C’est au Salon du livre de Nice où j’ai pu rencontrer quelques amis et donc supporter le pluriel grâce à quelques îlots singuliers, que j’ai appris la polémique surgie à la suite d’une plaisanterie du président de la République. A Etel, dans le Morbihan, il avait, au cours d’un échange, souligné que « c’est à Mayotte les kwassa-kwassa » en badinant « mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent ».
Tollé au point que l’entourage présidentiel a dû préciser qu’il s’agissait d’une « plaisanterie pas très heureuse et malvenue » (Libération).
Sur-le-champ, j’avais tweeté en m’étonnant de cette dérision verbale du président habituellement si précautionneux sur ces sujets sensibles et je l’avais analysée comme un excès de confiance, une décontraction, une désinvolture qui résultaient de l’état de grâce que ses débuts impeccables avaient suscité et de la probabilité d’obtenir une majorité absolue ou guère moindre avec LREM. Cette boutade ressemblait trop à du « Sarkozy » ou à du « Hollande », qui ne pouvait se passer d’un trait, pour que je ne sois pas inquiet.
Si cette saillie si peu appréciée avait été proférée par ces derniers, je l’aurais fustigée et je n’aurais pas eu envie de les défendre.
Alors que pour le président Macron, n’ayant pour l’instant à son passif que la gestion du « boulet » Ferrand, je suis tenté de venir à son secours même s’il n’a pas besoin de moi et qu’il est lui-même contrit par ce « dérapage » – « un trait d’humour qui a pu blesser » (Le Figaro).
En même temps, quelle épouvantable retenue doit être celle d’un président de la République, presque inhumaine tant elle n’autorise rien, conduit chaque seconde à une surveillance constante de soi, de ses propos ! Ce n’est plus une vie ! Moi qui comprends si bien la passion du pouvoir, je dois admettre que la puissance qu’il donne et l’emprise qu’il permet pour le meilleur – on a le droit de l’espérer – sont largement compensées par le fait que le politique, et un président bien davantage, ne peut pas user du langage comme il l’entend et en tout cas, en public, doit soumettre son esprit, son inventivité et son désir d’expression à des règles strictes. Il ne s’agit évidemment pas de dire n’importe quoi mais les jeux avec le langage les plus innocents, les drôleries les plus acceptables, la seconde d’humanité libre et vraie, voire provocatrice, sont interdits à un président. Ce dont nous pouvons jouir dans nos sphères privées et que parfois nous transférons avec imprudence dans l’espace social – un président est tenu par sa fonction d’une manière pas loin d’être totalitaire et presque absurde à force de pureté.
On comprend bien qu' »amener du Comorien » appréhende avec un humour inadapté des situations de détresse et une humanité qui mériterait une autre approche mais, au risque de paraître cynique, est-ce si grave que cela, y a-t-il matière véritablement à scandale et indignation, surtout quand ce président de la République n’a jamais pu être soupçonné de pensées indélicates ou de honteux préjugés ? Et qu’il se laisse aller à une légèreté dont il oublie qu’elle doit lui demeurer étrangère ?
Je ne parviens pas à partager cette tendance qui exige tout des politiques, ne leur fait crédit de rien sur le plan de l’expression, sanctionne une indélicatesse comme si elle était le comble de l’indignité mais qui en revanche, par ailleurs et sur un plan général, applaudit les vulgarités, s’enivre des bassesses et s’émerveille d’entendre jurons, grossièretés et saletés.
L’expression de la morale incite à une morale de l’expression, à placer celle-là à tout crin dans celle-ci et à force fait perdre tout sens des choses et dénature la hiérarchie que le bons sens et l’intelligence imposeraient.
La disproportion est éclatante entre des petitesses qui sont amplifiées à la hauteur d’un Himalaya et des débats capitaux qui n’ont pas le droit d’être menés, on s’émeut et on s’indigne de presque rien et on fait semblant de ne pas entendre le pire.
Le président de la République, alors que tant de tragédies bouleversent la France et le monde, serait gravement coupable pour une broutille au sujet de laquelle on l’a autant incriminé que pour sa gestion de l’affaire Ferrand.
Tout ça pour kwassa !
Tout à fait d’accord ; ça me rappelle quand Reagan pour essayer un micro avait dit « Mes chers compatriotes l’URSS est détruite ».
Il n’était même pas sur les ondes et les journaleux en avaient fait un drame.
Bien sûr, il est évident que, tout président que l’on soit, on ne peut pas être un surhomme, et que l’on finit toujours par tenir des propos inappropriés en petit comité. Et q’aujourd’hui les smartphones étant partout, plus aucun propos privé n’est possible.
Mais il est tout de même scandaleux que ce soit le président de la République qui tienne ce langage d’un ton badin alors qu’ils y a des centaines de morts chaque année sur ces embarcations pleines à ras bord.
Si les journalistes français avaient un tant soit peu de courage, c’est la première question qu’ils devraient lui poser lors de la prochaine conférence de presse.
Une petite humiliation publique serait il me semble une punition toute appropriée pour ces propos. Un « président jupitérien » ne se laisse pas aller à ces écarts de langage.
Ou alors, interdisons les smartphones, ce ne sera pas un mal non plus après tout ! Mais les Comoriens ne méritent pas un tel traitement, déjà qu’ils ne sont guère favorisés par le destin.
Cette saillie est une broutille entre amis, mais pas lorsque le Président est dans son rôle de Président… Et vous le dites :
« Si cette saillie si peu appréciée avait été proférée par ces derniers (MM. Sarkozy ou Hollande), je l’aurais fustigée et je n’aurais pas eu envie de les défendre. »
Mais pour ce Président-ci vous avez des yeux de Chimène…
J’espère que ce simple trait ne sera pas le début de l’illustration du proverbe « chassez le naturel, il revient au galop ».
Ce qui est inquiétant chez cet homme est qu’il semble avoir divisé le monde en deux :
– le sien, une élite normalo-énarquienne, les grands de ce monde, sa France qu’il préside, les banquiers, « la haute » d’antan, auxquels il réserve une attitude grandiloquente, ses pairs, ses égaux en bref.
– le nôtre, les citoyens lambda, le bas peuple fait de Bretonnes illettrées, de ch’tis ivrognes, d’ouvriers qui ne s’achètent pas de costume et de cravate, des générations passées qui ont commis des crimes contre l’humanité, de kwassa-kwassa qui pêche du Comorien, peuple auxquels il a clamé son amour, mais qui ne mérite pas sa considération.
Il va falloir savoir quel Président nous avons réellement.
Car plaisanteries et remarques mal placées ou lapsus, sont souvent des indications qui trahissent le fond de la pensée d’un homme.
Devant le reste du monde il semble vouloir nous honorer mais chez nous il paraît nous dédaigner.
Pour un homme formé à la philosophie, Sciences Po et l’ENA, on est en droit de penser qu’avec un parcours pareil il devrait savoir manier le verbe.
Si demain il manie le geste de la même façon qu’il a déclamé la parole jusqu’ici nous avons lieu de nous inquiéter.
Son projet est-il la grandeur de Macron ou la grandeur de la France ? A la rigueur on accepterait les deux, à choisir le second serait préférable.
Cette pratique du « double talk » me turlupine depuis qu’il est En Marche sur la scène politique.
EM : « En Marche » ou « Emmanuel Macron » ?
LREM : « Les Républicains en Marche » ou « Le Roi Emmanuel Macron » ?
Attendons, mais veillons !
Vos propos de ce jour me donnent l’occasion de signaler ceci :
Je connais particulièrement bien La Réunion, où j’ai de la famille et où j’ai vécu treize ans. Souvent, on dit que ce département est un modèle de tolérance; d’harmonie et de brassage. C’est vrai, d’un certain point de vue. Les couleurs de peau sont variées et ne posent guère de problème. Les religions ne sont pas moins variées. La mosquée de Saint-Denis, dans la rue principale, est fort ancienne et n’émeut personne.
Ce qui m’a toujours étonné, c’est que le terme de « Comérien » (en créole « Comor ») y sert d’injure depuis longtemps. La phobie des Comériens est telle, dans une partie importante (souvent la moins cultivée de la population) qu’ils y sont souvent considérés comme les Algériens le furent dans l’Hexagone par une part des Français, pendant plusieurs décennies, sous des prétextes analogues.
Ce phénomène ne s’est pas atténué avec les années. C’est une des raisons pour lesquelles le FN a fait un bond spectaculaire au premier tour de la présidentielle. J’ai connu une époque où le FN n’atteignait pas 1% sur cette île et où JMLP était accueilli à coups de cailloux à l’aéroport, et la plupart des Réunionnais trouvait cela normal. Les résultats du FN sur cette île de toutes les couleurs, cette fois, sont stupéfiants. En les scrutant, bureau de vote par bureau de vote, je me suis demandé si l’on me parlait bien de La Réunion.
Bonjour,
« C’est à Mayotte les kwassa-kwassa, mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent ».
Je me suis déjà exprimé dans le billet précédent sur cette plaisanterie présidentielle qui n’était destinée qu’à son entourage, mais qui a été captée par un micro indiscret, comme il en traîne toujours dans l’environnement immédiat d’un président de la République.
J’ajouterai simplement que dans toute blague un petit peu « borderline » il y a ce qu’on dit et la façon dont on le dit. Il nous est tous arrivé de rire à une blague portant sur des thèmes sensibles, sans que pour autant l’on puisse être taxé de raciste, homophobe, antisémite, sexiste.
Il faut entendre les plaisanteries à faire dresser les cheveux sur la tête qui sont racontées par les chirurgiens et personnels soignants qui œuvrent tous les jours dans les blocs opératoires. Sont-ils pour autant des êtres insensibles et pervers ? Bien sûr que non ! Ce n’est que la manifestation d’un besoin de décompresser bien compréhensible.
Pour un président de la République qui est soumis à une pression permanente, il est possible d’imaginer que le besoin de décompression est le même, alors pas de quoi en faire un fromage.
Il y a, je pense, des sujets plus graves à traiter. Les attentats récents de Londres sont là pour nous le rappeler et ce n’est pas en éteignant la tour Eiffel chaque fois qu’un attentat islamiste se produit dans le monde, ainsi que le fait la maire de Paris, que ce genre de fléau sera éradiqué.
« Tout ça pour kwassa »
Carton rouge pour vous, cher P. Bilger !
On savait la servilité de la magistrature et la souplesse nécessaire des échines pour faire carrière, mais on pouvait supposer que sortis de ladite carrière, l’objectivité serait recouvrée par des esprits habituellement de haute tenue.
Notamment par le Président de l’Institut de la parole.
Que de circonvolutions misérables et incantatoires pour exonérer le nouveau président !
Je n’ose imaginer le flot de mépris qui aurait été affiché si cette répartie était sortie du FN.
Quelle déception !
Cordialement.
Macron : la super pêche !
Emmanuel Macron a la pêche, la super pêche dirait Alain Juppé. Tout semble lui réussir, il a passé avec brio son examen d’entrée sur la scène internationale, les sondages lui prédisent une large majorité aux législatives, rien ne semble contrarier sa marche. C’est le moment de faire preuve de prudence, de modestie, de retenue, d’humilité, de se méfier du péché mignon fort répandu chez ceux qui ont fréquenté la rue Saint Guillaume : l’incapacité à résister au bon mot (le mauvais en l’occurrence s’agissant du kwassa-kwassa) quoi qu’il en coûte.
Aujourd’hui on pardonne tout à Jupiter, mais il n’y a jamais loin du Capitole à la roche Tarpéienne.
Ignorante du kwassa-kwassa, j’ai comblé cette lacune par la lecture de l’article ci-dessous qui s’est révélée fort instructive.
et qui, de temps à autre, peuvent être amenés à devoir être sauvés de la houle par le Cross local et qu’il conviendrait de les équiper de Radios CB étanches. Il existe des Radios VHF Portable Cobra H125 à alimentation par piles NIMH à partir de 63€50 TTC, qui pourraient s’avérer fort utiles et dont il conviendrait de se préoccuper que soit équipé chaque kwassa-kwassa au moment de prendre la mer !
Le kwassa-kwassa (ou kwasa kwasa) est le donc nom comorien de petits canots de pêche de 7m, à fond plat, et qui, nantis de deux moteurs, sont fort rapides. C’est toutefois initialement le nom d’une danse congolaise réputée pour son rythme saccadé. Dans l’archipel des Comores, le terme « kwassa-kwassa » a fini par désigner ces canots du fait qu’ils tanguent énormément. C’est ce qu’on appelle une métaphore ! Pour Cicéron « La métaphore est une comparaison abrégée, et renfermée dans un mot mis à la place d’un autre.» – Rhétorique à C. Hérrenius : Œuvres complètes, t. 1, 1864 (1re éd. 55 av. J.-C.)- Certaines comparaisons sont fort pertinentes, d’autres peuvent être fort malvenues !
C’est ici le cas dans la mesure où l’on parle aussi de « drame des kwassa » pour évoquer les personnes qui périssent chaque année en tentant de se rendre sur l’île de Mayotte, avec une traversée de 70 km dans un bras de mer réputé pour être mortel entre Anjouan et Mayotte.
Les kwassa-kwassa sont souvent utilisés par des passeurs pour l’immigration clandestine vers Mayotte restée française après l’indépendance du reste de l’archipel et désormais département d’outre-mer.
Cette région ultrapériphérique de l’Union européenne attire une forte immigration comorienne.
En 2014, 597 kwassa-kwassa ont ainsi été interceptés par les autorités françaises, avec à leur bord 12 879 personnes, et 610 passeurs ont été arrêtés, selon des données de la Direction générale des Outre-Mer. La traversée en kwassa-kwassa coûte 250 €, contre 1000 € pour un passage en bateau privé.
Bien. Nous pouvons nous réjouir de ce que le président de la République ait lui aussi pris la peine de combler ses lacunes en géographie et que non seulement il soit au fait désormais avec précision des territoires insulaires mais que ses connaissances se soient étendues jusqu’au nom vernaculaire des embarcations qui font du cabotage entre les îles.
Ceci étant, le problème n’est pas le nom local d’un petit canot à moteur, mais la façon dont il a été question de leurs passagers dont le Sénat évalue entre 7 et 10 000 morts le nombre de ceux d’entre victimes entre 2005 et 2012 du « drame de ces kwassa » pilotés, pour raison d’impunité pénale, par des mineurs, mais la façon dont le président parle de leur cargaison de migrants illégaux comme d’une cargaison de poissons !
D’où le député socialiste président du groupe d’amitié de France-Union des Comores à l’Assemblée nationale a-t-il dû, à fort juste titre donc, « inviter Emmanuel Macron à régler les problèmes locaux plutôt qu’à » en faire un sujet de plaisanterie des plus douteux, et on peut ajouter, en rire d’une façon extrêmement irrespectueuse de l’humain qui, rappelons-le, ne saurait, même noyé, être assimilable à une cargaison de poisson !
Rappelons incidemment que les Comores ne sont pas seulement membre de l’Organisation internationale de la francophonie et de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, mais également de la Ligue arabe, de l’Organisation de la coopération islamique.
On avait déjà « les sans-dents » de Hollande ! Ce que n’est manifestement pas EM qui avec ses incisives en avant nous fait une sortie sur le poisson en provenance de la République fédérale islamique des Comores, symbolisée non pas par le poisson, mais par le croissant étoilé !
Est-ce que quelqu’un peut prendre sur soi pour expliquer également au président Macron, qu’outre la géographie et les embarcations, il convient encore de connaître les symboles en usage dans nos civilisations, et que si des chrétiens sont également présents, l’islam sunnite est la religion dominante des Comores où dans ces îles de l’océan Indien, vivent également de façon permanente de très petites communautés endogamiques d’Indiens chiites qui ont une très grande influence sur le plan commercial.
Accessoirement on pourra s’apercevoir ci-dessous que le kwassa-kwassa est bien un bateau de pêche piloté par des pêcheurs qui font vivre honnêtement leur famille de leur pêche :
Remarque subsidiaire : je n’aime pas du tout la cravate de Le Drian !
“Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”
Coluche
« Mais, au risque de paraître cynique, est-ce si grave que cela, y a-t-il matière véritablement à scandale et indignation, surtout quand ce président de la République n’a jamais pu être soupçonné de pensées indélicates ou de honteux préjugés ? »
L’argument est pour le moins spécieux : si l’on vous suit bien, on ne peut reprocher à Monsieur Macron l’injure qu’il fait aux Comoriens parce que jusqu’à présent, il a semblé aux antipodes de cette malveillance mesquine ?
Mais jusques à quand la prétendue pureté de ses pensées lui servira-t-elle d’immunité contre les choses qu’il dit ou qu’il fait ? Quelle curieuse conception de la justice !
Il est clair que le même mot d’esprit – si tant est qu’on puisse ainsi qualifier cette lourde et méchante boutade – dans la bouche de quelqu’un d’autre (au hasard, Sarkozy ou Le Pen) vous aurait semblé un scandale affreux, une sorte de crime en paroles.
Rappelez-vous seulement le tollé indigné que suscita la sortie de Nicolas Sarkozy en Afrique à propos des Africains qui ne seraient pas entrés dans l’Histoire.
J’ai une tout autre lecture de ce que le président s’est autorisé à dire à Etel. J’ai déjà eu l’occasion de l’exprimer en commentant votre article sur « le prince » qui se conseille lui-même.
J’y ajoute aujourd’hui la réflexion suivante :
Une lettre de plus et l’odieuse plaisanterie de Macron aurait perdu toute nocivité.
Comme l’accent sur le « U » du procès du Mariage de Figaro, le « du Comorien » change le sens de toute la phrase.
« Du comorien » est une formule méchante, malveillante et dégradante que le président a volontairement préférée à « des Comoriens », seulement pour faire rire les flatteurs qui l’entourent.
Une occasion de plus de vérifier le poids des mots et même des lettres.
Ce jeune dirigeant se contrôle décidément très mal. Sans doute grisé par la série de succès qu’il connaît depuis un an, il exulte en laissant apparaître sa véritable nature.
Les excuses susurrées par Monsieur Macron ne sauraient suffire : c’est aux Comoriens, avec qui la France est en délicatesse depuis 1977 et dont dix mille malheureux ont perdu la vie depuis vingt ans en tentant de traverser la mer à bord de ces dangereuses embarcations, qu’il doit impérativement présenter ses excuses au nom de la France.
Tiens donc, une broutille… une blagounette… un mauvais jeu de mots genre Durafour crématoire. « Le Vieux » doit bien s’amuser. Donc on peut parler de pêche à la dynamite au large des côtes libyennes sans risquer les foudres de la justice ?
Ben quoi monsieur le Président (du tribunal) si on ne peut plus rire alors !…
Vous étiez passé à côté de ça : «Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler» ?
Le costard, l’ultime rêve proposé par Macron. Le tee-shirt, le symbole des pauvres qui lui font peur. Un chômeur ne veut pas travailler par essence.
Mais défendez-le. On ne voit que ce qu’on a envie de voir.
Que la classe dominante méprise les inférieurs, on le sait, en politique, depuis le « tournant de la rigueur » de 1983, qui fut le choix de préférer l’européisme au peuple français. Puis, tous les sermons au même peuple français pour lui expliquer qu’il est idiot de voter Front National n’ont fait qu’affirmer et conforter l’expression de ce mépris de classe.
Ensuite, l’épisode des « sans-dents » nous a appris que ce mépris, en plus de s’exprimer dans des actes politiques, s’exprimait de plus en plus socialement.
Alors, je ne vois absolument pas en quoi le mépris de classe que laisse deviner de temps en temps Emmanuel Macron devrait surprendre qui que ce soit.
Quand je pense que la censure a fermé mon « rézossocio » pour avoir dit que les poissons en Méditerranée souffraient de diabète, de cholestérol et de maladies sexuellement transmissibles à force de « bouffer » du migrant, je me dis que Macron a bien de la chance d’être encore président.
Sarko n’aurait pas connu le même sort et aurait dû affronter un charivari gauchiste merdiatique intense et des défilés inter-minables des ligues et meutes des SOS Racisme.
Si cette saillie si peu appréciée avait été proférée par ces derniers, je l’aurais fustigée et je n’aurais pas eu envie de les défendre.
Alors que pour le président Macron, n’ayant pour l’instant à son passif que la gestion du « boulet » Ferrand, je suis tenté de venir à son secours même s’il n’a pas besoin de moi et qu’il est lui-même contrit par ce « dérapage ».
Cher monsieur Bilger, vous reconnaissez là un des travers de la société politico-médiatique actuelle en matière d’appréciation des fameuses petites phrases -souvent sorties de leur contexte – qui peuvent parfois déchaîner des concerts de protestations, pas uniquement sur le fond mais aussi et surtout en fonction des personnalités qui les profèrent.
Un mot prononcé par Pierre pourra provoquer un scandale alors que le même prononcé par Paul passera totalement inaperçu.
Nous connaissons la question bateau chère aux nouveaux inquisiteurs : « D’où parlez-vous ? ».
En clair, ce qui compte plus que ce que l’on peut dire est la position sociale ou idéologique que l’on est censé afficher -qui permettra d’absoudre ou de condamner – selon une adaptation de la règle du deux poids deux mesures.
Ceci dit, ce monsieur Macron commence tout de même à un peu trop collectionner une liste de propos stupides ou scandaleux susceptibles de nous inquiéter sur ses capacités à appréhender un certain nombre de questions très graves pour notre avenir.
Pouvons-nous lui conseiller – dans son propre intérêt – de se faire plus discret en donnant moins dans la représentation permanente ou la politique-spectacle, sans pour cela adopter nécessairement un hiératisme mitterrandien ?
Vous avez raison M. Bilger, « tout ça pour kwassa » !
C’est comme les ouvrières illettrées ou les feignasses de chômeurs qui ne peuvent même pas se payer de costard, la France sans culture sauf quand il faut rouvrir les chasses présidentielles, etc., tout cela au fond est assez drôle et prouve que not’ bon Roy a plutôt une âme de comique… et une « légère » tendance au mépris de classe mais ce n’est pas comme s’il avait parlé des pauvres comme de « sans dents », n’est-ce pas ? Presque, mais il est si bon qu’on peut bien lui pardonner.
Not’ pauvre Roy. Lui qui se donne tant de mal pour redresser la France. On l’a vu par exemple avec l' »affaire Ferrand », qui comme par hasard a disparu des médias à partir du discours de Trump. Pouf ! Magique !… Bien pratique ce Trump tout de même, la contribution de not’ bon Roy à la moralisation de la France a été « Pas de commentaires ! »… et pas d’action non plus. Mon Seigneur est trop bon.
C’est vrai, quel acharnement sur notre bienfaiteur ! C’est scandaleux… Le pauvre petit chose.
Bien sûr si ça avait été Marine Le Pen qui s’était métamorphosée en « Madame petites blagues racistes » sur le sort de crève-la-faim étrangers, là vous auriez vu le scandale national, les cries d’orfraie, l’adjectif « nauséabond » dans toutes les phrases de Libé, de L’Obs, du Monde et d’ailleurs, le « retour des heures sombres », les débats des « spécialistes » sur toutes les chaînes et à toutes les heures sur le FN de la fille qui est bien toujours le même que celui du Vieux, la République qu’on assassine et tout et tout…
Mais le beau, le grand, le seul et l’unique Emmanuel (comme un soleil ! comme disait la chanson) Macron, lui ne peut évidemment pas être taxé de mauvaises pensées et même s’il est coutumier du mépris il faut vraiment avoir l’esprit mal placé pour y trouver à redire.
Vous avez raison M. Bilger. Le problème n’est pas qu’on ne peut pas rire de tout mais comme disait Desproges c’est qu’on ne peut peut pas rire de tout avec n’importe qui.
Jupiter ou Janus ?
Macron nous a joué la partie d’investiture en Jupiter olympien, Hymne à la joie en fond sonore et redingote noire pour faire plus magistral.
Et voilà qu’il se lâche dans un détail, un détail qui n’est rien d’autre qu’une méchante plaisanterie, c’est Janus révélant son double visage.
Après la face jupitérienne grave et sérieuse forcément, (avez-vous remarqué qu’il fronce les sourcils quand il veut avoir l’air profond ?), il nous projette l’autre visage de Janus, sa face d’ombre, celle du sourire aux dents blanches de la désinvolture devant le drame des migrations.
La plaisanterie est le langage de l’inconscient, le langage de la vérité profonde, si on veut faire psy de pacotille, ou encore on peut dire que le diable se cache dans les détails pour faire populiste.
Que n’a-t-on dit du Menhir quand il a parlé malencontreusement de détails de la Seconde Guerre !
Mais voilà, le Menhir est le diable alors que notre Jupiter est un ange, remarquons que Lucifer était aussi un ange, et le plus beau de tous les anges, mais je m’égare en ce jour particulier.
Je partage l’opinion de certains ici, il y a quelque chose qui me gêne chez Macron.
Vous savez quoi ? Ce qui me gêne c’est que c’est un tricheur dans l’âme.
Ni Jupiter, ni Janus au double visage, je dirai que c’est Mercure, le Dieu des voyageurs, des commerçants, mais aussi le Dieu des voleurs et des tricheurs.
Un tricheur c’est quelqu’un qui ne respecte pas les règles, qui les transgresse et qui le cas échéant en invente d’autres qui lui conviennent mieux pour triompher dans la partie qu’il joue.
Et qu’a fait Macron dans le jeu politique sinon s’écarter des règles en vigueur pour triompher en imposant les siennes ?
La question à présent est, finira-t-il comme les tricheurs de western, recouvert de goudron et de plumes ?
Non, Monsieur Bilger : là où vous voyez de la décontraction, ce n’est que le cynisme inhérent à ce personnage.
Je voulais vous indiquer un lien vers un reportage réalisé par la RTS (télévision suisse romande, émission Temps Présent) le 11 mai dernier, mais ce reportage est désormais inaccessible… pour « des questions de droit »…! Inutile de vous préciser que Macron a probablement fait censurer la rediffusion de ce reportage qui mettait en priorité l’accent sur le cynisme et l’opportunisme de votre nouveau président – qui semble manquer de la plus petite parcelle d’humanité !
Réactions aussi stupides qu’exagérées, qui ignorent ou feignent d’ignorer la situation des Mahorais qui disent souffrir du manque d’intervention de l’Etat français face à l’immigration sauvage des Comoriens. C’est en tenant compte de cette réalité qu’EM a réagi. Pourquoi lui reprocher de tenir compte de la demande des Mahorais qui ont choisi de rester sous administration française quand les Comoriens ont choisi l’indépendance ?
Des propos qui relatent une triste réalité et qui ne heurtent que les salons parisiens.
« En même temps, quelle épouvantable retenue doit être celle d’un président de la République, presque inhumaine tant elle n’autorise rien, conduit chaque seconde à une surveillance constante de soi, de ses propos !
(…) un président est tenu par sa fonction d’une manière pas loin d’être totalitaire et presque absurde à force de pureté. »
Mais enfin, le président lui-même d’entrée a placé l’ambition de sa fonction à cette altitude-là quant à son expression et à son image ! Il s’est lui-même assigné des objectifs – peut-être démesurés – où l’improvisation, la spontanéité, la liberté de soi, si vous préférez, sont proscrites.
A cette altitude – himalayenne – la parole ne se divise pas.
« L’expression de la morale incite à une morale de l’expression, à placer celle-là à tout crin dans celle-ci et à force fait perdre tout sens des choses et dénature la hiérarchie que le bons sens et l’intelligence imposeraient. »
Eh bien, il me semble plutôt que ce sont les rieurs autour d’Emmanuel Macron qui perdent tout sens des choses et dénaturent la hiérarchie que le bons sens et l’intelligence imposeraient.
J’ai exprimé mon sentiment dans le billet précédent. La scène d’Etel me fait penser au film « Ridicule » de Patrice Leconte, quand parmi les protagonistes de Cour c’est à qui sera le plus habile et le plus incisif pour trouver le « bon mot ».
@ Frank Thomas
« »Du comorien » est une formule méchante, malveillante et dégradante que le président a volontairement préférée à « des Comoriens », seulement pour faire rire les flatteurs qui l’entourent. »
Et c’est bien là à mes yeux que se situe la morsure fondamentale de cet épisode dans le « seulement pour faire rire les flatteurs qui l’entourent ».
@ Claude Luçon
Je souhaite relever la justesse – la sensibilité clairvoyante – de votre commentaire.
Votre commentaire exprime, éclaircit l’essentiel de la gêne – quelque chose de blessé – que j’ai ressentie suite à la plaisanterie d’Emmanuel Macron.
Oui, le Président semble avoir divisé le monde en deux.
« Car plaisanteries et remarques mal placées ou lapsus, sont souvent des indications qui trahissent le fond de la pensée d’un homme. »
Disons que les « les bons mots » irrésistibles pour faire rire les cyniques, les plaisanteries, les remarques indélicates, les lapsus du candidat ou du Président semblent traduire à leur manière la représentation de la géographie sociale présidentielle autocentrée sur son monde. Autarcique.
Le seul Comorien que j’ai connu était un très brillant élève de classe prépa. Alors ne généralisons pas !
« Kwassa-kwassa », terme « presque affectueux » comme Bamboula ou ma puce.
Monter en épingle et faire toute une histoire stupide pour un mot, repris par les journalistes rouges qui s’ennuient, n’a pas à mes yeux, de quoi accabler E. Macron ni en faire un fromage comme dit si bien le très sensé analyste Achille – 07h25. Pendant ce temps, d’autres tragédies humaines se produisent sous nos yeux, et nous, nous faisons quoi ? du blabla autour de kwassa.
Je regrette l’époque de Coluche, Le Luron, Desproges et bien d’autres qui eux n’épargnaient personne en ces temps-là. L’ambiance était bonne, tout le monde en pleurait de rire et jamais il n’y avait autant de polémiques stupides comme on peut le voir et entendre aujourd’hui. Les SOS racistes nous font kier, comme dirait Roumanoff.
« …j’avais analysé cette dérision comme un excès de confiance, une décontraction, une désinvolture qui résultaient de l’état de grâce que ses débuts impeccables avaient suscité… »
Décidément le climat breton ne convient pas à nos nouveaux décideurs, entre les salariées de chez Gad illettrées, les jeunes du centre Bretagne qui ne savent ni lire ni écrire correctement le français et qui ne savent pas travailler sur Internet (alors que l’ancêtre d’Internet, le minitel, a été inventé par un Breton de Rennes mais les brevets mal protégés ont été pillés par les Américains) voilà maintenant que notre Jupiter se déboutonne !
En même temps quand on n’est pas habitué au chouchen ya excuse 😀
@ Tipaza | 05 juin 2017 à 10:27
En effet je n’ose imaginer si le Menhir avait lancé la blaguounette « moi mon bateau je ne l’amarre pas à un « corps mort rien » ».
Tollé, vent debout, cris d’orfraie, les salons parisiens et les plateaux TV auraient jeté leurs petits fours Fauchon et leur farine blanche (ou brune pour les bios ;)) à la figure de ce génétiquement hitlérien, bref un c*n de breton comme le dit si ‘polishement’ Macron 😉
Mais profitez toutezétouss de ce Jupiter de papier car comme il n’a pas tout dit concernant les ordonnances qu’il compte rédiger, tel un Mister Hyde tuant le beau et bon docteur Jekyll, la rentrée sera chaude.
En même temps, passer des ordonnances sur le droit du travail dès la rentrée estudiantine faut pas avoir la main qui tremble 🙁
Vivement septembre ! 🙂
Macron était au premier degré lors de sa sortie sur les kwassa-kwassa, comme il le fut lorsqu’il répondit à un quidam lui reprochant le coût de son costume qu’il n’avait qu’à bosser pour se payer le même.
On l’a vu également s’essuyer soigneusement les mains à l’aide d’une lingette après avoir serré des centaines de mains lors d’un meeting.
Quelle surprise de constater que Macron n’a pas fréquenté les mêmes « gens » que Poutou dans sa vie ante-politique !!
Cet incident nous rappelle que la roche Tarpéienne est proche du Capitole.
On peut gagner avec Clermont et perdre avec Ferrand…
Qu’est-ce qu’il y a de plus désespérant qu’un lèche-bottes ?
Quant à l’objet des attentions de ce billet, quel…
Mais faudra-t-il s’y faire ou s’en passer ?
La réalité sur le terrain.
http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/charles-masson-droit-du-sol-39913.php
Bonne BD… Si le trait et peut-être l’histoire ne se situent pas au niveau de celles de Pratt, notamment Corto Maltese, et des meilleurs Comès…
Pour la question des bons mots. C’était bien la peine de se moquer de « monsieur petites blagues » pour avoir un Président qui en fait une odieuse.
A mon avis, l’humour noir n’est pertinent que quand on s’inclut dedans ou si on vient en aide aux victimes.
Malheureusement, je n’ai pas en mémoire une qui s’inclut dedans… Improvisons donc. Les humains ! Vaste sujet. On pourrait se définir comme, imaginons à tâtons, un dialogue entre deux humains. Voyons : le plus perfectionné des fabricants de m… Non : l’intelligence la plus perfectionnée entre celle des animaux et une future intelligence supérieure artificielle si jamais elle advient. Et le jour où elle adviendra, que sera l’Homme ? Mais de la m… périmée !
Bref, tout le monde est inclut donc nul n’est discriminé, c’est décapant mais non lynchant.
Là, ouf, j’ai un exemple de on a la possibilité de rabaisser un groupe. Swift dans « Modeste proposition », le summum, l’indépassable ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas le pitch, je ne ne dis pas mais en poussant à lire si on n’a pas l’âme trop sensible ! Note : à l’époque les victimes étaient plus intelligentes qu’aujourd’hui où on doit dire qu’on fait de l’ironie à dégoûter d’en faire… Swift a été très populaire, et n’est pas oublié par les Irlandais qu’il a défendus, vive Swift qui se moque de tout ce qui passe sous sa griffe, qui est sans illusion sur l’Homme et défend les victimes sans tomber dans « l’histoire lacrymale » comme dit l’autre.
Un Président qui attaque des victimes et non pour les défendre, lui qui n’a ni la grâce de l’humour noir ni la fonction d’amuseur, commet une faute.
« Le président de la République, alors que tant de tragédies bouleversent la France et le monde, serait gravement coupable pour une broutille au sujet de laquelle on l’a autant incriminé que pour sa gestion de l’affaire Ferrand. »
Contrairement aux apparences, les deux problèmes sont de même nature et de même importance. Moraliser les affaires publiques revient à sortir les citoyens de leur réalité de victimes d’abus de leurs politiciens. Se moquer des victimes est les confirmer, quand on est puissant, dans leur statut de hors caste, car c’est le brahman, et après lui le roi, le dirigeant en somme, d’abord celui qui fixe les idées, et ensuite celui qui décide concrètement, qui donnent leur statut à chacun.
Tout cela n’est donc pas faux débat… Le vrai problème est qu’avec le retard à dégager les indélicats et les polémiques, on renvoie les autres questions aux calendes grecques.
« …mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent ».
Il faudrait parler peu et se taire ! Cependant, quitte à écrire, M.Bilger, je suis surpris par cette indulgence, qui est finalement la caution à ce contempteur que le hasard de la vie a si bien traité…
La laideur dissimulée dans ce mot pour rire est la laideur de l’âme, et elle tient à presque rien, qui est ce « du » !
@Frank THOMAS | 05 juin 2017 à 09:09
« L’argument est pour le moins spécieux : si l’on vous suit bien, on ne peut reprocher à Monsieur Macron l’injure qu’il fait aux Comoriens parce que jusqu’à présent, il a semblé aux antipodes de cette malveillance mesquine ? »
Oh !! Merci de vous ériger en défenseur/protecteur des Comoriens, comme d’autres sur ce blog.
Cette réflexion – malheureuse au demeurant – a été prononcée et surtout enregistrée dans les conditions relatées, entre autre, par Libération :
http://www.liberation.fr/france/2017/06/04/macron-et-les-kwassa-kwassa-quand-le-vernis-craquelle_1574470
Doit-on pour autant pendre EM ou demander sa destitution ce qui serait nécessaire si l’on vous lit :
« Ce jeune dirigeant se contrôle décidément très mal. Sans doute grisé par la série de succès qu’il connaît depuis un an, il exulte en laissant apparaître sa véritable nature.
Les excuses susurrées par Monsieur Macron ne sauraient suffire : c’est aux Comoriens, avec qui la France est en délicatesse depuis 1977 et dont dix mille malheureux ont perdu la vie depuis vingt ans en tentant de traverser la mer à bord de ces dangereuses embarcations, qu’il doit impérativement présenter ses excuses au nom de la France. »
Au fait, Frank Thomas, vous êtes de quelle classe d’âge, à trop avoir fréquenté Tixier-Vignancour et à évoquer « ce jeune dirigeant »… (vous remarquerez que je ne me permets pas de vous demander votre âge exact).
Vous me semblez faire partie de ces « génuflecteurs » pour qui la France n’aura jamais assez demandé pardon au monde entier, et en l’occurrence, aux Comoriens en particulier !
Voir vos écrits des 3 et 5 juin 2017 sur « Le Prince se conseille lui-même ! »
En l’absence d’éléments plus « politiques », tout comme M. Baroin, vous me donnez l’impression, de « vous raccrocher aux branchitudes » de la faute de carre pour vous donner l’impression d’exister.
Au fait, quelles sont donc vos réactions face aux migrants en provenance des côtes libyennes ?
https://www.franceculture.fr/geopolitique/migrants-les-drames-se-multiplient-au-large-de-la-libye
Et enfin, vous évoquez les Comoriens, mais avez-vous pris en considération l’avis des Mahorais ?
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/18/a-mayotte-la-situation-est-extremement-preoccupante-juge-francois-hollande_4921615_3212.html#cWJpmezcFFf4Z3sA.99
A Mayotte, la situation est « extrêmement préoccupante », juge François Hollande
http://mayotte.orange.fr/actu/ocean-indien/la-population-a-mayotte-les-chiffres-de-l-immigration-et-de-l-emigration.html
La population à Mayotte : les chiffres de l’immigration et de l’émigration
https://www.senat.fr/rap/r07-461/r07-4615.html
Mayotte : un éclairage budgétaire sur le défi de l’immigration clandestine
LES IMMIGRÉS CLANDESTINS REPRÉSENTENT UN TIERS DE LA POPULATION MAHORAISE
Si sur la forme le président de la République s’est laissé aller à employer une plaisanterie de garçon de bain, il n’empêche que sur le fond il met le doigt sur l’immigration comorienne qui exaspère les populations locales qui n’en peuvent plus. Ce problème est donc à prendre au sérieux faute de quoi des troubles à l’ordre public sont à craindre.
Et comme l’aurait dit le grand Jacques qui n’y prenait pas toujours les formes, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Alors cessons de pinailler en permanence sur des bricoles et privilégions les choses importantes, il y en a tellement à régler. On ne demande pas à un Président de rester coincé, on attend de lui des actes, des décisions et de gouverner convenablement son pays.
@breizmabro | 05 juin 2017 à 13:06
Toujours aussi modeste la Bretonne bretonnante :
« l’ancêtre d’Internet, le minitel, a été inventé par un Breton de Rennes ».
Un seul homme, un Breton, à l’origine du minitel !!
Alors que la réalité devrait vous obliger à indiquer que le Minitel n’est pas l’invention d’UN homme, mais d’une équipe du Centre Commun d’Études de Télévision et Télécommunications à Rennes.
En revanche je vous confirme que les Bretons ont réellement inventé : les « bonnets rouges » et les portiques inutilisés à un milliard d’euros, l’électricité au prix national mais sans centrale nucléaire, les pollutions par algues vertes et les eaux dites « potables » sujettes à pollutions dues aux élevages porcins intensifs, hors normes européennes etc. etc. etc.
http://www.observatoire-eau-bretagne.fr/mots-cles/Eaux/Qualite-de-l-eau
http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/eau_en_bretagne_web_cle0eaf7f.pdf
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/04/pollution-aux-nitrates-la-france-de-nouveau-condamnee-par-la-justice-europeenne_4481614_3244.html
@ caroff | 05 juin 2017 à 14:14
Evoquant EM vous indiquez :
On l’a vu également s’essuyer soigneusement les mains à l’aide d’une lingette après avoir serré des centaines de mains lors d’un meeting.
Vous êtes abonné à Unité Patriotique UnitaPatria
https://www.youtube.com/watch?v=7363hMwtjzk
Alors que vous n’avez certainement jamais osé attraper une anguille par la main, sinon vous comprendriez !!
Fake news (fausses nouvelles au Québec) quand tu nous tiens
https://www.youtube.com/watch?v=d80XCJsKIaU
Mais pourquoi ça, tout ça, pour ce kwassa ?
Mais parce que !
Pourquoi la mauvaise foi rodée contre Sarkozy, encore améliorée contre Hollande, devrait-elle subitement mourir devant Saint Macron ?
On n’a pas fini d’en souffrir, de cette mauvaise foi, de ces pinaillages permanents sur tout et n’importe quoi, n’importe quelle broutille ; on en souffrira… jusqu’à la lie.
Et à ce stade seulement de souffrance mentale insupportable, on redeviendra francs entre nous, disons vivables.
En attendant ce moment, chacun souffrira comme il a fait souffrir les autres et ce n’est que justice.
En toute « bonne foi » je vous le dis, vous avez dit là une chose in-to-lé-ra-ble, Monsieur le président de la République !
@Ellen | 05 juin 2017 à 12:39
J’ose espérer que vous tiendriez les mêmes propos si la « plaisanterie » avait été faite par Le Pen (Durafour… même fournée…).
Ici le registre change : « du Comorien » (qu’il a dû penser sans majuscule) rejoint les ivrognes du Nord, les femmes illettrées travaillant en usine, le manque de costard chez l’ouvrier ou le chômeur, les crimes contre l’humanité de la France et ses acteurs de l’époque, l’inexistence de la culture française…
OUI ! C’est pas grave ! Hier ce n’était pas grave ! Avant-hier c’était un lapsus ! Il y a trois mois une erreur de prononciation !
Pour un type qui se prend pour Napo (pour les intimes) ça fait tache !
Il venait d’avoir quarante ans et n’était que président ; pas encore un homme d’Etat.
@ Pierre Blanchard | 05 juin 2017 à 16:08
« La réalité devrait vous obliger à indiquer que le Minitel n’est pas l’invention d’UN homme, mais d’une équipe du Centre Commun d’Études de Télévision et Télécommunications à Rennes »
C’est tout à fait vrai. C’est toute une équipe du Centre Commun d’Études de Télévision et Télécommunications de Rennes qui a mis au point le Minitel.
Pardon. Je ne recommencerai plus. Je vais immédiatement ranger ma chambre.
Parmi toutes les explications avancées, je ne trouve pas celle qui me paraît la plus évidente : Monsieur Macron a voulu montrer qu’il connaît les réalités locales. Moi, Président, je n’ignore rien des moindres détails des territoires de la République. J’en parle familièrement. Cela n’excuse rien mais relativise le mauvais goût. Il ne s’agit que d’un petit coup de vanité, genre « on ne me la fait pas. »
@breizmabro | 05 juin 2017 à 13:06
« Les jeunes du centre Bretagne qui ne savent ni lire ni écrire correctement le français et qui ne savent pas travailler sur Internet (alors que l’ancêtre d’Internet, le minitel, a été inventé par un Breton de Rennes mais les brevets mal protégés ont été pillés par les Américains). »
Vous nous soutenez donc :
1. Que les jeunes du centre de Bretagne savent lire et écrire correctement le français, et travailler sur Internet. Il me semble que cette invraisemblable affirmation nécessiterait d’être sérieusement étayée.
2. Que les Américains (et le monde en général) nous envient le Minitel, que d’ailleurs ils s’en sont emparés, et que si seulement il avait été correctement protégé par des brevets, alors… alors quoi, au fait ?
Cette dernière affirmation semble indiquer que les vieilles Bretonnes ne savent lire ni écrire correctement dans aucune langue, et certainement pas travailler sur Internet ; en sorte qu’il n’est pas étonnant que leurs enfants ne le sachent pas non plus, car qui donc enseigne aux jeunes, sinon les vieux ?
On reproche beaucoup à tel ou tel politicien d’avoir affirmé que certaines personnes, en France, n’étaient peut-être pas les phares de la pensée qu’ils s’imaginent ; et au lieu de s’interroger sur la véracité de ces assertions, dont tout indique la vraisemblance, on leur reproche je ne sais quel affront à la bienséance. Depuis quand est-il critiquable de dire la vérité ?
Si cela peut rassurer les Bretons (et les Corses), je dirai qu’ils ne sont pas les seuls ; il est fort douteux que l’illettrisme soit un privilège exclusif de la Bretagne. J’en veux pour preuve ce stupéfiant billet
d’un professeur d’université, correspondant de Maxime Tandonnet, qui se plaint de l’ignorance de l’orthographe dont font preuve ses étudiants, ainsi que de leur négligence, de leur paresse et de leur désinvolture ; ceci dans un texte, vous l’aurez deviné, lui-même bourré de fautes d’orthographe, écrit dans un français approximatif et dénotant une absence de rigueur qui aurait empêché, il n’y a pas si longtemps, son auteur d’enseigner à l’école primaire.
@caroff | 05 juin 2017 à 14:14
« On a vu Macron également s’essuyer soigneusement les mains à l’aide d’une lingette après avoir serré des centaines de mains lors d’un meeting.
Quelle surprise de constater que Macron n’a pas fréquenté les mêmes « gens » que Poutou dans sa vie ante-politique !! »
Et alors ! Vous, vous devez aimez les microbes des autres…
Moi-même, la première chose que je fais en rentrant au restaurant ou à la maison, c’est de me laver les mains et de me débarrasser vite fait des microbes laissés dans les lieux publics. Pas vous ? Combien de fois voit-on certains sortir des toilettes sans passer par le lavabo et passant directement à table. Ca m’écoeure, les gens sales.
@Pierre Blanchard@ caroff | 05 juin 2017 à 14:14
« Evoquant EM vous indiquez :
On l’a vu également s’essuyer soigneusement les mains à l’aide d’une lingette après avoir serré des centaines de mains lors d’un meeting.
Alors que vous n’avez certainement jamais osé attraper une anguille par la main, sinon vous comprendriez !! »
Aucune preuve de ce que vous avancez !
De toute façon je ne vais pas reprocher à Macron de se laver les mains quelle qu’en soit la raison !
@ Pierre Blanchard
« Au fait, Frank Thomas, vous êtes de quelle classe d’âge, à trop avoir fréquenter Tixier-Vignancour et à évoquer… »
On peut parler de Jules César, voyez-vous, sans être bi-millénaire et sans l’avoir fréquenté.
Pour répondre à votre question, puisque mon âge – allez savoir pourquoi – vous semble un critère à prendre en compte pour mesurer la validité de mes propos, je vous dirai que je suis d’un autre âge, apparemment très ancien pour vous, celui où l’on écrivait « à trop avoir fréquenté » et où l’on évitait les ruptures de construction inutiles du genre « et à évoquer »…
Bref d’un temps, d’un heureux temps, où l’on ne subdivisait pas ses réponses en multiples paragraphes pour leur donner un semblant de sérieux, mais où l’on parlait encore français.
Notre sémillant Président illustre à merveille, par sa saillie digne de JMLP à Etel, l’adage populaire : « Chassez le naturel, il revient aux galop ».
Il donne l’illusion du Président d’essence jupitérienne et maître des horloges, cela uniquement lors de ses mises en scènes préparées, scénarisées à l’avance par ses pro de la communication : remontée des Champs-Elysées en command car, intronisation au Louvre, poignée de main énergique à Trump, réception et conférence de presse avec Poutine, et intervention en anglais sur CNM.
Mais au quotidien quand il se lâche impromptu, face à la populace : des ouvrières de GAD aux sauveteurs d’Etel, en passant par les ch’tis ivrognes et les prolos ne portant pas de costume, il démontre bien que pour lui le monde se divise en deux catégories, le sien et le nôtre tel que l’a fort bien défini Claude Luçon dans son commentaire.
Bien évidemment les premiers sont les seuls à détenir légitiment savoir, pouvoir, avoir, et les seconds doivent s’estimer heureux d’être au service des premiers : dans son immense mansuétude il leur a déjà offert des cars low cost pour voyager, prévu une ubérisation massive pour les enrichir, et des lendemains de Cocagne au sein d’une Europe fédérale à la sauce Merkel.
Arrêtons de rêver son futur programme économico-financier-social, ce sera celui de Fillon en bien pire mais recouvert d’une couche rose très pâle. Avec une future majorité absolue à l’AN, composée pour moitié de néophytes en politique, il ne risquera guère d’avoir des « frondeurs ».
Quant à sa future loi sur la moralisation de la vie publique, mitonnée par ce vieux cheval de retour qu’est Bayrou, au vu de la conférence de presse donnée par ce dernier sur celle-ci : sous une apparence de rigorisme, elle comporte pour le moins de nombreux « trous dans la raquette ».
@ Robert Marchenoir | 05 juin 2017 à 17:40
Tout à votre idolâtrie de ce qui est US, vous ignorez certainement les nombreux travaux de recherche-développement – pas que sur le Minitel – conduits par le CCETT de Rennes. Mais horreur des horreurs pour vous ne jurant que par l’ultralibéralisme, celui-ci est de nature étatique.
@ Robert Marchenoir @ breizmabro @ Pierre Blanchard
Je crois qu’on partirait sur de bonnes bases en reconnaissant l’inventivité des Bretons.
http://www.ouest-france.fr/high-tech/digital-tech/du-minitel-klaxoon-six-inventions-et-innovations-made-rennes-4644536
La question de la commercialisation et d’autres part celle de l’instruction générale des Bretons sont, encore, deux autres sujets avec, évidemment, des liens.
Pour le Minitel c’est, on le voit, une occasion perdue, qui ne peut qu’entrer en résonance avec d’autres connues par la Bretagne. Elle signifie « nous avons échoué mais, moralement, nous aurions dû réussir ». Cela ne sert pas de terreau à ressentiment mais à d’autres tentatives semblant plus d’avenir car moins liées à l’Etat mais à un réseau entrepreneurial.
Les Comoriens, on s’en fiche, on le doit : la dilection pour l’autre cache de plus en plus mal un refus d’assumer nos responsabilités vis-à-vis de nous-mêmes, de notre pays, de notre héritage, à recevoir et à transmettre.
On s’occupe de tous les malheurs lointains pour ne pas s’occuper de nos problèmes proches.
Nous nous occuperons des Comoriens quand la France sera redevenue forte et prospère, donc quand l’ouverture sur le monde (sur le monde et non sur « les Autres ») sera une manifestation de notre grandeur et non une fuite de nous-mêmes.
A première vue, c’est une petite blague pour détendre l’atmosphère. Si on y regarde de plus près, une petite blague qui n’est pas si anodine dans la bouche d’un Président.
Mépris des Comoriens qui s’embarquent au péril de leur vie.
Mais aussi un message qui laisse à penser que l’immigration massive le fait rire.
Or nous savons que la population de Mayotte est excédée par ces hordes de nouveaux arrivants, qui, une fois en territoire français, sont pris en charge au même titre qu’eux, sans parler d’une surpopulation désastreuse sur le plan écologique.
La France ne peut subvenir à toute la misère du monde, même si le nouveau Président augmente la CSG dès son arrivée au pouvoir. Il en rit, ceux qui vont perdre du pouvoir d’achat un peu moins.
Sans doute parce qu’il a côtoyé François Hollande pendant quatre ans, il essaye de l’égaler dans l’humour douteux.
Après tous ces déplacements et ces mises en scène pour amuser la galerie, nous espérons qu’il va enfin passer aux choses sérieuses. On comprend qu’il attende le résultat des élections législatives… pas question avant de fâcher les électeurs encore émerveillés par ce Dieu des Dieux. Le désenchantement commencera juste après.
Tout ça pour kwassa…
Ah ! Que ne ferions-nous pas pour pouvoir lire ces ineffables calembours bilgériens qui valent le détour…
Puisque le ton est donné, poursuivons sur la lancée :
« C’est kwassa, monsieur Macron, c’est kwa ce travail ?
N’importe kwa… »
« Si cette saillie si peu appréciée avait été proférée par ces derniers, je l’aurais fustigée et je n’aurais pas eu envie de les défendre. »
Selon que vous serez populaire ou non… Et Macron n’a encore rien fait qui mérite qu’on dise qu’il a commis une faute mais mérite l’indulgence parce que, parce que quoi, au fait ?
Il a été élu, il a bien parlé face à Trump et Poutine… Ce ne sont que des promesses, que des prémices, pas des services.
Alors quoi ? Macron, on le rêve, les autres, on les évacue comme le réel décevant. C’est furieusement « excès d’honneur et indignité ».
D’un côté les gens rêvent de plus en plus, ce qui n’est pas mal en soi sauf lorsque ça donne l’idée de gouvernement mondial, qui serait, gouvernement égale possibilité de dictature, mondial, impossibilité de la renverser, la chose la plus dangereuse et dégradante qui soit. Eh oui ! Pas besoin de complot voire de mauvaises pensées pour faire le mal, mais passons à plus terre à terre.
D’autres gens rêvent que bientôt, tout de suite, ça ira mieux, grâce à l’homme providentiel, Magicman, devrait-on dire, nouveau super héros qui sans aucun super pouvoir, une intelligence augmentée serait un minimum pourtant, sans nouvelles institutions, les nôtres sont si mauvaises qu’on ne devrait même pas dire « coup d’Etat permanent », mais « non droit institutionnel », va redresser le pays. Youpi ! Et soeur Anne de croire à chaque élection voir le roi Arthur, mongénéral ou allez savoir, se lever pour sauver la France.
De l’autre, d’autres gens ou les mêmes, pour de bonnes ou de mauvaises raisons selon les cas, sont déçus, et démobilisent les foules. Ils traquent les écarts des élites. Ils croient à des théories du complot… Si des élites déshumanisent les masses en mépris si évident qu’il finit par ruisseler en petites phrases, le mantra tous pourri ou l’idée que les riches ne font pas partie du peuple grandit.
Excès d’honneur. Indignité. Racine est le plus fort ! Bref, nous ne sommes pas raisonnables avec nos politiciens.
Ni eux avec nous.
Sortons de la malédiction de la Constitution infantilisante dont Magicman est la clé de voûte comme Magicman, toujours le même, est le guide, le Père ? des Français.
On se moque des costumes moulants des superhéros américains. Mais que dire du superhéros et de son costume constitutionnel en France ? Non, que la France s’invente des superhéros, d’ailleurs, incidemment, elle commence à le faire, mais qu’elle en évacue l’idée en politique… La politique, ce n’est que le moindre mal, ce n’est pas Moïse guidé par Dieu, ou Dieu sait quoi, une vérité unique monothéiste, non, surtout en démocratie, où il y a débat, pluralisme.
Non, le Président n’est pas notre père, néo roi. Les chrétiens devraient finir par se rappeler que d’après le Christ, le seul vrai père est aux cieux, et que nous sommes tous frères. Il n’a pas ajouté qu’il y ait des frères providentiels que je sache… Entre le poison du monothéisme, le fait de déduire d’un dieu unique supposé une vérité à imposer à tous, et son remède, le fait qu’il a pour ethos la défense des victimes et la relativisation du pouvoir, j’incite, au risque de déplaire, à prendre le meilleur de l’héritage.
Comment faire image ? Manger le poisson sans avaler l’arête ou cuisiner le fugu. Accepter l’héritage sous bénéfice d’inventaire ? Bref, faire preuve de discernement.
Je suis d’accord avec Solon et Jabiru. Le réel a rattrapé E.Macron.
@Antoine Marquet | 05 juin 2017 à 16:31
A force de tout mélanger, vous allez vous déclencher une déprime.
Assimiler la plaisanterie d’E. Macron au même titre que les propos injurieux de J-M. Le Pen pour lesquels il a été condamné en correctionnelle à l’époque, n’est que haine et mauvaise foi que vous affichez ici. Cessez de voir rouge. Regardez la photo, même Jean-Yves Le Drian, une grande personnalité que j’estime beaucoup, s’en amuse. Allez dormir en paix, demain sera un autre jour, en vous le souhaitant plus harmonieux.
@Frank THOMAS | 05 juin 2017 à 18:46
…bref d’un temps, d’un heureux temps, où l’on ne subdivisait pas ses réponses en multiples paragraphes pour leur donner un semblant de sérieux, mais où l’on parlait encore français.
Mais où vous vous contentez de l’écume du propos, quitte à en oublier de répondre aux observations formulées, ce qui est effectivement plus facile !
@Exilé | 05 juin 2017 à 20:33
« C’est kwassa, monsieur Macron, c’est kwa ce travail ?
N’importe kwa… »
Bel humour super bien tourné ! Fallait y penser. J’aime !
@Ellen | 05 juin 2017 à 22:46
Madame, vous avez un avenir dans la spécialité de Madame Soleil. Vous lisez dans le marc de café, probablement aussi dans les boules de cristal. Vous pensez à ma place, savez tout de mes journées non harmonieuses, selon vous, et avec le vocabulaire restreint dominant : haine, mauvaise foi… etc. Haine est usé jusqu’à la corde. Je vous ai posé une question répondez-y si vous le souhaitez mais ne jouez pas les madame Irma en sondant les reins et les cœurs avec une certitude inouïe ! Je peux risquer beaucoup de choses, mais pas la déprime, soyez rassurée, si tant est que cela pouvait vous préoccuper. Pour ce qui est de Jean-Yves Le Drian, une personnalité que vous estimez beaucoup donc qui devient instantanément « label rouge » (je n’ai rien, ou presque, contre cet homme bien au contraire) et la garantie que la plaisanterie est « conforme », NF en quelque sorte ! Monsieur Le Drian que vous estimez beaucoup, béquille de monsieur Hollande, a tout de même cumulé les fonctions de ministre de la Défense pendant l’état d’urgence et celles de Président du CG de Bretagne ! Je crois que c’est toujours le cas au quai d’Orsay (où son ombre porte moins…). Je vous remercie pour vos souhaits de bonne nuit et en forme autant à votre endroit.
Ah cette élite sociale persuadée qu’elle est sur terre pour civiliser les masses, car Dieu lui en a donné la mission. Elle est juge à 24-25 ans, sans aucune expérience professionnelle, aucune expérience de vie, alors qu’elle n’est toujours pas sevrée, qu’on lui met encore du talc sur les fesses ! Qu’elle a des domestiques pour laver ses culottes, pour faire le ménage à sa place.
L’invention de l’élite française va de pair avec la conversion au christianisme de Clovis et la mise en place de la noblesse, dont le Pape de l’époque fera d’elle les nouveaux Hébreux élus par Dieu pour civiliser les barbares.
http://www.fayard.fr/naissance-de-la-noblesse-9782213021485
Même vos enfants sont persuadés que les masses leur sont inférieures et qu’ils savent mieux qu’elles.
Vous savez tout sur tout, vous êtes tellement l’élite que vous êtes à l’origine de la dette publique de 2,2 billiards d’€, 7 millions de personnes ayant un problème d’emploi, 9 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, du racisme, de la pollution, de la destruction de la planète, de la surpopulation, de toutes les guerres que vous déclenchez mais que vous n’allez jamais faire, mais envoyez les masses la faire à votre place.
Le pouvoir, c’est toujours vous qui l’exercez, y compris avec Macron : énarque, ayant fait Science Po Paris, ayant fait un lycée parisien alors qu’il habitait Amiens soit 120 km plus loin, en-dehors de la sectorisation.
Comment atterrit-on au lycée Henri IV à Paris alors que l’on n’y est pas sectorisé ? Que son collège se trouve à 120 km de là ?
Lycée où à 16 ans, il rencontre une enseignante.
Est-ce au lycée que tout commence ?
1°- Le 2e alinéas est très intéressant : https://frama.link/pf4JeMnX
2°- Ou encore ici pour un enseignant : https://frama.link/3hqG4XpP
Oh mon dieu que c’est sexiste de parler de l’âge !
Un énarque formé par l’impôt et qui doit dix ans à l’Etat-Nation !
Dix ans qu’il n’a jamais effectués, puisqu’il est allé travailler pour une banque d’affaires !
Banque d’affaires qui a participé à spéculer sur les dettes publiques, dont celle de la France.
Banque d’affaires qui a participé à spéculer sur les matières premières, ce qui aura déclenché en son temps les émeutes de la faim.
Banque d’affaires où M. Macron s’est occupé de fusions-acquisitions, donc de licenciements, le code du travail, ça le connaît !
Après tout, une personne qui s’est chargée de dossiers de licenciement doit bien savoir comment créer de l’embauche ?!
Surprenant que d’avoir à gérer les comptes de l’Etat-nation, de la dette publique, en étant un banquier d’affaires, comme s’il n’y avait pas là un conflit d’intérêt, un possible abus de biens sociaux, un possible enrichissement personnel.
Qui sont ceux qui se présentent aux législatives du parti de M. Macron ?
Des élites, que des cadres !
Et l’on ose nous parler de renouvellement !
Le pouvoir est toujours aux mains des mêmes !
Oligarchie quand tu les tiens, bien que Léon Blum avait parlé en son temps de ploutocratie !
@ Pierre Blanchard
Pfff… et fin.
@ Franck Boizard
« On s’occupe de tous les malheurs lointains pour ne pas s’occuper de nos problèmes proches. »
Cette maxime a sans doute un fond de vérité ; comme vous je me suis toujours méfié de ceux qui sauvent l’humanité au zinc des bistrots et qui souvent oublient leur famille.
Mais votre remarque s’applique mal au cas d’espèce : Mayotte et les Comores ne sont « lointaines » que par la géographie. Le canal d’Anjouan où se jouent tant de drames est une frontière maritime de la France au même titre que celui des îles anglo-normandes.
A kwasa sert ou le K(w)asa japonais dans tous ses états et que l’on écrira selon les circonstances dans ces différents styles de calligraphie :
style dit kǎishū (楷書) – style régulier qui n’a rien du cachou…-
style dit lìshū(隸書) écriture des clercs et non des chous, ou écriture de chancellerie
style dit Xíngshū (行書) – écriture semi-cursive
écriture cursive ou encore dit “herbe” Sōsho (草書) – style inscrit au patrimoine de l’humanité et non, on n’est pas « passé chez Sosh… » !
soit 京和傘 – ombrelle de papier huilé dans le style de Kyōto (京to) ; qui peut être d’une belle taille comme à l’occasion de cette cérémonie de mariage au sanctuaire Meiji-Jingῡ à Tōkyō (Tō京);
ou encore en
洋傘, parapluie occidental ordinaire encore appelé「雨傘」de 「雨」la pluie qui s’oppose à 「日傘」 l’ombrelle, de 「日」le soleil, comme dans cette huile sur toile peinte par Claude Monet (1840-1926) en 1875, intitulée « La Promenade » ou « La femme à l’ombrelle » que les Japonais intitulent « La femme à l’ombrelle japonaise » : 
Il se décline en
Blagounette irresponsable d’un immature pas vraiment à sa place dans son costume de président de la République ? A la façon Hollande ? pas seulement. Pour lui le problème de l’immigration incontrôlée de toute évidence n’existe pas.
Rien ne justifie de mon point de vue que ce dérapage d’EM bénéficie de plus d’indulgence que des propos de même nature tenus par ses prédécesseurs. La blessure subie par ceux qui ont été la cible de cette « plaisanterie » n’ayant pas été moins profonde que celle ayant pu être ressentie par les « sorties » des précédents Présidents, qu’ils aient pour nom Chirac, Sarkozy ou Hollande.
La parole présidentielle, notamment lorsqu’il y a présence de micros toujours avides du scoop qui fera la Une des médias, se doit d’être maîtrisée. La plaisanterie plus ou moins lourde, déplacée, choquante, ciblant notamment des populations bien spécifiques, n’est pas de mise en certaines circonstances.
Ne soyez pas aussi aigris contre Macron ; son quinquennat commence très fort : il détient tous les records de selfies et de retweets, loin devant Hanouna.
Certes, ‘un trait d’humour qui a pu blesser’. Mais bon, il met le doigt sur une réalité bien embarrassante. Je connais bien de ses détracteurs qui auraient évoqué le sujet de manière beaucoup plus offensive et offensante.
@ Michel Deluré | 06 juin 2017 à 09:57
« La plaisanterie plus ou moins lourde, déplacée, choquante, ciblant notamment des populations bien spécifiques, n’est pas de mise en certaines circonstances. »
Dans tous les cas la plaisanterie d’un chef est une erreur de commandement.
Elle abaisse celui qui la fait au niveau de son interlocuteur.
Elle peut humilier également, car le partenaire n’est pas en mesure de répondre au même niveau, puisqu’il s’impose une retenue quasi obligatoire.
Il ne s’agit pas d’avoir l’air grave ou triste en permanence, mais une certaine retenue s’impose.
Macron a voulu jouer la partie en Jupiter, il est sorti bêtement du rôle qu’il a choisi, en perdant de son sérieux, dont on voit bien qu’il est piloté par ses coachs. Le naturel est revenu au galop.
Le naturel d’un énarque pour qui le pouvoir est seulement une réponse à une ambition personnelle.
Il faut être un grand parmi les grands pour se permettre une boutade capable de faire date et de rester dans le florilège des proverbes et adages.
Lorsqu’un contestataire lance à de Gaulle : « Mort aux cons » et que celui-ci répond : « Vaste programme », il ne s’agit plus de plaisanterie, mais d’une réplique devenue un classique et pas seulement en politique.
On voit par là le chemin qu’il reste à parcourir en marche ou en courant à notre Macron-Jupiter, pour atteindre un pareil niveau.
@ Transireau | 06 juin 2017 à 09:19
« Blagounette irresponsable d’un immature pas vraiment à sa place dans son costume de président de la République ? »
L’« immature irresponsable » a déjà 3/11 circonscriptions de remportées pour l’étranger dont deux prises aux LR a-t-on appris afin que tous les panurges soient au courant ! Ceci étant, il y aura malgré tout un 2ème tour pour ces circonscriptions, le taux de participation étant inférieur à 20% !
Je signale à toutes fins utiles que le précédent maire de Metz pour qui néanmoins « Macron a fait beau coup » non seulement avait quitté une ville non endettée mais avec un solde créditeur de 64 millions d’euros qui ont donc tous fondu depuis comme neige au soleil avant qu’on ne s’enfonce dans les abysses de l’endettement !
Cela me rappelle le mot de Brice Hortefeux sur « l’Arabe de service » lors d’un rassemblement de l’UMP.
Tout le problème vient de la confusion entre les propos tenus dans l’exercice public d’une fonction et ceux tenus dans le cadre d’une conversation strictement privée. Auquel dernier cas, il n’y a pas de caméra qui filme la scène.
C’est donc un exemple parfait d’une communication que l’on veut parfaitement maîtrisée et qui s’égare un instant parce que l’on a oublié la présence des caméras.
Au-delà du drame humain, notre département comorien croule sous l’arrivée des Comoriens qui fuient la pauvreté dans leur pays indépendant, attirés par les lumières factices du département français voisin…
Ce « bon mot » facile occulte donc le problème fondamental des causes de l’émigration africaine en général, quatre ou six décennies après les indépendances.
@ Tipaza
De Gaulle, c’était évidemment autre chose ! Nombreux s’y réfèrent, et E. Macron n’y échappe pas, mais personne ne l’égale.
Après les sans-dents, les kwassa-kwassa qui pêchent peu. Cette empathie envers les laissés-pour-compte serait-elle une marque de fabrique d’énarques socialos ? Après Hollande-Pygmalion, Macron-Galatée !
Un contributeur note que le nouveau chef de l’Etat a battu un record : celui des selfies.
Est-ce vrai ? Je ne sais. Il est loin d’être le seul à céder à cette épidémie. On le fait aussi beaucoup à droite, à gauche, à l’extrême droite, où MLP se signale dans cette pratique.
Je suis de ceux que cela désole. Qu’il faille serrer des milliers de mains pour être élu est une chose (peu réjouissante). Balladur était moins bon que
Chirac dans cet art. Qu’il faille faire des bises à des inconnues et à des bébés, quelle barbe !
Mais faire des selfies ! Jusqu’où les candidats devront-ils s’abaisser ?
Inutile de regretter le bon temps de Charles de Gaulle ou de Georges Pompidou, dispensés de ces avilissements. On lasserait son monde.
Cet humour entre dans la catégorie du « gallows humour » (humour d’échafaud, humour noir), dont la définition est donnée ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Gallows_humor
L’article cite l’essai de Freud sur l’humour noir : « L’ego refuse de se laisser atteindre par les provocations du réel, et d’être contraint à souffrir. Il met l’accent sur le fait qu’il ne saurait être affecté par les traumatismes du monde extérieur ; il démontre qu’en fait ces traumatismes ne sont pour lui qu’une occasion d’en tirer du plaisir ».
L’aspect libérateur de cet humour, poursuit l’article, dépend de qui en est l’auteur, celui qui est menacé par le traumatisme ou celui qui ne l’est pas.
À la décharge de Macron, il ne pensait peut-être pas faire une plaisanterie sur les morts, mais « seulement » sur l’immigration illégale. Tout en taxant sa plaisanterie de déplacée dans la bouche d’un chef d’Etat, et de dissonante, donnons-lui cette fois-ci le bénéfice du doute, et espérons surtout que dans l’un ou l’autre cas, ce ne soit pas seulement pour lui un sujet de plaisanterie.
Avec tous ces événements qui nous occupent, nous avons perdu la trace – pour ceux qui n’ont ni Twitter, ni FB, ni… seulement Qwant – de ceux qui nous intéressent au plus haut point. Où sont passés Pépère et Richard Ferrand ? Comment ? Notre Daurade nationale qui dégaine du tweet plus vite que son ombre et qui doit avoir mal aux pouces n’a pas encore réagi ? Diantre ! Mais que fait-elle ?
L’offense se résume à l’emploi d’un malheureux partitif désignant une masse humaine où les individualités sont diluées. Une blague de potache des années 50, qui n’a fait rire que le potache.
@ Tipaza | 06 juin 2017 à 11:03
Un trait de caractère de notre société d’aujourd’hui est bien l’infantilisme. Devenir ou être adulte ne semble plus être une exigence des pères et autres passeurs de témoin des réalités passées et présentes.
N’aurions-nous pas élu un président enfant ?
@ Lucile | 06 juin 2017 à 12:37
« À la décharge de Macron, il ne pensait peut-être pas faire une plaisanterie sur les morts, mais « seulement » sur l’immigration illégale ».
Je partage ce point de vue.
Comme – kwa – je donne mon avis non comme bon mais comme mien.
@ Giuseppe | 06 juin 2017 à 13:12
« Où sont passés Pépère et Richard Ferrand ? »
Pour Pépère, la parodie journalière de Canteloup continue de nous informer, et en passant d’abaisser la fonction.
Je trouve pour ma part, qu’utiliser les images pour les parodier est à la limite de la bienséance.
En attendant :
[Selon des informations de BFMTV, François Hollande aurait eu un coup de coeur pour un appartement situé rue de Rivoli, au quatrième étage d’un immeuble avec vue sur le jardin des Tuileries, dont la surface habitable est de 314 m2. Coup de la location : 14 600 euros par mois. « Il est impossible d’en savoir plus sur le bail actuel », révèle le média, mais la venue de François Hollande réjouit en tout cas ses futurs voisins : « Ok, ok, très bien, ça fera un charmant voisin. Notre gardienne d’immeuble nous avait simplement dit il y a quelque temps que l’on aurait une surprise, une sacrée surprise. Donc voilà, effectivement oui ! »
Extrait de http://www.non-stop-people.com/actu/politique/francois-hollande-il-trouve-ou-sinstaller-apres-lelysee-141087
@ Lucile | 06 juin 2017 à 12:37
Vous nous avez envoyé un lien en anglais, que j’ai bien aimé et j’ai eu la curiosité de le visiter en espagnol, dont voici le lien :
https://es.wikipedia.org/wiki/Humor_negro
Je vous livre cet exemple vrai qui est cité, un vrai chef-d’œuvre d’humour noir :
« Un ejemplo famoso es el de Pedro Muñoz Seca ante el pelotón de fusilamiento en la Guerra Civil Española: «Podéis quitarme la hacienda, mis tierras, mi riqueza, incluso podéis quitarme a mi mujer, como vais a hacer, la vida, pero hay una cosa que no me podéis quitar… y es el miedo que tengo». »
Que je traduis rapidement au cas où vous auriez des difficultés en espagnol :
« Un exemple fameux est celui de Pedro, face au peloton d’exécution pendant la guerre civile espagnole : « Vous pouvez m’ôter la ferme, mes terres, ma richesse, ma femme, et même la vie comme vous allez le faire, mais il y a une chose que vous ne pourrez pas m’enlever … c’est la peur que j’ai » »
Il faut un sacré sang-froid pour être capable de faire cette déclaration !
Il y a là un humour à la Salvador Dali.
Chaque peuple a son humour, et même son humour noir !
Y aurait-il un humour mondialiste, celui d’énarque par exemple ?
Acceptons de nous départir de notre voile de vertu.
Laissons de côté l’infantilisme de la compassion et l’inconscience des fabriquants de fausse monnaie.
Les Comoriens ont voté leur indépendance ; ce sont des gens libres et responsables, enfin dégagés des criminels contre l’humanité.
Mais voilà que, comme les Algériens, les Tunisiens, les Soudanais, les etc., ils trouvent que leur régime souverain n’est pas très sensible à leurs desiderata, alors, pourquoi ne pas profiter du pays colonialiste qui sait si bien tamponner l’état civil.
Celui qui ne connaît pas cette région du monde français ne peut pas savoir ce qu’est l’afflux de gens qui viennent là, non pour travailler, non pour obéir aux lois, non pour devenir français, mais pour être assistés, faire leur progéniture et vivre du zarzanbraguette.
Merveilleux, fantastique, humain, compassionnel, presque chrétien, un peu musulman dans le principe, mais pas dans l’application ; pas si sots, les musulmans, ils n’accueillent personne, nulle part, dans aucun pays, eux, c’est amour et tolérance, comme aux Comores, où le premier achat du nouveau gouvernement fut une cargaison… de fouets. Département français, Mayotte ? L’île, considérée comme occupée par la France, de fait, donc l’immigration massive est une reconquista, normal, parfait, onusien.
Que M.Macron ait cédé à une ironie d’énarque avantageux, c’est naturel, le peuple, pensez donc, mais il démontre dans cette saillie son indifférence pour les gens, et spécialement pour les Mahorais qui vivent sous législation islamique et aimeraient bien qu’on revienne au Code Civil.
En attendant, prenez connaissance de cette réplique comorienne : le colonel Azali rappelle l’ambassadeur comorien, une manif à Paris, et un décret comorien d’interdiction de renvoyer les Comoriens de Mayotte dans une autre île parce que Mayotte c’est comorien. C’est pas beau, la France.
Quand on vous le dit, « criminelle contre l’humanité ». Pour financer tout ça, il va falloir des impôts, encore des impôts, toujours des impôts, la recette ne changera jamais.
Ce qui distingue E. Macron de ses deux prédécesseurs, c’est précisément qu’il n’a pas théorisé une communication publique provocatrice : chez lui, une maladresse n’est qu’une maladresse qui sera vite corrigée par la suite car l’animal apprend vite.
Hollande comme Sarkozy, dans des styles diamétralement opposés, avaient fait de leurs dérapages, provocateurs ou caustiques, un système d’expression alternatif permettant d’en lâcher volontairement plus qu’on ne devrait. Le président de rupture se devait d’être en marge de la correction, le président normal devait continuer de blaguer selon sa nature. Et s’ils n’étaient pas tous contrôlés, les dérapages procédaient d’une stratégie assumée.
E. Macron veut une parole présidentielle rare et utile, autant dire que cet épisode comorien n’a pas sa place dans ce dispositif. L’omniprésence d’outils de capture audio ou vidéo sitôt qu’il sort de sa salle de bain le condamne à se coller un bœuf sur la langue. D’autant plus que la rareté de cette parole présidentielle va donner du poids à la plus insignifiante de ses manifestations : qu’il s’avise de faire compliment d’un cassoulet à un restaurateur et ne doutons pas que les adversaires de l’obésité ou les adeptes d’une laïcité islamo-compatible y détectent un abominable scandale.
Ce n’était pas très malin de plaisanter sur la misère comorienne – oh la belle hypocrisie du gouvernement comorien qui fustige le propos présidentiel mais qui laisse mourir sa population en mer – mais on peut avoir la certitude qu’E. Macron a été le premier à le regretter. Ça change tout.
Bien sûr qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat ; mais alors, il ne fallait pas qualifier d’outrances inacceptables ce qui venait de JMLP qui n’a jamais été plus raciste que le frère Macron.
Pour la suite des événements, il est prioritaire de se demander si Emmanuel Macron, qui aime tant être aimé, ne préfèrera pas rester aimable, au lieu de :
– résister aux forces qui s’opposeront à ses actuels projets, économiques et sociaux;
– entraîner le pays dans la tempérance des dépenses publiques;
– prendre à bras-le-corps les menaces de l’islam de conquête.
Et si on nourrit quelque appréhension sur ces thèmes, il est inutile de lui donner une « majorité présidentielle » faite de solfériniens SDF, d’ingénus peu contrariants, et de groupies hypnotisées.
@ Jean-Dominique Reffait | 06 juin 2017 à 15:38
« …mais on peut avoir la certitude qu’E. Macron a été le premier à le regretter. Ça change tout. »
Après la confession et le regret des péchés, l’absolution !
Vous auriez pu faire une grande carrière de confesseur jésuite. Comme avocat par contre, il vaut mieux éviter.
Mais qu’importe, je vous confesse que j’ai bien rigolé en vous lisant.
On s’acharne sur Emmanuel Macron et son kwassa-kwassa alors que Thomas Pesquet, le Gagarine des selfies, nous gonfle déjà à peine arrivé sur terre avec son exploit inutile.
« Les conquérants de l’inutile », un livre passé inaperçu, hélas…
On nous a déjà fait le coup avec Gérard d’Aboville, qui a traversé l’Atlantique à la rame, pour nous jouer les Archimède dans sa baignoire.
Quand donc les médias, ou Robert Marchenoir, vont-ils dénoncer cette opération de communication de Poutine ?
Thomas Pesquet, futur ministre des Montgolfières, on en tremble déjà.
Non, vous n’aurez pas ma haine ! Ah, mais !
@ genau | 06 juin 2017 à 15:19
Encore une fois : bravo, c’est beau c’est du genau !
Je n’ai pas une sympathie délirante pour le Président mais pour kwassa-kwassa pas de quoi fouetter un chat ; les Comoriens ont démocratiquement refusé d’être Français, alors que pouvons-nous faire pour ceux qui veulent continuer à profiter de notre protection sociale ?
@Lucile
humour d’échafaud
Un condamné à mort trébuche sur une marche de l’escalier de l’échafaud.
« Ça commence bien », ne peut-il s’empêcher de remarquer.
Cela fait une bonne quinzaine que l’on nous serine avec la fameuse majorité parlementaire de la R.E.M. ! Un truc que la R.E.M… Une république en marche… Perso, cela me fait rire jaune que l’ont ait attendu plus de deux siècles et demi pour mettre la République en marche !
Plouf, plouf ! Les Français de l’étranger ont voté « en masse » paraît-il pour que le président ait une majorité ! Le harcèlement c’est devenu un savoir-faire des politiques et de la presse !
@Antoine Marquet | 06 juin 2017 à 01:00
Relaxe ! A kwassa sert de vous énerver pour si peu ? Un peu d’humour c’est bon pour la santé.
@ Threze
Les Comoriens sont indépendants, nous n’avons pas à assumer leur pays, certes, mais est-ce une raison pour tourner leurs malheurs en dérision ? Si l’Angleterre – attention, je ne le souhaite nullement – souffrait de problèmes économiques ou se sentait perturbée par l’éclatement de la Grande-Bretagne, devrions-nous nous réjouir du malheur de ceux qui ne nous ont pas fait de mal ?
Si un jour, notre pays avait des malheurs imputables à son propre manque de lucidité, je crois que nous n’aimerions pas trop que les étrangers les commentent à la sauce Macron. Et attention, ce n’est pas que désagréable, ça va plus loin. On s’estime ce que vous estiment les autres, être méprisé, c’est être poussé à se mépriser soi-même et devenir méprisable.
@ Tipaza
« Y aurait-il un humour mondialiste, celui d’énarque par exemple ? »
Il faut supposer que chaque catégorie sociale a son humour… On passe son temps à quoi ? à se justifier. Donc les dominés doivent justifier leur faiblesse, les dominants leur force.
Se moquer des sédentaires, quand on est un hyper nomade, comme le dit Attali, doit se faire tout le temps, se moquer des pauvres, en l’occurrence nomades dans le cas des réfugiés, aussi, pour les riches, et évidemment, les gens qui les entourent.
Je n’exclus cependant pas que des riches idéalistes aient autre chose à faire que baver sur les déshérités. La méchanceté est une distraction surtout pour les gens qui n’ont guère autre chose à faire, soit empêchés d’agir, soit sans motivation pour le faire.
Que Macron « au coeur du réacteur » selon l’expression d’un de ses proches s’y adonne n’est pas bon signe… L’humour noir sur les autres, c’est si facile ! Des gens qui ne sont ni des ennemis, ni des coupables ni des personnes qui pourront jamais lui répondre.
Cependant, qui sait si des descendants de survivants n’en tiendront pas rigueur à notre pays ? Le ressentiment est sous-estimé dans l’Histoire, ressentiment de ceux qui n’arrivent pas au niveau des autres comme aussi celui de ceux qu’on a offensés.
Il faut croire que la France n’en subit pas assez : notre Président à peine intronisé y pourvoit.
On a pu dire que « qui court après l’esprit attrape la sottise ». Macron nous récolte du ressentiment en plus, quel bon chasseur !
« Tu ne me parles pas comme ça », lui aurait dit sa compagne le jour de son intronisation… Elle va devoir lui faire des fiches : ne parle pas comme ça à untel ou untel. Ou alors elle devra lui dire de réserver son humour.
A mon avis, écouter du mauvais humour est encore plus méritoire que de faire de l’humour noir sur soi ou sur son espèce ou sur sa religion ou sur son pays ce qui est encore faire de l’humour noir sur soi, surtout au moment de mourir.
Mais si on a la chance de ne pas être au milieu d’ennemis mais d’avoir au moins un proche au moment de mourir et qu’on sente que c’est le moment, peut-on faire de l’humour noir sur soi quand ce n’est même pas tellement accepté en temps normal ?
Cher Philippe,
Il n’y a pas de quoi s’énerver pour une petite blague, un petit dérapage, nous en verrons tous les jours puisque les mots n’ont plus de sens, ni d’importance.
Nous avions déjà vu que les agresseurs du Bataclan avaient été médiatisés par Paris Match. L’un des agresseurs de Londres avait trouvé en 2016 l’espace d’un documentaire télévisuel sur la quatrième à une heure de grande écoute. Les journalistes les connaissent, cela fait de l’audience télévisuelle.
Chacun s’installe dans un déni.
Macron est un homme vulgaire entouré d’hommes et de femmes qui ne sont pas fins.
Après avoir blessé les Harkis, les habitants de la Guyane, les Comoriens, les Lillois, les habitants de Villeurbanne, les Juifs puisque l’une de ses communicantes a dit en sa présence que l’on avait assez parlé de la Shoah et qu’il valait mieux s’intéresser à l’esclavage, Macron appelle à l’apaisement.
C’est ce sourire niais qui le caractérise. Qu’il continue de faire de l’image pour les dentifrices par exemple, mais qu’il se taise ou qu’il lise mot à mot les textes qui lui sont préparés. Son destin était de faire de la pub et non d’incarner la parole présidentielle. Encore une fois, la France se retrouve sans Président digne de ce nom.
françoise et karell Semtob
@ calamity jane | 06 juin 2017 à 18:01
Cette année électorale 2017 est un naufrage de notre démocratie. Aucun débat de fond n’y a été posé, c’est une véritable catastrophe. La manipulation politico-médiatique est évidente pour ceux qui ont des yeux pour voir.
Mais il faut bien se résigner : il y a beaucoup de veaux cocus et contents (d’ailleurs, sur ce blog …). Les Français ne sont pas des Américains ou des Anglais, qui eux ne tombent plus dans les panneaux médiatiques. Ca me « fout les boules » de constater que nous sommes plus bêtes que des Rosbeefs.
@fugace | 06 juin 2017 à 14:12
Pépère aura entamé son mandat avec les people casque sur le nez et emménagera sous les yeux des people. Il adore ça.
Ferrand par contre est plutôt mal barré si je puis dire, jeudi perquisition des Mutuelles de Bretagne, et là ce n’est pas par la presse people.
Finalement Pépère s’est choisi une vie de notable, bourgeoisie leste des années folles, qui a fait croire à tous qu’il était le nouveau John Travolta du XXIe siècle. A force il va être sympathique.
@ calamity jane | 06 juin 2017 à 18:01
« Cela fait une bonne quinzaine que l’on nous serine avec la fameuse majorité parlementaire de la R.E.M. ! Un truc que la R.E.M… Une république en marche… »
Mais non, ce n’est pas une république en marche, vous rêvez, la preuve :
Extrait de Wikipédia :
« R.E.M. pour Rapid Eye Movement en anglais est en neurologie le terme utilisé pour décrire un phénomène se produisant lors de la phase de sommeil dite sommeil paradoxal enregistrée à l’EEG et accompagnant les moments de rêve ».
Nous avons un président qui parle anglais, qui pense anglais, logiquement il rêve aussi anglais ! Espérons que ses rêves ne seront pas nos cauchemars, avoir Macron comme Président étant déjà un paradoxe.
@ Catherine JACOB | 06 juin 2017 à 08:25
Comme d’habitude : chapeau !
Passer du kwassa-kwassa au parapluie en utilisant le japonais, même Mélenchon n’y arriverait pas !
Mais d’où sortez-vous tout cela ? Continuez, les photos sont superbes !
Pourquoi une blagounette de Macron ?
Car au lieu de parler des candidats foireux de LREM comme Ferrand par exemple, on parle de la blague tout en donnant l’avantage à Macron qu’il a encore de la marge pour atteindre la sottise de ses prédécesseurs.
Bref, Macron déplace le point rouge et les contemplateurs sont béats de bêtise.
Ce mot, qui pourrait être qualifié de « malheureux », du président de la République est de nature à faire disparaître d’autres qui me semblent graves pour l’avenir. En ce jour où un policier français a été agressé sur le parvis de Notre-Dame de Paris, il me paraît intéressant de se rappeler la manière dont le porte-parole du gouvernement a rapporté le dernier attentat à Londres.
Une appréciation que je fais mienne est à lire ici : http://www.mezetulle.fr/attentats-reduits-a-des-crimes-de-droit-commun/
On est donc dans une phase de banalisation et de déni des réalités. Cela augure mal de la fermeté de notre gouvernement face à ce type d’action.
Je sais que nous sommes en campagne électorale et qu’il ne faut surtout pas effaroucher certains électeurs potentiels quand on a la perspective d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Mais tout de même !
@ stephane | 06 juin 2017 à 21:38
A mon avis, les gens ne vont pas oublier les fautes de l’un grâce aux blagues de l’autre, non, Macron va se voir reprocher les deux s’il ne vire pas son boulet au plus vite et s’il ne se confond pas en excuses, pour la blague kwassa et ses agressions verbales contre d’autres personnes.
S’il veut le bien de son parti, s’il veut retrouver une posture jupitérienne qui ne fasse pas rire, c’est impératif.
@Catherine JACOB | 06 juin 2017 à 08:25
Question qui me taraude, comment fait-on pour apprendre et écrire correctement le japonais dans des délais raisonnables ?
L’espagnol, l’anglais, l’italien semblent si simples…
@ Claude Luçon | 06 juin 2017 à 21:20
« Mais d’où sortez-vous tout cela ? Continuez, les photos sont superbes ! »
C’est le langage qui est superbe, tout simplement, ce langage et ses jeux de sonorités qui sans changer de lieu ni véritablement de langue comme dans le cas du Kwasa / frêle esquif au Kasa / parapluie-ombrelle, nous fait passer de sonorités amusantes pour notre modernité tel le patronyme des sœurs Pisseleu que j’ai évoquées dans le billet précédent à propos du « coup de Jarnac », et qui vient d’un toponyme de l’Oise dans les Hauts-de-France, lequel se serait écrit diversement « Pisseleu, Pisseleux, Puisseleux, Pisteleu, Pixheleu (bien qu’on n’ait pas encore connu les compressions d’images…), Pisleu, Pisqueleu » dernière orthographe qui m’amuse particulièrement pour certaine raison personnelle, et qui remonte au latin « Pejor lupo » du nom sans doute, indique ce village sur son site, de celui d’un de ses premiers seigneurs qui était Pejor Lupo autrement dit « Pire qu’un loup », en picard « pis qu’un leu » d’où pisquleu : « plus cruel que le loup » qui figure sur ses armoiries « d’argent à trois lions de gueules et d’un loup hissant d’or ».
Sans préjudice d’autres hypothèses bien sûr.
Toutefois, le leu étant bel et bien l’ancien nom du loup, on le trouvera dans des expressions comme par ex. « à la queue leu leu » qu’on explique par le fait qu’ « après le XIe siècle, en ancien français, la syntaxe était très différente de celle d’aujourd’hui et qu’on
on pouvait s’y passer d’article » – ce qui m’arrive à moi-même en français contemporain, de temps en temps, mais dans mon cas à cause, sans doute, du japonais qui n’en use pas non plus –, ainsi qu’écrire un complément de nom sans préposition ou rejeter le verbe en fin de proposition. Comme par ex. dans
« Bourg-la-Reine », toponyme qui, pour le coup, n’avait rien à voir avec les frasques sexuelles du roi, comme aurait dit Coluche, mais signifiait simplement « (le) bourg (de) la reine », « à la queue leu leu » était un raccourci de « à la queue (du) leu (le) leu » autrement dit « c’est à la queue d’un leu qu’on trouve un autre leu ».
Quand on sait que :
• leu est donc l’ancien nom du loup,
• que les petites bandes de loups avaient pour habitude, paraît-il, de se déplacer les uns derrière les autres, donc chaque loup derrière la queue du congénère qui le précédait,
• et que le loup comme le renard était très présent dans les bois à l’époque et par voie de conséquence dans l’imaginaire des gens,
on comprend que cette expression soit apparue pour désigner une file indienne, bien avant que l’Amérique et ses Indiens ne soient découverts.
Expliqué d’après « les expressions françaises décortiquées » sur Expressio.fr–
Sabbat de sorcière et pieux sortilèges, à savoir qui-qui-qui sera mangé, la danse des vaincus fonde la nouvelle prière des exécutions sommaires – vous avez vu ce qu’il a dit ? – de ceux qui n’acceptent pas la sanction des urnes, y révélant ainsi ressentiment et désir frustré de victoire absolue, nostalgie d’Ancien Régime creusant la tombe d’une démocratie, pourtant en marche vers l’impossible.
Si le grain ne meurt…
@Robert
On est donc dans une phase de banalisation et de déni des réalités. Cela augure mal de la fermeté de notre gouvernement face à ce type d’action.
Exactement.
Voir ici la réponse qu’a apportée Pascal Bruckner à cette affirmation fausse :
Camus l’a dit et nous le répétons sans cesse « Mal nommer les choses c’est ajouter aux malheurs du monde ». Dire que ce terrorisme n’est lié à aucune religion c’est tout simplement faux.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/06/05/31003-20170605ARTFIG00156-pascal-bruckner-desole-m-castaner-daech-appartient-bien-helas-a-la-sphere-musulmane.php?redirect_premium
M. Castaner tiendrait-il le même discours minimaliste et lénifiant si par exemple ces terroristes œuvraient dans la mouvance d’une extrême droite réelle ou fantasmée ?
Ces gens-là, à l’instar de leurs prédécesseurs, n’ont rien compris à la situation actuelle, ou plutôt ils feignent d’ignorer des évidences trop gênantes qui les obligeraient à devoir prendre des mesures draconiennes s’ils devaient faire sérieusement leur travail au lieu de faire de la politique-spectacle poudre aux yeux.
Quel changement réel nous apportera le quinquennat Macron sur ce plan préoccupant pour notre avenir par rapport à ceux de Sarközy et de Hollande, si nous reprenons les mêmes ou leurs frères et si nous continuons dans la même fausse direction ?
@Aliocha | 07 juin 2017 à 09:21
« Vous avez vu ce qu’il a dit ? de ceux qui n’acceptent pas la sanction des urnes »
Non, mais j’imagine. Il ne faudrait pas qu’il se leurre non plus quant au véritable sens de cette « sanction » concernant sa propre élection. Je propose que pour les prochaines élections, on demande de cocher au choix sur le bulletin de vote l’une des trois cases suivantes et une seulement : 1) vote d’adhésion 2) vote par défaut 3) ne sait pas, ce qui permettrait d’évaluer la marge de manœuvre de l’élu avant de voir les gens manifester en masse !
Il devrait déjà se satisfaire d’avoir à 39 ans, un train de vie impérial assuré jusqu’à la fin de ses jours grâce à la protection des sources des journalistes et s’estimer suffisamment rémunéré dès lors pour prendre la peine d’être à l’écoute des véritables souhaits de l’électeur avant d’avoir à se poser sérieusement la question de devoir, ou non, faire tirer sur la foule, quel que soit au final le type de projectiles !
Bref, je pense qu’un contre-pouvoir est vital pour notre pays mais ça va être difficile vu que par ex. dans la circonscription où je vote, il y a seize candidats en lice dont certains comme Filippetti bénéficient de quatre investitures différentes, et dont certains autres comme LR-UDI ou UDI-LR ont également à se battre et se distinguer d’une fraction LR ayant fait sécession et s’intitulant les LR Indépendants ! Ceci étant, il me paraît tout de même douteux pour la REM d’obtenir une majorité au premier tour dans ce contexte à moins d’un tour de magie ou encore de passe-passe et je trouve assez malhonnête la surmédiatisation et la véritable Propaganda dont bénéficie ce parti tout neuf !
Maintenant comme les gens veulent toujours avoir le dernier gadget à la mode, comme ces petites toupies Fidget Spinner à main qui ont fait un malheur en trois semaines d’existence et dont l’argument de vente est « Soulagement de stress et l’anxiété, Haut débit », on peut comprendre qu’ils veulent également « du député dernier cri » !
Enfin, l’UDI du même âge que Macron également investie par LR a déjà un passé au service de la collectivité qui s’est exprimé de diverses manières à la satisfaction du public et ressemble, qui plus est, à Patricia Kaas qui a pas mal de fans dans le coin…
@ Giuseppe | 06 juin 2017 à 22:22
« Question qui me taraude, comment fait-on pour apprendre et écrire correctement le japonais dans des délais raisonnables ?
L’espagnol, l’anglais, l’italien semblent si simples… »
Premier élément de réponse : beaucoup plus de gens parlent (ou disons baragouinent) le japonais qu’il n’y a de gens pour le lire peu ou prou en phonétique syllabique et encore moins rédigé avec un mélange d’idéogrammes.
Deuxième élément de réponse : beaucoup plus de gens lisent (plus ou moins) le japonais qu’il y a de gens pour l’écrire autrement qu’en recourant à l’écriture alphabétique.
Troisième élément de réponse : l’écriture de leur propre langue pose des problèmes spécifiques aux Japonais eux-mêmes depuis l’utilisation massive des ordinateurs, iPhone, tablettes etc. à notre époque du numérique. Il va se tenir d’ailleurs les 16 et 17 juin 2017 prochain, un colloque ou plutôt deux journées d’études sur ce sujet à l’Auditorium de l’Institut national des langues et civilisations orientales, 65 rue des Grands Moulins à Paris dont vous pouvez au besoin, télécharger le programme sur cette page. A la fin du fichier.pdf de ce programme est décrit en japonais avec traduction en français qui suit, la souffrance des amateurs de kanjis. Pour savoir si ces journées sont tout public et s’inscrire au besoin vous pouvez adresser un e.mail à l’adresse yayoi.nakamura@inalco.fr
J’ai pour ma part, pas mal de choses à dire sur ce sujet et en particulier sur la manière dont il est appréhendé par l’imaginaire des enseignants de japonais dont la compréhension du problème est à l’origine en fait, pour une bonne partie, du problème lui-même, mais c’est ici le blog de Philippe Bilger, donc…
Ceci dit, j’aurais bien aimé y aller mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir.
@Catherine JACOB | 06 juin 2017 à 23:52
En cherchant sur Google traduction, j’ai tapé « Kwassa », le moteur de recherche a trouvé en polonais que « Kwas » veut dire : « acide » et « Kwasa » : un peu acide. Etrangement, ce mot aurait-il la même signification dans plusieurs pays ? On retiendra aussi qu’aucun pays ne met deux S accolés dans un mot, un seul S se lit toujours S. En France, nous l’écrivons tantôt avec un S au milieu du mot et le prononçons Z et l’écrivons avec deux S pour le prononcer en C.
Ayant toujours voté pour le candidat de droite à la présidentielle, j’ai voté pour FF, puis pour EM, afin d’éviter MLP.
Comme promis, je voterai pour la candidate LR-UDI de ma circonscription.
Voyant les panneaux électoraux, je découvre un candidat macroniste inconnu (ils le sont tous). Normal. Et une candidate socialiste, bien connue dans le coin, qui a mis un tout petit logo PS en bas et à gauche et une grosse inscription « MAJORITE PRESIDENTIELLE ». Ne serait-ce pas une arnaque ?
@Ellen | 07 juin 2017 à 15:55
Je ne parle pas le polonais mis à part un ou deux mots dont Kwas ne faisait pas partie, son sens ne saurait donc me venir spontanément à l’esprit.
Vérification faite, votre Kwas serait une variante de kvas (Kvas, kvaš) soit une racine panslave du vieux slave квасъ, kvasъ (« levain, ferment »), en polonais kwas, en russe et ukrainien квас, kvas, kvas en tchèque et slovène et qui en tant que telle me dit effectivement quelque chose en rapport avec « la boisson obtenue par la fermentation naturelle du pain de blé, de seigle ou d’orge » populaire en Russie, en Ukraine, en Biélorussie et dans d’autres pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est.
Je vais tâcher de retenir ce mot ne serait-ce que parce que figure dans ma généalogie un patronyme se référant au mot celte « brasseur de cervoise ». On n’arrive pas à savoir grand-chose de son porteur, sinon qu’il était franc-maçon.
@ Catherine JACOB
« J’ai pour ma part, pas mal de choses à dire sur ce sujet et en particulier sur la manière dont il est appréhendé par l’imaginaire des enseignants de japonais dont la compréhension du problème est à l’origine en fait, pour une bonne partie, du problème lui-même, mais c’est ici le blog de Philippe Bilger, donc… »
Ca m’intéresserait et je ne vois pas où serait la faute. A supposer qu’elle existe, je la prends sur moi !
Il se passe un drôle de phénomène, une inversion du prêt-à-penser. En effet, tous ceux qui adulaient Michel Onfray il y a quelques années, n’ont pas de mots assez forts envers lui aujourd’hui. Il en va de même pour d’autres, d’ailleurs.
Si je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il dit, il a au moins l’avantage de rester fidèle à lui-même et à ses principes et d’être clairvoyant lorsqu’il se désespère du système ayant permis de faire élire Emmanuel Macron.
Face à cette macronisation des esprits, c’est une bouffée d’air frais de lire quelques extraits de son livre. Enfin un résistant, enfin un Français et pas des moindres qui s’interroge.
La France s’apprête à donner à ce nouveau Président une très large majorité à l’Assemblée nationale grâce à un enfumage médiatique sans précédent. Les premières mesures fiscales seront illusoires : augmenter des postes pour en diminuer d’autres, pour un résultat bien maigre à l’échelon individuel voire une perte sèche de pouvoir d’achat pour une majorité de retraités. Pas de réformes d’envergure, ni avec la loi Travail qui reprendra les points discutés par les syndicats la fois dernière : de la roupie de sansonnet.
Sans compter l’européisme béat du Président et sa sociale-démocratie mondialiste qui ravira uniquement au final les grosses fortunes internationales qui gouvernent le monde. Sans compter les mesures sociétales qui suivront les réformettes concoctées pendant l’état de grâce.
Une opposition est nécessaire et la subtile pensée d’un Michel Onfray redonne de l’espoir aux plus lucides, même si on ne peut empêcher les Français de se suicider collectivement.
Cekouhaça et moi qui croyais naïvement que c’était un des héros d’Astérix.
Plus prosaïquement, le phénomène des bateaux venant des Comores pour atteindre Mayotte n’est pas nouveau.
Déjà en 1977, date de mon passage là-bas, les légionnaires s’entraînaient parfois la nuit à la 12.7 sur ses embarcations. Les Jean-Louis finissant le ménage (parole de légionnaires).
Il faut arrêter cet angélisme militant de la bien-pensance qui est d’une grande stupidité. Regardez le monde tel qu’il est même si ça fait mal aux yeux. La France n’est pas pire qu’un autre pays mais pas mieux non plus.
@ Lucile | 06 juin 2017 à 12:37
Je vous invite à plus de prudence quant à l’usage de Wikipédia !
Il convient de lire la partie : Avertissements généraux, où Wikipédia indique que tout son contenu est faux !
« Wikipédia ne garantit pas le contenu mis en ligne »
« Cependant, Wikipédia ne garantit pas la validité, l’exactitude, l’exhaustivité ni la pertinence des informations contenues sur son site »
« et donc toutes les informations lues ici sont sans aucune garantie de fiabilité à toute fin ou utilisation que ce soit. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Avertissements_g%C3%A9n%C3%A9raux
Dans un procès un tel témoin serait récusé !
1° Wikipédia est 100% anonyme !
2° Personne ne sait qui écrit, le niveau d’étude de la personne qui écrit, sa légitimité, son degré d’expertise, ses compétences professionnelles.
3° N’importe qui peut écrire.
4° Des sociétés de communication ainsi que des services secrets réécrivent les articles pour les orienter en faveur de leur clientèle ou de leur pays.
5° L’extrême droite y est très active pour véhiculer ses idées en réécrivant des articles ou en faisant usage d’une certaine sémantique.
Des journalistes sont tombés sur un document extraordinaire d’un groupe d’extrême droite français et comment ils trollent Wikipédia :
https://www.scribd.com/doc/276703679/Egalite-Reconciliation-Strategie-sur-Wikipedia
6° La Russie et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont des entreprises que l’on peut payer pour troller Twitter, Facebook, Wikipédia, les blogs et les forums, elles sont appelées des usines à trolls.
http://info.arte.tv/fr/la-propagande-de-lusine-trolls-russe
7° les faux experts sont légion sur Internet, voyez cet article :
Le Plus, L’Express et le JDN victimes d’une intox à grande échelle
http://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/les-pros-de-la-e-reputation-infiltrent-les-medias-web.shtml
8° et surtout pour le savoir et la connaissance :
– Universalis : http://www.universalis.fr/
– Britannica : https://www.britannica.com/
– The canadian encyclopedia : http://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/
– Encyclopédie Diderot et d’Alembert :
http://portail.atilf.fr/encyclopedie/Formulaire-de-recherche.htm
– Carin, site des revues universitaires, bon nombre d’articles sont gratuits à la lecture en fonction d’un délai, si j’ai bonne mémoire dix ans, donc les articles de 2006 sont tous lisibles.
https://www.cairn.info/
– Persée, site des revues universitaires de l’ENS, basé sur le même principe :
http://www.persee.fr/
Et le top du top
– Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France, où des millions de documents et d’ouvrages ont été numérisés intégralement. Le tout sur des centaines d’années.
http://gallica.bnf.fr/accueil/?mode=desktop
@Elusen 7 juin, 22h58
Il est rare de lire sur ce blog une personne qui fournit autant d’informations utiles, généreuses et désintéressées. Comment diable avez-vous eu toutes ces infos ? J’ai noté tout ce qui m’intéresse. Pour Gallica, il suffit d’écrire
« Gallica ». C’est la merveille des merveilles, vous avez raison.
@Catherine JACOB
S’il est élu, votre député UDI aura le loisir de voter, ou non, les lois de réformes toujours ajournées depuis trente ans, évitant ce qui était arrivé à Macron après cinq cents heures de débats où, alors que les députés de droite estimaient qu’il allait plus loin qu’ils ne l’auraient jamais été, ils ont voté contre la loi, car proposée par l’autre camp, ce qui a fondé sa candidature.
La masse, on peut l’espérer, pourra une fois se mobiliser pour et non contre, évitant les justifications interminables de ce qui, au bout du compte, est injustifiable, et entraîne les contre-pouvoirs à saboter en permanence toutes velléités de changement par crainte de perdre, et c’est un vrai contre-sens, leur pouvoir.
@Elusen | 07 juin 2017 à 22:58
Il ne vous aura pas échappé qu’il est régulièrement fait appel à Gallica sur ce blog et notamment dans le cadre de l’affaire Penelope Fillon dans laquelle un certain nombre de documents législatifs récupérés sur Gallica ont été publiés sur ce blog, de même pour Encyclopedia universalis etc.
Quant à Wikipédia, c’est un espace de partage entre personnes parfois très bien informées, parfois moins, mais l’enseignement français ne vous-a-t-il pas appris à exercer votre esprit critique ?
@ Catherine JACOB | 08 juin 2017 à 11:08
Pour exercer un esprit critique, encore faut-il savoir de quoi nous parlons !
À moins que vous soyez intiment convaincue de tout savoir sur tout !
Ainsi, prétendre pouvoir avoir un esprit critique sur de la médecine moléculaire ou sur de la génétique sans jamais avoir étudié ces sciences, relève de quoi selon vous ?
D’un esprit critique ?
Ou de la bêtise ?
Wikipédia est anonyme, dans les autres sources des personnes engagent leurs noms, leur honneur, leur probité, leur intégrité.
De plus c’est la Wikimedia Foundation qui indique que son truc n’a aucune fiabilité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Avertissements_g%C3%A9n%C3%A9raux
Mais cela nous pouvons le voir avec qui finance Wikimedia Foundation, des banques d’affaires, des financiers, des multinationales du pétrole, Goldman Sachs :
https://wikimediafoundation.org/wiki/Benefactors/2015-2016
Comme si des multinationales allaient financer des choses qui ne vont pas dans leur intérêt !
Wikipédia est sous statut juridique US où une opinion vaut une expertise, où la liberté de parole est absolue, y compris appeler au meurtre, mentir, fake news (le mot à la mode), etc.
Bon nombre d’articles de Wikipédia ont d’abord été écrits en anglais puis traduits en français par des Canadiens.
« Celui qui détient le savoir a le pouvoir » de fait il apparaît inquiétant que les articles soient tenus par une seule nation : les USA, qui peuvent en cela orienter sur leur vision du monde.
Donc, il n’a jamais été question d’esprit critique avec Wikipédia, mais de qui contrôle quoi !
Je vous rappelle que l’anonymat ne constitue pas une source.
@ Elusen
« Ainsi, prétendre pouvoir avoir un esprit critique sur de la médecine moléculaire ou sur de la génétique sans jamais avoir étudié ces sciences, relève de quoi selon vous ?
D’un esprit critique ?
Ou de la bêtise ? »
Eh, oh, quoi, vous insinuez que Catherine JACOB est bête ? Belle manière de la remercier de nous documenter sur toutes sortes de sujet ! Au fait, comment font les documentaristes, les libraires, les bibliothécaires, ils sont des multispécialistes de tout ?
Elle pourrait vous répondre mieux que moi sur la méthodologie, mais enfin comme on prouve la marche en marchant, elle a prouvé un esprit critique en nous fournissant sur toutes sortes de sujets.
Tiens, j’y pense, et j’espère pouvoir le trouver sur Internet, quelqu’un qui n’est pas tout à fait n’importe qui trouvait Wikipédia pas tout à fait à jeter aux chiens, mais je n’ose le dire sans preuve de peur que ma parole, qui n’est pas tout à fait rien pourtant, soit mise en doute… Un coup de langue est si vite pris !
@ Elusen
Il y a des petits miracles. J’avais lu sur un livre d’Eco – lequel et que disait-il au juste ? – mais il y a longtemps qu’Internet n’était pas si mal que ça, malgré toutes les critiques qu’on lui fait. Et aussi incroyable que ça paraisse j’ai trouvé ceci :
https://fr.wikinews.org/wiki/Umberto_Eco,_%C3%A9crivain,_donne_son_avis_sur_Wikip%C3%A9dia
En résumé, pas un mauvais outil, et Wikipédia, comme tous les outils, sera plus ou moins une aide selon le niveau de chacun. Peut-être accepterez-vous ces évidences puisque émises par Eco ? Ce que j’aime bien chez lui, entre autre, c’est que tout en enseignant un peu plus que ça, il émet des critiques qui sont aussi pertinentes que constructives et il ne se prend pas trop au sérieux… Sa mort est une perte, vraiment.
J’imagine qu’on pourrait trouver d’autres liens intéressants sur la question mais… ne pas rentrer bredouille me suffit.
@ Elusen | 08 juin 2017 à 11:45
« Ainsi, prétendre pouvoir avoir un esprit critique sur de la médecine moléculaire ou sur de la génétique sans jamais avoir étudié ces sciences, relève de quoi selon vous ?
D’un esprit critique ?
Ou de la bêtise ? »
Émettre une opinion sur la base d’un ou plusieurs articles de médecine moléculaire qui relèverait de la plus haute autorité en la matière alors même qu’on n’en comprendrait pas le premier mot, relèverait de kwa selon vous ?
« Je vous rappelle que l’anonymat ne constitue pas une source. »
La preuve que si : Macron a vraisemblablement été élu grâce à l’anonymat de la source !
——————-
Bien, ceci dit, pour vous faire plaisir, je vais mettre à contribution divers sites d’information dont les auteurs des articles sont tantôt identifiés, tantôt anonymes (Encyclopédie Universalis, site universitaire, Wikipédia etc.) puis mettre ensemble les renseignements fournis pour ensuite me faire une idée de ce qu’est et de ce à quoi sert la médecine moléculaire que vous évoquez et vous, qui êtes plus malin que moi et/ou plus savant en ces matières, aurez l’obligeance de m’éclairer sur mes erreurs d’analyse et de synthèse de l’information digérée :
C’est parti :
La médecine moléculaire : « Spécialité médicale qui étudie les bases moléculaires des pathologies afin de développer de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques à l’aide d’outils moléculaires. » Wikitionnary
“Le Département de microbiologie et médecine moléculaire contribue à la compréhension des mécanismes de fonctionnement et dysfonctionnement du corps humain par l’étude de microorganismes, qu’ils soient pathogènes ou qu’ils appartiennent à des systèmes modèles. — (Université de Genève) Ex. de systèmes modèles: Escherichia coli ou encore Saccharomyces cerevisiae
« Escherichia coli, également appelée colibacille et abrégée en E. coli, est une bactérie intestinale des mammifères, très commune chez l’être humain. En effet, elle compose environ 80 % de notre flore intestinale aérobie. »
« Saccharomyces cerevisiae est un micro-organisme, une levure particulière parmi tous les ferments, levains, levures, etc. utilisés depuis la Haute Antiquité : les Égyptiens, les Babyloniens, mais également les Celtes, l’utilisaient pour la fabrication de boissons fermentées, du pain, du kéfir, du vin et de la bière de fermentation haute. Elle a été découverte, isolée et identifiée au milieu du XIXe siècle par des brasseurs hollandais à la demande de la corporation des boulangers parisiens qui commençaient à industrialiser leur production et cherchaient, pour faire leur pain, un procédé de fermentation plus fiable et plus rapide que leur levain traditionnel. » Wikipedia
« La biologie moléculaire n’est pas en elle-même une discipline, c’est une expression commode pour désigner la « molécularisation » de la biologie, autrement dit le rôle central de l’approche moléculariste dans l’étude de la vie. Chacun y met à peu près le même contenu : la traduction des phénomènes du vivant – et en particulier la transmission et l’expression des caractères héréditaires – en termes de structures moléculaires. » Encycopedia universalis
Les maladies moléculaires :
« La pathologie, c’est-à-dire l’étude scientifique des maladies, fut d’abord une pathologie d’organes, essentiellement appuyée sur l’anatomie. Un grand pas fut franchi lorsqu’un certain Virchow montra vers 1850 que tous les tissus sont formés de cellules. […]On peut faire remonter la naissance de la pathologie moléculaire aux années 1956-1959, quand Ingram, par la technique de la « carte peptidique », put montrer qu’une grave maladie de l’ hémoglobine, la drépanocytose, affection héréditaire très fréquente chez les Noirs originaires d’Afrique, était due au remplacement d’un acide aminé, l’acide glutamique, par un autre, la valine, dans les chaînes β de l’hémoglobine. » Encyclopédia universalis
« La technique utilisée dite de « carte peptidique » ou PMF (peptide Mass Fingerprint) consiste à digérer une protéine par un enzyme de spécificité connue et à mesurer la masse de chacun des peptides issus de cette digestion à l’aide d’un spectromètre de masse. » Institut de cancérologie et d’immunologie de Marseille = ICIM
«Un peptide est un polymère d’acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques.
Il existe une énorme variété de peptides différents. » – Wikipedia –
« Les polymères (étymologie : du grec polus, plusieurs, et meros, partie) constituent une classe de matériaux. D’un point de vue chimique, un polymère est une macromolécule1 (molécule constituée de la répétition de nombreuses sous-unités).
Les polymères les plus connus sont :
• les fibres naturelles :
• fibres végétales (cellulose) : bois, papier, textiles naturels (chanvre, lin, coton), etc.,
• fibres animales : cuir (collagène), soie et laine (kératine), etc. ;
• protéines ;
• les matières plastiques ;
• les caoutchoucs naturels (latex) et artificiels ;
• les colles ;
• les peintures ;
• les résines. » Wikipedia
« Un acide aminé est un acide carboxylique qui possède également un groupe fonctionnel amine. […] En biochimie, les acides α-aminés jouent un rôle crucial dans la structure, le métabolisme et la physiologie des cellules et de tous les êtres vivants connus, en tant que constituants des peptides et des protéines. Ils constituent à ce titre l’essentiel de la masse du corps humain après l’eau.» Wikipedia
« La liaison peptidique est fondamentale dans la formation des peptides, des polypeptides et des protéines. » Wikipedia
Autrement dit, si j’exerce mon esprit d’analyse, je crois comprendre que grâce à l’étude du système de fonctionnement considéré comme modèle qu’est le micro champignon qui permet à la bière de fermenter ou au pain de lever, on peut mieux comprendre les dysfonctionnements à l’origine d’un état pathologique du corps humain par l’étude comparative du comportement de leurs molécules respectives.
Vu qu’il s’agit de molécules et vu que ces molécules investissent le corps humain, l’étude des pathologies que leur dysfonctionnement génère s’appelle donc « médecine moléculaire ».
La méthode en est la technique dite de « la carte peptidique » qui permet de mettre en évidence et de visualiser comment, par ex. un petit malin prend la place d’un autre acide aminé dans certaines chaînes d’hémoglobine, les chaînes dites β, causant ainsi une l’altération de la protéine qui assure le transport du dioxygène (communément appelé oxygène) dans le sang à savoir l’hémoglobine, laquelle altération engendre un état pathologique grave et héréditaire du corps humain vu que le sang irrigue tous les organes et du coup les irrigue de façon insuffisante et/ou incorrecte.
C’est une fois qu’on a compris ce qui se passe et à quel niveau qu’on peut se poser alors la question du traitement.
Une fois qu’on sait qui fait quoi comment au niveau des molécules reste à définir comment prévenir, comment traiter, comment donner accès aux soins… aussi bien sur le plan technique, que sur le plan économique ou éthique, d’une façon qui n’est alors plus empirique quoique, sans doute pas sur tous ces plans.
@ Noblejoué | 08 juin 2017 à 19:29
Les documentaristes, les libraires, les bibliothécaires, les recherchistes orientent sur des sources et non en tant que spécialistes du contenu !
Ils se servent de : Electre, entre autres.
https://www.electre.com/ElectreHome.aspx
Vous faites une métonymie, vous confondez le contenu et le contenant.
Quant à : « insinuer », c’est vous qui le faites en rattachant à mon propos qui ne souffre d’aucune ambiguïté votre rhétorique grammaticale désignée par : question affirmative, qui n’est qu’une affirmation déguisée sous une question.
Cette technique rhétorique est connue, mais elle pose que l’insinuation est bel et bien votre affirmation.
@ Catherine JACOB | 08 juin 2017 à 21:22
Confondre à ce point anonymat et confidentialité du vote, le vote à bulletin secret, ça se pose là !
Confidentialité et secret ne sont même pas des synonymes d’anonymat !
http://www.cnrtl.fr/synonymie/anonymat
Les électeurs ne sont pas anonymes, puisque leurs noms sont émargés sur des listes électorales qu’ils contresignent. Ils ne gardent pas leur vote anonyme, mais confidentiel, secret, s’ils le souhaitent.
De plus un électeur n’est pas une source, aucune définition de la source n’indique que cela s’applique à : électeur.
Pour chercher à avoir raison, faut-il dire n’importe quoi ?
Apparemment oui !
Pour émettre une opinion, il faut au minimum savoir de quoi vous parlez et savoir d’où vous tirez votre connaissance.
Si l’article de médecine moléculaire a été écrit par Alain Soral ou Eric Zemmour, nous pouvons rire de vous aisément.
Si un article sur la protection de l’enfance a été écrit par Marc Dutroux, nous avons le droit de penser que vous seriez intellectuellement limitée !
La source dans la connaissance ne peut être anonyme !
Qui parle ?
D’où parle cette personne ?
Quelle est sa légitimité ?
Quel est son degré d’expertise ?
Quels sont ses diplômes ?
Quelle est son activité salariale ?
Qui la paie ?
Quand l’universitaire Olivier Pastré parle de l’économie et de la démocratie en Tunisie sous Ben Ali en vantant les mérites de ce dernier, il devient légitime que nous sachions qu’il est également membre de plusieurs conseils d’administration de banques d’affaires tunisiennes !
@ Elusen | 09 juin 2017 à 11:57
« Confondre à ce point anonymat et confidentialité du vote, le vote à bulletin secret, ça se pose là !
Confidentialité et secret ne sont même pas des synonymes d’anonymat ! »
Je ne parle pas de l’anonymat des électeurs, mais de l’anonymat des sources des journalistes !
En tout cas votre style me rappelle quelqu’un mais sous un autre pseudo.
@ Elusen
« Cette technique rhétorique est connue, mais elle pose que l’insinuation est bel et bien votre affirmation. »
Je n’affirme rien, j’ai cru que vous insinuiez, comme beaucoup de gens, nuance. Puisque vous dites que non, mes excuses.
« Les documentaristes, les libraires, les bibliothécaires, les recherchistes orientent sur des sources et non en tant que spécialistes du contenu ! »
Je n’ai jamais dit ça. Mais, par ailleurs, Catherine JACOB ne prétend pas non plus être spécialiste de tous les contenus.
Elle nous fait part, avec une grande franchise, de toutes ses démarches. Spécialiste du Japon qui ne se croit pas spécialiste de tout, elle fait des recherches plus ou moins liées aux sujets de notre hôte et nous livre des hypothèses…
A moins qu’il ne soit interdit de sortir de sa spécialité ? Vous semblez oublier qu’on peut faire des recherches sur sa spécialité, faire de la documentation, des hypothèses ici… Je pourrais dire aussi : des articles de journaux.
Tout le monde doit-il se plier à vos critères ?
Wikipédia, les commentaires de Catherine JACOB et bien d’autres choses peuvent avoir de la valeur sans entrer dans vos cases.
Tant mieux !
@ Elusen
Idée : défi.
Puisque vous prétendez donner des leçons, et que Catherine JACOB a brillamment relevé le gant, à vous. Pas sur le même sujet, un qui me tracasse, le gouvernement mondial.
Je voudrais que vous fournissiez le maximum de renseignements avec références sur la naissance de l’idée de gouvernement mondial, son évolution, ses liens avec tous les domaines possibles.
Si vous ne le faites pas, tant pis, la demande est moins futile qu’elle n’en a l’air, si vous le faites, merci.
@ Catherine JACOB | 09 juin 2017 à 17:00
Les sources des journalistes ne sont pas anonymes, ils savent qui elles sont !
Les journalistes ne vous communiquent pas leurs identités, vous confondez beaucoup de choses.
Dans l’absolu, vous ne faites que des métonymies.
Nous ne buvons pas un verre, mais ce qu’il y a dans le verre.
@ Noblejoué | 09 juin 2017 à 18:55
« Je n’affirme rien, j’ai cru que vous insinuiez, comme beaucoup de gens, nuance. »
« Beaucoup de gens » qui en soi ne veut rien dire !
« Cru » étrange puisqu’il y a un adage qui dit : les gens intelligents pensent, les autres croient !
1° Je ne suis pas propriétaire de Wikipédia ! C’est Wikimedia Foundation.
2° Voilà qui la finance :
https://wikimediafoundation.org/wiki/Benefactors/2015-2016
3° C’est Wikimedia Foundation qui sur Wikipédia met un avertissement général ! Pas moi !
4° « Wikipédia ne garantit pas le contenu mis en ligne »
« Cependant, Wikipédia ne garantit pas la validité, l’exactitude, l’exhaustivité ni la pertinence des informations contenues sur son site. Le contenu de chaque article peut avoir été récemment modifié, vandalisé ou altéré par une personne dont l’opinion ne correspond pas avec l’état des connaissances dans les domaines concernés, ou avec la neutralité nécessaire. »
« et donc toutes les informations lues ici sont sans aucune garantie de fiabilité à toute fin ou utilisation que ce soit. »
Il vous suffit de le lire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Avertissements_g%C3%A9n%C3%A9raux
5° Avertissement juridique
« Wikipédia ne saurait être retenu comme source fiable sur des sujets juridiques. »
« Aucune garantie ne peut être fournie sur le contenu de ces publications »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Mise_en_garde_juridique
6° Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux
« Cependant, de même que pour d’autres sujets, aucune garantie quelconque n’est offerte sur l’exactitude de ces articles. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Mise_en_garde_m%C3%A9dicale
Universalis, Britannica, The Canadian Encyclopedia donnent les noms et fonctions des auteurs, les lieux où ils exercent.
Les auteurs font donc une déclaration publique par leurs articles, ils ne sont pas anonymes, ils engagent donc leur responsabilité, leur honneur, leur probité et leur intégrité.
Aucun article de Wikipédia ne donne une telle garantie.
Et vous n’avez pas à me le reprocher, je ne suis pas responsable de Wikipédia !
Par contre vous êtes responsable de la choisir comme source !
Moi pas ! J’ai seulement attiré votre attention sur la dangerosité de ce truc.
Si vous déifiez Wikipédia, comme vous le feriez avec la Bible, ce n’est pas mon problème.
@ Elusen | 10 juin 2017 à 01:24
Dites donc Elusen, vous arrivez d’on ne sait où sur ce blog, vous mettez les pieds sur la table et vous permettez de « faire la leçon » (ainsi que vous le dites vous-même) à tout le monde sur le ton péremptoire de celui qui croit tout savoir mieux que tout le monde.
Je vous invite à faire un peu de séances de tai-chi tous les matins pendant une demi-heure. Cela vous fera le plus grand bien. Sinon il y a toujours la gélule de Tranxène pendant les crises.
Cool cool mon gars ! sinon c’est l’ulcère au bout du chemin.
@ Elusen
« Dans l’absolu, vous ne faites que des métonymies.
Nous ne buvons pas un verre, mais ce qu’il y a dans le verre ».
On pourrait aller loin comme ça : vous ne buvez pas comme vous dites ce qu’il y a dans « le verre », car le verre dont vous parlez est en fait un objet en forme de coupe et fait de verre, comme le seraient des verres de lunettes, qui ne sont pas de petites lunes, etc.
Le langage est fait ainsi, et l’on deviendrait fou si on se refusait à l’utiliser tel quel, ou comme vous le faites, si l’on reprenait les autres à chacun des usages pourtant admis et compréhensibles qu’ils en font. Sans ambiguïté du langage, notre communication équivaudrait à celle de robots et ce blog n’aurait pas lieu d’être. Une bonne encyclopédie suffirait.
Au tout début, je me suis dit que vous aviez peut-être raison, la phrase de Mélenchon est suffisamment ambiguë pour que l’on puisse affirmer : « il n’a pas vraiment traité Cazeneuve d’assassin ». Cependant, il a associé dans une même phrase, et relié par un tour de passe-passe, le nom de « Cazeneuve » au mot « assassin », lequel a peut-être voulu dire « fumeur de haschich » il y a très longtemps, donc c’est peut-être comme ça que vous l’avez compris, vous ; toujours est-il qu’il a fait naître une tout autre image dans la tête (j’espère que vous comprendrez cette expression approximative) de la majorité des gens à qui Mélenchon destinait ce vocabulaire bien (ou mal) choisi.
De même, pour en revenir à notre histoire de kwassa-kwassa, on peut ergoter sans fin : notre président n’avait peut-être pas à l’esprit le taux des noyades de Comoriens dans leurs embarcations. Toutefois le mot est connoté, et comme le président est un énarque, et qu’il a étudié la question pendant ses études, il sait très bien quelles images entremêlées le terme véhicule. Il peut maintenant dire qu’il ne s’y référait pas, qu’il voulait juste montrer qu’il savait ce qu’était un kwassa-kwassa à la différence du pékin moyen qui n’avait pas étudié la question sur les bancs de sa grande école.
Je pourrais aussi vous dire si j’étais de mauvaise foi que l’association des mots « embarcations de fortune, Méditerranée, Lampedusa » n’a rien à voir avec des images relatives à l’immigration de masse, et qu’elles évoquent les vacances d’été.
Je ne nie pas que ces associations soient en partie irrationnelles mais elles existent, ont leur raison d’être, et par ailleurs, employées dans un discours politique, par quelqu’un qui cherche à recueillir les suffrages des électeurs ou à exercer du pouvoir, elles prennent un certain sens.
Pour en revenir à Macron, il m’a téléphoné (avant d’être élu) !!!
Revenant chez moi à Paris où je ne vis que par intermittence, j’écoute un peu machinalement les messages sur le répondeur. La machine me dit d’une voix robotique « Vous avez 3 anciens messages. Message numéro 1, le lundi 18 avril 14 heures 28 ». Et voilà qu’une voix bien connue me dit « Bonjour. C’est Emmanuel Macron ». Pas de doute, c’est bien sa voix, sur mon téléphone. Il enchaîne avec fluidité : « J’ai essayé de vous laisser un message, mais apparemment vous êtes absent. Ce dimanche 23 avril est le premier tour de l’élection présidentielle, et j’aimerais vous en parler personnellement » (Wow, PERSONNELLEMENT !). « Si vous êtes intéressé, me fait-il savoir, vous pouvez appeler le 09- …., je répète le 09- … ». Suit, en guise de conclusion, un petit couplet pédagogique bien normal de la part d’un futur président : « Sinon, et quoi qu’il en soit, n’oubliez pas de voter quand même ». Et le disque s’arrête. Suit le message numéro 2.
Je dis à ma petite-fille tout juste débarquée des USA « Le président de la République m’appelle, il voulait me parler personnellement » « Wow », fait-elle. Je tempère son enthousiasme : « C’est un disque, sans doute, et maintenant qu’il a été élu, je crains qu’il n’ait plus le temps de me parler personnellement, même s’il en mourait d’envie, la preuve il répond lui-même au standard de l’Élysée, et commence toujours par dire aux gens « Vous allez bien ? Ça va ? ». Je demande alors à ma petite-fille si Clinton et Trump ont laissé des messages téléphoniques avant les élections américaines. Elle me répond « Chez nous ce sont seulement leurs partisans. Là, c’est super-intelligent ». Elle a 14 ans, et un préjugé favorable vis-à-vis de la France.
@ Elusen
« Si vous déifiez Wikipédia, comme vous le feriez avec la Bible, ce n’est pas mon problème. »
Je ne déifie… rien. Un autre ton ! Mais j’estime qu’on peut tout utiliser avec des précautions.
Au fait, gros malin, si je déifiais Wikipédia,
« « Beaucoup de gens » qui en soi ne veut rien dire !
« Cru », étrange puisqu’il y a un adage qui dit : les gens intelligents pensent, les autres croient ! »
Eh bien, si j’ai fait, paraît-il, erreur une fois question allusion, vous m’avez, là, clairement traité de non intelligent. Niez-le ou pas, tout le monde peut le lire tandis que je ne peux, ni ne veux d’ailleurs, le pardonner.
Ni que vous vous êtes défilé. Catherine JACOB a fait une recherche avec des références. Vous n’avez pas été capable de la même démonstration. Catherine JACOB 1, Elusen 0.
Vous prétendez avoir des compétences sans les montrer, vous êtes donc inutile voire pire en faisant espérer que vous ayez une utilité quelconque alors que non. Paresse, incompétence, coquetterie, lâcheté, comment savoir et qu’importe ?
Et que faire pour essayer de masquer vos tares ? Agresser. Il paraît que la meilleure défense, c’est l’attaque, mais vous ne convainquez personne.
@ Elusen
« Au fait, gros malin, si je déifiais Wikipédia »
Tiens, j’ai oublié la suite…
Si je déifiais Wikipédia, donc, je ne chercherais, ou plutôt si j’avais un chercheur auto-certifié supérieur comme vous, je ne lui demanderais pas de faire de la recherche – la plus large et la plus pointue cela va sans dire – sur le problème d’un éventuel futur gouvernement mondial !
Quelque chose de crucial que vous ne méritez pas que je vous explique vu votre attitude.
En fait, vos réponses ultérieures me font me féliciter que vous ne m’ayez pas aidé… Certes, comme je l’ai dit, on peut faire son miel de tout. Il le faudrait dans l’idéal.
Mais j’ai, comme chacun, mes limites. Mes dénigreurs ne sont pas mes fournisseurs.
@ Lucile | 10 juin 2017 à 11:08
N’essayez point de faire de la linguistique si vous ne la maîtrisez pas, cela en devient pathétique !
Si vous ne maîtrisez pas le signifiant et le signifié autant ne rien affirmer !
Les phrases à l’emporte-pièce, creuses et vides de sens :
« Le langage est fait ainsi, et l’on deviendrait fou si on se refusait à l’utiliser tel quel » tentant malhabilement de mélanger linguistique, grammaire, définition de mots, sens originel des mots, évolution du mot et psychiatrie, sans aucun rapport avec la métonymie, c’est du grand n’importe quoi !
« Le langage n’est pas ainsi fait » le langage est une construction, une invention, un consensus !
« Ainsi fait » relèverait de l’ordre du divin, de la nature, il serait apparu comme ça tout seul !
Le langage nécessite deux personnes au minimum, d’où un consensus.
« Assassin » est un mot avec plusieurs définitions et non une seule.
Dire le mot comme ça tout seul, faites-le dans la rue : « assassin » ; tout le monde va vous regarder en se disant c’est quoi son problème à elle.
Prononcer un seul mot, pose les questions :
– à qui elle s’adresse ?
– de quoi elle parle ?
– pourquoi elle nous interpelle ?
Donc ce qui poserait un problème avec le propos de l’individu, ce n’est pas le mot, mais nécessairement la phrase !
Quant à kwassa-kwassa, si vous n’avez rien d’autre à faire de vos journées, c’est insignifiant en ce qui me concerne !
Puisque sa plaisanterie portait sur l’usage du kwassa-kwassa et non sur les morts !
@ Achille | 10 juin 2017 à 08:22
« Dites donc Elusen, vous arrivez d’on ne sait où sur ce blog, vous mettez les pieds sur la table et vous permettez de « faire la leçon » (ainsi que vous le dites vous-même) à tout le monde sur le ton péremptoire de celui qui croit tout savoir mieux que tout le monde. »
N’oubliez jamais que tout peut vous être retourné !
Vous venez d’où vous ?
Vous intervenez publiquement, alors que personne ne vous a rien demandé, tout comme l’auteur du blog, ainsi qui se voudrait donneur de quelque chose ?!
Vous prenez la parole publique, il devient légitime que des personnes vous répondent.
« …tout savoir mieux que tout le monde », ainsi vous ne sauriez rien mieux que personne.
Souvenez-vous de l’effet boomerang !
@ Noblejoué | 10 juin 2017 à 18:22 @
Détourner l’attention n’y change rien !
Changer constamment de sujet pour tenter de perdre l’autre, c’est une technique connue, et quand cela ne fonctionne pas l’on fait appel à l’injure, puis quand l’injure ne fonctionne toujours pas, l’on fait des attaques à la personne.
Votre Catherine JACOB fait ce qu’elle veut, mais rien ne m’oblige à jouer avec elle !
Subir l’autre, ne serait-ce point la définition du viol ?
Vous en semblez l’adepte, vu le nombre d’injures que vous employez, la bouche sale et les mains pour taper sur le clavier !
Wikipédia est la propriété de Wikimedia foundation.
Veuillez apporter la preuve du contraire.
Wikimedia Foundation indique sur son site que tout le contenu est certainement faux !
Que son contenu n’est pas fiable et qu’il ne peut pas servir de référence.
Veuillez apporter la preuve que ce n’est pas écrit !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Avertissements_g%C3%A9n%C3%A9raux
@ Elusen
« Détourner l’attention n’y change rien !
Changer constamment de sujet pour tenter de perdre l’autre, c’est une technique connue, et quand cela ne fonctionne pas l’on fait appel à l’injure, puis quand l’injure ne fonctionne toujours pas, l’on fait des attaques à la personne. »
C’est exactement ce que vous faites. Le reste ne mérite même pas qu’on y réponde.
@ Lucile
@ Achille
Le pompon, c’est quand Elusen écrit :
« Vous intervenez publiquement, alors que personne ne vous a rien demandé, tout comme l’auteur du blog, ainsi qui se voudrait donneur de quelque chose ?! »
Je lis bien ou il dit que personne n’a rien demandé à notre hôte ? Et à lui, alors ? Mais qu’il se fasse son blog à lui – avec références ?
Je dois dire que j’avais peur qu’à cause de ce triste sire, Catherine JACOB parte, ou du moins ne nous fasse plus un complément agréable et personnalisé à France Culture et autre choses semblables… Mettre en doute mon intelligence, et cela l’air de ne pas y toucher, en plus, m’a encore plus dégoûté. Ce qu’il y a de positif dans cette affaire (faut-il toujours chercher du positif ?) c’est que vous parveniez à garder votre calme, l’un par la raison, l’autre par l’humour. Bravo, et bon courage si vous continuez à lui répondre.
@ Noblejoué | 11 juin 2017 à 22:56
Toute personne qui prend la parole publique doit obligatoirement accorder aux autres un droit de réponse.
Quelqu’un qui prend la parole publique alors qu’il n’a pas été sollicité, c’est plutôt lui qui se pose en donneur de ce qui vous plaira.
Une personne prend la parole publique, elle doit admettre que d’autres lui répondent.
Que vous et d’autres souhaitiez interdire un droit de réponse indique, sans détour, que vous êtes les seuls donneurs de quelque chose.
Ce que cela marque sociologiquement, c’est qu’il y a bien des xénophobies, un blog fonctionnant comme une tribu, un clan, une secte, avec ses rites primitifs, ses petits chefs, ses kapos, l’étranger doit être éliminé, il doit se taire, se terrer : « nous sommes ici chez nous ! ».
@ Noblejoué | 11 juin 2017 à 22:56
Il est peu probable que je continue à répondre au sieur Elusen, tout comme j’ai renoncé à répondre aux commentaires de certains intervenants de ce blog qui nous font part de leurs obsessions viscérales avec moult liens émanant d’officines douteuses et qui s’en prennent avec agressivité à quiconque a l’outrecuidance de les contredire.
D’une façon générale je n’aime pas les excités. Ceci étant, rien ne serait plus ennuyeux qu’un blog dans lequel il n’y aurait pas de petits différends. Ce blog est relativement hétérogène et permet d’assister à quelques échanges chauds-bouillants de temps en temps. Quand l’argumentation sait dépasser l’insulte c’est plutôt intéressant.
@ Noblejoué
Antoine Culioli, linguiste qu’Elusen connaît certainement au moins de nom, mais dont je ne pense pas qu’il ait suivi les cours, fait remarquer que « la compréhension est un cas particulier du malentendu ».
Eh bien entre Elusen et moi, l’écart n’est pas comblé, le malentendu persiste. Sans doute une question d’encodage de sa part et de décodage de la mienne. Ou peut-être, comme le dit encore Antoine Culioli, de l’idée qu’il se fait, en nous balançant ses énoncés, de lui-même et des personnes qui le lisent. Et après ?
Comme le dit encore Culioli, il n’y a jamais d’expression parfaite pour dire quoi que ce soit, en plus dans le cas présent, la machine a des ratés ; on « ajuste » et on « calfate » tant qu’on espère que ça peut s’arranger. Ensuite, on laisse tomber…
Pourquoi s’inquiéter de ce trait d’humour ?
Ce n’était nullement dû à l’état de grâce ou à un excès psychologique quelconque, ni du Sarkozy, ni du Hollande, mais du français tout simplement.
Notre PR est français, et comme tout Français, franchouillard dans son humour de comptoir !
C’est rassurant… ou inquiétant… c’est selon 😀
@Elusen
« Ce que cela marque sociologiquement, c’est qu’il y a bien des xénophobies, un blog fonctionnant comme une tribu, un clan, une secte, avec ses rites primitifs, ses petits chefs, ses kapos, l’étranger doit être éliminé, il doit se taire, se terrer : « nous sommes ici chez nous ! ». »
Mazette !!
Je vois très bien Philippe Bilger en chef de clan vêtu d’un pagne et procédant à des sacrifices humains pour détourner la main (parfois) funeste du destin s’abattant sur sa tribu…
Faites attention à vous !!
On ne se moquera pas d’Elusen.
Nous sommes devant un cas de scriptomanie compulsive de type paranoïaque procédurier.
Le sujet en proie à ce trouble obsessionnel du comportement se jette sur sa plume pour nous prouver que la terre est carrée.
Encore aujourd’hui, les services de l’Élysée reçoivent des courriers d’hurluberlus qui de Pompidou à Hollande formulent des plaintes sur un problème de murs mitoyens avec des pommes qui tombent de l’autre côté. Pendant quarante ans, ils écrivent.
Consultation gratuite.
Ne pas me remercier.
@ caroff | 12 juin 2017 à 10:35
M. Philippe Bilger a appartenu à un corps de l’État qui exigeait que l’on porte une tenue vestimentaire particulière, et que l’on suive des rituels singuliers.
Ouvrir un blog, c’est aussi avoir un fan-club avec tous ses rituels, en l’occurrence les groupies qui attendent qu’il se jette dans la foule du haut de son estrade où 73 ans nous contemplent.
Crowd Surfing, ou comme un oiseau : https://youtu.be/roPQ_M3yJTA?t=184
@ Savonarole | 12 juin 2017 à 13:45
« Nous sommes devant un cas de scriptomanie compulsive de type paranoïaque procédurier. »
Génial, de la psychiatrisation, donc poser un diagnostic ici, ne serait-ce point un exercice illégal de la médecine, voire une injure ?
« Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure. » art. 29 loi de 1881.
En précision, ce concept en psychiatrie ou en psychanalyse n’existe pas : scriptomanie compulsive. Se poser comme expert en affirmant des concepts qui n’ont jamais été théorisés par la psychiatrie ou la psychanalyse, nous pouvons parler ici d’escroc !