Il y a des jours où la certitude du déclin français est accablante.
Même si on cherche à se défendre contre le déclinisme qui, systématique, fait du pessimisme un réflexe.
Tout se mêle pour le pire et n’est pas loin de susciter cette nausée très particulière qui naît du constat sans espoir de l’impuissance.
La RATP. La régie autonome des tracas parisiens.
La règle est qu’entre les retards, les incidents techniques, l’écoulement du trafic, le caractère chroniquement perturbé de certaines lignes, le service public soit de moins en moins un service et le public de moins en moins satisfait. La normalité efficace, dorénavant, est une exception et la multitude des messages qui sont adressés aux usagers pour qu’ils patientent ne change rien à l’affaire. La dégradation suit son cours.
Le clientélisme d’Etat.
Comme il faut à toute force compenser l’expression d’une fermeté ciblée et ponctuelle, la faiblesse et la démagogie s’en donnent à coeur joie partout ailleurs.
Les crédits de la recherche, coupés, sont rétablis par le président de la République (Le Monde). Ce qui a changé entre ces deux démarches contradictoires est seulement la victoire d’une protestation. Qui pourrait dans ces conditions résister à la tentation d’une fronde, aussi absurde qu’elle puisse être ?
Les enseignants, qui ont définitivement perdu toute illusion sur le socialisme à la François Hollande qu’ils ont en masse fait advenir en 2012, vont bénéficier, en cette période où l’intérêt national est passé à la trappe, d’un plan de revalorisation de leurs carrières d’un milliard d’euros, dont 500 millions dès 2017 (Le Monde). Si une minorité de professeurs, par reconnaissance, se ravise et revient au bercail, ce sera déjà cela.
Le ministre des Transports, Alain Vidalies, est intervenu et se bat pour que le statut des cheminots ne soit pas réformé, pour complaire à ceux-ci et contre le président de la compagnie. Il ferait beau voir qu’à un an de l’élection présidentielle, on s’accrochât à une audace pourtant nécessaire ! Ce gouvernement n’est pas kamikaze. Il est patent que tomber, mais au champ d’honneur, n’est pas sa préoccupation principale.
Le Premier ministre, qui devrait avoir pourtant d’autres priorités, va financer à nouveau le régime des intermittents du spectacle. Impossible de laisser en déshérence cette catégorie dont l’unique constance est d’abuser du terme de « résistance » à l’encontre d’ennemis fantasmés et d’exiger de la gauche qu’elle stipendie des convictions et des soutiens qui ne lui ont jamais fait défaut !
Le fiasco pénitentiaire, le désastre de l’exécution des peines.
Un rapport transmis à la Chancellerie par la Cour des comptes confirme l’intuition de beaucoup ou le savoir de certains sur l’état de déréliction du dispositif de prise en charge et de suivi des détenus (Le Figaro).
Que ce soit en milieu carcéral – « la surpopulation des maisons d’arrêt, la diversité des durées de détention et les rigidités de l’organisation en détention sont des freins puissants au développement des activités » – ou en milieu ouvert « avec une prise en charge lacunaire », « l’absence générale d’évaluation initiale, complète et objective du condamné », le caractère inadapté des aménagements de peine et du régime de semi-liberté et l’incertitude sur leur coût réel.
Ce tableau est déprimant mais il montre à l’évidence que pour la droite et la gauche, discuter des philosophies et des concepts est totalement inutile parce que l’essentiel ne se trouve pas là, mais dans l’apport de moyens et la conscience professionnelle des agents, des surveillants, des conseillers d’insertion et de probation et des juges de l’application des peines.
Un exemple scandaleux de ces incuries a été fourni lors du procès de Sofiane Rasmouk où un commandant de police, ayant relevé que l’accusé n’était pas inscrit au fichier des personnes recherchées et que depuis plusieurs jours il ne rentrait plus le soir à la maison d’arrêt malgré sa semi-liberté, s’entendait répondre par un responsable de la prison : « On ne va quand même pas signaler tous ceux qui ne rentrent pas ».
Si, justement.
Ce laxisme, cette négligence généralisés capables de se trouver des motifs pour se donner bonne conscience, à supposer que la mauvaise ait pu s’insinuer en eux, représentent la cause principale des multiples dysfonctionnements qui, durant ces dernières années, ont sévi pour le gravissime comme pour le moins important et abouti trop souvent à la facilité et au confort de nouvelles lois quand il aurait fallu condamner des comportements défaillants ou exclure des incapables.
Les espérances trompeuses ou non.
Face à ces ruines effectives ou menaçantes, de quelle légitimité pourrait se targuer l’Etat actuel pour donner des leçons, alerter, admonester ou mettre en garde ? Où est son exemplarité ? Son éthique ? Ses succès ?
Aussi il ne devrait pas s’étonner et encore moins s’indigner de la montée d’une hostilité collective extrême qui en grande partie s’amplifie au quotidien à cause de lui.
Qu’il s’agisse de la CGT, du Rendez-vous de Béziers ou du FN, l’arrogance de la première, la focalisation sur les deuxièmes et l’avancée du dernier sont la conséquence d’un pouvoir qui libère un immense espace pour la contestation et offre de quoi nourrir celle-ci sans répit.
Pour Emmanuel Macron dont on critique la démarche parce qu’il ne serait pas ministre à plein temps mais rêverait d’une destinée présidentielle, il faut admettre que l’adhésion forte que suscite cette personnalité et les élans qu’elle inspire révèlent moins peut-être ses qualités intrinsèques, pourtant indiscutables, que le besoin d’une large fraction du pays de croire que quelque chose d’autre est possible, que quelqu’un d’autre serait une chance et qu’il y a une vie après cette présidence.
Cette dernière est responsable des maux ou des illusions qu’elle crée.
Si tout fout le camp, elle ne peut pas s’en laver les mains, l’esprit et la conscience.
Tout fout le camp mon bon Monsieur, mais vous avez oublié l’essentiel. Au mois de mai nous avons battu les records de pluie. Décidément il est temps que cette présidence s’achève pour que le soleil revienne.
On dirait cher Philippe que vous avez passé un mauvais week-end !
Marine, vite ! Et que soit instauré un régime politique dur, très dur, et impitoyable à l’égard de tous ceux qui détruisent notre pays. Dans la stricte légalité et le respect des lois en vigueur.
Tout fout le camp !
Un événement médiatique qui n’en finit pas de me faire rire !
L’incident diplomatique avec la Bolivie par l’entremise de Monsieur François Lenglet qui vient en suite logique de l’interdiction pour le président bolivien de survoler l’espace aérien européen décrétée par
les mousquetaires, de l’Europe déconfite : Espagne, France, Italie et Portugal lors de son déplacement il y a deux ou trois ans !
Vraiment « tout fout le camp » y compris la rigueur dans les informations sur les chaînes publiques à une heure dite « de grande écoute ».
« Ghinsberger » : « marquer à la culotte », « prendre son petit déjeuner en taclant PB »…
Par extension : « chien de berger »… chargé de ramener la brebis dans le droit chemin…
Et pourtant, envers et contre tout, essayons de maintenir pour nous-mêmes et nos entourages, un minimum d’espérance en l’avenir, sinon la neurasthénie nous guette et ce n’est pas bon pour la santé, déjà que les affaires…
La règle est qu’entre les retards, les incidents techniques, l’écoulement du trafic, le caractère chroniquement perturbé de certaines lignes, le service public soit de moins en moins un service et le public de moins en moins satisfait.
Mais un malentendu de taille règne dans le sens à accorder à cette expression service public.
Le public croit souvent encore naïvement que ce service a été créé à son intention, pour lui simplifier la vie ou bien pour lui apporter telle ou telle fonctionnalité.
Ceux qui en font partie ont plutôt tendance en revanche à considérer qu’il est avant tout destiné à servir leurs intérêts.
Il y aurait tout un développement à mener autour de la sémantique du mot service, qui montrerait qu’il a été vidé de sa substance.
Et tourne, tourne la planche à billet, pour se payer l’illusoire, et s’accumulent les dettes, creusant le trou pour édifier la montagne, d’où l’on croit pouvoir bénéficier de la vue dominante. Les vieilles luttes ressurgissent, la guerre civile, éternel atavisme, ne sera plus longtemps contenue par les institutions usées de l’usage qu’elles entretiennent contre elles-mêmes, syndicat contre syndicat, employé et patron, mensonge des différences contre commerce du semblable, progressiste et réactionnaire, chacun se croyant seul en enfer et justement c’est ça, l’enfer.
« Moi, je suis seul, tandis qu’eux, ils sont tous ! »
L’orgueil de l’homme du souterrain dostoïevskien enfouit la vérité dans sa conscience, l’empêchant d’alléger sa souffrance en la partageant, dissimulant son péché originel comme un secret lui permettant de proclamer sa toute-puissance radieuse, au lieu de le partager avec tous dans l’univers religieux.
Renoncer au médiateur divin nous livre au médiateur humain et la véritable liberté révélée par le chrétien se situe dans l’alternative entre modèle humain et modèle divin, la négation de Dieu ne supprimant pas la transcendance mais la faisant dévier de l’au-delà vers l’en deçà, l’imitation de Jésus devenant l’imitation du prochain, brisant l’élan de l’orgueilleux sur l’humanité du médiateur, n’engendrant que haine et conflit.
Puissions-nous, dernière chance, échapper à cette confusion nietzschéenne, et s’exclamer avec le starets Zozime s’adressant à celui qui a inspiré mon pseudo :
« Au lieu de servir l’unité humaine, les démagogues ont créé le morcellement des classes — riches et pauvres — et l’égoïsme individuel. Autre est la mission des moines. On raille leurs jeûnes et leurs prières. C’est dans ces mortifications pourtant que consiste la vraie liberté. Je refrène mes désirs, j’humilie mon indépendance, je mortifie ma chair, et c’est par là que j’arrive à la liberté de l’esprit et à la joie spirituelle. Qui donc sera, plus que ce libre et ce joyeux, capable de porter la grande pensée et de la servir ? Compare au riche ce libéré de la tyrannie des choses et des habitudes. On reproche au moine son isolement : « Tu fais ton salut entre les quatre murs de ton monastère, et les devoirs mutuels de l’humanité, tu les oublies ! ». Ah ! l’isolement n’est pas chez nous, il est chez les riches égoïstes et corrompus, il est chez les pauvres vicieux et malheureux. C’est de nous autres que sortira le libérateur du peuple, et ce sont ces mêmes moines, fortifiés de jeûne, de prière et de silence, qui se lèveront pour la grande cause. Je te le répète, c’est dans le peuple qu’est le salut de la Russie, et le moine russe fut toujours en communion avec le peuple. Il a nos croyances, et nul sans ces mêmes croyances n’obtiendra jamais d’influence sur lui. Le peuple vaincra l’athéisme, et quand le peuple aura triomphé, nous n’aurons plus qu’une seule Église orthodoxe. Gardez donc le peuple, moines, veillez sur son cœur, élevez lentement son esprit, voilà votre mission actuelle. Elle est toute de douceur, car la force est avec les doux, avec les charitables. En Europe, le peuple s’insurge violemment contre les riches ; les démagogues le mènent au carnage et lui enseignent que sa colère est juste. Maudite soit cette colère, car elle est cruelle ! Oh ! Alexey, serait-ce donc un rêve que l’homme à la fin pût prendre sa joie dans les exploits pacifiques d’une science non plus négatrice et dans l’amour, et qu’il se détournât enfin de la cruauté sensuelle, de la débauche de la vanité ? Pour moi, je crois que les temps sont proches, je crois que nous allons accomplir cette œuvre avec le Christ ; combien de choses se sont produites dans l’humanité, lesquelles, dix ans auparavant, paraissaient impossibles ! L’heure a sonné, et elles se sont accomplies. A mon tour, je demande aux railleurs : « Et vous, quand donc établirez-vous ce règne de la justice dont vous parlez tant ? Il y a longtemps, mes maîtres, que vous êtes à la tâche, et vous n’avez guère produit qu’une aggravation notable dans l’état social ! Vraiment, après ces résultats, si vous croyez posséder la vérité, il faut que vous soyez encore plus rêveurs que nous-mêmes ! » — Alexey, j’attends beaucoup de toi. Souviens-toi que nul n’a le droit de juger. Le juge même, assis sur sa chaise, est peut-être plus coupable que le criminel du crime sur lequel lui, juge, va se prononcer. Qui sait ? Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait-il pas coupable. Toutes les fois que tu le pourras, comme tu le fais aujourd’hui, prends donc sur toi les péchés et les crimes de celui que ton cœur sera tenté de condamner, souffre à sa place et laisse-le partir sans reproche. D’ailleurs, demeure sans crainte ; tu traverseras victorieusement cette épreuve, et peut-être les hommes vont-ils t’acclamer pour cette action qui réprouve leur arrêt, car ce sont des enfants, et cet éclat d’héroïsme que toi-même tu n’as pas vu dans ta simple action quand tu passais à tes jambes et à tes mains les fers de ton frère, ce mirage les séduira… ils ne verront que lui… On peut beaucoup sur les hommes en les éblouissant. » Le moine s’inclina sur Aliocha et lui traça lentement le signe de la croix sur le front, sur les lèvres et sur la poitrine.
Aliocha ouvrit les yeux, un sourire d’une douceur infinie éclaircit son visage… — La salle était pleine de bruit, le jour se levait ; Aliocha distingua des figures grossières et brutales en cercle autour de lui et qui le regardaient, figures basanées de moujiks soldats, esclaves aveugles du knout et de la consigne, que le sentiment de leur culpabilité évidente et du châtiment certain faisait en ce moment vraiment tragiques de crainte à la fois et de cruauté. — Aliocha souriait. »
Jusqu’où peut aller E. Macron ?
S’il est viré du gouvernement, il ne représentera plus que lui et il tombera vite dans l’oubli.
Mais d’aucuns pensent que Macron est en réalité une arme de Hollande destinée à torpiller la droite. La frange d’électeurs de droite qui sera séduite par Macron manquera au candidat LR et avantagera Hollande.
Hollande a donné des consignes pour désamorcer la crise ‘loi travail’. On assiste à la grande kermesse qui attribue des dons tous azimuts. Les chèques de compensation El Khomri sont tirés sur un compte déjà largement débiteur que nous léguons aux générations futures. L’euro nous protège des effets nocifs de la politique laxiste d’un Etat dépensier et certains pensent à tort que la sortie de l’euro constituerait une délivrance !
Dans les conditions politico-médiatiques, avec les troubles et les enjeux auxquels il est confronté, j’accorde une certaine indulgence à l’Etat et au gouvernement.
Il ne dispose que d’une étroite marge de manoeuvre et n’est pas si mauvais, dans un contexte démocratique sur lequel, lorsque les nuages se seront dissipés, il sera toujours temps pour nos compatriotes de revenir.
Il y a une profonde autocritique – sinon un examen de conscience – démocratique à faire. Ce travail ne consiste pas en une autocontrition, mais est nécessaire pour faire avancer notre démocratie, la rendre plus fiable et plus forte.
Sinon, aux chantiers de Saint-Nazaire, ils ont plus de dix ans de travail devant eux. La main rend souvent plus intelligent que ce qu’on a entre les oreilles.
Et après cela on va reprocher à Agnès Saal 60 000 euros de frais de taxis en six mois pour assurer son job. Voilà ce qu’est une vraie professionnelle. Ah si les employés français avaient ce souci du service public en toute circonstances. Je propose la nomination d’Agnès Saal à la tête de la SNCF ou de la RATP, quitte à être payée par les deniers publics.
Je suis arrivé en gare à 23h50 au lieu de 18h40 l’autre lundi.
Ouf, un peu plus le personnel était en retard pour débuter la grève qui commençait à minuit.
On l’a échappé belle.
Le plus navrant dans tout cela est que c’est le personnel qui assure le service qui se fait « interpeller » par les mécontents !
Un agent SNCF s’adresse à son collègue, « eh réveille-toi » et l’autre de répondre « t’aurais pu me prévenir plus tôt qu’on faisait grève »…
Sans parler des excuses bidon sur les retards « mise en service d’un train, difficulté d’acheminement du chauffeur, animaux sur les voies, problème sur un réseau étranger, il y a un train devant, on attend de savoir ce qu’il va faire… ».
Le personnel, il est payé en heures sup ?
La suite, ce sera les grèves pour mieux assurer le service public.
Personne n’a réussi à mater la CGT qui représente moins de 0,5% de la population.
Celui qui y arrivera, ce sera celui-là le futur président.
Heureusement, on a Édouard Martin de la CFDT. Lui a compris que les décisions se prenaient au niveau de l’Europe et s’est donc engagé pour défendre les citoyens de France. Avec des gens comme cela, on est sauvé. Heureusement que dans certaines religions on est déjà sauvés, parce qu’il y a du boulot…
@ Marc GHINSBERG | 01 juin 2016 à 08:40
« Vous avez oublié l’essentiel. Au mois de mai nous avons battu les records de pluie »
Eh oui… Faut dire qu’en pluviométrie Hollande rentrera dans l’histoire comme la grenouille qui annonce la pluie 😀
Depuis sa descente des Champs-Elysées jusqu’à l’île de Sein « que d’eau que d’eau »… Pourquoi faudrait-il que cela cesse, « au joli mois de mai fait ce qu’il te plaît » !
Du reste Hollande fait ce qui lui plaît. Tel « la Semeuse » il distribue à pleines poignées.
Qu’il pleuve encore un peu pour que toutes ces semences poussent et fleurissent dans son jardin socialiste en 2017 !
En attendant nous apprenons que BB Macron est une nouvelle victime de l’Education nationale qui ne lui a appris ni ses tables de multiplication ni la conversion des mètres carrés.
Il aurait dû se marier avec sa(son) prof de maths ! 😀
Un conseil : lire « Comprendre le malheur français » de Marcel Gauchet.
L’un des aspects de son analyse : Mitterrand, en 83, a fait délibérément entrer la France dans la « mondialisation néo-libérale », tout en s’abstenant, tout aussi délibérément, de dire qu’il le faisait.
Cela s’est donc fait sans débat (disons, sans véritable débat), sans réflexion, et surtout sans prise de conscience ni adaptation. Nous en payons le prix. Il est élevé ! Et ça continue…
Faire ce qu’on a dit est à la portée du premier autocrate venu. Dire ce que l’on fait, voilà qui est courageux, raisonnable, responsable, respectable.
Ah ! si nous avions des dirigeants qui, au lieu de nous prendre pour des simples d’esprit, nous disaient ce qu’ils font tel qu’ils le font, nous ferions un grand pas vers la guérison.
Est-ce trop demander ?
Le seul espoir de nombreux Français, dont je fais partie, est de compter les jours qu’il reste pour être débarrassé de Hollande, qui n’aurait jamais dû être Président de la France.
Il ne nous inspire qu’un profond dégoût, une nausée…
Hollande et sa smala… nous allons payer longtemps encore toutes leurs erreurs, leurs tricheries, leurs subterfuges et les dettes qu’ils nous laissent !
Dire que l’on est Français en pensant que Hollande se revendique de cela, c’est à vous donner envie de ne plus l’être !
Et les autres pendant ce temps-là, les gars du PR, sont en train de gigoter pour que leur idole – frère jumeau politique de Hollande – revienne pour continuer les dégâts entamés depuis 2007.
Encore combien de jours ? A moins que « les dieux » raccourcissent ce délai et ce serait un cadeau merveilleux !
Mais ne cherchons pas l’homme qui redressera la France… non, il n’existe pas… par contre nous devrions changer de République pour avoir moins de parasites parlementaires et moins de pouvoir offert à un seul homme et que nos armées rentrent à la maison car il y a du boulot pour elles dans les villes françaises.
Dans le genre ‘tout fout le camp’ j’ai envie d’évoquer les Tambours du Bronx et les jeunes qui s’égaillent en courant sur les tombes à Verdun. C’est le respect dû à ceux qui sont morts pour nous qui fout le camp. La modernité et le jeunisme ne doivent pas nous conduire à un tel spectacle affligeant. Aucun pays au monde ne se permet d’honorer de façon aussi fantaisiste ses morts au combat pour la patrie. On ne peut pas imaginer une seconde une manifestation aussi grotesque à Arlington Cemetery.
De ce billet, Monsieur Bilger, j’extrais ces deux courts alinéas :
« Face à ces ruines effectives ou menaçantes, de quelle légitimité pourrait se targuer l’Etat actuel pour donner des leçons, alerter, admonester ou mettre en garde ? Où est son exemplarité ? Son éthique ? Ses succès ?
Aussi il ne devrait pas s’étonner et encore moins s’indigner de la montée d’une hostilité collective extrême qui en grande partie s’amplifie au quotidien à cause de lui ».
Voilà un excellent résumé de notre situation : un état de déliquescence de la France tel que le pays ne peut qu’imploser sous l’effet des pressions, principalement internes, multiples et contradictoires auxquelles il est soumis.
L’État, ou tout au moins la conception que l’on pouvait en avoir dans notre système républicain, n’existe plus. Ceux qui en prennent la tête n’ont qu’une idée : le soumettre, par nominations interposées, à leurs lubies et à leurs joutes politiciennes qui méprisent l’Histoire de notre Nation et de son Peuple, lui qui a effectivement un temps pu « éclairer le monde » et conduit nombre d’entre eux à défendre la France, y compris dans les deux guerres mondiales.
Ces politiciens, pour la plupart et de quelque bord qu’ils soient, ne sont que des vermisseaux avides de pouvoir et sans aucune ambition pour la France autre que la satisfaction de leur ego.
Seule l’union du Peuple, réactionnaire au sens où vous l’entendiez dans un billet précédent, pourrait permettre un sursaut vital et un retour aux valeurs qui ont été à la source de sa trajectoire historique : l’honneur, l’esprit d’entreprise et d’innovation, le courage, le goût de l’effort, la constance dans l’effort malgré les difficultés, le goût de la vérité, la capacité à mobiliser les énergies sur des objectifs exigeants dans l’intérêt général, etc.
Au lieu de cela, nos dirigeants n’ont à offrir que le plaisir de se vautrer dans la fange ou le stupre et le vide sidéral de l’intellect, et cela dès l’école dont toutes les réformes ne conduisent qu’à toujours moins d’exigence de l’esprit et de l’intelligence.
C’est pourquoi je n’adhère que partiellement à vos dernières lignes de conclusion :
« Cette dernière [la présidence de la République actuelle] est responsable des maux ou des illusions qu’elle crée.
Si tout fout le camp, elle ne peut pas s’en laver les mains, l’esprit et la conscience ».
En réalité ce sont au moins les trois ou quatre présidences qui l’ont précédée qui ont progressivement généralisé l’esprit d’abandon sur l’autel d’idées mal fondées, comme celle de l’Europe qu’elles ont contribué à bâtir et qui se trouve dans une impasse faute de fondements clairement établis dans le seul intérêt des peuples qui la composent.
Et j’ai envie de m’exclamer : de Gaulle, au secours ; de Gaulle reviens ! Mais nous n’aurons pas de sauveur de notre Nation, ni de l’Europe.
M. Bilger,
Vous auriez pu également citer le rapport non publié sur les fonctionnaires :
« En moyenne, les agents des administrations travaillent 15 journées de moins par an que les salariés du privé. C’est ce que révèle une étude qui devait être remise ce jeudi au Premier ministre. Avant d’être ajournée in extremis… « L’Obs » en dévoile les principales conclusions ».
La loi sur les 35 heures a fait que les fonctionnaires, en fait, arrivent à peine à travailler 30 heures par semaine, compte tenu des RTT, des absences et des diverses entorses au sens commun.
Dans quel pays pourrait-on dire ou a-t-on pu dire « Tout va bien ? »
Il est clair que dans le contexte actuel, une telle chronique enfonce les portes ouvertes. Encore qu’elle ne soit pas exhaustive et n’y prétende sans doute pas. Si j’en crois la presse régionale, en ma qualité de provincial, ça va mal ! A s’en tenir aux fonctions régaliennes, les pompiers crient au secours car leurs moyens sont réduits, cliniques et hôpitaux ont besoin de soins (cf la bombe des heures sup à la suite des 35 h) et manquent également de moyens, gendarmerie et police sont surchargées (dans ce domaine également existe une bombe des 35 h), l’administration pénitentiaire, comme indiqué par Monsieur Bilger, est prisonnière d’un budget insuffisant, de même que la Justice. S’y ajoutent les clameurs des collectivités locales auxquelles on transfère des charges de plus en plus lourdes en réduisant leurs dotations. Etc. J’oubliais les forfaits sur blessure qui accablent Deschamps. C’est le pire !
Les choses vont-elles si mal ? Ne serions-nous pas en proie à un « auto-bashing » typiquement gaulois ?
Le billet de Philippe vous plonge dans l’affliction, vous avez quelques orteils au bord du vide ? Pour vous ce récit si vous aimez le sport et la capacité de rebond qu’il peut offrir. Rêve orange.
http://www.basketusa.com/news/364210/skal-labissiere-le-gamin-de-port-au-prince-aux-portes-de-son-reve-nba/
Oui tout fout le camp et ce n’est pas fini !
C’est actuellement le pouvoir de nuisance d’une minorité agissante qui tente un bras de fer avec un chef de l’Etat qui n’a plus de majorité lui permettant d’engager les réformes indispensables destinées à restaurer la confiance et la croissance de l’économie de notre pays. La seule échappatoire qu’il a trouvée étant de distribuer de l’argent à tout-va avec le chéquier d’un compte bancaire en découvert abyssal. Personne ne croit plus en rien, beaucoup refusent en bloc tout changement et ce sont ceux qui sont les moins concernés qui bloquent avec obstination la fameuse loi Macron/Valls portée par une dame dont on aura bientôt oublié le nom. Ce pouvoir de coups de menton et de postures vient une nouvelle fois de montrer l’exemple de son incapacité à piloter le pays, et de manquer singulièrement de méthode pour tenir le seul cap qu’il convient de viser, celui de la modernisation d’une nation engluée dans un fonctionnement d’un autre âge.
Bon courage à ceux qui reprendront la main car au point où nous en sommes, sans une bonne pédagogie et des projets valorisants ils seront confrontés aux mêmes difficultés que l’on connaît aujourd’hui car le mal est fait dans les esprits et les poches sont vides. Vivement la fin de ce quinquennat miteux d’un Président qui aujourd’hui encore ne se préoccupe que de son destin personnel alors que l’intérêt général de ses compatriotes est en grand péril.
Nous ne sommes toujours pas libérés de l’esprit de 68, en d’autres termes le laxisme, tout et n’importe quoi pour tout le monde.
Le preuve en est dans la publicité dont bénéficie Emmanuel Macron qui si on veut bien analyser son caractère manque de sécurité personnelle, il a une femme/maman, n’a aucun sens des responsabilités, il ne veut pas être père, ignore la loyauté en trahissant ceux qui l’ont fait ministre et pousse l’arrogance jusqu’à humilier deux ouvriers.
S’il y a un représentant de 68 aujourd’hui c’est bien Emmanuel Macron.
Il est En Marche, mais vers son nombril, comme Cohn-Bendit et BHL avant lui.
« Il y a des jours où la certitude du déclin français est accablante ».
Oui. Doublement accablante.
Accablante pour les gouvernants qui ont persisté dans l’erreur avec un entêtement vantard, un manque de responsabilité camouflé et une incapacité choisie à envisager au-delà du court terme. Plus le temps passe, plus leur médiocrité satisfaite d’elle-même devient criante.
Accablante encore plus pour les Français, surtout les plus vulnérables, qui en subiront longtemps les conséquences. Et nous n’en sommes qu’aux signes avant-coureurs du désastre.
Macron a certainement des qualités mais comment fera-t-il oublier qu’il tient les rênes de l’économie depuis un certain temps ? Soit il en prend une part de responsabilité, soit il s’est laissé réduire à l’état de fantoche. Le bruit court qu’il va démissionner, il serait temps, mais ses « amis » politiques lui réservent encore sans doute quelques coups tordus. Dans ce domaine, Hollande est doué.
Tout fout le camp ?
Non, malheureusement.
Pas « l’officier traitant ». Dès 8h, il veille anxieusement et nous déverse sa méchante petite pollution.
Savez-vous que l’Etat le plus fiscalisé du monde n’a même pas d’argent pour payer les correcteurs des épreuves de BTS métiers du bâtiment ?
Que la nationalité française est bradée ?
Qu’une députée tchèque a formulé devant un parterre d’Etat un réquisitoire implacable contre l’Islam, chassant ainsi les ambassadeurs de la salle ? Alléluia.
Or, ceci n’est pas le mal de la France, c’est un recul de sens critique. Les croyants et fanatiques seront finalement écrasés par la puissance de la recherche fondamentale et de la technologie qui en découle auxquelles ils n’auront pas accès parce que leur religion leur interdira d’approcher Dieu, ou ce qu’ils croient être Dieu. Parce qu’ils sont maintenus dans l’ignorance par la barrière entre un certain rationalisme scientifique et la confiance absolue dans la parole d’un chamelier illettré, assoiffé de pouvoir.
Nous, Occidentaux, arabes, asiatiques, Américains, nous les aurons par la connaissance que leur dieu leur refuse. Et cela me semble si vrai qu’ils s’empressent de nous dire que toutes les inventions actuelles sont dans le Coran. A prendre avec précaution, ils sont sensibles.
Entre-temps, il va falloir souffrir.
Et il en va de même pour la déplorable affaire orchestrée par la CGT, organe soviétique, traître à jamais, qui, avec ses deux compères, l’islam et le nazisme, est le dernier poison de notre civilisation.
Courage, on les aura.
Jean Lefebvre aurait approuvé, nous frisons le « nervous breakdown », comme il disait…
Bonjour Monsieur Bilger
« La RATP. La régie autonome des tracas parisiens. »
Je connaissais Rentre Avec Tes Pieds…
Tout fout le camp parce qu’aucun des politiques au pouvoir depuis 42 ans ne s’est soucié du bien commun et de la France.
Tout fout le camp parce que même les personnes foncièrement honnêtes sont obligées de tricher, avec l’URSSaf, le RSI, les Impôts, etc. pour survivre.
Tout fout le camp parce que les communistes et assimilés ont réussi à conquérir et verrouiller les secteurs vitaux de l’économie (transports, énergie) et à collectiviser l’assurance maladie.
Tout fout le camp parce que la loi sur la représentativité des syndicats est encore en vigueur.
Tout fout le camp parce que la doxa marxiste règne en maître à l’Education nationale et dans le monde médiatico-cultureux.
Tout fout le camp parce que l’individualisme exacerbé devient « Tout pour ma gueule ».
Et enfin, tout fout le camp parce que les notions d’identité nationale, de destin commun sont systématiquement conspuées et combattues.
Les gens ne sont plus solidaires entre eux, puisqu’ils ne se ressemblent plus.
A part les assoces subventionnées avec le fric volé dans vos poches, qui peut se sentir solidaire de millions d’immigrés clandestins ou non, de cultures complètement différentes, qui viennent pour vivre à vos crochets et dont certains vous crachent ouvertement à la figure et voudraient vous imposer leur religion et leurs moeurs au besoin par l’intimidation et la violence, mais souvent avec le soutien du gouvernement et de la « justice » ?
@sbriglia
Pas mal !
Non, tout ne fout pas le camp.
Depuis des années, la France me désespère de par son antiaméricanisme, de par sa fermeture à certaines problématiques qui me parlent. Ignorance, méfiance face aux industries NBIC, diabolisation du transhumanisme. Mais sur les deux points, il y a un frémissement, enfin, enfin !
Les signes d’un renouvellement de l’esprit, on ne risque pas de les voir en politique, mais dans les livres… Ainsi, « Pour une histoire des possibles » de Quentin Deluermoz et Pierre Singaravélou montre que la France s’ouvre au questionnement de l’Histoire contrefactuelle, la réédition du « Cycle des Contrées » de Jacques Abeille à l’imaginaire, et le succès de « La révolution transhumaniste » de Luc Ferry au transhumanisme que j’ai découvert pour le voir ignoré puis bafoué tant d’années.
Donc, à côté de problèmes, il y a un renouvellement du « et si le monde était autrement », du rêve, et de l’ambition.
En somme de la capacité à se projeter et à se renouveler.
Il y a, plus concrètement, des entrepreneurs dont les plus innovants sont sans doute ceux remarqués par h+ Magazine.
Notre erreur, en France, est de tout attendre du politique, et de se focaliser sur les arbres abattus sans voir la forêt qui pousse. Accessoirement, pour ce qui est des bois, de croire qu’on sait mieux les gérer que les forestiers, mais passons…
Non, le printemps arrive, dans le Pacifique, avec la révolution des NBIC et du transhumanisme, renouveau qui finit, enfin, enfin, par toucher la France.
La possibilité que tout cela soit anéanti par le dénigrement quasi institutionnel qui règne dans notre pays me glace, mais haut les coeurs ! Même si j’étais le dernier des derniers des chevaliers dans une quête, j’espère que je saurais ne pas fuir, impassible, entre la mort et le diable.
@Yves
Je constate que j’ai de la promotion. Nommé « officier traitant », j’ai maintenant moi-même des officiers traitants, souvent de courageux officiers anonymes.
Voilà une jérémiade bien inutile !
« Qui croyait ronger un os, depuis fort longtemps se meulait les chicos… »
Il ne va rien rester de la menace, et des crocs !
M. Bilger, il faut changer de salon, et changer d’idées aussi, cela ferait le plus grand bien à ceux qui prétendent raisonner pour le monde et son sauvetage…
Il faut bien l’avouer, tant va la cruche à l’eau… N’auriez-vous pas un sujet dans votre besace qui pour changer nous indiquerait l’espace d’un instant que cette ignoble humanité a conservé tout de même l’espoir de changer de direction, d’amour (l’argent décidément n’est pas assez bénéfique !), de monde et pourquoi pas de projet ??
De grâce ! M. Bilger, cessez ! Mais cessez donc !! Relisez vos fables…
Ras-le-bol de tous ces déclinistes qui disent que tout fout le camp, que c’était mieux avant, que ça n’a jamais été pire.
Ras-le bol de ce chœur des pleureuses qui vient matin, midi et soir gémir dans les médias.
Ras-le-bol de ces intellos dépressifs qui ont toujours peur d’être en retard d’une polémique.
Qu’ils pensent à leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, nés dans les années 1900, qui auront connu les boucheries de la Première Guerre mondiale, la misère engendrée par la crise des années trente, les horreurs et les privations de la Seconde Guerre mondiale, les drames de la guerre d’Algérie et les attentats de l’OAS, les jours d’angoisse d’octobre 1962 lors de le crise des fusées de Cuba où le monde a failli basculer dans la guerre nucléaire.
Un peu de pudeur les héros qui ont fait la queue pour remplir leurs réservoirs d’essence lors d’une pénurie relative qui aura duré trois jours, les victimes des dysfonctionnements de la RATP et de la SNCF, les résistants du Rendez-vous de Béziers !
J’aimerais tant que leurs proches ancêtres puissent les voir de là-haut se lamenter sur leur triste sort…
@ jack
Vous écrivez :
Jusqu’où peut aller E. Macron ?
Je dirais « d’où vient-il ? »
Macron est un subterfuge de la smala de Hollande et sur ordre de ceux qui les dirigent pour faire une diversion !
@ Denis Monod-Broca | 01 juin 2016 à 11:12
« Ah ! si nous avions des dirigeants qui, au lieu de nous prendre pour des simples d’esprit, nous disaient ce qu’ils font tel qu’ils le font, nous ferions un grand pas vers la guérison.
Est-ce trop demander ? »
Réponse :
Puisqu’ils nous prennent pour des simples d’esprit… pourquoi nous expliquer ce que potentiellement nous serions incapables de comprendre ?
Non !
Il faut changer le système et abattre cette nouvelle monarchie constitutionnelle !
@ duvent
Vous critiquez mais ne proposez rien.
Monsieur Philippe Bilger offre à ses lecteurs le choix entre une multitude de sujets… la politique en fait partie !
En matière de politique il faut chercher des solutions, lorsque la situation est mauvaise et c’est un devoir citoyen de réfléchir à cela.
Il y a les hommes et les circonstances, nous nous interrogeons sur les capacités des politiciens sur leurs droits et leurs devoirs. Est-ce un mal ?
Non !
Tout accepter est une réalité pour certains, si c’est la vôtre alors :
Duvent !
@ Marc GHINSBERG | 01 juin 2016 à 18:55
Ben alors c’est quoi cette grosse colère ?
Notre vieux pays n’est pas encore à l’agonie mais il va mal, et ce n’est pas en pensant aux morts des grandes ou petites guerres que le moral des troupes ira mieux, ce serait trop simple.
La méthode Coué du « ça va mieux » a fait long feu.
« Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ; vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps, mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps » (Lincoln).
Le compte à rebours a commencé.
Ça s’arrange tous les jours en pointillés
PARIS (Reuters) – Les députés français ont adopté mercredi une proposition socialiste qui vise à durcir le système de répression des abus de marché, comme les délits ou manquements d’initiés
https://fr.news.yahoo.com/r%C3%A9forme-du-syst%C3%A8me-r%C3%A9pression-des-abus-march%C3%A9-173602947–sector.html
@Marc GHINSBERG | 01 juin 2016 à 18:55
Evidemment, vu comme cela, ça va mieux (comme dirait Toumou I) sauf que vous vous trompez d’époque. Il faut vivre avec son temps Monsieur et comparer ce qui est comparable. Nous ne sommes plus à l’ère des diligences et des crinolines, mais au 21ème siècle… Avec 7 millions de chômeurs, une dette phénoménale, une insécurité record, une immigration sauvage chaque jour grandissante, une jeunesse déboussolée, le terrorisme à nos portes et la guerre civile qui nous pend au nez !
Alors qui croire selon vous, celui qui déconnecté de la réalité (la bouche en cœur et le sourire béat) affirme que « ça va mieux » ou tant d’autres sur le terrain qui constatent au contraire dans leur vécu que tout fout le camp, que la société et la famille se délitent et que notre pays est au bord du gouffre. Sans compter qu’il y a beau temps que le peuple qui en démocratie devrait rester souverain a été dépouillé de son pouvoir par des minorités agissantes qui ne servent en fait que leurs intérêts. Gare donc à ceux qui abusent de sa crédulité si ce peuple abusé, spolié, venait à se réveiller et à prendre – enfin – conscience de son pouvoir « souverain ».
La seule question à se poser serait alors de savoir si le président actuel et son gouvernement, eu égard à leur incompétence notoire et aux graves problèmes qu’ils ont générés sans trouver un commencement de solution pour y mettre un terme, conservent une quelconque légitimité ?
On pourrait ajouter au tableau du désastre l’autoroute A10, qui est en travaux depuis 35 ans, comme la portion de l’A6 entre Fontainebleau et la Porte d’Orléans où le général Patton est arrivé sans encombres ni embouteillages.
Mais ou sont donc les « ingénieurs » de la DDE ? Où est donc Ségolène Royal ?
Pendant 35 ans les conseils régionaux ont refilé des contrats mirobolants à des entreprises du bâtiment pour nous fabriquer des piscines où voitures et 38 tonnes coulent à pic.
Depuis des semaines et des mois, je cherche en mon journal une nouvelle qui ne soit pas une mauvaise nouvelle, une catastrophe, une violence, une injustice, un mensonge, un ratage, une déchéance… Le hasard me fait découvrir un propos du philosophe Alain : « Je hais sottise encore plus que méchanceté ; mais réellement je ne crois ni à l’une ni à l’autre ». Eh bé, le cher homme qui a vécu trois guerres (1868-1951) a peut-être parlé un peu vite ce jour-là !
De quelque côté que l’on se tourne, ce ne sont que vitupérances, saintenitoucheries, salopardises et charognitudes ! La France ne s’ennuie pas, elle végète et pourrit.
Mon grand âge m’autorise à me souvenir des quatre années d’occupation 1940/44 après la terrible défaite, les deux millions de prisonniers, les privations, les exactions…Et ce refrain lancinant « il faut sauver la France » chanté sur tous les tons… Mais il y avait un espoir ; certains l’avaient mis en de Gaulle, d’autres dans le Maréchal, les Américains, la Résistance ou la Providence. Il y avait des bas (beaucoup) et de temps en temps des hauts pour entretenir l’optimisme. Aujourd’hui, face au marasme et la décrépitude, à la mauvaise foi généralisée et au j’men-foutisme ambiant, face à l’anti-bon sens de toutes les décisions qui sont prises par les plus incompétents gouvernants que la France ait jamais connus, on ne sait plus vers qui se tourner et les chroniqueurs les plus doués se perdent en conjectures prudentes. Tous les mots sont surveillés au microscope de l’antiracisme jusqu’au grotesque tandis qu’à gauche comme à droite les pires invectives jaillissent de vos propres amis.
La France se vautre dans l’immobilisme infantile apeuré quand, tout d’un coup, le-plus-haut-sommet tonne « la France va mieux ». On l’a reconnu, il a osé ! Le conducteur de scooteralo en quatre mots a jeté son cocorico, hissez haut ! Pas possible, il se croit encore à Solférino, chez les normaux !
Merci au Roméo mélo pour ce bon mot rigolo qui ne sera cru que des nigauds-veaux.
C’était la seule bonne nouvelle de la météo.
@ Robespierre
Peut-être peuvent-ils finir par s’aviser que non, justement, nous ne sommes pas des simples d’esprit.
Nos institutions ne sont pas si mauvaises. Et puis, aussi bonnes ou mauvaises soient-elles, tout dépend des hommes qui les mettent en œuvre.
Non, vraiment, ce n’est pas la bonne voie, il y a plus urgent que de modifier nos institutions. Elles ne l’ont déjà que trop été, pour un oui ou pour un non.
L’essentiel est là : il faut savoir dire les choses, dire ce que nous voulons, dire ce que nous faisons…
Car oui, M. Bilger a raison, tout fout le camp. Pas tellement du fait de la CGT, des grévistes ou des casseurs. Du fait de notre aveuglement, de nos peurs, de nos abandons.
Nous déclinons c’est certain !
Surtout lorsque nous observons ce qui se passe ailleurs. J’admire le miracle chinois et ce qu’il réalise… sorti du Moyen Âge, la Chine est aujourd’hui un pays d’avant-garde !
Quant à nous, nous cantonner dans ce que nous fûmes et petit à petit refuser ce que nous devrions êtres ?
Nous vivons une mutation obligée qui nous plonge dans le renoncement et chaque jour nous apporte ses peines, ses déceptions, ses désillusions !
Avoir été et ne plus être, pourquoi et pour qui ?
« Qu’ils pensent à leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, nés dans les années 1900, […] Un peu de pudeur les héros qui ont fait la queue pour remplir leurs réservoirs d’essence lors d’une pénurie relative qui aura duré trois jours, les victimes des dysfonctionnements de la RATP et de la SNCF, les résistants du Rendez-vous de Béziers ! »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 01 juin 2016 à 18:55
Étrange mélange des genres. Dans le même registre de la pudeur, Marc Ghinsberg, et puisque vous n’hésitez pas à remonter le temps : combien de jours SNCF de grève sur la ligne Mérignac-Drancy et au-delà entre 40 et 44 ?
Notre hôte vient de se passer l’intégrale de Biolay, il est mal en point.
Et la RATP, déjà dans les années 80 et 90 ça voulait dire Rentre Avec Tes Pieds.
Pas de déclin donc, juste une constante.
Pour la CGT, le printemps et l’automne sont deux saisons propices pour appeler à la grève et revendiquer. Les mois de mai et octobre sont particulièrement choisis, tous les ans, c’est la même rengaine. Les jours de départ en vacances figurent aussi parmi les cibles privilégiées. Par contre en juillet et août, les délégués syndicaux sont en vacances, les jours de grève sont rarissimes. Ainsi, la vie de l’entreprise et les déplacements s’effectuent au rythme des arrêts de travail d’une certaine catégorie de personnel et les salariés ont l’impression d’être défendus, ils renouvellent leur carte d’adhésion. J’ai entendu plusieurs voix chuchoter qu’une part non négligeable de la campagne électorale du candidat socialiste est financée par les syndicats. Je n’ai aucun moyen de vérifier, je ne sais pas si c’est vrai ; mais cela expliquerait bien des choses.
Tenez bon, représentants de la CGT, après les longs week-end de mai, vous allez pouvoir fournir un dernier effort en faisant des pronostics sur les matchs de l’Euro de football, les vacances d’été approchent.
@Robert Marchenoir
Je suis étonné que vous ne parliez jamais de « L’Internationale socialiste ».
@Eole
Comme voilà un avis vif et profond !! Sans doute M. Bilger avait-il besoin d’un avocat de cette qualité, dont les arguments m’ont confondu tant leur pertinence et leur vérité étaient remarquables !
La fin surtout est excellente ! Vifs compliments… Sinon, en matière d’idées, vous avez trouvé quelques pistes venteuses ??
@Mary Preud’homme | 01 juin 2016 à 20:44
Je ne prétends pas qu’aujourd’hui tout va bien, je fustige ceux qui prétendent que c’était mieux avant. Alors oui je compare par rapport à la période précédente, celle du 20ème siècle dans lequel vous avez sans doute comme moi passé jusqu’ici la plus grande partie de votre vie.
@MS
Je ne saisis pas le sens de votre question.
@ Marc Ghinsberg à 18:55
Je viens de lire votre commentaire pourfendant avec vigueur les déclinistes. Comme vous, j’ai eu des grands-parents et des parents ayant vécu des situations difficiles. Par exemple, trois oncles de ma mère, nés dans les années 1890, baptisés catholiques, formés en Ecole Normale d’Instituteurs, devenus « Hussards de la République », blessés mais pas tués pendant la Grande Guerre dans leurs 22/23 ans, qui m’ont appris « la République, la laïcité, l’amour de la France » avant de terminer leur carrière comme directeurs d’école publique multiclasses en zones urbaines, attachés à ce que leurs élèves sortent à 14 ans avec le certificat d’études : ça, c’est ma vieille France à moi, que je partage avec tous ceux qui s’inscrivent dans le respect d’un passé encore proche, comme vous, si vous le voulez. Mais je vis en 2016 et, comme vous, j’ai entr’aperçu les retransmissions des cérémonies du Centenaire de Verdun : je ne commenterai pas. Mais j’ai aussi vu l’émission d’hier soir, sur les jeunes, leur mal supposé de vivre (j’ai neuf petits-enfants entre 28 et 13 ans), et j’ai entendu ce qui a été exprimé par les divers intervenants. Et je suis allé consulter le CR n°58 du 20 janvier 2016 de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, consacré au « Rapport d’enquête de la Cour des comptes sur les dispositions et les crédits mobilisés en faveur des jeunes sortis sans qualification du système scolaire ». C’est proprement ahurissant : on peut lire « La loi du 8 juillet 2013 pour la refonte de l’école invente un « droit au retour » pour les jeunes sortis sans qualification… » et « Les dépenses publiques en faveur des jeunes de 16 à 25 ans sans qualification représentent environ 1,9 milliard d’euros » et le pire « Aujourd’hui, aucune instance spécifique ne coordonne les politiques destinées aux jeunes sans qualification ». C’est la Cour des comptes qui l’écrit et le commente, en janvier 2016, après quatre ans de gouvernements de gauche, choisis par un Président de la République qui va répétant « ma priorité, c’est les jeunes » . Et bien, cher monsieur Ghinsberg, si j’ai pris le temps de décrire cette situation, c’est pour vous dire que la République de ma famille, que ma famille a construite et défendue pour sa modeste part, trouve la France en de bien mauvaises mains, que les gouvernements socialistes successifs ont été mauvais mais que vous avez le droit de les promouvoir avec constance. Mais que je ne vous admire pas dans votre position de critique des déplacements de Philippe Bilger, ou des opinions exprimées par le maire de Béziers, honorable représentant élu par des Français républicains comme vous et moi.
@Alex paulista | 01 juin 2016 à 22:10
« Notre hôte vient de se passer l’intégrale de Biolay, il est mal en point.
Et la RATP, déjà dans les années 80 et 90 ça voulait dire Rentre Avec Tes Pieds.
Pas de déclin donc, juste une constante. »
Non, non, ce n’est pas du Savonarole, c’est du Alex paulista !! ça fait maintenant DEUX rayons de soleil dans le blog de PB.
Tout fout le camp, n’en est-il pas ainsi de chaque génération, bien sûr il y a eu les Trente Glorieuses, terminées depuis 1975, suivies des deux chocs pétroliers… Faire la liste de tout ce qui ne va pas et les additionner donne aux trentenaires de 2016 l’envie – fugace – de se défenestrer… Nous avons changé d’époque, nous avons changé d’ère… comparer 2016 à par exemple 1986 n’a aucun sens… le « c’était mieux avant » est le lot des retraités qui regrettent leur trentaine… là où tout leur était possible… reprocher l’incurie de ceux qui nous gouvernent nous ramène à ce que nous sommes, ceux qui nous gouvernent sont ceux et celles que nous avons élus… suffit d’entendre tout ce que les mêmes reprochent à E. Macron non élu…
En fait les Français comme toujours veulent que tout change mais surtout en ne touchant à rien sinon à rétropédaler et ça ce n’est pas possible, ou à stagner ce qui est mortifère !
@Jean le Cauchois
Voilà un exemple de tweet de Robert Ménard :
« Camp de #migrants à Paris. #Hidalgo a trouvé comment relancer le tourisme ! »
Vous en trouverez des dizaines du même tonneau.
@Marc GHINSBERG
Comparaison n’est pas raison !
Vous connaissez la phrase célèbre en amour :
« Chaque jour je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. ».
On aimerait qu’en politique un responsable – mais un socialiste n’est plus coupable depuis longtemps et pas responsable depuis Hollande – on aimerait donc qu’un socialiste nous annonce une amélioration à venir.
L’avenir, réenchanter le rêve français, réduire la finance cette ennemie devenue une alliée silencieuse, etc.
Enfin bref, pas de promesses, pas encore en campagne ou seulement une campagne a minima, avec pour slogan : « Ça va mieux que si c’était pire ».
Eh bien votre comparaison avec le passé qui se veut une démonstration pourrait se résumer par une formule qui ne serait plus celle des amoureux transis, mais celle des déçus bien refroidis de Hollande :
« Ça va moins bien qu’hier et beaucoup moins bien que demain puisque tout fout le camp grâce à Hollande ».
J’attends une dernière saillie de votre président sur la météo de ces dernières heures.
Paraphrasant le Maréchal Mac Mahon devant les inondations, il pourrait s’exclamer :
« Que d’O, que d’O » !!
Faisant ainsi le lien « subtil » à sa façon, entre le passé à cheval et un présent en scooter. Quelle histoire !!
Il restera pour l’Histoire l’homme au scooter à l’heure bleue qui transforme les nuits blanches en nuits roses !
Bonjour,
Tout fout le camp !
J’ai lu votre billet Philippe Bilger et vous m’avez mis le moral en berne pour la journée.
Pourtant si j’en crois l’INSEE, en mai 2016, la confiance des ménages s’est améliorée nettement atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2007 et les entreprises se remettent à investir.
Tout ne fout donc pas le camp.
Les attentats de janvier et novembre 2015 ont fait ressurgir un esprit de solidarité chez les Français que l’on croyait oublié à jamais. Et puis les petites habitudes ont repris leurs droits. Chacun s’est remis à se préoccuper de ses propres intérêts, regardant dans la gamelle du voisin pour vérifier si celui-ci ne bénéficie pas d’avantages qu’il n’a pas. La ritournelle du « toujours plus » et les petites mesquineries ont de nouveau refait surface, entretenues en cela par une CGT en mal de reconquête et qui profite de l’instinct grégaire de ses militants pour bloquer le pays.
Sans doute faudra-t-il un autre électrochoc, un autre attentat pour réactiver l’esprit de solidarité de 2015. Hypothèse parfaitement plausible vu la détermination de Daech prête à tout pour détruire notre civilisation et imposer son islamisme d’un autre temps.
En cela Daech agit comme un révélateur de la nature humaine. Il nous montre que nous sommes capables de belles choses lorsque tout s’effondre autour de nous.
@ Mary Preud’homme [20:44]
Il faut vivre avec son temps Monsieur et comparer ce qui est comparable.
Vous qui êtes à Verdun, je crois, c’était mieux il y a un siècle ? Emanant d’une féminité puissante, éprouvée comme la vôtre, toutes les chochotteries que vous étalez tombent singulièrement à plat. Mauvaise passe, Mary, à charge de revanche :((
Ma pensée du jour va à tous ceux qui sont victimes des inondations et notamment les habitants du centre-ville de Nemours en cours d’évacuation.
Ceux-là mêmes qui doivent en plus affronter les grèves des transports en commun initiées par des cheminots non concernés par la loi travail.
Ces grévistes, s’ils avaient un peu de décence, devraient, au moins par solidarité, surseoir à leur grève pour faciliter la vie de leurs clients potentiels. J’entendais ce matin sur RTL un des agitateurs syndicalistes déclarer qu’il n’en était pas question. C’est dans ces circonstances qu’il serait indispensable de réquisitionner ces récalcitrants qui bénéficient d’un statut protecteur à vie et convenablement rémunéré. Comme quoi dans la vie il y en a qui n’en ont jamais assez et d’autres qui rament dans le désespoir.
@Mithsane
Pour votre évocation des hauts et des bas, qui me renvoient à ma petite nostalgie à l’égard de Stephan Eicher que j’avais rencontré à Carcassonne, titre de son album, qui recelait ce petit bijou. Un peu christique, d’ailleurs. Paroles de Philippe Djian.
https://www.youtube.com/watch?v=dXzPxWLeaKU
Bien à vous.
C’est un fait incontestable que tout fout le camp dans cette France qui dispose de pourtant tant d’atouts et c’est être lucide que de reconnaître que l’exécutif en place depuis quatre ans n’a pas négligé ses efforts pour malheureusement accélérer ce déclin !
Ce dernier n’est pourtant pas inéluctable.
Nous sommes dans un pays où l’Etat est omniprésent avec, pour corollaire, un citoyen qui attend finalement tout de cet Etat. Si à une certaine époque l’intervention de l’Etat, en raison de circonstances exceptionnelles, pouvait se justifier, l’environnement a depuis évolué et ne légitime plus une telle omniprésence. L’Etat montre d’ailleurs dans nombre de domaines, économiques notamment, ses limites quand il ne s’agit pas de son incompétence. Il n’est qu’à voir l’évolution et la situation de certaines entreprises dans lesquelles il est actionnaire (EDF, Areva, SNCF, Air France…) !
Alors n’est-il pas nécessaire que l’Etat rende progressivement au citoyen la place qui doit lui revenir, qu’il lui rende l’initiative là où il est prouvé que celle-ci sera plus efficace, qu’il le rende à nouveau enfin responsable ?
« Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité » écrivait Victor Hugo.
Certains demandent des solutions. Or, tout le monde les connaît bien les solutions, par exemple :
Comme l’avançait Macron, limitez les indemnités de licenciement, et des dizaines de milliers d’artisans embauchent du jour au lendemain.
Laissez les employeurs licencier si besoin, et vous divisez le nombre des faillites par x du jour au lendemain également.
Mais sous réserve de ne pas être le dernier adhérent de l’Organisation internationale du Travail qui pourrait remettre la loi en cause – on se souvient du CNE.
Donnez, non pas la faculté, jamais utilisée par la Cour des comptes et les tribunaux administratifs de saisir la justice pénale, mais l’obligation de le faire lorsqu’ils constatent des anomalies, et on met fin à la corruption à la française généralisée, quasiment du jour au lendemain aussi.
Par contre, il faudrait prévoir quelques milliers de places de prison de plus et prendre des précautions pour ne pas que bon nombre de nos élus et apparatchiks de partis soient lynchés par la foule car les Français n’ont pas idée de l’étendue de la corruption.
Pour RATP j’avais « Reste Assis T’es Payé ».
Quant à ceux qui n’ont pas vu où les déficits nous menaient, et qui ne voient pas la guerre existante et à venir, je les laisse dans leur médiocrité.
« Tout fout le camp ! » (PB).
Y compris la saine et lucide analyse sportive : cinquième match avec le Real sans buts pour Benzema. Il est dans une équipe où un cul-de-jatte marquerait, et on voudrait nous le faire passer pour une victime expiatoire du sélectionneur. Il est un joueur quelconque, surfait par des journalistes en mal de papier, il suffit de regarder les prestations de Ronaldo, Neymar et autres pour comprendre.
Deschamps est certainement un grand entraîneur, au palmarès éblouissant, il connaît trop la nature humaine pour savoir qu’il ne faut pas retenir sportivement dans un groupe.
A l’époque Jacquet a choisi contre Cantona, il savait pourquoi, et ce dernier aussi qui ne s’était pas présenté au rendez-vous fixé en Angleterre par l’entraîneur des Bleus de l’époque.
Au moins avec Deschamps rien ne « fout le camp » bien au contraire il résiste et d’autres qui ont compris sont avec lui.
@ Marc GHINSBERG
.
Jean le Cauchois vous remet à votre place avec respect et il a raison. Le problème n’est pas le passé mais l’avenir de la France qui est, que vous le vouliez ou non, en de mauvaises mains. C’est un peu trop facile de nous faire sentir coupables aujourd’hui sous prétexte que nos grands-parents ont connu la guerre. Chez moi aussi mes grands-pères ont fait 14-18, mon père 39-45 et aujourd’hui à 95 ans, cela ne l’empêche pas d’être effaré de la situation française. Effaré est le mot tant il considère le gouvernement actuel comme indigent, et pourtant il a toujours voté socialiste. Voir F.Hollande jouer le Père Noël en distribuant de l’argent à tout-va pour gagner sa réélection le dégoûte. Alors votre piètre glose sur notre honte de nous plaindre, vous pouvez vous la garder, parce que la honte je l’ai plutôt ressentie pendant le centenaire de Verdun.
@daniel CICCIA | 02 juin 2016 à 09:39
Stephan Eicher ? Il est Libanais ? Doux Jésus c’est à ces petits détails qu’on jauge un commentateur.
Cette folle casserole est une plaie.
Ne plus me déranger. No molestar.
Le droit de propriété et de libre circulation fout le camp !
Un règlement qui pourrait être applicable le 1er juillet va dans ce sens et les voitures de plus de vingt ans pourraient être bannies de Paris ; mais la lutte s’organise, un avocat est chargé de la défense d’une association de propriétaires de voiture qui refusent la spoliation de leur droit de propriété et ne comprennent pas l’interdiction de circuler sur le domaine public.
Un des volets de ce règlement prévoit l’extension en 2020 de l’interdiction aux véhicules fabriqués en 2010. De 20, on passerait à 10. La suite pourrait être 5 ans !
Mme Royal et Mme Hidalgo ont ainsi décidé de s’attaquer encore plus violemment au propriétaires de voitures particulières. Elles prennent leurs désirs pour des réalités. Je voudrais bien m’acheter une Tesla à 30 000 euros et la changer tous les trois ans, mais je n’ai pas les moyens et je ne suis pas un consommateur compulsif gavé de slogans publicitaires à la gloire de la démarche éco-responsable. Il y a loin de la coupe aux lèvres et l’un des fantasmes de Mme Royal est en train de s’évanouir. EDF ne vendra pas la centrale de Fessenheim pour une bouchée de pain afin qu’une usine de véhicules Tesla puisse s’y implanter.
Une pétition, « Free Wheels : Pour que les voitures anciennes puissent circuler à Paris après le 1er juillet 2016″ est en ligne qui a recueilli d’ores et déjà de nombreuses signatures et qui permettra sans nul doute à l’avocat d’apporter une preuve de la détermination des récalcitrants.
Ce laxisme, cette négligence généralisés capables de se trouver des motifs pour se donner bonne conscience (…)
Il m’est arrivé d’indiquer à des patrouilles de police croisées sur la voie publique ou dans les transports des comportements délictueux (bagarres) ou correspondant à des situations de contravention, comme par exemple fumer dans un lieu public.
Dans plusieurs cas, j’ai compris au regard des agents qui faisaient semblant de ne pas remarquer de quoi il s’agissait que je n’avais pas intérêt à insister si je ne voulais pas me retrouver au poste…
Alors que j’habitais Paris, j’en suis arrivé à ne pas signaler ce qui ressemblait manifestement à des activités de trafic de stupéfiants dans un quartier étudiant.
A quoi bon passer pour un mauvais coucheur auprès d’une police qui ne fait pas son travail, pour s’attirer des ennuis en plus ?
Cela pose aussi la question des lois votées au kilomètre par des députés qui s’efforcent de passer pour indispensables quand ils n’ont plus rien à faire, mais que vaut une loi que l’on ne sait pas faire appliquer ?
Rappelons aussi le scandale – qui nous vaut la risée de nos voisins européens – des dizaines de milliers de véhicules volontairement incendiés chez nous sans que personne ne s’en émeuve chez les prétendus pouvoirs publics, ministres en tête.
Bien entendu, il ne s’agit là que des quelques exemples de laxisme volontaire de la part des forces de l’ordre qui sembleraient de plus en plus se contenter de veiller à ce que le désordre progresse normalement, dans les limites officieuses de tolérance admise.
Le problème est que ce sont toujours les mêmes qui abusent de la tolérance et toujours les mêmes qui doivent en subir ou en payer les conséquences…
@ scoubab00
Je ne suis pas à… mais de… Nuance !
Ce qui plaît en vous c’est votre don d’observation, votre délicatesse, vos remarques subtiles tout en finesse, votre manière courtoise de vous adresser aux dames, à moi en particulier ! On sent là la marque d’une virilité accomplie et forcément puissante…
Ce qui met le moral à zéro, ce ne sont pas tant les problèmes existants que leur prise de conscience tardive. Les problèmes s’arrangent quand on en comprend la cause et qu’on se donne un peu de mal pour y remédier. mais si on tourne autour sans les affronter, on se prépare de grosses difficultés, et c’est ce qui nous arrive.
Cela fait un certain temps que l’on voyait le chômage stagner quand il n’augmentait pas, les jeunes ne pas pouvoir se caser dans la vie active, les hôpitaux refuser les mourants, et la crasse gagner du terrain. Mais il a fallu attendre que la grogne atteigne la limite de l’insupportable pour que l’on consente à reconnaître que ça ne va pas s’arranger tout seul, au contraire.
Et même arrivés à ce point où les jeunes s’en vont de chez nous et où les étrangers hésitent à y venir tant le pays est devenu inaccueillant, inconfortable et amer, nous préférons encore nous accommoder tant bien que mal de notre administration brouillonne et tyrannique, de nos lois tatillonnes, de nos casseurs et de notre dépendance d’endettés plutôt que de prendre le temps de considérer la situation telle qu’elle est, et telle qu’elle empirera si nous continuons sur notre lancée. Notre horizon proche et fédérateur, c’est l’Euro, ses espoirs et ses inquiétudes ; notre horizon lointain, les élections présidentielles dans un an.
En attendant, on tâchera de passer le temps le mieux possible et de parer au plus pressé. En ce qui concerne les montagnes de problèmes qui se dessinent avec l’arrivée de tous ces migrants – dont la plupart ne peuvent devenir que des révoltés en puissance, car nous ne savons que faire d’eux et nous les entassons de façon insalubre – il faut que le dalaï-lama nous avertisse qu’il y a quelque chose qui cloche en Europe pour que nous nous autorisions à envisager les dégâts potentiels de notre impréparation devant cet afflux non souhaité. Nous ne sommes performants que dans l’analyse et encore seulement dans l’analyse rétrospective !! Que font ceux qui avaient brigué nos suffrages pour qu’on leur confie les clefs de la maison ?
Quelque chose me dit que nous n’avons pas la bonne méthode, et je crains que nous en soyons au point de ne même plus la chercher.
@Savanarole
Vos mots d’esprits et saillies justifient votre autosatisfaction qui pourrait être absolue si Stephan Eicher avait des origines libanaises. Il est Suisse et revendique ses racines romanichelles. Et francophile comme Abdou Diouf.
Tout fout le camp
Même le directeur du Trésor, « l’homme le plus informé de France en matière de stratégie économique et financière », qui « puisse ainsi franchir le Rubicon du mélange des genres pour passer du côté d’un fonds dirigé par un étranger dont l’objectif est d’investir en France, mais surtout d’investir en toute connaissance de cause, c’est-à-dire de faire des bons coups ».
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-quand-sapin-defend-laborieusement-le-pantouflage-02-06-2016-2043801_2134.php
@Joséphyne
Concernant la nostalgie du « bon vieux temps » et le mythe du « c’était mieux avant », je vous recommande de voir ou de revoir Minuit à Paris, film de Woody Allen.
@Marc Ghinsberg
…les drames de la guerre d’Algérie et les attentats de l’OAS (…)
Suite de l’Évangile selon Saint Marc Ghinsberg.
Ah, les attentats de l’OAS, j’en ai encore la chair de poule…
Je confonds peut-être avec une autre mouvance qui abattait les gardiens de la paix, ce qui semblait inquiéter les gens autour de moi et qui réalisait quelques autres farces et attrapes, en Algérie et en Métropole.
L’octroi de la nationalité française à Tareq Ramadan sera la dernière flèche qui nous tuera. Il en est question au gouvernement, avec l’apprentissage de l’arabe dès le CP.
Houellebecq aura eu raison sur toute la ligne, avec Renaud Camus.
Dès lors, chers amis, fuyez la France, tels les Huguenots partez, au Portugal, en Grèce, en Espagne, au Brésil chez Alex paulista, la Corrèze va devenir le Zambèze, fuyez, avant que JDR nous vante les joies de Champigny-sur-Marne et de sa mixité.
Tout fout le camp.
Y compris l’Eglise catholique.
L’évêque de Verdun et président de l’Ossuaire de Douaumont, Mgr Jean-Paul Gusching, défend la scénographie, celle qui a vu des jeunes faire du jogging sur les tombes de 16 000 soldats.
Il me semblait que le respect des morts était commun à toute l’humanité et est toujours considéré comme le commencement de la différenciation entre l’homme et l’animal.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2016/05/31/centenaire-a-douaumont-l-eveque-de-verdun-et-president-de-l-ossuaire-defend-la-scenographie
@daniel CICCIA | 02 juin 2016 à 13:31
Au moment où l’Éducation nationale s’apprête à enseigner l’arabe en CP, on devrait apprendre à Stephan Eicher à parler français. Comme Charlélie Couture il fait semblant d’avoir un accent étranger pour faire exotique, c’est consternant, musique pour beaufs incultes.
Ne plus me déranger, j’écoute du Mozart.
@ Lucile
« …les hôpitaux refuser les mourants »
Ah oui ? Où ça ?
Cessez de nous jouer la Dame aux Camélias à la Mort du Petit Cheval.
Même les données personnelles des adhérents du PS
« Sous la pression de la CNIL, le PS finit par colmater ses fuites
Averti depuis trois semaines d’une faille permettant d’accéder aux données de ses adhérents, le Parti Socialiste s’est fait tirer l’oreille pour corriger la sécurité de son site. Jusqu’à ce que la CNIL se saisisse du sujet. »
http://www.silicon.fr/pression-cnil-ps-colmater-fuites-149106.html
@Marc GHINSBERG
Je suis désolée, je ne vois pas le rapport avec ce que j’ai écrit et un hypothétique « c’était mieux avant ».
@ Choubidou
Même commentaire chez l’ancien attaché parlementaire Authueil, lui-même assez effaré de ce qui se passe actuellement en France.
http://www.authueil.org/
« Tout fout le camp ! »
Eh oui ! La preuve ? Le 2 juin à Paris ya « Paris Plages et grande marée »…
La réputation de la Bretagne va en pâtir… 🙁
@ Marc Ghinsberg
Vous me proposez tôt ce matin un tweet de Robert Ménard ironisant (peut-être amèrement) sur l’initiative de madame Hidalgo de créer un camp de migrants sur le territoire de la Ville de Paris. C’était hier mercredi, et le texte aurait pu se trouver dans le Canard, puis être repris dans les dessins de la semaine d’ONPC ! Nous pourrions verser dans un concours de nauséabondantes nauséabonderies mais nous avons mieux à faire ensemble. La France de Péguy et de Jaurès ne s’est pas arrêtée en août 1914 avec la mort par balles de ces deux personnages historiques. Comme vous, je supporte mal les déclinistes, ou plutôt l’idée du déclin inexorable de la France. Je ne suis pas doué pour la compassion, la résignation.
Vous aviez, il y a quelque temps, publié une défense de l’action du président de la République sur les quatre premières années de son quinquennat, qui m’avait interpellé. J’avais retrouvé les mêmes arguments dans une tribune signée Henri Weber, dans Libération, et j’y avais cru voir une proximité. Maintenant que le Président a dit que « ça va mieux » et que le Premier ministre a dit officiellement que le gouvernement n’était ni responsable du forfait de Varane, ni de l’excès de pluies, j’aimerais que vous nous proposiez ce qui va s’améliorer, ou ne pas empirer, lors des trois prochains trimestres, en considérant la loi Travail comme un sujet à part. Par exemple après les enseignants, les intermittents, les chercheurs, les médecins généralistes, qui va rencontrer une bonne raison d’aller mieux ?
Bonjour, Exilé | 02 juin 2016 à 11:55
Effectivement vous avez toujours raison !
La France n’est plus qu’un vaste asile psychiatrique !
Aujourd’hui le fou qui dirige la nation annonce aux maires « qu’il va réduire de moitié la diminution des dotations aux villes et campagnes » !
C’est dramatique qu’un seul homme puisse faire ce qu’il veut, quand il veut, chez nous !
Aucun maire n’aura eu le courage de lui dire qu’il se moquait de la France qui le nourrit !
Ce fou est-il capable de réduire sa future retraite, qui devrait être de près de 40 000 € par mois à 5 000 € par mois ?
Non, car sa vie ne lui aura servi qu’à tromper les autres et ces autres sont incapables de le botter en touche (ou plus) !
Ce que j’aime, c’est la façon dont Martine Aubry le qualifia, et qui malgré tout nous aura été donné en pâture comme président par le PS, il fallait le faire et nous l’avons fait !
« Tout fout le camp »… parce que ceux qui dirigent la France depuis quelques décennies se moquent comme d’une guigne de celle-ci. Ils ont inventé des formules toutes faites pour donner l’impression que c’était l’imagination trop fertile des Français et leur pessimisme qui leur faisait tout voir en noir et qu’eux allaient dans la bonne direction. Une direction moderne et progressiste. Seulement, après trente ans de laxisme et quatre ans de socialisme éclairé tous les clignotants sont au rouge et la machine France va s’éteindre, retomber comme un gros « soufflet ».
On nous a vanté l’Europe puis l’Euro, les 35 heures qui devaient booster l’emploi, les nouvelles méthodes d’enseignement qui devaient mieux former les élèves aux techniques d’aujourd’hui avec 80 % de bacheliers tandis qu’on a méprisé les métiers manuels. On nous a fait croire à la « richesse » que représentait une forte immigration, à l’universalisme incontournable, etc, etc. et pendant qu’on débattait sur le sexe des anges et donc de la théorie du genre, sur le féminisme exacerbé et autres billevesées, on a vu monter la violence, les trafics en tout genre, le fondamentalisme religieux, le communautarisme, les incivilités, le chômage, les déserts médicaux… et même le racisme inversé.
Et aujourd’hui on nous vante une loi travail susceptible de faire baisser le chômage (comme les 35 heures ?). Vidée de sa substance initiale, elle sème la chienlit avec des grèves multiples orchestrées par ceux qui ne sont pas concernés par cette loi et que le Président, pour endiguer le mécontentement, câline à coup d’avantages et augmentations.
Où sont la cohérence et la responsabilité ?
On court, concurrence avec les pays émergents oblige, après la baisse des effectifs et la baisse des salaires tout en voulant conserver notre système social et notre niveau de consommation et parallèlement on continue de recevoir immigrants et réfugiés avec le taux de chômage que nous connaissons. Bref on marche sur la tête et nos gouvernants colmatent les brèches ouvertes tout à tour sans apporter de solutions durables, laissant aux suivants la dette et les problèmes démultipliés.
On comprend, devant cette gabegie, que certains Français émigrent.
Et pour compléter l’impression de cul par-dessus tête, voici les crues du siècle. La sinistrose est à son comble. Mais là encore ces crues soudaines ne vont pas tarder à soulever des polémiques sur l’entretien des canaux, des talus et des constructions à prix discount et donc bâclées.
Ce laxisme, cette négligence généralisés capables de se trouver des motifs pour se donner bonne conscience, à supposer que la mauvaise ait pu s’insinuer en eux, représentent la cause principale des multiples dysfonctionnements qui, durant ces dernières années, ont sévi pour le gravissime comme pour le moins important et abouti trop souvent à la facilité et au confort de nouvelles lois quand il aurait fallu condamner des comportements défaillants ou exclure des incapables.
Vaste programme dans un des derniers pays au monde où le statut de la fonction publique garantit pratiquement l’inamovibilité à vie (avec le droit de grève en plus, c’est-à-dire le beurre, l’argent du beurre et le bisou de la crémière), même en cas de faute lourde et même très lourde, sauf pour les militaires trop courageux osant appeler un chat un chat.
Quant à la condamnation des comportements défaillants, il faudrait envoyer quasiment aux galères – quitte à rétablir ce type de navires de course très écologiques – toute la classe politique allant de la vraie gauche à la fausse droite ayant eu l’occasion d’exercer ses méfaits et parfois ses trahisons depuis quarante ans.
@ scoubab00 @ Mary Preud’homme @ Marc GHINSBERG
Vous avez raison tous les deux. Selon qu’on regarde le passé ou le présent, selon qu’on compare telle ou telle réalité de la France et des pays étrangers comparables, la situation est satisfaisante ou pas.
De plus, il ne faut pas oublier qu’on compare le présent avec l’idée d’un futur anticipé, mauvais pour les déclinistes, meilleur pour les autres.
Tout cela ne mérite pas de dispute. Et sinon, que préconisez-vous ?
Je ne vais pas demander aux autres une contribution sans rien donner… Donc… Il y a des mesures qui transcendent droite ou gauche, déclinisme ou optimisme, n’est-ce pas ?
La mienne. Seriez-vous ainsi d’accord pour changer la Constitution, je ne vais pas m’étendre, mais pour résumer ayant la double tare de ne pas organiser une vraie séparation des pouvoirs notamment en hypertrophiant celui du Président, et qui par là encourage les citoyens dans la faiblesse d’attendre un homme providentiel ?
Cher Monsieur,
Vous avez écrit ceci : « Les crédits de la recherche, coupés, sont rétablis par le président de la République. Ce qui a changé entre ces deux démarches contradictoires est seulement la victoire d’une protestation. Qui pourrait dans ces conditions résister à la tentation d’une fronde, aussi absurde qu’elle puisse être ? »
Pensez-vous réellement que les chercheurs se sont livrés à une fronde absurde ? Pensez-vous vraiment qu’un grand pays comme la France qui a bien peu de produits à vendre, hormis, dirais-je, le « jus de cerveaux », doive faire l’impasse sur la recherche ? Cela serait consternant !
Mais je pense, enfin j’espère, que vos mots ont trahi votre pensée.
@Lucile
Notre horizon proche et fédérateur, c’est l’Euro, ses espoirs et ses inquiétudes
Fonder ses espoirs sur l’Euro, c’est miser sur un fer à repasser pour échapper à la noyade.
Je rappelle que des économistes sérieux dont deux prix Nobel ont préconisé la sortie de cette monnaie politique déconnectée de l’économie réelle…
Bonsoir, Michelle D-LEROY
C’est excellent, continuez et vous mériterez dans l’anonymat le droit de dire je suis Française et je pleure car mon pays se détruit du fait de Présidents incompétents voire traîtres à la nation !
Merci Michelle, la France a besoin de femmes comme vous !
@Lucile
« …les hôpitaux refuser des mourants… »
« – il faut que le dalaï-lama nous avertisse qu’il y a quelque chose qui cloche en Europe pour que nous nous autorisions à envisager les dégâts potentiels de notre impréparation devant cet afflux non souhaité. »
Mais ce blog est de plus en plus drôle !!!
Pour les hôpitaux : ce n’est pas bien de dire n’importe quoi !
Pour le dalaï-lama : c’est vrai qu’il se pose là, celui-ci !
Avez-vous pensé à prendre quelques jours de repos ?
Soit dit en passant, si l’hôpital refuse des mourants, c’est beaucoup moins grave que s’il se met à refuser des curables…
Vous reprendrez bien un peu de catastrophe ? C’est délicieux, quand on se trouve à l’abri ; De natura rerum…
@ Mariotti
Vous n’avez pas compris ce que Philippe Bilger voulait dire et vous le critiquez.
Dommage.
Mangez des épinards, cela réveille l’esprit.
La CGT mène une grève insurrectionnelle et le revendique :
La CGT coupe l’électricité de la villa de Pierre Gattaz à Saint-Raphaël
http://www.varmatin.com/greve-mouvements-sociaux/la-cgt-coupe-lelectricite-de-la-villa-de-pierre-gattaz-a-saint-raphael-54149
Notez les propos du « syndicat » :
« Il s’agit d’une action symbolique après les propos tenus par Monsieur Gattaz, explique Olivier Pontone. Nous ne sommes pas des ‘terroristes’ ni des ‘voyous’, sinon nous aurions aussi pu couper l’électricité de son quartier ou de toute la ville ».
Donc : on sabote ouvertement le pays pour des motifs politiques, on le revendique et on menace de faire dix fois pire. On explique qu’on n’est pas des terroristes ni des voyous, au moment même où l’on revendique un sabotage qui relève du banditisme mafieux et du terrorisme.
Exactement comme lorsque la CGT a saboté les voies pour faire dérailler un train qu’elle croyait plein de CRS, lors de la grève insurrectionnelle de 1947 (16 morts, 50 blessés, un suicide… et la SNCF déclarée responsable par la Cour de cassation !).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_1947_en_France
Aucune différence avec le communisme français et soviétique. Aucune différence avec la « politique étrangère » de la Russie contemporaine, qui joue les terroristes et les voyous en Ukraine et menace de faire « mieux » (en Pologne, en Roumanie, dans les pays baltes, en Suède, au Danemark…) si jamais l’Occident lui reproche de jouer les terroristes et les voyous en Ukraine.
Rien n’a changé depuis 1947. Ni là-bas, ni ici. Sinon les modalités du banditisme qui ont évolué, pour s’adapter aux circonstances historiques. En France comme en Russie, l’idéologie communiste, trop discréditée, ne peut plus être mise en avant. Du coup, il ne reste plus que son essence : la subversion, le banditisme et la terreur.
Que l’on habille vite fait de nouveaux cache-sexe idéologiques. En Russie, l’Eurasisme, la guerre contre la « Gayropa » (l’Europe homosexuelle) et l’antiaméricanisme. En France, les droits des travailleurs, la guerre contre « l’ultralibéralisme » et l’antiaméricanisme.
Mais la conviction n’y est plus. Les profiteurs des deux nations, leurs complices et leurs idiots utiles, issus du même ventre fécond d’où est sortie la bête immonde — le communisme — s’embarrassent de moins en moins de justifications intellectuelles. Ils se déboutonnent de plus en plus, ils se lâchent, ils se montrent tels qu’ils sont : de simples voyous, résolus à tout détruire et à exercer les pires violences pour conserver leurs avantages financiers et leur pouvoir.
Et après eux, le déluge. Qu’importe si la France, comme la Russie (et ne parlons pas de l’Ukraine !), en sortent ravagées. En attendant, on se sera bien gavés, et c’est tout ce qui compte.
Alors que le monde entier parle anglais, espagnol, pour le business ou pour le technique, nous en sommes à vouloir multiplier des apprentissages différents et confidentiels.
Frontaliers de l’Espagne nous parlions tous cette langue naturellement ou par osmose, l’anglais s’ajoutait dès la sixième et on pouvait faire le tour du monde, demander notre route, à boire et à manger, l’essentiel de la vie pratique et professionnelle.
Nous l’avons vu, Valls au sommet de Davos, incapable de tenir un échange… Si nos dirigeants n’ont pas compris cela, sans intermédiaires, qu’une conversation devient de suite plus conviviale et plus si affinités ils n’ont rien compris.
Aller à l’essentiel, et si l’apprentissage des langues vous plaît alors débordez. Mais de grâce, arrêtons de se faire plaisir, lors d’une confrontation avec le réel vous serez bien avisés de parler anglais ou espagnol et vous verrez les portes s’ouvrir, essayez de vous faire entendre avec la langue d’oc et tout ce qu’on veut faire apprendre pour flatter l’ego des parents et des élus… Notre école aussi fout le camp.
@ duvent | 02 juin 2016 à 20:29
Décidément vous n’êtes toujours pas dans le vent !
Les hôpitaux sont notés… et ne veulent pas servir de mouroirs pour ne pas êtres mal notés. C’est simple !
Nous avons en France 500 000 personnes qui meurent chaque année et dans de nombreux derniers moments on appelle le 15 et les services qui devront soigner ceux qui ne pourront plus l’être…
La mort à domicile est exceptionnelle… la mort en maison de retraite plus fréquente et comment faire quand une personne est à bout de souffle, on voudrait la sauver !
@scoubab00
On ne peut argumenter sur tous les fronts simultanément. Mon « ras-le-bol » s’adressait à ceux qui trouvent que c’était mieux avant, donc je rappelle quelques faits sur « avant » par rapport à aujourd’hui.
@Jean le Cauchois
Pour ma part je forme un seul souhait pour les trois trimestres qui viennent : que la politique économique menée depuis 2012 porte ses fruits et que le chômage diminue significativement. Le reste sera donné de surcroît.
Concernant R.Ménard je vous ai communiqué à titre d’exemple un de ses tweets pour vous expliquer pourquoi, entre autres choses, je porte un jugement sévère sur ce monsieur.
@Joséphyne
Ma référence à Woody Allen était sans doute trop allusive. Je pensais à votre père âgé de 95 ans m’avez-vous dit. J’ai cru comprendre qu’il trouvait que ça allait mieux avant, que tout foutait le camp.
Il est effectivement une raison objective à cela : c’est qu’avant on était plus jeune. Une séquence du film de Woody Allen développe cette idée.
@Noblejoué
Je ne partage pas votre avis sur la constitution. De mon point de vue c’est le legs le plus précieux que nous ait laissé le Général de Gaulle. Elle permet de gouverner un peuple divisé et querelleur. Tout ce qui ressemblerait de près ou de loin à un retour à celle de la Quatrième République serait une catastrophe.
@Savonarole
Mozart s’en plaindra.
@daniel ciccia
… »revendique ses origines romanichelles »…
Romanichelles ou Romanches ?
@Exilé | 02 juin 2016 à 19:49
Je parlais de l’Euro 2016 (football). On ne parle plus que de cela. C’est l’Événement, la grande fête, et nous serons tous frères… C’est culturel, c’est le « vivre ensemble ». On peut espérer un miracle. Si jamais la France arrivait en finale, ce serait l’apothéose. Au point où on en est, autant croire au miracle, c’est notre truc à nous Français : moins de travail, plus de résultats ; des augmentations pour tout le monde, ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye ; les voyous en liberté, ils s’amenderont ; chômage, dette, grèves, « ça va mieux »; un président socialiste, c’est la prospérité pour tous et la vertu au gouvernement, etc. Pauvres de nous !
@Savonarole | 02 juin 2016 à 14:55
« Ah oui ? Où ça ?
Cessez de nous jouer la Dame aux Camélias à la Mort du Petit Cheval ».
Non bien sûr vous n’y croyez pas. Attendez que ça vous arrive d’amener un de vos parents âgé aux urgences un dimanche soir à 20 heures dans un hôpital de province, et d’être renvoyé avec lui à la maison à trois heures du matin alors qu’il est en plein AVC, mais s’il ne tient plus debout, c’est parce qu’il fait « une phobie de la marche » (écrit noir sur blanc, dicté par le médecin urgentiste). Vu son état, et si le médecin de famille intervient, on l’acceptera deux ou trois jours plus tard, quitte à lui laisser passer des heures dans un couloir sur un brancard, mais si ça empire, l’assistante sociale vous téléphonera bientôt en vous donnant un délai pour l’emmener vite ailleurs, on ne peut plus rien pour lui, et « il occupe un lit ». Moi non plus je n’y croyais pas avant de l’avoir vécu. Renseignez-vous auprès d’un médecin qui connaît le système. Tout le monde n’habite pas à Paris.
Si j’en parle, c’est pour que les gens qui ont lourdement cotisé toute leur vie à la sécurité sociale et qui ne lui ont jamais coûté un sou, sachent comment ça se passe quelquefois. Le pire, c’est que d’après ce que je comprends, les établissements privés n’ont pas le droit de « concurrencer » l’hôpital, en ouvrant eux-mêmes des services d’urgence.
Très prosaïquement et ayant de la famille proche dans des pays moins étatisés que le nôtre, je pense que tous comptes faits, l’administration n’est pas une bonne prestataire de services, qu’elle jette notre argent par les fenêtres, qu’elle ne respecte pas toujours ses engagements, et qu’elle est difficile à contrôler. La santé, l’enseignement et la justice ne fonctionnent pas bien, mais ça choque qu’on le dise.
@ duvent
« Soit dit en passant, si l’hôpital refuse des mourants, c’est beaucoup moins grave que s’il se met à refuser des curables… »
C’est exactement comme cela que raisonne l’administration hospitalière.
Plus on examine la situation russe, plus on est frappé par les similitudes avec la situation française. Voyez par exemple cet article sur le site de l’opposant Mikhaïl Khodorokovski :
http://www.khodorkovsky.com/putinomics
Son propos : la doctrine économique qui tient le haut du pavé en Russie présente la particularité que les additions n’y tombent jamais juste.
Exactement comme en France, donc. Et ce, sous tous les gouvernements, de « droite » comme de gauche. Avec, il faut le souligner, l’approbation de tous les groupes de pression et partis d’opposition : syndicats, partis soi-disant « anti-système », Nuit debout et « antifas » divers.
Le conseiller du président Sergei Glazyev, qui fait partie du Conseil économique du Kremlin, propose « d’imprimer autant d’argent que le pays en a besoin ».
On trouve exactement la même chose dans le programme du Front national — et c’est exactement la même chose que font (ou réclament) les autres partis français, même s’ils le maquillent sous des formes plus présentables.
Notez, par exemple, le morceau de langue de bois omniprésent depuis toujours dans les médias et chez les hommes politiques, les intellectuels et même les économistes, selon lequel le gouvernement, régulièrement, « débloque des fonds » en faveur de tel ou tel groupe de pression. Comme si l’argent était produit naturellement dans les profondeurs de la terre, par quelque geyser à la puissance démesurée débouchant dans les caves de l’Elysée, et que la marque des mauvais gouvernements fût de « bloquer » ce jaillissement bienfaisant en s’asseyant dessus avec leurs grosses fesses, dans le but d’en priver indûment les Français.
La surprenante obsession poutinophile qui ravage la France, toutes tendances politiques confondues, s’explique naturellement par les opérations délibérées de subversion qui sont bien connues et que j’ai rappelées ici, malgré les couinements, les attaques personnelles et les dénégations aussi péremptoires que non étayées de quelques-uns.
Mais elle s’explique aussi par la tentative désespérée de s’accrocher au pseudo-modèle français, c’est-à-dire à l’anti-modèle russe. Contrairement aux mensonges du parti russe, selon lequel la France devrait s’inspirer de la Russie parce qu’elle fait le contraire de la France, le parti russe met, en réalité, la Russie au pinacle parce qu’elle fait exactement la même chose que la France.
Ils savent que ça ne marche pas, ça fait un demi-siècle que la réalité démontre tous les jours que ça ne marche pas, mais ils sont tellement terrifiés par ce qu’il faudrait faire (soit exactement le contraire) qu’ils réclament encore plus du même remède — lequel est, précisément, le poison.
Leur programme consiste à faire disparaître la réalité en hurlant qu’elle n’existe pas : « le politique doit commander à l’économique ». Naturellement, cela échoue constamment ; mais comme il se trouve en Russie un autocrate qui hurle encore plus fort qu’eux, et qui ajoute aux aboiements le banditisme et la terreur, ils s’imaginent que cela pourrait marcher en France.
Cela échoue en Russie, cela échoue en France, et cela achèvera de détruire l’une et l’autre nation si cette « politique » se poursuit. Mais ça ne fait rien, leur confort psychologique (et financier, pour ceux qui sont du bon côté du manche) vaut plus que toutes les réalités du monde.
Dans son adresse à Michelle D-LEROY, Robespierre | 02 juin 2016 à 19:59 écrit :
« Je pleure car mon pays se détruit du fait de Présidents incompétents voire traîtres à la nation !
Merci Michelle, la France a besoin de femmes comme vous ! »
Michelle D-LEROY peut défendre son point de vue elle-même. Cependant, il est parfois intéressant de sortir de notre pays pour voir comment d’autres jugent notre situation. En l’espèce, j’ai trouvé une revue suisse (Horizons et Débats, de Zurich) qui fait paraître périodiquement sur Internet un petit journal en ligne (http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1).
Ses articles, que l’on peut contester (j’ignore d’ailleurs quelle tendance politique sous-tend cette revue), sont souvent d’un intérêt certain, comme celui intitulé : «Il est temps pour l’Europe de se rappeler de sa propre culture» (http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4960).
La lecture de ces articles conduit effectivement à se demander si nos dirigeants, Français comme Européens, tout à leur type de gouvernance et leur idéologie, ne trahissent pas fondamentalement le système démocratique des pays constitutifs de l’UE.
@PhD | 02 juin 2016 à 14:43
Mgr Charles Ginisty (1864-1946) qui est à l’origine du l’édification de l’ossuaire de Douaumont et a consacré des années à rechercher des fonds pour mettre son projet à exécution a dû se retourner dans sa tombe.
Quant à l’évêque gauchiste actuel, sa prise de position dans le journal local ne m’étonne pas. Il a tout simplement voulu user de son influence pour contrer les cathos qui s’étaient dit scandalisés par cette scénographie et les rallier à sa cause. Agissant de ce fait davantage en gourou qu’en pasteur et répandant sans vergogne une parole qui a plus à voir avec la politique du maire que le spirituel. Ce qu’il avait déjà fait en d’autres occasions, notamment en participant en juillet 2015 à la rupture du ramadan… et quelques mois plus tard, le 17 novembre, en permettant à l’imam de Verdun (lors d’une veillée de prières suite aux attentats du 13) de faire un long prêche d’un quart d’heure dans la cathédrale, ce dernier proclamant en introduction Allah est grand et citant à maintes reprises le « saint Coran ».
J’aiiiiiime quand vous me flattez Mary. Encore que je craigne que sous le tapis ne se cache une peau de banane.
Herr Noblejoué, je ne préconise rien, vos suggestions valent largement les miennes, envoyez la sauce.
Bon, pas d’inquiétude. J’ai calculé qu’il manquait encore plus de quatre mètres pour que l’Institut de Philippe, sis rue d’Anjou – anciennement rue des Morfondus – ne soit atteint par les eaux de la Seine. « Tout fout le camp », si les objets de valeur et les dossiers sont surélevés, les dégâts ne seront que de peu d’importance, même en cas de crue plus forte que prévue. Et si vous avez besoin de bras, on est là.
Au fait, il y a un voisin qui se nomme François Hollande :/
La CGT est devenue une organisation terroriste, il n’y a plus aucun doute là-dessus ; pas la peine de disserter des heures et chercher des explications, des excuses et des faux-fuyants, ce sont des terroristes, nous sommes en face d’un cégéterrorisme, point barre !
Le salut finira par venir de la science.
D’années en années un peu plus de pontes des hôpitaux admettent que la conscience ne serait pas dans le corps. En catimini bon nombre de professeurs de médecine orientent les futurs ostéopathes vers la science des guérisseurs-magnétiseurs. Viendra donc le jour où la vision des auras vouera l’humanité à la sainteté.
Hier soir nous avons pu voir un documentaire nous relatant la supériorité de l’homme de Néandertal blond sur l’envahisseur noir venu d’Afrique, et que ce qui est blondeur aujourd’hui vient de lui.
Un film qui ne nous vient pas d’Hitler mais de la 5.
Nos scientistes rationalistes gauchos psychorigides voudraient nous faire croire que les progrès techniques sont liés à l’abandon de la spiritualité.
Faux : le Padre Pio n’aura cessé de guérir et de donner la vue à des aveugles même dépourvus des organes la permettant.
Lorsque science et spiritualité seront unies, l’homme dominera son existence matérielle pour s’en détacher.
Deux mille ans et plus, nous a-t-Il (avec la majuscule) dit… Pas trois mille.
@Xavier NEBOUT
« Le Padre Pio n’aura cessé de guérir et de donner la vue à des aveugles même dépourvus des organes la permettant »
Quel as ce Padre Pio !
Que le Gouvernement n’a-t-il ce même pouvoir surnaturel de remplir les poches de ceux qui n’ont plus rien !
Vous oubliez la démission face au radicalisme islamiste qui gangrène notre pays.
A ce sujet, je vous invite à voir en rediffusion La République des mères, reportage édifiant consacré sur France 2 au combat courageux de Nadia Remadna qui tente d’alerter l’opinion sur la progression de l’intégrisme, menant ainsi une action de salubrité publique avec quelques autres habitants de banlieue.
Je me réjouis qu’une partie de la gauche se réveille enfin et se souvienne de nos valeurs républicaines. Malheureusement, il est bien tard et, à l’instar de Madame Remadna, je suis très pessimiste.
Aujourd’hui, en France on peut se faire justice soi-même !
Réf. coupure d’électricité chez un privé…
Papili et Don Quichotte que répondent-ils ? Nous ne sommes plus dans un Etat (et état) de Droit ?
Et B. Cazeneuve qui nous la raconte en chiffres d’hommes disponibles et mobilisés pour les inondations… Comment céty qu’il disait ? « Ca va mieux » ?
@sylvain le 02 juin 2016 à 23:41
« La CGT est devenue une organisation terroriste, il n’y a plus aucun doute là-dessus ; pas la peine de disserter des heures et chercher des explications, des excuses et des faux-fuyants, ce sont des terroristes, nous sommes en face d’un cégéterrorisme, point barre ! »
Et en outre, ils sont tous pédophiles, c’est confirmé par la CFDT, et alcooliques, drogués à l’opium et francs-mac, c’est connu.
D’ailleurs, les travailleurs, ils s’en foutent, le sigle « CGT » désigne réellement un club très fermé de la haute : « Cheval-Golf-Tennis »
Renseignez-vous auprès de sylvain, ça fait belle lurette qu’il le sait…
On assiste aujourd’hui à une gigantesque braderie de printemps, tout doit être soldé avant l’euro de foot car pas question de gâcher la fête.
On compte sur les jeux du cirque pour calmer les mécontents de tous bords qui actuellement se pressent aux guichets pour obtenir et surtout conserver leurs avantages acquis sans tenir aucun compte de l’évolution des marchés. Le gouvernement brade à tout-va, peu importe que les chèques soient sans provision, un seul mot d’ordre, pas de vagues, le contribuable paiera la paix sociale. Cette gauche incapable de mettre en œuvre les réformes qui s’imposent nous réserve une faillite mémorable dont nous aurons du mal à nous remettre. Les sans-dents auront eu raison de se révolter et les fauteurs de troubles pourront continuer à pavoiser face à un pouvoir calamiteux et incapable de tenir la maison.
On a vraiment du souci à se faire !
@ Xavier NEBOUT | 02 juin 2016 à 23:42
« Lorsque science et spiritualité seront unies, l’homme dominera son existence matérielle pour s’en détacher »
Bonjour monsieur Rabelais ! 😉
N’est-ce pas Rabelais en effet qui disait « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (alors qu’il ne pensait même pas à l’atome en disant cela) 😀
« Le Padre Pio n’aura cessé de guérir et de donner la vue à des aveugles même dépourvus des organes la permettant. »
La bionique existait déjà au temps de Jésus et nous ne le savions pas ! Déjà à cette époque l’homme qui valait trois milliards gambadait dans les rues ! 🙂
La CGT aidée par les casseurs antifas est devenue une organisation terroriste, mêmes méthodes fascistes : destructions casses blocages chantages menaces agressions en toute impunité, ruine de l’économie planifiée depuis des décennies, mise au chômage de milliers de citoyens, instauration d’un climat de guerre civile.
Nous avons déjà l’islamoterrorisme, le terrorisme islamiste qui est toujours en activité, dorénavant il faut rajouter le terrorisme CéGéTiste : le Cégéterrorisme.
Deux grands dangers extrêmes qui ont pour but de détruire la France, avec l’approbation d’une majeure partie de la population qui se soumet masochistement à sa déchéance programmée.
Décidément tous ces petits « führer » à moustache (Hitler, Staline, Martinez) sont inquiétants pour l’avenir de nos bonnes vieilles « Zeures sombres » à venir.
Excellentes remarques de Bruno Dive dans le Journal Sud Ouest de ce jour sur la distribution de gestes d’amitié à tous ceux qui réclament.
36 000 maires de France dont la capacité de nuisance reste moins forte que celle d’un commando de la CGT. Une loi travail qui risque de rester comme l’une des plus coûteuses de l’histoire. En résumé, la marque du sapeur Camember plutôt que celle de Pierre Mendès France. Bien vu !
@Lucile
Je parlais de l’Euro 2016 (football). On ne parle plus que de cela.
Ah, c’est vrai, mais coupé du monde dans ma thébaïde – à part le lien avec ce qui reste de monde civilisé représenté par le blog de Philippe Bilger – j’avais complètement oublié !
Ceci dit, si nous en sommes réduits à tabler sur les jeux du cirque et sur les subventions jetées par la fenêtre pour nous en sortir, c’est plutôt mauvais signe, en nous rappelant ce qui est arrivé à la Rome de la décadence.
@ calamity jane
Je vous en supplie ne comparez pas M. Valls au Quichotte, il est exactement à l’opposé ! Quichotte était un ancien esclave des Ottomans, un valeureux guerrier qui a perdu un bras en guerre et l’inventeur du roman européen, Valls, tout sauf un poète, qui a une armada de personnes qui bossent pour lui, ne semble pas capable de tirer des leçons de l’histoire.
(Bien sûr j’ai identifié Le Quichotte à son auteur tout le monde l’aura compris !)
Tout fout l’camp Mère Michu ! Même les crues ne sont plus ce qu’elles étaient comme dans l’temps : la Seine et ses affluents acolytes se dégonflent.