Il n’est pas interdit de se pencher avec retard sur une controverse médiatique qui fait réfléchir. Elle concerne le viol conjugal.
Elle m’intéresse d’autant plus que je crois avoir eu à la cour d’assises de Paris la première affaire de viol conjugal et que l’accusé avait été condamné.
Le CSA a reçu récemment plus de 650 saisines relatives à l’émission de Cyril Hanouna « Touche pas à mon poste » (C8). Les chroniqueurs avaient réagi à une question – selon moi, totalement indécente dans ce cadre – posée sur Twitter par Fun Radio : « Charlotte ne supporte pas que son mec lui fasse l’amour la nuit quand elle dort. Vous trouvez cela normal ? » 51% de non, 49% de oui (Le Parisien).
La Secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes a rappelé la loi: « s’il y a pénétration obtenue sous la menace, la contrainte ou la surprise », il s’agit d’un viol.
Géraldine Maillet, chroniqueuse de TPMP, s’en est prise à Marlène Schiappa : « Elle est en train de judiciariser les relations entre les hommes et les femmes…Mettre le mot « viol » aujourd’hui pour ce cas précis de Charlotte, ça n’a aucun sens, voilà. C’est presque très dangereux pour tout le monde… ». Delphine Wespiser, ancienne Miss France, l’a approuvée.
Au contraire Gilles Verdez a accusé Fun Radio de faire « l’apologie du viol conjugal », soutenu par Benjamin Castaldi.
Face à l’émoi suscité par cette empoignade, comme malheureusement c’est devenu la règle Géraldine Maillet et Delphine Wespiser se sont excusées sur Twitter, la première regrettant « des propos sans doute trop expéditifs ».
D’abord quelle légèreté, quelle désinvolture de croire qu’on va pouvoir traiter une sujet de cette importance pour le comportement humain et conjugal de cette manière, avec la vulgarité assumée d’un questionnement sommaire !
Ensuite comment ne pas relever que les rudes polémiques causées par l’affaire Weinstein et la multiplication des signalements et des plaintes souvent tardifs sur le harcèlement, les agressions sexuelles ou les viols ont créé un climat contraignant à un total manichéisme ? La nuance, la précaution et le doute dans ce domaine sensible deviennent presque une faute grave. Comme un défaut d’éthique, une offense à la cause féministe forcément irréprochable !
Enfin, sorti de l’idéologie du pour ou contre, du militantisme à tout coup accusateur ou d’une indifférence ou moquerie viriles, qui connaît véritablement ce sujet complexe qui n’a pas à être abordé sur Twitter ?
Entre la parfaite courtoisie et la liberté entière du rapport intime entre un homme et une femme et le viol indiscutable, il existe des degrés, des ambiguïtés, de vraies ou de fausses contraintes, d’apparentes acceptations qui n’en sont pas réellement, des surprises attendues, espérées ou totalement traumatisantes. Qualifier de viol de manière péremptoire tout lien qui n’aura pas fait l’objet d’un consensus en bonne et due forme est méconnaître la richesse de l’humain et les infinies variations du désir ou de l’injonction.
Pour la justice criminelle, si la menace peut sembler, avec une plaignante de bonne foi – elle ne deviendra victime qu’avec l’arrêt condamnant le violeur – assez facile à établir, la contrainte est déjà plus malaisée à démontrer et sans approuver forcément cet argument de défense, combien de fois ai-je entendu cette affirmation que la plaignante en plusieurs moments aurait eu la possibilité de partir, de s’enfuir !
On imagine ce que la surprise, pour un Barreau intelligent et pugnace, peut alors susciter comme explications ! A-t-elle été authentique ou feinte, constitué à tout instant la démonstration d’une liberté forcée ou asservie ou a-t-elle dérivé vers une forme de consentement ?
Contrairement à ce qu’a prétendu une représentante d’Osez le féminisme, j’ai connu très peu d’acquittements de coupables de viol. Tant généralement la sincérité, la douleur et les larmes de la victime étaient le plus accablant des réquisitoires, qui emportait la conviction des jurés.
Ce qui est vrai de la cour d’assises est encore plus vrai du « viol conjugal » dans le huis clos d’une quotidienneté qu’on a le droit de présumer heureuse ou au moins éloignée de l’enfer. Plutôt que de se lancer des anathèmes en se condamnant à des positions trop expéditives (dont Géraldine Maillet n’avait pas à se repentir : elles n’étaient pas indignes), il aurait mieux valu approfondir tout ce qui dans un rapport conjugal, même la femme dormant, n’impose pas de prendre à la lettre ce qu’elle a pu signifier avant.
Si cette dernière a fixé comme impératif absolu son refus d’être possédée en toutes circonstances quand elle dort, l’homme est clairement au fait et passer outre de sa part relèverait du viol. Mais se trouve-t-on toujours face à des alternatives aussi simplistes et à une généralité aussi comminatoire ? Le sommeil n’est pas à lui seul l’expression d’un refus. Il ne le devient – et à respecter absolument – que si la réveillée l’explicite. Mais, dans le quotidien d’un lien intime qui n’est pas heureusement un caporalisme institutionnalisé, le non d’avant peut devenir relatif, voire se muer en oui pendant. Et ce ne serait pas une honte que cet abandon consenti réciproque !
Accepter que même pour les crimes, surtout ceux liés à l’intimité, on ne soit pas assujetti à l’inanité du Tout ou Rien me semble représenter une démarche intelligente et sensible.
Ceux qui détestent le simplisme sur le viol conjugal ne sont pas moins indignés que les autres par l’horreur des viols incontestables de la proximité trompeuse ou de l’imprévisibilité brutale.
Ou par le viol conjugal quand il est indiscutable et qualifiable pénalement.
« Entre la parfaite courtoisie et la liberté entière du rapport intime entre un homme et une femme et le viol indiscutable, il existe des degrés, des ambiguïtés, de vraies ou de fausses contraintes, d’apparentes acceptations qui n’en sont pas réellement, des surprises attendues » (PB)
Philippe, dans votre représentation manichéenne du viol conjugal vous échappent les viols conjugaux commis entre personnes de sexe identique, possibilité qui permettrait d’élargir le champ de compétence de Madame Schiappa.
(C’était mon quart d’heure ghinsbergien… bien entendu c’est du juridisme précoce)
« Le non d’avant peut devenir relatif, voire se muer en oui pendant. »
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Un abruti a rédigé un appel, devenu viral, pour que tout soit brûlé ou volé, un certain soir à Corbeil.
L’appel est plein de fautes d’orthographe. C’est donc un abruti illettré.
Divers syndicats de police, divers organes de presse, ont publié cet appel pour provoquer une indignation des plus légitimes.
Je suis tombé dans le panneau. Comme un mouton, j’étais prêt à conseiller au ministre de l’Intérieur d’envoyer à Corbeil ce soir-là des centaines de policiers pour coffrer tous eux qui voleraient et qui brûleraient.
Or, c’était un canular, nous dit-on. Le rédacteur de ce torchon l’a dit. Il a été arrêté.
Je note que, dans l’appel de cet abruti illettré, il y avait le conseil de venir habillé en noir et de « porter un masque ».
Que ce soit dans les braquages et dans les black blocs, je rappelle que l’usage est de porter un masque.
Sauf dans les bals masqués, et le jour du carnaval, je demande pour ma part que dans la loi française soit inscrit : « Dissimuler son visage d’une façon ou d’une autre est un délit. Tout contrevenant sera interpellé sur-le-champ. »
C’est un sujet qui relève tellement de l’intime entre deux personnes qui sont censées s’aimer, puisqu’elles vivent ensemble volontairement, que je ne saurais pas m’exprimer !
À chacun sa vérité de l’intime et du moment.
Par contre, quelle photo !
L’un des meilleurs choix de photos depuis que le billet est illustré.
Un érotisme torride exalté avec une simplicité trompeuse.
Une main aux ongles acérés, des griffes qui disent oui, qui peuvent dire non, dans une posture générale de soumission feinte ou réelle.
Tout est dit par cette photo.
On sait, ou pas, que l’érotisme de la griffe et de la dent a fait l’objet d’un livre de la psychanalyste Marie Bonaparte.
En voilà une illustration de toute beauté !
On dirait que Mme Schiappa a des comptes à régler avec son mec.
Allez hop, une loi contre : « Amour interdit pendant que la dame dort ».
Je plains ces juges qui vont devoir se glisser intimement sous les draps du couple et juger de l’heure à laquelle il est interdit, pendant le sommeil de nuit, de toucher à la dame et lui déclarer son amour flamboyant.
Mon point de vue : plus ils pondent de lois et moins elles sont efficaces.
Ça devient du n’importe quoi. Une femme qui ne veut pas sait d’elle-même ce qu’elle doit faire. Lui tourner le dos ou l’expédier dormir sur le sofa avec un petit cachet jeté dans une tisane « Nuit Tranquille ».
« Contrairement à ce qu’a prétendu une représentante d’Osez le féminisme, j’ai connu très peu d’acquittements de coupables de viol. Tant généralement la sincérité, la douleur et les larmes de la victime étaient le plus accablant des réquisitoires, qui emportait la conviction des jurés. »
Il y a de quoi avoir peur de la justice si l’on est déclaré coupable de cette façon ?
Bonjour,
Je prie d’avance ceux que mes commentaires importunent de bien vouloir m’excuser. Mais concernant le présent billet, je voudrais, si toutefois j’y suis autorisé, donner mon point de vue, même s’il peut paraître par la simplicité de sa formulation, la pauvreté de son vocabulaire et la banalité de ses arguments, indigne du haut niveau intellectuel que s’efforcent de préserver certains intervenants de ce blog.
J’avoue que j’ai du mal à comprendre le succès d’une émission comme TPMP qui est ce qui se fait de pire en matière de talk-show. Même ONPC fait figure d’émission culturelle en comparaison. L’important est de créer la polémique entre les participants, susciter la controverse chez les téléspectateurs addicts de cette émission. C’est le fonds de commerce de Cyril Hanouna, il en accepte les risques et en profite largement même si, pour cela, il doit subir les foudres du CSA et payer quelques amendes, au demeurant marginales en regard des recettes engrangées.
Pour en venir maintenant à la question de fond, celle du viol conjugal, la question posée va dans la continuité de la polémique alimentée par le mouvement féministe qui veut absolument réduire l’homme à l’état d’obsédé sexuel. Après le harcèlement dans le monde du travail, les tripotages vicelards dans les transports en commun, il restait encore un sujet à développer et pas des moindres : le viol conjugal.
Le mariage ayant, en quelque sorte « contractualisé » les rapports sexuels en les considérant comme un devoir conjugal, par définition le viol dans un couple marié n’avait plus de sens.
Certes l’épouse aimante peut toujours invoquer une violente migraine pour mettre un terme aux ardeurs de son mari un peu trop pressant, mais nous savons bien que dans la vraie vie les choses ne sont pas aussi simples. Certains hommes ne sauraient accepter ce genre d’affront et leur insistance peut effectivement être assimilée à un viol, fût-il conjugal.
Il fut une époque, pas tellement lointaine, où le divorce était prohibé, essentiellement pour des raisons religieuses. Mais aujourd’hui le divorce par consentement mutuel est devenu une simple formalité. Quand les rapports physiques sont devenus insupportables, la solution est simple, rapide et efficace : le divorce. A noter qu’il marche aussi pour les couples homosexuels…
Sans vouloir minimiser le problème côté féminin, quid de l’inverse ?
Monsieur rentre du travail, crevé, rêvant d’une bonne douche chaude et d’une longue nuit de sommeil allongé sur le flanc, qu’il attaque sans tarder en ronflant de plaisir, sauf que… Madame a une autre idée en tête et pose plus ou moins gentiment la main sur son épaule en lui disant : « Et moi ? »
Est-ce du viol inversé ?
« Exprimer absolument le refus impératif d’être possédée quand elle dort » n’est pas autre chose qu’une demande sournoise, calculée, habile, incitative, prospective et souvent fructueuse de l’être.
@ Zonzon | 31 octobre 2018 à 07:24
« Le non d’avant peut devenir relatif, voire se muer en oui pendant. »
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! »
NON, sincèrement non !
Jamais dans cette situation ce ne sera un oui, ou alors il faudrait qu’un effet miroir transforme un p en b et e en a.
Mais l’auteur ne l’a pas voulu ainsi, et c’est pourquoi ce blog conserve l’aspect de sérieux qui convient en toutes circonstances.
Il conviendrait effectivement d’en revenir aux choses simples :
Lorsqu’une femme habite et a fortiori se met ou reste dans un lit avec un homme, c’est pour faire l’amour avec lui. Sinon, elle fait chambre à part et même maison à part.
Nous pouvons même aller plus loin et en revenir à une notion n’ayant que quelques décennies chez nous et encore valable aujourd’hui dans une bonne partie de la planète : lorsqu’une femme arbore ses appâts, autrement dit par nos proches aïeux lorsqu’on s’habille comme une p…, c’est pour appâter.
Alors lorsqu’on appâte, on ne se plaint pas que ça marche.
Quant aux femmes qui assènent leurs larmes comme preuve d’avoir été violées, il est atterrant que des juges puissent être assez stupides pour ne pas savoir que les femmes étant à vérités alternatives, elles ont tendance à croire en ce qu’elles disent même si c’est grossièrement mensonger.
« Elle ne deviendra victime qu’avec l’arrêt condamnant le violeur »
Ce qui lui donne un ample moment pour savourer.
Sur la photo, inhabituelle pour un blog de cette tenue, seuls les ongles des mains nous indiquent qu’il pourrait s’agir d’un rapport hétérosexuel !
« …une quotidienneté qu’on a le droit de présumer heureuse ou au moins éloignée de l’enfer. »
On a toujours le droit de présumer. Mais l’homme raisonnable s’attend fermement à tout !
Ah ! « l’imprévisibilité brutale », ça peut faire rêver !
« Un barreau intelligent et pugnace », voilà peut-être la solution !
« Elle disait non, cela signifiait qu’elle pensait oui », dit l’intégriste bonobo.
Ah, mon amour, fermons la porte, et laissons-les voter Bolsonaro.
Il fut un temps où les dames bien élevées ne pouvait dire oui sans passer pour une catin. Il fallait interpréter leur non qui pouvait signifier non, oui pas tout de suite, oui sans restriction ni délai, avec tous les risques d’erreurs que l’on peut imaginer. Ce que nous disent les nouvelles générations, c’est que non, ça veut dire non. En revanche les mâles n’ont plus le monopole de la question.
Même Cupidon doit s’adapter à l’évolution des mœurs.
Ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils vous fassent, et en plus, sa moitié, comment peut-on ne pas avoir les plus grands égards pour son alter ego ? Les gens disent vive l’amour et vive le sexe, mais vu ce qu’ils mettent derrière, il n’y a pas de quoi. Attention, je ne suis pas contre le sexe, contre l’amour ! Je dis que loin d’en faire un art d’aimer, trop souvent, on établit plutôt un piège.
Souvent l’homme viole, parfois la femme, souvent l’homme dit qu’il élèvera l’enfant et il part, parfois une femme fait un enfant dans le dos à un homme.
Très moche. L’avantage de l’homosexualité était que si les partenaires étaient nuls, cela ne tirait pas à conséquence pour des enfants. Mais ceux qui veulent élever des enfants le pourront. Alors la récré est finie ! Il faut choisir le meilleur partenaire possible pour leur donner la meilleure éducation, ne pas ramasser n’importe quoi.
La vraie différence, assumer ou non des enfants.
Si oui, cela oblige à atteindre soi-même un certain niveau en tout et à trouver le partenaire capable d’aider à les élever.
Il faut de l’ambition, être capable de concilier cette éventuelle ambition avec d’autres. Il faut être capable de s’engager. Pas dire pour dire, dire pour faire, préférer mourir à trahir.
Tristesse… On dit que le vin est un « faux ami », mais il n’a jamais violé personne, lui… Le vin n’est pas toujours fiable, mais les amis non plus… Il y a discrimination à dire attention au vin, et non au reste.
Il y a un usage civilisé de tout.
Il ne faut pas mentir au partenaire, faire miroiter à l’autre ce qu’on ne peut ou ne veut lui donner : non.
Il y a des gens qu’on rencontre comme des gouttes d’eau dans un flux, et d’autres comme le rayon vert, pour ceux qui auraient lu ce livre tranchant tellement sur la production habituelle de Jules Verne.
Si l’homme veut sa femme qui ne veut pas de lui, tant pis, il peut se décharger ailleurs. Si l’homme le fait, tant pis pour la femme, elle n’est pas à sa disposition mais lui non plus.
L’effort commun est de s’accorder l’un à l’autre. Aimer n’est pas une prison mais une écoute.
@ Ellen le 31 octobre à 7 h 46
Vous devez être une épouse redoutable !
Madame Schiappa est d’une constitution robuste, bien en chair. Elle doit avoir des nuits tranquilles, un sommeil plein et profond, nullement entrecoupé d’exigences au demeurant bien naturelles d’un mâle entreprenant.
Ce que j’en dis là c’est pure hypothèse ! Mais mon petit doigt me dit que c’est une «intellectuelle» authentique qui n’est pas ravagée par le stupre !
Quoique !
@ Tipaza le 31 octobre à 11 h 05
Je vous la refais :
« Le non d’avant peut devenir relatif, voire se muer en oui pendant. »
Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !
@ Claude Luçon 31 octobre à 10 h 56
« Le viol inversé » ! Cela doit être bien agréable. Vieux chenapan !
@ Ellen encore !
« Lui tourner le dos » me semble être une fausse bonne idée !
Voilà un sujet épineux…
« La Secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes a rappelé la loi: « s’il y a pénétration obtenue sous la menace, la contrainte ou la surprise », il s’agit d’un viol. »
Charlotte, dans le lit prévu pour dormir « seulement » en compagnie de son époux, lequel époux fait montre de son intérêt, alors qu’elle-même est dans les bras de Morphée, est d’une indélicatesse que je ne peux valider, car il me semble que la surprise n’est pas du bon côté du lit…
Par ailleurs, ces messieurs ici qui ont commenté en « retenue » ce sujet, nous indiquent à quel point cette société marche sur la tête, ce qui est beaucoup moins inquiétant que si elle marchait sur autre chose…
Les femmes qui s’occupent de défendre le droit de toutes les autres devraient communiquer, avec le livret de famille, le plan de la demeure conjugale et les lieux où il pourra être considéré que Pénélope est surprise, sachant qu’on ne peut certes pas surprendre Personne et sa Métis !
Le sommeil d’Endymion est délicieux et Diane ne peut y résister…
Le mec qui se croit très malin parce qu’il prend systématiquement un non pour un oui et sa femme pour une menteuse, celui-là fait l’amour à la hussarde et ne comprend rien à l’érotisme féminin. C’est le genre de type qui confond les cuisines de Robuchon et les usines à McDo. Ou alors, c’est un maladroit congénital. Faire l’amour de cette façon-là, c’est du gâchis, de la baise pour abruti. Je ne dis pas que la justice soit à même de régler son problème, je soupçonne d’ailleurs certains juges d’être aussi délicats en amour que des marteaux piqueurs, alors comment pourraient-ils comprendre quelque chose à la question ?
Si une femme vous dit non, messieurs, c’est peut-être qu’elle a renoncé à vous faire comprendre comment il faut s’y prendre pour la rendre heureuse. Pourtant ce n’est pas compliqué, il suffit de le vouloir. Sinon, il y a les poupées gonflables.
@ Xavier NEBOUT | 31 octobre 2018 à 11:31
« Alors lorsqu’on appâte, on ne se plaint pas que ça marche. »
Tout dépend ce que vous entendez par appât ? Si la dame était une vraie Joconde et vous un vrai don Juan et que vous vous plaisiez, rien de surprenant que ça eu marché à chaque fois. Vous en aviez de la chance…
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@ Mulet | 31 octobre 2018 à 07:49
« Il y a de quoi avoir peur de la justice si l’on est déclaré coupable de cette façon ? »
Quand on n’a rien à se reprocher, il n’y a aucune raison d’avoir peur. Sauf sur le plan financier – comment payer l’avocat, est-ce qu’il saura me défendre ?
Rassurez-vous, les juges ne sont pas dupes, ils ont vu et entendu de tout, ils savent encore faire la différence entre celles qui mentent et celles qui ont réellement souffert. Il y a des enquêtes, collectes de preuves, témoignages, enregistrements, etc.
« Tant généralement la sincérité, la douleur et les larmes de la victime étaient le plus accablant des réquisitoires, qui emportait la conviction des jurés ». (PB)
« Il y a de quoi avoir peur de la justice si l’on est déclaré coupable de cette façon ? »
Rédigé par : Mulet | 31 octobre 2018 à 07:49
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Eh bien Mulet, cela signifie simplement que Philippe Bilger aurait requis l’acquittement de Jonathann Daval.
Entre la parfaite courtoisie et la liberté entière du rapport intime entre un homme et une femme et le viol indiscutable, il existe des degrés, des ambiguïtés, de vraies ou de fausses contraintes, d’apparentes acceptations qui n’en sont pas réellement, des surprises attendues, espérées ou totalement traumatisantes. Qualifier de viol de manière péremptoire tout lien qui n’aura pas fait l’objet d’un consensus en bonne et due forme est méconnaître la richesse de l’humain et les infinies variations du désir ou de l’injonction.
« Le mariage ayant, en quelque sorte « contractualisé » les rapports sexuels en les considérant comme un devoir conjugal, par définition le viol dans un couple marié n’avait plus de sens ». (Achille | 31 octobre 2018 à 10:15)
Quand madame dit « non », c’est « non ». Pour les hommes, je ne sais pas, si ce n’est qu’ils ne connaîtraient peut-être que le oui.
A l’évidence, dans un nombre immense de cas dus à un nombre immense de situations sociales, culturelles et religieuses, un nombre immense de femmes doivent subir tout court.
Le degré juste en dessus du viol serait donc quand madame n’a pas prononcé le « non » fatal. Mais comment nommer avec précision la situation ? L’abus de domination, voire de position sociale ?
@ sbriglia | 31 octobre 2018 à 06:28
En parlant de position , j’ai regardé avec intérêt hier soir, l’émission de Stéphane Bern traitant de Henri d’Orléans, duc d’Aumale.
J’ai donc fait le rapprochement de la photo (light) proposée dans le billet et celle trouvée là :
ICI
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@ Zonzon | 31 octobre 2018 à 11:03
Ah la femme fatale !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Femme_fatale
Forcer une femme à « s’abandonner » quand le désir n’y est pas… qui en aurait l’idée sinon les rustres, lourdauds, malotrus et autres « bachi-bouzouks » ?
Pour les hommes qui ont une considération du beau sexe et qui souhaitent se regarder sans honte dans un miroir, les relations non consenties paraissent abominables.
Dans un couple marié, je ne vois pas d’autre issue que le divorce ou bien, si les finances ne le permettent pas et s’il y a une surface disponible adéquate, une rupture sous le même toit. Faire chambre à part devient alors une solution parfaitement envisageable, mais sans doute non durable si l’on est en âge d’être travaillé par la libido.
Une de mes amies ne supportant plus son époux lui a mis le marché en main : « tu ne me touches plus, je te reste fidèle et m’occupe de nos enfants ». Ce qui fut fait et la souffrance endurée par le mari toujours amoureux de sa femme égala sans doute celle d’une épouse violée… Il est vrai que cette histoire se déroulait au Liban…
Bonjour,
Merci pour votre billet, nuage d’espérance dans un ciel d’angélisme exterminateur. Le totalitarisme n’est pas que brésilien, semble-t-il…
La dynamique des Khmers roses du Syndicat de la magistrature est la suivante :
1 – construire l’ennemi
2 – piétiner toute les nuances
3 – l’angélisme exterminateur prospère
In fine, le malveillant bourreau a été fabriqué en amont, la consacrée victime triomphe en aval, triomphe totalitaire.
Si l’appareil ne va pas assez vite dans la démesure, Internet est invoqué !
Cette pathologie borderline (état limite en langue de Molière) est une contagion de la société. La société du vice avantage le plus vicieux/la plus vicieuse. Que les naïfs émigrent, vite. Que les propres désertent, vite aussi.
Le vice se situe dans une nuance, fine, voire ténue. La nuance entre la transgression (faussement) émancipatrice et la véritable émancipation, toujours, de fait, transgressive d’une tyrannie. Le vice est dans la nuance.
Terrorisées par cette nuance, les Khmers roses vous attaqueront (dans vos prises de parole avant même vos éléments de langage) car elles n’ont pas de case « erreur » ni de capacité au doute. Le « salaud-bourreau » doit se taire, humilié.
Les borderline veulent l’absolu immédiat, l’absolu et l »immédiat ensemble, un seul des deux ne suffit pas. C’est tendance, c’est en vogue, c’est must-have bobo…
La République Macron n’est plus « Liberté, Egalité, Fraternité » mais « Impudeur, Victimocratie, Vice ».
Merci de votre pudeur,
Merci de votre doute,
Merci de votre expérience.
Bonne chance à toutes et à tous.
@ Tipaza 31 octobre 2018 à 11:05
Je ne vous savais pas si doué en psychologie féminine 😀
Les questions à poser à Belle (= Marlène Schiappa) sont :
– Est-ce un viol lorsqu’en début de vie de couple la femme se sent désirée lorsque son compagnon qui vient de rentrer d’une looooonnnnngue journée d’un travail haaaarassssant, rémunérateur pour eux deux, lui fait l’amour en rentrant alors qu’elle s’est doucement endormie en l’attendant ?
Ou, 2
– Est-ce un viol lorsque, au bord de la séparation de son couple, la même, dix ans plus tard, alors qu’elle a un amant, ne supporte plus que son mec rentrant aviné pour la xième fois après avoir crié au bar PMU avec ses potes à la fin d’un match du PSG « on est les meilleurs, on est les meilleurs ! », « essaye » en se couchant vers trois heures du matin, de « faire l’amour » à sa femme qui ronfle depuis, au moins, quatre heures ?
Moi je dis : ya doute raisonnable 😀
« c’est pourquoi ce blog conserve l’aspect de sérieux qui convient en toutes circonstances »
Adéo 😉
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@ Marc GHINSBERG 31 octobre 2018 à 12:32
« En revanche les mâles n’ont plus le monopole de la question »
Pourquoi « en revanche » ? 🙁
Je vous taquine Marc GHINSBERG, mais si Belle (Schiappa) avait lu votre post à ma place elle vous aurait adressé un tweet vengeur, en direct, avec l’index supersonique de la femme qui connaît TOUTES les femmes 😀
« VIOL. Crime consistant en tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte ou surprise. » (Gérard Cornu, Vocabulaire juridique, PUF, p. 844).
En France, tout viol est un crime jugé en cour d’assises.
Il y a une foule de violeurs. On songe, sans étonnement, au viol commis de nuit sur une auto-stoppeuse. On connaît le viol commis par un prêtre ou un instituteur. Les viols de détenus sont fréquents et peu commentés. On ne doit pas oublier le viol commis par un père sur sa fille, un grand frère sur sa petite sœur ou son petit frère. On pense moins au viol d’un mari commis sur sa femme.
Dans tous les cas, la victime d’un viol doit aller le plus tôt possible déposer plainte au commissariat le plus proche.
La femme qui pense avoir été victime de ce crime doit aussi penser à demander sans tarder le divorce. C’est la moindre des choses.
Eviter d’aller porter plainte dix ou quinze ans plus tard. Ce qui ne faciliterait pas les choses.
Eviter de ne rien dire après 365 viols.
Eviter de prendre un fusil, après ces 365 viols, pour tuer son bourreau. Il y a mieux et plus court à faire.
@ Achille 31/10 10:15
Après mûre réflexion, je veux bien Achille accepter personnellement vos excuses et m’autoriser à vous lire, prenant ainsi délibérément le risque au contact de votre pensée désespérément simpliste et de votre prose tristement banale de me contaminer, au cas où j’aurais la prétention, peut-être déplacée mais qu’importe, de juger ma personnalité intellectuellement plus complexe et supérieure à la vôtre.
En revanche, si ce n’est trop vous demander, communiquez-moi si vous la connaissez la durée d’incubation de votre affection au cas où je ne serais pas immunisé !
Pour en revenir tout de même au douloureux sujet abordé par notre hôte, je fais partie de ceux qui restent sidérés que les termes « viol » et « conjugal » puissent être associés.
Il m’est en effet difficile de concevoir que deux êtres entre lesquels existaient normalement et initialement des sentiments supposés suffisamment forts pour les conduire à s’unir puissent verser ultérieurement dans une telle bestialité où l’un des partenaires, souvent l’homme, réduit l’autre à l’état de véritable esclave sexuel, lui ôtant toute dignité humaine.
Ce que l’on nomme devoir conjugal ne peut s’exécuter que dans le cadre d’un consentement partagé, il ne peut résulter que d’un désir commun. Il ne saurait en aucun cas être imposé, subi sous la contrainte. Sinon, il s’agit d’un viol pur et simple, le fait qu’il soit commis dans le cadre conjugal n’y changeant rien, n’atténuant nullement, bien au contraire, le caractère abject de l’acte.
Et dans cette dernière hypothèse, outre les voies judiciaires auxquelles la femme doit recourir pour sanctionner ces comportements, ce qui, j’en conviens, n’est peut-être pas toujours évident pour elle, il faut alors constater l’échec du couple et recourir sans hésitation au divorce en veillant si nécessaire à donner à la femme qui est dans l’obligation d’en arriver à cette extrémité les moyens de sa subsistance et de celle éventuelle de ses enfants.
A tous ces gens qui pleurnichent alors qu’ils auraient toute facilité et liberté de quitter le compagnon ou la compagne qu’ils ont cessé d’aimer, voire de supporter, je ne souhaite pas qu’ils connaissent ce qu’est réellement un viol, soit directement, soit indirectement du fait d’un enfant abusé, lequel viol équivaut à une petite mort et laisse un grave traumatisme à vie !
Par ailleurs quid des femmes dont « 95% s’emmerderaient en baisant » (selon Georges Brassens) et qui trouveraient là, pour certaines féministes refoulées, matière à se venger ou à prendre je ne sais quelle revanche après-coup !
Quant au viol obtenu soi-disant par ruse, n’est-ce pas parfois le cas du mariage ; or à cet égard femmes et hommes sont à égalité. Je me demande même si les hommes ne sont pas plus vulnérables que nous concernant ce dernier point ?
Viol conjugal ? Est-ce valable et pris en compte par la loi s’il s’agit de couples homos ?
Si ce sont deux hommes lequel sera désigné le « femme » battue ?
Si ce sont deux femmes laquelle sera désignée la « homme » violente ?
Et si un malheureux paysan esseulé nécessiteux sexuel « force » sa chèvre préférée, doit-on passer par la justice pour délit de zoophobie ou bien alerter les L214, antispécistes véganistes pour cause de maltraitance animale ?
Attention ne riez pas, c’est du lourd, penchez-vous bien sur mes questions afin d’éviter des vices de procédure favorables aux violeurs.
Il est peut-être urgent de commencer à envisager l’option achat d’une « poupée latex ». Après tout, il y en a des pas si mal.
On vit une époque formidable…
L’interrogation n’est pas si nouvelle qu’on veut nous le faire accroire ! Il suffit de regarder le tableau de Fragonard « Le verrou » qui aurait pu utilement appuyer l’excellente illustration de ce texte.
Mais il fut un temps où il était considéré qu’il n’y avait pas viol dans le mariage… O tempora, O mores !
Un ministre, des magistrats et peut-être même des agents du fisc à d’autres occasions…
Mais que font donc tous ces gens-là dans une chambre à coucher ?
Quelqu’un ici aurait-il la possibilité de nous retrouver la fameuse caricature de Jacques Faizant sur ce sujet suite à un fait divers semblable à l’époque ?
On y voit un type effaré et enfermé dans une cage devant un immense gorille en rut, la légende indique « vas-y, dis-lui que ce soir tu as mal à la tête ! »…
Ça vaut un long commentaire.
@ Patrice Charoulet
« Sauf dans les bals masqués, et le jour du carnaval, je demande pour ma part que dans la loi française soit inscrit : « Dissimuler son visage d’une façon ou d’une autre est un délit. Tout contrevenant sera interpellé sur-le-champ. » »
Je crois savoir que c’est déjà prévu :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023654701
Ceci dit, vous semblez vous faire des illusions sur la manière selon laquelle les lois sont appliquées en France, en fonction de la tête du client (même masquée ou voilée)…
Cher Philippe,
Il doit être très difficile de juger de telles situations intimes et le mieux serait de former les médecins sur le sujet et d’arrêter cette anomalie du médecin traitant de famille.
A l’hôtel du cul tourné, l’homme qui rentre pour lire le journal ne peut pas se trouver devant une telle accusation de viol conjugal parce que sa femme est devenue un meuble ou transparente.
Par contre, en la présence de certaines femmes, il est difficile de ne pas bander et même si celles-ci ne cherchent pas la relation sexuelle, elles trouvent quelque problème à trouver du temps personnel.
Faudra-t-il faire une loi pour punir les hommes en demande de fellation pendant les épisodes de grippe ?
Une autre loi pour rembourser les vêtements déchirés par les hommes trop désirant ?
Pour éviter cette intrusion judiciaire sous les couettes, il sera bientôt préconisé de porter des vignettes comme pour décider de l’achat alimentaire sucré, trop sucré. Par exemple, vert cela ne peut attendre, orange cela va dépendre et rouge, le refus catégorique.
Mais il existe des regards, des tonalités qui peuvent préciser et faire comprendre le désir ou l’indifférence.
La légèreté de ce texte ne sous-estime pas la gravité et la détresse de certaines femmes qui en rentrant chez elles en viennent à se rapprocher des culs des camions pour ne pas subir une violence sexuelle criminelle et ne savent plus à qui s’adresser pour sortir de leur enfer.
Il serait plus utile de recréer des lieux lisibles d’abandon de nourrissons pour éviter ce qui réapparaît tristement.
La multiplication de lois n’apporte que leur non application.
françoise et karell Semtob
@ Michel Deluré | 31 octobre 2018 à 16:42
« En revanche, si ce n’est trop vous demander, communiquez-moi si vous la connaissez la durée d’incubation de votre affection au cas où je ne serais pas immunisé ! »
Après avoir lu vos propos, je crains, mon pauvre ami, qu’il ne soit déjà trop tard. Rassurez-vous cette affection n’est pas mortelle. Avec un peu de chance vous finirez centenaire !
Il y a sans doute la définition juridique mais il y a aussi et surtout le fait indéniable de traiter un représentant du genre humain, homme ou femme, comme une poupée gonflable, autrement dit à l’égal d’un pur et simple objet sexuel pour un plaisir solitaire peu recommandable.
Avant ou après la prière du soir le boogie-woogie dont l’un des deux danseurs seulement s’active pendant que l’autre pionce, il faut avouer que c’est un peu too much ! Non mais franchement. Quel est l’abruti qui oserait appeler ça « être deux » ?? Hum ?!
@ breizmabro | 31 octobre 2018 à 15:47
« Je ne vous savais pas si doué en psychologie féminine »
C’est que j’ai beaucoup lu dans ma vie, aussi lorsque je m’adresse à une femme, je prends soin de le faire avec la délicatesse d’Alfred de Musset s’adressant à George Sand :
« Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux. »
On est loin du viol conjugal ou pas, n’est-ce pas ?
Pour dérider un peu :
https://www.youtube.com/watch?v=0tVFvJcyhzg
Parce que parfois, certes, on ne sait pas ce que veut l’autre, c’est gênant, et… on peut finir par ne plus savoir soi-même.
Ou alors, on en a assez. Salut !
Des gens qui aiment assaillent l’autre… Tandis que d’autres aiment encore l’autre qu’ils n’aiment plus :
https://www.youtube.com/watch?v=T6hW8qWMDik
Est-ce que l’amour est un risque à courir ? Même si on est dans des situations un peu plus raffinées que celles décrites par notre hôte, on risque d’aimer qui ne vous aime pas, de ne pas savoir aimer ou de voir l’autre mourir, alors :
https://www.dailymotion.com/video/x1yxq4
« Cupidon s’en fout »
de Georges Brassens
Pour changer en amour notre amourette
Il s’en serait pas fallu de beaucoup
Mais, ce jour-là, Vénus était distraite
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Des jours où il joue les mouches du coche
Où elles sont émoussées dans le bout
Les flèches courtoises qu’il nous décoche
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Se consacrant à d’autres imbéciles
Il n’eut pas l’heur de s’occuper de nous
Avec son arc et tous ses ustensiles
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout
On a tenté sans lui d’ouvrir la fête
Sur l’herbe tendre, on s’est roulés, mais vous
Avez perdu la vertu, pas la tête
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Si vous m’avez donné toute licence
Le coeur, hélas, n’était pas dans le coup
Le feu sacré brillait par son absence
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout
On effeuilla vingt fois la marguerite
Elle tomba vingt fois sur « pas du tout »
Et notre pauvre idylle a fait faillite
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Quand vous irez au bois conter fleurette
Jeunes galants, le ciel soit avec vous
Je n’eus pas cette chance et le regrette
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Il est des jours où Cupidon s’en fout.
Mais c’est bien sûr…
Comment et pourquoi l’avantageuse Schiappa n’a pas encore pondu une nouvelle et simple loi pour le droit et l’autorisation de franchir la culotte et permettre le passage aux choses sérieuses.
Ensuite le tout résumé in extenso sur un nouvel imprimé CERFA… qui reprendra les diverses et possibles prestations et aussi peut-être corvées des intéressés consentants.
L’imprimé sera évidemment signé par les deux partis… ou plus si affinités… tous dûment identifiés… avec copies des pièces d’identité… afin d’éviter toutes les fraudes possibles.
Vite… après l’avis d’une commission d’enquête composée que de femmes… une loi et son décret… le tout signé par Marlène.
@ Savonarole | 31 octobre 2018 à 18:43
Pour le dessin de J. Faizant, c’est râpé !
En contrepartie, ICI une leçon d’approche avec le « coup de menton » de l’orignal.
On peut penser d’un côté que si un homme courtise une femme mariée, il risque de détruire l’harmonie d’un couple.
D’un autre côté, une dame dans cette situation ne vous doit rien… Cas de la femme hiérarchiquement supérieure, aussi.
D’où égalité non seulement de droit mais en fait entre l’homme et la femme. Situation de la fine amor.
On parle entre autre de cela dans cette émission :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/de-l-amour-34-amour-courtois
Et aussi du fait qu’on peut mourir d’une amitié qui a tous les caractères de l’amour sauf le sexe.
Je voudrais remercier France Culture pour son journal, France Culture, « la première radio à lire ».
Et le fait qu’on puisse réécouter des émissions, très pratique pour choisir ses programmes.
Pour nuancer mon affirmation sur l’amour hors mariage supérieur à celui dans le mariage, il paraît que ce n’était pas l’avis d’un auteur qu’on a enrôlé sous cette bannière.
Il faudrait (re)lire « Le chevalier à la charrette » et « Le chevalier au lion » pour se faire une idée de première main.
file:///C:/Users/user/Downloads/2012Prix_excellence_FlorianBiedermann.pdf
Dans « Le chevalier à la charrette », c’est la dame qui abuse de son pouvoir en forçant le chevalier à se déshonorer pour être digne d’elle.
Donc, à mon avis, l’amour provoque à un double dépassement si l’un aime plus que l’autre, l’amant doit tout faire pour se hisser à la hauteur qu’il croit être de la personne aimée et cette personne ne pas abuser de son pouvoir. Il se peut qu’on n’ait pas écrit de roman là-dessus mais ce serait un sujet.
Je regrette de ne pas avoir réussi à extraire « c’est la liberté qu’il faut que l’on aime », des Boréales de Rameau.
Même si on dit beaucoup de bien de l’amour, et d’une manière qui me plaît plus que souvent, il y a aussi ce point de vue.
On pourrait croire que je suis hors-sujet avec les violences conjugales ?
Non.
Si les gens ensemble ne pensent qu’à éviter de donner ou de recevoir des coups, la situation n’est pas meilleure que la naïveté.
Car l’humain a tendance à céder aux tentations…
Il faut viser nettement plus haut, que ce soit pour soi, l’autre ou le monde, l’effort, l’inspiration de chacun contribuant à en augmenter la lumière – cette envolée plus ou moins lyrique me venant entre autre des Boréales.
Bijou alerte contre un retour des années 30. Sans doute ce minuscule thésard philosophe fait-il allusion à celles du septième siècle.
Viol de nuit sur son épouse endormie… C’est nouveau, ça vient de sortir, voilà que l’on découvre que la quéquette peut être atteinte de somnambulisme.
@ Tipaza 31 octobre 2018 à 20:50
Bon, j’ai bien compris le concept, vous appelez Alfred à votre secours et vous entamez votre déclaration écrite par votre ami Alfred. Au bout de trente secondes votre belle s’endort et du coup vous pouvez, enfin, faire l’amour avec elle.
Je plaisante Tipaza vous l’aurez compris. En même temps… réciter du Verlaine ou du Musset à la femme avec qui vous aimeriez faire autre chose de déclamer est un pari sur l’avenir. De nos jours il vaut mieux lui confisquer son iPhone 😉
Adeo Tipaza
@ Exilé
Il est piquant que vous vous cachiez derrière un pseudo pour vous indigner du port du voile, et je profite du fait que je sois très souvent de votre avis pour dire ce que j’en pense sans ambiguïté.
L’essence de l’anonymat est ici l’absence de sens de l’honneur, et les sophismes de tel ou tel pour tenter de le justifier n’y changent rien.
Il y a quelques décennies, l’anonymat était communément admis comme étant une infamie, et son usage ne m’a jamais traversé l’esprit une seconde. J’affiche ici des opinions pour le moins peu populaires sans me soucier de ce que cela peut me coûter si un client ou autre tombe dessus – et cela m’a probablement coûté cher un jour sans que je le sache.
P. Bilger honorerait son blog en ne le tolérant pas.
Le seul blog où l’anonymat n’est pas admis ; ça aurait de la gueule.
Le sommeil n’est pas à lui seul l’expression d’un refus. Il ne le devient – et à respecter absolument – que si la réveillée l’explicite.
Et si c’est l’homme qui dort (sorry pour l’hétérocentrisme) mais que la femme qui aime utiliser un godemichet le pénètre pendant le sommeil de son mari/compagnon ? Le « réveillé » aura dû expliciter son refus au préalable ?
Ou alors, ça ne marche que dans l’autre sens ?
Cette apologie du viol conjugal est une honte, Monsieur Bilger.
Fête de tous les saints. Célébration de ceux dont les âmes sont en communion avec l’Esprit et qui n’ont pas besoin de nos prières pour y rester.
Fête des morts. Jour de prière pour que leurs âmes restent élevées en communion avec l’Esprit sans être attirées par leur corps. C’est pourquoi on dépose des fleurs sur leur tombe.
Excellente idée, l’imprimé CERFA, surtout qu’il pourrait être bleu pour les hommes, rose pour les femmes et bleu blanc rouge pour les groupes, suivant le ou les sexes initiateurs de la séance quand les hormones et les phéromones crient famine.
Dédiabolisation du FN ?
Je lis un jour sur deux ces temps-ci « Dictionnaire de ma vie » du célèbre avocat Eric Dupond-Moretti. Passionnant. Dans ce livre, en une quinzaine de pages, il se demande si le FN (devenu RN) est dédiabolisé. Sa réponse est la suivante : « Le FN est dédiabolisé comme je suis moine ».
Sur le parti lepeniste, il dit pas mal de choses qui me paraissent justes. Il termine ses réflexions par un très utile « Casier judiciaire non exhaustif du FN ». Il égrène une liste de dirigeants du FN qui ont écopé de condamnations judiciaires, avec la date et le motif. Ce qui clôt cette liste, ce sont les 28 condamnations de Le Pen père. Notamment une condamnation pour avoir déclaré : « Je crois à l’inégalité des races. » Gobineau, Drumont et Hitler le pensaient et le disaient aussi. Il n’innove pas.
On comprend pourquoi certains commentateurs de certains blogs, pensant ce que pense ce dirigeant politique et disant à peu près la même chose, recourent prudemment à des pseudonymes. Ce qui leur évite une condamnation judiciaire.
Par chance, tous ceux qui utilisent des pseudonymes, ne pensent pas cela. Et recourent à des noms supposés pour d’autres motifs.
Je lis « tout ce qui dans un rapport conjugal, même la femme dormant, n’impose pas de prendre à la lettre ce qu’elle a pu signifier avant. »
NON NON et NON !! Je préfère ne plus écrire. Il n’y a que moi qui trouve que…? Ce n’est pas possible.
C’est quand même un baiser qui a réveillé la belle au bois dormant ! Un conte de fées que mes petites-filles en bas âge adorent, tandis que cela choque les vieilles greluches féministes, ainsi que leurs homologues de sexe masculin ou presque, vieux schnocks coincés du Q qui sous couvert de l’anonymat m’attaquent et me diffament sur ce blog en permanence et sans vergogne, quel que soit le sujet du jour. Etonnant non ?
Perso être réveillée par des caresses, je ne sais pas vous mais moi, je trouve cela « incroyablement » romantique, voire émoustillant ! Quant à la suite cela relève de l’intimité d’un couple et ne se raconte pas ! D’autant que même si c’est un peu brutal ou maladroit, l’on ne risque jamais d’y laisser sa peau comme dans un vrai viol !!
A méditer…
@ breizmabro | 01 novembre 2018 à 09:33
Je me demande si vous avez compris mon commentaire.
Le poème d’Alfred de Musset est un acrostiche.
C’est une sorte de code secret si je puis dire, où il faut lire VERTICALEMENT, les premiers mots de chaque vers pour découvrir le vrai sens du poème.
Pour Musset ces premiers mots expriment la demande suivante :
« Quand voulez-vous que je couche avec vous ».
Ce à quoi la futée George Sand répondit, par un autre acrostiche :
« Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme. »
C’est-à-dire « Cette nuit » !
Une façon de dire non qui, entre eux, voulait dire oui !
Un échange d’acrostiches pour éviter des anicroches, en quelque sorte.
J’adore la langue française. Essayez de traduire ça en arabe, et vous verrez que ça ne marche pas.
Je me demande même si en breton ça marche, d’où peut-être votre incompréhension supposée !
Adios breizmabro, vaya con Dios !
Quand le fantasme prend le pas sur la raison.
Il est des circonstances où le souci d’éviter le simplisme peut conduire à être simplet.
Le consentement suppose la conscience, je pense qu’on peut s’entendre sur ce point. Comment peut-on dès lors soutenir qu’une personne qui dort, et qui est donc inconsciente, est consentante ?
Philippe nous dit que le consentement peut venir a posteriori. Admettons, mais s’il n’intervient pas, c’est bien un viol. Faut être simplet, de mon point de vue, pour soutenir le contraire.
« NON NON et NON !! Je préfère ne plus écrire. Il n’y a que moi qui trouve que…? Ce n’est pas possible. »
Rédigé par : Hope | 01 novembre 2018 à 11:50
Sauf erreur ou omission, vous n’avez rien écrit ni publié suite au sujet du billet. Si bien que cela risque de dénaturer, sinon d’occulter ce que vous prétendez « trouver que » ?? Mystère !! Commentaire jusque-là sans référence et donc sans queue ni tête !
@ Xavier NEBOUT 01 novembre 2018 à 09:46
« …l’anonymat étant communément admis comme étant une infamie, son usage ne vous a jamais traversé l’esprit une seconde »
Du coup êtes-vous plutôt le Xavier Nebout né en 1971 habitant Versailles qui aux dernières nouvelles était salarié à la SNCF à PARIS et y êtes-vous toujours ?
Ou alors le Xavier Nebout né le 23 avril 1973 gérant de l’entreprise Cep’age créée en 2003 dont le chiffre d’affaires de la société en 2017 s’élevait à 1 465 381 € ?
ou un autre ?
Dites-nous tout ! (et prouvez-le comme dirait Elusen ;))
@ Mary Preud’homme 01/11 12:58
Un baiser, une caresse, que voilà comme vous dites une manière bien romantique, voire émoustillante, d’être réveillée dans son sommeil pour s’abandonner ensuite aux délices de l’Amour.
Mais la réalité n’est malheureusement pas toujours un conte de fées et je crains que les énergumènes qui eux ne « sont pas coincés du Q » et qui ont offert à notre hôte le thème de son billet ne s’embarrassent guère de préliminaires empreints de romantisme !
@ GLW
A une époque, d’après Ségolène, Valls se serait soucié de celle de Macron.
@ Zonzon 01 novembre 2018 à 07:53
Voilà-t-y pas que le Manu nous parle comme d’Ormesson pastiché par Gerra « les années 30… que j’ai bien connuuues… »
Va ranger ta chambre Manu, et laisse parler les grands, ou alors dis-nous QUI est allé chercher, en 58, un général pour remettre de l’ordre en France parce que c’était un peu le bord*l en Algérie, en lui confiant les pleins pouvoirs ?
Et qui bénéficie aujourd’hui de la Constitution de 58 adoptée par référendum avec 79,25 % de « oui » ?
A-t-on dit à l’époque que la France serait sous la botte de l’armée ? Pourtant le général en question venait parfois faire ses discours à l’ORTF (sous contrôle) dans son joli costume de général, avec toutes ses décorations.
Ne t’inquiète pas Manu, contrairement à ce que tu veux nous faire croire, après toi il n’y aura pas le déluge, tu peux repartir en vacances.
@ Xavier NEBOUT | 01 novembre 2018 à 09:46
« Il y a quelques décennies, l’anonymat était communément admis comme étant une infamie, et son usage ne m’a jamais traversé l’esprit une seconde. J’affiche ici des opinions pour le moins peu populaires sans me soucier de ce que cela peut me coûter si un client ou autre tombe dessus – et cela m’a probablement coûté cher un jour sans que je le sache.
P. Bilger honorerait son blog en ne le tolérant pas.
Le seul blog où l’anonymat n’est pas admis ; ça aurait de la gueule. »
Voilà que le sujet inépuisable est de retour !!
Il y a des décennies ? Mais alors, quoi ?
Une infamie ? Et donc ?
Un client ou autre ? Zut, alors !
Coûté cher ? Non ?!!??
Sans que vous le sachiez ? Alors c’est encore plus cher, non ?
Monsieur Nebout, je crois qu’il est temps, après votre acte héroïque, de nous donner votre prénom et votre nom, de vous décerner quelque chose, je ne sais pas quoi, mais une cloche me semble appropriée, qu’en dites-vous ?
Pendant que les infâmes dans mon genre pourraient par exemple pourrir quelque part…
Les héros de votre étoffe c’est tellement beau, j’en écrase une petite larme, un rien m’émeut !
Avant de me confondre en contrition, je voulais donner aux ignobles anonymes une recette excellente :
__________________________________________
La dinde au whisky
Acheter une dinde d’environ 5 kg pour 6 personnes et une bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l’huile d’olive, des bardes de lard.
La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d’huile d’olive.
Faire préchauffer le four thermostat 7 pendant dix minutes.
Se verser un verre de whisky pendant ce temps-là.
Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.
Se verser ensuite 2 verres de whisky et les boire.
Mettre le thermostat à 8 après 20 minutes pour la saisir.
Se bercer 3 berres de whisky.
Apres une debi-beurre, fourrer l’ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.
Brendre la vouteille de biscuit et s’enfiler une bonne rasade derriere la bravate – non – la cravate.
Apres une demi-heure de blus, tituber jusqu’au bour.
Oubrir la butain de borte du bour et reburner – non – revourner – non – recourner – non – enfin, mettre la guinde dans l’autre sens.
Se pruler la main avec la butain de borte du bour en la refermant – pordel de berde.
Essayer de s’asseoir sur une butain de chaise et se reverdir 5 ou 6 whisky de verres ou le gontraire, je sais blus.
Buire – non – luire – non – cuire – non – ah ben si – cuire la bringue bandant 4 heures.
Et hop, 5 berres de plus. Ca fait du bien par ou que ca passe.
R’tirer le bour de la pinde.
Se rebercer une bonne goulee de whisky.
Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinde de nouveau parce que ca a rate la bremiere fois.
Rabasser la pinde qui est tombee bar terre. L’ettuyer avec une salete de chiffon et la foutre sur un blat, ou sur un clat, ou sur une assiette. Enfin, on s’en fout…
Se peter la gueule a cause du gras sur le barrelage, ou le carrelage, de la buisine et essayer de se relever.
Decider que l’on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky.
Ramper jusqu’au lit, dorbir toute la nuit.
Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise, le lendemain matin et nettoyer le bord*l que tu as mis dans la cuisine la veille !
@ Patrice Charoulet
JMLP n’avait pas parlé d’inégalité des races en disant que l’une était supérieure à l’autre, mais en partant du constat que les noirs couraient plus vite que les blancs et que ces derniers nageaient plus vite que les noirs.
Il n’y avait rien à redire même si le propos relevait de la provocation, mais c’était sans compter sur ce dont sont capables la pègre médiatique, les juges roses et tous les faux culs qui jouent les indignés aussitôt qu’il ouvre la bouche.
@ duvent | 01 novembre 2018 à 15:28
Quand les alcooliques anonymes Femen copieusement biturées et grimées en grosses dindonnes pour faire illusion et tromper les gogos pour paraître dans le vent (voire du vent dans les voiles qui souffle où il peut !) font leur coming-out, cela donne ce genre de post totalement loufoque et décalé !
@ Breizmabro
Flatté que vous me portiez autant d’intérêt.
Le bon est né en 1947 et habite avec sa famille à Saint-Caprais-de-Bordeaux ou il occupe les lieux-dits Labrouche et Sainte-Font (sans rapport avec l’homonyme qui habite dans la même commune). Pour le reste, voyez immo2mers.com.
@ breizmabro
« A-t-on dit à l’époque que la France serait sous la botte de l’armée ? Pourtant le général en question venait parfois faire ses discours à l’ORTF (sous contrôle) dans son joli costume de général, avec toutes ses décorations. »
Et alors que ce brav’général de droite (?) causait dans le poste, il pouvait parfois arriver que certains de ses fidèles serviteurs qualifiés de barbouzes aient fait preuve de certains excès de zèle qu’il s’appliquait à ignorer.
Par exemple :
http://www.contre-info.com/cetait-un-29-janvier-1962
Mais parlons plutôt de Bolsonaro…
Elle s’imagine qu’on va s’esclaffer de rire la Ségolenitude avec sa blague à 4 marmots :
« Qui va garder les enfants ? »
M’en… fin Médème, c’est pourtant une bonne question ?
@ Marc GHINSBERG | 01 novembre 2018 à 13:28
« Le consentement suppose la conscience… »
Inutile, le consentement a été donné une fois pour toutes, lors de la signature du contrat de mariage.
Mais voilà c’est comme pour les contrats avec une banque, personne ne lit les articles écrits en toutes petites lettres.
@ Tipaza 01 novembre 2018 à 13:15
Bon, pour l’acrostiche j’ai compris « quand voulez-vous que je couche avec vous », c’est ça ?
Et elle, elle lui répond « cette nuit ».
Bon d’accord, mais l’histoire ne dit pas si la fameuse nuit George s’était endormie en attendant l’Alfred, et la suite ne nous le dit pas non plus, et ce n’est parce que Pierre nous dit « cueillez cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » qu’il faut céder tout ! 😀
De plus le Alfred ça ne l’a pas empêché d’écrire à Laure
« Ah ! Laurette, ah ! Laurette idole de ma vie,
Si le sombre démon de tes nuits d’insomnie
Sans ce masque de feu ne saurait faire un pas,
Pourquoi l’évoquais-tu si tu ne m’aimais pas ? »
et je ne vous parle même pas de « l’Andalouse »
« Avez-vous vu, dans Barcelone,
Une Andalouse au sein bruni ?
Pâle comme un beau soir d’automne !
C’est ma maîtresse, ma lionne !
La marquesa d’Amaëgui ! »
Le Alfred il était chaud comme une baraque à frites. Alors viol ? pas viol ? En tout état de cause il n’y eut jamais de plainte (ce qui n’est pas une preuve me souffle Elusen ;))
Adeo Tipaza.
@Tipaza | 01 novembre 2018 à 17:40
« Inutile, le consentement a été donné une fois pour toutes, lors de la signature du contrat de mariage. Mais voilà c’est comme pour les contrats avec une banque, personne ne lit les articles écrits en toutes petites lettres. »
Entre ce qu’il y a d’écrit sur un contrat de mariage et ce qui est pratiqué pendant l’union, c’est d’un tout autre ordre. Il y a des mariages qui sont très réussis parce qu’il y a le respect mutuel et une parfaite harmonie, et d’autres qui se terminent très mal à cause de plein de facteurs dévastateurs (alcool, brutalité, domination, insultes, harcèlement, humiliation, maltraitances physiques). Et pourtant, tout le monde jure, pendant la cérémonie de mariage, l’union pour le pire comme pour le meilleur jusqu’à ce que la mort vous sépare. Le plus souvent le pire pour séparer le couple dans la mort, c’est celui ou celle qui commet un viol ou un meurtre sur son épouse ou son conjoint.
Il faudrait, pour être moins hypocrite, entendre dire à l’autel de l’église et devant le maire : je vous unis pour le meilleur, et si le pire arrive, vous prenez la poudre d’escampette, sauf dans la maladie où vous devez vous donner secours et assistance.
Le viol conjugal existe. L’histoire que je raconte ici est vraie et s’est passée dans une branche cousine de ma famille.
En 1862 naît en Haute-Saône, d’une famille d’hôteliers, un garçon que j’appellerai Auguste. Il fait des études de vétérinaire puis s’engage dans l’armée. A l’époque, on considérait que trois ans de service militaire au service de la Patrie était une chose normale alors que l’espérance de vie était inférieure à soixante ans. Il est envoyé en Algérie près d’Oran où il acquiert le grade de capitaine-vétérinaire et pratique des recherches sur les distillats de l’huile de cade, bienfaisante pour la peau des animaux.
En 1905, il a quarante-trois ans, il revient en France et fait la connaissance d’une toute jeune fille innocente de 19 ans ; ils se marient. Las, la nuit de noces est une catastrophe et se termine en véritable boucherie. Une fille naîtra de cette union, elle sera détestée par sa mère (la fille d’un viol !) et toutes deux détesteront l’auteur de ce viol.
En 1914, Auguste a 52 ans, il est au front et soigne (et achève aussi) des milliers de chevaux. Il y gagne la Légion d’honneur. Après la guerre, il sera nommé vétérinaire municipal, métier qu’il exercera jusqu’à 75 ans. Il mourra en 1946, ayant connu trois guerres… et une vie conjugale faite d’hostilité permanente, sa femme ne lui ayant jamais pardonné cette barbarie et s’étant définitivement refusée à lui pendant quarante ans. Mais par devoir, elle n’a jamais voulu le divorce et a tenu à soigner son « mari » jusqu’au bout. Elle lui survivra pendant trente-cinq ans et s’éteindra à l’âge de 96 ans.
Curieusement, cette cousine issue du viol n’a pas eu de chance. En 1925, elle épousa un tailleur qui avait beaucoup baroudé en 14-18. Au contraire d’Auguste, il ne savait rien de l’anatomie féminine et ignorait totalement l’existence du vagin ! Son mariage fut officiellement cassé en Cour de Rome pour non consommation !
Je n’ai eu connaissance de ces faits que très longtemps après la disparition des acteurs, car dans les familles bourgeoises on cachait soigneusement tout ce qui avait un rapport avec la sexualité et ses turpitudes. Depuis, il y a eu la fermeture des claques, la pilule, le cinéma porno à la portée de tous, le sida, une certaine libération de la femme et un développement considérable de l’homosexualité. Est-ce mieux ? Je n’en sais rien. Mais quand j’entends un célèbre animateur de télé dire « mon mari » en parlant de son compagnon, ça a du mal à passer…
@ Mary Preud’homme (@ duvent | 01 novembre 2018 à 15:28)
« Quand les alcooliques anonymes Femen copieusement biturées et grimées en grosses dindonnes pour faire illusion et tromper les gogos pour paraître dans le vent (voire du vent dans les voiles qui souffle où il peut !) font leur coming-out, cela donne ce genre de post totalement loufoque et décalé ! »
Oui, mais encore ? Est-ce que c’est bien ou mal ?
Enfin, je veux dire d’être une grosse dinde ?
Je sais déjà que c’est mal, très mal d’être une alcoolique …
Je note tout de même que je suis Femen, ce que j’ignorais à ce jour, et grâce à vos talents de fin limier, je découvre une qualité que je me dissimulais à moi-même, cela doit être dû aux effets délétères du whisky.
Dès lors, je dois vous remercier, car je serais bien ingrate de ne pas le faire, sachant que dorénavant et à partir d’aujourd’hui, je ne regarderai plus les dindes mes soeurs avec indifférence, que nenni !
Avez-vous déjà vu une dinde vivante ? C’est laid, très laid, et je vous assure qu’il faut au moins trois verres de whisky pour les regarder dans les yeux, qui sont je dois le rappeler sans sourcils, pour les cils je ne sais pas bien…
Bref ! Je préfère les ânes pour ce qui est des yeux, bien évidemment !
Et pour tromper les gogos, je conseille de lire l’Âne d’or, c’est beaucoup plus intéressant que la dinde au whisky !
Signé : une Femen alcoolique qui sait cuisiner, dessiner, repriser et beaucoup d’autres choses…
(Savonarole si vous essayez de me marier, précisez que je suis alcoolique MAIS que je me soigne au Falerne…)
Le viol est une abomination y compris au sein de la cellule familiale. Si monsieur n’est plus assez bien pour madame, il ne reste plus qu’à actionner la procédure de la séparation, plus ou moins brutale.
L’Homme et la Femme ne sont pas égaux devant la Nature. Alors qu’un homme est capable de procréer pendant toute sa vie, une femme voit sa fleur se faner de manière irréversible aux alentours de la cinquantaine. La ménopause n’est pas une maladie incurable mais tout simplement un état irréversible.
@ duvent | 01 novembre 2018 à 15:28
A cause de cette excellente recette je vous pardonne votre anonymat !
A propos d’anonymat, question : le whisky étant clairement important, s’agit-il de malt, irish ou bourbon ?
Et ne me répondez pas que cela dépend du pays où l’on veut préparer la dinde !
@ Claude Luçon | 01 novembre 2018 à 20:56
Je ne me déroberai pas car votre question est excellente, et je dois répondre sans tarder, que de mon point de vue, il faudrait du whisky écossais…
Pourquoi me direz-vous ? Eh bien parce qu’une dinde a la mauvaise habitude d’être fade et sans conversation, ce qui ne peut effaroucher un Ecossais même sous forme de scotch whisky…
Ayant été diagnostiquée il y a peu par le docteur Mary P comme alcoolique suite à cette blague dingue de dinde, je me contenterai dorénavant de la part des anges, sauf lorsque je serai en bonne compagnie ce qui arrive trop souvent je crois !
@ Claude Luçon
@ duvent
Au risque qu’on me diagnostique comme alcoolique, je trinque à votre santé, à l’aventure, à l’Afrique, au commerce et même au forage, que cela plaise aux écologistes ou non, au latin et surtout à Racine.
On peut dire que « tout ce qu’on » vous « doit » (va retomber) « retombe » sur vous puisqu’on vous reproche de nous enrichir de l’expérience de votre vie et de votre amour de la vie.
Intitulé de recette pour des relations conjugales apaisées :
Mijoté de dinde saoule et chapon en chausson.
Pour la procréation comme pour l’émasculation, s’adresser à la faculté et ses exciseurs féconds, la technique aujourd’hui fait des miracles et nous promet un nouveau monde sans parole, c’est plus simple que de tenter de s’écouter et de s’entendre.
Ah ! fugace (1er novembre, 1 h 17) cet ICI est du grand théâtre. L’éternel triangle. Du Bernstein ! Avec ce personnage au dernier acte qui vient réconforter l’exclu.
Et toi, doux Aliocha (31 octobre, 7 h 16) sais-tu que Danlavoile commence à nous gonfler !
« Vous me connaissez mal, la même ardeur me brûle
Et le désir s’accroît quand l’effet se recule. »
Ah mais !
@ duvent | 01 novembre 2018 à 22:13
J’avoue que votre « joke », pardon votre « jocus », m’a bien fait rire.
Je connaissais la même que m’avait donnée une amie bretonne. Mais elle avait remplacé la dinde par le homard bleu et le whisky par le calva…
@ Claude Luçon | 01 novembre 2018 à 20:56
La recette de duvent paraît excellente, avec un bon Falerne, bien sûr.
Au Mozambique, il y avait une boisson très rafraîchissante, le Catembe, nom de l’île en face de Lourenço Marques, du vin rouge/Coca-Cola, glacé, 50/50, ça semble barbare à première vue. À essayer en été.
@ Mary Preud’homme
Vous avez raison, je reformule.
Je lis dans PB : « …tout ce qui dans un rapport conjugal, même la femme dormant, n’impose pas de prendre à la lettre ce qu’elle a pu signifier avant. »
NON NON et NON !! Je trouve cette phrase tout simplement inadmissible (oui !!). Mais il semble que je sois le seul de cet avis et j’en suis très surpris.Choqué même.
« Le sommeil n’est pas à lui seul l’expression d’un refus. Il ne le devient – et à respecter absolument – que si la réveillée l’explicite »
Evidemment ne pas prendre quelqu’un quand il dort, Morphée n’est pas le complice du viol, merci pour lui !
Mais si on est du genre à réveiller les gens, j’ai une angoisse, une idée… pourquoi pas un désir ?
Mon âme, ma chère ou chair faudrait-il dire ? Mon tout, hors de toi (c’est le cas de le dire) je me sens comme une âme en peine, un corps sans vie, une angoisse intolérable.
Ou un trop-plein ? Plutôt les deux comme qui a à accomplir quelque chose… Faisons-le ensemble, partons au hasard de nos désirs.
Si elle refuse, il faut, comment dire ? se prendre en main. Pareil, si elle se rendort.
Mais heureusement, personne ne va jeter l’autre comme dans la chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=YiZ68YemwJU
C’est bien joli de dénoncer des violences conjugales bien de chez nous mais est-il bien prudent d’en importer d’autres de façon potentielle de l’autre extrémité de la Terre ?
La victime présentait «une plaie légère à gauche du cou et une plus importante au niveau droit, qui a sectionné la carotide, a expliqué Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/02/01016-20181102ARTFIG00093-femme-tuee-en-pleine-rue-a-besancon-un-rassemblement-en-sa-memoire-vendredi.php
Ah, au fait, indiquons tout de même à ce procureur que ce qu’il désigne comme étant des « plaies au cou » traduit ce qui dans d’autres cultures (nécessairement enrichissantes) correspond à un égorgement…
Il faudra peut-être actualiser le programme de formation dispensé par l’ENM afin qu’il prenne enfin en compte certaines réalités sociologiques actuelles.
Cher bourdon à voile !
C’est donc ça, vrai bretteur, qui si bien décortique !
Continue, spadassin, qu’importe qui te pique.
Finalement nous sommes bien en France ! Au diable les querelles bassement intestines dès lors que tout le monde va, finalement, se retrouver sinon se réconcilier autour d’une bonne table où il y en a pour tous les goûts, tant en mets solides et subtils, que breuvages euphorisants !
@ Exilé | 02 novembre 2018 à 12:05
« Ah, au fait, indiquons tout de même à ce procureur que ce qu’il désigne comme étant des « plaies au cou » traduit ce qui dans d’autres cultures (nécessairement enrichissantes) correspond à un égorgement…
Il faudra peut-être actualiser le programme de formation dispensé par l’ENM afin qu’il prenne enfin en compte certaines réalités sociologiques actuelles. »
Effectivement, j’ai déjà remarqué à maintes reprises que certains procureurs ne savent pas ou ne veulent pas être plus précis sur la nature des blessures sur la victime, souvent très graves et mortelles et utilisent des mots qui n’ont aucun sens. Tout est indiqué pourtant dans le rapport du médecin expert ou du médecin légiste. Alors pourquoi tournent-ils autour du pot ? Le seul que j’ai toujours entendu être très précis et très clair dans ses explications c’est le Procureur de Paris M. Molins. Il est super et très humble !
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@ duvent | 01 novembre 2018 à 22:13
Il paraît que plus on est de fous et plus on rit… jaune. Vous êtes vraiment une phénomènitude. Le billet de Ph.B. parle du viol conjugal et vous nous expliquez en long et en large votre recette de la dinde au whisky écossais. Prendriez-vous notre hôte pour le dindon de la farce ? Un peu de sérieux quand même.
@ Ellen
« Le billet de Ph.B. parle du viol conjugal et vous nous expliquez en long et en large votre recette de la dinde au whisky écossais. Prendriez-vous notre hôte pour le dindon de la farce ? Un peu de sérieux quand même. »
Il y a bien un rapport entre le viol conjugal et la recette de la dinde : quand à Noël je fourre ma dinde de marrons, il y a bien pénétration forcée, je n’ai pas attendu l’autorisation du volatile ni des L214 pour lui introduire ma farce ; à ce moment-là, d’une intense jouissivité je l’avoue, je me sens l’âme du dindon conquérant abusant de sa femelle.
@ Ellen | 03 novembre 2018 à 01:29
Le jour de Noël pendant que je farcirai ma dinde, j’aurai une pensée compassionnelle pour notre imam Elus-haine qui va prendre le risque d’attraper une sciatique en fourrant son caribou halal ; quand on a un tour de reins, la terre est basse bondiou ! le tapis de prières aussi.
@ Ellen
« Il paraît que plus on est de fous et plus on rit… jaune. Vous êtes vraiment une phénomènitude. Le billet de Ph.B. parle du viol conjugal et vous nous expliquez en long et en large votre recette de la dinde au whisky écossais. Prendriez-vous notre hôte pour le dindon de la farce ? Un peu de sérieux quand même. »
Connaissez-vous cet adage légèrement moins connu ?
« Plus on est creux plus on est sérieux. »
Ça rime parce que l’heure est grave !
Il va donc falloir que je m’explique, me justifie et défende mon point de vue devant le tribunal d’Ellen. Je veux bien y concéder pourtant « nulli concedo » !
Mais ici, il s’agit de « dinde au whisky » et il ne sera pas dit que duvent se tamponne le coquillard, de la dinde…
Ainsi, le sujet était le viol conjugal, ce sujet présenté par un magistrat de haut parage nécessitait le plus grand sérieux et une gravité ad hoc, cependant j’ai, un instant d’égarement sans doute, jugé que le rire qui est le propre de l’homme, avait sa place…
Je me demande encore la raison de cette supposition, et il m’est venue une supposition pire encore : le rire est le propre de l’homme, un peu moins de la femme…
Oui, je dois reconnaître que la femme est sourcilleuse… Tenez, prenez moi, par exemple : je ne ris que très rarement, et très sélectivement, sur des sujets sans danger, très politiquement corrects, qui évitent de faire souffrir, qui fuient consciencieusement toutes les minorités.
Enfin, je fais de mon mieux pour désactiver mon phosphore, celui qui me tient lieu de siège sur lequel j’ai assis ma pensée lumineuse autant qu’une femme puisse prétendre à luire…
Ainsi, il m’arrive de décider seule (et là je dois battre ma coulpe) que je suis libre de dérailler, dévier, prendre la poudre d’escampette, et donc de ne pas me soumettre à l’ambiance générale qui pourtant m’indique clairement que certains sujets ne permettent pas la légèreté.
Voilà comment, souveraine Ellen, bien-penseuse, absurde vestale, vous avez eu l’opportunité inespérée de venir me rappeler à l’ordre, ce que notre hôte et son épouse ont tous deux négligé par une largesse d’esprit dont vous êtes cruellement dépourvue, il me semble.
Dès lors, je vous le demande comme une faveur, venez donc me rappeler combien la vie est sérieuse et grave afin que je ne perde aucune occasion de discourir intelligemment, puis, que je puisse par la lueur de ma pensée de luciole éclairer le monde et peut-être le faire tourner dans le bon sens, qui ne repose certes pas sur le rire !
Vous serez donc remplie d’une bonté infinie et avec majesté vous m’accorderez de rire follement de tout et n’importe quoi, ce qui ne changera pas la destinée des hommes, que des femmes telles que vous protègent des femmes telles que moi !
PS : C’était le week-end de la Toussaint…
« Et c’est ainsi, qu’ils accomplirent les funérailles d’Hector dompteur de chevaux. »
@ Exilé | 02 novembre 2018 à 12:05
Egorgement certes dont on meurt plus sûrement que d’une simple plaie. Science sans nuance dont les musulmans purs et durs adeptes de la charia ont le secret et ne se privent pas d’exporter chez nous sans vergogne, avec d’autres joyeusetés telles que les lapidations rituelles des femmes prétendues adultères, les excisions sauvages et les ports obligatoires de carcans et autres niqab et burqa façon « nippes amères », mode que nos gauchistes, jadis adeptes du jouir sans entraves, défendent aujourd’hui à cor et à cri…
Comprenne qui pourra !
@ sylvain | 03 novembre 2018 à 08:57
C’est votre humour ?
Qui se veut trop viril et se vante de ses exploits haut et fort peut se faire plumer à son tour et se payer une gamelle.
Les femmes sont prévenues
https://www.youtube.com/watch?v=ldF4OINCRTg
@ Ellen | 03 novembre 2018 à 13:11 (@duvent)
Vous êtes humourophobe ?
@ duvent | 01 novembre 2018 à 22:13
D’accord sur le malt écossais.
Votre texte m’a tellement fait rire que j’ai dû reprendre mon souffle de temps à autre.
A la réflexion je n’avais plus autant ri depuis des décades, lorsque j’avais vu Fernand Raynaud refaire le défilé du 14 Juillet, tout seul, sur la scène des Deux Ânes. Il était la fanfare, la légion, le porte-drapeau, le bidasse qui traînait son fusil, le colonel droit comme un manche de balai… De plus, il nous avait servi cela après son 22 à Asnières…
Je me suis permis de copier votre texte et de l’expédier via courriel à tous les jeunes burn-outés de ma famille pour leur permettre de s’arrêter de geindre quelques instants.
Comme il ne nous reste qu’un seul droit en France, rire sans modération, faites-nous-en profiter, au train où vont les choses nous allons perdre même ce droit-là…
@ sylvain | 03 novembre 2018 à 21:59
Ce mot, …phobe n’a plus aucun sens. Tout le monde le répète à tort et à travers comme des bêtas. Ça devient fatigant.
J’aime l’humour mais à condition qu’il soit subtil, raffiné et drôle du style Raymond Devos et Thierry Le Luron. J’aimais aussi Coluche, avec lui les politiques rasaient les murs, mais nous qu’est-ce qu’on riait.
@ duvent | 03 novembre 2018 à 11:22
Pourquoi vous vous fâchez ? Il n’y a aucune raison voyons. Est-ce parce que ma phrase n’était pas suffisamment bien construite à votre goût ou parce que vous étiez déjà de mauvaise humeur avant de me lire ? Bien, n’en parlons plus. Soyez plus relax…
Bon dimanche
@ Claude Luçon et tous ceux qui ont ri…
Je dois vous dire et c’est important que cette blague m’a été donnée par un Gadz de Kin, qui la tenait d’un mineur…
Dès lors, je l’utilise comme un soin et vous avez raison de la distribuer autour de vous.
J’en connais de pire, mais je n’ai pas le droit d’offenser au prétexte de faire rire.
Par ailleurs, je misais beaucoup sur le fait que les dindes ne sont pas syndiquées et que je ne risquais donc pas d’être mise en cause…
De fait, je me moque éperdument des dindes, et je suis incollable sur le pur malt écossais…
Mais, lorsque l’heure sera grave et que la fin sera proche, comme ces derniers temps, je viendrai déposer un remontant, pour vous et genau que le seigneur a fait puissant et solitaire, tandis qu’il m’a faite solitaire et puissante et que jamais je n’aurai une aussi belle barbe que celle de Moïse…
@ Ellen
« Les femmes sont plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps »
C’est de Molière, je crois, on pourrait ajouter des yeux, puisqu’ici, il s’agissait de lire…
Je n’ai pas très bon caractère et tout le mal vient de là, mais je suis polie ! Bon dimanche à vous également !
Le consentement est sacré, et c’est heureux. Mais parfois certaines personnes ne sont pas claires dans la manifestation de leur choix, ce qui est souvent dû à la honte, le sexe étant dénigré.
Il y a aussi l’obligation de performance… En somme un examen honteux ! Difficile.
Et aussi l’obligation de rôle préétabli aussi ennuyeux que dans ces films dont on devine la fin au début.
Arriver à instaurer l’ennui dans l’amour… et dans l’amitié par manie d’enfermer les gens dans des cases est bien embêtant :
https://www.youtube.com/watch?v=Htr4PpNkhhw
Je pense aussi que le viol vient d’un besoin de quantité déclenché entre autre par une pratique du sexe peu qualitative.
Un peu comme le vin où il y a moins d’alcoolisme dans les régions productrices, où on a plus de culture du bien boire.
Et le coup de l’étrier, vin, amour pas forcément platonique et humour :
https://www.lapassionduvin.com/forum/autour-du-vin/16224-poeme-sur-le-vin