Les comptes seront réglés plus tard.
Et ils seront nombreux.
L’opposition stérilisée de LR, sous l’égide de Christian Jacob approuvé par Nicolas Sarkozy, parce qu’on a attendu désespérément François Baroin qui ne voulait pas être candidat.
Le refus d’une véritable primaire parce qu’on a confondu les suites calamiteuses de celle de François Fillon avec l’exercice antérieur qu’il avait dominé.
La victoire de Valérie Pécresse lors du Congrès devant Eric Ciotti et on n’a pas cessé de lui reprocher obscurément d’avoir gagné là où on aurait voulu qu’elle perde, sauf Ciotti lui-même et Xavier Bertrand dont la loyauté a été constante. Son départ puis son retour qui ont pu choquer ont été en quelque sorte purgés par cette compétition.
Une campagne – on a le devoir de le dire – qui n’a pas été brillante parce que trop de maladresses, de couacs, trop de monde autour d’elle, pas assez de talents, trop de mesures ponctuelles, pas assez de vision.
Mais s’il n’en reste qu’un pour la soutenir, je serai celui-là. Parce que les causes quasiment perdues sont les plus belles.
Et, dans le dos de la candidate, dans son propre camp, tant d’aigreurs, de moqueries, parce qu’il s’agissait d’une femme et qu’elle n’avait pas su trouver naturellement le ton juste, la parole forte.
Parce que, à force de l’entendre répétée, elle était gangrenée par la conviction qu’elle était comme Emmanuel Macron et que là où il la copiait de manière éhontée, c’était elle qui venait chasser sur ses terres composées pourtant d’emprunts faits à tous ses rivaux.
Parce qu’il y a eu le Zénith et que si ce n’est pas un crime de n’être pas un tribun – Emmanuel Macron ne l’est pas non plus -, il faut au moins le savoir et se préparer à ce qu’une autre forme de parole prenne la relève. Mal conseillée, elle ne l’a pas fait suffisamment.
S’il n’en reste qu’un je serai celui-là. Parce que, j’ose le dire, je l’ai admirée pour tout ce qu’elle a subi la tête haute et pour sa vaillance que chaque jour venait battre en brèche. Je ne raffole pas de ceux qui attendent la certitude de la victoire pour demeurer fidèles à leurs promesses initiales.
Déplorable l’intelligence d’un Eric Woerth qui lui a fait remplacer une constance dans la critique d’Emmanuel Macron par un soutien incompréhensible en toute dernière extrémité.
Insupportable le sadisme d’un Nicolas Sarkozy qui jouant probablement sur la réélection du candidat Macron a fait languir au-delà de toute mesure Valérie Pécresse, parce que celle-ci sans doute ne l’a pas assez flatté. Vanté, mais de moins en moins, par quelques inconditionnels, il ne cesse de démontrer qu’il est une personnalité de coups fourrés et que Macron l’a bien instrumentalisé en le courtisant. Mais son aura est terriblement ébréchée. Abandonner son camp en rase campagne en anticipant des marchandages avec un pouvoir dont on favorise le maintien est la dernière désillusion qui manquait pour réduire Nicolas Sarkozy à son niveau exact : dans l’homme d’Etat qu’il prétend être, il y a clairement trop d’homme, ses humeurs et sa vanité !
Valérie Pécresse n’a pas assez insisté sur le fait que la qualifier pour le second tour offrait la seule assurance aux électeurs de voir battre Emmanuel Macron. Elle ne l’a pas assez fait, trop mal développé. À quelques jours du 10 avril, si les intentions de vote constantes et confirmées ont du sens, si la probable forte abstention et la considérable indécision ne viennent pas altérer les pronostics, elle se situe probablement à la quatrième ou à la cinquième place, devant ou derrière Eric Zemmour. Rien d’enthousiasmant.
Mais le 3 avril au parc des Expositions porte de Versailles, elle va tenir son second grand rassemblement. Elle sait dorénavant ce qu’il ne faut plus faire, comment elle ne devra plus s’exprimer. Elle connaît ses forces et ses faiblesses. Qu’elle chasse la camarilla qui autour d’elle ne lui a rien apporté dans la forme ni dans la richesse et l’argumentation du fond.
C’est trop tard mais précisément parce que c’est trop tard, qu’elle se lâche. Enfin. Liberté, spontanéité, élan, une parole qu’elle adressera à son public qui ne la troublera plus par des interruptions artificielles et partisanes. Modestie. Elle n’est pas parfaite. Elle tentera de remplacer l’inventaire par de l’épopée, le ponctuel par du souffle. Elle nous donnera enfin, faisant la synthèse des précédentes semaines, son image et sa perception de la France. De « sa » France. Tous les dons et les mérites dont on l’a crédité, elle les mettra au service de cet après-midi du 3 avril pour étonner, convaincre, se métamorphoser, se perdre mais peu importe, ou se retrouver s’il est encore temps.
Ensuite, après le 10 avril, on commencera à régler les comptes et à distribuer à chacun son dû. Son passif.
S’il ne reste que moi pour espérer ce miracle, tant pis. Ou tant mieux parce que la solitude, la minorité en politique n’est pas un drame. C’est souvent dans cet apparent délitement que poussent les fleurs de demain.
Cher Philippe,
Vous qui connaissez mieux que quiconque Sarkozy, vous n’êtes quand même pas surpris par son comportement, rassurez-nous. C’est LE responsable du naufrage de la droite sociale.
Je suis heureux de vous avoir comme porte-parole quand il s’agit de le replacer là où il devrait être et de rappeler ce qu’il est, sur la base de faits.
Quelle aurait pu être la valeur ajoutée de Sarkozy soutenant Pécresse ? Je pense que c’est seulement en soutenant Macron qu’un soutien de Sarkozy aurait été profitable à Pécresse.
Xavier Bertrand ? Une nullité.
Pécresse aurait dû prendre son indépendance. Sa victoire au congrès le lui permettait. Vous auriez pu faire un billet « En attendant Sarko ! ».
Aucune hauteur de vue de Pécresse qui n’a pas osé être indépendante, tant son retour au bercail était lié à des circonstances financières.
Or pour être président, même avec des candidats médiocres, la hauteur de vue est indispensable.
Son piètre score ne lui permettra pas une session de rattrapage comme Marine Le Pen va en avoir une.
Au sujet de cette dernière, elle assume son nom, et puis si elle réussit son débat elle prouvera que ce qui ne tue pas rend plus fort. Et ce sera une belle espérance pour les indécis qui pourront faire pencher l’élection de son côté.
Pécresse a été mauvaise, honneur à vous de la soutenir.
LR est un parti de traîtres, et Macron s’il a besoin de députés, saura trouver des convertis, avec l’appui de Sarkozy cette fois-ci.
Il ne faut pas se dissimuler que nombreux sont ceux qui voteront pour la droite traditionnelle, plus par fidélité à leurs idées que pour la candidate Valérie Pécresse elle-même, dont on ne peut occulter, voire nier (même avec la meilleure volonté ou indulgence) le manque de présence et de charisme à tous les niveaux.
Et s’il n’en reste qu’un, Patrice Charoulet ne sera pas celui-là.
Sylvain ! Revenez, ils sont trop sérieux, vous me manquez, vous me faisiez bien rire !
Quel magnifique billet, qui dans un contexte différent retrouve des accents hugoliens.
…Si l’on n’est plus que mille, eh bien, j’en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S’il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !
Cela pour le son. Pour l’image, c’est la bataille du pont d’Arcole, on vous voit brandir le drapeau, et, non pas derrière vous mais juste à vos côtés je crois voir Valérie Pécresse.
Je ne serai pas fier de la France d’aujourd’hui si je dois constater qu’elle aura préféré Marine Le Pen à Valérie Pécresse. Quelle mésalliance !
On l’eut aimée dévorée par les lions, elle est dépecée par des roquets.
Ainsi va le pays de la liberté, devra-t-on au deuxième tour choisir entre Mélen et Le Penchon, le passé ou le passé ?
Reste chez toi, petit roi, c’est le Tsar qui te gouvernera.
Pauvre Valérie Pécresse. Quelle idée a-t-elle eu de vouloir affronter les jeux du cirque que constitue une élection présidentielle.
Elle n’était visiblement pas taillée pour ce genre d’exercice impitoyable qui ne pardonne rien et notamment les bourdes.
Loin d’être un gladiateur, elle me fait penser à Sainte Blandine dans la fosse aux lions.
Hélas, cette fois-ci les lions ne l’ont pas épargnée, y compris ceux de son propre camp.
J’avoue que j’ai de la compassion pour elle.
Quand elle a été désignée comme candidate de LR, dans des conditions assez obscures il faut bien le reconnaître, j’avoue que j’ai pensé qu’Emmanuel Macron avait, face à lui, un adversaire enfin à sa taille.
Mais le meeting du Zénith a montré toute l’étendue de ses lacunes. Même si elle possède d’incontestables compétences, il lui manque les qualités indispensables pour être leader et donc, in fine, présidente de la République.
Les socialistes y avaient cru un temps avec Ségolène Royal car ils en avaient assez des vieux éléphants du PS.
De même, les adhérents de LR en avaient marre des barons du gaullisme. Mais ils vont attendre encore quelque temps, au moins jusqu’en 2027.
Vous donnez de multiples raisons à l’échec de Valérie Pécresse, mais vous ignorez la principale.
Commentant votre billet du 4 décembre dernier j’écrivais : « Au total LR a réussi à éviter le pire : que deux candidats se présentent au nom de la droite républicaine. Pour autant Valérie Pécresse n’échappera pas au défi quasiment impossible à relever, faire revenir les électeurs perdus qui sont partis chez Marine Le Pen et Éric Zemmour, et dans le même temps récupérer ceux qui ont rejoint Emmanuel Macron. Défi désespéré car il y a bien, en France, deux droites irréconciliables. »
Si la campagne de VP a été si catastrophique c’est largement parce qu’elle n’a pu échapper à ce dilemme, parce qu’elle s’est cru obligée de défendre des idées, de proposer des mesures qui n’étaient pas vraiment les siennes. Si elle a été mauvaise c’est d’abord parce qu’elle n’a pas été elle-même.
Mais le pire est à venir. Que fera LR après le premier tour. Appeler à voter Macron, appeler à voter Le Pen, jouer les Ponce Pilate en se réfugiant dans le ni-ni, dans le bonnet blanc et le blanc bonnet ? Que ferez-vous Philippe Bilger ?
Le réel s’imposera, il y a bien deux droites irréconciliables et LR éclatera.
VP n’a pas fait une bonne campagne. Je suis surpris, mais pas totalement, qu’elle n’ait pas été plus virulente envers Macron, comme si elle avait voulu retenir ses coups. Il y avait pourtant un boulevard pour fustiger ce menteur pathologique et son bilan catastrophique.
Et puis finalement pour qui appelera-t-elle à voter s’il est au deuxième tour ?
Tout le monde connaît la réponse !
En fait chacun a compris que VP c’est EM sans le même style.
Certes elle semble s’en écarter sur les questions de délinquance et d’immigration grâce à son directeur de campagne, Patrick Stefanini qui, lui, a compris que la France n’était pas un hall de gare ou d’aéroport… Mais sur ces questions on fait plus confiance à Zemmour ou même à MLP.
Le résultat sera compliqué pour les forces de droite qui seront contraintes de s’allier sous peine de disparition. Mais un petit espoir pour les « résistants » LR : si Macron repasse, aura-t-il une majorité à l’AN ?
Il est imaginable que les traîtres LR attirés par l’odeur de la soupe tenteront le rapprochement avec le gloubi-boulga macronien achevant ainsi la désagrégation en cours.
Et d’autres, possédant une colonne vertébrale, s’allieront avec Reconquête et le RN. À ce stade, nul ne peut prédire si Macron retrouvera comme en 2017 une majorité parlementaire ad hoc…
Cher Philippe,
Je souscris entièrement à votre texte consacré à Valérie Pécresse. Je voterai pour elle dimanche prochain, quels que soient les sondages.
Claude Luçon l’avait vantée ici avant tout le monde et avant la primaire.
Je pense qu’il n’a pas changé d’avis.
Cela fait déjà trois.
Comment peut-on manquer à ce point de jugeote pour attendre le soutien d’un ancien président qui s’est fait à la fois battre lors de sa tentative de renouvellement de mandat mais également a eu la sottise de se présenter à la primaire pour se faire humilier ?
Attendre le soutien de Sarkozy, c’est comme si Didier Deschamps avait attendu le soutien de Domenech ou de Santini pour faire son équipe en 2018 et cette année. Sans compter les traits de caractère de Sarkozy connus de tous.
Et le journalistes de lui demander « Vous avez appelé Nicolas Sarkozy ? » « Vous avez parlé à Nicolas Sarkozy ? »
Et elle de répondre « Oui j’ai appelé Nicolas Sarkozy en premier ».
Ce n’est pas possible qu’elle en soit arrivée là.
N’aurait-il pas été plus simple de dire « Écoutez, laissez Nicolas Sarkozy tranquille, il est en retrait de la vie politique, ce qui compte c’est la présidentielle et il y a du travail ».
Mais non elle attendait, elle espérait, elle suppliait le soutien de Sarkozy comme une amoureuse éconduite. Ça ne pouvait pas aller.
Imagine-t-on Marine Le Pen attendre désespérément le soutien public de Jean-Marie ?
Fidèle !
Fidèle à une femme infidèle, la plus belle des fidélités !
L’abnégation poussée à son extrême ou au contraire la négation d’une réalité trop pénible à accepter ?
Au fond tout est dans le préfixe « ab », signifiant la séparation, l’éloignement, et dans le cas présent, pareille ab-négation est bien la séparation d’avec soi pour se fondre dans la vision idéalisée et même sublimée portée à l’autre.
Car enfin Valérie Pécresse est une femme infidèle.
Infidèle à sa famille politique, qu’elle a quittée lorsqu’elle a considéré que son intérêt était de tracer son propre chemin, constatant que Laurent Wauquiez ne lui laisserait qu’une toute petite portion du gâteau politique, alors qu’elle est si gourmande.
Et puis le temps passant, les besoins financiers d’une campagne électorale étant impératifs, la chère (au propre et au figuré) Valérie, telle la fille ou plutôt la femme prodigue est revenue au bercail, réclamant la place qu’elle avait abandonnée, trouvant pour le coup que les idées du camarade Laurent Wauquiez, qui l’avaient fait fuir dans un premier temps, n’étaient pas si mauvaises.
Après tout si « Paris vaut bien une messe », comme disait le bon roi Henri, une Présidence vaut bien un double reniement, le reniement du départ et le reniement du retour à la famille.
Que d’autres membres de LR ne fassent pas la même lecture qu’elle de la parabole biblique, comment leur en vouloir ?
Et si sa maladresse dans les meetings était tout simplement due à son inconscient qui lui rappelle ses trahisons aller-retour ?
J’aime bien les analyses de psy de quatre sous. 😉
En tout cas le Méditerranéen que je suis ne pardonnerait jamais à une femme infidèle… sauf si j’étais vraiment amoureux.
Mais comment aimer une femme infidèle ?
C’est simple, parce qu’elle revient toujours, et c’est ça, la beauté de l’amour, celle de l’éternel retour. 😉
Sarkozy était déjà méprisable pour avoir viré à gauche, à peine élu sur un programme de droite ; mais sa grotesque posture de parrain faisant ami-ami avec Macron achève de le discréditer. Ne parlons pas de son soutien à Didier Raoult, qui est tout de même le pompon. Si la droite, ce n’est pas la défense de la vérité et de l’intérêt général en temps d’épidémie, face aux menteurs et aux démagogues de tout poil, alors c’est quoi, exactement ?
Également à son passif, sa capitulation complète devant Vladimir Poutine. Sa prétention à avoir obtenu un cessez-le-feu, lors de l’invasion de la Géorgie en 2008, dissimule qu’il a, en réalité, légitimé ainsi l’annexion de fait, par la Russie, d’une partie de son territoire. Ainsi assuré de l’impunité, le boucher de Moscou fut encouragé à procéder à une nouvelle annexion, en 2014, lors de la conquête de la Crimée et du Donbass en Ukraine, puis finalement à déchaîner complètement son Staline intérieur lors de l’invasion du 24 février 2022.
Alors qu’il était encore président, Sarkozy a bien fait savoir aux journalistes « qu’il était surtout intéressé par l’argent », qu’il allait s’employer à en faire après son premier et unique mandat, et que la politique, il n’avait pas l’intention de s’y attarder.
Depuis, il semble avoir décidé que s’il pouvait, à la fois, avoir la politique et le pognon, il n’y avait pas de raison de s’en priver.
Comment ses camarades des Républicains ne le mettent-ils pas dehors avec perte et fracas ? Comment peuvent-ils tolérer qu’il prétende à la fois être le faiseur de rois dans leur parti, et qu’il leur préfère ouvertement Emmanuel Macron ?
Quant à Valérie Pécresse, il faudrait qu’elle renonce à endosser un personnage qui n’est pas le sien. Quand elle joue les gros fachos poilus en prenant son ton de tyranneau d’estrade, cela sonne épouvantablement faux.
« S’il ne reste que moi pour espérer ce miracle, tant pis. Ou tant mieux parce que la solitude, la minorité en politique n’est pas un drame. C’est souvent dans cet apparent délitement que poussent les fleurs de demain ». (PB)
Vous n’êtes pas seul, je vous rejoins.
La fidélité se mesure dans la constance et à l’attachement d’une personnalité parce qu’elle le vaut bien. Valérie Pécresse a trop voulu épargner les infidèles, les traîtres n’osant pas de lever sa voix comme font certains pour démolir leurs adversaires. Être trop fine et réservée et ne vouloir blesser personne ne lui ont pas porté bonheur.
Sur une des radios, elle s’en est même excusé disant qu’une voix de femme ne porte pas aussi haut et loin que chez un homme qui par nature a une gamme vocale basse ou grave pour mieux se faire entendre.
La voix compte beaucoup. Combien de fois maman doit répéter aux enfants d’obéir… sans résultats ?, cause toujours… Or dès que papa intervient avec sa voix de baryton, les enfants filent doux ou se mettent à pleurer parce qu’ils ont peur.
Peut-on espérer un miracle pour Valérie ? On peut toujours y croire. Et si ce n’est pas le cas pour le 10 avril, cela pourra se produire dans cinq ans si elle se représente.
D’ici là, faut pas que les mêmes reviennent sur les pavés scandant « Macron démission »…
Bravo pour votre soutien à Pécresse.
La seule candidate qui présentait un programme qui tenait à peu près la route a été balayée par les sarcasmes d’une classe médiatique médiocre, les trahisons des vieux routiers de la droite. Les électeurs ont l’air de tourner leurs yeux bovins vers le factice de la fausse monnaie, des bilans honteusement mensongers, de l’aventurisme. Après le quinquennat McKinsey, attendons le quinquennat du Boston Consulting Group, et vive le changement !
Cher Philippe Bilger,
Je salue ici vos qualités morales, qui tranchent avec la médiocrité de ceux que vous incriminez.
Tout ce que vous dites est parfaitement juste ; tout ce que vous déplorez est parfaitement bien vu ; toutes les bassesses que vous condamnez (dont celle de Sarko) sont parfaitement pertinentes.
Néanmoins… vaillante, modeste, tels sont les seuls qualificatifs que vous attribuez à VP. C’est un peu court pour être chef de l’Etat.
En fait, tout ce qui vous désole n’est que la conséquence logique de deux causes majeures : le recentrage continu de la droite classique et l’envergure de la candidate.
1) le recentrage continu de la droite classique (merci de ne plus parler de droite républicaine), depuis qu’elle a englobé le centre avec l’UMP devenue LR, a non seulement brouillé l’image de la droite, mais a aussi favorisé l’essor du Front National (dont le récent recentrage a lui-même fait éclore Zemmour).
C’est évidemment la décision de Jacques Chirac de se soumettre au cordon sanitaire de Mitterrand qui est à l’origine de tous les déboires de la droite.
Un cordon sanitaire parfaitement artificiel quand on voit l’identité de vues entre Ciotti (40 % tout de même au Congrès) et Zemmour.
Et, ironie de l’Histoire, c’est Marine Le Pen qui tire les marrons du feu.
2) le manque d’envergure de la candidate explique largement son incapacité à transformer une faiblesse (les divergences au sein de la droite) en force conquérante.
Il aurait fallu une personnalité forte pour conjuguer tous ces talents, et l’on peut ici déplorer le refus de Jacob de permettre à Zemmour de concourir à la primaire (pourquoi Ciotti et pas Zemmour ?).
Un bémol toutefois à votre symphonie pathétique : Valérie Pécresse serait la seule à pouvoir battre EM, affirmez-vous. C’est ce que répète aussi MLP (qui n’en est plus très loin) et EZ, et surtout ça n’en fait pas un argument de vote.
Pour ma part, j’ai renoncé aux pronostics, tant la montée de Marine Le Pen et la chute de Zemmour me semblent assez inexplicables.
Sans parler de celle d’un Mélenchon qui veut instaurer ici la Corée du Nord : effrayant !
Zemmour qui est, selon moi, le seul à avoir un programme abouti sur tous les sujets, et surtout le seul à être à la hauteur de la situation existentielle que vit ce pays (quand on voit ce policier de Sevran inculpé, on mesure l’urgence absolue d’un Zemmour).
Il aura jusqu’au bout subi la haine de la bien-pensance, qu’elle soit de gauche et de droite ; il aura aussi subi le manque de courage des Français à regarder la réalité en face : nous le regretterons bientôt, car il n’y en a qu’un par génération.
J’ai néanmoins le sentiment qu’on aura de sacrées surprises dimanche, et pour commencer une abstention proche de 50 %.
Bon dimanche à vous… et à Madame.
Oui j’avais de l’estime pour NS mais sa conduite actuelle est décevante et d’une bassesse impardonnable. Vous avez raison d’écrire: « Insupportable le sadisme d’un Nicolas Sarkozy qui jouant probablement sur la réélection du candidat Macron a fait languir au-delà de toute mesure Valérie Pécresse, parce que celle-ci sans doute ne l’a pas assez flatté (….) Abandonner son camp en rase campagne en anticipant des marchandages avec un pouvoir dont on favorise le maintien est la dernière désillusion qui manquait pour réduire Nicolas Sarkozy à son niveau exact ».
VP vient effectivement d’échouer mais sans déshonneur. NS vient au contraire de marquer son souvenir d’une tache qui le suivra définitivement.
Gouverner c’est prévoir, depuis des décennies nous n’avons eu que des hâbleurs, rien de mieux que la pression, et dans le travail aussi c’est un vrai, le turbo pour avancer, s’organiser, anticiper, tout le reste programmes etc. n’est que littérature, on a vu avec les Sarko, Pépère, même EM:
https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/guerre-en-ukraine-les-etats-baltes-n-importent-plus-de-gaz-russe/ar-AAVNVM4?ocid=msedgntp&cvid=b6abde587dda4927900651e4cef888cc
« Elections piège… » enfin tout le monde connaît la suite.
J’ai lu que pour les jeunes la rébellion c’est Z, après on peut les comprendre, le Berger qui nous prendrait pour un perdreau de l’année totalisait en 2017 PLUS DE 110 années cumulées de mandats après 40 années d’active, il nous prend vraiment pour des couillons, l’agneau des Pyrénées.
Le cumul pour elle aussi, VP pas du tout dans l’air du temps, tout cela c’est fini. Electorat rétréci de la grande bourgeoise versaillaise qui ne peut inspirer que des convaincus, une caste dorée qui vit sans clopes, sans gas-oil mais avec chauffeur. Pas de miracle, demain LR n’existera plus.
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/elections/presidentielle/presidentielle-jean-lassalle-en-tete-du-cumul-des-mandats-5106956.php
Ils en vivent nous en crevons, je ne parle même pas des deux autres, Méluche et MLP, l’abstention record est un moyen de résistance électorale, j’ai lu quelque part que ce n’est pas la peine de culpabiliser, l’abstention, c’est le seul moyen de se faire entendre, il suffit de relever la catégorie sociale de ces absents pour comprendre ce qui ne va pas, mais les politiques s’en fichent… Pour l’instant.
Eh bien je partage l’avis de stephane, d’Axelle D, d’Achille et même de Marc Ghinsberg…
Suis-je irrécupérable ?
P.-S.: écouté Ménard et Retailleau ce matin sur CNews…quel talent, tous les deux !
P.-S. 2: j’ai déjà écrit combien l’ignoble attaque de VP sur Bourdin me dissuadait de lui apporter mon vote.
@ Ellen
Vous pensez sincèrement que Valérie Pécresse pourrait être candidate dans 5 ans ?
J’ai été surpris de sa candidature cette année car je pensais qu’elle laisserait Xavier Bertrand se planter.
Xavier Bertrand pourrait avoir le champ libre en 2027 avec Édouard Philippe comme adversaire.
La descente aux enfers à venir de VP me peine mais cette perspective ne suffit pas à ce que je vote pour elle par pitié, ce serait être injuste avec elle.
Elle a finalement été aussi bonne candidate que Marine Le Pen a été débattrice, mais n’étant pas dans une multinationale familiale avec une filiale, je doute qu’on la revoie. J’espère quand même la revoir et qu’elle réglera ses comptes sans consulter Sarkozy cette fois-ci.
Ce fut cela sa vraie erreur.
C’est beau, la fidélité…
Sauf quand celui ou celle que nous suivons se jette par la fenêtre.
Ukraine et Russie choisissent l’Italie comme garante de leurs négociations.
Après les efforts du président de l’UE, pourquoi cette gifle ?
Les Français ont tellement été déçus par des candidats flamboyants, devenus président… VP pourrait offrir une alternative à ces comédies électorales et se révéler une brillante cheffe d’État. Les défis ne manqueront pas ; ils sont peu explicités dans les programmes ; et puis, il y a toujours cette horrible « surprise stratégie » que personne n’avait vu venir… Il faudra du cran. Peut-être en a-t-elle et le démontrera-t-elle après un parcours professionnel plutôt de « première de la classe ».
Cher hôte,
Je m’en veux d’être désagréable mais je vous trouve très midinette avec nos politiques.
Pour peu qu’ils aient un peu de bagout, ne présentent pas trop mal, aient la permanente ajustée ou le noeud de cravate bien fait, ils trouvent grâce à vos yeux.
Pécresse, Attal, Véran, Macron, Sarkozy… des voyous de la République.
Ça « conflict of interests » à souhait, ça truande, cf les Mutuelles de Bretagne, ça n’obtient des places que par copinage, Attal, Séjourné, le premier se retrouve, incompétent, à 22 ans chez Marisol Touraine de sinistre mémoire pour détruire un peu plus l’hôpital… Tous ces crétins incompétents qui viennent nous enjoindre de faire ci, faire ça, sans autres buts que d’humilier, écraser.
Sarkozy mérite d’être inculpé de crimes de guerre avec Botul-Henri Lévy…
Ils sont dégoûtants, et votre championne… de la chirurgie esthétique tout pareil.
Ce sont des aigrefins avides d’argent. Pas des gens honorables.
Il ne faut pas aller voter, leur signifier qu’on ne les aime pas.
Philippe vient de faire un exploit, celui de replacer Pécresse au centre du débat… de ce blog.
Et Pécresse a réussi à mettre d’accord plusieurs d’entre nous.
Il y a les gentils, ceux qui la soutiennent et qui ne lui voient que des qualités, et les méchants, sbriglia, Achille, Marc Ghinsberg, Axelle D et moi-même, qui ne voient pas en cette candidate quelqu’un capable d’être à la tête de l’Etat.
Valérie Pécresse a passé sa campagne électorale comme une session d’examens qu’elle réussissait brillamment. Hélas pour elle, elle va connaître l’échec. Pouvait-il en être autrement ? Oui.
Qu’elle ait été la Martine Aubry de droite, plutôt que la Ségolène Royal de droite. Qu’elle n’attende pas amoureusement le soutien de Sarkozy, franc comme un âne qui recule.
Beaucoup d’entre nous avaient un avis plutôt favorable suite à sa victoire au congrès LR, je m’étais moi-même réjoui qu’elle chasse X. Bertrand de la place qu’il convoitait ; hélas ça n’a pas suivi, et nous avons regardé ailleurs avant d’être à notre tour trompés sur la marchandise.
Même avant le congrès, certains de ce blog m’avaient convaincu qu’on pouvait s’intéresser à VP, à ses idées, à son discours.
N’est pas Emmanuel Macron qui veut, je ne voterai pas pour lui, mais c’est quand même le calibre au-dessus.
Nous n’avons eu aucune prise de position de Henri Guaino. Je regrette que Philippe Bas n’ait pas eu vocation à être président, il aurait eu mon adhésion à 99 % car à droite et dans tout l’échiquier c’était largement le meilleur.
Valérie Pécresse aurait gagné parce que c’était une bonne candidate mais elle va se plaindre de perdre parce que c’est une femme ; c’est un peu léger, du Ségolène Royal de droite, alors comment voulez-vous que ça suive ?
Élire un président de la République, ce n’est pas la même chose que faire sa B.A. en soutenant une cause perdue aussi belle soit-elle.
On vote pour celui ou celle qu’on estime être le plus capable de gouverner son pays. Chaque fois j’ai eu cet espoir, en choisissant Chirac, puis Sarkozy et enfin, Fillon. Le premier fut un très mauvais président (les 35 h, le principe de précaution, etc.), le second fut décevant et le troisième fut abattu en plein vol.
Pour ce qui est de VP, Marc Ghinsberg a très bien décrit la situation de la droite actuellement.
Le choix de Valérie Pécresse fut une erreur : on n’envoie pas au combat une bleusaille incapable de s’imposer et de se défendre. Ce que comprirent beaucoup de LR qui, devant le naufrage annoncé, prirent la poudre d’escampette.
En fait, cher Monsieur Bilger, vous vous cramponnez à Pécresse comme un naufragé à sa bouée ; car si elle n’était pas là, vous ne sauriez pas à qui donner votre suffrage.
N’étant pas Sainte Rita (patronne des causes désespérées), je vais simplement voter, comme par le passé, pour celui que j’estime être le plus capable de remplacer le président calamiteux que fut Emmanuel Macron, c’est à dire Eric Zemmour.
Si celui-ci n’arrive pas au second tour, je n’aurai aucun état d’âme à glisser (pour la première fois) un bulletin MLP dans l’urne.
J’avais souhaité ici clairement que Sarkozy travaille avec Macron. C’est en bonne voie.
Et il y aura du boulot pour édifier cette nouvelle Europe forteresse, cette nouvelle ONU, cette nouvelle OTAN, ce nouveau Tout, en fait, puisque la Russie et la Chine se déclarent de plus en plus comme nos ennemis durables du 21e siècle.
Sarkozy aura bien un poste prestigieux et puissant dans ce nouvel agencement, qu’il avait évoqué l’autre jour, rappelez-vous, à sa sortie de l’Elysée.
C’est ça la droite intelligente.
Ils ont sifflé Sarkozy au meeting, les sots ! Siffler un ex-président de la République de son camp…
Ils vont finir à 5 %, juste de quoi rembourser les frais. Pauvre Madame Pécresse, sacrifiée par leur bêtise et leur aveuglement partisan. Qu’est-elle allée faire dans leur galère ?
Désolé Achille, il va vous falloir « supporter » Sarkozy.
Le 10 avril à 20 h 02, Valérie Pécresse commencera à faire glisser la pierre tombale qui recouvrira, tôt ou tard, le cercueil du parti néo-gaulliste. Comme son alter ego de 2017 Olivier Faure, qui a jeté les premières pelletées de terre sur le cadavre du PS – Hidalgo décore la tombe -, elle n’est que le croque-mort. Les bourreaux, eux, ne se salissent pas les mains sous les projecteurs d’une campagne électorale nécessairement ratée, tant, dans les deux cas, il était évident que l’environnement politique des candidats, avant même qu’ils le soient, était pollué par leurs coups volontairement camouflés.
Pécresse ne sera pas sur le podium. Son attitude personnelle en campagne n’est pas sans responsabilité dans ce fiasco. Mais elle n’explique rien ou presque, ses adversaires – sauf Mélenchon – n’ayant pas plus qu’elle une stature de tribun. Tout juste a-t-elle dû endurer le handicap supplémentaire d’avoir à porter la parole d’un parti qui, pour l’heure, réunit encore, au nom du gaullisme et d’un réseau d’élus encore puissant, des militants qui sont loin d’être unis en matière de convictions.
Ce que Hollande a su faire pendant ses années au secrétariat général d’un PS divisé en « motions », avant de tout briser lorsqu’il a accédé au pouvoir, nul n’en est capable chez les LR. Après Chirac et Sarkozy en leurs temps, nul, aujourd’hui, ne dispose de cette baguette magique… et VP a bien compris qu’elle ne pouvait pas se permettre de choisir son camp avant d’être élue, d’autant plus que, contrainte par le Congrès, elle s’était engagée à picorer le sien dans les programmes de tous ses pairs.
Cette défaite est d’abord celle d’un Christian Jacob qui, manœuvrier de bas étage, l’a cornaquée plus que de raison, d’un Stefanini, qui, stratège disait-on, n’a pas su prendre de la hauteur et envelopper le programme d’une vision renouvelée des valeurs de la droite, d’une équipe pléthorique qui ne s’est pas toujours mise au service exclusif de la candidate, rêvant déjà d’un maroquin ou d’un bureau à l’Elysée, et, surtout, surtout, d’un Sarkozy « parrain » revanchard, aigri et calculateur, ne se souciant que de ses seuls intérêts personnels et de sa gloriole pâlissante.
La principale faute de Valérie Pécresse – un vrai péché capital, quasi originel – est de n’avoir pas compris, immédiatement après sa victoire au Congrès, que, par celle-ci, elle était devenue « la patronne ». En tout cas, que Sarkozy n’était plus « le chef ». Ses signes d’allégeance ont ravagé tout espoir de campagne fulgurante, d’autant plus gravement que « l’Ex » ne s’est pas contenté de rester silencieux. Quelques petites phrases, quelques confidences distillées volontairement par lui ou ses proches, et la France entière, qui déjà s’en doutait, a su qu’il entretenait des relations coupables avec Macron. Le drame est qu’il ait fallu attendre ce dimanche pour que son nom soit conspué par ses anciens adorateurs.
Valérie Pécresse a perdu. Perdu au point que, si elle ne franchit pas la barre des 10 %, comme l’indiquent les plus récents sondages, elle ne sera pas en capacité de tenir un rôle majeur dans le sauvetage que tentera le LR aux législatives. Elle sera et restera celle qui, après avoir apporté l’espoir inattendu d’une résurrection, aura authentifié la fin de vie du parti, au mieux placé le grand malade dans le service des soins palliatifs. Ses qualités de gestionnaire lui permettront de survivre à la tête de la Région Île-de-France – on ose espérer qu’il n’en sera pas de même pour la cataclysmique maire de Paris – et probablement, beaucoup mieux que Ségolène Royal qui ressasse sans cesse sa défaite, elle saura surmonter son amertume. D’autant plus que le risque insensé qu’elle a pris en présentant sa candidature tenait plus du panache gaullien que d’un quelconque calcul politique.
Quant au LR, tout comme le PS, pour tenter de sortir de la tombe, il ne peut plus compter que sur la jeune génération – Bellamy par exemple -, qui devra savoir non seulement élaguer et brûler toutes les vieilles branches qui alourdissent l’arbre, ne pas se compromettre avec le cloaque macronien, réfléchir et proposer, mais aussi admettre que la droite qui est à sa droite n’est pas « extrême »… et oublier, sur ce point, les fantasmes néo-gaullistes, chiraquiens et sarkozystes imposés par la gauche, qui ont conduit à l’abîme. Plus qu’une résurrection de la droite, aujourd’hui divisée, c’est une réincarnation en une droite unie qui est nécessaire.
@ Achille | 03 avril 2022 à 08:20
« J’avoue que j’ai de la compassion pour [Valérie Pécresse] ».
Faux… Pinocchio ! Conservez votre compassion pour McRon quand la levée de son immunité permettra aux Français de lui demander des comptes devant la justice. Peut-être sera-t-il alors un peu moins arrogant… « Qu’ils viennent me chercher »… Vous vous souvenez ?…
« Les socialistes y avaient cru un temps avec Ségolène Royal »
Comparer Valérie Pécresse à Ségolène Royal relève de l’injure envers la première. Personne n’a oublié, y compris au PS, la gestion calamiteuse de la Région Poitou-Charentes par la reine du chabichou, impératrice des pingouins et des manchots. 111 millions d’impayés ! Il a fallu des trésors de persuasion de son ex installé à l’Elysée pour qu’Alain Rousset, président PS de la Nouvelle-Aquitaine, ne la traîne pas en justice.
« Le meeting du Zénith a montré toute l’étendue des lacunes [de VP]. »
Ne pas savoir étaler des compétences de dresseur d’ours sur les tréteaux n’est pas démontrer son manque d’aptitude à diriger la France. Votre Roi, lui, paraît plus à l’aise dans le rôle de dompteur de cirque que dans la maîtrise du plantigrade de Moscou…
« [Les adhérents de LR] vont attendre encore quelque temps, au moins jusqu’en 2027. »
Ne vous réjouissez pas trop vite. Nous ne sommes ni le 10, ni le 24 avril… et les législatives de juin pourraient bien vous décevoir… Je m’en réjouirai.
« Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué »…
C’est pourtant ce que votre Roi a fait à moins de quatre heures du déclenchement de la guerre en Ukraine. Le plantigrade l’a roulé dans la farine…
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@ bernard | 03 avril 2022 à 17:13
« Ils ont sifflé Sarkozy au meeting, les sots ! Siffler un ex-président de la République de son camp… »
Pourquoi serait-il sot de siffler un individu que l’on considère comme un traître ? Au XXe siècle, les Français n’ont-ils pas vénéré un Maréchal de France vainqueur à Verdun avant de le conspuer – et de le condamner à mort – pour collaboration avec l’ennemi ? Et lui, pourtant, avait dit « faire don à la France de sa personne »… ce qui, apparemment n’est pas le cas de Sarko, qui, lui, cherche plutôt à protéger sadite personne d’un séjour en prison…
Ceci, bien sûr, n’est que le constat d’un fait, ni une approbation, ni une désapprobation de cette volte-face du peuple français en 1944. En revanche, je donne raison aux militants LR présents porte de Versailles. Sarkozy n’est plus de leur camp.
Quant aux deux Hercule qui, selon vous, sont capables de soulever ensemble le monde, il faudrait d’abord qu’ils parviennent à ne pas se marcher sur les pieds… et que le monde leur reconnaisse une quelconque autorité sur lui… Ce qui n’est pas le cas. Avez-vous remarqué que Poutine et Zelensky se sont accordés pour demander à l’Italie d’être garante d’un éventuel accord entre eux ? Joli camouflet pour « le Président de l’Europe » qui se prétendait le dirigeant du monde le plus à même de dompter Moscou… Etonnamment, cette information est passée un peu inaperçue en France…
« Elle tentera de remplacer l’inventaire par de l’épopée, le ponctuel par du souffle. » (PB)
Par nature je m’attache davantage au ponctuel car ce sont des engagements concrets, et me méfie du souffle, qui parfois n’est que du vent.
J’ai écouté son discours de la porte de Versailles. Sa voix est bien rendue par une sonorisation de meilleure qualité qu’au Zénith, et je note un équilibre bienvenu entre le souffle et le ponctuel.
Son discours reprend infatigablement la liste des principales mesures de son programme. Je me réjouis de ces engagements répétés, et je ne regrette pas de les avoir entendus dix fois au moins (lors de la primaire, puis au Zénith, puis dans ses différents entretiens télévisés etc.)
Je note qu’elle a mis l’accent sur la ligne Ciotti, et je m’en réjouis. J’espère que le corps électoral va enfin se rendre compte que son programme est le meilleur pour la France et qu’elle a l’équipe compétente et aguerrie pour le mener à bien.
Je n’avais pas écouté la prestation ratée de VP, car ces discours électoraux interminables interrompus par des applaudissements répétés m’assomment. Mais dès que j’ai entendu les commentaires, j’ai pensé que les media, avaient, après un moment de flottement, définitivement opté pour EM contre VP, mettant aussitôt tout leur pouvoir au service de son élection : ils ont savamment relayé les critiques à l’égard de VP en les amplifiant, et surtout elle a été présentée dès lors comme « damaged goods » (marchandise détériorée) ce qui ne lui laissait plus aucune chance pour la suite.
Je la trouvais plus intéressante qu’EM dans la mesure où elle je pensais qu’elle ne ferait pas la pluie et le beau temps en fonction de ses humeurs et de ses intérêts, ne chercherait pas trop à épater la galerie, n’alignerait pas les coups d’éclat, ne nous bassinerait pas au nom du progressisme, et travaillerait en équipe. Du moins plus que l’actuel président de la République. Elle me donnait l’espoir d’une présidence sobre, gestionnaire et mesurée dont l’autorité serait fondée sur la compétence plutôt que sur le culte de la personnalité. Toutefois je l’avais sélectionnée par défaut, donc je ne peux pas dire que j’ai été bouleversée, mais je me fais malgré tout maintenant du souci pour la suite.
Première raison : EM n’emporte l’adhésion réelle que d’un tout petit quart de la population tout au plus (n’oublions pas les abstentionnistes), et ce n’est pas suffisant pour gouverner sans avoir à montrer ses muscles en permanence. Bonjour l’ambiance. Cela sans évoquer les aspects de sa politique qui me paraissent néfastes au plus haut point, par exemple la dilapidation de l’argent public pour ne citer que celui-là.
Deuxième raison : la droite me désespère, je la trouve en dessous de tout, sans substance, et myope. Elle avait encore il y a peu un fort appui dans la population ; la désaffection de beaucoup à l’égard d’EM lui ouvrait des perspectives prometteuses. Elle les a galvaudées pour sauver l’élection d’EM et se mettre à sa remorque. Oui, EM sera réélu, mais il me paraît devoir terminer son mandat sous les sifflets (et ça c’est la prédiction la moins pessimiste). J’avais l’espoir que si EM l’emportait aux présidentielles, son parti subirait une défaite aux législatives. Or je n’ai plus aucune confiance dans les élus Républicains pour défendre la politique que j’estime la moins nuisible aux intérêts du pays. Même élus, même majoritaires, la plupart de leurs députés ne lèveront pas le petit doigt pour infléchir la moindre politique décidée par l’homme de l’Élysée. Alors à quoi bon les élire ?
Le mal de la droite est ancien.
Quand en 2000-2001 Michèle Alliot-Marie a gagné la présidence du RPR face à Jean-Paul Delevoye, grandissime favori et poulain de Chirac, le déclin a commencé. Non pas du fait de la présidente, mais des battus et de jaloux qui n’ont trouvé pour chasser Alliot-Marie de la présidence, que l’artificielle création de l’UMP.
Depuis, Delevoye est devenu responsable des investitures de LREM avec son lot de pimbêches, et le RPR s’est dissout tel un sucre.
Quand je relis Philippe Bilger, j’ai l’impression que c’est par pure pitié qu’il veut être le dernier soutien de Valérie Pécresse.
En gros, Valérie Pécresse a souffert, je lui accorde ma pitié car c’est cette souffrance qui fait que je souhaite être à ses côtés.
Philippe, on parle de la présidence de la République française et pas des Reines du shopping.
Comme dit notre ami commun Sarkozy, « c’est sérieux la politique ».
Allez je vous la fais autrement, « quelle indignité ».
Une autre « comment pouvez-vous imaginer que moi Nicolas Sarkozy je ne soutienne pas la candidate de ma famille politique ? Comment osez-vous me poser cette question et finalement vous la poser à vous-même ? »
https://www.zinfos974.com/Air-Austral-le-cadeau-de-mariage-offert-par-Macron-a-Sarkozy_a180809.html
Monsieur Bilger, votre fidélité vous honore et personnellement j’aime les gens fidèles.
Toutefois, la fidélité peut avoir ses limites face au trop-plein de revirements.
Comme on l’a compris j’ai défendu Nicolas Sarkozy bec et ongles depuis des années pour le voir aujourd’hui retourner sa veste et suivre Macron, pour continuer à exister politiquement et sans doute espérer de la clémence dans ses procès. Aujourd’hui, non seulement je déplore son attitude, mais elle me révulse. Au moins, même s’il n’est pas convaincu, François Hollande soutient Anne Hidalgo, une cause qu’il sait forcément perdue. C’est tout à son honneur.
J’ai écouté Valérie Pécresse cet après-midi, elle a fait un meeting tout à fait convenable. Elle n’a rien à envier à Emmanuel Macron et son meeting, hier à l’Arena-Défense. Il nous promettait un meeting spectaculaire et ça n’a été qu’un meeting de campagne des plus banals. Il est apparu comme un candidat déjà usé et pas si sûr de son succès.
Aucune remise en question, et, comme c’est devenu son habitude, la redistribution de nos impôts, les promesses faciles.
Reste à savoir ce que feront Valérie Pécresse et ses colistiers LR dimanche soir. Comme je l’imagine, ils appelleront à voter pour Emmanuel Macron. Et rien que pour cela je préfère anticiper en me tournant vers Eric Zemmour puis s’il n’est pas au second tour, vers l’opposant à Jupiter, quel qu’il soit.
Pourquoi donc aurais-je des remords, en voyant d’une part, tous ces LR partis chez LREM parce que la soupe y est meilleure, ou en voyant tous ces Français qui râlent tous les jours contre le gouvernement mais qui vont voter au final pour Emmanuel Macron ?
Ce dernier Président représente pour moi l’esbroufe et l’arrogance. Il se moque de la France et des ses traditions trop vieillottes, de son peuple, réfractaire et « replié sur lui-même ». Pendant son mandat et son passage au ministère de l’économie, il n’a cessé de démembrer notre industrie, mépriser nos services publics, mépriser les hauts fonctionnaires et les fonctionnaires faisant tout pour les remplacer par des services extérieurs aussi coûteux que peu fructueux en résultats. Il a endetté le pays sans vergogne, il a aliéné son indépendance et laissé nos services régaliens dans l’état lamentable que nous savons. Il ment, il se dérobe et achète les Français avec des petits chèques cadeaux.
Alors encore 5 ans ?
Le vote du premier tour se portera vers le candidat de notre choix, mais si tout cela ne sert qu’à rejoindre Macron au second tour, à quoi bon, autant voter pour lui tout de suite.
Voter pour lui ensuite, même sans conviction, c’est finalement accepter, même en traînant les pieds, de suivre sa politique et d’accepter notre soumission, à son bon vouloir, sa gouvernance fluctuante, l’UE, etc.
Sachant aussi que n’ayant pas peur pour sa réélection en 2027, il pourra se permettre tout et n’importe quoi… au bon vouloir du Roi en quelque sorte.
Il reste à savoir, par ailleurs, et jusqu’à quel point, si une abstention massive pourrait remettre en question une élection… même si la Constitution ne le prévoit pas.
@ Ninive | 03 avril 2022 à 15:45
Merci pour l’info. Je connaissais André Suarès pour ses poèmes, mais j’ignorais ce texte.
@ stephane
Vous me mettez un peu vite dans une case qui ne me correspond absolument pas : à quel moment aurais-je fait part de l’intention que vous me prêtez ?
« Il ne faut pas se dissimuler que nombreux sont ceux qui voteront pour la droite traditionnelle, plus par fidélité à leurs idées que pour la candidate Valérie Pécresse », avais-je simplement écrit, pointant son manque de charisme.
La question est donc de savoir si je fais partie des personnes fidèles à leurs idées ou au contraire qui les renient à la première occasion… À votre avis ?
« S’il ne reste que moi… » (PB)
…Et Valérie pour nous remettre en selle, et Macron qui discute, les autres coupent l’essentiel.
L’ instinct de survie tel qu’il aurait dû être reconstitué et décrit par Marc Bloch doit le rendre aujourd’hui encore plus triste, il doit regarder tout cela les larmes aux yeux, l’histoire ne sert jamais de leçon même lorsqu’elle se reproduit.
La cruauté c’est maintenant qu’elle se révèle, des décennies perdues depuis le Général Motor, le nucléaire, l’aviation etc. Heureusement !
Mais pas suffisant, insuffisant, on le voit bien avec un fou sur un échiquier.
Les Etats baltes nous tirent un coup de pied aux fesses magistral, nous renvoyant à nos chères études et à tous nos pusillanimes présidents récents.
Pépère Normal, Sarko aussi qui s’est fait ressemeler, et tout cela sans suite.
Et Fillon… Fillon qui démissionne de ses fonctions au sein du conseil d’administration des entreprises russes Sibur (pétrochimie) et Zarubeshneft (hydrocarbure)… Et son grand amour de la France, pour quelques talbins.
Cinq années de quinquennat et il n’avait rien vu venir ? Ne voyait rien arriver ? Cinq années ! Pour les costards il faut le reconnaître il avait l’oeil, mais pour le reste ??
Désastreux, ils pensent tellement à leurs estomacs qu’ils ne sentent plus rien de ce qui les entoure, ils n’ont plus faim, gavés de mandats ils sommeillent, ronronnent comme tous les repus bien nourris.
Pour chasser et rester en éveil il faut avoir faim, Chaban le rappelait à des journalistes qui voulant le railler sur sa forme et son grand âge les renvoyait à leur image de repus et d’endormis.
Une Europe de bras cassés, des dirigeants aveuglés et aveugles, faire l’autruche et des Etats baltes de nous faire la leçon, plus que cela au fond, un peu nous mépriser.
Cette Europe en lambeaux qui cherche une issue et nous fait croire qu’elle est à la manoeuvre, les deux tiers du PIB mondial et les Etats baltes qui nous écrabouillent de leur vision en se moquant, ce machin tout rouillé qui va tenter de se décalaminer pour sauver la face et trouver des situations de repli.
Nous confions nos destins à des batouilles, sans la vison de Mongénéral nous serions aujourd’hui à genoux.
Les Allemands et les Verts ont trucidé leur pays, mais comme ils sont maîtres dans l’art de la méthode et de l’organisation ils vont vite se relever, ils ont compris la leçon au fer rouge, pour commencer c’est 100 milliards au pot, les leurs, pas ceux de la BCE, et ils ont des ressources.
Les Etats baltes ont cessé d’importer du gaz naturel russe qui « n’est plus acheminé vers la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie depuis le 1er avril », a indiqué samedi le dirigeant de l’entreprise de stockage lettone Conexus Baltic Grid.
« Il y a des années, mon pays a pris des décisions qui nous permettent aujourd’hui de rompre sans peine les liens énergétiques avec l’agresseur », a expliqué Uldis Bariss, PDG de Conexus Baltic Grid à la radio lettone.
« Si nous pouvons le faire, le reste de l’Europe peut le faire aussi ! », a-t-il affirmé. Les pays baltes sont désormais desservis par des réserves de gaz stockées sous terre en Lettonie. Sur Twitter, le président lituanien Gitanas Nauseda a également appelé le reste de l’Union européenne à suivre l’exemple des pays baltes: « A partir de ce mois-ci, plus de gaz russe en Lituanie », a-t-il déclaré.
Quel coup de pied aux fesses ! Macron et les autres devraient s’en rappeler, une Europe avec un martinet qui voudrait faire peur à un dictateur autocrate avéré, il en rigole encore, un knout dans chaque main.
Il tue tous les jours, nous en sommes à parler de Valérie, et à discuter de loin – je sais c’est facile.
Et le plus beau, c’est qu’une armée comme l’Ukraine avec les armes apportées, des fléchettes comparées à ce qui se disait, un moral d’acier, repoussent un ennemi qui devait les manger tout cru en moins de 72h.
On peut espérer que nos galonnés de plateaux TV et les autres ont mis à la poubelle toutes leurs années de prospectives, on le voit bien l’Ogre avait bien un tendon d’Achille, et pas celui que les experts en chambre pensaient.
Gégé, Valérie, Christian, Bruno, Eric, la bonne et moi.
À montrer dans toutes les écoles, et surtout à nos politiques. Pas besoin de traduction:
https://youtu.be/QUsqe696T5E
Sarkozy hué ce soir par les fidèles de Valérie Pécresse ne me surprend pas du tout. Ce Judas racoleur n’en est pas à sa première. Déjà en 1995 il avait trahi J. Chirac pour E. Balladur. Tout le monde connaît leur sortie par la porte de service sur la pointe des pieds.
Là où il y aurait de quoi se réjouir c’est de voir E. Macron, le magicien aux 200 promesses lues ce dimanche dans le journal le Monde, manquer le deuxième tour le 24 avril. Sarkozy, le Judas, ne survivrait pas.
@ Michelle D-LEROY | 03 avril 2022 à 19:38
« François Hollande soutient Anne Hidalgo, une cause qu’il sait forcément perdue. C’est tout à son honneur ».
Moi, je pense plutôt que ce n’est pas tant par fidélité que F. Hollande soutenait Anne Hidalgo avec ses malheureux 4, mais cherchait plus à récupérer les quelques briques qui restaient après la débâcle de 2017 pour tenter de reconstruire la maison du PS en ruine en espérant que ça pourrait l’aider à laver son propre honneur. Pas de bol. Encore un coup pour rien…
@ Axelle D
En la circonstance je vous mets dans la case (pour reprendre votre expression) de ceux qui essaient d’avoir un regard lucide sur Valérie Pécresse et ne cherchent pas à justifier une eventuelle et respectable adhésion par des « c’est ma famille politique, je suis fidèle, je voterai donc… ». Bref une personne honnête, un Charoulet à l’envers, ce qu’il faut prendre comme un compliment, tant depuis le début de ses interventions il veut se la jouer homme de conviction et de fidélité. Tu parles Charles. Et comme avec ses fiches il donne des leçons à tout le monde, nommément ou pas, j’ose dire que ce genre de faux derche, contrairement à vous, m’a toujours horripilé. Je n’ose imaginer l’ambiance en salle des profs.
« Deuxième raison : la droite me désespère, je la trouve en dessous de tout, sans substance, et myope. Elle avait encore il y a peu un fort appui dans la population ;
Rédigé par : Lucile | 03 avril 2022 à 18:21 »
La droite, ou plutôt LR, est devenue méconnaissable à force de se regarder dans le miroir de la gauche et de se poudrer le nez comme une vieille cocotte avec le fond de teint du politiquement correct ; pendant ce temps le bon peuple est parti vers MLP ou EZ. La faute des dirigeants de la droite est d’avoir été castrés comme des poussins par les idées dites progressistes, propagées par des journalistes à la dévotion de la bien-pensance, alors même que leur électorat se radicalisait pour d’évidentes raisons. Essayez d’expliquer aux « gueux des campagnes » les bougies mémorielles, les « vous n’aurez pas ma haine » , les « essayons de vivre ensemble en acceptant nos différences » et autres liturgies boboïstes et vous verrez les mines qui s’assombrissent et la colère surgir…
On ne comprend jamais assez qu’en démocratie le vote de Marcel Trognon, pilier de comptoir, vaut tout autant que celui d’Alain Minc ou autre Botul…
On assistera dans quelques jours à des bouleversements qui vont laisser sans voix l’intelligentsia germanopratine…déjà on sent la peur et son odeur fétide circuler ici et là… elle ne va faire que s’amplifier. À l’instar de Giuseppe, voir les trognes déconfites des repus sera pour beaucoup un plaisir de fin gourmet.
Valérie Pécresse appelant à voter Macron ?
Je n’y crois pas.
J’imagine plutôt une sortie jospinesque. Ce serait à son honneur. Elle ne peut résolument pas appeler à voter pour son tortionnaire et prendre le risque que le poste de Premier ministre ou même ministre lui soit proposé.
Le seul fait qu’elle n’appelle pas à voter Macron pourrait me faire regretter de ne pas lui avoir fait confiance.
Et puis a-t-elle envie de rejoindre Sarkozy dans le nouveau fan-club ?
À noter son meeting de cet après-midi. Macron ayant ratissé à droite, voilà que c’est VP qui le qualifie de candidat de gauche. Quand ça veut pas ça veut pas.
Mais c’est une femme courageuse et méritante. Hélas c’est une élection présidentielle.
@ Giuseppe
Je vous confirme que les discours des pays baltes sont assez raides. Et je pense en effet qu’il convient de couper le gaz en Europe le plus vite possible, en suivant le mouvement qu’impulsent les Américains et les Baltes. Il faut faire mal à Poutine quitte à nous faire du mal, et ne pas hésiter à pratiquer la politique de l’amputation.
Sinon, pour m’amuser, j’ai fait un petit quiz du genre « Quel est votre candidat ? » À ma grande surprise je suis tombé davantage sur Pécresse que sur Macron. Bien que je sache pourquoi je ne pourrais pas soutenir Pécresse, j’ai en effet longtemps eu une certaine sympathie avec les positions de Pécresse, et ce depuis son passage au ministère de la Recherche sous Sarkozy. J’ai l’impression que c’est plus son parti qui m’indispose que Pécresse elle-même. Et que c’est cette élection présidentielle qui m’indispose par-dessus tout.
Et, enfin, il faut bien se résoudre à l’avouer: la retraite autour de Kiev nous montre que les Russes sont quand même de grands poètes. Les exécutions dans les caves à Bucha, cela laisse quand même rêveur devant l’ampleur de la chanson de geste que Poutine nous a concoctée en Ukraine. Ampleur que nous découvrirons probablement au fur et à mesure de la « retraite »… J’attends impatiemment le prochain épisode.
Pendant ce temps, sur RT Moscou: « Oui, je me dois de mentionner une citation du ministère russe de la Défense qui stipule que « pas un seul résident local n’a souffert d’un quelconque acte de violence pendant que ce lieu fut sous contrôle des forces armées russes » et qui affirme que les atrocités ne sont apparues en pleine lumière qu’après que les troupes ont quitté la ville et que l’armée ukrainienne n’arrive. Si c’est correct, Marko, cela soulève de lourdes questions… pour Kiev !! »
Je me délecte de ce règne du mensonge.
@ Serge HIREL | 03 avril 2022 à 18:09
Faut pas vous énerver comme ça. Bon l’élection présidentielle de 2022 est pliée, certes, mais ainsi que vous le soulignez, il reste les élections législatives et là LR et même le PS peuvent exploiter leur réseau d’élus municipaux et régionaux pour se refaire une santé.
Et puis cinq ans c’est vite passé. En 2027 nous aurons un paysage politique entièrement renouvelé :
– Emmanuel Macron ne sera plus président et continuera d’exister en faisant des conférences internationales comme Tony Blair et Bill Clinton.
– Marine Le Pen a dit que c’était sa dernière campagne électorale. Elle sera remplacée avantageusement par sa nièce Marion.
– Valérie Pécresse remplacera Ségolène Royal comme ambassadrice des pôles. Laurent Wauquiez est déjà dans les starting-blocks.
– J-L Mélenchon à 75 ans aura enfin pris sa retraite. Il a largement tous ses points. Lui qui propose la retraite à 60 ans.Je pense qu’Adrien Quatennens le remplacera avec ou sans les hologrammes.
– Anne Hidalgo, forte de son expérience de maire de Paris, ira sans doute présenter sa candidature pour la mairie de Madrid en Espagne.
– Yannick Jadot ira élever des chèvres sur le plateau du Larzac en essayant d’oublier Sandrine Rousseau qui lui a pourri sa campagne.
– Nicolas Dupont-Aignan, après sa déculottée, aura enfin compris que la présidence de la République, ce n’est pas pour lui.
– Fabien Roussel, lui, sera de nouveau là. Et je pense qu’en cinq ans il aura accumulé un capital sympathie suffisant pour figurer dans le quarté.
Je suppose qu’il y aura aussi les deux trotskos qui s’en fichent complètement d’être élus président ainsi que l’a laissé entendre Philippe Poutou, mais pour qui ces élections sont les seuls moments où ils ont l’impression d’exister.
En ce qui me concerne, je serai en train d’approcher les 80 balais et j’essaierai de continuer ma petite vie pépère si toutefois nous avons échappé à la troisième guerre mondiale…
@ Ellen | 04 avril 2022 à 00:56
Son élection à la mairie de Neuilly en 1983 n’est pas beaucoup plus jolie. Ce jour-là, il avait osé tromper son mentor de l’époque, Charles Pasqua…
@ stephane | 04 avril 2022 à 01:32
« Valérie Pécresse appelant à voter Macron ? Je n’y crois pas. »
Soyons réalistes. Il ne faut surtout pas tomber dans le piège. Jamais Valérie Pécresse ne dirait une telle énormité, surtout une semaine avant le premier tour où rien n’est encore définitivement joué. La personne qui a lancé cette propagande s’est inspiré des mensonges à guidage de précision balistique portés par Poutingrad et son porte-parole kremlinois, Dmitri Peskov, cramé par des sanctions de l’UE.
Notre cher Philippe Bilger, après avoir butiné au fil des fleurs proposées par plusieurs scrutins présidentiels, a à chaque fois fini par brûler ce qu’il a adoré.
Et le voilà qui s’apprête à recommencer, en refusant de se tourner vers des gens qui pourraient lui proposer non pas forcément « la » solution, rien n’est parfait en ce bas monde, mais au moins un moyen de ralentir la décadence dans laquelle les soi-disant « partis de gouvernement » nous ont plongés, avant de retrouver une chance de rebondir.
Un brin de masochisme, peut-être ?
Tout compte fait, il ne reste à chacun qu’à défendre son jardin, régnant sur deux salades et trois arbustes nains.
Zemmour retourne au trou des démons dont il n’aurait jamais dû sortir, offrant aux poujado-communistes le masque de respectabilité qui conviendrait à dissimuler les passions profondes des erreurs ancestrales, érigeant à des fins de destructions cycliques nos incapacités à savoir nous entendre.
Le président engage son virage à bâbord attendu pour ma part depuis le discours du Louvre.
Il n’était qu’à observer les graves visages des grenouilles centristes face à l’audacieux, pour s’apercevoir qu’elles sont toutes prêtes à sauter hors de la brouette au service de ce qui depuis toujours ulcère les honnêtes.
La pierre qui depuis cinq ans a su ouvrir la surface des eaux immobiles des mensonges électoraux, malgré une situation ukrainienne qui confirme l’intuition que le pays entier comme l’Europe s’est acharnée à nier et tout à coup découvre qu’ils sont déjà, face au tyran, réconciliés, coule sous la nécessité des promesses du clivage indispensable et qui risque de s’offrir, par abstention ou radicalisation, aux populistes anti-européens et pro-Poutine.
Les sincères contemplent ainsi le triste tableau d’une Allemagne ayant d’elle-même placé tête et chapeau entre les mâchoires de l’ours russe, la perfide Albion léchant, malgré ses mensonges odieux de brexiteur avide, l’arrière-train d’un Oncle Sam qui ne sait plus que donner gage aux propagandes de dénazification, et vient à reculons revivifier l’électro-encéphalogramme plat d’un OTAN qu’elle a déjà déserté, te laissant, petit Européen, seul face à ton déni nationaliste, ce pauvre désir de domination qui grelotte dans la culotte absurde de ses dépendances énergétiques.
Aussi il est temps, même bien trop tard, de s’apercevoir que l’héritier d’un général visionnaire a su emprunter le chemin des victoires de cette vérité qui ne peut rien contre les violences qui, en retour, ne savent contre elle que s’irriter à démontrer sa réalité, de s’asseoir, tranquille, au pied du crucifié à entendre enfin Stépan Trophimovitch Verkhovenski contempler le désastre des démons envahir le démos contaminé par le virus russe des racismes nationalistes :
« — Mon amie, dit Stépan Trophimovitch fort agité, — savez-vous, ce passage merveilleux et… extraordinaire a été pour moi toute ma vie une pierre d’achoppement… aussi en avais-je gardé le souvenir depuis l’enfance. Mais maintenant il m’est venu une idée ; une comparaison. J’ai à présent une quantité effrayante d’idées : voyez-vous, c’est trait pour trait l’image de notre Russie. Ces démons qui sortent du malade et qui entrent dans des cochons — ce sont tous les poisons, tous les miasmes, toutes les impuretés, tous les diables accumulés depuis des siècles dans notre grande et chère malade, dans notre Russie ! Oui, cette Russie, que j’aimais toujours. Mais sur elle, comme sur ce démoniaque insensé, veille d’en haut une grande pensée, une grande volonté qui expulsera tous ces démons, toutes ces impuretés, toute cette corruption suppurant à la surface… et eux-mêmes demanderont à entrer dans des cochons. Que dis-je ! peut-être y sont-ils déjà entrés ! C’est nous, nous et eux, et Pétroucha… et les autres avec lui, et moi peut-être le premier : affolés, furieux, nous nous précipiterons du rocher dans la mer, nous nous noierons tous, et ce sera bien fait, car nous ne méritons que cela. Mais la malade sera sauvée, et « elle s’assiéra aux pieds de Jésus… » et tous la contempleront avec étonnement… Chère, vous comprendrez après, maintenant cela m’agite trop… Vous comprendrez après… Nous comprendrons ensemble. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Poss%C3%A9d%C3%A9s/Troisi%C3%A8me_Partie/7
Il est si faible, notre président, si agaçant sous ses ors de confiserie Trogneux, aussi faible que la vérité qui pourtant est seule à même de triompher de la violence, et pourquoi ?
Car elle est, c’est si simple, la vérité que seule encore la France est à même de formuler :
« Le temps où la France décidait pour l’Europe n’a jamais existé, si ce n’est dans les fantasmes de quelques nationalistes égarés. Le temps où la France prétendait décider pour l’Europe a pu exister, ce n’est pas ce que je souhaite faire. Mais le temps où la France propose pour avancer avec l’Europe et avec tous les Européens qui le souhaitent, ce temps-là est revenu, et je pense à cet instant à Robert Schuman le 9 mai 1950, à Paris, osant proposer de construire l’Europe. Je pense à ses mots saisissants lorsqu’il dit : « L’Europe n’a pas été faite et nous avons eu la guerre. » »
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2017/09/26/initiative-pour-l-europe-discours-d-emmanuel-macron-pour-une-europe-souveraine-unie-democratique
Les sincères sauront reconnaître l’implacable réalité de cette prémonition, ils témoigneront alors, malgré tous ceux qui fatalement retournent au trou démoniaque, qu’ils sont de France au sens le plus universel de ce saint nom.
@ Serge HIREL | 04 avril 2022 à 08:56
C’est juste. Cela fait alors trois trahisons du Judas Sarkozy. C’est pour quand le prochain procès et l’admission à l’auberge de la Santé ? À moins qu’E. Macron, son supposé protecteur du moment, ne songe à négocier sa clémence auprès du juge à poigne ?
Marre des simples prénoms.
Parmi les signataires de commentaires, une trentaine de prénoms (Pierre, Paul, Jacques, etc.) nous tombent du ciel. Je ne lis pas leurs productions. Je le redis : c’est comme si vous aviez comme signatures X, Y, Z.
En revanche, on parvient très bien à reconnaître Marc Ghinsberg, Claude Luçon, Michel Deluré…
Certes, je lis aussi sbriglia, Savonarole, Aliocha… Impossible de les confondre avec nos Pierre, Paul, Jacques foisonnants.
@ Serge HIREL | 04 avril 2022 à 08:56
Charles Pasqua était à l’hôpital à l’époque de l’élection.
Sarkozy, marié à la nièce d’Achille Peretti, feu ancien maire, a eu les suffrages des conseillers municipaux. Il l’a par la suite cocufiée, comme il l’a fait avec bon nombre de ses électeurs.
Dans une interview, Pasqua avait déclaré ne pas viser la mairie mais le Conseil général des Hauts-de-Seine.
Sarkozy n’a pas non plus trahi Chirac, il s’est appuyé sur lui et a soutenu le Premier ministre qui l’avait promu. Je trouve plutôt cela loyal. Un traître trahi, rien d’émouvant.
Un qui en parle bien reste Jacques Martin.
Je suis stupéfait de l’antisarkozysme qu’il y a tout d’un coup sur ce blog ; nous étions portant bien peu.
@ Exilé | 04 avril 2022 à 09:41
Vous comparez Philippe Bilger à une abeille ?
Quelque part, ce n’est pas faux. C’est en butinant au fil des fleurs qu’on finit par récolter du miel. Sauf en de rares périodes quand les fleurs mellifères se font rares.
https://www.courrierinternational.com/article/pays-baltes-pour-soutenir-lukraine-la-lituanie-et-la-lettonie-renomment-les-adresses-des
Pendant que le monde discute de sémantique pour cacher sa peur, son impuissance, génocide, pas génocide, crime de guerre, c’est le dernier os à ronger des plateaux TV, et l’on nous explique, décortique… Foutaise !
En France des élections pliées, et bientôt LR qui va voler en éclat façon confettis, et au milieu un PS de Pépère qu’il a couché et détruit avec sa représentante de cette gauche pâtes aux truffes, le caviar à la louche et toutes ces années de perdues, la dette abyssale du malheur en plus, et les mêmes qui vont trinquer.
Tous ces énarques devraient être jugés et saisis, leurs avoir gelés, ils ne rendent jamais de comptes, c’est une image bien sûr, mais ils ont mené le pays à la ruine, et un classement européen de misère.
Le citoyen a fait son choix, pour Z c’était trop raide, les chevaux de retour qui l’accompagnent ne plaisent plus, limite même dérangeants, les Collard et consorts, Marion Maréchal à la peine, tout est bouclé. La Versaillaise retournera dans sa baronnie, escarpins aux pieds, pas faits pour les Français du pneu et du gas-oil et encore moins pour les chemins escarpés.
Bon, demain sera un autre jour, en attendant, il fait beau, la vie est belle, le noisette est excellent devant la plus belle carte postale du monde.
@ stephane
Et s’il n’en reste qu’un ou une ?
Etonnant non ! Rien à faire des sondages, des apparences et de la propagande qui brouillent les cartes… Le résultat de cette élection peut réserver bien des surprises… Voire un séisme !
Quant aux programmes mirobolants présentés sur papier glacé, ils ne servent qu’à dissimuler la vacuité des idées.
C’est dire qu’en dépit d’une multitude d’images en trompe-l’oeil et d’une avalanche de promesses qui vont retomber à peine proclamées, l’électeur reste seul avec sa conscience.
Concernant Sarkozy auquel je garde toute ma sympathie, il a parfaitement raison de ne pas soutenir ouvertement Valérie Pécresse. Qui aime bien châtie bien… Et parfois un coup de pied au c*l ou une bonne gifle est plus salutaire pour vous remettre en selle que des compliments ou encouragements mièvres et sans conviction. Ce que l’on fait parfois avec ses propres enfants pour les pousser dans leurs retranchements et voir ce qu’ils ont dans le ventre.
Quant à Patrice Charoulet, je suis effectivement aux antipodes de ce qu’il prétend être avec ses pauvretés, ses aventures ridicules à la M. Hulot, ses questionnements faussement naïfs, son horreur du sport, de la musique, de la bonne chère, des voyages, sa passion des dictionnaires, sa liste de faux-amis qui ne coûtent rien et sa pingrerie étalée comme une vertu ! J’imagine que dans sa profession d’enseignant, il devait se faire drôlement chahuter et moquer, ce qu’il semble toujours rechercher sur ce blog avec ses multiples historiettes hors sujet et autres commentaires sans queue ni tête !
@ Patrice Charoulet | 04 avril 2022 à 10:10
Et est-ce que vous accepteriez XXL ?
@ stephane | 04 avril 2022 à 10:49
« Je suis stupéfait de l’antisarkozysme qu’il y a tout d’un coup sur ce blog ; nous étions pourtant bien peu. »
La faute à qui ? Vous ne pouvez pas le reprocher aux électeurs qui l’ont décoiffé par deux fois en 2012 et 2017 ? C’était à ses risques et périls que de s’asseoir sur un siège éjectable.
@ Axelle D | 04 avril 2022 à 11:00
Que ceci est bien écrit et me réjouit en ce début de semaine.
Votre sympathie pour Sarkozy vous honore et je la respecte, comme vous respectez ma détestation.
Ce qui est dramatique c’est que Pécresse ait attendu le soutien de Sarkozy. Hortefeux, présenté comme le meilleur ami, ne me semble pas avoir été au meeting. Le meeting était vraiment poussif, j’ai préféré celui d’Hidalgo.
Comme je l’ai dit dans un autre commentaire, le meilleur soutien que Sarkozy aurait pu apporter à Pécresse, aurait été de soutenir ouvertement Macron. Ainsi Pécresse aurait eu l’adhésion des antisarkozystes, et ils sont encore nombreux. Là c’est un entre-deux, et je trouve que c’était bien dosé. Pécresse n’a pas su en profiter, ce qui laisse planer des doutes sur sa capacité à gérer le pays, tant le président est souvent seul pour trancher.
Reconnaissons le manque de jugeote de Pécresse d’avoir attendu désespérément cette bénédiction de Sarkozy. Au contraire comme vous le dites, cette absence de soutien aurait dû la booster.
Je ne trouve pas l’attitude de Sarkozy condamnable. Elle est cohérente avec ce qu’il est.
Et puis Pécresse avait quitté LR et n’avait pas soutenu Sarkozy en 2016 ; cela valait bien une petite « fessée ».
Aux antipodes sans queue ni tête, Marelle-Axy va-t-elle chez les super dupontd gnangnans voter démagogie, elle aussi ?
@ Patrice Charoulet | 04 avril 2022 à 10:10
Il semble vous avoir échappé qu’il est possible de se présenter sur ce blog avec un nom et un prénom sans pour autant que cela soit sa véritable identité. Exemple : Paul Bismuth… ou Robert Marchenoir.
Moi mon pseudo ça fait dix ans que je le porte, je n’en ai jamais changé et en plus vous connaissez ma véritable identité.
Si j’utilise un pseudo c’est simplement pour me protéger des gens malintentionnés et ils sont nombreux !
@ Axelle D | 04 avril 2022 à 11:00
Un séisme dites-vous ? Peut-être pas, mais un règlement de comptes par des lancées d’oeufs et de ketchup bien frais. Ça pourrait même arriver sur les plateaux TV.
@ stephane
@ tous
À quelques jours de l’élection présidentielle, rions un peu !
https://youtu.be/AvnQARDglio
Nota « benêt » @ Aliocha : le vote est secret, mon choix ne vous regarde pas. Entendido ?
C’est quand même hallucinant. Moi qui n’ai pas encore décidé mon vote, j’ai cherché en vain, sur ce fil, la moindre information sur le programme de Valérie Pécresse. L’on aurait pensé que certains de ses partisans, au moins, nous auraient dit : il faut voter pour elle, parce qu’elle propose tel ou tel truc.
Rien du tout. Il n’y en a que pour la politique politicienne, est-ce qu’elle a été « bonne » au meeting machin, etc. Désespérant.
@ Robert Marchenoir, 04 avril 2022 à 13:17
« C’est quand même hallucinant. Moi qui n’ai pas encore décidé mon vote, j’ai cherché en vain, sur ce fil, la moindre information sur le programme de Valérie Pécresse. »
Vous pouvez aller à la source:
https://valeriepecresse.fr/
et plus précisément à: « Voir toutes les thématiques »
https://valeriepecresse.fr/projets/
Je vous souhaite de prendre le même plaisir que moi à consulter ce site très bien fait.
@ Robert Marchenoir | 04 avril 2022 à 13:17
« L’on aurait pensé que certains de ses partisans, au moins, nous auraient dit : il faut voter pour elle, parce qu’elle propose tel ou tel truc. »
Tel que je vous connais, vous auriez dit : puisque ce sont des « trucs » qu’elle propose, je ne voterai pas pour elle.
Remarquez, j’en aurais dit tout autant, et j’aurais même ajouté : autant en emporte le vent.
Tandis que Zemmour lui au moins, ce n’est pas pareil, il propose de déconstruire le machin, vous avouerez que c’est mieux.
Ah, si les Français pouvaient être aussi lucides que le sont les Hongrois, qui viennent de reconduire Viktor Orban qui s’est offert le luxe et le plaisir de déclarer:
« Chers amis, nous avons remporté une victoire exceptionnelle – une victoire si grande qu’on peut sans doute la voir depuis la lune, et en tout cas certainement depuis Bruxelles ».
Zemmour élu au premier tour, et faisant la même déclaration, mais en couleur, le rose d’un rêve éveillé, qu’il m’arrive de faire. 😉
@ Elle Maryaxa
Secret de polie Chine, elle, debout la France couchée devant le Tsar !
@ Patrice Charoulet
« Parmi les signataires de commentaires, une trentaine de prénoms (Pierre, Paul, Jacques, etc.) nous tombent du ciel. Je ne lis pas leurs productions. Je le redis : c’est comme si vous aviez comme signatures X, Y, Z. »
Ravi de vous rencontrer. Moi c’est _.
M’sieu CHAROULET,
Mince alors !!!
Vous ânonnez une liste de prénoms utilisés sur ce blog et vous terminez ladite liste incomplète par celui de « etc » dont on ne trouve trace.
Prénom que je ne connaissais pas, qui plus est vous l’écrivez sans majuscule.
Prénom Etc sauf erreur encore moins usité de nos jours que celui d’Anonyme tombé depuis des lustres en désuétude.
Vous auriez quand même pu citer le mien.
En fait, trêve de plaisanterie, vous ne semblez pas lire grand-chose si vous boycottez ainsi la trentaine de contributeurs anonymes de ce blog qui par modestie, j’en suis convaincu, n’attendent rien de la notoriété.
Cordialement
@ Ellen
Je n’ai jamais été fan de François Hollande, mais je me faisais encore des illusions.
Vous avez sans doute raison sur ce qui l’a poussé à soutenir AH, le monde politique est décidément bien éloigné de moi.
De déceptions en désillusions, aujourd’hui c’est la totale. Comme la fin d’un monde à la fois politique et civilisationnel.
Nos politiques nous poussent au changement, alors je vais changer… radicalement.
Considérations mélancoliques
Après avoir quitté les courriers des lecteurs de la presse écrite, j’ai découvert ce blog avant la dernière présidentielle. J’ignorais tout de cet univers. J’ai découvert petit à petit les usages, les particularités, les luttes…
En cinq ans, j’ai dû me faire une foule d’adversaires, plus ou moins rancuniers. En particulier les racistes et les gens d’extrême droite n’ont pas digéré mes prises de position. Je n’ai pas l’intention de louer le racisme.
J’ai pu sympathiser avec quelques-uns, que je peux compter sur les doigts d’une main. Ayant besoin d’un renseignement précis, j’ai téléphoné à l’un d’entre eux
un jour. Étant totalement ivre, il m’a adressé les pires insultes de ma vie.
Avant la dernière présidentielle, j’avais observé que nous étions trois ici à nous battre jusqu’au bout pour le candidat issu de la primaire de la droite. Il y avait Claude Luçon, avec lequel j’ai gardé des rapports cordiaux et Mary
Preud’homme. Cette dame défendait vaillamment aussi, comme moi, les forces de l’ordre. En outre, je l’avais plusieurs fois soutenue, quand elle était la cible d’agressions racistes odieuses. Je croyais donc jusqu’à ce jour que je pouvais la ranger parmi les gens qui ne me détestaient pas.
Que nenni ! Comme mon « ami » qui m’avait dit les pires insultes, elle me dézingue, tout à trac (quelle mouche la pique ?), en signant du prénom qui est
maintenant le sien. Dur réquisitoire et très détaillé ! Infondé, selon moi.
Parmi les amis qui me restent ici, combien vont m’en vouloir de ne pas partager leurs convictions politiques et leurs votes ? L’avenir est ouvert.
P.-S.: Achille, vous avez raison, je connais votre vrai nom. Je ne vous considère pas comme appartenant au groupe grandissant et flou des Pierre, Paul, Jacques.
Un peu hors sujet, mais pas trop !
Extrait du compte rendu de Paris Match, du meeting d’Emmanuel Macron :
« Les filles de Brigitte Macron, Tiphaine et Laurence, ont été aperçues, ainsi que leurs enfants, tenant des pancartes «Daddy président», du surnom qu’ils donnent à leur grand-père Emmanuel Macron. »
Le cynisme poussé à son extrême.
Si j’étais le vrai Daddy, c’est à dire le grand-père biologique, je porterais plainte pour faux et usage de faux, aggravé d’abus de confiance par enfants inconscients !
@ Patrice Charoulet | 04 avril 2022 à 10:10
Si connaître mon nom peut vous faire plaisir, je m’appelle Personne !
Pcc : Ulysse au Cyclope qui lui demandait son nom.
Les Républicains sont devenus encore plus sectaires.
Ils représentent une France bien clivée. Ils utilisent un langage éculé. Décortiquons par exemple les propos des Ciotti ou Jacob. Une coulée incessante de fiel.
Désolé, mais ce n’est pas VP qui plombe LR, mais VP qui est plombée par les LR.
L’arrivée de Macron en 2017 a rebattu les cartes. Il a donné un coup de jeune à la politique et il arrive à faire cohabiter dans un même gouvernement Le Drian et Le Maire. En d’autres termes le clivage acrimonieux droite-gauche a pris un sérieux coup de vieux.
Mais VP est obligée de se couler dans le moule LR. C’est à dire: les autres sont archinuls, vivement qu’on soit au pouvoir. Eh bien, de nos jours, cela sonne faux.
Dans le même temps, la social démocratie s’est aussi effondrée.
Pas étonnant que les extrêmes progressent à ce point. Rien de bon pour le pays.
@ Patrice Charoulet
Pourquoi ne citer que des prénoms masculins ??
Avant même que VP soit désignée par la primaire LR, il était clair que celui ou celle qui remporterait ce scrutin aurait au premier tour de l’élection présidentielle mon soutien, estimant qu’il incarnerait, entre d’un côté EM et de l’autre MLP et EZ, la seule voie crédible, compatible avec mes valeurs, mes convictions, susceptible de mettre en échec le président sortant.
VP ayant remporté cette primaire, c’est donc sur elle que se portera ma voix dimanche prochain, fidèle à mes valeurs, mes convictions et pour exprimer clairement que je rejette tant le projet d’EM que celui de MLP ou EZ.
VP n’a sans doute, s’agissant de sa première campagne à ce niveau, pas été parfaite.
Mais certains ne se sont pas privés de prendre un malin plaisir à appuyer sur les faiblesses que la candidate pouvait laisser paraître alors qu’ils montraient beaucoup plus d’indulgence à l’égard de certains autres candidats et qu’ils se gardaient bien de mettre en valeur les qualités de cette même candidate.
Et ce ne fut rien à côté de ceux qui, au sein même de LR, n’ont pas hésité à lui compliquer la tâche, à lui savonner la planche, notamment celui qui fut pourtant le premier d’entre eux il y a quelques années et qui a eu droit, lors du dernier meeting de VP, à une salve de sifflets bien mérités. L’ingratitude de NS n’égale aujourd’hui que l’ambition qui fut la sienne pour accéder au pouvoir.
Une nouvelle fois, une primaire conduira le candidat qu’elle a désigné à l’échec. Il serait trop facile d’imputer aujourd’hui à VP la seule responsabilité de l’échec probable de LR dans cette présidentielle. Il n’y avait pas d’esprit collectif au sein de ce parti et trop nombreux étaient ceux qui étaient déjà prêts, par opportunisme, à céder au chant des sirènes macroniennes.
Pour certains, la fidélité à leurs valeurs, à leurs convictions, pèse bien peu en regard d’une ambition satisfaite !
@ sbriglia | 04 avril 2022 à 01:23
« Essayez d’expliquer aux « gueux des campagnes » les bougies mémorielles, les « vous n’aurez pas ma haine » , les « essayons de vivre ensemble en acceptant nos différences » et autres liturgies boboïstes et vous verrez les mines qui s’assombrissent et la colère surgir…
On ne comprend jamais assez qu’en démocratie le vote de Marcel Trognon, pilier de comptoir, vaut tout autant que celui d’Alain Minc ou autre Botul… »
Mouche !
De Pezenas au Chiroulet, le défunt Cruchade de là où il est, pense aussi à la toute dernière intervention de Jacquattali, ce fat, ce corniaud donneur de leçons, qui se prend pour le nombril du monde, ce penseur de bazar qui pompait ses écrits chez d’autres, les besogneux n’en peuvent plus, cette caste a enterré notre beau pays à force de renoncements et de lampes à huile.
Dans nos contrées de vraie vie, du simple, du Picpoul de Pinet, ils sont tous vus insupportables, pourtant ces gueux relèvent de la plus grande intelligence et la limite du supportable a été dépassée.
EM va pouvoir serrer ses miches ces prochains jours.
En tant que privilégiés de la sécurité, personne dans nos contrées ne comprend justement plus ces liturgies boboïstes, on aime la sérénité, et tous ces politiques depuis leurs sofas n’ont rien compris, Z n’est pas un hasard, et MLP encore moins.
Vraie gauche, fausse droite, droite classique, comment s’y retrouver ?
Une notation basée sur les préoccupations des Français selon un sondage IFOP :
https://libertepolitique.com/Slider-Home/Notation-des-candidats-episode-7-sur-7-dernier-episode
@ Tipaza | 04 avril 2022 à 16:12
Le vrai daddy comme vous dites, André-Louis Auzière, était le père légitime de Sébastien, Laurence et Tiphaine Auzière. Comme il est décédé depuis plus de deux ans, difficile pour lui de réagir à cette intrusion choquante.
Quant au big daddy (grand-papa) s’il est toujours de ce monde, il doit être quasiment centenaire…
Quoi qu’il en soit, je suis d’accord avec vous, cette « appropriation » des enfants d’un autre, d’un homme digne et discret déjà assez humilié, détruit et aujourd’hui décédé, est odieuse et atteste du côté manipulateur et sans scrupules de Macron.
Je rejoins le commentaire de Michel Deluré comme bien souvent.
Tant que Valérie Pécresse était candidate au congrès, c’était parfait. Un excellent homme politique et en plus femme. J’adhère. De bonne idées notamment sur les déserts médicaux.
Sa victoire m’a réjoui.
Mais le côté bourgeois et « je ne me sens plus pisser » a repris le dessus, alors que Marine Le Pen devenait de plus en plus abordable.
Je regrette son allégeance à Sarkozy, elle pensait que le soutien de ce dernier l’amènerait au deuxième tour, alors que plus elle l’espérait, plus elle baissait dans les sondages. « Si j’avais su » doit-elle dire à son mari. Il est hélas bien trop tard. Comment a-t-elle fait pour se planter à ce point ?
Et c’est bien là le problème.
Si j’avais un autre reproche à lui faire c’est de ne pas avoir été assez « salope » avec ceux de son camp. J’espère qu’elle saura l’être à 20 h 02 le 10 avril, et par la suite.
@ Patrice Charoulet | 04 avril 2022 à 10:10
N’intervenant sur ce blog qu’à des doses homéopathiques, je ne me sens pas visé par votre message. Toutefois, il m’a amené à un examen de conscience: je dois confesser que mon pseudo (Jacques V.) n’est qu’un faux grossier destiné à masquer mon anonymat. Mon vrai pseudonyme est Skeptic, et je l’emploierai dorénavant sans faute s’il me prend la fantaisie de venir m’exprimer ici.
J’espère que vous apprécierez à sa valeur cet élan de sincérité.
Ce que l’on peut tirer de cette campagne peu électorale est que nous n’avons plus de journalistes ni de commentateurs, suivant la mode du Net nous n’avons plus que des influenceurs !
Soit d’après Larousse et quelques entre parenthèses personnelles :
« Dans un contexte marketing et dans son sens le plus large (comme la politique), un influenceur est un (ou une) individu qui par son statut, sa position ou son exposition médiatique peut influencer les comportements de consommation (dont des manifestes et programmes politiques) dans un univers donné. »
Comment l’influenceur influence-t-il ?
Par son attitude, ses grimaces, ses remarques, sa gestuelle, sa tenue vestimentaire… il nous guide dans nos choix, les fait même pour nous, sondages aidant !
Philippe en parlait sur le billet précédent dans le cas d’une interview entre blondes !
Nous médias voulaient un duel Macron/MLP, après les intermèdes Zemmour, Mélenchon et Jadot, nous revoilà au duel MLP/Macron !
Qui décide dans ce pays ? Pas l’électeur auquel il ne reste plus qu’à rester chez lui, nos médias décident par voie d’influence en utilisant des écrans de toutes dimensions et de tous départements !
« Les filles de Brigitte Macron, Tiphaine et Laurence, ont été aperçues, ainsi que leurs enfants, tenant des pancartes «Daddy président», du surnom qu’ils donnent à leur grand-père Emmanuel Macron.
Le cynisme poussé à son extrême. »
(par Tipaza 04 avril 2022 à 16:12)
@ Claude Luçon | 04 avril 2022 à 21:11
« Qui décide dans ce pays ? »
McKinsey, depuis quelque temps.
C’est cela, la démocratie moderne.
@ stephane 19h27
« Je regrette son allégeance à Sarkozy, »
Moi-même j’ai été très étonnée qu’elle puisse encore s’appuyer sur NS pour la soutenir. C’est vraiment dommage.
Allez savoir qui est responsable de cette maladresse.
Soit c’est Valérie Pécresse qui a cette l’idée, mais j’en doute, soit c’est son conseiller en communication (et ex-conseiller de NS) et le directeur de campagne qui lui ont recommandé de le citer. C’était une erreur.
Incontestablement ça a dû jouer dans les sondages à la baisse. Mais bon, Valérie saura maintenant qu’en politique il n’y a pas d’amis.
Y a pas de quoi se vanter. Les points négatifs pour rappel:
NS passé dans le camp de Macron laissant tomber les LR, les affaires judiciaires qui lui pendent encore au nez, deux fois éjecté en 2012 et 2017 et enfin une triple trahison 1983/1995 et 2022. Jolies références n’est-ce pas ?!! Autant l’oublier une fois pour toutes.
@ Axelle D 04 avril 2022 à 19:10
J’ai réagi sur le coup de l’indignation. Ce comportement conforte le mépris de marbre que j’ai pour Foutriquet comme l’appelle Michel Onfray.
——————————————–
@ Deviro | 04 avril 2022 à 21:18
« Réflexion « politique » très faiblarde et tout à fait neu-neu de Tipaza. C’est surprenant de sa part. »
On voit par là l’absence de dignité, de la part d’un individu plus prompt aux sarcasmes qu’à la réflexion.
Cet affichage d’enfants avec des pancartes, célébrant un ersatz de père, incapable d’avoir eu ses propres enfants, n’est même pas contraire à la morale, elle est indigne.
Mais au fond toute la macronie est dans ce comportement, l’illusion de la réalité parce que la réalité vous dépasse.
Vos commentaires eux-mêmes sont vides de sens, ils ne me surprennent pas de votre part.
@ Ellen | 04 avril 2022 à 21:24
Voilà qui est bien illustré, et qui justifie mon point de vue.
Au fur et à mesure des interviews elle disait « Je ne laisserai pas faire ceci, cela ; je punirai ; je n’aurai pas la main qui tremble… ». Très bien. Et comme si elle allait le faire toute seule.
Et voilà qu’elle s’est soumise au diktat de ce que pourrait penser Sarkozy (dont vous rappelez une partie des états de service), soit de son plein gré, soit aidée par ses proches conseillers, oubliant que la victoire écrasante de Fillon en 2016 était due au fait que ce dernier s’était affranchi du « faisant fonction de » faiseur de roi ou reine.
Comment dès lors croire qu’elle pourrait diriger une équipe ministérielle, des conseillers, des hauts fonctionnaires, nommer et révoquer un Premier ministre, être ferme pour éradiquer la racaille du pays ?
C’est un peu comme si on envoyait en guerre des soldats qui ont peur de salir leurs chaussures et leurs habits.
Mais comment a-t-elle pu tomber si bas ou accepter d’être ainsi tirée vers le bas, ce qui est encore plus grave, alors qu’elle s’était tant élevée au congrès LR ?
Que ce soit dû à ses amis LR, c’est envisageable, mais si elle n’était pas capable de résister un minimum, alors quelles résistances une fois élue à la présidence ?
J’espère sincèrement qu’elle règlera ses comptes et qu’elle s’inspirera de la résilience de Marine Le Pen après son débat catastrophique, plutôt qu’attendre du réconfort, toujours du même Sarkozy, le mieux placé pour comprendre l’échec de la candidate ; Sarkozy le candidat sortant qui ne s’est toujours pas remis d’avoir été exécuté au débat de 2012 par François Hollande et en 2016 à la primaire LR.
Sera-t-elle enfin capable de s’éloigner de la toxicité du personnage ?
@ Patrice Charoulet
« Considérations mélancoliques. […] J’ignorais tout de cet univers. J’ai découvert petit à petit les usages, les particularités, les luttes… »
Les blogs, Monsieur Charoulet, sont des espaces de communication modernes. Leurs usages ne sont pas encore suffisamment patinés par le temps, tout comme Internet, qui continue de muter à grande vitesse. Peut-être auriez-vous davantange apprécié l’époque des newsgroups aux début d’Internet. Il existait alors une « nétiquette » des comportements admissibles et inadmissibles sur le net. La commercialisation progressive d’Internet – ainsi que la démonisation populaire des âqueurs[*] qui faisaient vivre, fut un temps, cette culture via des débats somme toute très civilisés – la fit disparaître au profit de phénomènes plus criards tels que Twitter.
Quoi qu’il en soit, l’histoire du livre imprimé est au fond à peine plus brillante: les gens cultivés d’alors s’arrachaient les cheveux à la lecture des horreurs impies que les premières imprimeries firent publier. Ce n’est qu’en rétrospective que nous percevons cette époque comme caractérisant l’essor du savoir, de la philosophie, de la science, de la pensée politique. Mais ce fut un passé pourtant bien moche pour les gens qui y furent alors immergés.
« En cinq ans, j’ai dû me faire une foule d’adversaires, plus ou moins rancuniers. En particulier les racistes et les gens d’extrême droite n’ont pas digéré mes prises de position. Je n’ai pas l’intention de louer le racisme. »
Je tiens à vous préciser que je ne vous considère nullement être un adversaire envers qui j’aurais de la rancune.
Il y a simplement des choses que je ne peux laisser passer dans vos propos. Je fais probablement partie, pour vous, des gens racistes et d’extrême droite qui veulent vous contraindre à « louer le racisme », selon votre expression. Il n’en est rien. Mais comment vous faire comprendre deux ou trois choses que je juge pourtant bien simples sans incessamment revenir à la charge ? Il le faut pourtant bien… Ne confondez donc pas cela avec de la rancune. C’est du dépit. De la déception. Et de l’acharnement thérapeutique.
« Parmi les amis qui me restent ici, combien vont m’en vouloir de ne pas partager leurs convictions politiques et leurs votes ? L’avenir est ouvert. »
Je ne vous en veux nullement de ne pas partager mes convictions politiques. Je condamne votre incapacité à rentrer en conversation constructive sur le fond. Ce n’est pas pareil.
Mais je ne peux m’empêcher de constater que vous avez des propos bien durs pour des segments de la population qui ne partagent pas votre vision morale. Je pense en particulier à la question de la détention et aussi à vos attitudes normatives en matière de santé. Vous n’êtes manifestement pas conscient de la dureté de vos propos en la matière. Louer les prisons japonaises, ce n’est quand même pas rien, et il est illusoire d’espérer se faire aimer du monde entier, et des fumeurs ou alcoolos en particulier, après vos prises de position répétées sur certains de ces sujets.
P.-S.: inutile de me dire que vous ne me lisez pas. Ce type de propos visant à rabaisser autrui par l’indifférence ne m’intéresse pas. Que vous me lisiez ou pas n’est pas mon problème.
[*] Contrairement à ce qu’affirme le Larousse, les « hackeurs » ne sont pas des « fouineurs » (sic) ni des criminels mais simplement des experts en matière de programmation (comme ma personne, à ma modeste échelle) qui sont généralement assez occupés à des tâches constructives, tâches qui ont fini par bâtir l’univers informatique dans lequel vous évoluez maintenant. La définition du Larousse est donc fausse. Tandis que celle de Merriam-Webster est correcte: le terme de « hackeur » ne désigne pas nécessairement une activité criminelle. Sauf chez les Français, qui ont démonisé une activité qu’ils ont refusé de comprendre, et qui s’étonnent maintenant de payer le prix de cette démonisation culturelle en devant avoir recours à ces odieux cabinets de conseil qui embauchent… lesdits « hackeurs ». Ils portent juste un costume et une cravate, mais ce sont bien là les mêmes personnes (personnes comme moi, à l’époque où j’achetais pas mal de costumes).
S. H., par exemple, porte bien un costume sur sa page Wikipedia. Et cette très compétente « Élite de la Nation » est bien passée par Centrale Paris puis Telecom Paris ; et en tant que membre de Goatse Security, il est bien ce qu’il convient d’appeler un « hackeur » non seulement au sens générique du terme mais particulièrement dans le domaine de la sécurité informatique. Rien d’illégal. C’est même son code qui s’est fait pirater par Sony BMG, et pas l’inverse… c’est lui, la victime.
Son copain de Goatse Security, Auernheimer, par contre, a un profil un peu plus inquiétant… et ne porte pas de costume. Nettement plus redneck. Et tape un peu plus dans l’illégal. On appelle cela un « crackeur ». Plus vraiment un « hackeur ». Même si Auernheimer a, semble-t-il, plus un problème de drogue qu’un problème d’éthique de la sécurité informatique.
J’espère que ce petit aparté vous fera réfléchir sur la pertinence des dictionnaires pour disserter sur la notion de « racisme ». Si les dictionnaires peuvent ne pas comprendre un terme comme « hackeur », pourquoi feraient-ils nécessairement mieux pour le terme de « racisme » ? Aucune garantie particulière en la matière.
@ Patrice Charoulet
« En cinq ans, j’ai dû me faire une foule d’adversaires, plus ou moins rancuniers »
En cinq ans, vous n’avez pas cessé de vous en prendre aux pseudonymes. Même si nul d’entre eux n’était rancunier, à chaque attaque, vous pouvez et devez vous attendre à une contre-attaque.
Evidemment, il n’y a rien de certain, il est on ne peut plus lassant de répéter que l’eau est humide, savoir qu’il n’y a rien de mal à se masquer. Mais ce serait justice.
À l’inverse et pour équilibrer en quelque sorte, un masque de mauvaise humeur pourrait fort bien vous reprocher vos attaques en vous prenant par surprise, et non en légitime défense.
Vous avez de plus tendance à diviser les pseudonymes entre excusables, à qui vous faites l’honneur insigne d’une lecture, et les autres.
Et certains me semblent entrer dans ce petit jeu.
Je déplore votre attitude face aux masques en priorité pour le nombre de gens qu’elle concerne sans parler de moi.
Et parce qu’il s’agit encore de défendre la liberté : après la légitime défense, le légitime masque !
Défendre la liberté est un exercice sans fin dans un pays aussi liberticide que le nôtre, vraiment.
Je pourrais avoir mauvaise conscience d’avoir abandonné le front de l’Ukraine, étant donné que le danger est plus massif.
Mais j’ai épuisé le filon « l’unanimité et la constance sont aussi nécessaires dans la guerre économique que la guerre militaire ».
Plus d’inspiration !
Alors rideau.
Et puis, sur le front de l’Ukraine, il y a notamment trois vaillants contributeurs masqués plein de connaissances et de verve pour tenir les Thermophiles.
Vous avez raison d’être constant dans vos convictions et leurs représentants : il ne faut pas changer selon des considérations de succès ou d’insuccès mais de vrai et de faux, de juste ou d’injuste.
Je n’ai pas suivi les péripéties dont vous parlez, et ne saurais en juger, mais je ne peux que vous encourager à persévérer dans ce que vous croyez juste, avec ou sans allié.
Bon courage.
Foutriquet…
L’ignorance crasse n’a pas fini de ravaler la philosophie au niveau du comique troupier d’un Dieudonné, la psychiatrie à celui d’un fasciste italien ou d’un antisémite français, et le principe évangélique à la caverne des barbares, on n’est jamais jugé que par son propre jugement, et tous ces Français ne savent suivre que la meute russe des renoncements à l’effort démocrate, qui se voit ainsi souillé par ceux qui en ont déjà remplacé ce qui pourtant avait su en définir l’émancipation, qu’ils utilisent désormais pour l’offrir au tyran.
@ Patrice Charoulet, de la part d’un pseudonyme
« En cinq ans, j’ai dû me faire une foule d’adversaires, plus ou moins rancuniers. En particulier les racistes et les gens d’extrême droite n’ont pas digéré mes prises de position. Je n’ai pas l’intention de louer le racisme. »
Vous prenez vraiment vos désirs pour des réalités. Vous êtes fascinant et en aucun cas un adversaire, ni un ennemi ; des qualificatifs me viennent, mais pas ceux-là. Et puis comment vous avoir comme adversaire, vous n’avez aucun défaut, vous nous l’avez dit et on ne peut que vous croire surtout au vu de votre prose. Même pas l’intolérance et le manque de souplesse.
@ Tipaza | 04 avril 2022 à 23:21
« Cet affichage d’enfants avec des pancartes, célébrant un ersatz de père, incapable d’avoir eu ses propres enfants, n’est même pas contraire à la morale, elle est indigne.
Mais au fond toute la macronie est dans ce comportement, l’illusion de la réalité parce que la réalité vous dépasse. »
J’avais écrit : Réflexion politique » très faiblarde et tout à fait neu-neu de Tipaza. C’est surprenant de sa part.
J’ai peut-être eu tort, au fond, la réflexion est sans doute profonde, argumentée, ne manque que la soumission aux Américains (Daddy au lieu de Papa : pcc. Charoulet)
Ajoutons un chef d’inculpation supplémentaire à la longue liste des trahisons de Nicolas Sarkozy : c’est à son insistance pressante que la France a vendu, en 2011, quatre Mistral à la Russie. Ces navires de guerre dont le chef d’état-major de la marine russe disait, en salivant : si nous en avions disposé en 2008, nous aurions pu régler l’affaire géorgienne en 40 minutes, au lieu de 26 heures.
Heureusement que François Hollande, sous la pression du monde entier, a fini par annuler le contrat (sous les hululements prolongés de tout ce que le France compte de poutinistes serviles).
Je me rappelle encore cet article du Figaro, répandant sans honte la désinformation manifeste instillée par les services secrets russes, selon laquelle la France envisageait sérieusement de couler les Mistral au large, car leur « gardiennage » aurait coûté plus cher que ce qu’aurait rapporté leur vente à quelque autre pays. Il y eut pléthore d’imbéciles pour croire à cette absurdité et la répercuter, à l’époque.
Imaginez si la Russie disposait, aujourd’hui, des Mistral. Ces bâtiments de commandement et de débarquement seraient des atouts essentiels pour l’assaut maritime que la Russie mène contre l’Ukraine, tentant de lui interdire l’accès à la mer Noire en s’emparant des régions côtières.
Bien au-delà de la guerre actuelle contre l’Ukraine, la menace stratégique contre les intérêts du monde libre est immense : si Moscou fait de la mer Noire une mer russe, comme elle s’y emploie depuis des décennies maintenant, ce sera un nouveau recul de la liberté face à la tyrannie.
Ne parlons pas de la famine qui menace très concrètement de nombreux pays, dans les mois à venir, si la Russie s’empare d’Odessa, port stratégique pour les exportations ukrainiennes.
Voilà à quoi nous avons échappé de peu, à cause de l’immense vanité de Sarkozy, de son affairisme, de sa courte vue et de son mépris des intérêts de la France. Rappelons qu’il a signé ce contrat trois ans après l’invasion de la Géorgie par la Russie, premier acte d’une politique de négation, par Poutine, de la souveraineté de ses voisins, de viol du droit international et d’annexion des anciens territoires de l’Union soviétique. Politique qui culmine aujourd’hui avec l’ultimatum lancé à l’Europe d’avoir à se désarmer, suivi par l’invasion de l’Ukraine et les atrocités qui s’y déroulent.
Pourtant, Sarkozy était bien placé pour connaître les intentions agressives de la Russie : il lui a vendu les Mistral trois ans après avoir soi-disant négocié un accord avec Poutine pour mettre fin à son invasion de la Géorgie, accord qui n’a fait qu’entériner le vol de territoires à ce pays et dont les clauses n’ont même pas été respectées (comme toujours avec les Russes).
Mais bien sûr, Sarkozy allait être plus malin que tout le monde, il allait ramener la Russie dans le rang des nations civilisées : c’était Medvedev qui était président, en 2011, autant dire un nouveau Gorbatchev.
Et il allait n… les Américains, ces gros c… d’Américains qui ne comprennent pas la subtile diplomatie frônçése consistant à faire du fric avec les dictateurs.
Rappelons ses propos de l’époque : « Je voudrais redire ma conviction et la conviction de la France que la Guerre froide est terminée, que le Mur de Berlin est tombé et qu’il faut considérer la Russie comme un pays ami et réfléchir avec elle à la constitution d’un vaste espace de sécurité et de prospérité ensemble. »
La fameuse « guerre froide qui est terminée ». Combien de somptueux imbéciles n’ont-ils pas répété cette phrase, à l’époque ? Les mêmes, aujourd’hui, serrent les fesses face à la guerre hyper-chaude menée par la Russie en Ukraine, assortie de menaces d’annihilation nucléaire à l’encontre de l’Occident.
Sarkozy n’a pas été seul, dans cette ruée vers l’argent russe. La vente des Mistral a fortement été soutenue par François Fillon, déjà, l’homme qui fait savoir complaisamment que le délicat Poutine lui a offert une bouteille de vin français de grand prix pour le consoler de la mort de sa mère ; et par Alain Juppé, autre phare de la « droite » française.
Toujours l’imbécile et criminelle politique gaulliste, qui, sous prétexte de « ne pas être à la remorque des Américains », amène à s’acoquiner avec les pires régimes de la planète. Sur fond d’intérêts commerciaux et d’arrogance injustifiée par les piteuses performances de la France.
On comprend que Volodymyr Zelensky demande des comptes, aujourd’hui, à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
À la duplicité de la droite classique, s’ajoute l’illettrisme diplomatique de l’extrême droite. De Zemmour à Dupont-Aignan, celle-ci ne cesse de nous montrer en exemple les pays de Visegrad, croyant ainsi désigner les poutino-lécheurs chers à son cœur. C’est oublier que la Hongrie n’est pas la Pologne. La première confirme sa haine de la liberté en interdisant le passage, sur son sol, des armes à destination de l’Ukraine, tandis que la seconde remonte les bretelles à Emmanuel Macron en lui expliquant qu’on ne négocie pas avec Hitler.
Emmanuel Macron, qui croit être très malin, lui aussi, en restant pendu au téléphone avec Vladimir Poutine. Il ne se rend même pas compte que ce dernier se paye ouvertement sa tête.
Après l’une des innombrables embuscades dressées par l’armée russe aux habitants de Marioupol assiégée (les Russes font semblant d’accepter un corridor humanitaire, puis ils bombardent ceux qui tentent de l’emprunter, ou ils bloquent les convois de secours), Poutine a ostensiblement fait savoir que cette fois-ci, c’était la bonne, et qu’il avait accepté un « convoi humanitaire » à la demande d’Emmanuel Macron et d’Olaf Scholz. Patatras, le lendemain, le camion d’aide humanitaire est volé par les Russes, et le convoi d’évacuation empêché à nouveau d’entrer dans la ville.
Le message est manifeste : je vous mens ouvertement, je me f… ouvertement de vos g…, et vous en redemandez. Quel « dialogue » voulez-vous mener avec des gens pareils ?
@ Deviro | 05 avril 2022 à 11:28
Ce sont les pancartes en l’honneur de « Daddy » qui sont indéniablement neu-neu ou si vous préférez, cucul-la-praline. M’est avis qu’elles ne rendent pas vraiment service au candidat. Elles font passer le daddy pour un dadais. Je m’étonne qu’un homme comme vous, sélectif à l’égard de ses semblables, percutant dans l’analyse politique et pointilleux sur le vocabulaire, ne s’en soit pas aperçu.
@ Lucile | 05 avril 2022 à 14:22
« Je m’étonne qu’un homme comme vous, sélectif à l’égard de ses semblables, percutant dans l’analyse politique et pointilleux sur le vocabulaire, ne s’en soit pas aperçu. »
Là, c’est trop, vous vous êtes trompée de personne…
Vous devriez nuancer avec la « réflexion » de Tipaza | 04 avril à 23:21 traçant mon portrait :
« On voit par là l’absence de dignité, de la part d’un individu plus prompt aux sarcasmes qu’à la réflexion.
Vos commentaires eux-mêmes sont vides de sens, ils ne me surprennent pas de votre part. »
J’attends avec gourmandise lors du débat du second tour, Marine Le Pen sortant le commentaire de Tipaza | 04 avril à 16:12 sur les pancartes des petits-enfants de Brigitte Macron Daddy président
Peut-être demandera t-elle finement c’est sur les conseils de McKinsey ?
Pour savourer mon plaisir et en même temps noyer mon chagrin, je vais m’offrir un petit verre de Pomerol avec des amis, en croquant quelques noix.
@ Deviro | 05 avril 2022 à 18:27
« Je vais m’offrir un petit verre de Pomerol avec des amis, en croquant quelques noix. »
Hum, le mariage est un peu ambitieux, et surtout il ne précise pas si ce sont des noix de l’Isère ou du Périgord, or la nuance est importante.
Je préfère celles du Périgord.
Enfin, l’essentiel est que chacun ne brise que ses propres noix !
@ F68.10
@ Lodi
Quand j’évoquais les adversaires que j’ai dû subir ici depuis cinq ans, je ne songeais à aucun de vous deux. Mes adversaires, qui se connaissent, ont gardé le silence.
@ Patrice Charoulet
« Quand j’évoquais les adversaires que j’ai dû subir ici depuis cinq ans, je ne songeais à aucun de vous deux. Mes adversaires, qui se connaissent, ont gardé le silence. »
Dont acte.