Soudain, à Nice, le 14 juillet…

Il y a quelque chose de tragiquement indécent dans la condamnation de la monstruosité niçoise comme si cette indignation par le cœur, l’esprit et le verbe représentait une résistance, comme si on ne disposait que de cette dérisoire mais morale démarche,

Entendre dénoncer la lâcheté de ce terroriste est presque lui faire de l’honneur comme si de son vivant il avait pu être sensible à une humanité lui interdisant ce qu’il a rêvé d’accomplir et qu’il a mené odieusement à son terme.

D’abord ne pas croire qu’on est compétent, omniscient. Ne pas se camper dans une posture d’expert et vitupérer par exemple « une classe politique qui serait nulle », comme Gilles Kepel a cru bon de le faire. Alors qu’à ma connaissance il n’avait rien prévu de précis et de concret et que, s’il suffisait de savoir en chambre et en colloques, il y a longtemps que le terrorisme serait éradiqué !

Ensuite ne pas se parer des plumes du paon quand on s’est contenté, l’horreur massive consommée, de l’expliquer, de la paraphraser et de la commenter. Rien n’est plus insupportable face à la brutalité inouïe des faits, aux morts et aux blessés multiples, que de laisser penser qu’il y a des responsables, des coupables aisés à identifier et à incriminer et qu’en amont il aurait été si simple de prévenir ce qui a été déploré en aval.

On a évidemment le droit de laisser entendre qu’on aurait fait mieux, qu’on aurait su éviter le pire à Nice comme ailleurs et que le pouvoir a forcément tort puisque, en charge du réel, il a à en recueillir la terrifiante rançon. Mais j’ai aimé la parfaite honnêteté du député PS Pietrasanta qui a admis que l’application des 40 mesures de son rapport commun avec Georges Fenech n’aurait pas évité les horreurs de Nice.

En même temps, ne pas faire l’économie d’une appréhension technique, objective de ce qui a permis cette épouvante. De ce qui ponctuellement l’a peut-être facilitée, de ce qui fortuitement aurait pu l’empêcher. Malgré des fonctionnaires de police courageux et un citoyen héroïque, ce conducteur, avec son camion loué deux jours avant, a forcé un barrage le 14 juillet sur deux kilomètres et a pu tuer énormément avant d’être abattu. Au risque d’une dépression démocratique, ne convient-il pas de s’interroger sur des impuissances que l’Etat même le mieux armé doit subir ? A quel moment la tragédie, le crime auraient-ils pu être détournés de leur cours ? Pouvait-on le faire ?

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De plus, même si nous ignorons l’exact parcours judiciaire du tueur, il est acquis que, de nationalité tunisienne, il n’était pas connu des services de renseignement ni fiché S. Mais un délinquant condamné pour des violences, et en dernier lieu au mois de mars 2016 à une sanction assortie du sursis.

Dans tous les cas, dorénavant, qu’on cesse de dissocier la lutte contre le terrorisme – elle aurait l’obligation d’être efficace – de la politique pénale ordinaire – elle aurait le droit d’être laxiste – mais que les deux bouts de cette chaîne solidaire pour le pire soient tenus fermement !

Si le rêve de l’union nationale n’a pas de sens, en revanche il serait sain, pour le président de la République, non pas seulement de dialoguer avec les responsables des partis mais d’organiser dans l’urgence une réunion où le pluralisme politique et technique, les avis des professionnels, les idées surgies des deux camps, le débat libre et argumenté autoriseraient, on peut l’espérer, la découverte de solutions, plus d’efficacité avec moins de bureaucratie et de structures. Je suis sûr qu’il y a probablement ici ou là des pépites, des concepts, des modalités novatrices et opératoires aujourd’hui gaspillés parce que confisqués par notre conception sectaire de la République contre le bien commun.

Ne pas se flatter également de limiter la terreur niçoise à son atrocité, à ses causes immédiates et à ses conclusions superficielles. Probablement le combat contre le terrorisme décourage-t-il en profondeur parce que, pour être gagné, il imposerait une réflexion et une action tous azimuts sur la nationalité, la binationalité, les expulsions, la haine de la France de la part de Français au moins formels, la religion dévoyée, les règles du savoir-vivre ensemble, l’autorité de l’Etat, le courage de l’affirmation ? Trop, un chantier trop vaste. Alors on va au plus facile, au plus immédiat, aux larmes, aux souffrances, à la rage de l’instant. Mais c’est la nation tout entière qui devrait être revisitée de fond en comble.

A la suite de ces massacres dont le compte mortel n’est vraisemblablement pas encore terminé, ne pourrait-on au moins s’accorder sur le renvoi dans leur pays des étrangers condamnés après qu’ils auront purgé leur peine ? Cette proposition n’est pas nouvelle mais elle a été reprise par Nicolas Dupont-Aignan. Elle a le mérite de concilier l’efficacité pénale et la sauvegarde de notre pays sans avoir rien qui porte atteinte à l’humanisme. On peut l’appeler double peine si on le désire mais je la percevrais plutôt comme une sanction complétée par sa conséquence logique.

On ne cesse pas de nous répéter que nous serions en guerre contre un ennemi impitoyable à l’extérieur comme à l’intérieur. Pourtant d’aucuns continuent à s’embarquer avec volupté dans des controverses oiseuses sur le plan Vigipirate, l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, l’état de droit qui devrait se soucier de ses limites pour ne pas donner le mauvais exemple… Tout cela est vain.

Notre pays est une démocratie et validons que tout ce qui sort d’elle devient légitime, acceptable, nécessaire. Mais précisément les armes de notre démocratie classique sont-elles adaptées, même renforcées, à un ennemi qui est effectivement en guerre contre nous, qu’on ne voit pas mais qui est partout ?

Nous devons d’autant plus tout nous concéder honorablement et efficacement que nous avons la crainte, peut-être même la certitude, face à ce terrorisme solitaire, prêt à mourir, insaisissable, de ne pas pouvoir tout empêcher.

(Ce texte légèrement modifié a été publié le 15 juillet dans le Figaro Vox)

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Voir les Commentaires (178)
  1. Marc GHINSBERG

    J’approuve totalement la manière dont vous abordez ce drame, avec dignité, sobriété, humilité, détermination, écartant tout esprit polémique. Que tous les matamores qui s’expriment ici ou là s’en inspirent.

  2. Bonjour,
    Comme chaque année le 14 juillet, nous avons pu admirer nos forces armées qui ont défilé sur la plus belle avenue du monde.
    Ces écoles qui forment les élites de la nation, ces régiments composés de techniciens hyper compétents et de soldats surentraînés ont vraiment fière allure.
    Nous avons même pu assister à des exercices d’intervention contre des preneurs d’otages. Magnifique !
    La France dispose indiscutablement d’une des plus puissantes armées du monde et n’hésite pas à le faire savoir. On peut toutefois se demander si ces moyens impressionnants sont vraiment adaptés face à cette guerre sournoise que nous livre Daech et qui en un an et demi a frappé déjà fois le pays, faisant de nombreuses victimes civiles.
    Certes de nombreuses tentatives d’attentat ont été déjouées grâce à nos services de renseignement, mais même le Premier ministre nous a encore dit dernièrement que d’autres attentats auront lieu sur notre territoire, semant l’horreur et l’indignation.
    Désormais un djihadiste peut devenir opérationnel en quelques jours, sans même devoir aller subir une formation en Syrie ou en Irak.
    Que peuvent faire nos unités d’élites contre ces individus qui généralement sont bien connus des services de police mais totalement inconnus des services qui luttent contre le terrorisme ?
    Nos Rafale, sous-marins nucléaires et chars d’assaut Leclerc, merveilles de la technologie, sont bien impuissants. Il faut adapter nos moyens et compétences pour lutter contre cette nouvelle forme d’agression qui vient frapper au cœur de nos cités et fait monter une ambiance détestable au sein de la population, pouvant conduire à une guerre civile.

  3. Franck Boizard

    Un article d’Eric Verhaeghe sur les défaillances et les dénis de la police française, notamment au sommet de la hiérarchie :
    http://www.eric-verhaeghe.fr/terrorisme-tres-embarrassants-denis-de-cazeneuve-de-police/
    Comme moi, il pense que notre système de sécurité (police, justice, armée, gouvernement) a eu des défaillances lors des attentats de Charlie, ce qui peut arriver, mais, ce qui est beaucoup moins normal, elles ont été niées et n’ont pas été traitées. C’est pourquoi je reste persuadé que le fait que personne ne pose la question de la démission des ministres concernés est à la fois une faute morale et un drame pratique.
    Au-delà du traitement des défaillances, la bonne politique mettrait à feu et à sang certaines banlieues mais mieux vaut maintenant que plus tard. La lâcheté et la procrastination n’ont jamais résolu les problèmes, contrairement à ce que pensent les minuscules politiciens corréziens.

  4. pierrejean hérès

    Le président de la République renouvelle l’appel à une union nationale, dont le bénéfice pour lui-même serait évident, alors qu’il refuse, si les informations des journalistes sont exactes, toute exploitation des conclusions de l’enquête parlementaire. Ceci démontre la profonde démagogie et le très grand sectarisme qui ravage nos responsables politiques actuels. Un peu d’humilité, un peu d’humanité aussi, leur permettrait de réaliser qu’ils ne détiennent pas la vérité.

  5. Comme vous je pense qu’il est définitivement impossible de prévenir et d’empêcher un crime tel que celui qui vient de se produire.
    Ceux qui affirment le contraire sont des menteurs qui se déshonorent. La période électorale dans laquelle nous entrons ne saurait justifier toutes les rodomontades outrancières.
    Autant affirmer qu’on serait en mesure d’éradiquer le vol, le viol et l’assassinat, les accidents de la route, les suicides et tous les malheurs du monde.
    Mais il me semble que vous restez un peu sur le bord de la route : si tout n’est pas évitable (parce qu’imprévisible souvent), il reste que les mesures prises pour mettre les assassins potentiels hors d’état de nuire – ceux du moins qu’on a quelque raison de soupçonner – sont notoirement insuffisantes.
    Jusqu’à présent, y compris dans le cas de l’assassin de Nice, tous ceux qui ont commis ces crimes ont un casier judiciaire plus que chargé ; ils appartiennent tous à une même communauté. Ces deux éléments juxtaposés devraient permettre, pour peu qu’on renonce à une application dévoyée des droits de l’Homme, de les mettre hors d’état de nuire à titre préventif. Les lieux où les isoler ne manquent pas, pourvu qu’on ait enfin le courage de le décider.
    On ne fera pas non plus l’économie, un jour ou l’autre, d’une remise en cause de notre incohérente politique internationale dont chacun sait bien qu’elle alimente le terrorisme chez nous.
    Il est clair aussi qu’il faut se résoudre à ce que les libertés publiques ne soient alors plus respectées. Pour fâcheux que cela soit, notre sécurité et notre liberté sont à ce prix.
    On va nous répétant que nous sommes en guerre.
    Oui nous sommes en guerre contre un ennemi qu’il faut nommer : l’islamisme qui sert de masque à un racisme anti-européen.
    Et puisque nous sommes en guerre, cessons de vouloir vivre comme si nous étions en paix et réduisons nos ennemis par l’emploi d’une force impitoyable.
    Cessons aussi de donner cette image réjouissante pour nos ennemis d’un pays qui cultive les larmes, les bougies, les peluches, les fleurs, qui croit donner au monde une leçon de dignité et de courage en continuant d’aller au café et au spectacle et qui ne fait rien de vigoureux pour se défendre et se débarrasser de la peste qui le mine.

  6. Comme d’habitude votre billet de ce jour est plein de retenue, de dignité et de lucidité. Mais il ne calme pas pour autant notre angoisse. Elle vient en fait d’une seule et unique raison. Nous réalisons que nous ne pouvons pas appliquer les méthodes qui nous délivreraient de ce fléau. Et vous écrivez avec raison « Nous devons d’autant plus tout nous concéder honorablement et efficacement que nous avons la crainte, peut-être même la certitude, face à ce terrorisme solitaire, prêt à mourir, insaisissable, de ne pas pouvoir tout empêcher ».
    Il y a trois cents ans Louis XIV avait signé l’Edit de Fontainebleau qui interdisait la pratique du protestantisme sur le sol français. Impossible aujourd’hui de l’imiter bien que « tous les terroristes soient islamiques ». Et nous réalisons ainsi que nous allons continuer à être décimés systématiquement. D’où notre angoisse.

  7. Monsieur Philippe Bilger,
    Je retiens votre phrase « Mais précisément les armes de notre démocratie classique sont-elles adaptées, même renforcées, à un ennemi qui est effectivement en guerre contre nous, qu’on ne voit pas mais qui est partout ? »
    Certains ici même ne veulent pas entendre parler de cet ennemi que l’on ne « veut pas voir » et qui est partout… Ces « certains » me rappellent qu’il y eût des collaborateurs qui conspiraient avec l’ennemi nazi lorsque nous étions occupés en 39-45… d’ailleurs notre Président n’a-t-il pas incité à aller faire la guerre à Bachar el-Assad, nourrissant ainsi les troupes de l’E.I., ce même Hollande ne vient-il pas de prendre des mesures pour permettre l’accroissement de l’invasion en facilitant à nouveau le regroupement familial des musulmans, pour lui offrir ainsi un électorat renouvelé et crédule ?
    Je maintiens que le premier ennemi actuellement en France est Hollande et que son éviction simplifierait la tâche des nos forces policières !

  8. « Ne pourrait-on au moins s’accorder sur le renvoi dans leur pays des étrangers condamnés APRES qu’ils auront purgé leur peine ? »
    Et pourquoi pas avant ? cela désengorgerait nos prisons.
    Je vois une difficulté technique toutefois : la notion de « pays des étrangers » suppose que la France dispose de frontières. ce qui n’est plus le cas depuis Schengen.
    Et enfin, la notion de « religion dévoyée » est un cadeau fait à nos ennemis modérés. revisitez l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en utilisant les mêmes concepts et vous en verrez l’absurdité quand vous lirez que le nazisme est devoyé par quelques extrémistes qui provoquent des amalgames avec les nazis modérés qui vivent leur idéologie pacifiquement : eh oui ! 98% des nazis n’ont jamais tué un juif, un tzigane ou un communiste, voilà la réalité !
    Heureusement qu’on avait un « facho » comme de Gaulle, à cette époque.

  9. Parades bien difficiles ! Vous préconisez une réunion des partis politiques… autant mettre en enclos des tigres enragés dans le contexte actuel.
    Je continue à penser que ceux qui adhèrent à l’Islam portent tous une responsabilité dès lors qu’ils se réfèrent à un livre saint violent, que dans une démocratie il faut savoir appeler une secte une secte et ne pas continuer à construire des mosquées ce qui est reconnaître à tort la respectabilité de cette « religion ».
    Bien sûr le nombre d’adeptes en France et dans le monde pose problème et « marcher sur le fil du rasoir est difficile et encore plus, la voie de la sagesse ». Rappelons-nous que le nazisme et surtout le communisme ont aussi connu une adhésion importante pour disparaître ensuite même si l’islamisme est encore plus retors du fait de sa dimension religieuse… et bien sûr il y a le pétrole…
    @Achille
    Certes déjà les légions romaines, semblables aux chars redoutables d’aujourd’hui mais aussi, déjà les Hachâchînes fanatiques, parce qu’ils prenaient du haschich et se voyaient promettre le paradis d’Allah et des vierges à foison (ah la frustration sexuelle des musulmans…).
    Hélas le problème n’est pas nouveau.

  10. Notre gouvernement de molassons (je préfère rester poli) ne prendra aucune mesure sérieuse face à ce défi.
    Non pas qu’il n’en a pas envie mais seulement il en est incapable.
    Que voulez-vous la réaction face à de telles situations ne s’apprend pas à l’ENA.
    Comme le dit Cazeneuve, les procédures ont été respectées.
    La messe est dite, circulez il n’y a rien à voir.
    Nous sommes effectivement en guerre, je le crois sincèrement, et en guerre il est des absences d’action qui frisent la trahison.
    On ne peut pas éviter tous les attentats surtout comme celui de Nice.
    Toutefois je pense qu’il est possible de prendre des mesures plus efficaces et surtout de le faire savoir à la population afin de ne pas laisser monter une colère qui pourrait malheureusement s’exprimer de façon violente sur des innocents.

  11. La réponse à votre question vient d’être résolue par Erdogan : une grande purge, et sans pitié. On peut lui faire confiance. Et c’est ce même Erdogan qui déclarait naguère que « les mosquées sont nos casernes ». Nous sommes en guerre, dit François Hollande ? Eh bien, rasons ces casernes.

  12. Excellent et fort juste votre billet monsieur Philippe Bilger, tout de dignité et non polémique. A souhaiter que tous les tartarins de ce blog, les politiciens en mal de racolage clientéliste, ainsi que certains « spécialistes » sévissant dans nos médias s’en inspirent.

  13. D’après le Point en ligne, Estrosi et Juppé sont fondés à déplorer un manque de moyens :
    « Christian Estrosi… naguère raillé pour ses prises de position sur la menace islamiste, réclame depuis des mois et des mois des renforts en effectifs de police au ministère de l’Intérieur.
    Alain Juppé, maire de Bordeaux, fut aussi président des villes hôtes du dernier Championnat d’Europe, et à ce titre connaît au plus près ces questions de terrorisme – et particulièrement le dossier niçois. Les prises de position de ces deux édiles d’envergure sont aussi des signes d’impuissance. Ils sont en première ligne. Mais ils n’ont pas toute la main sur la sécurité (loin s’en faut) et l’État leur rogne des moyens dans un contexte de baisse des dotations budgétaires. Il est peut-être hâtif d’y voir simplement de petits calculs politiciens, à l’approche de la présidentielle et de la primaire de la droite ».
    http://www.lepoint.fr/societe/les-4-premieres-lecons-de-l-attentat-de-nice-17-07-2016-2054973_23.php

  14. Je viens de lire sur le site du Daily Mail que le terroriste avait été renvoyé de son travail de chauffeur-livreur, qu’il avait demandé à louer le camion le plus gros possible MAIS qu’il n’avait pas le permis C.
    Ce point non mentionné à ma connaissance par les médias français interroge pour le moins.
    De même, ce journal britannique annonçait avant les sites français les victimes chez les enfants et les jeunes.
    Enfin, je reste persuadée que tout n’a pas été fait dans la sécurisation du site : en Israël, pour ce genre de festivités, il y a un double périmètre de sécurité : l’un festif proprement dit et un autre en arrière où toute crculation ou stationnement est interdit ; bien sûr, cela n’évite pas tout mais le maximum est fait.

  15. Xavier NEBOUT

    Dommage que vous igniorez vous aussi le mot « spritualité », car c’est une spiritualité qui anime je djihad ou guerre sainte que nous mène l’Islamisme pour ne pas dire en attendant que ce soit l’Islam.
    « Religion dévoyée », dites-vous ; mais faute d’un embryon de réflexion sur le sujet, vous ne faites que vous vautrer dans le psittacisme politiquement correct alors que devenir une personnalité emblématique de la morale publique induit une responsabilité spirituelle à laquelle vous devez faire face.
    Mais il y a bien pire, car tant qu’aucune personnalité médatique ne saura pas entrer dans le fond, cela continuera, et pour preuve, qu’au bout de plusieurs milliers de morts, on finira par se la poser, la question de la spiritualité.
    Je disais dans mon précédent commentaire, qu’un jour, c’est un TGV qui y passera.
    C’était pour ne pas dire aux aveugles que les islamistes s’en prennent manifestement à ce qui symbolise notre décadence : Charlie Hebdo, le Bataclan, la foule qui fête notre sinistre révolution sur l’avenue du fric.
    Aux USA, ils s’en sont pris à une boîte gay. On aurait peut-être été surpris d’un sondage demandant qui cela a fait beaucoup pleurer…
    En tout cas, nos morts, et même les enfants qui regardaient le feu d’artifice, ne doivent pas beaucoup faire pleurer les Palestiniens sur le sort desquels personne ne pleure.
    Comme lors de chaque drame à écho mondial, les Israéliens profitent en effet de la diversion médiatique pour coloniser un peu plus.

  16. Elle a le mérite de concilier l’efficacité pénale et la sauvegarde de notre pays sans avoir rien qui porte atteinte à l’humanisme.
    Ce terme humanisme fait partie d’une longue liste de mots piégés dévoyés à des fins de subversion culturelle et permet de recouvrir tout et n’importe quoi afin de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Il est probable que la plupart des intervenants sur ce blog sont des gens qui ne veulent de mal à personne, qui respectent au minimum les lois et parfois même plus pour ceux qui sont animés de vrais sentiments religieux ou à défaut d’une armature morale, mais il y a un moment où, devant de terribles réalités, il faut cesser de se gargariser de mots sonnant plus ou moins creux.
    Aujourd’hui, qu’est-ce que l’humanisme, de façon concrète ? Il me semble que c’est avant tout de protéger l’humanité de son semblable, c’est-à-dire celle de son frère, de son voisin, de son compatriote, quand elle est menacée par l’Autre, ce nouveau dieu des tordus et des pervers qui selon eux pourrait tout se permettre.
    Qu’est-ce que l’humanisme en temps de guerre ? C’est défendre bec et ongles son pays et les siens, sans états d’âme déplacés, puis, une fois la victoire obtenue, traiter l’ennemi vaincu avec un minimum de respect pour son humanité en fonction des circonstances, tout en continuant de lui faire comprendre qui est le maître, en attendant une éventuelle réconciliation, après avoir tracé un trait sur le passé. Pensons par exemple à la réconciliation franco-allemande.
    Mais prétexter un humanisme de pacotille pour laisser l’ennemi nous anéantir ou bien nous réduire en esclavage relève autant de la trahison que de l’aberration.

  17. Bonjour,
    Voyez-vous, moi ce qui m’étonne beaucoup c’est pourquoi les services judiciaires et préfectoraux n’ont pas retiré le permis B et C à ce tueur du 14 juillet Mohamed Lahouaiej-Bouhlel alors qu’il était condamné avec sursis en mars 2016 pour violences avec arme sachant qu’apparemment il était très dépressif et violent physiquement avec sa femme. Les mains courantes en attestent. Et pourquoi des procès-verbaux au commissariat n’ont-ils pas été pris en compte ? Etait-ce pour réduire les chiffres de délinquance ? Mauvais calcul !!
    Voici les conditions pour louer un camion de 19 tonnes :
    Etre titulaire du permis « B » obligatoire avant de passer le permis « C », après délivrance le « C » est valable pour une durée de 5 ans au-delà desquels il faut passer un contrôle médical pour le faire revaalider d’autant si l’examen médical le permet. Ces dispositions préfectorales ne sont valables que pour des personnes de moins de 55 ans.
    Avant l’obtention du permis « C » même si l’examen à la conduite a été concluant, un autre examen peut être demandé si l’inspecteur considère que le candidat devrait être soumis à un contrôle médical avant la délivrance du « C », le CEPC fera état de cette obligation et ne permettra pas au candidat de conduire un poids lourd de plus de 3,5 tonnes.
    Apparemment rien n’a été fait dans ce sens.
    Louer un camion : les prix pratiqués pour un 19 tonnes sont entre 320 et 400 euros par jour et un dépôt de garantie de plusieurs centaines d’euros ou de milliers d’euros, selon les loueurs, payable par carte bancaire.
    Ce tueur de Nice a loué le camion le lundi 11 juillet jusqu’au 14 juillet, donc 4 jours à 320 euros/jour minimum = 1240 euros + dépôt de garantie. D’où venait l’argent ?
    Ce que l’on ne sait pas : si ce tueur était salarié comme chauffeur livreur dans une entreprise ou s’il était à son compte. Dans le premier cas, il n’avait pas le droit de louer le camion à son nom.

  18. Monsieur Bilger,
    Puissent les responsables politiques vous entendre, à propos de « débat libre et argumenté ».
    Satisfaire une telle condition me paraît presque hors de portée, tant notre démocratie est immature.
    Il n’est que de se rappeler les interventions de quelques responsables politiques d’opposition dont rien jusqu’ici ne laissait penser qu’ils pouvaient aller si loin dans l’absurde.
    Pour le dire sans offenser personne, j’ai eu honte pour monsieur Juppé, les autres ont justifié leur réputation.
    Et le fait que nous soyons en précampagne pour la présidentielle n’arrange rien.
    Nous sommes dedans, et c’est à l’exécutif actuel qu’il appartient de décider ce qu’il convient de décider.
    Dans la situation présente, il ne serait pas absurde en effet, de renvoyer dans leur pays d’origine des gens condamnés pour des faits de violences graves. Il doit être possible d’appliquer une telle mesure avec le discernement nécessaire.
    Le fait est que, y procéder ici et maintenant n’a pas de sens. Ce serait même extrêmement dangereux.
    Si l’on veut bien admettre que les gens classés « fiche S » ne l’ont pas été sans raisons, il devrait y avoir un moyen d’aller au bout du bout d’un écrémage de cette population – les fichés S -, pour appliquer à certains la même mesure que pour la catégorie précédente. Je parle là de choses dont je suis incapable de savoir si elles ne sont pas déjà appliquées.
    Après, je ne crois pas que nous pourrons faire l’économie d’un vaste débat sur des questions beaucoup plus profondes. Comme par exemple, la dénonciation de conventions que la France a signées. Cela revient à se doter d’une doctrine nouvelle sur de nombreuses questions, et rien là qui puisse se faire dans la tumulte.
    On a laissé entendre que la France ne pouvait pas créer des apatrides. Je n’ai pas trouvé dans les textes de 1954 et 1961 ce qui pouvait fonder une telle affirmation.
    Pour éviter à certains de me poser la question, je ne suis pas apatride. On ne sait jamais.
    Toutes choses étant égales par ailleurs, comme Théodore Monod, j’essaie de comprendre.

  19. calamity jane

    @Franck Boizard
    Parfaitement d’accord avec vous concernant l’après Charlie !
    Quant au billet de Monsieur Bilger rien à ajouter sauf peut-être le constat (qu’il fait) de la lâcheté… dans la méthode et la revendication.

  20. Contre un déséquilibré prêt à mourir, djihadiste ou pas, le risque d’attentat sanglant existe quelles ques soient les mesures mises en place.
    Tout peut arriver n’importe où et n’importe quand d’autant plus que nos banlieues regorgent de candidats au suicide. Quant aux réactions politiques sur ce qui aurait dû être fait, elles sont stériles au motif que ni la droite ni la gauche n’a la solution miracle pour assurer une sécurité totale contre ce péril terroriste. Nous sommes confrontés aujourd’hui à une organisation criminelle qui se venge de nos frappes et ce sont malheureusement des innocents qui trinquent. Quand on joue avec le feu, il n’est pas surprenant que l’on en fasse les frais. L’avenir est plutôt sombre et nous n’avons pas fini d’en subir de lourdes conséquences.

  21. Bravo Monsieur. Je fais miens vos propos que la colère et la honte m’empêchent de formuler d’une manière contrôlée, responsable et citoyenne.
    Quels sont les responsables et les mesures prises ??
    Le traitement au quotidien de ce drame par les médias (hélas comme d’habitude) occulte les réponses sous un flot d’émotion ce qui arrange bien tout le monde. Combien de politiciens et élus, toutes tendances confondues et, je l’espère, mis à part le FN, ont participé la veille de cet attentat aux festivités de fin du ramadan ?
    Ce qui est sûr c’est que nous avons les élus que nous méritons.

  22. « Religion dévoyée », dites-vous ? Non, tout ce qui est fait là est contenu, ordonné dans le Coran, comme tout ce qu’ont fait les nazis était annoncé par « Mein Kampf ».

  23. Robert Marchenoir

    D’abord ne pas croire qu’on est compétent, omniscient. Ne pas se camper dans une posture d’expert et vitupérer par exemple « une classe politique qui serait nulle », comme Gilles Kepel a cru bon de le faire. (Philippe Bilger)
    Je n’ai pas lu ce que Gilles Kepel a dit sur cette attaque. Mais j’aimerais rappeler qu’il est l’un des deux spécialistes universitaires de l’islam à avoir la Carte en France, c’est-à-dire à être sollicité par les médias à chaque fois qu’ils ont besoin d’un expert sur la question. L’autre étant Olivier Roy.
    Quand on a besoin de savoir ce qu’il faut penser de l’islam en France, il y a deux adresses — et deux seulement : Kepel ou Roy. Roy ou Kepel. Ils se haïssent d’ailleurs cordialement.
    Il n’est pas inutile de rappeler que Gilles Kepel est l’homme qui avait annoncé le déclin définitif de l’islamisme, dans un ouvrage de près de 500 pages, publié chez Gallimard en… 2000. Soit un an avant le 11-Septembre !
    Jihad, expansion et déclin de l’islamisme
    http://www.amazon.fr/dp/2070753050
    Dans un pays normal, un soi-disant expert qui se vautre de façon aussi spectaculaire sur ce qui est censé être le coeur de sa compétence disparaît à jamais. En France, non : seize ans plus tard, il est là à vitupérer sur « la nullité de la classe politique » !
    T’as raison, bonhomme, hurle très fort contre les autres, c’est un vieux truc des escrocs pour détourner l’attention de leurs méfaits.
    Les ministres de l’Intérieur ne démissionnent peut-être pas lorsqu’il y a des attentats, mais enfin, ils se succèdent, par la force des choses. Les « experts », non.
    Combien la France a-t-elle connu de présidents, de Premiers ministres, de ministres de l’Intérieur, de la Justice, de l’Ouverture à l’Autre et des questions associées, depuis l’an 2000 ? Un paquet.
    Combien a-t-elle connu d’experts médiatiques de l’islam ? Deux. Toujours les mêmes. Gilles Kepel, qui nous a annoncé la fin de l’islamisme juste avant son triomphe, et Olivier Roy, qui passe son temps à défendre bec et ongles, sur le sujet, les thèses les plus politiquement correctes qui aujourd’hui font rigoler tout le monde.
    Quelques extraits de la promo du bouquin de Kepel, quand même, parce que ça vaut le jus. Première phrase de la quatrième de couverture :
    Le dernier quart du XXe siècle a été marqué par l’émergence, puis le déclin, des mouvements islamistes.
    C’est tout à fait flagrant, en effet.
    En dépit de poussées parfois spectaculaires jusque dans les pays occidentaux -, dès la seconde moitié des années 1990, de la Turquie à l’Indonésie, de l’Égypte à l’Algérie et aux banlieues européennes, le déclin était manifeste. Tout indique aujourd’hui que l’heure du post-islamisme a sonné, et que les sociétés musulmanes vont entrer de plain-pied dans la modernité, selon des modes de fusion inédits avec le monde occidental.
    Des modes de fusion inédits. Mmmmouiiii… on peut le dire comme ça, si on veut. J’en connais qui se sont fait fusionner sur la promenade des Anglais et qui ne seraient pas forcément d’accord, mais ils ne sont plus là pour donner leur avis.
    Cette synthèse originale, à la fois savante et claire, permet, pour la première fois, de comprendre un des principaux phénomènes politico-religieux de la fin du XXe siècle.
    C’est écrit par un directeur de recherches du CNRS, responsable des études musulmanes à Sciences Po, donc c’est forcément la référence. Avant, personne n’y avait rien compris et seuls des abrutis traitaient du sujet. Après, il n’y a plus rien à dire et tout le monde serait bien aimable de la boucler, car Monsieur l’expert-fonctionnaire français a parlé.
    Et les journalistes qui ont fait la « critique » du livre en rajoutent une couche :
    Où l’on mesure que l’un des phénomènes les plus spectaculaires de cette période [la deuxième moitié du XXe siècle], à l’échelon de nombreuses nations du monde musulman, comme à l’échelle des relations internationales, fut représenté par la diffusion, l’apogée, puis la mise en échec et le reflux, d’une pensée politique radicalement nouvelle fondée sur le recours exclusif à l’Islam comme mode d’organisation de la société.
    Des mises en échec comme ça, Hitler et Staline en auraient bien voulu comme victoires, mais je suppose que je ne suis pas journaliste.
    Or aujourd’hui, « l’islamisme – comme amalgame de groupes sociaux différents soudés dans une idéologie commune – va commencer à se défaire, précipitant le déclin de l’ensemble ».
    S’il pouvait se dépêcher un peu, ça nous arrangerait, parce que seize ans plus tard on n’a encore rien vu, bien au contraire.
    Certains groupes, dans la foulée du jihad afghan s’orientent vers une radicalisation violente, tandis que les groupes islamistes modérés issus des classes moyennes s’orientent vers l’alliance avec les groupes laïcs et procèdent à une réflexion qui s’articule autour de la démocratie et des droits de l’homme.
    Voui. L’islamisme modéré s’est pris de passion pour la démocratie et les droits de l’homme, ça crève les yeux.
    Aujourd’hui, en l’an 2000, l’épuisement de l’idéologie et de la mobilisation islamistes ouvre la voie à un […] moment de dépassement : les musulmans peuvent tout à fait élaborer leur manière de s’inscrire dans un processus démocratique qui soit à la fois universelle et particulière ».
    Oui, oui. Ils peuvent. De même, moi, je peux tout à fait vous inventer, la semaine prochaine, la fusion froide dans ma chambrette. C’est possible. Ce n’est pas exclu. On aurait tort de balayer cette éventualité d’un revers de main.
    La conclusion que Gilles Kepel tire de son analyse minutieuse de l’évolution des événements et des doctrines, dans l’ensemble du monde musulman, de l’Indonésie à la Mauritanie, en passant par le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, les Pays du Golfe, l’Egypte, l’Algérie et le Maroc, est relativement optimiste : il perçoit dans les remises en cause actuelles l’ébauche d’un mouvement cohérent vers une « démocratie musulmane » où les aspirations que traduisait l’islamisme pourront être satisfaites par des évolutions civiques et des réformes sociales, à condition bien sûr que les élites actuelles en comprennent l’urgence.
    En fait, le métier de Kepel et de Roy, c’est ça : c’est d’être optimistes. C’est de plaquer sur la réalité un discours de plus en plus invraisemblable, reflétant ce que les Hautes Sphères veulent que vous pensiez de l’islam. Afin que vous vous teniez tranquilles.
    Ce ne sont pas des scientifiques, ce sont des hauts fonctionnaires en mission de désinformation.
    Extrait de la page Wikipédia de Kepel :
    Dans son ouvrage « Jihad » (2000), il étudie le développement de l’islam politique, et considère que sa radicalisation est un signe de déclin plutôt que de montée en puissance. Il se montre optimiste et considère que « l’islamisme n’a plus la force mobilisatrice de l’utopie ». Il maintient sa thèse dans la mise à jour après les attentats du 11 septembre 2001, et la poursuit en 2004 avec Fitna, dans lequel il présente l’islamisme comme une forme de guerre civile au cœur de l’islam.
    Même quand l’islam se radicalise, c’est qu’il décline. Même quand je me trompe dans les grandes largeurs en prévoyant le déclin de l’islamisme au lieu de prévoir le 11-Septembre, le 11-Septembre prouve que j’ai raison. Le faux intellectuel français dans toute sa splendeur, qui est capable de vous soutenir absolument n’importe quoi avec l’aplomb le plus parfait. Etanchéité complète à la réalité, 100 % waterproof.
    Olivier Roy est assez performant, aussi, dans le genre. Wikipédia, toujours :
    Dès 1992, il prophétise «l’échec de l’islam politique», dans un essai qui porte ce titre.
    http://www.amazon.fr/dp/275785383X
    Présentation de l’éditeur :
    Dans cet ouvrage, publié pour la première fois en 1992, Olivier Roy énonce une thèse en apparence paradoxale : l’essor des mouvements islamistes signe l’échec de l’islam politique.
    L’Université française, toujours : si la pluie mouille, c’est bien la preuve qu’elle est sèche. Et si vous vous avisez de me contredire, eh bien vous faites le jeu du Front national.
    Vingt ans plus tard, le revers des partis islamistes qui ont accédé au pouvoir après le Printemps arabe confirme la justesse de cette analyse.
    Voilà : les faits me donnent tort (voir ci-dessous), c’est bien la preuve que mon analyse était la bonne.
    Cet ouvrage précurseur invite surtout à penser autrement qu’à travers un prisme essentialiste la vague de néo-fondamentalisme que connaissent nombre de pays musulmans et la recrudescence de l’activisme djihadiste à travers le monde.
    Il invite à penser autrement. Nous avons les moyens de vous faire penser autrement. Il serait tellement mieux que vous décidiez vous-même de penser comme il faut, et ça nous éviterait d’avoir à prendre des mesures regrettables. Cela dit, si vous tenez absolument à ce qu’il y ait du sang sur les murs, on sait faire également.
    La « recrudescence de l’activisme djihadiste à travers le monde », pour n’importe quel abruti dans mon genre ou dans le genre de la plupart des Français (sans vouloir offenser personne), ça prouve bien qu’Olivier Roy est un pipoteur professionnel quand il écrit un livre pour annoncer « L’échec de l’islam politique ».
    Mais pour un Expert Français de l’Islam, non : ça prouve qu’il a raison, et il est tout à fait prêt à passer à la télé pour vous l’expliquer en détail. Ca prouve surtout que vous êtes des gros racistes, parce que je vous vois venir, avec vos mines chiffonnées sur l’immigration qui…, les musulmans que…, et les gros camions qui tournent à gauche au lieu de tourner à droite.
    Enfin, on ne dit plus « raciste », maintenant, le truc est éventé ; on dit « essentialiste ». Ca ne veut rien dire, ça vient de sortir, mais les gauchistes sont comme ça : il reculent constamment la ligne d’arrivée, ils ont inventé la cage de buts à roulettes, vous pensiez que vous aviez mis le ballon dans le filet, eh bien non, la cage est déjà partie ailleurs, vous n’allez pas vous en tirer comme ça.
    Peu importe la réalité, l’essentiel est que vous ne pensiez pas « à travers un prisme essentialiste ».
    Au fait, Olivier Roy émarge lui aussi au CNRS, mais c’est sûrement un hasard.
    Ayant passé les dernières décennies à se demander avec angoisse s’ils allaient interviewer plutôt Gilles Kepel ou plutôt Olivier Roy, les médias français ont oublié de consulter de vrais experts de l’islam ; Bernard Lewis, par exemple. Bon, maintenant, c’est un peu tard, il est âgé de cent ans.
    Mission accomplie : on vous a raconté des salades sur l’immigration pendant un bon demi-siècle, avec l’aide de nos « experts » hexagonaux. Ce n’est plus maintenant qu’un petit professeur anglais parlant l’arabe, le turc et le persan (en plus du français, de l’italien et j’en oublie sans doute) va venir nous casser les pieds.

  24. Monsieur Bilger,
    Bien que magistrat certaines de vos décisions/affirmations ne sont pas toujours très justes, c’est là l’un de vos « petits » défauts – si vous me le permettez – mais ce n’est que mon point de vue.
    Par exemple, re Gilles Kepel je ne vous trouve pas juste. Dans l’un de ses derniers bouquins « Terreur dans l’Hexagone – Genèse du djihad français » il décrit parfaitement bien une situation, bien sûr il ne donne aucun mode d’emploi, aucune procédure, aucun process mais une lecture attentive de cet ouvrage et d’autres permettent de comprendre assez bien ce qui nous attend et toutes les têtes d’oeuf qui entourent l’exécutif devraient être capables d’en tirer des modes opératoires, de les tester, de les peaufiner.
    Gilles Kepel a le droit de dire que nos gouvernants sont nuls, il argumente et malheureusement la réalité lui donne raison.
    Vous aussi bien évidemment Monsieur Bilger vous avez le droit de ne pas être d’accord avec Gilles Kepel. Quant à moi vous perdriez/gâcheriez votre temps si précieux et vous le savez la démocratie donne le droit à tous ces citoyens de dire ce qu’ils veulent et même des bêtises.

  25. Mohammed a tué un maximum de non-musulmans, il est mort sous les balles, en martyr musulman.
    Ses admirateurs pensent qu’il est au paradis.
    Mohammed a fréquenté une école musulmane quand il était enfant (comme Barack Hussein Obama).
    La cause première de l’attentat du 14 juillet de Nice est écrite dans le Coran dans un verset qui promet le paradis aux martyrs.
    Pour supprimer les conséquences néfastes du Coran, la seule solution radicale et fiable est de supprimer le Coran en France.

  26. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Vous écrivez :
    « Rien n’est plus insupportable face à la brutalité inouïe des faits, aux morts et aux blessés multiples, que de laisser penser qu’il y a des responsables, des coupables aisés à identifier et à incriminer et qu’en amont il aurait été si simple de prévenir ce qui a été déploré en aval. »
    Mais bien évidemment il y a des responsables et des coupables aisés à identifier.
    Ces coupables sont ceux qui :
    – ont laissé entrer sur notre sol des millions d’adeptes de cette religion d’amour, de tolérance et de paix
    – ont accordé la nationalité française à des gens qui haïssent notre pays et par extension à quiconque avait l’idée de la demander et même à ceux qui ne demandaient rien
    – ont laissé l’islam salafiste régenter des quartiers entiers pour acheter la paix sociale
    – ont favorisé la construction de mosquées où étaient prêchées la charia et la haine de la France et de sa civilisation.
    – n’ont pas fermé les mosquées salafistes
    – n’ont pas expulsé les imams prêchant le djihad : n’est-ce pas Cazeneuve qui a déclaré que prêcher le djihad n’était pas un délit ?
    – ont aboli la double peine : le terroriste de Nice aurait été expulsé…
    – ont considérablement réduit les peines de prison pour les faits de délinquance grave (il serait encore en prison)
    – ont systématiquement accepté toutes les revendications « musulmanes », en réalité islamistes radicales, par aveuglement, lâcheté ou calcul électoral
    – ont réduit les effectifs et les moyens de nos services de sécurité ou entravé leurs actions en imposant des procédures ubuesques
    – ont interdit au citoyen lambda de se défendre
    Et aussi tous les politiques, journaleux, magistrats, qui ont cloué au pilori ou sévèrement condamné ceux qui alertaient sur les dangers d’une telle politique
    Donc, cette liste est facile à établir : elle part du couple Giscard-Chirac jusqu’à Hollande et sa bande de pitres, avec une mention spéciale pour Taubira, en passant par Mitterrand et ses complices, Jospin, Raffarin, Sarkozy, Juppé, Fillon.
    Bref, tous ceux qui se sont succédé au gouvernement depuis 42 ans.
    Et après ça, comment voulez-vous que la blonde qui parle de l’UMPS ne fasse pas un carton auprès des électeurs ?

  27. Il y a le raisonnement bien calibré où rien ne dépasse. On le lit, on l’admire, on l’approuve et quand on a franchi la dernière ligne, on s’aperçoit qu’il reste la colère.
    Contre ceux qui pleurent et ne s’en remettent pas, servant les visées des politiciens mondialistes au risque de n’importe quelle horreur. Plonger les nationaux dans l’attente de nouveaux attentats en leur disant de se terrer, de faire attention, mais surtout de ne pas importuner les assassins.
    Contre ceux qui raisonnent à perte de vue, entre les rives d’un irénisme cauteleux et d’une sévérité intransigeante envers tout ce qui ne pense pas de la même façon.
    Contre la rigidité administrative et la perte du sens de l’honneur qui a fait que des militaires n’ont pas bougé devant le massacre.
    Contre la dissimulation des horreurs pour ne pas attiser la colère contre leurs auteurs ou les membres de leur religion.
    Contre les Philistins qui barguignent sur des motivations alors qu’on a fêté dans certains quartiers le massacre de Nice et que, lors de l’inutile et grotesque « Je suis Charlie », des quartiers entiers sont restés vierges de toute manifestation de solidarité envers les assassinés et envers la liberté d’expression.
    Alors qu’aurait-il fallu faire ? Mais rien, précisément. C’est terminé, il n’y a plus rien à faire. Les terroristes n’ont plus qu’à choisir leurs cibles en dehors de celles prévues par les autorités et s’autoriser toute logistique qui ne correspond pas aux instructions administratives. Pas d’ordre, pas de réaction, attentat réussi. Un camion stationne trois jours dans une rue, il franchit, un 20 tonnes, un barrage en disant qu’il livre des glaces, 20 tonnes de glaces et il passe. Pas d’ordre de vérifier les camions de glace, donc pas de vérification, donc attentat réussi. On peut répliquer le scenario à l’infini.
    Si j’étais terroriste, je viserais : les maisons de retraite, ça ne mange pas de pain, les derniers couvents, ça ferait plaisir à M.Cazeneuve, les centres de rééducation fonctionnelle, pas de risque de rébellion, les restos du coeur en hiver, autant de pauvres en moins, les kermesses de village, les festivals de campagne etc. La nature des victimes est indifférente, seule compte l’horreur, car entendons-nous bien, le tueur de Nice est en passe d’être classé « individu déséquilibré ». Alors, on voudra bien m’expliquer quelle est la nature de ce déséquilibre, qui permet de choisir un jour emblématique, avec un moyen d’action recommandé par un groupe connu, de se procurer une arme dans un pays désarmé et de tirailler sur les policiers en invoquant une seule référence : un Dieu barbaresque qui n’a jamais parlé qu’à un chamelier illettré par la voix d’un ange. Seul ce dernier point plaide en faveur du déséquilibre mais, dans ce cas, il y a deux milliards de déséquilibrés dans le monde religieux et c’est ma conclusion.

  28. Denis Monod-Broca

    La violence et le sacré
    Depuis Caïn et Abel, depuis que l’homme est homme, il tue ses propres congénères. Seul l’homme fait cela. Ce n’est pas barbare, ce n’est pas inhumain, c’est au contraire on ne peut plus humain.
    Nous croyons dur comme fer, ça nous vient du fond des âges, que tuer est une solution, que tuer protège, que tuer est en certaines circonstances indispensable, justifié, honorable, héroïque…
    Mais, contre cette croyance, qui est à la base des religions, des cultures, des civilisations, nous possédons un savoir, objectif, raisonnable, rationnel, confirmé de mille façons, qui la met en défaut. Tuer ne résout jamais rien. Tuer justifie de tuer en retour. Tuer, loin de protéger, expose à toujours plus de risques.
    Le monde est plus dangereux que jamais, plus armé et surarmé que jamais, plus envahi d’envie, de haine, de peur que jamais. Entre tuer et ne pas tuer, entre la croyance propre à l’espèce, innée, sacrée, en la nécessité de tuer et le savoir né de l’histoire, fragile, acquis, prescrivant de se retenir de tuer, il faut choisir.
    Celle-là conduit au pire. Celui-ci laisse une lueur d’espoir.

  29. La coexistence entre des musulmans et des membres d’une autre religion est impossible et l’histoire nous le rappelle :
    – Inde et Pakistan. La partition est entrée en vigueur le 15 août 1947 avec l’Indian Independence Act de 1947. Elle a provoqué l’un des plus grands déplacements de population de l’histoire : 12,5 millions de personnes ont rejoint l’un ou l’autre des nouveaux pays, occasionnant de quelques centaines de milliers à un million de morts. La nature violente de la partition envenime encore aujourd’hui les relations entre l’Inde et le Pakistan.
    – France et Maghreb. Au Maroc, sur 200 000 Français, la moitié est partie en France dès l’indépendance en 1956, l’autre moitié a progressivement quitté le Maroc jusqu’en 1970. En Tunisie, 70 000 personnes sur 198 000 sont parties en France de 1954 à 1960, 17 000 après la crise de Bizerte et les derniers progressivement jusqu’en 1967. Pour l’Algérie, environ 800 000 Pieds-Noirs (Juifs inclus) quittent l’Algérie dont 512 000 entre le mois de mai et le mois d’août. En 1967, environ 1 400 000 rapatriés ont été accueillis en France dont 90 % venant d’Afrique du Nord.
    Aujourd’hui le monde est en flamme dès qu’il y a une communauté musulmane.
    Alors, même si la France est éradiquée par ce fléau… l’humanité le combattra et le vaincra définitivement… Rien n’est jamais sorti de l’Islam que quelques poètes, des marchands d’esclaves et surtout de la haine et le Coran en est un manuel !
    Les Européens devraient se méfier de la France qui est devenue la poubelle de l’Afrique !

  30. Excusez-moi, mais ce Tunisien n’a pas forcé un barrage car il n’y avait pas de véritable barrage. On barre une avenue en disposant des véhicules en travers de la chaussée, tels des camions de pompiers ou des fourgons de CRS. Rien de tel. On ne se contente pas de simples barrières.

  31. Merci et bravo pour ce billet.
    Bravo aussi de citer Nicolas Dupont-Aignan qui, à mon avis, est un des seuls responsables politiques qui, presque toujours, parle vrai.

  32. Globalement d’accord avec le billet.
    Je préviens un possible dénigrement des Tunisiens : s’ils ont des terroristes, nous avons vu que nous aussi, malheureusement. Par contre, ils ont été les premiers à éliminer une tyrannie laïque et sont toujours en démocratie. Ils méritent donc toute notre estime. Au vu de ces caractéristiques, la France et la Tunisie doivent s’appuyer le plus possible mutuellement.

  33. calamity jane

    @Ellen
    Vous semblez confirmer mes intuitions naïves concernant le louage du 18 tonnes comme plusieurs personnes de mon entourage après avoir pris le fait par-dessus l’épaule !
    Maintenant, une autre source fait état de ce que ce délinquant aurait envoyé « au pays » une somme de plusieurs centaines de milliers d’euros, récemment…
    Soit il avait gagné au Loto, soit il a été payé et cela s’appelle un contrat.
    Cela commence à sentir une tout autre odeur. Mais chut.

  34. Franck Boizard

    Redressons quelques erreurs dans les commentaires :
    1) Dire que l’attentat de Nice ne pouvait être évité est à côté de la plaque. L’objet de la politique sécuritaire est de diminuer l’occurrence et la gravité des attentats. Il faut raisonner en probabilité. Or, de ce point de vue, le bilan est très mauvais : 3 attentats majeurs en 18 mois. Notre politique sécuritaire est donc défaillante. Point barre.
    2) La démocratie est tout à fait apte à lutter contre le terrorisme sans rien abdiquer de ses principes à une condition, qui n’est hélas pas remplie : avoir une politique claire (identifier l’ennemi, prévoir des objectifs et des moyens, etc.).
    3) Notre hôte nous répète un slogan : le terrorisme musulman serait un dévoiement de l’islam. Il nous montre son absence de réflexion sur la question. Au contraire, la violence et le terrorisme sont au cœur de l’islam depuis sa naissance. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait historique.

  35. @Frank Thomas
    Jusqu’à présent, y compris dans le cas de l’assassin de Nice, tous ceux qui ont commis ces crimes ont un casier judiciaire plus que chargé ; ils appartiennent tous à une même communauté. Ces deux éléments juxtaposés devraient permettre, pour peu qu’on renonce à une application dévoyée des droits de l’Homme, de les mettre hors d’état de nuire à titre préventif. Les lieux où les isoler ne manquent pas, pourvu qu’on ait enfin le courage de le décider.
    On ne fera pas non plus l’économie, un jour ou l’autre, d’une remise en cause de notre incohérente politique internationale dont chacun sait bien qu’elle alimente le terrorisme chez nous.

    J’adhère à cette lucide vision des choses ne mettant pas en avant de faux bons sentiments frelatés.
    Pour compléter cet exposé, nous ne ferons pas non plus l’économie d’une révision draconienne et peut-être difficile de notre folle et aberrante politique d’immigration-naturalisations.
    Rappelons qu’en 1941 les États-Unis, après le choc de Pearl Harbor, ont interné tous les ressortissants japonais présents sur leur territoire y compris les Nippo-Étasuniens dont plusieurs étaient loyaux envers les États-Unis.
    C’est tout simplement conforme à ce que la gauche actuelle nous impose pour des dangers anodins ou imaginaires sous le nom de principe de précaution alors que dans le cas présent c’est notre survie, en tant que personnes et en tant que nation qui est directement menacée.

  36. (…)s’il suffisait de savoir en chambre et en colloques, il y a longtemps que le terrorisme serait éradiqué !
    Pas nécessairement, parce que si des solutions existent – et il en existe plusieurs – notre classe politique (en général) pousserait des cris d’orfraies pour qu’elles ne soient surtout pas appliquées, même si elles devaient épargner des centaines de vies.

  37. Claude Luçon

    @ Rezouys
    Bravo et merci !
    Vous avez en deux lignes résumé la situation et défini le problème.
    En 39 on disait que « Monsieur » Hitler était un homme raisonnable avec qui on pouvait discuter et pourtant son Coran à lui était déjà sur les étagères des libraires.
    L’horreur du massacre de Nice risque d’occulter un peu se qui se passe en Turquie et là aussi on risque de débattre du sujet trop tard.
    Attendons-nous à voir une république islamique sunnite voisine de sa soeur chiite et cherchons à prévoir le futur, Nostradamus aidant puisque nos énarques et diplômés de Sciences Po n’ont visiblement pas reçu de cours sur le terrorisme.
    Pour qui observait le monde en 78-79, « Monsieur » Erdogan semble être un hybride entre le Shah et Khomeini, il serait bon d’y penser.

  38. @Ellen
    Voyez-vous, moi ce qui m’étonne beaucoup c’est pourquoi les services judiciaires et préfectoraux n’ont pas retiré le permis B et C à ce tueur du 14 juillet (…)
    Puisque vous avez été présente sur les lieux, il est normal que vous vous focalisiez sur ce camion et que vous posiez un certain nombre de questions sur les anomalies qui entourent cette affaire.
    Mais si nous prenons un peu de recul par rapport à l’événement, nous sommes obligés de constater que ces points techniques sont relativement secondaires dans le cadre général de la guerre qui nous est menée.
    Demain, ce ne sera plus un camion mais par exemple une ou plusieurs vedettes rapides de plusieurs centaines de chevaux longeant à grande vitesse une plage bondée en mitraillant tout. Avec à bord des clones des tueurs auteurs des attentats précédents.
    Avec la triste suite classique : fleurs, petites bougies et discours grotesques et décalés de la classe politique enferrée dans son inaction et dans son déni de la réalité.
    Le problème viendra-t-il des vedettes ou bien des tueurs et de ceux qui directement ou indirectement leur auront facilité la tâche en leur ayant permis de vivre chez nous pour y préparer leurs forfaits ?

  39. Il ne faut pas être naïf !! Rien n’arrêtera ces fous de Daech ou d’autres groupes mafioso-religieux islamiques de nous faire la guerre sur notre sol.
    Pour stopper l’hémorragie, faisons comme certains pays de l’UE qui refusent net les injonctions et menaces financières de ces technocrates de Bruxelles leur imposant des quotas de migrants clandestins sur leur sol. Ils ont raison.
    A vote avis, que se passerait-il si le parlement de Bruxelles découvrait un petit matin, au pied de son immeuble, des milliers de migrants campant dans des tentes de fortune, scandant on veut des papiers, des allocations, des logements et nous insultant ensuite en disant que les blancs occidentaux sont des mécréants et qu’il faut nous tuer !!
    http://ndf.fr/nos-breves/24-03-2016/le-premier-ministre-polonais-on-ne-lutte-pas-contre-le-terrorisme-avec-des-marches-et-des-gerbes-de-fleurs/
    Nous sommes en guerre, résistons !

  40. Cher Philippe,
    Nous ne prétendons pas apporter une ou des réponses construites à votre billet, trop choquées par cette horreur, mais rien ne nous empêche de dire que nous avions pressenti ce que nous avions appelé tragédie alors que la population se lovait dans « un même pas peur » collectif et encouragé par les médias.
    Il y a plusieurs mois, nous avions interrogé Philippe sur l’urgence d’une mobilisation de la réserve opérationnelle et regretté que les décrets soient repoussés faute de budget ou de volonté d’agir.
    Nous avions même critiqué les modalités de recrutement en soulignant que de nombreux postes de l’armée ne nécessitaient pas l’usage d’une pratique du parcours du combattant, mais une volonté d’efficacité et de solides connaissances en informatique et en reconnaissance visuelle.
    Nous avions aussi dénoncé le fatalisme et le laxisme qui sont insupportables et ne doivent pas être considérés comme une réponse ou une politique.
    Si les réponses étaient claires et les objectifs également, nous pourrions faire appel à des défenses psychologiques plus efficaces, à un système de vigilance organisé mais nous assistons depuis 2014 à une « gesticulation », à des mesures qui se rajoutent à des mesures dans une confusion totale.
    Un gouvernement déterminé à sécuriser sa population n’agit pas de la sorte.
    Une démarche scientifique mesure les risques et apporte des solutions efficaces et proportionnelles.
    Combien d’individus toxiques sur le sol français ?
    Des mesures de surveillance, de reconduite à la frontière, de déchéance d’imams prêchant la terreur, de prévention, de recherche d’armes, de veille sur Internet.
    Avec des comptes rendus hebdomadaires de résultats.
    Cette disparition de sirènes, remplacée par une application défectueuse est à corriger.
    Vouloir apporter des solutions n’est pas polémiquer mais être actifs face à une situation de massacre et écouter les professionnels de l’armée, de la police, de la justice, les responsables locaux limiterait les passages à l’acte.
    D’autres pays connaissent des menaces de démocratie et trouvent en moins de 24 heures des remèdes au chaos ou à la guerre civile.
    Nous devrions, tout en respectant l’Etat de droit, pouvoir tendre vers des améliorations notables. Ce qui est prioritaire doit l’être.
    C’est la République qui doit faire trembler la terreur et non l’inverse.
    Fuck aux fatalistes et vive la France en éveil.
    françoise et karell Semtob

  41. Jean le Cauchois

    @ à tous ceux qui trouvent compliqué / difficile / onéreux de bloquer un accès routier…
    …il suffit de disposer un véhicule de taille adaptée en travers, ou deux l’un à côté de l’autre… Les chauffeurs-routiers le font dans leurs manifestations et la police le fait dans ma ville pour sécuriser les défilés syndicaux.

  42. @ Jean le Cauchois | 18 juillet 2016 à 00:58
    Bien évidemment qu’il y a faille, et peut-être même double faille.
    Et j’enfonce le clou. La première, du maire qui avait le devoir de prendre les dispositions matérielles pour qu’aucun engin motorisé ne puisse forcer le barrage. C’est bien la raison pour laquelle le terroriste a prémédité son action non pas avec une petite camionnette, mais un 19 tonnes (vide certes). Il a sans doute, lui, pensé qu’un petit véhicule ne suffirait pas en face des dispositions que la municipalité prendrait de toute évidence ; à son sens à lui.
    La seconde faille revient à l’Etat qui met tout le pays en état d’urgence mais permet des rassemblements de foule. Où est la contradiction ?
    Les marchés de Noël vont pointer leur nez dans quelques mois. Quel maire s’il ne l’a pas déjà fait les années précédentes (état d’urgence ou non) ne prendra pas les mesures empêchant le forçage facile de l’accès par un véhicule motorisé (lourd ou non, car quid des motos) des rues menant à la foule.
    Un maire et toute l’équipe municipale servent aussi à penser avec et pour les autres, dès lors qu’il y a des rassemblements importants.
    Il va bien falloir anticiper sur l’adversaire, si nous voulons espérer gagner des guérillas à répétition. Il y a un gros ver dans le fruit France, mais nos « zélites » ne savent (veulent) pas encore bien le nommer. Car si on sait que l’hydre a plusieurs têtes, on se doute bien qu’elles sont déjà de différentes tailles. Alors on coupe d’abord lesquelles ?
    @ Ellen | 17 juillet 2016 à 11:43
    Oui dans un monde idéal. Mais vous venez d’apporter une preuve parmi hélas tant d’autres, que les règles les plus élémentaires ne sont plus respectées.
    Le camion, un camion, ça s’emprunte aussi…! Et si avec un camion demandé en location, ça coince, croyez-vous que ce type de détraqué du bulbe s’arrêtera dans son (ses) projet ?

  43. Je suis comme tout le monde anéanti par cette barbarie, et j’ai peur oui peur de toutes les grandes manifestations qui auront lieu en citant par exemple le feu d’artifice qui aura lieu au mois d’août à Annecy…

  44. Robert Marchenoir

    Je reviens sur deux erreurs d’approche récurrentes qui empêchent une riposte efficace. Elles se manifestent beaucoup ici, mais également un peu partout, c’est pourquoi je crois utile d’y revenir.
    Mon but, faut-il le préciser, n’est pas de mettre en cause les auteurs de ces remarques ; il est de mettre en garde contre des modes de pensée qui favorisent la défaite et éloignent la victoire.
    1. Le fameux coup du camion « qui n’aurait pas dû être là ».
    Comment peut-on empêcher un camion de pénétrer sur la promenade des Anglais ? C’est fou le nombre de spécialistes de la location de camions qui sortent du bois à ces occasions, de spécialistes du blocage des avenues contre l’irruption des gros camions non désirés, de spécialistes du contrôle d’identité des chauffeurs de gros camions qui pourraient peut-être être en train de préparer autre chose qu’un transport de bananes…
    Entendons-nous bien. Peut-être qu’il aurait été possible de mieux barrer la promenade des Anglais. Je ne dis pas que c’est exclu. Je dis que ce n’est pas le problème.
    Le problème, c’est qu’on se focalise après coup sur ce qu’il aurait fallu faire pour empêcher cet attentat précis. Après coup, tout le monde est très savant, plein de vocations se révèlent de spécialistes des plots en béton inébranlables, etc. Mais c’est peine perdue.
    Le prochain coup, les terroristes essaieront autre chose. Comme dit Exilé, ils loueront un hors-bord et mitrailleront à partir de la plage, etc. Ou, comme le dit tout à fait officiellement un responsable des services secrets, ils mettront des voitures piégées comme à Bagdad, et nous verrons alors d’immenses spécialistes des explosifs dans les voitures venir nous expliquer, après coup, où il aurait fallu mettre les sacs de sable.
    Et d’ailleurs, aurait-on barré la promenade des Anglais avec des barrières de béton, des camions de CRS, des bulldozers ou que sais-je encore, que n’importe quel tordu aurait pu choisir d’écraser des gens en masse ailleurs à Nice que sur la promenade des Anglais. Allait-on entièrement encercler Nice de voitures de police pour barrer la route aux camions fous ? On n’aurait, alors, plus eu de voitures de police pour… transporter les policiers, et d’ailleurs il n’y a pas que Nice, en France : il y a plein d’autres endroits où l’on peut écraser des gens.
    Autrement dit, tout le monde fait la même sottise que les spécialistes de la sécurité aérienne, tendance américaine : tout le monde doit se déchausser dans les aéroports parce qu’un abruti, une fois, a tenté de faire sauter un avion avec des chaussures piégées.
    Personne n’a le droit d’emporter de liquide avec lui, parce qu’une fois, d’autres abrutis ont tenté de faire leur petite chimie explosive à bord avec des ingrédients liquides.
    Et pendant ce temps-là, le contre-terrorisme fait des tests de pénétration d’armes à feu à travers les contrôles des aéroports, et ça rentre comme dans du beurre.
    Se focaliser sur la façon de faire barrage aux camions fous sur la Riviera, c’est faire la même sottise que les policitiens américains lorsqu’ils se tordent les mains à la télévision, après une fusillade, en exigeant des mesures pour « le contrôle des armes » (c’est-à-dire leur interdiction).
    Pour la millionième fois : les armes à feu ne tuent pas les gens. Ce sont les gens qui tuent les gens. Les camions ne tuent pas les gens. Ce sont les chauffeurs de camion islamistes qui tuent les gens.
    Chaque année, aux Etats-Unis, il y a beaucoup plus de gens qui sont tués par des marteaux, des battes de base-ball, des pieds et des poings que par des armes à feu. Faut-il donc interdire les marteaux, les battes de base-ball, les pieds et les poings ?
    La solution est la méthode israélienne : on ne réagit pas comme des chiens de Pavlov à ce que vient de faire l’ennemi, en se focalisant bêtement sur les moyens employés. On s’intéresse à la détection des criminels, c’est-à-dire à leurs motivations et à leur mentalité.
    Autrement dit, on discrimine, on profile et on stigmatise. On se focalise sur les hommes au lieu de se focaliser sur l’arme et le lieu du crime ; lesquels changent à chaque fois.
    Et on couple cette politique anti-terroriste visant les individus avec une stratégie globale, collective, propre à assécher le marais d’où proviennent les terroristes. L’un ne va pas sans l’autre.
    Il est impossible de bâtir un bouclier anti-terroriste intégral contre toutes les armes, qui protégerait de surcroît tous les lieux d’attentats possibles.
    En revanche, il est parfaitement possible de mener un combat de long terme contre l’ennemi, son idéologie, son armée et contre ses recrues potentielles.
    Ce qui m’amène à la deuxième erreur de raisonnement :
    2. Il y a trop d’attentats, c’est la fête du slip pour l’ennemi.
    Euh… certes. Oui mais en fait non. A partir de quel moment y a-t-il « trop » d’attentats ? A partir de zéro plus, on est bien d’accord. Sauf que pas de chance, le dentifrice est sorti du tube et qu’on ne va pas pouvoir le remettre dedans tout de suite.
    Je pose donc un axiome un peu osé : la fréquence et la gravité des attentats n’ont aucune importance. On n’en a rien à battre. Nous ne sommes pas chez Pepsi-Cola, où il s’agit de gagner des parts de marché, et où le directeur du marketing est viré s’il ne remplit pas ses objectifs trimestriels.
    Nous sommes en guerre et nous jouons notre survie. Ca va donc être un peu plus pénible.
    L’essentiel est de se fixer des objectifs de fond et une stratégie pour les atteindre. La question, ensuite, est de savoir si cette stratégie fonctionne. Fait-on des progrès en direction de l’objectif fixé ? L’ennemi est-il affaibli, regagnons-nous du terrain ?
    Et en parlant de l’attentat x ou y, je veux dire ceux de demain : le fait que nous n’ayons pas pu l’empêcher remet-il en cause notre stratégie ? Y a-t-il quelque chose qu’on a mal fait ? Ou bien est-ce simplement que shit happens, qu’à la guerre, il y a des morts, que c’est la faute à pas de chance, et qu’il faut continuer à appliquer notre stratégie parce que c’est la bonne ?
    Je propose donc de se focaliser sur les objectifs et sur la stratégie, et non sur la couleur de la pompe à vélo du capitaine.
    Toutes ces discussions sur les plots de béton ou la fréquence des attentats sont autant de temps perdu pour aborder les questions qui comptent : quels sont les buts de cette guerre ? comment comptons-nous les atteindre ? Et cette discussion-là, elle sera loin d’être facile. Il est urgent de s’y mettre.

  45. Les mêmes qui hier dénonçaient des lois qu’ils considéraient liberticides, réclament aujourd’hui la suppression de la location de PL, le retrait des permis de conduire… vraiment du très grand n’importe quoi, du commérage sans cohérence, sans aucun bon sens = certains/certaines ne réclament rien d’autre que la mise en place d’un état policier et totalitaire. Lequel va oser proposer la suppression de tout rassemblement dans la rue de plus de trois personnes etc. etc. et l’arrestation manu militari – et la mise aux arrêts – de toute personne qui semblerait suspecte etc. etc. Certains commentaires sont effrayants de naïveté, de bêtise pure.

  46. Véronique Raffeneau

    « Probablement le combat contre le terrorisme décourage-t-il en profondeur parce que, pour être gagné, il imposerait une réflexion et une action tous azimuts sur la nationalité, la binationalité, les expulsions, la haine de la France de la part de Français au moins formels, la religion dévoyée, les règles du savoir-vivre ensemble, l’autorité de l’Etat, le courage de l’affirmation ? »
    Bien sûr.
    Cependant, ce combat décourage-t-il également en profondeur parce que chacun pressent confusément en son for intérieur qu’une célébration du 14 juillet populaire, familiale, bon enfant vaut moins, beaucoup moins, en matière de sécurité que par exemple des « fan zone » (quelle vulgaire appellation) qui ont fini d’épuiser les forces de sécurité sollicitées à hue et à dia depuis des mois.
    Dans la ville, dit-on, la plus vidéosurveillée de France, pour faire un carnage, il a suffi qu’un 19 tonnes contourne les obstacles trompe-l’oeil – virtuels – en se déportant simplement sur un trottoir.

  47. Pour information complémentaire un passage de ce très beau discours de Mme Malika Sorel, algérienne de souche, paru aujourd’hui lundi 18 juillet : « Oui. En dépit des moyens considérables que la France consacrait au volet immigration-intégration, les élites, plutôt que d’en faire état, ont persisté dans la politique de la culpabilisation-repentance et de la « lutte contre les discriminations », qui aboutit à faire passer chaque Français pour un raciste potentiel. Comment espérer une cohabitation harmonieuse après avoir semé tant de graines de ressentiment ? Il doit être mis un terme à toutes les actions politiques qui ont pour fondement ces idéologies, à commencer par la discrimination positive que les élites s’appliquent à déguiser sous de nobles appellations ».

  48. A noter que Nice est la ville la plus surveillée de France. Il y des caméras de vidéo-surveillance partout et en particulier aux points de passage très fréquentés comme la promenade des Anglais.
    Ces moyens n’ont manifestement pas permis d’anticiper le drame qui allait avoir lieu. Mettre des caméras partout c’est bien, encore faut-il qu’il y ait du personnel derrière pour réagir à la moindre alarme.

  49. Marc GHINSBERG

    À tous ceux qui nous expliquent ce qu’il aurait fallu faire pour empêcher l’attentat de Nice, je leur demande de nous dire ce qu’il faut faire concrètement et matériellement pour éviter le prochain.

  50. @ Marc GHINSBERG | 18 juillet 2016 à 08:41
    « …je leur demande de nous dire ce qu’il faut faire concrètement et matériellement pour éviter le prochain »
    Pour éviter le prochain je l’ignore, mais pour éviter que la série continue, alors il faudrait reprendre les bonnes vieilles méthodes de la guerre asymétrique.
    Celles qui nous ont permis de gagner la bataille d’Alger, grâce au remarquable travail de renseignement effectué par le général Aussaresses (il n’était pas encore général).
    Le renseignement est l’arme suprême des guerres souterraines qui ne disent pas leur nom, surtout quand les politiques ne veulent pas le prononcer.
    Il faudra bien que les socialistes et autres bien-pensants qui ont la mémoire des poissons rouges ou roses s’en souviennent.
    J’ai fait allusion à cette action dans un commentaire sur le précédent billet en précisant qu’il n’y avait pas de Droits de l’Homme pour les ennemis des Droits de l’Homme, et qu’il fallait se libérer de la CEDH.
    Je vous fais remarquer que Aussaresses fut invité pour des conférences dans deux écoles de contre-guérilla des bérets verts US et que ses leçons furent appréciées et mises en œuvre.
    Je vous fais remarquer également que les USA ne reconnaissent pas le TPI pour ce qui est de leurs propres actions, dans n’importe quel pays.
    Nous, qui depuis quelque temps suivons aveuglement les USA, nous pourrions également refuser le TPI en plus du rejet de la CEDH.
    Mais pour ça il faut des hommes d’État à la tête du pays, et il n’y en a pas.
    En attendant on pourrait rendre hommage au Général Aussaresses et lui rendre sa Légion d’honneur bien méritée pour service gagnant rendu à la Nation !

  51. Véronique Raffeneau

    @ Marc Ghinsberg
    Personne ne dit qu’il est simple de déjouer une attaque terroriste comme celle de Nice.
    Mais la sécurité publique est d’abord l’affaire du pouvoir en place et des pouvoirs quels qu’ils soient.
    Personne ne peut exiger de bonne foi un risque zéro.
    Néanmoins, est-ce sacrilège que de s’interroger au sujet du choix des moyens exorbitants mis en place par exemple pour sécuriser des « fan zone », parce qu’au fond une Coupe de football serait une sorte de succédané providentiel et délirant aux impuissances gouvernementales successives qui laminent notre pays ?

  52. Très bon billet de M. Bilger comme d’hab, très bons commentaires de plusieurs intervenants ici, le top des top décerné à Robert Marchenoir, réactions tellement vraies, bien argumentées, un délice à lire ! Mais il me manque la partie gags, rébus, images à colorier de Gaspary notre clown islamiste.
    Coucou GG, rien sur Nice et sa déchristianisation ?

  53. @ Marc GHINSBERG | 18 juillet 2016 à 08:41
    Vous demandez ce qu’il faut faire ? Réponse :
    – suivre le modèle d’Israël en la matière,
    – rétablir nos frontières,
    – créer des tribunaux d’exception,
    – mettre en place une police identique à celle des USA,
    – rétablir la peine de mort,
    – expulser les terroristes binationaux,
    et surtout :
    – nous faire respecter,
    – interdire la propagande islamiste des abrutis comme GG,
    – modifier notre constitution (trop de pouvoir entre les mains d’un seul homme),
    – éliminer Hollande et sa bande qui trahissent la nation et collaborent avec notre ennemi !
    Cela vous va Marc ?

  54. @Marc Ghinsberg
    À tous ceux qui nous expliquent ce qu’il aurait fallu faire pour empêcher l’attentat de Nice, je leur demande de nous dire ce qu’il faut faire concrètement et matériellement pour éviter le prochain.
    N’ayant pour ma part pas prétendu que l’on pouvait empêcher l’attentat de Nice et ne prétendant pas non plus disposer de recettes miracles applicables à court terme, je propose que pour commencer nous retrouvions tous, y compris et surtout la classe politique, un minimum de bon sens, de logique cartésienne – bien malmenée au pays de Descartes -, que nous rangions l’idéologie de la subversion au placard, que nous mettions hors-jeu le recours à la langue de bois et la criminalisation de l’expression à des fins totalitaires, que nous laissions tomber ce délétère humanisme de bazar qui nous mine et qui nous lie les mains et les pieds en nous empêchant de nous défendre ainsi que cette aberrante préférence étrangère dont nous constatons quotidiennement les sinistres résultats.
    De plus, il faudrait que le monde politique accepte avec humilité de reconnaître ses erreurs, comme par exemple le catastrophique regroupement familial, avant de poursuivre sa mortelle fuite en avant, en fauchant avec obstination des Français comme l’a fait le chauffeur chance pour la France que nous savons.
    Est-il normal que le regroupement familial ait encore été aggravé récemment par extension aux fratries (le Législateur, dans sa grande bêtise, semblant ignorer en quoi consiste la notion de fratrie dans certains pays) ?
    De même, est-il normal qu’en période de soi-disant état d’urgence nous continuions de laisser entrer des immigrants illégaux par milliers dont de pseudo-réfugiés et des terroristes infiltrés, alors que nous croulons sous les problèmes logistiques, sécuritaires, humains et qu’en plus les caisses sont vides ?
    Tout ceci posé, les choses seront plus claires et il sera possible d’agir, dans un premier temps en faisant le ménage en commençant par expulser les gens qui se sont mal comportés chez nous, puis en récupérant la maîtrise de nos frontières quitte à renégocier des traités.
    Ceci fait, il sera toujours possible de trouver des solutions d’ordre technique, quitte à recourir aux conseils de spécialistes étrangers confrontés à cette question du terrorisme.
    Ne nous leurrons pas : la tâche sera de longue haleine.
    Enfin et surtout, il serait bon que certains Français cessent de se complaire dans la trahison ou bien dans le recours au cynisme pervers à l’encontre de leurs compatriotes, spécialité chère par exemple à certains magistrats bâtisseurs de murs ou bien à certaines organisations pratiquant l’antiracisme à géométrie variable.
    Et puis s’il était possible de ne plus accabler les Français sous le joug de la repentance pour des crimes imaginaires, ce qui ne fait que les exposer aux effets criminels d’un ressentiment perpétuel, ce ne serait pas plus mal.
    Vaste programme…

  55. Méfions-nous surtout de tous ces « gentils » musulmans qui viennent déplorer les morts, déposer des fleurs, confirmer qu’ils aiment la France, qu’ils condamnent les islamistes radicaux, etc. etc. ; tout sonne faux !
    Ceux qui connaissent bien leur culture, leurs moeurs, leurs mentalités en savent quelque chose : pieds noirs , anciens d’AFN… quand ils sont en face de vous, ils vous abreuvent de louanges, vous êtes tous des frères, ils en arrivent à s’humilier pour vous endormir mais prenez garde à ne pas leur tourner le dos car derrière le leur, le couteau camouflé attend ce moment pour frapper.
    C’est du vécu, du prouvé, du chiffré mais interdit à exprimer car ça tombe sous le coup des lois antiracistes des meutes et tribunaux des inquisitions gauchislamistes et leurs complices juges rouges du SM, merdias de gauche et leurs chiens de garde intellos bobos anti-France, toute la gauche qui a laissé proliférer ce régime de terrorisme sur notre sol depuis Taubira jusqu’à nos actuels sinistres ministres couchés.
    Bien entendu ceux qui viennent pour pleurer la disparition d’un des leurs, on peut l’admettre mais tout ce cinéma qu’ils font depuis quelque temps n’est qu’une stratégie supplémentaire pour se faire « aimer ». Secrètement, ils sont fiers d’être enfin vengés de plusieurs siècles d’humiliation mais ça aussi c’est interdit de le dire.
    Le dire c’est faire le jeu du Front national, faire du Ménard, du Zemmour, c’est stigmatiser, ostraciser, caricaturer, calomnier, diviser, réac, facho, bref le catéchisme habituel des gauchislamistes vivrensemblistes.
    La France est un boulevard, une autoroute islamiste pour tous les attentats à venir.

  56. Garry Gaspary

    @ Marc GHINSBERG
    Pour éviter le prochain attentat, il suffit de continuer la déchristianisation en France.
    Il suffit de convaincre tous ceux qui ne le sont pas encore que la parole a un sens, que le droit de tout dire n’existe pas et n’a d’ailleurs jamais existé, que les mots sont aussi violents que les actes, qu’ils tuent tout autant en brisant d’abord des esprits puis des vies, qu’il faut donc être capable d’assumer ses propres paroles en ne demandant pas à un Etat moderne, qui a besoin de la paix sociale pour bien fonctionner, de le faire à sa place, parce que c’est juste impossible. Et quand on est incapable d’assumer son propre discours dans ses actes, quand on est incapable de transformer soi-même ce qu’on dit en ce qu’on fait parce qu’on est trop lâche, on a tout intérêt à se taire. C’est le b.a.-ba de la civilisation : le dire et le faire.
    C’est bien une guerre de civilisation qui concerne non pas l’Etat, mais le citoyen. Elle peut être menée à l’usure en attendant que le temps fasse son effet et que cette population christianisée disparaisse naturellement. Mais c’est prendre de nouveau le risque qu’elle se reproduise dans la génération suivante.
    Je conseille plutôt de retourner d’une façon citoyenne ses propres armes contre cette population christianisée afin de la faire totalement disparaître. Autrement dit, il faut avoir le courage d’ostraciser au quotidien cette population qui est facilement identifiable tant elle est aujourd’hui ouvertement fière de sa beaufitude, d’être sans pitié avec elle, de ne plus l’employer si vous êtes chef d’entreprise, de ne plus lui vendre, lui louer un appartement si vous êtes propriétaire, etc., bref, de l’exclure de la cité pour lui apprendre tout ce qu’elle doit à la cité.
    Je le dis solennellement à tous ceux qui sont ici encore capables d’entendre : la France a besoin de nous au quotidien, le rôle de la politique citoyenne, de la démocratie, de la souveraineté nationale incarnée par chacun et pour l’intérêt général n’a jamais été aussi important. Le moindre de nos actes publics doit être questionné politiquement, le moindre achat, la moindre vente, jusqu’au moindre « Bonjour » que l’on accorde trop souvent à n’importe qui, doivent être remis en cause.
    Si nous aimons la France, il devient aujourd’hui urgent de lui prouver en la préservant nous-mêmes de la beaufitude et en lui rendant ce qu’elle nous a donné : sa civilisation.

  57. calamity jane

    Franchement Monsieur Robert Marchenoir, vouloir nous expliquer qu’il pourrait y avoir d’autres méthodes pour massacrer pour conforter l’écrit d’Exilé… Quelqu’un aurait-il d’autres idées ?
    Au lieu, avec cet exemple terrible de Nice, d’avouer qu’ils nous prennent vraiment pour des demeurés : le 19 tonnes en est la preuve que vous le vouliez ou non !

  58. Je suis le premier à déplorer le recours à tort et à travers au terme racisme, comme s’il s’agissait de l’alpha et de l’oméga de la pensée politique, mais n’est-il pas étrange que les organisations dites antiracistes soient muettes sur les motivations manifestement racistes rencontrées à l’occasion des divers attentats de la part de leurs auteurs ?
    Par exemple, au Bataclan, les tueurs effectuaient une sélection des victimes désignées sur des critères d’apparence physique : « toi, tu es des nôtres », pour épargner la personne ainsi identifiée.
    En toute rigueur, ces crimes présentant un caractère raciste, ne devraient-ils pas relever des dispositions légales correspondantes ?
    Et en toute logique, ne faudrait-il pas relier à cette notion le corpus idéologique religieux et dogmatique y étant associé ?

  59. @Marc GHINSBERG
    « …je leur demande de nous dire ce qu’il faut faire concrètement…  »
    Concrètement, il convient de se rendre compte que la gauche a échoué lamentablement. Elle détenait tous les pouvoirs dans ce pays, aussi bien exécutif que législatif et judiciaire. Le Président socialiste pouvait compter sur l’appui du Sénat, du Parlement et des Juges. Les régions étaient à gauche ainsi que les mairies. L’ambiance devient délétère, M. Hollande a proclamé l’état d’urgence, alors que l’anarchie a pignon sur rue.
    Concrètement, je préconise les mesures suivantes :
    – Le Premier ministre doit présenter la démission de son gouvernement. Le Président doit être arrêté, tondu et assigné à résidence à La Lanterne.
    – Le Président du Sénat assurera l’intérim de la fonction présidentielle et organisera de nouvelles élections.
    – Le nouveau président devra nommer un garde de Sceaux pour réécrire la politique pénale.
    – Les étrangers coupables de délits et de crimes seront expulsés après avoir purgé une peine de travaux forcés.
    – Les Français qui sympathisent avec l’ennemi seront condamnés à 450 000 euros d’amende et 30 ans de prison en pleine application de l’article 411-4 du code pénal.
    – Les terroristes de retour de l’Etat Islamique seront déchus de leur nationalité et expulsés avec interdiction de séjour sous peine de mort.
    Le Coran 1.0 sera déclaré livre subversif et interdit.

  60. Denis Monod-Broca

    @sylvain
    « C’est du vécu, du prouvé, du chiffré mais interdit à exprimer car ça tombe sous le coup des lois antiracistes des meutes et tribunaux des inquisitions gauchislamistes [etc. etc.] »
    Ne vous plaignez pas de ne pas pouvoir exprimer ce que vous exprimez puisque vous l’exprimez.
    Il reste que ce que vous exprimez est faux, mensonger, que cela sonne comme un appel à la haine et à la violence, que vous ne vous exprimeriez pas autrement si vous vouliez mettre de l’huile sur le feu.

  61. Devinette
    Qui oserait écrire :
    « Il est une race nouvelle d’hommes nés d’hier, sans patrie ni traditions, ligués contre toutes les institutions religieuses et civiles, poursuivis par la justice, universellement notés d’infamie, mais se faisant gloire de l’exécration commune : ce sont les musulmans »
    « Soutenez le président de toutes vos forces, partagez avec lui la défense du droit ; combattez pour lui si les circonstances l’exigent ; aidez-le dans le commandement de ses armées »
    « Pour cela, cessez de vous dérober aux devoirs civils… »

  62. @Tipaza
    Les bonnes vieilles méthodes, certes efficaces, que vous évoquez pour obtenir du renseignement sont bien connues, c’est la gégène dans la baignoire avec Aussaresses, Bigeard et Cie… Les employer aujourd’hui dans une démocratie relèverait du Tribunal pénal international et mettrait la France au ban de l’humanité. Et malheureusement face aux assassins nous ne pouvons pas lutter à armes égales. La bataille d’Alger c’est du passé et tant mieux. Les services ont d’autres moyens du style coups tordus mais aujourd’hui comme tout arrive à se savoir ces moyens sont limités. Alors reste à anticiper et ce n’est pas le plus facile car en face ils sont prêts à tout.

  63. Notre pays est une démocratie (…)
    Quinte de toux… Pardon.
    @hameau dans les nuages
    Le père du terroriste est un islamiste tunisien membre des Frères musulmans
    Un copain de monsieur Juppé ?
    @Lucile
    Les prises de position de ces deux édiles d’envergure sont aussi des signes d’impuissance. Ils sont en première ligne. Mais ils n’ont pas toute la main sur la sécurité (loin s’en faut) et l’État leur rogne des moyens dans un contexte de baisse des dotations budgétaires.
    Ces édiles d’envergure qui jouent les utilités d’importance déplorent des effets dont ils chérissent les causes, en bons élus de type Molenbeek qu’ils sont.
    Ils trouvent bien des moyens budgétaires quand il s’agit de donner un petit coup de pouce aux fondamentalistes afin qu’ils puissent développer leur système culturo-cultuel de conditionnement des esprits avec des résultats qui ne sont pourtant pas difficiles à prévoir.
    Ce n’est pas avec des gens qui se comportent avec autosatisfaction et complaisance en idiots utiles facilitant l’islamisation galopante de la France que nous parviendrons à éradiquer le terrorisme.
    Au contraire.

  64. Excellent billet, Monsieur Bilger, billet dont la qualité a été soulignée par nombre de commentateurs, la plupart d’entre ces derniers ayant fait montre de calme et de réflexion plutôt que de se lancer dans l’invective ou la surenchère.
    Je retiendrai notamment : Frank THOMAS | 17 juillet 2016 à 09:04, Trekker | 17 juillet 2016 à 11:05, Exilé | 17 juillet 2016 à 11:35, genau | 17 juillet 2016 à 16:06, Denis Monod-Broca | 17 juillet 2016 à 17:02, Franck Boizard | 17 juillet 2016 à 20:10, fugace | 18 juillet 2016 à 01:35 sans oublier manoray | 18 juillet 2016 à 07:51 dont le rappel du texte de Mme Malika Sorel est particulièrement judicieux.
    Pour ma part, je retiendrai de votre texte deux courts passages : « qu’on cesse de dissocier la lutte contre le terrorisme – elle aurait l’obligation d’être efficace – de la politique pénale ordinaire – elle aurait le droit d’être laxiste – mais que les deux bouts de cette chaîne solidaire pour le pire soient tenus fermement ! ».
    C’est là une vérité fondamentale, mais pensez-vous que ce soit le mode de pensée de nos gouvernants et élus nationaux (le législateur pour être plus précis) ou locaux (maires des villes notamment) dans l’approche du problème posé : le terrorisme islamiste et les moyens d’y faire face ? Ou la manière de penser ce type de problèmes à l’ENA ou à l’Ecole nationale de la magistrature ? Sans doute, comme à Sciences Po, c’est là que doit être instillé l’esprit de service de la Nation, de l’intérêt général comme l’esprit de résistance et de résilience face à des idéologies délétères.
    Il me semble évident que la réponse est négative et que nos responsables, qui n’ont pas connu la guerre, y compris celle d’Algérie, mais ont été élevés dans la culture du pacifisme européen et du tout économico-financier sont incapables de penser les moyens juridiques comme opérationnels pour permettre à notre pays comme aux pays européens de s’opposer à l’entreprise de destruction interne entreprise par les islamistes radicaux, ce depuis au moins trente ans. Ce ne sont pas non plus les universitaires qui seront capables de penser l’opérationnel alors qu’ils sont, CNRS et sociologues aidant ou stratèges auto-proclamés, ceux vers qui tout le système gouvernemental cherche ses solutions.
    Le second passage que je retiens est le suivant : « Mais précisément les armes de notre démocratie classique sont-elles adaptées, même renforcées, à un ennemi qui est effectivement en guerre contre nous, qu’on ne voit pas mais qui est partout ? ».
    Je répondrai que la Constitution organise les pouvoirs dans les conditions extrêmes (article 16 ou état d’exception), mais le problème est de savoir si notre situation, alors que nos dirigeants de droite comme de gauche proclament sans arrêt que nous sommes en guerre, mais ne prennent aucune des mesures qui correspondraient à ce type de situation, le justifierait concrètement.
    En revanche, alors que depuis plus de vingt ans le plan Vigipirate rouge est constamment maintenu, l’état d’urgence vient lui aussi de se voir prolongé sans que cela se traduise le moins du monde dans le quotidien des Français. Donc on déclare des états particuliers sans qu’en pratique rien ne soit modifié, ni dans la réglementation, ni dans notre législation pourtant logorrhéique et de plus en plus étouffante, pour ne pas dire limitant de plus en plus nos libertés quotidiennes, jusques et y compris dans notre intimité et notre pensée.
    Alors oui, la démocratie peut résister à la condition que la loi soit conçue avec des effets opératoires et non à des fins de seule communication et de satisfaction d’ego politiques qui croient avoir agi parce qu’à la suite d’un événement ils ont légiféré…

  65. J’espère que Trump sera élu et comme les USA sont les maîtres de l’Europe, j’espère qu’il prendra les décisions nécessaires pour isoler la France afin qu’elle ne transmette pas sa maladie au reste de l’Europe !
    D’ailleurs, si les Européens étaient maîtres d’eux-mêmes, ils auraient dû mettre la France en quarantaine (l’exclure pendant quarante ans afin qu’elle soigne sa maladie qui ne fait que progresser depuis VGE) !
    Et puis, pourquoi pas nos amis chinois qui viendraient éradiquer définitivement l’Islam de notre terre de cocagne !

  66. Nice, ce n’est pas seulement la promenade des Anglais. Si l’on s’aventure pour une raison ou une autre dans le quartier de l’Ariane, au nord-est, on perçoit rapidement qu’on n’y est pas le bienvenu, et l’on ressent aussitôt l’étendue du désastre. Pas la peine de décrire l’ambiance qui y règne.
    Idem aux confins de Saint-Augustin à l’ouest de la ville, où le poste de police ressemble à Fort Alamo. On a intérêt à verrouiller les portes de sa voiture quand on y passe, surtout ceux qui manquent suffisamment d’esprit égalitaire pour se promener dans un joli modèle, les Allemands ou les Suisses en particulier. Le quartier a été complètement rénové il y a quelques années, à prix d’or ; c’est propre, mais si vos moyens ne vous permettent pas d’habiter ailleurs vos enfants feront leurs classes dans un lieu où la loi n’est pas sacrée, c’est le moins qu’on puisse dire. Comment parler d’intégration ou d’égalité des chances dans ces conditions ? Le laxisme est un cadeau empoisonné et la discrimination positive une marque de mépris d’intellectuels bornés.
    Le poste de police central de Nice a des formulaires tout préparés dans toutes les langues, pour toutes sortes d’infractions, vol à la portière, agressions, etc. Il y a des machines distributrices, il suffit d’appuyer sur le bon bouton. Comme bien d’autres mairies de grandes villes, la mairie de Nice n’est pas armée pour lutter directement contre les voyous, elle n’en a pas les moyens. Elle place des caméras, des chicanes pour que des intrus ne puissent pas pénétrer avec leurs motos dans les jardins publics du centre ville et des quartiers les plus paisibles – sans pour autant gêner l’accès des poussettes, c’est très élaboré. Elle taille les haies de lauriers roses pour qu’il n’y ait plus de recoins où les dealers puissent se tenir à l’abri des regards. Elle entoure de hauts grillages le terrain de sport d’une petite école de quartier de ma connaissance, et elle refait le grillage jour après jour. Les enfants ne peuvent plus profiter des installations, on y retrouve le matin toutes sortes de choses insalubres, aiguilles, préservatifs usagés, morceaux de verre etc. Les services de nettoiement ne veulent plus y aller. On emmène donc les enfants en car ailleurs. La police, les instituteurs, les habitants, tout le monde fait des efforts pour contenir les problèmes et s’accommoder au mieux de la situation, sauf les voyous qui les aggravent, chacun son rôle. Les solutions sont techniques et de contournement faute de pouvoir s’attaquer aux problèmes.
    Il y a ainsi toute une organisation assez efficace qui s’est mise en place pour que les villes continuent à accueillir des touristes et que le pays continue à surnager, même avec une pierre au cou. Ça commence à craquer, les brèches sont de plus en plus difficiles à colmater, et sur ce terrain miné, tout est prêt pour que ça s’embrase comme une pinède surchauffée sous l’impulsion de l’ennemi salafiste.
    Ayant vécu de nombreuses années à Nice et participé de près à une association de quartier, je veux dire que d’après moi, la mairie fait ce qu’elle peut avec les moyens dont elle dispose, et je veux rendre hommage aussi à la gentillesse des Niçois, les vrais, ceux qui comprennent encore le patois et connaissent les paroles de Nissa la Bella, et vous les enseignent de bon cœur si vous le voulez ; je regrette encore leur discrétion, leur proximité, leur joie de vivre et leur simplicité. Ce qui arrive à cette ville splendide et à ses habitants n’est que la suite logique d’une lente dégradation, et la pente sera difficile à remonter. L’impulsion ne peut venir que de tout en haut dans un pays aussi centralisé que le nôtre. Encore faudrait-il que Paris et ses élites comprennent à temps les problèmes cruciaux qui nous assaillent. Les moyens à trouver suivront.

  67. @Franck Boizard
    « Notre hôte nous répète un slogan : le terrorisme musulman serait un dévoiement de l’islam. Il nous montre son absence de réflexion sur la question. Au contraire, la violence et le terrorisme sont au cœur de l’islam depuis sa naissance. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait historique »
    Hélas, trois fois hélas, cette attitude trop répandue y compris au plus haut sommet de l’État – contrairement à ce qui était le cas quand notre pays disposait d’administrateurs coloniaux et de militaires ayant côtoyé le monde islamique – est au cœur d’une multitude d’erreurs d’appréciation dont les conséquences peuvent être parfois dramatiques, dans divers domaines.
    Il n’est pourtant pas nécessaire d’avoir lu l’intégralité des textes liés à l’Islam pour s’en faire une idée assez précise, il existe des ouvrages d’islamologues sérieux (comme par exemple René Marchand) qui permettent d’aller à l’essentiel y compris en ce qui concerne la psychologie des populations imprégnées par l’Islam ou bien l’importance accordée à certains symboles forts comme par exemple l’implantation d’une mosquée en territoire mécréant.

  68. Marc GHINSBERG

    @vamonos
    Et si un ULM passe 100 m au-dessus de la promenade des Anglais, vous donnez l’ordre de l’abattre de peur qu’il ne jette des grenades sur les promeneurs ?
    Voilà ce que j’appelle être concret.
    @Seraye Yves
    Ma question est beaucoup plus prosaïque. Quelles instructions donnez-vous aux forces de sécurité, en supposant qu’elles soient présentes et armées, sur une plage bondée de monde qui verraient arriver à bonne vitesse un hors-bord en dehors des zones balisées : attendre que d’éventuels terroristes montent sur le pont et ouvrent le feu sur les touristes ou prendre le risque de tuer de simples vacanciers indisciplinés ?
    Pour prévenir des attentats c’est ce genre de questions qui faut se poser avant.
    PS : j’arrête là mes exemples pour ne pas susciter des vocations. Mais avec un peu d’imagination on peut en inventer des milliers qui montreraient qu’après coup les « y a qu’à… » sont faciles, mais que pour prévenir c’est beaucoup plus difficile.

  69. Ce qu’il faut faire ?
    Chacun le sait : « Delenda est Carthago »
    L’état de guerre, dont on nous rebat les oreilles, est avant tout un état mental, une transformation, une métamorphose dans laquelle les valeurs, les freins, les habitudes qui nous guident dans la vie ordinaire, s’effacent sous l’effet des coups et de l’atteinte de l’insupportable.
    A écouter parler des gens « comme vous et moi », des grands-parents promenant leur descendance sur la plage, des parents attentifs à leurs petits et cédant à tous les caprices permis pendant les vacances, d’honnêtes travailleurs pères et mères de famille, cette transformation est en train d’advenir ; le « vivre ensemble », la « dignité », l' »unité » et tous ces slogans, ont de moins en moins de prise… les conditions d’une guerre civile – pour l’instant « froide » – s’établissent dans les esprits.
    Le vote de « lobbying anti… » pour M. le Pen pourrait se transformer en vote d’adhésion (même si cette dame n’est elle-même qu’un élément du « système »).
    Au fond, les sujets de sa Majesté (God save the Queen !) ont choisi le vent de la liberté (« Right or wrong, my country first » disait Churchill).
    Mais Salman Rushdie pourrait-il aujourd’hui publier « Les versets sataniques » en l’état actuel des législations « anti-blasphème » qui se sont accumulées depuis dans les pays occidentaux….
    Oui, « Delenda est Carthago » risque de devenir, à défaut d’une solution, une issue à l’oppression…

  70. Ce qui sourd de la plupart des commentaires est la colère, car nous sommes obligés de constater que nous sommes démunis devant un attentat perpétré par un homme seul au moyen d’un simple camion dans une foule dense.
    Même le patron de la DGSI avait prévu ce genre d’attentat quelques jours avant les événements de Nice, c’est dire l’impuissance en haut lieu. Ceci pour répondre à M. Ghinsberg, et d’accord avec lui au moins pour constater notre impuissance.
    Pour le reste de son dédouanement du gouvernement et plus précisément de M. Hollande, je ne partage aucun de ses arguments, je l’ai déjà dit.
    Mais une équipe gouvernementale est toujours responsable de ce qui se passe sur son territoire et dans le cas précis de cet attentat, on peut ajouter le conseil municipal de Nice.
    Maintenant le jihadisme n’est pas né en 2012, et quelques décades ont permis l’avènement de ces tragiques événements qui ne sont que les symptômes d’une maladie pernicieuse qui s’appelle la haine de l’Occident et plus particulièrement de la France. Droite et gauche peuvent être renvoyées dos à dos, elles partagent la même culpabilité.
    Amélie Boukhobza qui s’occupe de la déradicalisation des dijhadistes de Nice est très pessimiste quant à la suite des événements, et elle est bien placée pour le dire.
    On peut consulter sur le Net sa thèse de clinicienne psy qui permet de comprendre que l’autorité de l’Islam est au moins double.
    L’introduction de sa thèse permet de saisir la complexité de la religion et de la politique musulmanes et du débat pratiquement impossible de l’Islam médinois auquel se réfèrent les jihadistes et de l’Occident.
    Elle présente également les profils et les personnalités de ces musulmans qui font allégeance à Daech et pourquoi ils le font, tout en mesurant l’impuissance que nous ressentons devant ces « soldats de Dieu » qui ne sont pas tous, loin s’en faut, de pauvres abandonnés d’une société française qui les mépriserait.
    Il va nous falloir être unis au-delà des positions politiques qui nous animent, car nous sommes en guerre, ou du moins ces gens-là nous ont déclaré la guerre.
    Le gouvernement est-il capable de faire face sans nous mentir et surtout sans se mentir à lui-même ?
    https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01261349v2/document

  71. Une atrocite inqualifiable.
    Malheureusement trop tard pour reflechir a la mise en place provisoire ou definitive de « traffic spikes » peut-etre appelees « dents de tigre », installees aux Douanes de Douvres (si j’ai bonne memoire). Impressionnant… et dissuasif
    Je pleure pour la France. Courage :-((

  72. Xavier NEBOUT

    A entendre les uns et les autres, nous ne sommes pas loin d’une Saint Barthélémy antimusulmane.
    Pour les plus modérés, on devrait seulement enfermer tous les suspects d’être effectivement ou potentiellement dangereux – quelques petits camps de vacances bien organisés…
    Pour d’autres, on fait comme en Israël, le permis de port d’arme uniquement pour les Français de souche, et avec autorisation de s’en servir à la moindre menace…
    Par contre, lorsqu’on parle d’utiliser des sérums de vérités, alors là, c’est encore l’atteinte aux droits de l’homme.
    Et si on parle de refonder notre nation sur sa religion originelle, alors là, on est barjot.
    Et les uns et les autres se prennent pour de grands esprits, les pauvres petits…

  73. Une chose m’intrigue.
    Comment ces messieurs-dames de la Sociale, qui aiment à se faire passer qui pour Zorro, qui pour des magiciens, qui pour le bon Docteur Frankenstein, qui pour Dieu le Père, en combattant la fessée, en imaginant la circulation alternée, en faisant la promotion de la PMA, en ayant osé détourner le sens du mariage, en imposant la théorie du genre (cette théorie-qui-n-existe-pas mais qui fait tout de même l’objet de recherches au CNRS) avouent-ils leur impuissance totale contre des calamités dont le traitement relève pourtant de leur responsabilité directe – oui, res-pon-sa-bi-li-té – comme le chômage et le terrorisme en déclarant, les bras ballants : « On n’y peut rien ! » ?

  74. @ Robert Marchenoir | 18 juillet 2016 à 03:17
    Totalement d’accord avec les propos de votre commentaire. Il ne sert à rien de se focaliser uniquement sur le mode opératoire utilisé à Nice, et les supposées mesures de protection qui auraient dû être prises par la municipalité et le ministère de l’Intérieur. Gloser sur celles-ci satisfait seulement la vanité et l’ignorance de certains Tartarin de ce blog, et la démagogie – à visée strictement électoraliste – de certains politiciens de l’opposition.
    Je vous rejoins entièrement sur le fait que la solution, naturellement à moyen terme, n’est que dans un changement de fond de notre politique contre le terrorisme. Celle que vous citez qui est menée par Israël en ce domaine, est de loin la plus pertinente, a contrario de celle US : la nôtre n’est somme toute qu’un décalque de cette dernière avec moins de moyens.
    J’abonde totalement dans le sens de votre synthèse de cette politique israélienne que nous devrions impérativement mener :  « On s’intéresse à la détection des criminels, c’est-à-dire à leurs motivations et à leur mentalité. Autrement dit, on discrimine, on profile et on stigmatise. On se focalise sur les hommes au lieu de se focaliser sur l’arme et le lieu du crime ; lesquels changent à chaque fois. Et on couple cette politique anti-terroriste visant les individus avec une stratégie globale, collective, propre à assécher le marais d’où proviennent les terroristes. L’un ne va pas sans l’autre. » 
    Les quarante préconisations de l’enquête parlementaire, conduite sous l’égide de Georges Fenech, constituent un début de réponse politique. Mais son principal défaut est de trop se focaliser sur un constat du passé, attentats de Paris en novembre et mesures ponctuelles qui auraient dû être prises. Cela au détriment de propositions à caractère bien plus politiques, et donc stratégiques. D’ailleurs nos principaux responsables policiers entre autres s’accordent sur le fait suivant : même si ces quarante préconisations avaient été mises en oeuvre immédiatement, elles n’auraient pas permis d’éviter l’attentat de Nice.
    Les propositions d’ordre véritablement politique et donc anticipatrices en matière stratégique de cette enquête parlementaire, impliquaient des modifications législatives. Mais alors on peut sérieusement douter de la volonté de l’opposition à les voter, malgré toutes les rodomontades de certains de ses leaders, quand on se rappelle son revirement – une pantalonnade grotesque – sur la déchéance de nationalité : une mesure pourtant des plus limitée et à caractère technique. L’actuel gouvernement a besoin pour cela de l’appui d’au moins une partie de l’opposition, car le FDG et les restes de EELV seront naturellement contre. Mais hélas l’opposition – notamment les leaders LR – est bien plus préoccupée d’avoir la peau de Hollande, Valls, Cazeneuve et des actuels élus PS, que de lutter réellement contre le terrorisme : voir les accommodements dits raisonnables passés par nombre de ses élus locaux avec des imams ou/et organisations islamistes locales…
    Sur ce sujet un de mes amis français, résidant à demeure en Australie, m’écrivait que dans ce pays la presse et les politiques étaient affligés par nos querelles politiciennes sur cet attentat. Chez eux pareilles déclarations et comportements, alors que les victimes ne sont pas encore inhumées, étaient impensables…
    @ Tipaza | 18 juillet 2016 à 09:35
    « …grâce au remarquable travail de renseignement effectué par le général Aussaresses (il n’était pas encore général). Aussaresses fut invité pour des conférences dans deux écoles de contre-guérilla des bérets verts US et que ses leçons furent appréciées et mises en œuvre… » 
    Vous omettez de dire qu’il ne participa, sous les ordres du colonel Trinquier, qu’à la première partie de la bataille d’Alger où il obtint des résultats indéniables. Mais le duo Trinquier / Aussaresses fut remplacé – pour ne pas dire viré – par celui formé par le colonel Godard / capitaine Léger lors de la deuxième phase de cette bataille. Les résultats furent alors nettement plus importants, certes bien moins spectaculaires de par les méthodes utilisées : infiltrations, retournements et intoxications du FLN, cela avec un recours fort limité à la torture suivie d’exécutions sommaires. Au final non seulement la totalité des réseaux terroristes algérois fut annihilée, mais la Wilaya III commandée pas le sinistre Amrouche quasi détruite et en partie plusieurs limitrophes !…
    « Aussaresses fut invité pour des conférences dans deux écoles de contre-guérilla des bérets verts US et que ses leçons furent appréciées et mises en œuvre… » 
    Vous allez vite en besogne, car la composante torture de ses méthodes horrifia et fut toujours rejetée par les cadres des Bérets verts US et donc la CIA : entre autres par Aaron Bank – décédé l’an dernier à l’âge respectable de 104 ans – qui était loin d’être un tendre. A contrario son process d’exécutions systématiques – j’ose me permettre de le nommer ainsi – de tous les coupables ou a priori, fit florès au Vietnam. Le plan « Phoenix » diligenté par un futur fort paisible ambassadeur US, auditeur attentif de ses cours, se solda par l’exécution sommaire d’environ 30 000 civils : petits cadres ou supposés tels du Vietcong. Mais au final dans cette guerre d’environ sept ans l’armée US, malgré entre autres tous ces moyens techniques, n’obtint au mieux qu’une stabilisation de la poussée vietcong.
    Seuls les militaires sud-américains notamment Chiliens et surtout Argentins, qui suivirent ses cours et bénéficièrent dans le début des années 70 de ses conseils, mirent en oeuvre la totalité de ses méthodes y compris naturellement la torture. Inutile d’épiloguer sur ses conséquences, et le résultat politique qu’elle engendra à moyen terme.
    Croyez bien que je suis désolé de rappeler les méthodes et leurs résultats, employés par le commandant puis colonel Aussaresses à partir de 1957. Car j’ai toujours gardé une grande estime et admiration pour celui qui fut mon chef de corps à une certaine époque. Certes il y a le tortionnaire, qui l’assumera sans faux fuyant contrairement à ses nombreux homologues : tels entre autre un certain ex-CEMA et un général gloire des paras. Mais cela ne doit pas occulter l’authentique et fort discret héros du service Action entre 1943 et 54, et ses multiples missions périlleuses. Pour conclure cette longue digression au regard du sujet initial du blog de notre hôte : Aussaresses fut victime de sa conception rigide du devoir, celle-ci allant de pair avec son respect intransigeant des ordres et souhaits des autorités civiles…

  75. Michelle D-LEROY

    Pour quelles raisons ne pourrions-nous pas critiquer ce gouvernement ?
    Et pourquoi toutes critiques seraient frontistes, populistes, racistes, islamophobes ou maintenant trumpistes (il ne manquait plus que cela) ?
    Quelle morgue ont nos dirigeants socialistes !
    Quand on voit notre Président et son ministre de l’Intérieur qui ressemble plus à un laquais servile qu’à un ministre, quand on les entend au 11 Novembre déjà, puis le 14 Juillet au matin se féliciter d’avoir déjoué des attentats ou de ne pas avoir eu d’incidents majeurs lors de l’Euro, leur ego et leur bêtise nous paraissent incommensurables.
    Le problème majeur, c’est le déni. Déni du gouvernement, de la gauche, des journalistes et de toute la bien-pensance y compris chez certains leaders politiques de droite. Tellement ils ont la trouille d’être traités de racistes, de paraître populistes, tellement ils ont peur de perdre les subsides versés par les riches Etats arabes pour entretenir un Etat ruiné.
    Petite chronologie des faits :
    l’affaire Merah, trois militaires assassinés et cela est d’abord traité par les autorités et la presse comme un fait divers. Il a fallu trois morts de plus dont une petite fille tuée dans une école juive, à bout portant, sans état d’âme par l’islamiste pour comprendre que ce n’était pas un meurtre anodin, que cela cachait bien autre chose.
    Hervé Gourdel et un patron de l’Isère ont été décapités, des drames affreux avec des méthodes d’un autre âge. Des horreurs pour faire des pieds de nez aux infidèles.
    – Il y a eu les affaires des marchés de Noël : Chut ! juste des déséquilibrés.
    – L’affaire du Thalys : on en a oublié le tueur tant on a encensé les courageux Américains qui l’ont désarmé, le reste passe en second.
    « Charlie Hebdo » et l’épicerie Hyper Cacher : incompréhension, stupeur et indignation que l’on puisse porter atteinte à notre liberté d’expression… pourtant si mise à mal parfois par une presse à sens unique. Enfin l’« esprit du 11 Janvier » si cher à nos élites ravies de voir le peuple uni, enfin uni pas tant que cela si on en juge par un défilé très homogène. Valeurs de la République et le plus jamais cela.
    Le 13 Novembre : les carnages, dont celui du Bataclan, créent une grande émotion mais sont aussi une véritable douche froide sur le peuple, révélant le danger intérieur, les réseaux djihadistes, l’extrémisme organisé, les prêcheurs de haine, l’endoctrinement et nos banlieues devenues des zones de non-droit radicalisées. Mais le gouvernement arrive à gérer l’émotion nationale.
    Magnanville : deux policiers assassinés jusque chez eux… un pas de plus dans l’horreur et l’inquiétude. Hommages et décorations posthumes encore.
    – Le 14 Juillet : promenade des Anglais à Nice, ses 84 morts. Emotion mais aussi colère et beaucoup de Français réclament des mesures et moins de paroles creuses, plus de rigueur.
    Toutes ces tragédies ont été perpétrées par la même engeance : petits délinquants multirécidivistes, musulmans radicalisés binationaux ou étrangers, car n’en déplaise ils ne s’appellent pas Dupont, jusqu’à maintenant.
    Mais rien ne changera si on ne veut pas traiter le problème à la base :
    – Le premier problème, c’est donc le déni, celui de ne pas nommer ce terrorisme comme islamiste. Ce dernier mot étant banni du vocabulaire du gentil bien-pensant politique, journalistique ou dans la posture intellectuelle du bien-vivre ensemble. Un bien-vivre ensemble pourtant volatilisé et bien plus imploré que réel.
    Donc, quand on nommera l’ennemi on pourra commencer à traiter les causes et donc à protéger sur notre sol les concitoyens.
    -A chaque fois les polémiques et les tergiversations : radicalisés ou pas, Etat Islamique ou pas, déséquilibrés ou pas, victimes de la société qui les rejetterait. Quel que soit l’individu, ce sont des endoctrinés de l’Islam, radicalisés et fondamentalistes, des fanatiques prêts à mourir et donc à tuer.
    – Nos politiques et particulièrement ceux de gauche devront bien l’admettre un jour afin de traiter le problème.
    -Les gouvernements successifs et celui-ci en particulier ont laissé la France se libaniser en se gargarisant de l’imaginaire bien-vivre ensemble, de beaux mots, d’insultes envers qui doutait.
    -Nicolas Sarkozy en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur deux a diminué automatiquement les effectifs de policiers de terrain, François Hollande a fanfaronné en parlant d’embauches massives de policiers après le 13 Novembre… Toujours pas de recrutement à l’horizon d’après les syndicats de police. Je remarque aussi que le Président parle de rappeler des réservistes à la rescousse, faut-il rire de le voir prendre ses idées chez Robert Ménard, alors que pour les mêmes méthodes à Béziers ce dernier a été débouté par la justice ?
    -Ces mêmes policiers sont maltraités, caillassés, insultés, et nos deux Dupont-Dupond ne savent que répéter leur mot fétiche : « inacceptable ». De quoi faire peur à ceux qui nous humilient.
    -Enfin il y aurait lieu de revoir le code de la nationalité, octroyée si rapidement à trop de monde. Mais aussi par dignité élémentaire de notre pays, tout binational extra-européen appelé à exercer de hautes fonctions devrait obligatoirement choisir la nationalité française ou refuser d’exercer cette fonction. Une confusion insupportable à clarifier.
    Il y a donc bien des mesures fortes à prendre pour retrouver notre dignité, que nos autorités le veuillent ou non, leur couardise est latente et visible, leur fausse rigueur et leurs mots creux donnent vraiment l’impression au peuple que ce qu’ils font est du toc. Au lieu de s’indigner et d’insulter, qu’ils fassent leur introspection . Hollande, Valls, Cazeneuve, s’ils avaient un peu d’honneur, après un troisième attentat, démissionneraient… mais ce serait trop normal. Ils sont si supérieurs, si parfaits, si intelligents et si humains… Nous verrons donc encore et encore minutes de silence, deuils nationaux, bougies et pleurnicheries post-attentats et profils psychologiques des meurtriers islamistes pour essayer de comprendre ce que nous pourrions faire de plus pour eux que nous ne ferions pas déjà.
    Non Messieurs nos dirigeants si humanistes, nous ne nous habituons pas aux meurtres de masse au nom d’Allah qui nous amèneront à courber l’échine, à changer de culture. Que dire d’ailleurs dans la même lignée de dirigeants politiques qui voudraient rattacher à l’U.E. la Turquie d’Erdogan qui va arrêter et maltraiter les putschistes ? (Sauf Juppé timidement ce matin)
    L’unité nationale ? juste un concept pour ne rien faire en attendant que le fanatisme se calme de lui-même. Quelle naïveté !

  76. Robert Marchenoir

    Concernant les remèdes, une petite indication. Je parlais, tantôt, de la méthode israélienne.
    Il y a peu, a été publié le témoignage d’une Américaine indignée qui se rend régulièrement en Israël. Elle vit aux Etats-Unis, elle fait partie de la classe supérieure, elle a une profession respectable genre avocate, et elle a aussi la nationalité israélienne ; seulement, elle est arabe.
    A chaque fois qu’elle débarque en Israël, elle est soumise à un interrogatoire de deux heures avant d’être admise dans le pays, accompagné d’une fouille au corps. Elle est furieuse. Elle dit que c’est du racisme.
    Je conçois que cela soit déplaisant, et même humiliant ; mais voilà, je ne me rappelle aucun attentat commis en Israël par des voyageurs débarqués à l’aéroport de Tel-Aviv. Tous les attentats dont on entend parler sont commis par des Arabes déjà sur place.
    La conclusion est simple : le prétendu « racisme » sauve des vies. C’est « l’anti-racisme » qui tue.
    De nombreux témoignages en ce sens :
    http://www.aaiusa.org/snapshots-american-citizens-discriminated-against-at-israeli-border
    Le témoignage d’un hommes d’affaires arabe, résidant à Jérusalem-Est : avant d’être autorisé à embarquer sur un avion d’Air France à destination de Paris, il a été délesté de tous ses objets personnels, contraint à remplacer ses chaussures, jugées suspectes, par des tongs, et accompagné partout, avant le décollage, par un agent israélien… jusqu’aux toilettes.
    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4456522,00.html
    Nous devons probablement remercier Israël pour avoir évité, de la sorte, plusieurs attentats sur des avions français.
    Israël est un pays en guerre. La France est un pays en guerre. A la guerre, on prend des mesures déplaisantes. On discrimine les ennemis. C’est le moindre des inconvénients de l’état de guerre.

  77. sylvain @ Denis Monod-Broca

    @Denis Monod-Broca | 18 juillet 2016 à 11:39
    On en crève et on continuera à en crever avec des gens comme vous ; béni-oui-oui, bisounours, vous et vos semblables socialauds, gauchislamistes, vous avez laissé s’instaurer un climat de terreur dans le pays par lâcheté complice, censure, propagande honteuse, refus et rejet des faits réels, vous êtes la honte de la société, les terroristes ont de beaux jours devant eux grâce à vous ; vous êtes tous à gerber !
    Il y a belle lurette que l’huile est sur le feu, vous en êtes un pyromane par votre attitude collaborationnislamiste.

  78. @ Marc GHINSBERG | 18 juillet 2016 à 14:20
    Qu’avez-vous donc dans les tripes pour être de si mauvaise foi !
    On aura beau expliquer ce qu’il faut faire pour sécuriser une nation, les crétins du PS ne comprendront rien (sauf quand ils ne seront plus au pouvoir – ce qui est pour bientôt) !
    Je l’ai déjà écrit, il y a trop de lâches et d’escrocs dans ce pays et avec de tels gens on ne fait rien on crève !
    Vous posiez une question, je vous ai répondu clairement, alors je vous laisse avec vos 84 morts et félicitez-en vos traîtres au pouvoir !

  79. @Marc Ghinsberg
    J’arrête là mes exemples pour ne pas susciter des vocations. Mais avec un peu d’imagination on peut en inventer des milliers qui montreraient qu’après coup les « y a qu’à… » sont faciles, mais que pour prévenir c’est beaucoup plus difficile.
    Vous avez entièrement raison.
    Mais s’il est difficile d’anticiper les variantes, bien que ce soit en partie possible avec un peu de bon sens et d’imagination, il est probablement plus facile d’agir sur les constantes, comme le profil des individus, leur parcours, leurs relations, leurs déplacements, leurs goûts, leurs réactions, etc.
    Mais tout cela n’est qu’un pis-aller : il faudra bien un jour où l’autre admettre que nous ne pouvons plus accepter sur le territoire français la présence en nombre de personnages connus pour nous être hostiles par ressentiment, par construction idéologique, religieuse ou autre.
    Il faudra bien aussi faire intervenir le fameux principe de précaution dont on nous rebat les oreilles à propos de broutilles, alors que dans le domaine du terrorisme, c’est notre vie qui est directement menacée, et il faudra surtout envisager de fermer les vannes.
    Cela ne pourra peut-être pas toujours se faire sans une certaine dose d’arbitraire, mais il faudra savoir ce que nous voulons, entre faire plaisir à tout le monde et survivre.
    A part cela, dans ma liste de solutions visant à sinon éradiquer du moins à réduire les risques de terrorisme, il faudrait ajouter la sensibilisation des élus à la véritable nature de l’islam dont ils ignorent généralement tout, ce qui les pousse – le plus souvent par bêtise et par clientélisme – à collaborer au mépris de la laïcité à l’extension d’un système global qui n’est pas que religieux mais aussi politique, de nature totalitaire en plus.
    Ces élus Molenbeek ne se rendent pas compte qu’ils coopèrent à terme à leur propre élimination, en plus de la nôtre.
    Il suffit de se reporter aux enseignements de l’histoire pour constater que le même scénario se reproduit partout et de tout temps de la même manière.

  80. Robert Marchenoir

    Ne refaisons pas la dernière bataille, préparons la suivante : la municipalité parisienne maintient sa grotesque manifestation annuelle dite « Paris Plages » :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/18/01016-20160718ARTFIG00232-drapeau-noir-sur-paris-plages-apres-l-attentat-de-nice.php
    Mais toutes les précautions anti-terroristes seront prises, naturellement : les visiteurs seront fouillés, et il y aura des « structures de béton » pour empêcher l’irruption d’une voiture-bélier.
    Toujours pareil : on essaie d’empêcher l’attentat d’hier. Quelles mesures seront prises pour empêcher le jet d’une bombe sur les berges à partir des quais ? Aucune. C’est impossible. Il faudrait recouvrir tout « Paris Plages » d’un filet, ou, mieux, construire un mur de trois mètres de haut le long des quais.
    Quelles mesures seront prises pour empêcher un mitraillage à partir d’une vedette sur la Seine ? Aucune. Il faudrait, pour cela, interdire la circulation fluviale, et placer à cet effet des vaisseaux armés de mitrailleuses en aval et en amont.
    Mais je suis sûr qu’Henri Guaino, l’inspecteur des travaux finis, l’homme qui réclame des « militaires avec des lance-roquettes » sur la promenade des Anglais après l’attentat, aura à coeur de réclamer de telles mesures à Anne Hidalgo dans les heures qui viennent… (Loin de ramper sous le tapis après sa proposition idiote, il en a repassé une couche.)
    Mieux : la mairie de Paris en rajoute dans « l’anti-racisme » et « l’ouverture à l’Autre ». Le massacre de Nice a été commis par un Tunisien, on va donc placer Paris Plages 2016 sous le signe de la Tunisie.
    Les maires de Sousse et Tunis sont invités à inaugurer Paris Plages mercredi aux côtés d’Anne Hidalgo. Pergolas, bougainvilliers et souk de livres seront installés sur les quais du pont d’Arcole, rebaptisés «quais des jasmins» du 20 au 24 juillet. Au départ du Pont Louis Philippe, c’est dans une ambiance de médina que des artisans tunisiens présenteront leurs produits.
    Ambiance de médina et souk de livres. Mais bien sûr… La Tunisie est bien connue pour son immense culture livresque et sa passion pour le commerce des livres d’occasion. Bouquiniste, ce n’est pas du tout une spécialité des quais de Paris : encore un truc que nous devons aux Arabes, je suppose.
    Au passage, je me demande bien en quoi il serait nécessaire de dépenser l’argent du contribuable pour créer « une ambiance de médina » à Paris. L’ambiance de médina, on l’a déjà dans de nombreux quartiers, merci bien…
    Bien sûr, face à de telles réflexions de bon sens, le tyranneau communiste ou nazi pointe son nez et menace :
    « Paris a un partenariat avec Sousse. Il ne doit pas y avoir de débat ou de polémique à ce sujet », estime la mairie de Paris.
    Pour le cas où vous auriez cru que le débat était libre en France, pays « inventeur des droits de l’homme ». Pour le cas où vous auriez cru que la sécurité des Français passait avant les courbettes à des chefs d’Etat arabes.
    Il tombe sous le sens que la première mesure anti-attentats à adopter, en l’occurrence, serait d’annuler « Paris Plages ». Des femmes presque nues étalées aux yeux de tous en pleine ville, c’est une provocation pour les islamistes, et un attentat là-dedans serait vraiment délicieux pour tous les pervers qui se rangent sous l’enseigne de Mahomet.
    De même que le bon sens aurait voulu, pour éviter Nice, non pas que l’on parsème les rues de toutes les villes de France d’obstacles anti-chars en béton, mais qu’on annule les festivités du 14-Juillet, sauf pour une manifestation nationale, particulièrement protégée.
    Mais voilà : cela exigerait de tirer les conséquences des déclarations officielles selon lesquelles nous sommes en guerre (ce qui est exact). En temps de guerre, il y a un couvre-feu, des mesures de défense civile pénibles et contraignantes… On ne continue pas à faire les kékés comme si de rien n’était, et avec l’argent du contribuable, en plus. En persistant dans la politique du panem et circenses, et en croisant les doigts pour que ça passe.

  81. Tant que la France engagera des frappes aériennes pour combattre le salafisme au Moyen-Orient, elle sera la cible privilégiée des terroristes sur notre territoire national. Et ce n’est pas l’état d’urgence actuel, même s’il est renforcé par des réservistes supplémentaires, qui va être de nature à assurer notre sécurité.
    La question est géopolitique et elle doit être débattue au Parlement.
    Le reste n’est qu’accessoire car nos politiques, de quelque tendances qu’ils soient, n’ont pas les moyens d’apporter une solution à ce climat d’insécurité permanente. En d’autres termes il y a mieux à faire que de continuer à vouloir jouer les gendarmes du monde alors que nous sommes pratiquement les seuls en Europe à donner de la sueur et du sang pendant que l’ONU reste pratiquement taisant.

  82. Marc GHINSBERG

    @Seraye yves
    Le jour où vous aurez compris que l’insulte et l’invective marquent l’indigence de l’esprit vous aurez fait un grand progrès.

  83. Francis Lenne

    Soudain, une fois encore, la guerre. Mais voulons-nous vaincre ?
    Philippe Bilger pose une question pertinente et il avance deux propositions si évidentes qu’il est utile et même indispensable de s’interroger sur les véritables raisons qui font que nos politiques ne les ont pas mises en œuvre de longue date. Chacun répondra à sa guise à cette interrogation mais en n’oubliant pas que ce sont les partis politiques (tous), dès lors qu’ils ont eu et qu’ils ont une position dans les assemblées et au sein des gouvernements, qui auraient pu et dû les engager mais, toujours pour les mêmes raisons électoralistes, ils ont « omis » de les appliquer. L’histoire politicienne est riche en exemples de cette nature, le plus dramatique fut celui de Munich qui jeta le monde libre à la fois dans l’horreur et le déshonneur. Les partis et leurs caciques, le nez sur leurs prochaines (ré)élections et sur le maintien de leurs privilèges électoraux, s’en moquent superbement, tout comme ils se moquent superbement de nous par leurs discours manipulateurs et d’une affligeante débilité. Philippe Bilger attire d’ailleurs notre attention sur leurs « sophismes », doux euphémisme qui fleure bon le politiquement correct. Et voici qu’un peuple prétendu libre d’Europe se vautre dans le populisme le plus bas sous la harangue d’un politicien haineux et vient trahir ses alliés. La population française n’est pas à l’abri de cette honte tant les beaux parleurs (et les belles parleuses) des parlements et des ministères qui hantent nos écrans sont légion. Non, Nice n’est pas « soudain » survenu ! Nice fait suite à une longue série de lâchetés, d’incompétence, de cupidité, d’impérities, de boniments manipulateurs, de calculs politiciens sordides des partis politiques dont la seule vision est la conquête ou le maintien au pouvoir, pour le pouvoir. Nice n’est pas plus « soudain » que les autres actes de crime contre l’humanité déjà perpétrés sur notre sol ou chez nos voisins, Nice est une suite logique à cette absence de stratégie adaptée à la guerre moderne qui est menée contre nous.
    Il convient donc effectivement de ne pas se payer de mot, de ne pas se tromper de cible, de ne pas se laisser berner par des discours de soi-disant « autorité » ou de « spécialiste » du « terrorisme » dit « islamique » qui leur sert de fonds de commerce, de ne pas gober les discours médiatisés des oligarques, et encore moins les spectacles racoleurs que les médias vomissent à loisir, et qui font vendre.
    Une fois accomplie cette purge idéologique salutaire, alors seulement la réflexion sereine, calme, constructive sera possible, avec la mise en place de la stratégie convenable et le lancement puis la conduite des actions qui lui correspondent pour lutter contre ces agressions intolérables qui frappent la population française et ses alliés.
    Voici la question pertinente que pose Philippe Bilger :
    « Ne convient-il pas de s’interroger sur des impuissances que l’État même le mieux armé doit subir. À quel moment la tragédie, le crime auraient-ils pu être détournés de leur cours ? Pouvait-on le faire ? »
    La réponse est simple, c’est oui, et le « comment » est parfaitement accessible si le dogmatisme ne vient pas entraver et brouiller (volontairement ou par aveuglement) la raison. Mais alors une question, bien meilleure, n’aurait-elle pas été plutôt : « Voulait-on le faire ? » !…
    Philippe Bilger, fin diplomate, la sous-entendait sans nul doute en avançant alors deux propositions d’une telle évidence que la réponse à cette dernière question saute aux yeux : non, la volonté politique de lutter contre cette agression n’a encore jamais été réelle, elle a tout au plus été mimée.
    Première proposition de P. Bilger :
    « Qu’on cesse de dissocier la lutte contre le terrorisme – elle aurait l’obligation d’être efficace – de la politique pénale ordinaire – elle aurait le droit d’être laxiste – mais que les deux bouts de cette chaîne solidaire pour le pire soient tenus fermement ! »
    Certes. Car il sera définitivement impossible d’expliquer aux familles des victimes dont beaucoup étaient des enfants pourquoi un délinquant de droit commun multirécidiviste, connu « des services de police et de justice pour des faits de menaces, violences, vols et dégradations commis entre 2010 et 2016 » selon les termes de François Molins, procureur de Paris, se voit maintenir une carte de séjour ! Mais quelle action politique, législative, a-t-elle été entreprise à ce sujet ? aucune et ceci depuis des années.
    Nous sommes en revanche abasourdis par la bêtise des propositions inutiles, inefficaces, absurdes, populistes, comme la « déchéance de nationalité » qui de plus n’aboutissent jamais ou d’autres qui ne font que réduire les droits des citoyens ! Le criminel contre l’humanité de Nice aurait dû se voir depuis longtemps interdire l’accès au territoire français et même à l’Europe si, pour nos politiques, ce mot a encore un sens.
    La raison veut que pour combattre un adversaire, il convient de le nommer sans se payer de mots, avec logique et avec sang-froid. Le crime commis à Nice, tout comme les précédents de même nature, est bien un crime contre l’humanité. Si celui qui en fut l’exécuteur des basses œuvres est mort, ceux qui, d’une quelconque façon, lui ont armé le bras, depuis le petit voyou local aux dirigeants des États complices, sont des criminels de même nature.
    Le code pénal avec son article 212-1 est pourtant très clair : « Constitue un crime contre l’humanité et est puni de la réclusion criminelle à perpétuité l’un des actes ci-après commis en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique :
    1° L’atteinte volontaire à la vie ; …
    11° Les autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique. »
    Quel procureur, quel responsable politique, a engagé une procédure à ce titre pour démasquer, arrêter, faire juger et punir les organisateurs et les dirigeants des États qui ont conçu, préparé, organisé, ou financé et qui financent encore ces actes innommables ?
    Les rodomontades politiciennes et les coups de menton, faute d’actions autres que manipulatrices ou dilatoires sont plus que coupables, ils sont une trahison.
    Voici bien les premières actions d’une stratégie globale, celles qui doivent montrer véritablement et d’emblée la détermination du pays à se défendre : impliquer par la formation et la mise à disposition d’outils l’ensemble de la population dans la veille des signes de menace, traiter ces informations de manière coordonnée, supprimer les risques les plus flagrants par exemple en n’autorisant pas le maintien du séjour en Europe des délinquants étrangers, engager sans délai des actions en justice pour crime contre l’humanité, immédiatement après chaque attentat.
    Mais ceci ne constitue qu’un premier geste stratégique, certes indispensable, mais qui doit être soutenu par une véritable stratégie globale, que des réactions épidermiques et dérisoires de quelques frappes aériennes dans un lointain désert ne constituent pas.
    Voici alors la deuxième proposition de P. Bilger : pour lui il convient « d’organiser dans l’urgence une réunion où le pluralisme politique et technique, les avis des professionnels, les idées surgies des deux camps, le débat libre et argumenté autoriseraient, on peut l’espérer, la découverte de solutions, plus d’efficacité avec moins de bureaucratie et de structures. Je suis sûr qu’il y a probablement ici ou là des pépites, des concepts, des modalités novatrices et opératoires aujourd’hui gaspillés parce que confisqués par notre conception sectaire de la République contre le bien commun. »
    Ce discours ne peut qu’entraîner l’adhésion, à un détail près cependant, qui explique pourquoi il n’est pas suivi des actes pourtant simples et évidents qui le mettraient en pratique : il y a erreur sur l’analyse, sur les hypothèses qui la sous-tendent, sur la compréhension (ou la volonté de compréhension) des fondements même de la menace et de ses œuvres abominables.
    P. Bilger commence sa première proposition par ces mots, qui nous semblent si familiers, si incontestables, que notre attention n’est pas alertée : «  la lutte contre le terrorisme… ». Voici donc la menace et l’adversaire désignés une fois pour toutes, « le terrorisme », et pour faire encore plus sérieux, on ne manque pas d’y ajouter bien souvent le substantif incontournable, « islamiste ». Tout est donc dit ! Ou plutôt, rien n’est dit, pire, c’est une bêtise. Dans un conflit qui s’apparente à la guerre, ce n’est pas « le fascisme » ou « la dictature », etc., qui sont les menaces, ce ne sont que des mots ; les ennemis, ce sont ceux qui mettent en pratique ces horreurs pour nous détruire : ce fut Hitler, ses politiciens et ses généraux, ses troupes d’élites, ses alliés, que nous dûmes combattre, non des mots ! Aujourd’hui ce sont les États qui veulent nous imposer leurs diktats par le contrôle des énergies, des matières premières, bien commun de l’humanité, et de la finance internationale aux pratiques mafieuses. Parler de terrorisme est un sophisme, que P. Bilger dénonce bien ailleurs.
    Combattre une menace, développer une stratégie adaptée et cohérente, c’est en tout premier lieu identifier clairement la stratégie générale adverse, ceux qui la conçoivent et ceux qui en ont la direction. Les petites frappes que nous abattons après chaque crime, sans parvenir à les distinguer à temps, ne sont que le menu fretin, sacrifié et toujours renouvelé.
    Il n’y a donc pas de « terrorisme », mais bien une guerre conduite contre nous par des États, et pas seulement par un pseudo-État dit « islamique », ramassis de mafieux sanguinaires nourris de l’extérieur. Une guerre dont les buts ne sont pas, évidemment, de convertir les masses à une religion quelconque. Seuls quelques romanciers en mal de reconnaissance tentent de nous le faire croire, mais même un enfant de sept ans en rirait ! On ne met pas au point une stratégie victorieuse en se trompant d’ennemi, en se voilant la face sur sa véritable nature.
    On ne met pas non plus au point une stratégie en considérant, comme le fait P. Bilger, qu’il y a « deux camps » : dans une guerre, les partis, déjà nocifs en temps de paix, n’ont plus le droit d’être considérés, il n’y a plus de place pour leurs débats pseudo-idéologiques racoleurs. Il n’y a qu’un seul camp, celui de la Nation, de sa population, et de ses alliés.
    Mais, nous dit P. Bilger, il y a bien « des concepts, des modalités novatrices et opératoires aujourd’hui gaspillés parce que confisqués par notre conception sectaire de la République contre le bien commun » Pourquoi ne pas dire, tout simplement, « confisqués par les partis politiques » !
    Le problème qui conduit à l’incapacité des gouvernants et des parlementaires à traiter cette guerre, pire, ce qui conduit à l’alimenter est maintenant évident : nos dirigeants sont, volontairement ou par ce qu’ils appellent « la raison d’État », complices de l’ennemi, quand ils ne sont pas tout simplement lâches ou cupides.
    Dès lors les principes, les concepts, de la stratégie à concevoir sont simples à énoncer, mais les modalités seront novatrices car elles exigeront courage et détermination pour les mettre en œuvre :
    – fixer clairement l’objectif politique et stratégique : l’éviction, la poursuite, l’arrestation et la condamnation des dirigeants criminels de guerre qui soumettent leurs peuples, nous spolient et nous assassinent sur nos terres, conjointement à l’éradication de leurs bases européennes, actions engagées autant que nécessaire par la force, sans délai, dans un cadre interallié et en requérant le soutien des Nations Unies ; le ralliement des peuples soumis aux Nations libres et l’assistance à ces peuples pour rétablir leur droit à disposer d’eux-mêmes ;
    – ne plus dire que nous sommes en guerre du bout des lèvres, en dansant autour d’un état d’urgence qui ne fait qu’épuiser nos forces sans résultat, mais afficher que nous sommes bien en état de guerre et désigner clairement les ennemis et leurs buts destructeurs ;
    – cesser immédiatement tout commerce avec les dictatures qui, d’une quelconque façon, à l’extérieur comme sur notre sol, soutiennent les criminels qu’ils recrutent ;
    – démanteler les réseaux sur lesquels s’appuient les pays ennemis, en usant du droit conforme au combat contre les crimes contre l’humanité, et non plus du seul droit commun et, en tant que de besoin, de la force ;
    – dénoncer publiquement les hauts responsables criminels des États ennemis, et entreprendre dans les faits, énergiquement, les actions pour les mettre hors d’état de nuire ;
    – agir en pleine coordination avec les États du monde libre, en toute priorité avec les pays d’Europe, en exigeant d’eux qu’ils s’engagent avec nous pleinement ;
    – instaurer dès à présent une direction politique interalliée dégagée de toute tutelle nationale ou du rattachement à une quelconque organisation militaire préexistante donc inadaptée, politiquement nuisible à l’accomplissement de l’objectif politique ; mettre en place un commandement militaire unifié doté de bases continentales chargé de planifier et de conduire cette stratégie jusqu’à son terme ; rassembler sous cette direction politique les moyens militaires et financiers nécessaires.
    Nous savons et nous pouvons y parvenir, nous en avons les moyens, nous pouvons vaincre. Il ne manque plus que le courage. Si nos dirigeants tardent encore, discourent, tergiversent, manipulent les populations, ils seront traîtres à la Nation et jugés par elle comme tels.

  84. @Marc GHINSBERG
    « Et si un ULM passe 100 m au-dessus de la promenade des Anglais, vous donnez l’ordre de l’abattre de peur qu’il ne jette des grenades sur les promeneurs ? »
    La probabilité n’est pas nulle mais très proche de zéro.
    Avant d’arriver jusqu’à la Baie des Anges, un ULM a besoin de décoller d’un aérodrome muni d’un NOTAM (Notice for Airmen). Les pilotes d’ULM, d’avions et de deltaplanes ne font pas ce qu’ils veulent, j’en connais assez long sur la question.
    En temps normal et en état d’urgence qui plus est, le pilote sait à quoi il s’expose s’il refuse de se soumettre au NOTAM, de déposer un plan de vol et de survoler des zones habitées à moins de 500 m de hauteur.

  85. @Robert Marchenoir
    A la guerre, on prend des mesures déplaisantes. On discrimine les ennemis. C’est le moindre des inconvénients de l’état de guerre.
    Il peut même arriver que – par maladresse ou bien par distraction – on en tue quelques-uns.

  86. Denis Monod-Broca

    @sylvain
    Commentez ce que j’écris, critiquez-le, au lieu de me balancer un chapelet d’injures absurdes façon capitaine Haddock.

  87. @Jabiru
    Il est exact que depuis une dizaine d’années la politique étrangère de la France au Proche-Orient manque de lisibilité, mais détrompez-vous si vous croyez que tout ce que nous devons subir actuellement ne correspond qu’à des représailles suite à nos réactions face à l’État Islamique (Daech en charabia gouvernemental).
    Le terrorisme en France ne date pas d’hier, souvenez-vous des attentats du RER et bien d’autres par la suite qui ont été menés alors que l’État Islamique et même la nébuleuse Al-Qaïda n’existaient pas.
    Les raisons mises en avant par certains musulmans pour se victimiser et trouver un prétexte à une quelconque vengeance sont infinies, à une époque la question du voile à l’école a même été mise en avant.
    Il faut comprendre qu’il s’agit là de mesures de chantage destinées à tester nos réactions, afin que, de reculades en reculades, d’abandons en abandons, de lâchetés en lâchetés nous nous soumettions (Islam signifie la soumission).
    Ceci dit, l’E.I sert de faire-valoir au pusillanime gouvernement hollandais qui peut montrer ses petits bras musclés en Syrie avec quelques rotations d’avions alors qu’il est quasiment dans l’incapacité d’interpeller certains individus dans les quartiers sensibles à moins de le faire dès le chant du coq et à une vitesse olympique, sous le regard d’impressionnants renforts de police, alors qu’à une époque un seul panier à salade aurait largement suffi.
    Devinette : qu’est-ce qui a changé entre-temps ?

  88. M. Bilger
    Certains de vos commentateurs ont la particularité de croire qu’insulter est une marque d’urbanité et peut-être d’intelligence…
    Sylvain qui a trouvé d’autres acolytes, ne doit pas passer par la case « modérateur », si c’est le cas, il serait instructif de lire ses écrits dans toutes leur bassesse et leur hideur !
    Il n’est pas assez de voir ce monde pourrir, il faut encore lire ce genre de moisissures !

  89. Il y a du positif.
    L’idée de service MILITAIRE revient. A quoi bon le service civique ? Il serait mal de sacrifier un peu de notre liberté à moins que la liberté. S’il était normal de sacrifier un service militaire de nul intérêt pour la défense, la situation a changé.
    Evidemment, pour que ce service soit utile, il faut qu’hommes et femmes soient le plus vite possible opérationnels pour aider à la surveillance des sites contre le terrorisme et autres missions d’assistance aux forces civiles et militaires de protection de la nation.
    L’idée de déchéance de nationalité des terroristes-traîtres revient. J’espère qu’on en viendra à la prison à vie, pour le moins… La question de la peine de mort contre les terroristes se pose car si la guerre devient de plus en plus intense, on ne peut plus assumer le luxe de traiter nos destructeurs comme des transgresseurs ordinaires. Attention à ne pas tomber pour autant dans l’excès inverse de traiter des transgresseurs ordinaires comme des terroristes. Et tant que j’y suis, ne pas oublier, en tout domaine, la proportionnalité des délits et des peines.
    Se mobiliser, s’endurcir non pas en cessant d’être justes mais en le devenant davantage, il faut suivre cette voie.

  90. Parce que l’Euro s’est passé (sans compter sur les hooligans et autres racailles), parce que « ça va mieux » soi-disant, que l’état d’urgence allait être levé… Il faut être de grands naïfs ou des incompétents pour souffler cela aux oreilles de nos élites et de l’avoir seulement évoqué.
    Aujourd’hui on est au fond du puits, cela donne l’impression d’un grand gâchis où tout est à faire, tout est à reconstruire. Que nos dirigeants sont passés à côté, c’est l’impression que l’on dégage.
    On parle de réservistes, pour quels postes ? Je crois plutôt que nous avons besoin de guerriers, de professionnels. NS a lui aussi des idées, il a eu cinq ans pour les mettre en pratique et à nouveau de donner les leçons alors qu’il a tenu la chaire, trop facile, trop gros à avaler.
    Les policiers municipaux à la circulation, pour le reste que des combatifs, des motivés lucides et organisés. Pour bâtir, le numérique ne suffit pas, les Egyptiens l’ont bien montré, sans doute utile, pas du tout suffisant.
    La reconstruction s’impose avec des hommes neufs, plus de recuits qui ont failli depuis des décennies à la tâche, il manque le souffle et la puissance pugnace de Mongénéral, nous avons des moussaillons alors qu’il nous faut des marins hauturiers, des bâtisseurs de viaducs pas des fontainiers, manque de chance nous avons élu des navigateurs de plaisance, pensez donc, des universitaires comme notre gominé Cambadélis alors qu’il nous faudrait des Malraux.

  91. @Trekker | 18 juillet 2016 à 16:43
    Bonne et objective appréciation de l’action et de la vie du Général Aussaresses.
    Encore que conclure que « Aussaresses fut victime de sa conception rigide du devoir » me paraît sommaire…
    La comparaison que j’ai faite entre la situation présente et la bataille d’Alger doit être modulée.
    À l’époque les hommes du FLN nous haïssaient. Nous étions les envahisseurs et les colonisateurs.
    La haine est une forme de respect, une formule qui peut choquer, un respect destructeur, annihilateur, mais avec le temps cette haine peut évoluer.
    Aït Ahmed, un des dirigeants historiques du FLN, finit par déclarer à la fin de sa vie : « Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! ». Formule provocatrice qu’il accompagnait par des regrets sur le comportement du FLN à l’égard des pieds-noirs au moment de l’indépendance.
    À présent les membres de Daech, ou affiliés, ne nous haïssent pas, ils nous méprisent et c’est bien pire.
    Ils nous méprisent pour ce que la société française, et plus généralement occidentale, est devenue.
    Une société où les notables (je préfère ce terme à celui trop flatteur et faux d’élites) s’acharnent à transformer le citoyen en simple homme économique.
    La Nation disparaît dans un ensemble technocratique mondialisé, où le citoyen est prié de ne pas revendiquer trop fort son passé historique.
    Le cas limite de Moscovici niant les valeurs fondatrices de l’Europe est l’exemple le plus tragicomique de ces notables souhaitant des électeurs (?) décérébrés.
    À cette négation de notre identité s’ajoute une morale que nos ennemis considèrent comme contre-nature et le refus de toute spiritualité, ce qui est incompréhensible pour des religieux.
    Une civilisation sans spiritualité est un contre-sens, et c’est ce que les éléments de Daech nous disent explicitement.
    On ne pourra triompher de ce nouvel ennemi sans un effort, une volonté de redevenir une civilisation fière de ce qu’elle est et qu’elle a été.
    Mission difficile ou même impossible puisque ceux qui adhèrent explicitement (à gauche) ou implicitement (à droite) à cette idéologie mortifère qu’est un socialisme dénaturé se refusent à cette résurrection.

  92. Robert Marchenoir

    Encore un pipologue professionnel, « spécialiste de l’islam », qui vient de donner son avis sur le chauffeur maladroit de Nice : Farhad Khosrokhavar. Disons-le tout de suite, il est iranien.
    Question du Parisien : A-t-on affaire à un nouveau profil de terroriste ?
    Réponse de Farhad Khosrokhavar : Oui, cela n’a rien à voir avec ce qu’on a connu ces derniers temps.

    http://www.leparisien.fr/informations/c-est-une-vengeance-contre-la-societe-17-07-2016-5973621.php
    Première phrase, première sottise. Tout montre, au contraire, que l’assassin de Nice a le même profil que les milliers d’autres terroristes musulmans qui frappent à travers le monde depuis des années.
    Son acte ne semble pas lié à une radicalisation religieuse.
    Bien sûr que non ! C’est d’ailleurs pour ça que l’Etat islamique a revendiqué cet attentat, en déclarant que Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le boucher de Nice, était « un soldat de l’Etat islamique ». Etat islamique dont différents spécialistes nous disent, ces jours-ci, qu’il ne revendique jamais d’attentats auxquels il ne serait pas lié.
    C’est pour ça que son oncle, Sadok Bouhlel, a déclaré qu’il avait été endoctriné par un membre algérien de l’Etat islamique à Nice.
    http://www.nytimes.com/aponline/2016/07/18/world/europe/ap-eu-france-truck-attack.html
    C’est pour ça que selon le procureur, il a fait des recherches sur Internet, entre le 1er et le 13 juillet, sur la date de la fin du ramadan, sur des sourates et sur « des anachid, chants religieux que les organisations terroristes utilisent comme outil de propagande ».
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/18/01016-20160718ARTFIG00196-attentat-de-nice-six-questions-sur-l-enquete-et-l-auteur-de-la-tuerie.php
    On sait qu’il était dépressif, qu’il avait une instabilité mentale.
    Contrairement aux musulmans, et plus encore aux terroristes musulmans, qui se caractérisent par leur parfait équilibre mental, comme tout le monde a pu le constater.
    Tout ça a été précipité avec l’épisode de son divorce. Il s’est engagé dans une aventure de vengeance contre la société. C’était un acte de violence massive. De la violence brute.
    Alors que les actes des terroristes musulmans sont en général marqués au coin de la violence légère et raffinée. Pour un peu, le Farhad nous expliquerait que le massacre de Nice est un drame du divorce.
    Qui est Farhad Khosrokhavar ? Un chochiologue, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Un gauchiste professionnel, donc. Il y a peut-être des professeurs qui ne sont pas de gauche, à l’EHESS, mais j’aimerais bien qu’on me les indique.
    Il a écrit plusieurs livres sur l’islam et sur l’Iran, dont un avec Olivier Roy, sorte de Huggy les bons tuyaux franchouillard, l’homme dont il a déjà été question sur ce fil, et qui avait annoncé, dès 1992, « l’échec de l’islam politique » dans un livre portant ce titre…
    Farhad Khosrokhavar a écrit un livre intitulé L’islam dans les prisons, où il affirme que 50 à 80 % des prisonniers « dans les établissements proches des grands centres urbains et des quartiers sensibles » (?) sont musulmans. Ce en quoi il n’a pas tort…
    http://prison.eu.org/article7700.html
    http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-islam-majoritaire-dans-les-prisons_819458.html
    Mais pour lutter contre cela, il préconise… de multiplier par dix le nombre des imams dans les prisons, et d’autoriser la prière du vendredi.
    Personnellement, quand je me suis un peu trop bourré la gueule, j’ouvre une autre bouteille. Ca marche à tous les coups.
    Dans ce livre, il apporte sa propre explication de cette sur-représentation extrême des musulmans parmi les délinquants endurcis :
    La criminalité, et de manière plus générale, la déviance juvénile, sont avant tout d’origine sociale : niveau d’éducation inférieur, chômage des parents, non-accès aux formes de cultures et d’enseignement des classes moyennes, reproduction de la pauvreté, ségrégation dans les banlieues, etc.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Farhad_Khosrokhavar
    OK, vous avez compris ? C’est social. Rien-à-voir-avec-l’islam. (Mais il faut quand même décupler le nombre des imams en prison, et autoriser la prière du vendredi)
    Mais la délinquance possède aussi des racines anthropologiques. La famille maghrébine s’est déstructurée en une ou deux décennies sous de multiples formes : familles monoparentales, démission du père, perte de sa position hégémonique au sein de l’édifice patriarcal.
    Voilà : la famille maghrébine était bonne et saine à l’origine. Ce sont les moeurs dégoûtantes des Français qui ont « ébranlé la position hégémonique du père au sein de l’édifice patriarcal ». On remarquera, au passage, que pour les gauchistes, « l’ordre patriarcal » est une horreur lorsqu’il structure les familles françaises, mais qu’il est au contraire le bienvenu quand il structure les familles musulmanes. Deux poids, deux mesures, toujours…
    En France tout particulièrement, la déviance des « musulmans » a partie liée à la défaillance des institutions majeures qui, il y a à peine quelques décennies, étaient encore capables d’assurer l’intégration sociale des immigrés et de leur descendance…. À la défaillance des institutions s’ajoute un racisme dont les dimensions ont, là encore, tendance à s’étendre à l’ensemble des sociétés occidentales – surtout en ce qui concerne l’islam.
    Et voilà le travail : si les musulmans volent, agressent, violent, tuent, terrorisent et massacrent à tour de bras, c’est notre faute, à nous Français. C’est parce que nous n’avons pas offert à ces gentils musulmans les institutions qu’ils méritent ; c’est parce que nous sommes racistes.
    Ceci est un « directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales ». Moi aussi, quand je serai grand, je veux faire sociologue.
    http://cadis.ehess.fr/index.php?1142

  93. @Robert Marchenoir | 18 juillet 2016 à 17:57
    Un combattant, un guerrier, avec ce Robert Marchenoir on retrouve le centurion romain, l’hoplite grec, Camerone, la charge d’Eylau, le cimetière de Saint-Privat, tout ça en quelques lignes.
    Profitez-en, c’est une génération qui disparaît.

  94. Un mot rapide sur la responsabilité de la classe politique depuis une quarantaine d’années dans la genèse du terrorisme en France, qui est l’aboutissement provisoire d’un long processus pernicieux.
    Il est indéniable que ce qui a mis le feu aux poudres a été le regroupement familial voulu par Giscard-Chirac et qui a été largement sous-estimé dans son envergure pratique sur le terrain.
    Les mirobolants apparatchiks de l’époque avaient entre autres oublié qu’une famille pouvait (aussi) comporter des enfants – c’est même la fonction première d’une famille – et que de plus certaines familles issues du continent africain avaient une taille largement supérieure à la famille française type constituée d’un couple plus deux enfants plus un chien dont le modèle est imposé par les publicitaires pour que tout ce petit monde tienne sur un écran de télévision à l’heure des réclames.
    Résultat : un gigantesque cafouillage, pas assez de logements, pas de places dans les écoles, hôpitaux encombrés, explosion des coûts sociaux, puis problèmes d’adaptation scolaires… et autres que nous ne connaissons que trop bien.
    Devant cette situation explosive, le seul homme d’Etat digne de ce nom qui a eu le courage de réagir a été Raymond Barre qui a voulu faire machine arrière, ce dont il a été empêché suite à des manœuvres d’organisations gauchistes qui ont saisi le Conseil d’État qui a cédé à leur demande et qui a annulé sa décision.
    Un bel exemple de victoire à la Pyrrhus du Droit de l’Autre sur les intérêts de la nation dont nous payons toujours chèrement les conséquences, et ce n’est qu’un début.

  95. @ Xavier NEBOUT | 18 juillet 2016 à 16:14
    Attention la proposition de Robert Marchenoir, que j’ai reprise à mon compte, stipulait seulement :
    « On s’intéresse à la détection des criminels, c’est-à-dire à leurs motivations et à leur mentalité. Autrement dit, on discrimine, on profile et on stigmatise. On se focalise sur les hommes au lieu de se focaliser sur l’arme et le lieu du crime ; lesquels changent à chaque fois. Et on couple cette politique anti-terroriste visant les individus avec une stratégie globale, collective, propre à assécher le marais d’où proviennent les terroristes. L’un ne va pas sans l’autre. » 
    Dans mon esprit il est très clair que cela ne sous-entend pas la délivrance d’un port d’arme à tous les civils français, et pire avec autorisation de s’en servir au moindre soupçon de menace ! D’ailleurs j’avoue ignorer si ces mesures sont de mise en Israël et a priori j’en doute fort, hormis dans les territoires occupés.
    Je laisse ce genre de fantasmes à tous ceux qui voudraient importer ici les pratiques US et rêvent d’une nouvelle Saint-Barthélémy version antimusulmane. L‘exemple US prouve allègrement que laisser s’armer tous les citoyens le souhaitant est une mesure pire que le mal qu’elle est censée combattre et de plus sans guère d’utilité contre le terrorisme.
    @ Jabiru | 18 juillet 2016 à 19:00
    « Tant que la France engagera des frappes aériennes pour combattre le salafisme au Moyen-Orient, elle sera la cible privilégiée des terroristes sur notre territoire national… » 
    Je doute beaucoup que ce soit la motivation première de ces terroristes, la Belgique n’est pas impliquée militairement au Moyen-Orient et n’empêche que… Au plus ce n’est qu’un facteur secondaire, notre civilisation et notre mode de vie sont pour eux l’objectif à détruire en priorité. Cela de par notre histoire, laïcité, tradition d’intégration des immigrés et symbole impie que nous représentons.
    Vous préféreriez vous lamenter et défiler de Bastille à Nation en guise de solidarité vis-à-vis entre autres des Chrétiens d’orient : massacrés, violés, convertis de force par ces sauvages au nom d’une idéologie archaïque. Mais aussi et surtout le coeur du problème de ce salafisme sanglant est d’abord en Syrie et en Irak. Le pusillanime d’un Blum et Daladier tant à l’égard d’Hitler que Franco, on sait trop bien hélas sa suite. Inutile de vous rappeler la phrase prémonitoire de Winston Churchill, sur le déshonneur et la guerre !

  96. Nos gouvernants vont pouvoir décorer ces nombreuses victimes puisqu’ils viennent de s’accorder ce droit : « La médaille est remise par le Président de la République, le Premier ministre, les membres du Gouvernement, le grand chancelier de la Légion d’honneur, les préfets et les ambassadeurs, ainsi que par les autorités désignées par le Premier ministre. (Article 6) ».
    De quelle médaille s’agit-il ? Tout simplement celle créée par décret du 12 juillet 2016 portant création de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme
    (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=17D91229E416A980C88FE6F98A20C03C.tpdila09v_3?cidTexte=JORFTEXT000032887156&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000032887144)
    dont :
    – l’article 2 précise que « La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est décernée, à compter du 1er janvier 2006 :
    1°) Aux Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger ;
    2°) Aux étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger contre les intérêts de la République française »,
    – et l’article 7 que « La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme se porte juste après l’ordre national du Mérite ».
    En conséquence de quoi, les victimes involontaires d’attentats sont plus méritantes que celles et ceux qui combattent au péril de leur vie !
    Merci à Joséphyne | 18 juillet 2016 à 15:59 pour le lien vers le document qu’elle nous communique. Cette étude psychanalytique de l’islam est sans aucun doute fort utile à la compréhension des mécanismes psychiques en œuvre. J’en ai extrait quelques passages fort éclairants.
    Le premier : « Meddeb nous fait part de son triste constat : (…) les musulmans auraient pu constater que les germes du mal qui ont produit la maladie mortelle de l’islamisme se trouvent dans la lettre même du Coran. Ils auraient pu aussi admettre que les islamistes reprennent à leur compte la tendance maximaliste des exégèses traditionnelles pour en donner une interprétation encore plus radicale. Ce double constat aurait pu amener les musulmans à relever le défi pour inverser cette hiérarchie de sens, en s’appuyant sur d’autres données traditionnelles qui refusent l’abolition du meilleur par le pire ; ils auraient pu ainsi ranimer le conflit des interprétations pour privilégier la lettre raisonnable, douce, empreinte de civilité, et neutraliser la lettre violente, fanatique, exclusiviste (…) » 233.
    Cette inversion dont parle Abdelwahab Meddeb, c’est justement celle qu’a faite en 1967, le Soudanais Mohammed Mahmoud Taha, lequel a proposé une interprétation de l’abrogation qui, invoquant « le verdict du temps » inversait le rapport traditionnel. Pour lui, les versets médinois contextualisés étaient caducs, tandis que les versets mecquois, libres de toute exigence d’application immédiate, redevenaient les seuls en vigueur. Cela lui a néanmoins valu d’être condamné par un tribunal religieux et pendu ».
    Le second : « L’islam a connu plutôt dans son versant d’islam-1 un véritable courant rationaliste,celui des Mutazilites qui allaient jusqu’à interroger la vérité des dogmes. En revanche, le courant antirationaliste, celui des Traditionnistes (ou Ahl-é-Hadith ou Ahl us-Sunna), rejette complètement l’autorité de la Raison et limite celle-ci au raisonnement logique à partir d’hypothèses qui ne sont jamais interrogées rationnellement. Le fatalisme et le rejet du libre arbitre sont deux autres particularités de ce courant.
    Cette distinction entre le courant rationaliste globalement rattaché à l’islam-1 et le
    courant antirationaliste inhérent à l’islam-2, permet d’éviter la division de l’islam en radicaux et fondamentalistes : le courant antirationaliste inhérent à l’islam-2 est par essence orthodoxeradical-fondamentaliste et restera hermétique à toute l’axiologie rationaliste moderne.
    Cet antirationalisme trouve sa source dès les origines de l’islam-2 avec al-Achari et
    Ibn Hanbal dans la notion de ’aqida506, le dogme.
    Notre hypothèse est que l’obscurantisme qui se développe depuis dix siècles dans
    l’islam orthodoxe-radical n’est pas une position philosophique de type épistémologique, il ne s’agit pas d’un antirationalisme théorétique mais d’une position pragmatique « politique » : puisque les dogmes de la religion sont posés comme originairement vrais par essence et par nécessité, aucune place ne peut être laissée au débat rationnel démocratique et à l’élaboration d’un Pacte raisonnable de Société. Donc le seul fondement d’une vie commune des hommes ne peut être que la Loi divine (Charia) et le danger principal est celui de la dissension brisant la Oumma. Cette dissension proviendrait de la diversité des opinions consécutive à l’usage libre de la Raison ».
    Si l’on peut considérer qu’ici tout est dit en matière d’incompatibilité entre l’islam orthodoxe et notre système républicain démocratique, en revanche quant aux moyens de déradicaliser les adeptes de cette orthodoxie mortifère, rien ! Or, pour intéressante que soit l’analyse, le problème fondamental est bien celui des moyens de la lutte idéologique que notre personnel politique a totalement abandonnée depuis près de cinquante ans ! Et que notre système éducatif lénifiant a réduite à néant…

  97. Pendant que la Tunisie envoie des terroristes, notre ancienne ministre de la Défense investissait dans des complexes immobiliers de grand luxe et prenait l’avion privé de Ben Ali.
    N’en déplaise à certains, ce n’était pas sous Hollande.
    Alors diminuer les effectifs de l’armée, savonner la planche en sachant que l’élection de 2012 est perdue pour mieux arriver comme le sauveur, le Messi (même taille que Lionel), c’est un peu facile, que ce soit avec cela ou les déficits publics.
    Quant à Estrosi, ses Niçois sont sauvés, les caméras installées permettent de rediffuser les scènes. Très préventif comme investissement.
    Je ne suis ni hollandaise, ni socialiste, mais vu les gens de l’opposition qui dénoncent l’incompétence des dirigeants actuels, c’est risible.
    Stirbois l’a dit il y a plus de trente ans « jamais nous ne laisserons notre pays s’arabiser ».
    Un nettoyage des imams extrémistes (y a-t-il un islam modéré ?) serait le bienvenu.
    Et tout le monde de tomber sur Copé et son pain au chocolat. C’est le seul à avoir osé essayer de résister. Saluons sa vision.

  98. Je trouve franchement lamentable ces sifflets à l’encontre du Premier ministre lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de la promenade des Anglais.
    Il est vrai que Nice se distingue par une population composée en grande majorité d’électeurs de droite et pas n’importe quelle droite, la droite dure représentée comme il se doit par son maire Christian Estrosi qui est également président de la Région PACA. Mais cette population a également beaucoup de sympathisants FN si l’on en juge par la place qui est accordée à MMLP, députée du Vaucluse qui a bien failli remporter la présidence de la région.
    L’un comme l’autre sont des ennemis jurés du gouvernement. Pas étonnant alors que leurs militants, apprenant que Manuel Valls se déplaçait pour s’associer à la douleur des victimes, n’aient rien trouvé de plus courageux que de l’accueillir sous des huées.
    La foule laisse souvent échapper les remugles des sentiments les bas et les plus honteux de la nature humaine. On a pu le constater une fois de plus à Nice. Attitude consternante qui ne grandit pas leurs auteurs.
    @ Savonarole | 18 juillet 2016 à 22:16
    « Profitez-en, c’est une génération qui disparaît. »
    C’est vrai. Ce Marchenoir est à la droite ce que Gérard Filoche est à la gauche.

  99. @ Tipaza | 18 juillet 2016 à 22:07
    « Encore que conclure que « Aussaresses fut victime de sa conception rigide du devoir » me paraît sommaire… »
    Je vous concède volontiers le caractère très réducteur voire simpliste de ma formule, Aussaresses était un homme bien plus complexe que son image de tortionnaire ne renvoyait. La seule qui ait approché cela est la journaliste du Monde Florence Beaugé, elle fit même preuve vis-à-vis de lui d’une certaine sympathie : surprenant quand on sait les positions de son journal…
    Une des clés et blessures de l’homme remonte à sa mission à proximité de Berlin en avril 1945, et son « séjour » d’un trimestre au sein de l’Armée rouge-GRU…

  100. Merci à vous tous ; pas grand-chose à rajouter sinon qu’il faut redéfinir le mot « religion ». On se permet trop de choses au nom de ce mot et je ne vois pas pourquoi.
    Bel exposé sur France Culture sur la notion de croyance…
    Bonne soirée ; it was a so Nice town…

  101. Robert Marchenoir

    @Achille | 18 juillet 2016 à 23:28
    Ce Marchenoir est à la droite ce que Gérard Filoche est à la gauche.

    Vous faites une grave erreur : c’est la jeune génération qui est en train d’enterrer votre classe politique.

  102. Robert Marchenoir

    Trekker | 18 juillet 2016 à 22:22
    L‘exemple US prouve allègrement que laisser s’armer tous les citoyens le souhaitant est une mesure pire que le mal qu’elle est censée combattre et de plus sans guère d’utilité contre le terrorisme.

    Allons, allons… cette affirmation totalement gratuite n’est étayée sur rien. L’exemple américain prouve, au contraire, l’efficacité du droit au port d’arme contre la criminalité.
    Concernant le terrorisme proprement dit, l’autorisation du port d’arme pour les civils est propre à l’empêcher, dans l’exacte mesure où l’autorisation du port d’arme pour les policiers est susceptible de l’empêcher.
    Il est évident que si un terroriste se fait exploser par surprise dans un bar bondé, la présence de civils armés à proximité n’aura aucune efficacité. Mais, dans ce cas, la présence de policiers armés à proximité n’en aura aucune non plus !
    En revanche, si un terroriste entreprend un massacre qui dure un certain temps, par exemple (imaginons au hasard) s’il tente d’écraser le plus de personnes possibles sur une longue avenue piétonnisée à l’occasion de quelque fête, eh bien la présence aléatoire de civils armés à cet endroit est suceptible de mettre fin au massacre plus rapidement, et donc de sauver de nombreuses vies.
    L’efficacité du port d’arme par les civils, en matière de répression de la criminalité, tient au fait qu’au « Far-West » américain comme en Franchouillardie profonde — en fait, un peu partout dans le monde –, le nombre des civils est massivement supérieur à celui des policiers.
    Par conséquent, un meurtrier potentiel peut être beaucoup plus rapidement empêché d’agir par un civil que par un policier. A condition, bien sûr, d’être armé.
    Dans le cas qui nous occupe, celui du mauvais interprète de l’islam sur la promenade des Anglais, deux civils ont, d’ailleurs, tenté héroïquement de mettre fin au massacre, en s’accrochant au camion, pendant qu’il roulait, pour tenter de maîtriser le conducteur.
    L’un s’est fait tirer dessus, et a renoncé. L’autre était en scooter, son véhicule est passé sous les roues du camion, et on ignore s’il a survécu.
    Si l’un ou l’autre de ces hommes avait été légalement armé, il aurait sauvé des dizaines de vies. Qui peut douter qu’ayant eu le courage de s’attaquer au criminel à mains nues, et au péril de leur vie, ils n’en auraient pas fait autant, en courant beaucoup moins de risques, s’ils avaient été munis d’une arme à feu ?
    De même pour l’un quelconque des membres de la foule.
    Dans le cas israélien que nous évoquons, les attaques palestiniennes sont rapidement interrompues parce que des hommes armés se trouvent souvent à proximité : que ce soient des soldats, des policiers ou des civils légalement armés.
    Les lois américaines ne permettent nullement de s’armer « à tous les citoyens qui le souhaitent ». Il y a, évidemment, des règles à respecter. Elles varient selon les Etats (il y a des Etats et des villes prohibitionnistes), mais, la plupart du temps, il faut au moins prouver qu’on a un casier judiciaire vierge. Ce qui exclut beaucoup de monde — et notamment les délinquants d’habitude, qui sont précisément ceux qui commettent la plupart des meurtres avec arme à feu, et qui les commettent massivement à l’aide d’armes obtenues illégalement.
    En sorte que l’autorisation de port d’arme donnée aux civils est, en gros, l’autorisation de port d’arme aux citoyens honnêtes qui ne s’en serviront pas dans un but contraire à la loi.
    Pour mettre les points sur les i, et puisqu’il est ici permis de dire la vérité, aux Etats-Unis, le droit au port d’armes ne concerne pas les Noirs (du moins pas une part importante d’entre eux). Si une mesure similaire était adoptée en France, elle ne concernerait pas les musulmans (du moins pas une part importante d’entre eux : celle, justement, qui crée des problèmes à tout le monde — musulmans compris).
    Remarquez qu’en France, le vent est en train de tourner : à Nice, deux citoyens ont tenté de maîtriser le terroriste par eux-mêmes, dans des circonstances extrêmement dangereuses. Dans le Thalys, ce furent des Américains qui ont procédé à l’intervention décisive — mais il y eut aussi un Français qui est intervenu.
    Les gens sont en train de se rendre compte que c’est à eux de reprendre leur pays en main, et de se défendre contre un ennemi barbare et impitoyable. Sans attendre bien sagement l’arrivée de la police. C’est ça aussi, l’esprit israélien — et c’est tout simplement l’esprit patriotique. Les gens deviennent donc mûrs pour le port d’arme civil.
    Contrairement à l’épouvantail de gauche selon lequel cela consisterait à nier le rôle des forces de sécurité et à faire régner la loi de la jungle, cela remettrait les citoyens à leur place (celle du souverain) et les policiers à la leur (celle de citoyens délégataires d’une mission de sûreté).
    Et dans les pays normaux qui fonctionnent correctement (par exemple, une partie des Etats-Unis, à certains moments), les policiers sont tout à fait favorables à l’armement des civils : cela va dans leur sens ; il les aide à accomplir leur mission. Aux Etats-Unis, il est tout à fait normal de croiser Monsieur ou Madame Michu au stand de tir, en train de suivre un cours de formation à l’usage des armes en toute sécurité dans des situations d’auto-défense légale, donné par un policier ou un ancien policier.
    Dans aucun pays du monde, ni les civils ni les policiers ne sont autorisés à tirer sur n’importe qui n’importe comment. En fait, la règle générale est que les policiers n’ont pas davantage de droits que les citoyens ordinaires en matière d’usage de la force mortelle. Tout comme eux, ils n’ont le droit de faire usage de leur arme que pour protéger leur vie ou celle d’autrui.
    La seule différence est qu’un policier est partout autorisé à porter une arme (sauf en Grande-Bretagne… où existe la notion de « police armée », par opposition à la police normale). Mais s’il s’en sert illégalement, il est susceptible de conséquences judiciaires fort graves, tout comme un civil qui aurait tué un homme avec une barre de fer sans être en légitime défense.
    C’est valable aux Etats-Unis aussi, où les policiers sont d’ailleurs de plus en plus dégoûtés et réticents à intervenir contre les délinquants, tout comme en France, au vu des risques juridiques et professionnels croissants qu’il encourent en cas d’usage de leur arme.
    C’est le fruit de l’ambiance de chasse aux sorcières anti-flics qui règne en ce moment là-bas, attisée par la guerilla ethnique menée par les Noirs, soutenue par les médias et favorisée par la politique raciale d’Obama, qui monte les Noirs contre les Blancs.
    Inutile de préciser (mais je le fais quand même…) que ni moi ni personne d’autre ne préconisons d’armer les citoyens pour mener je ne sais quelle « Saint-Barthélémy contre les musulmans ».
    Un droit au port d’arme civil ne supprimerait naturellement ni le besoin d’une action anti-terroriste de type policier, ni le besoin d’une stratégie politique et militaire globale contre le djihad et l’islam militant.

  103. @stephane
    « Quant à Estrosi, ses Niçois sont sauvés, les caméras installées permettent de rediffuser les scènes. Très préventif comme investissement. »
    Les Niçois et les touristes du 14 juillet ont été sauvés par des policiers armés et ils remercient M. Estrosi d’avoir insisté envers et contre sa gauche pour que les forces de l’ordre puissent porter une arme de service dans l’exercice de leur fonction. Sans les policiers armés, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel aurait pu continuer à rouler en écrasant femmes et enfants.
    Je n’ai entendu aucune déclaration de M. Urvoas le garde des Sceaux. J’aurais souhaité qu’il lise publiquement le dossier judiciaire de Mohamed L-B, la liste de ses crimes, de ses délits et la réponse pénale apportée par la Justice. Pourquoi était-il encore en France, pourquoi était-il encore libre de ses faits et gestes ?
    Pour l’instant, pour éclairer ma lanterne, je n’ai que des messages dans les réseaux sociaux postés par des victimes de Mohamed L-B qui n’ont pas oublié sa batte de baseball, sa palette de déménagement ou la voiture qu’il a garée au milieu des tables d’une terrasse de café.
    @ Francis Lenne | 18 juillet 2016 à 20:06
    Votre longue démonstration a retenu toute mon attention. J’espère que vous développerez encore un peu plus votre analyse dans un commentaire prochain et que cette fois vous nous donnerez quelques pistes pour identifier ces Etats et gouvernements que vous dénoncez sans les nommer.

  104. @vamonos 18/7/16 – 20:13
    Quelle naïveté que la vôtre… une fois le NOTAM en ordre, une fois en l’air le pilote fait rigoureusement ce qu’il veut… sinon le 11 Sept n’aurait jamais pu se produire… pas plus que des évasions célèbres de certaines prisons françaises.
    En fait votre com ne dit rien de plus, mais il vous a permis de dire que vous en connaissiez un rayon sur la question ULM ahahaha… mais pas grand-chose, pour ainsi dire rien, sur le mental et la détermination d’un kamikaze radicalisé prêt à sacrifier sa vie au nom d’une idéologie abjecte.

  105. Robert Marchenoir

    En Allemagne, cette nuit, un pseudo « demandeur d’asile » afghan de 17 ans a tenté de faire un massacre dans un train, avec une hache et un couteau. Dans un train, il est impossible d’appeler la police. Dans un train, la seule solution pour se défendre, c’est le droit au port d’arme pour les civils.
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/allemagne-un-homme-attaque-a-la-hache-les-passagers-d-un-train-18-07-2016-5977625.php
    A Nice, je découvre qu’il y aurait eu un troisième civil qui aurait tenté de maîtriser l’assassin alors qu’il était au volant de son camion. Les différentes informations que j’ai pu trouver sont assez confuses, mais il semble bien que l’une de ces personnes ait brandi un couteau pour tenter d’arrêter le terroriste, tandis qu’une autre a carrément tenté de lui donner des coups de poing à travers la portière… alors que son adversaire était muni d’un pistolet.
    http://www.nicematin.com/faits-divers/gwenael-thimothee-lhistoire-de-ces-heros-anonymes-lors-de-lattentat-de-nice-65279
    Donc je dis : donnez, certainement, à ces hommes, une décoration à la hauteur de leur courage, mais donnez-leur, avant tout, un pistolet.
    Donnez-leur de la poudre et des balles. Il n’y a pas de raison que seul l’enfant grec en bénéficie, et que seuls les gauchistes récupèrent Victor Hugo au profit de leur dégoûtante doctrine.
    Donnez, aussi, de la poudre et des balles aux Français pour qu’ils puissent se défendre.
    Et rappelons que l’ennemi dont il était question, dans le poème de Victor Hugo, c’était déjà le Turc, le musulman venu ravager la terre chrétienne.
    http://www.poetica.fr/poeme-1277/victor-hugo-enfant
    On va voir, maintenant, si les socialistes se servent de la littérature et de l’histoire simplement pour nous raconter des salades, ou s’ils sont prêts à assumer réellement le retour de l’histoire, maintenant que nous y sommes.
    Et quand je parle des socialistes, cela concerne aussi bien la gauche que les Républicains ou le FN, bien entendu.
    Messieurs les politiciens, messieurs les journalistes, messieurs les « intellectuels », la balle, si j’ose dire, est dans votre camp. Vous êtes au pied du mur. A vous de jouer. A vous de nous montrer ce que vous avez réellement dans le ventre.

  106. @Achille | 18 juillet 2016 à 23:28
    « Ce Marchenoir est à la droite ce que Gérard Filoche est à la gauche. »
    A la différence que Filoche éructe et que Marchenoir argumente, que le premier nous déverse son laïus du siècle dernier, tandis que le second nous renvoie à notre aveuglement et pose les questions qui dérangent.
    Aucun des commentateurs de ce blog n’est parvenu à apporter la moindre contradiction argumentée à Marchenoir : ils sont restés dans l’invective et la moquerie…
    Mais il est vrai que les vieux schémas des débats politiques ont fait des ravages dans les esprits et que le discours de Marchenoir doit faire l’effet d’un acide décapant sur le derme de certains…
    Je prends ses commentaires comme une douche froide, revigorante…

  107. Philippe Dubois

    @ Noblejoué | 18 juillet 2016 à 21:58
    Le rétablissement du service militaire serait une ânerie profonde :
    L’attentat de Nice a relégué aux oubliettes toutes les émeutes organisées dans nos chers quartiers sensibles, avec commissariats attaqués et voitures brûlées ainsi qu’un Intermarché à Dammarie-les-Lys.
    Imaginez ces émeutiers avec une formation au combat d’infanterie.

  108. @ Robert Marchenoir
    Il faut reconnaître à Bob une qualité essentielle, il est un dur à cuire – qu’on apprécie ou pas ses commentaires.
    Ceci dit il me rappelle mon grand-père pour qui faire des semelles de cuir pour chaussures haut de gamme, était une volonté. Il laissait tremper dans un lavoir celles-ci, et quand elles étaient prêtes, les martelait, martelait, martelait… Pour qu’enfin la belle œuvre accomplie il puisse l’installer sous les pieds pour lesquels cette peau inusable était faite.
    Il était indestructible, mon grand-père, comme notre pistolero des commentaires, il a martelé son cuir jusqu’à quatre-vingts ans sans relâche juste pour le plaisir que cela lui procurait et bien sûr la soupe reconstructrice.
    Il n’avait jamais lâché ses morceaux de cuir qu’il assemblait patiemment avec l’art consommé du vrai savoir et du savoir-faire.

  109. @ Robert Marchenoir
    « L’exemple américain prouve, au contraire, l’efficacité du droit au port d’arme contre la criminalité. »
    Pouvez-vous argumenter ? Avec des données, de préférence (comme on dit, « in God we trust, all others bring data »).
    Le taux d’homicides aux États-Unis est de 4,7 fois supérieur à celui de la France. Données officielles ici :
    http://www.unodc.org/documents/gsh/data/GSH2013_Homicide_count_and_rate.xlsx
    En baisse sur la période 2000 – 2012, mais bien moins rapide qu’en France.
    Attention, je parle bien du taux – rapporté donc à la population.
    Je ne dis pas que c’est uniquement la faute au grand nombre d’armes en circulation légale dans ce pays, mais comme preuve d’efficacité en termes de lutte contre la criminalité, on connaît mieux…

  110. @ sbriglia | 19 juillet 2016 à 09:29
    « A la différence que Filoche éructe et que Marchenoir argumente, que le premier nous déverse son laïus du siècle dernier, tandis que le second nous renvoie à notre aveuglement et pose les questions qui dérangent.
    Les « démonstrations » de Marchenoir valent bien les sophismes de François Hollande. Plus que des arguments il s’agit surtout d’arguties qui reposent sur des références dont il est bien difficile de vérifier la fiabilité, vu qu’elles émanent d’officines très engagées politiquement (à droite bien entendu).
    Après être arrivé péniblement au bout d’un de ses commentaires, je n’ai pas le courage de me coltiner, en plus, tous les liens auxquels il nous renvoie. Pour cela il faudrait y passer la journée, voire une partie de la nuit et je vous avoue bien volontiers que je préfère vaquer à d’autres occupations plus ludiques.

  111. @ Garry Gaspary | 17 juillet 2016 à 09:42
    et Garry Gaspary | 18 juillet 2016 à 10:29
    Pour sûr, vous vous y connaissez en beaufitude, vous.
    Sans doute l’expérience ? ou plutôt la profondeur de votre être ?
    En quoi la déchristianisation de la France et la disparition des chrétiens, que vous appelez de vos vœux, feraient avancer le schmilblick ? Les survivants seraient-ils plus heureux, la tête coincée entre le marteau d’un calife sanguinaire et l’enclume d’une justice arbitraire ?
    L’odeur du sang des autres vous excite, pas vrai ? Avouez-le !
    Vous êtes lamentable, vous insultez la nation française, sa grandeur, son histoire et ses fondements.
    Vous insultez nos morts.
    Je vous ai trouvé une place de choix : le fond de ma cuvette. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. Vous y côtoyez tous les racoleurs de votre espèce et les écervelés qui ont cru mourir en martyrs.

  112. Coïtus ininterruptus pour Gaspary : après Nice, le train en Allemagne attaqué par un Afghan islamiste, les trois victimes d’un de ses potes dans les Hautes-Alpes, et on apprend qu’en Angleterre, une fusillade etc. etc.
    Attention GG de ne pas en mettre partout, surtout que ça rend sourd à la longue ! J’allais dire Allah longue, mais padamalgame !

  113. @ Philippe Dubois
    « Imaginez ces émeutiers avec une formation au combat d’infanterie. »
    Face auxquels il y aurait une armée renforcée, non ?
    Et d’autre part, ces gens-là trouveront toujours le moyen de se militariser, en allant en stage au Moyen-Orient ou ici. La différence, il me semble, c’est que le territoire serait mieux quadrillé.
    Et puis : la formation aux armes de tous les citoyens les rendraient sans doute plus aptes à se défendre, comme on l’a vu faire par des Américains. Et puis, il y aurait un brassage social.
    Non ?

  114. Robert Marchenoir

    @EPR | 19 juillet 2016 à 13:23
    Cher Monsieur,
    Vous me demandez « d’argumenter » le fait que l’exemple américain prouve l’efficacité du droit au port d’arme contre la criminalité. Vous me demandez même d’apporter des « données ».
    De l’autre côté, votre collègue Achille, de l’Iliade, se plaint d’être trop fatigué pour arriver « au bout d’un de mes commentaires » (un seul, notez-le bien), et de « n’avoir pas le courage de se coltiner, en plus, tous les liens auxquels je renvoie ».
    De plus, lorsque ce fils de l’imagination d’Homère, dont le modèle guerrier ne se serait certainement pas vanté de n’avoir même pas le « courage » de « lire un commentaire » (tu parles d’un courage…), reconnaît tout de même que j’apporte des « références » au débat, il prétend « qu’il est bien difficile d’en vérifier la fiabilité, vu qu’elles émanent d’officines très engagées politiquement (à droite bien entendu). »
    Nous apprenons donc qu’il serait plus difficile de vérifier des informations provenant « d’officines de droite » que d’officines de gauche. Cela étant dit par un personnage qui s’avoue ouvertement trop paresseux pour, non pas même vérifier des informations, mais simplement lire le texte qui les contient.
    Au passage, la plupart de mes informations sur ce sujet proviennent du gouvernement américain, qui serait donc, selon Monsieur Achille, une officine de droite. Tant qu’à se donner le ridicule de qualifier le gouvernement américain d’officine, on pourrait noter qu’il s’agit d’une officine de gauche, puisque je rappelle que c’est Monsieur Obama qui est au pouvoir là-bas, dont 100 % de la gauche française nous a expliqué, avant sa première élection, qu’il était le Sauveur et le Messie et le Magicien qu’il fallait accueillir à bras ouverts (faute de quoi vous étiez un facho).
    Face à un tel déluge de paresse, de mauvaise foi et d’absence de honte (depuis quand est-il considéré acceptable de se vanter de ses défauts ?), j’ai une suggestion à vous faire : formez un comité.
    Engagez un grand débat citoyen. Faites oeuvre de démocratie participative. Négociez entre partenaires sociaux. Mettez-vous d’accord sur ce que vous voulez : des explications longues, argumentées et étayées sur des données, ou le contraire ?
    Ca ne peut pas être les deux. Je ne peux pas satisfaire tout le monde.
    Et je ne peux pas vous fournir gratuitement un travail (car vous apporter des données sur ce sujet constitue un travail, figurez-vous), si c’est, comme je l’ai vu faire des milliers de fois par des interlocuteurs de mauvaise foi, me le faire immédiatement renvoyer à la figure sous des prétextes plus malhonnêtes les uns que les autres, par exemple le fait que ces données proviendraient de sources « de droite ».
    C’est sûr que si vous cherchez des preuves de l’efficacité des armes à feu pour la pacification de la société dans des sources de gauche, vous allez avoir du mal.
    De plus, j’ai déjà fourni ces données à d’innombrables reprises, ici, ailleurs, un peu partout, mais ça ne fait rien. Il y a toujours un faux naïf, les mains dans les poches, qui sort de la boiserie murale pour réclamer, pour la millième fois, « des données ».
    Comme si seules les opinions de droite devaient être étayées par des « données », et pas du tout les opinions de gauche, qui sont vraies, par définition.
    Par ailleurs, vous aussi vous avez le droit de travailler. C’est un droit de l’homme. N’hésitez pas à vous en prévaloir. Ces données, comme vous dites, sont en libre accès sur Internet. Vous aussi, tout comme moi, vous pouvez aller les chercher.
    Quand on prétend polémiquer sur un sujet, il est bon de s’être documenté quelque peu auparavant, de montrer qu’on a étudié les arguments que l’on prétend réfuter. Avez-vous consulté les dossiers fournis par les défenseurs des armes aux Etats-Unis ? Vous êtes-vous donné la peine de lire les plaidoyers de la National Rifle Association, ou ceux présentés par l’un des innombrables groupements, clubs, médias, citoyens, qui défendent ce droit garanti par la constitution américaine, pour d’excellentes raisons ?
    J’ai donc besoin que vous me donniez un minimum de gages de votre bonne foi. J’ai besoin de savoir si vous cherchez vraiment à connaître la vérité, ou si vous êtes, comme d’innombrables personnes qui ont posé cette question (ou d’autres) avant vous, un simple provocateur, un troll qui cherche simplement à conforter ses préjugés et son sectarisme, ou bien quelqu’un qui se soumet aux règles de la science.
    J’ai aussi besoin de savoir si vous possédez le minimum de compétences nécessaires pour analyser ces données que vous réclamez avec tant d’insistance, car je pourrais vous fournir des wagons de « données » que cela ne servirait à rien, si vous les interprétiez à rebours de toutes les règles scientifiques en vue de conforter des préjugés idéologiques, comme je l’ai vu faire des milliers de fois.
    Par conséquent, je vais vous demander un petit travail préliminaire. Vous fournissez, vous-même, des données. Vous affirmez que le taux d’homicide aux Etats-Unis est 4,7 fois supérieur à celui de la France.
    Je ne vais pas suivre votre lien. Je vais vous faire confiance. Je vais vous croire sur parole, et admettre par principe que cette information est exacte. Vous voyez que je ne peux pas être plus fair-play que cela.
    Pourquoi cette information ne montre-t-elle nullement que le droit au port d’arme pour les civils augmente le nombre de meurtres (ce que soutient la gauche, en France comme aux Etats-Unis, pour rejeter ce droit) ? A vous de me le dire.

  115. La guerre de Troie recommence : Bob a pris Achille par le talon et le secoue pour le sortir de sa torpeur.

  116. calamity jane

    Pour les derniers faits criminels, les assassins ne blasphèment plus !
    Ils n’agiraient plus au nom d’Allah ! Après avoir pigé ce qu’était le blasphème…
    Autrement exprimé : il ne faut pas leur donner du grain à moudre cad ce que nous essayons de comprendre leur est utile.
    Un Etat fût-il islamique n’est rien s’il n’est pas représenté comme tout Etat cad constitué de personnes physiques allant de la conception à la fin de vie.
    Le sentiment d’état de terreur diffus sur le continent européen devient plus que probable en ce sens qu’il peut signifier qu’un prétexte futile pourrait entraîner un massacre amenant le constat d’actions de masse non
    ciblées cad anonymes quant à la pratique dite religieuse. C’est le grand changement pour lequel il serait opportun de retenir la notion de « contrat ».
    Nous restons ce que nous sommes. Mais face à un esprit de terreur sournois et lâche, si l’on ne peut s’adapter il faut rester droit dans les bottes (pas celles qui chaussent mais celles qui représentent la bonne moisson), imposer coûte que coûte notre certitude : sur notre territoire le peuple
    est maître de son destin. Un Etat sans peuple c’est le nommé « paradis » avec ses vierges pénélopeuses qui attendent des assassins. Ce n’est pas dans nos
    gènes.
    La violence sur les personnes doit être sévèrement punie et également dans tout le territoire. Repenser la définition de délinquant et s’y tenir.
    Et toujours une pensée pour celles, ceux qui pleurent les leurs ou attendent de savoir quelque chose à leur sujet.

  117. Philippe Dubois

    @ Noblejoué | 19 juillet 2016 à 20:43
    Contre des émeutiers de banlieue, on envoie la police (CRS) ou la gendarmerie mobile, pas l’armée.
    L’armée, ça sert à faire la guerre !
    Ca ne sert pas à faire du brassage social ni d’ailleurs à rattraper les erreurs et les lacunes de l’Education nationale.
    Par contre, il m’apparaît urgent de faire un tri sévère à l’engagement et de revoir l’ensemble de la politique de recrutement et de fidélisation des EVAT (engagés volontaires de l’armée de terre), parce que ça va leur exploser à la figure.
    Un type qui va se former militairement au Moyen-Orient doit tomber sous le coup de l’article 411-4 du code pénal et prendre illico trente ans de taule.
    Les Américains n’ont pas de service militaire.

  118. @ Robert Marchenoir
    Bien évidemment d’après vous le taux d’homicide aux Etats-Unis de 4,7 fois supérieur à celui de la France n’est dû que pour une part infime aux armes à feu. Il est bien connu que dans ce pays objet de votre idolâtrie, on tue avant tout avec des couteaux de cuisine et autres objets domestiques !
    Quant à votre réglementation des armes existant dans certains Etats US, elle n’est en définitive qu’une vaste fumisterie. Pour les besoins de votre démonstration, vous occultez entre autres deux faits : le florissant marché de la revente par des particuliers (ex : bourse aux armes), et là de fait celui-ci s’exerce sans aucun contrôle.
    Dans nombre d’Etats US, il est interdit de vendre des armes tirant par rafales, type fusils d’assaut militaires, le mécanisme permettant cela devant impérativement être modifié pour tirer seulement coup par coup. Mais il n’empêche que cette disposition est allègrement contournée, car il est très facile d’acheter des kits permettant de restaurer leurs tirs en rafales.

  119. hameau dans les nuages

    Devant un Etat défaillant je ne vois pas pourquoi il faudrait être désarmé pour conforter les taux.
    Je préfère desserrer l’étau.
    Sinon, le procureur de Gap a démenti la raison évoquée (tenue légère) de l’agression de cette dame et ses trois filles. Les témoins confirment la raison.
    Que se passe-t-il dans ce pays ?

  120. @ Philippe Dubois
    « Contre des émeutiers de banlieue, on envoie la police (CRS) ou la gendarmerie mobile, pas l’armée. »
    Est-ce efficace ? Si oui, ne changeons rien. Sinon ?
    Et, hum, sinon je parlais surtout de la sécurisation des sites contre les terroristes, vous savez. Etre sinon partout, du moins à beaucoup d’endroits me semble requérir du monde. Non ?
    Moi, le brassage social… Je n’ai jamais voulu de service civique juste pour ça, contrairement à tant de gens, ce serait plutôt cerise sur le gâteau.
    Je sais bien que les Américains n’ont pas de service militaire. Mais je ne nous crois pas capables d’avoir une armée à leur niveau, je ne parle pas quantité, qualité, déjà…
    Nous sommes si mous que le moindre effort me semble miraculeux, et le service militaire me paraissait aller dans ce sens.
    Mais je n’ai aucune « doctrine » arrêtée.
    Que proposeriez-vous ?
    Sinon bien d’accord pour coffrer les apprentis djihadistes, mais on est dans un pays aussi indolent qu’effarouché par la déchéance des terroristes-traîtres, alors, comprenez que je n’y croie qu’à moitié.

  121. Le terrorisme qu’il soit d’origine islamique ou pas, n’aura jamais le dessus sur nous.
    En revanche, nous avons tout à craindre, pour notre intelligence collective, de gens comme Robert Marchenoir.
    Même si tout n’est pas bien calé dans sa tête, Robert Marchenoir est avant tout un militant politique qui utilise des méthodes politiques mises au point dans des officines politiques.
    Le qualificatif de troll que Robert Marchenoir adresse à ceux qui osent le contredire, est d’abord une arme de troll. Parce que troll, il l’est jusqu’à la nausée. Chaque contribution contient son lot de liens qui seraient autant de preuves.
    Si on a du temps à perdre, il faut juste interroger ses soi-disant sources qu’il fournit à profusion.
    Pour brouiller les pistes, Robert Marchenoir les choisit pour leur relative difficulté d’accès. Tout le monde n’est pas supposé aller y voir.
    Des ouvrages en langue anglaise pas-édités-en-français-s’il-vous-plaît, ça vous pose un bonhomme.
    Si en dépit de tout vous y allez, vous ne trouvez pas ce qu’il dit, car Robert Marchenoir est un menteur pathologique.
    Des déclarations d’une rare absurdité à propos du port d’arme aux USA.
    Il serait fastidieux de les pointer toutes, on peut toutefois relever des perles.
    Marchenoir prétend que «  l’efficacité du port d’arme par les civils, en matière de répression de la criminalité, tient au fait qu’au Far-West américain comme en Franchouillardie profonde… la population est supérieure en nombre aux policiers « . La fin du propos est à l’attention des fans de Marchenoir, mais bon.
    D’où tire-t-il ça ?
    Aucune étude ne permet de conclure que l’autorisation dans certains Etats des USA du port d’arme sur soi a un quelconque effet sur la criminalité. Strictement aucune. À noter que comme beaucoup de gens, Marchenoir ne fait pas la distinction entre autorisation de posséder une arme et autorisation de la porter sur soi.
    Il n’y a aucun Etat ni aucune ville des USA qui soit « prohibitionniste » en matière de possession d’armes. Sinon il faut dire où. Seules des mesures locales de contrôle.
    Robert Marchenoir prétend qu' »aux Etats-Unis, le droit au port d’armes ne concerne pas les Noirs (du moins pas une part importante d’entre eux)« .
    S’il nous donne des sources fiables, je serais prêt à reconnaître mon erreur.
    D’où sort-il ça ?
    Robert Marchenoir prétend encore que « chaque année, aux Etats-Unis, il y a beaucoup plus de gens qui sont tués par des marteaux, des battes de base-ball, des pieds et des poings que par des armes à feu.
    D’où sort-il ça ?
    Il faut être soi un idiot, soit un menteur pour oser proférer une telle ânerie. À votre avis ?
    La dernière production de Marchenoir est du point de vue de la malhonnêteté intellectuelle du personnage, une énième preuve.
    Des infos sorties d’un tabloïd anglais, censées démontrer la validité de sa thèse sur l’immigration.
    Dans le lot on trouve des faits de délinquance et des crimes.
    Une patiente décédée dans un hôpital anglais – une jeune femme enceinte de 22 semaines qui meurt au cours d’un avortement – on passe sur les détails d’ordre purement technique. Les prévenus, un médecin et deux infirmières, ont été acquittés des faits de négligence.
    Et aussi une histoire de bourgeois qui se serait payé leur esclave à peu de frais. Le couple avait fait entrer la victime au Royaume-Uni en le faisant passer pour leur fils.
    Le lien entre ces affaires, devinez. C’est l’origine ethnique des auteurs.
    Le contexte, c’est le caractère « communiste » du système anglais NHS qui ne vous permettrait pas de choisir votre médecin. Ce dernier point est faux. Robert Marchenoir n’est pas à une approximation près, c’est même un outil. Une partie factuelle, et tout le reste de l’enfumage.
    Au Royaume-Uni, si obligation est faite à chacun de s’inscrire chez un médecin du quartier pour être pris en charge à 100% hors soins dentaires et optique, rien n’empêche de se faire soigner dans le privé, où les actes sont soumis à honoraires.
    Bravo Robert Marchenoir.
    Armons la population, supprimons les suppôts du communisme, les blacks, les originaires de pays non européens, et nous n’aurons plus de terroristes, de pédophiles, de bourgeois esclavagistes ou d’accidents hospitaliers.
    Je ne caricature pas, c’est la conclusion logique à laquelle Robert Marchenoir nous invite.
    J’ai lu ici un commentaire louant les qualités de combattant et de guerrier de Robert Marchenoir.
    Tant qu’on ne loue pas son rapport irréprochable à la vérité et à l’objectivité, ça me va.
    En attendant, il faut porter le fer dans la plaie, dire d’un menteur faussaire qu’il est un menteur et un faussaire.
    Il faut rappeler que l’État est détenteur du monopole de la violence légitime.
    C’est l’état de droit que Robert Marchenoir et ses semblables détestent tant, pour le brocarder avec cette vulgarité qui leur est consubstantielle.
    À ma modeste place, j’entends m’y employer.

  122. sbriglia@Diogène

    @Diogène
    « Le terrorisme qu’il soit d’origine islamique ou pas, n’aura jamais le dessus sur nous.
    En revanche, nous avons tout à craindre, pour notre intelligence collective, de gens comme Robert Marchenoir. »
    Certes, enfin pour l’instant l’islamisme radical a fait plus de morts que notre Robert Marchenoir et, à tout prendre, je préfère le lire que de me faire égorger…
    Quant à l’intelligence collective (sic !) j’avoue ne pas savoir ce que vous entendez par là…
    Mes quelques neurones en activité me permettent, soyez-en assuré, de trier le bon grain de l’ivraie chez Marchenoir… et à l’âge qui est le mien il y a peu de place pour l’embrigadement.
    Mais assez de place pour reconnaître le vrai débatteur.
    Pour le reste, je ne doute pas un seul instant que celui que vous désignez assez légèrement comme un « troll » vous répondra point par point.

  123. Philippe Dubois

    @ Noblejoué | 20 juillet 2016 à 14:29
    Police et gendarmerie pourraient être efficaces contre les émeutiers de banlieue si on les laissait faire leur travail normalement, en particulier si policiers et gendarmes avaient la possibilité de riposter, y compris en faisant usage de leurs armes, contre les tirs, les cocktails Molotov et autres.
    Le coffrage des apprentis djihadistes procède de la même fermeté de l’Etat contre des gens qui nous haïssent.
    Sécuriser des sites contre les terroristes ne sert pas à grand-chose : le terroriste ira rafaler ailleurs.
    Donner aux policiers et gendarmes
    – les moyens de travailler
    – la possibilité de travailler sans être soumis à des procédures ubuesques et à un code de procédure pénale abracadabrantesque
    Revoir les conditions d’usages des armes pour les forces de l’ordre, en particulier
    – redéfinir et étendre la notion de légitime défense : deux flics qui se font agresser par une dizaine de racailles armées de battes de baseball doivent pouvoir ouvrir le feu (on pourrait en profiter pour le faire aussi en faveur du citoyen lambda)
    – autoriser le tir après sommation (qui existe déjà pour les gendarmes) et la possibilité d’ouvrir le feu sur un véhicule qui essaie de forcer un barrage
    Quant à l’armée, c’est un vaste sujet de réflexion : outre lui redonner un budget à la hauteur de ses besoins, il me paraît nécessaire de revoir de fond en comble des pans entiers de cette institution, dans laquelle j’ai passé 28 ans de ma vie, notamment toute la politique de recrutement et par extension de la gestion RH, au moins dans l’armée de terre.

  124. La France socialiste collabore à l’invasion islamiste et souhaite même une immigration encore plus forte qu’avant, c’est le projet socialiste Terra Nova : le grand remplacement des populations de souche, des mœurs, coutumes, cultures, religions, en faveur des nouveaux arrivants : migrants islamistes, cheval de Troie terroriste pour nous soumettre par la terreur, les collabos actuels sont ce gouvernement socialo de Hollande Valls Cazeneuve NVB Taubira qui ont plaqué une chape de plomb sur notre liberté d’expression et de résistance patriote ; les tribunaux de l’inquisition antiraciste et islamophile sont prêts : SM mur des cons juges d’extrême gauche, LDH, associations gauchistes, intellos merdias de gauche pro-islam, élus gauchistes FDG NPA qui appellent en renfort les immigrés de tout bord à venir nous envahir, nous sommes donc bien revenus au bon vieux temps de la collaboration pétainiste, les nazislamistes ont remplacé les nazigothos, la gauche nous refait le coup des années 40 époque bénie où ils dénonçaient, capturaient et livraient les citoyens résistants aux boches : la gauche c’est le fascisme comme d’hab !

  125. @ Diogène | 20 juillet 2016 à 14:54
    L’aspect dangereux que vous trouvez en Robert Marchenoir est le même qui a trouvé domicile dans votre tonneau !
    Diogène enfin que racontez-vous… Marchenoir n’est pas un traître comme notre Président et il n’a aucun pouvoir de nuisance comme notre gouvernement !
    Allez remettez-vous !

  126. Robert Marchenoir

    @Trekker | 20 juillet 2016 à 12:52
    « Il est bien connu que dans ce pays objet de votre idolâtrie… »
    Bah non, les Etats-Unis sont l’objet de votre idolâtrie, mais c’est seulement quand ça vous arrange… Quand « ce pays » permet aux officiers de participer au débat politique, contrairement à la France, c’est vous qui le citez en exemple ici même. Vous êtes militaire, mais c’est to-ta-le-ment un hasard ! Absolument rien à voir avec vos petits intérêts corporatistes et personnels !
    Vous semblez incapable de concevoir que quelqu’un d’autre que vous puisse discerner des points positifs aux Etats-Unis, sinon par « idolâtrie ». C’est de la rhétorique CGT de bas niveau.
    Puisque, par définition, les Etats-Unis sont un pays abominable (sauf quand ils sont gentils envers leurs militaires, parce que les militaires sont des gens bien par définition), alors il s’ensuit que lorsque quelqu’un n’en dit pas du mal, c’est forcément par « idolâtrie » !
    Il est bien connu que dans ce pays objet de votre idolâtrie », donc, « on tue avant tout avec des couteaux de cuisine et autres objets domestiques ! »
    Ce n’est peut-être pas connu de vous, mais c’est la réalité. La réalité n’est pas toujours ce qui est « bien connu » chez les franchouilles. Elle est même souvent à l’opposé.
    Quant à votre réglementation des armes existant dans certains Etats US…
    Ce n’est pas ma réglementation. Je puis vous assurer que je n’occupe, contrairement à vous, aucune fonction gouvernementale. Et il n’y a pas une réglementation des armes dans « certains Etats US » (en français, on dit américains ; les militaires sont dispensés de parler français, en France ?) : chaque Etat a ses propres lois sur la question (et non sa réglementation, d’ailleurs ; ce sont des lois de plein exercice, qui prévalent sur les lois fédérales dans bien des cas ; autre concept difficile à comprendre vu de Franchouillardie jacobine et ultra-centralisée).
    Le florissant marché de la revente par des particuliers (ex : bourse aux armes), et là de fait celui-ci s’exerce sans aucun contrôle.
    C’est faux : les foires aux armes sont soumises à des lois, même si elles sont moins contraignantes que pour les armuriers, et au demeurant c’est accessoire. Si le gouvernement américain proposait, aux défenseurs du droit constitutionnel à porter les armes, de consentir à des contraintes identiques pour les foires aux armes et les armuriers, en contrepartie de l’engagement de Washington de ne plus jamais chercher à remettre en cause le droit au port d’armes, ils accepteraient aussitôt.
    Tout ce pinaillage, par les gauchistes américains eux-mêmes, ne sert qu’à masquer leur véritable objectif, qui n’est nullement la réglementation des foires aux armes, mais l’abolition pure et simple du droit des citoyens à être armés.
    Dans nombre d’Etats US, il est interdit de vendre des armes tirant par rafales, le mécanisme permettant cela devant impérativement être modifié pour tirer seulement coup par coup.
    Non. Le mécanisme n’est pas « modifié », ce qui suggère un petit artisan de proximité modifiant les fusils d’assaut un par un pour qu’ils tirent au coup par coup, et suggère parallèlement que le même artisan pourrait réaliser l’opération inverse.
    Les fabricants d’armes vendent des versions civiles et des versions militaires de leurs produits, voilà tout. Cela s’appelle l’économie de marché : un concept difficile à comprendre pour des Français.
    Le gouvernement américain vote une loi interdisant la vente de fusils automatiques aux civils ? Eh bien, comme il y a une forte demande civile de fusils, les industriels s’adaptent, et créent des versions civiles de leurs produits, qui respectent la loi et qui satisfont le consommateur.
    Il n’empêche que cette disposition est allègrement contournée, car il est très facile d’acheter des kits permettant de restaurer leurs tirs en rafales.
    Non, c’est faux. Il existe des bricolages ou des accessoires, légaux ou non, permettant de simuler le tir en rafale, avec une précision dégradée. Leur usage est marginal, et ils sont employés avant tout par ceux qui veulent frimer sur le stand de tir ; pas par ceux qui achètent une arme pour l’auto-défense.
    Et d’ailleurs, où voulez-vous en venir ? Etes-vous opposé au contournement, très marginal, de la loi fédérale interdisant les fusils automatiques aux civils ? Ou êtes-vous opposé à la détention légale d’armes à feu ?
    Les défenseurs des armes, aux Etats-Unis, dans leur majorité, ne réclament nullement la ré-autorisation des fusils automatiques. Le vice du discours gauchiste, tel que celui que vous tenez, c’est de faire sans cesse des « amalgames », afin de détourner l’attention de ce qui est véritablement en débat.
    Tout ce pinaillage périphérique, sport favori du gauchisme français (et américain !), n’a pas la moindre pertinence : on peut tuer des gens fort proprement avec un fusil AR-15 qui tire au coup par coup, je vous assure. C’est d’ailleurs une excellente arme pour l’auto-défense d’un domicile.
    On peut même tuer un nombre considérable de gens, fort proprement, avec un simple pistolet. Je viens de rappeler ici même comment le major Nidal Hasan avait fait un massacre au nom d’Allah, en 2009, sur la base de Fort Hood aux Etats-Unis, à l’aide d’un unique pistolet. Il a tué 13 soldats et en a blessé 32 ! Pourquoi ?
    Parce que selon la même idéologie que vous défendez ici, ces soldats avaient été désarmés par la loi ! Il leur était interdit de porter leurs armes sur leur propre base ! Prétendument pour des raisons de sécurité !
    Tout militaires qu’ils fussent, ils se sont donc retrouvés exactement dans la même situation que les civils français face à l’assassin de Nice : ils ont été massacrés par un homme, un militaire, muni d’une arme illégalement détenue, alors qu’eux-mêmes avaient été désarmés par la loi « pour leur propre bien » ! Les soldats de l’armée la plus puissante du monde ont été obligés d’appeler Police-Secours pour se défendre d’un type qui, techniquement et comparativement, était armé d’un pistolet à bouchon !
    Qu’est-ce qu’il vous faut de plus comme preuve que ce ne sont pas les armes qui tuent, mais les criminels ? De même que ce ne sont pas les camions qui tuent : ce sont les camionneurs islamistes.
    Il faut quand même être sacrément aveuglé par l’idéologie pour ne pas réaliser, à la lumière des événements récents, qu’une voiture est une arme dangereuse parfaitement capable d’être employée pour écraser des gens en masse (de nombreux attentats islamistes ont eu lieu exactement de cette manière, en France comme dans le monde).
    Et pourtant, en France, pays où « règne la loi de la jungle » et qui ressemble scandaleusement « au Far-West », n’importe quel civil peut, très facilement, obtenir un permis de conduire des automobiles et en acheter librement une ou même plusieurs. Il y a même des « foires aux voitures » et des sites spécialisés dans la vente entre particuliers !
    Et ces voitures sont capables de tirer en rafale — pardon, d’atteindre des vitesses de 160 à 180 km/h ! Imaginez un peu le massacre qu’on peut réaliser, en montant sur le trottoir d’une petite ville traversée à 160 km/h ! Alors que notre gouvernement est tellement stupide qu’il n’a même pas mis d’obstacles anti-chars sur les trottoirs de tous les villages ! De plus, le commerce des automobiles est un business « florissant » ! Et quand un business « fleurit », nos gauchistes domestiques s’empressent de trouver ça intolérable ! Comment, comment, tout le monde n’est pas pauvre comme Job, dans ce pays ? Il y a encore des têtes qui dépassent ? L’impôt n’a pas encore ruiné tout le monde ?
    Qu’attendez-vous pour dénoncer le scandale des automobiles en vente libre en France ? Après tout, que ces gros imbéciles d’Américains se tuent les uns les autres avec leurs fusils d’assaut en kit, qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? Occupons-nous donc de ce qui se passe en France, nom dedjeu !

  127. @sbriglia
    Je ne fais rien légèrement. En parlant de troll, j’ai dit exactement ce que j’entendais par là. Dieu reconnaîtra les siens.
    « Certes, enfin pour l’instant l’islamisme radical a fait plus de morts que notre Robert Marchenoir et, à tout prendre, je préfère le lire que de me faire égorger… »
    C’est pointu, comme raisonnement.
    Pour « l’intelligence collective », je vous proposerais bien :
    un ensemble de potentialités cognitives qui nous seraient propres et qui nous pousseraient à atteindre au meilleur. On peut appeler cela la meilleure interactivité possible. Si vous avez travaillé dans une grande entreprise, ça devrait vous parler.
    Après, si ma réponse ne devait pas vous satisfaire, il y a toujours la possibilité de poser la question à une grande personne.
    C’est à vous de voir.
    Pour ce que vous appelez « le vrai débatteur », vous me faites rire.
    Le débatteur dans l’arène accepte que ses assertions soient discutées, confrontées et démenties, le cas échéant.
    Ce n’est pas la première fois que je prouve que Robert Marchenoir ment sur à peu près tout, et la seule réponse qu’il ait jamais été capable de produire, c’est troll et gauchiste. Je ne comprends pas ce que veut dire gauchiste.
    J’ai mis plusieurs fois sous le nez de votre idole les preuves absolues de ses mensonges.
    Et puisque vous venez le défendre, au lieu de me chicaner sur « troll » et « intelligence collective », prouvez-moi que j’ai produit des arguments qui ne satisfont pas aux normes de la vérité.
    Soit vous êtes en mesure de prouver que sur les points que j’ai soulevés, j’ai tort, soit vous réservez vos réponses à quelqu’un d’autre, pas à moi.
    Je n’ai pas de temps à perdre avec vos états d’âme. Je ne m’occupe que des faits.

  128. calamity jane

    Quand certains prennent au sérieux la France Pays des Droits de l’Homme !
    Tous les droits dont celui de massacrer.
    Modérez vos propos Messieurs !

  129. @ Pierre Dubois
    Vous êtes convaincant. La seule chose que je ne comprenne pas, alors, c’est que l’idée de service militaire revienne.
    A part le budget, je suis d’accord, comment faudrait-il réformer l’armée ?
    @Diogène
    « Le terrorisme qu’il soit d’origine islamique ou pas, n’aura jamais le dessus sur nous. »
    Qu’est-ce qui vous en rend si sûr ? Le gouvernement est mou, l’opinion ne comprend pas qu’il est impossible de prévenir tous les attentats, certains, au lieu de lutter contre les terroristes, veulent s’en prendre à tous les arabo-musulmans, certains versent dans un angélisme pervers en nous confondant avec les terroristes.
    Il y a des médiatiques comme ça, il y a Denis Monod-Broca qui préfère s’en prendre à moi que de dénoncer les islamistes. Tout cela parce que je vois la différence ami-ennemi, et que j’ose parler sérieusement, c’est-à-dire sans moraline, de la vengeance. Absurde de défendre les assassins en disant que nous pourrions tous assassiner, ce qui, d’ailleurs, est vrai ! Si on suivait la non-discrimination de DMB on pourrait condamner n’importe quel innocent pour le meurtre d’un homme, ou ne condamner personne parce que cet homme, dans certaines circonstances, lui aussi, pourrait tuer.
    Denis Monod-Broca ne comprend pas qu’il est injuste de traiter également ce qui n’est pas égal.
    Après lui, on va voir débarquer sur le blog un illuminé voulant qu’on traite les animaux comme les humains, c’est dans l’air du temps.
    Oui, on a bien expulsé des peuples indigènes de leurs terres pour faire des réserves naturelles. Réfugiés de la conservation, il faut faire les recherches Internet sous ce vocable, et on trouve quelques pépites si moins que sur papier.
    Ah !
    Entre ceux qui discriminent ceux qui ne nuisent à personne, Noirs, Juifs, femmes et autres, et ceux qui érigent les assassins et les bêtes, nous sommes cernés !
    Et demain, la chasse à l’homme organisée par les écolos ?
    Il y a que nous avons déjà été occupés, il y a, hélas, beaucoup à dire, et cela commence à me déprimer.
    Bref, ne faudrait-il pas envisager le pire pour l’empêcher ?

  130. @Trekker | 20 juillet 2016 à 12:52
    vos rectificatifs à Robert Marchenoir
    J’ai vécu assez longtemps aux Etats-Unis pour savoir que ce que vous avez écrit est exact.
    Attention ! vous allez être traité de psychopathe !
    Moi, pour le moment, je ne suis encore qu’un troll, mais psychopathe, j’attends avec gourmandise d’être intronisé par RM…
    On pourrait créer une amicale avec Diogène, qui est déjà un psychopathe-vétéran ?

  131. hameau dans les nuages

    Au moins les choses s’éclaircissent dans ce tohu-bohu. La fermeture des mosquées salafistes a été refusée.
    Et comme aurait dit Coluche : « on a les noms ».
    On s’approche du fond de la piscine. C’est difficile, on suffoque, on panique, les oreilles bourdonnent, les yeux brûlent, les bras s’agitent en tout sens cherchant des appuis, des phrases délirantes remontent à l’esprit « prôner le djihad n’est pas un délit »…
    Il fallait et il faut en passer par là.

  132. Robert Marchenoir

    Deviro | 20 juillet 2016 à 23:35
    @Trekker | 20 juillet 2016 à 12:52
    vos rectificatifs à Robert Marchenoir
    J’ai vécu assez longtemps aux Etats-Unis pour savoir que ce que vous avez écrit est exact.

    Ah. Voilà maintenant le touriste, autre figure de la sottise internétique française. Le type qui vous dit : j’y suis allé, ou même : j’y ai vécu, donc je sais. J’ai raison.
    Il semble échapper à ce genre d’écervelé prétentieux que des dizaines de millions d’Américains vivent depuis des générations aux Etats-Unis, et que cela ne les empêche pas de raconter des sottises. Ou de défendre des idéologies criminelles.
    Ile ne manque pas d’Américains qui sont opposés au port d’arme ; les médias, l’université et les sphères politiciennes sont remplis d’erreurs, de mensonges et de propagande à ce sujet : la belle nouvelle !
    Il ne manque pas, aux Etats-Unis comme en France, de gauchistes, d’immigrationnistes, de racistes anti-Blancs, d’islamo-complaisants, de pacifistes, de menteurs, d’escrocs et de bandits.
    Et ? Donc ? Qu’est-ce que ça prouve ?
    Le gros malin franchouille qui vient vous dire, sur un blog français : « J’ai vécu assez longtemps aux Etats-Unis pour savoir que ce que vous avez écrit est exact », et qui ne réalise pas que c’est à peu près aussi idiot que si l’un des commentateurs de ce blog tentait de justifier ses propos en disant : « J’ai vécu assez longtemps en France pour savoir que ce que vous avez écrit est exact ».
    Alors qu’on peut constater, ici comme partout ailleurs, que les gens qui ont passé leur vie en France ne sont d’accord sur rien en ce qui concerne la France…
    Et bien sûr, le gros malin qui vous énonce cette sottise grosse comme lui ne vous dit pas la seule chose qui pourrait, éventuellement, apporter quelque chose au débat : ce que lui a personnellement constaté, et qui aurait un rapport avec le sujet.
    Non : j’y ai vécu, donc je sais. Cela, à l’heure d’Internet, d’Erasmus, du voyage en avion moins cher que la course en taxi… Franchement, il y a des cuistres qui s’imaginent impressionner le monde avec peu de chose !…
    A supposer, bien entendu, que le gros malin ait réllement vécu aux Etats-Unis comme il prétend, ce qui est évidemment impossible à vérifier. Raison de plus pour laquelle un intervenant honnête s’abstiendra d’utiliser ce genre d’argument…
    Pas étonnant que la revue scientifique Intelligence ait fait état, dernièrement, d’une baisse de 4 points du QI moyen des Français entre 1999 et 2008… ce qui est énorme.
    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160289615001221#bb0030
    Baisse dûe, notamment, à l’immigration. Bien sûr. Vous ne pouvez pas importer, à doses massives et pendant des décennies, des gens qui sont, en moyenne, des abrutis scientifiquement certifiés, et espérer que cela n’aura pas de conséquences sur l’intelligence moyenne de la population.
    A côté de l’abruti génétique, vous avez l’abruti qui se laisse aller, celui qui suit le mouvement. Parce que, franchement, l’honnêteté intellectuelle… la rigueur… à quoi ça sert ?

  133. @ sylvain | 20 juillet 2016 à 19:12
    Avis totalement partagé.
    Je me pose souvent la question suivante :
    « Nos généraux sont-ils sourds et muets ou sont-ils simplement des lâches ? »
    Fût un temps ou les Saint-Cyriens ne vivaient que pour la patrie, aujourd’hui ne vivraient-ils que pour nos ennemis ?

  134. sbriglia@Diogène

    « C’est pointu, comme raisonnement »
    Ce n’est pas un « raisonnement », Diogène, c’est une constatation.
    Elle n’a pas à être pointue ou non : dire « il fait froid en hiver » ne nécessite pas une pensée pointue…
    Quant à votre « intelligence collective », non vraiment je ne partage pas votre tentative de définition : entre deux êtres d’intelligence différente, la discussion se fait toujours au niveau le plus bas… hélas.
    L' »intelligence collective » d’un couple, d’un groupe, d’une communauté, d’un pays, c’est une notion assez fumeuse pour que votre définition soit emberlificotée.
    Dans l’usine où je travaille il y a des génies, des insipides, des crétins : ils arrivent pourtant à travailler ensemble… comme sur ce blog.

  135. @ Robert Marchenoir | 21 juillet 2016 à 00:57
    Allons Robert n’en faites pas trop, sans cela vous allez vivre comme Louis Althusser, c’est-à-dire entre le réel et la folie !
    Ne critiquez pas systématiquement tout !
    Vous avez de bonnes informations, une intelligence vive… ne gâchez pas tout cela et continuez à nous informer calmement sur les traîtrises de nos gouvernants !

  136. sylvain @ Gabriel

    @Gabriel | 21 juillet 2016 à 10:02
    Les réponses sont dans vos questions : ils sont lâches et traîtres vendus à l’ennemi ; rien d’autre à ajouter.

  137. hameau dans les nuages

    @ Diogène
    « Pour « l’intelligence collective », je vous proposerais bien :
    un ensemble de potentialités cognitives qui nous seraient propres et qui nous pousseraient à atteindre au meilleur ».
    Ça c’est du lourd. Complétement contredit dans la vie courante. Oui je sais que le terme « vie courante » est vulgaire et populiste. Disons « dans la vraie vie ».
    Je vous assure, vous devriez arrêter de lire. Pas totalement mais un peu. J’ai un ami qui était gare du Nord lors de l’interruption du trafic suite à un incendie malveillant.
    Le haut-parleur clamant « nous faisons appel à vos valeurs cognitives afin d’éviter les bousculades même si la promiscuité, la chaleur, les pickpockets et l’hygiène corporelle de nombre d’individus sont des obstacles à cette mise en valeur ».
    Vous êtes bouddhiste ou un truc du même tonneau ?

  138. Diogène@sbriglia

    @sbriglia
    « Dans l’usine où je travaille il y a des génies, des insipides, des crétins : ils arrivent pourtant à travailler ensemble… comme sur ce blog »
    Et personne n’a jamais parlé de synergie, dans cette usine ?
    Si cela ne vous cause pas de souci, nous allons peut-être en rester là.

  139. Diogène @ hameau dans les nuages

    Je promets de suivre votre conseil : « arrêter de lire »… vos idioties.
    La preuve, votre ami à la gare du Nord.
    Ça sent la fable inventée de toute pièce. Franchement ridicule.

  140. Philippe Dubois

    @ Noblejoué | 20 juillet 2016 à 23:28
    « La seule chose que je ne comprenne pas, alors, c’est que l’idée de service militaire revienne. »
    J’avoue que j’ai aussi un peu de mal à comprendre. Quelques hypothèses :
    La plupart de nos décideurs ont connu le SM et comme ils l’ont à peu près bien vécu, cela ne leur pose pas de problème métaphysique.
    Un certain nombre de cadres et beaucoup de généraux (de l’armée de terre essentiellement) n’ont toujours pas digéré sa suppression : cela fait des effectifs, donc des postes et des commandements en moins et ils en sont restés à la levée en masse de gros bataillons ; donc, à la moindre occasion, ils le remettent sur le tapis.
    Le SM fait partie des idées magiques, censées résoudre tous les problèmes d’effectifs, mais ses partisans occultent complètement les effets collatéraux.
    La remise en cause de la structure est impossible en interne puisque les officiers brillants qui pourraient avoir des pensées iconoclastes sont quasi systématiquement éliminés par le jeu de l’avancement. Donc on ressort les vieilles lunes en permanence.
    L’armée est devenue une vaste bureaucratie mais la première réforme à réaliser pour l’armée est intellectuelle.
    Elle consiste notamment à extirper des esprits le culte de la misère (pour l’armée de terre) et la culture du mensonge (partout).
    Elle consiste aussi (toujours dans l’armée de terre) à admettre que ce n’est pas forcément celui qui a le plus de galons qui sait. J’ai vu dans la Marine un amiral dire « Merci Monsieur l’ingénieur, il faut donc abandonner ce projet » à un 3 galons IETTM qui lui a expliqué que le projet prévu était infaisable.
    Une démarche du type :
    1. Que veut le pouvoir politique ?
    2. Quels sont les moyens nécessaires ?
    2.1. Moyens en front office, y compris les relèves
    2.2. Moyens en back office
    le tout en inter-armes et en interarmées
    3. Combien ça coûte ?
    4. Êtes-vous prêts à payer ?
    4.1. Oui, alors par de problème
    4.2. Non, alors
    – revoyez vos exigences globales à la baisse ou
    – renoncez à telle ou telle demande sans mettre en péril l’ensemble du dispositif
    Exemple de dysfonctionnement que j’ai connu et auquel il serait facile de remédier :
    L’armée de terre envoie les pires c… en OPEX, types qui passent leur temps à pourrir la vie des militaires présents et à interdire ou essayer d’interdire tout ce qui pourrait améliorer les conditions de vie.
    Au retour, les EVAT, qui ont été logés comme des gueux (culte de la misère) et traités comme des gamins dans une boîte à curés du XIXe siècle (quand ils ne sont pas en plus privés de solde grâce à Louvois) résilient leur contrat ou ne renouvellent pas. J’ai vu la discipline dans le cantonnement d’une compagnie de Légion beaucoup plus souple (mais parfaitement respectée) que celle d’un régiment blindé métro.
    Que notre hôte veuille bien m’excuser de cet aparté un peu long.

  141. Herman Kerhost

    Afin de calmer les esprits suite aux commentaires de Robert Marchenoir, voici un commentaire du monsieur posté sur un autre blog en 2006 :
    Samedi 25 novembre 2006 01:42 Robert Marchenoir
    « Si hier soir le policier tireur avait été blanc, et la victime légèrement bronzée, les banlieues auraient immédiatement surchauffé ! »
    Bonne remarque. Heureusement que les flics n’ont pas tiré en banlieue, jusqu’à présent. Mais on est passé bien près à plusieurs reprises. Il faut se féliciter de leur sang-froid et des instructions qui, sans nul doute, ont été données. Je ne suis pas pour le « tirage dans le tas », contrairement à ce que revendique le texte. Dans le cas du Parc des Princes, il y a de bonnes chances pour que le flic ait eu raison de craindre pour sa vie, et celle du supporter qu’il protégeait. Et que son tir ait été justifié.
    Mais le deux poids deux mesures est patent. Heureusement que le flic était noir : ça le blanchit auprès de la part remuante de l’opinion publique. Heureusement que les excités qu’il avait face à lui étaient des lepénistes. On n’aura pas tous les jours cette chance.
    « Qui oserait forcer un barrage de contrôle routier s’il sait que la police peut tirer pour l’arrêter ? »
    A la différence des policiers, les gendarmes ont, hélas, ce droit. Ils peuvent tirer après simple sommation, même s’ils ne sont pas en état de légitime défense. Et ils ne s’en privent pas. Le Bondy Blog 1.0 a relaté l’histoire d’un jeune de banlieue qui n’avait rien à se reprocher, et qui a été tué de cette manière.

    C’est pas de la sagesse ça ?

  142. @ Philippe Dubois
    Donc, si je comprends bien, le commandement de l’armée navigue entre la routine et l’ego, comme nos politiques. Comment réformer si on est ainsi ? Peut-être en n’en appelant pas à trop de contrition ou d’intelligence.
    Si on ne disait pas que cela ne va pas, manière de parler qui fâche, mais si on faisait que ça marche encore mieux en imitant les meilleurs ?
    Ainsi, vous dites :
    « J’ai vu la discipline dans le cantonnement d’une compagnie de Légion beaucoup plus souple (mais parfaitement respectée) que celle d’un régiment blindé métro. »
    Si la Légion marche mieux que le reste, il faut peut-être l’imiter. Est-ce possible ? Ou imiter d’autres armées, l’armée américaine peut-être ?

  143. @Robert Marchenoir
    Les auteurs des tueries aux USA, sur les campus universitaires ou dans les boîtes de nuits gay, ont-ils mis en oeuvre l’amendement de la Constitution qui autorise chaque citoyen à porter une arme ?

  144. Robert Marchenoir

    Diogène | 20 juillet 2016 à 14:54
    À ma modeste place, j’entends m’y employer.

    Comprendre : à me dénoncer.
    Il y en a qui s’emploient à élever leurs enfants pour en faire des hommes.
    Il y en a qui s’emploient à arrêter de leurs mains un terroriste musulman au volant de son 19 tonnes.
    Il y a qui s’emploient à créer des entreprises.
    Il y en a qui s’emploient à rendre la France plus libre et plus prospère.
    Il y en a qui s’emploient à devenir le prochain Balthus.
    Il y en a qui s’emploient à soulager les affligés autour d’eux.
    Il y en a qui s’emploient à bien faire leurs soudures ou à bien poser leur mortier.
    Et puis vous avez Diogène, qui s’emploie à dénoncer Robert Marchenoir.
    Voilà qui est à la mesure de ses ambitions et de son talent.

  145. Robert Marchenoir

    azer | 22 juillet 2016 à 03:11
    Les auteurs des tueries aux USA, sur les campus universitaires ou dans les boîtes de nuits gay, ont-ils mis en oeuvre l’amendement de la Constitution qui autorise chaque citoyen à porter une arme ?

    Certains oui, d’autres non.

  146. Diogène@Robert Marchenoir

    @Robert Marchenoir
    « Il y en a qui s’emploient… »
    Sur tout ce que vous avez égrené, je peux raisonnablement penser que je n’aurai guère à rougir au moment de faire le bilan. Ça va plutôt bien. Je ne raserai pas les murs, tête basse, pas de quoi. Mes enfants ont été plutôt bien élevés, ça se voit à la façon dont ils commencent à élever les leurs.
    Pour la contribution « à soulager les affligés », l’élégance élémentaire me commande de me taire.
    Je ne garantis pas que j’arrêterais un terroriste de mes mains, ça n’a aucun sens de dire des choses pareilles.
    Pour ce qui est de dénoncer Robert Marchenoir. Allons, il ne faudrait pas vous laisser griser par cette espèce d’hypertrophie du moi qui vous caractérise. Pour moi, la personne de Robert Marchenoir n’a aucune importance.
    Je constate qu’au lieu de répondre sur le fond, vous continuez de pleurnicher à propos d’une prétendue dénonciation dont vous feriez l’objet. C’est d’une insondable veulerie. Le combattant chauve-souris :
    Je suis souris, voyez ma propagande. Je suis oiseau, voyez mes larmes.
    Oui, parfaitement, je dénonce et je dénoncerai vos mensonges, approximations et arrangements avec la vérité, parce que je ne souhaite pas que mon pays coure vers l’abîme auquel des gens comme vous le préparent.
    Ce n’est en rien un combat entre « le Bien et le Mal », c’est l’opposition entre deux façons de voir, et surtout deux méthodes. Dans cette configuration-là, j’ai comme tout un chacun ma place, et je l’occuperai ici ou ailleurs, ne vous en déplaise.
    Ne doutez surtout pas de mon opiniâtreté, vous commettriez une erreur.

  147. Pas de leçons à donner aux US concernant le port d’arme autorisé par leur constitution et ses dérives. Chez nous notre constitution ne l’autorise pas mais apparemment il y en a qui s’en tapent le coquillard et ne se privent pas d’en user et abuser ; proportionnellement nous allons dépasser les USA en meurtres crimes attentats, le dernier bilan islamiste en la matière laisse rêveur. Il faut dire aussi que les socialistes font tout pour leur laisser la voie libre afin de perpétrer leurs crimes.
    La gauche a toujours été viscéralement du côté de ceux qui se battent contre l’autorité, même si des citoyens innocents en paient le prix fort.

  148. @azer | 22 juillet 2016 à 03:11
    Les « tueurs de masse » aux USA ne sont pas une espèce homogène.
    Les tueurs au sein de collèges ou universités sont très souvent des jeunes gens dont le diagnostic de schizophrénie a été refusé, donc non traités… par des familles en général très croyantes (croyantes à l’américaine, donc complètement « allumées » selon notre sagesse vieille européenne…)
    Si l’on désire « poétiser » ces actes, on peut peut-être parler de « losers absolus ».
    Les tueurs de type Nice ou Orlando n’appartiennent pas à cette catégorie, et sont de toute façon formatés directement ou en douceur par des commanditaires qui n’ont certainement pas des stratégies de losers.
    Je ne crois pas que certains pays auxquels tout le monde pense (y compris l’homme de la rue égyptien ou tunisien par exemple) entendent se poser en « perdants absolus »…
    Petites notes additives :
    Faites un tour dans les Instituts médico-légaux et vous vous apercevrez que les meurtres par arme à feu ne constituent pas la majorité des morts violentes, de loin pas ; les êtres humains ont beaucoup d’imagination…
    Vieux proverbe américain : « Dieu a créé les hommes inégaux, le colt les a rendus égaux ».
    En bon snob français, j’aurais une préférence pour la canne épée ou canne fusil, ou encore pour le discret pistolet de dame à deux coups.
    La thèse du tueur isolé ayant « pété les plombs » à Nice vient de s’effondrer.

  149. Etant donné les leçons de bêtises que nous fait Diogène, ce n’est pas dans un tonneau qu’il réside mais dans une cave où il s’est spécialisé dans la dégustation du pinard !
    Ne rasez pas les murs, comme vous dites, le moment viendra où l’Islam vous empêchera de boire et vous obligera à voiler vos femmes, filles et petites-filles !
    Etes-vous disposé à vous convertir ?

  150. @Robert Marchenoir
    «  »Les auteurs des tueries aux USA, sur les campus universitaires ou dans les boîtes de nuits gay, ont-ils mis en oeuvre l’amendement de la Constitution qui autorise chaque citoyen à porter une arme ? »
    Certains oui, d’autres non. »
    ———–
    Le problème est donc de savoir si l’armement de tous causerait plus de mort par agression qu’il ne sauverait de vie par légitime défense.
    Votre hypothèse que des hommes ayant le courage d’intervenir à mains nues contre un camionneur fou (en fait plus stupide que fou mais ce n’est pas le sujet) auraient été plus efficaces s’ils avaient été armés et auraient ainsi pu éviter un bilan aussi lourd, est tout à fait plausible mais c’est le bilan final que je mentionne dans ma première phrase qui importe.
    Et ce ne sont pas les gens rationnels, calmes, avec qui on peut discuter qui s’armeraient le plus si c’était autorisé mais plutôt les colériques et les imbéciles, ceux qui insultent et crient quand on leur fait remarquer qu’ils viennent de vous refuser la priorité à droite. Quand je commets cette erreur et que j’essuie une volée de bois vert, je m’excuse sincèrement, main sur la poitrine et mimique de regret, ce qui désamorce toujours l’agressivité justifiée de la victime. Quand les rôles sont inversés, je n’aimerais pas que ceux qui me répondent avec colère d’entrer en contact avec la population masculine grecque soient armés…

  151. Herman Kerhost

    @Diogène
    Vous dites « Des ouvrages en langue anglaise pas-édités-en-français-s’il-vous-plaît, ça vous pose un bonhomme. »
    Il me semble, pour me rappeler de votre conversation avec Robert Marchenoir, que vous le contredisiez quant à ce qui se trouve dans ce livre. Donc il vous est permis à vous de lire un livre en anglais de façon tout à fait naturelle, mais si un commentateur quelconque prétend l’avoir lu c’est qu’il ment, puisque l’ouvrage en question n’ayant pas été traduit, sa lecture en anglais ne peut s’acquitter que par des personnes issues de l’élite, à laquelle vous appartenez évidemment puisque vous vous l’avez lu le livre, n’est-ce pas ?
    Êtes-vous au courant que dès la 6ème les élèves commencent à apprendre une langue étrangère ?
    « Ça vous pose un bonhomme »
    Un sacré bonhomme oui !
    C’est à cause de gens de votre espèce* qu’une partie de la population donne dans le « populisme« , juste pour vous rendre le mépris que vous leur distillez.
    *Ceci étant votre présomption sur la capacité des gens à lire l’anglais vous classe plutôt chez les sots.

  152. @protagoras
    « Faites un tour dans les Instituts médico-légaux et vous vous apercevrez que les meurtres par arme à feu ne constituent pas la majorité des morts violentes, de loin pas »
    Je n’en sais rien mais je vais vous croire et donc envisager la position la moins favorable à ma thèse (je suis opposé à l’armement de la population) qui, si elle résiste malgré cela, sera d’autant plus fondée si la position la plus favorable s’avère être la réalité : si vous avez raison, alors l’armement de tous conduira à l’augmentation du nombre de meurtres par armes à feu, à moins qu’un effet de vases communicants maintienne inchangé le nombre total de morts et n’augmente que la proportion de celles dues aux armes à feu au détriment des autres causes. En somme, est-ce qu’on étrangle moins si on peut flinguer ?
    En supposant que la réponse soit positive, il demeurera irréfutable qu’on ne peut tuer en grand nombre dans un temps bref qu’avec une arme à feu, pas avec ses poings ni une arme blanche, qui nécessitent de s’approcher de la victime au point qu’elle puisse répliquer, ce qui est impossible lorsqu’on est face à un homme armé qui se tient à distance.
    Les familles décimées que les journaux relatent le sont quasiment toujours par une arme à feu, la plupart du temps une arme de chasse.

  153. Robert Marchenoir

    azer | 23 juillet 2016 à 00:29
    Le problème est donc de savoir si l’armement de tous causerait plus de mort par agression qu’il ne sauverait de vie par légitime défense.

    En effet. Remarque parfaitement raisonnable, à laquelle je vais vous répondre.
    Mais auparavant, permettez-moi une petite interruption dans nos programmes : vous m’avez demandé si les auteurs de ce qu’on appelle communément les « fusillades » aux Etats-Unis (un type pète les plombs, et se met à massacrer le plus de gens possible dans un lieu public, avant de se donner la mort ou d’être tué par la police), commettaient leurs forfaits avec des armes à feu achetées légalement.
    La question est absolument passionnante, mais puis-je vous faire remarquer que 100 % des auteurs des innombrables fusillades que nous constatons presque chaque jour, désormais, en Europe, utilisent des armes à feu acquises illégalement ?
    Et qu’en face d’eux, il y a 100 % de gens, victimes potentielles ou réelles, qui sont dépourvues d’armes à feu, légales ou illégales ?
    Donc j’entends bien que d’innombrables Français, altruistes jusqu’au bout des ongles et passionnés de débats intellectuels, se préoccupent du bien-être des Américains, mais puis-je réclamer que l’on se préoccupe d’abord du sort des Français et des Européens ?
    Concernant les fameuses fusillades américaines auxquelles vous faites allusion, la réponse est simple : elles ont très peu d’incidence sur la criminalité globale.
    Ces fusillades sont « ce qu’on voit à la télé », et de plus il y a eu différents épisodes de fusillades dans des écoles, ce qui fait pleurer Margot. Donc, l’opinion publique, française comme américaine, se focalise sur elles en ignorant tout le reste.
    La réalité, c’est que ces événements spectaculaires, vécus en direct dans le monde entier, représentent une fraction infime du nombre des tués par arme à feu aux Etats-Unis. Mais en effet, dans un certain nombre de cas, ces assassinats ont été commis avec des armes achetées légalement, donc la gauche américaine, qui n’est pas moins malhonnête que la gauche française, les exploite jusqu’à l’écoeurement pour réclamer l’interdiction des armes.
    Au demeurant, les auteurs de la plupart des fusillades-dans-les-écoles choisissent pour commettre leurs crimes, justement, des lieux… où il est interdit de porter une arme à feu. Comme ça, ils sont sûrs de pouvoir tuer un maximum de gens !
    Ce n’est évidemment pas un hasard. La fusillade islamiste meurtrière de Fort Hood, comme je l’ai déjà signalé à deux reprises ici même, a eu lieu sur une base militaire où les soldats avaient interdiction de porter une arme personnelle… exactement comme des étudiants ou des professeurs dans une école ou une université !
    Curieusement, quand on parle des « fusillades commises par ces gros imbéciles d’Américains avec leurs armes achetées au supermarché », on a toujours en tête l’image de l’adolescent blanc mal dans sa peau qui fait un massacre dans sa propre école ; mais on ne pense jamais au massacre de Fort Hood, qui s’est pourtant déroulé selon le même schéma.
    Dans les deux cas, si les futures victimes avaient eu le droit de se promener « équipées », le décompte des morts aurait été bien inférieur. C’est bien ce qu’en ont conclu les professeurs, qui se sont mis à suivre des cours d’initiation collectifs à l’usage des armes, dans les régions où l’interdiction du port d’arme dans les écoles a été, fort raisonnablement, levée. Justement parce qu’il y a eu des « fusillades ».
    Regardez-moi ces belles images :
    http://www.reuters.com/news/picture/teachers-only-gun-training?articleId=USRTR3CGH2
    Les élèves, dans cette salle de classe, sont des professeurs, comme vous l’aurez compris.
    Vous dites :
    Et ce ne sont pas les gens rationnels, calmes, avec qui on peut discuter qui s’armeraient le plus si c’était autorisé mais plutôt les colériques et les imbéciles, ceux qui insultent et crient quand on leur fait remarquer qu’ils viennent de vous refuser la priorité à droite.
    C’est une affirmation totalement gratuite, entièrement sortie de votre imagination.
    Encore une fois : aujourd’hui, ce ne sont pas les gens rationnels, calmes, avec qui on peut discuter qui s’arment. Qui tirent. Et qui tuent. Il faudrait quand même commencer par tenir compte des faits, avant de faire des hypothèses.
    De plus, en disant cela, vous dénigrez tous les Français rationnels, calmes, avec qui on peut discuter, en présumant d’avance qu’ils seraient trop lâches, ou pas assez responsables, pour s’équiper d’une arme à feu en vue de préserver leur vie, celle de leur famille et celle des inconnus autour d’eux.
    Qu’est-ce qui vous permet de dire que les trois héros de Nice ne seraient pas les premiers à s’armer, si cela était autorisé ? Qu’est-ce que vous permet de dire que ce sont des colériques et des imbéciles prêts à vous insulter quand on leur refuse une priorité ? Et qu’est-ce qui vous permet de dire qu’il n’y a pas des milliers d’hommes comme eux, responsables et courageux, qui se révèleraient si le droit de porter des armes était rétabli en France ?
    Je dis rétabli, parce qu’il faut quand même rappeler que la France n’a pas toujours été socialiste et bisounours… Il fut un temps où il était à peu près aussi normal, pour une dame, de glisser un revolver dans son sac à main qu’un smartphone aujourd’hui.
    L’observation des possesseurs d’armes aux Etats-Unis montre, justement, le contraire de ce que vous dites. Acquérir une arme, ça calme sérieusement. C’est une responsabilité. Ca oblige à prendre des précautions pour mettre en garde les enfants. Ca oblige à leur enseigner l’usage responsable des armes pour le cas où ils seraient seuls à pouvoir les utiliser. Ca oblige à se former. A fréquenter le stand de tir. A suivre des cours d’auto-défense, de formation tactique, technique et juridique.
    Ceux qui ne sont pas prêts à assumer une telle responsabilité ne s’équipent pas. Et il y a de nombreux Américains qui refusent d’avoir une arme à la maison, justement, parce qu’ils ont peur, parce qu’ils ne sont pas assez rationnels et calmes, comme vous dites, parce qu’ils ne veulent pas assumer cette responsabilité.
    Ce qui se défend parfaitement, tout le monde est libre.
    Et puis vous avez le gens à la mentalité criminelle, qui sont ceux, précisement, qui vous menacent physiquement au carrefour, etc. Ceux-là, quand ils veulent des armes, les achètent souvent illégalement. Parce qu’ils ont un casier judiciaire.
    Le possesseur d’armes lambda, aux Etats-Unis, est largement mieux entraîné au tir et à l’auto-défense légale que le policier français lambda.
    Pour la pensée-réflexe française, chaque homme est un monstre en puissance, qui n’attend, pour se transformer en meurtrier déchaîné, que le pistolet qui pourrait lui tomber dans les mains.
    C’est le fruit d’un simple préjugé. Personne n’a envie de mourir. Personne n’a envie de passer vingt ans de sa vie en prison. Ce qui risque de vous arriver si, comme vous le présumez, vous jouez au kéké sous prétexte que vous êtes armé.
    Les Américains qui portent un pistolet caché sur eux prennent bien soin de ne provoquer personne, de faire le maximum pour ne pas être mêlé à des querelles publiques, etc. C’est simple à comprendre : si ça dégénère et que vous vous sentez menacé, vous allez être tenté d’exhiber l’arme ; si vous exhibez l’arme, vous allez risquer de devoir dégainer et viser l’individu hostile ; et à partir du moment où vous visez l’individu hostile, vous allez avoir une fraction de seconde pour décider de tirer ou non ; et si vous tirez… eh bien il y a une probabilité non nulle pour que vous passiez le reste de vos jours en prison, si vous n’étes pas en légitime défense.
    Moralité : quand vous êtes armé, vous ne faites pas le con. Une société armée est une société polie. Et d’ailleurs, les Américains sont beaucoup plus polis que les Français.
    Vous me parlez de « l’armement de tous ». Mais il n’a jamais été question de cela. Il est question d’autoriser les gens à s’armer s’ils le souhaitent, ce qui est très différent. Seul un tiers des Américains possèdent une arme.
    Tout le monde a le droit de piloter un avion de tourisme, en France. Peu de gens le font, parce qu’il faut obtenir un permis, c’est assez cher, il faut apprendre, ce n’est pas dépourvu de danger… Et surtout, tout le monde n’en a pas envie…
    Le Français se dit toujours : si on autorise tel truc, alors tout le monde va le faire, et ça sera la fin du monde… Ben, non. Les gens sont libres. Ils ont des souhaits différents. Et (merveille de la nature humaine), les souhaits s’adaptent en général aux capacités…
    Remarquez que l’objection classique que vous me faites, selon laquelle mettre un pistolet dans la main des Français les transformerait en fous furieux défouraillant au moindre prétexte, n’est jamais faite pour s’opposer à l’armement des policiers. Pourquoi ?
    Ce sont des surhommes ? Etant fonctionnaires, ils sont dotés d’une essence divine ? Le seul fait d’arborer un costume de chauffagiste avec marqué « Police » dessus leur confère des qualités morales dont le Français moyen serait dépourvu ?
    Si ce que vous dites était exact, la police serait sans cesse en train de tirer partout sans raison. Vous n’avez pas répondu assez vite à un policier ? Bam ! Votre tronche ne lui revient pas ? Bam !
    Or, je constate plutôt, sur ce blog et ailleurs, que les Français reprochent à la police de n’être jamais là, de ne pas être autorisée à tirer sur les criminels quand la situation l’exige, etc.
    Si ce que vous dites était exact, 100 % des ménagères (et des ménagers, ne soyons pas sexistes) devraient courir dans les rues en trucidant tout le monde à coups de couteau, puisque 100 % des gens ont, dans leur cuisine, toute la coutellerie nécessaire pour faire un massacre.
    Et pourtant, non. Personne n’a encore interdit les cuisines, les couteaux ne sautent pas tout seuls de leur tiroir pour se faufiler dans le thorax du voisin, tout est normal. Comment se fait-ce ?
    Ce refus viscéral du droit au port d’armes relève de la pensée magique. Fonctionnaire = demi-dieu = son arme ne peut faire que le bien. Homme normal = malfaisant incontrôlable que seul l’Etat peut maîtriser à la schlague = mettre un pistolet entre ses mains, ce serait donner le bouton nucléaire à un chimpanzé cocaïnomane.
    Un autre monde est possible, camarades ! Osons la liberté…

  154. @azer
    « Je n’en sais rien mais je vais vous croire et donc envisager la position la moins favorable à ma thèse (je suis opposé à l’armement de la population) »
    Vous adoptez donc la pensée « si ça se trouve », pas d’arme à feu pas de meurtre.

  155. hameau dans les nuages

    @azer | 23 juillet 2016 à 00:44
    Remise à niveau et vases communicants. Oui il se peut que le nombre de victimes augmente car effectivement le nombre d’agresseurs tués va augmenter. Où est le problème ? Choisis ton camp camarade, car il va falloir choisir de gré ou de force devant la carence, voire la trahison de nos dirigeants. Plus on attend, plus le raisonnement « bon père de famille » va prendre du plomb dans l’aile, si j’ose dire.
    C’est bizarre cette aversion pour les armes à feu (je ne parle pas des psychopathes ayant besoin d’avoir 50 calibres pour se rassurer ; ils ont toujours existé). En quelques années le fait d’avoir le 12 trônant sur le manteau de la cheminée avec sa boîte de cartouches noircie par la fumée (les cheminées béarnaises vernaculaires tirent très mal, c’est rassurant ? non ?) hors de portée des enfants a fait de vous un martien aviné et sanguinaire par des gens bien propres sur eux roulant en 4×4 de deux tonnes airbagué sur ses quatre faces se renseignant frénétiquement sur les moyens domotiques pour mettre leurs biens et leurs personnes en sécurité, faisant ainsi la fortune des sociétés de gardiennage. On peut même assister de sa tablette (ce serait dommage de louper un tel événement) au cambriolage de sa maison ou de son appartement et mettre la vidéo sur facebook.
    Vous me direz que maintenant dans une véritable schizophrénie, on se selfie devant les cadavres sanguinolents de Nice tout en partant à la chasse aux Pokémons virtuels. Pas mieux que les rebelles « modérés ». Un petit selfie avant décapitation :
    http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2016/07/CnwKYMQXEAARMFl.jpg
    Marchenoir a raison. Finalement vous avez peur de vos propres réactions et préférez faire profil bas en croisant les doigts pour que d’autres réagissent pour vous. Vous serez perdant-perdant. Il y ainsi un bon documentaire sur le comportement animal de l’humain pendant le siège de Sarajevo.
    Si je n’avais pas mes petits-enfants, je serais heureux d’assister à la chute de Rome de mon vivant. Les Pyrénées sont un balcon magnifique. Après tout, cela n’arrive que tous les 2000 ans.

  156. Diogène@Herman Kerhost

    Il y aurait sans doute une précaution élémentaire à observer avant de commenter ou répondre. Ce serait de s’assurer d’avoir toutes les cartes en main.
    Manifestement, vous ne savez pas pourquoi vous m’interpellez.
    La citation que vous mettez en exergue n’est pas fortuite. Elle a une origine, et elle contient une part d’ironie que vous occultez volontairement. Vous êtes peut-être un peu malhonnête. Le peut-être, c’est au bénéfice du doute.
    Juste pour être clair, je n’ai jamais prétendu que le personnage dont il est question ici ne serait pas capable de lire l’anglais par opposition à moi-même.
    C’est plus le renvoi sans cesse pour vérification de ses assertions à des ouvrages dont il précise qu’ils ne sont pas édités en français, qui est de mon point de vue choquant. Ce n’est pas moi qui parle d’ouvrages non édités en français. Ce qu’une lecture plus attentive et moins partisane vous aurait confirmé.
    La seule chose qui m’intéresse, c’est de savoir si l’ouvrage contient ce qu’on dit, voire y fait allusion.
    Et j’ai démontré que deux ouvrages pris en référence à l’appui d’une thèse ne comportaient aucunement ce qui était avancé. Je ne vais pas vous refaire le film. Je l’ai démontré et je n’ai pas lu que quelqu’un me contredisait là-dessus avec des arguments.
    Cela signifie clairement pour moi, soit qu’on n’a pas pris la peine de lire un ouvrage auquel on renvoie, soit qu’on utilise un faux argument d’autorité – voyez, untel le dit dans tel ouvrage – pour manipuler les gens. Dans les deux cas, c’est malhonnête. C’est tout.
    Pour l’apprentissage de langues étrangères dès la 6ème, merci de me l’apprendre. Ce n’est sans doute pas la condition suffisante pour une lecture d’ Ulysse de James Joyce.
    Ne racontez pas d’histoires.
    Pour ce qui me « classe plutôt chez les sots », je suis très content d’être reconnu par vous et je veillerai désormais à m’en réclamer.
    Savez-vous ce qu’on conseille aux gens qui veulent grimper aux arbres ?

  157. Herman Kerhost

    @Diogène
    Diogène à Robert Marchenoir le 28 février 2016 à 22:24 :
    « Sur vos capacités à lire un ouvrage écrit dans une autre langue que la vôtre, on ne peut qu’avoir des doutes sérieux… »

  158. @azer
    Puisque vous aimez les statistiques (que je considère, quant à moi, comme la présentation scientifique du mensonge) je vous propose le problème suivant : combien de vies humaines ont-elles été détruites par des guerres fomentées par les gouvernements, au regard des vies humaines détruites par toutes les truanderies ?
    Et vous faites confiance à des gouvernements pour assurer votre sécurité ?
    N’oubliez jamais qu’un homme ne possède que ce qu’il peut défendre.

  159. Diogène@Herman Kerhost

    @Herman Kerhost
    Merci de reprendre mes écrits. Mais ça serait mieux de ne pas reprendre que ce qui vous arrange, et de vous abstenir d’isoler un propos.
    Je vous explique : si quelqu’un me confie le plaisir qu’il a ressenti à lire comment la crise du silex au précambrien est traitée dans Guerre et paix, je serais naturellement conduit à douter de sa capacité à déchiffrer et rendre compte d’un texte.
    Vous ne fonctionnez pas comme ça ? Moi si, comme la plupart des idiots.
    Heureux d’avoir échangé avec vous.

  160. Herman Kerhost

    @Diogène
    Ecoutez, je ne vais pas passer mon temps à vous mettre le nez dans vos écrits. Je comprends aisément qu’étant l’auteur de vos actes il vous est difficile pour vous d’y voir la suffisance qu’ils contiennent.
    Mon opinion à la lecture de vos commentaires, c’est que vous prenez les gens pour des imbéciles incapables de connaître une autre langue que la leur. Que lorsqu’un de ces « imbéciles » prétend avoir lu un livre écrit en anglais ce ne peut être que parce que le commentateur veut se la jouer, alors que vous, Diogène, êtes assez intelligent et instruit, et donc avez la capacité, contrairement au commentateur lambda (imbécile évidemment), de suivre les liens d’articles en anglais, et de nous en rapporter la lecture. C’est que vous, vous savez lire une autre langue que la vôtre, n’est-ce pas, chez vous la science est infuse.
    Isoler une phrase du propos ? Bien sûr, mais il me semble à la lecture de votre propos que cette phrase était significative et permettait de l’isoler du contexte dans la mesure où cinq mois plus tard vous écrivez « Des ouvrages en langue anglaise pas-édités-en-français-s’il-vous-plaît, ça vous pose un bonhomme. »
    Cela sans parler de vos « états de services » ou quelque chose de ce genre bien supérieur à votre interlocuteur prétendiez-vous dans une autre discussion.
    Ce ne fut pas un plaisir, désolé, non pas que je vous méprise, mais simplement parce que j’ai des choses à faire, et que je m’y suis mis, après un certain temps, constatant que ni Robert Marchenoir, ni personne n’avait relevé ce qui me semblait important à retenir dans votre discours.
    J’ajoute, et cela devrait vous rassurer quant à mon parti pris, que je pense que Robert Marchenoir se devait de répondre au commentaire critique que vous lui avez adressé. Il ne l’a pas fait, à mon grand regret.
    Sans doute a-t-il ses raisons, mais habituellement il répond. Tant pis pour moi ! pour nous…

  161. @hameau dans les nuages | 23 juillet 2016 à 10:52
    Je vois que les traditions « rurales » du calibre 12 ont encore cours chez vous.
    Bienvenue au club : c’est également mon cas, ce qui explique probablement notre sociopathie de « primitifs », et notre étroite territorialité !

  162. hameau dans les nuages

    @protagoras | 23 juillet 2016 à 19:06
    « …ce qui explique probablement notre sociopathie de « primitifs », et notre étroite territorialité ! »
    Et ce qui peut paraître paradoxal pour les donneurs de leçons : une porte toujours ouverte…
    Allez je vais me la jouer latiniste : Si vis pacem para bellum !

  163. Robert Marchenoir

    @hameau dans les nuages | 23 juillet 2016 à 10:52
    « Le fait d’avoir le 12 trônant sur le manteau de la cheminée avec sa boîte de cartouches noircie par la fumée… »
    Voilà encore un fait, rarement mentionné, qui réfute l’hystérie qui se déclenche, en France, dès que l’on évoque l’opportunité d’autoriser les citoyens à s’armer pour leur défense, celle de leur famille et celle d’autrui.
    La « sagesse populaire » française (et européenne) aime à décrire les Etats-Unis comme un pays de mabouls surarmés, qui, fatalement, connaît une forte criminalité.
    Mais c’est que les amateurs de « statistiques » et « d’études » sont très sélectifs dans leur chasse aux chiffres. En effet, lorsqu’on cherche les pays, dans le monde, dont les citoyens détiennent le plus d’armes légalement, on trouve, parmi eux… la France.
    En tant que pays peuplé de « mabouls surarmés », la France se défend très bien. C’est qu’il s’agit, en majorité, d’armes de chasse.
    Mais alors, si la « sagesse populaire » était juste, ces possesseurs de fusils devraient causer d’innombrables « fusillades » tous les ans ? La mortalité par arme à feu devrait être à son comble ? Tous les énervés devraient mitrailler, au carrefour, les réfractaires à la priorité ? Curieusement, ce n’est pas le cas.
    Certes, un fusil de chasse n’est pas une arme idéale d’attaque ou auto-défense (bien qu’il soit, techniquement, assez proche d’un fusil à pompe, souvent recommandé aux Etats-Unis pour la protection du domicile).
    Mais nous n’allons pas pinailler. Chacun sait bien que l’homme est une bête féroce qui, dès qu’on lui met une arme entre les mains, s’empresse de l’employer pour effacer le sourire de ceux qui ne lui reviennent pas. Non ?
    La France n’est pas le seul pays légalement surarmé, en dehors des Etats-Unis, où l’on ne constate, en dépit de la théorie gauchiste, aucune prévalence extrême des meurtres par arme à feu. On peut citer aussi le Canada, la Finlande ou la Suisse.
    Comme quoi, la devise des partisans américains des armes d’auto-défense est bel et bien vérifiée : ce ne sont pas les armes qui tuent, ce sont les criminels.

  164. @Robert Marchenoir
    « Et ce ne sont pas les gens rationnels, calmes, avec qui on peut discuter qui s’armeraient le plus si c’était autorisé mais plutôt les colériques et les imbéciles, ceux qui insultent et crient quand on leur fait remarquer qu’ils viennent de vous refuser la priorité à droite.
    C’est une affirmation totalement gratuite, entièrement sortie de votre imagination. »
    C’est le constat de mes discussions à ce sujet avec les gens calmes et rationnels que je connais. C’est en revanche votre imagination qui suppose que mon affirmation est gratuite.
    « Qu’est-ce que vous permet de dire que ce sont des colériques et des imbéciles prêts à vous insulter quand on leur refuse une priorité ? »
    Je n’ai jamais discuté avec un colérique qui vient de me refuser la priorité à droite de sa volonté de s’armer si c’était un jour légalement possible. En revanche je connais personnellement six personnes qui détiennent des armes factices ou tirant des billes en plastique et qui vont jouer à la geurre dans la campagne : les six sont toutes des imbéciles colériques qui insultent à tout-va ceux qui protestent lorsqu’ils font une faute de conduite, comme j’ai pu m’en apercevoir en étant passager à bord de leur véhicule.
    « Et qu’est-ce qui vous permet de dire qu’il n’y a pas des milliers d’hommes comme eux, responsables et courageux, qui se révèleraient si le droit de porter des armes était rétabli en France ? »
    Je ne l’ai ni dit, ni écrit, ni pensé, c’est vous qui me l’imputez.
    « …si ça dégénère et que vous vous sentez menacé, vous allez être tenté d’exhiber l’arme ; si vous exhibez l’arme, vous allez risquer de devoir dégainer et viser l’individu hostile ; et à partir du moment où vous visez l’individu hostile, vous allez avoir une fraction de seconde pour décider de tirer ou non ; et si vous tirez… eh bien il y a une probabilité non nulle pour que vous passiez le reste de vos jours en prison, si vous n’étes pas en légitime défense.
    Moralité : quand vous êtes armé, vous ne faites pas le con. »
    La probabilité non nulle de passer le reste de ses jours en prison n’a jamais empêché des gens armés de faire les c…
    « Remarquez que l’objection classique que vous me faites, selon laquelle mettre un pistolet dans la main des Français les transformerait en fous furieux défouraillant au moindre prétexte, n’est jamais faite pour s’opposer à l’armement des policiers. Pourquoi ?
    Ce sont des surhommes ? Etant fonctionnaires, ils sont dotés d’une essence divine ? Le seul fait d’arborer un costume de chauffagiste avec marqué « Police » dessus leur confère des qualités morales dont le Français moyen serait dépourvu ?
    Si ce que vous dites était exact, la police serait sans cesse en train de tirer partout sans raison. »
    Les policiers sont armés essentiellement lorsqu’ils sont en mission, et je n’en ai jamais vus en mission en solitaire mais au moins en binôme, ce qui permet de réduire la peur en cas d’agression donc de réduire le risque de sortir son arme sous le coup de l’émotion, ce qui permet aussi d’éviter d’être agressé (on agresse plus facilement un individu seul que plusieurs) et permet aussi, en cas de perte de sang-froid d’un des policiers, que son collègue le ramène à la raison.
    « Si ce que vous dites était exact, 100 % des ménagères (et des ménagers, ne soyons pas sexistes) devraient courir dans les rues en trucidant tout le monde à coups de couteau, puisque 100 % des gens ont, dans leur cuisine, toute la coutellerie nécessaire pour faire un massacre. »
    Vous me faites dire ce que je n’ai pas écrit. Où avez-vous lu que j’affirmais que tous les gens armés utiliseraient leur arme pour tuer ? J’ai écrit que les plus idiots s’armeraient en priorité, ce qui est très différent.
    Et on ne massacre pas avec un couteau, sauf ses enfants dans leur sommeil, pour les raisons pratiques que j’ai mentionnées.
    Pour le reste, je ne connais des USA que ce que les journaux m’en disent. Ils rapportent que les policiers ont la gâchette facile précisément parce qu’ils ont peur que le contrevenant qu’ils interpellent soit armé et qu’au premier geste qui ressemble à la tentative de sortir une arme ils tirent préventivement avant d’être eux-mêmes atteints. Parfois sur des enfants brandissant une arme jouet. Ce qui ne va pas dans le sens de votre thèse stipulant que les armes pacifient.
    @Jean-Marc
    « Je n’en sais rien mais je vais vous croire et donc envisager la position la moins favorable à ma thèse (je suis opposé à l’armement de la population) »
    Vous adoptez donc la pensée « si ça se trouve », pas d’arme à feu pas de meurtre.
    Ce que j’appelle « la pensée si ça se trouve » ne consiste pas à envisager des hypothèses mais à les tenir d’emblée pour vraies. Elle consiste à attribuer à autrui des caractéristiques sans savoir si c’est à raison et qui justifient l’opinion qu’on a à son sujet. C’est simplement le sens du verbe imputer.
    @protagoras
    « Puisque vous aimez les statistiques (que je considère, quant à moi, comme la présentation scientifique du mensonge) »
    Les statistiques sont l’appréhension à l’aide des chiffres de la réalité. Si vous lancez une pièce de monnaie, les statistiques affirment que vous avez une chance sur deux que la face que vous avez choisie devienne visible à vos yeux, l’autre étant du côté de la table. Ca n’empêche nullement d’avoir ponctuellement plusieurs fois le même côté de la pièce mais si vous répétez l’expérience un grand nombre de fois, vous observerez qu’une pièce lancée en l’air retombe une fois sur deux sur le même côté.
    D’ailleurs, comment êtes-vous parvenu à vos conclusions lors de vos visites dans les instituts médico-légaux ? Si vous ne vous êtes pas donné la peine d’inventorier telle ou telle cause d’homicide, c’est-à-dire de dénombrer, éventuellement de hiérarchiser et de calculer par exemple un écart-type ou une covariance, comment pouvez-vous affirmer qu’on tue le plus souvent sans recourir aux armes à feu ?
    « Je vous propose le problème suivant : combien de vies humaines ont-elles été détruites par des guerres fomentées par les gouvernements, au regard des vies humaines détruites par toutes les truanderies ? »
    La comparaison n’est pas pertinente car le sujet qui nous préoccupe est de savoir si armer des non-terroristes pour lutter contre des terroristes permet d’obtenir un nombre de morts plus faible que si on ne le fait pas, alors que les guerres fomentées par les gouvernements n’ont jamais fait diminuer le nombre de morts causé par les truands, et que le nombre de morts causé par les truands n’a jamais fait baisser celui dû aux guerres entre Etats.
    « Et vous faites confiance à des gouvernements pour assurer votre sécurité ? »
    Plus qu’en permettant à qui le désire de s’armer. Quand les armes seront en vente libre, l’illusion du contrôle sur leur destinataire apparaîtra. A supposer que j’aie l’intention de commettre un attentat, que je sois fiché S, fréquentant régulièrement les lieux de propagande djihadiste, je ne prendrais même pas le risque de me faire repérer en entrant dans un armurerie, je préfèrerais payer quelqu’un qui n’attire pas l’attention pour acheter l’arme puis pour me la revendre moyennant une plue-value. Ca s’appelle le trafic d’arme, ça existe déjà avec des filières d’approvisionnement illégales, et je ne vois pas l’utilité de le faciliter avec des filières légales.

  165. @Herman Kerhost
    Vos états d’âme et vos mièvreries de petit communiant m’ennuient singulièrement.
    Vous reprenez sans cesse cette citation sur laquelle je me suis expliqué on ne peut plus clairement.
    Et encore cette ridicule accusation de soi-disant élitisme, qui n’existe que dans votre tête de complexé. C’est le procédé de tous ceux qui ne sont pas fichus de se coltiner le fond.
    Et puisque vous déplorez que votre ami Robert Marchenoir ne m’ait pas répondu sur les points faisant débat, il suffirait que vous le fassiez à sa place. Ça lui rendrait service.
    Je ne vais pas une fois de plus vous livrer ma conception du débat, pour ne pas remettre une pièce dans la machine.
    Vous n’aurez aucune difficulté à retrouver ces points, puisqu’il semble que vous vous soyez fait une spécialité de l’archéologie de mes écrits. Vous avez le contexte et la matière.
    Si vous ne pouvez pas faire ça, ce serait bien de me lâcher un peu, parce que je ne prends aucun plaisir à essayer, contre toute logique, de faire boire un âne qui n’a pas soif.
    Excellente journée à vous.

  166. Robert Marchenoir

    @azer | 24 juillet 2016 à 02:09
    Votre intervention illustre parfaitement pourquoi je suis de plus en plus réticent à fournir des informations à ceux qui, comme vous, font mine de s’enquérir sur un sujet, alors qu’ils n’ont pas la moindre intention de remettre en question leurs préjugés de gauche quelle que soit la réponse.
    Vous m’aviez posé, je vous le rappelle, la question de savoir si les auteurs des « fusillades » récurrentes aux Etats-Unis étaient munis d’armes légalement acquises ou non. Je vous ai fourni, à cet égard, des informations dont vous ne disposiez visiblement pas.
    Vous reprenez la parole pour me contester ma position favorable aux armes, mais vous ne tenez nullement compte de ma réponse. Alors pourquoi avez-vous posé la question ?
    Tout à l’heure, ces fameuses « fusillades » américaines renfermaient, à vous en croire, la clé du débat. Dans votre dernière intervention, pas un mot sur le sujet !
    En revanche, nous apprenons des choses passionnantes sur six personnes que vous n’aimez pas, parce qu’elles s’amusent avec des armes factices et conduisent mal (quel rapport avec la légitime défense ?) ; et patapouf, et patapouf, et patapouf, le moulin à paroles se déroule, imperturbable, vous ne vous sentez pas contraint le moins du monde de tenir compte des faits, de parler du sujet que vous avez vous-même prétendu aborder, du conflit mortel que nous sommes en train de subir, de l’attentat de Nice et des trois citoyens qui ont risqué leur vie pour sauver la nôtre, bien que la loi les ait désarmés.
    Nous sommes massacrés par des gens avec des Kalachnikov, et quand je vous parle de légitime défense, vous m’opposez le danger représenté par des gens qui jouent avec de faux pistolets à billes en plastique, et qui ne sont pas aussi polis que la marquise de Prout-Prout quand ils pilent devant vous au carrefour ?
    Tout à l’heure, vous brandissiez les odieuses « fusillades » de barjots, spécialité américaine « qui sont bien la preuve que » le droit au port d’arme est une abomination.
    Entre-temps, survient à Munich l’exact équivalent de ces fameuses « fusillades » : un adolescent mal dans sa peau, qui se venge d’humiliations subies ou imaginées à l’école en massacrant des jeunes de son âge, puis en se suicidant.
    Et justement, il le fait à l’aide d’un pistolet bien évidemment acquis illégalement, car les lois allemandes sur les armes sont parmi les plus sévères du monde. Mais ça ne l’a pas empêché de se le procurer !
    Vous avez donc sous votre nez une preuve de plus, après Nice, chez nous, en Europe (et pas en Amérique), que votre argument des « fusillades » américaines est du pipeau, mais non ! Juste au moment où il faudrait parler des « fusillades », subitement vous perdez la mémoire, la gauche a raison par définition, vous avez une fois de plus déplacé la cage de buts à roulettes, et puis vos spéculations sur les flics qui vont par deux sont tellement plus intéressantes que la réalité, n’est-ce pas ?
    Je ne vois vraiment pas pourquoi je perds du temps à discuter avec des gens comme vous.

  167. @azer
    « Les statistiques sont l’appréhension à l’aide des chiffres de la réalité. Si vous lancez une pièce de monnaie, les statistiques affirment que vous avez une chance sur deux que la face que vous avez choisie devienne visible à vos yeux, l’autre étant du côté de la table »
    Evidemment, non.
    La réalité n’a rien de probabiliste, même en mécanique quantique (l’équation de Schrödinger et la décohérence de phase sont totalement causalistes, sans aucun formalisme probabiliste : le paradoxe du chat n’existe pas, en réalité… (voir par exemple Jean-Louis Basdevant, Mécanique quantique, Editions de l’Ecole polytechnique)
    L’exemple du pile ou face que vous donnez est précisément une illusion cognitive sur le fait que la réalité serait « intrinsèquement probabiliste », que les probabilités seraient une cause fondamentale efficiente nécessaire à la théorie du réel.
    Un champion de lancer à pile ou face (comme un champion de billard) n’a aucune peine à engendrer une suite de pile ou face parfaitement déterministe, par exemple pile face pile face etc. car il connaît, par entraînement, les conditions initiales (vitesse, angle, nombre de rotation, etc.) qu’il imprime à la pièce : l’aléatoire observé couramment correspond au lanceur lambda, qui précisément, avec les mêmes lois physiques, ne contrôle pas ses conditions de lancement.
    Les statistiques ne sont que la mesure de l’ignorance : connaissant exactement et précisément les antécédents (les conditions initiales) et les lois d’évolution de ces antécédents, la prévision des conséquents
    (les effets) se fait sans aucune ambiguïté.
    Seulement, comme la recherche de chaînes causales est beaucoup plus longue et difficile que l’application de simples tests statistiques, il est tentant d’énoncer que les statistiques sont une appréhension de la réalité, quitte à glisser vers… la seule appréhension de la réalité.
    Sur un plan plus théorique, cela revient à énoncer que la réalité est un gaz parfait à l’équilibre de Boltzmann et que les chaînes causales se réduisent à des chaînes de Markov.
    C’est ce que vendent certains « statisticiens professionnels » : épidémiologistes officiels, économistes, falsificateurs de la « théorie de l’information » ; l’Entropie de Boltzmann est la seul vraie, physique ; celle de Shannon, la soi-disant entropie d’une information, est une dénomination totalement abusive… etc.
    Il n’y a qu’une réalité : un individu c’est 100%, pas un mélange statistique d’états.

  168. Robert Marchenoir

    Tout comme les pistolets, les couteaux ne sautent nullement par leurs propres moyens hors des tiroirs de cuisine pour tuer les gens : ce sont des demandeurs d’asile syriens qui s’en emparent, dans les kebabs où ils travaillent, pour tuer les serveuses polonaises enceintes dont ils sont amoureux :
    http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/24/syrian-refugee-kills-woman-with-machete-in-southern-germany/
    Et ce sont les conducteurs allemands de BMW, respectueux de la loi et donc dépourvus de pistolet légalement porté sur eux, qui sont contraints de les renverser avec leur voiture pour qu’ils ne tuent personne d’autre.
    Toute personne qui en concluerait :
    – Qu’il faut mettre fin à l’immigration de masse,
    – Qu’il faut mettre fin à l’immigration musulmane,
    – Qu’il faut autoriser les conducteurs de BMW honnêtes et les serveuses allemandes à porter une arme à feu,
    – Qu’il faut interdire les kebabs,
    ne saurait être, bien entendu, qu’un extrémiste et un populiste jouant sur les peurs et faisant le jeu du Front national.
    Au passage, on s’étonnera de l’oubli complet, dans ce genre de discussion sur le droit aux armes, de l’une des principales raisons qu’il y a à les autoriser : permettre aux femmes de se défendre contre le viol.
    C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les femmes s’armaient, quand cela était permis, en France. Et c’est certainement l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses Américaines de tout âge sont armées, même s’il y a davantage d’hommes à profiter de ce droit.
    A l’heure où mille femmes se font violer par des immigrés illégaux à Cologne en une seule nuit, je m’étonne qu’on parle du danger entièrement imaginaire posé par des beaufs franchouillards qui jouent à la guerre entre eux, dans les bois, avec des armes factices, et qu’on omette complètement ce danger bien réel qui affecte la moitié de la population.
    http://www.express.co.uk/news/world/636944/Cologne-sex-attacks-list-crimes
    http://www.spectator.co.uk/2016/01/its-not-only-germany-that-covers-up-mass-sex-attacks-by-migrant-men-swedens-record-is-shameful/
    (Merci de ne pas m’obliger à rentrer dans les détails et à expliquer pourquoi un grand nombre de ces faits sont juridiquement des viols, même lorsqu’ils sont qualifiés d’agressions sexuelles)
    La même nuit de la Saint-Sylvestre, dans des circonstances tout à fait semblables, deux femmes se sont fait violer par des immigrés sous la Tour Eiffel. A ma connaissance, aucun média français n’en a parlé : elles étaient anglaises et retournaient dans leur pays, donc bon, hein…
    Lors de l’attaque de Cologne, une femme politique allemande s’est attirée à juste titre la réprobation générale, en déclarant qu’il suffisait aux victimes potentielles de tenir les hommes à distance, la distance correspondant à un bras tendu.
    C’est beaucoup mieux si, au bout de ce bras, il peut y avoir un pistolet.
    Si Anne-Lorraine Schmitt avait été armée, elle serait encore en vie.
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/12/15/01016-20101215ARTFIG00704-perpetuite-pour-le-meurtrier-d-anne-lorraine-schmitt.php

  169. @Diogène
    Ceci va vous amuser, j’espère !
    J’ai travaillé onze ans aux USA, mais le zozo me traite de « touriste » !
    Je reste frustré, car je n’ai pas encore eu droit au titre de « psychopathe » comme vous !
    – Voici la réponse qu’il a faite au post d’azer | 24 juillet 2016 à 02:09 dans laquelle il lui reproche … de ne pas lui répondre sur le fond !
    Ca ne vous rappelle rien ?
    Nous voilà donc avec un nouveau psychopathe : azer
    « Vous m’aviez posé, je vous le rappelle, la question de savoir si les auteurs des « fusillades » récurrentes aux Etats-Unis étaient munis d’armes légalement acquises ou non.
    Vous reprenez la parole pour me contester ma position favorable aux armes, mais vous ne tenez nullement compte de ma réponse.
    Dans votre dernière intervention, pas un mot sur le sujet !
     » (Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 juillet 2016 à 13:59)

  170. @ Robert Marchenoir
    «  »Et ce ne sont pas les gens rationnels, calmes, avec qui on peut discuter qui s’armeraient le plus si c’était autorisé mais plutôt les colériques et les imbéciles, ceux qui insultent et crient quand on leur fait remarquer qu’ils viennent de vous refuser la priorité à droite. »
    C’est une affirmation totalement gratuite, entièrement sortie de votre imagination. »
    C’est d’affirmer que cette remarque est sortie de mon imagination qui est une affirmation gratuite sortie de la vôtre : mon affirmation résulte des discussions que j’ai eues avec des universitaires, des enseignants, des gens qui ne sont pas les précédents mais qui fréquentent les musées plutôt que les stades de foot ou de rugby, ne jouent pas à la guerre avec des pistolets à balles en plastique et ne regardent pas ces débilités hollywoodiennes où les voitures explosent comme si elles étaient touchées par un bombe à napalm.
    « Remarquez que l’objection classique que vous me faites, selon laquelle mettre un pistolet dans la main des Français les transformerait en fous furieux défouraillant au moindre prétexte, n’est jamais faite pour s’opposer à l’armement des policiers. Pourquoi ? »
    Je n’ai pas objecté cela, relisez : j’ai objecté que le bilan entre les morts évitées par la mise hors d’état de nuire des terroristes et les morts causées par les actes d’incivilité qui dégénèrent ne serait pas forcément bon.
    Concernant les policiers, il s’agit d’un corps constitué, hiérarchisé, composé d’individus enclins à la discipline, et surtout qu’on n’insulte pas aussi facilement que les citoyens classiques : ils sont donc moins fous furieux et ont moins de prétexte d’utiliser leur arme à feu, à contexte social équivalent.
    « Si ce que vous dites était exact, 100 % des ménagères (et des ménagers, ne soyons pas sexistes) devraient courir dans les rues en trucidant tout le monde à coups de couteau, puisque 100 % des gens ont, dans leur cuisine, toute la coutellerie nécessaire pour faire un massacre. »
    Et pourtant, non. Personne n’a encore interdit les cuisines, les couteaux ne sautent pas tout seuls de leur tiroir pour se faufiler dans le thorax du voisin, tout est normal. Comment se fait-ce ?
    Cela est dû au fait qu’il est interdit de porter une arme blanche sur soi dans la rue, qu’il est beaucoup plus difficile de tuer à l’aide d’une arme blanche qu’à feu et qu’on tue quand on à une raison de tuer, c’est-à-dire un différend, d’autant plus qu’il surgit avec des gens avec lesquels ont n’a pas de liens affectifs.
    J’ai objecté que les colériques et imbéciles sont potentiellement plus criminels que les autres, votre réponse montre que vous avez compris que j’affirmais que tout le monde tuerait s’il était armé. Vous comprenez de travers.
    « Comme quoi, la devise des partisans américains des armes d’auto-défense est bel et bien vérifiée : ce ne sont pas les armes qui tuent, ce sont les criminels. »
    Et avec quoi les criminels tuent-ils ?? Des livres ??
    « Mais c’est que les amateurs de « statistiques » et « d’études » sont très sélectifs dans leur chasse aux chiffres. En effet, lorsqu’on cherche les pays, dans le monde, dont les citoyens détiennent le plus d’armes légalement, on trouve, parmi eux… la France.
    En tant que pays peuplé de « mabouls surarmés », la France se défend très bien. C’est qu’il s’agit, en majorité, d’armes de chasse.
    Mais alors, si la « sagesse populaire » était juste, ces possesseurs de fusils devraient causer d’innombrables « fusillades » tous les ans ? La mortalité par arme à feu devrait être à son comble ? Tous les énervés devraient mitrailler, au carrefour, les réfractaires à la priorité ? Curieusement, ce n’est pas le cas. »
    Si ce que vous décrivez ne se produit pas, c’est bien parce que le port des armes est interdit, et que de surcroît un fusil de chasse n’est pas pratique à porter en toute discrétion ! En revanche, les faits divers relatent régulièrement des familles décimées par un de leur membre (le plus souvent le père) armé d’un fusil de chasse et non d’un couteau de cuisine ou d’un bilboquet. Votre « 12 trônant sur le manteau de la cheminée avec sa boîte de cartouches noircie par la fumée » n’a jamais sauvé la vie des familles qui en possèdent et n’est l’expression que d’une altération de la personnalité qui consiste à éprouver du plaisir en tuant des animaux, guerre à la mesure des poltrons car comme le faisait très justement remarquer de Gaulle « la guerre c’est comme la chasse, sauf qu’à la guerre les lapins tirent ». En France, qui sauve sa vie et celle de ses proches à l’aide d’un fusil de chasse en se défendant d’une agression dans son domicile ? Depuis quand les cambriolages relèvent-ils de la tentative d’homicide et donc appellent en réponse la légitime défense ?
    « Vos spéculations sur les flics qui vont par deux sont tellement plus intéressantes que la réalité, n’est-ce pas ? »
    Vous qualifiez de spéculations un simple constat qui contredit votre argument : oui, les policiers sont toujours au moins en binôme quand ils patrouillent, et ce pour la raison que j’ai mentionnée.
    « Tout à l’heure, vous brandissiez les odieuses fusillades de barjots, spécialité américaine qui sont bien la preuve que le droit au port d’arme est une abomination.
    Vous avez donc sous votre nez une preuve de plus, après Nice, chez nous, en Europe (et pas en Amérique), que votre argument des fusillades américaines est du pipeau, mais non ! »
    Je n’ai pas utilisé l’exemple des fusillades US comme argument contre le port d’arme généralisé, j’ai simplement objecté que le bilan entre les morts évitées par des citoyens armés qui contrent les meurtriers et les morts causées par les citoyens armés qui passeraient facilement de la légitime défense à la justice rendue par soi-même ne serait pas forcément favorable, pour la raison qui va suivre.
    « Nous sommes massacrés par des gens avec des Kalachnikov, et quand je vous parle de légitime défense, vous m’opposez le danger représenté par des gens qui jouent avec de faux pistolets à billes en plastique, et qui ne sont pas aussi polis que la marquise de Prout-Prout quand ils pilent devant vous au carrefour ? »
    Exactement. Vous qui me reprochez de ne pas tenir compte des faits, je vous rappelle que l’auteur de la tuerie de Nice était un homme qui n’était pas, c’est un euphémisme, « aussi poli que la marquise de Prout-Prout quand ils pilent devant vous au carrefour », à moins que l’étalage de son passé d’homme violent ne soit qu’une énième propagande des gauchistes. Le réel, c’est-à-dire la personnalité des assassins, ajoute que ceux-ci ne sont majoritairement pas des gens calmes et intelligents mais des gens qui aiment les armes et qui tendent leur majeur bien haut à celui à qui ils viennent de refuser la priorité à droite.
    Vos erreurs, en dehors de votre manifeste faiblesse en logique, viennent de ce que vous êtes un vieux. Ce n’est pas votre âge que je vous reproche mais ce qu’il implique dans la représentation du réel en raison du mode de vie qu’il constitue. A votre âge, on ne rentre plus chez soi la nuit en ville (ni à la campagne), on ne fréquente plus les bars le soir quand l’heure permet de consommer de l’alcool sans encombre professionnel et qu’elle révèle la vraie nature des êtres car l’alcool ne « rend » rien mais permet seulement à ce qui est déjà présent mais caché dans l’être de se dévoiler. A votre âge, on ne conduit plus guère, on a une vie sociale qui tend vers un contact physique moindre avec autrui, on ne part pas en vacances en camping, on ne va pas dans les fans-zones pour savoir quel groupe de onze imbéciles est le plus fort dans la maîtrise d’un ballon rond sans l’usage des membres supérieurs… Si l’on ajoute une répugnance à l’agressivité envers les vieux, on comprend pourquoi ceux-ci ont une vision tronquée des rapports sociaux et que certains ne comprennent pas que donner à quiconque le demande la possibilité de se promener avec une arme pour empêcher des terroristes de tuer serait un remède peut-être pire que le mal. Vous objecterez qu’on pourrait néanmoins tenter l’expérience. Si elle échoue, je souhaite bon courage aux forces de l’ordre qui entreprendraient de reprendre à chacun l’arme dont il dispose afin de rétablir le calme !
    Pour finir, vous n’êtes, comme tous ceux qui brandissent le terme, scientifique ni professionnellement ni dans la démarche.
    Vous n’avez de succès qu’au marché noir des sophismes.

  171. @ protagoras
    « Les statistiques sont l’appréhension à l’aide des chiffres de la réalité. Si vous lancez une pièce de monnaie, les statistiques affirment que vous avez une chance sur deux que la face que vous avez choisie devienne visible à vos yeux, l’autre étant du côté de la table »
    Evidemment, non. »
    il est manifeste que vous ne comprenez pas le sens des mots statistiques ou appréhension, voire des deux (ainsi que des mots hasard et probabilité).
    On est parvenu à ce constat (une pièce de monnaie a une chance sur deux de se retrouver d’un côté) avec des moyens autrement plus fiables que votre champion de lancer. En prenant une surface inclinée se terminant par un mur, avec un disque à tranche plate (comme une pièce de monnaie) et sans dessin pile ou face (pour éviter un déséquilibre de matière dû à la différence du dessin), avec une machine libérant ladite pièce de la même façon, au même endroit etc. on observe qu’après avoir heurté le mur la pièce tombe une fois sur deux d’un côté. Les conditions initiales sont rigoureusement les mêmes et le résultat invariablement le même, qu’on exprime de cette façon : la probabilité qu’une pièce lancée au hasard tombe d’un côté est de 1/2.
    L’exemple de votre champion de lancer revient à dire que lorsqu’on souhaite faire tomber une pièce d’un côté plutôt que d’un autre, on y arrive, c’est-à-dire que quand on ne lance pas au hasard, le résultat n’est pas hasardeux.
    L’exemple que je cite montre que lorsqu’on lance une pièce sans intention de la faire tomber d’un côté particulier, elle tombe une fois sur deux sur l’un et une fois sur deux de l’autre.
    Le hasard désigne la ou les causes ignorées qui font que ce résultat se manifeste. Votre exemple revient à dire que lorsqu’on connaît la cause, on ne l’ignore pas .
    « Un quart d’heure avant de le savoir, je ne le savais pas encore. Ahhh » aurait dit monsieur de La Palice…
    Ecrivez le chiffre un ou bien le chiffre deux. Cachez le résultat et demandez à quelqu’un de dire quel chiffre vous avez écrit. Qu’il devine ou pas, expliquez-moi donc quel est le lien de causalité qui intervient dans la réponse, juste ou fausse…
    « La nature fait les hommes inégaux, le colt les fait égaux » écrivez-vous. C’est faux : le colt remplace l’inégalité de la force musculaire par l’inégalité de la rapidité et de l’adresse.
    Quant à votre demande de comparer les mort dus à ceci avec ceux dus à cela, j’y ai déjà répondu.
    Avec les erreurs logiques grossières que vous commettez sur des problèmes pourtant relativement simples, je vous fais remarquer que vos considérations sur la physique relèvent de flatulations plus hautes que votre fondement.

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