Sang pour cent : le crime, une passion ordinaire…

Le psychiatre, expert judiciaire, Daniel Zagury a écrit un grand livre, « La barbarie des hommes ordinaires », sous-titré « Ces criminels qui pourraient être nous ». Il explore brillamment « la clinique de la banalité du mal » et les basculements dans toutes sortes de crimes.

Si des gens ordinaires peuvent tomber dans la barbarie, la barbarie ne laisse jamais indifférents les citoyens ordinaires.

On se demande souvent, comme s’il s’agissait d’une curiosité honteuse, pourquoi les citoyens éprouvent une appétence pour les faits divers, voire une « fascination de l’horreur » (Le Monde). Une passion pour l’univers criminel en général et pour certains crimes en particulier, ceux de sang qui s’inscrivent dans une quotidienneté familière.

Pourtant rien de plus normal que cette attention du public pour l’histoire infiniment diverse de ce qui blesse et bouleverse la société. Pour ces séquences si révélatrices où certains d’entre nous se permettent d’accomplir des actes qui nous renvoient avec stupéfaction à nous interroger nous-mêmes. Aurions-nous pu commettre les mêmes transgressions ?

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Je ne crois pas que « la fascination de l’horreur » soit le ressort fondamental pour expliquer l’intérêt que même ceux qui se prétendent indifférents éprouvent pour ces extrémités criminelles qui disent beaucoup.

D’abord la chose criminelle, une fois qu’elle est médiatisée, est en quelque sorte à la disposition de tous. Elle devient commune, elle crée paradoxalement un lien qui rassemble cette multitude indignée, soupçonneuse, inquisitrice ou vengée. N’importe qui a le droit d’exprimer une opinion et cette légitimité pour débattre et analyser qui n’est plus seulement dévolue aux spécialistes mais à tous, constitue le crime comme une opportunité provocatrice d’unité.

Ce crime qui vient d’être commis dont on n’a pas encore interpellé le ou les auteurs, on sait qu’il a été perpétré par des êtres qui relèvent de notre humanité même si par facilité on les qualifie de monstrueux, confondant l’acte avec l’acteur.

Ils sont donc de notre monde et quand ils ont été appréhendés, impossible de ne pas les ressentir, malgré toute leur cruauté ou notre ressentiment, pour des personnes qui offrent le visage banal de quelqu’un sur qui le crime n’était pas inscrit, sur qui le crime est survenu comme une odieuse parenthèse.

Ces criminels sont donc nous, évidemment, mais ayant poussé au-delà de nos honorables limites des pulsions, des instincts, des volontés homicides. Ils sont nous donc mais ne sont pas nous, nous offrant ce bonheur sombre et un peu malsain de sentir qu’eux ont dépassé honteusement, sans pitié, les bornes mais que nous sommes demeurés en deçà. Que nous sommes restés des humains alors que nous aurions pu nous imaginer dans certaines circonstances, par un cauchemar délibéré, impliqués dans le pire. Mais sans ignorer que nous nous faisons peur pour goûter de loin l’extraordinaire transgression, nous qui sommes des gens ordinaires.

Il y a non pas une fascination de l’horreur mais probablement plutôt une fascination pour les processus qui ont fait d’un humain un humain criminel. Pour cette seconde, ces minutes, ces heures ou ces semaines qui ont fait surgir, de manière organisée ou non, la mort de l’autre comme une option. Le crime étant généralement le plus court chemin, pour des moralités défaillantes ou des faiblesses intellectuelles, pour aller d’un problème à une apparente solution vite battue en brèche par policiers, magistrats et prison.

Nul sadisme donc dans cette focalisation citoyenne sur ce qui tout à coup a ensanglanté la normalité, souvent dans un cadre qui nous rappelle le nôtre mais sans que l’innommable l’ait sali.

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Voir les Commentaires (131)
  1. Allez voir deux documentaires excellents !
    12 jours : http://12jours-lefilm.com/presse/
    De vrais fous entendus par des juges des libertés et de la détention, dont un des psychiatrisés qui pense qu’il va recréer le monde avec Olivier Besancenot et l’aide de son père.
    L’on apprendra à la fin que s’il est interné, c’est parce qu’il a tué son père et qu’il ne s’est toujours pas aperçu que son père était mort. Il passe son temps à demander que l’on prévienne son père.
    Ni juge, ni soumise : http://www.artemisproductions.com/films/Ni_juge_ni_soumise
    La juge d’instruction belge a devant elle une femme complètement folle. Elle a tué un enfant de 8 ans en l’étranglant et lui plantant un couteau dans la gorge, parce qu’elle est persuadée qu’il est le fils de Satan. Elle affirme que ce sont Jésus et Muhammad qui le lui ont dit.
    Elle narre le meurtre de l’enfant comme si de rien n’était, froidement, comme si c’était une dictée et que la juge était là pour écrire, pas une émotion sur son visage. Le rythme de sa narration est vraiment étrange.
    La tête de son avocat qui écoute, c’est du :

    • Sortez-moi de là, mais pourquoi j’ai choisi ce boulot de m… moi ?!

    La juge d’instruction belge a aussi un excellent et brillant propos quand elle mouche un raciste.
    Elle a devant elle un homme qui a battu sa femme, il affirme que c’est comme ça dans sa culture turque.
    Elle lui demande où il est né et où il a décidé de vivre.
    Il indique qu’il est né en Belgique, qu’il est belge, a toujours vécu en Belgique et qu’il a décidé de vivre en Belgique.
    Elle lui répond :

    • vous êtes donc un raciste, car vous êtes belge, avez décidé de vivre en Belgique et vous voulez imposer d’autres moeurs.
  2. Patrice Charoulet

    A trente ans, j’ai été professeur de français au lycée de Rosso, sur le fleuve Sénégal, en Mauritanie. J’aurais beaucoup de choses à raconter. Mais, vu le sujet de votre texte de ce jour, je me bornerai à dire ceci :
    On m’apprit que pour manger du poulet, il fallait aller en voiture à tel endroit, et qu’il y avait des centaines de poulets… vivants. J’en ai acheté un. On m’expliqua comment faire avec un coupe-coupe pour le tuer, avant de le plumer. Arrivé au logis, j’ai voulu couper le cou du poulet. Ce fut un cauchemar. Cela me révoltait d’avoir à couper le cou de ce poulet vivant. Après bien des efforts, le résultat fut atteint. Je n’étais tellement pas fait pour tuer un poulet que je me suis allongé, plongé dans un état… pathologique, qu’il me fallut une bonne heure pour retourner à un état à peu près normal.
    Après les poulets, passons aux êtres humains. Il me paraît absolument IMPOSSIBLE de couper le cou à qui que ce soit, même de mon pire ennemi. On me dira qu’il y a le poison : je me vois mal en acheter. On me dira : il y a les armes à feu. Je n’en ai pas et n’en aurai jamais. Parenthèse : je suis pour la fermeture des armureries et l’interdiction totale de la vente et de la possession d’armes à feu (tant pis pour les chasseurs). Je ne reviens pas sur le meurtre par couteau.
    Bien sûr, si l’on me donnait l’ordre de tuer, je n’obéirais pas.
    Je comprends que des gens très ordinaires puissent basculer dans le crime, à en croire le psychiatre expert judiciaire dont vous avez lu le livre. Mais, moi qui suis un homme très ordinaire, il n’y a pas une probabilité sur un milliard que j’aie ce basculement-là.

  3. Catherine JACOB

    Je m’étais dit que peut-être il y avait moins de crimes de sang dans les pays où les végétariens étaient en nombre, mais au vu de la carte ci-dessous, je m’interroge : Carte en provenance du site ACTU des Végétariens

  4. Monsieur Bilger vous soulevez ici un problème important. C’est celui de la fascination du crime. Elle fonde la plupart des films que nous pouvons voir sur nos écrans.
    Et j’ai souvent pensé que beaucoup de ces djihadistes qui sont partis se battre en Syrie, n’y sont pas allés attirés par une religion que souvent ils ne connaissent même pas, mais plutôt par cette possibilité de pouvoir tuer et torturer impunément.

  5. Bonjour,
    Plus que jamais nous sommes dans un monde de voyeurs et de suspicieux.
    Il suffit pour s’en convaincre de voir la montée des ventes des journaux et celle de l’audimat des émissions TV qui se repaissent de scandales, dès qu’un événement morbide apparaît dans l’actualité.
    Cela va du crime sordide comme celui du petit Grégory où tout et son contraire a été dit et dont un énième livre va sortir prochainement pour le plus grand profit de son auteur, ou encore la disparition de la petite Maëlys en passant par le crime d’Alexia Daval par son mari qui a trompé tout le monde pendant trois mois.
    On peut également évoquer ces affaires de viol présumé qui actuellement, salissent deux ministres, Gérald Darmanin et tout dernièrement Nicolas Hulot, ceci pour des faits prescrits et classés sans suite.
    Même s’il est démontré que les faits sont faux ou très déformés, ces articles écrits par des petits journalistes en recherche de buzz et de notoriété, laisseront une trace indélébile sur les personnalités qui ont été traînées dans la boue.
    Nous avons déjà vu les effets désastreux de ce genre de cabale avec l’affaire Dominique Baudis pour qui, heureusement la calomnie ignoble a pu être démontrée. Mais toutes les histoires ne se terminent pas aussi bien. Le suicide de Pierre Bérégovoy est la preuve que les personnalités qui se sentent atteintes dans leur honneur peuvent ne pas supporter l’humiliation de la rumeur.
    Espérons que Nicolas Hulot, très affecté par l’article ignominieux qui sort aujourd’hui, saura surmonter cette épreuve.
    Il y a décidément des journalistes qui ne font pas honneur à leur profession et qui devraient, une fois que la Justice aura fait la part du vrai et de la manipulation honteuse, être interdits d’excéder cette profession qui exige un minimum de décence.

  6. Aïe, un billet qui parle de la fascination de l’horreur, de la banalité du Mal, et autres amabilités du genre.
    Pour une fois je voudrais devancer Aliocha qui va se précipiter pour nous parler de René Girard, de la Bible, etc.
    Voici pour lui et pour lui seul (une façon de me venger de ses lectures capables d’endormir les plus insomniaques) et pour les autres s’ils le veulent, en promettant de ne plus recommencer :
    « Voilà pourquoi de nombreux êtres bons perdent tout leur sang dans cette activité, parce qu’ils ne sont pas capables de s’occuper du mal de façon équivalente. Plus quelqu’un est bon et plus il tient donc à son activité d’élaboration, plus il perdra de sa force.
    Mais que se passe-t-il quand le bon a perdu toute sa force dans ce qu’il a élaboré ? Non seulement il va chercher à contraindre d’autres individus, en recourant de façon inconsciente à la ruse et à la force, à entrer au service de son élaboration de formes, mais sans le savoir il va devenir mauvais dans ce qui est bon en lui, car son désir de satiété et de renforcement va le rendre de plus en plus centré sur soi. Mais ainsi le bon finit par détruire sa propre œuvre et tous ceux qu’il a contraints à servir son œuvre vont devenir ses ennemis parce qu’il les a rendus étrangers à eux-mêmes.
    Or celui qui te rend étranger à toi-même, même si c’était pour la meilleure cause, tu vas commencer à le haïr en secret, même à ton corps défendant. Il est malheureusement trop facile au bon qui a engagé sa force de trouver des esclaves pour son service, car nombreux sont ceux qui n’ont d’autre désir que de devenir étrangers à eux-mêmes sous un bon prétexte.
    Tu souffres du mal parce que tu l’aimes en secret, sans en avoir conscience. A cela tu voudrais échapper et tu commences à haïr le mal. Et te voilà désormais lié au mal par ta haine, car, que tu l’aimes ou le haïsses, cela revient au même pour toi : tu es lié au mal. Il faut accepter le mal.
    Ce que nous voulons est entre nos mains. Ce que nous ne voulons pas, mais qui est pourtant plus fort que nous, nous entraîne et nous ne pouvons pas l’arrêter sans nous nuire. Car notre force reste alors dans le mal. Il nous faut donc accepter notre mal, sans amour et sans haine, reconnaître qu’il est là et qu’il doit avoir part à notre vie. C’est ainsi que nous lui ôtons la force de nous submerger. »
    Carl Gustav Jung – Le Livre Rouge – Liber Secundus – L’ouverture de l’œuf – Texte original pages 67/68, traduction page 287

  7. Que ceux qui ne veulent pas changent donc les piles de la zappeuse, et s’abstiennent de lire :
    « Écoutez la circonstance qui m’advint voici quelque quinze ans, et qui, à mes yeux, passa pour une expérience quasi cruciale du bien-fondé de votre hypothèse. Jamais je n’eus devant moi des étudiants comparables aux prisonniers de Fresnes ou de la Santé ; contrairement aux élèves ordinaires, ils disposent de temps et donc forcent de mutisme et d’attention. À l’aise en ces lieux, j’avais en commun avec eux d’avoir vécu, de longues années d’adolescence, pensionnaire en des lycées aux architectures pareilles à leur enfermement. Ils me demandèrent, un jour, de parler du sacré. L’un d’eux protestait, prétendant que, rouleau d’écriture, ciboire, pierre noire… il se réduisait à une simple convention. Arbitraire ou non, c’était la question. Fidèle à une méthode dont l’exigence refuse le cours magistral, je leur demandai de se préparer à y répondre en méditant sur la mort quelques instants, à part. Me reprenant vite, je rectifiai ma proposition, ajoutant : non seulement la mort que vous et moi allons subir, de toute nécessité, mais aussi celle que l’on peut donner, par accident ou de volonté. Alors, trois d’entre eux se levèrent soudain, comme piqués d’un aspic : « Moi, moi, je sais le sacré ! ». Il s’agissait des condamnés pour meurtre. Jamais je n’obtins un silence aussi contemplatif, extatique et prolongé devant l’évidence. Les faux dieux nous visitaient.
    Le saint se distingue du sacré. Le sacré tue, le saint pacifie. Non violente, la sainteté s’arrache à l’envie, aux jalousies, aux ambitions vers les grandeurs d’établissements, asiles du mimétisme et ainsi nous délivre des rivalités dont l’exaspération conduit vers les violences du sacré. Le sacrifice dévaste, la sainteté enfante.
    Vitale, collective, personnelle, cette distinction, recouvre celle, cognitive, du faux et du vrai. Le sacré unit violence et mensonge, meurtre et fausseté ; ses dieux, modelés par le collectif en furie, suent le fabriqué. Inversement, le saint accorde amour et vérité. Surnaturelle généalogie du vrai dont la modernité ne se doutait pas : nous ne disons vrai que d’innocemment aimer ; nous ne découvrirons, nous ne produirons rien qu’à devenir des saints.
    Au cours de réunions où je regrettais que vous n’assistiez pas, notre compagnie hésita, récemment, à définir le mot religion. Vous en dites deux familles : celles qui unissent les foules forcenées autour de rites violents et sacrés, générateurs de dieux multiples, faux, nécessaires ; celle qui, révélant le mensonge des premières, arrête tout sacrifice pour jeter l’humanité dans l’aventure contingente et libre de la sainteté, pour lancer l’humanité dans l’aventure contingente et sainte de la liberté.
    Je veux finir par ce que sans doute peu de gens peuvent ouïr de leur vivant ; que je n’ai encore prononcé devant personne : Monsieur, ce que vous dites dans vos livres est vrai ; ce que vous dites fait vivre.
    Le sacrifice épuisé, nous ne nous battrons plus que contre un ennemi : l’état où nous désirions réduire l’ennemi lorsque, jadis, nous nous battions. Alors, seul adversaire en ce nouveau combat, la mort, vaincue, laisse place à la résurrection ; à l’immortalité. »
    http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-rene-girard

  8. @ Catherine JACOB
    « Je m’étais dit que peut-être il y avait moins de crimes de sang dans les pays où les végétariens étaient en nombre »
    Drôle d’idée… Autant croire en la bonté des brahmanes.
    ——————-
    @ Patrice Charoulet
    « Mais, moi qui suis un homme très ordinaire, il n’y a pas une probabilité sur un milliard que j’aie ce basculement-là. »
    N’en soyez pas si sûr. Souvent, on se connaît mal, parfois on change, et dans ce cas, en général, pas en mieux.
    Et puis, on peut être pris dans des engrenages.

  9. « Il y a non pas une fascination de l’horreur mais probablement plutôt une fascination pour les processus qui ont fait d’un humain un humain criminel. »
    Les deux fascinations existent. Qui est fasciné par quoi ? On peut l’être par les deux, ou simplement, intéressé, comme par beaucoup de choses.

  10. Le psychiatre, expert judiciaire (…)
    Qui nous gardera de ces gens-là, si même la justice s’acoquine avec eux ?

  11. @ Achille
    « Le suicide de Pierre Bérégovoy est la preuve que les personnalités qui se sentent atteintes dans leur honneur peuvent ne pas supporter l’humiliation de la rumeur. »
    Même s’il avait pu supporter le déshonneur, pourquoi daigner le faire ? Plus rien à faire dans un monde où on a été calomnié, les gens vous soupçonneront toujours, et plus profondément peut-être, plus rien à faire d’un monde qui vous a calomnié. Par conséquent… Ceux qui se suicideront seront les hommes politiques dont la motivation, ou du moins une motivation importante, était de rendre le monde meilleur.
    Tandis que les autres ne sont pas plus choqués qu’on ose les salir qu’un bandit d’être envoyé en prison.
    Les accusations sans preuve opèrent une sélection des pires. Elle peut dissuader de faire de la politique. Elle peut corrompre, quitte à être accusé pour rien, pourquoi ne pas faire le mal ? Théorie de l’étiquetage. La calomnie peut pousser au retrait genre retraite ou au retrait genre je jette un matériel obsolète, le calomnié se rendant compte qu’il est fini pour le monde et que sa destination logique est donc la mort.
    Il y a sans doute une perte de force dans bien des cas, il y a toujours, et légitime, la perte du désir de vivre.
    Or tout le monde n’étant pas irremplaçable, genre symbole de la nation, il n’est en rien condamnable d’en finir. Je suis juste triste que des gens aient, innocents, souffert, et que des mortels soient tombés plus tôt qu’autrement dans le néant avec de telles affaires.

  12. Patrice Charoulet a raison, il est curieux ce psychiatre.
    Moi je n’ai jamais eu l’intention d’assassiner Aliocha, Elusen, Gaspary, breizmabro ou Noblejoué.
    Je résiste à mes pulsions, voilà tout.
    « Un homme ça s’empêche ».

  13. Thierry Mandon, patron d’Ebdo, est peut-être un cas qui confirmerait la thèse échevelée du Docteur Zagury.
    Voici le gentil Mandon, Roi de Ris-Orangis (vous avez déjà traversé Ris-Orandis un dimanche ?) qui se lance dans la presse, et cherche à assassiner Nicolas Hulot (qui m’insupporte par ailleurs).
    La Hollandie est démasquée, il s’agit bien de démolir Macron.

  14. @ Patrice Charoulet
    « Parenthèse : je suis pour la fermeture des armureries et l’interdiction totale de la vente et de la possession d’armes à feu (tant pis pour les chasseurs). »
    Vous ne semblez pas vous rendre compte que vous réagissez comme ces hommes du Régime qui tombent à bras raccourcis sur Pierre quand un crime a été commis par Paul.
    La plupart des crimes par armes à feu sont commis par une pègre composée de gens venus d’ailleurs que des irresponsables ont imprudemment naturalisés « français » et qui utilisent de véritables armes de guerre importées illégalement et en quantité importante, alors que les armureries font l’objet de restrictions de plus en plus tatillonnes pour la vente d’armes vendues pour certaines encore librement il y a quarante ans sous la dénomination « d’armes de salon » alors que leurs clients, chasseurs et tireurs sportifs, sont le plus souvent des gens pacifiques et sans histoires.
    Mais cela confirme une fois de plus que le Législateur fait vraiment n’importe quoi en se livrant à une diversion en se trompant de cible, c’est le cas de le dire, quand il n’a pas le courage de traiter à sa racine exacte un problème connu mais gênant pour lui.

  15. J’apprécie votre analyse pertinente. Le récent exemple d’Alexia suscite émoi et curiosité de la part d’une grande partie de la population. Tous les comportements des protagonistes sont scrutés, commentés. On spécule sur les ressorts psychologiques. Il y a là, effectivement, la démonstration qu’une situation de conflit banal peut basculer dans le pire. Même s’il s’agit de personnes ‘ordinaires’ sans aspérités ni différences.

  16. @ Savonarole
    Pardon d’interférer, mais, sur le billet précédent, vous avez transcrit une lettre ; avez-vous la possibilité de fournir une origine au moins intellectuelle de cette missive qui est tellement marquée qu’elle semble le fruit d’une personnalité politique, ou d’une journaliste ? Navré de poser cette question, mais on ne peut pas recevoir une telle phraséologie sans en connaître la genèse.
    Un exemple alimentant mon doute : pas un mot sur l’islam qui semble reçu sans difficultés et par les Britanniques et par l’écrivaine. Or, récemment, des commentaires nombreux font état de l’islamisation de Londres sous l’égide de Sadiq Khan, sous toutes ses facettes.
    Alors, je comprends mal cette différence entre la déferlante anti-Britanniques accusés de racisme anti-européen et le silence total sur le communautarisme galopant. Il me semble, que, méthodologiquement, il y a un divorce. Ma demande n’est pas dirigée contre les islamistes, mais concerne la focalisation des Britanniques sur une seule cible.
    Cela serait d’ailleurs rassurant pour la future constitution de notre société française, ouverte et heureuse de l’être, sauf les exceptions un tantinet paradoxales que vous citez. Merci et mille excuses pour ma curiosité.

  17. @ Savonarole | 09 février 2018 à 13:16
    Vous voulez qu’on vous admire de ne pas assassiner des gens qui ne vous ont rien fait ?
    Alors que faudrait-il dire quand je laisse vivre quelqu’un qui s’en est pris à mon intelligence comme vous, un autre qui m’a calomnié et un autre qui m’a souhaité la pire des choses qui pourrait m’arriver ?
    L’avantage des pas grand-chose qui se vantent pour pas grand-chose, c’est qu’ils servent de faire-valoir involontaires et inconscients.

  18. @ genau | 09 février 2018 à 15:11
    Cette lettre a été publiée sur le Huffington Post.
    Elle n’est pas signée, il semble s’agir d’une famille d’expats de la City, qui bien que revenant en France, n’ont peut-être pas intérêt à se signaler et mettre en péril leurs relations de business.
    De là à en faire une lettre conspirationniste, élaborée par la Commission européenne de Michel Barnier en cagoule, c’est un pas que je ne franchirai pas.
    http://www.huffingtonpost.fr/cecile-c/je-pensais-que-langleterre-serait-mon-dernier-foyer-le-brexit-me-le-fait-quitter-sans-regrets_a_23338003/
    Et aussi :
    https://pomdepin.net/2018/01/18/goodbye-britain/
    Lire les commentaires, ça ne manque pas de Worcestershire sauce…

  19. @ Savonarole 09 février 2018 à 13:16
    « Moi je n’ai jamais eu l’intention d’assassiner(…)breizmabro »
    Quoique…
    (j’rigole ;))
    ——————————
    @ Savonarole 09 février 2018 à 13:31
    « La Hollandie est démasquée, il s’agit bien de démolir Macron »
    Comme Macron et la presse à sa botte a démoli Fillon ?
    Des fois, lancer des boomerangs ça peut revenir dans la g… figure.
    Hulot est le chouchou, le protégé image de Macron, il va payer pour Fillon.
    La presse unanime aura beau être, comme un seul homme (!) « tous derrière, tous derrière et lui devant comme un cheval blanc » le même rouleau compresseur que celui dévolu à Fillon est En Marche (pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté je n’ai voté ni Fillon ni Le Pen).
    Fillon employait sa femme comme assistante parlementaire comme la quasi-totalité des députés depuis pfffft des années. La presse de Macron a lancé un Scud sur lui à ce propos pour le déstabiliser parce qu’il le menaçait (politiquement parlant). Du coup : Game over !
    Aujourd’hui une presse plus confidentielle dénonce un fait avéré : une femme a bien porté plainte pour viol.
    Qu’il y ait une suite ou pas à sa déposition et que M. Hulot trouve cela anodin, le fait est que cette femme s’est déplacée dans une gendarmerie, à Saint-Malo, qu’elle a déposé plainte pour viol, et que cette plainte a été enregistrée.
    Sur ce coup-là on n’entend pas Madame Schiappa. Aurait-elle subitement perdu son sonotone ? (Bizarre, vous avez dit bizarre mon cher cousin ?)
    Hulot, du temps où il était animateur TV, était-il aussi propre que le M. Hulot que l’on nous vend aujourd’hui ?
    Ne pas oublier que de 2012 à 2017, Veolia a casqué 200 000 euros par an à sa Fondation or Veolia est un acteur majeur concernant la gestion et le recyclage des déchets, autre chantier majeur de Nicolas Hulot.
    Ne pas oublier que Vinci a été désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et qu’il a financé la Fondation Hulot en 2014 et en 2015.
    Ne pas oublier que les produits Ushuaïa qui font la fortune de Nicolas Hulot, ont été placés sur la liste rouge des produits chimiques dangereux par Greenpeace (Canard enchaîné)
    Le magazine 60 millions de consommateurs a quant à lui épinglé il y a un mois trois produits de cette marque, dont un gel douche difficilement biodégradable contenant de nombreux colorants (avec, parfois, des allergies à la clé) et un déodorant soupçonné d’être un perturbateur endocrinien.
    Je crois avoir bien résumé ce que je pensais de ce Monsieur ?
    Alors Nozvat à tous 😉
    ————————–
    @ Noblejoué 09 février 2018 à 15:23
    Oooh Noblejoué, ce n’est qu’un blog, une sorte de café du commerce où tous les hurluberlus peuvent s’exprimer (y compris moi ;))
    « …un autre qui m’a calomnié et un autre qui m’a souhaité la pire des choses qui pourrait m’arriver »
    Franchement ? En vrai ? Qu’est-ce que vous en avez à f…iche ?
    Lisez les posts d’Elusen ça vous détendra 😀
    Nozvat Noblejoué !
    —————————-
    @ Elusen
    « De vrais fous entendus par des juges des libertés et de la détention, dont un des psychiatrisés qui pense qu’il va recréer le monde avec Olivier Besancenot et l’aide de son père. L’on apprendra à la fin que s’il est interné, c’est parce qu’il a tué son père et qu’il ne s’est toujours pas aperçu que son père était mort. Il passe son temps à demander que l’on prévienne son père »
    Si c’est votre voisin de chambre faites gaffe, nous sur ce blog on vous aime bien, faudrait pas que vous finissiez comme le copain d’Hannibal Lecter.
    C’est quand votre date de sortie déjà ?
    —————————–
    @ Exilé 09 février 2018 à 12:55
    « Qui nous gardera de ces gens-là, si même la justice s’acoquine avec eux ? »
    Tellement vrai.

  20. hameau dans les nuages

    @ Patrice Charoulet | 09 février 2018 à 07:44
    Je suis comme vous, j’ai eu beaucoup de mal et ai encore beaucoup de mal à tuer un poulet, un chevreau ou une vache (le chevreau c’est horrible…). Mais pour la simple raison que le geste n’est pas engendré par une raison vitale. On pourrait à la limite s’en passer en le faisant faire par d’autres avec une certaine lâcheté.
    Mais par contre quand c’est vital, quand dans la balance il y a par exemple la destruction d’une culture qui vous permet d’exister, vous n’avez guère le choix, allumer un cierge à l’Eglise ayant une efficacité toute relative quoique je le pratique en d’autres occasions. Vous posez vos pièges ou attendez à l’aube posté avec le 12.
    Quant à vouloir interdire les armes de chasse c’est une hérésie. Vous ne faites qu’engendrer un sentiment d’insécurité encore plus fort, sachant que la personne ayant de mauvaises intentions se fiche pas mal de la réglementation renforcée. Bien au contraire puisque c’est une façon pour lui de l’inciter à rentrer dans le poulailler plus facilement. Plus aucune crainte à avoir d’une éventuelle riposte.
    Votre candeur est pour le coup désarmante. Et ne pariez pas sur l’idée de ne jamais tuer. Quand il s’agit de défendre ses proches si on les aime, l’adrénaline monte très vite…

  21. Etrange, certains partent d’eux-mêmes pour élaborer un raisonnement, d’autres partent d’expériences, d’autres encore de théories, psychiatriques, bibliques, et fantaisistes.
    Eh bien, je dois dire que le commentaire le plus intéressant est celui de Catherine Jacob !
    Quant à moi, je m’étonne que d’autres s’étonnent de la puissance destructrice qui anime les hommes, ceux qui ont une tête patibulaire et ceux qui ont une gueule d’amour.
    Car il me semblait assez évident que l’homme qui poursuit une chimère depuis qu’il ne poursuit plus sa pitance est un animal parfaitement cruel et sournois pourvu que l’occasion se présente… Bon, j’admets que c’est un peu brutal, mais pas plus que Savonarole qui a oublié de me mentionner dans sa liste !

  22. Thierry Berland

    C’est un sujet très profond ; comment celui qui est « normal » bascule-t-il tout à coup dans le crime ?
    Car un certain nombre de ceux qui tuent un proche, au couteau, au marteau, ou avec leur poing n’imaginaient pas le faire quelques instants auparavant.
    On explique souvent le crime comme étant au fond l’aboutissement d’un processus au long cours ; à force de négliger l’autre, de recourir à la violence comme mode de communication, d’accumuler des frustrations, on irait logiquement sur le terrain du crime. C’est vrai pour celui qui use de la violence ordinaire.
    C’est là que la sanction doit être à la mesure de ce laisser-aller, qui très logiquement a conduit au crime.
    Mais certains, des gentils, des sympathiques, passent de l’autre côté. La souffrance extrême, l’amour, la perte de tout, déclenchent cette violence irraisonnée suivie d’un abattement brutal, et caractérisent ces crimes.
    Nous nous disons tous que jamais nous n’irions à cette extrémité.
    Et pourtant…
    Qui n’a pas, une fois dans sa vie, voulu tuer quelqu’un ? Tuer, non vraiment ? ; en rêve, manière de dire.

  23. Robert Marchenoir

    @ genau | 09 février 2018 à 15:11
    Je me joins à cette demande. Cette lettre me paraît assez suspecte. De quelle race et de quelle religion sont ces « Français » ? Je n’ai jamais entendu parler de racisme anti-français en Angleterre. Le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, l’un des chefs de file du Brexit, s’est toujours félicité du grand nombre des Français installés à Londres.
    L’immigration à laquelle s’opposent les Brexiters, c’est celle des étrangers extra-européens, non Blancs, et celle des pays de l’Est, à la fois excessive et pourvoyeuse de délinquance.
    Certes, les Européens installés en Angleterre peuvent se voir soumis à des vexations administratives, mais cela n’est pas nouveau, même si le Brexit a pu provoquer une recrudescence de tels actes. On connaît de nombreux cas de Blancs de chez Blanc qui ont été expulsés malgré leur pedigree impeccable : Américains, Australiens ou Néo-Zélandais âgés, pacifiques et dotés de moyens de subsistance, pris dans la rafle parce qu’il faut bien se montrer « anti-raciste » lorsqu’on est noyé de musulmans, d’Africains et d’Orientaux.
    Et aussi parce que ces derniers, par la force des choses, finissent par peupler les rangs de l’administration, tout comme chez nous.

  24. Il me semble que ce sujet a déjà fait la matière de nombre d’ouvrages, et pour n’en citer qu’un, de « De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts » de Thomas de Quincey qui a, avec « La toilette de la dame hébraïque », enchanté ma jeunesse. Mais Quincey est un esthète, ce qui n’est pas contradictoire avec la « fascination de l’horreur », tout au contraire.
    Les plus vieilles trouvailles de l’archéologie sont représentatives : l’homme a toujours assassiné, souvent décharné, par rite ou par manducation programmée, il ne répugne donc pas au cannibalisme et le transfère dans nos sociétés dites civilisées par une notion gourmande : qui n’a pas mangé les bras de Vénus ?
    Au-delà de cette version utilitaire, ce qui est visé, c’est d’une part l’explosion de passion qui, de façon sommaire, en élimine le motif/sujet, et d’autre part, l’organisation criminelle, privée ou d’Etat.
    Ben sûr, le goût de l’horreur fait partie des explications, chacun répondant qu’en ce qui le concerne, non, il détourne les yeux, élimine toute idée d’arme et n’a même pas l’idée de l’élimination d’un autre. Admettons. Alors, il faut se préparer à mourir, c’est d’ailleurs ce que conseille la Loi, en habillant la légitime défense d’un luxe d’exigences quasiment exclusif de toute atteinte, létale d’abord, ou seulement traumatique.
    On ne tue pas uniquement pour un motif égotiste, pas uniquement avec barbarie. Tuer n’est pas barbare, c’est l’idée de former des individus selon un mode de pensée qui les conduit à tuer, par principe de conviction, au besoin avec des raffinements qui visent à la souffrance, et non directement à la mort. Tout cela mérite des nuances, évidemment, où l’expert trouve sa pitance. Le livre de Trévidic est excellent sur ce sujet.
    En revanche, me paraît étrange l’idée selon laquelle nous serions satisfaits d’être nous, en deçà de la libération de la pulsion qui aurait pu nous infecter, c’est un point de vue non technique, constructiviste. Lorsque l’idée de mort s’impose, les contraintes sociales et juridiques qui s’y opposent ne sont pas écartées par faiblesse d’esprit mais bien par une construction dont les fondements ont une raison étrangère, on est en dehors, comme notent les musiciens contemporains, Satie et Poulenc surtout (hors sujet, d’accord mais ça me va).
    Et la curiosité s’empare de ce fait externe, avec concupiscence quelquefois.
    Je me souviens d’un accident sur la route des Alpes. De nombreuses voitures étaient déjà arrêtées, et passant au ralenti, jeune adulte, j’avais été littéralement scandalisé en voyant des femmes s’arrêter pour aller vers le lieu du drame, la mine sérieuse, les bras croisés sur la poitrine. Je pensais aux filles de Wotan en quête des héros morts ; les Walkyries. Elles me firent horreur.
    Mais je ne suis pas sûr du tout que si la solution s’imposait à moi, je renoncerais à l’extrême préjudice.

  25. Claude Luçon

    @ Savonarole
    Genau, aujourd’hui 9 février 2018 à 15:11, vous demande l’origine d’une lettre qui m’était destinée.
    Permettez-moi de n’en pas croire un mot.
    C’est un faux ou cette jeune femme confond Brexit et #balance ton porc !
    D’abord parce qu’à ce jour la Grande-Bretagne est toujours liée à l’Europe et à ses règles et que personne n’en a pas encore été expulsé à ma connaissance.
    Oui je suis anglophile et pourtant lors d’une négociation avec le syndicat des dockers de Liverpool en 1966, au début de l’exploration pétrolière en Mer du Nord, j’ai entendu le secrétaire dudit syndicat, à cours d’argument devant mon refus d’obtempérer à ses demandes insensées, me dire (je présume que vous parlez anglais) :
    « Oh you Frenchies all you are good for, is kiss the Yankees’asses ! »
    Pas très plaisant vous admettrez ? A quoi j’ai répondu :
    « You’re right, I’ll rather kiss the Yankees’asses than yours, the Yankees takes a shower a day ! »
    Comprenant parfaitement l’allusion, c’est le capitaine du port, modérateur dans ce meeting, qui l’a stoppé car il allait m’agresser physiquement, en lui faisant d’ailleurs remarquer que j’avais vingt ans de moins que lui et 15 cm de plus.
    Cinquante ans plus tard j’ai vu des membres de la CGT agresser un dirigeant d’Air France, à la télévision, devant toute la France et une bonne partie du reste du monde.
    Des pays comme le nôtre et la Grande-Bretagne ne sont pas peuplés que de ladies and gentlemen, il y a aussi des gens sales, malodorants et mal élevés.
    Odeur de pinard chez nous, de bière chez eux !
    Quitter la Grande-Bretagne pour rentrer en France n’est pas exactement tragique, n’a rien d’un psychodrame.
    Que feriez-vous si la Catalogne devenait indépendante, ce qui la forcerait à quitter l’EU ?
    Pensez-y : passeport, visa, permis de séjour, douanes aux frontières !
    Valls et Hidalgo se sont permis de critiquer les dirigeants catalans et soutenir Madrid, un ex-Premier ministre français et la Maire de Paris, de quoi amener tous les Catalans à haïr les Français et inciter vos voisins à ne plus vous adresser la parole ! Non ?
    Vous ne nous serviriez quand même pas une lettre de ce genre ?

  26. Cher Philippe,
    Ainsi, le mal serait un bien commun, un basculement banal, une transgression toute bête, une option ordinaire ?
    Vous prétendez que cet assassin, c’est vous, c’est nous tous.
    Et où donc est partie la notion de réparation, de défense du plus faible dans cet argumentaire. Volatilisée !
    Ce que vous ne comprenez pas, semblerait-il, c’est que notre regard ou notre attente par rapport à la justice sont totalement perdus.
    La justice s’est trouvée devant une loupe qui a grossi ses défauts. Ceux qui supposaient qu’il existait une certaine recherche de la vérité, une enquête approfondie sont tombés de haut. Il n’existe plus de confiance aveugle par rapport au travail de la justice et il faudra tout restructurer pour que l’image de la justice retrouve une image de sérénité.
    C’est la méfiance par rapport aux experts, par rapport au corps judiciaire qui s’est levée.
    La rumeur, la diffamation peuvent anéantir toute une existence, une construction familiale, une entreprise, un pays.
    Les juristes agissent sous la pression médiatique et politique et c’est cela l’horreur.
    Les policiers remplissent les tonneaux des Danaïdes puisque la justice ne suit pas et la justice ne peut pas suivre puisqu’il est de bon ton de prétendre que la sanction ne sert à rien.
    Les premières années de l’exercice de la magistrature consistent à faire diminuer le nombre de dossiers, les années suivantes à comprendre et le reste à attendre la retraite.
    Plus personne ne comprend les décisions qui sont prises.
    Tuer un handicapé, une petite défaillance ?
    Décider d’une euthanasie, un bienfait pour l’humanité ?
    Tuer bobonne, un acte de courage ?
    Enlever un gamin, une étourderie ?
    Profiter de son statut pour dégourdir un mineur, un exploit ?
    Construire des poupées-enfants pour réduire les tendances pédophiles, une modernité parisienne ?
    Devenir un pays de narcotrafiquants pour améliorer le PIB de deux milliards, une idée géniale ?
    Cent pour cent pour une amélioration de la justice, pour le respect des principes du droit et pour une vigilance de chacun.
    Cent pour cent pour une amélioration de l’éducation en prison.
    Cent pour cent pour la dépolitisation de la justice.
    Cent pour cent pour la responsabilisation des magistrats.
    Prouver que la psychopathie n’est pas une aliénation mentale est une curieuse théorie que nous ne savons pas comprendre. C’est tout de même une boursouflure du soi grandiose, une absence de Sur-moi, une absence de neurones miroirs.
    C’est la négation totale de l’autre.
    Nous espérons que cette étude que vous trouvez intéressante ne fera pas école, car trouver que la négation totale d’autrui soit un cas de normalité renferme des ferments d’une dangerosité extrême qui coïncident bien avec l’esprit de cette époque et se montrent amnésiques d’époques récentes.
    Les angles obtus marquent l’ouverture et les « en même temps » des espaces qui amènent l’autre à la folie. C’est « l’effort pour rendre l’autre fou ».
    La course à la modernité n’aspire qu’à l’absurdité et à la caducité. Heureusement qu’une sagesse veille à la pérennité et à la mémoire.
    françoise et karell Semtob

  27. Il est clair que les criminels ne sont pas tous des psychopathes tueurs en série du type Francis Heaulme. Ce sont très souvent des gens ordinaires dont la vie a soudain basculé suite à un événement déclencheur qui leur a fait perdre le contrôle d’eux-mêmes.
    Prenons le cas de Jonathann Daval par exemple. C’était un bon petit gars très apprécié de tous ceux qui le connaissaient. A tel point d’ailleurs que jusqu’au dernier moment les parents de son épouse ont refusé de croire à sa culpabilité.
    Il avait certes des problèmes de couple, mais il semblait s’en accommoder tant bien que mal. Et puis un jour la dispute a dépassé un seuil qu’il n’a pas supporté. La colère provoque parfois un comportement incontrôlable pouvant conduire à l’irréparable.
    Et ce ne sont pas forcément les tempéraments sanguins qui sont les plus exposés à devenir des criminels. Ce sont les doux, les gentils, les timides qui à force d’humiliation accumulée à l’intérieur finissent par « péter les plombs », alors que les colériques évacuent leur agressivité par des paroles violentes, des insultes, des brutalités aussi mais ils gardent toujours une part de contrôle de leurs actes.

  28. Mary Preud'homme

    « La barbarie des hommes ordinaires », « Ces criminels qui pourraient être nous », « la clinique de la banalité du mal » et « les basculements dans toutes sortes de crimes » (cité par Philippe Bilger)
    Autant de concepts qui me parlent et m’interpellent pour avoir vu et vécu, y compris aux assises où je fus appelée à témoigner contre ce genre d’ignoble individu, de falot personnage et d’assassin pervers, réputé bon musulman et tellement au-dessus de tout soupçon que ses rares dénonciateurs passaient pour des pourris ou des jaloux et se retrouvaient de facto en ses lieu et place mis en quarantaine, puis au ban de vulgaires calomniateurs racistes sommés de se justifier d’accusations qui semblaient tellement injustes et invraisemblables, eu égard à la bonne réputation du bonhomme.

  29. A la demande générale de notre paranoïaque en chef le preux Robert M, point mari de la belle du même oui, je reviens même du bout du monde où je suis quelque temps, commenter ce billet.
    Je connais un peu le grand psychiatre et spécialiste des assassins Daniel Zagury pour l’avoir un jour invité à une journée de séminaire où il vint exposer avec ce charisme tranquille qu’il promène avec un flegme tout britannique le rendant immédiatement aussi sympathique que passionnant, les thèses qu’il doit développer dans son opus.
    Ce jour-là nous nous opposâmes sur la pertinence de la thèse d’Arendt dont j’avais à dessein lu le livre sur Eichmann.
    Zagury prétendait qu’elle avait proposé un mauvais diagnostic sur les ressorts qui meuvent ce type d’homme et sur la compréhension que son procès en fit. Je pense au contraire qu’Arendt – lire les derniers chapitres et le réquisitoire qu’elle aurait elle-même dressé – avait comme si souvent, là tout compris du parcours administratif d’Eichmann et de l’adéquation si particulière entre un acquis et un inné pour réaliser ce type de dérive, là dans un contexte, il est vrai, on ne peut plus particulier.
    Mais pour aller dans le sens du propos probable de ce livre que je ne risque pas de trouver avant mon retour à Paris, la mécanique psychique suggérée par Zagury est en effet celle qui nous meut tous, non que nous soyons tous des assassins potentiels, mais davantage parce que nous traversons des vies guère criminogènes que par une absolue incapacité à agir ainsi.
    Qu’est-ce à dire ?
    Chacun d’entre nous est un système psychique qui convertit une série d’entrées temporelles (des plaisirs, des contrariétés voire des drames à sa propre échelle) en une série de sorties qui sont les réactions concrètes à ces ressentis imposés.
    Chacun a ses propres coefficients de réponses, éventuellement différents d’une journée l’autre suivant son passé récent ou ancien.
    A une extrémité sont les bonhommes qui encaissent les contrariétés d’un sourire, à l’autre les amplificateurs qui d’une parole ou d’un signe perçu comme profanatoire font naître un désir d’assassinat. Un individu est criminalistiquement (vilain néo) un coefficient qui amplifie ou amortit. C’est bien cela qu’a compris Zagury comme le fait que même le plus amortissant d’entre nous, excité par une situation exceptionnelle, peut répondre de manière exceptionnelle, ici par un assassinat. Sa pratique quotidienne lui a explicité tout cela sans l’ombre d’un doute.
    C’est un grand psychiatre et un vrai humaniste, terme si souvent galvaudé.
    Pour faire sourire Philippe à propos d’une affaire dont je l’avais beaucoup ennuyé, un exposé suffisamment étayé que je développais au déjeuner à celui-là parfaitement équipé pour en comprendre les arcanes, convainquit ce grand spécialiste de l’extraordinaire originalité des mobiles d’un double assassinat qui resta à moitié impuni et que seule la fréquentation de psychés d’exception pouvait rendre lisible. Et sur ce plan, Zagury en a vu d’autres…
    Autre conclusion, tuer pour des mobiles totalement personnels et incompréhensibles au reste de l’humanité fera de vous un innocent obligé.
    Quelques-uns sont passés à travers les mailles du filet moral des hommes que d’être si singuliers, et cela Zagury est un des rares qui l’aient compris.
    AO

  30. « La banalité du mal »
    Il me semble qu’Hannah Arendt a écrit des pensées fortes sur ce sujet, bien plus profondes et compréhensibles que tous nos psys réunis, cher P. Bilger.
    Valeurs actuelles n°4237 Débat Bilger / Rioufol.
    Vous n’avez pas été bon, cher P. Bilger, dans cette discussion. Quelques moments parmi d’autres :
    Voir un signe « d’intelligence » dans la décision de Macron dans l’abandon du nouvel aéroport de Nantes trahit une méconnaissance de l’économie d’un pays ou d’une région. Mais ça nous le savions déjà. L’économie cher P. Bilger n’est pas une affaire d’esthétisme ou d’intelligence : elle trouve son support principal dans la réalité des faits.
    Dire d’Ivan Rioufol qu’il a « des préjugés idéologiques » avec les connotations liées à ces mots est un faux pas. IR a été solitaire pendant des années à défendre les valeurs de la droite contre le mépris, les insultes, les menaces… sans jamais tomber dans les excès. Et lui attribuer ces deux qualifications est d’abord une erreur d’analyse et ensuite une contradiction flagrante avec ce que vous prêchez sur le rassemblement de la droite. Il y avait d’autres termes pour exprimer une différence.
    « La diplomatie de l’empathie » est celle des faibles qui n’ont aucun pouvoir sur les événements mais veulent donner l’illusion d’en avoir : la mouche du coche en quelque sorte !
    « Il n’est pas pertinent, à mon sens, de dire qu’il (Macron) ne s’occupe que des privilégiés et des riches »
    Mais sur quelle planète vivez-vous ? La réponse vous est donnée dans cette même revue (page 55) où Eric Brunet détaille les huit taxes et contributions et impôts qui obèrent les comptes des classes moyennes mais certainement pas ceux des privilégiés !
    Vous êtes les seuls avec Ivan Rioufol à vous exprimer sur les valeurs de la droite. Ne divisez pas davantage ce qui est difficile à reconstruire.
    Si vous préférez la macronie, il suffit de le dire. Nous avons tous à gagner à la clarté.
    Cordialement.

  31. @ semtob
    « Vous prétendez que cet assassin, c’est vous, c’est nous tous.
    Et où donc est partie la notion de réparation, de défense du plus faible dans cet argumentaire. Volatilisée ! »
    Tout le monde peut être criminel et tout le monde victime. Comprendre le crime pour essayer de le prévenir, le criminel pour l’empêcher de nuire, et si on est optimiste, l’amender.
    Toute victime doit être soutenue. Pour elle-même et parce que si on ne le fait pas, on encourage à dédaigner les victimes, donc à en faire plus, que les crimes seront moins dénoncés, et ainsi, réprimés, et que la société deviendra plus violente.
    Ici, on parlait des criminels… Mais vous avez raison, il faut parler des victimes. Ensemble ? Alors, il faut articuler les deux, ce qui n’est pas facile.
    « Construire des poupées-enfants pour réduire les tendances pédophiles, une modernité parisienne ? »
    Ça existe ? Eh bien, si ça fait le contraire, si ça rend davantage pédophile, il faut l’interdire, si ça ne fait rien, ne rien faire, et si cela diminue les tendances pédophiles, l’encourager.
    L’important n’est pas notre bon goût mais de défendre les enfants… Il faudrait que l’usage de ces poupées soient scientifiquement étudié si ce n’est déjà fait.

  32. « La barbarie des hommes ordinaires », sous-titré « Ces criminels qui pourraient être nous ».
    Je n’ai pas lu ce livre qui est probablement un livre de vulgarisation (ce n’est pas péjoratif) sur la capacité de l’homme (et pour une fois j’ajouterai de la femme) à exercer un pouvoir sadique sur son prochain, pouvoir d’autant plus sadique dans les situations où cet exercice n’entraîne aucune contre-réaction prévisible.
    Il y a eu quelques expériences dans des laboratoires de psychologie pour démontrer jusqu’où peut aller l’exercice du mal sur l’autre, sans raison de survie mais avec tout simplement la motivation de suivre des instructions données par un responsable.
    L’expérience de Stanford (effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c’était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l’origine de comportements parfois à l’opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l’étude (vous trouverez la suite sur Wiki).
    L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. Cette expérience cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet (la suite également sur Wiki).
    Il y eut d’autres expériences moins connues, mais qui toutes montrent que « l’homme est un loup pour l’homme » ce qui n’est pas très sympa pour le loup comme il est d’usage de poursuivre cette citation. On a observé en effet, que les loups quand ils se battent pour établir la hiérarchie de la meute ne vont jamais jusqu’à la mort du combattant le plus faible dès lors qu’il se soumet (voir les travaux de Konrad Lorenz et ses élèves).
    Il semble que dans la nature, seuls les chimpanzés, donc l’animal le plus proche de l’homme, tue ses congénères et peut même aller jusqu’à les dévorer, sans que la faim soit le moteur du meurtre, acte de cannibalisme symbolique, à ce jour ce n’est pas établi, donc n’épiloguons pas.
    Ces expériences de laboratoire ne sont pas allées jusqu’à la limite de la mort, mais elles avaient pour but de comprendre comment des hommes dit normaux et ils l’étaient, pouvaient dans certaines situations, celles des camps nazis ou communistes, aller jusqu’au meurtre sadique des prisonniers simplement pour obéir à la consigne.
    L’interdit moral pèse peu semble-t-il dans les relations humaines, du moins chez certains individus.
    La vraie question qui se pose, est la suivante : est-ce que cet interdit moral qui oblige au respect de l’autre est naturel ou est-ce qu’il est culturel, culture versus nature en quelque sorte !

  33. @ Aliocha & Noblejoué
    « Moi je n’ai jamais eu l’intention d’assassiner Aliocha, ou Noblejoué. Je résiste à mes pulsions, voilà tout. » (Savonarole | 09 février 2018 à 13:16)
    Si j’ai un conseil à donner à Aliocha et Noblejoué, c’est d’être prudents et de ne poster que lorsque Savonarole est absent.
    J’ai remarqué qu’il n’était jamais là le dimanche, vous pourriez ne poster que le dimanche, et des commentaires très brefs pour ne pas l’exciter, pas plus de 666 mots par exemple.
    Je dis ça, c’est dans votre intérêt, vous pensez bien !

  34. @ Savonarole
    « Cette lettre a été publiée sur le Huffington Post ».
    Ça me paraît être de la propagande pro-européenne et anti-Brexit, juste pour montrer que seuls d’affreux xénophobes peuvent avoir envie de quitter l’UE.

  35. La fillette de cinq ans, Fiona, tuée en 2013 sous les coups donnés par sa mère ou son beau-père ou les deux.
    Finalement la justice ne sait pas plus après le procès en appel où se trouve le corps de la fillette et qui l’a réellement tuée. Cette enfant a subi des sévices pendant des années et personne ne les a signalés à la gendarmerie ou la police ? Aucun service à l’enfance ni assistante sociale ne s’en sont occupés ? Si la fillette avait été confiée à une famille d’accueil d’urgence, ou au père biologique, elle serait encore de ce monde.
    Je viens de lire que la mère de l’enfant serait libérée, après cinq ans de détention, d’ici quelques semaines. Non, non et non. Aucune libération possible avant de savoir où se trouve le corps de la fillette. Ne pas se rappeler où ces deux assassins ont enterré la fillette c’est se moquer du monde et de la justice. Ont-ils peur que les médecins légistes découvrent les vraies raisons de sa mort ?

  36. @ Tipaza | 10 février 2018 à 09:53
    Ah, ah ! En fait, ça m’amuserait de me suicider par Savonarole, sans compter qu’au lieu de me nuire, il me rendrait service, pour une fois !
    Ou non, l’incapable ne parviendrait sans doute jamais qu’à me blesser… Les gens comme lui ne font jamais rien de bien, c’en est désespérant !

  37. Thierry Mandon l’essuie-glace du gouvernement d’un capitaine de pédalo sans boussole, à bord de son esquif Ebdo semble ramer pour un marin d’eau douce, Mandon cent pour cent coquille de noix.
    Décidément la marine marchande hauturière n’a pas encore trouvé ses commandants dans un ex-PS à l’agonie : Normal un jour normal toujours.
    Heureusement que le ridicule ne tue pas.

  38. @ Noblejoué | 10 février 2018 à 11:51
    Derrière le terme connu mais en même temps abstrait de « résonance », se cache un phénomène fondamental qui concerne tout ce qui vibre d’une manière ou une autre. Un être humain vibre-t-il ?
    Je pense pour ma part, qu’une forme de résonance peut vraisemblablement être présente dans les cas de suicide ou crime individuel.
    J’ai lu et partage ce point de vue, qu’un individu ordinaire suicidé, ou criminel, apparaît souvent, si ce n’est toujours, ne serait-ce que par construction, comme un sujet fragile sur le plan narcissique (je pense à ce chef cuisinier renommé qui se suicide à cause d’une étoile perdue), et dieu sait s’ils sont nombreux. N’aurait-il pas pu avoir également un accès de violence à l’égard d’autre(s) ?
    Sujet donc qui, à un moment donné très précis (un rayon de soleil pour Patrick Dewaere) et bien entendu du fait de l’empilement, d’un avant, de facteurs internes innés, de facteurs externes acquis et ou subis, va être submergé par des émotions accumulées, lesquelles vont entrer en résonance.
    Dès lors pour ces gens pourtant ordinaires, c’est la perte de contrôle, et le passage à l’acte, faute d’être équipé (le frein) de cette faculté que nous connaissons presque tous, de pouvoir accéder automatiquement à la raison, afin de stopper un mode opératoire, et donc accéder à la possibilité de s’interdire de franchir l’impensable.
    D’autres diront que ce sujet était programmé pour que l’événement se produise aléatoirement ou non.

  39. Catherine JACOB

    Question 1 : Qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? Quelqu’un peut répondre sur le sens qu’il donne spontanément à ce mot ? D’avance, merci.

  40. Toutes ces discussions pour un constat : les criminels sont une infime minorité ! C’est pour cette raison que leur cas s’affiche à la une. Pourquoi vouloir à tout prix transformer une immense majorité en une infime minorité ? Il est possible que… N’en faisons pas une loi.

  41. Cher Philippe,
    Pour apporter une réponse concernant l’industrie de la prostitution robotisée, le site du Figaro de cette semaine annonce qu’un centre de prostitution clos de ce type va ouvrir à Paris en février 2018.
    Un centre existait en Espagne et celui-ci a dû fermer.
    Un vide juridique existe alors que ce développement industriel se répand rapidement.
    Quelques chercheurs anglais dénoncent un encouragement à la prostitution, une soumission de la femme et de l’enfant et une incitation au non contrôle des pulsions.
    Très peu d’études figurent sur le net, mais des groupes d’opposition à ces pratiques commencent à effectuer des mises en garde.
    Il sera difficile de restreindre ces activités puisqu’il n’existe aucun encadrement et que les industriels attendent d’importants rendements.
    Ces robots d’un coût de 5000 euros rapportent environ 120 euros les quelques minutes, déculpabilisent les consommateurs, acceptent tous les fantasmes – il existe un robot type dont le comportement incite au viol par des comportements de défense que le consommateur doit vaincre – des robots enfants, des robots représentant des actrices…
    Il semblerait qu’un des groupes de recherche compte des représentants de l’éthique. En France certains comités travaillent sur le droit des robots, mais aucune publication n’a vu le jour, à notre connaissance.
    Les industriels mettent en avant la propreté de l’acte, entreprennent une condamnation de la masturbation masculine et une révolution de la libération pulsionnelle.
    Cette industrie prône la disparition des rapports sexuels entre humains et la fin de la reproduction sexuelle naturelle. Les femmes qui enfantent sont devenues des femmes archaïques et l’homme qui n’assouvit plus ses idéaux corporels féminins un paumé.
    françoise et karell Semtob

  42. @ Catherine JACOB
     » Question 1 : Qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? Quelqu’un peut répondre sur le sens qu’il donne spontanément à ce mot ? D’avance, merci. »
    Question 1… C’est une batterie de tests, on va être noté ? Ça fait peur, enfin, jetons-nous dans la gueule du loup. Sans prise de risque, pas d’aventure, après tout.
    Deux réponses, une instrumentale, l’homme ordinaire c’est celui chez qui on n’a rien remarqué d’extraordinaire, en bien ou en mal, que ce soit moralement ou autrement. Une en forme de private joke, c’est celui dont on ne dit rien. L’homme ordinaire est un homme concret, mais qui tend à ressembler à l’homme moyen, abstrait.
    Bon tout ça est déprimant… Plus drôle, la contradiction dans les termes de « grand ordinaire » à propos de vin de bourgogne.

  43. @ Catherine JACOB | 10 février 2018 à 14:16
    « Qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? »
    La question ressemble fort à une provocation, alors je réponds sur le même ton.
    Un homme ordinaire est un homme qui suit les normes de la société dans laquelle il vit.
    Par exemple un cannibale dans une tribu de cannibales est un homme ordinaire, et un végétarien dans la même tribu est un homme extraordinaire.

  44. Mary Preud'homme

    @ Catherine JACOB | 10 février 2018 à 14:16
    Question : qu’est-ce qu’un homme ordinaire ?
    Réponse : un macho.

  45. @ Catherine JACOB | 10 février 2018 à 14:16
    « Qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? »
    Jonathann Daval AVANT de devenir extra-ordinaire ?
    J’ai tout faux ? Zut ! Je ne reviendrai pas en deuxième semaine alors ? Re-zut !
    Nozvat quand même ;))

  46. @ fugace
    Je ne sais pas si les humains vibrent, tout ce qui fait un peu mystique me semble suspect, mais restons ouvert.
    « J’ai lu et partage ce point de vue, qu’un individu ordinaire suicidé, ou criminel, apparaît souvent, si ce n’est toujours, ne serait-ce que par construction, comme un sujet fragile sur le plan narcissique (je pense à ce chef cuisinier renommé qui se suicide à cause d’une étoile perdue), et dieu sait s’ils sont nombreux. N’aurait-il pas pu avoir également un accès de violence à l’égard d’autre(s) ?  »
    L’homme ordinaire… Vous êtes bon pour répondre à Catherine JACOB, vous.
    Les créateurs sont plus souvent fragiles sur le plan narcissique que les autres, c’est connu… Parce que comme des étoiles filantes, leur place n’est pas fixée dans le ciel : en terme moins poétique, il y a une concurrence énorme entre chercheurs, artistes et autres personnes du même genre.
    Et donc pas mal de coups tordus. Vous avez entendu les gémissements de Catherine JACOB ; ils sonnent très juste. Plus il y a de concurrence, plus il y a de cabales, donc je pense qu’elle subit bien des avanies dans son milieu. C’est triste, et il aurait été heureux qu’en plus d’éblouir par sa science et éventuellement passer ses nerfs sur des innocents, elle puisse trouver ici quelque idée pour publier toutes ce qu’elle désire, quand on ne peut faire ce qu’on est appelé à faire, on souffre d’injustice et d’inaccomplissement, c’est comme un geste qu’on ne parvient pas à faire sauf que ce geste c’est ce que vous avez à exprimer. Pouvez-vous l’imaginer ?
    Bref, les créateurs, et d’autres pour d’autres raisons de concurrence, d’enfance ou les deux, sont fragiles et agressifs envers eux-mêmes et les autres. Comme victime, on peut les plaindre, et comme agresseurs, dès qu’ils s’en prennent à vous, comme avec tout le monde, il faut dire stop.
    Pas se laisser fasciner. Stop et ah bon, ce n’était que ça, en somme… Pas le modèle admirable.
    « Dès lors pour ces gens pourtant ordinaires, c’est la perte de contrôle, et le passage à l’acte, faute d’être équipé (le frein) de cette faculté que nous connaissons presque tous, de pouvoir accéder automatiquement à la raison, afin de stopper un mode opératoire, et donc accéder à la possibilité de s’interdire de franchir l’impensable. »
    Eh bien, on n’a pas à tuer les passants, mais je ne vois pas, si on n’a personne à charge, ne pas se tuer.
    Pas de raison de se « retenir ». Autant j’essaie d’écouter les gens se plaindre pour qu’ils n’aient pas de raison de se tuer, autant s’ils trouvent qu’écoute ou pas, leur vie ne leur convient pas, que faire ? Les y retenir comme un tailleur vous obligerait à un vêtement trop petit ? Les ligoter, enfermer ? Affreux. Il faut aider et non contraindre, tant font le contraire !
    Le devoir change… Il peut être de son devoir de vivre jusqu’à telle date pour telle raison, la raison éteinte, de se tuer pour ne pas y survivre.
    Parce qu’on se doit à quelque chose, et à soi, aussi… Non ? Le guerrier qui se tuait pour ne pas finir esclave ou le failli pour ne pas tomber à la rue, des déséquilibrés ? Dans ce cas, c’est l’équilibre qui ne va pas, il vous met à la merci du monde pour finir piétiné.
    Il se trouve des cas intermédiaires, où on compte plus ou moins de raisons de vivre et de devoir envers ses proches, si on en a. C’est évidemment le plus délicat.
    Il y a une casuistique du suicide comme en tout… Ce n’est pas en contraignant les gens qu’on leur donnera autre chose que du ressentiment. Vous êtes les plus forts aujourd’hui, demain je trouverai l’issue, salut. A penser, pas à dire, bien sûr… Par contre, quand les gens sont de vrais proches et vous entourent, tout est différent, leur vie se transmet à vous comme le sang se perfuse aux blessés. Avec l’image vient l’idée de ne pas abuser. Mais quand quelqu’un vous dit que vous l’inspirez comme il vous inspire, quand cette personne ne trouve pas qu’on suive trop ou trop peu ses conseils ou ceux des autres mais dit en plaisantant à moitié comme à propos de tout qu’on est comme un roi qui suit les conseils, alors qu’elle a des idées pour bien des choses, et surtout pour ce que je ne dirais pas à grand monde, elle transmue le vide inexistence en vide accueil du monde, les doutes en preuve qu’on avance, c’est merveilleux comme de transmuter votre plomb en or.
    Pour une fois, j’en viendrais à croire aux vibrations, c’est dire… En tout cas, comme un astre, elle a un certain nombre de planètes, ce dont je me réjouis pour elle, si je la vois forcément moins. En clair, des gens l’apprécient, même si moins qu’elle le mérite.
    Il y a des gens ordinaires, et des gens qui ne le sont pas, comme elle. Des cas incertains. Mais elle, c’est vraiment quelqu’un, quelqu’un dont on a peur de ne pas être à son niveau, quand on y repense, mais pas avec elle parce qu’elle inspire, ainsi, elle sait je crois à peu près tout de moi et moi pas grand-chose d’elle et je ne m’en inquiète même pas. Parce qu’elle a été là quand il le fallait et qu’elle l’est toujours, elle ne laisse jamais tomber les gens, il faut juste que je ne me laisse pas tomber moi-même, que je reste à la hauteur quand je me sens vide comme quand en cherchant le résultat d’un problème on ne trouve que ses limites et des pensées mourantes. On se renvoie la balle, c’est une personne qui a un esprit particulier, comment dire ? Expliquer une chose, la relativiser, se moquer et atténuer la moquerie tout en pétillant. Bref, quand rien ne m’inspire plus, je pense à son esprit, à son expertise, au fait qu’elle croit plus que moi en quelque chose qui m’intéresse, mais pas d’en parler. C’est vraiment quelqu’un d’extraordinaire, qui fait advenir le meilleur des autres, on croit qui ne reste rien en soi, et si, étrange, comme si elle le créait ou vous connaissait mieux qu’on ne se connait, ou les deux. Je crois, en somme, que l’extraordinaire m’inspire plus que l’ordinaire, mais l’un n’est-il pas l’inverse de l’autre ?

  47. @ Mary Preud’homme | 10 février 2018 à 18:53
    « Question : qu’est-ce qu’un homme ordinaire ?
    Réponse : un macho. »
    Vous confondez deux concepts très différents, l’ordinaire qui suit la norme de la société et le normal qui suit la norme de la nature.
    Le macho est celui qui suit la norme de la nature, celle dans laquelle il a eu le bonheur de naître.
    C’est donc un homme normal.
    Éventuellement un homme normal peut ne pas être ordinaire dans une société complètement féminisée comme celle vers laquelle nous tendons.

  48. @ Catherine JACOB | 10 février 2018 à 14:16
    « Qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? »
    Et qu’est-ce qu’une femme ordinaire ?

  49. Patrice Charoulet

    Je lis dans un rapport intitulé « La détention d’armes par les civils » d’il y a quelques années :
    « En effet, il a été démontré que la détention d’armes à feu à domicile est plus dangereuse pour les propriétaires de l’arme que pour un éventuel agresseur. Posséder une arme à feu à domicile accroît de trois fois le risque d’homicide, et de cinq fois le risque de suicide parmi les membres de la famille et les proches. Les risques sont augmentés lorsque les armes sont conservées chargées et
    déverrouillées. En outre, une arme à feu détenue à domicile multiplie par 43 le risque de tuer un proche plutôt qu’un agresseur. »
    Mais ce rapport d’une quarantaine de pages donne bien d’autres chiffres et bien d’autres éléments d’information.

  50. @ Catherine JACOB | 10 février 2018 à 14:16
    « Question 1 : Qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? Quelqu’un peut répondre sur le sens qu’il donne spontanément à ce mot ? D’avance, merci. »
    Aujourd’hui, un homme ordinaire est par définition celui qui correspond aux nouvelles normes imposées par l’idéologie du grand remplacement général des populations, des religions, des moeurs, des sexes, des couleurs, des origines…
    Donc pour se définir homme ordinaire on doit avoir un CV génétique adéquat et des critères correspondants à la cheklist sociétale établie par le dogme : noir ou marron, coloré, musulman, homo, antichrétien, anti blanc de souche, anti-France, de gauche, toutes ces nouvelles tares seules homologuées par la bien-pensance.
    Moi je suis donc un homme extraordinaire, puisque résistant farouche à cette nouvelle société dépotoir de tous ces déchets et détritus de l’humanité qu’on veut nous imposer de force, je suis fier d’être blanc, chrétien, de droite ultra, hétéro.
    D’autres questions ?

  51. @ Catherine JACOB | 10 février 2018 à 14:16
    Pour moi un homme ordinaire est un homme qui a voté pour un président normal.

  52. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 10 février 2018 à 17:05
    « Plus drôle, la contradiction dans les termes de ‘grand ordinaire’ à propos de vin de bourgogne. »
    Appellation introuvable, car désastreuse au regard du marketing contemporain. En conséquence, quand on la trouve, elle se révèle parfaitement buvable, et d’un rapport qualité-prix imbattable…
    @ Mary Preud’homme | 10 février 2018 à 18:53
    « Question : qu’est-ce qu’un homme ordinaire ? Réponse : un macho. »
    Tout à fait exact, à ceci près que la conclusion correcte est à l’inverse de celle que vous suggérez : le machisme est une bonne chose.

  53. @ breizmabro
    « J’ai tout faux ? Zut ! Je ne reviendrai pas en deuxième semaine alors ? Re-zut ! »
    Mais si, il y a trop peu de candidats pour qu’on les élimine, donc même moi, c’est dire.
    C’est marrant, je devrais imiter ça, question un deux trois, et puis balancer des idées selon ce que les gens ont dit, une sorte de suspense, quoi.
    Mais flemme. Et puis la muse n’attend pas. Si on se retient, elle ne revient pas… Ne jamais faire attendre l’inspiration. Je voudrais toujours rester dans la concentration. Quand je serai pire, plus lâche, essentiellement, quand je serai le reste d’un reste, quand il sera trop tard, ce ne sera plus le temps d’essayer de penser et de parler.
    @ breizmabro
    Oui, un jour, le courage, la concentration, l’inspiration, la force de parler, le courage physique, la loyauté, on peut tout perdre.
    Quand on les a encore, il faut agir, peu importe ce qu’en ricanent les autres… Tant qu’on peut le faire, le faire, comme Aragon qui comprend le risque d’effondrement et le repousse en l’avouant tout en disant que ce n’est pas aujourd’hui :
    https://www.youtube.com/watch?v=hPpC07KVBPI

  54. @ Savonarole
    Pardon de ne pas avoir remercié assez rapidement pour votre réponse et les appuis qu’elle comporte. C’est que depuis ce matin, très tôt, je suis au buffet de l’orgue, avec d’autres fêlés, pour perfectionner les accompagnements de choeurs.
    Oui, vous avez eu raison de rapporter ce document, mais, sans crier au faux, je confirme que j’y ai ressenti des erreurs de logique qui me font douter de son authenticité. Les petites manies ont quelquefois du bon.
    Cordialement.

  55. @ Mary Preud’homme | 10 février 2018 à 18:53
    Cela marche aussi avec femme !
    Qu’est-ce qu’une femme ordinaire ?
    Réponse : une mégère !
    Enfin… je ne sais plus… c’est peut-être : les femmes, c’est comme les maths, elles nous emm_rdent avec leurs règles.
    Bon, il paraît que cela marche moins bien avec : calculs.

  56. Un homme ordinaire c’est quelqu’un qui fait tout pour avoir l’air d’être ordinaire et pour se persuader qu’il l’est. Mais qui sait qu’il y a au fond de lui quelque chose qui n’est pas ordinaire. Qu’à un certain moment, oublié, il a fait le choix d’être ordinaire pour toutes sortes de raisons qui tenaient à son environnement, et aussi parce qu’il est libre. Mais qui sait bien aussi qu’il aurait pu faire le choix inverse, parce que le bon sauvage n’existe pas. D’où sa curiosité non pas malsaine mais existentielle, sa fascination inquiète pour le criminel qui lui renvoie comme un miroir l’image du choix qu’il n’a pas fait. L’homme ordinaire, s’il est normal, est un être angoissé.

  57. Mary Preud'homme

    @ Tipaza
    « Vous confondez deux concepts très différents etc. »
    Aucune confusion de ma part, c’était de l’humour !

  58. @ Robert Marchenoir
    Ce que vous dites du grand ordinaire est très juste. J’aime bien les gens comme les appellations qui valent plus que leur notoriété, pas toujours très étendue… J’ai fait l’éloge masqué d’un vin, l’éloge pas masqué de quelqu’un qui ne se montre pas, joie.
    Santé !

  59. @ Tipaza | 10 février 2018 à 19:26
    Ben alors Tipaza si vous ratez les rares moments où Marie Preud’homme fait de l’humour, où va-t-on ?
    Encore que là, ce n’était pas très évident, je vous l’accorde…😁

  60. Catherine JACOB

    Je remercie tous ceux qui ont bien voulu prendre le risque de répondre à la question que pose le bouquin de Zagury, lequel, à peine de non-sens, y répond déjà lui-même par : « C’est nous. »
    Mais bon, je veux bien mais nous qui ? Vos réponses me paraissent très éclairantes à cet égard :
    1. Rédigé par : Mary Preud’homme | 11 février 2018 à 00:37 @ Tipaza qui conteste
    2. Rédigé par : isa | 11 février 2018 à 00:04 Je résume : « L’homme ordinaire a fait le choix d’être ordinaire et si en plus il est normal, ça l’angoisse »
    3. Rédigé par : Elusen | 10 février 2018 à 23:39 @ Mary Preud’homme | « les femmes, c’est comme les maths, elles nous emm_rdent avec leurs règles. »
    4. Rédigé par : Exilé | 10 février 2018 à 20:45 « Un homme plutôt quelconque. »
    5. Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 février 2018 à 20:26 @ Mary Preud’homme |« Le machisme qui caractérise l’homme ordinaire est une bonne chose. »
    6. Rédigé par : sylvain | 10 février 2018 à 20:04 «Moi je suis donc un homme extraordinaire, puisque résistant farouche à cette nouvelle société dépotoir de tous ces déchets et détritus de l’humanité qu’on veut nous imposer de force, je suis fier d’être blanc, chrétien, de droite ultra, hétéro.
    7. Rédigé par : Achille | 10 février 2018 à 20:19 qui répond par l’électeur de 2012
    8. Rédigé par : Savonarole | 10 février 2018 à 19:38 Répond en retournant la question : « Et qu’est-ce qu’une femme ordinaire ? » Voir par. Réponse 3 infra…
    9. Rédigé par : Tipaza | 10 février 2018 à 19:26 @ Mary Preud’homme Qui lui paraît confondre deux normes qu’il oppose : « La norme propre à une société donnée et la norme de la Nature », oubliant que « la Nature n’est pas normative » comme on l’a déjà vu ici même avec une question d’un commentateur.
    10. Rédigé par : breizmabro | 10 février 2018 à 18:59 Répond par la parfaite illustration de la question : De l’apparence idéale à la réalité meurtrière. Une réponse qui me paraît justifier l’article très critiqué de l’académicienne Danièle Sallenave sur « La fin du communisme » qui est aussi le retour à la réalité crue propre à cette idéologie.
    11. Rédigé par : Mary Preud’homme | 10 février 2018 à 18:53 : Réponse qui a fait réagir les commentateurs ordinaires : « un macho. »
    12. Rédigé par : Tipaza | 10 février 2018 à 18:14 « Un homme ordinaire est un homme qui suit les normes de la société dans laquelle il vit. Par exemple un cannibale dans une tribu de cannibales est un homme ordinaire, et un végétarien dans la même tribu est un homme extraordinaire. » réponse à la Montesquieu : Comment peut-on être Persan ?
    13. Rédigé par : Noblejoué | 10 février 2018 à 17:05 14: Donne deux réponses « a) l’homme qui ne se distingue en rien du prochain qu’il aime, puis b) oppose l’homme concret à l’homme abstrait que le premier tend à devenir »
    Et donc, il convient que je réponde moi-même. Je le fais par l’intermédiaire des textes de deux chansons populaires très connues. Dans la première l’homme ordinaire se définit lui-même : « Réponse: C’est moi ». Dans la suivante, l’homme singulier se définit par rapport à « Eux », les maris, les biens rasés, les terriens, les gens sages, les gens…
    1. Ordinaire canadien (Youtube) -Robert Charlebois et Diane Dufresne
    « Je suis un gars ben ordinaire
    Des fois j’ai pu le goût de rien faire
    Je fumerais du pot, je boirais de la bière
    Je ferais de la musique avec le gros Pierre
    Mais faut que je pense à ma carrière
    […] Quand je serai fini pis dans la rue
    Mon gros public je l’aurai pu
    C’est là que je me retrouverai tout nu
    Le jour où moi, j’en pourrai pu
    Y en aura d’autres, plus jeunes, plus fous
    Pour faire danser les boogaloos
    J’aime mon prochain […]
    Chu pas un clown psychédélique
    […] Si je chante c’est pour qu’on m’entende

    Quand je crie c’est pour me défendre
    J’aimerais bien me faire comprendre
    […] Autour de moi il y a la guerre
    La peur, la faim et la misère
    Je voudrais qu’on soit tous des frères
    C’est pour ça qu’on est sur la terre (complexe rousseauiste donc)
    Chu pas un chanteur populaire
    Je ne suis rien qu’un gars ben ordinaire »
    2. Le contraire de ce gars ben ordinaire, on peut le trouver dans : Qui c’est celui-là France (YouTube ) – Pierre Vassiliu
    Dont refrain : « Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là?
    Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
    Il a une drôle de tête ce type-là
    Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a?
    Et puis cha bagnole les gars
    Elle est drôlement bizarre les gars
    ça s’passera pas comme ça.
    I. Je ne suis pas un play boy, je ne paie pas de mine,
    Avec ma grosse moustache et mon long nez de fouine
    Mais je ne sais pas pourquoi quand je souris aux filles
    Elles veulent toujours m’emmener coucher dans leur famille
    Et leurs maris disent de moi… {au Refrain}
    II. Ce n’est pas ma faute à moi si les femmes mariées
    Préfèrent sortir avec moi pour jouer à la poupée
    Elles aiment mes cheveux blonds et mes yeux polissons
    Mais je crois qu’ce qu’elles préfèrent c’est mon p’tit ventre rond
    Et leurs maris disent de moi… {au Refrain}
    III. Si vous saviez comme c’est beau, d’être bien dans sa peau
    Je bois mon pastis au bar avec le chef de gare
    Je me gare n’importe où j’vous jure que j’suis heureux
    Mais ça emmerde les gens quand on ne vit pas comme eux
    Et les gens disent de moi… {au Refrain}
    IV. Voyant que sur cette terre tout n’était que vice
    Et que pour faire des affaires je manquais de malice
    Je montais dans mon engin interplanétaire
    Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
    Et les hommes disent de moi… {au Refrain}
    Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là?
    Il a un drôle d’accent ce gars-là
    L’a une drôle de voix
    On va pas se laicher faire les gars
    Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a
    Non mais cha va pas, mon p’tit gars
    On va l’mettre en prison ce type-là
    S’il continue comme ça.
    »
    Autrement dit, le contraire d’un gars ben ordinaire, c’est un gars ben ordinaire barré ! Et comme il est barré… on l’efface.

  61. hameau dans les nuages

    Certains ici sont désespérants.
    L’homme ordinaire peut se révéler extraordinaire. Ce sont les circonstances qui révèlent le véritable caractère enfoui :
    https://www.youtube.com/watch?v=759T0h8mUjY
    Et je rajouterai un grand classique qui me reste de ma pauvre culture livresque :
    Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, Les plus épouvantés reprenaient leur courage!
    Pierre Corneille, Le Cid, acte IV, scène 3

  62. Mary Preud'homme

    On pouvait aussi définir l’homme « ordinaire » pris dans son sens générique (désignant par conséquent l’espèce humaine).
    Je suis étonnée que personne n’ait commenté le terme à partir de cette acception.
    Comme si l’homme ordinaire n’allait pas de pair avec la femme ordinaire…
    Ou alors mettez un homme ordinaire avec une femme extraordinaire et ça fait deux malheureux ou frustrés et vice versa.
    Pour conclure sur le sujet je citerai Marc Aurèle, côté humanités :
    « L’homme ordinaire est exigeant avec les autres, l’homme exceptionnel est (d’abord) exigeant avec lui-même »
    Maxime qui peut s’appliquer aussi bien à l’homme qu’à la femme.
    @ Catherine JACOB
    Je préfère la version « Ordinaire » de Céline Dion : « Je suis une fille bien ordinaire… », accompagnement musical compris.

  63. Robert Marchenoir

    @ Oursivi | 10 février 2018 à 07:01
    « A la demande générale de notre paranoïaque en chef le preux Robert M… »
    Très bien. Ca fait la deuxième fois que je me fais traiter de paranoïaque par cet énergumène. La première fois, je n’ai rien dit, mais visiblement il y en a qui ont besoin qu’on leur mette les points sur les i et les barres sur les t. C’est le troisième, ici, si je compte bien.
    Donc écoutez-moi bien, Monsieur Oursivi. Il y a fort longtemps, sur un autre blog, j’ai eu la bonté, à votre demande, de vous fournir mon adresse mail en vue d’une communication personnelle qui semblait urgente et capitale.
    Vous avez réitéré cette demande ici même, auprès de notre hôtesse, il y a quelques jours, sans d’ailleurs en préciser la raison. Je lui ai répondu que je ne souhaitais pas y donner une réponse favorable. Au lieu de la remercier pour avoir transmis la commission, vous excuser du dérangement, en prendre votre parti et tout simplement la boucler, ainsi que le ferait n’importe quel homme digne de ce nom, vous vous êtres cru autorisé, non seulement à m’insulter en me traitant de paranoïaque, une fois puis une deuxième, mais en plus à encombrer les lecteurs de ce blog de mesquineries personnelles dont ils ne pouvaient, bien évidemment, comprendre les tenants et les aboutissants.
    Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte qu’en réagissant ainsi, vous justifiez ma décision. A Dieu ne plaise que j’aie consenti à ouvrir ma porte à quelqu’un qui se permet de me calomnier dans le cas contraire.
    Figurez-vous que j’ai décliné votre requête parce que j’ai déjà expérimenté votre correspondance, et qu’elle est non seulement ennuyeuse mais impolie. Vous semblez tellement imbu de vous-même que vous n’envisagez même pas qu’on puisse ne pas être spécialement intéressé par un échange personnel avec votre Considérable Entité. C’est, forcément, parce qu’on a peur de vous.
    Incroyable pays, tellement infecté par le socialisme jusqu’au trognon, qu’on y trouve couramment des citoyens estimant avoir le « droit » d’obtenir les coordonnées de tel ou tel, et d’engager une correspondance personnelle avec lui y compris contre sa volonté. La France est pleine de bébés geignards qui hurlent et jettent leur jouets hors de leur poussette, sitôt qu’on ne se plie pas à leur dernier caprice.

  64. @ Catherine JACOB
    « Autrement dit, le contraire d’un gars ben ordinaire, c’est un gars ben ordinaire barré ! Et comme il est barré… on l’efface. »
    Ou une fille : mais vous ne vous laissez pas effacer par ceux qui vous ennuient dehors.
    Et non seulement personne n’y songe ici, tout simplement parce que personne ne veut effacer personne, pas un grand compliment, mais ce blog serait singulièrement appauvri sans vous.
    Pourvu que cette déclaration ne soit pas prise pour autre chose que ce qu’elle est ! D’autant que si je dois admettre que vous vous renouvelez, quand je vous lis, c’est comme si je vous relisais et non que je vous lisais pour la première fois.
    Avant, j’avais l’impression d’avancer vers un puits de lumière chaque fois qu’un de vos textes était sur mon écran, une piste vers un ailleurs qui devenait plus beau de vos recherches s’ouvrait à moi, sans doute une illusion.
    Trop de fautes, l’affaire France Culture étant la dernière… Je regrette que cela affecte ma lecture, c’est indigne, je l’admets, d’un côté le texte, de l’autre l’auteur ! On devrait même être capable de goûter aux œuvres de qui vous condamne à mort si elles en valent la peine, c’est dire. Sans doute le ressentiment.
    Mais c’est un détail… Il est évident que vos textes éveillent quelque chose même chez les plus distraits, qui le deviendront de moins en moins si vous les secouez de questions.
    Ce qui compte pour vous c’est que vous êtes de plus en plus suivie par le plus grand nombre, et que votre position est la plus inexpugnable qui soit, à savoir celle que personne ne veut vous prendre.

  65. @ Catherine JACOB
    J’arrive un peu tard pour votre recherche. Je voulais juste citer le livre « Ordinary Men’, Des hommes ordinaires, qui raconte comment des hommes ordinaires, que rien ne distinguait des autres, ont été formés par les nazis à exterminer de leurs mains des milliers de leurs semblables. Sous l’effet de la peur, et dans des circonstances extraordinaires, des hommes ordinaires pris en main par des monstres dans un système politique monstrueux sont devenus des monstres. Par ailleurs, le psychologue canadien Jordan Peterson pense que ce sont principalement des années d’accumulation de ressentiment à l’abri des murs de leurs foyers, qui expliquent les meurtres de masse perpétrés par des enfants aux USA.
    « Ordinary Men » « Reserve Police batallion 101 and the final solution in Poland », Christopher Browning.
    https://www.amazon.com/Ordinary-Men-Reserve-Battalion-Solution/dp/0060995068
    « 12 Rules for Life ; an antidote to chaos » Jordan Peterson.
    https://www.youtube.com/watch?v=GJJClhqGq_M

  66. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir | 11 février 2018 à 17:45,
    Ça alors, si je comprends bien, le blog de Philippe Bilger s’est transformé au fil du temps en site de rencontres par correspondance. Trois demandes pour « échanger » avec Robert Marchenoir ces dernières semaines ! Et Oursivi qui lui ne prend même pas le temps de commenter quelques billets avant de vouloir établir un contact avec notre commentateur en chef !
    Je me demandais bien pourquoi il vous traitait de paranoïaque, et vous remercie donc pour ce bienvenu éclairage.
    Gageons que nous ne sommes pas prêts de lire à nouveau sa prose, l’Oursivi hibernant environ cinq années…

  67. @ Lucile
    Comme d’habitude, vous êtes très intéressante, mais la règle c’était d’être « sur le sens qu’il donne spontanément » à ce mot.
    Remarquez, Catherine JACOB n’a pas intérêt à être trop stricte si elle veut qu’on réponde à d’autres questions… Je suppose qu’elle ne voulait qu’avoir les avis des gens, pas aller au fond de l’idée de l’homme ordinaire, parce qu’aller au fond d’un truc en étant spontané…
    Une étude sur l’opinion, rien de plus. Très probablement… Et l’occasion de briller ? Je dois dire que le coup des deux chansons et le barré mal barré, probablement la concernant vu que des gens l’auraient accusé de l’être, ailleurs, méritait applaudissements et encouragements, mais pas trop vu que, comme vous le savez, c’est dangereux, et d’ailleurs, pas aussi enthousiaste, comme je l’ai dit. Si on se fait mordre par un animal à qui on donne à manger parce que la main n’est pas plate, on en laisse le soin à d’autres ou on fait attention, pour comparaison.
    Enfin, il y a des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent, ainsi un professeur d’anglais prescrivant de remplir un QCM non noté en disant ce qu’on croit être du bon anglais et s’étonner qu’on n’ait pas répondu à tout. Mais si on n’en a aucune idée ? Réponse, il fallait répondre quand même… Ah bon au hasard, alors, on se demande pourquoi en appeler à sa mémoire ou à la réflexion… Réflexion à garder pour soi, à vrai dire, beaucoup de choses, dans la vie… Que c’est cohérent, après si les explications grammaticales sont aussi logiques que les instructions, on est bien parti.
    Je sais qu’on n’est pas parfaitement logique et cohérent, mais les gens incohérents, mais surtout quand ce n’est pas dans le sens de tout cela n’est pas bien grave mais rajouter des exigences après-coup, décourage absolument.
    Les choses de ce genre peuvent aller jusqu’à faire douter de la réalité.

  68. Mon cher Robert M,
    Voulez-vous que je retranscrive ici le mail où Mme Bilger m’avait fourni vos coordonnées depuis devenues obsolètes…?
    Je pense que, connaissant sa délicatesse, elle vous avait demandé votre avis avant de me les transmettre, ce n’était chez Assouline qui ne remplissait pas ce genre de tâche mais bien ici contrairement à ce qu’affirmez avec une imprécision dont vous n’êtes pas coutumier dans vos interventions aussi tranchantes (d’aucuns les disant fascistoides, mais point moi qui trouve qu’y allez parfois un peu à gros traits mais avec une franchise qui me séduit, car ne visant justement à ne séduire personne) que singulières en général correctement argumentées. Donc, n’étant nullement ennemi de l’essentiel de vos prises de position, me considérer comme votre ennemi est bien signe de paranoïa, mais votre discours général fait de déclinisme porté à un point d’incandescence rarement atteint suffisait déjà à établir un tel diagnostic. Quant à moquer ma suffisance, probable, celle-ci avoue amplement s’incliner devant la vôtre que rien ne semble pouvoir dévier de sa course « solipsiste ».
    Il faudra que je fouille dans le fond de ma boîte pour trouver mes réponses insipides à vos envolées géniales.
    Sacré Robert
    AO
    Herman K, cela fait douze-treize ans qu’avons commencé à échanger par le présent biais… faut suivre garçon.

  69. Il est irrésistiblement drôle qu’aie été à peu près le seul à réellement commenter le sujet lancé par notre hôte et que de ces quarante lignes le preux Robichou n’ait lu que celles le taquinant.
    Une grande perte s’il n’eut point fait avancer le débat lancé sur les travaux de Zagury, en effet… lire son intervention cruciale qui change tout le champ interprétatif de la notion de criminel.
    Arf arf arf
    AO

  70. Herman Kerhost

    @ Oursivi
    Euh, excusez-moi, je n’avais pas remarqué votre présence lors des derniers débats de ces… disons, cinq ou six dernières années. Enfin, si j’exclus votre passage furtif de janvier 2015.

  71. @ Catherine JACOB
    Merci pour l’occasion de réentendre C’est noir ou blanc mais ce n’est pas noir et blanc. J’avais oublié la finale, pourtant si vraie, adressée à quelqu’un qui n’arrive pas à se décider :
    « Eh bin moi, je veux plus ».
    C’est si jouissif… Pour toutes les fois où on tombe sur des gens qui vous baladent dans leurs indécisions, et pire, leurs fausses promesses. Plus rayés mais moins beaux que des tigres, en fait un coup de patte de tigre leur siérait bien, à mon avis.
    Pour passer du nadir au zénith et puisque vous savez tout… Quand on découvre quelqu’un de formidable et qui devine tout ce qu’on ne lui a pas encore avoué de soi, quelle intelligence, quelle empathie, une véritable amitié, comment la décevoir ?
    Ce serait le comble.
    Puisqu’il paraît qu’on ne peut être constamment concentré, existe-t-il des méthodes de sortie d’angoisse ? Sinon, j’ai peur de tomber dans une trappe d’angoisse et de ne jamais me relever, trahissant tout le monde et surtout la personne qui m’aide le plus pour ce qui compte encore pour moi.
    Je me base sur le fait qu’il existe la méditation, les exercices spirituels, alors pourquoi pas ça ? Plus ponctuel.
    Et donc, je vous le demande.

  72. @ Herman Kerhost
    5-6 ans cela nous ramène en 2012, il me semble que j’étais encore fort bavard par ici, mais je vous concède que je ne sais plus bien à quel moment j’ai eu l’impression de lire des coms dont je pouvais déjà désigner les auteurs avant d’en avoir lu la signature, comme de savoir qui dirait quoi de quoi.
    Alors forcément, on se lasse.
    Demandez à Laurent Dingli…
    Et puis contrairement aux usuels piliers de clavier toujours visibles ici, je n’ai pas forcément une opinion intéressante sur tout, j’essaie surtout d’avoir quelques opinions intéressantes.

  73. Robert Marchenoir

    @ Oursivi | 12 février 2018 à 16:09
    « Mon cher Robert M, voulez-vous que je retranscrive ici le mail où Mme Bilger m’avait fourni vos coordonnées depuis devenues obsolètes…? »
    Vous en seriez en effet capable. Cela serait tout à fait cohérent avec votre sans-gêne et votre absence complète de savoir-vivre.
    « Me considérer comme votre ennemi est bien signe de paranoïa. »
    Vous vous vantez. Je vous considère simplement comme un importun prétentieux, ventilant des phrases incroyablement filandreuses.

  74. Catherine JACOB

    @Noblejoué | 13 février 2018 à 14:41
    « Puisqu’il paraît qu’on ne peut être constamment concentré, existe-t-il des méthodes de sortie d’angoisse ? Sinon, j’ai peur de tomber dans une trappe d’angoisse et de ne jamais me relever, trahissant tout le monde et surtout la personne qui m’aide le plus pour ce qui compte encore pour moi.
    Je me base sur le fait qu’il existe la méditation, les exercices spirituels, alors pourquoi pas ça ? Plus ponctuel.
    Et donc, je vous le demande. »
    La meilleure réponse possible se trouve sans doute dans cet Extrait d’un texte de la CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI – LETTRE AUX ÉVÊQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE – SUR QUELQUES ASPECTS DE LA MÉDITATION CHRÉTIENNE [*]
    (15 octobre 1989, Joseph Card. Ratzinger alors Préfet et futur Benoît XVI + Alberto Bovone – Archevêque tit. de Césarée de Numidie – Secrétaire)
    « Le contact toujours plus fréquent avec d’autres religions et leurs différents styles et méthodes de prière a, durant ces dernières décennies, conduit de nombreux fidèles à s’interroger sur la valeur que peuvent avoir pour les chrétiens des formes non chrétiennes de méditation. La question concerne surtout les méthodes orientales [1].
    Certains s’adressent aujourd’hui à ces méthodes pour des raisons thérapeutiques : l’instabilité spirituelle d’une vie soumise au rythme obsédant de la société technologiquement avancée pousse aussi un certain nombre de chrétiens à chercher en elles la voie de la tranquillité intérieure et de l’équilibre psychique. Cet aspect psychologique ne sera pas considéré dans la présente Lettre, qui entend au contraire mettre en évidence les implications théologiques et spirituelles du problème.
    D’autres chrétiens, dans le sillage du mouvement d’ouverture et d’échange avec les religions et les cultures diverses, sont d’avis que leur prière a beaucoup à gagner en s’inspirant de ces méthodes. Pour répondre à cette question, il faut avant tout considérer, ne fût-ce qu’à grands traits, en quoi consiste la nature intime de la prière chrétienne, pour voir ensuite si et comment elle peut être enrichie par des méthodes de méditation nées dans le contexte de religions et de cultures différentes. À cette fin, il est nécessaire de formuler une observation préliminaire fondamentale. La prière chrétienne est toujours déterminée par la structure de la foi chrétienne, dans laquelle resplendit la vérité même de Dieu et de la créature.
    1] Par l’expression « méthodes orientales », on entend des méthodes qui s’inspirent de l’hindouisme et du bouddhisme, comme le « zen » ou la « méditation transcendantale » ou encore le « yoga ». Il s’agit donc de méthodes de méditation de l’Extrême-Orient non chrétien qui sont souvent utilisées de nos jours même par certains chrétiens dans leur méditation. Les orientations de principe et de méthode contenues dans le présent document veulent constituer un point de référence non seulement par rapport à ce problème, mais aussi, d’une manière plus générale, pour les diverses formes de prière pratiquées aujourd’hui dans les réalités ecclésiales, particulièrement dans les associations, les mouvements et les groupes. »
    La suite au besoin ICI.
    En espérant que cela vous aura été utile en fonction de votre croyance intime.
    ———————————-
    @ fugace | 13 février 2018 à 01:01
    «Mais concernant la femme ordinaire, peut-être y a-t-il de la matière ici, pour faire un lien:»
    Je ne suis pas persuadée que nous ayons besoin d’un travestissement de la femme pour prendre conscience de notre condition commune ordinaire.
    C’est juste qu’au Japon où il a été interdit aux femmes de monter sur scène, les rôles féminins du Kabuki ont été, et sont toujours d’ailleurs, tenus par des acteurs, dont certains se spécialisent en effet dans les rôles féminins.
    On les nomme Onna-gata (女方).
    Je possède par ailleurs une estampe originale représentant l’un de ces Onna-gata dans l’un des trois grands rôles titres de cette spécialité qu’est le rôle de YAEGAKI-HIME 〔八重垣姫〕tenu sur cette image par la cinquième génération des acteurs de la famille Nakamura Tokizō (中村時蔵) né en 1955.
    Il s’agit de ce qu’on appelle un Gidaïyu-Kyōgen, soit du style narratif issu du théâtre de marionnettes et créé, comme son nom l’indique, par Takemoto Gidayū (1651-1714).
    L’intrigue se déroule à cette époque de conflits militaires quasi constants qui s’étend du milieu du XVe siècle à la fin du XVIe siècle au Japon.
    Ici une représentation de 1999 de cette pièce qui est aussi un drame faisant référence à des personnages historiques. On y voit donc deux acteurs hommes dont l’un joue un rôle féminin, celui de la fille du seigneur de guerre Uesugi Kenshin qui finira possédée par l’esprit du renard.
    Bref, Roland Barthes dit dans l’Empire des signes que l’Onna-gata n’imite pas la femme, mais la signifie. Nuance donc d’importance.
    Michel Journiac, décédé en 1995, est connu comme performer d’ « action photographique » et d’art corporel, ces formes d’art réputées explorer les pulsions qui habitent la nature humaine, et de préférence les plus inavouables d’ailleurs, mais je ne suis pas persuadée que dans notre culture, le travesti soit le mieux placé pour endosser le rôle d’une femme réputée ordinaire dans le but de, en 24h de la vie d’un modèle de femme présumé ordinaire, « dénoncer cette vie qui serait dominée par la routine et la médiocrité, la banalité, la quotidienneté vécue par la femme », car il ne saurait s’agir que d’un « signe femme » tel que dans l’imaginaire masculin, fort différent de celui de la femme vécue par elle-même comme dans, par ex. les performances de l’actrice belge Virginie.
    La vie d’une femme n’est pas composée que de rituels sociaux asservissants et son ordinaire n’est pas composé que de clichés et de stéréotypes ou alors, si c’est le cas, elle est particulièrement à plaindre et on peut en effet l’imaginer finir par « péter les plombs » comme on dit vulgairement, puis prendre les choses en mains, à l’image de Catherine Deneuve dans Potiche (2010) dont la dénonciation du même quotidien s’accomplit également en surjouant.
    Conclusion, lorsque l’homme ordinaire n’est pas à la hauteur, la femme ordinaire lui sauve souvent la mise.

  75. @ Catherine JACOB
    Très intéressant. J’essaierai d’en tirer quelque chose tant du point de vue intellectuel que pratique.
    Éloge de mon généraliste ! Depuis que je sais que j’ai mal à la tête parce que j’oublie de respirer quand je me concentre, je me force à respirer de temps en temps, et ça va mieux… Pour l’angoisse, il dit, c’est très récent, d’expirer lentement. Je suppose que vous n’avez pas tous ces problèmes ou connaissez ces solutions, mais enfin, vous m’aidez, je vous aide, c’est normal, sans compter que ça pourrait renseigner des lecteurs.
    J’aimerais bien être capable de méditer même si je ne crois en rien, enfin, du point de vue religion, un commentateur avait repéré que je croyais au moins à la vérité, mais peut-on appeler ça une croyance ?
    Mais je ne vais pas m’acharner à me décontracter, ce serait pire que tout, respirer un peu, expirer quand il faut, faire quelques recherches pour trouver le plus adapté, ce serait déjà extraordinaire pour moi. Je n’ai même jamais réussi à entrer vraiment dans la musique.
    Un jour, j’aurais pu, amicale et bachique sortie, en revenant, solitairement mais me sentant avec le monde, j’entends dans la rue de la musique, Mozart, et debout me sens, ou m’imagine sur le seuil de la musique.
    Mais debout, dans le chaos de la rue, pas vraiment dedans… Entrer dans la cour, dans un recoin, avec risque d’agression, se coucher par terre pour laisser le flux de la musique en soi avec le risque de passer pour l’ivrogne typique, dans ma propre ville, avec conséquences sur les proches et sur soi… Je ne l’ai pas fait.
    Responsable.
    Mais depuis, la musique m’a toujours été aussi extérieure qu’avant cette fenêtre ouverte sur un art qui n’est pas pour moi.
    Et cela ne reviendra jamais, trop de facteurs qu’on ne pourra pas reproduire étaient là, dont le principal me semble la surprise, et convergeaient.
    Bah, on peut toujours en penser que ce n’était qu’imagination avinée, nostalgie de ce qui aurait pu être.
    Certains voient des éléphants roses, d’autres des passages vers un être différent, peut-être.
    Ou pas. De toute façon, ça revient à la même chose, une impasse.
    En compensation, j’aime bien lire les expériences musicales des autres… Parfois.
    Merci pour vos recherches et encouragements.

  76. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 14 février 2018 à 22:52
    « Depuis que je sais que j’ai mal à la tête parce que j’oublie de respirer quand je me concentre, je me force à respirer de temps en temps, et ça va mieux… »
    Vous avez des maladies vraiment pas comme tout le monde vous, car s’il existe des apnées du sommeil, je n’ai jamais entendu parler d’apnée diurne ! Il faut que votre généraliste fasse une communication à la Faculté !

  77. @ Noblejoué | 14 février 2018 à 22:52
    « Depuis que je sais que j’ai mal à la tête parce que j’oublie de respirer quand je me concentre, je me force à respirer de temps en temps, et ça va mieux… »
    « Cet animal était si tendu que lorsqu’il ouvrait le bec il fermait le trou du c.. ».
    (Georges Cuvier, anatomiste français )

  78. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 15 février 2018 à 15:46
    Une plaisanterie de salle de garde qui fait bien rigoler, sauf bien sûr les éternels coincés du Q !

  79. @ Catherine JACOB | 15 février 2018 à 15:10
    A qui le dites-vous ! A votre réaction, je conclus qu’il est inutile que je fasse jamais de la méditation, je ressortirais votre appréciation au besoin si on prétend m’y envoyer. Cela ne vous étonnera pas que quand on m’y a poussé, cela m’ait soit endormi soit énervé.
    Mais pour vivre heureux, vivons caché… Cependant, suis-je si bizarre que ça, après tout ?
    Vous, vous vous êtes peut-être « éveillée », mais ça ne vous empêche pas d’avoir de drôles de sensations comme de ne plus pouvoir sentir quelqu’un, enfin, du moment où vous arrivez à vous sentir, vous…
    Comme le sort m’afflige, sauf si je pense à respirer, d’apnée diurne, je vous laisse chercher où vous avez dit ça.
    Puisque vous avez pléthore de médecins dans votre famille, inutile de les mobiliser pour moi, qui vais mieux grâce aux bons conseils de mon généraliste – avant le 10 septembre je ne consultais jamais – mais songez plutôt à trouver quelque chose pour ma confidente.
    Je suis peut-être un cas original, mais j’ai la solution à mon problème… Elle, c’est l’inverse.
    La médecine doit-elle servir à avoir un cabinet de curiosité de cas ou à soigner les gens ?
    —————————–
    @ Savonarole | 15 février 2018 à 15:46
    Je suis peut-être une drôle de bête, mais vous, vous êtes bête, tout simplement… Ce commentateur ne brillait pas par le feu de son génie ou de ses passions, il ne savait que brûler tout ce qu’on aurait dû préserver comme un certain… Savonarole.

  80. sbriglia@Noblejoué

    « Depuis que je sais que j’ai mal à la tête parce que j’oublie de respirer quand je me concentre, je me force à respirer de temps en temps, et ça va mieux… »
    Remède simple : après avoir tapé sur votre clavier chaque mot de l’un de vos commentaires, inspirez fort et expirez…
    Vous serez alors hyper ventilé et les migraines auront disparu.
    Pas les nôtres, hélas…

  81. @ Savonarole | 15 février 2018 à 15:46
    « Cet animal était si tendu que lorsqu’il ouvrait le bec il fermait le trou du c.. ».
    (Georges Cuvier, anatomiste français )
    Grand merci pour cette précision, cependant, Cuvier avait observé ce fait étrange en l’an de grâce croix vé bâton, et depuis M. Darwin dans ces travaux nous indique que l’évolution de cette espèce a conduit à la disparition pure et simple de ce conduit, fort déplaisant en plus d’être inutile…

  82. @ sbriglia
    Je comprends que vous ayez des migraines en me lisant : vous n’avez pas l’idée de me zapper alors que je vous fatigue sans que vous en voyiez le profit intellectuel.
    J’oublie de respirer, d’autres de penser… Pourquoi faut-il que les plus moquables se moquent du monde ?

  83. Les gens devraient comprendre que l’adaptation est quelque chose de relatif. L’évolution n’est que bricolage, l’adaptation de chacun au monde aussi.
    Rien n’est optimal, voir l’ajustement constant au milieu qui fait qu’aucune espèce n’est plus adaptée qu’avant, elle s’adapte en continu au milieu.
    Théorie de la reine rouge.
    Si vous voulez de l’adaptation supérieure, il faut accepter, que dis-je ? militer pour une augmentation des capacités humaines.
    Quelle futilité de tourner en dérision telle ou telle inadaptation sans voir que telle est la nature, bricolage, et tel est l’Homme, l’animal qui, inadapté au monde, les mains nues, s’adapte par la technique, l’outil qui sert à fabriquer un autre outil, et a créé, entre autres, la médecine…
    Parfois on me dit trop enthousiaste… Pourquoi, quand il y a lieu ? Mais là, on peut dire que non.
    Je lis de telles pauvretés que je me dis que si pour ne pas les écrire, j’ai enduré des maux, ils étaient plus que justifiés.

  84. Incarner la pensée vaut mieux que l’adaptation supérieure des angoisses, le corps a ses limites quant aux excès de toutes sortes, ne pas les respecter risque de provoquer l’arrêt respiratoire par augmentation inconsidérée des spéculations intellectuelles, nécessitant l’absorption de toxiques pour huiler la manie et la ramener au plancher des vaches, risquant, si l’on ne tient pas compte des lois de la gravitation, un atterrissage douloureux pour ce pauvre corps encore une fois inutilement crucifié par les délires orgueilleux de la désincarnation, et des désirs d’immortalité.
    Mince, ils vont encore m’en mettre partout.

  85. Patrice Charoulet

    En France, un détenu sur cinq est étranger.
    En prison, les étrangers les plus nombreux sont Algériens. Puis les Marocains. Puis les Roumains. Puis les Tunisiens.
    Les Anglais, les Belges, les Luxembourgeois, les Suisses, les Italiens, les Espagnols, les Portugais, qui sont nos voisins, présents dans notre pays, doivent pourtant être fort nombreux. Mais pas derrière les barreaux.
    Cela donne à penser.

  86. @ Patrice Charoulet | 16 février 2018 à 22:35
    C’est tellement génial ce que vous nous dites !
    Oh là là, j’en suis baba !
    Source ministère de la Justice, en direct live !

    Parce que moi, à bien lire les chiffres et non à les fantasmer, je dirais que les Français représentent :
    81,3% des prisonniers en 2014, dernières statistiques en date sur la nationalité des personnes.
    Les étrangers ne représentaient en 2014 que 18,7% des détenus.
    Mais détenus pourquoi au fait ?
    Vol ? Viol ? Meurtre ? Ou sans titre de séjour ?

    Et donc sur le total des personnes de nationalité étrangère ou de nationalité française en France, ils représentent combien ?
    Par nationalité, vivant en France, décriée par Mein Herr Charoulet
    – Algériens : 483 580 ; prisonniers 1 948 ; soit 0,40%
    – Marocains : 448 302 ; prisonniers 2 001 ; soit 0,44%
    – Tunisiens : 167 946 ; prisonniers 1 002 ; soit 0,59%
    – Roumains : 86 706 ; prisonniers 1 638 ; soit 1,88%
    – Belges : 96 204 ; prisonniers 123 ; soit 0,12%
    – Portugais : 530 230 ; prisonniers 534 ; soit 0,1%
    -Tous les étrangers : 4 078 093 ; prisonniers 14 568 ; soit 0,35%
    Ayez peur braves gens le petit Charoulet veille !
    Mais sur 77 883 prisonniers, toujours 81,3% de Français !
    Victoire pour la France !
    On est les champions !
    Charoulet au pouvoir !

  87. Catherine JACOB

    @ Elusen | 17 février 2018 à 02:56
    Et est-ce que par hasard, vous disposeriez de statistiques fonction du pourcentage global de résidents sur notre sol ?
    Par exemple :
    Nombre d’habitants en France : 67,2 millions d’habitants dont d’après vous 64 027 958 personnes incarcérées, reste 3 172 042 personnes en liberté soit 1,049% de la population totale. Cela me paraît relativement curieux.

  88. Les Gasparinades d’Elusen
    Je confirme le message de l’imam Elusen Gaspary, sauf qu’il y a un petit bémol :
    La deuxième colonne en partant de la gauche, celle des Français : une très grande majorité de Français naturalisés (hélas) d’origine étrangère aux noms à consonance étrangère, peuplant à 90% les prisons, les faux Français.
    Les blancs de souche, les vrais Français, les Dupont, Durand, Martin, n’en représentent qu’à peine 10%.
    Exemple (c’est une moyenne) : sur 54146, 90% d’origine étrangère, 10% de vrais Français de souche blancs.
    Hélas pour Gaspary !
    Seul Zemmour a raison. La preuve ? il a été condamné dans notre pays des droits de l’homme à sens unique-sa-mère sous férule antiraciste, pour n’avoir fait que relater et dire des vérités flagrantes prouvées chiffrées avérées.
    Que ça gêne le lèche-babouches Elusen Gaspary, on peut le comprendre, son pharmacien lui commande des stocks de Gaviscon pour ses remontées acides.

  89. @ Elusen
    http://www.algerie-focus.com/2015/11/plus-de-18-milelle-la-france/
    Presque deux millions d’Algériens immatriculés dans les différents consulats d’Algérie en France, sans compter tous ceux qui ont été naturalisés :
    http://www.algerie-focus.com/2016/09/emigration-17000-algeriens-naturalises-francais-2015/
    Donc le chiffre que vous citez est totalement farfelu puisqu’on est plus proche de 2,5 millions d’Algériens ou d’origine algérienne vivant en France.
    Pour le Maroc on est en 2008 à 1,3 million !!

  90. Patrice Charoulet

    Hier soir, recevant sur Facebook une info du Figaro touchant le nombre de détenus étrangers en France, j’ai voulu faire connaître à vos lecteurs les quatre premiers du classement, à savoir les Algériens, les Marocains, les Roumains, les Tunisiens.
    Cela n’a pas eu l’heur de plaire à l’un de vos lecteurs à pseudonyme, Elusen.
    Il nous donne les chiffres complets et me gratifie de quelques épithètes désagréables en passant, je ne sais pourquoi. Dans les chiffres qu’il recopie, les quatre premiers que j’avais signalés sont bien ceux-là.
    Quelle mouche l’a piqué ?

  91. @ Catherine JACOB | 17 février 2018 à 08:21
    Pourtant, il est bien indiqué, à cinq reprises, que ce sont les données de 2014 et non de 2018 ou 2017 !
    Ainsi, aux données de 2014, vous ne pouvez pas opposer le nombre d’habitants en France d’une autre année.
    64 027 958, c’est le nombre d’habitants en France en 2014, le document a bien pour en-tête :
    – année 2014 INED & Insee, PR2014. (INED : Institut National d’Études Démographiques)
    Et non pas personnes écrouées, incarcérées.
    Le tableau donne le nombre de personnes habitant en France en 2014 et leurs nationalités.
    Les tableaux 18 et 19 du ministère de la Justice ont bel et bien la mention : DAP/PMJ
    – DAP : Direction de l’administration pénitentiaire.
    – PMJ : personnes placées sous main de justice.
    Tableaux de la page 30 du document au format PDF !
    http://www.justice.gouv.fr/art_pix/ppsmj_2014.PDF
    Immigré et étranger, ce ne sont pas les mêmes choses.
    – un immigré part d’un point A pour aller à un point B qui n’a pas le même statut juridique que le point A.
    – un étranger, c’est une personne qui n’a pas la nationalité française. Elle peut être née en France, ses parents tout autant, ses grands-parents aussi, etc.
    La Constitution française interdit les statistiques racialistes, ainsi il n’y a aucune statistique sur la religion ou la couleur de peau des gens. Elles sont illégales.
    Toutes personnes, ou imbéciles se cachant derrière une mention CNRS, université, institut, fondation et autres, est une menteuse quand elle affirme avoir quantifié la population en fonction de la religion ou de sa couleur.
    Personne ne sait combien il y a de juifs, de chrétiens, de musulmans, de bouddhistes en France, tous les chiffres avancés sont des affabulations.
    Année 2014 INED & Insee, PR2014, le document en base de données type tableur.
    https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/203/rp2014_td_nat1.fr.xls

  92. @ sylvain | 17 février 2018 à 09:06
    La France est constituée de plusieurs peuples différents :
    – Corses
    – Basques
    – Flamands
    – Celtes
    – Germanophones d’Alsace-Moselle dits originellement Alamend qui donna le mot : Allemand.
    – Occitans
    – Plusieurs peuples Amérindiens d’Amazonie.
    – Kanaks
    – Maoris
    – Mahorais
    – Bretons
    – Vikings de Normandie (Norman : Nord Man, homme venant du nord)
    – Antillais
    – Maghrébins, l’Algérie a été une région française pendant 130 ans.
    – Il y a des moyen-orientaux sur la surface géopolitique de la métropole française depuis 2400 ans.
    – Le Royaume de Jérusalème était rattaché à la couronne Franc, ainsi les actuelles Syrie, Palestine, Israël, Liban, une partie de la Jordanie et de l’Egypte, de 1099 à 1291.
    – l’Empire colonial français d’Afrique.
    – l’Empire colonial français d’Asie et du Moyen-Orient.
    – le Canada, puis par la suite uniquement le Québec.
    – la Louisiane, plus grande que l’actuelle.
    – Il y a des musulmans en France, depuis 1300 ans.
    – Il y a des Judéens juifs depuis plus de 2009 ans, avant les chrétiens.
    Les Frekkrs (francs) sont des envahisseurs qui ont envahi la métropole, volé les terres et colonisé. Ils ont bien des noms à consonance étrangère !
    La France fait plus de 12 millions de km2, les 550 milles qu’on lui prête sont la surface de la métropole.
    La France n’a aucune langue officielle, la Constitution française fait porter la langue française sur la République et non sur le pays ou la Nation.
    La République, c’est la gestion du pouvoir, son administration.
    Il y a plus de 143 langues en France.
    Laboratoire : Limsi rattaché au CNRS et à l’Université d’Orsay.
    https://atlas.limsi.fr/
    Vous affirmez cela :

    • […] d’origine étrangère aux noms à consonance étrangère, peuplant à 90% les prisons, les faux Français.

    J’exige que vous le prouviez !
    ————————–
    @ caroff | 17 février 2018 à 10:04
    « Donc le chiffre que vous citez est totalement farfelu »
    À l’INED et l’INSEE, deux centres de recherches universitaires de la statistique, vous opposez un vulgaire journal basé à Roubaix qui ne prouve même pas d’où il tient ses chiffres !
    Comme tous les racistes, quand augmentant artificiellement le chiffre vous diminuez le taux sur les personnes incarcérées, vous rendez moins dangereux les gens que vous vouliez dangereux.
    La stupidité dans toute sa splendeur.
    – 2,5 millions d’Algériens en France ; 1948 prisonniers en France ; soit 0,077% et non plus 0,40%.
    – 1,3 million de Marocains en France ; 2001 prisonniers en France ; soit 0,15% et non plus 0,44%

  93. @ Elusen
    « Comme tous les racistes, quand augmentant artificiellement le chiffre vous diminuez le taux sur les personnes incarcérées, vous rendez moins dangereux les gens que vous vouliez dangereux. »
    Ah ça y est nous y sommes !
    Parce que je rectifie des chiffres manifestement erronés (en 2012 selon les estimations de l’Insee il y avait 748 000 Algériens sans compter les doubles nationalités), vous me traitez de raciste !
    Quel est le rapport ?
    Dans toutes vos interventions sans nuances, vous assenez des évidences (citations d’extraits de dictionnaires) ou des commentaires résolument anti-chrétiens auxquels il est impossible de répondre tant ils sont grotesques.
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/1906669?somaire=1906743
    Votre agressivité et vos insultes traduisent un mal-être qui fait craindre le pire !!

  94. @ Elusen | 17 février 2018 à 17:52
    Mais on ne vous retient pas cher imam Elusen, vous pouvez vous dénaturaliser vous et toutes vos racailles chéries à consonances et à connotations étrangères qui polluent nos prisons, et aller vous installer dans ces paradis islamistes, aller simple bien entendu, ça nous fera des vacances, nos banlieues retrouveraient la paix enfin, les policiers ne passeraient plus leur temps à courir derrière tous ces malfrats multirelâchés par leurs amis juges rouges, le taux de délits agressions délinquance baisserait spectaculairement, les places de prisons vidées permettraient d’éviter le surnombre actuel et les cellules individuelles pourraient voir le jour.
    Vos fakes débiles, on s’en tape, seuls des gens comme Zemmour disent la vérité : 90% de prisonniers sont étrangers ou d’origine étrangère, les prisons sont islamisées, les caïds islamistes y font la loi et la terreur ; une omerta paix sociale y règne et aucun élu n’ose annoncer ces chiffres pourtant réels.
    Allez soyez courageux, fuyez ce pays fasciste raciste droitiste avec vos cailleras qui souffrent tant dans nos prisons.

  95. @ Elusen
    « Il y a des moyen-orientaux sur la surface géopolitique de la métropole française depuis 2400 ans. »
    C’est quoi la surface géopolitique ??
    C’est quoi la métropole française ??
    2400 ans ??
    Vous êtes à jeun, vous avez fumé ??

  96. Mary Preud'homme

    Le trio Elusen/sylvain/Patrice Charoulet, quel sketch ! Le plus cocasse est de les voir s’opposer pour des broutilles alors qu’ils se ressemblent tellement, moins d’ailleurs par leur couleur uniformément gris-blanc que par leur étroitesse d’esprit, leurs clichés obsessionnels et leur sectarisme.

  97. Robert Marchenoir

    Attention, attention, Mesdames et Messieurs, événement exceptionnel : Elusen vient de dire un truc pas entièrement faux. Ici : 17 février 2018 à 17:27. « Toutes personnes, ou imbéciles se cachant derrière une mention CNRS, université… »
    En effet. Il y a beaucoup d’imbéciles qui se cachent derrière une mention CNRS ou université. Réferences authentiques, cela va de soi. Tous les chercheurs du CNRS ne sont pas des abrutis, loin de là, mais la simple mention de l’appartenance à cet estimable organisme n’est nullement une assurance de sérieux scientifique.
    Au contraire : le CNRS est l’un des principaux producteurs de pipologie politiquement correcte à couvrir la France d’un épais manteau de mensonges. Tout à fait similaires à ceux dont Elusen nous abreuve.
    Et à ce sujet, une utile remarque statistique pour ne pas se faire enfumer par la propagande officielle : l’important n’est pas le pourcentage de tel ou tel groupe humain parmi les malfaiteurs (ou toute autre catégorie socialement nocive) ; c’est la part relative de ce groupe parmi les malfaiteurs, au regard de sa part au sein de la population en général.
    Autrement dit : s’il s’avère que les plombiers-zingueurs adeptes de musique dodécaphonique, et originaires de la planète Mars, représentent 5 % de la population française, mais qu’ils représentent 20 % « seulement » des violeurs, meurtriers, incendiaires de voitures, bénéficiaires d’allocations sociales et porteurs de pantacourt, eh bien cela signifie qu’ils sont quatre fois plus nocifs socialement que la moyenne des Français, et qu’en conséquence il convient de leur interdire de s’installer chez nous, et de faire en sorte que le plus possible de ceux qui sont déjà installés regagnent leur planète d’origine.
    Or, nous savons, de façon irréfutable, que les plombiers-zingueurs adeptes de musique dodécaphonique, et originaires de la planète Mars, représentent 5 % de la population française, mais qu’ils représentent 20 % des violeurs, meurtriers, incendiaires de voitures, bénéficiaires d’allocations sociales et porteurs de pantacourt. Je vous laisse en tirer les conclusions qui s’imposent.

  98. « La France est constituée de plusieurs peuples différents :
    – Corses
    – Basques
    – Flamands
    ………………….etc. »
    Rédigé par notre ami imam islamiste Gaspary Elusen.
    En effet, et même que pas plus tard que bientôt, la France pourra s’enorgueillir d’une invasion d’Inuits transportés par des morceaux de banquises, because the réchauffisme clitomatique ; on a même pu discerner quelques islamistes parmi eux : djellabas, burqas, bonnet et moufles, la totale.
    Des Inuits culs en l’air place Clichy et en rangs d’oignons porte de la Chapelle ? c’est inouï !
    Moi, très blanc de souche, hyperchrétien, hétéro, de droite ultra-extrême, j’en suis tout shocking !

  99. @ caroff | 17 février 2018 à 19:41
    Mais c’est pas possible de ne rien maîtriser à ce point !
    Vous ne savez même pas faire la différence entre immigré et étranger ! C’est inouï !
    – Immigré, c’est partir d’un pays pour aller vivre dans un autre pays, c’est également être né dans cet autre pays, cela n’indique en rien votre nationalité.
    – Étranger, c’est ne pas avoir la nationalité du pays où vous vivez.
    Vous prenez comme exemple : Algérien et immigrés ; mais l’Algérie ayant été une région française, les Algériens ayant la nationalité française depuis leur naissance, il y en a un paquet en Algérie et nés en Algérie.
    – Accords d’Évian de 1962 ;
    – Code civil français – Des Français par filiation – Article 18

    • Est français l’enfant dont l’un des parents au moins est français.

    Vous confondez immigrés et étrangers, vous passez de 2,5 millions d’Algériens (donc étrangers) en France à maintenant 748 000 immigrés et non étrangers.
    La fiche INED reprend la base de données Insee, RP2014,
    Indique bien étrangers, donc qui n’a pas la nationalité française : 483 580 Algériens.
    https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/203/rp2014_td_nat1.fr.xls
    La fiche Insee que vous mettez indique bien :

    • Immigrés selon le pays de naissance en 2012

    Et non pas 2014 !
    748 000 personnes nées en Algérie, mais cela n’indique pas leur nationalité de naissance.
    Cela indique qu’elles sont nées en Algérie (pays étranger et non plus région française), et qu’elles sont venues vivre en France, mais en rien leur nationalité !

  100. @ caroff | 17 février 2018 à 19:45
    La surface géopolitique de la France a constamment changé dans l’histoire !
    Il faut donc une unité temporelle chaque fois que l’on cherche à affirmer : France.
    « La France » comme concept juridique n’existe que depuis 1260 dans un acte officiel sous le roi Louis IX et elle n’avait pas la surface actuelle.
    Avant, les surfaces géologiques qui constituent l’actuelle France portaient d’autres noms.
    Comme : les Gaules, et non la Gaule. Avant plus de 60 royaumes différents avec 60 noms différents.
    À la colonisation d’une fédération de tribus germaniques, les Frekkrs (francs), leur surface s’est appelée le Royaume des Frekkrs (ou Royaume des Francs), mais pas Royaume de France, l’acte qui le fait c’est en 1260, pas de France avant.
    Voici la carte de la surface officielle géopolitique de la France dans les années 1800, source Bibliothèque Nationale de France, une partie de l’Afrique en fait partie, la Guyane était beaucoup plus grande.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84945616/f1.item.r=France.zoom
    Voici toutes les cartes de l’actuelle métropole française et des noms que toutes ses parties ont pu porter avant d’être réunies en un seul pays :
    http://www.cartesfrance.fr/histoire/

  101. @ Elusen
    « Vous confondez immigrés et étrangers, vous passez de 2,5 millions d’Algériens (donc étrangers) en France à maintenant 748 000 immigrés et non étrangers. »
    Cet échange prouve la difficulté d’obtenir des chiffres fiables sur le nombre d’Algériens résidant en France.
    Les consulats algériens en France disent avoir enregistré 1,8 million de leurs compatriotes en 2014.
    Les stats Insee comptabilisent 748 000 immigrés nés en Algérie.
    Avec les acquisitions de nationalité, les estimations de cette population d’origine algérienne tangenteraient en effet vers 2,5 millions de personnes. Attention toutefois aux doubles comptes.
    « Avant, les surfaces géologiques qui constituent l’actuelle France portaient d’autres noms. »
    Votre vocabulaire est très déconcertant : on ne parle en effet pas de « surface géologique » ni de « surface géopolitique ». Il faudrait plutôt parler de « frontières nationales » ou d' »espace national ».
    Je mets ça sur le compte de vos origines étrangères…

  102. @ caroff | 19 février 2018 à 00:09
    « Je mets ça sur le compte de vos origines étrangères… »
    Si vous le dites !
    Déjà, origine étrangère, c’est incorrect en français.
    Étrangère à qui ? À l’origine elle-même ?!
    Une origine peut-elle être étrangère ?
    Si l’origine du cercle, c’est son centre, que serait alors une origine étrangère au centre ?
    Une origine étrangère au centre permet-elle d’avoir un cercle ?!
    C’est originaire et non origine qui devrait être employée.
    Cependant, vous continuez à confondre immigré et étranger ; toutefois, même 1,8 million ou 2,5 millions diminueraient le taux.
    – 1,8 million donnerait un taux pour 1948 prisonniers de : 0,1%
    – 2,5 millions donnerait un taux de : 0,077%
    Difficile d’affirmer que c’est une population criminogène quand 99,99% de la population n’est pas en prison !
    Évolution du royaume Franc, de ses voleurs, colonisateurs :

    Et du Moyen Âge à la métropole d’aujourd’hui, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Italie, en ont fait partie.

  103. @ Elusen
    « Une origine peut-elle être étrangère ? »
    Ma foi oui : vous n’avez pas de passeport ou de carte d’identité ?
    Au-delà du document il y a des racines culturelles ou biologiques qui vous rattachent à un territoire et qui ne correspondent pas forcément à ce que décrivent vos papiers…
    Les Hommes sont des êtres territoriaux comme le montrent à peu près tous les événements au Moyen-Orient par exemple…
    Sinon, pour revenir aux stats, votre calcul ne tient pas compte des répartitions par âge et par sexe, ni évidemment des Français de papier d’origine musulmane.
    En ne prenant que les 750 000 Algériens présents sur notre sol, soustrayons 365 000 femmes (très très peu présentes en prison) et chez les hommes retirons les 10 709 moins de 15 ans pour arriver à 387 000 candidats à la délinquance et au crime. On a dès lors un ratio de 0,55%.
    Du côté de la population générale (non étrangère) on a un taux d’incarcération féminin de 3,5%, donc négligeable, et un ratio total hommes de 0,011%, taux cinquante fois moins important que le taux d’incarcération de nos amis Algériens (35 millions rapportés à 40 000 incarcérés français (y compris de papiers)…

  104. Je rappelle pour les ceusses qui ont des problèmes d’esgourdes que les prisons sont pleines à 90% d’étrangers et de Français d’origine étrangère, aux noms orientaux de préférence et de confession autre que chrétienne.
    Point barre, les copier-coller de fakes ne changeront rien, les stats officielles sont terribles pour les gauchislamistes.
    Je compatis à leur persévérance à se dédouaner en permanence et à se redorer inutilement un blason qui sent très mauvais.
    Bravo quand même, Allah vous le rendra en nature, il reste encore quelques vierges cotées à l’Argus islamiste.

  105. @ caroff | 19 février 2018 à 11:01
    « …il y a des racines culturelles ou biologiques qui vous rattachent à un territoire »
    Non !
    Des racines biologiques qui vous rattachent à un territoire, c’est scientifiquement impossible ; à moins de manger des pissenlits par les racines.
    Vous affirmez cela :
    « Les Hommes sont des êtres territoriaux comme le montrent à peu près tous les événements au Moyen-Orient par exemple… »
    Non ! Pas plus !
    Mais à la narration d’une Histoire, fausse ou vraie, ils se rattachent en partie à cela, puis surtout à se retrouver sans domicile fixe.
    Au Moyen-Orient, comme vous dites, c’est cela qui fait peur, le fait de plus rien avoir, d’être à la rue et de dépendre de celui qui vous aura tout pris, de devoir le lui quémander.
    La preuve étant la colonisation des USA, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie, où auriez-vous vu que les Hommes sont des êtres territoriaux ?
    Vous continuez dans une étrange affirmation :
    « …de papier d’origine musulmane »
    Mais vous ne maîtrisez vraiment rien, chère personne.
    Parce que maintenant musulman, c’est une origine ?!
    Il y aurait un lui qui s’appelle : musulman.
    Comme un lieu qui s’appelle : république, démocratie, un bouddhiste.
    L’origine ne peut pas avoir pour complément de détermination un concept, une idée, cela désigne un lieu : originaire de.
    Personne n’est d’origine : assassin, fraude fiscale, accident de voiture.
    De plus vous affirmez qu’il y a une erreur dans les statistiques, mais sans jamais en apporter la preuve.
    Où sont vos chiffres, qui contredisent ceux de l’INED et de l’Insee ?
    C’est carrément aléatoire, vas-y je les invente !
    Le pifomètre !
    Année 2014 INED et Insee, PR2014, le document en base de données type tableur.
    https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/203/rp2014_td_nat1.fr.xls
    En France, en 2014 :
    – 28 949 398 d’hommes de nationalité française et non 35 millions !
    – 2 061 067 de personnes de nationalité étrangère !
    Nationalité étrangère :
    – 185 729 de 15 à 24 ans !
    – 987 822 de 25 à 54 ans !
    – 544 270 de 55 ans à la fin !
    Pour les Algériens, hommes, ligne 62 :
    – 12 794 de 15 à 24 ans.
    – 115 046 de 25 à 54 ans.
    – 92 684 de 55 ans à la fin ; soit de 15 à la fin : 220 524 hommes.
    Sans compter que dans votre délire, et l’invention de vos chiffres, cela fait 99,5% de personnes algériennes non emprisonnées.
    99,5% whaou, nous sommes à la merci de la délinquance chez les Algériens !
    J’ajoute qu’à votre truc :

    • incarcérés français (y compris de papiers)

    Que tous les Français le sont de papiers ! Un statut juridique n’est pas un gène, pas plus qu’un chromosome. Le statut de Français ne se prouve que par papier.
    Un statut juridique n’est garanti que par papier, puisque l’on peut déchoir ou renoncer.
    Depuis 2 400 ans, il y a en France, largement avant l’arrivée des Vikings, Flamands, Alamans, Wisigoths, Frekkrs (Francs) ce que vous appelleriez : bougnoules, ratons, crouilles.
    Et le problème pour vous, sylvain et tant d’autres, c’est que les mathématiques exponentielles sur l’accroissement des populations font que vous avez obligatoirement dans votre arbre généalogique une telle personne.
    Sur 2 400, ils ont eu des enfants avec des autochtones qui à leur tour ont aussi des enfants et ainsi de suite jusqu’à aujourd’hui.
    Professeur Karl-Ferdinand Werner – Histoire de France – Les Origines :
    https://www.fayard.fr/les-origines-9782213014869

  106. @ Elusen
    « Depuis 2 400 ans, il y a en France, largement avant l’arrivée des Vikings, Flamands, Alamans, Wisigoths, Frekkrs (Francs) ce que vous appelleriez : bougnoules, ratons, crouilles. »
    La France en tant que territoire politique n’existait pas il y a 2 400 ans et cette Gaule naissante ne faisait pas Nation puisqu’elle était essentiellement tribale. Quant aux épithètes dont vous gratifiez certains, ils ne vous honorent pas mais montrent plutôt la déchéance de votre pensée (?)…
    « Au Moyen-Orient, comme vous dites, c’est cela qui fait peur, le fait de plus rien avoir, d’être à la rue et de dépendre de celui qui vous aura tout pris, de devoir le lui quémander »
    Il est évident que les frontières constamment disputées et l’attachement religieux au territoire s’impriment au Moyen-Orient plus qu’ailleurs dans une appartenance territoriale qui est un repère pour les Hommes de tous temps.
    « Et le problème pour vous, sylvain et tant d’autres, c’est que les mathématiques exponentielles sur l’accroissement des populations font que vous avez obligatoirement dans votre arbre généalogique une telle personne. »
    Oui et quant à moi à des degrés infinitésimaux, je n’en suis pas plus fier pour autant ni honteux du reste.
    J’ai habité à l’étranger et m’y suis toujours senti français en pensant aux paysages de mon enfance, aux coutumes traditionnelles, aux cercles familiaux et, ne vous en déplaise il en est de même pour les immigrés dans chaque pays, immigrés qui portent sur leurs semelles la poussière et les odeurs du pays natal.
    C’est pour cette raison, entre autres, que je ne suis pas très ouvert à ces courants migratoires qui vident les pays en voie de développement de leurs forces vives : des hommes dans la force de l’âge, parfois diplômés (20% des arrivants chez nous seulement, et subsidiairement que valent les diplômes acquis – c’est le cas de le dire – en Afrique du Nord ou noire ?) et qui ne vont pas trouver facilement leur place dans des pays dont ils ne détiennent pas les clés…
    Enfin, sur la circonstance d’être français lisez Renan !

  107. @ sylvain | 19 février 2018 à 11:49
    Où sont vos preuves ?
    Aucune !
    Seulement une déclamation sans preuve !
    Je peux en faire autant puisque sylvain est un prénom à consonance étrangère et ne vient pas d’une seule langue de France, qu’il signifie étymologiquement : démons.
    http://www.cnrtl.fr/etymologie/sylvain
    Ainsi comme déclamation :
    90% des pédophiles sont des blancs chrétiens de souche française ayant un prénom ou un nom s’apparentant aux démons, n’en déplaise à la droite-cannibalo-pédophile-christique.

  108. Robert Marchenoir

    @ caroff | 19 février 2018 à 11:01
    « Du côté de la population générale (non étrangère) on a un taux d’incarcération féminin de 3,5%, donc négligeable, et un ratio total hommes de 0,011%, taux cinquante fois moins important que le taux d’incarcération de nos amis Algériens (35 millions rapportés à 40 000 incarcérés français (y compris de papiers)… »
    Voilà. C’est ça le genre de comparaison qui est pertinente dans ce type de discussion.

  109. @ Elusen | 19 février 2018 à 16:06
    « 90% des pédophiles sont des blancs chrétiens de souche française ayant un prénom ou un nom s’apparentant aux démons, n’en déplaise à la droite-cannibalo-pédophile-christique. »
    MDR ! ces sondages proviendraient-ils de vos expériences d’angelot des sacristies de votre enfance ?
    Ces pédo-cannibales mangeaient-ils les enfants de choeur ? Vous l’avez échappé belle !
    Dites-nous vite on veut savoir !

  110. @ caroff | 19 février 2018 à 13:04
    La France n’existait pas il y a 2 400 ans, mais sur la surface géopolitique d’aujourd’hui vivaient déjà des Moyen-Orientaux, bien avant les Frekkrs.
    « La Gaule » normalement les Gaules, aux pluriels, sans compter qu’aucun peuple ne s’est autoproclamé Gaulois et que les Gaules n’ont jamais existé en tant que pays, mais province romaine colonisée. Les Gaulois n’ont jamais existé.
    – La Guerre des Gaules de Jules César.

    – Le mythe national – L’histoire de France revisitée
    Docteur en histoire, agrégée d’histoire, Susan Citron.
    la Gaule est une fiction géographique
    https://miniurl.be/r-1log
    – Les Gaulois au-delà du mythe – documentaire Arte – confirme que les Gaulois n’ont jamais existé.
    https://www.youtube.com/watch?v=zNXziDnDxfs&t=1359
    – La France arabo-orientale – Treize siècles de présences – ouvrage collectif CNRS.
    https://miniurl.be/r-1loh
    – Histoire mondiale de la France – 122 chercheurs en archéologie, histoire.
    https://miniurl.be/r-1loi
    La langue française est composée d’une grande majorité de mots arabes. C’est la troisième langue à fournir des mots.
    – Nos ancêtres les Arabes ce que notre langue leur doit – Pr Jean Pruvost – linguiste.
    https://miniurl.be/r-1loj
    Je vous cite : Il est évident […]
    Non cela ne l’est pas ! Vous décidez seul d’une évidence sans jamais la prouver. Ce n’est qu’une proclamation.
    Il est matériellement impossible qu’il y ait une attache religieuse à un territoire. La religion se rattachant à un Dieu et non à un territoire. Les gens ne prient pas un territoire mais un Dieu, seuls les bouddhistes n’ont pas de Dieu.
    Quant à Français, c’est une banale invention de l’élite sociale et financière qui a besoin d’asseoir son pouvoir en inventant un peuple unifié imaginaire, or en France, il y a une kyrielle de peuple.
    Quant aux historiens, je n’ai pas l’habitude de lire des parasites de révisionnistes, les historiens de notre siècle, de notre époque, sont largement plus neutres et objectifs.

  111. @ Elusen
    Dites donc mon cher imam, vous n’avez pas répondu !
    @ Elusen | 19 février 2018 à 16:06
    « 90% des pédophiles sont des blancs chrétiens de souche française ayant un prénom ou un nom s’apparentant aux démons, n’en déplaise à la droite-cannibalo-pédophile-christique. »
    MDR ! ces sondages proviendraient-ils de vos expériences d’angelot des sacristies de votre enfance ?
    Ces pédo-cannibales mangeaient-ils les enfants de choeur ? Vous l’avez échappé belle !
    Dites-nous vite on veut savoir !
    Rédigé par : sylvain | 20 février 2018 à 23:21
    Allez un peu de courage, faites-nous de beaux tableaux de stats comme vous savez le faire, on attend avec impatience.

  112. @ Elusen
    « Quant aux historiens, je n’ai pas l’habitude de lire des parasites de révisionnistes, les historiens de notre siècle, de notre époque, sont largement plus neutres et objectifs. »
    Quelle splendide stupidité !!
    « Il est matériellement impossible qu’il y ait une attache religieuse à un territoire. La religion se rattachant à un Dieu et non à un territoire »
    Parlez-en aux Saoudiens !!
    Sinon, je vous assure que vous gagneriez à lire « Qu’est-ce qu’une Nation » d’Ernest Renan.
    N’a-t-il pas dit : « L’homme n’appartient ni à sa langue, ni à sa race : il n’appartient qu’à lui-même, car c’est un être libre, c’est un être moral […] La vérité est qu’il n’y a pas de race pure, et que faire reposer la politique sur l’analyse ethnographique est une chimère. Les plus nobles pays, l’Angleterre, la France, l’Italie, sont ceux où le sang est le plus mêlé ! »
    http://classiques.uqac.ca/classiques/renan_ernest/qu_est_ce_une_nation/qu_est_ce_une_nation.htmz

  113. hameau dans les nuages

    @ Elusen
    Vous avez raison puisque pour l’islam il n’y a pas de territoire dans le sens physique du terme. L’islam est partout et nulle part, c’est l’Oumma.
    Pour ce qui est de la pédophilie là vous disjonctez totalement sauf à croire qu’une gosse venant d’avoir ses premières règles n’est plus une enfant. Ce qui est le cas pour les musulmans.
    Et je ne vous parle pas des ravages provoqués par la consanguinité dans les pays du Maghreb que l’on retrouvait chez nous dans les fonds de vallées perdues.
    http://www.maglor.fr/maglor/index.php?option=com_k2&view=item&id=6450:algerie-campagne-de-prevention-contre-les-mariages-consanguins-un-exemple-pour-le-maghreb&Itemid=132#sthash.hrVecanx.dpbs
    Vous avez des nouvelles de frère Tariq ?

  114. @ Elusen
    « Quant aux historiens, je n’ai pas l’habitude de lire des parasites de révisionnistes, les historiens de notre siècle, de notre époque, sont largement plus neutres et objectifs. »
    Les historiens de notre époque soutiennent le droit du sol ce qui est d’une stupidité incommensurable.
    Avec ce principe, si un veau naît dans une écurie, il devient automatiquement un cheval.

  115. @ caroff | 21 février 2018 à 09:56
    Savez-vous au moins quelles compétences aurait eues ce Renan ?!
    A bien lire les historiens d’aujourd’hui du monde occidental : aucune !
    Et vous osez le citer comme référence.
    Savez-vous au moins ce que seraient les Saoudiens ?
    @ vamonos | 21 février 2018 à 12:02
    Ce que vous dites est mensonger ! Les historiens d’aujourd’hui ne soutiennent pas la thèse imbécile que vous mettez en avant, car ce n’est pas de l’Histoire, mais une opinion !
    À cela vous ajoutez un truc tellement pathétique confondant génétique, espèce animal et le statut juridique de la nationalité, à moins que votre nationalité soit : veau, car après tout un certain de Gaulle disait des Français que c’étaient des veaux.

  116. @ hameau dans les nuages | 21 février 2018 à 10:33
    Faux !
    L’Islam est un État, donc constitué sur un territoire. C’est un État gouverné par un calife (une espèce d’empereur). Sa base juridique se constitue autour de trois choses : Coran, des Hadiths et de la Sunna, la tradition qui en soi ne veut rien car nous pouvons y mettre n’importe quoi.
    Quant à votre lien, il mène sur un site qui n’est pas un média, pas plus écrit par des journalistes, déjà que les journalistes disent pas mal d’imbécillités, mais là un truc anonyme marqué : Rédaction.
    Sur le site rien n’est indiqué quant à qui serait cette mystérieuse rédaction.
    Selon le registre des domaines, tous les sites de la planète doivent être inscrits au registre des domaines, le site serait la propriété d’une association Orsas (Observatoire de la santé et des affaires sociales) à Metz, tenue par un certain Yvon Schleret.
    https://www.whois.com/whois/maglor.fr
    Or, le site affirme être tenu par un Mohamed Bekraoui en complète contradiction.
    https://frama.link/VW76XnwR
    Il est affirmé que le média serait la propriété d’une société CMS-MAGLOR, je n’ai trouvé aucune entreprise de ce nom au registre du commerce.
    Dans les pages jaunes, il n’y a aucune entreprise de ce nom à cette adresse.
    La photographie a été retravaillée avec un logiciel pour donner l’illusion d’un handicap sur les yeux des mariés.
    Photo originale : http://meg85.centerblog.net/4516328-LE-VRAI-MARIAGE-MAROCAIN-
    Puis, il est mis une carte dans le monde qui serait une étude statistique sur la consanguinité.
    Problème, la carte ne correspond pas à la source originelle, les couleurs ont été retravaillées pour ne faire apparaître que l’Afrique et le Moyen-Orient :
    http://www.consang.net/index.php/Global_prevalence
    Le site serait la propriété de l’Université Murdoch à Perth en Australie.
    L’étude date de 2008, basée sur des données peu fiables puisque celle pour l’Algérie date de 1970, pour l’Égypte de 1961.
    https://www.whois.com/whois/consang.net
    Les données utilisées pour cette étude : https://www.dropbox.com/s/ogs58fia1j2n2q5/Africa.pdf
    La honte, rien que pour vous … la HONTE !
    Heureusement que vous utilisez un pseudonyme, parce qu’après faut assumer.

  117. @ Elusen 3h29
    La consanguinité chez les musulmans constitue un problème de santé publique très sérieux. Les médecins maghrébins que j’ai pu croiser connaissent bien l’anomalie consistant à accepter des mariages entre cousins :
    « https://www.liberte-algerie.com/actualite/plus-de-38-des-mariages-en-algerie-sont-consanguins-122877/print/1
    « Savez-vous au moins quelles compétences aurait eues ce Renan ?! »
    Si vous ne connaissez pas Renan c’est que vous êtes inculte et ce n’est pas la fréquentation assidue des dictionnaires qui va réparer vos lacunes !!
    « L’Islam est un État, donc constitué sur un territoire. »
    Islam = soumission, c’est tout bêtement une religion monothéiste.
    Vous ne seriez pas vous-même un peu con-sanguin ?

  118. @ caroff | 22 février 2018 à 09:36
    1° je n’ai jamais parlé de consanguinité.
    2° j’ai relevé que l’article mis en lien est un faux et que les images ont été truquées ; que le site Internet est une fraude.
    3° j’ai indiqué que les données proposées par le site datent de 1970, donc peu fiables pour déterminer ce qui se passe aujourd’hui.
    4° qu’il est honteux de faire appel à de la saleté, des sites mensongers et de propagande.
    5° vous n’avez aucune rigueur intellectuelle, au point où cela en est effroyable.
    Vous confondez musulman avec islam, avec Algérien, avec consanguinité.
    Vous parlez de consanguinité chez les musulmans, de manière générique tous les musulmans, mais vous mettez un lien sur un article qui parle de l’Algérie.
    Le mot ‘musulman’ n’est pas une seule fois écrit dans l’article.
    L’article parle d’une étude faite sur seulement 21 communes et non sur toute l’Algérie.
    ————
    En quoi la culture passe par Renan ?!
    Ce que vous venez de dire est minable !
    99% des Néo-Zélandais ne savent pas qui est Renan, ainsi ils seraient incultes ?!
    99,99% des Chinois n’ont jamais entendu parlé de lui, ils seraient donc tous incultes ?!
    Apparemment, vous ignorez jusqu’au concept de culture, aucune définition de la culture dans aucun dictionnaire de la langue françoise à la langue française depuis 1170 n’articule la définition autour de Renan.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/culture-et-civilisation/
    ————-
    Quant à l’Islam cela devient soûlant, parlez avec des individus qui n’ont jamais lu le Coran, si moi j’ai fait l’effort de lire ce truc de mouarda, vous pouvez aussi le faire.
    Si moi, j’ai fait l’effort de lire des livres sur l’origine du monothéisme, vous pouvez aussi le faire.
    Contrairement à vous, je ne parle pas sans méconnaître. Ce blog est le blog des personnes ignorantes qui prétendent tout savoir et avoir un avis sur tout.
    L’Islam s’articule autour d’un calife, cher monsieur, d’un truc s’apparentant à un empereur, car groupant plusieurs peuples de langues différentes. Il n’y a pas d’Islam sans calife, donc sans territorialité.
    Il y a du musulmanisme (ismaélisme, mahométanisme, mahométisme), sans calife.
    À l’origine dans la langue française les musulmans sont désignés par la terminologie de : Sarrasin.
    * Dictionnaire de 1170, de Chrétien de Troyes
    http://www.atilf.fr/dect/lexique/DECT_Francais_20141201.pdf
    * Dictionnaire du Moyen François de 1330 à 1550, méconnaît le mot Islam, mais connaît le mot : Moussoulmans (onglet complet).
    http://www.atilf.fr/dmf/definition/musulman
    Islam apparaît pour la première fois dans un ouvrage de langue française :
    * Bibliothèque orientale ou dictionnaire universel – de Barthélemy d’Herbelot de Molainville – 1697 ; publié avec privilège du Roy
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82422h/f532.item
    Même pour les Britanniques le mot ‘islam’ n’est pas encore dans la langue en 1728 pour désigner la religion.
    * Cyclopædia, or, An universal dictionary of arts and sciences – London 1728.
    Par contre : mahometanism, oui !

  119. @ hameau dans les nuages | 23 février 2018 à 00:09
    « Absolument aucune honte. »
    Honte à vous pour donner de faux documents, des documents falsifiés, en droit français cela fait de vous un escroc et comme tous les escrocs, vous tentez de rebondir en détournant l’attention.
    ‘La consanguinité’ n’a jamais été le problème, mais vos falsifications de documents et photographies.
    Maintenant avec Wikibeauf, le truc qui indique que tout son contenu est faux.
    La source est un truc qui affirme elle-même mentir ! Ben mon pépère !
    Puis un article d’un journal britannique, alors qu’apparemment vous ne parlez pas l’anglais, là c’est wonderful !
    Évitez de mettre de l’anglais à une personne qui parle couramment la langue, parce que voilà ce que dit l’article :

    • « There may be some evidence that cousins marrying one another can be harmful. »

    C’est du conditionnel : there may be ; donc pas une affirmation !
    Sans compter que le scientifique à qui le journaliste prête les propos, ne parle pas des maghrébins, des musulmans de la planète, mais des Pakistanais vivant à Bradford in UK, dans l’état fédéré England.

    • He added: “Bradford is very inbred. There is a huge amount of cousins marrying each other there.” Research in Bradford has found that babies born to Pakistani women are twice as likely to die in their first year as babies born to white mothers, with genetic problems linked to inbreeding identified as a “significant” cause.

    Eussiez-vous souhaité que je vous traduise ce qui est écrit ?
    Mais Wikibeauf comme lien et CMS-MAGLOR avec une photographie truquée ainsi qu’une fausse carte statistique, là cela valait vraiment le coup.
    Après tout, Christine Boutin a épousé son cousin dans un hameau dans les nuages !

  120. @ Elusen
    « Vous parlez de consanguinité chez les musulmans, de manière générique tous les musulmans, mais vous mettez un lien sur un article qui parle de l’Algérie.
    Le mot ‘musulman’ n’est pas une seule fois écrit dans l’article. »
    J’ai pris l’exemple de l’Algérie où 99,9 % de la population est musulmane comme j’aurais pu prendre l’exemple du Maroc ou du Pakistan ou d’autres pays où les mariages consanguins sont légion.
    A noter que cette question a été tranchée il y a fort longtemps par l’Eglise catholique (droit canonique). Le mariage était (et est toujours) entaché de nullité s’il était (est) montré que les époux avaient (ont) un ancêtre commun au 6ème degré.
    Tel n’est pas le cas chez les musulmans…
    « En quoi la culture passe par Renan ?!
    Ce que vous venez de dire est minable !
    99% des Néo-Zélandais ne savent pas qui est Renan, ainsi ils seraient incultes ?!
    99,99% des Chinois n’ont jamais entendu parlé de lui, ils seraient donc tous incultes ?! »
    Je n’ai rien dit de tel et selon votre mauvaise habitude vous déformez les propos des autres ou vous les interprétez à votre sauce.
    Je m’étonnais simplement que quelqu’un d’aussi « érudit » que vous (LOL) ne connût point Renan !

  121. @ hameau dans les nuages | 23 février 2018 à 10:14
    L’escroc qui m’aimait !
    Le problème n’est toujours pas la consanguinité, mais vos références qui sont continuellement des faux.
    Vous cherchez à prouver un truc avec des faux et pire c’est que vous persistez !
    Un lien sur un faux média, anonyme, qui truque une photographie, qui truque des données statistiques, puis Wikibeauf qui affirme dans les avertissements généraux que tout le contenu est faux et ne peut être pris au sérieux, vous mettez ensuite un article britannique qui parle de consanguinité chez les Pakistanais de Bradford in UK et surtout chez les chrétiens irlandais et la noblesse britannique.
    Et maintenant un blog qui reprend un article d’un site fasciste et raciste : La France éternelle qui lui-même reprendrait un article de je ne sais pas qui, un article qu’une mystérieuse Caroline Lezmy aurait traduit, dont les données se baseraient sur des trucs de 1978 !
    Le problème n’est pas la consanguinité, mais votre escroquerie !
    La consanguinité est aussi en France chez les chrétiens traditionalistes du département 78 et la noblesse française.

  122. @ caroff | 23 février 2018 à 09:59
    « Je n’ai rien dit de tel et selon votre mauvaise habitude vous déformez les propos des autres ou vous les interprétez à votre sauce. »

    • Si vous ne connaissez pas Renan c’est que vous êtes inculte et ce n’est pas la fréquentation assidue des dictionnaires qui va réparer vos lacunes !!

    C’est quoi déjà le mot… menteur !
    L’exemple de l’Algérie vous met dans la mouise, il n’y a aucun recensement basé sur la religion en Algérie.

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