Tout sauf Sarkozy : un impératif, une angoisse…

Depuis que Nicolas Sarkozy a trahi sa promesse de ne plus revenir en politique après sa défaite de 2012, j’ai un désir : à mon niveau infiniment modeste, empêcher sa restauration en 2017.

Je ne suis sans doute pas le seul, désabusé à la suite de son premier mandat, à ne pas vouloir retomber dans les mêmes errements.

Il a déjà été assez pénible, à cause de lui, de devoir voter pour la première fois de ma vie en faveur d’un président de gauche qui a dévoyé la social-démocratie, rendu pour certains la gauche archaïque désirable et dégradé la fonction.

A droite et au centre, sans une autre porte de sortie plausible et opératoire, la primaire LR se dresse sur notre chemin et, le 20 et le 27 novembre, il faudra bien mesurer nos responsabilités.

Le Tout sauf Sarkozy est déjà une ligne directrice fondamentale qui doit inspirer. Il y a là un impératif qui dépasse largement ma perception personnelle et concerne la France, son destin, sa sauvegarde et son image. Et la représentation de ce que nous sommes. Je n’ai plus envie de souffrir à cause d’un homme qui parlera en mon nom mais m’indignera souvent par ses comportements. La cause sur ce plan est entendue. Ne pas tirer les leçons d’hier – dignité, cohérence et état de droit malmenés – ne relèverait plus de l’aveuglement mais du masochisme.

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J’en profite pour répondre à ceux qui dénaturent mon hostilité civique et politique en ressentiment personnel, que les propos scandaleux de Nicolas Sarkozy ministre de l’Intérieur sur l’homme remarquable qu’était mon frère Pierre n’ont pas été une cause mais une conséquence. C’est la déception démocratique qui a ravivé cette choquante indélicatesse fraternelle. Je rappelle que dans un entretien accordé au Monde le 22 janvier 2007, Nicolas Sarkozy a déclaré « …pour prendre un exemple, Patrick Kron qui a redressé Alstom mérite un gros salaire mais son prédécesseur ne méritait pas de golden parachute ». Alors qu’il a été le seul patron à spontanément le restituer ! Le 6 octobre 2016, grâce à Yves Calvi, j’ai pu mettre les choses au clair sur LCI.

Un impératif donc mais aussi une angoisse.

Cette primaire LR, en dépit des antagonismes d’autant plus affichés dans la forme que les uns et les autres (si j’exclus Jean-Frédéric Poisson qui propose une tout autre tonalité) ont conscience d’avoir un substantiel terreau commun pour le fond, est de qualité. Je ne suis pas loin de comprendre les apparentes naïvetés entendues ici ou là qui affirment trouver excellents tous les candidats pour le futur présidentiel. Je n’en suis pas là.

Aujourd’hui on peut, sans risque, considérer que le trio de tête, dans l’ordre ou le désordre, sera composé de Nicolas Sarkozy, d’Alain Juppé et de François Fillon.

Une angoisse, d’abord parce que Nicolas Sarkozy a beaucoup de talents, celui du verbe entraînant, de la démagogie chaleureuse et d’une aptitude à l’oubli contagieuse pour ses partisans qui l’écoutent comme un politique vierge et de fraîche date. Celui de faire illusion en vitupérant un système auquel il appartient, corps et âme et ambition confondus. Celui de faire passer son instabilité, la multitude de ses variations pour du pragmatisme et de l’adaptation. Celui de l’argumentation préoccupée seulement de convaincre par tous moyens et ne s’assignant donc aucune limite. Un combattant dangereux, surtout quand sa susceptibilité est atteinte, comme elle l’est depuis qu’enfin ses rivaux ont cessé de le craindre et de le ménager (Le Parisien).

Une angoisse également, parce qu’Alain Juppé non seulement n’a pas envie de forcer sa nature – on peut l’admettre car il estime que c’est elle qui fait la différence à son bénéfice – mais se campe ostensiblement non dans une posture de gagnant anticipé mais de sage survolant les pensées de ses contradicteurs et fuyant la mêlée avec une apparente sérénité à la longue plus agaçante que certaines excitations assumées. S’il n’éprouve aucune difficulté, sur les plans psychologique et intellectuel, à adopter un maintien présidentiel, il conviendra cependant – les intentions de vote semblent confirmer qu’il est en baisse – que lors du prochain débat médiatique du 17 novembre, il pousse les feux, accepte de s’engager pour convaincre, de s’impliquer pour décevoir ses adversaires et rassurer ses soutiens. Il ne devra plus se tenir, altier et elliptique, au bord du débat mais s’y plonger.

Contre Nicolas Sarkozy, ce sera lui. Ou François Fillon.

F

Ce dernier qui n’est pourtant pas un extraverti débridé a réussi lors des deux joutes médiatiques et à L’Emission politique de France 2 à faire preuve d’une telle compétence affichée, presque professorale, à l’égard des autres un tantinet ignorants, d’un tel courage intellectuel et politique, d’une telle audace sûre de soi et de son projet, d’une telle maîtrise, qu’on ne rit plus de lui quand il s’affirme certain d’être présent le 27 novembre. En tout cas, il est déjà, après une impressionnante remontée, clairement le troisième après avoir décroché Bruno Le Maire.

Va-t-il accentuer son avantage au point de réaliser mon rêve qui en l’occurrence me laisserait, citoyen soulagé, libéré mais passionné, face au débat de belle qualité qui l’opposerait à Alain Juppé, Nicolas Sarkozy étant donc éliminé ? Je n’ose aller jusque-là, ce serait trop moral et la politique ne l’est guère. Ce serait, de plus, inespéré puisque le noyau dur de LR garantit à l’ex-président un socle solide !

Est-il concevable que François Fillon rattrape et dépasse Alain Juppé dans le sprint final ?

En tout cas, il y a là une interrogation créatrice d’une angoisse ultime pour déterminer qui, de François Fillon ou d’Alain Juppé, doit être absolument privilégié au premier tour pour que Nicolas Sarkozy soit battu au second ? C’est mon exclusive préoccupation qui ne laisse pas de côté le sérieux des programmes et la force des caractères mais s’en tient à l’essentiel pour le futur. Qui sera le meilleur pour défaire ce qui serait le pire ?

Longtemps il était évident pour beaucoup qu’Alain Juppé, en tête au premier tour ou s’il n’était pas trop distancé par l’ancien président, serait le mieux armé pour l’emporter nettement au second, certains des concurrents ayant implicitement déjà préjugé.

Mais le deuxième débat me semble avoir un peu bouleversé les lignes et les priorités. On ne peut plus être totalement sûr – sauf pour NKM – d’une adhésion forte à la cause d’Alain Juppé. Malgré le respect que celui-ci inspire, rien n’est joué même si la plausibilité inclinerait à prévoir sa confrontation, le 27, avec Nicolas Sarkozy. Mais ce dernier, entre les deux tours, se livrera à mille tractations, promesses et menaces même s’il a grillé, en faveur de François Baroin, sa cartouche la plus éclatante, celle du poste de Premier ministre.

Si François Fillon se hissait au second tour en continuant, grâce à une équipe bien plus performante qu’on pouvait le supputer, son forcing de haut niveau, il est manifeste que nous serait offerte une empoignade superbe entre un Nicolas Sarkozy, président ayant eu tous les pouvoirs et François Fillon, Premier ministre critique, lucide mais loyal durant cinq ans.

En même temps ses anciens ministres viendraient-ils volontiers épouser la métamorphose d’un Fillon passé de l’ombre efficace, retenue mais fière à sa personnalité éclatante depuis la défaite de 2012 ? Libre, totalement libre. Et persuadé qu’une réforme globale aurait plus de chance de redresser notre pays qu’un réformisme prudent et au compte-gouttes.

L’impératif ne souffre d’aucune incertitude. L’angoisse, par rapport à l’objectif, n’est pas mince qui fait craindre pour un favori trop prudent, qui fait hésiter pour un audacieux encore outsider.

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Voir les Commentaires (126)
  1. Marc GHINSBERG

    « Depuis que Nicolas Sarkozy a trahi sa promesse de ne plus revenir en politique après sa défaite de 2012, j’ai un désir : à mon niveau infiniment modeste, empêcher sa restauration en 2017. »
    Est-ce que ce désir, cher Philippe, irait le cas échéant jusqu’à vous faire voter pour Marine Le Pen ou à vous abstenir lors du deuxième tour de la présidentielle ?

  2. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Tout sauf Sarkozy, dites-vous.
    Pour moi, ce serait plutôt « Tout sauf Juppé » pour des tas de raisons que j’ai déjà explicitées sur votre blog, mais dont je rappelle néanmoins la principale : son « concept » d’identité heureuse appuyé sur sa complicité avec Tareq Oubrou, cet imam faux nez des Frères musulmans.
    Cela dit, je n’irai pas voter à la primaire :
    – je ne me sens pas concerné par les querelles d’ego internes à l’UMP
    – je n’adhère pas aux « valeurs » de la « droite » et du centre
    – aucun de ces pitres qui ont participé au déclin de la France ne mérite ma confiance et donc ma voix
    Seul J.F. Poisson est un homme neuf, mais on peut réellement se demander ce qu’il est allé faire dans cette galère.

  3. Bonjour
    J’avoue que si François Fillon accédait au second tour, éliminant ainsi un des deux favoris qui font la course en tête dans les sondages, cela ne me déplairait pas. Pour l’instant il semblerait que la principale victime de sa remontée spectaculaire soit Alain Juppé qui est en train de se faire « clintoniser » pour utiliser une expression qui va très vite entrer dans le langage courant.
    Un débat au second tour entre Sarkozy et Fillon, le calife destitué opposé à son ancien vizir, voilà un duel qui promet de tenir toutes ses promesses. Même si les deux personnalités en lice sont à l’opposé de celles décrites dans la célèbre bande dessinée de René Goscinny, avec le calife Haroun El Poussah plutôt débonnaire et un peu naïf et son vizir Iznogoud nerveux, irascible et rongé par l’ambition.
    Il arrive parfois que la réalité dépasse la fiction et qui sait, cette fois-ci le Grand Vizir pourrait bien l’emporter.

  4. Si ce n’est pas Sarkozy, ce sera Marine Le Pen…
    C’est désormais une évidence. Les Français devront donc choisir le moins pire, à l’instar des USA… Et les promesses ici comme ailleurs n’engagent que ceux qui les croient.
    Cela s’appelle la démocratie. En un mot, y croire est un leurre !
    L’offre politique n’arrivant pas à se renouveler en France, il faut peut-être changer le système en revenant à l’essence même de la Cinquième République : un gouvernement qui gouverne et un Président garant du maintien et du bon fonctionnement des institutions. On ne lui en demande pas plus.

  5. Elections Primaire LR
     »Tempête sous un crâne » pour Philippe Bilger !
    N’en faites pas trop quand même !
    Une chose est pratiquement sûre : Juppé élu à la primaire et donc aux présidentielles trahira la droite.
    Il trahira la droite comme Giscard l’a trahie, comme Chirac l’a trahie, comme Bayrou l’a trahie. L’histoire de la droite est un éternel recommencement : je fais campagne – soi-disant à droite – pour être élu et gouverner au centre gauche.
    Tous ces politiciens – notables de province – ont exactement la même personnalité et n’ont pas de convictions politiques réelles. Seulement celles de leurs carrières.
    En plus de ce penchant naturel, Juppé montre depuis trente ans une très grande souplesse (sic) avec ses convictions.
    Mais c’est bien connu : ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !
    Finalement Fillon ? Peut-être ?
    Cordialement

  6. Claude Luçon

    Puissiez-vous avoir raison !
    Sarkozy n’a jamais eu sa place dans cette primaire.
    Sa dignité eut été de rester dans sa retraite, l’histoire lui aurait crédité son succès du contrôle de la crise financière de 2008 et oublié le reste.
    Le drame est que les médias continuent à être obsédés par le duel Juppé/Sarkozy.
    Pourtant il serait intéressant de voir un duel Juppé/Fillon au second tour de la primaire entre deux ex-Premiers ministres, deux hommes complètement différents dans leur nature et leur style.
    Puisqu’on parle beaucoup de notre Histoire dernièrement, Fillon vient du pays des Plantagenêt, et les Plantagenêt savaient gouverner. Il devrait faire un pèlerinage au Château de Chinon et à l’Abbaye de Fontevraud pour rendre visite à Henri II et Richard Coeur de Lion. Ils savaient même gouverner les Britanniques, pas de Brexit en leur temps, plutôt du genre FranceIn.
    Plus légèrement, marié à une Galloise, Fillon a déjà une sérieuse expérience de ce côté-là, un Plantagenêt moderne en somme. Si toutefois c’est bien lui qui gouverne « at home » !

  7. « S’il était face à Marine Le Pen, je voterais pour lui. Décidément… on n’a pas la même moralité, lui et moi »
    S’il était face à Marine Le Pen (Sarkozy), je voterais pour elle. Décidément… on n’a pas la même moralité, lui et moi.

  8. calamity jane

    Alain Juppé l’homme qui ne se mouillera pas pour défendre son pays.
    Nicolas Sarkozy ou la négation du Salon de l’agriculture avec sa double portion de frites… y a des coïncidences tout de même ! c’est bien lui qui avait dit dans ce fameux salon « kastoapovkon » ?
    François Fillon et le rôle du vizir qui attend son tour ? L’Histoire en a rapporté beaucoup de dérives cad l’art de penser à soi en décrivant autrement la manière de gouverner…
    Comme nous ne bougerons pour aucune primaire nous observerons et écouterons ces messieurs-dames librement aujourd’hui et en janvier 2017.

  9. Xavier NEBOUT

    Comment ça, « tout sauf Sarkozy » ? Vous êtes tombé sur la tête !
    Vous avez, avec Bayrou et autres écervelés, enfoncé un peu plus notre pays pour assouvir une lubie de vertu dans un régime corrompu par nature.
    J’espère que vous avez voulu dire : « Tout sauf Sarkozy » à droite, encore qu’avec A. Juppé, on puisse craindre l’inaction heureuse à la Chirac.
    Certes F. Fillon est le meilleur candidat encore que son fricotage avec J.-P. Jouyet ne sente pas la fleur bleue. Mais à défaut on se contentera de Sarkozy.
    Donc, pas « tout sauf Sarkozy » mais « tout sauf le socialisme » – y compris celui des socialistes à étiquette de droite, en attendant un chef capable de nettoyer notre pays des centaines de milliers de parasites qui vivent sur le dos de ceux qui travaillent – il ne s’agit pas des SDF, mais entre autres des fonctionnaires inutiles, intermittents du spectacle, etc. etc.

  10. Dominique Boudet

    J’ai de l’estime pour vous, je vous reconnais une réelle sincérité, et votre avis compte pour moi, mais hélas, je suis marqué du pire défaut, je suis sarkozyste, en ayant été gaulliste depuis mon enfance.
    Je n’arrive pas à m’expliquer la violence et la profondeur de votre détestation. On peut ne pas aimer NS, discuter ses choix et sa façon d’être, mais dire que son quinquennat a été catastrophique n’est pas objectif : il a été le premier à faire bouger les choses après vingt-six ans d’immobilisme, de discours creux du couple infernal Mitterrand-Chirac.
    Il me semble que la France n’en serait pas là aujourd’hui si votre détestation, qui n’a d’égale que celle de F.Bayrou, ne vous avait conduit à voter FH. Vous pourriez peut-être reconnaître cela et vous excuser auprès des petites gens qui sont les premiers à subir dans leur vie quotidienne les errements du pouvoir en place.
    J’ai en mémoire un de vos papiers du début de FH où vous vous félicitiez de votre choix. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Dans aucun domaine, FH n’a été plus méritant et plus performant que celui que vous clouez au pilori.
    Reconnaître l’erreur faite en votant FH plutôt que NS vous grandirait et vous rendrait plus crédible, car entre deux maux, ne doit-on pas choisir le moindre ?
    Cordialement

  11. Au moins il en existe un qui a déjà changé de camp, après NS, Juppé, leplusgrandanalystedumonde A. Minc qui déclare que ce dernier est le meilleur rempart contre le FN, à la place du second je me méfierais.
    Au vu de ses ralliements qui changent au gré du vent et des échecs qu’il a subis, un de plus qui ferait mieux de se taire.
    Quand les médias vont-ils arrêter de nous arroser des prédictions de ce mage qui ne voit pas plus loin que sa boule de cristal ? Pour lui la liste est longue.
    Ce qui m’ennuie c’est qu’ayant quitté NS, ce dernier a toutes les chances…

  12. S’il n’éprouve aucune difficulté, sur les plans psychologique et intellectuel, à adopter un maintien présidentiel (…)
    Va pour le maintien présidentiel.
    Mais élisons-nous une potiche ou bien un chef d’État soucieux de la défense de la France et des Français, dans un monde globalisé de plus en plus chaotique ?
    Mais en fait, ne représente-t-il pas ce que les peuples rejettent, une sorte de clone de Clinton, prêt à sacrifier son pays et ses compatriotes à des intérêts supra-nationaux ?

  13. Juppé c’est Hollande en plus vieux.
    Sarkozy c’est le poker menteur, rappelez-vous ses fabuleux discours de 2007… la suite on la connaît.
    Fillon c’est le moins pire en plus mou.
    Les autres, même pas la peine d’en parler.
    En fait, c’est notre système qui est à bout.
    Les partis politiques, que de Gaulle exécrait, ont créé leur République et cette dernière tue la France !
    Nous ne sommes plus en démocratie, le seul choix que nous avons c’est de voter un des mercenaires politiciens professionnels que ces partis nous présentent !
    Il n’y a plus ni gauche, ni droite il n’y a plus que des guignols.
    Alors, pourquoi donc aller voter ??

  14. Xavier NEBOUT

    La vraie question qui se pose aujourd’hui n’est pas de savoir qui sera le candidat des Républicains, mais de savoir si le FN l’emportera comme Trump l’a emporté.
    Pour cela, il faut d’abord savoir quelle tendance du FN – Marion ou Philippot – va prévaloir dans le programme de MLP, et face à qui.
    Marion Le Pen présente la paix du retour vers la France ancestrale dont les Français ont la nostalgie consciente et inconsciente.
    Je suis en effet convaincu que les Français veulent un Roi, et elle incarne cette mouvance.
    Mais quels que soient les candidats, il devront mettre notre code du travail à la poubelle si on ne veut pas que le pays soit enterré avec.
    La chance de notre pays suite à l’élection de Trump est d’être celui des pays d’Europe qui peut se passer des USA pour avoir une politique de défense, et donc d’alliance équilibrée avec la Russie.
    Qui saura se servir de cet atout ?

  15. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    Je viens de lire votre analyse de la primaire. Elle est déliée et des plus approfondies. J’avais incité vivement tous les lecteurs de votre blog à ne pas rater l’émission « Répliques » de notre cher Alain Finkielkraut, diffusée sur France Culture, le samedi 12 novembre, à 9h.
    Il avait annoncé qu’elle opposerait Alain Minc à Patrick Buisson. Le duel, sur le thème « Le peuple et les élites », promettait beaucoup. D’un côté le major de l’ENA, d’une intelligence exceptionnelle, chantre de la mondialisation heureuse, visiteur (bénévole) du soir de NS. De l’autre, le Diable en personne, oracle en chef du bureau élyséen, auteur DU livre indispensable de l’année. Une heure, qui fut topissime.
    Un scoop, pour ceux qui auraient raté ce très grand moment. Certes, Minc qui a expliqué vingt fois pour quelles raisons il fallait voter Juppé, a réaffirmé qu’il irait voter pour lui à la primaire. Mais le scoop n’est pas là. Il a ajouté, à la consternation des deux autres, qu’il irait aussi voter… à la primaire de la gauche, ce que je ne ferai pas. Pour qui ? « Pour le plus modéré ».
    L’animateur a tenté une objection : « ça ne vous dérangera pas de signer dans les deux bureaux de vote ? »
    Réponse du major de l’ENA : « Pas du tout ».
    Beau sujet de réflexion.
    Cordialement.

  16. @Achille
    Je rejoins votre analyse. Pour moi deux priorités, la première c’est bouter Hollande et sa clique hors du pouvoir. La seconde c’est de choisir entre une alternance forte et une alternance immobile.
    Je m’interroge sur la notion d’identité heureuse qui entraînera fatalement des concessions pour faire plaisir à beaucoup. S’agissant de l’état dans lequel Hollande va laisser le pays il n’y a pas d’autres recours que d’appliquer un traitement de cheval pour remettre la locomotive sur de bons rails. J’écoutais hier soir le candidat Fillon qui exposait son programme à Biarritz avec compétence et une grande force tranquille. Il me semble que c’est aujourd’hui le bon remède.
    Nul doute que le score de Fillon va se conforter mais la pente est bien raide et ce n’est pas gagné.

  17. « Est-il concevable que François Fillon rattrape et dépasse Alain Juppé dans le sprint final ?
    En tout cas, il y a là une interrogation créatrice d’une angoisse ultime pour déterminer qui, de François Fillon ou d’Alain Juppé, doit être absolument privilégié au premier tour ».
    Ainsi ce sont les sondeurs qui détermineraient le vote des électeurs de la primaire de droite.
    Le seul vote significatif serait celui que vous déposeriez dans l’urne en l’absence de tout sondage. Sinon ce n’est plus un choix libre, c’est une petite stratégie qui fausse tout et qui a, de plus, les plus grandes chances de se révéler fausse et négative.
    Il est tout de même fâcheux qu’après ce qui vient de se passer en Grande-Bretagne et aux USA, vous continuiez à accorder un tel crédit aux sondages et à forger sur eux votre choix.

  18. Marcel Patoulatchi

    @Patrice Charoulet
    Je ne suis pas certain des conclusions que vous tirez de la prestation d’Alain Minc dans l’émission Répliques. J’ai trouvé cette émission particulièrement peu intéressante, bien en deçà de son niveau moyen. Je ne vois pas bien l’intérêt de donner la parole à un Minc dont la pensée est de toute façon omniprésente.
    Qu’il se positionne pour Juppé n’est pas étonnant. C’est amusant d’entendre que ce positionnement se fonde sur sa capacité à battre Marine Le Pen. C’est tout aussi amusant de l’entendre dire ouvertement que le référendum est un mauvais procédé.
    Cela donne à l’ensemble des airs de fin d’Empire, où l’on entend ci et là la promotion de candidats sans même d’arguments sur ce qu’ils sont mais uniquement sur ce qu’ils ne sont pas.
    Or, il faut bien s’avouer qu’en 2016, après des traités constitutionnels pour l’Europe rejetés et quand même appliqués, la souveraineté populaire exprimée sans intermédiaire (le référendum) décriée par ceux qui gouvernent, on a bien du mal à voir en quoi Marine Le Pen serait un danger pour la démocratie plus caractérisé que ceux qui la bafouent dès lors que son résultat n’est pas conforme à leurs attentes.
    Jean-Marie Le Pen, sans doute parce qu’il était content de son rôle de trublion et ne souhaitait pas véritablement gouverner, était capable de tous les excès, de tous les propos y compris les plus ignobles. Ce n’est plus d’actualité.

  19. @ Marc GHINSBERG | 13 novembre 2016 à 07:37
    Non, je crois que M. Bilger est juste ‘vénère’ contre Sarko parce qu’il a dit (en off, répété comme dab) le jour de l’entrée solennelle des magistrats qu' »ils se ressemblaient tous, alignés comme des petits pois dans une boîte ». Moi qui ai assisté à cette pantomime ridicule – payée par nos impôts… – je me suis fait la même réflexion. Heureusement, je ne me prénomme pas Nicolas ! 🙁
    Mais, plus grave encore, ce salaud de Sarkozy (j’y vais… comme chez les Bedos) a OSE critiquer le frère !! (déjà Francis Szpiner avait fait fort) alors pour le premier tacle : carton jaune, mais pour la faute grave (critiquer le frère) carton rouge : l’impératif, l’angoisse, la blessure fatale…
    De là à ce que M. Bilger vote pour Marine Le Pen ? Pour l’instant il change de monture, de Juppé il passe à Fillon.
    Comme vous je dirais que Fillon a du souci à se faire 😀

  20. Philippe Daumier

    La scoumoune pour F. Fillon ?
    Monsieur Bilger j’espère que vous n’allez pas porter malheur à F. Fillon. Voici que vous vous mettez à encenser (je crois) l’ex-collaborateur de votre ennemi intime ! Mérite-t-il vraiment votre soutien ? Pauvre de lui…
    Vous avez en effet ce mérite d’être constant dans les choix pas très heureux. Admirateur un jour de Royal, ensuite de Bayrou, puis un inconditionnel en 2012 de Hollande, de Juppé, pour prendre récemment le risque de voir la victoire de Madame Clinton… on ne peut pas dire que vous soyez un visionnaire en la matière. Sans doute vos discussions feutrées vous ont-elles coupé des réalités du pays.

  21. @Alex
    « Fillon le moins pire en plus mou »
    Je pense que vous le connaissez mal car le candidat Fillon sous des apparences réservées est loin d’être un mou. Méfiez-vous de la force tranquille qui réfléchit avant de parler et qui souvent fait mouche.
    Il y a des ventilateurs d’idées qui voulant se faire passer pour des durs armés de Kärcher sont finalement des mous.

  22. Depuis que Nicolas Sarkozy a trahi sa promesse de ne plus revenir en politique après sa défaite de 2012, j’ai un désir : à mon niveau infiniment modeste, empêcher sa restauration en 2017.
    Conclusion provisoire : en 2017 Philippe Bilger voterait pour Marine Le Pen au second tour plutôt que pour Sarközy…

  23. Nous vivons un moment crucial qui, en fonction des circonstances, fait qu’il y a de très fortes chances que le résultat des primaires nommera notre futur président de la République.
    Une certitude : ce ne sera pas François Fillon alors que je partage avec vous le sentiment que ce serait celui qu’il nous faut.
    Ce qui est à craindre c’est que cette primaire laisse des séquelles, à voir la virulence des partenaires de NS sur votre blog.
    C’est aux outsiders d’apporter un plus pour que l’avenir ne puisse se passer d’eux.
    Ce plus, pour moi descendant d’une lignée de paysans qui depuis plus de sept siècles n’a pas quitté son village, je ne peux le lui apporter, mais vous qui fréquentez ce milieu, peut-être pouvez-vous le faire avant le prochain rendez-vous télévisuel.
    Ce plus est peu. Puisqu’il n’est que remettre en conformité nos règles sociales, dont celles qui sont économiques, avec notre vie sociétale.
    Ce qui est oublié par Fillon et les autres, c’est ce qui suit.
    Les individus entre eux, par leurs actes, à travers une vie sociétale, forment une société nationale et c’est une réalité
    La société nationale a alors imaginé des règles dites règles sociales, dont celles économiques, qui définissent les liens et les rapports entre les individus. Et ces règles ne doivent être que des accessoires servant à la vie sociétale.
    Aujourd’hui que ce soit Fillon ou Juppé, ils débattent comme si ces règles sociales et économiques étaient des réalités alors qu’imaginées elles ne sont qu’accessoires.
    Il faudrait que Fillon dénonce ces règles qui ne reflètent pas la réalité de notre vie sociétale en mettant l’accent sur la réalité de notre vie sociétale.
    Fillon doit, pour sortir du lot, faire émerger cette réalité de notre vie sociétale et ce afin de pouvoir réécrire les règles sociétales qui en sont le reflet. Ceci demande un quart d’heure d’explication pour réécrire ces règles puis il faut trois quarts d’heure pour démontrer que ces règles permettent de dénoncer les erreurs du passé et faire comprendre que ces règles éradiquent ces erreurs.
    Puisque nous n’avons passé ni le premier quart d’heure, ni les trois quarts d’heure qui suivent, trouvez ci-dessous ce que le quart d’heure permet de comprendre.
    I) Un peu de théorie
    Si nous voulons parler avec sérieux d’économie, il nous faut considérer l’avant et l’après XXe siècle.
    Le XXe siècle a été celui qui a subi le plus de mutations, tant au point matériel que sur le plan des relations entre les individus, par la mise en place d’une économie sociale pour que chacun de nous profite le plus équitablement des progrès du XXe siècle.
    Nous sommes rentrés dans le XXIe siècle sans avoir fait de pause pour analyser et s’apercevoir que nos mesures sociales ne répondent pas aux réalités qui devront être les nôtres à terme. Elles se sont uniquement adaptées, empiriquement. Elles sont plus imposées que réfléchies.
    Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous nous trouvons dans la situation où ce qui était dit de l’économie avant le XXe siècle n’est plus d’actualité, les découvertes de nos Nobel sont inaptes à régler les problèmes actuels, les économistes passent leurs temps à se disputer, les élus se ridiculisent, la philosophie des boucs émissaires prend une telle ampleur que le peuple se déchire. Tous s’accusent les uns et les autres et se victimisent parfois. C’est la chienlit.
    Et si, pour une fois, nous faisions la trêve, juste le temps de lire ce qui suit, puis après de s’interroger afin de savoir si nous devons continuer à suivre nos règles sociales empiriques d’aujourd’hui, ou suivre celles que notre regard sur la réalité nous font découvrir et qui sont le reflet exact de notre vie sociétale que nous vivons mal, au présent, parce que nous n’avions pas compris que notre vie sociétale s’est transformée avec une obligation de rédiger de nouvelles règles sociales afin de répondre aux cinq modifications sociétales qui se sont révélées lors du XXe siècle.
    Ces cinq modifications sont :
    • 1) le déplacement du cercle familial vers la société nationale, de la solidarité entre les actifs passant des temps d’activité et les inactifs, en vacance d’emploi pour diverses raisons, passant des temps d’inactivité. Cette solidarité consistant alors à partager les consommations nationales pour partie aux actifs et pour partie aux inactifs.
    • 2) l’énorme augmentation de la part des consommations nationales que font les actifs et les inactifs en usages mutuels ou en usage collectif, au détriment des usages familiaux.
    • 3) le déplacement de la générosité envers les handicapés de notre vie sociétale qui n’est plus une générosité individuelle mais nationalisée pour que les familles les plus aisées participent à améliorer la vie des familles les plus défavorisées et cela devient une solidarité, du fait que le progrès aggrave des différences de niveau de vie entre le cercle des familles aisées et celui des familles moins profiteuses du progrès.
    • 4) Certaines consommations, plus facilement disponibles du fait des progrès, nous entraînent vers des effets contraires au progrès qui nécessitent des interventions, soit pour remplacer ces consommations soit pour corriger les effets qu’ils soient individuels ou écologiques.
    • 5) L’usure a été remplacée par le crédit qui s’est démocratisé pour devenir une formalité qui, hélas, nous fait oublier sa vraie réalité pour donner de l’importance à la comptabilité, un simple outil, alors que seul l’usage de la monnaie est essentiel, c’est-à-dire permettre une consommation avancée chez l’un qui n’existe que par compensation d’un différé de consommation chez l’autre.
    En regardant la réalité en face : notre vie sociétale a pour principal ingrédient la consommation que ce soit des biens ou des services, qu’ils soient matériels ou ludiques. Le seul problème est de faire en sorte que ces consommations arrivent où elles doivent arriver en respectant ces cinq besoins que notre vie sociétale s’impose.
    Pour cela, il suffit d’imaginer que nos consommations nationales, pour satisfaire tous les besoins de chacun de nous, sont ces choses agréables et utiles à la vie et ces choses-là sont notre richesse réelle. Alors, pour le besoin de faire circuler ces richesses réelles il suffit de leur trouver un reflet imaginé, imaginaire, la valeur que nous allons donner à chacune des choses agréables et utiles à la vie. Ce reflet, cet imaginaire, devient alors notre richesse imaginaire, la valeur, le prix, que nous donnons à nos biens et à nos services.
    Puis, par le partage de notre richesse imaginaire, nous avons trouvé l’outil mathématique qui permet, en partageant la monnaie qui matérialise ces valeurs, le partage de la richesse réelle, toutes nos consommations nationales ; ces consommations qui seront, quelles que soient les nations, égales à la production nationale, moins les exportations plus les importations où, pour une balance commerciale équilibrée (exportation = importations), tout se passe comme si nos importations étaient nos exportations donc produites nationalement et, dans ce cas nos consommations nationales ont pour origine nos productions nationales.
    Ceci nous démontre que nos consommations nationales sont proportionnelles à nos productions nationales et cela quelles que soient les valeurs et les devises que nous donnons à nos productions ou nos consommations.
    Ceci nous fait même penser que la valeur de nos productions, qui ne font que circuler, peut ne pas avoir la même valeur que quand ces productions deviennent des consommations non plus pour circuler mais être partagées dans une nation en fonction de ses désirs souverains, soit entre actifs et inactifs soit entre nos trois usages, familial, mutuel ou collectif.
    Dans le cas de la production sa valeur est une valeur de circulation et dans le cas de la consommation, sa valeur est une valeur de partage. D’où une nécessité de savoir bien faire la différence entre production et consommation d’un même bien ou d’un même service.
    Quelle valeur de circulation à donner à une production ?
    C’est comme nous le faisons jusqu’à présent. Les productions se faisant par une succession d’interventions d’actifs, physiques, intellectuels ou financiers, à l’intérieur d’une entreprise, puis dans des entreprises successives : chacun des actifs ajoute une valeur ajoutée à une production qui prend pour valeur de circulation la somme des valeurs ajoutées utiles à élaborer le bien ou le service, tout au long de son élaboration.
    Nous devons comprendre que la seule anomalie dans la construction de la valeur de nos productions c’est la valeur que nous allons donner à chacune des valeurs ajoutées qui doit être la plus équitable possible, au sein de chaque entreprise, puis, entre les entreprises qui se succèdent dans l’élaboration de la production.
    Quelle valeur de partage à donner à nos consommations ?
    Il devient aisé de comprendre que quand la production devient consommation, cette consommation subit un partage entre les actifs et les inactifs qui ne devient effectif que si les actifs et les inactifs ont des revenus, c’est-à-dire des valeurs de partage en main pour payer le prix des consommations.
    Sachant que les actifs ont leurs valeurs ajoutées en main pour régler la valeur de partage de leurs consommations : il suffit que le prix de ces consommations se compose d’une part de ces valeurs ajoutées, devenant les revenus des actifs, plus une valeur de solidarité qui devient le revenu des inactifs.
    Les prix des choses, qui deviennent consommations, se suffit de deux composantes, la valeur ajoutée ou revenu pour les actifs et la valeur de solidarité, le revenu pour les inactifs. Peut-on faire plus simple ?
    En partageant le gâteau en monnaie, valeurs de partage : en donnant 40% aux actifs et 60% aux inactifs : ces derniers se partagent respectivement 40 % et 60% de nos 100% de productions nationales, comme nous le faisons au présent (statistique).
    Dans notre cas national la valeur de nos consommations nationale devient 250 % de la valeur de nos productions. Si notre voisin fait, chez lui, un partage entre actifs et inactifs, à raison de 60% pour actifs et 40% pour inactifs, la valeur des consommations chez eux est alors de 166% de la valeur des productions.
    Ne voyez-vous pas là, quand nous exportons, comme aujourd’hui en valeur de partage, et non en valeur de productions, la cause de notre manque de compétitivité, de recherche d’optimisation fiscale, de la délocalisation et de fuite de devises à l’étranger, dont la somme de ces travers devient cause du chômage ?
    Comment partager les consommations entre les inactifs ?
    Songez que, jusqu’à présent non seulement vous ne saviez pas partager, en toute simplicité, nos consommations nationales entre actifs et inactifs, de même vous ne savez pas partager les consommations entre les inactifs à cause de votre maxime : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
    Pourtant il n’est pas bien compliqué de partager la part du gâteau revenant aux inactifs, entre les différentes catégories d’inactifs et leurs ayants droit respectifs. Ce partage ne regarde ni l’Etat ni les entreprises, comme celui du partage entre actifs et inactifs ne les regarde pas.
    Ces partages ne regardent que les individus concernés qui en décident démocratiquement afin d’y exclure tout corporatismes et privilèges. Alors au travail.
    Dès lors qu’il se comprend que nos partages, en finalité, ne sont que des milliardièmes de consommations, tout actif ou inactif qui désire un morceau supplémentaire du gâteau ne le peut qu’au détriment de la consommation d’un autre. Il convient donc de voir si donner satisfaction à cette revendication, en donnant à l’un ce qui peut être levé à l’autre, permet de supprimer une iniquité sans en créer une autre.
    De même il devient aisé de comprendre que les valeurs sont sans incidence sur ces partages en milliardièmes de consommations, ni sur des capacités de croissance ; puisque la croissance ne dépend que du temps d’activité de chacun de nous qui doit être le plus équitable, dans nos productions, pour profiter équitablement des consommations. En effet vous n’êtes pas sans savoir que nous ne consommons que les productions des autres ce qui définit un certain nombre de règles sociétales :
    Nos règles sociétales
    • 1) Produire, dans notre vie, pour les autres, autant que les autres produisent pour nous.
    • 2) produire dans notre vie active autant que nous avons ou allons consommer toute notre vie.
    • 3) Chaque nation doit produire autant pour les autres nations que les autres nations produisent pour elle.
    • 4) Chaque actif partage sa consommation en trois usages dont : les usages mutuels et les usages collectifs. C’est-à-dire passe un certain temps d’activité et consacre le revenu de ce temps pour profiter des consommations mutuelles ou collectives. Ce qui est équitable c’est que chaque actif passe un même temps à produire et dans ce temps consacre un même temps pour financer ces consommations. Statistiquement 13% pour les usages mutuels et 32% pour les usages collectifs.
    • 5) Hélas tout n’étant pas parfait, les capacités à devoir produire autant pour d’autres, que reçu des autres, fait qu’une solidarité doit pallier ce défaut de capacité et, de ce fait, les plus favorisés en capacité doivent porter secours aux défavorisés en capacité, physique ou environnementale, au prorata d’un temps ou d’une progressivité de temps. Cela est discutable, et peut-être pas, si nous considérons les choses holistiquement avec les usages fait du prélèvement en fonction des usages supprimés par le prélèvement.
    • 6) Certains usages ou consommations peuvent apporter des effets qui ne sont ni agréables ou ni utiles, alcools, cigarettes, dégradations de notre environnement entre autres.
    Si tel est le cas : il faut, au prix déterminé avec le coefficient pour financer la solidarité des actifs envers les inactifs, ajouter une taxe, dite bonus malus, qui, en taxant ces productions qui sont un fléau pour notre société, permet de faire payer les consommateurs de ces consommations à proscrire, et, avec la recette, financer les productions de biens et services bénéfiques à notre société et à notre environnement, en remplacement de ces consommations proscrites, ou bien permettre de financer les effets indésirables produits par de telles consommations.
    • 7) Il nous faut regarder la réalité pour ne pas considérer l’emprunt sur le plan financier, mais uniquement sur les usages que l’emprunt permet.
    Il permet de faire, à un individu, des consommations par avance avec les revenus des autres qui partiellement diffèrent leurs consommations.
    Il permet de faire, à une nation, des consommations par avance avec les revenus d’une autre nation qui partiellement diffèrent sa consommation.
    Ce qui implique, par la suite, que l’individu rende le revenu provenant d’une production, se dispense du droit de consommer, à hauteur des consommations par avance, pour que les prêteurs puissent consommer l’équivalent des consommations qu’ils avaient différées.
    Ce qui implique, par la suite, que la nation rende le revenu provenant d’une production, se dispense du droit de consommer, à hauteur des consommations par avance, pour que les nations prêteuses puisse consommer l’équivalent des consommations qu’elles avaient différées.
    Ne pas remplir ces engagements c’est refuser à rendre à un individu, ou à une nation, le différé de consommation que l’un ou l’autre avait consenti pour en faire une faveur à l’emprunteur.
    • 8) Si nous arrivons à comprendre que notre richesse réelles, nos biens et nos services, a, en reflet, une richesse imaginaire, les valeurs de ces biens ou services qui sont valeurs de circulation si l’on considère uniquement les valeurs ajoutées produites par nos actifs, puis, valeur de partage en ajoutant, aux valeurs ajoutées , les valeurs de solidarité, le prix des choses n’existe que parce que les choses existent.
    Donc : aucune circulation de la monnaie, qui matérialise les valeurs, ne peut circuler si ne circule pas, en parallèle, une circulation de biens ou de services. Exception faite pour concrétiser, en finalité, une consommation avancée à la place d’une consommation différée, suivie d’un refus de consommer pour permettre la consommation de celui qui l’avait, au préalable, différée. Il existe aussi le cas où les revenus des actifs et les revenus des inactifs se font par avance en attente du moment où la production, à l’origine de ces revenus, devient consommation, ce qui oblige l’usage de ces avances, revenu d’actif ou revenu d’inactif, d’être consacré à sa destination : l’achat des productions qui leur ont donné naissance pour devenir consommations.
    Tout usage de la monnaie qui serait détourné de cette destination est une incivilité lourde de conséquence. C’est ce que nous verrons par la suite quand nous passerons aux travaux pratiques.
    9) la dernière des règles qui détermine les règles sociales en reflet de notre vie sociétale et sert de repère à notre économie qui se doit être rationnelle c’est de savoir que notre économie se compose de trois volets.
    1°L’économie ‘’active’’ vous la connaissez : c’est celle qui traite de tout ce que nous venons de discuter jusqu’à présent : la satisfaction de nos besoins en ces choses agréables et utiles à la vie que les autres nous produisent pour devenir nos consommations. Où, au plus il se passe de temps d’activité et moins de temps d’inactivité, au plus nous satisfaisons nos besoins marchands.
    Mais à côté de ce marchand, rien ne nous empêche de développer des satisfactions de besoins, bénévolement, dans des associations qui, hélas, petit à petit s’étiolent par une emprise de plus en plus grande de l’État aux travers des collectivités qui fonctionnarisent, sélectionnent, pour mieux rendre dépendants les récipiendaires aux urnes et c’est pour cela que disparaît le pouvoir de faire des associations compétentes et libres.
    2) L’économie patrimoniale concerne toutes les productions de l’économie active qui, après l’acquisition par un consommateur, reste un certain temps utile et agréable à la vie.
    Ces choses étant immobilières ou mobilières y compris l’immobilier ou mobilier divisés en parts (parts sociales), mais encore les dettes et les créances qui s’annulent. Ce patrimoine pouvant être autant privé que collectif (État et collectivités).
    3) L’épargne : une interface entre l’économie ‘’active’’ et l’économie ‘’patrimoniale’’ c’est-à-dire le porte-monnaie des citoyens (derrière toute société se trouvent des citoyens) utile à faire circuler, de main en main, les productions dans l’économie ‘’active’’ et les patrimoines dans l’économie ‘’patrimoniale’’, et à chaque fois, la monnaie change de main tout en restant, dans cette interface ‘’épargne’’, une masse constante identique à celle qui existait avant le changement de main.
    Il y a, en faisant ces différenciations, la possibilité de voir des circulations dans les deux économies qui sont des biens et des services réels alors que, dans l’épargne, ce ne sont que des circulations de monnaie, billets ou écritures qui ne peuvent en aucun cas perdre de la valeur et tourne en rond dans l’épargne sans permettre un usage en dehors de la comptabilité des échanges dans les économies actives ou patrimoniales qui permettent des jouissances réelles par leur usage.
    Appeler toutes ces règles sociales, peut surprendre mais c’est bien ce terme qui convient puisqu’elles vont devenir les liens entre les individus qui vont réglementer les comportements des individus dans leur vie sociétale qui structure notre société et ces règles permettront de contrôler que nos comportements individuels sont bien ceux que nous attendons des individus pour que les cinq principes mis en évidence lors du XXe siècle soient le modèle de notre vie nationale au XXIe siècle.

  24. « Le Tout sauf Sarkozy est déjà une ligne directrice fondamentale qui doit inspirer. Il y a là un impératif qui dépasse largement ma perception personnelle et concerne la France, son destin, sa sauvegarde et son image. Et la représentation de ce que nous sommes. » (PB)
    Il ne reviendra pas ou alors c’est à désespérer, nous avons été cabossés, humiliés, déboussolés, le Fouquet’s et ses frasques, mais pas que ses accointances malsaines révélées, tout a respiré, transpiré le minable, le paresseux.
    Assez de ces personnages, il est dur de revenir en arrière et de faire sans cesse référence à Mongénéral, l’heure est grave pour revenir à la base, cela fait bien longtemps que le niveau baisse, et je ne parle pas des diamants de Giscard.
    Alors avec un peu de chance et de lucidité le paysage devrait changer, les USA l’ont fait au moins pour bouger.
    @ Patrice Charoulet | 13 novembre 2016 à 11:47
    Alain Minc le protégé d’une classe qui s’en sert comme d’une étiquette sur un costume.
    Alain Minc faites-en donc un bilan, vous verrez que c’est le parasite d’une société, l’oligarchie, qui a besoin de se rassurer.
    Le consulter c’est comme aller voir le rebouteux pour vous guérir d’un cancer, il n’est même pas capable de vous soigner d’une verrue.
    Major de l’ENA, et alors ? Notre Réjoui de la nation en sort aussi, nous sommes sauvés !
    On l’a vu avec NS, les conseils éclairés de Minc nous ont sortis de la panade, et NS est devenu le plus grand Président que la France ait connu ! Triste constat.
    Quand allons-nous nous débarrasser de ces poncifs, j’ai fait l’ENA et je vais vous sauver », je ne parle pas de Jaquattali qui sait tout sur tout, Minc est le même, il sait tout sur rien, et rien pour lui c’est beaucoup ! Il a beaucoup à vendre…
    Virons ces diseurs de bonne aventure, ils sont le malheur des dirigeants avides de ces oracles, qui sont capables de tout leur fourguer pour satisfaire un ego en mal de flatteries. On l’a vu avec les entretiens de notre Mou.
    Virons ces Minc, Jaquattali et tous leurs semblables, s’ils étaient si brillants ils nous auraient sauvés de la mouise, le seuil de pauvreté en France ne serait pas à 981 € avec ses 8,5 millions de personnes vivant sous ce seuil dit de pauvreté.
    Le jour ou l’on aura compris qu’il faut des Malraux à la Culture (et pas des courtisans comme Lang et sa fête de la musique seulement), alors nous avancerons.
    Lang le people dont Mitterrand a usé pour satisfaire une classe nombreuse inculte mais avide de strass et paillettes – il n’était pas dupe Tonton.
    Les couloirs des ministères sont remplis de ces inutiles et comme l’a si bien dit le Président de Toulon rugby – je résume -, des conseilleurs avec l’argent des autres on ne trouve que cela, lui aussi entrepreneur connaît la vraie richesse des hommes.
    Qu’ont-ils produit ces conseillers ? Jamais à la tête d’un défi, jamais ils n’ont engagé leur « pognon », celui des autres, oui.
    La France se reconstruira avec des bâtisseurs pas des « gonfleurs d’hélices » sortis de l’ENA, l’époque est révolue, la place aux lutteurs pas à ces personnages qui ne savent pas ce qu’est mettre la main à la poche quand on n’a plus rien, la valeur de l’engagement et du risque ils ne connaissent pas.
    Protégés qu’ils ont été par le fait d’être nourris au biberon financier de la République et du contribuable.
    On l’a vu avec DSK, deux sociétés, deux Bérézina, deux fiascos et toujours des abrutis pour penser qu’il était notreplusgrandéconomistedumondedontonneppeutpassepasser !

  25. Grégoire Chmoski

    Moi j’ai surtout peur que les démocrates et honnêtes partisans de l’Agité ne trafiquent les bulletins.
    Pas sûr que les fillonnistes et juppéistes soient à la hauteur de ces gens violents et mafieux.
    Quand je pense que j’avais sorti mon pince-nez en ivoire pour voter Agité en 2012 devant la fatuité et la vacuité incompétente du pourfendeur mensonger de la finance ! Si c’était à refaire je ressortirais le pince-nez pour le refaire.
    Plutôt Sarkopeste que Hollandera.
    L’idéal étant d’éviter ce choix. Sans parler de notre trumpette nationale…

  26. @Philippe Daumier | 13 novembre 2016 à 13:22
    Qu’on le veuille ou non, l’intelligence de Sarko est exceptionnelle. Les gens au sens large qui le connaissent et le côtoient le confirment. Par comparaison, Valls, qui a aussi cette réputation, ne lui arrive pas aux genoux.
    Qui plus est, NS serait doté d’une qualité de vision à long terme qui fait dire ici et là qu’il aurait reçu une pointe (ou une bonne dose de génie) dans son berceau. Et ça agace évidemment.
    Echantillon :
    http://sarkozystes.fr/2016/06/nicolas-sarkozy-qu-on-se-le-dise-est-un-visionnaire.html
    Quoi qu’il en soit, même si j’irai donner sa chance à Fillon aux primaires, il n’est pas certain que je le soutienne jusqu’au bout de la course à la présidentielle.
    Important, les premiers cent jours de Trump devraient impacter mon vote ultime de mai 2017.
    […on ne peut pas dire que vous soyez un visionnaire en la matière]
    http://sarkozystes.fr/2016/06/nicolas-sarkozy-qu-on-se-le-dise-est-un-visionnaire.html

  27. Bonjour,
    Que cela nous serve de leçon. Au moins, depuis le 8 novembre, on a appris à se méfier des médias sondeurs. Le peuple en majorité non sondé pense le contraire ou il y a ceux qui ne disent pas la vérité à celui qui veut l’entendre par discrétion.
    Alors prudence. Plus les médias misent sur A.Juppé, N. Sarkozy et F. Fillon et plus on va se prendre une trump.
    Trump signifie en anglais : Atout
    Chez nous en France, phonétiquement sous-entend une trempe.

  28. Pourquoi ne faut-il pas voter Juppé ?
    Parce que toutes mes connaissances de gauche voteront pour lui. Cette mouvance aime l’Europe actuelle, ne trouve rien à redire à notre système de protection sociale ni à la politique monétaire. Elle considère que la question de l’envahissement de notre société par l’islam devra être réglée à coups de subventions aux imams et autres malfaisants. Elle s’accommode du laxisme judiciaire et ne s’inquiète pas plus que ça de l’abrutissement des enfants soumis à la déliquescence de l’EN et de la Culture…
    Pourquoi faut-il voter Fillon ?
    Parce qu’il ne varie pas dans ses analyses et ses projets et parce qu’il fait peur à mes connaissances et amis de gauche.
    Parce qu’il est l’un des seuls à parler du problème de la dette et qu’il n’est pas pourri par l’argent comme Copé ou Sarkozy…
    Pourquoi ne faut-il pas voter Sarkozy ?
    Pour toutes les raisons données par notre hôte que, finalement, je rejoins.
    Sa victoire conduirait à des règlements de compte et des louvoiements fort bien décrits par Patrick Buisson dans « La cause du peuple » ! Au reste, plutôt que de gaspiller des sous dans l’achat du livre des deux croquemorts du Monde, mettez vos économies dans ce très bon bouquin…
    Je rêverais d’une finale Fillon-Juppé qui mettrait clairement en lumière la légèreté des propositions du maire de Bordeaux qui inscrira ses pas dans ceux de Chirac et de Hollande qui tous deux auraient mieux fait de rester en Corrèze !!
    Mon bonus : 31 secondes de bonheur avec le jeune Hollande :
    https://www.youtube.com/watch?v=-_1paKdrS_4

  29. Faites très attention à ne pas humilier Sarko. Même battu par Juppé, il pourrait avoir cent députés d’une très grande fidélité, car beaucoup lui doivent tout, et qui pourraient agir comme frondeurs !!

  30. JEAN-PIERRE CASSAGNE

    Je viens sur ce blog à contresens des idées véhiculées, mise à part celles de notre hôte. Juppé est donc le diable ! Décidément seule la parole vous convient, de tous ces hommes politiques, il est le seul qui peut se vanter d’avoir construit sur la durée une œuvre de bâtisseur. Il ne l’a pas fait dans la mollesse que vous lui accordez un peu trop commodément, mais dans la conviction et la pugnacité d’une action structurée. Résultat : Bordeaux est citée en exemple sur de nombreux points à l’échelle mondiale aujourd’hui. Mais vous préférez, si j’en crois vos réserves, soutenir les belles promesses, les bons mots, la belle démagogie bien propre qui emporte le peuple dans un inaccessible rêve.
    Suffirait-il de dire que l’on est fort pour l’être ? Suffirait-il de dire que l’on est réformateur pour l’être ? Suffirait-il de faire pour faire ? Qui peut dire, de tous ces marchands de sable, j’ai fait ?
    J’entends des voix s’élever : mais Bordeaux n’est pas la France ! Qui donc, de tous ceux qui se présentent, peut présenter un tel bilan, ne fût-ce qu’au plan local ?
    Alors messieurs les censeurs, un peu moins d’idéologie farfelue, un peu moins d’arbitraire de comptoir et un peu plus d’objectivité, vous ferez le plus grand bien pour votre santé morale !
    Rassurez-vous, je ne cherche pas à vous convaincre, vos certitudes sont indéboulonnables, ce n’est qu’une mise au point. Voilà, la chose est dite !

  31. Claude Luçon

    @ Alex | 13 novembre 2016 à 11:30
    « Fillon c’est le moins pire en plus mou. »
    Si vous ne l’avez pas déjà fait lisez soigneusement sa biographie sur Wikipédia et voyez quelle sorte d’homme il est, « mou » n’est certainement pas sa caractéristique.
    Dans un homme il n’y a pas plusieurs individus, il faut creuser pour le connaître, comme dit le proverbe il ne faut pas juger un homme sur sa mine. Il faut le juger sur ses actes, son courage, sa droiture, son expérience, son honnêteté, son parcours professionnel, sa vie intime.
    Ce qui, pour moi, élimine automatiquement Juppé, Sarkozy et Copé. Mais qui montre que Fillon est loin d’être un mou et est de loin l’homme de l’événement.
    Demandez-vous si vous avez fait ce qu’il a fait et fait toujours.
    @ Xavier NEBOUT | 13 novembre 2016 à 10:05
    Sur Fillon et l’affaire Jouyet êtes-vous sûr de la regarder du bon bout ?
    Les juges semblent l’avoir vu différemment, peut-être dans le cadre des cogitations de notre président révélées par ses deux copains journalistes.
    Un de nos drames, très particulier à la France, est de donner trop d’importance aux Minc, BHL, Attali, Zemmour, Naulleau, Finkielkraut, et tant d’autres qui prétendent penser pour nous.
    Pourtant aucun, absolument aucun, n’a d’expérience pratique et de gestion d’hommes.
    On ne sait rien de la gestion d’un pays ayant passé sa vie le derrière sur un fauteuil chez soi, au bureau, en 1ère classe d’avion, devant une caméra de télévision ou en discutant avec un politicien dans un restaurant chic parisien.
    Il est intéressant de les écouter, il est prudent de ne pas les suivre et plutôt de faire le contraire.
    C’est une vieille technique : à la guerre il faut connaître son ennemi, en entreprise il faut connaître son concurrent.
    Nous suivons ici le blog d’un homme qui a passé son temps à analyser et juger des hommes de tous types et horizons, accordons-lui plus de crédit qu’aux Minc, Attali et autres bavards. Analyser, décider et prendre la responsabilité du sort d’un homme est d’une autre facture que de débiter des théories à la télévision ou sur des bouquins.
    Il en est de même en entreprise quand il s’agit de confier une responsabilité à un cadre ou à un dirigeant.
    C’est précisément ce que doit faire chaque citoyen, chaque électeur auquel la Constitution a donné l’autorité et la responsabilité de nommer son Président. Nous n’avons pas à déléguer cette tâche à un quelconque bavard pavanant sur le petit écran.
    Aucune autre démocratie n’a autant d’experts en tout et sur tout que nous, ailleurs les leurs sont limités à la gouvernance, précisément le seul genre d’expert qui nous manque.

  32. Michelle D-LEROY

    Personnellement ma priorité absolue, c’est le « Tout sauf François Hollande et ses amis socialistes ». C’est « ma perception personnelle et cela concerne la France, son destin, sa sauvegarde et son image ».
    Non seulement François Hollande n’avait pas la stature d’un chef d’Etat mais il a choisi des ministres qu’il a laissé « détricoter » les rouages de la France au prétexte de progressisme, sans lever le petit doigt pour les contrer.
    Donc d’abord virer ce Président qui avait conditionné sa candidature à un deuxième mandat, à la baisse du chômage. Or, pour la première fois en septembre, les chiffres se sont améliorés. De façon réelle ou supposée vu le nombre de chômeurs en formation. Quel que soit donc le deuxième tour de la présidentielle, ce sera tout sauf lui, même si je dois voter Nicolas Sarkozy au cas où il passerait toutes les étapes, je n’exclus même pas un vote Marine Le Pen dans le même cas. Cinq ans c’est déjà trop, mais dix ans, ce serait une situation de non retour, un effondrement du pays.
    Et l’argument du mandat unique ou du dernier mandat pendant lequel le Président prendrait des mesures impopulaires ne me convainc absolument pas.
    L’abstention ou le bulletin blanc étant pour moi un vote pour rien, un vote qui peut favoriser celui dont on ne veut pas.
    Même si je n’ai pas de hargne contre Nicolas Sarkozy avec ses gros défauts mais ses grandes qualités aussi, je sais qu’il a encore un noyau dur et qu’il ne laisse pas indifférent, mais je pense qu’il faut tourner la page.
    Avant tout, j’irai voter à la primaire pour François Fillon, dont M. Bilger décrit fort bien les qualités. Certains le disent mou, je crois que c’est totalement faux. Discret et poli, il a de l’expérience, il sait ce qu’il ne veut pas et surtout il a des convictions et les affiche.
    Il a été excellent dans L’Emission politique de David Pujadas et Léa Salamé et justement il a rappelé ce à quoi il croit, que cela plaise ou non. J’ai aimé tout simplement l’antithèse de la modernité du langage, lorsqu’il a dit suite à une question sur le sujet : « Daech ? d’abord je ne parle pas arabe, donc je dirai Etat Islamique, ce que tout le monde comprend… » Anodin ? pas autant qu’on le croit. Car derrière son calme et son attitude posée, il n’envoie pas dire ce qu’il a envie de dire.
    Il parle aussi très bien anglais (et pour cause), ce qui changerait de ses deux prédécesseurs.
    Et puis un homme qui pleure sincèrement (et cela se voyait) lors de l’enterrement de son ami, ne peut être que fiable.
    Si malheureusement il ne devient pas le candidat LR, j’aviserai.
    En fait je pense et de plus en plus que nous avons besoin de calme et de sérénité, d’une France apaisée et plus juste avec une base solide et soutenue pour qu’elle soit solide, rassurant les Français et donnant aux nouveaux venus l’envie de le devenir à part entière.
    Ces dernières 24 heures ont encore démontré les délires dans lesquels nous sombrons, entre un journaliste qui voudrait détruire notre beau patrimoine historique à l’instar des fous d’Allah à Palmyre et un directeur du Bataclan qui rejette les chanteurs du 13 Novembre 2015 au prétexte qu’ils auraient tenu des propos réacs alors qu’ils étaient juste soupçonneux, après avoir vécu un drame terrible en direct. Nous étouffons sous le politiquement correct et le deux poids deux mesures.
    Ras le bol de cette fracture qu’on s’efforce de creuser au prétexte d’ouverture, de rassemblement, d’identité heureuse. Exactement le contraire de ce qu’il faudrait : traiter tout le monde de la même façon avec des droits et des devoirs identiques pour tous. Un ligne de conduite générale sans passe-droits et à l’international une véritable diplomatie avec des gens à la hauteur du monde d’aujourd’hui.
    En un mot ras le bol d’un establishment méprisant et d’une surenchère de mots creux et du suivisme européen… en cela Alain Juppé excelle.

  33. @Jabiru | 13 novembre 2016 à 12:03
    A titre personnel j’aurais aimé que pour 2017, la France reparte résolument sur de nouvelles bases, avec des hommes et des femmes politiques neufs. Raison pour laquelle ma préférence à droite va plutôt vers Bruno Le Maire et NKM qui me paraissent être en mesure d’apporter une autre dynamique à la politique pépère que l’on subit depuis déjà trop longtemps.
    Mais si l’on en croit les sondages il semble que les Français préfèrent reprendre les mêmes qui sont dans le circuit depuis trente ans et plus, même si certains d’entre eux ont grenouillé dans des affaires pas très claires. Dommage !
    A gauche plus question pour moi de revoter François Hollande. Emmanuel Macron me paraît intéressant mais je crains que lui aussi ne se brûle les ailes à vouloir, tel Icare, voler trop près du soleil.
    Le relève est là prête à prendre les commandes mais les appareils politiques de LR et du PS sont aux mains des anciens qui les empêchent de s’exprimer pleinement.
    Alors quitte à prendre un « ancien » autant prendre effectivement François Fillon qui n’a, à ma connaissance, aucune casserole sur le feu, en espérant qu’il saura s’entourer de ministres compétents et actifs et non pas des copains de promo ou de son club de bridge comme François Hollande.

  34. Xavier NEBOUT

    Trump fait déjà rêver les Français.
    A côté de lui, Alain Juppé fait figure de directeur de collège, et MLP pas beaucoup mieux.
    Sarkozy semble être du même monde, mais s’il avait été capable de faire fortune comme Trump, il l’aurait fait.
    C’est Bernard Tapie qui aurait été le plus proche. S’il ne s’était pas fait assassiner par le Crédit Lyonnais et la magistrature, il aurait eu aujourd’hui de bonnes chances d’être président. Par contre nous aurions perdu P. Bilger à la suite d’un AVC !

  35. J’apprécie ce billet très lucide.
    Si Philippe BIlger n’ira pas jusqu’à revoter Hollande dont la fin du quinquennat s’avère poussif, il ne votera pas non plus Sarkozy.
    Et pourquoi Fillon ne serait-il pas opposé à Juppé ?
    Hollande quant à lui, plus il cause aux journalistes, plus il compense sa bêtise par des minutes de silence.
    Ce président n’a rien à dire. Vive le quinquennat…

  36. Cher Philippe,
    Enfin, tout tous pour Sarkozy !
    Vous n’entendez que ce que vous voulez entendre ou êtes prêt à entendre.
    François Fillon confirme qu’il a été un bon Premier ministre et que le favori des sondages reste un peu fade pour la mission de président.
    Cela fait des mois que vous recensez ou ressassez quelques reproches à Nicolas Sarkozy et constatez qu’il y a disproportion entre votre agacement et la réalité.
    Nous pouvons croire que vous pourriez élire n’importe quel candidat puisque vous avez apporté l’incompétence même au pouvoir avec le candidat Hollande.
    Il est dommage que votre intelligence de la situation ne soit ombrée par des émotions et des rancœurs qu’il faut parfois mettre à distance pour éclairer une analyse vecteur d’intérêt général et d’amélioration.
    françoise et karell Semtob

  37. Pour moi, tout est clair, au premier tour je choisis Fillon et au second j’élimine Sarkozy. Je me méfie du billard à deux bandes.

  38. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Avec tout ce que vous nous confiez, ou même avec seulement tout ce que vous nous suggérez, vous, et avec tout ce que nous savons, nous, vos commentateurs, et toutes nos réflexions, nos évolutions, le choix est manifestement fait, en toute sérénité. Et agissons pour le faire adopter par le plus grand nombre.

  39. Bayrou/Bilger même combat !
    Vive Clinton, a crié Bilger.
    Parmi les deux cents donateurs de la fondation Clinton à plus d’un million de dollars, on pourra remarquer (source : https://www.clintonfoundation.org/contributors) :
    Kingdom of Saudi Arabia : 10 000 000 à 25 000 000 dollars
    The Rockefeller Foundation : 10 000 000 à 25 000 000 dollars
    Sheikh Mohammed Hussein Al-Amoudi : 5 000 000 à 10 000 000 dollars
    State of Kuwait : 5 000 000 à 10 000 000 dollars
    Nasser Al-Rashid : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    Barclays Capital : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    Barclays plc : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    Dubai Foundation : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    Friends of Saudi Arabia : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    HSBC Holdings : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    Monsanto Company : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    State Of Qatar : 1 000 000 à 5 000 000 dollars
    Etc.

  40. Jean-Paul Ledun

    @Dominique Boudet
    Ne vous excusez pas d’être sarkozyste !
    Philippe,
    Je ne crois pas que les programmes des candidats vous intéressent tant que cela.
    L’image d’abord semble vous fasciner.
    L’image et la parole (tu m’étonnes).
    Et rien ne vous arrête. Aucun exemple ne vous met en garde.
    Encore et toujours la belle idée de voter contre quelqu’un au lieu de voter pour un programme.
    Nos voisins ont voté contre Clinton et se retrouvent avec un Trump !
    Sont pas contents maintenant, mais c’est trop tard.
    « L’American Crime » que j’avais prédit est arrivé. Santé !
    Grâce aux images déformées de D. Trump et à trois paroles monstrueuses du même bonhomme dont nos chers médias nous ont abreuvés, le monde entier a cru qu’Hillary Clinton serait la première femme élue présidente des Etats-Unis…
    Pas d’Hillary mais un Donald hilare. On le serait à moins.
    « … on n’a jamais pu douter du courage intellectuel de Nicolas Sarkozy… »
    (PB en mai 2007)
    Je suis d’accord avec vous !

  41. hameau dans les nuages

    @ JEAN-PIERRE CASSAGNE
    Franchement votre histoire de tramway, de coulée verte et de miroir d’eau, cela nous est égal un peu, beaucoup, passionnément… par les temps qui courent.
    Tant que votre ami n’aura pas rompu avec ce genre d’individus, il n’aura aucune crédibilité pour être président de la République :
    Conférence de monsieur Oubrou imam de Bordeaux décoré par monsieur Juppé sur Hassan al-Banna fondateur des Frères musulmans :
    Wikipédia :
    Hassan al-Bannâ fonde2 la société secrète3 des Frères musulmans (djam’iyyat al-ikhwân al-muslimîn) en 1928. Il est convaincu que le seul moyen de libérer son pays de la colonisation culturelle britannique passe par l’émergence de ce qu’il appelle un islam social. Il s’engage à lutter contre l’emprise laïque occidentale et contre l’imitation aveugle du modèle européen. Au-delà, Hassan al-Banna contribue à un basculement, en considérant que la notion de jihâd doit être envisagée comme guerre offensive, et non plus uniquement défensive, avec comme objectif une révolution islamique4.
    http://www.dailymotion.com/video/x1y9qq_hasan-al-banna-conference-en-franca_news

  42. @JEAN-PIERRE CASSAGNE | 13 novembre 2016 à 16:11
    « …mais Bordeaux n’est pas la France ! »
    Tout dépend quel sens on donne au mot bordeaux.
    En vieux français il signifie bordel. Dire que la France est un bordel pas possible est vrai. Mais a-t-on besoin vraiment d‘un gestionnaire de bordel, aussi bon soit-il ?
    Ce n’est pas d’un gestionnaire fût-il de maison close, ou d’un fondé de pouvoir de Bruxelles, dont nous avons besoin.
    La primaire de la droite ressemble à une partie de bonneteau dans laquelle les sondeurs, qui ne misent rien, s’amusent à nous faire perdre la tête pour justifier les factures qu’ils présentent aux partis.
    Les vrais problèmes ont été soigneusement occultés jusqu’à présent :
    L’immigration clandestine.
    On risque bien plus en dépassant la vitesse limite sur routes qu’en franchissant indûment la frontière. D’ailleurs grâce à Schengen, nous n’avons plus de frontière, nous l’avons cédée à l’U.E. qui n’en fait rien puisque la finalité est un monde ouvert sans limites, sauf bien sûr les limitations de vitesse.
    La souveraineté et pour commencer la souveraineté de notre monnaie, avec pour corollaire la fin de l’Euro qui nous asphyxie.
    La souveraineté de notre budget, principe fondamental de la démocratie libre et indépendante.
    C’est le peuple qui vote le budget et les impôts sans le contrôle d’une structure étatique extérieure. N’étant plus maitre de notre budget, on peut dire que nous sommes un protectorat de l’U.E. ou de l’Allemagne qui décide, vous avez le choix.
    La souveraineté de nos décisions juridiques sans être soumis aux oukases de la CEDH et de la Cour de Justice européenne. Ces deux cours de justice semblent prendre un malin plaisir à déstructurer un état de droit national au profit d’individus ou de multinationales.
    Je pourrais continuer encore, mais un dimanche soir il faut faire bref.
    J’ai une proposition à faire.
    Après l’échec d’Hillary et le succès du diable roux, certains journalistes et commentateurs américains suggèrent la candidature de Michelle Obama.
    L’idée me vient d’une candidature de Carla Bruni.
    Un face-à-face Carla Bruni et Alain Juppé, soporifique à souhait. L’une susurrant à voix douce un programme aussi inaudible que ses chansons et l’autre murmurant gravement à l’oreille des électeurs quelques phrases d’une banalité à faire braire n’importe quel âne capable de voter un Brexit ou un Trump.
    Il paraît que seuls les incultes et les vieux sont responsables de ces catastrophes.
    Il faudrait un sacré ingénieur du son pour que l’émission dépasse le stade du muet. Mais sur le fond nous n’y perdrions pas grand-chose.

  43. Claude Luçon

    @ Tipaza
    « Après l’échec d’Hillary et le succès du diable roux, certains journalistes et commentateurs américains suggèrent la candidature de Michelle Obama. »
    J’ai téléphoné à une amie, démocrate féroce, fan d’Obama, à Los Angeles, Pacific Palisades en fait, quelques jours avant le vote en suggérant la même chose.
    Réponse :
    « Jamais ! Michelle Obama n’est pas folle après ce que les politiciens ont fait subir à son mari. »

  44. Philippe Dubois

    @ JEAN-PIERRE CASSAGNE | 13 novembre 2016 à 16:11
    Si le bilan de Juppé à la mairie de Bordeaux est bon jusqu’en 2010, il est en train de transformer la ville en musée pour bobos et touristes.
    Par ailleurs, vu sa capacité d’aplatissement devant le politiquement correct le plus gluant et les pires délires écolos dans sa gestion municipale, je crains le pire dans l’hypothèse d’une gestion de la nation.
    Et ses accointances avec Tareq Oubrou sont rédhibitoires.

  45. Michel Deluré

    « Il a déjà été assez pénible, à cause de N.Sarkozy, de devoir voter pour la première fois de ma vie en faveur d’un président de gauche… »
    Cette confession M. Bilger soulève en moi cette interrogation : le rejet d’un candidat implique-t-il obligatoirement d’apporter son suffrage à son adversaire, même au prix d’un reniement de ses convictions, de ses valeurs, qui plus est si l’on estime que cet adversaire ne présente pas les qualités requises pour exercer la fonction à laquelle il postule ?
    Je ne pense pas personnellement qu’il faille aller jusque-là.
    Au-delà de la frustration que l’on s’inflige, agir ainsi c’est donner surtout à celui à qui on offre à contrecoeur sa voix l’illusion qu’il est élu beaucoup plus confortablement qu’il n’y paraît, qu’il bénéficie en fait d’une légitimité qui ne correspond nullement à la réalité. C’est prendre sciemment une part de responsabilité dans l’échec qui résultera de la politique que cet élu mettra en oeuvre.
    Voilà qui pose à nouveau le problème déjà soulevé à plusieurs reprises par le passé de l’utilité du vote blanc et de son décompte dans les votes exprimés.

  46. @Claude Luçon et Tipaza
    Michelle Obama a annoncé qu’elle se retirait de la vie politique, quant à Hillary Clinton elle est désormais grillée sur la scène politique à cause de son âge, 74 ans en 2021, de ses copinages rapprochés avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, deux pays qui ont renfloué sa fondation Clinton à plus de 80 millions de dollars (c’est pas louche ça ?), du fait d’avoir pioché dans sa même fondation trois millions de dollars pour couvrir les frais de mariage de sa fille Chelsea, et enfin de cette affaire suspecte des e-mails de secrétaire d’Etat (ministère des Affaires étrangères chez nous) arrivés sur son adresse personnelle par milliers.
    Et enfin, Bill le flambeur (il s’est calmé depuis, l’âge aidant) n’a pas été oublié par Donald Trump dans l’affaire Monica Lewinsky. Entre deux sexistes, le match était nul, chacun a été renvoyé dans ses buts.
    En France, le même phénomène va se produire : une onde de choc pour que ça bouge.

  47. @ caroff | 13 novembre 2016 à 15:33
    J’ai regardé (et surtout écouté) le lien sur YouTube. Effarant. Mais ça c’était avant 😉
    Après il a crié que son véritable ennemi c’était l’argent ! (Et je parie que son coiffeur dit la même chose)
    Au moins Trump est moins hypocrite que ce fonctionnaire hors sol élevé à l’engrais de nos impôts.

  48. Fillon : cinq ans comme Premier ministre. Cinq ans à un poste où il faut trimer et se dévouer, parfois contre son intime conviction. Par esprit d’équipe et solidarité gouvernementale. C’est exemplaire. Et vous appelez ça de la mollesse ? Au nom de l’ex-président, celui qui n’a pas su se faire réélire… et qui avait promis de ne plus revenir en politique. Soyons sensés : votons Fillon.

  49. Patrice Charoulet

    @Savonarole
    Cher Monsieur,
    Votre conseil, laconique et plaisant à l’un des commentateurs de ce jour est, certes, un peu violent. Je me bornerai, bien moins laconique, à lui suggérer de méditer un peu sur cette définition du terme « logorrhée » : flux de paroles inutiles.
    Cordialement.

  50. Au fait, et si les présidentiables de chez nous s’inspiraient du programme de Donald Trump, nous aurions peut-être quelques raisons d’espérer ?
    Quoi de plus normal que de vouloir expulser des « millions de criminels clandestins », au lieu de les chouchouter comme nous le faisons bêtement ?
    Bien entendu, le mur à la frontière du Mexique devrait être construit ailleurs…
    @Jean-Pierre Cassagne
    Qui donc, de tous ceux qui se présentent, peut présenter un tel bilan, ne fût-ce qu’au plan local ?
    Vous limitez la question au choix d’un gestionnaire, d’un apparatchik, en restant au ras des pâquerettes.
    Manifestement, vous n’avez pas encore compris que nous vivons une époque qui va donner lieu à des chamboulements démographiques et civilisationnels de plus en plus dramatiques, dont la vie quotidienne de millions de Français au contact de certaines réalités depuis une quarantaine d’années sans oublier quelques attentats nous donnent quelques échantillons de temps à autre.
    Tout ce que Juppé est capable de faire est de recourir à sa langue de bois pour sortir des expressions creuses du genre « identité heureuse » ou « valeurs de la république » en esquivant les questions gênantes alors que les Français attendent du prochain président autre chose que de la guimauve à la Hollande.
    Avons-nous encore cinq ans à perdre, avec un Hollande bis qui ne saurait que jouer au croque-mort d’un air fataliste comme si nous ne pouvions rien y faire, en invitant les victimes à débiter des fadaises sur la « tolérance » au lieu de susciter un sursaut national de combat et de libération ?
    La priorité est à la survie de la Nation, l’intendance suivra.

  51. « Je n’ai plus envie de souffrir à cause d’un homme qui parlera en mon nom mais m’indignera souvent par ses comportements. »
    Vous allez finir dans la même attitude que les « Not my president » que vous vilipendez…

  52. @JEAN-PIERRE CASSAGNE
    « J’entends des voix s’élever : mais Bordeaux n’est pas la France ! Qui donc, de tous ceux qui se présentent, peut présenter un tel bilan, ne fût-ce qu’au plan local ? »
    Il ferait beau voir qu’avec les dépenses consenties par la ville de Bordeaux qui a bien tondu ses contribuables, le résultat ne soit pas à leur mesure !!
    Serge Grouard à Orléans a fait de même, mais il ne se présente pas…
    En fait avec beaucoup de sous, une bonne agence d’urbanisme et des services à la hauteur, n’importe quel politicien peut rénover sa ville !

  53. Véronique Raffeneau

    « C’est la déception démocratique qui a ravivé cette choquante indélicatesse fraternelle. Je rappelle que dans un entretien accordé au Monde le 22 janvier 2007… »
    Pardonnez-moi ma brutalité.
    C’est en janvier 2007 qu’il fallait exprimer votre protestation contre l’indélicatesse et le propos injuste de NS à l’encontre de Pierre, votre frère.
    Philippe, votre détestation de N. Sarkozy relève d’un amour déçu, blessé à mort ; elle ne relève que de cela : « De quel amour blessée… »
    C’est une affaire entre vous et vous.
    Pour le reste du billet, votre campagne en 2012 en faveur de F. Hollande demeure incompréhensible tant tout ce que vous aviez défendu jusqu’alors, notamment en matière de sécurité publique, était à dix mille lieues de ce que le candidat F. Hollande semblait souhaiter dans ce domaine.
    Et le domaine de la sécurité publique était alors le vôtre, inconditionnellement.

  54. @Savonarole le 13 novembre à 22h31
    « Deux mois à Sainte-Anne et vos problèmes seront résolus. »
    C’est la réaction que mon intervention a suscité chez Savonarole. A sa décharge, il faut le dire, celui qui a fini sur le bûcher et que ce blogueur ressuscite n’a pas connu Einstein, lequel disait : « Si l’idée n’est pas a priori absurde, elle est sans espoir. »
    Il est vrai que ce que je propose à Fillon « a priori » paraît absurde par rapport au savoir auxquels notre éducation nous a formatés avec des règles sociales et économiques qui elles sont ‘ »véritablement »’ absurdes. Les règles sociales et économiques que je propose répondent à cette autre citation d’Einstein « Seules les idées bouleversant les idées reçues ont un espoir d’avenir’ ».
    Or nos candidats à la primaire ne proposent pas des idées bouleversantes qui bouleversent vos idées reçues. Faut-il continuer dans cette voie ? Ou rédiger les lois sociales et économiques qui nous font entrevoir un avenir meilleur ?
    Je vous prends à témoin, dois-je faire un séjour à Sainte-Anne pour avoir proposé 9 règles sociales ou économiques que j’espèrerais voir suivies par Fillon et qui permettent de se projeter dans la fin de cette décennie si les réalités de notre vie sociétale étaient prises en considération ?
    Alors rejoignons ce futur.
    Au XXIe siècle nous avons compris l’analogie qui existe entre l’économie et les nombres complexes en mathématiques qui, tous deux, se composent de deux parties. Une partie dite réelle et une partie dite imaginaire.
    En économie, la partie réelle, ce sont tous nos biens et services, produits qui vont devenir nos consommations : c’est notre richesse réelle qui, en reflet dans la partie imaginaire, a la richesse imaginaire, la valeur que nous donnons à nos biens et nos services. L’on comprend bien que la richesse imaginaire, le reflet, n’existe pas sans qu’existe la richesse réelle.
    Au siècle dernier nos économistes et nos élus, ignorant cette analogie, ont fait comme si la richesse imaginaire était le nerf de la guerre et que le prix des choses devait répondre à leurs desiderata en fonction des règles sociales qu’ils ont imaginées.
    Mais ces règles n’étaient pas le reflet de notre vie sociétale qui au cours du XXe siècle a subi cinq évolutions.
    Aujourd’hui nous avons changé ces règles pour que les nouvelles deviennent le reflet de notre réalité ou le partage de notre richesse imaginaire permet un double partage, successif, de nos consommations nationales qui n’est rien d’autre que notre richesse réelle, en milliardième de biens ou de services qui vont devenir des revenus d’individus en étant soit des valeurs ajoutées, pour les actifs, soit des valeurs de solidarité, pour les inactifs.
    Ce double partage avait toujours existé mais ignoré. Si bien qu’avant de rétablir la vérité, nos économistes et nos élus avaient concocté une technique de construction du prix des choses aberrantes, avec milles composantes, et ils jouaient à modifier l’une ou l’autre de ces composantes, au gré des vents de droite ou de gauche.
    En jouant dans l’imaginaire des chiffres, ils ne regardaient pas la réalité et ne voyaient pas que leurs modifications, en finalité, revenaient à prendre à un individu des milliardièmes de la consommation nationale pour les donner à un autre individu. Eux, en jouant avec les chiffres, espéraient que tous les individus allaient consommer plus. Et ça ne marchait pas. Alors ils continuaient à triturer les chiffres inlassablement.
    Combien de temps encore, je ne saurai vous le dire, peut-être que vos petits-enfants auront la réponse.
    Alors ne regardant plus les réalités, ils ne se rendaient pas compte que notre richesse réelle était nos productions nationales, moins nos exportations plus nos importations qui, à balance commerciale équilibrée, faisait que notre richesse imaginaire était à la fois la valeur de nos productions et la valeur de nos consommations. Et avec cette richesse imaginaire pouvait être consommée toute notre richesse réelle.
    Résultat : sur l’exercice d’une année, bien que certains aient différé une partie de leur consommation pour que d’autres puissent consommer par avance (la seule réalité d’un prêt) ne reste ni richesse réelle, ni richesse imaginaire.
    Ignorant les principes des vases communicants, ne sachant pas que nos consommations nationales, même si elles se partagent en trois usages, restent nos 100% de consommations nationales : ils décidaient qu’il faut emprunter, sans attendre la fin de l’exercice. Ils décrétaient, volontairement, un déficit, et empruntaient. C’est-à-dire que dans l’exercice annuel alors qu’il ne restait plus de richesse réelle, ni de richesse imaginaire, ils empruntaient, à qui ? Et quel usage faisaient-ils de cet emprunt, à qui achetaient-ils ? Réponse, pas dans la nation : hors de la nation.
    Le fait de ne pas avoir écouté Karl Marx qui dit « La monnaie masque la réalité des rapports de production et de vitesse de circulation de la production en parallèle de celle de la monnaie » fait que nos élus et nos économistes du XXe siècle ont cru que la richesse était la monnaie et résultat, leurs emprunts ont permis de créer un déficit de la balance commerciale.
    Ignorant la mise en garde de Karl Marx, ils n’avaient pas compris que la circulation de la monnaie se faisait en parallèle de la circulation des biens et des services et cette ignorance ne leur permettait pas de voir que l’existence des valeurs ne pouvait se concevoir que si elles avaient pour usage de servir de monnaie d’échange avec les biens et les services qui sont à leur origine. Si bien que nos élus et économistes pratiquaient le détournement de la monnaie de l’usage qui devait être le sien et payaient des intérêts aux étrangers à qui ils avaient emprunté, pratiquaient des aides des nations étrangères, puis, à eux, s’ajoutaient les familles qui envoient des devises à leurs familles à l’étranger et pour compenser ces détournements de notre richesse imaginaire de l’usage qui devait en être fait il fallait encore plus d’emprunt que le déficit de la balance commerciale nous chiffre, puisque ces fuites de devises à l’étranger ne sont pas comptabilisées dans ce déficit.
    Nos élus et nos économistes du XXe siècle n’écoutant pas Karl Max et ignorants de l’existence de la richesse réelle qui a en reflet la richesse imaginaire, accusaient les finances quand une crise est passée par là. Car incapable d’en comprendre les causes, lorsqu’il arrive la crise des subprimes, ils affolent le peuple et provoquent, chez ce dernier, un comportement pervers, dû à une absence de confiance en l’avenir, celui de détourner la monnaie de l’usage qui devait être le sien, c’est-à-dire l’acquisition des biens et des services qui leur ont donné naissance : il bloquent la monnaie dans l’épargne, ils bloquent, en parallèle de cette circulation de la monnaie, la circulation des biens et des services qui n’ont plus besoin d’être produits et suit alors le chômage.
    Notre crise de 2008 n’a pas d’autre cause que nos comportements psychologiques.
    Voilà où nous mène notre ignorance de la réalité de notre vie sociétale.
    Si découvrir les causes des erreurs commises dans le passé et les éradiquer est votre préoccupation, je tiens à votre disposition la suite qui n’est pas plus longue que cette présente intervention et ainsi se clora le débat avant mon admission à Sainte-Anne.

  55. Houlà ! vous prenez des risques ! Si les antisarko rebelotent avec cette campagne infâme nauséabonde du TSS d’avant les élections de 2007, on est sûr de revoir Sarko à la tête de la France ; les citoyens normaux ne supportent plus ces inquisitions d’un autre âge ; le mois précédant l’élection présidentielle 2007, tous les panneaux publicitaires, toutes les cabines téléphoniques, les poteaux électriques etc., étaient envahis d’affiches appelant à voter contre Sarko : « Sarko nazi » « Sarko facho », ce qui a irrité beaucoup d’indécis qui ont voté Sarko en réaction ; voyez Trump et la campagne inquisition qui a connu un flop majestueux, un fiasco sans précédent et un coup de pied aux fesses magistral à la propagande honteuse anti-Trump !
    Moi je vote Le Pen des deux mains et des deux pieds, mais je serais heureux de revoir Sarko au pouvoir rien que pour me régaler de voir les tronches de ces attardés autistes débiles crétins antisarko !

  56. @ Solon | 14 novembre 2016 à 09:57
    Il est probable que le bon filon soit Fillon.
    Hélas en promettant rigueur, autorité, réduction des déficits, courage et solidarité, il n’est pas sûr qu’il soit suivi.
    Pour beaucoup d’individualistes, de planqués, de carriéristes, d’arrivistes et autres biberonnés de la gamelle publique, je crains que leur slogan soit « Fuyons Fillon ! ».
    D’où une ruée de la gauche à voter Juppé.
    Fillon trop honnête ?
    @ Ange LERUAS
    Les voies du seigneur sont impénétrables !
    Trop long et trop de bouillie recuite. Par crainte de l’étouffement je me suis arrêté bien avant le milieu du gué.
    Vous vouliez parler du sociédiable ? C’est réussi !

  57. @Achille
    Le bilan de Fillon Premier ministre est critiqué par Juppé et c’est de bonne guerre. Mais quand on est numéro deux avec un chef au-dessus, difficile d’imposer ses vues et sa politique. Je reste persuadé qu’arrivé à la magistrature suprême il déroulerait son programme avec fermeté et bon sens. Très apprécié dans sa région sarthoise, il devrait trouver un renfort non négligeable de la part de ses administrés. C’est jeudi soir que les compétiteurs vont s’affronter, gare aux manchettes et aux coups tordus. Et que le meilleur gagne dans l’esprit de l’intérêt général car il est temps de reprendre les commandes du navire.

  58. anne-marie marson

    Pour avoir entendu F.Fillon sur France Inter, j’ai trouvé que ses arguments étaient cohérents.
    Indifférente à la politique avec Sarkozy, ce sont les rapides 15% d’opinions favorables de F.Hollande et les attentats de 2015 qui me font m’y intéresser de nouveau.
    J’ai trouvé que les arguments de F.Fillon, en particulier sur l’accueil des migrants (où il dit à peu près que ce n’est parce qu’un bâtiment est vide dans une commune qu’on doit y imposer des migrants à la population locale sans lui demander son avis), j’ai été étonnée de la clarté et de la compréhension des propos.
    Je regarderai attentivement le troisième débat de la primaire, entre Prisunic et pains au chocolat (pains au chocolat dont je pense que l’anecdote est véridique, moi-même ayant eu une réflexion un jour où j’arrivais en toute innocence avec mon sandwich sur mon plateau informatique, en plein ramadan).

  59. Pour moi, Juppé c’est non, irrémédiablement, je ne supporte pas le souvenir de son passage dans le gouvernement de Chirac, j’avais détesté ses mesurettes dont il nous assurait qu’elles relanceraient l’économie. Ses « Juppettes » m’avaient chagriné, quant à ses voyages incessants en TGV entre Paris et Bordeaux, ils m’avaient mécontenté, voire exaspéré.
    J’ai déjà voté Sarkozy, j’ai déjà été terriblement déçu. J’espère que je ne serai pas obligé de recommencer. Parfois, je n’ai pas vraiment le choix, entre un trotskiste et Sarkozy, je préfère encore le descendant des Hongrois.
    Sarkozy connaît la source de ma désillusion à son égard. Alors que le référendum organisé en vue de ratifier le traité européen concocté par Giscard d’Estaing avait été refusé par les Français, Sarkozy a fait ratifier un texte de remplacement. Le traité initial avait été découpé, reconditionné, aspergé d’un peu de parfum et il est passé comme une lettre à la poste. Ce jour là, j’ai été terriblement déçu, presqu’autant que la fois où Mitterrand était passé avec son programme commun à gruger les troupeaux de suiveurs. Sarkozy le sait, trop de Français ne lui font plus confiance.
    Fillon est en train de se positionner pour la primaire du parti que dirige de nouveau Sarkozy. Les électeurs l’avaient élu pour prendre la direction du parti ; mais Copé en avait décidé autrement. Le scandale et la brouille qui s’ensuivirent obligèrent Sarkozy à abandonner sa retraite de la vie politique. Quoi qu’il en soit, Fillon semble remonter dans les sondages effectués initialement auprès de 1000 personnes ; mais on s’arrête de téléphoner quand on a l’avis de 821 personnes, c’est comme ça, il paraît que les modèles mathématiques sont au point et suffisamment fiables pour produire un résultat acceptable. « My foot » comme disent les Anglais. « Mon oeil » comme disent familièrement les rescapés de la langue française. Tout ce travail de sondage n’est que du marketing donc du vent, du fatras, du blabla enveloppé de copier-coller.
    Les primaires d’EELV nous débarrassant de Cécile Duflot ont apporté un soupçon de démocratie dans un océan de totalitarisme. Les primaires des Républicains nous réservent des surprises, je crois que je vais dépenser deux euros, un peu comme le turfiste qui mise une petite somme sur le cheval « Boîte à fric » dans la troisième. Avec un nom pareil, il ne peut pas perdre.

  60. @ caroff | 14 novembre 2016 à 12:26
    « En fait avec beaucoup de sous, une bonne agence d’urbanisme et des services à la hauteur, n’importe quel politicien peut rénover sa ville ! »
    Oh que oui ! Ils disent qu’ils font des projets, plutôt du superfétatoire, avec nos sous, sans compter, c’est tellement facile. Gabegie nommée embellissement pour leur propre satisfaction, on se contenterait de beaucoup moins pour des niveaux acceptables de prélèvements et là on ne parle pas de social.
    Toutes les villes sont endettées jusqu’à la moelle, on suffoque sous le poids du foncier et de la taxe d’habitation, la fracture sociale est là, la vraie fracture sociale. Autour de moi mes voisins âges retraités sont partis, trop lourds ces impôts pour leur retraite, et encore ils avaient deux pensions.
    Nous sommes expropriés par la force des choses, et tous ces dorés sur tranche de parlementaires ne s’en rendent pas compte.
    Le FN peut ramasser mes voisins partis, ils n’ont même pas à se baisser, laissés-pour-compte par des gouvernants aveugles de leur prébendes.
    Le centre ville est réservé aux plus aisés, les plus démunis rejetés à l’extérieur, j’appelle cela les ronds de la séparation sociétale, et les couronnes devenant de plus en plus épaisses dès qu’on s’éloigne du centre des cercles.
    Les marquis de la République, 16 000 € tous frais payés, le parlementaire étant souvent de la famille au sens large.
    Grassement rétribués pour voter des lois, souvent suscitées et rédigées par les lobbies.
    J’arrête là, ce n’est pas bon pour les aigreurs d’estomac.

  61. catherine A. pour éviter "peste et choléra"

    Les primaires à droite comme à gauche étant, me semble-t-il, l’occasion pour chacun de nous d’être partie prenante dans le choix de candidats dignes de la fonction de président de la République, je participerai pour ma part aux deux et j’espère que nous serons nombreux à le faire. La peste et le choléra ne passeront pas par moi…

  62. @catherine A
    …je participerai pour ma part aux deux et j’espère que nous serons nombreux à le faire.
    Le fait de devoir signer de façon contradictoire un engagement à ne pas nuire à chaque parti qui vous permettra de voter à ses primaires ne vous dérange pas plus que ça ?
    Et de ces deux partis, lequel représente la peste et lequel représente le choléra ?

  63. calamity jane

    @Giuseppe
    « …toutes les villes sont endettées »
    Un véritable fléau ! Et je vais me taire concernant les maires qui font des concours entre eux sur le dos des contribuables… qui massacrent des écrins de verdure pour des constructions en papier mâché et prétextent des problèmes de logement dans une partie de région lâchement détruite où les espaces protégés ne sont pas fréquentables et où la disparition de nombre d’espèces devient problématique…
    Certains maires nous la jouent ado : « un rêve d’enfant qui se réalise, mes amis, quarante pour cent des inscrits ont voté pour moi ».
    A quarante, cinquante ans, après cet aveu, on comprend comment sera gérée la commune ! Et les preuves sont là. Hélas ! Le nouvel élu des U.S.A. a fait plus fort que son père dans la course au meilleur et plus fort que… Un monde à la dérive des sentiments de responsabilité.

  64. @catherine A
    L’idée est séduisante mais il y a quand même un engagement, celui de vouloir l’alternance.
    Si Hollande est catastrophique, son bilan est assez bon, mais pas comme chef de l’Etat, plutôt comme Premier ministre.
    Pour moi un seul socialiste est digne d’incarner la fonction présidentielle, Le Drian.
    A droite je me laisserai tenter par le vote de l’opposant à Sarkozy aux primaires.
    Étant pour l’alternance antisarkozy, ce vote reste conforme à la charte et après avoir souhaité Juppé, Fillon a réussi à me convaincre des raisons pour lesquelles il était resté à Matignon, et de sa capacité à enfiler les habits d’homme d’Etat.
    Qu’ils se dém… à gauche.

  65. Mary Preud'homme

    @Véronique Raffeneau | 14 novembre 2016 à 12:34
    Puisque vous évoquez ce sujet clé (qui devrait éclairer ceux et celles qui ne s’expliquent pas les raisons de la répugnance de notre hôte pour NS) je précise que de mon côté bien qu’ayant voté Sarkozy par deux fois et m’apprêtant à récidiver s’il est sélectionné, je comprends néanmoins la rancœur d’un homme qui a vu l’honneur de l’un de ses très proches mis en cause, voire sali – injustement – et qui a attendu en vain de l’auteur de cette grave erreur de jugement, voire de cette vilenie, une parole d’excuse et demande de pardon.
    A noter que les conseillers de Sarkozy ne lui ont pas soufflé que des informations fiables et censées rassembler mais furent parfois (sinon trop souvent) son mauvais génie, facteurs de divisions et de basses querelles d’ego, sachant profiter habilement des faiblesses de cet homme extraverti, mais d’une impulsivité difficilement contrôlable en dépit d’une intelligence et de dons d’entraîneurs d’hommes remarquables.

  66. Mary Preud'homme

    « L’idée est séduisante mais il y a quand même un engagement, celui de vouloir l’alternance… » (stephane 17:52 @ Catherine A)
    Et qui plus est un engagement sur l’honneur, mais pour un primaire (au sens premier du terme) cela ne vaut pas tripette ! Et ces gens-là après avoir dûment saboté un scrutin qui ne les concernait pas seront les premiers à venir dénoncer les abus et corruptions en tout genre et à réclamer de la transparence !

  67. @Giuseppe
    « Toutes les villes sont endettées »
    Mais rares sont les habitants qui s’intéressent aux finances de leur ville. En visite chez des amis amoureux à juste titre de la charmante petite ville où ils habitent, j’ai commencé par admirer l’hôtel de ville flambant neuf, le stade, la piscine, la salle de gymnastique couverte avec les gradins, la salle de spectacle, la bibliothèque, le tout récemment inauguré dans la liesse générale. Ils en étaient heureux et fiers. Je leur ai demandé comment l’équipe municipale avait pu financer tant de bâtisses, sans compter les ronds-points et autres aménagements « indispensables ». Ils n’en avaient pas la moindre idée. Je n’ai pas trop insisté pour ne pas être rabat-joie, mais je pense que les contribuables ne peuvent pas imaginer à quel point les municipalités endettent leur commune, ils jugent d’emblée que leur maire est raisonnable et que s’il fait toutes ces dépenses, c’est qu’il le peut ; les édiles en profitent pour leur faire plaisir, quel qu’en soit le prix, il faut bien se faire réélire… La génération d’après payera.
    Il faudrait que des citoyens assistent aux séances du Conseil municipal et qu’ils s’y entendent à peu près pour déchiffrer les comptes. Bien peu en ont l’expertise, le goût ou le temps, un peu comme dans les copropriétés d’ailleurs, mais sur une bien plus grande échelle.

  68. Le projet présenté par A.Juppé n’est pas à la hauteur des défis que la France doit relever pour redevenir la première puissance européenne.
    Seul le projet présenté par F.Fillon est à la hauteur des enjeux nationaux, européens et internationaux.
    De plus, F.Fillon a toujours démontré la fermeté de ses convictions, la continuité de ses résolutions et la fiabilité de son action.
     
    A contrario, en 1995, A.Juppé a renié toutes ses promesses : augmentation record des prélèvements obligatoires en lieu et place des réductions d’impôts promises en 1993 et renouvelées en 1995, renoncement à la réforme des retraites publiques.
    C’est de très mauvais augure pour le respect de ses promesses actuelles pour 2017.
    De surcroît, A.Juppé a manifesté à plusieurs reprises son manque d’attention pour les relations humaines et son incapacité à prendre en considération l’importance déterminante du facteur humain dans la réussite de toute action (menaces à l’égard des députés frondeurs, extradition du gouvernement d’A.Madelin puis des « juppettes », gestion calamiteuse des manifestations de l’automne 1995, gestion humaine et financière calamiteuse du dossier Thomson Multimédia, sous-estimation des conséquences de l’immigration, dénégations et maladresses concernant ses conditions de logement rue Jacob, manquements notoires à l’exigence d’exemplarité dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris et des affaires des HLM de Paris et des Lycées d’Ile-de-France).

  69. @Mary Preud’homme
    « A noter que les conseillers de Sarkozy ne lui ont pas soufflé que des informations fiables et censées rassembler mais furent parfois (sinon trop souvent) son mauvais génie, facteurs de divisions et de basses querelles d’ego (…) »
    Mais ces conseillers, ils ne tombent pas du ciel, c’est bien lui qui les a choisis, non ?
    Que pouvait-il attendre de bon de gens comme Kouchner, Attali, Begag, Besson, Hirsch &Cie ?
    Un chef digne de ce nom doit savoir s’entourer.
    Et de gens de confiance.

  70. @ Mary Preud’homme
    Nous comprenons votre vote Sarkozy, il est vrai que vous avez maintes fois annoncé quitter ce blog avant que l’on vous supplie d’y revenir.
    Un peu comme Sarko en somme.
    Quant à Philippe Bilger, si je puis me permettre, Sarkozy a touché de telles profondeurs dans son estime que même des excuses n’y feraient rien.
    Pour que Sarkozy ait osé parlé de telle manière de quelqu’un d’aussi dévoué et droit que Pierre Bilger, c’est qu’il doit y avoir eu autre chose.
    Se serait-il fait souffler un appartement à Neuilly par exemple ? N’a-t-il pas pu en son temps lui voler sa femme comme son ami Jacques Martin, ou une de ses filles ?
    Eh oui, avec Sarkozy, l’homme qui donne des leçons d’industrie et de finance et qui endette le pays de plus de 750 milliards d’euros en cinq ans, ça se passe comme ça.
    750 milliards à plus de 2,5%. Je rappelle au passage que tout Hollande qu’il est, sous François les taux sont au niveau de sa courbe de popularité, proches de zéro.
    Et d’aucuns voudraient que Sarkozy recommence son gaspillage maintenant que la situation est assainie ? Gens de droite, réveillez-vous.

  71. Mary Preud'homme

    @ stephane
    Pour la clarté de votre propos, veuillez vérifier la définition de la locution adverbiale « maintes fois » dont le sens vous est manifestement étranger et que vous employez abusivement. Et contentez-vous en tout état de cause de formuler vos accusations et récriminations à la première personne du singulier et non en vous instituant porte-parole de ce blog.
    maintes fois : – D’une manière répétée. Qui se produit un grand nombre de fois, de manière régulière.

  72. En même temps quelle pourrait être l’alternance ?
    Le PS et l’UMP risquent d’être pris dans les triangulaires aux législatives et le FN pourrait finalement avoir la majorité à l’Assemblée.
    Ou alors PS et UMP se mettent d’accord. Peut-on alors escompter l’alternance ?
    Quel président pour nommer Marine Le Pen Premier ministre ?
    Je parierais presque que lui président de la République est capable de nommer MLP Premier ministre.
    Personne parmi les spécialistes et experts pour évoquer ce cas de figure et pourtant…
    @Mary Preud´homme 19h28
    Vous remontez dans mon estime.
    Clair, net.
    Encore un petit effort, oubliez Sarkozy. Courage, Fillon.

  73. @Lucile | 14 novembre 2016 à 19:29
    « Ils n’en avaient pas la moindre idée. Je n’ai pas trop insisté pour ne pas être rabat-joie, mais je pense que les contribuables ne peuvent pas imaginer à quel point les municipalités endettent leur commune… »
    Bingo ! Ils râlent quant ils reçoivent la feuille d’impôts, mais ils ne se rendent pas compte.
    A Perpignan, un reportage a révélé les folies – je ne sais si c’est approprié mais bon, à ce niveau… – dont l’érection d’un cadran solaire, de fait un pylône très très haut, planté sur le rond-point de l’entrée de la ville, imaginez la quille géante risée des touristes !
    Rien n’arrête ces « bâtisseurs de l’extrême », contre vents et marées ils dilapident, ma petite ville a un encours de dette supérieur au PIB, une paille !
    « Rabat-joie » l’image est bien choisie, moi-même souvent je me mords la langue.

  74. Robert Marchenoir

    J’ai voté Sarkozy et je ne le regrette pas. Il était exactement ce qu’il fallait à la France : un marginal, un Trump, un homme capable de s’affranchir des bonnes manières et de dire la vérité.
    Hélas, il n’a pas tenu ses promesses. Sa versatilité, son insuffisant dévouement à la chose publique, et jusqu’à sa passion de n’être jamais où on l’attend (avec son ouverture à gauche), ont fait de son mandat une occasion gâchée.
    Je me garderai de lui attribuer toute la responsabilité de son échec. Les forces contraires de la fonction publique, du communisme et du conservatisme sont formidables. Il est parfaitement possible que la France soit irréformable. Il serait bien imprudent d’évacuer cette hypothèse.
    Mais qu’il ait été complaisant ou dévoré par le système, le résultat est le même. Le fait qu’il chante à l’unisson du régime russe, avec tant d’autres, n’a rien pour le réhabiliter à mes yeux.
    J’admire cependant ceux qui sont capables de prédire, à l’avance, ce que fera un candidat à l’élection présidentielle. Je n’ai pas leur talent. Il fallait essayer Sarkozy.
    Il faut aussi souligner l’incohérence qui pousse tant de partisans de la « vraie droite » à agonir Sarkozy d’injures, tout en portant Trump au pinacle. Sarkozy fut Trump. Les ressemblances sont flagrantes.
    Et d’ailleurs, bien imprudents sont ceux qui, ayant « voté » Trump en France, s’imaginent maintenant que la question est réglée aux Etats-Unis, et que leur champion fera tout selon leurs fantasmes.
    Personne n’en sait rien. Je gage que Trump, lui-même, n’en sait rien. Il se peut parfaitement qu’il devienne le Sarkozy américain.

  75. Herman Kerhost

    Jean-Dominique Reffait et Robert Marchenoir. Deux commentateurs, deux hommes que beaucoup de choses opposent, mais c’est un fait que mon cerveau s’émerveille à lire leurs points de vue. Ils m’éclairent, et m’obscurcissent…

  76. @ sylvain | 14 novembre 2016 à 14:08
    Nicolas va avoir besoin de beaucoup de Sylvain et de Sylvaine, car la gauche est bien décidée à pousser les feux sur Juppé. La preuve en vraie grandeur avec les médias. Mes amis de gauche m’ayant confirmé qu’ils vont y aller en nombre.
    Et puisque Fillon est utilisé à droite pour former la tenaille massacreuse, notre hôte peut dormir sur ses deux oreilles.
    Finalement, nous aurons peut-être en 2017 FH vs MLP ?
    @ Robert Marchenoir | 14 novembre 2016 à 23:36
    Ayant lu la totalité du commentaire, je partage vos points de vue.
    Il serait utile de rappeler le faible écart en voix qui l’ont finalement séparé du vainqueur. Mais le TSS a laissé des traces profondes qui risquent fort de lui être fatales à la primaire LR. Les tireurs de ficelles s’étant aperçu que Juppé ne tiendrait peut-être pas le rythme, ils lancent un second couteau en la personne de Fillon. C’est gros !
    Pour moi, Sarko a eu son heure, il n’aura pas de seconde chance.
    @ Ange LERUAS | 14 novembre 2016 à 12:47
    Avant tout, se remémorer ces citations bien connues :
    « Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents » ( Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988)
    « Si la population comprenait le système bancaire ET MONETAIRE, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin » (Henry Ford, industriel, il aurait quitté l’école à 15 ans)
    J’aime bien celle-là (visionnaire !)
    « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire » (David Rockefeller, interview dans Newsweek en février 1999)
    ON Y EST !!
    Extrait au hasard de http://nllefeodalite.canalblog.com/archives/2010/12/31/20005732.html
    La question ? pour les peuples ? étant : Que faire ?
    Cette réponse m’intéresse, si elle tient en dix lignes.

  77. Véronique Raffeneau

    Je complète mon commentaire d’hier avec les précisions que Philippe Bilger a eu la gentillesse de me communiquer.
    En 2007, Philippe a voulu protester publiquement contre l’offense proférée par Nicolas Sarkozy à l’encontre de Pierre Bilger.
    Pierre Bilger, la retenue même, s’y est opposé. Philippe a néanmoins adressé une lettre à Claude Guéant en soulignant que le propos de NS était intolérable.
    De fait, à partir de là, NS n’a plus jamais mis en cause Pierre Bilger.
    @ Mary Preud’homme
    Je comprends fort bien le ressort d’une détestation dont l’origine est l’offense faite à un frère ou à une soeur.
    Si je pense que Philippe a nourri une sorte de passion irrationnelle, incandescente, adolescente pour le candidat Sarkozy, l’amour d’un frère ou d’une soeur, qui plus est si celui-ci ou celle-là est mis en cause publiquement de façon injuste, je sais aussi que cet amour total lui est absolu.
    Je comprends parfaitement la nature de la blessure qui est sans doute devenue irréparable dans le coeur de Philippe depuis le décès de Pierre Bilger.
    Je comprends tout cela, Mary.
    Cependant, la parole de Philippe Bilger, dans le débat public, compte beaucoup ; elle s’inscrit au-delà des blessures et des morsures privées.
    Et l’ancien avocat général sait mieux que personne que son pire ennemi, en matière d’appréciation et de jugement, est cette pente très dangereuse de l’esprit, quand le subjectif prend la place de façon totalitaire et exclusive.

  78. calamity jane

    N. Sarkozy renoncer à son salaire de président tel que D. Trump le propose pour le sien R. Marchenoir ?
    Sa carrière est politique, bien campée avec l’argent des autres depuis la Mairie de Neuilly. De ce point de vue F. Hollande n’a rien à lui envier et surtout son côté bling-bling qui n’est pas l’aspiration de Papili.
    Du reste, son cynisme concernant la double ration de frites ne mérite pas une ligne.

  79. sbriglia@Exilé

    @catherine A
    « …je participerai pour ma part aux deux et j’espère que nous serons nombreux à le faire. »
    « Le fait de devoir signer de façon contradictoire un engagement à ne pas nuire à chaque parti qui vous permettra de voter à ses primaires ne vous dérange pas plus que ça ? » (Exilé)
    Journaliste : « mange à tous les râteliers, de gauche comme de droite » (Dictionnaire des idées reçues)
    Imagine-t-on Philippe Bilger voter à la primaire de gauche ?
    L’œcuménisme de la « votation » tous azimuts ne touche ici que JDR et Catherine A.
    Etonnant, non ?

  80. Franck Boizard

    Le livre « La cause du peuple » de Patrick Buisson est passionnant.
    Il a un jugement sur Nicolas Sarkozy qui, bien que dévastateur, est beaucoup moins naïf et superficiel. Il tente aussi de rester équilibré et distancié.
    D’ailleurs, cet ouvrage n’est qu’en passant à charge contre Nicolas Sarkozy, le fond de la problématique est plus vaste et plus politique : pourquoi aucun président français depuis Giscard ne prend-il en charge la cause du peuple français ?
    A l’aune de ces considérations, les points communs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande apparaissent très nombreux et ceux qui ont appelé à voter pour l’un contre l’autre (ou qui pourraient appeler à voter pour l’un contre l’autre) sont victimes d’oppositions factices et surjouées.

  81. @ Robert Marchenoir
    « Il est parfaitement possible que la France soit irréformable. Il serait bien imprudent d’évacuer cette hypothèse ».
    D’autant que jusqu’ici, toute pessimiste que soit cette hypothèse, elle s’est vérifiée dans les grandes largeurs.

  82. catherine A. peste choléra suite

    Pour une fois nous avons le choix des candidats du premier tour de la Présidentielle. Ils ne nous seront pas imposés par les partis (sauf triche manifeste ou tour de passe-passe toujours possible) aussi pourquoi me priverais-je de cette opportunité d’éliminer ceux qui ont déjà failli ?
    J’avoue que la perspective d’un Sarkozy-Hollande au premier tour, ce qui implique de se retrouver une nouvelle fois avec l’un ou l’autre à la tête du pays est pour moi cauchemardesque ; aussi irai-je voter aux deux primaires.
    Et franchement signer une charte ne me gêne pas ; ni le PS ni les LR ne sont les propriétaires exclusifs des valeurs républicaines.
    PS : je ne suis pas très fière du cliché peste-choléra mais au moins illustre-t-il clairement ce que je souhaite éviter ; ou plutôt ceux…

  83. Ziad Takieddine a révélé ce matin à Mediapart avoir remis en mains propres de la part du Libyen Mouammar Kadhafi deux valises pleines d’argent liquide directement à Claude Guéant et à Brice Hortefeux et une valise directement à Sarkozy avec cinq millions d’euros entre fin 2006 et début 2007, pour la campagne de Sarkozy.
    Est-ce que Patrick Buisson le savait ? En fait-il mention dans son livre contre Sarko ?
    Pourquoi la justice traîne-t-elle des pieds dans cette affaire ? Bizarre que cette affaire mafieuse ne soit pas mise au jour avant les présidentielles.
    A supposer que Sarkozy passe, Philippe Bilger ne se remettra pas.

  84. @ Véronique Raffeneau | 15 novembre 2016 à 04:44
    Vous avez raison à mon avis de dire que le subjectif ne doit pas aveugler le jugement, et qu’il faut essayer de peser le pour et le contre chez un homme politique en se plaçant du point de vue de l’intérêt général, et donc en faisant abstraction de ses sentiments personnels.
    Mais si cet homme politique a publiquement mal parlé de quelqu’un qui ne méritait pas cet opprobre, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un frère que le jugement est subjectif puisque, objectivement, il s’agit d’une injustice. Seul un proche, justement, peut savoir à quel point c’est injuste. Et ce n’est pas parce que l’injustice touche une seule personne qu’elle est moins injuste ou moins révélatrice d’une propension à l’injustice chez celui qui l’a commise.
    Lorsqu’une injustice ne touche qu’une seule personne, le risque est de la laisser passer : en toute probabilité, chacun se taira, et on fera taire celui qui est touché, pour toutes sortes de bonnes raisons. Tant pis pour lui. Personne ne se mouille pour lui, et tout le monde est content, ou presque. Un homme injustement traité ne peut pas compter sur grand monde pour le soutenir. Seuls ceux qui l’aiment prennent sa défense, obstinément, parce qu’il le faut, et parce que toute injustice demande réparation.

  85. Mary Preud'homme

    Les dates des élections présidentielles 2017 fixées lors du Conseil des ministres du 4 mai 2016 sont les suivantes : le premier tour aura lieu le dimanche 23 avril 2017 et le second tour le dimanche 7 mai 2017.
    La liste définitive des candidats sera fixée à l’issue des primaires organisées par le parti républicain (LR) et le PS.
    Mais si les gauchistes viennent saboter en nombre (comme ils s’en vantent sans vergogne) les élections primaires de la droite et du centre des dimanches 20 et 27 novembre, il est à craindre que le résultat ne reflète en rien le choix réel des adhérents et sympathisants de ces partis. Une OPA qui pourrait bien se traduire par une contestation massive et une annulation de ces élections « primaires » pour trucage massif et faux témoignages. Situation dont seront responsables ceux qui ont choisi le vote du déshonneur. Beurk !
    Ainsi ces individus sans scrupule n’ont pas encore fait assez de mal à la France, il leur faut en plus venir polluer par leur sales magouilles le peu qu’il reste de démocratie aux Français en détournant des élections de leur objet qui est, faut-il le rappeler une énième fois, de choisir un candidat (en fonction de sa sensibilité, de ses idées et de ses valeurs) et non un président. Et si ce choix est fait sans tricherie, le soutien devra revenir sans réserve au candidat vainqueur du second tour des primaires…
    Les présidentielles, pour tous, c’est en avril et mai prochain. Pigé ?

  86. Sarkozy, Guéant et les autres, tout ce qui est révélé, même combat pour leur dieu fric.
    Mitterrand, à qui on suggérait de prendre Roland Dumas comme porteur de valises, répondit « qu’il avait les doigts qui collent »…
    Ceux cités avant ont apparemment les mains et les pieds qui collent.

  87. Mary Preud'homme

    @Véronique Raffeneau | 15 novembre 2016 à 04:44
    Pour avoir été avocat général, Philippe Bilger n’en est pas moins homme. Et heureusement, sinon ce blog perdrait beaucoup de sa saveur, de sa franchise, de son originalité et de son intérêt à mes yeux. Parfois surprenant ou déconcertant il est vrai. Mais n’est-ce pas le prix de la liberté d’opinion ? Une liberté qu’il se donne et nous donne, nonobstant nos différences d’opinions, croyances, origines, milieux sociaux et culturels.

  88. hameau dans les nuages

    @ calamity jane | 15 novembre 2016 à 09:08
    « Du reste, son cynisme concernant la double ration de frites ne mérite pas une ligne. »
    Quel cynisme ? Du simple bon sens ! Mon dieu que n’aurais-je pas souhaité que l’on me propose deux fois des légumes lorsque se présentait à moi de la cervelle de mouton ou de la langue de boeuf à la tomate qui me soulevaient des haut-le-coeur et que l’on m’obligeait à manger…
    Drôle de madeleine de Proust me rappelant le sous-sol du collège Saint-François-Xavier où officiaient les cantinières avec la visite impromptue de monsieur Petit, le directeur, pour mater les récalcitrants…
    Pauvres petits choux de musulmans à la crème !
    PS : En allant sur Street View au 44 de l’avenue Duquesne je me suis aperçu que la dénomination avait changé mais je reconnais bien les bâtiments. Seuls les soupiraux de la salle de torture ne sont pas visibles. Heureusement un camarade plus fortuné s’échappait après le repas pour aller au ravitaillement au « Pierrot Gourmand » proche.
    Comme une bouteille à la mer je salue un « copain d’avant », Hubert de Franqueville, qui peut-être par la magie du Web passe sur ce blog.

  89. C’est parti ! On dézingue à tout-va Takieddine et ses révélations, le plus triste c’est qu’il se trouvera toujours une majorité pour pleurer NS le sauveur de lui-même.
    Nous avons vécu dix années de spoliations, de lâchetés, de procès en cours, de malversations, de vulgarité et de morale bafouée, et l’on nous dit que nous sommes en démocratie ?
    Les citoyens sont sacrifiés au profit d’une élite corrompue, la justice ne passe plus assez vite, les profiteurs sont déjà loin.
    Où en est-on des « aquarelles » de Guéant, des implants de Cahuzac, des bandes organisées de Tapie et consorts ?
    Pour que la démocratie survive, la justice doit se mettre au rythme des affaires et conclure.
    Trop long et c’est l’oubli, les citoyens pour leur majorité ont la mémoire courte quand ils n’ont pas de mémoire du tout.
    L’échec de la magistrature est là, trop de longueur, trop de langueur pour une démocratie qui est soumise à la vivacité de personnages bien agiles.

  90. @ Ellen |e 15 novembre 2016 à 13:42
    « Ziad Takieddine a révélé ce matin à Mediapart avoir remis en mains propres de la part du Libyen Mouammar Kadhafi deux valises pleines d’argent liquide directement à Claude Guéant et à Brice Hortefeux et une valise directement à Sarkozy avec cinq millions d’euros entre fin 2006 et début 2007, pour la campagne de Sarkozy… »
    Merci pour cette information ; ceux qui pensent encore que voter N.S. lors des primaires est le bon choix ou le moins mauvais auront-ils enfin les yeux décillés sur la nature profonde du personnage ? corrompu, traître et capable du pire pour être élu. Si ces faits sont avérés cela s’appelle de l’intelligence avec une puissance étrangère, et devrait être comme tel sanctionné de manière impitoyable par la justice.
    Cela ne change rien à ma décision pour le vote des primaires, j’hésite encore seulement entre Fillon et Juppé : seul un des deux est capable de nous débarrasser de ce politicien sans foi ni loi. Donc j’ai fait mienne et ce depuis longtemps la devise de notre hôte : TSS (tout sauf Sarkozy), cela vu que Hollande est déjà hors course quelles que soient ses rêveries et celles de son minuscule carré de fidèles.
    @ Robert Marchenoir |e 14 novembre 2016 à 23:36
    « J’ai voté Sarkozy et je ne le regrette pas… Hélas, il n’a pas tenu ses promesses. Sa versatilité, son insuffisant dévouement à la chose publique, et jusqu’à sa passion de n’être jamais où on l’attend (avec son ouverture à gauche), ont fait de son mandat une occasion gâchée. »
    Votre aveu me laisse coi, venant d’un observateur qui se prétend des plus lucides sur notre classe politique !
    Si vous aviez un tant soit peu observé dans les années 90 et 2000 les positions successives de cet individu, vous auriez alors constaté qu’il n’était que trahisons, coups tordus et opportunisme : de la trahison de son mentor Pasqua pour prendre la mairie de Neuilly à ses torpillages de Dominique de Villepin (affaire Clearstream et CPE), en passant par ses multiples prises de positions politiques dénuées de cohérence.

  91. @catherine A
    …ni le PS ni les LR ne sont les propriétaires exclusifs des valeurs républicaines. (…)
    Il faudra qu’un jour quelqu’un nous explique en quoi consistent ces mystérieuses valeurs républicaines, ou peut-être plutôt anti-valeurs au vu de ce qui se passe dans notre pauvre pays où les crapules tiennent le haut du pavé et où les braves gens se font massacrer sans avoir le droit de se défendre et de protester.
    Vous votez pour qui vous voulez, mais permettez-moi de ne pas applaudir si vous comptez reconduire les complices de fait des assassins.

  92. Franck Boizard

    @ Lucile | 15 novembre 2016 à 10:20
    La dernière fois que la France a été réformée dans un bon sens, c’était en 1958 (je ne parle donc pas des lubies socialistes de 1981).
    Le réformateur doit avoir l’autorité pour convaincre que ses réformes sont dans l’intérêt du pays (encore faut-il qu’elles le soient vraiment. Et non une génuflexion devant Bruxelles, par exemple). Or, l’autorité se conquiert à force de courage. Vous rappelez-vous la dernière fois qu’un politicien français a été courageux ?
    De plus, les réformes supposent une mise en place intelligente (des privilèges, ça s’achète, ça se compense ou ça s’éteint : un moyen simple d’éteindre les régimes spéciaux de retraite est d’appliquer le régime général aux nouveaux embauchés, mais l’effet bénéfique ne se faisant sentir qu’à long terme, il faut avoir anticipé et ce n’est pas la spécialité de nos politocards).
    Alors, avant de mettre en accusation les Français, il faut d’abord regarder en face les supposés réformateurs. Dans les années 1780, beaucoup estimaient aussi que la France était irréformable. On sait ce qu’il en est advenu.

  93. @Catherine A
    Lisez la charte jusqu’au bout. Comme on devrait le faire pour un crédit revolving.
    Si parjurer ne vous gêne pas, un électorat tel que le vôtre aura le président qu’il mérite, un minable.
    Ceci étant je vous rends cet hommage de faire la sale besogne à ma place.
    Tout n’est donc pas à jeter dans votre approche de la situation.
    Si vous voulez rester cohérente, seul voter au deuxième tour des primaires devrait être suffisant.
    Et en plus vous gagnerez 4 euros soit le montant que dépense Copé pour acheter 25 pains au chocolat.
    Quel intérêt pour le PS de faire une primaire si Hollande est candidat ?
    En même temps ils ne sont plus à une incohérence près.
    Tout cela pour appeler à voter UMP aux législatives contre le FN.
    Elle est belle l’alternance.

  94. N’étant entré que récemment sur ce blog et ignorant tout de « l’affaire Pierre Bilger », je comprends enfin la répulsion de notre hôte à l’égard de Sarkozy et la raison de son vote en faveur de Hollande, inexplicable autrement pour un homme de droite.
    J’ai voté (dans l’enthousiasme) pour NS en 2007, mais déçu, résigné et par devoir en 2012.
    Pour cette fois, j’hésite encore aux Primaires à voter pour JF Poisson ou F. Fillon. Le premier est celui qui offrira le moins de résistance face à Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle, le second est celui qui a le moins de défauts parmi les « récidivistes », appelés ainsi parce qu’ils ont tous collaboré, à des titres divers, aux précédents gouvernements qui ont mis la France sur la paille.
    Ne nous trompons pas : comme le dit Dupont-Aignan, si on en a marre de l’auberge qui depuis des décennies nous sert le même brouet indigeste, il faut changer l’aubergiste. Ce n’est pas en reprenant les mêmes qu’on y arrivera. Marine Le Pen et son FN ne peuvent être accusés d’avoir eu la moindre responsabilité dans les déboires de la République et s’il y a des failles dans son programme, elles ne sont pas plus rédhibitoires que celles des autres prétendants.
    L’exemple de l’élection de D. Trump est remarquable : malgré sa fougue et ses excès, il a été élu et déjà il montre une certaine souplesse dans la future exécution de son programme. Rappelez-vous l’élection de Reagan, cet acteur de catégorie Z, le plus moqué des candidats de l’époque et qui fut, à mon modeste avis, le meilleur président des U.S.A. depuis la fin de la guerre.
    Cela étant, j’aurais préféré qu’il n’y eût pas de primaires et que le système électoral français fût à un seul tour, ce qui supprime toutes les magouilles du deuxième tour qui rendent illisibles les résultats. Mais puisque le système nous est imposé… le vote est toujours préférable à l’abstention.

  95. Primaires à droite
    Élections ou réactions ?
    Je ne vois pas ce qui interdirait à un électeur français de voter pour le candidat de son choix, puisque les élections primaires sont ouvertes à tous.
    Après c’est affaire de conscience.
    On ne peut cependant pas refuser le droit aux électeurs de voter contre Sarkozy au deuxième tour de la primaire.
    Le problème ne se serait pas posé s’il avait tenu son engagement.
    Et puis franchement. Au niveau du PS, n’y en a-t-il pas sur ce blog pour reconnaître que Valls et Hollande sont davantage à droite que Sarkozy et Fillon ne l’étaient ?
    J’ose le dire et en ce sens il y a une petite prime pour Valls.

  96. Mary Preud'homme

    @hameau dans les nuages | 15 novembre 2016 à 15:35
    Merci pour ce rappel et comme nous aurions aimé nous autres écoliers, collégiens ou lycéens d’avant 68 d’être condamnés à une double ration de frites. Le rêve absolu pour nous qui n’avions pas le droit de nous plaindre de la malbouffe dans les pensionnats sous peine de dures sanctions et n’avions d’autre alternative que nous envoyer des tonnes de betteraves rouges dégueu, du foie de porc saignant écoeurant ou du poisson avarié farci aux câpres, et, en cas de refus nous voir condamnés à des privations de sorties et autres punitions pouvant aller de l’avertissement pour indiscipline jusqu’au blâme et même au renvoi.

  97. @ Mary Preud’homme | 15 novembre 2016 à 14:17
    A noter que même Alain Minc dans Répliques, l’émission d’Alain Finkielkraut, a dit qu’il irait voter aux deux primaires, celle de la droite et du centre et celle de gauche. Il a même précisé qu’il voterait Juppé, lui qui fut un des visiteurs du soir réguliers de Nicolas Sarkozy. C’est dur quand même.
    Apparemment cette fameuse notion d’honneur, qui vous tient tant à cœur, il s’en fiche comme d’une guigne, tout comme Alain Juppé appelle tous les électeurs potentiels à venir voter pour la primaire quelle que soit leur obédience politique.
    En ce qui me concerne je compte bien, moi aussi, aller voter aux deux primaires car pour avoir des candidats de gauche et de droite crédibles, la seule solution est que les Français fassent eux-mêmes la présélection et ne surtout pas la donner aux appareils des partis politiques qui seraient bien capables de nous refourguer un remake de mai 2012, Hollande-Sarkozy. Et là ce serait tout simplement insupportable.

  98. @hameau dans les nuages, Mary Preud’homme
    Franchement je ne sais pas quel pensionnat vous avez fréquenté mais il se trouve que moi aussi j’ai fait toute ma scolarité en internat avant Mai 68 et jamais je n’ai eu à manger les horreurs que vous évoquez. Je n’ai jamais eu à me plaindre de la nourriture. Je me souviens que les frites étaient très bonnes et que ceux qui le voulaient pouvaient même avoir du rab.

  99. Mary Preud'homme

    Autorité, responsabilité, ordre, respect des institutions, de la vie dès la gestation et de la famille traditionnelle, patriotisme, loyauté, tolérance mais sans laxisme, telles sont quelques-unes des valeurs que la droite revendique avec honneur, tandis que la gauche estime ces mêmes valeurs pour la plupart ringardes, quand ce n’est pas inappropriées voire illégales (concernant notamment l’avortement qu’elle estime quant à elle être un droit et une avancée alors que c’est une régression honteuse de notre civilisation, de même que le mariage homosexuel, la gestation pour autrui etc.).
    Autant de valeurs précitées qui constituent en réalité notre patrimoine et la forme la plus aboutie des droits de l’homme censée protéger tout un chacun à commencer par les plus faibles, les plus démunis.
    Par ailleurs, compte tenu de l’organisation des primaires de dimanche, il semble d’ores et déjà assuré qu’une majorité de gauchistes s’apprête à venir polluer ces élections et en fausser les résultats par des choix sans rapport avec leurs idées et autres manœuvres crapuleuses qui ne relèvent que de la magouille et d’un manque de scrupule et de civisme absolus, l’essentiel étant pour eux de parvenir à leurs fins en sabotant une élection qui ne les concerne pas.
    Alors que dans le même temps, nombreux seront les électeurs potentiels de droite qui ne pourront même pas aller voter, c’est le cas notamment de beaucoup d’anciens, par manque d’information ou de moyens de transport leur permettant de se rendre au bureau de vote le plus proche.

  100. Mary Preud'homme (si tous les Pignon médiatisés par des beaufs de rencontre devaient se donner la main !)

    Vous ne m’apprenez rien Achille. Des qui bouffent à tous les râteliers, s’en vantent et se trouvent même des modèles à la Minc ou autre du genre, planqués minables et peureux (ayant pignon sur rue) ce n’est pas ce qui manque par les temps qui courent. C’est même la majorité !

  101. Robert Marchenoir

    @Trekker | 15 novembre 2016 à 15:51
    « Votre aveu me laisse coi, venant d’un observateur qui se prétend des plus lucides sur notre classe politique ! »
    Je ne me prétends rien du tout. J’essaie de comprendre ce qui se passe et de partager des analyses que je crois justes.
    Et puis voyez comme vous êtes de mauvaise foi : vous prétendez que déclarer son vote pour Sarkozy serait un « aveu ». Sournoise façon de diffamer le candidat et de suggérer que voter pour lui serait un délit… sans même se sentir tenu, soi-même, à un « aveu » symétrique !
    Vous serez bien aimable de me dire qui valait mieux que Sarkozy à l’époque. Si votre seul critère est « la trahison, les coups tordus et l’opportunisme », je suis au regret de vous apprendre que ça s’appelle la politique. Si vous me trouvez un politicien arrivé dans les étages supérieurs qui n’a jamais pratiqué « la trahison, les coups tordus et l’opportunisme »
    Maintenant, ça dépend aussi de la politique que vous voulez. Avant de jeter l’anathème sur tel ou tel comme vous le faites, peut-être conviendrait-il que vous nous expliquiez votre programme. Mais c’est tellement plus commode de se jeter des têtes de Turc à la figure !
    « Si ces faits sont avérés cela s’appelle de l’intelligence avec une puissance étrangère, et devrait être comme tel sanctionné de manière impitoyable par la justice. »
    Vous voulez dire : comme Marine Le Pen ? Comme Jean-Marie Le Pen ? Comme la quasi-totalité des partis qui sont passés au pouvoir « dans ce pays », et qui ont utilisé l’argent noir de la Françafrique, ou d’ailleurs, pour leurs petits besoins domestiques ?
    C’est bien, de dénoncer la corruption ; mais alors, il faut la dénoncer complètement. Moi aussi, je suis pour qu’on traduise devant la Cour de sûreté de l’Etat des gens comme Aymeric Chauprade, Jacques Sapir ou Thierry Mariani.

  102. Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 novembre 2016 à 23:00 @Trekker | 15 novembre 2016 à 15:51
    Soyez heureux, Trekker, il ne vous a pas traité de psychopathe. Il baisse, je trouve.
    Seulement un petit « Et puis voyez comme vous êtes de mauvaise foi », c’est gentillet.

  103. @ Robert Marchenoir |e 15 novembre 2016 à 23:00
    « C’est bien, de dénoncer la corruption ; mais alors, il faut la dénoncer complètement. Moi aussi, je suis pour qu’on traduise devant la Cour de sûreté de l’Etat des gens comme Aymeric Chauprade, Jacques Sapir ou Thierry Mariani… »
    Vous confondez allègrement corruption avec intelligence avec une puissance étrangère ! A ce que je sache jusqu’à ce jour Aymeric Chauprade, Jacques Sapir ou Thierry Mariani n’ont pas perçu d’argent des Russes en contrepartie de leurs positions politiques vis-à-vis de ces derniers.
    Vos phobies anti-Poutine et anti-Russes vous conduisent à taxer de corrompu/traître toute personne faisant preuve de pondération ou neutralité vis-à-vis d’eux. Libre à vous d’être totalement hostile à ce type de position politique, mais là vous pratiquez les bonnes vieilles méthodes staliniennes : toute pensée non conforme à votre doxa n’est que traîtrise et doit être traitée comme telle !
    Etrangement dans votre liste des responsables à traduire devant la Cour de sûreté de l’Etat, vous omettez les politiques touchant des subsides du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Certes ces deux pays n’ont fait que financer tout le spectre des mouvements islamistes violents, sauf a priori depuis juste deux ans Daech !
    « Comme la quasi-totalité des partis qui sont passés au pouvoir « dans ce pays », et qui ont utilisé l’argent noir de la Françafrique, ou d’ailleurs, pour leurs petits besoins domestiques ? » 
    Là, d’accord avec vous, tous les partis et personnes publiques, de droite et gauche, ayant bénéficié d’argent provenant de la « Françafrique » sont bel et bien des corrompus. Hélas un nombre infime de ceux-ci ont fait l’objet de poursuite en justice, et dans ce cas les sanctions furent quasi toutes de principe.

  104. hameau dans les nuages

    @Achille | 15 novembre 2016 à 20:22
    Si si je vous assure ! Ne me dites pas qu’il y avait derrière déjà un fonds de pension ? 🙂
    Sinon hélas ma bouteille à la mer s’est brisée. Suite à mon précédent commentaire j’ai fait à tout hasard une nouvelle recherche et ai appris son décès il y a presque un an jour pour jour en Indonésie. Il était chercheur au CIRAD et spécialisé dans les maladies du palmier et du cocotier.
    Eleve brillant et calme dans le collège précité je le raccompagnais chez lui en remontant la rue Oudinot, lui racontant des fadaises pour le faire rire. Lui déjà dans les livres et moi dans les nuages. RIP

  105. @ Franck Boizard | 15 novembre 2016 à 17:17
    Mais je déplore justement qu’au lieu d’adapter peu à peu et en souplesse le système, on soit obligé d’attendre une crise violente comme en 58, pour tout mettre par terre et repartir à zéro. Ou comme en 1789, puisque vous citez ces deux dates. Ce ne sont pas vraiment des réformes, ce sont des bouleversements complets. C’est un mode d’adaptation au changement terriblement coûteux, dur, qui nous fragilise. Je n’accuse pas les Français, ils s’adaptent de leur mieux à ce système dont on leur apprend depuis leur plus jeune âge qu’il est le plus généreux du monde, et que nous devons tout faire pour le préserver. Combien de fois n’avons-nous pas entendu que « les Français tiennent beaucoup à leur système social » (sous-entendu si vous le critiquez parce qu’il est onéreux et moribond vous êtes contre les Français).
    J’ai lu un livre très intéressant d’un historien anglais sur la France avant la révolution. J’ai malheureusement oublié les références, mais je peux les retrouver. Les gens ne s’y comprenaient pas d’une province à l’autre, en dehors des lettrés parlant le français classique, qui n’étaient pas la majorité. Les coutumes et les lois étaient différentes à différents endroits. À ce morcèlement a succédé brutalement (avec la Révolution et Napoléon) une centralisation complète, efficace à l’époque, mais souvent imposée par la force, venue d’en haut, avec une composante policière marquée.
    Encore maintenant, ce sont des réglementations à n’en plus finir (et corrélativement, des dérogations aussi nombreuses), une bureaucratie omniprésente, des lois toujours plus nombreuses et des changements brusques au gré des législateurs, ainsi qu’un Etat ouvertement inquisiteur.
    Cela donne un profil de citoyens bien caractéristique, méfiant, réfractaire face à l’autorité, ambivalent à l’égard de la loi et de ses représentants. Le traumatisme de la défaite et de l’Occupation n’a rien arrangé. Les Français, sauf ceux qui ont le bras long, ne se sentent pas en confiance face aux Autorités, ils les craignent, et ils essayent de s’en tirer comme ils le peuvent, individuellement plutôt que collectivement ; l’État, et surtout les gouvernements n’ont pas toujours été francs avec eux. Les Français ne croient pas les hommes politiques, ni les journalistes, ils n’ont pas confiance dans la justice, et ils ont un proverbe qui étonne beaucoup les Anglais : « Pour vivre heureux, vivons cachés ».

  106. calamity jane

    D’après un titre de Marianne : « Ziad Takieddine assure avoir remis des valises d’argent libyen à Sarkozy et Guéant ».
    Le bouleversement est vraiment là : l’argent n’a plus d’odeur, il a une provenance !
    Personne n’a encore osé : « Quand M. Kadhafi paie pour se faire trucider ».
    @hameau dans les nuages
    Pas mal ! pour un ancien président de tous les Français le bon sens près de chez vous… et on peut en faire à la pelle genre : si t’as pas un manteau chaud reste chez toi ! si t’as pas une bonne retraite fais du bénévolat à la Croix-Rouge !
    Comme si dans les collèges et lycées les « cantinières » ne proposaient pas naturellement autre chose lorsque les jeunes n’aiment pas un plat ?
    Sinon, question pour les votants aux primaires : est-il vrai que les étrangers (communautaires ou non) peuvent voter aux primaires ? après avoir signé la charte des frites une fois ?

  107. Véronique Raffeneau

    @ Lucile
    Le mot subjectif employé seul, vous avez raison, ne suffit pas.
    Néanmoins j’ai écrit : quand le subjectif prend la place, de façon totalitaire et exclusive.
    De cette façon, chère Lucile, à coup sûr on devient à son tour injuste, enfermé dans une sorte de mécanisme – de répétition – d’une détestation irrépressible.
    L’obsession qui ne s’appuie que sur la pente justicière est extrêmement dangereuse.
    Cela va à l’encontre de tout ce que Philippe Bilger a défendu dans ce blog depuis des années : une idée haute – un idéal – de l’intérêt social et commun à tous.
    @ Mary Preud’homme
    « Mais n’est-ce pas le prix de la liberté d’opinion ? Une liberté qu’il se donne et nous donne… »
    Bien sûr.
    Cependant, chère Mary, quand l’abcès du ressentiment et du règlement de comptes prend le commandement, quand bien même, écrit Philippe, les propos intolérables de NS à l’encontre de Pierre Bilger sont une conséquence et non la cause de son hostilité à l’encontre de l’ancien président, donc quand la détestation prend les commandes de l’esprit et du cœur, on ne peut plus parler de liberté.

  108. catherine A. éliminer pour pouvoir choisir

    Sans primaire nous aurions au premier tour de la Présidentielle Hollande-Sarkozy et Le Pen évidemment ce qui implique au second tour un Le Pen-Sarkozy ou moins vraisemblablement, mais je ne lis pas dans le marc de café et les électeurs sont imprévisibles qui on le sait, se décident souvent au dernier moment – un Hollande-Le Pen ; Le Pen n’étant pas ce que je souhaite pour la France, je voterai donc forcément pour quelqu’un qui n’est pas, selon moi, digne de cette fonction… une perspective qui ne me fait pas sourire ; c’est pour éviter ces cas de figure que je voterai aux deux primaires ; et aux deux tours of course car au premier on élimine, au second on choisit, c’est bien connu.
    PS pour sbriglia : je ne comprends rien à votre commentaire sur les journalistes qui mangent aux deux râteliers ; normal je suis journaliste et qui plus est blonde. Cela dit c’est toujours mieux que boire à tous les zincs.

  109. @Giuseppe | 15 novembre 2016 à 15:48
    Fort heureusement, un mal pour un bien en ce cas, la planète se réchauffe, et les immenses icebergs vont devoir monter leurs soubassements cachés.
    Une pensée immédiate pour les ours polaires seulement !
    @hameau dans les nuages | 15 novembre 2016 à 15:35
    J’ai saisi nom et prénom sur le Net et suis arrivé sur ce lien.
    En faisant le lien, j’ai un pincement au cœur si la personne qui vous fut chère était celle-ci…
    http://carnet.sudouest.fr/deces/hubert-de-franqueville/44202818
    Qui n’a pas UN copain d’avant plus cher que tous les autres !
    @ Mary Preud’homme | 15 novembre 2016 à 14:17
    Bonjour,
    Il n’est pas impossible en effet que le résultat des primaires soit annulé.
    En permettant un vote aux non adhérents, la porte reste ainsi ouverte à toutes les contestations possibles.
    Et chacun alors de se présenter aux présidentielles comme le veut la cinquième. N.S. et FH n’attendent de leur côté que cela !

  110. @Trekker 15 novembre 2016 à 15:51
    « Si ces faits sont avérés… »
    Bizarrement, depuis cinq ans aucune preuve tangible !
    N’êtes-vous donc pas habitué aux dossiers qui ne sortent qu’aux moments opportuns et qui s’évanouissent tout aussi rapidement ? Salissez, il en restera toujours quelque chose.
    Pour Juppé, je sais pourquoi il a été condamné et ce pourquoi il aurait dû l’être aussi.
    Pour Sarkozy, pour l’instant, que des non-lieux, et pourtant l’état d’urgence ne lui est certainement pas favorable, si vous voyez ce que je veux souligner.
    Ce ne sera donc que dans mon intime conviction que je déciderai entre Sarko et Fillon. Car après le feuilletage du bouquin de Buisson, étonnamment, Sarko remonte dans mon estime.

  111. @Véronique Raffeneau | 16 novembre 2016 à 06:34
    Les critiques contre Sarkozy, même répétitives, sont-elles justes ou non, c’est ce qui me paraît important. La personnalité de Sarkozy se prête particulièrement à l’adulation ou au dénigrement. Il n’a pas toujours le mot juste, certains en gardent une dent contre lui, mais il n’y a pas que cela dans son cas. Il irrite et verse du sel sur les rancœurs par son comportement. La plupart des media quand il était au pouvoir en ont systématiquement fait une sorte de monstre, fou ou criminel, et je les ai trouvés aussi odieux que bêtes, d’autant plus qu’à force ils se sont décrédibilisés complètement. De même, si la justice avec tous ses pouvoirs l’attend au tournant et lui réserve un traitement choc, cela aussi me paraît scandaleux. En ce sens, je vous rejoins complètement dans votre rejet du totalitarisme.
    Mais je voudrais ajouter que nous avons tous un jugement biaisé sur les hommes politiques car nous y mettons de l’affect, que nous le voulions ou pas. Et même dans le jugement le plus rationnel et le plus désintéressé, nous nous identifions à une image idéale de nous-mêmes. C’est ce côté affectif et ces choix inconscients qui rendent la vie politique fascinante, et c’est pourquoi les technocrates la comprennent si mal, à mon avis. À ce propos, j’ai été amusée d’entendre Fillon conseiller aux électeurs de » se faire plaisir » en votant pour le candidat qui leur faisait envie. Soit dit en passant, « se faire plaisir » me paraît autrement plus parlant que le concept d’identité heureuse !
    Véronique, je suis toujours intéressée par ce que vous écrivez. Mais vous vous faites rare !

  112. hameau dans les nuages

    @ fugace | 16 novembre 2016 à 14:48
    Oui merci. J’étais tombé il y a quelques mois sur cet avis de décès mais ai cru à un homonyme. Hélas cette fois-ci je suis tombé sur le site du CIRAD avec une lettre de condoléances de ses collègues confirmant ma crainte. Une très belle carrière professionnelle. Il y a forcément des cocotiers dans un paradis idyllique. Il va pouvoir en prendre soin.

  113. Robert Marchenoir

    @Trekker | 16 novembre 2016 à 00:31
    Non, je ne confonds pas la corruption et l’intelligence avec une puissance étrangère. Elles vont ensemble.
    C’est le cas avec le Qatar, c’est aussi le cas avec la Russie. Le mélange est variable. Parfois il y a l’un, parfois il y a l’autre, souvent il y a les deux. Il est illusoire de vouloir séparer l’un et l’autre.
    Et puis la corruption, ce n’est pas seulement des valises de billets. C’est même exceptionnellement des valises de billets ! Vous prenez vraiment les corrupteurs pour des imbéciles… Il y a des façons infiniment plus discrètes de procurer des avantages matériels en échange d’un soutien politique.
    Jacques Sapir fait une chronique régulière sur la chaîne Internet Sputnik News. C’est une chaîne de désinformation de l’Etat russe, exclusivement destinée aux Français, dont le but est de diffuser des fausses nouvelles et de semer la subversion en France. Cela seul devrait être illégal. Ces chroniques sont payées : Sapir reçoit bien de l’argent de l’Etat russe, en échange de la propagande pro-russe qu’il déverse à jet continu sur les Français.
    D’ailleurs, il s’agit de chroniques de complaisance. Les avez-vous écoutées ? Il n’y a rien dedans. On n’y apprend strictement rien, ni sur la Russie, ni sur la France. Payer quelqu’un pour écrire des articles ou des rapports de complaisance, c’est une méthode de corruption vieille comme le monde.
    Jacques Sapir donne des cours dans une université russe. Ces cours sont payés. Pour qu’un étranger donne des cours dans une université russe, il doit avoir un visa. Ce visa peut être refusé, et il l’est assez souvent. Des chercheurs étrangers sont régulièrement expulsés sous prétexte qu’ils n’ont pas le bon visa — en réalité pour des raisons politiques. Il faut aussi avoir des soutiens bien placés. On n’obtient pas une place de prof dans une université russe juste sur sa bonne mine.
    Jacques Sapir fait figure, en France (auprès des ignorants) de spécialiste de la Russie. Il vit de cela. Ses revenus français légitimes (éditoriaux, journalistiques…) proviennent de cette image. Pour cela, il a besoin de conserver son poste universitaire en Russie. Il a besoin de conserver ses sources en Russie, son accès à telles ou telles archives…
    Thierry Mariani, l’un des poutinistes les plus enragés et les plus extrêmes, est administrateur d’un fonds d’investissement géré par Constantin Malofeev, l’oligarque qui a aidé à l’invasion de l’Ukraine et qui sert de point de contact aux poutinistes français (il l’a démenti, mais on sait ce que valent les démentis en cette matière). Il y a énormément d’argent qui circule en Russie. Comme ce n’est pas un Etat de droit, l’argent est aux mains du pouvoir (et des mafias, mais c’est la même chose). Si vous vous rapprochez du pouvoir russe, vous pouvez espérer bénéficier d’un peu de cette douche bienfaisante.
    Feu Christophe de Margerie, l’un des chefs du parti poutiniste français, décoré par Poutine après sa mort accidentelle, faisait un business intensif avec la Russie à la tête de Total.
    Aymeric Chauprade a été invité, il y a quelques années, à s’adresser aux députés de la Douma russe. Cet honneur est en général réservé aux chefs d’Etat. A l’époque, Chauprade était un zéro international complet, un petit prof de second ordre licencié de son poste universitaire pour propagande, diffusion de fausses nouvelles, manquement à l’éthique… le tout allant comme par hasard dans le sens des intérêts de la Russie.
    J’ignore s’il a été payé pour ce discours, et ça n’a aucune importance (je suis sûr en revanche qu’il n’a pas payé son billet pour Moscou).
    Quelque temps après, Aymeric Chauprade est recruté au sein de la direction du Front national qui est financé par le Kremlin, dont la présidente se vante de se rendre très souvent à l’ambassade russe et rencontre une fois par an l’ex-président de la Douma, lequel vient d’être nommé à la tête des services d’espionnage russes. Puis Aymeric Chauprade est élu, sur une liste du Front national, à la somptueuse planque de député européen, qui le sauve du chômage et lui assure de très confortables revenus et avantages matériels en tout genre.
    Mais il n’est pas payé par le Kremlin : il est payé par l’Union européenne, ennemi juré du Kremlin que ce dernier s’emploie à détruire, au moyen notamment de gens comme Chauprade ! Joli travail des services secrets russes…
    L’inconnu complet Chauprade n’aurait jamais été élu député européen s’il n’était pas allé faire de la propagande pro-russe et anti-française à la tribune de la Douma. Vous comprenez maintenant comment ça marche, la corruption ?
    Cela étant, si vous voulez me faire dire qu’une bonne partie de ces gens-là sont sincèrement poutinistes, et ne font pas ça que pour l’argent, ou même pas spécialement pour l’argent, voire qu’ils le feraient volontiers pour pas un rond, c’est tout à fait certain. Il y a toujours eu des espions qui ont trahi leur patrie pour des raisons idéologiques. En France, nous en avons eu des millions, au sein et autour du parti communiste « français ».
    Aujourd’hui, il y a effectivement une palanquée de gens, en France, qui se portent volontaires pour trahir leur pays avec empressement en faveur de la Russie, sans être payés, sans même recevoir d’instructions directes de ce que les services secrets d’un pays d’Europe centrale ont appelé le nouveau Komintern. Je ne vois pas en quoi cela devrait nous enthousiasmer.
    Vous prétendez que Chauprade, Sapir ou Mariani sont « pondérés » et « neutres » vis-à-vis de la Russie : je crois que vous vous moquez du monde.
    Si vous voulez le moindrement faire croire à votre bonne foi, je vous conseille d’abandonner les accusations ridicules selon lesquelles « je ne parlerais pas de l’Arabie saoudite », ou d’autres pays que vous n’aimez pas et sur lesquels vous souhaiteriez détourner l’attention en faveur de la Russie.
    Bien sûr que j’en parle : je m’oppose à toutes les formes de corruption et de trahison. Vous pouvez remplir le formulaire ci-dessous avec tous les pays que vous voulez, l’imprimer, puis l’afficher dans votre chambrette avec mon nom en dessous. C’est ça « ma liste ».
    […]
    Maintenant, la corruption pratiquée par l’Arabie saoudite, ou par le Zombistan inférieur, n’excuse ni ne justifie celle pratiquée par la Russie. Ca c’est la grosse ficelle de la propagande russe : puisque les autres se comportent (selon nous) comme des cochons, alors nous aussi on a bien le droit de se comporter comme des cochons.
    Morale de voyous, morale de bandits. Et c’est cette « morale » que viennent défendre en France les tenants des prétendues « valeurs traditionnelles ». On ne doit pas parler de la même tradition.
    L’autre morale, celle du monde libre, la nôtre, c’est celle de l’Etat de droit : la loi (morale ou juridique) s’applique à tous. Mais j’ai bien compris que les poutinistes ont choisi la loi du plus fort, la loi de l’autocratie, la loi des voyous. C’est précisément ce qui nous sépare.
    Vous seriez aussi plus crédible si vous cessiez d’employer cette expression ridicule de « phobie anti-Poutine et anti-russe ». Je suis anti-Poutine et anti-Russie. Ca me paraît clair. Je me tue à vous le dire. Je vous ai amplement expliqué pourquoi. Vous n’avez jamais pu réfuter un seul de mes arguments.
    En revanche, vous, vous ne nous avez jamais expliqué pourquoi il faudrait accorder à la Russie ce qu’elle demande, ni tolérer ses agressions répétées. Mais vous employez cette vieille tactique communiste qui consiste à essayer (je dis bien essayer, parce que vos minables tentatives ne vont nulle part) de stigmatiser les gens en leur collant des étiquettes qui se veulent infamantes : islamophobe, homophobe, n’importe quoi-o-phobe…
    Il fut un temps où on pouvait faire ramper les gens sous la table en les accusant d’être anti-communistes. Ce temps est révolu ; il serait bon de vous en apercevoir. Il est excellent d’être anti-communiste, il est excellent d’être anti-russe, il est excellent d’être anti-musulmans…
    A vous de justifier, si vous le pouvez, la position inverse. Pour l’instant, je n’ai rien vu. Vous vous contentez de sarcasmes.
    Puisque le sujet du fil est Nicolas Sarkozy et l’opportunité de le réélire, vous pourriez peut-être nous expliquer en quoi le mensonge historique qu’il a prononcé en public, selon lequel « la Crimée a toujours été russe », n’en est pas un ? Vous pourriez peut-être nous expliquer, d’ailleurs, en quoi il serait désirable de reconnaître l’annexion de la Crimée ?
    Vous pourriez aussi nous expliquer par quel miracle le même Sarkozy, qui a été si gravement insulté par Poutine, lors d’une entrevue en tête-à-tête, que la presse internationale l’a cru ivre lors de la conférence de presse qui a suivi, alors qu’il était simplement sonné par l’insolence et la grossièreté de son interlocuteur, lui donne maintenant du « président Poutine » long comme le bras, assorti de divers compliments plus serviles les uns que les autres, lorsqu’il accourt donner une conférence au sommet économique de Saint-Pétersbourg parrainé par le même Vladimir Poutine ?
    A-t-il été payé, d’ailleurs, pour cette conférence ? Le savez-vous ? L’un des bras droits de Donald Trump, qui a participé à un raout similaire en Russie, assis à côté de Poutine, a reconnu avoir été payé pour sa présence ; avec réticence, et après que le journaliste qui l’interrogeait fut revenu à la charge. Quel journaliste français a posé cette question à Sarkozy ?
    Juste avant que la presse internationale ne le suppose bourré comme une queue de pelle, Sarkozy s’était entendu dire par l’autocrate de Moscou, hors caméras, que son pays (le nôtre, donc) était un petit pays de merde, alors que son pays à lui était immense, et que lui, Poutine, pouvait, à sa guise, l’écraser comme une mouche ou le faire roi d’Europe.
    Et maintenant, Sarkozy passe son temps à chanter les louanges de Poutine et à défendre les intérêts de la Russie. Vous ne trouvez pas ça étrange ? L’hypothèse de la corruption ne vous saute pas aux yeux ? Et c’est avec un tel dirigeant étranger que vous voudriez que la France « s’allie » ? On a déclenché des guerres et conquis des nations pour moins que ça !
    Sarkozy a fait la preuve qu’il était sensible, avec beaucoup d’autres, à la corruption du Qatar, peut-être de la Libye ; il a déclaré à de multiples reprises son intérêt pour l’argent ; et vous ne vous posez pas la question de savoir si ce brusque revirement, inexplicable chez quiconque mais plus encore chez quelqu’un d’aussi sensible aux égards, ne cacherait pas par hasard quelque énorme compromission dont nous savons que les Russes sont par ailleurs coutumiers ? Sarkozy n’aurait-il pas cédé à la tentation de devenir « roi d’Europe », quelles que soient les contreparties qui puissent se cacher derrière cette promesse ?

  114. Sarkozy vient de déclarer à Nice que Fillon mettait en œuvre les réformes que lui (NS) décidait et qu’il est à présent contre la hausse de deux points de la TVA après avoir reproché aux socialistes la suppression de la hausse qu’il voulait mettre en œuvre.
    On a vu le résultat des réformes, Fillon n’est donc pour rien dans le bilan de Sarkozy.
    Il est donc tout à fait cohérent de voter aux primaires à droite et de soutenir un opposant au cas où Sarkozy viendrait à devenir candidat.
    Merci pour ce moment.
    Sarkozy veut défendre le pouvoir d’achat du peuple,
    FF a perdu la tête de l’UMP et c’est peut-être ce qui l’a sauvé dans cette campagne.
    Pour ceux qui hésitent encore, on aura compris le clivage et l’irréconciliabilité de FF et NS.
    Et comme Sarkozy n’a pas compris en 2012, on va l’aider.
    Je vais être contraint d’aller voter quitte à laisser la droite vraie choisir entre Juppé et Fillon au deuxième tour.
    De toutes façons aux législatives ce microcosme parisien se retrouvera et il faudra un président bien sur ses appuis pour siffler la fin de la récréation. Fillon m’en semble capable.
    Quant à Bayrou tout ça pour ça.

  115. Véronique Raffeneau

    Un mot de conclusion, Lucile.
    Ce qui est insupportable est l’idée d’un Philippe Bilger travesti en justicier.
    Quand bien même l’excessif est son domaine naturel, il y a dans sa passion justicière à l’égard – à l’encontre – de N. Sakozy quelque chose de grimaçant et d’aigre qui défigure et dénature ce que je respecte au-delà de tout chez Philippe Bilger.
    Je déteste quand Philippe fait dans l’acharnement, la répétition, l’obsession, la détestation sans répit ni respiration, quand il fait dans le lieu ô combien commun et le slogan, comme ici :
    « Le Tout sauf Sarkozy est déjà une ligne directrice fondamentale qui doit inspirer. Il y a là un impératif qui dépasse largement ma perception personnelle et concerne la France, son destin, sa sauvegarde et son image. Et la représentation de ce que nous sommes. »

  116. @ Robert Marchenoir |e 16 novembre 2016 à 21:18
    « Cela étant, si vous voulez me faire dire qu’une bonne partie de ces gens-là sont sincèrement poutinistes, et ne font pas ça que pour l’argent, ou même pas spécialement pour l’argent, voire qu’ils le feraient volontiers pour pas un rond, c’est tout à fait certain. Il y a toujours eu des espions qui ont trahi leur patrie pour des raisons idéologiques. En France, nous en avons eu des millions, au sein et autour du parti communiste « français »… »
    A vous lire, même s’ils font cela par conviction et non pour une quelconque rémunération, vous taxez ces gens d’espions et traîtres à notre pays. Je vous ferai remarquer que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, et qu’en conséquence vous vous livrez à ce qui n’est qu’une « chasse aux sorcières » vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas vos phobies.
    Avec les mêmes critères – bienveillance voire propagande au profit d’une puissance étrangère – pourquoi ne taxez-vous pas d’espions voire traîtres certains politiques français propagandistes zélés de la politique étrangère US ? De plus il n’est pas rare que ceux-ci bénéficient d’avantages financiers et matériels, certes souvent mineurs, venant d’organismes liées au gouvernement US : Young Leaders, fondation Soros, etc.

  117. Rédigé par : Trekker | 17 novembre 2016 à 15:38 @Robert Marchenoir
    « Vous vous livrez à ce qui n’est qu’une chasse aux sorcières vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas vos phobies. »
    Attention… vous allez entrer dans le club des PSYCHOPATHES !!

  118. « Or, l’autorité se conquiert à force de courage. »
    Certainement pas. Cette qualité est innée et peut éventuellement s’affiner.

  119. Robert Marchenoir

    @Trekker | 17 novembre 2016 à 15:38
    Vous faites la preuve une fois de plus que vous êtes un militant pur et simple : vous ne tenez aucun compte des faits et des arguments qui vous sont présentés, et vous nous resservez toujours en boucle les mêmes éléments de propagande, y compris lorsqu’ils viennent d’être réfutés de A à Z.
    Cela ne m’étonne pas que vous défendiez les caciques du régime russe, vous leur ressemblez comme deux gouttes d’eau. Malheureusement, je crains qu’il n’aient pas besoin de vous. Ils ont de bien plus gros poissons sous la main.
    Au passage, vous confirmez que les militaires sont avant tout faits pour obéir, et qu’il ne faut surtout pas les laisser s’approcher du pouvoir. Dieu nous préserve de « patriotes » tels que vous ! On comprend la fascination d’une partie dévoyée de l’armée française pour le pouvoir russe : celui-ci est une junte militaire. Il n’est pas étonnant que cela fasse fantasmer un certain nombre d’officiers qui bénéficient d’une retraite précoce, ont beaucoup de loisirs et sont contaminés par le mythe du chef de guerre sauveur de la nation (Napoléon, Boulanger, Salan, de Gaulle).

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