Résiste, prouve que tu existes…

Sibyllin ?? « Moi, j’préfère la marche à pied » (Henri Salvador).

Hasard ! Je viens de terminer les deux tomes d’entretien de Philippe de Gaulle avec Michel Tauriac, sur Charles de Gaulle…
Mine inépuisable de découvertes, de recadrages, d’admiration de la constance de la pensée du Général sur les fondamentaux politiques, religieux, historiques…
Bienheureux confinement qui m’a permis cette lecture : je n’imaginais pas également, je le confesse, la stature du fils, son attitude héroïque pendant la guerre, son aura morale, sa foi chevillée au corps, comme son père…
Les derniers moments du Général puis plus tard, de son épouse, isolée seule dans une petite chambre au sein d’une communauté religieuse, sont d’une rare émotion.
Chaque page de chacun de ces deux tomes est d’une densité exceptionnelle…
…et chaque phrase relativise nos soucis du jour.

En vous lisant, je ne peux pas m’empêcher de regarder le temps présent.
Il ne vous a pas échappé que chaque jour, nous découvrons des métiers qui sont en « première ligne », comme s’il fallait que l’on soit dans la liste de ceux qui ont fait « la guerre »… « J’en étais… »
On aime bien se payer de mots en France, surtout par les temps qui courent.
Que l’on ait du respect pour ceux qui continuent de faire tourner la machine, soit.
Mais que chacun souhaite s’identifier à ceux qui, dans les services d’urgence et de réanimation, sont confrontés en permanence au danger de l’infection parce que c’est leur vocation, ça me paraît un peu trop facile, mais dans la droite ligne de votre billet…
Quel que soit le contexte.

« Résiste, prouve que tu existes… » (PB)
Résiste contre ces voraces qui ouvrent une morgue à Rungis, et qui se font payer comme les pires des collabos, toujours des voraces, à vomir… J’espère qu’un des perdants leur enverra le poing sur la figure, que font donc nos élites qui nous gouvernent ?
Alors que nos sénateurs on conservé leurs indemnités de funéraire à 19 000 € et les députés plafonnés à 2 500 € ! Je fais grâce des centimes.
A circonstance exceptionnelle, un Etat sans masques, dérouté, et toute la morgue des profiteurs, de ceux qui profitent de toutes les misères ; les temps n’ont pas changé ! J’ai honte.
Mongénéral doit éructer, je l’entends d’ici.

L’Elysée élargit sa gamme de produits dérivés aux savons et parapluies.
Me voilà enfin rassuré…
https://www.lefigaro.fr/politique/l-elysee-elargit-sa-gamme-de-produits-derives-au-savon-et-au-parapluie-20190920

« Oui, plus que jamais, aujourd’hui comme hier, dans la tranquillité comme dans la fureur, résiste, prouve que tu existes… » (PB)
Admettons. Mais résister à qui ou à quoi ? Résister au changement, au progrès, à la tentation ? Résister pour persister dans son être, condition nécessaire si ce n’est suffisante pour exister ? Ou alors se révolter pour changer le monde, changer la vie, construire son existence ?
C’est au fond la question que vous posiez dans votre billet du 29 mars « Karl Marx – Albert Camus : le match… »
« Serait-il alors incongru, voire iconoclaste de se demander si le rêve marxiste de transformation du monde, et l’ambition reléguée par Camus au profit d’un dessein plus modeste, ne pourraient pas retrouver du lustre, reprendre de l’éclat et imposer, sans qu’on ait le choix, une métamorphose radicale de toutes nos conceptions de vivre, de travailler et d’être ensemble ? »
Résister pour conserver ou se révolter pour changer ?
Résister est un mot d’ordre ambigu si on n’en précise pas la visée.

@ Achille
En fait, vous souhaitez une gouvernance autoritaire sans opposition !
Et vous placez E. Macron définitivement à droite toute ! c’est-à-dire avec LR et autres…
« Des erreurs regrettables… mais humaines » ?! Ah ! vous parlez de votre voisin qui a oublié de tousser dans le pli du coude ?!
Situation totalement inédite. Précisément, ces marcheurs en pleine bourre, premiers de cordée, se sont vite essoufflés face à une situation inédite…
Faudrait savoir ! Ce sont eux qui ont les rênes, n’est-ce pas ?
Savez-vous que vous ne leur rendez pas service ? Aux marcheurs.

Ça oui c’est de la résistance, les bras magnifiques du modeste, de l’humble… Mais les siens sont au feu, pas avec la langue… Jamais autant de batouilles expertes sur les plateaux, ils sortent de partout, vieux chevaux de retour – Nanard aussi, il ne manquait plus que lui – pour beaucoup.
Ils n’ont rien vu venir depuis leur villégiature, mais ils nous expliquent qu’ils imaginaient tout, et comme disait ma grand-mère ils savaient que « le diable n’avait pas de queue », de grandes « chabraques », pour certaines à l’unisson:
https://i.goopics.net/brA8a.png
Et les médailles comme d’habitude pour les chanteurs de variétés, rarement pour les obscurs de nos vies.
Le singe et le chat est une fable écrite par Jean de La Fontaine, toujours aussi vivace, réemploi à l’infini.
Les Indispensables dont on peut s’enorgueillir, toujours les petits, les obscurs, qui ne prennent jamais la lumière, mais tellement lumineux. Sans eux pas pas de victoire, « no scrum, no win » Winston aurait été fier Mongénéral aussi.
Si je compte bien, compte tenu de la durée de confinement en Chine – heureusement que la plupart sont des vieux, des vieux-beaux qui veulent encore exister -, il ne tiendront pas la distance, je l’espère, ce n’est pas d’eux dont on a besoin mais d’un vaccin tout neuf, tout frais, efficace et pas périmé et des Flambeau pour nos vies.

Résister à la stratégie du lemming et ne pas venir tous se noyer en suivant un président sans stratégie. Résister à la parole aussi molle qu’une montre de Dali d’un chef qui croit qu’un képi sur la tête suffit pour diriger. Ne pas croire les élucubrations de professeurs de médecine qui ont pris possession d’un état aboulique. Arrêter de béer devant les choix criminels de « sachants » qui ont perdu l’esprit : abandon des vieillards dans les EHPAD, confiés à des médecins généralistes et des personnels soignants sans aucun moyen au profit de services d’urgence et de soins intensifs arrogants ; oubli, maintenant, de toutes les personnes atteintes d’un problème cardiaque ou sujettes à un A.V.C. que l’on va retrouver dans quelques semaines ou mortes chez elles, ou lourdement handicapées, parce que les pontes et mandarins ne pensent qu’à leurs services de pointe en infectiologie, et à leurs nombre de lits et d’appareils réservés à « leurs » malades.
Le gouvernement a donné pleins pouvoirs à une bande de médicastres qui présente un des plus mauvais résultats du globe en matière de contrôle de l’épidémie et pourtant bourdonne sur tous les plateaux en injonctions, exigences, prédictions, querelles de chapelle. Il est utile, nécessaire, indispensable de critiquer ces gens-là.

Faire acte de résistance, c’est accepter de sortir de sa zone de confort pour refuser l’oppression d’où qu’elle vienne, pour s’opposer au dogme quel qu’il soit, avec pour finalité le triomphe de la liberté et de la justice, voire changer le cours de l’histoire. C’est ainsi donner un sens à son existence, à sa vie.
Nombreux sont les hommes ou femmes qui, du fond des âges, devenus célèbres ou restés anonymes, ont su et surtout eu le courage par leur dissidence, leur capacité à dire non, leur esprit finalement rebelle, à marquer ainsi l’histoire de l’humanité.
On peut citer pour l’exemple les Galilée, Voltaire, Zola, Schoelcher, De Gaulle. Mais il ne serait pas difficile d’allonger cette liste.
Ces hommes ou ces femmes, connus ou anonymes, qui sont autant de destins personnels extraordinaires, n’ont cependant pas toujours bénéficié de la part de l’Histoire de la reconnaissance qu’ils auraient méritée.

« Je n’évoque même pas le surgissement inopiné et miraculeux de tous ces résistants qui étaient, en France, plus nombreux que ses habitants lors de la Libération. »
Un grand-oncle, ancien de la guerre de 14-18 puis de toutes les campagnes qui ont suivi (Silésie, occupation de la Ruhr, Rif, Levant et j’en passe), vivait à Marseille lors de sa libération en août 1944. Il m’avait affirmé qu’il y avait auparavant environ 600 résistants « encartés » et qu’ils se sont trouvés 10 000 à porter un brassard à sa libération…
L’engagement dans une résistance en temps de guerre est toujours une décision extraordinairement difficile.
La première question est de savoir où l’on peut le mieux résister : en restant à son poste ou en abandonnant tout ce qui a fait sa vie jusqu’à ce moment du choix. C’est bien le questionnement initial qui a été celui de Jean Moulin et bien d’autres.
La deuxième, qui a toujours retenu beaucoup d’engagements contre l’occupant allemand pendant la Seconde Guerre mondiale ou dans le monde soviétique, est le sort réservé aux membres de sa famille dès que « l’ennemi » aura connaissance du passage en résistance avec la nécessité d’assumer la responsabilité morale de risquer la vie de ses proches.
La troisième reste le choix de risquer sa vie en s’engageant dans ce type d’action clandestine par définition. Là c’est affaire de courage ou de sens de l’honneur.
Mais, si loin de la guerre, la vraie, beaucoup savent jeter l’opprobre et savent qu’ils auraient été sans doute résistants… C’est tellement facile d’en décider quand on ne risque rien !

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
R. Kipling

@ Xavier NEBOUT
« Malheureusement, nous n’avons pas un Franco à la tête de notre pays, mais un Macron »
Vous êtes trop modéré je trouve. Résistez et agissez ! Franco n’a pas attendu qu’on l’élise pour arriver au pouvoir !

Un cadavre à la renverse, l’Europe, une Europe de papier, un tigre de papier mâché, finalement tout donne raison à Eric Zemmour…
J’ai entendu le témoignage effroyable d’un Belge, le docteur Devos, ils sont en rupture de tout, de médicaments… De tout !
De la folie douce, l’Europe de la misère, obèse de ses structures, sclérosée de ses habitudes, laquelle en plusieurs décennies a été incapable de se construire, l’Europe fédérale est morte et enterrée par un virus qui a révélé qu’elle n’était rien du tout, nada, rien de rien.
Thrombose bienfaitrice, il faut l’espérer.
Ils allaient manquer de filtres, en Belgique, pour les respirateurs… Un désastre, et d’expliquer qu’ils étaient soumis aux fabrications de l’Inde, du Pakistan et de la Chine. L’Europe des renoncements et de l’abandon, sans âme ni vision.
Un cadavre à la renverse cette Europe, des danseurs de claquettes, le tiers-monde au chevet d’une première puissance mondiale… Oui, sur le papier, au tableau noir, mais ce n’est pas avec une craie que les matchs se gagnent, c’est quand on y met la tête, le policé n’a plus cours et une Europe biberonnée au Bangladesh pour survivre d’une pandémie.
L’exemple allemand a été à nouveau cité, pas de numerus clausus de nos mandarins, chez eux 20 % du PIB pour l’industrie, chez nous 10%… La meilleure armée du monde en 39 et un systèmedesantéquelemondeentiernousenvie, toujours le même contentement de soi, et pendant ce temps des soignants torse nu et au feu, en attendant de voir venir des masques qui n’en finissent pas d’arriver des pays du tiers-monde, pour un pays qui le devient.
Nous sommes devenus les pays émergents d’une partie de l’Asie, Corée du Sud, Chine et des voisins.
Je n’entends pas l’Allemagne geindre et manquer de filtres pour respirateurs, c’est rageant ! Guderian raconté par Jean Lacouture dans « Le Rebelle », rentrant comme dans du beurre dans lameilleurearméedumondequelemondeentierenviait, paraît-il.
Heureusement que la ligne de front tient bon, mais combien de temps encore ? Plus que jamais l’Europe doit être contestée, secouée, tellement bouffie qu’elle a du mal à se déplacer, à se mettre en mouvement, j’ai lu que
Ursula von der Leyen s’excuse :
https://www.perspectivesmed.com/ursula-von-der-leyen-sexcuse-aupres-de-litalie/
« La présidente de la Commission européenne a présenté jeudi ses excuses à l’Italie pour le manque de solidarité de l’Europe dans la gestion de la crise du nouveau coronavirus et elle a promis une aide accrue à la péninsule pour faire face aux retombées économiques de la pandémie. »
Tous les pays qui composent ce cadavre inanimé devraient s’excuser, 18 000 morts, et les digues qui ont sauté, s’excuser auprès de ces soldats qui meurent tous les jours, 100 soignants en Italie ce jour.
L’Europe de la honte, de la défaite, de son inutilité régalienne.
L’histoire produit des leçons mais personne ne les retient, ce sont les mêmes qui sont générées après les festivités du Nouvel An et un régime minceur que l’on s’engage à tenir pour l’année qui arrive… « Croix de bois, croix de fer si je mens j’irai en enfer ! ». Qu’ils aillent donc au diable, en enfer ils y sont déjà, le cadavre est déjà froid.

J’avoue que je ne comprends pas bien la finalité du billet qui mélange me semble-t-il les vertus de résistance à la dictature de Hitler et Franco, bien que de mon point de vue les deux hommes et leurs politiques ne peuvent être assimilés, d’une part et d’autre part j’ai l’impression qu’est valorisée la résistance à l’épreuve qui peut advenir dans la vie en général.
Pour la résistance politique, Macron est pour le moment trop démagogue et trop soucieux d’avoir l’aval des autres dirigeants européens pour un futur qu’il veut sien, pour être vraiment un dictateur au sens classique.
Donc la résistance à cet individu pour lequel je n’ai aucune, mais aucune considération, relève de l’opposition classique en démocratie. Cette opposition manque de volonté, de détermination, et surtout d’intelligence politique dans cette lutte.
La crise économique qui arrive obligera les velléitaires à se déterminer et à s’exposer vraiment.
Plus que de capacité de résistance, ce qui manque dans cette opposition c’est le courage de renverser certains tabous légués par les mandatures précédentes.
Nous vivons depuis des décennies sous un État de droit cliquet, où une fois les lois gauchistes adoptées, elles ne sont jamais abolies par la fausse droite lorsqu’elle revient au pouvoir.
C’est ce faux État de droit, faux parce qu’il rend irréversible toute l’action passée, qu’il faut remettre en cause avec les lois mortifères qu’il traîne. Évidemment cela ne pourra se faire qu’avec une remise en cause du pouvoir judiciaire qui porte l’État de droit cliquet.
L’exemple hongrois doit être en tête de chaque opposant de droite pour qu’enfin la souveraineté nationale puisse être rétablie.
Une fois admise la règle du courage qui est déterminante, reste alors à régler le problème de la résistance pure.
L’histoire, la littérature et peut-être l’expérience de la vie montrent que la souplesse dans un combat est plus importante que la résistance pure.
C’est toute la philosophie asiatique du Tao te king, traduite en action dans le judo, le tai-chi, et autres arts martiaux asiatiques où l’art de l’esquive suivie de la vitesse de la riposte sont les conditions de la victoire.
Mais sans aller chercher si loin, on peut revenir aux fondamentaux de notre littérature, avec ce bon Monsieur de La Fontaine qui explique dans la fable « Le chêne et le roseau » qu’il faut savoir plier pour ne pas rompre.
La souplesse du roseau lui assurant la survie dans l’orage qui déracine le chêne.
L’Histoire montre aussi qu’une retraite bien pensée peut conduire à la victoire.
Le maréchal Koutouzov a battu Napoléon en esquivant l’affrontement tant qu’il n’était pas en position de force ;
La longue marche de Mao, retraite immense, lui a permis de revenir battre le Kuomintang le moment venu.
Bref, je ne crois pas que la résistance inintelligente soit gage d’existence ou de victoire, pas même de victoire sur soi.
Je crois plutôt au principe du non agir, qui n’est pas la passivité, mais l’action dans la durée avec la collaboration du temps.
C’est peut-être la conception du temps dans la résistance qui est la donnée fondamentale de l’action.

Cher Philippe,
Le lemming connaît quatre prédateurs: l’hermine, le renard polaire, l’oiseau de mer labbe à longue queue et la chouette harfang.
L’homme ignore sa fragilité.
La mystérieuse énigme du suicide des lemmings depuis cinq cents ans interroge notre actualité sur la densité et ses risques.
Lorsque les lemmings se regroupent en grand nombre sur un territoire, ils attirent leurs prédateurs. Lorsque les prédateurs ont dévoré leurs proies, ils doivent partir du territoire des lemmings ou mourir de faim.
Les lemmings résistants peuvent ressortir sans danger, se reproduire à souhait, goûter le paradis des champs, graines, fruits rouges, herbes folles et admirer les astres night and day.
Puissants et misérables sont appelés à méditer sur l’ennemi invisible.
La forteresse invisible est en nous, en la foi, en l’espoir, en la science, en l’amour.
Le fantôme de Tchernobyl rode sur nos têtes. Nul ne regarde les nuages, sans frontières, radioactifs réanimés par des incendies récents.
Des respirators sont débranchés et le temps demande à être suspendu, étiré, aéré, porté, réanimé.
françoise et karell Semtob

ENCORE UNE QUESTION, DOCTEUR WARGON
Le monde est petit. Il y a quelques jours, j’avais scribouillé sur Facebook (pour un millier d’amis) et ce blog quelques lignes titrées « Une assertion, deux questions ». L’assertion était celle de Patrick Pelloux, président depuis 1997 de l’Association des médecins urgentistes, qui compte environ 2 000 membres. On peut penser qu’il a de très nombreux contacts avec des médecins. Plus que vous et moi, en tout cas. A l’en croire, les médecins atteints du coronavirus prenaient les DEUX médicaments recommandés par le Professeur Raoult. A ma connaissance, au moins trois ministres français ont chopé ce virus : M. Riester et Mmes Poirson et Wargon.
Mme Wargon étant mariée à un médecin urgentiste, avait chopé comme son mari ledit virus. Dans le débat actuel Raoult ou pas Raoult, je me demandais si ce ministre et son mari avaient pris ou non ces deux médicaments et dans l’affirmative, s’ils en avaient fait part au ministre de la Santé, au Premier ministre et au chef de l’Etat.
Mon encre était à peine sèche que je tombe jeudi matin sur RTL, vers 7h45, en petit-déjeunant, sur un entretien entre Alba Ventura et……………..le docteur Wargon ! Il venait pour un tout autre sujet : il avait écrit un papier pour demander un salaire plus élevé pour les médecins hospitaliers étrangers. Libre à lui ! Vers la fin, Mme Ventura lui demanda, presque incidemment, comme il avait eu le virus, s’il allait bien. La réponse fut positive. Elle ne posa pas la question que je lui aurais posée et qu’on a vue ci-dessus. Dommage !
Mais jeudi après-midi, le président de la République est allé à Canossa, pardon, à Marseille. Il aurait parlé… trois heures avec le professeur Raoult. C’est mieux que de savoir si M. et Mme Wargon ont pris les deux médicaments du professeur Raoult. J’avais signé, le premier jour, l’appel de Philippe Douste-Blazy. J’ai dénoncé sur Facebook et divers blogs le décret scélérat interdisant aux généralistes de prescrire ces deux médicaments donnés à un milliard de patient avant l’épidémie depuis 70 ans en France et dans le monde. Ce camouflet à Karine Lacombe, Marcel Ichou (« Raoult est un charlot »), Cohn-Bendit (« Que Raoult ferme sa gueule ! ») et quelques médecins jaloux et grimaçants sera-t-il suivi d’un changement de politique sanitaire et de politique tout court ? L’avenir le dira. Je croise les doigts. TTU (= Très très urgent), comme on dit dans les télégrammes diplomatiques.

@ Claude Luçon
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir (…) »
Merci de nous avoir rappelé ce magnifique poème de Rudyard Kipling, adapté par André Maurois.
Ce poème, affiché sur un des murs de la maison familiale, a bercé ma jeunesse…

@ Tipaza
« …dictature de Hitler et Franco…. »
Pour Hitler je ne me prononcerai pas, peut-être qu’il s’était levé du mauvais pied, mais pour Franco je pense haut et fort que sa dictature était nécessaire et bienvenue dans cette Espagne foutoir dont seuls les socialos ont le secret : un grand nettoyage pour remettre le pays dans la discipline et l’ordre ; combattre le mal par le mal, le Caudillo a réussi au-delà de ses espérances : ses ennemis ont été anéantis et le pays a retrouvé fierté, honneur et justice.
Un modèle de remise au pas d’un peuple anarchiste, un peu comme au Chili avec Pinochet.

Selon le réac François-René de Chateaubriand, « l’aristocratie a trois âges successifs : l’âge des supériorités, l’âge des privilèges et l’âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le second et s’éteint dans le dernier. »
En cette période de confinement, voici la question qui se pose à la piétaille que nous sommes : à quelle époque se situe notre aristocratie républicaine ?

Bonjour,
Le seul et unique résistant de nos jours se nomme François Asselineau, président de l’UPR.
Il correspond parfaitement à votre avant-dernier paragraphe: il aurait pu finir vice-président dans une banque à 200ke par mois à ne rien faire mais il a préféré quitter les allées du pouvoir il y a 13 ans et créer l’UPR.
Il est tellement propre (i.e. non corrompu) qu’il est blacklisté des médias depuis toujours, aux mains de quelques milliardaires qui ont fait élire Macron.
Malgré toute sa culture, son érudition et sa capacité d’analyse, Zemmour n’est finalement qu’un faux-cul j’en ai peur (un peu comme Onfray mais en bien moins pire) car… je ne peux imaginer qu’avec toute son intelligence, il n’accepte toujours pas le fait qu’il ne peut y avoir d’identité sans souveraineté. Et pourtant, il sait très bien que 80 % de l’immigration en France sont décidés à Bruxelles… Remarquez, il tape sans cesse sur l’UE mais ne prononce JAMAIS le mot Frexit. Un peu comme l’URSS à une époque: on peut critiquer mais pas remettre en cause. Il tient donc à son rond de serviette dans les médias.
Le fait que vous n’en parliez toujours pas montre que vous n’êtes pas prêt à rejoindre la véritable résistance dans la France d’aujourd’hui: non pas les faux eurosceptiques, ceux-là on les connaît ce sont des clowns (LFI et le RN) qui mangent à tous les râteliers (comme les autres du reste), mais bien les partisans du Frexit.
Quittons l’UE dont la solidarité (nécessaire dans tout rassemblement) est nulle et non avenue et dont l’idéologie est mortifère pour les nations.
Quittons l’euro pour sauver notre économie.
Quittons l’OTAN pour cesser de jouer les toutous des USA qui nous entraînent dans des guerres internationales et illégales.
Et pour ceux qui m’ont lu jusqu’ici je conseille la lecture de « Les Illusions économiques de l’Union européenne » de Charles-Henri Gallois.
Bien cordialement

@ Giuseppe | 09 avril 2020 à 22:09
Je comprends votre colère qui n’est plus froide. Vous citez la présidente de la Commission européenne. Les mots sont une chose, les réalités une autre !
En effet, la semaine dernière j’ai entendu monsieur Thierry Breton, commissaire européen, déclarer à la radio qu’une fois la crise passée, ce serait le retour aux fondamentaux, c’est-à-dire aux dispositions des traités, notamment la règle des 3 %.
Quand on se souvient des limites démocratiques face aux traités rappelées à l’époque par M. Juncker, il y a fort à craindre que rien ne change…

@ Robert | 10 avril 2020 à 12:22
Rien ne changera, nous avons affaire à des gonfle-figues, expression du sud, je ne vous ferai pas l’analyse de cette expression, ceci dit j’ai bien aimé la réflexion d’un interlocuteur sur notre systèmedesantéquelemondeentiernousenvie, mais il est surtout celui qui rembourse le mieux sans rapport avec son efficacité : la Finlande, l’Allemagne…
Toujours les mêmes ! Désespérant ! Pour le classement il suffit de cliquer, nous sommes loin du podium européen, et mondial n’en parlons même pas, lesystèmedesantéquelaplanètenetièrenousenvie… Le foot n’est pas la vie et cette vitrine ne vaut pas un kopeck quand elle est confrontée à la dure réalité des faits et des besoins.
Ensuite, les pays du Nord – les Pays-Bas – ne veulent pas entendre de mutualiser la dette à l’Europe – la toute fraîche réunion -, avec le futur emprunt des pays du Sud… On peut les comprendre, des gaspilleurs de tout, et surtout contents d’eux, mais sans la moindre roupie pour subvenir à leurs besoins ; alors la répartition, c’est tellement simple et tellement solidaire, surtout en période de difficultés.
Quelle crédibilité quand nous avons une dette de 100 % du PIB ? Il ne manquerait plus que ça, je prêterais à qui est incapable de me rembourser, non, et vous ?
Les paniers percés du Sud, le Club Med qui vit aux dépens de ceux qui y croient… Pas du côté du Nord semble-t-il, la grosse berline bien cossue, intérieur cuir, cavalerie à profusion, contre soleil, une main devant et une main derrière, et pour outillage industriel la crème à bronzer.
Ils doivent se revoir à ce propos, les pays qui constituent l’Europe de l’échec et de la nullité, quant à l’Allemagne il m’étonnerait quelle ne dise pas encore et toujours, nein ! Avec tous ces paniers percés européens, qui ne pensent qu’aux vacances et pas trop la tête au travail.
D’ailleurs après la crise la cote d’Angela devrait être au plus haut, nous en reparlerons.
Pensée aux petits, aux obscurs, aux sans-grade, je ne voudrais pas finir dans un couloir d’hôpital tiré au sort, à cause d’unsystèmedesantéquelemondenetiernousenvie, 30 000 respirateurs en Allemagne, 7 000 pour nous et même pas de filtres pour les Belges. Les masques sont à venir, quand ? Dieu seul le sait.
La vie est cruelle, ceux d’hier sont aussi ceux d’aujourd’hui dans des domaines différents, je n’ai pas entendu qu’ils allaient pleurer leurs masques et leurs tests en Chine, en Inde ou au Pakistan, ils en réalisent 500 000/semaine, c’est la base mathématique seule et sereine pour un déconfinement heureux… Et en attendant lemeilleursystèmedesantéquelemondeenetiernousenvie a quelques trous dans la raquette et apparemment même nos mesures barrières sont comme dirait le menuisier, à claire-voie.
J’arrête ici, comme un écolier et quand je visitais des sites sensibles je m’applique des mesures strictes contrairement à Bob M. qui croit en un déconfinement simple, « gardez votre bon sens » nous avait dit lors d’un stage de formation l’un des principaux responsables de la sécurité des centrales nucléaires françaises à l’époque. J’ai pensé à lui souvent et même aujourd’hui.
Oui je suis en colère, beaucoup trop de taouailles à qui nous devons faire confiance, élus la plupart du temps avec moins de 30 % des inscrits.
La représentativité est à revoir.

@ Tipaza 09/04 23:44
On perçoit chez vous une certaine irritation lorsque vous affirmez qu’une fois « les lois gauchistes adoptées, elles ne sont jamais abolies par la fausse droite lorsqu’elle revient au pouvoir ».
Mais ne pensez-vous pas qu’un citoyen ayant des convictions opposées aux vôtres pourrait en fait fort bien utiliser lui aussi cette affirmation en en inversant tout simplement les termes ?
Bien sûr qu’il conviendrait parfois de remettre en cause certaines lois adoptées sous un pouvoir antérieur, mais le fonctionnement d’une démocratie en serait-il considérablement amélioré si, à chaque alternance de pouvoir, était aboli, déconstruit, tout ce qui avait été précédemment décidé ?
Ne serait-ce pas introduire par de telles pratiques un fonctionnement chaotique, imprévisible, de l’Etat, ô combien préjudiciable pour la bonne marche du pays tout entier ?
Et si la droite a manqué en certaines circonstances de ce courage dont vous auriez aimé qu’elle fasse preuve, n’est-ce point aussi parce que ses responsables savaient qu’ils ne pourraient compter sur la mobilisation franche, massive, de leurs partisans, sur la capacité de ces derniers à faire justement acte de résistance, au cas où une opposition de gauche, généralement plus prompte et plus efficace à se mobiliser, viendrait entraver la mise en place d’une réforme ?
Je ne suis pas de ceux qui croient que les imbéciles, les incompétents, se situent forcément dans le camp opposé à celui que l’on occupe.
Je considère que l’existence de ces deux camps est une composante structurelle de toute société démocratique dont on ne peut se passer. Et c’est d’ailleurs un des reproches que je fais au pouvoir actuel que d’avoir aboli cette architecture.
Pour ma part, je ne vois nul acte de résistance, voire de courage, à détruire ce qui a été fait, au seul et unique motif que c’est l’oeuvre de l’adversaire politique et non parce que cela est mauvais pour le pays.

@ Achille | 09 avril 2020 à 22:01
« L’État fait son travail et le fait bien si on compare la situation de la France avec celle d’autres pays bien plus impactés par le coronavirus ! »
La comparaison est vite faite : la France au 8 avril occupe la troisième place mondiale en terme de morts du Covid-19 par nombre d’habitants, derrière l’Italie et l’Espagne, les pays du Club Med évoqués par Giuseppe à 14:18, ceci si on néglige la Belgique qui, d’après la doctrine Marchenoir, existe à peine.
Incontestablement, sur ce critère médical (et sans doute aussi économique comme le niveau de déficit, de dettes…), la France appartient de plein droit à ce Club Med.
Pour faire court, l’Allemagne déplore cinq fois moins de morts avec une population supérieure de presque 20 %. Avec deux fois plus d’habitants que la France, le Japon déplore 135 fois moins de décès par coronavirus…
Vous imaginez le désastre si l’État français ne faisait pas bien son travail ?
Ceci dit, vous l’avez vu tout de suite, je ne suis qu’un
Grand Distributeur d’Âneries et de Trivialité – Achille®

@ GDAT13 | 10 avril 2020 à 16:24
Mais arrêtez de faire votre Zemmour en nous renvoyant toujours à l’Allemagne.
Tous les soirs il nous dit dans l’émission Face à l’info que le confinement ne sert à rien, ce qui est une parfaite absurdité. Il considère que l’effet d’immunité collective permettra à toute la population d’être immunisée. Ce qui n’est pas totalement faux mais au bout de combien de morts ?
L’Allemagne compte quand même 2 016 morts à ce jour et le virus s’est manifesté pratiquement un mois après la France. Le nombre de personnes affectées est en phase ascendante alors qu’en France il est à son pic et on commence déjà à voir poindre la régression de la maladie.
Que dire des USA, le pays le plus évolué du monde et qui compte les plus prestigieuses universités et s’enorgueillit d’avoir le plus de prix Nobel. Ils connaissent une montée vertigineuse du nombre de morts au point que ceux-ci sont enterrés dans des fosses communes !
Croyez-vous sincèrement que le chiffre de 3 000 morts annoncé par Chine est la vérité ? Mon œil !
Quant à l’Italie et l’Espagne qui ont été les deux pays les plus touchés par le coronavirus en Europe, le nombre de malades commence à décroître ainsi que le nombre de morts en 24H.
Chaque pays donne ses chiffres à sa façon en se référant à ses propres critères. Il n’y a guère qu’en France que le décompte soit vraiment fiable.

@ Michel Deluré | 10 avril 2020 à 16:09
« Pour ma part, je ne vois nul acte de résistance, voire de courage, à détruire ce qui a été fait, au seul et unique motif que c’est l’oeuvre de l’adversaire politique et non parce que cela est mauvais pour le pays. »
Ah, mais ce n’est pas ce que j’ai dit !
En tête de votre commentaire vous me citez, et j’ai parlé de « lois gauchistes » qui sont pour moi des lois idéologiques et contraires le plus souvent à l’intérêt national.
Par exemple les lois sur l’immigration, sujet fondamental pour moi.
Le regroupement familial a été décrété par Giscard.
Je prends cet exemple à dessein, parce que Giscard n’était pas un gauchiste estampillé, mais sa philosophie était largement contaminée par le gauchisme, aux effets plus délétères que le Covid-19.
Au fond de lui il considérait l’idéologie de gauche comme la référence du progrès, c’est dire l’aveuglement de celui qui se considérait comme le plus intelligent.
Sachant que ce regroupement familial est une catastrophe car il nous impose une immigration dont on voit les effets mortifères chaque jour, qui est revenu sur cette disposition ?
Personne, et même plus, nos gouvernants ont signé des conventions internationales qui vont dans ce sens.
Ils n’étaient pas obligés de les signer.
Un autre exemple, encore plus absurde.
La double peine que Sarkozy a supprimée. J’ai encore dans les yeux l’air béat avec lequel il avait présenté sa trouvaille. À la laideur physique que je ne lui reproche évidemment pas, il ajoutait la laideur de la bêtise, et celle-là était superfétatoire.
Sarkozy ne se croyait pas de gauche.
Opportuniste, il n’avait d’idéologie que celle dont il pensait qu’elle ferait de lui un homme moderne et intelligent, et donc il ratissait à gauche les traîne-savates qui pouvaient lui donner cette image. No comment.
Mais qui est revenu sur cette décision ? Personne !
Bon voilà ce que je reproche à la fausse droite.
Ne pas être revenue sur ces décisions foldingues d’inspiration gauchiste, et sur bien d’autres encore.
Reste ensuite des lois sociales et sociétales sur lesquelles on peut discuter.
Les 35 heures par exemple décrétées par Martine Aubry au motif qu’il fallait partager le travail.
Si elle avait travaillé dans sa vie, elle saurait que le travail est la chose qui se partage le moins bien, encore moins bien que la richesse des riches qu’il faut donner aux pauvres au moyen de l’ISF.

@ caroff | 10 avril 2020 à 17:30
« C’est dans les gènes des Allemands le fédéralisme… et en ce qui concerne la gestion de la crise du Covid-19, ils apportent de l’eau au moulin de ceux qui disent que nous Français crevons d’un excès de jacobinisme ! »
Si j’ai bien compris, l’Allemagne est constituée un peu comme les USA, les Länder remplaçant les Etats.
Mais manifestement le fait que chaque Etat dispose de sa propre souveraineté sur le plan constitutionnel et prend les décisions sans en référer au gouvernement ne semble pas vraiment fonctionner aux USA. Enfin, si l’on en croit le nombre de morts du coronavirus qui est le plus important du monde actuellement.
Doit y avoir un truc qui cloche quelque part !

@ Achille
C’est en Europe qu’il y a actuellement le plus de morts.
Les USA ont une population de 315 millions et nous de 67 millions. C’est-à-dire qu’ils sont plus quatre fois plus nombreux que les Français. 13 000 morts chez nous. 16 600 morts aux USA. Ils en ont donc beaucoup moins proportionnellement que nous pour l’instant. (Il se peut que cela change, vu le grand nombre de contaminations chez eux, environ un demi-million.)
Autre remarque. Pendant un certain temps j’ai cru comprendre que n’ont été comptabilisés que les morts à l’hôpital public en France. Si vous regardez les chiffres des dernières 24 heures en France, 554 décès dans les hôpitaux, et 433 dans les établissements de santé et Ehpad. Soit un total de 987 décès lors des dernières 24 heures, c’est-à-dire que plus de 40 % des morts se produisent dans les Ehpad et « maisons de santé », établissements qui n’étaient pas pris en compte au départ.
Si cela n’a pas été corrigé, ce que j’ignore, on peut en déduire que le nombre de morts réel est nettement plus élevé en France que le chiffre officiel ne le laisse à penser. D’autant que « En France, les chiffres communiqués font la distinction entre les morts en milieu hospitalier ou en Ehpad… tandis que les morts à domicile ne sont pas encore comptabilisés. » (le 8/04/2020,
https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/09/comment-les-allemands-comptent-ils-les-deces-lies-au-covid-19_1784630 )
https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2486227-coronavirus-en-italie-espagne-allemagne-le-bilan-dans-le-monde-du-covid-19-et-carte-en-temps-reel/

@ GDAT13 | 10 avril 2020 à 20:39
A votre différentiel arithmétique j’opposerai une évolution en pourcentage.
Si je prends vos chiffres on obtient le tableau suivant : (progression à partir de la date précédente)
* le 2 mars, 2 décès en France, 2 en Allemagne.
* le 17 mars, 148 décès en France, 13 en Allemagne. Progression France 7 300 % Allemagne 550 %
* le 30 mars, 2 602 décès en France, 425 en Allemagne. Progression France 1 658 % Allemagne : 3 169 %
* le 6 avril, 8 064 décès en France, 1 434 en Allemagne. Progression France 230 % Allemagne : 237 %
* le 9 avril, 10 869 décès en France, 2 105 en Allemagne. Progression France 27 %, Allemagne 46 %
Vous constaterez qu’en terme de pourcentage le nombre de morts progresse moins vite en France qu’en Allemagne à partir du 30 mars. Les chiffres du 2 et 17 mars n’étant pas significatifs puisqu’étant le début de la progression.
Tout laisse à penser que pour la France la progression va diminuer voire s’inverser dans quelques semaines. Pour l’Allemagne nous verrons bien !

@ Achille | 10 avril 2020 à 21:16
« Doit y avoir un truc qui cloche quelque part ! »
Effectivement, y a un truc qui fait un bruit de cloche dans la cavité orbitale censée abriter un cerveau chez Achillou chou, il ne sait pas que les USA ont une population quatre fois plus importante que la France et que la proportion de décès est moins importante chez eux.
L’information provenant des USA est libre de toute toxicité propagandiste à l’inverse de chez nous, pays socialoviétique aux champions d’enfumage toutes catégories dignes des ex-pays de l’Est.
Dans tous les débats du service public, quand on annonce les chiffres des victimes du virus en France, il y a toujours l’islamogauchiste de service spécialiste en antiaméricanisme qui clame haut et fort, fier comme un bar-tabac: « oui mais regardez aux Etats-Unis, c’est pire »… « nous avons le meilleur service de santé au monde »… « tandis que les Etats-Unis »… etc. etc. sans arguments, sans preuves, sauf celles de la propagande officielle invérifiable, propagées par le robot Salomon de l’Elysée tous les jours à 19 h.

Résister devant les milieux économiques, Giuseppe Conte a choisi.
Ensuite c’est le Nord industriel et économique qui est touché.
Courageux Giuseppe, la pression doit être terrible… Mais la vie vaut bien tout le fric de la terre. Le monde s’en remettra.
Giuseppe Conte sait très bien qu’en matière de production, l’outil industriel est là, c’est juste un moratoire du marché, de l’économie, l’industrie n’a pas été rasée comme après la guerre.
Tout le reste est blabla et littérature.
Ceux qui disent d’aller au feu sont ceux qui sont à l’arrière, bien abrités bien entourés.
Résister car on ne sait rien sur cette pandémie, et les oracles des plateaux TV qui en plus se contredisent sans arrêt, sont le pire des spectacles à offrir aux courageux soldats que sont les soignants ; et des imbéciles c’est tous les jours qu’il en sort au moins un de sa boîte.
J’ai entendu la correspondante de l’Allemagne, leur organisation d’airain dans les régions, ils étaient prêts depuis bien longtemps, en matériel, masques, tests et de souligner – admirative, me semble-t-il – « leur intelligence collective »… En France nous nous étripons sous les sunlights d’émissions que l’on pourrait qualifier de variétés, si le moment n’était pas si douloureux, tellement difficile pour ceux qui sont au feu, et que l’on a intérêt à choyer et pas démobiliser par des propos d’une bêtise insondable.
Nous ne pouvons résister que par le confinement et le soin que nous pouvons nous apporter, c’est soulager au moins ceux qui sont au fer et bon sang que ces batouilles et chabraques se taisent, quand on ne sait pas on se tait.
Rageant d’entendre « intelligence collective »… Et de se rattraper la correspondante, en se tournant vers notre pays, en relevant que nous avons quand même « une intelligence individuelle »… Ouf !
Mais on a bien compris qu’elle était admirative de la puissance organisatrice de nos voisins et de leur efficacité… Rageant et désespérant.
On attend plus que jamais le Mongénéral de ce siècle et pas des communicants de pacotille, des bras et du courage, la caissière que je rencontre lors de mes sorties, et les commerces qui fonctionnent encore pour nous servir eux aussi sont à l’ouvrage, heureusement.
AFP, publié le vendredi 10 avril 2020 à 22h35
« Première à avoir imposé le confinement à toute sa population pour endiguer la pandémie de coronavirus, l’Italie est loin de la sortie: Rome a annoncé vendredi sa prolongation jusqu’au 3 mai, malgré l’inquiétude du patronat pour l’économie.
C’est « une décision difficile mais nécessaire dont j’assume toute la responsabilité politique », a déclaré le Premier ministre Giuseppe Conte lors d’une allocution solennelle. »

Résiste, va, ce monde n’est pas le tien, bats-toi, prouve que tu existes.
Un peu trop tard, t’a plus d’jus Piter.
Malgré cela, tu sembles te ressaisir, enfin te voilà descendu de l’Olympe, tenté par le parcours du combattant.
Tous les chemins mènent à Rome, pour toi ils seront longs et douloureux.
Si tu comptes entamer La Remonta En Marche
Tu avaleras ton chapeau.
Tu emprunteras d’abord la longue sente poussiéreuse de Damas.
Tu souffriras de solitude, de la faim et de la soif.
Tu sera aveuglé par la Lumière Divine.
Tu recevras la Révélation.
Tu entendras l’appel de Merlin l’enchanteur.
Tu continueras jusqu’à Canossa ton périple expiatoire, tu y fera pénitence.
Tu te prosterneras devant le Druide des calanques.
Tu pourras, par opportunisme, au cas où, retourner ta veste comme d’habitude.
Puis tes pas te conduiront via crucis au calvaire.
Là, sur tes frêles épaules tu sera empoutré d’une croix de bois.
Tu te ramasseras par trois fois sur le pavé une pelle.
Tu connaîtras la suite le moment venu, puisque tel est ton destin.

@ sylvain | 11 avril 2020 à 08:54
« Effectivement, y a un truc qui fait un bruit de cloche dans la cavité orbitale censée abriter un cerveau chez Achillou chou, il ne sait pas que les USA ont une population quatre fois plus importante que la France et que la proportion de décès est moins importante chez eux. »
Hé sylvain, il faudrait d’abord lire mes posts avant de dire des bêtises (voir celui destiné à Lucile).
Ceci étant, si vous êtes en manque de masques, ci-joint un tuto vous permettant de vous en confectionner un avec une chaussette (pensez à la laver d’abord).
Même pas besoin d’une machine à coudre. Même vous vous pouvez le réaliser !
🙂

Il faudrait demander aux chevaliers du Saint-Sépulcre ce qu’ils pensent de cette Couronne d’Epine dont ils ont la garde exposée hors de leur présence le Vendredi Saint devant deux évêques figés et trois diseurs de texte, musicien et chanteuse déguisés en cosmonautes ?
Scandale de la Parole qui meurt !

@ Aliocha 11 avril 12:20
Il faudrait demander aux chevaliers du Saint-Sépulcre ce qu’ils pensent de cette Couronne d’Epine dont ils ont la garde exposée hors de leur présence le Vendredi Saint devant deux évêques figés et trois diseurs de texte, musicien et chanteuse déguisés en cosmonautes ?
Scandale de la Parole qui meurt !

@ GDAT13 | 11 avril 2020 à 15:00
« Les chiffres étaient uniquement fournis pour montrer que votre affirmation « L’Allemagne compte quand même 2 016 morts à ce jour et le virus s’est manifesté pratiquement un mois après la France » est infondée en ce qui concerne ce fameux mois de décalage puisque les premiers décès ont été comptabilisés les mêmes jours. »
C’est vrai j’avais dit un mois, comme ça à la louche. J’ai débordé de quelques jours, je veux bien le reconnaître.
Ci-joint une courbe donnant l’évolution de la pandémie dans les différents pays, notamment la France et l’Allemagne.
On peut voir nettement qu’en ce qui concerne l’Allemagne, le virus s’est vraiment manifesté dix jours après la France. Et dix jours ça compte quand le virus est en pleine phase de progression.
C’est curieux cet engouement soudain pour l’Allemagne. Vous allez finir par me faire croire que vous regrettez que ce ne soit pas elle qui ait gagné la dernière guerre, ma parole !

@ Chemins de traverse
@ Mary Preud’homme
C’est le système d’attestation qui pose problème, entre autre parce qu’il requiert qu’il n’encourage pas la délation et ne pousse pas les forces de l’ordre à l’arbitraire.
En même temps, même à titre rétroactif, je ne prétends pas savoir ce qu’il faut faire mais simplement rappeler quelques éléments du problème quand je parle du coronavirus.
Sinon, on peut critiquer d’éventuels abus, mais il me semble que s’il y en avait beaucoup, on en parlerait, par exemple sur ce blog.
Pour ce que ça vaut : une fois, en rentrant d’une sortie j’ai donné une carte d’identité à des policiers à qui j’avais fait signe d’arrêter leur voiture car on n’en trouve pas forcément quand on en a besoin. J’ai dit avoir trouvé une carte d’identité par terre au plus proche de moi, il m’a répondu merci sans en profiter pour me contrôler, et chacun est retourné à ses affaires.
L’homme portait des gants. Tant mieux. Des motards aussi, mais j’ai vu des policiers dépourvus de cet accessoire. Espérons que contrôleurs et contrôleurs ne se contaminent pas trop.
On parle toujours de ce qui va mal, mais le bien existe aussi.
J’ai souvent parlé de l’ingratitude française vis-à-vis des Américains qui nous ont libérés, offert le plan Marshall mais j’arrête car on n’en finirait pas.
Eh bien, je dois dire que les applaudissements de gratitude pour ceux qui nous soignent, et plus généralement, assurent la continuité qui permet à tous de vivre, me font penser que l’ingratitude n’est pas si profonde que je le croyais dans ce pays, sans compter qu’un tel rite l’accroît.
Cela me donne donc meilleure opinion de mes concitoyens ce qui est bien agréable, on en conviendra.
Dans les circonstances où nous sommes, le fait qu’il n’y ait pas trop d’arbitraire, dévouement de ceux qui assurent la continuité, gratitude et même des drogués et trafiquants respectant le confinement comme les autres, il serait dommage de gâcher le tableau avec des querelles sur l’appréciation à avoir des limites exactes de l’abus des pouvoir et de l’abus d’exigence des citoyens.
J’ai parfaitement conscience de l’augmentation de mon irascibilité quand je vois la délectation de certains à appréhender le virus comme une punition ou une opportunité : vive la mort, en quelque sorte.
Alors les catégories hébergeant, à leur marge ou pas, ces discours, ne me trouvent pas plus aimable que d’habitude.
On dira moins…
Par contre, les forces de l’ordre ne me semblent pas se réjouir de la situation donc en profiter.
Bien sûr, il faut être vigilant, mais pour l’instant, policiers, soignants et autres m’ont l’air bien mieux que je ne l’aurais anticipé.
Alors félicitons-nous-en et continuons à rester mobilisés et unis face à l’ennemi comme on devait toujours l’être :
https://www.youtube.com/watch?v=hPpC07KVBPI
Je sais ne prêcher qu’à des converties, l’une envoyant une belle chanson aux croyants et incroyants et l’autre rappelant que l’important n’est pas de suivre une voie ou l’autre mais de la poursuivre.
Chacun peut oublier sa voie, comme d’ailleurs tout oublier, je ne me sors pas du lot dans ce domaine… Ce n’est pas une figure de style, j’en ai peur à l’état de veille et trop souvent de cauchemar, trop car c’est aussi superfétatoire qu’angoissant.
Bref, il faut tenir, et je doute moins de vous que de moi pour ce faire.

@ Mary Preud’homme
Mais je n’ai rien dit de désagréable, au contraire.
Là oui : vous n’êtes pas inoubliable.

@ GDAT13 | 13 avril 2020 à 13:43
Faut pas vous vexer comme ça. Mais glorifier en permanence l’Allemagne, comme vous le faites ainsi que Giuseppe et quelques autres sur ce blog, ça interpelle.
Je vous signale, à toutes fins utiles que dernièrement des Allemands se sont permis d’insulter des frontaliers français .
Cela rappelle une triste époque…