Il y a des moments où il convient de sortir du confort de l’actualité et de s’interroger sur soi. Ne pas se contenter de s’examiner avec complaisance malgré un apparent regard critique, celui-ci n’étant destiné qu’à faire croire à votre sincérité. Pour l’analyse de soi également, il faut mettre « le fer dans la plaie ».
Je ne sais pas précisément quand l’envie m’a pris d’écrire ce billet mais elle a surgi à cause d’abord du malaise que j’éprouvais moi-même face à certaines de mes réactions personnelles et médiatiques. Comme si j’assumais de plus en plus mal un comportement qui n’a jamais été capable de cultiver la neutralité, de s’abandonner à cette distance, souvent qualifiée de sage, de l’indifférence, de la tolérance par principe.
Cette disposition d’esprit et d’âme est épuisante tant par les blessures constantes que la quotidienneté, sous toutes ses formes, lui inflige que par l’effort permanent qu’un tel tempérament doit s’efforcer d’accomplir pour supporter, endurer les mille circonstances et traverses que les rapports humains contraignent à affronter.
Contrairement à ce qu’on croit, l’obsession de la sincérité et la résistance à tout ce qui pourrait vous inciter à la douceur paresseuse d’un consensus, même s’il est faux ou biaisé, engendrent un climat de tension intime et d’âpreté personnelle.
Essayons d’imaginer une existence où la présence d’autrui n’est pas forcément un bienfait, où rien ne coule de source, avec limpidité, telle une eau qui ne serait jamais troublée par une philosophie et une pratique nées d’une lucidité trop amère, d’une aigreur trop âpre, d’une volonté obsessionnelle de séparer, de distinguer, de hiérarchiser. À chaque seconde, non seulement de départager le bon grain et l’ivraie mais d’exiger que l’ivraie soit stigmatisée, effacée. Pour un caractère comme le mien, rien n’est plus insupportable que les gloires injustifiables, les succès immérités, les classements dévoyés et les connivences délétères.
Sans doute y a-t-il derrière cette détestation chronique du faux et du toc une jalousie qui me fait considérer comme offensantes pour ma propre cause les éloges surfaits et les admirations mal placées mais il n’empêche que mener ainsi le cours de sa vie, à quelque âge que ce soit, et de plus en plus au fil du temps, constitue cette dernière comme un combat où s’opposent ses humeurs et les réalités d’un monde qui les affecte sans cesse.
Pourquoi est-il fatal que je quitte les débats médiatiques auxquels initialement je suis heureux de participer avec seulement une satisfaction relative comme si, tout le temps, il m’avait manqué quelque chose, on m’avait manqué, comme si dans ces courts instants j’avais été condamné à une sorte de silence alors que ma prétention exigeait mon verbe haut ? Pourquoi cette appréciation rarement bienveillante de la plupart de ceux avec lesquels je vais dialoguer malgré une passion authentique pour la liberté d’expression, qui occulte des tréfonds infiniment moins ouverts et tranquilles ? Pourquoi ces chroniqueurs dont j’aurais rêvé qu’ils soient animateurs et ces animateurs qui m’auraient plu chroniqueurs ? Pourquoi, l’émission terminée, ce sentiment d’inachèvement comme si j’avais été confronté à une entreprise forcément vouée à l’échec et que pourtant je n’avais pas eu tort de nourrir des illusions sur elle ?
Pourquoi cette difficulté d’être, d’offrir une véritable empathie se retrouve-t-elle dans pratiquement toutes les séquences de mon existence comme si j’avais été pourvu d’emblée d’une grille de lecture qui, pour le meilleur, serait perçue comme une lucidité supérieure et pour le pire, comme un pessimisme lassant à force d’être prévisible ? Pourquoi cette propension à ne jamais jouir de territoires absolument sereins et heureux, à insérer partout et pour toutes les relations, des plus personnelles jusqu’aux aux liens amicaux et aux complicités professionnelles, un regard décapant et critique, ne s’arrête-t-elle jamais ?
Dois-je accepter que l’origine est dans l’enfance, que je n’ai jamais eu la chance, malgré le caractère admirable de ma mère, la valeur exceptionnelle de ma fratrie, les deux aujourd’hui disparues, de recevoir, dans un pur classicisme, les dons d’une affection ordinaire ? Pourtant je n’aurais voulu changer de jeunesse pour rien au monde, longtemps persuadé que les aléas d’un destin, les souffrances subies, les bonheurs singuliers éprouvés, les passions fortes et les moyens de vie limités représentaient le meilleur moyen pour accéder à une histoire de vie valant vraiment la peine d’être menée. Convaincu que les orages et les déséquilibres étaient plus, en définitive, une richesse qu’un handicap.
Suis-je toujours aujourd’hui accordé à cette même vision ?
Il me prend la tentation, parfois, d’appréhender la vie comme elle est, comme elle vient. Sans la juger, sans me juger. De jouir du présent et de m’oublier, même si c’est pour gratter mes plaies.
Mais ce serait me changer. Je vais continuer, avec une allégresse sombre, à m’interroger et à me battre pour que la réponse à cette question : suis-je un sale type ? ne soit pas forcément affirmative.
Non vous n’êtes pas un sale type, vous êtes instruit, cultivé, avez de l’expérience et j’aime beaucoup de vos interventions. Mais je ne supporte pas que vous puissiez parfois trouver des circonstances atténuantes ou des qualités à E. Macron et à son gouvernement. Ils sont en train de détruire petit à petit la France, sur ordre, par conviction et surtout par incompétence et amateurisme : un enfant de 12 ans ferait mieux ! Les Français se sont faits berner (pas moi) : lui ou le chaos, nous avons eu lui et le chaos ! Admettez-le ! Cordialement. Marie.
« Pour un caractère comme le mien, rien n’est plus insupportable que les gloires injustifiables, les succès immérités, les classements dévoyés et les connivences délétères. » (PB)
J’ai l’impression de me regarder dans ce miroir. Pour le reste moi c’est le rugby, le foot que j’exècre mais c’est la loi du fric.
La vie est belle, tout le reste est littérature.
« Suis-je un sale type ? » (PB)
Je ne suis pas psy, mais comme il m’ arrivait de le qualifier ainsi à mon ancien collègue ESTP, il nous arrivait de se comparer ainsi à cette profession quand vous gériez des hommes dans le milieu le plus ingrat, la production.
Donc, je me permets, ce type d’interrogation c’est quand ça sent le sapin, on s’interroge sur le bien ou le mal… Bon j’arrête là, un bon coup de xylophène poutre et charpente et c’est reparti ! Pour ma part en ce moment c’est plutôt coussinets de vilebrequin.
Non vous n’êtes pas un sale type.
Je vous vois souvent accablé à la fin de l’émission de télévision à laquelle vous tentez de participer. Emission devenue toxique pour ses invités.
Les intervenants, tous honorables et intéressants grâce à leurs divergences, ne peuvent plus s’exprimer comme ils le souhaitent. Ils sont obligés de subir la loi d’un animateur bavard et prétentieux à en pleurer.
Oui, croyez-moi, vous êtes un type normal.
Gageons que votre femme, vos enfants, vos amis et nombreuses relations ne partagent pas ce point de vue bien au contraire.
Quant à moi qui ne fais partie que de vos invités occasionnels et de vos lectrices assidues, je vous vois, essentiellement, comme un grand Monsieur qui gagne à être connu.
Bien que vos doutes et vos interrogations vous honorent, mais point trop n’en faut afin de ne pas prêter le flanc, de façon systématique, à de mauvais esprits qui ne vous arrivent pas à la cheville et ne pensent qu’à vous culpabiliser et vous démolir.
Nous vous apprécions plus que jamais. Ne changez rien. Votre finesse est vitale aujourd’hui, face à l’outrance des extrémistes de tous bords (gauche et droite confondues). Votre point de vue devient de plus en plus nécessaire.
—
Les « antifas » appellent directement et publiquement (Facebook hier) à la haine contre les chrétiens. Allez-vous enfin dissoudre ces groupes de fous furieux d’extrême gauche dangereux Monsieur Darmanin ? » Charles PRATS
https://twitter.com/CharlesPrats/status/1659649275335254016
« La seule église qui illumine c’est celle qui brûle » selon l’affiche des antifas !
Horrible ; et aucune réaction de Darmanin ?
Il faut combattre les extrémistes de droite comme de gauche. Pas de politique à géométrie variable.
Quelle maîtrise dans l’illustration du billet !
L’homme lumineux est inscrit sur fond noir.
Et l’ombre noire est auréolée d’une lumière jaune quasi solaire.
La voilà la contradiction de l’individu Philippe Bilger.
Que dire de plus ?
Voilà le courage d’une question qui honore celui qui se la pose.
« À la question « Qui suis-je ? », la meilleure réponse, européenne, n’est évidemment pas la certitude, mais l’amour du point d’interrogation. Après avoir succombé aux dogmes identitaires jusqu’aux crimes, un nous européen est en train d’émerger. Ne serait-ce pas parce que l’Europe a succombé à la barbarie — ceci est à rappeler et à analyser sans fin — mais qu’elle en a fait l’analyse mieux que bien d’autres, qu’elle porte au monde une conception et une pratique de l’identité comme une inquiétude questionnant ? Il est possible d’assumer le patrimoine européen, en le repensant comme un antidote aux crispations identitaires : les nôtres et celles de tous bords. »
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2884
Car là est le courage d’un citoyen exemplaire comme vous l’êtes, notre hôte, qui sait ressentir le doute du danger que tout être qui a la chance de vivre en Europe doit éprouver – suis-je un sale type ? – et participer alors à la résistance possible au nihilisme-fanatisme qui nous menace :
« L’Europe se trouve devant un défi historique. Est-elle capable d’affronter cette crise de la croyance que le couvercle de la religion ne retient plus ? Le terrible chaos lié à la destruction de la capacité de penser et de s’associer, que le tandem nihilisme-fanatisme installe dans diverses parties du monde, touche au fondement même du lien entre les humains. C’est la conception de l’humain forgée au carrefour grec-juif-chrétien puis musulman, cette inquiétude d’universalité singulière et partageable, qui semble menacée. L’angoisse qui fige l’Europe en ces temps décisifs exprime l’incertitude devant cet enjeu. Sommes-nous capables de mobiliser tous les moyens, juridiques et sécuritaires comme économiques, sans oublier ceux que nous donne la connaissance des âmes, pour accompagner avec la délicatesse de l’écoute nécessaire, avec une éducation adaptée et avec la générosité qui s’impose, cette poignante maladie d’idéalité qui déferle sur nous et qu’expriment, en Europe même, les adolescents des zones de non-droit de manière dramatique, et pas seulement eux ?
Au carrefour du christianisme (catholique, protestant, orthodoxe), du judaïsme et de l’islam, l’Europe est appelée à établir des passerelles entre les trois monothéismes — à commencer par des rencontres et des interprétations réciproques, mais aussi et surtout par des élucidations et transvaluations inspirées par les sciences humaines. Plus encore, constituée depuis deux siècles comme la pointe avancée de la sécularisation, l’Europe est le lieu par excellence qui pourrait et devrait élucider le besoin de croire. Mais les Lumières, dans leur précipitation à combattre l’obscurantisme, en ont négligé et sous-estimé la puissance. »
Ibid
Merci, cher hôte, en accueillant nos diversités à partager votre doute personnel, de partager ainsi « cette inquiétude d’universalité singulière et partageable, qui semble menacée », qu’alors vous contribuez à défendre.
Vous agissez ainsi en résistant face à ce qui menace la démocratie, qui ne serait rien sans l’expression des doutes qui sont l’architecture d’une défense contre tous les fanatismes qui nous assiègent.
Non, vous n’êtes pas un « sale type » Philippe Bilger. Vous êtes, ainsi que vous le mentionnez dans votre dernier livre, « un inclassable ».
Bien que clairement de droite, de la droite tendance Retailleau-Bellamy, vous faites preuve d’honnêteté dans vos convictions, ce qui est rare dans le monde de la politique où certains n’hésitent pas à proclamer le contraire de ce qu’ils affirmaient quelques années auparavant.
Je pense notamment à Aurélien Pradié et Charles de Courson qui, par pur opportunisme, s’opposent sans vergogne aujourd’hui à la retraite à 64 ans alors qu’en 2020 ils défendaient la retraite à 65 ans.
Il est possible de ne pas être de votre avis, ce qui est mon cas depuis quelque temps en lisant vos billets, mais vous semblez tellement sincère dans vos développements que, même si l’on est en désaccord avec vous, nous ne pouvons que vous apporter une contradiction polie et respectueuse.
C’est en se demandant si on est un sale type qu’on évite d’en devenir un. C’est en interrogeant les autres sur ce qu’il leur en semble qu’on voit ce qu’ils pensent de vous et qu’on en tire un élément de décision pour poursuivre sur sa voie ou changer de direction.
Le cri ne sent pas le sapin comme on peut le croire au premier abord, mais la personne taraudée par la recherche du juste et de l’injuste, ainsi que du sens. Hélas, certains ne peuvent, certes, pas s’interroger ainsi très tôt dans leur vie, mais on peut fort bien s’y adonner de la source à l’embouchure du fleuve. Ce qui toutefois donne une note funèbre est la photographie dont la solitude me semble renvoyer à Hopper et la réification pleine d’ombre à Chirico. On dirait un fort vibrato rentrant en résonance avec la solitude grave et à la croisée des chemins de l’auteur.
« Il me prend la tentation, parfois, d’appréhender la vie comme elle est, comme elle vient. Sans la juger, sans me juger. »
Et sans trop juger les proches ?
« Pourquoi cette propension à ne jamais jouir de territoires absolument sereins et heureux, à insérer partout et pour toutes les relations, des plus personnelles jusqu’aux aux liens amicaux et aux complicités professionnelles, un regard décapant et critique, ne s’arrête-t-elle jamais ? »
J’ai un peu peur qu’ils s’éloignent, à force.
Bon, d’un autre côté, s’ils ne le font pas, on peut leur trouver tous les crapauds du monde, ne sont-ils pas de vrais diamants, des parangons de loyauté pour ne pas laisser celui qui les soumet à une perpétuelle question par son regard tout seul ?
Ce billet sert-il de moyen d’avoir des analyses sur soi, de pêche aux encouragements, d’aimant aux critiques pour se déculpabiliser en subissant quelques punitions verbales et d’hommages indirects aux proches ?
Le contraire serait étonnant.
Sacrée hermine !
Mais Philippe ce n’est pas parce que tous les citoyens des démocraties occidentales prétendent que la France est le seul pays où le soviétisme a réussi que vous devez vous accuser en public de crimes que vous n’avez pas commis, comme c’était la tradition dans l’ex-URSS à l’époque de ma puberté !
Ce qui se faisait du temps de Staline, d’autant plus que, contrairement à ce que vous suggérez parfois ici, Macron n’est même pas Poutine, même si ce dernier se prend pour Staline sans la moustache !
Un magistrat qui s’auto-accuse en public, c’est unique 🙂
D’autant plus que je vous perçois plus du côté autoritarisme que repentance 🙂
En outre vous vous contredisez seulement en lisant les titres de vos livres, voir le côté droit de ce blog !
À mon tour d’être le magistrat, sanction : inutile de vous interroger et de vous battre pour vos propres illusions déplacées, vous n’avez qu’un devoir, continuer à nous écrire un billet tous les deux jours.
Non mais !
P.-S. : sans oublier la photo du jour !
Non, et vous le savez bien. Cette question est suscitée par un problème qui se pose à tout homme raisonnable de votre âge et du mien, mais c’est une fausse piste pour répondre au problème.
La photographie est inspirante et réussie.
Vous êtes un beau daguerréotype.
Robert Desnos disait que ce n’était pas à la portée de tout le monde que d’avoir une belle ombre.
Vous remportez le défi haut l’humain.
Non Monsieur Bilger vous n’êtes pas un « sale type ». Vous avez très certainement un caractère entier, et lorsque vous vous exprimez c’est avec conviction et sincérité.
Bonjour Monsieur Bilger,
Je vous trouve très perspicace, en général.
Surtout envers les autres.
Je vous ai entendu chez P. Praud, au moment de l’agression de JB Trogneux, dire que vous regrettiez d’avoir été parfois un peu dur avec M. Macron.
Je me doutais que alliez faire votre autocritique, qui n’a pas lieu d’être.
J’en profite pour informer les poutinophobes de ce blog que le groupe Wagner va transférer la gestion de la ville de Bakhmout, qui est enfin tombée aux mains des Russes.
C’est la lutte finale…🎵.🎵.🎵
Photo. Il y a une petite ressemblance avec l’ombre d’Alfred Hitchcock , me semble-t-il. 😊
Dans vos participations médiatiques, vous êtes visiblement handicapé par une courtoisie – une « bonne éducation » – qui ne vous permet pas d’élever le ton pour couper la parole à tout-va, et je me suis souvent demandé ce que vous faisiez là.
Un autre talent s’exerce brillamment dans la tenue de votre blog. Par votre éclectisme, et votre don pour susciter une participation psychologiquement libre, vous permettez à vos commentateurs d’élever leur âme – on dira improprement « l’esprit » – au fil de vos billets, et cela est manifeste lorsqu’on en suit l’évolution chez bon nombre d’entre eux, dont moi-même.
Elever les âmes vers l’Esprit, c’est tout le sens de la charité chrétienne.
Vous le faites admirablement bien, et croyez bien que cela vous sera rendu.
« Merci Monsieur Bilger »
@ anne-marie marson | 20 mai 2023 à 20:02
Que vous puissiez vous réjouir de la boucherie de Bakhmout en dit long sur les aveuglements de votre ressentiment, comme si vous aviez soif de sang.
Wiechert avait remarqué, lors de la montée du nazisme, que les plus fanatisées étaient certaines femmes, choqué d’observer que la féminité n’empêchait en rien d’être « un sale type ».
Cher Philippe Bilger,
Après avoir lu et relu votre propos, je ne comprends absolument pas le rapport entre le titre et le contenu de ce billet.
Un sale type est une personne qui a volontairement causé grand tort à son prochain ou son environnement, soit gratuitement, soit pour en tirer avantage.
Pourquoi ne suis-je jamais satisfait de moi-même au point d’en souffrir ? me paraît mieux correspondre à ce que vous écrivez.
La réponse me paraît assez simple.
Aimé Jacquet disait : le sport ne permet pas de vivre plus vieux, mais de vivre plus jeune.
Il en est de même avec l’exigence intellectuelle qui est la vôtre et qui vous permet, à un moment charnière de votre existence, de garder un esprit clair, lucide, aigu sur les choses et la vie.
L’inconvénient majeur est que, contrairement à l’insouciance de la jeunesse, l’âge nous fait prendre les choses plus à cœur, d’où la souffrance née d’un sentiment d’inaccompli, d’inachevé.
Cette exigence et cet investissement vous honorent et sont certainement pour vous source de satisfaction et d’épanouissement, mais il convient néanmoins d’avoir conscience de ses limites et de se satisfaire d’un certain niveau de contribution personnelle.
Quelle que soit la qualité de votre réflexion, vous ne changerez en rien la marche de la planète.
Il convient donc au plus vite, cher Philippe, de retrouver une forme de sagesse, d’équilibre, de retenue, de simplicité dans la réflexion, afin qu’elle soit plaisir et non souffrance, afin qu’elle vous procure bien-être et sérénité pour les temps qui vous attendent.
Puisse la légèreté se substituer à la gravité… sans nuire à la qualité !
Le blog de M. Bilger a retenu mon attention dès 2006. J’ai commencé à commenter vers 2013. Donc, je suis près du couple Bilger depuis plusieurs années.
Si M. Bilger était un sale type, je le serais sans doute également au motif que les gens qui se ressemblent ont tendance à se rassembler. Or je ne suis pas adepte de la dévalorisation personnelle.
Un sale type est méprisable à cause de son aspect physique négligé et de sa moralité repoussante. Ce n’est pas le cas de M. Bilger qui porte des vêtements corrects et même une cravate. De plus, contrairement à certaines personnes négligées qui se grattent en public, M. Bilger possède une attitude irréprochable.
D’un point de vue moral, il a fait ses humanités et une carrière de magistrat, il appartient à l’élite morale de la France. M. Bilger est un modéré qui se situe au centre gauche de l’offre politique actuelle. Puisqu’il est au centre, M. Bilger parle juste selon le principe qu’une foule chante toujours juste.
Un sale type est malhonnête, ce n’est pas le cas de M. Bilger qui explique, argumente et conclut son propos sans changer d’avis ou de sujet pendant la démonstration.
Ma conviction est que M. Bilger n’est pas une personne qui se néglige, loin s’en faut. Certes, il n’est pas parfait comme tous les êtres humains, mais si tout le monde était comme lui, les rues seraient plus sûres, de nuit comme de jour. Et puis les gens pourraient s’exprimer librement sans risque, reste à définir le domaine d’application de la liberté d’expression.
Curieuse interrogation, cher Philippe Bilger, la réponse négative coulant de source !
L’ombre à la Hitchcock ne faisant pas illusion, poursuivons l’analyse de l’honnête homme que vous êtes assurément : courtoisie, expérience, finesse roublarde, bienveillance, langue française parfaite…
Je pense tout simplement que c’est le moyen le plus élégant que vous avez trouvé pour faire connaître à votre « animateur » une impatience compréhensible devant ses coupures incessantes !
Dans ce singulier effet de miroir, ne changez rien : ni vous, ni « Pascal », n’êtes remplaçables dans le sombre contexte ambiant !
Tenez bon cher Philippe, dans la vie c’est les 80 premières
années qui sont difficiles, après ça va tout seul.
Eh bien moi je vous propose de vous rencontrer et je vous soumettrai à La question.
Par ce jeu de maïeutique socratique portant sur divers sujets, vous trouverez peut-être la réponse à la question que vous vous posez.
Quelqu’un qui ne censure pas ne peut pas fondamentalement être un sale type.
« Suis-je un sale type ? » C’est le type de question qui conduit à une trop longue analyse sur soi… Il faut savoir passer outre cette question, boire une bière en terrasse et faire une balade. Pour moi vous êtes un guide et je me qualifie comme quelqu’un de stable et de très bien… Bon dimanche Monsieur Bilger.
« Suis-je un sale type ? » (PB)
Et c’est au mois de mai que vous posez la question ?
Le si joli mois de mai, celui du temps des cerises ?
C’est bien plus qu’une question qui est posée, dont vous connaissiez la réponse d’ailleurs.
Et ce n’est pas une réponse que vous attendiez, c’est le besoin d’exprimer une certaine nostalgie qui transparaît.
Nostalgie inutile comme toujours, mais qui réconforte paradoxalement, parce qu’elle ouvre souvent la porte au rêve d’être un autre que celui que l’on est, et qu’il est si bon de rêver parfois.
Mais bon, le rêve est fugace et c’est très bien ainsi.
Continuez donc « avec une allégresse sombre » à être qui vous êtes, et ce sera parfait… au moins pour les aficionados que sont vos lecteurs.
Avant de conclure ce commentaire, un petit coup, l’ultime, de nostalgie, la dernière strophe de la chanson « le Temps des cerises » :
« J’aimerai toujours le temps des cerises :
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte,
Et Dame Fortune, en m’étant offerte,
Ne pourra jamais fermer ma douleur.
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur. »
Si vous, PB, êtes un sale type, alors c’est à désespérer de l’humanité !
Ne vous tourmentez point avec ce type d’interrogation. Tout homme qui se livre à un examen de conscience constate qu’il est fait de contradictions, qu’il a des passions que réprouve la raison, qu’il a des parcelles d’ombre qui ponctuent plus ou moins les zones de lumière… La perfection n’est pas le propre de l’homme, c’est le but vers lequel il doit tendre, et cela ne suffit pas à justifier que tout homme soit un sale type. « Nul ne mérite d’être loué de bonté, s’il n’a pas la force d’être méchant » écrivait dans ses Maximes, La Rochefoucauld.
Si tous les hommes étaient à votre image, PB, nous n’aurions certainement pas à déplorer que « le sort de l’humanité soit, pour ainsi dire, en d’aussi mauvaises mains que les siennes » comme l’affirmait Julien Offray de La Mettrie.
Mon choix préféré du meilleur sale type qui squatte et écume quotidiennement les écrans des chaînes infos, c’est l’incurable indéboulonnable et indécrottable Zéribi, the king de l’islamogauchisme paranoïaque.
Zéribi, « ils sont francéééé.és », le meilleur défenseur de l’islam, des musulmans, des racailles maghrébines.
Non signor Zéribi, ils ne sont pas francéééééé.és, ils sont arabo-africains musulmans islamistes, ils détestent la France sauf les allocs, aides et impunité.
J’ai déjà dit mille fois que si on met une étiquette de carottes sur un cageot de courgettes, ce seront toujours des courgettes, leurs papiers n’ont pas plus de valeurs qu’une étiquette de cagette de marché.
Les potes à Zéribi battent tous les records de crimes et délits ce sont des chiffres prouvés, des statistiques gênantes mais réelles ; ils ont la haine absolue dans la peau, ils sont racistes anti-France anti-Blancs anti-cathos et surprotégés par la macronie et ses juges rouges pour perpétrer leurs méfaits.
Zemmour l’a bien dit et redit mais il a été condamné pour crime de vérité.
Il faut bien observer son manège quand il écume les plateaux télés avec sa faconde pagnolesque : un Fernandel maghrébin.
il crache son venin sur ceux qui osent affirmer que l’islam est dangereux, que les délinquants sont en majorité maghrébins arabes noirs musulmans.
Il guette, il observe, il épie avec son faciès défiguré par la haine tout contrevenant à la dictature de pensée islamogauchiste.
Dès qu’un invité contredit sa thèse nauséabonde, il bondit sur son siège, il hurle, il vomit son fiel : « arrêtez de parler de l’islam, de dénigrer les musulmans, de stigmatiser le communauté maghrébine »… Vous répandez des idées nauséabondes, vous faites le jeu du RN, de Zemmour, etc. etc. fichez-leur la péééééé.éé ! »
Sa paranoïa n’a d’égale que sa schizophrénie islamogauchiste, ce type est dangereux pour des esprits faibles qu’il envoûte avec une stratégie diabolique.
Ignoble personnage collabo qui participe au climat de guerre civile déclaré par l’islam, sa religion chérie.
Bravo à Gabrielle Cluzel qui le remet en place à chaque émission avec grâce et finesse, ce qui le rend rouge de rage.
Sinon, je félicite M. Bilger pour sa patience d’ange quand il participe aux débats sur CNews aux côtés des faux derches aux oeillères négationnistes islamogauchistes : Joffrin, Leclerc, Guibert, Dartigolles…
Si Philippe croit être un sale type, alors il en faudrait des millions de sale type comme lui pour nettoyer les écuries d’Au-chiasses islamogauchistes macroniennes nupes et retrouver un France libre, propre, belle, débarrassée de ces juges racailles qui participent au grand crime d’Etat de la macronie.
Pour qui ne se laisse pas aller au gré d’une bienveillance permanente ou d’une indifférence égoïste, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est même à contrepied de cette désormais célèbre comédie de mœurs qui se rit des Le Quesnoy et des Groseille aux prises avec des situations voulues vaudevillesques, mais cependant, par leurs réactions, révélatrices de leur vraie nature. Chatiliez se moque, mais est aussi féroce…
Au soir de son existence, se laisser aller, vivre sa vie, écouter les sons de la nature et oublier les bruits du monde, est une tentation… Certains, qu’il faut admirer, y résistent cependant, affirmant que le combat continue… jusqu’à la victoire de la mort. Et c’est bien ainsi : ceux-là conservent le seul objectif qui vaille : quitter la vie satisfait d’elle.
Rien de plus normal que notre hôte se conduise ainsi, toujours curieux du lendemain, toujours attentif à la parole des autres, toujours prompt à s’enthousiasmer ou à blâmer… mais avec la mesure qui sied à qui exècre la violence, qu’elle soit physique ou verbale. Ce qu’il nous dit de sa jeunesse, ce que l’on sait de sa carrière professionnelle, sont les fondements de cette attitude… et des tourments qu’elle provoque. Lui qui parvenait, sans beaucoup élever la voix, à faire vibrer une salle d’assises, à la maintenir dans un silence austère, doit maintenant tenter d’imposer ses points de vue dans un brouhaha trop souvent inaudible, face à des interlocuteurs péremptoires et parfois parfaitement partiaux jusqu’à la caricature. C’est un exercice difficile et frustrant pour qui, aux « petites phrases » qui font mouche, préfère exposer ses nuances et dérouler son raisonnement.
Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que l’altercation de Philippe avec Pascal Praud à propos de Sarkozy est la goutte d’eau qui a provoqué cet épanchement intime qu’il nous confie. Praud, bien plus qu’un animateur, est un meneur de jeu. Son rôle n’est pas de simplement distribuer la parole, comme dans les émissions politiques de jadis, au cours desquelles les journalistes se contentaient de compter les points et les coups, mais de provoquer ses invités, d’organiser plus une dispute qu’un débat. Va-t-il trop loin en lançant parfois des sentences qui fleurent bon le bar du Café du Commerce, en incitant à l’excès, en ne ménageant pas ses effets de manche ? Chacun est libre de son jugement, peut apprécier ou changer de chaîne.
Pour ma part, j’ai peu à peu modifié mon opinion sur « L’Heure des pros ». Ce qui m’est d’abord apparu un renouvellement bienvenu de la conduite d’une émission politique a laissé place, d’abord à quelques doutes sur le bien-fondé du choix de Pascal Praud pour jouer le rôle de maître de cérémonie, puis des interrogations sur le format, qui tente d’allier réflexions et coups de gueule, propos de potes et points de vue d’experts, réparties tempétueuses et convictions profondes, le tout agrémenté par la présence de quelques opposants à la ligne éditoriale de la chaîne, plus têtes à claques l’un que l’autre.
Aujourd’hui, excédé, il m’arrive de zapper… et de me poser la question : pourquoi notre hôte, rompu aux bonnes manières, partisan inconditionnel d’une expression orale mesurée, poursuit-il sa collaboration avec ce « show » ?
On pourrait croire que, désireux de s’encanailler quelques instants, il aime cette ambiance, qu’elle lui apporte le plaisir qu’il recherche. À mots couverts, il nous dit que non, qu’il en est même marri. Peut-être faut-il voir dans cette persévérance à la fois son désir de compléter par le verbe le débat qu’il conduit sur ce blog et son attirance jamais démentie pour sonder les tréfonds de l’âme humaine.
Finalement, un plateau TV sur lequel chacun s’exprime en direct, sans se retenir, n’est pas si éloigné que cela d’une cour d’assises où, là aussi, l’oralité conduit à la mise à nu de vérités crues que l’écrit permet d’adoucir, voire d’occulter.
Que souhaiter donc ? Que cette introspection lucide que Philippe décrit sans réserve dans ce billet lui assure qu’il doit poursuivre son chemin, qu’il doit ne rien lâcher, qu’il doit continuer le combat entamé dès sa jeunesse pour être celui qu’il est aujourd’hui, l’exact contraire du « sale type ».
Je n’ai pas la citation exacte, mais d’après Socrate une vie qui n’est pas examinée ne vaut pas la peine d’être vécue. Cet adage va dans le sens de votre interrogation. Mais vous bifurquez vers Sartre en la formulant comme vous le faites. Et avec lui vous connaissez la réponse : quiconque n’est pas de gauche est « un sale type ». Vous faites partie du lot.
Le jugement « sale type » est flou, arbitraire, définitif ; utilitaire dans sa vision de la nature humaine, il sert surtout à désigner des pestiférés. Et il est totalitaire : derrière un jugement moral aussi manichéen se profile une condamnation qui a servi de justification dans l’histoire à l’élimination de beaucoup : les sorcières, les aristocrates, les Juifs, les intellectuels sous Mao, les malades sous Pol Pot.
Trouvez-en un autre, cher Philippe, car d’abord il ne vous ressemble pas, à vous qui aimez la nuance ; il vous conduirait à une impasse, pour vous-même et pour les autres.
Chacun d’entre nous vit plus ou moins aux dépens d’autrui, mais nous n’avons pas demandé à naître, et nous sommes embarqués sans l’avoir voulu. Et maintenant que nous le sommes, alors oui examinons nos vies pour apprendre à les mener du mieux possible. Ne laissons donc pas endormir notre conscience. Mais ne nous prenons pas non plus pour autre chose que des serviteurs inutiles.
Vous en voulez de vrais sales types ?
Fastoche : tous ces macroniens qui ont les mains pleines du sang des milliers de victimes de leurs protégés arabo-africains impunis. Le pire crime de tous, qui bat tous les records dans l’horreur : celui de Lola, torturée puis tuée par une OQTF algérienne qui, comme pour Samuel Paty, n’a pas soulevé beaucoup de passion chez ceux au pouvoir mais plutôt du dédain.
Sinon, sur le podium de la saleté et de la répugnance, suivent les Nupes collabos de ces crimes d’Etat, les LR soumis par opportunisme, et beaucoup de merdias indifférents à toute cette souffrance qu’endure ce peuple depuis l’élection de Macron à la tête du pays.
Les citoyens qui ont veauté pour leurs bourreaux sont donc eux aussi des sales types.
Un petit LOL en passant : celui de BFM TV qui titre : « La France est sous le choc après l’agression dont a été victime M. Trogneux »
Non, on n’est pas du tout sous le choc, au contraire c’est rassurant de voir que même nos Zélites sont exposées à la délinquance, beaucoup dans mon entourage ont eu la même réflexion : le choc c’est M. Trogneux qui l’a subi, pas nous !
@ Ninive
Honoré d’être votre sale type.
Bon voyage à Bakhmout avec Mme Marson pour y célébrer vos victoires fanatiques d’ados djihadistes.
Cher Philippe Bilger,
J’ajoute à mon propos d’hier soir que, malgré la douzaine d’années qui nous séparent, je m’applique à moi-même les préceptes énoncés hier soir, avec une prise de recul qui permet à la fois de préserver sa santé et de retrouver plus de hauteur et d’objectivité.
À des années-lumière du « sale type » que vous évoquez par humilité naturelle, vous correspondez en tous points à la définition de l’honnête homme, au sens classique du terme. Vous êtes en outre un des rares observateurs à avoir le courage d’affronter avec talent et culture la tyrannie des bien-pensants progressistes, qui ont contaminé la société tout entière.
Un dernier point sur les animateurs télé qui ne savent plus résister à la spectacularisation de leur métier et qui ne pensent qu’à monopoliser l’antenne et tirer la couverture à eux. Rares sont ceux surnagent, comme Christine Kelly ou Frédéric Taddéï. Je ne regarde plus les émissions animées par les autres.
@ Isabelle | 20 mai 2023 à 15:22
« ‘La seule église qui illumine c’est celle qui brûle’ selon l’affiche des antifas !
Horrible ; et aucune réaction de Darmanin ? »
Le ministre des Cultes n’a pas le temps de se préoccuper de ce genre de « détail »… Il était à New York, aux frais du contribuable, pour peaufiner sa stature, encore bien maigre, d’homme d’Etat, en rencontrant des pointures devant les caméras. Au menu : Keechant Sewell, patronne de la police de la ville, et quelques sous-fifres de l’Administration Biden… Dame, 2027 approche et Le Maire lui court aux trousses.
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@ Aliocha | 20 mai 2023 à 17:19
« …cette poignante maladie d’idéalité qui déferle sur nous et qu’expriment, en Europe même, les adolescents des zones de non-droit… »
Celle-là, il fallait l’oser ! Vendre de la drogue, tabasser un vieux, poignarder un passant, balancer des cocktail Molotov sur la police, parader dans le quartier, la kalachnikov en bandoulière… c’est exprimer un besoin d’universalisme… Chapeau l’artiste !
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@ Achille | 20 mai 2023 à 17:26
« Je pense notamment à Aurélien Pradié et Charles de Courson qui, par pur opportunisme, s’opposent sans vergogne aujourd’hui à la retraite à 64 ans… »
Ni Aurélien Pradié ni Charles de Courson n‘ont voté contre la retraite à 64 ans. Ni même un seul député… pour cause de 49.3. Le groupe LIOT a déposé une motion de censure pour dénoncer le recours à cette procédure dans laquelle ses membres voient « un déni de démocratie ». Aurélien Pradié a estimé qu’elle était « un échec pour tout le monde » et a appelé Macron à « engager une conférence sociale ». Dans ce dossier de la réforme des retraites, le problème avec la Macronie est qu’oser émettre un avis différent de celui du Château, c’est être un malfaisant qui est contre « les 64 ans ».
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@ Florestan68 | 21 mai 2023 à 00:59
« Quelle que soit la qualité de votre réflexion, vous ne changerez en rien la marche de la planète. »
Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières…
Je me permets et je suis surpris, Emmanuel Macron qui n’a pas félicité le voisin de sa mémé de Montgaillard ?
https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/cyclisme-le-giro-c-est-du-romantisme-madiot-savoure-le-maillot-rose-d-armirail/ar-AA1bt6EF?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e0e38c9bd30041869de4e69927b160f4&ei=82
Il s’enflamme parfois pour des riens, là il a l’occasion unique pour un événement exceptionnel.
« Pour un caractère comme le mien, rien n’est plus insupportable que les gloires injustifiables, les succès immérités, les classements dévoyés et les connivences délétères. » (PB)
Mongénéral aurait télégraphié, comme il a su honorer Anquetil. Champion de France du contre-la-montre, mon exercice préféré, en plus c’est pour le rayonnement du plus beau panorama du monde que le monde entier nous envie.
Quelle drôle de question ! Vous avez créé ce blog et flanqué une addiction à vos habitués. Presque une mission de service public. Retirez donc votre question et, si vous la maintenez, voyez l’ensemble des commentateurs, auxquels je m’associe, et vous aurez la réponse. Au plaisir de vous lire.
Au passage, attention Philippe, dans le néo-français, de BFM à LCI en passant par France 2, France 3 et TF1, il existe une nouvelle catégorie de délinquants : « personne défavorablement connue »…
Avant on disait un sale type, mais être une personne défavorablement connue c’est très grave. 🙁
On s’y perd entre type sale, sale type et personne défavorablement connue, on en regrette le français que nos instituteurs nous enseignaient avant la guerre, celle de WW2 ! Alors on disait tout simplement: « salaud » !
Arrêtez de vous auto-traiter de sale type, ce que vous n’êtes évidemment pas puisque vous vous posez la question, si vous ne le savez pas encore à votre âge, c’est que vous ne l’êtes pas, en plus plusieurs d’entre nous ici se réservent le titre, c’est notre rôle de jouer les sales types !
Quand en plus, si vous devez malgré tout dire « Je vais continuer, avec une allégresse sombre, à m’interroger et à me battre pour que la réponse à cette question : suis-je un sale type ? ne soit pas forcément affirmative », faites-le avec une allégresse joyeuse ! Pourquoi sombre ?
Avec tout le respect que vous méritez, je ne peux quand même pas, profitant de l’occasion pour être le sale type du jour, donner une nouvelle version à votre billet du jour, très courte, copiant un poème qui figure dans Paroles de Prévert :
Le pari stupide
Un certain Philippe Bilger…
Blaise Pascal n’était pas un sale type mais, comme vous, il se posait une question à laquelle il n’avait pas de réponse 🙂
@ Serge HIREL
Lisez en entier le texte de Kristeva, on en reparle.
Je restitue le début de la phrase que vous éludez :
« Sommes-nous capables de mobiliser tous les moyens, juridiques et sécuritaires comme économiques, sans oublier ceux que nous donne la connaissance des âmes, pour accompagner avec la délicatesse de l’écoute nécessaire, avec une éducation adaptée et avec la générosité qui s’impose, cette poignante maladie d’idéalité… »
Peut-être est-ce cela qui vous manque pour consentir à la sanction démocratique sans céder aux désirs totalitaires qui miment le non-droit ?
@ Serge HIREL | 21 mai 2023 à 13:37
« Ni Aurélien Pradié ni Charles de Courson n‘ont voté contre la retraite à 64 ans. Ni même un seul député… pour cause de 49.3. Le groupe LIOT a déposé une motion de censure pour dénoncer le recours à cette procédure dans laquelle ses membres voient « un déni de démocratie »
Elle est bonne celle-là. Si le 49.3 a été appliqué, ce que personnellement, ainsi que je l’ai écrit sur ce blog, je regrette, c’est parce que certains députés de LR avaient décidé de voter contre ce projet de loi, arguant des prétextes d’une mauvaise foi absolu. Ceci alors que le président du parti, Éric Ciotti et d’autres députés de LR s’étaient prononcés pour le report de la retraite à 64 ans. Proposition qui figurait déjà dans les programmes électoraux de François Fillon et Valérie Pécresse.
D’ailleurs il a été viré de sa position de N°2 du parti pour cela.
Quant à Charles de Courson, président du groupuscule LIOT, il n’est que l’homme de paille des oppositions de droite et de gauche en déshérence, qui l’utilisent pour mettre en difficulté le présent gouvernement. Projet qui avait été validé par le Sénat et la commission mixte paritaire. C’est ce qu’on appelle de la basse politique politicienne.
Concernant l’article 49.3, il a été utilisé maintes fois par les Premiers ministres des partis qui ont été au gouvernement de gauche comme de droite.
S’il pose problème sur le plan démocratique, il n’y a qu’à le retirer de la Constitution. Ce qui, entre nous, risque de conduire à des débats interminables, comme on en a connu sous la IVe République.
Si Ninive m’a utilement rappelé que, comme vous, je suis du signe de la Vierge (trois ans d’écart presque jour pour jour…), Tipaza | 20 mai 2023 à 17:02 m’a semblé avoir croqué de vous le meilleur portrait.
De ce billet très introspectif, je retiens ces quelques lignes : « Dois-je accepter que l’origine est dans l’enfance ? Pourquoi cette appréciation rarement bienveillante de la plupart de ceux avec lesquels je vais dialoguer malgré une passion authentique pour la liberté d’expression, qui occulte des tréfonds infiniment moins ouverts et tranquilles ? »
Tout le problème, Monsieur Bilger, reste que votre humanisme se confronte à la réalité d’une société, en particulier médiatique, qui a suscité votre intérêt et où vous teniez à exprimer votre vision. Or, ce type de « vertu » n’est plus une « valeur » que l’on cultive et dont on a lieu d’être fier. Le dialogue n’existe plus car ce qui importe reste le nombrilisme des présentateurs dont la seule fonction est de faire de l’audience. Et puis maintenant, dans ces générations écervelées, on transgresse systématiquement la loi, on ne discute plus, on cogne ou on tire à la kalachnikov sans que cela émeuve outre mesure le grand public, surtout s’il ne se sent pas directement concerné.
Quant à la liberté d’expression, elle est de plus en plus réduite à la portion congrue puisque la moraline et l’idéologie interdisent de plus en plus à ceux qui n’ont pas la pensée conforme, de s’exprimer.
Enfin, quant au titre du billet, l’on peut ressentir les effets des insultes que vous devez subir sur les réseaux prétendument sociaux.
D’une certaine manière, l’on pourrait conclure que vous venez de vous dessiller et de perdre vos dernières illusions.
Pour ce qui me concerne, le largage inhumain de l’Algérie m’avait ouvert les yeux dès mon adolescence et mes dernières illusions ont été perdues dans de multiples domaines (affectif, religieux comme politique et au fond sur la réalité des relations humaines) dès le mitan des années 1960. D’où sans doute, comme vous-même l’avez vécu au sortir de la guerre, une orientation de carrière fondée sur une certain nombre de principes fondamentaux que je me suis attaché à respecter toute ma vie durant.
C’est la raison pour laquelle je me suis très tôt attaché à votre blog, y suis resté et y reste fidèle comme beaucoup d’intervenants dont certains que l’on découvre à l’occasion de ce billet, qui n’est certes pas une confession mais simplement l’occasion d’un retour salutaire sur soi.
Pour conclure, je vous dirai, Monsieur Bilger : longue vie à votre couple et à votre blog qui reste d’une richesse humaine exceptionnelle dans le paysage français.
@ Aliocha | 21 mai 2023 à 12:20
@ Ninive | 21 mai 2023 à 10:28
La boucherie est des deux côtés.
Quand la boucherie est ukrainienne ou américaine, comme les attentats qui ont assassiné Douria Douguine ou un blogueur russe, vous l’excusez parce que c’est la guerre.
Quand le groupe Wagner fait son travail en défendant son pays, vous trouvez que c’est une boucherie.
Vous êtes libre de vos propos infamants.
J’ai le droit de défendre la Russie.
D’autre part, je ne suis pas djihadiste. Le seul voyage que je ferai c’est vers la Terre Promise.
En fait, je me moque de vos propos. je vous réponds simplement parce que la réponse de Ninive n’est pas passée.
Ne pas manquer ce soir sur France 5, le documentaire sur l’affaire Lola:
Résumé:
« Le 14 octobre 2022, Lola, 12 ans, a été retrouvée morte dans une malle abandonnée dans la cour de son immeuble. Dahbia B., 24 ans, a été mise en examen, suspectée du meurtre et viol de la fillette, et incarcérée à la prison de Fresnes. En une semaine, l’image de Lola a traversé l’Europe, de manifestations identitaires en France jusqu’aux tribunes de stades en Serbie. Ce documentaire dévoile l’opération d’influence et de manipulation pour faire du visage de cette adolescente un symbole récupéré par l’extrême droite sur les réseaux sociaux. L’entourage de la victime raconte comment il a vécu cette récupération politique. Le documentaire sera suivi d’un débat animé par Karim Rissouli.
@ Ninive
Ni insulte, ni gratuité, se réjouir de la barbarie n’est pas recevable.
Ce n’est pas un jugement sur Mme Marson, mais la constatation épouvantée de comportements fanatisés de la part de citoyens européens qui ont eu la chance de recevoir une éducation démocratique.
Bon vent.
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@ anne-marie marson
Quand me serais-je donc réjoui de quelque événement dans cette guerre d’agression ?
Jamais.
Vous avez effectivement le droit de soutenir l’agresseur, comme j’ai celui de vous dire que c’est un comportement fanatique, terre promise ou pas.
@ anne-marie marson | 21 mai 2023 à 18:28
« Quand la boucherie est ukrainienne ou américaine, comme les attentats qui ont assassiné Douria Douguine ou un blogueur russe, vous l’excusez parce que c’est la guerre. Quand le groupe Wagner fait son travail en défendant son pays, vous trouvez que c’est une boucherie. »
…??
Le Cinglé qui déclenche une guerre d’agression, l’Ukraine qui ne demandait rien… Le Cinglé et ses massacres, ses fosses communes, ses crimes de guerre, ses déportations… Un génocide, dit simplement.
« Le groupe Wagner fait son travail en défendant son pays »
Euh… Vous n’allez pas en faire des martyrs ?
« …assassiné Douria Douguine ou un blogueur russe… »
Des semeurs de haine un peu non ? On retrouvait leurs semblables avant et pendant la WW2, on sait comment cela se termine.
@ Robert | 21 mai 2023 à 17:11
« Tipaza | 20 mai 2023 à 17:02 m’a semblé avoir croqué de vous le meilleur portrait. »
Aucun mérite !
À quelques jours près je suis né à la même date que Philippe Bilger.
Bon, pour l’année, quand on aime on ne compte pas.
Nous avons dans les rangs de notre signe astrologique, la Vierge, des grandes plumes comme Chateaubriand et Goethe, ce qui explique, astrologiquement, la qualité de la plume du maître de céans. 😉
Très importante la date de naissance : Ségolène Royal, par exemple, a raté sa vie politique, en ratant son jour de naissance.
Elle est née dans le signe de la Vierge, alors qu’à l’évidence, elle aurait dû naître dans un autre signe.
Elle n’en finit pas de payer cette erreur : toute une vie d’illusions suivies d’échecs.
@ Achille | 21 mai 2023 à 17:04
Une fois de plus, vous voici pris en flagrant délit de petit arrangement avec la vérité. En votant pour la motion de censure de LIOT (qui est un groupe parlementaire et non un « groupuscule », ce terme que vous utilisez ironiquement marque votre manque de respect à l’encontre de députés tous aussi légitimes que ceux de la coalition présidentielle), Aurélien Pradié n’a pas voté contre « les 64 ans », mais, je le répète puisque vous ne m’avez pas lu, a demandé à Macron « d’ engager une conférence sociale » qui aurait englobé un projet de réforme des retraites dans un ordre du jour beaucoup plus large sur le travail et la protection sociale.
Vous voici également pris en flagrant délit de méconnaissance de la Constitution. L’article 27 précise que « tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel ». En aucun cas, on ne peut reprocher à Pradié de ne pas avoir obéi aux ordres « illégaux » de Ciotti. Il est vrai qu’en ce qui concerne la Macronie, voilà six ans que ses députés godillots ne tiennent pas compte de cette règle démocratique…
« Quant à Charles de Courson (…), il n’est que l’homme de paille des oppositions de droite et de gauche en déshérence, qui l’utilisent pour mettre en difficulté le présent gouvernement. »
Cette appréciation est tout simplement injurieuse à son égard.
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@ Aliocha | 20 mai 2023 à 17:19
Dans l’état où sont les « territoires perdus de la République » et, désormais, des villes jusqu’alors paisibles, il est trop tard pour s’adonner aux délices des débats philosophiques sur l’accueil de l’étranger et les mille et une manières de nous en faire des amis. Il faut pour l’heure régler au plus vite nos problèmes d’insécurité et de banditisme, très largement liés à une part, de plus en plus importante, des immigrés, notamment clandestins, qui prennent la France pour le Chicago des années 30. Il nous faut éradiquer cette gangrène sans pitié, sans remords et sans délai. On reparlera ensuite des élucubrations pro-européennes de Julia Kristeva.
Au moins dans cette page la catégorie du « BLOG » se confirme pleinement par ce fond de pur narcissisme qui y suinte de temps à autre : il s’agit d’un « EGOLOG », au-dessus de nénuphars. Au nom de la liberté d’expression ce n’est pas interdit. Au nom de la quête d’amour-propre c’est un grand classique de l’auto-starisation. Il faut compter les virevoltants en-amourachés autour du lampadaire pour « peser » l’artiste.
Emmanuel, du Palais de l’Elysée-Moi, participe de ce mécanisme et lui il profite de gros vendeurs de diffusion pour propager son EGOLOG au prétexte d’une res publica théorique sur le papier. D’innombrables ménagères -notamment dans les âges proches de celui de la Picarde qui devient septuagénaire en 2023 – se sont inscrites au club et ont récidivé. Elles salivent sous cette enseigne, ont des assiettes, des verres, des couverts marqués au nom de leur « coqueluche » ; et qu’importe ce qu’on met dans l’assiette elles avaleront tout.
Pauvre Diderot, pauvre Voltaire, pauvres encyclopédistes éclaireurs de Raisons objectives : les bambins poupins mentaux « à la Jean-Jacques » imposent leurs foisonnements mimétiques. Rousseau abandonna ses engendrés aux orphelinats, Emmanuel feint d’être le père ou grand-père des issus de la Septuagénaire… Alors plus que jamais merci à notre chère Evelyne Sullerot pour avoir souligné l’ADN carrefour du dire-vrai. Le refus de l’ADN montre même un rapprochement subversif partagé par la pègre des bassineurs et autres narco-bandits d’une part et les coquelets faussaires à jabots d’autre part.
J.-J. Rousseau avait vraiment engrossé sa « Vieille » peu avant ménopause, contrairement au cas de la romance pédago-lycéenne catho-amiénoise où la péri-délinquante avait déjà expulsé plusieurs locataires bios d’utérus, issus de son mari Monsieur A. qui est le héros malheureux oublié de ce roman-photo vulgaire…
La biographie de Monsieur A. serait formidablement instructive en contre-point, et se vendrait évidemment très bien : l’abstention du monde de l’édition à favoriser puis accomplir une telle parution confirme ici l’actuelle décadente tendance à une auto-censure digne d’un néo-clergé. Qu’une certaine « manistrature » ruinerait aussi bien un éditeur ami des libertés : hypothèse plausible, tant cette caste a la manie de l’insécurité juridique…
Désormais, le territoire perdu appartient aux incendiaires de maire démissionnaire.
Houellebecq bat sa coulpe, le voile ne le gêne pas plus que cela, la face sombre du sale type qui gît en chacun de nous a l’occasion de nommer sa résurrection.
Si nous voulons échapper au déclin ambiant et habiter le présent fracturé par la crise, le citoyen européen devra apprendre à tirer les conclusions de la défaite coloniale, au risque sinon de disparaître sous les désirs réciproques de domination.
À sans fin reproduire les crispations identitaires qui poussèrent le continent jusqu’au crime absolu, où celui qui prétend défendre le territoire n’a même plus besoin de celui qui le menace pour en détruire le fondement, on ne pourra construire une réponse viable qu’en s’interrogeant comme notre hôte en montre ici l’exemple.
Ce n’est pas une élucubration que de définir l’identité comme un questionnement, c’est même l’antidote aux retours de la barbarie, l’édification d’un dialogue mutuel qui ne se réduit plus à la permissivité, et dont l’exigence culturelle est seule à même de nous protéger de notre autodestruction où, sous les admonestations de leaders déchaînés et irresponsables, le citoyen brûle celui qui le représente, finit par lui-même se jeter aux feux qui le menacent :
« Sans vouloir énumérer toutes les sources de cette identité questionnante, rappelons toutefois que l’interrogation permanente peut dériver en doute corrosif et en haine de soi : une autodestruction dont l’Europe est loin d’être épargnée. On réduit souvent cet héritage de l’identité comme question à une permissive « tolérance » des autres. Mais la tolérance n’est que le degré zéro du questionnement, qui ne se réduit pas en généreux accueil des autres, mais les invite à se mettre en question eux-mêmes : à porter la culture de l’interrogation et du dialogue dans des rencontres, qui problématisent tous les participants. Il n’y a pas de phobie dans le questionnement réciproque, mais une lucidité sans fin, seule condition du « vivre ensemble ». » (Julia Kristeva)
C’est donc en acceptant cette interrogation sur nous-mêmes que nous construirons notre identité, dont la pluralité assumée est condition de la survie de sa singularité, qui sinon se jette d’elle-même aux retours inéluctables de la barbarie.
@ Aliocha | 22 mai 2023 à 08:18
« …dont la pluralité assumée est condition de la survie de sa singularité… »
Après nous avoir assommés à plusieurs reprises avec « l’horizontalité de la verticalité », Aliocha revient à la charge avec « la pluralité de la singularité », qu’il pense être un oxymore.
Depuis qu’il a découvert cette façon de s’exprimer lors d’un stage de bouddhisme zen, sous la forme de koan, il ne cesse de mâchouiller ce type de formules en guise de mantras.
En vérité, Aliocha, je vous le dis en toute « inimitié empathique » (*), un koan doit percuter et être en situation, sinon cela devient une belle koannerie.
(*) Je viens d’inventer cet oxymore spécialement pour vous. Il vaut bien les vôtres !
« Suis-je un sale type ? » (PB)
C’est une question que chacun de nous devrait se poser chaque matin devant le miroir de sa salle de bains, plutôt que de se dire d’un air satisfait : « Quel type bien je suis, tout de même ! ».
Mais quels sont les critères à retenir pour ce genre de jugement ?
Des critères moraux absolus, parfois basés sur des acquis supérieurs de nature religieuse, ou bien des comportements liés aux modes du moment, parfois avalisées par certaines lois ignobles ?
De toute manière, si nous sommes de mauvais juges de nous-mêmes d’après les normes de ce monde et même celles de l’autre et si notre entourage est souvent le premier à connaître les défauts envers lesquels nous faisons preuve de tant d’indulgence, ce n’est cependant pas la société actuelle infestée de turpitudes qui peut nécessairement nous indiquer les meilleurs exemples à suivre.
La 5, chaîne de l’horreur facho islamo gauchiste nauséeuse où sévit souvent le fossile préhystérique Laure Adler, a récupéré et piétiné le cercueil de Lola pour faire une émission propagande contre les identitaires, l’extrême droite comme à son habitude.
Chaîne vomitorium qui n’en a rien à cirer de la petite Lola mais se sert de cet épouvantable crime perpétré par une de leurs protégés comme prétexte, cette chaîne gauchiste a plus de compassion pour la criminelle OQTF algérienne que pour Lola, c’est clair !
Une fois l’émission terminée, on est bien obligé de conclure que si Lola a été assassinée c’est bien de la faute de l’extrême droite.
BEN VOYONS !
@ Aliocha 8h18
« Houellebecq bat sa coulpe, le voile ne le gêne pas plus que cela, la face sombre du sale type qui gît en chacun de nous a l’occasion de nommer sa résurrection. »
Je connais même des personnes de confession musulmane (femmes ou hommes) qui ne supportent pas le port du voile !
Arrêtez de nous infliger vos fantasmes imprégnés de religiosité.
@ Giuseppe | 21 mai 2023 à 22:19
« Le Cinglé qui déclenche une guerre d’agression, l’Ukraine qui ne demandait rien… »
Celui que vous qualifiez de « Cinglé », mais il y en a d’autres parmi les grands de ce monde y compris chez nous, n’a pas déclenché « une guerre d’agression » au sens propre, pour la simple raison qu’un conflit avait déjà été déclenché en Ukraine par d’autres que lui en 2014 sous une autre forme et dans l’indifférence générale par des gens qui ont instrumentalisé les dissensions entre les Ukrainiens de l’Ouest et ceux de l’Est à des fins relevant de la géopolitique mondiale.
Ceci dit et sans porter de jugement de valeur, l’intervention que lui et ses conseillers ont lancée en Ukraine, pour défendre sous la forme d’une opération de police incongrue les russophones agressés par le régime de Kiev, a manifestement reposé sur une erreur d’appréciation de la situation, sous-estimée en partie du fait des carences du renseignement militaire.
En termes de jeu d’échecs, c’est ce que l’on appelle un « zugzwang », une situation selon laquelle l’adversaire est poussé à jouer un coup qui risquera de le pousser à la faute.
@ Tipaza
Pour vous seul, qui vous ingéniez à ne jamais reconnaître que vous comprenez parfaitement ce que je dis, preuve en est que vous ne prendriez guère la peine de vous rabaisser, Majesté, à éprouver le besoin de me répondre :
Vergine Madre, figlia del tuo figlio,
…
Vierge Marie, fille de ton fils,
…
https://ladivinecomedie.com/la-divine-comedie/paradis/chant-xxxiii
En fait on est tous le « sale type » de quelqu’un, que ce soit dans la vie de tous les jours ou même sur ce blog.
Pas de quoi se formaliser pour autant. Cela vient de plusieurs facteurs : nos origines sociales, nos fréquentations qui conditionnent la vision que nous portons sur les autres, ainsi que nos convictions politiques, notre vécu fait de joies mais aussi d’inévitables déceptions que nous avons du mal à accepter.
Avec le temps, en principe, les ressentiments s’effacent. Certes, certains personnages de la vie publique ou de notre entourage resteront toujours à nos yeux des sales types, mais nous aurons un jugement plus tolérant pour d’autres.
Nos idées évoluent, nos sentiments aussi. La vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Ne changez rien, on vous adore monsieur Bilger, vous n’êtes pas un sale type mais un type épatant !
Vous en voulez d’autres sales types ? J’en ai plein en stock : les islamogauchistes, ces partis de la répugnance collabo vendus soumis traîtres alliés à Macronéron, le tueur de la France.
L’islamogauchisme, l’idéologie des sales types de gauche, n’est qu’un fantasme d’extrême droite d’après les islamogauchistes eux-mêmes qui se revendiquent islamogauchistes tout en niant qu’ils le sont : ubuesque !
Tout comme les crimes délits insécurité maghrébine musulmane islamiste, prisons remplies (pas très longtemps) d’arabo-africains auteurs de crimes, délits et trafics de drogue, tabassages caillassages tirs de mortiers sur les flics, agressions impunies, relaxes de multirécidivistes par la justice rouge complice du crime… tout ça ce ne sont que des fantasmes d’esseutrêêême drouâââte d’après l’islamogauchiste collabo Eric Dupond-Moretti, toute la smala macronienne et ses alliés LFI EELV PS PCF NUPES… tous des sales types traîtres à la France qu’ils islamogauchisent sans modération.
Le sale type gauchiste qui veut détruire la France, sa race blanche mâle catho hétéro, n’a pas trouvé mieux comme alliés que ces envahisseurs islamistes qu’ils accueillent électoralement à bras ouverts pour les aider à poursuivre leurs maléfiques oeuvres de destruction de cette nation qu’ils haïssent, sans se douter qu’ils se feront bouffer à leur tour par ces alliés de circonstance ; mais allez expliquer ça à ces sales types crétins abrutis par leur idéologie débile…
L’islamogauchisme est le nouveau mal du siècle, le néonazisme islamiste, le fachislamisme gauchiste, au choix, les qualificatifs pour ces sales types et leurs horreurs ne manquent pas.
https://www.ladepeche.fr/2023/05/22/jai-quatre-enfants-a-nourrir-cette-phrase-de-bruno-le-maire-sur-linflation-qui-ne-passe-pas-11211633.php
Le Maire va nous faire pleurnicher sans doute, c’est finalement un sale type, je le pensais naïf mais en plus il est bête comme ses pieds.
Jamais ce type ne sera Président de notre pays, il est une nouille de premier plan, à part faire des chèques ce que tout un chacun est capable de faire, il empile le déplorable, comme d’autres empilent la nullité et l’infamie.
Raffarin, notre Tartarin de Chine, est de la même veine, nous n’élisons que des incapables, il faut le dire je suis admiratif des décisions de Jo Biden, notre hôte a tous les espoirs devant lui.
Les portes lui sont grandes ouvertes, celles de l’avenir, de la vérité, quand on voit tous ces ignares gonflés de leurs propres incapacités, qui n’apportent que la régression de notre pays, la misère et la turpitude.
Qu’a donc produit le Chinois ? Notre Raffarino national moqué et roulé dans la farine par ce pays qui s’est moqué de ces sales types qui croyaient qu’ils allaient les faire changer, Tartarin d’opérette, Premier ministre de bazar comme Fillon.
Nous devrions remercier tous les Biden, vrais démocrates, le courage en plus, sans se tromper et se fourvoyer:
https://www.aljazeera.com/news/2022/9/18/dont-dont-dont-biden-presses-putin-on-nuclear-weapons
« Russia-Ukraine war
‘Don’t, don’t, don’t’: Biden presses Putin on nuclear weapons
US leader warns any response will depend ‘on the extent of what they do’ in Ukraine. »
Il faut avoir écouté Guaino, Lellouche et les autres crapules, Fillon pour aller vendre ses salades s’il en était besoin, ils nous auraient vendu à la découpe:
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pierre-lellouche-la-sagesse-oblige-a-trouver-une-porte-de-sortie-pour-poutine-20221027
https://www.france24.com/fr/20140430-russie-ukraine-vladimir-poutine-soutien-schroder-le-pen-fillon-melenchon-mariani
Des sales types, eux, pour une poignée de roubles, ils vendraient leur âme. Ces sales types nous renvoient à la gérontocratie de Marc Bloch, à la démission, à la Débâcle.
Ils ne nous méritent pas, pleurnicher pour des fins de mois difficiles pour un ministre, ou aller vendre des rillettes dans un pays d’assassins, ou encore envisager une « porte de sortie » pour un criminel de guerre… Tout cela nous renvoie à Pétain à la collaboration, à la défaite… J’avais horreur de perdre si je n’avais pas tout fait pour gagner. Foi de pointeur-tireur appelé.
Il se plaint du prix des pâtes Bruno Le Maire, alors qu’ailleurs ils paient le prix du sang juste pour que lui puisse continuer à en manger tranquillement sans prendre une bombe au milieu de ses spaghettis à la tomate.
« Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints » de notre Tartarin, Premier ministre de notre pays s’il vous plaît, pas du premier de cordée de zinc, on voit aujourd’hui où il en est notre pays, à cause de tous ces sales types. 11 000 000 de pauvres dans notre pays et eux, et eux, et eux… Sales types.
Monsieur Bilger,
Je suis trop peu les débats télévisés pour comprendre de quoi il retourne. La question que vous posez me semble hors du champ du réel. Je ne comprends pas même son origine. Je ne pense pas que vous ayez à vous battre pour ne pas être un sale type. Ou alors il me manque des informations, ou alors le monde manque de sales types.
Sale type, c’est fort quand même. Sylvain, par exemple, obsédé par ses lubies qui lui permettent de ne parler que de gauche et d’islamogauchiste, oubliant que ses alliés comme Xavier NEBOUT sont de la catégorie des islamodroitistes, pro-Iraniens, pro-CCCP, pro-Palestiniens à n’en pas douter, est-il un sale type ? Probablement pas – même si l’hypothèse qu’il s’agisse d’un bot visant à décrédibiliser Eric Zemmour ne peut jamais être exclue.
Sale type, c’est très fort. Et Achille, dont la seule boussole est l’adhésion la plus creuse au pouvoir ? Une girouette dangereuse, bien sûr. Mais est-il un sale type ? Décidément, l’expression paraît trop forte.
Sale type, Exilé, qui prétend que lorsque les moscovites envoient leur armée et des bataillons de mercenaires sortis de prison dans un pays étranger, dont les frontières sont reconnues y compris par eux-mêmes, il n’y a pas de problème ? Même lorsque ces gens-là commettent des crimes odieux caractéristiques de l’Armée rouge, qui ne peuvent s’expliquer que selon les méthodes traditionnelles des polices secrètes rouges NKVD/KGB/ etc. où les crimes auraient servi de justificatifs à l’invasion si elle n’avait pas échoué, rendant le maquillage traditionnel du crime impossible ; là, on commence à s’en rapprocher, du sale type. Pour Exilé, peut-être pas – un pantin à la solde des moscovites, sans doute désintéressé, juste pour faire la nique au gouvernement. Pour les moscovites, pas non plus – le mot serait trop faible.
Sale type, anne-marie marson, qui revendique le droit de défendre les moscovites, une force étrangère hostile à la France et à ses alliés, qui a de manière répétée propagé ici de la propagande bidon, et qui chantonne ici l’Internationale communiste pour fêter ce qu’elle considère comme une victoire des moscovites ? Le mot est en dessous de celui prévu dans le code pénal au chapitre des atteintes à la nation.
Sale type, au final, je vois mal comment cette expression peut utilement être employée. Il va sans dire que je ne m’intéresse absolument pas au fait que je serais ou n’en serais pas un. L’essentiel est ailleurs.
@ caroff
Fantasme ?
« Disons que je pense que Valeurs actuelles s’est mis à déraisonner à un moment donné. Outre le soutien à la candidature d’Éric Zemmour, la croisade anti-porno, ils ont commencé à exagérer à propos de l’islam. Le voile ne m’a jamais vraiment dérangé, je parle du voile ordinaire, pas de la burqa. Mais, avec le burkini, c’est devenu vraiment ridicule. On devinera sans peine que ce n’est pas mon maillot de bain favori. Mais en quoi est-ce que ça me dérange de voir des femmes en burkini à la plage ? En quoi est-ce que ça m’agresse ? »
…
« Avez-vous donc changé sur la question de l’islam ? »
« Oui, j’ai été pris dans une bêtise collective, il y a tout un discours qui s’est développé sur un lien entre islam et délinquance qui est simplement faux ».
https://www.lepoint.fr/societe/michel-houellebecq-je-ne-vois-rien-qui-puisse-interrompre-la-decadence-20-05-2023-2520857_23.php#xtmc=houellebecq&xtnp=1&xtcr=1
Libre à vous d’être collectivement idiot… ou d’être individuellement intelligent.
Tous des sales types sauf… Zemmour, et moi-même bien entendu, le zemmouriste en chef du blog.
Zemmour est le seul « non sale type » ou « propre type » si you prifeur, qui dénonce avec justesse, courage, je dirais même héroïsme tous ces sales types des SOS Racisme gauchistes, toutes ces organisations de sales types islamogauchistes sponsorisées par les deniers de ceux-là même auxquels elles crachent à la figure et protégées par les sales types du pouvoir collabo macronien.
Organismes de sales types qui n’ont d’autres fonctions que de pourvoir en postes grassement rémunérés les sales types pros de l’anti France et anti sous-chiens ; bref ces sales types niquent la France mais lui prennent quand même la tune, ils nous doivent bien ça ces sales types salauds de françouis colonisateurs.
Personnellement je suis toujours interloqué par le nombre de sales types étrangers venant vivre parfois au péril de leur vie, à cinquante sur un paddle, sans rames, sans GPS, sans portable, mais les papiers des drouââââ acquis sociaux déjà bien remplis, dans cet enfer de sales types racistes qu’est la France.
Je n’ose croire que les prébendes distribuées généreusement à tous ces sales types et quasi sans contrôle par cette géhenne de sales types racistes français de souche blanche catho y soit pour quelque chose.
Décidément ce Zemmour voit des sales types partout, ben voyons !
Quelle étrange succession de mortifications ! Au début, on pouvait y voir une parenthèse bienvenue à l’obsession politique desséchante, une porte vers la sagesse au travers de l’introspection. Mais « un sale type » ? Voyons donc !
L’un des camarades commentateurs a émis une hypothèse qui pourrait être la bonne. Serait-ce l’effet d’une surdose de réseaux sociaux ? D’un régime trop riche en graisses médiatiques ?
À force de se faire insulter en série par des milliers de… sales types, à force de se faire accuser d’extrême-droitisme par tout ce que le monde politico-intellectuel peut compter de… d’abrutis, a-t-on le droit de le dire ? — comme si c’était infamant d’être à l’extrême droite, alors même que l’on n’y est pas ! — il peut arriver que l’on croie à ses persécuteurs.
Après tout, ce fut bien le cas de millions de victimes du communisme à travers le monde. Et comme on reconnaît l’arbre à ses fruits…
@ Marcel P | 22 mai 2023 à 17:35
« Sale type, c’est très fort. Et Achille, dont la seule boussole est l’adhésion la plus creuse au pouvoir ? Une girouette dangereuse, bien sûr. Mais est-il un sale type ? Décidément, l’expression paraît trop forte. »
Je vous sais gré de ne pas me considérer comme un sale type. Encore que vos propos laissent à penser que je serais plutôt un pauvre type, ce qui n’est pas mieux.
Mais dire que je suis une girouette, alors que cela fait six ans que, contre vents et marées, je défends la cause macronienne sur ce blog, vous avez une curieuse conception de la girouette.
Les girouettes je les vois plutôt du côté de LR et de LIOT qui trouvent tous les prétextes foireux pour changer d’avis concernant le report de l’âge de la retraite. Et ils sont bien partis pour remettre le couvert concernant la loi sur l’immigration.
C’est Edgar Faure, un brave petit gars de droite ou du centre droit, on ne sait plus trop, qui a dit « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Il semble qu’il ait trouvé des émules chez certains députés de droite…
M. Bilger, ne changez rien et restez comme vous êtes. Vous êtes le référent de la nouvelle génération pour l’élever vers le haut.
Celui qui est un sale type dévergondé c’est Pap Ndiaye à l’Education nationale.
Isabelle (22 mai 2023 à 17:11) a raison en soulevant le problème chez ce dingo qui réclame des « toilettes non genrées » dans les écoles où les filles et les garçons iront tous dans les mêmes toilettes.
Faudra pas s’étonner ensuite qu’il y ait des agressions, des moqueries et du harcèlement après les cours et sur les réseaux sociaux.
C’est de pire en pire ! Quelle bande de dégénérés !
L’un, content de publier ses exploits sexuels au savon de thé vert (que pensent ses 4 enfants à nourrir ?) et l’autre veut éduquer les enfants dès l’âge de 7 ou 8 ans à se découvrir aux toilettes partagées. Et bien, bravo les gens de rien chez la Macronie.
Et que disent les parents musulmans et islamistes voilés ?
Si cette loi imbécile passe, je vous promets que les écoles coraniques sans contrat d’Etat vont fleurir… Faudra pas ensuite venir se plaindre qu’il y ait de plus en plus d’imams islamistes prônant la charia avant de leur apprendre à lire, à compter et à mieux maîtriser la langue française.
@ Aliocha 18h24
« Oui, j’ai été pris dans une bêtise collective, il y a tout un discours qui s’est développé sur un lien entre islam et délinquance qui est simplement faux »
Il y a une interprétation pourtant simple, que j’ai lue ici et là: Michel Houellebecq n’a pas envie d’être, comme de nombreuses personnalités politiques et intellectuelles, la cible des gentils islamistes et de se retrouver sous protection policière…
Pas folle la guêpe !
« Pourquoi cette propension à ne jamais jouir de territoires absolument sereins et heureux, à insérer partout et pour toutes les relations, des plus personnelles jusqu’aux aux liens amicaux et aux complicités professionnelles, un regard décapant et critique, ne s’arrête-t-elle jamais ? »
Cette remarque m’interpelle d’autant plus que c’est un reproche qui m’a été fait. Pourquoi certains naissent avec un esprit critique chevillé au corps ou reçoivent en héritage culturel ou éducationnel la faculté de débusquer les mythes d’hier et d’aujourd’hui ?
Votre remarque contritionnelle est étonnante !
Passé un certain âge il convient d’assumer non ?
@ Marcel P | 22 mai 2023 à 17:35
Vos propos me paraissent contradictoires dans la mesure où vous dites trouver l’expression « sale type » un peu forte pour qualifier certains intervenants de ce blog, mais vous estimez en même temps qu’elle leur convient suffisamment pour que vous énumériez avec le plus grand sérieux les raisons de les traiter de « sales types » et les dénonciez publiquement l’un comme « dangereux », une autre comme portant atteinte à la nation et je ne sais quoi encore.
Je suis soufflée par votre façon de les traiter, en premier lieu par la façon indirecte dont vous procédez en les attaquant dans leur honorabilité sans vous adresser à eux, alors qu’il vous suffirait de réfuter directement leur argumentation. Je me sens contrainte de me confronter à vous malgré mon appréhension ; vais-je aussi être cataloguée comme « sale type » ?
@ Achille
« Mais dire que je suis une girouette, alors que cela fait six ans que, contre vents et marées, je défends la cause macronienne sur ce blog, vous avez une curieuse conception de la girouette. »
C’est vrai, vous défendez cette cause avec constance. Mais comme cette cause est fluctuante, comme ses acteurs varient dans leurs déclarations et attitudes, vous aussi, par contrecoup.
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@ Aliocha
« Oui, j’ai été pris dans une bêtise collective, il y a tout un discours qui s’est développé sur un lien entre islam et délinquance qui est simplement faux » (Houellebecq)
J’ai souvent entendu dire :
– qu’il y a un lien entre islam et terrorisme djihadiste
– qu’il y a un lien entre islam et immigration africaine / proche-orientale
– qu’il y a un lien entre immigration africaine / proche-orientale et délinquance
Personne de très sérieux ne semble dire que tous les musulmans sont des délinquants. Par contre, il ne semble pas douteux que l’islam est une religion surreprésentée en milieu carcéral. Serait-ce une bêtise collective ou une énième preuve qu’il ne faut pas confier aux artistes le champ du discours politique ?
@ Philippe Bilger
Preuve parmi beaucoup d’autres preuves qui démontrent que vous êtes quelqu’un de très bien et non un sale type, c‘est votre message que je viens de lire qui défend Causeur contre les ayatollahs talibans de la pensée unique : les sales types répugnants de Sleeping Giants.
Bravo et comme toujours continuez à défendre la liberté contre ces dictatures totalitaires de pensée unique seules autorisées par la lie de la fange de ces monstres pourris sales types woke progressistes racialistes racistes fachos gauchiasses LGBT dégénérés.
@ Marcel P
Vous avez entendu dire…
Quant aux artistes, s’ils pouvaient entraîner l’exercice de la politique jusqu’aux exigences de l’art, personne ne s’en plaindrait.
« Le livre intérieur de ces signes inconnus… »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
@ Ellen 22 h 13
Vous avez parfaitement raison concernant Pap Ndiaye ou Bruno Le Maire mais ces personnages pensent être des petits génies de la pensée macroniste.
@ Lucile | 23 mai 2023 à 00:43
Chère Lucile, vous avez parfaitement répondu, avec tact et modération, aux débordements épistolaires de Marcel P.
Quand les quelques intervenants qui semblent vouloir imposer une pensée unique sur ce blog comprendront-ils enfin que les invectives, les procès d’intention et les attaques ad hominem ne remplaceront jamais une argumentation sérieuse sur le fond ?
@ Giuseppe | 22 mai 2023 à 15:00
« Des sales types, eux, pour une poignée de roubles, ils vendraient leur âme. »
Une toute petite question : selon vous, le président de la Cour suprême d’Ukraine, nommé par Churc… pardon Zelensky, et arrêté ces jours-ci pour corruption (2,7 millions d’euros, excusez du peu…) est-il un sale type ? Petit rappel : l’Ukraine est classée 116e au palmarès des pays les moins corrompus…
PS : que vient faire le Maréchal de France Philippe Pétain dans votre litanie très personnelle des « sales types » ? Verdun, ça vous dit quelque chose ?
« C’est l’Ennui ! – l’oeil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
– Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! »
https://www.youtube.com/watch?v=6ebfRkl05GM
Quel ennui, cher sale type !
@ Exilé
« Quand les quelques intervenants qui semblent vouloir imposer une pensée unique sur ce blog comprendront-ils enfin que les invectives, les procès d’intention et les attaques ad hominem ne remplaceront jamais une argumentation sérieuse sur le fond ? »
Prétendre vouloir représenter une pensée non unique n’est rien de plus qu’une revendication.
Invective, c’est un mot qui a un sens dans la langue française. Parler d’invective pour ce qui n’en est pas, c’est un procédé déloyal.
Procès d’intention, ce n’est pas non plus une simple expression chic pour dénigrer, il faudrait démontrer qu’une intention particulière est prêtée et que c’est cela qui serait jugé et non le fait.
N’est-il pas cocasse – ridicule – d’exiger une argumentation de fond en postant un commentaire qui ne présente aucun argument ?
Vous auriez pu tout aussi bien argumenter sur le fond, c’est-à-dire sur votre défense d’une guerre d’agression condamnée par l’ensemble de la planète sauf quelques dictatures, et nous expliquer ainsi pourquoi vous vous reconnaissez dans les positions peu banales comme celles de la Corée du Nord, si le fond vous passionne.
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@ Lucile
« Je suis soufflée par votre façon de les traiter, en premier lieu par la façon indirecte dont vous procédez en les attaquant dans leur honorabilité sans vous adresser à eux, alors qu’il vous suffirait de réfuter directement leur argumentation »
Vous pensez qu’on peut gratuitement, systématiquement, s’exprimer sur Internet sans risquer la critique ? Vous pensez que l’honneur est un fait acquis ?
Vous croyez qu’il existe un sauf-conduit pour quelqu’un qui a écrit noir sur blanc, ici, de manière répétée, qu’il souhaite que la France soit soumise par invasion à l’Islam ou à la Moscovie, par exemple ?
Non, rien n’est gratuit. Et puisque monsieur Bilger lance le sujet sur l’honorabilité, se pose la question naturelle de ce qu’il se trouve à publier quotidiennement.
@ Serge HIREL | 24 mai 2023 à 01:04
Paris ne s’est pas fait en un jour.
Au fond un classement c’est fait pour être amélioré:
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/aujourd-hui-l-%C3%A9conomie/20230209-la-lutte-contre-la-corruption-s-intensifie-en-ukraine
Corrompus, nous avons les nôtres, Fillon et ses costards, Penelope qui cassait des cailloux à l’Assemblée et tout le reste:
https://blogs.mediapart.fr/enversetcontretous/blog/060618/mais-pourquoi-donc-nos-politiciens-sont-ils-si-largement-corrompus
Nous sommes champions de la moraline, grands donneurs de leçons devant l’Eternel, le monde entier nous envie… Il suffit de le croire dirait le Volatile cher à Mongénéral:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/20/legislatives-2022-thierry-solere-renonce-a-se-representer-dans-les-hauts-de-seine_6126904_823448.html
Vous citez Verdun… Quant à lui, son passé a effacé bien des victoires, l’infamie et sa fin de vie racontée dans « D’un château l’autre »:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/20/legislatives-2022-thierry-solere-renonce-a-se-representer-dans-les-hauts-de-seine_6126904_823448.html
Allez tant que l’on y est:
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/il-y-80-ans-camps-oublies-petain-limousin-1859072.html
Je n’oublie surtout pas tout le reste:
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/03/decouverte-du-texte-original-etablissant-un-statut-pour-les-juifs-en-1940_1419641_3224.html
L’un n’excuse pas l’autre, chacun jugera.
@ Exilé | 22 mai 2023 à 12:22
Souvent on va chercher bien loin ce qui est sous notre nez.
Un jour un type sublime s’est levé, pourtant il avait tout à perdre, Winston Volodymyr, Général Motor de son histoire à lui, il n’a pas voulu un taxi il a voulu des armes.
Personne ne croyait à son entreprise… Seul les Rosbifs avaient compris qu’ils avaient affaire à un type exceptionnel de courage et de volonté, qui croyait qu’il fallait vivre libre si son peuple voulait avancer, il connaissait parfaitement cette vie d’oligarque ou plutôt de privilégiés d’une minorité qui s’empiffrait.
Tout le reste est autant de supputations que toutes ces batouilles qui officient comme experts de salons de thé… Eux ne risquent rien si ce n’est briser leur tasse ou lâcher leur petite cuillère.
Connaissez-vous cette série prémonitoire?
https://youtu.be/RSMy3pNwnM0
Quand vous rentrez dans le Temple de Twickenham, pour les Anglais c’est « no scrum no win » ! Toute l’image de Winston et la WW2 dans ces quatre mots.
Allez, pour rire, regardez une seule fois l’émission Brunet, Hammett et Cie, vous coupez le son à chaque intervention de Hammett et vous mesurez le temps de ses gesticulations, et paroles qui me cassent les oreilles… Et je suis poli. Vraies taouailles comme on dit chez nous, émission de variétés avec heureusement un trop rare Didier François, lui une vraie lucidité.
Bon, ce n’est pas tout je dois me confectionner deux pliages pour retenir les poussoirs hydrauliques de mon carter d’arbre à cames, introuvables sur Internet. Les Ritals à leur façon sont quand même inventifs.
Dans la longue série des sales types, je mets à l’honneur et surtout au festival des odeurs nauséabondes :
Le César de la répugnance odorifère à :
Pap Ndiaye : le pape du LGBTisme dans l’EN qui a pour mission de détruire cette institution, y introduire un wokisme dégénéré, revisiter les programmes qui pourraient fâcher leur électorat islamiste et surtout pervertir sexuellement les enfants dès leur plus jeune âge pour faciliter la tâche diabolique de son gourou Macronéron.
Toutes saloperies confondues, les pédophiles de l’Eglise sont loin de lui arriver à la cheville, voilà ce qu’est un ministre aujourd’hui dans cette splendide macronie.
Dire devant micros et caméras qu’il avait accepté ce ministère pour lutter contre le RN et l’extrême droite démontre bien son niveau ; la bonne éducation des enfants, il s’en tamponne, son but c’est d’en faire des éponges sexuelles toutes perversions confondues.
Apparemment, tout le monde s’en moque : entendre son garçon demander à son papa (euh pardon, parent 1 ou 2) de se faire greffer un utérus dans le dos, et sa fille réclamer un pénis, ça n’en bouge ni l‘une ni l’autre comme dirait Chichi.
Nota beignet :
Mes sexcuses les plus aplaties : on dit plus « papa », ça fait trop pétainiste extrême droite réac, trop Zemmour.
On veut une EN Pap Ndyaiste sextape woke, du stupre, du lupanar ! Zemmour no pasaran !
@ Marcel P | 24 mai 2023 à 07:52
« Vous pensez qu’on peut gratuitement, systématiquement, s’exprimer sur Internet sans risquer la critique ? »
Je ne suis pas entièrement d’accord avec vos assertions.
D’abord je vous serais reconnaissante de formuler votre pseudo-question à la forme interrogative.
En critiquant vos propos, j’y ai déjà répondu, puisque je démontre exactement le contraire de la position que vous m’attribuez. Plus précisément pour ne pas risquer d’être mal comprise, je pense que tous les propos émis sur internet, dont les vôtres, et dont les miens, sont susceptibles d’être soumis à la critique. À la critique et non à l’insulte, ou à l’accusation, ou à l’intimidation. Et les propos, non les personnes.
À partir du moment où la modératrice, dont nous acceptons tous implicitement l’arbitrage, accorde l’imprimatur à certains propos, nous contrevenons aux règles du débat en soupçonnant explicitement leurs auteurs d’être des délinquants ou des ennemis de la nation. Ce blog est un hymne à la liberté de pensée. Il plaide pour le débat, à contre-courant de l’ostracisme ambiant, qui traite par élimination non seulement la pensée mais aussi la personne qui nous dérange. Et quoi de mieux que de les traiter de sales types pour y parvenir ? À mes yeux c’est de la triche.
@ Lucile,
« D’abord je vous serais reconnaissante de formuler votre pseudo-question à la forme interrogative. »
Vous pensez qu’on peut gratuitement, systématiquement, s’exprimer sur Internet sans risquer la critique ?
« tous les propos émis sur internet, dont les vôtres, et dont les miens, sont susceptibles d’être soumis à la critique »
Reprenez le train en marche, relisez, en portant attention aux mots gratuitement et systématiquement.
« À la critique et non à l’insulte, ou à l’accusation, ou à l’intimidation. Et les propos, non les personnes. »
Vous vous égarez. Une fois encore, lorsque Xavier Nebout, ici même, de manière répétée, écrit noir sur blanc qu’il souhaite une occupation de la France par un régime appliquant la charia ou par des forces militaires moscovites, on peut l’accuser de vouloir porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la France.
Et là, je ne parle pas d’un vague concept flou que vous pourriez accepter ou pas, je vous parle de la loi française que vous n’êtes pas censée ignorer. Celle-ci dispose notamment que les intérêts fondamentaux de la nation s’entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l’intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger.
Que l’accusation vous déplaise, soit. Si vous n’êtes pas d’accord, il ne suffit pas de le dire, encore faut-il que vous démontriez qu’affirmer et souhaiter publiquement l’invasion de la France pour sa soumission à la charia ou au pouvoir moscovite vous semble anodin ou souhaitable.
« À partir du moment où la modératrice, dont nous acceptons tous implicitement l’arbitrage, accorde l’imprimatur à certains propos, nous contrevenons aux règles du débat en soupçonnant explicitement leurs auteurs d’être des délinquants ou des ennemis de la nation »
Non. La publication d’un commentaire n’est pas cause d’irresponsabilité pénale, ni fait justificatif au yeux de la loi pénale.
Il n’y a aucune « règle du débat » implicite qui interdirait d’examiner le sens des mots prononcés ici, y compris sous un angle moral et pénal.
Si les propos de Xavier Nebout révèlent son opposition aux intérêts fondamentaux de la France – et encore, je n’ai pas même abordé la question de ses propos sur la forme républicaine de ses institutions – tel que défini à l’article 410-1 du code pénal, il manquerait la démonstration d’agissements concrets pour sa répression. Nous sommes plutôt dans le champ de la provocation indirecte.
Il va de soi que l’intention étant là, la logique conduit à nourrir des soupçons. Sauf si, bien sûr, on se retrouve dans la rue pour manifester des « tout le monde déteste la République » par mimétisme avec l’extrême gauche et ses slogans.
Et arrivé à ce stade, je me demande où se trouve votre raisonnement développé et argumentaire. Pleurnicher sur la pensée unique, l’ostracisme, l’impossibilité de s’exprimer, c’est bien beau. Encore faut-il avoir quelque chose à dire au-delà de la revendication de vouloir s’exprimer. J’espère aussi que l’ironie de faire la leçon sur ce qu’il ne faudrait pas dire tout en proclamant qu’on devrait pouvoir tout dire ne vous échappe pas.
Bref, à ce stade, si vous tenez, une fois de plus, à défendre la liberté d’expression qui n’est pas franchement en péril en France, expliquez donc en quoi il vous semble acceptable ou légitime de proclamer souhaiter un régime islamiste ou une invasion moscovite en France, pour rester dans le concret, l’argumentaire.
@ Lucile | 24 mai 2023 à 12:52
Bravo !
@ Marcel P | 24 mai 2023 à 18:41
Mon cher Marcel P, cela fait des années que Xavier Nebout rêve d’un monde où les femmes vivent dans l’ombre de leur maître et seigneur avec grâce, équanimité, et par-dessus tout la conscience d’avoir été créées pour les tâches matérielles – comme de mettre des enfants au monde, éveiller quotidiennement leur intelligence, les rassurer quand ils pleurent – tandis que l’homme est dévolu aux tâches spirituelles telle la récitation du bénédicité avant l’attaque du bifteck qu’il met sur la table en allant gagner sa vie à la sueur de son front.
Je ne suis donc pas surprise qu’il trouve des points de convergence avec certains ayatollahs, vu leur propension particulière à la spiritualité. J’avais bien tenté, à mes débuts sur le blog, de lui démontrer avec toute la civilité dont j’étais capable, les limites de son utopie. Peine perdue, sa position n’a pas changé d’un iota. Peut-être allez-vous y réussir avec votre méthode. Sinon, il ne nous restera plus qu’à laisser tomber.
Si vous êtes un sale type, j’en connais quelques-uns qui sont de très sales types.
Vous avez même tendance à l’indulgence démesurée des qu’un type sait aligner trois mots sans faire cinq fautes de syntaxe.
Pour savoir s’il faut vous coller définitivement dans le camp des bons, picolez-vous quand même un peu ?
Par exemple moi, je suis un sale type, je prie tous les jours pour la victoire de Poutine, je déteste Aymeric Caron, j’aime la corrida…