noces… Comme entorse à la déontologie professionnelle des journalistes, on ne fait pas mieux. Blanquer, décidément, se prend les pieds dans le tapis avec une belle constance. Même quand il a les doigts de pied en éventail…
    « …une bonne Premier ministre, un peu comme le furent François Fillon ou Lionel Jospin »
    Lionel Jospin, un « bon « Premier ministre ! Bon, je vous laisse… Vous avez besoin de repos.

  78. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
    « C’est toujours un régal de vous voir vous étrangler d’indignation avec la pomposité boursouflée qui vous caractérise, et l’absence totale de réflexion qui l’accompagne.
    Vous êtes vraiment la mètre-étalon du notable de province engoncé dans sa prétention, ses privilèges et sa bêtise »
    Je me permets de citer notre hôte:
    « Et nous appelons également, à nouveau, à la courtoisie ! »

  79. sbriglia@Serge HIREL

    « En généralisant son propos, VP, elle, a fait tout juste ce qu’elle devait faire pour éviter les deux accusations possibles : fermer les yeux sur une « agression sexuelle » ou ne pas respecter la présomption d’innocence. Elle aussi s’est bien tirée du piège. A-t-elle « ratissé » des voix ? Ce n’était pas le but de la manœuvre. »
    « Fermer les yeux sur une agression sexuelle » écrivez-vous …
    Ce qui signifie, a contrario, qu’en voulant éviter « une des deux accusations possibles » à son encontre, son prologue a eu pour but « d’ouvrir les yeux sur une agression sexuelle »…
    Vous suivez, jusque-là ?
    Or, me semble-t-il, JJB n’est pas mis en examen, il n’a pas été, au surplus, entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire, que je sache…
    Le serait-il même il n’a pas été jugé… simplement cloué au pilori par une femme qui l’accuse pour des faits non vérifiés.
    Donc, de quelque côté que l’on se contorsionne, Valérie Pécresse s’est conduite en l’occurrence comme une accusatrice publique de bas étage à seule fin de nous apporter la preuve de son « féminisme » .
    Elle a été, à mes yeux, pitoyablement populiste.
    Je l’avais choisie pour mon vote : ce dérapage nauséabond m’en dissuadera.

  80. @ Denis Monod-Broca (@ Serge HIREL)
    Ce sujet de l’avortement, comme l’a remarqué initialement Denis Monod-Broca, est hors sujet sur ce billet.
    En l’état, je ne vois pas en quoi j’aurais à amender mon argumentaire initial.
    Ne souhaitant pas rendre ici pérenne ce hors sujet, je m’abstiens donc de nourrir cette discussion.
    ———————
    @ Denis Monod-Broca (@ Robert Marchenoir @ Serge HIREL)
    « Et nous appelons également, à nouveau, à la courtoisie ! » (PB)
    Et peut-être pourriez-vous donner des conseils d’écriture à Robert Marchenoir pour qu’il explique à Serge Hirel en des termes suffisamment courtois à votre goût à quel point son comportement lui est déplaisant, voire détestable ?
    Parce que je vois très bien pourquoi Robert Marchenoir réagit ainsi.
    Et tant que vous ne nous expliquez pas comment articuler une réponse qui soit tout aussi cinglante et qui, de plus, satisfasse les exigences de courtoisie de M. Bilger et les vôtre (que je juge excessives), eh bien je vais devoir continuer à défendre Robert Marchenoir quand il recadre Serge Hirel sur son incapacité à traiter les points que Robert soulève.
    Si vous ne le faites pas, je serai forcé de constater que vos exigences de courtoisie servent avant tout à tenter de juguler sous une pudibonde courtoisie la saine attitude de Robert Marchenoir qui consiste à mettre le nez de Serge Hirel dans l’immoralité que constituent ses tactiques d’esquive. Car c’est ainsi que Robert Marchenoir semble juger la tournure que prennent ces échanges.
    C’est cela que je hais positivement dans cette pseudo-morale relative à la pseudo-courtoisie: cette façon de jouer de projections de culpabilité afin de se ménager des échappatoires qui permettent de sauver la face.
    Il est au contraire vital, au 21e siècle, à l’heure d’Internet, où tant de propos irrationnels se confortent les uns les autres dans leurs petites bulles hermétiques à la critique, bulles emmitouflées dans de cotonneux isolationnismes idéologiques, de trouver des moyens d’empêcher les gens de sauver la face.
    Si la courtoisie empêche de faire perdre la face à son interlocuteur, elle devient immorale. Car elle fait perdre ses dents à la nécessaire et morale force de l’expression publique: le débat d’idées doit, en effet, pouvoir être forcé jusqu’à son dénouement, comme à l’époque de la Renaissance ou du Moyen Âge.
    Car un débat sert bien, ultimement, à trancher le vrai du faux. Pas à suspendre son jugement en se retranchant derrière le confort des préjugés et présupposés de chacun, en feignant ainsi de prétendre que c’est match nul, balle au centre…
    Et non: faire perdre la face à son interlocuteur n’est pas, en soi, un manque de courtoisie. Bien au contraire.
    J’attends donc un démonstration de votre part de l’art permettant de concilier le nécessaire aspect cinglant de la réponse de Marchenoir avec vos charitables exigences de courtoisie.
    Pour en examiner la faisabilité. Car, à l’impossible, nul n’est tenu.

  81. Perdre la face…
    Et c’est ainsi que l’on devient chinois, vous reprendrez bien du canard laqué ?
    Les adeptes du morgenstern tuent la démocratie.

  82. BARDELLA
    Grand, fort, massif, lisse, de race indo-européenne, yeux bleus, propre sur lui, glabre, voix forte, cheveux courts.
    Avec une mèche et une fine moustache on aurait tendance à s’alarmer.

  83. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    « Et non: faire perdre la face à son interlocuteur n’est pas, en soi, un manque de courtoisie. Bien au contraire »
    Eh bien si, justement. La courtoisie, dans un débat, consiste à faire assaut d’arguments et à s’interdire toute attaque ad hominem.

  84. @ Bill Noir
    « Avec une mèche et une fine moustache on aurait tendance à s’alarmer. »
    Au contraire ça nous rassurerait mais pas besoin de mèche ni fine moustache pour nettoyer ce pays de cette fange islamogauchiste macronienne, un glabre suffirait amplement, tenez par exemple moi-même je suis toujours frais rasé et bien lisse, je n’attends que les ordres.

  85. Tout se tient en politique. Tout s’efface, tout se reconstruit. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
    Entre Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse il semble que ce soit la grande réconciliation.
    Belle photo qui respire la sincérité.
    Il suffit de s’attarder sur le regard carnassier des personnes présentes pour s’en convaincre.
    Ainsi donc Laurent Wauquiez a aidé Valérie Pécresse dans sa « reconquête » de l’Élysée, cette forteresse perdue depuis dix ans déjà et qu’il convient de reprendre à l’usurpateur.
    Il était temps que la candidate LR trouve un peu de soutien de la part des ténors de son ex-parti, qu’elle a rejoint tout récemment, telle la Pomponnette du boulanger, pour espérer figurer parmi les partants.
    Première opération réussie, mais de justesse car Éric Ciotti est quand même sorti en tête au dernier virage.
    Mais c’est dans les derniers mètres que se décide la victoire, et là, on sent bien que VP a du mal à creuser l’écart. Alors qui mieux que LW pour l’épauler et l’aider à franchir les derniers mètres, hein ?
    Au diable les bouderies, qui ont quand même duré plus de deux ans. Seule la victoire est belle.
    Ensuite il sera toujours temps de distribuer le butin.
    Wauquiez Premier ministre, c’est bien la moindre des choses. De toutes façons ce sera lui le maître du palais, la présidente s’occupera des inaugurations et réceptions mondaines comme au temps de la IVe République.
    Quant à Ciotti, la place Beauvau lui est d’ores et déjà acquise.
    Enfin si toutefois Valérie Pécresse l’emportait, bien sûr. Mais là c’est pas gagné ! 🙂

  86. @ Denis Monod Broca
    « Eh bien si, justement. La courtoisie, dans un débat, consiste à faire assaut d’arguments et à s’interdire toute attaque ad hominem. »
    Je ne parlais pas d’attaques ad hominem. Mais bien de faire perdre la face. Preuve que vous ne comprenez pas bien le sujet: ce ne sont pas des attaques ad hominem qui font perdre la face ; il est toujours possible de retourner une attaque ad hominem en une ad hominem plus raide et violente. Mais ce sont les arguments foireux de l’adversaire qui lui font perdre la face. Il convient alors de mettre en exergue le n’importe quoi de ses propos. Jusqu’à ce qu’il cède.
    Cela ce n’est pas en soi une attaque ad hominem. Ni un manque de courtoisie. Cela s’appelle un débat.
    L’utilisation de la courtoisie que je vois sur ce blog, c’est s’offusquer que l’adversaire intellectuel pousse l’attaque jusqu’à la preuve de l’indigence. « Quoi ?? Vous me prenez pour un con ?? Vous me prenez pour une conne ?? Vous avez été élevé chez les papous ?? »
    « Non. Vos propos le sont, profondéments idiots. J’en ai fait la preuve. Et si vous n’êtes pas capable de l’accepter, et bien vous êtes… vous êtes… quoi au juste ?? L’incarnation de la politesse ? L’arbitre naturel et canonique des élégances ? Tout confit dans la stupidité de vos propos soyez-vous ?? »
    Là, ce sont les propos qui sont visés, dans une telle réplique imaginaire. Il se trouve que c’est l’incapacité par orgueil de la personne en question de reconnaître une erreur qui lui fait confondre un argument avec une attaque personnelle.
    C’est pourquoi je suis horripilé et horrifié par tous ces gens sur ce blog qui passent leur temps à confondre arguments et attaques personnelles. Pour au final interdire les arguments. Parce que les arguments leur font perdre la face. Et qu’ils prétendent que ce sont là des attaques personnelles.
    Ce que je constate, c’est que la « politesse » ou la « courtoisie » sert beaucoup trop souvent à cela: accuser autrui d’être un goujat pour se ménager des portes de sortie face aux arguments.
    Face à ce comportement immoral, je ne vois aucune raison d’être courtois. De la même manière que quand on accuse son plus petit chétif camarade de classe d’être violent, il n’y aucune de raison pour que Poil de Carrotte fasse assaut d’amabilité pour prouver sa non-violence face aux brutes épaisses qui s’autorisent la violence et l’interdisent aux autres.
    La courtoisie que vous réclamez, elle a pour corollaire et prérequis le respect des arguments. Celui-ci est largement absent. Il est donc nécessaire de le faire bien remarquer, même si cela paraît discourtois.
    ————————————————-
    @ Aliocha
    « Et c’est ainsi que l’on devient chinois. »
    C’est surtout en se trouvant toutes les excuses pour croire n’importe quoi qu’on devient dogmatique.
    Vous êtes la première des personnes sur ce blog qui instrumentalise la notion de respect ou de courtoisie pour vous croire permis d’esquiver tout argument et systématiqement raconter n’importe quoi.
    Eh oui, nos échanges sont jugés discourtois et irrespectueux des autres par les autres. Et s’ils le sont, c’est entre autres parce que vous n’avez aucun respect pour les arguments et la structure argumentative d’une discussion. Que vous vous complaisez dans un sentiment de persécution mielleux et fielleux par lequel vous vous autorisez à faire passer toute critique pour de la discourtoisie.
    Vous êtes ainsi un fossoyeur de la capacité à rendre la discussion publique productive. Vous êtes un fossoyeur de la civilisation.
    Maintenant, retournez vous planter des clous dans les poignets, et veuillez cesser de pourrir toutes les discussions auxquelles je participe. Soyez courtois. Pour une fois.
    Et si vous, comme tant d’autres sur ce blog, vous sentez en droit de donner des leçons de politesse et de courtoisie, veuillez souffrir qu’on vous en donne en retour, comme je viens de le faire.

  87. Camarade sylvain – ce jour à 9h11 – je ne dis pas que vous avez tort mais je ne dis pas que vous avez raison non plus [Philippe Noiret dans Coup de torchon], que voulez-vous, l’effroi c’est physique, ça ne se contrôle pas !

  88. @ Denis Monod-Broca | 19 janvier 2022 à 23:41
    Il me semble que votre commentaire sur l’avortement n’était absolument pas hors sujet sachant que tout ce qui participe à la dégradation ou à la négation de la vie humaine est indéniablement une déchéance s’inscrivant dans une décadence sociétale à tous les niveaux…
    N’en déplaise aux courants progressistes dévoyés qui s’emploient à présenter les IVG qui se pratiquent à la chaîne (exceptions faites des IMG) comme des avancées civilisationnelles, alors qu’elles ne sont que régressions et bafouent les droits de l’enfant (cf préambule de la Convention internationale des droits de l’enfant stipulant que l’enfant a droit à une protection juridique etc. avant comme après sa naissance). D’où la faculté pour l’un ou l’autre parent de faire une reconnaissance anticipée de l’enfant à naître.

  89. @ sbriglia | 20 janvier 2022 à 20:31
    Les guillemets qui, à l’origine, entouraient les mots « agression sexuelle » dans ma réponse à Achille et qui ont disparu sur le fil, signifient on ne peut plus clairement que je considère Bourdin comme présumé innocent. Et je maintiens qu’en généralisant son propos sur la nécessité de ne rien laisser passer en matière d’agressions sexuelles, VP a évité la faute politique qui aurait été d’accuser Bourdin, qui n’est même pas mis en examen, ou de ne pas aborder ce sujet qui, dans la journée précédant l’émission, non seulement s’était invité dans l’actualité, mais aussi sur le plateau TV.
    J’aurais pu être encore plus clair en écrivant : fermer les yeux sur l’agression sexuelle dont l’une de ses anciennes consoeurs dit avoir été victime de la part de Bourdin…
    Selon vous, quelle autre solution avait VP pour se sortir de ce piège imprévu ?
    Merci pour votre rappel du souhait de notre hôte quant à la courtoisie (20 janvier 2022 à 19:13). Mais je crois que priver Robert Marchenoir de ses envies d’en découdre avec quiconque ose le contredire, serait lui ôter le pain de la bouche. Il faut donc faire preuve à son égard de charité chrétienne et tendre l’autre joue…
    Je regrette que ce soutien vous ait valu les foudres de l’arbitre helvétique des élégances, un tantinet partisan. Peut-être y a-t-il une différence entre la courtoisie suisse et celle de France…
    —————————————————
    @ Achille | 21 janvier 2022 à 09:34
    « Wauquiez Premier ministre, c’est bien la moindre des choses. De toutes façons ce sera lui le maître du palais, la présidente s’occupera des inaugurations et réceptions mondaines comme au temps de la IVe République. Quant à Ciotti, la place Beauvau lui est d’ores et déjà acquise. »
    Vous voici découvert ! C’est vous qui murmurez à l’oreille des Présidents ! Est-ce vous qui avez conseillé l’inénarrable Castex ?…
    ————————————————
    @ F68.10 | 21 janvier 2022 à 12:02
    « Vous avez été élevé chez les papous ?? »
    Accuser autrui d’être un raciste pour se ménager des portes de sortie face aux arguments, est-ce autorisé par votre Bible des bonnes manières ? Quoi qu’il en soit, il me semble que cette expression reflète un certain mépris pour ce peuple de Nouvelle-Guinée…

  90. Tout se tient… Qui vole un œuf vole un bœuf…
    En tout domaine, tout se tient. L’invention de l’imprimerie a permis le siècle des Lumières. Le cheval-vapeur a conduit à l’aéronautique. La découverte de l’atome est à l’origine de la destruction d’Hiroshima. Et sans la première pile électrique de Volta, nous n’en serions pas, demain, à admirer le Bigbang en direct…
    Tout se tient aussi en matière de violence. Du mépris à l’injure, il n’y a qu’un pas, puis c’est la gifle, un peu plus loin la raclée et le meurtre. Le graffiti balise le territoire, la bande ensuite le défend, l’interdit, l’organise à sa guise, le coup de couteau devient banal pour un oui pour un non, l’étranger au groupe devient l’ennemi à chasser, à abattre enfin… La vie n’a plus de prix.
    Il est des cercles vertueux, mais bien d’autres sont mortifères. Le plus grave est quand ceux-ci sont alimentés par ceux-là même censés les combattre, qu’ils soient au pouvoir ou le visent. Il est inadmissible qu’un ministre ordonne à des députés d’opposition de « sortir » de l’hémicycle. Il est inadmissible qu’un ministre, même incompétent et hautain, soit traité d’« imbécile ». Il est inadmissible qu’un président de la République « em*erde » une catégorie de Français, pire qu’il se délecte de cela : « j’ai envie »…
    Tout se tient… Depuis cette incartade, le vocabulaire politique et médiatique est devenu encore un peu plus grossier et, la campagne électorale s’enlisant dans des méandres annexes, les clivages se sont accentués. Pratiquement aucun candidat ne fait preuve de retenue et, de droite ou de gauche, trop de journalistes relaient avec gourmandise des discours de foire d’empoigne. Seules les candidates, hormis Hidalgo, paraissent éviter de nourrir ce cloaque.
    Tout se tient… Comment dès lors imaginer que ces nouveaux cafés du Commerce que sont les réseaux dits « sociaux », avec, en plus, la licence qu’apporte l’anonymat, ne vont pas eux aussi vomir des torrents d’insultes encore plus abjectes qu’hier ? Assurée par les propriétaires des moyens techniques – hébergeurs et agrégateurs -, la régulation de ces réseaux n’est qu’un leurre, qu’ils brandissent sans conviction de temps à autre, moins dans le but de faire cesser le flux d’ordures que d’inciter les plus radicaux à tutoyer la frontière entre le franc-parler et la haine.
    Que faire ? Bien sûr, le 10 avril, les électeurs pourront décerner quelques cartons rouges aux joueurs les plus excités, mais, d’ici là, rien ne permet de calmer la partie, aucun arbitre ne disposant du sifflet nécessaire… Tout juste peut-on espérer que l’enjeu du scrutin étant d’une rare importance, les candidats sauront, dès les prochains jours, se mesurer autrement qu’en s’invectivant. Je crains qu’il ne s’agisse que d’un vœu pieux.
    Quant aux réseaux sociaux, il ne sera certainement pas possible d’ici le printemps de les mettre dans le droit chemin. Mais ce dossier, très préoccupant pour la cohésion nationale, doit être placé parmi les priorités au lendemain même de l’élection du nouveau Président.
    Sans attenter en quoi que ce soit à la liberté d’expression, avant même de faire appel aux moyens juridiques, il faudra obliger leurs propriétaires à utiliser en temps réel les outils techniques qui existent – les algorithmes en particulier – pour que fausses infos et injures soient confinées, comme le sont aujourd’hui virus informatiques et tentatives d’intrusion.
    La pratique du pseudo – nécessaire pour certains, ambiguë pour d’autres – peut être maintenue, puisqu’elle n’est qu’un paravent qui ne dissimule pas l’adresse IP… hormis celles protégées par des logiciels qui, s’il le faut, devront être considérés comme illégaux. Les détecteurs de radars routiers, qui permettent de punir les excès de vitesse ne le sont-ils pas ?

  91. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    « Face à ce comportement immoral, je ne vois aucune raison d’être courtois. De la même manière que quand on accuse son plus petit chétif camarade de classe d’être violent, il n’y aucune de raison pour que Poil de Carrotte fasse assaut d’amabilité pour prouver sa non-violence face aux brutes épaisses qui s’autorisent la violence et l’interdisent aux autres »
    Ce ne serait pas vous, « la brute épaisse », à l’occasion ?
    Justifier sa violence par celle de l’autre, l’éternel mensonge…
    La courtoisie est un moyen de sortir (ou de ne pas entrer) dans l’engrenage de la violence.
    Si vous préférez la violence, qu’y puis-je ?

  92. @ F68.10
    Ce n’est pas vous, la tête de turc, alors ! Où bien ce serait vous qui seriez mielleux, fielleux, et fossoyeur de la civilisation.
    Allons, allons, vos déchaînements rendent sourds à la qualité de vos arguments, ce n’est pas la première fois que je vous le dis, être athée ne justifie sûrement pas d’être violent, croyant non plus au demeurant.
    L’heure raisonnable est à l’incroyance, en la violence.

  93. @ Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 13:10
    « Tout se tient… Qui vole un œuf vole un bœuf… »
    Faux ! Essayez de vous enfuir avec un boeuf sous le bras !

  94. @ Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 12:43
    « Vous voici découvert ! C’est vous qui murmurez à l’oreille des Présidents ! Est-ce vous qui avez conseillé l’inénarrable Castex ? »
    Vous me prêtez beaucoup d’influence ! Jean Castex je l’aime bien, avec son petit accent du Sud-Ouest et ses airs paternalistes. Il fait très bien le job !

  95. @ Denis Monod-Broca
    « La courtoisie est un moyen de sortir (ou de ne pas entrer) dans l’engrenage de la violence. »
    Si vous souhaitez éviter l’engrenage de la violence – ce qui semble être votre principale obsession, alors qu’il y a des problèmes qui nécessitent pourtant la violence pour les résoudre, évidence que vous ne semblez pas être en mesure d’accepter – un des moyens essentiels de tenter d’y parvenir, c’est d’arriver à débattre des problèmes réels avant qu’ils n’explosent. Si la courtoisie a pour effet d’empêcher de débattre de ces problèmes, eh bien, de facto, elle conduit à la violence.
    Pour déminer les situations, il faut en débattre. Devant les façons que les gens ont de s’immuniser à la critique, il faut trouver des moyens de briser ce protectionnisme intellectuel, derrière lequel se dissimulent les tabous et la vraie violence: celle qui prospère derrière le silence et les convenances. Celle qui pousse Poil de Carotte à se taire et à se cacher, parce que ce n’est pô bien de montrer du doigt…
    Si la courtoisie est utilisée pour protéger les tabous en empêchant les débats dès que les sujets sont sensibles, eh bien la courtoisie fait partie des choses qu’il convient de combattre.
    Quand les arguments et l’éthique du débat sont respectés, il n’est alors plus nécessaire d’abattre la courtoisie pour pouvoir débattre.
    C’est en ce sens que le corollaire et le prérequis de la courtoisie, c’est une culture du débat qui soit saine, et qui prenne l’habitude de ne pas esquiver les arguments.
    C’est aussi en ce sens que la courtoisie, souhaitable, ne peut en aucun cas être un absolu.
    C’est triste de devoir tout expliquer par le menu détail.
    Et non, je n’ai pas à me soumettre à votre éternel petit chantage qui consiste à prétendre que je suis violent et à m’inciter à battre ma coulpe. Alors que votre refus de voir les faits, comme ceux au sujet du sang contaminé, l’est bien plus, dans la catégorie « violent ».
    Le jugement a bien eu lieu en prenant en compte l’état de la science de l’époque: les Français ont voulu acheter français et pas américain, se sont donc assis sur l’état de la science pour cela, et ce au mépris de l’intérêt des patients ; le résultat, c’est le sang contaminé, et votre obsession de la non-violence aboutit à nier cela et à prétendre qu’on aurait condamné par vengeance sur anachronisme de l’état de la science. Non, Denis. Vos propos en la matière sont bien violents car ils cautionnent l’irresponsabilité qui conduit à des morts en représentant de travers les règles qui sont censées gouverner l’évaluation de l’état de la science. Ce qui fut bien au cœur du procès, procès qui démontra à mots couverts l’alliance du chauvinisme et du négationnisme scientifique en la matière.
    Et débattre de cela, y compris si nécessaire au mépris de la courtoisie, est bien nécessaire et moral. Car ces mécanismes ne constituent pas ici un cas isolé. L’alliance du chauvinisme et du négationnisme scientifique a aussi été démontrée dans le cas de l’amiante. Elle a aussi été démontrée dans le cas de l’autisme. On peut continuer la liste ad libitum. Raoult, par exemple.
    Faire des morts ainsi, c’est violent. Dénaturer les faits relatifs à ces scandales, c’est cautionner cette violence. Manquer de courtoisie pour le mettre en évidence, alors que des vies passées et futures sont en jeu, c’est comparativement bien plus moral.

  96. Quand la Pécresse (conseillée manifestement par un Belge) se jette à l’eau et s’essaie à un remake de l’émission « Strip-tease qui déshabille » ça fait des vagues et des remous jusque dans la boue !
    Ce pauvre vieux Bourdin qui a bu la tasse jusqu’à la lie, face à un public médusé ou jubilatoire en a fait « les frais », suffoqué et tremblant jusqu’à la moelle !
    Donne du mou Valérie et vire tes mauvais génies ! Sinon à ce rythme-là, arc-boutée contre le vent de l’histoire « d’O pignon public », tu risques de chavirer grave et de te fracasser contre les rugissants des cent mille rumeurs !
    https://images.app.goo.gl/irj48VcS6uWhbKFH6

  97. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    Par courtoisie pour notre hôte, je ne poursuis pas notre passionnant débat sur la courtoisie.

  98. @ Achille | 21 janvier 2022 à 14:49
    « Il [Castex] fait très bien le job ! »
    La formule est périlleuse après avoir servi à Sibeth Ndiaye pour indiquer qu’elle était prête à mentir pour couvrir Macron… Il eût probablement été préférable que vous constatiez qu’il se tue à la tâche…
    ————————————————-
    @ F68.10 | 21 janvier 2022 à 14:49
    C’est probablement parce qu’il partage votre conception de la courtoisie qu’au Parlement européen, Macron a disserté sans prendre de gants sur la nécessité de faire entrer urgemment le droit à l’avortement dans le Pacte fondamental de l’UE, infligeant ainsi un camouflet international à la toute nouvelle présidente de cette assemblée, Roberta Metsola, qui, dans son pays, Malte, se bat bec et ongles pour que cette pratique reste interdite.
    Ce dossier, certes important, l’est-il cependant autant les autres qu’il a cités, tels le numérique, le climat ou les ingérences étrangères ? Pour ma part, j’ai même eu l’impression que cette partie de son discours n’était pas prévue à l’origine…

  99. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 21 janvier 2022 à 14:49
    « Si la courtoisie est utilisée pour protéger les tabous en empêchant les débats dès que les sujets sont sensibles, eh bien la courtoisie fait partie des choses qu’il convient de combattre. »
    « Quand les arguments et l’éthique du débat sont respectés, il n’est alors plus nécessaire d’abattre la courtoisie pour pouvoir débattre. »
    « C’est en ce sens que le corollaire et le prérequis de la courtoisie, c’est une culture du débat qui soit saine, et qui prenne l’habitude de ne pas esquiver les arguments. »
    « C’est aussi en ce sens que la courtoisie, souhaitable, ne peut en aucun cas être un absolu. »
    À imprimer en grand et à mettre au mur.
    On peut aussi bien dire : la courtoisie de la forme est inopérante sans la courtoisie du fond, autrement appelée honnêteté intellectuelle.
    Quand cette dernière fait défaut, alors la courtoisie de l’expression n’apporte rien de plus que le proverbial bas de soie qui enveloppe ce que vous savez.
    Et nous venons d’en avoir une illustration de plus, sur ce blog, avec les provocations et les hypocrisies du sieur Serge Hirel, qui ose se plaindre d’avoir été malmené, après avoir pris l’initiative de l’insulte et du défaut total d’argument. Une fois de plus.
    La courtoisie ne se pratique qu’avec des gentlemen. Pas avec des ruffians, quels que soient leur classe sociale et leur passé professionnel.
    C’est comme la galanterie. Les… ne peuvent pas y prétendre.
    Revenons au fond, puisque les trolls veulent nous en éloigner.
    Deux forfaits doivent être ajoutés à l’acte d’accusation contre Valérie Pécresse, dans son débat avec Jean-Jacques Bourdin.
    Premièrement, elle a prétendu traiter un problème politique de portée générale (les « violences faites aux femmes ») en exploitant la vie privée d’un individu, et de surcroît celui qui lui avait fait l’honneur d’une invitation. (L’honneur, une autre notion qui disparaît…)
    En quoi le comportement personnel de Jean-Jacques Bourdin la regarde-t-elle ? L’éthique du débat, justement, c’est que les personnes présentes sont exemptées de la discussion. On discute de l’intérêt général, et non du comportement de tel ou tel. Surtout lorsqu’on se présente à la présidence de la République !
    Évidemment, cette règle est d’autant plus difficile à respecter, dans le cadre plus anodin d’un blog, que la pratique française par défaut consiste à faire le contraire. Et, par exemple, à se prévaloir de son cas personnel pour étayer un argument de portée générale. Les débatteurs qui prennent l’initiative de cette déviance sont mal fondés à se plaindre qu’on les prenne au mot, et qu’on les mette en cause sur les aspects de leur vie privée (en général improuvables) dont ils se sont eux-mêmes prévalu.
    Deuxièmement, Valérie Pécresse a vu dans le comportement allégué de son hôte une « violence faite aux femmes ». C’est le contraire. Si l’on en croit son accusatrice, Bourdin a essayé de l’embrasser. Elle s’y est opposée. Il ne l’a pas fait.
    Jean-Jacques Bourdin a donc voulu exprimer son amour à cette femme, même s’il a pu le faire de manière quelque peu cavalière. C’est exactement le contraire des « violences faites aux femmes », qui consistent, en bon français, à battre sa femme voire à la tuer.
    Il faut l’immense malhonnêteté du constant déplacement de la cage de buts à roulettes prodigué par l’idéologie gauchiste, pour en arriver à ce renversement à 180 degrés que plus personne n’est capable de percevoir, tellement le lavage de cerveau a été profond.
    Depuis quand tenter de voler un baiser — sans y parvenir — est-il devenu une « tentative d’agression sexuelle » ? Un peu de mesure et de bon sens seraient les bienvenus.
    Dernière chose, qui n’est pas spécifique à cette interview de Valérie Pécresse. Il n’y a pas de « violences faites aux fâââmes ». Il y a des femmes qui se font défoncer le portrait, voire buter par leur compagnon. C’est très triste, et je pleure des rivières de larmes.
    Cependant, je n’ai jamais entendu parler de « violences faites aux heaumes ». Pourtant, il me semble qu’elles sont incessantes. Non seulement ça, mais, tout comme les autres, elles revêtent bien souvent un aspect sexuel.
    Lorsque — scénario courant dans notre beau pays — un couple blanc se promène dans la rue, que la femme est grossièrement interpellée par des immigrés dans le but de faire réagir son compagnon, et que cela entraîne immédiatement une orgie de violence voire le meurtre de cet homme, le message est parfaitement clair : nous sommes les maîtres, ici, et vos femmes sont à nous.
    C’est d’ailleurs la même chose lorsque des violences éclatent entre hommes de n’importe quelle race : tout comme l’homme qui bat sa femme se laisse aller à de sombres instincts qui, dans le fond, lui sont dictés par sa nature d’être sexué, l’homme qui se bat avec un autre laisse libre cours à cet aspect de sa nature animale qui le pousse à affirmer sa puissance afin d’en imposer au sexe opposé.
    Je ne vois pas en quoi le premier de ces phénomènes serait plus regrettable que l’autre.
    D’ailleurs, de même que les hommes sont très majoritairement à l’origine des actes de délinquance et de violence physique (dans tous les pays du monde, les prisons de femmes sont une curiosité), ils en sont, de façon tout à fait disproportionnée, les victimes (à l’exception du viol et des violences conjugales, naturellement).
    Dans la tranche des 15 à 29 ans, les hommes victimes d’homicide sont 5 fois plus nombreux que les femmes ; sur l’ensemble de la population, 68 % des victimes sont des hommes. (Insécurité et délinquance en 2020 : bilan statistique, service statistique ministériel de la sécurité intérieure, pages 66 et 67, figure 4).
    En dehors du cadre familial, 68 % des victimes de coups et blessures volontaires sont des hommes (même source, page 85).
    S’il paraît nécessaire de lutter spécifiquement contre les violences conjugales et les agressions sexuelles, l’épaisse tranche de politiquement correct qui nous est servie jour après jour, sur les « violences faites aux fâââmes », sert essentiellement à culpabiliser l’écrasante majorité des hommes qui ne sont pas impliqués dans ces méfaits, et à passer sous silence la gravité de la délinquance violente en général.
    Un autre point sur lequel Valérie Pécresse échoue à se démarquer de la droite de gauche, si puissante dans notre pays.

  100. @ Serge HIREL
    Madame Metsola est une femme politique qui représente sa fonction et dans une moindre mesure son pays. Elle est contre l’avortement. C’est son droit. Mais elle n’est pas seule aux manettes. Donc, il y a des oppositions de fond. Qui, oui, ne doivent pas être escamotées. Macron sait ce qu’il fait à ce sujet: il créé une ligne de fracture qu’il est nécessaire de visibiliser au sujet des droits de l’homme au sens large. J’en approuve la logique ; même si, pour les raisons que j’ai exposées, je suis personnellement contre la « constitutionnalisation » du droit à l’avortement, mais bien pour sa défense selon les lignes que j’ai esquissées.
    Maintenant, non, je ne lis pas dans les propos de Macron comme dans le marc de café. Et je me suis peu documenté sur la tirade sur l’avortement, qui ne me préoccupe pas plus que cela. Je me suis par contre bien documenté sur la pratique macronienne du retournage de crêpes en plein vol face aux rustres qui ont franco-nationalisé le débat européen. Rustres à sa gauche et à sa droite. J’approuve la méthode.
    L’irritation des représentants des autres pays lors de cette séance était justifiée: même Genève ne se permettrait pas pareille effronterie face aux autres cantons… et pourtant, il est de coutume de dire que leurs plaques d’immatriculation, GE, sont un code pour « Gueule Élastique ». Les Marseillais de la Suisse, en somme.
    C’était en dessous de tout. Ces gens viennent de réfuter l’existence du Zéro Absolu.
    « Ce dossier, certes important, l’est-il cependant autant les autres qu’il a cités, tels le numérique, le climat ou les ingérences étrangères ? Pour ma part, j’ai même eu l’impression que cette partie de son discours n’était pas prévue à l’origine… »
    Je n’en sais rien, sur ses plans de discours. Ce que je sais, c’est que les développements récents du côté ukraino-russe (du type quasi-ultimatum russe) donnent raison à la tentative d’impulsion qu’il engage pour une fusion de la réponse européenne dans le domaine géopolitico-militaire. Je m’en réjouis. Et je me réjouis que l’Allemagne semble être au diapason. C’est ici probablement le point le plus crucial. Et le point que la presse internationale semble retenir.
    Les US sont d’ailleurs un peu grincheux. Tant pis. Nécessité fait loi. L’Union en la matière est nécessaire.
    Cela étant, pour revenir à votre propos initial, je pense que les conceptions de Macron de la fonction de l’expression publique dans ses rapports à la fois à la vérité, au débat et à la courtoisie sont à peu près les mêmes que les miennes. Il fait en effet partie d’un courant idéologique libéral (au sens philosophique plus que stricto sensu économique ou politique). Les références philosophiques qu’il sort sur l’éthique du débat, notamment Jürgen Habermas, ainsi que sa défense claire de la liberté d’expression sur la question du blasphème, oui, cela le fait clairement rentrer dans mon camp sur la question. C’est d’ailleurs un camp qui est assez bien charpenté dans la littérature sur la liberté d’expression: Jürgen Habermas a d’ailleurs ainsi théorisé le concept de « situation d’expression optimale ».
    (Jürgen Habermas est plus procéduro-délibératif que libéral, plus Aufklärung que lockéen, plus teuton que texan, mais ne chipotons pas trop…)
    Mais voilà mon hérétique sous-secte du camp habermassien, sous-secte qui est plus la mienne que celle de Macron, qui est, lui, trop « politique » pour cela:
    « Votre capacité à vous sentir blessé, ce n’est nullement chose que moi ou quiconque se doit de respecter. Votre capacité à vous sentir blessé n’est même pas chose que vous-même devriez respecter. En fait, c’est une chose dont vous devriez très sérieusement vous défier, et ce très probablement plus que de toute autre propriété de votre mental, en fait. Car ce sentiment ou cette sensation peut facilement vous égarer. Si vous vous souciez de la justice (et vous devriez absolument vous en soucier) vous devriez avant tout vous soucier des faits et de votre capacité à en débattre publiquement. Car la justice requiert d’être en prise avec la réalité. Et il est en fait tout simplement faux, car cela ne peut tout simplement pas être vrai, que les doléances qui aient le plus de légitimité à s’imposer à notre sens de la justice se doivent de provenir de ceux qui prétendent être blessés par le débat public en soi. Je fais donc ici le choix délibéré de parler le langage des faits, tout en sachant très bien que ces faits prennent les a priori des gens à rebrousse poil. » — Sam Harris.

  101. Herman Kerhost

    Excellent Zemmour sur Nice-Matin. Vraiment très bon. Je crois qu’il s’améliore avec cette campagne. Et, cher Philippe Bilger, votre pronostic me paraît hâtif. Zemmour a une chance d’être au second tour, contrairement je l’espère, à Pecresse qui n’est qu’une hypocrite comme on en a tant connu.
    https://www.youtube.com/watch?v=m1Z4BcM-fZg

  102. Tout se tient, sauf au RN qui subit une troisième défection en trois jours, après celles de Jérôme Rivière et de Damien Rieu, c’est au tour de Gilbert Collard, qui lui est apparenté RN, de rejoindre Éric Zemmour .
    Ajoutons à cela le ralliement de Guillaume Peltier qui vient de LR, mais qui a déjà grenouillé dans tous les partis d’extrême droite.
    Ce n’est pas bon pour MLP ça. Après la petite leçon de dialectique que s’est pris Jordan Bardella par le président au Parlement européen, il semble que les militants du RN doutent de plus en plus de la victoire de leur candidate et donc se reportent sur le candidat le plus approchant, à savoir Zemmour, bien sûr. Comme dit le proverbe « Faute de grives, on mange des merles ».
    Ceci étant, cela fait surtout les affaires de la candidate LR qui n’en demandait pas tant. D’autant qu’à LR ils ont, eux aussi, leur petit Zemmour en la personne d’Éric Ciotti.
    Alors j’imagine déjà Valérie Pécresse haranguer les électeurs de droite dans ses meetings en leur criant « Venez chez nous, c’est mieux qu’en face ! » 🙂

  103. Dans la série « Tout se tient, mais tout ne se vaut pas », pour rire, sourire ou se lamenter face à la bêtise humaine.
    Un article du journal suisse « le Temps » révèle le plus sérieusement du monde, qu’un conseil de l’Eglise protestante de Genève a élaboré un projet visant à «démasculiniser» Dieu, au prétexte que la représentation qu’on s’en fait est celle d’un homme blanc âgé.
    Et ajoute avec prudence : « C’est une blague ou elle a touché le fond ? »
    Voici l’article accessible à tous :
    https://www.letemps.ch/suisse/chronique-reservee-aux-males-blancs-dominants-dieu
    Dieu est grand et les hommes si petits… surtout les religieux estampillés comme tels !

  104. Excellent Bardella qui a humilié Macron au Parlement européen, comme Collard et bien d’autres, il devrait rejoindre Zemmour le seul candidat valable et capable de redorer le blason de la France, ce pays carton pâte de contrefaçon défiguré et détruit par Macron.
    Allo les antifanazis, il fait beau à Cannes ?

  105. On me dit que Gilbert Collard a rejoint Zemmour… fichtre ! Ça afflue de tous côtés.
    Si je rencontre à nouveau Philippot je vais mettre le paquet : « Vous allez être le dernier dans le bon camp à rejoindre… non seulement c’est pas bien mais en plus, bonjour un ministère… enfin ça vous regarde… au deuxième tour vous allez vous abstenir ?… vous allez faire quoi ?… sachez qu’en 27 ça risque d’être terminé… la France ! »

  106. @ sylvain | 22 janvier 2022 à 12:01
    Je ne vois pas ce qu’il y a d’excellent à humilier Emmanuel Macron devant toute l’Europe. Et pourtant plus ça va, plus je trouve ses manières offensantes, ses discours creux, et sa politique affligeante. Mais le linge sale, ça se lave en famille. C’est une question de dignité.
    Nous l’avons élu, et nous avons élu une Assemblée nationale qui le laisse faire, comme par exemple décider avec une poignée de médecins de la date exacte à partir de laquelle nous aurons le droit de manger assis plutôt que debout dans les trains, enfin ceux d’entre nous qui ont le droit d’utiliser les transports en commun. Oui je sais c’est délirant, mais selon les sondages, les Français sont ravis, et lui disent merci. De quoi attraper le cafard. Ça oui. Mais il n’y pas qu’en France qu’on pratique la servitude volontaire, et les discours de Bardella n’y changeront rien, sinon qu’ils font mauvais effet.

  107. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire ces cinq-là ? J’ai une petite idée.
    C’est le vicomte qui parle :
    « J’ai vu Robert Ménard hier et je lui ai dit que Marine Le Pen allait nous rejoindre bientôt. Vous auriez dû voir sa tête ! »
    Bon, c’était juste pour détendre l’atmosphère. 🙂

  108. @ Achille | 24 janvier 2022 à 08:21
    Atmosphère ou pas, mieux vaut être du bon côté de la « détente »… Sinon, ça peut très mal finir !

  109. @ Lucile | 23 janvier 2022 à 12:50
    « Mais le linge sale, ça se lave en famille. »
    Sur le principe, nul ne vous contredira. Mais comment faire quand celui qui souille le plus le contenu de l’armoire familiale se défile pour éviter toute discussion ? Eh bien, on l’attend là où on est sûr de le trouver… Et que, quand il est enfin coincé, le ton sur lequel on s’adresse à lui ne soit pas spécialement courtois, cela n’a rien d’anormal.
    Depuis plusieurs mois, en faisant planer un doute de Polichinelle sur sa candidature, non seulement le Président sortant joue au poker menteur avec les Français – encore une fois pas plus tard que ce matin en répondant, non pas à un énième journaliste qui sait par avance qu’il n’obtiendra rien, mais à un jeune dont on ne saurait mettre en doute la sincérité de sa question – mais il refuse aussi toute confrontation avec l’un ou l’autre de ceux qui osent se présenter contre lui.
    Il mène campagne en s’exonérant de toute contradiction, y compris avec les journalistes – il a annulé une conférence de presse prévue au Parlement européen après son examen de passage perturbé par Jadot, Bardella, Bellamy et Aubry -, en utilisant les moyens logistiques et financiers de la Présidence et en convoquant préfets et personnalités qui lui servent de claque.
    Les deux heures d’entretien avec Darius Rochebin et Audrey Crespo, diffusées sur TF1 à une heure de grande écoute, ne sont rien de moins qu’une atteinte délibérée à l’équité médiatique qui s’impose lors d’une campagne électorale… Et, la semaine dernière, l’intervention de Bribri sur le ton « je ne sais rien » était pitoyable.
    Par ailleurs, les eurodéputés qui l’ont alpagué étaient parfaitement fondés à le faire dans la mesure où, d’évidence, il instrumentalise sa présidence du Conseil de l’Union européenne au profit de sa tentative de réélection. À Strasbourg, il s’agissait de battre le tambour sur des projets européens tous déjà en discussion sous les présidences précédentes pour masquer encore un peu plus longtemps son maigre bilan franco-français et ses lacunes béantes en matière régalienne.
    L’honnêteté intellectuelle voulait que la France passe son tour de présidence, comme l’avait fait l’Allemagne voici quelques années, à la veille d’élections générales, et que le Président ou la Présidente élu(e) en avril occupe le fauteuil au second semestre de 2022 et puisse ainsi disposer réellement du temps et de l’autorité nécessaires pour peser sur l’agenda des différents Conseils des ministres européens. Quel que soit le résultat du 24 avril, cette présidence sera tronquée et inefficace. En jouant au petit jeu du « j’y suis, j’y reste », Macron ne sert ni la France, ni l’Europe.
    Cependant, considérer cet entêtement comme une simple erreur politique provoquée par la volonté d’employer tous les moyens pour conserver l’Elysée peut ne pas être l’unique explication. Le plan de carrière de EM, 44 ans, ne s’arrête pas au printemps 2027. Le rêve, le Graal, c’est la présidence d’une Europe sur le chemin du fédéralisme. Être l’égal de Biden, de Trump, d’Obama, de Poutine… Réélu, Macron aurait de bonnes cartes en main, non seulement pour faire progresser ce projet de mise sur orbite des Etats-Unis d’Europe, mais aussi pour tenter d’apparaître comme le candidat incontournable à ce poste prestigieux. Mais battu le 24 avril, peut-être même le 10 ? Macron, pour survivre, n’aurait plus que sa carte de visite, probablement pas même une position assurant sa notoriété en France… Y faire figurer une présidence même éphémère de l’Europe, avec ce que cela comporte de relations et d’obligés, est un plus pour espérer retrouver la gloire dans quelques années à Bruxelles.
    « L’ambition est le dernier refuge de l’échec » (Oscar Wilde)

  110. @ Axelle D | 24 janvier 2022 à 12:40
    « Atmosphère ou pas, mieux vaut être du bon côté de la « détente »… Sinon, ça peut très mal finir ! »
    Bah, pour l’instant j’ai deux ou trois trolls d’extrême droite au QI à deux chiffres qui me collent aux basques sur ce blog. Rien de bien inquiétant ! 😊

  111. @ Achille | 24 janvier 2022 à 08:21
    « C’est le vicomte qui parle »
    Achille, vous qui détestez ces cinq-là, vous auriez dû penser à cette légende de la photo : « jeux de mains, jeux de vilains ». Ou… Philippe : « Bon, écoute, Eric, qu’est-ce que c’est que ce type que tu amènes ici ? Où l’as-tu déniché ? Parmi les félins à poil long de Marine ? Ah, ça ne m’étonne pas… Tu sais pourtant qu’en Vendée, depuis 1793, on n’accepte pas les loubards à cheveux longs… à moins qu’ils ne soient accompagnés d’une jolie blonde » Eric : « T’inquiète, Vicomte, il me l’a promis… ». Plaisanterie digne d’un QI à deux chiffres…
    ————————————
    @ F68.10 | 22 janvier 2022 à 02:07
    Je ne me permettrai pas de juger si votre courtoisie envers la gent féminine est égale à celle du Roi, qui vous semble proche de votre conception de l’expression publique. Mais je juge que, dans ce cas, celle de celui-ci manque un peu d’élégance. À peine élue, la jeune présidente du Parlement européen l’accueille avec maints égards comme il se doit… La galanterie (française) aurait voulu qu’il fasse montre, lui aussi, de quelques amabilités. Le voilà qui, dès le premier round, lui décoche un uppercut sans même la regarder… Et sur un sujet dont il sait qu’il ne parviendra pas à l’imposer, une forte majorité des 27 étant fermement opposée, pour des motifs de politique intérieure, à l’inscription du droit à l’avortement dans le marbre européen. Réponse de la bergère au berger : elle n’a tancé que fort mollement ces affreux jojos qui ont chatouillé Sa Majesté sur des sujets sur lesquels il n’aime pas qu’on l’importune où qu’il soit. Bref, Roberta et Emmanuel ne sont pas repartis franchement amis…

  112. @ Achille | 25 janvier 2022 à 21:05
    « Ils ont le look les deux cocos »
    Bien vu ! Zazou et Zoreille… Mais on ne se moque pas de deux zozos chantant La Marseillaise… et on ne les traite pas de « cocos », qui, eux, clament l’Internationale.

  113. @ Serge HIREL | 24 janvier 2022 à 19:40
    Je viens seulement de vous lire. Je comprends pourquoi les opposants à E. Macron ont saisi l’occasion de le contrer à Strasbourg, mais ils devraient se demander pour quelle raison ils ne parviennent pas à le faire sur la scène politique française ; ce serait pourtant plus utile.
    Je ne suis pas sûre qu’EM ait encore pris la décision de se représenter. Selon moi, il garde le choix ouvert le plus longtemps possible, il a besoin de pouvoir s’échapper, c’est dans son caractère. Si l’on observe son parcours, on voit qu’il conquiert ses postes de façon plus ou moins fulgurante, en fonction des opportunités, et qu’il ne s’y tient ensuite pas longtemps, de sa propre volonté. C’est un adepte du zigzag.
    Les années qui viennent vont être bien plus difficiles pour lui (et pour les Français) que les quatre dernières. L’Assemblée nationale changera de composition. Nous avons brûlé nos dernières cartouches en ce qui concerne notre possibilité d’emprunter. La dette s’alourdira avec la remontée possible des taux d’intérêts. Il n’y a aucune raison pour que le désordre s’atténue. L’ensemble du pays sent que nous sommes sortis de notre zone de confort et que nous avons peu d’atouts pour y revenir. Si EM est élu, ce sera de justesse ; il n’aura pas l’avantage de l’effet de surprise comme il y a 5 ans, son impéritie aura laissé des traces, et son imprévisibilité commence à lasser, bien qu’il vive encore sur sa réputation de colosse intellectuel et politique.
    Nous verrons comment les principaux media entretiendront cette réputation. Pour l’instant c’est le statu quo.

  114. @ Lucile | 28 janvier 2022 à 14:24
    « C’est un adepte du zigzag. »
    Pas du tout ! En matière de carrière, il n’a jamais eu rien d’un indécis, ni d’un curieux, ni d’un touche-à-tout. Au moins dès l’ENA, l’objectif était fixé : la plus haute marche. Et un moyen : s’accrocher juste le temps qu’il faut à celui qui lui permettra de gravir l’échelon suivant vers le sommet. Ses armes : le carnet d’adresses, le dîner en ville, la poignée de main à qui peut lui rapporter – le mépris pour les autres – et, sans état d’âme, la traîtrise. Bref, il s’était autoprogrammé pour l’Elysée, pour le pouvoir, pour l’exercer, mais aussi pour en jouir… Le « J’ai envie… » avoué dans l’entretien accordé au Parisien n’a rien de fortuit, ni d’anodin.
    Aujourd’hui, le but est atteint. Du moins le bon peuple le croit-il… Lui a vu qu’il peut y avoir plus haut. Le Graal, c’est l’Europe. Être son premier président élu, un nouveau Washington en quelque sorte. La voie n’est pas encore vraiment ouverte et d’autres candidats peuvent émerger. Il se représentera donc parce qu’il n’y a pas d’autre choix possible : il faut occuper le terrain, se montrer, s’agiter et, en premier de cordée, forcer le passage vers le fédéralisme en piétinant les souverainetés.
    Certes, pour qu’il s’empare de cet Olympe, qu’il vive l’apothéose, il faudra que les multiples périls que vous identifiez, soit vaincus. Tel Hercule, il les affrontera… avec les armes qui, déjà, lui ont offert le Château, auxquelles s’en ajoutera une nouvelle, précieuse : n’ayant plus à viser la réélection, la liberté de se conduire comme il l’entend… Il nous a déjà démontré que rien ne lui faisait peur.
    Si, le 24 avril, il devait rendre les clés de son logement de fonction, il n’abandonnerait pour autant l’ascension. En prenant contre toute raison la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne en pleine campagne électorale française, il a déjà fait savoir que ses piolets étaient prêts.
    Quant au fait que les Français et la France auront à payer le prix de cette chevauchée vers l’ultime, « peut m’en chaut », comme l’ont dit avant lui les plus grands conquérants.

  115. @ Serge HIREL | 29 janvier 2022 à 20:16
    Vous êtes encore plus pessimiste que moi.
    En fait, je pense comme vous qu’il vise plus haut que son titre actuel. Mais j’en tire la conclusion qu’il n’a pas intérêt à risquer une défaite à la prochaine présidentielle.

  116. @Lucile | 29 janvier 2022 à 23:37
    Un étalon jeune et fringant qui refuse l’obstacle ne retrouve pas toujours le chemin de l’hippodrome, ni même son box au haras… En revanche, chuter après avoir effleuré une barre lui est pardonné, mais sa cote fléchit…

  117. anne-marie marson

    Tout se tient mais tout ne se vaut pas.
    Les zeureslesplussombres de notre histoire dominent le discours politique de cette campagne électorale et finalement tout le quinquennat de M. Macron et de son gouvernement.
    Il y a quelques jours sur Sud Radio, une émission, animée par Valérie Expert, concernait la condamnation d’Eric Zemmour à 10 000 euros d’amende pour ses propos sur les mineurs isolés. Madame Expert avait comme chroniqueurs Virginie Le Guay, Pierre Jacquemain, Virginie Girod, historienne, et Lucas Jakubowicz.
    Cela a été un déferlement de haine et de vulgarité contre Zemmour.
    Le pompon a été gagné par Virginie Girod, historienne, qui a fait très fort en traitant Zemmour de « petit Goebbels » et de « M. Asperger » (celui du syndrome), M. Asperger ayant semble-t-il milité avec les nazis. Sur quels critères: pas seulement sur des critères politiques mais sur des critères physiques puisque Zemmour comme Goebbels seraient, selon cette historienne, des hommes chétifs, adorés par leur mère, très séducteurs, voire polygames.
    Ni Madame Expert ni ses chroniqueurs n’ont protesté. Madame Expert a juste signalé que les auditeurs étaient choqués par ces propos.
    Donc à l’heure où E. Zemmour risque de ne pas avoir ses parrainages, on peut le traiter de « petit Goebbels » sur une chaîne de radio.
    Par contre, le lendemain, pas question de parler de la vie privée de M. Blanquer, qui s’est marié avec Anna Cabana, journaliste qui intervient au JDD et sur i24.
    Tout se tient mais tout ne se vaut pas.
    Il y a également des dates qui s’entrechoquent:
    27 juillet 1945, l’Armée rouge libère Auschwitz.
    19 janvier 2022, discours de Strasbourg de M. Macron, pour prendre la présidence du Conseil de l’Europe.
    Ce discours de M. Macron au Parlement européen a été un échec total, dont plus personne ne parle.
    Pourtant je lis ceci sous la plume de M. Bilger: « Sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur ».
    Dans son discours à Strasbourg, sur l’Europe, M. Macron proposait d’inscrire le droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE, pour em*erder Madame Metsola, la Pologne et la Hongrie.
    On se rappelle tous les zeureslesplussombres de notre histoire et de l’horreur qui nous a saisis quand les portes des camps de concentration se sont ouvertes sur les millions de cadavres entassés dans des fosses communes.
    Je me demande si les communicants qui font les discours de M. Macron savent ce qu’ils écrivent et si M. Macron sait où il est quand il prononce de telles horreurs, à savoir, au siège du Parlement européen, de l’extermination de millions de foetus comme si l’extermination de millions de juifs n’avaient pas suffi.
    Je pense que M. Macron a fait ce 10 janvier une faute majeure dans sa conception de l’Europe.
    Lors de la réception de E. Macron par V. Poutine, on voit M. Poutine, impeccable, recevoir M. Macron en lui disant bonjour en français.
    On voit un E. Macron arriver débraillé, veste ouverte, masqué jusqu’aux yeux, baragouinant avec désinvolture quelques mots en anglais, visiblement pas préparé à cette rencontre.
    Après on dit que Poutine est une brute face aux douceurs diplomatiques.
    M. Poutine est surtout un professionnel face à un amateur désinvolte.

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