Je sais qu’il y a très longtemps on a qualifié la droite française de « la plus bête du monde ».
Je sais qu’on a rêvé lors de la campagne de 2007 avec le candidat Nicolas Sarkozy mais que son mandat a fait retomber sur terre la droite enthousiasmante et miraculeuse qu’il avait promise.
Je sais qu’Emmanuel Macron a fait parler à la fois la foudre et la rouerie en invoquant pour se faire élire, amorce d’un nouveau monde, le dépassement de la droite et de la gauche mais que l’ancien est demeuré, si j’ose dire de plus belle.
Mais soyons sérieux : sans ma droite je serais mal.
Je sais que depuis la primaire de la droite et du centre et la victoire éclatante de François Fillon puis ses déboires, avec son élimination après le premier tour de l’élection présidentielle de 2017, la droite éprouve un malaise : elle ne sait plus de quoi elle est faite et qui la représente vraiment.
Je sais que Laurent Wauquiez a fait tout ce qu’il a pu, sans doute mal, en n’associant pas assez, en ayant pâti de certaines malencontreuses péripéties, notamment lyonnaises, qui ont gravement abîmé son message. Le paradoxe étant cependant que, ne voulant plus de lui qui s’est résolu à partir, d’autres partent cependant !
Mais soyons sérieux : sans ma droite je serais mal.
Je sais que la liste des Républicains aux élections européennes était menée par une jeune personnalité de talent et d’intelligence mais que la droite n’avait pas assez réfléchi à la possibilité de se frayer un chemin autonome, plausible et opératoire entre LREM et le RN et qu’elle l’a payé d’une rude manière.
Je sais que Gérard Larcher, faux mou et vrai habile, s’est donné la mission de rassembler la droite et le centre ou ce qu’il en reste mais je voudrais pas que la première soit victime du second et de sa capacité à instiller de l’opium quand les arêtes sont vives et les choix sans équivoque.
Je sais que Xavier Bertrand qu’on retrouve, dans un sondage Elabe-BFM TV, avec Nicolas Sarkozy et François Baroin, comme l’une des personnes préférées pour redresser les Républicains, les a pourtant quittés bien avant la débandade et qu’il est passé, à l’égard du président de la République et de sa politique, d’une sorte de compréhension à une claire et nette opposition.
Mais soyons sérieux : sans ma droite je serais mal.
Je sais que depuis deux semaines des sollicitations sont adressées aux élus LR et aux maires pour qu’ils deviennent eux aussi des transfuges comme les ministres ayant rejoint Emmanuel Macron, qu’on va jusqu’à les menacer d’être perçus comme des ennemis du président s’ils n’obtempèrent pas et que LREM, forte de son insuccès, prétend pourtant incarner l’alpha et l’oméga de la politique française.
Je sais que ceux qui, comme Christian Estrosi, déclarent qu’on devra faire alliance parfois avec LREM acceptent de mettre le cou de leur parti dans le noeud soyeux que serre le président de la République, visant justement à la disparition des LR et de la droite classique.
Mais soyons lucides : sans ma droite je serais mal.
Je sais que c’est une facilité et un grand confort intellectuel que de s’abandonner à une apparence de droite chez le président de la République mais en déniant une culture et une sensibilité de gauche sur beaucoup de plans, notamment régaliens. Le tour de force a été de faire croire que la droite n’avait plus de raison d’être puisqu’il l’aurait incarnée, ce qui est absurde.
Je sais que la désertion, juste après la défaite de la liste LR, de certaines personnalités dites de droite – par exemple Valérie Pécresse qui, sans le moindre « électrochoc », va ainsi brûler tout son crédit sans obtenir autre chose que le sentiment d’une liberté qui constituera en réalité un handicap – est au moins une faute politique
Je sais qu’il est comique d’entendre un Thierry Solère déplorer une dérive droitière chez les LR et leur faire une leçon au nom du salmigondis auquel il a adhéré et qui lui laisse, à lui et à son groupuscule, une portion congrue (TF1).
Mais soyons lucides : sans ma droite je serais mal.
Je sais la difficulté qui attend les fidèles, les constants, les enracinés, les intelligents – par exemple Bruno Retailleau – pour recréer une droite qui pense, une droite qui ne désespère plus, une droite qui ose se dire de droite parce qu’elle n’aura plus honte du projet qu’elle a élaboré. Je sais aussi que, pour reconstruire, mieux vaut une minorité solide et audacieuse qu’un amas dilué, sans panache ni éclat.
Je sais que les déserteurs, prétendant répudier une prétendue dérive droitière, ne songent en réalité qu’à ce qu’ils croient être leurs intérêts et se soucient peu de l’essentiel, du fond et des désirs des militants et sympathisants. Ils spéculent sur la continuation d’un délitement qu’ils imaginent irréversible.
Je sais que dans les mois prochains on nous démontrera que tous ceux qui ont échoué à droite, ou l’ont fait perdre, sont pourtant légitimes à reprendre la main. Je crains que leur passé discutable compte plus que le renouveau porté par une génération qui piaffe d’être condamnée à l’écoute d’aînés n’étant pas des modèles (Le Figaro)
Soyons lucides : sans ma droite je serais mal.
Je sais que de l’autre camp, totalitaire au point de rêver d’une reddition pieds et poings liés, surgit soudain une vérité et que celle-ci a d’autant plus de prix qu’elle émane d’un spécialiste de la volte. Quand Gérald Darmanin « pointe la caricature que LREM donne parfois d’elle-même en se faisant le porte-voix d’une start-up nation », il montre le chemin à la vraie droite : start-up certes mais bien plus nation ! (Le Figaro)
Je sais que les bons apôtres vont continuer à déplorer, prétendre que les jeux sont faits et que c’est la fin de la politique, que la droite – liberté, responsabilité, confiance et autorité – est morte et qu’Emmanuel Macron est invincible puisqu’il est sorti de la nasse des Gilets jaunes.
Je sais que derrière les déroutes, il y a des routes. Je sais que d’abord la droite ne doit plus douter qu’elle soit nécessaire. Elle a tout l’avenir devant elle si elle veut bien mettre ses convictions avant ses positions. Ses ambitions après ses propositions.
Soyons sérieux et lucides : sans ma droite je serais mal.
« Je sais que derrière les déroutes, il y a des routes. »
Oui, mais est-ce que derrière les défaites, il y a des fêtes ?
Cher Philippe,
L’adjectif possessif qui est en tête de votre cataphore dit tout le problème de la droite. Chacun a sa droite, du militant, voire de l’élu de « conviction » à celui pour qui elle a toujours été le marchepied de ses « ambitions », et la liste des élus par lesquels vous illustrez votre billet, même et surtout « le constant (sic) Bruno Retailleau », ou encore le théâtral Xavier Bertrand que vous aimez bien, n’échappe pas à cette catégorie d’opportunistes, qui désigne depuis plus d’un siècle la droite de gouvernement, parfois sous le nom de « pragmatique » aujourd’hui, dont je ne vois pas comment elle pourrait faire des propositions qui la réunissent, sachant non seulement que François-Xavier Bellamy illustrait plutôt le clivage des mondialistes et des populistes du côté des souverainistes, ou que la tradition d’un Giscard d’Estaing bâtissant l’Union européenne a été pratiquement récupérée par Jacques Chirac gouvernant, mais qu’entre un Laurent Wauquiez, certes fraîchement démis, dénonçant le cancer de l’assistanat, et un Aurélien Pradié, piaffant de renverser ses aînés et dénonçant « le fatalisme » et « les injustices » de la politique macronienne, on ne voit pas le point commun, en dehors de l’économie qui, comme l’Allemagne dans le football, gagne toujours à la fin avec la droite.
Or n’a-t-elle pas déjà gagné avec Macron ? Macron n’est-il pas le représentant d’un centre-gauche économique enrobé de ce qu’il faut de déclaratif et d’idéalisme propre à la gauche pour faire passer la pilule économique sans la baisse des dépenses publiques ?
La droite promet de les baisser, mais s’enferre dans l’antienne qu’il faut réduire le nombre des fonctionnaires, sans expliquer qu’il faut réaffecter aux guichets les ronds-de-cuir pondeurs de normes et qui nous en ont déjà imposé 300 000. Comment un pays peut-il vivre en respectant 300 000 normes ? La droite ne peut pas s’entendre pour dénoncer la technocratie et recréer un service public de proximité. Aurélien Pradié propose d’augmenter les salaires en encourageant la très gaullienne participation que ne peuvent pratiquer que les grandes entreprises et sans dire qu’il faut baisser les charges sociales pour augmenter les salaires.
Or voilà que je tombe dans le piège de parler de « ma droite ». À vue de nez et d’appareil, la droite pourrait bien redevenir la fondée de pouvoir d’une bourgeoisie qui trouve Macron de mauvais goût, de contribuables qui se disent pressurés et ne veulent plus contribuer, et de consommateurs qui ne veulent pas produire. Votre droite, ma droite, celle des commentateurs qui se succéderont, mais quelle droite ? Collectivement, quelle droite ?
Cher Philippe,
J’approuve vos réflexions de ce jour.
Il est désolant, quand on est de la droite classique, ni centriste, ni extrémiste, de voir partir du parti UMP-LR, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, et maintenant Valérie Pécresse.
Sont restés Brice Hortefeux, Nadine Morano, Geoffroy Didier, Guillaume Peltier, l’admirable Guillaume Larrivé (il faut écouter ses interventions : en voilà un qui présiderait fort bien LR) et l’armée des fidèles, dont je suis. Les félons et les fuyards, je les ai déjà oubliés. Pouah !
Je sais… Je sais… Je sais…
Jean Gabin l’a dit.
Je sais qu’on ne sait jamais !
Valérie Pécresse est certainement la personnalité politique de droite que je préfère.
Je comprends un peu sa position de quitter LR.
Quand un vieux rafiot prend l’eau de toutes parts, il est vain d’essayer de colmater les brèches. Le mieux est encore d’embarquer sur un bateau tout neuf avec un nouvel équipage formé aux nouvelles technologies et qui pourra à coup sûr vous mener à bon port.
D’autant que ceux qui s’accrochent encore à l’épave LR, les Ciotti, Morano, Jacob, Hortefeux et quelques autres de moindre renommée, ont largement fait la démonstration, lors de leur parcours politique, qu’ils ne pouvaient apporter un renouveau quelconque à ce parti en totale décrépitude.
Alors bon vent à Valérie Pécresse ! C’est encore la droite que je préfère.
Une bonne droite pour remettre les choses en place.
Manque pour l’instant le boxeur !
Mais soyons lucides : sans ma droite je serais mal.
Soyons réalistes : avec la fausse droite que nous subissons tous depuis quelques dizaines d’années, nous sommes très, très mal…
L’ennui est que vous ne définissez pas la droite que vous appelez de vos vœux : celle avec ou sans une alliance avec son extrême ? Or une alliance avec son extrême, même si elle tente de se parer des oripeaux de la respectabilité, est rejetée par une majorité des fidèles LR. Malheureusement, vos précédents billets tendent à indiquer que vous êtes favorable à une telle alliance. C’est là que le bât blesse…
@ Jabiru | 07 juin 2019 à 09:01
« Manque pour l’instant le boxeur ! »
A noter qu’Edouard Philippe pratique (ou a pratiqué) la boxe et vu sa taille, il a une belle allonge !
« Soyons sérieux et lucides : sans ma droite je serais mal »
Ah oui ! Et alors cher P. Bilger ? Et alors ? Et alors ?*
Un pas en avant deux pas en arrière (ou l’inverse) !
Le tango n’a jamais été un genre politique sérieux que je sache ! Non ?
Cordialement.
*Pas de Zorro à l’horizon cher P. Bilger !
Il y a pourtant de gigantesques marges de manoeuvre à droite pour proposer une alternative à la bouillie de Macron !
La liste des réformes à entreprendre a été exposée par de nombreux contributeurs de ce blog qui, comme moi, ne se satisfont pas de la ligne LREM qui se caractérise par le contournement des obstacles pourtant identifiés: déficit public, justice à la ramasse, délinquance galopante, islam revendicatif, communautarisme, sabotage de nos paysages, politique étrangère germanophile et européiste béate, etc.
Qui, à droite pourrait incarner un contrepoids à Macron?
Les personnalités citées: Pécresse (qui en sortant du bois prend des risques inconsidérés), Bertrand dont le programme se résume à la lutte contre le RN, Estrosi aussi fiable qu’un Méditerranéen peut l’être, ont-elles l’envergure et la distance propres à les crédibiliser aux yeux des électeurs LR ?
Bien sûr que non !
La politique s’apparente à bien des égards à une offre commerciale: un produit qui doit rencontrer sa clientèle en faisant la preuve de sa qualité et de son… utilité !
Tant que la droite ne construit pas un programme cohérent et subtil capable de reconquérir l’électorat RN et de saper LREM, il ne lui restera que des débris ou des feuilles mortes emportées par le vent macronien !
Pour l’instant je ne vois aucun signe de vie à LR: l’encéphalogramme est plat et déjà on aperçoit les pompes funèbres demander où se trouve la chambre du moribond !
Sans la dextre, ce serait sinistre. Les Romains faisaient la distinction entre dextra et sinistra, entre la gauche et la droite.
La droite se dilue pour mieux se reformer et partir sur de nouvelles bases. Il reste du temps avant les municipales et la prochaine présidentielle.
@ Patrice Charoulet
« Alain Juppé, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, et maintenant Valérie Pécresse. »
Veuillez avoir la bonté de nous expliquer en quoi les personnages que vous citez sont foncièrement de droite.
Avec un Alain Juppé qui remet la Légion d’honneur à un imam ayant des sympathies pour une organisation terroriste et avec un Xavier Bertrand ayant participé à l’inauguration d’une place Lénine dans son secteur, il semblerait que nous soyons plutôt en face de gens animés d’un extrémisme délirant…
@ Patrice Charoulet
« Sont restés Brice Hortefeux, Nadine Morano… »
Vous oubliez Eric Ciotti et Christian Jacob !
Soyez certain que ce quatuor de baltringues vous plombera le parti jusqu’au fond. Tant que LR ne trouvera pas d’abord un vrai leader et une réelle troisième voie entre LREM et le RN, LR se dissoudra inexorablement dans la Macronie pour les modérés ou dans la Lepenerie pour les radicaux.
Quand on y réfléchit (mais pas longtemps), ça n’a vraiment rien de catastrophique !
@ Roger L | 07 juin 2019 à 09:19
Avant de parler d’alliance, il faut commencer par se respecter mutuellement.
Or qu’a fait la droite classique (RPR, UMP etc.) et l’ex-FN à part se combattre et s’invectiver, pour la plus grande jubilation de la gauche qui elle savait s’unir jusqu’aux extrêmes pour remporter une élection, voire profiter de l’appoint d’une droite déboussolée.
Il me semble que laisser les électeurs faire un choix de société en leur âme et conscience (en cessant de diaboliser le RN sous l’impulsion d’une gauche manipulatrice) serait un préalable avant toute alliance d’appareils.
Et pour ceux qui ne sauraient se résoudre à choisir entre la gauche de Macron et la droite extrême, si le cas se présentait, existe le vote blanc qui devrait être comptabilisé parmi les suffrages exprimés.
Le pire étant le vote prétendument républicain (institué par la gauche (post mythe errante) pour culpabiliser une droite mollassonne et un centre opportuniste et attirer les gogos dans son escarcelle.
Si bien que l’on arrive à cette aberration où la droite, bien que majoritaire en voix dans notre pays, se retrouve décapitée, divisée, réduite à l’impuissance en raison du travail de sape auquel elle a prêté le flanc depuis des années, par peur ou honte d’exister en affirmant haut et fort des valeurs sur lesquelles elle ne saurait transiger, sauf à vouloir se saborder.
@ Achille 07 juin 2019 08:29
« Alors bon vent à Valérie Pécresse ! C’est encore la droite que je préfère ! »
La droite des faux-culs sans doute ?
Visionnez donc l’intervention de Valérie Pécresse (YouTube) au meeting des européennes à Paris le 15 mai 2019. Il y a seulement 3 semaines ! 3 semaines!
Quelques phrases de cette hypocrite en présence de tous les caciques de LR qu’elle a nommés un par un, en leur donnant, lourdement, du cher Bruno (Retailleau), du cher Gérard (Larcher) et… du cher Laurent (Wauquiez):
« Notre rendez-vous de ce soir est celui de l’amitié. »
« Mais je crois que c’est aussi le rendez-vous de la fidélité à une famille: les Républicains. »
« Non la droite n’est pas morte, nos valeurs ne sont pas mortes. »
« La France a besoin de nos idées, de notre courage, de nos convictions* »
Plus faux-cul que Valérie tu meurs ! Et c’est ce comportement que vous souhaitez pour la droite Achille ? C’est votre droit !
Cordialement.
*Trois semaines après, j’adore le mot « convictions »
@ Achille 07 juin à 09.36
Bien vu cher Achille, manque plus qu’un bon direct.
Cordialement
La droite « nationale » a disparu avec Jacques Chirac en 1981, lorsqu’il a fait en sorte d’assurer la défaite giscardienne au profit de François Mitterrand…
Depuis, ce n’a été qu’un ersatz de droite, avec un Philippe Séguin, voire un Charles Pasqua et quelques autres qui ont continué d’en porter le flambeau jusqu’en 1995.
L’UMP n’a été qu’un ralliement idéologique et conceptuel au centre droit, autrement dit au giscardisme, dont monsieur Raffarin était le représentant, giscardisme combattu vingt ans plus tôt, mais rendu évident par les choix opérés dès le référendum sur le traité de Maastricht, puis confirmés lors du référendum constitutionnel européen de 2005.
De ce billet, je retiendrai cependant ces deux passages:
« Je sais que depuis deux semaines des sollicitations sont adressées aux élus LR et aux maires pour qu’ils deviennent eux aussi des transfuges comme les ministres ayant rejoint Emmanuel Macron, qu’on va jusqu’à les menacer d’être perçus comme des ennemis du président s’ils n’obtempèrent pas et que LREM, forte de son insuccès, prétend pourtant incarner l’alpha et l’oméga de la politique française »
« Je sais que ceux qui, comme Christian Estrosi, déclarent qu’on devra faire alliance parfois avec LREM acceptent de mettre le cou de leur parti dans le piège soyeux que tend le président de la République, visant justement à la disparition des LR et de la droite classique. »
L’on voit en effet le piège tendu par Messieurs Macron et Philippe : « Ralliez-vous à moi, ou vous disparaîtrez ». L’on observe déjà que ceux qui se sont opposés à monsieur Macron ou s’en sont éloignés semblent subir, comme monsieur Fillon en son temps, les insinuations des médias ou les poursuites judiciaires propres à les éliminer des prochaines municipales. Les pratiques de l’ère Hollande ne sont donc pas oubliées !
Il sera donc fort instructif d’observer les changements de veste, pratique bien signalée par Edgar Faure et son image de la girouette : ce n’est pas la girouette, mais bien le vent qui tourne…
Je sais, vous savez, nous savons tout cela et plus encore…
Sans oublier l’organisation de primaires désastreuses (par asservissement à la gauche) où la droite s’est laissé prendre et a permis à ses adversaires de désigner ou d’éjecter les candidats qui n’avaient pas leurs faveurs.
Ce qui est le comble de la bêtise pour un parti politique qui devrait au contraire veiller à ne pas laisser entrer le loup dans la bergerie, en mettant ses adversaires d’idées sur le même plan que ses partisans et sympathisants.
Quelle aubaine pour les socialos de pouvoir ainsi venir faire le ménage à leurs façons dans nos rangs !!!
@ Julien WEINZAEPFLEN | 07 juin 2019 à 06:49
« La droite promet de baisser la dépense publique, mais s’enferre dans l’antienne qu’il faut réduire le nombre des fonctionnaires, sans expliquer qu’il faut réaffecter aux guichets les ronds-de-cuir pondeurs de normes et qui nous en ont déjà imposé 300 000. »
Mais qu’est-ce que c’est que cette passion des Français pour les guichets ? Vraiment, vous ne pouvez pas vivre sans un fonctionnaire derrière un guichet ? Croyez-vous que ce sont les fonctionnaires qui « remplissent le frigo à partir du 15 du mois » ?
Qu’est-ce que c’est que cette antienne imbécile des campagnes « désertées par les services publics » ? Quels services publics ? Les inspecteurs des impôts ? Ceux de l’URSSAF ? Les douanes ? Les responsables du bureau des temps ? Les adjoints à l’écologie durable ? Les postiers qui vendent des timbres aux petites filles qui écrivent des lettres à leur grand’mère tous les jours, à la plume Sergent-Major ?
Il y a des gens, dans s’pays, qui ont le bonheur d’être débarrassés des services publics, et ils s’en plaignent ?
Ça ne serait pas des services privés, plutôt, qu’il faudrait, dans les campagnes ? Et ailleurs ? Des belles startups à la Macron ? Des grosses boîtes tenues par des richards du CAC 40 ? De formidables multinationales cosmopolites hors-sol irriguées par la finance mondialisée ?
La prodigieuse sottise réactionnaire éclate, lorsqu’on observe, dans un minuscule trou perdu de 175 habitants, les villageois se révolter contre le projet d’installation d’un… agriculteur.
Eh oui. L’ode pleurnicharde aux « paysans », ça va bien sur les blogs et à la télé. Mais lorsque les villageois de La Villeneuve-sous-Thury (Oise) apprennent que l’un d’entre eux va s’installer à 450 mètres de chez eux (ils ont mesuré), ils envoient une pétition au préfet. Il ferait beau voir qu’on fasse de l’agriculture à la campagne.
Le problème, c’est que le « paysan » en question, il est ambitieux. Il veut réussir. Il ne va pas cultiver trois carottes moches en creusant le sol avec son nez. Il veut créer un poulailler « géant » avec 40 000 poules. Et ça, c’est mal. Les poulaillers, ça doit être pitit pitit pitit, en France. Comme les salaires, et les esprits des indigènes.
« Le problème, c’est que 40 000 poules, ça va faire du bruit », explique un « campagnard ». Moi, je pensais que c’étaient les sales bobos venus des villes qui se plaignaient, à la campagne, du chant du coq et du bruit des tracteurs. Ben non. Les vrais ruraux de la ruralité profonde n’aiment pas le bruit des paysans, non plus. Et ils n’aiment pas l’odeur. Comme si l’élevage ne produisait pas des « odeurs », depuis toujours.
C’est pourquoi l’agriculteur en question, qui est originaire du village (et non un pote à Jacques Attali sorti de Harvard) a proposé à ses concitoyens de leur faire visiter un élevage similaire, afin qu’ils constatent qu’il n’y a ni bruit, ni odeur.
Le plus comique étant la grosse villageoise qui déclare, face caméra, que nan, nan, pour eux, c’est nan : permettre à l’agriculture de se développer dans un village, ça risquerait de faire baisser la valeur des maisons.
Elle habite une poubelle à trois francs cinquante dans un trou de 175 habitants, et elle raisonne comme un spéculateur immobilier qui hésite entre Paris XVIe et Miami.
On comprend que tous ces gens-là aient besoin de fonctionnaires et de guichets pour envoyer leurs pétitions, afin d’empêcher les gens de vivre, les entreprenants d’entreprendre et les travailleurs de produire des richesses.
L’idée que l’installation d’exploitations agricoles prospères soit de nature, au contraire, à faire monter le prix des maisons, n’effleure pas l’esprit de cette dame, vérolé par 75 ans de communisme.
C’est peut-être de ça qu’ont besoin les campagnes, d’activité économique, de production de richesses, de création d’emplois, plutôt que de « guichets » et de « services publics » ?
M. Bilger,
Vous en êtes encore au vieux schéma gauche/droite alors que le peuple veut d’abord des solutions.
Nous avons eu depuis le début de la Ve République une alternance de gouvernants de gauche et de droite. Je n’ai pas l’impression que les bonnes solutions aient été trouvées. C’est plutôt l’absence de solutions qui a été la règle.
Je ne vois pas quelles solutions Jacques Chirac a apportées. Donc la droite type Chirac ne me manque pas.
Nous avons failli avoir Fillon mais comme modèle d’intégrité, on fait mieux.
Est-ce alors la droite type Balkany ou type Sarkozy que vous regrettez ?
Le peuple n’a cure de tous ces partis politiques. La constitution de la Ve dit que c’est le Président qui propose une politique. C’est lui qui est élu et il n’est, dès lors, l’obligé de personne.
Macron a été élu sur son programme et pour cinq ans. Point barre.
Le prochain rendez-vous, c’est en 2022, je crois.
Et pour en revenir au sujet, soit la droite se trouve un présidentiable acceptable, présentable et charismatique et elle peut l’emporter face à Macron, soit elle attendra cinq ans de plus.
Tout le reste, c’est du blabla.
Emmanuel Macron a pulvérisé la droite, l’a réduite en miettes, des confettis il en a fait, et par-dessus tout il lui crache dessus sans vergogne en ayant institutionnalisé un débat LREM/RN, les LR bons à passer la serpillière sur le sol du ring.
La gamelle est une boussole et quand on aime la gamelle on cherche l’écuelle la mieux garnie, c’est vieux comme le monde, des professionnels de la politique n’aspirent qu’à une chose se faire réélire, tout le reste est littérature.
Baron chez soi plutôt que prince chez les autres, Larcher le bouffi de mandats n’a plus faim il est dans une position confortable, je crois me souvenir qu’un champion du monde poids lourd de boxe avait dit qu’il fallait avoir des crampes à l’estomac pour conquérir la ceinture.
Sérieusement peut-on penser qu’une grande bourgeoise comme Valérie Pécresse installée dans son fauteuil, et son homologue Xavier Bertrand allaient se faire violence, ou hara-kiri pour faire renaître un macchabée ?
Se faire violence pour gagner, il faut les tripes, la grinta, l’envie, nous avons des rentiers de mandats pas des affûtés qui se préparent pour une course, sérieusement le profil de notre grand ordonnateur du Sénat peut-il réellement s’aligner et postuler à une renaissance ?
Les petits plats mijotés et la course au long cours ne font pas des lévriers de la lutte.
« Sans ma droite, je serais mal ! »
Oui mais quelle droite parmi les innombrables droites ?
Ce qui devait arriver est arrivé, et très opportunément à l’occasion d’une élection (européenne) où les enjeux sont d’importance, puisqu’entre les mains d’une pieuvre, dont les tentacules échappent à trop d’électeurs, lesquels ont perdu confiance dans leurs représentants par délégation, trop éloignés d’eux.
Mais à l’évidence, les LR se sont affolés trop vite, car au plan national, je demeure convaincu que le socle des droites est solide. Malheureusement pour les LR, l’image des divisions qu’ils confirment de leur parti est détestable. Je suis convaincu que ce sera un mal pour un bien. 2020 n’est pas loin ; il demeure donc un temps précieux pour faire face à l’adversité.
Certes, et ce n’est pas nouveau, LR est désormais pris en sandwich entre LREM et RN. Malgré l’ultime tentative de Laurent Wauquiez, pas d’autre choix que d’accepter l’état des lieux. Comme pour les gauches, les droites vont tenter de s’affirmer chacune dans leur personnalité aux prochaines élections de 2020 d’abord. Ensuite, pour 2022, c’est vraisemblablement E. Macron qui demeurera (sauf accident politique) le mieux placé pour attirer à lui le consensus le plus large. Et en cela le RN lui offrira l’aide désormais habituelle. Mathématiquement on est loin encore d’une MLP (qui plus est, devenue non crédible en présidentialité), même si un resserrement des scores pourrait se réaliser.
Comme on dit, il y aura de l’eau à couler sous les ponts d’ici 2022. Souhaitons qu’E.M. fasse les réformes suffisantes et nécessaires pour que le pays retrouve de l’espoir face aux défis majeurs qui l’entourent. E.M. ne pourra alors en ressortir que grandi.
La seule perspective qui pourra changer la donne et obliger les droites à faire front commun, serait que MLP laisse sa place, non pas à Marion M., mais à quelqu’un d’autre. Son compagnon a déjà été évoqué ici.
Les murs de la maison France pourraient alors, et alors seulement, trembler !
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@ caroff | 07 juin 2019 à 10:36
« Qui, à droite pourrait incarner un contrepoids à Macron ? »
Laurent Wauquiez justement. Il lui reste du temps pour rebondir sur son échec et revenir ni trop tôt, ni trop tard. Il est probable aussi que dans l’entourage proche d’E. Macron, certains (es ?) y pensent donc en se rasant.
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@ Patrice Charoulet | 07 juin 2019 à 07:44
« Il est désolant, quand on est de la droite classique, ni centriste, ni extrémiste, de voir partir du parti UMP-LR, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, et maintenant Valérie Pécresse. »
Alain Juppé
Bruno Le Maire
Gérald Darmanin
Christian Estrosi
Xavier Bertrand
Valérie Pécresse
Il n’y a plus de droite aux commandes depuis l’élection de mai 2017. Le pays n’en est pas tétanisé.
Pas de soucis, je n’ai pas mal à ma droite. La vie continue.
Je ne considère pas que la droite ait spécialement à rougir de son bilan. Diriger un pays est devenu effroyablement compliqué. Giscard a maintenu l’économie en bon état, nous n’avions pas de dettes quand il a laissé le pouvoir. C’est Mitterrand qui a tout fait dérailler. Chirac n’a pas été génial, mais le mal était fait. Sarkozy a limité les dégâts, tant bien que mal. Hollande a recommencé le travail de sape de Mitterrand, avec sa « haine de la finance », mais pourtant son recours constant à cette finance qu’il détestait, via l’emprunt. Et Macron emboîte le pas à Hollande, c’est à mon avis ce qui ressortira de la période quand on fera le bilan. Il le fait avec plus de panache, et avec une originalité apparente, mais il le fait quand même.
Le reproche qu’on peut faire à la droite, c’est d’avoir été sous l’emprise morale de la gauche à propos de la redistribution et de l’immigration. Mais c’est facile de critiquer maintenant.
Plus nous accablerons la droite de notre mépris, plus nous l’humilierons, moins elle sera forte. Wauquiez a été maltraité par les media, sous-estimé, chacun de ses faux pas a été exploité au maximum pour l’enfoncer. C’est la tendance à la mode, media en tête. Il me paraît essentiel que ce centre omniprésent qui a pris le pouvoir soit bordé par une opposition musclée, à sa droite comme à sa gauche. Bayrou qui avait le mérite de tonner contre l’endettement de la France, soutient maintenant avec la même bonne conscience Macron le roi de la dépense – de la dette – et de l’imposition.
Dans quelques années nous n’en pourrons plus des centristes.
ORTHOGRAPHE ET GRAMMAIRE
Autrefois, pour lire un rapport d’agrégation, il fallait l’acheter. Maintenant, ça peut se lire sur le Net. Une de mes lectures favorites, ce sont les rapports de l’agrégation de philosophie. Les jurés ne sont pas des andouilles et on s’instruit toujours. Dans le rapport de 2013 , j’ai plaisir à lire ceci :
« Rappelons aussi qu’il faut maîtriser la grammaire et l’orthographe et rédiger avec clarté et précision. Le jury a corrigé certaines copies dont l’expression française était imprécise et confuse ou qui étaient jargonneuses, et qui comportaient trop de fautes. »
Bon rappel.
Ces mots n’attristeront pas notre chère correctrice. Elle ne retire pas de points aux copies des candidats. Elle se borne à les embellir… et parfois à les sauver du ridicule.
Le problème de la droite, c’est de renier tout ce qui est de droite pour peu qu’on en parle.
Le mérite, oui, mais tout le monde mérite – immigrés compris.
La famille, oui, mais on doit être libre de tout lien familial, de s’acheter des enfants lorsqu’on est homo ou transgenre, et bientôt de faire un monstre avec une chèvre aux frais de la sécu !
La patrie, bien sûr, mais on n’est pas nationaliste ! Et puis, il ne faudrait quand même pas réhabiliter Pétain, ce sala*d qui avait fait don de sa personne à la France après l’avoir sauvée à Verdun, et usé de son prestige à l’égard d’Hitler pour obtenir un armistice inespéré ! On est gaulliste !
De Gaulle, toujours ! Oui, mais la France lui doit toute sa pourriture intellectuelle avec la venue au pouvoir d’une bande de jeunes arrivistes de tout poil à la Libération, voyous patentés compris, pour ne pas tendre la main à Pétain, et en réalité pour que l’on s’intéresse pas à ses exploits d’Abbeville ou au limogeage de Prioux.
Ah, le drapeau, la Marseillaise, voilà qui est de droite ! Sauf que c’est la pègre de gauche qui nous les a amenés avec notre sacro-sainte Révolution et son petit génocide vendéen et autres « détails » !
La religion, voilà une autre valeur de droite. Ah, oui, mais là, on est des gros nuls comme les autres.
En fait comme on est tous issus d’un milieu d’arrivistes athées, on ne sait que faire semblant d’en être de temps en temps… Pour faire aristo…
Une droite, il n’y en qu’une qui pointe à l’horizon, c’est celle de Marion.
@ boureau | 07 juin 2019 à 11:51
« Visionnez donc l’intervention de Valérie Pécresse (YouTube) au meeting des européennes à Paris le 15 mai 2019. Il y a seulement 3 semaines ! 3 semaines! »
Ce discours s’est tenu il y a trois semaines dites-vous. C’était donc avant les élections européennes.
Le résultat désastreux de la liste LR a complètement changé la donne au point d’entraîner la démission de Laurent Wauquiez.
Maintenant les « chers amis » qui sont échangés dans les meetings politiques, ce sont plus des formes de politesse que des marques d’amitié. Je ne pense pas vous apprendre grand-chose à ce sujet.
@ Paul Duret | 07 juin 2019 à 14:07
Votre commentaire est très emm**dant… pour la simple raison qu’il n’offre aucune prise aux détracteurs, car il énonce une réalité… vraie.
Et comme vous l’avez écrit : « Tout le reste, c’est du blabla ».
@ boureau 11:51
« Plus faux-cul que Valérie tu meurs ! »
Cher boureau,
Vous avez un critique littéraire au charme noir, apparemment pas du tout fou de la messe mais plutôt callipyge de culture, qui a cru que vous faisiez hier une crise de catholique frénétique. Il ne vous a pas proposé la valériane comme remède antispasmodique mais ses mots à lui, issus tout naturellement de son vocabulaire de bel éphèbe intellectuel, assez proche d’Emmanuel pour justifier ses choix.
Par ailleurs, j’ai bien lu votre réflexion d’actualité « It’s a long way » et j’arpente les sentiers pour trouver un chemin de traverse, une passerelle, pour me rapprocher d’Exilé plutôt que d’Achille. Mais comme j’ai ressorti mon tee-shirt « Keep calm and Never Give Up », ce ne sera pas facile pour eux de m’accueillir: ils ont encore du chemin à faire.
@ Achille 07/06 08:59
Je vois dans la décision de Valérie Pécresse une démarche avant tout très opportuniste, ce qui constitue d’ailleurs pour moi une surprise en même temps qu’une déception, m’étant fait une autre image de cette personne !
Cette attitude est d’autant plus incompréhensible qu’avec le départ de Laurent Wauquiez qu’elle n’avait eu de cesse de réclamer, un obstacle, combien important pour elle, à son maintien dans sa famille politique était apparemment levé.
Le navire LR n’est certes pas dans un état rutilant mais il n’est pas non plus dans un état de délabrement tel qu’il soit impossible de le restaurer. Mais pour cela, faut-il que ceux qui sont encore sur ce navire et qui ont la fierté, le courage de partager les mêmes valeurs, les mêmes convictions soient capables de mettre de côté leurs ambitions personnelles et fassent preuve d’esprit de corps, d’abnégation pour contribuer à rendre à nouveau navigable ce bateau.
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@ Paul Duret 07/06 14:07
« Vous en êtes encore au vieux schéma droite/gauche alors que le peuple veut d’abord des solutions »
Mais en quoi le schéma droite/gauche est-il un obstacle à la recherche et à la mise en place de solutions ?
Dans toute démocratie digne de ce nom, existe une alternative entre au moins deux camps, quel que soit le nom de chacun de ces camps, ici droite et gauche, là républicains et démocrates, ailleurs libéraux et conservateurs et ainsi de suite.
Et aujourd’hui, ne s’est-il pas substitué au traditionnel schéma droite/gauche que vous dénoncez une alternative nouvelle LREM fourre-tout/RN avec à côté un néant qui représente néanmoins une part très importante de citoyens (cf. % de voix recueillies par LREM et RN) ?
Les solutions dépendent avant tout de la conception que l’on se fait de la pratique de la politique ainsi que de la capacité et de la volonté du pouvoir en place de servir le bien commun, d’appliquer le programme pour lequel il a été démocratiquement élu.
En lisant le titre du billet du jour j’ai été très inquiet quelques instants !
J’ai cru que Philippe avait changé de sport, qu’il était passé du foot au « Noble Art », sans nous prévenir, et qu’il venait de subir un « knocked down », sa droite l’ayant trahi.
Mais non, ce n’était pas ce genre de pugilat-là !
Encore que la similitude ne soit pas à rejeter.
Dans le sport favori des Français, qui est parler, de droite à gauche et réciproquement les poids lourds et les poids moyens sont tous en piteux état. Ce sport tourne au catch à plusieurs, le ring sera bientôt vide faute de catcheurs.
Il ne nous restera bientôt qu’un arbitre, pas très athlétique, mais madré comme disait ma grand-mère.
A lui le centre du ring, où il ne restera que la blonde qui s’exhibe avec son numéro habituel. Trop couverte, on ne sait pas trop ce qu’elle a à nous offrir, pas très attirante.
Le petit madré lui, cogne des deux poings : gauche, droite, retour à gauche bien que sa droite semble plus puissante.
Mais il est là au centre et vient de nous démontrer hier qu’il a encore quelques coups bas en réserve.
Juin 1918 annonçait la fin d’un combat, les Marines US enfonçaient les Teutons au Bois Belleau !
En juin 1944, sur les plages de Normandie, toujours les Marines, commençait la fin du deuxième combat !
Ce mois de juin 2019 annonce-t-il aussi la fin du combat politique tel que nous l’avons connu depuis 75 ans ?
La scène politique est dans le même état que la France en juin 1944, dévastée !
Qui et quoi pour la reconstruire ?
Les Insoumis restent insoumis, mais contre leur chef nous dit une ravissante blonde aux cheveux courts à la Jeanne d’Arc, suivie d’un millier de chevaliers.
Les Verts viennent de nous démontrer qu’ils ne sont pas encore mûrs (facile mais trop tentant…), ils se disputent déjà, les vieux de 68 protestent, ils n’ont jamais voulu devenir champions, même si le nouveau prétendant préfère le pseudo d’écolo pour obtenir le titre !
Nos sportifs sont passés de l’amateurisme au professionnalisme, nos politiciens ont fait le contraire.
Il n’en reste qu’un ! Saura-t-il constituer une équipe à laquelle il pourra aussi remettre une Légion d’honneur méritée ?
Il joue cette scène-là remarquablement bien !
Une chose semble certaine, dans ce nouveau monde il faut savoir louvoyer de bâbord à tribord et cela il sait le faire ! Qui sera notre prochain Pacha ? Il a essayé l’uniforme de la Royale l’an passé. Il est à craindre que nous soyons embarqués sur son bâtiment pour quelque temps.
Il va nous falloir aider Philippe à retrouver le punch de sa droite !
J’en appelle aux anciens de la Royale sur ce blog ! A tribord toute !
M. Bilger, vos espoirs vous honorent, mais le destin de la droite est fixé depuis longtemps, non par Nostradamus ou saint Malachie, mais par Hésiode et Ovide…
« D’abord les Immortels firent l’Âge d’or des hommes qui parlent. Ils vivaient comme des Dieux, doués d’un esprit tranquille ».
Chateaubriand, Villèle, Bonald, De Maistre, Rivarol, Talleyrand, Balzac.
« Plus tard, lorsque le monde appartint à Jupiter, vint la race d’argent, inférieure à la race d’or, mais plus précieuse que le bronze fauve ».
Chaban, Debré, Foccart, Fouchet, Messmer, Schumann, Malraux.
« A cette race en succéda une troisième, celle de bronze, plus sauvage d’esprit, et plus prompte aux armes horribles, mais pas scélérate cependant ».
Pasqua, Séguin, Chirac, Villepin, Juppé, Madelin, Sarkozy.
« Oh ! si je ne vivais pas dans cette génération des hommes ! Si, plutôt, j’étais mort auparavant, ou né après ! En effet, maintenant, c’est l’Âge de fer. Les hommes ne cessent d’être accablés de travaux et de misères pendant le jour, ni d’être corrompus pendant la nuit, et les Dieux leur prodiguent les amères inquiétudes ».
Copé, Morano, Fillon, Hortefeux, Estrosi, Wauquiez, on attend la suite…
Par ailleurs, à mon sens, la droite ne vous mérite pas (la gauche actuelle non plus, hélas…).
@ Paul Duret | 07 juin 2019 à 14:07
« La constitution de la Ve dit que c’est le Président qui propose une politique. »
Non, désolé:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=00D87B196B163606751A26C3DBBDF208.tplgfr41s_1?idArticle=LEGIARTI000006527483&cidTexte=LEGITEXT000006071194&dateTexte=20190607
Le PM n’est pas élu, certes, mais il a derrière lui la majorité des élus de l’Assemblée nationale.
Pour ce qui est du Président:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006071194#LEGISCTA000006095822
Ceci dit, c’est la lettre de la Constitution. La pratique en est loin.
@ Mary Preud’homme, 11:31
Oui, il faudrait cesser de diaboliser le RN et que les partisans LR arrivent à modifier leur état d’esprit. Je crois que Marine Le Pen est un obstacle à cette mue car même si elle a adouci la ligne de son parti par rapport à celle de son père, elle est en suspicion d’incompétence pour la fonction présidentielle à laquelle elle prétend en 2022, le débat d’entre-deux tours de la présidentielle de 2017 n’ayant pas particulièrement amélioré sa crédibilité. De plus, la ligne actuelle du RN est une reculade non assumée sur l’euro et sur l’Europe, qui laisse perplexe sur la sincérité. Ce constat est rebutant pour les europhiles, ce que sont majoritairement les électeurs LR. Ne parlons même pas du programme économique RN qui pourrait s’apparenter à ce que fait l’Italie en ce moment, à savoir le cauchemar.
Il faut que LR survive et regrossisse car le drame subi par la droite de gouvernement est la conséquence d’années et d’années de luttes intestines. Je sais que vous êtes sarkozyste mais certains viennent de dire que la droite républicaine ne se régénérera vraiment que lorsque Sarkozy n’en sera plus, pour une raison ou pour une autre, le parrain tirant secrètement les ficelles pour décider de la pluie et du beau temps. Wauquiez ne lui plaisait pas, alors il a été sorti.
L’analyse n’est pas complètement fausse quand on se rappelle la lutte à mort Chirac/Balladur puis l’affrontement Chirac/Sarkozy (« je décide, il exécute »). Trois de plaies sont encore béantes et mal coagulées comme l’ont décrit Davet/Lhomme dans « La Haine. Les années Sarko ». Le drame de la droite, c’est cette haine recuite qui a duré si longtemps et dont le fiasco 2017 a été l’aboutissement. Ce qui vient de se passer aux européennes n’en est qu’une pâle conséquence.
Pour un partisan LR, le vote blanc ne sera concevable, si d’ici là il est validé, qu’au second tour de la présidentielle 2022.
Dans toutes les autres élections, les fidèles LR voteront pour le parti qui sera créé en substitution. Et c’est logique.
@ Claude Luçon
« A tribord toute ! »
Cher Claude, à moins de rejouer les mutinés du Bounty, pour l’instant c’est plutôt mal parti…
@ Robert M. 07 juin 2019 à 13:56
Ah Martchi Martchi..;) tellement provocateur mais avec parfois tellement de ce bon sens que nos paysans ont abandonné au profit qui sait, peut-être d’une trottinette électrique qui, elle, ne fait pas de bruit…
Rien que pour ce commentaire savoureux* je regrette d’avoir jeté ma boîte de Traou Mad.
Adéo Robert M.
*Il m’a refait penser aux histoires de Marcel Aymé dont une est devenue célébrissime pour ne pas dire culte.
Un billet juste comme souvent.
Emmanuel Macron a ratissé large, et lors de sa campagne présidentielle il a répété que la droite et la gauche c’était la même chose. Avant cela Marine Le Pen, se moquant de la bien-pensance, a longtemps répété qu’il n’y avait aucune différence entre la droite (molle de son point de vue) et les socialistes, et qu’il s’agissait de l’UMPS. LaREM serait donc la résurrection de l’UMPS.
Tout d’abord il faudrait définir ce qu’est la droite. Droite côté économique et libéral, droite sociétale, souverainiste, ou tout cela à la fois ?
A l’intérieur de LR le rassemblement était trop hétéroclite pour ne pas exploser. Certes on peut être du même parti et avoir des divergences, mais lorsqu’elles sont trop opposées, rien ne va plus.
Mme Pécresse répète que Macron n’est pas de droite, peut-être a-t-elle raison, mais elle-même, comment se définit-elle ? C’est quoi ses idées de droite ?
« Mieux vaut une minorité solide et audacieuse qu’un amas dilué, sans panache ni éclat »
Sans aucun doute mais qui dit minorité pense qu’il y aura des difficultés à exister, surtout face à ce nouveau bloc macronien.
Une nouvelle configuration politique très dangereuse du fait d’une opposition affaiblie. Qui va s’opposer à LaREM ?
Car le problème, sans une union des droites qui représenterait une force, c’est que Marine Le Pen n’est pas prise au sérieux lorsqu’elle parle et s’oppose, même lorsque, sur certains sujets, on constate qu’elle a raison. Systématiquement on nous démontre qu’elle a tort, parce que ce que tout ce qui vient de sa personne avec son père dans l’ombre ne peut qu’être tendancieux. Et qu’on le présente comme tel aux yeux des Français.
En attendant, après trois mois de Grand débat, puis la campagne des européennes, puis les commémorations, nous voilà à la moitié de l’année 2019 et où est le travail du gouvernement ?
Pendant que tous ces débats et ces changements politiques font diversion, Monsieur Le Drian s’agite pour récupérer les jeunes djihadistes aux mines patibulaires et inquiétantes pour les faire revenir en France. Pratiquement tous ont la double nationalité et détestent, par leur engagement fanatisé, notre culture. Pourquoi les faire rentrer chez nous ? Les Droits de L’Homme dont se targuent certains de nos avocats pétitionnaires ont leur limites, surtout celle de mettre en danger les Français sur notre territoire. Et, quand je lis dans Paris Match de cette semaine que l’Irak nous réclame 2 millions d’euros par tête et des livraisons d’armes, je suis scandalisée en pensant que peut-être (nous ne le saurons pas) le gouvernement va payer alors qu’il répète que les caisses sont vides et cherche en permanence des moyens pour taxer les citoyens.
C’est dans ce genre de situation scandaleuse qu’une opposition saine, lorsqu’elle existe, doit demander des comptes à ceux qui dépenseraient nos impôts pour protéger nos ennemis. Et là, typiquement, si le RN demande des explications, immédiatement la presse le ridiculisera avec ses habituels poncifs.
Nous sommes donc déjà dans une situation de blocage inquiétante au coeur d’une macronie toute-puissante et soutenue implicitement par une ex-droite qui ne cherche que ses subsides personnels.
Pas de quoi être optimiste !
@ Claude Luçon à 16:40
« J’en appelle aux anciens de la Royale sur ce blog ! A tribord toute ! »
Cher Claude,
D’abord, une remarque : en juin 1944, c’est à droite (vu de la mer bien sûr, ou de Portsmouth) que ça s’est le mieux passé (à Utah Beach) alors qu’au centre (à Omaha Beach) c’était le pire ! Il faut attendre demain matin pour lire Le Sommer du match des Bleues ce soir au Parc pour savoir si c’était mieux à droite, qu’au centre et éventuellement à gauche. Mon épouse n’en revient pas de l’agitation médiatique en cours sur le football féminin. D’ici que l’on nous sorte une affaire de vestiaires… ou que l’on nous dévoile un comportement inapproprié… comme en politique actuellement ! Vive la diversion sportive de ce week-end !
Personnellement jamais je ne voterai pour un manipulateur, Macron, mondialiste, multiculturaliste, libertaire, n’ayant pour seules valeurs que le fric et le pouvoir et traître à la France, ni pour MLP qui a un programme économique digne du parti communiste, pas encore digne de Lutte Ouvrière mais cela ne saurait tarder si c’est un gain électoral, qui joue sur les peurs et a une pensée complètement simpliste compréhensible pour les attardés mentaux français!
J’attends que les esprits aient repris leur calme et que la raison et la responsabilité soient revenues chez certains cadres de LR qui ont encore le sens du service, le sens de travailler pour le bien commun et non pour leur propre ambition personnelle comme Pécresse et tous ces renégats qui vont à la soupe de Macron ou qui sont prêts à renoncer à leurs propres valeurs si tant est qu’ils en aient, pour avoir un poste d’élu.
J’attends qu’une véritable place chez LR soit faite à FX Bellamy qui a redonné à la politique un vrai sens et ses lettres de noblesse ainsi qu’à ses idées.
Le spectacle de LR et de ses cadres, ces derniers jours, a été une honte, comment des cadres ont-ils osé dire ce qu’ils ont dit, ne se cachant pas de leurs propres ambitions personnelles, le parti LR et ses sympathisants n’étant que des marchepieds, des moyens, ils ont été à vomir !!
Marion Maréchal est au RN, il ne faut pas l’oublier et prendra la place de sa tante en cas d’échec de cette dernière. Elle est un cheval de Troie pour phagocyter LR. Or je crois davantage dans les idées et la ligne politique de Bellamy que dans celle de Marion Maréchal.
Tout ça reste joli, bien mis en page, du beau français, mais décidément du baratin à toute fin. On tourne en rond.
Ce n’est pas la droite qui a un problème – la droite en France n’est pas différente de la droite aux USA par exemple -, c’est l’information le problème, car elle est à sens unique. Cela fait des années que je cherche un quotidien de droite de taille, il n’y en a pas. Si vous voulez que la droite gagne, il faut avoir un Fox News français, où on déroule un tapis rouge aux intellectuels de droite, où on se moque à grand tintamarre des gauchistes avec leur discours naïf et ridicule, où en conséquence ni monsieur Bilger ni personne d’autre n’ont constamment besoin de mettre de l’eau dans leur vin, ne craignant aucun anathème ou ostracisation.
En France, quand on invite Zemmour, on lui aligne une poignée de gauchistes fanatiques le coupant toutes les trois secondes, et par conséquence le pauvre Zemmour développe maints tics destinés à rebaliser sa pensée – « vous comprenez, c’est tout simple, je vais vous expliquer » -, il n’est plus capable de soutenir une seule phrase entière sans bafouiller ou se répéter. Allez sur Fox, le plus important des mainstream américains, voir comment un démocrate se fait laminer par deux pro-Trump ; là on comprend ce qui manque à la France pour équilibrer les forces.
Les Français votent pour qui on leur dit de voter, c’est simple. Si vous avez une chaîne nationale de première écoute, qui leur répète du matin au soir que a) les immigrés venant de cultures très différentes ne sont pas toujours une chance car ils apportent leur problèmes avec eux, faits à l’appui ; b) que l’Islam n’a jamais été une religion de paix, exemples à l’appui ; c) que la gauche est destructrice car utopiste et incapable de regarder dans le contexte, donc incapable de comprendre pourquoi la civilisation occidentale est ce qu’il y a de mieux – et de fait pourquoi il est important de la préserver et la chérir, là vous verrez que le fleuve bifurquera.
Tant que la droite n’aura pas un soutien fort de l’information au niveau national, il y aura toujours des Tomas et des Jack qui se pâmeront ici, avec leur suffisance et arrogance, à raconter des bobards sans substance, car se sentant validés par le prisme déformé à travers lequel l’actualité est racontée et interprétée.
@ Michelle D-LEROY | 07 juin 2019 à 19:56.
« Monsieur Le Drian s’agite pour récupérer les jeunes djihadistes aux mines patibulaires et inquiétantes pour les faire revenir en France. »
Faux ! J-Y Le Drian s’efforce de rapatrier les enfants de djihadistes français qui, selon les observateurs internationaux, sont traités d’une façon inhumaine en Irak.
Il n’a absolument pas demandé le rapatriement des djihadistes condamnés à mort par le tribunal irakien, mais seulement que la peine de mort soit commuée en prison à vie, ainsi que la France le fait pour tous les ressortissants français qui ont été condamnés à mort dans des pays étrangers, notamment en Indonésie.
J’ai l’impression que certains sur ce blog ont bien du mal à se situer et confondent allégrement droite et gauche. Quelle salade !
Afin d’y voir plus clair dans leur esprit embrouillé et manifestement pollué par les sirènes médiatiques et les sondages truqués, je leur suggère de faire un test sur http://www.politest.fr/. en répondant à toutes les questions sans tricher. Ainsi ils sauront où ils en sont et quel est le parti qui leur correspond le mieux.
Comment voulez-vous que ce pays s’en sorte avec cette armée de bras cassés, de girouettes, de lécheurs et de lâcheurs et pas seulement parmi les pseudo-élites ?
Ce n’est pas le moment de mollir… En avant et gardez bien votre cap !
ECOUTER DES PHILOSOPHES
Les gens qui n’y connaissent rien en philosophes ont un jour ou l’autre pu entendre à la radio ou à la télé BHL, Onfray ou Luc Ferry. Certains ont parfois pu entendre Alain Badiou ou Michel Serres, qui vient de nous quitter.
Que faire si l’on veut en entendre d’autres ? Je propose ceci : taper sur son ordinateur « rapports d’agrégation de philosophie » et voir la composition des jurys des dernières années. Vous verrez là une centaine de profs de fac, de profs de khâgne… Notez la liste de ces gens que vous ne connaissez pas. Et, sur YouTube, mettez chacun de ces noms. YouTube vous permettra d’entendre des philosophes qui ne sont jamais venus chez Ruquier ou chez Ardisson.
Dans le rapport d’agrégation de philosophie de 2013, par exemple, je vous invite à vous intéresser à une prof de fac, nommée Kim Sang Ong-Van-Cung. Elle a rendu compte de l’épreuve de commentaire de texte (Hobbes). Miracle ! vous pourrez l’entendre sur YouTube. Elle parle avec précision, profondeur et de façon admirable, de Spinoza et de Sartre. C’est très supérieur à Onfray, dont nous sommes saturés, et qui est très surfait, à mon humble avis.
Après avoir fait ça, n’hésitez pas à faire d’autres belles rencontres en procédant de la même façon.
Bonsoir Monsieur Bilger
Sous un billet précédent, j’ai évoqué le travail de titan que devait mener LR pour se reconstruire.
A vrai dire, l’avenir de LR m’indiffère, mais pas celui de la France.
Or, la France, mon pays, ma patrie que j’ai servie pendant un certain nombre d’années, est tout simplement en train de mourir.
Je sais que le RN tout seul ne pourra pas empêcher cela pour plusieurs raisons
– il n’est pas en mesure d’arriver au pouvoir et encore moins de gouverner
– il ne dispose pas d’un vrai projet solide et cohérent, faute d’un vrai travail sur les fondamentaux
– une partie de son programme, notamment économique, est catastrophique
Il faut que la droite retrouve justement ses fondamentaux :
– l’amour de la France, de son identité, de son histoire, de sa culture, de ses traditions et de sa civilisation
– l’amour de la liberté et de son corollaire, la responsabilité
– la reconnaissance du mérite et de l’effort
– le goût du travail bien fait,
– la croyance en un homme enraciné
Quand ces fondamentaux auront été clarifiés, il faudra enfin bâtir un vrai projet, politiquement et économiquement crédible
– Un Etat puissant dans ses missions régaliennes mais qui arrête de pourrir la vie quotidienne des citoyens.
– Réduction des dépenses publiques et équilibre budgétaire
– Liberté d’entreprendre
– Fiscalité simple et efficace qui laisse les Français profiter du fruit de leur travail.
– Ecole fondée sur la réussite et le mérite
– Fermeté devant les lubies des écolo-trotskistes et de tous les groupuscules et minorités agissantes qui prétendent vouloir imposer leurs moeurs au peuple français.
– Immigration zéro
Enfin, pour porter ce projet, il leur faudra trouver un homme ou une femme avec une équipe de personnes qui soient à la fois
– compétentes
– déterminées
– dignes de confiance
– et surtout, perçues comme tels ; là, la Seine a le temps de couler sous le pont Mirabeau
Pour cela, il est primordial que ces futurs dirigeants ne se couchent pas devant
– le premier froncement de sourcil de la gauche morale
– le moindre glapissement d’un représentant d’une minorité forcément opprimée qui aura été vexée parce qu’on aura appelé un chat un chat ou qu’on aura mis les points sur les i sur un sujet aussi fondamental que la nature humaine.
Pour arriver au pouvoir, il faudra trouver des alliés fiables, dont les fondamentaux se rapprochent au mieux de ceux exposés ci-dessus.
L’extrême centrisme a révélé l’absence totale de fondamentaux, hors celui de vivre grassement sur le dos de la bête en multipliant au besoin magouilles, reniements et trahisons.
Reste le RN qu’il va falloir quand même arracher à un étatisme socialisant, partagé d’ailleurs par l’immense majorité de notre caste politique – cf. la lumineuse intervention de Bercy dans le mariage Fiat-Renault – étatisme socialisant qui fait crever la France à petit feu.
Et là, il va falloir tenir la barre devant la tempête médiatique : ce sera un échauffement avant ce qui les attendra quand ils mettront réellement en oeuvre la politique dont la France a besoin pour ne pas mourir.
Avec tout ça, quelle valeurs doit porter la droite moderne ? On ne sait toujours pas.
——————-
@ Lucile
Il est exagéré d’imputer à la gauche l’endettement de la France. Giscard a notamment à son palmarès un emprunt indexé sur l’or qui coûta quatre fois son montant à rembourser.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France#1960_%C3%A0_1990
(c’est un tableau, ça se lit vite)
On dirait qu’il y a des hausses fortes:
– En 82/83 (Mitterrand avant la rigueur)
– pendant la récession qui a suivi la guerre du Golfe
– pendant la crise de l’eurozone.
Le seul gouvernement pendant lequel l’endettement a baissé est celui de Jospin. Et on est contre la cohabitation après ?
En fait, à chaque perturbation sérieuse, l’Etat a aligné pour limiter la casse sociale. Sarkozy l’a fait, comme les autres. C’est d’ailleurs un des problèmes de la droite française: elle est gaulliste, donc étatiste et colbertiste, communiste diraient certains. Dans mon esprit, être de droite veut dire être libéral, au moins en économie.
Je crains qu’il n’ait pas de quoi amortir la prochaine…
« Je sais que derrière les déroutes, il y a des routes. Je sais que d’abord la droite ne doit plus douter qu’elle soit nécessaire. Elle a tout l’avenir devant elle si elle veut bien mettre ses convictions avant ses positions. Ses ambitions après ses propositions » dit le Bilger qui ne cesse de répéter depuis deux et demi qu’il est centriste depuis qu’il est un idolâtre macroniste.
Il y a des gens comme ça dont la malhonnêteté intellectuelle n’a aucune limite et qui pensent qu’ils s’en sortiront toujours même en disant l’inverse de ce qu’ils viennent de dire cinq minutes avant en jurant qu’ils ne l’ont jamais dit ou qu’on a pas compris ce qu’ils disaient et que donc ce n’est pas de leur faute.
Il n’y a aucun moyen de lutter contre la bêtise humaine.
Les pseudo-intellos à la Onfray ou autres peuvent continuer à se palucher en croyant que la culture rend intelligent mais c’est faux, c’est du pur déni de réalité.
Einstein l’avait bien compris.
Il n’y a rien de plus puissant et dévastateur que la c***erie humaine.
M. Bilger nous en apporte encore la preuve dans ce billet malheureusement.
Quelle est la condition nécessaire sans être suffisante pour refonder une droite française ?
Réponse : être Français !
Je suis sérieux.
La plupart, pour ne pas dire tous nos politiques de la droite classique se disent, se vivent, se sentent Européens.
C’est devenu chez eux une double nationalité, et pour défendre cette double nationalité, dont ils usent et abusent en fonction de leurs intérêts, ils ont inventé un mot qui est une insulte discréditant tous ceux qui refusent la double nationalité, ils les appellent « les populistes ».
Étant entendu que dans le régime oligarchique qu’est l’Union européenne, le peuple est au mieux un empêcheur de vivre la mondialisation et au pire un intrus qui doit céder sa place à des immigrés.
Lequel ou laquelle de nos politiques de droite classique s’est rebellé contre le fait que notre budget doive recevoir l’aval de l’UE ?
J’ai presque envie de parler d’imprimatur tellement cette UE est devenue une institution contrôlant au moyen du nouveau droit canonique, les droits de l’homme, toute décision et action d’un gouvernement local, je n’ose plus dire national.
Le budget d’un pays est la condition de son indépendance, un pays ne disposant pas de son libre budget est une colonie ou un sous-ensemble d’un empire.
C’est ce qui se passe d’ailleurs bien que l’UE n’ose pas se définir comme empire, et encore dans le Saint-Empire germanique, les Etats qui le composaient avaient la maîtrise de leur budget.
Un budget est la première condition régalienne de l’indépendance.
Je ne croirai à une refondation de la droite, dont la mission est de maintenir la tradition en la faisant évoluer et de défendre l’indépendance de la France, que lorsque j’entendrai et je verrai se lever un membre de cette droite classique demandant un libre budget comme essaie péniblement de le faire Salvini.
J’avais dit dans le précédent billet, en forme de semi-boutade, que la droite classique ne se relèverait qu’en dépassant le RN sur sa droite en faisant allégeance à Viktor Orbán.
La boutade était contenue dans l’allégeance, le semi est contenu dans le fait que la Hongrie ne fait pas partie de la zone euro et qu’elle est libre de son budget et donc libre tout simplement. Ce qui n’est pas contradictoire avec sa participation à l’UE, mais une participation sans soumission comme le montre la réaliste politique d’Orban sur l’immigration. Cerise sur le gâteau hongrois c’est sa participation au groupe PPE de l’assemblée européenne.
Je sais bien que le RN est en recul sur ce point, et je le regrette. Tout ce que je peux dire c’est qu’il nous faudrait l’équivalent d’un Viktor Orbán avec les qualités sans les défauts évidemment, pour avoir une vraie droite !
@ Roger L 7 juin 19:32
« Certains viennent de dire que la droite républicaine ne se régénérera vraiment que lorsque Sarkozy n’en sera plus, pour une raison ou pour une autre, le parrain tirant secrètement les ficelles pour décider de la pluie et du beau temps. Wauquiez ne lui plaisait pas, alors il a été sorti. »
Comment « certains » peuvent-ils dire autant d’âneries, tandis que d’autres « certains » s’empressent de les colporter, sans le commencement d’une preuve. Alors que Sarkozy (au contraire de ce que vous écrivez) avait su redonner à l’UMP tout son lustre, une combativité et un rayonnement incontestables. Et s’il n’a pas été reconduit en 2012 au profit d’un Hollande, c’est uniquement en raison de l’acharnement des médias et des juges rouges qui voulaient absolument avoir sa peau. Et aujourd’hui encore il est en sursis ; gageons que s’il se risquait à un retour pour remettre LR sur les rails la chasse aux sorcières reprendrait de plus belle.
Non monsieur, celui qui tire les ficelles et fait la pluie et le beau temps depuis un bon moment, l’homme au chromosome de traître, le machiavélique aux manettes, le gourou en chef, vous le trouverez plutôt du côté de LREM (en marche arrière toute).
C’est fou comme il faut toujours se répéter, et bouh, les médias, et bouh, la justice, rouge ou bleue, on dirait la fin de campagne de Fillon chez Wauquiez et Ciotti, alors que s’il en était resté au meeting de la Porte de Versailles, il n’aurait pas fait fuir les centristes chez Macron, et la gauche aujourd’hui aurait repris des couleurs, ce serait elle plutôt que les jaunes qui aurait bloqué le pays.
Non, non, et non, comme dirait une commentatrice, à qui je répondais qu’il faudrait bien un jour savoir soi-même s’envisager, ce qu’en 2012 Guaino avait fait, et avant la défaite, qu’il avait prédite :
« Qui divisera perdra, la faute morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. »
Non, ne les sifflez pas, disait le gagnant de ce jeu infernal, et, malgré qu’on ait toujours trop d’abstention, les jeunes en Europe commencent à se mobiliser, l’écologie enfin se définit pour ce qu’elle est, une priorité et non une idéologie, la fraude fiscale se prend aux rets des contrôles, même certains banquiers prônent une certaine régulation.
Ne cherchez plus votre Orban, Tipaza, vous avez Macron, ou bien la cordialité infecte des danseurs de sabbat qui ne méritent que de se prendre sa menotte dans leur tronche de boutefeux haineux, et qui se la prendront, mais aux élections et en douceur, par ici la sortie, les menteurs !
@ Achille
« Le Drian s’efforce de rapatrier les enfants de djihadistes français qui, selon les observateurs internationaux, sont traités d’une façon inhumaine en Irak. »
De grâce, ne qualifiez pas de français des gens qui ne le sont plus de leur propre volonté pour avoir brûlé leurs « papiers » français et pour avoir renié la France lors de leur incorporation à l’E.I.
Par ailleurs, veuillez prendre connaissance de l’article 23-8 du Code Civil :
« Perd la nationalité française le Français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours, n’a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l’injonction qui lui en aura été faite par le Gouvernement. »
Quant à la peine de mort, il n’est pas sûr que son abolition, surtout invoquée dans le cas des procès de droit commun, puisse s’appliquer dans d’autres cas comme ceux de trahison en temps de guerre, ce qui est le cas pour ces djihadistes.
Il est évident que cette abolition remettrait en partie en cause la capacité de la France à se défendre en cas de guerre.
http://leuropedeslibertes.u-strasbg.fr/article.php?id_article=260&id_rubrique=51
Enfin, le fait dénué de sens de « rapatrier » des enfants dans une patrie qui n’est pas la leur ne pourrait qu’être la source de très graves problèmes.
N’oublions pas que ces charmant bambins sur lesquels les perroquets médiatiques nous obligent à verser des larmes de crocodile n’hésiteraient pas à nous loger une balle dans la nuque ou à nous égorger, comme certains ont déjà eu l’occasion de le faire en Syrie…
Dans ce blog, une majorité des intervenants est nostalgique d’une droite majoritaire au pouvoir et se désole de la droite qui l’incarne aujourd’hui et que le macronisme a fait exploser.
Notre hôte et certains blogueurs qui affirment, plus distinctement que d’autres, cette appartenance comme, par ordre de commentaire, Patrice Charoulet, Achille, Exilé, caroff, fugace, Lucile, Michel Deluré, Claude Luçon, Roger L, Michelle D-Leroy, Philippe Dubois, pour les plus marquants, s’interrogent sur les capacités de voir cette droite renaître de ce qu’il reste d’elle.
Tous reprochent à ces droitistes de manquer de marqueurs qui qualifieraient la droite, se désolent de leur chamailleries, voire de leurs individualistes, leurs opportunistes, les qualitatifs ne manquent pas. Mais sont-ils différents de ceux qui voudraient les voir s’unir dans un projet politique ?
Eux, comme vous, vous vous trouvez dans l’incapacité de vous rassembler autour d’un socle commun qui ferait que le débat remplace des monologues qu’une addition ne peut transformer en consensus.
Où est ce socle commun capable de servir de base à un débat et dont l’absence, comme le disait Confucius, rend ce débat impossible ?
Les représentants de la droite et la droite de ce blog l’ignorent. Serait-il possible que ceux que j’ai cités et qui se désolent s’entendent pour mettre noir sur blanc ce socle commun sachant que celui du RN est l’idéologie migratoire, celui de la gauche l’idéologie de l’anticapitalisme, celui du macronisme le rejet des extrêmes qui les fait se rassembler, et entre ces trois blocs, d’un côté la droite traditionnelle entre une extrême et le macronisme et de l’autre les Verts entre l’autre extrême et le macronisme. Y a-t-il une place pour ces deux-là ?
Oui si, dans les thématiques d’aujourd’hui, économie, immigration, écologie, ils sont capables de faire une synthèse réaliste, qui devienne un socle commun. Relativement à cette capacité, il me paraît que ce que nous appelons la droite traditionnelle soit la mieux armée. Mais à condition de ne plus parler de droite mais de démocrates humanistes qui replacent les hommes au cœur du sujet.
Parce que nous sommes une société constituée d’hommes qui, par leurs comportements, sont responsables de ce que notre société est.
Il faut donc que le socle commun de notre société tienne compte des réalités de notre vie et non de ce que les préjugés des uns et autres nous dictent.
Le socle commun qui organise notre vie en société NATIONALE existe, c’est celui que nous vivons sans le voir. Celui où certains de nous produisent les biens et services pour les autres puis, ces producteurs et tous les autres, qui ne produisent plus ou pas encore, se partagent cette production pour partie échangée contre des importations.
Ceci suffit pour être le départ de ce socle commun. Reste alors à rationaliser le partage de la consommation nationale (production nationale non exportée augmentée des importations) entre nous, résidents nationaux.
Une fois trouvée cette méthode démocratique et humaniste, il devient aisé de parler de l’immigration et de l’écologie dans le sens que l’intérêt général soit sauf. Et trouvez le leader qui ne se distingue pas par ses singularités mais par la capacité d’incarner l’intégralité des idée novatrices capables d’améliorer notre vie en société dans le respect de l’humain et de la nature.
J’ai, plusieurs fois dans ce blog, fait part de ma vision, de la méthode du partage et de l’inclusion du problème migratoire puis de l’écologie, sans réaction de ceux que j’ai cités. Donc j’en conclus que ceux qui veulent voir la droite traditionnelle revenir, espèrent le faire sans un socle commun, puisque, de leur côté, aucun de ceux-là ne fait de proposition, ni n’est prêt à débattre entre eux puisqu’ils ne cessent de se chamailler. Ils sont les copies conformes de ceux qui ont perdu et que, eux, voudraient voir gagner demain.
Tout compte fait, nous n’avons pour nous gouverner que ceux que nous méritons.
Vous avez jusqu’à mardi, Patrice Charoulet, Achille, Exilé, caroff et les autres pour, a minima, rendre votre copie, à défaut d’avoir fait une synthèse entre vous. Sans ça, la question demeurera, qu’avez-vous fait pour parvenir à unir les gens que des préjugés opposent ?
@ Exilé | 08 juin 2019 à 08:48
Dans le cas présent la nationalité passe après les mauvais traitements infligés à des enfants. Ce sont eux les premières victimes :
– de leurs parents d’abord qui les ont entraînés dans une cause dont ils sont bien en peine d’en comprendre le sens.
– du traitement qui leur est infligé par les autorités irakiennes ou syriennes qui les considèrent comme des coupables au même titre que leurs djihadistes de parents.
La France, comme d’ailleurs nombre d’autres pays, accueille les réfugiés de pays en guerre, ou de dictatures sanguinaires et dont la vie est menacée, quels que soient l’âge, le sexe, la religion.
Je pense que concernant des enfants, fussent-ils d’assassins, il convient de prendre leur cas en considération. Quitte ensuite à leur enseigner les valeurs démocratiques leur permettant de retrouver une vie normale.
A de rares exceptions près, aucun enfant n’est irrécupérable, en particulier lorsqu’ils ont moins de dix ans. Une fois atteint l’âge de l’adolescence et compte tenu des atrocités qu’ils ont vues, il est effectivement plus difficile de les récupérer.
@ Valery | 07 juin 2019 à 20:40
C’est vrai il n’y a pas en France assez de médias de droite assumés. On dirait que c’est une honte d’être de droite, même moi libéral de gôôôche ça me navre, ça manque de ‘challenge’. Le mérite de votre com’ est de faire comprendre que les journalistes politiques sont des larbins. Si t’es pas d’accord avec la ligne éditoriale de celui qui te paye, tu dégages. Un exemple de pensée unique politique, la guerre du Golfe première époque : tout le ‘monde’ était contre. Un autre : le méchant Trump nouveau président, même remarque : booouh.
Pourtant l’Africain (d’origine) Eric Zemmour se vend très bien. C’est le chroniqueur le plus populaire de nos jours et il aime la castagne. Autre limite de ce que vous dites, le peuple français est notablement plus imprévisible que les journaleux qui s’adressent à lui. On n’est jamais à l’abri de retournements de veste voire de réductions de têtes, Mai 68 et ses conséquences au niveau des médias alors sous contrôle étatique en donnèrent un petit aperçu.
Et puis les immigrés : OK les médias frenchies sont gentils avec eux reflétant peu l’opinion à ce sujet. Les Ricains sont tout autant amnésiques : sans immigration tant légale qu’illégale les sacro-saints profits sont menacés et ‘the executive’ WASP qui paye au black la réfection de sa piscine ou le blanchissage des chemises des gosses par des plus colorés va raconter sur Fox qu’il y a trop d’étrangers avec les nuisances qui vont avec. Faites ce que je dis pas ce que je fais : imparable :/
Appel de détresse ! Alerte AMBER ELUSEN !
Vous êtes tous mal sans votre droite, je vous comprends mais moi je suis très mal depuis que j’ai perdu mon toutou préféré Elusen ! Où est-il ? Quelqu’un l’aurait-il vu ?
Deux jours qu’il répond pas, j’espère que je n’ai pas été trop dur avec lui, il doit en être très vexé.
Peut être ai-je lancé le nonosse trop loin, je vais m’absenter quelques jours, s’il revient gardez-le au chaud jusqu’à mon retour.
KSSSSS KSSSS !
@ Achille | 07 juin 2019 à 21:10
Pour compléter la réponse que vous a faite Exilé | 08 juin 2019 à 08:48, j’ai lu ce matin dans le Figaro que l’Irak réclamerait 1 million d’euros pour chaque djihadiste rapatrié de Syrie en Irak et 2 millions pour toute commutation de peine de mort en perpétuité…
Cela représenterait donc un sacré pactole que l’Etat serait prêt à verser pour s’éviter de les garder dans nos prisons !
Je rejoins par ailleurs les analyses de Michelle D-LEROY | 07 juin 2019 à 19:56, Valery | 07 juin 2019 à 20:40, Philippe Dubois | 07 juin 2019 à 22:10 et Tipaza | 07 juin 2019 à 22:46.
De fait, nos politiciens (certains les taxaient à une époque de « politichiens » pour leur tendance naturelle à toujours se coucher) de droite osent enfin avoir le courage d’être Français et de défendre les intérêts de la France, non seulement dans le concert (cacophonique) mondial, mais surtout européen. Aux dernières nouvelles, les prestations de madame Loiseau au Parlement européen ne sont pas des plus appréciées : l’arrogance, toujours l’arrogance… Elle ne fait qu’imiter son chef.
En revanche avoir des CONVICTIONS PROFONDES et les affirmer sans peur, c’est bien ce qui manque à notre classe politique habituée à tout considérer à l’aune du gain des élections en se constituant une majorité de compromis, pour ne pas dire de compromission et de prostitution des idées et des principes trop contraignants, tant au plan national que surtout européen.
Le courage est bien ce qui leur manque le plus !
D’accord avec Valery.
Maxime Tandonnet a publié au printemps le décompte officiel des temps de parole des personnalités politiques sur les chaînes d’information. Même en tenant compte du fait qu’il est normal que le gouvernement en ait nettement plus, là, c’était hallucinant… et tellement factuel que ça se passait de commentaires. On pourrait ajouter que le ton est ironique, sarcastique, allusif, soupçonneux ou même hostile pour les personnalités de droite, le plus souvent sommées de se justifier et empêchées de le faire dès qu’elles ouvrent la bouche, alors qu’il est admiratif et chaleureux pour celles qui plaisent. Maintenant que la droite est dans les choux, on dirait qu’elle plaît davantage.
https://maximetandonnet.wordpress.com/
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@ scoubab00
Vous avez une vision complètement caricaturale des Américains. Les « Wasp » sont plutôt sur la côte Est, ils sont en train de devenir une minorité, et les piscines se trouvent plutôt en Californie, là où il y a beaucoup de Mexicains employés au noir, et là où triomphe le politically correct, comme à San Francisco, et dans la Silicon Valley, ou dans la jet-set ouvertement anti-Trump de Los Angeles.
@ Ange Leruas | 08 juin 2019 à 09:21
« Serait-il possible que ceux que j’ai cités et qui se désolent s’entendent pour mettre noir sur blanc ce socle commun sachant que celui du RN est l’idéologie migratoire, celui de la gauche l’idéologie de l’anticapitalisme, celui du macronisme le rejet des extrêmes qui les fait se rassembler, et entre ces trois blocs, d’un côté la droite traditionnelle entre une extrême et le macronisme et de l’autre les Verts entre l’autre extrême et le macronisme. Y a-t-il une place pour ces deux-là ? »
Je ne pense pas que c’est sur ce blog que l’on parviendra à résoudre la problématique du vide survenu après l’élection présidentielle de 2017 entre l’extrême droite et la droite dite traditionnelle ainsi que celui des Verts et de la gauche historique.
Ce n’est pas Emmanuel Macron qui est responsable de ce vide, mais les élus de droite et de gauche qui n’ont rien vu venir, se focalisant sur leur plan de carrière, quitte pour cela à faire du clientélisme, et se laisser aller à des opérations politico-financières douteuses qui ont eu pour effet de décrédibiliser toute la classe politique qui s’est partagé le pouvoir depuis 1974.
Ceux qui ont profité de cette attitude carriériste irresponsable des nos élus sont, bien sûr, les partis extrêmes RN, LFI avec, en prime, ce mouvement des Gilets jaunes en provenance de la classe défavorisée qui, au départ, avançait des revendications justifiées qui d’ailleurs ont été entendues par Emmanuel Macron qui a procédé à quelques corrections et ajustements sur son plan d’action initial.
Mais les populistes des partis extrêmes de gauche et de droite se sont engouffrés dans la brèche, éliminant les uns après les autres les Gilets jaunes qui faisaient des propositions pertinentes pour imposer des revendications clairement de nature libertaire, inapplicables dans une République démocratique digne de ce nom.
La sanction n’a pas tardé : la liste Gilets jaunes, totalement vidée de sa substance, s’est pris une claque mémorable, LFI s’est fait étriller, LR en voulant jouer dans la cour du RN s’est totalement décrédibilisé, le pauvre Hamon ne sait plus où il en est, le PS se cherche un leader qui soit autre chose qu’un raconteur de blagounettes.
Le RN n‘est pas mieux loti avec sa victoire aux élections européennes en trompe-l’œil. Les Verts ont le vent en poupe mais il reste à vérifier s’ils ne sombrent pas dans les mêmes travers que leurs prédécesseurs d’EELV (les Duflot, Placé, Mamère et compagnie) qui se sont laissé porter sur la vague écologiste pour se trouver une bonne planque.
Reste donc LREM qui semble tenir le coup. D’ailleurs la cote d’EM est remontée de 4 points après les élections européennes, retrouvant son niveau de novembre 2018 (40 %)
En clair, pour l’opposition tout est à refaire. C’est ballot quand même !
@ Ange L et les autres
Plutôt que vous livrer à des commérages qui ne sèment que la zizanie ou à des projections qui ne reflètent que vos frustrations ou vos fantasmes, commencez donc par faire le test « politest » pour savoir où vous situer vous-même avant de mettre les autres dans des cases.
Comme déjà souligné, l’un des problèmes majeurs de nos contemporains est d’être victimes d’un matraquage incessant des médias et d’une propagande du pouvoir en place qui a pour conséquence d’annihiler toute réflexion personnelle, tout esprit critique.
C’est à cette influence néfaste qu’il convient essentiellement de résister.
Comment imaginer en effet redresser la France avec des citoyens couchés, vautrés, soumis, versatiles, couards et sans fil conducteur ni phare ou repères leur permettant de choisir un cap, une direction et de s’y tenir vaille que vaille, d’autant plus par gros temps !
@Achille
« …traitement qui leur est infligé par les autorités irakiennes ou syriennes qui les considèrent comme des coupables au même titre que leurs djihadistes de parents. »
Nous ne pouvons, en tant que citoyens et contribuables, prendre en charge les centaines de millions voire plus d’enfants – ou assimilés parfois à tort – de la Terre qui sont victimes d’un certain nombre d’actes odieux.
Mais qui vous dit que certains de ces fils de djihadistes et souvent djihadistes eux-mêmes, parfois très jeunes, ne sont pas coupables d’avoir commis des atrocités ?
https://www.thereligionofpeace.com/images/history/0315a.jpg
https://www.dreuz.info/2017/01/10/et-quand-450-enfants-francais-combattants-de-letat-islamique-reviendront/
« Quitte ensuite à leur enseigner les valeurs démocratiques leur permettant de retrouver une vie normale. »
Oui, en les mettant dans une école maternelle aux murs roses tapissés de petits Mickeys…
Et quand la directrice verra l’institutrice allongée sur le sol baignant dans son sang, elle ne comprendra rien à ce qui a pu permettre d’en arriver là.
Bien entendu, les vautours animant les sinistres « cellules de soutien psychologique » seront très tôt sur place pour conditionner tout le monde afin que personne ne cherche à se révolter et à dénoncer les coupables.
Il ne s’est rien passé, rien, tout va bien, répétez après moi…
Enfin est-il normal qu’une fois de plus on nous demande de nous apitoyer sur les pires criminels qui soient et leurs rejetons alors que les victimes de ces monstres sont ignorées ?
@ Mary Preud’homme
« Comme déjà souligné, l’un des problèmes majeurs de nos contemporains est d’être victimes d’un matraquage incessant des médias et d’une propagande du pouvoir en place qui a pour conséquence d’annihiler toute réflexion personnelle, tout esprit critique. C’est à cette influence néfaste qu’il convient essentiellement de résister. »
J’adhère à l’ensemble de votre commentaire.
Mais la tâche est ardue.
Comment des gens formatés par une Ednat ayant jeté tout ce qui peut ressembler à une culture classique ou à des humanités aux orties et conditionnés par des médias imposant leurs éléments de langage, leurs idées reçues, leurs trucages, leur réécriture de l’histoire, leurs inversions des valeurs, leurs anathèmes, leurs ostracismes etc. pourraient-ils réussir à ramer à contre-courant et à faire preuve d’esprit critique ?
Le fait qu’en 1940 les premiers résistants aient été surtout des gens ayant la tête bien faite plutôt que trop pleine et ayant été imprégnés depuis leur enfance d’un certain nombre de valeurs voire de principes n’est pas le fait du hasard.
@ Philippe Dubois 07 juin 2019
« A vrai dire, le destin de LR m’indiffère, pas celui de la France »
Au-delà de la formule que je puis faire mienne (même si les électeurs m’ont toujours semblé plus importants que les partis, et il en faut pourtant), je suis en accord avec votre commentaire et vos mises en perspective sont intéressantes. Rien à retrancher.
En même temps comme dirait Jupiter, sans perdre de temps, il faut prendre à bras-le-corps et tout de suite le traitement des grands défis qui taraudent notre démocratie. Et c’est du domaine de la droite :
Immigration, Sécurité, Justice sociale, Pouvoir d’achat, Chômage.
C’est sur ces points fondamentaux que la droite doit montrer que son traitement peut être différent et plus efficace que celui de Macron.
Le destin de LR est scellé : sa couverture (remarquable) des mairies de France va s’effondrer aux prochaines municipales. LREM va remporter la mise.
Un maire, quelles que soient son honnêteté et sa rigueur morale ne peut rester insensible à celui qui tient une partie des cordons de la bourse.
Cordialement.
Les apparentements terribles, un univers les sépare, dès que l’ouverture va se présenter, le bouffi de mandats qui est pour l’instant une épine, va devoir se méfier.
Ce n’est pas une peau de banane mais du fart sous la semelle des souliers qu’il devrait recevoir de la part de Jupiter des neiges, et un peu aussi sur la fourchette pour l’indigestion politique que notre champion des pistes lui prépare en rongeant son frein.
Sans doute cruelle fin pour un des plus repus de nos cantines nationales, la diète bientôt devrait être de bon aloi, et les économies à venir pour nos impôts, enfin on va pouvoir privilégier les soignantes plutôt que les ors et paillettes d’un Sénat sclérosé.
Un régime drastique du nombre s’impose, l’artériosclérose les guette.
https://i.goopics.net/gdYDo.png
L’avenir sera cruel, un poids coq qui va éliminer un sumo, le spectacle à venir va être plein d’intérêt, les soigneurs du second commencent à jeter l’éponge et sont déjà des transfuges, les derniers rescapés devraient suivre.
Valérie Pécresse est encore jeune, elle aime les couleurs vives et le rouge avec ses dérivés, et ne voudrait pas se voir se dérober sous ses pieds le tapis de cette belle couleur qu’elle affectionne particulièrement.
https://i.goopics.net/VK92V.png
@ scoubab00 | 08 juin 2019 à 09:48
« Pourtant l’Africain (d’origine) Eric Zemmour se vend très bien. »
Zemmour l’Africain !
Tiens je ne le voyais pas ainsi, mais il est vrai qu’il insiste parfois sur ses origines extraterritoriales.
Une petite coquetterie qu’on peut lui pardonner.
On est français par le sang versé mais aussi par une adhésion totale à la France éternelle, celle dont on ne nous parle plus précisément, mais dont il parle si bien.
Ah si seulement il pouvait être une réincarnation de Scipion l’Africain dont Wiki dit :
« Scipion l’Africain, général et homme d’État romain, connu pour ses campagnes militaires victorieuses contre les Carthaginois en Hispanie, puis la conquête du Nord de l’Afrique. »
Enfin, pas la conquête du Nord de l’Afrique, ou alors seulement Tipaza, qui d’ailleurs est romaine.
On a déjà donné, et ils nous tellement appréciés qu’ils viennent nous retrouver, et c’est là que Scipion l’Africain nous serait bien utile, pour les raccompagner chez eux.
Eux qui ne cessaient de répéter que nous n’étions pas chez nous, chez eux, mais qui dans certaines banlieues, se croient chez eux, chez nous,
Et il nous faudrait un Scipion l’Africain de droite pour cela, on revient au sujet du billet, j’avais parlé d’Orbán le Hongrois, qu’importe la personne pourvu… etc.
« L’échec Renault/Nissan/Fiat/Chrysler »
Pendant que les médias nous enfument avec la mort sans fin de LR, Emmanuel Macron vient de subir ce qui restera sans doute comme son plus grand échec industriel.
L’alliance qui devait sortir Renault de l’ambiguïté d’avec Nissan et forger un grand groupe mondial avec Fiat/Chrysler s’est effondrée comme un château de sable. Pourtant les trompettes du succès étaient déjà en route dans tous les médias. Rétropédalage en catastrophe et silence radio !
Macron, Le Maire et Bercy, avec leur arrogance légendaire et coutumière ont sous-estimé à la fois le mécontentement et la puissance réelle de Nissan et le professionnalisme et le brio de l’équipe Fiat chargée des négociations.
Quels branquignols !
Mais comme disent certains blogueurs avertis : « Il n’y a personne pour remplacer Macron » !
Ben voyons ! Une nouvelle illustration !
Nous allons, avec Macron, vers les lendemains qui chantent… sauf que JH Lorenzi, président du Cercle des Economistes, vient de déclarer : « Pour l’Europe, la mondialisation heureuse est terminée » !
Tout le monde aux abris, ça va saigner !
Cordialement.
Je viens d’apprendre que le maire « de droite » (*) de la ville où je me suis exilé a aussi rejoint M. Macron avec quelques-uns de ses confrères ex-LR.
Les choses ont au moins le mérite d’être plus claires.
Combien sont-ils de son acabit à encore infester LR ?
(*) Mais au vu des productions du poste « culture » de la municipalité, dégoulinantes de gauchisme libertaire et mondialiste, cette étiquette de « droite » ne trompait que ceux qui voulaient bien l’être.
Petite digression, veillée d’armes dans le Sud-Ouest, les LR oubliés, l’Occitanie est à la messe et se recueille.
Ce soir deux écoles s’affrontent, celle qui a rejeté sans ménagement et sans détour Ségo la versatile futile, donc un tempérament puissant de maritimes fidèles ; en face l’avenir de ce sport, par procuration, l’esprit et la classe, tout un pays qui va pousser derrière Novès, l’affront lavé de la patience, une saison exceptionnelle, un esprit de jeu qui perdure…
Si seulement la politique était si simple.
« Secouristes de la SNSM »
Emmanuel Macron vient de décider de nommer, à titre posthume, les trois secouristes décédés aux Sables d’Olonne, chevaliers dans l’ordre national de la Légion d’honneur.
Une belle et rapide décision que je suis heureux de saluer. Fier pour les familles.
Cordialement.
La droite que vous défendez n’a pas disparu, elle est au pouvoir, et c’est bien pour cela que vous avez voté pour ce président. Ça me fait bien rigoler, les Mary Preud’homme, les Patrice Charoulet, etc. qui voteraient pour un cochon, si celui-ci portait l’étiquette LR.
Entre ce que Macron est vraiment, et ce que pensent ses électeurs, il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à poncer.
Il faudrait quand même s’intéresser aux faits, et arrêter de se bercer d’illusion. Quelle est la différence entre la politique appliquée aujourd’hui, et celle qu’aura finalement proposé Sarkozy, le chouchou de Madame Preud’homme ? Dites-moi donc ?
Or, si Sarkozy est toujours dans le coeur de Mme Preud’homme, on ne peut pas dire que ce soit le cas du président Macron qu’elle vomit à longueur de commentaires. C’est du pur sectarisme, de la politique d’adolescente. Le moindre fait à l’actif de Macron qui lui vaut des vomissures à n’en plus finir, aurait été, à l’initiative de Sarkozy, qualifié de pur génie. Tel est l’état mental de l’électeur français moyen, et ça ne date pas d’aujourd’hui.
@ boureau :
« Immigration, Sécurité, Justice sociale, Pouvoir d’achat, Chômage. »
J’ajouterais Justice (tout court), Education, Santé.
Des défis immenses qui ne peuvent être résolus qu’avec un quart de la classe politique, tout est si dégradé, détérioré et permissif qu’il faudrait un grand consensus et ça c’est pas gagné. Entre des hommes et femmes politiques concernés uniquement par leur petite personne parce que la tâche est trop difficile, des Français qui ne se sentent pas partie prenante ou en voyant les couacs successifs pensent que tout se vaut, tant que les membres de la famille Le Pen (*) tiendront les rênes du RN, rien ne changera, ce sera le lent déclin.
(*) Le rejet du RN est d’abord lié à Jean-Marie Le Pen avec ses problématiques de saillies négationnistes ou antisémites. Ensuite, les adversaires politiques qui s’emploient à faire monter ce parti par tactique politique en jouent. Car admettons que Jean-Marie Le Pen ait été infréquentable et discutable, pourquoi continuer à faire peser sur Marine Le Pen les fautes de son père ? c’est bien qu’en développant les récurrents arguments d’extrême droite cela arrange pour discréditer un parti devenu comme les autres. Le fameux plafond de verre, on s’en aperçoit à chaque élection, tend à se fissurer et à être poreux.
Ce qui exaspère encore, c’est de voir que Marion Maréchal, petite-fille du Patriarche, continuerait à être stigmatisée à cause des propos souvent incongrus de son grand-père. Que dit-elle de si ignoble pour qu’elle soit déjà ostracisée ? Qui est responsable à ce point de ses parents ou grand-parents qui ont pu se tromper ou mal agir ?
Marion Maréchal n’a pas à rougir de son père, grand journaliste-reporter et ambassadeur de France… mais ça, ceux qu’elle dérange préfèrent le taire.
Mais c’est ainsi, actuellement il y a les gens bien et les gens infréquentables, ceux dont on feint d’oublier les impairs et ceux qu’on charge de tous les maux, au RN mais aussi chez LR, ou dans d’autres pays : politiques, acteurs, chanteurs, sportifs, etc.
Le pire étant la masse qui gobe tout et n’essaie pas de faire la part des choses grâce au lynchage des uns et à la glorification des autres.
Pourtant sur certaines belles âmes il y aurait beaucoup à dire.
Hier, chez Pujadas, un débat impossible entre M. Goupil et M. Bock-Côté qui vient d’écrire un livre « l’Empire du politiquement correct », était le reflet de cette situation de clivage et de fracture totale que vit la France actuellement, associé au mépris du bien-pensant.
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@ Mary Preud’homme
« Comme déjà souligné, l’un des problèmes majeurs de nos contemporains est d’être victimes d’un matraquage incessant des médias et d’une propagande du pouvoir en place qui a pour conséquence d’annihiler toute réflexion personnelle, tout esprit critique. C’est à cette influence néfaste qu’il convient essentiellement de résister. »
Je suis d’accord avec l’entièreté de cette remarque, toutefois, il faut bien noter que nos politiques eux-mêmes se comportent comme la grande masse des Français et que par peur d’être montrés du doigt pour des positions trop droitières, ils se couchent devant la pensée convenue.
Qui peut encore avoir confiance en voyant agir les Estrosi, Raffarin, Le Maire et autres semblables.
FX Bellamy a eu le courage de dire qu’il était personnellement contre l’avortement, cela lui a valu les pires remarques désobligeantes, alors qu’il avait bien précisé que c’était personnel et qu’il ne pensait pas à remettre en question la loi Veil. Comme si un élu n’avait pas le droit d’avoir des opinions personnelles.
Il est loin le temps béni où Georges Pompidou allait à la messe en famille, fumait une cigarette et bavardait avec le paysan de Corrèze en toute liberté. Emmanuel Macron se compare paraît-il à lui et a écrit la préface d’un livre qui lui est consacré. Non seulement l’époque a changé, les lobbies ont envahi l’espace public mais la France moyenne était respectée et pleine d’espoir et le Président avait une bonhomie à l’égard de tous que Macron est loin d’avoir. Il a beau faire des gestes envers ceux qu’il croise, ses attitudes semblent insincères.
Il paraît que Jean-Louis Debré qui avait accompagné Emmanuel Macron à Colombey-les-Deux-Eglises avait fait une remarque au Président actuel parce qu’il n’avait pas bavardé avec le commerçant du coin. Cela démontre tout le problème de ce jeune prétentieux.
@ Ange Leruas 08/06 09:21
En nous laissant un délai pas plus long que celui d’une garde à vue pour vous dresser une plateforme commune pour ce que vous appelez la droite traditionnelle, aujourd’hui coincée dans un espace réduit entre LREM et le RN, avouez tout de même que vous êtes exigeant et nous mettez la pression !
Ce clivage droite/gauche, que certains considèrent comme étant dépassé, avait comme tout dualisme, reconnaissez-le, le mérite de la simplification et concourait à la structuration de l’espace politique dans lequel chaque citoyen pouvait aisément se retrouver. Il faisait en quelque sorte office de boussole, avec des pôles bien identifiés.
L’éclosion de LREM a complètement bouleversé ce paysage, ne laissant finalement qu’un pôle clairement identifié, à savoir le RN, LREM n’étant qu’un amalgame d’agrégats en provenance de toutes origines, qu’elles soient de droite, du centre ou de gauche. Allez vous y retrouver !
Alors, puisque vous interrogez certains sur les ingrédients qu’ils utiliseraient pour constituer un socle commun indispensable à la reconstruction de la droite classique, j’y verrais bien personnellement entre autres :
– une vision commune des pouvoirs dévolus au chef de l’Etat.
– une vision commune du mode d’élection, des pouvoirs respectifs et de l’organisation de chaque assemblée.
– une vision commune sur le respect des valeurs républicaines et la restauration de l’état de droit.
– une vision commune de l’organisation du vouloir vivre ensemble, définissant les limites du domaine d’intervention de l’Etat, notamment dans le domaine économique, et attribuant des pouvoirs élargis aux collectivités territoriales.
– une vision commune sur l’Europe, son rôle, son organisation.
– une vision commune sur la primauté du libéralisme, qui n’est point la porte ouverte à la loi de la jungle mais qui est source de dynamisme, sur les plans tant économique, social que culturel.
– une vision commune par rapport aux notions d’égalité et de liberté.
– une vision commune sur les thèmes sécuritaire et migratoire
Voici quelques réflexions jetées hâtivement sur ce blog et vous trouverez sans doute ma copie bien imparfaite. Mais je tenais à vous rendre celle-ci dans les temps !
@ boureau | 07 juin 2019 à 09:50
« Pas de Zorro à l’horizon cher P. Bilger ! »
Si, moi j’en vois trois, pour l’instant : Eric Zemmour, Michel Houellebecq, Robert Ménard et d’autres qui n’osent parler franc de peur de se faire remonter les bretelles.
Appel à candidatures libres pour faire renaître LR :
ceux qui auront le courage de sauver la France et redonner aux Français l’espoir d’une vie meilleure devront se faire connaître au plus vite. Savonarole et sylvain ouvriront la boîte à idées.
Les pétitions pourront voir le jour via les réseaux sociaux dès l’ouverture de : #MaFranceseréveilleducoma.com ou #MaFrancemartyriséepuislibérée.com. Celui ou celle qui remportera le score sera nommé au titre de Président de LRDR « Les Républicains de la Droite Réunie » pour ramener les déserteurs et les lâches au bercail avec un coup de pied au derrière. Allez, tous dans les rangs. La famille c’est sacré. Sauver la France du désastre est un ordre. De Gaulle approuverait cette idée s’il était encore des nôtres.
Je laisse les fins intellectuels philosophes commenter le billet.
Moi, à ma façon, je préfère aller droit au but et sans langue de bois.
Bon week-end à tous.
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@ Exilé | 08 juin 2019 à 13:05
Merci de faire un rappel des crimes djihadistes commis en France. La mémoire de certains est courte. Mais pas celle des victimes innocentes péries sur notre sol, de leurs familles et de nos jeunes soldats détachés sur les terrains de combats en Afrique, qui ne peuvent s’oublier.
@ boureau | 08 juin 2019 à 13:48
Il est évident que les problèmes que vous citez doivent impérativement être traités très rapidement.
J’ai évoqué l’immigration zéro, ce qui devrait avoir un impact sur la sécurité.
Restaurer de la liberté économique devrait contribuer à résoudre les autres items que vous citez, avec l’instauration d’une certaine forme de protectionnisme, destiné à stopper la concurrence totalement déloyale de produits ne respectant aucune de nos normes, protectionnisme pratiqué par de nombreux pays.
Toutefois, dans un commentaire de ce blog, je ne souhaitais pas être trop long, donc trop exhaustif.
@ Claude Luçon | 07 juin 2019 à 16:40
Votre américanophilie vous égare !
« Juin 1918 annonçait la fin d’un combat, les Marines US enfonçaient les Teutons au Bois Belleau ! »
Ce douteux succès, fort sanglant pour les Marines, sera au fil des ans transformé en mythe fondateur de ce corps : certains iront même jusqu’à dire qu’avec cette bataille, les Marines ont sauvé Paris !
La réalité de cette bataille sera similaire, certes avec des effectifs bien moindres, aux offensives franco-anglaises de 1917 : Somme et Chemin des dames. Il faudra 20 jours aux Marines pour s’emparer d’un bois de 300 hectares, et cela leur coûtera près de 60 % de son effectif engagé (8 000 hommes) dans cette bataille !
« En juin 1944, sur les plages de Normandie, toujours les Marines, commençait la fin du deuxième combat !… »
Vous devez confondre Omaha Beach et Utah Beach avec certaines îles du pacifique où furent engagés les Marines dans de sanglantes batailles victorieuses !
Lors du débarquement en Normandie, et dans les trois mois suivants, aucune unité de Marines ne participa à ceux-ci. Ils furent le fait d’unités d’infanterie, chars, artillerie, etc. et bien évidemment de deux divisions parachutistes. Certains officiers de Marines purent éventuellement y participer, mais à titre individuel, mêlés au sein d’autre corps.
@ Mary Preud’homme | 08 juin 2019 à 11:50
« Comme déjà souligné, l’un des problèmes majeurs de nos contemporains est d’être victimes d’un matraquage incessant des médias et d’une propagande du pouvoir en place qui a pour conséquence d’annihiler toute réflexion personnelle »
J’adore ce genre de phrases, intemporelles, qui peuvent être écrites à n’importe quelle époque, sous n’importe quel régime, sous n’importe quel gouvernement, dans n’importe quel pays, et par n’importe qui…
« Je sais la difficulté qui attend les fidèles, les constants, les enracinés, les intelligents – par exemple Bruno Retailleau… »
Les qualificatifs stupides du genre « les intelligents » impliquent donc que les autres sont idiots ce qui est stupide puisque l’intelligence est souvent (toujours ?) relative et surtout en politique où l' »intelligence » dépend surtout des buts que l’ambition d’une personne la pousse à atteindre et de son succès.
Par exemple, l’intelligence politique de Mitterrand mérite d’être reconnue comme celle d’un génie par son machiavélisme mais ça n’en fait pas un être humain vraiment « intelligent » dans le sens que son rapport à l’humanité en général et plus particulièrement à ses proches était d’une stupidité insondable.
Aucun être humain ne peut être un génie dans tous les domaines il est vrai.
Les génies pluridisciplinaires de la trempe de Léonard de Vinci sont de telles exceptions dans l’histoire de l’humanité qu’ils semblent presque des erreurs de la nature. Intéressant…
Mais revenons sur Terre pour retomber dans la médiocrité humaine qui est est notre lot quotidien à tous et donc celle de M. Bilger et de Bruno Retailleau… Oh p*tain de ta mère la redescente de trip est brutale ! Pfiouuu ! On était avec Léonard et on se retrouve avec Retailleau… Ça fait un choc !
Ça fait d’autant plus un choc quand on compare Retailleau, qui semble-t-il a les faveurs de M. Bilger maintenant qu’il a dessoûlé de son macronisme et encore, je ne suis pas sûr qu’il soit vraiment désintoxiqué, je crois que comme tous les camés il fait semblant pour qu’on lui fiche la paix mais on verra, et Marion Maréchal.
Je me marre rien qu’à penser à l’entretien sondagier : « Bonjour Monsieur (Madame, pour faire plaisir aux hystéros féministes), qui selon vous représente plus la droite, Marion Maréchal ou Bruno Retailleau ?… Qui ?!… Marion Maréchal ou Bruno Retailleau ?… P*tain mais c’est qui Bruno machin ?!… Merci, au revoir. »
Marion Maréchal, c’est l’esprit et les convictions de tous les politicards de droite réunis, la beauté en plus.
C’est même pas drôle tellement on boxe pas dans la même catégorie politique : un poids lourd contre un poids… insignifiant avec un charisme de serpillière sale.
@ Giuseppe
« Les apparentements terribles, un univers les sépare, dès que l’ouverture va se présenter, le bouffi de mandats qui est pour l’instant une épine, va devoir se méfier. »
Pfff, c’est pas possible des gens comme ça qui se prennent pour des poètes (poët ! poët !).
Moi j’ai fait des poèmes pourris dans ma vie d’inculte mais au moins c’était pour séduire des filles quand j’avais 20 ans et pas pour des crétins prétentieux sur un blog Internet… hmm… bon, OK, j’en ai fait aussi à 30 ans mais j’étais seul et désespéré… hmmm… bon, OK je suis toujours seul et désespéré, ceci explique probablement cela, mais au moins je fais plus semblant d’être un poète, m*rde ! Maintenant j’envoie des chansons de gens plus talentueux que moi pour séduire les femmes, c’est plus simple.
Il y a une limite à la c***rie masochiste adolescente tout de même !
La bêtise par essence ne réalise jamais le travail herculéen que l’intelligence doit fournir pour la vaincre et quand l’intelligence vainc lors d’une bataille insignifiante, la bêtise sait que la guerre est infinie comme le sont les rangs de son armée.
Les forces sont totalement inégales et il est programmé que la bêtise gagne la guerre.
@ Deviro 19:52
« Voici venus des temps redoutables : ceux de la «pensée molle» et de la parole humiliée. Une indifférence empoisonnée s’élève lentement, comme un mauvais brouillard, des tumultes du moment et des querelles spectaculaires. Les discours modernes ont basculé dans l’enflure et le dérisoire. Rien ne serait plus vrai ni faux, tout deviendrait «égal» dans un monde du bavardage et du soupçon. Philosophie, politique, littérature, journaux : une logorrhée de phrases vides et d’insignifiances submerge l’époque qui voit triompher l’image sur la parole, la «réalité» sur la vérité. Temps de déréliction et de désespoir, temps d’irresponsabilité et du «parler pour ne rien dire»… Cette apothéose de l’idolâtrie technicienne au cœur d’un réel falsifié, ces images proliférantes et ces dieux menteurs organisent peu à peu l’intolérable… »
(La parole humiliée, Jacques Ellul)
Ce qui est intemporel monsieur est la conviction que l’on met dans ses paroles, paroles authentiques et non le parler pour ne rien dire, caricaturer, mentir, tricher ou persifler…
Pour le comprendre il faut avoir un esprit libre et une mentalité de résistant, ce qui ne semble pas être votre cas.
C’est pourquoi la lecture de « La parole humiliée » dont j’ai cité un très court extrait devrait peut-être vous éclairer…
@ Ange Leruas | 08 juin 2019 à 09:21
Une précision : je n’ai jamais cru en la droite, et encore moins dans la gauche et l’ai souvent écrit ici. Mais la première me paraissait plus acceptable que la seconde, alors faute de mieux je penchais à droite, gitais à tribord plutôt, dans la marée humaine de plus en plus vaste et agitée dans laquelle nous naviguons.
Nous avons un socle commun !
Il a la forme d’un hexagone avec une surface d’environ 550 000 km2, et son histoire, socle qu’il serait bon de conserver aussi longtemps que l’ensemble des Homo sapiens de notre planète ne saura pas se construire un monde différent. Un socle qui depuis deux siècles au minimum accueille les damnés de la terre qui y voient un peuple uni, y voient un socle sur lequel il fait bon vivre, ce que n’ont pas encore compris beaucoup de ceux qui ont eu le privilège d’y naître !
Ce qui nous manque n’est pas une droite ou une gauche mais une perspective commune du monde, ce qui sera difficile car, comme Daninos le faisait dire à son Major Thompson il y a une bonne cinquantaine d’années, « la France est divisée en 55 millions de Français », 67 millions aujourd’hui.
La preuve en est ce que hurlent les Gilets jaunes depuis des mois qui ne veulent ni chefs ni ligne politique, ainsi que ce verbe que répètent tous les nostalgiques d’un mode de pensée périmé: rassembler, les mêmes qui accuse Macron de diviser un peuple qui l’a toujours été.
Une division pas si malsaine au fond !
La division gauche/droite n’était que la version française de soviétisme/capitalisme qui a disparu à partir de la chute du mur de Berlin bien qu’il ait mis trente ans pour agoniser.
Il nous faut inventer autre chose qu’un parti basé sur un dogme, qu’il soit marxiste, centriste ou conservateur.
Quelque chose qui mettra sous le même toit : justice et équilibre social plus liberté d’entreprendre et de s’enrichir par son talent et son travail.
C’est ce que prétendent faire Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Des deux, toujours faute de mieux, faute d’une lueur à l’horizon, il ne nous reste guère que Macron, pas excitant certes.
Ce monde est en cours de métissage, de peau comme d’idées, il faut d’urgence métisser aussi le niveau de vie sur la planète, donner un sens, une réalité au mot « fraternité » car c’est surtout de cette lueur-là dont le monde a besoin, Internet est passé par là et a tout changé.
Enfin en interpellant le groupe de commentateurs dont je suis, j’ignore quel âge vous avez, mais n’oubliez pas que vous vous adressez à une génération qui est passée de la puberté à l’adolescence pendant WW2, a hérité d’une France en ruines et l’a reconstruite plus belle, plus humaine et en paix pendant trois quarts de siècle pour leurs descendants pour la première fois dans le longue et brutale histoire de notre pays. Notre part est faite !
Ce qui se passe aujourd’hui est le fait des générations post-68, il appartiendra aux générations post-1989, celles du mur, de construire leur futur.
Personnellement je partirai l’âme en paix, convaincu d’avoir fait ma part ; je suis, entre autres activités, de ceux qui sont allés chercher, dans des endroits où peu de gens iraient passer leurs vacances, du pétrole pour vos automobiles.
Que ferait le pékin soixante-huitard sans sa bagnole au diesel, sa popote au gaz et son chauffage au mazout ?
@ Wil | 08 juin 2019 à 20:55
« Maintenant j’envoie des chansons de gens plus talentueux que moi pour séduire les femmes, c’est plus simple.
Il y a une limite à la c***rie masochiste adolescente tout de même ! »
Et alors… et alors ? ça marche ? Ne désespérez pas, envoyez aux femmes les chansons de Gainsbourg. Vous parlez un peu comme lui. Là vous devriez avoir un peu plus de chance. Il ne suffit pas d’être beau et sobre pour plaire et avoir du succès, mais limitez quand même ce breuvage destructeur.
@ Mary Preud’homme | 08 juin 2019 à 23:07
Merci de citer une fois de plus Jacques Ellul qui lui avait parfaitement observé le devenir de cette société de la logorrhée satisfaite et pourtant si vide…
@ Wil | 08 juin 2019 à 20:55
Vous êtes exceptionnel ! Si si, à part quelques langues parlées dont je maîtrise le sens, pourriez-vous traduire la vôtre ? Ou au moins la sous-titrer ? Les génies de votre trempe sont tellement inaccessibles… Voyez Alain Minc, Jacquattali et BHL… et j’en passe tant d’autres, il ne faudrait pas vous fourvoyer dans ces chemins de traverse, à force de vous caricaturer.
@ Claude Luçon | 09 juin 2019 à 00:46
Oui, Macron divise ce peuple qui a déjà trop tendance à se diviser et qu’il faut donc que les dirigeants politiques responsables essaient d’unir.
Mais Macron et sa clique de nuisibles gouvernent aussi contre la France et les Français, entre dépeçage, bradage et destruction de ce qui reste de la France, au profit d’une caste qui l’a placé où il est.
Non, le clivage gauche/droite n’a pas disparu. Au contraire, ce clivage gauche/droite structure la pensée politique:
– à gauche, la haine de ceux qui réussissent, jalousie et envie érigées en principes de gouvernement, la détestation de la France, coupable de tous les crimes, la volonté de contrôler chaque instant de la vie des citoyens pour faire advenir un homme nouveau, l’intolérance sectaire et haineuse.
– à droite, le goût de l’effort, du mérite, du travail bien fait, de la liberté, de la responsabilité, l’amour de la France, de son identité, de sa culture, de ses traditions et de son histoire qui font partie de cette grande civilisation européenne, la croyance en un homme enraciné.
« Ce monde est en cours de métissage, de peau comme d’idées, il faut d’urgence métisser aussi le niveau de vie sur la planète, donner un sens, une réalité au mot « fraternité » car c’est surtout de cette lueur-là dont le monde a besoin, Internet est passé par là et a tout changé. »
Vous venez de terminer les aventures de Oui-Oui ?
@ Trekker
« Ce douteux succès, fort sanglant pour les Marines, sera au fil des ans transformé en mythe fondateur de ce corps… »
Le mythe – ou plutôt l’exploit – fondateur du corps des Marines a été celui de Stephen Decatur ayant fait sauter en 1804 l’USS Philadelphia capturé par les Barbaresques…
https://orientxxi.info/magazine/quand-tripoli-declarait-la-guerre-aux-etats-unis,0757
@ Exilé | 09 juin 2019 à 20:06
« Le mythe – ou plutôt l’exploit – fondateur du corps des Marines a été celui de Stephen Decatur ayant fait sauter en 1804 l’USS Philadelphia capturé par les Barbaresques. »
Exact !
Ce tout premier fait d’armes imputable aux Marines est fortement méconnu, notamment aux USA. Alors que la bataille du Bois Belleau, fortement mythifiée, imprègne toujours à ce jour le corps des Marines et une partie de la société américaine.
@ Trekker
Fortement méconnu ?
– Les premières paroles de l’hymne des Marines:
« From the Halls of Montezuma
To the shores of Tripoli
We fight our country’s battles »
– Le sabre d’officier des Marines, dit « mamaluck », d’aspect oriental, est nommé ainsi en souvenir de cette campagne.
Vu l’aura du Corps dans le public américain, ce sont deux éléments qui ne passent pas inaperçus.
@ Mary Preud’homme, Michel Deluré, Claude Luçon
Je n’attendrai pas mardi pour prendre connaissance des avis de tous sur ce qui peut être ce socle commun dont nous avons besoin pour débattre et, surtout, ce qui est le plus important : conclure avec des consensus.
Trois personnes ont donné leur avis.
La première nous dit :
Plutôt que vous livrer à des commérages qui ne sèment que la zizanie ou à des projections qui ne reflètent que vos frustrations ou vos fantasmes, commencez donc par faire le test « politest » pour savoir où vous situer vous-même avant de mettre les autres dans des cases.
Ne me prêtant pas au commérage je serai donc un frustré qui de plus fantasme. Ce que je suis pas
J’ai suffisamment, comme Claude Luçon, bien qu’ayant commencé ma vie active en pleine crise de 1973, produit pour les autres pour pouvoir jouir de leurs productions, quant au fantasme, il se limite à mon souhait que Mary ne puisse plus dire : »Comment imaginer en effet redresser la France avec des citoyens… sans fil conducteur ni phare ou repères leur permettant de choisir un cap, une direction et de s’y tenir vaille que vaille ». C’est-à-dire avoir un fil conducteur, ce phare, ces repères commun ; ce que j’appelle socle commun. Espérant que cela ne reste pas un fantasme chez moi et une interrogation permanente chez elle en ne lui donnant pas une réponse.
Comme Claude Luçon, bien que le test Politest me dise que je suis UDI, ou MoDem à tendance Macron, je ne suis ni de droite ni de gauche mais la gauche ayant commis bien des erreurs, je penche à droite. Claude Luçon, après avoir tenté de donner sa définition du socle commun, géographique et historique, conclut : »Ce qui nous manque n’est pas une droite ou une gauche mais une perspective commune du monde, ce qui sera difficile car, comme Daninos le faisait dire à son Major Thompson il y a une bonne cinquantaine d’années, « la France est divisée en 55 millions de Français », 67 millions aujourd’hui. »
Il est vrai que les perspectives communes d’une telle population, c’est autant de perspectives individuelles. Donc en trouver qui soit socle commun est bien difficile, et comme sur notre histoire du passé les avis divergent : trouver un socle commun dans ce passé et la perspective du futur paraît impossible.
Michel Deluré tente de dresser ce socle commun par sa vision du futur.
Je pense que nous pourrions, tout de même, trouver un premier socle commun, ce serait non pas sur le passé, ni le futur, mais sur le présent : connaître ce qui nous est commun au présent pour passer à l’action en modifiant les erreurs du passé et atteindre vos visions du futur et, ainsi, savoir ce qui est du domaine du faisable et non du fantasme et du contre-productif.
La première chose à mettre en commun, après que Mary en regrette l’absence, Claude Luçon nous la suggère: « Quelque chose qui mettra sous le même toit : justice et équilibre social plus liberté d’entreprendre et de s’enrichir par son talent et son travail. Personnellement je partirai l’âme en paix, convaincu d’avoir fait ma part ».
C’est exactement ce que je disais dans mon commentaire qui a valu vos réponses.
Dans une société nationale où 67 millions de personnes cherchent à satisfaire leurs besoins (sachant que nos besoins sont satisfaits par la production des autres), il ne nous reste qu’à produire les besoins des autres (limités à des choses agréables et utiles à la vie) pour en retour pouvoir satisfaire nos besoins individuels. Ceci ne doit-il pas être un point commun à tous ?
Dans mon commentaire je proposais un débat en partant de ce principe :
Parce que nous sommes une société constituée d’hommes qui, par leurs comportements, sont responsables de ce que notre société est, il faut donc que le socle commun de notre société tienne compte des réalités de notre vie et non de ce que les préjugés des uns et autres nous dictent.
Le socle commun qui organise notre vie en société nationale existe, c’est celui que nous vivons sans le voir. Celui où certains de nous produisent les biens et services pour les autres puis, ces producteurs et tous les autres, qui ne produisent plus ou pas encore, se partagent cette production pour partie échangée contre des importations.
Ceci suffit pour être le départ de ce socle commun. Reste alors à rationaliser le partage de la consommation nationale (production nationale non exportée augmentée des importations) entre nous, résidents nationaux.
Une fois trouvée cette méthode démocratique et humaniste, il devient aisé de parler de l’immigration et de l’écologie dans le sens que l’intérêt général soit sauf. Et trouvez le leader qui ne se distingue pas par ses singularités mais par la capacité d’incarner l’intégralité des idée novatrices capables d’améliorer notre vie en société dans le respect de l’humain et de la nature.
Je renouvelle ma proposition car ce n’est qu’au travers de la réalité de nos modes de partage (et non ceux supposés par notre système de fiscalité et de prélèvement) que nous serons en mesure d’agir pour que la vision des uns et des autres soit satisfaite, parce que d’intérêt commun, ou rejetée par défaut d’être d’intérêt commun.
Personnellement, sur la réalité de nos modes de partage, j’ai passé énormément de temps, non en lisant des livres, mais en observant notre façon de partager notre richesse nationale (qui n’est pas la monnaie mais nos consommations nationales) entre nous tous, tantôt actifs (temps d’activité rétribué) tantôt inactifs (temps d’inactivité avec des attributions) et avec rétributions et attributions nous nous partageons nos consommations nationales directement (consommation familiale) et indirectement par des contributions mutuelles (consommation de santé) et collectives (consommation collective).
Si notre population de 67 millions d’habitants ne peut démontrer que ceci n’est pas réalité, c’est donc un élément de notre socle commun auquel il faut ajouter une dernière observation non contestable : la monnaie est un moyen de faire circuler les biens et les services et aussi un moyen de se partager la consommation nationale avec des rétributions, des attributions, les contributions.
Ainsi notre socle commun est à peu près complet et ce n’est pas un fantasme. Ni un autre monde, mais bien le nôtre où, les pieds sur terre, nous pouvons regarder la réalité en face et non au travers des lentilles des idéologies et préjugés en tous genres.
Si à cela vous prenez soin d’expliquer que notre économie se décompose
* en économie passive (patrimoine)
* en économie active (la production qui devient consommation)
* et l’épargne domaine des valeurs et de la monnaie qui les matérialise,
ceci n’étant qu’une convention utile à comprendre l’usage de la monnaie (qui n’a de valeur que quand elle circule), nous avons notre socle commun, à partir duquel nous pouvons débattre pour solutionner en deux heures nos interrogations et ceci ne peut être un fantasme que si vous avez tenté, au préalable, de perdre ces deux heures. Sans l’avoir fait, à ce moment-là, c’est vous qui fantasmez.
@ Ange Leruas 10/06 12:37
« Je pense que nous pourrions, tout de même, trouver un premier socle commun, ce serait non pas sur le passé, ni le futur, mais sur le présent ».
Mais le temps n’est qu’une succession de présents, le passé n’étant qu’un présent qui n’est plus et l’avenir qu’un présent qui n’est pas encore.
Notre présent est conditionné par notre passé, de la même façon que notre futur sera conditionné par notre présent.
Passé, présent et futur sont étroitement liés et indissociables.
Nous ne pouvons bâtir un socle commun si nous faisons abstraction de nos racines qui constituent notre passé, passé qui sert d’expérience à notre présent et qui contribue à construire notre espérance de l’avenir.
D’amour et d’eau fraîche, vivions au paradis
chasse et cueillette pour en être partis
puis dans une société de consommation
pour laquelle nous n’avons que de l’aversion.
La relation entre le passé et le présent est une évolution et pas forcément une dépendance.
Notre présent actuel reste et demeure notre consommation (matérielle ou ludique) pour satisfaire nos besoins et le présent reste présent au présent, quant à l’avenir, il ne s’appuie plus sur le passé mais le présent, il faut quelquefois quitter la philosophie pour revenir les pieds sur terre.
Certes on construit sur des fondations qui tiennent compte du sous-sol, sans pour autant dire qu’il est fondation et sans considérer que l’élévation au-dessus en soit une.
Restons pragmatique. L’économie considérée comme directrice de notre vie en société ne peut s’exclure de la réalité présente et son socle doit être ce qui est commun à nos 67 millions d’habitants et non des souhaits ou des nostalgies, de ces derniers.
Les nostalgies répondent aux événements passés, le retour est quasi impossible, les souhaits sont la matière du débat et le socle commun les faits présents que partagent les débatteurs, pour appuyer le débat qui recherche les moyens de parvenir aux souhaits.
Reste à savoir si :
« la production des uns devient la consommation des autres » et toutes les répercutions que cette règle implique peut servir de socle commun pour, par exemple, résoudre votre souhait « une vision commune de l’organisation du vouloir vivre ensemble, définissant les limites du domaine d’intervention de l’Etat, notamment dans le domaine économique, et attribuant des pouvoirs élargis aux collectivités territoriales ».
La réponse attendue est oui ou non la production des uns devient la consommation des autres est un socle de l’organisation du vouloir vivre ensemble dans lequel l’intervention de l’État est d’administrer l’usage d’une partie de nos consommations nationales correspondant à celles faites collectivement et dont l’Etat délègue une part d’administration à d’autre collectivités dite publiques et le débat porte alors sur la meilleure délégation possible dans le respect de l’intérêt commun.
Tout le reste n’est que peu utile à notre évolution pour résoudre votre autre souhait : une vision commune qui est source de dynamisme, sur les plans tant économique, social que culturel. La contrainte n’étant pas source de dynamisme il est donc inutile de dire que votre souhait est du libéralisme.
Quand donc nos réalités communes seront-elles prises en compte ?
« Les plus grands progrès de notre société viendront quand les uns comprendront que les autres ont, peut-être, raison » disait un savant dont j’ai oublié le nom.
Il faut donc chercher la raison chez l’autre avant de rejeter son avis parce qu’il n’est pas conforme à sa propre vision.
Toutes les idées des autres sont à retenir à chaque fois qu’elles ont un avenir et comme le disait Einstein « dans la stagnation, seules les idées contraires à celles qui ont cours, ont un espoir d’avenir ».
@ Ange Leruas | 10 juin 2019 à 12:37
« Je n’attendrai pas mardi pour prendre connaissance des avis de tous sur ce qui peut être ce socle commun dont nous avons besoin pour débattre et, surtout, ce qui est le plus important : conclure avec des consensus.
Trois personnes ont donné leur avis. »
Il est mercredi, mais malgré le délai qui a été dépassé, je vais essayer de vous donner mon avis concernant votre notion de « socle commun ».
* La droite a pour socle la valeur Argent et le mérite. Partant du principe que la richesse ne se donne qu’à ceux qui se donnent la peine d’aller la chercher.
* La gauche a pour socle la valeur Travail et la distribution équitable des richesses.
* L’extrême droite a pour socle la Nation et les racines culturelles séculaires qui sont le fondement de notre vie en société.
* L’extrême gauche à pour socle l’Egalité, mais l’égalité absolue, indépendamment des qualités personnelles de chacun.
Le socle commun entre les deux partis extrêmes est leur concept doctrinaire qui refuse tout écart avec le dogme établi.
Situation complètement fermée pour un pays qui privilégie la liberté de pensée et la démocratie.
Le socle commun entre la droite et la gauche traditionnelles est un juste équilibre entre les ressources et les dépenses.
Le capitalisme a besoin des travailleurs pour faire fructifier ses bénéfices et par ruissellement permettre à la société de progresser.
Les travailleurs ont besoin de l’argent du capital pour avoir un emploi et bénéficier d’une vie épanouie dans une société ouverte à toutes les idées progressistes.
En clair les partis extrêmes conduisent inévitablement vers une dictature, qu’elle soit celle du prolétariat ou du culte désuet de la tradition.
Les partis modérés sont capables, et l’ont montré lors des alternances avec François Mitterrand et Jacques Chirac, de trouver un socle d’entente constructif qui permette au capital et au monde du travail de travailler en bonne harmonie, même si parfois il peut y avoir des dissonances.
« En deux ans, il (Macron) a fait tout ce qu’il devait faire… C’est aussi le boulot que la droite aurait dû faire depuis longtemps. Les électeurs de droite ont applaudi. »
Et devinez de qui émane cette citation frappée au coin du bon sens qui, en quelques mots, résume le naufrage de LR ? Nicolas Sansu, maire PCF de Vierzon !
Alors chers membres ou sympathisants de LR, trop tard pour pleurer sur le lait renversé…
@ Alpi
Laissez-moi rire. En deux ans Macron a augmenté les impôts, alourdi la dette, mis les Gilets jaunes dehors tous les samedis pendant plus de six mois, laissé filer l’immigration illégale, déplacé l’opposition droite-gauche vers l’opposition Macron-Le Pen, vexé les Polonais, les Hongrois, les Italiens, sans oublier les Anglais qui nous mettent maintenant dans le même sac que les Allemands, le sérieux en moins ; je reprends la liste : il a donné des leçons à tout le monde, été omniprésent sur les chaînes d’information, parlé, parlé, parlé.
Alors bien sûr que le PCF – si c’est votre référence, et si c’est votre idée du bon sens – trouve commode d’attribuer ça à la droite : il sait que Macron sortira de l’Élysée sous les huées quand il aura fini son deuxième mandat, et cherche à discréditer la droite en même temps. Il veut montrer que ce que fait Macron, c’est du « libéralisme sauvage ». Mais Macron est de la même veine que Chirac et Hollande, en moins débonnaire, en plus remuant, c’est encore un centriste de gauche, ne se contentant plus de la bureaucratie à la Courteline, car plutôt orwellien dans son genre, avec des visées mondialistes, et une touche électoraliste-moderniste plus marquée que ses prédécesseurs sur les droits-de-la-femme-et-des-homosexuels, et sur l’écologie, ces deux tartes à la crème avec lesquelles on endoctrine les petits enfants dès la maternelle.
A l’attention de ceux qui nous parlent de « socle commun » ce qui ne signifie dans leur esprit que se coucher devant l’obstacle, tourner casaque au premier coup de vent contraire et se rallier (par intérêt et non par conviction) à celui qui a l’argent et le pouvoir.
Je répète que :
« l’un des problèmes majeurs de nos contemporains est d’être victimes d’un matraquage incessant des médias et d’une propagande du pouvoir en place qui a pour conséquence d’annihiler toute réflexion personnelle, tout esprit critique.
« C’est à cette influence néfaste qu’il convient essentiellement de résister.
« Comment imaginer en effet redresser la France avec des citoyens couchés, vautrés, soumis, versatiles, couards et sans fil conducteur ni phare ou repères leur permettant de choisir un cap, une direction et de s’y tenir vaille que vaille, d’autant plus par gros temps ! »
S’agissant d’idées et de valeurs essentielles nécessaires à la survie de notre pays, il n’y a pas de compromis de bouts de ficelle, de rafistolage hâtif qui tiennent. Ce qui ne mène qu’à l’échec, au désespoir et à s’enfoncer un peu plus jusqu’à couler à pic pour la plus grande jubilation de nos adversaires qui prennent ces inconstants pour des billes, de pauvres marionnettes sans cervelle…
@ Achille | 12 juin 2019 à 09:50
Hahaha… le moquage de figure auquel vous vous livrez est véritablement spectaculaire.
« La droite a pour socle la valeur Argent et le mérite. Partant du principe que la richesse ne se donne qu’à ceux qui se donnent la peine d’aller la chercher. La gauche a pour socle la valeur Travail et la distribution équitable des richesses. »
Mais bien sûr. D’ailleurs l’argent est totalement déconnecté du travail, c’est un truc que l’État « débloque » en bougeant ses grosses fesses de la cassette du Trésor public cachée dans les caves de l’Élysée.
Et la gauche a pour socle la valeur travail, c’est bien pourquoi la France, sous l’impulsion de gouvernements de gauche, est l’un des pays développés où l’on travaille le moins. Et où des tripotées de soi-disant économistes, mais véritables gauchistes, passent leur temps à nous expliquer qu’il faudrait passer aux 32 heures — voire payer les gens à ne rien faire (le fameux « revenu universel »).
« Le socle commun entre la droite et la gauche traditionnelles est un juste équilibre entre les ressources et les dépenses. »
Tûtafé, tûtafé. C’est pour cela que depuis que la droite et la gauche traditionnelles se succèdent au pouvoir, depuis 1974, absolument aucun budget n’a été en équilibre (ne parlons pas d’excédent, comme dans les pays normaux : Suisse, Canada…).
La faculté des Français à se faire des films dans leur tête, de façon complètement déconnectée de la réalité, est proprement ahurissante. Et ils vous expliquent le monde avec un sérieux parfait, comme s’ils l’avaient créé eux-mêmes.
@ Robert Marchenoir | 12 juin 2019 à 15:34
C’est toujours avec un grand intérêt et une profonde humilité que je reçois vos leçons de capitalisme à l’anglo-saxonne…Enfin, quand j’ai le courage de lire vos commentaires jusqu’au bout…
@ Robert Marchenoir | 12 juin 2019 à 15:3 et aux autres auxquels il s’adresse
« La faculté des Français à se faire des films dans leur tête, de façon complètement déconnectée de la réalité, est proprement ahurissante. Et ils vous expliquent le monde avec un sérieux parfait, comme s’ils l’avaient créé eux-mêmes ».
Je suis en plein accord mais ce que j’ignore c’est si Marchenoir et moi sommes inclus dans ces Français.
Toujours est-il que ce socle commun, obligatoire pour devoir débattre, reste à découvrir.
Le socle commun devrait être alors ce qu’il est au présent et non pas celui qui regrouperait des partisans de groupes politiques qui ont chacun une vision particulière du socle commun, donc n’est pas commun.
Ce socle commun doit être celui que certains veulent mais celui qui EST commun aux 67 millions d’habitants, donc commun à vous, à Marchenoir et à moi.
Qu’avons-nous comme socle commun, au sein de la nation de 67 millions d’habitants ?
Celui de vouloir satisfaire nos besoins matériels ou ludiques, au travers de biens et de services. Même l’ermite, reclus dans une grotte, a cela en commun avec nous et, peut-être bien Lambert aussi, dans sa vie végétative, a-t-il conscience de ses besoins qu’il satisfait, peut-être, dans son inconscient par des façons que nous ignorons.
Vous voyez Mary, ce socle commun, sommes-nous prêts à en changer pour aller vers celui qui a l’argent et le pouvoir ? Même si nous le faisons, ce socle demeurera et sera le motif de nos errances.
Il y a ainsi possibilité d’avoir un socle commun mais aussi ne plus avoir des visions sur ce que la réalité devrait être, mais ce que notre regard sur la réalité voit.
Et moi, en regardant en face notre vie en société nationale, je vois que la production des uns devient la consommation des autres, voyez-vous la même chose ?
Si vous voyez la même chose, alors nous pourrons voir des choses communes comme, par exemple, l’ensemble des 67 millions de Français ne pourront satisfaire leurs besoins qu’à hauteur de ce qu’ils vont produire (pour partie échangé contre des importations) pour devenir notre consommation nationale, puis… et puis…
Bien entendu ceci vous ne l’avez pas dans tous les livres que vous consultez avec convulsion. Comme quoi le regard sur la réalité avec votre pouvoir de déduction, est supérieur à celui de ceux qui ont fait du pouvoir de divination, qu’ils transforment en vision, un moyen de vous faire voir une réalité comme le soleil tourne autour de la terre et vous le laisser croire.
Pourtant il suffit de peu pour voir la réalité, il suffit de conceptualiser ce qui est dynamique pour vérifier si la réalité confirme ce concept dynamique. Auquel cas notre vie en société nationale à pour socle commun ce concept qui met en ordre notre vie sociétale et qui changera ou s’améliorera quand un autre concept expliquera un fait réel de notre vie en société que le précédent ne pouvait expliquer.
Nous sommes alors loin des visions et ainsi notre regard sur l’économie devient alors celui que Ludwig von Mises souhaitait, « que l’économie soit celle que notre vie en société exige ».
@ Achille | 12 juin 2019 à 20:03
« C’est toujours avec un grand intérêt et une profonde humilité que je reçois vos leçons de capitalisme à l’anglo-saxonne… Enfin, quand j’ai le courage de lire vos commentaires jusqu’au bout… »
L’ironie et le sarcasme ne peuvent pas remplacer la vérité.
Les inconvénients dus au fait que l’État dépense plus qu’il ne gagne sont, bien entendu, strictement limités au « capitalisme anglo-saxon ». Vu que nous avons le bonheur de nager dans le socialisme franchouillard, les lois de l’économie s’arrêtent à nos frontières, de même que le nuage de Tchernobyl.
L’argent français pousse sur un arbre magique planté dans la cour de l’Élysée, et ça, les « capitalistes anglo-saxons » n’en possèdent pas le secret.
Ce qui explique que des « capitalistes anglo-saxons » comme les Hollandais, par exemple, bénéficient du plein-emploi avec un chômage de 3,7 % seulement, contre un chômage endémique depuis 40 ans chez nous, de 9,3 % à la même date (septembre 2018).
Oui mais voilà, le budget des Pays-Bas est en excédent de 1,1 % par rapport au PIB (2017), contre un déficit de 2,7 % chez nous, chronique depuis 40 ans.
La dépense publique aux Pays-Bas ne pèse que 43 % du PIB, contre 57 % chez nous (2016).
Les prélèvements obligatoires y sont de 39,2 %, contre 48,4 % chez nous (2017).
La dette n’y est que de 56,2 %, contre 98,5 % chez nous (2017).
La Hollande est au 17e rang mondial pour la liberté économique, tandis que nous sommes au 71e rang (Heritage 2018).
Elle est au 6e rang mondial pour la liberté humaine, tandis que nous sommes au 32e rang (Cato Institute 2018).
Tout cela est le fruit de réformes libérales.
Les employeurs peuvent licencier librement pendant deux ans après l’embauche, résultat : le plein emploi.
L’assurance sociale est largement basée sur la responsabilité individuelle. L’État n’intervient qu’en dernier recours.
Le système de retraite intègre une part de capitalisation, et l’âge de départ a été repoussé de 65 ans (62 chez nous) à 67 ans.
Le budget du ministère des Affaires étrangères (la puissônce de la Frônce) a été diminué de 25 %.
75 % des élèves fréquentent l’enseignement privé, qui a la maîtrise totale de son recrutement et de sa pédagogie. Résultat : la Hollande obtient de bien meilleurs résultats que la France dans les classements internationaux.
Mais à part ça, les problèmes de la Frônce sont dus à « l’ultra-libéralisme ».
Les gros malins « souverainistes », marinistes, villiéristes, dupont-aignistes, poutinistes et assimilés, remarqueront que le chômage, la dette et les autres maux socio-économiques ne sont pas, non plus, « la faute de l’Europe », puisque, jusqu’à nouvel ordre, les Pays-Bas figurent parmi les membres fondateurs du Marché commun, qu’ils sont plus que jamais dans l’Union européenne, et que leur monnaie est l’euro.
Mais vous aurez toujours des chauvins provincialistes ignorants, se grattant le nombril et se tapant le ventre, pour dire que les bas salaires et le chômage français sont la faute de « l’Europe » et du « capitalisme anglo-saxon ».
Ce ne sont pas de misérables faits qui vont venir ébranler leurs théories étayées sur rien, sinon sur les préjugés marxistes.
Bien entendu, on pourrait faire des comparaisons similaires avec des dizaines d’autres pays, qui aboutiraient à la même conclusion. Je m’arrête là, pour ne pas offenser la délicate sensibilité d’esthètes à la Savonarole, qui trouvent ce blog « chi*nt », et s’imaginent que le monde entier est chargé de les divertir.
Sans parler des fatigués de naissance comme Achille et bien d’autres, qui tombent dans les pommes dès qu’il s’agit de lire un truc plus long qu’un tract promotionnel de Carrefour.
L’économie, la vérité et la gestion d’un pays sont assez « chi*ntes », en effet. Pour s’amuser, vous avez le cinéma, les jeux vidéo, le foot… Il faudrait veiller à ne pas confondre.
Quelqu’un ici a évoqué le libéralisme et en papier peint le conflit des Gilets jaunes, je crois que c’est Marchenoir.
On a toujours tendance à penser que ces conflits sont inédits, qu’ils surgissent pour la première fois, on reste bouche bée, c’est nouveau ça vient de sortir. Seule Ruth Elbrief en tremble, or c’est vieux comme le monde.
Les gilets jaunes c’est un remake du Luddisme.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Luddisme
Il a suffi d’en pendre une demi-douzaine pour que tout rentre dans l’ordre.