Sont-ils à la hauteur ?

Trop de fautes, trop de couacs, trop d’amateurisme, trop de cynisme, trop de réprimandes, trop de phrases jetées à la légère, trop de maladresses pour qu’on ne soit pas inquiet.

On attend avec impatience une journée où nous n’aurions pas à rire, à nous indigner, à protester.

Ce pouvoir est-il à la hauteur, le président de la République, le Premier ministre, les ministres, le parti dominant avec Stanislas Guerini, le rectorat de Grenoble pour Mila, y a-t-il quelque part en France un service qui fonctionne bien et dont on puisse être fier, une personnalité politique impeccable ?

Le président, entre bonne foi et inconscience, porte un tee-shirt dont le sigle a été détourné de BD en LBD. D’où la colère légitime des syndicats de police.

Il continue à cultiver son obsession de repentance, réaffirme, après l’avoir vaguement rétracté, que la France a commis un crime contre l’humanité en Algérie et s’apprête, je le crains, à la faire plaider coupable.

Je persiste : il n’aurait pas dû se mêler de l’affaire Halimi mais s’occuper de ce qui le regarde.

Le Premier ministre sans vergogne. Il se sert de Matignon pour regagner la mairie du Havre puis s’en éloignera vite pour rejoindre Matignon. Le nouveau monde ou le pire de la politique ?

Le Conseil d’Etat – notre contre-pouvoir préféré – corrige la circulaire choquante de Christophe Castaner qui avait été prévenu par à peu près tous les partis et tous les analystes. Il n’a rien voulu entendre et est gravement désavoué.

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Le ministre Blanquer l’avait lui-même été, au sujet des professeurs, par la plus haute juridiction administrative qui a, par ailleurs, taillé en pièces le projet sur les retraites, l’estimant peu ou prou mal préparé et présenté.

La garde des Sceaux dit n’importe quoi au sujet de Mila, traînée odieusement dans la fange par des intégristes de l’islam qui n’avaient pas supporté qu’elle traite vulgairement la religion musulmane (avec des mots orduriers non nécessaires). La ministre s’est repentie et excusée, elle a commis une erreur et on est heureux que la lucidité ait aussi atteint le parquet de Vienne qui, s’il avait ordonné une enquête absurde contre la jeune fille, l’a heureusement vite classée sans suite.

Scandale. Depuis dix jours, le rectorat de Grenoble n’a pas été capable d’inscrire Mila dans un établissement, parce qu’elle est menacée. Ce sont les voyous violents qui l’insultent et l’intimident qui vont gagner parce que l’Etat ne se sent pas capable d’exercer son autorité et d’assurer sa sauvegarde ? C’est notre République aujourd’hui ? (Morandini)

LREM, ce parti si progressiste ! Alors que le MEDEF et l’opposition s’accordent pourtant pour approuver l’UDI, elle renâcle pour porter de cinq à douze jours le délai de congé des parents après la mort d’un enfant. Le président joue le bon apôtre et demande à son parti de faire preuve d’humanité. Aussitôt Muriel Pénicaud reconnaît une erreur et la majorité rétropédale ! Tout cela est une comédie – ou une incohérence sans coeur – qui met au jour que les donneurs de leçons humanistes ne sont pas les plus qualifiés pour le faire ! (Le Monde)

Nous recherchons un ministre qui ne soit pas contraint de rétracter ses propos de la veille !

Pourtant Stanislas Guerini qui ne doute de rien nous vend l’idée que LREM aurait trouvé la méthode infaillible pour faire baisser le RN et convaincre ses électeurs de la rejoindre. Rien de neuf en réalité. Au deuxième tour des élections municipales, si le candidat RN est en passe d’être élu, celui de LREM se désistera en faveur de son adversaire. Comme cela, le parti macronien sera au moins félicité par tous ceux qui considèrent qu’avec le RN nous avons le fascisme aux portes de nos cités !

Cet inventaire de bric et de broc, de l’important au dérisoire, ne va pas miraculeusement faire prospérer les forces d’opposition mais de grâce, au moins que le pouvoir et ses auxiliaires quittent définitivement leur posture de justiciers éthiques, prétendument exemplaires, dans un monde bien trop impur pour eux. Ce serait déjà beaucoup !

Je voudrais terminer sur François Fillon. Aurait-il été à la hauteur au plan politique ? Il m’a semblé limpide et clairvoyant sur ce registre sur France 2. Toutefois sa défense judiciaire, elle, m’est apparue honorable – son épouse à sauver à tout prix – mais peu convaincante, pathétique et désespérée. Il n’aurait pas dû faire cette émission. Au meilleur inutile, au pire préjudiciable…

Aurait-il été à la hauteur s’il n’avait pas été broyé et s’il ne s’était pas fourvoyé ? Je ne sais pas mais ceux d’aujourd’hui le sont-ils ?

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  1. Denis Monod-Broca

    Nous avons les dirigeants que nous méritons, selon la formule bien connue.
    S’ils sont mauvais c’est que nous sommes mauvais.
    Il y a comme un plaisir mauvais chez nous à les accuser d’être si mauvais et comme un plaisir mauvais chez eux a nous trouver, nous le peuple, populistes en tête, si mauvais.
    Il y a symétrie, mimétisme. Difficile de ne pas le voir. La responsabilité est partagée.
    Comment en sortir ?
    Par un acte de rupture et un appel aux urnes : référendum, dissolution, démission…
    Et par un renoncement au changement et à la réforme : acceptons d’être tels que nous sommes, de vivre ce que nous vivons, de prendre le monde tel qu’il est… plutôt que de courir à perdre haleine vers le mirage d’un ailleurs rêvé…

  2. Je vous rappelle mon très cher Ami imaginaire, mon Honorable Honoraire, que vous avez fêté, encensé ce président de la République, son gouvernement et sa majorité ; retourner sa veste avec autant de facilité est inquiétant, indique également que vous pourriez être membre de sa majorité, de son gouvernement, un bon conseiller.
    Après tout, contrairement à la fantasmagorie qu’ils ont vendue, aucun d’entre eux n’est un novice en politique ; ils exerçaient tous des mandats politiques, nationaux ou locaux et ont retourné leur veste pour rejoindre Macron ; ce sont des traîtres, ils étaient membres d’autres partis.
    Ils ont donc volé de l’argent à ces partis, car ces partis ont payé les campagnes électorales pour se voir trahir ensuite. Les électeurs ont voté pour un conservateur, un centriste, une personne de gauche, puis du jour au lendemain, l’individu élu change de parti.
    E. Macron les a recrutés sur lettre de motivation et curriculum vitae avec photographie, mais vous vous attendiez à quoi ?!
    Aurore Berger élue locale de droite, assistante parlementaire d’un sénateur du parti socialiste, devenue députée des En Marche ; vous ne vous êtes même pas aperçu qu’il y avait un truc pas clair ?!
    Ils reprennent le slogan du F-Haine (RN, nom d’un parti qui a collaboré pendant la Seconde Guerre mondiale) : ni gauche, ni droite.
    Tous leurs députés sont du même ordre, ils n’ont aucune opinion, aucune conviction, juste des stratégies de carrière, des arrivistes et vous vous étonnez ?!
    Qui a financé la campagne de Macron ?
    Son parti politique n’a été déclaré au Journal Officiel que quelques jours avant l’ouverture officielle de la campagne présidentielle, nous n’avons donc eu accès à ses comptes de campagne qu’à cette date-là ; or il a commencé sa campagne un an avant avec une association privée non déclarée et non sous statut de la loi de 1901, ainsi les comptes sont inaccessibles.
    D’où venait l’argent ? Il a joué avec le droit, circulez y a rien à voir !
    Dans sa déclaration obligatoire de patrimoine, où sont passés ses 3 millions d’€ de primes et revenus perçus lors de son activité dans la banque d’affaires fusion-acquisition (donc spécialisée dans le licenciement de salariés) Rothschild & Co ?

  3. C’est le quinquennat de la pagaille ! Comme l’impression ou l’évidence d’avoir affaire à une bande de voyous qui veut jouer aux grands politiciens.
    Aux dernières nouvelles, Griveaux promet 100 000 € aux Parisiens qui veulent acheter un appartement à Paris 😂. Mais où va-t-il donc trouver l’argent ?
    ——
    Concernant Fillon il ne lui reste plus qu’à faire un film, lui aussi, en se servant de l’affaire Dreyfus il en tirera peut-être un trophée pour mettre sur sa cheminée.
    Vous savez, Dreyfus, la pauvreté, les cités, etc. tout ça sert bien pour se faire passer pour de pauvres victimes de cette société dont ils abusent sans vergogne.
    Et puis, il n’a pas manqué de cirer les pompes de Macron en vue de son procès. Il n’a vraiment aucune dignité. Encore un qui a fait de la politique pour faire son beurre. Et par-dessus le marché, il avait osé se comparer à De Gaulle, rien que ça ! Comparer de Gaulle à un voleur sans courage et sans morale, non mais il n’a aucune conscience du désastre qu’il est.

  4. Sont-ils à la hauteur ?
    Réponse : non !
    Que faire pour limiter les dégâts à venir : les démissionner ce qui sera une preuve de la bonne santé de notre fraternité retrouvée dans l’adversité.
    Que l’on en profite pour réformer ce qui ne va pas dans notre Constitution, dans les rôles et les fonctions de nos élus, dans le surnombre des parlementaires et des hautes autorités de complaisance c’est-à-dire tout ce micmac qui cause la ruine de nos finances. Et qu’avant tout le Président de la France soit un homme digne et non pas un pantin psychopathe comme l’est Macron qui n’est qu’un théâtreux foldingue qui fait et dit n’importe quoi, n’importe quand !

  5. « La garde des Sceaux dit n’importe quoi au sujet de Mila, traînée odieusement dans la fange par des intégristes de l’islam qui n’avaient pas supporté qu’elle traite vulgairement la religion musulmane. Elle se repent, s’excuse, elle a commis une erreur et on est heureux que la lucidité ait aussi atteint le parquet de Vienne qui, s’il avait ordonné une enquête absurde contre la jeune fille, l’a heureusement vite classée sans suite. »
    Je ne m’attarderai pas sur tous les griefs que vous imputez au président et à ses ministres, car cela risquerait de m’entraîner dans un commentaire marchenoiresque. Mais peut-être y reviendrai-je plus tard au risque de paraître « frénétique ».
    Je me limiterai donc à celui de l’affaire Mila qui a défrayé la chronique pendant deux jours dans tous les médias, avec parfois des indignations frôlant l’hystérie.
    Il est clair que Nicole Belloubet s’est mal exprimée en reprochant à la jeune Mila ses propos blasphématoires concernant le Coran. Elle l’a d’ailleurs reconnu très rapidement, ce qui ne l’a pas empêchée d’être recadrée sans ménagement par le ministre de l’Intérieur en plein hémicycle.
    Méritait-elle un tel flot d’invectives de la part des médias, des politiques de l’opposition et même de son propre camp, au motif qu’elle a osé désapprouver le blasphème ? Je ne le pense pas.
    Je suis moi aussi opposé au blasphème. Quand bien même il serait un droit républicain, il n’est en aucun cas un gage d’intelligence car il s’oppose à un autre droit, que je trouve bien supérieur, le droit au respect des convictions des croyants, qu’ils soient musulmans, chrétiens, juifs ou d’une autre religion. Raison pour laquelle je n’ai jamais apprécié l’humour de Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité.
    Un croyant, même s’il est capable de faire abstraction de la haine et de la bêtise qui sont indissociables du blasphème, est blessé par ce genre de propos et donc peut parfois réagir d’une façon excessive.
    C’est d’ailleurs le cas du délégué général du CFCM qui a osé dire « Elle l’a cherché, elle assume ! ». Comment être aussi stupide à son niveau ? C’est tout simplement affligeant !
    Il est clair que Mila a tenu des propos outrageants sous l’effet de la colère, ayant été insultée elle-même par des camarades musulmans. Ensuite les réseaux sociaux ont mis en marche la machine infernale et plus rien ne pouvait l’arrêter.
    Je ne saurai trop conseiller aux jeunes d’être prudents quand ils s’expriment sur les réseaux sociaux. L’affaire Mila les aidera peut-être à réfléchir.
    Mais il serait temps aussi que les adultes censés être plus mesurés dans leur comportement arrêtent de faire d’une querelle d’ados toute une affaire d’État.

  6. Marc GHINSBERG

    « Le Conseil d’Etat – notre contre-pouvoir préféré – corrige la circulaire choquante de Christophe Castaner qui avait été prévenu par à peu près tous les partis et tous les analystes. » (P.B.)
    Puis-je faire observer que le Conseil d’État est très largement composé d’énarques sortis dans la botte, que cette honorable institution est emblématique de « l’élite » tant décriée, qu’il est parfaitement intégré au « système » que d’aucuns dénoncent ?

  7. revnonausujai

    Macron a adopté la même démarche que n’importe quel conducatore/ duce/lider maximo/… du plus reculé des « shitholes » du monde ; il a soigneusement choisi ses comparses parmi les plus médiocres disponibles. Triple bénéfice, ils lui doivent tout, obéissent comme des automates et, en auraient-ils l’ambition, sont inaptes à réussir une révolution de palais.
    Comma aurait dit ce cher Alexandre Vialatte: « Et c’est ainsi qu’Allah est grand ! »

  8. Catherine JACOB

    « Il n’aurait pas dû faire cette émission. Au meilleur inutile, au pire préjudiciable… »
    En effet. Et en premier lieu parce qu’animée par Léa Salamé qui avait déjà réagi stupidement à ses propos pendant la campagne présidentielle, qui ne lui est pas du tout favorable et dont le permanent et ostensible contentement de soi horripile beaucoup de monde. Pour ma part, ayant commencé à regarder l’émission pour Fillon et sa réapparition dans les médias, je l’ai rapidement zappée. Ce n’était pas la bonne émission pour revenir sur le devant de la scène.
    « Aurait-il été à la hauteur s’il n’avait pas été broyé et s’il ne s’était pas fourvoyé ? Je ne sais pas mais ceux d’aujourd’hui le sont-ils ? »
    Bonne question.

  9. Patrick Crasnier

    Merci pour ce texte, juste une petite remarque, LREM se désistera au second tour… mais quid des listes nombreuses comportant des LREM sans l’avouer, des listes LR adoubées par LREM ? Ce gloubiboulga électoral est aussi une énorme fumisterie.
    Bonne journée

  10. Cher Philippe,
    Même constat que le vôtre. Un tantinet désespéré.
    Fillon aurait mieux fait de ne pas tenter de se justifier ni de tenter de justifier son épouse.
    J’appartiens à la catégorie de Français qui n’a pas encore cicatrisé à propos de Fillon.
    Lu récemment : « Fillon élu = gilets jaunes dans les rues dès fin mai 2017 ».

  11. Dans mon fauteuil

    Je prends plaisir à certains moments à lire les réactions aux billets de Philippe Bilger. En quelques années, j’ai fait un certain tri.
    Merci infiniment Achille pour votre bon sens et votre mesure. Je suis persuadé que vous ne paraîtrez jamais « frénétique ».
    Le meilleur donc et presque adossé à votre dernier message, le moins bon, traduit par l’acrimonie d’un Elusen qui commence toujours ses messages par un coup de dent à notre hôte. Pourquoi ce besoin d’introduire toujours vos message par une attaque personnelle ?

  12. Xavier NEBOUT

    Au regard des grand voyous de la ripoublique dénoncés par Vincent Jauvert dans son livre « Les Voraces » dont le couple Goulard chouchouté par Macron en est un merveilleux exemple de légalité, et F. Baroin en moins légal, ce qui a été reproché à Fillon relève du Mistral perdant.
    On en revient alors toujours à la question de savoir si les Français préfèrent élire un homme honnête à quelques faiblesses près, à un escroc professionnel, et la réponse est toujours qu’ils préfèrent l’escroc parce qu’ils s’imaginent qu’ils défendra mieux leurs intérêts.
    Or, un escroc ne défend toujours que SES intérêts, et avec Macron, ceux de ses complices.
    En 1940, aussi bien que Pétain et quiconque regardait une mappemonde, de Gaulle savait que l’Allemagne perdrait la guerre tôt ou tard.
    Par contre, ses étoiles provisoires risquaient de fondre lorsque ses exploits de chef de corps démis de ses fonctions pour incapacité et désobéissance devant l’ennemi seraient dévoilés. Alors, il a monté la magistrale escroquerie politique de son fameux appel du 18 juin, et réussi sur le fil du rasoir à s’imposer aux Américains à la Libération.
    Les Français vénèrent de Gaulle l’escroc qui est revenu au pouvoir sur l’autre escroquerie de l’Algérie française, et honnissent Pétain le plus grand et le plus irréprochable homme que la France ait eu pour chef.
    Alors, « vive Macron » le de Gaulle de pacotille, et à bas le RN qui a des « relents de pétainisme » !

  13. Ça tangue sur le pont du bateau ivre du gouvernement.
    Regardez la photo:
    Phillippe et Castaner penchent à gauche,
    Blanquer penche à droite,
    Belloubet attend avec anxiété le coup de tabac des municipales,
    Et derrière, un moussaillon essaie de se faire oublier, espérant passer entre les gouttes.
    Que dire de plus ?
    Sinon que je ne pensais pas que nous aurions une bande de pieds nickelés de ce niveau pour nous diriger.
    L’autre jour, l’espace d’une nanoseconde, je me surpris à penser que c’était mieux avant.
    L’avant c’était Hollande. Je me suis pincé et je suis revenu à des pensées plus saines: ça ira mieux demain !
    Puisque c’est dimanche, un peu de culture au ras des pâquerettes, qui ne vont pas tarder à sortir si l’hiver persiste à être modeste.
    L’anagramme de Macron est: M. Caron, le passeur du Styx.
    Voilà ce qu’en disait Gaston Bachelard, prémonitoire:
    « La barque de Caron va toujours aux Enfers. Il n’y a pas de nautoniers du bonheur ».

  14. Il continue à cultiver son obsession de repentance, réaffirme, après l’avoir vaguement rétracté, que la France a commis un crime contre l’humanité en Algérie et s’apprête, je le crains, à la faire plaider coupable.
    Et les Français, qui doivent parfois déjà subir au quotidien des comportements pas très amicaux de la part de gens issus de pays connus pour pratiquer un endoctrinement anti-français de leur population à grands renforts de mensonges, seront alors traités comme des chiens en exerçant sur eux ad vitam æternam une vengeance sanguinaire pour des crimes que ni eux ni leurs aïeux n’auront commis.

  15. Alors mon petit ElusHAINE, on fake de bon matin ?
    « Ils reprennent le slogan du F-Haine (RN, nom d’un parti qui a collaboré pendant la Seconde Guerre mondiale »
    Rédigé par : Elusen | 02 février 2020 à 01:23
    Dur à avaler mais les collabos de cette époque étaient de gauche : gouvernement de Pétain élu par le Front popu ou cocu si vous préférez ; la gauche a révisionné et revisité l’histoire par l’intermédiaire de son officine propagandiste gauchiste : l’Education nationale qui a décervelé et continue à crétiniser les élèves pour en faire un troupeau de gauchistes génétiques et genrés si possible : LGBT, homos lesbos trans colorés en options obligatoires afin de respecter le critère du nouveau monde dégénéré détraqué et pervers dont Macron se fait le porte-parole et porte-drapeau arc-en-ciel, en remplacement de cette horrible race blanche catho hétéro enfants naturels populistes nationalistes catalogués fachos réacs xénos racistes, honnie par tous les gouvernements avant-gardistes modernistes progressistes de cette UE migrationniste islamiste esclavagiste.
    Eh oui ElusHaine, cher islamogauchiste, je compatis à votre douleur, je souffre pour vous car j’ai beaucoup d’empathie pour les souffre-douleur losers de la société. De plus je vois que vous êtes un homo refoulé car ça revient souvent sur le tapis mais n’en ayez pas honte, comme je l’ai dit plus haut c’est un des critères essentiels de réussite dans tous les milieux intellos bobos gauchistes.
    Moi j’ai tout raté dans votre nouveau monde, je suis : blanc raciste catho homophobe islamophobe populiste nationaliste, tout pour échouer, étant réfractaire au coronavirus islamogauchiste qui a bien pris chez vous.
    A bientôt cher ElusHaine.

  16. @ revnonausujai | 02 février 2020 à 08:26
    « Macron a adopté la même démarche que n’importe quel conducatore/ duce/lider maximo/…Comme aurait dit ce cher Alexandre Vialatte: « Et c’est ainsi qu’Allah est grand ! »
    Ave Maria ! Allah Macron envoyé par son cousin germain ? Vite à l’abri !

  17. « Sont-ils à la hauteur ? »
    Ce n’est pas une surprise cher P. Bilger qu’ils ne le soient pas !
    Vous avez rappelé vous-même, dans ce blog, la baisse de niveau du personnel politique. Baisse de niveau augmentée par la religion du relativisme et en conséquence du carriérisme. Qu’importe l’action gouvernementale, c’est le poste et son environnement qui comptent.
    Même chose pour Macron : que d’échecs dans tant de domaines, mais qu’importe, la parade du paon continue! Sous l’oeil admiratif et complaisant de la basse-cour !
    On pourrait aussi vous dire à propos de Macron : »Qui l’a fait roi ? »
    Triste époque ! Fillon compris !
    Cordialement.

  18. @ Patrick Crasnier
    « Merci pour ce texte, juste une petite remarque, LREM se désistera au second tour… mais quid des listes nombreuses comportant des LREM sans l’avouer, des listes LR adoubées par LREM ? Ce gloubiboulga électoral est aussi une énorme fumisterie. »
    Qu’on désynchronise le calendrier des municipales pour que chaque région vote chacune à son tour, chacune à six mois d’intervalle de l’autre. Ce type de manoeuvres, telles que décrites par Philippe Bilger, ou telles que décrites par vous, perdra de son acuité médiatique, et verra son influence moyennée dans le temps par cette désynchronisation. Ce serait de plus en plus difficile de gagner des points en invoquant des cordons sanitaires imaginaires.
    De plus, cela aurait l’avantage, en faisant des municipales des élections à granularité régionale, de mettre en exergue dans les médias le côté local de ces élections.
    ——————————————————-
    @ Achille
    « Je suis moi aussi opposé au blasphème. Quand bien même il serait un droit républicain, il n’est en aucun cas un gage d’intelligence car il s’oppose à un autre droit, que je trouve bien supérieur, le droit au respect des convictions des croyants, qu’ils soient musulmans, chrétiens, juifs ou d’une autre religion. »
    Il y a des blasphèmes débiles et des blasphèmes intelligents:
    https://www.youtube.com/watch?v=asUyK6JWt9U
    Et je me méfie des lois qui se baseraient sur une idée qui me contraindrait à être « intelligent », surtout selon les critères des autres.
    Les croyants et même les non-croyants n’ont aucun droit au respect de leurs croyance ou même de leur savoir. C’est à eux de faire valoir que leurs croyances ou même leur savoir est digne de respect par autrui. Et c’est le rôle de la société civile d’assumer collectivement cette tâche de discrimination du vrai et du faux. Pas à l’Etat d’imposer ce type de devoirs de non-blasphème.
    « Raison pour laquelle je n’ai jamais apprécié l’humour de Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité. »
    Ben, j’ai toujours eu du mal avec Charlie Hebdo. Je n’ai aucun problème avec le fond du propos de Charlie Hebdo dans le domaine des religions, mais oui, question humour, je bloque. S’ils avaient le niveau du Canard Enchaîné dans le pince-sans-rire, cela me serait beaucoup plus agréable de lire leurs blasphèmes.
    Le blasphème constitue, de mon point de vue, un crime de la pensée envers une entité non-existante.
    « Le blasphème n’est pas un crime. C’est un droit. Nous devons l’exercer. Nous avons le droit de ne pas croire à des mensonges. C’est important. La liberté des cultes s’accompagne de la liberté de conscience. Vous ne pouvez pas avoir la liberté de pratiquer votre religion si vous n’êtes pas libéré de l’influence de la religion dominante. C’est simplement du bon sens. » — L. Aron Nelson, interview sur Conatus News du 13.05.2017
    —————————————————-
    @ Elusen
    « Ils reprennent le slogan du F-Haine (RN, nom d’un parti qui a collaboré pendant la Seconde Guerre mondiale) : ni gauche, ni droite. »
    Votre débilité dans toute sa splendeur. Il y a deux façons d’être « ni gauche ni droite ».
    La première est de prôner à la fois le racisme et les soviets. Ce que j’appelle le « à la fois gauche, à la fois droite ». Je vous laisse imaginer le b*rdel.
    La deuxième est d’être, comme moi, pour caricaturer, à la fois défenseur des paradis fiscaux et des pédés. En somme d’être un extrême centriste.
    Et c’est là qu’un peu d’anthropologie comparée du contenu de Wikipédia permet de comprendre la débilité du débat français sur le clivage gauche/droite.
    Voici l’extrême centre décrit par Wikipédia pour les frouzes. Les pires heures de notre histouâre, en un peu moins pire que le nazisme, pour faire simple:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%AAme_centre
    Voici l’extrême centre décrit par Wikipédia pour les anglophones:
    https://translate.google.com/translate?hl=en&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FRadical_centrism
    C’est marrant: c’est quand même vachement plus positif, ce concept, sur la page en anglais… Il y a même une petite insigne sur cette page: « Committed to fix not fight – No labels – Problem solver », ce qui se traduit par « Déterminé à réparer, pas à s’écharper – Pas d’étiquettes – Solutionneur de problèmes ».
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/01/Problem_Solver_Seal.png
    C’est vrai que la doctrine des Elusen, HOPE et autres débilo-gauchistes, ce serait plutôt « Déterminé à s’écharper, pas à réparer – Takfiriste – Avocat de la politique du pire ».

  19. « Sont-ils à la hauteur ? »
    Je dirai OUI, même s’il y a des ratés.
    Certes nos dirigeants ne sont pas parfaits. Qui peut prétendre l’être ?
    Il leur arrive parfois de sortir une petite phrase maladroite, de prendre une décision contestable, et même de grenouiller dans des affaires politico-financières pas très clean.
    Nous avons connu cela sous tous les mandats de la Ve République et même bien avant.
    Agnès Buzyn, Nicole Belloubet, Christophe Castaner, Muriel Pénicaud, Jean-Michel Blanquer sont les ministres les plus exposés aux foudres de l’opposition et des médias, ce qui est compréhensible vu que c’est dans leur secteur que les réformes sont les plus profondes.
    Peut-être faudrait-il regarder plus loin que ces petits dérapages, certes agaçants, mais qui n’affectent en rien un programme de réformes indispensable pour s’adapter aux évolutions de notre société que ce soit sur le plan démographique, économique, sociétal, sans oublier l’aspect religieux qui prend une place de plus en plus préoccupante.
    La solution qui consiste à dire « on ne touche à rien comme ça on est sûr d’avoir la paix sociale », qui a été pratiquée notamment sous François Mitterrand et Jacques Chirac au cours de leur second mandat, tous deux affectés par une maladie qui les empêchaient de s’atteler aux réformes, serait la pire des choses pour le pays.
    Les Français semblent bien l’avoir compris vu que la cote de popularité d’Emmanuel Macron est plutôt stable et meilleure que celle de ses deux prédécesseurs au même temps de parcours, ceci malgré quatorze mois de manifestations particulièrement houleuses des Gilets jaunes et bientôt deux mois de grèves suite à la réforme des retraites.
    Le bateau tangue, l’équipage n’est pas toujours bien opérationnel, mais le cap est tenu. Arrivée au port prévue en mai 2022. Et là seulement il sera temps de décider s’il faut changer ou non de capitaine.

  20. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    « Par contre, ses étoiles provisoires risquaient de fondre lorsque ses exploits de chef de corps démis de ses fonctions pour incapacité et désobéissance devant l’ennemi seraient dévoilés. »
    D’où sortez-vous ça ?
    De Gaulle démis de ses fonctions pour incapacité et désobéissance ?!?
    Il a été appelé au gouvernement par Paul Reynaud pour y être secrétaire d’Etat à la guerre : drôle de façon d’être démis pour incapacité et désobéissance…
    Les raisons pour critiquer de Gaulle ne manquent pas. Pourquoi en inventer d’imaginaires ?

  21. @ Elusen 02 février 01:23
    « Après tout, contrairement à la fantasmagorie qu’ils ont vendue, aucun d’entre eux n’est un novice en politique ; ils exerçaient tous des mandats politiques, nationaux ou locaux et ont retourné leur veste pour rejoindre Macron ; ce sont des traîtres, ils étaient membres d’autres partis.
    Ils ont donc volé de l’argent à ces partis, car ces partis ont payé les campagnes électorales pour se voir trahir ensuite »
    Tout à fait vrai. Ils devraient rembourser leurs partis.
    « Qui a financé la campagne de Macron ? »
    On le verra (peut-être) quand on pourra ouvrir les coffres-forts d’Alexandre-le-Bienheureux 😉
    « Dans sa déclaration obligatoire de patrimoine, où sont passés ses 3 millions d’€ de primes et revenus perçus lors de son activité dans la banque d’affaires fusion-acquisition (donc spécialisée dans le licenciement de salariés) Rothschild & Co ? »
    La HATVP ne peut contrôler tous les nouveaux arrivant sur le bateau de croisière, c’est ainsi que, entre autres, Delevoye ou Belloubet ont modifié le HAT en HAE, le « E » pour étourderie.
    HAEP c’est un peu l’anagramme de EHPAD non ? EHPAD signifiant Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées, dépendantes de Manu 😉

  22. @ Tipaza 02 février 11:07
    Tout se tient puisque l’imprimeur Alfred Caron est né le 23 janvier 1815 à Amiens dans une famille légitimiste 😀

  23. Xavier NEBOUT

    Donc la Fraaaaance, avec ses camps de regoupement pour ne pas dire de concentration et ses 1 750 000 déportés où l’on mourait aussi vite qu’à Auschwitz selon le rapport de Michel Rocard en 1959, ne serait coupable de rien, alors qu’évidemment Auschwitz est la honte de l’humanité ?
    Or paradoxalement, ce n’est pas à cela que Macron se réfère pour condamner le « passé colonial » de la France en Algérie, mais aux prétendus crimes du général Aussaresses, le bouc émissaire facile du choix entre faire parler ou l’éclatement de la bombe dans un café.
    Ce qui, soit dit en passant, n’a évidemment rien à voir avec les Allemands faisant parler les Français qui les flinguaient après avoir signé un armistice…
    En fait, cette repentance relève d’une misérable escroquerie intellectuelle dans le grand style Macron, en tablant sur l’ignorance quasi totale que les Français ont des circonstances de la colonisation de l’Algérie, ou plutôt des territoires occupés par les composantes conflictuelles de que l’on appelle aujourd’hui l’Algérie.

  24. Billet parfait, Monsieur Bilger.
    D’entrée et avant un réquisitoire sous forme d’inventaire à la Prévert, vous posez parfaitement la question : « Ce pouvoir est-il à la hauteur, le président de la République, le Premier ministre, les ministres, le parti dominant avec Stanislas Guerini, le rectorat de Grenoble pour Mila, y a-t-il quelque part en France un service qui fonctionne bien et dont on puisse être fier, une personnalité politique impeccable ? » à laquelle l’observation de l’action du gouvernement et de notre président de la République par tout observateur intellectuellement honnête, sans parti pris, conduit à répondre : non !
    Les mêmes qui fustigeaient l’ancien monde appliquent à eux-mêmes les mêmes recettes politiciennes, à commencer par le Premier ministre qui, malgré ses fonctions, se porte candidat à la mairie du Havre. Si les électeurs ne lui accordent pas la majorité de leurs suffrages, reviendra-t-il à Matignon ou présentera-t-il sa démission au président de la République ?
    Un point sur madame Belloubet dont Achille prend la défense. Céline Pina a rédigé un excellent article sur ce sujet : https://www.causeur.fr/nicole-belloubet-affaire-mila-demission-172044
    Elle écrit notamment : « Quand comme Mme Belloubet, on est professeur en droit public et que l’on a siégé au Conseil constitutionnel, censé consacrer l’excellence d’une carrière et la compétence, on ne commet pas de telles « maladresses » accidentellement, voilà pourquoi celles-ci ne peuvent être qualifiées que de fautes. Effectivement, ce qui s’est passé ici est plus sordide. »
    Par son plaidoyer, Achille donne corps à cette explication avancée par Céline Pina :
    « En période électorale, il y a le « ballon d’essai », façon de tester l’opinion pour voir si elle est prête à évoluer sur un point ou un domaine précis et il y a la fausse erreur, qui permet de transmettre un message que l’on ne peut assumer politiquement sans mettre sa fonction en péril. Ainsi le dérapage de Mme Belloubet a tout d’une manœuvre servant à envoyer un message à un électorat ciblé : le pouvoir a entendu ses attentes, il les comprend et renvoie un message de soumission envers une religion, soulignant que même si la société et la loi ne lui permettent pas de poursuivre l’auteur, la ministre en personne est choquée par l’insulte faite à l’islam et la qualifie de grave. »
    C’est ce qu’on appelle un « message subliminal » en matière de communication bien comprise !
    Merci encore monsieur Bilger pour cette phrase concernant monsieur Macron : « Il continue à cultiver son obsession de repentance, réaffirme, après l’avoir vaguement rétracté, que la France a commis un crime contre l’humanité en Algérie et s’apprête, je le crains, à la faire plaider coupable. »
    De fait, j’ai lu ou entendu quelque part qu’il envisagerait de reprendre une idée (folle assurément) de monsieur Chirac : signer un traité de paix avec la République algérienne, rien de moins.
    Là on nagerait en plein délire, non pas seulement historique, mais bien au plan du Droit.
    En effet, le FLN, organisation terroriste constituée par quelques individus, n’avait en premier lieu aucun statut d’Etat organisé. En second lieu, dans une stratégie du faible au fort, il s’est lancé dans la commission d’attentats meurtriers, a opté pour la voie de la guerre, mais n’a jamais déclaré juridiquement la guerre à la France, et pour cause ! Dès lors, contrairement à ce qu’il s’est passé en 1918-19 avec l’Allemagne, il n’y a jamais eu d’armistice suivi de l’établissement d’un traité de paix soumis par les vainqueurs au vaincu. Et pour cause : la France a militairement gagné cette guerre, mais l’a perdue politiquement. Défaite politique consacrée par les fameux accords d’Evian, intégralement respectés par la partie française, jamais respectés par le FLN au pouvoir en Algérie qui n’y a jamais attaché la moindre valeur de droit international.
    Dans de telles conditions, seulement envisager la possibilité de négocier un traité de paix est une hérésie monstrueuse. Tout au plus, pourrait s’envisager un traité de coopération et d’amitié. Mais l’amitié, comme le souligne Exilé, a-t-elle été présente un seul instant dans l’esprit des dirigeants algériens depuis le 5 juillet 1962 ?

  25. La France part en capilotade, la faute à un piètre recruteur: s’entourer de Belloubet (belle ou bête à manger du foin…) ou de Castaner ou de Pénicaud et Buzyn signe la manière des petits chefs: s’entourer d’incompétents pour régner facilement.
    Mais le plus grave c’est que Macron ne fait pas la maille en matière d’Histoire, dont la fine connaissance est un substrat indispensable à une Nation. On peut ainsi être sidéré de ses sorties aussi idiotes qu’intempestives sur les responsabilités de la France en Algérie par exemple. Lui qui aime être parfois disruptif aurait pu rappeler certaines évidences aux politiques algériens qui fondent leur pauvre légitimité sur la haine de notre pays.
    Il aurait pu aussi éviter de s’embarquer, toujours avec un idiot corrompu comme Delevoye, toujours ce problème de mauvais recruteur, dans une réforme des retraites qui déchaîne la colère, y compris de ceux qui ont voté pour lui (les avocats…) !
    Il aurait pu, et devrait encore le faire en ce moment, souligner que la République ne peut s’accommoder de prêcheurs ineptes et dangereux, ni ne supporter des responsables musulmans dont la crasse sottise éclate tous les jours !
    La pratique assidue du « en même temps » est un boulet pour arbitrer et gouverner: Macron ne sera donc par réélu en 2022…
    Quant à Fillon que j’ai regardé jusqu’au bout, il est décidément dommage qu’il n’ait pas pu être président, mais que le coup bas vienne de FH ou de NS – c’est indifférent à ce jour.
    Les journaleux lui ont reproché d’être stoïque ce qui n’a rien d’étonnant aujourd’hui, puisque notre temps aime les victimes bêlantes…

  26. Oui, ça tangue un peu et c’est propice aux gaffes.
    Peut être est-ce dû à une fatigue généralisée. Le pouvoir n’a pas chômé. Le train des réformes est le seul qui ne se soit pas arrêté.
    Les municipales approchent, les présidentielles se profilent à l’horizon. Les plus incompétents se sont déjà mis en selle. Vibrionnement généralisé.
    Il convient aussi de considérer les Gilets jaunes, la violence, les grèves et une accumulation de mécontentements qui surgissent dès qu’on touche à un privilège ou à une habitude.
    Dans le contexte, on se sent mieux au Conseil d’Etat avec un salaire confortable qu’aux manettes, sous le feu des critiques, avec la présence permanente de la mouche du coche.
    Enfin, qu’un Premier ministre préserve ses arrières en visant un job motivant, rien à redire. Par nature, le poste de Premier ministre est précaire et il n’y a aucune raison de ne pas se ménager un plan de carrière. Aurait-il moins de droits que d’autres ?

  27. Fillon s’est moqué du monde en disant que la phrase de Mme Fillon avait été mal traduite.
    From the horse’s mouth (the Telegraph), comme ils disent
    https://www.telegraph.co.uk/news/2017/02/02/never-assistant-francois-fillons-told-telegraph-presidential/
    « I have never been actually his assistant or anything like that. I don’t deal with his communication. »
    Il nous dit qu’il y a un mot qui est mal compris.
    J’en vois un seul qui puisse poser problème et ce n’est pas « never », c’est « actually ».
    C’est le genre de phrase qui n’a pas besoin de contexte.
    C’est un énoncé de fait.
    « Actually » est un faux ami que bien des journalistes recopient comme « actuellement ». Il veut dire « en réalité ».
    « Je n’ai en réalité jamais été son assistante ni rien de ce genre. Je ne m’occupe pas de sa communication. »
    Facile.
    Quel contexte pourrait modifier le sens de cette affirmation simple ?
    On ne peut qu’imaginer que, après cette interview en 2007 (vu que « never » c’est « jamais »), elle soit devenue son assistante.
    Bref, Fillon est revenu mentir. On verra ce que dit l’interprète assermenté(e).
    Rien à voir mais ce joli nom (Pénélope) me fait penser question de sonorité à cette merveille de Brassens:
    Les pensées interlopes…
    https://www.youtube.com/watch?v=k5_xN-dvdbA
    https://www.youtube.com/watch?v=fB6zsvZyQbg

  28. Pierre Blanchard

    @ Dans mon fauteuil | 02 février 2020 à 10:50
    « Je prends plaisir à certains moments à lire les réactions aux billets de Philippe Bilger. En quelques années, j’ai fait un certain tri.
    Merci infiniment Achille pour votre bon sens et votre mesure. Je suis persuadé que vous ne paraîtrez jamais « frénétique ».
    Le meilleur donc et presque adossé à votre dernier message, le moins bon, traduit par l’acrimonie d’un Elusen qui commence toujours ses messages par un coup de dent à notre hôte. Pourquoi ce besoin d’introduire toujours vos message par une attaque personnelle ? »
    Nous avions un magistrat sur ce blog… voilà qu’arrive le juge… manque plus que l’assassin…
    Vous deviez donner des notes dans l’émission de Jacques Martin, non ?
    Bon, ONE POINT, vous pouvez retourner regarder l’Eurovision en replay.

  29. Au deuxième tour des élections municipales, si le candidat RN est en passe d’être élu, celui de LREM se désistera en faveur de son adversaire.
    L’art et la manière de mettre en place un système de parti unique camouflé en multipartisme, ni vu ni connu.

  30. Je ne peux que conseiller deux livres pour démonter la mécanique du merveilleux monde de Macron, mais avant aussi on l’a vu pour François Fillon, Bruno le Roux qui exploitait ses ados pour quelques piécettes de plus, et toujours la même rengaine du complot et de la conjuration, alors qu’ils avaient les mains gercées des billets qu’ils engrangeaient comme d’autres empilent les bottes de foin:
    https://i.goopics.net/3yYlQ.png
    Et pour quelques euros de plus:
    https://i.goopics.net/nalLX.png
    Un monde qui accepte cela… Une société libre qui devrait cracher sur ces pratiques qui consument l’éthique et l’honneur pour quelques valeurs fiduciaires de plus. Finir comme un malpropre, en prison comme l’époux Balkany.
    Toute une vie et les barreaux d’un enfermement pour une villa « Pamplemousse » – tu parles d’un bonheur ! -, triste fin, triste destin misérable, et toujours au centre le méchant argent, et des médias qui devraient nous en parler autant que du Coronavirus sans doute plus porteur mais moins libérateur.
    On se fiche du virus, pas de la lèpre de ces voraces qui ne pensent qu’à se goinfrer et même quand l’indigestion les guette ils continuent, continuent, continuent pour finir, au fond, dans le meilleur des cas, comme tous au croisement d’une allée où ils seront vite oubliés.
    Ces personnages me font honte, ils font honte à tous ceux qui croient en leur pays, qui se lèvent de très bonne heure, travaillent sans compter, jour après jour, année après année le plaisir d’édifier, uniquement cela, construire et aimer ce que l’on crée, jamais le plaisir dégoûtant de se servir.
    Désespérant !

  31. Michel Deluré

    La maladresse, qu’elle se manifeste dans le discours ou dans l’action, est presque devenue une marque de fabrique de cet exécutif.
    Justifiable à l’avènement de ce quinquennat, au bénéfice de l’inexpérience, elle en devient avec le temps beaucoup moins excusable. Désormais, elle interpelle même.
    Des erreurs juvéniles, il ne semble pas que les leçons soient tirées.
    Et le pire est que dans ce registre, celui qui est à la tête de l’équipe ne se prive pas de montrer lui-même l’exemple.
    Alors qu’il s’était déjà à plusieurs reprises distingué dans ce domaine, sa récente prestation où il a exhibé un tee-shirt ironisant sur les violences policières en est une nouvelle et éloquente illustration. Les violences anti-policières, n’y en aurait-il pas eues ?
    Etait-ce le rôle du président de la République que d’exposer ainsi sa partialité et de mettre à l’index, dans de telles circonstances, ceux qui sont chargés d’assurer notre sécurité et qui depuis des mois sont soumis à rude épreuve, du seul fait de la politique de ce même pouvoir ?
    La maladresse ponctuelle est pardonnable. Personne n’y échappe. Sa répétition force en revanche à s’interroger sur les capacités de ceux qui s’en montrent coupables.

  32. Ils ne sont pas à la hauteur. Les « premiers de cordée », dont l’ascension avait été fulgurante, vont-ils connaître une descente tout aussi fulgurante ?
    Pas à la hauteur. Les caïds maghrébins, grands spécialistes du trafic de drogue à Marseille notamment, se moquent ouvertement de Castaner.
    « Et ce n’est pas le plan Castaner qui va calmer les caïds. Le ministre de l’Intérieur a en effet prévu de mettre un numéro de téléphone à la disposition des habitants des quartiers pour appeler la police quand un point de vente se constitue. Pour Omar, recherché par la police et membre d’un des clans qui dominent le trafic à Marseille, « cette mesure est un non-sens ». « Jamais les jeunes du quartier n’appelleront la police. Le premier qui parle, il est mort », déclare-t-il au Figaro. Et l’homme de poursuivre, pour expliquer les raisons de son investissement dans le trafic de drogue : « Quelque part, nous nous substituons à l’Etat. Nous investissons dans le tissu économique et achetons des sociétés de services. Nous avons créé une contre-société ». Le caïd explique aussi « qu’il y a des liens et des ponts entre les barbus des cités et [eux] ». « Comme eux, nous sommes dans le djihad. Ils ne consomment évidemment pas de drogue, moi non plus je n’en prends pas, mais nous faisons vivre notre communauté. C’est nous qui avons libéré Marseille en 1944, pourquoi n’aurions-nous pas le droit de manger ? Marseille n’est plus à Jean-Claude Gaudin, elle est à nous », ajoute-t-il. »
    « Marseille n’est plus à Jean-Claude Gaudin, elle est à nous ». Qu’on se le dise !
    Ces caïds ont même développé une contre-société avec des entreprises qui ont pignon sur rue… Tout est pour le mieux dans le meilleur du monde macronien.
    https://www.valeursactuelles.com/societe/trafic-de-drogue-marseille-les-caids-maghrebins-ont-remplace-le-milieu-corse-115630
    Quand on pense que Macron versait sa larmichette après un certain film qui abordait le thème des banlieues… Pas si misérables que ça dans les banlieues…

  33. « LREM, ce parti si progressiste ! Alors que le MEDEF et l’opposition s’accordent pourtant pour approuver l’UDI, elle renâcle pour porter de cinq à douze jours le délai de congé des parents après la mort d’un enfant. »
    Encore un truc à faire pleurer dans les chaumières !
    Vous ne trouvez pas qu’il y a assez de congés en France ?
    Et combien pour la belle-mère, le beau-père, le gendre, la bru ?
    Pourquoi s’arrêter à 12 jours ? Ne pourrait-t-on pas mettre ces personnes en pré-retraite ?
    Pour le reste et les petites phrases des uns et des autres, mieux vaut ne pas trop regarder les chaînes d’info et leurs débats foireux. Elles nous polluent l’esprit et à ce titre devraient payer la taxe carbone.

  34. @ Achille
    Bien d’accord avec vous.
    Il est étrange que l’on parle toujours de la liberté d’expression sans jamais invoquer la limite qui est le respect des personnes.
    La liberté d’expression, OUI pour ceux qui sont des gens libres et responsables mais pas pour les boutefeux et fauteurs de haine.

  35. Excellent, vous avez choisi la bonne photo. Ils font tous des têtes d’enterrement ! Vous avez oublié l’escroquerie de la reforme des retraites dont on s’aperçoit maintenant que s’il y avait 42 régimes, c’est qu’ils étaient justifiés (depuis les égoutiers de Paris jusqu’aux avocats).

  36. On ne peut pas rêver mieux que cette troupe de ministres nommés par un président lui-même sans expérience ni retenue pour illustrer le principe de Laurence Peter. Seuls échappent au fiasco un ou deux vieux briscards, tel Jean-Yves Le Drian, qui prennent bien garde de ne pas s’ébattre dans les médias comme leurs collègues à la recherche du tremplin qui améliorera leur position au sein de la Cour.
    Ce principe du seuil d’incompétence, censé ne concerner que les employés nommés à l’échelon supérieur dans l’entreprise, paraît bien pouvoir être aussi démontré aujourd’hui sur les bancs de l’Assemblée nationale. Les députés du parti majoritaire, la plupart novices, les autres anciens seconds couteaux de partis déchus, ont certes été élus. Mais, compte tenu des conditions de leur candidature (merci de me faire parvenir CV et photo), des circonstances de ce scrutin, précédé par une élection présidentielle hors normes – affaire Fillon, deuxième tour joué d’avance…- et de l’exercice vertical et autoritaire du pouvoir que pratique Emmanuel Macron, n’ont-ils pas eux-mêmes à l’esprit d’être des employés nommés dont le seul objectif est d’obéir au patron ? Faut-il posséder une médaille Fields pour avoir l’intelligence et le courage de sortir de ce piège ?
    Conséquence de ce staff pour le moins inadéquat : des propos indignes, des projets mal ficelés, des claquements de portes vite oubliés et, encore plus dommageable, une désagréable impression que le peuple n’a qu’un seul droit : applaudir. En moins de trois ans, ce management de la « start-up Nation », dans laquelle l’électeur – le citoyen – est considéré comme élément quasi négligeable, a abouti à des réformes en général mal perçues, à un renchérissement du mépris de la « classe politique parisienne », à la jacquerie des Gilets jaunes et – le pire – à un climat de violence physique et verbale qui n’avait pas troublé le pays depuis cinquante ans. Une violence inacceptable, mais considérée par certains comme la seule réponse possible. On voit mal aujourd’hui comment elle pourrait s’apaiser.
    Le vrai problème est là : comment s’en sortir ? Le Président ordonne selon son bon vouloir, le gouvernement s’entête, y compris quand le Conseil d’Etat le tance, sa majorité est au pas… L’opposition, sauf divine surprise aux municipales, est encore loin du port… Et le syndicat marxiste et son acolyte insoumis menacent tout autant l’économie que la cohésion nationale, aussi ébranlée par le mépris du « premier de cordée » pour les « moins que rien ». Il n’y a pas d’issue de secours politique évidente.
    Mais notre Constitution, garante de notre démocratie, contient au moins deux armes pour faire face à un désaccord aussi profond entre le peuple et ses dirigeants : la dissolution et le référendum – dans la mesure où, dans la plupart des cas, quelle que soit la question posée, les Français y répondent comme s’il s’agissait d’un plébiscite… Sauf que rien n’oblige le chef de l’Etat à les employer. La sortie de crise à bref délai ne dépend donc que de lui.
    Dans une entreprise moderne, un patron salarié s’étant mis dans la situation de la mettre en péril par des décisions jugées mortifères par les actionnaires, ou redresse la barre instantanément, ou n’attend pas d’être remercié pour la quitter. Mais la France n’est pas une entreprise et nous ne sommes que des électeurs, qui ne pourront s’exprimer que dans deux ans… Au risque qu’il soit trop tard.

  37. Denis Monod-Broca

    Il y a aussi cette histoire de congé parental pour la mort d’un enfant.
    Quand un tel drame arrive à un employé, tous ses collègues compatissent, s’émeuvent, participent à son chagrin, et aussi son patron. Et celui-ci discute avec son employé du temps dont il a besoin pour se requinquer et le lui accorde. Il y a sûrement comme toujours des exceptions mais la plupart du temps c’est certainement comme cela que ça se passe. Je le sais, ça m’est arrivé. Certains ont besoin de temps, certains au contraire préfèrent reprendre rapidement le train-train quotidien d’avant. Cela dépend des circonstances et de toutes sortes de facteurs.
    Pourquoi donc faire une loi là-dessus ?
    C’est incompréhensible !
    Le gouvernement aurait pu s’y opposer pour cette raison qu’une telle loi est superfétatoire.
    Le faire pour une question d’argent est incompréhensible… Autant que l’idée de la loi elle-même.
    Nous nageons dans l’incompréhensible, dans la méconnaissance du réel.

  38. Pierre Blanchard

    « Sont-ils à la hauteur ? »
    Opération Barkhane : la France va déployer 600 soldats supplémentaires au Sahel
    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/mauritanie/operation-barkhane-la-france-va-deployer-600-soldats-supplementaires-au-sahel_3809385.html
    Pour ceux qui ne savent pas vraiment ce que représentent 600 militaires de plus en renfort de Barkhane.
    Le journaliste Jean-Marc Tanguy le dit bien mieux que je ne saurais le faire !
    https://lemamouth.blogspot.com/2020/02/5100-oui-mais.html
    « 5100 oui, mais…
    Les 600 militaires engagés en renfort de Barkhane en l’espace de quelques semaines peuvent sembler peu de choses à l’échelle des armées, mais cette mobilisation supplémentaire aura plusieurs prix. Revue de coûts, du stratégique au tactique :
    . Les surcoûts opex vont connaître une nouvelle envolée, et tutoyer le milliard et demi d’euros. Une somme que le ministère des armées aura à payer seul.
    De l’usure de matériel : on l’oublie souvent dans ces fameux surcoûts, l’usure du matériel (potentiellement, du personnel, en blessures physiques et surtout morales) va encore s’accentuer. Car le matériel s’use plus vite au Sahel que sur d’autres théâtres, et aussi qu’en métropole. On peut toujours constater que les VAB(1) sont en fin de vie, que les VBL aussi. Mais le niveau de protection nécessaire pour les opérations au Sahel ne concerne que des véhicules spécifiques, et pas des véhicules lambda (dont l’armée de terre n’a que faire). L’équation n’est donc pas si évidente.
    . Au niveau local, loger et alimenter (nourrir, hydrater) 600 corps de plus, auxquels s’ajoutent bientôt les plus de 400 de la TF(2) Takuba tient d’un nouvel effort logistique. Coûteux en euros, car on est au milieu du désert. Mais aussi en logistique, car il faut acheminer le nécessaire en convois routiers. On le sait, c’est déjà un des défauts de cuirasse de Barkhane (sauf à utiliser le… fleuve, plus difficile à miner).
    . Incidemment, les relèves vont devoir s’étaler sur encore plus de temps, puisque le nombre d’avions blancs a, dans les faits baissé (un A310 en moins, alors que les Phénix (3) ne prennent pas encore la ligne opex). Cela va donc encore plus troubler l’engagement opérationnel.
    . 600 hommes de plus ne changent pas grand-chose à la construction d’un mandat de quatre mois : à 4 500, un personnel des groupements tactiques désert fait entre un mois et un mois et demi de garde. Il doit aussi en début de mandat s’acclimater, prendre ses consignes, ses quartiers, et en fin de mandat, faire ses caisses, s’occuper du matériel. Tout cela évidemment sans compter les passages éventuels à l’infirmerie, que ce soit pour des blessures de combat, ou des blessures non liées au combat, et aux maladies liées à l’environnement.
    Bref, le temps utile en opérations n’est pas si élevé qu’il y paraît sur le papier. Cela milite, dans certains esprits, à un retour à des mandats de six mois, comme du temps de l’Afghanistan, pour « maximiser » le temps utile sur place.
    . Avec un surcroît de moyens (qui n’ont rien non plus d’exceptionnel), va encore plus augmenter, là où, Reaper et forces spéciales excepté, le « rendement » forces engagées/effets produits est toujours faible par nature, puisque le flux du renseignement est extrêmement faible. Et que le djihadiste est plus manoeuvrant et disséminable que les forces alliées. »

    Une seule et unique question : Pour quels résultats espérés ?
    (1) VAB= Véhicules de l’Avant Blindé développés dans les années 1976 pour un engagement en centre Europe, très loin des critères d’engagements en zones désertiques…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9hicule_de_l%27avant_blind%C3%A9
    (2) TF = Task Force = Force d’intervention
    (3) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armee-de-l-air-l-airbus-a330-phenix-remplace-les-antediluviens-avions-ravitailleurs-c135-de-boeing-794797.html

  39. Dans sa liste des ministres incompétents, notre hôte a oublié Elisabeth Borne, qui sans rire a demandé à EDF d’envisager une production d’électricité renouvelable à 100 % ; et dire que c’est une X-Ponts !
    Quant à Fillon je trouve notre hôte bien indulgent en regard du ridicule de sa prestation de l’autre soir, notamment son bafouillage en réponse à la question sur les preuves qu’il avait sur le fameux cabinet noir de l’Elysée.
    De même justifier les hauts salaires de Penelope en fonction de ses diplômes : faut-il maintenant un bac+5 pour gérer un agenda ?
    Et enfin, truc classique, calculer la moyenne des salaires de Penelope depuis 1986 sans tenir compte de l’inflation : en fait la moyenne serait plutôt de 4 500 € nets mensuels que 3 000 comme il l’a prétendu.
    Bref, un personnage consternant et pitoyable.

  40. Michelle D-LEROY

    Sont-ils à la hauteur ?
    Bonne question et ma réponse est non. D’abord parce que la plupart des ministres et des députés n’ont pas d’expérience politique.
    Et puis, hier soir, à ONPC, l’ancien ambassadeur de France à Washington et à Jérusalem, Gérard Araud, macronien, a dit et je le crois : « Emmanuel Macron n’aime pas les gens qui lui font de l’ombre, il veut être l’astre, le seul qui brille ».
    Nous continuerons de voir, même s’il y a remaniement, des ministres sans personnalité.
    J’ai lu, par exemple, qu’Agnès Buzyn pourrait remplacer Edouard Philippe à Matignon. Elle est discrète et sympathique mais elle n’arrive pas à la cheville de son ex-belle-mère. Cette dernière avait un caractère trempé, une volonté pour le chemin qu’elle s’était choisi et elle n’aurait pas accepté d’avaler des couleuvres même avec des amis politiques. De plus elle avait vécu le pire de l’Histoire, elle-même. Madame Buzyn, aussi respectable et terrible que soit le passé de sa famille, n’a pas souffert dans sa chair.
    Ceci étant une parenthèse, je ne vois pas cette ministre de la Santé au poste de Premier ministre. Ce serait encore une bévue d’Emmanuel Macron à moins qu’elle ne soit plus malléable qu’Edouard Philippe et qu’ainsi E.M. pilote seul la France, son rêve inavoué.
    Je pense qu’ils ne savent pas ou plus où ils mènent le pays et les Français le ressentent, doutant de tout.
    Quant à François Fillon, dont j’ai pu regarder en partie l’interview, je pense qu’elle a été contre-productive car juste avant le procès, laver son honneur façon Carlos Ghosn n’aura pas réussi à convaincre, ni les déçus de la campagne, ni ses adversaires.
    C’était mon candidat et ma déception en 2017 fut à la hauteur des espoirs que j’avais placés en lui, en son expérience et sa connaissance des dossiers, sa façon calme de s’exprimer, et d’autre part son amour de la France… Même si cela n’avait pas été un long fleuve tranquille, il avait une expérience indéniable et n’aurait peut-être pas été toujours dans les coups de pub.
    Les réformes n’auraient pas été simples non plus à mettre en place mais elles auraient pu être plus crédibles et moins clivantes.
    Il dit ne pas chercher à revenir en politique, je le crois. Il dit aussi que nous sommes entrés dans une ère de violences difficiles à contrôler… bien sûr mais tous nos politiques depuis quarante ans, ont laissé le tout-permissif, tous domaines confondus, par manque de courage, et maintenant bien malin celui ou celle qui apaisera les choses.
    Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron, son attitude bravache, soufflant le chaud et le froid, tout a empiré. A moins de créer un Etat autoritaire, ce qui n’est pas souhaitable, je ne vois pas de solution.

  41. Ils ne sont pas à la hauteur des enjeux actuels et à venir.
    Faibles avec les forts et forts avec les plus faibles. Tellement facile !
    De plus en plus dans la dictature pour cacher cette faiblesse d’Etat.
    « Qu’a-t-il encore dit de mémorable, ce jeune homme, dans sa péroraison ? « Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez ! » Justement, elle a essayé la France et elle essaie encore… Elle a fini par comprendre, la France, quelles étaient les ficelles mitterrandiennes, chiraquiennes, sarkozystes, hollandistes, macroniennes, de cette dictature d’un type nouveau – une démocratie illibérale s’il faut retourner comme un gant l’expression que les régressistes qui se disent progressistes utilisent pour disqualifier ceux qui leur résistent. Et c’est parce qu’elle essaie cette dictature depuis des années et qu’elle commence par en voir les mécanismes à nu, en plein jour, et par en comprendre la nature, qu’elle est dans la rue pour dire que ça suffit…
    Et c’est aussi pour cela que Macron y répond, comme en dictature, par le mépris, l’intimidation, la propagande, la force, la répression, la judiciarisation, l’emprisonnement. Pour l’heure, il n’y a pas encore eu de morts, certes, j’entends d’ici les arguments et les éléments de langage que fournira une Sibeth Ndiaye qui vient de faire savoir que, si les gens sont dans la rue pour défendre ce qui reste de leur système de retraite, c’est parce qu’ils sont très crétins et qu’ils manquent de l’intelligence qui leur permettrait de comprendre que cette loi pondue par son Grand Timonier est proprement sublime, géniale, grandiose et magnifique. Or, la nomenklatura, dont la plupart des journalistes, qui chante les mérites du chef de façon éhontée, c’est aussi un marqueur de dictature. » (Michel Onfray)
    Ce modèle d’un Président qui se veut tout-puissant, omnipotent, est d’un autre âge, d’un autre monde, de l’ancien monde ! Vous parlez d’un « nouveau monde », il faut arrêter avec tous ces slogans ridicules qui ne reflètent en rien la triste réalité des faits et qui se retournent, à un moment ou à un autre, contre leurs auteurs…

  42. Trop de fautes, trop de couacs, trop d’amateurisme, trop de cynisme, trop de réprimandes, trop de phrases jetées à la légère, trop de maladresses pour qu’on ne soit pas inquiet.
    M. Macron ne tourne pas rond.
    M. Philippe a des absences.
    M. Blanquer a perdu ses Facultés.
    Mme Belloubet déraille.
    M. Castaner a disjoncté.
    M. Le Drian semble étranger à ce qui l’entoure.
    Sibeth n’a plus toute sa tête.
    M. Darmanin ne se rend pas compte.
    Mme Pénicaud pourrait travailler du chapeau faute de mieux.
    Mme Buzyn paraît parfois un peu zynzyn.
    M. Guerini se comporte comme s’il était timbré.
    Le Rectorat de Grenoble est quelque peu détraqué.
    Et pour quelques autres :
    M. Villani a été remis en liberté avec son élevage d’araignées.
    M. Ferrand est souvent aberrant.
    Ségolène est toujours givrée et fière de l’être…
    Quant au Législateur, son cas pourrait être désespéré.
    Pauvres de nous…

  43. Patrice Charoulet

    CATHOLICISME ET RACISME
    L’un de nos confrères de ce blog nous livre son auto-portrait. Il se situe politiquement. Il serait « populiste et nationaliste ». C’est son droit. Barrès était nationaliste. Notre confrère a-t-il lu Barrès ? Il est populiste, à l’en croire. Sait-il bien de quoi il retourne ? Pour s’instruire, qu’il écoute la vidéo de Chantal Delsol. Après, il pourra nous dire s’il est ou non populiste. Il n’est pas de religion musulmane. C’est son droit. Et donc il n’a aucune raison d’aimer une religion qu’il n’aime pas et à laquelle il ne croit pas. Il est, clame-t-il, hétérosexuel. C’est assez répandu. On va le croire sur parole. Encore que nous n’ayons aucune preuve de son hétérosexualité. Il nous donne une information qu’il croit importante : sa peau est de couleur blanche. Il en semble fier. A-t-il raison de l’être ? Cela dépend de la quantité de mélanine qui s’y trouve. Peut-on être fier d’une quantité de mélanine ? Je m’interroge.
    Le portrait devient, me semble-t-il, assez problématique quand il nous dit qu’il est « raciste catho ».
    Raciste, le mot est assez clair. Beaucoup de racistes ont des propos et/ou des comportements qui signent la racisme, même s’ils croient en être quittes en affirmant que le mot n’a aucun sens ou qu’ils ne sont pas racistes. Il nous dit, lui, qu’il est raciste. On va le croire.
    Là où il s’illusionne, c’est quand il croit être catholique. A-t-il lu trois lignes du Nouveau Testament dans sa vie ? Aime-t-il ses ennemis ? Rend-il le bien pour le mal ? Applique-t-il les préceptes de Jésus ? Tout ce qu’il écrit sur ce blog prouve surabondamment qu’il n’est pas catholique.

  44. La France des couteaux.
    Les infos qui ne paraissent pas…
    Encore des assassins au couteau dont on ne connaît pas les noms…
    Des assassins se sont attaqués à Mathéo parce qu’il était immatriculé dans le 75 et qu’ils voulaient massacrer des Parisiens. Comme d’habitude, ils étaient plusieurs pour tuer un jeune de 19 ans.
    Dans quel pays vivons-nous ?
    Honte à ce pays, honte à ce gouvernement, honte à tous ces médias qui se couchent.
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/homicide-a-amiens-la-victime-etait-la-au-mauvais-endroit-au-mauvais-moment-1580406053

  45. revnonausujai

    @ Ellen | 02 février 2020 à 11:30
    Vialatte était un écrivain, journaliste et chroniqueur injustement oublié qui terminait systématiquement et quel qu’en soit le sujet, ses chroniques hebdomadaires dans La Montagne par la formule que j’ai citée.
    J’avoue volontiers, compte tenu du laxisme des branquignols actuellement au pouvoir face à la poussée islamiste, l’avoir reprise, in cauda venenum. Et je ne m’en repens pas !

  46. Marcel Patoulatchi

    @ Achille
    « Je suis moi aussi opposé au blasphème. Quand bien même il serait un droit républicain, il n’est en aucun cas un gage d’intelligence car il s’oppose à un autre droit, que je trouve bien supérieur, le droit au respect des convictions des croyants, qu’ils soient musulmans, chrétiens, juifs ou d’une autre religion. Raison pour laquelle je n’ai jamais apprécié l’humour de Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité.
    […]
    Il est clair que Mila a tenu des propos outrageants sous l’effet de la colère, ayant été insultée elle-même par des camarades musulmans. Ensuite les réseaux sociaux ont mis en marche la machine infernale et plus rien ne pouvait l’arrêter.
    Je ne saurai trop conseiller aux jeunes d’être prudents quand ils s’expriment sur les réseaux sociaux. L’affaire Mila les aidera peut-être à réfléchir. »
    Il n’y a pas si longtemps, les jeunes scandaient God save the Queen et insultaient copieusement le monde ancien. Aujourd’hui les jeunes ne jurent que par Dieu, enfin par Allah. C’est le cas de jeunes musulmans, c’est aussi le cas de nombre de déracinés de toutes ethnies, pour qui être dans le présent, c’est s’islamiser.
    Il est plus que temps que le monde adulte revendique le droit au blasphème.
    Vous opposez à ce droit un droit « supérieur », un droit « au respect des convictions ».
    Non, le droit reconnu, c’est la liberté de culte, de conscience, c’est son nom. Le droit de chacun de croire en ce qu’il veut, même les trucs les plus absurdes ou les plus stupides.
    On a le droit de considérer que le communisme est criminel par naturel, ou a le droit de vomir le nazisme, on a le droit de trouver que l’Islam est une religion nuisible.
    Sans ce droit, pas de liberté de conscience non plus.
    Le droit au respect, c’est du charabia. Tout comme le concept de respect est généralement un cache-sexe, puisque la question de la respectabilité est généralement hors-sujet (on doit laisser autrui vivre comme il l’entend même si on n’apprécie pas, si on n’aime pas, et ainsi ne respecte pas, ce qu’il entend).
    ———————————————————-
    @ Xavier NEBOUT
    Je ne sais pas quels bouquins d’histoire vous lisez, ça doit être épatant.
    Je ne vois pas même pas l’intérêt de vous répondre sur de Gaulle et Pétain. Pétain irréprochable, elle n’est pas banale celle-là !
    Mais, quand même, dites-vous bien que pour les Américains, les Français, c’était un pays de collaboration ou de collaborationnisme, bref un pays de l’Axe.

  47. Claude Luçon

    François Fillon n’ayant plus rien à perdre on ne voit pas pourquoi il n’aurait pas dû offrir ce scoop au sourire béat de Léa Salamé ?
    Au passage on aura noté que Fillon a approuvé la politique de Macron en indiquant qu’il aurait appliqué la même mais plus rapidement, en six mois, avec des textes prêts avant même le début de son quinquennat.
    En raisonnant comme Fillon, les multiples sectes pas encore ralliées à Macron qui restent de la droite auraient peut-être intérêt à s’allier à LREM et former une grande coalition gouvernementale. Reconstituer un grand ensemble gaulliste, ce qui règlerait les problèmes RN et Insoumis, puis écoutant la CFDT enterrer la CGT.
    On a appris au passage que Mélenchon était bien plus riche que Fillon. L’opposition paie ! Ce fut aussi le cas de JM Le Pen !
    Mais le débat qui a suivi a été surprenant par la modération de ses acteurs, à part le charabia habituel de Natacha Polony qui n’avait rien à voir avec Fillon, les autres se sont accordés en admettant que Fillon avait été délibérément « dézingué » par le Canard au point de reporter le choix du juge du mercredi au vendredi pour permettre au magistrat le plus anti-Fillon d’hériter du dossier.
    Nous vivons vraiment dans une mare où le Canard patauge avec succès tout en nous couvrant de boue.
    Il va tout de même falloir que quelqu’un se penche sur le sujet pour savoir qui est le « deep gésier » du Canard.

  48. @ Michelle D-LEROY 02 février 17:24
    « J’ai lu, par exemple, qu’Agnès Buzyn pourrait remplacer Edouard Philippe à Matignon »
    J’adorerais. Une Première ministre, de la santé, sous Prozac, intervenant lors des interpellations au gouvernement, ça nous fera un bien fou. 😀

  49. revnonausujai

    @ Paul Duret | 02 février 2020 à 14:40
    « Encore un truc à faire pleurer dans les chaumières !
    Vous ne trouvez pas qu’il y a assez de congés en France ?
    Et combien pour la belle-mère, le beau-père, le gendre, la bru ?
    Pourquoi s’arrêter à 12 jours ? Ne pourrait-t-on pas mettre ces personnes en pré-retraite ? »
    Euh, z’êtes pas à jour, votre gourou a commandé à ses larbins de faire preuve d’humanité ; bien évidemment, ceux-ci se sont illico aplatis et déjugés !
    Ultramacroniste, le gag !

  50. @ Isabelle 02 février 14:34
    « En même temps » Manu ce jeune homme dont l’adolescence a été confisquée, adore la transgression et la provocation. Pourquoi ? parce qu’il n’a pu le faire entre ses 17 et 20 ans puisqu’il était sous tutelle.
    Il est sorti de sa tutelle en 77, « libéré, délivré » à l’âge de 30 ans.
    Du coup nous ne sommes pas au bout de ses provocs. Le pire restant à venir.

  51. J’ai vu aujourd’hui une belle équipe de France de rugby, « no scrum, no win » disent les Anglais, ils ont bien raison.
    Pour gagner il faut l’abnégation, pas l’attitude disparate, folâtre de ce président-là.
    Il faut « y mettre la tête », l’abnégation et l’éthique, le sérieux de servir, les transgressions sont affaire de gamins, il est finalement un gamin qui a joué au Monopoly car on lui a appris les codes, mais il est loin d’être un adulte.
    Il est décevant et hâbleur, le rugby français a retrouvé des couleurs car il a retrouvé une jeunesse solidaire, le ruck puissant et la force de construire.
    Des Anglais empêtrés car ils se « voyaient beau » comme notre Président.
    Personne pour dire à Emmanuel M. qu’on ne construit pas une équipe avec des Benalla et des transgressions. Changer les joueurs mais avec des guerriers de l’engagement, de la vision et de la volonté.
    Toutes les fautes se payent cash, on l’a vu en seconde mi-temps ; alors quand il se retirera, notre capitaine du pays pourra faire ce qu’il voudra ; mais s’il est à la tête du pays c’est qu’il n’a pas le droit de dévier, tous les ballons sont importants à jouer, il devrait oublier cette dispersion dont il est friand et qui l’amenuise, avive la méfiance et le manque de fiabilité à son encontre.
    Rien de pire quand il faut se soutenir et croire les uns envers les autres pour vaincre, gagner tout simplement.
    Je lui conseille de revisiter les paroles de Pierre Berbizier un soir de victoire âpre, engagée, étriquée certes, mais victoire au bout d’un engagement total d’un championnat de France, « seule la victoire est belle », et pour l’avoir vu jouer il était exceptionnel dans tous les compartiments du jeu, rigoureux, exemplaire, habile et sérieux tacticien.
    Eddie Jones – juste avant le match -, avait cité un joueur qu’il mettait au-dessus du lot, notre demi de mêlée, ce dernier a tenu toutes ses promesses, Berbizier était le même, et surtout il excellait dans ses replis défensifs qui sauvaient l’équipe.
    Que notre Président s’en inspire, qu’il balaye tous les ratés et couacs qui ne font jamais ni les grands joueurs ni les grandes équipes.

  52. Philippe Dubois

    @ Paul Duret | 02 février 2020 à 14:51
    @ Achille | 02 février 2020 à 06:25
    La liberté d’expression ne se divise pas et n’est pas à géométrie variable.
    Les seules limitations ne doivent concerner que la diffamation et l’appel à la violence, comme dans la loi originelle de 1881 sur la liberté de la presse.
    Le droit au blasphème doit être protégé
    Catho tendance tradi, j’affirme que Frédéric Fromet doit avoir le droit de chanter ses étrons.
    La seule question que je me pose est : ce genre « d’humour » a-t-il sa place sur une radio du service public financée par les impôts des contribuables ?
    Et ce, quelle que soit la cible.
    Charlie Hebdo doit être libre de publier tous les dessins qu’il veut et je suis libre de ne pas acheter CH si ces dessins me choquent.
    D’ailleurs, ce n’est pas moi qui suis blessé, mais c’est la relation à Dieu de l’auteur du dessin ou de la chanson « blasphématoire » ou injurieux.

  53. @ Marcel Patoulatchi | 02 février 2020 à 18:38
    « Le droit au respect, c’est du charabia. Tout comme le concept de respect est généralement un cache-sexe, puisque la question de la respectabilité est généralement hors-sujet. »
    A chacun ses valeurs. Si le droit au respect c’est du charabia, ne nous étonnons pas alors des incivilités qui pourrissent notre vie de tous les jours.
    Une liberté sans respect ce n’est déjà plus de la liberté. C’est la loi du plus fort. C’est laisser le champ libre aux sentiments malsains (haine, jalousie, aigreur, intolérance) que l’on doit supporter par des gens qui refusent que l’on suive une autre route que la leur.
    Bref la liberté sans respect c’est déjà l’enfer. D’ailleurs Sartre le disait très bien « L’enfer c’est les autres », mais lui, manifestement s’accommodait bien de ce monde…

  54. @ Philippe Dubois | 02 février 2020 à 23:03
    « La liberté d’expression ne se divise pas et n’est pas à géométrie variable.
    Les seules limitations ne doivent concerner que la diffamation et l’appel à la violence, comme dans la loi originelle de 1881 sur la liberté de la presse.
    Le droit au blasphème doit être protégé. »
    En somme ce que vous essayez de nous dire c’est qu’il faut laisser une échappatoire à la bêtise et à la vulgarité dont le blasphème est la forme la plus aboutie, sinon les imbéciles ne pourraient plus s’exprimer.
    C’est un argument qui peut se défendre. 🙂

  55. @ Philippe Dubois | 02 février 2020 à 23:03
    « …ce genre d’humour a-t-il sa place sur une radio du service public financée par les impôts des contribuables ? »
    Je ne comprends jamais ce type de phrase.
    En quoi l’impôt payé par le contribuable, par principe tout impôt est payé par les contribuables, pour financer un service public doit-il empêcher certains propos ?
    Tous les médias sont subventionnés, tous les journalistes, producteurs, contributeurs réguliers (Honorable Honoraire), selon le Conseil d’État, sont subventionnés à hauteur de 7 650 € par an, Élisabeth Lévy, Éric Zemmour en ont le droit, y compris l’Honorable Honoraire puisque cela ne nécessite pas d’avoir une carte de presse ; Valeurs Actuelles, National Hebdo, Radio Courtoisie, etc. ont accès aux subventions et avantages fiscaux accordés à la presse.
    Code général des impôts – article 81.

    • Sont affranchis de l’impôt :
      1° Les allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi et effectivement utilisées conformément à leur objet. Les rémunérations des journalistes, rédacteurs, photographes, directeurs de journaux et critiques dramatiques et musicaux perçues ès qualités constituent de telles allocations à concurrence de 7 650 €.

    À partir de 2019 :

    • Ces dispositions ne s’appliquent qu’aux journalistes, rédacteurs, photographes, directeurs de journaux et critiques dramatiques et musicaux dont le revenu brut annuel n’excède pas 93 510 €.

    ————————————
    @ Isabelle | 02 février 2020 à 18:10
    ▬ « Honte à ce pays, honte à ce gouvernement »
    Un pays est une surface géographique, comment un truc sans vie peut-il avoir honte ?
    Le gouvernement a-t-il participé à faire tuer cette personne ?
    De plus que l’on tue une personne parce qu’elle serait parisienne cela doit bien vous arranger vous si prompte à vomir : bobo parisien.
    ▬ « les caïds maghrébins ont remplacé le milieu corse »
    En fait ce qui vous embête ce n’est pas le trafic de drogue, c’est que du Maghreb de canard ait pris l’emploi de pauvres Corses !
    Un bon meurtre, c’est mieux quand c’est un Français qui le commet !
    —————————————
    @ breizmabro | 02 février 2020 à 12:16
    Les partis auraient dû engager des procédures soit au civil, au pénal, voire les deux.
    Au pénal c’est soit une escroquerie, soit un abus de confiance, l’on pourrait même y ajouter la circonstance aggravante de bande organisée.
    Ils se font payer leurs campagnes par un parti, se font élire sous l’étiquette du parti, retournent leur veste et passent à un autre parti, mais en plus ils se font rembourser les dépenses de campagne qui ont été payées par le parti qu’ils ont trahi.
    En changeant de parti, le financement public des partis change lui aussi. Un parti à 130 élus, perçoit une somme pour ses 130 élus ; 40 élus passent à l’adversaire, le parti trahi se retrouve à être financé pour 90 élus, donc avec un déficit.
    Aucun parti n’a déposé une plainte, n’a exigé de remboursement, ça moi, je ne comprends pas.
    Et pour la HATVP, c’est facile de contourner la loi, parce qu’il y a des astuces.
    Si vous avez des enfants mineurs vous mettez l’argent ou vos avoirs à leurs noms, vous n’avez plus à le déclarer ; comme ils sont mineurs c’est vous qui gérez le patrimoine.
    Il y a des astuces avec des assurances que l’on appelle : vie ; il suffit de mettre le nom d’un autre bénéficiaire, sans prévenir ce bénéficiaire ou le nom d’une entreprise créée ailleurs qu’en France, etc.
    Parce que des ouvriers, infirmières, institutrices, élus sénateurs qui ont des patrimoines plus élevés que des personnes venant de familles de millionnaires, milliardaires, ou étant avocat d’affaires, banquiers, chirurgiens, y a un truc qui n’est pas clair.
    Que l’on aime ou que l’on n’aime pas, que Jean-Luc Mélenchon venant d’une famille modeste, simple enseignant de lettres modernes ait un patrimoine plus élevé qu’E. Macron ou Marine le Pen nous avons le droit d’avoir des soupçons sur les deux autres.
    Sarkozy avait une astuce pour que l’on ne sache pas qu’il était actionnaire majoritaire d’un gros cabinet d’avocats d’affaires, il a créé une société qui ne gérait que ses parts, donc il déclarait juste être le gérant d’une société, qui elle recevait tous les revenus du cabinet d’avocats d’affaires, revenus qu’il n’avait pas à déclarer puisqu’ils étaient au nom de la société, car aucune loi ne force un gérant à percevoir un salaire.
    ——————————————
    @ Mister Bean | 02 février 2020 à 11:12
    Ah le raélien pédophilo-droitiste aura seulement oublié que personne n’a voté à Pétain les pleins pouvoirs. Le vote du 10 juillet 1940 donne les pleins pouvoirs à la République, Pétain abolira la République le 11 juillet 1940, il fait un coup d’État.
    Il y avait un président de la République, Albert Lebrun, qui fut placé en résidence surveillée, puis otage dans la propriété autrichienne de Herr Schicklgruber (alias Hitler).
    Le journal Officiel, c’est fatal !
    Les pleins pouvoirs à la République.
    Le coup d’État de Pétain le lendemain.
    ▬ « Dur à avaler »
    Le révisionnisme du réalien qui n’assume pas son homosexualité est affligeant !

  56. @ Philippe Dubois
    « Les seules limitations ne doivent concerner que la diffamation et l’appel à la violence, comme dans la loi originelle de 1881 sur la liberté de la presse. »
    La loi de 1881 n’avait pas prévu le déferlement de haine sur les réseaux sociaux. Une régulation est peut-être nécessaire.
    Avec ces principes, Mme Bilger n’aurait donc pas le droit de modérer ce blog ?

  57. Michel Deluré

    @ Denis Monod-Broca 02/20 16:49
    Etait-il indispensable de légiférer sur ce sujet (congé légal pour décès d’un enfant) ? Vous répondez par la négative et sur ce point je vous rejoins.
    La perte d’un enfant est un drame affreux, terriblement douloureux et dont il est difficile de savoir a priori quelle sera, en raison de leur propre personnalité, la réaction des parents.
    Pour surmonter ce drame, certains auront besoin de temps, d’assistance, d’autres au contraire jugeront que la vie doit être la plus forte et qu’elle doit reprendre immédiatement son cours.
    Par ailleurs, l’idée même que l’on puisse établir, au travers d’un barème de congés légaux en cas de décès, une hiérarchie dans la douleur que l’on éprouverait en fonction de la nature du lien de parenté nous liant au défunt a quelque chose de nauséabond.

  58. Plus personne n’est à la hauteur face à l’insécurité atroce et les crimes records dans nos pays envahis de migrants islamistes : ni le président le plus nul qu’on aura connu qui en fait venir des cargaisons hallucinantes sans aucun contrôle, ni la police qui est KO soumise et muselée par leur hiérarchie ripoux complice du crime, ni la justice rouge du SM mur des cons qui relâche des criminels et propage l’insécurité tous azimuts.
    C’est pour cela que devant la lâcheté laxiste des autorités collabos, des consciences s’éveillent : un élu RN du Pas-de-Calais propose de s´armer et d’entraîner des enfants à tirer, ce qui a provoqué un tollé dans le boboland froufroutant islamogauchiste.
    Pourtant c’est l’avenir, cet élu RN qui a raison avant tout le monde, ne fait que devancer ce qui va se passer bientôt inévitablement, la police trop faible devant les bandes armées des cités détale comme des lapins au moindre caillassage au lieu de tirer dans le tas comme ils devraient faire par légitime défense, Macron rapatrie des criminels islamistes, relâche des djihadistes qui devraient logiquement pourrir en prison, etc. etc. ce qui va nous arriver sera pire qu’avec l’invasion allemande des années 40 ; le pouvoir est complice et a organisé le génocide de notre nation.

  59. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    Eh oui ! Il est le seul chef de corps à avoir été relevé de son commandement devant l’ennemi, et pour ces motifs.
    Il envoyait ses chars se faire dézinguer deux par deux contre une position armée de 88, on lui a donné l’ordre à plusieurs reprises de tous les envoyer à la fois en vain. Alors, il a été viré.
    Evidemment, ce n’est pas connu. Cherchez, vous trouverez, et vous verrez le personnage sous un autre oeil.
    On se souviendra aussi que le prétendu visionnaire de la guerre des chars dit « le dindon » en famille Pétain car il en était un proche, avait tout simplement pompé sur ce que le maréchal lui dictait pour écrire un autre livre.

  60. Xavier NEBOUT

    @ Elusen
    « Personne n’a voté à Pétain les pleins pouvoirs. Le vote du 10 juillet 1940 donne les pleins pouvoirs à la République, Pétain abolira la République le 11 juillet 1940, il a fait un coup d’État. »
    Nous savions que les mensonges les plus grossiers sont ceux qui passent le mieux, mais il ne faut pas en abuser:
    Voici le texte du Journal Officiel:
    « L’Assemblée nationale donne tous pouvoirs au Gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à effet de promulguer par un ou plusieurs actes un nouvelle Constitution de l’Etat français… »
    A Vichy le 10 juillet 1940. Signé Albert LEBRUN

  61. @ Achille
    « A chacun ses valeurs. Si le droit au respect c’est du charabia, ne nous étonnons pas alors des incivilités qui pourrissent notre vie de tous les jours. Une liberté sans respect ce n’est déjà plus de la liberté. »
    J’insiste. Le droit au respect, ce n’est pas une valeur, c’est du pipeau, du charabia. Ça ne veut rien dire.
    Un droit, c’est une notion précise.
    « RESPECT (ect se prononce è) n. m. XIIIe siècle. Emprunté du latin respectus, « action de se retourner pour regarder », puis « considération, égard », lui-même dérivé, par l’intermédiaire de respicere, « regarder en arrière », de specere, « regarder ». »
    Le droit être considéré ? L’obligation pour les uns de considérer les autres ? C’est vague et creux.
    Ça n’a rien à voir avec la liberté d’aller et venir, la liberté de culte ou de conscience, etc. La liberté, ce n’est pas du respect, ce sont des droits et des obligations. Rien à voir avec des notions subjectives farfelues.

  62. Au-delà de la défense effectivement questionnable de Fillon sur son affaire, il me semble que la motivation essentielle de son intervention est la part de responsabilité qu’il s’octroie dans le climat actuel déliquescent et violent, qui s’attache à toujours rejeter sur l’autre une faute partagée.
    C’est exactement ce qui manqua à sa fin de campagne, et cela ne concerne que moi, pour que je vote pour lui.
    Il aurait tenu jusqu’au bout le discours de la porte de Versailles, au lieu de se vautrer dans les trumpismes à la Wauquiez-Ciotti, notre hôte ne serait pas obligé de mettre en lumière les manquements de la nouvelle majorité qui, au vu de la résistance profonde à la réforme indispensable, se voit précipitée aux ravins de la corruption générale du pays.
    Il a exprimé le désir que le pays réussisse à ne pas céder aux tentations démagogiques qui, là est le point essentiel, met en péril la démocratie, exprimé la nécessité absolue que l’Europe réussisse, non seulement la transition énergétique sans céder aux vieux dogmes de l’écologie politique, mais surtout retrouve sa raison d’être, laissant la haine et les invectives personnelles qui ont englouti les partis de gouvernement à ceux qui croient pouvoir rentabiliser ces violences sans y dissoudre le fondement de nos valeurs.
    Cette conscience appartient à chacun, et les changements indispensables sauront se concrétiser si nous sommes à la hauteur de ce défi, à la hauteur de nos valeurs, sachant échapper à l’invective qui ne concerne jamais qu’autrui, pour accéder ensemble du « ils » accusateur de la division au « nous » fondateur de la communion :
    Sommes-nous à la hauteur ?

  63. @ Marcel | 03 février 2020 à 10:53
    « Ça n’a rien à voir avec la liberté d’aller et venir, la liberté de culte ou de conscience, etc. La liberté, ce n’est pas du respect, ce sont des droits et des obligations. Rien à voir avec des notions subjectives farfelues. »
    C’est avec ce genre de raisonnement de juriste pointilleux que l’on se retrouve dans une société sans repères moraux avec ses conséquences sur le vivre-ensemble.
    Laissez-moi ma conception subjective où j’associe la liberté et le respect, quand bien même elle serait farfelue.
    Mieux vaut être farfelu que dogmatique.

  64. @ Achille
    A force de tolérer l’intolérance au nom d’une tolérance « bisounours », vous serez bientôt dans un pays obscurantiste avec des religions, a fortiori l’islamisme, qui elles, ne vous feront aucun cadeau. Réveillez-vous ! A votre âge, cessez de croire que les humains sont mignons.
    Les humains sont des mammifères territoriaux avec pour devise : « Pousse-toi de là que je m’y mette ». Ils vous pousseront avec les armes, ils ont déjà commencé cela dit !

  65. « Sont-ils à la hauteur ? »
    A cet égard, M. Bilger, le juge de paix passera dans deux ans. On verra bien.
    Je me contenterai d’un souhait : si MLP est élue en 2022 et si Ankara s’avère impossible à cette date, ce qui est probable, j’espère qu’elle pourra offrir à EM l’ambassade de France à Vienne. Il la mérite…

  66. @ Achille
    « C’est avec ce genre de raisonnement de juriste pointilleux que l’on se retrouve dans une société sans repères moraux avec ses conséquences sur le vivre-ensemble. »
    Sans vous suivre sur l’intégralité du propos ci-dessus, je partage votre aversion pour les aspects pointilleux des mentalisations des juristes au sujet du droit. Ils ont tendance à s’appuyer sur un cadre juridique (qui est fait de manière imparfaite pour gérer des problèmes) pour s’empêcher de réfléchir à la réalité morale sur le terrain.
    « Laissez-moi ma conception subjective où j’associe la liberté et le respect, quand bien même elle serait farfelue. »
    C’est votre liberté d’opinion que d’avoir cette perspective. Il y a juste un point au sujet du blasphème que vous ne traitez pas : sans possibilité de blasphème, le discours public au sujet de la religion est amputé d’une telle manière qu’il est particulièrement difficile de faire obstacle à tous les chantages à l’émotion des religieux. On ne doit jamais laisser passer l’idée que le fait qu’une personne se sente offensée puisse être considéré comme un argument. C’est malheureusement pourquoi la tolérance de l’irrespect est nécessaire en ce domaine.
    Imaginez qu’un jour une bande d’évêques se mette à décréter que nier l’existence du Jésus historique est moralement condamnable pour le même type de raison que l’existence des chambres à gaz ? Il est vital de pouvoir les ridiculiser, y compris irrespectueusement, à moins de paver la voie au Retour Rampant de la Théocratie.
    Ce qui n’empêche pas, si on y arrive, d’être à la fois athée, blasphémateur et respectueux:
    https://www.youtube.com/watch?v=DpVr9ei7R6k
    « Mieux vaut être farfelu que dogmatique. »
    Cela, je vous l’accorde volontiers. Mais je vous suggère de cantoner vos appels au respect dans le cas du blasphème au bon vouloir des gens et aux règles de « vivre-ensemble » tacites. Les incorporer dans la loi serait beaucoup trop vicieux et dangereux. Un remède pire que le mal.
    Sans compter qu’une loi sur le blasphème aboutirait mécaniquement à interdire le couronnement de la carrière de Leonard Cohen, son titre You Want It Darker.
    https://www.youtube.com/watch?v=g1ED00ye5oU

  67. @ Achille.
    Pour ma part, les seules divinités que je m’autorise à blasphémer sont le Monstre en Spaghetti Volant, la Licorne Rose Invisible, et, à l’extrême rigueur, Zeus, lorsque je me permets un « Nom de Zeus ». Cette dernière audace me semble remonter aux doctrines dépravées, pour ne pas dire notoirement hérétiques, de saint Philippe (Noiret) et saint Michel (Audiard) dans « On a volé la cuisse de Jupiter ».
    Ces trois entités, totalement dépourvues de jalousie, ont l’élégance de ne pas s’en offusquer. L’existence des deux premières est depuis longtemps démontrée par saint Anselme et pariée par Blaise Pascal : elles sont donc bien au-dessus de ces offenses insignifiantes.

  68. @ Isabelle | 03 février 2020 à 11:53
    Laissez l’islamogauchiste Achille divaguer comme à son habitude, la situation de soumission que nous connaissons actuellement vient du fait que des millions d’Achille dans ce pays aiment se faire avoir, obéir à leurs bourreaux et tendre l’autre joue.
    Il est comme ces profs gauchistes qui se font tabasser par les racailles djeuns des teucies et qui n’ont comme réaction que cette hallucinante réflexion :
    « Surtout pas porter plainte, surtout pas la prison, on en ferait des fauves »

  69. Michel Deluré

    @ Marcel (@ Achille)
    « La liberté, ce n’est pas du respect, ce sont des droits et des obligations ».
    Il ne saurait y avoir de liberté sans respect. Les deux sont indissociables et sont autant l’un que l’autre faits de devoirs et d’obligations. De la même façon que la liberté est un droit mais qu’elle comporte en contrepartie des devoirs, vous avez aussi le droit d’être respecté mais avec en contrepartie l’obligation de respecter autrui.
    Pour Kant, le respect est d’ailleurs « un devoir humain universel et inconditionné ».
    Le respect, c’est reconnaître en chacun de nos semblables, aussi différents qu’ils puissent être de nous, sa dignité humaine.
    Il y a donc dans le respect une exigence morale qui en fait de ce point de vue une vertu.

  70. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    De Gaulle a été promu général de brigade pour ses actions à la tête de sa division blindée contre l’armée allemande en mai 40. Il a ensuite été nommé au gouvernement. Cela ne ressemble pas à une sanction.
    Ensuite, chef de la France libre, il a été jugé par contumace par le régime de Vichy, qui l’a condamné.
    Libre à vous de faire vôtre l’opinion que le régime de Vichy avait de lui.

  71. @ F68.10 | 03 février 2020 à 14:00
    « Il y a juste un point au sujet du blasphème que vous ne traitez pas : sans possibilité de blasphème, le discours public au sujet de la religion est amputé d’une telle manière qu’il est particulièrement difficile de faire obstacle à tous les chantages à l’émotion des religieux. On ne doit jamais laisser passer l’idée que le fait qu’une personne se sente offensée puisse être considéré comme un argument. C’est malheureusement pourquoi la tolérance de l’irrespect est nécessaire en ce domaine. »
    Je ne conteste pas le fait de critiquer une religion quand celle-ci ne respecte pas nos valeurs républicaines. Je pense notamment aux imams intégristes qui veulent imposer la charia qui est parfaitement inacceptable.
    C’est au gouvernement qu’il revient d’être ferme avec les islamistes radicalisés. Ceci est possible sans passer par le blasphème qui ne peut que contribuer à créer un conflit ouvert avec les éléments radicalisés avec les conséquences qui peuvent en découler.
    Nous avons connu les attentats de 2015 (Charlie Hebdo, Bataclan, 14 juillet à Nice, pour ne citer que les plus sanguinaires).
    Inutile de créer une atmosphère qui pourrait conduire à de nouveaux massacres de ce genre.

  72. @ Isabelle | 03 février 2020 à 11:53
    « …avec des religions, a fortiori l’islamisme »
    La religion, c’est l’un de ces trois mots : mahométisme, mahométanisme, musulmanisme.
    L’islam n’est pas une religion mais une théorie politique d’extrême droite, comme vous.
    Démocratie chrétienne n’est pas une religion non plus.
    Vous êtes inculte !
    ——————————————
    @ Xavier NEBOUT | 03 février 2020 à 09:53
    « L’Assemblée nationale donne tous pouvoirs au Gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain »
    Non mais vraiment là, faut aller se vous cacher ! La honte !
    Pétain est nommé chef du Gouvernement (Premier ministre), pas de l’État ; le chef de l’État, donc le président de la République, c’est Albert Lebrun, même ça vous n’arrivez pas à le lire correctement.
    Pétain le 11 juillet 1940 par 3 actes s’autoproclame chef de l’État :

    • Nous, Philippe Pétain, maréchal de France, Vu la loi du 10 juillet 1940, Déclarons assumer les fonctions de chef de l’État.
      En conséquence, nous décrétons : L’article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 abrogé.

    Constitution de 1875, IIIe République, en place en 1940.
    Article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 :

    • Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans. Il est rééligible.

    Par l’acte N°2 et l’article 2, il annule la Constitution française tout seul !
    Par l’acte N°3, il interdit au Sénat et à l’Assemblée nationale de légiférer et de se réunir.
    Le Premier ministre s’autoproclame président de la République, alors qu’il y a déjà un Président, il annule seul un article de la Constitution, puis toute la Constitution et ajourne le Sénat et l’Assemblée nationale ; c’est un coup d’État !
    Vous percutez mieux là ?!
    Quand nous en sommes à tout expliquer aux gens, je me pose toujours cette question : mais pourquoi ces cul-terreux l’ouvrent systématiquement ?

  73. @ Elusen (@ Xavier Nebout)
    « Pétain est nommé chef du Gouvernement (Premier ministre), pas de l’État ; le chef de l’État, donc le président de la République, c’est Albert Lebrun, même ça vous n’arrivez pas à le lire correctement. »
    Je n’ai pas beaucoup suivi votre conversation, mais Xavier Nebout a effectivement affirmé que Pétain est nommé chef du gouvernement. Il n’a rien affirmé au sujet de Pétain président de la République. Pourquoi lui mettez-vous des mots dans sa bouche de cette manière ? Vous dites exactement la même chose que lui, et pourtant vous affirmez qu’il a tort… Assez inconséquent de votre part.
    Je me permets aussi de vous faire remarquer que notre discussion au sujet de la Convention européenne des droits de l’homme enfreignait la charte du blog, ma réponse ayant été jugée (par moi et notre modératrice) trop longue. Je vous invite donc à la poursuivre par courriers électroniques anonymisés grâce au truchement de Madame Bilger.
    Peut-être que le fait de discuter de manière non-publique nous permettra d’adopter un ton moins confrontationnel, compte tenu que nous n’aurons plus vraiment rhétoriquement besoin de nous prendre mutuellement pour des demeurés si la discussion n’est plus publique.

  74. @ Achille
    « Je ne conteste pas le fait de critiquer une religion quand celle-ci ne respecte pas nos valeurs républicaines. Je pense notamment aux imams intégristes qui veulent imposer la charia qui est parfaitement inacceptable. »
    Nous sommes d’accord sur ce point. Mais contestez-vous le droit de critiquer une religion y compris si elle respecte nos valeurs républicaines ? Si un allumé m’explique qu’il est un dévot de la pâquerette magique et éternelle, ai-je le droit de le critiquer ?
    « C’est au gouvernement qu’il revient d’être ferme avec les islamistes radicalisés. Ceci est possible sans passer par le blasphème qui ne peut que contribuer à créer un conflit ouvert avec les éléments radicalisés avec les conséquences qui peuvent en découler. »
    Le blasphème sert assez peu le gouvernement. Oui, il créé un conflit ouvert avec les éléments radicalisés. Ce qui ne me gêne pas beaucoup: s’ils tiennent absolument à atteindre le paradis, j’ai une bonne nouvelle pour eux: certains, dont moi, sont tout à fait disposés à les aider à monter au ciel le plus vite possible.
    Par contre, je ne suis pas d’accord sur l’intégralité du propos: la base populaire des radicaux est constituée de gens religieux, ou semi-religieux, ou pseudo-religieux, ou même athées ne le revendiquant pas. Le blasphème sert aussi dans le débat d’idées avec ces gens: certains y seront peut-être sensibles, et d’autres peuvent même profiter du fait que le blasphème est autorisé en France pour intervenir dans leurs communautés. Et si cela arrive, il nous faut aussi les défendre. En effet, les musulmans ne doivent pas être assignés de facto à leur religion en France: nous avons aussi un devoir de permettre ces gens de devenir des chrétiens, des apostats, des bouddhistes ou ce qu’ils veulent devenir. S’interdire cela, c’est déjà céder face à l’islam politique.
    « Nous avons connu les attentats de 2015 (Charlie Hebdo, Bataclan, 14 juillet à Nice, pour ne citer que les plus sanguinaires). Inutile de créer une atmosphère qui pourrait conduire à de nouveaux massacres de ce genre. »
    Je me moque complètement qu’il y ait plus de massacres ou pas, d’un point de vue purement personnel. Mais c’est un peu compliqué à expliquer pourquoi en deux temps trois mouvements: ce que je veux, c’est garantir la liberté de conscience dans les coins les plus islamisés de France. Et cela ne me dérange pas que nous subissions des attentats si c’est le prix à payer pour cela.
    Moi, je prône la politique du rire et du ridicule (entre autres…) pour lutter idéologiquement contre ces têtes à claques. Le volet sécuritaire est celui de l’Etat, celui de l’idéologie relève par contre de la société civile. Par exemple, le message de revendication de Fabien Clain après les attentats du Bataclan est d’un parfait ridicule. Jugez-en vous même:
    https://ia801308.us.archive.org/28/items/CommuniqueAudio/communique%20audio.mp3
    Nous avons besoin de nous moquer de chaque phrase de ce message grotesque. Sans nous gêner de blasphémer si cela en devient efficacement drôle. Je comprends que cela ne ferait pas nécessairement rire les victimes du Bataclan (encore que ce n’est pas dit) mais la douleur de ces victimes ne doit pas nous empêcher de tourner en dérision un tel niveau intersidéral de ridicule.

  75. Philippe Dubois

    @ Paul Duret | 03 février 2020 à 09:16
    « Avec ces principes, Mme Bilger n’aurait donc pas le droit de modérer ce blog ? »
    Monsieur et Madame Bilger sont chez eux sur ce blog.
    En conséquence, ils font ce qu’ils veulent et modèrent ce qui leur semble nécessaire.

  76. Philippe Dubois

    @ Achille | 03 février 2020 à 00:30
    Soit vous ne comprenez vraiment rien, soit vous êtes d’une totale mauvaise foi.
    La liberté d’expression est un absolu.
    Elle comprend aussi le droit de dire des bêtises, l’autorisation de sortir des blagues graveleuses et la possibilité de se moquer d’une religion ou d’une croyance.
    Les restrictions à cette liberté se retournent TOUJOURS contre le peuple français.

  77. @ Elusen
    Vous avez raison à mon sens : l’illégalité réside bien dans l’autoproclamation et dans le fait que les actes constitutionnels ne seront jamais ratifiés par la Nation.
    Je me demande ce qui se serait passé si Pétain avait pris son temps et s’il avait fait confirmer les actes par plébiscite avant de prendre le titre de chef de l’Etat (en 1940, il l’aurait très probablement gagné largement). Car la délégation du pouvoir constituant, elle, était sans doute légale dans les termes de la loi constitutionnelle du 10 juillet. Restait naturellement le problème de la légitimité.
    De l’inconvénient d’écouter des gens qui vous disent, comme Laval ou Alibert, que vous aurez plus de pouvoirs que Louis XIV…

  78. Bilger, aucun panache comme d’hab.
    Le panache aurait été de supporter Macron jusqu’au bout quitte à passer pour un c*n jusqu’au bout mais c’est bien trop demander à une girouette centriste (pléonasme).
    Il suit les rats médiatiques qui quittent le navire macroniste qui coule comme on les voit maintenant même sur BFMTV se gausser de la nullité du macronisme.
    Dans dix ans, ils diront tous que MLP présidente est géniale et qu’ils ont toujours été sûrs et certains qu’elle le serait, dès le début.. .pendant deux ans comme les autres avant elle, jusqu’à ce qu’ils passent au suivant.
    Ça en devient presque comique de voir M.B. et toute la clique bobo médiatique, tous les cinq ans au moment des élections, s’extasier sur le dernier candidat à la mode médiatique et environ deux ans plus tard dire qu’il ne vaut rien mais que c’est pas de sa faute d’électeur à lui parce qu’on l’a trompé sur la marchandise. Bien sûr… le pov’ petit, « Pardonnez-lui père, il ne sait pas ce qu’il fait ».
    Comme quoi, comme disait le grand Georges « le temps ne fait rien à l’affaire,quand on est con… »
    Je suis désolé mais il y a un moment, il faut assumer ses con*eries dans la vie M.B. !
    D’ailleurs, je suis sûr que c’était le genre de discours enflammés que vous faisiez en tant qu’avocat général quand il fallait condamner une racaille ou je ne sais quoi.
    Il faut savoir dire « Oui, j’ai été nul et stupide et j’espère que ça me servira de leçon ».
    Mais non. Jamais de remise en cause personnelle de Bilger.
    Vous n’assumez jamais votre inconséquence électorale et donc votre stupidité.
    Et dire que certains abrutis de bourgeois dans votre genre pensent que les pauvres votent mal et qu’il faudrait leur retirer ce droit pour que le pays se porte mieux.
    Merci M.B., vous êtes une pub vivante qui prouve que la bourgeoisie est largement aussi c*nne que la populace, pour les idiots qui en doutaient et donc qu’il n’y a aucune raison logique de revenir au suffrage censitaire.
    Un grand merci M. Bilger !
    Heureusement que vous êtes là…

  79. @ F68.10 | 03 février 2020 à 20:43
    « Je n’ai pas beaucoup suivi votre conversation, mais Xavier Nebout… »
    Xavier Nebout prétend bien qu’affirmer que Pétain n’avait pas les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 est un mensonge, sans même avoir compris ce qu’il a lu.
    Vous venez ici, balancez un « je n’ai pas suivi, je ne sais rien, je ne sais pas de quoi vous parlez, mais je viens quand même vous dire ce que je pense de ce que vous avez dit, vive ma petite personne ! »

  80. Chemins de traverse

    « Droit au blasphème »…
    Dans le monde inculte des religions, je voudrais les imbéciles heureux qui emploient le vocable « blasphème » sans savoir ce qu’il signifie !

  81. @ Philippe Dubois | 03 février 2020 à 21:47
    « La liberté d’expression est un absolu.
    Les restrictions à cette liberté se retournent TOUJOURS contre le peuple français. »
    Rassurez-vous, j’ai bien compris votre conception très personnelle de la liberté d’expression, mais je ne la partage pas.
    Je préfère l’approche de Michel Deluré (16:59) sur le sujet, qui correspond parfaitement à la mienne et que je vous recommande de lire.
    Vous êtes « catho tendance tradi, » avez-vous dit ? Ceci peut expliquer que vous vous exprimiez par affirmations péremptoires, persuadé de détenir la Vérité.
    D’une façon générale je ne crois pas à « l’absolu ». Rien n’est complètement blanc ou noir, vrai ou faux. Tout est nuance et subtilité. Enfin pour ceux qui essaient de voir les choses avec un certain recul.
    Vous devriez essayer.

  82. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    Sa nomination au grade général de brigade à titre provisoire avait été décidée avant son fiasco militaire, et vous ne répondez pas sur ce point qui est le sujet de notre controverse.
    Il ne s’agit pas d’opinion, mais de faits.
    ———————————————–
    @ F68.10
    Si le président donne le pouvoir de changer la Constitution comme il l’entend, il est tout simplement ridicule d’accuser ensuite celui qui les a reçus de « coup d’Etat ».
    Je ne pense pas qu’il faille se fatiguer à démontrer à Elusen qu’il a tort.
    De plus, sur le fond et quelle qu’en ait été la forme, le souhait des Français et de toutes les instances politiques excepté les communistes, était de donner les pleins pouvoirs à Pétain pour qu’il prenne la catastrophe sur ses épaules.
    Fait méconnu: ceux qui ne les ont pas votés ont agi ainsi pour protester contre le fait que la confiance au maréchal n’ait pas été totale et donc que ses pouvoirs n’étaient pas assez étendus.

  83. LE TERRORISME ISLAMIQUE.
    Tous les non musulmans, chrétiens, juifs sont visés par les « déséquilibrés d’Allah » !
    https://www.ouest-france.fr/terrorisme/l-etat-islamique-revendique-l-attaque-au-couteau-de-londres-6719313
    Que M. Macron et son gouvernement et la justice française ouvrent grand les yeux.
    A peine sorti de prison et après avoir fait seulement la moitié de sa peine, ce terroriste repasse à l’attaque.
    Sudesh Amman, 20 ans, a poignardé et blessé deux personnes dans une rue commerçante de Londres avant d’être tué par la police. Cet attentat a été revendiqué par la mafia terroriste islamique le lendemain de l’attaque.

  84. Robert Marchenoir

    Congé pour la mort d’un enfant : voilà qui me rend extrêmement pessimiste sur l’avenir de la France. Les pleurnicheries et les indignations feintes qui ont accompagné cette histoire tendent à montrer que les Français ne se débarrasseront jamais de leur culte pour l’assistanat. Pas avant la faillite.
    Un député dont personne n’a jamais entendu parler propose de porter de 5 à 12 jours ce congé dont personne non plus n’a jamais entendu parler, la majorité refuse, et aussitôt le ciel nous tombe sur la tête.
    Il est manifeste que lorsqu’il s’agit de réclamer davantage d’argent gratuit des autres, le curseur ne peut jamais être déplacé que vers le plus-plus-plus. Demain, un autre député réclamera qu’on porte ce congé de 12 à 24 jours (parce que « 12 jours, c’est insuffisant pour se reconstruire », comme a dit je ne sais quel imbécile au gouvernement), et quiconque dira le contraire sera évidemment un nazi pédophile rappelant les heures les plus sombres de notre histoire.
    Après-demain, un autre politicien nul ayant besoin de faire parler de lui trouvera un autre scandale imaginaire à réparer (comment se fait-il que les travailleurs dont la grand’mère de 90 ans s’est fait violer puis assassiner n’aient pas droit à un congé spécial ?), et personne ne pourra s’y opposer, sauf à être accusé de « manquer d’empathie » (le crime suprême de nos jours).
    Comme si l’urgence n’était pas de réduire massivement la dépense publique, les taxes et les charges pesant sur les entreprises, plutôt que de les aggraver. Comme s’il n’était pas capital de refuser toute mesure allant dans l’autre sens. Y compris, et surtout, pour le symbole.
    Comme si les Gilets jaunes avaient mis le bololo en raison de la courte durée du congé parental pour enfant mort.
    D’aimables branquignols nous font remarquer que « même le MEDEF était pour ». Je pense bien que le MEDEF était pour ! Les grandes entreprises du capitalisme de connivence ont amplement les moyens de racheter leur mauvaise image de marque, en consentant à une charge qui ne touche que 4 500 personnes par an.
    Ce n’est pas le cas de la plupart des entreprises, qui sont petites ou moyennes. Ce n’est pas le cas de ce restaurant qui vient de fermer, parce qu’il n’arrivait plus à embaucher (un de plus !). Et pourquoi ne trouvait-il plus de personnel ? Parce qu’il est à Morteau, comme la saucisse, et que Morteau, c’est à dix minutes de la Suisse. En traversant la frontière, les serveurs ou les cuisiniers multiplient leur salaire par trois. Puisque la Suisse est un horrible pays « ultra-libéral ».
    « Pour moi, c’est impossible de concurrencer les Suisses, qui ont beaucoup moins de charges », dit le patron, qui a employé jusqu’à 12 personnes. « J’ai essayé de faire des bons salaires. Mais en France, si je paie quelqu’un 2 000 € nets, cela me coûte 3 960 €. Pour moi, la solution serait d’établir une zone franche pour alléger les charges le long de la frontière suisse. »
    Mais breizmabro va encore nous dire que ce n’est pas vrai, que c’est un sale exploiteur capitaliste qui ne connaît pas son métier. C’est la faute du méchant Macron qui n’est pas assez « empathique », puisqu’il dit aux gens qu’il y a du boulot de l’autre côté de la rue.
    Vous voulez des politiciens démagogues ? Vous les avez. De quoi vous plaignez-vous ?

  85. @ Ellen
    Les « déséquilibrés d’Allah » se propagent à la vitesse grand V, grâce à la macronie notamment.
    Quand certains sur ce blog jouent et chipotent avec les mots islam ou islamisme, c’est qu’ils sont au bout de leurs arguments à deux balles.
    Islam, islamisme : bonnet blanc et blanc bonnet.
    Islam modéré, un oxymore !
    Je ne répondrai d’ailleurs plus du tout à tous ces illuminés, collabos de l’islam et donc de l’islamisme.
    Il ne sert à rien de donner des explications. Les gens entendent que ce qu’ils veulent bien entendre ! Peine perdue.
    Et si la conversation d’une personne vous ennuie prodigieusement, mangez une biscotte, nous n’entendez plus rien !
    Cordialement.

  86. @ Achille
    Les gens qui pratiquent le chantage au massacre sont des monstres ; que ce soit pour des insultes à leur religion ou autre chose. Aucune excuse, ils devraient être poursuivis pour apologie du terrorisme, comme tous ceux qui se font leur porte-parole pour intimider les autres, clairement ou de manière voilée.

  87. @ Xavier NEBOUT | 04 février 2020 à 09:31
    « Si le président donne le pouvoir de changer la Constitution comme il l’entend »
    Carrément inventer ce qui est écrit dans une loi, même avec le texte sous le nez !
    Où est-ce écrit dans le texte ?
    Promulguer veut dire signer :

      A. − [Le compl. désigne une loi, un décret, une disposition particulière dûment signés par l’autorité qui en porte la responsabilité] Publier officiellement une loi, un décret, un texte dans les formes requises, et les rendre exécutoires.

    Loi constitutionnelle du 11 juillet 1940

      L’Assemblée nationale a adopté,
      Le Président de la République promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit:
      Article unique. — L’Assemblée nationale donne tous pouvoir : au Gouvernement de la République, sous l‘autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l‘État français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la patrie.
      Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées.
      La présente loi constitutionnelle, délibérée et adoptée par l’Assemblée nationale, sera exécutée comme loi de l’État.

    ► Constitution de la IIIe République appliquée en 1940 – loi constitutionnelle du 25 février 1875 :

      Article 2. – Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale.
      Article 3. – Le Président de la République a l’initiative des lois, concurremment avec les membres des deux chambres. Il promulgue les lois lorsqu’elles ont été votées par les deux chambres
  88. Xavier NEBOUT

    Hier soir, débat entre Zemmour et Agnès Verdier-Molinié.
    Zemmour soulevait l’argument de la primauté de l’Etat incarnée par la fonction publique – une sorte de bonapartisme jacobin, contre le libéralisme. Il se reposait sans le dire, sur le fait que la France n’est pas une nation stricto sensu issue d’un ancêtre commun, mais créée à coups de sabre.
    Le débat aurait pu être bien plus intéressant si Zemmour n’avait été confus, et surtout odieux.
    Un pouvoir centralisé pourrait en effet être plus efficace que le libéralisme, tout au moins sur le plan social posé comme essentiel, s’il reposait sur l’autre colonne qui est celle du pouvoir spirituel dont les derniers balbutiements ont été illustrés par le catholicisme social des derniers légitimistes ayant politiquement compté.
    On ne peut avoir un fonctionnaire empreint du service de l’Etat comme seule transcendance outre une poignée de fanatiques. L’intérêt matériel s’y substitue et on en arrive à l’oligarchie judéo-maçonnique internationale que nous connaissons – car n’en déplaise aux chantres du politiquement correct et gardiens de l’antisémitisme, c’est bien de cela dont il s’agit avec Macron et les décorés de la banque Rothschild.

  89. @ Lucile | 04 février 2020 à 11:12
    « Les gens qui pratiquent le chantage au massacre sont des monstres ; que ce soit pour des insultes à leur religion ou autre chose. Aucune excuse, ils devraient être poursuivis pour apologie du terrorisme, comme tous ceux qui se font leur porte-parole pour intimider les autres, clairement ou de manière voilée. »
    Je ne dis pas le contraire, mais quel rapport avec le blasphème ? Qu’apporte-t-il pour justifier son désaccord avec une religion qui n’est pas en accord avec nos valeurs républicaines ?

  90. Entendez-vous le rire de la buse alors qu’elle a démontré aux incroyants qu’ils n’étaient que des croyants comme les autres ?
    Bien sûr, ils nous expliquent que tout cela est plus compliqué, tentant par des références sans fin de nous prouver qu’ils n’ont encore rien compris à rien, et n’ont d’autre secours que de rejoindre le parti waf-waf dénoncé par Finkielkraut.
    Le vent souffle où il veut, ce n’est pas la délicieusement atrabilaire duvent qui me contredira, et certaines bouses de taureau engloutissent ceux qui ont fait fuir genau.

  91. @ Elusen
    « Xavier Nebout prétend bien qu’affirmer que Pétain n’avait pas les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 est un mensonge, sans même avoir compris ce qu’il a lu. »
    Je n’ai pas lu cela dans ses propos.
    Vous avez écrit: « Ah le raélien pédophilo-droitiste aura seulement oublié que personne n’a voté à Pétain les pleins pouvoirs. Le vote du 10 juillet 1940 donne les pleins pouvoirs à la République, Pétain abolira la République le 11 juillet 1940, il fait un coup d’État. »
    Point 1: Vous faites preuve d’un pédantisme inouï quand vous pinaillez sur les dates à un jour près alors que le fond du propos n’est pas vraiment celui-là.
    Point 2: Ce qui m’a énervé dans vos propos a été le pinaillage « ce n’est pas à Pétain que les pleins pouvoirs ont été confiés mais au Gouvernement de la République ».
    La réponse de Xavier Nebout, précisant bien que ce fameux gouvernement était Pétain lui-même me paraissait donc bienvenue. Parce que vous pousser à un peu de correction ne serait pas de trop: vous auriez tout à fait pu commencer à répondre à Xavier Nebout par un « oui mais » poli: « Oui, vous avez raison sur ce point, les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain par ce vote, mais il a outrepassé ces pouvoirs par la suite de manière illégale ». C’est tout aussi pertinent, et plus poli. Même si Xavier Nebout semble s’en taper pas mal.
    « De plus, sur le fond et quelle qu’en ait été la forme, le souhait des Français et de toutes les instances politiques excepté les communistes, était de donner les pleins pouvoirs à Pétain pour qu’il prenne la catastrophe sur ses épaules. »
    Parce que le propos de Xavier Nebout semble porter sur le fond, quelle qu’en ait été la forme…
    Mais peut-être que vous ne pouvez jamais donné un bon point à vos interlocuteurs ? Que c’est au-dessus de vos forces ? Que si un jour on découvre que Hitler a dit que 2+2=4, vous ferez de gros efforts pour nous montrer que « Non ! » c’est 3 ou 5 ! Et puis que même si c’est 4, il s’appelait Schicklgruber, ce qui prouve qu’il a tort !
    Xavier Nebout avait raison de dire que les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain, et aussi raison quand il affirme que le fond des raisons qui ont mené à cette situation est plus important que l’illégalité technique qui lui a permis de faire un coup d’Etat.
    Et vous avez toujours une conversation à finir avec moi, en privé.
    Puis j’aime bien les raéliens, moi ! Si on avait un bouton magique pouvant transformer chaque jihadiste en raélien, j’appuie subito !
    https://www.youtube.com/watch?v=jm_kiwcaCuA
    ———————————————–
    @ Chemin de traverse
    « Dans le monde inculte des religions, je voudrais les imbéciles heureux qui emploient le vocable « blasphème » sans savoir ce qu’il signifie ! »
    Vous visez quelqu’un en particulier sur ce blog ? Le problème du fait que les gens s’écharpent sur la définition du blasphème, c’est que c’est aussi très pratique de tourner le sens des mots pour accuser quelqu’un de blasphémer alors qu’il aurait fait quelque chose d’autre.
    Raison de plus pour ne pas l’interdire par la loi. L’application en serait à géométrie variable d’une manière assez insupportable.

  92. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    « Il ne s’agit pas d’opinion, mais de faits. »
    Mais de quels fait parlez-vous ?
    De Gaulle a été nommé général le 24 mai et secrétaire d’Etat le 6 juin. Où et quand se sont passés ces faits de désobéissance dont vous parlez ?
    « Si le président donne le pouvoir de changer la Constitution comme il l’entend, il est tout simplement ridicule d’accuser ensuite celui qui les a reçus de « coup d’Etat ». »
    Il n’appartenait pas au président, ni aux parlementaires, de décider de changer la Constitution. Il s’agit d’ailleurs moins d’un coup d’Etat que d’un sabordage, du sabordage de la République. Même pas : la République était à Londres avec la France Libre depuis le 18 juin. Ce qui s’est passé à Vichy le 10 juillet 40 était un simulacre. Le pouvoir était aux mains de la puissance occupante.

  93. RECONQUÊTE
    C’est sous le règne de Souhmis le sixième que Mila des Gaules se mit En Marche pour libérer les chrétiens du joug des musulmans !

  94. @ Xavier NEBOUT 02 février 11 h 00
    « De Gaulle démis de ses fonctions pour incapacité et désobéissance devant l’ennemi »
    Il est difficile de croire à une telle ineptie car nos adversaires de l’époque n’ont pas été sans saluer la performance de De Gaulle lors de l’affaire de Montcornet le 17 mai 1940, notamment le général von Kielmansegg, commandant en chef pour l’Europe centrale à l’OTAN qui, invité à l’Elysée, déclara à De Gaulle que l’assaut de ses blindés sur Montcornet avait été durant la campagne de l’Ouest la seule contre-attaque française « parfaitement appropriée quant au moment, au lieu et à la direction ».
    Kielmansegg était en mai 1940 capitaine chef de la section logistique de la 1ère Panzerdivision.
    Il a certes été reproché à De Gaulle de ne pas avoir informé notre aviation de son offensive, contrairement à la doctrine allemande où blindés et aviation étaient étroitement coordonnés ; mais cela aurait été sans doute sans effet compte tenu de l’infériorité française des liaisons radio entre chars et avions.
    Je recommande à ce sujet la lecture de l’ouvrage de Karl-Heinz Frieser « Le mythe de la guerre-éclair » (éditions Belin).

  95. @ Robert Marchenoir 04 février 09:58
    « Mais breizmabro va encore nous dire (…) »
    Allons bon ! Je vous manque à ce point que maintenant vous pensez à ma place ? 😀

  96. HISTOIRE ANCIENNE
    Au début du troisième millénaire – une époque trouble ! – les jeunes filles blanches qui échappaient aux manigances des Matzneffiens terminaient leur existence dans les harems du Moyen-Orient.

  97. @ Zonzon | 04 février 2020 à 12:13
    Allez, du courage Zonzon, développez vos idées et parlez franc. On ne vous reprochera pas d’être un zinzin.

  98. @ Achille 04 février 2020 à 11:20
    Pourquoi devrait-on avoir à se justifier d’être en désaccord avec une religion ?
    Pourquoi ne pourrait-on l’exprimer avec les mots de son choix, puisque la loi le permet (encore) ?
    Mais surtout quand vous me demandez innocemment quel est le rapport entre le blasphème et le chantage au massacre, si vous ne le voyez pas dans le cas qui nous occupe, vous avez des points aveugles contre lesquels je ne peux rien. Je vais quand même essayer : la jeune Mila après avoir vulgairement parlé d’Allah, est menacée de mort par un tribunal improvisé qui « sait où elle habite ». Là-dessus, des voix, et non des moindres, s’élèvent pour dire qu’elle l’a bien cherché, estimant en somme que ce jugement est licite en plus d’être juste. Elle n’aurait pas dû. C’est elle qui est en tort. Et si elle continue, disent certains, il y aura des massacres, du terrorisme, et elle sera responsable. Et comme les représailles sont aveugles, nous avons intérêt nous-mêmes à veiller à ce que personne n’exerce son droit, du fait qu’il met les autres en danger. Vous voyez le marché. C’est une justification du terrorisme, le syndrome de Stockholm. En réalité, ceux qui nous mettent en danger, tous, ce sont les maîtres chanteurs. Mais aussi ceux qui se font l’écho des maîtres chanteurs.
    Une Eglise qui ne se défendrait pas, ou qui chercherait à régler le problème en faisant appel à la justice, ferait sourire d’elle-même pour sa sensibilité au blasphème. Mais des « croyants » qui menacent de mort et qui font savoir qu’ils répondront au blasphème par des massacres, réussissent à se faire épauler par la garde des Sceaux ! De sorte qu’on va finir par estimer que ceux qui exercent ce chantage sont dans leur bon droit, et que ceux qui exercent leur droit de blasphème sont les responsables du terrorisme. À ce compte, nous n’avons pas fini de voir nos droits rétrécir.
    Ai-je répondu, Achille, à votre interrogation ?
    Un petit détail : en GB, maintenant il y a un « non-délit » susceptible de vous valoir une enquête policière, un casier, et un passage devant la justice pour incitation à la haine. Des milliers de policiers s’y consacrent, se rendant chez les gens dénoncés par des associations, et vérifiant auprès d’eux non pas ce qu’ils ont dit mais ce qu’ils pensent. Ces policiers d’un nouveau type sont tellement occupés qu’ils n’ont plus le temps de courir après les escrocs. Mais pour l’avoir dit publiquement, une gradée de la police a des ennuis à son tour. Quand ça commence, ça ne s’arrête plus. Il y en a à qui tout cela fait penser à Orwell. On peut rire des Anglais, mais chez nous, Zemmour se retrouve régulièrement devant la justice.

  99. Xavier NEBOUT

    @ Claggart et autres
    Je n’ai pas de soupe à vendre ici, et je ne vais pas perdre du temps à retrouver mes sources pour me justifier – « de Gaulle sous un casque peut-être » mais il me semble même l’avoir aussi entendu à la radio. C’est un fait bien connu dans les milieux qui ne se contentent pas de la télé pour connaître l’histoire.
    Si vous cherchez vous trouverez, si vous ne voulez pas savoir, tant pis pour vous.

  100. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    « …Ce qui s’est passé à Vichy le 10 juillet 40 était un simulacre. Le pouvoir était aux mains de la puissance occupante. »
    Franchement, si vous êtes capables dire de pareilles c…ries, il est normal que vous ne sachiez pas grand-chose.

  101. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca, Claggart et autres
    Je relis de Gaulle sous un casque, et je me demande d’où vient mon histoire – d’ailleurs hors de proportion avec les enjeux…
    Sa division a été relevée par les Anglais, et puis je vois qu’il ne commande plus sa division le 2 juin.

  102. Philippe Dubois

    @ Achille | 04 février 2020 à 06:50
    La liberté d’expression est un absolu parce que toute restriction de cette liberté fondamentale se retourne souvent contre ceux qui ont été à l’origine de cette restriction et ensuite, toujours contre le peuple français.
    Il suffit de contempler la criminalisation de toute parole déviante et la judiciarisation du débat politique ou idéologique depuis la loi Pleven et toutes les lois liberticides qui ont suivi.
    Je n’ai aucune prétention de détenir La Vérité mais j’ai un certain nombre de convictions que j’affirme avec force et l’expérience montre qu’un certain nombre de mes affirmations se sont vérifiées.

  103. @ Lucile | 04 février 2020 à 14:27
    « Mais surtout quand vous me demandez innocemment quel est le rapport entre le blasphème et le chantage au massacre, si vous ne le voyez pas dans le cas qui nous occupe, vous avez des points aveugles contre lesquels je ne peux rien. »
    Chacun son approche des problèmes, vous avez la vôtre, j’ai la mienne. Simple question de sensibilité, de conviction, voire d’éducation.
    Pour le cas Mila, j’ai l’impression que vous confondez l’effet et la cause dans votre développement.
    Reprenons les choses dans l’ordre :
    1- Mila se fait insulter par des camarades musulmans au motif qu’elle serait lesbienne.
    2- Suite à ces propos Mila répond en tenant des propos très crus sur l’Islam. Propos qui soit dit en passant font partie du langage courant des ados (Fdp, NTM, etc.)
    3- Vu qu’elle a tenu sur Facebook ces propos offensants, en l’occurrence un blasphème, ils se répandent comme une traînée de poudre dans tous les smartphones et tablettes, provoquant la colère des musulmans radicalisés, jusqu’au délégué national du CFCM qui en rajoute une couche en disant qu’ »elle l’a bien mérité et qu’elle assume ses propos » (ce en quoi il aurait mieux fait de se taire).
    4- La ministre de la Justice prise de court et sans doute dans un souci d’apaisement, réprouve les propos de Mila.
    Ce faisant elle provoque la polémique qui enflamme dans la seconde tous les plateaux TV et émissions radio du genre L’heure des pros, Vraies Voix, Grandes Gueules, TPMP qui se repaissent de ce genre de maladresse vu que c’est bon pour l’audience.
    Jusque-là je suppose qu’on est d’accord.
    Vous voyez donc l’effet de la maladresse qui a conduit à la menace de mort de la gamine, manifestement dépassée par ses propos un peu trop enflammés dictés par la colère. Vous dénoncez ces menaces, mais vous ne vous préoccupez aucunement des moyens pour les éviter. Or ces menaces peuvent très bien devenir des réalités.
    En ce qui me concerne je préfère regarder la cause, à savoir les propos injurieux et je pense qu’il vaut mieux stopper l’escalade en ne jouant pas les pompiers pyromanes.
    Rien à voir avec le syndrome de Stockholm.
    Le droit de blasphème existe, d’accord, mais ce n’est pas une raison pour l’utiliser à tort et à travers, même si cela permet de se faire plaisir. Car cela ne peut que provoquer une montée d’un conflit communautaire dont personne ne sortira gagnant.
    En clair : on se calme ! Il y a certainement des choses plus importantes à traiter dans ce pays qu’une querelle d’ados.

  104. @ Robert Marchenoir (04/02 à 9h58)
    Félicitations sans réserves pour votre commentaire sur l’affaire des congés.
    ——-
    LES EVENEMENTS DE 1940
    DE GAULLE
    L’intervention du colonel de Gaulle le 17 mai 1940 à la tête d’une division blindée reconstituée avec bien du mal dans la région de Montcornet a été bénéfique pour nos armées ; il a retardé de plusieurs heures l’avance allemande et il a infligé de lourdes pertes à l’ennemi sans toutefois pouvoir épargner les nôtres. En particulier, il n’a pu bénéficier du secours de notre aviation (assez mal en point) pour la simple raison que nous manquions totalement de réseaux radio et qu’il fallait plusieurs heures, par le téléphone terrestre (deux hommes et un caporal avec la bobine à dérouler), pour obtenir une intervention aérienne (les Allemands, vingt minutes maximum).
    Cela étant, le fait que l’on ait parlé par la suite de « la victoire de Montcornet » relève de la pure flatterie.
    Quant à la nomination de CdG au grade de général de brigade à titre temporaire le 26 mai, ce n’est pas du tout pour le ‘’récompenser’’ de ce fait d’armes mais simplement parce que sa nomination au poste de secrétaire d’Etat était déjà dans les dossiers et qu’il fallait un général pour qu’il soit à égalité de grade avec les autres généraux anglais.
    LES PLEINS POUVOIRS DU 10 JUILLET 1940
    Ils ont été donnés au Maréchal Pétain avec une écrasante majorité par un parlement à majorité FRONT POPULAIRE (1936). Ceux qui n’ont pas vécu cette période ne peuvent pas se rendre compte de ce qu’était la France après deux mois de combats, de débâcle et de chaos absolu.
    – des centaines de milliers de familles sur les routes (charrettes, brouettes, vélos, chevaux, bœufs, quelques rares automobiles) ; appartements et maisons abandonnés et livrés aux pillards ; plus d’électricité, plus de téléphone, plus de journaux, plus d’essence, plus de ravitaillement, plus de médecins.
    – deux millions de prisonniers (chiffre jamais atteint par aucune armée au monde) qui jettent tous leurs équipements (armes, munitions, paquetages, cartes, provisions de bouche etc.), refusant même les offres de vêtements civils des particuliers et les occasions d’échapper facilement aux débonnaires gardiens-cyclistes allemands, Mauser en bandoulière…
    – débandade, désorganisation totale du pouvoir civil ; maires et curés (et évêques) déclarent les villes ouvertes pour éviter les destructions supplémentaires. Des milliers de chevaux errent sans nourriture ainsi que chiens et chats, vaches, chèvres, cochons…
    Le 10 juillet, on est encore sous le choc de la tragédie de Mers El Kébir : cinq jours avant, sur ordre de Churchill, la flotte anglaise massacre une partie de la flotte française et tue 1 300 marins français.
    Churchill ne pouvait ignorer que les conditions d’armistice (23 juin) préservaient la flotte qui ne serait jamais rendue ni aux Allemands… ni aux Anglais.
    Contrairement à tout ce qu’on a pu écrire depuis 80 ans, l’armistice a été non pas un bienfait mais un relatif soulagement. La partition en deux zones (l’occupée et la non-occupée) jusqu’en novembre 1942 a permis à des milliers de Juifs de fuir les persécutions et à une Résistance de s’organiser, même si, pour des raisons évidentes de récupération, on a exagéré sa réelle importance dans le déroulement de la guerre : les maquis ont été à la victoire finale ce que Montcornet a été dans la bataille de France.
    Quant à la nouvelle Constitution élaborée par le Maréchal, elle n’était pas si mauvaise que cela : en 1958, quand de Gaulle a proposé aux Français SA nouvelle Constitution, le mot d’ordre donné en catimini parmi les milieux des « anciens » a été de voter POUR, tellement il y avait de ressemblances !

  105. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    Franchement, si vous êtes capables dire de pareilles c…ries, il est normal que vous ne sachiez pas grand-chose.

  106. @ F68.10 | 04 février 2020 à 11:38
    « …avait raison de dire que les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain »
    La charge de la preuve vous appartient, où se trouve le texte juridique ?
    ———————————————-
    @ Ellen | 04 février 2020 à 09:32
    « Que M. Macron et son gouvernement et la justice française ouvrent grand les yeux. »
    Parce que ces personnes sont britanniques et gèrent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ?!
    Avez-vous des preuves que le Daech soit derrière l’attaque ?
    Daech pour faire parler de lui revendique n’importe quoi, y compris la ménopause !

  107. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 04 février 2020 à 13:08
    « Allons bon ! Je vous manque à ce point que maintenant vous pensez à ma place ? 😀 »
    Non, vos singeries ne me manquent nullement. J’ai simplement indiqué que l’événement que je viens de rapporter constituait une preuve de plus de la fausseté de vos dénégations antérieures, relatives à un événement similaire.
    Cela s’appelle la cohérence, un concept qui semble vous échapper.

  108. @ Elusen
    « La charge de la preuve vous appartient, où se trouve le texte juridique ? »
    Xavier Nebout vous a donné la citation du Journal officiel. Pourquoi ne pas lui demander de sortir la référence exacte ? C’est avec lui que vous débattez de ce sujet.
    Et puis ce sera un bon exercice pour vous essayer à être courtois avec un contradicteur.
    À moins que vous vouliez vraiment que je m’en charge, auquel cas je ferai un effort de recherche documentaire. Pour vous faire plaisir, hein, parce que je m’en tape un peu, moi, de cette époque. L’épopée de Winkelried m’intéresse beaucoup plus… Le bonhomme qui est mort en demandant « qui est l’abruti qui m’a poussé ? ». Grand moment suisse…
    Sinon, je n’ai pas trouvé de saké dans mon bled. Je me suis rabattu sur du whisky japonais pour fêter votre début d’argumentation sur la suprématie du droit communautaire sur le droit constitutionnel. Je continue à vous inviter à reprendre notre conversation dans un contexte privé.
    —————————————–
    @ Xavier NEBOUT
    Auriez-vous l’extrême délicatesse, l’extrême gentillesse et l’extrême courtoisie d’agrémenter notre fructueuse discussion avec Elusen de la référence exacte de votre citation extraite du Journal officiel ?

  109. @ Achille | 04 février 2020 à 18:30
    Excusez-moi Achille, j’insiste parce que ça me paraît très important. Les conflits avec les croyants radicalisés obéissent souvent à ce type de scénario. Sachant qu’ils sont très chatouilleux, il faut éviter de les mettre en colère, c’est aux autres de faire l’effort constant de les apaiser pour éviter tout incident… Plus on les les apaise, plus ils sont chatouilleux, et plus les autres se croient responsables de leurs sautes d’humeur.
    La chronologie des faits que vous présentez ne prouve rien. Elle suggère, de manière erronée à mon sens, un simple lien de cause à effet entre deux étapes consécutives du récit.
    Vous dites : Mila a proféré un blasphème, elle a commencé, donc pour répliquer, les personnes offensées la menacent de mort (rien que cela, mais c’est mérité, chacun ses critères), ce qui prouve, toujours selon vous, que la cause de la menace de mort est bien le blasphème.
    Mais si on garde exactement la même chronologie, exactement le même blasphème, exactement la même Mila, mais qu’on remplace juste les croyants ulcérés par d’autres croyants tout aussi ulcérés, comme un curé, un bonze ou un rabbin, il y a de bonnes chances pour que les menaces de mort disparaissent. Les mêmes causes doivent produire les mêmes effets ; le blasphème n’est donc pas la cause à proprement parler. C’est l’élément déclencheur. La cause est à chercher du côté des croyants qui s’estiment autorisés à menacer de mort, en groupe, une personne pour ses propos.
    Si on tue quelqu’un parce qu’il a dit quelque chose qui ne vous plaisait pas, si on viole une femme parce qu’elle portait une jupe et des talons aiguille, si on secoue un bébé parce qu’il pleurait, on peut toujours essayer de faire croire que la victime est la cause de son malheur. C’est complètement pervers.

  110. @ F68.10 | 04 février 2020 à 22:36
    ▬ « Je continue à vous inviter à reprendre notre conversation dans un contexte privé. »
    Avec vous, il n’y a aucune conversation, vous digressez sur n’importe quoi, vous passez du coq à l’âne, vous faites des tartines insipides, vous n’avez aucune constance intellectuelle, vous affirmez systématiquement sans preuve, vous intervenez à tort et à travers, vous citez des sources qui disent le contraire de ce que vous affirmez ; dès lors où peut bien se trouver une conversation avec vous ?
    Je vous l’ai déjà dit, je ne fais que vous tenir tête et dans ma vie privée je ne veux pas de vous !
    Retournez à l’hypnothérapie !
    ▬ « Xavier Nebout vous a donné la citation du Journal Officiel. »
    Mensonge ! J’ai fourni les références exactes et les liens sur le Journal Officiel !
    Il n’y a aucune loi promulguée par le président de la République française Albert Lebrun, ou votée par la représentation nationale, Sénat compris, qui vote les pleins pouvoirs à Pétain.
    Vous vous mêlez de tout sans jamais rien savoir, ni lire aucune source, pas même celles que vous mettez.
    Vous avez la charge de la preuve ; où se trouve ce texte ?

  111. @ Lucile | 04 février 2020 à 23:54
    « Vous dites : Mila a proféré un blasphème, elle a commencé, donc pour répliquer, les personnes offensées la menacent de mort (rien que cela, mais c’est mérité, chacun ses critères), ce qui prouve, toujours selon vous, que la cause de la menace de mort est bien le blasphème. »
    Je n’ai jamais dit que les menaces reçues par Mila parce qu’elle a proféré un blasphème était méritées. J’ai même condamné les propos parfaitement ineptes du délégué national du CFCM.
    Comme dirait Bernard Werber :
    « Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d’entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… »
    Les menaces de morts ne sont pas uniquement le fait des islamistes radicalisés.
    Deux ministres en ont reçues dernièrement. Nombre de maires en reçoivent régulièrement.
    La grande majorité de ces menaces sont écrites par des abrutis qui ne mettront jamais leurs menaces à exécution, et heureusement !
    Il n’en demeure pas moins vrai que le risque zéro n’existe pas et qu’entretenir une polémique sur un sujet aussi sensible que la religion est parfaitement stupide, quand bien même le blasphème serait légal.
    « Les mêmes causes doivent produire les mêmes effets ; le blasphème n’est donc pas la cause à proprement parler. C’est l’élément déclencheur. La cause est à chercher du côté des croyants qui s’estiment autorisés à menacer de mort, en groupe, une personne pour ses propos. »
    Désolé mais pour moi, l’élément déclencheur, à savoir le blasphème, c’est la cause et l’effet c’est la menace de mort. Mais peut-être que chez les Britanniques les définitions sont différentes.
    Vous condamnez les croyants qui s’autorisent à proférer des menaces de morts à ceux qui ont offensé leur Dieu. Je les condamne tout comme vous. Mais contrairement à vous, je comprends que certains croyants puissent être affectés au point de commettre parfois l’irréparable.
    Alors fichons-leur la paix !

  112. Xavier NEBOUT

    @ F68.10
    Je n’ai pas eu besoin d’aller chercher bien loin pour avoir le texte du Journal Officiel, c’est lui qui en a donné le lien !
    Ceci dit, avec Elusen, il faudrait d’abord procéder au traitement de son agressivité ; je vois que vous vous y attelez dans uns esprit de charité chrétienne, mais il y aura du travail.
    Quand vous aurez fini avec lui, voyez aussi pour Robert Marchenoir.
    ————————————-
    @ Denis Monod-Broca
    Pas si vite !
    C’est même pire que ce que je disais avec des souvenirs un peu anciens.
    De Gaulle a bien été relevé de son commandement de la 4e DCR et les Anglais prendront la relève de cette dernière qui était quasiment hors de combat.
    De Gaulle a en effet commis l’exploit de perdre les deux tiers de ses 190 chars pour ne pas prendre la position cruciale du mont Caubert occupé uniquement par de l’infanterie et deux canons de 88 Flak.
    IL A AINSI FAIT PERDRE LA DERNIÈRE CHANCE QUE NOUS AVIONS DE NOUS EN SORTIR.
    Dans son appel du 18 juin, il a eu le culot de dire que nous avions été battus par des forces mécaniques supérieures, alors qu’il disposait lui, à Abbeville, des 190 chars de sa division outre ceux des Anglais, contre aucune force mécanique ni aviation côté allemand !
    Je n’ai pas retrouvé la trace des ordres qui lui avaient été donnés de lancer tous ces chars en masse au lieu de le faire par petits paquets – deux par deux était sans doute ironique dans le propos dont j’avais le souvenir – mais je finirai par trouver un jour.
    Il avait dû oublier que la force de la cavalerie contre l’artillerie est d’aller plus vite que le temps de recharger…
    On notera qu’aucun de ses subordonnés ne l’avait suivi à Londres…

  113. @ Elusen 2h15
    « Il n’y a aucune loi promulguée par le président de la République française Albert Lebrun, ou votée par la représentation nationale, Sénat compris, qui vote les pleins pouvoirs à Pétain. »
    Ce n’est pas tout à fait exact:
    – sur le premier point la loi du 10 juillet 1940 a été promulguée depuis Vichy, sous la double signature d’Albert Lebrun, président de la République et du Maréchal Pétain, président du Conseil…
    https://mjp.univ-perp.fr/france/co1940lc.htm
    – sur le deuxième point la représentation nationale a voté par 569 voix contre 80 (20 abstentions et 176 absents) la loi constitutionnelle promulguée par le Président Lebrun:
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96279218/f1.item

  114. @ caroff | 05 février 2020 à 10:07
    Non monsieur Caroff !
    La loi votée donne les pleins pouvoirs au Gouvernement de la République pas à Pétain.
    Il suffit de lire ce qui est écrit, c’est du droit public, plus exactement constitutionnel.
    L’on ne lit pas un document avec un préjugé, dans l’espoir qu’il y soit écrit ce qui pourrait nous complaire. Quatre fois j’ai donné le document !
    Loi du 10 juillet 1940 :

      Article unique. — L’Assemblée nationale donne tous pouvoir : au Gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la patrie.
      Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées.

    1° – le pouvoir est donné au Gouvernement de la République pas à Pétain.
    2° – la signature et la promulgation sont données à Pétain, pas le pouvoir de produire une nouvelle Constitution, mais de signer et faire publier au Journal Officiel la nouvelle Constitution.
    3° – la nouvelle Constitution ne peut être signée et promulguée par Pétain qu’après avoir été ratifiée par la Nation, donc par référendum.
    4° – Le 11 juillet 1940, Pétain se déclare tout seul président de la République, il n’a pas été élu comme l’exige la Constitution ; il faut que le poste soit vacant, or Albert Lebrun n’a pas démissionné et il n’est pas décédé. Pétain renverse l’actuel président de la République Albert Lebrun, c’est un coup d’État.
    D’ailleurs, il fera arrêter Albert Lebrun, le placera en résidence surveillée puis le donnera à Hitler comme otage.
    Le Premier ministre (à l’époque l’on disait président du Conseil, des ministres) n’a pas le pouvoir de prendre la place, de virer le président de la République !

      Nous, Philippe Pétain, Maréchal de France, Vu la loi du 10 juillet 1940, Déclarons assumer les fonctions de chef de l’État français.
      En conséquence, Nous décrétons : L’article 2 de la loi constitutionnel du 25 février 1875 abrogée.

    5°- La loi du 10 juillet 1940 ne lui donne pas ce pouvoir, revoir le N°2 au-dessus.
    J’ai tout sourcé, tout donné, il suffisait de lire et non inventer ou imaginer ce qui pourrait être écrit. Mais comment diable faites-vous, tous, pour lire autre chose que ce qui est écrit ?!
    « Ce n’est pas tout à fait exact: »
    Cela veut dire quoi ?!
    Ou une personne est un assassin ou elle ne l’est pas, il ne peut pas être objecté : ce n’est pas tout à fait exact.
    Ou il a les pleins pouvoirs, ou pas, mais il n’y a pas d’alternative.
    Le président de la République Albert Lebrun signe l’acte, ainsi que le Premier ministre (président du Conseil), en quoi cela confère-t-il les pleins pouvoirs ?
    Le Premier ministre (président du Conseil) signe toujours les actes après le président de la République.
    13 mars 1938, Léon Blum devenu président du Conseil signe tous les actes après le président de la République Albert Lebrun, il n’en devient pas Président pour autant.
    Le 10 avril 1938, Édouard Daladier devenu président du Conseil signe derrière le président de la République Albert Lebrun.
    Le 21 mars 1940, Paul Reynaud devient Premier ministre, il signe les actes après la signature du président de la République Albert Lebrun. Il sera arrêté et emprisonné par Pétain, puis déporté.
    Si je prends la Loi n° 94-665 relative à l’emploi de la langue française, elle est signée par le président de la République François Mitterrand et Le Premier ministre Édouard Balladur qui n’a pas hérité des pleins pouvoirs parce qu’il y a sa signature sur une loi.
    Continuons avec l’Ordonnance n° 2017-1387 relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail, elle est signée par le président de la République Emmanuel Macron et par le Premier ministre Édouard Philippe qui n’en est pas devenu président de la République.
    Que voulez-vous dire au juste ?
    —————————
    @ Xavier NEBOUT | 05 février 2020 à 09:45
    « …il faudrait d’abord procéder au traitement de son agressivité »
    Ça vous va bien de la ramener là-dessus vous ; alors que vous affirmez que Pétain a été élu et a reçu les pleins pouvoirs et que toute personne qui dit le contraire est une menteuse.
    Les quatre textes vous donnent tort, indiquent en conséquence que le menteur, c’est vous !
    Vous agressez les gens, dites des imbécillités et quand vous êtes pris, vous jouez votre lascar : « Je suis une victime, vous me dites ça parce que je suis un Arabe ».
    Un bon moyen de vous défiler et de ne pas apporter la preuve de ce que vous avancez ! Elle est où d’ailleurs ? Toujours rien pour l’heure !

  115. @ Robert Marchenoir 04 février à 21:30
    « vos singeries ne me manquent nullement »
    « La cohérence, un concept qui semble vous échapper. »
    Elusen, sors de ce corps !

  116. @ hameau dans les nuages | 05 février 2020 à 17:14
    « D’ailleurs islam veut dire soumission. »
    Eh non !
    Cela ne veut pas dire soumission à Chantal ou au marché finanicer, ce n’est pas soumission de manière générique, mais : soumission à Dieu ou résignation à Dieu.
    La Torah-Bible l’ordonne tout autant : « soumettez-vous ou périssez ! »

  117. @ hameau dans les nuages | 05 février 2020 à 17:14
    Et voilà, encore un qui est traumatisé par le livre de Houellebecq !
    Relisez « 1984 » de George Orwell. Vous verrez, c’est bien pire ! 🙂

  118. Bijour you cher réalien islamogauchiste, ici le réalien Beanisto droitisto pédophilisto homosexuellisto fascisto pétainisto etcétéristo
    « D’ailleurs islam veut dire soumission. »
    Eh non ! »
    Rédigé par : Elusen | 06 février 2020 à 07:08
    Ben si ! D’ailleurs les coups de couteau quotidiens de vos chers amis islamistes sont la preuve qu’ils veulent nous « soumissionner ».
    Encore raté cher Elusinou mais continuez à nous amuser, vous êtes le bouffon islamogauchiste du blog.

  119. Xavier NEBOUT

    @ Elusen
    Je ne vous ai pas traité de menteur ni dit que j’étais un arabe, par contre, il résulte notamment de ce qui précède que vous avez un sérieux pet au casque !
    Pour Pétain, même si on peut trouver un coup d’Etat, tout le monde voulait lui refiler la patate chaude, et il n’y avait pas le temps de palabrer.
    Il fallait demander un armistice de toute urgence, et il était le seul à pouvoir espérer négocier quelque chose.
    Il était aussi le seul à inspirer du respect à Hitler, il avait le soutien de Franco – il ne faudrait pas l’oublier car la route de Gibraltar était aussi en jeu, et il a si bien obtenu l’inespéré, que bon nombre de généraux allemands diront qu’Hitler s’était fait avoir.

  120. @ Elusen 13h16
    « « Ce n’est pas tout à fait exact: »
    Cela veut dire quoi ?! »
    —-
    Que c’est faux !
    Vous affirmez «  »Il n’y a aucune loi promulguée par le président de la République française Albert Lebrun, ou votée par la représentation nationale, Sénat compris, qui vote les pleins pouvoirs à Pétain. »
    Je vous mets en lien (extrait du JO) que la loi est promulguée par Albert Lebrun et que la représentation nationale a voté les pleins pouvoirs à Pétain mais vous persistez dans votre erreur… une fois de plus !!
    Vous être un comique, petit bétonnier !

  121. @ Elusen
    Vous venez vous-même de fournir la référence que vous demandiez à moi-même et que je demandais à Xavier Nebout en votre nom. Il va être un peu difficile de prétendre que nous n’avions pas donné les pleins pouvoirs à Pétain, alors que vous l’écrivez noir sur blanc, et même que vous le mettez en gras…
    « Pour Pétain, même si on peut trouver un coup d’Etat, tout le monde voulait lui refiler la patate chaude, et il n’y avait pas le temps de palabrer. » (Xavier NEBOUT)
    Voilà, voilà, voilà… Le vrai point important…
    Et ne croyez pas que si je défends le sire Nebout sur ce type de point précis et contre votre rhétorique abusive, moi-même et Xav’ sommes d’accord sur tout, hein… Cela me paraît assez évident que nous avons de sérieuses différences, moi et Xav’. Mais on a toujours le droit d’être courtois avec les gens avec qui on est en réel désaccord… Non ?
    (Et je me permets encore d’insister un peu pour que nous reprenions notre conversation en privé. Sinon, je crois que je vais vous faire la misère. À vous de voir.)

  122. Bean sylvain realien

    « La Torah-Bible l’ordonne tout autant : « soumettez-vous ou périssez ! » »
    Rédigé par : Elusen | 06 février 2020 à 07:08
    Caramba ! La Thora-Bible c’est la bible japonaise, les kamikases nippons criaient haut et fort : « Tora ! Tora ! » avant de s’écrabouiller sur les rafiots amerloques.
    Pas de bol pour eux, ils n’avaient pas les 70 vierges en stock comme vos bonzamis islamogauchistes.
    Encore raté cher imam !

  123. @ caroff | 06 février 2020 à 09:53
    ▬ « …que la loi est promulguée par Albert Lebrun et que la représentation nationale a voté les pleins pouvoirs à Pétain »
    Ce n’est pas écrit dans le texte :

    • donne tout pouvoir : au Gouvernement de la République

    Nulle part : donne tout pouvoir à Pétain !
    Donnez le texte qui affirmerait cela !
    —————————————–
    @ Xavier NEBOUT | 06 février 2020 à 09:49
    À part déblatérer, où se trouvent vos sources ?
    ——————————————-
    @ F68.10 | 06 février 2020 à 10:03

    • donne tout pouvoir : au Gouvernement de la République

    Le nom de Pétain n’y apparaît pas !
    Ce qui est donné à Pétain, c’est la signature pour promulguer la Constitution pas l’écrire !

    • et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle Constitution de l’État français […]
      Elle sera ratifiée par la Nation […]

    Le Gouvernement doit lui présenter la nouvelle Constitution, lui se contente de signer l’acte du référendum pour que la Nation vote sur la nouvelle Constitution, une fois votée, il doit la signer et veiller à ce qu’elle soit publiée au Journal Officiel, en droit cela se dit : promulguer.
    Lui écrit lui-même une loi dans laquelle il s’autoproclame Président de la République en lieu et place du Président légitime Albert Lebrun, nulle part dans la Loi du 10 juillet 1940, il n’est écrit qu’il aurait ce pouvoir.
    Tant que la nouvelle Constitution n’est pas votée par la Nation, l’ancienne s’applique.
    Vous avez la charge de la preuve, vous avez donc l’obligation de prouver que le très court texte donne à Pétain un tel pouvoir.
    À part fantasmer ce qui est écrit, je ne vois pas ce que vous savez faire d’autre ?!
    ———————————————
    @ Bean sylvain raélien | 06 février 2020 à 10:57
    « les 70 vierges en stock »
    Comme si vous étiez déjà capable de satisfaire un seul homme, alors 70 vierges ?!

  124. @LLO Elusinou chou ici Bean !
    « Comme si vous étiez déjà capable de satisfaire un seul homme, alors 70 vierges ?! »
    Rédigé par : Elusen | 07 février 2020 à 05:24
    Et vous, étiez-vous satisfait de vos 70 curés ? Les sacristies étaient en surchauffe du temps de votre jeunesse fofolle à ce qu’il paraît, hahaha !
    MDR ! J’adore quand un plan se déroule sans accroc.

  125. @ Elusen
    « Le nom de Pétain n’y apparaît pas ! »
    Je me permets de vous citer, si votre ego n’y voit pas d’inconvénients:
    « L’Assemblée nationale donne tout pouvoir : au Gouvernement de la République, sous l‘autorité et la signature du maréchal Pétain » — Journal officiel.
    Alors, oui, il y a des mot pompeux qui permettent de faire du pilpoul à l’infini… Il demeure que les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain. Peu importe que vous différenciez une abstraction juridique comme un gouvernement avec un hominidé fait de chair et de sang.
    Parce que ce que vous pratiquez, cela s’appelle le pédantisme. Je me permets de citer Wikipédia, la Vérité Révélée des Temps Modernes (manipulée par la CIA rien que pour vous nuire, et peut-être même par les illuminati…):
    « Le pédantisme est une attitude relationnelle caractérisée par une tendance à un élitisme volontiers mondain et orgueilleux, et à l’étalage d’une érudition académique (vraie ou simulée), reflétée par des « travers physiques et langagiers » dont une « immuabilité dans la prestance », une hyperprécision du savoir, systématique et exagérée, souvent jargonneuse et appuyée à l’excès sur les mots valises ou inventés (néologie) et par une certaine incapacité à prendre en compte l’interlocuteur, rendant le discours ennuyeux, parce qu’obscur. Quand le savoir est simulé, ou volontairement détourné, le discours pédant tend aussi à l’arbitraire et peut cacher le mensonge. » — Wikipédia Le Fourbe.
    Je trouve que cela vous décrit plutôt pas mal. Ne le croyez-vous pas ? Et j’espère pour vous que c’est volontaire, parce que…
    « Une forme de pédantisme, involontaire, peut exister chez certains autistes (syndrome d’Asperger), comme notamment étudié par Beaud & De Guibert (2011) qui, sur la base d’une revue de la littérature et d’exemples cliniques, le considèrent comme étant une spécificité du syndrome d’Asperger sur fond de troubles génériques communs à l’« autisme typique ». Ce trait se manifeste par « une hyperprécision du vocabulaire ou une hyperprédilection thématique (explicable par une immuabilité non verbale plus générale) dans le contexte d’une interaction unilatérale (explicable par un trouble plus général de l’influence sociale) ». » — Wikipédia Le Charlatan.
    J’dis ça, j’dis rien, hein…
    « À part fantasmer ce qui est écrit, je ne vois pas ce que vous savez faire d’autre ?! »
    Je me débrouille pas mal au bilboquet. Et, à l’occasion, je me permets de soumettre, par la bande, à votre pédante sagacité l’arrêt Internationale Handelsgesellschaft qui place le droit communautaire au-dessus de la Constitution.

  126. @ Bean sylvain raélien | 07 février 2020 à 09:47
    « Et vous, étiez-vous satisfait de vos 70 curés ? »
    Puisque vous étiez l’un d’eux, à vous de savoir si les enfants pleuraient pour que vous arrêtiez !
    ————————————
    @ F68.10 | 07 février 2020 à 16:07
    Rien n’indique que ce n’est pas vous qui avez écrit les articles de Wikipédia pour servir vos intérêts ; n’importe qui, ou n’importe quoi, pouvant les écrire et les réécrire à l’infini et à son unique profit.
    Vous digressez sur la CIA et autres imbécillités dont vous avez le secret, ce qui a pour but de flatter votre ego, mais aucun intérêt pour l’humanité.
    Toutefois vous n’apportez aucune preuve matérielle que les pleins pouvoirs auraient été donnés le 10 juillet 1940 à Pétain, vous vous contenez de l’affirmer de manière obsessionnelle et compulsive, ce qui ne le rend pas plus vrai, mais rend plus évident vos troubles de la raison.

  127. @ Elusen
    « Rien n’indique que ce n’est pas vous qui avez écrit les articles de Wikipédia pour servir vos intérêts ; n’importe qui, ou n’importe quoi, pouvant les écrire et les réécrire à l’infini et à son unique profit. »
    Ah… le doute pyrrhonien! Mais le 25 juillet 2015, le contenu de la page sur le pédantisme était sensiblement identique. Je ne pense pas qu’il soit crédible que je sois prescient au point de préparer dès 2015 les éléments sur lesquels je m’appuierais en 2020 envers vous. J’ai toujours eu du mal à maîtriser mon palantir… Je crois qu’il faudra trouver une autre explication à cet état de fait sur le contenu de la page sur le pédantisme.
    « Vous digressez sur la CIA et autres imbécillités dont vous avez le secret, ce qui a pour but de flatter votre ego, mais aucun intérêt pour l’humanité. »
    Cela m’amuse, effectivement. Je ne le cache pas, car c’est vous qui m’aviez gonflé au sujet de la CIA quand nous avons eu nos premières discussions… Disons que je profite de la situation… Quant à l’humanité, j’ai d’autres projets pour elle.
    « Toutefois vous n’apportez aucune preuve matérielle que les pleins pouvoirs auraient été donnés le 10 juillet 1940 à Pétain, vous vous contenez de l’affirmer de manière obsessionnelle et compulsive, ce qui ne le rend pas plus vrai, mais rend plus évident vos troubles de la raison. »
    Je me contente d’affirmer que vous avez affirmé, en citant le Journal officiel, exactement cela. Je dis que c’est vous qui dites que le Journal officiel le dit. Maintenant, on peut discuter des détails, mais seulement quand vous aurez reconnu ce qui est écrit noir sur blanc dans vos propres propos.
    Quant à la notion « troubles de la raison », je ne crois pas que cela signifie ce que vous croyez que cela signifie…
    Au fait, l’arrêt Internationale Handelgesellschaft, vous en pensez quoi ? Toujours rien ?

  128. @ F68.10 | 08 février 2020 à 03:54
    De ce trouble compulsif et monomaniaque irréfréné que vous avez à organiser des hors sujet et des amalgames, vous en êtes à nous dire que : CIA + Pétain, grâce à YouTube = Handelsgesellschaft.
    Vous avez beau jeu de digresser en permanence pour ne jamais tenir aucune ligne, aucune constance intellectuelle, vous n’avez toujours pas donné très exactement, nommément, la source sur laquelle vous appuyez vos tergiversations.
    Il vous est des plus aisés de fournir un tel document, puisque vous affirmez son existence, donnez le document exact, ici en ce lieu la phrase exacte qui confère à Pétain les pleins pouvoirs, l’autorise à s’autoproclamer président de la République, à faire arrêter le Président légitime, à pondre tout seul une nouvelle Constitution.
    1° – un document sourcé.
    2° – la phrase exacte retranscrite en ce lieu.

  129. @ Elusen
    « De ce trouble compulsif et monomaniaque irréfréné que vous avez à organiser des hors sujet et des amalgames, vous en êtes à nous dire que : CIA + Pétain, grâce à YouTube = Handelsgesellschaft. »
    La CIA, c’est vous qui l’avez mentionné. Dans certains cercles, on utilise le mot « complotisme » pour qualifier les gens qui discréditent des sources en allégant d’une entité tierce comme la CIA ou les petits hommes verts pour expliquer des phénomènes naturels.
    Pétain, c’est vous aussi qui l’avez nommé, en puisant cela dans le Journal Officiel. Ce que vous refusez de reconnaître, alors qu’on vous l’a déjà fait remarquer. Ce qui s’appelle de l’ignorance volontaire.
    YouTube, ce sont des documents comme n’importe quel type de documents. Un documentaire YouTube, un papyrus conservé dans une jarre, un contrat écrit sur du papier toilette, une peinture coréenne médiévale, une photo d’un plug anal en plein Paris qui se fait passer pour un oeuvre d’art, même tarif: ce sont des sources documentaires.
    L’arrêt Internationale Handelsgesellschaft est un document qui atteste que la cour de justice des communautés européennes place le droit communautaire au-dessus du droit constitutionnel. Ce que vous avez nié et au sujet duquel vous avez eu le culot de mettre des mots dans ma bouche tout en mentant.
    « Vous avez beau jeu de digresser en permanence pour ne jamais tenir aucune ligne, aucune constance intellectuelle, vous n’avez toujours pas donné très exactement, nommément, la source sur laquelle vous appuyez vos tergiversations. »
    Je vous rappelle systématiquement sur des principes de base: 1. On verse pas dans le complotisme. 2. On ne pratique pas l’ignorance volontaire. 3. On ne pratique de censure des sources dans le but de choisir arbitrairement et perfidement les seules sources autorisées sur lesquelles on débat. 4. On lit les documents que son interlocuteur propose. 5. On ne met pas des mots dans la bouche d’autrui. 6. On ne ment pas éhontément sans croire qu’on ne sera jamais pris la main dans le pot de confiture. 6. On ne pratique pas d’attaques personnelles. 7. On ne déforme pas le propos de ses interlocuteurs.
    Vous êtes coupable de chacun des points ci-dessus. Vous n’avez pas à la ramener.
    Au sujet de la source sur laquelle j’appuie mes tergiversations, c’est le Journal Officiel. C’est d’ailleurs la source que vous-même avez fournie. Dingue, non ! Et ce n’est pas la première fois que je vous le fais remarquer.
    « Il vous est des plus aisés de fournir un tel document, puisque vous affirmez son existence, donnez le document exact, ici en ce lieu la phrase exacte qui confère à Pétain les pleins pouvoirs »
    Cela, c’est déjà fait.
    « l’autorise à s’autoproclamer président de la République, à faire arrêter le Président légitime, à pondre tout seul une nouvelle Constitution. »
    Cela n’a jamais été mon propos. Vous confirmez ici-même que vous êtes coupable du point 7 sus-mentionné.

  130. @ F68.10 | 13 février 2020 à 12:55
    « …c’est le Journal officiel. C’est d’ailleurs la source que vous-même avez fournie. »
    Je vous ai demandé la phrase exacte qui donne les pleins pouvoirs à Pétain et l’autoriserait à s’autoproclamer président de la République et tout seul à pondre une Constitution, et de la retranscrire, ainsi de l’écrire, dès lors vous ne fournissez rien, c’est du genre : « débrouillez-vous, je dis ce que je veux ! ».

  131. @ F68.10 | 13 février 2020 à 21:49
    « Bon, passons à autre chose. »
    Vous faites des hors sujet permanents et quand vous ne maîtrisez plus rien, vous rebalancez cette phrase devenue votre gimmick.
    Par nature ce qui n’existe pas ne pouvant être prouvé, celui qui affirme a la charge de la preuve.
    Où se trouve la phrase exacte, mot pour mot, donnez-là en ce lieu, qui autorise Pétain à s’autoproclamer président de la République, virer, faire arrêter, donner comme otage aux nazis le Président précédent et à accoucher tout seul d’une nouvelle Constitution.
    J’attends !

  132. @ Elusen
    « Vous faites des hors sujet permanents et quand vous ne maîtrisez plus rien, vous rebalancez cette phrase devenue votre gimmick. »
    Je cherche juste à éviter de pourrir davantage les commentaires sur ce billet. Mais nous sommes précicément bien sur le point précis que vous avez lancé.
    « Par nature ce qui n’existe pas ne pouvant être prouvé, celui qui affirme a la charge de la preuve. »
    Il faudra que je vous fasse un cours accéléré sur la notion de charge de la preuve en présence de sophismes de l’homme de paille. Parce que certains points n’ont pas tout à fait l’air clairs dans votre caboche.
    « Où se trouve la phrase exacte, mot pour mot, donnez-là en ce lieu »
    Elle vous a été fournie ici (par vous-même, soit dit en passant), ici par Xavier Nebout, ici par caroff, ici par vous-même, avec un rappel à l’ordre par caroff, un rappel à l’ordre de ma part, ici par vous-même, en vous rendant coupable de cueillette de cerises, ici par moi-même, avec un rappel à l’ordre de ma part, et encore un rappel à l’ordre de ma part.
    Franchement, outre votre risible autoritarisme, votre pédantisme et votre propension à la stupidité tactique ne font désormais aucun doute.
    Ah ! Au fait, vous avez eu le temps de lire l’arrêt Internationale Handelsgesellschaft? Parce qu’il vaut son pesant de cacahuètes.

  133. @ F68.10 | 14 février 2020 à 15:32
    ▬ « Elle vous a été fournie ici »
    C’eut été d’une simplicité déconcertante, retranscrivez-la et séance tenante tout cessera !
    ▬ « Je cherche juste à éviter de pourrir davantage »
    Toutes vos interventions pourrissent !

  134. @ Elusen
    « C’eut été d’une simplicité déconcertante, retranscrivez-la et séance tenante tout cessera ! »
    Vous avez une pelletée de liens qui mènent tous au même texte du Journal Officiel. Je vous suggère d’utiliser votre souris. Ou votre mulot. Pour cliquer ici.
    Quant à ce que cela cesse, j’en doute: briser le mur de la stupidité tactique, c’est un travail de finition simple mais de longue haleine. Une forme de gavage.
    « Toutes vos interventions pourrissent ! »
    Vous n’y mettez pas vraiment du vôtre, pourtant, hein… Vous avez même affirmé que vous n’étiez même pas tenu par la bonne foi. Mais bon, reprenons: vous avez affirmé, ici la chose suivante, en citant le Journal Officiel:
    « donne tout pouvoir : au Gouvernement de la République » — Journal Officiel, selon Elusen
    Mais voyez-vous, votre citation est tronquée: elle ne contient que 8 mots, alors que la phrase du Journal Officiel en contient 37 ! Et bizarrement, le 20e mot est… roulements de tambours
    Pétain !
    Vérifiez !

  135. @ F68.10 | 15 février 2020 à 01:19
    Je n’aurai donc jamais la preuve de quoi que ce soit ; juste un ignorant qui en deux coups de cuillère à pot se présente comme un expert du pétainisme, de la IIIe République et de sa Constitution, le tout au fin fond de son paradis fiscal helvète.
    Il ne suffisait que d’une seule chose, mais à l’impossible nul n’est tenu certains nous disent, une seule retranscription, écrire de sa propre main une phrase qui prouverait ce que vous pérorez, mais rien qu’un type qui tente de balader tout le monde.
    Il suffit d’écrire mot pour mot la phrase !

  136. @ Elusen
    « Je n’aurai donc jamais la preuve de quoi que ce soit ; juste un ignorant qui en deux coups de cuillère à pot se présente comme un expert du pétainisme, de la IIIe République et de sa Constitution, le tout au fin fond de son paradis fiscal helvète. »
    Je ne me suis jamais présenté comme « expert » en quoi que ce soit. Mais oui, j’ai des compétences poussées en dissection de délires avancés, et vous êtes un cas qui suscite mon intérêt.
    « Il ne suffisait que d’une seule chose, mais à l’impossible nul n’est tenu certains nous disent, une seule retranscription, écrire de sa propre main une phrase qui prouverait ce que vous pérorez, mais rien qu’un type qui tente de balader tout le monde. »
    C’est assez gonflé de votre part: Incapable de cliquer sur un lien! Incapable de reconnaître que tout le monde lui balance la même phrase à la figure depuis dix jours environ, ce qui est documenté ici, il demande encore une fois, encore une fois, encore une fois qu’on lui cite la phrase qu’il à lui-même cité en premier!
    Les cons, ça ose tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît
    « Il suffit d’écrire mot pour mot la phrase ! »
    Ah!… je me sens un peu charitable. J’y accole même une numérotation mot à mot pour que vous puissiez plus facilement repérer que le 20e mot est bien Pétain. Allons-y:
    « [1] L’ [2] Assemblée [3] nationale [4] donne [5] tous [6] pouvoirs [7] au [8] Gouvernement [9] de [10] la [11] République, [12] sous [13] l’ [14] autorité [15] et [16] la [17] signature [18] du [19] maréchal [20] Pétain, [21] à [22] l’ [23] effet [24] de [25] promulguer [26] par [27] un [28] ou [29] plusieurs [30] actes [31] une [32] nouvelle [33] constitution [34] de [35] l’ [36] Etat [37] français. »
    Maintenant, observons votre comportement pour déterminer si vous êtes capable de décerner un satisfecit à mon comportement pour avoir bien cité la citation du Journal Officiel. Un petit « Merci vilmal » suffira amplement. Même si je suis prêt à prendre le pari que vous n’en ferez rien, tellement la politesse envers un gnome de Zug vous écorcherait la cavité buccale à chaque mot.

  137. Juste pour qu’il soit vu ce que vous truquez, le texte en entier.
    Loi constitutionnelle du 11 juillet 1940 :

    • L’Assemblée nationale a adopté,
      Le président de la République promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit:
      Article unique. — L’Assemblée nationale donne tous pouvoir : au Gouvernement de la République, sous l‘autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l‘État français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la patrie.
      Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées.
      La présente loi constitutionnelle, délibérée et adoptée par l’Assemblée nationale, sera exécutée comme loi de l’État.

    Gouvernement sous l’autorité du maréchal Pétain = Premier ministre.
    C’est le Gouvernement qui est sous l’autorité, pas l’État !
    Nulle part, il est écrit que l’État est sous l’autorité de Pétain = président de la République.
    Vous êtes inculte, vous confondez Gouvernement et État !

  138. @ Elusen
    « Juste pour qu’il soit vu ce que vous truquez, le texte en entier. »
    La citation est parfaitement exacte. Et ayant mis le lien vers le Journal Officiel de multiples fois à votre disposition, je ne peux en aucune façon être accusé de dissimuler quoi que ce soit sous le tapis. Votre accusation est donc parfaitement infondée.
    La citation que vous avez mise en lien témoigne, par ce que vous avez mis en gras, de votre interprétation toute particulière. J’ai aussi mis en gras quelques mots qui me semblent importants. Je laisse à vos soins une telle étude comparative.
    « Gouvernement sous l’autorité du maréchal Pétain = Premier ministre. »
    Exact.
    « C’est le Gouvernement qui est sous l’autorité, pas l’État ! »
    Exact. Vous confirmez donc que les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain. C’est si gentil à vous d’acter votre défaite et de vous humilier ainsi par un point d’exclamation qui tient lieu de la locution « Amen ! ». Merci infiniment de me donner raison.
    « Nulle part, il est écrit que l’État est sous l’autorité de Pétain = président de la République. »
    Le rapport avec la choucroute ?
    « Vous êtes inculte, vous confondez Gouvernement et État ! »
    Ben voyons. Où cela ?
    C’est la deuxième fois que vous mettez des propos dans ma bouche que je n’ai pas prononcés. La première fois, c’était au sujet de la primauté du droit communautaire sur le droit européen. Je vous demande de vous arrêter.
    Et puisque vous venez d’objectiver votre mauvaise foi de manière similaire à celle au sujet de l’arrêt Internationale Handelsgesellschaft, je me permets d’avoir des exigences symétriques aux vôtres: Citez-moi le motif n°3 mot à mot de cet arrêt.
    Dernière sommation au sujet de cet arrêt.

  139. @ F68.10 | 17 février 2020 à 16:57
    ▬ « Et ayant mis le lien vers le Journal Officiel de multiples fois à votre disposition »
    Non ! C’est moi qui ai donné le lien pas vous !
    Vous n’avez fait qu’intervenir inopinément, dans un échange qui ne vous concernait même pas !
    ▬ « les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain »
    À moins d’avoir un trouble de la raison, ce dont je ne doute pas vous concernant, le complément d’objet direct est : au Gouvernement de la République.
    ▬ « Les pleins pouvoirs »
    Pour produire quoi ?
    Une nouvelle Constitution qui devra être ratifiée par la Nation = référendum !
    L’action des pleins pouvoirs porte uniquement sur : Nouvelle Constitution, pas s’autoproclamer président de la République !
    S’il faut vous expliquer cela, cela indique surtout votre niveau, lourdement limité !
    Ce qui est contesté n’a jamais été la loi du 11 juillet 1940, mais celle du lendemain.
    Mon dieu vous allez devoir tout relire et la retrouver.
    Gouvernement ≠ État
    Chef du Gouvernement ≠ Chef d’État

  140. @ Elusen
    « Non ! C’est moi qui ai donné le lien pas vous ! »
    Alors, on reprend point par point. Vous avez été le premier à effectivement mentionner cette loi sur ce blog. Bravo. Félicitations. Muy impresionante.
    Et Xavier Nebout, caroff et moi-même ont tout fait pour vous faire lire cette même portion de texte, mot à mot. Je ne désespère pas que nos efforts portent leurs fruits.
    Si vous mettez un lien vers un document, nous sommes tout à fait libres de le réutiliser. Et par ailleurs, cela prouve que personne ne cherche à cacher ou à manipuler ou à truquer ce texte, comme vous l’avez affirmé. Le texte est ici, personne ne le nie.
    « Vous n’avez fait qu’intervenir inopinément, dans un échange qui ne vous concernait même pas ! »
    Et alors ?
    « À moins d’avoir un trouble de la raison, ce dont je ne doute pas vous concernant, le complément d’objet direct est : au Gouvernement de la République. »
    Sous l’autorité de Pétain. Vous l’avez écrit vous-même! En somme, les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain. J’ai essayé de vous expliquer le concept du pédantisme, mais je crois qu’il va falloir que nous explicitions davantage en quoi votre rhétorique relève du pédantisme le plus abject.
    « Pour produire quoi ? Une nouvelle Constitution qui devra être ratifiée par la Nation = référendum ! L’action des pleins pouvoirs porte uniquement sur : Nouvelle Constitution, pas s’autoproclamer président de la République ! »
    Et alors ?
    « S’il faut vous expliquer cela, cela indique surtout votre niveau, lourdement limité ! »
    Vous pouvez l’expliquez tant que vous voulez tant que vous reconnaissez que les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain. Sinon, je m’en tape pas mal.
    « Ce qui est contesté n’a jamais été la loi du 11 juillet 1940, mais celle du lendemain. Mon dieu vous allez devoir tout relire et la retrouver. »
    Il me semble que la loi date du 10 juillet et n’a été publiée que le 11. La loi du lendemain, c’est celle du 11. Vous voyez ? Moi aussi je peux être pédant !
    « Gouvernement ≠ État. Chef du Gouvernement ≠ Chef d’État »
    Pas mon affaire dans cette histoire pour l’instant.
    Je constate que vous n’avez pas cité le motif n°3 de l’arrêt Internationale Handelsgesellschaft mot à mot. C’était ma dernière sommation. Tant pis pour vous.

  141. @ F68.10 | 18 février 2020 à 00:06
    « les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain »
    Non, c’est le COD qui l’indique : au Gouvernement de la République !
    De produire quoi ? Une nouvelle Constitution et de la faire ratifier par la Nation.
    S’autoproclamer président de la République, quand vous n’êtes que le Premier ministre, ce n’est pas produire une nouvelle Constitution, ni l’avoir fait ratifier par référendum !
    Vous êtes un ignorant doublé d’un inculte, le tout avec des troubles monomaniaques ce qui ne doit pas vraiment aider.

  142. @ Elusen
    « Non, c’est le COD qui l’indique : au Gouvernement de la République ! »
    On écrit « complément d’objet direct ». Pas « COD ». Et vive le pédantisme !
    Gouvernement qui est sous l’autorité de Pétain. Comme vous l’avez vous-même écrit noir sur blanc. En somme, les pleins pouvoirs ont bien été confié à Pétain. Merci de l’avoir confirmé.
    C’est le moment pour un petit cours sur le pédantisme. Toujours selon Wikipédia, la p*tain de Babylone érigeant ses mensonges au Ciel en toutes les langues de la Terre telle une tour de Babel construite sous l’influence de la CIA et des petits hommes verts:
    « Le pédantisme est une attitude relationnelle caractérisée par une tendance à un élitisme volontiers mondain et orgueilleux, et à l’étalage d’une érudition académique (vraie ou simulée), reflétée par des « travers physiques et langagiers » dont une « immuabilité dans la prestance », une hyperprécision du savoir, systématique et exagérée, souvent jargonneuse et appuyée à l’excès sur les mots valises ou inventés (néologie) et par une certaine incapacité à prendre en compte l’interlocuteur, rendant le discours ennuyeux, parce qu’obscur. Quand le savoir est simulé, ou volontairement détourné, le discours pédant tend aussi à l’arbitraire et peut cacher le mensonge. » — Wikipédia.
    J’ai mis en gras les principaux éléments qui caractérisent votre pédantisme au sujet de la distinction entre Pétain et le Gouvernement. Le mot clé qui lie Pétain au Gouvernement est celui d’autorité. Le mot numéro 14.
    « De produire quoi ? Une nouvelle Constitution et de la faire ratifier par la Nation. »
    Et alors ?
    « S’autoproclamer président de la République, quand vous n’êtes que le Premier ministre, ce n’est pas produire une nouvelle Constitution, ni l’avoir fait ratifier par référendum ! »
    Ce n’est pas le point que je cherche à discuter avec vous ici-même. J’attends que vous reconnaissiez que les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain. On discute du reste après.
    « Vous êtes un ignorant doublé d’un inculte, le tout avec des troubles monomaniaques ce qui ne doit pas vraiment aider. »
    Vous voulez un miroir ? L’interroger avec insistance vous permettrait de sortir de votre rêverie, car rappelez-vous que les sorcières sont des princesses qui ont mal tourné.

  143. @ F68.10 | 18 février 2020 à 17:57
    Complément d’objet direct (COD) : au Gouvernement de la République !
    Pleins pouvoirs pour faire quoi au juste ?
    Les pleins pouvoirs ne portent que sur deux choses et rien d’autre : produire et faire ratifier par la Nation une nouvelle Constitution, pas devenir président de la République.
    Le mandat portant sur les pleins pouvoirs est clair et sans ambiguïté : Nouvelle Constitution et ratifiée par la Nation ; et rien d’autre !
    Persister dans l’imbécillité ne changera rien à ce qui fut écrit dans la loi du 11 juillet 1940.

  144. @ Elusen
    « Complément d’objet direct (COD) : au Gouvernement de la République ! »
    Merci beaucoup de m’éduquer. Cela rafraîchit mes souvenirs de cours de grammaire. D’ailleurs, sans vouloir vous vexer, il me semble qu’il s’agit bien davantage d’un complément d’objet indirect que d’un complément d’objet direct. Je crois même que de nos jours on appelle cela un complément d’objet second, mais je vous avoue que je n’ai pas pris la peine de suivre en détail les réformes de l’enseignement de la grammaire.
    « Pleins pouvoirs pour faire quoi au juste ? Les pleins pouvoirs ne portent que sur deux choses et rien d’autre : produire et faire ratifier par la Nation une nouvelle Constitution, pas devenir président de la République. »
    Peu m’importe tant que vous ne reconnaissez pas explicitement que les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain.
    « Le mandat portant sur les pleins pouvoirs est clair et sans ambiguïté : Nouvelle Constitution et ratifiée par la Nation ; et rien d’autre ! »
    Idem: Peu m’importe dans les circonstances actuelles.
    « Persister dans l’imbécillité ne changera rien à ce qui fut écrit dans la loi du 11 juillet 1940. »
    La loi du 10 juillet, pas du 11 juillet. Et je ne vois toujours pas où est l’imbécillité dans mes propos. N’hésitez pas à me l’exposer plus en détail pour que je puisse comprendre les méandres de mon esprit aussi bien que vous prétendiez y arriver.
    Ah ! Et au fait, je vous ai fait une petite remarque sur le droit communautaire et le droit constitutionnel dans un commentaire sur un autre billet. Je vous laisse en prendre connaissance.

  145. @ F68.10 | 20 février 2020 à 13:42
    « La loi du 10 juillet, pas du 11 juillet. »
    Non ! Trois lois ont été en jeu dans cette affaire ; vous intervenez sur tout, tout le temps, sans même savoir de quoi vous parlez :
    – 10 juillet 1940
    – 11 juillet 1940
    – 25 février 1875
    Complément du verbe : au gouvernement de la République !

  146. @ Elusen
    « Non ! Trois lois ont été en jeu dans cette affaire »
    Et il s’agit bien de la loi du 10 juillet qui donne les pleins pouvoirs à Pétain. Pour l’instant, je n’ai pas traité du contenu des autres lois, et je ne vois pas pourquoi je le ferais tant que nous n’aurons pas effectué une analyse grammaticale précise de la phrase que j’ai citée.
    « Complément du verbe : au gouvernement de la République ! »
    Vous connaissez Grammatical Framework? Ce petit programme déboîte pas mal. Il prend des phrases dans un langage naturel et le transforme en une représentation formelle de son contenu sémantique qui est indépendant du langage naturel utilisé. Il peut aussi faire l’inverse, et plus généralement permet de traiter la sémantique des langues naturelles de manière très formelle et très précisément manipulable. Ce qui peut avoir pas mal d’applications dans le domaine de l’interfaçage homme-machine.
    Pour l’instant, je maintiens qu’il s’agit d’un complément d’objet second. « Complément du verbe » est assez imprécis, et je trouve que cela déprécie votre talent naturel au pédantisme. Mais heureusement, avec Grammatical Framework, nous avons un outil qui permet de départager nos interprétations ! On s’y colle?
    Heureusement qu’avec le progrès technologique, nous serons bientôt en mesure d’automatiser le travail des juristes et des magistrats ! Quel futur radieux cela nous prépare!
    Et vous avez une discussion à continuer ici, je vous le rappelle. Par courtoisie, n’est-ce pas.

  147. @ F68.10 | 21 février 2020 à 21:13
    L’art et la manière de la girouette, constamment changer de conversation afin de masquer son inculture, son ignorance, ses fadaises et ses prétentions.
    Complément du verbe : au Gouvernement de la République !
    Didier Maus : ancien conseiller d’État, ancien président du tribunal constitutionnel d’Andorre, président émérite de l’Association internationale de droit constitutionnel
    Gouvernement

  148. @ Elusen
    « L’art et la manière de la girouette, constamment changer de conversation afin de masquer son inculture, son ignorance, ses fadaises et ses prétentions. »
    Je croyais que nous étions engagés dans une discussion grammaticale pour savoir si le gouvernement était bien sous l’autorité de Pétain, auquel cas il serait parfaitement légitime d’affirmer que les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain. C’est donc en toute innocence que je proposais un moyen objectif et formel de départager nos interprétations divergentes de la grammaire. Je suis désolé que vous ne soyez pas emballé par ces méthodes modernes. C’est triste.
    « Complément du verbe : au Gouvernement de la République ! »
    Vous niez qu’il s’agisse d’un complément d’objet second ?
    Mais, entre nous, je ne vois pas pourquoi vous cherchiez à m’expliquer ce qu’est un gouvernement. Je n’ai pas besoin de connaître la sémantique du mot « gouvernement » pour identifier son rôle grammatical dans une phrase. C’est superflu.

  149. @ F68.10 | 22 février 2020 à 01:19
    « Je n’ai pas besoin de connaître la sémantique du mot « gouvernement » »
    Il ne peut y avoir de chef du Gouvernement sans Gouvernement : au Gouvernement de la République !
    – Les pleins pouvoirs étant entre les mains du Gouvernement de la République.
    – La signature étant entre les mains de Pétain.
    – C’est le Gouvernement de la République qui doit produire et soumettre, puis Pétain qui signe !
    Les pleins pouvoirs, la signature et la ratification ne sont remises que pour produire une seule chose : une nouvelle Constitution à faire ratifier par la Nation, pas s’autoproclamer président de la République.
    Hugh Brogan – Professor of History, University of Essex, Colchester, England.
    Government

  150. @ Elusen
    « Il ne peut y avoir de chef du Gouvernement sans Gouvernement : au Gouvernement de la République ! »
    Peut-être. Mais cela ne change rien à rien. Et je vous précise, de manière pédante, que le mot exact est celui d’autorité, le mot numéro 14. C’est un peu différent de la notion de chef.
    À titre d’exemple, le Sénat romain était dotée d’une notion d’auctoritas, ce qui ne faisait pas de lui le « chef » des actions administratives de la structure politique romaine. Cela ne faisait que conférer de l’autorité aux décisions produites par les « chefs », i.e. les gens en charge. Je vous suggère de lire Giorgio Agamben dans l’Etat d’exception pour prendre la mesure du sens de la notion d’autorité, ladite autorité étant suspendue lors d’événements appelés justitium, signalant un Etat d’exception. La notion de pleins pouvoirs est en effet liée à celle d’autorité par les mécanismes de l’Etat d’exception sous ses diverses formes, et est donc bien plus importante que celle de signature.
    Bottom line: la notion d’autorité est distincte de celle de « chef ».
    Je vous ferais aussi remarquer que Giorgio Agamben mentionne Raymond Carré de Malberg à la page 23 de ce texte, le constitutionnaliste qui a fait la différence que vous niez entre état légal et Rechtsstaat, et que vous preniez pour un sombre demeuré ici et ici, malgré mes patientes explications ici. Il y a aussi quelques menues discussions dans cet ouvrage des pleins pouvoirs donnés à Pétain; je pense que cela pourrait vous intéresser.
    « Les pleins pouvoirs étant entre les mains du Gouvernement de la République. »
    Je constate que vous affirmez cette première prémisse.
    « La signature étant entre les mains de Pétain. »
    La notion d’autorité me paraît plus centrale quoique moins effective, mais soit, je constate que vous affirmez cette seconde prémisse.
    La combinaison de ces deux prémisses implique qu’il soit parfaitement légitime d’affirmer que les pleins pouvoirs ont été confiés à Pétain. Contestez-vous cet argument qui part de deux prémisses pour aboutir à cette conclusion ?
    « C’est le Gouvernement de la République qui doit produire et soumettre, puis Pétain qui signe ! »
    Ils se débrouillent comme ils veulent, je m’en moque. Ils pourraient même consulter des haruspices que cela ne changerait rien à l’argument présenté à mon précédent paragraphe.
    « Les pleins pouvoirs, la signature et la ratification ne sont remises que pour produire une seule chose : une nouvelle Constitution à faire ratifier par la Nation, pas s’autoproclamer président de la République. »
    So what ? Cela ne change rien au fait que les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain.

  151. @ F68.10 | 23 février 2020 à 17:23
    « Cela ne change rien au fait que les pleins pouvoirs ont bien été confiés à Pétain. »
    Même si vous êtes monomaniaque, c’est drôle !
    Non ! Les pleins pouvoirs sont donnés : au Gouvernement de la République ; c’est de la grammaire, le complément et tout ça quoi.
    Gouvernement, d’un certain Voltaire si cela vous dit quelque chose !

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