Services publics, « sévice » public ?

Je voudrais défendre les services publics.

Je connais leurs ratés, leurs grèves aux pires moments portant le sadisme social à son comble, leurs revendications constantes, leur volonté paradoxale de nous faire payer l’admiration qu’éprouvent les Français pour des services publics qui marchent et font honneur à l’organisation de notre pays.

Je sais tout ce qu’on peut reprocher à la Justice qui ne cesse d’osciller entre pouvoir rêvé et autorité constitutionnelle au lieu de s’assigner pour seule et honorable ambition d’être un service public.

J’ai beau mesurer l’exaspération de mes concitoyens – et la mienne propre – face à tout ce dont ils rêveraient et qui ne leur est pas offert au quotidien, je ne peux m’empêcher d’éprouver, oui, une vraie fierté devant l’adhésion majoritaire à des services publics qui, notamment, nous transportent, nous font voyager, assurent notre santé, permettent nos envois, enrichissent notre culture et transmettent l’enseignement.

Une constatation dont je mesure le caractère superficiel mais qui ne cesse pas de m’emplir d’une joie civique, d’une confiance gratifiante quand je vois ces autobus, ces métros, même surchargés, arriver à l’heure, repartir, nous garantir que notre désir de mener notre existence ici puis là sera satisfait. Quand je monte dans ces trains où la gentillesse du personnel SNCF ne se laisse jamais entamer et que nous parvenons à notre destination finale dans les délais. Avec un bonheur que je peux juger excessif, puisque ce devrait être la règle pour le fonctionnement de tout service public, mais qui n’est que la traduction de la déception qui peut survenir, parfois, entre espérance et réalité.

SNCF

Pourtant comment sincèrement puis-je être sujet à de telles pensées qui mettent les services publics dans leur excellence au plus haut et en même temps être réticent à l’encontre du service public de l’audiovisuel ? Comme si ce dernier violait les exigences dont le respect nous comble dans tous les autres services publics : équité, impartialité, révérence égale, neutralité, accessibilité à tous, politesse. Comme s’il ne méritait pas le même nom.

De fait, quand un débat oppose Gilles-William Goldnadel et Aurore Bergé sur cette question « Faut-il privatiser l’audiovisuel public ? », le premier qui dit oui domine clairement la seconde s’en tenant au non mais qui ne peut rien faire, malgré sa vaillance intellectuelle, face à la démonstration décapante et lucide du dévoiement à gauche de l’audiovisuel public (Figaro Magazine).

Et de son absolue dénaturation, d’un idéal de pluralisme honnête, en soutien partisan d’une cause.

C’est cette perverse incongruité entre des services publics respectés quoique parfois imparfaits et un service public – formellement entendu – de l’audiovisuel aux antipodes de l’exemplarité qu’il devrait impliquer qui explique, par comparaison, son discrédit fondamental.

Quand on constate les dégâts pour la démocratie d’une telle distorsion, parler de « sévice » public n’est pas seulement drôle mais cruellement pertinent.

Au regard du thème de ce billet, je voudrais louer l’absence de démagogie, lors du Congrès LR, de Philippe Juvin qui plutôt que de s’aventurer dans une improbable diminution de la fonction publique, a tenu bon sur le maintien quantitatif de celle-ci mais avec une bien meilleure organisation qui en décuplerait l’efficacité.

De grâce gardons les services, chassons le sévice !

Article précédent

Pourquoi pas Michel Houellebecq en admiration libre ?

Article suivant

Quand de vrais artistes nous font des cadeaux...

Voir les Commentaires (69)
  1. « De fait, quand un débat oppose Gilles-William Goldnadel et Aurore Bergé sur cette question « Faut-il privatiser l’audiovisuel public ? », le premier qui dit oui domine clairement la seconde s’en tenant au non mais qui ne peut rien faire, malgré sa vaillance intellectuelle, face à la démonstration décapante et lucide du dévoiement à gauche de l’audiovisuel public. »
    Entre nous, Philippe Bilger, le dévoiement à gauche de l’audiovisuel public n’a rien à envier à celui à droite de certains médias privés.
    J’en veux pour preuve le rappel à l’ordre de CNews, par le CSA .
    La « bollorisation » de Radio France et France Télévisions ne serait pas du tout un gage d’objectivité de l’information. Je dirais même au contraire !

  2. Bonjour Philippe,
    Il faudrait que nos gouvernants, toutes obédiences confondues, le préservent, arrêtent la gabegie ; faites le calcul de ce que plus de 40 millions d’actifs cotisent, par exemple, pour la sécu, et on ose nous dire qu’elle est en déficit, dans quelles poches part l’argent ?
    Moins de députés, de sénateurs, de comités Théodule, de missions d’observations, de « nananyses » fumeuses, de conseils, généraux, régionaux… Plus d’infirmières, mieux payées, de lits d’hôpitaux, de postes dans les villages… d’écoles primaires, dans ces mêmes villages, de bars, euh, je suis pas sûr pour ceux-là…
    Une meilleure formation des fonctionnaires. Dans services publics il y a services. On a souvent l’impression quand on a affaire à la sécu, aux impôts… que nous sommes leurs débiteurs. Nous sommes les payeurs.
    Comme vous j’aime le service public. J’aime payer des impôts. Pour que mon pognon de dingue soit dépensé pour son bon fonctionnement. C’est à dire le bien-être de tous. Pas pour enrichir hauts fonctionnaires et politiciens.

  3. Pas de trêve de Noël pour nos racailles qui ont fêté cette fête mécréante avec forces sévices au vu et au su du grand public sur nos services publics. Je vous passe la liste : caillassages incendies etc. etc. Bizarrement les merdias n’ont rien vu ni entendu, faut pas gâcher les réveillons des citoyens.
    Si j’étais gauchiste je dirais que c’est la fôôôte à Zemmour, ce facho raciste qui répand la haine, la xénophobie etc. etc.
    Pendant qu’on glose sur le covid, personne ne réagit ni ne signale les effets collatéraux induits par ce nouveau monde islamogauchiste woke qui se répand à la (Allah) vitesse d’un dromadaire : les fidèles mécréants qui entrent et sortent des églises encadrés par des soldats en armes, LOL, tout le monde s’est soumis à cette nouvelle vie d’esclaves qui nous est offerte par nos pouvoirs collabos à l’islamisme conquérant.
    Lâcheté française légendaire ? Mais non, on tient le coupable idéal : Zemmour ! ce facho raciste, sans lui, nul doute que rien de tout ça ne serait arrivé, haro !
    En réaction à la claque magistrale, au camouflet cinglant qu’a subi le pouvoir par le génie Zemmour en Côte d’Ivoire, des déclarations très pagnolesques des merdias aux ordres ont tenté de minimiser cette humiliation gigantesque: les soldats que Zemmour a rencontrés ne représentent pas les vraies forces en action, élites des combattants engagés sur le terrain. LOL ! Du menu fretin, de la piétaille, des bidasses de seconde zone, la 7e Compagnie en quelque sorte.
    On en rit encore dans nos permanences zemmouriennes, un feuilleton permanent à multiples rebondissements très bien ficelé qui ridiculise tous ces gogols islamomacroniens et leurs complices gauchistes.
    Merveilleux Zemmour, the King !

  4. « Une constatation dont je mesure le caractère superficiel mais qui ne cesse de m’emplir d’une joie civique, d’une confiance gratifiante quand je vois ces autobus, ces métros, même surchargés, arriver à l’heure, repartir, nous garantir que notre désir de mener notre existence ici puis là sera satisfait » (PB)
    On en est effectivement à se réjouir que les transports en commun parviennent à jouer le rôle que la société (les contribuables) leur a assigné. Je n’ai jamais entendu de telles réflexions dans la bouche des voisins européens que j’ai visités ! Je n’ai par exemple aucune considération particulière pour les tricheurs de la RATP: se mettre en arrêt maladie pendant une grève révèle un sens aigu du service public !
    https://www.lefigaro.fr/social/greve-le-nombre-d-arrets-maladie-a-la-ratp-a-explose-depuis-le-debut-du-mouvement-20191224
    « Quand je monte dans ces trains où la gentillesse du personnel SNCF ne se laisse jamais entamer et que nous parvenons à notre destination finale dans les délais » (PB)
    Je souris quand j’entends les annonces rituelles: « votre chef de bord et son équipage ». Comme je l’ai dit à l’un d’entre eux: vous vous croyez une compagnie d’aviation mais vous êtes plus Easyjet qu’Air France, sans parler d’Emirates ! Un peu vexé le contrôleur !!
    Une autre fois, une contrôleuse membre de « l’équipage »: « Vos bagages doivent être étiquetés, c’est obligatoire ». Aucun des usagers (pour parler comme la CGT) ne réagissant, la virago hurle: « l’amende est de 135€ si vous ne le faites pas ! »
    « Quand on constate les dégâts pour la démocratie d’une telle distorsion, parler de « sévice » public n’est pas seulement drôle mais cruellement pertinent. »
    Oui et les dégâts sont importants pour les auditeurs qui se contentent de la désinformation habituelle de France Inter/France Info. En fait les journalistes sont devenus des redresseurs de torts et des rééducateurs qui m’évoquent les temps joyeux du maoïsme.
    Je m’en ficherais si, en effet, nos sous ne servaient pas à les financer.

  5. « le dévoiement à gauche de l’audiovisuel public n’a rien à envier à celui à droite de certains médias privés. » (Achille)
    Sauf que l’audiovisuel public est payé par vos, nos, impôts tandis que les chaînes privées ne vous demandent rien !
    Nuance qui semble vous échapper !

  6. @ sbriglia | 26 décembre 2021 à 11:43
    « Sauf que l’audiovisuel public est payé par vos, nos, impôts tandis que les chaînes privées ne vous demandent rien !
    Nuance qui semble vous échapper ! »
    Cela ne m’a pas du tout échappé, rassurez-vous. Je constate simplement que les émissions, que ce soit sur Radio France et même sur France Inter, tout comme à France Télévisions, sont d’une qualité bien supérieure aux stations et chaînes privées qui nous gavent de talk shows crétinisants, re-rediffusion de feuilletons américains, le tout entre des spots publicitaires tous les quarts d’heure dont certains passent deux ou trois fois le même clip en moins de cinq minutes, ce qui est complètement aliénant.
    À noter qu’Alain Finkielkraut, qui a sa propre émission, « Répliques », sur France Culture, ne se plaint absolument pas de Radio France. Il l’a d’ailleurs dit explicitement à Mathieu Bock-Côté lors d’un entretien sur CNews, il y a quelques semaines.
    Je préfère largement payer mes 138 € et m’accommoder des humoristes des matinales de France Inter, dont les sketchs pas toujours très inspirés, il faut bien le reconnaître, ne durent que quelques minutes.

  7. Olivier Seutet

    Rance Inter : la voix d’envieux aigris ; expression de la haine des plus riches que soi (sauf footeux et friqués du show-biz), des familles d’hétérosexuels (hormis couples recomposés), des accros à une religion (avec l’exception de toutes sortes de sectes franc-maçonnes, vaudoue ou symboles de minorités perdues) ; nostalgie inexprimée des coupeurs de têtes révolutionnaires ou des ukases staliniens ; ah le bon temps des sans-culottes ou des maoïstes du Grand Bond en Avant.
    France Rentière : la défense des droits acquis ; apologie de tous les conservateurs, fonctionnaires, syndiqués, drogués de la sécurité sociale ; terrorisme du service public qui impose ses sévices aux utilisateurs sans défense ; dictature du service de l’Etat qui excuse l’impéritie de ses adulateurs au nom de la cohésion sociale ; écrasement des ceux qui ont des devoirs par ceux qui ont des droits.
    France en pleurs : la religion de la repentance et des empathies tartuffières ; revisitation de la notion du péché originel sans le secours de la divinité ou de la grâce ; il faut battre sa coulpe pour toutes les erreurs accumulées par nos ignobles ancêtres : les croisades, la colonisation ; il faut gémir devant le massacre des poissons et les tueries de poussin ; ne jamais rater une larme devant le danger qui menace les éoliennes et les panneaux photovoltaïques; et ne jamais oublier toutes les minorités qui bénéficient de labels de bon ton, « progressiste », « de gôche », « racialisé », « non genré », et tutti frutti…
    France Inter la radio d’un petit groupe de nantis hors-sol. Comment ne pas faire l’ablation d’un tel cancer ? Ce serait un signal exemplaire sur l’indispensable redéfinition des missions que doit assurer un Etat.

  8. C’est époustouflant de tirer argument des gesticulations du CSA au sujet des questions de dévoiement des médias.
    Pour mémoire, en 2015, le Canard enchaîné révèle que Mathieu Gallet, en tant que président de l’INA, a invité l’ensemble des membres du CSA en voyage avant qu’il ne se déclare candidat à la présidence de Radio France. Début 2014, les huit « sages » du CSA le désignent à l’unanimité pour un mandat de cinq ans. Le Canard enchaîné du 25 mars 2015 révèle également que Mathieu Gallet a financé avec l’argent de Radio France « pour 90 000 euros par an et sans appel d’offres, un expert pour gérer son image ». Il est, en 2018, condamné pour favoritisme dans une affaire d’attribution de marchés lors de son mandat à l’INA, entraînant sa révocation de Radio France par le CSA. le 5 avril 2018, Mathieu Gallet annonce qu’il conteste la légalité de la décision du CSA en déposant un recours devant le Conseil d’État.
    « À partir de septembre 2021, le CSA fait décompter le temps de parole d’ Éric Zemmour en « divers droite ». L’ex-membre du CSA et animatrice de Face à l’info Christine Kelly dénonce la décision qui va, mécaniquement selon elle, favoriser l’exécutif : chaque prise de parole d’un membre de l’opposition devra être compensée par celle d’un politique de la majorité. Christine Kelly révèle au passage qu’elle s’était refusé, lorsqu’elle était membre du CSA, au décompte du temps de parole du chroniqueur Eric Brunet.
    Le livre noir du CSA paru en 2011 pointe les dérives de fonctionnement du CSA. La rémunération du président du CSA a été haussée à 15 000 euros brut par mois et celle des huit autres conseillers à 12 000 euros brut par mois. Cette rémunération est maintenue pendant l’année sabbatique qui suit leur départ s’ils viennent du privé. Le budget est de près de 40 millions d’euros, dont 17 millions de frais de personnel pour 300 agents. En 2009, près de 300 000 euros de frais de bouche ont été dépensés. Les sages bénéficient de près de 13 semaines de congés : une semaine à chaque petites vacances et deux mois en été. Les conseillers disposent chacun d’un bureau avec quatre baies vitrées au dix-huitième étage de la tour Mirabeau avec vue panoramique sur Paris et d’un véhicule de fonction. Les véhicules du directeur général et président du CSA ont un « gyrophare sur le toit avec lumière bleutée ». »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_sup%C3%A9rieur_de_l%27audiovisuel_(France)

  9. À propos de services publics
    @ sylvain | 26 décembre 2021 à 09:55
    « Merveilleux Zemmour, the King ! »
    C’est exact il est devenu un service public, notre hôte l’a oublié ! Il est vrai qu’il nous avait déjà donné son point de vue sur votre King il y a quelques jours !
    Zemmour ? C’est la minute de divertissement quotidienne qu’on attend impatiemment sur nos chaînes TV !
    De loin la meilleure et plus drôle publicité !
    D’abord il se présente comme Hitler, version pantin, et aboie même mieux qu’Adolf !
    Provoque un amour aveugle au point qu’un jeune éperdu se jette à son cou (c’était vous sylvain ??).
    Va venger Waterloo, la gare de Londres, pas les collines de Belgique, sans le panache de Cambronne !
    Parvient à exciter les proverbialement très calmes Suisses, un exploit !
    Proclame haut et fort qu’il est « un petit juif berbère immigré » !
    Puis en archange conseille aux musulmans de renier l’Islam !
    Indique aux journalistes avec une arme de précision le sort qu’il leur réserve s’il est élu ! Constatant qu’ils n’ont pas compris il les traite d’imbéciles, en y incluant une ministre !
    Par contre EZ ne sait pas qu’on salue, debout, les dames en leur faisant le baise-main en frôlant d’un baiser léger le dessus de la main, pas en levant un index assis à l’arrière d’une torpédo (on appelait les automobiles comme ça à l’époque où il rêve de nous ramener) !
    Puis attire des royalistes et des nostalgiques des Croix de Feu autour de lui !
    Change l’Hymne de l’Etat français en voyant Pétain sauveur des Juifs, pas de la France !
    Va jouer au troufion devant quelques militaires, confondant les plages d’Abidjan avec les dunes du Sahel !
    Se transforme en évêque pour vanter notre christianisme devant une crèche, en termes qui nous font oublier le urbi et orbi du Pape qui s’appelle pourtant François ! On pourrait en déduire que, symboliquement, le bébé de la crèche c’est lui, le Christ ayant promis de revenir !
    Il est clair que de notre histoire Zemmour n’a retenu que les comiques troupiers !
    En cette période d’Omicron on attend avec impatience sa prochaine con…plaisanterie pour pouvoir rire un peu. Au moins si Macron nous reconfine demain nous aurons Zemmour pour nous distraire tous les jours !

  10. Michel Deluré

    Les louanges adressées à nos services publics ne sauraient cependant être sans limites ! Combien de grains de sable, entre autres syndical, viennent gripper le bon fonctionnement de ceux-ci et déclencher trop fréquemment l’irritation bien compréhensible des usagers.
    Comment ne pas s’interroger qu’au regard de la contribution pourtant élevée de chaque Français au financement de l’Etat, dont les services publics, ces derniers ne soient souvent pas mieux dotés pour remplir efficacement leur mission au service de chacun d’entre nous ?
    Quant au cas particulier de l’audiovisuel public, c’est pour celui-ci enfreindre ses devoirs et manquer de respect à l’égard de ses auditeurs et téléspectateurs que de ne pas s’imposer des règles d’impartialité, d’équité, de tolérance.
    ———————————————–
    @ sbriglia 26/12 11:43
    « Sauf que l’audiovisuel public est payé par nos, vos, impôts tandis que les chaînes privées ne nous demandent rien ! »
    Enfin, disons que les chaînes privées ne nous demandent rien directement. Mais il faut bien aussi qu’elles vivent – et parfois grassement ! – et que les recettes publicitaires leur fournissent entre autres les ressources nécessaires pour cela. Or, ces ressources publicitaires c’est bien toujours, à un moment ou à un autre et à son insu, le consommateur final qui les financent. Mais dans ce cas, la pilule passe mieux !

  11. Michel Deluré

    @ Achille 26/12 07:52
    « Entre nous, Philippe Bilger, le dévoiement à gauche de l’audiovisuel public n’a rien à envier à celui à droite de certains médias privés. »
    Toute la différence, Achille, réside dans les termes « public » et « privé ».
    Un média, parce qu’il est public, se doit de répondre à une exigence d’indépendance par rapport à toutes les sources de pression d’où qu’elles viennent et d’impartialité dans la mise à disposition d’une information la plus exhaustive possible.
    Il n’est pas la propriété d’un homme ou d’un groupe qui le finance et qui par conséquent lui dicte sa ligne éditoriale. Il est la propriété de tous et doit donc répondre aux attentes de tous.
    Il doit préserver sa liberté qui lui confère son indépendance et lui permet de proposer un journalisme de qualité.
    Un média, parce qu’il est privé, n’est pas dans l’obligation de se soumettre aux mêmes exigences, de respecter la même déontologie.
    Le lecteur, l’auditeur, le téléspectateur n’est pas dans la même attente et dans les mêmes dispositions selon qu’il choisit de lire, d’entendre ou de regarder un média public ou un média privé.

  12. Chacun sait que la période de Noël engendre la bonté, la bienveillance, l’apaisement, voire la béatitude. Mais de là à, non pas « défendre », mais glorifier les « excellents » services publics, c’est un pas que je crois ne pas être le seul à ne pouvoir franchir.
    Certes, tous les fonctionnaires ne sont pas à mettre dans le même sac, mais, dans n’importe quelle administration, on en compte plus au service de leur bien-être qu’à celui des usagers, qu’ils nomment aussi parfois assujettis.
    Usagers ! Assujettis ! Voilà des termes insupportables. Parce que je suis usager, je dois supporter sans mot dire les retards et les suppressions sans excuses des trains de banlieue ? Parce que je suis assujetti, je dois accepter le « c’est comme ça » qui tient lieu d’explication à la guichetière du centre des impôts ? Ne suis-je pas celui qui lui permet de toucher un salaire ? En quelque sorte son employeur ? Le propos cordial n’est-il pas plus efficace que le ton bourru ?
    Il fut un temps où Courteline savait faire rire des défauts de l’administration de son époque. C’était il y a près de 150 ans… La plume d’oie a disparu, remplacée par le clavier, la suffisance se fait moins rude, mais la situation n’a guère changé : une administration engoncée dans ses procédures, quasi incapable de personnaliser ses relations avec le citoyen, servie par un personnel irresponsable de ses actes et décisions, inamovible par statut et ouvrant le parapluie à la moindre bruine.
    Aujourd’hui, dans un monde qui court toujours plus vite, l’administration française fait figure de dinosaure. Il manque toujours un cachet, un tampon, une signature pour qu’un dossier suive le rythme nécessaire au progrès.
    Certes, on ne peut ignorer les efforts entrepris depuis quelques années par nos gouvernants pour changer de braquet, la création des « guichets uniques » notamment, mais, trop souvent, on est encore bien loin d’une administration qui aide. Elle sait contrôler, surveiller, punir, entraver, ralentir. C’est son ADN… qui, au sein des pays comparables à elle, conduit la France aux derniers rangs des classements en matière d’éducation, de justice, de rentabilité de l’euro public, mais au premier de celui des impôts et taxes.
    Voici cinq ans, François Fillon militait pour la suppression de 500 000 emplois publics en un quinquennat. Aujourd’hui, Pécresse, qui se dit proche de son programme, ose à peine en annoncer 200 000… Sur six millions, assimilés compris ! En 2015, lors d’une conférence publique, Michel Didier, ancien président de Rexecode, interrogé sur les conséquences pour la France de ce nombre inouï de fonctionnaires, répondait succinctement : « Elle peut survivre »… Mais survivre, n’est-ce pas aussi dépérir ?
    Est-il désormais trop tard pour tenter une sortie de cette impasse ? Oui, probablement, tant, sur ce dossier, progressistes et conservateurs ont une même approche, les uns et les autres par goût de l’étatisme. Défendre la ligne libérale, celle qui confie au privé tout ce qu’il sait faire et laisse à l’Etat les tâches régaliennes et l’autorité nécessaire pour faire respecter l’intérêt général, devient une utopie.
    Et pourtant… hormis la Corée du Nord, Cuba et quelques autres dictatures rouges antédiluviennes, même les régimes communistes qui, politiquement, sont encore marxistes, l’adoptent et réussissent, s’en servent même pour abattre la puissance des pays occidentaux.
    La sécurité sous toutes ses formes (armée, forces de l’ordre, services de secours), la justice dans le domaine pénal, les « affaires étrangères », la gestion de l’argent public doivent rester l’apanage de l’Etat. Ils sont au coeur de notre souveraineté.
    Il doit aussi disposer des moyens d’impulser sa volonté politique en matière de répartition géographique et sociale des richesses et des armes lui permettant d’assurer le respect de notre devise Liberté, Egalité, Fraternité. Entièrement, sans faille, mais rien que cela. Il en va de même, à leur niveau, des collectivités territoriales.
    Est-il plus confortable de voyager dans un TGV appartenant à l’Etat ? Est-il plus sûr d’être soigné dans un hôpital public que dans une clinique privée ? Est-il plus efficace de confier un colis à La Poste qu’à une messagerie privée ? La qualité d’un spectacle culturel dépend-elle du statut, public ou indépendant, de la salle qui l’accueille ? La réussite aux examens des élèves des établissements privés est-elle plus faible que celle constatée dans l’Education dite « nationale » ?
    En revanche, pour assurer la puissance et le rôle protecteur de l’Etat, il est indispensable que les divers réseaux vitaux – ferré, hertzien, routier, navigable… – lui appartiennent, quitte à ce que leur exploitation et leur entretien soient délégués au privé par contrats ou DSP.
    Indispensable qu’il définisse les politiques nationales en matière de santé et d’éducation et en contrôle étroitement l’application par chacune des institutions privées qui les mettra en œuvre, mieux que l’« hôpital public », sauront gérer à la fois leur personnel et leurs finances, mieux que le « mammouth », sauront armer nos enfants pour la vie.
    Indispensable que, par des aides ciblées, il assure la pérennité de notre joyau, notre culture. L’« exception culturelle française » n’est pas négociable.
    Indispensable qu’il définisse les axes prioritaires de notre économie – la réindustrialisation, l’agriculture par exemple, ou, pour faire mode, la transition écologique – et utilise ses moyens financiers pour orienter les acteurs de ces filières vers ses objectifs.
    Indispensable enfin qu’il s’assure et fasse en sorte que, dans tous ces domaines « privatisés », chaque citoyen français bénéficie autant, pas moins, pas plus que tout autre, de l’ensemble des offres et en supporte équitablement les charges, quitte à aider les plus faibles… sans pour autant que cette aide, systématisée, ne devienne une assistance due.
    Quant à « l’audiovisuel public », dans une démocratie, le terme en lui-même est une aberration, les médias ayant, entre autres rôles, d’être un contre-pouvoir, tout autant des minorités, qui doivent pouvoir se faire entendre, que de la majorité, qui doit pouvoir, elle aussi, exprimer son avis sur l’exécutif. Trois remarques :
    – L’audiovisuel public français n’a jamais été indépendant du pouvoir politique, du fameux téléphone d’Alain Peyrefitte aux nominations de ses dirigeants et des conseillers du CSA par le sommet de l’Etat. Depuis quelque temps, la situation a empiré, avec la mainmise de groupuscules gauchistes sur certaines antennes.
    – Dans aucun autre pays occidental, l’audiovisuel public, quand il existe, n’est aussi proche du pouvoir politique qu’en France. En un siècle, « Auntie » – la BBC – n’a connu que seize directeurs généraux… et les Britanniques ne sont sourcilleux que sur un point : la véracité et l’intégrité de ses informations. La France, elle, est allée jusqu’à accepter à la tête de Radio France, de TF1, de France 2, de France 3, de Radio France International et du CSA l’ancien conseiller particulier de l’ex-rebelle antifrançais Ben Bella… après avoir pris, pour l’occasion, en 1962, la nationalité algérienne.
    – Depuis sa création en France par Théophraste Renaudot (1631), aucun titre de la presse écrite française, hormis le JO, n’a appartenu à l’Etat. Certains ont été très proches du pouvoir, d’autres ont dû s’amender pour faire face à la censure, d’autres ont servi des intérêts privés, mais l’Etat, en temps que propriétaire, a toujours été tenu à l’écart. Pourquoi en est-il autrement, au XXIe siècle, pour l’audiovisuel, devenu bien plus puissant qu’elle ?
    Contrairement aux candidats du « système », qui, bien sûr, s’accommodent de cet outil de communication à leur service s’ils sont élus, plusieurs « indépendants » figurant dans la course à la Présidence, dont Zemmour, proposent la suppression de la taxe audiovisuelle. C’est non seulement insuffisant, mais dangereux : l’audiovisuel public ne percevant plus de subsides qu’en fonction du bon vouloir de l’exécutif et de la majorité parlementaire à sa botte, sa dépendance du pouvoir serait encore pire.
    La seule solution est sa disparition, hormis les rares antennes assurant un service qui n’intéresse pas le secteur privé : la présence à l’international et l’information gouvernementale au sens strict. En clair : sa vente à des groupes privés qui, par contrat précis – pas question d’accepter un fumeux « mieux-disant culturel » – s’engageront à respecter en particulier le « mieux disant culturel », financement et exposition des œuvres françaises en priorité et, bénéficiant de fréquences hertziennes appartenant à l’Etat, à accueillir dans ses programmes les messages des autorités politiques dans le cadre d’une situation d’urgence, dûment reconnue par le Parlement.
    Ce n’est qu’alors que la France, en matière audiovisuelle, ne sera plus au même rang que ces républiques bananières dans lesquelles le chef de l’Etat et les politiques se baladent à leur guise sur les plateaux TV.
    Quant aux groupuscules gauchistes d’aujourd’hui, faisons confiance au privé pour ne pas même leur laisser le temps de plier bagage.
    Un peu long, beaucoup trop en fait, mais ce sujet me tient à cœur…

  13. @ Michel Deluré | 26 décembre 2021 à 16:26
    « Un média, parce qu’il est privé, n’est pas dans l’obligation de se soumettre aux mêmes exigences, de respecter la même déontologie. »
    D’où l’intérêt de conserver un service public de l’audiovisuel et ne surtout pas privatiser Radio France et France Télévisions car alors les citoyens seront entièrement dépendants des lignes éditoriales des médias privés.
    Que le CSA fasse des rappels à l’ordre aux directeurs de France Inter et de France 2 lorsque certaines de leurs émissions manquent d’objectivité, ainsi qu’il l’a fait pour CNews qui diffusait les infos du gouvernement entre minuit et 5H du matin, cela me paraît normal.
    Mais privatiser tous les médias pour économiser 138 € de redevance audiovisuelle me paraît tout simplement grotesque et surtout un danger pour la transmission de l’information.
    À noter que les stations France Culture, France Musique, France Bleu de Radio France ne se sont jamais vraiment distinguées par des émissions engagées à gauche. Alain Finkielkraut a même son émission « Répliques » sur France Culture depuis 1985. Emission qui se veut essentiellement vouée à la philosophie et non à la politique.
    Les émissions de France 5 comme C à vous avec Patrick Cohen, C Politique sont bien moins marquées politiquement que les émissions de CNews comme « L’Heure des pros » et « Morandini Live ».
    Ce procès qui est fait par la droite à l’audiovisuel public est sans fondement.

  14. « The King ».
    Loin de moi l’idée de concurrencer les éminents zemmourologues de ce forum ! Je dirais simplement des chances prochaines d’EZ ce que l’abbé Peyramale pensait des visions de Bernadette : « Les temps ne sont pas encore mûrs pour en juger, mais ils le seront bientôt ».
    Évidemment, si vous estimez qu’il faut prendre dès demain votre fusil, votre gourde pour boire, votre vierge d’ivoire, et suivre ce monsieur à la chasse aux perdrix, je n’y vois aucun inconvénient : comme le chevalier de Charette, les grands hommes sont semblables à la foudre, on ne les connaît que lorsqu’ils frappent…
    However, as Master Yoda said : « Difficult to see. Always in motion is the future »…

  15. …des services publics qui, notamment, nous transportent, nous font voyager, assurent notre santé, permettent nos envois, enrichissent notre culture et transmettent l’enseignement.
    De quoi se demander comment peuvent faire tout cela certains pays comme la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Suède, la Suisse et quelques autres qui ont « taillé à la hache » (expression canadienne) dans leur fonction publique et qui non seulement ne sont pas sous-administrés mais encore qui font de sérieuses économies…

  16. Robert Marchenoir

    Les services publics respectés quoique parfois imparfaits ? Je ne sais pas sur quelle planète vous vivez. Pour ma part, à chaque fois que je fais un pas au sein de l’un de nos fameux « services publics » (ou même ex-services publics, comme Orange, EDF ou La Poste), je découvre l’horreur fonctionnariale, la nullité complète, le mépris total de l’usager, la paresse fière d’elle-même, l’irresponsabilité radicale, le gaspillage ouvert, éhonté, le pillage de nos impôts…
    Je dis bien : à chaque pas. Littéralement à chaque fois que j’avance d’un mètre dans l’enceinte physique d’un « service public », que je vais d’une étape à l’autre d’une démarche, que je fais un clic supplémentaire sur un site d’État.
    À tel point que cela devient une distraction. Je me demande : quelle nouvelle sottise vont-ils nous inventer cette fois-ci, et je ne suis jamais déçu.
    La gentillesse du personnel de la SNCF ne se laisse jamais entamer, vous êtes sûr ? Et quand il perd ses wagons de marchandises par centaines, ainsi que je l’ai rapporté ici il y a quelque temps, c’est toujours avec gentillesse ? Lorsqu’il tue 7 voyageurs lors d’un effroyable déraillement causé par la négligence et le mauvais entretien, à Brétigny-sur-Orge, c’est toujours avec le sourire ?
    Lorsque la police est contrainte, pour enquêter sur cet accident, d’avoir recours aux moyens qu’elle utilise contre le grand banditisme, tellement le personnel de la SNCF fait obstruction à la manifestation de la vérité, c’est toujours par gentillesse ?
    Comment pouvez-vous encore nous sortir cette fable de la « meilleure organisation », laquelle permettrait de « décupler l’efficacité », alors que toute réduction d’effectif serait « démagogique » ?
    Comment se fait-il que depuis un demi-siècle ou davantage, aucun éminent organisateur ne soit parvenu à améliorer cette fameuse « organisation » de notre fonction publique, qui serait la meilleure du monde si seulement elle était plus efficace ? De même que je serais pape si je m’appelais Benoît XVI ?
    Comment ne voyez-vous pas que c’est justement en raison de ses effectifs, les plus importants du monde, que la fonction publique française est prodigieusement inefficace ? Sans parler de son statut ?
    Quand vous voulez changer le papier peint chez vous, vous empressez-vous de créer une Haute commission à la stratégie du papier peint ? Ou bien convenez-vous tacitement que c’est Madame qui a la haute main sur le choix de la couleur du papier peint ? Ou Monsieur, d’ailleurs, voire les deux ensemble, dans le meilleur des cas, mais sûrement pas un grand service public du papier peint ?
    Comment pouvez-vous encore suggérer que c’est une question de personne, qu’un jour, mon Prince viendra, cet énarque aux capacités prodigieuses et au charisme inépuisable, qui d’un seul coup d’un seul prodiguera à la fonction publique cette merveilleuse organisation et cette époustouflante efficacité, que ses millions de prédécesseurs ont été incapables de lui injecter jusqu’à présent ?
    Lorsque vous défendez votre conception de la justice, vous insistez bien sur l’importance que revêt, à vos yeux, l’indépendance des magistrats. C’est donc bien que l’efficacité de cet organisme qu’est la justice dépend fortement de la façon dont il est structuré, et pas seulement de la vertu de ses membres.
    Or, l’organisation de la fonction publique française, son trait le plus caractéristique, c’est son importance numérique. Plus vous avez de types dont la mission est de « rendre service » aux citoyens en leur soutirant leur argent de force sous peine de prison, plus ces gens feront n’importe quoi.
    Plus vous ajouterez, à ce vice fondamental de toute fonction publique consistant à être généreux avec l’argent des autres, la circonstance aggravante des mille et une protections indues procurées par les statuts en vigueur, plus vous garantirez l’inefficacité.
    Au stade où nous en sommes, il est manifeste que l’un des moyens les plus sûrs d’augmenter radicalement l’efficacité du service public, ce serait de diminuer radicalement ses effectifs. Ceux qui resteraient seraient alors obligés de bosser.
    Tandis qu’un nombre incalculable de « missions » du service public disparaîtraient purement et simplement (car non seulement elles sont inutiles, mais elles empêchent les honnêtes gens de mener leur vie comme ils l’entendent). Et qu’un nombre incalculable de tâches seraient rendues au secteur privé, c’est à dire au secteur libre et responsable.
    Lequel est infiniment plus efficace que le secteur public, par construction. Quand vous êtes menacé de faire faillite si vous n’arrivez pas à convaincre vos clients de vous payer pour leur rendre service, quand vous êtes, dans ce but, en concurrence avec une infinité d’autres prestataires existants ou potentiels, eh bien croyez-moi, vous êtes mille fois plus efficace que des gens auxquels il suffit de faire voter une loi pour se faire payer. Surtout lorsqu’ils représentent un cinquième de la population active !
    J’entends chouiner sans fin sur les « moyens » dont manquerait « l’hôpital » (public, bien sûr ! y en a-t-il un autre ?), lors de la pandémie de Covid, mais qui a développé les inestimables services publics que sont Covid Tracker et Vite, ma Dose ? Sinon le secteur privé, et plus précisément un jeune homme sorti de nulle part qui a fait ça de sa propre initiative, avec l’aide de dizaines de bénévoles comme lui ? En quelques jours ?
    Qui, aujourd’hui, est l’intermédiaire indispensable à la vaccination de la population, celui qui permet aux patients d’accéder le plus facilement possible à un médecin libéral, malgré la pénurie, voire d’obtenir un rendez-vous à l’hôpital ? Sinon Doctolib, une entreprise 100 % privée mille fois plus efficace que tout ce qui existe au sein de la fonction publique ? Une entreprise qui a créé en quelques années tout ce que le Service Public rêve de créer depuis des décennies, sans jamais y être arrivé ?
    Les centres de vaccination d’État ne pourraient tout simplement pas exister sans Doctolib, sans Vite, ma Dose et les autres initiatives du secteur privé.
    Imaginez la même chose appliquée au reste de ce que vous attendez de l’État : la médecine elle-même, bien sûr, mais aussi l’assurance-maladie (c’est à dire le remplacement de la Sécurité sociale), les transports publics (comparez les TGV privés de Trainitalia, sur Paris-Lyon, à ceux de la SNCF), l’éducation, bien sûr ! en remplacement de l’Éducation nationale, etc., etc.
    Là, du coup, les juges cesseraient de traiter cent affaires en une journée, les policiers pourraient recevoir les plaintes, et ainsi de suite. Autrement dit, la fonction publique se contenterait de mener à bien les seules tâches qui lui incombent, au lieu de prétendre faire (mal) le travail des autres.
    Par quel miracle l’irresponsabilité et la gabegie, inhérents à la fonction publique, seraient-ils cantonnés à la radio et à la télévision ?

  17. @ Achille | 26 décembre 2021 à 07:52
    « Le dévoiement à gauche de l’audiovisuel public n’a rien à envier à celui à droite de certains médias privés. »
    À ceci près que ces « médias privés » appartiennent à des groupes qui sont maîtres chez eux, alors que l’audiovisuel public – qui doit disparaître – est le bien commun des Français, n’en déplaise aux gauchos, à Macron et à tout individu qui se croit proprio, même quand il ou elle est Belge.
    « La « bollorisation » de Radio France et France Télévisions… »
    Qui vous dit que Bolloré est prêt à acheter ces repaires grouillant de « rouges » et de « Cosaques » ?

    @ Achille | 26 décembre 2021 à 13:52
    « Je préfère largement payer mes 138 €… »
    Je contacte derechef mon ami député LREM – eh oui, nul n’est parfait… – pour qu’il dépose au plus vite une proposition de loi afin de faire envoyer un selfie dédicacé du Président accompagné de la Belge de France Inter à tout « marcheur » s’engageant à payer une double taxe audiovisuelle, le supplément de 138 euros étant assimilé à une prime à la c*nnerie. Il faut prendre l’argent là où il est…
    ————————————-
    @ Achille | 26 décembre 2021 à 18:03
    C’est beau, c’est grand, c’est noble de défendre l’indéfendable, de figurer parmi ces courageux qui, tels les Grognards de Waterloo, ont protégé l’Empereur jusqu’à la mort. Nul ne vous en demande autant.
    En revanche, avant d’exhorter le CSA à tancer France 2 et France Inter « lorsque certaines de leurs émissions manquent d’objectivité », mieux vaudrait que vous passiez quelques minutes à vous intéresser à la mission de cette instance dite « de régulation ». Elle n’a aucune autorité en matière ce contrôle de la ligne éditoriale. Pour une raison simple : en France, qui est censée être une démocratie, l’expression est libre.
    Sur ce point, le CSA ne peut intervenir que s’il constate une infraction vis-à-vis d’une loi mémorielle, un manquement à un texte interdisant la haine raciale ou la discrimination, la diffusion d’un propos diffamatoire.
    En revanche, la loi ordonne aux « Sages » – les guillemets deviennent chaque jour un peu plus indispensables – de rappeler à CNews « la nécessité d’assurer une exposition des formations politiques plus équilibrée au regard des horaires de diffusion ». Vous avez pigé ? Il s’agit de contrôler le temps de parole, les horaires et, en aucun cas, les contenus.
    Ce qui revient à dire que votre comparaison entre les dérives du service public et l’entorse de CNews n’a pas lieu d’être et que vos propos, une fois de plus, sont un coup d’épée dans l’eau au service de votre seigneur.
    « Ce procès qui est fait par la droite à l’audiovisuel public est sans fondement. », concluez-vous. Il est des affirmations qui, parfois, provoquent des effets boomerang inattendus…

  18. Bob, je me permets, c’est dit et c’est juste.
    J’ai le souvenir d’un logiciel de paye de l’armée :
    https://www.capital.fr/economie-politique/louvois-lincroyable-gabegie-du-logiciel-de-paie-de-larmee-1313450
    Le Canard s’en était emparé, devant une telle déroute, un tel Waterloo de l’intelligence, une telle bêtise crasse, il ne pouvait en être autrement :
    « Le logiciel actuellement utilisé par les militaires français fait des siennes. Il a même fait perdre des millions d’euros au ministère. »
    https://www.capital.fr/economie-politique/louvois-lincroyable-gabegie-du-logiciel-de-paie-de-larmee-1313450
    Il faut savoir qu’avec un modeste logiciel de paye au sens large, et quelques milliers d’euros – je ne citerai pas de marque -, vous gérez la plus complexe des payes, et l’analytique associée sans limites.
    Pour une poignée de figues vous en faites la maintenance annuelle et en plus vous pouvez lui faire dire papa, maman.
    Je parle ici faire une paye, 100 000 ou 1 000 000 ne pose aucun problème si les documents transmis par chaque responsable de groupe sont corrects.
    L’exemple relevé par Bob pour Covid Tracker est le type même de service développé en très peu de temps et dont tout le monde se sert, et qui fonctionne du feu de Dieu. Gratos.
    Alors imaginez un instant ceux qui vendent à nos services publics des prestations pourries – l’exemple du logiciel cité ci-dessus n’est sans doute que la partie émergée de l’iceberg -, ne pas penser qu’ils crient misère, je n’ai pas entendu que l’un des leurs ait fait faillite.
    Des petits malins détournent des millions de Bitcoins des bénéficiaires, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
    Et nos services publics, dont l’armée on le voit, sont empêtrés dans des logiques administratives où des dégourdis leur refilent des contrats filous, léonins dirait-on, et mettent des crépines dans ces budgets alloués.
    Certains lobbyistes connaissent mieux le fonctionnement d’une pompe aspirante que ce dont ils sont promoteurs, des artistes dans le genre, de grands sentimentaux des deniers publics, la saignée d’une autre époque pour guérir le malade.
    Quand je pense qu’on fait le tour du monde en trois coups de fil, que la PME du coin gère toute la complexité du salarié les doigts dans le nez, et que l’on puisse encore en être comme « le ministère des Armées (qui) a décidé d’abandonner près de 95 millions d’euros d’indus à cause de son logiciel de paie défectueux… », c’est quand même à se taper le c*l par terre.
    On voit bien que ce n’est pas leur pognon, quand vous devez compter, rendre des comptes, je peux vous certifier que là vous devenez vite intelligent, car sinon c’est au fond à droite, la sortie sans espoir de retour et carbonisé dans le milieu.
    Je me souviens même des flashs d’exploitation… Toujours le même outil pour une poignée de lentilles, mais ceci est une autre histoire.
    Nous disions toujours que le pays est immensément riche pour avoir autant de déversoirs d’orages… euh… d’argent précieux, que l’on s’applique à jeter par les fenêtres avec une telle assiduité.

  19. Sur ce billet « Services publics, « sévice » public ? »
    À lire absolument, et pour la forme et pour le fond :
    – Serge HIREL | 26 décembre 2021 à 17:24
    – Robert Marchenoir | 26 décembre 2021 à 20:10
    – Serge HIREL | 26 décembre 2021 à 20:15

  20. L’audiovisuel privé ne coûte rien en impôts ?
    Pour quelle raison pensez-vous que Bouygues a investi dans TF1 ?
    Combien de chantiers publics gagnés à passer une interview de 30 secondes d’un conseiller général ?
    Et la tricherie Intervilles avec un certain Bruno Retailleau peu connu à l’époque ?
    Ça n’a rien coûté ?
    Maintenant c’est vrai que 138 euros pour voir Claire Chazal sur le service public, ça fait cher payé.

  21. « D’où l’intérêt de conserver un service public de l’audiovisuel et ne surtout pas privatiser Radio France et France Télévisions car alors les citoyens seront entièrement dépendants des lignes éditoriales des médias privés. » (Achille)
    Décidément c’est l’accumulation de poncifs chez vous !
    Y a-t-il un service public de la presse ? Le citoyen peut, au choix, acheter (ou s’abonner…) l’Humanité, Le Figaro ou un journal de la PQR chaque jour sans être, que je sache, sous camisole de force idéologique…
    Idem pour les livres…
    Vous prenez vraiment les Français pour des minus habens à mettre sous tutelle.

  22. @ Serge HIREL | 26 décembre 2021 à 20:15
    Je vous invite à écouter ce que pense Alain Finkielkraut de Radio France: « C’est ma maison », « la privatisation de Radio France et la suppression de la redevance, ça me terrifie ! »
    passage 32min45 à 33mn45 .
    Autre chose ? 😊

  23. @ Giuseppe
    Vous allez un peu vite en besogne… Il y a une multitude effarante de statuts au ministère des Armées, avec leurs particularités, exceptions, éléments variables, primes plus ou moins pittoresques ; aucun progiciel n’y résisterait. Ce qu’il faut plutôt critiquer, c’est l’idée de vouloir mettre tout ça dans un pot commun, qui ne pouvait mener qu’à une usine à gaz.
    Même si le projet avait abouti, la maintenance du produit aurait vraisemblablement tourné au cauchemar.

  24. @ sbriglia | 27 décembre 2021 à 06:28
    « Vous prenez vraiment les Français pour des minus habens à mettre sous tutelle. »
    Pas tous, mais certains oui. Il suffit de voir l’attitude de certains Français antivax qui curieusement sont tous d’extrême droite, notamment les soutiens de Dupont-Aignan ou Philippot, qui devraient effectivement être mis sous tutelle.

  25. @ Jacques V | 27 décembre 2021 à 09:19
    Ah ! parce que vous pensez que dans une major il n’y a pas une multitude effarante de statuts ? Vous plaisantez sans doute ?
    Les déplacements en zone, les accords de branche, les accords internes, l’étranger, la hiérarchie, les BE intégrés, les primes, les sous-traitants, etc. Les bons à rapprocher, quand ils ne sont pas perdus dans les machines à laver !
    Bref, oui c’était un véritable scandale, je le redis un logiciel à quelques milliers d’euros suffit à gérer un des plus beaux groupe français du Sud, adossé à une maintenance très abordable.
    Une poignée de salariés suffisait en plus de gérer le social courant et je peux vous assurer que nous n’étions pas en milieu négrier bien au contraire.
    Le problème, je le redis, est quand ce fric ne sort pas de la poche des décideurs ou des actionnaires, c’est toujours la gabegie de chaînes décisionnaires qui s’empilent comme un millefeuille, avec l’efficacité que l’on a vue pour les masques aussi.
    On pourrait y passer la nuit, des histoires de canons qui sont reprises de temps à autre dans les journaux, trop de monde, pas de responsables et surtout l’argent des autres (il est le meilleur client, celui dont l’argent ne lui appartient pas), sans compter une déroute du mot efficacité et organisation.
    J’entends même aujourd’hui un candidat à la présidentielle qui veut supprimer les ARS ! 900 salariés rien que dans l’Est.
    Cadeau !
    https://www.programme-tv.net/news/tv/251723-lenorme-coup-de-gueule-du-docteur-jean-paul-hamon-contre-letat-et-sa-gestion-scandaleuse-de-la-crise-sanitaire-video/
    Et c’est partout pareil ! Pourquoi payons-nous autant de dépenses publiques ? Regardez les classements, vous allez être effaré, que ce soit dans l’enseignement, comme dans la santé et tout le reste.
    J’arrête ici, ce serait interminable.

  26. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    J’ai lu votre texte sur les fonctionnaires. J’y souscris. Avec les mêmes réserves que vous touchant France Inter, où , citation immortelle de Savonarole, « tout est est de gauche, même la météo. »
    Puis je viens de lire, avec retard, tous les commentaires.
    À ce sujet, je voudrais revenir sur une question qui m’est chère. On connaît ma critique des noms d’emprunt. Je n’y reviens pas (Lodi peut économiser son encre et son temps). Ma deuxième préoccupation, au-delà du nom, est la profession des commentateurs. Certains ne l’ont pas cachée (Claude Luçon, sbriglia, Marc Ghinsberg et votre serviteur), ici ou par échanges privés (mail, téléphone). D’autres ne la disent pas ou refusent catégoriquement de la dévoiler (je pense à un commentateur célèbre).
    Dommage pour le sujet du jour ! Car un ex-magistrat, Philippe Bilger, un ex-professeur (bibi), un ex-colonel, ont un point commun : ils furent fonctionnaires. Presque tous ceux qui se déchaînent, en la circonstance, contre les fonctionnaires (prononçons le mot hardiment), ne sont pas ou n’ont pas été fonctionnaires.
    En 68, un gauchiste (ce que je n’étais pas) demandait à qui la ramenait : « D’où parles-tu, camarade ? », ce qui signifiait : « Quelle est ton appartenance politique ? ».
    Moi, j’aurais envie demander à chacun des déchaînés contre les fonctionnaires : je me fiche de votre nom, mais quelle est votre profession, je vous prie ? Les interventions prendraient leur vrai sens. Et on pourrait se mettre, parfois, à critiquer leurs professions, pour se divertir un peu.

  27. @ Robert Marchenoir 26 décembre 2021 à 20:10
    Une fois n’est pas coutume… Entièrement d’accord avec vous. Un détail toutefois : il existe d’excellentes cliniques privées, disposant d’un personnel en nombre suffisant, fidèle, efficace et disponible, gérées par des médecins – et non par une armée de bras cassés plus actifs devant la machine à café que prompts pour réduire la gabegie – et où, de l’aide-soignante au mandarin, on ne se plaint pas à l’avance du surcroît de travail que pourrait causer un éventuel rebond de la pandémie.
    Leur seul problème : les entraves et tracasseries chronophages des fonctionnaires besogneux des ARS pour favoriser l’hôpital public…
    ——————————————–
    @ Achille | 27 décembre 2021 à 08:04
    Finkielkraut anime « Répliques » depuis 36 ans… et prétend que, depuis 36 ans, il combat de l’intérieur les dérives du service public. L’échec est patent. Mais il persévère sous prétexte qu’il bénéficie de la liberté de parole – c’est le moins que France Culture puisse faire pour respecter son cahier des charges – et d’un temps d’antenne sans publicité. Et il raconte cela entre deux écrans de pub sur toutes les chaînes et les stations privées qui l’invitent, moyennant cacheton… Fine mouche l’animatrice de CNews qui, poliment, lui a collé une pause pub juste après son propos… exprimé en toute liberté ! Et belle démonstration de l’inutilité du service public.

  28. @ Robert Marchenoir, fidèle à lui-même, nous explique que le secteur privé « est infiniment plus efficace que le secteur public, par construction [parce que] menacé de faire faillite… »
    Dans le tiers-monde, ils n’ont effectivement pas le problème d’un service public trop développé. Pour ne pas faire faillite, on peut aussi rouler les guignols dans la farine, comme ceux qui croient qu’un service fonctionne parce qu’il est public ou privé, comme si cela expliquait tant que cela. Robert Marchenoir ne connaît pas, par exemple… SFR. Pour ne citer que l’exemple le plus cocasse ; mais on peu trouver d’autres réussites privées dans le carnage, démontrant que « l’irresponsabilité et la gabegie » ne sont pas inhérents à la fonction publique, mais plutôt aux grosses structures.
    ————————————
    @ Exilé, comme le nom l’indique, nous invite au voyage, à « se demander comment peuvent faire tout cela certains pays comme la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Suède, la Suisse et quelques autres qui ont « taillé à la hache » (expression canadienne) dans leur fonction publique et qui non seulement ne sont pas sous-administrés mais encore qui font de sérieuses économies… ».
    En quoi la France est-elle comparable à la Nouvelle-Zélande et ses 4 millions d’habitants, au Canada deuxième pays du monde en superficie pour 38 millions d’habitants, etc.
    Pourquoi Exilé ne nous parle-t-il pas de la traite des yacks dans l’Altaï ? Sans doute pourrions-nous en tirer des leçons utiles.
    —————————————–
    @ Achille nous explique que « les stations France Culture, France Musique, France Bleu de Radio France ne se sont jamais vraiment distinguées par des émissions engagées à gauche. »
    Cet été, France Culture était en partenariat avec Libération pour une série d’émissions. Chaque matin, il était possible d’entendre des commentaires éditoriaux typiques de Libération. Actuellement, France Culture organise un festival avec Télérama, Télérama qui suit le pape actuel en tout point dans son éveil (woke, dirons d’autres).
    France Culture historiquement mélangeait des tendances très diverses. C’est moins le cas, les partenariats ne sont pas divers du tout. Personne n’imagine un partenariat estival avec Valeurs actuelles ou le Figaro – mais ça ne choque pas de, tous les jours, donner la parole à Libération.
    Quant à France Info, nul effort n’est nécessaire pour observer son éditorialisation. Ainsi, une simple recherche sur l’écriture inclusive donne parmi les premiers liens un article en sa faveur https://www.francetvinfo.fr/societe/tout-comprendre-a-l-ecriture-inclusive-que-les-antifeministes-adorent-detester_2340203.html : l’article est scindé en parties Qu’est-ce, comment l’utiliser, oppositions, conclusion. La conclusion est que ceux opposés à l’écriture inclusive sont dans l’erreur.
    Autre exemple, article de France Info démentant que Sciences Po Paris pénaliserait les étudiants n’utilisant pas l’écriture inclusive en prétendant insignifiant que Sciences Po ait revendiqué la création et diffusion d’un guide d’écriture inclusive adressé à son personnel administratif, qui serait « des recommandations qui concernent la communication institutionnelle, si jamais un salarié décidait d’utiliser l’écriture inclusive », sans relever un seul instant la contradiction évidente entre guide/recommandations et décision d’un salarié.
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/ecriture-inclusive/vrai-ou-fake-les-etudiants-de-sciences-po-qui-n-utilisent-pas-l-ecriture-inclusive-sont-ils-penalises_4303347.html
    ————————————
    @ Serge HIREL, lui, nous fait part des ses déboires avec des fonctionnaires incompréhensifs, telle la guichetière des impôts. Allons bon, qu’il se rassure, là aussi, le privé peut faire des miracles.
    Intéressez-vous aux activités de petites entités privées avec un petit pouvoir par délégation, comme la fédération française des véhicules d’époque par exemple ; vous pourrez aussi tomber sur de véritables fonctionnaires hostiles, n’en faisant qu’à leur tête avec leur petit pouvoir. Ou encore, observez le remplacement des policiers par des agents de surveillance privée dans certaines tâches de gardiennage ; vous verrez qu’en terme d’amabilité tout comme d’efficacité, on ne gagne pas forcément au change.
    C’est de l’humain. On peut rire des défauts de l’administration. On devrait surtout rire de l’homme ; et celui qui croit qu’existe un remède miracle à l’homme est dangereux ou naïf.
    Bravo, au fait. Citer un mec accusé de créer des emplois fictifs pour vanter son projet de supprimer des emplois réels, c’est hilarant.

  29. On n’entend plus les sévices publics du service public islamogauchiste déverser ses fientes verbales contre Zemmour, je suis en manque d’overdose et les supplie de me fournir leur came antizemmourienne qui me comble de bonheur et de jouissivitude.
    Je donne le « la » :
    « Laaaaaaa… »
    « Zemmour – Hitler, même combat ! » 
    « Zemmour coupable de véhiculer des idées racistes »  
    « Zemmour condamné pour racisme et incitation à la (Allah) haine raciale »
    « Il faut boycotter Zemmour, ce haineux ! » 
    « Le CSA doit supprimer les émissions qui autorisent Zemmour à calomnier caricaturer amalgamer stigmatiser une communauté »
    « Zemmour au TPI ! »
    Allez-y, c’est à vous chers islamogauchistes, vous êtes en grève ?
    Un service public comme vous, islamogauchiste ou pas, ne devrait jamais faire grève surtout qu’à cause du grand danger fasciste raciste esseutrêêêmeuh drouâââte que représente Zemmour, la nation est en danger, on compte sur vous pour faire barrage aux heures sombres et aux nuages noirs qui s’amoncellent à l’horizon de la ligne bleue des Vosges.
    Les Uhlans no pasaran !
    Je fais votre boulot, c’est lassant à la fin !

  30. J’ai été interpellé par un contributeur, il ne sait pas de quoi il parle.
    Il est ignare (c’est peut-être un peu fort), de la puissance d’un logiciel à deux balles, j’exagère à peine.
    J’ai choisi Huawei pour mon smartphone, et je vais être ici un peu cynique.
    D’une part quand vous avez affaire à des coquins vous en attentez le service rendu: pour un prix plus qu’exceptionnel, classé le meilleur dans sa catégorie, je suis toujours au top, et en plus « protégé », depuis… 2017. D’autre part vous vous dites que lorsque vous avez affaire à des dégourdis ils sont là pour le business et être les meilleurs.
    N’ayant rien à cacher, je ne suis ni Monsignore notre crapule locale, ni Cahuzac et les autres bien sûr, cette marque fait la police elle-même, pas de pubs intempestives, pas d’appels et tout le toutim qui pollue votre landscape.
    Bon, comme ils ne sont pas non plus des enfants de choeur – pas pire que Google et tous les autres GAFAM -, faute de fabrication (du rêve !) française, je me tourne du côté des meilleurs, les plus dégourdis sont ceux qui m’ont éveillé l’esprit, de Victor Hugo à Ren Zhengfei.
    Ils ont besoin de vendre, ils sont discrets, et une puissance d’exécution que les plus connus vous vendent au prix du carbone pur et qui vous aspirent les poches de la même façon si ce n’est pire.
    Un vrai PC de poche, et nos armées qui étaient incapables de faire des payes ? Le moindre pékin qui emploie des salariés se débrouille avec facilité, il a autre chose à faire que de passer son temps sur des payes.
    Si vous vous fichez de paraître en société, vous avez la cavalerie qu’il vous faut sous le capot, les chevaux se montent les uns sur les autres avec « Ouaouais », il est capable de faire les payes de 270 000 malheureux salariés dans un pays dont les habitants se comptent par centaines de millions.
    Pour revenir à l’interpellation d’un intervenant, le seul service vraiment efficace c’est Bercy, la collecte des impôts, celui qui vous ponctionne et dont on rêverait qu’il vous oublie.
    Ils sont champions du monde, ils méritent leur titre, si on nous prête pour la dette, c’est que la fourmi, notre écureuil national est parmi les meilleurs collecteurs de noisettes de la planète, il gère 67 000 000 de petits écureuils et rêveraient d’en prélever dix fois plus.
    Tu parles ! Faire des payes pour l’armée et Louvois ce logiciel qui fut un vrai Titanic, Waterloo est un peu faible.
    Bercy nous a fait son prélèvement à la source à la vitesse de l’éclair, et pourtant Dieu sait qu’il en existe des cas, des particuliers, des moutons à cinq pattes, chaque cas est un cas pourrait-on dire.
    La défense compte 270 000 personnels, Bercy ponctionne ou surveille 67 000 000 de clients potentiels, tous plus tordus les uns que les autres (c’est une image).
    Ce n’est pas nouveau ces ratés ubuesques sur un logiciel du type Louvois, nous aimons bien cela, notre millefeuille se nourrit de ces catastrophes de nullités, entretien des emplois de complaisance, des fournisseurs qui se frottent le ventre, c’est simple je me suis toujours posé la question de comment on pouvait encore conserver en place ces donneurs d’ordre incapables ?
    Il faut faire vivre sans doute, les emplois de complaisance, les pantouflages et la fainéantise.
    Bercy a les siens aussi, mais quand certains font des allers-retours dans le privé ils en profitent pour mettre leur gamer au niveau. Et comme ils ne sont pas plus toniques qu’ailleurs ils exploitent intelligemment toutes les ressources qui sont à portée de main.
    Pour une poignée de pistaches vous avez le meilleur des gamer qui vous arrose tout le pays de tout ce qui peut être inutile, pourvu que le bon sens soit au bout des doigts. Alors faire quelques payes, comparé à ces constructions est digne du cours préparatoire.

  31. Patrice Charoulet

    VIVEMENT LE 2 JANVIER !
    J’ai déjà dit il y a peu que chaque année, à cette époque, j’attends impatiemment le 2 janvier. Le 2 janvier, nous serons débarrassés notamment des 500 films avec le mot « Noël » dans le titre, que nous fourguent avec régularité un certain nombre de chaînes de télé du 1er novembre à fin décembre. Il y a des usines pour fabriquer ça ? Je présume qu’on doit nous rediffuser presque tous ceux de l’année dernière. En attendant ceux de novembre 2022.

  32. Le pays est en surpoids, c’est ainsi, on peut se garagariser d’être les plus beaux, les meilleurs est une autre histoire :
    https://www.prosperity.com/rankings
    Quand on ne sait pas faire quelques payes pour ses troupes, alors on constate froidement notre position, avec les prélèvements les plus stratosphériques.
    Nous sommes bordés pour les administratifs et énarques, mais pour enfoncer une pointe, ça ne se bouscule pas au portillon.
    Peut beaucoup mieux faire aurait écrit en marge mon instituteur.

  33. @ Giuseppe | 27 décembre 2021 à 10:44
    Reportez-vous à l’article de Wikipédia ; vous y lirez entre autres:
    « La catastrophe industrielle vient des 174 primes et indemnités – qui changent parfois chaque mois pour chaque militaire – que le logiciel doit gérer : il s’agit de 174 primes et indemnités payées suivant des chronologies propres, et parfois interdépendantes. Elle est aussi la conséquence de la succession rapide de situations changeantes, du fait de la mobilité des militaires et de leur projection hors du territoire national. Elle résulte enfin de l’incapacité du logiciel à gérer « proprement » les recalculs liés à la nécessité de valoriser une nouvelle fois et a posteriori certaines situations connues après leur survenue. »
    Et encore, on ne parle que des militaires, il faudrait y ajouter les cas des fonctionnaires et des contractuels.
    Ayant travaillé dans l’informatique pendant 23 ans, dont une bonne partie en tant que chef de projet, me supposer ignare (votre message du 27 décembre 2021 à 14:20) dans le domaine est effectivement un peu osé.

  34. @ Achille
    « Il suffit de voir l’attitude de certains Français antivax… »
    Est-il indispensable de reprendre ici un néologisme à connotation péjorative forgé par des individus malintentionnés qui, face aux limites d’une « science » instrumentalisée au-delà de ses capacités, tentent de reporter la rage de leur échec et leur haine à l’encontre de boucs émissaires que seraient les gens normaux qui refusent d’entrer dans leur folie, selon un procédé classique employé par les pires régimes totalitaires ?

  35. @ Exilé | 27 décembre 2021 à 17:07
    « …des individus malintentionnés qui, face aux limites d’une « science » instrumentalisée au-delà de ses capacités, tentent de reporter la rage de leur échec et leur haine à l’encontre de boucs émissaires que seraient les gens normaux qui refusent d’entrer dans leur folie, selon un procédé classique employé par les pires régimes totalitaires ? »
    * Science instrumentalisée : de quelle science parlez-vous ? Celle qui consiste à protéger la population d’un virus mortel ?
    * Rage de leur échec et leur haine ? quel échec ? qui sont les haineux ?
    * Les gens normaux qui refusent d’entrer dans leur folie. Les gens normaux sont les 52 millions de Français qui ont accepté de se faire vacciner et ainsi évitent la propagation du virus.
    * Les pires régimes totalitaires : la vaccination n’est pas encore obligatoire en France contrairement à bien des pays qui pourtant ne sont pas des dictatures.
    Vous ne trouvez pas que vos propos sont excessifs ? Les deux personnalités farouchement antivax sont Dupont-Aignan et Philippot qui, tous les deux, ne dépassent pas 1 % dans les sondages. Si l’on doit parler de rage, d’échec et de haine, c’est plutôt de leur côté qu’il faut chercher.

  36. Patrice Charoulet

    Records de brièveté
    Quand Victor Hugo publia son roman « Les Misérables », il interrogea son éditeur pour savoir si le livre se vendait bien, en rédigeant ce télégramme :
    « ? ».
    L’éditeur lui répondit par ce télégramme :
    « ! ».

  37. @ Marcel | 27 décembre 2021 à 13:06
    Commençons par un détail :
    « Citer un mec accusé de créer des emplois fictifs », écrivez-vous méchamment. Comme disait Fabius à propos de sa personne, le « mec » en question – pourquoi pas « mac », pendant que vous y êtes ? – a été « Premier ministre de la France » et il n’est soupçonné – il est aujourd’hui présumé innocent – que d’un seul emploi fictif. Un peu de rigueur dans l’expression de votre « hilarité » serait de bon aloi.
    Croyez-vous que votre minable mépris ainsi dégorgé puisse avoir un quelconque effet sur ceux qui, comme lui, jugent que notre Etat ne sortira de l’ornière qu’en révolutionnant l’organisation et les mœurs de son administration ? Êtes-vous prêt à accepter de repousser du 19 juillet au 30 septembre, puis au 15 novembre, la Fête de la Libération fiscale ? Il vous resterait encore six semaines pour profiter librement de vos revenus… Moi pas !
    Entre Fillon et vous, je choisis donc « le mec ».
    Passons à vos « commentaires »… En lisant attentivement le mien, vous vous seriez aperçu qu’il ne s’agissait pas de « [mes] déboires », mais d’observations que beaucoup – « usagers » ou « assujettis » – peuvent faire leurs. En revanche, vous vous permettez d’accuser SFR de se comporter comme un service public… Ça sent le vécu… « L’exemple le plus cocasse », dites-vous… mais rien de plus, pas la moindre explication de votre courroux… Il en est de même à propos de la Fédération française des véhicules d’époque. Calomniez, calomniez, il en reste toujours quelque chose.
    Pour démontrer la nécessité absolue du grand coup de balai, je vais me fendre d’une anecdote personnelle. Du vécu, cet été, en province, pendant la pandémie. Une association musicale, pignon sur rue depuis 32 ans, parce qu’elle veut survivre et faire plaisir à son public privé de culture depuis des mois, décide d’organiser son festival annuel réunissant des orchestres de musique classique, composés de jeunes venus de l’étranger. Ils sont 150, hébergés dans un lycée public. Toutes les précautions sont prises : masques, gestes barrières, aucun visiteur extérieur, tests de tous chaque jour. 50 concerts sont prévus, dans les bourgs et les villages du département, tous organisés en partenariat avec les mairies.
    Branle-bas de combat dès le premier soir : un jeune Espagnol est testé positif… Ordre immédiat de la délégation départementale de l’Agence Régionale de Santé : l’arrêt sur-le-champ du festival. Les organisateurs passent outre. Le lendemain matin, nouveau test du « contaminé » : il est négatif. L’ARS ne lâche pas le morceau et décide – la confiance règne… – de tester elle-même tous les jeunes le lendemain. Une équipe de fonctionnaires se rend donc au lycée et teste tout le monde… sauf le « contaminé » : « Toi, on le sait, tu es malade »…
    Aidé par des élus et écouté par le préfet, le président de l’association, à force de longues et harassantes heures de négociations, parvient à maintenir son programme.
    Dernière étape : la tentative de coup de grâce du fonctionnaire de l’ARS : il téléphone au maire de la ville où sont logés les jeunes et s’insurge contre un rassemblement de jeunes qui font de la musique dans sa commune depuis plusieurs jours. En clair : une rave-party ! L’élu, d’abord interloqué, finit par comprendre qu’il s’agit des musiciens du fameux festival, largement soutenu par le Conseil départemental. Il explique… sans le convaincre tout à fait…
    Dans le même temps, le hasard faisant bien les choses, contact est pris par l’un des organisateurs avec une personne de sa connaissance très proche de la direction de l’Agence Nationale de Santé… qui donne les ordres nécessaires…
    Voilà son représentant local muni de son parapluie. L’affaire est close… Quatre jours d’angoisse, d’insomnies, de temps perdu… Tout cela parce qu’un fonctionnaire, nommé depuis peu, n’avait jamais entendu parler de ce festival, parce qu’il ne s’est pas renseigné – des jeunes qui font de la musique, ça ne peut être qu’une rave-party ! -, parce qu’il n’a pas assez de jugeote pour se dire que ni la Région, ni l’Education nationale n’ont pour habitude d’héberger de tels énergumènes dans leurs lycées. Pas assez de jugeote pour s’apercevoir que, parmi eux, figurait une chorale de collégiens créée et financée par l’Université du coin, dirigée par un Inspecteur général de l’Education nationale…
    Quelques semaines plus tard, ledit fonctionnaire, peu futé mais « règlement, règlement » pour qu’il n’y ait aucune tâche sur son plan de carrière, a été muté – exfiltré – vers une autre ARS, où il trouvera bien de quoi exercer ses « compétences ». Quant aux organisateurs du festival, ils ne sont pas là d’oublier « le mec »… qui ne s’est jamais excusé.
    Je suis encore une fois un peu trop long, mais néanmoins, je me dois de vous remercier de proposer une partie du remède permettant de faire face à cette obésité administrative. Vous réfutez une possible comparaison entre la France et des Etats dont les populations sont plus faibles. Certes… Mais il suffit donc de décentraliser, de déconcentrer, de créer des unités administratives à la taille de nos régions… En leur donnant bien sûr l’autonomie nécessaire et l’autorité indispensable, jusqu’à maintenant jalousement détenue à Paris.
    Le « mammouth » découpé en dix-huit quartiers, comme il l’est en Allemagne, avec, à Paris, au ministère, des experts chargés de contrôler l’unicité des programmes enseignés et de veiller à l’équilibre des compétences des équipes pédagogiques régionales. Une révolution girondine à tenter… Mais est-ce possible dans notre pays rompu au jacobinise depuis toujours ?
    Bien sûr, cela n’interdirait pas préalablement de dégraisser un peu la bête, en réduisant la taille des organes non directement en contact avec les élèves. Il se dit qu’ils emploient plus de 100 000 fonctionnaires, qui ne relèvent même pas du service « Vie scolaire »… et que même quelques dizaines de milliers d’enseignants ne sont pas chargés de classes…

  38. @ Ninive | 27 décembre 2021 à 18:25
    J’ai peine à croire que les responsables du projet (des X très probablement) se soient lancés dans l’aventure sans examiner ce qui se trouvait sur étagère. D’ailleurs, si j’en crois Wikipédia, le projet a démarré en cherchant à adapter le logiciel Pléiades de la société Sopra Steria. C’est donc qu’un simple paramétrage n’était pas suffisant.
    Mais je suis bien d’accord sur le fait qu’il y aurait de sérieuses simplifications à apporter en amont.
    Par ailleurs, mon expérience en informatique ne remonte tout de même pas à quelques décennies !

  39. @ Achille
    « quel échec ? »
    Regardez simplement une carte de la répartition des taux d’incidence en fonction des cas : des départements présentant des taux très élevés de vaccinés affichent néanmoins des taux d’incidence encore élevés.
    En clair, plus on vaccine, plus le virus prospère…
    « les 52 millions de Français qui ont accepté de se faire vacciner et ainsi évitent la propagation du virus.. »
    Un vrai vaccin immunise .
    Tirez-en la conclusion qui s’impose.
    «  Si l’on doit parler de rage, d’échec et de haine, c’est plutôt de leur côté qu’il faut chercher. »
    Mais qui stigmatise à force de propagande tonitruante les non-inoculés en les accusant de tous les maux ?
    Le jour où la France sera à 100 % vaccinée sauf Bébert et que les choses iront néanmoins encore plus mal qu’aujourd’hui, tout le moindre accusera ce pauvre Bébert des résultats déplorables obtenus et de la saturation des hôpitaux…
    Et veuillez avoir l’obligeance d’éviter d’employer cette expression ridicule « antivax », en désignant ainsi parfois des gens qui ont bourlingué sur la Terre entière et qui ne possèdent plus un pouce de leur épiderme qui ne soit exempt de toutes les injections imaginables sauf celle contre le panurgisme…

  40. @ Ninive | 27 décembre 2021 à 18:25 (@ Jacques V | 27 décembre 2021 à 15:33)
    Tout simplement parce que tous ces services sont des « foutoirs ». Sans évaluations, sans résultats à produire.
    L’interlocuteur parle de X primes… À partir de Wikimachin aussi.
    Établir des payes est toujours à la marge, il fallait bien être ce ministère pour inventer encore un fil à couper le beurre.
    Ce n’est pas ce qui fait vivre, c’est le centre de profit comme l’on dit maintenant.
    Un compagnon pouvait changer de site dans le mois, parfois plusieurs fois (finisseurs), en fonction du poste occupé il perçoit des primes, salissures, marteau-piqueur, désamiantage etc. sans compter les primes à discrétion suivant les salariés, en fonction de la productivité…
    Bref ce logiciel devait être une vraie daube, rassurez-vous le fournisseur n’a pas dû perdre d’argent, quant aux décideurs ils sont sans doute en place.
    Tout cela parce qu’un des leurs, professeur Nimbus à ses heures, a voulu ou pensé briller sans risques, sans doute réinventer le monde, c’était donc la porte ouverte à tous les échecs et abus.
    J’ai bien une histoire hilarante du même acabit concernant l’achat par un client (de la même filière) d’une des rares machines à former des tôles en série, trois fournisseurs: japonais, allemand, français… La décision fut la pire de toute, réinventer ce qui marchait bien…
    Juste pour que l’intervenant juge:
    https://dtenc.gouv.nc/sites/default/files/atoms/files/btp_08022018.pdf
    Je peux vous assurer que ça fonctionne partout très bien, sans jeter l’argent par les fenêtres et sans être vorace de temps.
    Le salarié concerné modifiera toutes les 174 primes de Wikimachin en se faisant les ongles ou en fumant la pipe, au choix.

  41. @ Exilé | 27 décembre 2021 à 20:43
    Aucun vaccin n’est efficace à 100 %. Celui de la grippe que je prends tous les ans est efficace à 60 % environ.
    Son efficacité dépend du métabolisme et des comorbidités de chacun.
    Le vaccin à ARN messager (le plus efficace) évite d’abord et surtout les formes graves de l’infection et donc les morts.
    Mais les gestes barrières sont un complément indispensable pour se protéger soi-même et aussi pour protéger les autres.
    Le vrai problème ce sont ceux qui sont contre le vaccin (j’utilise les formes modérées afin de ne pas vous contrarier) en se référant à des fake news grotesques provenant d’officines pernicieuses, voire dans certains cas de superstitions moyenâgeuses.
    Mais je ne pense pas qu’il faille sur ce blog développer ce hors sujet qui risque de s’éterniser. D’autant que mes commentaires sont comptabilisés.
    Ben oui, ici un macronien on trouve toujours qu’il parle trop ! 🙂

  42. …des services publics qui, notamment, nous transportent, nous font voyager, assurent notre santé, permettent nos envois, enrichissent notre culture et transmettent l’enseignement
    Mais au nom de quoi tous ces services devraient-ils nécessairement n’être que publics ?
    Pourquoi par exemple les services postaux – bien que ce marché s’ouvre dans le domaine des colis – devraient-ils ne relever que du monopole étatique ? Par fidélité à Louis XI ?
    Idem pour les trains, qui au passage utilisent un outil en partie créé à l’origine par des compagnies privées mais qui sous la bannière SNCF cumulent depuis quelques années les retards, avec ou sans grève.
    Mais peut-être que l’ouverture à la concurrence permettra de faire bouger les choses ?
    Quant à la prétendue culture et à l’enseignement, il vaut mieux ne rien en dire…
    Enfin, dans le domaine de la santé, peut-être qu’avec moins d’apparatchiks nichés dans d’innombrables comités Théodule ne sachant qu’interdire ce qui marche, et avec plus de vrais médecins plus soucieux du respect de leur serment d’Hippocrate que de la teinture politique de leur carrière, les choses iraient mieux, y compris en ce qui concerne la façon d’aborder une certaine épidémie.

  43. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 27 décembre 2021 à 20:43
    Laissez tomber, vous n’y arriverez pas. Deux années que ça dure mais ils avancent au train des décisions de docteurs mabouls en utilisant leur essuie-glace arrière.
    Ils jouent leurs dernières cartes en ce moment avec par exemple l’interdiction de consommer debout et autres balivernes.
    Certains qui étaient pourtant complices de la doxa commencent quand même à sentir le vent du boulet et l’arrivée des tribunaux populaires:
    https://www.youtube.com/watch?v=bfr0iFOyXMU&ab_channel=LeSentierdelaCroixGlorieuse

  44. @ hameau dans les nuages | 27 décembre 2021 à 23:44
    Hihihi ! Nous mettre ce lien avec Barbara Lefebvre qui est la risée des réseaux sociaux. À croire que LCI la garde uniquement parce qu’elle a le don d’énerver tout le monde dès qu’elle ouvre la bouche, ce qui est bon pour l’audimat. On n’en demandait pas tant !
    Quant au beau et fringant docteur Martin Blachier, on le voit sur toutes les chaînes de télé et notamment sur CNews, nous exposer d’un ton docte et un brin suffisant l’état d’avancement de la propagation du virus et de ses variants, et préciser ce que devrait faire ou pas le gouvernement vu que lui, il sait bien sûr. Olivier Véran n’a qu’à bien se tenir car nous avons là le futur ministre de la Santé de 2022.
    En quelques mois il a réussi à faire oublier le professeur Raoult, c’est tout dire !
    P.-S.: en l’occurrence ce qu’il dit dans la vidéo va totalement à l’encontre des mesures prises par le gouvernement: pas de couvre-feu, pas de report de la rentrée scolaire. Mais c’est pas grave ! 🙂

  45. @ Patrice Charoulet | 27 décembre 2021 à 10:54
    « Moi, j’aurais envie de demander à chacun des déchaînés contre les fonctionnaires : je me fiche de votre nom, mais quelle est votre profession, je vous prie ? »
    Réponse : à défaut de profession, voici mon statut : contribuable. Accessoirement, citoyen français. Ce qui, étant leur employeur, me donne, me semble-t-il, le droit d’émettre un jugement sur leurs compétences, leurs mœurs et leur organisation. Pour l’heure, j’estime que le résultat n’est pas à hauteur de mes attentes et je propose de rectifier le tir pour que le service rendu soit meilleur. Y compris dans l’Education nationale.
    Il est rare qu’un corps, quelle que soit sa taille, parvienne à s’amender sans intervention extérieure. Les trois professions que vous citez n’en ont pas, jusqu’à maintenant, apporté la preuve. Avez-vous un exemple ?

  46. @ Achille | 27 décembre 2021 à 10:10
    Heil, Achille ! Persévérez ! Vous désignez les coupables. Vous les jugez, les condamnez sans les entendre. Vous n’êtes plus qu’à une encablure d’un poste au Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda (1933-1945).

  47. hameau dans les nuages

    @ Achille | 28 décembre 2021 à 09:23
    « …en l’occurrence ce qu’il dit dans la vidéo va totalement à l’encontre des mesures prises par le gouvernement: pas de couvre-feu, pas de report de la rentrée scolaire. Mais c’est pas grave ! 🙂 »
    Mais non bien sûr que cela n’est pas grave, les mesures prises étant totalement ineptes.
    Quand un prix Nobel de médecine japonais compare l’interdiction de l’Ivermectine à celle qui aurait été programmée si on avait interdit la pénicilline au plus fort de la tuberculose, j’ai tendance à le croire… Mais il est vrai que je n’ai pas fait d’études supérieures mais vécu seulement avec une nature curieuse des choses de la vie et un peu de bon sens.
    https://image.over-blog.com/-FELiVqjA2JyNcpO7arVhKa4cuo=/filters:no_upscale()/image%2F0672679%2F20211228%2Fob_3d701b_fhre8tpxwaermp4-format-jpg-name-small
    .

  48. @ Serge HIREL | 28 décembre 2021 à 11:45
    Et encore J’avais oublié celui-là .
    ♪ Viens Pupuce, vient Pupuce viens ! ♫
    Bill Gates nous suit à la trace.
    Bon avec leur 1 % à eux trois, ils ne présentent aucun danger. Mais enfin pour des énarques, ça fait désordre ! 🙂

  49. SNCF. On nous a chanté sur tous les tons les deux derniers dirigeants, Louis Gallois et Guillaume Pepy, certes ils ne serraient pas les boulons, mais tout de même, on en a fait des bronzes sur stèle dans les médias.
    Guillaume Pepy était plus particulièrement chargé de “l’international”, on peut en rire.
    Pendant qu’ils ferraillaient (sans jeu de mot) avec SUD Rail et la CGT, un petit pays en bas de votre immeuble, l’Espagne, décrochait des contrats mirobolants.
    – 6 milliards d’euros pour le TGV entre La Mecque et Médine en Arabie saoudite.
    – TGV au Texas entre Dallas et Houston.
    – Un projet aux USA Los Angeles/San Francisco, car leur Amtrak met 10 heures pour faire 500 km… soit Paris/Lyon en 2 heures et quelque.
    La SNCF en est réduite à racheter le canadien Bombardier pour construire des rames de trains. Montebourg l’apiculteur doit s’arracher les cheveux.
    Mais il y aura toujours en France des ravis de la crèche pour trouver qu’entre Paris et ma petite résidence secondaire de Prapoutel les Sept Laux, avec mon baise-en-ville, la SNCF c’est formidable.

  50. @ Jacques V | 27 décembre 2021 à 15:33
    C’est vrai c’était un peu osé, mais mon propos portait quelques bémols à la clé.
    J’espère que cela ne vous a pas empêché de dormir.
    « le projet a démarré en cherchant à adapter le logiciel Pléiades de la société Sopra Steria. C’est donc qu’un simple paramétrage n’était pas suffisant. »
    Tout ce qui veut être adapté est toujours un échec retentissant.
    Un produit en R&D met des années à être accouché et quand il est au point et qu’il fonctionne, comment voulez-vous qu’une greffe intempestive et forcée puisse prendre ?
    Je n’ai pas un seul exemple concret qui contredise ces faits.
    En voulant acheter moins cher français et pas japonais ni allemand, mais en modifiant le process, ce fut un très grand échec de cette entreprise publique. Une machine dont seuls 5 exemplaires existaient en France – je ne vous dis pas le prix à l’époque – chez les constructeurs automobiles, si mes souvenirs sont fiables.
    Le patron du service achat qu’il m’arrive de croiser de loin en loin m’avait confié que c’était un vrai boulet, les modifications sans cesse revisitées n’étaient que des emplâtres sur une jambe de bois et le patient boitait de plus en plus à chaque intervention.

  51. Pourquoi les billets de M. Bilger provoquent-ils de plus en plus de péremptoirités dans l’espace des commentaires ?
    Je n’ai plus vraiment envie de les lire, suis-je le seul ?
    Cela a-t-il une importance ?
    Qu’en pensez-vous, Monsieur Bilger ?

  52. @ bernard
    « Pourquoi les billets de M. Bilger provoquent-ils de plus en plus de péremptoirités dans l’espace des commentaires ? »
    Parce que, en face de personnes butées et péremptoires, il convient d’être buté et péremptoire si on tient à ne pas laisser ses propos se faire manipuler.
    Quand l’ambiance est plus calme, il est moins nécessaire d’être péremptoire pour ne pas laisser ses propos se faire déformer et manipuler.
    « Je n’ai plus vraiment envie de les lire, suis-je le seul ? Cela a-t-il une importance ? »
    Je pense simplement que vous pouvez éviter de vous mettre à lire les commentaires qui tournent au pugilat. Vous feriez mieux de vous focaliser sur les autres.
    Le dernier billet de Monsieur Bilger sur le rapport à l’art et aux artistes était plutôt bienvenu, je trouve. Il est donc quand même possible de piocher de l’agréable dans les billets de Monsieur Bilger et certains commentaires.

  53. @ Patrice Charoulet | 27 décembre 2021 à 10:54
    « Moi, j’aurais envie de demander à chacun des déchaînés contre les fonctionnaires : je me fiche de votre nom, mais quelle est votre profession, je vous prie ? »
    Une taupe du KGB ? Ça vous irait bien !

  54. @ bernard | 28 décembre 2021 à 23:09
    « Pourquoi les billets de M. Bilger provoquent-ils de plus en plus de péremptoirités dans l’espace des commentaires ?
    Je n’ai plus vraiment envie de les lire, suis-je le seul ?
    Cela a-t-il une importance ? »
    Cela ne dérange nullement l’hôte de ses lieux qui accepte tout le monde, y compris quelques trolls qui viennent sur ce blog uniquement pour faire de la provoc et accessoirement insulter ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Evidemment ils sont tous atteints d’ ultracrépidarianisme (*), à savoir qu’ils savent tout sur tout et même un peu plus.
    Leur proie préférée est évidemment le « macronien » qui est plutôt rare sur cet espace d’expression libre. Dès que l’un d’entre eux se manifeste un peu trop, il se prend aussitôt une bordée de sarcasmes par les plus polis de ses détracteurs et carrément d’insultes par les plus énervés.
    Ben oui, ça se passe comme ça chez les Bilger et ceci depuis une bonne quinzaine d’années.
    Mais ces derniers temps, il faut reconnaître une remontée de ce que vous appelez « péremptoirités ».
    Ce doit être l’effet de la campagne électorale qui s’annonce sans concession. Pascale notre modératrice risque d’avoir beaucoup de travail au cours des trois mois à venir !
    (*) Mot nouveau que j’ai découvert récemment. Je parie que même notre ami genau ne le connaissait pas ! : )

  55. @ Achille | 29 décembre 2021 à 07:24
    Il arrive parfois, mais pas souvent, que l’ultracrépidarianisme débouche sur une forme de sérendipité.
    L’excès de bulles de champagne entraîne l’abus de mots pétillants !

  56. @ Tipaza | 29 décembre 2021 à 09:31
    Sérendipité ! Encore un mot que je ne connaissais pas, même à soixante-dix dépassés. Depuis que je viens sur ce blog, c’est dingue le nombre de mots que j’ai appris.
    Merci aux quelques fins lettrés et latinistes distingués de ce blog. Et une bonne année 2022 à eux, ainsi qu’aux autres intervenants, bien sûr (zemmouriens y compris car je ne suis pas rancunier… enfin pas trop !) 🙂

  57. @ Savonarole | 28 décembre 2021 à 21:04
    « La SNCF en est réduite à racheter le canadien Bombardier pour construire des rames de trains. »
    !!! La société canadienne Bombardier Transport, en grande difficulté, a été rachetée par le groupe ferroviaire français Alstom début 2021 pour 5,8 milliards d’euros… L’objectif de cette acquisition est de créer un groupe de taille suffisante pour affronter le chinois CRRC, leader du marché.
    Cette opération a aussi permis de sauver 1 500 emplois, effectif de l’usine de Crespin (Nord) qu’exploitait Bombardier Transport depuis 1989 – auparavant, le site des Ateliers de construction du Nord de la France (ANF) était la propriété du groupe Empain, associé à Jeumont-Schneider – et de permettre à la SNCF et à la RATP de rouler totalement français…
    En avril dernier, après quelques péripéties, Alstom s’est engagé à honorer le contrat passé en 2020 auprès de Bombardier Transport, associée à l’espagnol CAF, par le consortium SNCF-RATP, qui prévoit la construction de 146 rames RER pour un montant de 2,5 milliards d’euros.
    Notre secteur industriel étant en piteux état, mieux vaut se féliciter de ses rares succès… Seul bémol : Alstom a quelques difficultés en Bourse liées à ce rachat, qui s’avère plus complexe et plus long à avaler que prévu.
    La SNCF n’a jamais construit le moindre matériel. Ce qu’elle cherche à exporter, c’est son savoir-faire en matière d’exploitation et de maintenance, tout comme la RATP, qui a quelques réussites à son actif (métros de Ryad, Doha, Alger, Séoul, réseaux de bus du Grand Londres et d’Austin, tramways de Casablanca, Hong Kong, Florence, Tucson, Washington). Le cercle vertueux serait de parvenir à allier Alstom, RATP et SNCF dans une offre export commune…

  58. PETIT PRÉCIS SUR LE MACRONIEN (DÉDIÉ A ACHILLE)
    Le macronien, apparu récemment – le premier spécimen a été découvert en 2016 – est à classer dans la famille des cuculidae, dont le représentant le plus connu, avant son apparition, était le coucou, qui fait son nid dans ceux de ses congénères. Cependant, jusqu’à maintenant, malgré ce don pour se trouver un logis déjà construit, hormis les frondaisons proches des Champs-Elysées, où niche le premier d’entre eux, surnommé « premier de cordée », les macroniens n’ont pu installer leurs petits, appelés, eux, « godillots », que dans un seul palais national, au bord de la Seine. Ils se sont cassé le bec lors de toutes leurs autres tentatives de squat et ont dû se contenter de repeindre à leur couleur quelques volatiles déjà dans la place.
    Le cri de ralliement du macronien le plus fréquent est « en même temps », qu’il lance en volant frénétiquement de droite à gauche – ou l’inverse, selon le vent – pour picorer quelques graines à sa portée. Depuis quelque temps cependant, il rencontre quelques difficultés pour se nourrir : à gauche, la pitance se fait rare et, à droite, sur un territoire beaucoup plus vaste, des groupes se sont organisés pour le chasser.
    Le macronien type a le verbe haut et aime parfois persifler sur le ton de la canaille banlieusarde. Il s’en prend alors aux « riens », que le hollandiste – race éphémère, aujourd’hui quasiment disparue – appelait les « sans-dents ». Mais certains savent aussi, lorsque, s’étant aventurés sur un terrain hostile, ils se sentent menacés par les cris de leurs adversaires, se muer en victimes, tout aussi vite qu’ils se sont montrés sûrs d’eux et certains que le cap fixé par le « premier de cordée » est le bon.
    Eh oui ! contrairement à beaucoup de ses semblables qui, aujourd’hui, volettent sans boussole ou avec d’anciennes cartes, le macronien a un cap. Un cap bien au-delà de cette terre étriquée que l’on nomme France. Certes, il se doit de la conserver, de la façonner à sa guise, mais l’eldorado, le but suprême, le nirvana, c’est l’Europe. « Demain à Bruxelles, nouvelle Terre Sainte », se promet-il. Déjà, pour voler plus vite, le voici qui s’est délesté d’un bagage inutile à ses yeux : la souveraineté.
    Las, le rêve pourrait voler en éclats dès avril prochain. Depuis deux ou trois mois, la chasse au macronien s’est intensifiée. L’on tire de toutes parts et un groupe de fines gâchettes, commandé par une chasseresse bien décidée à vaincre, a quelques chances de s’emparer du trophée le 24 avril. S’il en était ainsi, le macronien ne survivrait pas, faute d’avoir su enfanter une progéniture. N’est pas de Gaulle qui veut…

  59. @ Serge HIREL | 29 décembre 2021 à 10:30
    Je comprends, toutefois vous m’opposez les performances de la France à l’étranger en matière de métro, tramway, bus, et autres escalators, souvent en panne à Orly…
    J’évoquais le TGV dans mon commentaire. Et non pas quelques broutilles organisées par le Quai d’Orsay, sans offre publique, à destination de pays « en voie de développement », comme disait sans rire Giscard.
    Ici, dans les exemples que j’ai donnés, il s’agit de démocraties.
    Dallas/Huston, 90 minutes. Les Américains ont choisi l’Espagne.

  60. @ Serge HIREL
    Vous tenez à évoquer le cas François Fillon. Présumé innocent ? Condamné en première instance, après mise en examen (indices graves et concordants). Un seul emploi fictif ? Avec ses enfants Marie et Charles, le compte n’y est pas. Actuellement employé par une société russe dirigée par un proche de Poutine. Je persiste, si on doit discuter dépenses publiques, alors qu’on trouve meilleur exemple que lui… Si ce n’est pas possible, c’est dramatique.
    Pour le reste, concernant l’évocation de SFR ou la fédération française des véhicules d’époque, ils sont des exemples du poids du facteur humain qui n’est pas consubstantiel de la fonction publique, de l’absurdité de croire qu’une privatisation est une solution magique (tout comme une nationalisation).
    Vous affirmez ensuite qu’il « suffit donc de décentraliser, de déconcentrer, de créer des unités administratives à la taille de nos régions ». Le propos n’est pas neuf. Et là encore, il n’élimine par le facteur humain. Les roitelets n’ont rien à envier aux potentats parisiens. Et en terme de coût pour le contribuable, ou l’assujetti, puisque vous tenez à évoquer le citoyen en termes de fiscalité, ce n’est pas la panacée. Les braves citoyens de certaines communes doivent être ravis de payer des berlines luxueuses à leur police municipale sans rapport avec leurs missions, en compétition de recrutement entre communes.

  61. @ Serge HIREL | 29 décembre 2021 à 12:48
    « Las, le rêve pourrait voler en éclats dès avril prochain. Depuis deux ou trois mois, la chasse au macronien s’est intensifiée. L’on tire de toutes parts et un groupe de fines gâchettes, commandé par une chasseresse bien décidée à vaincre, a quelques chances de s’emparer du trophée le 24 avril. S’il en était ainsi, le macronien ne survivrait pas, faute d’avoir su enfanter une progéniture. N’est pas de Gaulle qui veut… »
    « Un groupe de fines gâchettes, commandé par une chasseresse bien décidée à vaincre ». Les fines gâchettes en question me font plutôt penser à la fine équipe de la 7e compagnie. Avec Éric Ciotti dans le rôle du sergent-chef Chaudard, Hervé Morin dans le rôle du soldat Pithiviers et Xavier Bertrand dans celui du soldat Tassin.
    Le tout sous le commandement de Valérie Pécresse qui tient le rôle du capitaine Dumont qui passe son temps à savoir où est passé sa compagnie qui finalement se fiche de son autorité. Ça promet pour la suite ! 🙂

  62. @ Marcel 29 décembre 2021 à 13:40
    Les faits sont têtus (toujours) et le droit est rigide (quand il le faut) : la justice ne reproche à François Fillon qu’un seul emploi fictif, celui de son épouse. Les juges du parquet national financier, pourtant bien décidés à ne pas lâcher leur proie, ont placé ses enfants sous le statut de témoins assistés dès le 4 juillet 2017, ces magistrats ayant considéré qu’il n’existait pas d’« indices graves ou concordants » justifiant leur mise en examen pour le délit de recel de détournements de fonds publics. Par la suite, ils ne les ont ni mis en examen, ni renvoyés devant le tribunal correctionnel.
    Par ailleurs, ayant fait appel de sa condamnation en première instance et le prononcé de l’appel n’ayant pas eu lieu, que vous le vouliez ou non, il est présumé innocent.
    François Fillon a été empêché d’être Président dans des conditions qui n’honorent pas la France. Et cette tambouille, dont on ne connaîtra probablement pas avant longtemps le cuistot, nous a valu le quinquennat catastrophique qui s’achève.
    François Fillon, qui, cinq ans durant, avait fait la preuve de ses compétences à Matignon, qui, dès le début de sa campagne présidentielle, avait dit qu’il était « à la tête d’un pays en situation de faillite », provoquant la rage de Sarkozy, a présenté, fin 2016, un programme cohérent et ambitieux visant à sortir la France de l’ornière et à moderniser l’Etat. Mesure phare : la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires.
    Où en sommes-nous aujourd’hui ? Macron n’a pas tenu ses maigres promesses en matière de dégraissage de l’administration, n’a renforcé les effectifs des ministères régaliens qu’à la marge – ne parlons pas de la santé… – et a « cramé la caisse », selon l’excellente expression de Valérie Pécresse. Un incendie qui a débuté bien avant la pandémie… Il a aussi mis la France à feu et à sang (Gilets jaunes, réforme des retraites, violences verbales non maîtrisées, propos méprisants, d’autres injurieux sur le colonialisme…). Qui peut croire que Fillon n’aurait pas fait mieux ?
    Quant à l’« emploi » récent de celui-ci par une société russe proche de Poutine – si tant est qu’un siège dans un conseil d’administration est un emploi… -, vous lui faites un procès d’intention puisque vous pas plus que moi ne connaissez les détails de son contrat.
    Je passe sur le reste de votre commentaire, votre allusion au dysfonctionnement d’une police municipale équipée de berlines de luxe sombrant dans le même flou que vos précédents propos sur SFR et la FFVE.
    P.-S.: je ne suis ni LR, ni « gaulliste »… Vous avez dû vous apercevoir de cela au fil de mes commentaires… Et donc mon opinion sur Fillon n’a rien d’un coup d’encensoir. Simplement un constat.

  63. @ Achille | 29 décembre 2021 à 07:24
    Je pense avoir écrit ici que la plus somptueuse ultracrépidarianiste est notre Barbara Lefebvre – enseignante (?) à ses heures, essayiste vestimentaire (?) -, le fait est qu’elle est tout-terrain, un vrai 4X4.
    Sur tous les fronts, une vraie combattante des plateaux TV, un peu lassant tout cela, surtout peu crédible.
    Le Covid est de sortie ? Pas de problème, elle vous fait une analyse chimique de l’ARN messager avec toutes les idioties qui vont avec. Nos ponts sont en mauvais état ? Elle vous en parle comme Leonhard Euler, bien sûr la bêtise en plus.
    L’armée a besoin de lucidité, elle chausse ses « Rangeos » pour nous expliquer que le diable n’avait pas de queue.
    Nous sommes sauvés avec ces poissons pilotes, Barbara devrait finir ministre du Savoir, comme celui du charbon de Winston:
    « …pendant la guerre, il était ministre du charbon et nous n’avons jamais eu de charbon. » (Winston Churchill)

  64. Patrice Charoulet

    C’est le bouquet !
    Ce jeudi 30 décembre, sur France 5, 18H50, cette pub :
    « Que l’on soit de gauche ou de droite, on est bien sur France Inter ».
    Je me pince : non, j’ai bien entendu.

  65. @ Patrice Charoulet | 30 décembre 2021 à 18:58
    Ce jeudi 30 décembre, sur France 5, 18H50, cette pub :
    « Que l’on soit de gauche ou de droite, on est bien sur France Inter ».

    Moi j’aime bien le slogan de la SNCF « Nous allons vous faire préférer le train », surtout lors des dates de départ en vacances… On appelle ça l’humour cheminot.
    Par contre France Inter lorsqu’ils sont en grève, c’est formidable. On entend de la bonne musique en continu. Et puis se passer de Léa Salamé une journée, manifestement ça ne dérange personne ! 🙂

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *