La comparaison peut choquer mais en même temps au regard de l’actualité il me semble qu’elle n’est pas totalement incongrue.
Contre le fléau de la drogue et de son trafic, on a eu les réactions de la France du bas et des Philippines du haut. Elles sont plus que discutables mais éclairent sur notre quotidienneté et les politiques d’Etat.
Un jeune homme a été placé en garde à vue au commissariat du XXe arrondissement pour avoir tiré au gros sel dans la nuit du 2 au 3 août, rue des Cascades, entre la rue de Ménilmontant et le parc de Belleville, sur des dealers de cannabis qui avaient pris l’habitude de s’installer à cet endroit. Il a fait feu sur un groupe à partir de l’un des nombreux passages piétons du quartier. Masqué, ayant pris la fuite, il a été rattrapé par l’une des personnes visées puis interpellé par les policiers. Il était porteur d’un fusil de chasse et de cinq cartouches de gros sel.
L’exaspération de certains voisins est à son comble pour ce trafic qui sévit sur cent mètres de cette rue – « leur territoire, ils y sont tous les soirs » – avec le passage fréquent de « belles voitures, des BMW ou 4/4 ». Mais un jeune homme du coin minimise étrangement : « Ils fument beaucoup c’est sûr, mais ce ne sont pas des gros dealers » (Le Parisien).
Toujours est-il que le tireur, justicier transgressif, a été appréhendé tandis qu’apparemment la banalité de ce commerce délictuel ostensible ne faisait l’objet d’aucune enquête ni intervention policières.
Le président des Philippines est allé plus loin. Rodrigo Duterte en effet a enjoint à ses concitoyens de livrer les trafiquants de drogue à la police ou « de le faire eux-mêmes avec un pistolet… avec son soutien », ajoutant à la télévision « Vous pouvez le tuer. Tirez-lui dessus et je vous donnerai une médaille ».
Depuis le 4 juin, date de son entrée en fonction, ont été relevées 603 morts violentes de toxicomanes ou vendeurs, dont 211 abattus par des tueurs non identifiés, les autres par la police. Les incitations au meurtre du président Duterte ont évidemment favorisé un mouvement sanglant et une bonne conscience homicide dès lors que les cibles concernaient la catégorie dénoncée.
Au cours de la même période, 114 833 toxicomanes et petits dealers se sont présentés à la police de peur de subir un sort expéditif.
Ces méthodes radicales inquiètent le bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime qui a condamné « l’apparent soutien aux exécutions extrajudiciaires » des autorités philippines (Le Monde).
Entre la rue des Cascades et les Philippines, il y a un dénominateur commun : l’impossibilité de mener contre les usagers et les trafiquants de drogue une lutte à la fois efficace et acceptable.
En France, le fiasco est total et on peut craindre qu’à force de voir se multiplier les rues des Cascades et les cités livrées aux délinquants et à ce sale profitable commerce, les actes de justice privée se développent avec l’adhésion accrue d’une population que l’impuissance ou le laxisme indignent.
Aux Philippines, le tableau est terrifiant mais une fois qu’on se sera indigné, qu’on s’interroge sur la perversion mortelle d’une politique qui aboutit aussi au fait qu’une multitude liée à la drogue se livre à la police et cesse tous trafics.
Serait-il donc inconcevable d’inventer une autorité de l’Etat qui soit crainte, sans morts ni exécutions, et capable de réprimer l’insupportable ?
Pour éviter le tireur sauvage de Paris et les tueurs officiels des Philippines.
Contre la drogue qui sévit partout et, de fait, ne mérite pas l’indulgence dont médiatiquement, artistiquement on la fait bénéficier.
Bravo à Rodrigo Duterte, bravo aussi aux pays qui appliquent la peine de mort contre tous ces salopards, bravo au tireur de la Rue des Cascades, voilà des exemples à suivre d’urgence !
Sinon, en France pays des « Lumières », vous pouvez aussi adhérer aux politiques « intellos bobos gauchistes droits de l’hommistes avantgardistes humanistes vivrensemblistes socialislamistes » néfastes mortifères criminelles perverses qui sévissent chez nous avec leurs lots de détraqués sexuels, de pervers, de criminels multirécidivistes encouragés par une justice gauchiste SM mur des cons, criminogène, d’élus socialistes intoxiqués par leur idéologie mortifère favorables aux salles de shoot, la lie de la fange sociale et sociétale.
J’ai choisi : bravo Duterte !
Le problème, c’est que le problème est masqué, et si bien que personne ne le voit.
Il est en fait le même que face à l’Islam, d’abord d’ordre spirituel.
Les hallucinèges, c’est l’initiation volée, l’extase sans mystique, la voie de l’enfer assurée. C’est bien pour cela qu’on y répond avec autant de violence aux Philippines, et qu’on est désarmé comme on l’est contre l’islam en France.
Ils peuvent bien en crever les jeunes écervelés qui s’y adonnent, car ce qui est vraiment interdit plus que tout, ce n’est pas la drogue, mais parler de ses effets hallucinogènes – ceux qui sont recherchés par les drogués ; circulez il n’y a rien à voir – raison d’Etat athée oblige.
Et alors, c’est la repression impossible. Qui s’en étonne ?
Un jeune homme a été placé en garde à vue au commissariat du XXe arrondissement pour avoir tiré au gros sel
Il y a quelques dizaines d’années, les anecdotes vraies ou romancées mettant en scène un particulier ou un paysan tirant des cartouches de gros sel en direction de la partie charnue de garnements venus jouer aux moineaux dans les cerisiers auraient fait rire tout le monde, gendarmes compris.
De nos jours, tenter de disperser ce qu’il faut bien appeler des délinquants voire des marchands de mort (le cannabis n’est pas une drogue innocente), à l’aide de cartouches de gros sel ce qui montre bien l’intention modérée du tireur, est quasiment assimilé à une tentative de meurtre…
Nous marchons sur la tête, ou plutôt les Hommes du Régime et leurs comparses, qui dans toutes les circonstances, de la délinquance aux crimes de masse avouent avoir renoncé à protéger les Français.
En France, le fiasco est total et on peut craindre qu’à force de voir se multiplier les rues des Cascades et les cités livrées aux délinquants et à ce sale profitable commerce, les actes de justice privée se développent avec l’adhésion accrue d’une population que l’impuissance ou le laxisme indignent.
Le plus insupportable et le plus scandaleux est que ceux qui ne font que nous sortir du « nul ne peut se faire justice lui-même » ou bien qui nous rebattent les oreilles avec le monopole de la violence qui n’appartiendrait qu’aux forces de l’ordre, oublient que dans d’innombrables situations – et pas uniquement face aux trafiquants – les Français sont livrés à eux-mêmes face au crime, l’État brillant par son absence volontaire.
La sécurité n’est pas un luxe mais une nécessité sans laquelle il n’existe plus de société viable.
Faut-il rappeler que le maintien de l’ordre est la première des missions régaliennes justifiant l’existence d’un État ?
Et un État qui viendrait à faillir dans le respect de cette obligation, ne se placerait-il pas de lui-même dans une situation d’illégitimité ?
Ce sont des présidents comme celui-là qu’il faudrait aujourd’hui en Europe et aux USA !
Bonjour M. Bilger
Une solution : dépénalisation et vente légale des drogues, comme on le fait pour l’alcool et le tabac.
Pourquoi ne pas pousser le questionnement un peu plus loin en s’interrogeant sur l’opportunité de la prohibition du cannabis ?
Dans le superbe hall d’entrée du nouveau Gaumont Alésia, il y a un mur de bonbons avec un slogan lumineux disant « la gourmandise commence avant le film ».
Si on avait voulu proclamer urbi et orbi l’infantilisation de notre société, on n’aurait pas pu trouver mieux.
Ce mur de bonbons et ce slogan sont bien réels mais ils sont mensongers, la vraie réalité est dans les films de fiction qui montrent violence, sang, larmes, drogues, trafics, pornographie…
Comme dit Günther Anders :
“Le mensonge n’avait encore jamais possédé de meilleur instrument: il ne ment plus contre la réalité à l’aide de fausses images, mais à l’aide de la réalité elle-même”, (“L’Obsolescence de l’homme”).
Ah, si nous savions prendre au sérieux les choses sérieuses… mais je ne suis qu’un vieux réactionnaire anti-moderne…
Décidément qu’est-ce qu’on se marre (à défaut d’engranger des médailles à Rio) ! avec le tireur de gros sel…
@sylvain
Même si je suis amusé par la franchise de vos commentaires, il n’est pas besoin d’en arriver là. Car un permis de libre-tuer risque de changer la France dans le modèle états-unien, où on vous troue la peau et ensuite on vous demande ce que vous faisiez.
Je suis convaincu qu’une politique familiale responsable peut énormément aider à prévenir. Les délinquants commencent jeunes pour la plupart. Arrêtons toute allocation aux familles dont les mineurs récidivent. Définitivement. Faisons-leur payer cash toute dégradation perpétrée par leurs frangins, jusqu’au dernier cent.
Et vous allez voir comment la responsabilité parentale va soudainement prendre le dessus. Non seulement ils vont éduquer leurs enfants, mais en contrepartie ils vont arrêter d’en faire une demi-douzaine par famille, en sachant qu’ils n’ont pas les moyens de les surveiller et qu’en plus, ça va leur coûter très très cher.
@Lambda | 09 août 2016 à 10:22
« Une solution : dépénalisation et vente légale des drogues, comme on le fait pour l’alcool et le tabac. »
Tout à fait Thierry. Il faut aussi décriminaliser le crime. Le prohiber ne l’a jamais empêché.
La drogue est un fléau, comme l’alcool, toutes les initiatives sont les bienvenues pour nuire à sa circulation.
@ Exilé | 09 août 2016 à 09:59
Mon père qui était paysan (rassurez-vous je ne vais pas vous en faire un livre à 18,90) élevait des truites (pour notre consommation personnelle ;)) dans une retenue d’eau – après vanne (les campagnards comprendront).
Bref il s’était aperçu qu’un individu (comme on dit dans la police) lui volait des truites.
Il a chargé son douze de deux cartouches de gros sel et il a planqué. Au petit jour ni une, ni deux, il en a tiré une, de gros sel, dans le gros derche du voleur éclairé sous la lune ;)… qui est allé « pigner sa mère » chez le médecin du village comme quoi il ne pouvait plus poser ses fesses endolories sur une chaise 😀
Naturellement dans les 48 heures tout le patelin était au courant qu’il avait pris une décharge de gros sel, Hippocrate n’étant pas soumis au secret de la confession, et il ne s’agissait pas d’un ‘secret médical’ 😀
Connaissant le personnage « un p’tit peu » voleur « un p’tit peu menteur », les gendarmes ont trouvé la punition à égale valeur du préjudice subi.
Je ne sais dans l’histoire de Ph. Bilger si le tireur à l’arme atomique « gros sel » avait des accointances paysannes mais, comme les gendarmes de mon village, je trouve que sa riposte à la provocation est non seulement justifiée mais tout à fait raisonnable.
Avant de craindre qu’il y en ait de déraisonnables…
Le président des Philippines est allé plus loin. Rodrigo Duterte en effet a enjoint à ses concitoyens de livrer les trafiquants de drogue à la police ou « de le faire eux-mêmes avec un pistolet… avec son soutien »
Face à la montée du crime, de deux choses l’une :
-Soit l’État se prétend capable de s’y opposer efficacement et il le prouve en pratique par des actes forts.
-Soit il reconnaît ne rien y pouvoir, en baissant les bras, auquel cas il n’a d’autre alternative que de permettre aux citoyens de se défendre eux-mêmes.
Au train où vont les choses, la fiction juridique du « monopole étatique de la violence » ne pourra pas résister longtemps à la réalité.
Qui pourra croire que les Français vont accepter encore longtemps sans réagir de se faire abattre comme des chiens sans que l’État ne fasse son travail ?
Les Hommes du Régime devraient prendre exemple sur le Président tchèque :
«Je pense vraiment que les citoyens devraient s’armer contre les terroristes. Et je l’avoue honnêtement, auparavant j’étais contre la détention d’armes. »
http://lesobservateurs.ch/2016/08/04/immigration-terrorisme-le-president-tcheque-invite-ses-concitoyens-a-sarmer/
Rappelons le bon sens : ce n’est pas l’arme qui tue mais l’homme qui la tient.
Avant la loi de 1939, la détention d’armes était très libre en France et le pays n’était pas à feu et à sang.
Si la détention et le port d’armes sont très contrôlés, ce n’est pas pour garantir la paix civile, puisqu’il n’y a aucun rapport entre les deux (comme il est facile de le prouver –voir par exemple le Canada et la Suisse). C’est pour éviter que le pouvoir ne soit renversé par les mécontents armés.
Cette raison justifie d’ailleurs le fameux amendement américain protégeant la détention d’armes : un homme libre, par opposition à un sujet, a le droit de détenir une arme sans en référer à aucune autorité et si l’autorité se sent menacée par l’arme en question, c’est qu’elle est tyrannique. Une autorité authentiquement démocratique ne se sent pas menacée par les armes des honnêtes citoyens.
Ce principe étant posé, l’armement des honnêtes gens serait un progrès pour rétablir le règne de la loi en France. Contrairement à ce que racontent les westerns (il faut bien amuser les gens), la vie au Far-West, où tout le monde possédait une arme, était plus proche de La petite maison dans la prairie que de Règlements de comptes à OK Corral.
Le port d’armes, l’auto-défense, le référendum, tout ça, c’est fondamentalement la même question : le pouvoir se vit-il comme subordonné aux intérêts et aux choix des citoyens ou se vit-il comme d’essence supérieure, apte à décider à notre place ce qui est bon pour nous ? Autrement dit, sommes-nous encore dans une démocratie ? Hélas, nous connaissons la réponse. Sauver les apparences, voter de temps en temps, ne suffit pas à faire la démocratie.
Nous vivons sous un régime tyrannique. Une tyrannie molle, diffuse, c’est plus confortable que le goulag, mais tyrannie tout de même : la répression se fait rarement à coups de matraques, elle se fait avec des circulaires, des règlements, des autorisations obligatoires, des permis de ceci, des normes de cela.
Cette tyrannie explique d’ailleurs les progrès de l’islam conquérant (pléonasme) :
1) pour des raisons concrètes : on a soigneusement évité de demander son avis au peuple français sur cette question essentielle de l’immigration musulmane massive alors qu’on avait de solides raisons de penser qu’il n’était pas d’accord. Et on a diabolisé le seul parti qui exprimait ce désaccord. C’est clairement un comportement tyrannique.
2) pour des raisons psychologiques : Houellebecq l’a bien compris. La tyrannie molle socialisante et l’islam ont de profondes affinités. Contrairement aux idiots ou aux menteurs (bonjour à Alain J.), comme dit Raymond Ibrahim, qui prétendent que l’islam est compatible avec la démocratie, le tyrannie socialiste prépare les voies de la tyrannie musulmane (Maxime Rodinson : « L’islam, c’est le communisme plus dieu »,« L’oumma, c’est l’Huma »).
Il arrive à la religion des Droits de l’Homme, ce qui est arrivé à toutes les religions sans exception. Il vient de se lever une secte faisant une autre lecture de la déclaration des DdH.
Après la religion des DdH célébrant le truand et le déviant comme victime d’une société inégalitaire et à qui la victime selon la tradition devait demander pardon, voici donc que par une salutaire inversion de valeurs, une nouvelle religion des DdH (aux Philippines) célèbre l’homme normal (le vrai, pas le président de chez nous) et lui accorde le droit de faire justice au nom de la tranquillité, de la sérénité des pauvres gens.
Nous voici donc revenu, par un singulier mouvement de balancier, à la case départ, d’avant que la Société des Nations, l’ONU, et autres machins ne définissent le juste et le droit à partir des valeurs freudiennes et gauchisantes.
On est même revenu bien avant, au temps du bannissement où celui qui était banni pouvait être occis par n’importe qui. Une façon comme une autre d’assurer la cohésion sociale à l’époque.
Nous vivons une époque merveilleuse, les uns trucident librement et légalement les dealers, mais je prends le pari que l’appétit venant en mangeant (si je puis dire), ce sera le sort d’autres déviants d’ici peu. Il faudra être prudent car on risque d’être le déviant d’un autre qui ne croit pas l’être (processus bien connu).
D’autres encore tuent, massacrent pour avoir droit au paradis où leur seront offerts des vierges.
Et pendant ce temps encore, d’autres quidams cherchent en marchant réellement à attraper des entités virtuelles.
@ Lambda | 09 août 2016 à 10:22
« …dépénalisation et vente légale des drogues, comme on le fait pour l’alcool (…) »
Vous trouvez qu’il faudrait légaliser l’équivalent des « binge drinking » en consommation de produits stupéfiants divers et variées ? Yesss !! Hop la !
J’ose croire que vous n’avez pas d’adolescents dans votre famille qui conduisent, ou même qui montent dans des voitures dont le conducteur a eu sa dose 😉 de légalisation.
J’ai un ami dont le fils était légalement ivre et illégalement shooté qui a considéré qu’il pouvait reconduire quatre de ses copains/copines après la fermeture de la boîte. Il en a tué trois après avoir raté un virage dont il n’a aucun souvenir (PV de reconstitution).
Bon, ses parents je ne vous en parle même pas. Leur fils qui a fait de la prison, no comment. Mais comment un garçon de 22 ans qui a tué trois de ses ami(e)s peut-il appréhender son avenir ? L’alcool en vente libre ne vous suffit pas, il vous en faut plus ?
Il est vrai que c’est plus simple de lâcher la bride que de surveiller le pas de la jument (dicton paysan).
Légalisons… légalisons… Dieu reconnaîtra les siens…
Lambda | 09 août 2016 à 10:22
Ce n’est pas moi qui ai signé ce post avec le contenu duquel je ne suis pas du tout d’accord.
Signé Citoyenne Lambda, l’Original(e);)
« Ce sont des présidents comme celui-là qu’il faudrait aujourd’hui en Europe et aux USA ! » (agecanonix)
« J’ai choisi : bravo Duterte ! » (sylvain)
Je suis consterné…
De telles apologies de la violence ne tombent-elles pas sous le coup de la loi, fussent-elles publiées sur le blog d’un avocat général honoraire ?
Et « La sécurité n’est pas un luxe mais une nécessité sans laquelle il n’existe plus de société viable », par ses sous-entendus, ne vaut guère mieux.
C’est amusant que vous évoquiez à nouveau ce sujet, car j’ai acheté ce matin une nouvelle plante pour remplacer dans l’aquarium une plante – une alternanthera rosæfolia – dont les poissons ont fait leurs délices au point de la préférer à leur aliment complet spécifique.
Il s’agit d’une Fittonia, baptisée Fittonia green. Je l’ai achetée parce que je l’ai trouvée jolie et que les feuilles me paraissaient plus résistantes. Je l’ai installée dans l’aquarium et j’ai ensuite recherché sur Internet de quelle plante il s’agissait. J’ai trouvé plusieurs infos dont une partie sur Wiki en anglais et qui n’était pas traduite sur Wiki en français.
1) Fittonia est un genre de plantes à fleurs de la famille des Acanthaceae originaires de Colombie et du Pérou. J’ai vu qu’il y en a qui tendent vers le vert et d’autres qui tendent vers le rose.
Fittonia albivenis : « Leaves used by the Machiguenga as a hallucinogenic admixture in kamarampi prior to their introduction to Psychotria viridis. »
Et on vend ça pour les aquariums. Histoire de faire planer les poissons, peut-être. A moins que le genre ne soit adapté à la faune des aquariums.
Les Matsigenka (Machigenga, Machiguenga, ou Matsigenga) sont un peuple indigène du sud-est du Pérou. Ils vivent dans la jungle à l’est du Machu Picchu, près de la frontière de la Bolivie et du Brésil.
The Machiguenga are classified as animists in religion and believe in a variety of evil spirits. Hââa !
« Dr. Jones, what you look at ? » comme qui dirait !
2) Fittonia argyroneura : sa durée de vie en aquarium ne dépasse pas un mois (charmant, vu que ces plantes ont un coût !).
Ce n’est pas une plante aquatique (je n’ai pas bénéficié de cette information au moment de l’achat), mais son feuillage décoratif la fait parfois utiliser comme telle.
Je ne donnerai pas l’adresse de l’animalerie. Peut-être que les organismes humains et la faune des aquariums ne réagissent de la même façon et aussi, que quelques feuilles sans la recette matsigenka n’ont aucun effet, mais bon si les poissons sautent hors de l’eau, je l’enlèverai bien sûr.
Ceci étant, on trouve aussi des datura chez les fleuristes. Le datura est la plante qui fait l’objet du livre de Carlos Castaneda l’anthropologue américain décédé en 1998, L’herbe du diable et la petite fumée qui relate son initiation par un ‘sorcier’ Yaki.
Ce sont de superbes fleurs.
Par un moment, j’ai même dû faire un signalement à la protection des consommateurs parce que j’avais repéré des Aconit napel. Noms communs : Capuche de moine, Capuchon, Coqueluchon, Napel, Pistolet, Sabot du pape, Tue-loup bleu, Aconit bicolore, Tore bleue. Ce sont des plantes extrêmement toxiques, pouvant facilement entraîner la mort. Ce sont aussi des plantes extrêmement originales et dont l’étrangeté de la forme et de la couleur séduisent l’acheteur.
Pour ma part, je la connaissais parce que, avec ma sœur, chaque fois qu’on trouve une espèce inconnue de nous en nous promenant, on la recueille avec précaution avec ses parties significatives et on cherche ensuite de quoi il s’agit. Quand c’est une plante intéressante, on la replante, sinon on la jette. Or, elle avait déjà trouvé une telle aconit napel. La dernière plante que, personnellement, j’ai découverte ainsi en promenade était de la mauve dont après l’avoir inspectée sous toutes les coutures un livre de botanique à la main, j’ai cueilli un gros bouquet dont j’ai mis les corolles des fleurs à sécher soigneusement.
Première réponse de la Protection du consommateur : « Si ces fleurs sont en vente, c’est que leur vente est légale, on ne peut rien faire. » D’où ma réplique : « Peut-être bien, mais alors demandez au moins à éviter de les mettre à hauteur des enfants dans le rayon. ». Ils ont visiblement pris la peine de passer voir car au bout d’une quinzaine, les aconits avaient changé d’étagère et se trouvaient effectivement hors de la portée des enfants, quand bien même elles sont vendues sans les racines qui sont la partie la plus toxique, vu que toute la plante est toxique.
Mais bon, on a beau dire ce qu’on veut, de toute façon les gens ramassent tout et n’importe quoi, manipulent tout et n’importe quoi sans précaution, ignorent par ex. que les pelures des pommes de terre qui ont verdi ont synthétisé la solanine en forte concentration et qu’il faut éplucher la pomme de terre jusqu’à ce qu’elle ait l’aspect habituel et une fois épluchée et/ou coupée, l’utiliser sans délai.
Normalement on ne devrait pas les vendre car cette couleur résulte de mauvaises conditions de stockage. Mais je ne saurais vous dire combien de fois j’en ai trouvé en rayon, au point que j’ai renoncé à faire la remarque à des vendeuses qui me regardent comme si j’étais tombée de la lune et que c’est elles que vous allez manger toutes crues!
Bref, « en 2014, 460 cas d’intoxication par des champignons ont été enregistrés par les CAPTV entre le lundi 30/06 et le dimanche 21/09 (de la semaine 27 à la semaine 38. Un nombre d’intoxications hebdomadaires variant de 35 à 75 a été observé pendant 8 semaines consécutives, de mi-juillet à la première semaine de septembre (semaine 29 à 36). Ce nombre est inférieur à 30 cas d’intoxication depuis la semaine 36.
Le réseau Oscour® a enregistré 188 passages aux urgences pour intoxication par des champignons pendant la même période. »
Il faudrait comparer avec le nombre d’overdose pour la même période et il faut de toute façon éduquer les gens, bon gré, mal gré.
Sinon, en Syrie un médecin massacre sa population et aux Philippines c’est un avocat qui appelle au meurtre. Le monde est fou !
@ Denis Monod-Broca | 09 août 2016 à 18:26
Apologie de la violence ? N’inversons pas les rôles. Je vais en rajouter une couche. Si on a besoin d’exécutants pour éliminer les go-fast remontant les autoroutes chargés comme des mules, je me porte volontaire. J’ai un gosse qui a touché au haschich festif « pour faire comme les copains ». Il s’est vautré lamentablement dans les études. Il est maintenant rangé des voitures mais le mal est fait.
Je pense que ceux qui réclament la dépénalisation sont en fait drogués jusqu’au cou et ne veulent pas l’admettre. Leur seule porte de sortie étant que leur entourage fasse de même. Le nivellement par le bas, « trop cool ».
Faire ingurgiter aux gros dealers 1% de ce qu’ils transportent serait une solution raisonnable. Car eux, pas fous, ne consomment pas.
@Catherine JACOB
Sinon, en Syrie un médecin massacre sa population (…)
Cette expression «il massacre sa population » ou « il fait tirer sur sa population » – comme s’il s’agissait de la population dans son ensemble – a été forgée en tant que fausse bonne raison par des officines ayant intrigué pour abattre Kadhafi et quelques autres hommes forts du Proche-Orient ou du Maghreb, qui n’ont d’ailleurs pas d’autre alternative possible que de l’être dans la région, quoi que l’on puisse penser d’eux par ailleurs.
En Syrie, le médecin a été obligé de faire tirer pour défendre son pays et donc sa population sur des gens qui étaient ou sont encore pour beaucoup tout sauf des Syriens, dont des terroristes comme Daech et Al Nosra, qui ont été chouchoutés qui par les États-Unis, qui par la France.
Comme a osé le dire Fabius sans rire : « sur le terrain, ils [Al Nosra] font du bon boulot ».
En français : la résurgence d’Al Qaïda – quand elle n’a pas pris d’otages – a massacré en Syrie à qui mieux mieux tous ceux qui ne lui revenaient pas grâce à des armes livrées par la France ou plutôt par les gens qui ont fait main basse sur elle.
Et les mêmes serpents à la langue fourchue vont ensuite prétendre combattre le terrorisme…
Ah ! Les braves gens.
@Denis Monod-Broca
Et « La sécurité n’est pas un luxe mais une nécessité sans laquelle il n’existe plus de société viable », par ses sous-entendus, ne vaut guère mieux.
Et c’est reparti, une louchée de confusion des genres pour faire dire aux gens autre chose que ce qu’ils ont voulu dire…
Cela s’appelle le procès d’intention, mon cher Denis.
Maintenant, je vais faire appel à ce qui vous reste de sens logique, si, si, vous voyez que je vous en sens capable.
Vous confondez la sécurité, qui est un état de fait, et qui fait même partie des valeurs de la civilisation occidentale, avec les moyens qui peuvent avoir à être mis en œuvre pour la garantir, qui peuvent aller des plus bénins, comme une interpellation de voyous au plus formidable comme le recours à l’arme nucléaire quand la paix du monde est menacée.
Tiens, je parierais que vous n’avez jamais pensé le matin en vous réveillant que si vous – le gentil pacifiste – avez grosso modo pu dormir tranquillement jusque-là c’était grâce au poste de police du coin et – aussi – grâce à Hiroshima…
Enfin, veuillez nous expliquer comment les diverses activités humaines indispensables, à commencer par la nécessité de travailler pour se nourrir, pourraient s’exercer dans un environnement troublé.
Par exemple, si le Moyen Age a marqué le début d’un essor économique notable, cela a été une conséquence de la sécurisation des routes et des campagnes.
@ Denis Monod-Broca | 09 août 2016 à 18:26
Ne vous trompez pas c’est moi qui ai dit :
« Ce sont des présidents comme celui-là qu’il faudrait aujourd’hui en Europe et aux USA ! »
Sachez que j’admire aussi Xi Jinping, Président d’une population de 1 milliard 400 millions de citoyens… que j’admire les présidents de l’Indonésie et de la Malaisie pour leurs positions sur la drogue… qu’évidemment j’admire Poutine et bien d’autres, surtout s’ils ne ressemblent pas à celui que nous traînons et gavons actuellement !
Quant aux USA ils auront peut-être bientôt un Président comme Trump !
Quelle chance ont tous ces peuples de ne pas avoir des mignons qui veulent mettre en prison tout ceux qui ne voteront pas pour Pépère !
En lisant ce billet je voyage entre le tromblon au gros sel, les points noirs du nez de Duterte, la vie rêvée des anges sur la voix de Claire Pichet.
https://www.youtube.com/watch?v=Bu_exmgixoo
Dans ce quartier aux croisées de la Rue des Cascades, des Pyrénées et de Ménilmontant, je revois aussi cet enfant courir après le Ballon Rouge.
Tout cela ensemble, ce n’est pas très sérieux.
L’engrenage ! D’abord, on interdit la drogue, punissant un certain usage de son corps et du fournisseur de drogue, une personne qui fait ce qu’elle veut d’elle-même et le fournisseur. Evidemment, on ne tarit ni l’aspiration des gens à forcer leurs limites par des produits, ni la libre entreprise, tant vantée partout, mais pas ici pour fournir.
Alors ? Loin d’avouer qu’on a eu tort de réprimer un usage du corps et le fournisseur, on donne un permis de tuer. Avec la même logique, il faudrait abattre les prostituées. Ou les cliens, maintenant que dans notre pays on s’en prend au « consommateur » ? Je sens que ça améliorerait les rapports entre les sexes, tiens.
Peuh ! On critique les fictions où il y a des chasses à l’homme en disant que les auteurs sont par trop pervers, jamais une société ne ferait cela, blablabla… Les auteurs ont raison, tort seulement quand ils ne montrent pas comment on peut en arriver là, et que non, ça n’est pas forcément une mince élite sur la masse (je ne dis pas le cas impossible) mais un jeu des plus consensuels, comme le montre le cas présent.
Non, ce n’est pas qu’une minorité qui est cruelle, stop à la démagogie ! Ce qui ne veut pas dire que tout le monde est pareil non plus… Et d’ailleurs, je ne devrais pas dire « cruel », vu que c’est si consensuel, pas un trait de caractère individuel. Dans « La mort en face – le dossier gladiateurs » d’Eric Teyssier, on montre bien, sujet proche, les causes, ampleur, conséquence des jeux du cirque. Les Romains ont seulement donné plus d’ampleur à un phénomène connu ailleurs, ce qui leur a permis d’écouler l’excès de stock des esclaves créés par leurs conquêtes, permis de se sentir encercler les Barbares dans les jeux quand autrement ils voyaient Rome encerclée par les Barbares, et tant d’autres raisons…
Formidable donc, une société préfère instaurer la chasse à l’homme que de permettre la drogue. Eh bien, elle donne raison au drogué qui veut s’en abstraire et au dealer qui s’en affranchit. On pourra dire au hors la loi qu’il est hors la loi : il n’y a plus de loi… S’il n’y a plus de loi, tout est permis, aussi, du côté de dealer, je pense que la violence va exploser. Ou pas ? Alors, on aura des martyrs de la drogue, ce qui manquait, je crois, pour la légalisation.
Au lieu de se battre pour un monde dont les gens n’aient pas envie de s’évader ou une société qu’on estime à respecter des règles même parfois discutables par respect du consensus, on fait tout, décidément, pour le contraire.
Au lieu que la société respecte la liberté et chacun de sorte que chacun se sentant éminemment libre et digne ne veuille pas se droguer, ce qui est quand même risquer la dépendance, cette mesure va multiplier les maux qu’elle prétend combattre.
Parfois, le mieux est de ne rien faire. Dans tel ou tel domaine de la vie. Je ne prétends pas en être capable… Mais critiquer la quête désordonnée d’exploration du drogué et de profit du dealer par des actions aussi folles met par terre toute prévention contre la drogue, dans le monde entier qui dit en somme que les adultes, les « gens bien », les « responsables », savent mieux que vous, drogués « irresponsables », et dealers « criminels ».
Qui est l’irresponsable, le criminel ?
Bonjour,
Le président des Philippines est allé plus loin. Rodrigo Duterte en effet a enjoint à ses concitoyens de livrer les trafiquants de drogue à la police ou « de le faire eux-mêmes avec un pistolet… avec son soutien », ajoutant à la télévision « Vous pouvez le tuer. Tirez-lui dessus et je vous donnerai une médaille ».
On imagine mal de tels propos tenus par le président de la République française, quelle que soit son appartenance politique, ou par n’importe quel dirigeant d’un pays dit civilisé.
L’invitation à la dénonciation des trafiquants, passe encore, mais le permis de tuer avec l’encouragement du chef de l’Etat, on rêve ! Il est facile d’imaginer les dérives que peut provoquer ce genre d’incitation au meurtre. Il appartient, bien évidemment, aux forces de l’ordre et à la Justice de traiter le problème du trafic de drogue, en collaboration avec les services concernés des autres pays. C’est par le regroupement des informations qu’il est possible de démanteler les filières et ça marche plutôt bien.
Quant au type qui a tiré au gros sel sur des dealers de cannabis qui avaient élu domicile rue des Cascades, au vu et au su de tout le monde sauf apparemment des autorités locales, on peut comprendre son exaspération, mais absolument pas ses méthodes.
Il regarde trop les films de Sergio Leone du genre « Pour une poignée de dollars » avec Clint Eastwood dans le rôle du justicier. Clint Eastwood qui, soit dit en passant, est un farouche partisan de Donald Trump et du port d’arme sans contrôle ni autorisation.
Encore un acteur qui s’est identifié au personnage qu’il a incarné au cours de sa carrière, au point de copier ses comportements jusque dans la vie réelle… à moins que ce ne soit les premiers symptômes de la sénilité. C’est triste pour lui.
@Exilé (parce qu’être trop assadophile c’est trop)
Un haut magistrat, sans doute ancien, qui exerçait dans un des districts de Homs, a donné une interview assez dissonante à l’agence turque Anadolu. M. Muhammed Kasim Nasir, ancien procureur général de la province d’Homs, en Syrie, accuse le régime syrien de connivence avec Daech. Selon lui, les services secrets et militaires disposent de ramifications au sein de l’organisation terroriste.
Il affirme avoir obtenu de M. Nazim Abdullatif, directeur des services de renseignement syrien de la zone où lui-même exerçait, des confidences selon lesquelles les attentats de Daech en Turquie et en Europe, y compris en France, consistaient à punir ces pays pour leur politique défavorable au régime de Bachar el-Assad.
http://aa.com.tr/fr/monde/syrie-t%C3%A9moignage-dun-ancien-procureur-sur-la-coop%C3%A9ration-entre-al-assad-et-daech/521244
Je demeure, personnellement, assez circonspect sur le blocus de ces informations dans la presse française, ce d’autant plus que d’autres sources ont fait valoir l’hypothèse de tels liens à plusieurs reprises.
https://enattendantlarenaissance.wordpress.com/2016/03/23/un-iman-proche-du-regime-de-damas-menace-leurope-et-les-etats-unis/
On peut aussi s’interroger sur la libération, après le démarrage du printemps syrien, du dénommé Al-Souri, doctrinaire de Daech et d’Al-Qaïda, des geôles syriennes où tant d’opposants à Bachar el-Assad n’ont pas eu cette chance. Il a été éliminé, il y a quelques semaines, par les Américains.
Quant à la manière sur le mode « Vous voyez bien… », dont Bachar el-Assad est venu nous donner des leçons de lutte contre le terrorisme, dans la nuit du 13 novembre 2015, alors que les cadavres des attentats parisiens étaient encore chauds, elle apparaît infiniment suspecte à mes yeux, bien sûr.
Le 17 novembre 2015, je me suis interrogé sur les raisons qui pouvaient expliquer pourquoi la Russie, l’Iran, le Hezbollah accordaient un tel prix à la survie du régime du bon médecin malgré lui.
https://enattendantlarenaissance.wordpress.com/2015/11/17/sauver-bachar-el-assad-a-tout-prix-pourquoi/
Bien entendu, on peut recevoir passivement la cinématographie qui nous est proposée.
De grands esprits, incontestablement, la documentent.
Bien à vous.
@daniel CICCIA | 10 août 2016 à 08:13
Non sérieusement, vous croyez que nous sommes allés là-bas en Syrie, par armes interposées ou COS, pour restaurer la démocratie et chasser un tyran ? Comme en Afghanistan pour libérer la femme ?
Nous avons comme les autres des intentions cachées pour le faire, un point c’est tout. Les violons cela va un moment.
Encore une tchiote vente d’armes au Koweït…
@ Alex paulista | 09 août 2016 à 22:37
« Tout cela ensemble, ce n’est pas très sérieux »
Un coup de blues ? Vous en reprendrez bien une petite dose… 😉
Bonjour Philippe,
Voilà des propos qui hésitent entre :
Je suis partout et Je préfère être nulle part, ou, Mes propos prudents mais sans équivoque n’engagent que ceux qui les lisent.
Ils ont fini par me convaincre de mon erreur.
La qualité de plume ne peut masquer l’esprit trop longtemps.
Très bon site pour prendre le pouls de « l’Horlogeosphère ».
Bien à vous et vos blogueurs bas du Front.
Achille, pas le Talon cerveau choc, non non, mais le nôtre, crache sur Clint Eastwood, Trump et leurs méthodes musclées.
Il préfère les méthodes gauchistes sauce Badinter, juges rouges du SM mur des cons, qui font l’apologie de l’excuse, du crime, du multirécidivisme, du vidage des prisons, du mépris des victimes, du laisser-faire, du laxisme, qui s’apparentent plus à une peine de mort officielle à l’envers : innocents agressés frappés tabassés rossés torturés tués par des criminels qui ont déjà sévi et dont on sait qu’ils séviront encore. Leurs méthodes sont beaucoup plus musclées que celles de Trump ou Eastwood.
Il y a du boulot pour arriver à se débarrasser de cette boue idéologique de gauche cause de l’augmentation des crimes qui a atteint des records, l’impunité garantie aidant les passages à l’acte.
@hameau dans les nuages
Ce que je crois, comme ce que vous croyez, n’a aucune valeur.
Je ne me situe pas au niveau des convictions personnelles, mais au niveau de la recherche de la réalité.
Cela suppose de s’extraire de la gangue et non de s’y complaire.
Mais la vérité semble n’intéresser personne. C’est pourtant elle, le plus sûr des guides.
Les autres mènent à notre perte.
Confucius : quand le sage désigne la lune, l’imbécile regarde le doigt.
A lire, cet intéressant, bien que long, article paru sur « Comité Valmy » qui analyse bien le contexte dans lequel se place le problème de la drogue en France.
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7455
On peut ne pas être d’accord avec tout.
Le sujet revient régulièrement sur ce blog, comme sur d’autres supports médiatiques. Des militants plus ou moins actifs prônent la dépénalisation de la consommation et de la vente de drogue.
La ministre de la Santé Mme Marisol Touraine a plusieurs fois exposé la position du gouvernement sur ce sujet, il est hors de question de banaliser la vente et l’utilisation de substances nocives.
D’un point de vue sécuritaire, il me semble qu’un retour aux sources est nécessaire. La sécurité, c’est un ensemble d’entités, de ressources et des droits d’accès des entités sur les ressources. Si les entités (ici les dealers) obtiennent le droit de vendre la ressource (ici la drogue) à d’autres entités (ici des adolescents), alors on obtient une société de personnes désinhibées, en état euphorique, puis dépressif, libres de prendre le volant ou le guidon de véhicules et incapables de se conformer au code de la route avec tous les dangers que cela implique.
Et que penser de l’auto-élimination des dealers à Marseille en raison de la lutte pour le territoire ? Est-ce qu’elle a pour résultat de limiter le nombre des acteurs ? En tout cas, elle ne diminue pas la demande. C’est pourtant sur la demande que la puissance publique est incapable d’obtenir des résultats.
En France la loi dit que la protection des citoyens appartient à l’Etat. Et il y a donc une machine administrative qui commence avec la police, se continue avec la justice et se termine avec la prison. Que fait un citoyen quand il voit que cette machine ne fonctionne pas ??
Réponse des vertueux drapés dans la DDH : nous avons des valeurs, il faut appliquer la loi etc. Des valeurs face aux dealers ? On voit où ces valeurs ont mené le pays…
@Achille
Il appartient, bien évidemment, aux forces de l’ordre et à la Justice de traiter le problème du trafic de drogue (…)
Certes.
Mais quand nous aurons martelé cela une fois de plus, si les forces de l’ordre et la Justice (?) sont incapables de le faire – ou pis encore refusent de le faire – comme elles sont également incapables de le faire contre les criminalités ordinaire et extraordinaire, que nous reste-t-il comme alternative ? Subir chaque jour la loi des petits et des grands voyous en baissant la tête ?
Cela s’appelle la servitude.
Et cela signifie aussi tout simplement qu’un certain slogan triptyque figurant sur quelques édifices publics relève de la réclame mensongère.
@Daniel Ciccia
…parce qu’être trop assadophile c’est trop
Qu’est-ce au juste qui vous autorise à porter ce qui n’est qu’un jugement de valeur ? Faut-il y voir là un effet de la propagande menée par les Hommes du Régime et par leurs comparses médiatiques ?
Ne pas tomber dans l’assadophobie systématique et réclamer le droit à la nuance est-ce nécessairement faire preuve d’assadophilie ?
Il ne s’agit pas de faire de façon inconditionnelle l’apologie du régime syrien, mais il faut comprendre que les attaques verbales ou de type terroriste menées contre lui s’inscrivent dans un plan plus vaste de déstabilisation et de recomposition de la région, ayant débuté avec la guerre contre l’Irak, la guerre contre la Libye, l’élimination des « dictateurs » Moubarak et Ben Ali, tout cela avec le chaos que l’on sait qui en a résulté, le remède ayant été pire que le mal. La création de l’État Islamique dont les métastases viennent nous menacer chez nous a découlé directement de cette politique de Gribouille.
Encore du travail d’apprentis sorciers qui se prennent pour des génies de la géopolitique.
http://www.dailymotion.com/video/xlp2d6_le-plan-us-post-11-9-envahir-7-pays-dont-l-irak-la-lybie-la-syrie-et-l-iran-selon-le-general-us-wesl_news
Quand cesserons-nous de vouloir imposer aux pays de cette région des concepts démocratiques qui ne correspondent en rien à leurs traditions, plutôt basées depuis des siècles sur le tribalisme, sur les clivages religieux et sur le dogme de l’homme fort ?
Quant au fait d’imputer au régime syrien des accointances avec l’E.I, elles ne sont pas sérieuses, l’État Islamique étant une créature des États-Unis et de leurs alliés dans le Golfe.
Rappelons aussi que l’opposition syrienne a été depuis le début manipulée par Al Qaïda.
Voir ce document de 2012 de la Defense Intelligence Agency (en anglais) :
http://www.judicialwatch.org/document-archive/pgs-287-293-291-jw-v-dod-and-state-14-812-2/
« il est possible de créer une principauté salafiste dans l’est de la Syrie et c’est exactement ce que souhaitent les puissances soutenant l’opposition ».
Enfin, nous qui prétendons vouloir combattre l’État Islamique sur ses terres, quand comprendrons-nous enfin que l’on ne gagne pas une guerre avec des bombardements plus ou moins bien ciblés mais aussi et surtout avec des troupes au sol ?
Et ces troupes au sol, ne pourraient-elles pas regrouper par exemple des Kurdes mais aussi des troupes du régime syrien ?
@sylvain | 10 août 2016 à 09:40
« Il y a du boulot pour arriver à se débarrasser de cette boue idéologique de gauche, cause de l’augmentation des crimes qui a atteint des records, l’impunité garantie aidant les passages à l’acte. »
Il y a toutes sortes d’impunités garanties, mon cher, et celle que vous évoquez n’est pas la pire. Car que penser des contournements des procédures autojustifiés par une conception personnelle de la Justice ? Hum ?!
Que d’incertitude dans ce sujet. Entre ceux qui jugent les blogueurs « bas de front », induisant par là que, eux, les contempteurs, détiennent la vérité, ceux qui sont pour la mitraille, et ceux qui s’interrogent, on a du mal à se faire une opinion.
Flinguer à tout va, ce n’est pas raisonnable, il faut laisser ça aux beaux mecs.
Subir et geindre, ce n’est pas très brillant : pour ça, il y a les chrétiens, ils savent très bien tomber à genoux.
Tenter un équilibre entre répression et éradication, c’est un pari impossible, tant qu’il existera des Taubira, des juges et des politiques, un syndicat de la magistrature etc. sans compter tout le petit monde des conseillers, assistantes sucrées, fonctionnaires du compassionnel et de la grosse voix, sans rien derrière qui agisse.
Le président philippin n’est pas plus sot que le président thèque qui conseille à ses concitoyens de s’armer contre le terrorisme. Il y a comme ça des gens qui en ont assez de lutter avec raison contre l’insoutenable présence de la racaille. Mais cette racaille, elle a des chefs, aux mains blanches, financiers de haut vol, qui alimentent aussi les politiques survoltés pour tenir le coup dans la frénésie de leur exercice du pouvoir.
Soyons raisonnables : un homme qui avait été attaqué par deux voyous reçut nombre de coups, se défendit, tant et si bien qu’il mit l’un en fuite et que l’autre, du coup, lâcha prise devant la détermination du bonhomme. Hospitalisé pour soigner ses nombreux hématomes, il reçut, toutes affaires cessantes, la visite d’un gendarrrrrrrme qui le félicita de s’en être sorti mais lui avoua qu’il y avait un gros problème : il avait griffé un de ses agresseurs….enquête….rapport…..procureur….audition….ridicule….médiatisation…..éclats de rire…..partie civile……juge d’instruction…..ça grogne……justice impartiale…..la France.
C’est un peu notre homme au gros sel. Il ne faut pas s’étonner de recevoir le conseil que je reçus d’un homme de l’art : d’abord tirer deux cartouches dans le plafond, avant de sévir.
Que tout cela est dommage : alors que nous avons de merveilleux penseurs, bien polis et propres sur eux, quoique… Pourquoi ne pas suivre leurs conseils : votez fonctionnaire, votez soviétique, votez islamiste, les criminels n’auront plus besoin de criminer, ils seront mis à l’abri, dans des lieux de travail où, comme la Russie soviétique, ils pourront alimenter en or le régime nazi, parce que tous ces gens-là, Monsieur, ils tuent entre eux, avec leurs petits commissaires, leurs petits mollahs, leurs petits gestapistes.
Alors, il n’y a rien à faire, de crise en crise, on continuera à tuer, à tuer, à tuer, par le fer et par la parole et cela jusqu’au tarissement de l’humanité.
@sylvain | 10 août 2016 à 09:40
Mais enfin sylvain, faut pas vous mettre dans des états pareils. Reprenez-vous que diable !
Le laxisme devant l’ensauvagement ou la bledarisation de la France avait déjà été souligné avec moult détails par Laurent Obertone dans son livre « La France Orange mécanique » en 2013 :
http://www.ring.fr/livre/livre.php/livre/la-france-orange-mecanique
Ce même Obertone fut boycotté, nul étonnement à cela, par presque tous les médias, vous savez, ces gens qui aident les politiques à mentir aux Français…
De la même façon, quasiment aucune recension du passionnant bouquin de Christopher Caldwell que j’avais dû acheter en version originale puisque sa traduction en français tardait à sortir :
https://www.amazon.fr/Une-r%C3%A9volution-sous-nos-yeux/dp/2810004447
Toujours est-il que le tireur, justicier transgressif, a été appréhendé tandis qu’apparemment la banalité de ce commerce délictuel ostensible ne faisait l’objet d’aucune enquête ni intervention policières.
Voici une autre affaire présentant quelques similitudes en ce qui concerne la réaction maladroite de victimes de nuisances ou de harcèlements :
…un enfant de 11 ans a visé de deux coups de couteau et grièvement blessé un autre élève âgé de 12 ans. Ce dernier tentait de le racketter, selon une source policière à l’AFP. Les faits se sont produits à l’école primaire Anatole France de Vénissieux, près de Lyon.
L’enfant auteur des coups de couteau a été mis en examen pour «tentative d’assassinat».
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/06/17/01016-20160617ARTFIG00127-un-enfant-de-11-ans-mis-en-examen-une-procedure-rare-mais-obligatoire.php
Dans les deux cas, de quoi s’agit-il sinon de la mise en évidence du fait que cet État tentaculaire qui s’occupe de tout y compris de ce qui ne le regarde pas, de « sport » ou de télévision par exemple, n’assume plus la principale de ses missions régaliennes impératives à savoir sa présence sur le terrain face aux délinquants, laissant les victimes potentielles livrées à elles-mêmes et forcées de se débrouiller comme elles le peuvent, souvent mal, dans la jungle qu’il laisse se développer ?
Le cas de l’enfant de onze ans obligé de se défendre à coups de couteau contre un « grand » de douze ans aurait été impensable il y a quelques dizaines d’années encore.
Comment avons-nous pu en arriver là ?
Comment est-il possible que cet enfant de onze ans, dont l’âge appelait normalement encore une protection particulière, n’ait pu trouver personne, comme famille, enseignants, assistants sociaux, police même, à qui confier le drame qu’il avait à vivre ?
Le plus absurde est que c’est lui qui va faire l’objet de poursuites judiciaires alors que les vrais responsables, à savoir son entourage adulte, dont les représentants de l’État ayant failli à leur mission, ne seront en rien inquiétés.
Idem en ce qui concerne le tireur de cartouches de gros sel, est-il normal qu’il soit le seul à être éventuellement poursuivi alors que son comportement n’a fait que traduire une carence de l’État à travers ses divers rouages ?
Une fois de plus, l’état de droit tourne à l’ubuesque.
La situation en Syrie est complexe.
Assad, comme les dirigeants algériens au début des années 90, a fait libérer des islamistes parce que le bordel qu’ils mettent lui donne de réelles raisons de maintenir son pouvoir (on remarquera que, même si ça a été tangent et si ça a fait des dizaines de milliers de morts, cette technique a fonctionné pour la junte algérienne).
Maintenant, nous ne sommes pas dans un western ou chez les Bisounours, il ne s’agit pas choisir entre les bons et les méchants.
Nous sommes dans le monde réel, imparfait, où nous devons naviguer au mieux, ou au moins mal, de nos intérêts.
Dans ce monde-là, soutenir et armer des milices islamistes, dont le caractère prétendument modéré est une ficelle de communication (c’est comme trouver modéré quelqu’un qui veut vous mettre une balle dans la tête par rapport à quelqu’un qui veut vous découper en morceaux) est une pure folie, une erreur grossière.
Les attentats en France et les revendications identitaires de plus en plus agressives ne sont pas le fait de milices assadistes survoltées.
***************
Quant à la drogue, c’est toujours le même débat : celui de la facilité et de l’effort. C’est tellement plus facile de céder, de laisser aller, avec toujours les meilleures raisons du monde.
Seulement voilà, à la fin de ce raisonnement de la facilité, on aboutit toujours à la même question : pourquoi se tenir debout ? Ca serait tellement moins fatiguant de ramper sur le sol. Pourquoi faire des lois ? Ca serait tellement moins pénible de laisser chacun faire ce qui lui plaît.
Comme dit Jack, il faut au contraire encourager l’auto-élimination des racailles ; ça fait des économies de dépenses publiques, des repos et vacances aux policiers qui en ont bien besoin et des pauses à rallonge pour jouer à la belote et prendre le pastis dans les vestiaires pendant que tous ces tordus se kalachnikovent entre eux ; en outre à la moindre interpellation il faut attraper le plus gentiment du monde un de ces salopards devant les foules de passants délateurs vidéastes et l’amener dans un coin ni vu ni connu pour appliquer la peine qu’il mérite ; il y a trop de collabos dénonciateurs gauchistes anti-police dans ces troupeaux d’oisifs ; pas la peine de se faire clouer médiatiquement au pilori par ces pourris.
Source Wikipédia « la guerre de l’opium »
« (…) Les lois interdisant la consommation de l’opium sont maintenant si sévères en Chine que si vous continuez à le fabriquer, vous découvrirez que personne ne l’achètera et qu’aucune fortune ne se fera par l’opium. (…) Tout l’opium qui est découvert en Chine est jeté dans l’huile bouillante et détruit. Tout bateau étranger qui, à l’avenir, viendra avec de l’opium à son bord, sera mis à feu, et tous les autres biens qu’il transportera seront inévitablement brûlés en même temps. Alors, non seulement vous ne parviendrez pas à tirer quelque profit de nous, mais vous vous ruinerez dans l’affaire. Ayant voulu nuire à autrui, vous serez la première à en souffrir. Notre Cour Céleste n’aurait pas gagné l’allégeance d’innombrables pays si elle n’exerçait un pouvoir surhumain. Ne dites pas que vous n’avez pas été avertie à temps. À la réception de cette lettre, Votre Majesté sera assez bonne pour me faire savoir immédiatement les mesures qui auront été prises (…). »
Lettre du commissaire impérial extraordinaire Lin Zexu à la reine Victoria, 1839. Fin de citation
Que fait donc Hollande pour faire cesser l’introduction massive de haschich en provenance du quart nord-est du Maroc… sachant que, outre les méfaits de cette drogue, l’argent (sale) est recyclé en achat de biens immobiliers, voitures et entreprises… Pas belle la vie pour les trafiquants ? Les douanes de temps à autre font des saisies… mais Hollande dort bien la nuit car il sera rasé de près par son barbier au petit matin !
Pas belle la vie d’un Hollande irresponsable de nature ?
@ breizmabro | 09 août 2016 à 16:07
J’adore votre récit qui me rappelle de vieux souvenirs.
Votre grand-père n’était pas le seul dans la campagne française au temps où les gendarmes, eux-mêmes issus de la campagne, circulaient surtout à bicyclette et n’avaient pas de talkie-walkie ou de téléphone portable, il n’était pas rare que les paysans utilisent leur fusil de chasse et les cartouches de gros sel pour se faire justice et que les gendarmes en soient ravis.
Une bonne décharge de gros sel dans l’arrière-train des délinquants valait bien mieux que la prison, la campagne était infiniment plus sûre alors.
Il nous faudrait peut-être amender notre constitution, genre US No.2, limité au fusil de chasse et cartouches de gros sel équipé d’un système électronique ne permettant que le tir au derrière. Aujourd’hui tout est possible, nous avons déjà des bombes intelligentes, pourquoi pas des cartouches intelligentes ?
@agecanonix | 10 août 2016 à 13:57
« …dort bien la nuit car il sera rasé de près par son barbier au petit matin !
En plus du coiffeur, il a un barbier personnel ?
Comment se fait-il que le grand public n’en ait pas encore entendu parler ?
« Lettre du commissaire impérial extraordinaire Lin Zexu à la reine Victoria, 1839. »
Ce brave Lín Zéxú (林則徐) dit Yuanfu (元撫) fidèle serviteur de Daoguang (道光, c’est-à-dire « Chemin de raison lumineuse», 1782-1850, nom posthume Xuanzong. Il fut donc un farouche partisan de « la première guerre de l’opium considérée comme la première manifestation du déclin de l’Empire de Chine vu qu’incapable de résister à l’Occident, un déclin qui entraîne la Chine dans une longue période d’instabilité, jalonnée par la chute du système impérial, remplacé en 1912 par la République de Chine, l’intervention japonaise et, finalement, la proclamation de la République populaire de Chine en 1949. » – Wiki – Laquelle république parle haut de nos jours à l’adresse de l’Occident.
Sur la base de ces précisions, posez-vous les bonnes questions.
Contre le fléau de la drogue et de son trafic, on a eu les réactions de la France du bas et des Philippines du haut. Elles sont plus que discutables mais éclairent sur notre quotidienneté et les politiques d’Etat.
Mais derrière le fait divers ayant motivé cet article, à savoir la réaction d’exaspération d’un particulier face à des trafics couverts de fait par l’inaction de la puissance publique, n’est-ce point aussi le procès des relations troubles entretenues par l’État à prétention vertueuse avec les réseaux mafieux qui devrait être à faire ?
Nous savions déjà que l’État était le premier des proxénètes – eh oui, Bercy ponctionne aussi les péripatéticiennes sous la menace – mais en plus il apparaît que c’est aussi le premier bénéficiaire du trafic de drogue, qui participe au PIB.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/06/06/20002-20140606ARTFIG00300-pib-pourquoi-la-france-rechigne-a-integrer-la-prostitution-et-la-drogue.php
N’oublions pas non plus que souvent les élus comptent sur l’économie souterraine pour acheter la paix sociale dans certains quartiers sachant qu’ils sont dans l’incapacité de relancer l’économie normale.
Le successeur d’Al Capone existe, je ne l’ai pas rencontré, mais de mauvaises langues – que nous ne croirons pas bien entendu – prétendent qu’il logerait à l’Élysée…
@ NLR | 10 août 2016 à 09:20
Oui, un gros coup de blues. J’aime bien cette rue dans laquelle je passais souvent il y a quelques années. Les dealers ne m’y ont jamais embêté, alors que des débiles qui tirent à tort et à travers m’y auraient un peu dérangé.
Le problème de la drogue ne se résoudra pas à coups de tromblons. On a une situation encore pire au Brésil, et pourtant ça tire de partout. Tant qu’il y aura de la demande, vous aurez beau faire, la vente ira toujours se faire quelque part. Le choix pour la police est entre l’immobilisme qui signifie abandonner les riverains, et la dispersion de tout ce bazar, perdant ses repères, ses indics, et tout contrôle de la situation, y compris des urgences médicales.
C’est compliqué. La légalisation n’est en rien satisfaisante, mais elle permettrait peut-être à la police de se concentrer sur les drogues dures. Parce que la situation est tellement absurde aujourd’hui qu’elle en est contrainte à refourguer du cannabis à ses tontons pour les payer et espérer atteindre des gros.
Le cas Neyret n’est certainement pas isolé.
Mais l’autre gros nez mis en exergue, désolé j’ai un peu de mal avec ça.
Avec ce qui se passe aux JO de Rio où les nageurs de l’Equipe de France de natation dénoncent le dopage de certains de leurs concurrents (chinois par exemple, à juste titre), et où la même équipe de natation se saborde et règle ses comptes en public malgré le fait que la France soit candidate aux JO de 2024, je trouve que l’on vit une époque formidable.
De plus, Benoît Paire est exclu de l’équipe de France de tennis pour être trop souvent en ville chez sa copine, et pas au village olympique.
Rien n’y fait. Ni la présence de F.Hollande, ni de A.Hidalgo.
Les Français sont à 70% contre l’organisation des ces JO à Paris.
Le Secrétaire d’Etat aux Sports est un illustre inconnu qui ne s’exprime jamais.
Je trouve que le climat délétère qui règne dans l’équipe de France à Rio reflète le climat délétère qui règne dans la société française.
Si M.Aubry a raison d’annuler la Braderie de Lille, je trouve que supprimer les compétitions sportives est exagéré et un peu louche. Les athlètes se préparent pendant plusieurs mois pour ces compétitions.
Après on pleure parce qu’on n’a pas de médailles, et on assiste à la privatisation des piscines par des musulmans au radicalisme rampant, qui profitent de cette faiblesse pour faire des défilés de burkinis, heureusement annulés.
Mais il y a pire que le dopage pour les nageurs. Il y a les commentaires d’Alexandre Boyon.
Concernant la dépénalisation du cannabis proposée par quelques illuminés qui s’y adonnent abondamment, genre écolos et libertaires gauchistes, je trouve cette solution totalement inefficace et même parfaitement irresponsable pour les raisons suivantes :
1- Cela ne cassera absolument pas le marché de ce genre de trafic. Les dealers s’aligneront tout simplement sur le cours du marché. Ils vendront donc moins cher leur saloperie, mais vu que la vente sera légalisée ils en vendront plus et au bout du compte ils gagneront autant avec leur petit business lucratif qui empoisonne les ados toutes catégories sociales confondues.
2- Cela n’aura aucune incidence sur les drogues dures, genre cocaïne, héroïne et ecstasy, qui sont vendues par les mêmes réseaux et qui, elles, sont très dangereuses, vu qu’elles provoquent de lésions irréversibles sur le cerveau.
3- Il a été largement démontré que les drogues, même douces, associées à l’alcool ou aux médicaments sont à l’origine de nombreux accidents de la route (ce qui n’est pas le cas du tabac). La dépénalisation aura donc pour effet d’augmenter les risques d’accidents chez les jeunes conducteurs qui ont déjà une certaine tendance à ne pas respecter les limitations de vitesse et le code de la route.
Si l’on veut protéger notre jeunesse, il convient surtout de ne pas dépénaliser le cannabis mais au contraire de lutter contre ce type de trafic avec la même détermination que pour les drogues dures.
@ daniel CICCIA | 10 août 2016 à 09:45
Vous savez… ce que racontent nos médias sur Assad…
On a eu à peu près le même genre de rhétorique sur le bourreau Milosevic. Dix ans après sa mort il vient d’être blanchi par le TPI.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/09/2398253-ex-yougoslavie-milosevic-blanchi-par-le-tribunal-penal-international.html
Expérience portugaise :
« Mais avec ce changement de politique, les taux de MST et d’overdoses ont chuté de façon spectaculaire. Selon The Economist, depuis la décriminalisation, les morts provoquées par les drogues ont chuté de 80%, de 80 morts en 2001 à 16 en 2012. En parallèle, et sur la même période, le nombre d’héroïnomanes a décru de moitié, en termes absolus. »
http://www.contrepoints.org/2015/08/05/216878-portugal-ce-que-la-depenalisation-des-drogues-a-entraine
« Les changements observés depuis la dépénalisation sont nombreux et globalement positifs :
Légère augmentation de la consommation de drogues illicites chez les adultes, mais forte diminution chez les adolescents (15-19 ans).
Réduction du fardeau des délinquants toxicomanes sur le système de justice pénale.
Augmentation du nombre de traitements médicamenteux.
Réduction des décès liés aux opiacés et des maladies infectieuses.
Augmentation des saisies de drogues par les autorités. »
http://www.grea.ch/le-modele-portugais-la-depenalisation
A qui profite le crime ?
@breizmabro
…je trouve que sa riposte à la provocation est non seulement justifiée mais tout à fait raisonnable.
Justice a été rendue, il n’y a pas eu mort d’homme, et cela n’a rien coûté au contribuable.
Et cela a fait de la réclame pour le sel de Guérande, garanti bio, conseillé en injections sous-cutanées…
Que demande le peuple ?
@hameau dans les nuages | 10 août 2016 à 18:37
BHL avait organisé une croisade internationale contre Slobodan Milosevic aujourd’hui innocenté par un tribunal…
On se demande ce qu’ils nous fabriquent rue d’Ulm pour nous pondre des générations de BHL, des Edouard Louis, des Juppé, des esprits faux pour lesquels il faut attendre quarante ans avant de s’apercevoir qu’ils se sont mis le doigt dans l’oeil.
@ hameau dans les nuages | 10 août 2016 à 18:37
Vous devez connaître le Réseau Voltaire… Avant la guerre en Syrie Thierry Meyssan avait fui en Syrie et fait un exposé publié sur YouTube expliquant qu’après l’éradication de la Libye viendrait le tour de la Syrie…
Nous sommes peu de choses face aux moyens du grand capital (pour ne citer que lui) et chez nous Hollande en est une marionnette depuis son élection… A propos de Hollande voyez ce qu’il aura fait passer, dans son minable quinquennat, comme lois favorables à la droite et que la droite n’aurait jamais pu faire passer (retraites, gel des pensions et des petits salaires, diminution drastique des intérêts des livrets populaires, fermetures d’entreprises, guerres secrètes de nos armées – jusqu’au moment où ses dérives constitutionnelles sont révélées – etc.) !
Help !
@hameau dans les nuages | 10 août 2016 à 18:37
« Vous savez… ce que racontent nos médias sur Assad… On a eu à peu près le même genre de rhétorique sur le bourreau Milosevic. Dix ans après sa mort il vient d’être blanchi par le TPI.
« >http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/09/2398253-ex-yougoslavie-milosevic-blanchi-par-le-tribunal-penal-international.html »
L’article que vous indiquez est une fausse information, injectée dans le Web mondial par les services de désinformation russes.
Il est très facile de s’en assurer. D’ailleurs, je propose aux honorables commentateurs de ce blog un petit jeu d’été, puisque c’est la tradition dans les médias « du système » :
1. Expliquez pourquoi l’article correspondant au lien ci-dessus est une fausse information, diffusée à des fins malveillantes.
2. Montrez sa véritable origine.
Je vous préviens : c’est un jeu facile. Il suffit, pour cela, de disposer d’un moteur de recherche (100 % des lecteurs de ce blog sont dans ce cas) et d’un cerveau moyen en état de marche (la grande majorité des commentateurs actifs ici sont dotés de capacités intellectuelles largement supérieures au minimum nécessaire pour concourir).
@ Exilé | 10 août 2016 à 20:07
« …le sel de Guérande, garanti bio, conseillé en injections sous-cutanées… »
Eueueuh, du sel, même de Guérande, même bio, en sous-cutané, je ne vous le conseille pas, le gros pétard de notre voleur de truites pourrait vous le dire 😀
Robert Marchenoir semble avoir raison.
BBC News, El Pais, aucun grand média ne reprend cette information sur Slobodan Milosevic.
Savonarole | 11 août 2016 à 00:05
BBC News, El Pais, aucun grand média ne reprend cette information sur Slobodan Milosevic.
Bravo. Vous avez trouvé le premier indice majeur qui incrimine la véracité de cet article – indice que l’on retrouve dans la plupart des hoaxes russes qui réussissent à infiltrer les médias occidentaux.
@Robert Marchenoir | 10 août 2016 à 22:19
Je lis avec intérêt vos commentaires mais vous semblez aller jusqu’au bout du bout de votre manichéisme. Croire que, faisant partie du camp du bien, nous ne sommes pas amenés à utiliser nous aussi les coups les plus tordus pour contrecarrer les plans de l’adversaire.
Je ne crois pas que le TPI soit communiste, ni le Sunday Times qui estimait que 80% des faits reprochés à Milosevic n’étaient que des ouï-dire.
Il peut y avoir aussi des fumiers au sein de l’administration américaine sans pour autant rejeter le peuple américain. Les dénoncer n’est pas passer à l’ennemi.
@hameau dans les nuages | 11 août 2016 à 09:08
Vous trichez.
Les règles du jeu ne vous autorisent pas à insulter l’organisateur pour faire oublier que vous ne voulez pas vous donner la peine de participer.
Ce qui réclame de se bouger un peu les fesses, au lieu de m’accuser de « manichéisme », et de m’attribuer des déclarations idiotes que je n’ai jamais faites, afin de vous donner la facilité de les réfuter.
Je n’ai jamais écrit que le Tribunal pénal international était communiste ; et ce que le Sunday Times a pu publier ou non n’a rien à voir avec le sujet que j’ai soulevé.
Le sujet, c’est cet article de La Dépêche que vous avez vous-même indiqué comme source probante, alors que sa simple lecture, avant même toute recherche supplémentaire, aurait dû déclencher chez vous toute une série de signaux d’alarme mettant gravement en doute sa crédibilité.
Le sujet, c’est ce que prétend cet article, et qui est un mensonge pur et simple : « Milosevic a été blanchi par le Tribunal pénal international ».
Le sujet, c’est de comprendre pourquoi cette publication n’est pas un article de presse, mais l’aboutissement d’une campagne de désinformation menée par les services secrets russes.
Avec un certain succès, comme vous en êtes la preuve.
Vous ne voulez pas participer au jeu, c’est votre droit le plus strict.
En revanche, je remarque que le souci de la vérité vous est totalement étranger. Savonarole vient de vous signaler qu’aucun média notable dans le monde n’a repris cette « nouvelle », qui serait pourtant d’importance si elle était vraie.
Si le Tribunal pénal international venait de « blanchir Milosevic », une demi-seconde de recherche dans Google ferait remonter immédiatement des milliers d’articles dans le monde entier rapportant cette nouvelle.
On vous fait remarquer que ce n’est pas le cas, et cela ne vous trouble nullement. Vous n’avez nullement la curiosité de faire cette recherche pour votre propre compte, de creuser un peu le sujet, de chercher si par hasard il n’y aurait pas un loup. Vous attaquez le messager. Je serais manichéen.
Mais vous , bien sûr, vous n’êtes pas du tout « manichéen »…
Vous trahissez vos véritables motivations, lorsque vous affirmez « qu’il peut y avoir aussi des fumiers au sein de l’administration américaine sans pour autant rejeter le peuple américain. Les dénoncer n’est pas passer à l’ennemi. »
Qui a parlé de l’administration américaine ? Le prétendu « article » que vous nous avez vous-même montré parle de Slobodan Milosevic, des atrocités qui lui sont imputées et d’un jugement favorable que le Tribunal pénal international aurait prononcé en sa faveur.
Il n’y est à aucun moment question des Etats-Unis. Le TPI n’est même pas sous l’autorité des Etats-Unis !
Mais votre réflexion montre bien que ce qui vous motive, vous, c’est l’anti-américanisme. Le militantisme anti-américain. La rage de prouver que, quoi qu’il arrive de mal dans le monde, c’est la faute des Américains. Ou, du moins, de l’administration américaine. Ce que vous appelez le « manichéisme ». Et non la recherche de la vérité.
Je remarque, d’ailleurs, que vous venez de vous livrer à l’un des tripatouillages favoris des gauchistes : le changeage subreptice et scélérat de sujet. Le bougeage péteux et clandestin de la cage de buts à roulettes.
Vous nous avez mis sous le nez un « article » de La Dépêche affirmant des trucs sur Slobodan Milosevic. Et sitôt qu’on vous fait remarquer votre étourderie, votre manque de vigilance quant à la validité de vos sources, hop, hop, hop ! vous changez de sujet, et vous nous parlez des Américains.
En m’attribuant, une fois de plus, des propos que je n’ai jamais tenus : je n’ai jamais dit qu’il ne pouvait pas y avoir de « fumiers au sein de l’administration américaine ».
Vous prenez mensongèrement la posture du type raisonnable qui s’attaque à un fou (ma pomme) qui s’en irait partout proclamant que les Américains sont toujours blanc-bleu et qu’on ne saurait jamais rien leur reprocher.
Ce que je n’ai évidemment jamais soutenu.
Mais cela vous permet, vous, de faire oublier que c’est vous qui tenez la position inverse… reprenant en cela une pratique constante des communistes, des Soviétiques et des Russes d’aujourd’hui.
Comme le fait Poutine en ce moment même, en alléguant une prétendue et subite « attaque terroriste des services secrets ukrainiens en Crimée », tout aussi invraisemblable que l’articulet de La Dépêche que vous nous avez mis sous le nez. Alors que cela fait plusieurs jours qu’on constate des mouvements massifs de l’armée russe en Crimée, en direction de la ligne de démarcation avec l’Ukraine.
Et que les vrais spécialistes, ceux qui connaissent véritablement cette partie du monde, craignent une nouvelle offensive russe contre l’Ukraine. Et évoquent la provocation hitlérienne de Gleiwitz, qui a déclenché la Seconde Guerre mondiale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Himmler
Ainsi que la provocation stalinienne de Mainila, qui a permis à l’Union soviétique, la même année, d’envahir la Finlande.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_de_Mainila
Dans les deux cas, les nazis et les communistes ont attaqué leur propre territoire, en attribuant l’agression à l’ennemi dans le but d’obtenir un casus belli.
Et juste à ce moment-là, les services russes lancent ce qui ressemble fort à une opération de diversion en Europe, faisant semblant de découvrir, en plein mois d’août, un jugement du Tribunal pénal international concernant la Yougoslavie, qui se trouve avoir été prononcé en… mars !
Jugement qui, comme je l’ai dit, ne « blanchit » nullement Milosevic… pour une raison très simple, que je laisse aux lecteurs le soin de découvrir par eux-mêmes.
Car le jeu est loin d’être terminé…
Je l’ai échappé belle,
Il y a cinq ans des racailles d’une cité voisine avaient investi le hall de ma résidence pour se livrer à un trafic bien peu discret juste sous mes fenêtres,
Je ne vous parle pas des nuisances sonores, rap improvisé jusqu’au bout de la nuit, saleté envahissante, crachats et ordures jetées négligemment un peu partout, et les dégradations.
Bref, j’ai pris mon courage à deux mains et suis descendu par deux fois palabrer en pure perte.
Seulement à la troisième je fus contraint de sortir la boîte à gifles.
Résultat plus que bénéfique, voyant qu’ils avaient affaire à un « gros con » qui n’abdiquerait jamais, JAMAIS, ils se sont envolés vers une autre destinée, mieux ils ont complètement déserté le quartier.
Je n’ose imaginer ce qu’il me serait advenu de nos jours où les gouvernants achètent la paix islamiste contre l’impunité de dealer, je croupirais en zonzon pour avoir fessé ces pauvres chérubins !
@Robert Marchenoir | 11 août 2016 à 15:03
Yes ! j’ai mon commentaire fleuve de Robert Marchenoir ! 🙂
Non je ne triche pas mais prends dorénavant avec des pincettes tout ce qui peut sortir des médias du camp du Bien, de l’anthrax du Bien. Vous remarquerez que quand on vous donne un jambon-beurre, vous ouvrez à 90% le sandwich pour en vérifier le contenu. Mais je suis sûr que vous êtes sûr qu’à la page indiquée du rapport cité c’est chou rouge. Vous avez dû aller voir certainement.
@Phil | 11 août 2016 à 15:22
Bravo ! Voilà ce qui manque à nombre de nombre de nos compatriotes… Un minimum d’autorité et de courage pour ne pas laisser le champ libre à une minorité de voyous qui ne profitent finalement que du laxisme et de la couardise honteuse ambiante d’une majorité de nos compatriotes qui attendent tout de l’Etat et des institutions et s’avèrent incapables d’agir là où ils se trouvent, y compris devant leur porte et sous leur nez !
@ hameau dans les nuages | 11 août 2016 à 09:08
Vous savez, Marchenoir oscille en permanence entre « le blanc et le noir » c’est un Louis Althusser réincarné, tantôt fou tantôt lucide…
@ Robert Marchenoir, hameau dans les nuages et les autres
L’idée de concours de Robert Marchenoir est bonne. Hameau sur les nuages et d’ailleurs tout le monde pourraient la reprendre. On peut même imaginer des duels de concours, des « battle », par exemple entre Robert Marchenoir et hameau dans les nuages : chacun impose son sujet et se plie à celui de l’autre, défend ses idées en montrant le travail qu’il a fourni, prend la vérité au sérieux sans se prendre trop au sérieux…
Je ne sais pas si cela se fera, en tout cas, au cas où, j’applaudis, en mon nom et je crois en celui des autres spectateurs. Je n’ai pas besoin de féliciter au nom des participants : la participation est un applaudissement.
@Noblejoué | 11 août 2016 à 22:43
« Chacun impose son sujet et se plie à celui de l’autre, défend ses idées en montrant le travail qu’il a fourni… »
Mais c’est déjà le cas. Il y en a ici qui, quel que soit le thème du billet, vous renvoient toujours à leurs obsessions : pour un c’est la déchristianisation, pour un autre c’est Poutine qui hante ses nuits. Il y a aussi le mystique créationniste qui est en communication avec l’au-delà, sans oublier l’excité franchouillard dont les outrances ne font plus rire personne à part lui.
Je vous rappelle quand même que l’on est sur un blog, pas sur un forum et que la règle veut que nos commentaires portent sur le billet du jour. Quelques digressions peuvent se comprendre en fonction de l’actualité, mais à condition qu’elles ne prennent pas la forme d’un prosélytisme de comptoir.
« Contre la drogue qui sévit partout et, de fait, ne mérite pas l’indulgence dont médiatiquement, artistiquement on la fait bénéficier. »
La drogue est proposée aussi de manière virtuelle sous des formes inattendues.
Un nouveau jeu fait « führer » à Paris, il arrive de Californie à la vitesse de la lumière sur Internet. Les Pokemon ont vingt ans, il ont été revus, corrigés et mis au goût du jour. Ils n’apparaissent plus sous forme de carte à jouer mais sous forme de petits personnages virtuels qui apparaissent sur les téléphones intelligents à condition de se promener dans les lieux publics.
Ce jeu est très addictif, quand un animal est capturé, le joueur gagne des bonbons et de la poudre blanche. Plus il en gagne et plus l’écran s’illumine de couleurs chatoyantes.
Le jeu « Pokemon Go » va-t-il supplanter « Candy Crush », leurs créateurs vont-ils s’allier ? Vous le saurez à la rentrée, ne manquez pas les promenades en bus et en tramway. Des voyageurs fraudent au motif qu’ils n’ont pas assez d’argent pour se payer un titre de transport mais ils jouent sur des téléphones qui coûtent entre 500 et 1000 euros.
@hameau dans les nuages | 11 août 2016 à 18:44
Mais je suis sûr que vous êtes sûr qu’à la page indiquée du rapport cité c’est chou rouge. Vous avez dû aller voir certainement.
Et vous ? Vous êtes allé voir ? C’est vous qui nous avez servi cette « information ». Ce n’est pas moi. N’inversez pas les rôles.
Truc de base de la désinformation : balancer n’importe quoi, puis sommer ceux qui doutent de prouver que ce n’est pas vrai.
Je constate que vous refusez toujours de participer au jeu. Si je l’ai proposé, c’est bien pour montrer gentiment la mauvaise foi de la démarche que je viens de décrire. Vous préférez faire de l’esprit…
On ne combat pas la propagande avec de la désinformation : on la combat avec la vérité.
C’est pas du jeu. C’est très facile de susciter un commentaire fleuve de Bob Marchenoir. Regardez :
Poutine est un mec très bien. J’espère que la France suivra le chemin de la Russie.
@ Achille
« Je vous rappelle quand même que l’on est sur un blog, pas sur un forum et que la règle veut que nos commentaires portent sur le billet du jour »
Pas faux, et vous caricaturez bien… Je pensais juste qu’avec la méthode Marchenoir assaisonnée d’un peu de « battle », ça pourrait être plus fourni, plus ludique et… plus amical.
Mon côté gentil, espiègle ?
Pour en revenir au sujet… Le puritanisme antidrogue va loin, maintenant on s’en prend au jeu vidéo sur le blog, pas très original, un pays, la Chine, je crois, ayant rééduqué des addicts du jeu.
Et demain, on fait quoi ? On interdit les feuilletons voire tout récit un tant soit peu haletant ?
Toute cette préoccupation sur la drogue… Est-ce que ce sont les drogués et leurs fournisseurs qui ont mis le monde dans l’état où on le voit ? Non. Alors arrêtons de faire des drogués et des dealers les boucs émissaires du désenchantement général.
Les gens sont comme des gardiens à des miradors en train de guetter les réfractaires à la réalité. Joie pour certains ! Dans un pays on permet de tirer sur les complices des évadés.
Comme cette innovation est excitante, on ne va pas se limiter à la drogue, sus aux jeux vidéos. Et demain, les romans ? Au fait, personne ne le dit, mais enfin, le sexe peut être addictif. Faut-il prohiber le sport en chambre ?
Tout cela n’est pas sérieux : mon évasion me plaît, forcément, la tienne non, donc je la méprise, donc je la prohibe.
Si le karma existe, les prohibeurs subiront des prohibitions dans une autre vie… et moi, certainement, un châtiment bien sadique aussi, comme toujours la rétribution religieuse. Pour ne pas parvenir à convaincre, et laisser ainsi les gens en proie les uns des autres, dans le jeu violent et insidieux du devine qui sera interdit ?
Donc le châtiment ? Le mutisme car ma voix n’aura pas été entendue, la débilité car j’aime l’intelligence et qu’il paraît que j’en ai une mais qu’elle aura été impuissante.
Vous voyez, tant dépend de ma capacité à convaincre aujourd’hui !
Billet repris sur Aviseur International
Il est évident qu’il faut légaliser le cannabis. Pas dépénaliser, légaliser. Je m’explique :
– cette drogue est relativement (j’ai dit relativement) inoffensive pour la santé, ne suscite pas l’addiction (il est difficile d’arrêter de fumer du tabac, en vente libre, très simple d’arrêter de fumer du cannabis) et ne constitue pas un danger supplémentaire en terme de santé publique puisque de toute façon ses usagers sont déjà dépendants au tabac. L’argument du cannabis au volant ne tient guère, surtout s’il est associé à l’alcool, puisqu’on sait qu’il ne faut pas boire au volant. Bien sûr, comme pour l’alcool, une fraction de la population ayant des troubles psychiatriques ne devrait pas en consommer. Je ne peux aussi m’empêcher de penser qu’il y a peut-être une corrélation entre la diffusion de l’usage du cannabis dans les années 90 et 2000 et la baisse de la consommation de tranquillisants dont nous étions auparavant les champions en France. Pour ceux qui pensent que le cannabis est une étape vers des drogues plus dures, sachez que toutes les enquêtes épidémiologiques montrent le contraire et que 90 % des usagers du cannabis s’en tiennent là. Ce n’est pas parce que tous les toxicomanes durs (peu nombreux en France par rapport à d’autre pays européens, d’ailleurs) sont passés par la case cannabis que tous les usagers finissent par passer à l’étape supérieure !!
– cette drogue mobiliserait (je tire mes chiffres de la presse)15 % des forces de police. A mon avis, celles-ci seraient mieux utilisées à d’autres tâches que d’arrêter les consommateurs des classes moyennes ou les petits dealers de quartiers.
– cette drogue alimente la corruption qui sévit dans notre police qui est une des hontes de notre pays (traversez le Rhin pour comparer, vous verrez qu’on peut être policier, assurer le respect de la loi et le respect de la présomption d’innocence) : on rappelle juste le scandale de la BAC de Marseille de 2012 (30 agents sur 100 impliqués), celle de la BAC de Stains en 2014 et récemment le scandale du patron de l’OCTRIS qui couvrait le plus gros grossiste de shit de France, soi-disant son indicateur. On se moque du monde ou quoi ? La police française est à réformer d’urgence et ça passe aussi par couper le robinet des sources de corruption, dont celle-ci.
– cette drogue est plébiscitée par les usagers. Nous sommes en France des millions à fumer quotidiennement ou de temps en temps. Et ça ne nous amuse pas de frauder pour nous procurer du produit à la qualité parfois douteuse, qui s’il était vendu légalement serait de qualité et moins dangereux. Qu’on ne me parle pas des enfants : ils ont des parents pour les surveiller (je vous donne le truc : si les tee-shirts de votre rejeton sont parsemés de petits trous semblables à des trous de mite, c’est sans doute qu’il fume 😉 si c’était légal au passage, les parents naïfs feraient davantage attention, je me souviens de cette mère de famille dont le fils de 14 ans fumait et se demandait s’il ne fallait pas qu’elle en parle à son grand frère… de 17 ans !
– la culture de cette drogue permettrait à nos agriculteurs de gagner un peu d’argent, et, si ça ne les intéresse pas, on pourra toujours proposer à l’Albanie et à la Serbie, deux pays pauvres et criminalisés qui ont (eh oui, eh oui) vocation à adhérer à l’Union européenne, de légaliser les cultures déjà à grande échelle qu’ils ont chez eux.
Soyons sérieux, on voit bien que le mouvement est à l’oeuvre, et les bons chiffres du Portugal montrent bien que ça produit des résultats. Il y a bien sûr des écueils : le premier, c’est que la vente de cannabis permet d’acheter la sécurité (il y a peu de délinquance dans les zones de trafic, sans quoi les clients ne viendraient pas) et la paix sociale dans les cités, mais on peut trouver la parade justement en attribuant des licences de vente dans ces endroits-là. Il y a aussi l’argument moral : l’Etat et la société ne sont sans doute pas là pour permettre ou encourager la vente de paradis artificiels. Et il est clair qu’un fumeur de haschich n’est pas un citoyen très actif, ni très vindicatif. Nous sommes des millions, nous sommes socialement intégrés, et nous en avons assez d’aller dans des cités glauques nous approvisionner (pas de jardin chez moi pour faire pousser, hélas).
– Parlons argent : la Cour des comptes a estimé dans un rapport publié par Le Monde à 3 milliards par an les bénéfice de la légalisation du cannabis. Avec ça on finance plus de la moitié de ce que coûte le cancer à la sécurité sociale, on entretient notre force de frappe nucléaire, on peut acheter trente Rafale, sans parler des économies engendrées par le redéploiement de la police sur d’autres tâches. Mais des forces cachées sont à l’oeuvre qui bloquent cette réforme si simple…
Je ne souhaitais pas m’étendre sur le sujet mais au vu des commentaires (j’adore ce « rapport du comité Valmy », absolument inintéressant), je vais parler de moi pour que ceux qui écrivent sur un sujet qu’ils semblent ignorer sachent le genre d’irresponsables qui les entourent.
On en reparlera dans dix ans mais j’ai 42 ans, je fume régulièrement (en fait… dans toutes mes cigarettes il y a un peu de shit, sauf au travail quand même) depuis que j’ai 18/ 20 ans (très important : il ne faut pas fumer avant, quand le cerveau n’est pas terminé, ça fait des dégâts, comme l’alcool) et je me porte comme un charme, comme tous mes amis qui fument. La dernière fois, pas si longtemps, que j’ai couru 10 kilomètres, j’ai mis 50 minutes et je ne me suis pas écroulé à l’arrivée. J’aime voyager à l’étranger : eh ben, pas de shit pendant les vacances, car on va pas s’amuser à en passer à l’avion ou essayer de chercher dans un lieu inconnu. Je n’ai jamais pris d’autre drogue (cocaïne, ecstasy, LSD, MDMA, pourtant si populaires et faciles à trouver, le prix de la coke a été diminué par deux à Paris ces vingt dernières années). Voilà pour la santé et l’addiction. Peut-être parce que je ne bois que peu d’alcool, du coup, trouvant peu raisonnable de multiplier les psychotropes ?
Je traverse souvent la France en voiture. Je fais des pauses toutes les deux heures, et je ne me gêne pas pour fumer un petit joint sur l’aire d’autoroute, je vous assure, je ne vais pas me gêner. Pas d’alcool avec, tu vas moins vite ensuite et sachez-le, le cannabis a un effet positif sur la concentration, c’est pour ça que c’est considéré comme un dopant dans certains sports comme l’escrime, par exemple. Eh bien jamais un accident monsieur, jamais un excès de vitesse, pas une contravention. Voilà pour la sécurité routière.
Mon métier ? Haut fonctionnaire, je me balade en costume toute la journée et ai eu l’occasion dans mes fonctions de croiser d’éminentes personnalités politiques et judiciaires, je fais des notes absconses sur des sujets compliqués, participe à des réunions interminables et à des repas officiels. J’ai fait de bonnes études et j’ai un bon salaire et suis propriétaire de mon appartement dont j’ai même payé le crédit car en France les hauts fonctionnaires sont encore correctement payés (c’est sûr, je n’habite pas un hôtel particulier dans le seizième !). Je suis intégré socialement, je vois ma famille, mes amis, mes voisins. Et j’ai trois enfants par-dessus le marché, qui savent mieux que quiconque les dangers de la drogue, de l’alcool et du tabac et savent très bien que je ne mettrais pas longtemps à m’apercevoir de toute conduite déviante : avant 18 ans, c’est niet, c’est tout. Voilà pour l’intégration dans la société et l’exemple pour la jeunesse.
Le pire c’est que je ne suis pas un cas isolé, figurez-vous, et la fumette n’a pas de couleur politique, je connais même des sympathisants FN qui ne pourraient pas se passer de leur pétard du soir pour dormir (ce n’est pas mon cas, mais l’insomnie vous savez, c’est un problème pour beaucoup de gens).
Vous comprendrez alors que je sois assez consterné par le spectacle d’attentats qui n’auraient peut-être pas eu lieu si tous les policiers qui font semblant d’empêcher les trafics dans le 93 avaient été affectés à des tâches utiles, et outré par les affaires de corruption dans la police dont j’ai parlé dans mon post précédent. Rappelez-vous de l’histoire de la prohibition aux Etats-Unis. Et de toutes façons, notre police ne pourra pas à la fois s’attaquer au terrorisme et au crime organisé. Le meilleur moyen pour empêcher la nuisance du second, c’est encore de lui couper l’herbe sous le pied (je suis aussi pour la légalisation de la prostitution, l’expérience prouvant que c’est mieux pour les usagers dont je ne suis pas et surtout pour les femmes). L’argument « si c’est légal, le trafic continuera » ne tient pas : le shit vendu dans la rue est souvent coupé (au henné, au pneu parfois, la crotte de chameau dit-on aussi), celui dans les coffee shops en Hollande est de bien meilleure qualité. Vous allez acheter du vin de contrebande coupé à l’alcool à 90° vous ?
Allez c’est dit, si la droite propose de légaliser le shit je vote pour elle pour la première fois ! Mais je n’y crois guère, sur ce sujet la France a 50 années de retard…
L’essor du trafic de drogue n’a aucune raison de déranger les dirigeants d’un pays lorsque ces derniers peuvent se résumer à des cyniques qui n’en ont plus rien à faire du bien de leur population ; au contraire, ça complète les effets anesthésiants de l’alcool et des émissions débiles à la télévision. Sommes-nous en France aujourd’hui dans ce cas de figure ? Je n’en sais rien, mais la rouerie solennelle compulsive avec laquelle les responsables du gouvernement – les irresponsables du gouvernement ? – instrumentalisent la situation d’après les attentats pour détourner l’opinion de l’échec de leurs politiques ne m’inspire pas spécialement confiance.
En somme, pour ce qui est de ce fléau comme de tant d’autres, la politique des gouvernements consiste généralement à faire qu’on n’en parle pas trop, de peur de chuter encore dans les sondages.
@Tomas | 29 août 2016 à 19:34
Je connais personnellement une pute reconvertie bonne sœur qui tient le même discours que vous. Hier accro à la dope aujourd’hui à l’hostie avec non moins de certitude qu’avant de demeurer libre et sans contrainte ni entrave… Savoir dans quelle mesure l’extase y a trouvé son compte ?
@ Mary Preud’homme
Vous cherchez à me démontrer quoi avec votre anecdote qui ne contient pas l’ombre d’une réfutation un tant soit peu argumentée de ce que j’avance ? Que je serais plus heureux si je ne fumais pas, si je ne buvais pas ? J’ai côtoyé bien des personnes et franchement, les seuls abstinents que j’ai rencontrés soit avaient tous un problème avec l’alcool qui les rendait violents, soit étaient ennuyeux comme la mort. Notre société moderne est pleine de gens qui s’ennuient (la preuve, nous postons des commentaires sur ce blog au lieu de faire oeuvre utile pour la société ou nous-mêmes), et les psychotropes font passer l’ennui. Pulsion de mort ? Oui, sans doute.
Rassurez-vous, je n’ai pas de certitudes et je ne prétends pas que le cannabis rende heureux. Prosaïquement, il me détend quand je suis stressé, me met de de bonne humeur et surtout m’aide à supporter l’incommensurable ennui de la société moderne, celui qui a engendré Facebook, le Salon de l’auto, les smartphones et les émissions de téléréalité (liste non exhaustive)… Que voulez-vous, tout le monde n’a pas l’étoffe d’un Gandhi, pas moi du moins.
Le problème qui m’occupe est celui de l’injustice : l’alcool, dont chacun sait qu’il est un fléau social, est en vente libre dans les magasins. Le cannabis, autre fléau social (moindre, nettement, j’espère l’avoir démontré dans mon premier post), lui, est interdit. Il y a la une flagrante injustice. Ce n’est pas parce que la religion chrétienne a sanctifié le vin et que le cannabis vient des pays musulmans (chez nous, car les Tchèques par exemple, ce peuple si sage et si avancé, se fournissent très bien tous seuls) qu’il faut appliquer ces doubles standards.
Argumentez donc s’il vous plaît au lieu d’envoyer ce parallèle un peu vexant, surtout que je n’ai pas touché un joint depuis trois semaines. Je n’en suis pas plus malheureux pour autant d’ailleurs, mais je pense toujours à cette superbe citation du chanteur Daniel Darc : « Les drogues ne sont pas un problème, elles sont la solution, sans elles je me serais suicidé à vingt ans » (il est mort à 53). Et désolé pour la provocation finale, je n’ai pas pu m’en empêcher !
@ Alex paulista
Lisez un peu sa biographie en detail, et puis loin de moi l’idee de resumer sa vie a cette apologie de la drogue qu’il n’a d’ailleurs jamais faite, c’est vous qui parlez a ma place, j’ai juste choisi cette citation pour illustrer mon propos qui est, si vous ne l’avez pas compris, qu’une societe humaine ne peut se passer de psychotropes de nos jours. C’est terrible ces gens qui affirment et qui jugent sans rien savoir !
On dit que les drogues et l’alcool sont les ennemis de la creation je veux bien mais a en juger par le nombre de grands artistes et ecrivains alcooliques et drogues que l’humanite a connus je me permets de m’interroger.
Et je ne fais pas l’apologie des drogues, je propose juste une politique publique raisonnable qui permettra de mieux assurer notre securite et celle de notre jeunesse, etant entendu que c’est d’abord aux parents de se soucier de celle-ci au lieu de se refugier dans l’hedonisme et l’irresponsabilite comme on le voit trop aujourd’hui, par exemple a l’ecole.
@ Tomas | 13 septembre 2016 à 00:04
Résumer l’expérience personnelle de Daniel Darc à une apologie de la drogue, lui qui a arrêté parce que la dope l’empêchait de produire quoi que ce soit de qualité, qui disait s’intéresser désormais à l’amour et aux forces de vie, ce n’est pas de la provocation, c’est simplement un mensonge.
Va doucement car sur ses rêves, tu vas.
@ Tomas | 13 septembre 2016 à 11:53
Donc vous voulez légaliser les psychotropes mais pour vous le pire fléau serait l’hédonisme et l’irresponsabilité ?
C’est un paradoxe au moins apparent.
Ici au Brésil il y a du crack qui circule dans les écoles. Les dégâts sont irréversibles.
Juste une chanson de Daniel Darc pour avoir un aperçu de ce qu’il aurait pu écrire s’il ne s’était pas foutu en l’air par quinze ans de vie de clodo accroché à l’héro, et qu’il n’avait pas replongé comme on peut le supposer en le voyant chanceler :
https://www.youtube.com/watch?v=KA6jsp2XIH4
@ Alex paulista
Je plaide pour un changement d’approche vis-à-vis des psychotropes car j’ai fait le constat qu’ils étaient massivement consommés (d’ailleurs l’alcool, qui est un psychotrope, est légal, et je n’ai jamais parlé de légaliser l’héroïne ou le crack, mais seulement le cannabis, relisez mes posts !) et que la lutte contre eux était inefficace et coûtait cher.
Je ne vois pas de paradoxe entre dénoncer l’hédonisme et l’irresponsabilité et autoriser le cannabis, au contraire, interdire quelque chose est déresponsabiliser les citoyens. Et ce n’est pas parce qu’il y a du crack à Rio qu’il faut contraindre les fumeurs de haschich à l’illégalité, le Brésil n’est pas la France figurez-vous, je ne vois pas le rapport. A chaque pays de légiférer selon sa situation.