Si nous avions eu des débats « à la Trump » en France ?

Le premier débat entre Donald Trump et Joe Biden a été considéré comme le pire débat présidentiel aux Etats-Unis au point que même l’instance chargée de réguler ces joutes a envisagé de fixer des limites et d’envisager des modifications (Le Monde).

C’est dire à quel point les échanges n’ont pas volé haut et qu’ils sont tombés dans la violence et la grossièreté, avec un langage totalement relâché, dont certains extraits ont été regardés et écoutés avec une sorte de fascination outrée. Comment était-il possible que des adversaires s’adressent ainsi l’un à l’autre ?

La France démocratique s’est rengorgée et s’est félicitée de n’avoir jamais connu de telles dérives, se rappelant sinon la qualité du moins la courtoisie des débats présidentiels avant le second tour.

Pour s’amuser on pourrait en effet les imaginer dans notre pays sur le mode de Donald Trump face à Joe Biden et de celui-ci sans cesse interrompu et enjoignant à son contradicteur de « la fermer ».

Notre politesse républicaine apparente est telle qu’on se souvient des quelques moments qui ont semblé dépasser l’antagonisme en quelque sorte normal et qui relèveraient pourtant, au regard des USA, presque d’une forme de mollesse. Hors campagne présidentielle, on n’a vraiment eu à se mettre sous la dent que le « roquet » asséné par Jacques Chirac à Laurent Fabius et, en 2017, les pitreries gestuelles de Marine Le Pen face à Emmanuel Macron.

Si celui-ci avait été Donald Trump, il est facile de prévoir comme il l’aurait insultée.

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Continuons. Tous ces adversaires qui ne s’aimaient pas mais usaient d’un langage à peu près policé pour s’affronter, que serait-il advenu de leur tenue s’ils avaient été Trump ?

Si Jacques Chirac n’avait pas fui le débat avec Jean-Marie Le Pen sans la moindre considération républicaine, j’entends déjà ce que le second aurait déversé sur le premier qui aurait réagi en laissant s’exprimer le bretteur vulgaire qu’il portait aussi en lui.

En 2007, Nicolas Sarkozy, qui s’était composé un personnage serein et à contre-emploi – tactiquement opportun – aurait eu le droit d’aller au bout de ses appréciations sur Ségolène Royal. Il se serait laissé déborder par la verdeur de son langage, qui l’aurait pulvérisée.

Croit-on que le mépris de François Mitterrand ou de Lionel Jospin face à Jacques Chirac n’aurait pas trouvé une expression plus violente, des mots plus offensants ?

Je suis persuadé qu’en 1974 et en 1981 – avec des formules restées dans nos mémoires – François Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing, animés par une haine vigilante, auraient su tomber, même eux, dans une bataille de chiffonniers si Trump les avait investis.

Et sans doute Charles de Gaulle, dans son entretien avec Michel Droit, n’aurait-il pas hésité à évoquer la francisque de François Mitterrand !

On n’a pas tort de vanter en général la correction de nos affrontements, qui constitue notre démocratie, tant bien que mal, comme un régime du surmoi qui joue le rôle de juge, de censeur face aux pulsions, aux désirs et aux instincts.

Nos hommes politiques à rebours de Donald Trump donc. La meilleure preuve en est que Nicolas Sarkozy moqué pour son absence de surmoi apparaît d’une urbanité impeccable, comparé aux jaillissements sans filtre du président américain.

Il ne faudrait toutefois pas jeter aux chiens l’apport positif qui pourrait résulter, dans notre vie politique, d’une spontanéité et d’une sincérité qui seraient moins par intermittences. On me rapporte des épisodes anciens ou plus récents où des personnalités de tous bords expriment officiellement, médiatiquement le contraire de ce qu’elles ont révélé dans les coulisses. On n’est plus dans l’obligation d’un certain surmoi mais, plus gravement, dans la fausseté d’un univers qui s’accepte superficialité, comédie et mensonge.

On en revient toujours à la base de ce qui représente, où qu’on soit, quelque fonction qu’on exerce, quelque pouvoir qu’on ait, une humanité à peu près respectable : être soi, ne pas user d’une vérité à éclipses mais sans souiller l’autre. Juste le confondre avec les pensées et les propos qu’on discute, qu’on récuse.

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Voir les Commentaires (117)
  1. « Mais qu’est-ce qu’elle me veut de plus cette mégère ? Mes couilles sur un plateau ? » 
    Ça a quand même une autre gueule que « Ferme-la, espèce de clown ! »

  2. « On n’a pas tort de vanter en général la correction de nos affrontements, qui constitue notre démocratie, tant bien que mal, comme un régime du surmoi qui joue le rôle de juge, de censeur face aux pulsions, aux désirs et aux instincts. » (PB)
    Il n’y a pas de courtoisie et de correction des affrontements quand on ment et déforme les propos des autres. Il est inutile de venir se plaindre d’un manque de courtoisie, de diffamation ou d’insulte quand on voit les gens manquer de la plus élémentaire courtoisie argumentative.
    Je trouve que la vie politique française manque de suffisamment de discourtoisie rhétorique permettant de faire passer en force cette élémentaire courtoisie argumentative, en recourant entre autres au ridicule le plus ferme. Qui n’est pas une « insulte », quoi qu’on en dise.
    Cas exemplaire: la dernière passe d’arme zemmourienne… Qui, parmi ses détracteurs est capable de préciser qu’il a précisé à deux reprises ses propos, ce qui lui donne un autre sens que ce qui est mis en exergue dans les media ? Je ne vois pas en quoi nous aurions à tolérer cet exemple type de discourtoisie argumentative au profit d’une courtoisie rhétorique de pure forme qui ne fait aucunement avancer les choses.
    Heureusement que Naulleau est un intellectuel honnête. Il est bien seul dans sa catégorie.
    Ensuite, il faut aussi se rendre à l’évidence: la structuration juridique et institutionnelle de l’expression en France favorise outrageusement la notion de courtoisie rhétorique et même de déférence comparativement à celle de courtoisie argumentative. Quand on voit que des youtubeurs se font poursuivre pour des peccadilles comme citer de courts extraits de télévision, c’est, au fond, le simple droit de citer ses sources et ses contradicteurs qui est attaqué, au profit d’une culture franchouillarde de l’opinion qui prend le pas sur la culture des faits.
    En fait, en France, on refuse le débat et on refuse même que les gens débattent. Cela a l’air beaucoup plus drôle d’énucléer des Gilets jaunes, ce qui me convient assez bien dans mon cynisme. Bref, le débat d’idées, en France, c’est Intervilles: un exercice de style, mais le fond n’y est pas.

    Tenez. Voilà un autre exemple où on est beaucoup trop « courtois » et « correct », et ce au détriment des faits. Un faux en écriture est un faux en écriture. Pas une « erreur » pleine de « bonnes intentions ». Surtout quand il s’agit d’un amendement…
    Pays de faux-culs.

  3. Si nous avions eu des débats à la « Trump » en France ?
    Le problème avec ce type d’événement à caractère politique aussi convenu qu’artificiel, tenant à la fois de la joute verbale et du pugilat, n’est-il pas que le fond, parfois grave et concernant l’avenir d’un pays, puisse être tributaire d’erreurs ponctuelles de comportement sur la forme, portant parfois sur des maladresses qui ne sont en fait que des vétilles au regard de l’enjeu ?

  4. Débat Trump/Biden : affligeant en effet, le degré zéro de la politique mais en France nous avons la double peine : les macronistes adeptes du sempiternel « en même temps » qui laissent toute la place au nazisme islamiste et les soi-disant écolos.
    À propos des écolos:
    https://www.bvoltaire.fr/barbara-pompili-sera-t-elle-une-ministre-durable-a-la-transition-ecologique/
    Quand on observe la politique aux USA et celle de la France, on a de plus en plus envie de s’en aller et de s’échapper et se dire : « À quoi bon ! »
    « s’esbigner, s’éclipser, s’en aller… »
    « Le ciel était flamand. » Ou plus étirées, elles offrent une salutaire respiration : « Un silence qui avait à voir avec les après-midi de l’enfance sans les sonneries de portable, sans les cent vingt chaînes de télé en bruit de fond, sans les onomatopées sonores des jeux vidéos ; avec un temps qui prenait son temps, avec des voix qui n’avaient pas l’air en permanence au bord de l’hystérie, avec des odeurs d’encaustique et de fruits un peu trop mûrs qu’il faudrait manger dès ce soir, sur des nappes blanches empesées mises parce que c’était dimanche et qu’il était normal de se mettre à table ensemble. » Jérôme Leroy
    https://www.causeur.fr/un-peu-tard-dans-la-saison-leroy-184470

  5. « Le premier débat entre Donald Trump et Joe Biden a été considéré comme le pire débat présidentiel aux Etats-Unis au point que même l’instance chargée de réguler ces joutes a envisagé de fixer des limites et d’envisager des modifications » (PB)
    En même temps, comme dit Manu, Trump a été testé positif au fameux virus.
    Fin du match ou affaire à suivre ? 😉

  6. Jean sans Terre

    L’état réel de la France est trop piteux et dégradé pour pouvoir s’accommoder indéfiniment, encore et encore, d’une fallacieuse urbanité qui n’a d’autre objectif que d’éviter d’aborder les sujets les plus difficiles et brûlants et de leur apporter les réponses fortes que la situation de la France nécessite.
    Je rêve d’un débat où le candidat amoureux de la France frappe avec violence des uppercuts d’évidence à son adversaire et montre à la France entière la méchanceté et l’hypocrisie du parasite représentant le statu quo délétère dont la France se navre depuis tant d’années.

  7. Donald Trump est aux Américains ce que J-M Bigard est aux Français.
    La différence est que le premier est le président de la plus grande puissance mondiale avec les conséquences que cela peut produire sur l’avenir de la planète, alors que Bigard ne sera jamais qu’un saltimbanque qui ne fait rire que les habitués du bar-tabac-PMU de son quartier. N’est pas Coluche qui veut.
    Ceci étant il faut bien reconnaître que la qualité des débats politiques se dégrade de plus en plus depuis quelque temps et il est à craindre le pire pour la prochaine campagne électorale de 2022.
    Le populisme a un effet dévastateur sur l’image de la politique. Désormais ce qui importe pour certains candidats (pas tous heureusement) n’est plus de présenter un projet politique structuré et parfaitement maîtrisé, mais uniquement de démolir celui de ses adversaires en utilisant des petites phrases assassines.
    Pas étonnant que les Français se désintéressent de plus en plus de la politique.

  8. @ Janssen J-J
    J’appréciais Rocard, j’ai voté pour lui. Pas de chance, « Mittrand » (prononcé par son épouse Danielle) est devenu Président et le fameux « Touche pas à mon pote » aussi. Depuis le « pote » en a bien profité. Il peut tout se permettre. Près de quarante ans de « Touche pas à mon pote », ça vous dessine un pays.

  9. Vaut-il mieux appeler un chat un « chat », un clown un « clown », un menteur un « menteur » ou lui donner du « cher ami » tout en lui plantant un couteau dans le dos ? Vu de France et par des Français, le débat Trump-Biden n’a certes pas été un modèle du genre en démocratie, mais de là à faire porter la responsabilité de ses dérives sur le seul Donald… Joe n’a pas hésité non plus à sortir la matraque.
    Et l’animateur lui-même n’est pas exempt de tout reproche : questions lues et trop longues, interventions trop tardives pour éteindre une nouvelle mèche et, deux ou trois fois, jets d’huile sur le feu en alimentant des polémiques personnelles : les impôts de l’un, les millions russes du fils de l’autre… Le format choisi, pas assez encadré, avec un seul animateur devant à la fois calmer le jeu et entretenir le combat, ne pouvait que conduire au pugilat. Et ce, d’autant plus que le rapport des Américains à la violence est tout autre que le nôtre.
    Trump, comme dans ses meetings, était venu là pour vanter son bilan, galvaniser ses troupes et non pour convaincre. L’objectif de Biden était autrement plus complexe : dérouler son programme, déconsidérer son adversaire, nier son action, ne pas fâcher les partisans de Sanders et faire rêver ceux qui espèrent un « troisième mandat d’Obama ». Donald devait foncer, taper dur. Joe marchait sur des œufs, ses attaques et ses ripostes contre Trump étant le seul terrain stable pour lui. Il en a profité…
    Bref, à mes yeux, ils ont quitté le ring à égalité et méritaient chacun la même volée de bois vert.
    Est-ce un bien que, chez nous, les débats présidentiels soient autrement plus courtois ? Bien sûr, on a d’abord envie de répondre oui. Mais, au fil de la réflexion, cette approbation s’amenuise. Pour voter, nous avons naturellement besoin de connaître les programmes, les convictions politiques et les engagements des candidats. Mais nous devons aussi pouvoir juger leurs capacités humaines à occuper les fonctions qu’ils convoitent, leur autorité, leur témérité, leur maîtrise de soi, leur sincérité et autres qualités ou défauts que nous aurons à apprécier ou à supporter.
    Dès lors, plus ces débats de campagne sont sans retenue, plus ils nous apportent les réponses attendues. Qui ne se souvient du ton professoral de l’ambitieux Macron face à Marine, qui disait toute sa capacité de mépris, de la fausse colère de Royal face à Sarkozy, qui disait toute sa science de la ruse, du « Monsieur le Premier ministre » du « président » Mitterrand adressé au « candidat » Chirac, qui disait toute sa perfidie ? Des instants de vérité… des instants trop rares. Alors que chacun sait qu’en privé, les candidats se lâchent…
    Sans pour autant accepter des échanges de noms d’oiseau face caméra, inutiles et même préjudiciables pour notre démocratie, il est tout à fait souhaitable qu’une courtoisie feinte ne s’invite pas, en 2022, dans des débats qui seront d’une importance capitale pour l’avenir du pays. Une discussion vive, sans concession, est toujours l’occasion de faire sortir des adversaires de leur zone de confort et de mettre à nu leur vraie personnalité. Même s’il est vrai que, si le duel du second tour est celui annoncé, les protagonistes n’auront plus grand-chose à dévoiler de leur moi.

  10. Marc GHINSBERG

    On aurait tort de traiter à la légère ce qui s’est passé entre les deux candidats à la présidence des E-U lors de ce débat. Il s’agit en fait d’un symptôme, le symptôme d’une société profondément divisée et malade.

  11. Jean le Cauchois

    « Si nous avions eu des ACTES « à la Trump » en France ? »
    « Le chef du Pentagone, Mark Esper, a signé, mercredi 30 septembre, un accord de coopération militaire de 10 ans avec la Tunisie, saluant un rapprochement pour faire face à la dégradation de la sécurité en Libye ».
    Cette information est parue dans toute la presse française, certes assez discrètement, dès le lendemain. Aucun commentaire sur cet ACTE très concret de l’Administration Trump. Par contre, sur les paroles échangées lors du débat télévisé…

  12. @ F68.10 03 octobre 2020 à 17:36
    « Quand on voit que des youtubeurs se font poursuivre pour des peccadilles comme citer de courts extraits de télévision, c’est, au fond, le simple droit de citer ses sources et ses contradicteurs qui est attaqué… »
    Non, ces images ont un propriétaire et sont son gagne-pain. Leur protection s’appelle le « droit d’auteur ». De plus, ce youtubeur n’est pas un quelconque internaute : 100 000 abonnés, un million de vues par mois… Et l’Education nationale est mal placée pour enfreindre la loi.
    Cela me rappelle une anecdote. Nous sommes sous le gouvernement Juppé (1995-1997). La Ligue de l’Enseignement organise sa traditionnelle Université de la Communication d’Hourtin, passage obligé de tous ceux qui comptent dans le monde des médias. Les profs sont là, mais moins nombreux. Le ministre de l’Education nationale est invité et profite de l’occasion pour discourir sur la télévision à l’école. Il émet même une proposition qui plaira aux profs : que les documentaires soient mis à la disposition de l’EN. Gratuitement ? « Oui, gratuitement, c’est pour le bien de nos enfants ».
    Je me souviens encore des huées du public… Le ministre ne savait pas qu’il s’exprimait devant les producteurs de ces documentaires…
    Ah, j’oubliais ! Le nom du ministre ? François Bayrou… Il avait rejoint précipitamment son hélicoptère…

  13. Claude Luçon

    Ayant suivi sur CNN ou Fox News toutes les élections américaines depuis Bush père, CNN étant déjà capté en Afrique par satellite, je n’avais jamais vu un débat d’une telle violence et d’une telle vulgarité, au point de ne pas l’avoir suivi jusqu’à la fin.
    Les USA que je connais ne méritaient pas ça !
    Ce n’était en aucun cas un débat style américain où l’ironie et le sarcasme l’emportent souvent, pas ce genre de grossièretés.
    C’était du trumpisme à son plus bas niveau !
    On avait frôlé ce genre d’insolence lors de ses débats contre Hillary Clinton. Parlant à une femme Trump avait sans doute éprouvé un rien de courtoisie ce qui, on le sait depuis trois ans, ne fait pas partie de ses qualités.
    Il risque d’y avoir perdu son élection, les 7 ou 8 % d’Indépendants, plutôt conservateurs, qui font la différence dans une élection américaine n’ont probablement pas apprécié.

  14. « Le premier débat entre Donald Trump et Joe Biden a été considéré comme le pire débat présidentiel aux Etats-Unis »
    Moi ça m’a fait beaucoup rire quand Biden a dit à Trump: « Will you shut up, man ? »
    Biden 77 ans et Trump 74 ans, nous ont refait « Les vieux de la vieille » avec Gabin dans le rôle de Biden et Pierre Fresnay dans le rôle de Trump. Formidable !
    La planète entière est à genoux devant ces deux septuagénaires qui se parlent comme des charretiers. Ce serait à mourir de rire si un de ces futurs présidents n’avait la main sur le petit bouton rouge.
    En même temps, comme disent les scientifiques du Covid, il faut protéger nos personnes âgées vulnérables.
    Adéo depuis Ouessant où ça souffle un max en ce moment*
    *Comme le virus se trouve, paraît-il, en aérosol, je crains que ce soir, à Ouessant, Mister Covid doive lutter fort contre un vent force 10 pour nous pourrir la vie dans les jours à venir 😀

  15. Patrice Charoulet

    @ Janssen J-J
    Bienvenue sur ce blog. Intervention modeste.
    Vous étiez plus volubile ailleurs, si j’ai bonne mémoire.

  16. @ Serge HIREL
    « Non, ces images ont un propriétaire et sont son gagne-pain. Leur protection s’appelle le « droit d’auteur ». »
    Il faut arrêter cette mauvaise foi. On parle d’utilisation légitime dans un débat public. Quand on a vu la télévision flouter le logo de ThinkerView, bizarrement, on n’a pas eu de tels cris d’orfraie de la part des media au sujet du droit d’auteur. C’est une position fallacieuse. Et cela limite la création de contenu sur Internet. Ce qui est dommageable.
    « De plus, ce youtubeur n’est pas un quelconque internaute : 100 000 abonnés, un million de vues par mois… Et l’Education nationale est mal placée pour enfreindre la loi. »
    Faut arrêter de se moquer du monde. Que ce soit lui ou un autre, c’est la même politique. Si on ne le défend pas lui, on ne défend pas les autres.
    « Je me souviens encore des huées du public… »
    Eh bien ces gens sont débiles. Le contenu actuel est anglo-saxon. Et ce n’est pas un hasard. Soyons fiers de nous tirer des balles dans le pied.

  17. Le grossier bateleur a encore sévi. Egal à lui-même, la honte des USA.
    Obama avait la classe. Trump a la vulgarité et la manipulation.

  18. @ F68.10 03 octobre 2020 à 22 :58
    « On parle d’utilisation légitime dans un débat public. »
    D’où sortez-vous cette notion d’ « utilisation légitime » parce qu’il s’agit d’un débat public ? En droit, cela s’appelle du recel de vol.
    Vous ne connaissez strictement rien à la législation sur le droit d’auteur, qui existe dans tous les pays du monde et, contrairement à ce que vous écrivez, favorise la création, y compris sur Internet, puisqu’elle protège une œuvre incorporelle, résultat d’un travail qui doit être rémunéré.
    Cette législation, en France, autorise la citation et, dans certains cas, la copie privée. Privée veut dire privée, pas diffusée à 100 000 abonnés…
    Pour être protégée par le droit d’auteur, une œuvre (littérature, musique…) doit être inscrite par son auteur ou, lorsqu’il s’agit d’une œuvre collective, par ses ayants droit, auprès d’une société de gestion (Sacem, SDRM…) qui percevra les droits et les répartira. Si vous fréquentez les supermarchés et grandes zones commerciales, vous vous êtes aperçu qu’ils ne diffusent que des morceaux de musique que vous n’entendez pas ailleurs: leurs auteurs, volontairement, ne les ont pas déclarées et ont un contrat avec ces groupes de grande distribution, qui, ainsi, font d’importantes économies.
    Pour ce qui est de ThinkerView, le choix de ce site est de ne pas exercer son droit de copyright et le floutage de son logo permet simplement aux chaînes qui reprennent une interview de ne pas citer leurs sources. Reste le problème du droit moral, qui appartient à tous les intervenants : accepteriez-vous qu’une déclaration accordée à ThinkerView tourne en boucle sur un autre site, par exemple révisionniste ?
    Quant aux contenus anglo-saxons qui, selon vous, sont diffusés sur nos chaînes ou dans les cours du CNED, ne croyez pas qu’ils sont volés. Le copyright américain est encore plus sévère que le droit d’auteur français et faites confiance aux Yankees pour l’appliquer avec la dernière énergie. L’agence Getty Images, basée à Seattle (1 750 employés), qui possède la collection la plus importante de photos au monde, est sans pitié pour quiconque en utilise une sans l’avoir payée…
    En France, il y a quelques années, un grand quotidien national a été condamné à verser une somme astronomique à une actrice célèbre pour avoir illustré une enquête très sérieuse sur le processus de création des rumeurs par une photo de celle-ci, qui, quelque temps auparavant, avait été victime de l’une d’elles, vraiment vilaine. Motif de la plainte de la dame : la photo utilisée était réservée à la promotion d’un de ses films, pendant le tournage duquel elle avait été prise…

  19. Les choses vont vite de nos jours. Les débats opposant Obama à ses adversaires étaient de haute volée, avec des chiffres et des arguments. En 8 ans, la démocratie la plus vieille du monde a subi une très nette dégradation. Conséquence du Tea Party de la fin des années 2000, dont Trump était finalement le candidat rêvé ? Prodromes d’une guerre civile à venir dans un pays qui n’a pas totalement réglé les comptes de la guerre de Sécession, et où le fossé entre des côtes prospères et ouvertes sur le monde et un centre resté plus traditionnel et devenu plus pauvre s’est accru ?
    Les autres grands dirigeants mondiaux (tous) devraient sérieusement méditer ce qu’il s’est passé, car leurs pays eux-mêmes sont en proie à cette bipolarisation croissante de la société, qui s’accompagne d’une montée de l’agressivité du discours. CNews est un Fox News à la française dont Sud Radio me semble être le pendant radiophonique, et jamais des types comme Zemmour n’auraient franchi le seuil des plateaux télé il y a seulement 20 ans. Mais faisons la liste: l’Allemagne divisée entre un Ouest riche et un Est pauvre a vu revenir l’extrême droite, en Angleterre brexiters et pro-européens sont à couteaux tirés (une députée en est déjà morte assassinée), la Russie reste divisée entre classes moyennes des grandes villes et pauvres du reste du pays pendant qu’oligarques et fonctionnaires se goinfrent avidement de ses richesses, l’Inde attend sans doute sa seconde partition sur fond de montée du nationalisme hindou, la Chine reste otage de ses tendances centrifuges, et pas seulement au Xinjiang et au Tibet.
    Va falloir retaper les caves bientôt à ce rythme, surtout que se multiplient les escarmouches entre grandes puissances: affrontements entre l’Inde et la Chine dans l’Himalaya, jeux dangereux de la Turquie en Méditerranée orientale, déstabilisation permanente par la Russie de son « étranger proche » refusant de se soumettre à son ordre.
    On est mal barré et nos problèmes de banlieues et d’islamisme ne sont que des peccadilles face à ces tensions qui finiront mal si on les laisse prospérer.

  20. @ Isabelle | 03 octobre 2020 à 18:34
    « J’appréciais Rocard, j’ai voté pour lui. »
    Vous appréciez Rocard ? Moi aussi ! Pourtant quand on lit vos lamentations sur les migrants, il semble que depuis vous ayez changé de paradigme.
    Ce qui vous a séduit chez lui c’est probablement la petite phrase qu’il a prononcée : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde » .
    Vous avez sans doute oublié, comme beaucoup de gens du RN, qu’il a rajouté « mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part. ».
    Evidemment ça change tout ! 🙂

  21. Il ne faut pas se tromper de vision, ce qui s’est passé, la vulgarité, l’outrance du débat ne sont que la démonstration d’une décadence non seulement de la société américaine, mais au-delà de toute la société occidentale, tant il est vrai que depuis déjà longtemps ce sont les USA qui donnent le tempo de cette civilisation.
    En faisant exploser les codes et conventions qui régissaient la vie en société, l’année 1968 a provoqué en Occident une déflagration dont nous ne faisons que constater les dégâts des décennies après.
    Culture et civilisations meurent lentement à l’échelle humaine, il faut plusieurs générations pour constater que le cadavre est devenu froid.
    Le fameux slogan « Il est interdit d’interdire » n’était pas seulement à usage externe, c’est-à-dire à destination d’un pouvoir vieillissant, mais également à usage interne à destination du surmoi intérieur.
    C’est ainsi que des mots comme honneur, dignité ou encore fidélité et d’autres ont disparu non seulement du langage de la relation sociale mais également du langage interne, celui qui nous fait tenir droit, même sans interaction avec autrui.
    Le sentiment d’être, de maîtriser ses émotions pour ne pas se perdre dans les fantasmes de l’irrationalité, n’est plus de mise.
    La raison a été vaincue dans ce combat intérieur que chaque homme vit au quotidien, il ne reste que l’émotion accompagnée de ce qui est le pire des résidus de la raison, je veux dire la logique.
    La société est devenue émotionnelle, poussant à son extrême l’émotion par une logique irrationnelle.
    Une perte de sens évidente, qui s’exprime par un mouvement aléatoire de la plupart des comportements collectifs, où même l’économie n’échappe pas à cette émotion qui nous fait voir l’écume des vagues, oubliant les courants en profondeur.
    Il est trop facile de ne voir dans ce débat que le travers poussé à l’extrême de la politique aux USA.
    Nous avons eu pire, ici et maintenant en France, et sans qu’il y ait débat.
    Je ne ferai pas la liste des dérapages verbaux de Macron à l’égard des Français qui étaient des pires sautes d’émotions négatives parfaitement inutiles.
    Je rappellerai simplement qu’en juillet 2018, Macron a déclaré urbi et orbi :
    « Non, Alexandre Benalla n’avait pas les codes nucléaires, (…) non, Benalla n’a jamais été mon amant ».
    Ce jour-là, à mon sens nos avons atteint le fond de l’abîme émotionnel. Une déclaration que personne ne lui demandait, qui se voulait ironique, et par laquelle il délivrait une intimité qu’il récusait.
    Ce qui se voulait ironique n’était que relâchement moral, il est des limites d’argumentation que l’on ne doit pas franchir sous peine de perdre toute dignité et tout sens de l’honneur.
    Lorsque Macron a fait cette déclaration, il n’était pas dans l’urgence d’un débat, ce fut une déclaration faite de sang-froid si je puis dire, et ceux qui y assistaient ont éclaté de rire.
    Un grand classique des comportements déviants du chef qui entraîne avec lui ses courtisans.
    Il ne m’étonnerait pas qu’un débat politique en France se déroule d’une façon semblable à celui dont il est question ici.

  22. Chemin de traverse

    Quel intérêt de relater les faits de ce débat ?
    Ecrire qu’en France nous sommes davantage courtois ?

  23. Trump qui se bat actuellement contre la Covid-19. Toujours facile de critiquer les événements qui se déroulent dans un autre pays, balayons d’abord devant notre porte (la tâche est immense).
    Aux USA, ils ont des débats à la Trump/Biden. En France, nous avons les débats pro ou anti-Zemmour. Excellent article ci-dessous pour enfin nuancer le propos.
    https://www.causeur.fr/eric-zemmour-mineurs-isoles-cnews-polemique-184588
    Et les Français, dans leur grande majorité, ne sont pas racistes. Il faut cesser de dire des mensonges.
    Propos scandaleux de l’élu socialiste Stéphane Jacquot. Il explique que c’est la faute de la France si l’immigré pakistanais « faux mineur isolé » mais vrai barbare fanatique a commis un attentat islamique à Paris.
    « Entre le père du terroriste pakistanais qui le félicite et ce socialiste français qui l’excuse et incrimine la France, je préfère encore le père qui lui ne trahit pas. Nous crevons de la stupidité des @stephaneJacquot qui nous ont menés là
    Honte à tous ces collabos du nazisme islamique qui se renforce dans notre pays. E. Macron va même aider l’islamisme à mieux « se structurer ». Ils doivent jubiler. Attention danger. Mais ne sommes-nous pas déjà au point de non retour ?

  24. Si ce genre de débat « démocratique » vous fait rêver, il me consterne et m’inquiète tant il situe le « dialogue » dans l’agressivité permanente, totalement stérile évidemment, et dresse des murs dans la population de ce grand pays. Les Américains ont toujours été divisés, mais accroître ces divisions et les exacerber aura des conséquences graves.

  25. Alain Bauer dans son débat avec Eric Zemmour a précisé quelle était la notion quantifiable sous-jacente au mésusage du terme ensauvagement, qui est la violence homicide, en augmentation notoire ces derniers temps.
    Tant qu’on n’intégrera pas cette réalité, on prendra toute définition juste du réel qui confond le mensonge, pour le rituel menteur qui discrimine celui qui le défend, le torero des jeux du cirque célinien se retrouvant, sous les vivats d’une foule n’ayant satisfait que son goût du sang, avec les oreilles et la queue d’une réalité sacrifiée par les banderilles de son argumentation, quelle qu’en soit sa justesse.
    Il est donc nécessaire, pour partager un savoir qui permet de mieux décrire le réel, d’intégrer à sa définition cette vérité de nos relations, à défaut de quoi, ce savoir est pulvérisé par la volonté de domination de celui qui le porte, ne restant plus que la triste victoire du mensonge rituel sur la vérité, qui n’est finalement que l’affirmation du désir homicide, dont le débat présidentiel américain n’est que l’allégorie rituelle, médiatique, de systèmes qui ne savent plus que vendre à la meute électorale ces duels surréalistes, la nourriture qui ne saura jamais satisfaire que par ses éternels recommencements son incapacité à définir cette vérité, ce ressort qui, en se dissimulant, ne saura que mener à la guerre civile, où chaque partie, incapable d’envisager l’adversaire autrement qu’un rival à abattre, perdra ce qui fonde la légitimité de sa position, au bénéfice de ce qui est devenu sa négation, assurant la victoire du duel et de son mensonge, sous les lauriers de l’audience et des vendeurs d’accoutumance.
    « Tous les êtres se choquent — dans une lutte ouverte. Les eaux naguère contenues, — gonflent leurs seins au-dessus des rives, — et inondent tout ce globe solide. — La violence asservit la faiblesse, — et le fils brutal frappe son père à mort. — La force devient la justice : ou plutôt le juste et l’injuste, — ces éternels adversaires entre lesquels siège l’équité, — perdent leurs noms, comme l’équité, le sien. — Alors tout se retranche dans la puissance ; — la puissance, dans la volonté ; la volonté, dans l’appétit ; — et l’appétit, ce loup universel, — ainsi doublement secondé par la volonté et par la puissance, — fait nécessairement sa proie de l’univers — et finit par se dévorer lui-même. »
    Ulysse dans Troïlus et Cressida de Shakespeare.

  26. ALFRED LELEU

    Aaaaaargh !
    « Le médecin de la Maison blanche, Sean P. Conley, a déclaré que le président américain est soigné avec un cocktail d’anticorps polyclonaux du laboratoire Regeneron, ainsi qu’avec du zinc, de la vitamine D, de la famotidine, de la mélatonine et de l’aspirine.
    Les médecins lui ont donc injecté une dose de « Regeneron », cocktail expérimental d’anticorps de synthèse, développé par la société éponyme. Une autorisation spéciale a été demandée au PDG de la société pour s’assurer que le traitement pouvait être administré au Président malgré qu’il n’ait pas encore été approuvé par les Autorités sanitaires américaines. »
    P.-S.: Estimant sans doute que le compte n’y était pas, ils lui ont passé une surcouche au Remdésivir !
    Quand je pense qu’on emm*rde Raoult depuis des mois pour ses bonbons à la chloroquine…
    Je peux vous assurer que pas un seul médecin français ne se serait livré à de telles acrobaties, sous peine de se voir radier dans la minute du Conseil de l’Ordre !
    On attend la suite en espérant, naturellement, que tout cela finisse au mieux pour le patient. Décidément, ce type est vraiment spécial, et ses médecins tout autant que lui…

  27. Michel Deluré

    Triste et pitoyable spectacle que celui offert par ces deux candidats à la Présidence de ce qui est pourtant considéré comme la plus grande puissance mondiale et un exemple de démocratie !
    Voilà qui interpelle et inquiète.
    Quelle image renvoyer de leur propre personne et de leur pays que d’offrir au monde entier une prestation aussi affligeante, aussi indigne, où la bassesse de la forme n’a d’égale que la vacuité du fond ?
    Si c’est là le reflet de l’évolution de notre société, alors il est tout juste temps d’ouvrir grand les yeux et de nous ressaisir, sinon il est à craindre que nos lendemains ne soient guère enchantés.

  28. Bonjour Philippe,
    J’hésite entre :
    – L’art d’écrire pour ne rien dire
    Ou
    – Si mon oncle en était on l’appellerait ma tante.
    Si nous n’étions pas ce que nous sommes… nous ne serions pas ce que nous sommes.
    Les choses seraient autres.
    Vous auriez été truand, Mesrine procureur et moi, reine d’Angleterre.
    Nous avons des dirigeants vulgaires, Macron n’échappe pas à la règle… Amish… Ouvrières illettrées… Travailler pour un costard… Traverser la rue…
    Nous avons des dirigeants pré-totalitaires, Macron n’échappe pas à la règle… Tentatives de lois sur les fake news… Interdiction préalable de manifester…
    Sectaires chefs de clan, Macron bla bla bla… Benalla, Ferrand, Ndiaye…
    Brutaux, Macron gna gna gna, manifestants éborgnés… Policiers et gendarmes équipés d’armes de guerre lors de manifs…
    S’ils n’étaient pas ce qu’ils sont… on ne s’en porterait peut-être pas mieux, ils pourraient être pires.
    Il est toujours possible à des neu-neu de leur trouver, par principe intellectuel chez certains, des qualités.
    Pourquoi pas ?
    Après tout, Pol-Pot, Staline, Fourniret, Dutroux, Mao et l’ineffable Hitler devaient certainement en cacher quelques-unes.
    Donc eux, petits joueurs à côté des sus-nommés, certainement.

  29. Jean sans Terre

    @ Achille | 04 octobre 2020 à 07:59
    « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part » – Michel Rocard
    La première partie de la phrase est de simple bon sens. Il n’est pas rationnel d’épuiser les richesses d’un vieux pays d’un peu plus de soixante millions d’habitants, accumulées sur plusieurs siècles pour subvenir aux besoins de la terre entière.
    La seconde partie est la plus intéressante. Il comporte un impératif moral: « la France doit ». Que doit la France ? Pourquoi le devrait-elle et au nom de quoi ? La solidarité humaine du riche favorisé envers le miséreux ? Ah l’humanisme, ah la chère solidarité… ces vertus dévoyées de l’originelle charité… On doit aimer. On doit compatir. Poussons plus loin. On doit aimer celui qui nous hait et qui nous navre. On doit aimer jusqu’à celui qui nous tue. Car il est innocent, car il est victime et nous sommes ses exploitateurs, ses tortionnaires. Nous sommes coupables. Cet humanisme est du christianisme dévoyé.
    Nous nous devons peut-être à notre prochain. Mais il est là et immédiatement à notre côté, mais celui-ci on ne le regarde pas. Ce sont nos enfants, nos parents vieillards, nos voisins, nos amis dans l’épreuve et le besoin. Ce sont encore la femme de ménage que l’on paie mal, nos subordonnés au travail que l’on traite mal. C’est encore le clochard du coin dont on se détourne, la fille que l’on méprise et qui est réduite à se prostituer, etc.
    Mais ceux-là on ne les regarde pas, ceux-là nous dérangent. Alors on va s’acheter une bonne conscience, et tant qu’à faire avec l’argent des autres. On aura des idées humanistes, des idées généreuses, on sera même écologistes ou autres fadaises semblables. Mais on le sera à Saint-Germain-des-Prés, entre soi, car là on est sûr de ne jamais croiser ces pouilleux et d’avoir à les aider vraiment. On pourra se contenter d’être généreux en pensées.
    Que ceux qui veulent accueillir les miséreux étrangers le fassent avec leur seul argent et dans leur propriété mais qu’ils ne l’imposent pas aux autres et à la société. On n’est jamais généreux collectivement.
    Les Français ne doivent rien, absolument rien à ces gens-là. Et les dirigeants français n’ont aucun droit à s’acheter un brevet de générosité avec l’argent de leurs administrés et cela au détriment de la collectivité tandis qu’eux sont toujours épargnés d’avoir à en supporter les méfaits.

  30. Xavier NEBOUT

    À quand le débat MLP-Macron, l’un traitant l’autre de poufiasse et l’autre de pédé, qu’on se marre !
    Ceci dit, la question se pose de savoir qui peut être légitime à contraindre un candidat à la courtoisie lors d’un débat électoral, et avec quels moyens.
    Revenons aux bonnes vieilles méthodes d’antan: le duel, le vrai.
    Le Remington 1858 pour les vulgaires, à cheval avec targe futée pour les aristocrates.
    Prévoir un shetland pour Macron.

  31. @ Achille 04 octobre 2020 à 07:59
    « …mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part. »
    Voilà une bien belle image ! « Sa part », pas le gâteau… Et quand un convive est rassasié, il doit savoir s’arrêter de manger… On dit même qu’il est poli de laisser un peu d’appétit au plat…

  32. « On n’a pas tort de vanter en général la correction de nos affrontements, qui constitue notre démocratie, tant bien que mal, comme un régime du surmoi qui joue le rôle de juge, de censeur face aux pulsions, aux désirs et aux instincts. » (PB)
    Et après on hérite à la pire confiscation du pouvoir :
    https://i.goopics.net/9YnnV.png
    La thrombose à tous les étages, un quatrième mandat, et après on voudrait que les citoyens se précipitent dans les urnes… Mandats jusqu’à l’écoeurement, jusqu’à l’infarctus de notre démocratie.

  33. Tout cela est du cirque Pinder en attendant le jour du vote.
    À aucun moment les débats n’ont influé sur le sort du résultat, des costumes oui !
    Tout cela est du spectacle pour gogos et poulailler, chacun y va de son ultracrépidarianisme ambiant, d’ailleurs un sondage scientifique a révélé que des citoyens n’y entravant que pouic y ont répondu avec une belle ferveur.
    Alors du coup je vais à la source, celle qui fait autorité en attendant que tous accordent leurs violons :
    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/didier-raoult-avec-son-epouse-natacha-ils-sont-fideles-a-un-rituel_446049
    Après ma partie habituelle de manivelles je ne veux plus rien savoir de tous ces champions qui officient sur tous les plateaux TV, à chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure du jour et de la nuit, les débats dérisoires de l’inutile.
    Notre pays et j’imagine ailleurs n’a de cesse que de broyer du vent, de nous raconter jour après jour ce dont une grande majorité se fiche car elle n’y comprend plus rien.
    Alors tu parles d’un débat avec Trump ! L’Atlantique entre nous sans le vivre sur place et à travers des télés… Le camelot du marché du samedi est plus instructif.
    Quand je demande à un ami entrepreneur ce qu’il en pense il me répond « moi je bosse », et son souci c’est de cultiver son image d’être « un peu plus cher que les autres », donc il évite cette perte d’énergie de rentiers et de passifs devant un écran qui utilise à longueur de journée notre temps de cerveau disponible.
    La vie est belle, une élection aux USA ne changera pas le monde, un changement de Premier ministre en France ne nous a pas guéris des écrouelles, et l’Europe est toujours à réaliser.
    En fait je prends le temps de lire ma collection complète et magnifique des Pieds Nickelés, Montaubert/Pellos pour l’éternité, toujours d’actualité, Gala pour les nouvelles fraîches qui valent bien celles de Roland Cayrol le chemin de table des plateaux TV… Il ne manque plus que les dragées pour la grand-messe.

  34. Côté spectacle, nous avons battu Trump et Biden. Ces deux septuagénaires sont des enfants de choeur à côté des nôtres.
    En France, comme nos politiques n’ont plus de projets, alors c’est celui qui balancera le plus d’insultes et d’insanités à la figure de son adversaire qui décrochera la palme d’or.
    Ils ont oublié leurs gants de boxe. Entre Collard et Cohn-Bendit avec Rachida Dati au centre complètement muette, nous avions vu ce que sont les vraies valeurs de la République, à la mode de chez nous.
    C’est ICI.
    https://www.youtube.com/watch?v=UPUWyY2tPSk&ab_channel=LeHuffPost

  35. Si nous avions eu des débats « à la Trump » en France ?
    Mais nous en avons maintenant ! Nous avons des débats hargneux à souhait, truffés de qualificatifs pittoresques et d’accusations personnelles. Je parle du blog, bien entendu, il me semble à vue de nez que depuis les quelques années que j’y participe, la fièvre a monté. Pour ma part j’y vois un côté divertissant, mais si je devais émettre une critique, ça manque parfois un peu de concision pour mon goût, exactement comme le débat Trump-Biden ; beaucoup de répétitions, et des postures guerrières très réussies, sans parler des hors-sujets, mais à la fin chacun reste sur ses positions, y compris les lecteurs.

  36. @ Serge HIREL
    Navré de devoir vous l’écrire noir sur blanc: votre réponse est d’une nullité affligeante. Affligeante.
    « En droit, cela s’appelle du recel de vol. »
    Vous ne semblez pas avoir compris le sens de mon dernier message qui était pourtant dans l’ensemble assez clair: je conteste le bien-fondé du cadre législatif. Il faut que je me cite dans le texte pour vous prouver que c’était déjà là mon intention dans mes précédents commentaires ? C’est pourtant mon droit le plus strict, de contester un cadre législatif ? Non ?
    « Vous ne connaissez strictement rien à la législation sur le droit d’auteur »
    Mais qu’en savez-vous ?? Croyez-vous que les gens qui développent des logiciels soient ignorants des enjeux en termes de droit d’auteur auxquelles sont soumis l’intégralité des divers codes informatiques ? Toutes ces licences plus ou moins compatibles ? Savez-vous faire la différence entre la QPL, l’Affero GPL, la BSD ? Pouvez-vous m’expliquer en détail comment le droit d’auteur s’applique pour réglementer assez subtilement le linkage de binaires, par exemple avec la LGPL ? Je ne le crois pas… Savez-vous que des informaticiens travaillent nuit et jour à travers tout le globe pour s’assurer du respect le plus strict de ces licences, et se soucient aussi de menus détails comme de la façon dont la convention de Berne s’applique pour garantir que tout ce tintouin fonctionne à travers les différents pays et sur chaque ordinateur comme peut-être le vôtre ? Etes-vous conscient des enjeux financier de ce droit dans le domaine de l’informatique ? Dois-je vous rappeler la capitalisation boursière d’Alphabet/Google ?
    Je ne suis pas sûr que vous ayez beaucoup de leçons à me donner dans le domaine de la législation sur les droits d’auteur… Nous n’avons probablement pas la même perspective, mais l’accusation d’ignorance est passablement grotesque.
    « …qui existe dans tous les pays du monde et, contrairement à ce que vous écrivez, favorise la création, y compris sur Internet… »
    Oh, cela c’est vite dit… Tout d’abord, des critiques assez charpentées existent, comme celles de Lawrence Lessig, et vous ne pouvez pas les balayer d’un revers de main. D’autre part, vous opérez une confusion entre la notion de création et la notion de débat d’idées. Et je ne peux pas laisser passer cet amalgame. Ce ne sont absolument pas les mêmes notions, et, ne serait-ce que dans le domaine de la science, le mouvement Open Access n’a pas été monté de toutes pièces pour des prunes !
    « …puisqu’elle protège une œuvre incorporelle, résultat d’un travail qui doit être rémunéré. »
    Mais qui vous dit qu’un tel travail ait une « obligation » à être rémunéré ?? Vous ne comprenez pas que des licences peuvent avoir d’autres fonctions que la rémunération de leurs auteurs ? Qu’à l’heure d’Internet, nous ne sommes plus à l’époque de la fondation de la SACEM ?? C’est aux auteurs de choisir comment leur travail est diffusé. Pas à vous. Et ils peuvent avoir d’autres objectifs que les vôtres. Les licences Creative Commons sont bien faites pour cela !
    D’autant plus que vous passez sous silence que ce droit à la protection peut très bien être associé à des limites. Ce ne sont pas des gens comme vous qui nous le serinez à longueur d’années ? Il me semble pourtant bien ! Alors voilà: si le droit d’auteur fait obstacle à la diffusion des idées et au développement du débat d’idées, c’est un motif parfaitement légitime pour demander qu’on l’amende. J’espère que cette assertion est claire, précise, nette et sans bavures.
    « Cette législation, en France, autorise la citation et, dans certains cas, la copie privée. Privée veut dire privée, pas diffusée à 100 000 abonnés… »
    Bon. Premièrement, passons sur le fait que de mon point de vue, cela devrait relever du droit de citation.
    « Pour être protégée par le droit d’auteur, une œuvre (littérature, musique…) doit être inscrite par son auteur ou, lorsqu’il s’agit d’une œuvre collective, par ses ayants droit, auprès d’une société de gestion (Sacem, SDRM…) qui percevra les droits et les répartira. »
    Mais bien sûr… Le modèle français est le seul légitime au monde. Il est beau, il est parfait, il n’est pas critiquable. Et tous ses critiques sont d’affreux gauchistes qui veulent la mort du cinéma français. On avait compris.
    « Si vous fréquentez les supermarchés et grandes zones commerciales, vous vous êtes aperçu qu’ils ne diffusent que des morceaux de musique que vous n’entendez pas ailleurs: leurs auteurs, volontairement, ne les ont pas déclarées et ont un contrat avec ces groupes de grande distribution, qui, ainsi, font d’importantes économies. »
    Modèle à mettre à bas. Et vite. Mais je m’en fiche pas mal. Je fréquente beaucoup plus les dépôts de code source que les « grandes zones commerciales ». Et si elles pouvaient éteindre leur musique pourrie, cela me ferait des vacances.
    « Pour ce qui est de ThinkerView, le choix de ce site est de ne pas exercer son droit de copyright et le floutage de son logo permet simplement aux chaînes qui reprennent une interview de ne pas citer leurs sources. »
    Vous vous moquez du monde ? Elle est pas claire leur position ? Je cite: « Elle est pas belle la vie sur @CestCanteloup @TF1 on prend une de nos vidéos sur internet, on vire les logos pour coller les siens et tout va bien… PAS D’UTILISATION COMMERCIALE DE NOS VIDÉOS ! PAS DE FLOUTAGE DE NOS LOGOS ! ». En date de novembre 2019. C’est pas très vieux tout de même ! C’est quoi ces comportements de malotrus ? Et vous les défendez ?!
    « Reste le problème du droit moral, qui appartient à tous les intervenants : accepteriez-vous qu’une déclaration accordée à ThinkerView tourne en boucle sur un autre site, par exemple révisionniste ? »
    Mais c’est justement la base du fonctionnement du débat d’idées !! On prend les propos d’autrui, on les dissèque, on les critique, et on propose du neuf ! C’est la base de la base de la base ! Pourquoi tenez-vous tellement à prouver que mes propos sont exacts ?! Je vous les cite: « Ensuite, il faut aussi se rendre à l’évidence: la structuration juridique et institutionnelle de l’expression en France favorise outrageusement la notion de courtoisie rhétorique et même de déférence comparativement à celle de courtoisie argumentative. […] En fait, en France, on refuse le débat et on refuse même que les gens débattent. » Pourquoi me donner raison si facilement, Serge ??
    « Quant aux contenus anglo-saxons qui, selon vous, sont diffusés sur nos chaînes ou dans les cours du CNED, ne croyez pas qu’ils sont volés. »
    Mais je m’en moque pas mal ! (Et ce, au-delà de votre grotesque caricature au sujet du CNED…) C’est leur business privé entre eux avant tout ! J’ai le droit de m’y intéresser, mais aussi de m’en moquer. Par contre, ce que je constate, c’est que la pratique que vous condamnez, on la retrouve de manière très fréquente sur le web anglo-saxon. Par exemple ici. Il y a de multiples autres exemples. C’est essentiellement ce que permet le « fair use » et ce que ne permettent pas le droit français et les chaînes françaises. Et cela rend les débats pauvres. Je sais aussi qu’il y a des débats plus taquins sur le fair use et le débat présidentiel Trump-Biden, par exemple. Mais au moins, là-bas, de tels débats ont lieu, car ils ont conscience de l’importance de l’enjeu pour leur démocratie. Vous par contre, vous confondez encore « création » et « débat ». Navré, mais c’est le degré zéro de la pensée à ce sujet.
    « Le copyright américain est encore plus sévère que le droit d’auteur français et faites confiance aux Yankees pour l’appliquer avec la dernière énergie. »
    Mais je n’ai rien contre les prunes salées ! J’ai un problème avec l’absence de fair use en France ! Le comprenez-vous ?
    « En France, il y a quelques années, un grand quotidien national a été condamné à verser une somme astronomique à une actrice célèbre pour avoir illustré une enquête très sérieuse sur le processus de création des rumeurs par une photo de celle-ci, qui, quelque temps auparavant, avait été victime de l’une d’elles, vraiment vilaine. Motif de la plainte de la dame : la photo utilisée était réservée à la promotion d’un de ses films, pendant le tournage duquel elle avait été prise… »
    Et je m’en moque complètement. Car la création, cela n’a rien à voir – a priori – avec la notion de débat public.
    Réveillez-vous. Paris n’est pas au centre du monde, et il n’y a pas de démocratie sans débat d’idées, ainsi que la structuration médiatique qui le permet. Et cette structuration, cela n’a aucune raison d’être le monopole des médias actuels. Et s’il y a bien une raison de vouloir faire tomber les médias actuels et les pousser à la faillite, je crois que vous venez de me l’apporter sur un plateau.
    ———————————————————–
    @ Aliocha
    « Alain Bauer dans son débat avec Eric Zemmour a précisé quelle était la notion quantifiable sous-jacente au mésusage du terme ensauvagement, qui est la violence homicide, en augmentation notoire ces derniers temps. »
    Permettez-moi de vous féliciter plus que chaleureusement pour ce premier paragraphe plus que parfait, qui témoigne de votre talent – certes occasionnel, mais ici parfaitement frappant – à vous attacher à des arguments objectifs. Par contre, j’ai un peu plus de mal dès le deuxième, mais en ce qui concerne le premier paragraphe, mes félicitations sont les plus sincères du monde.
    —————————————————————
    @ ALFRED LELEU
    « Je peux vous assurer que pas un seul médecin français ne se serait livré à de telles acrobaties, sous peine de se voir radier dans la minute du Conseil de l’Ordre ! »
    Je demande à voir.

  37. Si je lis bien la presse française, Trump a été grossier et Biden n’a fait que répondre. Je n’arrive pas à comprendre l’antitrumpisme français. On devrait se réjouir que le Président d’un pays ami mais concurrent ne soit pas très performant afin que ses résultats décevants nous fassent sortir de l’ombre. Que ce soit Trump, Biden, Obama ou Clinton, rien ne changera pour nous. Nous devons rester les vassaux des Américains et le fédéralisme européen doit y contribuer. L’OTAN s’efforcera de diviser davantage les Européens et de maintenir vivace une virtuelle menace soviétique. Alors qu’importe qui est le plus vulgaire, le plus incompétent. D’où vient cette passion française ?

  38. Ceci étant, nous avons connu pire jadis. Par exemple :
    « La plus grande joie du Père Duchesne après avoir vu de ses propres yeux la tête du Veto femelle séparée de son col de grue et sa grande colère contre les deux avocats du diable qui ont osé plaider la cause de cette guenon ».
    La politesse républicaine revient de loin…

  39. @ Achille
    J’ai cru, comme vous, aux socialistes pendant longtemps. Je croyais aussi qu’ils allaient affirmer la laïcité et non pas laisser l’islamisme se propager comme une traînée de poudre. Quelle naïveté !
    Seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis.

  40. M. Trump a subi des monceaux et des tombereaux de calomnies pendant toute la durée de sa présidence. Les media ne lui ont jamais pardonné d’avoir battu Mme Clinton. Mme Trump, ses enfants, sa famille et ses conseillers ont été également traînés dans la boue la plus abjecte.
    Des souhaits de mort et d’attentat à son égard ont été proférés sur des chaînes publiques à des heures de grande écoute. Si vous avez trouvé cela risible et normal, moi pas.
    Dans de telles conditions, je trouve que M.Trump est resté plutôt calme et serein. Même face à Biden, il a raison de rappeler que la fraude électorale est un problème qui met la démocratie en péril.

  41. Claude Luçon

    @ Jérôme | 04 octobre 2020 à 10:41
    « Si nous n’étions pas ce que nous sommes… nous ne serions pas ce que nous sommes. »
    Il y a pourtant eu des Français qui n’étaient plus ce qu’ils étaient en 24 heures lors de la Libération : pétainiste un jour, gaulliste le lendemain !
    « Si mon oncle en était on l’appellerait ma tante. »
    C’est devenu possible grâce à la « transsexualité » ou « transidentité » !
    Mon oncle un jour, ma tante après la « réassignation génitale », ou l’inverse !
    Evidemment la chose se complique si on inclut le troisième genre.
    Les choses sont devenues autres !
    Seul cas on l’on regrette le bon vieux temps où les hommes en avaient et le savaient mais pas les femmes qui le savaient sans en avoir !

  42. Michel Deluré

    @ Isabelle 04/10 09:28
    En quoi devrions-nous nous garder de porter un jugement sur le débat entre Trump et Biden au motif que le premier se bat aujourd’hui contre la Covid-19 ?
    Et croyez-vous que les Américains, qui ne se privent guère en certaines circonstances de critiquer notre comportement, nous ménageraient si nous avions offert au monde la même affligeante pantomime ?
    Nous espérons tous pour Donald Trump un prompt et complet rétablissement mais quelle leçon cependant pour celui qui fanfaronnait face à ce virus et qui prétendait s’en être prémuni grâce à la chloroquine et l’eau de javel !

  43. @ Jérôme | 04 octobre 2020 à 10:41
    Je ne sais pas ce que vous fumez comme came, mais va falloir arrêter si vous voulez ménager vos neurones.

  44. Si nous avions eu des débats « à la Trump » en France ?
    Nous avons eu depuis des dizaines d’années des débats de ce genre en France, même sans l’équivalent de M. Trump et pour une raison que j’ignore, il semblent attirer les téléspectateurs comme des phalènes devant une source lumineuse, comme si cela allait leur apporter une forme de révélation aussi indiscutable que définitive.
    Qui peut nous affirmer solennellement ici qu’un débat lui a permis de saisir la personnalité de tel ou tel candidat, d’exposer sans ambiguïté ses intentions réelles, de faire ressortir son aptitude à se comporter en chef d’État – y compris dans des situations dramatiques imprévisibles – en dehors des questions secondaires ou techniques liées à un programme ?
    Même Philippe Bilger, grand amateur semble-t-il de cet exercice, a été obligé de reconnaître que les présidents pour qui il a voté l’ont souvent déçu.
    En fait, le seul juge de paix en la matière, bien qu’a posteriori, c’est la réalité.
    Et c’est bien hélas cette réalité et non pas des débats superficiels antérieurs, qui nous prouve que trop de ces candidats trahissent une fois élus la France et les Français au point de risquer de les plonger dans le chaos, après leur avoir présenté des leurres et des miroirs aux alouettes au cours de débats illusoires.
    Et en dépit de cela, les Français, en éternels cocus heureux de l’être, continuent de voter pour les mêmes…

  45. @ Isabelle | 04 octobre 2020 à 14:50
    « Seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis. »
    Si vous avez changé d’avis une fois, tout laisse supposer que vous en changerez une autre fois. Mais ne tardez pas trop. On vous attend pour la campagne de 2022, camarade ! 🙂

  46. Je préfère cent fois Trump à Macron ou tout autre candidat en France, MLP inclus. Pour la simple raison qu’il est authentique et ce genre d’animal n’existe plus en politique, à l’exception de Sarkozy dans une moindre mesure, que j’appréciais particulièrement. Il est indomptable et il a une carapace indestructible. Peu auraient résisté à de tels raz de marée, comme une presse mondiale constamment à lui inventer des horreurs, jour après jour, sans relâche et depuis quatre ans maintenant.
    Évidemment, si Trump prenait de mauvaises décisions et proposait des lois injustes pour le peuple américain, son authenticité n’aurait aucune valeur. Je déteste sa façon de tweeter à tout-va, mais en dehors des tweets – qui sont en quelque sorte son espace et son canal privés avec sa base indéfectible, il garde un cap constant, sent bien les choses et a prouvé être un très bon négociateur.
    Bien entendu, sur la même relance, je préfère Poutine à Trump car tout en ayant la même férocité, il est malin et n’est jamais mis en défaut, alors que Trump si. Je parle de leur caractère là, de leur trempe unique, avant que certains m’accrochent au mur pour encore me soûler avec leur Poutine ci, Poutine ça.
    Ceci dit, j’ai tenu 25 secondes à regarder le débat Trump/Biden. Mais ce débat n’a aucune importance, tout le monde connaît déjà les enjeux.

  47. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 03 octobre 2020 à 17:36
    « Il n’y a pas de courtoisie et de correction des affrontements quand on ment et déforme les propos des autres. Il est inutile de venir se plaindre d’un manque de courtoisie, de diffamation ou d’insulte quand on voit les gens manquer de la plus élémentaire courtoisie argumentative. »
    « Je trouve que la vie politique française manque de suffisamment de discourtoisie rhétorique permettant de faire passer en force cette élémentaire courtoisie argumentative […]. »
    J’invite chacun à relire lentement cette dernière phrase, particulièrement lucide et particulièrement pertinente.
    La notion de courtoisie argumentative est fondamentale. Pour ma part, j’appelle cela, plus banalement, l’honnêteté intellectuelle. Mais parler de courtoisie argumentative présente l’avantage de débusquer l’arnaque omniprésente en France (et, par conséquent, parmi les commentaires de ce blog) : masquer une impolitesse argumentative (en d’autres termes, un type plus raffiné de mensonge) derrière la politesse apparente de la forme.
    Tant que vous n’avez pas prononcé de gros mots, vous avez carte blanche pour vous comporter comme le dernier des malfaiteurs intellectuels.
    Et lorsque le gazier d’en face, outré par la dixième occurrence d’une telle arnaque, commence à hausser le ton, alors la volaille bien-pensante se prétend outragée.
    Voilà le mécanisme de trollage omniprésent dans ce…
    « Pays de faux-culs. »
    On peut difficilement prétendre le contraire.
    ______
    @ Serge HIREL | 04 octobre 2020 à 00:50
    Continuez comme cela, avec votre défense corporatiste des médias… j’ai rarement vu un sectarisme aussi décomplexé, dans votre profession. Ordinairement, les journalistes les plus corrompus se donnent tout de même la peine de rendre l’hommage du vice à la vertu.
    Évidemment qu’il est scandaleux qu’un professeur, tentant d’enseigner les mathématiques sur Internet, soit censuré pour avoir montré les erreurs de TF1. Personne n’imagine une seule seconde qu’il aurait été rappelé à l’ordre, s’il avait tressé des couronnes à cette chaîne.
    On s’en tape, de la loi et du droit d’auteur. Le problème, c’est justement que la loi permette cela. Vous comprenez ?
    Je frémis qu’un homme comme vous ait pu être journaliste, si c’est le cas, en se montrant aussi imperméable aux préoccupations du peuple qu’il est censé servir.
    ______
    @ Jérôme | 04 octobre 2020 à 10:41
    « Nous avons des dirigeants vulgaires, Macron n’échappe pas à la règle… Amish… Ouvrières illettrées… Travailler pour un costard… Traverser la rue… »
    Ben voyons. Traiter d’Amish les fanatiques de l’écologie punitive, et leur préférer les créateurs d’entreprise, c’est vulgaire.
    Je pense que vous n’avez pas bien compris un truc : le président de la République, en France, n’est pas un psychothérapeute chargé de vous passer la main dans le dos, ni un coach YouTube chargé de vous expliquer à quel point vous êtes formidable.
    Mais comme c’est ce que vous réclamez, c’est ce que vous avez : un homme qui n’est pas capable, par exemple, au bout de la troisième semaine de blocage de la circulation par les Gilets jaunes, de faire mettre en prison les révolutionnaires de rond-point, pour atteinte aux libertés fondamentales des Français.
    _______
    @ Tipaza | 04 octobre 2020 à 08:07
    « Je rappellerai simplement qu’en juillet 2018, Macron a déclaré urbi et orbi : ‘Non, Alexandre Benalla n’avait pas les codes nucléaires, (…) non, Benalla n’a jamais été mon amant’. Ce jour-là, à mon sens nos avons atteint le fond de l’abîme émotionnel. Une déclaration que personne ne lui demandait, qui se voulait ironique, et par laquelle il délivrait une intimité qu’il récusait. »
    Ce reproche est malhonnête — et on peut se demander ce que vous entendez par « il délivrait une intimité qu’il récusait ». Bien sûr que tout le monde lui demandait cette précision ! Vous omettez de rappeler que Macron a été la cible d’une campagne de diffamation massive, relayée par Nicolas Sarkozy, par le banquier et patron de presse Philippe Villin (qui, lui, déclare son homosexualité) et (quelle surprise !) par les services de désinformation russes (*).
    Face à cette campagne, Macron avait le choix de l’ignorer, ou d’y répondre. Il a choisi la seconde solution, en faisant le calcul que la société, aujourd’hui, considérait l’homosexualité comme chose banale. Il a démenti, avec l’élégance supplémentaire de l’humour. Il a eu raison. On n’est plus en 1950. Il est malhonnête de faire semblant de s’étrangler d’indignation en lançant des trémolos sur l’air de « Imagine-t-on le général de Gaulle », blabla.
    ______
    (*) Voici l’extrait correspondant de l’article du Monde, réservé aux abonnés :
    « Dans cette entreprise de déstabilisation d’un rival, le camp de Manuel Valls s’est trouvé un allié involontaire : Philippe Villin. Ancien directeur général du Figaro du temps du groupe Hersant, devenu banquier d’affaires, le rédacteur du programme fiscal de Nicolas Sarkozy est depuis toujours l’un des adversaires les plus acharnés d’Emmanuel Macron. Chaque patron qu’il croise est mis en garde contre le jeune candidat potentiel et la tentation de l’aider financièrement. »
    « Le banquier en rit sans complexes devant les journalistes : à chaque jour son ‘ACM’, son ‘action contre Macron’ – ‘mon hygiène de vie’. Homosexuel affiché, militant du mariage pour tous, Philippe Villin est de ceux qui ont répandu auprès des nombreux élus qui le consultent ce qu’il appelle sans gêne le ‘Macron fake’ : la vie maritale de l’ex-ministre serait une façade, il dissimulerait ses inclinations profondes. »

  48. Les technologies américaines dominent le monde, Tesla, Bayer va payer à la place de Monsanto, Wall Street au plus haut, le dollar plus que jamais monnaie de référence…
    Trump est un grand président… pour les Américains.

  49. @ Jérôme
    « Si mon oncle en était on l’appellerait ma tante. »
    On comprend mieux ce qui est en le comparant à ce qui pourrait être. C’est aussi un entraînement à l’action. En faisant semblant d’être au pouvoir, en ayant un gouvernement fantôme, l’opposition s’entraîne à gouverner :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cabinet_fant%C3%B4me_(Royaume-Uni)
    Il y a d’autres domaines où on s’appuie sur le pourrait être pour comprendre l’être mais, surprise, les Français n’y brillent pas.
    Pardon, je ne vais pas faire une liste, mais juste l’illustrer pour le cabinet fantôme :
    https://www.20minutes.fr/politique/2200779-20180326-pourquoi-shadow-cabinet-marche-royaume-uni-fait-toujours-bide-france
    Cependant, ce qui compte est que, quelle que soient les causes et les conséquences de la chose, les Français s’avèrent moins pragmatiques mais aussi moins capables de manier des raisonnements spéculatifs type si telle chose était différente, alors…
    Cela veut dire qu’on se décolle trop du réel pour le constater et pas assez pour en avoir une vue d’ensemble et une observation de détail sans parler du fait qu’on se prive de fantaisie, d’excentricité.
    Mais joie, la culture anglo-saxonne est si forte que son influence nous apprend à retrouver des capacités que nous avons oubliées un temps.
    Un peu comme Halloween, fête commerciale exportée en France a fait retrouver de vieilles traditions celtes remises au goût du jour. Un peu comme Internet augmente la liberté d’expression.
    Nous pouvons fort bien égaler voire dépasser nos modèles. Ce qui serait très bon pour eux ! Outre nos accomplissements, notre émergence leur serait inspiration.
    Que chacun progresse.

  50. @ Robert Marchenoir 04 octobre 2020 à 21:52
    « On s’en tape, de la loi et du droit d’auteur. Le problème, c’est justement que la loi permette cela. Vous comprenez ? »
    Non. Parce que la règle en démocratie est que la loi, tant qu’elle est la loi, doit être appliquée et respectée. Que vous en soyez mécontent, c’est votre affaire, que vous tentiez de la faire modifier, c’est votre droit… Mais il n’est fort heureusement pas permis de « se taper de la loi ».
    Quant à votre interprétation de mon commentaire qui serait selon vous une défense de l’action de TF1 contre ce youtubeur aux 100 000 abonnés, elle illustre votre habituelle haine des médias et des journalistes. Mon seul objectif était de dire que cet internaute ne respecte pas le droit d’auteur, donc la loi. Corriger des erreurs de la chaîne, c’est bien, mais faut-il encore le faire avec correction… Je trouve d’ailleurs que, dans cette affaire, TF1, dont l’action est légitime, aurait pu ne pas se contenter de demander à YouTube de retirer la vidéo…
    Et, j’en suis sûr, les journalistes – en suis-je ou pas, vous n’en savez rien – se passeront des leçons de moralité à deux balles que vous adressez à leur « corporation ».

  51. @ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
    « Continuez comme cela, avec votre défense corporatiste des médias… »
    En fait, j’ai l’impression que c’est encore pire: Serge HIREL semble capable, au nom de la défense des media, de m’accuser de ne rien piger au droit d’auteur tout en niant l’application du droit d’auteur de ThinkerView. Je cite Serge HIREL:
    « Pour ce qui est de ThinkerView, le choix de ce site est de ne pas exercer son droit de copyright et le floutage de son logo permet simplement aux chaînes qui reprennent une interview de ne pas citer leurs sources. »
    Remarquez la manoeuvre (et je ne l’avais pas vue à la première lecture des propos de Serge): ThinkerView aurait fait le choix de ne pas exercer son droit de copyright… Ah bon ? Pourtant, Wikipedia affirme au sujet de ThinkerView que « ThinkerView produit essentiellement des œuvres audiovisuelles placées sous la licence Creative Commons (CC BY-NC-SA 4.0) ».
    Kézako CC BY-NC-SA 4.0 ?? Eh bien il s’agit d’une licence régie par… le droit d’auteur ! Et voici le texte exact de la licence CC BY-NS-SA 4.0. Je ferai remarquer à Serge HIREL que l’inculte du droit d’auteur que je suis sait lire que l’article 1.a. de ladite licence définit la notion d’oeuvre dérivée, et que l’utilisation par TF1 constitue précisément ce que la licence qualifie à l’article 1.a. d’oeuvre dérivée… Et je vous ferai remarquer que l’article 2.a.B précise que ladite oeuvre dérivée peut être reproduite dans le cadre d’une activité non-commerciale. Ce qui n’est pas le cas dans ce que fait TF1…
    Par ailleurs, la question du logo est (je ne vais pas parcourir la licence en détail, je taille dans le gras) généralement non couverte par l’autorisation de modification de l’oeuvre originale. C’est justement le sens d’articles tels que l’article 2.b.2 qui exclut le droit des marques du champ d’application de la licence.
    Bref, trêve de bavardages. ThinkerView n’a absolument pas renoncé à l’utilisation de son copyright. ThinkerView utilise son copyright pour justement protéger son oeuvre de pratiques telles que celles de TF1. Il y a des conditions dans lesquelles les oeuvres dérivées peuvent être reproduites et diffusées, et d’autres pas ! Et on appelle cela le copyleft.
    La petite manip’ de Serge HIREL consiste justement à faire passer le copyleft pour une absence de copyright au grand public pour discréditer ThinkerView et cirer les pompes de TF1. Cela fait des décennies qu’on voit ce type de manipulations dans le monde du logiciel, mais, depuis, le pli a quand même été pris. Dans le monde des médias, visiblement pas encore.
    Parce que ici, TF1 s’asseoit sur le droit d’auteur. Et me voir accusé d’être un inculte du droit d’auteur dans ce contexte frôle l’absurdité la plus complète. Il faudra que je présente d’anciennes connaissances et semi-collègues du Software Freedom Conservancy. Voici leur page sur le Copyleft Compliance. Vous croyez que le copyleft est un truc de gauchistes aux cheveux longs qui fument des pétards en partageant des « oeuvres » ? Regardez bien les sponsors du SFC (qui est quand même plutôt un nid de juristes que de polytoxs qui s’injectent dans la jugulaire): le premier est… Google ! 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière qui pèsent derrière la mise en oeuvre de ce type de licences copyleft…
    «  »…j’ai rarement vu un sectarisme aussi décomplexé »
    Personnellement, j’avoue être simplement choqué.

  52. @ Serge HIREL
    « Mais il n’est fort heureusement pas permis de « se taper de la loi ». »
    Ce qui est justement ce que TF1 a fait au sujet de ThinkerView. S’en taper de la loi et du droit d’auteur. Et vous les soutenez.

  53. @ F68.10
    Merci et bravo, vous allez finir par comprendre sur quelle base affective se développent les idées, et qu’il n’y a qu’un moyen de contenir la violence homicide, inviter les individus à se connaître eux-mêmes, en dégageant les lois physiques qui régissent leur relation, cette réalité qui n’est pas rationnelle mais religieuse, qui doit et qui peut être décrite rationnellement, ce qui est une avancée décisive pour la pensée humaine.
    Merci et bravo, vous allez finir par comprendre sur quelle base affective se développe les idées, et qu’il n’y a qu’un moyen de contenir la violence homicide, inviter les individus à se connaître eux-mêmes, en dégageant les lois physiques qui régissent leur relation, cette réalité qui n’est pas rationnelle mais religieuse qui doit et qui peut être décrite rationnellement, ce qui est une avancée décisive pour la pensée humaine.
    « Grand Agamemnon, voilà, quand la hiérarchie est suffoquée, — le chaos qui suit son étouffement. — Cette négligence des degrés — produit une déchéance là même où elle essaie — une escalade. Le général est méprisé — par celui qui prend rang après lui ; celui-ci, par le suivant ; — le suivant, par celui d’au-dessous. C’est ainsi que tous les grades, — prenant exemple sur le premier qu’a mis en dégoût — son supérieur, gagnent à l’envi la fièvre — d’une pâle et livide jalousie. — C’est cette fièvre-là qui maintient Troie debout, — et non sa propre énergie. Pour finir ce long discours, — Troie subsiste par notre faiblesse, et non par sa force. »
    Ulysse, Troïlus et Cressida, I, 3, Shakespeare.

  54. @ Robert Marchenoir | 04 octobre 2020 à 21:52
    « on peut se demander ce que vous entendez par « il délivrait une intimité qu’il récusait ». »
    Exactement ce que vous avez compris.
    À l’ambiguïté de son comportement quand il a visité l’ile de Saint-Martin, correspond l’ambiguïté de ma phrase. D’autres l’ont dit d’une autre façon, ça m’a amusé de le dire de cette façon.
    Chacun joue avec les mots comme il l’entend, de plus la formule m’est venue spontanément, comme s’il s’agissait d’écriture automatique, c’est dire si elle devait couver en moi depuis longtemps.
    « Ce reproche est malhonnête »
    Non il n’est pas malhonnête. Je n’ai pas falsifié les faits, je les ai énoncés tels que je les vus et entendus.
    Ce reproche est le résultat du code de comportement social qui est le mien. L’intime doit rester intime en toutes circonstances, surtout à ce niveau. Rien ne m’énerve plus que le « coming out ».
    Vous connaissez la règle de la Reine d’Angleterre : « never explain, never complain », et au niveau de l’intime, le moins qu’on puisse dire c’est que tout homme politique, tout individu en position de visibilité sociale devrait faire de même, avec ou sans humour, qui en la circonstance me paraît mal placé.
    Nous ne sommes plus en 1950 dites-vous.
    Certes, mais il est bon, je crois, qu’un chef d’État ne soit pas trop à la mode. Ce qui est à la mode se démode, et avoir un peu, mais un peu seulement, l’air ancien, montre qu’il existe une continuité, un lien avec le passé, celui de la culture, de la nation, tout ça quoi, et confère un zeste d’aura au chef.
    Je vous fais remarquer que Macron a oscillé en permanence entre les deux comportements, celui du chef jupitérien et celui du chef copain. Oscillations qui ne lui ont pas été tellement favorables.
    Bon voilà, c’est mon ressenti comme on dit en météo.
    Tout le monde sait qu’il y a un écart entre la réalité thermique et le ressenti, et en météo politique cet écart est encore plus fort.

  55. Et sans doute Charles de Gaulle, dans son entretien avec Michel Droit, n’aurait-il pas hésité à évoquer la francisque de François Mitterrand !
    Tout porte à croire également que s’il avait été opposé à l’un de ses concurrents il aurait été déclaré incompétent…
    « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille ».

  56. @ Robert Marchenoir @ Jérôme | 04 octobre 2020 à 10:41
    « Nous avons des dirigeants vulgaires, Macron n’échappe pas à la règle… Amish… Ouvrières illettrées… Travailler pour un costard… Traverser la rue… » (Jérôme)
    « Ben voyons. Traiter d’Amish les fanatiques de l’écologie punitive, et leur préférer les créateurs d’entreprise, c’est vulgaire. » (RM)

    Et vous oubliez, Jérôme, les « Gaulois réfractaires ». C’est peut-être grossier, mais pas vulgaire, puisque c’est la vérité. On en revient au salutaire bottage de train que j’évoquais dans un précédent commentaire…

  57. @ F.68.10 4 octobre 2020 à 14:32 et 5 octobre 2020 à 01:06
    Vous voici tout à coup bien agressif… Reprenons les choses calmement…
    Votre commentaire démontre qu’effectivement vous connaissez les arcanes du droit d’auteur, mais aussi que vous ignorez la législation en vigueur. L’ignorer dans le sens ne pas en tenir compte volontairement. « Je conteste le bien-fondé du cadre législatif ». On ne peut pas être plus clair.
    En démocratie, régime sous lequel nous sommes censés vivre, la loi, tant qu’elle est la loi, doit être appliquée et respectée. Que vous en soyez mécontent, c’est votre affaire, que vous tentiez de la faire modifier, c’est votre droit… Mais vous ne pouvez pas l’ignorer.
    Sur le fond, vous semblez avoir des positions radicalement opposées entre la protection des licences « techniques » et celle des contenus « créatifs ». Je comprends que selon vous, les premières doivent être défendues – comme, en quelque sorte, des brevets -, les seconds doivent être quasiment libres d’utilisation. D’où votre plaidoyer pour la « licence » Creative Commons…
    Celle-ci n’est qu’une tentative pour contourner le droit d’auteur tel qu’il existe dans l’ensemble des pays de la planète. Elle n’a rien de frauduleux, mais découle de la vieille idée des pères d’Internet de faire du numérique un espace gratuit, accessible à tous sans retenue… Concept généreux, mais absolument inapplicable dans un monde dominé par le commerce des biens, qu’ils soient matériels ou incorporels. Quelques « geeks » – Bill Gates, Steve Jobs… – ont eu tôt fait de le reléguer au rang des chimères.
    Que vous défendiez ce point de vue vous honore, mais la licence que vous promouvez n’est pas exempte de défauts. D’abord, elle offre à des sociétés financièrement puissantes, TF1 par exemple, la possibilité de ne pas rémunérer les auteurs, ce qui n’incite pas ceux-ci à créer… Ensuite, elle s’assied ou presque sur les droits moraux (voir son article B-autres droits- alinéa 1). Ce qui permet toutes les manipulations sans l’accord de l’auteur.
    Je vous accorde que, si les vidéos de ThinkerView utilisées par TF1sont protégées par cette licence, la chaîne – commerciale – n’est pas dans les clous et pourrait faire l’objet d’une action en justice. Encore faudrait-il que cette licence soir reconnue par le droit français…
    Par ailleurs, ne me faites pas dire que je donne raison à TF1 de flouter le logo de ThinkerView. J’ai constaté le fait et j’en ai donné l’explication, ce qui n’est pas l’approuver. Mon opinion sur ce point est qu’il s’agit d’une attitude condamnable, puisqu’elle prive le téléspectateur d’un critère lui permettant de construire son jugement. Les chaînes TV sont coutumières de ces pratiques, à tel point qu’il a fallu une réglementation pour les obliger à signaler la diffusion d’images d’archives. Réglementation qu’elle ne respecte pas avec empressement…
    Quant à la présence de Google parmi les mécènes du SFC, elle a, selon moi, deux explications : d’une part, sa mise lui permet d’avoir accès aux activités de son « partenaire », elle paie pour voir… ; d’autre part, elle est intéressée par de telles licences quand il s’agit pour elle d’utiliser gratuitement des contenus – par exemple ceux de la presse écrite – qui attireront les internautes et donc développeront ses ressources publicitaires. En défendant Creative Commons, ne seriez-vous pas en train de nourrir « l’ogre » ?
    Un mot enfin sur le « fair use » américain. C’est justement cette pratique qui me fait écrire que le « copyright » US contraint plus que le « droit d’auteur » à la française. Celui-ci s’appuie sur une législation précise. Le « fair use » est à la merci du moindre juge, qui appliquera ou non une jurisprudence…

  58. @ Aliocha
    « Merci et bravo, vous allez finir par comprendre sur quelle base affective se développent les idées »
    Eh bien là, sur ce commentaire, je suis navré, mais je ne peux absolument pas vous féliciter comme précédemment.
    Les idées ne se développent pas sur une « base affective ». En tout cas, pas dans le cadre d’un débat d’idées.
    ———————————————————–
    @ Tipaza
    « Non il n’est pas malhonnête. Je n’ai pas falsifié les faits, je les ai énoncés tels que je les vus et entendus. »
    Je pense que Robert Marchenoir affirme que c’est bien votre interprétation qui est « malhonnête ».

  59. Pourquoi le candidat démocrate à la présidentielle américaine a-t-il, aussi, montré tant de hargne ?
    Réponse par l’anagramme de Joe Biden: I need job.

  60. @ F68.10 | 05 octobre 2020 à 12:44
    « Je pense que Robert Marchenoir affirme que c’est bien votre interprétation qui est « malhonnête ». »
    Allons, à quoi ça sert qu’il y ait des Jésuites et des banquiers en Suisse, s’ils ne vous ont pas appris qu’une interprétation ne saurait être malhonnête puisque l’intention ne vaut pas l’action, contrairement à ce qu’a pu dire Kant.
    Par contre, puisqu’on parle de Jésuites, je veux bien admettre que j’étais d’une mauvaise foi totale, mais c’est bien la règle du jeu en politique. Non ?
    Je me délectais d’avance de la réponse de Marchenoir, j’espère qu’elle sera à la hauteur malgré tout et bien plus que ça.

  61. @ Michel Deluré
    « En quoi devrions-nous nous garder de porter un jugement sur le débat entre Trump et Biden au motif que le premier se bat aujourd’hui contre la Covid-19 ? »
    Je ne suis certes pas un adepte du complotisme mais… je me suis réellement demandé si Trump était vraiment atteint du Covid. Ce virus est une bénédiction pour lui : il échappe ainsi au second débat au cours duquel Biden pourrait se montrer plus inquisiteur sur ses impôts, il créé de l’empathie autour de lui et il en ressort plus fort que jamais en roulant des mécaniques et proclamant : « j’ai vaincu le Covid ! ». Il en est évidemment bien capable.
    Après, je suis lucide (au moins j’essaie), si son Covid était bidon, il y a tellement de monde autour de lui que le secret finirait par être éventé. Ou alors, il est très fort !

  62. On me dit dans mon oreillette que Donald a été soigné à l’hydroxychloroquine mais que son oncle Picsou (Regeneron) ne veut pas le dire vu que « biotechnologie Regeneron » a refilé à son neveu Donald un traitement expérimental, et que, depuis, les cours en bourse de « biotechnologie Regeneron » ont triplé.
    Mais que va dire l’OMS de cette option… expérimentale, sans contrôle en double aveugle durant cinq mois sur deux mille patients (minimum) !!?*
    En même temps, comme dit Manu, les Américains s’en tapent de l’OMS puisqu’ils ont arrêté de financer ce club privé qui nous coûte, à nous, Français, des pas de prix (pour rester polie).
    *C’est juste un p’tit clin d’oeil à Martchi pour qu’il remonte sur son cheval.

  63. Totalement hors sujet mais le débat Trump/Biden n’est pas très inspirant. Par contre, je vois l’un de vos tweets, cher Monsieur Bilger, concernant Gaspard Proust que j’aime particulièrement. Un humour décapant tellement rare aujourd’hui à cause de toutes sortes de censures débiles. On va finir par oublier de rire de TOUT. On se demande vraiment de qui ou de quoi on peut encore se moquer sans risquer la vindicte belliqueuse de l’un ou de l’autre.
    « Tombé sur un formidable #entretien avec #GaspardProust
    @LePoint
    Intelligence supérieure, fulgurances stimulantes, profondeurs sur la #religion et la #France qui ne donne plus envie d’elle, un homme d’esprit bien plus qu’un #humoriste convenu. Il n’est pas comme les autres ! »
    Impossible de trouver cet entretien, pourriez-vous nous en faire part ? Avec tous mes remerciements.

  64. @ Serge HIREL
    « Votre commentaire démontre qu’effectivement vous connaissez les arcanes du droit d’auteur »
    Ah ben quand même !
    « …mais aussi que vous ignorez la législation en vigueur. L’ignorer dans le sens ne pas en tenir compte volontairement. « Je conteste le bien-fondé du cadre législatif ». On ne peut pas être plus clair. »
    Eh bien non: je respecte scrupuleusement cette législation. Contrairement à TF1. Et comme toute personne qui a bossé avec le SFC le fait pour des raisons que vous ne semblez pas comprendre.
    « En démocratie, régime sous lequel nous sommes censés vivre, la loi, tant qu’elle est la loi, doit être appliquée et respectée. »
    Quand je vois comment les gens traversent dans la rue et quand je vois les voitures qui ne s’arrêtent pas devant les passages piétons en France, permettez-moi de pouffer devant votre assertion. Et il serait bien que TF1 applique la loi et la respecte…
    « Que vous en soyez mécontent, c’est votre affaire, que vous tentiez de la faire modifier, c’est votre droit… Mais vous ne pouvez pas l’ignorer. »
    Dixit celui qui défend le fait que TF1 puisse se permettre de l’ignorer… Hypocrisie carabinée.
    « Sur le fond, vous semblez avoir des positions radicalement opposées entre la protection des licences « techniques » et celle des contenus « créatifs ». Je comprends que selon vous, les premières doivent être défendues – comme, en quelque sorte, des brevets -, les seconds doivent être quasiment libres d’utilisation. D’où votre plaidoyer pour la « licence » Creative Commons… »
    Votre propos n’est pas clairement compréhensible. Premièrement, une licence est une licence. Peu importe les orientations morales de l’auteur. Et on attend effectivement un respect scrupuleux des licences dites libres. Ensuite, non. Vous confondez complètement les choses et ignorez complètement la place de ces licences dans l’écosystème technologique et économique. Les licences libres sont des nécessités techniques incontournables. Dans le monde du logiciel, ce sont des contraintes techniques qui imposent que le code soit réutilisable (ben oui…) et ce sont des contraintes socio-économiques qui font qu’il est important que votre code soit réutilisé par le plus grand nombre de personnes possibles. C’est en effet ainsi qu’on asseoit la dominance d’une technologie et les enjeux financiers ne sont pas ridicules. Vous oubliez aussi que l’auteur est libre de pratiquer des systèmes de doubles licences, l’une étant payante à des conditions différente de celle qui serait sous GPL mais qui ne pourrait, par exemple, pas être réutilisée dans un logiciel commercial propriétaire sous peine de sanctions judiciaires. Ces choses-là ont été pensées en détail, et n’ont pas été laissées au hasard. Mais vous, vous avez le culot d’idéologiser le débat en parlant de « quasiment libre d’utilisation ».
    Alors rappelons-le: la licence GPL, par exemple, est libre, mais extrêmement contraignante car sa licence contamine les oeuvres dérivées. Pour prendre exemple sur ThinkerView… Si ThinkerView avait utilisé une licence à la GPL, le simple fait que TF1 réutilise cet extrait de ThinkerView aurait eu pour conséquence que toute l’émission de TF1 serait contrainte à être diffusée sous la même licence libre contaminante. Vous voyez la logique? C’est quand même contraignant, non?
    En somme, prétendre que c’est open bar, comme vous les prétendez, est outrageusement fallacieux. Mensonger, fallacieux, et une incitation à enfreindre la loi que vous portez simultanément au pinacle de l’orgueil de la démocratie devant même le droit à engager des débats sur son bien fondé. Re-sai-si-ssez-vous !
    « Celle-ci n’est qu’une tentative pour contourner le droit d’auteur tel qu’il existe dans l’ensemble des pays de la planète. »
    Voilà. Vous n’avez absolument rien compris. Et vous justifiez un militantisme fondamentalement opposé à l’application du droit d’auteur. Encore une fois: que vous l’aimiez ou non, cette licence a été choisie par les auteurs, et vous n’avez pas votre mot à dire sur ce choix. Parce que les auteurs, ce sont eux. Pas vous. Et en l’occurrence, ThinkerView. Et s’ils ont choisi une licence, c’est un choix qu’ils ont fait pour leur propres raisons. Si TF1 veut réutiliser l’extrait de ThinkerView, c’est possible, à condition de négocier avec eux, potentiellement contre espèces sonnantes et trébuchantes. C’est justement ce qui s’appelle le mécanisme de double licence. Je crois que c’est d’ailleurs effectivement prévu dans le texte de la licence que je vous ai fourni. RedHat par exemple est une entreprise côté en bourse qui pratique ce business model, et qui équipe quand même pas mal de boîtes pas si ridicules…
    « Elle n’a rien de frauduleux, mais découle de la vieille idée des pères d’Internet de faire du numérique un espace gratuit »
    Idéologisation délirante de votre part. Les licences libres répondent à des besoins qui concernent leurs auteurs. Si j’ai moi-même publié du code libre, en tant qu’auteur, ce n’est pas par idéologie comme vous le décrivez, mais parce que j’avais pour but de développer ma base d’utilisateurs, et le cas échéant de passer en modèle de double licence. Pour du pognon. Parce que c’était mon business model. Pas le vôtre ! Cela enregistre chez vous ??
    « accessible à tous sans retenue… Concept généreux, mais absolument inapplicable dans un monde dominé par le commerce des biens »
    L’économie numérique n’est justement pas le commerce de biens, et obéit à des logiques sur lesquelles vous ne semblez pas avoir les idées très claires.
    « …qu’ils soient matériels ou incorporels. »
    Alors je vais vous expliquer quelques points du droit de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur que vous ne semblez pas comprendre. Une oeuvre telle qu’un programme ou un texte n’est pas la « propriété » de son auteur. Son auteur met à disposition son oeuvre à travers une licence. Il conserve un droit moral, mais le concept de licence ne relève pas du droit de la propriété. Les brevets, par contre, c’est autre chose. Cela, cela relève bien de la propriété intellectuelle. (Bon, c’est un peu plus complexe que cela, mais il me semble utile de mettre ce distinguo noir sur blanc pour qu’on arrête de raconter n’importe quoi à ce sujet… Enfreindre une licence, ce n’est pas du « vol », mais bien plus une rupture de contrat – pas pareil pour les brevets: pas de « contrat » car pas de licence).
    « Quelques « geeks » – Bill Gates, Steve Jobs… – ont eu tôt fait de le reléguer au rang des chimères. »
    Mort de rire… Vous en êtes encore là… Mon Dieu… Vous avez conscience des logiciels libres qui tournent sur Mac et même plus souvent qu’on le croit sur Windows ? Vous avez conscience que l’infrastructure du web, routeurs et tout le tintouin contient en large partie des logiciels libres, et que c’est justement là que le SFC intervient pour protéger la GPL contre la BSD par exemple ? non. Manifestement. Vous êtes clairement un inculte à ce sujet. Pour vous l’informatique c’est un écran et un mulot, en somme… Les serveurs qui font tourner les marchés financiers, vous n’en avez jamais entendu parler… Mon Dieu !…
    C’thulhu ! Enlève-moi ! Je t’accompagnerai jusque dans les fosses marines les plus obscures pour fuir ce cauchemar d’ignorance !
    « Que vous défendiez ce point de vue vous honore, mais la licence que vous promouvez n’est pas exempte de défauts. »
    Ah bon ?!
    « D’abord, elle offre à des sociétés financièrement puissantes, TF1 par exemple, la possibilité de ne pas rémunérer les auteurs »
    Je vous ai prouvé plus haut que c’est faux. Si TF1 veut utiliser l’interview extrait de ThinkerView, à elle de négocier avec ThinkerView, et le cas échéant de payer ! Avec des sous ! du flouze ! de l’oseille ! du pognon !
    « …ce qui n’incite pas ceux-ci à créer… »
    Justement. Ce n’est pas le cas. ThinkerView est incité à créer. Ils n’ont simplement pas le même business model et ne poursuivent pas les mêmes buts. Et c’est bien leur choix !
    « Ensuite, elle s’assied ou presque sur les droits moraux (voir son article B-autres droits- alinéa 1). Ce qui permet toutes les manipulations sans l’accord de l’auteur. »
    Si c’est le choix de l’auteur, alors c’est bien son choix ! Par contre, vous oubliez que sur les droits moraux ou les questions de garantie, les droits nationaux limitent autoritairement la portée de cette licence et cette licence prend explicitement en compte ce phénomène. Arrêtez de prendre des gens qui se cassent la tête à écrire des licences transposables dans tous les pays du monde via des mécanismes comme la convention de Berne pour des abrutis. Si la version la licence de ThinkerView en est à la version 4.0, c’est peut-être bien parce qu’ils y ont réfléchi au moins quatre fois ? Non ?
    « Je vous accorde que, si les vidéos de ThinkerView utilisées par TF1sont « protégées » par cette licence, la chaîne – commerciale – n’est pas dans les clous et pourrait faire l’objet d’une action en justice. Encore faudrait-il que cette licence soir reconnue par le droit français… »
    Ah!… C’est justement tout le boulot des successeurs de mes accointances du SFC… Engager des actions stratégiques pour garantir que la jurisprudence l’interprète correctement. Et on se cassait la nénette à ce sujet ! Nous sommes parfaitement d’accord: il s’agit bien d’une guerre entre votre camp et mon camp. Par exemple sur ce type de décision. Mais contrairement à ce que vous semblez croire, il ne s’agit pas d’une « non-reconnaissance ». Au contraire. Mais c’est une guerre de tranchée. Cela a d’ailleurs été le cas pour les licences libres dans le domaine du logiciel pendant les décennies écoulées. Et si elles ont gagné en large partie dans ce domaine, ce n’est pas nécessairement en raison d’une reconnaissance rubis sur l’ongle, mais en raison de l’effet boule de neige que constitue l’insécurité juridique à ce sujet… les développeurs respectent les licences, en large partie parce qu’ils n’ont aucune idée du sens dans lequel le couperet tombe. On prend cela en compte quand on réfléchit à ces licences. Soyez-en certain. Mais le monde de la culture libre a d’autres contraintes que celui du logiciel libre, où les choses se sont faites lentement, mais contraintes par la technologie et ses contraintes sociales.
    Cela étant, sur le plan moral, vous semblez avaliser l’idée que ces licences n’ont pas a priori à être respectées par le droit français. Sans même parler des questions juridiques, vous revendiquez simplement le droit du droit français à s’asseoir sur le sens de ces licences. Je vous en félicite. Merveilleux respect du droit d’auteur. Chapeau l’artiste ! Les accords internationaux, à la poubelle !
    « Par ailleurs, ne me faites pas dire que je donne raison à TF1 de flouter le logo de ThinkerView. »
    Ah bon ? Vous avez, j’espère par ignorance, exprimé le fait que ThinkerView a renoncé à son droit d’auteur. Ce qui est faux et à l’avantage de TF1 alors que c’est contraire à la licence, ce que j’ai amplement démontré.
    « J’ai constaté le fait et j’en ai donné l’explication, ce qui n’est pas l’approuver. »
    Explication qui est une explication fausse. Non seulement il s’agit d’une violation de la licence, mais aussi quand même du droit des marques… Sans compter que cela ne vous choque pas, semble-t-il, qu’on fasse cela pour « ne pas citer ses sources » (sic) de la part d’un chantre de la déontologie journalistique. Madre Dio !
    « Mon opinion sur ce point est qu’il s’agit d’une attitude condamnable, puisqu’elle prive le téléspectateur d’un critère lui permettant de construire son jugement. »
    Et le droit d’auteur ??
    « Les chaînes TV sont coutumières de ces pratiques, à tel point qu’il a fallu une réglementation pour les obliger à signaler la diffusion d’images d’archives. Réglementation qu’elle ne respecte pas avec empressement… »
    Ahhh… le mea culpa viendra-t-il ? Suspense…
    « Quant à la présence de Google parmi les mécènes du SFC, elle a, selon moi, deux explications : d’une part, sa mise lui permet d’avoir accès aux activités de son « partenaire », elle paie pour voir… »
    Peut-être aussi que ce type de code sous licence libre tourne sur tous leurs serveurs ? Peut-être aussi que les gens qui bossent à Google en tant qu’administrateurs systèmes à Zürich ont des relations sexuelles avec des gens qui travaillent à la Free Software Foundation Europe à Zürich ? Cela ne vous croise pas l’esprit qu’il y a tout un petit monde qui a des intérêts partagés ? Peut-être pourriez-vous nous faire la liste des licences sous lesquelles Google délivrent les logiciels qu’ils mettent à disposition des développeurs, comme Angular, qui était le framework chaud-bouillant de développement web il y a quelques années ? C’est quoi la licence d’Angular ? Oh tient ! La licence MIT ! Une licence libre ! Comme c’est curieux !… Je ne l’aurais jamais cru !
    Dites… vous n’avez pas l’impression d’avoir vu passer un train ou d’avoir raté une guerre ?
    « …d’autre part, elle est intéressée par de telles licences quand il s’agit pour elle d’utiliser gratuitement des contenus… »
    Raté ! Quand elle les publie ! Quand elle, selon vos termes, créé du contenu ! Angular en est la preuve !
    « …par exemple ceux de la presse écrite… »
    Badaboum, badaboum, badaboum en mode paranoïa.
    « …qui attireront les internautes et donc développeront ses ressources publicitaires. En défendant Creative Commons, ne seriez-vous pas en train de nourrir « l’ogre » ? »
    So what? Si je juge que c’est bien ! Il se trouve que je connais un petit peu ce petit monde des sysadmins de Google à Zürich et de la FSFE à Zürich. Et que j’en connais qui couchent… Probablement sont-ils mariés à l’heure actuelle.
    Cet « ogre », si vous voulez en défendre l’espace culturel français, vous auriez dû depuis longtemps comprendre comment fonctionne l’information sur Internet. Vous ne l’avez pas fait. Maintenant, vous vous réveillez, en 2020, et vous voulez pourfendre les licences libres ? En méconnaissance complète de leur impact dans le monde du logiciel ? Hallucinant…
    « Un mot enfin sur le « fair use » américain. C’est justement cette pratique qui me fait écrire que le « copyright » US contraint plus que le « droit d’auteur » à la française. Celui-ci s’appuie sur une législation précise. Le « fair use » est à la merci du moindre juge, qui appliquera ou non une jurisprudence… »
    Ce qui serait juste parfait à ce sujet. Pour qu’enfin on puisse en débattre devant des juges. Avec des arguments. Merci encore de m’en donner l’occasion de le dire.
    Je crois rêver quand je lis vos propos…

  65. Que nous regardions vers les USA et le couple Trump/Biden, la France, la Chine, la Turquie, l’Allemagne etc. Franchement, quel bordel !
    Pour prendre un peu de hauteur : À bas Nietzsche, vive Schopenhauer.
    « Le monde comme bordel et comme tragi-comédie »
    « Même si Schopenhauer n’a que sarcasmes pour les optimistes, on aura beau fouiller dans ses pages, jamais on ne trouvera qu’il définit sa pensée comme un pessimisme. Pareille qualification revient à ses lecteurs superficiels — c’est-à-dire les nietzschéens. Nietzsche, écrasé par la figure de Schopenhauer — comme par celle de Wagner —, a cherché à s’en émanciper en opposant les termes de «pensée tragique» et de «pensée pessimiste», la première étant la sienne, la seconde celle de son maître. Or, si on devait évoquer une belle analyse du pessimisme comme pensée tragique, on se reporterait à la Logique du pire de Clément Rosset dont le titre même est des plus évocateurs, puisque le «pire», en latin, se dit pessimus. Dans cet ouvrage, Rosset rappelle que le hasard étant la pire des causalités, logique productrice indifférente de désordres et d’ordres — donc de «bordel» comme il le dit ailleurs — aucune pensée du hasard ne peut donner lieu à une téléologie, comme, par exemple, l’avènement du surhumain, ou à une éthique, comme, par exemple, l’impératif catégorique suspendu au dogme de l’éternel retour du même. Le tragique nietzschéen n’est qu’un blabla, souvent grandiloquent, alors que le tragique schopenhauerien, souvent humoristique, fondant très justement dans une même acception la notion de fatalité et de hasard, excelle à exprimer la condition humaine. » F. Schiffter

  66. Merci à notre hôte d’avoir abordé la qualité des rapports politiques entre candidats, mais aussi entre les spectateurs que nous sommes tous, célèbres ou inconnus.
    Je ne suis pas (et de loin) le plus attentif des commentateurs ; je n’écoute aucune radio (sauf la musique sur Radio Classique) et fuit systématiquement les débats à la télé (sauf Zemmour et Naulleau le mercredi sur Paris Première, admirables d’intelligence).
    Cela étant, je constate une dégradation certaine dans les échanges parlés et écrits à tous les niveaux, même quand on parle de « courtoisie argumentative » (une trouvaille !) ou des « vieilles folles indécentes » (l’usage du féminin n’est pas exhaustif !).
    Un comble est atteint quand Jean-Marie Bigard exhibe un t-shirt qui vous incite à « allez vous faire en…..». Je propose que l’on accrédite le mot ‘’se faire bigardiser’’.
    Heureusement qu’il y a des drôleries que l’on reçoit par la poste. Toutes les semaines, je reçois des invitations à ‘’donner’’ à des tapeurs institutionnels de toutes catégories qui font rage en ce moment. Le dernier en date est particulièrement réjouissant : il m’incite à commander des livrets de prières adressées, tenez-vous bien, à MARIE QUI DEFAIT LES NŒUDS ! Oui, la mère de Jésus, qui est censée intercéder auprès de son fils pour « obtenir un accord transactionnel qui m’a évité la ruine complète », ou qui « m’a délivrée d’une névralgie faciale et je ne souffre plus », ou « je suis tombée enceinte alors que nous n’y arrivions pas depuis des années ».
    MARIE QUI DEFAIT LES NŒUDS…Même la fameuse Miss Tinquiète n’y aurait pas pensé, elle qui se désolait des ‘’érections’’ du Vésuve et déplorait le réchauffement clitorique ! J’en appelle à la Protectrice des Arts du Déduit et du Oulala pour organiser une fête populaire du Nœud Gourdien sous l’égide de Notre-Dame-qui-défait-les-nœuds.
    L’ex-ministre B. Griveaux sera présent, mais avec lui, ce sera donnant-d’Onan.
    Nihil obstat de l’Archevêché.

  67. En 2022, oui je sais, je me mets moi aussi à évoquer 2022 comme s’il ne nous fallait pas déjà passer indemnes la tempête de 2021, si M. Macron repose sa candidature et s’il atteint le second tour, un « débat » n’aura guère de sens car de toute manière nous connaissons déjà par cœurs ses ruses et les tours de pendard qu’il a l’habitude de nous jouer depuis cinq ans, agrémentés de billevesées et de notions pas très exactes (litote).
    Nous aurions presque pu rédiger son discours sur la question du séparatisme, ou comment régler un problème en l’aggravant considérablement…
    Et si, imitant alors son mentor Nicolas Sarközy, il venait nous dire à la façon d’un Tartufe « j’ai changé », qui pourrait le croire ?

  68. Michel Deluré

    @ Alpi 05/10 15:32
    Dans le cadre d’une campagne présidentielle, surtout avec un candidat de l’acabit de Donald Trump, tous les coups même les plus tordus peuvent arriver, la fin comptant plus que les moyens, et rien n’empêche effectivement d’échafauder tous types d’hypothèses.
    Mais la phrase de mon commentaire que vous invoquez répondait en fait aux propos d’Isabelle (04/10 09:28) qui demandait de ne pas accabler Donald Trump au moment même où celui-ci luttait contre le virus, style on arrête le combat lorsque la bête est blessée.
    Je ne voyais alors pas et ne vois d’ailleurs toujours pas en quoi ce fait nouveau devait nous dispenser de porter un jugement sur le débat affligeant et indigne de ce grand pays que nous avaient offert les deux candidats.

  69. @ F.68.10 04 octobre 2020 à 14:32
    Dans mon précédent message, j’ai oublié de répondre sur le reproche que vous me faites d’amalgamer « création » et « débats d’idées », en particulier parce que j’ai rappelé la condamnation d’un journal pour son utilisation illicite d’une photo. J’ai du mal à voir le rapport avec votre reproche. Il s’agissait de démontrer par un exemple qu’en France on ne rigole pas avec les droits moraux (la photo avait été payée à l’agence qui la détenait).
    Comme j’ai du mal aussi à comprendre vos finesses entre « courtoisie rhétorique » et « courtoisie argumentative »… En France, on ne refuse pas le débat d’idées. Loin de là. Il me semble même que c’est le pays où l’on débat le plus…
    Exemple : les interminables discussions autour du virus. Mais, en France et partout où existe le droit d’auteur, donc partout, on refuse qu’il soit alimenté au moyen de sons, d’images et de textes protégés par celui-ci quand le débatteur qui les utilise ne se soumet pas à la loi : droit de citation, redevance, droit de copie et droits moraux. Il ne s’agit donc pas d’amalgame, mais de rappel à la loi.
    Dans les débats, ce sont souvent ces droits moraux qui sont le plus « oubliés », en particulier par la pratique du tronquage. Il me semble d’ailleurs que vous citez la dernière incartade en date, dont a été victime Zemmour, sa saillie sur « les migrants mineurs voleurs et assassins » ayant été sortie de l’ensemble de son propos.
    Dans ce domaine, le cas le plus emblématique reste l’affaire du « détail ». La manière dont a été rapportée la phrase de Jean-Marie Le Pen – mise en exergue par la presse de gauche bien après qu’elle a été prononcée – est exemplaire. Elle a été sortie de son contexte et tronquée. Le leader du FN répondait à une question précise sur l’existence des chambres à gaz, que contestait un révisionniste… et on lui fait dire que l’assassinat de millions de Juifs est « un détail de l’Histoire », alors que le terme « détail », certes très malheureux, faisait référence au moyen utilisé ou non pour cette extermination, qu’il ne conteste pas.
    Ce qui rend son propos inadmissible, ce n’est pas le mot « détail », mais le fait qu’avant de répondre à la question, il n’a pas d’abord condamné l’Holocauste, quelle que soit la façon dont les nazis l’ont mis en œuvre.

  70. @ Mitsahne | 05 octobre 2020 à 18:27
    Quoi ? Que vois-je ? Que lis-je ?
    Vous vous moquez de MARIE QUI DÉFAIT LES NŒUDS, vous me faites beaucoup de peine, moi qui croyais que nous étions presque devenus amis…
    Riez ! Riez donc ! Si vous saviez le nombre de nœuds, du plus petit au plus grand, du plus rêche au plus soyeux, du plus effrayant au plus trompeur, que cette petite image, offerte par les petites sœurs des pauvres, actuellement dans ma bibliothèque, a défait, vous seriez béat d’admiration.
    Oui, Monsieur !
    Mais bon, laissons là cette dissension et voyons comment moi-même grâce à votre bonté et votre clairvoyance, devenue la « THE » Protectrice des Arts du Déduit et du Oulala, surtout du Oulala, envisage l’organisation de cette fête ??
    Premièrement, seront exclus d’office et sans autre forme de procès les petits nœuds, les glands et les pompons, ce qui veut dire que sont exclus les deux pitres que vous admirez ; j’ai nommé les sieurs Zemmour et Naulleau, est exclu par la même occasion l’autre hum… hum… Dont le nom commence par Bi et finit par gard…
    Donc, et deuxièmement, pour ceux qui ont encore du cœur et un ou des nœuds, venez nombreux munis de votre tabouret pliant et de votre parapluie, je vous accueillerai avec joie, salle de la Linotte qui grelotte plus facile à trouver sous son nom anglais « This is the End », qui se trouve au sous-sol de l’ambassade de États-Unis, où vous savez, et si vous ne savez pas, ne venez pas…
    Aut bibat aut exeat !!

  71. @ ninive | 05 octobre 2020 à 18:45
    D’accord avec vous.
    Apprendre l’arabe à l’école est une idiotie venue de la gauche la plus maudite. Bientôt ce sera la deuxième langue en France, tout comme l’islam est la deuxième religion chez nous.
    L’anglais, l’espagnol, le russe et le chinois passent à la trappe.
    Quel gâchis !
    L’Education nationale (je préfère dire l’Instruction nationale) devrait d’abord veiller à ce que les élèves apprennent correctement à lire et à orthographier le français. Il suffit de les lire sur les réseaux sociaux pour découvrir leur très bas niveau.

  72. @ Serge HIREL
    Oui OK la Shoah pourrait être un détail de l’histoire, si on la fait remonter aux Egyptiens. A la rigueur, car je ne vois pas d’exemple de massacre aussi méticuleusement planifié et mené à bien (à mal serait plus approprié). Mais on ne sait pas trop comment Charlemagne a anéanti les Saxons païens, Guillaume le Conquérant vidé le Nord de l’Angleterre de sa population ou Gengis Khan et Tamerlan massacré ceux qui leur résistaient.
    Sauf que vous aussi vous citez hors contexte, la vraie phrase étant: « « point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Le « de la deuxième Guerre mondiale » prouve bien l’intention antisémite et provocatrice de la phrase. On ne risque guère de voir Le Pen condamner l’Holocauste, je ne sais si sa fille l’a fait mais si oui, du bout des lèvres, je ne me rappelle pas l’avoir vue s’agenouiller au Vél d’Hiv.
    Les communautaristes Eric Zemmour et Elisabeth Lévy devraient y réfléchir. Le camp qu’il soutiennent a cherché à exterminer leur peuple, et le refera s’il revient au pouvoir. Leur haine des Arabes leur fait oublier cette vérité première.
    Dans le genre hors contexte vous faites fort aussi.

  73. Jean le Cauchois

    « Si nous avions eu des débats  » à la Trump  » en France ? »
    J’ai cru comprendre que nous allions retrouver les débats à la Z-N » dès ce mercredi soir sur Paris Première. Les informations données par le président de la République lui-même sur l’activité des islamistes radicaux en France, lors de son discours de vendredi dernier aux Mureaux, ne devraient pas être des sujets de débat. Attendons donc les nouveaux sujets…

  74. @ F68.10 05 octobre 2020 à 17:22
    D’abord, toutes mes félicitations ! Vous avez battu le record de longueur d’un commentaire… et, de ce fait, porté au plus loin le manquement à la charte de ce blog. Moi-même, je le reconnais, il m’arrive de l’outrepasser. Ce ne sera pas le cas cette fois.
    De votre message, je tire trois certitudes :
    – Vous êtes plus « géomètre » que « saltimbanque ». Dans le monde numérique, votre souci de « technicien » est « le tuyau » plus que « le contenu ». Ce qui vous conduit à imaginer que ce que vous jugez bon pour la « bidouille » est bon pour la création et que les auteurs ont bien tort d’être à une écrasante majorité partisans du « droit d’auteur » tel qu’il existe.
    – Nous ne sommes pas dans le même camp. Vous l’écrivez vous-même ligne 200 ou 300… Pour ce qui est des contenus – vous l’avez compris, je suis plutôt « saltimbanque » -, je suis dans la réalité d’aujourd’hui, qui sera très probablement celle de demain parce que le monde est ainsi fait : il est, depuis belle lurette, sous la domination du commerce. Rien ne coûte rien. Vous, vous le rêvez « libre ». Vous oeuvrez pour qu’il le soit. Rien ne vous l’interdit…
    Sauf que, à la fin du siècle dernier, quand les GAFA, toutes américaines, maîtres du monde aujourd’hui, n’étaient encore que de modestes entreprises, de ce côté de l’Atlantique, ce sont les visionnaires d’un monde numérique hors des contraintes économiques – vos « anciens » – qui ont endormi nos dirigeants politiques. Aucun de ceux-ci n’a compris que le monde allait basculer et qu’il fallait être aux avant-postes. Ajoutez à cela, en France, la défense imbécile du Minitel et l’affaire était pliée : les States avaient gagné la guerre…
    Vincent Cerf lui-même, l’un des « pères » d’Internet, qui a cofondé l’Internet Society dont l’objectif était de développer un réseau libre, « appartenant » à ses utilisateurs, a compris que cette voie était une impasse. En 2005, il a accepté une offre d’emploi de Google…
    – Vous avez l’art et la manière de manipuler les textes de vos contestataires. Une bonne fois pour toutes, je considère que TF1, en utilisant des séquences vidéo sans en avoir – apparemment – reçu l’autorisation, sans en avoir – apparemment – réglé les droits, en floutant le logo de ThinkerView, est en dehors des clous. Et croyez bien qu’à mes yeux, cette chaîne est trop souvent très loin des engagements sur lesquels elle a obtenu ses fréquences.
    Je crois que nous nous sommes tout dit sur ce sujet des droits d’auteur. Ce qui va vous permettre de retrouver du temps pour agonir d’autres commentateurs ou me contredire – ou m’approuver, ce qui est plus rare – sur d’autres thèmes proposés par notre hôte… D’ailleurs, dans cet affrontement, étions-nous vraiment en phase avec celui qu’il soumettait à nos commentaires ? Un peu peut-être… en raison de la vigueur de nos propos…

  75. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 05 octobre 2020 à 01:01
    « Il n’est fort heureusement pas permis de se taper de la loi . »
    Arrêtez de faire l’imbécile, de jouer les petits flics et de tronquer mes propos. J’ai dit la chose suivante : « On s’en tape, de la loi et du droit d’auteur. Le problème, c’est justement que la loi permette cela. »
    Vous extrayez la première phrase de son contexte, et vous omettez soigneusement de citer la seconde. J’appelle cela de la malhonnêteté caractérisée.
    Quand j’écris qu’on se tape de la loi, cela signifie que la question que je traite n’est pas celle de savoir si Untel a violé la loi : ce que j’affirme, c’est qu’en la matière, la loi est scélérate et qu’il convient de la changer.
    C’est d’ailleurs exactement ce que vous a répondu F68.10, qui a porté à notre connaissance l’incident du prof de maths censuré par TF1 :
    « Vous ne semblez pas avoir compris le sens de mon dernier message qui était pourtant dans l’ensemble assez clair : je conteste le bien-fondé du cadre législatif […]. C’est pourtant mon droit le plus strict, de contester un cadre législatif ? Non ? »
    Vous écrivez :
    « Votre habituelle haine des médias et des journalistes. »
    Ben tiens… chaque corporation, secte, race ou association loi de 1901 hurle désormais à la « haine », dès lors qu’on l’appelle à assumer ses responsabilités.
    On savait qu’on n’avait pas le droit de critiquer les immigrés parce que c’était « un discours de haine », maintenant ce sont ces messieurs les journalistes qui réclament l’impunité, parce que sinon, c’est de la « haine », et bien sûr il n’y a aucun motif de haïr les journalistes. Aucun.
    Le type vient de débarquer sur ce blog, il nous tresse des kilomètres de défense et illustration des médias, et dès lors qu’on lui fait remarquer qu’il est légèrement « tone-deaf », comme dit le politiquement correct américain, envers la piètre estime que vouent les Français à sa corporation, cela devient de la « haine ».
    Comme si le catastrophique taux de confiance que les Français vouent à leurs médias (à l’avant-dernier rang dans le monde !) n’avait pas un ou deux fondements vaguement justifiés.
    Comme si cela n’était pas une particularité nationale — c’est des journalistes français que je parle. Mais comme d’habitude, les frontières du monde habité s’arrêtent à celles de l’Hexagone, nous n’avons aucune leçon à recevoir de l’étranger.
    Et, bien sûr, ma haine est « habituelle ».
    Vous semblez ne pas vous être rendu compte que je passe mon temps, ici, bien au contraire, à fustiger le discours anti-médias systématique chez les populistes.
    Si vous voulez absolument chercher de la « haine », vous la trouverez dans celle que j’entretiens envers l’extraordinaire arrogance dont vous, et vous seul, faites preuve depuis deux minutes et demie sur ce blog, en défendant inconditionnellement les intérêts les plus corporatistes des journalistes et des médias en général, au détriment de ceux de leurs clients, qu’ils sont censés servir.
    Je parle des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs et des internautes, bien sûr ; pas des publicitaires. En somme, des citoyens, excusez du peu, qui, seuls, justifient l’existence des journaux, des radios ou des télévisions. Qu’ils soient publics ou privés.
    « Et, j’en suis sûr, les journalistes – en suis-je ou pas, vous n’en savez rien – se passeront des leçons de moralité à deux balles que vous adressez à leur ‘corporation’. »
    J’en sais suffisamment pour constater, d’après vos écrits mêmes, que vous êtes, très probablement, un professionnel des médias — pas forcément dans le rôle de journaliste, d’autres métiers sont concernés.
    Seriez-vous un ancien directeur à la direction des affaires directoriales de France Télévisions, seriez-vous, même, un plombier spécialisé dans les canalisations plastique, auquel il prendrait la bizarre idée de se faire le défenseur systématique des intérêts particuliers des groupes de presse (*), que cela ne changerait rien au caractère scandaleux de votre refus d’admettre que le client est roi, et qu’en l’occurrence, il a quelque motif d’être mécontent.
    En fait, je ne vois aucun journaliste qui se montre aussi arrogant que vous dans le rejet systématique de toute mise en cause, dans le mépris abyssal des gens qu’il est censé servir. Pas en public, en tous cas.
    Il est curieux que dans la même phrase, vous preniez vos distances avec la corporation journalistique, et que vous prétendiez parler en son nom.
    Mais comme je l’ai dit, peu importe qui vous êtes. Ce qui compte, c’est ce que vous dites. Et je vous garantis que si les journalistes français, ainsi que vous le prétendez, « se passaient des leçons de moralité à deux balles que j’adresse à leur corporation », ils finiraient tout simplement par perdre leur emploi, faute de clients. Cela a, d’ailleurs, largement commencé.
    Au lieu de nous jouer, ici, l’apparatchik des médias que vous fûtes probablement, vous feriez mieux de jeter un œil sur la courbe dégringolante des ventes des journaux français, et sur le taux catastrophique des lecteurs qui acceptent de payer pour lire leurs sites sur Internet, bien inférieur à celui d’autres pays.
    Mais les journalistes et leurs patrons n’y sont pour rien, bien sûr. C’est la faute de la « haine ».
    ______
    (*) Nous avons ici un cas similaire, avec un commentateur qui défend la secte des policiers et des gendarmes. Je ne parle pas de ceux qui défendent la secte des fonctionnaires, car avec un Français sur cinq qui en fait partie (au sein de la population active), si vous ajoutez les fonctionnaires de fait et les familles de tout ce petit monde…

  76. @ Mitsahne
    Vous qualifiez la notion de courtoisie argumentative de trouvaille. À titre informatif, elle est essentiellement codifiée sous le nom des règles de Rappoport.
    https://rationalwiki.org/wiki/Rapoport%27s_Rules
    Mais au-delà de cette récente codification, elles remontent en partie au moins à Rabbi Meir dans Arachin 5a. Une trouvaille qui remonte donc en partie au IIe siècle.
    ————————————————————
    @ Serge HIREL
    Effectivement, la liberté d’expression a essentiellement pour but de catalyser le combat d’idées en remplacement du combat physique. Cela a été écrit dans Areopagitica de Milton, qui est souvent cité par la Cour Suprême US dans le domaine de la liberté d’expression. En France, quelles sont les bases philosophiques officieusement officielles de la liberté d’expression ?… Milton est pour moi effectivement une référence incontournable sur la liberté d’expression.
    Une liberté d’expression qui n’est pas juridiquement structurée pour favoriser le débat d’idées est problématique. Un droit de monétisation de la création qui ne fonctionne pas (et on peut débattre de comment, car nous ne sommes effectivement vraiment pas d’accord) est économiquement détrimental. Mais entre les enjeux de débat d’idées et les enjeux économiques relatifs à la création, je pense qu’on peut faire un argumentaire extrêmement solide affirmant que le premier est supérieur au second. Ce qui ne signifie nullement que le second doive être négligé. Simplement qu’il y a des priorités sociétales.
    C’est en ce sens que je me permets de critiquer la légitimité légale d’attaquer ce professeur de mathématiques. En ce qui concerne l’utilisation illicite de la photo que vous mentionniez, c’est un peu plus discutable, car cela me semble plus tangentiel à l’argumentation que le professeur de mathématiques. Il y a des cas où je l’autoriserais et des cas où je ne l’autoriserais pas. Sans précisions supplémentaires sur ce cas, je l’autoriserais.
    La courtoisie rhétorique, c’est la politesse, le souci à l’autre aliochesque, et d’autres règles de savoir-vivre. Ce n’est pas pareil que la courtoisie argumentative, codifiée dans les règles de Rappoport par exemple, qui garantit que le débat se déroule sans tours et détours inutiles et évite de rendre les lecteurs et débatteurs chèvre. En gros, des règles qui garantissent qu’on ne patauge pas dans le semoule avec moult projections psychologiques à démonter avec un pilpoul à toute épreuve.
    En France, nous nous complaisons non pas dans un débat d’idée, mais dans un débat d’ego. La logique ? Connais pas. Ne pas déformer les positions d’autrui ? Impossible. C’est ça la France. Je n’appelle pas cela débattre. Et les interminables discussions autour du virus sont exactement ce que j’appelle des non-débats. Absolument.
    « Mais, en France et partout où existe le droit d’auteur, donc partout, on refuse qu’il soit alimenté au moyen de sons, d’images et de textes protégés par celui-ci quand le débatteur qui les utilise ne se soumet pas à la loi : droit de citation, redevance, droit de copie et droits moraux. »
    Et le fair use… Ah là là là… vous choisissez un peu ce qui vous arrange, non ?
    « Il ne s’agit donc pas d’amalgame, mais de rappel à la loi. »
    Vous dissimulez derrière votre « rappel à la loi » un refus d’engager un débat sur la notion de fair use au profit de la santé du débat d’idées.
    « Dans les débats, ce sont souvent ces droits moraux qui sont le plus « oubliés », en particulier par la pratique du tronquage. »
    C’est un point de vue très français. Les droits moraux ne sont pas universellement inaliénables et imprescriptibles (et modérément codifiés dans la convention de Berne, pour être précis… tout en précisant que certaines juridictions US, UK, canadiennes ou sud-af’ permettent de renoncer aux droits moraux, ce qui les rend pas exactement aussi universels que cela), et les questions que vous soulevez peuvent se régler par d’autres moyens. J’avoue m’opposer – en gros… – à la notion des droits moraux. La licence devrait être suffisante pour traiter des questions relatives aux droits moraux.
    « Il me semble d’ailleurs que vous citez la dernière incartade en date, dont a été victime Zemmour, sa saillie sur « les migrants mineurs voleurs et assassins » ayant été sortie de l’ensemble de son propos. »
    Dans un pays normal, les questions relatives à la manipulation de la vérité ne devraient pas se régler via des questions de droit d’auteur, mais des questions d’atteinte à la personne ou quelque chose du genre. Nul besoin d’une quelconque considération de droit d’auteur pour condamner une personne qui ferait une utilisation pénalement répréhensible de sa liberté d’expression tout en respectant scrupuleusement le droit d’auteur. C’est ici une confusion, je trouve.
    « Ce qui rend son propos [de Mr. Le Pen] inadmissible, ce n’est pas le mot « détail », mais le fait qu’avant de répondre à la question, il n’a pas d’abord condamné l’Holocauste, quelle que soit la façon dont les nazis l’ont mis en œuvre. »
    De mon point de vue, non. Le problème des propos de M. Le Pen dans ce cas précis – et je dis cela sans prendre position ni dans un sens ni dans l’autre sur la question du génocide nazi – est, de mon point de vue, le seul point suivant: ce qui rend les chambres à gaz bien plus problématique que, disons, l’écorchage à vif, ce sont le fait que ces chambres à gaz aient utilisé des produits « pour éliminer les poux » (dixit Faurisson) pour tuer des juifs. C’est le côté proprement médical du nazisme que les chambres à gaz mettent en évidence. C’est cela le point véritablement profond qui fait que contester les chambres à gaz est problématique. Parce qu’autrement, devoir trancher sur l’existence des chambres à gaz quand on ne nie pas celle des fours, cela ne fait pas beaucoup de sens… Ce que soulève la question des chambres à gaz, c’est de considérer les juifs comme des poux à exterminer, comme de la vermine, et ce dans un sens médical. Cela signale aussi le dévoiement profond de la médecine, et cela ne condamne pas uniquement le nazisme mais aussi une mentalité médicale qui pour des raisons assez particulières et profondes, peut aussi s’accommoder du nazisme. C’est ce qui fait le côté proprement révoltant des chambres à gaz. (Et une fois encore: je refuse de prendre position sur cette question précise de l’existence des chambres à gaz tant dans un sens que dans l’autre tant que les lois mémorielles ne sont pas abrogées. Ce qui est mon droit le plus strict.)
    Le reste – dans cette histoire du « détail » – est de mon point de vue du cinéma. À moins que quelque chose m’ait échappé…

  77. @ F68.10 | 06 octobre 2020 à 01:2 (@ Mitsahne)
    « Vous qualifiez la notion de courtoisie argumentative de trouvaille. À titre informatif, elle est essentiellement codifiée sous le nom des règles de Rappoport… »
    Bonté divine !
    Ce que vous pouvez être assommant, en toute courtoisie cela va de soi…

  78. @ Robert Marchenoir 6 octobre 2020 à 01:00
    Calmez-vous ! Et lisez attentivement le début de mon précédent message :
    « …La règle en démocratie est que la loi, tant qu’elle est la loi, doit être appliquée et respectée. Que vous en soyez mécontent, c’est votre affaire, que vous tentiez de la faire modifier, c’est votre droit… Mais il n’est fort heureusement pas permis de ‘se taper de la loi’. »
    Vous faut-il une explication de texte ? Un élève de 5ème aurait aisément compris que la deuxième phrase de ce texte fait référence à votre affirmation : « Le problème, c’est justement que la loi permette cela. »
    Donc, je vous le redis autrement : oui, la loi est modifiable, par le Parlement. Oui vous pouvez militer pour qu’il en soit ainsi. Non, vous ne pouvez pas ne pas respecter la loi actuelle.
    Quant au reste de votre message, il me semble être un copier-coller de tous les reproches faits aux médias et aux journalistes, qui ne mérite aucune réponse. Pas plus que votre récusation du mot « haine », dont vos propos dans ce texte alimentent les raisons de son emploi.
    Permettez-moi de vous conseiller un moyen efficace de ne plus subir « l’arrogance » et la malfaisance de cette « corporation » – à moins que vous ne préfériez le mot « caste », plus péjoratif : n’achetez plus de journaux, n’ouvrez plus votre radio, débarrassez-vous de votre téléviseur, ne consultez plus les sites de ces médias et des journaux en ligne. C’est sans risque : la loi ne vous l’interdit pas. Il vous restera les réseaux sociaux, merveilleuse source d’informations contrôlées…
    ——————————————————-
    @ F68.10 06 octobre 2020 à 01:24
    Vos arguments tournent en boucle… Je ne perdrai pas de temps à y répondre une nouvelle fois… Désolé.
    Sauf sur un point : ne pas prendre position sur l’existence ou non des chambres à gaz s’apparente au révisionnisme. Intolérable.
    —————————————————–
    @ Tomas 05 octobre 2020 à 21:24
    Que JMLP ait ajouté ou non « de la Deuxième Guerre mondiale » ne change rien à sa réponse – certes très mal exprimée, je vous l’accorde – à la question qui lui était posée. Cette réponse ne conteste pas l’existence des chambres à gaz, encore moins l’Holocauste, ou la Shoah si vous préférez ce mot.
    En revanche, sous-entendre que le FN est dans le « camp » nazi relève de la diffamation. Ecrire que Zemmour et Lévy soutiennent ce « camp » également.

  79. @ duvent de 10:24
    Ne cherchez pas…
    La graphorrhée (graphomanie ou scribomania désigne une impulsion irrésistible d’écrire). Lorsque le terme est utilisé dans un contexte psychiatrique spécifique, il désigne une condition mentale morbide dans laquelle un patient peut écrire de manière compulsive une succession de lignes manuscrites incompréhensibles et confuses.
    La graphomanie est comparable à la « typomanie », un trouble compulsif dans lequel un individu souhaite voir son nom dans une publication ou qui écrit de manière compulsive pour que son ouvrage soit publié.
    Toutefois la graphorrée n’a rien à voir avec la diarrhée, quoique…

  80. @ duvent
    « Ce que vous pouvez être assommant, en toute courtoisie cela va de soi… »
    N’est-ce pas ? Plus la discussion s’enfonce dans le trivial et l’anecdotique, plus cela devient désagréable. Mais je ne vais quand même pas laisser insinuer que l’idée de ne pas déformer les propos des autres serait une outrageante innovation caractéristique de la modernité qu’il conviendrait de repousser comme si nous étions des Amish. Donc oui, j’explique que ce n’est pas neuf, et même que cela a été codifié. En gros que ce n’est pas moi qui l’invente dans mon petit coin.
    Eh oui, c’est barbant de signaler des évidences. Mais la « trouvaille » n’est pas de moi, et il importe de rendre à César ce qui est à César. Sinon, d’autres malins aussi à cheval sur les convenances que vous l’êtes sur l’obligation que nous aurions de vous distraire en prendraient prétexte pour me traiter de menteur. Donc, voilà: je précise bien que je n’ai pas inventé l’eau tiède, ni le fil à couper le beurre… Parce qu’en plus d’être assommant, je tiens à être modeste en plus d’être honnête, voyez-vous…
    —————————————————————
    @ Serge HIREL
    « Vos arguments tournent en boucle… Je ne perdrai pas de temps à y répondre une nouvelle fois… Désolé. »
    Vous avez refusé de les traiter. Ne jouez pas à la chattemite.
    « Sauf sur un point : ne pas prendre position sur l’existence ou non des chambres à gaz s’apparente au révisionnisme. Intolérable. »
    Alors non. Le révisionnisme, c’est une démarche légitime qui consiste à réviser le passé sur la base de données probantes. C’est une démarche non-idéologique qui est parfaitement légitime.
    Le négationnisme, c’est une démarche qui consiste à nier les données probantes, ou à déformer les arguments pour des motifs idéologiques.
    Les négationnistes se font passer pour des révisionnistes pour avoir une crédibilité. Mais il n’en sont pas. Le révisionnisme, c’est très bien. Le négationnisme, c’est mal. Et ce sur tous les sujets. Pas que les chambres à gaz…
    Mais il y a encore plus grave: l’injonction à devoir prononcer des paroles quelles qu’elles soient. Il y a des sujets où mon opinion ne vous regarde simplement pas et ce quelle qu’elle soit. Et c’est non négociable. La liberté de conscience ne s’accompagne pas d’une obligation d’expression. L’obligation d’expression, et je ne mâche pas mes mots, c’est un pas important vers le totalitarisme…
    Par ailleurs, vous devriez bien relire la position que j’ai prise sur la signification des chambres à gaz. Elle montre bien que les gens qui nient ou affirment l’existence des chambres à gaz en méconnaissance de ce point précis sont… de sombres faux-culs.

  81. @ Serge HIREL
    J’ai un peu du mal à vous suivre dans ce qui m’a semblé de prime abord être une défense des propos de Le Pen. Mon opinion est que qualifier les chambres à gaz de « détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale » est une erreur historique. Je précise que j’aimerais bien que la loi permette à MM. Le Pen et Zemmour de dire librement leurs âneries, ça leur éviterait de se poser en victimes.
    Mais je comprends aussi que notre pays, contrairement aux Etats-Unis, a à la fois souffert de la Shoah (80 000 morts soit presque un tiers des Juifs présents dans notre pays en 1940, dont un Juif étranger sur deux, ce qui est quand même énorme) et en a été le complice (faut-il rappeler que les trois quarts des Juifs français furent arrêtés par nos forces de l’ordre et la Milice ?), et qu’une législation un peu restrictive sur ce plan puisse s’imposer pour ne pas heurter la mémoire des survivants et de leurs descendants.
    Sous-entendre que le FN est dans le camp nazi, une diffamation ? Allons donc. Je persiste en l’affirmant, jurisprudence et preuves à l’appui:
    – la justice a donné raison à JL Mélenchon qui avait traité Marine Le Pen de fasciste:
    https://www.humanite.fr/marine-le-pen-fasciste-la-cour-dappel-donne-raison-melenchon-586110
    – vous pourrez me rétorquer que « fasciste » et « nazi » ce n’est pas tout à fait pareil. Effectivement, l’Italie fasciste a attendu d’être aux abois pour pourchasser ses Juifs. Mais le problème, c’est que deux collaborateurs proches de Marine Le Pen, Axel Loustau et Frédéric Chatillon, rendent un culte sans complexe à Hitler et à son oeuvre:
    https://www.marianne.net/politique/video-saluts-nazis-et-croix-gammees-un-proche-accable-chatillon-et-loustau-les-hommes-de
    Vous comprendrez donc à quel point je suis navré de voir des gens comme Elisabeth Lévy et Eric Zemmour, Juifs et ne s’en cachant pas (et pourquoi le feraient-ils d’ailleurs ?) s’acoquiner avec ces gens-là. Marion Maréchal Le Pen a repris l’identitaire niçois Philippe Verdon, modèle de la jeunesse du FN, dans ses rangs. Cette jeunesse qui se présente sous un jour respectable, mais qui entre elle assume sans complexe sa xénophobie extrême:
    https://www.telerama.fr/television/regardez-la-face-cachee-du-front-national-le-documentaire-choc-de-c8,155466.php
    Désolé, mais il faut affirmer les choses en connaissance de cause. Après vous votez pour qui vous voulez, faudra pas se plaindre si vous êtes gênés par le bruit et l’odeur des gens qu’on massacrera s’ils arrivent un jour au pouvoir.

  82. @ Tomas
    « …une législation un peu restrictive sur ce plan puisse s’imposer pour ne pas heurter la mémoire des survivants et de leurs descendants. »
    Je comprends qu’une telle législation n’est pas exactement une mauvaise idée, et qu’il faille bien restreindre certains types de propos. Mais quand on voit la façon dont elle est utilisée dans le débat public, comme par exemple ce que Serge HIREL en a fait en établissant indirectement un lien (si si si, ténu, certes, mais documentable) entre licences Creative Commons et nazisme, je trouve cela particulièrement gonflé. Si les gens ne comprennent pas quelques points précis de rationalisme, points précis relatifs à la liberté d’expression ou points précis relatifs à la liberté académique, la mauvaise utilisation de l’accusation de négationnisme ou d’antisémitisme a des effets désastreux et contre-productifs et affaibli la pertinence de cette loi.
    Cette loi ne doit pas être utilisée comme chantage argumentatif.
    Je l’ai vue utilisée maintes fois en ce sens par la gauche et l’extrême gauche, et je m’aperçois que même à droite, des gens comme Serge HIREL en abusent.
    C’est parfaitement honteux. Lamentable. Incorrect. D’une discourtoisie argumentative (oui oui oui) extrême.
    Et quand on voit ce type d’utilisation de cette loi, moi je me dis… pourquoi ne pas pénaliser par la taule les propos non-factuels, non-rationnels, y compris en provenance de l’Etat et pas seulement en provenance de particuliers ? Pourquoi a-t-on le droit de s’autoriser à raconter absolument n’importe quoi sur tous les sujets, du moment qu’on se permet de donner un satisfecit en pourchassant les négationnistes dès qu’on feint d’en voir tout en ignorant complètement ce qui fait des chambres à gaz quelque chose de très particulier dans l’argumentaire au sujet des qualifications morales qu’on est susceptible d’accoler au nazisme ?
    Pourquoi ? Pourquoi pas ?
    Des fois, je me trouve bien bien trop tolérant.

  83. @ Tomas
    « Sous-entendre que le FN est dans le camp nazi, une diffamation ? Allons donc. Je persiste en l’affirmant, jurisprudence et preuves à l’appui:
    – la justice a donné raison à JL Mélenchon qui avait traité Marine Le Pen de fasciste »
    Mais quel baratin malhonnête de votre part. Votre propre lien, malgré son titre manipulateur, précise que le tribunal a jugé que « le terme fasciste se trouvait dépourvu de caractère injurieux lorsqu’il est employé entre adversaires politiques sur un sujet politique ».
    À aucun moment le tribunal n’a dit que MLP était fasciste, vous faites un grand écart désespéré là.

  84. @ Valéry
    Ok je prends note. Maintenant, vous dites quoi sur la suite de mon post ? Quelqu’un (Frédéric Chatillon, à moins que ce ne soit Axel Loustau) qui appelle Hitler affectueusement « tonton », qui fête entre amis la date anniversaire d’Hitler et met des photos de croix gammées faites avec des grains de riz sur son compte Facebook, c’est pas un nazi peut-être ?
    Zemmour, Lévy, Le Pen sont aussi mes adversaires politiques, je n’ai donc aucun souci à les qualifier de fascistes ou de nazis potentiels, au passage.
    Enfin si vous voulez soutenir des gens qui ont tué 29 millions de vos compatriotes, c’est votre problème !

  85. @ Savonarole | 06 octobre 2020 à 13:17
    « La graphorrhée (graphomanie ou scribomania désigne une impulsion irrésistible d’écrire). »
    Mince ! C’est vrai ?
    Maintenant que je sais ça, j’aimerais beaucoup que vous me disiez si elle donne droit à un repos long et curatif, que me prescrirait un médecin sensible et rempli d’humanité ?
    Je sens que je peux parfaitement bien simuler ce désordre mental, beaucoup plus facilement que l’autre qui est un peu moins mental…
    ——————————————————————–
    @ F68.10 | 06 octobre 2020 à 13:48
    « Sinon, d’autres malins aussi à cheval sur les convenances que vous l’êtes sur l’obligation que nous aurions de vous distraire en prendraient prétexte pour me traiter de menteur. »
    Vous prêtez aux autres des intentions qu’ils n’ont pas, et si je voulais vous traiter de menteur, je le ferais avec ou sans prétexte.
    Vous avez subtilement décelé que j’étais à cheval sur les convenances, et en cela vous êtes d’une exceptionnelle finesse…
    « Parce qu’en plus d’être assommant, je tiens à être modeste en plus d’être honnête, voyez-vous… »
    Comme il vous plaira…
    Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando. Quintilien – Insitution oratoire

  86. Nazi soit qui mal y pense ! Y en a qui sont gênés d’être qualifiés de nazis ? et alors, on a le droit d’être nazi si je ne Mabuse ! Moi-même j’écoute du Wagner en me rasant dans ma salle de bain ; je vais faire un footing au pas de l’oie en chantant « Maréchal nous voilà » dès que je croise mes ennemis des forces judéo-maçon-niques (sa mère) et je me rends à ma permanence où on écoute en boucle des discours de la Führeure Le P-haine, ce local étant tapissé de papier peint avec des motifs de croix gammées et bien entendu sur la cheminée trône un robuste buste de notre Adolfinet chéri. Mais ni voyez aucune Rhaine, ce n’est que de l’amour !
    Les vrais dangers fachos réacs haineux violents d’aujourd’hui sont tous ces partis et associations islamogauchistes : PS PCF LFI EELV et toutes ces tribus racistes anti-France anti-blancs appuyées par la justice gauchiste du SM mur des cons et beaucoup de losers du showbiz en panne de succès : dernière en date, l’odieuse raciste tribale indigéniste Camélia Jordana honteusement invitée à l’émission « Unis pour le Liban » par ce pourri de service public gauchiste de la 2 ; c’était trop, j’ai zappé.
    Trêve de blabla, je reprends mon footing nazi, à plus.

  87. @ Tomas
    Je n’ai que faire de vos liens relatant les délations anonymes, justement vous vous rappelez quels régimes politiques fleurissent suite à de telles pratiques.
    Des gens qui décident de témoigner anonymement contre quelqu’un, que ce soit Trump ou MLP, par peur des représailles, alors que vous avez la presse internationale et quasiment chaque gauchiste vivant qui les traitent de nazis à visage découvert.
    Comme si la politique ne se faisait jamais sans coups bas… restons aux faits.

  88. @ Tomas
    « Enfin si vous voulez soutenir des gens qui ont tué 29 millions de vos compatriotes, c’est votre problème ! »
    Je n’ergoterai pas sur le nombre, interminable objet de controverses.
    En revanche, il est clair que la part de Staline dans ces millions de victimes est significative. Mais c’était pour le bien du peuple.
    En 1982, j’ai fait un voyage en URSS et le suprême argument pour expliquer – ou excuser – tout ce qui ne fonctionnait pas était : « on a eu 20 millions de morts ». Je n’ai jamais su si les Soviétiques incluaient dans ces 20 millions ceux tués par le petit père des peuples…

  89. @ duvent | 07 octobre 2020 à 08:58
    Ce n’est pas de vous qu’il s’agit mais de “l’assommant “…
    Dès que ça dépasse 5 lignes, je zappe, je plains son psychiatre, il doit vivre un enfer, à mon avis c’est lui qui est sur le divan…

  90. @ F68.10 06 octobre 2020 à 13:48
    La lecture de ce message et de celui que vous adressez à Tomas (6 octobre à 22:39) m’ont troublé. J’ai l’impression d’avoir ravagé quelques chaînons entre vos pensées, qui, du coup, s’entrechoquent… Faire un lien entre le nazisme et une critique des licences Commons relève de la haute fantaisie. À ce rythme, il est possible que, dans les prochaines heures, vous nous annonciez que, documents à l’appui, Armstrong était nazi parce qu’il a d’abord fait un « petit pas » à droite…
    « La liberté de conscience ne s’accompagne pas d’une obligation d’expression », dites-vous, au nom de votre droit, que nul ne conteste, de garder pour vous celles de vos opinions que vous ne voulez pas rendre publiques. Mais ne venez pas vous plaindre qu’on ose réfuter celles que vous dévoilez. Et le « peut-être bien que oui-peut-être bien que non » que vous avez exprimé sur les chambres à gaz en est une… qui mérite la réponse appropriée.
    Enfin – et j’en resterai là, en oubliant votre souhait de « jeter en taule » toute personne s’opposant à vos points de vue, pourquoi pas la guillotine ? -, il me semble qu’en philosophant sur la démarche « intellectuelle » – le mot est inadapté – des nazis qui les ont conduits à construire les chambres à gaz, vous offrez inconsciemment à cette idéologie abjecte une place parmi les autres. Et ça, c’est inacceptable.
    Les nazis, dans leur haine des Juifs, des Tziganes, des homosexuels et d’autres, et leur folie génocidaire, ont cherché le moyen le plus rapide et le plus sûr de mettre en œuvre la « solution finale » et de parvenir à leurs fins. Les chambres à gaz sont donc avant tout un choix froidement, glacialement « technique ». Y voir le moindre lien avec une quelconque volonté d’avilir leurs victimes jusqu’à l’instant de la mort, c’est déjà leur reconnaître une conscience humaine.
    ——————————————————-
    @ Tomas 06 octobre 2020 à 22:15
    Un autre commentateur (Valéry) a déjà réglé son compte à votre argument « MLP fasciste ». Je n’y reviens pas. Les autres sont du même tonneau…
    Ce qui m’interpelle, c’est votre conclusion : « (…) faudra pas se plaindre si vous êtes gêné par le bruit et l’odeur des gens qu’on massacrera s’ils arrivent un jour au pouvoir. »
    Vous avez un don pour la diffamation… Celle-là, publiée dans un journal ou prononcée sur un plateau, vous vaudrait une visite à la 17e Chambre, dont vous ne sortiriez pas sous les bravos.

  91. @ Savonarole 07 octobre 11:26
    « Dès que ça dépasse 5 lignes, je zappe.. »
    Moi de même, déjà rien qu’à la lecture de son pseudo mon logiciel le zappe.
    Bon, des fois j’aime bien je l’avoue, faire remonter Martchi sur son cheval. Il est trop drôle notre ‘Professore ès-tout’ qui, tel Don Quichotte fonce clavier au clair, de jour comme de nuit, pour pourfendre tous les moulins à vent que sont : les électriciens ;)) les fonctionnaires, Raoult (double peine) et tous les autres commentateurs de ce blog qui sont, il peut le prouver, tous communistes.
    À part évidemment son valet de pied.
    A noter que depuis qu’il a appris l’écriture « en italiques » on sent mieux venir l’orgasme cérébral de l’écrivain 😀
    Sacré Martchi.
    Adéo Savonarole (et vive la Bretagne ! ;))

  92. @ duvent
    « Vous prêtez aux autres des intentions qu’ils n’ont pas, et si je voulais vous traiter de menteur, je le ferais avec ou sans prétexte. Vous avez subtilement décelé que j’étais à cheval sur les convenances, et en cela vous êtes d’une exceptionnelle finesse… »
    La phrase contenait les termes « d’autres malins », duvent… Je ne parlais donc pas de vous. Vous manifestez des idées de référence. N’hésitez pas à en parler à Savonarole qui vous fait de la pop-psychiatrie au sujet de sa « graphomanie »…
    —————————————————————–
    @ Savonarole
    « Dès que ça dépasse 5 lignes, je zappe. »
    Je vous comprends. Lire Babar, c’est un peu plus facile, j’en conviens.
    ——————————————————————-
    @ sylvain
    « Nazi soit qui mal y pense ! Y en a qui sont gênés d’être qualifiés de nazis ? »
    Non. Pas gêné. Mais qualifier quelqu’un de nazi, pour moi, c’est précisément accuser quelqu’un d’avoir une vision médicale de la société et de vouloir pratiquer l’élimination sociale non-consensuelle de fragments de la société sur un mode médical. Genre amputation sociale.
    Oui, des nazis, dans le sens précis ci-dessus, j’en vois des fois… Une commentatrice de ce blog a reçu le quolibet « raciste » quand elle a commencé à faire des rapprochements un peu particuliers entre le coronavirus et les migrants à Marseille. J’utilise le mot « raciste » pour être gentil et sympa… je peux faire plus fort si on le souhaite. Je n’ai donc pas besoin de jouer avec le thème du négationnisme au sujet des chambres à gaz pour repérer des gens qui sont nazis ou nazillons… et il n’y a pas que les juifs qui ont eu des problèmes avec les nazis, ce serait bien que certains s’en rappellent…
    Les comportements nazis, dans le sens que j’expose ici, existent encore. On les voit assez fréquemment, même. Il faut simplement faire attention et écouter autour de soi.

  93. @ Savonarole | 07 octobre 2020 à 11:26
    « Ce n’est pas de vous qu’il s’agit mais de “l’assommant “…
    Dès que ça dépasse 5 lignes, je zappe, je plains son psychiatre, il doit vivre un enfer, à mon avis c’est lui qui est sur le divan… »
    Si vous avez cru que j’ai cru que vous croyiez que je suis assommante, je crois que je me suis mal exprimée… C’est tout à fait incroyable !

  94. Chemin de traverse

    Le sycophante de Girolamo S. sait de quoi il retourne lorsqu’il donne la définition de graphorrhée et c’est son psychiatre que je plains.
    Quand vous lui parlez de peinture, il vous répond cimetière…
    Quand il fume sa clope devant une plaque de rue, il s’invente une histoire avec son pôapa !
    Alors bravo @ duvent ! du latin, encore du latin..

  95. Mary Preud'homme

    « à mon avis c’est lui qui est sur le divan… »
    Rédigé par : Savonarole | 07 octobre 2020 à 11:26
    Tout est dit avec humour et en peu de mots. Certains devraient en prendre de la graine !

  96. @ Valéry
    Ben des faits, c’est ce que je vous propose, à vous de chercher ensuite si vous voulez savoir, il y a assez de références comme ça. Trop facile de vous cacher derrière vous slogans de midinette outragée, on dirait Fillon ou Darmanin rappelant la présomption d’innocence malgré des preuves flagrantes. Au moins le sylvain, il assume fièrement sans honte ce qu’il est, le drapeau levé (die Fahne hoch !). C’est bien le seul à être à la fois franc et cohérent, tiens, finalement.
    ———————————————————————-
    @ Alpi
    Bon si en plus vous rajoutez les morts dus à Staline ça va en faire du monde. Mais en quoi les crimes staliniens justifieraient ceux de Hitler ? Vous aussi vous éludez pour ne pas admettre que vous seriez prêts à retenter l’expérience. Là encore, n’hésitez pas, assumez-vous !
    Et documentez-vous sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, dans la seule Biélorussie les Oradour-sur-Glane se comptent par dizaines…

  97. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 07 octobre 2020 à 13:31
    J’aime bien vous lire, ça décoiffe ! Comme le grand vent d’Ouessant !

  98. @ Serge HIREL
    « La lecture de ce message et de celui que vous adressez à Tomas (6 octobre à 22:39) m’ont troublé. J’ai l’impression d’avoir ravagé quelques chaînons entre vos pensées, qui, du coup, s’entrechoquent… »
    Et bien pas moi. J’ai bien lu et relu votre commentaire.
    « Faire un lien entre le nazisme et une critique des licences Commons relève de la haute fantaisie. »
    C’est pourtant ce que vous avez fait. Le lien est ténu, certes, mais il existe. C’est bien ce que j’ai écrit, et je ne vois pas de raison de changer de position.
    « À ce rythme, il est possible que, dans les prochaines heures, vous nous annonciez que, documents à l’appui, Armstrong était nazi parce qu’il a d’abord fait un « petit pas » à droite… »
    Non. Je me suis basé sur votre argumentation. Pas sur des capacités à la paréidolie induite par Google Deepmind.
    « « La liberté de conscience ne s’accompagne pas d’une obligation d’expression », dites-vous, au nom de votre droit, que nul ne conteste, de garder pour vous celles de vos opinions que vous ne voulez pas rendre publiques. »
    Nul ne le conteste. Mais vous l’instrumentalisez moralement. C’est justement une des perversions de cette loi sur le négationnisme du génocide nazi. Et j’en ai un peu ma claque de cette instrumentalisation perpétuelle. Et, effectivement, j’y mets le holà, parce que tout le monde réutilise les nazis à sa propre sauce sans y comprendre grand-chose.
    Il court, il court, le nazi
    Le nazi du bois, mesdames,
    Il court, il court, le nazi
    Le nazi du bois joli.
    Il est passé par ici
    Le nazi du bois, mesdames
    Il est passé par ici
    Le nazi du bois joli.
    Y en a marre.
    « Mais ne venez pas vous plaindre qu’on ose réfuter celles que vous dévoilez. Et le « peut-être bien que oui-peut-être bien que non » que vous avez exprimé sur les chambres à gaz en est une… qui mérite la réponse appropriée. »
    Des pratiques d’inquisiteur, plutôt. Au sujet des licences Creative Commons… et vous osez qualifier la censure de ma pensée par moi-même à ce sujet à un « ptêt ben qu’oui, ptêt ben qu’non » ? Vous vous moquez de qui ?
    « Enfin – et j’en resterai là, en oubliant votre souhait de « jeter en taule » toute personne s’opposant à vos points de vue, pourquoi pas la guillotine ? »
    Alors non. Mais vous ne semblez pas comprendre la logique de ce qui se profile à l’horizon. Vous êtes conscient qu’aux US, paradis de la liberté d’expression, on censure sur Facebook la désinformation médicale au sujet, par exemple, des vaccins ? Cela vous choque ? C’est une atteinte à la liberté d’expression ?
    Vous comprenez que ces sujets sont censurés pour éviter que des mères injectent de l’eau de Javel à leurs enfants pour les guérir de l’autisme ? Avec des discours déshumanisants sur les autistes – remontant d’ailleurs au nazisme avec Hans Asperger… – les faisant les qualifier par leur propres mères elles-mêmes de dégénérés ?
    Les limites réelles de la liberté d’expression ne sont donc pas uniquement de l’ordre de l’appel à la haine et de l’ordre de l’instrumentalisation politicarde et honteuse du génocide nazi pour remporter des débats idiots. Ces limites ont lieu au sujet des conséquences concrètes de la liberté d’expression sur toute une gamme de sujets. Au sujet de conséquences médicales par exemple.
    Et il en va de même pour l’ensemble du débat public, en un sens. Sur tous les sujets, la question du respect de la factualité et de la rationalité importe: il y a toujours des conséquences. Et vous allez en tâter de plus en plus, de ce type de restrictions à la liberté d’expression si le débat public ne s’assainit pas. Vous ne semblez pas avoir conscience de ce qui se profile en sous-main sur ces sujets. C’est pas la loi Avia…
    « il me semble qu’en philosophant sur la démarche « intellectuelle » – le mot est inadapté – des nazis qui les ont conduits à construire les chambres à gaz, vous offrez inconsciemment à cette idéologie abjecte une place parmi les autres. Et ça, c’est inacceptable. »
    Vous délirez complètement ?? Bien sûr qu’il faut analyser le nazisme ! Et en détail ! Il est parfaitement inacceptable de partir du principe qu’une chose est condamnée a priori sans analyser en détail les tenants et les aboutissants ! Ce qui inclut bien entendu le génocide nazi lui-même !
    Si vous n’êtes pas capable de comprendre une chose aussi basique, je ne vois pas sur quel motif vous pouvez vous permettre de critiquer ma position. Aucun, en fait.
    « Les nazis, dans leur haine des Juifs, des Tziganes, des homosexuels et d’autres, et leur folie génocidaire, ont cherché le moyen le plus rapide et le plus sûr de mettre en œuvre la « solution finale » et de parvenir à leurs fins. »
    C’est bien plus complexe que cela. Il y a tout un substrat sociétal et culturel qui a permis que cela arrive. Il est absolument impossible de faire l’impasse sur le contenu des théories et des pratiques médicales de l’époque… Absolument impossible…
    D’ailleurs, fait révélateur: vous avez omis de citer explicitement les malades mentaux et les handicapés (certes les homosexuels en faisaient partie à l’époque, de cette catégorie de dégénérés). Parce que vous pensez aux minorités… mais ces minorités n’ont fait « que » faire les frais de pratiques qui étaient bien destinées aux dégénérés. À la vermine. À moi, en somme.
    Il n’est absolument pas, absolument pas, possible de faire l’impasse sur ce point précis. Il s’agit d’une extension aux juifs, entre autres, de ce qu’on trouvait normal de faire aux dégénérés comme moi. C’est bien cela, la logique. Et les raisons sont profondes et complexes, et il est impossible de comprendre des questions modernes d’éthique médicale, entre autres – comme les questions d’éthique des essais randomisés contrôlés comme pendant cette pandémie – si on ne prend pas conscience que ces règles d’éthiques dérivent des « dérives » de cette époque. Naïveté crasse que d’occulter ce passage du nazisme. Et même de le minimiser en le noyant dans… l’impeeeennnsaaaable ! Non. C’est pensable. Et c’est important de le penser.
    « Les chambres à gaz sont donc avant tout un choix froidement, glacialement « technique ». »
    Absolument pas. cf. discussion ci-dessus. Ce n’était pas que « glacial » et « technique ». Cela procède bien d’une perversion de la médecine. Il serait peut-être temps d’en prendre conscience, non ? Nous sommes en 2020 !…
    « Y voir le moindre lien avec une quelconque volonté d’avilir leurs victimes jusqu’à l’instant de la mort, c’est déjà leur reconnaître une conscience humaine. »
    Votre propos n’est ici absolument pas clair. Et de ce que j’en comprends, il est faux.
    On parlait bien des licences Creative Commons, au départ, il me semble. Non ?

  99. @ Chemin de traverse | 07 octobre 2020 à 17:30
    C’est étrange vous pensez le contraire de ce que pense F68.10, sur ce que moi je pense de Savonarole…
    Savonarole a de l’esprit et j’aime l’esprit.
    Voici un lien sur lequel vous trouverez gratuitement le Dictionnaire des sentences latines et grecques de Renzo Tosi
    https://www.arretetonchar.fr/a-lire-telecharger-sans-moderation-le-dictionnaire-des-sentences-latines-grecques-de-renzo-tosi/
    ————————————————————
    @ F68.10 | 07 octobre 2020 à 15:26
    « La phrase contenait les termes « d’autres malins », duvent… Je ne parlais donc pas de vous. Vous manifestez des idées de référence. N’hésitez pas à en parler à Savonarole qui vous fait de la pop-psychiatrie au sujet de sa « graphomanie »… »
    Voici votre phrase complète :
    @ F68.10 | 06 octobre 2020 à 13:48
    « Sinon, d’autres malins aussi à cheval sur les convenances que vous l’êtes sur l’obligation que nous aurions de vous distraire en prendraient prétexte pour me traiter de menteur. »
    Vous perdez beaucoup à ne fréquenter que les cothurnes…
    Je vais suivre votre conseil et en parler immédiatement à Savonarole, qui a oublié ses socques à notre dernière réunion, dans les sous-sols de l’ambassade des États Unis, organisée sous l’impulsion remplie de génie de Mithsane, un autre esprit de céans…
    Car un jour il faudra dire : Plaudite amici comedia finita est ! (Beethoven)

  100. @ Tomas
    « Bon si en plus vous rajoutez les morts dus à Staline ça va en faire du monde. Mais en quoi les crimes staliniens justifieraient ceux de Hitler ? Vous aussi vous éludez pour ne pas admettre que vous seriez prêts à retenter l’expérience. Là encore, n’hésitez pas, assumez-vous ! »
    Qu’est-ce que c’est que ces interprétations de mes propos à la graisse de hérisson ?
    Je ne justifie rien et ne veux « retenter aucune expérience ». Arrêtez de sortir la kalach à tout propos.

  101. @ F68.10 08 octobre 2020 à 01 :58
    Les itinéraires de votre pensée sont trop complexes pour les suivre… Quand vous redescendrez sur terre, soyez gentil, dites-nous si Raoult est nazi…

  102. @ F68.10 | 07 octobre 2020 à 15:26
    « Les comportements nazis, dans le sens que j’expose ici, existent encore. On les voit assez fréquemment, même. Il faut simplement faire attention et écouter autour de soi. »
    Tout à fait Thierry ! On en voit tous les jours : les nazis d’aujourd’hui ont seulement changé de couleur mais ils assènent les mêmes méthodes que les nazis de l’époque : menaces de mort, agressions, chantage, casses, stigmatisations… envers la race blanche honnie coupable coloniale esclavagiste.
    Ce sont nos chers islamogauchistes, merdias de gauche Booba gaugochon Joffrin, partis antirépublicains : PS PCF EELV LFI, tribus indigénistes racialistes traoristes, associations extrêmes gauchistes, tous contribuent à détruire la partie de la société qu’ils haïssent en nous offrant un remake de ce qui s’est passé dans les débuts des années sombres du national-socialisme, j’appuie sur socialisme car cette idéologie infecte accouche toujours de monstres criminels contre l’humanité.
    Nos universités sont des bases armées où l’on forme les futurs vopos chargés d’épurer la société des blancs, des mâles, des hétéros, des chrétiens, de l’histoire réelle de la France… Les amphis sont squattées par des crabes gauchistes dégénérés shootés à donf d’un mixage stalinonazi, qui ne font que peu d’instruction scientifique et intellectuelle mais beaucoup de gauchisme, tout ça payé par nos impôts.

  103. @ F68.10
    « Ces limites ont lieu au sujet des conséquences concrètes de la liberté d’expression sur toute une gamme de sujets. Au sujet de conséquences médicales par exemple. »
    C’est nouveau ça, ça date d’hier ? Et qui décide de ce qui est « médicalement » juste, vous ? La médecine est une science exacte maintenant ? On ne peut plus échanger, commettre des erreurs pour ensuite apprendre ?
    C’est justement ça le retour de bâton avec les censures aléatoires que vous prêchez : il y a des personnes physiques derrière, avec leurs sentiments, leur convictions et souvent leur programme politique. Avec des ambitions pécuniaires aussi. Cela revient à laisser X ou Y décider de ce qui est bon pour vous et gommer sans tambour ni trompette tout ce qui ne l’est pas. De LEUR point de vue.
    Oui, il est possible que la liberté d’expression cause des dommages locaux et ponctuels, comme ceux que vous évoquez. Mais l’amaigrir constamment des qu’elle provoque le moindre incident, c’est glisser vers le chemin des abus sans retour, souvent contrôlé par ceux qui ont les moyens. La presse, les réseaux sociaux surpuissants, comme Facebook et YouTube, les multinationales.
    Chomsky : « L’État ne devrait pas pouvoir déterminer la vérité, même s’il a raison »

  104. herman kerhost

    « Dès que ça dépasse 5 lignes, je zappe… » nous dit le troll Breizmabro, qui vient de nous déposer 13 lignes en « répondant » au troll Savonarole. 13 lignes qui seront très vite oubliées.
    Le niveau n’en finit plus de baisser…

  105. @ Serge HIREL
    Hahaha. J’attends sereinement les plaintes. Depuis quand n’a-t-on plus le droit de supposer les conséquences possibles de l’arrivée au pouvoir d’une formation politique ?
    De toutes façons on m’a déjà menacé de dénonciation à la DGSI ici, je ne suis plus à ça près !
    —————————————————————
    @ Alpi
    Je ne sors pas la kalach mais quand je parle du nazisme et qu’on me sort le communisme comme seul argument ça m’énerve car ce n’en est pas un, en fait.
    De même qu’il est abusif de mettre ces deux totalitarismes sur le même plan: le communisme a maltraité les peuples, mais ne les a pas exterminés. Le nazisme si…

  106. @ Valéry
    « C’est nouveau ça, ça date d’hier ? »
    Ah ben non. C’est assez vieux. Cela date au minimum des discussions sur le droit de crier au feu dans les théâtres en l’absence de feu. Et dans le domaine médical, la liberté d’expression a toujours été limitée de manière assez sèche. Lisez le code de déontologie médicale pour vous convaincre que les médecins n’ont pas le droit de cracher en public sur leurs collègues et encore plus sur la médecine elle-même. Ce n’est pas une question théorique. Des jugements ont déjà eu lieu depuis quand même pas mal d’années.
    « Et qui décide de ce qui est « médicalement » juste, vous ? »
    En très large partie, il s’agit du consensus scientifique en la matière. Ça fait mal, hein?
    « La médecine est une science exacte maintenant ? »
    La médecine n’est pas une science exacte. C’est en large partie une science sociale, avec certaines parties, la biologie par exemple, qui sont quasiment des sciences exactes, ou plutôt dures. La médecine est une discipline scientifique qui agrège, en tant que science essentiellement sociale comme l’économie l’est, un large éventail de sciences, dont certaines dites fondamentales comme le sont les sciences cognitives. Ce que la psychanalyse n’est pas, à titre d’exemple…
    Cela ne change en rien le fait qu’il s’agisse de science, et qu’en absence de discours structuré, factuel et rationnel, il n’est pas admissible de la contredire avec simplement un « moi je pense que… » C’est là que le problème des charlatans comme Raoult rentre en jeu, car ils donnent un vernis de crédibilité à des contestataires qui ne le méritent pas un seul instant. Est-ce limpide ?
    « On ne peut plus échanger, commettre des erreurs pour ensuite apprendre ? »
    Bien sûr que si. Cela s’appelle la liberté académique, dans le monde anglo-saxon. C’est d’ailleurs précisément le point le plus facilement et durement contestable de la loi Gayssot… le fait d’enfreindre la liberté académique… Manque de bol, Faurisson était un universitaire…
    Vous pratiquez donc un superbe sophisme de l’homme de paille.
    « C’est justement ça le retour de bâton avec les censures aléatoires que vous prêchez »
    Je ne prêche aucunement des censures aléatoires ! Il s’agit de censure de propos non-factuels et non-rationnels. Ce n’est absolument pas aléatoire. C’est parfaitement objectif. Cela s’identifie très facilement, ce type de propos. Mais pas par tout le monde, manifestement…
    Par ailleurs, vous vous méprenez sur ma position: cela ne me réjouis absolument pas. En tant que dégénéré qui aurait été éliminé par le programme Aktion T4, je vous garantis qu’il est quasiment impossible de critiquer la psychiatrie sans se prendre des coups au motif, dans ce cas précis, d’irrationalité et de non-factualité de mes propos… Ce qui dans mon cas précis est quand même tiré par les cheveux, mais c’est néanmoins ce qui se passe. Et comme on manque de cojones en France pour dire les choses clairement et simplement, cette censure prend la forme, par exemple, d’accusations de dérives sectaires pratiquées entre autre par la Miviludes.
    Je vous rappelle que Monsieur Serge Blisko, lorsqu’il a pris la suite de George Fenech à la tête de la Miviludes, a changé la direction catholicophile de la persécution anti-secte pratiquée par la Miviludes vers une direction anti-contestation-médicale. Evidemment, tout cela est bien couché dans un langage de chattemite visant à garantir le public et les associations familialistes que tout est fait pour que leur rejetons soient protégé des bouddhistes et des adorateurs de la pâquerette guérisseuse (les écolos…). En pratique, on accuse les gens qui critiquent la psychiatrie d’être des scientologues. C’est plus facile, plus direct, plus simple, et assez dévastateur pour garantir que le malade mental va gentiment continuer à se faire taper en cellule d’isolement. Demandez à Mary Preud’homme pourquoi il est important de défendre les médecins et la police…
    Donc ne venez pas croire que je prêche pour ma paroisse. C’est plutôt l’inverse.
    « …il y a des personnes physiques derrière, avec leurs sentiments, leur convictions et souvent leur programme politique. »
    Tout à fait. Il me semble que Lutte Ouvrière a d’ailleurs fait les frais de cette persécution anti-secte menée par la Miviludes, non ?
    « …Avec des ambitions pécuniaires aussi. »
    Tout à fait. Dans le domaine médical, cela est connu depuis au moins Paracelse et les premières manipulations de la vérité scientifique pour des motifs pécuniaires. La thématique Big Pharma est loin d’être nouvelle.
    C’est même consubstantiel de l’essor de la classe marchande éduquée vers la fin du Moyen Âge et consubstantiel du recul de l’influence de la puissance publique ou royale dans les affaires commerciales ; consubstantiel, donc, de l’essor de la modernité scientifique, et consubstantiel donc du différentiel technologique et d’organisation sociale (Lumières comprises) qui nous a permis, à nous Européens, d’asseoir notre domination sur le monde et à la Reine d’Angleterre de posséder la moitié du globe.
    Et il y a de quoi en être fier, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il faille nier les aspects les plus problématiques de la colonisation. Ah ! Et il se trouve que ma famille est d’origine pied-noir… Je cumule, vous ne trouvez pas ?
    « Cela revient à laisser X ou Y décider de ce qui est bon pour vous et gommer sans tambour ni trompette tout ce qui ne l’est pas. »
    Ah bon ? Et comment les homosexuels ont-ils fait pour mettre un terme à leur persécution psychiatrique et à l’inertie médicale au sujet du SIDA ? Ils ont poussé la vérité scientifique dans le domaine de la recherche médicale, et ce pour des motifs pro-science, et ont dû faire des opérations coup de poing dans les réunions de psychiatres pour les empêcher de débattre entre eux. Et ce au motif de la science.
    Mais peut-être me direz-vous qu’il s’agit là, dans la question psychiatrique des homosexuels, de morale et non de science ? J’ai pourtant eu l’occasion de dire, dans mes discussions avec Aliocha, que je rejette le relativisme moral au nom d’une démarche scientifique des questions morales. Il éludait sans cesse le débat. Pourtant, pourtant, pourtant… même le pape passe son temps à rejeter le relativisme moral ! Vatican II n’y a rien changé, je le précise bien à tout le monde.
    Et la question du relativisme total et non seulement moral fait bien l’objet des questions politico-religieuses françaises de la droite française au XIXe siècle, est-il utile de le rappeler ? Je n’ai pas mentionné Félicité de Lamennais au sujet du blasphème pour rien, me semble-t-il… Je trouve donc hypocrite que la droite me reproche mon non-relativisme.
    « Oui, il est possible que la liberté d’expression cause des dommages locaux et ponctuels, comme ceux que vous évoquez. »
    À l’heure d’Internet, ils deviennent massifs. Pas « locaux » mais « globaux » et non « ponctuels » mais « systémiques ». Ouvrez les yeux.
    « Mais l’amaigrir constamment des qu’elle provoque le moindre incident, c’est glisser vers le chemin des abus sans retour »
    La psychiatrisation outrancière de la population ? Cela me convient. Schadenfreude… J’ai pu assister sur ce blog à quelques discussions au sujet de la psychiatrie, et je constate que l’augmentation constante des hospitalisations sous contrainte en touche une sans faire bouger l’autre à l’écrasante majorité des intervenants. Et certains ont même appelé à la mise en place d’hôpitaux psychiatriques de type SuperMax pour y coller les muz’ délinquants ou criminels. Pourquoi pas ? Mais il ne faut pas venir se plaindre de ma position, dans ce cas, et venir vous faire passer pour des Ouïghours.
    « …souvent contrôlé par ceux qui ont les moyens. La presse, les réseaux sociaux surpuissants, comme Facebook et YouTube, les multinationales. »
    Facebook et YouTube sont bien mieux que l’Etat français et pas mal d’intervenants sur ce blog. Ils prennent leur responsabilités plus au sérieux que vous ne semblez le croire et que ne semble le croire l’Europe avec leurs fameux articles 11 et 13.
    « Chomsky : « L’État ne devrait pas pouvoir déterminer la vérité, même s’il a raison » »
    Tout à fait. Il a bien raison sur ce point. C’est d’ailleurs pour cela que son soutien à la liberté d’expression de Faurisson est légitime. Et comme la liberté d’expression a des limites, tout de même, c’est bien à la société civile – et non l’Etat, comme vous le dites si bien – de s’en emparer. C’est justement cela la cancel culture. Et il y en a de plusieurs types: une cancel culture de nature libérale et rationaliste, souvent en lien avec des thématiques médicales comme les vaccins ; et une cancel culture bien plus anti-libérale, qui fait des ravages dans le monde moderne – paraît-il qu’on vient de déglinguer la statue de Hume l’esclavagiste… le tour de Voltaire l’antisémite ne fait qu’attendre… – mais qui tire sa légitimité des succès politiques des pédales qui ont réussi à cesser de se faire attacher ou castrer pour se faire soigner. C’est bien là un des moments fondateurs de la cancel culture, et cela signe l’échec du libéralisme philosophique à traiter la question des pédales. Vous ne récoltez que ce que vous avez semé par votre ignorance, alors que vous aviez pourtant déjà l’exemple nazi sous les yeux. Demandez à Madame Agacinski. Ou à Lucile, qui a l’air de suivre ces histoires. Mais bon Dieu – puisses-tu ne pas exister – ouvrez les yeux…
    Mais rassurez-vous: je vais défendre de manière inconditionnelle votre droit le plus strict de ne pas voir l’Etat réclamer l’interdiction des propos tels que ceux réclamant l’élimination médicale de dégénérés tels que votre serviteur. Ce n’est pas son rôle. Par contre, il serait de bon ton de pénaliser par la taule le refus d’argumenter ce type de positions de manière factuelle et rationnelle. Car, sinon, vous laissez le champ libre à la cancel culture. Vous voulez un modèle français et pas anglo-saxon ? Je vous propose celui-là.
    ————————————————————-
    @ sylvain
    « Tout à fait Thierry ! On en voit tous les jours : les nazis d’aujourd’hui ont seulement changé de couleur mais ils assènent les mêmes méthodes que les nazis de l’époque… »
    Il s’agit essentiellement de comportements totalitaires avec certaines dérives assimilables à des positions de type nazi, pas exactement selon les critères que j’ai exposés, mais selon des critères connexes que Robert Marchenoir a bien développé en citant son négationniste juif semi-repenti préféré. Il ne me semble pas que vous apportiez des éléments nouveaux à la discussion.
    ————————————————————
    @ Serge HIREL
    « Les itinéraires de votre pensée sont trop complexes pour les suivre… »
    Il s’agit pourtant de la position assez officielle sur le génocide nazi. Je n’invente absolument rien. Eduquez-vous. Je n’ai fait que l’asséner en toute décontraction avec un ample mouvement du revers de la main. C’est justement la thématique des chambres à gaz qui relie l’extermination des juifs avec le programme Aktion T4 et les chambres à gaz pour malades mentaux à la clinique Hadamard (contestez-vous leur existence ?) et qui signe la spécificité médicale du génocide des juifs en les liant au concept d’hygiène raciale développé spécifiquement pour les dégénérés dont les autistes. Spécificité qui ne nie pas pour autant l’antériorité d’une spécificité médicale, moindre, certes, mais qui existe, du génocide en Namibie, qui s’accompagna de viols. La porte-parole des victimes est ou était d’ailleurs café au lait avec des yeux bleus. Le CRIF, à ma connaissance, reconnaît ce génocide, et je crois qu’il reconnaît aussi des aspects médicaux historiquement causalement liés avec le génocide nazi. Voici un point précis sur lequel ils pourraient d’ailleurs faire l’effort de se réconcilier avec Dieudonné.
    Quand vous en aurez assez de me voir mettre les pieds dans le plat de manière aussi grotesque mais néanmoins parfaitement factuelle et, à ma connaissance, rationnelle, j’espère que vous comprendrez l’inutilité du point Godwin face à certains interlocuteurs.
    « Quand vous redescendrez sur terre, soyez gentil, dites-nous si Raoult est nazi… »
    Pas vraiment. Je ne vois pas de trace de nazisme chez Raoult. Certains propos qu’il tenait avant la pandémie au sujet de l’épidémiologie de la rougeole – le fameux vaccin ROR qui causerait l’autisme, hein… encore et encore l’autisme… – et la réalité sociale et nomade des populations tziganes pourraient, avec beaucoup de mauvaise foi, relever de cela. Mais cela me paraîtrait beaucoup trop excessif de coller l’étiquette de nazi à Didier Raoult. Je vous réponds parce que vous le demandez, hein… pas pour d’autres raisons…
    Dernière remarque: relisez la discussion que nous avons eue au sujet de la Maison de la Science au prisme des propos que j’ai adressés à Valéry. C’est par ailleurs dommage que votre légitimation de la négation du droit d’auteur de ThinkerView soit une discussion qui soit passée à la trappe avec votre point Godwin… Les aléas du direct, comme on dit.
    ———————————————————
    @ duvent
    « Voici votre phrase complète… »
    Oui, cette phrase parle de l’obligation que nous aurions de vous distraire. Elle ne traite d’attachements aux convenances que par analogie, comme en en témoigne le mot « comme ». Je pense que vous devriez reprendre des cours niveau CP ou peut-être CE2. Et mon petit doigt me dit que vous étiez sûrement de moins mauvaise foi quand vous étiez une naine et que vous aviez encore des étoiles plein les yeux.
    « Je vais suivre votre conseil et en parler immédiatement à Savonarole, qui a oublié ses socques à notre dernière réunion, dans les sous-sols de l’ambassade des États Unis… »
    À Genève ? Passez le bonjour à Snowden. Débat rationnel, quand tu nous tiens…

  107. @ Lodi
    Non, bien sûr, encore que j’attire votre attention sur le fait qu’outre les 5 millions de paysans ukrainiens (qui faisaient partie de l’empire russe depuis deux siècles et demi, au passage, soit finalement depuis pas plus longtemps que les Bretons, qui ne sont pourtant pas considérés comme un peuple à part du nôtre), 1 million de paysans du Sud de la Russie voisine furent soumis au même traitement. Mais dans la mesure où toute l’intelligentsia ukrainienne nationaliste fut exterminée également, on ne peut pas résumer ce massacre à une seule dimension de classe (communistes contre koulaks) ou aux seuls impératifs économiques (exporter tout le grain produit par les riches plaines d’Ukraine pour financer l’industrialisation à marche forcée de l’URSS), je vous l’accorde. Lisez « Sanglantes moissons » de Robert Conquest pour les détails.
    Mais quelle que soit l’ampleur de cette tragédie, il reste des Ukrainiens aujourd’hui, et même assez pour constituer un Etat qui tente dans des circonstances difficiles de construire une nation. Tel est le destin des Etats nés un peu par hasard.
    La Pologne de 1939 comptait la communauté juive la plus importante du monde, numériquement s’entend, soit quelque 3 millions de personnes. Lorsque l’armée rouge arriva pour « libérer » le pays, il en restait 20 000. Idem en République tchèque (260 000 Juifs avant la guerre, 20 000 après) ou en Lituanie (220 000 avant la guerre, moins de 10 000 après). Plus près de chez nous, en Hollande, c’est tout une communauté de 150 000 personnes qui a été éradiquée, ne laissant que quelques milliers de survivants.
    C’est ça la différence. Les communistes staliniens massacraient à grande échelle (ce que ne firent pas leurs successeurs européens), les Nazis exterminaient les Juifs. D’autres auraient sans doute suivi leur sort s’ils avaient gagné la guerre.
    Donc je ne suis pas d’accord avec vos catégorisations faciles, les choses sont un peu plus compliquées. Mon propos n’est pas de réhabiliter le communisme réel ou de relativiser l’ampleur de ses crimes, il est de souligner la nature radicale du nazisme. C’est là où tout en saluant l’oeuvre de Stéphane Courtois et de Nicolas Werth, dont j’ai lu le livre, je ne suis pas d’accord avec leur conclusion laissant supposer que le totalitarisme communiste est pire que le nazi. Même si dans le contexte français où la gauche fit longtemps l’autruche, le radicalisme de leur position peut se comprendre, de même que l’hypersensitivité au sujet des peuples occupés par l’URSS après la guerre.
    Pour une fois tiens, j’ai été plus long que vous !

  108. @ Tomas
    « Non, bien sûr, encore que j’attire votre attention sur le fait qu’outre les 5 millions de paysans ukrainiens (qui faisaient partie de l’empire russe depuis deux siècles et demi, au passage, soit finalement depuis pas plus longtemps que les Bretons, qui ne sont pourtant pas considérés comme un peuple à part du nôtre), 1 million de paysans du Sud de la Russie voisine furent soumis au même traitement. Mais dans la mesure où toute l’intelligentsia ukrainienne nationaliste fut exterminée également, on ne peut pas résumer ce massacre à une seule dimension de classe (communistes contre koulaks) ou aux seuls impératifs économiques (exporter tout le grain produit par les riches plaines d’Ukraine pour financer l’industrialisation à marche forcée de l’URSS), je vous l’accorde. Lisez « Sanglantes moissons » de Robert Conquest pour les détails.
    Mais quelle que soit l’ampleur de cette tragédie, il reste des Ukrainiens aujourd’hui, et même assez pour constituer un Etat qui tente dans des circonstances difficiles de construire une nation. »
    Le fait que les communistes aient massacré une partie de leur propre peuple ne minore pas qu’ils aient fait un génocide à côté. La Terreur, de même, ne dédouanait pas le génocide vendéen !
    Un massacre n’est pas une excuse à un autre massacre et n’en altère pas la nature de destruction d’un peuple, il prouve juste qu’on peut massacrer pour tous les motifs possibles, en bouquet, si j’ose dire. La dimension nationale, et donc le génocide, en est une.
    Et dire que le fait qu’il reste des gens pour reconstruire une nation prouve qu’il n’y a pas eu extermination est fort de café. La résilience d’un peuple minore-t-il ce qu’il a subi ?
    Les Juifs ont construit Israël malgré les massacres ponctuant leur Histoire sans parler d’un génocide, le Rwanda continue d’exister et les Tutsis y sont dominants parce que mieux formés.
    Pour moi, je le répète, un génocide est un génocide. Il y a même eu un génocide made in France, matrice du génocide arménien donc juif :
    https://www.reynald-secher-editions.com/livre/vendee-du-genocide-au-memoricide.html
    On fait des leçons à tout le monde, disserte sur les régimes plus ou moins massacreurs quand on est la matrice de tous les génocides modernes.
    Comique ! Nous sommes usurpateurs de bonne conscience et des irresponsables de nos actes.
    Notre poids moral est absolument nul, de mon point de vue : il n’existe que parce que les gens sont soit ignorants soit complaisants avec le communisme et ses prolégomènes.
    On a fort bien fait de mettre le nazisme et le communisme dans la même catégorie, à savoir le totalitarisme, et d’en percevoir des prémisses dans la Révolution.
    Il ne faut avoir aucune complaisance envers le communisme, et pour respecter la liberté historique, et pour dissuader de réessayer de concrétiser les thèses communistes.
    Il ne faut pas non plus avoir de complaisance envers le nazisme au motif qu’il s’opposait au communisme. Je vais être méchant : on peut dire que la droite se définira toujours par une complaisance au nazisme contre le communisme et la gauche par une complaisance au communisme contre le nazisme.
    Je rejette ces hérésies jumelles.
    Cependant, je comprends que les peuples aient tendance à avoir des complaisances d’un côté ou de l’autre selon qu’ils ont subi la tyrannie de l’un ou de l’autre selon cette quasiment loi de l’Histoire : l’ennemi de mon ennemi est mon ami…
    Je pourrais dire loi de l’Histoire mais les Français sont si anti-Américains, si ingrats qu’ils sont souvent quelque peu ennemi de leur ami, et j’en ressens une honte profonde.
    Génocide nié, ingratitude crasse : il y a deux hontes profondes à purger… Bref, et en passant, si des Vendéens et des Américains me lisent, je leur demande pardon. Je ne suis pas l’Etat mais c’est mieux que rien.
    Ce n’est pas parce que les Américains et les Vendéens ne nous menacent pas qu’il faut les ignorer : jamais on ne doit céder à ceux qui n’ont pas de droit, jamais on ne doit ignorer les droits des gens sous prétexte qu’ils ne nous menacent en rien.
    Les Français ne sont donc pas plus justes, objectifs que les autres peuples, ils sont seulement négationnistes et ingrats.
    Est-ce que cela en fait des autorités pour disserter sur le nazisme et le communisme ?
    Malgré mon origine plutôt louche mais pas plus que celle de n’importe qui, ici, je vais quand même poursuivre… Donc, de tout ce que j’ai dit, il ressort une grande ressemblance entre les totalitarismes. Cependant, il est vrai que le nazisme, de par son programme, devait éradiquer et soumettre certains peuples plutôt que les massacrer alors que c’est l’inverse chez les communistes.
    Pour mettre une note de fantaisie, on pourra comparer les nazis aux dalecks « exterminate » et les communistes aux cybermen « conversion » !
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Daleks
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyberman
    Pas question, en tout cas, de cautionner un totalitarisme contre l’autre voire de sacraliser la Révolution en passant notre génocide maison comme poussière sous le tapis.
    Et si je vois mal comment un totalitarisme pourrait éviter des massacres de masse voire des génocides, il ne faut pas oublier qu’on peut faire des génocides sans totalitarisme. Pour tout dire, je me demande si on ne pourrait pas faire autoriser un génocide par un référendum.
    Cela fait longtemps que je le pense, mais le monde se charge de m’en donner des raisons avant que cela n’advienne, comme c’est possible si cela ne présente évidemment pas un caractère de certitude.
    Par exemple, ici on voit un peuple soutenir un massacre de trafiquant de drogue et même de drogués. Comique ! On dit souvent qu’on sauve la vie des drogués fût-ce au dépens de leur liberté, mais là, on les tue. Précédent : l’éradication des opiomanes en Chine, Chine non démocratique, mais tout de même… En passant, s’il était mal de forcer la Chine à s’ouvrir au monde, l’opium est loin d’avoir causé les dégâts qu’on prétend :
    https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/lopium-9782228905893
    Comme souvent, un autre exemple bien connu est la Prohibition, la drogue sert à symboliser autre chose… Que les drogués et les trafiquants fassent les frais des problèmes d’une société !
    Eh bien, si tout le monde s’en prend aux drogués qui n’ont jamais conquis une société, tout groupe national ou religieux étant, par contre, susceptible de s’y essayer, il peut y avoir un consensus contre lui.
    Exemple :
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20171127-exclusion-rohingyas-consensus-birman-bangladesh-birmanie-bouddhistes-musulma
    S’il est vrai que les Rohingyas ne sont pas des Juifs, savoir qu’ils ont imposé leur présence massive, aidé une puissance coloniale et sont de religion musulmane, soit une religion dont on peut être dissuader de bien traiter les croyants vus qu’ils ont évincé leur coreligionnaires chrétiens, en faisant des soumis en terre d’Islam, et sont les premiers immigrés ingrats…
    …ce qui fait beaucoup de motifs de ne pas les porter dans son cœur, il faut quand même dénoncer les abus.
    Voir qu’ils pourraient aller plus loin et que tout peuple, je pense, pourrait avoir un consensus négatif sur un autre, qu’on soit en démocratie ou pas… A partir de là, pourquoi pas un référendum ?
    On en verra peut-être.
    Bref, il ne faut pas que le nazisme dédouane le totalitarisme et que le totalitarisme dédouane la démocratie et le peuple.
    Je ne crois pas faire de « catégorisation facile » mais éviter qu’on ne passe des réalités à la trappe. Parfois, il faut faire court, parfois, il faut faire long… Ce n’est pas le nombre de mots qui compte, c’est la réalité du monde à dépeindre : en peinture, peu importe le nombre de couleurs ou la dimension du tableau que l’artiste utilise mais ce qu’il parvient à exprimer sur sa toile.

  109. @ Lodi
    Je suis d’accord pour qualifier le massacre des Vendéens de premier génocide scientifiquement planifié de l’histoire contemporaine. Après je n’y étais pas, je ne vais pas demander pardon non plus.
    Pour le reste pardon mais c’est trop long, vous vous répétez, brisons là pour cette fois.

  110. Bon, Lodi demande pardon, tout arrive: ces six mots risquent de nous valoir d’interminables justifications personnelles inutiles, la nasse mimétique n’a qu’une issue, la réconciliation.

  111. Puisque le billet parle de Donald Trump, parlons de son traitement contre la Covid-19.
    Il semble que le traitement administré à Donald Trump ne soit pas à base de chloroquine, mais de cellules de fœtus avorté auxquelles auraient été ajoutées quelques ingrédients non révélés qui relève du dopage de cheval de course.
    Bref il pète la forme nous dit-il et souhaite en faire bénéficier tous les Américains.
    Surprenant de la part d’un président qui est soutenu par les mouvements anti-IVG américains.
    Mais Trump n’est plus à une contradiction près…

  112. @ Achille
    Ce qui est encore plus surprenant c’est l’abondance d’ADN de mouton chez les anti-Trump. Un simple tweet et tous suivent.
    Une simple recherche montre qu’il n’y a aucune cellule de fœtus à la base de son traitement, mais des cellules d’ovaires de hamster.
    Tout ce qu’ils ont c’est un test du laboratoire Regeneron sur des antibiotiques, utilisant des cellules HEK 293, qui à la base provenaient d’un rein de fœtus avorté en 1970. Comment ceci s’est transformé dans « ces cellules sont à la base de son traitement », j’aimerais bien savoir. Mais vous n’êtes plus à une contradiction près, n’est-ce pas ?
    https://www.technologyreview.com/2020/10/07/1009664/trumps-antibody-treatment-was-tested-using-cells-from-an-abortion/
    https://en.wikipedia.org/wiki/HEK_293_cells

  113. @ Valéry | 10 octobre 2020 à 19:34
    Est-ce ma faute si la presse, qu’elle soit anglo-saxonne ou franco-française, dit la même chose sur Trump, ses frasques et son coronavirus ?
    Je ne fais que rapporter les infos que je lis, de préférence dans les journaux à peu près sérieux.
    Cellule de fœtus avorté ou pas, Donald Trump semble être dans une forme éblouissante au point qu’il a repris sa campagne.
    On peut même se demander s’il a vraiment attrapé ce virus qui a quand même fait plus de 200 0000 morts dans son pays, alors que lui a été miraculeusement guéri avec un remède « envoyé par Dieu » à son attention… 🙂

  114. @ Aliocha
    Je demande pardon quand il y a lieu, c’est tout et c’est assez… En l’occurrence pour mon pays.
    À titre personnel, c’est rare car je fais très attention à ne pas commettre d’abus, par esprit de justice et parce que j’évite autant de m’humilier que les mannequins de prendre des calories.
    Si autrefois, la Justice ne motivait pas ses décisions au nom de son « mystère », je justifie au contraire ce que je dis, ne versant ni dans la religion ni dans l’arbitraire.
    Être court donc elliptique, long donc sollicitant par trop la concentration du lecteur : chaque personne ne radotant pas ce que dit tout le monde doit naviguer entre ces périls.
    Qui valent mieux que le néant.
    Enfin, parfois, quelques mots doivent bien porter puisqu’on peut aussi bien m’accuser de me répéter.
    À moins que ce soit une façon de répondre quand on n’a rien à dire, comme l’accusation de racisme contre moi de bien des défenseurs de musulmans incapables de nier que les immigrés de cette sorte soient les premiers à nous rendre pour le bien d’être ici attentats et autres attentions attestant de leur ingratitude… J’ai souvent remarqué que le « pardon », « l’indulgence » envers les coupables se doublait d’agression contre des innocents comme moi n’entrant pas dans la folie de rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien.
    Quelle injustice ! Je n’excuse pas plus les soutiens de l’abuseur Polanski que des musulmans ingrats : peu me chaut qu’ils occupent souvent des côtés opposés de l’échiquier politique.
    Je méprise les prétentieux prétendant avoir quelque morale ne se repentant que par crainte des gens revendiquant des excuses souvent indues ou pour complaire à leur dieu nous condamnant à souffrir et à mourir.
    Je méprise les gens ne demandant pas pardon quand il y a lieu parce qu’ils croient ne jamais mal faire ou bien se supposant supérieurs et donc avoir le droit de commettre des abus ou supposant une sorte de droit de nuire induit par leur manière de réclamer un pardon qui n’est qu’une grâce et non un dû.
    Il est bien naturel de demander pardon aux Vendéens et de s’excuser de notre ingratitude aux Anglo-Saxons quand il y a lieu sans parler d’autres cas qui ne me viennent pas à l’esprit.
    Pour être juste et pour ne pas ressembler à des gens confondant le fait de s’agiter en groupe ou la régurgitation d’idées mortes avec la vérité et la justice.
    On pourrait dire pour faire advenir la lumière dans un monde de ténèbres mais ce serait sans doute trop optimiste.

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