Selon Castaner, ça va castagner !

« Mais quand il y a pire que des blocages et qu’on vole, frappe, blesse ou tue et que la police est la première à être attaquée, on fait quoi ? » PB
Réponse, on arrête et on condamne : Le Monde du 11 juillet 2018
« Deux frères de 24 et 27 ans étaient jugés en comparution immédiate pour avoir frappé un couple de policiers à Othis, une semaine plus tôt. L’aîné a été condamné à six ans de prison dont un an et demi avec sursis, le cadet à quatre ans dont six mois avec sursis. Tous deux sont partis en détention, en attendant un éventuel procès en appel. »

Pas de vagues contre Macron, tsunamis ailleurs !

« Nous allons terroriser les terroristes ! », c’est ce qu’avait dit un ancien dirigeant de Pernod-Ricard devenu ministre de l’Intérieur.
Castaner c’est pas le même pastis.
Tout à coup on redécouvre ses origines politiques, le socialisme de papa, l’enfumage, le tam-tam médiatique chez Bourdin, la pose du commandeur.
Son poste actuel n’est qu’un intérim, il attend l’essoufflement d’Edouard Philippe pour lui succéder.
L’évocation en filigrane d’une menace Black Blocs révèle son incapacité à maîtriser 400 ahuris mais ça fait peur au bon peuple pour le décourager d’aller manifester.
Le coup de l’extrême droite aux portes du Palais s’étant largement émoussé, voici le nouveau loup-garou, les Black Blocs.
Bouh, fais moi peur ! Le train fantôme de Disney pour 67 millions de Français.

Hélas, comme d’habitude Monsieur Bilger, vous avez tout dit avec une précision chirurgicale.
Alors qui sont donc ces nouvelles personnes au pouvoir venues pour construire un nouveau monde mais qui n’hésiteront pas à faire charger par les forces de l’ordre des pères et mères de famille mélangés à des retraités venus dire leur ras-le-bol tandis que ce même pouvoir laisse agir des casseurs avec pour tout commentaire concernant leur lâcheté que « tout ne s’est pas si mal passé puisqu’il n’y a pas eu de mort » ?
Effectivement, il faudra bien qu’un jour, les gens de rien et autres lépreux reprennent certaines Bastille, j’ai l’impression que c’est déjà le début de quelque chose. Les « gilets jaunes » peut-être les nouveaux « sans-culottes » ?

Expérience radiophonique
Chaque matin, je me lève tôt. Après la salle de bains, j’ouvre mon ordi. Je le referme et vais dans la cuisine pour boire un thé et m’arrange pour ne pas rater la dialogue de Mme Martichoux avec son invité politique, sur RTL
Ce matin, grain de sable. Mon poste était non sur RTL, mais sur Radio Classique, un millimètre à côté. J’ai compris en entendant la voix de Guillaume Durand. Je rectifie le tir et me mets sur RTL, et je me suis mis à écouter un dialogue sans avoir entendu qui était invité.
Rappel : ceux qui me font l’honneur d’entrelire mes pauvretés savent – je l’ai assez seriné –
que je ne raffole pas, sauf exception, de lire des gens sans nom et sans profession.
Fin de la parenthèse.
A la radio, idem. Je ne savais pas qui parlait. J’ai voulu savoir. C’est un ministre, je crois.
Je ne le reconnais pas. Ce n’est pas Castaner, ce n’est pas Darmanin, ce n’est pas l’homme de Bercy.
Je ne vois vraiment pas. On parle de voitures, de gilets jaunes, de mesures… Aucune signature vocale, on noie le poisson, on fait de la langue de bois. J’irais bien me recoucher. C’est nul. Mais qui est ce type ?
Ah, ça y est, c’est la Premier ministre. Il est plus populaire que le président, me dit-on. Fin de l’énigme.

@ Savonarole 12 novembre 20 h 51
Je signe de mes deux pattemouilles votre pétition pour le nettoyage et le récurage de ce que vous désignez, non sans rire « nos journalistes de gauche ».
J’en profite pour vous offrir le « i – MAGE » de ce jour – la tête à Castaner – qui allie crasse, vulgarité et provoc au monde flou de la pègre méridionale.
J’ajoute cette impression ressenti l’autre jour alatélé – j’ai oublié où et quand – à la découverte d’un homme que j’avais entendu maintes fois dans une radio, autrefois dirigée par un dingue, dont j’avais parcouru les ouvrages et pris bonne note des ses multiples messages et communiqués ; une pensée remarquable, des positions nettes, un sérieux imperturbable, un grand monsieur de la géopolitique.
Tout ça sans l’avoir jamais vu ! Un exclu de la « bande passante » télévisuelle of course. Et puis le voilà attablé avec trois crétins usuels dans un « forum » au cours duquel on ne lui donna pas moins de trois petites minutes pour exposer son bazar !
Le voilà donc, glabre comme c’est pas possible, costard impeccable, cravate ton sur ton nouée comme il se doit, une tête de dieu grec et le charme italianisant de son origine.
Alexandre del Valle est aussi bon à l’écrit qu’à l’oral !

Moi je suis pour une limitation de vitesse à 40 km sur route et 20 en ville de manière à limiter le nombre des morts et pour faire baisser les consommations.
Alors, tous à 40 sur routes et rocades, et 20 autour des ronds-points au nom de l’humanisme !

Castaner montre ses muscles. Il n’a pas tort. Les routes ne doivent pas être bloquées. Les citoyens ont le droit de circuler et les secours (police, pompiers, ambulances) aussi.
Castaner est au manettes depuis peu. Sa nomination a été critiquée au motif que sa compétence était uniquement limitée à sa fidélité au Président et à LREM. Il cherche donc à prouver qu’il a l’autorité suffisante pour le job. Il est secondé par un secrétaire d’Etat, Laurent Nunez, dont l’expérience est reconnue. Le tandem prouvera son efficacité.
On peut se demander pourquoi les pouvoirs publics ne font pas preuve de la même fermeté lorsque des syndicats si peu représentatifs bloquent la SNCF en créant d’énormes nuisances aux usagers. Quelle est leur légitimité réelle? Le contribuable paye la dette abyssale et le voyageur paye un billet trop cher. Mais bon, Castaner n’était pas en charge de ce problème de blocage à résoudre.

Selon Castaner, ça va castagner !
« Cette autorité (…) est insupportable. On la préférerait plus modeste mais constante ».
Vous avez écrit là l’essentiel sur ce sujet. Merci P. Bilger.
Cordialement.

Il est idiot ce Monsieur Philippe ? Pour calmer la grogne il vient de décider que plus aucun Français ne se chauffera au fuel dans dix ans. C’est un multirécidiviste ! Après nous avoir bassiné sur la nécessité d’utiliser des voitures électriques puis de conduire sur les petites routes à moins de 80km /h, que va-t-il encore imaginer au nom de son idéologie verdâtre : fermer les centrales nucléaires, planter des éoliennes sur tous les clochers de France, interdire le jogging parce que provoquant trop d’émissions de CO2, procéder à l’extinction des troupeaux de vaches qui pètent trop ?
Son problème, comme celui de son maître, est de ne pas comprendre que tout changement est acceptable à condition que l’on comprenne quelle est l’alternative à ce qui doit être supprimé ou abandonné : pourquoi, par exemple, ne pas abandonner la voiture fonctionnant avec des combustibles fossiles ; encore faut-il comprendre avec quel type d’énergie fonctionnera l’automobile électrique (électricité nucléaire, centrales au gaz ou au fuel) ; roulera-t-on uniquement quand il y aura du vent pour utiliser l’énergie éolienne ou du soleil pour utiliser l’énergie photovoltaïque ? Où va-t-on recharger les voitures, chez soi, sur de grand parkings avec des aires de repos en attendant que l’on puisse repartir ?
Pourquoi baser une transition énergétique sur l’utilisation de batteries utilisant des ressources particulièrement rares et de plus difficiles à recycler ? Pourquoi n’est-il pas plus intelligent d’attendre des progrès dans les piles à combustibles et l’utilisation de l’hydrogène ?
Le problème de ce duo de saltimbanques est de croire que les gens sont imbéciles, que le futur ne les intéresse pas, qu’ils ont les yeux vissés sur leur petite misère quotidienne. Et de nous faire leur numéro sans essayer de donner des explications qui ne soient pas des slogans. Ces rois de l’esbroufe sont incapables de donner le début d’un raisonnement sur le futur de ce que sera la transition énergétique ; qu’elle ne se limite pas à une opportunité pour l’Etat de lever de nouvelles taxes (des taxes vertes, comme si l’impôt avait une couleur !), d’imposer de nouvelles contraintes (contrôles techniques qui font la joie de nouveaux parasites et l’occasion de profitables contraventions).
Une opération gilet jaune va-t-elle suffire pour faire entrer dans ces crânes d’œuf moins de pathos et de trivialité ? Je crains que ce ne soit pas suffisant pour briser leur morgue.

@ Claude Luçon
Vous délirez, avec le gilet jaune.
C’est tout simplement celui qu’on a sous la main dans toutes les voitures.
D’autre part, il ne s’agit pas d’une révolte pour avoir le droit de polluer, mais d’une révolte contre le fiscalisme débridé alors que nous étions déjà le pays le plus imposé de la planète.
Fiscalisme qui n’est ni plus ni moins que le socialisme puisque les prélèvements obligatoires n’ont vocation qu’à être redistribués.
A cela et même peut-être surtout, s’ajoute que les Français ressentent plus ou moins consciemment qu’ils sont aux mains d’une mafia qui s’en prend à la civilisation et la France. On se dit athée, mais comme on ne sait pas au juste pourquoi, on veut aussi pouvoir revenir en arrière, des fois que. Antiraciste, mais pas chez soi… Généreux, mais avec l’argent des autres, etc. On se fiche d’être patriote, mais quand même…
La chute de l’Ancien Régime a été provoquée par une catastrophe écologique – l’éruption volcanique de 1783 en Islande qui a fait grimper le prix du blé et autres.

@ Catherine JACOB
« de soi-disant ancêtres poilus – cela dit, ça c’est nouveau »
La prochaine fois, vous leur demanderez : « Poilus ou velus ? »

@ Catherine JACOB de 08:58
« …la proie de harengères criardes et mal embouchées se prévalant de connexions familiales au commissariat et à la préfecture… »
Que n’aurais-je ramassé si j’avais écrit une telle phrase !
« harengères », j’adore, je m’en resservirai, j’en étais resté à « poissonnière ».
Décidément on apprend toujours quelque chose en vous lisant.

Le Prix de l’humour politique devrait être attribué à Julien Aubert des Républicains.
Evoquant la multiplicité des réactions hostiles à Macron lors de son voyage célébrant 14-18, il a déclaré :
« Dans son périple en hommage aux poilus, Macron n’a rencontré que des tondus »

Les apprentis sorciers.
– que diront les « gentils organisateurs » de la journée des gilets jaunes si leur manifestation fournissait une occasion à la délinquance ou à la criminalité d’extrémistes « endogènes » ?
– que nous diront Castaner et le reste de l’Exécutif, si, pour d’excellentes raisons prévisibles chez des gouvernants myopes et pusillanimes, le bras du ministre de l’Intérieur était retenu à la dernière minute ? Comment gérer par la suite la crédibilité de l’ancien maire de Forcalquier – agglomération située à la même latitude que Tarascon ?

Parce que la journée du 17 novembre fait peur au gouvernement ?
Parce que celui-ci ne comprend pas ce qui se passe et qui enfle ? une protestation initiale contre la hausse du carburant qui risque de devenir un immense défouloir où le président de la République sera la cible principale ?
Pourquoi les Français sont-ils parfois obligés de descendre dans la rue pour dénoncer le caractère stupide, inique, spoliateur, dangereux ou autre de certaines mesures gouvernementales, alors qu’en principe les débats correspondants devraient être menés à l’Assemblée nationale, selon les règles de la démocratie représentative ?
Réponse : tout simplement parce que les députés ne représentent en rien leurs électeurs en particulier ou les Français en général (certains s’en vantent même) mais ne constituent qu’une réserve de godillots dont le nombre est supposé reconnaître sa légitimité au Président…
Réponse subsidiaire : et parce que la démocratie n’existe plus en France depuis belle lurette, à condition même qu’elle y ait jamais existé.

Olivier Seutet a bien résumé la situation : le propre c’est l’électrique avec des batteries pour des centaines de millions de voitures dont on ne sait que faire pour les recycler.
On entend aujourd’hui que la France est dépendante du pétrole, elle doit être productrice de terres rares pour le lithium et aussi pour l’uranium.
Notre Premier ministre qui avait fait fait voler un avion vide depuis la Nouvelle-Calédonie car il était mal assis dedans nous explique qu’il ne faut plus se chauffer au fioul. On pourra toujours aller passer une semaine à Tahiti pour des vacances sans être taxé sur le kérosène.
Comme c’est un génie visionnaire il ne nous a pas indiqué le nombre de centrales nucléaires nécessaires pour charger ces voitures, ni quand elles seront construites.
En attendant, le litre d’essence va exploser, des vols vont se généraliser, Castaner prouvera ses capacités à l’empêcher, l’énergie peu chère permet le développement d’un pays ou son déclin par rapport à ses concurrents.
On va pouvoir observer la perte de PIB que générera l’énergie chère.
Le CO2 n’étant aucunement responsable du réchauffement climatique on pourra toujours pendre les crétins qui l’ont affirmé depuis quarante ans.
Rappelons que le GIEC a affirmé que la température monterait de 15 degrés en vingt ans, puis que les Maldives seraient englouties puis le mois dernier que nous n’avions plus que dix années. Après autant de mensonges et de stupidités, il faudrait peut-être demander des comptes à ces « scientifiques ».

@ breizmabro | 14 novembre 2018 à 11:25
« Donc, si je vous ai bien lu, les musulmans priant dans les rues bloquant ainsi la circulation et l’accès aux commerces dans ces rues, font faire l’objet de mesures coercitives ?
J’attends de voir, mais j’ai comme un doute. »
Des mesures ont été prises par la Justice contre les prières dans les rues, notamment à Clichy. Voir article ci-joint.
https://www.bfmtv.com/police-justice/prieres-de-rue-a-clichy-en-2017-les-organisateurs-condamnes-1518067.html
L’ordre républicain continuera à être maintenu en France, même avec EM président.
Rassurez-vous, je ne pense pas que vous serez obligée de porter la burqa lorsque vous irez faire vos courses, pas plus que le burkini sur les plages bretonnes, dans les années à venir.

@ Achille 14/11 06:32
Je suis autant que vous, Achille, soucieux du respect de l’ordre et j’ai toujours attendu de la personne en charge de cette fonction qu’elle remplisse cette dernière avec toute la rigueur nécessaire.
Monsieur Castaner montre aujourd’hui ses muscles, soit. Ce que j’espère, c’est qu’en d’autres circonstances, et l’occasion malheureusement se présentera, il ne se contentera pas uniquement de les montrer mais les mettra à contribution !
Ce que je regrette dans l’avertissement lancé par monsieur Castaner, c’est qu’il vise de mon point de vue beaucoup plus à décourager certaines personnes de participer à cette expression, que beaucoup veulent pacifique, de leur mécontentement, afin que ce mouvement n’obtienne pas un succès trop criant que l’on ne pourrait balayer d’un revers de manche.

Je vois des commentaires sur le prix de l’essence qui dénigrent cette action… Moi j’y serai, pas pour l’essence mais comme la plupart de ceux qui y seront pour le ras-le-bol de l’hypertaxite galopante, la CSG, les mutuelles, les impôts sur le revenu et toutes ces ingéniosités fiscales qui assomment les salariés et encore plus les retraités.

La pétition, c’est le café du commerce.
Voulant superlativement comparer deux moteurs qui sont, incomparables, et sans revenir à la case départ
l’utilisation de logiciels tricheurs par les constructeurs, pour rouler dans le sens du vent fiscal, favorable au Diesel, jusque là, voilant les conditions d’obtention des performances annoncées sur le papier: vitesse, accel, conso, polluants.
En tous cas, rarement les conditions optimum et réelles de roulage de tout-à-chacun, car moteurs neufs, préparés comme une F1, quand nous attendrions, que soient conduits, des essais avec moteurs dégradés reflétant: la réalité de l’usure, fonction des Km parcourus, ainsi que la qualité de l’entretien consacré Etc.
Face à cette montagne d’incertitudes, la méthode, pour quantifier ce CO2, objet du débat, par trop fiscaliste, est le comptage comparatif, des litres facturés / consommés, Diesel-essences, en se reportant aux Equations-bilans de combustion idéale et théorique, de ces combustibles :
Fuels : Cétanes : C16H34 + (49/2) O2 => 16CO2 + 17H2O + Chaleur
Essence : Hexanes : 2C6H14 + 19O2 => 12CO2 + 14H2O + Chaleur
Essence : Heptanes : C7H16 + 11O2 => 7CO2 + 8H2O + Chaleur
Et bien voir que ces fuels font : 33, 33 % de plus de ce CO2 que l’hexane, mais 128,57 % de plus que l’heptane.
Cela indépendamment des Km parcourus, puisque c’est une lapalissade, les lourds Cétanes sont plus énergétiques que les essences, en fermant trop longtemps les yeux sur les NOx & particules, et le réchauffement climatique.
Enfin pour comparer utilement les deux motorisations, il faudra attendre 2019, la sortie de la Mazda3 SkyActiv-X équipée d’un nouveau moteur essence, à mélange très pauvre, sans Nox, sans particule.

@ duvent
« Certes, les femmes sont contre les hommes, les employeurs contre les employés, les gros contre les maigres, les grands contre les petits, les riches contre les pauvres, pépé est contre tout, et inversement… »
Il s’agit tout simplement là des effets d’un siècle d’instillation de toxines marxistes-léninistes en France (voir la lutte des classes).

On reparle des milliards engloutis dans les banlieues, donc pour les plus défavorisés qui se trouvent favorisés. Mais les mesures aussi, pour le chauffage, l’énergie, vont aux défavorisés qui doivent être les mêmes que ceux pour lesquels on a dépensé déjà des milliards.
Mais alors, qui sont les favorisés ? Ceux pour lesquels on n’a rien dépensé ou le minimum, qui se sont débrouillés tout seuls ? Au tarif syndical ? Ceux qui ont rapporté à la nation ? Ceux que le gouvernement déteste parce qu’ils sont indépendants. Ceux qui permettent qu’on donne à ceux pour qui on a déjà dépensé des milliards.
La conséquence, minime, est tombée, j’en parlais benoîtement dans un premier commentaire : les dons baissent. Il va falloir mettre une taxe-don, non déductible.

Dans la série insubmersible, question à une enfant de 7 ans fille de commissaire de police :
« Castaner ça te dit quelque chose ? »
« Bien sûr que oui répond la mignonne, c’est le rigolo qui a inventé le « petit baigneur ».

Billet très lucide, Monsieur Bilger, qui pointe la différence entre l’autoritarisme à la Castaner en lieu et place de l’Autorité, celle qui s’impose naturellement à tous les citoyens dès lors qu’ils se savent respectés.
De ce billet je retiendrai ces deux extraits : « Mais pourquoi pas, avec une résolution si ostensiblement affichée, contre toutes les transgressions délictuelles et criminelles, contre les incivilités, les désordres, les violences du quotidien, le trafic de drogue, les Black Blocs, pourquoi pas à l’intérieur des cités d’où le droit est exclu et où une délinquance sûre d’elle fait la loi, pourquoi pas partout où l’Etat républicain est mis à mal ? Faut-il donc être seulement un « gilet jaune » pour que l’autorité trouve à s’exercer ?
[…] Cette autorité qui n’a au fond que des ratés et se réveille le temps d’une fronde, d’une jacquerie qui sort des chemins démocratiques battus, est insupportable. »
La bonne conscience affichée par le Premier ministre me semble de mauvais augure. On semble se retrouver dans la période d’avant 1789 où beaucoup de dirigeants n’ont pas senti que l’explosion couvait. Les cautères sur jambe de bois envisagés par nos énarques ne suffiront pas à calmer le peuple qui voit avancer irrémédiablement son déclassement et celui de ses enfants.
Dans le cas présent, le ras-le-bol fiscal que manifestent les citoyens est parfaitement apolitique. Contrairement à la Manif pour tous du début du quinquennat de monsieur Hollande qui était très marquée politiquement, où la gauche a appuyé la manière dont elle a été contrée par les forces de l’ordre, dans le cas présent ce sont des citoyens lambda qui vont commettre quelques blocages, non en semaine, mais un samedi, donc avec peu d’effet sur l’économie.
De ce fait tout excès de répression sera imputé aux gouvernants bien plus qu’aux forces de l’ordre. Ici, monsieur Castaner montre son manque d’empathie pour le peuple français et oppose la rigueur de la loi que, comme vous le soulignez et comme ses prédécesseurs, il applique avec bien moins d’exigence républicaine aux délinquants de tout poil…
Cela s’appelle un boomerang dont la force risque d’être accrue et donc de conforter l’opposition au ‘en même temps’ présidentiel. Dans une période où le président de la République déploie son « génie » à tenter de ne pas perdre les élections européennes, cette position de principe montre le peu de sens politique de monsieur Castaner, car les électeurs manifesteront alors dans les urnes l’opposition qu’ils n’auront pas pu exercer dans la rue et qui pourrait servir d’exutoire social.
Dans l’attente nous allons écouter la parole présidentielle depuis le porte-avions Charles de Gaulle dont bientôt le pavillon sera sans doute double (français et allemand), voire triple s’il prenait à monsieur Macron d’y associer celui de l’Union européenne parce que premier bâtiment symbolique de l’armée européenne qu’il appelle de ses vœux…

Moi je vais aller bloquer un péage le 17.

Droit dans ses souliers vernis, on en a connu un autre, et l’on sait comment cela a fini pour lui !
Ce Monsieur qui a trahi sa famille politique pour un plat de lentilles, et ses amis qui avaient confiance en lui, est mal placé pour faire la leçon à l’opposition. La taxe carbone n’est qu’un prétexte pour remplir les caisses de l’État.
Ce gouvernement est incapable de faire des économies de fonctionnement : Mme Schiappa est épinglée. Son budget a connu une augmentation de 26 % alors que le nombre de ses conseillers a baissé de cinq à quatre.
La rémunération brute mensuelle des membres de son cabinet est passée de 5 767 à 9 079 euros.
Benjamin Griveaux figure aussi dans le palmarès des plus dépensiers.
Alors que le nombre de personnes dans l’équipe du porte-parole du gouvernement n’a pas évolué (5), la dépense totale de son cabinet a grimpé de 86 %.
Le salaire moyen y est passé de 4 926 euros à 9 180 euros par mois.
Et en avant plus de taxes, plus d’impôts on essore les Français pour ces gens-là !
Dans quatre ans, l’augmentation sur les carburants représentera 15 milliards €.
Les mesures annoncées, seulement 500 millions €.
Moins de 20% va à l’écologie.

@ Achille | 14 novembre 2018 à 06:32
« Certes, il reste effectivement à Christophe Castaner à s’occuper du problème des cités sensibles. Nul ne le conteste. Mais il vient d’arriver, laissons-lui le temps de mettre en application les mesures appropriées. »
Bah justement, c’est ça le problème, voilà des décideurs qui sont toujours dans le « qui viennent d’arriver » et ceci depuis plus de trente ans (ça laisse quand même du temps pour faire quelque chose) sans jamais avoir réglé le moindre problème et apporté la moindre solution viable de sécurité de ces fameuses banlieues, zones de non-droit devenues depuis peu territoires perdus de la République.
Et puis c’est quoi les nouvelles mesures appropriées que Castaner mettrait en oeuvre et auxquelles tous ses prédécesseurs n’auraient pas déjà pensé ?

@ Ellen | 14 novembre 2018 à 14:47
« Les policiers ont l’ordre de les regarder mais pas les toucher. »
Intéressant !
J’ai eu droit à une version similaire de la part de mon épouse peu de temps après notre rencontre, il y a bien longtemps :
« A partir de maintenant tu peux les regarder mais pas les toucher. »
Elle ne parlait pas de musulmans !

Des noms propres, associés à la naissance d’objets innovants, deviennent vite le nom de l’objet.
un bottin,
un diesel,
une kalachnikov,
une poubelle etc.
Le couturier Karl L, né à Hambourg, a lancé à Paris le « gilet jaune » qui « peut vous sauver la vie ».
Et je frémis à la pensée de ces millions de Français qui s’exclameront samedi:
« Tiens, j’enfile mon Lagerfeld et je pars à la manif ! »

@ Patrice Charoulet | 14 novembre 2018 à 08:39
« Il est très beau votre roman du matin. Vous ne dites pas si vous étiez levé en pyjama et de quelle couleur… »
Rédigé par : Ellen | 14 novembre 2018 à 14:47
???!!!
Ellen qui fantasme sur la couleur du pyjama de Charoulet. Décidément ce blog est plein de surprises !

Je ne vous comprends pas, Monsieur Bilger.
Que peut-il dire d’autre, en tant que ministre de l’Intérieur ? D’ailleurs ses prédécesseurs l’ont dit et lui le dira un jour s’il ne l’a pas encore dit, pour les cités, les incivilités.
D’ailleurs les incivilités sont commises par toutes les strates de la société. Nous sommes dans la société du « tout pour ma gueule » prépondérant, expression laide mais parlante. Nous n’avons pas assez de Français de culture chrétienne protestante, peut-être.
On s’étonne maintenant lorsque des enfants assez jeunes vous tiennent la porte et disent bonjour.
Que penser d’une société où il est routinier que des conducteurs et conductrices révulsés à l’idée de marcher un peu, se garent sur les places réservées aux handicapés, ou quand des gens sans handicap descendent en sautillant et virevoltant d’une voiture ornée d’une carte d’invalidité ; qu’on puisse usurper cela ou en faire une fausse carte est tellement inqualifiable…
Oui je m’égare.
Ah au fait les mécontents…
Macron l’a assez bien résumé :
– on veut moins d’impôts
– on veut plus de dépenses publiques (fonctionnaires, santé, travaux etc.)
– on ne veut pas que l’on réduise les dépenses publiques
– on veut taxer les très riches (je n’en suis pas et manifestement il est des richesses écoeurantes et maladives autant qu’imméritées : qui vaut plus de mille fois un smicard ? On veut taxer ces très riches mais l’arithmétique dit que cela ne résout pas le problème.
Oui, des Gaulois insupportables.
Un gros bémol pour les gens qui gagnent le SMIC et moins, pour eux c’est vraiment dur. Mais comme on n’est pas en autarcie il faut tenir compte des salaires du monde entier.
Pas facile à gérer

@ Achille | 14 novembre 2018 à 06:32
« La seconde raison pour laquelle je ne rejoindrai pas le mouvement de protestation du 17 novembre est qu’il est directement venu des réseaux sociaux, et notamment de Facebook où quelques excités au QI de bulot se sont mis à faire des vidéos bourrées de fausses informations, avec des chiffres complètement farfelus, qui depuis ont été contredits par des personnes qui savent de quoi elles parlent. »
Il n’y a pas que les vidéos qui sont bourrées !

@ Savon de Carole
Comparer un litre d’essence lorsque le baril est à 140 $ versus 80 $ vous paraît sensé ?

@ Godichard
« …il peut réussir à condition d’être soutenu »
J’ai failli avoir une attaque à vous lire.
A moins qu’il s’agisse d’être soutenu par le portefeuille.
Pouvez-vous m’éclairer ?

J’ai comme qui dirait l’impression que l’hagiographe « Godichard » aurait été désigné comme volontaire pour aller répandre la bonne parole venue d’en haut sur ce blog…
Mais nous l’avons reconnu autant à son faux-nez qu’à son discours automatique et pas très subtil.

Godichard superAchille !

@ Savonarole | 15 novembre 2018 à 08:53
Savonarole a souvent été imité ; mais jamais égalé.

L’avez-vous compris comme moi ?
Hier Macron a littéralement étouffé Gilles Bouleau.
A la dernière minute, Gilles Bouleau a conclu malicieusement avec la fameuse réplique du Général en disant :
« Nous sommes sur le Charles de Gaulle et comme disait le Général, « vaste programme ! »… »
J’y ai vu comme une petite claque à Jupiter, qui surpris a voulu prolonger de quelques secondes pour effacer l’affront.

@ Exilé
« Mais nous l’avons reconnu autant à son faux-nez qu’à son discours automatique et pas très subtil » 
Qu’un pseudo reproche à un commentateur d’utiliser un faux-nez, j’adore.

@ Godichard 14 novembre 2018 04:08
Votre panégyrique macronien de fin de nuit !
Vous devez faire partie des 21% de Français (un des derniers sondages parus) qui font encore et contre tout et contre tous, confiance à E. Macron.
Grand bien vous fasse !
Nous ne pouvons malheureusement rien pour vous !
Cordialement.

@ Catherine JACOB
« …il ne s’agissait pas tant d’idées que de couleur… »
Bien reçu, mais tout le monde peut être ennuyé par n’importe qui… Comme vous avez des idées, je pense plus à vos idées que Catherine JACOB cherche un chien ou Catherine JACOB a affaire à n’importe qui dont il s’avère qu’il s’agissait d’éducateurs.
Déformation professionnelle ? Prendre les gens de haut et les éduquer. Et pourtant, éduquer ne devant pas être prendre les gens de haut, éduquer devrait au contraire amener à ne le faire de personne en aucune circonstance.
Bon, maintenant, c’est Catherine JACOB est rousse. « Quant à mon accusatrice, elle avait les yeux gris comme l’océan par gros temps, ce qui eut pu parfaitement la consoler de ne pas être rousse : « Moi aussi j’peux être rousse si j’veux » a-t-elle en effet proclamé. »
Tiens donc ! Avant on dénigrait la couleur rousse… Je crois que le roux sera de plus en plus prisé, réjouissez-vous, car il unit lumière et chaleur, feu terrestre opposé au feu céleste des étoiles.
Etant donné que j’aime les renards et dans la joie qu’on redécouvre le roux, le roux a donc un a-priori favorable pour moi.
Mais à vrai dire, j’aime également le feu terrestre et le feu céleste, les cheveux noirs et les cheveux lumineux, tout dépend de la teinte exacte et de l’adéquation aux traits du visage, couleur de peau et des yeux. Ainsi, des cheveux très blonds avec des traits très fins et des yeux très clairs font fantomatiques. Des traits très accusés le paraîtront trop avec des cheveux et un regard trop noir. Le contraste, l’harmonie, font que rien ne peut, en vérité, être écarté ou adopté absolument.
Cependant, votre couleur de cheveux et la teinte des yeux de votre adversaire formeraient une harmonie.
Pour que le regard vaille le reste, je préférerais évidemment le vôtre, étant donné qu’il reflète l’intériorité.
Il me paraît étrange quand vous allez au Japon et avez de nouvelles théories, un esprit et un ailleurs, de ramener au cœur de la chair et de l’ici le plus banal. Je suppose que vous y trouvez une signification et que vous voulez qu’on considère non seulement vos qualités intellectuelles mais votre combativité en toutes circonstances, non seulement vos idées mais votre beauté.
D’habitude, les femmes qui ne se placent pas sur se terrain se plaignent d’être considérées comme des corps. Mais je suppose que votre intérêt pour l’image et votre beauté font que vous voulez être vue comme belle autant que comme sage. Et puissante, donc la femme sage, belle et puissante même si attaquée, d’autant plus méritante qu’attaquée et dont la puissance se révèle presque malgré elle en réponse à la mauvaiseté du monde.
Comme le dragon chinois aime à s’envelopper de nuages, vous drapez votre image d’un nuage de mots.
Vous existez assurément et pouvez vous exprimer ici… On peut douter du dragon, souvent diabolisé, et dénigré jusqu’en Chine, mais mauvais et surtout bon, comme dans l’empire du Milieu, il m’emporte comme un ouvreur de rêves et un rêve lui-même.

LES CHIFFRES ET MOI SANS OUBLIER LES GILETS JAUNES
Je ne connais pas mes numéros de téléphone. Je ne connais pas l’immatriculation de ma voiture.
Je ne m’occupe pas de mon compte en banque (ma femme étant mon ministre des Finances). Je ne sais absolument pas le prix d’un litre d’essence. Quand je vais à la pompe, je fais vingt euros et je m’arrête quand la pompe arrive à vingt. Je n’ai jamais vu de ma vie un billet de 50 ou de 100 euros.
Chaque matin, je dépense un euro vingt pour « Le Parisien, » un euro quarante pour un déca, un euro pour une baguette et je reviens chez moi. Voilà mes rapports avec les chiffres.
On aura compris si j’irai me joindre ou non aux gilets jaunes samedi. Mille fois non !
Macron a presque tout pour me déplaire et j’ai déjà dit et redit qu’il a été élu, par bol, dans un incroyable concours de circonstances. Moi, je voulais, comme toujours, voter pour le candidat de la droite classique, et je ferai cela la prochaine fois : M. Wauquiez me convient tout à fait. Je voterai pour les candidats LR aux municipales, aux européennes, aux législatives.
Je suis contre les manifestations, contre les foules, contre les calicots, contre les banderoles, contre les mégaphones, contre les braillards, contre les motards, contre les tatoués, contre la couleur fluo rose ou jaune, contre la plèbe, contre les quads, contre les cons, contre les mélenchonistes, contre les lepénistes, contre les poujadistes, contre les buralistes (à supprimer), contre les armuriers (à supprimer), contre les chasseurs (voir le sketch des Inconnus)… J’en oublie.
Que diable irais-je faire avec ce ramassis d’abrutis à gilets jaunes samedi ?

@ Giuseppe 15 novembre 2018 à 10:38
Bien d’accord avec vous.
Que Manu-le-banquier m’explique comment une femme de ménage, seule, avec deux enfants à charge, qui travaille sur plusieurs lieux et effectue environ 25 à 30 km/j peut changer sa voiture qui ne sera reprise, au mieux, que 1 000 boules parce qu’elle craque de la coque au pont, pour en acheter une, d’occase, pas polluante, bien sous tout rapport (son rêve) mais qui coûte, hors assurance, 6 000 euros, même avec les 4 000 euros d’aide anti-pollution ?
Croyez-vous qu’avec son salaire de 1 200 € plus ses allocs elle obtiendra un prêt de sa banque pour la différence alors qu’elle utilise déjà dangereusement son autorisation de découvert de 500 euros dès le 15 du mois pour payer ses assurances (obligatoires) et quelques loisirs à ses enfants ?
Les bololos qui nous gouvernent essayent de fourguer (aux illettrés.es c’est plus facile) les fonds de tiroir de Bercy.
Perso j’appelle ça de l’abus de faiblesse et l’abus de faiblesse est un délit.
Adéo Giuseppe 😉

@ Tipaza | 14 novembre 2018 à 21:00
Oui, en effet, vous êtes le premier à avoir signalé la vanne « tongue in cheek » de Gilles Bouleau, j’ai trouvé cette vanne très amusante.

@ Patrice Charoulet
« Je suis contre les manifestations, contre les foules, contre les calicots, contre les banderoles, contre les mégaphones, contre les braillards, contre les motards, contre les tatoués, contre la couleur fluo rose ou jaune, contre la plèbe, contre les quads, contre les cons, contre les mélenchonistes, contre les lepénistes, contre les poujadistes, contre les buralistes (à supprimer), contre les armuriers (à supprimer), contre les chasseurs (voir le sketch des Inconnus)… J’en oublie. »
Bref, en ce bas monde, il ne reste plus que Patrice Charoulet et moi à ne pas être des abrutis…
Quoiqu’en ce qui me concerne, je formule parfois quelques doutes.
(Cum grano salis)

@ Robert | 15 novembre 2018 à 12:15
« J’ai donc mal compris que le président de la République choisisse le porte-avions pour se livrer à un monologue  »
On voit par là la pusillanimité de Macron, qui a pris le large pour parler aux Français de leurs problèmes terrestres.
Ce qui aurait eu de l’allure, c’eut été de faire son monologue dans une station-service, sous le panneau des prix du diesel, de l’essence et de nous expliquer : « C’est pas moi, c’est lui, l’Arabe, le Russe, le pétrolier quoi, qui nous étrangle, moi, je ne prends que mon pourcentage d’intermédiaire obligé ».
Mais voilà, n’est pas Cyrano et son panache qui veut et surtout pas Macron.

@ Zonzon | 15 novembre 2018 à 09:17
Sachez qu’il n’y a qu’un seul Achille sur ce blog. C’est moi !
Tout comme il n’y a qu’un seul Zonzon. Et heureusement parce qu’il ne faudrait pas, en plus, en faire un élevage !

Eric Brunet est un ignare et en même temps il est bête.
Dire que baisser le nombre d’élus à l’Assemblée et au Sénat ainsi que leurs dépenses serait une goutte d’eau, alors il ne faudrait rien faire ?
D’abord il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour sortir ce type d’ânerie.
Je poursuis son raisonnement, prélever 1,70% de CSG est dérisoire, alors pourquoi réclamer ?
Augmenter les taxes de misérables petits pour cent ou de queues de centimes est dérisoire, alors à quoi bon les augmenter ?
Les grands élus devraient être l’exemple du pays et ne pas pleurnicher sur un sort de velours ; il faut leur botter les fesses comme l’a fait Macron pour qu’ils dégagent.
Si leur statut n’était pas enviable, il y a belle lurette qu’ils auraient lâché le marteau-piqueur pour le stylo et la tablette… de jeu on l’a vu sur des instantanés de photos.
« Ils font des heures » a dit Eric Brunet, le chirurgien fait des heures, l’ingénieur fait des heures et j’en passe… souvent sans voyages d’études à l’autre bout de la terre pour voir si la couleur de la mer est plus claire ailleurs.
D’ailleurs ils devraient être soumis à une interrogation écrite et savoir ainsi ce qu’ils en ont retenu… Voyages d’études quand tu nous tiens. Ereintés par le Volatile sur leurs destinations.
Eric Brunet n’est pas un polémiste, il est incertain, il est un hâbleur de foire qui vend sa camelote, le fil à couper le beurre, et le gonfleur d’hélice à qui veut l’entendre, il a son public.
Eric Brunet ne connaît pas ses dossiers, il parle trop fort pour être entendu, il a heurté les oreilles de Ruth Elkrief, physiquement s’entend, il parle trop fort lui a-t-elle fait comprendre, crier n’est pas convaincre ni servir de bons arguments il en a rougi il était en direct, il a baissé le ton, de suite il a été plus intelligent.
Peut-on dire qu’il est un imbécile pour autant ?
Défendre que certains élus ne sont pas trop payés et ne pas participer à des efforts solidaires, c’est cracher à la figure de 9 000 000 de citoyens qui font des efforts tous les jours ; ils payent leurs taxes même quand elles augmentent et font leurs voyages d’études dans une voiture pour les working-poors qui travaillent ; ils dorment dans les halls de gare comme cet employé municipal trouvé là par son maire.
Rien n’est minime dans ce pays, qui a une dette colossale, qui a besoin de tous, qu’il m’enlève un doute Eric Brunet celui de ne pas penser qu’il est vraiment un imbécile.

@ Tipaza 15 novembre 2018 à 13:38
« C’est pas moi, c’est lui, l’Arabe, le Russe, le pétrolier quoi »
Voir Total, le nôtre, le français, celui qui ne paye pas d’impôts sur ses bénéfices, en France, MAIS, comme il est notre premier de cordée, il a tout de même touché en 2017 80 millions au titre du CICE et du crédit d’impôt recherche.
80 millions ! avec ça on peut en faire des plans anti-pollution, non ?
J’rigole, c’est Total, faut pas tout mélanger non plus..;)

@ Marc GHINSBERG
« Qu’un pseudo reproche à un commentateur d’utiliser un faux-nez, j’adore. »
J’ai un homonyme dans ma ville et je ne voudrais pas qu’il lui arrive malheur par méprise.
Mais si, mais si, cela peut arriver dans ce charmant pays si démocratique qu’est la France, je vous assure…
Par ailleurs, je n’ai pas de faux-nez, je ne suis pas en service commandé, Philippe Bilger a connaissance de mon adresse courriel et de mon nom ainsi qu’un autre commentateur de ce blog à qui je fais confiance.

VARIA
La voiture diesel de Trump à l’Arc de Triomphe, pour le centenaire de l’Armistice, avait un blindage de 20 cm, pesait 9 tonnes et consommait 34 litres /100 km.
Racine dépouille l’amour de ses oripeaux. (Mauriac, 1920)
(S’il était encore parmi nous), le 17 novembre, le général de Gaulle mettrait son gilet jaune.
(F.Philippot) !!!!!!!!!!
Dans l’histoire de France, il n’y a eu que deux sortes d’émeutes : les émeutes de la faim et les émeutes fiscales. (Alain Duhamel, LCI)
L’escargot menacé ne sort plus ses antennes. (Elisabeth de Fontenay, novembre 2018)
Facebook a deux milliards d’utilisateurs.
Mon cabinet est un sanctuaire. (Eric Dupond-Moretti, Dictionnaire de ma vie)
Charlotte d’Ornellas était la conseillère presse de M. Poisson, lors de la primaire de la droite en 2016 .
Chacun a droit au respect de sa vie privée. (Code civil, article 9)
L’itinérance mémorielle a été le summum du mélange des genres. (Catherine Nay)
Dans les sociétés libérales, tout est discutable. (Luc Ferry, nov. 2018)
Dupond-Moretti conseille à beaucoup de jeunes de dire plutôt « Excusez-moi, Monsieur » que « Nique ta mère ».

«  »Georges Tron doit oublier la main du FN pour ne dire la vérité que sur la sienne »… (Philippe Bilger )
M. Bilger, ferez-vous un billet lorsque justice sera rendue ? »
Rédigé par : Savonarole | 30 mai 2012 à 13:59
J’avais écrit ça en 2012 !
Après sept ans de procédure, Georges Tron est ce soir acquitté, ainsi que sa collaboratrice, alors que le singe hurleur en jabot et hermine réclamait, perché en chaire, six ans de prison !
Ça vaut un billet, non ?

La « colère » est donc un véhicule puissant que beaucoup placent désormais parmi les vecteurs sains et légitimes d’une démocratie. Ils l’encouragent pour elle-même (ses bénéfices politiques, le mirage d’une réappropriation populaire à un « peuple » à qui il est dit qu’ainsi il fait entendre sa voix) et, aujourd’hui, ils l’encouragent aussi pour ce qu’elle recèle d’aveugle et de sourd. Elle assouvit l’esprit de vengeance et il n’y en a point de petites.
L’ensemble des forces politiques qui pratiquent ce jeu sont en dessous de la dignité que méritent nos compatriotes. Ce qu’ils accordent à la bêtise, sur un air de compassion qu’il faudrait mesurer pour savoir ce qu’elle a d’instrumentalisation et d’opportunisme, est, laissez-moi vous le dire, perdu pour la démocratie.
Les citoyens, eux, sont libres. Ils font par conséquent un libre usage de capacité de discernement. S’ils le veulent encore.
La colère des gilets jaunes pas moins que celle des bonnets rouges est une insulte à la démocratie et à la République. Tout comme celle qui s’est abattue sur Marseille et enflamme les esprits. Il y a du « Moi, je… » qui pullule partout. Elle est de la même veine, au fond, que ces incivilités que chacun ici, comme ailleurs, déplore, même s’il a le scrupule de la mesure des choses. Mais les jeunes des banlieues et d’ailleurs, s’ils voient ces gilets jaunes, ont sans doute aussi une traduction de ce spectacle de violence éruptive qui se nourrit de la fausse paix arborée par la foule.
Sur ce chemin qui s’ouvre, il y en aura d’autres de colères à manifester et à surjouer avant d’aller aux sports d’hiver ou de s’occuper des enfants ou petits-enfants en leur disant: « Sois fier. C’est ça la France ! ».
C’est, en quelque sorte, pathologique pour l’ensemble de la société française qui s’enfonce dans le déni de la raison. C’est pourtant le seul carburant légitime pour le moteur démocratique, le seul à pouvoir faire avancer la nation et la maintenir en cohésion. J’ignore s’il est écologique, mais ce carburant est précieux. On le pollue allègrement.
Au train où vont les choses, bientôt la nation ne sera qu’une mosaïque d’insoumis (qui disent ou pas leur nom) et de gens en colères, d’indignés divers et variés, de sur-démocratisés, aux étiquettes incertaines et aux vertus à géométrie variable, mais conscient du pouvoir numérique et médiatique qui est le leur.
Citoyens, indignez-vous…
Citoyens, mettez-vous en colère…
Ici même, parfois, je lis de belles et nobles âmes qui n’ont que « ‘nation », « justice », « honneur », « rectitude morale » à la bouche mais qui se complaisent dans la facilité de leurs préjugés. Mais cette atmosphère, très années trente, leur sied. Les passions prennent placent et obscurcissent les jugements.
Beaucoup considèrent sans doute, à l’aune parfois de leur détestation du président de la République et de la dérision qu’ils distillent à son endroit, que la France mérite cette lente désintégration qui parce qu’elle brosse leur poil dans ce sens leur est plus supportable que celle, fantasmée, qu’ils honnissent du Grand Remplacement et du tout fout le camp.
Une semaine après le centenaire du 11 Novembre, les gilets jaunes montrent surtout qu’ils n’ont pas honte.
Bien à vous.

Cher Philippe,
Pour faire oeuvre de pédagogie, il faut essayer d’être clair et logique.
Mais Macron s’est fait connaître sous Hollande pour sa géniale idée de la mise en place de bus diesel.
Quelques mois après, il veut remplacer le parc automobile français en détruisant les véhicules diesel et les pompes à mazout.
Lorsqu’il prétend que c’est pour accompagner la transition écologique, cela ne peut pas être crédible.
Pour ce faire, il aurait fallu effacer l’écart de tarif entre essence et diesel en augmentant progressivement le tarif diesel et en ne touchant pas au tarif essence. Cela aurait été une démarche incitative et la pédagogie aurait été comprise. S’il n’existe plus d’intérêt financier à rouler au diesel, les automobilistes seraient passés d’eux-mêmes au véhicule hybride et avec une légère accélération si les incitations s’étaient avérées stimulantes.
Il était possible de rendre l’écart pédagogique, ce qui ne fut pas le cas, car réduire un écart par deux augmentations est incompréhensible.
Le candidat Macron avait annoncé une hausse de la CSG, mais pas une hausse de la TVA masquée et ce qui se dessine est réellement une hausse de tout produit, le montant du carburant influant sur tous les produits et la TVA se parasitant sur ces montants grossis.
Ce qui arrive est promesse du ralentissement de la croissance et marquera une stagnation du chômage.
Un magistrat a cru se distinguer médiatiquement en insultant un homme politique et en le caricaturant de « Dracula vampirique ». Nous espérons que les magistrats rouges reprendront leur sang-froid et leur lucidité car de telles démonstrations sont nauséabondes.
Lorsque les femmes adoptent des volontés punitives, elles détruisent l’avenir de leur propre descendance.
Accuser sans preuve n’est pas admissible, surfer sur une tendance de délation, de haine n’est pas constructif.
Certains parquets se fondent sur des délires médiatiques ou des ragots journalistiques pour assouvir des ambitions politiques contrariées.
La blague de Hollande en la création d’un parquet national « fascisant » dévoreur d’opposants explosera la République et ses institutions.
La fabrique du néant est en marche et conduit malheureusement à l’anarchie et à la guerre.
Et si les syndicats et les partis politiques dans leur diversité avaient des vertus apaisantes nécessaires à la conduite de négociations, à la mise en oeuvre de compromis ?
Les foules en colère et sans limite sont un danger connu et ce n’est pas lorsque l’on est dans le déni ou la désorganisation totale qu’il s’agit de s’obstiner.
françoise et karell Semtob

@ Achille
« Mais après une année d’observation pendant laquelle EM a vécu un état de grâce, tandis que les partis de l’opposition étaient en pleine panade, le nouveau paradigme proposé par EM ne convainc plus.
Le charme est rompu et la déception est telle que les Français sont plus amers que jamais. »
Une analyse à laquelle tout le monde souscrit.
C’est vrai qu’Emmanuel Macron a représenté un espoir pour les Français et qu’ils croyaient avoir découvert l’homme providentiel, parfait, jeune et intelligent, dynamique, beau parleur, il avait de l’aisance et semblait décidé à réformer en profondeur.
Sauf que de fil en aiguille, pendant un an il a voulu opposer les Français les uns contre les autres, offensant envers les plus modestes, et profitant de voyages à l’étranger pour donner des leçons de morales à ces Gaulois réfractaires. Déjà cela en a braqué plus d’un.
Mais je pense que les Français auraient admis se serrer la ceinture, si les réformes avaient permis de remettre du sens à la vie quotidienne, si les taxations avaient été plus justes du bas en haut de l’échelle sociale, si le gouvernement avait montré des efforts pour faire des économies lui-même, s’ils avaient remis à plus tard des projets aussi coûteux qu’au final inutiles (là je pense au futur service citoyen), s’ils avaient montré de la fermeté contre les violences et les casseurs, s’ils n’avaient pas snobé les traditions en jetant le froid et le chaud lors de prises de parole, etc.
A tel point que plus personne ne sait où Emmanuel Macron, chef suprême et unique veut emmener le pays ou s’il se sert de nos efforts de contribuables pour son tremplin international personnel.
Même ceux, comme moi, qui dès le départ avaient soupçonné de la duperie auraient pu adhérer à un programme cohérent. Ce n’est pas le cas.
Les Français ont compris qu’ils allaient être des vaches à lait pour financer du vent, la charité mondiale et les utopies pour mettre en valeur le narcissisme du Président et le moyen d’exister en tant que Premier ministre d’Edouard Philippe. Tout un programme comme dirait Gilles Bouleau pourtant macronophile. Mais aussi tout un programme qui n’a pas besoin de pédagogie, les Français ont réalisé qu’ils étaient « cocufiés ».

@ Mary Preud’homme | 15 novembre 2018 à 19:42
Hello Mary,
J’habitais Etiolles, résidence les Bois du Cerf, on s’est peut-être croisés.
Georges Tron m’insupportait, mais quand j’ai vu l’acharnement médiatique contre lui sous Sarkozy, je me suis dit qu’il était innocent.
D’autres, dont notre hôte, ont foncé tout droit vers sa culpabilité.
Être acquitté en plein Barnum féministe, ça ne manque pas de sel.

@ Catherine JACOB | 15 novembre 2018 à 20:13
@ Savonarole | 15 novembre 2018 à 16:38
Je ne sais pas « tout » en automobile, Catherine, serait-ce de l’ironie ?
Ce serait bien prétentieux, je me contente de raisonner avec mon argent, et bien sûr le plaisir que l’on veut se donner quand on se déplace.
Il n’existe pas de vérité ce serait trop simple, soit vous recherchez un moindre coût donc une dépense la moins rude, soit vous voulez vous faire plaisir ou les deux à la fois avec des compromis.
« La voiture est la ruine des ménages » dit mon voisin, il n’a pas tort pour qui compte, et dont les fins de mois et débuts des autres se chevauchent.
Professionnellement gros rouleur, ce qui coûtait le moins cher, à véhicule équivalent, était bien le diesel passé une quantité non négligeable de kilomètres (50 000 environ pour fixer les idées), tous calculs d’amortissement faits.
On peut s’interroger sur la pertinence de louer ou d’acheter, pour un professionnel c’est une écriture d’actif comptable.
Voiture personnelle toujours essence. Beaucoup achetaient des diesels, le ressenti lors du passage à la pompe était beaucoup plus léger, ils avaient oublié que la mise de départ était bien de 3000/5000€ de plus. Pour les petits rouleurs en essence cela laissait de la place à consommer plus, l’agrément aussi en plus.
La voiture hybride dont vous parlez est une alternative, elle est chère encore, donc il faut toujours considérer le but recherché : économie, écologie, plaisir.
Je remplace mon véhicule personnel régulièrement, c’est ce qui me convient le mieux, essence bien sûr, le ronronnement de certains moteurs italiens supportent mal les effluves du mazout – je plaisante.
J’arrive à échéance, je roulerai à nouveau pour les quatre années à venir à l’essence, même les voitures puissantes ont vu leur consommation/pollution fortement diminuer, c’est un choix ni pire ni meilleur aujourd’hui que les autres.
En conclusion pas de solution miracle, les Allemands ont décidé de continuer à développer les moteurs diesel.
Pas d’études sérieuses sur l’impact du démantèlement des futures voitures et batteries électriques, sans compter les réacteurs nucléaires à construire et déconstruire et dont on ne sait strictement rien du coût.
L’EPR qui se construit est un véritable scandale, dépenses délirantes, délais encore plus et technique semble-t-il douteuse pour la fabrication d’éléments métalliques refusés ou à reconsidérer.
La voiture électrique paraît bien séduisante… pour EDF qui pousse dans ce sens.
Oups ! Stylo en main on pourrait en débattre, si vous voulez vous faire plaisir avec une voiture hybride eh bien ma foi n’hésitez pas, vous ne cabosserez pas plus que tout le reste notre fragile planète. Pas d’alternative sérieuse en vue me semble-t-il avant longtemps, en attendant il faut bien pouvoir se déplacer, quand les transports dits en commun ne sont pas si nombreux qu’on veut bien le dire.
Je viens de découvrir votre commentaire, Toyota 4X4 ? c’est un truc de vieux et de rentier, lâchez-vous Catherine, « Alfa Romeo Stelvio – Des émotions sans précédent.
Le design s’inspire de l’ADN Alfa Romeo et des standards premium dans l’industrie automobile. Tout son corps athlétique est sculpté en harmonie avec la mécanique. Chaque détail est conçu pour rehausser l’aérodynamisme et souligner la performance de Stelvio, selon le principe de « la beauté nécessaire » » – Pub de vente
Cela ne vous fait pas rêver ? Rassurez-vous il y a aussi la place pour deux chiens. Essence Quadrifoglio, pour la folie.

@ Daniel Ciccia
« La colère des gilets jaunes pas moins que celle des bonnets rouges est une insulte à la démocratie et à la République. »
Veuillez avoir la bonté de ne pas inverser les rôles.
Nous pourrions aisément démontrer que cette « démocratie » n’est qu’une caricature de démocratie, entre autres mais pas seulement pour avoir confisqué la parole au peuple et avoir supprimé de fait ses droits fondamentaux avec la complicité de félons.
Quant à ce que vous appelez sans rire la République… nous préférerons ne rien en dire, pour rester dans la modération.

@ Savonarole | 15 novembre 2018 à 18:23
Ce soir un autre m’a insupporté, mais là avec moins d’excès, qui connaît Jacquattali ne peut qu’en rire, égal à lui-même la fatuité en plus.
Il expliquait doctement, avec l’air inspiré de celui qui seul sait, et va nous faire découvrir en ces temps difficiles comment les Français devraient agir pour faire preuve de plus « d’altruisme ».
Diantre ! Qu’allait-il nous dévoiler d’exceptionnel ? Et le voilà de nous expliquer qu’il avait découvert BlaBlaCar… Somptueux, j’étais écroulé de rire.
Je crois que là il est complètement essoré, notre Jacquattali, BlaBlaCar et ses 20 millions d’utilisateurs en 2015, leader mondial du covoiturage et il nous annonçait cela comme la venue du Messie sur terre et le fer de lance de la réconciliation nationale.
Je me suis interrogé sur E. Brunet, était-il un imbécile, pour celui-ci plus de doute.
Réveille-toi Jacques, tu es en 2018 !

@ Mary Preud’homme de 21:18
« Peut-être en effet »…
Cela montre bien que qu’elles qu’aient été vos responsabilités à Evry, vous vous foutiez totalement de ce qui se passait à un kilomètre d’Evry. Soit Etiolles.
Ça en dit long sur les emplois CDD ou CDI que Valls et ses prédécesseurs offraient en ventilateur.

@ Savonarole | 15 novembre 2018 à 22:22
J’ai quitté Evry en 2001, date à laquelle Valls a été parachuté à Evry pour se faire élire maire, contre Jean de Boishue qui représentait la liste de droite que je soutenais et qui avait des qualités de gestionnaire et d’amateur d’art éclairé autrement supérieures à celle de MV, protégé de Jospin qui se voyait déjà « en haut de l’affiche ». On connaît la suite !
A noter au sujet du musée français de la photographie de Bièvres que c’est le conseil général qui était seul décideur et non la municipalité d’Evry, qui n’avait pas voix au chapitre.
J’ajoute que bien avant Etiolles, il y avait eu, dès 1992, plusieurs projets destinés à trouver au MFP un cadre susceptible d’accueillir ses importantes collections, tout en respectant la volonté de ses créateurs, les Fage pére et fils… Dont l’acquisition du château du Bois du Rocher voisin (par le conseil général de l’Essonne) où une partie des collections fut entreposée près de dix ans en attendant de trouver une solution définitive et… au final, la restauration et l’agrandissement du site initial historique à l’horizon 2010.

C’est pour quand une journée mains propres sur les territoires perdus et les zones de non droit ? On attend que M. Castaner, les forces de police et pourquoi pas l’armée s’il le faut aillent faire un petit tour dans les banlieues et les périphéries de certaines villes infestées par les rastaquouères et les scélérats en possession d’armes et de drogue et donner un bon coup de balai à tout ce petit monde nuisible qui sème la terreur. Les résidents de ces lieux infâmes n’en peuvent plus, ils réclament le droit de pouvoir vivre en paix et en toute sécurité.

@ Exilé
En matière de caricature, qu’elle s’applique à la démocratie ou à quelque autre matière, vous me dominez.
Bien à vous.

@ Giuseppe | 15 novembre 2018 à 21:07
Merci de votre réponse détaillée. En fait, au départ j’avais vu à la TV la présentation d’un petit boîtier électronique censé permettre de transformer l’alimentation en carburant des véhicules et je me demandais, vu que je ne suis pas technicienne, ce que ça pouvait valoir et si ce n’était pas dangereux de modifier un véhicule.

@ Tipaza | 15 novembre 2018 à 23:37
« La bonne nouvelle c’est que le porte-parole du gouvernement, l’ineffable Benjamin Griveaux, cite Maurras et donc que le patriotisme sous sa forme la plus dure est de retour »
Benjamin Griveaux s’est fendu d’un mea culpa sur France Inter suite à cette erreur d’auteur.
En fait il pensait citer le résistant et historien Marc Bloch et non le sulfureux Maurras.
Je pense que le conseiller qui a fait des recherches de citations sur Internet en vue d’émailler l’argumentaire du porte-parole du gouvernement, va avoir droit à une sérieuse remontée de bretelles de la part de son chef et il peut dire adieu à sa prime de fin d’année.
——————————-
@ Catherine JACOB | 15 novembre 2018 à 13:44
J’aime bien quand vous nous racontez vos aventures croquignolesques. On pourrait penser que, comme notre ami Patrice Charoulet, professeur émérite, vous avez une vie sans surprises, affreusement monotone. En fait il n’en est rien !

Gilets jaunes
Curieux tous ces Rantanplan qui s’aperçoivent soudain que les gouvernements successifs n’ont cessé de leur balancer toujours plus de taxes depuis quarante ans. Au point qu’ils n‘ont même plus les moyens d’acheter une voiture « propre » que l’on peut trouver chez son concessionnaire préféré pour moins de 12 000 € et un prêt à 0%, ce qui, avec la prime de 4 000 €, leur permet de disposer d’une ristourne de plus de 30%.
Le retour sur investissement de cet échange d’une vieille guimbarde pourrie qui pollue et sent mauvais avec une voiture qui consomme deux fois moins de carburant et dispose de tous les derniers gadgets de la technologie, doit être de l’ordre de quatre ans maximum.
Ces adeptes du pathos larmoyant devraient faire un appel aux dons, c’est très en vogue en ce moment. On ne sait jamais, ça peut marcher.
Ajoutons à cela, dans le panier de la contestation vertueuse, que le mouvement du 17 novembre est, nous dit-on, apolitique. Dans ce cas on se demande pourquoi la présence de certains leaders politiques qui interviennent en tant que « simples citoyens »… Modestie dont ils ne sont pas coutumiers et qui les honore…

@ Ellen 16 novembre 2018 à01:10
Je ne vois personne aujourd’hui oser une opération mains propres dans les territoires perdus.
Dans le climat actuel ce serait prendre un risque majeur d’autant plus qu’il n’est pas évident qu’elle soit soutenue et que les moyens soient suffisants.
C’est d’abord contre le trafic de drogue qu’il faut lutter sachant qu’en face on a affaire à des mafias coriaces.

@ Savonarole 14h21
« L’Essonne et sa lugubre Nationale 7, ses Tarterêts, Corbeil et Dassault qui distribuait des billets de 500 euros aux « grands frères » pour maintenir l’ordre et pallier la mollesse de la police locale. »
Je sais que tout augmente, mais ils devaient se contenter de billets de 500 francs…

@ Achille
Je ne m’habitue toujours pas à vos affirmations fausses et péremptoires.
« Le retour sur investissement de cet échange d’une vieille guimbarde pourrie qui pollue et sent mauvais avec une voiture qui consomme deux fois moins de carburant et dispose de tous les derniers gadgets de la technologie, doit être de l’ordre de quatre ans maximum. »
Quelles sont ces deux voitures ?
Quelles vont être les conséquences économiques d’une énergie chère (il faut trouver une centaine de milliards pour EDF), pour l’industrie, pour la consommation, pour le PIB de la France ?
Ce matin on nous annonce que janvier va être compliqué pour fournir assez d’électricité, combien de centrales nucléaires faut-il construire pour un tout-électrique (chauffage et transport) ?
Depuis qu’une sonde de la NASA est sur Mars le réchauffement de Mars est quatre fois supérieur à celui de la Terre. Les Martiens utilisent-ils trop de voitures diesel et essence ?

@ Achille 16 novembre 2018 à 15:32
Taxer c’est simple, réduire drastiquement les dépenses inutiles et fermer le robinet des gaspillages d’argent public ça demande du courage.
Les résultats ne viendront qu’en serrant les boulons et malheureusement le chef de l’Etat ne semble pas disposé à couper les vivres aux gaspilleurs et profiteurs de fonds publics.
Voilà des missions à confier à des commandos « Bercy / Cour des comptes ».
Il y a suffisamment de fonctionnaires compétents qui pourraient être dédiés à cette tache pour actionner la machine à économiser.
Qu’attend-il pour agir et secouer le cocotier !

Sans évoquer le superbe hôpital, qui a coûté des millions, un monument sur l’A6, qui est déserté par les médecins qui se refusent à y travailler. Un comble.
Rédigé par : Savonarole | 16 novembre 2018 à 14:21
Cet hôpital était un deal entre Valls et Dassault pour savoir quelle commune l’aurait sur son territoire.
Il n’y a pas que les médecins qui le désertent, mais aussi les malades.
On pourrait dire que c’est un hôpital communautaire.

@ anne-marie marson | 16 novembre 2018 à 19:01
Je vois que vous connaissez bien cet aspect de l’Essonne.

On n’aura jamais assisté à une telle démolition médiatique de la manifestation du 17 novembre. C’est la conjuration des glands médiatiques.
On aura cherché à les faire passer pour des sbires de l’extrême droite, puis pour des poujadistes d’après-guerre d’Algérie (Christophe Barbier ce matin sur BFMTV), bref des salauds, des pleutres, des minables, qui ne comprennent rien à la super « modernité » de Macron.
C’était bien la peine de se prosterner devant le pamphlet de Stéphane Hessel « Indignez-vous ! », pour aujourd’hui trouver que les Gilets jaunes abusent tout de même un chouïa.
Pourtant, le constat est clair, ils ne veulent plus entendre parler des syndicats, ni des partis politiques, qui tous, de manière putassière, essaient de se frayer un chemin dans la masse des indignés qui défileront le 17 novembre.
Pitoyables politicards en costard-cravate, minable Dupont-Aignan, à pleurer.
Songez, vous qui avez en moyenne 85 ans, c’est la première fois que le 17 novembre il n’y aura pas de trotskistes, de communistes, de socialistes, pour une fois c’est le bon peuple que va pousser un coup de gueule.
Ça n’aura pas de lendemain, mais c’est une première, une borne, un avertissement que le pouvoir serait bien avisé de ne pas franchir.

@ Savonarole | 16 novembre 2018 à 20:59
J’ai été sur le coup chercher un de mes deux gilets jaunes – en Espagne il en faut deux paraît-il – je l’ai mis pendant ma relecture ce qui m’a fait un bien fou.

@ Catherine JACOB | 16 novembre 2018 à 08:51
Vous savez toutes ces émissions qui proposent des gadgets sont dignes du Téléachat.
Maintenant je saisis mieux votre interrogation, on ne transforme pas « comme ça » un véhicule à énergie fossile en hybride électrique.
Là c’est du domaine de Géo Trouvetout et du professeur Tournesol.
La Madone du Poitou pensait que pour fabriquer une voiture électrique rentable il suffisait de le dire, et qu’elle se serait réveillée sans le bruit du moteur le lendemain.
Regardez les grands constructeurs, ils commencent à peine – certes ce n’était pas leur priorité.
On peut effectivement passer d’une énergie conventionnelle au GPL, mais au prix d’équipements couteux, et non d’origine, je ne suis pas sûr que cela en vaille la chandelle, à chiffrer ; on en voit peu, mais effectivement cela se pratique et peut être réalisé tout à fait légalement.
Existe aussi le GNV et le GNL encore plus marginal.
Il me semble qu’il faut bien peser tous les inconvénients, stations de ravitaillement etc.
Finalement pour l’instant tout reste à faire me semble-t-il.
Pour finir, je vous ai taquinée mais le malus écologique sur le véhicule proposé serait de l’ordre de 10 000 €, une berline essence classique 144 gr/km sera pour l’année 2019 de 1613 €.
Donc la goutte de taxe n’est que le détonateur d’un ensemble de mesures qui se sont accélérées et il faut bien le dire la voiture y participe beaucoup… Surtout pour ceux qui travaillent et qui se voient amputés d’une part très importante de leur pouvoir d’achat.
D’ailleurs Jacquattali, voulant défendre la taxe supplémentaire, faisait remarquer que dans les années 70 on avait un peu moins d’essence à prix constant que maintenant.
Celui-ci une nouvelle fois a pris un uppercut de son interlocuteur lui rétorquant que pour vivre à l’époque, malgré tout, il restait beaucoup plus que maintenant, ce qui est vrai.
Il a balbutié, le pauvre, qui lui ne compte pas plus loin que le bout de son nez.
Oups ! Pour finir avec la colère ambiante, dettes et démocratie ne font pas bon ménage, car au bout cela fait des mécontents, qu’on évolue soit, mais là tout s’empile et quand c’est de guingois cela ne fait jamais un bon équilibre et patatras !
« Les malus explosent !
Ainsi, au début de l’année prochaine, un véhicule sera taxé à partir de 120g/km contre 127g/km d’émissions carbonées en 2017. Le montant de base est fixé à 50 euros. Le plafond sera à 185g/km contre 191g/km actuellement et le montant maximum atteindra 10 500 euros contre 10 000 euros à ce jour ! »
Le compte n’y est pas, la peur et la colère montent, on dit qu’elle est mauvaise conseillère, la rue descend dans la rue – ce n’est pas bon signe – et personne pour accompagner, cela rappelle Mai 68 et nous sommes en 2018, sous les mêmes auspices ?

« Songez, vous qui avez en moyenne 85 ans, c’est la première fois que le 17 novembre il n’y aura pas de trotskistes, de communistes, de socialistes, pour une fois c’est le bon peuple que va pousser un coup de gueule.
Ça n’aura pas de lendemain, mais c’est une première, une borne, un avertissement que le pouvoir serait bien avisé de ne pas franchir. »
Rédigé par : Savonarole | 16 novembre 2018 à 20:59
Bien que je sois encore très éloignée de la moyenne d’âge que vous avancez, je me souviens d’une énorme manifestation à Versailles en 1984 des partisans de l’enseignement libre sous la banderole unique de « l’Ecole Libre c’est la liberté ». Nous étions plus de 800 000, pour l’immense majorité venus en famille et non syndiqués ni affiliés à des partis politiques.

@ Ellen
« D’où tenez-vous cette information ? » (Depuis qu’une sonde de la NASA est sur Mars le réchauffement de Mars est quatre fois supérieur à celui de la Terre – Jean-Marc)
Faites une recherche Google avec « Mars aussi réchauffe » et choisissez vos sites.
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@ Achille
« J’aurais bien répondu à votre commentaire, mais je n’ai rien compris à votre « démonstration » et surtout je ne vois pas trop ce que la planète Mars vient faire dans cette histoire. Mais c’est pas grave ! »
Ce n’était pas une démonstration mais juste des questions.
J’ai une première réponse: les gilets jaunes qui ont une Cadillac des années 70 peuvent effectivement diminuer leur consommation de 50 en achetant une mini aujourd’hui.
Mais Griveaux parlait de crapoteux roulant au diesel alors ils ne roulent pas en Cadillac.
Pour mes autres questions si Macron et E. Philippe avaient travaillé sur une transition écologique, ils seraient à même d’y répondre, tout comme vous fidèle auditeur de France Inter.
E. Philippe a endetté Le Havre et va ruiner les Français.

@ Patrice Charoulet 16 novembre 2018 22:21
Cher Patrice,
Si je ne sortais pas tout récemment de l’hôpital, j’aurais été parmi les gilets jaunes.
Je ne suis ni de la France populaire, ni de la classe moyenne, mais j’ai gardé tous mes contacts avec les associations dans lesquelles j’ai oeuvré.
Il me semble qu’une partie importante des Français ne se rend pas compte de l’état de misère, de sous-prolétariat, de colère d’au moins une quinzaine de millions de nos compatriotes.
Quand Chirac parlait de fracture sociale, moi, je pensais déjà double fracture sociale : la plus grande, celle qui se définit financièrement, mais aussi l’autre, invisible, cachée, de la fracture entre, pour dire simple et un peu raccourci, les fonctions (et les retraites) protégées et celles qui ne le furent pas ou ne le sont pas.
Il suffit de traverser la rue (comme dirait l’autre) pour s’en rendre compte.
Très amicalement et cordialement.

Alors que la Nation prépare la panthonéisation de Maurice Genevoix, auteur de « Ceux de 14 », la France de « Ceux de 18 » est à l’oeuvre… Une manifestante est décédée, ce matin, après qu’une automobiliste qui accompagnait sa fille chez son médecin a paniqué au contact d’un groupe de manifestants filtrants.
A la France Insoumise, le responsable « Communication » sur France Info exprimait sa sympathie à la famille de la « gilet jaune ». Je m’y joins mais je pense aussi à la mère de famille, à sa fille, vraisemblablement traumatisées, et qui n’en ont pas fini avec la justice.
Bien à vous.

La démolition médiatique pour cette journée du 17 novembre 2018 est inadmissible. C’est donc bien la télévision, les chaînes privées et même publiques qui ont essayé de récupérer en prétextant qu’aucun parti politique n’avait « vu venir » la grogne.
Ce matin, certaines entreprises ont envoyé des messages vocaux à leurs employés leur demandant de « rester chez eux ».
Et nous entendons une pécore sur LCI qui prétend que plein d’emplois ne sont pas pourvus. Nous l’invitons à gagner 900 euros mensuels et nous donner des nouvelles.

Pompidou avait raison, il faut arrêter d’emmerder les Français, imposer des normes délirantes – RT 2012 par exemple – est d’une bêtise insondable.
Le citoyen sait compter et le marché de la construction individuelle devrait se réguler automatiquement, chacun en fonction de ses moyens va utiliser les énergies et le système adéquat. Il réfléchit avec son portefeuille le citoyen, il a de l’imagination à revendre.
« Quand on n’a pas de pétrole on a des idées ! » rappelez-vous.
Le citoyen est intelligent ; aujourd’hui il faut faire appel à des études préalables qui justifient que la consommation sera adaptée à des déperditions calorifiques imposées – la gestion d’un immeuble est autre chose c’est un autre débat.
Naturellement les équipements s’adapteront à la frugalité, le porte-monnaie est le meilleur des thermostats.
Du coup j’hallucine devant les solutions proposées pour être absolument dans les clous: pompe à chaleur, usine à gaz comprise, chauffe-eau thermodynamique pour chauffer de l’eau ! Et pourquoi pas une centrale atomique, j’en passe et des meilleures.
Nos technocrates n’étant pas des techniciens, ni nos politiques d’ailleurs, les lobbies leur font avaler n’importe quoi pourvu qu’ils aient l’ivresse de penser qu’ils sont écono-écologistes, je n’ose dire ma pensée sur ces écono…
Chauffer de l’eau avec du thermodynamique qui coûte les yeux de la tête, ma grand-mère et sa bouilloire s’en retournerait, de l’eau chaude avec un machin carrossé qui ressemble à une fusée orbitale… Du délire !
5 000 € pour chauffer de l’eau et une cuve dont la durée de garantie ne dépassera pas trois ans, on nous prend vraiment pour des imbéciles, 500 € pour un cumulus équivalent.
Le citoyen qui compte ses sous saura prendre le bon tuyau. Et dire que Jacquattali découvrait BlaBlaCar comme d’autre avaient découvert la lune à une époque.
Tuer une mouche avec un Rafale, nos énarques sont devenus fous – c’est sûr ils n’ont pas de fins mois difficiles et comptent pour les autres avec leur pouvoir d’achat.
Alors le salarié modeste voit de plus en plus s’éloigner la possibilité de construire et d’avoir un toit qui lui correspond.
Les « gilets jaunes » c’est tout cela, les taxes, les taxes, les taxes, la bêtise au poids, des élites qui nous enfoncent un peu plus dans la gabegie environnementale : il suffit de lire les délires de l’EPR de Flamanville contés par le Palmipède cher à Mongénéral.
Taxez donc les milliers d’avion qui passent sur nos têtes, leur kérosène qui ne s’arrête pas à nos frontières, taxez ces camions qui traversent notre beau pays, qui usent nos routes et qui ne font même pas leur plein de gazole chez nous.
Arrêtez de nous emm… avec vos règles stupides et règlements insupportables et vous réconcilierez le citoyen intelligent avec la bêtise non éclairée de cette énarchie sans lumière ni imagination, formatée à une pensée sans vision, la preuve, une dette colossale empilée depuis des décennies par ceux-là même qui gouvernent et 2018 n’a rien changé, nous sommes toujours dopés aux emprunts et dépendants aux impôts.
https://www.lemonde.fr/energies/article/2018/07/25/l-epr-de-flamanville-retarde-d-un-an-le-cout-augmente-de-400-millions-d-euros_5335611_1653054.html

@ Achille
D’accord avec vous. Chirac avait dissout à cause de la guerre entre balladuriens et chiraquiens qui avait laissé des traces.
Une dissolution immédiate aurait l’avantage de nettoyer un peu la scène politique et de remplir les listes européennes en recasant les recalés.
Une nouvelle lecture du « en même temps ».

@ Achille | 17 novembre 2018 à 09:31
Elle a un sac à main dont le logo ressemble à celui d’un sac Chanel
Buckingham Palace achèterait-il des contrefaçons hongkongaises ? Ou est-ce que le Royaume Uni produit des sacs au logo simili Chanel ? Quelle pourrait en être le fabricant à votre avis ?
En plus, l’hortensia bleu de son couvre-chef jaune fleurit au centre d’une sorte d’Acanthoceras rhotomagense. Très curieux.

@ Catherine JACOB | 17 novembre 2018 à 18:12
Le mieux est encore de demander cela à Lucile qui est une lady et saura certainement mieux vous répondre que moi.

@ scoubab00 | 17 novembre 2018 à 01:55
Merci pour ces précieuses explications. Je roule au sans plomb 98, car il paraît que le moteur se nettoie ainsi en roulant.
@ Achille | 17 novembre 2018 à 19:48
& @ Lucy donc
A votre avis, contrefaçon, emblème réservé aux seigneurs haut-justiciers (Anille) ou revendication britannique tardive sur la Gascogne de Gaston Fébus ancien occupant des lieux à Caumont.

Bonjour Philippe Bilger !
Tellement heureux de lire en votre blog, un espace nourricier en quelques manières… et tellement heureux de revoir la vivacité du lieu.
ET CHERS TOUS !
Je n’ai su depuis longtemps lire ou dire ici, en demeure d’être ailleurs pour payer autant que possible… alors ne plus fumer (bloguer consume !), alors ne plus rouler en ville… alors ne plus avoir d’autre temps que le repos par le sommeil autant que cela peut pallier « gratuitement » au manque d’excitation par la nicotine, et quand même travailler « avec contre-valeur par l’argent » en surfaçant des mètres carrés plus ou moins éloignés.
Je profite ici d’une journée de mobilisation exceptionnelle, du genre d’une ne pouvant faire pleurer que ceux qui préfèrent rire, ceux qui préféreraient rire restant cois,
alors profitant pour raconter par-delà le rire qui s’impose, etc., etc.
Comme si le blog « Justice au singulier » pouvait recueillir déblocage d »esprits déroulants comme ils découlent, cela faisant peut-être témoignage.
Donc, je dois raconter :
J’avais mis cette semaine un gilet jaune sous mon pare-brise.
Pas pour demander la baisse de prix des carburants : je suis pour la hausse des carburants, je la trouve même insuffisante pour le juste accompagnement d’une croissance intelligente et à jour.
D’avance j’avais donc tout faux… il me fallait prouver que j’avais tout jaune en bon ! Miamm !
Comme ma voiture est trop vieille, je ne peux plus rentrer dans Strasbourg centre (10 km² max) où se trouve ma privilégiée clientèle… celle qui ne peut quand même pas me payer une voiture ad hoc qui conviendrait à la servir pour les deux ou trois dernières années couvrant mon lot avant retraite.
Il m’est interdit d’apporter dans Strasbourg les 50 voire 150 kg de matériel que nul vélo, tram ou « co-voiture » sauraient.
En fait, il n’existe aucune possibilité de location de moteurs propres qui amènerait à coût probable outillage et matériaux sales dans un habitacle nécessairement sale, c’est-à-dire le nécessaire pour réparer, construire, dépanner…. etc.
J’ai pensé acheter un âne.
Mais un âne, outre le fait qu’il ne saurait transporter une porte standard 203 cm aussi facilement que ma vieille chignole, je n’ai jamais pu ne serait-ce qu’inventer l’endroit où le garer… sans parler des déjections !
Mais bon, le mouvement étant à faire de Strasbourg-centre un Disneyland avantageux (je n’ose même plus parler de la marchandise du temple tellement la situation est outrancière), et pour autant regarder le petit train nouveau arrivé comme il est surgonflé et comme il est moche !
Et inutile de protester parce que notre vieille bagnole qui n’y roulerait pas plus de 20 km par semaine y serait bien utile !
…il n’y a pas de compteur !
Hugh !
Donc je pense avoir fait très très mal ce jour, et il me faut faire confesse :
J’ai su qu’un âne était présent à la manifestation des gilets jaunes à Strasbourg, j’ai absolument voulu le rencontrer puisque j’avais envisagé agir avec un âne d’une telle trempe.
Je me suis mis à sa recherche entre place Bourse et place Broglie.
Las !
Je ne l’ai pas rencontré, d’avance je remercie quiconque m’indiquera son mail, je lui dois bonnes mesures de picotin.
Las !
Bêtement, j’ai rencontré une Rolls-Royce modèle supérieur à 2015, me suis dis que l’âne du volant pourrait faire substitut, pensant l’âne du volant simple chauffeur ainsi qu’en l’ordre des choses et en bon entendement comme il va entre l’âne et son meneur…
Las !
Cet âne que je me suis amusé de guider en traînant devant sa calandre quelques dizaines de mètres, pour voir comment cela l’exciterait (je portais le gilet orange des élections municipales de 2005 et j’étais le seul manifestant), m’a dépassé dans un impressionnant silence, profitant de l’élargissement soudain de la voie !
Tout est en ordre.
Merci mon témoignage… peu de choses !
Merci Philippe Bilger, tellement de choses !

On a pu constater encore aujourd’hui que Homo sapiens Beaufensis en groupe se croit tout permis et à dix ou plus contre un se pense au-dessus des lois et de la Constitution.
Comme de vulgaires étudiants minoritaires empêchant une majorité de passer leurs examens, avec la complicité des Coquerel, Thénardier-Corbière racleur de subventions immorales et autre Mélenchon, coupeurs de tête en puissance.
Ici, à l’affût de tout prétexte on soutient de fait l’entrave aux libertés. Sans complexe ni sanction.
L’égérie auto-(sic) satisfaite de sa personne complotisto-délirante « Jacline » et ses suivistes, réunis et éparpillés en nombre ridicule mais à haut pouvoir de nuisance, avec quelques braves gens dans la difficulté mais inconscients de leurs actes dangereux, ont déjà quelques vies ruinées ou perdues sur une hypothétique conscience qu’ils libèreront sous l’effet d’une veule dissonance cognitive en ânonnant ou hululant « célafotamacron ».
D’autres profiteront des drames pour leur petite cuisine.
On vit dans un monde à vomir.

Et pendant ce temps-là…
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/brigitte-macron-son-programme-de-choc-pour-garder-la-ligne-devoile-652904

On peut s’interroger sur l’absence totale des Black Blocs à cette manifestation.
Ils avaient transformé un mémorable 1er Mai syndical en champ de ruines à Paris.
BFMTV nous avait pourtant promis l’arrivée de « 400 Black Blocs » dans la journée.
C’était imminent.
Dominique Rizet s’y était engagé personnellement.
Rizet c’est celui qui avait téléphoné en direct live à un otage de l’Hyper Cacher de Vincennes, quitte à mettre en danger tous les autres otages. Une pointure ce gars-là. Un journaliste d’investigation, comme on dit sans rire.
« Pendant la prise d’otages de l’Hyper Cacher, ce journaliste avait révélé en temps réel que des otages se cachaient. Des informations qui auraient pu compromettre la sécurité de ces personnes.
Il a assuré le direct haletant sur la chaîne BFMTV alors que la prise d’otages à l’Hyper Cacher était encore en cours. Il disposait d’informations en temps réel et a eu la maladresse d’en révéler une qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques si le terroriste Amedy Coulibaly avait pris connaissance des informations ». (Le Figaro)
Et en 2015 il a été condamné avec BFMTV à 10 000 euros d’amende dans l’affaire de Chevaline. Un pro vous dis-je.
Là aujourd’hui, dans ce défilé qui n’a pas fait appel aux syndicats, ni aux politiques, sauf quelques vautours déguisés en gilets jaunes, ils les ont tenus à distance.
Même Mélenchon, Besancenot et Ruffin n’ont pas pointé le bout de leur nez.
Pas même les Black Blocs.
Dominique Rizet ne tient pas ses promesses…

@ Lucile | 18 novembre 2018 à 00:15
Intéressant le contenu du sac à main de la reine. Rien que de très classique que l’on peut trouver dans le sac à main de toute femme, en somme.
J’ai bien aimé le billet de 5 livres pour l’office du dimanche. A noter toutefois qu’il manque une chose essentielle de nos jours : un smartphone !
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@ Giuseppe | 17 novembre 2018 à 20:26
« Dites-moi cher boureau, je n’ai pas droit à mon dernier verre de cordial… ement, moi, aurais-je la lèpre ?! »
C’est vrai que l’on s’est habitué aux « Cordialement » de boureau. Il l’adresse généreusement à tous ceux à qui il répond. Même à des gens comme moi qui ont tendance à l’agacer prodigieusement.
Il n’est pas toujours drôle notre ami boureau, mais il a reçu une bonne éducation. What else ?
Vu qu’il rencontre en ce moment de gros problèmes de santé, je lui souhaite un prompt rétablissement. Ne soyons pas rancunier !
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@ Catherine JACOB | 17 novembre 2018 à 20:39
Ci-joint un document que j’ai trouvé concernant le logo de Chanel.
https://tous-logos.com/chanel-logo/
Il y est dit notamment que le symbole Chanel a été créé en 1925 par Coco Chanel elle-même. Il se compose de deux lettres «C» adverses à l`encontre ce qui forme ses initiales. Le symbole, largement considéré comme un des logos les plus emblématiques et les plus influents dans l’industrie de la mode, est depuis reste inchangé.
Une autre théorie affirme que le symbole a été influencé par l’emblème Château de Crémat original ce qui est composé d’une paire de lettres «C» entrelacées.
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@ anne-marie marson | 17 novembre 2018 à 21:14
« La comptabilité morbide d’Achille, pour manipuler les élections et les électeurs. »
Aucune manipulation de ma part. Je propose juste une solution permettant de sortir de ce foutoir.
Je trouve que les Français, surtout les pauvres, sont très susceptibles ces derniers temps.
(humour à la Pierre Desproges)

@ Lucile | 18 novembre 2018 à 00:15
J’ai consulté vos deux liens qui par ailleurs ne s’accordent pas sur la longévité de la fidélité de la reine, qui semble avoir de surcroît sa propre styliste, à la maison Launer – London (60 ans pour les premiers, 40 pour les autres), ainsi que leur site web.
Il semblerait donc que le fermoir du sac d’Achille ne porte pas le traditionnel logo de cette maison, voir au besoin :
• La reine avec l’un de ses 200 sacs Launer –
• Un sac isolé avec le logo de la marque , le Vuitton britannique, si j’ai bien compris.
Sur le site de Point de vue, il est indiqué que « pour son 80e anniversaire, un spectacle ayant pour thème son sac à main a été présenté à Buckingham et qu’Élisabeth II a joué le jeu et montré le contenu de son sac à l’assistance » Contenu que reproduit ainsi le magazine :
1. une paire de lunettes de vue,
2. des pastilles à la menthe,
3. un mouchoir en tissu,
4. un rouge à lèvres Clarins,
5. un miroir de poche,
6. un stylo-plume, (Elle y tiendrait tant qu’elle aurait interdit à ses collaborateurs de dégainer en sa présence stylos à bille et autres rollers.)
7. un accroche-sac, ( pour arrimer l’indispensable accessoire des élégances royales aux tables des banquets d’État.)
8. des porte-bonheur, (chiens, chevaux, cravaches et selles miniatures, que lui offrent ses enfants.)
9. des photos de ses proches et
10. un billet de 5 livres pour l’office du dimanche.
De son passé scout demeure
11. un couteau de poche, entre le carnet d’adresses, les lunettes noires et celles de vue. »
Les précisions relatives au « langage du sac » sont également très intéressantes : « Quand Élisabeth II le balance d’une certaine manière à son bras, c’est qu’il est temps de partir. Si elle le pose au sol durant un banquet, elle signifie que la personne à côté d’elle s’avère ennuyeuse. Quand il est normalement posé à son bras gauche, ses gants dans la main droite, tout va bien, Élisabeth II est détendue. »
On constatera qu’en dehors du billet de 5 livres, soit 5,62 euros, il n’y a pas d’argent dans ce sac, autrement dit pas de porte-monnaie, pas de chéquier et pas de carte bancaire, pas de carte d’identité non plus, pas de mémo, pas de carnet d’adresses et encore moins de ce que, quant à moi, je balade un peu partout afin de ne pas les oublier, les factures encore à régler, quand elles y sont depuis un petit moment, la sonnette d’alarme intérieure se déclenche. Mais peut-être que le couteau suisse remplacerait avantageusement tout cela, je vais y penser.
Cela dit, j’ai eu un moment moi aussi des porte-bonheur non pas à l’intérieur du sac, mais accrochés à sa poignée, il s’agissait de mini-bourses en tissu japonais, vides donc, mais censées symboliser d’après qui me les a offertes, les bourses d’études dont bénéficiaient ou bénéficieraient mes élèves.
Autre question qui n’est pas sans importance non plus pour nous, le sac de Bernadette Chirac, lui aussi célèbre en son temps, que contenait-il ?

Ventrebleu ! Elisabeth II disposerait de 200 sacs à main faits sur mesure ? M’est avis que la procédure de transfèrement des effets d’un sac A vers un sac B doit être aussi complexe que le fonctionnement d’un cockpit de 777 😮

@ Achille 18 novembre 2018 06:40
C’est vrai que vous m’agacez quelquefois dans certaines de vos analyses politiques, mais… je vous lis !
Merci pour vos voeux, vous êtes gentil. D’ailleurs cela se « sent » dans vos billets : vous n’êtes pas un « vrai » méchant.
La vieillesse est un naufrage dont je m’efforce qu’il ne soit que physique… pour l’instant.
Et bien sûr…
Cordialement.

@ Savonarole
@ anne-marie marson
Ne pas confondre l’hôpital de Corbeil et la clinique de l’Essonne située à Evry, dès lors qu’il ne s’agissait (initialement) que d’évoquer les centres hospitaliers d’Evry, la réputation de ce dernier établissement figurant plutôt parmi les bien cotés.

Je ne pense pas que les Gilets jaunes aient fait un très bon choix en choisissant Jacline Mouraud comme égérie de leur mouvement. Elle nous fait du Danièle Obono en pire, c’est dire le niveau !
D’ailleurs les médias qui l’ont propulsée en première ligne en l’invitant sur les plateaux TV, commencent déjà à s’en désintéresser.
Hier dans C politique elle n’a même pas été invitée, alors que le principal sujet portait sur le mouvement du 17 novembre.
Par contre nous avons eu droit à un reportage sur un Gilet jaune qui tenait un discours posé s’efforçant de canaliser les ardeurs de certains militants un peu trop échauffés. Même moi qui ne suis pas pour ce mouvement issu des réseaux sociaux, j’ai approuvé son comportement responsable et ses arguments parfaitement recevables.
Mais pour un leader qui tient des propos intelligents, combien de Gilets jaunes qui racontent n’importe quoi et se comportent comme des abrutis ?
Certains ont même décidé de continuer le mouvement en bloquant un peu partout des axes routiers et des grandes surfaces.
Aujourd’hui lundi, les gens vont reprendre le travail. Je doute qu’ils apprécient de se faire bloquer sur la route et cela va certainement se passer beaucoup plus mal. Cette fois il ne sera plus question d’échanges bon enfant et les incidents risquent d’être plus violents.
A force d’emm..der les gens, ils vont finir par perdre l’adhésion de la population. Il ne faudrait pas que les Gilets jaunes se trompent de cible et s’en prennent à leur propre classe sociale, ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler.

@ Exilé 18 novembre à 18 h 27
Pour une fois – c’est inhabituel – je vous trouve injuste, égaré dans un emportement qu’après réflexion vous regretterez – contre Patrice Charoulet pris ès qualités en tant qu’agent de base de cette organisation que le monde entier nous envie, que d’aucuns appellent – à la suite de Robert Marchenoir qui en est l’auteur princeps – l’Educnaz !
D’autant que, pour attaquer et vous gausser de PC je suis assuré que vous auriez trouvé, sans beaucoup vous fatiguer, une foule de prétextes.
Certes les gilets jaunes « pas nécessairement tous méchants » sont « probablement passés sauf exceptions » par le monstre éducatif nommé ci-dessus. Je vous accorde volontiers que certains ont « dans le crâne » des idées bizarres « genre 1789 et la suite » après « un endoctrinement totalitaire ».
Encore faut-il considérer que le niveau intellectuel moyen de ces citoyens laisse largement à désirer si l’on en juge par la qualité de leurs activités journalières, leurs dérivatifs préférés et la modicité de leurs espérances les plus secrètes. Que, par conséquent, l’influence de n’importe quelle forme d’éducation ne pouvait être que limitée sur ces âmes simples.
Mais là où vous dérapez cher camarade, si je peux me permettre, c’est quand vous faites porter le chapeau de ce marasme préoccupant sur les « collègues du sieur PC » c’est-à-dire sur le corps professoral, sur ces maudits « professeurs », lâchons le mot !
Car tout le monde sait que ces « gens-là » ne comptent pour rien, qu’ils exercent, souvent et d’abord, pour manger – mal et pas toujours – dans des conditions qui sont devenues lamentables, que les suicides sont aussi nombreux parmi eux que dans n’importe quelle autre profession « à risques » et qu’ils sont en moyenne beaucoup plus mal considérés que quiconque, on se demande bien pourquoi !
Ils comptent pour rien parce que « d’autres comptent pour eux », d’autres que vous connaissez aussi bien que moi, que vous combattez et haïssez autant que moi.
Aussi, permettez-moi de terminer cursivement mon commentaire. L’Educnaz est aux mains de la framaquerie depuis « Jules au cœur léger », pouvoir qu’elle exerce en codirection avec les cocos depuis 45.
Framaquerie, communistes, c’est le pouvoir ça, ce sont les électeurs qui veulent que ce soit ainsi, ce sont les politiciens auxquels il faut adresser votre rancœur, votre dépit. Pas aux profs, il y a parmi eux des gens admirables, vous savez !
Dans la rancœur et le dépit je vous suis solidaire. Je suis sûr que PC fut un prof « hors pair ». On en souhaite un de ce calibre à toutes les petites têtes « blondes » heu… qui peuplent nos écoles !

@ Zonzon 19 novembre 2018 à 10:20
En même temps, Lagerfeld qui n’est pas un startuper mais une star opportuniste, a tout de même fait une pub pour les gilets jaunes qui a dû lui rapporter quelques jerricans d’essence pour ses limousines 😉

Envoyé couvrir la rencontre Bijou-US GJ, Zonzon n’a pas eu la patience de rester jusqu’à la fin. Pout tout dire il est parti à la mi-temps convaincu du résultat final tant la prestation des Jaunes était décevante.
Du coup il a annoncé prématurément la victoire Bijoutière.
Hélas, la situation est devenue floue en seconde partie, le résultat est incertain, on annonce même une troisième mi-temps !
Contrairement à tous ces cuistres de la gross-press qui se moquent de leurs lecteurs et qui balancent n’importe quoi, Zonzon tient à présenter ses excuses les plus plates à
« l’ensemble de ses lecteurs ».
Il promet qu’il ne recommencera pas !

@ Achille
Dans ce bras de fer en cours ne pas oublier que 300 000 manifestants ce n’est pas la France, loin de là.
Par contre on sent bien que le Premier ministre n’est pas très à l’aise dans ce conflit au motif qu’il n’est que la voix de son maître.

A NOUVEAU GIRARD ?
Notre camarade Exilé (18 novembre à 18 h 27) s’est livré à une charge sur les « profs », égratignant au passage Patrice Charoulet. Zonzon a répondu factuellement (19 novembre à 12 h 16).
Sans vouloir ressasser ni casser les oreilles trop longtemps à un estimable auditoire, l’occasion est trop belle pour ne pas la saisir : voilà un bel exemple d’un groupe humain désigné comme coupable de bien des maux, constitué de victimes.
Coupables ils le sont par l’extrême nullité intellectuelle, sensible, affective et morale des « produits » qui sortent de leurs mains.
Victimes parce qu’au-delà du « Il faut bien faire quelque chose dans la vie » la plupart viennent à cet apostolat pour transmettre aux jeunes têtes le meilleur de ce que les anciens ont récolté au cours des siècles, ce miel dont on espère toujours qu’il forcira en qualité et quantité, génération après génération.
Bon !
Qu’y a-t-il dans cet interface victime/coupable ? D’abord les Maîtres du pouvoir.
Donc les politiciens, la politique, les grandes théories sociales organisatrices des ensembles humains, les penseurs fous, exaltés, cyniques, pervers.
Tout cela pour faire en sorte que les masses humaines, végétant dans l’ignorance, le n’importe quoi, la débilité des profondeurs de l’âme, soient manœuvrables à satiété pour la plus grande gloire de ceux d’en haut qui manient la foudre.
Quel instit, le plus démuni, ne pleure pas lors de « la dernière classe », contemplant à jamais ce groupe dont il eut la charge durant l’année, mesurant combien ses élèves sont carencés, ignorant l’existence de Victor Hugo, incapables de réciter le loup et l’agneau, croyant que Cipango est une boisson gazouz et qu’un nombre est premier s’il se termine par 1.
Ces hommes de l’interface, bouffons des Maîtres, gourous d’une époque, psychopathes astucieux, souvent transgenres, aux thèses délirantes mais rémunératrices, faut-il en nommer quelques-uns, plus coupables, plus orgueilleux, plus terribles : Foucault Michel, Pierre Bourdieu, Derrida, Lacan le pitre et terminer, pour faire bref, par le plus beau, le spécialiste des « sciences de l’éducation » (reine des sciences molles) Philippe Meirieu dont on ne pourra jamais mesurer l’ampleur de sa « déconstruction pédagogique » !
Ce serait injuste de ne pas associer à ces « panseurs » ceux qui eurent en main la responsabilité proprement politique : les « Grands Maîtres de l’Université ». Au hasard. Haby de la réforme ! Bayrou de la campagne ! Luc Ferry partenaire attitré de DCB sur LCI ! Peillon le coupeur-égalisateur des têtes qui dépassent ! Vallaud-Belkacem qui nous arrivait de l’Atlas ! Djak Lang le toujours frais !…
Les profs. Des boucs émissaires ! Ah la la !

Supéfiant !
Vivement (en ce qui me concerne…) la retraite !
Ici…
bien trop d’ignorants futurs concernés d’avance !
….parole de Zenblabla !

@ Achille | 16 novembre 2018 à 09:08
« J’aime bien quand vous nous racontez vos aventures croquignolesques. On pourrait penser que, comme notre ami Patrice Charoulet, professeur émérite, vous avez une vie sans surprises, affreusement monotone. En fait il n’en est rien ! »
Donc vous trouvez ridicule et absurde, croquignolesque pour employer le nouveau qualificatif macronien à la mode, les faits rapportés suivants : « Ce qui devait arriver, arriva, je me suis retrouvée sur le capot d’une voiture qui n’a pas marqué de stop à la sortie du parking – Catherine JACOB | 15 novembre 2018 à 13:44 » ??
Il est vrai que j’essaie souvent de narrer des choses tragiques d’une façon comique, mais il faut quand même savoir que si par chance je n’étais pas enceinte, ma façon de porter mes affaires (notes, bouquins, copies d’élèves etc.) comme un bouclier devant moi m’a sans doute préservée de sérieuses blessures internes, comme par exemple celles dont ma plus jeune sœur est, elle, décédée.
Cela étant, je vais ajouter à votre intention un petit détail croquignolesque comme vous semblez les aimer.
Cette mésaventure est survenue dans la foulée de l’annonce par le ministère des Affaires étrangères de l’attribution d’une bourse de doctorat pour le Japon, nouvelle que je me suis empressée d’annoncer par téléphone à une amie qui habitait à Kyoto, ce depuis une vieille cabine téléphonique qui se trouvait à proximité du lycée et qui fonctionnait encore avec des pièces de 20 centimes dont j’avais fait provision à cet effet. Je mets donc le maximum de pièces dans l’appareil, et là une pièce se coince et ouvre donc une possibilité de conversation illimitée. Mon amie s’étonnant de ce que je puisse bavarder aussi longtemps depuis un téléphone public, je lui fais part de la chose, puis mettant un terme à la conversation, l’heure de mon cours approchant, je raccroche et que pensez-vous qu’il arriva ? La cabine m’a rendu les pièces inutilisées !!
C’est par un autre type de téléphone que les nouvelles se sont répandues.
La première que j’avais eu ma bourse, la deuxième qu’on pouvait téléphoner au Japon pour 20 centimes. J’ai nommé le « téléphone arabe »… Et là, deux conséquences, la première c’est que j’ai été convoquée à Paris pour savoir si j’avais une petite idée de la raison pour laquelle certaines personnes s’étaient émues de la nouvelle de ma bourse au point qu’il y aurait eu des interventions en haut lieu pour que je ne parte pas.
Le président de l’université ayant assuré le ministère qu’il ne voyait rien qui, de son point de vue, pouvait faire opposition à mon départ, j’ai simplement eu droit à une petite leçon de morale dont je n’ai, sur le moment, pas du tout compris ce qui avait bien pu la motiver et qui se résumait à : « OK, on vous laisse partir mais occupez-vous de vos études et tenez-vous à carreau. »
La deuxième conséquence c’est que la petite ville de province d’où j’avais téléphoné a vu débarquer, depuis Paris !!, des files de Japonais devant la cabine téléphonique en question. Lorsqu’un jour, le téléphone arabe ayant sonné jusque chez France Télécom, lorsque les gens décrochaient le combiné et voulaient téléphoner, une bande magnétique les avertissait : « Vous ne pouvez plus appeler le Japon depuis cette cabine. »
Plus tard, avec le recul, je me suis quand même posé un certain nombre de questions dont celle-ci qui n’a pas encore vraiment reçu de réponse : « Mais qui est-ce que ça a bien pu embêter que, par chance, je ne n’aie été qu’étourdie et non sérieusement blessée au point de ne pouvoir partir, à la sortie du parking ? ».
Peut-être faudrait-il la poser aux Pieds nickelés, hum, lequel ces trois petits filous de Croquignol, Filochard et Ribouldingue détient la réponse ? A votre avis ?

@ Catherine JACOB
« Il est vrai que j’essaie souvent de narrer des choses tragiques d’une façon comique, mais il faut quand même savoir que si par chance je n’étais pas enceinte, ma façon de porter mes affaires (notes, bouquins, copies d’élèves etc.) comme un bouclier devant moi m’a sans doute préservée de sérieuses blessures internes, comme par exemple celles dont ma plus jeune sœur est, elle, décédée. »
Bouclier efficace, je ne l’aurais pas cru, vous nous apprenez encore quelque chose. Sincères condoléances pour votre sœur.
Je pense que vous pouvez vous servir de vos théories pour intéresser à votre vie et de votre vie pour intéresser à vos théories.
Vous avez dit avoir vu un livre tiré de l’oeuvre de Tolkien. En avez-vous lu ? Dans le Hobbit un hôte n’aime pas trop les Nains, donc Gandalf les fait venir peu à peu. Ainsi l’intérêt de son histoire fait pardonner l’irruption des nains, irruption des nains qui, en coupant l’histoire, donne encore plus envie d’entendre la suite.
Et de toutes façons, vous le faites avec brio ici. Il ne s’agit que de couler tout cela en un livre : qu’est-ce pour vous ?
Vous pourriez faire héros et victime. Il a été dit que les héros femmes sont plus intéressants car plus vulnérables que les hommes donc en même temps victimes ou plus menaces de l’être que les hommes, mais je pense qu’un homme aussi pourrait l’être sans compter qu’une femme n’est pas forcément vulnérable, ceci dit, un héros-victime, pour quelque raison que ce soit, compose effectivement une figure plus riche.
Donc il y a votre quête, le Japon, les images, les mots et le reste, et des opposants, vos méchants pairs.
Pour vos opposants, Occidentaux, ne pourrait-on dire des tengus ?
D’où « Catherine Jacob, les signes, les tengus et le soleil levant ».
Ou pas Catherine Jacob, qui est juste le nom de l’auteur « Les signes, les tengus et le soleil levant », plus poétique et plus dans l’identification du lecteur… Enfin, à vous de vous occuper de votre ouvrage.
Il ne faut pas croire que les gens du blog soient malveillants avec vous. En y réfléchissant, je pense que certains le sont hors du blog pour les raisons que vous avez dites (le conformisme versus l’originalité, les hommes, enfin certains, contre les femmes) mais aussi parce que la distance supérieure que vous mettez en tout, même vis-à-vis des injustices que vous subissez et de frôler la mort, peut être pris pour du mépris à leur encontre.
Or comme les gens ne sont en général pas patients, ils ne vont pas attendre que la situation se décante, et pas chevaleresques, ils ne vont pas dire vous m’avez dit ceci ou qu’avez-vous insinué là ?
Ils vous frapperont dans le dos. Ou en face, bien sûr, si le rapport de force est en leur faveur de manière claire et semble-t-il définitive.
Attention ! Je ne critique pas votre distance face au monde. Elle incline à la dignité et donne du style… Et d’autant que, sur un autre mode, on a critiqué de ne rien livrer de moi, on n’est pas pareil avant et après telle date, avec ou sans masque… par un comportement qui la justifie.
Les gens qui ne vous trouvent pas assez ouvert au monde quand ils sont une raison de se fermer, en plus de la souffrance et de la mort ! Je fais l’inverse pour ma confidente, je fais sociable, des progrès certains en cela dixit quelqu’un qui a dit du mal dans mon dos qu’est-ce qu’elle fait avec moi, et dont je ne comprends pas bien qu’on m’ait informé sans renoncer à l’idée qu’on s’apprécie mutuellement… Progrès ou pas, quelqu’un qui aurait pu faire que je ne voie plus la personne que j’ai le plus appréciée de ma vie a part ma mère n’est pas précisément ce que j’appelle fréquentable pour moi, chacun ses infréquentables.
Sans ma confidente, j’aurais abandonné ce qui me tient le plus à cœur car à quoi bon, tout, le monde, soi, le sens et le reste ? Mais elle a de la distance sans rien de hautain, humour sans rien de bas, brillance sans superficialité, accessibilité sans démagogie, courage sans crispation, culture sans ostentation, critique et créativité, vivacité et patience, sens critique acéré et encouragements délicats… Et puis surtout, je n’abandonne pas ce qui me tient à cœur et pour lequel elle me donne force, courage et patience.
Si cela avait eu lieu avant ! Après le 10 septembre, j’ai tendance à penser que c’est trop tard, mais je ne vais pas lui dire, et elle prétend ou vraiment, ce n’est pas clair d’une fois à l’autre, ne pas vouloir de compliments… Donc je m’en débarrasse ici, elle est trop modeste ou elle veut des dons un peu plus substantiels allant dans le sens de ses idéaux et sa délicatesse, les progrès qu’on peut faire dans tous les domaines.
Ce qui tombe bien, j’ai toujours voulu être mieux, le problème est que maintenant c’est à quoi bon, au fond de moi, un mépris de tout ce qui est destiné au néant donc de tout, en somme. Il est étrange pour moi de passer par l’autre pour être fidèle a soi… Normalement, les autres sont étrangers et parfois ennemis, vauriens au sens premier, comme la personne qu’est-ce que ma confidente fait avec moi ? Elle me rend plus sociable, mais en fait, ce n’est pas le plus important pour moi.
Pour les autres, soyons juste, bien des gens m’ont surpris en bien récemment. Totalement, c’est pour eux que je ne coule pas, ma confidente en fait partie.
Pour elle, c’est moi qui ai peur de ne pas être, si j’ose dire, constant, de m’effondrer comme une loque.
Je ne lui dis pas, mais elle le devine, elle est incroyable, elle prétend que je m’en demande trop et manque de patience qui aurait aussi ses impatiences mais je ne vois que dynamisme et amour de la vie.
Certains se sentent mieux après la méditation, la prière ou je ne sais quoi, moi ceci, chacun s’évoque la lumière comme il peut… A l’origine, c’est quand même pour vous dire que toute distance est plus mal vue qu’un crime par trop de gens. Et qu’il est dur de se faire comprendre. Se traduire, et dans divers domaines, progresser.
Paradoxe, on s’en veut de ses imperfections, mais ce peut être plus pour ses qualités que pour ses défauts qu’on soit mal vu, donc il faut compenser ses qualités. Parce que reprocher à quelqu’un d’être distant, c’est ne rien trouver à dire contre son intelligence, sa culture, sa loyauté, eh non, ne médis pas, ne calomnie pas, et au contraire dit toujours ce que les uns ou les autres ont pu m’inspirer de bien, son courage, n’ai jamais fait de démagogie, son esprit, voire son maintien, rien, absolument rien à me reprocher.
Mais de nos jours, le crime, pour les uns, c’est d’être renfermé, pour les autres, pas traçable.
En somme, de ne pas être en libre service.