Simone Veil, sainte ou humaine ?

La société, notre monde, ont besoin d’icônes incontestables autour desquelles s’unir, se rassembler.

La mort de Simone Veil a permis une extraordinaire adoration, une sorte de sanctification.

L’horreur nazie dont elle a miraculeusement réchappé.

La loi sur l’interruption volontaire de grossesse qu’elle a fait voter en 1975 après un douloureux et remarquable combat parlementaire. Une avancée décisive pour la libération des femmes en même temps qu’une épreuve jamais subie à la légère.

L’Europe, première présidente du Parlement européen. Une passion de toute sa vie.

Des séquences fondamentales dans la tragédie, pour le progrès et l’espoir.

Une ministre exigeante, impatiente et autoritaire.

Une combattante politique sachant avoir la dent acerbe. François Bayrou en sait quelque chose.

Une personnalité admirable, courageuse, volontaire, engagée et respectée par beaucoup. Superbement humaine avec ses ombres et ses lumières.

Simoneveil1

Depuis sa disparition, des hommages médiatiques, des hommages politiques, un hommage présidentiel. Le Panthéon pour elle-même et son époux Antoine afin que ces deux êtres qui se sont tellement chéris ne soient pas séparés dans la mort puisqu’ils ne l’ont jamais été dans la vie (Le Point, Paris Match, Le Figaro, Le Monde). Un unanimisme sincère mais tellement homogène qu’il relève du miracle.

On aurait le droit de penser à l’abri de son for intérieur – sans tomber dans les délires d’un Henry de Lesquen – que c’est beaucoup. Sans être assuré de la justesse de cette intuition, tout simplement un peu lassé par une surabondance qui a été sans exemple dans notre vie publique.

Qui se permettrait explicitement, par écrit ou par oral, d’oser une critique sur ce plan serait immédiatement lynché.

Est-ce normal en démocratie ?

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Voir les Commentaires (153)
  1. Le Panthéon, oui. Mais pourquoi cette précipitation à l’annoncer alors que la famille est encore dans la peine de sa disparition ? Pourquoi pas aussi directement de la cour des Invalides à la crypte du Panthéon ?
    J’ai le plus profond respect pour Madame Veil : elle est une Française emblématique, elle est effectivement un symbole « avec ses ombres et ses lumières », comme vous l’indiquez avec justesse.
    Ce qui me gêne, c’est bien que cette annonce ait un caractère de pure « com » et qu’elle n’aurait pas dû être faite au cours des obsèques nationales qu’elle a parfaitement méritées.

  2. Tant pis pour le cynisme, mais je dirais que le gouvernement actuel se met en première ligne pour rendre hommage à l’Européenne convaincue que fut Simone Veil. Elle met tout le monde d’accord et sert ainsi sans le vouloir au bon moment la propagande gouvernementale. On se demande ce qu’elle en aurait pensé.

  3. Vanitas vanitatum, omnia vanitas !
    Et quelquefois les autres sont pour les disparus d’une vanité repoussante.
    Il ne reste en réalité, dans cette culture monothéiste, non pas comme l’antique, les marques de la vie, mais celles de la mort célébrée, la vie bafouée n’imprime aucune marque, celles légères que le respect pourrait laisser sont effacées. Pourquoi le silence ne suffit-il pas ? (question purement rhétorique). Te animo comitabo…

  4. Claude Luçon

    De la génération de Simone Jacob-Veil je ne peux et ne veux que m’incliner devant la tombe de cette remarquable femme.
    Sa place est bien au Panthéon.
    La guerre n’a été tendre pour aucun d’entre nous pourtant il nous est difficile de concevoir l’horreur de ce qu’elle a subi. Encore aujourd’hui après tant de temps il est incompréhensible qu’un peuple civilisé, celui de Goethe et de Beethoven, ait pu se comporter de telle manière et faire preuve d’une telle cruauté par simple rejet d’une religion, au XXe siècle.
    Dans ce dernier demi-siècle la France a-t-elle changé ?
    L’émotivité est devenue universelle, on vient de le voir, elle se voit dans chaque marche blanche justifiée ou non, elle avait pris des proportions hystériques lors de l’accident mortel de Diana.
    La France aurait-elle appris à exposer ses sentiments, qu’on nous enseignait à dissimuler ?
    Si oui, est-ce là un moyen d’éviter les grands drames de ce monde, au moins en Europe ? Jusqu’en 1944 nous ignorions, Simone Veil comprise, ce qu’Hitler et ses nazis faisaient réellement aux Juifs au-delà de la déportation, personne ne manifestait.
    On aurait aimé savoir si Dalil Boubakeur et les représentants du CFCM étaient présents aux funérailles.

  5. Elle a déjà fait un miracle : l’avocat le plus détesté de France, le plus imbu de sa personne, a dit haut et fort devant des millions de Français : « Je t’aime, maman ! ».

  6. Frank THOMAS

    Un rappel assez drôle.
    Dans les années 80 – qui s’en souvient encore ? – les « quadras » de la droite, Michel Noir, François Bayrou, Bernard Bosson, Dominique Baudis, Philippe de Villiers, Alain Carignon, Charles Millon, etc. s’étaient décorés du titre de « rénovateurs », et Simone Veil, alors, devint pour un temps « Mamie Renova ».

  7. De mon point de vue, il n’y a pas de surabondance. Tout passe ; le flux des informations nouvelles atténuera sous peu la portée de l’hommage unanime qui est rendu en ce moment. Mais il faut saisir l’instant de cet hommage. Madame Veil a eu un parcours exemplaire. Elle mérite que la France lui soit reconnaissante. Quelles leçons de volonté, de persévérance ! D’aucuns auraient capitulé face à l’adversité. Elle est restée digne et combattante face à la barbarie nazie. Alors les chicaneries de la classe politique et les critiques ne lui faisaient pas peur… S’adressant aux militants d’extrême droite, elle a crié un jour : « vous ne me faites pas peur du tout, j’ai survécu à pire que vous, vous n’êtes que des SS aux petits pieds ». La classe ! Bravo Simone Veil, il nous faut des personnes de votre tempérament pour clouer le bec à l’extrême droite.

  8. N’est-il pas possible une fois, au nom de ce que vous voulez, de ne rien dire, ne pas parler ; juste s’incliner, fermer les yeux et repenser à cette vie dans le silence de son for intérieur. Juste une remarque. Merci.

  9. Robert Marchenoir

    Maintenant qu’elle n’est plus de ce monde et qu’un bilan est possible, j’aimerais tout de même qu’on me dise ce qu’a fait Simone Veil dans sa vie pour qu’elle devienne carrément une sainte laïque.
    D’après mes pointages, a) elle est revenue des camps d’extermination nazis, b) elle a fait voter l’autorisation de l’avortement. J’ai oublié quelque chose ?
    Elle ne mérite aucun éloge particulier au titre du point a). De la compassion, certainement ; la réjouissance qu’elle ait échappé à son sort, bien entendu. Mais en quoi le fait d’avoir échappé par miracle à un génocide devrait-il être considéré comme un accomplissement, une oeuvre au service de l’humanité ?
    Quant au point b), les avis se partagent entre ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une mauvaise action, et ceux qui au contraire s’en félicitent. Même si l’on se range dans le second camp, il paraît pour le moins exagéré de porter Simone Veil au pinacle pour cet unique résultat.
    Non seulement il ne s’est agi là que de quelques mois de travail sur une vie entière, mais de plus, il n’y avait nulle difficulté. Si Simone Veil n’avait pas fait voter cette loi, quelqu’un d’autre l’aurait fait un peu plus tard. C’était dans la tendance générale. Quel mérite y a-t-il à suivre la pente ? Quel mérite y a-t-il à supprimer une disposition légale qu’on peut rayer d’un trait de plume, et dont plus personne ne veut ?
    La gauche adore ce genre de choses. Robert Badinter a « supprimé la peine de mort » – et tout le monde de s’extasier, comme si c’était particulièrement difficile, voire risqué.
    Libérer la France des nazis, ça, c’était plus difficile. Il ne suffisait pas d’organiser un vote. Libérer la France du communisme — si quelqu’un y parvient un jour –, cela, ce sera un travail de titan, et l’homme qui s’y attellera aura toute la France contre lui. Il mettra en jeu toute sa carrière, sa réputation, son bien-être matériel — et peut-être sa vie : on ne compte plus les menaces de mort et les violences perpétrées par les « tolérants » de gauche.

  10. Simone Veil : humaine, cher P. Bilger, forcément humaine !
    On panthéonise beaucoup en ce moment : après Michel Rocard voici Simone Veil.
    Destin tragique, personnalité hors du commun sans doute, indéniable honnêteté intellectuelle certainement, rigueur morale, mais cela induit-il automatiquement une place au Panthéon ?
    Est-ce parce qu’elle fut une victime du nazisme ? Il y en a eu des millions d’autres et qui n’ont pu témoigner.
    Est-ce pour avoir fait progresser la cause de l’Europe ? Il y en a eu des milliers d’autres pour la plupart anonymes.
    Est-ce pour avoir fait avancer la cause des femmes ? C’est oublier un peu vite l’importance de la loi de 1967 de Lucien Neuwirth légalisant la contraception.
    Encore une fois, je ressens un certain malaise avec ces mises en scène répétitives instrumentalisant la Shoah. Il fallait voir l’interminable défilé des membres de la communauté juive dans les médias après l’annonce de son décès.
    Une grande dame, oui sans aucune réserve ! Mais des réserves pour l’utilisation que certains ont faite de cette panthéonisation.
    Cordialement.

  11. Philippe Dubois

    @ Marc GHINSBERG | 06 juillet 2017 à 13:04
    Encore une fois, vous faites preuve d’une mauvaise foi absolue et vous mentez effrontément.
    Vous accusez Valeurs actuelles de ne pas parler de la mort de Simone Veil mais vous omettez de préciser que la une que vous montrez est datée du 29 juin, donc mise sous presse le 28.
    Or Simone Veil est décédée le 30 juin.
    C’est un procédé indigne, mais habituel chez les gauchistes et socialistes dont vous faites partie.
    Et le pire, c’est que vous n’aurez même pas honte.

  12. Un peuple qui ne se reproduit plus est un peuple en voie de disparition… Une nation sans frontières est une nation vaincue !
    Mais à part cela « la merveille » comme nous l’appelions était au-dessus de cela et pour cause !
    Appliquons maintenant ce raisonnement à l’islam et posons-nous des questions sur le grand remplacement ! Que feront-ils d’ailleurs du Panthéon ?

  13. Simone Veil a eu la chance, dans son malheur, d’échapper à la mort dans les camps. Cela n’en fait pas une héroïne. Bien d’autres, heureusement pour eux, ont eu cette même chance. Faudrait-il tous les « panthéoniser » ?
    Contrairement à Robert Badinter, qui a commencé à militer pour l’abolition de la peine de mort plusieurs années avant d’être nommé garde des Sceaux, Simone Veil n’a rien fait pour la dépénalisation de l’IVG avant d’être nommée ministre de la Santé.
    La loi qui porte son nom n’a pas été son initiative, mais la décision de VGE et Chirac, lesquels ont pris un gros risque politique. Ensuite, elle n’a pas eu à lutter contre des tentatives de remise en cause. Au contraire, les possibilités en matière d’IVG ont été élargies.
    Quant à porter à son crédit le fait qu’elle était Européenne convaincue, qu’on permette à ceux qui pensent que notre pays se porterait mieux après un « Frexit » de ne pas être d’accord.

  14. Je suis mal à l’aise face à l’unanimisme suite au décès de Simone Veil. Il est évident que Simone Veil a porté la loi sur l’avortement. Mais il ne faut pas oublier que c’est Valéry Giscard d’Estaing qui l’a voulue et initiée. Elle a été chargée de la faire adopter par le Parlement, comme François Hollande qui a voulu le mariage pour tous, loi portée par Christiane Taubira.
    Lucien Neuwirth a permis l’utilisation de la contraception orale en 1967 et c’était déjà sous la gouvernance du Général de Gaulle.
    Robert Badinter a fait abolir la peine de mort et c’est François Mitterrand qui a voulu cela.
    Dans le concert de louanges, il n’y a aucune voix discordante et on oublie que les vrais défenseurs de la cause féminine ont été les précurseurs comme Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, Evelyne Sullerot et tant d’autres injustement oubliés. La loi suit toujours l’évolution des mentalités et on oublie ceux qui ont bataillé avant et ont permis que les lois aboutissent.
    Et je termine en pensant que le fait de sortir vivante de l’horrible camp qu’elle a connu n’est pas une preuve de bravoure mais de chance.

  15. Philippe Daumier

    @ Marc GHINSBERG – De la mauvaise foi.
    Valeurs actuelles qui n’est pourtant pas mon hebdo favori consacre son éditorial à Simone Veil : « Une vie de courage et le courage de la vie » sous la signature de Yves de Kerdrel.

  16. « La loi sur l’interruption volontaire de grossesse qu’elle a fait voter en 1975 après un douloureux et remarquable combat parlementaire »
    Si Gisèle Halimi n’avait pas plaidé, en 1972, la cause d’une jeune fille avortée à la suite d’un viol, et si Giscard d’Estaing interpellé par cette affaire médiatique n’avait pas nommé Simone Veil en mai 1974, ministre de la Santé, pour faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), personne ne connaîtrait aujourd’hui Simone Veil
    Elle a bien défendu, en 74, sans faillir, la mission que lui avait confiée Giscard, parce que Gisèle Halimi avait GAGNE SON PROCES à Bobigny en 72 !
    Si Gisèle Halimi avait perdu son procès il n’y aurait jamais eu de loi Veil.
    Il faut rendre à César…
    A chacun son Panthéon, et les moutons seront bien gardés.

  17. Franck Boizard

    Permettez-moi de préférer, de très très loin, Simone Weil (avec un W).
    « Dans le concert de louanges, il n’y a aucune voix discordante. »
    Oh que si, mais on ne les entend pas, elles ne sont pas relayées par les médias.

  18. @ Claude Luçon | 06 juillet 2017 à 13:45
    Cher Claude Luçon, voici peut-être une réponse à votre interrogation.
    Blasco-Ibanez – Les quatre cavaliers de l’apocalypse pages 133-134 (Paris, Calmann-Lévy, éditeurs, 1917)
    « Voilà pourquoi un pays qui a compté tant de philosophes et de penseurs, tant de génies contemplatifs et de théoriciens profonds, un pays qui peut s’enorgueillir légitimement de Kant le pacifique, de Goethe l’olympien, du divin Beethoven, est devenu un pays où l’on ne croit plus qu’aux résultats matériels de l’activité sociale, où l’on rêve de faire de l’homme une machine productive, où l’on ne voit dans la science qu’un auxiliaire de l’industrie.
    …/…
    La science, même poussée loin, n’exclut pas nécessairement la barbarie. La culture véritable, comme l’a dit ce Nietzsche dont je t’ai analysé le Zarathustra, c’est « l’unité de style dans toutes les manifestations de la vie ». Si donc un savant s’est cantonné dans ses études spéciales avec la seule intention d’en tirer des avantages matériels, ce savant peut très bien avoir fait d’importantes découvertes, il n’en reste pas moins un barbare. « Les Français, disait encore Nietzsche, sont le seul peuple d’Europe qui possède une culture authentique et féconde, et il n’est personne en Allemagne qui ne leur ait fait de larges emprunts » Fin de citation
    Ne croyez-vous pas que « Macron 1er » devrait retourner en classe pour y découvrir Nietzsche ?

  19. Je partage l’avis de Robert Marchenoir sur Simone Veil, et je ne rajouterai rien en ce qui la concerne.
    Je suis surpris et choqué que son mari soit avec elle au Panthéon, comme en a décidé Jupiter qui n’en rate pas une pour faire sa pub ou son marketing.
    Je propose que le chat de la maison les accompagne, ainsi que quelques amis, et les domestiques.
    Autrefois dans les nécropoles des Celtes, des Scythes, des Mongols, et autres civilisations on enterrait le Roi avec tout son monde, sa domesticité, et même son cheval. Pour les chevaux-vapeur laissons-les à la porte du Panthéon, mais le reste, tout le reste il nous les faut pour la postérité.
    S’il suffit de changer les mœurs par des lois pour avoir droit au Panthéon, alors Christiane Taubira mérite elle aussi le Panthéon accompagnée des poètes caraïbes qui lui fournirent de quoi alimenter ses discours à l’Assemblée.

  20. Un jour, pendant un voyage en voiture (août 2009, je crois…), j’écoutais à la radio un long entretien avec Simone Veil…
    Bien sûr, on revenait sur la loi votée en décembre 1974 sur l’interruption volontaire de grossesse.
    Et Simone Veil de dire que ce qui l’avait le plus blessée à ce moment-là n’était pas les attaques d’une partie du personnel politique de l’époque, mais une lettre de remontrances du Grand Rabbin de New York, très virulente à son égard et qu’elle avait soigneusement conservée.
    Elle n’en avait jamais fait état avant cette interview mais on sentait que la blessure 35 ans plus tard était toujours à vif.

  21. « Qui se permettrait explicitement, par écrit ou par oral, d’oser une critique sur ce plan serait immédiatement lynché.
    Est-ce normal en démocratie ? »
    Non, mais qu’est-ce qui est normal en démocratie ? Je risque d’en oublier, mais il y a bien des faiblesses chez les uns et chez les autres par rapport à son idéal de vertu :
    – Les pouvoirs exceptionnels devenus courants comme de boire un verre d’eau.
    – Les gens qui cherchent des hommes providentiels, et ça va se moquer des Anciens qui divinisaient pharaons et empereurs !
    – Les administrations qui fourmillent d’obstacles pour avoir une arme pour des gens non déclarés dangereux mais qui en fournissent à ceux qu’elle fiche. « Pardonnons à l’administration, elle ne sait pas ce qu’elle fait ».
    – Les gens qui disent « la liberté pour quoi faire ? ».

  22. Bonjour,
    J’ai eu l’occasion de revoir dernièrement le film « La Loi » diffusé sur LCP avec la remarquable Emmanuelle Devos, plus vraie que nature, dans le rôle de Simone Veil.
    Cela m’a permis de revenir quarante ans en arrière et me replonger dans l’ambiance délétère de l’époque. J’ai pu revoir les débats à la limite de l’hystérie de certains députés de la droite de l’époque qui n’hésitaient pas à comparer l’IVG à la barbarie des nazis, pointant un doigt tremblant d’indignation en direction de Simone Veil, alors que celle-ci avait été déportée à Auschwitz où elle a perdu toute sa famille.
    Quel courage il a fallu à cette femme pour mener à bien cette réforme, soutenue du bout des dents par Jacques Chirac qui ne voulait pas trop se mettre à dos une partie de son électorat.
    Elle a réussi malgré tout à faire voter « sa loi », car c’est la sienne et elle peut en être fière, avec les voix de la gauche, mais aussi celles du parti de Claudius Petit (centre) qui a surpris tout le monde vu que de par ses convictions très chrétiennes, il y était plutôt opposé au départ. Mais il semble que le courage et la détermination de Simone Veil aient fini par le convaincre.
    On a tendance à dire qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Il a montré qu’il ne l’était pas. On ne peut pas en dire autant de certains députés dont les propos de l’époque semblent aujourd’hui totalement déconnectés de la réalité et ne leur font pas honneur.
    Alors Simone Veil au Panthéon, je pense qu’elle le vaut bien.

  23. anne-marie marson

    Que Simone Veil repose enfin en paix.
    Elle a bien travaillé, mais on en a soupé de la Shoah.
    Depuis 1940, nous sommes antisémites.
    Depuis 2015, nous sommes islamophobes.
    Est-ce que les chrétiens vont sortir un jour des jeux du cirque ?

  24. Marc GHINSBERG

    @Philippe Daumier
    @Philippe Dubois
    Je fais amende honorable, j’aurais dû vérifier. Valeurs actuelles du 5 juillet consacre en fait sa couverture à… « Macron et les francs-maçons.»
    S’il est vrai qu’Yves de Kerdrel consacre son éditorial à Simone Veil, VA n’y consacre pas sa une contrairement aux autres hebdos. C’est son droit. Je fais simplement observer qu’il n’y a pas unanimité et VA ne sera pas lynché pour autant.
    Alors certes je me suis trompé, mais de bonne foi, en reprenant une photo sans vérifier. Mais je n’ai pas honte, VA m’a donné raison a posteriori.

  25. @ Breizmabro | 06 juillet 2017 à 19:52
    Alors, il faut faire une distinction entre : avortement et interruption volontaire de grosse (IVG).
    Il semble qu’en science politique et en science juridique l’avortement soit un concept imposé par quelqu’un qui exerce le pouvoir.
    Pour exemple une assemblée vote l’obligation d’avortement pour toutes les femmes noires enceintes, ainsi, il y aura une procédure de contrainte juridique et par corps à leur endroit.
    L’interruption volontaire de grossesse (IVG) semble une chose non imposée, mais un choix laissé aux personnes.
    Elle a également à son actif des réformes sur la protection de l’enfance ASE et des personnels en forçant à des formations à contenu psychologique, à l’obligation d’obtention de diplômes, à des sélections plus strictes des personnels et à un meilleur accueil des enfants dans les institutions, avant les enfants étaient parqués et personne ne s’occupait d’eux, l’on venait juste voir s’ils étaient encore en vie.
    C’étaient des usines à enfants, elle en a fait des foyers.
    @ ——– @
    Il n’apparaît pas, contrairement à ce qui est dit, que Simone Veil ait été pour l’interruption volontaire de grossesse, qu’elle l’ait soutenue.
    Les femmes à l’époque, qui pratiquaient l’IVG, risquaient la peine de mort.
    Mme Simone Veil a dépénalisé l’IGV et l’a médicalisé, mais dans un de ses discours elle indique qu’il faut pouvoir en discuter avec les femmes qui en font le choix afin de leur proposer une autre alternative.
    Mme Simone Veil n’a pas nécessairement lutté pour les droits humains, contrairement à ce qui est dit.
    Elle était contre l’égalité des droits pour les couples de même sexe !
    Photographie à l’appui : https://frama.link/-7EeSPE6
    « Qui se permettrait explicitement, par écrit ou par oral, d’oser une critique sur ce plan serait immédiatement lynché.
    Est-ce normal en démocratie ? » écrit Philippe Bilger
    Quand l’émotion prend le pas sur la raison, vous vous attendiez à quoi ?!
    Je n’ai jamais été Charlie et ne serai jamais Charlie.
    Avant les meurtres j’ai toujours trouvé ce journal obscène, vulgaire, méprisable, caca-pipi-popo, humour de bourgeois beaufs de gauche.
    Je n’ai jamais fait la minute de silence, j’étais même dans une salle de cinéma pendant, mais j’ai toujours condamné les meurtres.
    J’ai toujours été contre les minutes de silence imposées dans les écoles, collèges, lycées, où que ce soit. Ce ne sont pas aux enfants d’assumer politiquement cela !
    Les minutes de silences sont des actes politiques, c’est donc à nous seul de décider si nous les faisons ou non.
    Pourtant, puis-je le dire sans risque ?

  26. C’est parce qu’elle était rescapée de la Shoah que Giscard l’a choisie pour faire passer la difficile loi sur la libéralisation de l’avortement. Naturellement, orientée magistrature, elle ne connaissait rien à la santé. Il fallait un bouclier pour affronter les inévitables vindictes au parlement, qui n’ont pas manqué, allant jusqu’à oser la traiter de fascite (un comble !) pour avoir légalisé la tuerie de petites âmes intra-utérines.
    Le reste de sa carrière a suivi cette promotion incandescente. Elle est devenue la première présidente du parlement européen parce que son histoire personnelle, dramatique, collait bien avec le symbole du pardon et de la réconciliation avec l’Allemagne. Étonnamment, elle a en effet très tôt pardonné à l’Allemagne d’après-guerre qu’elle distinguait bien de son fantôme nazi.
    Giscard, qui l’a faite, était absent aux Invalides. Une ironie de l’histoire.

  27. olivier seutet

    Panthéon : branlante bâtisse dont toutes les fenêtres ont été bouchées pour transformer une église lumineuse en un temple obscurantiste (et obscur) de la République Française. Et c’est là que les thuriféraires du féminisme veulent ensevelir la regrettée Simone Veil. Elle ne méritait pas tant d’indignité. Choisie par Chirac sur le conseil de Marie-France Garaud qui connaissait bien son époux Antoine Veil, elle fut chargée de faire voter une loi sur la dépénalisation de l’avortement dont les principes furent établis par le président Giscard d’Estaing. Elle accomplit la tâche qui lui avait été confiée avec intelligence et souci d’équilibre ; son œuvre a été profondément altérée par d’autres ministres qui transformèrent une loi utile en une exaltation d’un prétendu « droit à l’avortement ».
    Non, franchement, il est absurde de faire entrer Simone Veil au Panthéon. Ou alors les mêmes qui l’ont proposé devront demander à la mort de Giscard d’Estaing, pour respecter la proportion des mérites, que Notre-Dame de Paris soit dédiée à Saint Valéry.

  28. Une avancée décisive pour la libération des femmes en même temps qu’une épreuve jamais subie à la légère.
    Étrange libération que voilà, qui a fait tout de même plus de dix millions de petites victimes…
    Il s’agit en fait là d’une illustration de cette barbarie à visage humain que ce régime affectionne tant.

  29. Il est des sujets où la névrose empêche toutes réflexions profondes, mais la trajectoire de Mme Veil incarne l’Europe et justifie en ce sens l’entrée au Panthéon.

  30. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante »
    Telle est la devise inscrite au fronton du Panthéon, je me demande si notre Jupiter (Juju pour les intimes), ne va pas changer la formule, que dis-je, il doit la changer, et je verrais très bien une formule qui résume sa pensée, comme celle-ci :
    « À ceux qui ont réussi et qui ne seront peut-être rien un jour, et à ceux qui ne sont rien, et qui seront tout, demain… peut-être »
    En attendant que cette formule, un peu longuette mais tellement vraie, soit adoptée en Congrès à Versailles, on pourrait réserver une place à François Hollande.
    Parmi les grands hommes il est le plus petit, n’ayant rien fait ou si peu que pas.
    Il serait l’ilote des grands hommes, celui par qui ceux qui sont fatigués d’avoir réussi pourraient se contempler en disant, nous ne fûmes pas ça.
    Question : qui l’accompagnera, puisqu’il faut que les conjoints accompagnent les bienheureux élus, je verrais très bien Valéry, pour l’ambiance.

  31. @ olivier seutet | 07 juillet 2017 à 08:35
    Vous avez raison. Simone Veil n’a jamais demandé que l’avortement soit un droit, ni Gisèle Halimi qui avait plaidé pour le droit de choisir et dépénaliser l’avortement.
    Extrait de la plaidoirie : « Si je ne parle aujourd’hui, Messieurs, que de l’avortement et de la condition faite à la femme par une loi répressive, une loi d’un autre âge, c’est moins parce que le dossier nous y contraint que parce que cette loi est la pierre de touche de l’oppression qui frappe les femmes.
    C’est toujours la même classe, celle des femmes pauvres, vulnérables économiquement et socialement, cette classe des sans-argent et des sans-relations qui est frappée.
    (…)
    J’en ai terminé et je prie le tribunal d’excuser la longueur de mes explications. Je vous dirai seulement encore deux mots : a-t-on encore, aujourd’hui, le droit, en France, dans un pays que l’on dit « civilisé », de condamner des femmes pour avoir disposé d’elles-mêmes ou pour avoir aidé l’une d’entre elles à disposer d’elle-même ? »
    Ni Giscard qui, lui, voyait en cet acte dangereux surtout un problème de santé publique, et encore moins Chirac que « les histoires de bonnes femmes » n’intéressaient pas, mais qui a fait le job, cornaqué par Giscard, en allant voir qui, dans leur camp, oserait voter contre la loi de dépénalisation voulue par le boss (qui n’était pas né sous le signe de Jupiter !).
    Mais que voulez-vous, les laïcs sont ainsi fait qu’il leur faut, aussi, des saintes 😉

  32. Et si le cas Veil était plus mécanique qu’il n’y paraît ?
    IVG : très bien, mais depuis longtemps, la jurisprudence était très variable sur l’avortement : tantôt criminalisé, tantôt correctionnalisé par abandon de la qualification criminelle. Donc, l’opinion et les institutions n’étaient pas vent debout et intégraient ce paramètre de situation de nécessité.
    POURQUOI ? L’avortement (génériquement) était la contradiction avec la terreur fondamentale des hommes : l’extinction. N’oublions pas que la population mondiale est restée stable depuis l’Empire romain jusqu’au milieu du XVIe siècle. Même si, postérieurement, les choses sont allées relativement vite, la crainte de l’extinction a demeuré.
    Il était donc plutôt banal qu’on en vînt, après s’être rassuré, à la mansuétude, puis à la modification du principe d’existence. Simone Veil a été là au bon moment, après les victoires d’avocats, avec son tempérament, son passé bien dans le temps de remontrance, pour promouvoir une forme de politique opportuniste.
    Cette politique a vogué de conserve avec une amélioration sensible des niveaux de vie, et le sens de la survie s’est abouté à la satisfaction égoïste et non au proles.
    Changement d’orientation : la population n’est plus une question de survie matérielle mais un paramètre économique (cotisations, retraites, expansion indéfinie), qui génère des politiques d’apports exogènes, avec tout ce qui en résulte, dont les réactions identitaires et notre actualité. Intéressant de noter que les femmes les plus avancées en matière de sécularisation du mode de vie sont souvent dans le parti qui chante les louanges de l’Islam ; paradoxe seulement en apparence, tant est réelle la fascination pour la valeur brutale et la réflexion sommaire des sectes.
    Il n’est donc pas nécessaire de faire l’hagiographie d’une femme, politique et volontaire qui a porté sur les fonts baptismaux les résultats d’une évolution bien darwinienne.
    SA PERSONNALITE : Je n’en connais rien, j’apprends que son fils est imbuvable, peut-être, ça ne change rien, que son mari va être placé à côté d’elle dans le lugubre Panthéon, soit.
    C’est donc vers son action qu’il faut chercher, ce qu’elle a fait en faveur de l’enfance, le résultat libérateur envers les femmes, mais aussi le train fou qu’elle a mis sous pression et qui, aujourd’hui, nous place entre la bonne conscience irresponsable des partisans d’un monde totalement ouvert au bénéfice de ceux qui viennent d’un monde fermé et qui ne vont pas changer de mentalité en six mois et le réflexe de survie de ceux qui comprennent enfin que, faute de ressources locales, leur caddie de supermarché est bourré d’esclavage malien, indien, chinois… algérien, pas trop, ceux-là n’ont pas compris grand-chose sous leur régime honteux mais voudraient bien venir dans l’enfer français.
    Simone Veil n’est qu’un rouage de cette mécanique qu’elle n’a certainement pas prévue. Or, à son époque, ces conséquences étaient déjà connues et invoquées, mais le courant d’opinion qu’elle a lancé a tout emporté, jusqu’à ces opinions laides qui tendent à enlever aux femmes le privilège de la réalité de la survie
    La louange universelle est-elle justifiée ? Politiquement, oui, tous les régimes ont besoin de béquilles qui doivent être reconnues par tous ceux qui n’en peuvent mais. Qui est contre la femme heureuse, la vieillesse heureuse, l’enfance heureuse ? Nous vivons une transition qui n’est pas un épiphénomène mais une profonde transformation des règles ontologiques. D’une part, un respect hystérique, une négation de la réponse individuelle, une soumission générale par restriction permanente de toutes les libertés, désormais licences qui ne sont pas proprement objets de conscience collective. Des satisfactions dérisoires, au mépris de la logique organique du langage, je pense aux e, bien sûr. La déstructuration des modes de pensée populaire sans progrès réel pour les personnes, mais créatrice d’une plate-forme vulgaire et imprécise de l’expression, l’utilisation ad nauseam du terme « amour » quand on n’a jamais autant confondu ce vocable avec celui de « plaisir ».
    Certes, c’est transitoire, mais Simone Veil est un personnage ordinaire de cette transition.
    La part solide, c’est la recherche scientifique, la connaissance de l’infiniment petit, la marche vers le pourquoi. L’IVG, c’est un moment trouble de mentalités bousculées, ça n’a qu’une importance relative. Le Panthéon est une sacralisation de ce qu’on déconsacré, il passe dans le périssable.
    L’ectogenèse n’est pas pour demain, mais guère plus loin. Elle sera sans doute le retour de l’idée de survie, fondamentale et dramatique.

  33. « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? »
    Mère Teresa (discours de réception du prix Nobel de la paix, 1979)

  34. Claude Luçon

    @ seraye yves | 06 juillet 2017 à 21:57
    « Les Français, disait encore Nietzsche, sont le seul peuple d’Europe qui possède une culture authentique et féconde, et il n’est personne en Allemagne qui ne leur ait fait de larges emprunts »
    « Ne croyez-vous pas que Macron 1er devrait retourner en classe pour y découvrir Nietzsche ? »
    Merci ! J’apprécie beaucoup ce genre d’information et de citation.
    On ne sait pas tout, même avec une très longue expérience de la vie.
    En plus, à l’époque, sciences et maths avaient un coefficient 4 et philo seulement 1. Nous étions plus portés sur Galilée, Pascal et Eiffel que sur Nietzsche.
    C’est un des avantages de Justice au Singulier, on y apprend beaucoup, en plus, pour moi, de me remémorer bien des choses oubliées.
    Votre citation par exemple m’a rappelé qu’en Iran du Shah, comme en Algérie de Boumédiène, en négociant des contrats industriels avec des représentants des gouvernements, ils m’ont dit à peu près ceci :
    « Et surtout amenez-nous des ingénieurs et ouvriers français ! »
    Je représentais une société d’ingénierie internationale.
    En concurrence avec d’autres qui offraient du personnel coréen, au prix de huit Coréens pour un Français.
    Comme je demandais pourquoi, il m’a été répondu :
    « Parce qu’ils combinent le sérieux des Allemands et l’astuce des Italiens ! »
    Pour Macron, je ne sais pas ?
    En lisant notre échange il devrait savoir comment manipuler Angela.
    Cordialement.

  35. @ Aliocha | 07 juillet 2017 à 09:18
    A vous lire, le Panthéon va devenir le plus grand cimetière de l’Europe.

  36. @ anne-marie marson
    Ah bon selon vous, « on en a soupé de la Shoah » !
    Le même type de comportement que dénonçait Simone Veil ou que relate souvent Boris Cyrulnik. ‘Vous les déportés rescapés, on n’a pas envie de vous entendre. Ce que vous racontez est insupportable’ alors, pour notre doux confort, parlons d’autre chose…
    En fait, ceux qui « en ont le plus soupé de la Shoah », ce sont les défunts qui ont enduré d’énormes souffrances avant de mourir. Nous devons les respecter et honorer leur mémoire.
    Et cela n’est pas un détail de l’Histoire.
    « On en a soupé de la Shoah » est une insulte.

  37. @ Exilé | 07 juillet 2017 à 09:02
    Vous comptez les femmes non mortes dans des accouchements d’arrière-cour ?
    @ anne-marie marson | 06 juillet 2017 à 23:49
    « On en a soupé de la Shoah »
    Vous pouvez développer votre phrase ?
    @ Virgile | 06 juillet 2017 à 19:14
    Il me semble que c’est aussi une preuve de la volonté de vivre, des solidarités…

  38. Xavier NEBOUT

    @Robert Marchenoir
    @olivier seutet
    La ripoublique a les saints qu’elle peut, et entasser ses héros de papier au Panthéon coûte moins cher que leur édifier une basilique.
    Il s’agit en fait pour les suppôts du diable, de consacrer le droit à l’avortement dans l’ignorance dans laquelle on se maintient volontairement, du moment où émerge l’âme.
    L’avortement a toujours existé comme alternative à une situation de misère avec la conscience plus ou moins enfouie d’un crime, et c’est contre cette misère qu’il faut lutter.

  39. Simone Veil au Panthéon ? mérité ? inopportun ? prématuré ? au bon moment ?
    On peut gloser mais le fait est acquis et c’est plutôt une occasion de réfléchir aux questions de fond qui ont accompagné l’existence de la défunte.
    La déportation :
    Après quelques années de silence relatif sur les horreurs des camps, soudain les personnalités politiques et littéraires, la presse, le cinéma se sont intensément exprimés. Le public a d’abord reçu ces informations avec compassion, puis, au fil des années avec un sentiment vague de culpabilité. Trop était trop.
    François Perrot était président d’une fédération de déportés-résistants et il m’a raconté le malentendu dont il avait été victime. Lui et ses amis finirent par trouver que le martèlement médiatique accréditait une donnée simplificatrice : déportation voulait dire déportation des Juifs. Ils ont mis en chantier un ouvrage collectif où divers résistants rappelaient leurs dangereuses actions clandestines, leur arrestation et la déportation. Cela voulait informer le public jeune qu’à côté de la déportation à cause de ce que vous êtes, il y avait eu la déportation à cause de ce que vous aviez fait.
    Vient le jour de la présentation à LCI. Le meilleur journaliste de la station, assis en face de François Perrot, brandit le gros livre et, tout sourire : « Chers téléspectateurs, j’ai le plaisir d’accueillir FP qui a dirigé le recueil d’importants témoignages émouvants sur… la Shoah ».
    Petite conclusion : pourvu qu’on enseigne désormais au lycée et à Sciences Po les deux facettes de la persécution !
    L’Europe :
    La construction européenne a contribué à la réconciliation entre les nations en guerre de 1939 à 1945.
    L’édifice a été fragilisé par l’admission de trop nombreux membres et trop dissemblables.
    Petite conclusion : disons clairement à la Turquie, l’Albanie et quelques autres risquant de créer une menace pour notre cohésion, notre désaccord pour leur admission à l’UE. Ne pas oublier que les autochtones de l’Algérie ont souffert le calvaire avec les janissaires du Sultan et qu’il serait périlleux de mettre les anciens protagonistes en contact.
    Le contrôle des naissances :
    Simone Veil elle-même estimait que la demande d’avortement était signe d’absence ou d’échec des mesures contraceptives et qu’il serait judicieux de propager l’information sur ces mesures.
    À la même époque, les Britanniques avaient constaté une étrange baisse du QI moyen de la population. L’étude avait montré que les pratiques contraceptives avaient été comprises et adoptées principalement par les « classes intellectuellement développées ». Cependant que, je suppose, les « drinking classes » continuaient de procréer joyeusement.
    Petite conclusion : faisons la publicité du contrôle des naissances, tous azimuts.

  40. @ Achille | 06 juillet 2017 à 23:22
    « Quel courage il a fallu à cette femme pour mener à bien cette réforme, soutenue du bout des dents par Jacques Chirac qui ne voulait pas trop se mettre à dos une partie de son électorat. »
    Cette loi, fruit de la volonté politique de VGE, on a trop tendance à l’oublier, fut défendue avec un grand courage et une indéniable habileté * par Simone Veil. Mais vous faites bien de rappeler que Jacques Chirac, Premier ministre à l’époque, ne vint soutenir cette dernière qu’a minima et sur injonction de VGE, dans les derniers jours des débats parlementaires qui étaient pour le moins houleux.
    * N’allant pas assez loin pour les féministes et la gauche (entre autres sur la prise en charge de l’IVG par la sécurité sociale), et beaucoup trop loin pour nombre de députés de droite (non limitation à des cas précis : thérapeutiques et viols notamment), Simone Veil qui était loin d’être naïve en politique, savait très bien que cette loi ne serait adoptée par le parlement qu’au prix de compromis. L’important pour elle était son adoption, faisant sauter un verrou remontant aux années 20 ; après, son amélioration (remboursement par la SS) ultérieure serait relativement aisée.
    @ Breizmabro | 06 juillet 2017 à 19:52
    Bien sûr on peut craindre que la panthéonisation hâtive de Simone Veil, surfant sur une vague médiatique dont s’est saisi notre actuel Président pour qui prime l’habileté en communication, conduise à minorer ou pire à oublier des personnalités ayant par leur persévérance permis de faire évoluer les mentalités :
    – Evelyne Sullerot et Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, fondatrices du Planning familial en 1956, alors sous un autre nom. Celui-ci dès son origine milita pour la contraception, et organisa même clandestinement des « charters » IVG pour l’Angleterre.
    – Lucien Neuwirth en 1967 avec sa loi autorisant la contraception, votée sous la présidence de Gaulle et avec son assentiment. Rétrospectivement et vu le contexte de l’époque, elle était même plus révolutionnaire que la loi Veil sur l’IVG puisqu’elle concernait toutes les femmes en âge de procréer.
    – Gisèle Halimi qui fut sans cesse dès les années 60 l’avocate des femmes ayant recours à l’IVG, alors clandestine et passible de prison, et dont on ne retient souvent que sa plaidoirie en 1972 lors du très emblématique procès de Bobigny.
    – Michel Poniatowski, ministre de la Santé, en 1973, qui proposa au parlement une loi autorisant l’IVG sous certaines conditions : en cas de risque pour la santé physique, mentale ou psychique de la femme, d’un risque élevé de malformation congénitale ou d’une grossesse consécutive à un acte de violence. Cette loi fut refusée par l’A.N., et d’ailleurs le président Pompidou y était farouchement hostile.
    Il est évident que Simone Veil n’aurait pas pu faire voter sa loi sans les actions passées de toutes ces personnes, d’ailleurs elle-même l’a toujours reconnu : sa loi n’était que l’aboutissement d’un processus ayant débuté près de vingt ans avant.
    @ xc | 06 juillet 2017 à 18:57
    « Simone Veil n’a rien fait pour la dépénalisation de l’IVG avant d’être nommée ministre de la Santé. »
    Votre propos sur ce sujet est bien exact, mais pour autant dans ses fonctions antérieures de magistrate elle se soucia et agit pour la cause des femmes. Entre autres pendant la guerre d’Algérie, en tant que haut fonctionnaire de l’administration pénitentiaire, elle réussit à faire transférer en France des prisonnières algériennes qui étaient alors exposées à des traitements indignes et des viols récurrents. Certes elle ne fit pas étalage médiatique de cette action, et celle-ci n’était pas évidente à conduire dans le contexte algérien de l’époque. Naturellement elle ne put le faire que grâce au garde des Sceaux du moment : Edmond Michelet ex-résistant de la première heure, et ancien déporté. La seule féministe française qui la rejoignit dans ce combat, ce fut Gisèle Halimi en tant qu’avocate.
    ….Quant à porter à son crédit le fait qu’elle était Européenne convaincue, qu’on permette à ceux qui pensent que notre pays se porterait mieux après un « Frexit » de ne pas être d’accord…
    Désolé mais là vous donnez dans l’anachronisme car entre 1979 / 82, où elle préside alors le Parlement européen, et 1984 / 88 où elle préside la liste française dans ledit Parlement (43 % des voix en France), pour l’immense majorité des Français l’Europe est perçue comme une immense avancée pacifique et démocratique, bien éloignée du monstre technocratique qu’elle est aujourd’hui. A cette époque l’erreur de Simone Veil et de nombre de nos politiques fut de croire à ce qui s’avérera une utopie. Derrière cette illusion généreuse oeuvrait toujours en sous-main et fort discrètement tous les technocrates et affidés des grands financiers, qui étaient les fils spirituels du sinistre trio Monnet, Schuman et Lagrange.

  41. @Tipaza | 06 juillet 2017 à 22:53
    Dans nos contrées, on fait en sorte, dans la mesure du possible, de donner satisfaction post mortem aux gens s’agissant de leur sépulture. Si les époux Veil en avaient eu l’occasion, il est plus que probable qu’ils auraient exprimé le vœu que leurs dépouilles mortelles restent unies. Ce qu’on a pu légitimement penser aussi du chimiste Marcellin Berthelot et de son épouse, tous deux au Panthéon, alors que cette dernière n’a rien fait pour y être (sinon soutenir son mari dans ses travaux).
    Si de Gaulle n’avait pas exprimé son refus du Panthéon, sans doute eût-il fallu envisager d’y déposer aussi le corps de sa fille Anne, décédée en 1948 à l’âge de 20 ans et inhumée à Colombey, ainsi que, plus tard, son épouse Yvonne. Autrement dit, ce qu’auraient fait les Celtes, Scythes, et autres peuples que vous citez (quelle culture !).
    C’est tout simplement le principe d’un hommage par une inhumation « hors sol » qui est stupide. La place des défunts est là où ils vivaient, ou auprès de leurs proches défunts.
    Et puis, alors, une décision qui est du ressort d’une personne seule…

  42. @ Claude Luçon | 07 juillet 2017 à 11:39
    Comme suite à votre commentaire, avez-vous lu « La grande aventures des océans » de Georges Blond ?
    Voilà un livre fait pour les grandes vacances et qui renseigne sur la condition des hommes et des mers depuis les temps les plus anciens et notamment sur ce qu’était l’esclavage en Méditerranée, les pirates barbaresques et le pourquoi du débarquement français en Algérie !
    Macron devrait le lire, mais Macron lit-il l’histoire de France ?

  43. @ Virgile
    « Je suis mal à l’aise face à l’unanimisme suite au décès de Simone Veil. Il est évident que Simone Veil a porté la loi sur l’avortement. Mais il ne faut pas oublier que c’est Valéry Giscard d’Estaing qui l’a voulue et initiée. Elle a été chargée de la faire adopter par le Parlement, comme François Hollande qui a voulu le mariage pour tous, loi portée par Christiane Taubira.
    Lucien Neuwirth a permis l’utilisation de la contraception orale en 1967 et c’était déjà sous la gouvernance du Général de Gaulle.
     » Et je termine en pensant que le fait de sortir vivante de l’horrible camp qu’elle a connu n’est pas une preuve de bravoure mais de chance. »
    Ignorant les circonstances, je ne saurais le dire. Mais vous oubliez que de nos jours, les victimes ont un certain prestige, ce qui produit parfois une concurrence des victimes, dans certains cas responsables du fait que d’aucuns en aient assez d’entendre parler de la Shoah. C’est « pousse-toi, ou tes victimes, que j’y mette les miennes ».
    En plus, elle a un côté héros, portant une loi pour les femmes face à des hommes insultants, héros et victime, car elle résistait à une sorte de lynchage politique.
    Le lynché qui survit devient roi, illustration, elle est panthéonisée.
    « Robert Badinter a fait abolir la peine de mort et c’est François Mitterrand qui a voulu cela. »
    Ne pensez pas, comment dire ? processus de fabrication de réforme sociale mais pensez rapports de force et symbole.
    L’avortement était plus difficile à faire admettre que la pilule, c’est la fin, le couronnement de processus de reprise en main par les femmes de leur corps. D’autant que Simone Veil était une femme.
    Et Giscard le grand chef bienveillant pour elle, et Mitterrand, dans le cas de Badinter ? Les célébrer diluerait le symbole abolition de la servitude de la femme à son ventre ou de la fin de la peine de mort, car ces réformes ne sont qu’un élément parmi bien d’autres de la politique des Présidents.
    @ genau
    « L’ectogenèse n’est pas pour demain, mais guère plus loin. Elle sera sans doute le retour de l’idée de survie, fondamentale et dramatique. »
    Je pense que l’ectogenése se développera parce qu’elle répond à un désir des femmes d’avoir des enfants sans s’arrêter de travailler, ce qui plombe professionnellement et n’aide pas à garder une apparence de jeunesse. Avec cela, je pense que les femmes feront davantage d’enfants, mais il y a mieux, cela rendra plus facile, quand les technologies seront au point, d’augmenter les capacités de sa descendance.
    Ainsi, les mères seront plus libres, les enfants auront un meilleur avenir et les pays qui l’adopteront et finalement, on peut l’espérer, l’espèce, bénéficieront de meilleures chances de survie.

  44. @ PF
    @ Exilé
    Le problème, c’est que vous ne maîtrisez pas la sémantique.
    Vous amalgamez :
    – Enfant
    – Embryon
    – Fœtus
    Trois notions différentes.
    Sans compter que l’interruption volontaire de grossesse se pratique aussi pour des raisons médicales, en cela la porteuse ou l’embryon, la porteuse ou le fœtus.
    Il semble que pour soutenir votre position idéologique, vous préconisiez la mort des porteuses quand les complications peuvent l’y entraîner.
    Le problème de l’IVG, c’est uniquement quand il devient :
    – Moyen de contraception
    – Eugéniste.
    Comme très récemment en France, moyen de ne sélectionner que des garçons.
    La Chine le fait et aujourd’hui, ils sont en manque criant de femmes, ou point où ils les importent comme de la marchandise, pour nourrir leur marché masculin.
    Pour la France problème partiellement résolu par l’annonce du sexe de l’enfant après le délai de l’IVG.
    En ce qui concerne le problème du moyen de contraception, c’est de la faute des intégristes catholiques, la mère Boutin en l’occurrence qui avait saisi le Conseil constitutionnel, pour faire interdire dans les lycées l’accès à la pilule du lendemain et une sensibilisation des adolescents à tous les moyens de contraception.
    Ainsi, les catholiques, vous avez préféré, c’est sans détour, alors assumez-le, l’IVG à la pilule du lendemain.
    Donc, il faut éviter de la ramener !
    @ charles | 07 juillet 2017 à 16:09
    Depuis janvier 1975 à aujourd’hui, c’est dans les 8 millions d’actes et non pas plus de 10 millions, comme mensongèrement affirmé par Exilé.
    Source INED : https://frama.link/qPRFURRL

  45. @ jack | 07 juillet 2017 à 15:41
    « On en a soupé de la Shoah » est une insulte…
    Certes la phrase d’anne-marie marson est au minimum fort maladroite, et peut être perçue comme un injure vis-à-vis des victimes de ce génocide. J’utilise ce dernier mot car il est le seul adéquat historiquement, le terme Shoah en vigueur depuis une trentaine d’années est lui d’essence religieuse. Nombre de Juifs ne furent pas massacrés par les Nazis à cause de leur appartenance ou pratique religieuse, mais au nom d’un délire racialiste : race – même le terme ethnie juive est fort contestable – considérée comme néfaste aux Aryens. D’ailleurs au motif du même délire, les Nazis firent subir le même sort aux Tziganes. Le facteur religieux était secondaire dans ces deux tentatives d’extermination.
    Pour en revenir à la phrase incriminée, jusqu’à la fin des années 70 tous les discours officiels, et nombre d’ouvrages, traitaient bien du génocide des Juifs par les Nazis. Mais en général ils le considéraient comme une des nombreuses monstruosités criminogènes commises par eux, et ne s’appesantissaient pas sur sa spécificité. Ce n’est qu’à partir du début des années 80 que ce dernier point fut enfin reconnu et les livres, émissions télés et déclarations officielles insistèrent sur ce génocide, non pas occulté ou banalisé, mais seulement relativisé dans les décennies passées.
    Mais on tomba alors dans le travers inverse à celui d’avant 80, le génocide des Juifs fut mis en exergue et on en arriva même parfois à minorer tous les autres massacres d’ampleur des Nazis : dix millions a minima de civils massacrés dans l’ex-URSS, quatre millions de prisonniers de guerre soviétiques qui moururent de faim dans les camps qui leur étaient dédiés, déportés non raciaux qui ne survécurent pas à l’enfer des camps de concentration, et à cela se rajoutent les millions de civils qui périrent notamment en Pologne, Grèce, Yougoslavie, etc.
    Certes le génocide des Juifs est une chose monstrueuse, et notamment du fait de son industrialisation : environ quatre millions de morts dans les chambres à gaz, et deux millions fusillés par les Einsatzgruppen. Mais le total des Juifs victimes de ce génocide ne représente hélas qu’environ 15 % des civils tués du fait des Nazis et leurs auxiliaires pendant la Seconde Guerre mondiale. En conséquence on peut comprendre que les descendants de toutes les victimes non juives du nazisme puissent être agacés par le fait d’une certaine surmédiatisation du génocide des Juifs.
    Quant à dire qu’un tel génocide est unique dans l’histoire de l’humanité, il ne l’est que par son aspect « industriel » : les chambres à gaz. Hélas l’histoire passée et même présente est riche en pareilles atrocités, à titre d’exemple actuel : entre trois à cinq millions de civils ont été massacrés sciemment au Kivu, province de la RDC, cela dans l’indifférence des Occidentaux et même des Juifs.

  46. Frank THOMAS

    Simone Veil, qui vient de disparaître, a été honorée de la façon la plus solennelle et la plus digne qui soit.
    Ces hommages de la Nation sont justifiés. Elle a été une victime de l’horreur nazie ; sa famille en a été victime aussi.
    Elle a accompli un parcours politique à la fois brillant et exempt de taches, ce qui n’est pas si courant.
    Plusieurs fois ministre, première présidente du Parlement européen, élue à l’Académie française, décorée des ordres de la République, la vie de cette dame qui n’a jamais voulu que fût effacé le tatouage infamant qu’elle portait depuis son internement dans les camps allemands, est une extraordinaire carrière parsemée d’honneurs.
    Comme Badinter pour l’abolition de la peine de mort, elle laisse son nom à la loi de légalisation de l’avortement qu’elle a su défendre avec force et dignité.
    A tous ces titres, la proposition du président de la République de la faire entrer au Panthéon semble se justifier, encore que les critères qui sont retenus pourraient convenir à bien d’autres responsables publics pour lesquels personne ne se mobilise.
    Mais il en va tout autrement de l’autre proposition de Monsieur Macron qui est de faire entrer en même temps qu’elle son époux, Antoine Veil, dans le temple des Grands Hommes.
    Antoine Veil était assurément un homme honorable et un époux aimant et fidèle. Mais ce ne sont pas là les vertus qui justifient qu’on soit panthéonisé.
    Quant à l’argument du caractère inséparable du couple, il ne tient pas puisque si une telle décision était effectivement réalisée, il faudrait en toute équité que les épouses et époux des autres héros de la République fussent eux aussi placés aux côtés de leur conjoint.
    L’extraordinaire honneur fait à Simone Veil se limite à sa personne. Y adjoindre son mari, c’est confondre ce qui ressortit au domaine privé et ce qui est du domaine public et national.
    Cela porte plus la marque de la volonté arbitraire du prince que de l’équité républicaine.

  47. @Karamazov
    Vous auriez raison s’il y avait myriade de rescapés du pire devenus président du Parlement européen, s’il y avait foule de justes capables comme Madame Veil de savoir vivre en leur chair l’absolue nécessité de la réconciliation qu’est l’idée européenne.

  48. L’horreur nazie dont elle a miraculeusement réchappé.
    Mais aujourd’hui, qui sont de facto les nouveaux Nazis, sinon ceux qui encouragent le massacre de millions d’êtres humains tout en se gargarisant d’un pseudo-humanisme, en faisant rembourser en plus avec cynisme cette hécatombe par la prétendue sécurité sociale (la belle sécurité que voilà) ? Mon propos n’est pas outrancier, il suffit à tout être de bonne foi de se reporter à l’histoire pour le comprendre, tellement les liens entre avortement de masse et totalitarisme sont manifestes.
    Parmi les premiers pays à légaliser l’avortement ont figuré l’URSS, puis l’Allemagne, qui n’était pas encore nazie alors (et après la Suède), mais qui a ensuite généralisé ce procédé de la manière que nous savons, en parallèle avec la mise en application de dispositions eugénistes.
    Rappelons aussi qu’aux États-Unis, la sinistre Margaret Sanger – à l’origine du planning familial – était une ardente admiratrice du nazisme et que ses théories délétères en faveur de l’avortement s’accompagnaient aussi de visées racistes.
    Nous vivons depuis quelques années en France dans une ambiance de chasse aux sorcières antiraciste, montée de toutes pièces à des fins de basse politique.
    Mais en quoi consiste le racisme sinon le fait de refuser de reconnaître à l’autre son appartenance à l’espèce humaine ?
    Il sera toujours possible de se livrer à des querelles byzantines cherchant à définir le statut du fœtus, il n’en demeure pas moins qu’il appartient déjà et dès sa conception à l’espèce humaine dont il possède les caractéristiques de par son ADN, unique au monde.
    Quelqu’un qui refuse de reconnaître l’humanité d’un fœtus ne pratique-t-il pas le comble du racisme ?
    Nous avons tous été des fœtus.

  49. « Simone Veil, sainte ou humaine ? » (Ph.B.)
    Sainte, non. Mais humaine et prenant la défense et la cause des femmes trop souvent contraintes de se soumettre au bon vouloir de ces mâles défroqués toujours prêts à se soulager. Et peu importe s’ils mettent la femme enceinte. Ne dit-on pas qui sème récolte la tempête ? Dans ce cas de figure ils étaient épargnés par la justice injuste. Les seuls qui malheureusement sont toujours mis hors de cause ce sont justement ces « salopards » qui pour préserver leur hygiène sexuelle se dérobent comme des lâches et fuient toute responsabilité.
    Madame Simone Veil a vu juste, elle savait que des milliers de femmes ont péri ou ont risqué leur vie ou sont devenues stériles après des actes non médicalisés. Pendant ce temps où était l’homme ? Parti ailleurs pour satisfaire son besoin sexuel pressant et continuer à semer sa graine et faire d’autres victimes.il n’y a qu’à voir tous ces machos de députés à l’Assemblée qui ont insulté Simone Veil. Ceux-là même dont je parie qu’ils allaient au bois de Boulogne ou rue Saint-Denis parce qu’à la maison, leur épouse résistait devant leurs fantasmes animaliers.
    C’est pour quand l’égalité, dans ce domaine, entre femmes et hommes ??

  50. Honte au Salvador, honte aux juges de ce pays, honte aux lois débiles et machistes.
    Une jeune femme, violée et condamnée à trente ans de prison pour avoir mis au monde un bébé mort-né.
    Que font les ONG, les associations pour la protection des femmes violées dans les pays arriérés ? Rien !!
    http://www.sudouest.fr/2017/07/08/salvador-30-ans-de-prison-pour-l-adolescente-violee-qui-a-perdu-son-bebe-3601573-4803.php
    La loi de Madame Simone Veil devrait être universelle.

  51. @Elusen | 07 juillet 2017 à 22:44
    « Ainsi, les catholiques, vous avez préféré, c’est sans détour, alors assumez-le, l’IVG à la pilule du lendemain.
    Donc, il faut éviter de la ramener ! »
    S’il y en a un qui ne doit pas la ramener, c’est un ex-GG-Garry Gaspary reconverti en Elusen de même trempe radicalement islamisée.

  52. Claude Luçon

    @ Elusen | 07 juillet 2017 à 22:44
    Vous écrivez à @ PF et @ Exilé
    « Le problème, c’est que vous ne maîtrisez pas la sémantique.
    Vous amalgamez :
    – Enfant
    – Embryon
    – Fœtus
    Trois notions différentes. »
    Par ailleurs on lit chez Frank THOMAS | 08 juillet 2017 à 08:25
    « Ces hommages de la Nation sont justifiés. »
    (Lui aussi a une autre conception de « Nation » que la vôtre)
    Quant à notre duel proposé vous n’y répondez pas.
    Vous persistez à jouer sur les mots, un mot plus exactement, nation, m’ayant parfaitement compris.
    Bien que natif à 100% de la Vallée de la Loire, j’ai parlé et écrit plus anglais que français dans ma vie, il va falloir vous y habituer il m’arrive souvent d’angliciser une phrase écrite en français. Certains de nos confrères ici l’ont remarqué et noté, et me l’ont dit.
    Ceci dit il est toujours impossible de savoir si vous êtes du genre homo sapiens ou logiciel.
    Vous ne semblez pas comprendre que ce blog est un endroit où l’on discute sérieusement, souvent avec vigueur ou ironie, les textes que nous propose Philippe.
    Nous avons tous passé le bac il y a longtemps.
    Le sujet de base aujourd’hui est Simone Veil et ce qu’il nous inspire.
    Donc, humain ou logiciel, vous êtes au mauvais endroit : il ne s’agit pas ici de corriger l’épreuve de français d’un ou plusieurs commentateurs lors d’un quelconque examen de votre invention ! Même si nous sommes à l’époque du bac !
    Permettez-moi de vous conseiller Catherine Jacob, Robert Marchenoir, Trekker et tant d’autres qui vous offriront des informations recherchées et bien détaillées, ou breizmagro dont les commentaires vous apporteront un sourire par la finesse de son sens de l’humour démontrant, au passage, que Macron se trompait lourdement à propos des Bretonnes. Enfin, si vous voulez du français absolument parfait lisez Patrice Charoulet, en plus de Philippe bien sûr.
    En outre Pascale veille !
    Butant sur le mot « Nation » ne restez pas coincé entre Larousse et Robert, mais si c’est votre unique ambition je peux vous offrir un Littré, édition 1969, en quatre volumes, à un bon prix bien sûr.
    @ seraye yves | 07 juillet 2017 à 20:03
    Merci, je ne connais pas ce livre.
    Je vais aller faire un tour sur Google à son sujet.
    Par contre j’ai sans doute de quoi l’illustrer s’il ne l’est pas. Lors d’un séjour en Algérie, chez un antiquaire algérien, j’ai acheté des esquisses dont le titre de deux d’entre elles est : « Les Captives Chrétiennes ». On y voit des musulmans semblant discuter le prix d’Européennes plus ou moins nues allongées sur le sol.
    J’y tiens sinon j’en aurais offert une à Macron pour célébrer son élection, quitte à la lui livrer au pied de la pyramide du Louvre.
    PS pour seraye yves | 07 juillet 2017 à 20:03 :
    Ref. Google.
    C’est fait et semble passionnant, ma prochaine commande à Amazon.
    Pour le moment je lis un long bouquin, un peu ardu, suggéré aussi par un de nos collègues commentateurs.
    Merci.
    Cordialement.

  53. Eh bien messieurs qui pensez que les femmes qui interrompent une grossesse sont des criminelles, que pensez-vous de ceci :
    “Dans la ligne d’une tradition constante, tant le magistère de l’Église que le sens moral des fidèles ont affirmé sans hésitation que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné. (…) On trouve effectivement sur Internet un certain nombre de sites affirmant que la masturbation est une pratique normale et que l’Eglise ne la condamne plus. Les deux affirmations sont fausses. (…) S’agissant de la question sur le caractère éventuellement véniel de la masturbation, on peut lire au paragraphe 1856 ce rappel de ce qu’est un péché mortel (par opposition à un péché véniel)… »
    https://www.reponses-catholiques.fr/que-pense-leglise-de-la-masturbation/
    Que les bigots soient cohérents, et se considèrent eux aussi comme en état de péché mortel s’ils contrecarrent le magnifique projet divin sur l’homme, tel que vu par notre sainte mère l’Eglise. Et même s’ils ne le contrecarrent jamais au grand jamais, « que celui qui n’a jamais péché » etc.
    Par ailleurs, Simone Veil ne s’est jamais victimisée. Elle était équilibrée, sobre et soucieuse de justice. Elle a mis fin à une injustice envers les femmes, en acceptant de supporter l’animosité de ceux qui voulaient la faire perdurer. Elle a parlé de la condition des femmes à son époque avec justesse et mesure. Quelle femme pourrait lui en vouloir d’avoir mené au parlement la dé-criminalisation de cet acte ? Le Panthéon, ce mausolée, ne lui va pas, il la fige dans la mort de manière grandiloquente et presque grotesque. Elle aimait la qualité, mais n’était pas tape-à-l’œil et évitait les grands effets. C’est trop de pompe, d’héroïcisation, de récupération, pour une femme qui a été amenée à jouer ce rôle sans l’avoir choisi et qui l’a assumé tout du long avec une simplicité, une conscience et une tenue qui ont rejailli sur ceux et celles qu’elle a défendus.

  54. Ce que je regrette c’est le silence total sur toutes les chaînes TV et radios sur les pratiques « des médecins maudits », livre et récits véridiques recueillis et écrits par Christian Bernadac, l’auteur du livre. Simone Veil n’en a jamais parlé. Je le regrette. J’espère qu’un jour, son fils Jean Veil, avocat d’affaires, en parlera. Cela concerne toutes les femmes ayant été éventrées à vif pour leur faire extraire le foeutus ou l’enfant entre 3 à 8 mois par les médecins nazis pour mener des expériences scientifiques sur la mère et l’enfant. Après ces expériences mortifères, tous morts et gazés pour ne pas laisser de trace.

  55. @Ellen | 08 juillet 2017 à 13:49
    Oui certes c’est regrettable, mais ce qui hérisse le poil c’est l’abus des qualificatifs « nazi », « SS », « Gestapo » sans jamais dire qu’ils étaient tous allemands.
    Que l’Allemagne, les Allemands, sont responsables de cette horreur.
    On occulte la nationalité de ses responsables et au train où va notre Éducation nationale, dans vingt ans on nous présentera tout cela comme un accident, un Titanic inattendu, un détail.
    Pierre Loti l’avait prévu dans les années 20 dans son livre « L’horreur allemande ».
    Et de Gaulle n’en pensait pas moins sur les Allemands, « ces chevaliers du myosotis qui se font vomir leur bière ».

  56. Robert Marchenoir

    @Ellen | 08 juillet 2017 à 12:02
    « Sainte, non. Mais humaine et prenant la défense et la cause des femmes trop souvent contraintes de se soumettre au bon vouloir de ces mâles défroqués toujours prêts à se soulager. »
    Je ne suis pas sûr de bien comprendre de quel « froc » les « mâles » en question se seraient défaits, mais il me semble que dans les cas que vous évoquez, il y avait aussi une femelle toujours prête à se soulager, non ?
    J’écris femelle pour me mettre à votre niveau. Naturellement, ce n’est pas mon habitude. Mais enfin, si vous vous vous permettez, vis-à-vis des hommes, ce nazisme radical qui consiste à les traiter de mâles, souffrez que l’on en fasse autant avec les femmes, ne serait-ce qu’à titre démonstratif.
    Vous insinuez de façon parfaitement malhonnête que toutes les grossesses que vous évoquez sont issues d’un viol. Ce n’est évidemment pas le cas, sinon la « loi Veil » se serait bornée à autoriser l’avortement en cas de viol.
    D’ailleurs, l’opération de propagande a été minutieusement montée. Le procès de Bobigny a fait pleurer les foules, en 1972, sur une jeune fille accusée d’avortement à la suite d’un viol. Il a été exploité pour autoriser l’avortement dans tous les cas, selon la bonne vieille méthode du cliquet gauchiste.
    Vous illustrez parfaitement le fonctionnement de toutes les idéologies victimaires, qui sont basées sur l’injustice radicale et sur l’asymétrie. Les femmes, les Noirs, les Arabes, les musulmans, les homosexuels, les ouvriers, les paysans, les plombiers-zingueurs unijambistes sont toujours, par définition, des victimes.
    Quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent, ils ne sont jamais responsables de rien. Tout ce qui leur arrive de fâcheux dans la vie est la faute des autres. Eux, ils ont le droit (par exemple) d’écarter les jambes avec abandon sans penser aux conséquences. Lorsque celles-ci surviendront, il y aura toujours un coupable désigné d’avance, sur lequel on pourra taper.
    Et bizarrement, ce coupable est toujours le même, quelle que soit la branche corporatiste de l’idéologie victimaire : le vieux mâle blanc, comme le disent tout à fait sérieusement, et sans la moindre trace de second degré, les kaguébistes et les guestapistes du politiquement correct qui fait rage aux Etats-Unis.
    Les dividendes que l’on peut retirer de cette posture sont tellement juteux, que cette idéologie se répand comme une vérole sur le Vieux continent. Comment résister à une « pensée » à la mode qui vous autorise à réclamer des dédommagements pour un préjudice imaginaire, tout en grimpant sur le podium de la suprématie morale, et, mieux, en se prévalant du droit d’insulter impunément ses victimes ?
    Qu’une femme se permette de parler de « mâles défroqués », c’est devenu tellement banal que plus personne ne fait attention. Qu’un homme prenne la parole, à la télévision, dans l’espace public, pour leur retourner le compliment et les traiter de femelles, et je vous laisse imaginer l’ouragan qui s’abattrait sur la tête du téméraire, avec toutes les conséquences professionnelles, financières voire juridiques qui s’ensuivraient.
    Pourtant, si l’on traite les hommes littéralement comme des chiens, je ne vois pas pourquoi on ne traiterait pas les femmes comme des chiennes.
    En fait, Hitler a gagné. Il a tenté d’imposer une idéologie suprémaciste en vertu de laquelle les membres de la race élue avaient tous les droits, et les autres n’étaient que des bêtes. Il suffisait de changer la race élue, désormais en libre-service. N’importe qui peut se bricoler son petit nazisme de poche — à condition de ne pas faire partie de la race maudite, celle des hommes blancs.
    Hitler avait renoncé aux fusillades de masse style Babi-Yar : c’était trop salissant. Les chambres à gaz étaient une solution nettement plus élégante.
    Notre époque fatiguée n’a même plus le courage de recourir aux chambres à gaz. Elle a trouvé encore plus commode : le massacre médiatique, la diffamation de masse, le chantage à la ruine, à la perte de l’emploi et de la réputation, avec toujours cette délicieuse menace en arrière-plan qui consiste à brandir d’éventuelles poursuites judiciaires.
    A l’heure où la « discrimination » et la « haine » relèvent des tribunaux, c’est le triomphe de tous les frustrés et les jaloux, qui peuvent se venger sur la terre entière de leurs insatisfactions. Ce qui fait beaucoup de monde, bien entendu.
    Le succès de l’islam et du communisme ne s’explique pas autrement. Le politiquement correct est à leur image : une combine qu’il est difficile de ne pas accepter ; une proposition vraiment irrésistible.

  57. @ Noblejoué
    Vous me frustrez. J’attendais, sans y croire, et de n’importe quel rédacteur, une réponse engagée. Votre commentaire, optimiste, recèle en fait une horrible hypothèse. Carrière et jeunesse, ces deux éléments, de toutes les façons, fugaces, même en les prolongeant au-delà du raisonnable seraient à la base du désir féminin de transmettre par la mécanique. Et cela rendrait plus heureux, disons, du moins satisfait ?
    Y aurait-il le même attachement, la même fureur de protéger si l’être était le fruit d’une embryogenèse mécanique ?
    Le CNE, en grande détresse, a averti du danger que représentait l’absence d’un père dans la PMA for ladies only. S’est fondé sur la pathologie que pouvait représenter pour ces dames l’absence d’enfants, alors qu’elles en portent l’entière responsabilité. Que dirait-il de géniteurs spectateurs et non acteurs ?
    Sans doute, à mon âge, est-il vain de vouloir persister dans un projet de vie ontologique et déraisonnable de porter une opinion sur l’avenir car les paramètres de son quotidien commencent à m’échapper, et la tristesse elle-même ne serait pas de mise puisque, bientôt, j’accèderai à la vie particulaire, véritable sens de l’éternité, mais, heureuses, celles-là qui feront incuber ne le seront pas ; esclaves de l’accès à la machine, de la règlementation administrative pour pouvoir y prétendre, objets et non sujets.

  58. @ genau
    « Carrière et jeunesse, ces deux éléments, de toutes les façons, fugaces, même en les prolongeant au-delà du raisonnable seraient à la base du désir féminin de transmettre par la mécanique. Et cela rendrait plus heureux, disons, du moins satisfait ? »
    Fugace, fugace… Il y a deux réponses à vous faire, ce qu’on désire, on désire le prolonger, si peu que ce soit :
     » Ô temps, suspends ton vol »
     » Encore un instant, monsieur le bourreau »
    D’autre part, mais vous n’y croyez sans doute pas, il se peut que la science parvienne à donner l’immortalité à ceux qui le désirent.
    « Y aurait-il le même attachement, la même fureur de protéger si l’être était le fruit d’une embryogenèse mécanique ? »
    Un désir plus grand encore ! Plus l’enfant est désiré, plus les parents se battent pour sa survie et lui donner la meilleure éducation possible.
    « Sans doute, à mon âge, est-il vain de vouloir persister dans un projet de vie ontologique et déraisonnable de porter une opinion sur l’avenir car les paramètres de son quotidien commencent à m’échapper »
    Vous avez le droit de penser et de vous exprimer, ne laissez jamais personne essayer d’attenter à votre liberté, restez, autant que possible, maître de votre quotidien.
    Ce ne sont pas des ordres mais des encouragements ! Pas des conseils mais des applaudissements pour votre façon de vous accrocher et, malgré vos ennuis, de porter un regard bienveillant sur le monde.

  59. @ Lucile | 08 juillet 2017 à 13:39
    Vous avez bien coincé certains rabat-joie, mais votre intervention me fait réagir aussi sur un autre point.
    Avec la masturbation, les femmes comme les hommes, les laids comme les beaux, tout le monde peut jouir sans dépendre de personne. Liberté et plaisir. Avec les relations sexuelles, tous les adultes peuvent jouir et faire jouir les autres. Préférons cette communion, ou le vin, ou la musique ou quoi que ce soit du même genre, au ressentiment.
    Aussi, dans tous les sens du terme :
    Santé !

  60. @ hameau dans les nuages | 08 juillet 2017 à 11:24
    Le lien que vous publiez est loin de démontrer d’une manière incontestable que le planning familial américain se livrerait au commerce de foetus provenant d’avortements. Il ne repose que sur une seule interview d’un responsable de cedit planning familial, qui de plus a été recueillie dans des conditions contestables ; une habile manipulation de cette interview est possible, voire son caractère mensonger. Les auteurs sont quand même des militants anti-IVG, et on peut raisonnablement douter de leur objectivité et même de leur sérieux.
    Ô paradoxe, ce supposé scandale se passe dans un pays où la marchandisation du corps humain, GPA contre espèces sonnantes et trébuchantes, est totalement acceptée par les mêmes farouches anti-IVG ; louer son utérus pour des motifs de pauvreté serait donc infiniment plus éthique que d’éventuelles expérimentations médicales sur des morceaux de foetus provenant d’avortements ?
    Les mêmes se sont-ils offusqués au Kosovo, sous administration OTAN et donc US, quand les rebelles islamiques qu’ils ont portés au pouvoir ont revendu des reins et autres organes, ceux-ci étant prélevés sur au moins une centaine de prisonniers de guerre serbes bien vivants ? Cela se passait sous le haut commissariat de ce bon docteur Kouchner, qui n’a jamais jugé bon d’enquêter sur cela ; la nationalité des receveurs de ces organes et de certains médecins pratiquant ces prélèvements lui posait peut-être un cas de conscience ?
    Que vous soyez totalement hostile à l’IVG par éthique ou conviction religieuse fort respectables, cela ne vous autorise pas à conforter et promouvoir votre thèse et à prendre pour vérité d’évangile un document aussi contestable.

  61. @ Claude Luçon | 08 juillet 2017 à 12:29 @
    « …ceci dit il est toujours impossible de savoir si vous êtes du genre homo sapiens ou logiciel. »
    Quant à moi, je n’arrive pas à savoir si vous êtes un sapiens ou un hamster ?!
    « Larousse et Robert » surprenant, je n’en ai jamais fait usage, mais vous arrivez à les voir partout !
    En ce qui concerne le Littré, il est dans le domaine public et une Canadienne en a même fait un petit logiciel qu’elle offre, donc gratuit, à tous.
    https://code.google.com/archive/p/dictionnaire-le-littre/downloads
    – Je fais usage de celui du CNRS, de vrais chercheurs : http://www.cnrtl.fr/
    Et pour l’évolution, et non « évoluer », pas le verbe mais le nom commun, car un mot n’a pas de volonté propre donc il ne peut évoluer, mais a une évolution, ce qui indique une action extérieure sur le mot, donc pour voir l’évolution du mot, je fais usage des :
    – Dictionnaire de Chrétien de Troyes de 1170.
    (ce sont et son nom et son prénom, ses parentes ne devaient pas l’aimer beaucoup, fort heureusement, ils ne l’ont pas appelé cheval)
    https://frama.link/vtMvStAg
    – Dictionnaire du moyen françoys de 1330 :
    http://www.atilf.fr/dmf/
    – Dictionnaire d’autres fois de 1606 à 1935 :
    http://artfl.atilf.fr/dictionnaires/onelook.htm
    – de l’Encyclopédie Diderot d’Alembert :
    http://portail.atilf.fr/encyclopedie/Formulaire-de-recherche.htm
    – du superbe : FEW,
    dictionnaire étymologique et historique du gallo-roman (français et dialectes d’oïl, franco-provençal, occitan, gascon)
    https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/index.php/
    – Pour Britannica – Nation :
    in medieval education, the basic organizational form of early European universities. A nation was formed when groups of students from a particular region or country banded together for mutual protection and welfare in a strange land. In some universities nations were responsible for educating and examining students. Each one was governed by its own proctor, who was elected for terms varying from one month (at the University of Paris) to a year (University of Bologna). Through participation in elections and meetings, the students—many of whom later served on committees and councils of kings and princes—were exposed to the practical workings of constitutional government.
    At Bologna, the original site of the division into nations and the model for this development in other universities, there were four large nations: the three Italian nations—Lombard, Tuscan, and Roman—and the Ultramontane, which included French, German, and English. Each nation was subdivided into smaller provinces to represent students in university assemblies. Nations were succeeded by studia generalia (“universal study places,” or gathering places for scholars), which became permanent university locations in the late 14th and 15th centuries.
    – Selon Anne-Marie Thiesse, directrice de recherche au CNRS
    Conformément à son étymologie (natio, en latin, a pour origine nascere, « naître »), le terme nation désigne initialement un groupe plus ou moins vaste d’individus ayant une origine commune. Ainsi, dans l’université de Paris, avant le XVe siècle, les étudiants étaient classés en quatre nations (France, Picardie, Normandie et Allemagne). Le terme s’appliquait donc, de manière assez floue, à des populations ayant des caractéristiques culturelles ou religieuses communes, habitant une même contrée ou appartenant à un même État. C’est à partir du XVIIIe siècle que le vocable acquiert une nouvelle dimension et devient une notion fondamentale de la modernité politique et sociale.
    À l’époque des Lumières, la nation reçoit une signification nouvelle qui fait d’elle une des armes de la révolution idéologique engagée contre les sociétés d’Ancien Régime. La nation désigne désormais la population d’un État, mais selon un principe radicalement différent de celui qui rassemble les sujets d’un même souverain. Selon la définition fournie par l’abbé Sieyès à l’aube de la Révolution française, la nation est « un corps d’associés vivant sous une loi commune et représentés par une même législature ». Un principe de libre association définit donc la nation. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789) précise la nouvelle conception du terme : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » (article 2). La nation est un corps politique formé de citoyens libres et égaux en droits, seul détenteur légitime de la souveraineté.

  62. calamity jane

    Pauvres hommes ! d’après R. Marchenoir…
    La tradition d’extermination des mâles et femelles dans la nature serait d’après lui le propre des femmes qui avec force fusils et autres instruments de massacre se perpétue quoi qu’il en coûte !
    Vous délirez Monsieur Marchenoir ! Laissez les femmes s’occuper de leurs affaires et remontez votre froc.

  63. @ Ellen | 08 juillet 2017 à 12:23 @
    « S’il y en a un qui ne doit pas la ramener, c’est un ex-GG-Garry Gaspary reconverti en Elusen de même trempe radicalement islamisée. »
    Si le jeu consiste a accuser l’autre d’être n’importe qui d’autre que qui il est, alors je vous accuse publiquement d’être : Véronique Courjault.
    Alors heureuse ?!

  64. @ Noblejoué
    Vous avez bien raison, mais les tyrans ont autre chose derrière la tête.
    Napoléon aurait dit après une bataille, devant les monceaux de cadavres : « une nuit d’amour à Paris… » et je ne sais plus la suite exactement, mais quelque chose comme : « …et je reconstituerai sans problème mon armée », l’idée étant qu’une nuit d’amour produirait de la chair à canon. Voilà qui donne du cœur à l’ouvrage.
    Quand j’étais gamine, mes parents parlaient à mots couverts d’amis dont la fille, ayant soigné un jour son mal de ventre avec de l’aspirine, avait eu une hémorragie. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle avait été accueillie avec force insultes, humiliations et méchancetés car le personnel soignant, hommes et femmes, était persuadé qu’elle cachait un avortement ; on lui infligeait par conséquent un interrogatoire méprisant et une dose bien sentie de souffrance physique et morale, sans doute pour lui apprendre à vivre. Ces mêmes médecins qui chantent de bon cœur des chansons paillardes pleines de détails plus crus les uns que les autres quand ils se réunissent pour faire la fête. Bien sûr ils étaient désolés quand ils se sont aperçu que cette fille de bonne famille était encore pucelle, mais il fallait les comprendre, il y avait tellement de criminelles qui arrivaient aux urgences après s’être percé elles-mêmes leur organe de reproduction qu’ils avaient du mal à croire les autres.

  65. J’entends ici parler de « frocs ».
    Rien ne vaut George Burns sur la vieillesse : « D’abord on oublie les noms, puis les visages, puis on oublie de fermer sa braguette et, finalement, on oublie de l’ouvrir. »

  66. Robert Marchenoir

    @ calamity jane | 08 juillet 2017 à 18:43
    « Laissez les femmes s’occuper de leurs affaires. »
    L’engendrement des enfants n’est pas l’affaire des femmes.
    On doit vous remercier, cependant, d’avoir une fois de plus donné dans le panneau en confirmant l’abyssale bêtise, et la confondante malhonnêteté, des féministes et des gauchistes.
    Vous aviez trois options : tenter de discuter sérieusement à partir de l’analyse que j’ai présentée, vous taire, ou bien puiser dans le tiroir à slogans. Sans surprise, vous avez choisi la troisième solution.
    Pour faire bonne mesure, vous avez aussi employé ce dégoûtant procédé communiste, qui consiste à attribuer à ses adversaires des propos qu’ils n’ont jamais tenus :
    « Pauvres hommes ! d’après R.Marchenoir… La tradition d’extermination des mâles et femelles dans la nature serait d’après lui le propre des femmes qui avec force fusils et autres instruments de massacre se perpétue quoi qu’il en coûte !
    Je n’ai évidemment jamais rien dit de tel. Il n’y a d’ailleurs pas de « tradition d’extermination des mâles et des femelles dans la nature » (quel épouvantable charabia !).

  67. Catherine JACOB

    @Frank THOMAS | 08 juillet 2017 à 08:25
    « Plusieurs fois ministre »
    Le nombre est parfaitement déterminé. Mme Veil a été deux fois ministre, de 1974 à 1979 et de 1993 à 1995, ce du même ministère rebaptisé plusieurs fois par des gouvernements différents, mais ça revient au même.
    Cf. Le dictionnaire de l’Académie française, reproduit ci-dessous.
    (1) PLUSIEURS adj. indéf. pl. et pr. indéf. pl. XIe siècle, pluisur, plusor, plusurs ; XIVe siècle, plusieurs. Issu, par l’intermédiaire du latin populaire*plusiores, d’une forme pluriores, elle-même réfection, à l’aide du suffixe de comparatif -ior, de plures, « plus nombreux, plusieurs ».
    1. Adj. indéf. pl. Placé avant le nom auquel il sert de déterminant. Qui est en nombre indéterminé et, le plus souvent, supérieur à deux ; un certain nombre de. Plusieurs mains se levèrent. Plusieurs autres possibilités sont envisagées. L’accident a fait plusieurs victimes. Mener de front plusieurs affaires. Une chute de plusieurs mètres. Il y a plusieurs années que je ne l’ai vu. Il a fait plusieurs fois le tour du parc. Expr. fig. Avoir plusieurs cordes à son arc, avoir divers talents, divers moyens de parvenir à ses fins. Courir plusieurs lièvres à la fois, poursuivre différentes affaires en même temps. 2. Pr. indéf. pl. Un nombre indéfini des personnes ou des objets appartenant à un ensemble plus vaste ; plus d’un.
    Ceci étant, Mme Veil a eu en effet plusieurs parcours simultanés ou successifs dont un seul eut sans doute suffi à en épuiser plus d’une et à remplir une vie, comme s’il lui fallait vivre aussi les vies des disparus, elle qui fut une survivante.
    I. Hébergée par son professeur de Lettres, Mme de Villeroy, d’une famille aristocratique issue d’un ancien secrétaire des Finances de Louis XII originaire de Lorraine et sans rapport semble-t-il avec l’entreprise familiale Villeroy & Boch qui est l’une des plus anciennes faïenceries d’Europe fondée en 1748 en Lorraine sous Stanislas 1er Leszczynski et ayant fusionné avec le fabricant de céramique Nicolas Villeroy, négociant, né à Metz dans une famille originaire du Toulois. De nos jours cotée en bourse.
    II. Diplômée du baccalauréat l’année de ses dix-sept ans puis
    III. Arrêtée par hasard dans la foulée, internée dans un camp de la mort pendant environ un an où elle se lie d’amitié avec une vosgienne d’Epinal (Marceline Loridan) qui lui a survécu et s’est exprimée lors de ses obsèques, rescapée de même que ses deux sœurs dont l’une a eu en effet une action dans la Résistance et l’autre survécut au typhus.
    IV. Mariée l’année de ses vingt ans, réussit le concours de la magistrature l’année de ses 29 ans avec trois enfants sur les bras. Se retrouve quasiment aussitôt haut-fonctionnaire affecté à l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice, ce qui n’a pas dû arriver à beaucoup de nouveaux magistrats frais émoulus de l’école de la magistrature. Et moins de dix ans plus tard se retrouve au cabinet du garde des Sceaux de l’époque. Dans l’intervalle, missionnée par le garde des Sceaux précédent, elle avait réussi à faire transférer en France des prisonnières algériennes qu’elle estimait exposées aux mauvais traitements et aux viols ainsi que des hommes menacés de la peine capitale. Action qui se conçoit parfaitement de la part d’une ancienne déportée.
    V. Moins d’un an après son entrée au cabinet du garde des Sceaux elle se retrouve Première secrétaire générale du CSM. Quelque part un parcours à la Macron, soit dit en passant.
    VI. Trouve encore le temps l’année suivante de se mêler de la censure de la diffusion d’un documentaire sur l’Occupation par l’ORTF qu’elle estime partisan et manquant d’objectivité et exerce cette influence de sa vérité depuis le Conseil d’administration de l’ORTF précisément.
    VII. Trois ans plus tard la voilà ministre non de la Justice mais de la Santé et poursuivant son marathon avec la loi de dépénalisation de l’IVG qui s’occupe donc plutôt de l’aspect légal que médical de l’acte. A partir de là, elle sera reçue Doctor Honoris causa de 18 universités étrangères.
    VIII. Puis la voici dans les quatre ans, deuxième présidente du Parlement européen où après avoir quitté ladite présidence elle s’occupera des affaires juridiques, plus directement de son ressort, on va dire. La revoici ministre
    IX. Le reste on connaît plus. La voici présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah de 2001 à 2007. La publication de son autobiographie en 2007 lui vaut d’entrer à l’Académie française sur la base de ce seul ouvrage, les deux précédents ouvrages ayant des co-auteurs. Mais bon, les Immortels ont bien reçu Giscard dont l’oeuvre littéraire est loin d’être celle d’un prix Nobel de littérature, on va dire.
    X. Tout le reste se tricote ensuite tout seul ; son nom est donné à pléthore d’établissements scolaires et d’enseignement supérieur ainsi que d’hôpitaux universitaires et promotions diverses. Personnalité préférée des Français en 2010 notée 14,5/20 (??!!), elle a émis en 2013 des réserves à la loi Taubira, l’icône de la gauche.
    XI. Et voici qu’il est question de faire entrer le couple au Panthéon.
    XII. Maintenant, il y aurait des choses à dire que l’époque n’est pas encline à entendre et qui, de plus ne m’appartiennent pas. En tout état de cause, je verrais davantage pour ma part une justification à la ‘panthéonisation’ dans l’action qu’elle a eu en faveur des femmes algériennes et des condamnés à mort lors de la guerre d’Algérie, ou pour les Balkans que pour avoir porté, en l’état d’icelle à l’époque, la loi de dépénalisation de l’IVG. Mais bon.

  68. @Claude Luçon
    Sur la définition de la Nation, je me réfère souvent à ce qu’en disait Fustel de Coulanges en 1870 en évoquant l’Alsace :
    « Ce qui distingue les nations, ce n’est ni la race, ni la langue. Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. Voilà ce qui fait la patrie. Voilà pourquoi les hommes veulent marcher ensemble, travailler ensemble, combattre ensemble, vivre et mourir les uns pour les autres. La patrie, c’est ce qu’on aime. Il se peut que l’Alsace soit allemande par la race et par le langage mais par la nationalité et le sentiment de la patrie elle est française. Et savez-vous ce qui l’a rendue française ? Ce n’est pas Louis XIV, c’est notre révolution de 1789. Depuis ce moment, l’Alsace a suivi toutes nos destinées ; elle a vécu notre vie. Tout ce que nous pensions, elle le pensait ; tout ce que nous sentions, elle le sentait. Elle a partagé nos victoires et nos revers, notre gloire et nos fautes, toutes nos joies et nos douleurs. Elle n’a rien eu de commun avec vous. La patrie, pour elle, c’est la France. L’étranger, pour elle, c’est l’Allemagne. »
    ou bien sûr Renan en 1882 :
    « L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. »
    Au fond l’un et l’autre soulignent que dans une Nation dans laquelle prévalent les valeurs républicaines de l’égalité en droit, tous les résidents de cet « Etat-nation » forment le peuple et doivent donc avoir la qualité de citoyen quelle que soit leur origine ethnique ou anthropologique…

  69. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 08 juillet 2017 à 19:35
    Vous remarquerez que les femmes considèrent de plus en plus les hommes comme de simples géniteurs, des prestataires de service en quelque sorte. Elles méprisent la paternité.
    Elles se mettent en couple ou se marient, se font faire quelques enfants, puis, au bout d’un petit nombre d’années, elles expulsent le père (les divorces sont en très grande majorité demandés par les femmes) et gardent les enfants (bien aidées par un appareil judiciaire féminisée).
    Tout le monde (ou presque) trouve cela normal. Et en plus, elles vont culpabiliser les hommes dont elles ont méprisé la paternité parce qu’ils ne payent pas la pension alimentaire. Un beau « foutage de gueule » !

  70. Bonjour,
    Les médias français (fanfarons de l’intox sur mesure) ont passé soigneusement sous silence le discours de Trump en Pologne jeudi dernier :
    https://reinformation.tv/donald-trump-discours-varsovie-occident-civilisation-dieu-famille-patrie-bault-72533-2/
    Et pourtant ce n’est pas Macron qui aurait pu faire ce discours !
    __________________________
    De plus, un excellent article à lire sur ce qui se passe dans les coulisses chez Macron 1er et qui explique pourquoi les très riches l’ont mis au pouvoir en France.
    Demain il aura sa presse et pourquoi pas sa radio et sa télé en attendant d’avoir sa banque et une marque de dentifrice, le tout payé par l’Etat français !
    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2017/07/07/31007-20170707ARTFIG00308-macron-bradera-t-il-l-industrie-et-la-france.php

  71. @Elusen | 08 juillet 2017 à 18:22
    Quelle prose ?! C’est bien ce que je pensais. Vous ne faites que du copier-coller. Sauf quand vous insultez les autres.

  72. @ jack
    @ charles
    @ anne-marie marson
    « On en a soupé de la Shoah »
    La phrase d’anne-marie marson est lapidaire, mais il faut la prendre avec distance. Elle me semble cependant traduire une certaine lassitude pour ne pas dire exaspération vis-à-vis de certains excès de certains membres de la communauté juive.
    J’emploie à dessein trois fois le mot certain, car les procès en complotisme ou en antisémitisme pleuvent comme les obus à Gravelotte. Sujet sensible certes, mais on ne peut pas ne pas rappeler des évidences. Quelques remarques en désordre.
    Depuis vingt ans, la très grande multiplicité des cérémonies mémorielles concernant la Shoah tendrait à donner à croire aux jeunes générations comme aux Français que les déportations durant la Seconde Guerre mondiale concerneraient uniquement les juifs.
    L’occultation par certains juifs influents – pendant longtemps – du sauvetage de plus de 70% des Juifs de France par les Français eux-mêmes n’était pas de nature à resserrer les liens. A noter, dans le même esprit, la lenteur en France des nominations des Justes. Pays d’Europe qui a sauvé le plus grand nombre de ses ressortissants juifs.
    Historiquement, l’importance donnée par Jacques Chirac au CRIF a, en quelque sorte, largement encouragé cette organisation reliée au Congrès juif mondial à s’immiscer de plus en plus dans la vie politique, politicienne et sociétale en France. On peut le regretter. Sans compter l’importation de querelles intestines à Israël qui ne sont pas sans conséquences dans les relations avec la communauté arabo-musulmane.
    Quelques déclarations de personnages historiques respectés par les Français. Paroles que beaucoup de Français reprennent à leur compte.
    Déclaration sur France Culture de Raymond Barre accusé d’antisémitisme :
    « Sur cette affaire, je considère que le lobby juif le plus lié à la gauche, et pas seulement en ce qui me concerne, est capable de monter des opérations qui sont indignes et je tiens à le dire publiquement ».
    Déclaration de François Mitterrand en réponse à la demande d’excuses pour le rôle de la France sous Pétain :
    « ‘Ils’ attendront longtemps ! ‘Ils’ n’en auront pas ! La France n’a pas d’excuses à donner, ni la République. A aucun moment je n’accepterai. Je considère que c’est une demande excessive. Des ‘gens’ qui ne sentent pas la France. Ce que c’est que l’honneur de l’Histoire de France… Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est l’entretien de la haine. Ce n’est pas la haine qui gouverne la France ».
    Conférence du Général de Gaulle :
     » …et qu’ils étaient restés (les juifs) ce qu’ils étaient de tout temps : un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur ! »
    Beaucoup de Français – et j’en suis – commencent à trouver que la victimisation et la repentance n’ont plus de raison d’être. D’ailleurs, il semble bien que le juif français moyen s’accommoderait bien de rentrer dans l’ombre de la République.
    Mais certains juifs influents ont trouvé dans la victimisation continue un fructueux fonds de commerce, favorisant les pressions, et intellectuellement inattaquable, pour se draper dans la position des damnés de la terre.
    Donc, même dite en termes populaires, cette phrase sur la Shoah n’est pas à mes yeux une insulte.
    Cordialement.

  73. Eh oui il fallait s’y attendre, dès que l’on évoque un sujet sensible comme l’IVG, les esprits s’échauffent, le ton monte. C’est la guerre des machos contre les féministes.
    J’ai même vu qu’on parlait de masturbation. Sur un blog aussi distingué que celui-ci, ça fait un peu bizarre. Encore qu’en matière de masturbation intellectuelle, certains ici la pratiquent assidûment plusieurs fois par jour. Heureusement celle-ci ne rend pas sourd !

  74. J’ai retrouvé la citation, encore plus concise que je ne le pensais :
    « Une nuit de Paris réparera tout ça ».
    Napoléon Ier, devant les morts de la bataille d’Eylau, 1807

  75. @Achille | 08 juillet 2017 à 21:29
    Comme d’habitude vous êtes toujours très distingué dans vos commentaires.
    Seriez-vous une exception ? Je le crois. J’aime beaucoup vous lire.

  76. @ Ellen | 08 juillet 2017 à 21:04
    Vous connaissez si mal votre droit, il ne peut y avoir d’injure quand elle a été sollicitée.
    Et qui a sollicité ? Ben vous !
    Assumez l’effet boomerang !

  77. @ seraye yves | 08 juillet 2017 à 20:28
    reinformation.tv est un site d’extrême droite, d’intégristes catholiques, qui appellent au rétablissement de l’Inquisition, à l’exécution des non catholiques, des athées et des agnostiques, au meurtre et à l’extermination ; c’est ça votre référence ?!
    Et en plus Turmp parle au nom de Dieu maintenant !

  78. @ Elusen
    Auriez-vous la mémoire courte ? Relisez vos précédents commentaires où vous avez insulté Philippe Bilger et d’autres personnes.
    J’arrête ou je développe ?!!

  79. calamity jane

    La chasse ! Monsieur Marchenoir. La chasse s’agissant des mâles et femelles dans la nature.
    Un tonneau de compliments dans votre réponse. Et de généralités bien dans le mouve médiatique. Relayé élégamment par Monsieur Boizard concernant l’attitude des femmes.
    Il est vrai qu’à la lecture de tels commentaires, les femmes peuvent avoir envie de baisser les bras (dans les deux sens).
    Une petite confidence : c’est lui qui m’a soufflé « dis-lui de remonter son froc ». Perso je n’aurais pas osé, trop respectueuse des hommes qui savent rester à leur place cad qui ne prennent pas les femmes pour des hommes.

  80. Frank THOMAS

    @ Catherine JACOB
    Vous avez parfaitement raison, Madame, de faire remarquer que Simone Veil va aussi entrer au Panthéon pour avoir défendu des causes justes, au-delà de son engagement européen et de la loi qui porte son nom.
    Cependant ce n’était pas là le sens de mon commentaire qui consistait davantage en une critique de l’entrée d’Antoine Veil à ses côtés dans le temple des Grands Hommes.
    Connaissant votre souci de précision, j’ajoute que ce ne sera pas le premier couple à n’être pas séparé dans ces circonstances. Marcellin Berthelot a été inhumé au Panthéon aux côtés de son épouse. Mais il me semble que le cas est fort différent : le grand savant avait succombé au chagrin d’avoir perdu son épouse une semaine auparavant.

  81. @ Ellen | 08 juillet 2017 à 22:42
    « J’arrête ou je développe ?!! »
    Ben développez !
    Le pire, c’est que vous ayez besoin qu’on vous le dise !

  82. @Ellen
    Vous connaissez le syndrome de Gilles de La Tourette ?
    Elusen semble en être atteint dans sa forme numérique !
    Dont’ feed the troll !!

  83. Claude Luçon

    @ caroff | 08 juillet 2017 à 20:04
    Merci !
    J’espère qu’Elusen aura pris soin de lire le commentaire que vous m’adressez.
    Lui est obsédé par le mot « nation » moi par la « Nation », la « Patrie » telles que vous m’en parlez.
    Jeune ado, après WW2, j’avais conçu une grande admiration pour un Alsacien : le Docteur Schweitzer.
    Plus tard mon occupation professionnelle m’a amené en visite à Port-Gentil d’où j’ai remonté l’Ogooué jusqu’à Lambaréné. J’ai découvert un homme plié par l’âge, fatigué, il avait 85 ans, mais toujours au milieu de ses lépreux et toujours occasionnellement devant son piano.
    Mais j’ai surtout découvert un géant parmi les hommes.
    Nous étions cinq, trois hommes et deux femmes, tous entre 25 et 30 ans, sur deux hors-bord, c’était en 1960, il était ravi que cinq de ses jeunes compatriotes soient venus, par voie fluviale, le saluer et l’honorer.
    Lui qui s’était tant battu dans la vie, avait été arrêté par la France en 1914 à Lambaréné parce qu’il était Alsacien, donc Allemand à l’époque. Il avait pourtant prouvé amplement être Français en s’installant au Gabon et en auto-finançant son hôpital de lépreux…
    Pour lui aussi la Nation, la Patrie, n’avait pas qu’une définition littéraire.
    Quand on rencontre des hommes comme lui on est fier d’appartenir à la Nation France.
    Que je sache il ne lui a pas été fait de funérailles nationales et il n’est pas au Panthéon.
    @ Elusen | 08 juillet 2017 à 18:22
    « …je n’arrive pas à savoir si vous êtes un sapiens ou un hamster »
    Avec quatre diplômes d’ingénieur, deux en français, deux en anglais, à vous de décider !
    Les ingénieurs sont rares chez les hamsters, un peu chez leurs grands frères : les castors.
    Mais vous vous cachez toujours cher Elusen !
    Je suis persistant et je sais creuser, alors un jour ou l’autre je vous ferai sortir du fond de votre bouquinerie, ou est ce de votre trou ?
    @ Elusen | 08 juillet 2017 à 22:37 en réponse @ seraye yves | 08 juillet 2017 à 20:28 vous écrivez :
    « Et en plus Trump parle au nom de Dieu maintenant ! »
    Bien sûr !
    Lisez la Constitution américaine !
    Ou achetez un dollar, vous y verrez inscrit « In God We Trust ».
    Rien de semblable sur l’Euro !
    Ce serait d’ailleurs plus du genre « In Bruxelles We Trust ».
    Dieu est omnipotent aux USA et le seul auquel les Américains font confiance.
    A tel point que dans certains bars américains vous verrez un panneau de bonne taille sur lequel est écrit : « In God We Trust ! All Others Cash ! »
    Qui mieux que le Président pour représenter Dieu dans la « Nation » américaine ?

  84. Catherine JACOB

    @ Frank THOMAS | 09 juillet 2017 à 08:50
    « Connaissant votre souci de précision »
    C’est juste. J’aime bien que certaines choses soient exposées dans la précision. Or, il y a un truc qui me chiffonne à propos de la saga Simone Jacob-Veil exposée par, entre autres, Wikipédia.
    Il y est dit en effet ceci à la rubrique Famille : « André Jacob exige que sa femme, bachelière et étudiante en chimie, abandonne ses études après leur mariage. » Info qui se retrouve ailleurs encore.
    A priori rien de particulier si ce n’est qu’on apprend qu’Yvonne Steinmetz a épousé A. Jacob, 31 ans, en 1922. Or, le baccalauréat a été ouvert aux filles en 1924, soit deux ans plus tard.
    Pour avoir été bachelière, il eût fallu qu’au contraire, la mère de Simone Veil ait poursuivi ses études après son mariage et il eût été alors stupide de la laisser passer le bac l’année de sa création pour les filles, entamer des études de chimie, puis lui demander de les arrêter.
    Mme Veil est née en 1929, son frère en 1925 c’est le troisième des quatre enfants, ses sœurs aînées seraient donc nées entre 1922 et 1924, l’année de la création du bac.
    Autrement dit, Mme Jacob-Steinmetz aurait fait un enfant tous les ans et passé le bac à Paris et en même temps, entamé des études de chimie à Nice.
    Ça m’a interpellée, parce qu’il avait toujours été dit dans ma famille que ma grand-mère (plus jeune qu’Yvonne Steinmetz), n’avait pas pu aller plus loin que le brevet parce qu’à l’époque, le baccalauréat n’était pas ouvert aux filles.
    Du coup ça incite à lire l’autobiographie de Mme Veil pour voir ce qu’il en est exactement. Vu que ce n’est pas la seule incohérence, ni bizarrerie qui se rencontre dans les infos largement dispensées.
    Née en 1924, Denise Jacob, l’une des sœurs aînées de Mme Veil serait entrée dans la résistance lyonnaise (et non niçoise bien que la famille habitât Nice) à l’âge de 19 ans soit en 1943 et que « devenue agent de liaison de l’Armée secrète, elle va à Annecy après le débarquement de Normandie. » Le débarquement de Normandie est cette opération lancée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Jusque-là, tout va bien. On ajoute qu’« elle est volontaire pour récupérer en Saône-et-Loire deux postes émetteurs et des subsides qui y ont été parachutés, pour les acheminer vers le maquis des Glières. »
    Quel manque de coordination semble régner dans cette Armée secrète qui met en danger des agents pour un maquis qui n’existait plus depuis au moins le 26 mars 1944, soit depuis plus de deux mois, ce qui ne devait pas manquer de se savoir, tout de même.
    Après avoir été torturée (elle a subi la même torture que mon oncle déporté à Dachau mais dont, en ce qui le concerne, le supplice ne s’est pas arrêté là, celui de la baignoire), « elle est déportée au camp de Ravensbrück le 26 juillet 1944, car les Nazis ne savent pas qu’elle est juive. »
    Le camp de Ravensbrück, camp de femmes, faisait en effet partie des camps « Judenfrei = sans Juifs » depuis 1942, mais en accueille de nouveau en 1944.
    On rapporte que « là, malgré sa propre fatigue, elle prend volontairement à plusieurs reprises la place de l’une ou l’autre des Polonaises exténuées par les expériences médicales, pour endurer à leur place les interminables appels ; elle n’en parle pas elle-même, c’est Germaine Tillion – décédée en avril 2008, entrée au Panthéon le 27 mai 2015 – qui en témoigne. »
    Il est dit en effet qu’ « à partir de l’été 1942, des expériences médicales sont menées sur au moins 86 détenues, dont 74 Polonaises. La première série porte sur l’efficacité des sulfamides dans le traitement des blessés de guerre (les sulfamides sont les premiers agents antimicrobiens de synthèse à avoir été découverts en 1935 et qui constituent une famille d’antibiotiques ayant eu des applications pharmaceutiques de premier ordre, notamment en chimiothérapie antimicrobienne. Ils présentent cependant un risque d’allergie), la seconde sur la régénération des os, muscles et nerfs et la possibilité de transplanter des os. Cinq en meurent, six sont exécutées souffrant de blessures non guéries et la plupart des survivantes gardent des séquelles à vie. Quatre d’entre elles témoignent lors du procès des médecins en 1946. »
    Il est indiqué qu’au bout de sept mois, Denise Jacob est transférée à Mauthausen (mars 1945), puis libérée en avril 1945. Petite erreur sans doute vu que c’est le 5 mai 1945 que le camp de Mauthausen fut libéré par la 11e division blindée de la 3e armée américaine.
    « Bien que Mauthausen-Gusen ait été principalement un camp de travail pour hommes, un camp pour femmes fut en effet ouvert à Mauthausen en septembre 1944 avec des prisonnières issues d’Auschwitz (dont Simone Veil n’a donc pas fait partie). Par la suite, la majorité provenait des camps de Ravensbrück (comme la sœur de Simone Veil), Bergen-Belsen (lieu de détention de leur mère qui décédera le 28 mars, quel terrible rendez-vous manqué qui eut pu être possible entre la mère et la fille, ne serait-ce que pour quelques précieux jours…), Gross-Rosen et Buchenwald.
    Il y eut également une soixantaine de gardiennes dans tout le complexe comme à Hirtenberg, Lenzing (le principal sous-camp pour femmes en Autriche) et Sankt Lambrecht. Bien qu’il ne fût pas le seul camp de concentration allemand destiné à « l’extermination par le travail » (Vernichtung durch Arbeit), Mauthausen-Gusen a été l’un des plus sévères et des plus violents. Les conditions de travail étaient jugées particulièrement dures même selon les standards des camps de concentration. Les prisonniers ne souffraient pas seulement de malnutrition, de baraquements surpeuplés et de violences permanentes de la part des gardes et des kapos mais devaient effectuer des travaux exténuants Le travail dans les carrières était « réservé » aux prisonniers coupables de soi-disant « crimes » dans le camp comme ne pas avoir salué un Allemand.[…] .
    La liste des sociétés employant des détenus de Mauthausen-Gusen était longue et incluait à la fois des entreprises de taille nationale et des petites sociétés locales. Il dégagea un bénéfice de 11 000 000 Reichsmarks pour la seule année 1944 soit environ 140 millions d’euros de 2011 […]
    Les prisonniers étaient également ‘loués’ en tant que main-d’œuvre forcée et étaient exploités dans les exploitations agricoles locales, pour la construction de routes, pour renforcer et réparer les berges du Danube et pour la construction de logements […]
    En décembre 2014, une immense fabrique souterraine d’armes nucléaires est découverte en Autriche, près du camp de concentration de Mauthausen. Des milliers de détenus auraient participé à la construction de nombreux couloirs sous terre, sur 75 hectares, oubliés et non explorés depuis 1945. Ces lieux auraient servi à fabriquer et tester les armes nucléaires nazies, une fois leur conception aboutie. […]
    Ces camps de Mathausen-Gusen ce complexe qui formaient l’un des premiers grands complexes concentrationnaires nazis – dès 1938 –, furent parmi les derniers à être libérés par les Alliés en mai 1945. »
    Le hasard veut que « Gusen » de « Mauthausen-Gusen » soit un homophone du japonais pour 偶然 (→Gῡsen) : le hasard.
    Denise JACOB-VERNAY vers (??) 1944 ; prisonniers de guerre soviétique à Mauthausen – Attention, âmes sensibles ; Le front de l’Est – terme allemand -, ou Grande Guerre patriotique – appellation soviétique -, désigne, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, le théâtre d’opérations qui oppose l’Allemagne nazie à l’Union soviétique de juin 1941 à mai 1945. Mon beau-père, un de ces Malgré-nous dont 24 000 moururent au front et 16 000 en captivité soviétique ou yougoslave, a été lui, pour sa part, fait prisonnier par les Russes à Tambov, un cousin de mon père y est décédé. Je présume que les Russes n’étaient pas beaucoup plus tendres que leurs adversaires. Par Ordonnance n°45-364 du 10 mars 1945 les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans l’armée allemande bénéficient des mêmes droits que les combattants ayant servi dans les formations de l’armée française, durant la Seconde Guerre mondiale, la réconciliation franco-allemande ayant été scellée par le traité de l’Elysée de 1963 soit bien avant juillet 1979.
    Ceci dit, l’opposition veut maintenant donner le nom de Simone Veil à la nouvelle maison des déportés à Puteaux. Après la Macronmania, la Loi-Veil-Mania…

  85. @Achille
    @caroff
    Bonjour,
    Vous avez mille fois raison. Répondre directement à ce troll tombé dans le purin qui depuis déverse ici sa rage puante sur l’auteur de ce blog et les autres, ne mérite pas une once d’attention. Philippe Bilger est bien trop gentil et tolérant de laisser passer ce nuisible poison sans tête élu en marge des plus grands cancres irrécupérables de sa classe.

  86. @ Lucile
    Ce qu’a subi la fille des amis de vos parents est doublement injuste : selon la morale universelle et selon celle de ses médecins.
    Les abus des médecins continuent !
    Je vous conseille « Les Brutes en blanc » de Martin Winckler pour en prendre une meilleure connaissance, ainsi que des moyens de lutter contre eux, au cas où vous ne l’auriez pas lu.
    Sinon, je suis évidemment d’accord sur le fait que la société désire de nombreux enfants pour mieux pouvoir les gaspiller, notamment à la guerre. Que faire ? On dit toujours de ne pas nourrir le troll, sur Internet. Cela peut se comprendre mais aussi se discuter, ne se pourrait-il pas qu’on l’éduque ?
    Mais il est sûr qu’il ne faut pas nourrir le pouvoir donc ses abus inévitables, et qu’il importe donc que l’information circule et que des contre-pouvoirs soient, selon les cas, créés, maintenus et développés.
    Pour sortir du crapoteux entre hommes et femmes, il y a « Out of Africa », le film, et les livres de Karen Blixen, lesquels ne se limitent pas à cela, si j’ose dire, vu que c’est un vaste sujet. L’intelligence lucide et la subtilité imaginative ruissellent dans un style digne de ces qualités.
    Boire est aussi une consolation. On dit que les femmes préfèrent les vins rosés et le champagne car on n’est pas tenu de les décrire – hérésie que de forcer les gens à passer des sorts d’examen sur les vins mais si on veut de belles descriptions de vins enchâssées dans un récit, la série de mangas (bandes dessinées japonaises) « Les Gouttes de Dieu » est parfaite. Moi, je pense que les cavistes préfèrent les femmes qui ne croient pas tout savoir et leur posent des questions. Mais pour cette recherche d’information, et le désir de ne pas se soumettre aux examinateurs du vin, les femmes sont simplement à l’avant-garde, la tendance est générale. A propos d’avant-garde aussi, le Tavel est un vin rosé qui n’a pas attendu la mode pour être structuré et qu’on peut consommer les yeux fermés car régulier et accordé avec beaucoup de plats, que c’est reposant !
    Vous avez le courage de vous battre contre les abus, d’être sans ressentiment et d’aimer la vie et ses plaisirs.
    N’écoutez pas ceux qui peuvent vous dire que vous êtes trop sage, ils confondent la fadeur de la faiblesse et l’équilibre dynamique de la force.

  87. Franck Boizard

    @ calamity jane | 09 juillet 2017 à 07:37
    Nous ne discutons pas d’idées éthérées. Ce que nous disons a des traductions bien concrètes.
    Les excès d’un certain féminisme de combat se lisent aussi dans les progrès de l’islamisation. Mais je doute que vous ayez assez de bon sens pour le comprendre.
    Quand vous vous retrouverez seule face aux « barbus », vous regretterez probablement les « machos, phallocrates » dans mon genre.

  88. @ Claude Luçon | 09 juillet 2017 à 11:37
    Si nation est un mot, il est avant tout un concept et vous ne le maîtrisez pas, c’est aussi simple que cela.
    La Nation est une fédération de personnes qui partagent un même intérêt, ici en France, c’est le territoire, donc la géopolitique qui devient l’intérêt, or pour votre gouverne, il y a plusieurs peuples en France, sur cet espace géopolitique.
    La Nation française est une fédération de plusieurs peuples.
    La Patrie et la Nation sont deux notions différentes, l’une indique une union, l’autre un sentiment.
    L’une relève du collectif, d’une volonté d’unir ; l’autre est personnel.
    Ce qui fonde les mots et les concepts ce sont les signifiants et les signifiés, de ce fait il apparaît complétement absurde de prétendre pourvoir parler de : Nation en refusant toute définition.
    Comme si un mot, un concept apparaissait par sa volonté propre et qu’il n’avait rien à voir avec une construction linguistique d’êtres doués de raison et de réflexion, sur lequel ils ont fait un consensus.
    Selon votre théorie abracadabrantesque un mot pousse sur les arbres, dans les champs, il apparaît comme ça, uniquement par sa volonté propre, il se suffit à lui-même.
    Quel est le consensus sur ce mot et concept :
    http://www.universalis.fr/recherche/?q=nation
    Vous partez du principe que Dieu a créé la France !
    Que la France serait là depuis 300 000 ans !
    Que la France ne part pas d’une construction idéologique, d’unions, de désunions, de massacres, génocides, de volontés, de choix.
    Non, selon vous : « au commencement fut la France, éternelle elle sera »
    La Nation, c’est pareil, cela relève de la volonté des personnes qui la composent et il faut qu’il y ait consensus, sinon l’imposer ne peut se faire que par la violence.
    – les Kanaks, ce n’est pas un peuple ?!
    – les Amérindiens d’Amazonie, ce ne sont pas des peuples ?!
    – les Corses, ce n’est pas un peuple ?!
    – les Basques, ce n’est pas un peuple ?!
    Qu’est-ce qu’un peuple ?
    Ils ont déjà une langue commune et souvent un territoire commun.
    Sachez que dans la Constitution française, il n’y a pas de langue officielle.
    La langue porte sur la République et non sur la France ou la Nation, elle porte sur l’administration, l’exercice du pouvoir qui ne pourra se faire qu’en français.
    https://frama.link/zvXkMMAU
    C’est la République qui est indivisible, pas la France, pas la Nation !
    C’est la République qui est laïque, pas la France, pas la Nation !
    Quant à la Constitution des USA, je l’ai lue, relue à maintes reprises, vous non !
    Sinon, vous sauriez que Dieu n’y est pas mentionné.
    En français pour vous : https://frama.link/1jObO8e3
    In english : https://frama.link/Xb1fAuj5
    Comme au moins, c’est deux légendes sur la Constitution des USA :
    1° l’esclavage n’a jamais été aboli (Amendement XIII – à lire, il est beaucoup plus compliqué).
    2° il ne faut pas être né aux USA pour devenir président des USA. (article II – section 1).

  89. Catherine JACOB

    @Noblejoué | 09 juillet 2017 à 19:33
    A quel post de Lucile dans les commentaires de ce billet est-ce que vous répondez ?
    « La société désire de nombreux enfants pour mieux pouvoir les gaspiller, notamment à la guerre. Que faire ? »
    J’ai regardé ce soir « X-Men : Le commencement » (X-Men : First Class en version originale), écrit et réalisé par Matthew Vaughn et sorti en 2011. Je trouve que ça répond quelque part à votre question et en même temps c’est dans le contexte du billet. Extraordinaires effets spéciaux, en tout cas.
    «Pour sortir du crapoteux entre hommes et femmes, il y a « Out of Africa », le film »
    Sortir du crapoteux ? une jeune aristocrate danoise rejoint le Kenya pour épouser le frère de l’amant qui n’a pas voulu d’elle, lequel la trompe, la ruine et lui communique la syphilis qui est soignée avec un dérivé de l’arsenic, cette poudre de succession qui sert aussi à soigner une forme rare de leucémie, d’après cet article du Monde.
    Le film sorti en 1985, multi-oscarisé pour ne parler que des Oscars, est adapté du roman autobiographique de Karen Blixen paru en 1937 donc juste avant-guerre, sous le nom de plume d’Isak Dinesen. Il devrait son titre à un poème de l’auteur inspiré d’une citation d’un proverbe grec par Pline l’Ancien, dit-on, dans un passage parlant de la prolifération d’espèces animales singulières sur le continent africain «…unde etiam vulgare Græciæ dictum semper aliquid novi Africam adferre ». En français : « …De là vient cette façon proverbiale de parler en Grèce : l’Afrique produit toujours quelque chose de nouveau », Expression traduite en anglais par Out of Africa always something new.
    Sinon, merveilleuse Meryl Streep en effet, magnifique ranch, superbes lions dressés californiens…
    On m’avait conseillé d’aller voir ce film à l’époque de sa sortie, ou peu après, sous prétexte que je me retrouverais sûrement dans Meryl Streep / Karen Blixen, mais je cherche toujours la ressemblance. Peut-être était-ce dans la ruine programmée d’un projet fou ayant capoté par la faute d’une paire de sales types ? Qui sait.
    Mais bon, de ce point de vue, rien de nouveau sous le soleil : manipulations, trahisons, abus de confiance divers, pressions, services spéciaux sans doute en arrière-plan. Qu’y faire…

  90. @Franck Boizard | 09 juillet 2017 à 21:22
    « Quand vous vous retrouverez seule face aux « barbus », vous regretterez probablement les « machos, phallocrates » dans mon genre »
    Laissez-moi rire. Que font nos édiles, des hommes pour la plupart, pour contrer les imams qui prêchent la soumission de la femme ? Rien, ils abdiquent. Ils ferment les yeux pour recueillir des voix aux élections. Mieux, ils passent des accords avec eux. Ce qui ne les empêche pas de faire de beaux discours sur liberté-égalité-fraternité.
    Par ailleurs l’argument du mari qui bat sa femme : « Tu me regretteras si tu tombes entre les mains de Barbe-Bleue » me paraît assez douteux. Et franchement sadique.
    On parle de Simone Veil et hop, les jérémiades commencent. À croire que les hommes sont brimés en France, que les femmes ont pris le pouvoir et leur font mordre la poussière, qu’elles sont odieuses et qu’ils sont de pauvres victimes. Ils ricanent méchamment d’elles, de leur coiffure, des efforts qu’elles font pour être jolies si elles sont un peu vieilles, des efforts qu’elles ne font pas, etc. etc. Elles demandent le divorce, partent avec les gosses et réclament une pension alimentaire, disent-ils. Ce n’est pas sympa, quoiqu’elles aient peut-être leurs raisons, mais combien d’hommes larguent leur femme pour une jeunette quand elle prend des rides. Est-ce une raison pour les détester tous ? Tout est bon pour larmoyer, gémir, faire la leçon aux femmes, clamer colère, rancœur et indignation.
    Un homme aux aguets, revendicatif, prêt à se sentir lésé à la première occasion et à déblatérer contre les femmes, est aussi pénible qu’une femme en colère contre les hommes.
    Un jour à la télévision, il y avait un vieux gynécologue juif qui expliquait que l’homme juif remercie Dieu en prière de ne pas être une femme. Il reconnaissait que c’était un avantage d’être un homme, toujours à notre époque, et il ajoutait qu’une longue pratique de son métier l’avait renforcé dans cette idée. Regarder les femmes comme des ennemies, les mépriser, leur refuser son aide, ne pas leur faire confiance parce que ce sont des femmes, vouloir les commander, ça n’aide pas à avoir de bonnes relations avec elles.

  91. calamity jane

    @Franck Boizard
    « Les excès d’un certain féminisme de combat se lisent aussi dans les progrès de l’islamisation. Mais je doute que vous ayez assez de bon sens pour le comprendre ».
    « …féminisme de combat » ? Pouvez-vous m’expliquer qui est mon ennemi ?
    « …se lisent dans les progrès de l’islamisation » ? Vous auriez le titre de l’oeuvre ?
    « …assez de bon sens pour comprendre » ? La compréhension vient avant le bon sens !
    Ne quid nimis Monsieur Boizard.

  92. @ Lucile | 10 juillet 2017 à 00:33
    « Regarder les femmes comme des ennemies, les mépriser, leur refuser son aide, ne pas leur faire confiance parce que ce sont des femmes, vouloir les commander, ça n’aide pas à avoir de bonnes relations avec elles. »
    Curieuse phrase, toute en négations, qui voudraient se finir en approbation !
    La relation homme-femme relève du miracle, de l’indicible, et si rapport de forces il y a, et il y a toujours rapport de forces, il n’est pas là où on le croit, et il est plus subtil qu’on ne le dit en général.
    L’homme, le vrai, le tatoué, demande à la femme d’être tout, sa maîtresse, sa mère, parfois sa grand-mère (je ne cite personne), sa collaboratrice, parfois même sa femme, son intermédiaire avec l’au-delà, et ce n’est pas un hasard si le culte de la Vierge a pris tant d’importance après celui d’Isis, enfin bref il lui demande une perfection que les féministes, petits esprits, lui refusent parce qu’elles ont peur de ne pas pouvoir assumer ce rôle.
    Elles n’ont pas compris qu’on leur demande seulement l’illusion et le rêve.
    Voici un poème d’un auteur inconnu, mais qui résume la situation.
    I was the sun and he was the moon
    I was a desert and he was an island
    I was war and he was peace
    I was disaster and he was beauty
    I was sorrow and he was happiness
    I was death and he was life
    He was my salvation, I was his destruction.

  93. @ Noblejoué
    Je n’ai jamais aimé ce film que je trouve désespéré, un peu comme le Patient Anglais. Les décors et les femmes sont belles, et les sentiments romantiques, mais l’histoire finalement lugubre.
    Pour en revenir à l’IVG, plus que la dépénalisation de l’avortement, c’est l’éducation des femmes qui cause la diminution du taux de fécondité d’une nation. Plus une femme est diplômée, moins elle a d’enfants. Moins son intelligence est exercée, plus elle en a. Or ce sont les mères qui éduquent les enfants. Donc pour une société, le choix est : beaucoup d’enfants, élevés par des mères ignares et on connaît le résultat, ou peu d’enfants, mais éduqués intelligemment. La quantité contre la qualité. Mon choix est fait, à une époque de l’histoire des hommes où c’est déjà le trop-plein.
    Par ailleurs, la politique familiale choisie par un pays a aussi une incidence sur le taux de natalité. Enfin, plutôt que d’inciter, on peut certes obliger les femmes à pondre, jusqu’à vingt enfants chacune, c’est leur possibilité moyenne. J’ajouterai qu’une des caractéristiques des gens qui se retrouvent en prison pour délinquance dans toutes les sociétés c’est d’avoir grandi dans une famille nombreuse, et plutôt en queue de peloton. L’attention des parents peut s’émousser au bout d’un moment, ce sont alors les grands qui » élèvent » si l’on peut dire, les petits (ce qui ne veut pas dire qu’un enfant de famille nombreuse devienne un délinquant, la condition est statistiquement largement prévalante, mais non suffisante. Certaines familles ont les moyens d’élever beaucoup d’enfants).
    Même dans les pays surpeuplés, les femmes pratiquent massivement l’avortement, qui est autorisé dans presque toutes les sociétés, selon certaines modalités variables. Elles limitent souvent juste les dégâts, et ne font que reculer de quelques mois la prochaine grossesse. En France, les femmes qui utilisent l’avortement comme seul moyen de contraception ne me paraissent pas venir des couches les plus éclairées de la population. On peut se demander quel genre de mère elles font pour leurs enfants si elles ne sont pas capables de trouver mieux pour elles-mêmes, et si elles sont imprévoyantes à ce point.
    Pour finir, l’idée que parce qu’une terre est peu peuplée, elle doit absorber le trop-plein d’un autre endroit du monde est effarante de passivité. Si votre voisin a une maison minuscule et fait des enfants tous les ans à sa femme, trouvez-vous obligatoire de laisser venir la marmaille s’installer chez vous ? Un pays peut et doit se donner les moyens de ne pas devenir lui-même un tiers monde surpeuplé et crevant la faim. Il n’y a plus de famines en Europe, et plus d’Amérique où envoyer les affamés, qui étaient d’ailleurs sévèrement sélectionnés à l’arrivée, il faut le rappeler. Il nous faut trouver autre chose, maintenant ; l’Afrique et le Moyen-Orient devront se développer. À nous de les y aider, comme le dit Bill Gates, mais sans que nous nous sabordions pour autant.
    @ Tipaza | 10 juillet 2017 à 11:19
    Et la femme, la vraie comme vous dites, demande à son homme d’être son amant, son frère, son père, son fils, son meilleur ami, son confident, son protecteur et il y parvient quelquefois. Mais quand il se met à faire une crise de misogynie et se prend pour une victime, trop c’est trop, là chère et tendre lève les bras au ciel et se demande ce qu’elle a fait au bon dieu pour entendre des idioties pareilles.

  94. @Lucile
    « Pour finir, l’idée que parce qu’une terre est peu peuplée, elle doit absorber le trop-plein d’un autre endroit du monde est effarante de passivité. Si votre voisin a une maison minuscule et fait des enfants tous les ans à sa femme, trouvez-vous obligatoire de laisser venir la marmaille s’installer chez vous ? »
    Vous avez parfaitement raison !
    Ce qui me frappe actuellement c’est que nos ex-colonies sahéliennes et d’Afrique de l’Ouest ne parviennent pas (ou ne le souhaitent pas) à réaliser leur transition démographique. Passer par exemple pour le Niger de 6-7 enfants en moyenne à 2 ou 3.
    Contrairement à ce qu’annoncent Macron et Hulot ce n’est pas le changement climatique qui est à l’origine des migrations actuelles mais plutôt la natalité non maîtrisée, des techniques culturales très frustes et une gouvernance aux abonnés absents…
    Le changement climatique me fait penser à Molière dans Le Malade imaginaire (dialogue entre Toinette et Argan) : « les poumons vous dis-je » !!, « le changement climatique vous dis-je !! »

  95. Catherine JACOB

    @Lucile | 10 juillet 2017 à 11:42
    « J’ajouterai qu’une des caractéristiques des gens qui se retrouvent en prison pour délinquance dans toutes les sociétés c’est d’avoir grandi dans une famille nombreuse, et plutôt en queue de peloton. »
    Le 21 septembre 1747 Léopold Mozart épouse Anna Maria Pertl, avec qui il eut les sept enfants qui suivent :
    • Joachim Leopold Mozart (18 août 1748 – 2 février 1749)
    • Maria Anna Mozart I (18 juin 1749 – 24 juin 1749)
    • Maria Anna Mozart II (13 mai 1750 – 29 juillet 1750)
    Maria Anna Mozart III, surnommée « Nannerl » (30 juillet 1751 – 29 octobre 1829)
    • Karl Amadeus Mozart (4 novembre 1752 – 2 février 1753)
    • Maria Crescentia Mozart (9 mai 1754 – 27 juin 1754)
    Wolfgang Theophilius Mozart dit « Wolfgang Amadeus Mozart » (27 janvier 1756 – 5 décembre 1791)
    Née à à Sankt Gilgen (Autriche), Anna Maria Pertl est la fille de Nicolaus Pertl, ancien étudiant en droit de l’université de Salzbourg et Rechpleger, juge local, à Sankt Gilgen, et d’Eva Rosina Altmann.
    Ledit Mozart épousa Constanze Weber (1763-1842) le 4 août 1782. Ils eurent ces six enfants en près de neuf ans :
    • Raimund Leopold Mozart (17 juin 1783 – 19 août 1783)
    • Karl Thomas Mozart (21 septembre 1784 – 31 octobre 1858)
    • Johann Thomas Leopold Mozart (18 octobre 1786 – 15 novembre 1786)
    • Theresia Maria Anna Mozart (27 décembre 1787 – 29 juin 1788)
    • Anna Maria Mozart (mort-née le 16 novembre 1789)
    • Franz Xaver Wolfgang Mozart (26 juillet 1791 – 29 juillet 1844).
    Constanze Mozart (née Maria Constanza Cäcilia Josepha Johanna Aloysia Weber) est la cousine germaine du compositeur Carl Maria von Weber (l’auteur de deux des opéras les plus célèbres du répertoire romantique allemand dont le père s’était autoproclamé baron). Elle vient d’une famille d’excellents musiciens, toutes les filles Weber ayant des voix travaillées.
    A chaque fois, seuls deux des enfants survivent aux maladies infantiles. Certes.
    Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg , née le 13 mai 1717 à Vienne, archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie, de Bohème et de Croatie (Maria Theresia Walburga Amalia Christina von Habsburg), etc., épouse de François-Étienne de Lorraine (l’empereur romain germanique François Ier) a eu 16 enfants (11 filles, 5 fils).
    • Marie-Élisabeth (5 février 1737, † 7 janvier 1740) ;
    • Marie-Anne (6 octobre 1738, † 19 novembre 1789), abbesse de Klagenfurt ;
    • Marie-Caroline d’Autriche (1740-1741), archiduchesse d’Autriche ;
    • Joseph (1741-1790), empereur (Joseph II, 1765-1790), qui épouse en 1760 Marie-Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763), puis en 1765 Josépha de Bavière (1739-1767) ;
    • Marie-Christine (1742-1798), qui épouse en 1766 Albert de Saxe (1738-1822), créé duc de Teschen (Silésie) ;
    • Marie-Élisabeth (13 août 1743, † 25 septembre 1808), abbesse du Chapitre des Dames-Nobles de Prague ;
    • Charles Joseph (1er février 1745, † 18 janvier 1761), fiancé à Marie-Louise d’Espagne ;
    • Marie-Amélie (1746-1804), qui épouse en 1769 Ferdinand Ier (1751-1802), duc de Parme ;
    • Pierre Léopold (1747-1792), Grand-Duc de Toscane (1765-1790) puis empereur (Léopold II, 1790-1792) ; épouse en 1765 Marie-Louise d’Espagne (1745-1792) ;
    • Marie-Caroline († 17 septembre 1748) ;
    • Marie-Jeanne Gabrielle (° 4 février 1750, † 23 décembre 1762) ; fiancée à Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles (1751-1825)
    • Marie-Josèphe (° 19 mars 1751, † 15 octobre 1767), fiancée à Ferdinand Ier, roi des Deux Siciles (1751-1825)
    • Marie-Caroline (° 1752 † 1814), épouse en 1768 Ferdinand Ier (1751-1825), roi des Deux Siciles (1759-1825) ;
    • Ferdinand (° 1er juin 1754, † 24 décembre 1806), duc de Modène, épouse en 1771 Marie-Béatrice d’Este (1750-1829), duchesse héritière de Modène, qui lui apporte le duché ;
    Marie-Antoinette (1755-1793), épouse en 1770 le dauphin de France, futur Louis XVI (1754-1793), roi de France et de Navarre (1774-1793). Marie-Thérèse sera la marraine de la fille aînée de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse Charlotte.
    • Maximilien François (° 1756 † 1801), évêque de Münster, archevêque de Cologne, grand-maître de l’ordre Teutonique.
    Certes, seuls dix survécurent aux maladies infantiles.
    Parmi ces dix, une connaîtra le destin tragique qui fut celui de l’épouse de Louis XVI.
    Mon arrière-grand-mère paternelle a eu dix enfants dont ma grand-mère paternelle qui a fait des études, en allemand et que certes elle n’eût pas pu faire en français vu que la situation des femmes était différente en Alsace-Moselle.
    Je vous accorde que pour sa part, elle n’eut que deux enfants mais, avec entre les deux, la Première Guerre mondiale.
    Éduquée et ayant qui plus est la phobie des microbes, je pense que sans la guerre qui l’a séparée cinq ans de mon grand-père, elle eût pu faire davantage d’enfants et les conserver en vie.
    De ses deux enfants – dont l’un figure au Who’s Who scientifique avec Légion d’honneur, Ordre du mérite national et prix de l’Académie des Sciences, la queue du peloton ayant eu diverses décorations dont, lui et son épouse, ce qui était assez rare pour l’époque, l’Ordre du mérite national -, elle a eu sept petit-enfants parfaitement éduqués dont moi-même, douze arrière-petit-enfants et, pour l’instant déjà huit arrière-arrière-petits-enfants.
    Il faut donc arrêter de proférer et propager des idées reçues sans fondement. Lorsque le contexte socio-historique ne joue pas de rôle négatif, les enfants d’une mère aimante qui s’en occupe s’en sortent quel que soit le degré d’études de cette dernière et la place de ceux-ci dans le peloton.

  96. @ caroff
    Et en plus on nous raconte que le seul moyen de résister à leur poussée démographique, c’est de faire autant d’enfants qu’eux !
    Ce n’est pas notre espace vital qui les attire, ils en ont à revendre, ce sont notre mode de vie et notre bien-être économique. Donc si on poursuit le raisonnement un peu plus avant, en plus de nous surpeupler, il va falloir nous sous-développer, on pourra alors espérer ne plus avoir d’immigration illégale en quantité énorme chez nous. Ça ne tient pas debout.

  97. A partir d’un certain stade, les genres se fondent. Et quand le papa au foyer que je suis traite sa femme de machotte, la féministe qu’elle est ne sait plus sur quel vit danser, et nous voilà à rire du bon tour que nous jouons aux stéréotypes, et redéfinissons chaque jour notre amour au gré des humeurs et du vent, brise légère ou tempête, époux sincère ou fougueux amants, envoyant péter au loin les conventions des ordres pieux du désir consumériste des prélats de la réalisation de soi se croyant libre car soumis à leur hantise de la mort et, en pleine conscience de notre finitude, n’avons qu’un seul souhait, s’étreindre encore jusqu’à la dernière ride où gît notre jeunesse, avant que la fin nous dérobe l’un à l’autre, laissant au survivant la mémoire éternelle de l’amour accompli.

  98. @ caroff | 10 juillet 2017 à 13:17
    Contrairement à ce qu’annoncent Macron et Hulot ce n’est pas le changement climatique qui est à l’origine des migrations actuelles mais plutôt la natalité non maîtrisée, des techniques culturales très frustes et une gouvernance aux abonnés absents…
    Totalement d’accord avec vos propos, le trio maîtrise de la natalité/développement économique/bonne gouvernance est la condition impérative à la réduction-cessation des migrations de masse en provenance de l’Afrique. Le changement climatique et les guerres ne font que se surajouter à ces trois causes de fond, mais au nom de notre complexe d’ex-puissance coloniale on n’ose pas mettre en avant ces trois phénomènes précités. D’ailleurs l’expansion de l’Islam le plus rétrograde sur quasiment la moitié de l’Afrique est un obstacle conséquent à toute politique de maîtrise de la natalité. Seule cette dernière, souvent appliquée de manière autoritaire, a permis une des conditions indispensables au boom économique de la Chine et de l’Inde.

  99. @Catherine JACOB
    « Il faut donc arrêter de proférer et propager des idées reçues sans fondement. Lorsque le contexte socio-historique ne joue pas de rôle négatif, les enfants d’une mère aimante qui s’en occupe s’en sortent quel que soit le degré d’études de cette dernière et la place de ceux-ci dans le peloton. »
    Et quand le contexte socio-historique joue précisément un rôle négatif, comme aujourd’hui ?
    Les exemples de la famille de Mozart (issu d’une famille aisée et cultivée) ou des Habsbourg (n’en parlons pas !!) à comparer avec les familles maliennes, burkinabè ou nigériennes sont vraiment très surprenants !
    Je ne doute pas que ces mères sont aimantes, mais est-ce suffisant quand, faute de contraception elles se voient infliger des naissances qui plombent le développement du pays au point que la seule solution de court terme pour la descendance est de fuir en Europe ?
    Lucile a donc, pour moi, raison de souligner le poids insupportable de la natalité dans les pays en voie de développement…

  100. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 10 juillet 2017 à 00:33
    « On parle de Simone Veil et hop, les jérémiades commencent. »
    Non, non, permettez… Les « jérémiades », comme vous dites, n’ont pas commencé du côté masculin, quand Philippe Bilger a parlé de Simone Veil. Elle ont commencé du côté féminin, quand Ellen a publié cette, euh… jérémiade :
    « Sainte, non. Mais humaine et prenant la défense et la cause des femmes trop souvent contraintes de se soumettre au bon vouloir de ces mâles défroqués toujours prêts à se soulager. »
    Suivie de cette autre, par calamity jane :
    « Vous délirez Monsieur Marchenoir ! Laissez les femmes s’occuper de leurs affaires et remontez votre froc. »
    Suite à quoi j’ai été contraint de faire remarquer :
    « L’engendrement des enfants n’est pas l’affaire des femmes. »
    Phrase qu’aucune des féministes présentes n’a osé réfuter, pour la bonne et simple raison que a) elle est vraie, b) elle flanque par terre le slogan abortionniste « mon corps m’appartient », version raffinée du calamity-janesque « laissez les femmes s’occuper de leurs affaires » (comme quoi on peut toujours faire pire, même après avoir cru toucher le fond ; c’est la dure leçon de la décadence).
    A noter « qu’en 2017 », comme disent les gauchistes, une femme (?) peut répondre par des obscénités lorsqu’il est question de vie et de mort (« Laissez les femmes s’occuper de leurs affaires et remontez votre froc ») ; mais bien entendu, la cohorte des féministes « modérées » hurlerait au meurtre si un homme, en pareille circonstance, s’avisait de conseiller à une femme de « remettre sa culotte », ou (à l’inverse) de remédier à sa nature de « mal baisée » — par exemple afin de remettre en place ses idées concernant l’avortement.
    On s’étonnera d’ailleurs que des femmes (je n’écris pas les femmes : optimisme ou naïveté ?) semblent estimer que la grossièreté est pour elles un droit, une liberté voire une conquête sociale, alors qu’elle est, au contraire, une marque d’asservissement et de déchéance.
    Ce n’est pas un hasard si ce sont des jeunes musulmanes qui ont popularisé (pour les femmes) la curieuse expression « je m’en bats les couilles » — de préférence hurlée dans la rue, pour que tout le monde sache qu’elles sont de vrais mecs.
    Bref, tout le déroulement de cette conversation, jusqu’à votre dernier sarcasme (« À croire que les hommes sont brimés en France, que les femmes ont pris le pouvoir et leur font mordre la poussière, qu’elles sont odieuses et qu’ils sont de pauvres victimes »), justifie ma dénonciation de
    l’idéologie victimaire et tribale dont le féminisme n’est qu’une des variantes.
    En effet, les femmes ont pris le pouvoir, pas spécialement en France mais en Occident, de même que les minorités prétendument opprimées, et selon les mêmes mécanismes.
    Les Noirs sont toujours victimes, jamais agresseurs, ni responsables de rien. C’est toujours le Blanc raciste qui est l’oppresseur, et d’ailleurs (dernier développement en date), même lorsqu’il n’est pas raciste, même lorsqu’il est anti-raciste militant avec tous les certificats d’anti-racisme possibles et imaginables, le Blanc est toujours coupable car il est raciste par nature — c’est son « privilège de Blanc ». On a ainsi bouclé la boucle : le prétendu « anti-racisme » a fait la preuve qu’il n’était qu’un racisme enragé et irréductible.
    Le féminisme exploite les mêmes trucs du politiquement correct : les hommes n’ont même pas le droit de discuter des questions qui concernent les femmes (« laissez les femmes s’occuper de leurs affaires »), sauf à reproduire servilement la propagande féministe, et encore. Ils ont tout juste le droit de se laisser insulter et de la boucler.
    De même, les Blancs n’ont pas le droit de discuter des questions concernant les Noirs, d’où l’apparition, sur le sol de notre bonne vieille République une et indivisible, de réunions interdites aux Blancs (ou aux hommes, d’ailleurs).
    L’un des plus récents avatars de cet authentique délire politiquement correct étant l’invention, aux Etats-Unis, du délit « d’appropriation culturelle ». Se rend coupable d’appropriation culturelle tout Blanc (il faut être blanc) qui emprunte des traits ou des symboles appartenant à une autre culture.
    Ainsi, des étudiants américains blancs se rendant à une soirée costumée coiffés de sombreros offensent gravement les Mexicains dans leurs sentiments les plus profonds — et doivent en conséquence se répandre en excuses.
    Un magazine de mode publiant des photos de mannequins blancs s’inspirant de thèmes asiatiques (vêtements, coiffure, maquillage…) se rend coupable d’appropriation culturelle, car la culture asiatique appartient aux seuls Asiatiques, et (c’est le sale petit secret de ce racket) ce magazine aurait dû payer des mannequins asiatiques immigrés aux Etats-Unis pour avoir le « droit » de s’inspirer de thèmes asiatiques dans la mode.
    Donc, le lobby asiatique (fort nombreux en Amérique du Nord) fait semblant de se sentir offensé, se prétend suffoqué d’indignation — et tend la main pour recueillir le bon pognon consécutif aux « excuses », à la « repentance » et aux « réparations ».
    Bien entendu, nul ne songe, parmi les Blancs, à se plaindre « d’appropriation culturelle » lorsque des rappeurs noirs utilisent des iPhone, ou s’affichent au volant de somptueuses Mercedes. Le « racisme », « l’appropriation culturelle », c’est toujours à sens unique. D’ailleurs, s’il vous venait l’idée de vous en plaindre, d’éminents théoriciens noirs l’ont déjà édicté de façon préventive : les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition.
    De même, les féministes françaises, quand ça les arrange, et dans ce cas seulement, réclament qu’on ne se mêle pas de leurs affaires. Quand il s’agit de la parité dans les conseils d’administration ou à l’Assemblée nationale, là, soudain et bizarrement, ça redevient l’affaire de tous, et spécialement de ces salauds d’hommes.
    Ces fausses indignations surjouées, appuyées par le harcèlement médiatique et la menace des tribunaux, font l’ordinaire du politiquement correct. Elles servent à détourner la conversation des faits gênants pour les pseudo-minorités opprimées : les Noirs sont très largement sur-représentés dans les statistiques de la criminalité ; les femmes sont extraordinairement favorisées, sur le plan financier et d’autres, par la loi et la jurisprudence concernant le divorce (pour revenir aux origines de ce débat).
    A partir du moment où les femmes ont reçu le droit de travailler, d’avoir un compte en banque, dès lors que socialement c’est devenu la norme plutôt que l’exception, eh bien l’inégalité flagrante dont elles bénéficient en matière de divorce devient une injustice scandaleuse. La prestation compensatoire, en particulier, qui ne fait même plus semblant d’être « dans l’intérêt des enfants », est totalement incompatible avec une société qui porte la liberté sexuelle au pinacle, fait l’éloge des « familles recomposées », banalise le divorce et diabolise le mariage. C’est une prime à l’infidélité et à la vénalité.
    En fait, la mentalité de l’époque est parfaitement résumée par une certaine Emily Ratajkowski, vedette de son état, dont l’occupation essentielle semble être de montrer ses fesses dans les médias (qu’elle a fort regardables, ma foi), et qui simultanément fait profession de féminisme.
    Objectivement, il est difficilement niable que le vrai métier de cette femme est prostituée (même si elle ne couche pas littéralement pour de l’argent). Il n’y a là rien de gênant. La prostitution est une chose nécessaire, dans certaines limites. Le désordre survient lorsque ce sont les prostituées qui se mettent à nous donner des leçons de morale.

  101. calamity jane

    D’accord avec Catherine JACOB !
    Ras le bol des baratins qui accusent les familles pour que l’E.N. fasse ce qu’elle veut des enfants concernant leur éducation.
    Des mères aimantes, nombre en ont connues. Cela fait partie intégrante de notre héritage. Parce que les filles n’ayant été autorisées à participer à l’enseignement primaire qu’en 1867, il fallait bien que les femmes développent astuces et autres savoir-faire et surtout
    beaucoup d’amour.
    Il faut revenir aux fondamentaux de l’Instruction publique. Le latin nous indique que la racine du mot éduquer contient le fait d' »extraire ».
    Or, extraire un enfant de l’amour pour l’éduquer n’est pas acceptable.
    Une mère qui aime son enfant sans parfois le comprendre lui a déjà donné un socle solide.

  102. @ Catherine JACOB 10/07/17 00:21
    « A quel post de Lucile dans les commentaires de ce billet est-ce que vous répondez ?
    « La société désire de nombreux enfants pour mieux pouvoir les gaspiller, notamment à la guerre. Que faire ? » »
    A celui-ci, rédigé par Lucile le 08 juillet 2017 à 19:11 :
    « @ Noblejoué
    Vous avez bien raison, mais les tyrans ont autre chose derrière la tête.
    Napoléon aurait dit après une bataille, devant les monceaux de cadavres : « une nuit d’amour à Paris… » et je ne sais plus la suite exactement, mais quelque chose comme : « …et je reconstituerai sans problème mon armée », l’idée étant qu’une nuit d’amour produirait de la chair à canon. Voilà qui donne du cœur à l’ouvrage.
    Quand j’étais gamine, mes parents parlaient à mots couverts d’amis dont la fille, ayant soigné un jour son mal de ventre avec de l’aspirine, avait eu une hémorragie. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle avait été accueillie avec force insultes, humiliations et méchancetés car le personnel soignant, hommes et femmes, était persuadé qu’elle cachait un avortement ; on lui infligeait par conséquent un interrogatoire méprisant et une dose bien sentie de souffrance physique et morale, sans doute pour lui apprendre à vivre. Ces mêmes médecins qui chantent de bon cœur des chansons paillardes pleines de détails plus crus les uns que les autres quand ils se réunissent pour faire la fête. Bien sûr ils étaient désolés quand ils se sont aperçu que cette fille de bonne famille était encore pucelle, mais il fallait les comprendre, il y avait tellement de criminelles qui arrivaient aux urgences après s’être percé elles-mêmes leur organe de reproduction qu’ils avaient du mal à croire les autres. »
    ——————————
    « Sortir du crapoteux ? une jeune aristocrate danoise rejoint le Kenya pour épouser le frère de l’amant qui n’a pas voulu d’elle, lequel la trompe, la ruine et lui communique la syphilis qui est soignée avec un dérivé de l’arsenic, cette poudre de succession qui sert aussi à soigner une forme rare de leucémie, d’après cet article du Monde. »
    J’ai dit sortir du crapoteux, pas de la réalité ! La jeune aristocrate se relève d’une déception sentimentale en allant explorer le monde avec un homme qui ne prétend pas rester fidèle… C’est ton expérience du monde contre mon argent, notre alliance qui va nous permettre de repartir ensemble ! Aucun des deux n’a pris l’autre au piège de faux sentiments, de promesses bidon.
    Donc ce n’est pas le rêve, l’amour total et fusionnel entre deux êtres, mais le projet et l’amitié d’un homme et d’une femme, si malheureusement pour elle, Karen est touchée par une maladie sexuellement transmissible et que le mari et associé ne respecte pas leur projet de départ.
    Les deux ont essayé, ont échoué mais ont réussi à découvrir le monde comme ils le voulaient, et sont restés amis… jusqu’au coeur du drame, la maladie, la faillite, la jalousie, ils ne font pas de drame.
    Après cela, Karen trouve heureusement un homme qui l’aime, et plus important pour nous, qui l’encourage à écrire.
    « On m’avait conseillé d’aller voir ce film à l’époque de sa sortie, ou peu après, sous prétexte que je me retrouverais sûrement dans Meryl Streep / Karen Blixen, mais je cherche toujours la ressemblance. Peut-être était-ce dans la ruine programmée d’un projet fou ayant capoté par la faute d’une paire de sales types ? Qui sait. »
    On vous compare à Karen, grand écrivain, défenseur des opprimés, grande amoureuse et personne pleine de classe et vous vous plaignez ? A une actrice capable de la représenter ? Les gens ne doivent plus quoi savoir vous dire, paralysés.
    C’est un peu ennuyeux, comment peuvent-ils vous encourager dans vos projets, alors ?
    Précisément, concernant vos revers, je compatis, mais justement parce que j’ai l’impression, comme votre entourage, apparemment, que vous avez de grandes qualités, et que je constate que c’est un avantage d’avoir des alliés, je pense que vous pouvez mener à bien vos projets.
    Peut-être en écrivant sur ce qui les a fait échouer ? Vous attireriez l’attention du public sur ce qui vous tient à coeur, ce qui serait déjà ça, et une base pour les réessayer ou d’autres, nourris de votre expérience.
    ——————————–
    D’autre part, Catherine JACOB, je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec les X-Men et la démographie.
    Il va y avoir une nouvelle guerre ?
    Des mutants ?
    Les deux ? Dans ce cas c’est probablement lié dans votre esprit, veuillez développer.
    @ Lucile | 10 juillet 2017 à 11:42
    Je suis d’accord avec tout ce que vous dites. Mais l’IVG, c’est tout de même un droit à l’erreur pour la femme, et ce n’est pas rien : les mortels ne sauraient être infaillibles.
    La question est en effet que les réfugiés ne nous détruisent pas. Je ne dis pas que tous sont agressifs ou même inassimilables, simplement que si à cause des gens d’origine arabo-musulmane nous nous sommes abaissés à être dans un perpétuel état d’urgence et dans certaines zones d’arriération religieuse, il est urgent de ne pas en admettre davantage.
    L’Allemagne a pris la Grèce au piège de la dette. Qu’elle le soit de son hospitalité irréfléchie avec les réfugiés, ou qu’elle se débrouille avec la Turquie comme elle a commencé à le faire. A force de vouloir imposer ses vues aux partenaires, elle va devoir se débrouiller pour elle-même et pour les autres ; bien fait.
    Habile transition ? Les hommes ou les femmes qui infériorisent l’autre sexe auront de plus en plus de problèmes à trouver des partenaires. Comme ils ne sont généralement pas homosexuels et qu’ils les prennent aussi de haut, ils vont souffrir.
    C’est toujours mieux que de faire souffrir les autres. Marre des gens qui quand ils ont été « emmerdés » par A agressent B, C ou tout l’alphabet ! En plus, parfois, personne ne leur a rien fait, c’est juste dans leur petite tête.

  103. @ Catherine JACOB
    « Il faut donc arrêter de proférer et propager des idées reçues sans fondement ».
    On ne peut pas dire que les femmes de la famille Mozart n’étaient pas éduquées, elles étaient d’excellentes musiciennes, comme celles de la famille Bach. Leur correspondance prouve qu’elles savaient lire et écrire mieux que les élèves entrant à l’heure actuelle en 6ème. Par ailleurs bien sûr, nos arrière-grands-mères ont eu des tas d’enfants, dont beaucoup sont morts en bas âge, mais elles savaient lire et à écrire et ne s’en privaient pas. L’école est obligatoire en France pour les garçons et les filles depuis longtemps.
    Condorcet a beaucoup fait pour l’éducation des filles à l’époque de la Révolution.
    « Condorcet demande que les femmes partagent l’instruction donnée aux hommes pour qu’elles puissent surveiller celle de leurs enfants ».
    https://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/francais/Aurelien_francais2B/12_2nde_fr_A4_CONDORCET_Education_des_filles.pdf
    Par ailleurs, la comparaison réalisée par Fréchette et LeBlanc (1987) entre deux échantillons d’adolescents révèle que la fratrie des adolescents conventionnels se compose de deux frères ou sœurs ou moins, pour près de 50 % d’entre eux, alors que celle des adolescents judiciarisés se compose de trois frères ou sœurs ou plus pour 77,2 %. De la même façon, Roché (2000) a confirmé que les taux de délinquance étaient effectivement plus élevés parmi les jeunes appartenant à une famille nombreuse.
    https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2007-3-page-257.ht
    Je l’avais lu pour la première fois dans une étude américaine, et j’en avais été la première surprise.
    Bien sûr je peux vous citer toutes sortes d’anecdotes familiales prouvant le contraire, mais je crois qu’elles sont moins significatives que les recherches effectuées sur la question. Certaines civilisations choisissent expressément de priver les filles d’éducation (Talibans), c’est bien pour une raison.

  104. Franck Boizard

    Deux choses forcent les hommes et les femmes à se rapprocher : le désir sexuel et la procréation. Le reste est fort agréable mais facultatif.
    Une société qui, à travers le slogan « mon corps m’appartient » (slogan mensonger puisqu’il s’agit de disposer d’un enfant à naître qui est dans mon corps mais qui n’est pas mon corps), nie cette complémentarité indispensable de l’homme et de la femme, pour faire de l’enfant la seule propriété de la mère, est gravement malade.
    On peut raconter ce qu’on veut, écrire des millions de mots pour dissimuler cette évidence, la vérité finit toujours par se venger.

  105. @ Robert Marchenoir
    J’avoue que vos citations sont bien choisies. Je ne les commenterai pas car je me suis déjà trop exposée pour aujourd’hui, mais vous marquez un point.
    Tout le bla-bla sur les minorités me sort par les yeux autant qu’à vous. Je ne soutiens pas plus que vous les féministes pures et dures, ni leur militantisme idéologique. Mais ce sont des exceptions, il y en a peu, et la plupart des femmes que je connais se sentent bien en compagnie des hommes, de même que la plupart des hommes de ma connaissance apprécient le sexe opposé.
    C’est la misogynie qui me fait réagir, exactement comme les remarques injustes et désobligeantes sur les « mâles vieux et blancs » vous mettent en fureur.

  106. calamity jane

    Cela m’a sauté aux yeux : « idéologie victimaire et tribale » !
    en typo de couleur bleue.
    Vous parlez de quelle peuplade Monsieur Marchenoir ?
    Nous préparons un film qui s’intitulera « Le clan des Siciliennes ». Vous savez, ceux et celles qui sont de même naissance… un clan quoi ?
    Sinon, dans la version sophistiquée, tribal c’est avant la formation d’un Etat.
    Vous les mettriez où les « féministes gauchistes, calamiteuses djanesques » (entre autres calamités de la langue française que vous citez) ?
    C’est cela qui fait votre génie ! réussir à faire en sorte que l’on vous relise pour s’apercevoir que cela ne signifie rien. Bien le bonjour.

  107. Catherine JACOB

    @Robert Marchenoir | 10 juillet 2017 à 19:21
    « Suite à quoi j’ai été contraint de faire remarquer :
    « L’engendrement des enfants n’est pas l’affaire des femmes. »
    Phrase qu’aucune des féministes présentes n’a osé réfuter, pour la bonne et simple raison que a) elle est vraie, »
    Eh oui, qui oserait soutenir le contraire, vu que l’engendrement est le fait de l’homme et la conception celui de la femme. C’est par ailleurs pour cette raison que le coït est masculin quand la pensée est féminin. Eh oui, c’est comme ça mon cher. Chez les femmes la part de cérébralité est importante.
    « A partir du moment où les femmes ont reçu le droit de travailler, d’avoir un compte en banque, dès lors que socialement c’est devenu la norme plutôt que l’exception, eh bien l’inégalité flagrante dont elles bénéficient en matière de divorce devient une injustice scandaleuse. La prestation compensatoire, en particulier, qui ne fait même plus semblant d’être « dans l’intérêt des enfants », est totalement incompatible avec une société qui porte la liberté sexuelle au pinacle, fait l’éloge des « familles recomposées », banalise le divorce et diabolise le mariage. C’est une prime à l’infidélité et à la vénalité. »
    Les femmes ont non seulement eu la permission (davantage que le droit, si j’en juge ne serait-ce que par l’existence immémoriale d’une domesticité féminine. Ex. Bécassine), de travailler, mais du fait des guerres ce fut à elles de subvenir aux besoins de leur famille, gros malin !
    Prestation compensatoire, définition :
    « La prestation compensatoire est un capital attribué à une personne divorcée par son ancien conjoint. La prestation compensatoire a vocation à compenser la disparité entre le train de vie de chacun des époux du fait du divorce. Elle est fixée par le juge qui détermine les modalités de son versement. »
    La pension alimentaire, définition extraite de « avocats.org » :
    « La pension alimentaire, comme son nom l’indique, présente un caractère alimentaire, alors que la prestation compensatoire a pour but de compenser une baisse de niveau de vie.
    La pension alimentaire traduit l’exécution d’une obligation alimentaire ou de secours.
    C’est une aide matérielle qui est imposée par le législateur dans le cadre familial (entre ascendants et descendants, entre époux au cours du mariage aux fins de subvenir aux besoins vitaux du créancier qui n’est pas en mesure d’assurer sa subsistance et se trouve dans un état de nécessité).
    A l’inverse, la prestation compensatoire est octroyée en cas de disparité de niveau de vie, sans qu’il soit nécessaire de caractériser l’état de nécessité du conjoint.
    Une pension alimentaire peut être versée entre époux, du temps du mariage et dans le cadre de l’instance en divorce. Plus précisément, tant que dure l’obligation de secours, celle-ci peut être exécutée sous forme de pension alimentaire.
    Ainsi, avant la réforme du divorce, dans le cadre du divorce pour rupture de la vie commune, où l’obligation de secours perdurait après le divorce, l’époux demandeur pouvait être tenu de verser une pension alimentaire à son ex-conjoint.
    Aujourd’hui, cette situation n’existe plus. L’article 270 du Code civil prévoit en effet expressément que le divorce met fin à l’obligation de secours entre époux. Partant il ne peut plus y avoir de paiement d’une pension alimentaire à son ex-conjoint après divorce.
    En revanche, l’obligation alimentaire et d’entretien que les parents ont envers leurs enfants demeure. Dès lors en cas de divorce, celui des parents chez qui l’enfant ne vit pas devra continuer à entretenir son enfant en versant une pension alimentaire.
    Cette pension est destinée à l’enfant et non au parent. Toutefois, lorsque l’enfant est mineur, l’argent est versé entre les mains du parent avec lequel vit l’enfant c’est pourquoi on pense souvent que la pension est versée à l’époux. Pour autant il n’en n’est rien ! La pension n’est destinée qu’à l’enfant.»

  108. Catherine JACOB

    @Noblejoué | 10 juillet 2017 à 19:45
    « Mais l’IVG, c’est tout de même un droit à l’erreur pour la femme, et ce n’est pas rien »
    Je suis d’accord. Venia dignus error is humanus : « Chaque erreur humaine mérite le pardon » Tite Live Histoires VIII, 35.Toutefois ce ne saurait être un droit à l’erreur réitérée à de multiples reprises. Autrement dit avec saint Augustin, Sermons (164, 14) Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere : « L’erreur est humaine, mais persister dans l’erreur par arrogance, c’est diabolique » », maxime déjà émise sous la plume de Ménandre ( Μένανδρος) est un auteur comique grec du premier quart du IVe siècle av. J.-C. qui eut une grande influence sur les auteurs latins comme Plaute, français comme Boileau ou Racine, allemands comme Goethe : peccare idem bis, haud viri sapientis est : « Commettre deux fois la même faute, ce n’est pas le fait d’un homme sage », et certains comiques diront : a fortiori d’une femme.
    « Je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec les X-Men et la démographie.
    Il va y avoir une nouvelle guerre ?
    Des mutants ?
    Les deux ? Dans ce cas c’est probablement lié dans votre esprit, veuillez développer.
    »
    Je pensais juste au renversement hégélien appliqué aux victimes et aux bourreaux, en l’espèce aux expériences menées sur un jeune enfant doué de cette capacité singulière qui consisterait en la faculté métapsychique hypothétique de mettre en mouvement un objet matériel et qu’on appelle télékinésie avec pour corollaire le phénomène paranormal de Poltergeist, cette anomalie à effet physique consistant en déplacements, apparitions ou disparitions d’objets et autres phénomènes a priori inexplicables et qui en général sont considérés comme des phénomènes de « petite hantise » qui pourraient être liés à la présence d’un(e) adolescent(e) perturbé(e) .
    L’adolescent perturbé devenu adulte et ayant retrouvé grâce à l’aide d’un télépathe son expérimentateur bourreau en Amérique du Sud, lequel comme nombre de nazis a changé d’identité, s’identifie progressivement à lui mais avec cette différence qu’il n’agira plus en manipulant les superpuissances pour la domination du monde, mais au contraire contre les tentatives de domination du monde par lesdites superpuissances, en détournant dans l’intervalle grâce à ses superpouvoirs, le tir parallèle de missiles vers la plage où se trouvent les mutants en compagnie d’un agent de la CIA cyniquement sacrifié par cette dernière à titre de dommage collatéral et en donnant à ce détournement un effet boomerang avec pour conséquence potentielle le déclenchement d’un guerre mondiale que parvient cependant et fort heureusement à arrêter son ami télépathe, afin que les missiles explosent dans le ciel marin sans personne dessous, ce qui coûtera néanmoins ses jambes à ce ami de l’humanité.
    L’adolescent perturbé qui a pété les plombs comme on dit, réalise soudainement que sa fureur de berserker dont l’un des mutants a par ailleurs, étymologiquement parlant, l’apparence, aurait pu carrément coûter la vie à son ami, et il prend finalement la tête de la colonne mutante à la place du nazi dézingué grâce au principe d’une technique d’Aïkidô qui consiste à utiliser contre l’adversaire sa propre agressivité incontrôlée, en l’espèce sa faculté d’absorber l’énergie d’une façon qui en démultiplie la puissance, en imitant son mode de recrutement. La violence du bourreau se retrouve donc à la fois niée et conservée chez la victime bien qu’autrement dirigée.
    Le télépathe, qui se retrouvera donc en fauteuil, fait en revanche un choix différent de celui de la violence même motivée par des fins honorables, en ouvrant une école où il enseignera sous le nom de « Professeur X ».

  109. La question de savoir qui décide d’avoir un enfant me paraît mal posée. Quand le père et la mère veulent un enfant, personne ou les deux décident, ce qui revient au même.
    Dans les autres cas, il y a un divorce de leur volonté, disjonction où chaque protagoniste a sa liberté à défendre.
    La question est de savoir ce que chaque partenaire préfère : si c’est l’autre, il se plie à ce que veut l’autre, si c’est son projet, il s’en sépare.
    Le corps de la femme lui appartient. Elle peut donc avorter. Le refus d’être mère ou génitrice se conçoit.
    De même le refus d’être père. Je ne dis pas que cela arrive souvent, mais le cas d’homme à qui on a fait un enfant dans le dos me paraît grave. L’enfant étant voulu par la mère et dans son corps, il ne peut la forcer à avorter. Mais il devrait ne pas être obligé de s’impliquer dans son entretien. Pour cela, le problème est double : prouver le non-désir de paternité et admettre qu’un homme n’est, pas plus qu’une femme, responsable de ce qu’il n’a pas voulu.

  110. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 11 juillet 2017 à 01:38
    Je ne suis pas d’accord avec vous sur le caractère minoritaire des féministes radicales. Ou alors, si elles sont minoritaires, elles s’y entendent à merveille pour intimider tout le monde, afin que nul ne leur fasse obstacle.
    Pouvez-vous me dire au cours de quelle émission de télévision ou de radio vous avez entendu quelqu’un (une femme, un homme, n’importe qui) oser une objection lors de l’une des innombrables occasions où il est question de « parité » ? Qui avez-vous entendu dire, après la millionième complainte sur les femmes qui ne seraient pas assez nombreuses ici ou là : ça suffit maintenant, taisez-vous avec ces sottises, au nom de quoi faudrait-il qu’il y ait autant de femmes que d’hommes dans tel métier ou telle institution ?
    Je ne parle même pas des femmes, parlons des hommes : quand avez-vous entendu un gros cochon macho fermer le clapet de la dernière féministe en date (ou du dernier féministe en date) à l’aide de cette évidence ? Jamais, voilà la réponse. Personne n’oserait plus dire à un micro ce que je viens d’écrire. Au contraire, c’est, parmi les hommes, à qui en rajoutera le plus dans la déploration féministe. Ca vous pose un bonhomme, désormais.
    C’est le même mécanisme qu’avec l’idéologie de gauche ou l’islam : plus personne n’est communiste (sauf une infime minorité gna-gna-gna), il n’en demeure pas moins que dans les faits, la France est communiste. L’immense majorité des musulmans est tolérante et intégrée (et d’ailleurs ils sont eux-même une toute pitite, pitite minorité), pourtant il se trouve que la France entière doit s’adapter aux injonctions du ramadan.
    Les révolutions, les invasions et les conquêtes ont toujours été faites par des minorités. La subversion ne se décide pas par référendum !

  111. Catherine JACOB

    @Noblejoué | 11 juillet 2017 à 19:31
    « le problème est double : prouver le non-désir de paternité et admettre qu’un homme n’est, pas plus qu’une femme, responsable de ce qu’il n’a pas voulu. »
    Ah ça c’est quand même extraordinaire !
    Déplaçons la question de la responsabilité sur un autre terrain.
    Celle par exemple de l’accident de la circulation.
    Il y a une façon très simple de ne pas être responsable d’un quelconque accident de la circulation c’est de ne pas conduire de véhicule à moteur, de ne pas chausser de patins à roulettes, de ne pas monter sur une planche de skate, etc.
    Si vous prenez le volant, déjà vous prenez un risque.
    Il y a plusieurs façons de limiter le risque.
    Passer son permis, mettre ses lunettes, ne pas conduire en état d’ivresse, ne pas commettre d’excès de vitesse, se reposer régulièrement, faire contrôler l’état de son véhicule, s’arrêter aux feux, aux stops, ne pas griller la priorité, etc.
    Et pourtant, malgré toute la prudence voulue, des accidents peuvent survenir, c’est même la nature même de l’accident que de survenir sans avoir été recherché.
    Dès lors qu’il survient, il y a des responsabilités à établir et il se peut que sans l’avoir voulu ni commis aucune négligence, vous soyez déclaré responsable. Un passant a surgi devant votre véhicule, un animal, un oiseau, et un accident est survenu. La loi dit que vous devez être maître de votre véhicule et donc, même si vous n’avez rien à vous reprocher, vous pouvez vous retrouver dans une situation que la gauche connaît bien et qui est « Responsable, mais pas coupable. »
    Article 1240 du Code civil modifié :
    « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »
    Il en va de même pour les rapports sexuels. Si vous ne voulez pas de leur conséquence naturelle, le plus simple et surtout le plus sûr est de ne pas en avoir.
    Dès lors que l’abstinence ne vous convient pas, vous prenez un risque.
    Ce risque peut être divers, rester coincé (il paraît que ça arrive), contracter une MST, faire un enfant et même tomber amoureux – pour certains cyniques, le pire qui puisse arriver.
    Il y a différentes manières de limiter le risque, se protéger, subir une vasectomie (opération réversible), etc. mais si le risque est pour vous inacceptable, le mieux, dans ce cas de figure, est d’opter pour la douche froide.
    A partir du moment où vous prenez un risque, même limité, vous ne pouvez pas en révoquer d’avance toute conséquence potentielle à moins de passer contrat en bonne et due forme avec votre partenaire stipulant que quoi qu’il arrive il faudra qu’elle se débrouille. Si vous en trouvez pour le signer. Tant mieux pour vous mais il faut savoir qu’il y a de fortes chances qu’une telle clause soit réputée non écrite.
    Mais les hommes veulent toujours le beurre et l’argent du beurre, en l’espèce le sexe sans conséquences !

  112. Robert Marchenoir

    @Catherine JACOB | 11 juillet 2017 à 12:06
    « L’engendrement est le fait de l’homme et la conception celui de la femme. »
    Vous n’avez rien compris à mon propos. Mais que dire de quelqu’un qui cherche l’intelligence des choses dans le dictionnaire ? On n’a jamais vu autant de gens citer le dictionnaire que depuis qu’il ne s’en vend plus.

  113. @Catherine JACOB
    « Ah ça c’est quand même extraordinaire ! Déplaçons la question de la responsabilité sur un autre terrain.
    Celle par exemple de l’accident de la circulation. »
    Je l’attendais celle-là… Parce qu’on parle d’accident pour le fait d’avoir des grossesses non désirées…
    On est deux pour faire des enfants.
    Si des gens se retrouvent devant le problème d’une grossesse non désirée, l’avortement existe. Si une femme ne veut pas avorter ou abandonner l’enfant, c’est son choix. Cela n’entraîne pas que ce soit celui de l’homme.
    Qu’il doive en supporter les conséquences est aussi injuste que si un homme obligeait une femme à ne pas avorter ou à élever un enfant indésiré.
    On se heurte en effet au problème de la preuve, et il est normal vu la déloyauté de beaucoup d’hommes que l’homme soit présumé consentant. Il ne me semble pas juste pourtant que ce soit une preuve absolue.
    Vous qui défendez les hommes devriez comprendre que faire un enfant dans le dos ou l’imposer une fois là, sont des pièges pour l’homme.
    J’ai de l’indulgence pour les féministes exagérées qui haïssent les hommes, vu ce que beaucoup font aux femmes.
    Nettement moins pour les femmes qui, d’une façon ou d’une autre, piègent les hommes.
    Le corps de l’homme comme celui de la femme, le consentement de l’homme comme celui de la femme, sont une seule et même chose. Je ne m’engagerai jamais dans la bataille d’un sexe contre un autre mais pour le contrôle par chacun de son corps et le respect du consentement de chacun : la liberté.

  114. @ Robert Marchenoir
    Cette histoire de parité est souvent un leurre et un gadget, comme souvent dès qu’on parle de parité. Voyez le mouvement EM, où les élus me semblent réduits à un rôle de figurants, donc hommes ou femmes, ça ne change pas grand-chose. Quant aux ministres, visiblement, Macron les traite comme un jeu de quilles et les oblige à démentir un jour ce qu’ils ont dit la veille pourtant en accord avec lui.
    Cela dit, même dans ces conditions, si vous observez la hiérarchie, il n’y a pas de parité dans le gouvernement actuel. Donc le danger ne me paraît pas imminent, même dans un mouvement faisant de la parité un argument électoral. Soit Macron est un féministe pur et dur, soit il utilise la parité quand ça l’arrange. Les féministes radicales comme vous les appelez, n’y sont pour rien.
    Imaginez que Hollande ait été une femme. Que n’aurait-on pas dit sur son physique, ses kilos en trop, sur son coiffeur, sur ses amours débridées, sur ses scènes de ménage et la façon dont sa vie sexuelle empiétait sur sa fonction, sur son bavardage incessant auprès des journalistes, sur la façon dont il s’est entiché de Macron, sur ses dépenses, sur son amateurisme, etc. On aurait ramené tous ses échecs à son genre, et on s’en serait servi comme exemple pour prouver que les femmes sont une calamité en politique. Imaginez un peu qu’une femme se soit fait cirer les chaussures dans un des bureaux de l’Élysée… En France, où il me semble que les femmes ne sont pas en train d’usurper tous les pouvoirs.
    Ce ne sont pas des arguments communistes. S’ils le sont, Marivaux les utilisait déjà en disant que l’on exigeait d’une femme beaucoup plus de vertu que d’un homme. Je ne peux bien sûr pas prouver. Sauf que… j’ai lu que certains orchestres recrutent maintenant leurs musiciens sans les voir, uniquement en écoutant leurs performances, et il se trouve que les femmes sont moins souvent recalées. Il n’y pas de quoi en faire un drame, ni d’un côté ni de l’autre, mais cela peut justifier que les femmes aient le sentiment d’avoir à se battre professionnellement.
    On se dit que Simone Veil était en avance sur son temps quand on voit les réticences énormes suscitées par la loi qu’elle a défendue, encore un demi-siècle plus tard. Voudrait-on traduire en justice les femmes qui avortent ? Et pourquoi dans ce cas, ne pas rechercher aussi le père de « l’enfant à naître » et faire examiner son cas par la PJ, pour n’avoir pas mieux protégé le foetus qu’il a engendré : il lui faudra prouver qu’il n’y a de sa part ni négligence ni complicité. Les opposants à la dépénalisation de l’avortement sont-ils toujours d’accord ?
    Que dire des hommes qui fournissent leur semence sans se préoccuper des résultats ? Les enfants pourraient plus tard revendiquer leurs droits, et ils le feront sans doute. Les contrats signés en amont ne vaudront plus. On mêle la justice à tout, chacun revendique ses droits, les genres contre les genres et les générations contre les générations.

  115. @ Catherine JACOB
    Deux cas où les femmes ne peuvent presque rien :
    – Le médecin n’a pas vu que l’effet de la pilule était contrecarré par un autre traitement.
    – La femme a une vie où elle est débordée, elle se trompe de posologie : cela peut se faire toute une vie, étant donné que bien des femmes sont dans des situations de grande détresse. A mon avis, le plus sage pour elles seraient de demander la stérilisation, mais comme les petites filles rêvent au prince charmant et « ils eurent beaucoup d’enfants » des contes de fée, c’est malheureusement peu probable.
    Il y a d’autres cas, mais ce sont, je pense, les plus courants. Tant que les médecins ne seront pas meilleurs, ou les conditions de vie plus satisfaisantes, je ne vois pas pourquoi les mêmes causes ne donneraient pas les mêmes effets.
    D’accord, parenthèse ludique, sur ce que vous dites à propos des X-Men.
    « Mais les hommes veulent toujours le beurre et l’argent du beurre, en l’espèce le sexe sans conséquences ! »
    Les humains veulent et auront de plus en plus le sexe sans conséquence par la contraception et autres moyens. Mais vous avez raison, la confiance ou le préservatif ne sont pas suffisants, il faudrait sans doute que les hommes usent de stérilisation temporaire.
    Cela aura du mal à entrer dans les moeurs parce que la femme étant en première ligne, elle a des raisons d’avoir davantage la contraception à coeur que l’homme, et que ce dernier la présume donc experte.
    Ce qui est souvent le cas. De plus, il y a l’avortement… Mais on n’est jamais trop prudent.
    Oui, les humains veulent du sexe sans conséquence et avec conséquence, comme on veut contrôler le feu.
    La maîtrise des outils est un propre de l’Homme.
    Vous ne semblez pas vous rendre compte que d’un côté, avec les femmes avortant plusieurs fois, vous attaquez des gens pour un déficit de volonté à exercer une maîtrise, et dans le cas des hommes qui voudraient « le beurre et l’argent du beurre », vous attaquez des gens qui auraient trop de volonté de maîtrise…
    Alors que le problème est que si hommes et femmes vont vers plus de maîtrise, elle reste, malheureusement, précaire.

  116. @Robert Marchenoir
    « Pouvez-vous me dire au cours de quelle émission de télévision ou de radio vous avez entendu quelqu’un (une femme, un homme, n’importe qui) oser une objection lors de l’une des innombrables occasions où il est question de « parité » ? »
    Elisabeth Lévy, il n’y a pas si longtemps, sur un plateau télé.
    Je l’ai remarqué justement parce que c’était remarquable, une femme qui s’insurgeait contre la parité et les « quotas ».
    Sinon, il y a Camille Paglia, de l’autre côté de l’Atlantique.
    Mais c’est un tout autre calibre que Lévy.

  117. @ Robert Marchenoir @ Lucile
    « Les révolutions, les invasions et les conquêtes ont toujours été faites par des minorités. La subversion ne se décide pas par référendum ! »
    Robert Marchenoir, Lucile a raison quand même : personne n’acceptera dans les faits les délires de salon de féministes de ressentiment parce qu’elles n’ont pas la force de l’imposer, n’ayant pas fait communauté au sens national ou religieux et parce que la violence, me semble-t-il, n’est que de mots.
    En fait, ces féministes nuisent à la cause des femmes : à leur dire amen, on croit avoir fait quelque chose pour les femmes et on s’en dispense donc dans le réel. Souvent, le dire ou l’acceptation remplace le faire. Comme qui dirait amen à un prêtre, ou à un écologiste, ou n’importe qui d’autre, et continuerait à agir comme avant… Je dirais que l’amen ou le silence est une sorte d’indulgence qu’on s’achète. Dans le mouvement inverse où avoir fait certaines choses permet plus de liberté… Bref, à mon avis, un des problèmes est que la mollesse du faire a un mécanisme dans la surenchère d’un dire agressif ou consensuel, en tout cas irréel.
    @ Lucile @ Robert Marchenoir
    Lucile, vous êtes une femme qui défend les femmes, la liberté donc la responsabilité et ne jugez pas quand tant de gens font l’inverse. Robert Marchenoir a raison de parler des minorités négatives, mais il oublie les positives, comme vous.
    Et moi, considérant l’abolition de l’esclavage, les droits des femmes, qu’on parle aussi des abus subis par certains hommes par les femmes aujourd’hui, et autres choses diverses et variées, je parie que ce sont des gens comme vous qui vont gagner, par ce mélange de passion et de réformisme qui les caractérise.
    @ Catherine JACOB
    Pour changer de la question de la procréation.
    « Dès lors que l’abstinence ne vous convient pas, vous prenez un risque.
    Ce risque peut être divers, rester coincé (il paraît que ça arrive), contracter une MST, faire un enfant et même tomber amoureux – pour certains cyniques, le pire qui puisse arriver. »
    Il y a un risque chez les sexuels, que vous ne mentionnez pas, beaucoup radotent tant dans l’étreinte qu’ils s’ennuient, mais il y a un risque aussi dans l’abstinence, c’est que l’esprit se pollue de ce que le corps se refuse en s’en obsédant.
    Imaginez celui qui passerait de l’un à l’autre, puis de l’autre à l’un !
    Tomber amoureux, c’est tomber en enfer ou au ciel, l’enfer du rejet ou pire de l’acceptation si on aime une personne qui vous rabaisse, le paradis dans le cas inverse. Si le plaisir est une petite mort, l’amour est une porte sur une mutation de soi. Bref, les deux sont ébranlement… La dépréciation en général de ce qu’on ne prise pas pour soi ou de ce dont on a peur sont des réflexes aussi communs qu’injustes et destructeurs pour les autres.
    Que chacun suive sa voie.

  118. @ Noblejoué | 10 juillet 2017 à 19:45
    « Mais l’IVG, c’est tout de même un droit à l’erreur pour la femme, et ce n’est pas rien »
    Je suis d’accord. Venia dignus est humanus error.
    Non l’IVG a d’abord été et est un problème de santé publique, les décès par avortement clandestin étaient nombreux.

  119. @ charles
    « Non l’IVG a d’abord été et est un problème de santé publique, les décès par avortement clandestin étaient nombreux. »
    L’IVG est bien des choses. Dans les commentaires, j’évoque des aspects en lien avec le fil de la discussion. J’avoue que je n’ai fait ni définition ni histoire de l’IVG.
    En tout cas, c’est l’aspect santé publique qui a déclenché sa dépénalisation. Du point de vue de la contraception, c’est ce qui permet de rattraper une erreur contraceptive.
    Du point de vue de la liberté, le droit d’avorter, pour les femmes, est, selon moi, la pierre de touche permettant de savoir si les femmes ont, ou non, la maîtrise de leur corps. En culture musulmane, on voile les femmes pour en signaler l’appartenance et l’infériorité face aux hommes, dans la nôtre, la remise en question de l’avortement opére, voulue ou non, ou sans doute parfois voulue ou non selon les personnes, une remise en cause de la liberté des femmes.
    Mais, bah, la liberté ? On a vu ici des gens, sans doute avec de bonnes intentions, la remettre en cause.
    Mais, bah, les femmes ? Entre ceux qui loin de les aider à la conserver, leur reprochent, au motif de quelques harpies, ceci et cela, et ceux qui, loin de vouloir les libérer, vont plutôt dire que qui perd gagne, des femmes ne voulaient pas avoir d’enfant mais que cela finance les retraites ou que même dans des conditions apparemment défavorables, les élèvent formidablement, à mon avis en général il s’agit de familles exceptionnelles ou d’illusions, et ceux qui voudraient impliquer des hommes qui n’ont rien promis, ce qui ne rendrait pas les femmes plus libres mais égaliserait hommes et femmes en rabaissant les hommes…
    Entre tout ça, j’ai parfois des doutes sur la pérennité de la liberté des femmes, et de la liberté en général.

  120. @ Noblejoué
    « L’IVG est d’abord un droit à l’erreur… »
    Non mais, vous en êtes une belle erreur !
    Comment disait déjà Marianne Sergent ?! « …qu’elle était une rescapée du bidet ! »
    1° le fœtus/l’embryon ne sont pas des organes.
    2° le fœtus/l’embryon ne sont pas le corps de la femme. Ce n’est pas une extension d’elle-même.
    3° l’embryon/le fœtus, c’est le corps d’un autre.
    Ainsi la femelle et le mâle pourraient disposer à leur guise du corps d’un autre ?!
    4° pour qu’il y ait embryon/fœtus, il faut procréer et cela se fait à deux, de sexes opposés.
    5° l’embryon/le fœtus ne peuvent être la propriété de la femme, car il y a procréation, donc deux êtres qui interviennent pour en procréer un troisième différent d’eux.
    6° dans l’IVG, il y a rupture de l’égalité des droits, puisque le mâle n’est pas consulté et n’a pas son mot à dire.
    7° à qui appartient l’embryon/le fœtus ?
    À celle qui organiquement en a la garde ?
    Vous laissez un tableau dans un coffre de banque, appartient-il à la banque ou à vous ?
    Vous laissez votre chat à la voisine…
    8° il y a des moyens de contraception, mais la mère Boutin a fait en sorte qu’au moins un ne soit pas accessible aux adolescentes : la pilule du lendemain, pourtant cette dernière aurait diminué les IGV, contre lesquels la Boutin lutte.

  121. @ Elusen
    « Dans l’IVG, il y a rupture de l’égalité des droits, puisque le mâle n’est pas consulté et n’a pas son mot à dire. »
    Non, c’est si le mâle est consulté qu’il y a rupture d’égalité des droits. Le mâle n’est pas obligé de garder en lui ce dont il ne veut pas. Pourquoi la femelle le serait-elle ?
    La femelle n’a, pas plus que le mâle, à être contrainte dans son corps.
    « L’embryon/le fœtus, c’est le corps d’un autre.
    Ainsi la femelle et le mâle pourraient disposer à leur guise du corps d’un autre ?! »
    Je ne vais pas me prononcer sur ce que c’est étant donné que tout processus en évolution est rebelle à la définition.
    Quoi qu’il en soit, si la femelle et le mâle n’en disposent pas, c’est cela qui disposera d’eux en contraignant la femelle dans son corps, et probablement, vu la pression sociale contre l’abandon, contraindra la femelle et le mâle à éduquer un enfant non désiré.
    Contraints, défaits, voilà le sort des parents… Je ne crois pas que celui de l’enfant issu de cela soit, en général, très bon non plus.
    Qu’on soit rescapé du bidet ou non, on l’est toujours dans la mesure où à quelques instants près, un jet de sperme différent aurait donné un résultat génétique, donc un être différent… Ce contre quoi luttent les adversaires de l’avortement, en fait ? La pensée que nous aurions fort bien pu ne pas être.
    Les traditionalistes, notamment religieux, prêtent à sourire quand ils prétendent mettre la vie au pinacle. Le traitement infligé aux filles mères et aux enfants naturels et autres bâtards prouve évidemment que non. Dominer les corps, et d’abord le plus vulnérable, celui de la femme, et refouler un fait décentrant le monde de leur personne comme la découverte que notre bonne vieille planète n’est pas le centre du monde ou que nous sommes une espèce de singe, voilà des motifs plus crédibles au vu de leur casier, mais évidemment pas proclamés. Dominance et vanité. Je ne crois même pas qu’ils mentent au monde, en général, mais à eux-mêmes, il est mieux de se prendre pour des sauveurs que comme des oppresseurs.
    Enfin, ce n’est pas leur faute, des siècles de ténèbres ne se dissipent pas en un jour.

  122. Robert Marchenoir

    @Lucile | 12 juillet 2017 à 10:43
    « Imaginez que Hollande ait été une femme. Que n’aurait-on pas dit sur son physique, ses kilos en trop, sur son coiffeur, sur ses amours débridées, sur ses scènes de ménage… »
    Eh bien, rien, justement. Il n’y a pas besoin de faire des hypothèses, voyons les femmes qui effectivement sont arrivées à des postes de pouvoir.
    Christiane Taubira ? Dieu sait à quel point son physique (et la façon dont elle croit le mettre en valeur) pourrait prêter le flan à la caricature, voire à la méchanceté. Où avez-vous vu qu’on le lui ait reproché ?
    Martine Aubry ? On ne peut pas dire que ce soit une reine de beauté. Cependant, ce que la rumeur publique lui a imputé, c’est son alcoolisme (réel ou imaginaire, je ne suis pas allé vérifier). En somme, un vice habituellement reproché aux hommes.
    Ségolène Royal ? Elle aurait pu se faire chambrer sur son cocufiage, ce fut plutôt l’inverse : c’est à Hollande que l’on reprocha d’avoir abandonné « la mère de ses enfants ». Certes, on la surnomma la dinde du Poitou, ce qui n’est pas gentil ; mais enfin reprocher sa bêtise à un politicien est une accusation légitime, à laquelle la récipiendaire a amplement prêté le flanc. Et l’on ne peut pas dire que les hommes au pouvoir échappent particulièrement à ce genre d’invectives : Philippe Douste-Blazy fut surnommé, par ses « camarades » politiciens, « le con d’Orsay » ; ce genre de surnom assassin est fort courant dans les cercles du pouvoir !
    Simone Veil, tiens, puisqu’on en parle. Elle a déchaîné les haines d’une partie de l’opinion en raison de son action en faveur de l’avortement, elle aurait fait une excellente cible ; qui donc l’a attaquée sur son physique ?
    Marine Le Pen : pas vraiment une femme adorée de tous ! Même parmi les gauchistes, qui s’y entendent pourtant en persécution, je n’ai pas remarqué que son physique (pourtant facile à moquer) soit devenu une cible.
    Margaret Thatcher ! Dieu sait si elle fut haïe, et l’est encore. Elle fut gravement diffamée sur le plan politique. On lui a fait dire le contraire de ce qu’elle a dit (« There’s no such thing as society »). Quand a-t-elle été attaquée sur son physique ?
    En revanche, comme vous l’indiquez, les hommes au pouvoir n’ont jamais été épargnés par les attaques sur le physique, l’apparence ou même les moeurs.
    Sarkozy est un « nabot » (Hollande n’est pas plus grand et Poutine non plus, mais bref), Hollande est infichu de nouer sa cravate, son conseiller se fait cirer les pompes, Roland Dumas aime les bottines Berluti, Macron a épousé sa maman et c’est un homosexuel caché, BHL a une mèche et des chemises blanches, Mitterrand s’est fait limer les dents, Hollande va voir sa maîtresse en scooter (alors qu’un président qui se respecte va honorer Mademoiselle en limousine blindée)…
    Concernant les coiffeurs, il n’y a que votre serviteur qui s’avise de faire remarquer, dans ces colonnes, que Madame la ministre du boulot est coiffée avec un pétard, alors que cette faute de goût devrait lui valoir un déluge de moquerie populaire et faire tinter ses oreilles jour et nuit.

  123. Philippe Dubois

    @ Robert Marchenoir | 16 juillet 2017 à 17:27
    Philippe Douste-Blazy fut également appelé : « la crotte de Lourdes ».
    Et Olivier Stirn eut droit au surnom : « L’andouille de Vire ».

  124. @ Noblejoué | 15 juillet 2017 à 18:54
    « Non, c’est si le mâle est consulté qu’il y a rupture d’égalité des droits. Le mâle n’est pas obligé de garder en lui ce dont il ne veut pas. Pourquoi la femelle le serait-elle ? »
    Elle ne peut pas exiger qu’on lui retire la cervelle, le cœur, pourtant elle continue à les garder, tant que son trépas n’est pas intervenu.
    L’embryon/le fœtus ne sont pas un organe interne que la femelle serait obligée de garder en elle.
    L’embryon/le foetus sont autre chose sans aucun rapport avec le corps de la femelle.
    La femelle a la matrice, non pas procréatrice, mais couveuse, cette biologie n’est en rien de la responsabilité du mâle, il ne peut être tenu responsable et coupable de la consubstantialité de la femelle. Il n’est pas à l’origine de la distinction organique femelle et mâle, comme elle il la subit.
    Oragniquement parlant et scientifiquement, personne ne choisit d’être mâle ou femelle, c’est organique et inhérent à nous-même.
    Ce que nous choisissons, c’est d’être les fonctions sociales femme ou homme, et ce pourquoi politiquement les sociétés en remplissent les fonctions.
    Femme = fait la vaisselle, reste à la maison, subit l’homme, joue à la poupée, ne joue pas au rugby, etc.
    L’embryon/fœtus ne peut être procréé qu’avec un mâle, ou la substance de ce dernier. Substance sur laquelle il a un droit de regard, à moins que vous ne parliez d’abandon, mais cela il vous faudra le prouver.
    L’embryon/fœtus ne peut être procréé qu’avec la combinaisons de deux choses : ovule et spermatozoïde.
    Attention : il n’y a pas reproduction, car cette dernière est du clonage ou une photocopie, car reproduire, c’est à l’identique ; il y a procréation, deux êtres combinent deux choses pour procréer un troisième être différent d’eux-mêmes.
    Pour la femelle le fait d’être la détentrice de la couveuse ne l’autorise pas à disposer de l’embryon comme bon lui semble.
    Car votre théorie à une faille : le pénis et le vagin.
    Un pénis étant dans un vagin, cela autorise-t-il la femelle à en revendiquer la propriété ?
    Puisque c’est en elle, à un moment donné, peut-elle le couper et le garder ?
    L’embryon ne pouvant être procréé qu’avec deux choses organiques singulières, l’ovule et un spermatozoïde, il y a copropriété. La femelle en a seulement la garde.
    Si la femelle ne voulait pas la garde d’un embryon, elle avait à sa disposition des solutions de contraception, de pilule du lendemain, d’exiger le port d’un préservatif, un sextoy, ou l’abstinence.
    Ainsi, l’IVG, actuellement, est une rupture de l’égalité des droits au détriment du mâle, pusique seule la femelle peut détruire une copropriété.
    La contradiction juridique est portée par le fait que si la femelle souhaite garder l’embryon, elle peut exiger juridiquement que le mâle en soit reconnu copropriétaire et paie ses charges.
    « Exiger » s’est reconnaître la copropriété et un droit de décision commun.

  125. @ Elusen
    « La contradiction juridique est portée par le fait que si la femelle souhaite garder l’embryon, elle peut exiger juridiquement que le mâle en soit reconnu copropriétaire et paie ses charges. »
    Mais je suis contre ! Du moins, quand il y a preuve que l’homme ne voulait pas d’enfant. La présomption que l’homme veut un enfant doit être simple : présomption car trop d’hommes prétendent vouloir un enfant, car dans le rêve, on se croit désireux ou capable, ou les deux, de les assumer. Dans la réalité, on se dédit. Et la femme est prise au piège. Que dis-je ? Prise seulement si elle n’avorte pas. Si elle s’immobilise dans le piège au lieu de s’en dégager.
    Donc présomption à cause des déloyaux. Mais simple. Ne pas oublier qu’il y a aussi des femmes qui piègent les hommes, soit en leur faisant un enfant dans le dos, soit en prétendant les assujettir à une grossesse désirée ni par elle ni par lui mais dont elle désire garder l’enfant avec participation de l’homme qui ne s’est jamais engagé à cela.
    « Car votre théorie à une faille : le pénis et le vagin.
    Un pénis étant dans un vagin, cela autorise-t-il la femelle à en revendiquer la propriété ?
    Puisque c’est en elle, à un moment donné, peut-elle le couper et le garder ? »
    N’importe quoi. Si la femme est consentante, elle y a invité le mâle, alors garder le pénis est une agression contre son hôte.
    Par contre… En cas de viol, je ne serais pas contre que la femelle le coupe et conserve l’instrument du crime en trophée. Dans la vie, il faut être victorieux et le montrer !
    « La femelle a la matrice, non pas procréatrice, mais couveuse, cette biologie n’est en rien de la responsabilité du mâle, il ne peut être tenu responsable et coupable de la consubstantialité de la femelle. Il n’est pas à l’origine de la distinction organique femelle et mâle, comme elle il la subit. »
    Encore n’importe quoi. Le mâle n’est pas coupable des malheurs de la femelle… Mais il serait coupable en les aggravant, comme par exemple en lui interdisant l’avortement.
    « L’embryon ne pouvant être procréé qu’avec deux choses organiques singulières, l’ovule et un spermatozoïde, il y a copropriété. »
    Encore n’importe quoi. Et le plus choquant. Si l’embryon était une copropriété, le nouveau-né le serait à plus forte raison, et l’infanticide ne serait plus un crime mais un droit. On pourrait démembrer l’enfant et le vendre en kit ou le céder, si meilleur prix, à quelqu’un contre finance, menacé d’esclavage jusqu’à sa majorité qu’il serait céans d’appeler âge de libération.
    Non, il faut admettre l’avortement comme droit de se défendre contre une agression car avoir en soi de l’indésiré en est une. Dans le cas où il ne s’agit pas d’un viol ou d’un sabotage de contraception, nul n’en est coupable, mais la femme n’en est pas moins envahie par de l’indésiré.
    Avorter redeviendrait un crime s’il existait une technique pour transférer l’embryon dans une mère porteuse voire un père porteur volontaire – mais je gage que les pater familias ne se bousculeraient pas – ou dans une matrice artificielle.
    Nul ne doit être contraint, tous doivent, dès lors qu’ils ont voulu une situation, l’assumer.

  126. @ Noblejoué | 17 juillet 2017 à 11:13
    « N’importe quoi. Si la femme est consentante, elle y a invité le mâle, alors garder le pénis est une agression contre son hôte. »
    Il n’est nullement question de consentement, vous avez affirmé que si c’était à l’intérieur d’elle, c’est que cela lui appartient.
    Ainsi, un phallus lors d’un coït appartient à la femelle, du simple moment qu’il est à l’intérieur, selon vos dires.
    « Encore n’importe quoi. Le mâle n’est pas coupable des malheurs de la femelle… Mais il serait coupable en les aggravant, comme par exemple en lui interdisant l’avortement. »
    L’avortement, c’est l’État qui l’impose ou une autorité, il est question ici d’IVG, ainsi de choix !
    Être mâle ou femelle est inhérent aux individus, ils ne le choisissent point, ils se contentent de naître ; de ce fait, le mâle ne peut être tenu, ne vous en déplaise, responsable d’un fait organique dont il n’est pas responsable.
    Il n’a en aucun cas exigé, ni fabriqué la matrice couveuse de la femelle.
    « Encore n’importe quoi. Et le plus choquant. Si l’embryon était une copropriété, le nouveau-né le serait à plus forte raison, et l’infanticide ne serait plus un crime mais un droit. »
    L’infanticide, ce n’est que si l’embryon arrive à terme et qu’il y a naissance, sans naissance pas d’infanticide, vous ne maîtrisez rien en la matière !
    Vous ne savez pas ce qu’est un embryon, un fœtus, un enfant, vous êtes fortement invité à mieux maîtriser les concepts.
    « agression »
    Personne n’a fait de métonymie ou d’amalgame, mis à part vous, car la question soulevée par mes soins a toujours été la procréation.
    Procréer : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/procr%C3%A9er
    Procréation : http://www.cnrtl.fr/definition/procr%C3%A9ation
    Pour procréer la vie d’un enfant, il faut un ovule et un spermatozoïde, donc deux êtres, une femelle et un mâle qui vont engendrer un troisième être différent d’eux, ce n’est donc en rien l’unique affaire de la femelle.
    Avoir la garde de l’embryon ne lui donne pas plus de droit exclusif sur ce dernier que d’avoir la garde de son enfant après un divorce.
    Il y a un deuxième procréateur et lui refuser un droit de regard, c’est une rupture de l’égalité des droits, car procréer ne se fait pas seul, mais à deux.
    Comme une œuvre faite à deux mains, coauteurs.

  127. @ Elusen
    « Il n’est nullement question de consentement, vous avez affirmé que si c’était à l’intérieur d’elle, c’est que cela lui appartient. »
    Mais non, vous m’auriez cité. Ce qui est vrai, nuance, c’est que le corps de la femme lui appartient, ou plutôt, n’appartient ni au premier quidam ni à la société, et que donc, elle a le droit de ne pas être violée, ni de subir cet autre envahissement de soi qui est de porter un foetus indésiré.
    Donc, elle a le droit d’expulser ce qui la colonise. Si droit de propriété sur ce qui entre en elle il y avait, l’enfant né serait également à elle, et en bonne logique, son esclave. Ce qui poserait moult problèmes, vu que l’esclavage n’existe pas, mais passons. Et qui ferait l’amour avec votre idée saugrenue que l’homme risquerait que la femme consentante veuille lui voler son sexe ? Drôle d’idée, on se croirait face à l’idée de mante religieuse… Cette peur de la femme est drôle, elle fait pendant à la peur du fait qu’on aurait pu ne pas exister, est-ce lié ? Bref, il ne s’agit, en permettant à la femme de ne pas être violée ou de ne pas garder de foetus indésiré, que de lui permettre de ne pas subir un envahissement de soi.
    « L’avortement, c’est l’État qui l’impose ou une autorité, il est question ici d’IVG, ainsi de choix !
    Être mâle ou femelle est inhérent aux individus, ils ne le choisissent point, ils se contentent de naître ; de ce fait, le mâle ne peut être tenu, ne vous en déplaise, responsable d’un fait organique dont il n’est pas responsable.
    Il n’a en aucun cas exigé, ni fabriqué la matrice couveuse de la femelle. »
    L’Etat n’impose rien, il ne va pas capturer des femmes et les forcer à avorter.
    L’Etat permet, nuance, à la femme d’avorter en toute légalité et sécurité, ce qui fait que les femmes ne sont plus obligées de risquer leur vie pour exercer leur droit de disposer de leur corps.
    Les hommes ne sont pas coupables de la vulnérabilité organique des femmes. Mais ceux qui interdisent, ou ceux qui militent pour interdire à nouveau l’avortement aux femmes le sont d’alourdir leur fardeau. Je sais que des femmes le font aussi… Il y a et il y aura toujours des gens pour aller contre les droits des leurs par identification à leurs dominants. Cependant, il y a aussi des hommes désirant que les femmes soient libres, je suppose que ça équilibre.
    « Avoir la garde de l’embryon ne lui donne pas plus de droit exclusif sur ce dernier que d’avoir la garde de son enfant après un divorce. »
    Ce n’est en rien comparable. L’enfant est un être non envahisseur du corps de la femme. Il a une existence propre.
    Dans le cas où les deux parents désirent le garder après un divorce, il est évident pour moi que c’est l’intérêt de l’enfant qui doit guider la décision du juge.

  128. @ Noblejoué | 18 juillet 2017 à 16:17
    « Ce qui est vrai, nuance, c’est que le corps de la femme lui appartient »
    Et qui aurait nié cela en ce lieu ?!
    Problème et pas des moindres, un embryon n’est pas le corps de la femelle !
    C’est un autre corps, ce n’est pas un organe interne, ni un membre, ni la continuité du corps de la femelle.
    Votre notion de corps de la femme ou de la femelle tombe !
    C’est le corps d’un autre !
    La notion de colonisation s’applique en géopolitique, en quoi le corps de la femelle serait-il un territoire à envahir ?!
    Un embryon aurait donc la conscience de coloniser, d’envahir, il aurait de lui-même pris la décision de passer à l’acte !
    Nouveau problème pour vous, pour qu’il y ait embryon, il faut que la femelle ovule et qu’un spermatozoïde s’y croise !
    De ce fait, l’ovulation est une fonction organique, biologique, inhérente à toute forme de volonté.
    La femelle pouvait, grâce aux techniques modernes, empêcher toute ovulation, ou alors attendre la ménopause, avant de se lancer dans quelques émois non protégés.
    L’actuel État français ne permet pas d’avorter, mais permet l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
    Du fait que ce n’est pas imposé, que c’est un choix, ce n’est donc pas au sens politique et juridique du terme, un avortement.
    Code de la santé publique – Interruption volontaire de grossesse
    des articles L2211-1 à L2223-2
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665
    Il n’a également jamais été question d’interdiction dans l’échange que nous avons, c’est vous seul, de manière arbitraire, qui posez la notion d’interdiction.
    Le fait que la femelle soit détentrice de la matrice couveuse de l’embryon, pour qu’il n’y ait enfant qu’à la naissance, donc à la sortie du vagin, pleinement à l’air libre, ne lui donne qu’un droit de garde sur l’embryon, le foetus, l’être en devenir.
    Ce droit de garde elle le détient du fait de sa biologie, personne ne peut être tenu responsable d’une telle réalité organique.
    L’embryon étant procréé, engendré à deux, il y a donc bien rupture de l’égalité des droits au sens strict de la notion juridique et politique, puisque le mâle n’a aucun droit dans cette affaire.
    « Egalité » que vous avez à votre guise le plus strict droit de refuser, mais vous ne pouvez en aucun cas nier que vous refusez cette égalité.

  129. « @ Elusen
    « Ce qui est vrai, nuance, c’est que le corps de la femme lui appartient »
    Et qui aurait nié cela en ce lieu ?! »
    A mon avis, implicitement, tous ceux qui veulent l’empêcher de recourir à l’IVG.
    A moins de penser que le femme soit un sac ou un centre de dépôt, je ne vois pas pourquoi elle serait obligée de garder le foetus.
    « C’est le corps d’un autre !
    La notion de colonisation s’applique en géopolitique, en quoi le corps de la femelle serait-il un territoire à envahir ?!
    Un embryon aurait donc la conscience de coloniser, d’envahir, il aurait de lui-même pris la décision de passer à l’acte ! »
    Le corps de la femme est à elle, ou plus exactement, pas aux autres. Le fait d’être obligée de garder le foetus est une décision politique, là où on empêche d’avorter.
    Ce foetus reste là parce que l’Etat veut davantage de citoyens parce qu’on suppose que plus on a de citoyens, mieux c’est. Variante : les religions veulent le plus de croyants possible. Dans la mesure de leur pouvoir, elles font tout pour que les femmes se reproduisent le plus possible, entre autres pour avoir plus de croyants. Donc la femme est, quand l’avortement est prohibé, territoire de l’Etat – et accessoirement des religieux.
    La femme était donc territoire soumis par l’Etat. Elle est libérée, je me demande pour combien de temps.
    Oui, dommage, vraiment, les foetus seront des enfants s’il y a un projet parental ou du moins de la mère pour eux, pas pour permettre un accroissement de force de l’Etat ou des religions. Je ne dis pas, ce serait ridicule, que le foetus a conscience d’empiéter sur sa la femme s’il n’est pas désiré, contrairement aux colons, mais il est bien évident que c’est ce qu’il fait et qu’il sert des intérêts politiques. J’aurais aussi bien pu dire que le foetus indésiré parasite la femme puisqu’il n’est pas voulu et que comme le parasite, il vit à ses dépens sans le savoir, mais la dimension politique aurait été perdue.
    Mes comparaisons sont évidentes et nécessaires puisque vous ne comprenez pas ou refusez de comprendre que sans IVG, la femme n’est qu’une serve, nouvelle comparaison, de corvée de ventre pour le compte de l’Etat, si elle ne peut cesser une grossesse indésirée. Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas non plus que le langage est fait de comparaison. Certes, aucune réalité n’est la même qu’une autre, mais comparer des envahissements (colonisation) ou des dégradations internes (parasitisme) me semble pertinent.
    En tout cas, plus que de trancher, dans un sens ou dans l’autre, d’ailleurs, sur la nature du foetus, et d’autre part, de refuser à la femme de se défendre d’une présence qu’elle refuse quand on ne le fait ni dans le cas d’une invasion pour un pays, d’une agression pour un passant ou d’une maladie pour quiconque.
    Ainsi, la femme n’est pas un être sans défense, mais un être à qui, longtemps, on a refusé le droit de se défendre. C’est vraiment drôle, d’ailleurs, on disait qu’il fallait être protecteur pour des êtres à qui on déniait le droit de se protéger.
    Je crois qu’on pourrait en faire des comédies, il y aurait vraiment de quoi avec l’écart énorme entre le dire et le faire, ainsi que le côté répétitif de la chose.
    Ce n’est vraiment pas pour rien que Talleyrand disait que la femme était le sexe sacrifié.
    Mais, comme ce sage, je ne me tourmenterai pas pour cela.

  130. @ Noblejoué | 20 juillet 2017 à 18:33
    « A mon avis, implicitement, tous ceux qui veulent l’empêcher de recourir à l’IVG.
    À moins de penser que le femme soit un sac ou un centre de dépôt, je ne vois pas pourquoi elle serait obligée de garder le foetus.»
    Si ce n’est là que votre avis, alors en ce cas, il n’a aucun rapport avec la réalité de notre échange. Il est plus en rapport avec votre fantasmagorie.
    L’obligation est dans la nature même de la femelle, puisque c’est organique. L’intervention qui vise à interrompre la grossesse, va, ainsi, à l’encontre de la nature.
    Se pose alors la question du choix.
    Si c’est imposé, c’est un avortement.
    Si c’est un choix libre, c’est une IVG.
    Mais dans les deux cas, cela va à l’encontre de la nature même de la femelle, de la biologie, de l’organique, puisqu’il y a intervention extérieure, relevant d’une volonté propre à l’individu.
    L’obligation est dans la Nature.
    Pour se débarrasser d’une telle obligation, il faudrait donc à la femelle inventer une couveuse externe ou changer son ADN, voire celui du mâle pour lui permettre de prendre le relais, le tout à l’encontre de la nature, de la constitutionnalité des êtres.
    L’obligation n’est pas imposée socialement, politiquement et juridiquement en France, elle est le fait de la nature.
    De ce fait, vous cherchez à rendre dépositaires de cette obligation les mâles en affirmant que ce sont eux qui obligent ; or, de nouveau, c’est inhérent à leur volonté.
    Ce n’est pas de la faute des mâles, ni des sociétés, si la femelle est dépositaire de la couveuse.
    Vous amalgamez tellement de choses que je perçois le fait que vous cherchiez à perdre votre interlocuteur pour faire dériver le sujet.
    Territoire, c’est de la géopolitique, sans rapport avec le corps de qui que ce soit.
    – La notion, ici, est la procréation, de procréer https://frama.link/aBoXbkGX
    – Dictionnaire de l’académie médicale : https://frama.link/DPvf9uD-
    – Ou encore :
    Bernard Jamain professeur de médecine, Paul-François Lerolle professeur de médecine, Yves Malinas professeur de médecine, Jacques Testart professeur biologiste INSERM.
    « Le terme procréation est souvent réservé à notre espèce, comme s’il était plus digne que celui de reproduction, qu’on utilise plutôt pour les animaux. En fait la plupart des animaux, et tous les mammifères, si nous prenons ce terme dans son sens littéral, ne se reproduisent pas mais procréent, puisque les descendants qu’ils conçoivent sont tous différents entre eux et qu’ils diffèrent aussi de leurs géniteurs. »
    Permettez que je vous laisse cet article sur la procréation qui explique aussi la différence entre avortement et IVG, choix et non-choix.
    Procréation en PDF de 23 pages des universitaires cités au-dessus.
    http://getwebb.org/v/iMfZj9IM
    La procréation nécessite deux choses que vous ignorez systématiquement.
    La procréation ne relève pas du divin, il n’est pas question de Jésus.
    Cela nécessite un ovule et un spermatozoïde.
    À qui appartient l’ovule ? à une femelle !
    À qui appartient le spermatozoïde ? à un mâle !
    Pour procréer, il faut deux choses, deux êtres ; ne donner un droit sur la procréation qu’à un seul être, en l’occurrence la femelle, c’est donc une rupture de l’égalité des droits envers le mâle.

  131. @ Elusen
    « L’obligation est dans la nature même de la femelle, puisque c’est organique. L’intervention qui vise à interrompre la grossesse, va, ainsi, à l’encontre de la nature »
    Ah, la nature !
    Vous venez de me prouver que j’avais raison quand je disais :
    « A mon avis, implicitement, tous ceux qui veulent l’empêcher de recourir à l’IVG.
    À moins de penser que le femme soit un sac ou un centre de dépôt, je ne vois pas pourquoi elle serait obligée de garder le foetus.»
    Par nature, pour vous, c’est bien ce qu’est la femme, un être obligé de garder de l’indésiré.
    « Ce qui est vrai, nuance, c’est que le corps de la femme lui appartient »
    Et qui aurait nié cela en ce lieu ?! »
    Vous dites bien que le corps de la femme ne lui appartient pas… Si vous ne citez pas l’Etat, Dieu ou une religion, vous citez la nature, dont toutes ces institutions se sont servies pour déposséder les femmes d’elles-mêmes.
    Quand j’écris « à mon avis », c’est à cause d’indices importants, mais que je ne confonds pas avec des preuves, et vous m’apportez « la nature » sur un plateau.
    Et non, il ne s’agissait pas de sauver des foetus avec l’effet secondaire regretté de déposséder les femmes d’elles-mêmes… Il s’agit de les ravaler à la nature par le biais de leur grossesse. Vous ne les dépossédez pas d’elles-mêmes seulement en fait, mais aussi en droit, ce qui explique bien pourquoi les matrices artificielles, qui pourraient régler ce problème, ne vous intéressent pas… Eh oui, pour vous, ce n’est pas un problème, la femme c’est et cela doit être un ventre cause qu’on la dépossède du libre choix de son corps.
    Je n’en demandais pas tant, merci. Disparu, le soi-disant souci de sauver des vies ! Inutile de dire que j’en doutais fortement pour vous, si je veux bien croire que cela motive quelquefois quelques personnes et parfois, quelques institutions, à la marge.
    La nature.
    « L’intervention qui vise à interrompre la grossesse, va, ainsi, à l’encontre de la nature »
    Je vous signale que la médecine, et d’ailleurs une grande partie des activités humaines, vont contre la nature.
    L’Homme, c’est l’animal qui se sert d’outil pour créer un autre outil, qui change les paysages, qui va sur la lune.
    Mais, curieusement, dans le seul cas de la femme, il ne faut pas aller contre la nature.
    Pour moi, tout est dit, le débat, clos.

  132. @ Noblejoué | 21 juillet 2017 à 18:07
    « Vous venez de me prouver que j’avais raison quand je disais :
    A mon avis, implicitement, […] »
    Il n’y a rien d’implicite dans la Nature, il n’y a que votre fantasmagorie, c’est seulement vous qui décidez d’investir vos fantasmes comme étant une vérité.
    L’IVG est sans rapport avec la Nature humaine, pas plus qu’avec la Nature de la femelle, puisqu’il s’agit d’un choix.
    L’avion n’est pas plus dans la Nature !
    Internet n’est pas plus dans la Nature !
    Le constater n’a jamais voulu dire que cela implique une opposition à l’avion, à Internet, voire leur interdiction.
    Vous ne maîtrisez absolument rien, mais vous parlez, c’est étrange comme comportement.
    La Nature de la femelle, c’est d’avoir la matrice couveuse ; elle peut lutter contre, mais comme c’est intrinsèque à elle, que c’est organique, physiologique, elle ne peut pas en rendre responsable le mâle.
    La Nature n’a jamais dépossédé la femelle de quoi que ce soit, vous atteignez le summum de l’absurde.
    Dans le cas contraire, c’est à vous d’en apporter la preuve.
    L’embryon n’est pas plus le corps de la femelle !
    Est-ce qu’au moins vous savez ce que serait un embryon ?
    L’embryon est procréé, ainsi il relève de deux êtres, donner des droits à un seul, c’est donc bien une rupture de l’égalité en droit.

  133. @ Elusen
    « Il n’y a rien d’implicite dans la Nature »
    Je n’ai pas dit ça mais que la nature de l’Homme, c’est de transformer la nature.
    Pas de s’y soumettre, genre, je suis enceinte, je ne l’ai pas voulu, et je garde l’embryon.
    Savez-vous seulement ce que sont la nature, la culture, l’outil et la liberté ?
    Visiblement, non. Alors, inutile d’insister.

  134. @ Noblejoué | 22 juillet 2017 à 17:25
    « Je n’ai pas dit ça mais que la nature de l’Homme, c’est de transformer la nature. »
    D’où tenez-vous cela ?
    « …pas de s’y soumettre »
    Pourtant la Nature de l’Homme, comme vous dites, c’est de naître et mourir et apparemment, quoi qu’il arrive, il n’a pas d’autre choix que de s’y soumettre !
    Je peux continuer avec :
    – Grandir
    – Vieillir
    – Faire pipi
    – Boire
    – Manger
    – Dormir
    – Se laver
    Et pif, paf, poum, tenez, je vous le donne en mille :
    – Procréer !
    Si votre Homme, du genre humain, puisque H majuscule, ne veut pas se soumettre à la procréation, alors qu’il cesse, séance tenante, d’ovuler et d’éjaculer.
    Il n’y a pas d’outil, de culture, de liberté, dans la Nature, car les concepts relèvent, pour l’heure, de la pensée humaine.
    Les arbres, les coquelicots, les cochons d’Inde pensent-ils la liberté, ont-ils une culture ?
    « Étant donné que la culture s’acquiert par apprentissage, les gens ne naissent pas Américains, Chinois ou Hottentots, paysans, soldats ou aristocrates, savants, musiciens ou artistes, saints, chenapans ou moyennement vertueux : ils apprennent à l’être. »
    Propos de Theodosius Dobzhansky, biologiste et généticien spécialiste de l’évolution.
    L’évidence devient claire en ce qui vous concerne, non, vous ne maîtrisez rien, bien que la nature se cultive, à défaut de vous !

  135. @ Elusen
    « Il n’y a pas d’outil, de culture, de liberté, dans la Nature, car les concepts relèvent, pour l’heure, de la pensée humaine.
    Les arbres, les coquelicots, les cochons d’Inde pensent-ils la liberté, ont-ils une culture ? »
    Les Hommes, par la culture, pensent la liberté, et que vous le vouliez ou non, se donnent des libertés par rapport à la nature.
    « Si votre Homme, du genre humain, puisque H majuscule, ne veut pas se soumettre à la procréation, alors qu’il cesse, séance tenante, d’ovuler et d’éjaculer. »
    Soumission… Soyez aussi que vous le voulez, la liberté des autres n’en ressortira que davantage par contraste.
    En fait, depuis l’Antiquité au moins les Hommes – la majuscule pour dire l’homme et la femme, la nature humaine… – ne se soumettent pas à la procréation. Ils mettent des préservatifs, font du coitus interruptus, et… avortent, quand ils ne veulent pas d’enfants mais risquent d’en avoir.
    Et quand, au contraire, ils en veulent mais ne peuvent en avoir, ils agissent de leur mieux contre – et avec de plus en plus de succès, voir la PMA et la GPA.
    L’Homme qui se soumet, c’est juste un humain qui le fait par religion ou philosophie ou habitude de soumission. Il y a des raisons à cette soumission comme au refus de la soumission, mais à quoi bon vous les dire ? Puisque vous m’évaluez ainsi :
    « Puisque vous ne maîtrisez rien, bien que la nature se cultive, à défaut de vous ! »
    J’ai de mon côté une évaluation très défavorable des soumis, brisons donc là.

  136. @ Noblejoué | 22 juillet 2017 à 23:20
    Décidément, vous prenez n’importe quoi, vous le mettez bout à bout et affirmez pouvoir en tirer une conclusion.
    Vous êtes dans une culture hors-sol là !
    Vos anachronismes sont douteux !
    – Gisèle Sapiro – directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, directrice de recherche au CNRS :
    « Apparue au XVIe siècle pour qualifier l’enrichissement de l’esprit au moyen d’exercices intellectuels, elle fut opposée à la fin du XVIIIe siècle à celle de civilisation par des penseurs allemands qui, dans leur volonté d’affirmer leur identité nationale face à l’hégémonie française, lui ont conféré sa connotation relativiste. À rebours de l’idée d’un développement historique unique qui établit une hiérarchie entre les peuples, le terme « Kultur », conceptualisé notamment par le philosophe allemand Johann Gottfried von Herder, signifie en effet le génie propre à chaque peuple. Lié à l’émergence d’une sphère intellectuelle qui se différencie progressivement de la sphère religieuse en se réclamant de l’autonomie de la raison, il participe en même temps de l’avènement des États-nations. »
    Ainsi, affirmer que la « Kultur » apparaît avant la liberté d’expression semble bien étrange, car il faut qu’il y ait une expression pour qu’il y ait une culture.
    D’abord apparut le verbe, ensuite la culture.
    La culture ne revêt pas un caractère obligatoire, contrairement à la physiologie humaine qui elle relève de la Nature.
    – Selon l’historien et philosophe Jacob Burckhardt :
    « Nous appelons culture (Kultur) la somme des activités de l’esprit qui ont lieu spontanément et ne prétendent pas à une valeur universelle ni à un caractère obligatoire. »
    Or, la physiologie humaine n’est en rien de la culture, car l’humain quoi qu’il arrive est tributaire de sa physiologie, de la nature même de son corps.
    De ce fait, procréer n’est pas de la culture, mais dans la Nature des humains.
    Interrompre une grossesse, une procréation, n’est pas de la culture, c’est tenter de stopper la Nature.
    Ce que vous tentez malhabilement de démontrer, c’est que stopper la Nature ne serait point un acte contre-nature, pourtant, c’est bien contre elle que l’on agit dans une IVG.
    Ce qui nous intéresse ici n’eut point été un acte contre-nature, mais l’acte IVG, droit donné à un seul procréateur.
    La procréation ne pouvant intervenir qu’à deux, où chacun apporte un complètement, une combinaison, ainsi ne donner un droit sur la procréation qu’à une seule personne, c’est bel et bien une rupture de l’égalité.
    Toutes vos dérives pour éloigner de la rupture de l’égalité des droits entre femelle et mâle dans l’IVG !

  137. Proust encore, pour admettre que nous ne maîtrisons pas tout :
    « Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort. »
    Le Temps retrouvé.

  138. @ Elusen
    « Décidément, vous prenez n’importe quoi, vous le mettez bout à bout et affirmez pouvoir en tirer une conclusion.
    Vous êtes dans une culture hors-sol là ! »
    Hors-sol ? Vous êtes plaisant quand je prends les choses à la racine, l’être humain est un animal qui a une maîtrise inégalée de l’outil et de sa biologie lui permettant de se reproduire malgré des problèmes de stérilité ou de ne pas avoir d’enfant s’il n’en veut pas.
    « Décidément, vous prenez n’importe quoi, vous le mettez bout à bout et affirmez pouvoir en tirer une conclusion. »
    Eh bien, comme chaque fois que quiconque n’est pas de votre avis, non ? Vous êtes extrêmement répétitif et lassant.
    C’est pourquoi certains se laissent faire, et non parce que vous les auriez convaincus, vu que vous n’apportez rien que, alors je vais être cash, à mon tour, que des mots qui se prennent pour la chose, de la sacralisation de n’importe quoi et de l’agressivité.
    Si vous êtes aveugle à des faits aussi fondamentaux que l’Homme qui se sert d’un outil pour fabriquer un autre outil, son progrès technique ainsi que celui de celle de la maîtrise de sa reproduction pour rester le nez dans le dictionnaire, vous êtes pathétique.
    La nature et la culture sont des termes on ne peut plus évolutifs, comme tout le monde le sait, et qui ne font même pas l’unanimité aujourd’hui, comme on le voit bien dans la discussion sur le fait que certains animaux aient ou non une culture : éthologie et ethnologie ne sont pas prêts de s’accorder.
    Et vous venez, là, avec votre dictionnaire, sans comprendre le commencement du commencement du moindre enjeu.
    « Toutes vos dérives pour éloigner de la rupture de l’égalité des droits entre femelle et mâle dans l’IVG ! »
    C’est la femme qui a le foetus dans le ventre, que quiconque lui interdise l’IVG va contre sa liberté et contre l’égalité homme/femme, car l’homme n’a pas le risque d’avoir cette atteinte à sa liberté.
    Vous sacralisez la nature et la procréation, libre à vous. Vous croyez marquer des points dans la discussion en dérivant sur des questions de vocabulaire et impressionner les autres par votre agressivité. Les gens sont pris par surprise parce qu’ils n’ont pas l’habitude de voir le dictionnaire retourné contre eux… Ils en oublient les faits structurants. Remarquez, ce sont perles au cochon pour vous puisque vous prétendez
    « vous prenez n’importe quoi, vous le mettez bout à bout et affirmez pouvoir en tirer une conclusion ».
    Je me rappelle que vous n’aimez pas trop les philosophes. Eh oui, il n’y a que vous qui ayez le droit d’avoir un raisonnement. Enfin, raisonnement ! Il ne s’agit que d’un amas de sacralisation : du dictionnaire, de la reproduction et de la nature.
    En somme, comprendre le monde ne vous intéresse pas, il vous fait des structures sacralisantes de langage, de mon origine et du monde qui m’entoure. En somme, vous vous interdisez une distance permettant la compréhension par insécurité fondamentale sur ces trois réalités, comme vous interdisez aussi toute prise de distance aux autres. Ce qui signifie…
    Au fond, je me fiche complétement de ce que cela peut révéler sur vous, et je n’ai pas à vous prendre en charge.

  139. @ Noblejoué | 23 juillet 2017 à 18:01
    « …sa biologie lui permettant de se reproduire… »
    Reproduire, c’est recommencer, c’est à l’identique, c’est une photocopie, un clonage, nous disons procréer !
    Commencez déjà par le savoir si vous voulez parler de ce sujet, car le ridicule vient vite quand un individu confond reproduire et procréer, le clonage et la procréation.
    « …comme tout le monde le sait… »
    Poncif !
    C’est ce que disaient les esclavagistes pour légitimer leurs actions !
    C’est ce que disaient les génocidaires des Amérindiens pour légitimer leurs actions !
    C’est ce que disaient les collabos et les nazis pour…
    La technique est connue, il s’agit systématiquement de changer de sujet pour perdre l’interlocuteur.
    La procréation se fait-elle seule ou au minimum à deux ?
    Vous répondez : Nature, Culture, Outils, Reproduction donc identique ou clonage.
    Sans jamais rien indiquer sur ce que serait ou non la procréation !
    L’IVG est en rapport avec la procréation, sans cette dernière pas d’IVG.
    De ce fait qui a un droit de regard sur l’IVG, les deux procréateurs ou une seule personne ?
    Je vous indique qu’en décidant qu’une seule personne aurait un droit de regard sur la procréation et son interruption, c’est une rupture de l’égalité des droits.
    Vous répondez : Culture, Nature, Outils, Reproduction !
    Vous ne maîtrisez rien, surtout pour un individu qui confond clonage (reproduction, identique) et procréation.

  140. @ Elusen
    « Reproduire, c’est recommencer, c’est à l’identique, c’est une photocopie, un clonage, nous disons procréer ! »
    Je le sais mais c’est ainsi qu’on parle, comme quand on dit que le soleil se lève sachant que la terre tourne autour du soleil, que vous êtes lourd !
    « « …comme tout le monde le sait… »
    Poncif !
    C’est ce que disaient les esclavagistes pour légitimer leurs actions !
    C’est ce que disaient les génocidaires des Amérindiens pour légitimer leurs actions !
    C’est ce que disaient les collabos et les nazis pour…
    La technique est connue, il s’agit systématiquement de changer de sujet pour perdre l’interlocuteur. »
    Ne vous projetez pas, mon bon Elusen. C’est parce que vous êtes si imbu de vous-même que vous auriez pu me demander liens et explications pour masquer vos ignorances tout en cherchant si des erreurs mineures ne s’étaient pas glissées.
    Ainsi, vous je vous aurais transmis des connaissances auxquelles vous auriez répondu par des attaques car vous êtes manipulateur, voir « reproduction » et ingrat voir « attaques contre Bilger ». Or qui profite des autres en leur nuisant ? Le parasite. Sauf si vous trouvez une autre définition.
    « Je vous indique qu’en décidant qu’une seule personne aurait un droit de regard sur la procréation et son interruption, c’est une rupture de l’égalité des droits.
    Vous répondez : Culture, Nature, Outils, Reproduction »
    Parce que c’est la nature, la culture et les outils qui expliquent qu’en fait c’est à la femme de contrôler son corps et que les humains accomplissent leur nature en ne se pliant pas à la nature mais en la dominant et en décidant, de plus en plus, d’avoir ou non des enfants.
    « Vous ne maîtrisez rien, surtout pour un individu qui confond clonage (reproduction, identique) et procréation. »
    Vous ne maîtrisez que des effets de langage comme prendre l’autre à ce qu’il a écrit, reproduction comme on dirait le soleil se lève, et je vous dirais sophiste si les sophistes n’avaient pas mieux valu que leur réputation.

  141. @Noblejoué s’adressant à Elusen
    « Puisque vous ne maîtrisez rien, bien que la nature se cultive, à défaut de vous ! »
    « J’ai de mon côté une évaluation très défavorable des soumis, brisons donc là. »
    Plus de vingt messages échangés entre vous !!
    Brisez donc une bonne fois pour toutes !!

  142. @ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 10:39
    « C’est parce que vous êtes si imbu de vous-même… »
    Quelle étrange expression, il vaut mieux être imbu de soi-même qu’imbu des autres !
    Mais je suis certain qu’en forçant le trait vous devriez y arriver.
    « Le parasite. Sauf si vous trouvez une autre définition. »
    Un parasite, c’est un assistant des prêtres polythéistes de la Grèce antique.
    C’est aussi un comédien !
    Ou encore une personne, dans la Grèce antique, payée pour assister à des dîners et divertir les plus riches.
    C’est aussi la manière dont vous voyez l’embryon, sic !
    C’est en cela que vous faites avorter toute contradiction.
    Tout cela parce que vous ne maîtrisez rien et que cela vous explose à la figure.
    Dans l’immense turpitude de vos interventions, vous êtes parti du principe que quelqu’un s’opposait à l’IVG que vous avez confondue avec avortement.
    Nous ne pouvons pas nous opposer à l’avortement, puisque le corps d’une femme peut de lui-même décider de mettre un terme à une grossesse.
    Vous avez confondu reproduction (le clonage) avec procréation !
    Apparemment vous ignorez comme sont faits les bébés, vous pensez certainement qu’il s’agit d’aller cultiver votre jardin.
    Vous avez confondu interdiction et rupture de l’égalité des droits.
    Il ne peut y avoir d’IVG que s’il y a eu procréation.
    La procréation nécessite au minimum deux personnes.
    Si une personne a un droit sur la procréation et l’autre pas, il y a donc une rupture de l’égalité.
    Voilà, c’est tout simple, mais vous avez investi vos fantasmes dans un imaginaire : interdiction.

  143. Très intéressant débat juridique sur un bébé à naître tué du fait qu’une personne ait poignardé sa mère.
    Au Canada, le chef d’État est la Reine Elisabeth II, elle est représentée par un Gouverneur général.
    Le chef du gouvernement, c’est le Premier ministre fédéral.
    Le Parquet représente donc la Reine, les procureurs aussi, ainsi :
    – Le Parquet est appelé : La Couronne.
    – Les procureurs : Avocats de la Couronne.
    http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7756605

  144. C’est fait !
    L’individu est accusé de meurtre au premier degré, donc meurtre avec préméditation sur le bébé.
    Le fait que les médecins aient fait une césarienne, le fœtus étant sorti du ventre de sa mère était donc une personne : un enfant.
    Le fait qu’il respirait et qu’il est mort des conséquences de l’agression au couteau, permet de qualifier l’acte de meurtre, comme l’individu visait le ventre d’une femme enceinte de huit mois, qu’il ne pouvait ignorer l’état de la mère, du fait qu’il est le père de l’enfant, il y a donc préméditation, la juge a accepté l’accusation.
    Ainsi si les médecins n’avaient pas fait de césarienne, il n’y aurait pas eu meurtre.
    Le téléjournal : https://frama.link/nR5MLNCJ
    24 heures en 60 minutes : https://frama.link/6jz5fqFR

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