C’est la débandade.
De partout, la magistrature est critiquée, parfois stigmatisée. Les magistrats sont vilipendés et au quotidien le respect à leur égard n’est pas ce qui domine.
Les médias de droite comme de gauche, au mieux, les traitent avec une sorte de réserve condescendante, au pire, avec hostilité.
Pour n’évoquer que CNews où je me sens si bien, l’excellent Pascal Praud trouve les juges généralement laxistes, sauf à l’encontre de Nicolas Sarkozy.
Le populisme de l’élite et de la base s’en donne à coeur joie, ils sont différents mais l’ignorance et la méfiance les réunissent. Ce n’est pas le même registre mais la magistrature est leur cible commune. Éric Zemmour, Alain Finkielkraut et monsieur Dupont ou Durand, même combat !
Aucun domaine, aucun secteur, aucun genre n’échappe en France à la mise en cause des magistrats. Vitupérer contre eux est devenu un sport national.
Le plus alarmant et le plus saumâtre est que la magistrature elle-même participe à sa banalisation, à son effacement. Avec une sorte d’amère volupté, on entend les magistrats, syndiqués ou non, gémir, se plaindre, réclamer de l’aide, du soutien, de l’assistance, de la compassion, de la psychologie. Ils ne sont pas contents, ils ont trop de travail, ils sont à la fois trop durs et trop obéissants. Ils ne savent plus sur quelle soumission danser, sur quelle indépendance se mouvoir.
Je n’entends jamais quiconque oser déclarer clairement, fièrement, qu’être magistrat est un grand, un splendide métier, une superbe fonction, un admirable service et que, si j’ai pu douter, ce n’est plus le cas depuis tant d’années : être avocat c’est bien mais être magistrat c’est bien mieux. Le premier est un auxiliaire, le second requiert ou décide. Le premier défend un client, le second a la vérité et la sauvegarde sociale comme guides.
Ce n’est pas que les magistrats ne commettent pas d’erreurs, ils sont parfois indignes des valeurs au nom desquelles ils agissent et statuent. Il y a eu le Mur des cons, il y a des pratiques détestables, parfois l’émergence d’une justice en gros, l’absurde exécution provisoire et la partialité de la procureure dans le procès des assistants du RN, il y a des jugements trop doux ou trop sévères, des arrêts trop trop indulgents ou trop rigoureux. Il y a un syndicat politisé de gauche, voire d’extrême gauche. Il y a un manque de moyens matériels et humains. Mais cela devrait importer peu parce qu’être magistrat est incomparablement plus riche, plus gratifiant que tous ces aléas. On a l’impression que dans les discours judiciaires, seuls comptent ces derniers.
En politique, pour le régalien, qui pourrait se poser en modèle face à cette mission incomparable vouée à la protection des personnes et des biens, à l’ordre public, à la tranquillité sociale et à l’apaisement des citoyens ?
Cette magistrature qui pleure sans cesse sur elle, au lieu de se camper dans son identité forte, pugnace, sage, équilibrée, à l’écoute de tous, est d’une certaine manière désespérante.
On ne peut pas se contenter de tout attendre des ministres de la Justice. Ce n’est pas eux qui pourront instiller l’orgueil judiciaire dans le coeur de cet univers largement entendu. Pourtant il n’en est pas un de plus dense, de plus exaltant : à la fois soucieux du singulier et préoccupé par le pluriel. Il « raccommode les destinées humaines » selon ce que désirait être le commissaire Maigret, pour Simenon.
Je n’aurais pas eu envie d’écrire ce billet (et de me tenir à peu près seul pour cette défense, cette apologie, ce redressement, moi qui aime la dissidence, la solitude, je suis gâté) si je n’avais pas lu ce propos de Marc Trévidic : « Je ne peux décemment conseiller à personne de devenir magistrat » (JDNews).
Ce magistrat a eu et continue d’avoir la lumière sur lui et tout ce qu’il offre à ceux qui le lisent dans cet entretien face à un Éric Naulleau pourtant stimulant, a une tonalité languissante, crépusculaire, misérabiliste, et même défaitiste : il ne faut plus devenir magistrat. Il ne crache pas seulement dans la soupe, il décourage les intelligences, les sensibilités, les personnalités qui actuellement veulent l’être, il offense le futur. Le moins qu’on aurait pu espérer de lui : une vision complexe, ombres et lumières comprises.
Je n’ai connu, critique mais enthousiaste, que les lumières.
L’ancien avocat général se fait l’avocat de la magistrature. Pourquoi pas, c’est une noble cause. Il demeure le défenseur du RN et l’avocat de Marine Le Pen, il fustige « la partialité de la procureure dans le procès des assistants du RN ». Pourtant Marine Le Pen est la première à critiquer le laxisme de la justice, la non exécution des peines, à réclamer l’instauration de peines plancher.
Dans l’affaire des assistants elle a mis au point un système appliqué régulièrement sur une longue période pour détourner de leur objet des sommes considérables reçues du Parlement européen. Le système éventé, elle a multiplié les recours pour retarder l’heure du procès. Aujourd’hui avant même les plaidoiries de la défense, elle fait pression sur le tribunal pour qu’il ne suive pas les réquisitions des procureurs. On a toutes les raisons de penser qu’il ne retiendra pas l’exécution provisoire et que Marine Le Pen pourra se présenter en 2027. Tant mieux, il est préférable qu’elle soit battue dans les urnes plutôt que dans un prétoire. Tant mieux, car Jordan Bardella serait très probablement un bien meilleur candidat que celle qui se présentera pour la quatrième fois à la présidentielle.
Je ne peux m’empêcher de penser, par comparaison, à un président de l’Assemblée nationale qui fut lynché médiatiquement et politiquement, contraint sans même un procès à la démission et à se retirer de la vie politique pour quelques homards à 60 € le kilo !
Les événements récents font philosopher quelques-uns sur la notion de Justice. Ils la prendraient presque pour quelque chose d’immanent. Depuis l’expérience traumatisante qu’indirectement j’en fis durant mon adolescence, je ne la sais qu’humaine, trop humaine et je ne lui accorde plus qu’un très faible crédit.
J’avais alors seize ou dix-sept ans et je vivais dans une petite ville de province. À un mois d’intervalle, deux jugements survenus dans le même tribunal condamnaient diversement deux criminels. Voici leur histoire. Voilà la justice des hommes.
Dans la première histoire, un homme avait décidé de tuer ses deux parents, deux frères, et une sœur, à la carabine. L’homme était une notabilité locale. Il était l’adjoint au maire de la commune. Il présidait plusieurs associations. Il était alors à la tête de l’entreprise de ses parents. Il l’avait relancée seul. Vingt ou trente ans auparavant, elle avait failli péricliter. Cette entreprise existait toujours et était devenue très prospère grâce à son incessant labeur acharné. Sans lui, elle aurait disparu.
Un jour, les parents décidèrent d’en faire le partage. Ils répartirent à chaque enfant des parts proportionnelles. L’homme le vécut très mal. Il demanda à sa famille de venir au siège un dimanche. Il les tua tous avec la carabine qu’il avait achetée à dessein un mois plus tôt.
Durant les audiences, toutes les notabilités locales vinrent défendre et louer l’homme. La préméditation fut retenue mais n’accabla pas l’homme. On pensa à un coup de sang. Il écopa de douze ans de prison. Au bout de quatre à cinq années, avec les réductions de peine et la bonne conduite, il sortit de prison et refit sa vie à l’autre bout de la France.
La deuxième histoire est celle d’un jeune homme de vingt-deux ans, de milieu très modeste. Il vivait avec sa compagne et venait d’accueillir dans leur foyer un nourrisson, fruit de leur amour. L’homme et la femme étaient sans travail, sans ressources et sans aide. Il fallait nourrir le bébé. Alors l’homme décida de s’équiper d’une arme de poing et alla braquer un bar-tabac. Il ne commit aucune violence. La recette ne fut même pas de deux cents francs. Il se fit attraper dans la journée. On sut au cours du jugement que l’arme de l’homme n’avait pas de cartouche. L’homme expliqua qu’il avait craint les conséquences terribles qui auraient pu survenir si l’affaire tournait mal et il avait voulu absolument l’éviter. Il n’avait pas voulu courir le risque de blesser ou de tuer quelqu’un. Personne ne témoigna en sa faveur. Il écopa de quinze ans de prison ferme. Je n’ai pas su s’il avait pu sortir plus tôt de prison, ni ce que lui, sa compagne et le bébé étaient devenus.
À partir de ce jour, je compris définitivement que la finalité de la Justice n’était pas de rendre équitablement à chacun selon ce qu’il méritait mais de garantir un certain ordre social.
Dans le traitement qui est fait de l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National, il se voit une nouvelle fois qu’il n’y a pas de traitement équitable. Certains partis procédaient de la sorte. C’est quelque chose qui est su de tous. Que n’a-t-on pas autant condamné le MoDem pour les mêmes faits ?
Je me souviens du scandale que l’on fit autour de l’affaire Fillon. On ne fit aucun cas de l’affaire Macron concomitante (le candidat avait déclaré un patrimoine personnel de l’ordre de 50 k€ en 2017, le deuxième plus bas des candidats alors qu’en qualité de banquier d’affaires il avait gagné quatre ou cinq millions). En la circonstance le parquet national financier n’a pas été saisi ? Pourquoi ? Cela valait au moins enquête. La conséquence est que l’on a accusé l’un et que l’on a dû se coltiner l’autre tout un mandat.
La Justice française a de ses pudeurs avec les uns et une telle férocité avec les autres ! On n’entendit presque rien non plus autour l’affaire Royal-Hollande (ces deux-là avaient sous-évalué leur patrimoine immobilier des trois quarts, cela n’a pas empêché l’un de devenir président).
On voudrait montrer que la Justice est politisée que l’on ne procéderait pas autrement. Je veux bien croire que les juges ne font qu’appliquer le droit. Mais dans une société où l’on fait dire ce que l’on veut au droit, tout le monde est coupable et peut être condamné. Étrangement, on condamnera les uns et on ne fera pas attention aux autres. Il y a quelque chose de pourri au royaume de l’autorité judiciaire.
Sinon, une petite pensée pour l’ex-vice-président du tribunal judiciaire de Dijon qui rêvait de faire violer sa fille de douze ans. Celui-là s’en sort assez bien. La cour d’appel, le mois dernier, ne l’a condamné qu’à du sursis. Je ne sais pas s’il sera inscrit sur le mur des cons, sur lequel il a peut-être écrit ! En attendant, il est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Je ne suis pas le seul à mettre en perspective les affaires Fillon et Marine Le Pen et ses assistants.
Philippe Bilger avait dénoncé le sadisme procédural dans son Décryptage #22 : le Parquet national financier nous raconte sa vie !
Le sadisme procédural a été mis en évidence pendant la genèse de l’affaire Fillon qui n’est à ce jour pas terminée contrairement à la vie politique de Fillon.
Le sadisme procédural est une réalité depuis de nombreuses années que dure l’affaire Marine Le Pen et ses assistants parlementaires.
Mais le plus révoltant est la désinvolture avec laquelle les mêmes décideurs assument les classements sans suite de signalements de faits reprochés à Delanoë, Macron, Lang et tant d’autres…
La fonction de juge est la plus noble qui soit mais la noblesse n’est pas nécessairement la qualité essentielle de ceux qui y aspirent, ni celle qui est requise pour y accéder.
La robe du juge ecclésiastique pour entretenir un caractère sacré relève de l’imposture, toute exigence sur le plan spirituel étant évidemment splendidement ignorée stricto sensu puisqu’on y comprend absolument rien, alors que la racine du vocable « justice est « Ju », Dieu.
Cela ne peut être neutre dans l’inconscient collectif de la magistrature. On notera qu’elle n’a pas cours dans la justice administrative sans y faire aucunement défaut.
L’exercice d’une fonction de juge à l’âge de vingt ans et quelque relève du délire ; Georges Fenech le dénonçait il y a peu sur une antenne.
L’accès à la fonction de juge devrait être réservée aux avocats après 15 ans d’exercice comme aux USA je crois savoir.
L’avancement se fait en principe au mérite, mais le mérite ne s’apprécie pas à la qualité du travail accompli, mais au rendement – c’est-à-dire à la capacité de rendre le plus de décisions possible dans un temps donné.
Le comble est dans le fait que le seul moyen qu’ait un premier président de se défaire d’un mauvais magistrat, est le faire muter avec avancement. C’est ainsi que le célèbre juge Burgaud s’est retrouvé en cassation, que nous avons vu passer à la cour de Bordeaux un « avancé » qui faisait exprès de rendre des arrêts bâclés en quelques lignes pour se faire virer à la cour à la Cour de cassation, que cette dernière est ainsi composée des plus mauvais, et que ses décisions sont un empilement de catastrophes notamment sur le plan civil.
Bon nombre de magistrats sont francs-maçons, et il est quasiment de rigueur d’être de la GLF dans les tribunaux consulaires. Or, le serment de maître comprend l’engagement de faire passer la fraternité avant la loi (au prétexte que pendant la guerre…) !
Là-dessus vient s’ajouter la confusion entre juge et justicier, et c’est là que vient la harangue de Baudot, beaucoup en vogue dans la magistrature.
Sur le plan pratique, la visibilité du plan pénal dans les médias est l’arbre qui cache la forêt, car le gauchisme s’impose d’une manière beaucoup plus prégnante au civil.
Ce portrait accablant de « la justice » fait, le laxisme dont est taxé la magistrature à l’égard des voyous est tout simplement absurde dans la mesure où il n’y a pas de prison pour les y mettre, et ce ne sont pas les juges qui protègent les squatteurs, mais les préfets.
Enfin, la justice a aussi ses héros.
Dans les années 70, exerçait au TGI de Bordeaux un juge qui ne rendait la plupart de ses décisions qu’après une comparution personnelle des parties. Celles-ci duraient le temps qu’il fallait pour que tout soit à plat à l’abri des mensonges et des invectives. Les avocats étaient implicitement invités à se taire, et ses décisions ne faisaient quasiment jamais l’objet d’appel.
C’était la justice ecclésiastique d’antan, ou le juge traditionnel africain sous l’arbre à palabres. Ce vénérable magistrat n’a évidemment pas eu une brillante carrière ; il aurait fini président de chambre de TGI. Je crois me souvenir qu’il se nommait Fauré. Honneur à sa mémoire.
Ce que vous dites des magistrats, on pourrait le dire de tous les métiers de la fonction publique. Cependant, l’écart entre l’idéal et la réalité est quelque peu massif.
« Je n’entends jamais quiconque oser déclarer clairement, fièrement, qu’être magistrat est un grand, un splendide métier, une superbe fonction, un admirable service et que, si j’ai pu douter, ce n’est plus le cas depuis tant d’années : être avocat c’est bien mais être magistrat c’est bien mieux. Le premier est un auxiliaire, le second requiert ou décide. Le premier défend un client, le second a la vérité et la sauvegarde sociale comme guides. » (PB)
Ainsi donc « être avocat c’est bien mais être magistrat c’est bien mieux ».
Ça sent un peu le corporatisme facile tout ça ! 🙂
Ce billet ressemble plus à un long plaidoyer envers vos confrères particulièrement malmenés depuis quelque temps par les médias de la galaxie Bolloré et bien sûr par les chauds partisans de Marine Le Pen, qu’à une défense de la cheffe du RN.
Si MLP venait à être inéligible, cela mettrait en péril l’équilibre de la démocratie, c’est même la peine de mort politique nous dit Michel Onfray qui n’est pas à une balourdise près.
Ainsi donc notre démocratie reposerait sur la sentence que délivrera le tribunal. On est en plein délire !
MLP qui a accumulé les échecs aux élections présidentielles et qui, si le tribunal ne suivait pas la réquisition de la procureure et lèverait son inéligibilité, a de fortes chances de subir une nouvelle déconvenue. Car en face d’elle elle aura quand même affaire à forte partie.
D’ailleurs Gérald Darmanin serait plutôt favorable à ce qu’elle se présente, plutôt qu’un Jordan Bardella vierge de tout échec électoral et qui semble avoir la faveur des adhérents du RN. Il est temps qu’elle cède la place.
Si les hommes politiques et les prêtres osaient en faire autant, eux aussi pleurnicheraient… Les gens veulent à la fois être des décideurs, des dominants, et qu’on les réconforte comme des victimes.
Certes ! Je ne veux pas dire qu’il y a interdiction de soutenir des gens qui agissent plus qu’ils ne subissent, dans la vie. Parce que, et d’un, tout le monde souffre et meurt, et que d’autre part, il peut y avoir de l’impuissance, comme le manque de compréhension et de moyens, au cœur de la puissance.
Cependant…
On critique souvent les assistés alors que l’Europe était et est encore assistée pour sa défense par les États-Unis, et que les personnages les plus puissants peuvent tituber vers vous, comme de pauvres choses quêtant votre compassion, comme si on était quelque retraitant bouddhiste priant le bouddha pour tous les êtres.
Si les plus dominants ne montrent pas l’exemple, comment demander quoi que ce soit d’autre au reste de la population ?
Un général pleurant sur son sort à la guerre pourrait-il demander aux soldats d’aller au feu ? Au train où vont les choses, je n’attends que ce spectacle.
De nos jours, tout le monde veut être respecté, si ce n’est admiré, et plaint, et en même temps agresser à tout-va, voir le Mur des cons, ou les Français antiaméricains…
Etc, etc. Et être aimé.
Parce qu’il est d’une part obligatoire d’aimer, ce qui en fait une sacrée corvée quand on l’entend dire, et parce qu’ils le valent bien :
https://www.youtube.com/watch?v=LmJnK_GnYKQ&list=PL9EJT1q6nDbx2iKmuHAETOjP-korL4Th_&index=6
Heureusement, les Américains ne connaissent pas notre répugnant antiaméricanisme. Mais pan sur le bec comme le dirait le Canard ! Les Français connaissent le Mur des cons, et qui pire est, des jugements révoltants, et cela ne passe bien évidement pas.
Pas du tout.
Effondré sous le coup de l’impopularité, les magistrats adoptent le comportement erratique des personnes subissant un destin contraire :
« Ils ne sont pas contents, ils ont trop de travail, ils sont à la fois trop durs et trop obéissants. Ils ne savent plus sur quelle soumission danser, sur quelle indépendance se mouvoir. » (PB)
J’adore le passage sur la danse… Mais il faut quand même dire que du magistrat au grouillot à l’usager du service public, tout le monde peut bien voir que la Justice a peu de moyens.
Supprimer la justice administrative, une spécificité française qui n’a rien d’honorable et pèse comme une des mille et une excroissance sur l’État, serait l’une des pistes. Au lieu de recruter pour cette branche, on ne le ferait plus que pour le reste, et il serait bon d’affecter ses personnels au même courant, central et non déviant, de la Justice.
Que de réformes à mener ! Non contre les fonctionnaires, mais contre les menées de ceux qui les ont fait servir à des abus. Tout ce qui déborde est destructeur, avant d’être moral, c’est un fait de nature, l’inondation noie, l’incendie consume. Et donc, je le répète, ce qui donne trop de pouvoir à l’État, comme le juge administratif, n’a pas lieu d’être.
Trop de pouvoir, dépassant ce qui lui est dû, et parasitant ses moyens pour son incontestable devoir de rendre la Justice.
L’impartialité, la justice pareille pour tous… Par Thémis, on en est loin ! Mais il faut dire que deux choses n’aident pas, l’esprit partisan et « j’ai mon chouchou ».
L’esprit partisan peut amener tant des magistrats à préférer certains justiciables à d’autres qu’à faire que tout parti sur lequel la foudre de la loi s’abat que c’était à tort, ou du moins que l’autre le méritait plus que soi… On en écrira, des billets, et des commentaires, ici et ailleurs, sur ce sujet.
Le « j’ai mon chouchou » prouve que l’on n’est vraiment pas au niveau pour quitter l’esprit partisan afin de réclamer que la loi soit la même pour tous. Le « j’ai mon chouchou » dit que même si quelqu’un a, mettons, violé, ce n’est pas bien grave, car c’est un notable ou une célébrité.
Le « j’ai mon chouchou » prouve que même quand il s’agit de ce qui ne structure par leurs intérêts et leurs vision du monde, soit un parti politique, trop de gens ne sont même pas capables d’envisager d’être justes.
Alors pour ce qui concerne les passions partisanes ? C’est cela, oui…
https://www.youtube.com/watch?v=BX6zSOLm9-Q
Ce devrait être les plus dominants les plus attachés à l’exemplarité, parce que là où l’autorité paraît indigne, on peut être tenté de la prendre.
On le voit sur un mode comique dans l’excellent « Huit femmes » dont j’ai je pense sélectionné le passage idoine avec la bonne qui en a marre d’être la bonne, mais tout est à voir et revoir :
https://www.youtube.com/watch?v=urSr6j9sEhg
Cependant, si autrefois, bien des gens réclamaient le pouvoir, ils revendiquent à présent de ne plus en pouvoir.
Donc, il me semble qu’il reste un peu de temps pour réformer les abus. Cependant… il ne faut pas en abuser !
À l’heure où le conseiller à la réforme de l’État du prochain président de la première démocratie mondiale considère sa dernière compagne comme une simulation créée par lui, qu’elle n’existait dans son cortex cérébral que comme une sorte de compagne parfaite pour lui, doit-on s’étonner que la jurisprudence nouvelle indique que, en cette confusion généralisée entre le tribunal et l’opinion publique des démagogies décomplexées, si je perds une élection, c’est que mon adversaire a triché, ou un procès, c’est que la justice est à ses ordres.
Chacun pourra, mensonge romantique, s’estimer le dernier, virtuel rêve antique.
Il n’effacera jamais qui fut le premier à formuler la profondeur du vice qu’on tâche de dissimuler en vain.
Le mystère de la Croix reste entier et devrait imposer à chacun son unique réalité, quand cycliquement le lynchage propose son verdict amnésique pour en dénier l’implacable vérité venue non pas abolir la loi, mais l’accomplir.
On peut avec Céline et Hugo réclamer l’injuste rite qui ferait de nous par son mensonge une dernière fausse divinité, réactionnaire et progressiste confondus au même conservatisme dépassé, on ne saura que rajouter au divertissement illusoire qui se nourrit du sang innocent pour encore retarder ce qui n’a que trop tardé, préférant à la révélation la colère provoquée par une nation sans intelligence d’un peuple rebelle et contredisant, alors que pourtant la vérité nue fut trouvé par ceux qui ne la cherchaient pas, elle s’est manifestée à ceux qui ne la demandaient pas :
« Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. »
https://saintebible.com/lsg/romans/10.htm
Reste à chacun à se déterminer au choix que précise la polysémie du mot fin, quand la joie complète en indique le juste chemin qui, pas à pas, dévoile notre destin.
Votre discours, une presque oraison en huit parties, sur la nécessaire défense de la magistrature (un nom à la très belle filiation, chargé de promesses) se tient, comme elle tient en respect les détracteurs de la fonction à juger, à dire le droit.
Je vois en elle comme la contre-harangue boomerang du « Bô dôi » Baudot, ce poissonnier des slogans enveloppés dans du papier journal (de propagande), spécialiste des têtes de maquereaux en matelote, pochés ou au bleu, qu’il pensait divinement laisser pourrir crucifiées sur un mur, avant de s’apercevoir, presque déjà noyées au fond d’un seau, qu’elles reflétaient son propre visage.
Faire sa bouillabaisse personnelle, clandestinement derrière les plateaux de la Justice, n’implique pas d’en être le meilleur des serviteurs.
Forcément aujourd’hui un politique qui se sert dans la caisse, même condamné, devient aux yeux des gens un martyre, les procédures longues et le temps qui efface tout. La confiance en la justice s’étiole, les médias dans leur majorité sont dans un certain déni aussi.
Le cas de MLP est emblématique, elle a triché, les preuves avancées et le réquisitoire sont implacables, et malgré cela il en est encore certains pour dire que du fait qu’elle représente 11 000 000 d’électeurs, ce serait injuste, antidémocratique même etc.
On verra la suite, j’espère que rien ne viendra dérouter ce qui a été avancé, ce serait pire que tout.
En bande organisée ils ont canalisé notre argent, un spécialiste des emplois de l’Europe a bien expliqué comment certains parlementaires payés sur place par Bruxelles et les autres payés directement par les partis devaient se comporter. Il est clair comme de l’eau de roche que le FN/RN n’avait rien respecté, tout le reste est littérature, le réquisitoire en fait foi et il n’est pas sorti du chapeau, ou au petit bonheur la chance. Je ne connais pas le droit, mais ceux qui sont censés le pratiquer n’y voient pas de délires.
Et puis il y a le temps, trop de temps est pris, avec Fillon on en est encore à négocier comment lui en est à rembourser, rembourser… Voleur patenté il y a belle lurette qu’il aurait dû cracher au bassinet ou être saisi, il a volé c’est prouvé et c’est lui qui propose un échéancier… C’est n’importe quoi, c’est lui qui a piqué dans la caisse, il n’est pas là pour négocier le prix de fournitures scolaires. Tout cela n’est pas fait pour satisfaire le pékin moyen qui se fait rattraper parce qu’il a oublié de déclarer sa prime exceptionnelle de trois francs six sous.
Et l’autre, l’écolo qui adorait le homard et qui invitait des amis avec nos sous, est là un autre exemple (certes qui ne relève pas des tribunaux) mais c’est bien, à mon avis, que ce soit aussi dénoncé.
Ils sont tous innocents à les écouter, le droit français est peut-être critiquable, mais les recours sont tellement nombreux qu’il est malhonnête de penser qu’il soit mal appliqué.
Bon, pour se refaire un peu le moral, la victoire des Bleus a été difficile, il restait quelques os dans le morceau, mais seule la victoire est belle Achille. Au passage notre Dupont international a pris un carton d’une violence inouïe, touché durement je fais confiance au jugement de l’arbitre, comme à ceux qui ont jugé MLP.
Je commencerai, Philippe, par affirmer que votre titre, tristement prophétique, ne se réalisera pas. J’ai assisté, cette semaine, à deux conférences publiques organisées dans ma petite sous-préfecture de Charente-Maritime sur le thème « Justice et société ». Les intervenants étaient Régis de Jorna et Jean-Louis Périès. Le premier a présidé le procès des attentats de janvier 2013, le second celui des attentats de novembre 2015. L’un et l’autre ont dit leur fierté d’avoir été magistrats et exprimé la même passion que vous pour leur métier. Ni l’un ni l’autre n’ont émis la moindre plainte quant aux conditions dans lesquelles ils l’ont exercé, même si, en particulier lors de ces deux procès, ils reconnaissent avoir eu à abattre un travail de titan. Ils ont été copieusement applaudis.
Donc, vous êtes déjà trois à défendre la magistrature. Un détail est néanmoins inquiétant : vous êtes tous les trois en retraite… et tout donne l’impression qu’à l’heure de celle-ci, nombre de vos successeurs ne tiendront pas le même discours que vous trois.
Ma deuxième remarque concerne l’attitude des détracteurs des magistrats quand ils expriment leurs griefs. Systématiquement, ils les englobent tous dans une même réprobation. « Les » magistrats, ceci… « Les » magistrats cela… Ainsi, il est certain que, d’ici peu, on entendra un peu partout que « les » magistrats condamnent parce que ça leur ferait mal au ventre de ne pas le faire même s’ils savent que l’accusé est innocent.
Probablement parce que, aux yeux de beaucoup -aujourd’hui, une majorité de Français -, ils détiennent un pouvoir dominant le peuple, sont inaccessibles, éloignés des tracas du quotidien, libres de n’en faire qu’à leur tête, « les » magistrats rejoignent dans la même détestation « les » journalistes », qui, eux aussi, pour les mêmes raisons, subissent cette loi du « tous les mêmes ».
Face à cela, il n’y a que deux attitudes possibles : le gros dos – les chiens aboient, la caravane passe – ou la pédagogie. La première exige de la résilience, la seconde au moins de la persévérance, sinon du courage.
Reste cependant une voie parallèle à ces deux-là qui, elle, oblige à quelques coups de griffes dans la sacro-sainte confraternité… Mais ils sont justifiés parce qu’ils s’adressent aux membres de ces corporations, en fait très largement minoritaires, qui, par leur pratique, provoquent la colère populaire contre l’ensemble de la profession. Il faut que les journalistes osent dire qu’une caste parisienne leur nuit par ses accointances avec les politiques. Il faut que les magistrats osent dire que le Syndicat de la Magistrature, adepte forcené de l’idéologie gauchiste, prône le laxisme et préfère l’accusé à la victime.
Ce serait, pour la magistrature un premier pas vers le retour indispensable à un taux majoritaire de citoyens satisfaits de leur justice, une main tendue vers ceux qui, aujourd’hui, le plus souvent par méconnaissance de cette institution, la dénigrent simplement parce que c’est dans l’air du temps…
Bien sûr, il ne suffira pas de la volonté de dialogue dont doivent faire preuve les magistrats pour réduire les critiques à un degré acceptable. Il faut aussi que la justice réfléchisse aux réformes internes nécessaires pour la rendre plus avenante vis-à-vis des justiciables qui la craignent – par exemple mettre sur la table la question de l’abandon de la robe pour une tenue plus moderne – et, c’est primordial, obtienne du pouvoir politique des moyens humains, matériels et techniques permettant à ses magistrats d’exercer dans de meilleures conditions.
En ce domaine, compte tenu de la croissance du nombre de délinquants, l’urgence est d’augmenter fortement le nombre de places de prison afin d’éviter que des juges, pour se défendre de leur laxisme, puissent continuer à le justifier par la surpopulation du parc actuel.
Et que l’on cesse sur ce point de nous raconter qu’il est difficile de trouver des terrains disponibles en raison du refus des élus locaux d’accepter un établissement pénitentiaire sur leur territoire. D’une part, l’État a les moyens de passer outre leur hostilité. D’autre part – c’est le cas là où je demeure – des maires qui avaient été demandeurs pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy (son plan prisons, torpillé par Taubira dès juin 2012, prévoyait la construction de 24 000 places) n’ont depuis lors jamais été à nouveau sollicités. Ici, le terrain qui devait accueillir un établissement de 400 places est toujours disponible…
« S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » (PB)
Je veux bien le croire parce que s’il est possible de défendre individuellement certains magistrats honnêtes, l’ensemble de la profession comme groupe constitué est indéfendable.
Trop de dérives partisanes, trop de partialité favorisant ceux qui se revendiquent de doxa mondialiste et immigrationniste, trop de rigueur maximaliste avec des lois liberticides qui font que la magistrature est devenue une censure à part entière et entièrement à part de la réalité.
Et maintenant la censure maximale, l’empêchement d’une opposition dont le système craint la victoire.
La magistrature est le bras armé, armé du maillet scellant la sentence inique tombe sur les grands et petits opposants, groupuscules identitaires ou cheffe du RN.
Ah, elle est tellement explicite la photo illustrant le billet.
Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’au delà de la symbolique, c’est sur le crâne de l’opposant « d’extrême droite », du brave Français qui souhaite le rester, que ce maillet tombe.
La vieille représentation de la Justice tenant une balance dont les plateaux sont équilibrés, est remplacée par une nouvelle représentation dans laquelle la balance est une balance romaine à un seul plateau, celui de l’opposant non conforme à la doxa et qui a tous les torts, y compris et surtout celui d’être né Français.
Cette balance est composée d’un grand bras, appelé fléau, divisé en deux parties inégales. C’est ce qu’on appelle maintenant le fléau de la bien-pensance.
D’un côté, la plus petite partie est munie d’un plateau ou d’un crochet sur lequel on place l’objet à peser.
De l’autre le contrepoids ajusté en fonction de l’opinion politique.
La balance romaine autrefois utilisée pour peser des objets ou des aliments, est aujourd’hui utilisée pour peser les « fautes » des nés natifs, comme on dit dans mon village.
Elle fonctionne donc, grâce à un système de contrepoids différenciés selon que vous êtes du bon côté politique ou du mauvais.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Balance_romaine
« l’absurde exécution provisoire et la partialité de la procureure dans le procès des assistants du RN » (PB)
C’est ce que j’attendais depuis plusieurs jours de la part de notre hôte.
Pour info, j’ai failli être magistrat. J’étais alors inscrit sur la « liste d’aptitude », parue au Journal Officiel, au corps auquel j’avais concouru à accéder. J’ai finalement démissionné.
J’avais un collègue allemand.
Nous parlions d’Helmut Kohl et je lui disais « il a fait de bonnes choses, la réunification, le développement économique… ». Il m’a répondu ceci : « Je suis d’accord avec toi mais il a triché et donc il devait partir ». A suivi Schroder qui n’a pas fait mieux.
La différence entre la France et l’Allemagne est que les politiques trichent mais qu’en France on a du mal à trouver des belles réalisations pour la nation.
Que quelqu’un sur ce blog me donne une seule bonne réalisation d’un président français depuis le plus grand de tous (à savoir Giscard) et je m’inclinerai. Et ne ressortez pas l’abolition de la peine de mort qui était un coup de pub de Mitterrand pour jouer l’homme qui a des convictions. Le résultat on le paye encore.
Jamais baisser les bras, toujours aller au fer, y mettre la tête, le misérabilisme est à bannir. La boue, la pluie, le gel et toujours avancer, sans pleurnicher, l’abnégation et le courage… J’en ai assez d’entendre tous ces types qui se plaignent, manque de ceci, manque de cela, des gâtés d’une République qui n’en peut plus de sa faute certes, mais au moins on continue d’aller au carton pour ses soldats.
Oui ils pleurnichent mais ils sont des privilégiés, qu’ils aillent au pays des Bourbaki et consorts, chez le Cinglé et tant d’autres, ils ont une chance incroyable et ils ont peur de leur ombre et la solidité morale de gazelles. Au premier claquement de mains c’est la fuite et le vide, les mouchoirs de sortie et le courage spongieux.
Cette sordide affaire des assistants parlementaires fictifs du RN me rappelle la célèbre phrase d’André Laignel adressée à Jean Foyer, à l’Assemblée nationale, 13 octobre 1981 :
« Vous avez juridiquement tort, parce que vous êtes politiquement minoritaire. »
Il était socialiste, mais je constate que le RN qui se targue d’être « le premier parti de France » utilise le même argument scabreux.
Rien de changé en quarante ans.
La démocratie doit savoir s’adapter au parti qui mène la danse.
Les fonctionnaires font partie de la caste des intouchables et les magistrats n’en constituent pas une exception…
Sinon, comment ne pas être frappé de l’extrême naïveté des gens de droite : Fillon par exemple et bien avant lui un certain Louis XVI !
Comme eux, MLP n’a que ce qu’elle mérite. Quand on est à droite et dépourvue de totem d’immunité (lesbienne, adoption d’enfants de couleur…) on respecte la loi !
« Je n’aurais pas eu envie d’écrire ce billet (et de me tenir à peu près seul pour cette défense, cette apologie, ce redressement, moi qui aime la dissidence, la solitude, je suis gâté) si je n’avais pas lu ce propos de Marc Trévidic : « Je ne peux décemment conseiller à personne de devenir magistrat ». »
Marc Trévidic est probablement un des magistrats qui relèvent le niveau d’une magistrature qui est trop souvent la première à tout faire pour s’attirer la vindicte des Français, parfois peut-être à tort parce que les magistrats sont supposés représenter un système sclérosé tournant dans certains cas à l’absurde.
https://www.youtube.com/watch?v=o2fMzgZU17k
Ceci dit, Marc Trévidic semble s’en tenir à une individualisation du traitement des cas de terrorisme qui lui ont été soumis, peine comprise, alors que de plus en plus nous sommes confrontés à des gens qui se considèrent globalement en guerre, entre autres ceux issus de pays anciennement « colonisés » qui éprouvent un violent ressentiment à l’encontre de la France suite au conditionnement qu’ils ont subi chez eux et qui se croient autorisés à s’y livrer à divers crimes et délits par mesure de rétorsion.
En 1914-1918, chaque Allemand qui avait passé illégalement la frontière et qui avait tué ou blessé des Français passait-il devant un juge d’instruction ?
Cher Philippe Bilger,
Tout d’abord merci d’avoir répondu avec rapidité au message subliminal que je lançais hier dans votre précédent billet à propos du besoin exprimé par vos commentateurs de pouvoir échanger sur le traitement judiciaire subi par Marine Le Pen. Vous l’avez fait en replaçant l’affaire dans le cadre plus large de la grandeur et la décadence du magistrat.
On comprend votre cri de colère, et on vous approuve globalement lorsque vous dites qu’un magistrat est plus important qu’un avocat. Alors que ce dernier peut se permettre de passer par la mauvaise foi pour défendre son client, le premier est tenu d’être hautement responsable, car représentant l’ensemble de la société et protégeant ses intérêts supérieurs : il est en mission quand l’avocat est un employé.
Cela étant, vous semblez tout de même passer un peu rapidement par pertes et profits les réquisitions excessives à l’endroit de Marine Le Pen, qui signeraient sa mort politique, ainsi que la partialité de la procureure dans cette affaire : des « aléas » qui « devraient importer peu », dites-vous.
Force est de constater que dans cette affaire, peu reluisante pour la justice, la mission du magistrat glisse du service supérieur de la société à celui d’une caste bien-pensante ; elle consiste clairement à dézinguer la favorite actuelle pour 2027.
Même si l’intéressée n’est pas la colombe de l’année, elle ne mérite pas un sort que l’on épargne même aux violeurs.
Certes le jugement de Salomon qui ne manquera pas d’intervenir en 2025 laissera probablement la possibilité légale à cette dernière de se présenter, mais l’excessive sévérité des réquisitions aura peut-être réussi à la décrédibiliser, comme ce fut le cas pour F. Fillon.
Il ne faudra donc pas autrement s’étonner que la justice ne subisse de plein fouet les conséquences de cet « aléa » et qu’elle ne sombre encore davantage dans les affres de l’impopularité.
@ Achille | 17 novembre 2024 à 07:53
« Ainsi donc notre démocratie reposerait sur la sentence que délivrera le tribunal. »
Oui.
« On est en plein délire ! »
Non.
Quant à la « galaxie Bolloré », elle n’est pas la seule à s’insurger contre le réquisitoire assassin. Même en Macronie, l’un des barons, déchu mais toujours candidat à l’Élysée, hurle avec les loups…
« Il serait profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible et ainsi ne puisse pas se présenter devant le suffrage des Français » (Darmanin sur X)
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@ Giuseppe | 17 novembre 2024 à 10:05
« On verra la suite, j’espère que rien ne viendra dérouter ce qui a été avancé, ce serait pire que tout. »
En réalité, le pire serait que le jugement tombe dans une telle bassesse.
Quant aux preuves du forfait, où sont-elles ? Dans le mal au ventre de la procureure ?
« Je ne connais pas le droit, mais ceux qui sont censés le pratiquer ne voient pas de délires [dans ce réquisitoire] »
Vous avez oublié un membre de phrase… Il faut lire : « Je ne connais pas le droit, mais ceux qui sont censés le pratiquer et dont je fais miens les propos ne voient pas de délires [dans ce réquisitoire] ». Les avis différents de ceux-là ont probablement été envolés par le grand vent de vos belles montagnes et, pur hasard, vous n’avez pas pu les retenir…
Un peu comme votre Antoine chéri qui, hier soir, a raté quelques sorties de mêlée, dixit Ramos…
Si l’on devait faire un procès à tous les élus et leurs collaborateurs qui ont exercé des tâches ne rentrant pas « rigoureusement » dans le cadre de la fonction telle que définie par des fonctionnaires rigoristes, ça ferait du monde et on n’en sortirait pas.
Difficile de dire, en particulier quand on tient l’agenda d’un élu qui a plusieurs casquettes (député, conseiller général aujourd’hui départemental, conseiller municipal, président d’association X ou Y…), que l’on doit lire ou rédiger son courrier, des rapports, synthèses de presse, prises de notes à une réunion ou assistance en son absence, préparation de campagnes électorales, cérémonies diverses, etc., à quel moment il faudrait dire stop monsieur ou madame le député, j’ai mis à part tous les courriers qui ne concernaient pas directement mon métier d’assistance. Idem pour les prises de rendez-vous. J’ai envoyé paître les 3/4 des solliciteurs. Et ne comptez pas sur moi pendant la prochaine campagne électorale pour faire du mailing, etc. etc.
Impossible n’est-ce pas ? Sauf à exercer un contrôle tatillon de type sécu ou Pôle emploi, ce qui n’est pas un modèle d’efficacité et de rendement bien que coûtant un pognon de dingue vu le nombre d’inspecteurs qu’il faudrait payer pour jouer les mouchards ! Pas mieux quand on fait des procès à répétition qui vont durer près de dix ans et parfois se terminent par des non-lieux. C’est là que l’on pourrait parler d’argent jeté par les fenêtres !
Quant à moi, je plaide coupable et ne compte plus lors de mon expérience durant quatre ans de proche collaboratrice d’un député, conseiller général, conseiller municipal, président de x sociétés, rapporteur etc (multicartes si j’ose dire) le nombre de fois où j’ai dû travailler hors des clous et sans filet ! En outre, je n’ai gardé ni agenda, ni papier d’aucune sorte tendant à accréditer la réalité de mon travail. C’est dire !
Est-il aujourd’hui en France un domaine qui ne soit pas, au même titre que la magistrature, vilipendé au quotidien et qui, en retour, exprime son mal-être et déplore les conditions attristantes dans lesquelles il exerce ses missions ?
En va-t-il autrement de ces autres grands secteurs régaliens que sont par exemple l’Education, la Santé, la Sécurité ?
Cette insatisfaction, ce dépit, souvent fondés, qu’éprouvent d’une part les acteurs de ces domaines et d’autre part les citoyens confrontés aux résultats qu’ils sont en droit d’attendre de ces services, attestent que notre société va mal et qu’il serait grand temps que, plutôt que de jouer à la politique à coups de querelles ridicules, dérisoires et décalées comme vient encore de le démontrer le récent débat – j’allais écrire dégât ! – budgétaire, ceux qui sont censés nous représenter feraient mieux de se pencher sérieusement sur les maux réels du pays et de s’atteler à les guérir.
La procureur s’était dit il faut éviter qu’en France on fasse un copier-coller à l’américaine. Même si ça me fait mal, il faut que je requière la mise à mort du RN pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle en 2027. Le tribunal en France est sourcilleux sur le fait que les électeurs français de MLP s’inspirent de la majorité des Républicains qui ont élu leur bien-aimé Donald Trump malgré ses nombreux procès au pénal avec une amende de 300 millions de $ pour éviter la prison. DT milliardaire ne se laisse pas impressionner : il obtempère à demi « Je donne à votre Honneur 100 millions $ et vous me fichez la paix. Deux autres procès sont encore en cours. Mais ça attendra, le peuple américain passe devant les juges… »
@ Achille | 17 novembre 2024 à 12:47
« La démocratie doit savoir s’adapter au parti qui mène la danse. »
Non.
Par ailleurs, je ne vois pas le rapport entre cette sortie puante du plus sectaire des gauchos de l’époque (qui, hélas, est encore vice-président de l’Association des maires de France et président du Comité des Finances locales) et l’attitude combative de MLP après l’agression qu’elle a subie de la part des procureurs du procès des assistants parlementaires FN/RN qui veulent sa peau bien plus qu’ils n’éprouvent le besoin de défendre les intérêts de la société qu’ils sont censés représenter.
Si l’on cherche un exemple de morpion politique qui s’accroche aux honneurs, en voici un…
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@ Michel Deluré | 17 novembre 2024 à 16:30
« Notre société va mal (…) et ceux qui sont censés nous représenter feraient mieux de se pencher sérieusement sur les maux réels du pays et de s’atteler à les guérir. »
Vous avez raison… et les remèdes sont connus, mais inemployables. En voici six : la réorganisation des effectifs des administrations publiques – dégraisser là, épaissir ici -, la suppression de tous les postes inutiles, en doublon avec une autre administration ou une activité privée identique -environ deux millions de postes sont concernés -, l’interdiction de la promotion à l’ancienneté, l’octroi de primes au mérite, la fin de l’irresponsabilité des fonctionnaires, l’application à ceux-ci des règles du privé en matière de contrat de travail, de retraite, de protection sociale… et de temps de travail.
Oser dire cela à la tribune de l’Assemblée nationale, c’est s’assurer une grève générale de trois à six mois de l’ensemble de la fonction publique… et la chienlit dans la rue.
Partant de la haute idée que, Monsieur Bilger, vous vous faites de la Justice, de ce que doivent être les magistrats dans l’approche et l’exercice de leurs fonctions, votre billet n’est pas qu’un plaidoyer pro domo, mais bien un guide de réflexion, d’autant qu’à l’évidence vous n’avez personnellement jamais dérogé à votre déontologie.
Je voudrais citer Marcel Gauchet qui écrit dans son dernier ouvrage : « La sagesse prêtée au juge, ou attendue de lui, devrait lui dicter d’être le premier à l’admettre et à poser les limites de sa compétence. Si le pouvoir conçu pour empêcher les abus des pouvoirs abuse de son pouvoir, l’imagination démocratique arrive au bout de ses ressources. La question : qui gardera les gardiens ? n’admet qu’une seule réponse : les gardiens eux-mêmes. Mais il n’est pas interdit de le leur rappeler. »
Je fais mien le commentaire de Jean sans terre | 17 novembre 2024 à 01:11 lorsqu’il écrit : « On voudrait montrer que la Justice est politisée que l’on ne procéderait pas autrement. Je veux bien croire que les juges ne font qu’appliquer le droit. Mais dans une société où l’on fait dire ce que l’on veut au droit, tout le monde est coupable et peut être condamné. Étrangement, on condamnera les uns et on ne fera pas attention aux autres. Il y a quelque chose de pourri au royaume de l’autorité judiciaire. »
Il rejoint ici l’analyse que livre l’avocat Régis de Castelnau dans son billet « Une justice politique encore et toujours » publié le 14 novembre dernier (https://www.vududroit.com/2024/11/une-justice-politique-encore-et-toujours/). Il écrit notamment :
« Les réquisitions du parquet dans l’affaire des emplois d’assistants parlementaires européens du Rassemblement national font grand bruit. Les mêmes polémiques, la même volonté d’instrumentaliser la justice à des fins politiques, Jusqu’à la prochaine fois. La même lâcheté, par refus de regarder en face le problème tel qu’il est.
La justice française est devenue un pouvoir politique.
Il ne s’agit pas de se contenter de dire qu’elle est politisée, ou qu’elle ne fait qu’obéir aux ordres du pouvoir exécutif. Non, elle a construit depuis 30 ans une indépendance et une autonomie vis-à-vis des deux autres pouvoirs séparés. Paradoxalement, elle ne l’a pas fait pour devenir une autorité impartiale, mais grâce à cette indépendance reconquise elle installée son parfait contraire. Elle fonctionne aujourd’hui comme un pouvoir politique, prenant ses décisions non à partir des ordres reçus de la sphère politique, mais à partir des opinions philosophiques idéologiques et surtout politiques des magistrats qui composent le corps. Lequel marqué par une sociologie particulière et homogène, considère qu’il dispose d’une autorité sur la société à qui il peut imposer ses idées, sa morale, et son idéologie. Allant même, comme l’avait fait les dirigeants des deux principales organisations syndicales dans un article ahurissant, jusqu’à revendiquer cette partialité. »
On peut certes contester cette vision qu’il a développée dans un livre intitulé « Une Justice politique – Des années Chirac au système Macron, histoire d’un dévoiement ».
Cependant, on ne peut contester l’analyse de Marcel Gauchet quant aux finalités du fameux État de droit. Je le citerai une dernière fois : « Je passerai rapidement sur les problèmes directs que soulève cette promotion du rôle du juge. L’indépendance et la visibilité nouvelle que lui vaut de parler au nom de la source de tout droit remettent au premier plan le problème de l’interprétation jurisprudentielle des textes en vigueur. Le flou des critères sur lesquels s’appuie cette interprétation, à commencer par celui de ‘proportionnalité’, ramène inexorablement avec lui le péril d’arbitraire que le recours à la fixité de la loi avait eu pour fonction de conjurer. Retour à la case départ. Pour ceux qui espéraient trouver dans ‘l’autorité de la chose jugée’ le point d’arrêt capable d’éteindre les contentieux c’est raté. La configuration promet plutôt leur multiplication, avec contestation de l’autorité des jugements. »
Certes, Marcel Gauchet vise dans cet extrait le juge constitutionnel, mais le contexte actuel, politique, sociétal comme social, montre combien la Justice est perçue comme ne remplissant plus le rôle, ce qu’en creux l’on trouve dans le texte même de ce billet : « En politique, pour le régalien, qui pourrait se poser en modèle face à cette mission incomparable vouée à la protection des personnes et des biens, à l’ordre public, à la tranquillité sociale et à l’apaisement des citoyens ? »
La harangue de Baudot a effectivement essaimé dans une grande partie des auditeurs de Justice passé par l’École de la Magistrature et largement infusé dans la manière de juger. Selon que les auteurs d’infraction sont issus de milieux défavorisés, les causes sociales sont mises en avant. Lorsqu’il s’agit de prétendus écologistes se rattachant aux Soulèvements de la terre pour commettre les actes d’extrême violence de Sainte-Soline, la Justice passe avec légèreté, qu’elle soit de l’ordre judiciaire ou de l’ordre administratif. Enfin, quand il s’est agi des Gilets jaunes ou de mouvements identitaires, dont la finalité est de s’opposer au système en place, cette justice condamne systématiquement et avec la plus extrême sévérité car sa véritable fonction pour les tenants du pouvoir reste d’en assurer le maintien contre vents et marées…
@ stephane | 17 novembre 2024 à 11:52
C’est votre avis et je le respecte comme tel.
Cependant, pouvez-vous me rappeler sous quelle présidence a eu lieu l’assassinat de Robert Boulin, ministre de la République ?
Et pour faire suite au présent billet, affaire dans laquelle la Justice du moment a camouflé sciemment un assassinat en suicide ? Car l’autopsie du corps de monsieur Boulin ne pouvait aucunement conclure à un suicide ? Et pourtant !
Pour l’honneur de la Justice et de ses plus hauts magistrats ?
@ Axelle D
Il ne vous reste plus qu’à vous constituer prisonnière. Il doit bien y avoir une cellule pour vous à la prison de Saint-Mihiel, puisque la racaille islamiste maghrébine essentiellement pullule dans les rues.
Après tout, vous êtes une bonne Française et en plus de droite. Au gnouf. Les Français citoyens sont à présent et depuis 1981 sûrs d’une chose : il y aura toujours une place en prison pour eux pendant que la racaille continue à détruire notre pays.
@ Serge HIREL | 17 novembre 2024 à 17:39
Vous avez raison sur toute la ligne. Plus de 2 millions de fonctionnaires à faire de la figuration et les doublons. 38 % de fonctionnaires inutiles et chèrement payés dans les hôpitaux qui n’ont jamais vu un malade pendant que les soignants, médecins et infirmières font le plus gros travail et sans compter les heures.
En France on bat le record dans les dépenses publiques, les impôts et les taxes. Le nombre de fonctionnaires et de députés sont deux fois plus importants chez nous que ce que compte chaque pays de l’UE.
Je ne pense rien des magistrats, des avocats, des journalistes, des femmes, des Noirs, des Juifs, des prolétaires nomades… en général. Il m’arrive de porter une appréciation sur tel ou tel, après l’avoir longuement fréquenté, après plusieurs conversations. Et ce jugement peut être révisé, quand c’est nécessaire, à la lumière de faits nouveaux.
Mon jugement sur vous n’est pas défavorable. J’ignore comment vous allez évoluer.
J’espère que cette évolution sera bonne.
J’apprécie quelques-uns de vos commentateurs, qui se connaissent, d’après leurs écrits et leurs pensées. J’ai moins d’estime pour d’autres, à la lumière de ce qu’ils ont montré.
@ Michel Deluré | 17 novembre 2024 à 16:30
« En va-t-il autrement de ces autres grands secteurs régaliens que sont par exemple l’Éducation, la Santé, la Sécurité ? »
L’éducation et la santé ne sont pas des secteurs régaliens. Sauf, bien sûr, si par là, vous entendez : trucs qui sont vachement bien et super-importants, et donc yfô que l’État s’en occupe.
Ce qui est la définition du communisme ou du fascisme.
Je note aussi la sale habitude de coller des majuscules à tout ce qui est super-bien (et donc du ressort de l’État). Ça aussi, c’est une habitude fasciste ou communiste.
Les gens qui instruisent les enfants, ce sont les professeurs, pas l’État. Les gens qui soignent les malades, ce sont les médecins, pas l’État.
Sans compter que du temps de la monarchie, l’État ne s’occupait justement ni de l’éducation, ni de la santé. C’était l’initiative privée qui s’en chargeait, ce qui voulait dire soit d’horribles capitalistes individuels ultra-libéraux, soit, souvent, l’Église.
Il est piquant de constater que ce sont les gens qui se gargarisent le plus avec les introuvables « valeurs républicaines » qui, dans un premier temps, nous collent du « régalien » jusqu’à plus soif, puis, dans un second temps, se font un devoir d’ignorer comment les choses se passaient vraiment du temps des rois de France.
Cet épouvantable chaos lexical et conceptuel, propagé sans relâche par le verbiage ambiant, rappelle beaucoup la somme de sottises constamment vaporisées dans l’espace public au nom d’un prétendu « gaullisme ».
Parfois, on se prend à rêver de vivre parmi des gens simples, peu instruits, non « cultivés », qui, avec un peu de chance, feraient preuve de plus de discernement que ceux qui sont passés, justement, entre les griffes « régaliennes » de la sacro-sainte Éducation Nazionale.
Au passage, je suis frappé par le quasi-silence des médias français sur l’extraordinaire succès des mesures libérales appliquées par Javier Milei en Argentine. Et ce, alors qu’il n’est même pas au pouvoir depuis un an.
En lieu et place de cela, on nous le présente comme un dangereux dictateur ou un déséquilibré mental. Il est vrai que d’immenses intérêts particuliers seraient menacés si la moitié du quart de ces mesures étaient mises en oeuvre chez nous.
À côté de ça, le Rassemblement national, ses thèses et ses sympathisants ont micro ouvert dans les médias les plus conformistes.
@ stephane | 17 novembre 2024 à 18:36
Tant qu’à me retrouver au gnouf, je préférerais de beaucoup la prison des Baumettes, je serais tout près des enfants et en plus le temps est plus clément en Provence que dans le Grand Est ; j’aurais même peut-être droit, eu égard à mon âge, à un jour de sortie par semaine pour aller me détendre au cercle nautique réservé aux VIP (very important prisoners !!!).
J’adore nager !
Cher Philippe,
Il faudrait expliquer comment la présomption d’innocence peut se travestir en présomption de culpabilité et en peine d’inéligibilité. La loi Sapin est une aberration. Si les recours sont possibles, c’est complétement idiot.
Cela arrange bien Hollande, Dame Taubira de pouvoir transformer les adversaires politiques en cibles. Le jour où chacun trouvera normal que les juges rouges puissent éliminer des candidats ce sera la mort de la Cinquième République.
Qu’ils choisissent de faire de la politique ou de respecter les principes du droit.
Non à la dictature des juges politiques !
françoise et karell Semtob
@ Robert à 18:24
@ stephane à 11:52
Affaire Robert Boulin. C’était certainement un assassinat maquillé en suicide par les politiques en place. La police n’a pas fait l’enquête à l’époque comme on la fait plus sérieusement aujourd’hui.
Voici un témoignage tardif. Par peur de représailles sur le témoin et sa famille personne n’osait dire la vérité.
https://www.ladepechae.fr/2024/09/09/affaire-robert-boulin-oui-mais-vous-lavez-tue-un-temoignage-pourrait-tout-changer-45-ans-apres-la-mort-accidentelle-du-ministre-12180889.php
@ Serge HIREL | 17 novembre 2024 à 13:33
Si vous pouviez éviter de parler à ma place. Et éviter de dire des bêtises sur Dupont, un Ramos taquin… Vous lisez mal, me semble-t-il vous l’avoir déjà dit :
Antoine Dupont, capitaine des Bleus, après la victoire. L’Équipe:
« https://www.lequipe.fr › Rugby › Tests internationaux
il y a 21 heures — Après la victoire face aux All Blacks, Antoine Dupont est salué pour sa lucidité et son leadership, tandis que les supporters louent… »
Je peux comprendre que ce jeu vous trouble, les règles sont subtiles, Ramos aussi.
Je taquine bien sûr, pour MLP si c’est confirmé le FN/RN aura Jordy Lechercheur pour y suppléer, en plus il n’attend que ça. Bigre ! comme si elle était irremplaçable.
Le laxisme juridique criminel des juges extrêmes gauchistes du SM mur des cons est générateur de délinquance , d ‘ insécurité et de multirécidivisme .
Le résultat s’observe dans les banlieues où la loi n’est plus respectée en toute impunité et où les voyous pour ne pas dire les bandits caïds mafieux portent plainte contre la police ; ce sont les policiers qui font l’objet d’enquêtes, les merdias de gauche complices de ces juges criminels étant chargés de victimiser les racailles .
Tant que nous ne nous serons pas débarrassés de cette idéologie nauséabonde de ce SM fasciste de gauche la France continuera sa descente aux enfers .
SM : 30% de juges rouges délinquants criminels , en France , dans quel autre pays au monde voit on une horreur pareille ?
Un certain chanteur très connu avait dit sur le plateau TV qu’il faut dégommer JL Mélenchon. Madame la Procureur serait-elle du même avis ?
Avant de lire les commentaires, je me hasarde à donner mon avis. Petit magistrat de province venu sur le tard, et dans une juridiction à risques, j’ai toujours eu le sentiment de ne pouvoir jamais être « en paix ». Très libre, j’ai toujours souffert des commentaires, ironiques ou désobligeants. Normal, mais quelquefois irritants en assimilant le juge à d’un chargé de mission, un subrécargue.
Mais il suffit ; n’ayant aucun avenir, n’étant pas fils d’archevêque, n’appartenant à aucun parti politique, et dépourvu d’idéologie, la magistrature m’a permis une expression libre, facilitée par le fait que, volontairement, j’ai délaissé les attendus pour une écriture courante.
Les collègues ? Très divers, du pète-sec arrogant, à l’avenir terni par un manque de psychologie ébouriffant lors d’un procès à l’étranger, jusqu’au presque retraité, bénin, humoriste et revenu de tout, mais charmant. En divers lieux, j’ai presque tout vu.
Les collègues femmes ? Les femmes ne dérogent pas à la règle, aussi n’en dirai-je rien sauf qu’une, désinvolte, tenta, sans succès, de m’imputer une erreur que j’avais commise sciemment, pour l’aider.
Tout cela est du caramel mou : l’important, c’est l’activité juridictionnelle. Je n’y fus certainement pas un héros ou une « pointure », mais en retirai une fierté : dire le droit, i.e. s’aligner sur de grands esprits, des créateurs, sur des décisions qu’on lit et relit avec passion, sur des réquisitions qui troublent, puis rassurent dans un monde où il faut tout supposer, tout envisager, pour en extraire le point de rencontre des désirs et des réalités.
Foin de la politique, des tendances, des pressions quelquefois, modestes, je dois dire. Affronter un haut placé en gardant dans sa large manche la jurisprudence découverte à grand-peine et qui justifie le chemin emprunté et devant l’air surpris de l’interlocuteur, commencer un dialogue agonistique mais riche ou tenter une audace procédurale et se faire retoquer par une affirmation de principe et faire une note bénigne mais référencée solidement pour recevoir l’éclat de rire du censeur beau joueur, c’est stimulant. Prendre une raclée, ça arrive et mettre ça en portefeuille, ça aide.
C’est encore de la pâtisserie, de haute crème sans doute, mais individuelle, expression ad alterum, séquence.
La grandeur du métier, c’est, à titre personnel, l’audience, l’esprit armuré de la lecture des dossiers, plusieurs semaines parfois, voire, au pénal, plusieurs mois, dominer son sujet et souhaiter néanmoins la surprise. La présence des parties, pour deviner leurs attentes, leurs prétentions ou leurs paralysies, en faire des acteurs vivants, guetter la personnalité souvent floutée par un portrait d’avocat reste un travail épuisant, l’esprit aux aguets, jusqu’aux expressions du visage ou du regard. L’attention ne varie pas du civil au pénal, elle est simplement mise sur un mode de fonctionnement propre. Le polycondamné détenu qui a fait opposition à une petit jugement de police, sans aucun bénéfice à prévoir, et qui a traversé la France, escorté, en avion, pour comparaître, que vous interrogez sotto voce, pour connaître sa motivation, répondra « Pour promener, M. le Président », insolence, piqûre d’un contraint désarmé, c’est aussi une leçon si vous lui donnez une suite volens nolens, casuistique, du genre : « Je vous laisse rédiger ma décision ? », sans ciller, mais expressif.
J’ai adoré ce métier où on pourrait donner des exemples à foison, moins bien que d’autres, comme M. Batigne ou M. Giresse, infiniment supérieurs, l’ont fait dans des domaines autrement tragiques, mais qui ne dérogent pas à la forme.
C’est le travail intellectuel qui empoigne et ne se relâche jamais. Sans doute, des causes minimes ne requièrent pas d’immenses connaissances, mais bien ce que la partie intéressée fournira, qui revêt une importance capitale et c’est pour cela que je n’ai jamais rendu mes décisions qu’en forme, à l’ordinateur, à charge pour le greffier de les inclure dans le cadre protocolaire et non pas à la main, qui le contraindrait à tout récrire, sans bénéfice. J’ai pourtant entendu dire que rédiger entièrement sa décision était un « travail de greffier ».
En terminant, je me rends compte d’erreurs, d’approximations pour faire plus court qui confinent à l’inexactitude, tant pis, un magistrat, même âgé, ça prend des risques, toujours, ici, celui d’être insignifiant, à côté de ceux qui élèveront le débat jusqu’aux grandes causes politiques et humaines. J’en veux pour image, la tâche dévolue au juge d’instance, de mon temps, de recevoir le serment des officiers de police, des gardes. Au lieu d’expédier cela rapidement, on comprend vite qu’une courte harangue, à mots soigneusement choisis, frappe les intéressés et leurs officiers qui, lors de nouvelles prestations, viendront, par exemple, en tenue de sortie. Ça ne vole pas très haut, mais c’est tous les jours qu’il faut se surveiller.
Je ne vilipende pas les magistrats pour lesquels j’ai le plus grand respect. La noblesse de leur métier est indiscutable
Toutefois, si je devais être jugé un jour, j’aimerais penser que le Juge n’est pas infesté par le wokisme et n’est pas enclin à juger selon les critères insoumis.
@ stephane | 17 novembre 2024 à 11:52
M. Sarkozy a initié les lois Perben du nom du garde des Sceaux qui les a portées au parlement.
La comparution immédiate est une bonne chose dans le cas des petites frappes.
Attendez tous, vous allez vous poiler.
Les centaines de magistrats, gendarmes et policiers occupés à rechercher des preuves, les maisons d’arrêt pleines de détenus à titre provisoire, tout cela relève de la supercherie.
Pourquoi ? Parce qu’il suffirait de faire cracher la vérité aux prévenus avec une piqûre de sérum de vérité comme la scopolamine ou le penthotal !
Le procédé est utilisé dans le pays le moins civilisé de la planète: l’Inde.
Évidemment, c’est embêtant, car alors, on ne sait pas combien de dignitaires du régime se retrouveraient en taule suite aux révélations incontrôlées.
Elle est pas marrante, mon histoire ?
Et j’en ai une autre encore meilleure : savoir si un quidam ment ou dit la vérité, cela se voit dans son aura.
Là, c’est le chaman, le radiesthésiste, bon nombre de nos moines et des inconnus discrets qui les voient.
C’est que faisait saint Louis en conseillant le juge.
Imaginez notre magistrat en robe faire appel à un radiesthésiste. Et pourquoi pas à un « voyant », tant qu’on y est !
Vous allez faire mourir le crétin de rire !
Allez ! Dormez bien les petits.
Ça ne vole pas très haut, nous dit genau, mais c’est tous les jours qu’il faut se surveiller.
Voilà qui fait du bien et dessine ce qui lentement apparaît, quand les représentants d’un État fort, réclamé par les adeptes de la tronçonneuse, témoignent que le travail effectué à bas bruit est le socle véritable qui éviterait de se penser dernier pour se proposer premier, rajoutant au tintamarre médiatique qui ne sert qu’à se faire élire ou nommer plutôt qu’à bien travailler.
Là est à mon sens ce qui pourra, au-delà des délires de communication américains, permettre à l’Europe de répondre aux aspirations qui traversent les peuples sans céder aux tentations oligarchiques effarantes qui feraient d’un Musk le pendant mafieux des sbires de Poutine, quand celui qui dit le droit sait organiser la rencontre, là est la vraie science juridique définie par genau, du désir et de la réalité.
C’est ici qu’on pourrait imaginer que l’idée, succédané du chagrin et des désordres qu’il est nécessaire d’encadrer pour permettre la vie sociale, saura enfin précéder ses effets et penser le droit non plus comme la réparation des effets du désir qui le réclame pour se légitimer, mais les conditions de sa libre expression en relation avec la réalité.
C’est sans doute aucun l’enfoncement d’une porte déjà ouverte, mais qu’il n’est pas inutile de remarquer que personne ne l’emprunte, préférant en rester aux économies plus rentables médiatiquement, quand le savoir-faire est laissé aux obscurs délaissés par les tronçonneurs du faire-savoir, et que la démocratie risque alors de régresser aux méthodes qui ne servent qu’à se faire élire en empêchant de gouverner, après avoir donné l’illusion qu’il serait possible de prendre son désir pour la réalité.
P.-S. : Le Point consacre un dossier de sept articles à Milei des plus intéressants, qui indique que le président argentin n’échappe pas à l’ambivalence décrite plus haut, quand aspirer au pouvoir et l’exercer sont deux choses différentes.
Évitons s’il vous plaît ici les anathèmes féroces d’ego surdimensionné, pour ensemble mieux cerner la réalité en sachant encadrer nos désirs par la courtoisie indispensable que cet effort mutuel pourrait inspirer, au service de la qualité de nos débats.
@ Giuseppe | 17 novembre 2024 à 20:58
« Je taquine bien sûr, pour MLP si c’est confirmé le FN/RN aura Jordy Lechercheur pour y suppléer, en plus il n’attend que ça. Bigre ! comme si elle était irremplaçable. »
Pour cela, il faudra que Dupont le déjà lèche-babouches collabo macronien, résigne une deuxième pétition contre le RN, la victoire est à ce prix.
J’ai trouvé ce minibendum bizarre lors du match, il avait la tête ailleurs, sûrement qu’il y pensait déjà, son combat contre le RN passe avant le rugby ; il a peur que Jordy lui balance un raffut qui l’enverrait manger la pelouse.
@ genau | 17 novembre 2024 à 21:36
Je me suis régalé, vous m’avez régalé. Maintenant je sais de quoi on parle, moi qui n’ai jamais fréquenté les tribunaux, sauf pour y réaliser des travaux.
« …être magistrat est un grand, un splendide métier… » (PB)
Chacun pourrait dire la même chose dès lors qu’il exerce son métier avec passion et qu’il s’investit pleinement.
À ce qui pourrait être une banalité il faut ajouter que c’est le métier le plus dangereux du monde, pour l’autre, avec celui de médecin, puisque la matière qu’il travaille c’est l’humain.
On peut dire que tout métier porte également sur l’autre, puisqu’un métier n’est autre qu’une relation sociale élaborée, mais celui de magistrat est différent en ce qu’il agit directement et au premier degré sur la personne d’autrui, dont il peut modifier la vie, la briser définitivement.
Magistrat est un métier dangereux pour l’autre, parce que l’erreur est mortelle, parfois physiquement par la rétention plus ou moins longue en prison, elle l’est toujours mentalement par les dégâts et les séquelles psychologiques qu’elle provoque.
Si le parallèle avec le médecin est évident dans l’action, il cesse de l’être lorsqu’on voit les précautions prises dès le départ, avant même l’exercice de la fonction.
Le médecin prête le serment d’Hippocrate que l’on peut résumer en deux principes : d’abord et avant tout ne pas nuire et ensuite, soigner et soulager le malade en toute justice et équité, indifféremment de son statut social.
En miroir de ce serment qui semble éternel par sa qualité humaniste, nous avons depuis quelques décennies la harangue du triste Baudot, véritable plaidoyer pour une totale partialité de l’action du magistrat.
On en arrive donc à ce que le justiciable placé devant le juge ne se pose pas la question de la gravité de son délit, mais se demande quelle est la couleur politique du juge qu’il a devant lui.
Et c’est insupportable ; en tout cas pour moi.
Je n’ai pas pu résister, toujours là, lui l’inamovible à qui l’on doit pour partie l’état du pays, partout. Il ne connaît pas la « débandade » lui, il s’accroche, il en vit nous en crevons. Ils servent à quoi ? Regardant passer les trains et les feuilles mortes. Nous sommes fous de garder ces types, et s’il n’en reste qu’un ce sera celui-ci.
https://x.com/realmarcel1/status/1858104314058715442?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Difficile de juger.
Sur ce point nous sommes d’accord. Métier compliqué.
La justice. Les politiques qui la conchient sont ceux qui ne respectent pas la loi alors qu’ils sont en charge de la voter.
Je ne vois pas en quoi un délinquant devrait échapper à la loi. Quel que soit son statut. Le fameux État de droit.
Il est étonnant qu’un politique condamné ait le droit d’y revenir. Laisse-t-on un pédophile travailler avec des enfants ? Un citoyen avec un casier être fonctionnaire ?
La complainte des politiques… une moquerie de plus à l’encontre des citoyens.
« …moi qui aime la dissidence, la solitude… » (PB)
Mais cela est-il compatible avec une adhésion à une idéologie républicaine qui n’est qu’une forme de panurgisme obligatoire ?
@ Giuseppe | 17 novembre 2024 à 20:58 (@Serge HIREL)
« « Après la victoire face aux All Blacks, Antoine Dupont est salué pour sa lucidité et son leadership, tandis que les supporters louent… »
Je peux comprendre que ce jeu vous trouble, les règles sont subtiles »
Ah ! Le Haka des Maoris, tout un poème !
https://www.youtube.com/watch?v=a9E35PbjeIE
Il faudrait importer cette jolie coutume chez nous pour réveiller un parlement où la droite (ou ce qu’il en reste) a tendance à s’endormir…
@ Vamonos | 18 novembre 2024 à 01:41
Perben était garde des Sceaux du gouvernement de Raffarin, Premier ministre de Chirac.
@ Exilé | 18 novembre 2024 à 10:49
Je m’entraîne depuis mon canapé, juste pour me mettre en température. 😉 Si Achille est d’accord on le fera ensemble, la porte est ouverte. Certificat médical obligatoire…
Il peut y avoir de la noblesse dans le métier de juge parce qu’il est un métier de service. D’autres métiers sont de service et sont nobles presque par essence. Les professions militaires, médicales, éducatives, etc., le sont. Celui de juge est plus exceptionnel. Il descend et hérite des pouvoirs royaux ou sacerdotaux. Il en conserve une sorte de prestige sacré.
Le service élève l’homme au-dessus de lui-même au niveau de sa fonction. Mais les hommes sont hommes et de leur temps. Si l’époque fait les hommes mesquins, la façon qu’ils auront de remplir leur fonction sera mesquine. Il y en aura toujours quelques-uns plus zélés qui s’obligeront – quel beau mot désuet que l’obligation – à être au niveau de leur charge. Ils seront l’exception. La norme sera humaine, trop humaine.
Concédons que la grande majorité des juges font leur métier en conscience et qu’ils parviennent à s’abstraire de leur individualité, comme je l’ai dit humaine, trop humaine, à l’image de la société et de leur temps. Comme ils disent, ils ne font qu’appliquer le droit. Si la Loi est devenue méprisable, le juge le sera d’autant.
Ce sont des lois d’airain qu’il faudrait et un Solon.
À la place, on a des assemblées qui érigent une sorte de temple sacré que l’on appelle l’État de droit grâce auquel on plie l’humanité à un ensemble de règles qui ont une finalité dernière que le plus nombre ne perçoit pas et qui s’écartent de plus en plus de l’aspiration des peuples tout en toujours plus les contraignant contre leur volonté.
Il y a quelques questions fondamentales en suspens que l’on ne pose pour ainsi dire jamais. Est-ce que la Loi est encore respectable ? N’est-ce pas la Loi qui incline la société et la fait devenir ce qu’elle est aujourd’hui ? Est-ce qu’une assemblée d’hommes intéressés aux mœurs soupçonnables et mesquines peut produire de bonnes lois ?
Tout cela ne va pas du tout de soi. Je laisse à chacun le soin d’apprécier. Si j’en juge par les fruits que la société produit, il ne fait aucun doute pour moi que les lois sont aujourd’hui mauvaises. Il y a vraiment quelque chose de pourri au sein de notre société et qui paraît tout contaminer au point que l’on pourrait craindre que bientôt elle ne s’écroule sur elle-même.
Il est dommage qu’il n’y ait point chez nous plus de « juges-pénitents » pour reprendre l’expression mal comprise et trop peu estimée d’Albert Camus dans « La Chute », son seul essai qui ne fut pas romantique. On peut se faire quelque temps encore illusion. Mais les soubassements de la société sont vermoulus. Ils craquent de partout. Quant aux hommes qui détiennent les pouvoirs et qui soutiennent l’édifice, il y a beaucoup trop d’hypocrites sans vertu.
@ sylvain | 17 novembre 2024 à 21:08
Vous demandez si ça existe ailleurs. Oui. Je pense à la Grande-Bretagne.
L’impartialité politique n’est pas quelque chose allant de soi, même chez les juges, et même dans le monde libre. Son état naturel est selon moi d’être constamment en péril. Qu’il y ait des entorses, c’est plausible, mais tant que ce sont des entorses, et tant qu’il y a des moyens de les contrer, on doit s’en accommoder.
Là où l’on s’inquiète, c’est quand cela devient une pratique régulière, et quand on en vient à soupçonner que l’impartialité politique ne soit plus considérée comme juste ni désirable par un nombre important de ceux dont on aimerait qu’ils la pratiquent.
Sans oublier la proportion considérable de citoyens bien contents de voir leurs adversaires politiques mis au pilori, menés par des responsables politiques qui n’ont de responsables que le nom, car tout dictateur en herbe ne rêve que d’étendre à son profit les pouvoirs de la justice.
Les magistrats qui font jouer implicitement le facteur politique dans leurs jugements se réclament cependant de la plus parfaite impartialité ; ils présentent en effet la sentence finale comme méritée au seul regard de la loi. C’est peut-être cela le plus pervers et le plus « insupportable », pour reprendre le mot de Tipaza.
Les parti pris politiques des juges restent donc un facteur occulte, quoique voyant, car cette forme de duplicité ne passe pas inaperçue, toute muette qu’elle soit, et toute taboue qu’elle reste.
@ Giuseppe | 18 novembre 2024 à 11:37
Manifestement le haka n’impressionne plus Antoine Dupont et ses coéquipiers. Trois défaites consécutives pour les All Blacks. 😊
@ sylvain | 18 novembre 2024 à 08:35
Forcément avec un Jordy Bébégro vous ne pouvez pas élever votre niveau de jeu, je vous conseille comme vous avez pu le lire l’Équipe.
Jordy médaille d’or de la maternelle, « Ce que je cherche »… Belle poilade et balade d’un type qui n’en est encore qu’à la tétine. Quelle poilade ! Jordy Puisatier et la recherche de l’eau qui mouille.
@ Robert Marchenoir | 17 novembre 2024 à 19:02
« Les gens qui instruisent les enfants, ce sont les professeurs, pas l’État. Les gens qui soignent les malades, ce sont les médecins, pas l’État. »
Eh oui.
Et pourtant lors de l’épisode du Covid nous comptions sur les doigts d’une main les médecins qui sont restés fidèles à leur serment d’Hippocrate à côté de ceux qui ont subi le joug de l’armée (ruineuse) des fonctionnaires du bizarre ministère de la Santé sans réagir.
À lire les différents commentaires je ne vois qu’un seul bon candidat et futur président, Robert Ménard.
@ Ellen
@ Serge HIREL
Pour pouvoir supprimer les deux millions de fonctionnaires que nous avons en trop, il faudrait certes les faire bosser un peu plus et supprimer les parasites, mais aussi et d’abord, supprimer le fatras démentiel de textes qu’ils sont chargés de faire appliquer.
Il faudrait que désormais, toute proposition de loi soit accompagnée de la suppression de dix autres.
Autre chose petits camarades. Le droit ne se réduit pas à la loi.
« On ne peut pas se contenter de tout attendre des ministres de la Justice. Ce n’est pas eux qui pourront instiller l’orgueil judiciaire dans le coeur de cet univers largement entendu. » (PB)
Mais que vient faire l’orgueil ici, fût-il judiciaire ?
« L’orgueil peut être perçu comme un défaut lorsqu’il conduit à des comportements négatifs tels que l’arrogance, le mépris des autres, ou une incapacité à reconnaître ses propres erreurs. Cependant, il est important de noter que l’orgueil peut aussi avoir des aspects positifs, comme la fierté de ses réalisations et la confiance en soi. »
Ce n’est pas moi qui le dis mais mon I.A….
Si les serviteurs de l’État peuvent pour les plus consciencieux se prévaloir d’une certaine fierté liée à la satisfaction du devoir accompli, ne devraient-ils cependant pas veiller à faire preuve d’une humilité proportionnelle à leur qualification ?
@ stephane | 18 novembre 2024 à 16:24
Lorsque Robert Ménard aura publiquement et clairement dénoncé les activités contre la liberté d’expression et la ligne éditoriale de CNews que mène Reporters sans Frontières, association gauchiste dont il est le co-fondateur, on pourra peut-être examiner son potentiel de présidentiable. Ce sera vite fait. Pour diriger la France, il ne suffit pas d’enfiler des perles devant un micro… Une expérimentation de cette méthode est en cours depuis sept ans. On sait où cela nous a conduits…
Qui pourrait nous expliquer comment font les magistrats pour parvenir à rendre tant bien que mal un jugement pas trop inique à partir du fatras de lois absurdes que le Législateur, que la médecine semble avoir définitivement renoncé à pouvoir guérir, se complaît à édicter soit par stupidité soit par perfidie pour tenter de faire croire qu’il sert à quelque chose et surtout pour pourrir la vie des Français ?
« S’il n’en reste qu’un je serai celui-là » !
Jordan Bardella pourrait en faire sa devise, il est reçu tous les jours sur les plateaux télés et les ventes de son livre explosent sur Internet et dans toutes les librairies.
A star is born, il va connaître un avenir très brillant dans les années à venir, au-dessus du lot de tout le monde politique ; son charisme, son flegme, sa stature ont conquis les foules qui s’empressent d’approcher, d’entourer et de se prendre en photo avec ce personnage hors du commun.
Bardella est notre nouveau messie, notre nouveau guide, il va donner beaucoup de fil à retordre à ses adversaires macroniens islamos fachos gauchistes et surtout allah secte sportive menée par Dupont-pas-la-joie qui devra redoubler de pétitions contre ce combattant héroïque pur et dur.
@ Xavier NEBOUT | 18 novembre 2024 à 18:36
« Le droit ne se réduit pas à la loi. »
On pourrait dire aussi « la loi ne se réduit pas au droit ». Surtout quand elle est stupide et demande à être modifiée en fonction de l’évolution du monde et du déséquilibre géopolitique. On est en plein demain aujourd’hui.
@ Exilé | 18 novembre 2024 à 18:38
« Ce n’est pas moi qui le dis mais mon I.A…. »
I.A… pour Idiot Anonyme ? Ce texte, qui ménage la chèvre et le chou, est d’une banalité affligeante. Mieux vaut utiliser ses propres neurones. La preuve en est donnée par votre conclusion… que je partage. Le pire se tient souvent derrière l’hygiaphone… ou devant une barrière
https://www.youtube.com/watch?v=iJks6iitKaU
@ sylvain | 18 novembre 2024 à 20:55
Or donc après Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, Marion Maréchal, Éric Zemmour, le nouveau messie d’après vous serait Jordan Bardella ? En attendant le prochain sauveur…
Au moins question collection de baudruches qui ont fait pschitt à la suite, il faut reconnaître que vous êtes champion !
@ Axelle D | 19 novembre 2024 à 00:04
« (…) collection de baudruches »
Je ne suis pas sûr que le terme « baudruche » soit le mieux adapté pour exprimer votre opinion sur les personnalités que vous citez. D’abord parce qu’aucune d’elles ne se s’est jamais déballonnée, ensuite parce que, selon la fameuse poussée d’Archimède, l’hélium que contient un ballon de baudruche ayant un poids sept fois plus léger que l’air permet à celui-ci de s’envoler et de prendre de l’altitude. Tout dépend donc de la puissance de la poussée avec laquelle ladite baudruche est propulsée.
Deux de celles que, semble-t-il, vous détestez ont démontré ce phénomène naturel : JLMP qui a atteint le 2e tour lors de l’élection présidentielle de 2002 grâce à une poussée de 4 800 000 voix, et MLP, qui a imité son père en 2012 et 2017, avec, respectivement, 6 400 000 et 7 700 000 voix. À l’heure actuelle, rien ne dit que, lors du prochain scrutin présidentiel, si la justice autorise les Français à la choisir, elle n’atteindra pas au second tour suffisamment de suffrages pour graviter pendant au moins cinq ans sur l’orbite élyséen…
Peut-être auriez-vous dû employer le mot « boulet ». Seul ennui : il est déjà utilisé pour qualifier notre Prince actuel.
En complément de ce billet, il est fort instructif de se pencher sur le jugement rendu contre l’auteur de menaces de mort contre le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris.
On peut voir comment Le Monde rapporte ce jugement :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/18/lycee-ravel-l-auteur-des-menaces-de-mort-visant-l-ancien-proviseur-condamne-a-une-amende_6401497_3224.html
ou encore France 3 région Paris :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/menaces-de-mort-sur-le-proviseur-du-lycee-ravel-l-auteur-des-faits-condamne-a-une-amende-et-un-stage-de-citoyennete-3062200.html
ou enfin Le Parisien :
https://www.leparisien.fr/paris-75/menaces-de-mort-contre-le-proviseur-du-lycee-ravel-lamende-est-un-coup-porte-a-leducation-nationale-denonce-genetet-19-11-2024-ESWXB6QJ3FDSDPN2IHT4DM26LE.php
Il convient de constater que Le Monde traite l’auteur de 27 ans de « jeune homme », alors qu’il me semble qu’à cet âge, si l’on est effectivement un homme jeune, on est pleinement adulte ! Par ailleurs, il ne se gêne pas pour rappeler le nom du proviseur.
Où l’on ne peut que constater que le tribunal correctionnel de Paris est enclin à une grande mansuétude. La ministre de l’Éducation nationale s’est très bien exprimée aujourd’hui, tandis que le Parquet, en interjetant appel de cette décision, sauve l’honneur de l’institution judiciaire, à l’inverse de ce qu’il s’est passé lors des réquisitions dans le procès en cours contre le RN.
@ Robert Marchenoir 17/11/24 09:02
Me référant dans mon commentaire à des domaines excerçant dans notre système une fonction gouvernementale, constituant une organisation dotée d’un pouvoir gouvernemental, ce n’est nullement un abus que de désigner ces domaines par un terme commençant par une majuscule. C’est même dans ce cas précis recommandé.
Pour ce qui concerne Javier Milei, il paraît plus que prématuré de parler de « l’extraordinaire succès » de sa méthode appliquée à l’Argentine. Si des succès sont évidemment enregistrés dans quelques domaines (inflation, excédent budgétaire…) – comment aurait-il pu en être autrement en regard du traitement prescrit ? – c’est passer sous silence le prix très lourd à payer actuellement en nombre d’autres domaines : chute d’activité, fermeture d’entreprises, hausse importante du chômage, envolée de la pauvreté (52 % de la population ne peut satisfaire ses besoins de base)…
La prudence s’impose donc avant que de juger des résultats du traitement de cheval administré par le docteur Milei et plusieurs mois seront encore nécessaires pour constater si le traitement radical prescrit était finalement le bon.
@ Serge HIREL | 19 novembre 2024 à 13:29
Je ne suis pas sûre que vous sachiez lire attentivement un texte pour en saisir tout le sens ou l’ironie comme ici. Sinon vous auriez compris que je faisais allusion à la collection de baudruches de sylvain, que lui seul s’est fabriqué en donnant à ses idoles successives une importance démesurée, autrement dit en les gonflant outrancièrement avant de les remplacer par une autre !
Et contrairement au jugement que vous me prêtez, je n’ai porté aucun jugement sur les personnes nommées pour lesquelles je n’ai d’ailleurs aucune détestation particulière (encore un mot excessif et haineux sorti de votre chapeau).
@ Exilé | 18 novembre 2024 à 13:06 (@ Robert Marchenoir | 17 novembre 2024 à 19:02)
« Les gens qui instruisent les enfants, ce sont les professeurs, pas l’État. Les gens qui soignent les malades, ce sont les médecins, pas l’État. » (RM)
« Eh oui. Et pourtant lors de l’épisode du Covid nous comptions sur les doigts d’une main les médecins qui sont restés fidèles à leur serment d’Hippocrate à côté de ceux qui ont subi le joug de l’armée (ruineuse) des fonctionnaires du bizarre ministère de la Santé sans réagir. » (Exilé)
—
Puisque vous vous obstinez à remettre sans cesse une pièce dans le même bouzin, je vais être contraint de démolir votre misérable juke-box à grands coups de latte. Je vous préviens : ça va être long et douloureux.
« L’épisode du Covid », comme vous dites, qui ne fut ni un « épisode », ni une « crise », mais une pandémie, est précisément l’un des cas exceptionnels où l’État doit absolument prendre la main sur les événements, y compris d’un point de vue libéral.
Comme l’a dit fort justement le président Macron à l’époque, cette pandémie était comparable, politiquement, à une guerre. Personne n’envisage qu’en cas de guerre, l’État se désintéresse de la chose, et laisse à tout un chacun le soin de décider s’il convient ou non d’aller se battre.
Il en va de même dans le cas d’une pandémie mortelle provoqué par un virus nouveau, contre lequel il n’y avait, pendant longtemps – on a tendance à l’oublier – aucun traitement connu.
Non seulement l’État doit intervenir dans des circonstances aussi exceptionnelles, mais il doit le faire en usant de ses pouvoirs de coercition, si nécessaire.
Mais venons-en à votre allusion au serment d’Hippocrate. Vous vous gardez bien de détailler en quoi il consisterait. Cependant, méthode classique des propagandistes de tout poil, il vous suffit de glisser dans la conversation les mots « serment d’Hippocrate » pour que les membres de votre club de menteurs covido-négationnistes comprennent aussitôt de quoi il s’agit.
Car ce à quoi vous faites allusion a été amplement diffusé par des sites de désinformation autrement plus puissants que vous, qui ont fait le travail en amont. Avec un minimum d’efforts, vous pouvez donc amplifier ces mensonges tout en vous réservant la possibilité du déni : moi ? mais je n’ai rien dit ! j’ai simplement mentionné le serment d’Hippocrate…
Rappelons donc ce que vous avez voulu suggérer, sans avoir l’honnêteté de le dire :
1.- Les médecins sont obligés de respecter un papelard qui s’appelle le serment d’Hippocrate.
2.- Ce papelard permet aux médecins de ville de dire, en substance : je fais ce que je veux et je vous emm… Dans le cas qui nous occupe, je prescris de l’hydroxychloroquine et de l’ivermectine aux malades du Covid, ces deux médicaments qui non seulement ne soignent ni ne préviennent le Covid, mais qui font courir des risques tout particuliers à ceux qui en sont atteints.
3.- Ce papelard comporte aussi comme injonction primordiale : avant tout, ne pas nuire, ce qui veut dire, dans le cas qui nous occupe : ne pas prescrire de vaccin anti-Covid, prétendu à tort nocif et inefficace par les diffuseurs de mensonges dans votre genre.
Ces trois assertions sont fausses.
Je ne crois pas que personne se soit employé à le montrer pendant l’épidémie. Votre commentaire est l’occasion de le faire.
Au préalable, je signale qu’Hippocrate est un vieux c… qui vivait en Grèce quatre siècles environ avant Jésus-Christ, à une époque où non seulement la médecine telle que nous la connaissons aujourd’hui n’existait pas, mais où l’esclavage était de rigueur et où l’on considérait comme une vertu sociale que des vieux messieurs sodomisent régulièrement de jeunes garçons.
Donc pour la déontologie, on repassera.
De plus, son serment commence par : « Je jure par Apollon ». Si quelqu’un peut m’indiquer en quoi Apollon est compétent en matière de Covid, je suis preneur.
Enfin, il est très probable qu’Hippocrate n’ait jamais rédigé le serment d’Hippocrate.
Mais revenons à vos trois allégations subliminales.
S’il est exact que les médecins fraîchement diplômés prononcent le serment d’Hippocrate, cette formalité est uniquement symbolique et n’a aucune valeur juridique. Les médecins ne sont nullement tenus de respecter le serment d’Hippocrate. Il suffit de consulter le site de l’Ordre des médecins pour s’en assurer.
D’ailleurs, le « serment d’Hippocrate » est un texte qui a constamment varié au cours des âges. Les autorités médicales l’ont modifié à de multiples reprises pour l’adapter à la réalité des sociétés modernes. En France, la dernière mouture, rédigée par l’Ordre des médecins, remonte seulement à 2012.
Non seulement il n’existe pas de « serment d’Hippocrate » à proprement parler, puisqu’il change sans cesse et qu’il est écrit par Messieurs Duglandu, Duchemolle et al., réunis en comité, mais il ne contient nullement ce que les covido-négationnistes lui attribuent.
Ni dans la traduction d’Emile Littré du XIXe siècle, ni dans le texte de 2012 établi par l’Ordre des médecins, ne figure le droit imaginaire à la « liberté de prescription », et encore moins le droit de prescrire ce qui est proscrit par le consensus scientifique issu des travaux des meilleurs médecins-chercheurs du monde.
Pas davantage que n’y figure le fameux « primum non nocere » dont nous abreuvent les cuistres de blog, principe imaginaire selon lequel le premier devoir du médecin serait, non pas de soigner, mais de s’abstenir de nuire. Ce que les covido-négationnistes traduisent par : comme il est impossible de prouver que les vaccins sont 100 % inoffensifs, et que l’on connaît d’ailleurs des accidents provoqués par eux, alors il faut refuser de les inoculer.
Non seulement ce principe ne se trouve nulle part dans le serment d’Hippocrate (qui, rappelons-le, n’a aucune valeur légale pour les médecins), mais ce qu’a dit Hippocrate à ce sujet dans un autre ouvrage, et qui s’en rapproche, n’a évidemment rien à voir avec l’interprétation fallacieuse qu’en font les négationnistes covidiques.
Non seulement l’obligation de soigner est prioritaire par rapport au fait de ne pas nuire (évidemment), mais nulle part Hippocrate ne revendique l’imbécile « principe de précaution » selon lequel le médecin devrait s’abstenir de tout soin à moins d’être sûr que celui-ci n’entraîne aucun risque.
Toujours, le geste médical a été risqué, et il le reste aujourd’hui malgré les prodigieux progrès de la science. Il suffit, pour s’en convaincre, de consulter la notice jointe à n’importe quel médicament, même le plus bénin en apparence.
La moindre intervention chirurgicale donne lieu à la signature préalable d’un papelard où l’on vous dit, en substance, que tout va bien se passer, mais que si jamais le chirurgien glisse sur une peau de banane en lutinant l’infirmière et que le bistouri dérape, eh bien il se peut que vous mouriez, ce serait bien dommage mais on ne peut pas tout prévoir, ma bonne dame.
Les covido-négationnistes ne manquent pas de culot, d’ailleurs, car bien entendu ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes les règles auxquelles ils prétendent contraindre autrui. S’ils le faisaient, ils remettraient bien vite l’hydroxychloroquine et l’ivermectine dans leur culotte, car pour ce qui est de « non nocere », ces deux substances font courir des risques très conséquents à ceux qui les absorberaient en dehors de leurs indications.
D’ailleurs, la formule même « primum non nocere », ou son équivalent en grec, est introuvable chez Hippocrate. Elle a sans doute été inventée en Angleterre au XIXe siècle.
En revanche, les médecins sont bel et bien tenus, par la loi, de respecter le Code de déontologie médicale qui est inclus dans le Code de la santé publique. Ce sont les infractions à ce texte qui sont susceptibles de leur valoir procès et condamnations par les instances du Conseil de l’ordre, qui peuvent aller jusqu’à l’interdiction de pratiquer la médecine dans les cas les plus graves.
Or, ce texte, qui est infiniment plus long et plus précis que le serment d’Hippocrate, dit exactement le contraire de ce que les covido-négationnistes font dire (de façon mensongère) au serment d’Hippocrate.
C’est parfaitement clair à la lecture des 33 pages du Code de déontologie médicale, et ça l’est plus encore dans sa version enrichie des commentaires du Conseil de l’ordre, qui fait pas moins de 313 pages.
Or, ces commentaires sont cruciaux, car ils fournissent l’interprétation du Code selon l’Ordre des médecins, auquel la loi confie la responsabilité de sanctionner les praticiens fautifs. On voit déjà qu’on est à mille lieues des clichés en deux lignes balancés à des millions d’exemplaires sur les blogs. Que disent, donc, ces documents ?
« [Le médecin] dispose d’une liberté de prescription tenant compte des données acquises de la science. »
L’important est évidemment le deuxième partie de la phrase, que les covido-négationnistes escamotent. En bon français, il est interdit de prescrire de l’hydroxycholoroquine et de l’ivermectine contre le Covid, deux substances dont la science a prouvé qu’elles sont non seulement inefficaces, mais nocives dans cet usage.
« Dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données acquises de la science, le médecin est libre de ses prescriptions qui seront celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance. »
Ici, c’est la première partie de la phrase qui compte et qui est passée sous silence par les compagnons du covido-n’importe quoi.
Le Code de déontologie médicale revient sans cesse sur cet impératif consistant à subordonner la liberté du médecin à un cadre général.
« L’exercice de la médecine comporte une double exigence : morale, car cette activité implique altruisme et dévouement, et scientifique, car elle impose, comme un devoir, la compétence. […] »
« L’acte de soins individuel ne suffit pas, il faut également prendre en compte l’intérêt général. Chaque décision assumée par le médecin pour une personne prise en charge, concerne aussi la collectivité. […] »
« Aussi nécessaire soit-elle, cette indépendance [du médecin] n’est pas totale. Pour faire bénéficier le patient des meilleurs soins, le médecin doit tenir compte de l’état de la science médicale. […] »
« Comme l’indépendance du médecin, sa liberté de prescrire est soumise aux «données acquises de la science». […] »
« La déontologie exige du médecin qu’il donne des soins «conformes aux données acquises de la science». […] »
« Le médecin est libre de ses prescriptions (article 8), mais le patient ne doit pas être trompé, et l’article 39 met en garde les praticiens contre l’utilisation imprudente de médications incertaines, de procédés illusoires et les affirmations abusives. […] »
« La compétence est la première exigence de la morale professionnelle. »
Si, à ce stade, vous n’avez pas compris que la déontologie médicale est à l’opposé du « Je fais ce que je veux et je vous emm… », et des sophismes qui opposent le bon sens du médecin aux élucubrations de la science, c’est que vous êtes un abruti – ou un malhonnête.
En parlant de malhonnêteté…
« Les médecins ne doivent pas divulguer dans les milieux médicaux un procédé nouveau de diagnostic ou de traitement insuffisamment éprouvé sans accompagner leur communication des réserves qui s’imposent. Ils ne doivent pas faire une telle divulgation dans le public non médical. »
Par exemple, en ce qui concerne les prétendus essais-miracles sur l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine.
« Lorsque le médecin participe à une action d’information du public à caractère éducatif, scientifique ou sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il ne fait état que de données confirmées, fait preuve de prudence et a le souci des répercussions de ses propos auprès du public. […] »
« Le médecin doit s’attacher à ce que les informations qu’il diffuse et présente comme acquises soient des données confirmées. Sont des données confirmées celles fondées sur la science et les recommandations professionnelles émanant des autorités de santé et médicales. […] »
« Le médecin doit veiller avec un soin particulier et constant aux répercussions de ses propos auprès du public ou en dehors de leur contexte. […] Il doit se garder de tout propos polémique. Cette attitude s’impose d’autant plus que le médecin s’exprime en bénéficiant d’une certaine notoriété. »
« Une publication ou une communication scientifique faite dans l’enthousiasme ou à la légère pourrait avoir des conséquences démesurées. […] »
« [Il est] interdit aux médecins de s’adresser au public par la presse écrite ou parlée, pour vanter traitements ou procédés d’examen. […] »
« Il est recommandé au médecin qui intervient en cette qualité sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube…) de faire preuve de prudence et de modération dans ses propos. […] »
« Les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé. […] »
« L’article 39 condamne «toute pratique de charlatanisme». Le charlatanisme, c’est l’exploitation de la crédulité publique. […] »
Autrement dit : Didier Raoult et ses épigones sont de gros c… qui ne méritent pas le titre de médecin.
Le « serment d’Hippocrate » – pardon, le Code de déontologie médicale édicte aussi des règles très claires concernant les vaccins.
« Autre cas particulier, le paradoxe de la prévention : une mesure appliquée à beaucoup profite seulement à quelques-uns, tout en apportant de grands bénéfices à la communauté (c’est le cas des vaccinations, du port de la ceinture de sécurité, par exemple). Les pouvoirs publics doivent pouvoir compter sur les médecins pour appliquer des mesures sanitaires à l’ensemble de la population telles que les vaccinations, le dépistage […]. »
« Le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé et de l’éducation sanitaire. »
En bon français : oui, la vaccination, y compris contre le Covid, est un devoir pour les médecins ; non, le méchant État n’a pas à la boucler devant eux, et il est parfaitement en droit, voire en devoir de leur donner des ordres dans certains cas.
Qu’en est-il des médicastres, ou des propagandistes qui se gargarisent de latin ?
« Le respect de la vie n’est pas propre au médecin mais s’applique particulièrement à lui, sans être poussé à l’absurde (acharnement thérapeutique). Il en va de même du fameux principe «Primum non nocere», car il n’y a pratiquement pas d’intervention médicale sans risque […] et le respecter trop scrupuleusement conduirait à l’inaction, elle-même dangereuse : ce souci doit donc être proportionné aux risques engendrés par la maladie, présente ou à venir. […] »
« Il n’est pas dit que le médecin ne doit pas faire courir de risque, mais de risque injustifié. L’adage «Primum non nocere» ne doit pas être compris de façon trop stricte qui condamnerait le médecin à l’impuissance (son abstention pourrait être également nocive). Il n’y a pas d’intervention absolument sans danger, en médecine comme ailleurs. »
« L’acte médical […] consiste à appliquer toutes les connaissances scientifiques et les moyens techniques adaptés afin de prévenir la maladie, de prodiguer des soins et de soulager la souffrance. »
En bon français : la déontologie médicale n’impose nullement le principe : « Avant tout, ne pas nuire ». C’est exactement le contraire : elle fait passer en priorité le devoir de soigner, malgré les risques qui doivent être proportionnés au bénéfice attendu.
Prétendre que l’essence de la mission du médecin serait de ne pas nuire, c’est évidemment idiot : le chauffeur d’autobus doit lui aussi s’obliger à ne pas nuire, de même que le plombier-zingueur ou l’informaticien. Ces derniers n’en sont pas pour autant médecins. La meilleure façon de ne pas nuire, ce serait de ne pas en faire une rame. Si l’on se rend chez le médecin, c’est au contraire pour qu’il agisse, et pas qu’un peu.
D’ailleurs, si l’on tient absolument à se référer au serment d’Hippocrate dans sa version officielle en vigueur, c’est ce qu’il affirme dès ses premières phrases :
« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. »
Évidemment, banane. Le premier souci du médecin est de soigner et de guérir. Quelle surprise !
On voit donc que l’emploi du « serment d’Hippocrate » pour dénigrer l’action des pouvoirs publics lors du Covid est une gigantesque opération de désinformation. Elle exploite tous les outils de la propagande : le mensonge, l’amalgame, le sophisme, la suggestion fallacieuse, la fausse attribution, et bien sûr, la répétition jusqu’à l’écoeurement.
Ces méthodes ont été enfoncées dans les têtes par un siècle de communisme, prolongé par son avatar le poutinisme. Leurs effets sont toujours aussi destructeurs, et leur éradication toujours aussi difficile – quoique nécessaire.
@ Axelle D | 19 novembre 2024 à 23:19
Je ne savais pas qu’à force d’être adulée, une idole devient une baudruche… Il est parfois difficile de déceler votre humour au milieu de vos colères. Mille excuses néanmoins.
@ Robert Marchenoir
Je serais d’avis de déclarer l’état de guerre permanent pour épargner à l’humanité sa condition mortelle et la conduire vers le bonheur perpétuel. Qu’en pensez-vous ?
@ Robert Marchenoir | 20 novembre 2024 à 01:43
Vous pouvez continuer vos déroulés longs comme un jour sans pain, vous n’y changerez absolument rien. Vous allez être le dernier des Mohicans. « Cap bourrut » on dit en béarnais.
Prétendre que l’ivermectine prise en début de covid ne fait rien est un pieux mensonge de votre part. Le Doliprane oui ne faisait rien sauf à camoufler les symptômes.
Mieux que ça, mais je vous vois déjà sauter de votre fauteuil, on s’aperçoit que ce vermifuge, le fenbendazole également, a une action très positive sur les cancers à stade avancé. Ça vous épate ? oui je m’en doute mais n’attendez pas de la filière de l’oncologie de se pencher sur les études le démontrant, ce serait de leur part se tirer une balle dans le pied.
https://www.covid-factuel.fr/2024/10/20/satoshi-omura-et-livermectine/
Sinon vous pouvez toujours continuer à boire votre café assis afin d’éviter que les drones covidesques ou poutiniens, selon votre choix, ne vous atteignent.
https://x.com/ROIhacker/status/1851317526283854078
J’ai eu raison de faire beaucoup de bois. La planète se réchauffe dans tous les sens du terme.
@ Robert Marchenoir | 20 novembre 2024 à 01:43
La vache ! Vous allez drôlement bien, et tout le monde s’en réjouit !
« Au préalable, je signale qu’Hippocrate est un vieux c… qui vivait en Grèce quatre siècles environ avant Jésus-Christ, à une époque où non seulement la médecine telle que nous la connaissons aujourd’hui n’existait pas, mais où l’esclavage était de rigueur et où l’on considérait comme une vertu sociale que des vieux messieurs sodomisent régulièrement de jeunes garçons. »
« Hippocrate est un vieux c*n » est une possibilité que nous ne pouvons pas vérifier, en l’immergeant dans notre fabuleux monde qui lui n’est pas c*n du tout !
Je dirai que si « Hippocrate est un vieux c*n », il l’est beaucoup moins que Moïse, qui a fumé une herbe connue chez les Incas sous le nom de l’ayahuasca, ce qui lui a ouvert le troisième œil localisé au niveau du sixième chakra, et qui par son serment a mis un boxon qui dure…
Il est heureux que les anciens nous aient pondu des histoires incroyables pour que les gens sensibles ne souffrent pas, les gobent et se donnent avec confiance aux insensibles qui en font de la thune.
Vous écrivez :
« Autrement dit : Didier Raoult et ses épigones sont de gros c… qui ne méritent pas le titre de médecin. »
Je dirais plutôt, les médecins sont de gros c*ns, qui ont oublié en quoi consiste leur métier, et malgré tous les progrès dont vous faites état, les malades s’en remettent à eux comme la brebis au boucher, avec une défiance et une intense frayeur qui fait peine à voir.
On se demande bien pourquoi ? OUI ! Pourquoi les médecins si bons, si dédiés, si humains sont si effrayants ?
Ben, je vous le donne en mille, parce qu’ils ont fourgué de la me*de depuis fort longtemps sans s’émouvoir ni frémir, et pour fleurir leur chemin de vie, ils ricanent entre eux, lorsqu’un pauvre bougre qui croit être sauvé par eux, l’est, mais par lui-même… (détail à ne pas oublier…)
Puis :
« Prétendre que l’essence de la mission du médecin serait de ne pas nuire, c’est évidemment idiot : le chauffeur d’autobus doit lui aussi s’obliger à ne pas nuire, de même que le plombier-zingueur ou l’informaticien. Ces derniers n’en sont pas pour autant médecins. La meilleure façon de ne pas nuire, ce serait de ne pas en faire une rame. Si l’on se rend chez le médecin, c’est au contraire pour qu’il agisse, et pas qu’un peu. »
Alors, là est la question… Un instant, j’ai eu envie de croire que tous ceux qui ne nuisent pas sont médecins, et puis je me suis rendue à l’évidence, il y en aurait très, très peu, pratiquement pas …
Ainsi, il convient de rappeler que la mission du médecin est en effet de ne pas nuire, et que cette vertu peut venir à tout honnête homme qui serait en charge, car ne pas nuire est le début de ce qui distingue un homme d’un malfaisant, et cela n’est pas à négliger !
J’allais oublié ce passage :
« En bon français : oui, la vaccination, y compris contre le Covid, est un devoir pour les médecins ; non, le méchant État n’a pas à la boucler devant eux, et il est parfaitement en droit, voire en devoir de leur donner des ordres dans certains cas. »
Alors, je regrette de devoir vous contrarier, mais un paramètre vous a échappé, un détail qui a son importance et que je vous livre, et qui ne va pas vous plaire : mon corps ne peut pas, par un tour de passe-passe, devenir la propriété d’une bande stipendiée. Seule moi déciderai si injecter quelque chose est satisfaisant, utile, et nécessaire ! Etiam si omnes, ego, non !
Hippocrate prête serment sur Apollon, ce n’est risible que pour les incultes pathétiques, qui outragent l’intelligence !
@ Jean sans terre | 20 novembre 2024 à 13:20 (@ Robert Marchenoir)
« Je serais d’avis de déclarer l’état de guerre permanent pour épargner à l’humanité sa condition mortelle et la conduire vers le bonheur perpétuel. Qu’en pensez-vous ? »
Je pense qu’à un argumentaire circonstancié sur un sujet grave, étayé par des faits incontestables et des sources vérifiables, vous vous contentez d’opposer une pirouette verbale qui m’attribue des convictions à l’opposé des miennes.
Je pense que confronté à la réalité sur un point qui contredit vos préjugés, vous renoncez à la justesse qui émane souvent de vos propos (pas de tous), pour vous réfugier dans cette attitude si française et si navrante : faire le malin.
Si l’ignorance de la condition mortelle de l’homme est le problème en l’occurrence, pourquoi ne proposez-vous pas tout simplement d’interdire la médecine ? Cela aurait au moins l’avantage de la cohérence.
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@ hameau dans les nuages | 20 novembre 2024 à 13:52 (@ Robert Marchenoir | 20 novembre 2024 à 01:43)
« Vous pouvez continuer vos déroulés longs comme un jour sans pain, vous n’y changerez absolument rien. Vous allez être le dernier des Mohicans. »
On se demande bien pourquoi vous vous donnez la peine de confirmer ce que nous savons déjà, à savoir que vous êtes totalement étanche à tout ce qui réfute vos superstitions imbéciles.
C’est vous, le dernier des Mohicans. Didier Raoult a été renvoyé de son poste, ses articles ont été rétractés, mais vous, raoultette dérisoire, vous continuez à danser à son rythme dans l’asile de fous que vous avez bâti à votre usage.
Le titre de l’article de Philippe Bilger, quelque peu oublié désormais du fait de la micro-secte covido-négationniste, dit : s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là. Mâle proclamation, mais en ce qui vous concerne, il semble que vous placiez votre vanité dans le fait d’être le dernier à vous réfugier dans le mensonge.
Un ami à moi vous a jadis filmé en caméra cachée. J’ai déjà indiqué cette séquence qui montre votre vrai visage, mais elle vaut la peine d’être visionnée à nouveau.
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@ Exilé
Ah ben nan, en fait. Le principal intéressé n’a rien à dire.
@ Axelle D | 19 novembre 2024 à 00:04
Vous avez un caractère très fort et un humour tranchant qui m’a bien fait rire.
@ Serge HIREL
Je n’ai jamais écrit qu’une idole trop adulée devenait une baudruche mais que l’adorateur du moment la transformait comme telle. Nuance qui semble vous échapper totalement !
De même que me traiter d’idiote sur tous les registres, ne fera pas pour autant de moi une imbécile qui ne comprend rien à rien aux yeux de ceux qui me voient ou m’écoutent sans oeillères, ni projection de leurs propres préjugés.
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@ hameau dans les nuages
Toujours aussi prévisible, avec réactifs à retardement mais qui font pschitt.
Fort heureusement vous ne semblez être, nonobstant vos nombreuses compétences et connaissances affichées pompeusement, voire frauduleusement et sans vergogne, ni médecin, ni ingénieur électricien ou influenceur patenté d’aucune sorte !
Et pourtant vous continuez à nous affliger et nous infliger à longueur de posts vos connaissances et compétences sorties tout droit de votre chapeau !
Bon ! Sur le chemin de Compostelle on en croise de tous les genres, y compris des comme vous, ce qui n’a pas des plus rassurants en matière de recherche de la vérité et authenticité, ainsi que j’ai pu le constater d’expérience…
@ Robert Marchenoir | 20 novembre 2024 à 01:43
Me voilà rassuré, du V12 comme on aime les entendre tourner. Le Mage Raoult aurait sans doute rêvé de terminer sa carrière sur un exploit qui l’aurait porté aux portes du ciel pour tous ceux qui croyaient en ses potions magiques… c’est bon pour Obélix. Et tout s’est terminé en eau de boudin.
Il a promu un traitement à base d’hydroxychloroquine, dont l’efficacité n’a jamais été prouvée. Des enquêtes ont révélé des pratiques douteuses et des expériences illégales. En 2024, il a été condamné à deux ans d’interdiction d’exercice de la médecine pour ces actions.
@ Robert Marchenoir | 20 novembre 2024 à 18:21
Vous tirez là vos dernières cartouches, ne vous en déplaise. Il est vrai qu’en France on fait encore silence sur les dégâts collatéraux à la vaccination covid.
Mais de partout sortent des chiffres catastrophiques. En Irlande par exemple:
https://patrickewalsh.substack.com/p/2022-irish-mortality-15-24-yr-old
Ici la presse commence à avoir du mal à cacher les AVC en augmentation chez les sportifs même jeunes et en recherche les causes. Quatre dans le Sud-Ouest en peu de temps et relatés par la presse. Le dernier en date, le 18 novembre, 15 ans, dans les Landes.
Votre défense par de l’ironie va être déplacée.
@ Robert Marchenoir
J’avoue que mon jeu de mot a échoué. Il était trop insinuant et pas assez clair.
Je dirai les choses plus nettement.
Votre exposé est cohérent et rigoureux. Malheureusement, ses prémisses font l’effet d’affirmations péremptoires douteuses et contestables. Non, cette pandémie n’était pas comparable à une guerre. Non, une légère élévation de la mortalité, qui ne constituait pas une anomalie statistique, ne justifiait pas dans la durée (on peut admettre l’effet de stupeur des débuts) des mesures d’exception.
Partant de ce constat, le raisonnement perd sa force et tape comme l’épée dans l’eau. En l’occurrence, la frayeur a semblé primer pour justifier des conclusions que la stricte observance des faits connus et admissibles rendait insoutenables.
Nous n’allons pas refaire toute l’histoire de la pandémie. Des milliers de pages n’y suffiraient pas. Dans les mois et les années à venir, des jugements trancheront ces débats. S’il était avéré que ce que l’on crut alors était faux – mes propres observations m’inclinent à le penser – bien que la « science » par toute son autorité l’appuyât, avec l’incidence extraordinaire que cela eut sur d’énormes masses humaines, jamais observée à ce niveau, alors il faudrait beaucoup s’interroger sur la facilité à impressionner les foules et à leur dicter leurs conduites et sur la puissance de la folie collective.
Je vois une analogie historique comparable, à une moindre échelle (Hitler, Staline, Pol Pot et compagnie auraient envié nos moyens de propagande), avec les opinions d’une majorité de la population allemande il y a près d’un siècle.
Je suis parfois étonné à votre sujet. Le plus souvent vous déroulez un raisonnement rigoureux, fondé sur des connaissances appuyées et une logique implacable. Parfois, quelque chose d’irrationnel – l’émotion ou le sentiment, je ne sais – semble prendre l’ascendant. Vos prémisses alors perdent de la pertinence et s’enrobent de vraisemblance puis vous poursuivez de la même manière que les autres fois vos raisonnements. Mais le début étant faux, ils n’ont que l’apparence de la logique.
Supposez que nous soyons pour les dix années à venir dans un état de guerre (une guerre mondiale par exemple), vous rendez-vous compte que tout ce à quoi vous tenez habituellement sera contredit dans la réalité ? Pourtant vous le soutiendrez. Point de libéralisme dans l’état de guerre. Point de libéralisme en situation de pandémie. On pourrait rajouter moult exceptions. Le risque est que l’exception devienne la règle. Il y a de bonnes chances pour qu’il en soit ainsi. Tout peut si aisément se justifier.
C’est un stratagème psychologique dont abuse notre président : gouverner en suscitant la peur. Il y réussit avec un succès impressionnant.
Des histoires qui ne sont pas des mensonges.
Apollon est le dieu de la médecine, et comme tel, il est bien évident que s’il existe, il est du côté du progrès médical.
Il y a quelques mythes où des dieux piquent une crise parce qu’un mortel prétend les surpasser dans leur domaine, mais il faut être bien stupide, quand on est mortel, pour le croire, et pour un dieu, de péter un câble pour si peu.
D’une manière générale, on remarque que le comportement des personnages mythiques est passablement crétin, à mon avis, il est donc bien injuste de critiquer les films d’action pour la même raison.
Bref, mais il y a un avantage à en appeler à un dieu auquel on ne croit plus, les abstractions divinisées prêtent moins aux disputes que tel ou tel personnage.
Ainsi Hippocrate. Il était, pour son époque, un modèle… Pour un temps où on aurait été bien en peine de trouver des critiques de l’esclavage ou de la pédophilie.
Et donc, encore un modèle pour tous les temps, comme les patriarches, philosophes, et tout ce qu’on voudra de toutes les civilisations, où l’esclavage était là comme une évidence, savoir avant le temps béni de la révolution abolitionniste.
Plus récemment, un inventeur est déboulonné :
https://www.egora.fr/actus-pro/societe/il-opere-des-esclaves-sans-anesthesie-linventeur-du-speculum-deshonore-new-york
C’est inévitable car les Noirs se sentent encore liés à l’esclavage, mais en somme, dans le cas Hippocrate ou celui-là, les gens ont été dans le cadre des lois et mœurs qu’on leur concédait.
On peut les critiquer tant qu’on veut. Ne faut-il pas se purger ? Il convient surtout de rendre la réinstauration de l’esclave et d’autres abus impossible, et de permettre aux historiens de garder le contexte des époques qu’ils étudient en vrais voyageurs du temps.
Surtout, gardons les acquis des ancêtres, inventions, serment s’ils sont sensés…
Tri sélectif : seuls les abus et erreurs vont à la poubelle.
Les gens ont besoin d’abstractions divinisées, savoir de figures sans histoire mais évocatrices, comme Apollon.
Bien sûr, le dieu à la lyre intervient dans toutes sortes de mythes et continue à inspirer des histoires aux artistes. Mais pour la plupart des gens, il est une abstraction divine, la médecine, l’art, et non un personnage agissant, voire un modèle d’harmonie.
Et le public a aussi besoin de figures de proue humaine, dont on ne sait pas grand-chose non plus, et c’est tant mieux, les gens ont besoin d’ancêtres plus ou moins mythiques, rien de plus.
Les peuples, les religions, les familles se cherchent des origines… On voit mal ce qui en dispenserait la science et les médecins.
Ce sont des points d’ancrage, des figures de consensus et des modèles de dépassement de soi.
Tout de même, comme Hippocrate n’a jamais rien fait contre les progrès de la médecine, il est profondément tordu de l’instrumentaliser à cette fin ! Pauvres Apollon, Hippocrate et surtout, pauvres malades, victimes de détournement de mythes !
C’est d’ailleurs aussi déplorable pour ceux qui aiment les histoires de les voir ainsi perverties.
S’il existait un ou des dieux des histoires, Apollon et les muses, et qu’ils se souciaient de purifier le monde en douceur, ils feraient perdre leur inspiration à tous les inventeurs et propagateurs de fake news !
En découvrant une nouvelle avec le désir retrouvé de se tourner vers le vrai, le bien et le beau.
Apollon dieu de la purification descend parmi vous comme le vent disperse des nuages si gris qu’ils rendent le monde indistincts comme les erreurs et mensonges. Que le soleil, lié autant à la vérité qu’à l’impartialité puisqu’il brille sur tous, porte nos regards à chercher la lumière !
@ Robert Marchenoir | 20 novembre 2024 à 01:43
L’équivalence qu’a faite Emmanuel Macron entre l’épidémie de Covid et la guerre est de l’ordre de la rhétorique politicienne et non de la raison.
Une image aussi approximative ouvre la porte à toutes les exagérations. Si l’on commence à se considérer comme en temps de guerre quand il s’agit de limiter les effets nocifs d’une épidémie virale, on est dans la science-fiction, et si l’on croit avoir affaire à une maladie quand l’ennemi attaque, on n’est pas mieux armé. Dans les deux cas, cette comparaison hyperbolique embrouille les esprits sans résoudre le problème.
Car quand bien même une guerre serait comparable à une épidémie aux yeux d’un chef d’État, il y a toutes sortes d’épidémies, et chaque guerre est différente, la moindre des choses étant d’adapter la stratégie aux caractéristiques de l’adversaire, si possible sans assommer les populations qu’on déclare vouloir protéger.
Par exemple les dirigeants chinois auraient pu s’inspirer de leur ancêtre prestigieux, le général Sun Tzu, qui déconseillait l’attaque frontale et se méfiait donc du style rouleau-compresseur en vogue dans les régimes communistes : « Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre ». « Sois subtil jusqu’à l’invisible ; sois mystérieux jusqu’à l’inaudible ; alors tu pourras maîtriser le destin de tes adversaires ». « Impalpable et immatériel, l’expert ne laisse pas de trace ; mystérieux comme une divinité, il est inaudible. C’est ainsi qu’il met l’ennemi à sa merci » (Sun Tzu, l’Art de la Guerre).
Mais à vrai dire, non, on ne peut pas comparer la gestion d’une épidémie grippale, même grave, à une guerre.
Afin que nul n’en prétexte cause d’ignorance…
Nous marchons sur la tête avec une élégance et un confort que l’on ne pouvait pas soupçonner.
D’où viennent ces absurdes postures et querelles d’ignorants ?
La Tragédie à laquelle préside Apollon a été expurgée de l’agora, et de profondeur, de vérité, de courage, et d’honneur, il n’y a plus…
Mais, chez M. Bilger, ça déblatère, ça se répand, ça confuse, ça alarme, ça menace et s’offense, tout en sirotant son single malt…
Ainsi, et pour que la mesure soit bonne, je vous fais découvrir car la paresse vous a confit, cette tragédienne inconnue qui vous décillera…
Molly ERE
Le docteur malgré lui – Tragédie en 1 acte et autant de scène.
Personnages :
Le docteur en médecine Linecé
L’ami Marcel et maître de maison
La bonne
Ophélie l’épouse de Marcel et maîtresse de maison
Acte Premier – scène 1
Le docteur assis sur la terrasse buvait son café brûlant en attendant ces amis et hôtes.
Il se délectait de tant de plaisirs innocents, il n’avait rien à penser, et par habitude il ne pensait jamais rien de façon à jouir pleinement de l’instant présent.
Soudain un cri à la fois strident et grave déchire le silence que n’occupaient que les gazouillis et craquements des branches de sassafras.
Le Docteur Linecé, n’écoutant que son courage qui ne lui disait rien se cacha la figure dans sa serviette, fit un peu pipi dans son froc, pendant qu’un frisson d’horreur lui parcourait l’échine depuis la nuque jusqu’au coccyx.
Puis il courut à toutes jambes dans la demeure en hurlant : Poussez-vous, hors de mon chemin, je suis chauffeur de limousine, repiqueur d’œillets, et Docteur en médecine et il tomba nez à nez avec la bonne.
Le Docteur Linecé : Qu’est-ce que c’est ?
La bonne : Ma ji sé pas missiu !
Le Docteur Linecé : Qui a poussé ce cri ?
La bonne : Ma ji sé pas missiu !
Le Docteur Linecé : Où est Monsieur ?
La bonne : Ma ji sé pas missiu !
Le Docteur Linecé atterré, fixa dans les yeux la bonne, qu’elle avait bleus…
Ils étaient très bleus ces yeux, au-dessus se trouvaient de gros sourcils un peu roux, surmontés par un front inquiet où des rides affichaient le triangle de tristesse, lequel était surmonté par une coiffe à la mode de chez nous, très malcommode…
Le Docteur Linecé : Mais d’où venez-vous petite ?
La bonne : Di la cousine Missiu !
Le Docteur Linecé : Très bien, mais de quel pays venez-vous ?
La bonne : Di Tréguier Missiu !
Le Docteur Linecé : Et qu’est-ce que c’est que cet accent que vous avez ?
La bonne : Ma Missiu, ci que la dame qui éc’uit prrrésentement, ne si pas icrire l’assent breton !
Le Docteur Linecé : Nom de Dieu ! Bon sang de bonsoir ! Merde alors ! Ces amateurs il faudrait tous les envoyer au bagne ou chez les Goncourt !
Silence…………..
Le Docteur Linecé : Allez donc me quérir du bicarbonate et de la soude, et puis du papier d’Arménie, vite, vite, courez et rejoignez-moi dans la chambre de Monsieur.
Cet échange ne dura que vingt minutes, par chance !!!
Le Docteur Linecé entre dans la chambre matrimoniale et découvre son ami dans un drôle d’état.
Le Docteur Linecé : Marcel ! Mon Dieu ! Mais que t’arrive-t-il ? Tu es méconnaissable, et tes yeux sortent des orbites, ils tournent à une vitesse étonnante, et cette bave, pourquoi baves-tu, as-tu mal dormi ?
Marcel : Hummmm ! Harrrrhhh ! Ouille ! Aïe !
Le Docteur Linecé : Je ne comprends rien à ce que tu dis ! Fais encore un effort ! Quoi ? Que dis-tu ! Champi ! Champipi ! Et où est Ophélie ? Tu m’inquiètes ! Ha, non ! Tu ne m’inquiètes pas, je suis Docteur en médecine.
La bonne : Voilà !
Le Docteur Linecé : Et le papier d’Arménie, alors ?
La bonne : Je n’ai trouvé que du papier essuie-tout, alors j’ai pensé dans mon for intérieur qu’il ne ferait pas l’affaire, n’ayant pas à ma disposition de véhicule, je ne suis pas en mesure de me rendre aux galeries quérir ce dont vous avez besoin, c’est évident !
Le Docteur Linecé : Allez chercher Madame !
La bonne : Je regrette bien de vous décevoir, mais elle m’a demandé de ne la déranger sous aucun prétexte pendant qu’elle nagerait dans les eaux vaseuses de l’étang, parmi les nénuphars et les libellules…
Le Docteur Linecé : Allez-y et dites-lui que son époux est au plus mal, peut-être mourant, vite, vite !
Ne t’affole pas Marcel, je lui ai dit ça pour la motiver… Tu ne vas pas plus mourir que moi ! Je vois aux bulles qui te sortent des narines que tu vas déjà beaucoup mieux ! Voici mon diagnostic :
Ton pouls est très faible et instable, tu as visiblement de la température tu es cramoisi, tu trembles alors qu’il fait 28°, et tes yeux continuent à s’exorbiter… Crois-moi ! Ce n’est rien, une petite indisposition passagère ! Tu as le covid 192021222324, et si tu n’es pas mort d’ici ce soir tu vivras centenaire par Apollon et Hippocrate !
Marcel : Hummmm ! Harrrrhhh ! Ouille ! Aïe !
Le Docteur Linecé : Ne bouge pas d’ici, je reviens !
Marcel : Hummmm ! Harrrrhhh ! Ouille ! Aïe ! Je me meurs, je décède, je m’en vais, je pars, adieu mon ami !
Un bruit incongru fendit, ou fenda, ou fends, un bruit incongru déchira l’espace et le silence !
Le Docteur Linecé : À la bonne heure ! Femme qui pète n’est pas morte comme nous l’a appris J.J. Rousseau, et par analogie……
@ Lucile | 21 novembre 2024 à 10:28
Si, c’était bien une guerre. Une guerre contre nous-mêmes déclenchée par un psychopathe.
Et on n’a pas fini de compter les éclopés. Le journal local ce matin :
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/sport/course-a-pied/face-a-la-multiplication-des-accidents-cardiaques-en-courses-a-pied-il-ne-faut-pas-cacher-les-signes-qui-doivent-alerter-22210396.php
Le vent tourne dans la presse-papier, papier fait avec l’arbre qui cache la forêt. L’heure des comptes va sonner.
Ni pardon, ni oubli.
Celui qui voit des communistes partout s’en remet à l’État quand bon lui semble. La santé et l’éducation ne relèvent pas de l’État. Mais la vaccination, façon de parler, covidiesque oui.
Le racialisssse, raciste crasse, n’en est pas à une contradiction près.
Sur le sujet, la désinformation imposée, 1984 mon amour, n’a pas fini. Même un Zuckerberg le concède. Il s’y connaît.
Toutes les explications, non réfutables et non réfutées, sont disponibles sur les causes des maladies Covid auquel le pseudo-vaccin n’a apporté aucune solution si ce n’est de remplir des poches.
@ Lucile | 21 novembre 2024 à 10:28
Si, c’était bien une guerre. Une guerre contre nous-mêmes. Et on n’a pas fini de compter les éclopés. Le journal local ce matin, la République des Pyrénées, a comme titre :
« Face à la multiplication des accidents cardiaques en course à pied, il ne faut pas cacher les signes qui doivent alerter »
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/sport/course-a-pied/face-a-la-multiplication-des-accidents-cardiaques-en-courses-a-pied-il-ne-faut-pas-cacher-les-signes-qui-doivent-alerter-22210396.php
Le vent tourne dans la presse papier, papier fait avec l’arbre qui cache la forêt. L’heure des comptes va sonner.
Ni pardon, ni oubli.
@ Lucile | 21 novembre 2024 à 10:28
« Mais à vrai dire, non, on ne peut pas comparer la gestion d’une épidémie grippale, même grave, à une guerre. »
Je vois que vous aussi, vous êtes atteinte par le syndrome du dérangement covido-négationniste, qui vaut bien le Trump derangement syndrome. On peut pas comparer parce qu’on peut pas comparer. Avec ça, on est vachement avancés.
Il y a zéro argument dans votre assertion, mais vous nous l’enveloppez dans du papier de soie. Le « mais à vrai dire, non » est censé vous faire passer pour une centriste modérée et raisonnable. Vous avez bien pesé le pour et le contre en votre for intérieur, vous avez la bonté de nous épargner les détails assommants de votre pensée subtile, nous devons vous faire confiance : c’est non.
Je note aussi que votre assertion emprunte au franchouillardo-communisme : on peut pas comparer. Jamais. La Frônce est la Frônce, monsieur, et la seule idée de la comparer à kékchose d’autre est une insulte à la mémoire de nos ancêtres qui se sont battus pour nos avantages que, etc.
Je note enfin que vous glissez subrepticement, entre le début et la fin de votre commentaire, de « l’épidémie virale » (vrai) à « l’épidémie grippale » (faux). Vous nous balancez sans en avoir l’air un autre des énormes mensonges de la désinformation covidique : ce n’était qu’une bonne grosse grippe, il n’y avait pas de quoi en faire un fromage.
Vous n’avez, hélas, pas réfuté cette remarque très simple qui fut la mienne, et qui n’a pas besoin d’emprunter à Sun Tzu, ni à Mamie Nova pour être justifiée : la comparaison du Covid avec une guerre est exacte, car dans un cas comme dans l’autre il s’agit d’un événement mondial, imprévu, soudain, aux mécanismes inconnaissables, à l’avenir imprévisible, aux conséquences catastrophiques dans tous les domaines (économie, éducation, nombre massif de tués…), qui déborde toutes les organisations du pays (hôpitaux, médecine, entreprises, transports…) et enraye tous les mécanismes qui assurent, en temps normal, le fonctionnement de la nation.
En conséquence de quoi, elle justifie :
1.- L’intervention de l’État.
2.- La mobilisation de tous, mettant entre parenthèses les affrontements politiques ordinaires.
3.- L’imposition de certaines mesures autoritaires qui n’ont pas cours en temps normal.
Exactement comme lors d’une guerre.
Je vous signale que tous les pays à toutes les époques ont procédé de la sorte.
La Frônce de l’Ancien Régime, par exemple.
Les États-Unis « ultra-libéraux » de 1918, lors de la grippe espagnole.
Et l’Amérique de saint Donald Trump, lequel a fait preuve d’un interventionnisme quasiment gaulliste, ou bolchevique, afin de développer un vaccin national à marche forcée, de fermer les frontières, etc.
Il est piquant de constater que les covido-négationnistes, qui sont souvent des trumpistes fanatiques, omettent en général ce dernier point dans leurs raisonnements.
Mais surtout, vous ne nous dites pas ce que l’État aurait dû faire, selon vous, à défaut de considérer la menace épidémique à l’instar d’une guerre : rien ? Il aurait dû s’abstenir de chercher à se procurer des masques, par exemple ? Laisser faire le marché pour l’approvisionnement en vaccins ? N’édicter aucune règle prophylactique ?
Je serais curieux que vous nous indiquiez un seul pays dans le monde qui aurait choisi cette option.
Enfin, je constate que vous déplacez la cage de buts à roulettes. Mon intervention était consacrée à démontrer la fausseté de l’argument du « serment d’Hippocrate », censé condamner l’action des pouvoirs publics lors du Covid. Emmanuel Macron n’aurait-il pas comparé la pandémie à une guerre, que cela ne changerait rien à la série de mensonges sur lesquels repose cet argument.
Mais comme d’habitude, en France, on préfère se gargariser de mots plutôt que d’affronter la réalité. Guerre, pas guerre… des heures et des heures de discussions oiseuses en perspective.
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@ Jean sans terre | 21 novembre 2024 à 00:08
« Votre exposé est cohérent et rigoureux. Malheureusement, ses prémisses font l’effet d’affirmations péremptoires douteuses et contestables. Non, cette pandémie n’était pas comparable à une guerre. »
Le fait que la pandémie de Covid ait été comparable à une guerre ou non n’est nullement une prémisse de mon raisonnement. Quel que soit l’avis que l’on ait sur le sujet, cela ne change rien à mon propos, lequel consiste à démontrer la malhonnêteté de l’argument dit du « serment d’Hippocrate ».
Évidemment, vous avez dit que dalle sur cette partie de mon propos, c’est à dire l’essentiel. Parce qu’elle est irréfutable.
Une fois de plus, c’est la tactique communiste : saturer la discussion à partir d’un micro-détail, afin de mieux faire oublier le fond du débat.
« Non, une légère élévation de la mortalité, qui ne constituait pas une anomalie statistique, ne justifiait pas dans la durée (on peut admettre l’effet de stupeur des débuts) des mesures d’exception. »
Ah oui, carrément. Vous nous dites donc maintenant qu’il n’y a pas eu d’épidémie mortelle. C’était une illusion. Les cadavres entassés dans des conteneurs faute de moyens pour les enterrer (États-Unis), les malades retrouvés morts dans les toilettes des hôpitaux (Italie), les gens qui transportaient le cadavre de leur mère sur leur dos, à mobylette, pour tenter de l’incinérer (Inde), ça n’a pas existé.
C’est le fait d’une gigantesque intox des médias du système, certainement organisée par le sionisme international pour maintenir Emmanuel Macron au pouvoir.
Les mêmes commentateurs qui, aujourd’hui, nous affirment que le Covid n’était même pas une « anomalie statistique », hurlaient à la mort quand il est survenu parce que l’État était incapable de fournir des masques à tout le monde. Mais ça, ils omettent soigneusement de le rappeler.
« Nous n’allons pas refaire toute l’histoire de la pandémie. »
Ben voyons… Surtout, ne rappelons pas les faits que la mémoire sélective des covido-négationnistes escamote quand ça l’arrange. Répandons, à la place, de péremptoires mensonges propulsés dans un français élégant et agrémentés de citations de Sun Tzu.
Au fait : puisque le Covid a fait zéro mort, selon vous, Donald Trump est un gros c…, nous sommes bien d’accord ? Le Donald Trump qui était au pouvoir à l’époque, qui a bloqué les frontières, qui a utilisé tous les leviers du dirigisme économique pour susciter l’invention d’un vaccin américain anti-Covid – avec succès, d’ailleurs, un succès qui a bénéficié au monde entier ?
De même, Vladimir Poutine, qui a fait pareil en vue d’obtenir un vaccin russe (beaucoup moins efficace, il faut le dire), sous l’égide duquel les stations de métro de Moscou ont été bloquées par des miliciens vérifiant les tests de dépistage, Vladimir Poutine est un gros c…, lui aussi, pour ces motifs, nous sommes bien d’accord ?
« Supposez que nous soyons pour les dix années à venir dans un état de guerre (une guerre mondiale par exemple), vous rendez-vous compte que tout ce à quoi vous tenez habituellement sera contredit dans la réalité ? Pourtant vous le soutiendrez. »
Pardonnez-moi, mais comment peut-on énoncer de telles sottises à l’aide d’une plume aussi alerte ? Cela devrait être interdit.
Si l’on est en état de guerre, c’est très regrettable. Vilain pas beau, la guerre. Je n’aime pas la guerre plus que vous. La guerre, tout comme une pandémie mortelle, est quelque chose qui s’impose à tous.
À partir du moment où elle est là, il convient de la combattre, ce qui veut dire faire la guerre, au propre ou au figuré. Ce n’est que grâce à cela que l’on peut espérer retrouver une vie normale, où, comme vous dites, on pourra espérer recueillir les bienfaits du libéralisme.
Vous, vous nous dites qu’il suffit de ne pas prononcer le mot guerre pour que règne la paix. Qu’il suffit de ne pas combattre la maladie pour qu’elle s’éloigne. Je regrette, mais c’est idiot.
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@ hameau dans les nuages | 21 novembre 2024 à 00:08
« Votre défense par de l’ironie va être déplacée. »
Je ne me défends pas, j’attaque. Et je ne le fais pas avec de l’ironie : je le fais avec des faits incontestables, ajoutés à un solide mépris à votre égard, et à celui de vos copains.
L’ironie est en plus. La maison ne recule devant aucun sacrifice pour le bien-être de ses clients.
Inutile de vous fatiguer à nous balancer de nouveaux liens pourris, systématiquement puisés, comme à votre habitude, chez les professionnels du mensonge.
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@ Jérôme | 21 novembre 2024 à 13:36
« Celui qui voit des communistes partout s’en remet à l’État quand bon lui semble. »
Pas comme bon me semble. Quand c’est nécessaire, pour les raisons que j’ai dites. Raisons qui manquent singulièrement dans votre commentaire.
« La santé et l’éducation ne relèvent pas de l’État. Mais la vaccination, façon de parler, covidiesque oui. »
Exactement. J’ai expliqué pourquoi. Vous êtes libre de tenter d’expliquer l’inverse. Si vous en êtes capable, ce que tout dément.
« Le racialisssse, raciste crasse, n’en est pas à une contradiction près. »
Le gauchiasse abruti que vous êtes n’atteint même pas au niveau de la contradiction. Pour cela, il faudrait que vous soyez capable de dire quelque chose. Vous en êtes resté au stade du grognement et de l’insulte. Allez donc cuver votre pinard et laissez les grandes personnes discuter entre elles.
@ Robert Marchenoir | 21 novembre 2024 à 21:08
Oh mais vous ne me fatiguez nullement ! Bien au contraire ! Vous êtes dans le déni le plus total, ce que je comprends si vous êtes à jour de vos doses. Vous avez toute une démarche psychologique à faire.
Oh ben mince alors ! La transmission ne se fait jamais si la personne est asymptomatique. C’est Fauci la science qui le dit !
https://x.com/i/status/1858966976338817284
Mais alors les masques pour tout le monde ! Le test PCR à 30 cycles multipliant les cas asymptomatiques ? Les hôpitaux de campagne montés à la va-vite ? les TGV pour quatre civières ? Le Rivotril dans les EHPAD ? La grippe annuelle qui miraculeusement disparaît pendant les années Covid dans les statistiques ? Ne me dites pas que c’était pour fabriquer et entretenir une psychose ?
Ouhou ? Robert ?
@ Robert Marchenoir
J’ai remarqué que vous avez commencé en affirmant que la pandémie était comparable à une guerre et justifiait des mesures d’exception. C’est faux.
Avant la pandémie en fin de précédente décade et hors épidémie, la mortalité moyenne était de 610 000 morts par an en France, en augmentation moyenne de 3000 cas par an en raison du vieillissement de la population. Selon l’INSEE, en 2019 elle était de 613,5 M, en 2020 de 669,2 M, en 2021 de 661.8 M, en 2022 de 675,3 M. En janvier 2024, l’estimation provisoire était de 638,3 M. Les chiffres définitifs seront probablement légèrement supérieurs à 680 M.
La surmortalité due au Covid en 2020, 2021, 2022 peut être estimée respectivement à 9 %, 7 %, 6,6 % (41,3 M dus au Covid en 2022). La moyenne d’âge des gens décédés du Covid était située entre 82 et 83 ans. L’espérance de vie a chuté en France de 0,5 par an pour les femmes et de 0,6 par an pour les hommes. En conséquence la pandémie n’a pas constitué une anomalie statistique qui justifiait des mesures extraordinaires aux conséquences si lourdes et préjudiciables.
Il n’est pas prouvable que les mesures prises pour lutter contre le Covid aient eu la moindre utilité. Pour rappel, en 1968 et 1969, une pandémie similaire a affecté la planète. Dans les hôpitaux français s’est observée une surmortalité pendant deux ans chez les personnes âgées. Les journaux en ont à peine parlé. Alors, les gens mouraient habituellement en France avant 70 ans. Tout le monde a trouvé cela normal comme l’est la condition mortelle de tout être humain âgé : il est condamné à mourir. La pandémie à la fin des années soixante a disparu d’elle-même sans aucune action publique.
Il est possible que les mesures prises dans les années 2020 aient favorisé la duplication des variants de la maladie et aient nui à la disparition naturelle de la maladie dans un temps plus bref.
Dès 2022, s’observe une surmortalité de 2 % inexplicable. Cette tendance s’accroît nettement en 2023 et continuera probablement en 2024. Les résultats provisoires seront connus fin janvier 2025. Ces décès en surnombre seront probablement attribuables aux conséquences des mesures prises pour lutter contre le Covid. Je ne serais pas étonné que les cancers non détectés soient en augmentation franche dans les prochaines années et qu’ils provoquent l’essentiel de la surmortalité à venir (en raison de l’inaccessibilité des hôpitaux durant la période de Covid). Les conséquences des mesures prises pour lutter contre la maladie ont de bonnes chances d’être plus mortelles que la maladie elle-même.
Je rappelle qu’après deux années de pandémie en France, seuls 13 enfants (personnes de moins de 20 ans) dont tous étaient affectés de très graves comorbidités, sont décédés. De même, pour les personnes de moins de 45 ans, seules 200 personnes saines et sans comorbidité sont décédées en deux ans de pandémie. Le risque chez les personnes jeunes était très faible et nul chez les très jeunes.
Je rappelle par ailleurs que lorsque la vaccination a été autorisée et conseillée sur les enfants en France, il était déjà connu et prouvé par les autorités sanitaires états-uniennes et israélienne que la vaccination n’empêchait pas la transmission. Il est connu depuis que la vaccination augmente de 30 % la transmission du virus et donc la mortalité des personnes âgées.
Les conséquences pour les enfants sont incommensurables. Perte de deux années scolaires qui ne seront jamais rattrapées et qui affecteront la compétitivité de la France dans les prochaines décennies. Désordres psychiques. Problèmes de santé pour certains, nettement supérieurs aux effets secondaires attendus d’un vaccin classique, consécutif à l’inoculation d’un remède expérimental n’ayant pas satisfait aux normes de vérifications habituelles.
Je rappelle aussi que dès mai 2020, notamment grâce aux statistiques permises par l’IHU de Marseille, il était su que la maladie était très faiblement mortelle, probablement sous 0,3 %, voire autour de 0,15 % et qu’elle affectait essentiellement les personnes âgées.
Pour ce qui concerne l’économie, tout le monde peut se rendre compte du niveau stratosphérique de la dette française et que l’économie française ne s’est jamais relevée du « quoi qu’il en coûte ».
La période de Covid fut une période passionnante car elle mit en évidence comment l’humanité pouvait verser aisément dans une hystérie collective planétaire et abdiquer la raison.
Pour ce qui concerne la France, l’hystérie était d’autant plus grande que la population française est âgée. Or, comme la seule valeur qui subsiste en France est que l’on n’a qu’une vie dont il faut impérativement profiter, les vieux de France ont eu peur. Pourquoi ? Pas pour leurs enfants et leurs petits-enfants, cadet de leurs soucis. Non, pour eux, ils ont eu peur de mourir, peur pour leur vie. D’ailleurs, ils ont peur de tout : peur pour leur santé, peur des Russes, peur de l’insécurité, peur pour leur pension, peur pour leurs revenus, peur pour leur patrimoine.
Les deux tiers des Français de plus de soixante-cinq ans votent pour Macron. Macron fait une politique pour les vieux (6 mois après la réforme des retraite, 5,5 % d’augmentation des pensions, plus que les actifs, pour un coût de 17 milliards par an contre un gain de 8 milliards pour la réforme et il y en a encore qui croient que les discours des politiques et les commentaires des grands médias sont pertinents !!).
« Nous sommes en guerre ». Il l’a fait… Et ils l’ont cru !!
Le degré zéro de la rationalité. Le soviétisme a particulièrement affecté l’Occident, ne vous en déplaise Robert Marchenoir.
La condition humaine est mortelle ; et c’est tant mieux.
Une humanité sans la mort deviendrait tôt un enfer.
@ Robert Marchenoir
Trop de gens s’accrochent à leur opposition au vaccin comme à une identité que rien ne doit inquiéter. On va jusqu’à nier « qu’aux grands maux, les grands remèdes ». Ce qui en termes modernes veut dire l’État, et relève d’une logique s’apparentant à la guerre.
Devoir démontrer que l’eau est humide tout en soutenant un dialogue où on ne voit guère que des arguments qui n’en sont pas ? je l’ai un peu essayé au plus fort du Covid, mais reprendre le même combat à l’infini avec des gens qui ne veulent rien entendre, qui font de leur opposition au vaccin leur identité, cela donne une impression de travail de Sisyphe.
Je vous en félicite.
« Aux grands maux les grands remèdes », vous êtes revenu sur le blog et parviendrez sans doute à tenir ces marathons où les gens lancent des nuages de mots et des fausses informations, des simulacres par lesquels lasser et égarer leurs contradicteurs et leurs lecteurs.
Conscients ou inconscients, reflétant un brouillard mental ? En attendant, on est exilé et de la claire lumière de la vérité, et de la poésie des touches de lumières faisant peu à peu de l’aube, jour.
Mieux vaut donc tard que jamais, je vous souhaite la bienvenue à nouveau sur ce blog… Je ne doute pas non plus que nos hôtes, Lucile et bien d’autres, apprécient votre présence.
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@ Lucile
Il est dit que méconnaître les leçons de l’Histoire condamne à la revivre, et aussi le plus grand bien du pragmatisme anglo-saxon.
Je pense qu’il serait bon de ne pas garder de tendresse pour une contestation dans le goût français si nous désirons combattre au mieux les pandémies, qui ne manqueront pas plus de revenir que la guerre ou les publicités entre tous les programmes.
Comparaison ne vaut pas raison, si un virus s’attaque à l’espèce humaine tout entière et qu’elle se défend, alors on peut parler de guerre.
Les pertes humaines américaines sont : 292 000 morts dans les combats de la Seconde Guerre mondiale, 114 000 pour d’autres causes.
Comparativement, le tueur en série SARS-CoV-2 a provoqué la mort de plus de gens aux USA.
En effet, le bilan aux États-Unis s’élève à plus d’un million de morts.
Les négationnistes, nihilistes et autres collaborateurs sont à ranger parmi les alliés du tueur en série.
@ Robert Marchenoir | 21 novembre 2024 à 21:08
C’est un très grand plaisir de retrouver l’immense sophiste qu’est notre collègue avec le mélange qui lui est si particulier de faits indiscutables parce que réels et d’interprétations indiscutables parce que fantasmées.
Un vrai régal, à la fois dans le style et le fond sans fondement par le raisonnement.
Si donc le Covid fut une situation de guerre, alors on peut dire que ce fut un mauvais remake de la « Drôle de guerre ».
Lorsque l’histoire repasse les plats, le second service est une farce.
Une drôle de guerre parce que nous avons eu droit à une ligne Maginot meilleure que la précédente puisqu’elle était inutile.
J’évoque évidemment les déclarations de Sibeth Ndiaye expliquant que les masques étaient tellement inutiles qu’elle ne savait même pas en mettre un.
Et comme à l’époque, nous avons collaboré avec la Commission de Bruxelles pour obtenir des vaccins à prix d’or, tellement d’or que ces prix sont restés secrets.
Un peu comme en 40 où l’on se demandait où étaient les chars et les avions que les impôts avaient financés.
Pendant que les Britanniques de Boris Johnson préparaient une attaque surprise aux Pays-Bas pour s’emparer des vaccins qui leur faisaient défaut.
Collaboration d’un côté et action ou volonté d’action de l’autre.
Un vrai remake de 40.
Macron en Daladier, tandis que Véran en général Gamelin nous expliquait tous les soirs accompagné d’un croque-mort, un certain Salomon lequel dénombrait les morts, que nous allions gagner la guerre parce que nous étions les plus… confinés (en un seul mot).
L’autorisation de déconfinement étant laissée à la discrétion de chacun à condition qu’il se signe un Ausweis présentable aux contrôles.
Vraiment nous étions dans un remake de la drôle de guerre, c’est vrai.
J’en rigole encore… enfin j’en rigole jaune, parce que vacciné trois fois, j’ai quand même été vaincu et sacrément secoué par le Covid.
Il paraît que l’effet du vaccin ne dure que six mois, un temps à peine plus long que celui de la mémoire des poissons rouges.
Qu’il est difficile aux hommes de se défaire de leurs croyances.
S’y résoudre a trop de conséquences individuelles insupportables.
Cela revient à se regarder dans le miroir avec une crudité insoutenable et à se juger.
Voir toute l’horreur de ce que l’on est.
Être obligé de changer alors qu’au plus profond de soi on ne le veut surtout pas.
Toute une série de stratagèmes sera élaborée pour pouvoir continuer à se mentir et persister dans son être sans s’être remis en question.
La posture morale des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale est la posture morale normale du genre humain.
@ Vamonos
Non. Comparaison n’est pas raison.
Je connais quelque chose en France qui depuis cinquante ans a abrégé la vie d’environ dix millions de personnes humaines et pour beaucoup plus qu’une demi-année, qui même aujourd’hui nous oblige à considérer que les invasions migratoires sont une nécessité économique pour sauver nos systèmes sociaux. On n’en fait pas toute une histoire. On n’en parle pas. Il est même interdit d’en parler. On le présente comme un progrès de l’homme.
Est-ce que dans ce cas-là on fait aussi une comparaison selon votre façon ?
Lire « La peur » de Gabriel Chevallier.
Pour ceux qui ont peur de mourir, il existe un remède « Mourir » !
Pour ceux qui ont peur de vieillir, il existe un remède « Mourir » !
Pour ceux qui ont peur d’aimer, il existe un remède « Mourir » !
Pour ceux qui ont peur de vivre, il existe un remède « Mourir » !
Pour les autres, les yeux ouverts, marcher dans la forêt obscure…
« Nel mezzo del camino… »
@ Jean sans terre | 22 novembre 2024 à 14:42
Vous avez remarqué ma grosse erreur !
Effectivement comparaison ne vaut pas raison, ce n’est pas une démonstration.
Permettez-moi de vous écrire que je ne comprends pas le sens de votre exemple, de quoi s’agit-il ?
@ Vamonos
Mon exemple se rapportait au droit constitutionnel des femmes à disposer de leur corps et à son corollaire le pouvoir d’engendrer ou de suspendre la vie. Il se rapportait aussi au statut des fœtus humains, dont on a pu apprécier tout récemment avec l’affaire Palmade les déclinaisons judiciaires. C’est sans doute la raison pour laquelle cette affaire a été si prestement expédiée. Elle était trop signifiante à propos d’un sujet tabou. Il ne s’agit pas là de rediscuter ce point. La constitutionnalisation de ce droit et de ce pouvoir donné aux femmes interdit désormais d’en débattre.
@ Jean sans terre | 22 novembre 2024 à 14:42
Oui depuis 1975 c’est une hécatombe sanctuarisée par la loi et même remboursée par la sécurité sociale qui s’est abattue sur notre malheureux pays.
Et compte tenu de l’augmentation exponentielle des avortements, passés en cinquante ans d’une moyenne de 200 000/an à plus de 230 000, on a largement dépassé le chiffre des 10 000 000 de victimes que vous citez… Cela même en excluant les 5000 IMG/an consécutives à des malformations graves du fœtus constatées et irréversibles, à la mise en danger de la vie de la mère, ou à un viol, qui seuls devraient être pris en compte pour justifier d’aussi graves décisions portant sans conteste atteinte à la vie et par conséquent criminels.
@ Jean sans terre | 22 novembre 2024 à 00:19
Merci monsieur Jean sans terre pour votre commentaire adressé à Robert Marchenoir !
J’apprécie d’autant plus votre pseudo que Jean sans terre figure sur mon arbre généalogique remontant sur près de 40 générations et affiché sur près de 3 m dans un long couloir du corps de ferme 🙂 Le fait d’avoir des origines normandes par mon père a facilité les recherches faites par mon épouse.
Sinon je vais renoncer à tenter de le convaincre. Le temps fera son œuvre, j’espère sans dégâts pour lui.
« Il y a une colère rentrée dans la population française qui va exploser… Pour éviter la colère d’Achille, il faut la ruse d’Ulysse. Face à cette colère potentielle qui va se déclencher, il faut être rusé (Édouard Philippe)
https://www.facebook.com/watch/?v=487384249967385
@ Vamonos | 22 novembre 2024 à 15:27
Il faut comparer les morts selon leur tranche d’âge, sinon c’est trompeur. Si les soldats américains que vous évoquez étaient restés chez eux, ils seraient presque tous restés vivants, même avec une sévère épidémie de Covid. La plupart étaient jeunes et bien portants, ce n’est pas dans cette tranche d’âge que le Covid a fait des victimes.
En revanche on meurt beaucoup dans la tranche d’âge des plus de 80 ans, Covid ou non. La simple grippe achève un nombre impressionnant de vieux tous les hivers, certains hivers plus que d’autres. Pour autant, on n’enferme pas les gens chez eux, on ne leur interdit ni les plages ni les forêts et on ne les oblige pas à se vacciner avec un produit fait à la va-vite, mais « révolutionnaire » et insuffisamment testé. On n’empêche pas les gens d’aller travailler, on ne met pas l’économie d’un pays à genoux. Et on ne fait pas de discours aux gens à longueur de journée pour leur faire croire qu’on est dans une situation comparable à une guerre, et qu’ils seront considérés comme séditieux s’ils ne suivent pas à la lettre les exigences de technocrates pas toujours très capables d’étudier les statistiques.
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@ Jean sans terre
Bravo pour votre exposé.
@ hameau dans les nuages | 22 novembre 2024 à 18:38
hameau dans les nuages descendant de Jean sans terre et donc des Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine et frère de Richard Coeur de Lion, on aura vraiment tout lu sur ce blog !
Quelle rigolade !
Je me représente très bien comment des hommes perdus quelque part dans le futur apprécieront notre humanisme covidesque :
« Ils eurent tellement peur qu’ils perdirent toute dignité, consentirent à exposer leurs enfants pour éloigner d’eux le trépas. Ils dénonçaient leurs anciens amis, leurs frères, leurs voisins récalcitrants. S’ils avaient pu, sans honte, sans mauvaise conscience, ils les auraient parqués dans des camps de pestiférés, comme à la bonne époque, dont ils parlaient toujours croyant n’en être pas alors qu’ils en étaient les meilleurs représentants. Ces récalcitrants l’avaient bien mérité, se persuadaient-ils.
Ils vécurent comme des rats, ravis d’être en vie dans les égouts. Ils n’avaient qu’une vie et ils y tenaient. Vie de rat, vie molle et sans énergie, passée égoïstement à jouir et à profiter. Profiter de la vie jusqu’à la dernière goutte. Comme un vulgaire capitaliste, comme le vulgaire consommateur qu’ils étaient devenus en chacun de leurs gestes. Et toujours la bonne conscience…Le Progrès…La Science…Profiter : quel mot abject et bas, leur ultime valeur après que toutes les autres s’étaient décomposées, la valeur dernière et cardinale de ce qu’ils pensaient être encore une civilisation. Des années plus tard, toujours ils applaudissaient. Ils s’étaient persuadés d’avoir atteint l’apogée de humanité et s’en enorgueillissait. Quelques décades plus tard, ils disparaissaient. La terre s’en trouva aussitôt soulagée et l’humanité débarrassée d’une souche putrescente. »
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@ hameau dans les nuages
Merci pour votre commentaire. Je suis heureux que vous ayez pu remonter si loin dans l’histoire de votre famille. Les morts et nos enfants nous obligent. Je me félicite que mon sobriquet hasardeux vous les rappelle à votre mémoire. « Sans terre » signifie chez moi sans royaume. Mais il n’est pas perdu. Il est là quelque part, parallèle, dans ma tête. Pour que les choses adviennent il faut d’abord les rêver très fort. Je me plais plus dans mon royaume parallèle que parmi les morts-vivants. Tels Don Quichotte ou Sancho Panza, j’errerai longtemps encore à la quête de mon royaume disparu. Sans doute ne le trouverai-je jamais. Mais il aura bien existé dans ma cervelle malade. Et après que je serai mort de cette douce et inoffensive maladie, d’autres à l’âme insatiable reprendront ces chemins de traverse. L’espoir n’est point perdu. Il est là devant, nous fait signe et nous attend. En marche vers la quête inaccessible. Ce sera toujours mieux que de vivre dans la mornitude triste de l’Utopie contemporaine.
Je ne pense pas qu’Édouard Philippe soit aussi rusé qu’Ulysse. Il a tout de même sacrément mal débuté. Il s’est ressaisi par après. Son maître fuyait sans courage. Lui prenait les coups et assumait comme il pouvait. Cela lui valut aussitôt la sympathie collective et l’oubli de son calamiteux début. S’est-il depuis amendé ? Sans doute pas. Il fait sans doute trop de mauvais rêves en se rasant. Et puis, il est resté au centre. Ce qui lui permettra peut-être d’être président mais certainement pas de sauver Troie. Plut au ciel qu’à se prendre pour Ulysse il ne finisse comme Priam.
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@ Axelle D
Je vous présente mes excuses pour la fois où je me suis laissé emporter par une humeur excessive.
J’ai lu plusieurs fois, sans que cela paraisse farfelu, que huit à neuf Français sur dix descendraient de Charlemagne, un sur deux de Louis VI, un sur dix de saint Louis et autant de Mahomet. Alors, il y a sans doute entre une chance sur deux et une chance sur trois qu’un Normand enraciné descende d’un Plantagenêt.
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@ Lucile
Vous êtes toujours aussi impressionnante dans l’analyse des faits.
@ Axelle D | 22 novembre 2024 à 20:58
Cela vous fait rire ? C’est toujours ça de gagné… Mais pourquoi riez-vous ? Je n’ai pas dit que c’était en ligne directe. Mon patronyme normand est le même sur douze générations en ligne directe. Il signifie « de la Gueldre ». Recherchez l’origine de cette province et ses descendants. Je ne vais quand même pas suivre la directive de Patrice Charoulet sur les pseudos qui ne devraient pas être.
Je vous assure que l’on gagne à me connaître, il me reste quelques globules rouges de sang royal, qui plus est non vacciné 🙂
Forcément si votre patronyme est Axelle D comme Dupont cela va être plus difficile. Essayez toujours avec généanet. Sur un malentendu…
@ hameau dans les nuages | 22 novembre 2024 à 23:09
À ce jour, nul ne connaît votre patronyme contrairement au mien, Preud’homme, que les plus anciens de ce blog n’ont pas oublié et que je n’ai remplacé par un pseudo qu’à la suite de nombreuses provocations, injures et attaques susceptibles de porter atteinte à l’honneur et à la considération de membres de ma famille.
Mary P.
Depuis Munich – ou avant -, le problème, en Histoire, est que quand on trouve une origine, on s’aperçoit parfois plus tard que le phénomène étudié remontait à plus loin.
Bref, tout de même, je pense, le phénomène date de Munich.
Depuis un certain temps, la réaction face à une menace militaire c’est : on se soumet à tout dans l’espoir de la paix.
Une chose qu’on retrouve chez certains face aux Russes et à l’Islam.
C’est ça, ton idée, s’esclafferaient certains ?
À peine une description.
Non, c’était la présentation, vil critique !
Donc, je disais, il y a un côté soumis, soumis automatique, par réflexe, chez certains, en politique. Eh bien ! J’ai l’impression que ça c’est étendu à la médecine !
On promeut non la recherche, non le confinement, non des mesures actives et la science.
Mais quoi ? De laisser agir la sainte nature, qui n’a qu’à faire le tri, entre les vieux, faits pour bientôt crever, les pauvres, surtout des pays pauvres qui n’auront pas accès aux hôpitaux. Et les jeunes et les gens point trop exclus, savoir des pays riches, et parmi eux, pas les plus exclus.
Trop de gens préfèrent, au salut, le « je joue à de l’anti-science participative ».
Bref, ego et ressentiment.
Ah… La science participative est de ces belles et grandes choses trop ignorées… Ou est-ce mieux, trop de personnes sapant le bien dès que possible ?
Bref, des gens comptent les oiseaux, des astronomes amateurs se lançent avec les professionnels à la recherche d’astres inconnus.
Nous voyons là mieux que de la vulgarisation basique, on vous apporte la science toute préparée, la collaboration entre les professionnels et les amateurs, chacun stimulant l’autre.
Belle chose, vraiment.
Avec le Covid et autre, nous voyons de l’anti-science, des gens qui ne font pas de recherche, ou plutôt se mettent en quête de ce qu’il y a de pire dans les médias traditionnels ou sur Internet.
Vu que trop d’individus ne veulent pas s’astreindre à la discipline scientifique, seulement contester ce qu’ils ne peuvent égaler, et qui les ennuie car tout ce qui donne une autorité, fût-ce celle de la vérité, sur eux, leur est insupportable.
La liberté, on ne la conserve pas si on est prêt à la brader. Jusqu’à présent, nous vivions dans un monde où les Américains nous déchargeaient, merci, d’une grande part du fardeau.
Que devient le monde si Atlas refuse de le porter ? Eh bien, patatras, c’est simple, si chacun n’en prend pas sa part.
Le savoir, on ne l’obtient pas en se tournant vers des gens se détournant de la méthode scientifique.
Bref, on n’a rien de bon par la lâcheté, le ressentiment, la paresse et le désir d’égaler les meilleurs par la démonstration du pire.
Il est évident que toute personne ayant d’une manière ou d’une autre favorisé ces passions tristes porte une part de responsabilité.
Mais en nous y adonnant, nous ne condamnerions jamais que nous-mêmes, sans parler, surtout, des générations futures.
@ Axelle D | 23 novembre 2024 à 00:34
Je vous comprends. C’est la même raison pour ma part, bien que n’ayant pas subi d’attaques en relation avec mon patronyme. Mais en France en tout et pour tout il n’y a qu’une soixantaine de personnes de mon patronyme, dont la plupart en Normandie. Et comme il est facile de deviner que j’habite en Béarn, le nombre se réduit en peau de chagrin.
J’ai déjà assez d’attaques personnelles et menaces localement, car sortant des sentiers battus, par un troupeau de moutons bêlant ou de pintades cacabant. J’ai eu le summum avec le Covid et ai pu constater les ravages de cette psy op magistralement organisée.
Les Véran, Marty, Castex, Pelloux, Lacombe, Salomon, Buzyn et j’en passe, toute cette clique devait bien rire devant le spectacle des gens tétanisés. Ils commencent maintenant à se faire plus discrets. On passe à l’acte II. Ni pardon ni oubli. Au nom de nos enfants vaccinés pour une maladie qui les épargnait.
@ Axelle D
Ah, je comprends mieux votre susceptibilité à l’endroit de ce qui touche de près ou de loin au racisme. Je me rappelle bien de vous et de votre histoire sous votre ancien nom. Indéniablement, l’amour change parfois la face du monde. Sans vouloir vous provoquer, il est une question en suspens que je ne croie pas résolue, non pas à l’échelle de notre civilisation mais à l’échelle de toute l’humanité. Est-ce que le législateur doit tolérer l’exception individuelle ? L’Occident a choisi de préférer l’individu à la société.
A priori, tant que nous demeurons tels, la question ne se posera pas. Lorsque nous le serons moins ou en proportion plus réduite, probablement il en sera autrement. L’amour ne sera alors plus un absolu. On le voit déjà souvent. Combien de femmes frappées, tuées, violées, brûlées, ne déplore-t-on pas ?
Cela me fait me perdre en rêveries. Je ne parviens pas à bien saisir la posture générale des femmes dans notre société. Si effectivement elles tiennent tant à leur nouvelle condition, je ne comprends pas qu’elles soient si peu enclines à s’opposer à ce qui les menace. Le vieil homme blanc est assez inoffensif. Il y aura toujours des Pélicot, des Weinstein, des Strauss-Kahn. etc. qui abuseront de leur position dominante. Il ne s’agit pas de ne pas les dénoncer ou les condamner pour leurs agissements réprouvables. Mais je suis toujours surpris des pudeurs des féministes sur ce qui menace le plus dans le monde la condition féminine.
Je vous avouerai que pour ma part, je suis très peu sensible à tout le tintamarre que font les femmes à propos de leur condition. Je crois qu’elles répètent souvent sans réfléchir les paroles qu’elles ont ouï dire de leurs mères ou de leurs grands-mères. Elles résument la condition féminine à la condition des femmes depuis qu’elles purent pu accéder au marché du travail au début du précédent siècle. Elles oublient un peu facilement qu’il n’était peut-être pas d’autre pays que la France d’avant la Révolution qui autant vénéra la femme et ne la mit sur un piédestal.
Aujourd’hui, à la place, on a droit à une guerre des sexes qui est le plus souvent à leur désavantage. Les femmes devraient moins s’acharner à changer les hommes. Elles n’y parviendront pas. Y parviendraient-elles, qui les sauvera des hordes bien plus barbares qui viennent ? Des hommes devenus des femmes ? L’idée me paraît naïve. Elles feraient mieux de prendre les hommes pour ce qu’ils sont et user des stratagèmes efficaces dont leurs aïeules se servaient. Elles parviendraient de la sorte bien mieux à leurs fins et vivraient bien plus doucement qu’elles ne vivent aujourd’hui.
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@ Lodi
Qu’est-ce qui vous permet de dire que les mesures prises contre le Covid étaient scientifiques ? En quoi votre posture est-elle différente de celle d’un croyant ?
Munich, ils n’ont que cela à la bouche. Vietnam, Irak, Afghanistan, etc., à l’époque aussi c’était ça ou Munich. Jolis chaos. Jolies défaites. Pour la liberté évidemment. On n’est pas le camp du bien pour rien. Liberté, droits de l’homme, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, etc., toute la litanie habituelle.
Je commencerai à écouter un homme qui me parle de ces grands principes quand il aura envoyé ses fils ou ses petits-fils faire ces guerres et qu’il aura payé dans sa chair ses nobles élans. S’il n’est pas enclin à ces sacrifices, sa parole ne vaut rien. Alors, imaginez la parole d’un Macron qui a tout à gagner à cette guerre et rien à perdre, vous devinez ce que j’en fais…
@ Jean sans terre | 23 novembre 2024 à 15:32
Je ne suis pas particulièrement susceptible. J’ai seulement des convictions et un caractère fort et les clabauderies en tout genre me hérissent et me font réagir…
Quant à « mon histoire » cela m’étonnerait que vous la connaissiez étant donné qu’à part quelques brèves allusions sur mon parcours (dans ma prime jeunesse) je n’en ai jamais fait état sur les réseaux sociaux. Vous devez confondre avec une personne de ma famille.
Concernant vos propos sur le féminisme, ils sont tellement confus et contradictoires qu’ils ne méritent aucun commentaire sinon celui-ci : étant question de l’homme ou de la femme, il y a toujours un risque à gravement se tromper ou à émettre des propos convenus ou sectaires si l’on s’en tient pour tout raisonnement à des généralités.
@ Jean sans terre | 23 novembre 2024 à 15:32
« Je commencerai à écouter un homme qui me parle de ces grands principes quand il aura envoyé ses fils ou ses petits-fils faire ces guerres et qu’il aura payé dans sa chair ses nobles élans. S’il n’est pas enclin à ces sacrifices, sa parole ne vaut rien. Alors, imaginez la parole d’un Macron qui a tout à gagner à cette guerre et rien à perdre, vous devinez ce que j’en fais… »
Vous vous trompez d’époque.
La nôtre est celle d’une armée de métier… Et parce qu’on a vu ce que valait de débandade de notre pays avant l’Occupation, et parce que la guerre est de plus en plus technique, aujourd’hui.
On ne va pas s’amuser à faire une armée de conscrits pour se servir de prétexte à ne pas intervenir quand il le faut. Il y a des gens dont le métier est le courage, comme les soldats professionnels, il est vrai que quand plus personne, ni les Américains, ni des volontaires parmi nous ne sera capable de se battre, alors, ce sera le temps où tout pays qui le désirera pourra nous soumettre en deux ou trois coups de sifflet.
Mais pas aujourd’hui, comme dit l’autre :
https://www.dailymotion.com/video/x6volnq
Quel prétexte trouvera-t-on, que tous les combats n’ont pas été victorieux ? Mais pas plus que la police, l’entreprise, l’art et la recherche scientifique, il n’y a aucune garantie de succès quand on agit.
Un seul humain a été décrété infaillible dans un domaine bien précis, le pape, ce qui doit rassurer ses croyants… Mais la vie n’est en vérité faite que de failles.
Ce qui n’empêche pas que l’être humain se distingue des autres animaux par une culture cumulative.
Les traditions orales puis écrites s’empilent, la science advient, qui fonctionne par essais et erreurs, contrôle par les pairs, et aboutit à des consensus.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/consensus-scientifique-et-verite-en-science#:~:text=Un%20consensus%20scientifique%20est%20une,l'humanit%C3%A9%20%C3%A0%20cette%20p%C3%A9riode.
Vous êtes assez drôle de me demander à moi de prouver que l’on a eu raison de faire ce qu’on a fait contre le Covid, je me concentrerai sur le vaccin.
Cela devrait être aux gens compétents de se dresser avec des preuves contre un consensus scientifique de le faire.
Comme dit plus haut !
Ce que je n’ai pas vu concernant le Covid… Moi, non seulement je ne me prends pas pour plus malin que les chercheurs, mais j’ai parfaitement conscience que sur le front de la santé, c’est F68.10 qui devrait être là, ultra-compétent et meilleur débatteur que j’ai jamais croisé.
Enfin… à défaut, voyons ce que je peux faire pour la science qui fait tant pour nous, la recherche médicale, en l’occurrence.
Avec le recul, parce que du recul n’est pas inutile pour mieux voir certaines choses, on n’a pas eu de science participative, mais un certain désordre favorisant une certaine confusion dans le public :
https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2021/04/msc200487/msc200487.html
Mais non, les effets indésirables des vaccins ne sont pas si graves que tant l’ont prétendu :
https://sfpt-fr.org/pharmacofact-blog/1755-f007-les-effets-ind%C3%A9sirables-des-vaccins-%C3%A0-arnm-contre-la-covid-19
Et les vaccins ont épargné à l’Europe bien des morts :
https://www.who.int/europe/fr/news/item/16-01-2024-covid-19-vaccinations-have-saved-more-than-1.4-million-lives-in-the-who-european-region–a-new-study-finds
Merci aux chercheurs et à toutes les autres personnes en ayant fait bénéficier la population.
@ Axelle D
Je pensais à une dénommée Mary.
Ils sont peut-être confus parce que vous ne comprenez pas ce qu’ils sous-entendent, qui nécessiteraient de plus amples développements qu’il n’est permis ici, ou simplement parce qu’ils heurtent vos propres convictions. Vous voyez des clabauderies où il n’y en a pas. Passons, je vous prie.
Tant mieux dans le fond si les femmes considèrent qu’elles sont plus épanouies, émancipées, et qu’elles s’accomplissent mieux dans la société contemporaine. Pour ce qui me concerne, je ne peux que m’en féliciter beaucoup et les applaudir, tout en n’étant toujours pas disposé à hâter ma déconstruction. Plutôt me faire anachorète. Heureusement, Dieu m’en a jusqu’alors gardé, non sans quelques succès appréciables dont je remercie courtoisement les dames qui m’ont aimé.
@ Lucile
@ Jean sans terre
Vos explications et arguments ne manquent pas de hardiesse.
Au total, 260 000 soldats américains ont perdu la vie sur les trois fronts de la Seconde Guerre mondiale. Lucile souligne que s’ils étaient restés chez eux, ils ne seraient pas morts. Dont acte, je dirais même plus en utilisant une tautologie. Ils sont tous morts, aucun n’a eu la vie sauve.
Toutefois, pendant une guerre mondiale, les conscrits n’ont pas le choix, ils partent servir sous leur drapeau. Notons au passage que les femmes américaines n’ont pas été enrôlées et que les féministes ne cherchent pas à remettre en cause cette spécificité de la conscription uniquement masculine.
On a décidé que le corps d’une femme lui appartient ce qui est une énorme erreur. Cet aboutissement d’une étroitesse d’esprit phénoménale concentre le corps humain de la femme sur elle-même exclusivement. En effet, pardonnez-moi de rappeler une évidence parce qu’on oublie quelque chose ! Une femme a un nombril qui la relie à l’humanité du passé. Elle a une dette morale envers tous ces ancêtres hommes et femmes qui se sont aimés et qui ont procréé.
La gauche française a assouvi un caprice de plus. La Constitution française de la Ve République contient une monstruosité de plus, puisque la liberté de recourir à l’avortement désormais n’est plus seulement une liberté, un droit civil, ni même un confort de femme qui ne veut pas abîmer son corps, c’est un article de la Constitution, qui est devenue une boîte à outils. La ratification par le congrès a été une monumentale erreur qui s’ajoute à d’autres moyens et méthodes qui sapent les fondements de la France et l’entraînent vers l’abîme.
@ Lodi
Pour ce qui concerne les mesures sanitaires, ma position est tranchée : je ne pardonnerai jamais à la société française ce qu’elle a fait aux enfants. Il est certains principes qu’il est interdit en toutes circonstances de franchir et qui sont moralement complètement réprouvables : on ne s’en prend pas aux tout-petits. Ce qu’a fait la société française, comme d’autres, à l’endroit de sa jeunesse est littéralement infect. Je n’ai pas le souvenir que la société française ait un jour atteint un tel niveau d’hystérie et de bassesse. Cela dit tout sur ce que l’on est devenu. Il est hors de question pour moi de recommencer de longues et vaines démonstrations à des gens qui s’obstinent dans le déni.
Pour ce qui concerne la guerre en Ukraine, la France n’était aucunement concernée. Elle n’encourait aucun risque pour la très simple raison que nous disposions de l’armement nucléaire et que les capacités militaires de la Russie sont beaucoup plus limitées que l’on ne croit. La Russie, avec un peu moins de cent cinquante millions d’habitants et une population en décroissance, n’a aucun intérêt à étendre exagérément ses frontières, ayant déjà suffisamment de mal à protéger celles qu’elle a, sans compter l’ami provisoire et menaçant que sont les Chinois qui sont prêts à entrer de l’autre coté.
Les soldats français se sont engagés pour défendre leur patrie, pas pour défendre des intérêts étrangers.
Moralement, je n’écoute que ceux qui paient tout le prix de leurs vœux. Les autres me paraissent n’avoir nul droit à la parole pour ce qui concerne la vie ou la mort d’autrui.
Si vous considériez cette guerre injuste, rien ne vous empêchait de combattre auprès des Ukrainiens. De nombreux Français l’ont fait pour la guerre d’Espagne. Pourquoi pas vous ? J’ai retenu le témoignage de Bernanos.
En revanche, soutenir qu’il fallait y envoyer des soldats français, professionnels ou non, sans que vous-même n’en ayez à en payer le prix, me paraît le comble de la pleutrerie. Je ne supporte pas ce genre de discours idéologisé de va-t-en guerre. La vie d’un soldat français vaut au moins autant que la vôtre.
Bon sang, il n’y avait aucun risque pour la France. Cette guerre ne concernait en rien la France. Est-ce que vous parviendrez un jour à vous départir de vos schémas de pensées et à l’entendre ? Trump, avec le peuple qui l’a élu, martèle qu’il fera cesser cette guerre une fois en exercice. Les Allemands sont résolus à suivre. Que vous faut-il de plus ? Vous voulez encore forcer le destin et risquer inutilement le feu nucléaire ? Qui a forcé le sénile Biden à permettre les tirs dans la profondeur et pour quelles raisons ? Qui ? Quelle légitimité ? Est-ce que cela respecte vos grands principes démocratiques ? Fasse que Poutine ne soit pas aussi fou que les va-t-en guerre occidentaux.
Si la guerre cesse et qu’il n’y a pas de conséquences ultérieures (certes une partie de la Moldavie risque aussi d’y passer), j’ose espérer que vous, et tous ceux qui pensent comme vous, feront leur mea culpa.
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@ Vamonos,
C’est bien ce que je dis. On n’a fait aucun cas de ces dix millions à naître à qui on n’a pas permis de vivre et on a fait toute une histoire parce que la mortalité a marginalement augmenté et a à peine entamé l’espérance de vie de personnes en fin de vie. Le moment d’après, on va introduire dans la loi l’euthanasie, c’est-à-dire le droit à abréger la vie, avec toutes les conséquences funestes que l’on peut par avance deviner. Il ne fera pas bon prochainement être vieux et inutile. On vous fera bien comprendre que vous commencez un peu trop à peser d’un poids trop lourd et qu’il serait enfin temps de partir.
Cela dépasse l’entendement. Une culture de la mort – et encore on n’a pas parlé ici de notre propension à verser dans la guerre – comme jamais jusqu’alors il n’y eut et simultanément l’effroi de mourir pour ceux qui disposeraient d’un droit à vivre. Comment voulez-vous que les autres peuples du monde qui ne sont pas autant fanatisés que nous par des idéologies mortifères ne supposent pas que nous soyons devenus complètement dégénérés ?
Demandez à Sonia Mabrouk ce qu’elle en pense. Elle déplorera ce que nous sommes.
@ Jean sans terre | 25 novembre 2024 à 01:41
Sur le Covid, j’évoque la méthode scientifique, je donne une rétrospective, et vous me parlez de sacrifice de la jeunesse… Ce n’est pas parce qu’on a fait une guerre contre le Covid que la jeunesse a été sacrifiée…
Les gens se prennent dans les mots comme moi dans… Non, je ne vais pas lister mes vulnérabilités, faut pas rêver !
Vous ne comptez pas les vies, vous en favorisez certaines, en l’occurrence, les jeunes. Il y a donc un traitement spécial, une loi particulière pour eux, dans ce cas.
Allons au bout de la logique, donc, si les vieux sont moins que les jeunes, il faut étudier la déchéance de leurs droits… Ou demander aux gens privilégiant de plus jeunes vies de s’engager à se tuer avant d’être vieux pour ne pas encombrer les jeunes, non ? Et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, ne retenons pas ceux qui s’avisant qu’ils ont un certain âge, se font enfin sauter la cervelle.
Que d’héritiers satisfaits !
Pour la guerre, vous confondez les devoirs de Silvère le professeur, Marthe la magistrate, et Paul le parachutiste, et la pilote Virginie.
D’abord, en dernier recours, tout le monde a le devoir de défendre son pays attaqué… Savoir si par bête scrupule d’utiliser la bombe si on en vient là, et qu’il faut se battre pied à pied, on le fera mieux que lors de la débandade de la Dernière Guerre ?
Espérons-le, mais on n’en prend pas le chemin, si l’armée de métier ne montre pas l’exemple en restant cantonnée bien sagement dans la caserne. Elle fera quoi, face au feu de l’ennemi, appeler les pompiers ?
Si un violoniste doit s’entraîner pour la technique, un soldat doit aussi éduquer son courage physique et intellectuel, ne pas rester prisonnier du passé et des routines, voir L’étrange défaite.
Rappels divers :
Dans une alliance militaire, il faut payer son écot, on en est loin, dans l’OTAN.
De nos jours, tout le monde étant menacé par la bombe, il n’est plus possible de traiter tout à fait quiconque de lâche s’il ne préconise pas, par exemple, d’abandonner les Ukrainiens, alors qu’une montée aux extrêmes étant toujours possible, chacun est menacé par l’embrasement.
Même remarque avec les terroristes : qui n’appelle pas à la soumission face à l’Islam n’est pas encore un soumis.
Si nous devions en venir à nous débrouiller seuls, il faudrait, plus que jamais, et que l’arrière ne cède pas, et que les soldats soient performants, ce qui ne veut pas dire retranchés derrière une ligne Maginot.
Si c’est pour ça, les militaires ne servent pas à grand-chose, et franchement, pour le courage, on repassera, tout policier confronté à des bandits de plus en plus violents en a bien plus que lui.
Voire les professeurs qui ne cèdent pas aux élèves violents.
Et même…
L’uniforme ne prouve pas plus le courage que l’habit ne fait le moine. La disposition à servir son pays, dans et hors de ses frontières, si ! Dans les frontières, c’est évident, quoique ce soit surtout la bombe qui y pourvoit.
Dehors aussi…
Je vais vous en dire une bien bonne : même les Américains, isolationnistes à la base, postent des soldats hors de chez eux, et il arrive même qu’ils se battent… À plus forte raison, il n’est pas possible pour un pays européen, plus lié au reste du monde, ne pas en faire autant.
Si un soldat ne comprend pas qu’il contribue à projeter la puissance de son pays pour éviter qu’il soit de plus en plus étouffé par des puissances hostiles, je ne saisis pas ce qu’il fait dans une caserne… Du sport ? Après le sport-étude, le sport-armée ?
S’il n’admet pas qu’il s’entraîne à défendre son pays en en assistant d’autres, je ne vois pas ce qu’il fait dans l’armée. Obéir, commander, du sport ? Ce sont des moyens à cette fin, et rien d’autre.
Enfin, pardon si des militaires m’ont lu, pas un soldat n’ignore son rôle, il le sait en s’engageant !
C’est même dit dans les missions de l’armée de terre :
« À L’ÉTRANGER
Vous intervenez dans le cadre de la stabilisation des zones dangereuses, pour aider les populations civiles et pour accompagner les gouvernements légitimes dans la sécurisation de leurs territoires. »
https://www.sengager.fr/les-missions-de-larmee-de-terre
Mais je ne ferais pas l’injure au plus candide des soldats, au plus fatigué des officiers, de supposer qu’il l’ignore.
Et qu’il ne se réjouit pas de contribuer à la liberté du monde, qu’on nous a rendue, et qu’il tente de donner aux dépossédés.
Bien sûr, la politique implique de n’agir qu’avec prudence. Intervenir ou pas, où, comment ? sont des questions importantes qui concernent chaque citoyen.
En fait, loin de prendre les soldats actuels pour des avares de leur sang, je pense que ce sont plus leurs proches et l’opinion qui veulent les ménager avec le juste respect que chacun a pour la vie, dans nos sociétés.
Et puisque l’on parle des soldats, autant m’adresser aux soldats.
Je vous remercie de protéger la France, et dans une certaine mesure, d’autres pays, et d’être, pour tous, une leçon de courage.
@ Lodi
Pour ce qui a trait à la pandémie, j’ai tranché définitivement, vous-ai-je dit. Je ne reviendrai pas dessus. Exposer ses enfants parce qu’on est dans l’effroi de mourir m’apparaît comme la pire des abjections. Nul pardon pour cela. La condamnation est définitive.
Pour ce qui concerne la guerre, comme vous le dites bien chacun a le devoir de défendre sa Patrie. Je ne sache pas que la France fût attaquée, ni qu’elle aurait risqué de l’être sans les agissements de son président sous la férule de sa soumission à l’OTAN. Les circonvolutions moralisatrices autour de Munich n’ont sur moi aucun effet. Je ne me laisse pas persuader si facilement. Au fait, qu’en dites-vous d’aller défendre les Arméniens ? Ah non, pas eux ? Que font donc là la communauté internationale et l’Europe ?
« Dans une alliance militaire, il faut payer son écot. »
Je ne vous le fais pas dire : cette alliance pose un sérieux problème à notre indépendance et à notre sécurité. Je me souviens bien que par un stupide jeu d’alliances qui s’est déclenché en pétarade à la suite de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, un épiphénomène local s’est transformé en guerre mondiale avec toutes les conséquences que l’on a eu à déplorer.
Nos positions sont irréconciliables. Nous ne partons pas des mêmes postulats et observations de départ. Je ne pense aucunement que la Russie constitue une menace pour la France. Je ne considère aucunement qu’il est dans l’intérêt de la France de suivre docilement la politique américaine d’attrition de la puissance militaire russe et d’affaiblissement de la puissance économique de ses alliés et rivaux économiques européens.
Je n’oublie pas les déclarations de George W. Bush assurant que « le régime irakien possède des armes biologiques et chimiques, reconstruit des installations pour en fabriquer encore plus et selon le gouvernement britannique pourrait lancer une attaque chimique ou biologique en 45 minutes. Ce régime cherche à avoir la bombe nucléaire et avec des matériaux fissiles pourrait en fabriquer un en un an ».
Je n’oublie pas les centaines de milliers de morts. Je n’oublie pas les conséquences avec la déstabilisation complète de la région, l’émergence consécutive de l’État islamique, etc. On pourrait dire la même chose de l’Afghanistan, de la Syrie.
Je ne considère pas non plus que l’Union européenne soit une structure fiable capable de faire concurrence aux autres empires. Elle me paraît au contraire aller contre nos intérêts nationaux et être bien trop faible et complètement inféodée aux intérêts américains qui ne convergent aucunement avec les nôtres.
À partir de ce constat, les conclusions sont antagonistes. J’en reste à la position de de Gaulle qui est conforme à l’originalité du destin français et à son histoire.
Vous avez trop peur. Vous croyez la France trop faible pour subsister aux menaces par ces propres forces. Vous êtes prêt à tous les renoncements à cause de cette peur. Vous y perdrez la liberté, votre identité et n’empêcherez rien de ce que vous redoutez.
@ Jean sans terre
Concentrons-nous sur ce qui est d’une certaine façon le commencement, ce qui serait la base de ma position.
« Vous avez trop peur. Vous croyez la France trop faible pour subsister aux menaces par ces propres forces. Vous êtes prêt à tous les renoncements à cause de cette peur. Vous y perdrez la liberté, votre identité et n’empêcherez rien de ce que vous redoutez. »
Je ne « crois » pas, je constate que la France a fait bien des rodomontades, mais que tout ce qu’on a vu d’elle après la Première Guerre mondiale, c’est la défaite de la Deuxième et son sauvetage par des Américains à qui on n’a jamais pardonné ce bienfait.
Cependant la France a eu deux sursauts : la bombe et l’OTAN. Je pense que c’est la force qui garantit la liberté et l’identité, et que ce sont nos deux forces, une force propre, et une force d’alliance. Tandis que nos caprices face aux Américains ne sont que faiblesse de ceux qui croient faire oublier par leurs cris combien ils doivent tout aux autres.
Quant à la politique arabe de la France, il y a de quoi être impressionné, vraiment, on n’arrive même pas à faire reprendre leurs OQTF à ces pays, quelle autorité !
Pour la morale en général, on repassera, voir le Rwanda :
https://www.courrierinternational.com/article/responsabilite-la-france-fautive-mais-pas-complice-du-genocide-au-rwanda
Alors nos leçons aux Américains, elles me font penser à ceux qui remarquaient à juste titre la défaillance du gouvernement pour ce qui concerne les masques au début, dans le Covid, mais qui se sont ensuite enferrés dans bien pire, ne pas en mettre, ne pas se confiner, ne pas se vacciner…
En bref, sacrifier la santé publique à leur ressentiment contre Macron. Je regrette vraiment que sa personnalité clivante pousse les gens à faire fi des autres sur le moment, et même à ne pas voir ce qui s’est passé après-coup, combien le vaccin a épargné de vies.
Que font les meilleurs liens quand les gens ont divorcé d’avec les faits sous couvert de grands mots tels que la jeunesse « sacrifiée » ? C’est dans un monde longtemps en guerre qu’elle l’était régulièrement, à l’époque des armées de conscription.
Guerre, c’est là que la jeunesse est envoyée en avant, Covid, on essaie de protéger tout le monde, c’est vraiment l’inverse d’un sacrifice… Mais sont applaudies les personnes les plus restées au contact du virus, ce qui me paraît bien légitime. On n’a jamais décidé d’immoler des gens au virus, il se trouve seulement que des personnes que leur métier expose le plus au public ont couru davantage de risques d’y succomber.
Tout n’est pas voulu par la politique, bien des choses sont la simple conséquence d’un état antérieur : pas de complot, pas même une décision, le monde qui avance sur sa lancée.
Pour en revenir à la guerre, il n’y a qu’en France que trop ne comprennent pas combien bombe et alliance importent ! Les Ukrainiens, eux, donneraient bien chacun volontiers au moins dix ans de leur vie pour posséder ce dont nous faisons si aveuglément fi, soit par idéalisme, diabolisant le nucléaire, soit par antiaméricanisme, manque de foi dans l’Europe, ou tout simplement, s’écouter parler à la de Gaulle.
Qui comme tous les Français, pourrait regarder ses bobards avant de parler de ceux des autres, « je vous ai compris » pour laisser entendre qu’on n’abandonnera pas ceux qu’on laisse dans la poussière de ses pas, et « Québec libre », comme si la Bretagne et la Corse n’avaient pas eu des mouvements indépendantistes dont on aurait voué aux gémonies un Président américain venu les encourager.
Pourquoi aider les Ukrainiens et pas les Arméniens ? On pourrait aussi bien dire pourquoi Édouard donne-t-il pour une cause humanitaire plutôt que pour une autre. Réponse, parce que si on ne peut pas tout faire, on peut faire quelque chose, et que chacun choisit ses œuvres.
Et si les Arméniens peuvent jalouser les Ukrainiens, ces derniers remarquent que les Américains préfèrent aider les Israéliens à leurs personnes. Il y a là-dedans des affinités électives comme une question de moyens. Israël, c’est moins gros que l’Ukraine, et un peuple qui se voit comme le second peuple élu aide le premier.
Aux Américains, il importe beaucoup d’aider les Israéliens… Pour eux, leur identité et leur liberté sont liées.
Même si la tradition de liberté est bien moindre en France que dans les pays anglo-saxons, il y a des Français qui n’oublient pas l’Occupation, notre délivrance par les Alliés, mais qu’à l’Est, des gens sont restés sous la férule russe.
Et de même qu’il y a eu une solidarité envers la Pologne en son temps, elle existe à présent, ne vous déplaise, pour l’Ukraine. Des gens qui aspirent davantage à être libres que nous ne l’avons jamais voulu, qui le prouvent avec des actes, nous leur rendons, malgré nos peurs, hommage autrement que par des mots, par des actes, toujours en décalage avec ceux des Russes, mais ce n’est pas encore la débandade.
On ne peut pas toujours céder à la panique, voyez-vous, le courage, ce n’est pas d’être sans peur, c’est de ne pas reculer. Et si je ne me fais pas d’illusion sur les faiblesses que la France a eue, je trouve dans une armée capable de se projeter, et la sollicitude de bien des dirigeants mais pas seulement envers l’Ukraine, un signe de redressement de la nation.
Parce que si je n’écoute jamais les gens se prétendant merveilleux parce que, en fait parce que rien, il faut les croire, je prends en compte les progrès réels d’un peuple. La bombe, l’OTAN, et ne vous déplaise, la solidarité envers l’Ukraine sont des signes positifs pour la France.
Si elle parvient à surmonter la crise de l’éloignement américain et de la menace russe, on pourra dire qu’elle en sera à son troisième sursaut, le plus difficile à mon avis… Si je souhaite qu’il advienne, c’est pour notre liberté sans parler de celle de l’Europe.
Mais puisqu’on parle à présent des morts pour la France, on pourra dire que ce n’était finalement pas pour une France de « la liberté pour quoi faire », dont ils auraient pu avoir honte, où on oublie les Français… et les Alliés, morts pour elle.
Sans tomber dans les illusions que les Français se font sur eux-mêmes, je dirais que malgré des gens type LFI, ils me semblent progresser. J’ose à peine écrire ce que je vais écrire tant je redoute en tout et toujours les déceptions, cependant…
Le reflux d’idéologie type communisme qui semblaient promettre à certains mieux que la liberté leur fait mieux apprécier la démocratie… Le dégoût pour ce que nous inflige l’islam les fait sortir de remords un temps sans doute nécessaires pour les fautes de notre passé à la fierté pour ses accomplissements, et je dirais une amorce de réconciliation entre des traditions rivales.
Un peu comme après l’incendie de Notre-Dame, on a vu des croyants aussi bien que des personnes simplement attachées au patrimoine désirer en relever les pierres.
Sur un autre registre, et pour finir d’éclaircir l’atmosphère, pour ceux qui s’intéresseraient à la science participative et à l’espace, tentons de lancer des pistes sur la voie lactée et au-delà :
https://www.afastronomie.fr/sciences-participatives
https://boutique.afastronomie.fr/hors-serie-science-participative
@ Lodi
L’essentiel est dit. Nos positions ne sont pas conciliables.
Il semblerait que vous versiez dans une sorte d’occidentalisme que je ne partage pas. Il en est beaucoup qui face aux menaces qui pèsent sur nos Nations en appellent au sursaut de la civilisation occidentale. Il me semble en effet qu’il a existé jadis une civilisation occidentale qui n’existe désormais plus. Je me la figure comme la chrétienté nourrie de grécité et de romanité. Dès lors que le christianisme est défunt ou presque en nos terres, remplacé par une sorte de panthéisme matériel que l’on suppose athée parce qu’il n’identifie plus de personnes divines, je crois cette civilisation disparue ou en instance de l’être. Ce qui s’est substitué à elle n’a pour moi aucun attrait. Je vois des atomes éclatés qui essaient de se persuader qu’ils forment encore une société. Mais l’unité est brisée sous les assauts répétés d’un individualisme sans limite. Qu’est-ce donc encore qui nous réunira ? Je ne le vois pas du tout.
Si comme je le crois, il n’y a pas d’unité occidentale, que restera-t-il à sauver ? Je tiens particulièrement à l’originalité singulière de mon pays. Je considère qu’il aurait tort de se fondre dans un tout informe qui est en tout opposé à sa singularité et à ses racines. Il y perdrait le plus précieux, à savoir son identité. Je souhaite demeurer français. Je n’ai pas du tout le désir d’être un Américain d’Europe. Je considère que le mal est au moins aussi grand, et probablement plus encore, de devenir un Américain d’Europe que de devenir un musulman.