Théo, Toula et les autres…

Le 2 février, il y a eu à Aulnay-sous-Bois l’intervention de quatre gardiens de la paix de la Brigade Spécialisée de Terrain (BST), un trafic de drogue interrompu, et l’interpellation d’un quatuor parmi lequel se trouvait Théo. Celui-ci a été maîtrisé par trois des fonctionnaires dans des conditions de brutalité qui ont été dénoncées puisque, selon Théo, une matraque lui a été délibérément enfoncée dans l’anus.

Je ne me prononce pas sur les versions contradictoires des uns et des autres (Le Parisien). L’IGPN, saisie de cette affaire, a conclu que l’atteinte grave causée à la victime l’avait été involontairement, par maladresse, du fait de l’empoignade. Ce que Me Dupond-Moretti, avocat de Théo, a vigoureusement contesté au motif qu’un viol ne pouvait résulter que d’une intention volontaire.

Depuis le déroulement de cette affaire, violences à Aulnay-sous-Bois et à Bobigny, saccages, bris de vitrines et de matériel urbains, véhicules incendiés, attaques des forces de l’ordre, casseurs, nombreuses interpellations, paroxysme du rapport conflictuel entre jeunes de ces cités et la police…

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Le comble, ce sont Théo et sa famille qui ont dû appeler au calme et rappeler qu’on n’était pas en guerre ! Le président de la République lui a rendu visite sur son lit d’hôpital et même si sa démarche a été approuvée par beaucoup à droite comme à gauche, je maintiens que je la trouve inopportune. Sauf à accepter une multiplication de ces visites compassionnelles dans toute la France et d’abord auprès des fonctionnaires de police trop régulièrement blessés par de jeunes voyous ici ou là, dans des cités quasiment interdites à la loi. Dès qu’un président de la République sort de son rôle, il fait d’une affaire qui devrait rester policière et judiciaire une affaire d’Etat.

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Plusieurs questions doivent être posées tant les conséquences du 2 février ressemblent à celles, trop nombreuses, qui suivent à chaque fois, dans certaines cités, l’affrontement entre une police accomplissant sa mission et des jeunes gens prêts en permanence à en découdre.

Pourquoi, d’ailleurs, cette inéluctable dégradation d’incidents particuliers en violences et en émeutes collectives ? Comme si l’état de droit, même dans sa version la plus minimaliste, n’était pas acceptable et devait être récusé par principe.

Théo est une victime. Il n’a jamais été condamné mais était-il rattaché de près ou de loin à l’environnement – message des guetteurs aux dealers – de drogue et de méfiance de la police ?

Comme Marine Le Pen, j’ai confiance par principe en la police et ne fais pas peser sur elle une présomption de culpabilité quand elle agit au demeurant dans les circonstances les plus difficiles qui soient. Elle sera coupable quand la Justice l’aura établi et si le gardien de la paix concerné l’est, il devra être sanctionné comme son acte le mérite. En tout cas, pour les cités, je n’éprouve pas cette démagogie miséricordieuse qui soutient les agresseurs et cherche à nous persuader que, brisant, saccageant et frappant, ils se révoltent contre le chômage alors qu’ils cassent du flic et haïssent seulement l’autorité qui vient s’immiscer dans leurs combines malpropres.

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Pourquoi les politiques, gauche et droite confondues, sont-ils incapables, avec une énergie qui devrait relever de leur vigilance démocratique, de mettre le holà aux violences inadmissibles ? Pourquoi paraissent-ils valider le fait que la société serait coupable quand une minorité de voyous faciles à cibler, plus difficiles à interpeller, démontre clairement qu’ils sont eux-mêmes responsables et coupables ? Pourquoi chercher des excuses avant même la sanction alors que le jugement devra, lui, les intégrer si elles existent ?

Pourquoi les médias, dans leur grande majorité, attisent-ils cette incandescence en focalisant l’attention, de manière trop souvent partiale, sur les fauteurs de trouble plutôt que sur ceux qui, pour nous tous, font le sale boulot de maintenir ou de restaurer la tranquillité publique dans des lieux privatisés par des délinquants pour leur profit et leur impunité ?

Pourquoi médias et politiques, à chaque fois qu’une politique de fermeté cohérente et régulière est annoncée, formulent-ils comme première préoccupation le fait qu’elle sera impossible à mettre en oeuvre à cause de la résistance de ceux qu’elle devra concerner ? C’est inverser l’ordre et les principes. Parce que les coupables s’opposeraient à ce qui aurait pour finalité de les mettre hors d’état de nuire, il faudrait les laisser faire ? La peur qu’éprouve l’Etat avant l’action explique pourquoi celle-ci demeure lettre morte après.

Pourquoi ne pas restaurer l’autorité de l’Etat partout, avec fermeté, rigueur et en soutenant sans état d’âme les forces chargées d’en être les vecteurs et en même temps, veiller à imposer autant que possible une police de proximité qui devra être au quotidien toute d’urbanité si la situation le permet ? Au fond deux peurs se font face : la confiance ne serait pas inconcevable si à tous niveaux se manifestaient fermeté, exemplarité et contrôle.

Dans le pire il y a des lumières. Il y a Emmanuel Toula.

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Au cours de l’une des manifestations violentes de Bobigny, alors que le capot d’une voiture encerclée par des jeunes et bloquée par une poubelle commençait à brûler et que sa conductrice avait seulement réussi à en sortir son petit garçon de deux ans et pas encore sa fillette de six ans, Emmanuel Toula, âgé de 16 ans, avec un infini courage s’est engouffré dans le véhicule, a détaché la ceinture de sécurité de l’enfant et l’a sauvée. Toula faisait partie des soutiens de Théo.

La préfecture de police, après en avoir crédité des policiers, a reconnu que le jeune homme était l’auteur de cette belle action (Le Figaro).

J’en tire la conclusion optimiste qu’il n’y a pas à désespérer de quelque personnalité que ce soit et qu’aucune crise humaine et sociale n’est insoluble. En tout cas il faut s’en persuader.

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Voir les Commentaires (125)
  1. Marcel Patoulatchi

    Sur le principe des incidents et émeutes, il suffit de s’intéresser à la cité objet de toutes les attentions, bien plus connue sous le nom les 3000 ou encore le Galion : de tels incidents s’y produisent tous les ans, selon le calendrier parfois (le 13, même 12 juillet), après l’arrestation d’un délinquant, j’en passe et des meilleures. Nul ne peut prétendre que ces incidents et émeutes sont le produit spécifique de l’arrestation de ce « Théo » qu’étrange on nomme par son prénom (pourquoi cette distinction singulière ?) : elles ne sont qu’une même scène rejouée tant de fois, si souvent sans aucun motif, avec toujours le même scénario (heurter des sapeurs-pompiers afin de pouvoir heurter des policiers venant à leur secours), viol ou pas viol.
    « Théo » est une victime ? Le premier acte qu’on le voit réaliser à l’image, c’est une rébellion. La Justice déterminera si les conditions de son arrestation sont légitimes, si les moyens engagés étaient nécessaires et proportionnés. Mais il n’est pas douteux que « Théo » est en première instance un délinquant, exposant inutilement des policiers au danger.
    Enfin, quant au sujet de l’enfant sauvé des flammes, il est certain que les informations sont confuses. Pour une fois peut-être serait-il astucieux d’attendre que les faits soient avérés avant de remettre des médailles. On a déjà vu dans le même département un maire décorer des jeunes hommes pour avoir sauvé une femme de l’incendie de son appartement… avant de se rendre compte que ces mêmes jeunes avaient surtout, en premier lieu, barré avec violence l’accès de la cité aux sapeurs-pompiers, le temps de déménager les stupéfiants stockés à proximité de l’incendie.

  2. Bonjour,
    C’est Jacques Chirac qui avait construit sa campagne électorale de 1995 sur la « fracture sociale ». Vingt-deux ans après celle-ci est toujours là, plus béante que jamais.
    C’est la patate chaude que refilent les présidents à leur successeur lorsqu’ils quittent l’Elysée.
    Mais rien n’a été fait par aucun gouvernement au cours de ces dernières décennies pour rapprocher deux mondes que tout oppose dans les banlieues ghetto : la jeunesse et sa haine de notre société et les forces de l’ordre chargées de défendre ses valeurs.
    La bavure policière d’Aulnay-sous-Bois n’est pas un cas isolé, d’autres incidents de ce genre ont déjà eu lieu et auront lieu encore. Il est facile d’imaginer l’état d’esprit de ces policiers, souvent des jeunes pas vraiment aguerris à ce genre de confrontation, qui se font régulièrement insulter, agresser au point de parfois risquer leur vie. Il arrive un moment où la rage l’emporte et le dérapage est alors inévitable.
    La marche blanche de soutien à Théo qui, après la venue du président de la République à son chevet, avait lancé un appel au calme a bien évidement échoué.
    Les autorités, la mairie, la famille de Théo et ses amis, rien n’y a fait. Des casseurs venus de nulle part se sont mêlés aux manifestants, détruisant tout sur leur passage.
    Une fillette de six ans a failli périr dans l’incendie de la voiture de sa mère. Heureusement qu’un jeune du quartier est intervenu et l’a sauvée d’une mort atroce. Preuve que la haine ne s’est pas totalement emparé de leur esprit et qu’il y a quand même un petit cœur qui bat chez ces « sauvageons ».
    Une chose est sûre, avec ces incidents soigneusement montés en exergue par les médias, le grand gagnant sera encore et toujours le FN qui va grappiller encore quelques points à deux mois de l’élection présidentielle et est bien capable de rafler la mise, laissant les vainqueurs des deux primaires de la droite et du PS qui sont plutôt mal barrés sur le banc de touche.
    Ensuite advienne que pourra !

  3. Franck Boizard

    Zéro immigration musulmane, expulsion ou enfermement des racailles, aide au retour pour les autres musulmans. Problème réglé.
    Tout le reste, c’est du bruit avec la bouche pour procrastiner.

  4. Depuis Mitterrand puis Marie-George Buffet qui avaient déclaré que la drogue faisait vivre des familles, des réseaux mafieux ont proliféré et ils revendiquent des territoires.
    Certains ont eu les paupières lourdes, ou l’ont souhaité, organisé avec l’appui de notre injustice.
    Quand on y ajoute les achats de ces quartiers pour être élu, le déni de l’accumulation de la dette depuis 1981, nous sommes à l’issue du processus.
    Hollande nous a engagés pour éradiquer les déserts africains de leurs Kalache, alors que l’on n’est même pas capable de tenir nos quartiers.
    Si on exclut les idiots utiles j’ai du mal à penser que ceci n’a pas été planifié.

  5. Une lourde semaine de labeur s’annonce pour le polémologue Tomas T. Tomas (Jr.). Il va devoir changer de casquette puisque le sujet a changé, il ne s’agit plus de démontrer de manière nihiliste que les carcasses de B52 n’ont jamais servi à rien. Sans m’avancer outre mesure, je prévois que cette fois, c’est du lourd qui se prépare. Bonnet rasta accroché aux dreads, le spécialiste de la légalisation des drogues va pouvoir s’en donner à cœur joie. Les policiers forcément méchants ne font rien qu’à embêter les pauvres victimes du racisme qui veulent juste consommer un peu d’herbe qui fait rigoler.

  6. Vous avez confiance par principe en la police. Une déclaration tout à fait compréhensible et meme louable.
    Mais pourquoi donc ajouter « comme Marine Le Pen » ?

  7. Concernant M. Toula vous auriez pu lui accoler un terme de votre enfance que vous qualifiez d’affecteux pour les personnes « noires » ?

  8. Garry Gaspary

    A la lecture de ce billet qui pose que tout délinquant doit, par principe, hein, prendre une matraque policière dans l’anus, F. Fillon, pourtant intègre puisque chrétien, n’a pu s’empêcher de serrer les fesses avant de réaliser avec soulagement qu’il était aussi blanc qu’elles.
    Le racisme qui suinte de votre prose suffit à démontrer que nous sommes bien ici dans une affaire d’Etat qui va se régler, comme toutes les affaires d’Etat, dans la violence.
    Il ne reste plus pour les gens comme vous qu’à prier pour qu’Allah soit aussi miséricordieux qu’on le dit…

  9. Michel Deluré

    Quand dans nombre de villes, grandes ou moyennes, des bandes organisées de voyous exercent leur autorité sur des territoires entiers où l’autorité de l’Etat n’est plus respectée depuis longtemps, il ne faut pas s’étonner d’assister à de tels dérapages.
    Pour certaines professions, intervenir sur ces secteurs pour venir en aide aux populations qui y résident relève d’un acte de courage, voire presque d’héroïsme. Donner des soins à un malade, assister un accidenté, combattre un incendie, interpeller un malfrat, autant de missions qui s’effectuent au péril de la vie des intervenants et nécessitent l’accompagnement d’un compagnie de CRS ! Est-ce normal ?
    Comment dans ces conditions ne pas comprendre que ceux qui ont pour mission d’intervenir sur ces territoires et dont les collègues ou eux-mêmes ont déjà payé de leur personne pour n’exercer finalement que leur travail le fasse la peur au ventre et qu’une telle situation puisse parfois conduire à certains dérapages. Je ne justifie ni n’excuse les faits incriminés dans le cas spécifique qui est le sujet de ce billet, sous réserve qu’ils soient avérés. C’est à la Justice de faire son travail. J’essaye simplement, à la lumière du contexte, d’essayer de trouver des explications.

  10. calamity jane

    Conclusion :
    – tous les habitants des quartiers notamment les jeunes sont des voyous
    – tous les policiers méritent le respect de l’uniforme ! dont pour protéger l’un des leurs qui s’est comporté comme un violeur, il faut en déployer un nombre certain sur place.
    Mais E. Toula est arrivé !
    De même que les « flics » ne sont pas tous des voyous, les jeunes des quartiers de même.
    Par contre, quel décalage par le déploiement en nombre pour pouvoir engager de saines négociations…
    Après A. Traoré, ce sont les représentants de l’Etat qui paniquent et non les gens des quartiers demandant justice pour Théo !
    Des gens du quartier défilent pour demander « justice pour Théo »! Vous imprimez Monsieur Bilger ! la confiance en la justice…

  11. Les réflexions sur l’intégration abondent après l’agression sur le jeune homme dénommé Théo, adulte de nationalité française âgé de 25 ans dont le nom est tu pour l’infantiliser et le réduire à un sujet mineur. Tout est matière à disserter sur l’intégration des jeunes dits de banlieue même dans une sordide affaire de matraque télescopique qui aurait malencontreusement glissé jusque dans l’anus de la victime. Récemment les frères Karabatic ont été lourdement sanctionnés en appel dans une affaire de paris truqués, aucun média ou penseurs n’a évoqué leur origine yougoslave pour exprimer leur difficulté d’intégration dans la société française. Karim Benzema est ramené aux origines algériennes de ses parents pour identifier sa difficulté d’intégration dans l’affaire de chantage de Mathieu Valbuena, alors que ce dernier l’a mis hors de cause.

  12. Un homme civilisé n’agit pas en barbare. S’ii est civilisé, c’est parce qu’il a été éduqué. Or pour éduquer, il faut adhérer à une notion de bien et de mal qui est donnée par le sens moral duquel découle la morale c’est-à-dire la mise en œuvre personnelle et donc subjective du sens moral. La classe dirigeante au nom de la subjectivité de la morale, parce qu’elle confond morale et sens moral, interdit l’éducation dans l’espace public. Celle pensée unique prive les adultes de leur autorité. En effet, normalement, l’autorité découle d’une compétence. Si on nie l’existence d’un bien et d’un mal universels, on prive l’adulte d’une compétence qui légitimerait son autorité et par conséquent, de sa capacité à transmettre par l’éducation le sens moral qui caractérise l’homme civilisé. Le drame des banlieues est révélateur d’une déviance grave de notre culture française actuelle. Grave, parce que la rapidité d’une bonne évolution dépend moins des moyens à mettre en œuvre que du temps à redresser une culture.

  13. Pourquoi les politiques, gauche et droite confondues, sont-ils incapables, avec une énergie qui devrait relever de leur vigilance démocratique, de mettre le holà aux violences inadmissibles ?
    Peut-être parce qu’ils tremblent de peur devant le Tabou et qu’ils craignent que la moindre bavure réelle ou supposée les fasse accuser de racisme par des gens dont le fonds de commerce est de susciter des troubles afin d’instrumentaliser ensuite les victimes idéologiquement intéressantes…

  14. @vamonos
    Je n’aborderai pas le sujet de la legalisation du cannabis ici, cela vous ferait trop plaisir. Apprenez ce que reflechir et argumenter veut dire, ensuite nous pourrons discuter.
    La police manque cruellement de moyens pour maintenir l’ordre dans des quartiers desertes par l’Etat, d’ou les ilotiers ont disparu et ou on envoie souvent des jeunes policiers sans formation initiale depuis que la droite a supprime celle-ci, c’est un fait. L ‘ordre ne reviendra pas dans les banlieues grace a la police, celle-ci n’aura jamais les moyens necessaires pour le faire, il ne faut pas se faire d’illusions.
    Mais la police francaise est egalement violente, raciste et corrompue, alors qu’elle devrait naturellement etre exemplaire. Il me parait difficile d’inserer une matraque dans l’anus de quelqu’un « par accident », et sans aller toujours jusque-la, les brimades physiques commises par la police sont legion, et contribuent a legitimer la violence aupres de ceux qui s’y livrent a leur encontre.
    Elle est raciste, indecrottablement : quand un responsable syndicaliste policier admet a la television que le terme de « bamboula » est correct, on n’ose imaginer les propos tenus dans les commissariats, ou les actes qui s’y deroulent.
    Elle est corrompue, essentiellement par ces stupefiants que les bien-pensants veulent continuer d’interdire au mepris du constat d’echec total de toute lutte contre le trafic de ceux-ci. La BAC de Marseille et la BAC de Stains qui rackettaient les dealers, le policier qui a sorti 36 kilos de cocaine du Quai des Orfevres, le directeur de l’OCTRIS qui couvrait un grossiste en haschich qui soi-disant lui servait d’indicateur ne sont que des exemples recents pris dans l’actualite. On n’ose imaginer la partie cachee de l’iceberg.
    Les Francais sont parait-il les Europeens qui ont le moins confiance dans leur police, ce n’est surement pas l’effet du hasard. Et cela souligne l’impasse de l’approche securitaire que vous defendez pour que la loi revienne dans des quartiers qui ne sont d’ailleurs pas tous, loin s’en faut, depourvus de presence policiere.
    Rendons hommage en tout cas au policier qui a tout de suite envoye le jeune Theo a l’hopital en constatant son etat, il lui a peut-etre sauve la vie. Et bien sur que l’exemple du jeune Emmanuel Toula demontre que la majorite des habitants des quartiers difficiles ne demande qu’a vivre en paix et dans le respect des lois. Mais la stigmatisation qui les touche de la part de la frileuse bourgeoisie privilegiee des centres villes et de la police est telle qu’ils en sont a privilegier la solidarite de territoire et de classe, quand ils ne rentrent pas dans un processus d’opposition politique qui les conduit souvent dans les bras des islamistes radicaux.
    Et encore, je trouve que nous nous en sortons plutot bien pour le moment par rapport a ce qu’est la situation aux Etats-Unis ou meme au Royaume-Uni. Il est encore temps d’agir pour remedier a la situation, mais ce n’est pas notre police qui reglera le probleme infiniment plus vaste et plus complexe des banlieues.

  15. Patrice Charoulet

    Je souscris à chaque ligne et à chaque mot de vos propos de ce jour.
    On ne peut mieux dire.
    Je conviens que j’en aurais été bien incapable.

  16. Echec sur toute la ligne des gouvernements de gauche et de droite à propos de la politique de la ville. Seuls des maires intellectuellement honnêtes sont parfaitement lucides sur la situation dans leurs villes. D’autres sont plus accommodants, c’est tellement confortable de ratisser large pour être réélu.
    Alors on continue à caillasser hardiment la police, les pompiers. Les assistantes sociales, les médecins, les commerces sont malmenés. La population paisible n’est pas partie prenante dans le trafic de drogue, les combats de territoire, l’emprise du radicalisme. Elle demande à vivre en paix, mais est-ce encore possible ?
    Deux symboles dans un tel désordre : 1) Théo victime d’une expédition policière trop musclée et peut-être malveillante. A apprécier par la Justice. 2) Emmanuel, héros quoiqu’il s’en défende.
    Espérons que Hollande saura manifester sa sollicitude à Emmanuel.

  17. Alex paulista

    Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
    Parce que les policiers mentent comme ils respirent, arrangent les histoires.
    On l’a encore vu avec l’affaire de la petite fille. Moi je l’ai vécu lorsqu’ils m’ont pris ma voiture pour la garer n’importe comment, puis ne pas reconnaitre que c’était eux qui l’avaient mise là. Un copain s’est fait renverser à vélo par une voiture de flics qui a grillé un feu. Ils ont d’abord fait le PV en disant que c’était lui qui l’avait grillé, avant de devoir faire marche arrière devant les témoins. Et pendant qu’il était à l’hosto son vélo a été volé dans le commissariat ! Un ami flic a dû se faire muter (à Marseille !) parce qu’il n’a pas couvert ses collègues qui mentaient sur le liquide trouvé sur les dealers pour s’acheter des bouteilles de whisky bues pendant le service.
    Pourtant leur parole est assermentée.
    Il y aurait ainsi une humiliation souhaitée, le « bamboula » qui serait convenable, tout cela finit en viol.
    Avant Théo, il y a eu d’autres sodomisés à la matraque, et en vous lisant on comprend que ça risque de continuer.

  18. Xavier NEBOUT

    Si le président de la République vient au chevet du gentil Théo, c’est que la police est coupable, et donc qu’elle doit être condamnée.
    Si la justice tergiverse, c’est qu’elle est pourrie. Imparable !
    Le nul aura été une catastrophe jusqu’au bout.
    Mais il y a encore mieux avec le « défenseur des droits » qui va faire son enquête parce que la police risque d’être de partis pris dans celle de la justice.
    Encore une bande de fonctionnaires plus qu’inutiles, nuisibles, car c’est à la justice de défendre les droits et à personne d’autre.
    Quel bordel !

  19. @ Prouin Guy | 13 février 2017 à 10:16
    Les barbares par définition ce sont les autres, pour les Grecs les Macédoniens, les Romains sont des barbares car il ne parlent pas grec.
    Quant à la morale universelle, elle n’existe pas. Les épicuriens, stoïciens, confucéens… ont chacun un système moral différent, même au sein du monde issu de la morale juive il y a des dissensions… Je ne sais si vous appliquez l’intégralité du Décalogue mais pas moi.

  20. sylvain @ Gaspounet

    Au chef d’escadrille du jour :
    « Il ne reste plus pour les gens comme vous qu’à prier pour qu’Allah soit aussi miséricordieux qu’on le dit… »
    Rédigé par : Garry Gaspary | 13 février 2017 à 09:32
    Prudence cher Gaspounet !
    Attention quand même de ne pas trop prier à découvert et de bien garder vos « arrières », une matraque est si vite arrivée !
    « Allah il est gland, Momo Ahmed est son trou de fête »

  21. Xavier NEBOUT

    Jusqu’où irons-nous avec l’hypocrisie du racisme ?
    Les gens normaux sont racistes en ce qu’on se trouve mieux entre gens qui se ressemblent, et sans que cela implique quelque prétention à se trouver supérieur.
    Combien de blancs vont draguer une noire de chez noir ? Mettez une vieille noire petite et moche devant une boutique, et une jeune grande et belle blonde devant une autre. Qui va faire le plus chiffre d’affaires ?
    Aujourd’hui, on se trouve avec une population d’enfants d’immigrés noirs qui verront toujours les blancs leur être préférés par les blancs pour un emploi normal – outre les vigiles de supermarchés, justement pour faire peur. Alors comment s’étonner qu’ils se révoltent ?
    Il faudrait pour bien faire, agir avec bienveillance pour que les immigrés et leurs descendants retournent volontairement en Afrique dans la dignité.
    On est loin du compte avec les langues de bois et de p… en tout genre qui voudraient que les races n’existent pas, du moins pour les autres, car les mariages mixtes n’y pullulent pas moins qu’à droite, sauf évidemment à la télé pour vendre sauces et savons aux gogos de toutes couleurs.

  22. Excellent billet, Monsieur Bilger, qui pose les vraies questions qui figurent en fin de billet :
    « Pourquoi médias et politiques, à chaque fois qu’une politique de fermeté cohérente et régulière est annoncée, formulent-ils comme première préoccupation le fait qu’elle sera impossible à mettre en oeuvre à cause de la résistance de ceux qu’elle devra concerner ? C’est inverser l’ordre et les principes. Parce que les coupables s’opposeraient à ce qui aurait pour finalité de les mettre hors d’état de nuire, il faudrait les laisser faire ? La peur qu’éprouve l’Etat avant l’action explique pourquoi celle-ci demeure lettre morte après.
    Pourquoi ne pas restaurer l’autorité de l’Etat partout, avec fermeté, rigueur et en soutenant sans état d’âme les forces chargées d’en être les vecteurs et en même temps, veiller à imposer autant que possible une police de proximité qui devra être au quotidien toute d’urbanité si la situation le permet ? Au fond deux peurs se font face : la confiance ne serait pas inconcevable si à tous niveaux se manifestaient fermeté, exemplarité et contrôle. »
    Effectivement on oublie allègrement l’autorité de la loi et que force doit rester à la loi républicaine.
    Bien au contraire on se limite à considérer systématiquement comme bavures policières tous les contrôles qui tournent à l’aigre du fait du comportement des délinquants à l’égard des représentants de l’ordre, policiers et gendarmes.
    Le premier écueil reste celui des « contrôles au faciès ». Quand dans un secteur donné 80 % de la population est d’origine africaine ou maghrébine et que les délinquants sont de ces mêmes origines et en même proportion, nécessairement le contrôle des délinquants dans ces mêmes secteurs s’exerce sur des personnes de ces origines géographiques.
    Le deuxième écueil est celui de l’interprétation des situations. En effet, alors que la loi impose de se soumettre aux contrôles de police et de gendarmerie, la réaction naturelle à ces contrôlés est quasi systématiquement le refus de se soumettre, voire la rébellion et l’outrage systématiques. Dès lors gendarmes et policiers n’ont que deux solutions : faire usage de la force ou laisser faire et passer son chemin… Et donc une certaine presse, elle aussi quasi unanime, tend à condamner les forces de l’ordre pour leur usage de la force au service du respect de la loi : l’inversion même des « valeurs républicaines » !
    Un autre point reste celui de la qualification de viol. Cela serait effectif s’il s’était agi de l’usage du bâton de protection que l’on voit sur l’une des illustrations de ce billet.
    Mais, la semaine dernière dans l’émission C dans l’air, il a été précisé qu’il s’agissait d’un bâton métallique télescopique et là, avec un énergumène se débattant, il est patent que l’exercice d’une forte pression par une extrémité relativement fine sur un point dur bien défini du corps destinée à provoquer une douleur telle qu’il s’arrête de résister peut s’être exercée ailleurs qu’à l’endroit voulu par le policier.
    Dès lors, faute d’intention, le viol paraît moins probable. C’est aussi ce que l’appel au calme de la victime peut traduire. Car, si la victime était persuadée d’un viol par le policier, il me semble que son comportement serait différent.
    Aussi, sur ce point précis, la circonspection est impérative et il faudra attendre les conclusions de l’enquête judiciaire pour se prononcer.

  23. Pierre Blanchard

    @ Tomas 13 février 2017 à 10:41
    Mais la stigmatisation qui les touche de la part de la frileuse bourgeoisie privilegiee des centres villes et de la police est telle qu’ils en sont a privilegier la solidarite de territoire et de classe, quand ils ne rentrent pas dans un processus d’opposition politique qui les conduit souvent dans les bras des islamistes radicaux.
    Une simple question, vous vous situez où par rapport à cette frileuse bourgeoisie privilegiee des centres villes ?
    Une seconde question, en fait, si seule cette partie de la population était « stigmatisante » à l’encontre des populations de ces quartiers, leur intégration avec le reste de la société serait réalisée depuis très longtemps !!
    Comme il est d’usage dans le monde politique aujourd’hui, je vous conseille donc de revoir votre logiciel afin de l’adapter à la réalité de notre société et de laisser le terme de « bourgeoisie » aux tenants de la lutte des classes… d’un autre temps !
    Et enfin, désolé, une troisième question : quelle est votre définition de la frileuse bourgeoisie privilegiee des centres villes ?

  24. @ Xavier NEBOUT | 13 février 2017 à 11:46
    Au moins vous ne laissez pas de toute, vous êtes raciste et fier de l’être. C’est sans doute ce que vous qualifiez votre identité.
    Sinon deux remarques :
    – la proximité avec les autres n’est généralement pas physique mais intellectuelle, émotionnelle, sensitive, affective… Je ne ressemble que très peu à ma compagne pourtant je m’en sens très proche.
    – le bel exemple donné des deux femmes montre bien votre hiérarchie.

  25. @ Xavier Nebout
    Ne prendriez-vous pas votre cas pour une generalite ? S’il est vrai qu’on se trouve mieux avec ses semblables, on ne peut reduire ceux-ci a la seule similitude de couleur de peau. Vous meconnaissez les differences regionales de la France, que deux cents ans de jacobinisme et cinquante annees de television n’ont Dieu merci pas reussi a faire disparaitre ; vous meconnaissez les differences de classe sociale et d’education ; vous meconnaissez la diversite des caracteres et des centres d’interet. Bref, vous reduisez l’identite a une identite nationale en grande partie fondee sur des mythes.
    Quant a votre suggestion, elle est irrealisable : si on propose « avec bienveillance » aux Noirs de notre pays de retourner en Afrique, ils nous repondront avec bienveillance que ce n’est plus leur pays. Je vous rappelle par ailleurs que la France compte plusieurs departements d’outre-mer dont les habitants sont aussi Francais de naissance que vous et moi.
    Que cela vous plaise ou non, il faut faire avec, sauf si vous etes pret a creer des Einsatzgruppen pour nettoyer ethniquement nos banlieues. Vous etes volontaire ? La France blanche et chretienne a 100 pour cent c’est fini, ainsi coule le fleuve de l’histoire que nul Le Pen ne pourra arreter.
    @ Franck Boizard
    Je vois que vous aimez les solutions simples. L’Etat de droit, cela vous dit-il quelque chose ? Les Musulmans francais ne sont pas moins francais que vous et moi, aucune base juridique ne permet de les « rapatrier » chez eux, comme vous le dites. Les delinquants doivent etre punis selon la loi, qui est la meme pour tous, ceux qui n’ont pas de papiers sont expulses, mais vous ne pouvez pas chasser de France chaque criminel ou delinquant. Zero immigration, vous pouvez toujours rever, dans le monde globalise qui est le notre ce n’est pas possible, ou alors il vous faudra accepter de payer plus cher votre baguette de pain ou votre nouveau smartphone.

  26. @ Pierre Blanchard
    Je vais bien volontiers repondre a vos questions :
    – lorsque j’habite en France, ce qui n’est pas le cas en ce moment, mon travail m’amenant regulierement a exercer a l’etranger, j’habite « en dehors du peripherique », comme dirait le depute du 7e arrondissement Fillon qui n’a jamais peur de se ridiculiser, plus precisement dans une banlieue de Seine-Saint-Denis classee en zone de securite prioritaire.
    – votre seconde question n’en est pas une, mais votre reflexion appelle de ma part la remarque suivante : de ce que j’ai pu en observer, les classes populaires autochtones et immigrees n’ont pas de probleme de cohabitation. Dans les ecoles, colleges et lycees, les tendances communautaristes restent encore fermement tenues en laisse par l’ecole republicaine qui demeure un puissant desintegrateur culturel.
    – la bourgeoisie frileuse des centres villes est composee de personnes a hauts revenus (plus de 5000 euros par mois) qui leur permettent d’habiter dans des quartiers non concernes par les maux des banlieues. Souvent agee du fait de la pyamide des ages, elle lit une presse conservatrice en plein essor, comme l’illustrent les tirages en hausse de Valeurs actuelles, qui semble avoir gagne le pari de la baisse de qualite de l’information en se specialisant dans le fait divers sur Internet. Sinon, regardez le public des meetings de M. Fillon et vous aurez un apercu de ce que je veux dire.

  27. « La politique, c’est un style, c’est une magie »
    L’inoubliable auteur de ce programme de gouvernement devrait quand même faire un effort didactique supplémentaire et nous expliquer comment il (le postulant président Macron) résoudrait la problématique des banlieues insoumises.
    Il semble très loin des préoccupations de ce VIP algérien, très marqué par la guerre civile des années 90 dans son pays : « Vous, Français, faites erreur en vous polarisant sur le dilemme prévention ou répression. Votre solution, c’est prévention, et répression, et Légion ».

  28. Boris Zatchem-Patamou

    @Jean-Marc
    « Hollande nous a engagés pour éradiquer les déserts africains de leurs Kalache, alors que l’on n’est même pas capable de tenir nos quartiers.
    Si on exclut les idiots utiles j’ai du mal à penser que ceci n’a pas été planifié. »
    Privilégier l’hypothèse de l’incompétence ou de la sottise est un pari plus sûr que celle d’un complot intelligemment ourdi et adroitement fomenté.

  29. Alex paulista

    « C’est aussi ce que l’appel au calme de la victime peut traduire. Car, si la victime était persuadée d’un viol par le policier, il me semble que son comportement serait différent. »
    Rédigé par : Robert | 13 février 2017 à 11:49
    Dialectique de flic. À vomir.

  30. Boris Zatchem-Patamou

    @ Tomas
    Vous lire rappelle la правда (la « Pravda » qui signifie « vérité ») de l’ère stalino-brejnevienne.
    Un exemple :
    « quand un responsable syndicaliste policier admet a la télévision que le terme de « bamboula » est correct »
    C’est un raccourci accusateur qui ne correspond pas à ce que j’ai vu en direct et revu sur YouTube.
    J’ai sursauté (moralement) mais ce n’est pas ce que vous dites. Il a très mal exprimé ce qu’il voulait dire il relativisait , il n’a pas dit que c’était bien de dire « Bamboula » à un noir. Il signifiait « il y a pire ».
    Mais comme cela nourrit les préjugés antiflics tout le monde dit qu’il justifie « Bamboula ».
    Il est très « con » d’avoir dit cela ainsi.
    @ personne
    Ce n’est pas forcément un service a rendre à Théo que de parler de viol. C’en est un selon les définitions légales (que je ne conteste pas) mais ajouter la connotation sexuelle à la grave blessure infligée est probablement délétère.
    Comme médecin et aussi simple père ayant pris des températures et mis des suppos à ses petits, je suis stupéfait que l’IGPN ait pu écrire que la pénétration anale et les déchirures sphinctériennes avec une matraque puissent être accidentelles.

  31. M. Hollande s’est donc rendu au chevet d’un sauvageon habillé d’un maillot de l’équipe de l’Inter de Milan. Le sponsor est à l’honneur ; mais ce n’est pas une grande année pour le calendrier Pirelli.

  32. Catherine JACOB

    « L’IGPN, saisie de cette affaire, a conclu que l’atteinte grave causée à la victime l’avait été involontairement, par maladresse »
    Cher avocat général honoraire, comment une déchirure anale sur 10 cm pourrait-elle avoir une cause accidentelle en dehors du fait que l’objet de pénétration étant fixe, la victime s’y serait empalée elle-même accidentellement à travers la couture de son pantalon et du fait que son slip n’ayant pas été acheté chez Solendro.com aurait été de mauvaise qualité.
    Mais admettons. Expliquez-moi alors comment le maniement d’une matraque peut générer accidentellement la fixité de cette dernière.
    A votre avis quels sont les risques encourus alors par la victime ?
    1. Le risque infectieux. Par exemple, en cas d’introduction dans le côlon via l’anus de matériel de coloscopie, il existe une réglementation, exigeant la stérilisation du matériel entre chaque intervention, ce qui permet d’éliminer les risques infectieux et en particulier les risque d’hépatite et de VIH.
    2. Toute douleur abdominale peut entraîner un réflexe vagal (ralentissement transitoire du cœur) ;
    a. Qu’est-ce qu’un réflexe vagal ? Il s’agit de l’activation du système nerveux parasympathique pouvant aboutir à des situations extrêmes de chute de tension, de ralentissement voire d’arrêt cardiaque lors de certaines manœuvres médicales comme la pose d’un stérilet ou la simple ponction sanguine.
    b. Mort subite par inhibition : suite à une stimulation vagale par ex. après traumatisme sur une zone réflexogène. L’inhibition est d’origine centrale, consécutive à une excitation périphérique souvent des plus minimes des zones réflexogènes : région laryngo-pharyngée, épigastrique, tympan, les testicules, le col utérin, le périnée, la région carotidienne, l’anus et toute manœuvre de dilatation d’icelles.
    La stimulation peut n’être que psychologique : peur intense, grande émotion. Par ex. et ça tombe sous le sens, une arrestation musclée.
    3. Chez l’enfant, et en dehors des cas où l’anesthésie est l’objet d’une contre-indication sévère, elle est obligatoire lors d’une coloscopie, cette intervention dont les complications incluent :
    a- La perforation colique (moins de 0,1 %)2 ;
    b- L’hémorragie en cas de biopsie ou d’ablation de polypes (moins de 0,5 %), parfois plus de sept jours après le geste. Donc là on n’a eu l’ablation de rien du tout certes, mais une déchirure de 10 cm que l’IGPN qui n’a aucune compétence médicale à ma connaissance, entrerait dans sa zone, non pas réflexogène en ce qui la concerne, quoique… en tout cas d’incompétence en concluant à un geste accidentel.
    Enfin, on sait ce qu’a donné la reconstitution de l’accident d’arrestation ?

  33. Claude Luçon

    @ Garry Gaspary | 13 février 2017 à 09:32
    « Il ne reste plus pour les gens comme vous qu’à prier pour qu’Allah soit aussi miséricordieux qu’on le dit… »
    Considérant ce qu’Allah fait aux siens au Moyen-Orient, au Sahel et en Afrique du Nord, je crains qu’il ne faille pas trop compter sur sa miséricorde.

  34. @charles 13 février 2017 à 11:22
    Le bien et le mal se réfèrent à la notion de réussite d’un projet. Celui-ci peut être défini par des dieux, des livres sacrés, des gourous, mais il peut être aussi défini par l’ultime projet de respecter la vie humaine, la pérennité de son espèce et donc de son environnement. Ce désir profond est ce qu’on appelle le sens moral universel.
    Quant à son application, c’est la raison et l’expérimentation qui suggèrent les comportements appropriés. Et c’est l’éducation qui grave dans l’esprit ce sens moral qui, grâce à la raison et au bon sens, suggérera les meilleures décisions. La réussite des projets concernant la vie quotidienne définit des éthiques qui peuvent dans certains cas être considérées comme immorales (éthique mafieuse).
    Le projet moral est l’ultime projet qui impose à tous les autres projets ses propres conditions de réussite.

  35. Claude Luçon

    Espérons que Fillon persiste et soit élu, nous pourrons lui demande d’ajuster son programme et qu’en plus de casser la baraque, il casse aussi le toukoul et la khaïma.
    Il faut rétablir le droit et l’ordre partout en France y compris chez ceux qui se croient toujours au domicile de leurs ancêtres.

  36. Cher Philippe,
    Je reconnais ne pas bien comprendre le sens de votre billet.
    Je partage l’avis de Maître Dupond-Moretti pour lequel introduire une matraque de dix centimètres dans le rectum d’une personne nécessite la volonté de le faire.
    Pourquoi cette évidence ferait de celui qui l’énonce un « anti-flic ».
    La police manque de moyens, de soutien, pour autant les comportements de type Midnight Express n’ont pas à être tolérés.
    Il y a dans notre société un dangereux laisser-aller, qui de la parole fait passer aux actes.
    On attend de la part d’un représentant de l’ordre autre chose que de la transgression.
    @Xavier NEBOUT
    Il n’y a aucune raison de se faire l’apôtre du métissage si l’on aime la différence. Ce qui ne signifie pas qu’une différence de couleur de peau interdise de vivre ensemble. Une couleur de peau est : une couleur de peau. Je suis tautologue.
    Et il n’y a aucune raison de ne pas se métisser si la vie et ses hasards vous y amènent.
    Tout est si simple quand on voit les choses simplement 🙂

  37. @Xavier NEBOUT
    Vous parlez d’hypocrisie du racisme… Moi dans votre commentaire atroce je ne vois qu’une caricature de ce racisme ordinaire qui se croit anodin et qui veut devenir banal.
    Non Monsieur, ces gens n’ont pas à quitter ce pays qui est le leur. Et si vos préjugés ineptes vous conduisent à proférer des paroles aussi scandaleuses en arrivant encore à vous regarder dans un miroir le matin, les gens comme moi seront toujours sur votre route pour vous renvoyer dans la figure plus efficacement que votre reflet votre étroitesse d’esprit et votre médiocrité.
    Un proverbe chinois dit ceci : un homme a confiance en un autre homme plus facilement qu’en un loup. Pourtant il est des hommes avec des cœurs de loup, et des loups avec des cœurs d’homme.
    Je suis frère en humanité avec ceux qui ont un cœur d’homme. Je me moque bien de leur apparence, de la couleur de leur peau, de leur religion, ou de tous ces critères qui ont tant de prix à vos yeux.
    J’aurai toujours plus confiance dans un être humain qui partage mes valeurs que dans un être humain qui me ressemble physiquement. Vous êtes sans doute blanc, je le suis aussi. Pourtant je peux vous dire très crûment que je ne vous confierais pas mes enfants ni les clés de ma maison, alors que sans problème je le fais avec mes amis noirs ou arabes.
    Nous n’avons rien en commun, et j’ai la nausée rien qu’à penser que vous auriez à mon endroit sans me connaître des gestes de sympathie parce que je suis blanc comme vous.
    Si la civilisation occidentale n’est pas capable de passer ce stade primaire de son évolution, je vais être au regret de partager les tristes prophéties de Michel Onfray. Elle mérite de disparaître après une période de décadence que j’espère la plus brève possible.
    Bref je ne saurais trop vous recommander une saine et intensive lecture de Camus, même si ce remède a peu de chance de vous ramener à une perception moins débile (au sens littéral du terme) du monde.

  38. Des tonneaux d’argent public ont été déversés dans les banlieues.
    Pour quel résultat ? Comme quoi l’argent ne fait pas tout et notamment quand il est confié à des incapables.

  39. @ Boris Zatchem-Patamou
    Je cite « Bamboula, OK ça doit pas se dire, mais ça reste à peu près convenable ».
    Non, ce n’est pas convenable. C’est un quolibet raciste.
    « Enculé de flic » ne doit pas se dire non plus mais on est en droit d’attendre des détenteurs de la puissance publique un langage approprié vis-à-vis des citoyens, fussent-ils délinquants et mal embouchés.
    J’irai dans le sens d’Alex paulista : je les ai vus en action suffisamment de fois, et ai suffisamment voté pour me permettre de comparer, ce n’est pas glorieux. Ca coûtera cher et ce sera compliqué à conduire mais une réforme de la police me paraît être un préalable indispensable au rétablissement de l’ordre public dans les banlieues.
    J’ajoute qu’affaire Adama Traoré ou pas, ces reproches ne peuvent pas être faits à la gendarmerie, généralement beaucoup plus respectueuse du droit que la police.

  40. Franck Boizard

    @ Tomas | 13 février 2017 à 12:56
    1) L’Etat de droit, c’est secondaire. D’abord, la France et son peuple. L’Etat de droit et l’Etat lui-même ne sont que des moyens, pas une fin en soi.
    2) Vous avez le droit de ne pas pas être d’accord avec moi, pas de mentir : zéro immigration musulmane, c’est tout à fait possible (voir le Japon et le Brésil).
    3) On ne peut pas, sur le long terme, être Français et musulman. Pour un musulman, s’intégrer, c’est cesser d’être musulman. Surtout quand on parle non plus d’un individu, mais de millions. Je suis persuadé que beaucoup considèrent l’islam et son réseau d’interdits débiles comme pas si folichons que cela et que si nous les aidions fermement à apostasier, ils n’en seraient pas plus malheureux.
    4) Quant à payer plus cher mon smartphone, oui.
    Il n’y a qu’un gauchiste comme vous pour être obsédé par le fric. Si vivre matériellement un peu moins bien est le prix à payer pour me sentir en sécurité dans mon pays et pour continuer à croire en son avenir, c’est avec joie que je le paye.

  41. Xavier NEBOUT

    @Tomas
    Comme toute argumentation doit s’entendre « toutes choses étant égales par ailleurs, lorsque vous dites « S’il est vrai qu’on se trouve mieux avec ses semblables », une fois de plus vous me donnez raison en voulant me contredire.
    Quant à se sentir mieux en France qu’en Afrique, sûrement pas, mais encore faudrait-il qu’on aide l’Afrique à s’en sortir, et on le lui doit bien après ce qu’on lui a fait.
    S’il faut payer cher, pour cela, la majorité des Français serait probablement d’accord.
    @charles
    Vous êtes doublement hypocrite :
    D’abord en faisant semblant d’ignorer que le racisme repose sur le sentiment de supériorité d’une race sur une autre alors que je précise que le fait se se sentir mieux avec ses semblables n’implique pas un sentiment de supériorité.
    Ensuite parce que le raciste se manifeste en faisant semblant d’ignorer que la nature nous conduit à se rapprocher de ses semblables plus que de ses dissemblables, car s’il fait semblant, c’est qu’il se croit supérieur à ses dissemblables mais n’ose pas le dire.
    D’ailleurs, l’avez vous remarqué ? Non seulement les blancs préfèrent les blanches, mais en plus, les jeunes hommes préfèrent non seulement les jeunes femmes, mais en plus, ils les préfèrent belles !
    Si bien que les femmes se font belles pour attirer les hommes – les femmes coquettes ne seraient-elles pas racistes ?

  42. @Alex paulista | 13 février 2017 à 13:18
    « Dialectique de flic. À vomir. »
    Mon cher Alex,
    Je ne vous insulte jamais, ni ne vous prends à partie lorsque vous-même proférez des approximations particulièrement douteuses.
    Ici vous extrayez ma phrase de son contexte et il est facile d’en tirer tout et n’importe quoi.
    La seule chose que j’induise est que, si moi-même avais été victime de ce type d’action avec les conséquences que l’on sait, j’aurais adopté un comportement plus « vindicatif ». Le souci d’apaisement de la victime me semble simplement lié au fait qu’elle doit savoir si son interpellation était justifiée ou non tout comme son refus de se laisser interpeller.
    Quant aux dégâts que le geste du policier a provoqués, il me semble que l’utilisation de cet objet n’a pas été réalisée selon les règles et que la pénétration n’est peut-être pas volontaire de la part du policier.
    Ce dernier reste en tout état de cause entièrement responsable des conséquences de son geste et seule la Justice, par son enquête, est en mesure d’en préciser le niveau de responsabilité.
    Si le geste était effectivement intentionnel, alors le viol serait pénalement constitué et nos magistrats sauront en tirer toutes les conséquences pour ce policier, y compris sa traduction devant une cour d’assises.
    La seule affirmation que j’ai faite a été d’exprimer un doute sur l’absolue vérité médiatique sans éléments de détails plus précis sur les circonstances réelles que seule l’enquête démontrera. Et donc d’appeler à beaucoup de circonspection quant à la qualification de « violeur » d’ores et déjà appliquée à ce policier. Faut-il encore vous rappeler qu’au stade actuel de l’enquête il bénéficie comme tout citoyen de la présomption d’innocence ?

  43. Xavier NEBOUT

    @Sulimo
    Le problème avec les esprits primaires, c’est que leur aptitude à la lecture dépend de l’auteur de l’écrit.
    Je dis que l’on doit aider AVEC BIENVEILLANCE ceux qui ne se sentent pas bien chez nous du fait de leur race, à revenir VOLONTAIREMENT et avec DIGNITE dans le pays de leurs ancêtres, en fait leur véritable pays.
    D’une manière générale, ont doit faire en sorte que les Africains n’aient pas envie de venir chez nous en les aidant à trouver bonheur et prospérité chez eux.
    Compris ?

  44. Xavier Nebout a quand même le droit de donner son point de vue, sans que de pseudo-Caroline Fourest ne s’appuient sur son propos pour se mettre en avant.
    Que je sois ou non d’accord avec ce qu’il énonce n’est pas le sujet.
    C’est comme Philippe Bilger, que ne dira-t-on pas s’il interviewe Dieudonné, ce que je l’invite à faire au nom de la liberté des expressions qu’il défend.

  45. @ Franck Boizard
    1) La France sans l’Etat de droit, je n’en veux pas. Je ne veux pas avoir honte d’être Français. La France n’est pas une réalité statique, un bon tiers de sa population autochtone ne parlait même pas français il y a 150 ans.
    2) Le Japon est un cas tout à fait particulier de pays totalement refermé sur lui-même. Il y a eu une émigration musulmane au Brésil, faible certes mais réelle. De toutes façons, pourquoi aller au Brésil quand on est musulman alors que l’Europe est à côté ?
    3) Pourquoi ? Si on remplace « juif » par musulman dans votre phrase, ça vous pose aussi un problème ? Entre la pratique rigoriste d’une religion et l’apostasie, il y a de la marge et de l’espace pour une pratique compatible avec nos règles.
    4) D’accord avec vous sur ce point, je suis pour payer les choses à leur juste prix. Je ne suis pas obsédé par l’argent comme vous semblez le supposer, et pense que la mondialisation économique actuelle est une catastrophe, mais plus pour des raisons écologiques que culturelles. Triplons le prix du carburant pour le payer à son juste prix et vous verrez, tout de suite les gens resteront chez eux. Mais je ne jetterai jamais la pierre à ceux qui viennent chez nous poussés par la faim, je suppose que je ferais pareil à leur place.
    Sinon ? vous habitez dans le quartier de la Grande Borne à Grigny pour ne pas vous sentir en sécurité, ou vous avez juste peur de votre ombre ?
    @ Xavier Nebout
    Partiellement oui, on se sent mieux avec ses semblables.
    Mais pas totalement, « semblable » ne voulant pas dire chez moi « de la même couleur de peau ».
    C’est trop réducteur.
    Et ne me dites pas que les Blancs « ethnodifférentialistes », si vous pensez que le terme de racisme ne s’applique pas à vous, considèrent les civilisations et les couleurs de peau comme égale. A en juger par les termes orduriers employés sur les forums de discussion envers les Noirs et les Arabes, ce sentiment de supériorité est très clair.

  46. Jean-Dominique Reffait

    Faut pas être sujet au vertige en lisant ce billet, Philippe !
    Ca commence fort : « un trafic de drogue interrompu, et l’interpellation d’un quatuor parmi lequel se trouvait Théo« .
    Évidemment c’est faux, évidemment, vous le savez, évidemment vous sombrez – et j’en suis fort déçu – dans le fait alternatif.
    « Théo est une victime. Il n’a jamais été condamné mais était-il rattaché de près ou de loin à l’environnement – message des guetteurs aux dealers – de drogue et de méfiance de la police ? »
    Ça c’est embêtant ! Une victime innocente de violence policière ne pourrait-elle pas s’arranger pour être quand même coupable ? Plutôt l’injustice que le désordre, et quand la police est en cause, il est préférable de salir les victimes, n’est-ce pas Philippe ? Pour se prendre une matraque dans le chose, par principe, faut être coupable, si ce n’est a priori, du moins a posteriori ! Et, ce que ne dit jamais la police locale, vous le suggérez. Une autre réalité alternative.
    Nous comprenons bien que Théo est coupable. Pas de trafic de drogue, tout le monde le sait. Pas de rébellion, il s’est défendu en voulant se placer devant les caméras, c’est patent. Théo est coupable d’habiter un sale quartier : par principe, Philippe défend le policier incriminé car bastonner un seul Théo, c’est bastonner toute la racaille environnante. Voici comment il faut lire ce passage : « En tout cas, pour les cités, je n’éprouve pas cette démagogie miséricordieuse qui soutient les agresseurs et cherche à nous persuader que, brisant, saccageant et frappant, ils se révoltent contre le chômage alors qu’ils cassent du flic et haïssent seulement l’autorité qui vient s’immiscer dans leurs combines malpropres. »
    « En tout cas, pour les cités… » c’est clair. Ailleurs, ça se discute, mais « pour les cités », pas de quartier ! Peu importe que des milliers de braves gens habitent ces cités, même un Théo, bon petit chrétien, doit s’en prendre plein le derrière sans broncher parce que son voisin est une crapule.
    « Dans le pire il y a des lumières. Il y a Emmanuel Toula. »
    Eh, vous allez un peu vite en besogne ! C’est la gentille police qui avait claironné avoir sauvé la petite fille dans sa voiture ! Elle savait, la gentille police, que c’était faux, mais, hop, fait alternatif ! Et la préfecture a mis bien du temps avant de reconnaître, devant le déferlement Internet, son vilain larcin. Qui est ce Toula qui prive la gentille police d’un acte de bravoure falsifié au service des méchants sauvages des cités ?
    Moi, Philippe, je me demande si ce Toula, manifestant contre la violence de la gentille police, ne serait pas « rattaché de près ou de loin à l’environnement – message des guetteurs aux dealers – de drogue et de méfiance de la police. »
    En vérité, toute démesure est risible. Il n’y a aucune raison de faire confiance par principe à la police parce qu’elle est composée d’hommes, pas toujours très fins, pas toujours à la pointe de l’humanisme. Il n’y a pas davantage de raison d’être méfiant à son égard par principe, car il y a, en son sein, de très braves gens qui s’efforcent de faire au mieux leur boulot. Juste admettre qu’un corps d’autorité, partout et toujours, est tenté d’abuser de cette autorité. La police ment, ni plus ni moins que n’importe qui d’autre, pour se tirer d’une sale affaire ou pour redorer son blason. La créditer, par principe, de vertus morales dont sont, par nature, dépourvus tous les corps d’Etat, c’est s’aveugler. Une démocratie, c’est le contrôle des uns par les autres, c’est la limitation du pouvoir des uns par le pouvoir des autres, c’est la saine défiance envers tout ce qui détient une parcelle du pouvoir.
    Enfin, il faut avoir un peu plus de sens politique pour ne pas interpréter de travers la visite de Hollande à Théo. La famille avait refusé la visite du ministre de l’Intérieur et du Premier ministre. L’Elysée a fait le siège pour obtenir une visite, une image, une poignée de main. Hollande fait de la politique, toujours, pas de l’humanitaire ; jamais. Il ne s’agissait pas de s’intéresser au sort de Théo mais de tenter de calmer le jeu, d’éviter les émeutes de 2005. Car, et c’est une grande tristesse, les quartiers sont les otages de ces bandes de racailles qui prennent prétexte de tout pour casser. Espérer une plus grande efficacité dans l’éradication de ces bandes, y compris par la violence nécessaire face à des individus déterminés, n’exonère pas de s’interroger sur le bien-fondé du harcèlement policier de pans entiers d’une population. Bref marcher sur ses deux pieds et sans l’odieuse béquille du fait alternatif.

  47. Monsieur Philippe Bilger, vous avez fait un excellent billet sur cette affaire et les débordements totalement injustifiés qui depuis lui font suite. En toute chose il faut mesure garder, mais ce précepte semble inconnu de nombreux commentateurs.

  48. Alex paulista

    « Vous avez le droit de ne pas pas être d’accord avec moi, pas de mentir : zéro immigration musulmane, c’est tout à fait possible (voir le Japon et le Brésil) ».
    Rédigé par : Franck Boizard | 13 février 2017 à 17:44
    Le Japon est une île surpeuplée avec une langue très différente et une culture d’émigration, pas d’immigration.
    Le Brésil ??
    Je connais mieux et ici, personne n’a jamais refusé les musulmans.
    https://www.zamanfrance.fr/article/pays-ballon-rond-lislam-bresilien-gagne-terrain-15268.html
    Près de chez moi il y a un centre d’accueil pour immigrés qui demandent l’asile. Beaucoup viennent du Nigeria et sont musulmans. Mais comme ils fuient la corruption, la guerre et Boko Haram, et que tous les centres qui les aident sont gérés par des chrétiens bénévoles, ils ne sont pas dans une logique de confrontation de religion.
    Ils font la prière dans leur coin, c’est tout.

  49. « Le comble, ce sont Théo et sa famille qui ont dû appeler au calme et rappeler qu’on n’était pas en guerre ! Le président de la République lui a rendu visite sur son lit d’hôpital et même si sa démarche a été approuvée par beaucoup à droite comme à gauche, je maintiens que je la trouve inopportune. Sauf à accepter une multiplication de ces visites compassionnelles dans toute la France et d’abord auprès des fonctionnaires de police trop régulièrement blessés par de jeunes voyous ici ou là, dans des cités quasiment interdites à la loi. Dès qu’un président de la République sort de son rôle, il fait d’une affaire qui devrait rester policière et judiciaire une affaire d’Etat. »
    La victime, il faut le savoir, peut avoir une grande autorité. La victime différée est le roi. Rappel, dans le désir mimétique, nous désirons ce que désire l’autre, par imitation. Et, deuxième temps du constat de René Girard, ces désirs imités sont rivaux et débouchent sur la violence. So what ? Tout le monde crève. C’est souvent moins violent mais bien trop injuste, un pauvre individu attire toutes les violences, salut le paratonnerre portatif ! Et donc, après, on se dit que vivant il apportait la mort, mort il apporte la vie, les paradoxes du sacré se lancent sur le monde fasciné. Oh oui, l’individu en question est fascinant. Bien, avant de l’exécuter parfois, on lui donnera des privilèges, on en fera un dieu avant sa mort… Eh bien, il se peut qu’avec ce processus, il acquiert trop de pouvoir pour qu’on l’exécute, il est le roi. Et le roi, l’autorité, dicte sa loi.
    Dans notre société, en principe, ce truc n’arrive pas… Mais il reste quelque chose de l’autorité de certaines victimes… D’autre part, on a le souci des victimes.
    La parole de la victime, enfin victime reconnue, pas foulée au pied dans l’indifférence générale, a une autorité absolument énorme. Chance ! Ici, la victime et sa famille a appelé au calme.
    Merci Théo !
    Je suis sincère. Je crois que le Président l’est aussi. Merci pour la paix. Pardon pour ce qui vous est arrivé. « Dès qu’un président de la République sort de son rôle » le premier rôle d’un gouvernant est d’assurer l’unité, il s’y emploie. C’est son rôle. Ce serait une affaire d’Etat si le Président restait généralement dans sa tour d’ivoire.
    Certes, il faut tout autant qu’il soit au chevet des forces de l’ordre… Entre indifférence et fuite dans le compassionnel, tout est question de dosage et de style. Difficile. Trop montrer d’autorité, trop se montrer, c’est se gaspiller donc se rendre moins bienfaisant pour la suite, ne pas agir c’est risquer qu’une situation pourrisse… Un gouvernant doit sentir le rapport de force comme le chef d’orchestre la musique.
    « Théo est une victime. Il n’a jamais été condamné mais était-il rattaché de près ou de loin à l’environnement – message des guetteurs aux dealers – de drogue et de méfiance de la police ? »
    Et quand bien même il aurait été rattaché à cet environnement, serait-il coupable par association ? On ne choisit guère ses liens de sang, de coeur ou de fréquentation, dans la vie. Est-on coupable, au hasard, de la pédophilie de son père qui peut fort bien passer à l’acte, de l’alcoolisme qui va éventuellement causer un accident de voiture mortel de son conjoint ou des trafics de drogue de ses voisins et peut-être amis ?
    Ni culpabilité présumée pour lien, ni excuses aux forces de l’ordre si elles ont fauté. Par contre, il faut éviter l’amalgame, ce n’est pas parce que des policiers commettent parfois des abus qu’il faut les dénoncer en bloc.
    « Pourquoi les médias, dans leur grande majorité, attisent-ils cette incandescence en focalisant l’attention, de manière trop souvent partiale, sur les fauteurs de trouble plutôt que sur ceux qui, pour nous tous, font le sale boulot de maintenir ou de restaurer la tranquillité publique dans des lieux privatisés par des délinquants pour leur profit et leur impunité ? »
    Parce que les journaux ne parlent pas des trains qui arrivent à l’heure. Parce que les gens sont fascinés par la transgression donc les transgresseurs. Parce que les gens ont souvent trop peu d’imagination pour lire des romans policiers pour se purger de cela et que d’autre part ils parent leur morbidité de la noble pensée de s’informer.
    La nature humaine, pas de coupable, sauf notre concepteur, s’il existe.
    « Pourquoi paraissent-ils valider le fait que la société serait coupable quand une minorité de voyous faciles à cibler, plus difficiles à interpeller, démontre clairement qu’ils sont eux-mêmes responsables et coupables ? »
    Confusion mentale. On se sent coupable de la pauvreté des gens et on est fasciné par les transgresseurs. Donc on se sent coupable des transgresseurs venant de milieux pauvres, et par contagion, des autres transgresseurs.
    « En tout cas, pour les cités, je n’éprouve pas cette démagogie miséricordieuse qui soutient les agresseurs et cherche à nous persuader que, brisant, saccageant et frappant, ils se révoltent contre le chômage alors qu’ils cassent du flic et haïssent seulement l’autorité qui vient s’immiscer dans leurs combines malpropres. »
    C’est bien de ne pas être démagogue, le meurtre, le vol et le viol (sauf quand c’est Polanski ?) doivent être châtiés.
    Mais le trafic de drogue n’est pas de cette nature, du commerce, à la base, qu’on prohibe pour interdire aux gens de faire ce qu’ils veulent d’eux-mêmes. La prohibition était légale, et a toujours paru illégitime à bien des gens avant d’être abolie. Il se peut que les autres drogues suivent le même chemin. Mais je n’y crois pas trop : il faut toujours que les gens se mêlent de dicter le mode de vie des autres, et parfois, comiquement, tel qui se plaint qu’on le brime, se pressera d’encadrer le comportement des autres.

  50. @Prouin Guy
    …grave, parce que la rapidité d’une bonne évolution dépend moins des moyens à mettre en œuvre que du temps à redresser une culture.
    Mais comme il est de nos jours à la mode de nier l’existence d’une culture spécifiquement française, au profit des prétendus apports dus à la diversité, les choses ne sont pas près de s’arranger…

  51. @Xavier NEBOUT
    L’esprit primaire vous a très bien compris. Hélas, a-t-il envie de dire. Trop bien même. Il s’étonne par contre (ou pas en fait) de la faiblesse intellectuelle de votre réponse, qui poursuit – mais que pourrait-elle faire d’autre – le paradigme si éculé et prévisible du fait globalisant (les Africains, vous les connaissez tous ?) qui prêtait naguère à sourire.
    Oui oui, à sourire.
    Il y a quelques années quand une personne à table proférait ce genre d’inepties, on le regardait mi-amusé mi-consterné, en se disant en son for intérieur : bon on va éviter de pourrir le repas, il faut bien accepter que les gens limités s’expriment également.
    On acceptait les beaufs quoi.
    Aujourd’hui cela s’est répandu comme la peste. Comme la Peste en fait (je vous aide, c’est un livre de Camus, j’ai peur que vous ne saisissiez pas l’allusion sinon). Sans doute précisément parce que les gens comme moi n’aiment pas mettre en difficulté leur interlocuteur, en leur faisant un peu trop sentir à quel point ces opinions sont faibles.
    C’est-à-dire émotionnel, reptilien, bref, avant la découverte de la Raison et de son exercice, avec des arguments, de la logique, etc.
    Seulement pour tous maintenant il est temps de comprendre qu’il faut répondre. Et combattre. Pied à pied, avec la force de caractère de ceux qui ont les plus belles pages de la civilisation avec eux, avant que ces lettres ne soient mortes effectivement (elles sont déjà bien moribondes, liberté pour qui ? égalité quand ça t’arrange, fraternité si tu es blanc ?).

  52. Cher Philippe Bilger, comment ne pas être totalement d’accord avec votre billet sur Théo dont, au passage, on aimerait savoir le nom de famille ?
    Les réactions parlent toutes des conséquences.
    Pourquoi ne pas parler des causes ? Pourquoi cette violence manifestée par un homme lors d’un contrôle policier ?
    Les hasards de la vie ont fait que j’ai assisté à quatre arrestations de ce type : deux à Paris, une à Nantes, une à New York. L’interpellé était dans les quatre cas noir (afro-américain comme disent les hypocrites).
    A chaque fois, en quelques secondes, l’interpellé devenait hystérique, faisait de grands gestes, hurlait, se roulait par terre, tenait des propos racistes envers les policiers…
    N’y a-t-il pas dans ces attitudes d’un individu hors contrôle une forme de racisme latent envers une autorité représentée par des blancs ?
    Ou est-ce un vieux réflexe ancestral venant de l’esclavage et de la colonisation ?
    Cette attitude de rébellion immédiate, je l’ai retrouvée dans un centre de Restos du cœur où j’étais bénévole : dès qu’elles se sentaient en faute, les femmes noires se mettaient à crier, avec des gestes d’une extrême violence. Et pour les calmer, il fallait plusieurs minutes !
    En dehors des considérations lénifiantes sur les banlieues, le chômage, la pauvreté, le racisme, etc. etc. le meilleur remède est l’instruction civique à l’école (dès le plus jeune âge et pas une heure par mois de blablabla mais un programme lourd et sérieux pour faire comprendre l’importance du civisme dans la société et le pourquoi des choses !).
    Cordialement.

  53. Alex paulista

    @ Robert | 13 février 2017 à 18:04
    Mon but n’était pas de vous insulter. Sans le reprendre à mon compte, je comprends la plupart de votre commentaire et le reçois comme une opinion acceptable.
    Mais ce passage-là ne passe pas. En somme si Théo avait été véhément, il serait passé pour une racaille, mais comme il reste digne, ce serait forcément parce qu’il ne croit pas vraiment qu’il aurait été violé, alors qu’il dit explicitement l’inverse. En somme vous le traitez de menteur, alors que c’est vous qui manipulez sa parole.
    Ce type de raisonnement est vraiment symptomatique de la mauvaise foi policière : quelle que soit la réalité, ils la retournent pour qu’elle soit en leur faveur. Allez aux réunions de rencontre avec les citoyens : si le nombre de plaintes baisse par rapport à l’année précédente, c’est parce qu’ils ont bien travaillé et que le quartier serait plus sûr. Si le nombre augmente, ils vous expliquent que c’est parce que leurs locaux ont été rénovés et que l’accueil serait meilleur, donc que les gens préfèreraient porter plainte dans leur commissariat que dans le commissariat voisin.
    Ils vous disent ça sérieusement en plus. Ils sont tellement habitués à ce que leur interlocuteur ne puisse pas répondre qu’ils ne se rendent plus compte du ridicule de leurs propos.
    C’est comme Fillon avec sa femme.
    L’impunité ne génère rien de bon.
    À noter que la Gendarmerie a plus de tenue. Un gendarme préfèrera s’en tenir aux faits et vous épargnera les justifications hasardeuses.

  54. @ Stéphane,
    Personne ne dénie à Xavier Nebout le droit de donner son point de vue, mais souffrez que nous donnions le nôtre aussi!
    Une interview de Dieudonné, pourquoi pas en effet, ça ne me choquerait pas plus que ça. Après tout il y a eu Zemmour, c’est du même acabit à peu de choses près.
    @ Noblejoué,
    Je suis d’accord avec vous, la prohibition des drogues est non seulement liberticide mais inefficace. Ceci étant, je doute qu’une légalisation des drogues puisse avoir un effet positif à court terme sur la sécurité des banlieues, au contraire même. Le trafic de haschich achète la paix sociale ( un point de deal emploie une dizaine de jeunes payés au minimum 100 ou 200 euros par jour) et la sécurité (pas d’agression à proximité des points de vente, cela ferait fuir la clientèle, les drogues violemment addictives comme le crack ou l’héroïne étant l’exception). La police laisse d’ailleurs faire, en se contentant de quelques raids ponctuels de temps à autres, s’il fallait supprimer le trafic il faudrait au minimum décupler les effectifs.
    Il serait néanmoins temps que la classe politique, encore en majorité prohibitionniste, s’attaque sérieusement à la légalisation. Cela libérera des effectifs pour d’autres tâches, apportera des revenus aux caisses de l’Etat (que l’on pourrait répartir pour moitié entre la police et la prévention, par exemple) et détournera les dealers de l’argent facile.
    Mais la transition entre l’économie souterraine et la vente encadrée par l’Etat sera compliquée, c’est peut-être une des raisons invoquées par la police (dont les éléments corrompus prélèvent leur taxe au passage, d’ailleurs) pour ne rien en faire.

  55. @ boureau
    « Les réactions parlent toutes des conséquences.
    Pourquoi ne pas parler des causes ? Pourquoi cette violence manifestée par un homme lors d’un contrôle policier ? »
    Vous pointez une cause (rébellion) mais d’autres en montrent de symétriques (abus policier).
    Il faut réformer les comportements des deux côtés. Education, répression des abus.
    @ Catherine JACOB
    Vous avez abordé le sujet le plus délicat en disant tout ce qu’il fallait, sans réticence et sans complaisance.
    @ stephane
    Contredire quelqu’un ne va pas contre la liberté d’expression. Notre hôte peut inviter qui il veut. Il y a des gens ou des sujets qui intéressent par eux-mêmes, d’autres dans la mesure où des gens qui intéressent en parlent. Je crois que notre hôte pourrait rendre n’importe qui intéressant.
    @ Sulimo
    « Si la civilisation occidentale n’est pas capable de passer ce stade primaire de son évolution, je vais être au regret de partager les tristes prophéties de Michel Onfray. Elle mérite de disparaître après une période de décadence que j’espère la plus brève possible. »
    Je suis d’accord sur le fait que nous devons nous purger du racisme, mais pas avec votre style prophétique. Les civilisations ne « méritent » pas de disparaître, quand elles le font, c’est à cause d’une inadaptation insurmontable au monde.
    Les Aztèques n’ont pas disparu parce que méchants. Arrivés plus tard que nous en Amérique, avec le maïs plus difficile à domestiquer que le blé, avec une cordillère des Andes barrant les échanges tandis que nous avons la Méditerranée pour les favoriser, avec des animaux pas plus forts que le lama donc l’inutilité de la roue car rien pour tracter de lourdes charges, avec des bêtes pas impressionnantes donc difficilement substituables aux humains pour le sacrifice…
    Eh bien, les Aztèques ont été vaincus à vitesse grand V par les conquistadors. Leur faute, de faire des sacrifices humains, d’avoir un niveau scientifique inférieur et autre ? Jamais, mais cela a causé leur chute.
    S’il suffisait de mal se comporter pour mériter de disparaître, et le faire, qui survivrait ?
    Les Indiens avec leur système des castes ? Vous ne pouvez pas me demander de vous recenser toutes les tarres passées et présentes de toutes les civilisations.
    Les Occidentaux avec différentes catégories dont la liste serait fastidieuse, les Indiens avec les hors et basses castes, essaient de se réformer.
    Je considère donc que loin d’être en décadence, les deux civilisations nées de l’idéologie trifonctionnelle sont, du moins sur le rapport des victimes, et aussi de la science, les deux étant liées dans la mesure où on ne sacrifie plus pour résoudre les problèmes mais qu’on expérimente, en progrès.
    Quant aux prophéties-menaces, vous êtes mauvais, vous allez bientôt payer, certes, ce ne sont pas des progrès. La menace, la peur, de la mort, de l’enfer ou de la fin de la civilisation, misent sur la peur, la soumission et l’intérêt.
    Et c’est par les ténèbres qu’on arriverait à la lumière ?
    Non.
    Mais je ne veux pas parler des ténèbres les plus noires à présent, de peur que je ne me pollue de ressentiment en démontant des mécanismes par lesquels bien des prêcheurs abaissent le niveau humain en croyant l’élever. Et puis je m’énerverais à constater que ces façons de faire n’ont pas fini d’être imitées et de corrompre les sermonneurs et les sermonnés. Il faudrait opérer, mais un coup de scalpel maladroit, on se blesse et on se prend une infection en prime.
    Alors pas là.

  56. Quelle rouerie.
    « Théo est une victime. Il n’a jamais été condamné mais était-il rattaché de près ou de loin à l’environnement »
    Comment est-ce donc possible?
    Parce que s’il l’avait été, il n’y aurait plus de sujet. Ce serait plié, ce n’est pas Monsieur Bilger qui se poserait la question du pourquoi du comment. Il a déjà été condamné, et lui esquinter le colon avec une matraque, ça passe sans bobos, si on peut dire.
    Toute la conception de la justice chez Monsieur Bilger est concentrée dans cette simple phrase : « Il n’a Jamais été condamné mais ». Il convient d’entendre, pour ceux qui ne lisent pas Bilger dans le texte : ça aurait pu être le cas, donc…
    Je n’use pas là d’une facilité, on entend ce type de réflexion dans n’importe quel bar tabac, en moins travaillée.
    Et je me souviens des acrobaties opérées par Monsieur Bilger pour nous expliquer que la mort d’un certain Adama Traoré n’avait en soit rien de scandaleux. On ne va quand même pas s’encombrer l’esprit avec de telles trivialités.
    Quelque soit la prudence oratoire dont Monsieur Bilger use, on imagine bien que dans sa tête ce jeune homme a forcément une part de responsabilité dans ce qui lui arrive. Ce déplorable « accident » de matraque n’est en rien un pur hasard.
    Mais voyons, puisqu’il est « rattaché de près ou de loin à l’environnement ».
    Une culpabilité préventive de position sociale.
    Monsieur Bilger daigne concéder que Théo est une victime, à condition que l’on soit prêt à lui concéder que tout compte fait, Théo participe quoiqu’il en ait du merdier ambiant. Parce que Monsieur Bilger instille, sans en apporter la moindre preuve, l’idée que potentiellement, ce jeune envoie, a pu envoyer, ou pourrait être amené à envoyer des messages aux dealers. Juste parce qu’il ne pourrait en aller autrement, voyons.
    C’est particulièrement ignoble.
    Et pour rester un poil tendance, Monsieur Bilger utilise l’histoire du héros de 16 ans qui-sauve-un-bébé-d’une-voiture-en-feu, en attendant sans doute de lui trouver une condamnation ou une accusation passée ou à venir, il ne faut jamais désespérer.
    Une chose reste certaine, c’est que les morts commissariats et les estropiés à la matraque ne seront jamais de nature à troubler les certitudes de Monsieur Bilger, cet humaniste chauve-souris.
    @boureau
    Dites en un peu plus, ou un peu mieux.
    Vous parlez de contrôle, et passez à « quatre arrestations de ce type ». Le compte et rigoureux et un poil curieux.
    Des arrestations, des contrôles? Et de « ce type ».
    Et en plus vous n’avez assisté qu’à des arrestations de » ce type ».
    On ne pourrait pas avoir un meilleur sens de la juste place. Mais passons. Le démon de Laplace.
    Quand même, je me serais interrogé mais, on ne peut pas tout vous demander. Il ne faut pas pousser.
    Où vous aggravez votre cas, c’est quand vous posez la question à « Cher Philippe Bilger » de la cause de ces attitudes que naïvement vous attribuez à des non-blancs (corrigez-moi si je me trompe). C’est tout juste une idiotie.
    Pour deux raisons simples:
    La première, c’est que par éducation et par principe, Monsieur Bilger n’en a cure de ce que la colonisation et l’esclavage pourraient avoir comme effets sur les générations qui ont suivi. Du reste, votre façon d’essentialiser les êtres est bête, si ce n’est abject. Les gens ne fonctionnent pas comme ça .
    La seconde, c’est que vous n’avez aucune idée des réactions que peuvent avoir, à tort ou à raison les personnes de toutes natures qui vivent l’oppression sourde toujours présente dans notre pays.
    Alors, vos anecdotes à la noix, vous pourriez les réserver à vos réunions de famille, où elles rencontreraient sans aucun doute un juste écho.
    Il y a des avantages à jouer à domicile, et cela peut s’avérer risqué de quitter votre zone de confort.

  57. Claude Luçon

    @ boureau | 13 février 2017 à 19:19
    « Ou est-ce un vieux réflexe ancestral venant de l’esclavage et de la colonisation ? »
    La réponse est oui : ils n’ont pas oublié et en ont conservé les stigmates.
    Après seize ans de carrière passé au Nigeria, associé à plusieurs Nigérians dont un haut fonctionnaire, expert comptable formé en Angleterre, avec lequel j’avais des différends sur la gestion de nos affaires, ce qui se traduisait par de sérieux coups de gueule (pardon !) à l’africaine, au cours d’un de ces derniers je l’ai vu brusquement s’arrêter et éclater de rire et entendu me dire devant mon air surpris :
    « I just realized you are the only white man who makes me forget I am black ! »
    Un homme à succès, la cinquantaine, citoyen nigérian et britannique, à qui la vie avait clairement souri, portait toujours cette marque en lui.
    C’était un fantastique compliment, pourtant je l’ai quitté ce jour-là avec quelque chose qui ressemblait à un sentiment de culpabilité.

  58. Pierre Blanchard

    @ Tomas | 13 février 2017 à 13:09
    « …lorsque j’habite en France, ce qui n’est pas le cas en ce moment… j’habite « en dehors du peripherique », comme dirait le depute du 7e arrondissement Fillon… plus precisement dans une banlieue de Seine-Saint-Denis classee en zone de securite prioritaire »
    Soyons précis « une banlieue de Seine-Saint-Denis » cela ne veut rien dire, tout le territoire de la Seine-Saint-Denis n’est pas classé en « zone de sécurité prioritaire ».
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_s%C3%A9curit%C3%A9_prioritaire
    J’ai un fils qui a habité huit ans à 500 mètres de la basilique Saint-Denis et je connais « un peu » le quartier (et lui beaucoup).
    « …votre reflexion appelle de ma part la remarque suivante : de ce que j’ai pu en observer, les classes populaires autochtones et immigrees n’ont pas de probleme de cohabitation. Dans les ecoles, colleges et lycees, les tendances communautaristes restent encore fermement tenues en laisse par l’ecole republicaine qui demeure un puissant desintegrateur culturel.
    Que voulez-vous exactement exprimer lorsque vous indiquez « Dans les ecoles, colleges et lycees, les tendances communautaristes restent encore fermement tenues en laisse par l’ecole republicaine qui demeure un puissant desintegrateur culturel », le regrettez-vous, ce soi-disant rôle « désintégrateur » que vous attribuez à l’école républicaine ?
    Et pourtant, savez-vous que l’école de la République, si elle a « écrasé » les patois locaux, a de ce fait créé l’unité de la Nation ? Savez-vous seulement qu’après la Seconde Guerre mondiale, l’élève (ou plutôt), l’écolier(ére) fils(lle) d’un fermier du sud du massif central, peu éloigné du viaduc de Millau actuel, qui se prenait à écrire « le prix du vedèl » au lieu du « prix du veau » se retrouvait à genoux sur un bûche (eh oui ! le chauffage bois dans la classe n’était pas un effet de mode « bobo » mais un impératif !!).
    D’après vous, le collège Rosa Luxemburg d’Aubervilliers compte combien de nationalités différentes parmi ses élèves ?
    Les statistiques ethniques étant interdites, vous ne le saurez jamais avec précision, trente, quarante, cinquante ??
    Et parmi eux, quel pourcentage d’enfants de parents « illégaux » ?
    Il n’est pas question pour moi de porter quelque jugement de valeur que ce soit sur ces enfants (et leurs parents), d’autres circonstances de la vie auraient pu m’amener à être à leur place, mais si vous souhaitez que ces enfants s’intègrent sur notre territoire, il est NORMAL que l’école de la République soit dans ce cas-là un « puissant désintégrateur culturel », la famille étant là pour maintenir le lien culturel avec le pays et les traditions d’origine.
    Sinon, vous faites quoi ?
    « …la bourgeoisie frileuse des centres villes (1) est composee de personnes a hauts revenus… qui leur permettent d’habiter dans des quartiers non concernes par les maux des banlieues. Souvent agee du fait de la pyamide des ages, elle lit une presse conservatrice… Sinon, regardez le public des meetings de M. Fillon et vous aurez un apercu de ce que je veux dire ».
    Quant à « la bourgeoisie frileuse des centres villes est composee de personnes a hauts revenus… Souvent agée du fait de la pyramide des âges… », je ne nie pas votre descriptif qu’il conviendrait de compléter en toute logique par nombre d’acteurs de notre vie politique, toutes obédiences confondues, artistique, économique, culturelle, de magistrats membres du Syndicat de la magistrature (2) , (25.2 % des magistrats sur les 35% de syndiqués pour un total de 8 355) selon cet article du Monde qui date quelque peu…
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/03/les-syndicats-de-juges-historiques-en-france-repandus-a-l-etranger_4450566_4355770.html
    Et que, s’il ne s’agissait « que de cette bourgeoise frileuse de vieux », je le répète, il y a bien longtemps que ces « quelques vieux » ne leur auraient pas interdit une intégration dans la société française. Il est bien trop simple de montrer une cible « facile » et « unique » alors qu’elle est multiple et composée d’autant de gens de gauche que de droite.
    En fait votre descriptif de la société telle que vous la percevez s’apparente tout autant au Marx du Capital qu’à Mary Poppins.
    PS : accessoirement, à moins d’être doté du don d’ubiquité, comment faites-vous pour tenir « le clavier » si souvent ?
    Tomas | 13 février 2017 à 10:41
    Tomas | 13 février 2017 à 12:56
    Tomas | 13 février 2017 à 13:09
    Tomas | 13 février 2017 à 17:39
    Tomas | 13 février 2017 à 18:26
    (1) Claude Bartolone n’habite pas le centre ville parisien, pour autant, en Seine-Saint-Denis il possède un habitat « heureux » (je n’évoque pas son frère restaurateur en deux lieux !!)
    http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Visitez-la-maison-de-Claude-Bartolone-602549
    (2) Enfin, grâce à leur présence, vous nous avez évité la justice « BOURGEOISE »
    😉

  59. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    « Il n’y a aucune raison de faire confiance par principe à la police »
    Ca, c’est pensé !
    « La créditer, par principe, de vertus morales dont sont, par nature, dépourvus tous les corps d’Etat »
    Vous êtes au top !
    « Il faut avoir un peu plus de sens politique pour ne pas interpréter de travers la visite de Hollande à Théo »
    On aurait pu penser que le b.a.-ba du sens politique eut été que la visite d’un chef d’Etat ne puisse prêter à interprétation de la part de gens aussi peu cultivés soient-ils comme Philippe Bilger.
    Mais enfin, l’essentiel est qu’il puisse en vous lisant acquérir quelques notions de philosophie politique, n’est-ce pas ?

  60. Jean-Dominique @ Xavier Nebout

    @Xavier Nebout
    J’ai eu le tort, il est vrai, de ne pas réaliser, rien que pour vous, une version simplifiée de mon trop long commentaire, avec des dessins et plein de couleurs. Je vous aurais ainsi épargné la tâche ardue de ne lire qu’une phrase sur trois, voire quatre, ce qui a dû sacrément vous épuiser. J’y penserai la prochaine fois : un petit lapin poursuivi par un nounours, voilà qui assiéra avec plus de conviction mon propos dans votre esprit juvénile.
    Voyez-vous, pour qui n’a pas été trop inattentif dans ses jeunes années scolaires, un raisonnement peut se concevoir sur deux phrases, parfois même, le croirez-vous, trois ou quatre. Cette technique savante s’opère à l’aide de la ponctuation à propos de laquelle je vous invite à la plus grande circonspection : après un point, figurez-vous qu’il peut y avoir une autre phrase, je vous l’assure, et il se peut que le même raisonnement s’y poursuive. Je vous devine dérouté par cette révélation et je sais que votre extrême rigueur intellectuelle va vous conduire illico à aller relire les citations que vous me prêtez incomplètement pour y dénicher avec délectation les suites qui vous ont échappé.
    A tout à l’heure, quand vous en reviendrez émerveillé.

  61. @ Pierre Blanchard
    Regardez bien l’accord de mon adjectif, c’est la banlieue que j’habite qui est classée en ZSP, oui. La mienne remplit à peu près tous les critères de la banlieue défavorisée, même si ce n’est pas un endroit complètement abandonné comme la cité du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois, par exemple.
    Je n’ai pas écrit « rôle désintégrateur » dans un esprit critique, au contraire.
    Vous pouvez rajouter effectivement les catégories socioprofessionnelles que vous citez dans la « bourgeoisie frileuse des centres-villes », et on n’y trouve pas de que des gens de droite mais aussi d’éminents représentants de la gauche caviar, bien sûr. C’est cette classe sociale qui tient les leviers du pouvoir administratif (et ne s’est jamais penchée sérieusement sur le problème des banlieues) et économique (et continue à discriminer les immigrés à l’emploi, quel que soit leur niveau d’études, sauf pour les travaux dont les Français ne veulent plus). C’est elle qui adhère sans réfléchir aux discours de loi et d’ordre assenés par notre classe politique qui ne fait rien pour régler le problème. C’est elle qui soutient la police qui est un des éléments du problème.
    Sinon j’écris vite et j’ai un ordinateur au travail d’où je ne me prive pas d’écrire.

  62. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    Vous souffrez manifestement et depuis longtemps de ne pas être professeur de droit.
    Adressez votre commentaire aux avocats spécialistes en matière de délit de presse, et vous allez soulager votre frustration.
    « Monsieur le Président »,
    Si on ne lit que le début, on peut dire que j’ai effectivement dit une belle c……, mais si on fait l’effort de lire aussi ce qui suit, on s’aperçoit que ce n’est pas ce que j’ai dit.
    D’ailleurs P. Bilger qui est l’auteur d’un excellent ouvrage sur le sujet (clair, précis, concis, de plus le seul sur le marché, et qui mériterait une nouvelle édition) va de suite intégrer votre argumentation.

  63. Rappelons tout de même que toutes ces émeutes anti-françaises ont lieu en plein état d’urgence
    Ne faudrait-il pas assortir cet état d’urgence de dispositions sérieuses (couvre-feu, arrestation des fauteurs de troubles et même plus si besoin) pour lui donner un semblant de crédibilité ?
    Quand Londres a été victime d’émeutes il y a quelques années, le phénomène a été jugulé rapidement par la mise en place de tribunaux sur le terrain, ce qui a permis de juger les délinquants immédiatement et pas plusieurs mois voire plusieurs années après comme en France, où ils n’auraient été tout au plus que les destinataires d’un rappel à la loi de la part d’un magistrat imprégné de la culture de l’excuse.

  64. @Diogène
    « Les faits sont têtus » disait Lénine : vous devriez méditer cette phrase. Mais il est vrai que l’idéologie déteste les faits.
    Effectivement, le décompte des interpellations « de ce type » est rigoureux car ce sont des événements qui marquent par leur violence et ça n’a rien ‘d' »un poil curieux » comme vous le dites curieusement.
    Puisque vous m’y invitez, je dois vous corriger – je n’ai pas affirmé quoi que ce soit – j’ai posé des interrogations.
    Je n’essentialise pas, comme vous le dites, ne vous gargarisez pas de mots.
    Quant à la fameuse « oppression sourde » subie selon vous par certaines populations de France, j’avoue que je suis insensible depuis longtemps à cette idéologie réchauffée.
    Passionné par l’information, la vraie, je dois bien constater que depuis des années, les altercations « de ce type » sont le fait majoritairement des noirs.
    D’ailleurs, proche de ce sujet, P. Bilger n’avait-il pas pris la défense d’Eric Zemmour qui constatait que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes » (condamné pour cela à 2000 euros avec sursis pour provocation à la discrimination raciale…) par cette phrase « Tous les noirs et tous les arabes ne sont pas des trafiquants mais beaucoup de ceux-ci sont noirs et arabes »…
    Les faits, Diogène, les faits !
    Je vous invite à soulever de temps en temps le couvercle de votre tonneau pour examiner et comprendre la réalité du monde d’une part, et de voguer vers la Guadeloupe pour découvrir la réalité du racisme anti-blanc d’autre part.
    Est-il utile de vous rappeler que je concluais en demandant un véritable enseignement civique dans notre système éducatif, ce qui pourrait éviter bien des heurts dans nos vies quotidiennes.
    Cordialement.

  65. Cher Philippe,
    Je n’avais pas suivi toute l’actualité et j’ai découvert un peu stupéfait vos propos sur le terme « Bamboula ». Votre « entêtement » m’échappe. Vous avez fait une « erreur » grossière, qui relève de ce que j’énonce souvent, sous les quolibets de quelques affidés du blog, c’est-à-dire le « racisme » larvé, inconscient, et l’insensibilité à la souffrance que l’on a généré dans notre histoire via nos politiques, toujours présents dans l’esprit d’une énorme majorité de la population française.
    Je ne suis plus un jeune homme, un papa, un daron comme disent les jeunes, c’est-à-dire quelqu’un dont les enfants sont adultes, et n’ai jamais entendu ce terme, depuis que je suis né, utilisé « affectueusement ».
    Au pire il est profondément raciste, au mieux d’une condescendance insupportable. Il est le relent du racisme exprimé dans les actes et les propos par le colonialisme et l’esclavage.
    Je ne peux pas imaginer une seconde que vous parliez sérieusement, ou, si c’est le cas, vous vous fourvoyez totalement, probablement « victime » de votre situation, c’est-à-dire mâle blanc, de la « caste » dominante depuis plusieurs générations, insensible à ce qui n’est pas de son monde et à la subtilité des relations nées de la colonisation et de l’esclavage, au vocabulaire déconsidérant historique utilisé par le « maître » blanc.
    Il me faut alors bien constater que nul n’est parfait, excepté moi, ça va sans dire, et que la finesse intellectuelle ne s’accompagne pas toujours de son équivalent intuitif et humain.

  66. Claude Luçon

    @ Catherine JACOB | 13 février 2017 à 14:26
    Toutes les suggestions sont bonnes à considérer !
    Sur Le Figaro, un commentateur s’étonnait de voir l’esprit de coopération de Théo avec la police et suggérait qu’il avait peut-être eu une rencontre homosexuelle un peu trop enthousiaste avant son altercation avec la police, ne désirant pas qu’on creuse trop cette histoire de viol il appelait au calme.
    @ Tomas | 13 février 2017 à 13:09
    « Lorsque j’habite en France, ce qui n’est pas le cas en ce moment, mon travail m’amenant régulièrement à exercer à l’étranger »
    Tiens le sud-ouest n’est plus la France ? Vous m’aviez précisé y vivre.
    @ Alex paulista | 13 février 2017 à 18:39
    « Beaucoup viennent du Nigeria et sont musulmans. Mais comme ils fuient la corruption, la guerre et Boko Haram… »
    Fuir la corruption du Nigeria pour venir dans un pays où la corruption est tout autant enthousiasmante est effectivement logique. Les Nigérians avaient une plaisanterie où ils démontraient effectivement qu’ils étaient plus corrompus que les Brésiliens. Ils viennent vous apporter leur expertise pour améliorer votre compétitivité sur le sujet.
    En plus au sein des favelas ils retrouvent Ebute Metta, Agege, et autre favelas à la nigériane.

  67. @boureau
    Mon Dieu que de perles dans un seul commentaire, vous pouvez faire un collier !
    Citer Lénine comme pourfendeur des idéologies c’est oublier bien vite l’importance de la dialectique hégélienne dans sa pensée, qui était bien la pire des idéologies ; et d’ailleurs, il glosait à l’infini sur les concepts moraux et leur caducité, comme le Maître de Iéna, pour masquer avec une habileté qui ne pouvait tromper que les idiots qui voulaient bien y croire le seul principe dans lequel il avait foi (sic) (et qui résume cette même dialectique) : la fin justifie les moyens.
    Ce qui advient est ce qui devait advenir, et tout sera bien à la fin, quelles ques soient les voies que nous empruntons. Belle manière de valider toutes les exactions qui ne manquèrent pas d’être celles de Staline, au sujet duquel je vous invite (oui j’invite beaucoup je sais) à relire (lire ?) le Premier Cercle de l’immense Soljenitsyne.
    La vérité c’est que les faits, on leur fait bien dire ce que l’on veut, comme les chiffres d’ailleurs, et ça les Politiques de tout poil l’ont fort bien compris depuis belle lurette. Ce qui est triste c’est que malheureusement cette baguette magique grossière fonctionne encore de nos jours pour rallier des électeurs qui ont trop peur de penser la réalité avec le respect que cette activité requiert.
    Oui, la réalité, ça se pense. Les faits ça s’interprète, les chiffres ça se décortique. Et quoi qu’il en soit, tout ça ne peut que contribuer à construire une représentation du réel, ce que par ailleurs Diogène (le vrai, mes excuses) avait lui parfaitement compris.
    Bref, d’un point de vue philosophique, votre télescopage entre le pseudo de votre interlocuteur et l’auteur de votre citation est savoureux, j’avoue en avoir presque des frissons. C’est la magie des blogs.
    Sinon pour le racisme anti-blanc, vous parlez un peu plus haut d’idéologie réchauffée, je m’en amuse. Justifier le racisme par le racisme anti-blanc est une antienne qui est du niveau de la cour de recré, j’espère que vous en êtes conscient. Parce que d’autres que moi le sont j’ai le droit de l’être, vous pourriez ajouter « Na ! » à la fin et on serait pile poil dans le ton.
    Le prochain « argument » sera : c’est celui qui dit qui est ? non ?
    L’imbécillité du racisme, d’où qu’elle vienne, est une imbécillité. Vous avez parfaitement le droit de choisir de l’être au lieu de réfléchir à ce qu’il est, parce que l’effort vous paraît insurmontable ou parce que vous n’en avez pas les capacités intellectuelles (rassurez-vous, vous n’êtes pas seul). Mais ne vous étonnez pas si vous vous faites rabrouer comme un enfant. Quand on tient des propos d’enfant, on s’expose à se faire traiter comme tel.

  68. Au lieu de se culpabiliser les uns et les autres, laissons les enquêtes se faire, et la justice trancher, mais surtout accordons-nous sur ce que ce qui est intolérable de la part de la police comme des voyous, sur ce que nous voulons, et sur la manière d’y parvenir. Chercher qui est le plus coupable ne nous mènera à rien, surtout si c’est pour devoir choisir entre la peste et le choléra. On demande à la police tout et son contraire, et qu’elle se débrouille, et on attend aussi de ces banlieues abandonnées que les jeunes qui y grandissent soient irréprochables sans leur donner les moyens de l’être, et sans les débarrasser des fléaux qui les condamnent par avance : trafic, délinquance etc. La France cultive l’absurdité, c’est une grande spécialiste en injonctions paradoxales. La colonisation est terminée, elle ne peut servir d’excuse, même si elle peut servir d’explication, ce sont les maladies de la civilisation moderne sur lesquelles nous pouvons faire quelque chose.
    Nous devons trouver une clarté dans les objectifs et une organisation politique qui donnent aux gens les moyens d’être ce que nous voulons qu’ils soient, de façon justement à dépasser un peu mieux tout déterminisme historique et social. Mettre ensemble de la poudre et des allumettes en s’imaginant qu’il suffit de leur demander d’être bien sages pour que ça ne fasse pas d’étincelles n’est pas sérieux.

  69. Jean le Cauchois

    @ Exilé
    « Rappelons que ces émeutes ont lieu en plein état d’urgence »
    Si je regarde le calendrier, c’est semaine de pleine lune et de vacances scolaires, ce qui permet de relativiser ?

  70. @boureau
    Que savez-vous de mon idéologie ?
    Encore ce réflexe débile qui consiste à attribuer à son contradicteur une idéologie qui le handicaperait face à des « faits », pour la compréhension desquels on serait mieux armé.
    Tous les idiots utilisent cette dialectique, et vous ne pourriez donc pas vous en priver. Et je ne vous ferai pas le compte de toutes les fois où de grands esprits m’ont fait ici le coup du couvercle du tonneau. Dans cette galerie, vous ne dépareillez pas.
    Et comme démonstration d’imperméabilité à l’idéologie, vous convoquez Zemmour. Tant qu’à faire.
    Même le racisme anti-blanc des Guadeloupéens répond à l’appel, c’est dire à quel point vous tenez aux faits.
    Le racisme étant un sentiment humain, donc accessible à tous les êtres humains, je n’ai aucune raison de penser que les Guadeloupéens seraient épargnés. Ce que vous dites là est tout à fait idiot.
    Je voulais en venir à ceci en vous interpellant : si l’on veut étayer une thèse malhonnête, on a toujours la ressource d’inventer des anecdotes dont on aurait été témoin, et surtout la « vraie information » dont on serait seul dépositaire.
    Personne ne vous reprocherait d’être mauvais dans ce registre, même si vous êtes un tantinet recycleur.

  71. Alex paulista

    @ Claude Luçon | 14 février 2017 à 11:00
    De mon commentaire vous ne retenez que deux mots qui déclenchent un cliché.
    Vous m’épatez.

  72. Alex paulista

    Je disais qu’il y avait déjà eu des viols à la matraque. Apparemment le chef du violeur préférait laisser pratiquer l’enjoliveur dans son ancien poste à la BAC.
    Et le policier violeur prétendu exemplaire avait fracassé la tête d’un autre jeune travailleur la semaine précédente, avec insultes racistes et ITT.
    Mais tous ces gentils policiers sont victimes de méprises, on vous dit qu’il s’agit de glissades et de langues qui fourchent.
    Ça ne peut être que ça, puisque la police a toujours raison.
    Requalifiez-moi ça en glissades mal maîtrisées, SVP, qu’on condamne ces braves gens à un stage de provocation et tir tendu au gomme-cogne.

  73. Jean-Yves BOUCHICOT

    Dans un souci d’apaisement et d’adoucissement des rapports humains, je m’étonne que Philippe Bilger, connu pour son art de la synthèse, n’ait pas déjà suggéré au Minstère de l’Intérieur (c’est le cas de le dire) la solution idéale : des matraques pré-lubrifiées.

  74. Cher Philippe,
    Merci des précisions apportées sur Bd Voltaire. Elles semblent indispensables.
    Je comprends le sens de votre tweet. Nous avons parfois avec des camarades cette même habitude de nous appeler par des raccourcis que d’aucuns pourraient trouver peu flatteurs, sortis de leurs contextes. Je n’en avais pas lu toute la teneur. De votre tweet.
    Pour avoir entendu le matin de bonne heure, lors de sa rediffusion, les propos de M. Poignant, je dois dire que ma mâchoire inférieure en est tombée comme celle du loup de Tex Avery avisant une jolie fille. J’étais consterné. Je vais préciser, puisqu’il m’arrive d’avoir la dent dure, que Mme Caroline Roux a eu une réaction que j’ai trouvée digne et particulièrement sincère.
    Elle a juste dit : « Non ».
    D’une voix, d’un ton, pas donneur de leçon mais interloqué, refusant d’admettre que l’on puisse, dans la police, s’exprimer ainsi en face d’un citoyen, avec tout le vécu que véhicule ce vocabulaire.
    Est-il besoin de préciser que je n’apprécie pas plus qu’un policier se fasse traiter d’enc… de flic. Mais la charge n’est pas la même. On conviendra sans peine que cette injure est vulgaire, n’a pas sa place, alors que le terme de Bamboula, qui est totalement inacceptable, et particulièrement dans la bouche d’un représentant de l’ordre, prête lui à indulgence. C’est inemployable de la part de quelqu’un qui ne nourrit pas une solide amitié, complicité, avec celui envers lequel il pourrait tenir ce langage.
    Je pense que cette précision est importante pour que votre Tweet soit compris comme vous le souhaitez. Ne pas confondre la relation amicale permettant de dépasser tous les blocages d’une ambiance actuelle, globale, propice au mépris et au racisme.

  75. @ Claude Luçon
    Effectivement, le Sud-Ouest n’est pas « la France du Nord » (celle au-dessus de la Loire), comme on dit chez nous. La France n’est pas culturellement un Etat uniforme, c’est bien pour ca que l’immigration ne menace pas tellement notre culture. C’est aussi pour cela que Macron n’a pas totalement tort, meme si l’Education nationale et TF1 sont de puissants unificateurs culturels, ca ne fait pas tout.
    Sinon j’y suis ne et j’y ai grandi mais ma vie professionnelle se deroule a Paris et a l’etranger.
    Mais peu importe !

  76. @ Alex paulista | 13 février 2017 à 20:05
    Merci pour ces précisions.
    Je tiens à préciser que comme citoyen, il n’est pas concevable pour moi qu’un représentant de la loi républicaine puisse avoir un geste de cette nature, quelles que soient les conditions d’une interpellation.
    Dans ma ville moyenne de province, même si certains quartiers sont un peu plus sensibles que d’autres, nous ne connaissons pas les débordements de certains départements de la région parisienne ou de certains quartiers de Marseille ou de Toulouse.
    Ici les relations avec les policiers nationaux voire municipaux ne sont aucunement conflictuelles. J’ai encore confiance dans les policiers.
    Vous évoquez les gendarmes. De fait, vivant dans des casernes implantées dans leur milieu de vie, les relations avec la population ne sont pas celles des policiers qui résident quasi systématiquement loin des terrains de leur action.
    Encore une fois, j’ai essayé de comprendre le déroulement des faits en excluant par principe ce qui me paraît impensable. Car alors il y aurait une absence totale de contrôle hiérarchique de l’action de policiers livrés à eux-mêmes et donc possiblement soumis aux plus bas instincts, sans aucune éthique professionnelle ni référence à leur code de déontologie.
    Cette institution aurait alors à repenser totalement ses modes d’action et de contrôles internes.

  77. Hollande au chevet d’une personne suspectée de trafic de drogue !! Les temps sont durs pour la gooooche, on part à la pêche aux voix comme on peut.
    Finalement il n’est plus question de culpabilité ou d’innocence. Vous êtes flic vous êtes du côté obscur de la force. Vous dealez dans une cité vous avez droit à la visite compassionnelle de savamieux.

  78. A lire les commentaires enflammés des deux camps chez nombre de commentateurs, on se demande s’ils ont lu avec quelque attention le billet de notre hôte.
    Celui-ci ne faisait que rappeler pour ce fait sordide, qu’à ce stade son instruction judiciaire est toujours en cours et donc on ne peut que supputer le déroulement des faits. Rien hormis le témoignage de la victime. D’ailleurs notre hôte souligne les propos modérateurs de celle-ci, ne confirme ou infirme* le caractère volontaire ou accidentel de ce viol.
    Quant aux graves incidents qui ont fait suite à cette affaire, proches de l’émeute, on peut sans trop s’avancer dire qu’ils n’étaient qu’un prétexte à « casser du flic » et se livrer à des saccages gratuits. Il est hélas fréquent que de pareil incidents éclatent seulement sur la foi d’une rumeur. Les bandes de délinquants tentant de contrôler ces quartiers font feu de tout bois pour pousser une partie de sa population jeune à se révolter contre le police, c’est un moyen pour eux d’asseoir leur mainmise sur ces quartiers.
    Naturellement certains commentateurs avant tout mus par leurs passions idéologiques, pro-immigrés ou anti, ne s’appesantissent pas sur les seuls faits avérés, mais trouvent dans ces événements matière à conforter leurs préjugés : violences policières systématiques, racisme, relent de colonisation, etc. a contrario immigrés ainsi que leurs descendants sont tous inassimilables dans notre société, et la violence est consubstantielle à leurs origines !
    * Le rapport de l’IGPN l’infirmant peut être tendancieux ou s’approcher de la vérité, il n’émane que d’une autorité interne à la police censée contrôler ses débordements ou supposés tels.

  79. @Sulimo
    La réalité ça ne se pense pas, ça se vit.
    Je ne reconnais pas dans vos propos le lien avec la teneur de ce que j’ai exprimé.
    @Diogène
    Je suis petit esprit et je vous refais le coup du couvercle une nouvelle fois. Ca m’amuse ! Je suis un grand enfant comme le dit gentiment Sulimo.
    Vous êtes sans doute de ces beaux esprits qui voient des nazis partout !
    Cordialement.

  80. La photo de Hollande dans la chambre m’inspire une question : « que n’aurait-on pas entendu si c’était le président Sarkozy qui avait fait la même chose ? »
    La droite a d’autres chats à fouetter en ce moment, mais il faut reconnaître son pragmatisme pour ne pas polémiquer, alors que la démarche me laisse un peu perplexe.
    Il est vrai que Hollande a à présent du temps, entre deux cartons.
    Remarquez au passage que sa teinture n’est pas fictive.

  81. @paul
    Dites-nous, s’il vous plaît, votre source sur la présomption de trafic qui pèserait sur ce garçon.
    Si vous n’en êtes pas capable, ce serait bien de vous abstenir.
    Le reste de votre contribution est si nul qu’il n’est pas nécessaire de s’y attarder.
    Je dois ajouter que le seul soupçon de trafic s’il était fondé, ne justifierait pas ce qui est arrivé à ce type.
    En somme vous et vos semblables êtes bien plus barbares que les barbares désignés.

  82. A chaque fois que des émeutes surgissent après un contact à problème entre la police et des petits voyous, ce sont toujours les mêmes explications qui sont mises en avant, à base de social, de chômage, de racisme, de précarité et j’en passe en faisant l’impasse sur la mentalité des populations généralement mises en cause, qui ne réagissent pas selon le même mode que les personnes qui ont été imprégnées par la civilisation qui s’est épanouie en Europe..
    De manière invariable, les médias chargés de véhiculer la propagande du Régime nous parleront du chômage comme étant l’alpha et l’oméga des causes des problèmes constatés, en oubliant de dire que la plupart du temps les voyous émeutiers sont généralement des gens d’âge scolaire.
    De même, que vient faire la précarité pour expliquer ces émeutes alors que les assistantes sociales qui ont l’occasion de pénétrer dans certains appartement des villes à problèmes y constatent souvent la présence d’équipements ménagers ou de divertissement que bien des ménages ordinaires ne peuvent s’offrir ?
    Pourquoi les émeutes n’éclatent-elles pas dans les villes réellement pauvres de la Lozère ou de la Corrèze ?
    En fait, tant que nous n’aurons pas compris que pour beaucoup de ces personnes tout et n’importe quoi est prétexte à faire preuve de violence et à saccager, y compris pour manifester leur joie, nous continuerons de déblatérer dans le vide.
    Pourquoi les violences et les dégradations éclatent-elles également à l’occasion de manifestations à caractère en principe festif, comme des événements sportifs, ou bien comme par exemple lors des diverses fêtes comme le Nouvel An et le 14 juillet, à l’occasion desquelles d’innombrables crimes (un incendie volontaire est un crime) et délits sont constatés sans émouvoir le moins du monde de façon scandaleuse les gens qui sont en principe chargés d’assurer la sécurité publique ?
    Quand des pompiers – qui jouissent auprès de Français normaux d’un énorme capital de sympathie – se font agresser dans certains quartiers sensibles par les gens qu’ils viennent parfois de secourir, n’est-ce point la preuve qu’il y a un problème quelque part et que les explications tordues autour du chômage et du racisme ne tiennent pas la route et qu’il faut trouver autre chose ?

  83. Bravo pour votre tweet et votre décision non seulement de ne pas le retirer mais de l’argumenter. D’autant plus remarquable que répondre à des insultes quand on a une telle maîtrise de la langue française, c’est un peu comme donner de la confiture aux cochons ; mais les voir se vautrer dans la fange sans réagir n’aurait pas non plus été digne. J’ai suivi (et participé) à votre affaire « Bamboula » sur Twitter et ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire à la réaction d’un des insulteurs (d’origine africaine) qui me proposait de venir discuter face à face (vous imaginez ce que cela veut dire), auquel j’ai répondu « Pourquoi pas, autour d’un p’tit noir alors ». Vous imaginez le flot d’insultes qui s’en est suivi. Ces gens-là n’ont pas d’humour, ils n’ont pas grand-chose en fait, un peu de bile à déverser, c’est tout. Enfin, vous avez gagné un abonné, moi, et n’avez rien perdu de votre superbe. Continuez ainsi, l’insulte n’insulte que celui qui la profère.

  84. Michel Deluré

    @ Trekker 14/02 16:25
    Il en va malheureusement souvent ainsi. Vitesse avant tout et partout. Il faut être le premier à relater un fait, le premier à l’analyser, le premier à en tirer des conclusions définitives, le premier à édicter ce qu’il aurait convenu de faire pour éviter qu’il n’advienne. Et tout cela sans prendre parfois le temps de connaître la réalité même de ce fait et les circonstances réelles dans lesquelles il est intervenu.
    Nous ne savons plus prendre le recul nécessaire et indispensable pour avoir une connaissance exacte des faits permettant seule de déboucher sur une analyse objective.
    Seul importe le culte de l’immédiateté.

  85. Michelle D-LEROY

    Cette affaire représente l’état lamentable de notre société. Il est possible qu’un policier ait commis un geste inexcusable ou pas, Théo était une victime innocente ou un petit trafiquant, Emmanuel a sauvé une petite fille, ce que tout individu normal aurait tenté. On peut s’en réjouir mais imaginer notre Président lui remettre trente-six médailles, agace déjà. Des banlieues devenues des territoires en marge de la société alors que des sommes gigantesques ont été dépensées, des casseurs qui détruisent en étant excusés d’avance et des réparations qui seront à charge des Français déjà pressurés. Le décor est celui de la France de 2017.
    Après quarante ans de laxisme politique, d’insouciance et de laisser-aller, aggravés par le mandat de François Hollande pendant lequel des ministres sectaires ont patiemment détricoté ce qui restait de convenable dans notre République, nous assistons à une débandade, un effondrement des valeurs, un déclin culturel et identitaire dignes d’une fin de civilisation. Un engrenage est en route. Pessimiste je dirais qu’il est déjà trop tard, gardant un peu d’optimisme je dirais qu’il est peut-être encore temps de redresser la situation avec un vrai capitaine au bateau-France… mais quel boulot !
    Alors que beaucoup de Français essaient tant bien que mal de sauvegarder ce qui peut l’être avec une éthique et une déontologie personnelle dans l’enseignement, la justice, la santé, la police, etc. d’autres moins regardants, désabusés ou j’m’en-foutistes travaillent sans aucune rigueur. La pression au travail n’excuse pas toujours tout.
    Notre société est rongée par le manque de repères, par le communautarisme religieux qui gagne du terrain rapidement, par des associations droit de l’hommistes ou antiracistes, par des politiques qui, pour leur tranquillité personnelle, donnent raison aux minorités, écoeurant ainsi la majorité, des partis politiques en déliquescence (il n’y a qu’à voir le nombre de candidats à la présidentielle), le tout couronné par une Europe qui se délite. Sans parler des problèmes économiques et de la dette, sociaux, migratoires et de ceux du chômage. Sans parler des politiques plus intéressés par leurs avantages personnels que par le peuple, ni des médias méprisants, hautains et interchangeables à la pensée unique. Sans parler d’humoristes qui n’ont plus rien de subtil mais assassinent en allant dans le sens de la meute (cf. « ONPC » de samedi soir).
    En 2016, voyant la France dans cet état, les Français semblaient reprendre confiance en se disant que l’élection présidentielle allait permettre d’élire un Président efficace et réformateur, moins sur le devant de la scène à discourir pour ne rien dire mais plus travailleur, plus cohérent, avec une stature qui en imposerait.
    Mais le spectacle que nous voyons aussi bien à droite qu’à gauche donne plus la nausée que l’envie d’aller voter. Celui qui a enclenché l’affaire Fillon a mis une machine infernale en route. Certes François Fillon a profité (sans doute tout à fait légalement) du système, mais en y regardant de près sans chercher beaucoup sur Internet, on peut voir qu’une grande partie des élus ont fait comme lui, à droite comme à gauche. C’est donc tout notre système qui est vérolé. Et, c’est bien ce que les faux amis de François Fillon sont en train de lui faire payer, tant ils ont peur d’être soupçonnés par ricochet.
    A mon grand regret, je pense que François Fillon est fichu et qu’au mieux, une fois élu, son autorité serait tellement sapée qu’il ne pourrait rien faire. Le seul qui avait travaillé sur un vrai programme pendant trois ans, qui avait une expérience politique en France et à l’international et qui semblait vouloir remettre de l’ordre en cassant la baraque, a été laminé par le microcosme politico-médiatique parce que trop gênant.
    C’est donc Emmanuel Macron, le chouchou de ce même microcosme, qui serait notre sauveur. Soutenu par la gauche bobo, dont certains ont traversé tous les gouvernements, sans programme préparé (juste une vision des choses), après avoir aidé la campagne de François Hollande en 2012, puis avoir été son conseiller à l’Elysée, puis son ministre des Finances, on voudrait nous faire croire que cet homme n’est pas la continuité de ce que nous venons de connaître. Du neuf avec du vieux. Des idées progressistes soutenues par des milliardaires mondialistes et internationalistes. Hier, en Algérie, il propose un rapprochement franco-algérien. Tout ce qui accentuerait le changement de culture prévisible et encensé par la caste des bobos.
    Alors si nous ne manquerons pas de candidats, je crains que cette élection soit un coup pour rien, mais le pays n’y résistera pas car on n’a pas idée de la colère des Français, de ceux qui ont encore le sens de l’Etat, l’amour de leur pays.

  86. @ Tomas
    « Ceci étant, je doute qu’une légalisation des drogues puisse avoir un effet positif à court terme sur la sécurité des banlieues, au contraire même. Le trafic de haschich achète la paix sociale (un point de deal emploie une dizaine de jeunes payés au minimum 100 ou 200 euros par jour) et la sécurité (pas d’agression à proximité des points de vente, cela ferait fuir la clientèle, les drogues violemment addictives comme le crack ou l’héroïne étant l’exception). »
    D’abord le principe : la liberté des corps, en l’occurrence par la drogue. Ensuite vous avez raison de dire qu’on achète la paix sociale mais à quel prix ? En concédant comme moyen de gagner sa vie une activité hors-la-loi, ce qui contribue à faire détester la loi et ses représentants dans les banlieues… Et que les représentants de la loi méprisent les banlieues.
    Brillant. On achète la paix sociale d’une partie des banlieusards par une tolérance à la drogue, et le soutien des bourgeois conservateurs par sa prohibition. Le double langage doit cesser ! Arrêtons de crier au scandale sur les faits alternatifs de nos politiciens : ils aggravent leur cas, mais le traitement de la drogue, et d’autres choses, sont déjà des réalités alternatives. A supposer que le drogué ne soit pas dans la réalité, il n’est pas le seul, vraiment.
    Bref, les transitions, en atteste la transition des pays de l’est de la dictature communiste à la démocratie et la transition démographique, ne sont jamais faciles.
    Mais faut-il regretter l’oppression et l’état du tiers monde d’autrefois ?
    Bon, de toute manière, les gens préfèrent rester dans leurs rentes : rentes financières des trafiquants, rentes morales des prohibitionnistes… C’est bien naturel. Ce qui m’ennuie c’est que leur guéguerre se fait aux dépens de la liberté, de la loi et, in fine, de la paix civile.

  87. @ Jérôme
    « Pour avoir entendu le matin de bonne heure, lors de sa rediffusion, les propos de M. Poignant, je dois dire que ma mâchoire inférieure en est tombée comme celle du loup de Tex Avery avisant une jolie fille »
    Ce qu’on demande aux gens de gober, une victime pénétrée sans que ce soit un viol, fait aussi penser aux dessins animés style Tex Avery qui certes ne montrait rien de pareil. Je veux dire que dans ces dessins animés, les objets s’animent, les gens courent dans le vide tant qu’ils ne voient pas l’abîme sous eux, et autres choses semblables.
    La police nous demande de croire à une vérité alternative digne d’un cartoon.
    @ Lucile
    Vous avez raison mais comment faire ? Les Français aiment plus les polémiques que de chercher des solutions, oscillant entre tentation de guerre civile et tentation de s’en remettre à un homme providentiel. Faut-il malgré tout chercher des solutions en espérant entraîner, pour résoudre divers problèmes et atteindre la maturité politique, ou régler d’abord le problème politique ou encore tout faire de front ?

  88. Ce qui m’embête dans cette histoire comme dans toutes les affaires médiatiques du moment, c’est l’inégalité de traitement.
    Théo a été sodomisé avec la matraque d’un policier. C’est grave assurément et cause des émeutes qui, elles, ne sont en rien légitimes.
    Chaque semaine, il y a des vieux violentés. Chaque semaine des vieilles sont violées. Qui est là pour s’en émouvoir ? Y a-t-il des émeutes ? Non.
    Où, alors, est la relation de causalité ? Elle n’existe pas. Le prétexte, lui, existe.
    Sur le plan politique, il en est pareil.
    Fillon et son épouse sont déconsidérés. A juste titre ou non ? Ce n’est pas l’unique question importante.
    Qui, il y a cinq, a évoqué les déboires fiscaux de Hollande sur son ISF?
    Qui creuse l’ambiguïté qu’il y a à avoir une épouse secrétaire générale du groupe possédé par l’homme le plus riche de France et un des plus riches du monde ?
    Qui enquête sur de possibles conflits d’intérêt entre Macron et Drahi, Le Monde, le milieu de la banque ? Qui insiste sur le statut de fonctionnaire, d’énarque du personnage ? Qui insiste sur la nullité de son bilan de ministre ? Qui insiste sur le vide de son programme ? Et tant d’autres choses.
    Qui, il y a peu, a cherché à signaler que Valls quand il prit ses fonctions de ministre de l’Intérieur cumulait ses émoluments avec ceux de conseiller municipal d’Evry, que sa rémunération de conseiller était supérieure à celle du nouveau maire alors qu’il ne participait presque pas aux conseils municipaux ?
    Et ainsi de suite…
    Les Français sont bien lassés des médias, si ce n’est plus. L’élection qui vient nous réservera sans doute encore bien des surprises.

  89. M. Bilger
    « L’IGPN, saisie de cette affaire, a conclu que l’atteinte grave causée à la victime l’avait été involontairement, par maladresse, du fait de l’empoignade. »
    Après avoir lu cette phrase et quelques commentaires je suis tout à fait subjugué par autant de délire, et je m’interroge sur ce qui peut conduire un homme raisonnable comme vous à mimer la retenue et feindre la mesure !?
    Car « une atteinte grave » « involontaire » causée par « maladresse » « du fait de l’empoignade » est d’une abjecte mauvaise foi ! C’est une honte de se défendre de cette façon idiote, et incroyable… Mais c’est une honte plus grande encore de vouloir se réfugier par lâcheté dans les jupons de « l’enquête nous éclairera » car la lumière ici, nous aveugle !!
    Il est bon et nécessaire de mettre de l’ordre dans les représentants de l’ordre sans quoi aux hurlements de la meute écervelée répondront ceux d’une meute décervelée. …
    Alors nous irons de Charybde en Scylla, sans même chercher à éviter aucun des gouffres…

  90. Alex paulista

    @ Robert | 14 février 2017 à 15:43
    C’est bien ce que je reprochais à votre commentaire : se refuser de penser le viol parce qu’il est impensable selon vos valeurs que vous projetez dans le policier, mais penser facilement que la victime ment quand elle affirme que le policier a enfoncé volontairement la matraque, et que son appel au calme serait même une indication de mensonge.
    Vous projetez a priori de nobles sentiments sur « barbe rousse » qui n’en serait pas à ses premières violences gratuites, et mettez en cause directement la parole du jeune homme dans une dialectique biaisée face tu perds, pile je gagne.
    EDM a expliqué dans une interview sur son livre comment ces préjugés fonctionnent, en prenant l’exemple de procès de mœurs : quand le prévenu est libertin comme DSK, c’est un élément à charge, et quand il est au contraire prude… c’est également retenu à charge, parce qu’il serait un frustré. Ici vous appliquez le même style de raisonnement, mais sur la victime, simplement parce que l’accusé est policier. C’est pire !
    Ne croyez pas pour autant que j’ignore les provocations que subissent les policiers, ni les insultes et les attaques au cocktail Molotov, mais j’attends des policiers un comportement différent de celui de bandits, aux stups ou à Aulnay.

  91. @ stephane
    Quand M. Sarkozy au début de son mandat était allé voir un petit garçon victime d’un viol, je ne me souviens pas que la gauche ait polémiqué. C’est délicat la polémique sur des sujets comme ceux-là, il faut dire.
    Bien sûr que ces visites destinées à communiquer sont déplacées, le chef de l’Etat devrait gérer des dossiers et ne pas passer son temps en représentation.
    Mais en l’occurrence il s’agit de mesure préventive pour éviter l’embrasement des banlieues, ça peut se justifier, même si ça en dit long sur le pouvoir de l’Etat dans la France d’aujourd’hui.

  92. @Patrick EMIN | 14 février 2017 à 17:12
    J’ai suivi également les réponses enflammés suite au tweet de Philippe Bilger qui disait ceci :
    « On a fait un drame de #Bamboula Me souviens de mes années de collège où ce terme était beaucoup plus sympa, presque affectueux, que raciste! »
    Il est vrai que dans le contexte actuel où les susceptibilités sont à fleur de peau, minorer le sens donné à « Bamboula » était plutôt risqué. Et notre hôte a pu s’en apercevoir avec la volée de bois vert qui a fait suite à ce tweet.
    Jean-Michel Aphatie, Claude Askolovitch et Caroline Fourest y sont allés de leur petit commentaire aigre-doux. Suivi dans la foulée par Alain Jakubowicz, de la LICRA, trop heureux de pouvoir se mêler à la curée. S’en est suivi un tombereau d’injures d’anonymes au langage coloré auquel Philippe Bilger s’est employé à répondre avec la politesse qu’on lui connaît.
    Ce qui est curieux c’est qu’après les attentats de janvier 2015, tout le monde était Charlie et réclamait haut et fort la liberté d’expression. Même Renaud, l’anar au cœur tendre, chantait « J’ai embrassé un flic ».
    Mais en l’espace de deux ans l’atmosphère a subitement changé. Terminé la liberté d’expression. On n’embrasse plus les flics, on les traîne dans la boue.
    Le moindre mot de travers de la part d’un politique, d’un policier, d’un people ou d’une personnalité connue du public et aussitôt le malheureux se retrouve à la une de tous les médias et des JT de 20H, sans oublier la meute de twittos hystériques.
    En ce moment je pense à Pierre Desproges qui aimait bien rire de tout y compris avec n’importe qui et qui devant l’indignation vertueuse des Torquemada de salon doit se retourner dans sa tombe.

  93. @Tomas
    Merci de votre information. Je n’en avais pas souvenir. Cela me rassure un peu sur une partie de la classe politique.
    Tout ne doit pas être sujet à discorde et au vu d’un certain calme retrouvé, on peut légitimement penser que le président a fait le bon choix.
    Je ne tiens pas à être vulgaire mais j’ai bien peur que bientôt certains justifient que ce n’est pas la poignée de la matraque qui a servi, mais la tige ou inversement.
    Ce drame, accident ou pas, n’est pas courant. La réaction se devait vraisemblablement d’être à la hauteur.
    J’ai quand même du mal à y voir un accident. Cela me rappelle les 12 salopards « il a glissé sur un morceau de savon ».
    On ne le saura pas, mais saluons le relatif calme retrouvé.
    Je préfère encore voir le président à l’hôpital, il a du temps, que sortir ses blagues sur la succession du pape ou au salon de l’agriculture, ou savoir qu’il cause aux journalistes.

  94. Robert Marchenoir

    Dès le début, j’ai vu les médias titrer que Théo ceci, Théo cela. Je me suis demandé : c’est un de mes amis ? Je suis censé le connaître ?
    J’ai bien compris que les médias et la police s’efforçaient de ne pas donner le nom de famille des délinquants, afin que personne ne s’avise qu’ils sont en général issus de l’immigration. Mais là, c’est censé être une victime, n’est-ce pas ? Donc qu’est-ce qui s’oppose à ce que l’on donne son nom ? Il n’est même pas mineur, c’est un colosse de 22 ans.
    Ah évidemment, Théo, ça fait mignon tout plein, gentil garçonnet qui ne ferait pas de mal à une mouche. Vous avez vu le gabarit du garçonnet ? En plus, ce n’est même pas son prénom : il s’appelle Théodore. C’est un diminutif. Un brave gars, Théo. Toujours prêt à payer sa tournée au bistrot, ou à faire traverser les vieilles dames.
    Et puis dans tous ces articles nous annonçant le drame, il manquait tout de même l’information la plus importante. Le véritable titre aurait dû être : Un Noir affirme avoir été violé par un policier à coups de matraque lors de son interpellation.
    Ca vous choque ? Vous trouvez ça raciste ? C’est pourtant ce qu’a titré la presse américaine. La presse de gauche, bien sûr.
    Ce qui compte, en vérité, pour la compréhension de l’événement, c’est que l’intéressé soit noir. Ce n’est pas qu’il s’appelle Théo, Barnabé ou Vladimir. D’autant que l’on ne nous donne même pas son nom. Ce n’est donc pas l’identification qui est visée : c’est la désinformation compassionnelle.
    Bien sûr que l’appartenance raciale de l’intéressé est centrale dans cet événement (d’autant qu’elle est, très vraisemblablement, la même que celle des trafiquants de drogue qui ont motivé l’intervention de police sur place, celle des émeutiers protestant contre les faits, etc).
    Quand un Blanc se fait malmener par la police, il n’y a pas d’attaques de commissariats et d’incendies de véhicules. Quelle que soit la matérialité des faits, de quelque bord que l’on soit, le fait que « Théo » soit noir donne évidemment toute sa signification à l’événement : ce sont des émeutes noires auxquelles nous assistons.
    Emeutes noires dont le scénario est toujours le même, en région parisienne, aux Etats-Unis, en Angleterre ou ailleurs. Une arrestation « dégénère », c’est-à-dire qu’un acte de contrôle justifié, mené par la police, se heurte à un Noir revendicatif qui résiste aux injonctions des forces de l’ordre. En général violemment, et souvent avec des intentions meurtrières.
    Les policiers, instruits par des milliers d’incidents similaires et par de nombreux tués dans leurs rangs, utilisent la force pour maîtriser le suspect. Dans certains cas, cela entraîne son décès. Ici, innovation – l’exception culturelle française, je suppose – traumatisme rectal.
    La suite des événements est toujours la même. D’abord, la famille de la « victime » appelle au calme. Toujours. Les médias, les hommes politiques, les intellectuels, s’émerveillent d’une telle « dignité » (François Hollande). Merci, Monsieur le Noir, de ne pas mettre la ville à feu et à sang. Vraiment, il ne fallait pas. Pouvons-nous vous baiser les pieds ? Bien entendu, il s’agit d’un rituel : malgré les « appels au calme », la ville est tout de même mise à feu et à sang. Cela aussi, c’est un rituel. Cela va sans dire. C’est un truc qui se fait.
    Ensuite, viennent les témoignages. La « victime » était un bon garçon, qui n’aurait pas fait de mal à une mouche. Il venait de trouver un travail. Il était très apprécié de ses amis (une référence…). Il n’a rien fait. Personne, sur place, n’a rien vu. Ou bien, au contraire, les gens ont tout vu, et c’est la faute de la police. Après l’enquête, le procès, on s’aperçoit que tous les témoins ont menti comme des arracheurs de dents. Snitches get stitches : les balances se font planter. Le rituel, là encore.
    Pendant les jours, les mois, les années que dure l’affaire, les médias prennent évidemment en masse le parti de la pauvre victime. On accroche une plaque de rue au nom de Zyed-et-Bouna. Ziédébouna devient une psalmodie, un nom de code, un acte de révérence. (Pas comme Bamboula, qui, curieusement, suscite l’indignation outragée des bonnes consciences. Il y a prénom et prénom.)
    Dans la « mémoire collective » (de gauche, des médias, des voix autorisées) subsiste le long sanglot de l’homme blanc, qui se fustige de son propre « racisme ». Même lorsque la pauvre « victime » était un authentique assassin. Ou, comme souvent, un délinquant d’habitude.
    Comme Philippe Bilger, comme Gilles-William Goldnadel, je ne me prononce pas sur la matérialité des faits dans ce cas précis. Il se peut que « Théo » dise vrai. Je contextualise, comme disent les gauchistes. Je rappelle la situation générale.
    Autre motif d’étonnement : les gazettes nous ont annoncé avec émotion, liquéfiées de reconnaissance, qu’un « ado » avait sauvé une petite fille d’une voiture en flammes. On oublie de préciser : un adolescent noir. Comme on peut le voir sur la photo, ici même. Et on oublie de nous préciser : quelle était la race de la petite fille ?
    Comment ça, ça n’a pas d’importance ? C’est fondamental, au contraire. « L’opinion publique » (enfin, ceux qui la dirigent) s’est émerveillée de ce qu’un « ado » (traduire : un jeune Noir) sauve, au péril de sa vie, une enfant dans une voiture en flammes.
    Qu’y aurait-il d’étonnant, ou de remarquable, à ce qu’un jeune Noir sauve une enfant noire pendant une émeute raciale déclenchée par des Noirs contre les Blancs ? L’attendrissement des médias est parfaitement déplacé.
    D’autant que j’ai lu dix fois le titre : Un ado sauve une petite fille d’une voiture en flammes, mais je n’ai lu nulle part la vraie information, le titre corrélatif que tout le monde s’est soigneusement abstenu de publier : Des émeutiers noirs déchaînés mettent le feu à une voiture avec une femme et ses enfants à l’intérieur.
    Une voiture a pris feu, comme ça, par hasard, parce qu’elle a été construite par les méchants Blancs racistes qui trouent la couche d’ozone, et maximisent leurs profits en vendant des poubelles qui prennent feu toutes seules ; tandis qu’un adolescent noir avec une coupe de cheveux à la mode sauve la petite fille qui était dedans, rattrapant ainsi un tout petit peu nos fautes, nos très grandes fautes.
    Et l’autre guignol, pendant ce temps-là, passe une demi-heure au chevet d’un gugusse qui sera la cible de blagues pas drôles le restant de sa vie, puis deux heures dans les locaux d’un organisme quelconque représentatif de la « diversité ».
    Il suffit donc qu’un gazier quelconque se fasse malencontreusement *** par un policier, et le président de la République passe deux heures et demie à le féliciter consoler à se payer sa fiole à se payer la nôtre. Excusez-moi, mais les blagues s’écrivent toutes seules. Concours de légendes pour la photo du présidôn à l’hôpital, je ramasse les copies dans un quart d’heure.
    A ce tarif, combien de temps va-t-il passer au chevet de l’un de nos soldats blessés de retour d’Irak ? Dix heures ? Rien du tout ?
    D’abord Leonarda, et maintenant Théo. Rien ne nous sera épargné. Cet homme fera son Obama jusqu’au bout.

  95. @paul | 14 février 2017 à 15:54
    A vouloir faire l’intéressant vous ne faites que broyer de la bouillie pour chats… Le mien n’en voudrait pas.

  96. Mary Preud'homme

    Aucune excuse pour les policiers racistes qui se laissent aller jusqu’à proférer des insultes telles que « bamboula, négro ou autre bougnoule ou melon ». Quand bien même ils auraient été agressés en tout premier et qualifiés de sales en***** de flics, ils se doivent de garder leur sang-froid, évitant de se mettre au même niveau que la racaille ou les provocateurs de bas étage. Sauf à être de la même graine que ceux qu’ils sont censés rappeler à l’ordre et contrer, manquant de ce fait aux devoirs de leur charge qui exigent en toutes circonstances sang-froid, respect et maîtrise des situations les plus complexes.
    Point barre.

  97. Xavier NEBOUT

    Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que les jeunes africains qui habitent chez nous veulent au moins inconsciemment, venger leurs ancêtres de ce qu’on leur a fait.
    Il faudrait effacer la colonisation qui a été la plupart du temps odieuse.
    On leur a cassé leurs religions, souvent leurs traditions, leur fierté, pillé leurs ressources, etc. La seule repentance porte sur l’esclavage pour régler en réalité des comptes idéologiques internes.
    Il faudrait commencer par s’intéresser à leurs spiritualités, mais voilà : notre ripoublique de m… est tellement accrochée à son athéisme d’abrutis, qu’elle ne pourra jamais admettre qu’il peut y avoir quelque chose d’intéressant dans les civilisation africaine empreinte d’animisme, qu’on aurait beaucoup à en apprendre, notamment à redevenir des hommes pleinement hommes.
    Par contre, coïncidence, le pays des bornés est le champion de l’antiracisme !

  98. N’allant pas sur Twitter, j’ai loupé le tweet malheureux de M. Bilger.
    En 2016 on ne dit plus « bamboula », comme dans les années 50. Et tout le monde le sait très bien, pas la peine de faire semblant de ne pas savoir. Depuis Tintin au Congo nous avons un peu évolué, enfin pas tout le monde il faut croire.
    Certains devraient se faire traiter de « Jean-Claude », de « from » (c’est un peu dépassé) ou de « sale Céfran » de temps en temps, ça les aiderait peut-être à comprendre à quel point ces termes peuvent être offensants.
    @ Noblejoué
    Je suis prêt à risquer la transition, il faut au moins légaliser le cannabis qui est massivement consommé, mais après tout pourquoi pas les autres drogues aussi, je ne suis pas fermé sur le sujet. Comme elles sont de toutes façons facilement disponibles, je ne vois pas trop en quoi cela changerait la situation. De toutes façons leur part dans la mortalité est marginale par rapport à l’alcool et au tabac, qui sont eux en vente libre.
    On reviendrait ainsi à l’époque bénie de la belle époque où cocaïne, héroïne et haschisch s’achetaient en pharmacie.
    La mesure doit d’ailleurs être autant que possible internationale, si les Etats-Unis faisaient de même, le problème du narcotrafic au Mexique serait tout de suite réglé, par exemple. Enfin, après une période de transition, là aussi, mais on voit mal comment faire pire !

  99. @Xavier Nebout
    Ce n’est pas impossible, un peu manichéen le raisonnement cependant, mais cela ne justifie pas de se faire enfiler une matraque… même par accident.
    Il va falloir améliorer la formation des matraqueurs.
    Malik Oussekine, c’est la matraque qui était devenue folle, le policier avait beau essayer de la calmer, elle ne voulait rien comprendre. Bilan, un poignet foulé.
    Ceci étant, il va falloir que j’aille voir l’ophtalmo.
    Et Fance Allemagne en 82, il a fait quoi inconsciemment Schumacher (Harald, pas Michael) ?
    On a beaucoup à apprendre des autres races, et vous êtes en train de les faire entrer dans l’histoire (il paraîtrait que ce n’était pas suffisamment le cas), comme des écrivains de ce blog…
    Je salue la sagesse de Mary Preud’homme qui par son propos lucide est bien plus performante pour ramener à Fillon des électeurs.
    Pour en revenir à ce dernier, voilà ce que les Français attendent, un capitaine qui tient la barre.
    Je préfère cette défense de Fillon qui s’est semble-t-il affranchi de ses conseillers, il me rappelle quand il était à 11 pct dans les sondages des primaires, on connaît la suite.
    Quelqu’un a déjà chiffré le coût de la double vie de Mitterrand ?

  100. @ Exilé |e 14 février 2017 à 17:05
    « Pourquoi les émeutes n’éclatent-elles pas dans les villes réellement pauvres de la Lozère ou de la Corrèze ? »
    Alors que les banlieues dont il est question ont bénéficié depuis quasi trente ans de subventions autrement plus importantes que les villes et bourgades de Lozère et Corrèze… Certes une partie de cet argent a servi bien souvent aux élus de ces banlieues pour engraisser leurs « bons amis » du BTP, créer des emplois de complaisance pour leur électorat, subventionner des associations amies, etc. Tout cela pour acheter une paix sociale qui s’est avérée illusoire.
    « Quand des pompiers – qui jouissent auprès de Français normaux d’un énorme capital de sympathie – se font agresser dans certains quartiers sensibles par les gens qu’ils viennent parfois de secourir, n’est-ce point la preuve qu’il y a un problème quelque part… »
    Les problèmes dans ce cas et tous ceux similaires ne se solutionneront pas par le gouffre sans fond de subventions publiques. Il aurait fallu et il faudrait encore mener une politique courageuse d’intégration-assimilation vis-à-vis des deux dernières générations issues de l’immigration et notamment un enseignement rigoureux : civisme, respect de nos institutions, modes de vie et moeurs, pratiques religieuses et tribales des pays d’origine cantonnées à la seule sphère privée, etc. Quant à ceux qui rejettent tout cela, ils n’ont qu’à regagner leur pays d’origine et pourront alors y vivre selon leurs us et coutumes !
    Les immigrés issus des vagues antérieures et notamment de 1880 à fin 1960, bien que ne parlant pas notre langue, aussi pauvres et même souvent plus que les descendants d’immigrés actuels, à la culture et aux modes de vie originels, étaient très éloignés des nôtres. Hormis une faible minorité qui a regagné son pays d’origine, ils ont tous intégré nos valeurs et modes de vie, et même, ils étaient demandeurs !
    Alors que pour un juif venant d’un ghetto de l’Europe de l’Est où il vivait sous la férule de rabbins vétilleux, ou un asiatique élevé en majorité dans le bouddhisme et lui aussi parlant tout juste les rudiments de notre langue, les efforts d’intégration-assimilation à la société française qu’ils durent faire furent bien plus conséquents que ceux de nos actuels descendants d’immigrés maghrébins et d’Afrique noire, qui eux sont en majorité francophones.
    Arguer de la colonisation qu’ils ont subie de notre part, c’est une vaste fumisterie : seuls leurs ancêtres l’ont connue, et non la dernière ou précédente vague d’immigrés. Quant à l’esclavage, les Africains ne furent pas seulement victimes de la traite transatlantique européenne, mais tout autant de celle inter royaumes africains et arabes. A vouloir régler des comptes avec le passé, nous devrions, nous Français, vouer une haine inextinguible aux actuels Allemands : les trois guerres qu’ils nous ont fait subir, et notamment pour les atrocités qu’ils ont commis pendant la II° guerre mondiale ! L’homme n’est comptable que de ses propres actes, valorisants ou infâmes, et non de ceux de ses ancêtres plus ou moins lointains.

  101. @Graham
    « Chaque semaine, il y a des vieux violentés. Chaque semaine des vieilles sont violées. »
    Par des flics ?

  102. @Robert Marchenoir 14 février 2017 22.51
    Vous avez tout dit et bien dit sur l’abrutissement des masses par les médias.
    Cordialement

  103. @ Trekker
    Il y a du vrai dans ce que vous dites, mais je me demande si la racine du probleme n’est pas tout betement a rechercher dans la pauvrete. Dans les zones urbaines sensibles, un quart de la population est au chomage, et c’est encore bien plus eleve chez les jeunes, et le nombre de personnes vivant sous le taux de pauvrete est tres eleve egalement. Le fait est que le probleme est ne avec l’apparition d’un chomage structurel a 10 pour cent qui est la norme chez nous depuis la fin des Trente Glorieuses.
    De surcroit, les investissements dans les banlieues l’ont ete de facon desordonnee, sans continuite (la creation du ministere de la Ville ne remonte qu’a 1990) et ne sont pas si eleves qu’on le pense souvent : les 500 millions d’euros de credits du ministere de la Ville ne sont rien par rapport aux milliards d’euros percus annuellement par les agriculteurs francais au titre de la PAC, par exemple.
    Nous menons une politique d’assimilation dont l’education nationale est le fer de lance, et la plupart des habitants des banlieues n’aspirent qu’a avoir notre mode de vie. Mais en ces temps de doutes existentiels identitaires, et en reaction a la marginalisation economique dont ils sont victimes, il y a de plus en plus de rates, meme si la situation, pour grave qu’elle soit, ne me parait pas desesperee.
    Et puis si ca se trouve, nous aurions une police normale, il y aurait beaucoup moins de problemes. La France a une police indigne de son rang, cela doit changer.

  104. @Trekker, 15 février 2017 à 00:47
    Votre commentaire développe exactement de que je pense.
    Un mot au sujet des sommes astronomiques déversées en pure perte sur les banlieues : il s’agit en fait de ce que les Hommes du Régime appellent dans leur langue de bois la politique de la ville, ou l’art et la manière de dépouiller le contribuable français, qui a parfois du mal à boucler ses propres fins de mois, pour financer des équipements sociaux dont des écoles ou des bibliothèques qui partiront en fumée à peine bâtis ou reconstruits…
    Le fond du problème est que des milliards ne serviront à rien tant qu’ils seront déversés sur des gens qui haïssent la France, en reproduisant ce qu’ils ont entendu dans leur milieu familial, alors qu’à l’instar d’autres immigrés arrivés en France dans des conditions plus défavorables que les leurs mais qui s’en sont sortis à force de courage et de travail, ils devraient la chérir comme une mère.
    Que Philippe Bilger me permette de donner un lien vers le blog d’Ivan Rioufol, dans lequel une enseignante apporte un témoignage sortant des idées reçues répétées en boucle par la propagande, et qui en dit plus qu’un long discours :
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/02/banlieues-stop-au-faux-discour.html#comment-826328

  105. Bonjour Philippe,
    Bonjour Noblejoué,
    Tout est affaire de « sensibilité ».
    Il est étonnant en effet de ne pas comprendre que certains mots ne peuvent pas être employés. Chargés de sens. De mépris, de siècles de violences.
    Je partage aussi l’idée qu’il est étonnant, ce qui ne signifie pas que l’on conchie la police, de ne pas admettre l’évidence, quand bien même la justice donnera sa version : enfoncer une matraque dans l’anus de 10 cm et percer le côlon de quelqu’un nécessite la volonté de le faire. Ce n’est pas « accidentel ».

  106. @Tomas
    « Le fait est que le problème est né avec l’apparition d’un chômage structurel à 10% qui est la norme chez nous depuis la fin des Trente Glorieuses ».
    Pas tout à fait :
    Entre 1950 et 1973 (les Trente Glorieuses commencent en fait en 1946), la moyenne du taux de chômage s’établit à 2%, puis 7,2% entre 1974 et 1983 et 10% entre 1984 et 1993. Le chômage structurel est environ inférieur de 1% au taux de chômage total.
    « De surcroît, les investissements dans les banlieues l’ont été de façon désordonnée, sans continuité (la création du ministère de la Ville ne remonte qu’à 1990) et ne sont pas si élevés qu’on le pense souvent : les 500 millions d’euros de crédits du ministère de la Ville ne sont rien par rapport aux milliards d’euros perçus annuellement par les agriculteurs français au titre de la PAC, par exemple. »
    Erreur, il faut prendre les crédits de l’agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) d’un montant de plus d’un milliard € annuel. A cela il faut ajouter les crédits de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) dotée d’un budget de 400 millions € annuels jusqu’en 2015…
    Pourquoi comparez-vous le budget PAC et le budget de la rénovation urbaine : ça n’a pas plus de sens que de comparer les dépenses publiques pour la Culture, la Justice ou l’Environnement !!
    « Nous menons une politique d’assimilation dont l’éducation nationale est le fer de lance, et la plupart des habitants des banlieues n’aspirent qu’à avoir notre mode de vie. »
    L’EN fabrique chaque année environ 100 000 collégiens dont les savoirs en calcul et en français sont insatisfaisants au point de mettre en question leur employabilité. Pour beaucoup de jeunes l’absence de travail fourni à l’école et au collège explique des résultats catastrophiques qui obèrent leur insertion dans le marché du travail. Un « fer de lance » comme ça conduit nombre de parents à préférer l’enseignement sous contrat !
    « Et puis si ça se trouve, nous aurions une police normale, il y aurait beaucoup moins de problèmes. La France a une police indigne de son rang, cela doit changer. »
    Comme toute généralisation celle-ci est forcément débile.

  107. @ caroff
    Pardon s’il y a un malentendu, j’entendais par « chomage structurel » chomage de masse, celui qui a frappe la classe ouvriere apres la crise du petrole et pauperise les quartiers populaires. D’aussi loin que je puisse me souvenir, celui-ci a tourne autour des 10%.
    Si vous vous y retrouvez dans les chiffres d’une politique de la ville illisible meme pour les grands esprits de la Cour des comptes, je vous felicite ! La comparaison avec les campagnes s’impose car on oppose trop souvent les « banlieues privilegiees » aux « campagnes delaissees ». La verite est que ces deux territoires sont globalement delaisses, avec d’importantes variantes regionales tout de meme.
    Je n’ai jamais dit qu l’Education nationale etait parfaite, mais elle joue neanmoins comme elle le peut son role integrateur. Bien evidemment c’est plus difficile dans les quartiers mono-ethniques mais ceux-ci ne sont pas si nombreux.
    Une generalite debile, le comportement des forces de l’ordre ? Allons donc. Le racisme est endemique, l’emploi du terme « bamboula » et le tutoiement sont generalises, la corruption frequente (voir les differentes affaires impliquant les stups ou la BAC dans l’actualite recente) et l’acoolisme fort repandu. La suppression de la police de proximite a rompu tout lien entre les forces de l’ordre et les habitants de quartier qui aimeraient au contraire etre proteges de la poignee de voyous qui les terrorisent avant tout eux.
    Et quand je lis qu’on est au bord de la guerre civile, je rappelle qu’il y avait 3000 manifestants a Bobigny, dans un departement de plus d’un million d’habitants cela fait peu.
    @ Exilé
    Ivan Rioufol parle manifestement de ce qu’il ne connait pas. Il ferait mieux d’arreter de lire Laurent Obertone et d’aller constater sur place la realite des choses, cela lui eviterait d’ecrire des aneries comme celle-ci :
    « S’il y a un racisme dans les cités, il n’est pas porté, sauf exceptions, par les forces de l’ordre laissées seules face à une population extra-européenne qui vit majoritairement dans l’entre-soi ».
    Pour votre information, la « population extra-europeenne’ est tres loin de former un bloc uni, il n’est que de voir le racisme courant des Arabes envers les Noirs par exemple. Aucun risque de guerre civile, j’insiste !

  108. @ Alex paulista | 14 février 2017 à 20:43
    Je n’ai jamais induit un mensonge de la part de la victime mais bien réagi face à son calme apparent que les causes supposées de sa blessure auraient dû conduire au minimum à une attitude naturellement moins « conciliante » et plus dénonciatrice. Là repose mon interrogation. Pour l’instant, même les interventions de son avocat n’y ont pas entièrement répondu.
    Lorsque vous écrivez en conclusion : « Ne croyez pas pour autant que j’ignore les provocations que subissent les policiers, ni les insultes et les attaques au cocktail Molotov, mais j’attends des policiers un comportement différent de celui de bandits, aux stups ou à Aulnay », je pense que vous allez vite en généralisation. Pour ma part, je reste prudent et attends les conclusions de l’enquête judiciaire.
    Il est évident que l’on attend autre chose que des affaires Neyret au sein de la police. Mais son traitement médiatique qui en a fait presque un héros de roman me paraît aussi particulièrement ravageur, d’autant qu’il me semble avoir bénéficié d’une certaine mansuétude de la part de l’institution judiciaire.

  109. @ Tomas | 15 février 2017 à 10:54
    « …mais je me demande si la racine du problème n’est pas tout bêtement à rechercher dans la pauvreté »
    Ce n’est au plus qu’un facteur aggravant, mais non causal. Les vagues d’immigrés des années 1880 à 1960 que nous avons alors accueillis étaient confrontées a minima à autant de misère économique que celles des années 1980-2010. La différence fondamentale était pour les premiers qu’ils cherchaient à s’intégrer/s’assimiler dans notre société, et que nos politiques facilitaient cela tant que faire se peut par l’école.
    Notre système scolaire prônant l’élitisme républicain, maintenant c’est un gros mot, était alors perçu par ces immigrés comme une chance qui n’existait pas dans leurs pays. Certes maintenant de beaux esprits considèrent que l’école française d’alors était une horrible machine à déculturer. Mais de tout temps l’intégration puis l’assimilation dans un pays étranger fut synonyme d’abandon de son mode vie originel et d’une partie de sa culture. Relire sur ce sujet les très belles pages que lui a consacrées Alain Finkielkraut, dont les parents juifs polonais, modeste artisan maroquinier pour son père, émigrèrent en France à la fin des années 30 en ne parlant que quelques rudiments de français.
    Même aux USA qui sont d’essence multiculturaliste, il en est de même : patriotisme souvent exacerbé, mode vie US dans la sphère publique, etc. D’ailleurs les mariages interraciaux y avoisinent maintenant les 40 à 50 % dans les communautés immigrées, hormis dans celle afro-américaine : outre un racisme de peau propre à quasi tous les pays anglo-saxons, cela résulte du fait que cette émigration-là ne fut pas volontaire mais contrainte (esclavagisme) !
    A un degré moindre mais conséquent, les syndicats alors dont en premier la CGT contribuaient aussi à cette intégration-assimilation et sécularisation pour ceux travaillant. Il est sidérant de constater le discours de la CGT actuel, qui est aux antipodes de celui qu’elle tenait encore dans les années 70 vis-à-vis des travailleurs immigrés. Exemples : le discours du délégué syndical primait de loin sur celui de l’imam qui était symbole de passéisme et d’archaïsme, partager le Ricard et le jambon au bistrot le soir avec les collègues français était un des rites d’intégration.
    « Nous menons une politique d’assimilation dont l’éducation nationale est le fer de lance, et la plupart des habitants des banlieues n’aspirent qu’à avoir notre mode de vie… »
    Depuis trente ans nous ne menons plus à l’école et dès le primaire, cette politique d’assimilation. Cela au nom du relativisme des civilisations et pour ne pas couper les immigrés de leurs racines culturelles, alors qu’on sait parfaitement que ces dernières se résument à une vague sous-culture : addition de traditions archaïques et souvent tribales, mêlées à des superstitions à connotation religieuse. Quels sont les enfants ou adolescents pour qui priment sur tout le respect des enseignements de l’Islam, sachant lire l’arabe littéraire, ayant lu intégralement le Coran avec ses hadiths ? Le nombre est proche de zéro !
    Bien sûr une majorité de nos concitoyens immigrés ou descendants de ceux-ci, n’aspire qu’à s’intégrer voire s’assimiler à notre société française. Aux dires des dernières études sociologiques ils seraient de l’ordre de 60 à 70 %, ceux-là ne posent pas de problèmes et contribuent à nous enrichir tant matériellement qu’intellectuellement.
    Mais il en est tout autrement des 30 à 40 % qui ouvertement sont en totale sécession avec notre société, dont ils rejettent toutes les valeurs et les modes de vie. Abstraction faite des islamistes violents qui sont une infime minorité en leur sein, tous ces « sécessionnistes », mélange de piétisme plus ou moins paisible et d’identitaires faisant fi de nos règles de vie, eux constituent un problème indéniable. C’est le terreau sur lequel prospèrent les délinquants, petits et grands, et la masse de ceux qui saisissent le moindre prétexte pour défier nos lois et modes de vie : police toujours coupable, justice forcément inique, impositions de leurs coutumes dans leurs quartiers.
    L’exemple le plus caricatural de ces « sécessionnistes », on le retrouve en plus intellectuel dans les propos hallucinants tenus par la porte-parole des Indigènes de la République Houria Bouteldja. On se demande pourquoi cette binationale franco-algérienne n’a pas déjà fait l’objet d’une mesure d’expulsion, car son discours est aussi nocif et même plus que celui de certains imams salafistes !
    « Et puis si ça se trouve, nous aurions une police normale, il y aurait beaucoup moins de problèmes. La France a une police indigne de son rang, cela doit changer » 
    Désolé mais salir ainsi que vous le faites l’ensemble de la police au prétexte de quelques bavures ponctuelles dont je ne nie pas le caractère inacceptable, relève de la pire démagogie. Quel est le corps régalien ayant des pouvoirs sur l’ensemble de nos concitoyens, qui n’a pas en son sein quelques membres indignes ? Allez donc voir dans les pays du Maghreb ou d’Afrique noire, si les polices locales sont plus respectueuses que la nôtre vis-à-vis des délinquants !

  110. Bonjour Jérôme
    « Tout est affaire de sensibilité »
    Ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils vous fassent : sens de la justice plus empathie.
    La courtoisie vieille France, c’est bien, une espèce de politesse rituelle, les formes… L’équivalence des autres et de soi, c’est mieux. Notons que si on comprend bien l’une on est préparé à rendre hommage à l’autre.

  111. Alex paulista

    @ Robert | 15 février 2017 à 16:27
    Ben si, la victime déclare qu’il a tout vu de trois-quarts, qu’ils ont baissé son pantalon et qu’ils ont introduit volontairement la matraque entre ses fesses, puis qu’ils l’ont traité de bamboula et de salope dans le fourgon.
    Vous, vous partez du principe que c’est involontaire.
    Vous supposez donc que la victime ment, à moins de penser qu’il se trompe sur le fait qu’on ait baissé son pantalon, sur le caractère volontaire de la pénétration, sur le fait qu’il voyait le policier de trois-quarts, puis il faudrait que le policier n’ait pas senti la matraque s’enfoncer dans les chairs de plus de dix centimètres, n’ait pas vu le sang gicler partout, ait malencontreusement choisi ses mots, n’ait pas voulu l’humilier sexuellement, le traitant de « salope » alors qu’ils n’aurait toujours pas eu conscience du viol malgré le sang qui coulait et l’impossibilité de s’asseoir. À moins de n’avoir pas voulu le viol mais de s’en réjouir ensuite… Ce serait bien tiré par les cheveux.
    Donc non, votre version n’est possible que si Théo ment.
    En fait même si Théo mentait comme un arracheur de dents sur toute sa version pourtant corroborée par les vidéos, ses antécédents et les témoignages, la version du viol accidentel n’est pas du tout plausible mais bon…
    Sinon, vous êtes policier ou gendarme ?
    Je dirais gendarme, vous semblez plus posé que la flicaille.

  112. @Robert Marchenoir
    Je me demandais quand le chef d’escadrille pointerait le bout de son nez. J’ai failli être déçu. Il aurait été tellement dommage que votre opinion manque à la liste, tant elle est l’expression et même la synthèse de ce qui pourrit le vivre-ensemble depuis quelques années.
    Merci donc de tenir votre rôle avec ce brio et cette ingéniosité que l’on pourrait louer, s’ils n’étaient au service de l’obscène, du faux et du mensonge.
    Votre long commentaire est donc la démonstration précise de ce que votre pote boureau feint de ne pas comprendre quand je lui explique que les faits s’interprètent, se pensent, et ce toujours à dessein de construire une représentation du monde.
    La vôtre pue la haine, et surtout, révèle votre intention première, qui est de travestir pour manipuler, pour assujettir même, les esprits les plus faibles en manque de gourou.
    Car contrairement à vos deux acolytes avec lesquels j’ai eu la clémence d’interagir, qui sont dans l’incapacité d’argumenter ou de faire deux phrases consécutives ayant un vague rapport, vous construisez avec une malice évidente un discours qui veut se donner l’apparence de la logique et de la réflexion, visant ainsi à se présenter comme un exposé objectif.
    Et qui culmine dans cette horreur, ce monument d’obscénité dont j’ai du mal à imaginer dans mon propre paradigme que des gens du 21ème siècle puissent le proférer :
    « Qu’y aurait-il d’étonnant, ou de remarquable, à ce qu’un jeune Noir sauve une enfant noire pendant une émeute raciale déclenchée par des Noirs contre les Blancs ? L’attendrissement des médias est parfaitement déplacé. »
    Phrase qui vous établit comme un authentique raciste de première force, cette engeance que nous étions nombreux à espérer avoir définitivement vaincue et repoussée dans les ténèbres de l’histoire.
    Ainsi vous jetez toute vos forces et vous tordez les explications à n’en plus finir pour établir votre dogme comme une vérité incontestable : les noirs sont par essence mauvais, tous, dès la naissance, ils sont tous délinquants, tous menteurs, tous voleurs.
    Mais qui peut être dupe de phrases aussi débiles intellectuellement :
    « En général violemment, et souvent avec des intentions meurtrières. »
    Vous lisez dans les pensées ? Comme tout bon gourou, vous me répondrez…
    « Les policiers, instruits par des milliers d’incidents similaires et par de nombreux tués dans leurs rangs… »
    Vous pourriez me citer les policiers morts en France dans un contexte d’arrestation ? à 4 contre 1 ? Des milliers d’incidents vraiment ? Vous parlez peut-être des contrôles au faciès ?
    Comme aux Etats-Unis d’ailleurs, ce ne sont pas les policiers qui tombent comme des mouches.
    « Je contextualise, comme disent les gauchistes. Je rappelle la situation générale. »
    Vous créez une représentation du réel surtout, fantasmée de toutes pièces, et vous vous donnez beaucoup de mal pour que le château de cartes usées ressemble à une citadelle. Mais le rictus de votre haine transpire derrière chaque mot et révèle la laideur d’une âme desséchée.
    Je vais vous apprendre un secret : la grande majorité des êtres humains n’aspire qu’à vivre en paix. Ils veulent un logement décent, un travail honnête payé correctement qui leur laisse un peu de temps pour leur famille et leurs amis. Et c’est tout.
    Ce n’est que face à l’injustice et à l’absurde que grandit la révolte.
    Comme dans les années 60 aux Etats-Unis, lors de la douloureuse conquête des droits civiques des Noirs américains, PERSECUTES par l’Etat. Ou comme lors de la longue lutte de Mandela contre l’apartheid.
    C’est l’oppression de la majorité qui a toujours été le principal moteur de ces tragédies.
    Et même si la France n’a jamais connu de pareille ségrégation institutionnelle, il faut être d’une malhonnêteté intellectuelle crasse pour ne pas voir que de fait elle s’exerce de manière hypocrite et donc encore plus révoltante.

  113. @ Trekker
    J’entends bien vos arguments, comme toujours très argumentés et dépassionnés, mais je maintiens que la situation n’est pas si dramatique qu’on le dit, même si à première vue les sanglants attentats commis par des descendants d’immigrés pourraient le faire penser.
    Parlons de l’école d’abord : les réformes diverses et variées de l’Education nationale n’ont en réalité qu’un impact assez faible sur le fonctionnement des établissements et les pratiques pédagogiques des professeurs. La mentalité de hussard noir de la République y a la vie dure, et ce n’est sûrement pas dans les ZEP que l’Education nationale se risque à des expérimentations pédagogiques audacieuses.
    Comme vous l’écrivez, la majorité de la population d’origine immigrée aspire à se fondre dans la masse nationale et à y vivre tranquillement. Si la classe politique et la population française ne se laissent pas aller aux discours de stigmatisation simplificateurs, la fusion se fera. Comme pour les autres il faudra du temps, et on ne verra jamais les Algériens renoncer à soutenir leur équipe nationale… Comme les Portugais ! Notre mode de vie est perçu comme plus attractif que celui proposé par les salafistes, à nous de faire en sorte qu’il paraisse accessible à la jeunesse des banlieues, qui trop souvent se fixe des barrières qui viennent se rajouter à celle, réelle, de la discrimination à l’emploi subie par tous les immigrés africains, y compris diplômés de l’enseignement supérieur.
    Alors cette minorité incarnée par un parti des Indigènes de la République à l’audience toujours assez confidentielle disparaîtra d’elle-même. Kémi Séba est déjà parti au Sénégal, on verra bien s’il y reste ! Je ne suis pas pour expulser Mme Bouteldja, la liberté d’expression est ce que nous avons de plus précieux et un passeport français, ça ne doit pas s’enlever à la légère.
    Paradoxalement, les échauffourées survenues après l’agression du jeune Théo sont révélatrices : rien à voir avec l’épisode de 2005, qui d’ailleurs a été beaucoup exagéré par les médias étrangers à l’époque et qui, s’il a causé des dégâts, n’a fait qu’un nombre très réduit de victimes. On peut y voir l’influence positive des leçons tirées, dans les banlieues, de cette révolte de 2005 qui n’a abouti à rien.
    Enfin, je maintiens, la police est une partie du problème. Je les ai souvent vus à l’oeuvre, j’en connais pas mal, et ce n’est tout de même pas un hasard si la France est le pays d’Europe occidentale dont les citoyens ont le moins de confiance dans la police. Si j’étais noir ou arabe, je ne me promènerais jamais sans papiers, c’est trop risqué pour eux.
    Ceci s’explique sans doute par la tradition (la police était là pour cogner avant Mai 68, il faut du temps pour que les changements s’imposent) mais aussi des choix de politiques publiques malheureux : supprimer la police de proximité (merci Sarkozy), grever le budget de recrutement du ministère de l’Intérieur en créant une nouvelle prime pour les officiers de police (merci Sarkozy encore), créer des brigades d’intervention à la va-vite en réduisant la formation initiale à son strict minimum (merci Hortefeux), sans parler de la diminution constante des moyens et des effectifs, auquel il n’a été mis un terme qu’après deux attentats sanglants.
    Et puis, il faudra m’expliquer un jour pourquoi il y a autant de policiers dans les riches Hauts-de-Seine, et en particulier à Neuilly, et si peu dans les endroits où ils seraient nécessaires. On ne peut pas à la fois vouloir protéger le bourgeois et empêcher la racaille de saccager son environnement.
    La comparaison avec le Maroc et l’Algérie n’est à mon avis pas pertinente, ces pays n’ont pas la même conception des droits de l’homme que le nôtre. Mais j’avoue être admiratif devant la courtoisie et le calme de la police allemande, je pense que c’est davantage à eux que nous devrions nous comparer pour améliorer le niveau de nos forces de police.

  114. anne-marie marson

    Entendu sur le parking d’un centre commercial de banlieue, de la part d’une jeune femme noire, à travers la vitre de sa voiture, et à l’égard de trois de ses (nos) compatriotes, noirs également, qui l’empêchaient de passer : « Les noirs, c’est des gros cons, même pas capables d’être polis ».

  115. Robert Marchenoir

    @anne-marie marson | 15 février 2017 à 23:16
    « Entendu sur le parking d’un centre commercial de banlieue, de la part d’une jeune femme noire, à travers la vitre de sa voiture, et à l’égard de trois de ses (nos) compatriotes, noirs également, qui l’empêchaient de passer : « Les noirs, c’est des gros cons, même pas capables d’être polis ». »
    C’est la même chose aux Etats-Unis, où l’expression « se comporter comme un Nègre » (dans la bouche d’un Noir, bien entendu — qui que ce soit d’autre serait condamné à la mort sociale immédiate), signifie… exactement cela : elle sert à condamner ceux qui adoptent les pires comportements des Noirs, ceux précisément qui provoquent l’emploi du mot « Nègre » dans un sens « raciste », et qui en font le mot le plus tabou de l’anglais américain, le « N-word », plus tabou encore que le vocabulaire obscène (pour les Blancs, bien sûr : les « chansons » des rappeurs noirs sont pleines de « nigger-nigger-nigga-nigga »: là, au contraire, c’est porté en sautoir ; de même que dire d’un autre Noir qu’il est un « sacré nigga » est une forme de compliment, et que « hey, nigga » est un peu l’équivalent de « salut, Marcel »).
    Inversement, chez une partie de la population noire, l’insulte suprême, la marque de mépris la plus profonde que l’on puisse adresser à un frère de race consiste à lui dire qu’il « se comporte comme un Blanc », ce qui veut dire : respecter la loi, avoir de bonnes notes à l’école, ne pas insulter la police, arriver à l’heure aux rendez-vous, etc. « To act white » n’est vraiment pas un compliment.

  116. Xavier NEBOUT

    Je serais reconnaissant aux retraités et fonctionnaires tire-au-flanc, d’éprouver un peu de compassion pour ceux qui travaillent, en ne confondant pas échange d’idées et échange de littérature.
    Surtout lorsque c’est pour ne pas avoir grand-chose à dire d’autre que « j’existe ».

  117. La politique urbaine de ces dernières décennies a conduit à regrouper dans les grandes cités aux abords des métropoles toute une population composée en grande majorité de gens en provenance de l’Afrique subsaharienne, du Maghreb et d’émigrés des pays de l’Est.
    Peut-être que si les effectifs de police envoyés dans les banlieues sensibles pour y faire régner un semblant d’ordre et de respect des règles de la République appartenaient à la même origine ethnique que la population qui y habite, les incidents du genre de ceux d’Aulnay ne se produiraient pas.
    Entre gens de la même communauté, de la même culture, voire de la même religion même si l’on n’est pas du même bord, il y a toujours moyen de s’entendre et les dérapages à caractère raciste ne seraient plus un sujet de polémique.
    Parfois les idées les plus simples donnent de très bons résultats.

  118. Alex paulista

    « Peut-être que si les effectifs de police (…) appartenaient à la même origine ethnique que la population qui y habite (…)
    Parfois les idées les plus simples donnent de très bons résultats. »
    Rédigé par : Achille | 16 février 2017 à 11:24
    Pour les problèmes complexes, il y a parfois une solution simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure.
    Ici le racisme n’est pas le coeur du problème, vous auriez pu avoir le même dérapage avec un policier noir. C’est assez raciste finalement de penser comme vous le faites, et dangereux de vouloir faire des enclaves. En plus il n’y a pas que des noirs dans ce quartier.
    Et il y a déjà de la diversité au sein de la police.

  119. @ Alex paulista | 16 février 2017 à 15:15
    Je vous ferai juste remarquer que je n’ai pas parlé des seuls Noirs, mais aussi des autres communautés qui résident dans les cités sensibles. Quant aux enclaves, elles existent bel et bien et ce n’est certainement pas de mon fait, mais de celui de la politique urbaine irresponsable pratiquée depuis des décennies, ainsi que je le précise en introduction de mon commentaire.
    Si ce n’est pas un problème de racisme qui crée des émeutes dans les cités, la haine qui y règne ne se limite pas au seul « système », elle émane d’un mal bien plus profond qui se traduit par des actes qui sont très similaires à du racisme, ce dernier n’étant pas le fait des seuls blancs franchouillards.

  120. Patrice Charoulet

    Il est impossible d’être moins raciste que moi. Pour des raisons intellectuelles, personnelles, familiales. Raciste, dans tous les sens, pour toutes les couleurs. Je ne porterai jamais un jugement sur quelqu’un parce qu’il est né
    ceci ou cela, c’est la raison pour laquelle j’ai trouvé infâme la parole d’un avocat (trop célèbre) sur notre hôte, un certain jour.
    Le fait qui nous occupe sera certainement élucidé par la justice et le coupable aura la sanction judiciaire qui sera décidée.
    Tous les viols sont révoltants. On n’en parlera jamais trop. N’oublions pas les viols qui ont lieu dans les familles. Ni les milliers de viols qui ont lieu dans les prisons, qui sont scandaleusement tus ou minimisés.
    Par ailleurs, je suis un défenseur fidèle et constant de notre police et de notre gendarmerie. J’ai publié, un jour, un éloge de la police, dans la presse.
    Je suis scandalisé de la façon dont la police est traitée, maltraitée, en paroles et en actes.
    Aussi n’irai-je pas dans la rue participer aux émeutes anarchistes et vociférer contre nos forces de l’ordre.

  121. Au-delà du cas Théo, considéré jusqu’à présent comme une victime symbolique de flics ou d’un flic aussi peu respectable(s) que la racaille pour laquelle ils avaient été appelés, que constate-t-on aujourd’hui ? Que le gouvernement laisse se poursuivre des manifs « pro-Théo » en sachant bien que cela dégénérera ici ou là : c’est totalement irresponsable – mais nous y sommes habitués – de la part de ce gouvernement socialiste : que serait-il arrivé si la petite fille avait péri brûlée dans cette voiture ?
    Mais ce n’est pas grave, elle n’a pas péri et plus que jamais la bien-pensance casse du flic médiatiquement (cf la tribune des « personnalités » dans Libération), tandis que les manifestations anti-flics se poursuivent encore chaque jour, alors que l’enquête de justice sur cette affaire est toujours en cours.
    Ce pays est tombé bien bas, l’heure est grave et la guerre civile ne semble plus très loin, surtout si Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle… car gageons que toute la bien-pensance et la pensée unique sauront mobiliser les masses pour un déni d’élection au suffrage universel, si le cas se produit.
    Seule une tolérance zéro pour la racaille, comme pour tous crimes et délits graves aurait permis de restaurer l’autorité de l’état de droit mais Taubira, grâce à Hollande, est passée par là ; quant aux flic pourris, l’IGPN et la justice sont là pour cela, d’autant que quelques individus ne doivent pas ternir l’abnégation et le service de tout un corps, quand il s’agit de lutte contre la racaille, la criminalité et le terrorisme.
    J’ai entendu hier un (ir)responsable de gauche oser dire qu’il fallait rétablir la police de proximité ! Primo, il me semble que c’est la gauche socialiste, chantre de cette formule, qui est au pouvoir depuis près de cinq ans; secundo quant on voit que des voitures de la BAC sont déjà prises pour cible ou tombent dans des pièges tendus par la racaille… on laisserait quelques pauvres fonctionnaires de police en permanence dans ces bourbiers et zone de non-droit (sauf pour M. Valls) ?
    Il y a de quoi être définitivement écœuré par tous ces politicards, personnalités du showbiz et autres media bien-pensants, mais cela c’est déjà fait… par contre mettre au même niveau symbolique et médiatique dans la gravité des faits, un Théo hospitalisé (avec une enquête en cours contre les flics), dont on espère pour lui qu’il se remettra rapidement, avec un Ilan Halimi victime du « gang des barbares », racaille criminelle et inhumaine, ainsi qu’avec deux policiers qui ont failli être brûlés vifs dans leur voiture, vous trouvez cela normal ?

  122. @Patrice Charoulet
    C’est génial, tant d’années pour rencontrer l’être humain parfait.
    Pas raciste, pas complaisant, très tolérant avec les gens qui ne sont pas de son avis (il n’y a pas plus tolérant), pas obséquieux, modeste au possible et encore moins égocentrique, ne fait jamais preuve d’aucune allégeance, argumente de manière constructive. Eh Patrice, Cha roule dit-on en Auvergne, les chevilles ?
    On est vraiment des minables à côté, mais paradoxalement en me comparant je me console.
    Mon bon Patrice, où en êtes-vous de votre Tour Eiffel en allumettes ? combien d’allumettes et combien de tubes de colle ?
    Patrice, si vous me lisez, c’est pour rire, enfin, quoique…

  123. De 1938 à 2017, 80 années se sont écoulées, Franck Ribéry a trouvé un moyen de commémorer les accords de Munich. Il a offert un maillot de l’équipe du Bayern pour concurrencer la photo de Théodore en maillot de l’Inter de Milan se faisant cajoler par François Hollande.

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