Sandrine Rousseau : non-assistance à invitée en danger !

Pour aimer la controverse et n’avoir pas peur de la polémique, je ne les fuis pas dès qu’elles apparaissent.

Que je sois acteur ou téléspectateur, je ne les récuse pas par principe car la liberté d’expression est un bien trop précieux pour qu’on l’économise.

Mais je hais le sadisme sous toutes ses formes. Et surtout le sadisme médiatique. Celui-ci, quand il surgit en pleine lumière cynique, ne doit laisser personne indifférent au prétexte du dérisoire ou de l’insignifiance de la péripétie. Ces cruautés en valent bien d’autres.

Je sais que Christine Angot a été engagée par Laurent Ruquier, dans ONPC, pour faire advenir le pire et elle dépasse sur ce plan toutes les espérances.

En même temps elle fait partie de ces personnalités féminines intouchables, artistes, journalistes ou autres, qui bénéficient de ce privilège rare d’être célébrées à hauteur de leur médiocrité ou de leur arrogance. La mousse médiatique fait passer leur statut au rang de statue et quiconque s’aviserait d’émettre des réserves serait immédiatement taxé de misogynie.

Christiane Angot a eu un comportement honteux avec François Fillon, ne cesse de nous parler de son inceste dans ses livres et est une dialoguiste nulle dans le film de Claire Denis. Mais peu importe.

Elle se permet cependant, au nom de ce que vulgairement on attend d’elle, de faire plus que contredire : d’insulter et de bouleverser Sandrine Rousseau, ancienne secrétaire nationale adjointe du parti Europe Ecologie-Les Verts. Celle-ci a écrit un livre, « Parler » où, au sujet de l’affaire Denis Baupin, accusé de harcèlement par plusieurs femmes, elle cherche à convaincre celles qui ont été victimes de ce genre d’agressions de libérer leur parole (Le Parisien).

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Quoi qu’on pense de sa démarche et de sa cause, elles ne sont pas honteuses et je ne vois pas au nom de quoi Christine Angot oppose avec fureur sa condition de victime et son obsession d’une souffrance solitaire et incommunicable pour fustiger une Sandrine Rousseau dont la position est honorable et susceptible en effet d’aider qui n’a pas le courage ni l’envie de demeurer tout le temps dans le pré carré de sa douleur.

Pathétique de constater à quel point cette invitée émue aux larmes était vouée au massacre, incapable par son tempérament et sa courtoisie de supporter une telle inégalité des armes.

Ce qui s’est déroulé au cours de cette émission, dans laquelle un duo confortablement fort s’en prend à une faiblesse tétanisée par le climat éprouvant et peu digne de ce cirque, a constitué une véritable non-assistance à invitée en danger. Une caractéristique de ces samedis soir où les questions sont narcissiques et les réponses à peine écoutées ou même empêchées.

A partir de la cour d’assises, pour avoir connu de multiples affaires de viol, je peux témoigner que l’objectif de Sandrine Rousseau est rien moins qu’absurde. Pour beaucoup des victimes, après l’enfermement initial en elles-mêmes, la première libération de la parole a été suivie – et le procès est un moment capital, avec la condamnation de l’auteur, pour qu’enfin elles se vivent comme victimes et non plus d’une certaine façon comme coupables – par des restaurations intimes, psychologiques et sociales.

Sandrine Rousseau m’a fait doublement pitié. A cause de ce qu’elle a subi hier et de ce qu’elle a enduré aujourd’hui.

Ce n’est pas parce que Marlène Schiappa a écrit au CSA pour dénoncer cette ignominie télévisuelle et que pour une fois elle a raison que je vais me priver d’intervenir (Huffington Post).

On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’un monde médiatique qui facilite de telles dévastations et s’en repaît devrait être jugé avant de juger. D’opposer trop souvent son arrogance et son indécence à des détresses désarmées.

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Voir les Commentaires (87)
  1. Marc CHEIFETZ

    Je ne peux qu’approuver et apporter ma voix à votre diatribe, encore trop courtoise à mon goût. Les individus qui sévissent dans ONPC et d’autres émissions, réputées de « divertissement », ne sont que des baudruches pour qui tout est bon pour satisfaire leur ego.

  2. Marc GHINSBERG

    Si j’ai éprouvé de la compassion pour Sandrine Rousseau, elle ne m’a pas fait pitié. Blessée, bouleversée, bouleversante, elle est toujours restée digne, naturelle, authentique. Elle mérite notre sympathie, notre estime.
    Christine Angot a été ignoble. J’espère qu’elle aura la décence de présenter ses excuses.
    Laurent Ruquier est allé au bout de la logique de la course à l’audience. Il n’a plus rien à prouver dans ce domaine. Il peut se retirer, on ne voit pas comment il pourrait faire pire.

  3. Claude Luçon

    ONPC est devenu depuis longtemps : On N’est Pas Courtois.
    La question est : pourquoi politiciens et autres célébrités continuent-ils à aller se faire insulter par cette équipe de grossiers personnages ?
    Ce n’est pourtant pas faute de le savoir.
    Faut-il vraiment se faire voir à la télévision à n’importe quel prix ?

  4. M.Bilger, avocat général à la retraite, quelque chose général, c’est ça en France ? C’est pas procureur comme dans les séries américaines ? Bref, M.Bilger, qui a vu le pire du pire de l’humanité, s’émeut devant la « putasserie » de Ruquier.
    Allez, c’est pour vous ce soir M.Bilger. Vous l’avez bien mérité. Félicitations.
    https://www.youtube.com/watch?v=YtrJw8Koylc
    Sinon, au sujet de ces femmes de l’affaire Baupin qui viennent chialer à la TV. Comme par hasard elles sont venues dénoncer le harcèlement de Baupin dont elles étaient victimes soi-disant depuis des années, à partir du moment où la femme de Baupin a trahi EELV pour passer ministre dans le gouvernement Hollande…
    Et que ce soit vrai ou pas, personne ne se pose bien sûr la question du tempo.
    NON, parce que ce qu’il faut montrer, c’est qu’une fois de plus l’homme est une ordure, une bête, etc.
    Ca va bien plus loin que des cas personnels comme je le disais dans un autre commentaire sur les femmes battues.
    La société médiatique actuelle n’a qu’un but, détruire « l’homme ». Tous les jours on a sur toutes les chaînes de France un reportage ou je ne sais quoi pour dire combien l' »homme », le mâle, est une ordure.
    Les bourgeois homos veulent la GPA.
    Comme disait Bergé, ils veulent louer le ventre des femmes pauvres et ils ont l’appui des riches pré ou post ménopausées qui se disent déjà qu’elles pourront encore jouer à la poupée passé 50 ans.
    Quel fric il y a à se faire !
    Et ensuite c’est l’intelligence, l’élimination des maladies génétiques, la couleur des yeux et des cheveux, etc. et tout le monde est le même.
    Quel beau futur ça nous prépare !…

  5. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    « D’opposer trop souvent son arrogance et son indécence à des détresses désarmées »
    J’aurais personnellement mis « à des sincérités désarmées » plutôt qu’à « des détresses », car c’est bien le jeu de Ruquier et de ses chiens actuels de transformer les « sincérités » en « détresses », avec des arguments inattendus, toujours renouvelés. Nous sommes quelques-uns à avoir connu le « petit Ruquier gentil » de Radio Porte Océane, et à découvrir son évolution au sein du monde médiatique, où il paraît, encore actuellement, intouchable. Je viens de regarder sur Wikipédia l’évolution des chroniqueurs d’ONPC depuis 2006 : c’est très révélateur des choix du duo de production Barma / Ruquier qui, de plus, semble présenter une émission « comme en direct », alors qu’elle est mise en boîte dès le jeudi (et jamais modifiée entre-temps ?). L’horreur médiatique constamment renouvelée !

  6. « Mon père me dit qu’il y a un compte au Codec… Donc nous faisons les courses.. je suis allée pisser aux waters et j’ai vu que c’était sale… l’eau a coulé avec force et supprimé les saletés sur la brosse… la brosse a laissé des crins sur la cuvette… » (extraits de « l’Inceste »)
    Voilà du Angot pur et dur.
    Ecrivain ou écrivaine, comme elle dit, qu’importe pour écrire de la m… pareille et se permettre d’insulter cette pauvre fille chez Ruquier.
    Imagine-t-on Gracq, Conrad, Mann, etc. écrire de telles insanités ?

  7. Patrice Charoulet

    Votre texte consacré à Christine Angot, à son invitée en larmes et au sadisme est exactement ce que je pense, du premier mot au dernier. C’est ce que j’aurais voulu dire.
    J’avais été indigné du comportement de la mère Angot face à FF.
    J’ai pensé que la choisir dans cette émission animée par Ruquier était la pire idée possible.
    L’émission n’étant pas en direct, on a sucré ce qu’on a trouvé indiffusable.
    J’ai écouté, en replay, tous les moments consacrés à la malheureuse victime d’un cador écolo, multirécidisite. Cela m’a suffi pour convenir que Christine Angot est la femme que je déteste le plus en France. Elle me révulse. Je la vomis.
    J’attends impatiemment le moment où elle sera virée.
    Ah ! l’heureux temps où nous avions Zemmour et Naulleau.
    Mais nous allons pouvoir les écouter ailleurs qu’à ONPC sous peu.

  8. Cela s’appelle « téléréalité » et le public, audimat aidant, semble s’en repaitre.
    Sandrine Rousseau est pathétique d’innocence bafouée. Sait-elle que le monde politique est un monde de requins ? Elle en a fait la dure expérience et semble avoir encore des illusions de pouvoir le changer. N’a-t-elle pas en mémoire les suites des dénonciations de DSK vis-à-vis d’une « tendre poulette » et de l’attitude en défense de tous ses pairs ?
    On peut reprocher son attitude à Christine Angot. Mais que dire de « l’élégant » Yann Moix qui a surenchéri ? Que dire de l’absence de régulation par Laurent Ruquier ? Il devait encore en jubiler : cela alimente le « buzz » et il ne peut qu’en être content. Que dire de l’obéissance aux exigences de Christine Angot pour revenir sur le plateau ? Que dire enfin de la présidente de France Télévisions et de son absence de réaction publique, sauf erreur de ma part ?
    On est bien dans un système qui ne respecte plus rien et l’on devrait être surpris du délitement de la société française ?
    Alors laissons cette télé poubelle là où elle : dans le caniveau et qu’elle y reste. Et dire que c’est le budget public qui alimente ce type d’émission. La « qualité » du service public qui rejoint celle de TF1…

  9. Bonjour,
    Je ne crois pas beaucoup m’avancer en disant que Christine Angot est devenue depuis samedi soir la femme la plus détestée de France.
    Elle avait déjà perdu pas mal de son capital sympathie après sa prestation pitoyable face à François Fillon, mais son « caca nerveux » dans l’émission ONPC de samedi dernier a définitivement jeté le discrédit sur cette femme dont le comportement relève carrément de la psychiatrie.
    Je ne peux m’empêcher d’avoir une petite pointe de compassion pour la pauvre Sandrine Rousseau qui manifestement ne s’attendait pas à un tel traitement en venant dans cette émission qui tient plus de la corrida devant un public assoiffé de sensations fortes que de l’échange intellectuel de haute volée.
    « Si j’aurais su, j’aurais pas venu » disait Petit Gibus dans La guerre des boutons. Sandrine Rousseau a dû se faire la même réflexion.

  10. Pas un mot à retirer de votre post.
    « On ne meurt plus de honte en ces temps, on en vit. »
    Toussenel

  11. @Philippe Bilger
    « Sandrine Rousseau m’a fait doublement pitié. A cause de ce qu’elle a subi hier et de ce qu’elle a enduré aujourd’hui. »
    Non, pas de la pitié, une immense compassion.
    Formidable billet, vous êtes révolté, tout est dit, merci.

  12. @ Claude Luçon | 02 octobre 2017 à 20:30
    « Faut-il vraiment se faire voir à la télévision à n’importe quel prix ? »
    Puisque le public regarde ça et qu’on veut le convaincre… je dirais oui, il faut s’immoler à sa cause.

  13. Robert Marchenoir

    J’ai uniquement connaissance de cet incident par ouï-dire, aussi on voudra bien tenir compte d’erreurs de perspective toujours possibles.
    Tout d’abord, un mot sur Christine Angot. Sans haine ni colère, il me semble que le qualificatif le plus approprié qui lui convient est celui de malade mentale.
    Je soupçonne certains d’avoir moins d’excuses qu’elle, dans les exhibitions qu’elle nous inflige régulièrement : ses éditeurs, et les médias qui se sont emparés de sa biographie croquignolette, trop heureux de faire leur beurre avec une telle personnalité, et de tels détails.
    Sans doute l’écriture, et l’épanchement médiatique, sont-ils, en ce qui la concerne, une forme de thérapie (ou pas : je ne suis pas psychiatre). Je ne suis pas sûr, cependant, que l’éditeur qui l’a encouragée à écrire, et les médias qui se sont jetés sur le phénomène, lui aient véritablement rendu service ; ni n’aient rendu service à ceux qu’il faut bien appeler ses victimes ; ni n’aient rendu service au niveau général de la civilisation en France — et encore moins à la littérature.
    Si j’ai bien compris l’incident, Christine Angot a voulu interdire à Sandrine Rousseau de parler de sa souffrance, au motif que cela réveillait de mauvais souvenirs chez elle, et qu’elle seule avait le droit de poser à la victime sur ce terrain.
    Si c’est exact, alors il s’agit d’une extraordinaire mise en scène de l’idéologie de gauche, une espèce de coming-out de ce qui se trouve véritablement au fond de cette vision du monde, et de son prétendu altruisme : non seulement j’exploite ma condition de victime pour me faire une célébrité, des revenus et un statut social, mais en plus je réclame le monopole de la démarche, j’interdis à d’autres victimes de simplement exposer leur cas, de plaider en faveur de victimes semblables, et par-dessus le marché je réclame le droit de faire des victimes à mon tour, parce que, mon Dieu, je le vaux bien (voir l’affaire Elise Bidoit).
    Christine Angot est une caricature, mais comme toutes les caricatures, elle révèle la vérité. En l’occurrence, la nature de l’idéologie victimaire du politiquement correct : plus t’es une victime (réelle ou supposée, comme dit la loi « anti-raciste »), et plus tu peux rafler de dividendes. Bien entendu, quand d’autres candidats à la victimisation s’approchent du bon robinet à pognon, exposition médiatique et privilèges sociaux, les premiers arrivés montrent les dents, et trahissent la véritable couleur de leur générosité socialiste.
    On en a eu une illustration grotesque il y a deux semaines, lorsque un groupe de furies féministes en a castagné un autre à Londres. La victime faisait partie d’une association nommée les Trans-Exclusionary Radical Feminists (TERF), autrement dit des féministes tellement radicales qu’elles font profession de refuser les transsexuels en leur sein : c’est leur raison sociale.
    Evidemment, cela est intolérable pour les militantes (?) de l’Action for Trans Health (Activistes pour la santé des transsexuels), c’est pourquoi plusieurs d’entre elles (?) ont jugé bon de rouer de coups de pieds et de poing, après l’avoir jetée à terre, une « féministe radicale trans-excluante ».
    Mieux : les agresseur-e-s (je vais me gêner…) ont diffusé un communiqué, par la suite, justifiant leur attaque : « La violence contre les TERF, c’est toujours de la légitime défense. Frapper des TERF, c’est comme frapper des nazis. Nous devons écraser le fascisme avec la violence la plus extrême, afin de nous en libérer de façon collective. »
    Ajoutons que les furies frappeuses étaient des étudiantes, tandis que leur victime était une vieille dame de 60 ans. Tout pour plaire ! Voilà de quoi mettre un peu en perspective les salades politiquement correctes sur les « violences faites aux fâââmes »…
    Pour revenir de notre côté de la Manche, nous avons la démarche de l’autre féministe ministérielle à grand menton, qui croit de son devoir « d’écrire au CSA » parce qu’une victime féministe a fait, verbalement, bobo à une autre victime féministe à la télévision… Houlàlà… de l’air, de l’air… Est-ce que les gamins pourraient aller jouer dans la cour, et laisser les grandes personnes discuter entre elles ?
    Enfin, concernant les fameux problèmes de Christine Angot, je constate, sans avoir plus d’informations sur le sujet (ni, franchement, être motivé à en chercher), que le correspondant du Daily Telegraph à Paris, Henry Samuel, écrit :
     » France’s queen of shock fiction, Miss Angot has appalled, titillated and delighted readers in equal measure for more than a decade. »
    « Her novels of ‘autofiction’ – a genre in which one’s own life is used as a basis for a tale in which fact and fiction are mixed without distinction – have seen her recount real or imagined incest with her father and torrid sex sessions with her rapper ex-boyfriend in a lift, mixed with musings about whether to have coffee. »

    L’inceste avec son père, réel ou imaginé.

  14. « Quoi qu’on pense de sa démarche et de sa cause, elles ne sont pas honteuses et je ne vois pas au nom de quoi Christine Angot oppose avec fureur sa condition de victime et son obsession d’une souffrance solitaire et incommunicable pour fustiger une Sandrine Rousseau dont la position est honorable et susceptible en effet d’aider qui n’a pas le courage ni l’envie de demeurer tout le temps dans le pré carré de sa douleur. »
    1- Concurrence des victimes.
    2- L’inceste a de quoi rendre obsédé, c’est au sens strict, un scandale qu’on subit.
    3- On a toujours du mal à transmettre son expérience. De toute manière, un écrivain doit dire « incommunicable », ça fait modeste et mystérieux.
    4- On ne peut pas tout reprocher aux écrivains ! S’ils ont de très profondes obsessions, qui motivent et tourmentent et obligent à créer, que la cause soit cause de l’effet. D’être égoïste quand le souci de soi a motivé de créer. Quand un écrivain a une cause, de délaisser l’individuel pour le collectif et donc de ne plus être authentique. Et quand un écrivain est divers, d’en conclure qu’il n’est pas profond… Non, tout cela, et bien davantage, est normal chez un écrivain.
    Si un écrivain est sadique et sournois à la télévision, il ne s’ensuit pas que son oeuvre, ou du moins l’inspiration de celle-ci soit mauvaise… En fait, je n’ai pas lu Angot, j’ai d’autres intérêt, mais qu’un auteur soit obsédé par une ou diverses choses est comme de dire qu’un arbre a des racines.
    « A partir de la cour d’assises, pour avoir connu de multiples affaires de viol, je peux témoigner que l’objectif de Sandrine Rousseau est rien moins qu’absurde. Pour beaucoup des victimes, après l’enfermement initial en elles-mêmes, la première libération de la parole a été suivie – et le procès est un moment capital, avec la condamnation de l’auteur, pour qu’enfin elles se vivent comme victimes et non plus d’une certaine façon comme coupables – par des restaurations intimes, psychologiques et sociales.
    Sandrine Rousseau m’a fait doublement pitié. A cause de ce qu’elle a subi hier et de ce qu’elle a enduré aujourd’hui. »
    Tout cela est vrai… Cependant ne réduisons pas Sandrine Rousseau à son statut de victime ! Elle a fait preuve de l’ambition noble de s’attaquer à des abus et d’aider les autres et a fait, autant que possible avec la sensibilité qui est la sienne, front.
    Qui pleure aujourd’hui repartira au combat demain.
    Admiration.

  15. Faut-il n’avoir rien d’autre à se mettre sous la dent pour inviter Sandrine Rousseau dont on découvre subitement l’existence sur cette planète. Jamais entendu parler.
    Les grands ténors du showbiz, politique, ou autre ne vont plus chez ONPC, c’est la pénurie chez Ruquier, alors va pour Sandrine Rousseau, « on va se la bouffer toute crue ! », ce qui fut fait par la murène de service.
    Christine Angot finira en camisole à Sainte-Anne.
    Se mettre dans un état pareil devant une Bécassine du c.. qui raconte sa vie dans un livre dépasse l’entendement.
    Quant au CSA, une bonne vieille chasse d’eau pourrait le remplacer avantageusement.

  16. Cher Philippe,
    Que pouvons-nous faire pour que les émissions télévisées retrouvent un peu de finesse ?
    Peu de choses ! Lorsque le journalisme d’humiliation aura fini son tour de piste, cela laissera la place aux arguments, aux échanges, au respect d’autrui.
    Ruquier est à court d’idées, son émission est terminée.
    Il manque Lambert, des réfugiés, des policiers, des étudiants, des chercheurs, des zadistes, des retraités, des juristes, des acteurs de cinéma d’auteur. C’est tristement une émission de pub pour bourgeois de gauche avec quelques buzz préfabriqués.
    françoise et karell Semtob

  17. Jean-Paul Ledun

    Ach, Philippe… trop content d’être de nouveau entièrement d’accord avec votre billet !
    France 2 a non seulement monté de toutes pièces un piège à c… dans lequel Madame Rousseau est tombée, pieds et poings liés, mais n’a pas eu en plus le courage de faire voir aux contribuables idiots que nous sommes le dérapage de leur coup monté.
    Au lieu de nous montrer la future pensionnaire de Sainte-Anne (Savonarole) faire son numéro débile et furibond de sortie de plateau, la rédaction a décidé d’en remettre une couche en laissant ses deux aboyeurs de service avoir le dernier loooong mot face à une femme á la dérive.
    Et la pauvre Sheila sourit bêtement et ne dit mot (c’est une femme ?).
    Le Sieur Ruquier, toujours si prompt à défendre la veuve et l’orphelin, n’a pas eu un geste pour stopper cette infamie télévisuelle.
    Enfin il y a plus grave comme scandale.
    Mes pensées sont à Las Vegas ce soir.
    PS : Mais qu’est-ce qu’on en a à f… de ce que pensent Madame Angot ou M. Moix d’un livre, d’un disque ou d’un film ??!!

  18. @ Philippe Bilger
    Excellent billet, vous avez tout dit et bien dit sur cette teigne et ses comparses. Cyril Hanouna serait presque sympathique comparé à cette engeance.
    @ Claggart | 02 octobre 2017 à 20:52
    « Ecrivain ou écrivaine, comme elle dit, qu’importe pour écrire de la m… pareille »
    Vous n’avez probablement pas lu son chef-d’oeuvre publié fin 2000, où elle raconte, moult détails à l’appui, sa liaison avec ce grand intellectuel de Doc Gynéco. Certes les deux faisaient allègrement la paire. Son livre, si par charité on peut le qualifier de tel, n’est qu’un mauvais porno, et fort laborieux.
    A noter que lors de la parution de son premier succès «  L’inceste », Eric Naulleau avait jugé à sa juste valeur ce roman et son auteur : Toutes les lignes de force de l’œuvre en gestation sont ici déjà repérables : agitation, déni du réel, livres qui tiendraient aisément sur quelques centimètres carrés promis aux bennes de recyclage.

  19. Olivier Durand

    A s’autoriser à regarder pareilles manifestations de médiocrité, nous nous assurons d’une source intarissable de sujets de révolte.
    Mais est-ce bien raisonnable ? Bon pour la santé ? Ne devrions-nous pas nous astreindre à alimenter nos cerveaux avec de la nourriture de meilleure qualité ?
    Aucun des personnages de la scène en question ne mérite d’occuper la plupart des esprits qui fréquentent ce blog. Et si je peux me permettre au sujet de ce dernier, la télévision et les personnes qui y « passent » feraient bien de rester le péché mignon de son seul auteur. J’espère que notre hôte me pardonnera cette remarque.
    il me semble que la seule chaîne de télévision acceptable en France est Arte. Voire que ladite télévision est un format obsolète.

  20. Franck Boizard

    Vous faites partie des « salauds » puisque vous permettez à cette émission de faire de l’audience en la regardant. Éteignez votre télévision. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Si tout le monde faisait ainsi, cette émission n’existerait plus.
    Éteindre la télévision, c’est si difficile ?

  21. Bonjour,
    Je la trouve détestable. Merci à Philippe Bilger d’intervenir dans ce billet pour prendre la défense de Madame Rousseau.
    Un petit extrait, ça vaut le coup :
    Natacha Polony vs la névrosée imposture hystérique Christine Angot
    https://www.youtube.com/watch?v=ifh67UL-eIg
    Cette hystérique ne supporte pas que l’on critique ses bouquins mais ne se prive pas de violemment insulter « la parole » de Sandrine Rousseau et tant d’autres personnes.
    Sur le plateau de « L’Emission politique », on nous a privés ce jour du meilleur buzz. Ca aurait été bien plus drôle si F. Fillon l’avait douchée froidement avec son verre d’eau, ça l’aurait calmée vite fait.
    Alain Finkielkraut se demande quant à lui « comment a-t-on pu tomber si bas », parlant de la névrosée hystérique.

  22. Impossible de ne pas être d’accord avec vous. En fait je crois que le mal est plus profond que nous ne le croyons car admettre sur les plateaux télévisés des personnages aussi ignobles que Christine Angot traduit une dérive de nos valeurs morales.

  23. Pour aimer la controverse et n’avoir pas peur de la polémique, je ne les fuis pas dès qu’elles apparaissent.
    Que je sois acteur ou téléspectateur, je ne les récuse pas par principe car la liberté d’expression est un bien trop précieux pour qu’on l’économise.

    C’est tout à votre honneur et nous vous sommes reconnaissants d’accepter de recevoir la contradiction, quand bien entendu l’occasion peut s’en présenter.

  24. @ Trekker | 03 octobre 2017 à 03:20
    Éric Naulleau a également rappelé qu’il trouvait « étrange » que la nouvelle chroniqueuse d’ONPC accepte de donner son avis sur les livres des autres alors qu’elle refusait auparavant « d’entendre l’avis des critiques des chroniqueurs d’On n’est pas couché ».
    Il a enfin donné le coup de grâce final en ajoutant, je cite : « Je trouve que c’est peut-être la plus grande imposture littéraire de ces cinquante dernières années en France » . Je pense qu’il n’y a plus rien à ajouter…

  25. Michelle D-LEROY

    Je ne regarde plus ONPC qui n’est qu’une émission de propagande bobo. Mais il faut déplorer que la télé publique et donc financée par notre redevance devienne aussi sectaire. Suppression d’émissions jugées arbitrairement trop ringardes et multiplication d’émissions gaucho soi-disant culturelles, ce qui reste à prouver.
    Et si ces chaînes d’État tenaient compte de la diversité des téléspectateurs ? et donc de l’éclectisme de leurs goûts ?

  26. Circonstance aggravante sur les moeurs médiatiques : l’émission avait fait fuiter l’esclandre d’Angot pour accroître son audience, en le coupant au dernier moment mais en laissant le spectacle de la détresse de S. Rousseau… Belle illustration des pratiques de Ruquier devenu omniprésent à tout moment sur France 2.

  27. Frank THOMAS

    Avec des personnages de peu d’intérêt, vous parvenez, Philippe, à mettre en évidence une dérive inquiétante de nos médias qui donnent de plus en plus dans le harcèlement sadique.
    Cette pente est douce ou abrupte selon les émissions. Mais peu ou prou, sous des formes plus ou moins édulcorées, elle est la tendance générale des programmes qui nous sont proposés.
    C’est le carburant de toutes les téléréalités où l’humiliation, l’exploitation des sentiments les plus bas et la violence verbale sont censés régaler le spectateur. Ce sont nos jeux du cirque à nous.
    C’est aussi – et on touche là aux frontières du genre – le moteur de « Crimes » animé par le douteux Morandini, et de toutes les autres séries du même genre consacrées aux meurtres les plus sordides. Il y a aussi les fictions sur le même sujet, avec exposition de cadavres plus ou moins putréfiés.
    Il n’est pas jusqu’à certains jeux télévisés, séries dites « familiales », ou concours de chant, de danse ou de cuisine qui ne soient bâtis sur ce canevas. Faire rire de l’invité, le mettre en position inconfortable, souvent l’humilier pour réveiller le public, évoquer avec une feinte réprobation les sentiments les plus honteux et les actes les plus barbares etc.
    Certains comme Ardisson, Ruquier ou Baffie se sont fait une marque de fabrique du maniement de la vacherie gratuite et humiliante. Et nombreux sont les « comiques » qui alimentent ainsi leurs one-man-shows plus ou moins inventifs et talentueux.
    Un peu, beaucoup, passionnément, la télévision, tout comme les jeux vidéo, exploite cet inépuisable filon de la méchanceté gratuite et de la dégradation de l’individu humain.

  28. Michel Deluré

    Parce qu’il est justement trop précieux, ce bien qu’est la liberté d’expression doit être préservé. Et ce n’est assurément pas le préserver que de le transformer trop souvent dans les médias en une liberté de dire n’importe quoi, en n’importe quelle circonstance et de n’importe quelle manière.
    Triste exemple que celui de cette télévision pour laquelle le seul objectif est de faire de l’audience en recherchant systématiquement le clash qui fera sensation et qui alimentera les conversations. Et peu importe l’humiliation publique que l’on fera supporter à l’invité(e).
    Ruquier est coutumier de cette pratique et recrute ses supposés chroniqueurs uniquement dans ce but.
    Je déteste ces pratiques qui desservent malheureusement la liberté d’expression et me demande, comme Claude Luçon, comment des individus peuvent encore accepter d’être invités dans de telles émissions de massacre alors qu’ils en connaissent parfaitement les règles ?

  29. « Ce n’est pas parce que Marlène Schiappa a écrit au CSA pour dénoncer cette ignominie télévisuelle et que pour une fois elle a raison que je vais me priver d’intervenir. »
    Le CSA a du boulot en ce moment.
    A la suite d’une séquence jugée homophobe dans l’émission de Cyril Hanouna TPMP, cet organisme chargée de veiller à la bonne moralité des émissions a reçu plus de 20 000 plaintes de téléspectateurs.
    Suite au geste inconvenant de Laurent Baffie remontant la jupe de Nolwenn Leroy dans l’émission de Thierry Ardisson SLT, des centaines de téléspectateurs ont crié à l’agression sexuelle et ont écrit au CSA.
    Maintenant c’est au tour de Christine Angot d’être signalée au CSA et par la secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
    Après l’homophobie, le sexisme, c’est l’agression verbale caractérisée qui va figurer sur la pile des réclamations du CSA.
    TPMP, SLT, ONPC autant d’émissions populistes dont les animateurs sont prêts à toutes les turpitudes pour faire grimper le taux d’audience. Plus rien ne les arrête. Les mises en garde du CSA et même les amendes ne sont d’aucun effet, au contraire vu que cela a surtout pour effet d’attirer encore plus de téléspectateurs.
    Alors il faut s’attendre à encore de nombreuses séquences de mauvais goût dans ce genre d’émission. Il y a un public pour ça, qui en redemande.

  30. Il y a un lien entre le billet précédent et celui-ci, ce lien c’est le matérialisme, scientifique ou pas, qui a effacé toutes références transcendantes, et ramené l’homme au niveau du périssable animal, et donc à une vision microscopique, et s’agissant de Christine Angot je dirais nombriliste, de la vie.
    Voici ce que disait Kant dans sa Critique de la raison pratique.
    « Deux choses remplissent le cœur d’une admiration et d’une vénération toujours nouvelles et toujours croissantes, à mesure que la réflexion s’y attache et s’y applique : le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi. »
    Il n’y a plus de ciel étoilé, la pollution lumineuse des villes empêche de voir l’infini s’offrir à nous.
    Le ciel que nous voyons est le ciel de la technique donné par la télé avec la vision étroite des caméras des satellites, étalé sur des écrans de télé, aux dimensions réduites matériellement et spirituellement.
    Un ciel matériel mesurable, quantifiable en années-lumière, humain trop humain et auquel il manque la dimension spirituelle qui a pu saisir Kant.
    Quant à la loi morale, elle se réduit piteusement à la Déclaration des droits de l’homme, une morale de l’humain pour l’humain, aucune projection transcendante qui puisse nous dépasser.
    De Christine Angot à Karl Marx la distance est plus faible que ce qu’on peut supposer, une distance terrienne sans hauteur par définition. Christine Angot est le dernier avatar d’un marxisme se voulant un matérialisme scientifique.
    Voici ce que Kant continuait à dire après les lignes que j’ai citées, et qui éclairera ce que je disais mieux que je ne pourrais le faire :
    « Ces deux choses, je les vois devant moi, et je les rattache immédiatement à la conscience de mon existence.
    La première commence à la place que j’occupe dans le monde extérieur des sens, et étend la connexion où je me trouve à l’espace immense, avec des mondes au-delà des mondes et des systèmes de systèmes, et, en outre, aux temps illimités de leur mouvement périodique, de leur commencement et de leur durée.
    La seconde commence à mon invisible moi, à ma personnalité, et me représente dans un monde qui possède une infinitude véritable, mais qui n’est accessible qu’à l’entendement, et avec lequel je me reconnais lié par une connexion universelle et nécessaire.
    La première vision anéantit pour ainsi dire mon importance, en tant que je suis une créature animale, qui doit restituer la matière dont elle fut formée à la planète, après avoir été douée de force vitale pendant un court laps de temps.
    La deuxième vision, au contraire, rehausse ma valeur, comme intelligence, par ma personnalité dans laquelle la loi morale me révèle une vie indépendante de l’animalité, et même de tout le monde sensible. »

  31. Catherine JACOB

    Je n’ai plus regardé ONPC depuis que la Furie Angot y officie, sinon cinq minutes, mais pas samedi dernier.
    «Mais je hais le sadisme sous toutes ses formes. Et surtout le sadisme médiatique. Celui-ci, quand il surgit en pleine lumière cynique, ne doit laisser personne indifférent au prétexte du dérisoire ou de l’insignifiance de la péripétie. Ces cruautés en valent bien d’autres.»
    Le sadisme, nommé par un néologisme créé sur la base du patronyme du marquis de Sade célébrité des XVIIIe – XIXe siècle qui fut « détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, république, consulat, empire) pour divers motifs, notamment pour dettes, empoisonnement et sodomie, puis enlèvement et abus sur des jeunes filles, et enfin pour modérantisme, nom donné sous la Révolution aux adversaires des partisans inconditionnels du terrorisme d’État », a recouvert dans une première nosographie des troubles du comportement, les fantasmes liés à l’activité sexuelle, puis s’est étendu à la volonté d’infliger de la souffrance au-delà de la sexualité.
    On a lié ensuite cette volonté au désir de subir de telles souffrances dans la dénomination de sado-masochisme, nouveau néologisme bâti sur le patronyme de l’Allemand Leopold von Sacher-Masoch, fils d’un préfet de police, et ayant dans son enfance, tout comme Damiens le régicide, assisté au spectacle de toutes sortes de souffrances, et infligées dans « la Maison de Police » et intervenues parmi les membres de sa propre famille. Sacher-Masoch, comme le marquis de Sade, aimait le théâtre. « Toute douleur, toute félicité sont d’abord théâtrales » professait-il.
    D’où le sadisme médiatique appartient-il quelque part à la première veine sadique. Bien évidemment, ça n’excuse rien.
    La terminologie a été empruntée par diverses langues, dont le japonais où le nom du marquis de Sade se transcrit phonétiquement 「マルキ・ド・サド」(MARUKI・DO・SADO) le sado-masochisme 「サド マゾ 」(SADO-MAZO) bénéficiant cependant d’une traduction en idéogrammes qui est 「加虐被虐性愛」(KA-GYAKU-HI-GYAKU-SEÏ-AÏ)où les idéogrammes qui font référence au sadisme (「サディズム」 = SADIZUMU) proprement dit sont 「加虐性欲」(KA-GYAKU-SEÏ-YOKU) ; AÏ (愛) visant la recherche de (la souffrance) et YOKU (欲)le désir de (l’infliger).
    Il se trouve, par hasard que, le SADO de sado-masochisme, est homonyme d’un toponyme japonais qui est Sado (佐渡市, Sado-shi) , une municipalité (市 = SHI) située sur l’île Sado-ga-shima (佐渡島) dans la Mer du Japon, à savoir l’île de Sado dont les idéogrammes portent un sens totalement différent, ainsi qu’un presque homonyme de l’actuel SADŌ 「茶道」(de SA, une lecture de l’idéogramme pour « le thé », parfois lu CHA, et de DŌ, la Voie, par ex. celle qui se retrouve également dans le Judo. Sachant que la tea ceremony était initialement désignée par「茶湯」(CHA-TŌ)encore écrit「茶の湯」(CHA-NO-YU), de YU, l’eau chaude et bien sûr de CHA, le thé. Mon mémoire de D.E.A (actuel Master 2) faisait par ailleurs référence dans son intitulé à cette dernière dénomination, qui avait pour focus on va dire, la partition de l’espace dans le jeu des éventails de ladite tea ceremony.
    Nonobstant, de petits malins qui n’ont pas d’oreille, s’amusent avec, nécessairement, sadisme, à sous-entendre une relation d’identité entre l’actuel SADŌ 「茶道」et le SADO et sado-maso dès qu’ils entendent parler de SADŌ 「茶道」。puis, se délectent de votre embarras à tenter d’expliquer le distinguo.
    Qu’est-ce que vous voulez y faire ?

  32. Est-on obligé de descendre aussi bas pour faire vendre son livre en acceptant de participer à ce genre d’émission ?

  33. sbriglia, jacobien ou jacobiste ?

    « Madame Angot est un personnage de fiction, utilisé dans des pièces de théâtre. Archétype de la « poissarde » subitement parvenue à la richesse (d’où le titre de l’une de ses premières pièces), elle apparaît une première fois en 1767 dans Le Déjeuner de la Rapée de E. Delautel mais ce n’est que sous le Directoire qu’elle acquiert son nom définitif et la célébrité à travers les pièces d’Antoine-François Ève dit Maillot. Jouée à l’origine par un homme, elle est l’héroïne de nombreuses pièces parmi lesquelles :
    Madame Angot ou la Poissarde parvenue d’Antoine-François Ève (Théâtre d’Émulation, 1796) »
    Ben quoi ? N’ai-je pas le droit, moi aussi, de jouer les Catherine Jacob ?

  34. @Jean-Paul Ledun
    « Ruquier n’a pas eu un geste pour stopper cette infamie audiovisuelle… »
    Pourquoi voulez-vous qu’il stoppe ce qu’il a organisé et dont il se repaît ? Angot est ignoble ? Oui, trois fois oui, mais pas toute seule. Avec le producteur de l’émission, la direction des programmes, la direction générale de la chaîne. Tout cela au moment même où Madame Ernotte réclame le retour de la publicité sur les chaînes du service public. Notre fric de contribuable ne suffit plus pour alimenter la vulgarité et le manque de talent de ces gens. Mais que dire de ceux qui les regardent ?

  35. Sandrine Rousseau n’a récolté et subi que ce qu’elle mérite.
    Ce ONPC est la pire horreur de tout ce qu’on peut subir sur ce service public dépotoir gauchiasse.
    Ruquier l’inquisiteur procureur gauchiste et ses sous-fifres délabrés mentaux, cette émission ne propage que haine, dégoût, violences verbales, calomnies, caricatures, attaques ad hitlerum ad hominem ad nauseam ; du pur fascisme de gauche.
    Que cette Sandrine Rousseau arrête de pleurer et de se faire passer pour une victime ; c’est trop fastoche et faux derche, son bouquin va se vendre comme des petits pains suite à ce buzz trop gros et réchauffé.

  36. Y a pire que le petit clash-buzz spontané de Ruquier/Angot/Rousseau !
    Que font donc police et justice contre ce véritable danger pour la société ? Danièle Obono, députée de « La France Insoumise », est une sympathisante du « Parti des Indigènes de la République » (PIR), un mouvement raciste antiblancs, anti-Français et antisioniste d’extrême gauche prêchant le communautarisme, l’éradication de la race blanche et un esprit de revanche contre les « blancs colonisateurs » :
    « Le PIR lutte contre toutes les formes de domination impériale, coloniale et sioniste qui fondent la suprématie blanche à l’échelle internationale. »
    http://indigenes-republique.fr/le-p-i-r/que-voulons-nous/
    « Le PIR s’oppose à une Europe impériale blanche et à tous les dispositifs qui sont mis en œuvre dans cette perspective. Le PIR s’attachera à développer des liens d’entraide, de solidarité et de partenariat avec toutes les forces qui luttent, dans l’ensemble des Etats européens, contre le projet de construction d’une Europe blanche. »
    http://indigenes-republique.fr/le-p-i-r/nos-principes/
    « Il faut refuser le système d’intégration sur le plan idéologique. Il faut résister à l’idéologie de l’universalisme blanc, des droits de l’homme et des Lumières, du progrès, de la vision linéaire de l’histoire.
    Avoir comme horizon de dégager une majorité décoloniale pour briser la suprématie blanche. »
    http://indigenes-republique.fr/decoloniser-leurope/
    http://www.valeursactuelles.com/politique/video-daniele-obono-deputee-de-la-france-insoumise-et-proche-des-indigenes-de-la-republique-85175
    http://www.fdesouche.com/864877-la-deputee-obono-participe-aux-reunions-des-indigenes-de-la-republique
    https://vid.me/ohOG
    Danièle Obono soutient sur son compte Twitter le mouvement politique raciste antiblancs et anti-Français du Collectif MWASI :
    https://twitter.com/camaradobono/status/574577634497163264?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.prechi-precha.fr%2Fconseils%2Fdaniele-obono%2F
    Rappel de leur idéologie :
    « Nous réaffirmons notre intransigeance face à la culture du viol, les violences conjugales et de leurs impunités qui sévissent en France, encouragé par l’Etat, sa police et sa justice mais aussi les médias et l’élite culturelle française.
    Nous réaffirmons notre mobilisation contre l’Etat réactionnaire raciste et (néo)colonial, qui produit l’Etat policier, le complexe industriel de la prison et les guerres impérialistes qui tuent et exploitent nos communautés – que ça soit en France, dans les colonies départementalisées, ou dans les pays du Sud.
    Nous tenons à rappeler tout notre mépris et notre dégoût face aux instrumentalisations du “féminisme” à des fins racistes et impérialistes (fémonationalisme) par la team féminisme blanc. »
    https://mwasicollectif.com/category/declarations/
    La porte-parole du PIR, Houria Bouteldja, est connue pour ses frasques et ses discours anti-français, elle apparaît en couverture du livre « Nique la France ».
    https://www.amazon.fr/Nique-France-Sa%C3%AFd-Bouamama-Z-E-P/dp/2953641106
    http://www.dailymotion.com/video/x3yoxoi

  37. @ sbriglia, jacobien ou jacobiste ? | 03 octobre 2017 à 09:55
    « N’ai-je pas le droit, moi aussi, de jouer les Catherine Jacob ? »
    Ne vous flattez pas ! Il manque l’essentiel, les images. Je veux dire les idéogrammes, sans lesquels le texte serait incompréhensible évidemment.
    D’ailleurs je commence toujours par les lire, et après si les idéogrammes m’ont convaincu, je passe au texte syllabique.

  38. @ Wil | 02 octobre 2017 à 20:38
    « La société médiatique actuelle n’a qu’un but, détruire « l’homme ».
    Tous les jours on a sur toutes les chaînes de France un reportage ou je ne sais quoi pour dire combien l' »homme », le mâle, est une ordure.
    Et bien, qu’ils viennent essayer de me détruire, moi le blanc hétéro macho sexiste raciste d’hyper droite fasciste homophobe chrétien islamophobe, je les attends, mais je les préviens qu’ils devront s’attendre à de cruelles désillusions.
    Signé « le casque », comme en mêlée

  39. « On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’un monde médiatique qui facilite de telles dévastations et s’en repaît devrait être jugé avant de juger. »
    On ne m’enlèvera pas de l’idée que ceux qui regardent de telles dévastations et s’en repaissent devraient être jugés avant de juger.

  40. Jean le Cauchois

    @ Savonarole, hier à 23:38
    « Se mettre dans un état pareil devant une Bécassine du c.. »
    J’ai appris, en regardant La grande librairie (il y a bien deux semaines), une expression peut-être plus appropriée = « elle était gentille du corsage », prononcée avec un oeil coquin par Erik Orsenna. Mais voilà, cher Savonarole, tout le monde ne peut pas avoir des expressions académiques !

  41. @Catherine JACOB – 3 octobre 9 h 38
    Merci d’enseigner aux ignares de ce blog qui étaient Sade et Sacher-Masoch, mais comme institutrice j’avoue avoir une préférence pour Madame de Saint-Ange.

  42. Robert Marchenoir

    En effet, l’envahissement de la télévision par des émissions dont le moteur est l’humiliation publique est proprement insupportable. Il en dit long sur notre état moral.
    Afin de remplir mon mandat attribué par personne, consistant à évoquer la Russie à n’importe quel propos, je soulignerai qu’il en va de même chez nos amis pou-pou, poutinistes. La télévision d’Etat (beaucoup plus contrôlée par le pouvoir que chez nous) y est farcie d’émissions où est invitée une victime, dont la mission est de s’en prendre plein la g… Sauf que là, c’est littéralement.
    Non seulement la totalité des participants du « débat » se coalisent contre elle, non seulement un ou deux olibrius judicieusement choisis se mettent à lui hurler littéralement dessus, mais bien souvent, elle finit par se prendre des coups de poing sur le plateau.
    L’autre différence étant que le prétexte le plus fréquent à l’humiliation publique n’est pas la sexualité, mais la politique et l’impéralisme de Moscou. Le bouc émissaire du jour est en général un « Ukrainien » ou un « Américain » — ou des personnes censées défendre les intérêts de ces deux catégories d’Untermensch. Inutile de dire qu’il s’agit vraisemblablement de comparses, dûment rémunérés à cet effet.
    Ce long détour n’est pas destiné uniquement à maintenir bien au chaud les électrons de chez M. et Mme Bilger, mais à souligner que ceux qui s’imaginent que la Russie-de-Poutine est le garant des « valeurs traditionnelles », des « valeurs familiales » ou des « valeurs chrétiennes », et que c’est elle qui nous sauvera de l’effondrement civilisationnel en cours, se fourrent le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate — dans l’interprétation la plus charitable pour eux.
    Nous ne devrons compter que sur nos propres forces ; c’est évidemment moins confortable que de compter sur un sauveur étranger.
    Pour en revenir à nos énergumènes à nous, ce n’est un secret pour personne que les personnalités en vue surveillent de près les pages Wikipédia qui les concernent, voire interviennent dans leur rédaction. Je constate que ni la page Wikipédia de Christine Angot (pourtant fort longue), ni celle consacrée à son roman L’Inceste, ni même son site officiel, n’affirment que l’auteur a été victime d’inceste de la part de son père.
    Il se trouve c’est sur cette allégation implicite, et scandaleuse, que Christine Angot s’est appuyée pour construire son personnage, vendre ses livres, acquérir un confortable statut social et justifier ses insolences. Je ne crois pas être le seul à avoir tenu pour acquis, jusqu’à présent, que Christine Angot a été violée par son père. Philippe Bilger a la même conviction, si je comprends bien. Désormais, je m’interroge.
    Notons que la page anglaise de Wikipédia sur Christine Angot, elle, pose ouvertement la question : « Elle s’est fait connaître grâce à son roman L’Inceste, qui relate une relation incestueuse avec son père. Ce thème était déjà présent dans plusieurs de ses livres, mais on ignore s’il s’agit d’autofiction ou de faits réels. »
    Peut-être sommes-nous réellement en train de revivre les zeurléplusombres de notristouâr. Peut-être va-t-il falloir réellement écouter à nouveau la BBC pour apprendre ce qui se passe chez nous.

  43. « La liberté d’expression est un bien trop précieux pour qu’on l’économise. »
    « Malgré leur incapacité à communiquer et à s’unir, leur souffrance à toutes deux saute au visage, de même que leur colère de ne pas être entendues »
    Extrait de http://cheekmagazine.fr/societe/christine-angot-sandrine-rousseau-viol-onpc/ par Myriam Levain, dont je partage les points de vues.
    J’ai regardé cette émission entièrement après l’avoir de nombreuses fois fuie ces derniers mois. De temps en temps l’invité(e) politique seulement me retient pour tout ou partie de son intervention. Mais je sais et peux facilement interrompre mon apport à l’audimat.
    Ceci étant C. Angot que je me suis imposé de connaître mieux, non pas comme écrivain, mais comme personne, par l’intermédiaire de cette émission, me conduit à penser qu’elle n’a pas tout faux. Il est vraisemblable que la manière dont elle s’y prend pour donner (voire imposer) ses idées sont d’une violence qu’un psy pourrait fort bien expliquer et justifier.
    Et si l’écorché vif n’était que celui (ou celle) qui se laissait voir au-delà de son apparence ?
    A quand C. Angot sur la chaîne YouTube de P. Bilger, pour une découverte en profondeur ?

  44. « A quand C. Angot sur la chaîne YouTube de P. Bilger, pour une découverte en profondeur ? »
    Rédigé par : fugace | 03 octobre 2017 à 14:21
    Il y a des limites à ce que l’on peut demander à notre hôte de supporter et s’il s’avérait que PB a beaucoup péché, ce dont je doute, on peut imaginer Saint Pierre lui demander, avant de lui ouvrir les clés du paradis, de recevoir sur sa chaîne YouTube :
    Christiane Taubira,
    Francis Szpiner,
    Christine Angot,
    …liste non exhaustive mais déjà ces trois-là lui vaudraient assurément rémission de toutes ses fautes.

  45. Décidément nous sommes bien dans ce monde de nantis… très sûrement de fainéants et d’hypocrites de ce milieu franchouillard des « QU’EST-CE QU’ON EST BIEN ENTRE NOUS ».
    Que de circonvolutions, de précautions, de politesses, d’adoucissements, pour nous dire et dénoncer des comportements, des attitudes, des propos et des actes d’anormaux jouisseurs… experts en prosélytisme de leurs petites vies contre-nature mais… qui tiennent le PAF dans leurs petites mains sales et leurs bouches putrides.
    Et puis osons la question qu’aiment tant les Français : combien gagnent tous ces pourrisseurs ? qui plus est se gavent avec l’argent du service public des Français ?
    Pourquoi les gens normaux ne fuient-ils pas ces plateaux nauséabonds ou alors y vont droit dans leurs convictions… et puis dénoncent et défoncent les faussaires bouffons et pontifiants ? Mais là manque un élément pas du tout dans l’air du temps… le courage.
    Il est vrai qu’il se trouvera toujours une assoce et un magistrat de la justice française bringuebalante… pour lui la faire fermer, le punir et le taxer.
    Oui décidément le France est un pays riche, où tout est permis pour certains mais… interdit au bons sens, au vrai travail et à la normalité.

  46. @fugace
    « La liberté d’expression est un bien trop précieux pour qu’on l’économise. »
    Malgré leur incapacité à communiquer et à s’unir, leur souffrance à toutes deux saute au visage, de même que leur colère de ne pas être entendues »
    C’est, à mon avis, le contraire qui est vrai…
    Dilapider ce qui est précieux est un signe, non ?
    D’ailleurs, si plutôt que d’encombrer l’espace de liberté par des lapalissades, des trivialités et des imbécillités, quelques-uns faisaient l’effort de n’user de la liberté qu’à-propos, il se pourrait que le SENS nous apparaisse.
    Il est évident, n’est-ce pas, que l’échange entre ces personnes est affligeant parce que vide, parce que rempli de comédie, de suffisance, et d’imposture, et qu’il aurait été heureux qu’en leur place se tiennent quelques personnes dont la pensée frappée au coin du bon sens et de l’honnête réflexion aurait eu l’avantage d’instruire les pourceaux qui se gavent du néant de l’être.
    Mais voyez ce sylvain et sa réponse à Diogène, n’est-ce pas le nec plus ultra de la liberté donnée aux chiens et comme dirait Céline, peu « accort » : « l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches »…

  47. @ sylvain
    Bien, il y a encore des gens dans ce pays qui ont le courage de leurs opinions.
    Ils sont tellement peu nombreux que je n’irais pas jusqu’à dire que tout n’est pas perdu mais ça fait plaisir de savoir que ça existe encore.
    Un berger vaut mieux qu’un troupeau de moutons.

  48. Christine Pierrette Schwartz a pris un nom littéraire, et c’est son droit, celui de son père, Pierre Angot, qui les avait abandonnées elle et sa mère avant sa naissance, sans la reconnaître.
    Son père ne la reconnaîtra que des années plus tard, il sera convaincu dès lors, et convaincra la femme qu’il avait abandonnée, que sa supériorité sociale lui permettait de s’affranchir de l’interdit fondamental.
    La femme abandonnée, la mère de la petite Christine Schwartz, fermera les yeux sur les agissements de Pierre Angot dont elle reconnaîtra plus tard qu’elle avait succombé à sa supériorité intellectuelle.
    Christine Schwartz ne se remettra jamais de l’attitude d’une mère qu’elle avait adorée pendant plus de dix ans.
    Après… Christine Angot collaborera régulièrement à Télérama ou à Libé (entre autres).
    Elle va finir dans une télé « pop » avec l’image d’une maltraitante.
    « Nous ne sommes que le résultat de notre éducation » (version psy de ce que disait le philosophe Helvétius (1715))
    Christine Schwartz, fille de Pierre Angot, en est devenue le 30 octobre 2017 la preuve vivante.

  49. En ce qui concerne Mme Angot, il me semble que la qualification d’écrivain est exagérée. Ses écrits sont tellement vains qu’il vaudrait mieux envisager d’utiliser le vocable de romancier par charité. Quoique le terme de gribouille soit le plus approprié.
    Mais par les temps qui courent, Mme Angot aura peut-être la vanité de postuler à un siège de l’Académie française, il y en a de vacants. Dans cette vénérable assemblée, les femmes sont bien moins nombreuses à siéger que les hommes. Si Mme Angot parvenait à faire valoir les exigences liées à la parité, elle pourrait créer la surprise ; scandale garanti.

  50. @ sylvain | 03 octobre 2017 à 11:28
    Quelquefois, comme vous mais en d’autres termes, je me dis qu’il existe des victimes coupables.
    Venir à cette émission (enregistrée avant diffusion) pour des raisons mercantiles je dis : pourquoi pas, business is business, en sachant que vous allez être brocardé(e), raillé(e) par des chroniqueurs dont c’est la fonction, le codicille contractuel.
    Mais du coup pleurer parce qu’on s’est fait, logiquement, brocarder, railler, comme prévu, devient de la manigance, voire du calcul.
    Bref : de la télé 😉

  51. Dans le dernier ONPC, une agressée a été agressée par une agressée. Pitoyable spectacle que ce jeu de rôle de procureurs inassouvis, assoiffés de sang qui n’a pas manqué de gicler sur le plateau tel de modernes arènes de Rome. Une mise à mort à la Cicéron. Avec Moix et Angot en vedettes principales.
    Face à ces procureurs partiaux, méchants et veules, Sandrine Rousseau est restée dans la dignité. Sa cause était juste, noble. Elle voulait délivrer un témoignage pour que d’autres femmes puissent, le cas échéant en pareille situation de détresse, en profiter.
    L’ignoble Moix a nié la valeur de témoignage de son livre😠en ne retenant sournoisement que le discours de la femme politique, très éloigné—selon lui—de la parole décrivant la réalité vécue par l’écrivain. La suffisance niaise à la puissance dix ! Mise en pleurs par le voyou, Sandrine Rousseau n’a pu que répliquer avec sincérité : « Je ne peux pas entendre que j’ai un discours là-dessus. C’est l’histoire que j’ai vécue que je raconte ! »
    Quant à Christine Angot, elle a été égale à elle-même. Passons sur sa contestation du mot « écrivaine » qu’elle a déniché dans le livre. Elle préfère, pour une femme, qu’on emploie le mot « écrivain ». C’est étrange pour la vaine « écriveuse » qu’elle est. Ensuite, elle a déliré sur une phrase qu’a osé prononcer S. Rousseau : « Former pour accueillir la parole. Cela n’existe pas… C’est comme ça ! Il faut se mettre cela dans la tête ! Je ne peux pas entendre cela ! …Je retourne dans ma loge. » 😜…qu’on convoque le psychiatre séance tenante !
    On a bien reconnu la repoussante Christine Angot de la campagne présidentielle qui avait violemment agressé François Fillon, au point de le rendre sympathique et de le faire remonter dans les sondages. Elle lui avait lancé, outrée… : « Vous ne vous êtes pas retiré. Vous êtes toujours là !». Un comble😄pour l’auteure du livre Le marché des amants (…tout un programme !), grand wizard français du Cucul Klan. Eric Naulleau a heureusement déposé le verdict : « Christine Angot est peut-être la plus grande imposture littéraire de ces cinquante dernières années en France. » Et encore, dire cela, c’est faire révérence !
    On la vire quand ? Si elle reste, plein de téléspectateurs déserteront ONPC.
    ————————
    l’interview des Inrocks de Sandrine Rousseau après le débat.

  52. Quand vous voulez vous pouvez me prendre en photo en train de pleurer.
    Ah ben oui, mais ça marche pas, t’es un mec blanc de plus de 40 ans.
    Ah bon ?! Donc je suis discriminé.

  53. Catherine JACOB

    @Claggart | 03 octobre 2017 à 13:33
    « Comme institutrice j’avoue avoir une préférence pour Madame de Saint-Ange.
    Mme Saint-Ange et sa batterie de cuisine ou Mme de Saint-Ange, la libertine du boudoir ?

  54. Cette émission télévisée me semble n’être rien d’autre qu’un tribunal. Trop de « clashes » grèvent l’existence de cette émission, il faut me semble-t-il en revoir le concept.
    Je soutiens de tout mon esprit Sandrine Rousseau face à son interlocutrice qui n’a pas l’intégrité de la parole pour oeuvrer dans cette émission !

  55. Jean-Paul Ledun @ Solon

    Oui Solon, c’est exact. Pourquoi Ruquier casserait-il son jouet…
    Que penser de ceux qui regardent, demandez-vous ?
    Ne pensez pas, laissez chacun faire à sa mode.
    Ma mode à moi c’est d’attendre la prestation de l’invité(e) politique et puis de remonter sur ma montagne où il n’y a pas de TV.
    Cette fois-ci, ayant entendu cette histoire de clash, je voulais voir comment France 2 allait se sortir d’affaire… je suis tombé dans le piège et suis resté jusqu’à la fin.
    Con un jour con toujours.

  56. @Catherine JACOB 03 octobre 22h49
    C’est bien sûr Madame de Saint-Ange qu’il fallait lire ; quant à Madame Saint-Ange et sa « Bonne cuisine », il m’arrive de le consulter pour des recettes de cuisine bourgeoise d’avant-guerre et d’y trouver quelques trucs amusants, telle la manière de tuer l’anguille :
    « Saisissez-la par la queue en l’enveloppant d’un torchon et assommez-la contre un mur ou la pierre d’évier »
    Par contre sa façon de cuire les langoustines 15 minutes est totalement inadmissible, quelques minutes étant suffisantes.

  57. Aller chez ce fou Ruquier pour promouvoir son livre s’est se faire incendier à l’avance. Sandrine Rousseau n’imaginait pas un instant que la névrosée hystérique l’attaquerait aussi violemment. Le problème de la névrosée c’est qu’elle n’a pas réglé ses comptes avec son père incestueux et n’a pas suivi de thérapies chez son psy. Elle prend le public et les invités à témoin pour se soigner. Quelle gourde !!
    Autrefois, il y avait à la TV de superbes émissions littéraires. C’était un plaisir de les écouter. Chacun parlait de son livre et de l’histoire vécue calmement sans attaquer l’autre. Dommage, ce qui était beau a disparu des écrans parce qu’il fallait créer du sensationnel idiot et remplir les caisses avant d’éduquer le public. On a le résultat : idiotie, violence, vulgarité à tous les niveaux. Une chose me choque : que les politiques aillent dans cette stupide émission ONPC, mais à les observer de près ils se couchent devant Ruquier et répondent à des questions stupides alors même que devant le micro des journalistes les mêmes entretiennent la langue de bois ou esquivent les réponses que nous sommes en droit d’attendre. Bande de lâches.

  58. Madame Angot a un comportement odieux. Elle ne respecte pas ses interlocuteurs. Elle fait du spectacle : elle simule l’effarouchement provoqué par des paroles de Sandrine Rousseau. On croit rêver… De quel droit Madame Angot agresse-t-elle Sandrine Rousseau, dix fois plus intelligente et posée qu’elle ?
    Pauvre Ruquier, son émission bat de l’aile. Ce garçon aime le buzz. Alors il pensait que Madame Angot ferait l’affaire. Mais ONPC est trop nul. Je ne peux plus regarder.

  59. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 03 octobre 2017 à 16:30
    Pouvez-vous nous dire d’où vous viennent ces informations sur l’inceste supposément subi par Christine Angot ?
    Ne voyez pas une intention polémique à ma question, je cherche à m’informer.

  60. Trois impressions :
    Le premier responsable est celui qui embauche ce genre de furie narcissique avec l’aval complaisant de la direction de la chaîne.
    Triste évolution du service public audiovisuel.
    Par ailleurs comment est-ce possible qu’il reste des volontaires pour alimenter les délires de cette émission indigne ?

  61. @ Claggart | 04 octobre 2017 à 09:58
    Pour la cuisson des langoustines je milite avec vous !
    Il faut, pour avoir de bonnes langoustines bien cuites,
    – faire bouillir de l’eau
    – la saler (genre obtenir une eau de mer dans la casserole), éventuellement poivrer
    – dès que l’eau est à ébullition, plonger les langoustines dedans.
    – dès que l’eau REMONTE en ébullition, sortir vite fait les langoustines
    Ainsi, si vos langoustines étaient vivantes avant la plonge (je sais c’est cruel mais les végétariens s’en fichent, leur truc c’est la viande, du coup mes homards, mes langoustines, mes araignées de mer et moi on leur dit merci de ne pas nous pourrir les restes de nos plaisirs avant de rencontrer un fou furieux qui n’est ni végétarien ni vegan, juste un (des) voyou recyclé dans la « mouv »(ance) 🙁
    …elles seront fermes et délicieuses, soit tièdes, soit froides, avec ou sans mayonnaise.
    Adéo Claggart 😉
    @ Franck Boizard | 03 octobre 2017 à 07:03
    « Vous faites partie des « salauds » puisque vous permettez à cette émission de faire de l’audience en la regardant. Éteignez votre télévision. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Si tout le monde faisait ainsi, cette émission n’existerait plus.
    Éteindre la télévision, c’est si difficile ? »
    M… alors, vous vivez où ? Vous n’avez qu’une chaîne ? La 2 ? Même en taule ils/elles regardent LA chaîne indispensable culturellement, je veux dire Canal Plus 😀
    Moi j’dis ça j’dis rien mais perso j’ai arrêté de regarder l’émission de Ruquier depuis Salamé.
    Ceci dit je regarde d’autres chaînes à cette heure-là qui sont, parfois, intéressantes… quoique.. Mais bon ce n’est que de la télé, celle qui sert à vendre du coca, des assurances ou des vérandas Akena entre Super Nanny ou un match de foot 😀
    @ Robert Marchenoir | 04 octobre 2017 à 16:54
    « …d’où vous viennent ces informations sur l’inceste supposément subi par Christine Angot ? »
    Là Robert vous me (nous) faites marcher ? 😉
    Christine Angot a ECRIT un livre sur SON inceste intitulé « L’Inceste » (11,89 € et vous pouvez l’offrir à Chacha ;)) vendu à 50 000 exemplaires, qui l’a fait connaître du « Tout Paris » boboïsant, lui donnant le statut qu’elle a aujourd’hui chez Ruquier : radoteuse et verbeuse.
    (Certains disent qu’elle écrit avec ses pieds, mais bon je ne suis pas pédo..logue ;))

  62. sbriglia @ Robert Marchenoir

    « @ breizmabro | 03 octobre 2017 à 16:30
    Pouvez-vous nous dire d’où vous viennent ces informations sur l’inceste supposément subi par Christine Angot ? Ne voyez pas une intention polémique à ma question, je cherche à m’informer. »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 octobre 2017 à 16:54
    Enfin, Bob, elles sont dans les archives du KGB !

  63. Jean le Cauchois

    @ Ellen à 12:35
    « Autrefois, il y avait à la TV de superbes émissions littéraires »
    Il y a encore La grande librairie, le jeudi soir. Il y a une grande différence entre François Busnel et Laurent Ruquier : le premier sait mettre ses invités en valeur ; le second ricane de lui-même et sous-traite l’échange avec les invités à des chroniqueurs maintenant choisis pour leur style et leur culture adaptés « Ruquiercompatible ». Ce n’est pas le même auditoire. Vous me donnerez – si vous le voulez – votre avis demain soir, bien que ce soit une émission dont on parle peu le lendemain.

  64. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 04 octobre 2017 à 17:28
    « Là Robert vous me (nous) faites marcher ? 😉 .Christine Angot a ECRIT un livre sur SON inceste intitulé ‘L’Inceste' »
    Non, apparemment c’est Christine Angot qui vous fait marcher, vous. Je sais bien qu’elle a écrit ce roman ; je viens de le citer. Je vous signale qu’un roman, c’est une oeuvre de fiction.
    Toute l’ambiguïté vient de ce qu’elle laisse entendre que ce roman est basé sur des faits autobiographiques réels, mais qu’elle ne l’a jamais dit explicitement. En tous cas, pas à ma connaissance. Je viens de chercher rapidement, et je n’ai rien trouvé. En revanche, j’ai trouvé pléthore d’écrits journalistiques selon lesquels Angot ferait de « l’auto-fiction », et en même temps pléthore de déclarations d’Angot elle-même selon lesquelles elle n’en fait pas. Angot passe son temps à noyer le poisson sur la véracité de ce fameux inceste.
    Ce qui est sûr, c’est qu’il y a toute une opération médiatico-éditoriale pour faire croire qu’elle a été violée par son père — mais sans jamais le dire noir sur blanc. Visiblement, ça rentre comme dans du beurre puisque « tout le monde sait bien que » Angot a été violée par son papa : c’est votre cas, c’était mon cas il y a quelques heures encore, mais où sont les faits ?
    Quand, où, Angot a-t-elle dit : mon père m’a violée — en dehors de son roman, évidemment, qui ne compte pas : elle-même passe son temps à dire que c’est de la littérature, qu’il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, tout en laissant dire le contraire.
    Je pensais que vous aviez des informations à ce sujet, visiblement vous n’en n’avez pas plus que moi. Lisez mes précédents commentaires pour plus d’explications.
    D’ailleurs, je pose la question à la cantonade : qui a lu ou entendu une interview d’Angot se déclarant victime d’inceste de la part de son père, racontant les circonstances ? Qui peut nous indiquer le média, la date, nous donner un lien ?

  65. @Jean le Cauchois | 04 octobre 2017 à 20:43
    «  »Autrefois, il y avait à la TV de superbes émissions littéraires » (Ellen)
    « Il y a encore La grande librairie, le jeudi soir ». »
    Très gentil à vous, merci. Je n’y manquerai pas. Je vais la regarder.
    @breizmabro | 03 octobre 2017 à 16:30
    « Nous ne sommes que le résultat de notre éducation » (version psy de ce que disait le philosophe Helvétius (1715))
    Helvétius parlait en son nom et en son temps. En 1715, les gens n’avaient rien de ce que nous avons à notre disposition, TV, smarphones, Internet, mondialisation, libre échange, pays sans frontières, lois, et puis encore la drogue, l’alcool en abondance, l’islamisme radical, les attentats sauvages…
    Entre 1715 et 2017, les époques et l’histoire ont changé de visage.
    C’est très fréquent et ne peut s’appliquer à tous. Il suffit d’observer certaines familles avec plusieurs enfants où l’éducation est supposée être la même. Eh bien, on s’aperçoit que l’un est doué pour les études et est d’une grande sensibilité et gentillesse, l’autre est bagarreur, n’écoute rien et n’en fait qu’à sa tête, un troisième est en conflit permanent avec les parents et se fiche de tout, préférant les jeux électroniques sinon c’est la crise de nerf garantie, et enfin le quatrième cesse la scolarité avant terme et commet des délits pour finir en taule. Certes, l’éducation à la maison et le premier pilier porteur de toutes les bases, puis l’école et les mauvaises influences et enfin tout ce que l’on voit et entend à la télévision qui n’est pas fait pour une bonne éducation. Ca fait beaucoup…

  66. « Sandrine Rousseau : non-assistance à invitée en danger ! »
    Rassurez-vous Sandrine Rousseau n’est plus en danger. Certes elle s’en est pris plein la tête lors de son échange avec Christine Angot, mais depuis, elle qui n’était connue que de quelques intimes, est invitée par tous les médias et fait le buzz sur Twitter.
    La vente de son livre est assurée et quand vous prononcez son nom, les gens savent de qui vous parlez, ce qui n’était pas le cas voici une semaine.
    A quelque chose malheur est bon dit un vieil adage…

  67. @breizmabro 04 octobre 17h28
    Les langoustines sont jetées vivantes dans l’eau bouillante, evel just ! Les langoustines glacées sont bonnes pour les plateaux de fruits de mer, pour les clients des bars à huîtres, avec en prime les ignobles bulots, justes bons à faire de la bouit pour les morues.
    Par contre chez nous certains pêcheurs mettent le gros dormeur dans l’eau froide, et les y maintiennent 25 mn après ébullition.
    kenavo distro

  68. Bonjour à tous et à vous Monsieur Bilger,
    Je prends la peine d’écrire quelques lignes car je ne suis pas d’accord avec vous. Certes, le spectacle télévisuel est souvent affligeant, la logique du « buzz » source de toutes les vulgarités et Christine Angot, que je ne connais pas vraiment, sûrement un peu conforme à tout ce que je lis ici ou là.
    Mais j’ai écouté le passage incriminé. Christine Angot reproche à Madame Rousseau l’expression « formés pour accueillir la parole » alors qu’elle parle des psy qui aident les victimes d’agressions sexuelles.
    Comme Christine Angot, je trouve que « formés pour accueillir la parole » est une expression typique du charabia mielleux de la bien-pensance.
    Sandrine Rousseau est douce, on a envie de l’écouter et de la défendre, mais C. Angot qui n’est sans doute pas sensible au charme de S. Rousseau, a raison de dénoncer ces propos qui dissimulent tout et nimporte quoi.
    Ça veut dire quoi « former pour accueillir la parole » ?
    Former des gens à accepter n’importe quelle parole pourvu qu’elle soit larmoyante ?
    Former des gens pour qu’ils « accueillent », comme on accueille un enfant, n’importe quelle ineptie ? n’importe quel propos ?
    C. Angot a raison de se révolter. Pour vivre il faut du caractère, du tempérament, de la force. Il ne faut pas tout attendre des autres, il ne faut pas seulement savoir se plaindre.
    Quelle tristesse ces réactions de vierges effarouchées par un peu de fermeté de caractère.
    C. Angot a peut-être beaucoup de défauts, mais elle a raison de se moquer de cette « psychologisation » à outrance, de ces larmes télégéniques indignes d’une ex-femme politique, et de toutes ces logorrhées d’enfants-rois devenus adultes à leur insu.

  69. @ Ellen | 04 octobre 2017 à 12:35
    « Nous faisons des hommes sans coeur et attendons d’eux vertu et hardiesse.  Nous tournons l’honneur en dérision et sommes choqués de trouver des traîtres parmi nous. » C.S.Lewis
    De lâche à traître, combien de pas ?
    @ jack | 04 octobre 2017 à 15:07
    « Ce garçon aime le buzz »
    S’il y a un psy dans la salle, pourrait-il nous éclairer sur ces spectacles affligeants, dont semble se régaler L.R. en premier ?
    @ bernard – 04 octobre 2017 à 17:13
    « Par ailleurs comment est-ce possible qu’il reste des volontaires pour alimenter les délires de cette émission indigne ?  »
    S’il n’y avait que celle-là !
    Phénomène de société en déliquescence, que nombre d’intellectuels d’horizons divers pourraient nous expliquer. Les remèdes existent, mais ils tueraient les malades. Alors d’autres médecins utilisent ce qui pourrait s’apparenter à de l’homéopathie. Une guérison en douceur et sur le long terme. Ce n’est pas nouveau, et ça semble marcher du tonnerre de dieu.
    @ breizmabro | 04 octobre 2017 à 17:28
    J’ai aussi imaginé que notre hôte, admiré de Chacha, pourrait faire à ce dernier un joli cadeau à l’occasion de Noël prochain : « son dernier livre dédicacé. »
    Charge à Chacha de nous faire l’honneur de la dédicace en fin d’année.

  70. @Robert Marchenoir
    En 1999, on devinait que cette femme avait un sérieux grain :
    https://www.youtube.com/watch?v=jPE1Uscd1AA
    et que ça ne s’est pas amélioré en 2017…
    https://www.youtube.com/watch?v=CSxq2Th_5d0
    J’ai voulu savoir ce qui valait à cette personne l’appellation d' »écrivain » en feuilletant son bouquin : je suis arrivé à la même conclusion qu’Eric Naulleau : « C’est peut-être la plus grande imposture littéraire de ces cinquante dernières années en France… »

  71. Robert Marchenoir

    @ caroff | 05 octobre 2017 à 14:55
    Merci. Vous confirmez donc mon pressentiment (jusqu’à plus ample informé, jusqu’à ce que quelqu’un apporte une preuve contraire) : 1) cette femme est folle, 2) il y a de fortes chances que son prétendu inceste avec son père n’ait jamais existé, puisqu’elle-même refuse obstinément de le confirmer, alors que Thierry Ardisson ne cesse de l’interroger sur ce point, tout au long de ces 19 minutes d’émission que vous nous indiquez — émission réalisée à l’occasion du lancement de son livre « L’Inceste ».
    https://www.youtube.com/watch?v=jPE1Uscd1AA
    Moyennant quoi, tout le monde est persuadé que Christine Angot est une pauvre victime (et je l’étais moi-même hier encore), parce que son père l’aurait violée quand elle était adolescente. En plus, je me rends compte que j’avais déjà vu cette émission. Le pouvoir de suggestion de la machine médiatique est véritablement effrayant.
    Je transcris tout de même ici certains échanges de cette interview. L’écrit est le médium de la raison…
    Sur le point 1, le déséquilibre mental manifeste de cette dame, Thierry Ardisson cite un passage du livre (dont la narratrice est une femme dénommée Christine Angot) : « Je suis folle. Vraiment folle. Je ne toucherai qu’un petit public de détraqués dans mon genre, si je continue. »
    Christine Angot, alors, renchérit : elle se félicite d’avoir reçu une lettre de lectrice qui se flattait de faire partie de ce public de détraqués.
    Sur le point 2, la question de savoir si ce fameux inceste a oui ou non existé :
    Ardisson évoque l’idée que L’Inceste est une oeuvre « d’autographie » ou « d’autofiction » (donc, une version romancée de faits réels vécus par l’auteur).
    Angot rejette fermement ces deux notions.
    — Thierry Ardisson : Vous racontez votre inceste ?
    — Christine Angot : Non !
    A un ou deux moments, Angot prononce les mots « mon inceste », mais dans un contexte qui ne permet pas de dire qu’il a eu lieu.
    — Christine Angot : Il y a [dans le livre] une association qui est faite entre le terme d’inceste et le terme d’homosexualité. Et puis Noël, au milieu, qui est là. La fête de Noël.
    Notez bien : le terme d’inceste.
    — Thierry Ardisson : Quand on lit le bouquin, on se demande si c’est de la fiction, si c’est de l’autofiction, si c’est du témoignage, on n’en sait rien, en fait. C’est ce qui fait le charme du livre, en plus.
    — Christine Angot : Alors, du témoignage, ça, alors là… vous vous doutez bien que c’est la dernière chose qui puisse… non, quoi, que, vraiment, non, parce que sinon, c’est pas possible…
    — T.A. : Pourquoi c’est pas possible ?
    — C.A. : Parce que sinon, il n’y a pas d’écrivain.
    — T.A. : Quand on voit une fille, dans le bouquin, qui s’appelle comme vous, et qui est vous, et qui avoue ce qui est avoué dans ce bouquin, la première question qu’on se pose, c’est : est-ce que c’est vécu, ou pas ?
    — C.A. : Ah, mais ça c’est pas… la question n’est pas là ! La question, c’est de dire : c’est de la littérature ! C’est tout !
    — T.A. : Vous dites, page 26 : « Moi-même, à 14 ans, je voulais devenir écrivain. Je voulais démarrer très fort. J’ai pensé à l’inceste. J’ai séduit mon père. » Donc, voilà. Je veux dire, on se demande. On se demande : est-ce que c’est du marketing, est-ce que c’est du…
    — C.A. : Mais est-ce qu’on se demande vraiment ?
    — T.A. : Ben oui, moi je me le demande : est-ce que c’est de la création littéraire, est-ce que c’est de la réalité ?
    — C.A. : Alors ça pose la question du marketing, est-ce que si on veut vraiment vendre quelque chose, pourquoi pas, alors, finalement. Peut-être que de vivre l’inceste, c’est une bonne méthode de marketing.
    — T.A. : Oui.
    — C.A. : Ca c’est une vraie question qui se pose, eh bien, je la pose.
    — T.A. : Et alors ?
    — C.A. : Eh bien, posons-la. Posons-la. Ouais, ouais.
    Intervient alors un autre invité, Dieudonné : « Cette phrase-là, c’est de l’humour. »
    — Christine Angot : Cette phrase-là, c’est : je vais dire ça, comme ça ils le diront pas. Mais ils le disent…
    — Thierry Ardisson (avec un grand sourire) : on est cons…
    Je fais tout pour que les gens comprennent que c’est arrivé, je laisse les gens dire que c’est arrivé, et quand on me demande, je refuse obstinément de dire que c’est arrivé. Moyennant quoi, je joue à la victime, je réclame même le monopole de la victime, je dénie publiquement aux autres de revendiquer le statut de victime — et au passage j’insinue que tous les hommes sont des gros cochons, et j’enfonce le clou du politiquement correct exigeant des hommes qu’ils s’excusent pour tous les crimes de la terre, y compris ceux qu’ils n’ont pas commis.
    En revanche, dans cette émission, elle ne fait pas beaucoup de difficultés pour reconnaître, à demi-mot, que la relation homosexuelle dont elle fait état, dans son livre, a bel et bien existé. De là à imaginer qu’elle a inventé de bout en bout son histoire d’inceste, parce qu’elle hait les hommes et qu’elle a trouvé là un bon moyen de s’en venger…
    Vous m’excuserez, mais quand on évoque des faits éventuels qui sont pénalement répréhensibles, et moralement condamnés par tous, la moindre des choses est que la victime alléguée vienne dire noir sur blanc : j’accuse telle personne de m’avoir fait subir telles exactions.
    Et encore, cela ne suffit pas, car sinon tout le monde pourrait accuser tout le monde : les tribunaux doivent se prononcer. Il ne manque pas de femmes ayant porté de fausses accusations de viol, et condamnées en justice pour cela.
    Christine Angot a-t-elle porté plainte dans cette affaire ? S’il y a prescription, si l’auteur allégué est décédé, la moindre des choses en tous les cas est de revendiquer ses accusations. Pas de susciter des rumeurs, puis de se refuser à les confirmer.
    Encore une fois, je suis prêt à ce que l’on me présente des preuves contraires. Je ne fais que découvrir cette histoire. Hélas, ce que l’on connaît de la perversion des moeurs publiques me fait croire à la véracité de l’hypothèse que je viens de présenter.

  72. calamity jane

    P. Sébastien était venu dans cette émission pour défendre son oeuvre « Le vrai goût des tomates mûres » et une forme de violence-light cad cul-nu-coups-de-martinet et tabassages alcoolisés de matches de rugby.
    Y. Moix avait essayé de défendre la réalité selon laquelle la violence ne pouvait être light (qui oralement dont laït et qui sans tréma donne lait proche de laid). L’écrivain (!) s’était confondu en explications vaseuses jusqu’à ce que L. Ruquier lui fasse comprendre que Monsieur Moix savait de quoi il parlait.
    Il ressort de ce passage que d’aucuns n’écoutent pas les arguments de l’interlocuteur n’imaginant qu’il ait à en connaître et puisse initier et/ou approfondir l’échange…
    Que fera Madame Rousseau lorsqu’elle entendra des personnes dont l’histoire des faits serait autrement délicate ? avec les mots violents qui accompagneraient les récits ?
    J’ignore tout de la littérature de Madame Angot. Mais, lorsqu’elle dit à Madame Rousseau qu’avec la violence subie chaque femme arrange son silence, elle est plus proche du réel vécu que l’injonction du titre du livre : « Parler ».

  73. @ Robert Marchenoir | 05 octobre 2017 à 00:01
    Oh la, oh la Robert, ne nous fâchons pas, je plaisantais. En réalité je suis comme vous convaincue de ne pas l’être par la harpie Angot et SON inceste, l’histoire des quartiers de mandarine posés sur le sexe de son père m’a suffi à trouver la ficelle un peu grosse (!) et à déposer ce bouquin dans l’endroit qui lui était dédié : le lieu d’aisance 😀
    Angot n’est pas tombée le nez dans le ruisseau de la faute à Rousseau, chez Ruquier, et son hystérie professionnelle restera intacte tant qu’elle aura des livres à vendre. Point.
    Adéo ar wech all 😉
    @ Claggart | 05 octobre 2017 à 12:17
    Pour les bulots je partage votre opinion, du reste les pêcheurs les utilisent comme appât.
    Quand ils ont su que ça se vendait ils en rient encore 😀
    Pour les tourteaux je ne sais trop, je n’en suis pas friande, je préfère l’araignée (cuite par mes soins evel just ;))
    Adéo 😉

  74. @ Robert Marchenoir – 05 octobre 2017 à 18:16
    « – Thierry Ardisson : Vous dites, page 26 : « Moi-même, à 14 ans, je voulais devenir écrivain. Je voulais démarrer très fort. J’ai pensé à l’inceste. J’ai séduit mon père. » Donc, voilà. Je veux dire, on se demande. On se demande : est-ce que c’est du marketing, est-ce que c’est du… »
    Alors pour devenir écrivain, elle serait allée en conscience sur le chemin. Sans aller au bout du chemin.
    Comme ici (pour l’image, mais pas pour le son) en chanson :
    https://www.youtube.com/watch?v=LE06lqT0Y2g
    @ breizmabro | 06 octobre 2017 à 08:10
    Un homard séparé de sa moitié, sans douleur donc puisque pas de cri ?
    https://www.youtube.com/watch?v=hVmtKfUzvqQ
    C’est aussi pratiqué en Bretagne ?

  75. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 06 octobre 2017 à 08:10
    « L’histoire des quartiers de mandarine. »
    Exactement. En dehors de tout le reste, ce détail signe l’invention. Résumons les faits :
    « Tout le monde sait bien que », ou fait comme si, Christine Angot avait été victime d’abus sexuels de la part de son père. Or,
    1. La source de cette conviction, en dehors de la rumeur publique, est un livre de fiction de la victime supposée, où celle-ci se met en scène sous son nom : « L’Inceste ».
    2. La page Wikipédia consacrée à l’auteur, extrêmement approfondie, ne mentionne aucune déclaration de Christine Angot disant : j’ai été victime d’abus sexuels de la part de mon père. Ni même d’allégation à cet effet venant de qui que ce soit. Sachant que le principe de Wikipédia est de ne rien publier qui ne soit appuyé sur d’autres sources.
    3. La page Wikipédia consacrée à « L’Inceste » ne contient, elle non plus, aucune déclaration de son auteur affirmant avoir été victime d’abus sexuels de la part de son père (alors qu’il s’agit du thème même du livre) ; ni même d’allégation à cet effet venant de qui que ce soit.
    4. Le site Web officiel de Christine Angot lui-même ne mentionne à aucun endroit qu’elle a été victime d’abus sexuels de la part de son père ; pas même dans la notice consacrée à son livre « L’Inceste », ainsi qu’on pourrait s’y attendre.
    5. Christine Angot, dans une émission de télévision de 19 minutes consacrée au lancement de son livre, a constamment refusé de répondre aux questions insistantes de Thierry Ardisson, qui cherchait à savoir si le livre était basé sur des abus sexuels réellement infligés par son père. Elle a, à plusieurs reprises, suggéré qu’il ne s’agissait que d’un artifice littéraire. Elle a aussi refusé de répondre à sa question suggérant que l’histoire n’était qu’un truc marketing pour faire vendre le livre. Au milieu de nombreuses réponses évasives, elle a, une fois, répondu « non » à la question : le livre est-il le récit de votre inceste ?
    6. Christine Angot, à de nombreuses reprises, a récusé le qualificatif d’autofiction appliqué à « L’Inceste », qui ouvrirait la possibilité qu’il soit basé sur des faits réellement vécus par l’auteur.
    7. La page en langue anglaise de Wikipédia, consacrée à Christine Angot, évoque (contrairement à la page en français) la possibilité que les abus sexuels rapportés dans « L’Inceste » soient entièrement imaginaires.
    8. Le correspondant français d’un quotidien britannique réputé, le Daily Telegraph, a lui aussi évoqué cette hypothèse. La presse anglo-saxonne a pour habitude de séparer, bien plus nettement que la française, les faits de l’opinion.
    Conclusion : nous sommes face à un cas spectaculaire d’hallucination collective, à une falsification médiatico-éditoriale extraordinairement réussie. Celle-ci a fabriqué une victime entièrement imaginaire, pour le plus grand bénéfice financier de l’auteur, auquel l’opération a assuré un statut social durable de gourou des lettres françaises (ventes de livres, nombreux postes éditoriaux dans le monde de la culture, émissions diverses).
    L’opération a aussi pour avantage de conforter l’idéologie de gauche dominante du politiquement correct, selon laquelle les femmes sont constamment sous la menace des hommes, qui sont des violeurs en puissance.
    Elle a aussi pour but de prouver, par l’exemple, l’allégation selon laquelle la parole des « victimes » ne saurait être mise en doute, quand il s’agit des catégories protégées par le système : prolétaires, immigrés, jeunes, délinquants, handicapés, homosexuels — et femmes au premier chef. De fait, dans le cas présent, si l’enfumage a réussi à ce point, c’est que tout le monde sentait bien qu’il était inconvenant de mettre en doute ce qui était manifeste chez Christine Angot — et que pourtant elle ne disait jamais. Une femme violée, battue, maltraitée ne peut pas mentir. C’est la Victime par excellence.
    L’opération, enfin, permet à ses organisateurs, et au public de dépravés qu’ils visent, de satisfaire leurs pulsions perverses en jouissant à la lecture des transgressions dont ils rêvent — tout en faisant mine de les réprouver. Et tout en se payant la tête des « bourgeois coincés » auxquels ils ont joué un bon tour. Ces messieurs-dames gagnent sur tous les tableaux.
    Dans tout cela, personne ne se préoccupe du père de Christine Angot, qui, lui, a réellement existé, et est peut-être encore de ce monde. Mais que vaut un père ? Le politiquement correct nous a bien enseigné que le patriarcat était la pire des abominations.

  76. @ Robert Marchenoir | 06 octobre 2017 à 14:40
    « Conclusion : nous sommes face à un cas spectaculaire d’hallucination collective, à une falsification médiatico-éditoriale extraordinairement réussie »
    Non, je crois, comme le dit justement Eric Naulleau, que « Christine Angot est la plus grande imposture littéraire de ces cinquante dernières années », c’est tout.
    Quant à son père il est mort depuis plusieurs années. M. Angot, fils d’un directeur Michelin, polyglotte et cultivé mais antisémite, a abandonné Rachel Schwartz enceinte de la fameuse Christine qui prendra le pseudo de son père et écrira cette histoire d’inceste pour le lui faire payer.
    Personne ne sait s’il a lu le livre qui lui est dédié et si oui il n’en a fait aucun commentaire (à ma connaissance).

  77. @ fugace | 06 octobre 2017 à 13:38
    « C’est aussi pratiqué en Bretagne ? »
    Naturellement ! Les végétariens et végans ne mangent que du poisson et/ou des graines et fruits exotiques (importés par avion, sans se soucier de la pollution) « paske c’est bon pour la santé » 😀
    Par exemple ils/elles adoooorent les sushis, qui sont fabriqués avec du saumon préalablement tué, et les filets levés sur les bateaux de pêches (pas bretons ;)) pour que la chair reste ferme. (J’évite de vous parler des saumons d’élevage nourris à la purée de viande, ou pas ?)
    Oui, c’est donc pratiqué en Bretagne et dans TOUS les grands restaurants du monde.
    Il y a deux options : soit l’ébouillanter vivant avant de le couper en deux avant de le griller, mais bon…
    Soit de le couper en deux, vivant, le griller ou le faire façon homard à l’américaine.
    En même temps manger des huîtres c’est manger un mollusque VIVANT (perso j’ai une copine végétarienne, elle s’en fout total elle en gobe des dizaines ;)).
    Bon, yen a qui les mettent dans un four avec une sauce persillée (sans les anesthésier préalablement) ils appellent ça « huîtres chaudes » 😉
    Bon, pour les langoustines ou les crevettes que vous mangez parfois dans les restos de « fruits de mer », je vous rassure, elles sont mortes dans l’avion qui les ont amenées en France, AVANT d’être cuites. Ouf !
    Maintenant, si vous avez des pt’tits boutons qui poussent ou mal au ventre… 🙁

  78. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 06 octobre 2017 à 17:12
    Et pourquoi donc, « non » ? C’est un peu péremptoire, comme affirmation. Une imposture littéraire, cela veut dire que c’est un mauvais écrivain qui a un succès immérité. Je ne l’ai pas lue, et je n’ai pas l’intention de le faire. Mais je fais confiance à ceux, nombreux, qui portent ce jugement. Il s’agit là du terrain artistique.
    Je parle, moi, du terrain social, moral et même politique. La plupart des gens qui entendent Angot à la télé, qui savent qui elle est ou qui ont un avis sur elle, n’ont pas lu ses livres (avis totalement pifométrique, basé sur zéro statistique ou étude du CNRS). Les téléspectateurs qui ont réagi à son attaque contre François Fillion, ou contre Sandrine Rousseau, se moquent bien de la qualité littéraire de ses livres.

  79. « On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’un monde médiatique qui facilite de telles dévastations et s’en repaît devrait être jugé avant de juger. D’opposer trop souvent son arrogance et son indécence à des détresses désarmées. »
    Là, M. Bilger vous écrivez ce que tant de monde pense.
    En effet, ces personnages médiatiques n’éprouvent aucune empathie pour les victimes mais se repaissent de leurs souffrances par opportunisme professionnel ou personnel pour leur propre nombril et, sans pitié, s’acharnent à piétiner et piétiner jusqu’à ce que mort s’ensuive, sans prudence, sans respect pour les victimes.
    Et après, ils oublient ou se planquent en attendant le prochain coup.
    Sandrine Rousseau a fait preuve d’un grand courage – seule – d’autant plus que c’est, inconsciement, dans ce genre de blessure un premier élan pour expulser sa souffrance parce qu’elle ne veut pas la subir à vie.
    Alors, certes pas habituel venant d’une personne connue et à la télévision, mais sur le bon chemin pour s’en sortir.
    Christine Angot devrait y réfléchir.

  80. @ Tipaza | 06 octobre 2017 à 23:50
    « C’est horrible ce que vous nous racontez sur les tueries de ces crustacés innocents »
    Je sais, je sais, je pleure à chaque fois, mais c’est bon pour la santé 😀
    Mais faites attention à l’amour qui vous fera vivre dorénavant car parfois c’est, aussi, cruel…
    Adeo

  81. Robert Marchenoir

    @ Herman Kerhost | 11 octobre 2017 à 23:15
    (Avec un peu de retard…)
    Merci pour le lien. J’ai écouté, mais ce ne sont que quelques dizaines de secondes, extraites de leur contexte.
    Franchement, ce n’est pas suffisant pour réfuter tous les indices en sens contraire que j’ai présentés ici.

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