Dorénavant il ne s’agit plus seulement de régler les comptes, le fléau éradiqué, mais on sent monter au fil des jours une humeur partisane, bassement politicienne, dont je persiste à penser qu’elle nous détourne de l’essentiel qui est d’être solidaires et d’avoir confiance en ceux qui sont aux manettes pour notre santé et notre vie.
Certes, je suis heureux de la réhabilitation de Roselyne Bachelot et du constat que Xavier Bertrand a été exemplaire, lors de son mandat ministériel, sur le plan de la confection de masques puisque nous en avions à profusion jusqu’en 2013 (France Info).
Je ne suis pas étonné, en revanche, quand on apprend qu’avec Marisol Touraine le ciel s’est assombri et que des décisions aberrantes ont été prises, notamment de couper court à notre politique d’autonomie pour le matériel médical.
Je ne suis pas non plus totalement serein en relevant que des personnalités qui me semblent incontestables aujourd’hui – par exemple Olivier Véran et Jérôme Salomon – n’avaient pas pu ignorer l’état de notre impréparation si une épidémie survenait. Olivier Véran était rapporteur général à l’Assemblée nationale de la commission des Affaires sociales de 2017 à 2020 ; Jérôme Salomon était conseiller chargé de la sécurité sanitaire auprès de la ministre de la Santé Marisol Touraine de 2013 à 2015.
Dans le registre médiatique, alors qu’on se livre à une comparaison de mauvais aloi entre les « sachants » médecins les plus souvent sollicités, je ne peux pas dire que je suis marri de voir un Michel Cymes décrié par ses confrères et au contraire un Gérald Kierzek apprécié par tous. J’ajouterai le professeur Philippe Juvin qui a des excuses pour ne pas se mettre sans cesse en pleine lumière puisqu’au quotidien il n’est que le patron du service des urgences à l’hôpital Pompidou !
Je vais oser mettre en rapport le fait que chaque Français, dans le domaine frivole du football, est un sélectionneur en chambre persuadé de pouvoir en remontrer à Didier Deschamps et que, face à l’ampleur tragique du coronavirus, chacun se pique d’être un médecin, pressé d’apporter ses lumières de profane et tellement sûr de lui-même qu’il se permet de juger, d’évaluer, d’arbitrer, de choisir ou de discriminer et, pire, de traiter avec condescendance les experts, les professeurs, les thérapeutes dont l’expérience professionnelle plaide pourtant pour eux et devrait conduire leurs contradicteurs à plus de modestie.
Mais faut-il considérer que les drames et les angoisses au quotidien sont tels que n’importe qui a l’impudence, l’arrogance et la conviction qu’on attend désespérément son avis et son point de vue ? Aussi bien sur les commentaires de mon blog que sur Twitter ainsi que dans la sphère de l’audiovisuel, je suis parfois effaré par la tonalité inquisitrice et stigmatisante d’opinions qui n’ont pour elles que d’avoir la liberté et l’irresponsabilité de l’amateurisme et de l’ignorance.
Tous les Français sont devenus médecins. Ils se disputent, s’affrontent, se contredisent, dénigrent, vitupèrent, se moquent, mettent en cause les prétendus incompétents au nom d’un savoir absent. Justiciers au petit pied, ils se parent d’une aura personnelle qui les légitimerait par essence. L’union nationale est d’abord dans cet unanimisme qui fait croire à chaque citoyen qu’on a besoin de lui et que les professionnels n’attendent que lui.
On les applaudit chaque soir à 20 heures mais je vais finir par croire qu’on s’applaudit soi-même.
« Certes je suis heureux de la réhabilitation de Roselyne Bachelot et du constat que Xavier Bertrand a été exemplaire, lors de son mandat ministériel, sur le plan de la confection de masques puisque nous en avions à profusion jusqu’en 2013. »
Saluons, en effet, Roselyne Bachelot.
Je m’étais fait vacciner et plusieurs de mes proches qui sont soignants avaient fait de même. Nous n’avons jamais pensé qu’elle en avait trop fait, bien au contraire.
…chacun se pique d’être un médecin, pressé d’apporter ses lumières de profane et tellement sûr de lui-même qu’il se permet de juger, d’évaluer, d’arbitrer, de choisir ou de discriminer et, pire, de traiter avec condescendance les experts, les professeurs, les thérapeutes dont l’expérience professionnelle plaide pourtant pour eux
Sauf qu’en la matière qui nous préoccupe, à part peut-être un très petit nombre de chercheurs et de médecins qui se penchent depuis peu sur le Covid-19 ou qui bénéficient de l’expérience acquise sur des virus du même type, il faut reconnaître que la majeure partie des médecins, dont ceux qui s’occupent plus de politique que de médecine ou qui paradent sur les plateaux TV, n’en savent guère plus que les Français ou du moins ceux qui essaient de s’informer auprès de sources sérieuses, sans pour autant se mettre à pontifier de façon péremptoire.
Et pourquoi par exemple un médecin comme le Pr. Raoult est-il quasiment traité de charlatan par ses confrères, en dépit de ses références, alors qu’ils ne peuvent présenter pour l’heure des résultats similaires à ceux qu’il a obtenus ?
Enfin, quand il est question de choisir son médecin de famille, chacun de nous est capable de faire le tri entre les bons médecins et les moins bons – euphémisme – sans l’être lui-même…
Nous sommes complètement timbrés semble-t-il, en ce moment, parle un patron des soins privés, dont les urgences tournent à 30 % de leur capacité. Il explique qu’ils disposent de 130 lits de réanimation et il attend ! attend ! attend ! alors que ses voisins du public sont débordés.
ET ÇA NE COÛTERA PAS UN CENTIME DE PLUS AUX PARTICULIERS, QU’À L’HÔPITAL PUBLIC, il tient à le préciser.
C’est la deuxième fois que je l’entends dans cette émission, il ne parle d’aucune communication/coordination entre public/privé… Au fou ! par les temps qui courent…
Il précise aussi que si vous faites le 15, demandez à aller dans une clinique privée, c’est son message (émission des GG).
Ils ont toutes les compétences en plus ! J’imagine qu’il n’est pas le bricolo du dimanche, le professeur Chabrier non plus aussi.
Désespérant ! si cela s’avère ainsi, problème d’ego du public/privé, jalousies ? que sais-je. Les comptes devront être mis sur la table cela commence à bien faire, on déploie l’armée pour 30 lits il en a le triple qui attendent.
Il a déjà alerté la semaine dernière – ce n’est pas un scoop -, on me souffle son nom, Lamine Gharbi, peu connu du grand public :
« Lamine Gharbi vient d’être réélu président de la Fédération nationale de l’hospitalisation privée, qui regroupe 1 000 cliniques et hôpitaux en France.
Le président du groupe régional Cap santé, dont le siège est à Pézenas dans l’Hérault et qui compte entre autres la clinique Saint-Jean, à Montpellier, est reconduit pour un nouveau mandat de trois ans. Il a été élu avec 97 % des suffrages exprimés, pour un très important taux de participation de 81 %.
Marié, père de cinq enfants, Lamine Gharbi, 53 ans, avait été élu une première fois à la présidence de la FHP en juin 2014. Il est l’interlocuteur des pouvoirs publics, et notamment des ministres de la Santé, pour tout ce qui concerne l’un des secteurs économiques les plus importants. Notamment sur l’ex-région Languedoc-Roussillon, qui compte pas moins de 80 établissements privés.
Karim Maoudj »
https://www.midilibre.fr/2017/06/27/cliniques-privees-lamine-gharbi-reelu-a-la-tete-de-la-federation-nationale,1529114.php
Un autre médecin explique qu’il faut accélérer, quand on a certains moyens allons vite ! Il a cité le serment d’Hippocrate, arrêtons de tourner en rond !
Tout d’un coup cela bouge et pas par le pékin du coin des scientifiques qui doivent en avoir assez de la parole lénifiante de certains pontes et qui veulent simplement avancer ; avancer ! c’est pas compliqué. Il a cité les testés au niveau de l’Europe, que de temps perdu semblent-ils dire ceux qui poussent à la roue.
Merci M. Bilger pour ce billet qui me donne un peu de nouvelles de l’incorrigible microcosme parisien. Je n’écoute plus les nouvelles relatives au virus sras-covid2. Obligé d’aller voir mon médecin généraliste, elle m’a appris que trois généralistes étaient déjà contaminés dans ma ville. C’était la semaine dernière.
Sinon, je suis abonné à la chaîne YouTube de la réanimation « MIR » de l’hôpital Cochin. Là sont les vrais professionnels qui n’ont pas le temps d’écrire des livres et d’en faire la promotion dans les media.
Dans ma famille, mes grand-parents qui ne sont plus, nous avons des souvenirs de la grippe espagnole de 1919, transmis de bouche à oreille. Elle n’avait d’espagnol que le nom, elle a tué un terrien sur dix.
Wikipédia est un media de bisounours pour enfants gâtés qui ont besoin d’être rassurés. En Espagne, pendant la pandémie de grippe, les hommes fiévreux étaient obligés d’enterrer eux-mêmes leurs enfants qu’ils n’avaient de toute manière pas déclarés. Pas le temps, trop de travail, les fiers Ibères se sont débrouillés.
Que penser des statistiques indiennes, africaines ou chinoises, si ce n’est qu’elles sont archifausses ?
J’ai envie de défendre « les gens », contre « les sachants ».
L’opinion est ce qu’elle est, elle opine et elle pinaille, et si ça fait du bien aux gens de discuter et de donner leur avis, ce n’est pas grave ; cela leur rend l’inquiétude et l’impuissance supportables. Ça fait du bien aussi de se servir de ses méninges, même si c’est de façon tâtonnante. Enfin on a envie de savoir ce que les autres pensent, de grappiller des informations, de se forger une opinion. Comment pourrait-il en être autrement ?
Il nous reste ça. Le gouvernement fait ce qu’il veut en ce moment, c’est peut-être un bien, et la plupart d’entre nous, nous obéissons, certains par conviction, ou par instinct, et d’autres par nécessité mais non sans nous poser des questions sur l’efficacité des décisions gouvernementales.
Cette entrée « en guerre » sans moyens de protection élémentaires ni de détection de l’ennemi a quelque chose de stupéfiant, le plus stupéfiant étant d’entendre les sachants nous persuader que ce matériel « ne sert à rien ». D’où l’impression pas nécessairement fausse qu’on nous influence sous prétexte de nous informer.
N’oublions pas non plus qu’il y a un peu plus d’une semaine, le sommet de l’État nous enjoignait d’aller voter comme si de rien n’était. Et maintenant, on sanctionne les inconscients qui se promènent sur une plage déserte. Tous à la niche.
Il serait bon par conséquent que les décideurs et les sachants adoptent un profil bas, et n’emploient pas un vocabulaire trop vexant par rapport aux gens qui s’interrogent et cherchent à définir par eux-mêmes quel comportement adopter. « Les gens » qui font des provisions ne « dévalisent pas », ils achètent. Ils ne « se ruent » pas, ils font leurs courses. Il faut avoir fait les courses régulièrement une fois par semaine pour une famille de 4 personnes pour comprendre qu’un chariot plein pour 56 repas, 7 petits déjeuners, et quelques lessives n’a rien d’excessif.
Quant aux médecins, il y en a de bons, et il y en a de moins bons. L’usage excessif d’anti-inflammatoires n’a pas été inventé par les patients. Il fallait se battre il n’y a pas si longtemps pour y couper, même chez les dentistes. On a aussi beaucoup fait baisser le cholestérol à coups de médicaments dont on nous dit maintenant qu’il ne fallait pas en prendre. Pas étonnant que ces revirements fassent parler dans les chaumières, et que les citoyens cherchent à discriminer. L’impression que les « sachants » cherchent à influencer nos comportements et notre opinion autrement qu’en nous informant n’est pas totalement infondée.
Quant aux médias, ils sont particulièrement bavards, mais c’est aussi leur métier. Il y a du bon, il y a du mauvais, à nous de ne pas tout ingurgiter comme parole d’Evangile. Là encore tant mieux si les Français tentent de discriminer et d’opposer des contre-arguments. Les débats publics ou privés ne peuvent pas faire de mal. Plutôt que de les dénigrer, il vaut mieux que ceux dont le rôle est d’informer apportent des informations exactes, et que ceux qui prennent les décisions dont dépendent des vies humaines et qui nous somment d’obéir aveuglément nous donnent des arguments solides.
Il serait bon aussi que la privation de liberté soit considérée comme un mal nécessaire plutôt qu’une bonne chose.
Dans le confinement, méditons !
« Dans les cas de catastrophe nationale, je pense qu’il devrait être interdit de faire des articles pour montrer à quel point on est intelligent ».
« Être confiné chez soi et montrer du doigt les responsables, je trouve cela totalement indécent ».
https://www.lepoint.fr/politique/jean-francois-kahn-etre-confine-et-montrer-du-doigt-les-responsables-c-est-indecent-21-03-2020-2368096_20.php
« Vos gueules, les mouettes ! » film français de Robert Dhéry, sorti en 1974.
« Certes Je suis heureux de la réhabilitation de Roselyne Bachelot » (PB)
C’est une plaisanterie ! Réhabilitée pour avoir commandé des masques ! Ce qui est une énormité, commander des masques, c’est comme avoir de l’eau au robinet pour les soignants d’un pays la question n’est pas là, il faut aller plus loin, pourquoi un produit stratégique commun n’est pas disponible, la Corée du Sud n’en manque pas et on ne décore pas son ministre de la Santé pour autant.
Gardons la tête froide et les vraies valeurs, les broutilles ne comptent pas.
Attachons-nous aux réalités, manquements, déficiences.
Ce qui n’a rien à voir avec le fond… une commande imbécile de vaccins.
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@ Achille (avec qui je suis pleinement d’accord)
Je co-signe avec Achille, le Lucide :
« Le compte est bon ou à peu près.
Roselyne Bachelot tient sa revanche. Elle qui avait été critiquée pour sa gestion de la grippe aviaire quand elle était ministre de la Santé, se voit aujourd’hui encensée pour avoir commandé un milliard de masques chirurgicaux et 700 millions de masques FFP2 (les plus filtrants).
Elle oublie juste de dire que la critique portait essentiellement sur la commande de 94 millions de doses de vaccin contre la grippe H1N1 qui, pour la plupart, ont soit été données à l’OMS, soit incinérées.
Il est vrai que dans la situation actuelle, on se rend compte que mieux vaut gaspiller que trop économiser. De toute façon c’est pas cher, c’est l’État qui paie…
Sacrée Roselyne ! »
Et en plus avec humour et élégance, Achille, vous avez raison – du moins pour ma part – Roselyne qui serait devenue une visionnaire ? Le rêve est en marche, bientôt Roselyne de Soubirous… N’IMPORTE QUOI !
Pour votre prochaine visite à Lourdes, je vous présenterai celui qui a été recruté par Monsieur Rugby et son frère Maurice, si les atermoiements de ceux qui nous gouvernent nous permettent de rester en bonne santé.
D’ailleurs je tonds toujours ma pelouse avec les masques du H1N1, principe de précaution de ma part, j’ai le nez qui coule avec la poussière d’herbe.
Dans le cas présent cela fait 5 mois sans vaccin et ceux qui proposaient commencent à peine à être entendus. On vit une époque formidable ! Les gonfleurs d’hélices pour nous piloter.
Les Français ne sont pas médecins et bien souvent font de l’automédication à tort et à travers.
Mais il y a aussi des médecins, ayant le titre, qui se comportent comme des triples buses, comme vous le notiez pour Marisol Touraine !
Concernant le Plaquenil ou la Nivaquine que préconise le Docteur Didier Raoult :
« Alors qu’il était vendu librement en pharmacie depuis des lustres, ce produit courant a été de surcroît classé le 13 novembre dernier parmi les « substances vénéneuses » – c’est-à-dire nécessitant une ordonnance médicale – par un décret du ministre de la Santé, Agnès Buzyn, alors que l’épidémie se propageait. Dans cette affaire, Kafka n’est pas loin. » Ivan Rioufol
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/03/covid-19-marseille-defie-letat.html
Quant à Michel Cymes, le médecin pipole-showbiz, espérons qu’il passera aux oubliettes rapidement.
Vous connaissez surement cette histoire du petit garçon qui criait au loup Philippe Bilger.
Sans vouloir incriminer Roselyne Bachelot, qui, n’en doutons pas, a voulu (trop) bien faire, elle est sans doute à l’origine du manque de vigilance qui a suivi les dispositions qu’elle avait prises à l’encontre du virus H1N1.
Sur les 94 millions de doses qu’elle avait commandées, seuls 6 millions ont été utilisés.
Il est vrai qu’elle a fait preuve d’une grande maladresse en obligeant les personnes qui voulaient se faire vacciner à aller dans des centres de vaccination prévus à cet effet, alors qu’il eût été bien plus simple et efficace de laisser cette opération aux médecins traitants.
Suite au fiasco de cette opération, le mal était fait. La grippe a disparu avec l’arrivée de la belle saison et bien sûr, les critiques n’ont pas manqué de pleuvoir sur la ministre.
Quand s’est manifesté le coronavirus en Chine en janvier dernier, qui alors pouvait prédire que celui-ci ferait de tels ravages ? Même les meilleurs spécialistes en virologie, épidémiologie, infectiologie n’ont rien vu venir.
Pire, tous s’accordaient à dire qu’il s’agissait d’un virus de la grippe, certes virulent, mais qui serait contenu en quelques semaines comme le virus H1N1.
Reconnaissons toutefois qu’elle avait eu raison pour les masques qui font cruellement défaut aujourd’hui aux personnels soignants et professions amenées à être en contact direct avec la population.
Mais les masques par eux-mêmes ne suffisent pas. Encore faut-il que la population respecte les prescriptions qui évitent la propagation du virus, ce qui semble encore mal accepté si l’on en croit les images des badauds qui prennent l’air au moindre rayon de soleil.
« J’ai lu les 3 derniers CR du conseil scientifique j’ai remarqué que le virologue #BrunoLina s’était fait excuser alors j’ai regardé sur le net.
Voilà ce qu’il avait dit en janvier. Est-ce que ceci explique cela ?
#covid19 ##coronavirus » Un internaute
LYON : le virologue Bruno Lina rassurant concernant le coronavirus chinois.
https://twitter.com/Girchris/status/1242064357548339204
« Nous ne sommes pas face à un virus extrêmement dangereux »… dixit Bruno Lina
@ Exilé | 23 mars 2020 à 11:35
« Enfin, quand il est question de choisir son médecin de famille, chacun de nous est capable de faire le tri entre les bons médecins et les moins bons – euphémisme – sans l’être lui-même… »
Euhhh ! dans l’immédiat, lorsque votre médecin de famille vous quitte pour de très bons motifs comme celui de prendre sa retraite, vous ramez pendant des mois avant de trouver un médecin qui accepte de devenir votre médecin référent.
Et ceci grâce au numerus clausus de la fin de première année des études médicales dont nous subissons les catastrophiques résultats, voulus aussi bien par les énarques que les médecins en activité qui protégeaient ainsi leur pré carré.
Alors « choisir » un médecin « référent » – car le « médecin de famille » n’existe plus depuis très longtemps – en faisant le tri devient impossible !
Quant au Professeur Raoult, dénommé « star » par un de ses professeurs adjoints hier soir vers 23h00 sur LCI… permettez-moi d’émettre quelques réserves. Un tel spécialiste qui annonce des résultats sur une vingtaine de patients sans avoir aucunement suivi les procédures adaptées avec placebo etc. questionne le non-médecin que je suis !
Les évaluations engagées à Paris Lyon et ailleurs dans un essai clinique européen « Discovery » auront une autre valeur probante que ses annonces !
http://www.slate.fr/story/188601/coronavirus-covid-19-premieres-esperances-traitement-medicaments
Que tous nous souhaitions qu’il ait raison avec son traitement miracle à base de chloroquine qu’il semble ressortir à chaque épidémie, ne m’empêche pas de penser que ???
Il est vrai qu’il est maintenant rejoint par le Professeur Juvin qui est si souvent sur TV et radio… mais c’est un politique qui sait également ne pas s’oublier quand c’est utile.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-garenne-colombes-juvin-le-maire-accorde-un-permis-de-construire-l-habitant-juvin-l-attaque-08-11-2019-8189442.php
https://www.mediapart.fr/journal/france/081119/un-maire-lr-des-hauts-de-seine-s-auto-attaque-en-justice-et-empoche-le-pactole?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
En attendant, et si j’ai bien compris, l’unité du Professeur Raoult est ouverte aux tests sur la population qui se déplace à Marseille et 300 personnes, sans aucun respect des règles prophylactiques avant l’intervention de la police, étaient agglutinées ce matin pour se faire tester.
https://www.lci.fr/sante/video-chloroquine-covide-19-coronavirus-pandemie-traitement-des-files-d-attente-devant-l-institut-ou-travaille-le-professeur-raoult-a-marseille-2148843.html
Élévation
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
(Charles Baudelaire)
@ Giuseppe | 23 mars 2020 à 13:40
Et attendez la suite qui va venir. J’ai mis la seconde couche ! 🙂
Christian Estrosi a eu droit à un traitement de faveur (Chloroquine prise rapidement). Le citoyen lambda doit rester confiné chez lui avec une boîte de paracétamol. Pas le droit à une radio.
Quand vous avez de la chance, votre médecin traitant vous ausculte. Sinon, débrouillez-vous avec la téléconsultation. Pour vérifier si vos poumons sifflent ou sont en grande difficulté, difficile de le faire à distance…
Moralité : si vous n’êtes pas fils ou fille d’archevêque, c’est marche ou crève !
L’un de mes amis a eu le coronavirus et il a passé une nuit extrêmement difficile à son domicile. Plus de 39 de fièvre, sueurs abondantes, impossibilité de bouger etc. Très flippant !
Les grands pontes de ce pays auront le respirateur à disposition à proximité de leur chambre.
@ Giuseppe
Si nous devons faire appel à notre mémoire, qu’elle ne soit pas sélective pour être objectif.
N’oublions pas :
La loi Bachelot « Hôpital, Patients, Santé et territoires » ou la double privatisation de l’hôpital public.
https://npa2009.org/content/la-loi-bachelot-%C2%AB%E2%80%89h%C3%B4pital-patients-sant%C3%A9-et-territoires%E2%80%89%C2%BB-ou-la-double-privatisation-de-l%E2%80%99h%C3%B4
« Tous les Français sont devenus médecins. Ils se disputent, s’affrontent, se contredisent, dénigrent, vitupèrent, se moquent, mettent en cause les prétendus incompétents au nom d’un savoir absent. »
Au regret de vous signaler que les médecins eux-mêmes divergent, dénigrent leurs confrères, bref s’affrontent dans une cacophonie organisée par les chaînes d’info en continu. Tout à l’heure une médecin à la Pitié a vivement dénigré le Pr Raoult et sa décision d’utiliser la Chloraquine couplée à la prise d’un antibiotique à large spectre.
Un autre soutient l’inverse la veille. Bref ce ne sont pas les Français qui au nom d’un savoir absent seraient coupables de s’aligner sur une position qui n’a rien de commune !
Ce sont les spécialistes, experts plus ou moins formels qui se prononcent (cf les médecins généralistes qui sont gentils pour la plupart, mais incompétents dans ce domaine si particulier) à tort et à travers.
Cymes et autres (dont des urgentistes !) racontent ce qui leur chante par la tête ou plutôt parlent en fonction de ce que leurs copains vont penser d’eux !!
Et que dire de Jérôme Salomon le DGS qui pense que le port généralisé du masque n’est pas une option parce qu’il n’y en a pas à distribuer !!
Et que dire du ministre Véran qui parle en tant que ministre mais pas en tant que praticien.
Et que dire de Sibeth Ndiaye qui est prête à soutenir que le soleil tourne autour de la terre si Macron le lui demande !
Dans ces conditions, comment les Français, y compris ceux qui ont une culture scientifique, ne seraient-ils pas amenés à construire, avec BON SENS, leur propre opinion ?
M. Bilger, j’aime bien votre analyse mais néanmoins, je voudrais dénoncer une nouvelle mutation du virus de la bien-pensance dans le milieu des médias.
Je prendrai l’exemple du problème du jogging.
En effet, on veut l’interdire mais sur quels critères : à aucun moment, on ne nous donne une explication scientifique. En faisant mon jogging, j’ai pu rencontrer entre 4 et 5 sportifs (8 dimanche) dans mon quartier en 20-30 mn sur un petit stade mis à disposition à 200 m de chez moi. Nous n’avons aucune difficulté à nous éloigner les uns des autres vu l’espace disponible. Et je pense qu’en province ce cas de figure est la règle, même dans la rue.
Dans le même temps, lorsque je vais une fois par semaine faire mes courses, j’ai pu côtoyer pendant 30 mn, de très près, des clients, des employés remplissant les rayons et faire une queue de 20 mn pour rentrer et sortir en caisse, ce, à 1m de distance, cette fois sans danger selon les normes actuelles. Je n’ose évoquer le vote de dimanche dernier.
Aucune explication scientifique ne tiendrait donc pour invoquer le retrait de la pratique sportive individuelle, sauf à admettre que le virus circule dans l’air (ce qui est faux) mais ce qui annulerait toute notion de confinement alors inutile : n’ouvrez plus les fenêtres, bouchez les aérations, stoppez les VMC (ventilation mécanique contrôlée)… finalement vous pouvez sortir.
Par contre, j’ai compris, vendredi (je crois) sur LCI, pourquoi il fallait interdire la pratique du jogging.
Un médecin a dit « Ce n’est pas seulement pour la contagion, mais pour l’image. Il y a des gens qui souffrent et qui travaillent ».
Donc, halte aux nouveaux privilégiés, joggeurs qui prenez l’air une demi-heure tandis que les autres travaillent ou souffrent confinés.
Aussitôt, sur le plateau et depuis, l’ensemble des journalistes retrouvent le réflexe conditionné de bien-pensance autoproclamée : faire la leçon au peuple qui vote mal, pense mal, et maintenant se confine mal.
Je ne pense pas qu’un nouveau monde naîtra après cette épreuve, comme l’a dit notre Président.
Chez certains, le virus de la bien-pensance est trop bien ancré.
@ Achille
Les soi-disant experts qui n’ont rien vu venir.
Pourtant, bien d’autres alertaient, dont Michel Onfray dans son billet « Un virus mondialisé ». Faut varier vos lectures.
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/-un-virus-mondialise-?mode=video
Il ne faut pas toujours croire aveuglément vos gourous !
@ Philippe GOULARD | 23 mars 2020 à 15:56
Le virus survit pendant 24 heures à l’air libre, dit-on. Il a besoin d’une nouvelle cible pour se répliquer.
Pendant la pratique du jogging, la semelle de la chaussure peut ramasser un crachat avec un virus qui mesure 0,1 10 puissance moins 6 mètres. 100 nanomètres si vous préférez.
Si le joggeur rapporte le crachat à la maison, il peut se contaminer en enlevant ses chaussures par exemple.
Et puis ce n’est pas le moment de se blesser en courant et de se retrouver aux urgences.
La question de la course à pied en milieu urbain ne se pose plus, l’état d’urgence sanitaire est enfin déclaré et les gens doivent rester chez eux.
Avant, il fallait une douzaine d’années pour former un médecin. Aujourd’hui, certains après avoir écouté un débat entre Périco Légasse et Gérard Miller sur LCI considèrent qu’ils sont capables de contredire les grands pontes de la médecine. Ce sont les mêmes qui sortent glorieusement de leur supermarché, le caddy rempli de rouleaux de papier toilette, n’ayant pas complètement intégré que le coronavirus provoquait des pneumopathies.
Cela étant, les grands pontes ne sont pas aussi savants qu’ils voudraient le faire croire. Il suffit d’écouter ce qu’ils disent aujourd’hui et de comparer à ce qu’ils disaient il y a un mois. Même Philippe Juvin, Eric Caumes ou Didier Raoult ne sortent pas indemnes de cet exercice. C’est qu’en fait on ne sait pas grand-chose de ce satané virus. Après tout, entre un spécialiste qui ignore tout et un quidam qui n’y connaît rien, la différence n’est pas si grande. C’est pourquoi, étant incompétent en la matière, je m’estime aussi qualifié que n’importe qui pour donner mon opinion.
Ce que j’ai cru comprendre, c’est que lorsqu’on ne disposait pas d’un vaccin contre un virus, l’épidémie ne cessait que lorsqu’environ la moitié de la population avait été infectée et se trouvait immunisée par les anticorps que les personnes atteintes avaient fabriqués. Le virus ne trouvait alors plus suffisamment de possibilités pour se diffuser, il tombait dans une sorte d’impasse sanitaire (si l’on excepte les virus saisonniers qui disparaissent avec la chaleur).
D’où, en termes de politique de la santé, deux options. La première consiste à laisser le virus se répandre librement sans obstacle.
Avantage, le seuil de 50 % de la population immunisée est rapidement atteint, l’épidémie est de courte durée et l’on peut sans tarder passer à autre chose.
Inconvénient, le pic de l’épidémie est élevé, les capacités hospitalières saturées, des malades vont mourir faute d’avoir pu être soignés, le cauchemar des médecins.
C’est vers cette solution que s’était orientée la Grande-Bretagne. Elle l’a rapidement abandonnée.
La seconde option consiste à ralentir la diffusion du virus en confinant la population.
Avantage, on diminue la hauteur du pic de contagion, on espère éviter la saturation des capacités hospitalières et guérir davantage de malades.
Inconvénient, la durée de l’épidémie est plus longue et si on lève les mesures de confinement trop tôt l’épidémie repartira tant que la moitié de la population n’aura pas été touchée.
Ce qui va se passer en Corée dans les semaines qui viennent sera à cet égard décisif. Paradoxalement on peut dire que plus le confinement est efficace, plus l’épidémie sera longue à s’éteindre avec toutes les conséquences qui en découlent.
Si l’hypothèse de base est fondée : il faut que 50 % de la population soit atteinte pour juguler définitivement l’épidémie, certaines polémiques comme celle concernant les masques deviennent secondaires. En revanche la mise au point d’un traitement qui atténue les effets de l’infection devient primordiale.
En tout état de cause, la recherche en responsabilité a commencé, espérons qu’elle ne tourne pas en désignation de boucs émissaires.
Déjà dans « La peste » Albert Camus écrivait :
« Personne n’avait encore accepté réellement la maladie. La plupart étaient surtout sensibles à ce qui dérangeait leurs habitudes ou atteignait leurs intérêts. (…) Leur première réaction, par exemple, fut d’incriminer l’administration. »
Pour terminer, une lecture intéressante dans l’excellent livre rédigé sous la direction de Patrick Boucheron « Histoire mondiale de la France » le chapitre intitulé : « 1832 une France cholérique ».
« On les applaudit chaque soir à 20H »
On les applaudit comme on fait des marches blanches ou on signe des pétitions !
Dans notre province, pas d’applaudissements, mais de l’entraide à chaque porte et un confinement quasi total cher P. Bilger ! La vieille France quoi ! Celle qui croit en la discipline collective, mais qui ne s’empêche pas pour autant de critiquer une présidence improbable.
Et de regarder avec lassitude ce cirque médicalo-médiatique qui par moment est à vomir !
Les seuls grands instants médiatiques : les quelques minutes consacrées à des héros anonymes qui risquent leur vie et aussi ces quelques secondes d’un malade couché sur le ventre, quasi pendant hors de son lit, et dont on nous dit qu’il doit rester seize heures par jour dans cette position s’il veut avoir quelques chances de guérir.
Finalement, dans l’intimité de nos demeures, seul(s) face à notre écran, nous prenons pleinement conscience, dans le silence, que notre monde est en train de mourir et nous et nos certitudes avec.
Il me semble, puisque je ne garde rien de mes posts, que j’ai dit des choses désagréables sur Roselyne Bachelot il y a deux ou trois ans. Suite à ses explications, j’en retire une partie. En souhaitant que ce fut la réalité et la vérité ?
Cordialement.
Tous ces spécialistes qui nomadisent de chaîne d’info en chaîne d’info ne cessent de s’entrecontredire si bien que la pandémie du coronavirus devient aussi intelligible que la réforme des retraites. C’est dire…
Quant à certains confinés qui se lamentent indécemment de ne pouvoir faire leur jogging, je me permets de relativiser leur malheur en rappelant qu’Anne Frank aurait sûrement apprécié d’être confinée quelques mois de plus, jusqu’à la libération des Pays-Bas. Sans doute aurait-elle échappé à son destin funeste et peut-être serait-elle aujourd’hui une gentille petite mamie heureuse de vivre.
@ Pierre Blanchard
« Un tel spécialiste qui annonce des résultats sur une vingtaine de patients sans avoir aucunement suivi les procédures adaptées avec placebo etc. questionne le non-médecin que je suis ! »
Je n’ignore pas que ces procédures, rigoureusement codifiées, passent par différents stades : essais in vitro, sur un modèle animal etc. ce qui est généralement très long avant de pouvoir obtenir un feu vert afin de pouvoir appliquer le traitement à des patients.
Vous oubliez une chose, nous sommes en « temps de guerre », soumis à l’urgence immédiate, et les belles considérations éthérées du « temps de paix » n’ont plus cours, qu’il s’agisse de médecine ou bien de « droits fondamentaux » dont la liberté d’aller et venir.
Concernant le traitement proposé par le Pr. Raoult, sa sécurité est déjà connue pour ce qui touche à l’hydroxychloroquine y compris en ce qui concerne ses limites.
Si ce traitement peut-être considéré comme une dernière chance, pourquoi ne pas y recourir quand de toute manière il n’y a quasiment rien d’autre ?
Cher Philippe,
A ce propos d’ailleurs pour chaque jour :
– Deux pincées de curcuma frais râpé
– Une racine de gingembre fraîche râpée
– Deux citrons pressés
– De l’ail tous les jours (pas bon pour attirer la demoiselle mais étant mariée et plus de première fraîcheur du coup, c’est moins important) dans la salade. De pissenlit quand il y a en a dans le jardin.
– Un petit quilbus de rouquin tous les deux trois jours. Pas besoin de prendre de l’excessif, comme dirait l’autre, on ne boit pas l’encre des étiquettes.
Et hop plus de soucis de coronavirus.
L’ordonnance est gratuite.
Ne me remerciez pas j’ai bien lu que vous proposiez vos services pour apprendre à l’inculte que je suis à jaspiner correc’.
J’avoue que c’est tentant.
D’un autre côté je n’ai pas grand-chose d’intéressant à raconter, donc, le raconter bien ou mal n’a guère d’importance.
Nous ne sommes pas toujours d’accord, mais vous faites partie de la catégorie des citoyens agréables, du moins à mon goût.
Bonne santé à vous et à Mme Bilger par ces temps incertains.
@ boureau
Concernant ces applaudissements :
« Mais combien, parmi ceux-là, postillonnant du haut de leurs balcons, gavés par la propagande maastrichtienne, ont voté pour des candidats qui, droite libérale et gauche libérale confondues, ont justement fabriqué cet hôpital kafkaïen où l’on contraint de pauvres soignants à distribuer la mort ou à conférer la vie en vertu de plans de route décidés depuis un quart de siècle par cette Commission européenne, qui n’est pas élue, et qui impose sa loi, aujourd’hui dans le sang et les larmes, les glaires et les crachats, aux sujets de l’Empire maastrichtien ?
Combien ?
Je n’ai pour ma part pas envie d’aller sur mon balcon pour bêler avec les moutons. Je pense à ces gens formidables, en effet, qui m’ont sauvé d’un infarctus quand j’avais vingt-huit ans, qui ont été près de moi lors de mes deux AVC, qui ont si bien accompagné ma compagne pendant les dix-sept années de son cancer et de ses chimiothérapies avant qu’elle finisse par mourir, et qui, de fait, méritent notre profond salut. Mais pas depuis dix jours…
J’ai plutôt envie de pleurer sur ce qu’est devenue la France tuée par ces assassins qui, eux, se portent bien… » (Michel Onfray)
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/-voici-venu-le-temps-des-assassins-
« Je persiste à penser qu’elle nous détourne de l’essentiel qui est d’être solidaires et d’avoir confiance en ceux qui sont aux manettes pour notre santé et notre vie. » (PB)
HAHAHA ! Elle est très bonne, il faudra que je la ressorte.
Vous avez compris bande d’abrutis ? Quand les « ZZZZZexperts » parlent, on les écoute et on dit Amen quand il ont fini de parler M*RDE !
C’est bien connu, les « ZZZZexperts » n’ont que le bien-être commun à l’esprit…
« Quels sont les principaux scandales sanitaires ?
Depuis 1945, la France a connu de nombreux scandales sanitaires :
– le scandale du Distilbène, un traitement ayant provoqué des malformations génitales chez les enfants.
– le scandale de l’hormone de croissance, un dossier ayant causé la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la mort de 111 personnes.
– le scandale du chlordécone, un insecticide favorisant le cancer de la prostate.
– le scandale du sang contaminé, suite à la distribution de lots sanguins infectés par le virus du SIDA.
– le scandale de l’amiante, dû à son utilisation en connaissance de sa dangerosité.
– le scandale de l’Isoméride, un coupe-faim engendrant de graves problèmes de santé.
– le scandale du Mediator, un médicament ayant causé des centaines de morts.
– le scandale de la Dépakine, un traitement ayant provoqué de graves handicaps chez les enfants. »
https://www.topsante.com/medecine/medicaments/scandales-sanitaires
Et il y en a d’autres.
Quel boute-en-train ce Bilger tout de même !
@ Ex abrupto
« Tous ces spécialistes qui nomadisent de chaîne d’info en chaîne d’info ne cessent de s’entrecontredire si bien que la pandémie du coronavirus devient aussi intelligible que la réforme des retraites. C’est dire… »
S’ils se contredisent de manière ouverte, c’est qu’ils font mal leur boulot. Toutes les informations sont disponibles à ce sujet. Essentiellement dans la littérature scientifique. Il suffit de lire, de hiérarchiser les informations, de se garder de croire savoir ce qu’on ne sait pas, et d’apprendre à gérer ses actions, qu’elles soient personnelles ou relatives aux politiques publiques, en prenant la mesure des risques dans un contexte où on ne sait pas tout. Principe de base du pragmatisme.
Des sites comme virological.org sont des points d’entrée assez fiables pour commencer à démêler le vrai du faux. Il y a aussi des sites où les gens évitent de dire n’importe quoi et reconnaissent quand ils ne savent pas, par exemple au sujet de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.
Mais si vous préférez la télévision, j’avoue ne pas pouvoir grand-chose pour vous…
« Quant à certains confinés qui se lamentent indécemment de ne pouvoir faire leur jogging, je me permets de relativiser leur malheur en rappelant qu’Anne Frank aurait sûrement apprécié d’être confinée quelques mois de plus, jusqu’à la libération des Pays-Bas. »
Les gens exagèrent en effet à se plaindre du confinement.
« Sans doute aurait-elle échappé à son destin funeste et peut-être serait-elle aujourd’hui une gentille petite mamie heureuse de vivre. »
Elle aurait sûrement survécu. Je ne suis pas pour autant certain qu’elle serait devenue une gentille petite mamie heureuse de vivre. Elle aurait tout aussi bien pu mourir dans la fleur de l’âge sans nécessairement avoir mené une vie heureuse: l’absence de malheurs ne suffit pas à garantir les contes de fées.
Au moment même où le gouvernement essaie d’imposer un confinement national, le président de la République fait de la com’ dans un centre d’hébergement du XIIIe arrondissement de Paris.
C’est logique…
Lorsque les médecins n’en savent manifestement pas plus que les non-médecins, ces derniers sont fondés à invoquer le simple bon sens.
Mais surtout, lorsqu’un aréopage de médecins plus liés par leurs fraternités corporatistes que par leur devoir, ne suit pas l’avis du plus éminent spécialiste du pays et reconnu à l’échelon international – le professeur Raoult, dont le tort est probablement, en proposant du pas cher et pas compliqué, de les faire passer pour des incapables -, alors le non-médecin voit rouge sang.
Et puis pour narguer l’esprit borné bien gaucho rationaliste franc-mac, je dirai qu’un radiesthésiste peut mesurer la présence du virus et l’infection avec un pendule, et à distance.
Il lui suffit d’une règle dans le style règle de Bovis.
@ Lucile
« Cette entrée « en guerre » sans moyens de protection élémentaires ni de détection de l’ennemi a quelque chose de stupéfiant, le plus stupéfiant étant d’entendre les sachants nous persuader que ce matériel « ne sert à rien ». D’où l’impression pas nécessairement fausse qu’on nous influence sous prétexte de nous informer. »
Sans être du milieu médical, on comprenait bien qu’il ne fallait pas affoler la population et que face au manque de matériel, on calmait l’opinion.
Ce virus inconnu il y a encore trois ou quatre mois, laisse les médecins sans repères et on voit bien qu’ils tâtonnent n’ayant même plus le temps devant l’urgence vitale de réfléchir eux-mêmes.
Les Français confinés lisent, écoutent, recoupent les informations et se forgent une opinion qui vaut ce qu’elle vaut, mais on ne peut le leur reprocher.
Samedi dernier, beaucoup d’enfants fiévreux étaient amenés aux urgences avec des quintes de toux par des parents anxieux. Interrogation des urgentistes inquiets.
Le virus pourrait-il aussi s’attaquer aux enfants ? aurait-il muté ?
Des tests ont été réalisés, des radios pulmonaires passées, heureusement il ne s’agissait que de simples bronchites ordinaires. Ouf !
Je crois que tous, nous sommes sur le qui-vive, le commun des mortels tracassé pour ses proches et pour lui-même et le corps médical épuisé et tendu avec la peur de ne pas pouvoir faire ce qu’il convient. Le pire serait ce qui pourrait arriver : choisir les malades.
Après, pourquoi ne pas soigner ou du moins essayer de donner de simples médicaments connus pour diminuer les effets du virus avec au moins des antibiotiques ? On a beau répéter qu’ils ne servent à rien en cas d’infection virale, ils empêchent au moins la surinfection. Mais la mode fait qu’on passe de tout à rien, c’est bien connu.
Le fait est que la recherche des laboratoires a fait une pause sur de nouveaux antibiotiques depuis de nombreuses années. Et il arrive de plus en plus fréquemment que les antibiotiques ne soient plus efficaces sur des bactéries connues et devenues antibiorésistantes.
Aussi, je reste admirative et confiante envers tous ces chercheurs(euses) qui travaillent sur les maladies infectieuses et je n’ai pas envie de me moquer de l’équipe de l’IHU marseillais qui préconise un cocktail Chroroquine-antibiotique pour les malades du Coronavirus qui ne sont pas encore en réanimation.
En ces temps troublés où la vie de beaucoup est une course contre la montre, chacun fait ce qu’il peut en toute honnêteté.
Depuis au moins un demi-siècle, notre société a vu peu à peu les gens sombrer dans l’insouciance et l’optimisme naïf, oubliant qu’ils n’étaient que de simples mortels et fustigeant les Cassandre trop pessimistes et empêcheurs de tourner en rond. La mode est de POSITIVER ! sur tout et n’importe quoi, sinon gare aux moqueries et quolibets.
Nos politiques font partie de ces gens optimistes et légers, frivoles et superficiels qui encouragent dans cette voie tellement plus sympathique et rigolote que celle des méfiants et des râleurs.
Du coup, pleins de confiance en l’avenir politique, financier, social et sociétal d’un monde nouveau ouvert et mondialisé, nos ministres successifs ont abandonné les précautions élémentaires comme celle de conserver des masques même périmés.
Périmés en quoi ? on se le demande alors qu’on nous explique qu’un yaourt même avec une date de péremption dépassée est encore mangeable et qu’on interdit les cotons-tiges qui encombreraient la planète. Des tonnes de masques, non ?
Voilà comment les Français se posent des questions et ne croient plus en tous ces conseils distillés par les autorités qui expliquent selon ce qui les arrange… et si ce n’était que dans le domaine médical !
On se souvient par exemple des bombes aérosols qui faisaient fondre la couche d’ozone : une vaste fumisterie dont plus personne ne parle.
Alors comment les prendre au sérieux ?
Mme Buzyn nous dit avoir compris que ce virus était dangereux avant tout le monde et elle n’avait pris aucune précaution en répertoriant les masques ou les respirateurs.
Elle pouvait faire cela même si ses « chefs » n’avaient pas l’air convaincus par ses doutes. Au moins Roselyne Bachelot, si décriée en son temps, avait été prudente, trop peut-être mais moi je préfère dans ce domaine de la santé le trop au pas assez.
Le fameux principe de précaution est souvent pris pour des broutilles sans importance et savamment détourné selon le coût trop élevé ou la doctrine gauchisante.
Et quand je lis qu’Emmanuel Macron va s’entretenir avec des philosophes pour parler du deuil, j’en reste scotchée. Psy national notre Président ? Je pense qu’il aura mieux à faire à l’issue de cette crise, à moins qu’il ne pense à une reconversion.
On ne change pas aussi facilement de personnalité. « Chassez le naturel, il revient au galop ! »
@ Achille | 23 mars 2020 à 15:04
En ces temps tourmentés, je vois que vous maniez le pince… euh… le stylo, aussi habilement que le pinceau du jeune peintre Compagnon du devoir qui a relooké mes murs.
J’ai été ému par une caissière que j’ai vue en larmes, d’un âge certain derrière un vague écran translucide…
@ Jérôme
Merci pour cette bouffée de bon air de la France.
Et le serment d’Hippocrate, dans tout ça ?
« Conformément au serment d’Hippocrate que nous avons prêté, nous obéissons à notre devoir de médecin. Nous faisons bénéficier à nos patients de la meilleure prise en charge pour le diagnostic et le traitement d’une maladie. Nous respectons les règles de l’art et les données les plus récemment acquises de la science médicale. »
https://www.mediterranee-infection.com/epidemie-a-coronavirus-covid-19/
Re-bonsoir cher Philippe,
Toutes ces consultations à distance c’est très bien.
Mais la relation physique reste quand même irremplaçable, particulièrement avec son proctologue.
Je sors.
@ Isabelle | 23 mars 2020 à 15:58
Discours purement politicien donc sans aucune rationalité.
Nous savons tous que Michel Onfray déteste Emmanuel Macron et surtout son épouse qui ne le considèrent pas à la hauteur à laquelle il s’estime.
Je préfère encore écouter les grands pontes de la médecine. Même s’ils se plantent voire se contredisent car au moins avec eux on apprend toujours quelque chose.
@ Marc GHINSBERG
« Si l’hypothèse de base est fondée : il faut que 50 % de la population soit atteinte pour juguler définitivement l’épidémie »
Même dans les pays les plus atteints, la proportion de personnes malades n’atteint pas 0,1% (Corée du Sud 8 897 cas sur 51 millions d’habitants, un pays ou pourtant, beaucoup de tests sont pratiqués).
Donc, soit je n’ai rien compris au film, soit il va falloir attendre de nombreux mois voire des années pour atteindre ce chiffre de 50 % de personnes contaminées.
@ Michelle D-LEROY | 23 mars 2020 à 17:53
« Et quand je lis qu’Emmanuel Macron va s’entretenir avec des philosophes pour parler du deuil, j’en reste scotchée. »
Oui moi aussi.
J’avais lu que c’étaient des chefs religieux. Peut-être les deux, pendant qu’il y est. S’il a besoin de parler du deuil avec des philosophes ou des prêtres à titre personnel, ça le regarde. S’il le fait en en tant que président de la République, ce qui est probable sans quoi ce ne serait pas dans les journaux, il se fiche du monde, c’est cynique, et personnellement ça me met dans une colère noire. À moins qu’il y voie l’occasion de se faire adouber pour nous guider spirituellement en cas de deuil, et là, c’est encore pire.
@ Paul Duret
Patrick Vallance parle de 60 % de gens ayant une immunité pour que nous n’ayons pas d’épidémie dans un contexte de maladie saisonnière. (Des officiels français se sont prononcés avec le même type de calme à ce sujet ?)
Il s’agit d’immunité acquise en régime normal, pour les années à venir. Il n’est probablement pas possible d’être sûr d’atteindre un tel taux avant d’être contraint par la réalité de lever les mesures de confinement.
« Même dans les pays les plus atteints, la proportion de personnes malades n’atteint pas 0,1% (Corée du Sud 8 897 cas sur 51 millions d’habitants, un pays ou pourtant, beaucoup de tests sont pratiqués). »
D’où viennent vos chiffres ? On parle d’immunité. Pas de gens malades. Si vous avez été vacciné contre la rougeole, vous avez (probablement) une immunité. Ce n’est pas pour autant que vous passez votre vie malade et hospitalisé depuis le jour où vous avez été vacciné… Donc quand on parle de 0,1 % de gens malades en Corée du Sud, on fait l’impasse sur les malades non hospitalisés ou détectés, les porteurs sains et sur tous les gens qui ne sont plus porteurs et qui ont acquis l’immunité (peu encore pour cette dernière catégorie à mon avis).
À mon avis, votre 0,1 % de gens malades n’est pas représentatif du nombre de gens infectés ou immunisés, mais ne l’est que des gens qui ont été détectés, et en l’occurrence probablement hospitalisés. Si vous voulez un chiffre plus fiable, il faudrait faire des tests au hasard dans la population pour en extraire la prévalence des marqueurs immunologiques sur la base d’une pratique dite d’échantillonnage. Comme un sondage, en somme. Votre chiffre ne représente probablement que les cas identifiés et hospitalisés, ce qui ne signifie pas grand-chose si on s’intéresse à l’immunité acquise.
« Donc, soit je n’ai rien compris au film, soit il va falloir attendre de nombreux mois voire des années pour atteindre ce chiffre de 50 % de personnes contaminées. »
Ce que vous n’avez probablement pas compris, c’est que ce chiffre doit être atteint lorsque le virus se remanifestera: la prochaine épidémie, qui, selon ce chiffre, sera une non-épidémie ou ne le sera pas.
En attendant, la seule question qui vaille est de se préparer logistiquement et immunitairement pour que les dégâts soient minimisés lorsque les mesures de confinement seront levées. C’est à ce moment que l’épidémie reprendra du poil de la bête et que nous avons intérêt à être le plus immunisés possible, avec des capacités hospitalières et une logistique de surveillance au point pour que les choses se passent comme sur des roulettes.
Dorénavant il ne s’agit plus seulement de régler les comptes, le fléau éradiqué, mais on sent monter au fil des jours une humeur partisane, bassement politicienne, dont je persiste à penser qu’elle nous détourne de l’essentiel qui est d’être solidaires et d’avoir confiance en ceux qui sont aux manettes pour notre santé et notre vie.
Ils sont aux manettes, donc ils sont compétents et donc nous devrions avoir confiance en eux…
Curieuse logique.
Sauf que la confiance se mérite et ne se commande pas.
Est-il nécessaire de retracer l’historique des ordres et contre-ordres, des avancées et des reculades, des affirmations et des démentis dont tous ceux qui se trouvent dans l’orbite macronienne nous ont abreuvés depuis le début, médecins compris ?
Comment les Français, même s’ils ne sont pas médecins, pourraient-ils croire ces gens-là qui souvent racontent une chose et son contraire, en imitant leur patron ?
https://www.marianne.net/debattons/billets/coronavirus-la-communication-pitoyable-du-gouvernement
C’est le bouquet !
Dans « Le Parisien » de ce lundi 23 mars 2020, j’avais eu le plaisir du lire un entretien avec le professeur Didier Raoult. Il y précisait donner à des patients frappés du coronavirus « 600 mg de Plaquenil par jour pendant dix jours sous la forme de comprimés administrés trois fois par jour et de l’azithromycine à 250 mg deux fois le premier jour puis une fois par jour pendant cinq jours. (…)
Le virus disparaît au bout de six jours. »
J’ai écouté toutes les vidéos disponibles sur YouTube de ce professeur qui dirige un établissement de 800 personnes à Marseille et qui a une immense expérience. Ses explications m’ont convaincu.
Plusieurs professeurs de médecine font désormais la même prescription, d’autres sont très réticents.
Dans le même entretien, le professeur Raoult écrit : « Quand vous avez un traitement qui marche contre zéro autre traitement disponible, c’est ce traitement qui devrait devenir la référence. Et c’est ma liberté de prescription. On n’a pas à obéir aux injonctions de l’Etat pour traiter les malades. »
Cela n’a pas plu au ministre de la Santé. J’entends à la radio ce soir, sur RTL, une info consternante.
Ce ministre annonce qu’il va prendre un arrêté pour freiner la prescription ci-dessus en la réservant aux structures hospitalières, qui ne pourront le faire que de façon collégiale « pour les formes les plus graves » !
Va-t-on attendre que les patients soient en réa ? Si je comprends bien, les simples médecins libéraux ne pourront plus le prescrire ! Or, le professeur Raoult a observé que « le virus disparaît au bout de six jours ». Et ses patients n’avaient pas encore atteint le stade le plus grave.
Cet arrêté, c’est le bouquet !
Au fait, tous ces grands sachems de sachants qui ont pondu les « cinq gestes barrière » en ont manifestement oublié un sixième, à savoir de ne pas cracher, ni par terre, ni en direction de quelqu’un, ce qui est tout de même une façon agressive de propager un virus.
Exemple vécu en doulce France: m’étant rendu à pied, muni de mon ausweis, au centre commercial le plus proche de mon domicile, j’ai croisé quelqu’un manifestement venu d’ailleurs qui s’est mis à cracher ostensiblement à ma hauteur.
Certes, le choc des cultures est de nos jours considéré comme un enrichissement, mais que l’on nous permette, en certains cas, de prôner une forme de pauvreté monastique.
Dans les aéroports, les arrivées en provenance de certains pays sont-elles pourvues de pictogrammes ou d’affiches indiquant clairement qu’en France on ne doit pas cracher, ni par terre, ni a fortiori en direction de quelqu’un, qu’il soit simple indigène ou fonctionnaire de police ?
Tous ces gens qui nous rebattent les oreilles avec leurs consignes destinées à masquer (c’est le cas de le dire) la pénurie de matériel se plaignent de ne pas être estimés à la hauteur de leur talent, mais qu’ils admettent tout de même qu’il faut tout leur dire et leur expliquer des réalités de la vie actuelle en France.
@ Paul Duret | 23 mars 2020 à 18:56
Concernant la Corée du Sud, si j’ai bien compris, compte tenu du peu de personnes qui ont été immunisées, la question est bien de savoir s’ils pourront résister à une reprise de l’épidémie.
Regardez un peu les c*nneries que les médias peuvent sortir sans réfléchir à ce qu’ils disent et qui montrent que tout le monde dit n’importe quoi, « ZZZexperts » compris.
C’est fantastique !
« MALADIE DE L’HIVER – Chaque année en France, plusieurs milliers de personnes décèdent de la grippe. Pourtant, depuis le début de l’hiver, les chiffres officiels ne font état que de 72 morts. Qu’en est-il vraiment ?
[…]
Depuis le début de l’hiver, Santé publique France fait état de « 744 cas graves », dont « 72 décès ». Un chiffre qui peut paraître faible (ndr: Vive l’euphémisme !) quand on sait que le nombre de victimes de la grippe saisonnière est estimé à plusieurs milliers chaque année (on parle de 10 000 morts en moyenne). »
https://www.lci.fr/bien-etre/grippe-saisonniere-l-epidemie-fait-elle-vraiment-moins-de-morts-cette-annee-2147290.html
Donc pour les crétins qui n’ont rien compris, il y en a je le sais, c’est sûr, en moyenne il y a généralement chaque année 10 000 morts, EN MOYENNE, donc ça peut être beaucoup plus mais bizarrement depuis le début de cet hiver 2019-2020, donc depuis 4 mois, il n’y a que 72 morts (?!!!)
Réponse des pseudo « ZZZexperts »:
« Selon l’agence de santé, cette forte baisse « peut notamment s’expliquer par des conditions météorologiques moins favorables à la circulation des virus grippaux. En effet, l’hiver 2019-2020 a été le plus chaud jamais enregistré en France depuis 1900. Des « probables différences de souches du virus » sont également évoquées par Santé publique France. »
On passe donc d’une moyenne de 10 000 morts de la grippe en moyenne par an à 72 en six mois à cause du réchauffement climatique et une grippe qui n’est pas vraiment la même que celle d’avant et donc elle est plus gentille… PFFF.
Donc logiquement le réchauffement climatique est radical pour éradiquer la grippe et il faut donc l’intensifier.
Et ces c*nneries-là viennent des agences de (mauvaise) santé que Monsieur Bilger nous exhorte à suivre aveuglément, si si !
C’est sûr que ça inspire la totale confiance tout ça.
@ Isabelle
« Je n’ai pour ma part pas envie d’aller sur mon balcon pour bêler avec les moutons. Je pense à ces gens formidables, en effet, qui m’ont sauvé d’un infarctus quand j’avais vingt-huit ans, qui ont été près de moi lors de mes deux AVC, qui ont si bien accompagné ma compagne pendant les dix-sept années de son cancer et de ses chimiothérapies avant qu’elle finisse par mourir, et qui, de fait, méritent notre profond salut. Mais pas depuis dix jours… » (Michel Onfray)
Ne vaut-il pas mieux tard que jamais ?
De plus, ce rite est aussi pour les gens un moyen de communier, entre voisins, dans un même désir de manifester qu’ils vivent encore et désirent continuer cette aventure.
Un éclat de voix et de lumière avant de rendre la nuit à sa solitude en fermant les volets.
« Tous les Français sont médecins ! » (PB)
Non, non, tous les Français ne sont pas médecins, j’ai entendu le témoignage de Jean-Paul Hamon, il m’a été dit qu’il intervenait régulièrement, atteint du coronavirus.
Tous les Français ne sont pas médecins, mais cinq mois après, les lutteurs qui sont en première ligne sont toujours en pénurie de combinaisons, de masques, de tout en fait, et ça si les Français ne sont pas médecins ils peuvent l’entendre.
Tous les Français ne sont pas médecins, mais ils savent compter, « le cycle épidémique est encore devant nous », Jean-Paul Hamon à l’instant.
Comme bon nombre sans doute et comme Jean-Paul Hamon, je sais que « 98 % peuvent être guéris, mais une petite musique me dit aussi que 2% meurent » (je transcris de mémoire, j’espère lui être fidèle).
Il a aussi dit que les courbes d’évolution se calquent sur l’Italie, il ne faut pas être grand devin pour les superposer.
En vrac il a été rappelé ailleurs que ce n’est pas sur la commande des masques que Roselyne Bachelot a été attaquée, mais sur le nombre des vaccins (confirmant le propos d’Achille) ; mais ceci aujourd’hui n’a que peu d’importance, il ne faudrait pas non plus qu’elle s’offre le beau rôle.
6 000 places de réanimation du privé commencent à être activées, j’ai aussi entendu un réanimateur et l’opportunité de s’en saisir… Bon, il faut serrer les dents, un match de rugby ne se gagne – comme le disent les Anglais – que groupés, « no scrum, no win ! ». Je ne suis pas docteur, mais je connais un peu le monde du rugby.
Lu aussi le texte de Michel Onfray, « Voici venu le temps des assassins », et ses deux dernières lignes, terribles, brutales comme il sait l’être, sans concession, que chacun en pense ce qu’il veut ce soir:
« Tout citoyen français qui dispose d’un compte en Suisse ou dans un quelconque paradis fiscal doit être tenu pour responsable de la mort de qui n’aura pas pu bénéficier d’un respirateur hospitalier. »
« L’union nationale est d’abord dans cet unanimisme qui fait croire à chaque citoyen qu’on a besoin de lui et que les professionnels n’attendent que lui. »
C’est la démocratie : tout le monde a le droit de « tout dire »… Car on n’est pas encore tout à fait en technocratie.
Et cela a lieu dans tous les domaines, que je sache. Evidemment, le corps touche au plus profond, d’où la réaction.
« On les applaudit chaque soir à 20 heures mais je vais finir par croire qu’on s’applaudit soi-même. »
C’est l’un et l’autre !
Etre reconnaissant est, en un sens, la même chose qu’ingrat, car les deux attitudes sont des affirmations de soi.
Applaudir et dénigrer, c’est toujours se rehausser.
Admirer, c’est désirer devenir comme la personne admirée quand dénigrer une personne à qui on devrait gratitude, estime ou les deux c’est effacer l’exigence de ce qu’on doit à l’autre comme à soi-même… Etre reconnaissant, c’est désirer rendre à l’autre ce qu’on lui doit en gratitude, car cela conforte l’autre sans qu’il n’en coûte rien à personne, sauf aux ingrats.
Il est vrai qu’il faudrait aider davantage que ça qui vous a assisté, mais d’une part, ce n’est pas à souhaiter… Car cela prouverait qu’elle a quelque ennui. Doit-on souhaiter des revers à qui ne vous a non seulement pas rabaissé, mais au contraire, rehaussé ? Non. D’autre part, on n’est jamais sûr, sauf dans ses fantasmes, d’être un sauveur.
Donc applaudir, c’est s’applaudir.
De plus, ce rite nouveau, et donc encore signifiant quand tant ne sont jamais que des routines devenues absurdes à la longue, fait que chacun entre en communion avec ses voisins devenus intouchables comme d’ailleurs tout le monde, par la gratitude et l’affirmation d’être encore vivant.
On aura tout vu : je défends un rite !
« Tous les Français sont médecins ! » (PB).
Non, mais ils savent faire la différence ! Faut pas les prendre non plus pour des imbéciles !
https://i.goopics.net/rPRkw.png
Quand je vois à la TV les flics à la cambrousse qui font ch*er le populo qui sort de son supermarché parce qu’il n’a pas acheté trois caddies remplis à ras bord de PQ, de nouilles et de petits pois pour qu’il ne sorte plus de chez lui pendant un mois, je me dis d’abord que ce sont des menteurs parce qu’ils se plaignent à longueur de temps de ne pas avoir assez de moyens pour faire respecter l’ordre alors que visiblement ils ont tout le temps d’emme**er le monde pour rien pendant que les romanos cambriolent les villas et piquent le métal pour le revendre.
Ensuite, je me dis que ce sont des lâches parce que les flics ne vont pas dans les banlieues, parce qu’il y aurait des émeutes et que le trafic de came dont les bobos parisiens confinés ont besoin pour s’amuser tourne toujours, voire encore mieux.
Je vois chez moi où ce n’est pas la pire des zones banlieusardes, je sors tous les jours chercher ma bibine au Monoprix du coin à dix minutes, tous les jours je vois des gens qui sortent, des gamins qui font du sport en groupe, etc., bien sûr il y a des paranos et des plus vioques que moi avec leur masque mais les premiers flics que j’ai vu depuis le début du « confinement », c’était tout à l’heure, deux flics en civil qui ont semble-t-il emm**dé un livreur avec sa camionnette.
Mais évidemment, tout ça c’est de la com, les flics n’ont vraiment pas que ça à faire.
D’un autre côté, pour faire mon Bilger et donc faire semblant d’être pondéré, équilibré dans mon jugement (parce qu’au niveau cerveau, le sien est bien plus équilibré que le mien c’est sûr), il paraît que les Parigots passent bien à la caisse aussi et c’est là où on comprend pourquoi ils ont fui Paris en nombre ce week-end presque comme en 40. Ce n’est pas par peur d’être contaminés mais par peur d’être verbalisés.
Résultat, ils sont allés contaminer des culs-terreux.
On se croirait revenu quelques siècles plus tôt quand la civilisation « éclairée » européenne apportait la « lumière divine » aux peuplades des Amériques et qu’elle leur a surtout apporté des maladies et le génocide.
Je viens de voir la vidéo de la reprise de Goldman par lui-même… Il a raison on n’est jamais mieux servi que par soi-même et en plus ça coûte moins cher de reprendre des vieux trucs que d’en inventer de nouveaux, et il a pas l’air en forme le gars.
Pas étonnant qu’il lance un cri d’amour à la médecine en répétant « merci, merci, merci… »
https://www.youtube.com/watch?v=z7BlM6bSmTM
Et en plus, lui, il a sûrement de bons médecins, comme Monsieur Bilger qui pense qu’il faut avoir une confiance aveugle en ceux qui vous soignent.
On voit qu’on n’est pas du même monde et qu’il n’a jamais failli crever parce qu’il avait affaire à un médecin de quartier totalement idiot et pourtant persuadé d’être un génie, un autre.
Je ne sais pas qui sont les plus pitoyables entre ces médecins qui ont le syndrome de Dieu (pléonasme, je n’ai jamais rencontré un médecin qui ne se prenne pas pour une sorte de dieu) ou les crétins qui les prennent pour des dieux et qui avalent leur c*nneries sans se poser de questions comme M. Bilger.
Dans une secte, les plus c*ns ne sont pas les gourous mais les adeptes.
CQFD.
Il est vrai que c’est horripilant, usant, saoulant, insupportable, stupide, exaspérant, assommant, ces gens qui passent leur temps à critiquer, démolir, railler, discréditer, ridiculiser, rabaisser des hommes et femmes qui depuis des semaines sont en première ligne et se donnent sans compter…
On voudrait les voir à l’œuvre tous ces vantards, ces donneurs de conseils et de leçons, s’ils se trouvaient confrontés directement à une situation pareille.
Que l’on soit décideur ou acteur, en ce moment c’est compliqué, épuisant et on n’en voit pas le bout.
Demandez plutôt à ceux qui agissent si vous en avez parmi vos proches: médecins, infirmiers, aide-soignants, pompiers, policiers, aides à la personne, employés de commerce si c’est facile ? Pensez à leurs enfants qui ont peur pour papa et maman ainsi exposés et parfois pour les deux ?
Un peu d’humilité SVP dès lors que bien des sommités du monde médical reconnaissent naviguer à vue, admettent parfois s’être trompés et avoir sous-estimé la situation… Tandis que de parfaits ignorants à la science infuse nous bombardent avec leurs certitudes et leurs remèdes-miracle glanés sur les réseaux sociaux. C’est magique, ça vient de sortir juste en caressant ton écran tactile ! Bande de guignols !
Alors qu’il faut simplement prier (pour ceux qui croient), chanter si l’on a la voix juste ou rigoler pour empêcher le ciel de tomber ! Les trois à la suite c’est encore mieux…
Et par-dessus s’entraider…
@ Wil
Je vous avoue que l’aspect hagiographique de la vidéo de Goldman m’énerve. Bien sûr que les soignants ont un rôle important à jouer dans cette épidémie, mais c’est bien les décisions politiques et l’efficacité de la recherche qui feront ou pas la différence. Pas la simple huile de coude.
Que Messieurs Goldman ou Bilger aient de bons médecins, ce serait plutôt une chose dont je me réjouirais: heureusement qu’il y a des gens qui en ont de bons…
Mais que des médecins se prennent pour des génies ou des dieux, c’est aussi la conséquence du fait que les gens ne puissent accepter qu’ils soient faillibles. Ne pouvant accepter que soit perçue la faillibilité, ils sont contraints de surjouer l’omnipotence, et à force, ils s’en convainquent.
Et dans certains cas, ils sont contraints d’être plus sûrs d’eux qu’ils ne le devraient rationnellement. Imaginez, en effet, un chirurgien qui doute excessivement au moment où il doit opérer… Quelque part, heureusement qu’à ce moment il se prend pour Dieu; car la main tremblante avec un instrument tranchant au bout peut avoir des conséquences bien plus graves que la main qui s’imagine divine.
« Dans une secte, les plus c*ns ne sont pas les gourous mais les adeptes. »
Au détail près qu’un gourou qui ne rentre pas dans son propre jeu ne peut être qu’un mauvais gourou. Plus sérieusement: il y a une place pour l’expertise, mais aussi un temps pour pouvoir la critiquer et même la contester. Normalement…
@ Wil | 23 mars 2020 à 21:56
Oui ils sont complètement fous. Pas loin de chez moi un couple en camping-car où l’épouse s’est vu intimer l’ordre de ne pas rester à côté de son mari au volant mais de passer derrière dans la partie habitation…
De notre côté nous avons réussi cet après-midi de bonne heure l’exploit d’aller à deux faire des courses et faire le plein à la voiture à 8 km… pas un bleu à l’horizon.
C’est dingue !
Il paraît que Benjamin Griveaux s’est illustré en déclarant, geste à l’appui, que le confinement allait être plus dur et plus long.
It’s a joke 🙂
Petit calcul rapide.
Il y a près de 2 millions de personnel hospitalier en France. On peut ajouter 3 millions de personnes en contact direct avec le public (policiers, gendarmes, caissières, etc.) pour qui un masque serait nécessaire.
En supposant que lesdits masques doivent être remplacés 4 fois par jour (ce qui à mon sens me paraît excessif, mais admettons), cela fait 20 millions de masques par jour qui sont jetés.
En admettant un stock d’ 1.4 milliard de masques correspondant à celui acheté par Roselyne Bachelot, cela assure une autonomie de 78 jours.
Si maintenant on veut fournir un masque aux 67 millions de citoyens français qui le changeraient chaque jour, leur permettant ainsi d’abandonner le confinement et retrouver une vie à peu près normale, cela équivaudrait à une réserve de 20 jours, ce qui avec une bonne gestion des stocks est faisable.
Reste ensuite à assurer le traitement des masques infectés (élimination, recyclage) qui nécessite une gestion de type tri sélectif par du personnel qualifié, nonobstant les gens qui, là encore, ne respecteraient pas les prescriptions et jetteraient leur masque tout simplement à la poubelle.
Ne parlons pas du coût de cette opération, cela risquerait de faire mesquin vu qu’il faudra la mener « quoi qu’il en coûte »…
De plus en plus de gens ne faisant plus confiance au gouvernement LREM, se tournent vers le Professeur Didier Raoult à Marseille pour se faire dépister et connaître le résultat sous 48 heures.
Une autre députée LR, Valérie Boyer, testée positive, a demandé le traitement à la chloroquine au professeur Didier Raoult et reste en isolement chez elle le temps du traitement complet. Retestée après le traitement complet à la chloroquine pour connaître le résultat.
Les Français se lancent en masse pour se faire dépister et si positifs, le traitement est immédiatement proposé et prescrit à Marseille.
Pendant que le gouvernement met la population en confinement, ça lui évite de dépister la population de masse. D’où de plus en plus de personnes infectées, en milieu hospitalier, médecins libéraux, dans les transports en commun (les pires: métros et RER), en entreprise, les mairies, les plateaux TV, les radios et dans les magasins de grande surface travaillant sans masques et sans aucune protection aux caisses pendant trois mois. Depuis hier seulement, et après trois mois d’attente des quelques masques distribués au compte-gouttes, on vient juste d’installer des vitres de protection pour faire barrage entre clients et caissiers-ères.
@ Patrice Charoulet
« Va-t-on attendre que les patients soient en réa ? Si je comprends bien, les simples médecins libéraux ne pourront plus le prescrire ! Or, le professeur Raoult a observé que « le virus disparaît au bout de six jours ». Et ses patients n’avaient pas encore atteint le stade le plus grave.
Cet arrêté, c’est le bouquet ! »
Le bouquet, c’est un euphémisme.
Cet arrêté, c’est une calamité ! Une de plus.
Quand les patients sont en réa, il est trop tard pour donner ce traitement.
Je viens de sortir du coronavirus. J’ai débuté les symptômes le 4 mars.
Cette nuit, première nuit sans insomnies provoquées par la toux ou les sueurs.
Il faut environ 20 jours pour expulser ce virus à peu près complètement.
Il est non seulement virulent mais aussi épuisant car il dure longtemps dans l’organisme.
Phase critique à environ 6 à 10 jours, très flippante (je vous passe les détails) et vous vous battez, seul, avec du paracétamol. On vous conseille aussi les tisanes chaudes… Débrouillez-vous avec cela.
Ensuite, vous avez de la chance ou pas. Vous devez faire uniquement confiance à votre système immunitaire.
——————————————————-
@ Marc GHINSBERG
En effet, quid de la deuxième vague ? Ci-dessous, article intéressant de Sciences et avenir concernant ce virus.
https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/biologie-cellulaire/le-coronavirus-mute-qu-est-ce-que-cela-signifie_142158
Pourquoi le citoyen lambda n’aura pas droit au traitement sous plaquenil, nous n’avons probablement pas suffisamment de ce médicament dans nos stocks…
Idem pour les masques et les tests qui étaient, dixit les élites pensantes, inutiles…
EN FAMILLE
A : Roselyne Bachelot…
G : Et Xavier Bertrand bien sûr !
BN : Robert Boulin, Philippe Séguin… assurément !
Z : …………………
« On les applaudit chaque soir à 20 heures mais je vais finir par croire qu’on s’applaudit soi-même. » (PB)
En Italie, un chef d’orchestre a organisé un concert avec ses musiciens, donné au balcon pour égayer l’ambiance très morose.
En Espagne, certains policiers se sont joints au choeur, non pas en applaudissant au balcon mais en mettant, à la place des sirènes qui font peur, de la musique pour apporter un peu de réconfort et d’espoir aux gens confinés chez eux en leur donnant quelques spectacles de danse et de guitare sous leurs fenêtres. Très appréciés par la population dans ces moments de crise, les policiers passent pour une fois pour des gentils.
C’est quand même mieux que de retourner le bâton contre la population déjà très inquiète et malheureuse, vous ne croyez-pas ?
Devant le coronavirus: égalité et solidarité pour tous et entre tous.
Michel Onfray a déjà sonné le temps de la désignation des boucs émissaires, avec la violence qu’on lui connaît.
Vous-mêmes, vous prônez la solidarité et, dans le même temps, vous désignez une ministre de la Santé, socialiste bien sûr, quelle prévisibilité…
Je n’écoute pas les informations donc je n’entends pas les différents « experts », j’essaie seulement d’écouter ma peur, quand elle survient, en conscience, pour ne pas la répandre autour de moi. Je me réjouis de l’organisation solidaire de mon quartier pour les achats de nourriture… et de livres. Et aujourd’hui est un jour heureux, un voisin adorable va me ramener deux livres commandés à mon libraire, ce dernier les mettant en dépôt au tabac/presse pour retrait. Je vais prendre toutes les précautions d’usage pour les récupérer dans mon jardin, c’est précieux, c’est mon médicament. Pour le moment… A chaque jour suffit sa peine.
Petites nouvelles du front.
Le Premier ministre durcit le confinement ; normal, ce gouvernement de pacotille fait ce qu’il sait faire, emmer*er les Français et les punir.
L’objectif poursuivi n’est d’ailleurs pas de limiter l’ampleur de l’épidémie mais de l’étaler dans le temps, politique de shadok (pas le commentateur, ceux de la TV).
Le « conseil scientifique » veut que la chloroquine soit réservée aux cas graves ; tentative pour discréditer Raoult qui lui, prescrit de traiter le plus en amont possible pour une efficacité maximum. Il est vrai que Raoult est une grande gueule, qu’il pue des pieds, qu’il est climatosceptique (horreur, crime de lése-Greta) et que par conséquent, ses compétences en épidémiologie sont nulles. Crèvent les malades pourvu que l’ordre médical règne !
Il y a des jours comme ça où il serait réconfortant de voir la technocratie et le mandarinat roulés dans des tonneaux de goudron.
@ Patrice Charoulet
« Ce ministre annonce qu’il va prendre un arrêté pour freiner la prescription ci-dessus en la réservant aux structures hospitalières, qui ne pourront le faire que de façon collégiale « pour les formes les plus graves » ! »
Mais de quoi ces gens-là se mêlent-ils ?
Oublient-ils que la médecine est avant tout une relation de confiance entre un patient et son médecin et personne d’autre, à commencer par l’État qui n’a pas à y mettre son vilain nez.
Mais hélas, la France est gangrenée par le soviétisme, y compris dans le domaine médical…
Les policiers tombent comme des mouches.
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/les-policiers-tombent-comme-mouches-contamines-une-vitesse-folle-par-coronavirus_32415996.html
Ce lien vous donnera un aperçu plus clair sur ce qui se passe réellement dans la police nationale et en préfectures. Christophe Castaner, cet incompétent au premier degré, ne réalise toujours pas qu’il ne suffit pas d’avoir une grande tchatche, comme il l’a, mais faire barrage et protéger les forces de l’ordre, en contact direct avec la population.
Cinq cents policiers à Paris mis en confinement d’office pour suspicion d’être infectés.
@ Giuseppe 21h50
Nouvelle d’un front de confinement : comment allez-vous (avec photo de grands espaces) ?
Beh ! confinés ! mais pas consfinis…
Bonne journée.
Quand le Berger explose le médecin Buzyn qui s’occupait plus de carrière que de médecine. On n’en sortira donc jamais de ces goulus :
https://youtu.be/iM3shXVEJWw
« Nous n’avons plus le temps d’attendre »
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/chloroquine-nous-n-avons-pas-le-temps-d-attendre-20200323
Je viens juste de finir « Cholestérol mensonges et propagande » du Dr Michel de Lorgeril. Ma vision jusqu’ici idéale de la médecine et et des soignants en est sortie passablement écornée. J’ai eu besoin des médecins, j’ai eu quelques mauvaises expériences mais si je suis vivant aujourd’hui c’est grâce à eux.
Alors bien sûr ils ont les mêmes défauts que nous, mais les conséquences ne sont pas les mêmes. Cet épisode politico-médical laisse un goût amer. Ce que dénonce Michel de Lorgeril éclate en plein jour et laissera des traces durables.
« La confiance ça se mérite », lui non plus n’a pas besoin d’être médecin.
Les citoyens sont éduqués et il ne faudrait pas les prendre en plus pour des perdreaux de l’année :
https://youtu.be/w2f0YlKdVDc
Le secrétaire d’Etat à l’Intérieur qui nous explique que les masques blabla… Alors qu’il ne se passe pas un jour sans que les fantassins des hôpitaux ne soient à l’assaut la poitrine offerte.
Assez de nous raconter des salades, le maraîcher n’est pas docteur mais il sait voir quand elles ne sont pas fraîches. Désespérant.
Le Docteur Jean-Paul Hamon a pris de la chloroquine mais a dû arrêter (trop de nausées à rajouter à tous les effets éprouvants du virus). Il signale, avec justesse, que les effets sur le cœur ne sont pas négligeables. Tous les porteurs du Covid-19 ne pourront pas avoir ce traitement. Il n’y a pas de produit miracle.
Seuls le hasard et la chance, de bonnes défenses immunitaires sont de la partie.
Wait and see…
L’excellent blogueur politique Maxime Tandonnet, ayant lu ce que j’ai publié ici le 23 mars 20h48 et sur Facebook (pour mille amis) sur l’arrêté veranesque, commente d’un mot : « Monstrueux ».
@ Exilé
@ Patrice Charoulet
@ les autres
Lisez ceci:
http://curiologie.fr/2020/03/chloroquine/
C’est didactique, sourcé, convaincant.
Pour se faire une opinion, il convient de remonter aux sources primaires en général:
Ici vous avez une vidéo d’une conférence du fameux professeur Raoult (16 mars 2020). C’est un peu long (18 minutes) mais par temps de confinement…
https://youtu.be/n4J8kydOvbc
Et pour rester dans le sujet de ce fil, écoutez ce qu’il dit du talent des footballeurs étalon, de leur prix et des médecins invités à parler de sujets qu’ils ne maîtrisent pas.
Les Gilets jaunes sauvent-ils l’économie journalière ?
Une information économique est tombée il y a quelques jours : 35 % des Français, habituellement employés, sont au travail.
Que constate-t-on : ce sont les petits, les sans-grade, les « sans-dents » qui sont à l’ouvrage pour empêcher l’asphyxie alimentaire et autres asphyxies : médicaments et produits de toutes sortes.
C’est en partie la France des Gilets jaunes qui nous permet de vivre ou de survivre. Ils ne sont pas dans leur résidence secondaire ceux-là !
Les chauffeurs de tous ces camions et camionnettes qui ne s’arrêtent pas, les ambulanciers, les personnels des magasins alimentaires, l’armée du petit personnel des hôpitaux, les personnels des EHPAD, les cultivateurs, les approvisionneurs, les policiers, les gendarmes, les membres des associations humanitaires, les employés des usines qui tournent encore, etc. etc.
Ceux-là n’ont pas droit aux remerciements du chef de l’Etat ou des ministres !
Après la crise sanitaire, puis la crise économique, il y aura sans doute une crise sociale dont l’ampleur n’est pas mesurable ! Car se mélangeront le social, le refus plus affirmé que jamais de la mondialisation « heureuse », la remontée spectaculaire du chômage, la pauvreté etc. etc.
Le Président semble si fragile dans la situation actuelle ! Alors demain ?
Cordialement.
Certes, Monsieur Bilger, les Français peuvent être tentés de jouer les médecins et votre avant-dernier alinéa me semble pour le moins exagéré.
Comme vous le soulignez, le ministre de la Santé et son DGS sont en première ligne mais ne sont pas exempts de critiques du fait des fonctions qu’ils ont précédemment exercées. De fait, ils se livrent à de la communication visant à atténuer les responsabilités de notre actuel gouvernement, moins dans la politique mise en œuvre depuis une dizaine d’années qu’ils n’ont fait que prolonger mais avec une surdité remarquable aux cris des personnels hospitaliers que dans la manière dont a été abordée la crise du coronavirus. Tout a été fait pour ne pas évoquer l’insuffisance en moyens de protection, d’abord pour le personnel médical tant hospitalier que de ville, monsieur Hamon étant à ce sujet un exemple frappant de l’insuffisance ne serait-ce que de masques adaptés.
Quand on voit comment les plus hauts pontes de la médecine s’affrontent, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence de toutes les déclarations publiques de tous ces médecins qui se succèdent sur nos écrans.
C’est un assaut de communication, notamment de la part des défenseurs du Conseil scientifique COVID-19 dont à ce jour on ne dispose que de ceux du 12 au 16 mars https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/covid-19-_conseil-scientifique-covid-19
Quant au professeur Raoult, si son mode de communication peut effectivement être contesté, il n’empêche que la manière dont il a été traité par les grands sachants parisiens a été tout sauf élégante.
D’évidence, il a proposé un traitement dont l’efficacité n’est pas prouvée selon les canons de la mise sur le marché de produits de santé. Pour ce faire il faut du temps pour la validation des traitements. Donc la technique suit son chemin, même accéléré, avec toujours en tête le principe de précaution inadapté aux situations d’urgence.
Tout citoyen est en droit de s’interroger sur la manière administrative de traiter l’urgence. Il me semble que monsieur Raoult a agi en médecin, conformément à son serment. Lorsque l’on écoute ses entretiens, l’on comprend que ce qu’il propose n’est nullement adapté aux personnes asymptomatiques, ni aux cas devenus critiques, mais aux personnes ayant une charge virale détectée que son traitement est susceptible de réduire rapidement pour éviter l’aggravation de leur cas. Rien ne garantit que ce traitement soit efficace sur tous, mais, dans l’attente d’un meilleur traitement, son option aurait mérité d’être prise en compte en milieu hospitalier.
Les fins de non-recevoir auxquelles il s’est heurté me semblent relever plus du conflit de personnes que de rigueur scientifique, celle-ci prenant à mon sens insuffisamment les contraintes absolues de l’urgence médicale que la technique de recherche et ses délais relativise. D’ailleurs, le ministre de la Santé, au vu du dernier avis du Conseil scientifique, a autorisé le traitement de monsieur Raoult en milieu hospitalier pour des cas urgents avérés. On sent bien que la crainte est celle d’assumer la responsabilité du maintien d’un refus d’un traitement qui aurait pu préserver des vies…
Je suis bien incapable de dire si la chloroquine est le médicament qui permettrait de vaincre le coronavirus.
L’infectiologue et microbiologiste Didier Raoult, même s’il a une tête de savant fou est gratifié de nombreuses distinctions pour ses travaux ( et notamment la médaille de l’Inserm). Il semble être sûr de l’efficacité de la chloroquine. Certains de ses patients prétendent même avoir été guéris (dont Christian Estrosi).
Par contre de nombreuses sommités du monde médical et pharmaceutique semblent contester ses affirmations.
Qui a raison, qui a tort ? Peut-on vraiment attendre encore des mois que les tests divers sur son efficacité aient été effectués ?
Est-ce encore une guéguerre entre les labos pharmaceutiques qui nous ont habitués à moduler les médicaments vitaux en fonction de la demande de façon à faire grimper les prix et parfois les lancer dans le commerce sans trop se soucier des effets indésirables (souvenons-nous du Mediator) ?
Là, il s’agit quand même de la vie de milliers de personnes qui est en jeu et on ne peut pas trop se permettre de perdre du temps en protocoles rigoureux et donc très longs à mettre en place.
Il convient de sauver des vies et vite ! Il sera toujours temps ensuite de dire qui est responsable et là je pense que les politiques ne manqueront pas d’arguments pour dire qu’ils avaient raison avant tout le monde que ce soit en faveur ou défaveur de la chloroquine…
@ Robert Marchenoir 24 mars à 8 h 35
Excellent… c’est bien la première fois que vous dites quelque chose de sensé !
@ boureau | 24 mars 2020 à 10:57
« Les chauffeurs de tous ces camions et camionnettes qui ne s’arrêtent pas. »
Eric Drouet aurait laissé sa Jaguar pour reprendre son camion ? Respect !
Tous les Français sont médecins ? Non !
Ben hélas, pas moi, hier encore, des djeuns multichances des teucies ont cassé brûlé des voitures et caillassé des keufs qui n’ont pas eu le temps de leur demander leur attestation dérogatoire pour venir cramer le quartier et qui se sont repliés.
Le Frépet de la Frépecture islamogauchiste a déclaré d’un ton gaullien: « c’est inadmissible » !
La presse locale a quand même témérairement osé défier la bien-pensance omerta antiraciste en déclarant:
« Ils sont connus des services de police »
« ce sont les mêmes que l’autre fois »
« la justice les a relâchés car ils ne supportent pas le confinement »
Ben ouais, faut faire barrage au RN aux prochaines élections donc chuuuuttt !
Je ne suis pas médecin mais mon diagnostic est tout trouvé pour tous ces salopards, racailles, police, médias, juges, élus, assoçs islamogauchistes:
AU GOULAG !
@ boureau
« C’est en partie la France des Gilets jaunes qui nous permet de vivre ou de survivre. Ils ne sont pas dans leur résidence secondaire ceux-là ! »
Exactement.
Et chez qui tous les urbains-bobos grands contempteurs des Gilets jaunes sont-ils allés se réfugier pour fuir la nouvelle peste ? Dans la France profonde de ces gueux de Gilets jaunes, au risque de contaminer ce qui pouvait rester d’endroits ayant relativement échappé à la pandémie.
« Relativement épargnée jusqu’ici, la Vendée connaît une hausse des contaminations depuis quelques jours. L’épidémie « monte très très vite », affirme Philippe Feigel qui recense 30 personnes prises en charge à l’hôpital de La Roche-sur-Yon. »
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-des-urbains-venus-se-refugier-en-vendee-ont-diffuse-l-infection-affirme-un-medecin_3879267.html
Rappelons au passage qu’une partie des causes de la révolte des Gilets jaunes portait sur le sous-équipement médical des régions, où les déserts médicaux ne sont pas rares.
Mais il est évident qu’après avoir dépensé des dizaines de milliards pour acheter ailleurs la paix sociale – avec un succès relatif -, il ne restait plus rien pour assurer aux millions de Français oubliés des conditions de vie décentes…
@ boureau
Tout juste ! Comme si ces personnes ne pensaient pas !
Comme si penser au plus près pour maintenir la vie n’était pas « penser » !
Prenez soin de vous.
@ Gavot 24 mars 1Oh35
J’ai lu la diatribe que vous nous proposez contre le Professeur Raoult. Elle est apparemment argumentée. Son auteur est Florian Gouthière, « journaliste scientifique… et conteur ». Il se présente ainsi. Qui cherchera la carrière, les titres et les résultats du professeur Raoult les trouvera.
Faut-il opter ? Je laisse à chacun le soin de répondre à cette question.
@ boureau à 10:37
« Les Gilets Jaunes… et l’économie »
Cher boureau,
Je suis en désaccord avec votre représentation actuelle – me paraissant très simplifiée – de notre société, avec d’une part les bobos parisiens à résidence secondaire dans les îles de votre « petite mer », votre « Morbihan » en breton, et les Gilets Jaunes qui représenteraient ceux qui travaillent.
N’appartenant pas, comme tous les membres actifs ou inactifs de ma famille proche ou lointaine, à l’une ou à l’autre de ces deux catégories sociales extrêmes, je considère que l’ensemble de la société française, dans sa diversité, reste exemplaire dans son vécu de l’évolution de son cadre de vie. J’ai apprécié le ton mesuré du Premier ministre hier soir, comme la discrétion relative du Président. Pour moi les Français restent solidaires, toutes catégories sociales confondues, et souhaitent le rester.
Une couche, pour moi la dernière, mais comme nous sommes les championsquelemondeentiernousenvie il est utile de rappeler les paroles elles seront sans doute oubliées dans quelque temps.
Et « heureusement que le ridicule… » ce serait indécent et vulgaire, chacun finira la phrase comme il voudra :
https://youtu.be/eChWOQnrLno
@ boureau
Bravo pour la tirade, boureau. Merci à tous ces Gilets jaunes (les plus discrets, nous ne parlons pas de ceux qui se pavanaient sur les plateaux TV ou devant les caméras, casquette ou non à l’envers par exemple).
Ces Français qui continuent leur mission, sans même attendre un merci de toutes ces personnes qui ont péroré et qui continuent de le faire.
Des actes, uniquement des actes concrets.
@ Gavot | 24 mars 2020 à 10:35
Merci de ce lien en forme de mise au point car la chloroquine devient pour certains autant une panacée que pour d’autres la prise d’alcool en Afghanistan, n’allant pas jusqu’à rejoindre tout de même les préconisations d’Hari Ramadan*.
En un mot, sachons raison garder et attendons les résultats des études Discovery plus fiables et documentées.
*Repris dans le Point
https://www.lepoint.fr/monde/fornication-et-adultere-ont-cree-le-coronavirus-selon-le-frere-de-tariq-ramadan-22-03-2020-2368185_24.php
@ Gavot
« Lisez ceci:
http://curiologie.fr/2020/03/chloroquine/
C’est didactique, sourcé, convaincant. »
Merci Gavot de rappeler le b.a.-ba de la rigueur scientifique.
D’autant que les mêmes qui réclament la chloroquine à cor et à cri, ici et maintenant, ne manqueront pas de tomber sur le râble du malheureux Raoult si on n’observe pas une efficacité suffisante ou, pire, si se manifestent des effets secondaires graves…
Et cette ahurissante chloroquinemania est relayée par nos 67 millions de spécialistes et amplifiée par les réseaux sociaux qui colportent à qui mieux mieux tous les ragots possibles et imaginables. J’avais une sale opinion de ces réseaux auparavant mais je me demande si, tout comme les sorties, on ne devrait pas les suspendre pendant la pandémie…
Signalement de déserteurs:
https://www.lepoint.fr/monde/exclusif-coronavirus-msf-en-terrain-hostile-en-iran-24-03-2020-2368495_24.php
Et en plus, ils se font jeter !
C’est sûr que revenir, foulard au cou, le teint hâlé, avec des vues en arrière-plan de paysages exotiques et romantiques, c’est autrement plus chic que monter un hôpital de campagne en Haute-Patate avec pour fond une holstein et un cul-terreux en casquette.
Plus un sou pour MSF !
Le professeur Raoult met en péril le pactole qu’attendent certains laboratoires pharmaceutiques.
Mais la barque des fripouilles prend l’eau de partout, car la distribution de la chloroquine se généralise au plan international, USA compris.
Ce serait peut être le bon moment de rétablir la peine de mort, encore que certaines de nos sommités politico-médicales vont peut-être devoir partir bien loin pour échapper à la vengeance de tel ou tel qui aura perdu un parent dans l’affaire.
@ Chemins de traverse | 24 mars 2020 à 09:02
Alors là je suis surpris de votre sollicitude ! Je ne sais pas quoi répondre.
Je vais vous la raconter nature, je ne vous connais pas et j’avoue que je n’ai pas souvenir de vous avoir lu, ou distraitement, allez donc savoir pourquoi. Mais là votre interpellation m’interpelle.
Tout d’abord évacuons le confiné et les consfinis, il y a un truc qui circule là-dessus et même plusieurs qui tournent sur WhatsApp dont certains excellents pour des éclats de rire au quotidien.
Aujourd’hui je serais plutôt de l’arrière que du front, je viens de finir d’installer une prise sur une boîte de dérivation (heureusement que je ne suis pas payé au forfait), je suis dans le relooking et cela tombe très bien – enfin je me comprends.
Les deux semaines à venir vont être terribles, je sors pour l’indispensable, je ne voudrais pas être tiré au sort en attente dans un couloir (la petite musique dont parlait Jean-Paul Hamon).
Ceci dit je m’adapte à toutes les situations, j’étais rompu à la solitude comme aux relations sociales, ce matin home-trainer, je suis passé à près d’une heure, tous les jours, le matin.
Je réaménage des pièces, changeant la distribution, j’ai passé une bonne partie de l’après-midi dans mon garage/atelier dehors, il faisait beau et bon, alors je profite… Bon je vais en garder un peu sous le pied, parfois j’y passerais la nuit.
Soyez vigilante, bonne journée.
@ Patrice Charoulet 12h15
« Son auteur est Florian Gouthière, « journaliste scientifique… et conteur ». Il se présente ainsi. Qui cherchera la carrière, les titres et les résultats du professeur Raoult les trouvera. »
Merci !
Il est titulaire, ce Gouthière, d’un master en « Information et Communication » à l’université Paris-Diderot….
Comme vous le dites, pour savoir qui est le Pr Raoult, connaître ses titres, ses publications, son expertise, sa réputation, Internet nous dit tout.
J’ai fait mon choix !!
@ Patrice Charoulet | 24 mars 2020 à 12:15
Vous avez apparemment un problème avec la méthode scientifique et lui préférez les alignements de diplômes, fort bien, allez donc voir ce qu’en dit Françoise Barré-Sinoussi, un prix Nobel c’est suffisant ?
De plus, si vous avez vraiment lu l’article que je vous ai proposé vous constaterez qu’il ne s’agit pas d’une diatribe. Concernant le Dr Raoult vous faites acte de foi là où il faut privilégier la raison. A ce compte-là faites-vous soigner par un coupeur de feu ou un magnétiseur chers à X. Nebout qui essayait même de nous vendre la chromothérapie il y a quelques jours, on se demande d’ailleurs pourquoi il vitupère et souhaite la peine de mort à l’encontre des critiques du Dr Raoult alors qu’il suffirait selon lui de baigner dans une lumière verte pour guérir (en priant sans doute, pour faire bonne mesure).
@ Xavier NEBOUT | 24 mars 2020 à 15:42
http://curiologie.fr/2020/03/chloroquine/
Je crois que vous avez besoin d’une troisième piqûre de rappel…
Après la piqûre initiale de Gavot | 24 mars 2020 à 10:35
Lisez ceci:
http://curiologie.fr/2020/03/chloroquine/
C’est didactique, sourcé, convaincant. »
Moi-même Pierre Blanchard | 24 mars 2020 à 14:07
Puis Alpi 24 mars 2020 à 14:57
Mais vous faites éventuellement partie des irréductibles « gaulois » comme Patrice Charoulet | 24 mars 2020 à 12:15
Qui ne voit lui dans ce document que
« J’ai lu la diatribe que vous nous proposez contre le Professeur Raoult
Il est vrai que rigueur scientifique et professeur de lettres devraient pouvoir « aller ensemble »… Mais semble-t-il pas chez tous les professeurs de lettres !!
Je n’ai pas entendu une seule industrie et labo pharmaceutiques, riches à milliards, prêter main forte au Professeur Didier Raoult pour le soutenir et lancer la fabrication des tests et de la chloroquine.
C’est étrange…! Serait-ce du lobbying pour faire remonter le cours de la Bourse ?
@ Xavier NEBOUT | 24 mars 2020 à 15:42
Au moins cela a le mérite d’être clair.
J’ai écouté le Dr Jean-Paul Hamon sur Sud, un peu trop fatigué encore pour porter la guillotine dans la cour de toutes les agences Théodule qu’il a citées – pour l’instant il porte sa croix avec vaillance – et sur lesquelles il a craché avec tout le mépris et toute la véhémence des forces qu’il peut avoir aujourd’hui. Il en avait encore un peu pour envoyer un message puissant, qui suscite une forte adhésion et fait le tour d’Internet.
A l’heure des comptes, certains auront gardé un chien de leur chienne.
A propos de médecins aux prévisions divinatoires :
Agnès Buzyn vient d’être nommée « conseiller bénévole* sur le suivi du Covid-19 » au sein d’Unicancer.
Pour info, Unicancer est domicilié 101 rue de Tolbiac à Paris ; toujours pour info, l’INSERM est domicilié 101, rue de Tolbiac à Paris ; encore pour info, le mari de la susdite fut jusqu’il y a peu le patron de l’INSERM qu’il n’a quitté que sous la menace d’un scandale pour conflit d’intérêts.
Comme dirait ma voisine, il y a des coïncidences qui coincent.
*bénévole, comme Delevoye ?
Mais comme je ne doute pas du dévouement de Mme Buzyn, je lui suggère de prendre l’annuaire de la capitale et d’y chercher les téléphones des EHPAD, il y en a sûrement un qui a besoin d’aide pour empêcher les anciens de crever.
@ Jean le Cauchois 24 mars 2020 13:O7
Cher Jean,
Je suis à peine simplificateur sur le soutien massif qu’apportent les classes moyennes/pauvres dans le maintien d’une certaine activité en France.
Je ne vous redonne pas la liste bien incomplète de toutes les professions que j’ai citées dans mon précédent post : il s’agit bien de cette classe-là.
En voulant préciser que ces Français en activité risquent leur vie chaque jour pour nous. Ce n’est pas la même chose pour les autres.
La solidarité entre Français existe : je l’ai déjà dit dans un billet précédent. Mais il y a des moments où on peut en douter. Votre longue expérience, comme la mienne, peut en témoigner. Je crains que cette solidarité soit seulement un enjeu de communication.
Quant au Premier ministre et au Président, vous connaissez mon opinion.
Rassurez-vous cher Jean, je suis infect en ce moment tellement je suis en colère en face de ce que l’on apprend tous les jours sur la délabrement de l’Etat. Etat que notre génération avait pris tant de peine pour en faire un des meilleurs du monde.
On se croirait dans un pays du tiers monde !
Gardez-vous bien.
Cordialement.
P.-S.: Voyez ce qui se passe dans les EHPAD.
@ Gavot | 24 mars 2020 à 18:40
Attention à ne pas blesser Xavier Nebout qui nous a tout de même indiqué il y a quelque temps que :
« En 1789, l’aristocrate n’était pas tant haï par les rustres du fait de ses privilèges, que parce que sa noblesse d’âme était ressentie comme une insulte à leur bassesse naturelle. »
Ou encore que
« Violer une femme vierge est ainsi la faute impardonnable contre d’Esprit si le mariage ne peut s’ensuivre, et qui s’est justement soldé par la condamnation à mort légale ou non dans tous les pays civilisés et encore aujourd’hui.
Par contre, violer une traînée ou une prostituée, c’est une agression physique ordinaire ou de la grivèlerie. »
« Il y aurait en particulier davantage de formes sévères chez les jeunes que nous redoutions mais ignorions jusqu’à présent. Je savais que cela pouvait exister, mais ce risque ne me semblait clairement pas aussi important. Si ce phénomène se confirme et devient plus sévère à la lumière de ce que racontent ou décrivent des médecins cliniciens cela pose évidemment un problème nouveau. Nous constatons une aggravation par rapport à ce que décrivent les Chinois. Les Iraniens ont l’air de dire que les formes chez eux sont déjà bien plus sévères, les Américains redoutent quant à eux quelque chose d’encore plus important. Comment expliquer cette aggravation décrite au fur et à mesure que l’épidémie se déplace à l’ouest ? Les bilans échangés à l’heure actuelle me laissent un peu perplexe. »
« Il faut à tout prix éviter les transmissions. Toutes les explications données sous forme de mesures barrières me paraissent la première des priorités. Que l’on réduise le pic de l’épidémie en retardant les contaminations me semble effectivement la meilleure chose à faire à l’heure actuelle. Je reste plus perplexe sur la fermeture des établissements Ehpad, écoles, collèges, lycées et universités qui vont certainement nous paralyser, ou ralentir aussi clairement la chaîne de soins. »
(Professeur François Bricaire, Pitié Salpétrière)
Le Conseil scientifique virus
Un gouvernement n’étant pas composé de médecins, encore moins de spécialistes des virus, n’a pas une mauvaise idée en constituant un conseil d’experts pour l’éclairer de ses avis.
La liste des membres de ce conseil scientifique est aimablement communiquée aux Français.
On sait déjà que le professeur Didier Raoult a claqué la porte. J’ai dit ce que je pensais de ce professeur ces derniers jours. J’en pense grand bien.
Je conviens en passant que je ne suis ni expert, ni médecin, ni infirmier, ni aide-soignant. On me dira que cela devrait m’inciter à un silence prudent. Mais tant pis. Je tiens à dire quelque chose
Le président de ce conseil est une personnalité éminente et digne de tous les respects. Il y a des virologues. Normal. Un modélisateur. Pourquoi pas ? Une réanimatrice. A la bonne heure…
En queue de liste : un généraliste, une anthropologue et un sociologue ! Il manque des ratons laveurs.
Je regrette le départ du professeur Raoult.
Les morts du Coranovirus des EHPAD…
…ne sont pas décomptés dans les statistiques communiquées depuis le début de l’épidémie ?? On apprend cela ce soir…
Toute la vérité qu’ils disent nous dire depuis le début ??
Etonnant, non ??
Enfin pas étonnant que l’on ait mis le blackout total sur les « vieux », « nos vieux » en EHPAD…
Surtout n’allez pas les voir, on ira « au résultat » à la fin… comme au tir d’entraînement dans les stands de tir.
Faut dire qu’il faudrait que l’on ait des tests… en quantité suffisante pour les vivants, pour les morts en EHPAD pas la peine d’utiliser le faible stock… ils étaient « vieux » et sont morts de vieillesse
https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus-pourquoi-les-morts-au-sein-des-ehpad-ne-sont-pas-comptabilises-dans-les-bilans-1881623.html
Et notre presse dite d’investigation n’investiguait pas vraiment jusqu’à ce jour ! Quand les directeurs d’EHPAD ont commencé à parler.
En attendant, le pouvoir politique vient de se voir associé un nouveau comité Théodule.
Il y avait le comité scientifique, il y a maintenant le CARE, Comité analyse recherche et expertise
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/covid-19-qu-est-ce-que-le-care-ce-nouveau-comite-de-scientifiques-qui-conseille-macron_2121809.html
Mais comme chacun le sait, il ne peut y avoir de commission quelle qu’elle soit d’un nombre de membres inférieurs à 3 (chiffre impair).
Donc attendons la création d’un troisième comité. Quand, demain éventuellement, pourquoi pas lors de la visite du Président à Mulhouse pour nous l’annoncer.
Enfin le Professeur Salomon évoque les structures privées dans son intervention du jour… Il était temps !!
Il ne portera pas de masque, puisque la com élyséenne veut nous faire croire qu’il se prend pour Clemenceau visitant les tranchées… lorsqu’il visite des sans-abri :
« Il va falloir vous habituer, nous dit l’Elysée, à voir le président de la République sur le terrain, je cite : ‘c’est Clemenceau dans les tranchées’ »
Alors, donnons-lui ses petits soldats de plomb et qu’il joue dans les jardins de l’Elysée à faire pan-pan pour jouer au vrai chef de guerre.
Bon, il est vrai que ces infos proviennent d’organes de presse à peine autorisés.
https://francais.rt.com/france/73038-clemenceau-dans-tranchees-elysee-defend-sorties-publiques-sans-masque-macron
https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-lelysee-macron-face-au-coronavirus-cest-clemenceau-dans-les-tranchees-117389
@ boureau à 21:05
« …tellement je suis en colère en face de ce que l’on apprend tous les jours »
Cher boureau,
Je suis content de votre réponse. Achille, qui a l’usage des formules bien connues, vous dirait que « la colère est mauvaise conseillère », alors qu’elle est souvent libératrice de contradictions internes difficilement contenues. Je ne souhaite qu’être votre ami, votre compagnon de blog, modérateur quand je vous crois excessif, approbateur pour la plupart de vos positions : nous nous étalonnons mutuellement et ce n’est pas d’aujourd’hui. Pour moi, la France active, des plus basses aux plus hautes rémunérations, des activités les moins bien considérées à celles les plus admirées, ne saurait être représentée par les GJ, aux mentalités particulières et aux actions marginales contestables.
J’apprécie globalement le comportement actuel de mes concitoyens, sans ignorer, sans regretter bien sûr, certaines attitudes, heureusement compensées par d’autres. Nous sommes tous « d’excellents Français », comme l’a chanté Maurice Chevalier, lui-même momentanément contesté par Pierre Dac depuis Londres, à un moment particulier de notre histoire.
Il n’y a pas de masques ? Hier je suis allé faire quelques courses dans la petite superette pas très loin de chez moi (être confiné d’accord, mais faut bien manger !).
Tous les agents du magasin possédaient des masques ainsi que la moitié des clients qui déambulaient dans les allées.
Il paraît que même des petits détaillants les vendent au black un peu comme les bouteilles de gnôle non déclarées qui sont planquées sous le comptoir. Un euro le masque me suis-je laissé dire, ce qui laisse à penser que ce sont des masques de contrefaçon ou encore volés.
Même des pharmaciens se mettent à pratiquer ce genre de trafic. Où va-t-on ?!
C’est le retour au marché noir comme au temps de l’Occupation.
@ Mary Preud’homme | 24 mars 2020 à 21:16,
Un interlocuteur m’expliquait hier au téléphone que la recrudescence de coronavirus chez les jeunes pouvaient s’expliquer du fait qu’ils fument, facteur aggravant dans les complications pneumologiques pouvant entraîner la mort ou le passage en réanimation. Attention aux asthmatiques, autre population à risque.
@ revnonausujai
Attention ! Bénévole ne veut pas dire « non indemnisé ».
Les indemnités de fonction constituent pour la pègre politique une source non négligeable de revenus si ce n’est de loin leur majorité.
Une association « agréée » pour toucher des subventions, a toujours un président ou président d’honneur ou vice-président comme caution morale, un élu qui touche une « petite » indemnité de fonction. Cela va du club de boules à l’ONG.
Vous multipliez par x associations, et vous avez un grassouillet revenu non imposable.
———————————————————-
@ Pierre Blanchard
En bon gauchiste, vous pensez qu’il suffit de citer un propos ouvertement conservateur ou anti-progressiste pour qu’il soit inutile d’avancer le moindre commencement d’argumentation à leur encontre.
Si vous avez peur de la philosophie, ne vous y attaquez pas.
Ceci dit, je trouve très bonne votre intervention au sujet de Macron jouant les Clemenceau dans les tranchées.
@ Patrice Charoulet | 24 mars 2020 à 22:02
Je suis du même avis que vous et en écoutant ce que dit ce professeur j’ai quand même l’impression qu’il sait de quoi il parle. Il se pourrait bien qu’il claque définitivement la porte pour aller s’installer aux USA.
https://www.youtube.com/watch?v=GFkUnJ46MVI
Jean-Paul Hamon qui s’est un peu trompé au début étant aussi dans le concert des plateaux de TV et de l’information officielle du début.
I-MEDIA remet de l’ordre et en perspective toutes les déclarations… Pour certains le trou de souris paraît bien grand pour se cacher… Pourtant que des grandsspécialistesquelemondeentiernousenvie.
https://youtu.be/TCy0VCtmi1A
@ Pierre Blanchard | 24 mars 2020 à 23:29
Il faut lire le Palmipède de ce jour, certes réduit en nombre de pages, mais fort instructif sur l’absence des masques comme aussi sur l’état actuel du Service de santé des armées.
Je ne sais pas si tous les Français sont médecins ; mais c’est le cas, au moins, du Premier ministre. Son nouveau tour de vis télévisé a redoublé cette délicieuse ambigüité qui est charmante en temps normal chez les dames, mais détestable chez un responsable politique en période d’urgence nationale.
Édouard Philippe nous a annoncé ceci, au sujet des nouvelles restrictions de sortie pour raisons de santé (je dois retranscrire intégralement ses propos à partir de son intervention télévisée, tellement ils sont confus) :
« S’agissant de la santé, nous voulons que nos concitoyens puissent évidemment se rendre aux urgences quand ils en ont besoin. Nous voulons aussi qu’ils puissent se rendre dans les endroits où ils ont besoin de se rendre pour des soins programmés. Il est bien évident que lorsque on a besoin de se rendre dans un centre de dialyse, il faut pouvoir y aller. »
« C’est sans lien avec le coronavirus, mais si on interrompait les soins, et les soins importants, de ceux qui ont des maladies chroniques extrêmement sensibles [c’est quoi, une maladie sensible ?] , on se retrouverait avec une situation sanitaire, qui, à bien des égards, pourrait être, là aussi, problématique. »
Tu l’as dit, bouffi.
« Mais là encore, il faut être clair [euh… ouais, steuplé, parce que pour l’instant, c’est complètement nébuleux] : ce sont les soins urgents, ou les soins qui répondent à une convocation d’un médecin, ou le cas échéant, évidemment, aller aux urgences de l’hôpital. »
Donc, si je comprends bien : il est désormais interdit de se rendre chez le médecin. Soit vous allez aux urgences, soit un fonctionnaire vous convoque à l’hôpital. Les médecins libéraux ferment, c’est bien ça ? Et les pharmacies aussi, parce que dans leur cas, il n’y a ni soins urgents, ni convocation. Nous sommes bien d’accord ?
Soit vous tombez du quatrième étage, et alors c’est les urgences, soit vous avez déjà le cancer, et vos chimios sont programmées. Entre les deux, rien. Par exemple, j’ai un mal de dos, je prends rendez-vous chez mon médecin, pas de bol : il m’annonce que c’est un cancer (cas vécu, la personne en est morte), c’est désormais exclu.
La quasi-totalité de la médecine, qui ne s’exerce pas dans les sacro-saintes urgences, et n’est pas « programmée sur convocation d’un fonctionnaire-médecin » (parce que les médecins libéraux, eux, ils ne convoquent pas), c’est fini.
Les vieux et les mal en point peuvent crever. On les tolérera aux urgences, quand ce sera trop tard.
Le coronavirus est arrivé, et toutes les autres maladies ont disparu. Il est interdit de tomber malade, sauf du coronavirus, et dans ce cas, les instructions officielles sont : surtout n’allez pas chez le médecin, ne faites rien et restez chez vous.
Comme Édouard Philippe a d’immenses compétences médicales, il nous donne un exemple : la dialyse, c’est autorisé. De même, le ministre des Sports nous avait dit que mettre des ballons tout seul dans un panneau de basket, c’était autorisé.
L’exemple, le truc que sortent les abrutis lorsqu’ils sont incapables d’édicter une règle simple. Okay, la dialyse et le basket, c’est autorisé, mais la centaine d’autres sports existants, et les milliers d’autres actes médicaux quotidiennement pratiqués, on en fait quoi ? Brouillard complet.
Depuis, les choses ont été clarifiées dans la nouvelle version de la fameuse « attestation de déplacement dérogatoire » en ligne.
Le Premier ministre a évidemment raconté n’importe quoi, et les choses ont été rectifiées hypocritement en coulisses. En ce qui concerne les déplacements pour raison de santé, la formulation du nouvel ausweis se borne à dire, en substance : essayez de privilégier la télé-consultation, et ne cassez pas les pieds à votre médecin pour des bobos qui peuvent attendre. La voici :
« [Sont autorisés les sorties pour] consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ; consultations et soins des patients atteints d’une affection de longue durée. »
Mais la clownerie ne s’arrête pas là. Les formidables fonctionnaires qui se dévouent sans compter pour notre bien ont glissé, dans ce document, une petite note de bas de page qui change tout, réduit à néant la totalité des déclarations officielles, et permet à tout policier ou gendarme d’exercer un arbitraire total envers n’importe quel lardu surpris en dehors de chez lui :
« Les personnes souhaitant bénéficier de l’une de ces exceptions doivent se munir s’il y a lieu, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d’un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l’une de ces exceptions. »
L’une de ces exceptions. Autrement dit, l’une quelconque de ces exceptions. Y compris aller acheter à manger. Y compris aller chez le médecin. Y compris se dégourdir les jambes (pendant une heure seulement, sur un kilomètre et pas plus, gna-gna).
Le document justificatif, gros abruti décérébré, c’est le fameux papelard « dérogatoire », normalement. Mais cette note de bas de page laisse la possibilité à la flicaille d’en exiger un autre. Lequel ? Rien n’est indiqué ! Tout sadique en bleu a la faculté d’estimer qu’aucun des documents présentés ne convient !
S’il y a lieu, certes, mais qui décidera s’il y a lieu ? Vous, ou l’ami de Mary Preud’homme qui porte un pistolet au côté, et a le pouvoir de vous en coller pour 1 500 euros ?
Ainsi, il est impossible de savoir si cette note vicelarde a été rajoutée exclusivement pour viser les nouveaux motifs de sortie autorisés que sont les « convocations judiciaires ou administratives » et la « participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative » ; tandis qu’une étourderie hallucinante, dans sa rédaction, l’étendrait à la totalité des motifs. Ou bien si l’intention était effectivement de permettre aux policiers d’exiger le justificatif d’un tiers pour n’importe quelle sortie, ce qui accroît de façon explosive le caractère dictatorial des mesures en place. (« Avez-vous une lettre de votre médecin prouvant que vous avez rendez-vous ? Non ? C’est 135 euros, Monsieur, et ne protestez pas : c’est pour votre bien. »)
Il est impossible de savoir dans quelle mesure cela est dû à l’illettrisme croissant de la population, élites comprises, et dans quelle mesure cela procède d’une authentique volonté répressive.
Il est impossible de savoir s’il s’agit là d’une volonté délibérée des responsables politiques, ou si ce sont les fonctionnaires qui ont trouvé là une bonne manière d’exercer dans les grandes largeurs leur volonté de surveiller et de punir, dans l’arbitraire le plus total.
Et c’est cette incertitude qui fait la dictature : c’est, évidemment, tout cela à la fois.
Ce pays est une pétaudière. Tout le monde y fait le métier des autres — et, sans surprise, le fait mal. Édouard Philippe fait le métier des médecins, et le « professeur » Didier Raoult de Marseille du Melon, gros comme une pastèque, fait celui des responsables politiques. Avec les conséquences catastrophiques qui en découlent : l’impossibilité pour les malades du lupus, une affection chronique et grave, de trouver leur médicament habituel dans les pharmacies.
La « star mondiale » Didier Raoult, comme il se qualifie lui-même, s’est en effet répandue, de façon totalement irresponsable, sur l’efficacité présumée (mais non prouvée) de ce médicament contre le coronavirus.
EN FAMILLE
BN : Le Professeur Raoult n’est un problème que pour la droite.
A : À gauche on est toujours pour Galilée.
G : Le pouvoir en place, imperturbable, tient pour Lissenko.
Z : Le Professeur Marchoko, qui est scientifique comme mon premier lange sali, est à fond contre Raoult !
La démarche du Professeur Raoult est rigoureusement scientifique en ce sens qu’elle pousse ses collègues du monde entier à exécuter une étude critique au terme de laquelle sera établie la vérité sur le traitement par la chloroquine.