Ce pouvoir devrait tendre l’oreille.
Certes il joue son rôle consciencieusement. Le président de la République déclare que c’est au Premier ministre de s’occuper des retraites et celui-ci se donne du mal pour convaincre en cultivant un mélange de démagogie souriante et parfois de vraie sincérité (Le Parisien). Des ministres viennent lui prêter main forte et on peut avoir l’impression d’un Etat qui avance déterminé et qui sait ce qu’il veut. Edouard Philippe l’a dit : il n’a pas peur. Ce qui insinue le contraire.
Derrière ce discours démocratique, cette apparence de normalité républicaine, ces paroles mi-condescendantes mi-volontaristes cherchent à remuer ces citoyens réfractaires qui décidément ne comprennent rien : on leur offre un merveilleux avenir et ils renâclent !
Déjà, lors de la révolte des Gilets jaunes qui avait ses racines implicites bien avant la présidence d’Emmanuel Macron et qui va marquer durablement et profondément notre pays, j’avais été frappé par le décalage entre la perception du pouvoir et la réalité du bouleversement. Là où le premier se limitait à l’analyse d’un traumatisme social, donc curable par les voies classiques, le second manifestait qu’il s’agissait de tout autre chose. Notamment d’une hostilité à l’encontre du couple Macron décrié comme des représentants de l’Ancien Régime ; nous étions sortis du registre partisan pour entrer dans une détestation d’un autre type.
Sous la France officielle, la fureur du peuple.
Le plus troublant est que le président a beau s’acharner – avec une bonne volonté presque scolaire qui doit revêtir un tour humiliant pour son esprit – à faire valoir à la fois ses regrets et son envie frénétique de continuer à réformer, rien dans le pays profond ne change. Bien au contraire.
Pour qui, au quotidien, écoute, dialogue, participe, apprend, absorbe tout ce qui sourd des pores de la société et de l’ensemble des catégories professionnelles qui souffrent et protestent, c’est une plainte qui n’a rien à voir avec le tempérament du Français traditionnellement râleur : c’est une rage, plus qu’un désappointement, le sentiment d’une absolue et globale injustice.
Comme si celle-ci déjà fortement mise au passif de la justice institutionnelle s’était propagée partout et avait gangrené notre pays dans ce qu’il avait d’essentiel : ses services publics, ses missions régaliennes, la confiance qu’il n’inspirait plus, l’orgueil d’être français qu’il n’autorisait plus. On rétorquait qu’il convenait de comparer, que la France était douce et miséricordieuse, qu’elle accueillait, soignait, éduquait et protégeait, qu’ailleurs c’était pire et que nous devions nous estimer heureux de vivre sous cette présidence.
Mais sous la France officielle, la rumeur du peuple.
Il n’y a pas une personne qui, ces derniers jours et encore ce dimanche 15 décembre, n’ait pas exprimé devant moi, dans la familiarité ou la vitupération, moins une opposition politique qu’une sorte d’exaspération face à la posture d’un gouvernement mettant à mal le destin professionnel de ceux qui font marcher la France : policiers, personnel hospitalier, médecins, instituteurs, professeurs, agriculteurs, pompiers et autres métiers dont l’angoisse pour l’avenir – notamment dans l’Education nationale – est au comble à cause d’une retraite qui va diminuer.
Ce n’est pas à proprement parler un verbe structuré, une logique de citoyen s’apprêtant à voter demain pour un autre parti mais le bas bruit lancinant d’une société qui n’en revient pas de ce scandale des modestes et des gens de peu pressurés quand d’autres sont favorisés qui n’auraient pas besoin de l’être. Pour schématiser mais à peine : dur avec les faibles, doux avec les forts. Refusant le pouvoir aux premiers, le concédant aux seconds.
Comment juger autrement que pathétique une attitude ministérielle qui projette de « réenchanter l’hôpital » ? Comme si la poésie allait tenir lieu d’une politique dépassée par une grogne si légitime, alors que 600 médecins hospitaliers sont prêts à la démission à cause de la misère des moyens et de la dégradation qu’elle amplifie (L’Express).
Il n’est pas besoin d’être un journaliste ou un analyste confirmé pour affirmer que, depuis longtemps, le climat civique français n’a jamais été aussi pourri et désespéré. Il y a plus qu’une mélancolie, il y a une désaffection prête à prendre toutes les formes, même les moins honorables, pour faire passer un message global d’écoeurement républicain.
Il est tragique que sur un tel terreau l’affaire Delevoye soit venue jeter un poison ultime. Alors que tout aurait dû conduire le Premier ministre à prendre garde, à éviter le deux poids deux mesures, à ne pas vendre sa confiance après tant d’oublis à force inexcusables, l’inverse a été décidé. Même si Delevoye démissionne ou est poursuivi, le mal aura été fait, la défiance amplifiée.
Un aveuglement supplémentaire ou un mépris explicite à l’égard de la multitude qui peut réclamer autant de morale, d’équité et de justice qu’elle veut mais dont on se moque ? Malgré de précédents quinquennats qui n’avaient pas été irréprochables sur le plan de l’éthique publique, celui en cours d’Emmanuel Macron indigne d’autant plus sur ce registre qu’il s’était présenté comme un nouveau monde de pureté et d’intégrité. Mais on a de l’ancien en pire.
Le pouvoir devrait tendre l’oreille.
Sous la France officielle, la rumeur du peuple…
Monsieur Bilger,
Vous êtes le thermomètre/baromètre que le Président et le Gouvernement n’ont pas et surtout, surtout, ne cherchent pas à avoir tant il sont sûrs d’eux… jusqu’à quand, jusqu’où ?
Il n’est de pire sourd…
L’histoire se répéterait-elle ?
https://www.youtube.com/watch?v=_G95vcrzAGk ?
« Comment juger autrement que pathétique une attitude ministérielle qui projette de « réenchanter l’hôpital » ? Comme si la poésie allait tenir lieu d’une politique dépassée par une grogne si légitime, alors que 600 médecins hospitaliers sont prêts à la démission à cause de la misère des moyens et de la dégradation qu’elle amplifie. »
Une attitude que certains ont parfois avec moi ici ; comme il n’y a pas d’argument contre ce que je dis, on me sort, par exemple, des historiettes pieuses du chapeau.
Cacher la vérité que je ne saurais voir. Si un texte est court, dites que rien n’est expliqué, long qu’il décourage, moyen qu’il est trop formaté. Enfin, on peut toujours détourner l’attention d’une manière ou d’une autre.
Comme dans la nature. Mais est-ce que ça marche si bien qu’avec ça, j’en doute :
https://www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/200909/10/01-900353-coupee-la-queue-du-gecko-effectue-des-pirouettes.php
Les sophistes (au sens habituel, les vrais étaient mieux) n’empêchent pas que j’aime le rêve.
Pour s’évader de la réalité, la comprendre ou la changer.
Exemple sur la promotion de la vérité, et surtout, pour rêver, Excalibur.
Arthur : Quelle est la plus grande vertu dans la chevalerie ? Courage, compassion, loyauté, humilité ? Quelle est ta réponse, Merlin ?
Merlin : La plus grande ? Ces vertus se mêlent comme les métaux dont le mélange fait une bonne épée.
Arthur : Pas de poésie, réponds clairement. Quelle est-elle ?
Merlin : Je vais te le dire. La vérité. Voilà oui, il faut la vérité avant toute chose. Quand un homme ment, c’est une part de notre monde qu’il assassine.
Nigel Terry et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman
La vulgarisation scientifique :
https://www.culturopoing.com/livres/jeunesse/richard-dawkins-et-dave-mckean-la-magie-de-la-realite-editions-ho/20181104
Tant que j’y suis, la meilleure oeuvre de l’artiste, sur un autre, sur la guerre :
http://www.sceneario.com/bande-dessinee/black-dog-les-reves-de-paul-nash/black-dog-les-reves-de-paul-nash/26952.html
Pour la masquer, pour aller contre la vérité, moins, désolé.
Je suis triste… Tant de gens ont été détournés de tant de choses parce qu’on leur en présentait une version indigente.
C’est affreux.
La moraline que critique l’auteur de « La généalogie de la morale », justement, a, pour bien des gens, discrédité toute morale.
Certains, qui n’aimaient pas les livres, en ont encore plus été éloignés par la proposition d’ouvrages indigents ou par une attitude de lecteurs sur laquelle il y aurait bien des choses à dire… Je ne vois pas un domaine épargné par cette lèpre. Triste, triste, triste…
Enfin, en ce moment, il y a une exposition de haut niveau sur Tolkien, à la BNF et dans sa traîne, ainsi que de livres sur le même inépuisable sujet, des émissions sur France Culture, écoutables par ordinateur, pour ceux qui y ont accès, ce qui peut aider à concilier ses goûts et ses rêves avec l’emploi du temps.
Il paraît que c’est la première exposition consacrée à un auteur étranger. Merveilleux, forgeur de rêve, et aussi grand chercheur. Trop de ses pairs lui en voulaient parce qu’il écrivait des romans plein de songes poétiques et épiques, forgeant un monde, et aussi, n’est-ce pas comique ? parce qu’il ne publiait pas assez de travaux universitaires. Déjà la tendance à noter les gens, à calculer la valeur de leurs interventions au poids ! Mais ce qu’il a écrit sur le sujet reste valide, et même dans le cas de Beowulf, le plus cité, encore aujourd’hui !
Et il semble bien qu’il soit validé d’une autre manière encore :
https://association-web-pme.info/1345-tolkien-was-right-scholars-conclude-beowulf-likely-th.html
Au fait, on a publié la traduction de Beowulf en français, avec ses notes, il y a déjà quelques années, mais ce livre n’est pas aussi lu qu’il le devrait… Je veux dire qu’outre voir une racine des histoires de Tolkien, il est, tout simplement, capable de faire passer un bon moment.
Je dois quand même dire que je préfère le cycle des Contrées d’Abeille à Beowulf à égalité avec Tolkien.
« Un gouvernement mettant à mal le destin professionnel de ceux qui font marcher la France : policiers, personnel hospitalier, médecins, instituteurs, professeurs, agriculteurs, pompiers. »
Pourquoi la liste de « ceux qui font marcher la France » est-elle limitée aux fonctionnaires, ou aux quasi-fonctionnaires (médecins qui, même lorsqu’ils sont libéraux, doivent leurs revenus à la Sécurité sociale, et agriculteurs dont les revenus sont composés pour moitié de subventions) ?
Ceux qui font marcher la France, ce sont au contraire les travailleurs du privé, puisque ce sont les seuls qui créent les richesses à même d’engendrer des revenus pour tous : pour eux-mêmes, mais aussi pour les fonctionnaires, qui sont payés par l’impôt ou son équivalent.
La théorie économique ne dit pas que les fonctionnaires ne travaillent pas. Elle dit que comme ils exercent leur activité hors marché, celle-ci n’est pas régie par les signaux de prix. En conséquence, elle est nécessairement inefficace. Le gaspillage est inscrit dans le système.
Le secteur privé est le seul au sein duquel on puisse être sûr, toutes choses égales par ailleurs, qu’une personne qui touche un revenu en échange de son travail crée effectivement des richesses.
Au sein du système fonctionnarial, on est sûr, au contraire, qu’il y a au moins un certain nombre de personnes qui seraient plus efficaces si elles étaient littéralement payées pour ne surtout pas « travailler ».
« Se sentir mal dans une France qui va bien »
C’est le titre du dernier livre d’Hervé Le Bras. Avec force enquêtes d’opinion et statistiques, l’auteur compare la France à elle-même dans le temps, et dans l’espace aux autres pays européens. Il constate un décalage entre le pessimisme des Français et la situation objective de la France sur un grand nombre de critères : pouvoir d’achat, temps passé au travail, redistribution des revenus, inégalité, protection sociale, espérance de vie…
On peut trouver beaucoup d’explications à ce paradoxe, Philippe Bilger en avance quelques-unes. Il manque de mon point de vue la raison principale. Les Français, je ne suis pas de ceux qui cultivent la distinction entre le « peuple » et les élites, ont conscience plus ou moins confusément du fait que la France vit au-dessus de ses moyens, ce qui se traduit par un déficit budgétaire de 100 milliards d’€ par an et une dette publique de près de 2 500 milliards d’€ ! Et que cette situation ne peut pas durer.
Il faut donc pour préserver le modèle français dont on s’aperçoit lorsqu’il est en danger qu’il est l’un des meilleurs du monde (la CGT déclare que notre système de retraite actuel est le meilleur du monde) consentir à quelques réformes qui peuvent entraîner des sacrifices.
De bons esprits qui se revendiquent comme populistes et qui pratiquent la démagogie la plus classique nous expliquent qu’il ne faut rien changer. Ceux-là par cynisme ou incompétence conduiraient le pays dans le mur, s’ils venaient au pouvoir.
Déjà, lors de la révolte des Gilets jaunes qui avait ses racines implicites bien avant la présidence d’Emmanuel Macron et qui va marquer durablement et profondément notre pays, j’avais été frappé par le décalage entre la perception du pouvoir et la réalité du bouleversement. Là où le premier se limitait à l’analyse d’un traumatisme social, donc curable par les voies classiques, le second manifestait qu’il s’agissait de tout autre chose.
Exactement.
Par ailleurs, bon billet de la part de Philippe Bilger qui démontre, par sa capacité à mener une analyse assez fine de la situation, un sens de l’écoute qui manque à ceux qui prétendent gouverner quelque chose.
Le problème est de savoir quel gouvernant échappera désormais à ce type d’érosion ?
« Il est tragique que sur un tel terreau l’affaire Delevoye soit venue jeter un poison ultime. Alors que tout aurait dû conduire le Premier ministre à prendre garde, à éviter le deux poids deux mesures, à ne pas vendre sa confiance après tant d’oublis à force inexcusables, l’inverse a été décidé. Même si Delevoye est poursuivi, le mal aura été fait, la défiance amplifiée. »
Bonne foi ou pas, le fait d’accorder sa confiance, malgré ses « oublis » à J-P Delevoye est une maladresse qui risque d’avoir des conséquences néfastes sur la suite du mandat d’Emmanuel Macron et ceci est fort regrettable.
On s’achemine vers une nouvelle affaire Benalla, dans un autre registre, qui va faire la une des médias pendant six mois. Ce n’est pas la meilleure situation pour faire aboutir les réformes en cours indispensables, à commencer par celle des retraites.
Certes, les treize mandats de JPL étaient bénévoles donc, en principe non rémunérés. Mais cela constitue-t-il un argument acceptable ?
Ces activités n’avaient rien d’opérations caritatives. Il s’agissait purement et simplement de lobbyisme qui se traduit toujours par une reconnaissance pour services rendus.
Je ne suis pas certain que les citoyens qui soutiennent encore les actions de ce gouvernement acceptent cette indulgence naïve, voire coupable, envers JPD.
Il est temps de corriger le tir car là, je ne sais plus trop où l’on va.
Bonjour monsieur, très bon article.
En janvier 2019,déjà, la cruelle lucidité helvète ne disait pas autre chose…
https://www.letemps.ch/culture/lesprit-francais-engendre-un-redoutable-deni-realites
Bonne chance en Macronie et en 2020, surtout.
« Le pouvoir devrait tendre l’oreille.
Sous la France officielle, la rumeur du peuple… »
Diagnostic aussi sombre que juste, je crois.
Mais quel traitement trouver ?
Il faudrait changer de paradigme comme ils disent, changer d’idéologie, ou plutôt rejeter l’idéologie en vogue, cette idéologie moderniste, celle du « toujours plus », cette « religion féroce ».
Cela demande efforts et sacrifices, solidarité et détermination, pensée solide et action cohérente.
On peut rêver : faisant le constat de son impuissance Macron démissionne, une campagne électorale s’ouvre, parmi les candidats, l’un d’eux propose un tel avenir…
Les principes en sont connus:
– liberté (et non pas libéralisme, ni néolibéralisme, ni liberté des mœurs…)
– égalité (et non pas égalité des chances, cette tarte à la crème mensongère)
– fraternité (et non pas ruissellement, ni égoïsmes juxtaposés)
@ Robert Marchenoir
« Pourquoi la liste de « ceux qui font marcher la France » est-elle limitée aux fonctionnaires (…)
Cela me rappelle une réflexion que j’ai entendue il y a plusieurs années de la part d’un des « hommes de Bercy » qui répondait à une critique portant sur la manière qu’ont les apparatchiks de ce ministère d’aborder les questions économiques et envisageant leur mise à l’écart : « Mais alors, qui piloterait l’économie ? ».
Comme si l’économie n’était pas capable de faire ce qu’elle voulait sans rien demander à personne pourvu qu’on ne lui place pas des bâtons dans les roues…
« Le pouvoir devrait tendre l’oreille »
Il la tend mais elle est bouchée !
« Mais on a l’ancien en pire »
Oui, en pire, mais les problèmes s’aggravent.
Billet très complet cher P. Bilger et qui donne une image exacte de la situation : une grande partie de la population qui n’assume plus et qui ne supporte plus l’autorité des élites. Autorité contestée dans sa compétence !
Un exemple de cet aveuglement des « élites » : un long article du Figaro du week-end avec ce titre « Et si on arrêtait de se plaindre ? »
Et trois bobos de haute volée : Sonia Mabrouk, François de Closets et Luc Ferry tentent de nous expliquer sur six pages quand même, que les Français n’ont aucune conscience de leur bonheur ! Plus démago tu meurs !
Nous sommes revenus à la lutte des classes et il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte.
Cordialement.
Cher P. Bilger, une pensée émue, très émue, pour Madame Michèle Bernard-Requin au si doux sourire.
—————————————————–
@ Robert Marchenoir 16 décembre 2019 08:07
En plein accord avec votre billet. Les privés sont les grands oubliés par les syndicats (et le pouvoir) dans cette réforme des retraites. Qui aurait pensé le contraire ?
Quoi qu’il en soit, les privés n’ayant aucun pouvoir de nuisance seront toujours les dindons de la farce des pseudo-réformes.
J’aurais peut-être atténué le dernier paragraphe. Encore que !
Cordialement.
C’est une banalité de le dire ou de le redire, mais la petite équipe d’énarques qui dirige la France depuis l’Elysée, Matignon et Bercy n’a aucune espèce de connaissance particulière de ce qu’est le pays « profond ».
Les technos de ce calibre retranchés derrière leurs forteresses mentales (et physiques) ne sont pas accessibles au sentiment d’exaspération qui sourd de la France, ou en tout cas d’une partie de la France.
A preuve, au lieu de vouer aux gémonies les cheminots et autres ratépistes qui bloquent le pays, beaucoup de franciliens supportent cette situation en imaginant qu’ils se battent aussi pour eux (ce qui est totalement faux !). On mesure ainsi le degré de défiance et de mécontentement de la population…
J’ai l’impression qu’au-delà de la question des retraites c’est aussi, plus généralement, le sentiment que le pouvoir ne protège plus (ou pas) ses citoyens en les confrontant à une immigration massive source de délinquance et de nivellement par le bas dans les écoles et les collèges ou bien en les mettant de plus en plus en concurrence avec les autres pays de l’UE et surtout avec le reste du monde au nom des sacro-saintes dispositions de l’OMC…
C’est peut-être aussi le sentiment que certains ont droit à une forme d’impunité, Delevoye et Benalla en sont les exemples les plus flagrants, alors que la moindre entorse au fisc ou au respect du code de la route déchaîne les foudres étatiques. Dans ces cas, l’Etat est très efficace…
@ Marc GHINSBERG | 16 décembre 2019 à 08:15
Excellent commentaire que je partage totalement.
«…alors que 600 médecins hospitaliers sont prêts à la démission à cause de la misère des moyens et de la dégradation qu’elle amplifie»
Bullshit ! J’espère que vous ne croyez pas vraiment ce que vous écrivez ! L’Hôpital est le plus douillet des cocons pour tous ceux qui y exercent, du PU-PH jusqu’aux agents d’entretien !! Je veux bien faire le tour du périphérique sur les mains et en marche arrière si vous me trouvez 3 plein-temps, niveau PU-PH ou agrégé, démissionnaires d’un CHU dans l’année qui s’annonce ! Combien des mêmes ayant opté pour l’exercice libéral exclusif, hors structure hospitalière, dans les vingt dernières années ? Pas bézef, que je sache, ou alors il faudra me donner leurs noms-âges-et qualités !
« En 2007, 66 % des nouveaux praticiens se sont dirigés vers une activité salariée : hôpital, médecine du travail, médecine scolaire. Seuls 10 % ont opté pour une activité libérale »
https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/12/06/01006-20081206ARTFIG00182–enquete-sur-le-malaise-d-es-medecins-.php
Et on comprend bien pourquoi : ça fait rêver qui, d’être allergologue à Romainville, Cité Gagarine ?
Le Joueur de flûte de Hamelin va devoir de nouveau souffler dans son pipeau !!
Cela marchera-t-il, cette fois ?
On peut en douter.
Une pensée émue à la mémoire de Madame Bernard-Requin.
@ Marc GHINSBERG
« C’est le titre du dernier livre d’Hervé Le Bras. Avec force enquêtes d’opinion et statistiques… »
Vous n’avez donc trouvé aucune autre référence que celle de ce monsieur qui ne sait que nous inonder avec morgue de statistiques arrangées à sa manière pour nous expliquer par exemple qu’il y a en France moins d’immigrés qu’avant 1940 et qu’actuellement tout va bien ?
« Il y a le mensonge, le fichu mensonge et les statistiques. » (Disraeli)
Il y a effectivement les statistiques d’un côté et la réalité de l’autre.
Allez par exemple expliquer avec des statistiques à quelqu’un qui ne peut accéder aux soins minimum parce qu’il ne peut disposer simplement d’un « médecin traitant » (jargon d’apparatchiks de la SS) que la protection sociale et le système de santé français sont les meilleurs du monde, il vous les fera avaler…
Que les gens qui prétendent gouverner et les nuisibles qui les conseillent cessent de considérer les Français comme des numéros INSEE désincarnés et interchangeables pour les prendre avec respect et considération pour des êtres humains face à des difficultés réelles qui sortent du champ surréaliste de statistiques soviétoïdes…
Excellent billet, Monsieur Bilger, qui pose le problème du hiatus entre ceux qui gouvernent actuellement (président de la République, Premier ministre notamment, tout comme leurs séides – ministres ou députés, sénateurs et élus LREM).
Je rejoins nombre de commentaires déjà formulés. Mais je crois que le fond du problème est l’absence totale de culture historique de la classe au pouvoir, par rejet fondamentalement idéologique : on rase l’ancien monde, dont rien n’offre le moindre intérêt, pour ériger un nouveau monde paré de toutes les vertus !
Or, les populations, soucieuses de garder un certain cadre de vie géographique et un mode de vie s’inscrivant dans une Histoire longue, à la fois nationale et profondément incarnée dans le local, nécessairement provincial, sont systématiquement prises à rebrousse-poil par nos gouvernants, essentiellement « métroplitains » et méprisant la France périphérique, qui ne comprennent rien à ce peuple ou se refusent à comprendre ce peuple fondamentalement réfractaire en lui imposant des changements structurels et ethniques sans lui demander son avis. Monsieur Macron et son Premier ministre n’ont manifestement pas su tirer les leçons du Grand débat et des déplacements présidentiels en province en réaction à la crise des Gilets jaunes.
De fait, pour cette élite, l’arme constitutionnelle et démocratique du référendum est systématiquement bannie de leur mode de gouvernement au seul prétexte que « le peuple ne répond jamais à la question posée » !! La « sagesse populaire » pour eux n’a pas d’existence. Simplement parce que cette élite est fondamentalement a-démocrate, pour ne pas dire objectivement anti-démocrate, son seul horizon étant la technocrature européenne supranationale.
Mais les temps changent et sans doute que le Brexit risque de troubler bien des certitudes de ces techno-politiciens.
@ Marc GHINSBERG | 16 décembre 2019 à 08:15
Tout a fait d’accord
Quant à M. Delevoye ce qui me frappe outre ses « oublis » c’est que désormais un scandale est désormais lié en grande partie à des activités bénévoles. Nous sommes très loin des montants récemment évoqués (Cahuzac, Fillon, Sarkozy…) même si ceci n’excuse pas cela.
« Certes il joue son rôle consciencieusement »
Mais, M. Bilger, c’est toujours à la veille des grands événements que les institutions fonctionnent le mieux. Louis XVI double la garde des Tuileries, Charles X prend Alger en trois semaines, Napoléon III vérifie les boutons de guêtre, Schleicher et von Papen concoctent un cabinet aux petits oignons pour neutraliser Hitler. Et Missoffe rédige un livre blanc de la jeunesse, quand il n’inaugure pas des piscines universitaires.
De toute façon, si la situation s’aggrave, on peut toujours dissoudre le peuple. Non ?
@ Achille
« Je ne suis pas certain que les citoyens qui soutiennent encore les actions de ce gouvernement acceptent cette indulgence naïve, voire coupable, envers JPD.
Il est temps de corriger le tir car là, je ne sais plus trop où l’on va. »
Oui et fissa, si je puis me permettre !
C’est réellement navrant de voir que Macron a le chic pour s’entourer de baltringues ou de gredins…
Et Delevoye s’en alla,
Rejoindre Benalla !
Dérive de J-L Mélenchon
« La réalité est celle-ci : au cœur de l’extrême gauche française, auto-promue en parangon de vertu, s’ébrouent les casseurs, les censeurs, les racistes, les antisémites. Là sont les nouveaux fascistes. » Ivan Rioufol
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/12/derive-de-melenchon-limposture.html
Qui sont les nazillons, finalement ?!
Delevoye a (ou a été ?) démissionné.
Y a-t-il quelqu’un qui connaisse une bonne maison de retraite pour ce cher homme ?
Cher Philippe,
Vous nous parlez du « peuple ».
Je n’aime guère ce vocable, c’est pourquoi je l’affuble de guillemets, car on y met tout ce qu’on veut.
De quel peuple parlez-vous ?
De celui qui se cramponne à ses privilèges (bien anodins, je le concède, à côté de sieurs comme Delevoye !) et met le bololo depuis le 5 décembre ?
De celui qui rame chaque jour pour aller gagner sa croûte et qui ne peut se payer le luxe de faire grève ?
De l’agriculteur qui marne toute sa vie pour un revenu et une retraite de misère ?
Ou du retraité qui est obligé de travailler au-delà de 65 ans pour compenser une pension minimale ?
Le peuple, on lui fait dire ce qu’on veut, on l’instrumentalise depuis Mirabeau. Que n’a-t-on commis en son nom !
Il n’est bien souvent représenté que par une poignée d’individus pleins de bruit et de fureur qui se réclament de lui, mais qui ne le représentent pas.
Alors quand on me parle de peuple, je sors mon revolver !
Orange avec AFP-Services, publié le lundi 16 décembre 2019 à 12h42
« Après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés, le haut-commissaire à la réforme des retraites a présenté sa démission lundi 16 décembre à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée « avec regret ». »
Une bonne nouvelle, le cumulard qui sous-estimait ses revenus, qui n’a vécu que de la politique et qui voulait nous apprendre comment prendre notre retraite, et lui continuer à engranger après 72 ans, c’était de l’ancien monde au plus fort de ses heures de gloire.
« …avec une bonne volonté presque scolaire qui doit revêtir un tour humiliant pour son esprit » (PB).
Vous plaisantez monsieur Bilger, il est intelligent comme les autres, vous avez l’air de le poser sur un piédestal, des comme lui en France se comptent à la pelle, il n’a pas découvert la pénicilline ni le vaccin contre la rage.
Son niveau de culture et/ou d’instruction n’a rien d’extraordinaire, notre pays et ses citoyens sont plus intelligents que vous ne semblez le dire et le penser, il vous aveugle.
Il est en lumière car il est le Président, mais il en est d’autres avant et d’autres après lui.
Serait-il capable de concevoir un robot, un hôpital à partir d’un terrain vierge, hacker des comptes… J’en passe, sans compter celle qui pour moi est la référence intellectuelle de notre siècle y compris technique : le viaduc de Millau comme la Tour Eiffel en son temps.
Il a été élu Président, comme d’autres avant lui, d’un ancien monde, il en a fait un aussi tout ancien, sans imagination, recrutant les pires que l’on puisse imaginer de Benalla à… un Delevoye engraissé de mandats, les compétents sont légion et les cimetières emplis d’irremplaçables.
« Ceux qui font marcher la France, ce sont au contraire les travailleurs du privé, puisque ce sont les seuls qui créent les richesses à même d’engendrer des revenus pour tous : pour eux-mêmes, mais aussi pour les fonctionnaires, qui sont payés par l’impôt ou son équivalent. »
Versus
« Un gouvernement mettant à mal le destin professionnel de ceux qui font marcher la France : policiers, personnel hospitalier, médecins, instituteurs, professeurs, agriculteurs, pompiers. »
Tout cela est partial, la trifonctionnalité était plus près de la vérité, c’est dire.
Pourquoi « c’est dire », parce que je n’aime pas la société de castes que cela a donné en Inde et que ce sont les plus évolués, les Grecs, qui s’en sont le plus abstrait, voilà pourquoi.
Exemple, Paris a enlevé Hélène, troisième fonction, en choisissant Aphrodite, le nul, le plaisir, la beauté, lié à la production, la richesse, il aurait dû prendre la première fonction en tant que prince, donc Héra. Enfin ! Sans cela, pas d’Iliade, d’Odyssée et d’Enéide.
Pour mémoire, chez les Indo-Européens, selon Dumézil, il y a les producteurs – dont les commerçants – les guerriers, et les prêtres – à qui on peut assimiler les sorciers et les juristes, enfin, les producteurs de sens et de sacré.
Trois fonctions.
C’est original, pour autant que je le sache, il n’y a pas ailleurs, de gens entre profane et sacré, les guerriers.
Pour revenir à notre époque, gauche ou droite, adorateurs du marché ou de l’Etat ont tout faux. Rien de moins.
Pour fonctionner, une société a besoin de se nourrir, au sens large, de se protéger des ennemis, et de sacré – à savoir la religion qui…
…qui basique, réconcilie sur le dos des victimes, aide à s’unir par les rites, le sens et contre l’ennemi.
Plus subtil, il y a ce qui est proche de la religion, en gros le sorcier contraint les forces sacrées, le prêtre s’y soumet, et le juriste, autrefois, était lié au sacré, je ne parle pas de droit canon mais de plus fondamental.
En gros, on en appelait aux dieux, les formules étaient rituelles, ignorées du commun, enfin, et même longtemps, on a été pollué par ce genre d’idées, voir le « mystère de la Justice », calqué sur les mystères de la religion.
Bref, bref, on ne le croirait pas avec le notaire s’occupant de choses toutes matérielles, mais le droit, c’est du sacré, à la base.
Bref, avec la multifonctionnalité, on comprend que si on ne mange pas, ça ne va pas le faire, si on est tué ou esclave, non plus, et si on se détruit entre nous car sans lien, on est détruit par les autres, itou.
Alors qu’est-ce qui est le plus important ?
On pourrait présumer qu’il va y avoir de la concurrence entre les trois fonctions pour dire je suis le plus important, les autres, dégage, un peu comme nous avec le marché et l’Etat.
Rassurez-vous : les représentants des trois, surtout les deux premières fonctions, les plus puissantes, se sont affrontés sur cette palpitante question, parfois avec des mythes marrants.
En réalité, tout dépend de tout, pas d’œuf ou de poule tout ayant émergé ensemble comme le rite et le mythe et…
…bref, croyez-moi ou pas, c’est comme ça. Et c’est pas plus mal, qu’on réfléchisse, pour échanger, il faut produire.
Mais aussi avoir un minimum confiance l’un dans l’autre, et dans notre monde, c’est l’Etat et non le sorcier du coin qui peut inspirer de marcher droit.
Joie ! Nous ne sommes pas en Inde avec les si méprisés hors castes, et même plus divisés entre méprisables roturiers, ceux qui produisent, parfois riches quoique presque seuls à payer l’impôt, et les sang bleu.
Les roturiers enrichis se mariaient aux nobles pour échapper au mépris, les nobles à l’appauvrissement car sans droit de travailler et avec l’obligation de paraître, ils étaient mal partis.
Bien sûr, ils méprisaient le roturier avec lequel ils s’alliaient, et disaient qu’ils « fumaient leurs terres ».
Ce n’était pas donné, et n’inclinait pas à mettre ses sous dans la création d’entreprise.
Les charges ennoblissantes surtout ! Tout ce qui n’était pas lié à l’Etat était mal vu – inutile de continuer ou d’aller dans l’excès inverse.
Nous sommes en pays démocratique, et donc, chacun de nous exerce une part de souveraineté.
Nous sommes tous des rois. Ceux en qui s’unissaient les trois fonctions, voir comment Arthur arrive au pouvoir… Nous devrions tous avoir pour nous-mêmes et nos concitoyens, les égards dus aux rois.
D’autre part, nous sommes tous sur le même bateau, il faut produire pour se nourrir, mais quand l’insécurité est trop grande, dans l’Etat failli, essayez donc de le faire ! Quant au développement, je n’en parle pas, personne ne veut investir s’il n’est sûr d’être propriétaire.
Alors voilà, il faut essayer certes de défendre ses intérêts, mais aussi de bien comprendre que les autres aussi et que la société a besoin et de ses paysans, et de ses commerçants, et de ses magistrats, et de ses startupeurs.
Le monde fonctionne comme ça…
Et en plus, il est plus beau d’être divers.
Avez-vous lu des utopies ? La société est toujours très simple, sans liberté, et ennuyeuse au point qu’il faut prendre sur soi pour achever la lecture, à se dire qu’il faudrait me payer cher, mais cher pour que j’écrive ce genre de pensums.
Le pouvoir est nul ?
Nous aussi de nous diviser bien au-delà de la défense des intérêts de chacun, par mépris réciproque.
On critique souvent le pouvoir. Et on dit qu’il divise, ce qui peut arriver… Mais nous sommes aussi à nous diviser, et à ne pas comprendre que le pouvoir et nous sommes pareil – à vrai dire, le pouvoir, passablement méprisant, ne capte pas mieux la situation.
Comment le dire autrement ?
Enfin, une partie mais de façon plus drôle :
Pour le dire autrement :
https://www.youtube.com/watch?v=15KE7aE1mkU
A ceux qui chercheraient à amplifier la rumeur du « Peuple ».
JPD a commis une erreur, une faute si on veut. Il a démissionné et c’est bien ainsi. Mais soyons mesurés dans l’indignation. Il n’a tué ni père, ni mère, il n’a pas détourné d’argent public. Il n’a même pas mangé de homard avec l’argent public. Une précision encore, s’il était resté Haut Commissaire sans entrer au gouvernement, il n’y aurait pas eu d’affaire Delevoye.
Sous la justice officielle, Michèle Bernard-Requin.
Pardon Philippe, de détourner le titre de votre billet.
Michèle Bernard-Requin est décédée. J’ai une pensée émue pour cette femme, un grand magistrat.
Que sais-je d’elle ? Si peu.
Evidemment le documentaire « 10e chambre, instants d’audiences » réalisé par Raymond Depardon. La justice du réel triste, ordinaire, désespérant. Je ne voyais qu’elle, à des années-lumière de l’image que je me faisais alors des magistrats. Son intelligence, sa retenue, sa vivacité, les ombres de son regard, tout ce qui dans le tréfonds d’elle-même travaillait son esprit, son âme et son cœur.
Michèle Bernard-Requin était ferme avec les faibles. Douce, en vérité. La douceur comme une force.
https://www.youtube.com/watch?v=eHn1P9XaulY
@ Alpi | 16 décembre 2019 à 13:56
Faut y voir ? A part le cimetière des éléphants pour quelqu’un qui a trompé énormément, je ne vois pas.
Bonjour Philippe,
Une fois de plus le hasard de l’actualité « turpitudiesque » met le doigt sur ce qui freine la réforme dans notre bon pays.
Pas que les Français y soient rétifs. Que nenni !
La malhonnêteté de ceux qui nous gouvernent, cette indulgence à l’égard d’eux-mêmes est le ferment de la contestation.
On ne jugent pas sur le blabla mais sur les actes issus du blabla.
Et ce n’est pas brillant.
Un escroc au perchoir, un amnésique à la baguette d’une réforme fondamentale, une augmentation des budgets de la roya… euh pardon de l’Elysée, un kéké de banlieue à la sécurité, des notes de frais de députés toujours pas justifiables dans leur entièreté,des, des, des… le Français en a plein le dos.
La retraite, je suis « pikettiste » ça ne m’intéresse que très peu, je ferai partie, si j’y arrive, des privilégiés.
Je suis un partageur, un solidaire dans l’âme.
Si on m’en prend pour donner à ceux qui manquent vraiment, aucun souci. Si on n’en prend pas à Macron, Niel, Bolloré, Lagardère et autres… j’ai un problème.
Ah, une autre habitude de la part de nos chers politiciens, celle d’aller comparer ailleurs.
En Allemagne on ne fait pas grève
En Italie…
Pourquoi ne nous disent-ils jamais :
Au Danemark un Delevoye il est débarqué dans les deux minutes, un Ferrand dans les 30 secondes ?
Le Morveux premier et sa perruche aux commentaires ça commence à fatiguer. A coups de lattes dans l’dargiflard qu’il faudrait les faire dégager.
Si nous étions certain que tous les sala*ds vont en enfer nous pourrions espérer ne plus les avoir à la tête de notre pays.
@ ALFRED LELEU 16 décembre 10:41
D’accord à mille pour cent !
Débordé.e.s, submergé.e.s, mal payé.e.s, pas reconnu.e.s, et personne ne se barre en courant ?
Il faut croire que dans cette fonction publique il y a quelques avantages.
Ou alors c’est un boulot d’altruistes…
« Ce pouvoir devrait tendre l’oreille… » P.B.
Comment voulez-vous que le pouvoir puisse tendre l’oreille quand on sait que l’exécutif et ses staffs, ministres, conseillers, députés sont si narcissiques qu’ils pensent détenir la seule vérité, celle de mener la France là où au moins deux Français sur trois ne veut pas aller. Une attitude qui s’apparente à de l’aveuglement.
Dévoiler les contours de la réforme trois semaines avant Noël, c’est déjà une forme de provocation pour se mettre l’opinion dans la poche en cas de grève dure. Une tactique de plus, celle du diviser pour mieux régner.
M. Delevoye vient de démissionner, il était temps. Tout cela contribue au grand malaise. Celui de voir les élites toute-puissantes, dépensières et qui se goinfrent en demandant des efforts au peuple : un retour en arrière, à avant 1789. Le pire c’est qu’ils sont tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils sont étonnés par les critiques quand ils sont topés.
C’est aussi que leur réforme d’envergure n’est dévoilée qu’en partie, ce qui la rend floue essentiellement pour les nombreux salariés du privé, d’où l’inquiétude bien légitime que cela génère.
Même les plus aisés des retraités actuels pourraient être taxés au prétexte qu’ils seraient partis plus tôt que les futurs retraités et que donc ils auraient moins cotisé :
http://www.slate.fr/story/185360/reforme-retraites-nouveau-hold-up-papy-boomers-contribution-retraites-aises
La fronde et la colère ne sont pas près de se calmer… surtout s’ils font la sourde oreille en nous répétant qu’on est heureux en France si on se compare aux pays voisins.
Une pensée émue pour la disparition de madame Michèle Bernard-Requin qui a été sans doute la meilleure représentante de la magistrature dans nombre d’émissions, parce que ne se plaçant jamais dans l’idéologie, mais montrant une rare compétence, caractérisée notamment par la clarté de ses explications juridiques, toujours précises et parfaitement motivées.
Je souhaite revenir sur mon commentaire précédent (16 décembre 2019 à 11:51). Dans la parenthèse, il fallait lire « (président de la République, Premier ministre notamment, tout comme leurs séides – ministres ou députés, sénateurs et élus LREM) ».
Je voulais en effet souligner le formatage de tous ces représentants de LREM qui fait que lorsque l’on en entend un, on sait par avance et au mot près quel sera le contenu des prises de parole des autres intervenants.
Allez, on arrête de pleurnicher. On n’est pas si mal en France.
En France, le taux de prélèvement obligatoire représente 46 % du PIB. Alors il faudrait en prendre encore plus ? Il faudrait encore arroser davantage quelques nantis ?
Le mécontentement peut démocratiquement éconduire le pouvoir aux échéances prévues, on peut faire grève et on peut manifester. Quel beau pays !
Essayez de manifester en Chine, à Hong Kong, en Iran par exemple.
Non seulement les élections y sont une supercherie mais en plus, l’inamovible pouvoir tire à balles réelles.
Alors on se calme. Le pays n’est pas exempt de problèmes qu’il faut résoudre, mais les faux miséreux, les privilégiés, n’ont pas à tenir le haut du pavé.
Voir Marine Le Pen donner des leçons de vertu sur les plateaux télévisés à propos de l’affaire Delevoye a quelque chose de pathétique et religieux.
Voir la paille dans l’œil de Delevoye, sans trop voir ses propres poutres ; les turpitudes concernant les assistants parlementaires européens et les kits de campagne de luxe.
Nous ne voulons plus de crapules à la tête du pays !
Le problème c’est que 99 % des politiciens en sont, car dans un monde comme le nôtre, l’honnêteté, l’intégrité, l’égalité ne sont pas compatibles avec le pouvoir.
Comment faire pour sortir de ce guêpier alors qu’ils nous refusent même le RIC ?
Que reste-t-il pour nous faire entendre ? Des manifestations autorisées ? Les poulets crèvent les yeux et arrachent les mains des manifestants et sur ordre de Macron (car tous les ministres sont à sa botte et lui-même à celles de ses chefs).
Attendre que nos envahisseurs prennent le pouvoir par « surprise » est peut-être la solution finale et je suis pour, car j’en ai assez d’être spolié, humilié, métissé, dénaturé par des soi-disant compatriotes blancs de souche française qui ont renié leur patrie et ne cherchent qu’à faire du fric au détriment de la nation et quels qu’en soient les moyens !
Mamadou & Mohamed valent mieux qu’eux !
@ Marc GHINSBERG
« De bons esprits qui se revendiquent comme populistes et qui pratiquent la démagogie la plus classique nous expliquent qu’il ne faut rien changer. Ceux-là par cynisme ou incompétence conduiraient le pays dans le mur, s’ils venaient au pouvoir. »
Et si nous arrêtions de nous moquer du monde, pour changer un peu ?
Pourquoi donc tirer d’hypothétiques plans sur la comète et faire des procès d’intention à des gens qui n’y sont pour rien alors que les faits se suffisent à eux-mêmes et que le mur est là, énorme, massif et néanmoins branlant, édifié par les plus compétents des adversaires des « populistes » , chacun y ayant ajouté sa pierre ?
Sans refaire l’histoire du système absurde de retraite français en remontant au CNR, reconnaissons tout de même qu’en matière de démagogie, c’est bien M. Mitterrand qui détient le pompon…
Et d’après mes souvenirs, il n’était pas spécialement classé à l’époque parmi les « populistes » ni même parmi les « extrémistes » en dépit de la folie furieuse de ses propositions, au contraire il était plutôt considéré avec les yeux de Chimène par tout ce que la France comptait d’intelligentsia (en gros par les mêmes qui de nos jours prétendent incarner la vertu antipopuliste et qui feraient mieux de se taire)…
Pourquoi par exemple M. Rocard qui, dans un étrange éclair de lucidité de la part d’un socialiste, a soulevé la question des retraites n’a-t-il pas pris le taureau par les cornes alors qu’il a aussi pu exercer des fonctions gouvernementales ?
Si des « populistes », qui pourraient se targuer d’être imprégnés d’un bon sens faisant cruellement défaut à tous ces nuisibles théoriciens et idéologues n’ayant pas les pieds sur terre venaient à arriver au pouvoir – ou du moins à ce qu’il en resterait – ne constitueraient-ils pas une chance de dernier recours pour la France ?
A moins qu’il faille préférer sombrer dans le chaos avec ses responsables, à savoir les bien-pensants…
Qui sont les nazillons en France, au 21ème siècle ?!
« Mein Kampf », un best-seller en Turquie et dans le monde musulman.
« Les éditions pirates de « Mein Kampf » foisonnent dans le monde musulman. »
https://www.lepoint.fr/monde/les-editions-pirates-de-mein-kampf-foisonnent-dans-le-monde-musulman-11-01-2016-2008725_24.php#
Mélenchon défend l’islam et l’islamisme… Lui qui vociférait (comme à son habitude), en 2010 sur le fait que les femmes voilées se stigmatisaient elles-mêmes, vient de changer de discours (un virage à 360 degrés)… Il faut assurer ses fins de mois de tribun vociférant et hargneux !
Mélenchon très proche de Sophia Chikirou, ceci explique peut-être cela…
En Allemagne, Merkel a fait entrer des Syriens qui sont quasiment tous antisémites. C’est ballot !
Islam, islamisme et antisémitisme vont de pair. Ne nous voilons pas la face !
Quant à cette « douce et sereine » religion qu’est l’islam, comme dit l’écrivain Sylvain Tesson avec nuance mais tout est dit, je n’ai aucun goût pour le droit pénal.
« Sous la France officielle, la rumeur du peuple…
Ce pouvoir devrait tendre l’oreille. »
Tiens, j’ai l’impression bizarre d’avoir déjà lu ça au même endroit mais environ cinq ans avant. Bizarre… Vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange.
« Déjà, lors de la révolte des Gilets jaunes qui avait ses racines implicites bien avant la présidence d’Emmanuel Macron et qui va marquer durablement et profondément notre pays, j’avais été frappé par le décalage entre la perception du pouvoir et la réalité du bouleversement. »
Mais bien sûr M.Bilger !
On échappe de justesse aux « Gilets jaunes auxquels j’ai évidemment toujours cru et dont j’étais même un des premiers adhérents » ou un truc du genre.
Déjà, c’est plus ces « sales cul-terreux factieux qui se font appeler Gilets jaunes prêts à renverser not’ bon Roy Manu »… Bon évidemment, il ne l’a jamais dit comme ça, mais quand on lisait ses billets sur le sujet des GJ il y a un an, c’était tellement sous-entendu qu’on en devenait sourd.
Maintenant c’est : « La révolte des Gilets jaunes » !
« Oh p*te borgne ! » Il a vu la vierge M. Bilger ou quoi !?! Qu’est-ce qui lui arrive ! Il va mal ? La fin est proche et il veut absoudre tous ses péchés ou une c*nnerie dans le genre ou quoi ? C’est louche.
En tout cas, ça a plus de gueule ! Ça fait presque historique. « La révolte des Gilets Jaunes » !
Il n’y a plus qu’à appeler Luc Besson il va faire un film avec ce titre et une racaille de banlieue sans talent pour faire le héros.
Genre « Les Chtis n’enfants du futur » (non, pas ceux du Nord, eux ils seront morts depuis longtemps par trop de consanguinité évidemment…Rhoo ça va ! on peut pas tout le temps faire de sales blagues antisémites ou sexistes non plus ! Il faut varier de temps en temps sinon on s’ennuie) en entendront parler dans des siècles et des siècles sur leur tablettes d’Histoire, il n’y aura plus de livres parce que l’Histoire, c’est fasciste au fond… évidemment.
On se croirait dans une réalité alternative. Genre 1984.
Moi surtout, mais c’est souvent. La preuve.
Bref, Monsieur Bilger qui vient dire maintenant que les GJ, c’était pas si mal finalement, c’est du dernier comique après ce qu’il leur a mis dans la g…
Sacré M.B., je suis sûr que comme tous ses amis bobos médiacrates, il dira un jour que le RN, c’est pas si mal finalement.
Pas besoin de ressortir Dutronc à son sujet, je l’ai assez faite celle-là.
« Le plus troublant est que le président a beau s’acharner – avec une bonne volonté presque scolaire qui doit revêtir un tour humiliant pour son esprit – à faire valoir à la fois ses regrets et son envie frénétique de continuer à réformer, rien dans le pays profond ne change. Bien au contraire. »
Donc, on continue dans le « commentaire de texte » ou « résumé ». Je sais plus comment ça s’appelle, ça fait trop longtemps que je ne suis pas allé à l’école et je n’y suis pas allé assez longtemps.
« le président s’acharne avec une volonté presque scolaire… »
– Donc, les enfants, là nous allons décortiquer ce « magnifique » paragraphe de M. Bilger.
– Euh, Monsieur, c’est quoi un « paragrafe » ?
– Euh, non, laisse tomber, je vous le dirai plus tard, là on n’a pas le temps.
– Donc les enfants, que peut-on dire de la première phrase de ce paragraphe : « Le plus troublant est que le président a beau s’acharner » ?
– Euh, le président voit mal et il a un beau cheval ?
– Moi JE sais Monsieur, c’est BRIZZZITTE ! »
– Bon, laissons tomber le commentaire de texte. On va pas s’en sortir. On va faire de la géographie. C’est quoi la capitale de la France ?
– Le PSG !
– Meux non boloss, c’est l’OM !…
Ah ouais, »une volonté presque scolaire », c’est pas mal.
On sait pas ce que ça veut dire mais ça fait bien à l’écrit.
On peut continuer:
« avec une bonne volonté presque scolaire qui doit revêtir un tour humiliant pour son esprit »
Donc le côté scolaire serait humiliant pour l’esprit de Manu ?
Les profs seront contents de savoir que le supposé côté scolaire, selon M. Bilger dont l’avis vaut ce qu’il vaut, de « Manu », « l’humilie ».
Je crois vraiment que M. Bilger fait ce qu’on appelle en psycho, une projection, qui est pour résumer, voir ce qu’on a envie de voir ou se raconter des histoires.
A moins que M. Bilger prouve par je ne sais quel propos venant directement du concerné que « Manu » se sent humilié d’avoir à employer un côté scolaire, qui reste donc à démontrer, je ne vois absolument pas comment M.B. peut affirmer publiquement une chose pareille.
Débat CNews Eric Zemmour / Pascal Boniface
Boniface en slip face à Zemmour !
Boniface l’idéologue, l’expert, le spécialiste de l’international n’a pas tenu dix minutes face à la lucidité, au réalisme et à la culture de Zemmour.
Par ailleurs, ça fait du bien de voir un socialiste tendance mélenchon-islamo-compatible se faire démasquer.
Première partie de cette émission rafraîchissante comme d’habitude avec la reine Kelly !
Cordialement.
Ce qui est bien (drôle, intéressant d’un point de vue littéraire) avec les textes de M. Bilger, c’est qu’il pense tellement plus à la forme qu’au fond qu’on peut faire un décorticage de ses phrases et arriver à des longueurs exponentielles si on a envie de s’amuser.
Par exemple, je peux continuer la même phrase que je viens de commenter sur l' »envie frénétique ».
C’est encore un sacré truc bilgérien.
Reprenons donc le paragraphe pour replacer l’expression dans son contexte, ce qui est toujours le mieux.
« Le plus troublant est que le président a beau s’acharner – avec une bonne volonté presque scolaire qui doit revêtir un tour humiliant pour son esprit – à faire valoir à la fois ses regrets et son envie frénétique de continuer à réformer, rien dans le pays profond ne change. Bien au contraire. »
« …son envie frénétique de continuer à réformer »
Donc, moi qui suis crétin comme tout le monde, je prends la définition de frénétique pour voir.
« Violent, ardent et exaltant. Qui est poussé jusqu’à une extrême exaltation, qui se livre avec passion et fougue. Façon déchaînée et parfois irraisonnée d’agir en se laissant dominer par ses émotions.
Synonymes : passionné, violent, fougueux, déchaîné, agité »
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/frenetique/
Pour résumer, le gars Manu serait cintré dans son envie de « réformer. »
Donc, t’imagines les réunions ?
« Monsieur le président qu’est-ce qu’on fait ? »
« Mais nom de dieu, RÉFORMEZ ! »
« Euh, réformer quoi Monsieur le Président ? »
« Mais p*tain j’en sais rien ! RÉFORMEZ ! C’est tout ! »
C’est ça un « réformateur frénétique ».
C’est un peu comme un alcoolo mais avec une autre drogue : la Réforme.
Y’en a que ça fait planer grave. Chacun son truc.
Bon j’arrête, parce que c’est sans fin.
@ Lucky Look
« Comment faire pour sortir de ce guêpier alors qu’ils nous refusent même le RIC ? »
C’est vrai qu’un petit peu de réelle démocratisation ne ferait pas de mal. Même si je pense qu’un RIC régional permettant de contester ou contraindre les exécutifs régionaux serait plus progressif et constructif qu’un RIC national. Cela permettrait au Français de comprendre un peu mieux la nature de l’exercice avant de plonger dans le grand bain.
@ Exilé
« Sans refaire l’histoire du système absurde de retraite français en remontant au CNR, reconnaissons tout de même qu’en matière de démagogie, c’est bien M. Mitterrand qui détient le pompon… »
Savez-vous ce que propose Marine Le Pen et Mélenchon en matière de retraite ? De revenir au 60 ans (âge de départ) de votre ami Mitterrand !
Hier soir, sur CNews, Eric Zemmour face au collabo islamiste Pascal Boniface.
P. Boniface défendait la « maman » voilée de noir qui avait provoqué face aux caméras (c’est mieux) après le massacre à la Préfecture de Police de Paris.
Pour défendre l’islamisme, les pro-islamistes utilisent à tour de bras ce terme « maman »… Alors que cette militante (terme exact la concernant) n’était absolument pas là par hasard !
Mohamed Louizi dénonce sans arrêt ce procédé mais les socialos et les gauchistes pro-islamistes continuent de se prosterner devant les Frères musulmans salafistes et autres fanatiques de l’islam tout aussi féroces.
« Taqqiya, un procédé connu qui n’opère efficacement que lorsqu’il est soutenu par un deuxième procédé redoutable : al-Madhlomiyyah, la victimisation. Après chaque attentat islamiste, une affaire de voile éclate ! L’art de gagner sur tous les tableaux par l’inversion accusatoire. » M. Louizi
@ Giuseppe
« Il a été élu Président, comme d’autres avant lui, d’un ancien monde, il en a fait un aussi tout ancien, sans imagination, recrutant les pires que l’on puisse imaginer de Benalla à… un Delevoye engraissé de mandats
Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es.
Nous avons évoqué ici il y a quelques mois l’exposé de Juan Branco « Crépuscule » ayant mis au grand jour les ramifications des réseaux d’argent, d’influence et de pouvoir ayant permis de fait l’élection de M. Macron avant même le jour du scrutin, devenu alors une simple formalité.
Mais la liste des gens dont il a choisi de s’entourer une fois élu est également parlante :
https://www.valeursactuelles.com/politique/ces-macons-qui-nous-gouvernent-86025
Nous pouvons tout de même nous demander si tous ces cercles de pouvoir parallèle sont réellement compatibles avec un système politique à prétention démocratique…
Le ministre des Mandats et des Retraites est parti.
Je suis tombé par hasard sur cette émission bavarde, vide, celle des GG: l’affaire Delevoye.
Ils parlent, parlent, parlent… En fait de tout, mais rien d’essentiel, des « batouilles » du débat, du vent sans savoir, sans cohérence, ils parlent, parlent, parlent… Bref j’ai coupé, m’éloignant de ces « taouailles » de l’info pour aller chercher un déroulé précis et argumenté de la chute du ministre de ses mandats.
Pour ceux qui auront la volonté de suivre et de comprendre… Sans compter la petite phrase qui dit tout aussi. Il aurait dû déclarer 5 années de revenus et pas seulement 2, mais là les montants obèses perçus auraient fait bondir tous les gueux qui grondent dans la rue.
Imaginez 5 ans à 60 000€ pour un think tank où devaient fuser de géniales idées, la preuve ! tout le monde est vent debout, enfin presque, mais le flou attise le courroux.
Pour aller au plus près et verser quelques larmes de crocodile:
https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/161219/l-insoutenable-legerete-de-la-deontologie-selon-jean-paul-delevoye
Les anciens fascistes, comme les nouveaux sont de gauche, Hitler était de gauche (national-socialiste, il ratissait large), Staline était de gauche, Pol Pot était de gauche, Mao était de gauche, El Duce était de gauche, Castro était de gauche…
Ou comment récupérer des voix sans état d’âme…
Casseroles et démissions, c’est certain, nous avons des premiers de cordée !
https://www.bvoltaire.fr/valerie-boyer-si-on-fait-le-compte-des-ministres-qui-ont-du-partir-parce-quils-avaient-des-casseroles/
Bien des choses apparaissent par gros temps.
Il est bon de se sentir soutenu dans une appréciation désastreuse de l’Islam, adepte d’Hitler, et dans un parallèle saisissant, de Mélenchon, mais aussi de Macron, farouches défenseurs de l’Islam. De là viendra sans doute le drame, mais il faudrait en convaincre le peuple et c’est le travail lent de sape de l’administration socialiste de notre pays de s’y opposer en imposant une bonne pensée, pénalement encadrée.
On peut penser comme ça, mais alors, on croit au complot, au moins tacite, est-ce bien raisonnable ?
Quelques signes dénotent une méfiance envers l’Islam : le sort de l’Algérie, humainement indifférent, c’est notre ennemie, mais qui force nos savants administrateurs dirigeants à se demander si, dans l’adoration, ils ne vont pas trop loin et ne se rendent pas ridicules, voire meurtriers.
M.Delevoye regrettait la perte de confiance dans la parole publique, mais qui a entendu de Gaulle clamer les bras en V : « Je vous ai compris » a définitivement chassé la confiance de son esprit.
Ce ne sont pas des crapules qui nous gouvernent, car ceux-là, on peut toujours les gifler, ce sont des fonctionnaires endoctrinés. Un pas de plus à gauche et ce serait la Stasi. Ce pas n’est pas franchi, mais il n’est pas si raisonnable de se féliciter de la mansuétude de la police qui ne tire que des balles en latex. Notre peuple est encore mesuré, malgré les crises de goutte des communistes en puissance et répugne à verser le sang, la police aussi, mais les bases vacillent.
En revanche, il est vrai que la fâcheuse tendance à montrer du doigt l’aisance comme une tare, part d’un sentiment quasi dictatorial. Tout à l’Etat fonctionnaire, lui seul est à même de décider qui doit être rétribué mais, atteint d’amblyopie il laisser oeuvrer un haut dignitaire, compétent de surcroît, sans voir qu’il méconnaît les règles faites pour lui et ses semblables. Attitude de caste.
Par ailleurs, l’Europe est aussi empreinte d’une euphorie de l’instantané qui érode petit à petit sa position relative dans le monde économique, l’Allemagne tend les bras à une immigration choisie, renouvelant ainsi sa dramatique erreur récente et s’obstine dans une logique de croissance indéfinie. La France excommunie tous ceux qui pestent contre l’immigration, ostracise ceux qui osent dire que la destruction par les éoliennes est supérieure au bénéfice qu’on peut en tirer et n’arrive pas à remettre ses nationaux au travail, cherche à éviter la cessation de paiement et cajole encore les forces idéologiques qui sont en train de la dévorer tout cru, sous le regard réjoui d’organisations syndicales qui confondent le sort de la Nation avec le jeu de la marelle.
A ce compte, le jeu de la vérité, son exigence, est un leurre, elle a tendance à se faire diverse, mouvante, insaisissable. Le refus du relativisme marque le retour de cette exigence utopique. Penseriez-vous votre bonheur de la même façon si vous rentriez chez vous, les pieds noyés de la boue me..euse des rues et si vous habitiez rue de la m.r.asse, comme il en existe ? Relisez G. Lenotre.
Quand Pythagore, avec une simple corde, a dressé le début des règles de l’harmonie, il l’a vu de ses yeux et fait de ses doigts, ce que reprendra 2 500 ans plus tard Descartes dans le Discours, une main sur la raison l’autre sur sa grande épée.
En noyant les arguments dans des chiffres de statistiques détournées, façonnées, caviardées, truquées, incomplètes, orientées, on prive les hommes de leur vérité du bout des doigts et de la pointe du regard, comme le vieil ouvrier regrettait la naissance des érodeuses électroniques, lui qui avait le micron au bout des doigts. C’est une comparaison pas un argument de fond.
Je relisais le discours d’Ajax, dans Sophocle, qui peut encore dire, dans son agonie : « Vous direz aux messagers du sort funeste que je suis SAUF. »
Le populisme opportuniste conduit à bien des reniements.
J-M Le Pen proposait le retour à 65 ans pour l’âge de départ à la retraite lors de la campagne présidentielle de 2007. Sans doute une des raisons pour laquelle elle l’a viré du parti.
Comment voulez-vous espérer être élu avec ce genre de proposition impopulaire qui, soit dit en passant, est celle des autres pays de l’U.E.
Peut-être faudrait-il redonner au travail ses vraies valeurs : épanouissement intellectuel, sens des responsabilités, volonté de ne pas vivre aux crochets des aides sociales diverses, et non pas considérer le travail comme une malédiction.
@ Giuseppe 17 décembre 10:37
Coup de pot pour un autre ancien compagnon de route de Manu durant sa campagne, son ami Jean-Paul (Grand Orient de France comme lui ;)) avait également, avec cette légèreté blâmable connu de tous fraudeurs, « omis » de déclarer également, tel un Balkany tellement aimé, ses revenus en sa qualité de président du Conseil économique, social et environnemental du 16 octobre 2010 au 1er décembre 2015. C’est ballot !
« Emmanuel Macron n’a décidément pas de chance avec ses vieux compagnons de route !
Après Richard Ferrand, qui a dû quitter le gouvernement à peine nommé (affaire des Mutuelles de Bretagne) ; François Bayrou, qui l’a suivi quelques jours plus tard (affaire des assistants parlementaires du MoDem) ; Gérard Collomb, qui a claqué la porte du ministère de l’Intérieur sans crier gare au bout de 17 mois (pour préserver son mariage et ses chances de reconquête de Lyon)… Jean-Paul Delevoye, 72 ans, qu’Emmanuel Macron avait enrôlé en 2016, quitte à son tour le navire » (l’Opinion)
En même temps, comme dit Manu, il a tout le soutien de Manu et de son gouvernement. Ouf !
Balkany ne doit plus décolérer de n’avoir pas rejoint Manu en 2016.
Moralité : en politique la fidélité ne paye pas.
Nous verrons plus tard si le monde de la finance est plus solidaire.
Adéo Giuseppe
Les Français, ils voulaient bien être gouvernés par un freluquet et sa maman en fermant les yeux sur le pet au casque que cela impliquait, ils se seraient avalé la mise au pas du Général de Villiers, mais pas Benalla, ni Ferrand.
Dès lors, les Gilets jaunes étaient inéluctables.
Sur Delevoye, ils ne savent pas que le bénévolat n’exclut pas les indemnités de fonction. L’immense majorité des grands élus accordent leur présence bénévole et honorifique dans une multitude d’entreprises ou associations, MOYENNANT une « petite » indemnité de fonction.
S’ils connaissaient le montant de ces cumuls avec les fonctions rémunérées, ils voudraient tous les pendre.
« On rétorquait qu’il convenait de comparer, que la France était douce et miséricordieuse, qu’elle accueillait, soignait, éduquait et protégeait » (PB)
Bon, ça, ce serait plutôt le côté image d’Épinal.
En pratique :
« France de ton malheur tu es cause en partie
Je t’en ai par mes vers mille fois avertie
Tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es en danger
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils appartiennent. »
(Pierre de Ronsard)
La réforme par point des retraites à la Macron.
Je suis contre.
Au-delà de l’amateurisme et de l’incompétence des équipes gouvernementales chargées de nous la faire comprendre et… avaler, il faut se souvenir que le projet initial était fondé – dixit Macron – sur la justice sociale.
Nous en sommes loin..
Les privés vont, une fois de plus, faire les frais d’une fausse réforme dont l’objectif fondamental caché mais qui commence à se découvrir, est la diminution des dépenses sociales liées aux retraites. Et accessoirement la mainmise de Bercy sur la valeur du point qui permettra de manipuler les masses financières et également de mettre la main sur le magot des régimes généraux des privés estimé à €170 milliards.
Plus de 90 % des privés seront perdants puisque le calcul se fera sur la totalité de la vie professionnelle. Par ailleurs l’augmentation des retraites des femmes et des agriculteurs jouera peu compte tenu des paramètres qui seront imposés pour y avoir droit.
Dans un autre domaine, les cadres pourront remercier Macron (dont ils sont parmi les ardents soutiens) d’avoir à financer, à partir d’un certain salaire, le régime général mais pas leur propre retraite. Toujours cette manie redistributrice des gens de gauche.
Par contre, les inégalités entre privés et fonctionnaires vont largement perdurer pendant… des dizaines d’années, puisque le gouvernement commence à céder catégorie par catégorie sur presque tout en créant des niches spécifiques avec le vocabulaire adéquat : pénibilité, repos, travail de nuit, insalubrité, etc.
Les guêpiers sont nombreux pour ce gouvernement : celui des enseignants n’est pas le moindre. Avec le principe foireux inventé par un débile : les augmenter pour leur permettre de ne pas perdre le montant de leur retraite. Qui va financer ces dizaines de milliards d’euros ? Le contribuable bien sûr ! J’estime déjà que les enseignants sont correctement payés eu égard au peu d’heures mensuelles répertoriées, aux quatre mois et demi de vacances, aux innombrables privilèges, etc.
Mettre le pays à feu économiquement pour un tel montage !
Alors qu’il suffisait d’examiner le dernier rapport du COR pour se rendre compte que le déficit prévu de 7 milliards en 2025 pouvait être anticipé sans problème en actionnant les leviers à disposition : augmentation légère des cotisations, léger recul programmé du départ à la retraite…
Dans ce cas de conservation de régime par répartition, pour les régimes spéciaux il pouvait être prévu et discuté – comme cela s’est déjà pratiqué – une convergence des systèmes sur dix à douze ans.
On pourrait aligner les arguments mais à quoi bon. Le grand principe des technocrates : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Et surtout cacher ainsi les vraies raisons de la réforme (sic).
Cordialement
—————————————————-
@ Marc GHINSBERG 17 décembre 2019 00:16
Un peu d’honnêteté ne nuit jamais au débat : le RN propose l’âge de la retraite à 60 ans mais… avec 40 annuités de cotisations. Ce n’est pas la même chose.
Sans doute est-ce irréaliste mais il importe d’être précis et non caricatural.
Cordialement.
Pourquoi cette rumeur des citoyens français ?
Eléments de réponse.
Joyeux Noël :
Le sapin de Noël de la ville de Digne-les-Bains a été tronçonné.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-sapin-de-noel-de-la-ville-de-dignes-les-bains-a-ete-tronconne-1576083144
Autre élément de réponse :
Paris – Deux jeunes filles poignardées par une conductrice après une violente altercation – Le pronostic vital de l’une d’elles engagé.
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-410737-paris-deux-jeunes-filles-poignardees-par-une-conductrice-apres-une-violente-altercation-le-pronostic-vital-de-l-une-d-elles-engage.html
Et chaque semaine, vous pourrez trouver et lire ce genre d’informations réjouissantes !
https://youtu.be/N0G4bQ6mNPA
Forcément !
https://goopics.net/i/qy9Kn
Ceux qui font l’info :
https://goopics.net/i/gr4RJ
La vie, les pôôôvres :
https://goopics.net/i/kQOLe
L’affaire Delevoye :
Article 23 de notre belle Constitution :
« Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle.
Une loi organique fixe les conditions dans lesquelles il est pourvu au remplacement des
titulaires de tels mandats, fonctions ou emplois.
Le remplacement des membres du Parlement a lieu conformément aux dispositions de
l’article 25. »
Je ne suis pas juriste mais même gratos il n’avait rien à fiche nulle part !
Quelle est la sanction pour infraction à la Constitution ?
Là je ne parle pas d’éthique ni de morale.
J’ai été agacé par Vanessa Schneider, qui bien sûr rappelait que les corrompus sont une minorité pour les Endormis des médias, dont elle, ce qui aurait dû être relevé est que les contrôles sont à des années-lumière des enjeux, combien par an ramenés au nombre d’élus, combien ?
Les repris de justice sont peu nombreux car les contrôles sont inexistants, il suffit de voir à l’Assemblée combien passent à la radiographie chaque année. Combien ici aussi ?
N’existe-t-il pas surtout un décalage entre la situation objective du pays et la perception que beaucoup de citoyens en ont, soit au travers de leur propre ressenti, soit au travers du discours que certains veulent qu’ils entendent ?
Bien sûr que tout est loin d’être parfait en France mais pouvons-nous nous dispenser d’envisager toute remise en cause, refuser de négocier quelque projet de réforme que ce soit, si nous avons le souci de préserver notre système social et de préparer l’avenir ?
Les Français doivent avoir conscience du coût de ce qu’ils exigent de l’Etat et des conséquences qui en découlent, avec notamment des déficits récurrents, un endettement excessif et en retour des impôts forcément pénalisants.
Ils sont bien gentils ceux qui nous font la leçon en nous expliquant qu’en politique tout ne peut se ramener à un simple bilan comptable mais la réalité financière malheureusement se rappelle toujours, à un moment ou à un autre, à notre souvenir et de manière implacable.
Le pays vit depuis longtemps au-delà de ses moyens et une telle situation ne peut perdurer. S’il veut que la France maintienne son rang, le citoyen français ne pourra s’offrir le luxe de faire systématiquement l’impasse sur quelque réforme que ce soit, se battre contre vents et marées pour maintenir des acquis qui ne sont plus en adéquation avec un contexte nouveau, se bercer de l’illusion qu’il pourra indéfiniment profiter des largesses financières d’un Etat-providence qu’en tant que contribuable, il ne pourra plus assumer.
@ boureau
« Alors qu’il suffisait d’examiner le dernier rapport du COR pour se rendre compte que le déficit prévu de 7 milliards en 2025 pouvait être anticipé sans problème en actionnant les leviers à disposition : augmentation légère des cotisations, léger recul programmé du départ à la retraite… »
Ce sujet épineux tombe à point nommé pour éviter de parler d’autres sujets qui fâchent. Rien ne tombe au hasard !
Ils continuent de nous prendre pour des imbéciles (euphémisme) et c’est cela qui est intolérable, à la longue…
Réjouissons-nous, tout ne va pas mal pour tout le monde. D’abord pour M. de Rugy, que j’imagine soulagé du départ spontané ou non du haut-cumulard Delevoye. Il eut en effet été difficile de faire admettre que si une caisse de champagne et quelques homards pouvaient mener à l’infamie, il n’en allait pas de même pour le cas du second.
Qui d’ailleurs va probablement voir s’ajouter une retraite, sans doute non réformée, à la montagne de fric qu’il thésaurise mois après mois. Ce qui en faisait, bien évidement, the right man at the right place pour contracter la retraite des autres ou les obliger à allonger leur carrière. Le tout, sans demander l’avis du patronat, qui lui multiplie les suspicions de… burn-out auprès de ses employés, une fois la quarantaine atteinte. Quand les ressources humaines convoquent un employé quinquagénaire pour lui parler de loisirs, de voyages, le mettant en garde contre « l’année de trop », voilà qui ne préfigure pas d’une volonté patronale inflexible de s’entourer de collaborateurs mi-chauves ou grisonnants. Mais bon, de cela, le gouvernement Macron, le plus évanescent qu’on ait jamais vu, s’en tape avec une énergie difficilement mesurable…
@ boureau | 17 décembre 2019 à 13:30
« …le RN propose l’âge de la retraite à 60 ans mais… avec 40 annuités de cotisations. Ce n’est pas la même chose.
Sans doute est-ce irréaliste mais il importe d’être précis et non caricatural. »
Quand on sait qu’aujourd’hui nombre de jeunes gens entrent dans la vie active à 24 ans voire plus tard (études longues obligent), les quarante années de cotisation les conduiront inéluctablement à prendre leur retraite à 64 ans, soit l’âge pivot proposé par le gouvernement.
Sa solution n’est valable que pour les travailleurs dits manuels qui commencent à travailler avant 20 ans.
La proposition de MLP est pipée au départ et donc pas du tout crédible.
@ Sophie | 17 décembre 2019 à 13:38
« Et chaque semaine, vous pourrez trouver et lire ce genre d’informations réjouissantes ! »
On ne pourra pas savoir qui est cette conductrice, son visage était masqué par un voile, attention je n’ai pas dit « voile islamique », ne schématisons pas, ne discriminons pas, pas d’incitation à la haine raciale, houlala les statistiques eth-niques sa mère sont interdites ainsi que celles comptabilisant les coups de couteau, interdites !
Vous pouvez encore pour le moment parler de « Suédois » !
90 % de Suédois parmi la population carcérale.
90 % de Suédois dans les postes de police.
90 % de Suédois relâchés par la justice complice collabo.
90 % de Suédois sont équipés de couteaux.
Vous dites : chaque semaine ? Erreur c’est tous les jours que 90 % de nos Suédois nous offrent ce genre d’informations réjouissantes.
@ Lucky look | 16 décembre 2019 à 18:12
« Mamadou & Mohamed valent mieux qu’eux ! »
Il a le look coco !
Même qu’au Mali et en Algérie, monzami, c’est Byzance par rapport à la France !!!!!
« Il n’y a pas une personne qui, ces derniers jours et encore ce dimanche 15 décembre, n’ait pas exprimé devant moi, dans la familiarité ou la vitupération, moins une opposition politique qu’une sorte d’exaspération face à la posture d’un gouvernement mettant à mal le destin professionnel de ceux qui font marcher la France : policiers, personnel hospitalier, médecins, instituteurs, professeurs, agriculteurs, pompiers et autres métiers dont l’angoisse pour l’avenir – notamment dans l’Education nationale – est au comble à cause d’une retraite qui va diminuer. » (PB).
Gégé et sa maison de retraite ne semblent pas concernés par ce qui se passe chez les petits, les besogneux, les miséreux, ils vivent dans un luxe inouï, quand donc va-t-on réformer cette assemblée ? Le montant est petit en pourcentage mais démentiel en part de chacun en euros, et sur leur retraite pas-touche, en plus !
C’est désespérant.
Les citoyens ne supporteront pas longtemps ces privilèges d’un autre temps, gavés comme des oies, il est impensable qu’ils puissent continuer à vivre sur un tel pied, alors que la nation s’apprête à se serrer la ceinture, cela ne peut continuer et cela ne va pas continuer, « Sous la France officielle… » la colère gronde, gronde, gronde…
https://www.capital.fr/economie-politique/les-frais-de-representation-de-gerard-larcher-au-plus-haut-depuis-cinq-ans-1357855
Byzance et pays de cocagne, le Sénat sur un nuage loin des difficultés du petit peuple. 9 000 000 de pauvres et eux, et eux, et eux…
@ Michel Deluré
« Le pays vit depuis longtemps au-delà de ses moyens et une telle situation ne peut perdurer. »
Dans le principe, vous avez raison.
Les ménages confrontés à des difficultés financières sont obligés de réduire la voilure et de cesser de tenir table ouverte.
C’est pourtant ce que fait la France chez qui c’est « open bar » :
« Dans un rapport annuel, la Cour des comptes déplore que “le rééquilibrage des comptes reste lent”. Parmi les axes d’amélioration, l’institution suggère d’opérer un meilleur contrôle des pensions de retraite versées à l’étranger afin d’éviter les fraudes. Car il arrive que l’argent soit tout simplement versé à des assurés… morts. L’enjeu n’est pas anecdotique : en 2015, 6,5 milliards d’euros ont été envoyés hors des frontières françaises, soit 2,2 % du total des dépenses de retraite. »
https://www.capital.fr/votre-retraite/quand-les-morts-touchent-des-pensions-de-retraite-de-la-secu-1245302
Il sera difficile d’exiger seulement des sacrifices de la part des Français sans avoir fait au préalable un ménage drastique du côté des centenaires étrangers dont plusieurs vont tranquillement mais sûrement vers leurs 120 ans…
@ boureau
40 annuités pour le RN vous avez raison, et pour LFI ?
Même dans la démagogie il y a des hiérarchies !
Je n’aime pas ce gouvernement (euphémisme) mais je lui donne raison sur la réforme des retraites à condition de faire taire les syndicats gauchistes qui croulent sous les privilèges et qui nous empoisonnent la vie avec leur pouvoir de nuisance.
Une deuxième condition est de faire le même nettoyage salutaire parmi nos « élites », l’exemple devant toujours venir d’en haut, n’est-ce pas !
E. Macron qui adore privatiser, qu’attend-il donc ?
On devrait privatiser dare-dare la SNCF et la RATP par exemple. Enfin, de vraies économies dans le budget de l’Etat et terminé le pouvoir de nuisance de ces deux instances nauséabondes car pro-islamistes (de nombreux employés sont musulmans, cela les amuse finalement de saboter les fêtes de Noël).
Nous les finançons pour qu’ils nous empoisonnent la vie régulièrement. C’est un comble.
@ Sophie | 17 décembre 2019 à 13:38
En complément :
« Placée en garde à vue avec sa fille, elle aurait été contrôlée positive à l’opium. Ses deux victimes auraient elles été contrôlées positives à la cocaïne et au cannabis. »
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/paris-une-automobiliste-poignarde-deux-jeunes-filles-sur-la-voie-publique-20191216
Ouf ! Pas d’hommes en cause… Avant, dans l’ancien temps, c’était bien avant Me too !!
https://www.youtube.com/watch?v=tv2x90zGxr0
https://www.youtube.com/watch?v=cRQfgLu3Ud8
https://www.youtube.com/watch?v=L0wkH4zL7z8
Qui a choisi le mois de décembre pour tenter de régler l’immense problème des retraites ? Quel remarquable stratège que ce président si intelligent et qui sait si bien s’entourer !
Il ne pouvait ignorer le pouvoir de nuisance de la CGT laquelle est une énorme entreprise de sabotage de l’économie française depuis toujours. Et il confie ce dossier techniquement très complexe à JPD sans vérifier qu’il pouvait le mener jusqu’au bout. Pétaudière !
La France déjà très abîmée par 52 samedis de « Gilets jaunes » est maintenant paralysée par les privilégiés de la RATP, SNCF etc. qui ne défendent que leurs zazas (les z’avantages z’acquis). Des milliers de faillites dans tous les secteurs, des licenciements en masse, un tourisme qui va s’effondrer sont dès maintenant prévisibles à court terme. Des nerfs à vif qui peuvent tourner à l’affrontement sanguinaire qui n’épargnera personne.
Face à la CGT, on a le GCT, le Grand Chef Toquard.
Joyeux Noël quand même…
@ Achille 17 décembre 2019 15:31
« Quand on sait qu’aujourd’hui nombre de jeunes gens entrent dans la vie active à 24 ans… »
Vous avez une vision très parcellaire du monde du travail.
Toute une partie de la jeunesse entre en apprentissage à 16 et 18 ans et dans le monde du travail deux à trois ans après pour la plupart.
Il n’y a pas que des bacs + 4, + 6 ou +++ dans notre beau pays. On l’oublie souvent dans certains milieux.
Par ailleurs, mais les propos du gouvernement sont tellement vagues qu’il faut être prudent, il y a actuellement sur le marché du travail des millions de personnes qui ont commencé à travailler avant vingt ans ou aux environs de vingt ans et qui devront – peut-être – cotiser bien plus de 44 ans pour arriver à prendre leur retraite à 64 ans.
Attendons les simulateurs du gouvernement qui auraient dû être en place depuis longtemps.
Cordialement.
@ boureau | 17 décembre 2019 à 13:30
Je vous rejoins dans votre analyse.
J’ai poursuivi une discussion semblable à la vôtre avec Achille à la suite du billet « Delevoye de garage, non ? ».
Quant au contenu de la réforme, je l’ai invité à écouter l’intervention sur Radio Classique ce matin de monsieur François Hommeril, président de la Confédération générale des Cadres, qui précise les raisons de son opposition à cette réforme telle qu’elle est conçue. L’entretien est de courte durée et peut être réécouté ici :
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/la-matinale-economique/l-invite-de-l-economie/#livePlayer
Il m’a paru que l’argumentaire de monsieur Hommeril est très solide, notamment quand il dénonce le fait que les cadres sont ceux qui perdront le plus dans cette réforme, du fait en particulier que la pension de retraite par point minimise les effets de la progression de carrière.
Achille m’a répondu en s’appuyant sur la disparition nécessaire des régimes spéciaux en raison de leur injustice. Je l’ai invité à lire le billet de Descartes sur son blog à ce sujet (http://descartes-blog.fr/2019/12/12/pourquoi-il-faut-garder-les-regimes-speciaux/). L’argumentaire quant à leur maintien est solide.
Je rejoins votre analyse sur la convergence préalable des régimes spéciaux avant toute suppression au profit d’un calcul par points adapté. D’autant plus que le traitement des cas particuliers comme les policiers, les militaires et autres métiers exigeant la prise en compte de leur « pénibilité » ne reviendra pas à autre chose qu’à recréer sous une autre forme autant de régimes spécifiques, donc spéciaux.
Ce matin aussi, l’invité de la matinale de Radio Classique était monsieur Gilles Legendre. On a encore là la même novlangue commune à l’ensemble de la classe politique qui nous gouverne :
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/linvite-de-guillaume-durand/#livePlayer
Ce qui me surprendra toujours est la superficialité et la banalité des arguments qui relèvent plus de la communication gouvernementale pour gogos que d’exposés reposant techniquement sur des éléments irréfutables.
J’ai lu quelque part (peut-être dans le Palmipède) que le Conseil d’orientation des retraites avait adressé au Premier ministre un premier rapport analysant la situation jusqu’en 2035, déficitaire jusqu’en 2030 mais avec une amélioration attendue dès après 2030 du fait même de la disparition des classes du « baby boom ». Mais le Premier ministre a demandé que le rapport soit repris pour ne porter que sur la période jusqu’à 2030, pour permettre de dresser un tableau plus sombre de la situation et sous-tendre son argumentaire justifiant et la généralisation de la retraite par points et la disparition programmée des régimes spéciaux…
SUPER ! ma belle-mère ne va pas pouvoir venir chez nous à Noël.
Merci la SNCF !
La rumeur du peuple…
Le peuple gronde, mais comme Versailles – pardon, l’Élysée – fait la sourde oreille et n’a manifestement rien compris à la révolte des Gilets jaunes déclenchée par une cascade de taxes, il risque de montrer les dents face à la dernière lubie de dame Bergé qui remet sur le tapis « l’universalité » de la redevance TV, sous le prétexte que l’audiovisuel serait un « service public », ce qui n’a rien d’évident et est même plus que contestable.
Service public de la propagande, oui !
Cette personne a-t-elle seulement pensé que tout le monde ne regarde pas la télévision et la fuit parfois même comme la peste ?
Alors au nom de quoi et de quel droit faire de la vente forcée, ce qui est normalement un délit ?
Bientôt, ces gens-là créeront un service public de la c… pardon, bêtise, et tout le monde sera obligé de payer une redevance pour entretenir les milliers de fonctionnaires qui le feront tourner, entre deux grèves bien entendu, pendant lesquelles le peuple aura au moins un peu de répit…
Quand on pose la question à Gérard Larcher à propos des retraites du Sénat qui devraient rentrer dans le rang, au vu des pensions accordées, sa réponse est on ne peut plus claire :
https://goopics.net/i/pW9eq
Le régime amincissant c’est pour les autres, il paraît que la longueur des ceintures permet d’absorber encore plus d’embonpoint.
LR dont Bruno Retailleau a légèrement infléchi sa position depuis le départ de Fillon, il pencherait désormais vers un peu moins de frugalité et beaucoup plus d’excuses pour retarder la révision du menu… La cuisine est tellement bonne.
Ce n’est pas avec ces positions que LR va se refaire, ils sont morts politiquement, dans le fond ce sont des « beefsteakistes », le sort d’un pays se résume à leur assiette.
Ils n’ont vraiment rien compris à l’état d’esprit du pays, dans le fond ils s’en fichent un peu, les retraites pour eux c’est de l’acquis et du soyeux, les autres ma foi et la solidarité, c’est si loin ; pardon, « équité » c’est le dernier mot à la mode, Riss en donne une bonne définition dans Charlie.
Mais Bruno et Gégé ne lisent plus depuis longtemps Charlie, la sauce du plat risque de tourner, et eux d’attraper une belle colique, comme on les comprend.
Allez, un « spécial clin d’oeil » à Sophie, sylvain, Xavier Nebout et bien d’autres
https://www.lejsl.com/france-monde/2019/12/17/emmanuel-macron-emmene-le-chanteur-vegedream-avec-lui-en-cote-d-ivoire
(article identique dans toute la PQR, qui devient de plus en plus proche des deux premières lettres de son sigle si bien choisi)
Question complémentaire, le Président Macron a-t-il emmené dans ses valises les chanteurs « locaux » lors de ses pérégrinations en France métropolitaine, ne serait-ce que pour amadouer les bonnets jaunes ??
😉
@ Robert 17 décembre 2019 10:02
Les deux interventions que vous citez sont pertinentes et notamment la longue étude de Descartes. On peut ne pas être d’accord sur tous les développements. Mais j’acquiesce d’une façon générale.
Derrière toute cette comédie médiatique et ces jeux de rôles du pouvoir et des syndicats se profilent, dans le flou, les silhouettes des grandes compagnies d’assurances françaises et anglo-saxonnes. Les centaines de milliards d’euros annuels générés par nos systèmes de retraite les font saliver depuis des années. Ils ont trouvé en E. Macron le profil idéal pour s’emparer du pactole. Dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans peu importe, les quatre ou cinq grandes compagnies mondiales gèrent à vingt/trente ans (deux générations) !
N’essayez pas de convaincre Achille : il est plus macronien que Gilles Legendre.
On peut déjà écrire la fin de ce jeu de rôles :
Macron va céder quelques détails à la CFDT et à l’UNSA qui vont arrêter leur veto et dans les quinze jours de fin décembre, dans les couloirs, des réunions informelles entre la CGT, FO et des émissaires du gouvernement vont formaliser des accords secrets pour de substantiels aménagements bénéfiques dans la transformation de leurs régimes spéciaux. Accords qui vont peu à peu se découvrir en janvier pour faire atterrir (si je puis dire) en douceur le bouillonnement actuel. Méthode vieille comme la CGT qui en est une spécialiste.
Et les privés vont être cocus, comme le sont les retraités actuels qui sont spoliés de leurs économies par les taux actuels si bas des assurances-vie. A défaut de voir les sommes des assurances-vie partir vers la Bourse, les grandes compagnies ont trouvé un autre moyen de gagner de l’argent : ne pas distribuer d’intérêts. Car ne pas distribuer d’intérêts c’est déjà gagner beaucoup d’argent, pour les grands compagnies.
Les retraités, qui votent majoritairement Macron, sont assez sots pour ne pas se rendre compte qu’il est en train de les ruiner. Enfin, s’ils aiment ça ! Je ne reconnais plus ces générations d’après-guerre !
Cordialement.
En ces temps troublés, la consultation quotidienne du site Sytadin sur le trafic routier en Île-de-France est assez révélatrice.
On constate au quotidien la prise d’assaut des banlieusards pour venir travailler à Paris. Certes ce n’est pas nouveau, mais tout de même.
On peut se demander ce que fichent nos polytechniciens de l’Aménagement du territoire, fondé sous notre regretté régime de Vichy en 1943.
L’idée de construite les villes à la campagne ne les a jamais effleurés.
Malgré quelques superbes réussites, il a fallu qu’ils nous mettent le Mondial de l’auto et autres fanfreluches à la Porte de Vanves, ou autres attractions mondiales dans Paris.
Curieusement ce sont les communes communistes qui les premières ont ouvert leurs territoires aux grandes entreprises.
Generali, compagnie d’assurances italienne, s’est installée à Saint-Denis, Europ Assistance à Gennevilliers… mille emplois, etc.
Le terrain était vendu pour pas cher, mais la sinistre région typiquement communiste ressuscitait. Les retombées économiques étaient conséquentes. Commerces, restaurants, supermarchés, et donc création d’emplois locaux.
C’est en France qu’on aura assisté à la frénésie communiste pour « le grand capital qui opprime des classes populaires » !
Quand on traverse les ineptes champs de betteraves à 100 kilomètres de Paris, il y a de la place, on pense à Jean Bertin, inventeur de l’aérotrain, que l’on peut voir dans le film de Truffaut Fahrenheit 451. Les villes à la campagne c’est une solution, on peut tout de même demander à tous ces milliardaires qui viennent brasser des millions pour vendre leur produits de faire 100 kilomètres de plus. On le fait bien à Los Angeles pour trouver une boulangerie.
Débat CNews Eric Zemmour / Damien Abad (Président du groupe Les Républicains à l’Assemblée)
Damien Abad, si gentil, si « modéré », si bonne pâte, c’est le mouton qui va au supplice en chantant à la victoire !
Comme l’a montré Zemmour, Damien Abad a le bon profil d’élu local sans aucun doute honnête et consciencieux, mais LR aurait besoin de tueurs. Comme Jacob, il est sorti de l’Histoire.
Nous sommes dans une période tragique de l’Histoire. LR aurait besoin de loups, hélas, il n’a que des moutons, et les moutons n’ont jamais sauvé les troupeaux !
Au suivant.
Cordialement.
@ boureau | 17 décembre 2019 à 21:55
« N’essayez pas de convaincre Achille : il est plus macronien que Gilles Legendre. »
Boureau, j’enrage, j’étais en train d’écrire qu’Achille est le Gilles Legendre du blog, sauf que je ne sais pas si, tout comme lui, il a pu faire embaucher son épouse à la Française des jeux
http://www.leparisien.fr/politique/raphaele-rabatel-la-femme-de-gilles-le-gendre-nommee-a-la-fdj-pourquoi-ca-fait-polemique-12-04-2019-8052063.php
La femme de Gilles Le Gendre nommée à la FDJ : pourquoi ça fait polémique
Le patron des députés LREM n’a pas fait référence à l’embauche de sa femme, Raphaële Rabatel, à un poste important à la Française des jeux alors même qu’était votée sa privatisation ce jeudi à l’Assemblée
https://www.huffingtonpost.fr/entry/epouse-de-gilles-le-gendre-a-la-fdj-pas-de-conflit-dinterets-pour-la-deontologue_fr_5ced4dcee4b0ce71b7490a26
Épouse de Gilles Le Gendre à la FDJ: pas de conflit d’intérêts pour la déontologue
Selon Agnès Roblot-Troizier, le patron des députés LREM aurait toutefois dû être plus “transparent”.
😉
@ boureau
« Les retraités, qui votent majoritairement Macron, sont assez sots pour ne pas se rendre compte qu’il est en train de les ruiner. Enfin, s’ils aiment ça ! Je ne reconnais plus ces générations d’après-guerre ! »
C’est bien fait pour eux ! Ils n’avaient qu’à réfléchir avant de voter. Bande de vieux c*ns ! La prochaine fois, ils réfléchiront peut-être au-delà de leur portefeuille.
Une vraie pub (plus ou moins vivante) pour les avantages du suffrage censitaire, voilà ce que sont les vioques !
Les vieux, c’est comme le permis de conduire, on devrait leur faire passer périodiquement un permis de voter pour voir s’ils comprennent toujours ce qui se passe dans le monde, voire dans leur tête, pour qu’il y ait moins d’accidents.
D’ailleurs, les jeunes qui ne votent pas ont besoin d’être accompagnés pour conduire avant un certain âge vu que ce sont eux qui commettent le plus d’accidents donc je ne voix pas pourquoi les vieux ne devraient pas être accompagnés pour voter après un certain âge vu qu’ils votent n’importe comment !
Ma grand-mère qui vient de mourir à 97 ans dans son mouroir de Ploërmel, Morbihan, ne votait plus depuis qu’elle était sous tutelle, depuis dix ans, mais elle était contente, sans savoir pourquoi, que Macron soit élu.
Pourtant c’était très simple à comprendre mais elle n’avait plus ses facultés depuis un moment, elle qui avait toujours été une intello.
Elle était contente parce que la TV lui disait tous les jours que Macron, c’est le bien et Marine Le Pen, c’est le mal. Rien d’autre.
Ça montre à quel point le matraquage médiatique rentre dans le cerveau des esprits faibles et donc influençables.
Et nous le sommes tous.
@ Robert | 17 décembre 2019 à 18:02
J’ai lu le topo de ce Descartes. La logique n’y est pas aussi cartésienne qu’il voudrait nous le faire croire.
Il est pour le maintien des régimes spéciaux, sans trop se soucier de ceux qui sont déficitaires et qui obligent les travailleurs qui ne disposent pas des bienfaits de ces régimes, à payer le complément desdites caisses. C’est un peu facile !
Autant je pourrais concevoir le maintien des caisses bénéficiaires comme celle des avocats par exemple, autant celles de la RATP et de la SNCF qui nous coûtent un bras doivent être reconsidérées en profondeur afin qu’elles deviennent en équilibre.
Quant au fait de pouvoir entrer dans ces organismes largement subventionnés par l’État, il y a certes des concours qui sont organisés périodiquement, mais, dans les faits, une grande partie de ceux qui sont admis sont, comme par hasard, des fils de salariés déjà en place dans ces entreprises. Pour peu que le père ait sa carte à la CGT ou à SUD Rail, cela devient pratiquement une formalité de rentrer dans la boîte.
J’imagine que ce Descartes bénéficie, lui aussi, d’un régime spécial, ce qui pourrait expliquer l’intérêt qu’il porte à ce genre de régime, mais question objectivité, excusez-moi, ça laisse fortement à désirer.
Nom de Dieu ce qu’ils sont ennuyeux ! Pfff.
Il y a de quoi se flinguer à les lire.
Evidemment, ils se prennent tous pour des génies et en plus ils se congratulent les uns les autres: « Oh oui, vous avez raison mon cher machin mais si vous le permettez je vous dirais que d’un côté ce que disait truc qui disait l’inverse n’avait pas tort non plus, si vous le permettez bien sûr », etc. et gnagnagna ! et gnagnagna ! Et tout ça pour ne rien dire !
C’est non seulement consternant mais même nocif à se faire leurs commentaires vides tous les jours, tous les matins, tous les soirs.
Je suis sûr qu’il y a des commentaires intéressants dans la masse, mais ils sont noyés dans le flot.
Enfin bon, c’est votre croix à porter Mme Bilger, vous l’avez choisie.
Ça me laisse perplexe.
Vous êtes maso, un truc comme ça ?… intéressant…
@ Achille
« Quant au fait de pouvoir entrer dans ces organismes largement subventionnés par l’État, il y a certes des concours qui sont organisés périodiquement, mais, dans les faits, une grande partie de ceux qui sont admis sont, comme par hasard, des fils de salariés déjà en place dans ces entreprises. Pour peu que le père ait sa carte à la CGT ou à SUD Rail, cela devient pratiquement une formalité de rentrer dans la boîte. »
Exactement.
Et quand Descartes nous sort le faux argument bateau :
« Alors, en quoi serait-il injuste que ceux qui exhibent le plus de mérites aient un système de retraite plus favorable, par exemple ? Qu’attendent-t-ils, ceux qui dénoncent les privilèges des cheminots pour postuler à la SNCF et jouir de ces mêmes privilèges ? », il se moque du monde.
En quelque sorte, il vient dire aux gens qui ont choisi par vocation une autre voie, parfois très difficile voire parfois risquée et après quarante ans d’exercice : « si vous trouvez anormal le train de vie des membres de la mafia, vous n’aviez qu’à faire comme eux… ».
Un post de François Ruffin qui vaut son pesant de cacahuètes :
« Ma puce a neuf ans, et il y a deux jours elle m’a demandé : « Papa, je vais travailler toute ma vie » ? »
La pauvre gamine à neuf ans est déjà traumatisée à l’idée de devoir aller travailler. Ceci parce que son père lui a présenté le travail comme une exploitation par le méchant Capital qui n’a autre objectif que d’exploiter la sueur des travailleurs et des travailleuses.
A neuf ans elle se voit déjà devoir vivre avec une pension de misère quand elle sera vieille.
Franchement à son âge, je me souciais comme d’une guigne de ma retraite.
Nombre de métiers sont intéressants et incitent même ceux qui l’exercent à aller très au-delà de l’âge pivot.
Je pourrais citer le nom de quelques journalistes, comédiens, écrivains, scientifiques et bien sûr de personnalités politiques qui continuent à travailler alors qu’ils ont largement dépassé l’âge légal et ne sont pas près de s’arrêter. A commencer par J-L Mélenchon lui-même qui va allègrement sur ses 69 ans.
Alors pas de panique « ma puce ». N’écoute pas la rumeur du peuple et n’aie pas peur de ce que te dit ton papa. Vis ta vie à pleines dents et tu verras que tout va bien se passer. Bises !
L’Indispensable est parti remplacé aussi sec par un nouveau ministre de la Retraite.
Le banc de l’équipe est loin d’être démuni et d’après le coach, le remplaçant est bien meilleur, en plus il est bien plus frais que celui qui a été sorti, il sent moins le rance.
Le cimetière est rempli d’indispensables.
@ Robert
Curieux que vous trouviez votre miel chez Descartes, repaire de marxistes patentés et adeptes de raisonnements spécieux…
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@ Achille
« Un post de François Ruffin qui vaut son pesant de cacahuètes :
« Ma puce a neuf ans, et il y a deux jours elle m’a demandé : « Papa, je vais travailler toute ma vie » ? » »
Gratiné en effet ! Pov’gosse à peine conditionnée. Faut p’têt prévenir la DDASS pour mauvais traitement ?
@ Savonarole
« On peut se demander ce que fichent nos polytechniciens de l’Aménagement du territoire, fondé sous notre regretté régime de Vichy en 1943. »
Nous devons aussi à ce régime de Vichy le régime de retraite par répartition des vieux travailleurs, repris et modifié par la nouvelle gérance en 1945 pour donner le système actuel, idem pour la « sécurité sociale » reprise et modifiée de l’ancien système (parfois par les mêmes personnes), idem pour le code personnel à treize chiffres repris par l’INSEE actuelle…
Tout ça pour en arriver là…
@ Wil | 17 décembre 2019 à 23:15
« Les vieux, c’est comme le permis de conduire, on devrait leur faire passer périodiquement un permis de voter pour voir s’ils comprennent toujours ce qui se passe dans le monde, voire dans leur tête, pour qu’il y ait moins d’accidents. »
Il est vrai que c’est déjà le cas pour les alcoolos qui constituent une des premières causes d’accident.
Je comprends tout à fait que vous en vouliez aux vieux, en particulier ceux qui ont tendance à radoter. Il y en a quelques-uns sur ce blog, je l’ai remarqué également.
Mais les vieux sont tolérants. Ils supportent vos excès de langage qui parviennent à franchir la barrière de la modération, avec une infinie patience. Surtout ils vous remercient de cotiser consciencieusement à la caisse de retraite par répartition, leur permettant ainsi de subvenir à leurs modestes besoins.
Ce geste est d’autant plus méritoire qu’avec votre addiction pour la chopine, à toute heure du jour et de la nuit, il est plus que probable que vous n’atteigniez pas l’âge légal de départ à la retraite, même pas celle d’un conducteur de rame de métro (52 ans).
Bonnes libations en attendant ! 🙂
La meilleure nouvelle de la journée, après une partie de manivelle bien appuyée je découvre que le Sénat devrait enfin rentrer dans le rang – je ne me fais pas d’illusions sur les combines qui leur permettront de beurrer un peu les tartines encore en toute discrétion – mais ces goinfres de la République par les temps qui courent ne nous auraient pas mérités, ni les efforts consentis par l’ensemble du pays.
Il a dû m’entendre ou me lire le Premier ministre.
Peut-être lit-il ce blog, mais en tout état de cause il ne reste plus que la réforme constitutionnelle : un sénateur par département sera bien suffisant, et pour les députés 30 % de moins sera parfait pour renforcer une efficacité à la nordique.
https://goopics.net/i/AL33p
Les velléités d’un Sud-Ouest qui pratique le sport le plus solidaire qui soit : le rugby des clochers, la vraie vie en somme. L’exécutif et Emmanuel Macron l’avaient un peu oublié, en mettant le Sénat à la diète il redonne la confiance à des besogneux qui produisent au long cours et qui voyaient profiter une assemblée de privilèges démesurés, les frais d’obsèques en font partie, espérons qu’ils seront supprimés ainsi que ceux des députés.
L’exemplarité n’est pas à double détente pour retrouver la confiance la loi ne suffit plus, l’éthique et l’exemplarité sont des moteurs magnifiques, surtout pour la soignante qui élève seule ses enfants.
Il viendra à nouveau faire du ski et chanter au restaurant du Tourmalet le Président, avec un vrai berger de terroir, pas l’autre, celui qui vit de mandats depuis des décennies et qui ne voit les moutons que sur des cartes postales.
https://www.franceinter.fr/le-senat-doit-reformer-son-regime-special-de-retraite-macron-nous-fait-payer-notre-rebellion
Attendons de voir jusqu’où ira le courage politique, son bras ne doit pas trembler, Edouard Philippe en connaîtrait le prix et les citoyens ne comprendraient plus.
Au fait, parmi tous les brillants commentateurs qui tirent à boulets rouges sur les Français qui s’efforcent de se comporter selon le bon sens et en vertu des valeurs dispensées par leurs aïeux en les traitant de « populistes », combien peuvent-ils nous affirmer la main sur le cœur qu’ils n’ont jamais voté pour la vraie gauche ou pour la fausse droite qui nous ont mis dans le pétrin actuel, pour les retraites et pour quelques autres problèmes graves ?
@ Alpi | 18 décembre 2019 à 13:12
Je ne m’interdis jamais de lire des blogs ne correspondant pas a priori à mes idées. D’évidence je suis plus proche d’un Maxime Tandonnet, par exemple.
Descartes est de gauche certes, mais tout ce qu’il écrit n’est pas nécessairement faux.
Cela ne m’empêche nullement de lire sur tout l’éventail des idées, de la gauche à la droite, sur des sites principalement français mais aussi suisses.
@ Exilé | 18 décembre 2019 à 14:27
Vous avez mis le doigt là où ça fait mal !
Si nous en sommes là, c’est bien parce qu’une certaine droite s’est laissé, depuis plus de trente ans, instrumentaliser (et culpabiliser) par la gauche et sous prétexte de vote pseudo-républicain inventé par Mitterrand, a rallié sans vergogne le camp de l’adversaire idéologique…
Une capitulation (qui n’est pas sans rappeler la collaboration) dont nous n’avons pas fini de payer le prix !
Je viens d’acheter le Palmipède, comme Mongénéral je lis toujours la première page d’abord, la plume du volatile avant d’en découvrir le ramage : rien que du lourd cette semaine, et un ruck au passage à Thomas Piketty assez rafraîchissant.
Je comprends la gourmandise du Général Motor pour tout ce qui constituait la vie de ses citoyens, de ceux qui les administraient et de leurs vilaines turpitudes, toujours d’actualité mais il voyait large aussi :
La IVe République selon de Gaulle : « Des petits partis qui cuisent leur petite soupe au petit coin de leur feu ».
Rien n’a changé c’est ce qui en fait toute la saveur.
Débat CNews Eric Zemmour / Mathieu Bock-Côté
Le thème : l’indépendance des grandes régions en Europe (Ecosse, Catalogne) ?
Brillant de bout en bout. Débat apaisé : ils étaient d’accord sur presque tout.
Mais qui aura le courage de dire et de répéter à Mathieu Bock-Côté qu’il parle beaucoup trop vite et que cela se corrige.
C’est dommage qu’il ne montre pas un débit plus lent : ce serait moins fatigant pour les auditeurs et son message deviendrait plus immédiatement compréhensible. Une intelligence fertile et structurée. Mais quel débit !
Cordialement.
@ boureau | 18 décembre 2019 à 20:07
Vous devriez lui dire, il veut tellement en dire, il en est épuisant mais sans aucun doute il est à écouter. Dommage.
« Même si Delevoye démissionne ou est poursuivi, le mal aura été fait, la défiance amplifiée. » (PB)
L’Etat ne nous veut aucun bien, il est en faillite – il ne peut être liquidé… quoique, en Grèce… Tous les moyens sont bons pour récupérer des fonds, la retraite en est un, pas un imbécile ne se ferait prendre à un discours aussi foireux, aussi trouble et aussi flou.
Imaginez une retraite de 1 000€ pour une carrière complète au SMIC ! Alors que 40 % de ceux qui devraient être actifs sont éjectés du travail à partir de 55 ans et l’âge de la retraite qui continue quand même à reculer mécaniquement.
Cotiser par points ? Avec quoi ? Quand vous avez le minimum vital pour vivre… C’est vraiment prendre les gens pour des moins que rien, et quand on n’a rien on n’aura rien au bout.
Le Sénat s’accroche à son magot comme la lèpre sur le pauvre monde, Laurence Rossignol trouve toutes les vertus pour une institution qui la gave toujours un peu plus, et si j’ai bien compris elle aussi n’est pas prête à la solidarité.
PS toujours le coeur à gauche, le portefeuille à droite, la solidarité et le partage c’est pour les autres, nous nous sommes des « cadres » a-t-elle dit… Un peu nourri par le peuple, non ? Qui lui se serre la ceinture ; PS un jour, gauche caviar toujours, Bruno Retailleau aussi s’y retrouve, quand il s’agit de pognon, les différences s’estompent, les billets ont la même couleur quels que soient les partis et c’est d’autant plus commode qu’ils n’ont pas d’odeur.
Ils nous détestent, dès qu’on met le nez dans leurs affaires.