Selon Alain Finkielkraut (AF), l’expression « Tout était mieux avant » est « frappée de ridicule » et « la nostalgie criminalisée » (Le Club le Figaro Idées).
Comme ma réaction immédiate me porte à approuver sans nuance ce regret du passé, je voudrais tenter de questionner le plus honnêtement possible ce « tout était mieux avant » pour faire le départ entre une conviction assurée ou un réflexe seulement conservateur.
Il me semble déjà qu’une telle nostalgie, si elle était globale, serait absurde dans la mesure où il est évident que des progrès considérables ont été accomplis dans, par exemple, les domaines scientifique et médical.
De tels progrès, d’ailleurs, qu’ils pourraient faire encourir le risque, par une volonté de recherche dévoyée, d’un transhumanisme, d’une obsession de défier les limites de notre corps et de notre finitude.
Cette évidence rappelée – le temps qui passe est un allié dans l’approfondissement de nos connaissances objectives au sens large -, je n’ai aucun scrupule à déclarer que « c’était mieux avant » dans tous les aspects de la société, l’évolution de l’art, la richesse de la culture, le courage politique – tout ce qui se rapporte à des tendances d’affaiblissement et d’appauvrissement contre lesquelles on a du mal à se battre parce que beaucoup les jugent inéluctables.
Pourtant, même face à ce constat dont la réalité nous affecte chaque jour, dans notre humanité, nos familles et notre condition de citoyens, il me paraît prudent de nous interroger afin de déterminer s’il y a bien en effet une décadence partout où je l’ai ciblée ou si notre perception négative ne résulte pas d’une approche nourrie d’hier et par hier, de notre inaptitude à concevoir que le fil du temps puisse être, même dans ces domaines aux antipodes des enseignements scientifiques, progressiste.
Pour certains, la société a changé et c’est tant mieux. Ce dont nous déplorons la perte, pour eux a été remplacé par d’autres modes, d’autres formes, des transformations ouvrant des perspectives réjouissantes pour le futur. Par exemple, si la culture classique a disparu, si l’écriture et l’oralité sont dégradées, ce n’est pas grave puisque les jeunes gens ont d’autres capacités, d’autres talents et que l’ordinateur et les réseaux sociaux les auraient rendus aussi vifs, voire davantage, que tous ceux enkystés dans une ancienne manière de penser, de sentir, d’écrire et de parler. Dans un ancien monde quand le nouveau serait riche de promesses et le refrain du déclin une facilité paresseuse.
Si je ne méprise aucun de ces arguments, je ne les crois pas exacts. Et j’estime désespérée l’apologie des temps actuels par rapport à des périodes qui justifient implacablement le « c’était mieux avant ».
Prêchant pour ma chapelle, je crains que la relégation des humanités, avec le caractère universel des matières qu’elles abordaient et la culture qui leur était consubstantielle, ait favorisé une réduction de la curiosité et des appétences intellectuelles en donnant une place prédominante aux approches techniques et au pragmatisme. Ce n’est pas soutenir que ces processus ne correspondent pas à un certain type d’intelligence mais constater qu’ils relèvent de spécialités et échappent donc à une plénitude qui constituait le monde ancien comme un modèle.
Pour ma part, dès la première phrase d’un interlocuteur et bien davantage lors d’un échange nourri, il est facile, sans me tromper, de déterminer ce qui l’a formé et qui l’a instruit, si les humanités, les langues anciennes, la philosophie, l’Histoire et la littérature l’ont structuré ou seulement un terreau scientifique spécialisé ayant ses forces et ses avantages mais limité dans son ouverture au monde et son appréhension des autres.
Les humanités, c’est probablement la porte la plus efficace pour accéder à l’humanité. De même que lire Marcel Proust est sûrement l’accès le plus direct à la vie dans ses composantes les plus complexes et aussi les plus simples (contrairement à ce qu’on prétend).
L’argumentation qui suit est délicate mais je soutiens qu’au fil du temps, des vertus essentielles, à force de n’avoir plus été assez mises en oeuvre singulièrement et collectivement, ont quasiment disparu et ont conduit des institutions capitales pour notre pays à péricliter.
L’autorité qui a déserté l’Etat, c’est une faiblesse qui s’est prise pour la norme. La fermeté et la rigueur qui n’ont plus cours à l’école, c’est l’enfance et l’adolescence qui sont blessées et sans doute mal préparées à leur avenir. La culture, l’art, enkystés dans la personnalisation du créateur, c’est l’universel qui est saccagé et le consensus fondamental et exemplaire suscité par les grandes oeuvres classiques qui est mis en pièces. La vulgarité, le mépris, la faillite de l’écoute qui pullulent en politique, dans les médias et sur les réseaux sociaux, c’est la superbe intercession de la communication – entre soi et les autres, entre les citoyens, entre ceux qui dirigent et ceux qui sont gouvernés, entre la parole publique et les multiples et parfois contradictoires attentes du peuple – qui est gravement endommagée.
Oui, si tout n’était pas mieux avant, il n’est pas faux de déplorer l’effacement d’un certain nombre d’indiscutables supériorités d’hier par rapport à aujourd’hui.
À une double condition.
Que nous ne soyons pas amers dans notre ton mais persuadés qu’il suffirait d’une authentique audace politique approuvée par la majorité des citoyens (ils n’espèrent que cela !) pour qu’une part exemplaire du passé revienne dans notre présent et soit restaurée. Pour notre plus grand bien.
La véritable question du progressisme est de savoir si le progrès technique peut faire progresser un homme qui reste toujours ce qu’il est et ne se heurte pas à la fixité de son tempérament.
Le progrès technique a cette limite que celui qui va savoir en profiter risque de seulement savoir s’en servir en ignorant comment et selon quel principe est fabriqué l’outil dont il se sert. Il va consacrer des heures à étudier son outil en s’éloignant d’autant de son usage. Il va pratiquer le culte de l’outil pour devenir un parfait usager (sic).
L’usager du progrès technique est comme l’homme du réchauffement climatique: il a quelque chose d’un homme préhistorique, il croit que la politique du roi primitif peut faire la pluie et le beau temps.
D’où un abaissement du « courage politique »: la crédulité du citoyen lambda n’incite pas le candidat qui se propose à ses suffrages pour le diriger à se donner de la peine. En ressort Emmanuel Macron que l’on prend pour Michel Rocard parce qu’il fait des moulinets et se perd en paroles en surestimant son verbe.
À la question du progressisme, on pourrait répondre que le progrès technique peut favoriser un développement humain si la société facilitée par le progrès n’avait pas un soubassement individualiste. Le progrès technique est la prothèse de l’autonomisme, cette illusion par laquelle chacun croit n’avoir besoin de personne, disposer d’une prothèse qui le garantit contre ses incapacités, et être à l’origine des lois de la nature, sans avoir la rébellion de l’anarchiste qui fait de cette posture une protestation artistique. Mais le progrès de la consommation est inversement proportionnel à celui de la production.
Ayant connu une partie de cet « avant » supposé avoir été « mieux », puis-je suggérer que l’avant existe toujours ? Il suffit de le chercher dans les tribus de Sibérie, le sud du Soudan ou en Ouganda, dans les profondeurs des tropiques au Mozambique ou de l’ex-Zaïre, entre autres…
Il n’est pas caché non plus dans certaines régions du Brésil ou du Chili ou quelque île du Pacifique !
Mais pour avoir accès à cet avant et le connaître, il faut oublier l’égoïsme national, savoir que nous Français ne sommes qu’environ 1 % de la population sur Terre et comprendre qu’à force de vouloir plus (le fameux pouvoir d’achat), nous nous dirigeons vers le « mal après » ou, du moins, le préparons pour les générations futures !
La crainte est que l’âge d’or, qui a réellement existé sous le nom de « Trente Glorieuses », est en voie de disparition !
Le problème est que nous vivons trop longtemps en France et que, retraite aidant, il nous faut occuper 25 ans de loisirs, un terme peu connu et de durée très limitée… avant !
Avant, la culture, hélas, était le privilège d’une minorité dont Alain Finkielkraut n’aurait probablement pas bénéficié, il aurait été inconnu faute d’ordinateur et de télévision ! Ces engins modernes que les hordes sibériennes de Poutine viennent découvrir et récupérer en Ukraine, un tantinet violemment, avec les grille-pains, sèche-cheveux et autres !
Je préfère lire, même Zemmour et Onfray, au chaud dans un fauteuil en écoutant du néoclassique sur YouTube, que Proust et Camus ou Steinbeck et Hemingway assis sous un arbre dans une savane africaine !
À écouter Finkielkraut, et pas que lui, on est en droit de conclure que le citoyen français est passé de grognard à geignard !
De toute façon, la règle est qu’on ne se rend compte de ce qu’on avait avant… qu’après !
Car comme dit la sagesse populaire : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait… » 🙂
L’ancien est persuadé que c’était mieux avant, le moderne est sûr que c’est mieux maintenant. Querelle répétée à l’infini, la pluie purifiera les regrets de la nostalgie tandis qu’elle émoussera les aspérités des écueils de l’arrogante conquête d’un avenir sublimé.
Les empires se font et se défont, le peuple de France ne pèse pas lourd coincé entre les USA, la Chine et l’Islam conquérant.
« Tout était-il mieux avant ? »
C’est curieux mais j’entendais déjà ce refrain quand j’étais tout petit par des adultes se lamentant sur leur sort.
Et pourtant « avant » c’était quoi ? La guerre, les privations, la peur de se prendre une bombe sur la tête, bombe allemande ou américaine, peut importe puisque le résultat était le même.
Eh oui, pour les « vieux », avant c’était toujours mieux. Même si les conditions de travail étaient plus dures, l’espérance de vie plus courte, avec son lot de petites misères auquel on ne saurait échapper.
Oui mais c’était avant, du temps où l’on était jeune, le temps des copains, des petites aventures sans lendemain mais que l’on n’oublie pas.
Bref, c’était le bon temps !
Dans trente ans je crains que l’on n’entende encore ce petit refrain défaitiste.
« Pour ma part, dès la première phrase d’un interlocuteur et bien davantage lors d’un échange nourri, il est facile, sans me tromper, de déterminer ce qui l’a formé et qui l’a instruit, si les humanités, les langues anciennes, la philosophie, l’Histoire et la littérature l’ont structuré ou seulement un terreau scientifique spécialisé ayant ses forces et ses avantages mais limité dans son ouverture au monde et son appréhension des autres. » (PB)
Les esprits dont l’intelligence est non pas la plus brillante – qualificatif un peu galvaudé et creux – mais la plus ouverte et la mieux structurée sont ceux qui ont eu la chance de bénéficier à la fois d’une culture classique et d’une culture scientifique.
Tout n’était pas mieux avant, puisque ce sont bien les erreurs de cet état antérieur d’où sont nés une large part des problèmes présents.
« Tout », donc, non, évidemment pas. Certains excès du passé ont alimenté ce qui donne les excès du présent.
On avait coutume de dire que la boucherie de la Première Guerre mondiale avait fait taire le positivisme du XIXe siècle, période où la référence et le but n’étaient plus la reproduction d’un passé jugé supérieur (Renaissance, etc.) mais la croyance en des lendemains chantants.
Mais les dérivés du marxisme sont toujours là, avec l’absurde idée de sens historique, où la nouveauté serait nécessairement bonne, qualifiée de progrès. L’idéologie verte, pour ne donner qu’un exemple, n’est qu’une nouvelle mouture de l’esprit totalitaire qui conduit aux pires excès, toujours sous couvert d’être révolutionnaire comme l’étaient le national-socialisme ou le bolchevisme, avec une vérité absolue permettant de soumettre la société.
« Tout » n’était pas mieux avant. Mais ne pas avoir le droit d’apprécier le passé par aspect, comme s’il s’agissait d’un outrage au présent et à l’avenir, évidemment, c’est dramatique.
Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins ni faire des dissertations psychédéliques interminables qui ne sont que des batailles d’ego pour sachants frustrés aux chevilles enflées comme on peut en lire trop souvent ici.
J’aimais mieux le monde d’avant c’est clair et net :
Villes et villages : du blanc.
Rugby… du blanc, du vrai, élevé au bon maïs de l’Adour.
Ecoles lycées : du blanc.
Les noms des gens : du blanc de bonne souche gauloise.
Le non-blanc était une curiosité. D’ailleurs nous n’en avions vu qu’en photos dans les livres d’histoire-géo.
La police cognait les rares racailles dans leurs fourgons, les juges jugeaient, pas de relaxes ni de multirécidivisme, on ne revoyait jamais les délinquants une deuxième fois, ils avaient compris leur douleur.
Il existait la menace très salutaire et dissuasive de la peine de mort et des maisons de correction.
Et puis sont venues les gauches et leur culture de l’excuse : Badinter, Taubira, Dupond-Moretti, un boulevard d’appel d’air aux délinquants, la criminalité a explosé, police craintive, juges gauchistes complices du crime, invasions programmées de migrants mineurs criminels protégés par les pouvoirs immigrationnistes mafieux esclavagistes et surtout l’éclosion d’une espèce hallucinogène qui défie tout entendement : les Nupes, une parodie de caricature Ubu de la politique.
À la morale, au respect, au civisme, au patriotisme, au bonheur, à l’amour, à la beauté et à la réussite ont succédé la haine, l‘anarchie, l‘incivisme, la violence du fascisme de gauche, le culte de la laideur et de l’échec.
Nous sommes comme F68.10, champions en moratoires, mais aucun ne viendra à bout de l’enfer charia islamiste qui détruit notre pays.
Subtil et intelligent plaidoyer pour le conservatisme, car non systématique et non polémique. Chaque paragraphe mériterait une discussion approfondie. Je m’en tiendrai à deux remarques.
La première en forme de question : c’est quoi « avant » dans le « c’était mieux avant » ? Reprenons l’exemple de Proust : « lire Marcel Proust est sûrement l’accès le plus direct à la vie dans ses composantes les plus complexes et aussi les plus simples (contrairement à ce qu’on prétend). » Admettons, mais alors avant Proust c’était moins bien qu’après Proust. Proust marque donc un progrès même si nombre de ses contemporains ne s’en sont pas aperçu.
Le progrès peut donc s’appliquer à l’art, à la littérature, à la culture, mais il faut un certain temps pour s’en rendre compte, d’où le sentiment pour les contemporains que c’était mieux avant. On pourrait prendre en peinture l’exemple des impressionnistes, très décriés à leur époque.
Deuxième observation je ne partage pas du tout la hiérarchie que Philippe Bilger établit entre les « humanités » et « le terreau scientifique spécialisé ». Il y a une culture scientifique comme il y a les humanités. Posséder l’une sans rien connaître de l’autre c’est être intellectuellement hémiplégique. Comme vous l’a dit récemment Luc Ferry : « Si vous ne connaissez rien à la science et rien à l’économie, vous êtes à côté de la plaque. »
En fait derrière le « c’était mieux avant » se cache souvent la nostalgie de la jeunesse perdue. Alain Finkielkraut, pour en revenir à lui, était en 1968 un maoïste convaincu, il voulait faire du passé table rase, il voulait changer le monde. C’est le monde qui l’a changé. Alors, Finkie il était mieux avant ?
Je vous rejoins, Monsieur Bilger, dans ce que vous exprimez ici. Vous assumez ici votre choix d’être « réac » dont vous vous étirez déclaré fier il y a déjà assez longtemps.
De fait, le progressisme est autre chose que le progrès auquel nos sociétés aspiraient. Mais pour cela, encore faut-il disposer dès sa formation, notamment secondaire et universitaire mais aussi primaire, d’un socle ferme à la fois philosophique, littéraire et scientifique et non de ce qui s’apparente à des sables mouvants parce que limité au nombrilisme triomphant.
Déjà, l’expression écrite, devenue indigente même chez nombre d’universitaires pourtant titulaires de diplômes d’un grade élevé, ne permet plus d’exprimer une pensée de manière approfondie et complexe. En sus, l’identité est devenue racialiste, en réalité un racisme inversé destiné uniquement à exclure l’homme blanc porteur de tous les malheurs du monde. Une discrimination assumée par ceux qui s’en réclament. Le discours de madame Sandrine Rousseau est emblématique de la dégradation du niveau de la pensée.
En outre, l’identité, au-delà de la couleur de peau emblématique de la pensée des racialistes-indigénistes-wokistes, se limite à présent à la seule sphère pubienne avec en outre la prétention d’en contester sa nature contre les fondements scientifiques de la biologie humaine…
Alors oui, même si le mot « tout » est largement excessif, sur le fond des principes fondamentaux et organisationnels de notre société, beaucoup de choses étaient mieux avant !
En réalité on assiste à la fin de l’idéologie soixante-huitarde. Le problème reste de définir ce qui va la remplacer. Je crains que celle de monsieur Macron dans ses fonctions de chef de l’État n’apporte pas de sensible amélioration. Il suffit de se référer à la désignation du ministre de l’Éducation nationale, non pour sa personne, mais bien pour ce qu’il représente comme exemple de l’idéologie en cours.
@ sylvain
« Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins ni faire des dissertations psychédéliques interminables qui ne sont que des batailles d’ego pour sachants frustrés aux chevilles enflées comme on peut en lire trop souvent ici. »
Petit prétentieux, va. Vous vous êtes seulement pris une fessée après l’avoir demandée, et maintenant vous vous plaignez de la tournure d’esprit de votre partenaire en sadomasochisme ? Pas très fair play, en plus d’être prétentieux.
Si vous en avez assez des « sachants frustrés aux chevilles enflées », il y a une recette simple: cessez de les haranguer de manière provocatrice en utilisant le mot « moratoire » à tort et à travers, que visiblement vous ne comprenez pas. Car, je vous en informe: je ne tolère pas votre comportement.
« Nous sommes comme F68.10, champions en moratoires, mais aucun ne viendra à bout de l’enfer charia islamiste qui détruit notre pays. »
Je répète: les moratoires, c’est bien. Faire des moratoires sur les expériences scientifiques des fondamentalistes visant à voir si les homos savent voler quand on les balance des toits, c’est une bonne idée.
« Il existait la menace très salutaire et dissuasive de la peine de mort et des maisons de correction. »
Je pense qu’on devrait vous envoyer en hôpital psychiatrique. Pour corriger vos défauts de pensée assez marqués.
Sinon, vu votre regret de ce si beau passé, je vous conseille de l’assouvir en déménageant en Iran. Là, vous aurez tout le plaisir de pratiques d’exécutions parfaitement saines, et visant à maintenir un ordre salutaire sur Terre:
Meurtre ? peine plancher de mort même pour les mineurs. Viol ? peine de mort.
Enlèvement ? peine de mort.
Drogue ? peine de mort.
Protestation postélectorale ? peine de mort.
Espionnage, trahison et diverses infractions militaires ? peine de mort.
Rébellion ou « corruption sur Terre » ? peine de mort. Appartenance à un groupe paramilitaire (= ennemi de Dieu) ? peine de mort.
Adultère ? peine de mort.
Sodomie ? peine de mort.
Lesbianisme ? peine de mort.
Relation sexuelles hors mariage ? peine de mort. Consommation d’alcool ? peine de mort.
Vol à main armé ? peine de mort.
Blasphème envers personnages de l’islam ? peine de mort.
Vol avec récidive ? peine de mort.
Contrefaçon, contrebande, spéculation ? peine de mort. Production ou diffusion de films pornographiques ? peine de mort.
Production ou préparation de nourritures, boissons ou cosmétiques ou produits sanitaires entraînant la mort (genre « vaccins ») ? peine de mort.
Prostitution ? peine de mort.
Apostasie ? peine de mort.
Allez vivre en Iran, ce pays parfait, où on sait la valeur de ces traditions du passé.
Quant à moi, si vous y tenez, je veux bien remettre au goût du jour la guillotine pour tous ceux, chrétiens compris, qui souhaitent contester l’idée qu’il n’y a pas de religion d’État en France. Si vous aimez la peine de mort, je veux bien faire un effort pour vous satisfaire. Et je vous propose donc d’être le premier à poser la tête sur le billot pour fêter nos retrouvailles avec nos traditions.
C’était en effet bien mieux avant, je vous le confirme. On peut même aller jusqu’au Wicker Man parce que notre néolithique fut si brillant.
P.-S.: venir feindre de vous plaindre de la lapidation, dans le contexte iranien, c’est quand même se moquer du monde. Triste qu’il faille un « ego de sachant frustré aux chevilles enflées » pour oser vous expliciter ainsi l’insondable co***rie de votre bullshit.
N. B.: Si vous considérez être dans votre bon droit en regrettant la peine de mort, je vous informe que ce n’est pas parce que je serais « progressiste » ou « islamo-terro-gauchiste » de centre-droite que je serais contraint de jouer les Bisounours outrés d’un retour de la peine de mort. En somme: « Vous voulez le retour de la peine de mort ? OK. Voilà comment je veux l’appliquer: vous d’abord. »
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@ Marc Ghinsberg
« La première en forme de question : c’est quoi « avant » dans le « c’était mieux avant » ? Reprenons l’exemple de Proust […] Admettons, mais alors avant Proust c’était moins bien qu’après Proust. Proust marque donc un progrès même si nombre de ses contemporains ne s’en sont pas aperçu. »
Très juste.
Le progrès moral, c’est simplement quand nous avons honte de certaines pratiques de nos ancêtres.
Cher Philippe,
Même si bien de vos regrets sur l’évolution des choses en France peuvent se concevoir, votre texte doit être relativisé par ce fait : depuis vingt-cinq siècles, sans interruption, en France comme ailleurs, il y a eu des penseurs pour déplorer le temps présent et regretter les temps anciens.
C’était mieux demain, ce sera mieux hier.
Avant, on est plus jeune. C’est peut-être mieux, dans l’esprit. Pour celui qui croupissait dans un camp de concentration, demain a certainement été mieux. Pendant qu’il croupissait, avant devait certainement lui sembler bien mieux.
Nous sommes des animaux fait en grande partie d’instinct de survie. Quoi de plus étonnant de se trouver mieux quand la vie et ses promesses sont encore devant soi.
Je fais partie de ceux, cher hôte, qui pensent que les jeunes d’aujourd’hui, n’ayant pas lu Marcel Proot, sont souvent intellectuellement bien plus vifs que ceux se l’ayant fadé dans la Pléiade.
Nous avions comme distraction les bagarres de bouses de vaches. Ils ont Internet. Question odeur c’est quand même mieux.
Le c’était mieux avant, pourquoi pas, mais quoi, pour qui.
Il y a encore 40 ans personne ne s’exprimait comme aujourd’hui sur le blog d’un remarquable ancien avocat général de la République. Vous m’direz, c’était peut-être bien mieux.
Il faut avouer que la génération d’après-guerre aura connu à la fois des conditions d’existence plus dures que la génération d’aujourd’hui: accès à la mobilité – qui prenait l’avion pour partir au soleil dans les années 1950-1960 ? – taille des logements réduite, équipements de confort peu abondants, une alimentation pas toujours délicate, un temps de travail plus long et en même temps le plein emploi, la lecture au lieu de l’abrutissement télévisuel, des paysages pas encore ravagés et l’absence d’une immigration violente et peu digne.
Curieusement, certains représentants de la génération actuelle s’émerveillent des pépites du cinéma français (Melville, Truffaut, Sautet, pour n’en citer que quelques-uns) d’alors ou des chanteurs « à texte » (Barbara, Brassens, Ferré, Nougaro…) et musiciens classiques (Dutilleux, Messiaen) que nous pûmes (et pouvons encore) savourer…
Beaucoup se rendent compte de l’appauvrissement culturel que nous vivons, comme s’il y avait un contre-coup des révolutions technicienne et scientifique: des cerveaux radicalement hémiplégiques et plus de « cervelles bien faites ».
Comment ne pas évoquer également les tortures subies par la langue française sur les ondes et dans les articles journalistiques.
Mais, dans ce cas la dégradation a commencé avec 1968 donc après l’avant !
@ F68.10 | 03 décembre 2022 à 12:35
« ….visant à voir si les homos savent voler quand on les balance des toits, c’est une bonne idée….. »
Ben dites donc, vous fumez quoi ? Vous êtes homophobe sûrement pour avoir des hallucinations pareilles, faut vous soigner ou bien arrêter définitivement ces moratoires qui attaquent vos boyaux de la tête, je ne peux plus rien pour vous.
Quelqu’un que je connais bien est très cultivé, lit beaucoup de livres, de bons journaux et aime tout particulièrement la musique classique. Ce goût pour la (bonne) musique le pousse à n’écouter que des radios musicales. Comme je lui parle de France Culture, il me répond, ce qui me surprend, « Je n’écoute jamais France Culture ».
Sur France Culture, je ne rate jamais les émissions suivantes : « Avec philosophie », tous les matins de 10 h à 11 h. « Répliques », d’Alain Finkielkraut (dont vous parlez, cher Philippe, dans votre billet), le samedi matin de 9 h à 10 h. « L’esprit public », le dimanche de 11 h à midi. On y est en bonne compagnie.
On peut écouter ces émissions même si on aime avant tout la musique.
@ Marcel P | 03 décembre 2022 à 10:44
« L’idéologie verte, pour ne donner qu’un exemple, n’est qu’une nouvelle mouture de l’esprit totalitaire qui conduit aux pires excès, toujours sous couvert d’être révolutionnaire comme l’étaient le national-socialisme ou le bolchevisme, avec une vérité absolue permettant de soumettre la société. »
Très juste.
Mais pour coller au thème de ce billet, le fait que ces sinistres idéologies prospèrent toutes en s’appuyant sur d’immenses viviers d’idiots utiles, n’est-il pas principalement dû à ce que ces derniers n’ont pas eu la possibilité d’avoir été dotés d’un minimum d’esprit critique, faute d’avoir été formés à l’école par ce que l’on appelait les humanités ?
@ sylvain
« Ben dites donc, vous fumez quoi ? Vous êtes homophobe sûrement pour avoir des hallucinations pareilles, faut vous soigner ou bien arrêter définitivement ces moratoires qui attaquent vos boyaux de la tête, je ne peux plus rien pour vous. »
Arrêtez de tordre le sens des mots. Vous êtes ridicule: vous avez tronqué mon propos, à dessein. N’importe qui peut le constater.
Propos initial: « Faire des moratoires sur les expériences scientifiques des fondamentalistes visant à voir si les homos savent voler quand on les balance des toits, c’est une bonne idée. »
Je persiste donc et je signe.
Allez jouer ailleurs, maintenant. Cessez d’insister avec vos interjections à base de pseudo-« moratoires » qui ne démontrent que votre acharnement et votre entêtement à faire dérailler toute discussion. Achetez-vous une arme, et allez jouer aux cow-boys et aux Indiens en vue du prochain putsch que vous appelez de vos vœux aux cris de Montjoie Saint-Denis.
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@ Patrice Charoulet
« Même si bien de vos regrets sur l’évolution des choses en France peuvent se concevoir, votre texte doit être relativisé par ce fait : depuis vingt-cinq siècles, sans interruption, en France comme ailleurs, il y a eu des penseurs pour déplorer le temps présent et regretter les temps anciens. »
Le premier tel penseur connu étant Héraclite d’Éphèse.
« Héraclite était membre de la plus puissante famille aristocratique d’Ephèse selon le témoignage d’Antisthène de Rhodes (cité par Diogène Laërce) […] Éphèse, cité ionienne, particulièrement florissante aux VIe et Ve siècles [avant Christ], a changé de régime politique du vivant d’Héraclite, en faveur d’une constitution démocratique, soutenue alors par la Perse. Il semble qu’Héraclite n’ait pas été favorable à ce changement, sans que l’on n’en sache beaucoup plus. » — wiki
En effet. Héraclite n’apprécia pas. Mais au lieu de « tout fout l’camp », il affirma:
« On ne peut entrer deux fois dans le même fleuve. »
@ F68.10 | 03 décembre 2022 à 12:35
Vous êtes vache avec sylvain même s’il lance le bouchon un peu loin.
Cela ne va pas plaire à Marchenoir qu’on étale sa vie quotidienne alors qu’elle n’est finalement souvent que le résultat de décisions politiques.
À l’instant, j’ai eu un fils au téléphone. Accrochage sur le périph toulousain, sans gravité. Mon fils propose de faire un constat alors qu’il est en tort. Refus de l’autre automobiliste et de ses occupants. Il m’indique qu’ils ne sont pas sympas et veulent de la « thune ». Je lui demande de répondre par oui ou par non si c’est de la racaille selon la terminaison sylvanesque: « Oui ». Mon fils, manager info, n’est pas du genre costaud et violent. Je suppose que leur voiture est volée ou sans assurance. Je lui demande de se dépêcher sans être « accompagné » de retirer les 100 euros qu’ils demandent. L’histoire à cette heure n’a pas eu de prolongement, j’en saurai plus plus tard. À Toulouse centre, c’est quasiment dans les faits couvre-feu dès 23 heures.
F68.10, c’est comme ça partout en France avec pour plus de 80 % les mêmes origines pour les auteurs des faits alors qu’ils sont encore minoritaires au sein de la population.
Que comptez-vous faire pour que les sylvain ne se multiplient pas de façon exponentielle ? S’armer ?
Car c’était mieux avant… Je peux vous le dire, ayant été gamin de Paris jusqu’à ma majorité.
Lucrèce (« De rerum natura », V) croit savoir que la terre, autrefois, était plus féconde, le travail des champs moins dur. Le « C’était mieux avant » ne date pas d’hier !
Sur une stèle chaldéenne datant de 3800 ans avant notre ère, on peut lire ceci : « Nous sommes arrivés en des temps mauvais, et le monde est devenu malfaisant ». Platon (« La République », VIII) dit à peu près la même chose. On regrette sa jeunesse, on enjolive le passé ; et, dans la foulée, on noircit le présent et/ou l’avenir.
L’âge d’or est un mythe, un conte pour enfants qui plaît beaucoup aux gens qui ne sont plus des perdreaux de l’année.
P.-S.: ce qui ne m’interdit pas de préférer La Fontaine à Houellebecq et Mme de Sévigné à Christine Angot.
Selon Alain Finkielkraut, l’expression « Tout était mieux avant » est « frappée de ridicule » et « la nostalgie criminalisée » » (PB)
Ce philosophe de bazar devrait se couvrir la tête de cendres ! Il geint comme une vieille femme et donne des haut-le-cœur… Il gémit et se plaint avec des tremblements qu’il prend pour de la colère, ce qui va bien à un soixante-huitard et n’étonne pas.
C’est pourquoi je dirais, si cela est permis car si d’après lui la nostalgie est criminalisée, critiquer ses positions l’est certainement aussi, mais enfin, je m’en tamponne, et je dirai que ceux qui ne vivent plus dans le présent par peur, qui craintifs, pleurent et se lamentent sur ce qui n’est plus, qui ne peuvent regarder le vent du futur disperser leurs ramassis de jérémiades, ceux-là ne sont ni philosophes, ni cicérones… Ils ne servent à rien ! Mais il faut être magnanime et leur conseiller de lire le poème de Victor Hugo, Fonction du poète Les Rayons et les Ombres, Ollendorf, 1909, 17 (p. 537-547), dont voici un extrait (lisez-le tout entier, ça nettoiera les méninges d’un trop-plein de veulerie…) :
« Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
Il est l’homme des utopies,
Les pieds ici, les yeux ailleurs.
C’est lui qui sur toutes les têtes,
En tout temps, pareil aux prophètes,
Dans sa main, où tout peut tenir,
Doit, qu’on l’insulte ou qu’on le loue,
Comme une torche qu’il secoue,
Faire flamboyer l’avenir ! »
Hugo nous parle des poètes, son temps à lui n’a pas eu, comme le nôtre, cette puante et vicieuse floraison de philosophes de bazar…
J’invite ce pleurnicheur professionnel à ce qui était drôlement dit par lui : « Taisez-vous ! »
Concurrence presque déloyale pour Sandrine Rousseau !
https://twitter.com/Circonscripti18/status/1598960768308826113
Que veulent-ils sur LCI, une guerre totale ?
Macron n’a pas infléchi d’un iota la politique protectionniste de Biden, politique dont le but était de séparer l’UE de la Russie et de noyer l’Europe dans le foutoir qui en résulterait.
Alliance Europe occidentale + Russie = une grande puissance concurrente potentielle.
Europe occidentale versus Russie = deux nains sans importance.
Le débris d’UE étant plus que jamais dépendants des miettes que lui jettera le rapace Oncle Sam (en perte d’hégémonie mondiale) après lui avoir ravi ses industries, ses parts de marché et lui avoir fourgué son gaz de schiste au prix fort pour se requinquer.
Quant à la Russie, riche en matières premières mais n’ayant plus pour alliés que les « pas gentils » de la terre, les USA sont en train de tout faire pour liquider Poutine et la faire éclater en multiples pays « ethniques » sous-développés faciles à se mettre dans la poche pour capter leurs richesses naturelles selon un scénario bien connu et déjà mis en application dans d’autres contrées.
Ne restera que le gros morceau, la Chine…
Dans la France, tout part en vrille.
Quels sont les idiots qui ont voté pour cette équipe macroniste deux fois de suite ?
Les abstentionnistes ne veulent jamais choisir.
Pourtant, quand l’heure est grave, il faut choisir même si, malheureusement, tout ne semble pas parfait.
Il faut choisir ce qui semble être le moindre mal.
Les Français ont donc ce qu’ils méritent et ce n’est que le début !
L’expression « dans quel monde vit-on ! » gagne une place devant l’expression « de toute façon y’a plus d’saisons ! ». Les retraités en colère promettent de ne pas en rester là.
À l’évidence, c’était mieux avant. Mais quand ? À quelle date tout a-t-il commencé à partir en sucette ? Avec Sarkozy l’Américain, disent les uns. Avec Mitterrand l’arsouille, disent les autres. Non, c’est Giscard et le regroupement familial. N’importe quoi ! c’est Mai 68. Pas du tout, c’est 1945 et le gaullo-communisme (là, nous ne sommes pas très nombreux, en fait).
Vous n’y êtes pas, c’est avec la Première Guerre mondiale que l’Europe s’est suicidée. Grave erreur : depuis la Révolution, la France n’est plus que l’ombre d’elle-même.
J’en connais même un qui dit : c’est la Renaissance qui a tout fichu en l’air (et il n’est pas le moins convaincant). C’est là que l’humanisme libéral a commencé à bousiller le joyau du christianisme. Le droit romain a remplacé la subsidiarité catholique, la perspective dans la peinture a chassé Dieu et mis l’homme au centre de l’univers.
L’étatisme et la modernité allaient suivre inéluctablement, mettant fin au sublime Moyen Âge, avec ses cathédrales, ses universités, sa presse à imprimer, ses abbesses, ses saintes, ses reines et ses savantes. Une ère qui donna à la femme une éminence jamais égalée par la suite.
Bon, évidemment, si nous tournons le bouton réactionnaire à fond vers la gauche (c’est à dire vers la droite), nous allons devoir nous priver de Van Eyck, de Jean-Sébastien Bach et du courant électrique.
Que faire ? comme disait le précurseur de « l’anti-racisme », du « wokisme » et de la lutte contre le changement climatique. Vous suggérez que la solution serait politique. Je ne crois pas. Je soupçonne l’attente du chef providentiel ; ça ne marche pas, ces trucs. On a eu Obama, le nègre magique, puis Trump, le Terminator de droite. On a vu ce que ça a donné.
Non, je pense que pour mesurer l’ampleur de la tâche, il faut chercher l’analogie avec la maladie mentale collective qui accable le peuple russe. Là-bas comme ici, le redressement se fera en partant de la société, ou ne se fera pas. Il nous faudra des Alexeï Navalny, des Wassyl Slipak, des Vladimir Kara-Murza…
@ F68.10 | 03 décembre 2022 à 13:39
« Je persiste donc et je signe »
Que vous fumez et que vous êtes homophobe ?
Je persiste et signe que vous devriez consulter, les LGBT vont pas être contents, présentez-leur vos excuses.
Jacques Le Goff se plaisait à dire qu’il aurait préféré vivre au XIIe siècle même avec une espérance de vie moindre.
Alors pourquoi ?
L’orgueil d’un ville n’était pas le stade de foot, mais la cathédrale en construction, voilà qui en dit déjà très très long.
Le spectacle, ce n’était pas Hanouna, mais les homélies des Bernard et des Victor qui ont fait vibrer la vie intellectuelle du Moyen Âge. Voilà qui en dit encore très très long.
Et le chef, ce n’était pas l’innommable, mais des Saint Louis.
Les fêtes étaient partout et tout le temps, on se réunissait dans la maison de l’un et de l’autre – c’est pourquoi les cheminées étaient si grandes.
Les Don Camillo assuraient la paix sociale. Les seigneurs vivaient pauvrement dans le château de tous.
L’Eglise avait en charge toutes les aides et assistances et sa justice était vénérée.
Alors comment en sommes-nous arrivés aux portes de l’enfer ?
L’Eglise fut la première fautive, mauvais prêtres, discordes internes, chasse imbécile au dit surnaturel, elle ne fut plus la mère vénérée et incontestée, et les enfants prirent la parole sans savoir de quoi ils parlent. À chacun sa religion, et pour faire plus fort que l’autre sans religion.
Le protestantisme, 1789, la « libération », 68, et l’apothéose LGBT vers l’anéantissement de la nature humaine.
Comment en sortirons-nous ?
– Une invasion de l’Islam ? Peut-être.
– Une résurrection de la spiritualité après une libéralisation de l’ayahuasca (DMT) ? Il y aurait un prix à payer, mais ça vaudrait probablement le coup.
– une invasion de l’Europe par Poutine, peut-être.
Une guerre civile aboutissant à un franquisme ? Nous n’avons pas de Franco à l’horizon, mais on est prié de rendre les armes… Des fois qu’il faille se défendre contre l’invasion africaine, comme ça, seuls les Français seront désarmés.
@ Isabelle
Excellente analyse.
Cela me rappelle un petit livre qui ravira les latinistes et ceux qui ne le sont pas (il est bilingue, heureusement !).
Épatant. On me l’a piqué, d’ailleurs.
https://www.babelio.com/livres/Quesemand-Rien-de-nouveau-sous-le-soleil–Nihil-novi-sub-so/538815
« Rien de nouveau sous le soleil – Nihil novi sub sole » de Anne Quesemand et Juliette Le Maoult. Chez votre libraire ou un libraire en ligne (non, pas Amazon).
Résumé :
Cet ouvrage propose une sélection de textes très actuels en cette première décennie du IIIe millénaire :
Violence à l’école (un enfant de sept ans frappe son professeur) – Violence au stade – Insécurité – Embouteillages – Corruption des politiques – Rivalité pour le pouvoir – Destruction de la nature – Catastrophes naturelles – Afflux des étrangers – Moyen-Orient – Regret du bon vieux temps – etc. Or ces textes ont été écrits par des auteurs latins (Plaute, Cicéron, Salluste, Tacite, Sénèque, Ovide, etc.) il y a environ 2 000 ans…
Sont ainsi remis à leur place aussi bien les enthousiasmes excessifs à propos du passage au IIIe millénaire que les pessimismes exagérés des prophètes de la décadence, par un ouvrage qui montre que l’homme reste l’homme et que ses comportements n’ont pas changé, et propose un relativisme amusé qui n’exclut pas l’indignation ou la réprobation morale là où elles s’imposent.
Sommaire
Violence contre les enseignants
Contre la méthode globale
Pour ou contre l’empilement des connaissances
Hooligans au stade
Violence en ville
Insécurité la nuit
Embarras de la circulation
Eloquence contre corruption
Ambition et rivalité
Pouvoir et profit
Servilité et flatterie
On n’est plus chez soi
Contre l’expulsion des étrangers
Géographie de la Judée
Ethique de l’avocat
Lâcheté du peuple
Catastrophes naturelles
Destruction de l’espèce humaine
Le bon vieux temps
Du temps à soi
https://www.decitre.fr/livres/rien-de-nouveau-sous-le-soleil-9782266160780.html
@ hameau dans les nuages
« Vous êtes vache avec sylvain même s’il lance le bouchon un peu loin. »
Ah bon ? Moi, quand j’ai en face de moi un fourbe comme sylvain qui pratique l’inversion accusatoire systématique (i.e. qui écrit « Que vous fumez et que vous êtes homophobe ? »), je ne vois quelle once de tolérance je serais moralement contraint de trouver en moi face à ce type d’individus.
Cela dit, je vous suis reconnaissant de reconnaître qu' »il pousse le bouchon un peu trop loin ».
« F68.10, c’est comme ça partout en France… »
Et vous croyez que je vais en discuter poliment, de cette insécurité en France ? Courtoisement, en partageant un verre de rosé par ces étouffantes chaleurs avec ce bonhomme qui n’est pas capable de traiter un argument avec la moindre cohérence ni décence ?
Non.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé: je lui ai proposé trois fois, sur un autre billet, de répondre à une question simple. Monsieur s’y refuse. Il préfère jouer son petit jeu du pourrissement de toute discussion que d’enfin y participer.
Face à des gens comme cela, même s’ils constituent une perte de temps caractérisée ainsi qu’une nuisance pour la société, il convient de s’opposer fermement à leurs délires et de ne pas laisser de boulevards ouverts à leur propagande inconséquente et irresponsable.
Pour la discussion sérieuse sur le lien entre immigration et insécurité et criminalité, on repassera. Car, moi, je ne perds pas mon temps à discuter de choses un peu sérieuses avec des gens qui n’ont que leur mauvaise foi et des propos à l’emporte-pièce en guise d’arguments.
Sylvain avait le choix de jouer aux échecs, avec des règles, ou au MMA, sans règles. Il a choisi le MMA. Je joue donc au MMA. Il n’a pas à se plaindre: cela résulte de ses propres choix, car je m’autorise les mêmes règles que lui.
Le jour où sylvain se disciplinera, je serai moralement contraint de me discipliner aussi face à lui. Nous n’y sommes pas.
« De tels progrès, d’ailleurs, qu’ils pourraient faire encourir le risque, par une volonté de recherche dévoyée, d’un transhumanisme, d’une obsession de défier les limites de notre corps et de notre finitude. » (PB)
Ce n’est pas un risque, c’est une chance.
Ainsi, ce n’est pas parce qu’il a été écrit, par exemple « tu accoucheras dans la douleur » qu’il faut que les femmes accouchent dans la douleur.
Le problème des constats, comme nous sommes mortels et nous souffrons, c’est que nous prétendons faire du passé et du présent les mètre-étalon de l’avenir.
Comme si les malédictions des sorcières devaient maintenir Blanche-Neige endormie.
Ajourner pour toujours le printemps.
Le problème des consolations sur un état déplorable du monde, c’est qu’on en fait une norme et le sens du monde.
Autant sacraliser le mouchoir dans lequel on pleure plutôt que de s’attaquer à la cause du chagrin… Par exemple, si je perds la personne que j’aime, on me bricole un sens – ou je le fais moi-même.
Pour continuer à vivre.
Oui, mais au nom de ce « sens », on hypothéque l’avenir.
Comme un vieillard sachant qu’il n’aura jamais le salut qu’apportera peut-être la science, joue à qui perd gagne. Comme un individu de tout âge, incapable de supporter le réel, et comme je le comprends, joue aux jeux, se drogue.
Aucune importance que de se détruire : sa peau est sa peau, et tant qu’on n’est responsable de personne, quelle importance ?
Mais dénigrer un précieux avenir possible est un tort qu’on fait aux plus jeunes.
Au nom du faux sens, du qui perd gagne, du mouchoir où on pleure. Voyons, il y a un dieu qui nous ressuscite, la nature humaine est vachement bien comme ça, souffrante et mourante. Et nous sommes si mignons ainsi ! Si grands…
Bon, en fait, faute de tenter de briser nos chaînes, nous nous consolons en en forgeant d’autres à nos compagnons de misère.
Je ne vais pas reprendre l’histoire du monde mais voyons, sur ce blog, on est si mignons et si grands que même pas capable d’échanger sur des arguments mais à renifler le pedigree des gens pour voir où sont les failles.
La mort et la souffrance au physique, domination, soumission et lynchage au moral : c’est l’essentiel de la nature humaine.
Ce qui reste de bien dans ce naufrage ? L’irréductible peine quand on perd ceux qu’on aime. L’irréductible effort de surmonter notre naufrage.
Par l’art et par la science.
Que sommes-nous, des soumis ou des libres ?
Pitié, pas des soumis, de Poutine, en abandonnant les Ukrainiens, des saboteurs de liberté chez nous, et finalement des collaborateurs de l’effritement qui nous gangrène, de sorte qu’avant même d’être morts, nous ne sommes jamais que des gisants.
Une société est un organisme vivant, qui évolue comme tout organisme vivant.
Est-ce que c’était mieux avant ?
Pour répondre à cette question il faut déterminer si cette évolution se fait dans un sens qui assure sa survie d’abord, sa croissance, ou à tout le moins sa pérennité. Bref si elle se comporte comme un organisme vivant sain et autonome.
Cette évolution peut être de nature endogène ou exogène.
L’évolution endogène a été décrite de façon se voulant ironique, avec un fond de vérité par Robert Marchenoir qui a oublié de mentionner que la société qu’il décrit n’existe plus dans sa forme originelle. Et c’est sylvain qui remarque que nous ne sommes plus dans la même société, que l’évolution a cessé d’être endogène et qu’elle devenue exogène par l’apport d’éléments extérieurs.
La société d’aujourd’hui ne peut se comparer vraiment à celle d’autrefois parce que la greffe démographique est devenue trop importante et que les fruits de cette greffe sont différents de ceux d’avant.
L’évolution endogène a accéléré le caractère matérialiste, scientiste au mauvais sens de ce mot, que la technique a permis.
Premier effet de cette évolution, le rôle de l’homme sur la nature.
Pendant longtemps, la nature s’est imposée à l’homme qui a été obligé de composer avec elle. La technique aidant, cette nature a été maîtrisée au-delà de ce que nos ancêtres pouvaient espérer, et est devenue l’environnement.
La modification de vocabulaire ramène la nature à sa seule interaction avec l’homme, traduisant l’hubris de celui-ci et l’illusion qu’il était le maître de la création. Illusion aggravée par la conquête spatiale et par la vanité de croire que le climat était soumis aux seuls comportements humains.
Ce premier changement de paradigme fait que la comparaison avec le passé est déjà faussée.
Un saut qualitatif a été fait dans le rapport de l’homme avec le monde extérieur, au moins dans le monde occidental, qui fait que les valeurs fondamentales sur lesquelles était bâtie l’ancienne société ont plus ou moins disparu.
À l’hubris matérialiste est venu s’ajouter l’hubris intellectuel provoqué par la facilité avec laquelle l’information se diffuse dans la société et la capacité pour chacun d’avoir une opinion instantanée sur les événements et donner son avis, sans s’apercevoir que cet excès d’information ne s’accompagne pas d’une capacité d’action sur les événements, ou seulement de façon destructrice par des mouvements spontanés peu ou pas structurés, et la plupart du temps stériles politiquement.
La vitesse de diffusion de l’information et son excès ne permettent plus le temps de latence qui est fondamental dans la réflexion, hors situation d’urgence. La temporalité de la réflexion et de l’action a changé de telle façon que nos sociétés ne sont plus les mêmes parce qu’elles ne pensent plus de la même façon.
À cette évolution endogène provoquée par la technique, s’est ajoutée l’évolution exogène voulue de façon délibérée par des élites pour des raisons économiques, vision à court terme de la société, et pour de pseudo-raisons morales.
En acceptant une invasion migratoire non assimilable par nature et par essence même, avec une religion différente, des élites sans foi, au sens littéral, et sans autres lois qu’une volonté de paraître supérieures par une générosité artificielle, détruisent méthodiquement la société dans laquelle elles sont nées, sans aucune vision qu’un universalisme qui ne fait que traduire le vide de leur réflexion.
Il ne saurait y avoir d’universalisme, tout simplement parce que la géographie a aussi son mot à dire sur la vie des hommes.
Vouloir imposer la même façon de vivre et de penser à tous les humains comme certains le voudraient n’a pas de sens. La meilleure preuve en est le développement du communautarisme dans une même géographie, alors dans des géographies différentes !
Dans la situation de discontinuité sociétale dans laquelle nous sommes, toute référence au passé est fausse.
On ne revient jamais au passé, mais le futur est d’autant plus imprévisible qu’il se construit à partir de cette discontinuité.
Pour reprendre une citation éculée d’Antonio Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».
Et on pourrait ajouter toute comparaison avec le passé n’a pas de sens, parce que ce n’est plus le même organisme vivant qui est en cause.
L’idée que je retiens serait que dans les années 70 la vie était rude mais plus chaleureuse, à l’époque nous n’étions pas inquiets de nous balader dans des rues sombres à 20 h… Nombre de technologies dites de progrès nous ont rendus un tantinet esclaves: voiture, informatique… Une des raisons du bonheur des peuples passe à mon avis mais je n’y connais rien par un État fort et des contre-pouvoirs, si chers à Montesquieu mais effectivement c’était avant…
« Tout était-il mieux avant ? » (PB)
Je ne sais pas mais on ne savait pas tout, aujourd’hui les crapules semblent plus vite démasquées,
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/des-juges-financiers-enquetent-sur-lex-ministre-sylvie-goulard-20221202_QKDO2ZV7MVGP7B5ZXAE2MX7WKU/?utm_medium=Social&xtor=CS7-51-&utm_source=Twitter#Echobox=1669988703
Et puis les autres, tous les autres qui donnent des leçons à la Terre entière, qui ne valent pas le chanvre dont on fait les cordes:
https://www.charentelibre.fr/sa-declaration-de-patrimoine-contestee-la-ministre-des-collectivites-quitte-le-gouvernement-13166115.php
Mon préféré est le Cardinal, il fallait le faire, il pillait les frais de mission au ministère pour son usage propre… C’est maintenant et toujours pire, de pire en pire, et l’autre au lieu de s’empiffrer au Sénat que fait-il ? Quand va-t-il enquêter sur ces pratiques qui se multiplient ? Les oligarques russes ? Allez pour l’instant on en est aux bouchées, mais on dit que l’appétit vient en mangeant.
@ F68-10 2h32
« Le jour où sylvain se disciplinera, je serai moralement contraint de me discipliner aussi face à lui. Nous n’y sommes pas. »
Ce blog n’est pas une salle de classe ou de catéchisme non ?
De mon temps, les exercices de mathématiques étaient posés, on appelait ça l’hypothèse et les élèves devaient trouver eux-mêmes la solution.
De nos jours, l’exercice est posé en haut du tableau et sur la droite du même tableau sont proposées 4 solutions possibles. L’élève dispose donc d’un questionnaire à choix multiples, un QCM.
C’est plus tranquille maintenant, le cerveau travaille moins, le stress est minimisé, les neurones sont canalisés.
Ma mémoire est assez bonne sur le long terme, en plus je la fais travailler tous les jours si bien que j’ai reconnu les exercices sur lesquels je devais plancher dans mes tendres années. Les exercices n’ont pas changé, les mathématiques contiennent des concepts immuables.
Si on y réfléchit un peu, notre monde est construit autour d’invariants de notre référentiel commun.
N’y a-t-il pas aussi, cher hôte, c’est une question, un syndrome du « né du bon côté du manche », qui, à des époques non lointaines mais révolues, faisait de vous un incontestable, quelles que soient les possibles conner*es que vous ânonniez et les frasques dont personne n’était au courant, rendant pour ceux-là notre époque où la violence vient également du supposé faible, insupportable puisque ne s’exerçant plus unilatéralement.
On nous vend comme remarquables, François Sureau le dit fort bien, des personnalités qui n’ont pas un gramme de qualités naturelles, mais toutes formatées pour blablater, nous faire prendre des vessies pour des lanternes, débiter des banalités supposées être de la pensée philosophique, Finkie, BotulHL… et à leur grand dam, ça fonctionne de moins en moins.
Donc, c’était mieux avant, quand le populo gobait sans broncher. Pas plus de qualités chez les anciens que les nouveaux. Plus culturés, mouais. Sur quoi ? Balzac ? Ben vive l’ignorance.
Il y a également, les sujets du c’était mieux avant ne manquent pas, la complainte du bonhomme. Les femmes s’émancipent, et, question radada on ne leur arrive pas à la cheville. Vous m’direz mon bon monsieur, qu’il est plus facile d’ouvrir la bouche que de tendre le bras. C’est incontestable. Mais du coup, notre insuffisance physique naturelle est mise au grand jour, alors qu’avant, c’était mieux, deux trois allers-retours, un râle de marcassin pour terminer l’affaire, et hop sur le côté. Madame n’avait plus qu’à faire fonctionner son imagination.
Ce n’est plus ça. Et madame veut également en profiter. Alors haro sur les féministes de la part des insuffisants de la langue ou du calbut.
C’était mieux avant.
Redisons-le, pour qui, pour quoi ?
Maintenant, y’a même des débiles qui peuvent admonester des blogueurs comme leur mère les admoneste. C’est-y pas merveilleux l’temps présent.
Voici ce qui était mieux avant:
https://www.youtube.com/watch?v=-EjHCYLukRY
L’avenir de l’Europe passe par sa transformation en République islamique. Merci Xavier Nebout de persister à nous rappeler que l’extrême droite la plus stupide en France passe son temps à prôner la soumission, à des aryens, à des barbus, à des tsarobolcheviques au d’une grandeur passée rêvée.
Si jamais il nous prenait l’idée saugrenue d’oublier que vous êtes l’ennemi, vous vous en chargez bien. Mais cela nous fait perdre de vue l’ennemi réel, celui qui est en masse, celui auquel vous voulez vous soumettre.
Et Isabelle, qui nous donne des liens de daube vers le compte Twitter d’un militant qui n’apporte aucune source originale sur le tapis, est-elle aussi pour une République islamique avec l’aide éventuelle de Poutine ?
Alors Isabelle, vu que je vous considère comme un ennemi de l’Etat, ai-je le droit de vous déporter, vous et l’ensemble de votre famille, dans une colonie lointaine ? Oui ? Non ? Peut-être ? Vu que vous souhaitez une alliance avec un pays où c’est de tradition, une tradition sur laquelle on ne revient plus, dites-nous si on a le droit nous aussi de faire le ménage.
Les Français ont ce qu’ils méritent dites-vous ? Mais avez-vous ce que vous méritez, vous et Xavier Nebout, qui voulez nous faire vivre le sort des habitants des Républiques islamiques et des Républiques soviétiques ?
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@ Exilé
« Mais pour coller au thème de ce billet, le fait que ces sinistres idéologies prospèrent toutes en s’appuyant sur d’immenses viviers d’idiots utiles, n’est-il pas principalement dû à ce que ces derniers n’ont pas eu la possibilité d’avoir été dotés d’un minimum d’esprit critique, faute d’avoir été formés à l’école par ce que l’on appelait les humanités ? »
Xavier Nebout et Isabelle n’ont-ils pas fait leurs humanités ? Je crains qu’on surévalue toujours les mérites de l’instruction, au point de la nommer éducation.
@ F68.10 | 04 décembre 2022 à 02:50
« Je joue donc au MMA…»
J’ai failli m’étrangler de rire quand j’ai lu ça, LOL !
2 h 50 ? faut dormir dites donc, si c’est moi qui vous perturbe, j’en suis tout confit (de canard).
MMA : Moratoire Mollah Association ? C’est un jeu de société ?
« Tout était-il mieux avant ? »
Que nenni en ce qui concerne l’émancipation des femmes.
Les dames étaient, bien souvent, préposées aux tâches ménagères et n’avaient pas le droit de vote, pour faire cours.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
La grande mode serait de se voiler. C’est même « féministe » d’être voilée, selon le Président Macron qui essaie toujours de flatter l’aile islamogauchiste (l’indécrottable « en même temps »).
Heureusement qu’Elisabeth Badinter, Sylviane Agacinski, Céline Pina et quelques autres mènent encore et toujours le combat et relèvent le niveau général qui est au plus bas.
Quant aux fumeuses féministes qui ne s’émeuvent jamais quand une femme se fait violer par un migrant (pratique de plus en plus courante actuellement) mais qui, en revanche, sont vent debout contre les mâles blancs, il ne faut rien attendre de ce côté-là.
Mais parce que nous essayons encore de garder le moral et l’esprit combatif malgré l’ambiance générale désastreuse,un hommage à Patrick Juvet : « Où sont les femmes » mais en version actuelle: « Houssons les femmes » puisque nos pseudo-féministes sont favorables aux femmes voilées et couvertes de pied en cap !
Et hop !
https://twitter.com/Mickeyzombhie/status/1598606399885418498
@ Louis | 04 décembre 2022 à 09:50
« L’idée que je retiens serait que dans les années 70 la vie était rude mais plus chaleureuse, à l’époque nous n’étions pas inquiets de nous balader dans des rues sombres à 20 h… »
Pourquoi spécialement dans des rues sombres ?
De nos jours, les coups de couteau sont donnés en plein jour comme dernièrement à un jeune homme qui attendait tranquillement le bus pour se rendre à son travail ou bien à un septuagénaire de La Courneuve qui en a pris un dans le dos à l’entrée d’un parc, le suspect étant dans ce cas sous OQTF (air connu).
Ce genre d’affaires, relativement rares il y a une cinquantaine d’années, tend à devenir une routine, de façon hebdomadaire voire quotidienne avec des acteurs appartenant généralement à quelques profils type.
Sans oublier les « réfugiés fuyant la guerre» ou les faux naufragés qui se croient obligés dés qu’ils ont posé le pied en France d’y commettre des meurtres ou des viols.
Il serait au passage intéressant, au moins pour la recherche historique future, de savoir si certains appartiennent à des lots ayant bénéficié de passe-droits de la part de M. Macron.
@ sylvain
« J’ai failli m’étrangler de rire quand j’ai lu ça, LOL ! »
Le MMA me fait rire aussi, Sire. Et n’hésitez pas à vous étrangler. Pour de bon.
Mais la question est bien plus simple: soit vous acceptez des règles minimales de courtoisie et d’honnêteté dans nos échanges, auquel cas je m’y plie aussi. Soit vous n’acceptez aucune règle, et je n’ai aucune raison d’en accepter aussi. Vous vous comportez mal ? Je m’autorise à mal me comporter vis-à-vis de vous de même.
Vous prônez la peine de mort pour les dégénérés ? Je prône la peine de mort pour le dégénéré que vous êtes. Capisci ?
Quand vous voudrez jouer à la marelle plutôt qu’au MMA, faites-moi signe.
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@ hameau dans les nuages
« MMA : Moratoire Mollah Association ? C’est un jeu de société ? » (sylvain)
Expliquez-moi quel niveau de compassion et de tolérance je suis censé avoir face à ce genre de propos, vu que vous semblez avoir de riches idées à ce sujet.
En attendant, nonobstant l’ironie de sylvain, la police des mœurs vient tout juste d’être abolie en Iran.
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@ caroff
« Ce blog n’est pas une salle de classe ou de catéchisme non ? »
C’est pour cela que vous êtes en train de m’expliquer qu’il convienne que je présente mon autre joue ? Parce que ce n’est pas une classe de catéchisme ?
Je vois une différence de mentalité entre mon enfance et maintenant dans la façon dont sont conçus les rapports entre la collectivité et les individus.
On nous a appris enfants à cultiver notre autonomie. Il fallait sortir de la dépendance en devenant adulte, et dans ce but, savoir s’en remettre à soi-même, à son ingéniosité et à ses efforts pour répondre aux difficultés de la vie. On nous enseignait aussi l’indifférence par rapport au qu’en-dira-t-on, et le scepticisme par rapport à la doxa (≈ l’opinion générale, les idées à la mode), dont on devait savoir s’émanciper.
Cette attitude était rendue possible par la disparition progressive de la très grande pauvreté. Fini le temps où pour survivre il fallait se regrouper au sein d’une communauté restreinte – famille, village, paroisse, corporation – et en adopter les mœurs et les objectifs, tant on en dépendait, hommes et femmes aussi bien.
Il me semble assister de nos jours à un mouvement de collectivisation, de normalisation et de transparence, favorisé par le décuplement de d’information. Les réglementations se multiplient. Nous sommes mis dans des filières, nous sommes rendus dépendants de multiples services sociaux que nous faisons par ailleurs vivre avec notre travail et nos économies ; l’État en prélève une grosse part et nous redistribue le reste. Il détient la trace de nos allées et venues, il connaît le détail de nos achats personnels, il peut se servir dans nos comptes bancaires, il peut bien ou mal gérer les « contributions » que nous lui confions, bien ou mal assurer les services dont il a le monopole et dont nous sommes donc dépendants….
J’arrête là mon énumération. Tout cela a pour but d’optimiser la gestion des affaires et de faciliter la vie sociale. Nous y trouvons notre compte, mais de nombreux dysfonctionnements et l’appauvrissement général de la France sèment chez nous le doute.
Les moyens techniques de diffusion et de pénétration dans les foyers de la doxa se sont multipliés de façon exponentielle, alors que la doxa elle-même semble avoir pris le chemin inverse de la diversification ; elle est diffusée intensément et presque exclusivement au travers du prisme médiatique, qui a quelque chose d’anonyme.
Faut-il s’inquiéter de la manière dont des personnalités comme Hulot ou Greta T ont pu investir les médias et l’Assemblée nationale, et influencer notre politique énergétique sans que grand monde ne bronche, alors qu’il s’agit de choix vitaux ? Hulot est resté longtemps l’une des « personnalités préférées des Français », du moins c’est ce qu’on nous serinait, et cette information constamment renforcée finissait par avoir le statut de fait plutôt que d’opinion. C’est ce qui a valu à Hulot d’être appelé au gouvernement. Il y a à l’origine de la promotion de ces « influenceurs » un cercle vicieux dont on ne perçoit les effets néfastes qu’à l’usage, et encore. La fin de leur emprise se produit souvent par « cancellation », autant dire par le même processus que ce qui l’avait générée.
Nous nous demandons si nous dépendons vraiment des lubies de personnalités médiatiques, amenées sur le podium pour leur capacité à impressionner les foules et encouragées à sévir par l’électoralisme de politiciens myopes et dépensiers. Ou si ces émergences ne sont que le reflet de grandes vagues d’opinions issues d’on ne sait où.
Quoi qu’il en soit l’irresponsabilité se porte bien. Mais ce n’est pas nouveau. À l’opposé, la faim et des maladies meurtrières comme le paludisme reculent, elles, à vitesse V grâce à des scientifiques, malgré l’augmentation de la population mondiale. Donc tout n’était pas mieux avant. Mais cela ne nous empêche pas d’essayer d’analyser les changements.
C’est amusant comme cette crise énergétique profite aux USA !
https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/crise-de-lenergie-les-gigafactories-de-batteries-sur-la-sellette-en-europe-1885692
https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1599336557814509568
@ F68.10 | 04 décembre 2022 à 13:29
« la police des mœurs vient tout juste d’être abolie en Iran. »
Une ola pour F68.10 ! Bravo, vous voyez quand vous voulez, vos moratoires ont super bien fonctionné ; devant vos menaces la police des moeurs a reculé et s’est même dissoute.
Allez courage, pondez-nous-en un autre de derrière les fagots pour dissoudre les mollahs et l’Etat islamique, je suis sûr que vous les avez impressionnés par votre succès et qu’ils vont eux aussi disparaître à leur tour.
@ sylvain
« Une ola pour F68.10 ! Bravo, vous voyez quand vous voulez, vos moratoires ont super bien fonctionné ; devant vos menaces la police des moeurs a reculé et s’est même dissoute. »
Ce n’est pas encore fait. C’est une annonce semble-t-il préliminaire et qui ne semble pas faire l’unanimité.
Mais, non: je n’y suis pour rien, gros malin. Les moratoires, ce sont des questions sur lesquelles nous pouvons influer par la pression morale des diverses organisations « droit-de-l’hommistes », comme vous dites. C’est du soft power, et cela n’a pas en soi pour but de renverser un régime constitutionnel.
Ce qui se passe en Iran, c’est une tentative de renversement de la théocratie. L’abolition de la police des mœurs, c’est une façon pour le régime iranien de donner du mou et d’inciter au calme.
Quand nous parlons de moratoires, ici, en Occident, c’est justement une manière de faire pression sans renverser des régimes. Tariq Ramadan, au-delà de son hypocrisie, avait bien raison sur ce point face à Nicolas Sarkozy, l’homme qui a facilité l’entrisme des Frères Musulmans sous prétexte de laïcité ouverte chère à notre droite et au RN en particulier.
Le régime change, par contre, le vrai, ce n’est pas moi qui m’en charge: ce sont les Iraniens. [*] Je n’y suis absolument pour rien. Sauf pour les encourager, ce en quoi je plaide coupable, toute honte bue, de « corruption sur Terre », ce qui me vaut la peine de mort iranienne.
« Allez courage, pondez-nous-en un autre de derrière les fagots pour dissoudre les mollahs et l’Etat islamique. »
Ce que je veux dissoudre, ici et maintenant, c’est votre mauvaise foi caractérisée, qui vise à prétendre que vous êtes contre l’islam alors que vous n’êtes que pour la guerre civile contre les Noirs et les Arabes en France. Ce qui est très différent.
Vous êtes un imposteur, et la seule chose que je compte dissoudre ici, c’est votre imposture.
[*] Il y a quelques jours, des Iraniens ont fêté leur défaite au foot face aux States. La police a chargé et a tiré dans le tas. C’est cela, le soft power: quand les Iraniens soutiennent les States au foot. Et c’est ballot: votre copain Poupou, défenseur de l’Occident chrétien (euh… non, en fait: ennemi de l’Occident chrétien comme il le dit lui-même), ce Poupou-là est bien l’allié des mollahs iraniens ; mollahs qui ont la même vision de la peine de mort que vous. Et ces mollahs se fritent contre leur propre peuple qui semble être de plus en plus copain depuis qu’ils ont le net avec mon grand copain, l’Oncle Sam. Il serait donc temps de vous rendre compte que c’est vous qui êtes du côté des mollahs, qui sont bien les soutiens de votre copain Poupou. Pas moi. Le parti de l’étranger, c’est vous. Pas moi. La guerre a donc bien une vertu: celle de faire tomber les masques. Et votre imposture.
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@ Marcel P
« Xavier Nebout et Isabelle n’ont-ils pas fait leurs humanités ? Je crains qu’on surévalue toujours les mérites de l’instruction, au point de la nommer éducation. »
« L’érudition n’enseigne pas l’intelligence. » — Héraclite, encore.
@ Sergio Carioca | 04 décembre 2022 à 00:37
Oui, ben justement. L’Empire romain s’est effondré, après ça. Votre analogie n’est pas très rassurante pour nous.
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@ Louis | 04 décembre 2022 à 09:50
Vous faites l’éloge des années 70, et vous déplorez que la voiture ait fait de nous des esclaves (on ne comprend pas très bien comment).
Mais les années 70 ont justement été marquées par l’accession du plus grand nombre à l’automobile.
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@ Lucile | 04 décembre 2022 à 13:59
« On nous enseignait aussi l’indifférence par rapport au qu’en-dira-t-on, et le scepticisme par rapport à la doxa (≈ l’opinion générale, les idées à la mode), dont on devait savoir s’émanciper. »
Dans votre famille, je veux bien le croire. Mais il n’y a aucun signe que c’était là l’attitude prépondérante dans la société.
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@ Isabelle | 03 décembre 2022 à 15:58
Si vous tenez à convaincre avec des positions anti-russes, vous devriez au moins puiser vos informations à des sources sérieuses, et non à la première poubelle Internet venue.
Contrairement à ce que vous affirmez, l’invitée ukrainienne de LCI, que vous dénoncez via les calomnies d’un désinformateur anonyme sur Twitter, a parfaitement raison :
1.- Les pays européens ne doivent pas ouvrir la porte aux Russes qui ont fui la mobilisation en masse, parce que nous avons assez d’immigrés comme ça, parce que les Ukrainiens sont prioritaires, parce que parmi ces émigrés beaucoup ne sont pas opposés à la guerre en Ukraine (ils se refusent simplement à la faire eux-mêmes), et parce qu’il est probable que les autorités russes aient infiltré, parmi eux, de nombreux espions et agents de subversion, comme elles l’ont constamment fait au cours de leur histoire.
2.- Le prétendu centre culturel russe de Paris devrait effectivement être fermé. La Russie a obtenu qu’il jouisse de l’extra-territorialité, à l’instar d’une ambassade. Il n’y a qu’un seul motif possible à cette demande, pour ce qui n’est officiellement qu’une église orthodoxe doublée d’un centre culturel : abriter des activités d’espionnage.
Nos services secrets s’en étaient inquiétés, à l’époque : cet édifice est proche de locaux étatiques très sensibles. Il y a tout lieu de penser que les dômes de l’église dissimulent des antennes d’espionnage, comme les toits de nombreuses ambassades à travers le monde. Et puis un tel statut est bien commode pour abriter des agents, des documents, du matériel, etc.
Remarquez qu’en l’occurrence, le Kremlin agit exactement comme les islamistes : un centre culturel fait passer la pilule d’un lieu de culte. La mosquée et la cathédrale poutiniste ont un point commun : ce sont tous deux des centres de subversion politique et d’espionnage.
Je ne peux relever toutes vos sottises sur la question, mais ce vieux bobard de la propagande russe mérite d’être dénoncé une fois de plus :
« Alliance Europe occidentale + Russie = une grande puissance concurrente potentielle. »
« Europe occidentale versus Russie = deux nains sans importance. »
Une alliance entre l’Europe occidentale et la Russie est impossible, pour la bonne raison que cette dernière la rejette avec la dernière énergie. Poutine a bien expliqué que l’Occident était son ennemi mortel.
Si les propagandistes russes manipulent leurs idiots utiles français en leur faisant réclamer une telle « alliance » qu’ils n’obtiendront jamais, c’est uniquement dans le but de faire pression sur leur gouvernement, afin qu’il n’aide pas l’Ukraine et qu’il cède aux exigences russes.
Quelques extraits du discours solennel de Poutine au Kremlin, le 30 septembre dernier :
« Les véritables manipulateurs occidentaux… Le prétendu Occident… L’Occident a décidé que le monde obéirait pour toujours à ses diktats… L’Occident s’est imaginé que la Russie ne se relèverait jamais [après la chute de l’URSS]… L’Occident tente toujours de nous porter des coups… »
« L’Occident est prêt à s’affranchir de toutes les règles pour préserver le système néo-colonial qui lui permet d’exploiter le monde entier… La guerre hybride que l’Occident collectif mène à la Russie… L’Occident compte sur l’impunité… Qui a jamais donné son accord aux règles dont se prévaut l’Occident concernant l’ordre international ? [réponse : seulement 193 pays, ceux de l’ONU]… »
« C’est le prétendu Occident qui a violé le principe de l’intangibilité des frontières… L’Occident n’a aucun droit moral à dire un mot au sujet de la liberté ou de la démocratie… L’hégémonie des élites occidentales fleure bon le totalitarisme, le despotisme et l’apartheid… Les racistes occidentaux… Les élites occidentales ont toujours été des colonisateurs… »
« La conviction dogmatique de l’Occident que sa civilisation est un modèle indiscutable… Les élites occidentales rejettent sur les autres la nécessité de faire repentance pour leurs propres crimes historiques… La politique coloniale de l’Occident remonte au Moyen Âge… »
« Les élites occidentales haïssent la Russie parce que nous ne leur avons pas permis de nous piller lors des conquêtes coloniales… L’Occident n’est parvenu à s’emparer des richesses de la Russie qu’à la fin du XXe siècle… Les pays occidentaux n’ont pas apporté la liberté et la démocratie, ils ont opprimé et réduit en esclavage… »
« Les pays qui contestent l’hégémonie occidentale sont proclamés ennemis… Les élites occidentales présentent hypocritement leurs plans néo-colonialistes… L’Occident se fait des illusions… L’Occident a l’habitude de s’emparer de ce qu’il veut par le chantage et l’intimidation… L’Occident ment comme Goebbels… »
« Les réseaux sociaux occidentaux n’ont aucune valeur… Les élites occidentales n’ont aucune intention de résoudre les problèmes de l’injustice et de l’inégalité… »
« L’Occident a échappé à ses difficultés du début du XXe siècle en lançant la Première Guerre mondiale… L’Occident a échappé à la crise des années 80 en s’appropriant les ressources et les biens de la défunte Union soviétique… La dictature des élites occidentales… L’effondrement de l’hégémonie occidentale est en cours, et il est inéluctable. »
Mais à part ça, le pacifique Poutine désire de toutes ses forces conclure une alliance avec l’Europe occidentale, et seuls l’en empêchent la belliqueuse Amérique et le vilain Macron.
Vous vous payez notre tête.
@ Lucile | 04 décembre 2022 à 13:59
« Nous sommes mis dans des filières, nous sommes rendus dépendants de multiples services sociaux que nous faisons par ailleurs vivre avec notre travail et nos économies ; l’État en prélève une grosse part et nous redistribue le reste. »
Rien de nouveau sous le soleil, c’était la technique employée par Cartouche, Mandrin et probablement par quelques autres pour se rendre populaires à bon compte avec l’argent et le travail d’autrui.
Je ne suis pas hors sujet puisqu’on ne sait plus si c’était mieux avant, après, pendant, plus tard, ou si ce sera bien mieux après que c’était moins bien avant, ou l’inverse.
Le « cas cannois » illustre bien ce qui se passe en macronie : les échecs répétés des élus chargés de gérer leurs communes face à une administration bunker gauchiste favorable aux racailles : agressions quotidiennes impunies de mineurs arabo-africains qui ont réussi à envahir tout le territoire, invasions de terrains communaux et privés par des gens du voyage, l’impunité étant leur meilleur outil de protection de leurs forfaits, crimes et délits.
Le maire de Cannes a décidé de sanctionner la famille de la racaille qui a agressé la mamie par-derrière bien entendu, un miracle qu’elle ne soit pas morte.
Ou il est maso ou il est kamikaze !
Résultat : le maire est menacé de représailles par cette famille racaille.
Ben voyons !
La suite est simple à deviner : le tribunal administratif gauchiste, racaille lui aussi, pléonasme, prendra fait et cause pour la famille du délinquant racaille, le maire sera débouté, accusé de racisme par les médias racailles islamogauchistes Nupes et si l’avocat racaille se débrouille bien, ce maire devra débourser des indemnités pour préjudice moral envers la famille racaille.
Ça en fait des racailles à traiter mais c’est la seule espèce protégée* qui se développe avec un zèle hallucinant dans ce pays grâce à la macronnerie, les Nupes, les assocs et ONG mafias gauchistes, les merdias soumis collabos et une immense partie de la population qui vote pour leurs bourreaux.
La mamie part avec un handicap de taille : blanche de souche, aïe c’est fichu, elle est sur la liste du grand planning macronien du remplacement ethnique.
La racaille par contre, venue venger ses ancêtres victimes de la colonisation et n’ayant pas les codes, aura toutes les faveurs de la nomenklatura bien-pensante macronienne et bénéficiera d’un traitement de faveur : un stage de réinsertion d’arracheur de sacs de mamies par exemple, grâce des méthodes moins risquées : agression moins violente par-devant, arrachage du sac avec douceur en remerciant la victime.
Lisnard, rendez-vous, vous êtes cerné par la meute !
Je suis sûr de gagner mon pari, à moins que notre brillantissime F68 intervienne avec un petit moratoire dont il a le secret.
*L’UNESCO bientôt ?
Mieux que la victoire de l’équipe de foot qatarisée hier après-midi, le super brillantissime meeting de Zemmour.
Tout a été dit et bien dit, preuves et chiffres à l’appui.
Les rageux haineux anti-Zemmour sont déchaînés ce matin, par jalousie de sa liberté de ton, de son courage et de sa ténacité, les faits divers dénoncés par Zemmour se passent sous leurs yeux et ils ne peuvent plus les nier.
Il ne manquait hélas que le spectacle des comiques antifanazis de Sopo qui avaient attaqué le meeting de Villepinte, sans succès, ces fachos nervis gauchistes en avaient pris plein leurs tronches de dégénérés et n’avaient plus envie de s’en reprendre une deuxième couche 🤣
J’entends déjà : « 7 % !! »
Ben oui, dans ce pays, il y a 7 % de gens intelligents face aux 93 % de soumis collabos couchés aux pieds des islamistes.
BEN VOYONS !
Tout était-il mieux avant ?
Au moins, Macron n’était pas encore arrivé.
Emmanuel Macron : « La France a toujours été une terre d’immigration. Cela fait partie de notre ADN. C’est la force de notre pays. »
La France n’a pas toujours été une terre d’immigration 15/0. C’était une immigration européenne 30/0. Elle n’était pas massive 40/0. Ni illégale. Jeu, set et match. Avec un tel joueur, la France est perdue.
La France comme elle va…
– « Le pays est dans une crise de confiance qui dépasse très largement la crise de l’énergie » Larcher
C’est grâce à son expérience de 40 ans dans la vie politique française que Gérard Larcher arrive aujourd’hui à produire des analyses de cette exceptionnelle perspicacité. Le contribuable a en pour son argent !
– « Je suis Français et patriote. Je suis même un homme & un père. Je suis blanc, je suis chrétien, je suis hétérosexuel. Je vis dans la France rurale. Je roule au diesel et je me chauffe au fuel. Et pour tout ça, je n’ai aucune intention de demander pardon. Soyez fiers, adhérez ! » G. Peltier
Sur ce coup-là, Guillaume Peltier n’est pas à la hauteur. Il nous fait du Sandrine Rousseau à l’envers.
Manque de nuance et quid des athées dans son discours à deux balles ?
Zemmour est meilleur mais là, il n’est pas aidé, au contraire !
G. Peltier restreint le champ des possibles.
– « Ce jour, à la pharmacie, à Paris, il n’y a plus de Doliprane enfant en sirop. « Rupture de stock madame, on est désolés »
Le médicament de base pour toutes les familles, pour l’enfant qui a de la fièvre ou qui a mal, il n’y en a plus.
En France, en 2022. Tant pis pour les enfants. »
« Ceux qui ont voulu la mondialisation éco, le libre-échange et la délocalisation de 80 % de notre production pharmaceutique se rendent compte aujourd’hui des conséquences de leurs paroles » P. Murer
Par contre, nous avons du Pfizer en veux-tu en voilà à ne savoir qu’en faire !
Ce « truc » qui n’empêche pas la contamination, qui ne vous garantit pas de ne jamais avoir la Covid et qui « fonctionne » au mieux 3 ou 4 semaines après injection. Je sais, j’ai testé. Trois doses de Pfizer. La dernière le 10 décembre 2021, Covid le 7 janvier 2022 puis bronchopneumonie et récidive de ma péricardite de 2017.
Heureusement, un excellent médecin traitant et un cardiologue qui ont su me soigner avec des médicaments bien connus et qui fonctionnent, eux !
Il marche du tonnerre, ce « machin » !
https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1599532394674941952
@ Robert Marchenoir
La pauvre Russie s’est retrouvée avec un Eltsine, poivrot notoire.
Pendant cette période, les USA ne se sont pas gênés pour humilier le peuple russe.
Eltsine leur servait de marionnette pitoyable.
Aujourd’hui, la Russie est coincée avec le dictateur Poutine qui a des idées de grandeur et veut étendre son pays en empiétant sur celui des autres.
Pas de chance pour le peuple russe et pas de chance pour l’Ukraine qui est dans le secteur.
Mais pas question d’oublier les citoyens russes même si leurs dirigeants sont nuls à faire peur.
Vous nous parlez souvent de Navalny et de deux autres possibles prétendants si Poutine disparaît mais que valent-ils réellement ?
Vous les connaissez parfaitement ?
Serait-ce une réelle lueur d’espoir pour les citoyens russes d’être dirigés par ces hommes ?
Merci de développer. Je suis preneuse.
Mangeront-ils dans la main des USA, encore des vassaux des States ? Ou sauront-ils rendre la fierté et la dignité à un peuple qui le mérite bien.
Nous avons plus d’affinités avec la Russie sur le plan intellectuel, culturel qu’avec la « culture » américaine, pas franchement brillante.
Alors pourquoi pas une « alliance » avec la Russie d’après Poutine si toutefois les nouveaux dirigeants sont à la hauteur d’un si grand pays.
D’où la nécessité de ne pas trop fustiger la Russie et ses habitants.
Il y a même des abrutis qui refusent de célèbres écrivains russes ou de manger le délicieux gâteau « le russe ». Nous en sommes là !
J’aime Andreï Makine qui nous explique, au fil de ses livres, la grandeur d’âme et la fierté des citoyens russes lambda.
Rien à voir avec les oligarques au pouvoir (Les Eltsine ou les Poutine en l’occurrence).
Alors, il ne faut pas couper les ponts avec la Russie et ses habitants.
Cela n’a rien à voir avec Poutine dont on se passerait bien.
Pas question de se laisser dicter la loi par les USA qui veulent apparemment une rupture totale avec ce grand et beau pays, la Russie.
Donc, ni Poutine, ni les USA, ni l’Ukraine.
La France doit avoir une autre voix, pas question de se laisser impressionner par les uns ou les autres. C’est pourtant simple !
P.-S. : Si vous voulez qu’on « discute » avec vous, il serait bon de faire tomber votre costume de goujat patenté mais j’ai l’impression qu’il est trop tard pour vous, cas désespéré !
Petite remarque complémentaire sur la langue de bois poutiniste : une « alliance entre l’Europe et la Russie », ça ne veut rien dire. C’est du langage de bébé. Dans une cour d’école, oui, on peut dire : bonjour, moi c’est Albert, veux-tu être mon ami ?
Dans les relations internationales, les nations concluent non pas des alliances en général, mais des accords sur des domaines précis. On conclut un traité d’assistance militaire, un accord de libre-échange, levant l’obligation des visas, prévoyant un programme de recherche commun sur telle technologie, des échanges culturels… une alliance en général, ça n’existe pas.
Donc, ces messieurs les poutinistes français, ils préconisent quoi ? (Sachant que la discussion est purement théorique, comme on l’a vu : les dirigeants russes bouillonnent d’une haine inextinguible à notre égard, donc aucune « alliance » n’est à l’ordre du jour.)
Et pour commencer, que préconisent-ils d’exiger de la Russie ? Car cela commence par là, un accord. Le partenaire doit nous donner des trucs. Sinon, ce n’est pas un accord.
Curieusement, ce que suggèrent les poutinistes, c’est que c’est nous qui devrions donner des trucs à la Russie. Autrement dit, cesser de l’embêter avec des sanctions, des remontrances sur ses invasions, des enquêtes sur ses assassinats…
En échange de quoi, bougre d’andouille ? En échange de quoi dont nous aurions, à la fois, un grand besoin, et que la Russie serait disposée à nous donner ? (Ne répondez pas : le gaz et le pétrole. La Russie a fait la preuve qu’elle a sans cesse recours au chantage énergétique. On ne se livre pas à des partenaires susceptibles de vous couper le robinet pour des raisons politiques.)
Finalement je n’écoute plus que Darius Rochebin, son adjointe qui lui est attribuée et le ton apaisé qu’ils impriment. Hammett, objet coupant désarticulé, me casse les oreilles.
Sa Grande Suffisance a reçu une fessée de plus, traitant son interlocutrice « d’activiste » de dépit. Sa Suffisance ne sait rien, elle est abonnée au réchauffé, inintéressante et toujours ce ton péremptoire des creux, des insuffisants de ceux qui veulent combler la vacuité de leurs propos.
Pourquoi je vous dis cela ? Comme ça. Il fait beau, la neige poudreuse est tombée, le soleil blanc de l’hiver est là, le noisette a cette saveur exceptionnelle quand c’est ainsi, sous le plus beau panorama du monde.
Et quand on aperçoit le Casque du Lhéris au loin enneigé, la journée va être encore plus belle.
J’ai acheté au cours de ma vie environ 10 000 livres. Je viens d’en acheter un non chez un libraire mais sur Internet. C’est le Dictionnaire de philosophie politique, publié sous le direction de Philippe Raynaud et Stéphane Rials, Quadrige/PUF, 900 p., 29,90 euros. Les rédacteurs (une centaine) ont été choisis parmi les universitaires les plus estimés. Je me faisais une joie de lire ce livre.
N’ayant pas eu le livre en main avant de l’acheter, je découvre, après livraison, que les caractères d’imprimerie sont les plus petits qui puissent exister. Je les mesure : 2/3 de millimètre. Je jure que c’est vrai. Illisible !
Je vais chez un opticien, avec mon livre, pour acheter une loupe.
Plusieurs modèles. J’opte pour le modèle le moins cher : 45 euros.
Comme je n’ai jamais eu à lire un livre avec une loupe et que cela ne se reproduira sans doute pas, ce livre, pour être lu, me coûtera donc 85 euros.
Certes, si les caractères avaient deux fois leur taille, les 900 pages seraient devenues 1 800.
Mais quand même ! L’éditeur se fiche du monde !
La France avait depuis bien longtemps un allié stratégique. C’était la Russie. Passé l’intermède communiste, nous avions tout intérêt à la retrouver. Mais, avec Macron, nous avons plus fort que Talleyrand.
Peut-être qu’à bien se moquer de nous de A à Z, les USA pourraient éveiller les quelques neurones qui fonctionnent encore chez les crétins qui nous gouvernent s’ils n’étaient pas des vendus.
Ceci dit, une petite mise au point pour les gogos:
La France n’est plus la 5e puissance mondiale en PIB comme on se plaît à l’entendre à la tété par nos bonimenteurs, mais la 7e après le Royaume-Uni qui nous a dépassés depuis longtemps, puis l’Inde – et cela avec plus de 10 % d’écart.
Prochaine étape, le Canada. Heureusement que Macron consulte McKinsey !
@ Isabelle | 05 décembre 2022 à 09:55
Ouh la ! Avec de tels propos vous allez être victime d’un tir de barrage ! On ne remet pas en cause « la science ». Ce vaccin est le summum de la technologie et d’une redoutable efficacité, c’est prouvé et comme pour le Port-Salut, c’est écrit dessus, tenez-vous-le pour dit !
Car c’est bien un sacré fromage.
Non mais ! Complotisssste ! 🙂
@ Isabelle | 05 décembre 2022 à 09:55
« Heureusement, un excellent médecin traitant et un cardiologue qui ont su me soigner avec des médicaments bien connus et qui fonctionnent, eux ! »
Cet asservissement des médecins libéraux – affublés désormais du qualificatif grotesque « traitant » – aux apparatchiks du Régime est un des marqueurs de plus de la décrépitude de la France et de sa civilisation humainement bienveillante.
Où sont les vrais médecins, fidèles à leur serment d’Hippocrate ?
« Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. »
(…)
« Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. »
Oui, encore un point objectif qui était « mieux avant », avant que les êtres humains n’aient été considérés que comme des numéros INSEE et priés de n’être malades qu’aux heures de bureau hors des jours ouvrés et autorisés à consulter un quasi-fonctionnaire de santé muré dans son bunker que sur rendez-vous, à condition de n’avoir pas trépassé d’ici là faute de soins voire d’un simple avis médical téléphonique.
@ duvent
Effectivement, à l’opposé des philosophes trop souvent radoteurs, hermétiques et infatués d’eux-mêmes, le poète est un authentique humaniste en lequel chacun, nonobstant sa culture, sa langue ou son niveau, peut se reconnaître, un être capable de faire vibrer et d’entrer en résonance avec les foules dès lors que son langage est à la fois allégorique et universel.
Le poète est un homme libre. Toutes les dictatures le savent bien et n’ont eu de cesse depuis la nuit des temps de démanteler cet immense pouvoir libérateur des mots qui est l’apanage de la poésie.
Le poète brandit à la fois une torche et un drapeau. Il fait naître le vent et suscite le vertige. Il entretient l’émotion comme un feu qui couve ou la répand tel un volcan. Il est responsable de l’espérance.
D’infime en démesure, de pensées esquissées en intuitions fortes, le poète cisèle l’image dans la densité de son propre vécu, réveillant et recréant ainsi la faim spirituelle des multitudes, nourrissant leur soif inextinguible d’authenticité.
Roche vivante et présente au monde à la manière de celle d’un prophète biblique, sa parole ne lui appartient pas : elle doit être dite, proclamée, chantée, portée à bout de bras.
Elle est tour à tour la source et l’océan, la rafraîchissante et l’intraitable, la réponse et l’interrogation, la voix qui réveille, le regard qui interpelle ou la main qui conduit. Paillette de givre ou rayon flamboyant défiant les techniques et les monstres d’acier, elle habite les sommets et les abîmes incommensurables.
Poète, lève-toi, marche à travers la peur, réveille au cœur de l’homme sa dimension d’impossible ! Quand bien même tu devrais en mourir, le message te survivra, immortel !
Qu’il retourne en Afrique !
Pap Ndiaye, le sinistre ministre poison islamogauchiste racialiste raciste anti-blancs anti-France woke progressiste indigéniste, se permet d’insulter Zemmour, ce grand résistant patriote qui aime la France, alerte le peuple sur les dangers et crimes immigrationnistes qui se propagent dans tout le pays par la faute du gouvernement auquel il appartient en bon collabo soumis lèche-babouches nourri par la France qu’il déteste.
La France, la vraie, n’a pas besoin de lui et l’invite à aller s’installer dans des pays plus cléments moins blancs moins fascistes moins racistes, sinon il y a de la place pour lui sous les tentes des migrants de Calais qui sont devenues une destination de voyage scolaire de cette fosse septique nauséabonde à crétins gauchistes qu’est devenue l’EN.
@ Axelle D | 05 décembre 2022 à 16:07
Je n’avais pas en tête de les opposer.
Je constate seulement que nous avons beaucoup trop de philosophes par les temps qui courent, et de poète de la puissance de Victor Hugo, je n’en connais pas, ce qui ne veut pas dire qu’il n’en existe pas…
Votre commentaire est rempli d’un enthousiasme qui laisse deviner votre dilection pour la poésie, ce qui est un bonheur supplémentaire sur terre. Ut pictura poesis !
@ Isabelle | 05 décembre 2022 à 10:18
« Si vous voulez qu’on ‘discute’ avec vous, il serait bon de faire tomber votre costume de goujat patenté mais j’ai l’impression qu’il est trop tard pour vous, cas désespéré ! »
Au lieu de disperser des insultes générales, j’aimerais bien que vous me disiez à quel endroit précis j’aurais été goujat envers vous. Ensuite, nous en discuterons et nous parlerons de votre goujaterie à vous, qui se conjugue aussi au féminin.
Mais puisque vous me posez des questions, le goujat veut bien y répondre.
Je note que vous n’aimez pas Poutine. C’est un point pour vous. Mais alors, pourquoi réclamez-vous une « alliance » avec la Russie ? On conclut des accords avec des gouvernements, pas avec des peuples et encore moins avec des cultures.
« La pauvre Russie s’est retrouvée avec un Eltsine, poivrot notoire. Pendant cette période, les USA ne se sont pas gênés pour humilier le peuple russe. Eltsine leur servait de marionnette pitoyable. »
L’alcoolisme d’Eltsine n’est pas pertinent. Vous qui faites l’éloge du peuple russe, il n’était pas différent en cela de son peuple. Dénigrer l’action politique d’Eltsine en raison de son alcoolisme, c’est à peu près aussi intelligent que voter contre Macron parce qu’il reçoit des musiciens noirs homosexuels à l’Élysée. Et Churchill, vous êtes contre, aussi, parce qu’il était alcoolique ?
Opposer Poutine à Eltsine, c’est un truc de la propagande poutiniste. Poutine n’était personne, c’est Eltsine qui l’a parrainé. En échange, Poutine lui a garanti l’impunité. Eltsine a fait un bon travail dans la situation qui était la sienne.
Les États-Unis n’ont nullement « humilié le peuple russe » sous Eltsine. Ils ont déversé des milliards d’aide sur le pays, comme ils l’ont fait aux débuts de l’URSS, au passage. On attend toujours les remerciements de Staline et de Poutine à ce sujet.
« Vous nous parlez souvent de Navalny et de deux autres possibles prétendants si Poutine disparaît mais que valent-ils réellement ? Vous les connaissez parfaitement ? »
Je les connais assez bien. Navalny est un authentique héros. A côté de lui, de Gaulle est un guichetier SNCF. Lui et son équipe ont fait un travail formidable.
Cela ne veut pas dire pour autant qu’il soit un successeur crédible de Poutine. Pour commencer, il n’a aucune chance.
Les successeurs vraisemblables de Poutine sont déjà au pouvoir. Nikolaï Patrouchev, par exemple, le secrétaire du Conseil de sécurité. Ou Sergueï Sobianine, le maire de Moscou. Il ne faut pas s’attendre à ce que Poutine soit remplacé par un libéral. Ils sont en infime minorité dans le pays, de toute façon. Les candidats se situent parmi les services de sécurité ou dans l’entourage de Poutine.
Ils ne seront ni démocrates ni pro-occidentaux. Nous aurons de la chance s’ils ne sont pas encore plus fascistes que Poutine.
Le scénario vraisemblable, et favorable pour nous, serait l’accession au pouvoir d’une équipe évidemment autoritariste et nationaliste, mais qui serait résolue à se débarrasser des aspects suicidaires du poutinisme.
Une telle équipe cesserait de se mettre systématiquement à dos l’Occident et le monde entier (dont l’Inde et la Chine). Elle ferait le nécessaire pour sortir la Russie de son statut actuel de paria international.
« Mangeront-ils dans la main des USA, encore des vassaux des States ? »
Cessez donc d’employer ces slogans communistes. Personne ne mange, ni ne mangera dans la main des USA. Le mieux qu’on puisse espérer, c’est que le successeur de Poutine soit un homme avec qui l’on puisse discuter, qui ne passe pas son temps à mentir et qui tienne plus ou moins ses engagements.
« Nous avons plus d’affinités avec la Russie sur le plan intellectuel, culturel qu’avec la ‘culture’ américaine, pas franchement brillante. »
C’est faux.
Si, par culture, vous entendez les compositeurs russes, eh bien ce n’est pas grand’chose. Certes, Tchaïkovski c’est pas mal, mais à partir de Prokofiev c’est de la musique de dégénérés. Au total, rien à voir avec la vraie, la grande musique classique, c’est à dire la musique européenne, l’allemande, l’autrichienne, l’italienne, l’anglaise, la française.
Les musiciens russes sont bons lorsqu’ils ne sont qu’interprètes et qu’ils sont émigrés à l’Ouest.
Si, par culture, vous entendez les écrivains russes, alors c’est encore plus intéressant.
Les écrivains russes les plus connus incarnent le pire de la culture russe, c’est à dire de la fameuse « âme russe » : la haine et l’envie de l’Occident, le nihilisme, l’impérialisme, le mépris des autres peuples. Je vous conseille les pages antisémites du journal de Dostoïevski, ou les insultes du prix Nobel de littérature Joseph Brodsky envers les Ukrainiens.
Soljenitsyne a craché à la figure des Occidentaux qui l’ont sauvé et ont fait sa réputation, et il a fait allégeance à Poutine avant de mourir.
Je vous conseille de lire, sur Desk Russie et ailleurs, ce que des chroniqueurs russes ont à dire sur la fameuse « culture russe » et sur sa responsabilité dans le génocide ukrainien. J’ai fourni de nombreux liens à ce sujet.
Si, par culture, vous entendez la mentalité du peuple russe, la fameuse « âme russe » dont la propagande du Kremlin nous ramonait les oreilles il y a dix ans, eh bien il n’y a franchement pas de quoi se vanter. Depuis qu’on a vu que « l’âme russe » consistait entre autres à violer des enfants devant leurs parents, à voler des cuvettes de toilettes et à jeter les cadavres de ses propres soldats dans des décharges à ordures en Ukraine, le Kremlin l’a un peu mise en veilleuse sur ce sujet.
Là encore, je vous conseille de lire les nombreux articles que j’ai indiqués, et qui abordent cette question en profondeur. Ils sont écrits par des experts de la Russie, et souvent par des Russes.
L’âme russe est profondément malade, le peuple russe est profondément perverti depuis des siècles. C’est une tragédie.
La fascination française à l’égard des Russes est idiote. Elle repose sur des contes de fées : les comtesses russes selon Vladimir Fédorovski… Rien à voir avec la réalité de la Russie.
Un bon Russe est un Russe anti-russe émigré en Occident.
Quant à opposer la culture américaine à la culture russe, là encore vous vous faites manipuler par les propagandistes du Kremlin. Pour eux, il n’existe que deux pays dans le monde : la Russie, et les États-Unis. Les autres sont des sauvages et des esclaves, qui n’ont que le droit d’obéir à ce que les maîtres du monde ont décidé pour eux.
C’est ce plan qui a vos faveurs ? Et la culture européenne, alors ? Elle n’existe pas ? Elle sent le gaz ?
Tout le plan de la « diplomatie » russe, si l’on peut la qualifier ainsi, consiste à réduire l’Europe en esclavage. Vu du Kremlin, l’Europe, c’est une petite crotte sur la carte du monde, un simple appendice de l’immense Russie.
L’affinité entre les Européens et les Américains, qui ne sont que des Européens émigrés en Amérique, ennuie profondément le pouvoir russe, qui s’emploie à séparer les uns des autres. Une fois cela réalisé (du moins selon ses rêves), l’Europe sera « l’alliée » de la Russie au sens où elle l’entend pour ses voisins (par exemple pour les Ukrainiens), c’est à dire son esclave.
C’est ça, les plans du pouvoir russe pour l’Europe.
La culture américaine, c’est tout simplement un prolongement de la culture européenne. Les États-Unis étant un pays récent, ils ont moins à offrir que l’Europe. Mais, outre la culture propre qu’ils ont produite et qui se défend très bien, notamment dans la littérature et le cinéma, ils sont au sommet en ce qui concerne l’étude et la promotion de la culture européenne.
Où se situent les meilleurs départements universitaires sur la Grèce antique ? Aux États-Unis, bien sûr.
« Donc, ni Poutine, ni les USA, ni l’Ukraine. »
Votre « donc » manque singulièrement d’arguments. Vous n’avez pas expliqué votre haine envers les États-Unis, et encore moins envers l’Ukraine.
Je vous prends au mot : « ni les USA ». D’accord. Donc demain, les États-Unis cessent d’armer l’Ukraine. La Russie gagne la guerre. La prochaine étape, Poutine l’a annoncée : il s’agit de démilitariser l’Europe. Autrement dit, de l’asservir à Moscou. Toujours partante ?
« Ni les USA ». D’accord. Donc, demain, nos renonçons au gaz américain. Avec quoi notre industrie va-t-elle fonctionner ? Avec le gaz français ? Je suis pour, mais quand avez-vous milité pour la recherche de gaz de schiste sur notre territoire ?
Demain, il est interdit d’utiliser Google, Microsoft et Amazon en France. Avec quelles ressources informatiques les entreprises françaises vont-elles travailler ? Et ainsi de suite.
« Pas question de se laisser dicter la loi par les USA qui veulent apparemment une rupture totale avec ce grand et beau pays, la Russie. »
La Russie n’est pas un beau pays. C’est un grand désert. C’est un pays où l’on constate une explosion des cas de Sida parmi les retraités, parce que les vieux s’adonnent à des partouzes (voilà pour les « valeurs traditionnelles »).
C’est un pays où des femmes de 70 ans doivent marcher des kilomètres dans la neige en portant des seaux, parce qu’il n’y a pas d’eau courante, que le puits est à perpète et que le chauffeur de la camionnette qui apportait l’eau aux retraités a été mobilisé pour violer des enfants de 4 ans en Ukraine.
Les États-Unis ne veulent pas « une rupture totale » avec la Russie. Je me demande bien où vous êtes allée pêcher ça. Je me suis donné la peine de vous traduire, dans son intégralité, le délire haineux et paranoïaque de Poutine contre l’Occident. Vous ne verrez nulle part l’équivalent aux États-Unis. S’il y a un pays qui veut une rupture totale avec ses adversaires, c’est bien la Russie.
Les États-Unis ne dictent pas leur loi. Quand les États-Unis disent des choses qui sont vraies et justes, comme souvent, ils ne « dictent pas leur loi ». Sauf si vous êtes une anarchiste, une communiste, une adolescente écervelée et révoltée.
« La France doit avoir une autre voix, pas question de se laisser impressionner par les uns ou les autres. C’est pourtant simple ! »
C’est surtout simpliste, et infantile. Je ne sais pas ce que veut dire « une autre voix ». Je ne sais pas ce que veut dire « se laisser impressionner ». Vous jouez au petit voyou de cour de récréation ? Qu’est-ce que c’est que ces singeries ?
Poutine n’a pas voulu « se laisser impressionner » en Ukraine. Il est en train de se faire démolir la figure. Vous tenez à subir son sort ?
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@ Patrice Charoulet | 05 décembre 2022 à 11:19
Puisque c’est mon jour de bonté, deux conseils : vous avez acheté votre livre sur Internet, vous pouvez donc le renvoyer. Il vous sera remboursé.
Puis rachetez-le sous forme électronique. Vous pourrez ajuster la taille des caractères à votre guise, sur votre ordinateur. Pour encore plus de confort, achetez une liseuse.
Certes, ce sera plus cher que votre loupe, mais vous l’amortirez avec les livres suivants. Qui pourront être gratuits, d’ailleurs, puisque vous aimez la littérature classique.
@ sylvain
« Qu’il retourne en Afrique ! Pap Ndiaye… »
Pardon ? Vous pouvez répéter ?
Reprenons la (non)-« polémique ».
« Il n’a pas sa place en politique. Ce type de personnage est un poison lent contre lequel il faut mettre les Français en garde. Lorsqu’on dit que Pétain a sauvé les Juifs, on n’a plus grand-chose à dire sur quoi que ce soit. » — Pap Ndiaye.
Dans les limites acceptables du discours politique. Rien d’intrinsèquement choquant. Il n’y a pas d’insultes, contrairement à ce que vous affirmez.
« Je réponds que moi, contrairement à Monsieur Pap Ndiaye, je n’attaque pas la France alors que je suis ministre aux États-Unis. Et je ne dis pas que, la France, il est difficile de parler des races. Je ne suis pas un intellectuel indigéniste qui dit que la France est raciste parce qu’elle est assimilationniste. […] Monsieur Pap Ndiaye passe son temps à cracher sur la France. » — Éric Zemmour
Rectificatifs:
1. Monsieur Pap Ndiaye n’a pas « attaqué la France » lorsqu’il était aux États-Unis. Il a fait un état des lieux des différences culturelles devant des Afro-Américains qui ne sont pas au fait de ces différences fondamentales de rapport aux races. Je suis confronté à exactement la même chose sur Internet quand je parle avec des Afro-Américains qui ne comprennent absolument pas comment fonctionne le référentiel français en matière de races et qui, à juste titre selon leur propre référentiel, nous jugent racistes pour cela. Il convient quand même d’expliquer aux Afro-Américains en quoi leur vision des rapports raciaux est considérée raciste en France, et pourquoi ces Noirs américains sont donc considérés racistes quand ils viennent en France – ce qui les surprend – par le premier Français venu qui pète un plomb quand il entend le mot « race ». Monsieur Zemmour en est d’ailleurs un parfait exemple, de ce type de pétage de plomb récurrent.
2. Monsieur Pap Ndiaye n’est pas un intellectuel indigéniste. C’est un universaliste bon chic bon genre aux antipodes des indigénistes à la sauce LFI, qu’il combat, d’ailleurs. Mais, contrairement à la majorité des Français, il ne nie pas la réalité des questions raciales dans le but de paraître universaliste. Comme je l’ai déjà dit sur ce blog: Monsieur Pap Ndiaye a dû aller aux États-Unis pour comprendre que la France délirait dans son rapport aux races et au racisme ; moi, blanc comme un linge, il m’a suffit de revenir d’Afrique enfant pour m’en rendre compte. Cela ne m’a pris qu’une semaine.
3. Il est effectivement très difficile, en France, de parler des races. La gauche et la droite s’allient pour rendre tout discours intelligent inaudible. Entre les réels racistes, comme vous, qui souhaitent systématiquement parler de races pour tenir des propos odieux, et les idiots utiles de l’universalisme qui ont passé les deux derniers siècles à prétendre qu’une femme est un homme, qu’un blanc est un noir, et qu’un juif est catholique, je peux vous assurer que nous sommes vernis, en France, dans la catégorie « je me mets volontairement des œillères » ; et vous-même n’arrangez rien à rien. Il y a donc bel et bien un problème en France dès qu’on aborde le sujet des races et des questions raciales. C’est effectivement très difficile d’en parler. La preuve en est votre comportement, Monsieur.
4. Je n’ai pas à ma connaissance entendu Monsieur Pap Ndiaye affirmer que la France était raciste parce qu’elle était assimilationniste. (Et non, parler de « racisme structurel », ce n’est pas affirmer que les Français sont des racistes, sauf pour les idiots racistes dans votre genre qui aiment tout confondre.) Moi, j’ai effectivement un problème de fond avec l’assimilationnisme français qui, quand on regarde l’Alsace, la Bretagne, le Pays basque, la Corse, ou même d’autres régions plus centrales, relève de la crétinerie la plus profonde et même de la haine de ses propres minorités régionales, pourtant bien blanches et bien catholiques: quand on en arrive à qualifier les écoles Diwan en Bretagne de sectes, c’est quand même qu’on est une bande de sacrés c*ns. Et ce genre de c*nneries assimilationnistes, plus c’est gros, plus ça passe.
5. Je n’ai pas entendu Monsieur Pap Ndiaye cracher sur la France. Et il aurait parfaitement le droit de le faire, d’ailleurs, si la critique est justifiée: nous ne sommes pas en Russie. Nous avons la liberté d’expression et de conscience, et même un politique a le droit, chez nous, depuis 1789, d’avoir des opinions très hostiles à l’ordre en place. Cela n’en fait un traître que pour les réels traîtres, comme vous.
Un traître qui, comme vous, sylvain, passez votre temps à cracher sur la France et à cracher sur les gens dont vous regrettez qu’ils soient Français, comme Monsieur Pap Ndiaye. C’est inacceptable. Et vos propos comme quoi il devrait retourner en Afrique, c’est une attaque personnelle qui est à deux doigts de revendiquer l’usage de la force publique pour le mettre dans un charter.
Comme je vous l’ai déjà dit: ce que vous vous permettez, nous avons le droit de nous le permettre. Donc:
Tirez-vous de France. Barrez-vous. Déménagez en Russie ou en Iran, mais débarrassez-nous ce pays du furoncle que vous êtes. Car vous défigurez la France à vous tout seul, et vos propos ne sont qu’une litanie de détestations de la France que vous prétendez aimer. Alors que vous la haïssez.
« Je suis sûr de gagner mon pari, à moins que notre brillantissime F68 intervienne avec un petit moratoire dont il a le secret. »
Encore ? Vous êtes vraiment un âne.
@ Isabelle | 05 décembre 2022 à 09:55
« Heureusement, un excellent médecin traitant et un cardiologue qui ont su me soigner avec des médicaments bien connus et qui fonctionnent, eux ! »
Ah les cataplasmes au camphre, les saignées et les lavements au sel de mer, ça vous faisait tomber la fièvre en quelques heures. Ce genre de soins ne sont plus enseignés dans les facultés de médecine, mais ils étaient encore pratiqués par les médecins du XIXe siècle, début du vingtième. Ils avaient leur efficacité et surtout pas d’effets secondaires. Que du naturel ! 🙂
Les philosophes et les poètes ont leurs mérites. Et certains sont les deux. Ainsi, à lire ou à relire, pour qui le désire, pour le fun, avant de se rappeler que les créateurs marquants n’apparaissent parfois qu’après leur mort, après que les médiatiques ont sombré dans l’oubli et que leurs fidèles n’ont fini par les faire connaître :
https://philosophie.cegeptr.qc.ca/wp-content/documents/De-la-nature-des-choses.pdf
@ F68.10 | 05 décembre 2022 à 20:55
Ben dites donc vous êtes bien énervé, arrêtez de consommer du sylvain, c’est très mauvais pour la santé 🤣, écoutez plutôt du Zemmour la voix de la liberté ça vous débouchera les neurones.
À défaut de retourner en Afrique, vous pourriez aussi aller faire vos moratoires avec Pap Ndiaye sous une tente de migrants à Calais, vous feriez un beau couple très woke pour lutter contre les bruits de bottes de Zemmour ce facho raciste qui ose défier ce gouvernement criminel immigrationniste dont le sang indélébile de milliers de citoyens et surtout celui de Lola leur collera à la peau pour la vie.
Bon c’est pas l’tout, j’ai Zemmour ce matin : des vidéos exceptionnelles à voir et revoir, on ne s’en lasse pas !
Insupportable et honteux ! Macron instrumentalise, une fois de plus, le martyre des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il veut faire croire que tous ceux qui ne pensent pas comme lui sont nazis.
Réponse cinglante et tellement juste de Maître G-W Goldnadel :
«Depuis 1945, le sang juif versé en France ne vient que de l’islamisme et de leurs amis… Tout le reste, c’est de la littérature !» Goldnadel
https://twitter.com/DamienRieu/status/1599887538126131201
En fait, Macron copie Poutine qui, lui aussi, voit des nazis partout en Ukraine. Mais il évite soigneusement d’évoquer l’islamisme pur et dur.
@ Robert Marchenoir
Nous n’avons pas à prendre parti dans ce conflit Ukraine/Russie, notre rôle aurait dû être celui de médiateur, mais la soumission de l’UE aux USA nous prive de ce rôle.
Cette UE nous mènera peut-être à une guerre frontale avec la Russie, nous verrons alors si vous êtes toujours aussi courageux et volontaire pour mourir pour des intérêts USA !
Cela dit, derrière nos claviers, nous sommes seulement spectateurs du carnage présent et à venir.
Rien n’a changé, le « en même temps » est pétainiste, c’est Munich, les Sudètes, la Crimée… Quelle tristesse… On peut comprendre la Finlande:
« La Finlande se démarque de Macron et demande des «garanties» de sécurité contre et non pour la Russie.
Article de Camille Martin • Hier »
Le courage d’un homme qui s’est levé, pour sauver le prix de notre paquet de nouilles.
Pétainiste un jour, pétainiste toujours ?
@ Isabelle | 05 décembre 2022 à 10:18
Vous fondez votre point de vue sur la civilisation européenne dont nous procédions jusqu’à récemment encore. Mais depuis trente ans nos dirigeants de tous bords ont tout sacrifié sur l’autel du progressisme et de la « modernité », qui font table rase de notre civilisation européenne pour lui substituer la marchandisation effrénée de tous les domaines de la vie. D’où le choix du tout-numérique avec les atteintes à la liberté que le système impose en matière de contrôle des populations et, en France, de la désindustrialisation aux seuls profit de la Chine, de l’Allemagne ou des Etats-Unis par seul souci de satisfaire des intérêts financiers hors sol.
Avec en collatéral la destruction de notre enseignement public, du primaire au secondaire, et maintenant même au supérieur… Comment dans de telles conditions espérer un esprit intelligemment critique du système ? Même la révolte dite des Gilets jaunes, initialement exprimant surtout le ras-le-bol des classes moyennes actives et cultivées, a échoué face au système mis en place qui s’est dessaisi de toute compétence nationale, sauf pour des broutilles, ce que monsieur Delors nous vendait en 1992 comme un idéal, à savoir sa fameuse « subsidiarité ».
Sans doute lirez-vous avec intérêt l’article d’André Larané sur le site Hérodote intitulé : « La crise européenne – L’Europe à reculons ».
https://www.herodote.net/L_Europe_a_reculons-article-2841.php
« …des vertus essentielles, à force de n’avoir plus été assez mises en œuvre singulièrement et collectivement, ont quasiment disparu et ont conduit des institutions capitales pour notre pays à péricliter. » (PB)
La question est : comment en est-on arrivé là ? On ne peut que partager les regrets de notre hôte : le quasi-abandon des humanités, qui, ouvertes sur tous les savoirs de notre civilisation, contribuaient à former des générations successives s’enrichissant l’une de l’autre depuis des millénaires, n’est pas étrangère au déclin de ces vertus universelles qu’elles enseignent, sans lesquelles l’homme s’approche de l’ensauvagement.
Un abandon, qui, lui-même, s’explique par la percée fulgurante, au sein de notre façon d’être, de comportements mus par l’extension rapide de l’agnosticisme et la nuisance d’idéologies plus ou moins récentes, marxisme, wokisme, post-écologisme…
Totalitaires, réfractaires à la contradiction et même au débat, elles étouffent nos valeurs judéo-chrétiennes et, peu à peu, les remplacent par un individualisme proclamé, sans respect pour l’autre, et, à la volonté de faire communauté, opposent celle de « déconstruire » – c’est-à-dire détruire, annihiler, nier ou manipuler – tout élément de l’Histoire qui heurte le nouveau récit qu’elles imposent. Les plus radicaux parmi la horde de leurs grands prêtres osent même affirmer que l’homme, par sa présence et l’évolution de sa condition qu’il s’octroie, est le pire ennemi de la nature…
La philosophe Chantal Delsol, qui se définit « catholique, libérale-conservatrice », n’a-t-elle pas titré son dernier ouvrage « La Fin de la Chrétienté » ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Ces vertus qui disparaissent sont le fruit de notre civilisation chrétienne, qui, faute d’appliquer ses propres valeurs – la persévérance, la combativité, le prosélytisme… – s’efface devant ces nouveaux Dieux païens, qui, sous l’appellation de progressisme, proclament des philosophies alternatives, mais toutes délétères.
Alors, oui, « c’était mieux avant » ! Mais il ne s’agit pas de rétablir l’ordre ancien, le droit divin, qui fut souvent aveugle à la misère humaine, l’hégémonie du catholicisme, à l’origine de tant d’injustices, parfois de massacres, mais de faire en sorte que ce tournant de notre civilisation que nous vivons ne nous précipite ni dans les bras d’une autre, exogène, qui, chaque jour, démontre à la fois sa modernité au Qatar et son obscurantisme en Iran et en Afghanistan, ni dans ceux des progressistes qui, au nom des Lumières dont ils osent trop souvent se prévaloir d’en être les disciples, proclament leur souhait à peine voilé d’effacer toute trace de spiritualité, partisans forcenés d’un monde étroitement ordonné et donc totalitaire, dans lequel chacun vivrait pour soi, avec pour seul but et pour seule règle l’intérêt personnel.
Occultant ses violences, voudrait-on rétablir cet ordre ancien, ce passé béatifié, que les progrès techniques nous en empêcheraient. En un siècle et demi, l’humanité a connu un bouleversement de son environnement sans commune mesure avec ceux jusqu’alors survenus, bien supérieur au séisme que fut l’invention de l’imprimerie. Cette révolution a bousculé nos mœurs, nos habitudes, nos traditions dans tous les domaines de la vie et, finalement, modifié en profondeur, non seulement nos savoirs, mais aussi nos comportements les plus quotidiens. Nul ne peut nier le bien-être que ces progrès techniques nous ont apporté. Notre confort, notre santé, nos moyens d’éducation se sont incroyablement améliorés, notre mobilité aussi, nous permettant de découvrir un monde que nos aïeux ne pouvaient qu’imaginer.
Alors, oui, « c’est mieux aujourd’hui » ! Mais… Mais beaucoup de ces progrès, comme les médailles, n’ont-ils pas deux faces, l’une utile à l’humanité, l’autre la menaçant ? Les exemples sont multiples. Limitons le propos à trois d’entre eux. L’électricité ? Fée du logis, elle est aussi, dans les conflits contemporains, une arme redoutable qui détruit l’économie et l’individu, totalement dépendants de l’énergie qu’elle fournit. Le numérique ? Formidable outil de dialogue planétaire, son rejeton, l’internet, a engendré les réseaux dit « sociaux » qui pulvérisent le savoir-vivre et répandent la haine. L’atome ? Découverte majeure pour la médecine, il est aussi le vecteur de mort le plus puissant, promettant à l’humanité une vitrification à l’échelle de la planète…
Des progrès ? Dans les mains d’individus, qui, nourris aux idéologies progressistes, ne peuvent concevoir l’autre que comme l’ennemi, ils annoncent un recul civilisationnel encore plus impressionnant que la boucherie sanglante de 14-18 et promettent des horreurs aussi insupportables que celles commises par l’idéologie nazie. Ce fascisme dont des nostalgiques camouflés de cette époque épouvantable osent aujourd’hui accuser ceux qui défendent notre culture chrétienne et qu’ils ressusciteront si, par malheur, ils parvenaient au pouvoir.
Bref, à la question de notre hôte, les réponses sont multiples, floues, incertaines. Bien sûr, pour évaluer notre condition, nous sommes en droit de nous la poser… Mais nous devons surtout avoir toujours à l’esprit que, dans vingt, trente ou cinquante ans, si l’humanité a eu l’intelligence de ne pas s’autodétruire, nos descendants seront face à cette même interrogation…
Notre principale mission n’est-elle pas de faire en sorte que, contrairement à nous qui hésitons, ils soient unanimes à répondre « non » ? Non, parce que nous aurons su entamer la construction d’une société dans laquelle notre civilisation chrétienne, comme d’autres, animées par les mêmes valeurs humaines, se sera libérée des dogmes totalitaristes d’aujourd’hui, mais aussi de son penchant pour y succomber. Pour l’heure, reconnaissons-le, ce n’est pas gagné…
@ Isabelle | 06 décembre 2022 à 10:47
« Médiateur… », combien de divisions mon général ?
Vous êtes une vraie comique, un peu à la manière d’Hidalgo et ses pistes cyclables en guise de projection d’un futur de reconstruction… Quelle imbécile ! Ou encore un intervenant qui proposait des jouets.
Médiateur… L’Ukraine amputée, martyrisée, broyée… Décidément la bêtise, votre bêtise, est sans frontières, quitter son pays, tout reconstruire… Médiateur… Quelle médiation au pot ? Votre confort, votre petite vie, vos repas dominicaux… Médiateur… Pfff…
Vos parents devaient être bien au chaud pendant la WW2… Médiateur avec l’autre cinglé, le consultant Pierre Sergent, et je le cite, en réponse au désir de Macron de maintenir une discussion… « Il le prend pour un guignol ».
La Crimée ? Tout le monde s’est mis à plat ventre, et sans le courage du demi-dieu de Volodymir Winston, il aurait craché à la figure, l’autre cinglé, de l’UE et sur la France encore plus, la Débâcle il en a entendu un peu parler aussi.
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-homme-de-l-annee-zelensky-240190
Si on n’écoutait que des gens de votre trempe, le pays serait vendu à la découpe, et on vendrait à nouveau notre âme pour une poignée de pistaches.
Foi de pointeur-tireur appelé… À Verdun en plus… Médiateur… Et pourquoi pas camelot, nous n’avons que de la dette à offrir.
@ sylvain
« Ben dites donc vous êtes bien énervé, arrêtez de consommer du sylvain, c’est très mauvais pour la santé 🤣, écoutez plutôt du Zemmour la voix de la liberté ça vous débouchera les neurones. »
Je ne suis pas vraiment « énervé ». Je suis plutôt dépité, et je tapote mes diatribes sur mon clavier avec regret, un sens du dépit ainsi qu’un sens du devoir moral. Vous mériteriez des réponses bien plus énergiques. Vos propos appellent à la violence et sont à deux doigts de la sédition.
« À défaut de retourner en Afrique, vous pourriez aussi aller faire vos moratoires avec Pap Ndiaye sous une tente de migrants à Calais, vous feriez un beau couple très woke… »
Les moratoires, ils sont censés se faire là où cela importe. En Iran, pour la lapidation, par exemple. M’enfin… depuis quelque temps, nous sommes passés à la vitesse supérieure: la Révolution.
« La pérennité de tout régime dépend de sa capacité à se réformer de l’intérieur. L’ordre post-révolutionnaire iranien a résisté aux appels du pied réformateurs jusqu’à présent. Mais, au fur et à mesure que la révolution dure et que les appels au changement deviennent plus forts, les ayatollahs se retrouvent face à leur plus grand dilemme – serrer davantage la vis, ou entamer progressivement des réformes politiques et sociales. » — The Hindu, 06.12.2002, éditorial.
Comme le Roi en 1789. L’heure est maintenant à la violence, mais plus à l’argumentation polie à la Tariq Ramadan en faveur des moratoires.
– Les migrants à Calais n’ont rien à voir avec cette histoire. Vous avez affirmé qu’une personne ayant la nationalité française et qui est actuellement ministre devait être expulsée. Vous mesurez la gravité de votre propos ? Tout cela parce qu’il est noir ? Je suis à peu près certain que la loi de 1881 ne tolère pas votre comportement vu que vos propos sont outrageants, injurieux, dirigés vis-à-vis d’une personne en raison de sa race, qui plus est ministre et donc membre de l’administration publique en exercice. La taule serait méritée. Si vous voulez vous plaindre de cette loi, veuillez vous adresser à Serge Hirel.
– Le wokisme, vous ne comprenez manifestement pas ce que c’est. Moi, oui. La preuve ? Dès le 05.11.2019, j’informais Lodi de certains des textes fondateurs de cette mouvance, comme le texte « De la tolérance répressive » par Herbert Marcuse, datant de… 1969 !! Je vais donc vous faire un petit breakdown de la problématique woke, pour votre instruction:
1. Si, comme moi, vous n’aimez pas la loi de 1881 et les diverses lois du type loi Gayssot et loi Pleven, il ne tient qu’à vous de réclamer un premier amendement, qui ôte au législateur le droit de faire des lois sur ce qu’il est permis de dire ou ne pas dire. Ce qui est bien ma position. Je réclame donc, oui, le droit de nier l’existence des chambres à gaz, ainsi que d’affirmer des choses au degré de falsitude bien plus élevé, comme 2 + 2 = 5, ou que la Terre est en forme de banane.
2. Cela étant, cette liberté, que je défends comprend aussi la liberté de ne pas publier les premières âneries des plus gros crétins de passage, comme vous. La censure devient alors non pas une prérogative administrativo-judiciaire (ce qui est bien le cas en France, comme en témoigne la censure de l’article de Mediapart sur Gaël Perdriau) mais en lieu et place une prérogative de la société, qui a alors la tâche, noble, de délibérer elle-même (et non pas sous contrôle de l’État) sur ce qui a vocation à se dire et sur les propos, comme les vôtres, qui sont hors limites. C’est à ce prix qu’on peut libérer la société de l’emprise étatique sur la liberté d’expression: par l’auto-discipline. Et c’est pourquoi je me refuse à vous ignorer et à ignorer vos propos délirants. Car c’est ainsi qu’on défend la liberté d’expression: en montrant qu’il n’est nul besoin que l’État légifère en la matière ; en se comportant en adulte, en somme. Contrairement à vous.
3. Nous avons assisté à une dérive du wokisme: des gens qui ont fait mine de se prendre pour des adultes alors que ce ne sont que des gosses. Nous avons donc eu des menaces physiques sur des gens, aux États-Unis et en France, au motif de leurs propos. Nous avons eu des pressions visant à briser l’indépendance (relative) des universités, aux États-Unis et en France, en matière de liberté d’expression et de confrontation d’idées. Un des plus gros coups de boutoir contre notre civilisation depuis longtemps, comparable à ce qu’a fait Al-Qaïda et l’État islamique ou que fait actuellement Poutine, modulo le meurtre de masse. Nous avons eu des chasses à l’homme, réelles ou virtuelles. Ces gens là ont franchi les bornes. Pap Ndiaye a d’ailleurs clairement mis en garde contre ces dérives, car il reste une personne attachée aux valeurs libérales du XVIIe. Contrairement à vous, qui rêvez d’établir une censure en sens inverse et de rendre les propos non-racistes hors-la-loi. Comme je vous l’ai déjà dit: vous êtes un imposteur.
4. Par contre, tous les thèmes dits woke sont effectivement des thèmes importants. Ne pas maltraiter les femmes. Ne pas maltraiter les Noirs. Ne pas maltraiter les homos. Ne pas maltraiter les bouddhistes. Ne pas maltraiter les handicapés. Ne pas maltraiter les gosses. Parler de l’inceste, du réel inceste. Commencer à réfléchir, enfin, sur ce que signifient les hôpitaux psychiatriques et, encore davantage, en quoi leurs théories médicales maltraitent les gens dont ils ont la charge. Tout cela, ce sont des sujets qu’il importe de traiter de manière responsable afin que notre société soit une société un peu agréable à vivre. Ce n’est pas une position spécialement de gauche: moi, je suis ultra-libéral, donc nazi, mais surtout très pro-pognon et pro-business. Je suis pour une compétition féroce des boîtes, un rôle amoindri de l’État en matière économique. Mais je suis fondamentalement contre la maltraitance des faibles et même des moins faibles. Et je ne changerai pas. Défendre tous ces thèmes, c’est ce que vous appelez le « wokisme ». Que nenni: le wokisme, c’est le paragraphe précédent. Traiter tous les points du présent paragraphe, par contre, c’est bien pour cela que la liberté d’expression a été établie en 1789. Et je ne compte pas reculer sur cela.
Encore une fois, même sur le wokisme, tout comme sur l’islam, vous n’êtes qu’un imposteur. Une personne à faire disparaître du débat public car il ne fait que le pourrir. Défendre la liberté d’expression, c’est donc vous la nier. Non pas par l’État ou la violence des foules, mais bien en faisant prendre conscience à tout le monde que vous délirez et que vos propos dépassent les bornes.
Rappelons-le: vous appelez à déporter un ministre en exercice. Ça va ? Vous vous sentez bien ? Ce sont les chevilles ou votre cerveau, le problème ?
« …lutter contre les bruits de bottes de Zemmour ce facho raciste qui ose défier ce gouvernement criminel… »
Ce propos, qualifier ce gouvernement de criminel, relève de la loi de 1881. Vous devriez cesser.
Zemmour, malheureusement, devient la caricature de celui qu’il fut. Je ne pense pas que sa stratégie soit véritablement payante.
@ Isabelle
Vous craignez une guerre frontale avec la Russie ? C’est la crainte du péril rouge, votre moteur ? Vous estimez qu’on doit laisser la Russie assassiner et déporter des populations, la sienne y compris, aujourd’hui comme hier, toujours par la crainte de l’Armée rouge ? On doit laisser aussi les blindés rouges faire couler le sang à Prague, Budapest et Varsovie, comme hier ?
Vous dites ne pas vouloir oublier les citoyens russes. Vous parlez de ceux morts par centaines de milliers dans des goulags, une histoire qui est de nouveau devenue interdite en Russie, après une courte parenthèse ?
Vous affirmez que nous « avons plus d’affinités avec la Russie sur le plan intellectuel, culturel qu’avec la « culture » américaine ». Vous parlez de quoi précisément ? De la forme de gouvernement ? De la liberté d’expression publique ? Du fait que Poutine se revendique militant décolonial antifa ? Comme les rouges cubains vous voudriez interdire le rock’n’roll ?
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@ F68.10
« Moi, j’ai effectivement un problème de fond avec l’assimilationnisme français qui, quand on regarde l’Alsace, la Bretagne, le Pays basque, la Corse, ou même d’autres régions plus centrales, relève de la crétinerie la plus profonde et même de la haine de ses propres minorités régionales, pourtant bien blanches et bien catholiques »
Je pense que c’est facile à dire et écrire en 2022, vu que la France est déjà constituée et qu’elle se déconstitue par son africanisation et la mondialisation.
Cette logique d’assimilation a eu un sens historique, justement au regard de régions comme l’Alsace ou la Bretagne. Ces régions n’auraient pas été françaises sans Villers-Cotterêts. Constituer une nation, ça implique avoir un ensemble de références communes, dont essentiellement le logos. Bien sûr, cela se perd, lorsqu’on accueille à bras ouvert tous les analphabètes du tiers-monde comme s’ils étaient tous des ingénieurs dont nous serions en grand besoin, et lorsque la population française au vocabulaire d’emblée limitée le remplace par des anglicismes mal maîtrisés.
Il n’y a rien de positif qui provient des USA en matière de rapport à la « race ». Leur pays n’a pas des relations « raciales » apaisées et cela se dégrade au fil des décennies, à force de discours « racisé ». Cette saloperie est importée en France, cela ne nous apporte rien d’autre que de la haine, parce que lorsqu’il faut se cogner des Comités Adama Traoré présentés comme des interlocuteurs valables, il est évident que cela est perçu comme une guerre de soumission.
Inutile de débattre bien longtemps de ce que pense et dit Pap Ndiaye. Il proclame que la mixité est un objectif souhaitable pour l’Education nationale mais place ses enfants dans une école où elle est inexistante. S’il y a bien quelque chose d’inacceptable en France, c’est que des gouvernants se permettent d’instituer des principes qui ne valent que pour les autres.
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@ Xavier NEBOUT
« La France avait depuis bien longtemps un allié stratégique. C’était la Russie. Passé l’intermède communiste, nous avions tout intérêt à la retrouver »
L’intermède dont vous parlez a duré près d’un siècle et la Russie actuellement se réfère très immédiatement à cet intermède. Pas de combat antifa chez Poutine sans rappeler la « Grande guerre patriotique » fondatrice débutée en 1941, quand son allié nazi a tourné casaque, où la recette était déjà l’oeuvre : déportations de masse, assassinats de masses, viols, vols. Intermède ?
@ Isabelle | 06 décembre 2022 à 10:47
« Nous n’avons pas à prendre parti dans ce conflit Ukraine/Russie, notre rôle aurait dû être celui de médiateur, mais la soumission de l’UE aux USA nous prive de ce rôle. »
Affirmation péremptoire dépourvue du moindre argument. Qu’est-ce qui vous permet de dire que nous n’avons pas à prendre parti, non pas dans « le conflit Ukraine-Russie », mais dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie ? Vous vous livrez à une propagande sournoise en mettant les deux pays sur le même plan.
Le chef de l’État russe dit clairement que ce « conflit », comme vous dites, est une agression contre l’Occident tout entier, et nous n’aurions pas à prendre parti ? Il se livre à des actes de subversion, à des tortures, à des destructions et à des assassinats sur notre sol, et nous n’aurions pas à prendre parti ? Il se livre à un chantage énergétique à notre égard, et nous n’aurions pas à prendre parti ? Il nous lance un ultimatum juste avant son invasion, en nous sommant de démanteler les défenses de l’alliance militaire que nous avons fondée, et nous n’aurions pas à prendre parti ? Il nous menace d’annihilation nucléaire, et nous n’aurions pas à prendre parti ?
A quel moment, alors, devrions-nous prendre parti ? Seulement après avoir été vitrifiés par vos amis russes ?
Votre assertion est d’autant plus ahurissante, qu’elle vient du parti gaulliste, populiste, souverainiste, d’extrême droite, qui par ailleurs proclame « le devoir de puissance de la France dans le monde » (Éric Zemmour).
Donc la France doit brandir sa grosse puissance dans le monde, sauf lorsque cela causerait du chagrin à Vladimir Poutine, c’est bien ça ? C’est quand ça vous arrange, dites-moi.
Vous prétendez que notre rôle aurait dû être celui de médiateur. Vous sortez ça d’où ? C’est écrit dans la charte des Nations unies ? dans la Bible ? dans l’album de Spirou ?
Un médiateur, c’est quelqu’un qui intervient dans un conflit dont les parties souhaitent une médiation, et qui vous choisissent comme médiateur. Aucune de ces conditions n’est réunie dans le cas présent. Les pays qui ont été choisis comme médiateurs, pour les négociations très limitées qui ont eu lieu jusqu’à présent, ont d’abord été la Biélorussie, puis la Turquie.
Ça fait peut-être bobo à votre infinie vanité néo-gaulliste, mais c’est comme ça. Je crois comprendre que ceux qui ont des complaisances pour la Russie, comme vous, se revendiquent de la « diplomatie réaliste ». Eh bien, nous y sommes. Le réalisme, c’est de constater que personne ne veut de la France comme médiateur pour le moment.
Et entre nous, vu l’immense succès des protocoles de Minsk où nous avons été médiateur, ce n’est pas forcément sur le point de changer.
Vous prétendez que c’est « la soumission de l’Union européenne aux États-Unis » qui nous prive du rôle de médiateur dans cette affaire. Vous sortez ça d’où ?
Emmanuel Macron a téléphoné un nombre incalculable de fois à Vladimir Poutine, que vous affectez de ne pas aimer mais que vous soutenez néanmoins (soit on est pour l’Ukraine, soit on est pour la Russie : il n’y a pas de moyen terme dans une guerre génocidaire telle que celle-là.)
Il s’est même rendu à Moscou pour discuter avec Poutine, à quelques jours de l’invasion. Qui l’en a empêché ? Ni l’Union européenne, ni les États-Unis. Il a été libre de « médiater » autant qu’il a voulu. Résultat : la Russie a envahi l’Ukraine.
« Cette UE nous mènera peut-être à une guerre frontale avec la Russie, nous verrons alors si vous êtes toujours aussi courageux et volontaire pour mourir pour des intérêts USA ! »
Toujours ce même argument imbécile et insultant. La guerre frontale, comme vous dites, cela s’empêche par la diplomatie et par la guerre indirecte, celle que nous menons actuellement. Cela ne s’empêche pas en jouant les coqs franchouillards se revendiquant « médiateurs » quand personne ne les a sonnés, et prétendant renvoyer dos à dos le génocidaire et le génocidé.
Oui, je suis courageux et volontaire, tandis que vous êtes lâche et soumise. N’inversez pas les rôles.
Non, la liberté et la démocratie ne sont pas seulement « les intérêts USA », ce sont les nôtres. A moins que vous ne soyez communiste, ou fasciste ? (Si vous prétendez défendre la France, il serait de bon ton de commencer par apprendre à écrire le français.)
Non, je n’aurai pas besoin de « mourir », comme les munichois dans votre genre m’y invitent aussi aimablement que régulièrement (mais à part ça, c’est moi le « goujat » ; tandis que vous, vous vous contentez de souhaiter ma mort).
Nous avons une armée de métier, figurez-vous. Il faudrait que vous renouveliez vos méthodes de propagande, qui ont au moins un demi-siècle de retard.
« Cela dit, derrière nos claviers, nous sommes seulement spectateurs du carnage présent et à venir. »
N’essayez pas d’échapper à vos responsabilités. Nous sommes en démocratie, figurez-vous. Un coup vous militez pour la lâcheté et la soumission au fascisme russe, un coup vous vous prétendez spectateur impuissant.
Vous vous payez notre tête.
Une fois de plus, on voit, par vos interventions, la catastrophique influence du général de Gaulle. Le Donald Trump du début du XXᵉ siècle continue de pervertir la mentalité nationale. Son apport durable a consisté à ériger, comme vertu suprême, la maxime « grande g… et petit bras ». Il a persuadé les Français que leur mission dans le monde consiste à péter plus haut que leur c…, tout en mordant la main qui les nourrit.
Le gaullisme, cette idéologie absurde d’un général immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.
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@ Isabelle | 06 décembre 2022 à 09:55
« En fait, Macron copie Poutine qui, lui aussi, voit des nazis partout en Ukraine. Mais il évite soigneusement d’évoquer l’islamisme pur et dur. »
Mensonge pur et simple. Non seulement il « évoque l’islamisme pur et dur », mais il fait voter une loi contre le séparatisme musulman.
Vous faites ça spontanément ? La propagande et la désinformation incessante, c’est un truc qui vous est venu naturellement ? Ou bien vous êtes une militante en service commandé ? Ou encore, un employé de l’usine à trolls d’Evgueni Prigojine ?
@ Robert | 06 décembre 2022 à 11:54
« La révolte dite des Gilets jaunes, initialement exprimant surtout le ras-le-bol des classes moyennes actives et cultivées. »
Sûrement pas ! Les déclencheurs du mouvement, ce furent Jacline Mouraud, profession : « hypnothérapeute », organisant des séances « d’ectoplasmie » et croyant aux « chemtrails » ;
Priscillia Ludosky, profession : vendeuse en ligne de produits « d’aromathérapie » à partir de chez elle, au sein d’une entreprise unipersonnelle dont rien n’indique qu’elle ait jamais réalisé un chiffre d’affaires significatif ;
Éric Drouet, profession : chauffeur de camion, loisir : tuning, trait particulier : ses messages Internet sont bourrés de fautes d’orthographe ;
Maxime Nicolle, formation : CAP, profession : soldat, chauffeur intérimaire et chômeur, trait particulier : condamné pour violences en état d’ivresse.
Je veux bien que tout le monde récupère les Gilets jaunes pour son compte, mais il faudrait mettre un bémol sur la légende.
Le reste de votre intervention relève également d’une conception fantasmée de la société :
« Depuis trente ans nos dirigeants de tous bords ont tout sacrifié sur l’autel du progressisme et de la ‘modernité’, qui font table rase de notre civilisation européenne pour lui substituer la marchandisation effrénée de tous les domaines de la vie. »
Je ne sais pas d’où vous, et d’autres, tirez ce rêve éveillé selon lequel « avant », il n’y avait pas de « marchandisation ».
C’est à dire qu’il y a 30 ans, l’Europe était un club de joyeux communistes, où tout le monde était soit bénévole, soit fonctionnaire ? Le brave paysan donnait son blé gratos parce qu’il aimait ça, et l’État distribuait des voitures pour rien parce que c’était la « justice sociale » ? Vous avez lu ça dans quel livre d’histoire ?
« D’où le choix du tout-numérique avec les atteintes à la liberté que le système impose en matière de contrôle des populations. »
Toute personne utilisant un nom composé commençant par tout, et suivi d’un tiret, sera condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Oui, je sais, c’est un peu sévère, mais juste.
Sinon, personne n’a « choisi » le « tout-numérique », pas plus que personne n’a « choisi » la machine à vapeur, l’électricité ou le café en dosettes.
Figurez-vous que « notre civilisation européenne », comme vous dites, invente des trucs, qu’elle n’attend ni les fonctionnaires ni les hommes politiques pour ça, et que ça s’appelle le progrès.
Le numérique, aujourd’hui, est au cœur des entreprises et donc de la civilisation, et il est incohérent de déplorer la « désindustrialisation », comme vous le faites, tout en rejetant les technologies numériques.
Aujourd’hui, l’industrie, c’est l’industrie numérique, et les autres doivent adopter le numérique, ou disparaître.
« Par seul souci de satisfaire des intérêts financiers hors sol. »
Je vous signale que « notre civilisation européenne » a inventé la comptabilité en partie double en 1494, à Venise. C’est un peu hors-sol, je vous le concède. Ce n’est pas le général de Gaulle qui l’a inventée en juin 1940 : il ne pouvait pas s’occuper de tout, non plus. Faut-il, pour autant, dédaigner la finance ainsi que vous le faites ?
@ Robert Marchenoir | 06 décembre 2022 à 19:47
Votre hargne et votre jalousie à l’égard du général de Gaulle qui restera dans l’Histoire, ne vous en déplaise, comme l’un de nos très grands hommes, est pathétique.
En même temps, je ne suis pas étonnée que compte tenu de votre ego démesuré et incapable de la moindre objectivité vous empêchant de reconnaître la supériorité et le mérite d’un homme de cette trempe, vous vous réfugiiez dans la calomnie ou le déni, pensant peut-être par ces basses manoeuvres à répétition vous rehausser… alors que c’est l’inverse !
Ce qui me semble certain, c’est qu’un homme qui aime sa patrie ne pourrait pas tenir les propos injustes et insultants qui sont les vôtres à l’égard d’un homme de courage et d’honneur qui a tant donné à la France.
@ Axelle D | 07 décembre 2022 à 00:46
« Votre hargne et votre jalousie à l’égard du général de Gaulle… pathétique… reconnaître la supériorité et le mérite d’un homme de cette trempe… réfugiiez dans la calomnie ou le déni… basses manoeuvres à répétition… vous rehausser…. propos injustes et insultants… »
Ah, zut : vous m’avez démasqué. Mon rêve secret est de devenir président de la République. Ça valait bien la peine de déployer tant d’énergie pour dissimuler mon numéro d’abonné EDF à Charoulet…
Sinon, vous n’en avez pas marre, d’insulter les commentateurs, ici, dès lors qu’ils ont des idées différentes des vôtres ?
C’est vous qui êtes pathétique : vous semblez rigoureusement incapable de participer à une discussion civilisée. Il faut sans cesse que vous vous livriez à des attaques personnelles. Tout en attribuant vos vices à autrui, à l’instar de tout bon communiste.
Vraiment, vous n’avez trouvé aucun autre moyen d’attirer l’attention sur vous ?
Si tout était mieux avant, quand ? Quand nous avons été occupés par les nazis, quand, délivrés par les Américains, nous avons beuglé US go home ?
Si tout est mieux maintenant, en quoi ? Dans notre renvoi dos à dos de gens qui ne sont pas libres et veulent empêcher les autres de l’être, les Russes, et les Ukrainiens, héroïques résistants ?
Je vois un triste invariant de compromission avec la corruption de la tyrannie, chez trop de Français.
Et pour ce qui concerne l’OTAN, un rôle salvateur, quoi qu’on en dise. Et pas seulement par les armes.
https://www.arte.tv/fr/videos/112459-000-A/l-otan-veut-aider-l-ukraine-face-a-l-hiver/
Je remercie pour les héroïques et malheureux Ukrainiens.
Et pour nous : participer à l’OTAN est, quoi qu’on en dise, et notre salut par la protection mutuelle qu’assure l’organisation, et notre honneur.
Gloire à l’Ukraine.
Et honneur à ceux qui la soutiennent.
—-
Tiens, à l’encontre de tant d’autres, je ne trouve pas que le monde soit plus marchand qu’avant.
Avant, il y avait l’esclavage* : marchandisation des humains. Qui est logique puisqu’ils sont réifiés quand sous le joug. Cependant, je sais que le marché aux esclaves a tendance à davantage choquer que l’ergastule : c’est ce qui se voit, qui choque. Le reste…
Avant, il y avait les indulgences : marchandisation des consciences.
C’était pire, avant.
*Pas si ancien que ça : qu’étaient donc les prisonniers de camps de travail des régimes totalitaires ?
@ F68.10 | 06 décembre 2022 à 14:09
Calmez-vous cher F68, vous allez bientôt nous péter une durite 🙃 ; je veux bien répondre à vos messages par politesse mais essayez de faire plus court, c’est trop poussif pour moi .🥲
J’ai lu une date : 1881, c’est la date de naissance de mon arrière-grand-père, un héros de la guerre décoré pour avoir sauvé sa cuisine roulante sous le feu de l’ennemi. 👍
J’ai lu aussi : déportation, mon grand-père a été déporté en Allemagne chez Messerschmidt ; mais il n’a pas eu de chance, l’Allemagne n’est pas en Afrique, hélas ☹️
Quant aux conseils que je vous offrais de bon coeur concernant Calais, si vous ne voulez pas retourner en Afrique, rendez-vous utile, vous pourriez tourner une nouvelle version de Camping Paradis : « les flots noirs », plus progressiste, plus woke, plus racialiste indigéniste et comme tout le monde le sait : l’Afrique commence à Calais, le ministre et les figurants sont déjà très couleur locale.
Me voilà conseiller en wokisme maintenant, après avoir envoyé un message à Omar Sy que je verrais bien en Blanche-Neige noire transgenre, maillot arc-en-ciel 🌈comme le string de Griezmann, j’espère que vous suivrez vous aussi mes conseils de dénicheur de stars ; qui sait, peut-être le début d’une belle carrière cinématographique chez les woke du Bobolywood.
Ne me remerciez pas c’est de bon coeur ♥️
Volodymyr Zelensky élu personnalité de l’année par le Financial Times.
Amusant de la part d’un journal spécialisé dans le domaine de l’économie et de la finance de désigner celui qui a mis l’économie de l’U.E. à genoux.
À noter que les commentaires des twittos sont plutôt ironiques concernant la désignation du « nouveau Churchill »… 🙂
Mais ce n’est pas pire que Time Magazine qui avait désigné Hitler personnalité de l’année en 1938, puis Staline en 1939 et 1942 (deux fois !!), sans oublier Assa Traoré en 2020.
Ah ces médias anglo-saxons, quels visionnaires !
@ Robert Marchenoir 7 déc. OOh22
Nous sommes depuis longtemps en désaccord sur plusieurs sujets.
J’ai critiqué totalement les Gilets jaunes du premier jour au dernier pour les raisons que j’ai dites à maintes reprises avec clarté.
Les douze premières lignes de votre texte du 7 décembre ne me déplaisent pas. Je n’avais pas fait les recherches que vous avez faites sur ces « meneurs ». Mes raisons de ne pas approuver les Gilets jaunes n’étaient pas celles-là : je m’étais occupé du fond.
Vous prouvez lumineusement par vos douze lignes qu’il n’est pas indifférent de savoir le métier des gens qui participent au débat public.
Quand vous critiquiez la profession de plusieurs d’entre nous, je vous avais demandé la vôtre. Vous avez écrit ici (je vous cite), j’ai bonne mémoire : « Comment osez-vous me demander ma profession ? »
Et depuis, nul n’a jamais pu savoir ladite profession. Comme nul ne saura jamais votre vrai nom.
@ Marcel P 17h17
« Il n’y a rien de positif qui provient des USA en matière de rapport à la « race ». Leur pays n’a pas des relations « raciales » apaisées et cela se dégrade au fil des décennies, à force de discours « racisé ». »
Pap Ndiaye a déclaré lors de son séjour en Amérique (devant une université « historiquement noire » de Washington): « Nous sommes actuellement dans un contexte politique où les organisations d’extrême droite sont puissantes, comme aux États-Unis d’ailleurs, et il est difficile d’aborder les questions ethno-raciales de manière nuancée et complexe. Et je peux vous parler du prix à payer si vous osez parler de ces inégalités ethno-raciales. »
On voit en effet poindre aux alentours des établissements scolaires l’extrême droite menaçante mais pas du tout les voiles, les abayas et les kamis, ni les atteintes à l’intégrité physique des enseignants, ni les rançonnages dont sont victimes certains élèves !!
Si ce n’était comique on en pleurerait…
Pour vérifier ce que pense le ministre racialisé dont notre pays a hérité, je me suis coltiné ses discours ou interviews disponibles sur « vie publique ». C’est, paraît-il, un brillant penseur mais pas un responsable politique digne de sa charge.
Jamais un mot sur le nivellement par le bas de l’EN mais des réflexions nunuches sur les dangers de gens qui estiment que la situation gravissime de l’enseignement public mérite une politique dédiée.
Mais ces gens, parents d’élèves pour la plupart, sont classés d’emblée à droite de l’échiquier politique par ce « sinistre ».
Glorifier le wokisme américain comme il le fait conduira aux mêmes résultats qu’aux Etats-Unis: la couleur de peau avant la citoyenneté…
@ Axelle D | 07 décembre 2022 à 00:46
Vous avez raison. C’est dingue. Les Américains, faux amis, font couler l’Europe sans doute pour la préparer à son futur champ de bataille pour un futur plan Marshall. L’Allemagne commence à ruer dans les brancards, n’étant pas dupe des responsables de l’attentat de Nord Stream 2.
Et pendant ce temps, de Bertrand Scholler sur Twitter:
« C’est une information ÉNORME Le pipeline «Power of Siberia» de Russie vers la Chine a atteint sa destination finale : Shanghai
L’agence de presse Xinhua a rapporté que la section Tai’an-Taixing du gazoduc a été officiellement mise en service
C’est considérable pour l’UE(…). »
@ Robert Marchenoir
Ne renversez pas les rôles, c’est vous qui vous livrez à des attaques personnelles en permanence et à tout propos et jusqu’à d’odieuses calomnies et ce n’est pas une injure que de vous le faire remarquer comme dans le cas précédent pour le général de Gaulle (qui est bien une personne que je sache et des plus honorables et respectables qui soit).
Comme si l’anonymat vous donnait tous les droits et permettait toutes les dérives !
C’est un peu facile de venir pleurnicher et taper d’un poing rageur sur une blogueuse parce que l’on s’est fait reprendre une fois de plus en flagrant délit de malveillance et de mauvais esprit. Déplorables traits de caractère dont vous devriez prendre conscience pour vous amender un peu. Sachant qu’il n’est jamais trop tard pour se corriger ! Quoique vous concernant cela tiendrait du miracle !
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@ Patrice Charoulet | 07 décembre 2022 à 10:12
Puisque vous semblez tellement désireux de connaître la profession des gens, laquelle selon vous faudrait-il indiquer lorsque l’on en a exercé plusieurs durant 46 ans de carrière, pouvant aller jusqu’à une dizaine et parfois dans des branches différentes, ce qui est mon cas ?
Et pourquoi pas y joindre son cursus ?
Par ailleurs, une femme mariée devrait-elle selon vous mentionner à la fois son patronyme et son nom marital ?
@ Robert
Merci Robert, vous faites avancer le « Schmilblick » intitulé « Mais-qui-est-donc-le-pseudomisé-RM ? ». Grâce à vous, nous savons qu’il n’est pas hypnothérapeute, vendeur en ligne, soldat, chauffeur de camion ou chauffeur intérimaire… (cf le message de RM du 07 décembre 2022 à 00:22). On ne dénigre pas une profession que l’on exerce… Il n’est pas non plus chômeur…
Je prends le risque des travaux forcés à perpétuité qu’il vous promet pour avoir utilisé un tiret qui le défrise. En voici un autre : il est « tout-sachant »… ou, peut-être simple Académicien, gardien de la pureté de la langue française. L’immortalité, je crois, lui irait bien…
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@ Isabelle
La foudre de RM vous a pétrifiée, n’est-ce pas ? (cf son message du 06 décembre 2022 à 19:47). Remettez-vous ! Non, non, RM n’est pas qu’odieux… Il est aussi Dieu. Dieu tout-puissant (aïe, aïe, aïe, encore un tiret…).
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@ F68.10 | 06 décembre 2022 à 14:09
« Si vous voulez vous plaindre de cette loi [loi du 29 juillet 1881sur la presse], veuillez vous adresser à Serge Hirel. »
La loi de 1881 ne permet pas d’expulser un Français hors de France… Mais elle permet de déposer plainte contre un justiciable qui pratique l’injure. « Vous êtes effectivement un crétin carabiné », « vous n’êtes qu’un crétin » sont des injures.
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@ Giuseppe | 06 décembre 2022 à 11:38
« Rien n’a changé, le « en même temps » est pétainiste, c’est Munich, les Sudètes, la Crimée… »
Je crois avoir appris que le Maréchal a obtenu les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 et qu’il est mort le 23 juillet 1951, après avoir quitté le pouvoir en août 1944. Il n’a donc pas participé aux Accords de Munich (30 septembre 1938) et n’a pas eu à traiter de l’affaire des Sudètes (invasion du Reich le 15 mars 1939). Quant à l’annexion de la Crimée par la Russie, elle date de mars 2014…
Pourriez-vous éviter ces anachronismes et lâcher un peu Pétain ? Payez-vous une ou deux fois de plus l’ami Larcher… si cela vous permet d’assouvir votre colère.
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@Patrice Charoulet | 07 décembre 2022 à 10:12
« …il n’est pas indifférent de savoir le métier des gens qui participent au débat public. »
Je suis entièrement d’accord avec vous parce que l’activité professionnelle ou le statut social d’un débatteur peuvent en partie expliquer la genèse de ses propos et donc permettre à chacun de mieux exercer son sens critique, de conforter ou de relativiser leur pertinence. Mais cette information ne doit pas conduire à dénigrer la parole de quiconque, comme le fait RM à propos des « responsables » des Gilets jaunes, encore moins à l’estimer moins importante que celle de personnalités hiérarchiquement, culturellement, intellectuellement plus admirées. La parole d’un ouvrier agricole, d’un commis de magasin ou d’une caissière de supermarché est autant à prendre en compte que celle d’un cadre supérieur, d’un responsable d’agence de communication ou d’un professeur de français… C’est la première des règles en démocratie. Ne pas la respecter, c’est ouvrir la porte à un tout autre régime.
Quant à RM, on sait qu’il sait lire et écrire et, depuis aujourd’hui, comme il a laissé filtrer, qu’il était « abonné EDF », on a appris qu’il habite dans un territoire sur lequel EDF (Enedis en fait) distribue le courant, en non un concessionnaire local. C’est un bon début pour l’identifier.
@ Achille | 07 décembre 2022 à 08:54
« Volodymyr Zelensky élu personnalité de l’année par le Financial Times. Amusant de la part d’un journal spécialisé dans le domaine de l’économie et de la finance de désigner celui qui a mis l’économie de l’U.E. à genoux. Mais ce n’est pas pire que Times Magazine qui avait désigné Hitler personnalité de l’année en 1938, puis Staline en 1939 et 1942 (deux fois !!). »
Vous ne manquez pas d’air de comparer Zelensky à Hitler ou Staline. C’est Poutine qui a mis l’économie de l’Union européenne, non pas à genoux, mais en difficulté. C’est lui qui est comparable à Hitler et Staline à la fois (bel exploit).
Quand on est en guerre, l’économie en prend un coup. Rares sont ceux, en France, qui ont connu la Seconde Guerre mondiale. Un rien les effraye.
Si Zelensky n’est pas l’homme de l’année, je ne sais pas qui l’est : Éric Zemmour ? Le président ukrainien est en effet comparable à Churchill, moins l’alcoolisme. Et il est comparable à de Gaulle, moins la vanité, la dissimulation et le mépris de son peuple et de ses collaborateurs.
Je suis étonné que les gaullistes ne fassent pas cette comparaison, qui s’impose. Mais cette abstension s’explique aisément : de Gaulle, c’est l’autoritarisme et la complaisance face à la Russie et au communisme. Deux choses dont Zelensky est aussi éloigné que possible.
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@ Marcel P | 06 décembre 2022 à 17:07
« Il n’y a rien de positif qui provient des USA en matière de rapport à la ‘race’. »
Il y a deux choses, quand même. La possibilité de connaître la réalité raciale, qui se voit dans les statistiques ethniques, et dans l’existence d’analyses lucides et sans concessions sur le sujet (même si elles sont marginalisées et persécutées).
Et l’inscription de la liberté d’expression dans la Constitution, qui leur permet d’exister, même si cette dernière ne lie que le gouvernement, ce qui permet à la censure de s’exercer par le biais de l’initiative privée (d’où le « wokisme »).
Même l’antisémitisme est de bien meilleure qualité, aux États-Unis (je ne parle pas de ses manifestations caricaturales comme Kanye West).
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@ Axelle D | 07 décembre 2022 à 17:48
Non, c’est vous qui passez votre temps à injurier les commentateurs, en tentant de déstabiliser des débats où vous n’avez pas le moindre argument.
Vous brûlez d’un ressentiment inextinguible, votre narcissisme est infini et votre intolérance confine au pathologique.
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@ Patrice Charoulet | 07 décembre 2022 à 10:12
Mon nom est Robert Marchenoir, et le reste est dans mes commentaires. Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus.
@ Robert Marchenoir | 07 décembre 2022 à 20:07
Je n’ai pas comparé Zelensky à Hitler et Staline, j’ai simplement souligné le fait que Time Magazine avait fait des choix très hasardeux concernant certaines personnalités de l’année.
Quant à Zelensky, je vous invite à lire les commentaires du tweet de CNews que j’ai joint, lien concernant sa nomination. Il semblerait qu’en France notamment, sa cote de popularité soit en chute libre.
On se demande bien pourquoi ? 🙂
@ Serge HIREL | 07 décembre 2022 à 18:34
« On ne dénigre pas une profession que l’on exerce… »
Raisonnement de fonctionnaire.
« Cette information [la profession] ne doit pas conduire à dénigrer la parole de quiconque. »
Raisonnement de communiste. Bien sûr qu’il y a des paroles qui valent mieux que d’autres.
« — Il n’est pas indifférent de savoir le métier des gens qui participent au débat public. »
« — Je suis entièrement d’accord avec vous parce que l’activité professionnelle ou le statut social d’un débatteur peuvent en partie expliquer la genèse de ses propos. »
Dites-nous donc votre profession. Ah ! pardon, j’oubliais, Serge Hirel est le chef du monde et de ses environs, donc lui il a le droit d’exiger des autres ce qu’il ne fournit pas.
Logique de fonctionnaire, logique de communiste : égalité en paroles, mais en réalité, certains sont plus égaux que les autres.
« Quant à RM, on sait qu’il sait lire et écrire et, depuis aujourd’hui, comme il a laissé filtrer, qu’il était ‘abonné EDF’, on a appris qu’il habite dans un territoire sur lequel EDF (Enedis en fait) distribue le courant, en non un concessionnaire local. C’est un bon début pour l’identifier. »
Voilà. Vous n’en avez rien à faire, de qui je suis, et qui est parfaitement visible, pour qui sait lire, dans mes écrits : ce qui vous intéresse, c’est de jouer au petit flic du KGB.
Et vous vous étonnez, après ça, que seuls les écervelés et les vaniteux étalent leur vie privée sur Internet.
@ Serge HIREL | 07 décembre 2022 à 18:34
« Je crois avoir appris que le Maréchal a obtenu les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 et qu’il est mort le 23 juillet 1951, après avoir quitté le pouvoir en août 1944. Il n’a donc pas participé aux Accords de Munich (30 septembre 1938) et n’a pas eu à traiter de l’affaire des Sudètes (invasion du Reich le 15 mars 1939). Quant à l’annexion de la Crimée par la Russie, elle date de mars 2014… »
Au secours !
Devant tant d’imbécillité je me suis demandé comment vous répondre. Evidemment que Pétain n’a pas participé etc. Vraiment vous ne pipez rien !
Aucune finesse, aucune intelligence de lecture.
Je me cite:
« Rien n’a changé, le « en même temps » est pétainiste, c’est Munich, les Sudètes, la Crimée… « . Un ensemble de faits sans lien entre eux, mais qui témoignent toujours de la défaite rance et qu’ emporte au bout la lâcheté. Vous me faites penser aux répliques brutales de Bob à certains, vous ne méritez pas mieux, et essayez de comprendre le sens des mots au lieu d’ânonner »…lâcher un peu Pétain ».
Mais quitte à choisir la deuxième partie de sa vie politique, à Pétain, on ne peut pas dire qu’il ait été un visionnaire et la différence est énorme:
« Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. » Winston.
Je n’ai pas la pointe d’épée de sbriglia ou de duvent – j’aurais dû citer la seconde en premier parce que je suis bien élevé – au bout de mes mots, sinon vous auriez fini embroché et rôti aussi sec…
Je ne peux m’empêcher de répondre à la médiocrité, elle m’indispose parfois, pourtant j’essaye de passer mon chemin.
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@ Robert Marchenoir
« Si Zelensky n’est pas l’homme de l’année, je ne sais pas qui l’est : Éric Zemmour ? Le président ukrainien est en effet comparable à Churchill, moins l’alcoolisme. Et il est comparable à de Gaulle, moins la vanité, la dissimulation et le mépris de son peuple et de ses collaborateurs. »
Jean Lacouture ne vous contredirait pas, sa trilogie « Le Souverain » traduit ces faits.
À tous les complotistes qui disent que les USA en profitent pour vendre leur GNL au prix du carbone pur, à qui la faute ? Nous avons en France et en Europe de belles réserves de gaz de schiste. Montebourg je pense me souvenir voulait aller dans cette direction il s’est fait fusiller quand il en a parlé, sous Fraise des bois.
Et l’électricité ? Parlons-en ! 50 % de nos centrales rouillent, à qui la faute ?
Il paraît que les USA profitent de la guerre pour fourguer leurs armes… Eh bien si nous étions à la place des Ukrainiens nous serions bien contents de leur en acheter.
Quelques unités de canons Caesar c’est un peu famélique pour envoyer du très lourd et du très intense.
Et toujours de bon ton de cracher sur les Américains. Complotistes un jour, imbéciles toujours.
Le général Richou commandait la moitié du parc français de tanks… 100 a-t-il ainsi précisé. Les Ukrainiens en ont détruit près de 2 000 aux Russes officiellement reconnus (Oryx).
Et l’on voudrait se passer des USA avec une Europe de la défense même pas à l’état d’embryonnaire, pour l’instant elle en est à macroner, et quand même mettre la main à la poche, c’est le moins qu’elle puisse faire pour sauver nos petites vies.
@ Serge HIREL
« La loi de 1881 ne permet pas d’expulser un Français hors de France… Mais elle permet de déposer plainte contre un justiciable qui pratique l’injure. « Vous êtes effectivement un crétin carabiné », « vous n’êtes qu’un crétin » sont des injures. »
Mais quelle fatuité de votre part ! Vous passez votre temps à défendre la loi de 1881, et en plus vous l’ignorez !!
Rappel: la loi de 1881 stipule ceci:
« Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure. »
Je précise que la loi précise « qui ne renferme l’imputation d’aucun fait ». Mes propos, donc, ne relèvent pas de l’injure au sens de la loi de 1881. Ils renferment effectivement l’imputation de faits: les propos, parfaitement crétins et semi-séditieux, de sylvain.
Je ne me contente donc pas de dire « vous êtes un crétin », sans le justifier. Ce serait là une injure. Je dis « vous êtes un crétin » et je le justifie en m’appuyant sur les propres propos de sylvain, en les citant un à un et en démontant leur stupidité profonde. C’est cette imputation de faits qui fait que, selon la loi de 1881, ce n’est pas là une injure. Vous la connaissez, la loi de 1881 ??
Et ce serait grave si la loi de 1881 ne permettait pas de dire à quelqu’un noir sur blanc à quel point ses propos relèvent de la plus profonde stupidité. Car la liberté d’expression, Monsieur, depuis au moins Condorcet ou John Milton, elle n’a sa légitimité que parce qu’elle remplit une fonction d’utilité sociale: permettre à la société de débattre afin d’atteindre le vrai en matière de morale, de politique, de science, ou de tout autre sujet d’intérêt public.
Vous, vous faites la promotion d’une fausse liberté d’expression qui consisterait à permettre à quiconque de raconter des âneries sans qu’à aucun moment personne n’ait le droit de lui faire remarquer à quel point il est dans l’erreur. À quel point il est… un crétin. Cette liberté-là, Monsieur, la vôtre, ne remplit aucune utilité sociale, et il est légitime alors de l’interdire. Ce que je ferais alors sans hésiter le moins du monde.
La liberté d’expression s’appuie sur des fondements philosophiques centraux. Et même Condorcet, pourtant pas vraiment sur le mode « liberté d’expression totale », ne vous donne pas vraiment raison…
« Selon Condorcet, le crime le plus grave en matière d’imprimé était la sédition [ce que vous semblez ignorer au sujet des propos de sylvain…] […] Il identifiait trois types de délits : la calomnie, la diffamation et les injures ou accusations vagues [mon accusation de crétinerie n’est pas vague du tout, elle est même documentée à l’excès]. Le pire était la calomnie, imputation malveillante et fausse d’une action criminelle ou déshonorante [ce que fait sylvain à l’encontre du gouvernement en l’accusant d’être criminel]. Les calomniateurs de personnes publiques et privées devaient subir la punition que la victime aurait subie si la dénonciation avait eu un caractère de vérité [donc: renvoyer sylvain en Afrique]. […] La diffamation était définie comme une accusation publique, non malveillante dans l’intention, d’activité criminelle ou répréhensible. [sylvain est malveillant et ce n’est donc pas de la diffamation mais de la calomnie] […] À l’inverse, il fallait tolérer, voire encourager la diffamation contre des personnes publiques. En effet, le but même de la liberté de la presse était de permettre au public de critiquer et de surveiller l’autorité souveraine. Si les écrivains devaient s’inquiéter de représailles pour avoir exprimé des soupçons ou risqué des accusations qui, après examen, se révélaient fausses, l’effet paralysant empêcherait l’opinion publique d’agir comme un contrepoids [cf. affaire de la censure de Mediapart au sujet de Gaël Perdriau]. […] Condorcet proposait aussi d’utiliser des critères différents pour évaluer les injures (ou les accusations vagues) contre les personnes publiques et les particuliers. Délits légers quand il s’agissait de particuliers, elles devenaient de graves crimes si elles visaient des personnes publiques. Condorcet, lui, insistait sur les dangers politiques de l’irrespect. « Chaque citoyen a le droit de juger la conduite publique des employés de la nation ; mais personne n’a le droit de troubler leur repos, de leur enlever l’estime publique par des imputations vagues. » Quant aux injures, il les croyait encore plus dangereuses que la calomnie. Puisque cette dernière imputait un crime concret, on pouvait prouver sa fausseté. Les injures, au contraire, privaient les gens en place du respect que la communauté leur accordait, respect nécessaire pour exercer l’autorité et maintenir le bien-être de la société. » — première page sur Internet au sujet de Condorcet et de la liberté d’expression.
C’est bien ce que je fais: je détruis le respect dont sylvain prétend être redevable. Mais ce n’est pas une injure car cela s’appuie sur ses propres propos. Cela renferme donc l’imputation d’un fait. Mais sylvain n’est pas une personne publique, donc, même si cela ne renfermait l’imputation d’aucun fait (ce qui n’est pas le cas, je le rappelle), ce ne serait qu’un délit léger. Et ce n’est ici pas un délit puisque je m’appuie sur les propres propos de sylvain pour étayer mon accusation en crétinerie.
Ce que vous pratiquez, c’est bien ce qu’on appelle la « cancel culture » de droite: prendre prétexte de manquements imaginaires au respect des idées d’autrui. Navré: les idées de sylvain n’ont pas à être respectées.
Il est nécessaire, pour que le débat public ait un sens, qu’on puisse dire à autrui qu’il raconte une flopée d’âneries à répétition. Que c’est un crétin, donc. Sinon, on laisse tout passer. Mais c’est bien le but de la « cancel culture » de droite: appeler à l’autoritarisme et à la violence, et se plaindre du manque de respect et de l’injure quand on lui fait remarquer qu’elle n’accepte pas les mêmes comportements en retour. Comme d’hab…
En somme, la « cancel culture » de droite, c’est de dire « ma bigoterie est plus sacrée que la tienne ». J’ai le droit d’exiger qu’on déporte un ministre en exercice en Afrique parce qu’il est noir, mais personne n’a le droit, selon la loi de 1881, de dire que je suis un crétin quand je raconte des âneries séditieuses pourtant ciblées par la loi de 1881 en plus de l’autorité morale d’un Condorcet.
En version US, cela donne: « Mais qwâââââââ ?? Vous voulez m’interdire d’avoir des esclaves ?? Mais c’est de la persécution !! »
À d’autres.
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@ sylvain
« Calmez-vous cher F68, vous allez bientôt nous péter une durite. »
Aucun risque. J’ai malheureusement deux de tension.
« Quant aux conseils que je vous offrais de bon coeur concernant Calais, si vous ne voulez pas retourner en Afrique, rendez-vous utile, vous pourriez tourner une nouvelle version de Camping Paradis : « les flots noirs », plus progressiste, plus woke, plus racialiste indigéniste et comme tout le monde le sait : l’Afrique commence à Calais, le ministre et les figurants sont déjà très couleur locale. »
Vous ne faites pas illusion, Monsieur: vous avez appelé à déporter un ministre en exercice au motif de sa race. Vous devriez vraiment chercher un rocher sous lequel vous cacher. Comme un crabe: en rampant latéralement.
@ hameau dans les nuages
« Vous avez raison. C’est dingue. Les Américains, faux amis, font couler l’Europe sans doute pour la préparer à son futur champ de bataille pour un futur plan Marshall. L’Allemagne commence à ruer dans les brancards, n’étant pas dupe des responsables de l’attentat de Nord Stream 2. »
J’ai du mal à comprendre : est-ce de l’ironie, où vous imaginez-vous réellement, comme dans un (très mauvais) film, des comploteurs américains, à la tête d’un Etat, en train de se frotter les mains à l’idée que l’invasion russe sanglante s’étende à toute l’Europe ?
Il y a un juste milieu entre la candeur absolue et le délire. C’est tout aussi ridicule que de s’imaginer Poutine se frotter les mains à l’idée des crimes répétés de la Russie, en matière de déportations et assassinats.
L’humain est capable du pire mais ses motivations sont généralement un peu moins puériles que ce que vous semblez imaginer.
L’Allemagne commence à ruer dans les brancards ? Vous voulez dire le pays d’Europe dont la Russie s’est servie ces dix dernières années pour saboter l’idée de défense européenne serait mécontent désormais, tout récemment ? Le principe de l’alliance Allemagne-Russie contre les autres pays d’Europe centrale et pays baltes n’est pas franchement un novateur. Cela comme le reste, c’est la réutilisation d’une formule devenue traditionnelle.
« Et pendant ce temps, de Bertrand Scholler »
Vous parlez du type qui pond des articles sur francesoir.fr ? Un type qui écrivait le 24 février :
« L affaire sera réglée dans les prochaines 3-4 heures -les poches de résistance vont également baisser armes faces aux forces spéciales russes -in fine il y aura la paix en Ukraine désarmée et un gouvernement en exil des demain -c est évidement terrible de passer par là »
« Mais la troupe [Ukrainienne] ne veut pas se battre – les malices éventuellement veulent – pas l armée – d ailleurs aucune armée au monde ne veut se battre contre les russes »
Ou encore, le 20 février :
« L Iran est un très grand pays et une démocratie responsable / mais évidement c est une république religieuse / donc l islam chapeaute tout / si on écoute Assad et tous les dictateurs surtout le tchétchène … ils ont la tête bien faite et qd ils parlent ça s entend »
Le 18 février, postant des photos de la démo du char T-14 Amarta russe, qu’il présente comme le standard actuel de l’armée russe. Pour ceux qui l’ignorent, fin 2021 la Russie annonçait le début de production en série. Novembre 2022, le Moscou Times rapporte que le projet est toujours au point mort.
Le 30 janvier :
« Dire que la Russie veut envahir l’Ukraine est un mensonge »
Vous avez d’autres tocards à proposer comme sources inutiles qui font avancer la discussion en rapport avec le sujet de l’article de monsieur Bilger ? Que cherchez-vous à démontrer ? Que c’était mieux avant les clowns sur Twitter, qui postent 100 % de daube vérifiée comme erronée ?
@ Robert Marchenoir (@ Axelle D)
« Non, c’est vous qui passez votre temps à injurier les commentateurs, en tentant de déstabiliser des débats où vous n’avez pas le moindre argument. Vous brûlez d’un ressentiment inextinguible, votre narcissisme est infini et votre intolérance confine au pathologique. »
MDR ! Non mais je rêve ! Cela devient pathologique… Allez voir un psy, non sérieux !
Oui je sais les commentaires ultra courts ne sont pas convenables mais avec Robert ça fait une moyenne.
Je vais rajouter une bûche.
@ Marcel P | 07 décembre 2022 à 22:21
Ne faites pas votre Robert Marchenoir en disqualifiant le tweet qu’un illustre inconnu pour moi aurait écrit car pendant ce temps nous devenons complètement abscons au niveau planétaire. Je ne m’en réjouis pas, je constate.
Et stop avec le « si les Ricains n’étaient pas là ». J’ai une pensée émue pour le GI’s venant mourir sur les plages de Normandie alors que des financiers américains aidaient Hitler.
Extrait:
« Une enquête de 1945 a révélé que la banque dirigée par Prescott Bush avait des liens avec le trust allemand de l’acier dirigé par Thyssen et par Flick, un des inculpés au procès de Nuremberg. Cette firme industrielle géante a produit au moins la moitié de l’acier ainsi que plus d’un tiers des explosifs, sans oublier d’autres matériaux stratégiques, utilisés par la machine de guerre allemande pendant les années de guerre.
Le 28 octobre 1942, le gouvernement américain a confisqué les avoirs de deux compagnies qui servaient de façade pour le régime nazi – la Holland American Trading Corporation et la Seamless Steel Equipment Corporation, toutes deux dirigées par l’UBC. Un mois plus tard, ils ont également saisi les avoirs nazis au sein de la Silesian-American Corporation (SAC), dirigée par Prescott Bush et par son beau-père, George Walker. »
https://www.wsws.org/fr/articles/2018/12/06/holo-d06.html
@ Robert Marchenoir | 07 décembre 2022 à 20:07
Vous avez insulté, sali et diffamé le général de Gaulle et ce n’était pas la première fois. Je ne vous ai répondu et n’ai réagi que sur ces points précis. Vous auriez sans doute voulu que je vous fasse en outre la démonstration (argumentée) que le général était un honnête et grand homme et non le « salaud » et l’être méprisable que vous vous complaisez à décrire à longueur de temps.
Je savais que vous ne manquiez pas d’air mais alors là vous dépassez vraiment les bornes en m’accusant moi de vous insulter, alors que je n’ai fait que vous rappeler à la raison, indignée par vos basses et venimeneuses attaques à l’égard de ce grand homme en outre décédé.
Quelqu’un vient de me souffler dans l’oreillette que vous êtes manifestement un troll et que c’est perdre mon temps et mon huile que de continuer à vous répondre quel que soit le sujet.
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@ hameau dans les nuages | 07 décembre 2022 à 22:50
Effectivement si ce gars n’est pas un troll, il souffre manifestement de sérieux troubles de la personnalité, ce qui fausserait totalement sa perception en dépit d’un QI prétendument exceptionnel mais qui reste à découvrir. Ce qui n’est pas gagné vu ses aptitudes à la dissimulation et sa répugnance à montrer la moindre parcelle de sa personne en mode réel. Restant bien planqué dans le virtuel, il a en effet compris son pouvoir de faire gober n’importe quoi à des gogos bien plus francs que lui et qui allant jusqu’à livrer quelques détails de leur vie privée vont lui servir d’appâts et lui permettre de réaliser ses desseins tortueux et/ou maladifs, sans que lui, de son côté, se dévoile si peu que ce soit.
Jusqu’au jour où il se fera rattraper par ses mensonges et ses accusations vraiment trop énormes et finira par lasser « définitivement » jusqu’à ses admirateurs d’hier…
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@ Marcel P 6 décembre 17:07
« Il n’y a rien de positif qui provient des USA en matière de rapport à la « race ». Leur pays n’a pas des relations « raciales » apaisées et cela se dégrade au fil des décennies, à force de discours « racisé ».
Personnellement, ayant vécu aux Etats-Unis de longues années, plus précisément à partir de 1965 où les mariages inter ethniques, notamment entre Noirs et Blancs étaient encore interdits par la loi dans 17 Etats, j’ai du mal à partager votre point de vue.
Il me semble au contraire que depuis ces années terribles, que j’ai vécues au plus près en tant que femme de métis, et où après en avoir beaucoup bavé, je fis le choix de militer pour les droits civiques, d’immenses progrès ont été accomplis aux USA pour en finir avec la discrimination et les inégalités raciales criantes. Et j’ajoute qu’à bien des égards, force est de reconnaître que les Américains se montrent aujourd’hui, plus de cinquante ans plus tard, tout aussi tolérants sinon davantage que la plupart des Français qui me semblent au contraire, dans le même temps, avoir considérablement rétrogradé sur la question.
@ l’information en boucle
« 50 % de nos centrales rouillent, à qui la faute ? »
Les centrales nucléaires ont été conçues à l’origine pour durer vingt ans. Elles ont été prolongées de dix ans en dix ans. Au bout de cinquante ans, il est plus que temps de démanteler.
@ Vamonos | 08 décembre 2022 à 09:41
« Les centrales nucléaires ont été conçues à l’origine pour durer vingt ans »
Fichtre ! Celle-là elle m’en bouche un coin.
Euh… Qui est le professeur Nimbus qui a dit cette bêtise ?
https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/le-cycle-de-vie-d-une-centrale-nucleaire#:~:text=En%20France%2C%20les%20centrales%20nucl%C3%A9aires,pendant%20au%20moins%2040%20ans.
« Au moins 40 ans »… Tous les experts le disent. Bon, comme vous n’êtes pas le Jean-Marc Jancovici de l’énergie, à l’intérieur du lien un test pour vérifier vos connaissances, vous vous êtes arrêté aux Trente Glorieuses.
Il ne vous a pas échappé qu’une centrale nucléaire, c’est du bâti TCE et comme tout bâti on pratique la mise à niveau, la maintenance etc.
Arès peuvent s’inscrire des choix de génération un peu comme les moteurs, on en repense l’architecture et là on décide de repartir sur du nouveau.
Regardez le bâtiment aujourd’hui, on repense l’isolation par l’extérieur de nos passoires, la sécurité avec des installations électriques sécurisées et domotisées, le chauffage, les fermetures et mille autres détails qui font que certains bâtiments traversent le temps et les décennies.
« Quelle est la durée de vie d’une centrale ?
Il n’y a pas de durée fixe »:
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/faq/Pages/duree_de_vie_d_une_centrale.aspx?s=09
Il était temps de rétablir les mathématiques au lycée, la culture scientifique donc en prévision. Le doigt mouillé, le tam-tam et les oracles de Delphes devraient enfin quitter l’enseignement.
@ Vamonos 9h41
« Les centrales nucléaires ont été conçues à l’origine pour durer vingt ans. Elles ont été prolongées de dix ans en dix ans. Au bout de cinquante ans, il est plus que temps de démanteler. »
Pas du tout.
Informez-vous avant d’écrire.
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/faq/Pages/duree_de_vie_d_une_centrale.aspx?s=09
Nous avons même des spécialistes en génie atomique sur ce fil. C’est dire le niveau du blog !
@ Serge HIREL | 07 décembre 2022 à 18:34
Merci de votre sollicitude.
Ce qui est drôle reste que, bien que mes commentaires soient volontairement courts sauf sujet particulier méritant un approfondissement, ils puissent attirer autant de réactions longues et périodiquement « brutales » de RM, voire de F68.10 dont les réactions vis-à-vis de commentatrices et commentateurs bien ciblés utilisent un vocabulaire particulièrement choisi et charmant.
À l’égard des commentatrices, ayant appris qu’à l’égard des femmes il me fallait en tant qu’homme faire preuve de galanterie et non de goujaterie, j’avoue que certaines interpellations me « défrisent ».
C’est pourquoi je ne m’attache plus à leurs commentaires ou interpellations puisqu’ils sont imperméables à toute idée autre que les leurs, sachant qu’ils veulent toujours avoir le dernier mot. Et, ma discipline intellectuelle s’exerçant dans le cadre du blog de monsieur Bilger, je m’attache à en respecter les règles qu’il a édictées et qu’il rappelle périodiquement.
Aussi, j’en reviens toujours au sage conseil ch’ti de mon père : « Se taire et laisser braire ». Répondre revient à perdre son temps et j’ai d’autres activités plus importantes que formuler des arguments qu’ils liront de travers et qu’ils s’ingénieront à démonter sur des colonnes de plus de 1000 caractères…
@ F68.10 | 07 décembre 2022 à 21:34
Bien sûr, si vous en êtes resté à Condorcet et à son ouvrage « Fragments sur la liberté de presse » de 1776, votre perception du droit en matière d’injure et de diffamation date un peu… À noter que, si les Révolutionnaires se sont largement inspirés des idées de celui-ci pour établir le cadre légal de la liberté de presse, qui reste la base de nos lois actuelles, en particulier celle de 1881, il n’en demeure pas moins que les écrits du marquis ne figurent pas en préambule du code pénal contemporain.
Quand vous écrivez « Untel est un âne », vous l’injuriez et vous vous exposez à des poursuites.
Quand vous écrivez : « Les textes d’Untel sont des âneries », tout va bien. Vous exercez votre liberté d’expression.
Quand vous écrivez : « Les textes d’Untel sont des âneries, donc Untel est un âne », Untel est en droit de vous poursuivre pour diffamation, pour trois raisons : l’auteur des « âneries » est clairement identifié ; vous portez atteinte à son honneur et à sa considération ; et vous indiquez clairement qu’Untel a écrit et publié ces « âneries », peu importe qu’elles le soient ou non. Le juge peut néanmoins vous absoudre si vous parvenez à le persuader de votre bonne foi ou du caractère d’intérêt général de votre affirmation. Ce que, dans votre cas précis, vous auriez beaucoup de mal à démontrer.
Mais Untel pourrait aussi choisir de vous poursuivre pour injure s’il vous estime incapable d’apporter la preuve que c’est bien lui qui a écrit et publié ces « âneries ».
Rassurez-vous néanmoins. Vos propos sur le « crétin » sylvain n’ayant pas dépassé les limites de ce blog, s’il prenait l’envie au « crétin » de vous poursuivre, vous en seriez quitte probablement avec une amende de 38 euros maximum pour un délit de « diffamation non publique ». Elle serait de 12 000 euros si le juge, retenant le fait que JaS est accessible à tous, internautes « accrédités » par Philippe et « visiteurs » occasionnels, qualifiait vos propos de « diffamation publique »… Même tarif de 38 euros pour l’injure non publique, mais un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si elle est publique… Cela peut faire passer l’envie d’injurier à tout-va…
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@ Giuseppe | 07 décembre 2022 à 21:01
« Aucune finesse, aucune intelligence de lecture. »
Je vous retourne le compliment. Il vous faut donc une explication de texte… En précisant les dates des événements que vous citez, au cours desquels la France, comme beaucoup d’autres Etats, ne s’est pas montrée sous son meilleur jour, j’entends dénoncer l’amalgame historique qui conduit systématiquement à faire de l’Etat français, en particulier de son chef, le nec plus ultra de la lâcheté et de la traîtrise. Bien sûr, si vous vous en tenez au « récit national » officiel, écrit par les vainqueurs, le Maréchal n’est qu’un vaurien, qui s’est déshonoré et a déshonoré la France.
Le gouvernement du « vaurien », néanmoins, était reconnu par l’ensemble des Etats de la planète – il a fallu attendre 1995 et Chirac pour que la République française l’admette – et a permis aux citoyens français de subir une occupation nazie nettement moins féroce que celles qu’ont dû supporter d’autres pays dont les gouvernements s’étaient, au mieux, installés à l’étranger.
Certes, le « régime de Vichy » (appellation retenue par le « récit national ») a à son passif un certain nombre de décisions portant préjudice à l’honneur de la France… Mais, sans trop chercher, on peut en trouver également à Londres. À Dakar, des Français ont tiré sur des Français… Pour ce qui concerne plus précisément les responsabilités du Maréchal dans ces comportements hautement critiquables, il serait bon de ne pas faire semblant d’ignorer l’action néfaste de personnages plus ou moins socialistes qui se sont imposés à lui et ont profité trop souvent de son grand âge pour l’entraîner là où le soldat, seul, ne serait pas allé.
Par ailleurs, Philippe Pétain, vainqueur de Verdun, et respecté pour cela par une majorité de Français jusqu’en juin 1944, ne s’est pas emparé du pouvoir en fomentant un coup d’Etat – Paul Reynaud, président du Conseil démissionnaire, est allé le chercher – et a accepté les « pleins pouvoirs » qui lui ont été offerts par une majorité de députés, dont 80 socialistes, élus en toute légalité par le peuple. Décision qui, de fait, mettait fin à la IIIe République. Dire que Pétain est le fossoyeur de la République est un raccourci parfaitement malhonnête.
Quant à sa décision de demander l’armistice, il avait fait part de cette intention à ceux qui le suppliaient de venir « sauver la France » dans les jours qui ont précédé sa prise de fonction. Et c’est en soldat, jugeant la situation de l’armée française irrémédiablement compromise, que, la mort dans l’âme, il a rendu les armes. On oublie un peu vite cette phrase d’une densité extrême : « Je fais don de ma personne à la France »…
Tout cela pour vous dire qu’il est permis d’être en total désaccord avec cette rengaine sur le « pétainisme » archétype des gouvernements et des responsables politiques « lâches, traîtres, vendus à l’ennemi ». Loin de moi la volonté de remettre « l’Algérie française » sur le tapis, mais entend-on aujourd’hui des Français accuser de Gaulle de lâcheté et de traîtrise quand, revenu au pouvoir, après s’être fait ovationner au balcon du GG d’Alger en lançant son célèbre et finalement ambigu « Je vous ai compris ! », il a négocié, deux ans plus tard, à Melun, puis à Evian, avec le GPRA et l’ALN (Ben Bella, Boumédiène, Belkacem & Co) et provoqué, en 1962, l’accueil désordonné dans l’Hexagone d’un million de Français dont l’Algérie était la terre et, pire, le massacre de dizaines de milliers de harkis laissés aux mains des tueurs du FLN ?
Bref, un peu de retenue et un regard plus lucide sur l’Histoire de France seraient les bienvenus.
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@ Robert Marchenoir | 07 décembre 2022 à 20:58
« Serge Hirel est le chef du monde et de ses environs »
Oui ! Oui ! J’ai l’intention de remplacer J6M (Jean-Marie Messier, Maître du Monde et de Moi-Même). Aïe, c’est fichu ! Je suis démasqué !
@ Axelle D
« Nous avons même des spécialistes en génie atomique sur ce fil. C’est dire le niveau du blog ! »
Pas spécialement en physique atomique. Mais oui, il y a des gens ici qui savent ce qu’est la chromodynamique quantique comparativement à l’électrodynamique quantique. Cela ne fait pas de certains de nous des experts sur ces sujets, mais cela fait bien de nous des gens avec un minimum de culture. Et ce sont peut-être même des choses que certains étudient indirectement sur ce blog. Si vous voulez un cours de théorie quantique des champs, je peux vous conseiller: ces notes de cours de Nicolai Reshetikhin prises par Qiaochu Yuan, par exemple. C’est là que j’ai, pour la première fois, commencé à comprendre un peu quelque chose de solide à ce sujet.
Cela étant, oui, la question de la corrosion sous contrainte par la migration de l’hydrogène dans les métaux, c’est connu depuis au moins les années 50 / 60, et EDF aurait dû savoir que cela posait problème. Mais lorsqu’ils ont augmenté la puissance des nouveaux modèles de centrales, je crois dans les années 70, ils ont effectivement négligé cela alors qu’on le savait et qu’ils le savaient aussi. Ils ont minoré la question par respect excessif de leur chaîne hiérarchique. Le résultat, c’est qu’ils ont pratiqué des méthodes de soudure qui auraient dû être révisées pour leurs centrales alors nouveau modèle à plus grande puissance.
Maintenant, il faudrait refaire toutes ces soudures. C’est impossible.
Une petite dernière pour la route à l’adresse de tous les complotistes anti-américains qui voient dans les USA un opportunisme de vente d’armes. C’est pas faux.
C’est surtout quand la trouille vous prend et que rien n’est prévu, alors vous choisissez le camp du plus fort, vous regardez qui a les plus gros biscoteaux. Rien n’y fera c’est ainsi.
C’est bien le patriotisme militaire européen, mais quand faut y aller, il vaut mieux se ranger dans le camp de celui qui peut et qui a les moyens de tenir le manche, sans macroner, sans consulter, sans tergiverser, et surtout être capable d’aligner en moins de temps qu’il ne faut pour le dire de quoi envoyer la purée.
Un excellent article du Volatile cher à Mongénéral qui va doucher les doux rêves enflammés de tous les complotistes et une Europe de la défense qui ne se fera jamais.
Tout le monde se carapate vers le matos de celui qui a le plus gros manche, il faut bien se sentir protégé… C’est sûr il vaut mieux compter sur la loi du plus fort, le pognon, 50 milliards à venir contre 800 milliards depuis des décennies, le calcul est vite fait.
@ Achille | 07 décembre 2022 à 08:54
« Volodymyr Zelensky élu personnalité de l’année par le Financial Times. Amusant de la part d’un journal spécialisé dans le domaine de l’économie et de la finance de désigner celui qui a mis l’économie de l’U.E. à genoux. »
Je propose de décerner à Achille le prix de l’humour 2022 des commentateurs de ce blog !
Achille a raison, WZ aurait dû baisser son froc dès le 25 février pour nous permettre de continuer à savourer le plaisir des charentaises avec bobonne…
Finalement, avec Achille le pire à venir n’est pas le bruit des bottes mais le silence des pantoufles…
En 40 il nous aurait dit du Général qu’il cherchait à mettre la France à feu et à sang alors que l’occupation nazie n’était pas si brutale, somme toute…
Et quand je pense que Giuseppe le voit gratter dans un ruck ! À la buvette tout au plus, à gratter un cash…
Continuez à nous divertir ainsi…
@ Axelle D
« …je fis le choix de militer pour les droits civiques, d’immenses progrès ont été accomplis aux USA pour en finir avec la discrimination et les inégalités raciales criantes »
« It was during the 1960s that crime rates began skyrocketing among both blacks and whites, and it was precisely after the historic civil rights laws were passed that blacks began rioting in cities across the country. Within days of the passage of the Voting Rights Act of 1965, the first of hundreds of riots that would rack cities across the country over the next four years began in the black neighborhood of Los Angeles known as Watts. These riots did not begin where blacks were poorest or most oppressed, which was still the South. Indeed, Southern cities seldom suffered the riots that struck many Northern cities and devastated many black neighborhoods in those cities. Thirty four people died in the Watts riots but 43 were killed when blacks rioted in Detroit two years later.
Although Detroit had the worst of the riots that struck virtually every Northern city during the latter part of the 1960s, the poverty rate among Detroit’s black population was only half of that of blacks nationwide, its homeownership rate among blacks was the highest in the country, and its unemployment rate was 3.4 percent—lower than that among whites nationwide.47 Detroit did not have a massive riot because it was an economic disaster area. It became an economic disaster area after the riots, as did black neighborhoods in many other cities across the country. Moreover, riot-torn neighborhoods in these cities remained disaster areas for decades thereafter, as businesses became reluctant to locate there, reducing access to both jobs and places to shop, and both black and white middle class people left for the suburbs.
Whatever the causes of these waves of riots, whether as background factors or as immediate precipitating incidents, they were clearly not the factors that have been repeated endlessly but fallaciously. The worst ghetto riots occurred precisely at those times and places where the things that were supposed to prevent riots were most prevalent, including officials promoting welfare state policies and restraining the police. Conversely, riots were least destructive, and sometimes non-existent, in places and times where officials took an opposite view.
As already noted, Southern cities were far less often struck by urban riots. Among Northern cities, Chicago was one of the cities least affected by ghetto riots. It had no such riots in 1967. The following year, when riots swept across the country in the wake of the assassination of Martin Luther King, Chicago’s Mayor Richard J. Daley issued a highly publicized “shoot to kill” order to his police that was denounced by many, but deaths from riots in Chicago were a fraction of what they were in cities like Detroit where more humane and sympathetic expressions were used and the police were restrained. Nationally, the most and worst urban ghetto riots occurred during the Johnson administration but there was not one major urban riot during the entire eight years of the Reagan administration. Yet such hard facts did not make a dent in fashionable beliefs, then or now. Both politicians and activists have a vested interest in racial fallacies, which attribute the advancement of blacks to politicians and activists, and blame others for the retrogressions. » (Thomas Saw, Economics Facts and Fallacies, 2011)
Si on quitte le champ des impressions personnelles invérifiables, l’idée que l’Amérique constitue un modèle à suivre et non un contre-exemple ne se confirme pas. Tout ce qu’on en comprend, c’est qu’en France, des descendants d’africains esclavagistes, arrivés en France après la décolonisation, se proclame descendants d’esclaves comme s’ils étaient des noirs-américains.
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@ hameau dans les nuages
« Ne faites pas votre Robert Marchenoir en disqualifiant le tweet qu’un illustre inconnu pour moi »
Celui que vous citez n’est pas un illustre inconnu.
Et lorsqu’on liste les énormités que votre source a balancées récemment, vous passez sans transition à autre chose, comme si tout allait bien ? Tout ça pour balancer une nouvelle citation venant d’un site nommé « world socialist web site » publié par le Comité international de la IVe Internationale, critiqué en interne par d’autres trotskistes pour être pro-Poutine et pro-Assad ?
Qui donc allez-vous citer ensuite ? Plutôt que balancer des citations qui ne répondent à rien, répondez plutôt à ma question précédente : est-ce de l’ironie, ou vous imaginez-vous réellement, comme dans un (très mauvais) film, des comploteurs américains, à la tête d’un Etat, en train de se frotter les mains à l’idée que l’invasion russe sanglante s’étende à toute l’Europe ?
Et les suivantes : vous avez d’autres tocards à proposer comme sources inutiles qui font avancer la discussion en rapport avec le sujet de l’article de monsieur Bilger ? Que cherchez-vous à démontrer ? Que c’était mieux avant les clowns sur Twitter, qui postent 100 % de daube vérifiée comme erronée ?
@ Serge HIREL
« Bien sûr, si vous en êtes resté à Condorcet et à son ouvrage « Fragments sur la liberté de presse » de 1776… »
J’essayais de faire moderne. Si cela ne tient qu’à moi, je remonterais bien à Areopagitica de 1644…
Ou je peux faire plus moderne, avec du J. S. Mill, au XIXe.
Quoi qu’il en soit, tous les auteurs s’accordent pour dire clairement que la liberté d’expression, si elle ne sert pas à combattre le mensonge, elle ne sert à rien. Et, pour le combattre, ce mensonge et ce charlatanisme, il faut clasher.
Sylvain ne se prive pas de clasher. Mais, lui, vous ne lui dites rien. C’est quand même bizarre non ?
Et puis, entre nous, même le Collège de France s’y met, à reprendre mon argumentaire sur la légitimité à faire taire les charlatans et les idiots qui attisent les passions veules comme sylvain. Jugez-en vous-même:
« Si Voltaire vivrait aujourd’hui, il utiliserait Twitter et il clasherait beaucoup ! » — Antoine Lilti, du Collège de France, aujourd’hui même.
Donc, moi, Monsieur, je ne ferai aucune excuse en la matière face à sylvain: il se comporte mal ? Je le lui fais comprendre. Dans le langage qu’il comprend. Celui du brutalisme rhétorique. Le jour où il se calme, où il s’éduque enfin à la civilité, je me comporterai mieux vis-à-vis de lui.
Et je ne vous laisserai pas vous imaginer que vous êtes en position morale de me faire chanter. Toute la littérature sur la liberté d’expression soutient l’impératif fondamental de faire taire les escrocs, les charlatans, les séditieux, les gens qui pourrissent l’espace de débat.
Toute la littérature sur le sujet.
Donc on va arrêter ce petit jeu de dupes que vous faites sur la liberté d’expression: vous n’utilisez la loi de 1881 que pour faire taire les gens.
Moi, je réclame un premier amendement. Pour, qu’enfin, on puisse s’affronter à la déloyale avec sylvain. Sans ces gants inutiles que sont les convenances de courtoisie complètement décalées par rapport à quelqu’un, sylvain, qui m’a qualifié ici de terroriste sans jamais avoir manifesté la moindre contrition ni même une quelconque excuse, aussi hypocrite soit-elle.
Car ces convenances qui feraient sens dans l’absolu, vous les utilisez pour stigmatiser qui vous voulez et être complaisant avec qui vous voulez. Un premier amendement empêcherait cette sournoiserie toute française d’avoir lieu. Sournoiserie qui caractérise votre approche de la loi de 1881 chaque fois que vous exprimez à ce sujet. (N.B. « sournoiserie » renferme ici l’imputation d’un fait: vos propos.)
« …il n’en demeure pas moins que les écrits du marquis ne figurent pas en préambule du code pénal contemporain. »
La loi de 1881 me donne raison, Monsieur: mon accusation de crétinerie carabinée vis-à-vis de sylvain renferme l’imputation d’un fait. Ce n’est donc pas de l’injure.
Apprenez donc la loi de 1881, Monsieur. Et n’hésitez pas à lire Condorcet.
« Quand vous écrivez « Untel est un âne », vous l’injuriez et vous vous exposez à des poursuites. Quand vous écrivez : « Les textes d’Untel sont des âneries », tout va bien. Vous exercez votre liberté d’expression. »
Vous vous payez de mots, Monsieur. Nous sommes au 21e siècle. Sylvain ne s’embarrasse pas de ces délicatesses. Et non, j’attaque bien sylvain en tant que personne vu qu’il rejette toute confrontation sur les idées, à répétition, ce qui est manifeste. À force de jouer à l’abruti, il mérite le titre d’abruti. Et il est temps de cesser de se cacher derrière vos pinaillages syntaxiques qui ont vocation à faire taire les uns tout en laissant les autres appeler à déporter un ministre en exercice au motif de sa race.
Je ne ferai aucune excuse. Et je le répète: cela renferme l’imputation d’un fait, et ce n’est donc pas de l’injure au sens de la loi de 1881. Vous avez tout simplement tort, Monsieur.
« Quand vous écrivez : « Les textes d’Untel sont des âneries, donc Untel est un âne », Untel est en droit de vous poursuivre pour diffamation, pour trois raisons : l’auteur des « âneries » est clairement identifié ; vous portez atteinte à son honneur et à sa considération. »
Tout à fait. Et sylvain le mérite. Et mes propos relèvent de l’imputation d’un fait. Vous êtes vraiment bouché.
« Le juge peut néanmoins vous absoudre si vous parvenez à le persuader de votre bonne foi ou du caractère d’intérêt général de votre affirmation. Ce que, dans votre cas précis, vous auriez beaucoup de mal à démontrer. »
J’ai juste le Collège de France derrière moi, Monsieur, pour argumenter de l’intérêt général.
Et c’est bien parce que les fats dans votre genre existent qu’il convient de se débarasser de cette loi de 1881 et de la remplacer par un premier amendement. Monsieur Marchenoir a, finalement, bien raison de vous qualifier de personne ayant la mentalité d’un petit flic communiste, je dois bien me résoudre à le constater.
@ sbriglia | 08 décembre 2022 à 18:46
« Je propose de décerner à Achille le prix de l’humour 2022 des commentateurs de ce blog ! »
Merci je le vaux bien.
Georges Brassens avait une petite préférence pour la guerre de 14-18. Personnellement j’avoue qu’une bonne guerre nucléaire aurait le mérite de faire repartir l’hummanité sur de bonnes bases.
Allez, rien que pour vous, je joins la chanson de Serge Reggiani « L’homme fossile » .
Rendez-vous dans trois millions d’années ! 🙂
@ Marcel P | 08 décembre 2022 à 22:59
Vous vous énervez là…
« …vous imaginez-vous réellement, comme dans un (très mauvais) film, des comploteurs américains, à la tête d’un Etat, en train de se frotter les mains à l’idée que l’invasion russe sanglante s’étende à toute l’Europe ? »
Je vous ai répondu, oui c’est un très mauvais film j’en conviens mais hélas c’est ce qui profile à l’horizon. La finalité est d’empêcher à tous prix cette Europe de l’Atlantique à l’Oural que souhaitait le général de Gaulle.
Ce n’est pas pour ça que je suis gaulliste, au cas où vous voudriez me mettre dans une petite case. C’est une manie.
@ Axelle D | 08 décembre 2022 à 00:17
« Vous avez insulté, sali et diffamé le général de Gaulle. »
Mais il le mérite. J’ai été très gentil avec lui, pour le moment. Je lui réserve des tombereaux d’ordures bien plus considérables, n’ayez crainte.
Ainsi qu’aux Haïtiens, aux commissaires de police, aux officiers de gendarmerie, aux fonctionnaires, aux communistes, aux paysans qui cultivent essentiellement les « revendications », aux féministes hystériques, aux mégères non apprivoisées et j’en passe.
« Vos basses et venimeneuses attaques à l’égard de ce grand homme en outre décédé. »
Tûtafé. Une fois qu’un type est mort, on n’a plus le droit de dire du mal de lui. Si je vous surprends à dire un seul truc de travers sur Hitler ou sur Gobineau, mes propos passés sur de Gaulle vous feront l’effet de douces berceuses rétrospectives.
« Et ne vous ai répondu et n’ai réagi que sur ces points précis. »
Ça ment comme ça respire. Reprenons quelques-unes de vos « réponses » et de vos « points précis » :
« C’est vous qui vous livrez à des attaques personnelles en permanence et à tout propos et jusqu’à d’odieuses calomnies et ce n’est pas une injure que de vous le faire remarquer. Comme si l’anonymat vous donnait tous les droits et permettait toutes les dérives ! C’est un peu facile de venir pleurnicher et taper d’un poing rageur sur une blogueuse parce que l’on s’est fait reprendre une fois de plus en flagrant délit de malveillance et de mauvais esprit. Déplorables traits de caractère dont vous devriez prendre conscience pour vous amender un peu. Sachant qu’il n’est jamais trop tard pour se corriger ! Quoique vous concernant cela tiendrait du miracle ! »
« Il [moi] souffre manifestement de sérieux troubles de la personnalité, ce qui fausserait totalement sa perception en dépit d’un QI prétendument exceptionnel mais qui reste à découvrir. Ce qui n’est pas gagné vu ses aptitudes à la dissimulation et sa répugnance à montrer la moindre parcelle de sa personne en mode réel. Restant bien planqué dans le virtuel, il a en effet compris son pouvoir de faire gober n’importe quoi à des gogos bien plus francs que lui et qui allant jusqu’à livrer quelques détails de leur vie privée vont lui servir d’appâts et lui permettre de réaliser ses desseins tortueux et/ou maladifs, sans que lui, de son côté, se dévoile si peu que ce soit. Jusqu’au jour où il se fera rattraper par ses mensonges et ses accusations vraiment trop énormes et finira par lasser ‘définitivement’ jusqu’à ses admirateurs d’hier… »
Courts extraits de votre prose, je ne voudrais pas abuser…
Tout ça, bien sûr, ce sont des faits historiques concernant De Gaulle et des contre-arguments rationnels concernant ses agissements. Ce ne sont nullement des attaques personnelles.
Vous êtes une fasciste, une communiste, un tyranneau de poche, c’est assez clair. Votre jeu est manifeste : lorsque quelqu’un, ici, a le malheur de critiquer l’une de vos idoles, vous vous lancez dans une campagne d’insultes, de harcèlement et d’intimidation à son égard.
Votre haine n’a d’égale que votre prodigieuse sottise. Je ne me rappelle pas vous avoir vu, une seule fois, présenter une réfutation en défense de vos champions prétendument « diffamés ».
C’est toujours : gna, gna, gna, on n’a pas le droit, c’est odieux, c’est un scandale, mes sels.
Non seulement on a le droit, mais on va continuer.
Ce qui est stupéfiant, c’est que vous puissiez penser changer quoi que ce soit avec vos tentatives permanentes de terrorisme intellectuel.
Comme si vous alliez m’empêcher de rappeler que les Noirs africains ont un QI de 70 en moyenne contre 100 pour les Blancs, que de Gaulle a livré la France aux communistes car son arrogance illimitée pensait n’en faire qu’une bouchée, que la fonction publique opprime et appauvrit le pays, que la police française est pourrie par la corruption, le syndicalisme et le mépris des gens qu’elle est censée servir, et ainsi de suite.
@ Serge HIREL | 08 décembre 2022 à 16:41
Bigre ! Ne criez pas, ne vous fatiguez pas inutilement, je connais la période sans doute mieux que vous.
Et une fois de plus vous êtes dans les pires des approximations, Reynaud a été le chercher… Vieillard déjà il n’était pas obligé d’accepter et de prendre plutôt sa retraite à Londres avec le Général Motor… Après quelques breloques -il n’était pas dans les tranchées non plus, il n’était pas unique non plus -, il a signé les lois les plus ignominieuses et scélérates que le monde ait pu connaître… C’est ça oui, allez prendre un peu l’air, votre psittacisme vous fait ânonner les bêtises immenses de complotiste.
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@ sbriglia | 08 décembre 2022 à 18:46
Un arrière, Bonhoure me semble-t-il, mais parfois il avait le pied qui dévissait.
Arbitre vidéo désormais, loin des terrains, il n’est pas exempt d’une mauvaise interprétation de la faute…
Bon… Les coupeurs de citron n’existent plus, alors on maintiendra la confiance, un moment de trouble ? On lui accordera le bénéfice du doute.
@ Giuseppe | 09 décembre 2022 à 09:56
Manifestement nous ne partageons pas la même vision concernant les Américains. Mais ce n’est pas grave. Comme le dit le slogan de CNews : « Pourquoi faudrait-il qu’on soit tous d’accord ? ».
Ne confondons pas le rugby, sport tout en finesse stratégique et élégance, avec le football américain où les joueurs sont carapaçonnés comme des Robocop.. Les chocs virils et sans grand esthétisme étant le fonds de commerce de ce sport.
Personnellement j’aurais préféré que les GI’s ne se débinent pas comme des péteux d’Afghanistan, laissant les femmes et les enfants entre les mains des mollahs aux mœurs moyenâgeuses. Ce qui se passe en Syrie et en Libye ne semble pas les intéresser non plus. Pas grand-chose à gratter de ce côté-là sans doute…
@ Serge HIREL | 08 décembre 2022 à 16:41
Ecoutez et lisez ce que vous dit Giuseppe, je l’aime bien il m’a côtoyé longuement, nous avons fait un bout de chemin ensemble.
« La Slovaquie compare les négociations de paix avec la Russie aux pourparlers avec Hitler qui ont conduit à la Seconde Guerre mondiale. » (Camille Martin)
Finalement nous avons toujours gardé en France, dans une partie non négligeable de la population, l’esprit de Munich, la défaite, la Débâcle, la honte au bout du chemin:
« Être un vrai chef, c’est, avant tout peut-être, savoir serrer les dents ; c’est insuffler aux autres cette confiance que nul ne peut donner s’il ne la possède lui-même ; c’est refuser, jusqu’au bout, de désespérer de son propre génie ; c’est accepter, enfin, pour ceux que l’on commande en même temps que pour soi, plutôt que l’inutile honte, le sacrifice fécond. » (Marc Bloch)
Les complotistes qui rêvaient de l’autre cinglé, le RN et LFI hors jeu tous les deux, adorateurs de l’Ignoble, ou du Cinglé au choix… Méluche, son Venezuela et Maduro… Ils sont indéfendables. S’ils prennent le pouvoir les autres pourront prendre les armes pour les chasser, les amoureux fous de la liberté qui ne se monnaye pas.
J’ai eu honte pour les Mariani, Lassalle, MLP et les autres, ils nous vendraient en morceaux s’il le fallait. À vomir.
Haïr à ce point la liberté chez nous… Et les autres ignares imbéciles qui voudraient porter le voile de la liberté en France, c’est surtout le voile de la pendaison pour ceux qui veulent l’arracher, le signe de la pire des tortures, la soumission.
Ils me font honte tous ces soutiens, « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » (Saint-Just)
En ce moment je me sens en cannes, mon petit doigt me dit que le Cinglé n’en a plus pour longtemps.
@ Giuseppe | 09 décembre 2022 à 09:56
« (…) je connais la période sans doute mieux que vous »
Sans le vouloir, donc je ne le vous reproche pas, vous atteignez là les limites de ma vie privée, qui, comme son nom l’indique, reste et restera privée. Je vous assure simplement que vous êtes dans l’erreur en affirmant cela… sans la moindre enquête ni preuve.
Pour le reste de votre message, après réflexion, il me semble inutile d’y répondre. Vous êtes persuadé de détenir la Vérité avec un grand V. Autant ne pas perdre de temps à tenter de vous en faire douter. Il est simplement dommage que, 80 ans après les faits, il soit encore impossible, en France, d’émettre la moindre contestation du discours officiel sur l’Etat français et le rôle du Maréchal Pétain sans être immédiatement voué aux gémonies. Discours officiel que, ces jours-ci, en de belles envolées, Macron a encore renforcé avec la foi du charbonnier
Je vous laisse donc à votre pratique habituelle du psittacisme…
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@ Giuseppe | 09 décembre 2022 à 14:25
« [Si les complotistes RN et LFI] prennent le pouvoir, les autres pourront prendre les armes pour les chasser, les amoureux fous de la liberté qui ne se monnaye pas. » – Ils me font honte tous ces soutiens [de Poutine], « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » (Saint-Just) »
Faut-il comprendre que vous appelez à la guerre civile si les Français votaient « mal » ?! Que vous n’hésiteriez pas à pendre des compatriotes qui ne penseraient pas comme vous ?! Et vous n’hésitez pas à citer l’un des pires suppôts de la Terreur !
« (…) mon petit doigt me dit que le Cinglé [Poutine] n’en a plus pour longtemps. »
Mon petit doigt me dit que, fort heureusement, votre délire n’aura pas de « followers »… et que votre prophétie relève, au choix, de la méthode Coué ou de la propagande US.
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@ F68.10 | 08 décembre 2022 à 23:37
Je crois vous l’avoir déjà indiqué, je suis partisan, comme vous, de l’adoption par la France du Premier amendement de la Constitution américaine. Pour votre part, vous en faites le nec plus ultra de la protection de la liberté d’expression. Il est vrai qu’il autorise n’importe quel citoyen américain à raconter n’importe quoi sur n’importe quoi et sur n’importe qui… à ses risques et périls, car il n’est pas interdit à quiconque de poursuivre au civil – et même au pénal dans 23 Etats – une personne ayant raconté n’importe quoi sur lui. Poursuites pour « defemation » s’il s’agit de mensonges, poursuite pour « false light » lorsqu’il s’agit de malveillance ou d’outrance. Et les tarifs sont souvent sans commune mesure avec ceux pratiqués par la justice française.
Le problème en France n’est pas la loi de 1881, d’autant qu’elle n’est pas appliquée avec une étroitesse de vue qui en ferait un carcan. Notre hôte qui, durant cinq ans, a représenté le ministère public à la 17ème chambre, spécialisée dans les délits de presse, n’y avait pas la réputation d’un ayatollah… Même si, à peu près à la même époque, un juge attaché à cette même chambre prenait un malin plaisir à faire réciter son état civil complet au directeur de publication d’un quotidien parisien à chaque fois qu’il le convoquait…
Le problème, ce sont nos lois mémorielles qui interdisent toute communication remettant en question un certain nombre de vérités établies (la Shoah, les chambres à gaz…) et ostracisent toute velléité d’outrepasser les lois contre les discriminations (racisme, antisémitisme…). Elles sont à mes yeux contre-productives puisque chaque action judiciaire contre l’auteur d’un tel délit permet aux négationnistes et autres cinglés de se faire entendre.
Mieux vaudrait donc, comme aux Etats-Unis, les laisser exprimer leurs délires et les combattre au grand jour par des campagnes de presse, rappeler des faits incontestables, multiplier les preuves, plutôt que leur permettre de s’exposer en victimes de textes répressifs… Je crois cependant que la France n’est pas près d’adopter cette solution même si tout indique qu’elle marginalise mieux de telles opinions dévoyées.
P.-S. : Je vous remercie d’avoir discerné ma vraie personnalité. Afin d’être à la hauteur de celle-ci, le « petit flic communiste » se permet de vous indiquer son opinion sur la vôtre. Vous êtes un monument d’individualisme qui refuse tout cadre, tout contrainte. Un « asocial QI+ », comme disent les psys… que vous exécrez. Bien sûr, je communique cela à mon chef, le camarade…… (Je n’ai pas le droit de dévoiler son nom.)
@ Serge HIREL | 08 décembre 2022 à 16:41
Qui suis-je ?
Ecoutez et lisez ce que vous dit Giuseppe, je l’aime bien il m’a côtoyé longuement, nous avons fait un bout de chemin ensemble.
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@ Achille | 09 décembre 2022 à 10:52
Pour l’Afghanistan c’est un vrai échec, les populations locales masculines n’étaient pas faites pour résister, rien à voir avec les Ukrainiens. Les USA se sont trompés sur leur envie de vaincre, ils n’avaient pas soif de liberté, triste dénouement pour les femmes de ce pays.
@ Achille | 09 décembre 2022 à 00:10
15 pour vous !
Finalement vous êtes plein de ressources et profondément bon.
Mais par pitié, ne méprisez pas ces pauvres Ukrainiens qui vivent un calvaire et qui défendent bec et ongles leur patrie.
@ sbriglia | 09 décembre 2022 à 18:19
Je me garderai bien de mépriser les Ukrainiens qui font preuve d’un courage admirable. Mais je suis plus réticent sur les qualités de leur président qui refuse toute négociation et donc risque d’entraîner le conflit russo-ukrainien vers une guerre mondiale où tout le monde sera perdant.
@ Serge HIREL | 09 décembre 2022 à 17:38
Tout de suite les grands mots… maux… Serge vous filez du mauvais coton. D’ailleurs j’ai choisi à dessein Louis Antoine de Saint-Just, la première partie de sa vie mérite qu’on s’y attache, la deuxième un basculement vers la folie (je ne suis pas médecin).
Ceci dit « voter mal » je ne sais pas ce que cela veut dire, mais flirter avec les pires me fait craindre toujours le pire, et le moindre centimètre carré de la liberté comme a dit Biden, doit se défendre.
N’accablez pas les USA, sans eux le Cinglé serait à votre table et peut-être lui offririez-vous un verre de vodka (c’est une image bien sûr).
Au bout de 72 h nous serions à cours de munitions, et comme le disent nos galonnés, le catalogue est beau mais aujourd’hui nous n’avons que des échantillons… La production ? On ne sait pas:
https://youtu.be/f317gvBq26Q
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@ Achille
@ sbriglia
Je suis surpris effectivement de votre position Achille sur l’Ukraine, même si tout chez eux est loin d’être parfait, mais ce qu’ils endurent, j’ai les bonnes raisons de l’imaginer, doit être terrifiant. Ils ne demandaient rien à personne.
Ceci dit vous qui êtes toujours mesuré, et « bon »… J’ai mis cela sur le compte de la longueur mal choisie de vos crampons: pelouse souple, temps sec, les crampons courts propices à la course, donc à lever la tête pour voir où placer le jeu.
On vous attend pour la seconde mi-temps, l’arbitre vient de siffler.
@ Achille | 09 décembre 2022 à 19:59
Achille voyons…
https://legrandcontinent.eu/fr/2022/11/18/le-plan-de-paix-de-zelensky/
« Nous traduisons pour la première fois en français le document présenté au G20 par le président ukrainien.
Dans un discours exposant en dix points un plan de paix, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les grandes économies du G20 réunies en Indonésie à renforcer leur leadership et à mettre fin à la guerre que mène la Russie dans son pays. Nous publions les extraits qui peuvent servir de base à ce document. »
1 — Radiation et sécurité nucléaire
La Russie doit immédiatement retirer tous ses combattants du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia. La centrale doit être immédiatement transférée sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique et du personnel ukrainien. La connexion normale de la centrale au réseau électrique doit être rétablie immédiatement afin que rien ne menace la stabilité des réacteurs.
Il en va de même pour les menaces folles d’armes nucléaires auxquelles les responsables russes ont recours. Il n’y a et ne peut y avoir aucune excuse au chantage nucléaire.
2 — Sécurité alimentaire
Nous avons déjà lancé l’initiative Grain From Ukraine… L’Ukraine peut exporter 45 millions de tonnes de nourriture cette année. Et une partie importante de celle-ci doit se diriger vers ceux qui souffrent le plus.
Chaque pays peut se joindre à nous avec une contribution spécifique et devenir un co-créateur de la victoire contre la faim et la crise alimentaire.
3 — Sécurité énergétique
Environ 40 % de nos infrastructures énergétiques ont été détruites par les frappes des missiles russes et des drones iraniens utilisés par les occupants.
Un objectif connexe de cette terreur est d’empêcher l’exportation de notre électricité vers les pays voisins, ce qui pourrait considérablement les aider à stabiliser la situation énergétique et à réduire les prix pour les consommateurs.
Je remercie tous nos partenaires qui ont déjà aidé l’Ukraine en lui fournissant des systèmes de défense aérienne et de défense antimissile. Cela nous permet d’abattre certains des missiles russes et des drones iraniens… Je leur demande d’augmenter leur aide respective.
Des restrictions de prix sur les ressources énergétiques russes devraient être introduites. Si la Russie essaie de priver l’Ukraine, l’Europe et tous les consommateurs d’énergie dans le monde de la prévisibilité et de la stabilité des prix, la réponse à cela devrait être une limitation forcée des prix à l’exportation pour la Russie.
4 — Prisonniers et déportés
Des milliers de nos concitoyens — militaires et civils — sont en captivité chez les Russes. Ils sont soumis à des tortures brutales.
En outre, nous connaissons les noms des 11 000 enfants qui ont été déportés de force en Russie. Ils ont été séparés de leurs parents en pleine connaissance de cause.
Ajoutez à cela des centaines de milliers d’adultes déportés… et des prisonniers politiques — des citoyens ukrainiens qui sont détenus en Russie et dans le territoire temporairement occupé, en particulier en Crimée.
Nous devons libérer toutes ces personnes.
5 — Charte des Nations unies et intégrité territoriale de l’Ukraine
Nous devons rétablir la validité du droit international – et cela sans aucun compromis avec l’agresseur. Car la Charte des Nations unies ne peut être appliquée de manière partielle, sélective ou selon son bon vouloir.
La Russie doit réaffirmer l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans le cadre des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations unies et des documents internationaux contraignants applicables. Il ne s’agit pas de négociations.
6 — Troupes russes et hostilités
La Russie doit retirer toutes ses troupes et formations armées du territoire de l’Ukraine. Le contrôle de l’Ukraine sur toutes les sections de la frontière de notre État avec la Russie doit être restauré. Cela entraînera une cessation réelle et complète des hostilités.
7 — Justice
Le monde devrait approuver l’établissement du Tribunal spécial concernant le crime d’agression de la Russie contre l’Ukraine et la création d’un mécanisme international pour compenser tous les dommages causés par cette guerre. Une compensation aux dépens des actifs russes est nécessaire, car c’est l’agresseur qui doit tout faire pour rétablir la justice qu’il a violée.
Nous avons déjà proposé une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU concernant un mécanisme international de compensation des dommages causés par la guerre russe. Elle a été approuvée. Nous vous demandons de la mettre en œuvre.
Nous préparons également la deuxième résolution — sur le Tribunal spécial. Nous vous conjurons d’y adhérer et de la soutenir.
8 — Protection immédiate de l’environnement
Des millions d’hectares de forêt ont été brûlés par les bombardements. Près de 200 000 hectares de nos terres sont contaminés par des mines et des obus non explosés.
Je remercie tous les pays qui nous aident déjà à déminer. Il est urgent d’augmenter le nombre d’équipements et d’experts pour ces opérations.
Des fonds et des technologies sont également nécessaires pour la restauration des installations de traitement des eaux.
9 — Prévention de l’escalade
L’Ukraine n’est membre d’aucune alliance. Et la Russie a pu déclencher cette guerre précisément parce que l’Ukraine est restée dans la zone grise — entre le monde euro-atlantique et l’impérialisme russe.
Nous devrions organiser une conférence internationale pour cimenter les éléments clés de l’architecture de sécurité d’après-guerre dans l’espace euro-atlantique, y compris les garanties pour l’Ukraine. Le principal résultat de la conférence devrait être la signature du Pacte de sécurité de Kiev. (Le Pacte de sécurité de Kiev de neuf pages publié en septembre appelle les pays occidentaux à fournir des « ressources politiques, financières, militaires et diplomatiques » pour renforcer la capacité de Kiev à se défendre).
10 — Confirmation de la fin de la guerre
Lorsque toutes les mesures anti-guerre seront mises en œuvre, lorsque la sécurité et la justice commenceront à être rétablies, un document confirmant la fin de la guerre devra être signé par les parties. Les États prêts à prendre l’initiative de telle ou telle décision peuvent devenir parties à cette convention.
@ Serge HIREL
« Je crois vous l’avoir déjà indiqué, je suis partisan, comme vous, de l’adoption par la France du Premier amendement de la Constitution américaine. Pour votre part, vous en faites le nec plus ultra de la protection de la liberté d’expression. »
Non, Monsieur. Le nec plus ultra de la protection de la liberté d’expression, ce serait la répression pénale, juste, et féroce, des propos irrationnels. Comme il est bien évident que c’est impossible en pratique si ce n’est même en théorie, le premier amendement est un pis-aller. Mais je considère, oui, la loi de 1881 comme étant pire qu’un premier amendement.
Je suis bien sûr prêt à reconnaître, comme vous, qu’il s’agissait alors, en 1881, d’établir un équilibre entre différents pôles de la société et que, dans l’ensemble, cela fonctionnait à peu près jusqu’au déboulement non pas d’Internet mais du Septembre éternel de 1993 (dans les termes de John William Chambless en 1994) puis des réseaux sociaux.
« Poursuites pour « defemation » s’il s’agit de mensonges, poursuite pour « false light » lorsqu’il s’agit de malveillance ou d’outrance. Et les tarifs sont souvent sans commune mesure avec ceux pratiqués par la justice française. »
Et il faut quand même pousser pour se taper des condamnations de ce type. Mais, oui, je suis ravi que les condamnations soient « sans commune mesure » avec la justice française. Positivement ravi. Une prune d’un milliard et demi de dollars pour Alex Jones ? Champagne !! Caviar !! Truffes !!
« Nos avocats m’ont donné le courage nécessaire pour finalement avoir une parole et de me battre afin de me dresser contre ce qui m’arrivait depuis si longtemps. Je me suis fait volé ma parole. Mon pouvoir d’affirmation. Au détriment de ma fille. Et de ma famille. […] À l’attention de quiconque choisit d’encore écouter cet homme, demandez-vous: que vous a-t’il jamais apporté ? Et mettez cela en balance face à ce qu’il vous a volé. Êtes-vous encore auprès de votre famille ? Est-ce qu’ils vous croient et vous font confiance ? Que vous a-t’il apporté ? » — Robbie Parker, 12.10.2022, contre Alex Jones.
« Le problème en France n’est pas la loi de 1881, d’autant qu’elle n’est pas appliquée avec une étroitesse de vue qui en ferait un carcan. »
Le problème de cette loi est moins son application (encore que… l’affaire Gaël Perdriau, la question de l’inceste, ainsi que diverses problématiques de droit médical ou de droits d’auteur en France où, oui, il s’agit par contre d’un carcan) que la façon dont les gens se parent de la loi de 1881 comme de la loi Gayssot ou de la loi Pleven pour détruire des gens, comme Étienne Chouard, sans même passer par les tribunaux mais tout simplement en les faisant chanter. Le tout avec la plus odieuse, la plus surfaite et la plus malhonnête des bonnes consciences. Les pires fats, bien à l’abri derrière leurs petites lois, qui réhabilitent le blasphème au nom des Lumières, ce sont eux. Cela fait quand même beaucoup. Et déjà trop. Et cela suffit.
« Le problème, ce sont nos lois mémorielles qui interdisent toute communication remettant en question un certain nombre de vérités établies (la Shoah, les chambres à gaz…) et ostracisent toute velléité d’outrepasser les lois contre les discriminations (racisme, antisémitisme…). »
C’est un problème. Mais ce n’est pas le seul, très loin de là. Les comportements de sylvain sont en effet symptomatiques de beaucoup trop de comportements qu’on voyait fleurir déjà à l’époque de Condorcet. Rien n’a changé. Ces comportements sont jugés à juste titre délétères par les personnes qui entendent réellement défendre la liberté d’expression. Et c’est pour cela qu’il convient de faire barrage aux gens qui nient les chambres à gaz ou même simplement qui développent de la tolérance indue pour les âneries.
Le problème est alors le suivant: soit vous faites barrage en demandant à Papa-État de taper sur les négationnistes, soit vous tapez vous-même sur les négationnistes. La première solution est la solution française en la matière et elle procède de ce communisto-royalisme infantile et atavique chez les Français. La seconde solution, c’est une solution plus adulte, à la Noam Chomsky, qui demande à la société elle-même de faire le boulot de régulation de l’espace de débat en délibérant des limites. C’est la solution US. C’est pas parfait: cela donne le pire du wokisme, nous sommes d’accord. Mais c’est plus mature et préférable à une intervention étatique en la matière.
« Je vous remercie d’avoir discerné ma vraie personnalité. Afin d’être à la hauteur de celle-ci, le « petit flic communiste » se permet de vous indiquer son opinion sur la vôtre. Vous êtes un monument d’individualisme qui refuse tout cadre, tout contrainte. »
Et c’est bien pour cela que je défends nos bancales institutions, l’application rigoureuse de notre constitution (sauf sur un point précis de l’article de révision constitutionnelle) ainsi que le gouvernement en place ?? Ben voyons… Voter Chirac et Bayrou, on fait pire comme anar, franchement. Par contre, oui, je rejette tout dogme a priori. Par esprit rationaliste et scientifique. Athée ne signifie pas anomique.
Vous confondez donc ici simplement « dogme » et « cadre + contrainte », et c’est bien là plus votre problème que le mien. C’est cette confusion entre dogme et contrainte que nous avons rejetée en affirmant que nous étions souverains et que Dieu ne l’était pas en 1789.
« Un « asocial QI+ », comme disent les psys… que vous exécrez. Bien sûr, je communique cela à mon chef, le camarade… (Je n’ai pas le droit de dévoiler son nom.) »
Quand vous enfermez les gens, vous faites d’eux à force des asociaux. Et ensuite vous venez vous plaindre qu’ils le soient. Comme le médecin qui tue son patient et trouve que la maladie, c’est un truc quand même bien vache. Ce faisant, il dissimule là son incompétence derrière la « maladie », tout comme la psychiatrie cache sous le tapis ses déplorables résultats en stigmatisant les asociaux qu’elle a pourtant pour partie elle-même créés en les maltraitant sous prétexte de les soigner.
Vous voyez ? Ce propos ? Ci-dessus ? Il vise un « corps » ou ch’sais pas trop quoi. Ce sont donc des propos répréhensibles au sens de la loi de 1881 ainsi que des propos que le code de déontologie médicale interdit aux médecins d’exprimer en France. Médecins psychiatres qui, en plus, s’imaginent au-dessus des magistrats et même du droit dans leurs rapports aux patients.
Les anomiques qui refusent tout cadre et toute contrainte, ce sont donc eux: les médecins et les psychiatres en particulier. Il n’y a qu’à lire leurs propos mielleux et pseudo-respectueux pour s’en convaincre. Et si nous nous interdisons de confronter les dogmes en place, il n’y a aucune chance qu’on puisse corriger les défaillances et même les délires de la médecine que ces dogmes couvrent d’un voile pudique et donc cautionnent, bien à l’abri de la critique derrière la loi. Et ce sont pourtant des défaillances et des délires qui tuent.
Donc, quand les médecins se cachent derrière des convenances comme leur statut, leurs interprétations fallacieuses de leur code de déontologie ou même de la loi de 1881 pour tenter de faire taire des scientifiques ou même des vulgaires journaleux qui les confrontent sur leurs fondamentaux, comme Monsieur Frank Ramus ou Madame Sophie Robert, oui, il convient bien de n’avoir AUCUN respect pour ces dogmes qui sont bien plus antisociaux que je ne le serai jamais dans ma pourtant désormais génocidaire misanthropie qui ne rêve que de voir l’humanité prendre le chemin des dinosaures.
Et le problème de la loi de 1881, c’est qu’elle permet de toujours prétendre à l’incorrection pour faire chanter les gens qui critiquent les dogmes. Quand on voit sur ce blog certaines personnes se plaindre de diffamations imaginaires, d’injures imaginaires ou de calomnies imaginaires, oui, il convient bien de le constater et de l’accepter: l’esprit que la loi de 1881 induit dans les consciences est un poison lent et vicieux. Plus vicieux que la loi de 1881 elle-même ou même que son application en pratique, à géométrie variable by design. Mais néanmoins bel et bien un corollaire, vicieux, de l’existence de cette loi. Au prisme duquel il convient donc, aussi, de la juger.
« Le but de l’instruction n’est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les rendre capables de l’apprécier et de la corriger. » — Nicolas de Condorcet, De l’instruction commune pour les enfants.
Faut pas croire non plus qu’une partie de manivelles fait de vous un ascète, et au passage je pense aussi que « Oui, si tout n’était pas mieux avant, il n’est pas faux de déplorer l’effacement d’un certain nombre d’indiscutables supériorités d’hier par rapport à aujourd’hui. » (PB)
Une abnégation sans faille, le travail comme boussole, la reconnaissance par un engagement loyal.
Je revois l’atelier de mon grand-père, lieu de rencontres où se retrouvaient des gens de tous horizons, le « Commandant », ancien militaire qui nous faisait un reproche quand nous avions les mains dans les poches, j’étais trop jeune, il était un ancien militaire… Nous aspirions à de la facilité, mais au fond nous ne l’avons pas oublié, quand je visitais les chantiers jamais les mains dans les poches.
Le concierge du palais de justice, les grands marchands du Carreau du temple… L’apprentissage de la lecture dans un coin avec Sélection du Reader’s Digest « L’homme le plus extraordinaire que j’ai rencontré »… Je pense me souvenir… Et dans sa « salle d’attente » il y avait même l’extraordinaire mécanicien du garage à côté qui s’est couché devant moi pour m’expliquer les mystères du renfort des exploits de Jean Sunny.
@ Giuseppe | 10 décembre 2022 à 09:34
Je constate que vous êtes très investi dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine.
Si cela peut vous rassurer je déplore que Poutine ait ouvert les hostilités en pénétrant dans un État souverain, détruisant ses infrastructures et massacrant des milliers d’Ukrainiens.
Dans une guerre l’agresseur est toujours le coupable.
Ceci étant le plan de paix de Zelensky ressemble plus aux conditions d’armistice d’un vainqueur à un vaincu qu’à des négociations dans lesquelles les deux parties belligérantes posent leurs conditions.
Pas vraiment de quoi inciter Poutine à prendre des dispositions pour établir une paix durable.
Poutine n’acceptera jamais de rendre la Crimée à l’Ukraine et de comparaître devant la cour de justice internationale pour crime de guerre.
Deux conditions que Zelensky estime non négociables.
C’est aux pays de l’Alliance atlantique de définir les conditions de paix sur la base de propositions acceptables par les deux parties. Vouloir humilier Poutine c’est courir tout droit vers une guerre nucléaire.
@ Achille
« Je constate que vous êtes très investi dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine.
Si cela peut vous rassurer je déplore que Poutine…
C’est aux pays de l’Alliance atlantique de définir les conditions de paix sur la base de propositions acceptables par les deux parties ».
On se souvient tous de vos commentaires de pacificiste façon entre-deux-guerres ici même. Ce n’est pas aux gens comme vous, qui proposiez à la première heure, d’emblée, l’annexion de l’Ukraine à la Russie, de venir expliquer ce qui devrait être ou pas.
Vous n’avez rien à dire, vous étiez partisan de l’inaction et de la passivité : l’Ukraine ne vous doit rien.
Vous nous avez assez expliqué en détail à quel point tout ce qui comptait pour vous était votre confort dans votre village, restez-y. Vous ne pouvez pas dire à une femme qu’elle doit accepter de se faire violer en silence et ensuite prétendre vouloir lui donner des consignes pour sa demande de dommages-intérêts lors du procès, lorsque l’agresseur s’est fait arrêter parce que justement elle n’a pas suivi vos instructions antérieures.
@ Marcel P | 10 décembre 2022 à 15:46
« Ce n’est pas aux gens comme vous, qui proposiez à la première heure, d’emblée, l’annexion de l’Ukraine à la Russie, de venir expliquer ce qui devrait être ou pas. »
Merci de me communiquer le commentaire où je proposais l’annexion de l’Ukraine par la Russie.
Quand on affirme quelque chose encore faut-il en apporter la preuve. Simple question d’honnêteté.
J’ai remarqué que vous aviez une fâcheuse tendance à interpréter mes propos à votre sauce.
Ce que j’ai pu dire était que je souhaitais que les négociations débouchent sur un accord de non belligérance entre les deux pays, rien de plus.
La guerre est la pire des solutions car ce sont toujours des innocents qui en paient le prix fort.
Ça c’est mon côté pacifiste.
« Vous n’avez rien à dire, vous étiez partisan de l’inaction et de la passivité : l’Ukraine ne vous doit rien. »
Être pour une solution pacifique, ce n’est pas être pour l’inaction et la passivité. C’est même exactement le contraire, car cela évite les conflits meurtriers.
L’Ukraine ne me doit rien, c’est vite dit car je participe avec mes impôts au soutien logistique et militaire que la France apporte à l’Ukraine. Ce qui m’autorise à donner mon avis.
Le reste de votre commentaire étant un tissu de propos teigneux, je ne ferai pas de commentaires. Je ne viens pas sur ce blog pour polémiquer avec des excités dans votre genre.
@ Marcel P | 10 décembre 2022 à 15:46
Vous prenez les Russes pour des lapins de six semaines ? Madame Merkel a reconnu que l’accord de Minsk 2 n’avait qu’un seul but : gagner du temps. Du temps pour que l’OTAN s’installe durablement ?
Non je ne suis pas « pro-Poutine » mais il faut éviter de prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Poutine n’allait pas accepter d’être échec et mat.
@ Achille | 10 décembre 2022 à 13:45
« Ceci étant le plan de paix de Zelensky ressemble plus aux conditions d’armistice d’un vainqueur à un vaincu qu’à des négociations dans lesquelles les deux parties belligérantes posent leurs conditions. »
C’est justement parce que l’Ukraine a infligé trois défaites majeures à la Russie, et qu’elle est bien placée pour remporter la victoire. Cette éventualité semble vous déplaire…
« Pas vraiment de quoi inciter Poutine à prendre des dispositions pour établir une paix durable. »
La seule chose qui puisse inciter Poutine à prendre des dispositions pour une paix durable, c’est la destruction significative de son armée, les défaites militaires, les menaces sur son régime et les menaces sur sa personne.
Vous raisonnez à partir d’une diplomatie de contes de fées, où des protagonistes en gants blancs se réuniraient autour d’une table parce qu’ils souhaiteraient négocier de bonne foi.
Ce que vous vous refusez à comprendre, c’est que, comme l’explique Françoise Thom, l’une des meilleures spécialistes de la Russie en France, « Poutine a fondamentalement une mentalité de voyou, il ne faut pas chercher plus loin ». Il ment systématiquement et ne tient aucun de ses engagements.
Son style de négociation, dit un ancien diplomate américain, c’est « je te mets un coup de poing dans la figure, puis je te demande si tu es prêt à négocier ». Dans ces conditions, il est évident que la seule stratégie possible, c’est de lui mettre dix coups de poings dans la figure, et de voir venir.
C’est ce que fait l’Ukraine. Elle a fait la preuve qu’elle est capable de porter de rudes coups à la Russie, jusqu’en territoire russe, loin de la frontière. En fait, le rayon d’action des forces ukrainiennes s’étend jusqu’à Moscou.
Et ça marche : Poutine est déjà en train de demander grâce. Il vient de réclamer explicitement des négociations.
C’est donc le signe qu’il ne faut pas les lui accorder. Il faut continuer à lui casser la figure. Il faut le réduire à l’impuissance. Et seulement ensuite, on discutera. Selon nos conditions.
« Poutine n’acceptera jamais de rendre la Crimée à l’Ukraine et de comparaître devant la cour de justice internationale pour crime de guerre. »
On ne lui demande pas son avis. Vous pouvez me citer des criminels de guerre qui ont accepté de comparaître devant un tribunal international ?
Quant à la Crimée, les Russes qui l’habitent, paniqués, sont déjà en train de vendre leurs propriétés immobilières (enfin, ils essayent…). Vous êtes plus défaitiste qu’Erdogan ? Ce dernier a déclaré que la Crimée devait être restituée à l’Ukraine. Or, c’est la Turquie que Poutine a accepté comme médiateur, pas la France…
Poutine n’a pas accepté, non plus, que les quatre territoires annexés de l’Ukraine continentale lui soient repris : ils étaient censés appartenir à la Russie « pour toujours »… Eh bien ! c’est raté, l’Ukraine les a déjà en partie reconquis. « L’acceptation » de Poutine, elle est fonction des missiles qui détruisent ses forces…
« Vouloir humilier Poutine c’est courir tout droit vers une guerre nucléaire. »
Mais il est déjà humilié dans les grandes largeurs. Par l’armée ukrainienne, qui a coulé son navire-amiral, qui a fait fuir ses sous-marins loin de Sébastopol, qui a attaqué ses bases navales jusqu’en Russie, qui a frappé des bases aériennes en Crimée, qui a fait sauter le pont de Kerch (fierté personnelle de Poutine), qui frappe très régulièrement Belgorod, derrière la frontière côté russe, qui a frappé plusieurs bases aériennes dans la profondeur du territoire russe, qui a saboté des hélicoptères sur une autre base en Russie (les soldats des forces spéciales qui ont accompli cet exploit se sont filmés en train de faire leur petit business tranquillement), qui a réalisé un attentat tout près de Moscou contre l’idéologue anti-Ukraine Alexandre Douguine (attentat qui a tué sa fille)…
Souvenez-vous : si l’Ukraine touchait à un seul cheveu de la Crimée, le Kremlin nous promettait l’apocalypse nucléaire. L’Ukraine a réussi d’innombrables attaques en plein cœur de la Crimée, et… rien. Déculottage complet de « l’ours russe qu’il ne faut pas agacer ».
Si l’Ukraine reprenait un seul mètre des territoires « annexés par référendum », Paris et Londres seraient vitrifiés. Poutine s’est mis tout seul dans la position d’être humilié par l’armée ukrainienne qui a libéré des territoires devenus « russes pour toujours », et… rien.
Il est déjà humilié par ses alliés, les blogueurs militaires qui s’étranglent de l’incapacité de l’armée russe, par le gouverneur de région Ramzan Kadyrov qui explique que c’est du boulot de cochon, par le bandit Evgueni Prigojine, chef de la milice Wagner, qui n’a aucune fonction officielle, sur le papier, mais qui insulte ouvertement les généraux…
Il est déjà humilié par la Suède et la Finlande, qui vont rentrer dans l’OTAN alors qu’il avait expliqué haut et fort que si l’OTAN avançait un doigt de pied supplémentaire, c’était la guerre atomique…
La Finlande, pays que Staline a tenté d’envahir en 1939, avant de se faire proprement humilier, déjà, à l’époque…
Il vient d’être à nouveau humilié par les États-Unis, qui ont longtemps interdit à l’Ukraine de frapper en territoire russe avec les armes américaines, et qui viennent de lever cette interdiction… parce qu’ils ont compris, contrairement à vous, que Poutine bluffe… et qu’il faut, au contraire, l’humilier le plus possible.
Quand vous avez affaire à une bande de voyous, vous prenez le chef, vous lui cassez la figure puis vous lui pissez dessus. C’est le seul langage qu’ils comprennent.
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@ hameau dans les nuages | 10 décembre 2022 à 18:23
« Madame Merkel a reconnu que l’accord de Minsk 2 n’avait qu’un seul but : gagner du temps. Du temps pour que l’OTAN s’installe durablement ? »
Du temps pour que les armées américaine, britannique et canadienne entraînent les forces ukrainiennes, afin de les hisser au niveau technique de l’OTAN. Ce qu’elles ont fait depuis 2014, avec un succès éclatant, comme on l’a vu sur le champ de bataille.
Les soldats ukrainiens, déjà aguerris par 8 ans de combats infligés par la Russie dans le Donbass, ont montré un talent militaire hors pair contre une armée russe appliquant les méthodes désastreuses de Staline pendant la Seconde Guerre mondiale.
L’état-major américain s’est dit épaté : « Ils ont fait des choses que nous ne pensions pas possibles », a déclaré le Pentagone.
Mais nous avons bien compris que vous auriez préféré une défaite ukrainienne.
« Poutine n’allait pas accepter d’être échec et mat. »
Seulement dans vos rêves — et ceux des sites poutinistes où vous vous abreuvez. Il n’a pas le choix. Il est échec et mat.
Chacun de ses mouvements a abouti à l’exact opposé des buts qu’il s’était fixés : redressement de l’armée russe, conservation de l’Ukraine dans l’orbite de Moscou, affaiblissement de l’OTAN, division de l’Europe, soumission de celle-ci à la Russie par le chantage énergétique, excitation des dissensions entre l’Europe et les États-Unis, soutien de l’Inde et de la Chine, renforcement de la « verticale du pouvoir » en Russie même, renversement du déclin démographique…
En fait, l’absence de talent du bonhomme est sidérante. Une telle performance dans l’échec est fascinante.
@ Achille | 10 décembre 2022 à 17:11
Si je puis me permettre, Achille, quinze jours à peine après l’envahissement de l’Ukraine par la Russie, déjà vous écriviez: « l’important est d’éviter une escalade (sic !) qui pourrait s’avérer désastreuse pas seulement pour l’Ukraine, dont le président est un peu trop va-t-en guerre à mon goût… » (re sic !) (9 mars 2022 à 18h17)
Il fallait oser ! (Par décence, je ne cite pas la phrase trop éculée d’Audiard…)
@ sbriglia | 11 décembre 2022 à 07:50
« Il fallait oser ! (Par décence, je ne cite pas la phrase trop éculée d’Audiard…) »
Sur ce point vous avez raison. Il faut parfois faire l’effort de se renouveler et si possible faire appel à son inspiration personnelle.
Ceci étant concernant Zelensky, je n’ai pas changé d’avis. L’avenir dira si j’avais raison. Et puis si je me suis trompé, je tâcherai de faire amende honorable.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Zut une citation éculée. Ben tant pis ! 🙂
@ Achille
@ Robert Marchenoir
RM a sans nul doute raison, écraser ce régime pour qu’il retourne à la niche sans esprit ni espoir d’en sortir. Le seul moyen de gagner c’est que l’armée ukrainienne les écrase sur le terrain.
Aujourd’hui les massacres sont tels que pas un dirigeant de l’Ukraine ne reviendra en arrière, elle voudra punir les gens au pouvoir, elle en a le droit, et elle le réclame fort.
Mongénéral s’est trompé, ils ne sont en aucun cas à l’Ouest, et rien n’a changé sauf pour ceux qui aspirent les richesses et qui se baladent en yachts sur les côtes dorées du monde entier.
On entend toujours la même antienne, la Russie est immense, sa culture blabla…
Ce pays au PIB sans doute supérieur à celui annoncé, mais surtout aussi pillé et détourné par ses oligarques est dans l’ignorance en très grande majorité et au fond aujourd’hui c’est un nain du XXIe siècle.
En population c’est tout juste l’Allemagne et la France réunies, alors il faut arrêter les délires. Les Ukrainiens vaincront, ils ont déjà vaincu, ils sont capables de toucher le coeur de cette oligarchie avec un modèle réduit issu du modélisme.
@ Giuseppe | 11 décembre 2022 à 10:27
« On entend toujours la même antienne, la Russie est immense, sa culture blabla…
Ce pays au PIB sans doute supérieur à celui annoncé, mais surtout aussi pillé et détourné par ses oligarques. »
La Russie a donné au patrimoine culturel de l’Humanité d’immenses écrivains, compositeurs, philosophes et scientifiques. Inutile de les citer, tout le monde les connaît.
Concernant les oligarques, l’Ukraine aussi a les siens, à commencer par leur ex-président Petro Porochenko. Leurs méthodes pour s’enrichir sont exactement les mêmes que celles des oligarques russes.
@ Achille | 11 décembre 2022 à 09:40
Cette fois je vous rejoins.
Avis aux spécialistes et experts en tout genre, de la race des péremptoires et autres sachants qui, quel que soit le sujet et bien à l’abri derrière un clavier leur servant en fait de bouclier, et forts de certitudes assénées vigoureusement quelle que soit la question abordée, ont toujours tout prévu, tout annoncé avant l’heure et n’en finissent pas de se poser en conseilleurs, voire en stratèges de cinoche en quelque sorte ! Y compris confrontés à de bien plus connaisseurs et savants qu’eux en la matière, lesquels ne jouent pas un rôle mais font tout simplement leur boulot et dont les monsieur je sais tout se plaisent néanmoins sans vergogne à caricaturer l’action et ridiculiser à outrance les témoignages.
Comme si une miraculeuse assurance sans risque leur permettant en fait de proférer les pires conner*** pouvait les exonérer d’être rattrapés au tournant de leurs contradictions, de leurs mensonges, de leur esprit manipulateur et pervers, voire d’une ignorance crasse, qu’ils s’emploient à combler par des citations, copiés-collés interminables et autres plagiats de textes en fait mal digérés et ne servant au final qu’à opposer la contradiction à des gens de simple bon sens qui ont fait l’effort de raisonner par eux-mêmes et souvent ne parlent que de leur propre expérience et de leur vécu.
Mais pour ces rigolos le vécu ne sera jamais une source fiable. Car seule leur semble digne de foi le récit qu’ils ont lu dans le journal.
Misère on en est là de préférer pour se situer dans l’air du temps de sacrifier et nier le réel, par conséquent la vérité, au profit du virtuel !
Sa Grande Suffisance a pris encore une fessée, elle est d’une nullité crasse.
Tous les événements qui arrivent depuis les USA vont systématiquement à l’encontre de ses élucubrations.
Celle qui voudrait voir afficher qu’elle a l’oreille de « Washington », alors qu’elle ne fait qu’écouter aux mauvaises portes… Et encore… ses liens sont à chaque fois en retard d’au moins une publication quand ils ne sont pas nus, comme le roi, et surtout habillés de bêtises crasses.
Et puis nous avons le nôtre, notre phare de la pensée philosophique de pacotille, Tartarin de l’action, philosophe de bazar, le seul fait d’armes que retiendra l’Histoire ce sont les entartages successifs qu’il a subis.
Pas glorieux mais dont notre Grande Suffisance se contenterait, tant son ego semble démesuré et tellement elle suinte le clinquant:
https://i.goopics.net/9tdciq.png
Tartarin des hautes plaines, qui conseillait Sarko avec le bonheur que l’on sait, et les désastres provoqués par cet imposteur du combat.
Le comique porté au plus haut du ridicule.
BHL portrait d’un menteur pathologique:
https://youtu.be/Em7z23AuNY4
Et comme le dirait Pierre Berbizier au soir d’une victoire arrachée pour le Bouclier de Brennus, dans la boue, la pluie et les coups: « Seule la victoire est belle ! ».
Notre Tartarin philosophe c’est du village Potemkine dans toute sa splendeur, à lui tout seul, des écrits de hall de gare, Intimité et Nous Deux pour maisons de retraite.
Comme notre Raffarin national et ses raffarinades, notre sinophile carton-pâte qui serait incapable de situer Guangzhou sur une mappemonde, pas mieux que les tartarinades de notre guerrier de salon doré s’affichant avec sa pintade précieuse ridicule de papier glacé…
Et puis, pour tous ceux qui encensent l’autre Cinglé, ils devraient lire « D’un château l’autre » de Louis-Ferdinand Destouches, ils y verront comment ont fini le Maréchal et le grotesque ridicule de sa cour, jeu d’ombres chinoises pour tous les complotistes qui ne sont que de rances resucées de la vérité, qui ne trompent qu’eux-mêmes et leurs cerveaux hémiplégiques où tout s’embrouille.
« Ce dont nous déplorons la perte, pour eux a été remplacé par d’autres modes, d’autres formes, des transformations ouvrant des perspectives réjouissantes pour le futur. » (PB)
Ouais, ouais…
Et toujours des crapules pour vendre nos vies, nos libertés.
Que de Gaulle se soit trompé signifierait-il que Pétain avait raison ?
Il n’aura pas fallu longtemps pour imiter ceux qu’on combat.
Le fil de l’indépendance est aussi acéré que celui de l’épée, être français au sens gaullien serait de ne tomber ni de l’un, ni de l’autre côté.
Aujourd’hui comme hier, nous voilà peu à savoir résister.
@ Achille | 11 décembre 2022 à 11:10
Mettre en miroir et brandir ces antiennes: l’immensité du pays, sa culture blabla… c’est au fond fournir et nourrir quelque excuse aux massacres perpétrés, atténuer les crimes de guerre et sans doute excuser une partie d’un peuple passif, entretenu volontairement dans le servage et l’ignorance.
@ Achille | 09 décembre 2022 à 19:59
La troisième guerre mondiale n’aura pas lieu, ce sont des bêtises.
« Feu vert des Américains : l’Ukraine peut riposter en frappant des cibles en Russie »:
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/feu-vert-des-am%C3%A9ricains-l-ukraine-peut-riposter-en-frappant-des-cibles-en-russie/ar-AA15an0y?li=BBqj2K4
Le Cinglé aurait seul le droit de frapper ?… Allons, allons… Même si le Sunday Times est parfois « sinusoïdal », il est clair qu’il n’y aura pas de négociations prônées par tous les complotistes et pleureuses.
L’Ukraine n’a rien à donner, l’armistice ne se fera jamais. Le résultat moderne le prouve, Pearl Harbor, le Japon, l’Allemagne… Comme ce pays est en train de mourir il ne lui reste plus qu’une voie, c’est vaincre. C’est ainsi.
Si toute la science des emprises de la force n’aboutit qu’à se soulager sur le cadavre fantasmé de l’ennemi terrassé, elle ne sait que démontrer qu’on devient aussi mafieux que lui, aussi irresponsable donc dangereux et sot à ainsi préparer la prochaine qui d’un château abattu conduira à l’autre des à toi à moi de l’impasse célinienne.
Il est possible d’être intelligent et de lire les génies sans en être la victime :
« Impossible, en réalité, de distinguer chez Céline l’acte d’écrire et l’attraction sur soi de la Violence unanime. Séparer l’homme de l’écrivain, le salaud du romancier, reviendrait à séparer le bénéfique du maléfique qui agissent pourtant de concert dans le processus réel du bouc émissaire. Comprendre le caractère opératoire du bouc émissaire, c’est aussi comprendre cette inséparabilité : dans le dernier chapitre de la Violence et le sacré, Girard félicite ainsi Derrida d’avoir, en refusant de séparer les deux sens opposés de pharmakon (poison et remède) exhumé, révélé le jeu de la violence qui habite le discours philosophique. »
http://porte-cierge.blogspot.com/2012/11/celine-et-girard-un-rapprochement-ou.html
Et c’est ainsi que le gaulliste devient pétainiste et l’oligarque russe le double du magnat américain, similaires en ce conflit qu’ils entretiennent pour attiser les feux de leur profit, au bénéfice du mensonge qui soigne plutôt qu’à la vérité qui rend malade :
« Des années plus tard, dans Rigodon, il confirmera sa haine de « la religion à petit Jésus » : « Il n’y a qu’une seule religion : catholique, protestante ou juive… succursales de la boutique « au petit Jésus »… qu’elles se chamaillent s’entre-tripent ?…. vétilles ?… corridas saignantes pour badauds ! Le grand boulot le seul le vrai leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche. »
Moïse et Jésus contre la race blanche ! La voilà la guerre « célinienne » par excellence. En fait, et comme le remarque Muray, pour Céline, c’est dans la Bible que l’on a dit pour la première fois, et bien avant la génétique aujourd’hui, que les races n’existent pas et qu’il n’y a que des métissages. Le Verbe s’est fait chair, mais c’est une chair mélangée, aussi blanche que noire ou que jaune ! Pas d’exclusivité aryenne ! « Tous issus de la Bible, absolument total d’accord qu’on est que blancs, viandes à métissages, tournés noirs, jaunes, et puis esclaves, et puis soldouilles et puis charniers… » écrit encore Céline dans son dernier livre. C’est pourquoi c’est au Verbe qu’il faut s’en prendre, cet odieux Verbe monothéiste et anti-racialiste qui nous a créés impurs (mélangés) plutôt que purs – le racisme n’étant, comme on sait, rien d’autre qu’un fantasme de pureté. »
http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2008/02/18/l-antisemitisme-est-un-humanisme.html
Allez, Giuseppe, courage, il est possible de rester français.
6 h 35 : « Joe Biden a souligné, auprès de Volodymyr Zelensky, le soutien continu des États-Unis à la défense de l’Ukraine alors que la Russie poursuit ses assauts contre les infrastructures critiques du pays », selon un communiqué de la Maison Blanche (AFP).
Tout le contraire de ce qui parvient aux oreilles de sa Grande Suffisance… Une batouille qui ne fait même plus illusion.
Nous aurait-elle fait croire qu’elle était une Bernadette Soubirous ?
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@ Aliocha | 12 décembre 2022 à 12:15
Là je suis un peu fatigué pour me pencher (sans tomber !) sur ce que vous écrivez. Je vais commencer par aller me sustenter comme disent les empoulés, une partie de manivelles ça creuse énormément…
@ Giuseppe | 12 décembre 2022 à 12:50
C’est embêtant, parce que vous vous exprimez par des allusions dépourvues de références. On croit comprendre que telle journaliste, que vous avez dans le nez, aurait dit que les États-Unis pourraient pousser l’Ukraine à négocier.
Ce n’est pas entièrement faux. Il y a les déclarations de soutien officielles, et il y a le reste. Il existe, aux États-Unis, un courant qui prône une réduction de l’aide à l’Ukraine et des pressions pour entamer des négociations.
En Ukraine aussi, il y a la posture officielle, et ce qui peut se passer en coulisses. D’après certaines informations, il y aurait des contacts secrets. Une négociation sur la négociation, en quelque sorte.
Le chef de la CIA a rencontré un responsable russe. Officiellement, pour le mettre en garde contre tout aventurisme nucléaire. Mais ils peuvent aussi avoir échangé sur d’autres sujets…
N’oublions pas que plusieurs séances de négociation ont déjà eu lieu entre l’Ukraine et la Russie. Au début de l’invasion, en Biélorussie. Puis plus tard, en Turquie, pour débloquer les exportations de céréales (ce qui a réussi).
C’est la découverte des massacres, des tortures et des viols de Boutcha qui a mis fin aux premières discussions.
@ Giuseppe | 12 décembre 2022 à 10:31
« Comme l’Ukraine est en train de mourir il ne lui reste plus qu’une voie, c’est vaincre. C’est ainsi. »
Vous commettez un contresens dès le début de votre raisonnement. Depuis 2014 et l’annexion illégale de la Crimée par la Russie, il faut lire ce conflit, non comme une guerre de conquête entre deux Etats voisins, mais comme un nouvel affrontement entre la Russie et les Etats-Unis. Posez-vous les bonnes questions : par quelle opération du Saint-Esprit un comédien TV, sans aucun passé politique, est-il arrivé au pouvoir en réunissant sous son nom, du jour au lendemain, 73 % des électeurs ? Pourquoi aucun effort n’a-t-il été entrepris par les Occidentaux pour régler la question du Donbass, dont on savait qu’elle était explosive (un peu comme celle des Sudètes dans les années 30) ? Pourquoi les Américains, officiellement non partie au conflit, consentent-ils un tel effort de guerre ?
Les stratèges de Washington, tant ceux de Trump que de Biden, d’un côté, ceux du Kremlin de l’autre, ont entrevu, l’an dernier, une situation géopolitique que les uns et les autres ont cru leur être favorable. Via leurs « conseils » au jeune président ukrainien, qui, très vite, s’est montré entêté et belliqueux, les Américains ont poussé Poutine à la faute… sans avoir besoin de trop insister tant celui-ci voulait en découdre avec l’Ukraine, totalement obnubilée par son rêve de Grande Russie.
Les jeux sont faits. Rien ne va plus… Dans tous les cas, c’est soit la Russie, soit les Etats-Unis qui décideront de siffler la fin de la guerre, surtout si l’Europe ne parvient pas, dans les prochaines semaines, à convaincre Zelensky de mettre un peu d’eau dans son vin. On remarquera que, de son côté, Biden ne fait rien pour qu’il en soit ainsi, mieux, l’autorise à frapper le territoire russe.
Oui, ce conflit régional peut ne pas se terminer par un compromis. Oui, compte tenu du rapport de forces actuel et de la haute probabilité que Poutine ne sera pas assez fou pour utiliser l’arme nucléaire quand il se sentira acculé, la Russie peut être vaincue. Qu’adviendrait-il alors ? Kiev n’a pas les moyens d’occuper l’immense Fédération de Russie et il ne saurait être question qu’elle le soit par les Occidentaux sans réveiller aussitôt des va-t-en-guerre russes pires que Poutine.
Oui, à la moindre faiblesse de l’aide américaine, l’Ukraine peut être vaincue… Et l’Europe aurait alors à sa porte un Etat hostile autrement plus puissant que la Biélorussie et ne pourrait pas renouer avant longtemps avec « l’empire » russe.
Il n’y a donc pas de bonne issue à ce conflit, ni pour l’Ukraine, qui risque de disparaître et qui, dans tous les cas, aura payé un prix du sang exorbitant. Ni pour l’Europe, qui, dans l’affaire, aura fait étalage de ses divisions, aura perdu de gros marchés et se sera appauvrie, victime de ses propres sanctions contre Moscou.
Et les vainqueurs sont… la Russie, qui, guerre perdue ou gagnée, continuera à exister et s’enrichira après avoir fait basculer son marché énergétique vers ses alliés, la Chine, l’Inde, voire l’Afrique francophone… et les Etats-Unis, qui, eux, n’auront perdu aucun GI’s, auront fait tourner leur industrie de l’armement à plein régime et, par le jeu des alliances, auront entravé le développement économique et institutionnel de l’Union européenne.
Voilà des lendemains qui chantent ! Bravo, Président et autres dirigeants européens, pour votre clairvoyance… Qu’êtes-vous allé faire dans cette galère sans avoir le moindre moyen de mettre un terme au conflit ?! Soulager, secourir, le peuple ukrainien, oui ! Cent fois oui ! Accabler Poutine, oui ! Mais s’immiscer dans le conflit sans en avoir l’air n’était probablement pas la meilleure carte à jouer… Vous n’en avez plus qu’une dans les mains : calmer Zelensky… en espérant ainsi faire tomber la fièvre de Poutine… et de Biden. Ce n’est pas gagné.
@ Serge HIREL | 12 décembre 2022 à 19:35
Votre commentaire résume bien la situation. Il s’agit d’une guerre par procuration. Au point pour les Américains de s’immiscer dès 1991 dans les affaires intérieures ukrainiennes, pour le choix de ses dirigeants. Les Ukrainiens sont les dindons de la farce.
Nous sommes sur les rangs pour subir le même sort mais avec d’autres méthodes. Il est inconcevable pour les Américains de perdre leur leadership mondial. Les Américains, incapables sur une carte de situer l’Ukraine, n’ont pas connu de guerre digne de ce nom sur leur territoire. Ne pas oublier que leur légendaire revolver, le colt 45, avait comme surnom « le faiseur de paix ». Tout un programme.
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2022 à 15:46
Bob, j’avoue humblement n’avoir pas la force d’aligner tous les liens, ni les références, il m’arrive d’en glisser de temps à autre, mais faire ce que vous réalisez est digne d’un bouteur de chez Caterpillar (je n’ai rien à vendre, ni à recevoir comme Eva Kaili).
D’ailleurs la marque est quasi passée dans le langage commun, comme Frigidaire, achetez-vous une paire de chaussures de chez eux, c’est du « cater », c’est du solide et c’est à la mode chez certains.
Sa Grande Suffisance Laurence Haïm enfile pour moi des perles, et elle nous ferait croire qu’elle a des liens privilégiés avec « Washington », elle n’en sait pas plus que moi, utilise des liens ou va encore visiter les sites officiels ouverts au public.
Elle assène le plus souvent des faits qui sont souvent contredits par l’info qui court, elle pérore et se donne une importance démesurée qu’elle n’a pas.
Pas plus compliqué que cela.
Quant à sa façon de parler, de prendre la parole, elle transpire et suinte une espèce de supériorité dégoulinante de condescendance qui invite plus à fuir qu’à écouter. Ce n’est que mon avis.
J’en ai rencontré parfois de ces personnages, ils sont insupportables.
Je suis incapable de dire ou même d’imaginer la position des USA sur leur volonté de pousser à négocier Volodymyr Winston Zelensky.
@ Serge HIREL | 12 décembre 2022 à 19:35
« Vous commettez un contresens dès le début de votre raisonnement. Depuis 2014 et l’annexion illégale de la Crimée par la Russie, il faut lire ce conflit, non comme une guerre de conquête entre deux Etats voisins, mais comme un nouvel affrontement entre la Russie et les Etats-Unis. Posez-vous les bonnes questions… »
Cela m’ennuie de vous le dire à nouveau vous ne pipez pas grand-chose, Volodymir Winston a été élu démocratiquement.
« Affrontement » est encore un mot que Poutine aurait employé avec la suite qui suit… Je suis triste de vos raisonnements et de leur puérilité.
Les USA pour les aider, il ne peut en être autrement, ils sont les seuls capables de fournir à hauteur de l’envie de résistance et de liberté de l’Ukraine.
Nous sommes dans la même configuration traditionnelle que ce dernier, et le grand Satan manipulateur US devrait aussi venir à notre secours pour ne pas être passés à la moulinette de l’autre cinglé.
Vous ânonnez encore des bêtises de complotiste, vous devriez soigner votre psittacisme il atteint des sommets, rassurez-vous ça se soigne.
Et pourquoi l’Europe, Serge Hirel en tête, n’a-t-elle pas écouté Macron ?
Gerhard Schröder, 700 000 euros d’émoluments annuels pour prêcher la bonne parole, Poutine est un démocrate de souche, vavoum, vavoum, le vrombissement des cylindres continue à faire vibrer d’extase les tympans délabrés, ceux-là qui voudraient nous faire croire qu’ils ne votaient pas russe en soutenant un chroniqueur aussi manipulé qu’eux.
Il est des réveils tardifs douloureux.
Dieu est en réparation.
« Nous avons besoin de centaines de milliards plaide le ministre ukrainien Kuleba.»
Hélas mon bon monsieur, la France est déjà surendettée au-delà du raisonnable. Elle n’arrive même plus à subvenir aux miséreux de son propre pays.
Le « Quoi qu’il en coûte » c’est terminé a dit Bruno Le Maire et il ne pourra pas accéder à vos exigences
Faut demander aux Américains, eux ils sont pétés de tunes !
@ Achille | 13 décembre 2022 à 07:39
Ne vous tordez pas l’estomac, du pognon il va s’en trouver, quand il n’y en a plus il y en a encore.
Emmanuel réunit 47 pays, il va leur faire un peu les poches, un peu de planche à billets, et en avant !
La Hongrie aussi passera à la caisse, surtout après l’affaire de corruption de l’UE, et le Cinglé du coup qui va remettre les couverts sur un Occident décadent et corrompu jusqu’à la moelle… Pourquoi donc se gêner.
Aucune ambition de ma part de refaire le monde avec mes petits bras, les crapules font partie du paysage, tant qu’on pourra les contenir on y arrivera… Mais combien de temps encore ? Des médias complaisants qui font le lit de tous ces voyous.
Le plus vulgaire de tous, le Cardinal qui faisait les poches de ses subordonnés au ministère, pendant que l’Obèse du Sénat est occupé à déguster ses cuissots de sanglier, attentif à essuyer la sauce qui lui dégouline à la commissure des lèvres.
« Le Déclin de l’Occident », d’Oswald Spengler, paru en 1918, a frappé les esprits. Spengler a eu des successeurs : les déclinistes, ceux qui pensent que « c’était mieux avant ».
On peut leur conseiller de lire « C’était mieux avant ! », de Michel Serres (le titre est une antiphrase), « Non, ce n’était pas mieux avant », de Johan Norberg (Plon, 2017) et surtout « La Part d’ange en nous – Histoire de la violence et de son déclin », de Steven Pinker (Les Arènes, 2017) et « Le Triomphe des Lumières » du même Pinker (les Arènes, 2018).
En tout cas, je préfère vivre en 2022 qu’en 1915, 1942 ou 1022.