Sécurité : sursaut français ou feu de paille niçois ?

La ville de Nice, ces derniers jours, a été, si j’ose dire, au centre de l’insécurité et de la sécurité.

Au centre de ce qui gangrène un certain nombre de cités et de quartiers français et de ce qui devrait être accompli pour relever le défi de ces violences quasi institutionnalisées. On les considère en effet comme inéluctables, au nom d’un fatalisme constituant la République comme le régime de l’impuissance et notre pays comme le triste exemple d’un masochisme consenti : laissons-nous dépasser par ce qu’on n’a pas eu le courage d’interdire ; depuis si longtemps!

D’abord Nice donc. Hommage à son maire Christian Estrosi qui s’est rendu avec le préfet dans le quartier des Moulins où le trafic de drogue sévit, où une fusillade a éclaté en plein jour devant un supermarché, à quoi il faut ajouter que quelques heures avant l’arrivée du Premier ministre un homme a été découvert lardé de coups de couteau, cité de l’Ariane (Le Parisien).

Cette rencontre du maire avec les habitants, des jeunes et des voyous du quartier des Moulins, a commencé à peu près correctement puis a dégénéré avec des cris, des insultes et un affrontement rendant tout dialogue impossible. J’allais dire : heureusement, car la démonstration était faite qu’une politique de présence et la présence de politiques dans des lieux interdits d’accès par la racaille étaient le début modeste certes mais indispensable de la reconquête. Dramatique de devoir évoquer une reconquête de certains territoires sur le territoire national mais on en est là !

Des renforts de police ont été immédiatement accordés et une série de mesures annoncées qui, toutes, visent un changement radical. Avec pour seul souci l’efficacité, il s’articulerait sur deux pensées fortes du Premier ministre : « La seule loi qui vaille, c’est celle de la loi républicaine et de l’Etat de droit » et, ce qui est moins banal, « l’important dans une peine, ce n’est pas sa sévérité mais sa certitude. L’Etat, faute de moyens suffisants a laissé s’installer l’incertitude ».

Une meilleure coordination sera assurée entre la police nationale et les policiers municipaux avec des pouvoirs étendus. Dès la rentrée, les amendes forfaitaires pour consommation de drogue – une excellente initiative avec une sanction enfin certaine si la répression du trafic, capitale, n’est pas négligée – seront effectives.

Bientôt la construction à Nice d’une prison de 650 places sera entreprise.

L’implication nécessaire et audacieuse du maire de Nice a été suivie, on l’a vu, par la venue du Premier ministre, accompagné du ministre de l’Intérieur et du garde des Sceaux.

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Tout cela est bel et bon, me rétorquera-t-on, mais ne concerne que Nice dont l’édile n’a jamais été en retard sur le plan de la lutte contre l’insécurité. Je comprends les craintes, tant notre démocratie est capable de se mobiliser intensément le temps d’une indignation, pour s’amollir l’heure d’après.

Pour que Nice ne soit pas un feu de paille mais l’émergence d’un sursaut français, il faut que tous les maires suivent l’exemple de Christian Estrosi. Et que l’Etat, dans les quelque 200 lieux (c’est à la fois beaucoup et peu si la volonté de les éradiquer s’affirme sans complaisance) identifiés comme des abcès infectant la tranquillité nationale, fasse preuve de la même démarche concertée que celle dont il a usé à Nice.

Je refuse d’envisager que ce processus de fermeté et de réaction soit voué à ne se mettre en branle qu’après les catastrophes et qu’il faudrait donc attendre que successivement chaque quartier soit mis à feu et à sang pour espérer une riposte cohérente. Est-ce rêver que de présumer une politique d’anticipations sur tous les territoires concernés ?

Le propos du Premier ministre ne doit pas demeurer au niveau du verbe qui peut rassurer dans l’instant mais qui accentuera le désespoir civique s’il n’est pas incarné.

Tout ce qui a été proclamé à Nice devra être généralisé aussi bien pour l’esprit que pour l’action. Il n’est pas tolérable que la France accepte de laisser pourrir la vie d’une multitude d’honnêtes gens par une minorité dévoyée de hors-la-loi et de voyous. Tout cela à cause de politiques lâches ou complices qui obligent la police résignée à seulement se tenir aux frontières du Mal ou persuadée qu’en se colletant avec lui, le soutien du pouvoir lui manquera, qu’il soit de droite ou de gauche. Cela n’a été que trop évident au fil d’exemples multiples.

Quand le ministre de l’Intérieur dénonce « l’ensauvagement » de la France (Le Figaro), il a raison. Ce n’est pas en ressassant le vivre-ensemble, comme s’il était encore d’actualité et pas gravement, et de plus en plus, mis à mal, qu’on remettra notre société à l’endroit. C’est en acceptant le constat lucide d’un réel lamentable, en le nommant, qu’on se donnera les chances de vaincre ce poison.

Qu’on ne s’y trompe pas : que l’équipe « régalienne » d’aujourd’hui ne soit pas découragée – et j’ose y inclure le président de la République malgré son peu d’appétence pour le discours d’autorité, qui n’est décidément pas sa langue naturelle – en se disant qu’on n’a jamais pu réussir ce qu’on espère d’elle.

Parce qu’au vrai cela n’a jamais vraiment été tenté. La reconquête de la France par elle-même, assumée, menée à bien, serait son triomphe exclusif. Et appellerait une reconnaissance toute neuve faute d’avoir jamais pu s’exprimer. Le peuple n’y croit plus mais serait tout prêt à applaudir une fermeté efficace et durable qui lui donnerait tort.

Enfin, face à ce désastre du quotidien – délits, incivilités, crimes, insécurité chronique, justice parfois laxiste, arrogance de transgresseurs sûrs de leur impunité dans leur royaume protégé – j’avais un temps rêvé d’une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en oeuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur.

Ce ne serait plus la démocratie dans sa pureté, dans son authenticité imparfaite mais irremplaçable.

Si l’Etat veut se faire le fourrier d’une République à ce point exaspérée qu’elle exigerait tous les extrémismes, qu’il fasse de Nice un feu de paille au lieu de le constituer comme l’aurore d’un sursaut français !

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Voir les Commentaires (88)
  1. Tolérance zéro à Nice comme à New York, courageux sursauts sporadiques que l’on regarde avec le petit bout de la lorgnette ?

  2. Bonjour Monsieur Bilger, percer l’abcès, qui est l’effet, s’avère inutile si l’on ne combat pas la maladie, qui est la cause. De même, si l’on ne s’interroge pas sur la politique migratoire, qui est la cause, percer les abcès qui gangrènent notre beau pays semble tout à fait inutile. De plus, comment imaginer que nos politiques ne soient pas au fait de ce simple constat de bon sens…?

  3. Robert Marchenoir

    J’ai dû rater un truc, mais je n’ai rien vu, à Nice. La mesure la plus forte semble être l’amende forfaitaire pour consommation de drogue. C’est un gag ? Ça va changer quoi ? Personne n’a daigné nous l’expliquer.
    Espère-t-on sérieusement que cela fasse baisser la consommation de drogue ? Son trafic ? La délinquance en général ? Le but est-il de désengorger les tribunaux ?
    Je veux bien croire que cela soit une bonne idée, à la marge, sous réserve d’examen, mais quant à porter un coup décisif à la criminalité…
    Dans le reste, il y avait quoi ? 150 policiers en plus, pour toute la France ? La police municipale va mieux se coordonner avec la police nationale : les criminels sont terrorisés.
    Et puis, des paroles. Ces formules prétendument littéraires dont nous raffolons en France : « L’important dans une peine, ce n’est pas sa sévérité mais sa certitude. »
    La vache… c’est beau. Ça doit donc être vrai. Si t’as la certitude de te choper un stage de poney quand tu t’es fait attraper en train de voler un sac à main, la délinquance va s’effondrer. J’ai un doute.
    L’arrêt de l’immigration, c’est pour quand ? Un programme national de construction de prisons, c’est pour quand ? La suppression des syndicats de magistrats, qui permettrait de progresser vers « la certitude de la peine », c’est pour quand ?
    Rions un peu : la parité dans la magistrature, histoire de viriliser un peu le corps et de renforcer le côté « sévérité », c’est pour quand ?

  4. @ Mulet | 28 juillet 2020 à 03:58
    Un vrai conte de fée :
    À Nice comme ailleurs en France, la tolérance zéro sera mise en œuvre et appliquée sans faiblesse par les racailles, les dealers et malfrats contre la police, la justice, l´Etat français, l’autorité, les institutions.
    Nous sommes le pire pays droit de l’hommiste, gangrené par sa justice gauchiste, ses associations islamisées, ses partis politiques traîtres à la nation : LFI, PS, PCF et EELV ces escrolos qui font très peu d’écologie mais beaucoup d’extrême gauchislamisme.
    Les incessants coups de menton de nos couil*es molles du Gouvernement et leurs déclarations comiques : « c’est inadmissible, c’est intolérable… » font trembler les racailles… de rire.

  5. « Amende forfaitaire pour consommation de drogue »…
    Soyons sérieux si cela reste possible…
    Déjà cette mesure ne s’appliquera pas aux mineurs et ensuite cette même mesure ne pourra s’appliquer que pour des quantités détenues jusqu’à 10 gr de cocaïne ou 100 gr de cannabis.
    Autant dire que l’on a dépénalisé le petit trafic de stupéfiant parce que le gars qui se balade avec 10 gr de cocaïne ou 100 gr de cannabis, ce n’est pas pour sa conso personnelle, c’est pour revendre dans les soirées. Et comment vont bien pouvoir faire nos policiers et gendarmes pour établir cette amende au beau milieu de ces « territoires perdus » et même si cette dernière est d’un montant de 150 euros, elle laisse une belle marge en tenant compte de toutes les fois où le détenteur ne sera pas interpellé.

  6. Mesurettes et feu de paille. E. Macron est plus préoccupé par les feux en Amazonie que par les incendies criminels dans son propre pays. Il se moque de la France, tout bonnement. Ce président est complètement hors sol… français.
    « Vous avez d’étranges expressions pour parler aux Français à qui des étrangers expulsables brûlent les cathédrales et dont les pompiers censés éteindre les flammes sont chaque jour agressés. Pour sauver la planète, commencez par avoir les pieds sur terre. » G-W Goldnadel
    Emmanuel Macron :
    « Notre maison brûle toujours.
    Depuis l’appel du G7 de Biarritz pour sauver l’Amazonie, nous sommes mobilisés pour protéger notre planète. Je salue l’adoption de la Charte de l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales. Accélérons ! »
    Tout ceci est de plus en plus inquiétant. Cet Etat qui ne gouverne pas. Ces minorités qui font florès. L’antisémitisme qui se propage.
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-covid-19-engendre-une-vague-d-antisemitisme-dans-le-monde-qui-inquiete-20200727
    Quand personne ne gouverne, les instincts les plus vils se propagent.

  7. Et que l’État, dans les quelque 200 lieux (c’est à la fois beaucoup et peu si la volonté de les éradiquer s’affirme sans complaisance) identifiés comme des abcès infectant la tranquillité nationale, fasse preuve de la même démarche concertée que celle dont il a usé à Nice.
    En fait il y en aurait plutôt environ 1 500 selon l’ancien préfet Michel Aubouin qui connaît bien la question depuis quarante ans, dont 500 dangereux.
    Ceci dit, n’oublions pas non plus l’essaimage de la population délinquante voire criminelle en direction d’autres quartiers par l’intermédiaire des transports en commun (souvent empruntés en fraude, cf. Bayonne) se transformant parfois aussi en petites zones de non-droit ambulantes.

  8. « Enfin, face à ce désastre du quotidien – délits, incivilités, crimes, insécurité chronique, justice parfois laxiste, arrogance de transgresseurs sûrs de leur impunité dans leur royaume protégé – j’avais un temps rêvé d’une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en oeuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur. » (PB)
    C’est vrai pourquoi s’embarrasser de l’état de droit, de la dispersion de pouvoirs et autres fadaises…
    On croit rêver.

  9. @ Robert Marchenoir
    « L’arrêt de l’immigration, c’est pour quand ? Un programme national de construction de prisons, c’est pour quand ? La suppression des syndicats de magistrats, qui permettrait de progresser vers « la certitude de la peine », c’est pour quand ?
    Rions un peu : la parité dans la magistrature, histoire de viriliser un peu le corps et de renforcer le côté « sévérité », c’est pour quand ? »
    Merci à R. Marchenoir de poser les vraies questions qui fâchent.
    Et même la dernière phrase, en se moquant de la fameuse « parité », qui évoque la « sévérité » et la fermeté, je prends.
    Le style « ce n’est pas bien, vilains garnements. Il ne faudra pas recommencer ».
    « Ce n’est pas cool » dixit le matamore E. Macron, tout ceci manque de sérieux face aux problèmes actuels de notre société.

  10. L’ensauvagement contemporain est la conséquence de la généralisation dans l’ensemble de la société d’individus sans « surmoi’ (ni moral ni social) leur permettant de discipliner la force de leurs pulsions ou de leurs intérêts. Cette évolution ne s’est pas faite en un jour, on n’y remédiera pas en un jour. Le dentifrice est sorti de son tube, comment l’y faire rentrer ?

  11. Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur avait promis de nettoyer les zones de non-droit au Kärcher. Il semble que Gérald Darmanin, sur les consignes du nouveau Premier ministre, ait décidé de l’utiliser.
    Raison sans doute pour laquelle il est la cible de tous les mouvements séditieux de l’ultra-gauche : les suppôts de LFI, les féministes androphobes, les écolos déjantés.
    Ils l’ont encore prouvé dernièrement lors du déplacement du ministre de l’Intérieur venu rendre hommage au père Hamel assassiné il y a quatre ans par des djihadistes.
    Ces gens-là ne respectent rien, à commencer par eux-mêmes.

  12. Comment voulez-vous qu’il y ait un sursaut français avec des radios telles que France Inter, radio de « sévice public ». « La piquouse du matin ». On ne peut mieux dire.
    « Un matin sur la radio de sévice public. L’entre-soi dans un bunker. Darmanin présumé coupable. Pas un mot contre la Coffin qui crache sur les hommes. Une affaire de flics racistes montée en épingle comme première nouvelle de la matinée. C’était la piquouse du mardi matin. » G-W Goldnadel
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1288016833333919744
    Radio gauchiasse. La gauche qui tombe de plus en plus bas.

  13. Michel Deluré

    Sursaut de circonstance mais qui demeurera sans suite ou point de départ enfin d’une reconquête par le pouvoir de ce qui constitue, est-il besoin de le rappeler, l’une de ses missions essentielles ?
    Nous pouvons nourrir quelques doutes alors que notre pays cultive ce paradoxe d’être le champion de la dépense publique et des prélèvements obligatoires mais ne consacre finalement qu’une part infime et très insuffisante de cette manne à ces missions régaliennes pourtant prioritaires que sont la sécurité et la justice et qui, dans notre pays, sont malheureusement si mal loties.
    Au-delà des paroles et autres promesses, qu’attendre pour notre sécurité de la police et de la justice si ces dernières ne disposent pas avant tout des moyens humains et financiers indispensables à leur bon fonctionnement ?
    Rien ne sera résolu si l’exécutif se refuse à voir cette évidence.

  14. Quand le ministre de l’Intérieur dénonce « l’ensauvagement » de la France, il a raison.
    Il découvre l’eau chaude, mais c’est déjà un pas en avant timide, un peu comme celui de Gérard Collomb qui avait évoqué l’éventualité d’un face-à-face.
    Mais alors, pourquoi continue-t-il d’alimenter la machine à ensauvager en laissant entrer en France des gens dont tout porte à croire, expérience à l’appui, que plusieurs participeront aussi à cette lame de fond qui nous surprend mais qui dans bien des cas correspond à des mœurs banalisées dans d’autres types de culture que la nôtre ?

  15. Pardon pour le fou rire qui me secoue depuis que j’ai lu votre billet.
    Les préopinants ont dit leur réaction devant les amendes forfaitaires ; avec un nom pareil, il y a de quoi faire trembler les quartiers chauds. Taux de recouvrement des amendes en général: 30 %, forfaitaires ou pas.
    Nous sommes en période électorale et rien ne doit être discuté en dehors des intentions qu’elle disperse. C’est la Covid-22.
    En revanche, le rapprochement avec la « rue », même bref et policé, et l’idée d’un proconsulat autoritaire sont intéressants.
    De la même façon que l’escroquerie du réchauffement anthropique nous pousse à la paranoïa, la lutte contre l’insécurité permet les pédalages et rétropédalages pléthoriques.
    Les calculs alambiqués, embrouillés à loisir, façon ENA, sont notre croix.
    Il n’y a plus un seul niveau exempt de la combine. Le Roi avait cet avantage qu’il représentait l’appui total, avec l’aide de Dieu, certes, et selon les approximations qu’on connaît, pas la peine de me dire ce que je sais et ne sais pas.
    M. Macron falsifie les hypothèses en permanence, dresse des écrans, mais n’arrive plus à cacher son défaut maximum: c’est un bavard, plein de bonnes idées et de mauvaises méthodes.
    Il est possible qu’il ne devine pas combien il aurait de voix s’il tapait sur la table et écartait de lui-même, sur le fond de l’art. 26 l’influence des partis et replaçait les minets LREM dans leur panier.
    Nous sommes en danger, il y a beaucoup de Traoré en France, et pour que l’incident de Nice soit pris en compte de façon efficace, il eût fallu que le ministre ou le préfet fussent physiquement agressés.
    Dormons tranquilles, les politiques, aidés par des scientifiques corrompus, vont bien arriver à faire du temps Macron qui reste l’enfer de la nation.

  16. L’insécurité progresse à grands pas dans le pays. Bordeaux ville tranquille ne l’est plus. Bagarres, agressions au couteau, vols à la tire dans la rue et les transports, quant aux cambriolages ils sont en forte progression. Il va bien falloir y remédier avec des moyens lourds et que des sanctions soient rendues immédiates et sevères par les juges. Dormez bonnes gens mais de dormez que d’un oeil ! Tout cela devient bien inquiétant alors qu’il va falloir aussi se protéger en plus de cette saloperie de virus qui va nous compliquer la vie.

  17. Tout est dans le titre ! Le postulat du sursaut français est une réfutation par anticipation. Embrasé, il a pour vocation de s’éteindre aussitôt tel un brin de paille. La drogue continue de faire des ravages dans la baie des Anges. Nice s’enfonce dans la violence, comme Grenoble ou Marseille.
    La réponse du Premier ministre n’est pas suffisamment dissuasive. Une amende forfaitaire ne va pas faire bouger la frontière entre le bien et le mal.

  18. « Bientôt la construction à Nice d’une prison de 650 places sera entreprise. » (PB)
    Et combien de bagnes ? Une visite dans certaines prisons américaines pour créer le CCTP (cahier des clauses techniques particulières).

  19. Ce Rwandais de 39 ans était bénévole au sein du diocèse. La semaine dernière, le procureur a révélé qu’il avait demandé sa régularisation. Il souhaitait obtenir le statut de réfugié en France.
    Selon nos confrères de Ouest-France, il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français depuis novembre 2019.
    Il avait épuisé toutes les voies de recours, y compris la commission d’appel des réfugiés, ainsi que le statut d’étranger malade qu’il avait tenté d’obtenir.
    Le bénévole, notamment chargé de la sécurité de l’édifice religieux, était protégé par l’évêché, qui avait demandé au préfet de la “bienveillance” concernant son dossier et son avenir.
    On se doutait un peu de tout ça, et ce n’était pas du vent.

  20. Xavier NEBOUT

    Nous sommes au début d’un processus qui devra finir par une bataille d’Alger gégène comprise, si nous voulons gagner la guerre avant la submersion.

  21. @ Achille
    « Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur avait promis de nettoyer les zones de non-droit au Kärcher. Il semble que Gérald Darmanin, sur les consignes du nouveau Premier ministre, ait décidé de l’utiliser.
    Raison sans doute pour laquelle il est la cible de tous les mouvements séditieux de l’ultra-gauche : les suppôts de LFI, les féministes androphobes, les écolos déjantés. »
    J’espère sincèrement que G. Darmanin réussira à faire ce que tous les autres n’ont pas fait. Pour notre pays tout simplement. Bien au-delà des personnalités et des ego démesurés des uns ou des autres. J’ai malheureusement quelques doutes concernant l’efficacité réelle de ce gouvernement.
    Quant à la liste des affreux que vous citez, j’acquiesce à deux mains.
    Cordialement

  22. Et si la solution se trouvait ailleurs qu’en France, en Afrique par exemple. Ras le bol d’être le terrain de jeu de tous les excités de la planète et de leur donner en plus des soins gratuits et des allocations diverses et variées…
    Que chacun aille cultiver son propre jardin : l’Afrique, le Maghreb…
    Développer l’Afrique ?
    « La solution se trouve en Afrique, pas en France ou en Europe. Avec les Africains qui, au lieu de déserter, devraient se retrousser les manches. »
    Yannik Chauvin
    « M. Athié continue : « Soixante ans après les indépendances, les élites africaines continuent de se réfugier derrière le manteau de l’esclavage, du colonialisme et de l’impérialisme pour justifier leur retard. » Et encore : « Les ressources nationales sont dilapidées. Certains n’hésitent pas à transférer des sommes colossales dans des banques suisses, monégasques et autres. Le rapatriement du capital africain déposé dans les banques européennes suffirait largement à financer le développement de l’Afrique sans aucune aide extérieure. »
    Et ainsi de suite…
    Ce jugement extrêmement sévère est confirmé par Kofi Yamgnane, que les Français connaissent bien : Franco-Togolais, Breton d’adoption, il fut député du Finistère, conseiller régional de Bretagne, maire de Saint-Coulitz, secrétaire d’État sous Mitterrand. Dans un entretien pour La Chaîne parlementaire, en 2017, on lui pose la question : « Qu’est-ce que l’Afrique a fait de ses cinquante ans d’indépendance ? » La réponse laisse pantois : « Le Togo, mon pays d’origine, n’a rien fait depuis ces 50 ans. Aujourd’hui, les plus vieux dans les villages me disent “Kofi, c’était quand même mieux du temps des Blancs”. » Et il poursuit : « Dans nos dispensaires, on n’a plus de mercurochrome. On était vaccinés, on ne l’est plus. Les écoles fonctionnaient, il n’y en a plus. Il y avait des pistes entretenues, il n’y en a plus. Quand on regarde cela, on a envie d’en pleurer ! » Y. Chauvin (Bd Voltaire)
    https://www.bvoltaire.fr/developper-lafrique/

  23. Enfin, on constate les prémisses d’une action cohérente.
    Pourvu que cela s’inscrive dans la durée et qu’on n’abandonne pas le volontarisme affiché à la moindre rebuffade, au moins échauffement.
    L’économie parallèle apporte de substantiels revenus et la hargne ainsi que les armes sont prêts à se mobiliser pour la défendre.

  24. @ Isabelle
    « Radio gauchiasse. La gauche qui tombe de plus en plus bas. »
    France Inter : F. I. : France Islamiste, Farce Sphincter. Radio gauchiasse, ce label c’est mézigue qui l’a inauguré, protégé par des droits d’auteur contre cette radio fosse septique à gauchiasses et ses droits d’odeurs.

  25. @ Stef
    « De plus, comment imaginer que nos politiques ne soient pas au fait de ce simple constat de bon sens…? »
    Il le savent très bien, même ceux qui s’enferment dans une attitude de déni obstiné, mais ils sont prisonniers d’une omerta encore pire que celle de la mafia, omerta qui est devenue avec le temps le problème français n° 1.

  26. Petit rechampi: qui va croire Macron quand il nomme à la rédaction d’un ouvrage sur la réconciliation France-Algérie un homme qui prend systématiquement le parti FLN, qui n’est historien que par la grâce des politiques « ensauvagés », qui ne connaît rien à la chose militaire et qui, même sur Wikipédia où je suis allé pour savoir si je délirais ou non, est qualifié d’historien suspect, écartant les faits qui le gênent et complètement étanche a ce qu’a pu être l’histoire longue de l’Algérie, se focalisant sur ce qui lui permet de détruire la France: la guerre.
    Pour le seul intérêt de l’honnêteté intellectuelle, M. Macron est un traître à la pensée universitaire et scientifique. Il est vrai qu’il a échoué deux fois à Normale Sup.
    Certains peuvent dire: « Attendez, on verra bien, vous ne savez rien ». Or, il y a un passé indiscutable et quand ce monsieur est cité par Bat Ye’or elle-même comme un historien suspect, on peut douter.
    Qui est-ce ? Un carambar pour le premier qui devinera.
    Je me souviens de ma soutenance où je n’avais pas attribué à qui de droit le commentaire du testament bilingue d’Antonius Silvanus, sur le limes de Cyrénaïque. Mon maître m’en a fait le reproche indulgent, mais le jury m’a tout de même décerné le summa cum laude et un p… de président va confier une oeuvre qui demande un équilibre parfait à celui qui oublie les références qui le gênent ?

  27. Claude Luçon

    Christian Estrosi a beaucoup à se faire pardonner si on pense au 14-Juillet 2016.
    Sa police municipale équipée d’un système de surveillance sophistiqué a vu pendant trois jours le camion du fou dévastateur parqué devant le Negresco, alors que la circulation des camions est interdite sur la promenade des Anglais, sans qu’aucun de ses policiers municipaux n’aille contrôler ou demander au service de sécurité ou même simplement téléphoner au concierge du Negresco en leur demandant de vérifier ce que cet individu et son camion faisaient là. Ils auraient alors su que ce n’était pas un livreur de Hermès ou de Fauchon !
    Sa ville est la plus corrompue de la Côte d’Azur, ce n’est plus Nice, c’est Naples-bis.
    Au lieu de diriger les caméras sur lui, l’air grave, il serait bon qu’il s’occupe de celles braquées sur sa ville où la situation est grave !
    À l’occasion du billet précédent nous avons ironisé sur Sarkozy pourtant lors de son interview sur TF1 à 20 heures hier il a claironné où était notre problème : l’absence d’autorité, et de son respect, et d’une hiérarchie gouvernementale musclée.
    Le système dit de la « mise à plat » celui de la « me » génération a clairement démontré que la gauche a détruit ce pays en l’appliquant. Nos amis anglophones appelaient cela le « Freewheeling Management », ils nous en ont rapidement laissé le privilège par Mediapart, Mélenchon, PS et CGT interposés.
    Si l’ensemble des maires EELV pensent comme celui, nouveau, de Colombes, Patrick Chaimovitch (ex-PS), insultant notre police, il est grand temps de botter sérieusement nombre d’arrière-bio-trains dont le sien.
    Avec un nom pareil, qui suggère bien des sous-entendus, ne serait-ce que Shame O’Witch à l’irlandaise, il aurait mieux fait de se taire.
    Cet homme n’a pas compris ce que sont les Forces de police et les Forces armées ! Le flic obéit à ses chefs qui obéissent aux gouvernants de la République, Etat français inclus, comme le bidasse obéit à ses officiers qui obéissent au Président, il va falloir le lui expliquer.
    On peut espérer que les citoyens de Colombes vont se charger de le lui apprendre en adoptant la doctrine de feu Pierre Dac et son Os libre : pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour, Patrick Chaimovitch en particulier.
    Pire, il ignore ce qui s’est passé sous Pétain car d’autres gendarmes et policiers ont évité la déportation à bien des citoyens français, juifs en particulier, car ils étaient aussi membres d’un réseau de Résistance.
    Il faut lui faire noter qu’on célèbre souvent les cheminots sous l’Occupation, pourtant certains conduisaient des trains pour le compte des Teutons, ce faisant appauvrissant la France, on peut aussi célébrer ces policiers qui ont permis à bien des membres du réseau Combat sud-est par exemple d’échapper à Klaus Barbie et ses SS et aux miliciens de Pétain.
    À généraliser comme l’a fait Chaimovitch, on pourrait en conclure que tous les maires EELV sont aussi ignorants et crétins que lui !
    Il doit des excuses officielles à nos policiers !

  28. Votre billet, Monsieur Bilger, dresse un constat honnête de la situation de la France.
    Votre limitation aux « quelque 200 lieux » me paraît cependant optimiste dans la mesure où la gangrène a gagné beaucoup de petites villes ou villes moyennes qui ne focalisent pas l’attention des médias dits « mainstream » et n’entrent pas dans votre décompte. Il est vrai qu’un redressement de ces 200 quartiers pourrait entraîner celui des autres non compris dans ce décompte.
    Quant au fond du billet, les déclarations sont une chose, le traitement effectif en est une autre.
    Pour l’instant l’on en est aux déclarations péremptoires, aux postures habituelles de notre personnel politique. Je ne porterai de jugement que lorsque j’aurai constaté un changement réel sur le terrain. Car, au-delà des trafiquants et autres délinquants de ces quartiers, souvent allogènes, la société française elle-même est gangrenée par une forme d’anarchisme fondé sur un individualisme forcené et le rejet de toute règle, notamment de droit, et surtout d’autorité.
    Reste aussi le pendant de la fonction régalienne de police et de maintien de la paix publique, à savoir la Justice de notre pays dont le logiciel doit être fondamentalement rénové pour que la notion de sanction prenne le pas sur la conception du traitement principalement social de la délinquance et que l’exécution des peines soit une obligation.
    À mon sens, on n’est pas prêt, sous le ministère de monsieur Dupond-Moretti, de voir se réaliser une telle révolution intellectuelle dans les milieux judiciaires !
    Au bilan, je reste circonspect.

  29. Feu de paille, sans aucun doute possible.
    LA REALITE DES FAITS. Enquête de terrain.
    « Allô la Terre !? Ici, le 93…
    M. le Premier ministre, je vous entends et j’ai peur… »
    par Alexandra Laignel-Lavastine
    « Par chez moi, on fait guetteur en CE 1 puis dealer en CM 2 »
    « En outre, ces fours qui, selon la topographie, déploient leurs étals en bas ou dans les étages des cages d’escalier, sont le cas échéant situés à deux pas d’un commissariat inauguré par le président Sarkozy ou d’un siège de Conseil régional. Remarquez, ce sera sympa si vous venez : nous pourrons aller y boire un verre pour nous remettre de notre convivial café au four, à bavarder avec de jeunes chômeurs discriminés dont « aucun ne doit être laissé au bord du chemin ». Si le ministre de l’Intérieur voulait être de la partie, il serait naturellement bienvenu.
    Vous verrez, au passage, le côté moins souriant de cette histoire, celui dont vous semblez toutefois avoir conscience. Je veux parler de la barbarie, de l’auto-ghettoïsation et des meurtres continuels que ce sombre trafic génère, pour ne rien dire de l’échec scolaire des bambins élevés dans cet univers sordide, qui font guetteurs en CE 1 puis dealer en CM 2. Près de chez moi, le plus jeune tartineur du four a 9 ans. Et avec un peu de chance, ils finissent à 25 ans dans les bras d’un prédicateur djihadiste étant donné l’absolue misère de leur existence et la vigueur avec laquelle nous combattons ce fléau-là aussi. Je n’ai pas ici en tête leur misère matérielle, tous gagnant dix ou vingt fois plus qu’un universitaire sous-payé en fin de carrière, mais plutôt leur misère spirituelle, intellectuelle, émotionnelle et morale. » Alexandra Laignel-Lavastine (Causeur)
    https://www.causeur.fr/allo-la-terre-ici-le-93-179693
    Bon sang de bois, nom de bleu, quand tous ces personnages politiques vont-ils enfin écouter et faire confiance aux gens de terrain ?

  30. Dans la nuit de samedi à dimanche une attaque au couteau sur le miroir d’eau à Bordeaux. Lundi, attaque au couteau sur le parvis de l’église de Caudéran. Le meurtrier est en fuite.
    Bordeaux la belle endormie va se réveiller avec la gueule de bois.
    Tout cela devient très inquiétant !
    Alors tolérance zéro oui mais par qui et comment ?

  31. Robert Marchenoir

    « Proconsuls. Tous les pouvoirs. »
    Là, je m’avoue complètement dépassé sur ma droite. Philippe Bilger en facho frénétique, qui l’eût cru ? La situation est grave.
    Réfléchissons. Quelle serait la mauvaise version du proconsul, le piège qu’il faudrait éviter ? C’est le modèle Ramzan Kadyrov. Le musulman fourbe et cruel auquel Vladimir Poutine laisse carte blanche, pour mater d’une main de fer les musulmans fourbes et cruels dont il est le dictateur. En l’inondant d’argent public, bien entendu.
    Comme toujours en pareil cas, la marionnette échappe à son maître, lance les pseudopodes de sa dictature sanguinaire en dehors de son fief tchétchène, ailleurs en Russie — et même à travers l’Europe. De sorte qu’on ne sait plus bien qui manipule qui : Vladimir Poutine, le soi-disant « buteur de terroristes jusque dans les ch… », ou Ramzan Kadyrov, l’authentique tyran qui torture et massacre ses sujets, au nom de la charia et du patriotisme russe réunis. Dépassant de loin Vladimir Poutine dans la cruauté et la terreur.
    Remarquons que cette version du proconsul est celle qui nous pend au nez. Elle est déjà en vigueur, dans une certaine mesure, par l’action conjuguée du clientélisme des politiciens français et du noyautage des politiciens musulmans. Elle constitue un danger mortel, apte à produire l’inverse de l’effet recherché.
    Quelle pourrait être la bonne version du proconsul ? Peut-être celle de Bill Bratton, le chef de la police de New York, qui, sous l’autorité du maire Rudy Giuliani, a fait baisser la criminalité de 75 % à partir de 1994. Depuis, les polices du monde entier ont défilé à New York pour s’inspirer des recettes de Bill Bratton.
    À noter que l’une des principales innovations de ce dernier fut le CompStat, un système combinant logiciel informatique, renseignement policier et méthode de management, visant à faire régner la culture du résultat. Cette fameuse culture du résultat que la « sagesse populaire », en France (la sagesse populaire de gauche, bien sûr, il n’en existe pas d’autre) tient pour l’abomination de la désolation.
    Sans jamais expliquer pourquoi, d’ailleurs. Il doit y avoir une différence fondamentale entre la culture du résultat telle qu’elle est appliquée en France (si, du moins, on en croit la rumeur publique), et la culture du résultat telle qu’elle fut appliquée à New York.
    Pour un naïf dans mon genre, refuser la culture du résultat, c’est revendiquer le droit à l’irresponsabilité — ce qui n’est évidemment pas le genre de nos fonctionnaires à nous, vous pensez bien !
    Voyez donc comment se passe une réunion CompStat à New York, et dites-moi un peu si les nobles fonctionnaires de la police françouése (surmenés et sous-payés, toujours à en croire la rumeur publique de gauche) sont habitués à rendre des comptes de cette façon…
    Pour comprendre comment New York a réussi à faire baisser radicalement la criminalité (avec des méthodes approuvées par une écrasante majorité de ses habitants, Noirs compris), je conseille à tous ceux qui sont préoccupés par l’insécurité de lire intégralement ce remarquable article de la non moins remarquable revue conservatrice new-yorkaise City Journal.
    Non seulement il contient des éléments de reportage très instructifs (l’auteur a accompagné la police sur le terrain au milieu des fusillades), non seulement il s’agit d’une enquête extrêmement approfondie sur les méthodes appliquées et les résultats obtenus, non seulement l’article compare la politique new-yorkaise (de droite et répressive, pour caricaturer) à la politique inefficace des villes américaines montrées en exemple par la gauche (gentille et favorisant la « police de proximité », pour résumer), mais l’auteur démasque les mensonges de l’énorme campagne de propagande menée par la gauche et les « anti-racistes », médias et universités en tête, pour tenter de discréditer le succès massif et indiscutable de Rudy Giuliani et Bill Bratton dans la lutte contre la criminalité (*).
    On y trouvera la réfutation de maints clichés propagés par la gauche française sur la police et l’insécurité. Les phénomènes sont similaires, et l’idéologie est la même.
    ______
    (*) Propagande dont on trouvera des échos dans les articles Wikipédia dont j’ai fourni le lien. Wikipédia est très utile, mais son biais de gauche est indiscutable.
    ______
    @ GLW | 28 juillet 2020 à 08:22
    « Autant dire que l’on a dépénalisé le petit trafic de stupéfiants, parce que le gars qui se balade avec 10 g de cocaïne ou 100 g de cannabis, ce n’est pas pour sa conso personnelle, c’est pour revendre dans les soirées. »
    Tiens donc… Voilà un point de vue, voire une information, intéressants. Voilà exactement ce que j’attendais que l’on m’explique.
    Si votre analyse est correcte, cela veut dire qu’une fois de plus, les autorités disent une chose, et font le contraire. Une mesure présentée comme le summum de la fermeté, alors qu’en réalité il s’agit d’une capitulation. Les lois « anti-racistes », qui sont en réalité des lois racistes. La « solidarité » à la sauce socialiste, qui est en réalité le vol. Et ainsi de suite.

  32. Michelle D-LEROY

    Le propos du Premier ministre ne doit pas demeurer au niveau du verbe qui peut rassurer dans l’instant mais qui accentuera le désespoir civique s’il n’est pas incarné. (PB)
    C’est tout le problème : ce sont les promesses, les incantations lorsqu’un drame ou un incident grave se produit, ce sont les mots d’un ministre outré avec les sempiternels adjectifs « intolérables, insupportables, inadmissibles, condamnables ».
    De ministères en ministères, nous avons droit régulièrement au même vocabulaire indigné.
    Ce matin encore, Jean Castex sur Twitter condamne le déboulonnage de la statue de Joséphine de Beauharnais à Fort-de-France. « Je condamne très fermement les actes de vandalisme commis hier à Fort-de-France.
    La violence, fût-elle symbolique, et la haine ne feront jamais progresser aucune cause. »
    Jean Castex
    Mais ensuite, au-delà de ces mots, que font les différents ministres ? rien ou presque. La majorité d’entre eux ont peur avant tout de leurs pairs. On l’a vu hier avec Barbara Pompili qui accuse Gérald Darmanin de diviser en parlant d’ensauvagement d’une partie des Français.
    À Nice, pour la parenthèse, j’ai eu l’occasion de visionner une vidéo où on voit une femme, habitant le quartier où se sont produits les incidents, qui se revendique maghrébine et qui, intarissable, explique posément et poliment à Jean Castex, Gérard Darmanin, Christian Estrosi et Eric Dupond-Moretti, qu’elle n’en peut plus. Que sa famille arrivé d’Afrique du Nord lorsqu’elle était enfant lui avait appris le respect de l’autre et l’avait poussé à bien travailler à l’école. Elle explique comment se passent les trafics de drogue avec les dealers, les guetteurs et les enfants complices. Elle raconte les rodéos, les incivilités, les armes qui circulent. Puis, malgré un appartement refait à neuf et des immeubles bien rénovés, elle dit qu’elle veut quitter le quartier.
    Ensuite elle donne des idées de sanctions aux ministres pour motiver les parents qu’elle dit parfois complices de leurs enfants. C’est presque un moment (5 mn) d’anthologie, incroyable de réalisme en voyant ces ministres tête basse. Ils écoutent sans dire un mot et jurent qu’ils réfléchissent à tout ce qu’elle vient de leur expliquer.
    C’est un message très fort, vu que c’est une habitante du quartier issue de la diversité.
    Nicolas Sarkozy hier soir sur TF1 dit que c’est au Président de se coller à la sécurité. Deux heures plus tard, comme en réponse d’un élève à son maître, Emmanuel Macron se rend dans un commissariat du 18e et pour faire fort il amène une enveloppe pour les policiers qui travaillent dans des conditions difficiles.
    Tant mieux, car les policiers ont besoin d’être soutenus et de voir leur profession reconnue. Mais cela ne résout en rien les problèmes de l’insécurité.
    Hormis le côté communication présidentielle, hormis le début d’une campagne électorale qui ne dit pas son nom, Emmanuel Macron a beaucoup de mal à prendre des décisions fermes.
    Ce sont en effet des décisions dont nous avons besoin, revoir les peines et les sanctions, à lui de prendre de la hauteur face aux réactions d’associations gauchistes ou d’écolos plus rouges que verts.
    Il ne suffira ni au Président de dire son soutien aux Forces de l’ordre, ni aux ministres d’aller à Nice ou à Bayonne rencontrer des victimes, tout cela c’est de la com dont les Français n’ont que faire.
    Il faudra des décisions et des résultats en passant par de multiples chemins et une rigueur totale pour faire respecter les lois de la République.
    Ce matin encore un maire d’une commune de 1 700 habitants a voulu avec d’autres élus aller discuter avec des jeunes (extérieurs à la commune) qui venaient faire des rodéos et des excès de vitesse sur la place du village, indisposant les riverains. Il a été tabassé et brûlé au visage par ces ados violents.
    Tous les jours on est témoin de ce genre de de violences. Ça suffit.
    Emmanuel Macron est un jeune politicien, et s’il excelle dans le domaine de la stratégie électorale et des tactiques politiciennes, du jeu de chaises musicales pour gagner ou anéantir ses adversaires, il reste en revanche un débutant quant aux mesures difficiles à prendre, en plus d’être visiblement un indécis permanent.
    Au contraire il en rajoute. En confiant une mission historique à Benjamin Stora sur l’Algérie française, il montre son soutien aux Algériens vindicatifs qui vivent sur notre territoire. En demandant à Mme Belloubet de recevoir Assa Traoré, il soutient implicitement tout ce qui découle des « Black Lives Matter » dont les revendications pour déboulonner les statues.
    Il use de verges pour se faire battre et en plus il déçoit son propre électorat français qui se sent malaimé. Une conduite incompréhensible alors qu’il s’imagine prendre de la hauteur face à ceux qu’il considère comme des Gaulois réfractaires.
    Un Président, s’il veut protéger ses concitoyens, ne peut pas avoir un double langage permanent. Il doit être crédible et ses déplacements nocturnes n’apporteront rien sans mesures d’envergure.
    À moins que ce soit juste pour faire diversion à la loi bioéthique. Les problèmes sécuritaires graves qui se sont déroulés ces dernières semaines en France méritent plus.

  33. @ Exilé
    « Quand le ministre de l’Intérieur dénonce « l’ensauvagement » de la France, il a raison. »
    Ça ne date pas d’aujourd’hui. « Les petits sauvageons » de JP. Chevènement d’hier sont devenus des caïds aujourd’hui et se moquent des mots. Quel que soit le contingent policier, rien ne leur fait peur. Je crois bien qu’ils les attendent pour mesurer la crédibilité de l’autorité républicaine.
    Lors de sa visite à Nice le 23 juillet, Gérald Darmanin a déclaré: « Nous allons faire plier ceux qui veulent faire plier la République, à Nice comme ailleurs ».
    Entre les sauvageons du premier et les incivilités du second, les caïds endurcis rigolent.
    Sur les conseils d’Emmanuel Macron, un déplacement renforcé à Nice composé de cinq personnalités au plus haut de l’Etat pour déclarer la guerre verbale aux dealers de drogues et aux caïds armés: le ministre de l’intérieur, le Premier ministre, le ministre de la Justice, le procureur de la République et le maire de Nice.
    Jamais aucune autre ville et banlieue, bien pires que Nice, n’a vu la même chose. Mais la TV est là pour filmer, il faut montrer aux citoyens que les politiques se sont enfin réveillés…

  34. @ Isabelle | 28 juillet 2020 à 12:44
    « Quant à la liste des affreux que vous citez, j’acquiesce à deux mains. »
    Ravi que nous soyons d’accord. Ce n’est pas si souvent que ça arrive.
    Vous pouvez constater que je ne suis pas le vilain gauchiste que certains ici décrivent. 🙂

  35. En tout cas aux Grands Sables-d’Olonne où M. Yannick Moreau a sauvé in limine votationis ce site des griffes d’un magistrat « buissonnier », galopin, garnement : on y déploie des efforts herculéens tel le confinement périodique de l’estran pour cause d’attraction pernicieuse de la Lune, cette tentatrice qui toutefois confine son disque derrière… on a le masque cosmique qu’on peut, ha ha !
    Voyez plutôt :
    https://www.bfmtv.com/societe/coronavirus-aux-sables-d-olonne-le-maire-a-decide-de-fermer-la-plage-urbaine-trois-heures-par-jour-a-cause-des-marees_VN-202007280190.html
    En second plan vous pouvez constater un décor factice érigé, non sans malice, du temps de Maigret aux Roches Noires, qui sert à la police pour attirer les TRAFIQUANTS de « drones durs » car ces derniers assez frustres se laissent conditionner par l’adage : l’Horloge DIT-L’HEURE.

  36. Mary Preud'homme

    Des sauvageons de Chevènement nous en sommes venus à l’ensauvagement de Darmanin.
    Ce qui est dans l’ordre des choses quand rien n’a été fait en vingt ans et quelque (à part se gargariser de mots) pour enrayer la machine infernale de destruction des valeurs, négation de l’autorité, suppression des repères, fainéantise institutionnalisée et pollution des esprits.
    Quant aux effets d’annonce on sait ce qu’ils valent, servant surtout à s’abstenir d’agir en se mettant la tête dans le sable afin de se dissimuler la seule ligne de conduite valable, celle de l’action.
    Dès lors que si la patrie est en danger ou si la maison brûle, on ne cause pas, on ne disserte pas sur le sexe des anges, on enfile sa tenue camouflée et ses rangers et on agit par tous moyens afin de remettre de l’ordre et du sens partout dans le pays en commençant par notre belle capitale. À plus forte raison si on est un élu en charge de responsabilités.

  37. @ genau
    « Il est vrai qu’il [Macron] a échoué deux fois à Normale Sup. »
    Diantre ! Qu’on le pende !

  38. Petite leçon d’incivilité à l’intention de not’ bon Roy et ses ministres qui dans leurs châteaux respectifs confondent ce terme avec meurtre ou barbarie.
    Une incivilité c’est par exemple quand des parents pensent que parce qu’ils ont « tiré un coup », ce qui est donné à presque tout le monde, et qu’il en est sorti un être vivant sans cerveau mais avec un appareil digestif, généralement insupportable à moins d’être éduqué, celui-ci devient de fait le roi et peut faire ch*er le monde quand, comme et où il veut et qu’il ne faut surtout rien lui dire.
    C’est exactement ce qui m’arrive depuis deux ans chaque été, quasiment tous les soirs à cinq mètres de ma fenêtre que je laisse ouverte puisqu’il fait chaud.
    L’année dernière j’avais déjà dit gentiment, enfin le plus gentiment que mon caractère me le permet, aux « petits chiasseux » que s’ils voulaient g*euler ils pouvaient aller le faire ailleurs, ce dont ils se sont totalement moqués vu que leur parents les laissaient faire et ont continué.
    Ma réponse a été comme je le fais toujours quand j’entends les « morpions » des voisins ne voulant pas les éduquer, j’ai fait gueul*r ma musique (j’ai un ampli de 5 fois 200 watts donc ça va je les entends plus, d’ailleurs j’entends plus rien du tout ensuite…).
    Ce soir, le stade supérieur à été franchi parce qu’après avoir fait gueul*r ma musique TRÈS FORT en ouvrant la fenêtre sans effet, j’ai craqué, j’ai OSÉ demander à l' »enturbannée » qui poussait le gamin sur la balançoire installée sur l’arbre par un de mes voisins muzz, pourquoi tous ces gamins devaient gueul*r tous les jours devant ma fenêtre.
    Je sais, j’aime vivre dangereusement…
    Oh la la mazette, qu’est-ce que j’avais pas osé faire là !
    Et que v’la t’y pas, Ô SURPRISE !, que trois « chances pour la France » dont mon voisin de palier qui me dit « Venez pas frapper chez moi sinon vous allez voir », arrivent et me disent pour résumer l’engueulade, que mon appart c’est chez moi mais que devant mon appart c’est pas chez moi et qu’ils font ce qu’ils veulent et qu’ils se fo*tent de me faire ch*er et me reprochent de faire gueul*r ma musique évidemment.
    Ambiance…
    Voilà le résultat de la plaie qu’est la gauche à Hidalgo et compagnie (ma cité est gérée par la Mairie de Paris) quand elle prend le pouvoir quelque part.
    Ça, ce « phénomène », je l’ai vu avant à Trappes où j’ai vécu 25 ans et je l’ai vu à Epinay-sur-Seine où mes grands-parents vivaient.
    Donc, pour notre Majesté, ça c’est de l’incivilité, c’est insupportable au quotidien mais il n’y a pas (encore) mort d’homme.
    Mais je ne sais pas pourquoi, tout d’un coup je me sens beaucoup moins en sécurité chez moi, allez savoir pourquoi.

  39. @ GLW
    @ Robert Marchenoir
    « Autant dire que l’on a dépénalisé le petit trafic de stupéfiant parce que le gars qui se balade avec 10 gr de cocaïne ou 100 gr de cannabis, ce n’est pas pour sa conso personnelle, c’est pour revendre dans les soirées. » (GLW)
    « Si votre analyse est correcte, cela veut dire qu’une fois de plus, les autorités disent une chose, et font le contraire. » (Robert Marchenoir)
    ——
    Je ne sais plus trop où ils en sont en Suisse, mais ils avaient mis la barre à 10 grammes à un moment.
    C’est vrai que personnellement, je pense que cela serait une bonne idée de mettre une barre à 10 grammes pour le chanvre, car l’hystérisation des positions sur le chanvre a atteint des sommets ces dernières années. Je veux bien qu’un gros fumeur se balade à l’occasion avec une savonnette de consommation personnelle comme d’autres iraient s’approvisionner en cartouches en Andorre. Mais c’est inutile d’aller au-delà de 10 grammes dans le contexte actuel: le gros fumeur prendrait son risque pour s’approvisionner, faire son petit trajet mensuel, profiter de l’adrénaline du petit coup de parano que cela engendre, et puis cela s’arrêterait là. Tandis que le petit fumeur pourrait se réconcilier un peu avec la police…
    Cela étant, je reste sidéré par le niveau de crispation sur le chanvre en France.
    Pour la coke, ce serait une bêtise de passer à l’amende forfaitaire: quand les gens passent à l’injection, c’est quand même autre chose que le bourgeois qui se coule des douilles… Pas un fan de la pénalisation du consommateur en règle générale, mais il n’y a pas vraiment d’autres solutions sur la table à l’heure actuelle pour la coke.

  40. @Ellen
    « Lors de sa visite à Nice le 23 juillet, Gérald Darmanin a déclaré: « Nous allons faire plier ceux qui veulent faire plier la République, à Nice comme ailleurs ». »
    Il faut croire qu’au ministère de l’Intérieur ils ont dans un coffre-fort, à côté du pastis, un carnet à l’usage des ministres successifs, où sont inscrites les formules standard à ressortir en fonction des circonstances.
    Bien entendu les expressions : «c’est inacceptable, c’est inadmissible, je condamne fermement» etc. en font probablement partie.
    De même, M. Pasqua nous avait aussi sorti en son temps : «nous allons terroriser les terroristes», qui en rient encore.

  41. …j’avais un temps rêvé d’une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en œuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur.
    En matière de grande délinquance, il existe déjà une solution assez dissuasive qui consiste à frapper les voyous au portefeuille, à travers l’action de cellules pluridisciplinaires :
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/saisies-quand-la-justice-frappe-au-portefeuille_1900130.html
    Mais en ce qui concerne la lutte contre la délinquance « ordinaire » en général, ne pourrait-on pas imaginer des cellules du même genre, établies dans de quasi-bunkers disposant de moyens de défense dissuasifs où coopéreraient magistrats et forces de l’ordre, afin de prononcer des peines applicables sur-le-champ (importance de la certitude de la peine) sous la forme de peine de prison ou de saisie sur allocations ou bien encore de saisie de véhicule, par exemple ?
    Et ces cellules devraient aussi pouvoir prononcer des arrêts d’expulsion et vérifier de A à Z leur bonne exécution, au moins pour ceux qui ne sont pas respectés.
    À l’occasion des émeutes du grand Londres en 2012, les délinquants interpellés ont été immédiatement présentés à des magistrats siégeant sur le terrain dans des tribunaux volants.
    Ne serait-il pas possible de reprendre cette formule en l’adaptant éventuellement aux spécificités locales ?

  42. J’ai lu les commentaires de votre billet et ils sont décevants car pas un seul ne détecte la vraie source de tout ce mal, qui est dans l’éducation. Des films comme « la Journée de la jupe » ou « Entre les murs » auraient dû nous avertir depuis longtemps. Mais pourvu que les enfants soient en garderie on s’est bien moqué de ce qu’ils pouvaient y faire. Et nous en récoltons le résultat. Tous les autres développements ne sont que verbiage inutile.

  43. Sécurité.
    Des déclarations, encore des déclarations, des intentions, encore des intentions, des mini-mesurettes et encore des mini-mesurettes.
    Vous vous illusionnez cher P. Bilger à imaginer que ce gouvernement techno peut changer la donne.
    Sarkozy l’a bien répété lors de son interview récente : l’autorité, la définition et l’application d’une politique sécuritaire réelle doivent être du domaine du chef de l’Etat.
    Mais le chef de l’Etat, notre bien-aimé Macron, s’en contrebalance…
    D’une façon générale, et cela a été dit sur ce blog depuis le début de la Présidence : le régalien n’est pas sa tasse de thé. Encore une injure à cette extrême intelligence dont on nous a bassiné pendant des années.
    Enfin, la dernière marotte de notre Macron : le maoïsme écologique. Il s’y déploie avec délice.
    600 jours cher P. Bilger. C’est mal parti !
    Cordialement.

  44. Jean sans Terre

    Il n’y a rien à attendre d’un séide du macronisme qui joue à la fois la partition macronienne et la sienne propre. Dès lors qu’il est affirmé qu’il n’y a pas de lien entre la décomposition racialiste et l’insécurité, qu’il est dénié l’importance de la force de répression pénale, qu’il est compris et toléré le désir de tous les miséreux de la terre à venir sous nos cieux cléments avec leurs traditions, le discours régalien d’ordre et de force n’est que de façade et sera sans effets durables.
    La macronie a besoin de plaire aux électeurs de droite sur l’aspect sécuritaire.
    Elle a également besoin de conserver le vote musulman.
    Il n’y aura en conséquence que des discours et aucune répression véritable.
    Quant à Darmanin, il joue son avenir politique comme tous les précédents ministres de l’Intérieur ayant accédé par après à la présidence de la République. Son discours sera ferme. Il y aura quelques actions d’éclat à fort retentissement politique. Dans le fond, rien ne changera, comme depuis tant de décennies rien n’a jamais changé.
    Comme le dit lucterius, le problème de l’insécurité dépasse largement l’aspect répressif. Il prend sa source dans l’absence généralisée d’éducation qu’il y a dans notre pays depuis plusieurs générations, toutes catégories de population confondues. La seule valeur qui persiste et qui prédomine dans notre société est le droit à être et à jouir de l’homoncule que l’on appelle citoyen. Il n’y a aucune chance que cela évolue. L’Education nationale fabrique l’individu sans qualité standardisé qui fera à la fois un consommateur compulsif et à la fois un électeur conscientisé.
    Pour revenir sur un article antérieur, la nomination d’EDM n’a d’autre utilité que de brider les juges avant l’élection présidentielle en les discréditant grâce à la puissance de sa faconde et de ne pas heurter les populations délinquantes ou inciviles d’origine étrangère, soit les musulmans. Darmanin lui, occupe le terrain sécuritaire. Sans l’action concertée des forces policières et de la justice, et de l’éducation en amont, rien ne peut changer. On en est très loin. Mais on occupe le temps médiatique. Et cela est suffisant. Cela l’a toujours été.

  45. @ lucterius
    « J’ai lu les commentaires de votre billet et ils sont décevants car pas un seul ne détecte la vraie source de tout ce mal, qui est dans l’éducation. Des films comme « la Journée de la jupe » ou « Entre les murs » auraient dû nous avertir depuis longtemps. »
    L’éducation, bien sûr, mais laquelle ?
    Vous n’avez manifestement pas encore compris que nous sommes exposés à un conflit de civilisations, la nôtre étant très souvent rejetée avec violence dès le plus jeune âge suite au formatage familial, lui-même basé sur le formatage « officiel » diffusé par les pays d’origine sur fond de haine de la France, des Français et éventuellement des « mécréants ».
    Quitte à radoter, rappelons que même des gens comme Merah ont été éduqués, en fonction de principes propres à leur communauté, mais ils n’avaient ou n’ont absolument rien à faire de ceux (parfois d’ailleurs contestables) enseignés à « l’école de la République ».
    Et la source du mal est là, à savoir la désagrégation de ce qui assurait bon an mal an un minimum de cohésion nationale.

  46. @ Wil | 28 juillet 2020 à 22:57
    À fond la caisse Pavarotti et vous verrez, dans 48 h vous serez libéré.

  47. Mary Preud'homme

    @ lucterius | 29 juillet 2020 à 09:20
    À mon avis vous lisez mal car s’agissant de ce billet ou de bien d’autres, nombre de commentateurs, à la suite de notre hôte, ne vous ont pas attendu pour établir un diagnostic sur la perte de l’autorité et des repères, qu’il était primordial de restaurer à tous les niveaux.

  48. C’est quand même bizarre, notre pays a l’air de considérer que faire l’ENA ou Normale Sup est le Graal, ainsi que Polytechnique.
    Macron a échoué deux fois à Normale sup, cela devrait être plutôt rassurant surtout quand on veut diriger un pays.
    Ma…, bref, n’a pas daigné faire Polytechnique – un doctorat plus loin, prestigieux, au Canada pour un spécialiste mondial de… Enfin bref, après une école d’ingénieur connue mais sans lampions, travaille aujourd’hui à Bruxelles.
    En fait la politique ne fait que drainer des rentiers, quand je pense à la « folle » qui n’a fait que cela toute sa vie ou à son ex qui était un vrai handicap, la jauge de recrutement est vite affichée.
    Nos poulets élevés au tout-aliment de l’ENA, ne sont bons que pour l’usage politique que l’on veut bien en faire, du Sopalin quoi !
    Et bien sûr un entre-soi pour la gamelle… Là, pour défendre leur barbaque ils sont très forts, réseaux etc. et surtout garder la bonne soupe pour eux, rien que pour eux, Pépère et Voltaire et les autres aussi.
    Des hyènes pour quelques dollars de plus, pour la voracité d’un compte en banque… On voit où ils nous mènent. Ils nous détestent, ils ne nous aiment pas, il faut se rappeler le « sans dents » de Culbuto – le pire de tous -, inutile et tout ébahi de se retrouver à un poste qu’il n’avait sans doute pas envisagé, ce bourgeois de province.
    Nous sommes fichus, demain sera encore identique, la politique n’attire que les médiocres, et comme ils s’ennuient la plupart du temps dans leur administration d’Etat, ils veulent se procurer des frissons à moindre frais, avec l’argent du contribuable, jamais le leur.
    Un très proche professionnel – ESTP pour l’anecdote -, collègues dans le cambouis et lui aujourd’hui chef d’entreprise, prend des risques tous les jours avec son argent, il est de la classe des seigneurs, des lutteurs, des faiseurs, des bâtisseurs, les manches retroussées et toujours en marche avant.
    Quant à nos politiques, placés dans des conditions idéales ils ne savent que produire misère et pagaille, pourtant on ne leur demande rien, même pas d’argent dont ils sont si friands, et tout ça pour le spectacle désespérant qu’ils nous offrent depuis des mois.
    Je n’en prendrais pas un seul pour nettoyer le plancher, ils ont un mal fou à trouver le manche et la serpillière, le coronavirus a eu le mérite de révéler combien ils étaient désorganisés, inutiles de nos vies, et bons à virer comme des incompétents, comme dans la moindre des sociétés.

  49. Il n’y a aucun sursaut, juste des mots piochés dans le bréviaire habituel (insupportable, inadmissible, nous ne céderons pas, la justice sera inflexible, etc. ad libitum).
    À Bordeaux, une avalanche de coups de couteau donnés par des mineurs étrangers non accompagnés ou des « chances pour la France » connues depuis longtemps par les services de police. À Lyon, à Grenoble idem, dans le silence retentissant des nullités vertes élues par une minorités d’imbéciles.
    Donc et malheureusement les carottes sont cuites et archi-cuites puisque le régalien n’est pas pris au sérieux par Macron and Co. Il paraît que nos A 380 (500 passagers) restent au sol: pourquoi ne pas les utiliser pour rapatrier dans leurs pays d’origine les gens qui nous pourrissent la vie ?
    Pourquoi ne pas arrêter les regroupements familiaux de populations hors UE (sauf Asie et bloc de l’Est), pourquoi continuer cette politique d’asile accordée généreusement à des ressortissants issus de pays non à risques ? Pourquoi persévérer dans l’erreur avec des conditions favorables aux Algériens ?
    Ce ne sont que des exemples concrets de mesures à prendre très vite qui prouveraient qu’il y a une volonté politique de stopper la m*rde se déversant à jet continu sur notre territoire…
    En attendant, chers contributeurs choisissez bien vos lieux de résidence !!

  50. @ Giuseppe | 29 juillet 2020 à 13:43
    « À fond la caisse Pavarotti et vous verrez, dans 48 h vous serez libéré. »
    Je conseillerais plutôt Francis Lalanne ! 🙂

  51. OUÏGHOURS: LA FRANCE PROPOSE UNE MISSION INTERNATIONALE D' »OBSERVATEURS INDÉPENDANTS » POUR ALLER SUR PLACE…
    J’ai encore avalé mon café de travers, c’est à peine croyable de voir que ce pays gouverné par des pieds nickelés lâches veules pleutres qui font dans leur froc devant un petit groupe de racailles, bombe son torse de puceron devant le colosse chinois qui en tremble déjà de trouille.
    Jusqu’où ira-t-on dans le ridicule ? Et dire que ce peuple de débiles va encore veauter pour ces patins afin de faire barrage à l’extrême drouâââte et aux heures sombres, quel pays de m*rde !

  52. @ caroff
    « En attendant, chers contributeurs choisissez bien vos lieux de résidence !! »
    Mais comptons sur les préfets pour pourrir ce qui reste d’endroits encore vivables pour y déverser en catimini et par une nuit sans lune des cargaisons de nuisibles fraîchement débarqués en fraude chez nous…

  53. Michel Deluré

    @ lucterius 29/07 09:20
    Que le rôle de l’éducation ait en ce domaine toute son importance, nul n’en doute.
    Mais à en juger par la situation actuelle en matière de sécurité, force est alors de reconnaître soit que l’éducation n’est pas la cause unique de ce mal qui ronge notre société, soit qu’elle ne joue plus son rôle et/ou ne suffit pas à remédier au problème.
    N’est-elle point pour vous idéale et donc illusoire cette société dans laquelle l’éducation à elle seule permettrait d’éradiquer l’insécurité ?
    Et de quelle éducation par ailleurs est-il question ? Montesquieu prétendait ainsi que nous recevons trois éducations : « celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde ». Et d’ajouter aussitôt : « Ce qu’on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières », laissant ainsi apparaître les aspects différents, voire contraires, des éducations que nous recevons, ce qui, vous en conviendrez, complique la chose.

  54. @ Michel Deluré
    « Et de quelle éducation par ailleurs est-il question ? Montesquieu prétendait ainsi que nous recevons trois éducations : « celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde ». »
    Voir aussi :
    Extrait des débats relatifs à la loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire : La morale laïque
    A ceux qui s’interrogent sur cet objet mal défini, Jules Ferry répond, le 10 juin 1881 : « Nous disons que l’instituteur enseignera quoi ? Une théorie sur le fondement de la morale ? Jamais, messieurs, mais la bonne vieille morale de nos pères, la nôtre, la vôtre, car nous n’en avons qu’une. » Il ajoute, le 2 juillet : « La vraie morale, la grande morale, la morale éternelle, c’est la morale sans épithète. »

    https://www.senat.fr/evenement/archives/D42/a1882.html

  55. @ Achille | 29 juillet 2020 à 15:15
    Vous avez raison Achille ! Ils sont habitués aux sons élevés, par contre les bruits de crécelle du Francis national, du pur Fly-Tox, efficace, rien de meilleur.

  56. @ Giuseppe
    « C’est quand même bizarre, notre pays a l’air de considérer que faire l’ENA ou Normale Sup est le Graal, ainsi que Polytechnique. »
    Eh bien, disons que faire l’X, l’ENS ou l’ENA, ce n’est pas mal en soi. Mais 1. ce n’est pas un substitut à une thèse de doctorat de qualité, et 2. ce qui est délirant, c’est cette intégration structurelle avec l’Etat. Ayant fait un petit tour dans deux de ces institutions, j’ai toujours été particulièrement gêné par ce statut. Mon « procès-verbal d’installation dans mes fonctions », ce n’est pas mon souvenir le plus ému de ces années…
    Maintenant, il est parfaitement ridicule d’encenser ces écoles comme on le fait dans ce pays, au point qu’on semble s’offusquer qu’on puisse être président et rater l’examen d’entrée à l’ENS… Je rêve. Et il faut une médaille Fields pour avoir le droit de faire des gosses dans ce beau pays ?
    Il est tout aussi ridicule de prétendre que les polytechniciens, les normaliens et les énarques ont un QI de bulot. Ce n’est pas le cas. Si ces ressources humaines et intellectuelles sont mal employées, c’est que c’est une sphère de la société qui s’est autonomisée de la société civile et n’admet de critique de personne d’autre que de leurs semblables. Nul besoin de les prendre pour des handicapés mentaux pour récuser l’autorité mentale dont ils se prévalent.

  57. …j’avais un temps rêvé d’une démocratie donnant tous les pouvoirs dans les cités et quartiers à des proconsuls qui, libres de tout mettre en oeuvre, auraient éradiqué le pire pour créer, à toute force, le meilleur.
    Et, pour conforter ces proconsuls dans leur sens du devoir, peut-être pourrions-nous envisager de planter de façon harmonieuse dans le paysage, sur les conseils d’urbanistes, quelques potences, par-ci, par-là ? 😀

  58. Patrice Charoulet

    À PROPOS DE DARMANIN
    Je souhaite un autre chef de l’Etat. Je ne suis pas macronien.
    Je désapprouve les élus LR qui ont rejoint Macron.
    Cela dit, je trouve injuste la querelle que l’on fait au ministre de l’Intérieur nouveau, Darmanin, pour une déclaration récente faite par lui dans une commission d’enquête parlementaire.
    Dans un assez long développement, le ministre a voulu dire que l’expression « violences policières » lui semblait malheureuse.
    Tous les syndicats de police, de toutes nuances, le disent depuis toujours. Mille politiques le disent, par exemple Christian Jacob, actuel patron de LR. Car les policiers ont le monopole de la force légitime. Quand des manifestants cassent, brûlent, pillent, et sont venus pour « casser du flic »,
    les policiers sont chargés de rétablir l’ordre (matraques, gaz lacrymogène, etc.). Ce ne sont PAS des violences policières.
    Le malheur est que le ministre aurait pu dire « Je n’admets
    pas, je n’accepte pas, je m’indigne… ». Il a dit « Je m’étouffe ».
    Tollé, scandale, levée de boucliers… « Je m’étouffe » ayant fait penser certains à « J’étouffe » ou « Je n’arrive plus à respirer ».
    Interprétation délirante !

  59. Fin 2013, dans une ville du Sud qui compte 75 000 habitants – hors clandestins bien sûr… puisqu’ils sont clandestins -, les effectifs municipaux des forces de sécurité comptaient 97 membres, dont 41 policiers dotés d’armement, 18 gardes urbains, essentiellement affectés au stationnement et à la circulation, et 20 médiateurs.
    Fin 2018, ils étaient 156, dont 86 policiers armés de neuf, 43 gardes urbains… et 7 médiateurs.
    Une nouvelle municipalité a été élue en 2014 sur la promesse de rétablir la tranquillité publique dans cette cité dont le centre dépérissait en raison d’une délinquance omniprésente, mais qui néanmoins, en cette matière, bénéficiait encore d’un classement honorable de la part des autorités de l’époque. Outre cette progression des effectifs de sécurité, les nouveaux élus ont mis en place un numéro vert, recruté un nouveau directeur de la police municipale, structuré son état-major, développé l’îlotage et la vidéoprotection.
    Dans un rapport de la Chambre Régionale des Comptes d’octobre 2019, bien que ce sujet ne soit pas l’exercice de prédilection de ces sages, quelques lignes sont néanmoins accordées à l’examen de la politique municipale en ce domaine. La CRC se montre très prudente, la délinquance se mesurant essentiellement à l’aune de l’activité judiciaire, ce qui n’inclut pas la plupart des incivilités – dans le sens de ce terme en langue française, hors Elysée.
    La Chambre néanmoins valide plusieurs chiffres. En 2017, la police municipale a géré 37 000 appels téléphoniques – près de 100 par jour -, soit vingt fois plus que la police nationale (900 appels en un an). Cette même année, dans la cadre de la convention – obligatoire – signée entre ces deux institutions, la police municipale a remis 800 individus à la police nationale, seule habilitée en matière de poursuites judiciaires, et a identifié plus de 300 auteurs de délits.
    En mars dernier, le maire a été réélu au premier tour par 68,74 % des votants (56,02 % d’abstentions). Apparemment, on peut en conclure qu’il a trouvé une recette en matière de lutte contre la délinquance urbaine.
    C’est cette délinquance-là que plus aucun citadin ne supporte. C’est aussi par cette délinquance, trop souvent jugée sans gravité, que les voyous entament leur parcours vers le milieu. Quelques tags, puis des insultes, puis des larcins, puis des rodéos, puis des cambriolages, puis… la drogue, le couteau, l’arme à feu, le crime… Le mieux est donc de stopper leur carrière dès les dégradations, dès les tapages, dès les occupations de cages d’escalier… C’est ce qui se fait dans cette ville… Plus de « grands frères », moins d’assistants sociaux, mais des flics. Des flics qui font leur métier.
    Il serait peut-être bon que, dans le cadre des relations apaisées entre le gouvernement et les collectivités territoriales, notre jeune et talentueux ministre de l’Intérieur, qui semble avoir entrepris un tour de France des zones de non-droit, rencontre les élus de cette belle ville de… BÉZIERS…
    Aïe, aïe, aïe… Estrosi, passe encore, Ciotti, c’est limite, mais alors Ménard !! Et pourquoi pas Marine Le Pen pendant qu’on y est ! C’est pourtant en prenant en compte de telles expériences que ce pouvoir, qui a le talent du verbe, beaucoup moins celui de l’action, se donnera une chance de rétablir l’ordre et le bien-vivre… et s’accordera une chance supplémentaire de ne pas être chassé en 2022.
    J’y pense… Prades-Béziers : 140 km… Pendant sa dizaine de jours de vacances chez lui, notre Premier ministre ne pourrait-il pas rencontrer un maire du coin, dans le cadre des bonnes pratiques républicaines ?… Toutes les idées sont à prendre et à tester pour résoudre ce dossier qui, aujourd’hui, met en péril non seulement la Macronie, mais la France elle-même.

  60. @ Giuseppe 29 juillet 14 h 24
    Mettre sur le même pied l’ENA avec Normale Sup et Polytechnique est une insulte pour ces deux dernières écoles ; chacun sait que pour intégrer l’ENA il suffit de connaître par cœur les derniers arrêts du Conseil d’Etat.
    Tandis qu’imaginer Macron à l’oral de l’X répondre à une question genre :
    « Trouver les développantes d’une cardioïde »
    serait une amusante hypothèse.
    Par ailleurs j’approuve entièrement votre exemple de l’entrepreneur : au contraire du sorti premier de l’ENA qui entre à la Cour des Comptes, ce chef d’entreprise aura sans cesse en obsession pour ses chantiers la trilogie Coût/Délai/Qualité.
    Et pour terminer en rigolant, imaginons aussi un énarque à une réunion de chantier, soumis au feu roulant des questions de délai par maîtrise d’oeuvre et maîtrise d’ouvrage, essayer de s’en sortir avec des éléments de langage et la langue de bois habituelle.

  61. @ Serge HIREL
    « Il serait peut-être bon que, dans le cadre des relations apaisées entre le gouvernement et les collectivités territoriales, notre jeune et talentueux ministre de l’Intérieur, qui semble avoir entrepris un tour de France des zones de non-droit, rencontre les élus de cette belle ville de… BÉZIERS… »
    Bien vu.
    En effet, et si nous sortions des querelles de chapelle ?

  62. Suite de mon histoire d’incivilité et de parents demeurés qui considèrent l’enfant comme un roi tout-puissant qui peut emm*rder le monde entier sans souci, pour ceux que ça intéresse.
    Donc, les flics s’en fichent, ils ne se déplaceront pas vu qu’ils ont des choses plus importantes à faire ce qui est compréhensible, et je me retrouve tout seul à me plaindre du dérangement causé vu que je suis entouré dans mon escalier par les susmentionnés « géniteurs », que l’on ne peut décemment qualifier de parents.
    Un choix cornélien s’offre donc à moi, la boucler et les laisser me pourrir la vie quotidiennement jusqu’à ce que j’aille un jour dans un mouroir à mon tour, ou me plaindre à la SIEMP qui gère la cité ce qui ne donnera rien puisque la politique maison est que depuis qu’Hidalgo est maire, les « chances pour la France » ont tous les droits et les Français de souche n’ont qu’à la fermer et s’estimer heureux de ne pas être expropriés pour laisser leur place aux traîne-savates du monde entier, et qui sait, demander un autre appartement s’il y en a un de disponible ; on peut toujours rêver.
    En attendant, puisque tout le monde se moque d’ennuyer le monde, je vais pouvoir faire hurler ma musique aussi fort que je veux et même plus et si jamais je deviens sourd dans le processus, je pourrai au moins encore écrire sur ce blog et ça c’est bien.
    Suite au prochain numéro.

  63. À propos de Gérald Darmanin.
    Croit-il vraiment ce qu’il dit ?
    Je viens de revisionner les nombreuses interventions du nouveau ministre de l’Intérieur.
    Il me donne l’impression de ne pas croire – réellement – ce qu’il énonce !
    Les concepts, qu’il décline à chaque sortie lourdement médiatisée, donnent l’apparence d’être les futurs appâts de la campagne présidentielle macronienne qui s’accélère.
    Chaque « sortie » dans les médias coche une case dans la panoplie macronienne pour attraper un maximum de poissons. Les mailles sont trop larges pour la future élection présidentielle.
    Si cette logorrhée ministérielle n’est pas suivie d’effets concrets – réels – dans les semaines qui viennent, nous aurons compris.
    La connivence est bien réelle – elle – entre le Président et son ministre. Déjà et longtemps avant la plainte pour viol, on ressentait cette proximité entre les deux. L’un faisant la courte échelle à l’autre et vice versa !
    Il faudra très vite sortir de cette ambiguïté, car de plus en plus, Darmanin apparaît comme « la voix de son maître ». Non pas celle de Castex, mais celle de Macron.
    Cordialement.

  64. @ Wil
    Croyez-moi : mettez votre musique le matin de bonne heure… ces voyous dorment jusqu’à midi.
    Résultats assurés… d’expérience.

  65. @ Claggart | 29 juillet 2020 à 18:04
    Merci !
    Je suis parfois un petit peu dans la provoc’, mais simplement je constate – me semble-t-il – que les deux autres catégories tireraient le plus souvent dans la catégorie poids welter plutôt que dans la catégorie poids lourds, la reine.
    Alors que ma vision de leur emploi serait, par exemple, celle d’un Michel Virlogeux (à un garçon averti comme vous l’êtes, je ne déroulerai pas sa fiche exceptionnelle), et là pour nous c’était admiration.
    « Par ailleurs j’approuve entièrement votre exemple de l’entrepreneur : au contraire du sorti premier de l’ENA qui entre à la Cour des Comptes, ce chef d’entreprise aura sans cesse en obsession pour ses chantiers la trilogie Coût/Délai/Qualité. »
    C’est pourquoi vous l’avez bien compris, mon parti pris pour l’oeuvre et les ouvrages exceptionnels du cité ici… Mais là ce n’est pas pantoufler et comme Pépère l’a souligné, s’ennuyer à mourir dans un corps de comptables ou des aller et retour dans le privé pour un carnet d’adresses.
    Allez, tant que l’on y est :
    « Et pour terminer en rigolant, imaginons aussi un énarque à une réunion de chantier, soumis au feu roulant des questions de délai par maîtrise d’oeuvre et maîtrise d’ouvrage, essayer de s’en sortir avec des éléments de langage et la langue de bois habituelle. »
    Là aussi j’en aurais de belles à vous conter.
    Dont une qui me vient à l’esprit – emblématique -, le patron d’un complexe hospitalier qui m’interpellait et mon sous-traitant avec, « il ne poussera rien sur cette terre ! », utilisée pour une immense toiture terrasse végétalisée.
    Je m’entends encore lui répondre que seuls les billets de banque ne pousseraient pas dans cette belle terre, venue de champs agraires voisins (pas le droit à l’erreur… imaginez s’il avait fallu tout enlever et refaire).
    Penaud il était revenu nous demander, quelques semaines plus tard, d’effectuer une tonte tant la végétation fut luxuriante. « Cadeau ! La première tonte est gratuite, c’est dans le CCTP. »
    Et… Mais ceci est une autre histoire je ne voudrais pas encombrer.
    On déboulonne des statues on devrait en construire pour ces Victor Hugo de la truelle, de la vie et de l’avenir de notre pays.
    Scrogneugneu ! La Légion d’honneur c’est pour les saltimbanques, que de la fausse joncaille.

  66. Au passage, j’essaie d’appeler le commissariat de ma ville depuis hier et je m’étonnais de n’avoir à chaque fois qu’un répondeur me disant que toutes les lignes ne sont plus en service.
    Et donc en ayant le 17 de Versailles au bout du troisième appel, j’apprends que le commissariat de ma ville a été fermé, comme tout le reste, Poste, Sécu, etc., et que c’est Versailles qui « s’occupe de tout » dans le secteur maintenant.
    Donc, j’ai compris de suite pourquoi me plaindre était comme p*sser dans un violon.
    Vive la France…

  67. @ Claggart
    « Tandis qu’imaginer Macron à l’oral de l’X répondre à une question genre : « Trouver les développantes d’une cardioïde » »…
    Oral de l’X = niveau Licence.
    Soupir…

  68. Chemin de traverse

    « A propos de Darmarin » P. Charoulet, j’aurais besoin de vos lumières concernant l’hommage aux soldats musulmans ?!
    Ils étaient de nationalité française ? algérienne ? sénégalaise ?
    Musulmane ? Non, ça ce n’est pas une nationalité ? À moins que ?
    Quant à la légitimité des « violences policières » et comme les policiers sont aux ordres il s’agirait de violences étatiques…
    Que deviennent alors les Gardiens de la paix ?!
    Merci pour votre aide.

  69. @ Giuseppe 21 juillet 21h08
    J’ai eu effectivement l’occasion de connaître Virlogeux lors des études du viaduc de Millau, auxquelles je participais.

  70. @ Wil | 29 juillet 2020 à 22:00
    « Au passage, j’essaie d’appeler le commissariat de ma ville depuis hier et je m’étonnais de n’avoir à chaque fois qu’un répondeur me disant que toutes les lignes ne sont plus en service. »
    Une solution consiste à filer une bonne rouste au père des marmots un peu trop bruyants.
    Je suis sûr qu’une équipe de policiers débarquera chez vous dans l’heure qui suit. Vous pourrez ainsi expliquer la situation… au poste. 🙂

  71. Michel Deluré

    @ Exilé 29/07 16:15
    En fait, je pense que nous ne pouvons mettre morale et éducation sur un même plan.
    La première est une valeur, la seconde plus un moyen, un outil. La morale transcende ainsi l’éducation.
    L’homme n’est pas originellement un être moral mais c’est l’histoire de l’humanité, aussi bien collective qu’individuelle, histoire dont fait partie l’éducation, qui devrait lui permettre de sortir de son état de nature et de tendre progressivement vers un état d’être moral.
    L’éducation n’est qu’un des moyens parmi d’autres permettant d’atteindre à cette perfectibilité qui devrait être l’une des caractéristiques de notre espèce.

  72. @ Achille
    C’est une bonne idée si on est suicidaire et ce n’est pas encore mon cas.
    Le problème est évidemment que ce genre de type n’est jamais seul. N’importe qui ayant vécu en banlieue le sait.
    Avant-hier ils étaient trois et hier ils étaient quatre.
    C’est sûr que les flics viendront sûrement pour une baston mais bien plus tard, quand tout sera fini, pour ramasser mon cadavre.
    —————————————————-
    @ Lodi
    Vous avez raison, je devrais peut-être acheter ce genre de casque et j’y ai déjà pensé mais j’en ai déjà un excellent que j’utilise énormément, quand je ne fais pas hurler ma musique pour ne pas entendre les hurlements des « chiards » des voisins donc, un Sennheiser HD 800
    https://www.lesnumeriques.com/casque-audio/sennheiser-hd-800-p4016/test.html qui m’a coûté un rein, heureusement qu’on en a deux, mais qui laisse passer certaines fréquences extérieures puisqu’il est semi-ouvert.
    Je vous remercie pour la suggestion mais je pense plus m’orienter la prochaine fois vers un casque fermé dans la même gamme de prix que le « Senn ».
    Je suis snob que voulez-vous.
    https://www.youtube.com/watch?v=yFdYZQmQtcs
    ———————————————————
    @ herman kerhost
    Donc félicitations, vous avez bon goût.
    Mais je n’écoute plus seulement du metal comme quand j’étais ado. Maintenant j’écoute beaucoup plus de blues, du rock et du rock progressif par exemple… et j’avoue aussi écouter pas mal de chansons d’amour en ce moment…

  73. @ Michel Deluré
    « L’éducation n’est qu’un des moyens parmi d’autres permettant d’atteindre à cette perfectibilité qui devrait être l’une des caractéristiques de notre espèce. »
    C’est exact, mais une éducation qui ne repose pas sur une vertu – donc sur une morale – est vaine.
    Et puisque toutes les morales ne se valent pas, il en va de même des éducations…

  74. @ Achille | 30 juillet 2020 à 10:40
    Les règles du jeu ont changé et Wil d’importuné serait importuné à moins de manier le crampon avec dextérité, le ruck est acceptable :
    https://www.sudouest.fr/2016/09/12/les-plus-belles-bagarres-du-rugby-francais-en-videos-2497346-773.php
    Ceci dit le match le plus dense, le plus fou, le plus extraordinaire ce fut à Carcassonne, Sappa, Hache… Dissidents de Toulon, ce fut pour les spectateurs un match d’anthologie, les Gaulois ont gagné, c’était un huitième de finale, toute la France était suspendue à ce match.
    https://www.midi-olympique.fr/article/15894-1971-lepopee-nicoise-toulonnais
    Depuis il faut le dire tant qu’un match n’est pas joué il n’est jamais gagné. Et aussi… Mais ceci est une autre histoire.

  75. @ Giuseppe
    « Ceci dit le match le plus dense, le plus fou, le plus extraordinaire ce fut à Carcassonne, Sappa, Hache… Dissidents de Toulon, ce fut pour les spectateurs un match d’anthologie, les Gaulois ont gagné, c’était un huitième de finale, toute la France était suspendue à ce match. »
    Le bilan français face aux Springboks sud-af’, pays de mon enfance, n’est pas exactement flamboyant.

  76. Qui apprendra à Gérald-heu (comme disent des journalistes) Darmanin que le masque porté sur bout du nez est une faute qui l’expose lui et expose les autres.
    Ce masque doit se mouler le plus haut possible sur l’arête du nez pour le rendre plus étanche.
    C’est un peu moins pire que sous le nez. Tout ces fiers Cyrano s’exposent et nous gratifient de leurs micro-gouttelettes.
    Autre hérésie, le masque contaminateur, à valve expiratoire. Soufflez votre air non filtré au nez de vos concitoyens, ne vous gênez pas !
    https://www.google.com/search?q=masque+FFP2+valve+expiratoire&client=firefox-b-d&sxsrf=ALeKk0335XaRhOtPU4qezDw2UM2a7-c26g:1596324338965&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwixhq7Jk_vqAhUDdxoKHYDACKwQ_AUoAnoECAwQBA&biw=1440&bih=726
    Si vous voyez ce masque, éloignez-vous ! Changez de siège !
    C’est si compliqué de réfléchir un peu ?

  77. Patrice Charoulet

    DANS UNE LAVERIE AUTOMATIQUE
    Tout ce mardi, on a pu voir des gens armés de bâton s’acharner sur un homme. Cette scène a pu être vue, car une caméra vidéo installée dans la laverie a pu en garder la trace.
    Je pose une question à TOUTES les télés : pourquoi avez-vous flouté le visage de ces ordures ? Par crainte que l’on puisse les reconnaître, les identifier et les interpeller ?

  78. herman kerhost

    @ Wil | 30 juillet 2020 à 15:16″
    « Je n’écoute plus seulement du metal comme quand j’étais ado. »
    Moi non plus Wil ! De temps à autre tout de même, je me passe un Metallica de la grande époque, de Kill’Em All à Master… Mais c’est de plus en plus rare…

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