Répondre à Marcel Proust…

Il n’y a aucune raison pour que le célèbre questionnement de Marcel Proust soit réservé, en cette période, aux candidats à l’élection présidentielle (Figaro Magazine, Carl Meeus, Valérie Pécresse en dernier lieu) et, plus généralement, à toutes sortes de personnalités inégales d’ailleurs dans leur légitimité et la confiance qu’elles inspirent.

Je vais vous proposer un exercice qui n’est pas un jeu. Je vais répondre à ce questionnaire et, partageant mes choix avec vous, je serais heureux que dans vos commentaires vous me fassiez part des vôtres. Rien de plus efficient pour éclairer nos diverses et peut-être contrastées subjectivités.

Je commence.

Marcel-proust-et-le-sionisme

Ma vertu préférée: le courage.

Le principal trait de mon caractère: la réactivité.

La qualité que je préfère chez les hommes: la chaleur humaine.

La qualité que je préfère chez les femmes: la vraie féminité.

Mon principal défaut: au mieux l’impatience, au pire l’envie.

Ma principale qualité: la passion de la liberté.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur indulgence.

Mon occupation préférée: lire, écrire, dialoguer, écouter de la musique, tout ce qui donne la sensation de mieux exister.

Mon rêve de bonheur: ne jamais baisser d’intensité, de passion et d’enthousiasme.

Quel serait mon plus grand malheur ? perdre tous ceux sans lesquels je ne serais plus que moi-même.

À part moi-même, qui voudrais-je être ? metteur en scène ou, miracle, écrire une page de Marcel Proust.

Le pays où j’aimerais vivre: j’aime la France mais je ne détesterais pas l’Espagne, fierté, allure et intelligence mêlées.

La couleur que je préfère: le bleu.

L’oiseau que je préfère: l’hirondelle.

Mes auteurs favoris en prose: Balzac, Zola, Choderlos de Laclos, Proust, Anouilh, Houellebecq.

Mes poètes préférés: Gérard de Nerval, Verlaine, Jean de La Ville de Mirmont.

Mes héros dans la fiction: Cyrano, Holden Caulfield dans l’Attrape-coeurs.

Mes héroïnes favorites dans la fiction: Erin Brokovich, la princesse de Clèves.

Mes compositeurs préférés : Corelli, Chopin, Brahms, Verdi, Rachmaninov.

Mes peintres préférés: Nicolas de Staël, Van Gogh, Rouault, Soutine.

Mes héros dans la vie réelle : les modestes, les humbles qui ne gémissent pas mais se battent, discrets, pour eux mais aussi pour ceux qu’ils aiment.

Mes héroïnes dans la vie réelle : les tendres, les douces, les féministes non vindicatives.

Mes héros dans l’Histoire: ceux qui sont parvenus à s’oublier pour ne songer qu’à une cause qui les dépassait, la France, l’Europe, le monde, la paix.

Ce que je déteste le plus: ne pas tenir ses engagements et ses promesses, quels qu’ils soient.

Le personnage historique que je déteste le plus: Hitler, Staline, Pol Pot et Poutine.

Les faits historiques que je méprise le plus: toutes les trahisons sans excuse, l’arrivisme pavé de sang.

Le fait militaire que j’estime le plus: les résistances immédiates, D’Estienne d’Orves, Alamo…

La réforme que j’estime le plus: celles qui ont servi l’égalité sans détruire la liberté. Celles qui viendront.

Comment j’aimerais mourir: sans pleurer.

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: celle que je commets trop souvent, par exemple la susceptibilité.

Ma devise : « Je suis de l’opposition qui s’appelle la vie » (Balzac)

Mon état d’esprit actuel: en espérance.

Maintenant, chers commentateurs, à vous de prendre vos risques dans l’immense champ des possibles.

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Voir les Commentaires (166)
  1. Exercice redoutable, obligatoirement biaisé par le scrupule, cher hôte. Vous ne nous ferez jamais croire que vous êtes cramponné à la liberté ; à l’idée, oui, mais pas à celle qui traîne dans les discours.
    D’ailleurs, titillé avec quelque solennité par un coauteur pour ne pas avoir lu le discours de la Sorbonne (il y en eut tant…………… ) que j’en ai voulu lire un, au hasard. Il faut dire que le reproche, sage et bienveillant, docte en toute franchise, de ce collègue, allant crescendo, se terminait sur un point d’orgue: l’abandon et le pardon impossible, issus d’une désertion démocratique. À un cheveu du poteau d’exécution.
    Bigre ! Une rhétorique bien rodée, sur l’omission d’un discours, justifiait qu’on y consacrât quelque recherche. Je trouvai plus de cent items, dont le célébrissime discours de Pasteur en 1892. Puis cahin-caha, avançant dans l’exploration sur l’aride chemin des célébrités, je trouvai le sermon sur la montagne, non, trop actuel, et puis ce n’était pas la montagne Sainte-Geneviève et pas un discours. Il y avait aussi celui d’Émile Ollivier sur les boutons de guêtre, mais c’était à l’Assemblée. Ou celui de Lévy-Bruhl, quelqu’un d’important, qui eut à la Sorbonne l’insolite insolence de qualifier le rouge qui ornait le revers de son manteau de « maladie des vieux pardessus », je parle d’Henri bien sûr. Mais ce fut bien dit à la Sorbonne.
    De guerre lasse, je commandai un demi, voici que me tombe sous les yeux un journal local, ancien, qui relatait en sixième page, que M. Macron avait prononcé un long discours, à la Sorbonne, sur l’Europe en octobre, oui, en octobre. Je ne m’y suis pas reporté car, comme l’écrivait Maurice Barrès, « à mon âge, on n’aime que les viandes grillées vivement cuites et les harangues un peu courtes ».
    Enfin, qu’aurait pensé mon cher Wladimir, un peu zinzin, de cet épithalame alors qu’il ferraille ferme dans un divorce pour faute, in a dubious battle ?

  2. Julien WEINZAEPFLEN

    Merci pour ce jeu ou pour cet exercice.
    Ma vertu préférée ? Celle dont je manque encore plus que de la charité, la foi, non que j’en manque à proprement parler, mais je ne sais plus où j’en suis avec elle, je crois dans la lutte avec l’ange et suis tellement assigné à résidence intérieure que j’ai parfois l’impression de vivre dans une prison religieuse.
    Le principal trait de mon caractère ? L’ambivalence, notamment entre une extrême fidélité à toutes mes affections et une instabilité affective à peu près complète, en sorte que je me vois contraint de faire le deuil de ma continuité et de mon intégrité, non pas personnelle, mais morale.
    La qualité que je préfère chez les hommes ? La franchise, la sincérité, l’absence de cynisme et de duplicité, la véridicité.
    La qualité que je préfère chez les femmes ? La douceur.
    Mon principal défaut ? La vanité.
    Ma principale qualité ? L’attention aux autres.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis, la fidélité.
    Mon occupation préférée, rêver, toutes les autres me fatiguent et quelquefois m’épuisent.
    Mon rêve de bonheur, encore un chemin de vie à deux.
    Quel serait mon plus grand malheur ? De perdre la personne que j’ai le plus aimée.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? Victor Hugo ou tout autre poète assez puissamment ancré en lui-même pour faire parler Dieu depuis sa poitrine.
    Le pays où j’aimerais vivre ? Le mien, la France et en France, le pays de la douceur angevine.
    La couleur que je préfère ? N’en ayant jamais vu aucune, d’instinct je dirais le bleu, car c’est la couleur que je perçois comme étant la plus froide, dans une rétroversion où pour moi, les couleurs ne sont que des mots et les réminiscences des palettes que ma mère, artiste peintre, déversait sur ses toiles
    L’oiseau que je préfère ? Le merle : il siffle à merveille, mais ne se laisse pas faire et peut piquer ou pincer qui entend s’y frotter.
    Mes auteurs favoris en prose ? Balzac, Montaigne, Proust.
    Mes poètes préférés ? Baudelaire, Brel, Verlaine.
    Mes héros dans la fiction ? Schmucke, l’ami musicien du cousin Pons, car l’autre mourut en un dernier mouvement d’égoïsme, et aussi parce que j’ai l’impression que personne ne le connaît, ou bien le père Goriot, ce « Christ de la paternité », vainement mangé par ses filles qui ne le valent en rien.
    Mes héroïnes favorites ? Madame Verdurin parce qu’elle est insupportable, ou Madame de Chasteller dans Lucien Leuwen.
    Mes compositeurs préférés ? Händel, Bach, Vivaldi, Vierne, Jean Langlais si je le connaissais mieux.
    Mes peintres préférés ? Fra Angelico, j’imagine ou bien ma mère.
    Mes héros dans la vie réelle ? Des parents d’enfants handicapés qui se battent pour leur progéniture ou d’autres qui renoncent à une part de bonheur pour rejoindre des malheureux dans la communion des saints : je pense à une amie, Geneviève, à qui je suis redevable d’un sacrifice qu’elle a fait pour moi, bien qu’il me soit totalement inutile, mais je sais qu’il n’est pas perdu pour tout le monde.
    Mes héroïnes dans la vie réelle ? Mon amie Nathalie, pour sa résilience, sa combativité, sa fragilité, sa force et sa drôlerie.
    Mes héros dans l’histoire ? Louis XIV exclusivement, tel que le raconte Saint-Simon, car il poursuivait nonchalamment un rêve de grandeur, prodiguait des oracles en se défiant d’être profond, paraissant incertain de penser quelque chose de sûr, et sut conseiller au dauphin qui devait lui succéder de ne pas l’imiter.
    Ce que je déteste le plus ? L’irresponsabilité.
    Le personnage historique que je déteste le plus ? Je n’aurais pas aimé servir sous Napoléon.
    Les faits historiques que je méprise le plus ? Le massacre des innocents, de Hérode à Hitler ou Staline s’en prenant aux paysans.
    Le fait militaire que j’estime le plus ? Je suis imperméable aux récits de batailles, mais mettons la libération de l’Alsace.
    La réforme que j’estime le plus ? L’invention de la Sécurité sociale. Avec sa devise : « De chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins », car elle incarne une fraternité qui n’existe que là, une sorte de fraternité obligatoire qui n’existe que dans cette contrainte sociale, là où partout ailleurs, le frère est presque toujours un rival.
    Comment j’aimerais mourir ? Pas seul et en souffrant le moins possible. Je n’ai pas grand-peur de la mort, j’ai peur du Jugement dernier et j’ai encore plus peur de l’agonie.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence ? La concupiscence des jouisseurs.
    Ma devise ? Faire mon possible.
    Mon état d’esprit actuel ? Insomniaque tirant sur le nerveux.

  3. Merci à M. Bilger de donner l’opportunité de parler de soi, à l’instant présent, le risque est minime, cela n’engage pas à grand-chose de parler de soi.

    Ma vertu préférée: la tempérance est la vertu cardinale sur laquelle je fonde mon équilibre.
    Le principal trait de mon caractère: l’honnêteté, je ne pourrais pas dormir, je serais rongé par le remords si j’avais la certitude d’avoir volé.
    La qualité que je préfère chez les hommes: l’esprit d’entreprise.
    La qualité que je préfère chez les femmes: la reconnaissance.
    Mon principal défaut: la curiosité.
    Ma principale qualité: la curiosité.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur empathie.
    Mon occupation préférée: Aimer
    Mon rêve de bonheur: puisse les instants de bonheur revenir plus souvent !
    Quel serait mon plus grand malheur ? m’acheter un cercueil en or massif avec mon nom écrit avec des pierres précieuses.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? N/A
    Le pays où j’aimerais vivre: le Japon, la Thaïlande, l’Espagne, la France (le conditionnel n’est pas de mise).
    La couleur que je préfère: l’indigo.
    L’oiseau que je préfère: l’oie sauvage est capable de passer les cols de l’Himalaya pendant ses migrations.
    Mes auteurs favoris en prose: Alexandre Soljenitsyne, Michel Houellebecq, Charles Péguy.
    Mes poètes préférés: José-Maria de Heredia, Verlaine, Alexandre Pouchkine.
    Mes héros dans la fiction: John Wick.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Alice au pays des merveilles.
    Mes compositeurs préférés : Chopin, Hans Zimmer.
    Mes peintres préférés: Michelangelo.
    Mes héros dans la vie réelle : les policiers.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : les infirmières.
    Mes héros dans l’Histoire: Henri de Navarre
    Ce que je déteste le plus: la traîtrise.
    Le personnage historique que je déteste le plus: Lénine.
    Les faits historiques que je méprise le plus: Pearl Harbour, 11-Septembre 2001, la révocation de l’Edit de Nantes.
    Le fait militaire que j’estime le plus: Camerone.
    La réforme que j’estime le plus: l’Edit de Nantes.
    Comment j’aimerais mourir: en bonne santé.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: s’endormir pendant un discours assommant.
    Ma devise : « Qui vivra verra »
    Mon état d’esprit actuel: apaisé.

  4. Ma vertu préférée: le machiavélisme dans l’honnêteté.
    Le principal trait de mon caractère: fut un temps, le don de soi ; maintenant la réflexion intellectuelle en solitaire.
    La qualité que je préfère chez les hommes: la déconne ; je ne prends plus les hommes au sérieux, et c’est mieux ainsi.
    La qualité que je préfère chez les femmes: l’expression artistique et musicale en particulier, et l’intelligence.
    Mon principal défaut: fut un temps, l’intégrisme dans le don de ma personne ; maintenant, mon état de santé déplorable.
    Ma principale qualité: le refus de l’esclavage mental d’autrui.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leurs faiblesses assumées.
    Mon occupation préférée: fut un temps, le travail productif et ma famille, qui n’existe désormais plus à mes yeux ; maintenant, le café, l’écriture mathématique.
    Mon rêve de bonheur: aucun ; je ne crois plus à la notion de bonheur.
    Quel serait mon plus grand malheur ? aucun ; je ne crois plus à la notion de malheur.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? personne d’autre ; je n’ai pas choisi ma place mais je suis à ma place.
    Le pays où j’aimerais vivre: la Hongrie, Budapest, pour les omniprésentes piscines et bains thermaux ; les États-Unis, pour ses universités ; le Tessin, pour y finir ma vie.
    La couleur que je préfère: le vert ; les arbres me fascinent, que ce soit en ce qu’ils évoquent culturellement pour les humains ou que ce soit pour la robustesse de la mécanique chimique et biologique qui les anime.
    L’oiseau que je préfère: le phénix, depuis que j’ai vu un dessin animé à Chypre, gamin, que je rêve encore d’arriver à identifier à partir de mes souvenirs ; ou le tisserin, que je voyais, enfant, tisser son nid aussi bien au Lesotho qu’à l’île Maurice.
    Mes auteurs favoris en prose: Isaac Asimov, de par l’efficacité de la pauvreté de son style et ses capacités imaginatives, Italo Calvino, William Somerset Maugham, Jorge Luis Borges, Kenzaburō Ōe, Selma Lagerlöf, Graham Greene. Mais je ne lis quasiment plus de prose romanesque.
    Mes poètes préférés: je ne lis pas de poésie, j’y suis insensible. Garfield, peut-être ? Mais j’ai beaucoup aimé le livre Le latin mystique de Rémy de Gourmont, que j’ai chiné par hasard à Paris en bibliophile amateur. Un livre qui aura été une victime innocente de mes déboires médicaux. Si on élargit la notion de poésie à la musique, Nick Cave.
    Mes héros / héroïnes dans la fiction: Bradamante dans le Roland Furieux, qui est absolument hilarante. R. Daneel Olivaw dans l’œuvre d’Asimov, personnage liant les cycles des robots et de fondation, qui représente pour moi l’art de savoir faire des choix difficiles. Tante Augusta dans Travels with my Aunt de Graham Greene. Le Roi Inca Atahualpa dans la pièce The Royal Hunt of the Sun de Peter Shaffer.
    Mes compositeurs préférés : Brahms (là, je valide le choix de Monsieur Bilger), Pergolesi, Philip Glass, Ennio Morricone, Max Richter, Ludovico Einaudi, Yoko Ono, Mike Oldfield dans Tubular Bells, et si je poussais mon syncrétisme musical jusqu’au hip-hop dit abstrait, je mettrais Joshua Paul Davis pour Endtroducing dans la catégorie d’un compositeur. Mais qu’est-ce qu’un compositeur ? À l’heure actuelle, tout ce qui sort de Gondwana Records me plaît, et nous vivons dans un temps où de la pop pas si plaisante que cela peut se muter en une performance chef-d’oeuvre qui peut plaire à une oreille classique. Mais pour moi, l’apothéose en terme de (re)-composition, c’est la métamorphose d’un thème musical médiéval couplé en contrepoint mélodique et thématique avec un autre morceau original: Scarborough Fair / Canticle par Simon & Garfunkel. Revivifier l’existant en recomposant et ne pas laisser un morceau mourir, c’est le summum et prouve la valeur du morceau initial. Ah oui ! J’oubliais aussi Martin Kohlstedt…
    Mes peintres préférés: je ne comprends pas la peinture. Mais j’aime bien Paul Signac, Odilon Redon et Marc Chagall. Peut-être parce que ma nana avait bon goût.
    Mes héros dans la vie réelle : je ne crois pas trop aux héros ; mais je crois à l’existence des fourbes et à celle des gens sans fibre morale.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : je n’arrive pas trop à juger moralement les femmes ; peut-être que je me l’interdis trop.
    Mes héros dans l’Histoire: je n’en vois que peu. Witold Pilecki, sûrement, mais c’est plus de l’inconscience volontaire que de l’héroïsme à ce niveau. L’héroïsme, c’est peut-être de préparer le terrain pour que le monde n’ait plus à dépendre d’un héros pour éviter le chaos.
    Ce que je déteste le plus: le misérabilisme.
    Le personnage historique que je déteste le plus: aucun ; les personnages historiques les plus odieux sont tous perdus dans leurs idées et illusions mentales. Je déteste par contre tous les intellectuels historiques qui n’œuvrent pas à la pacification sociale et qui n’assument donc pas la responsabilité qu’ils endossent pourtant. C’est probablement pour cela que j’aime beaucoup Nicolas le Cusain qui a popularisé l’idée que gouverner nécessite le consentement de la population gouvernée, et ce dans un contexte de proto-réforme.
    Les faits historiques que je méprise le plus: exploiter la crédulité ou la bestialité d’une population par le mensonge et la duplicité. Il peut y avoir des mensonges pieux et de la duplicité justifiée, mais il faut de réelles bonnes raisons.
    Le fait militaire que j’estime le plus: l’embauche de François Viète par Henri III en 1589, c’est à dire la prise de conscience que la guerre se gagne par la suprématie scientifique en matière de renseignement et notamment la cryptanalyse de la cryptographie. Moment précurseur d’Enigma. Et nous voyons dans le conflit en cours le poids bien plus considérable de l’omniprésence de l’information dans la pratique de la guerre que comparativement à il y a seulement 80 ans, car l’information est maintenant partout au même moment. On pouvait couper le télégraphe, avant ; on ne peut pas couper les câbles sous-marins car Internet est à dessein redondant. Ce n’est plus l’époque de François Viète, mais la leçon est on ne peut plus d’actualité.
    La réforme que j’estime le plus: l’Habeas corpus.
    Comment j’aimerais mourir: sans que l’État, un proche, ou un médecin ne se permette de tenter de m’empêcher de mourir.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: l’erreur honnête ; je l’excuse beaucoup trop facilement.
    Ma devise : « L’homme raisonnable s’adapte aux circonstances qui l’entourent. L’homme déraisonnable persiste à tenter d’adapter les circonstances qui l’entourent à sa personne. Tout progrès ne peut procéder que de l’homme déraisonnable. » — George Bernard Shaw.
    Mon état d’esprit actuel: no comment.

  5. Exercice public hautement narcissique mais… j’y succombe !
    —-
    Ma vertu préférée : la franchise
    Ma qualité préférée chez les hommes : la solidité et… la voix grave
    Ma qualité préférée chez les femmes : l’humour
    Mon principal défaut : l’impatience
    Ma principale qualité : la vivacité
    Qui voudrais-je être : Montaigne !
    Mon occupation préférée : les promenades dans un jardin
    Le pays où j’aimerais vivre : la France d’avant le socialisme ou l’Italia
    Ma couleur préférée : le blanc nacré
    L’oiseau préféré : le bouvreuil qui vient se poser parfois sur le malus en fleurs
    Mon auteur favori : Maurice Genevoix
    Mon poète favori : Anna de Noailles
    Mon peintre favori : Fra Angelico
    Ce que je déteste le plus : le politiquement correct
    Comment j’aimerais mourir : en rêvant !
    La faute qui m’inspire l’indulgence : les mensonges qui préservent…
    Ma devise : « La liberté c’est le Savoir » Spinoza
    Mon état d’esprit actuel : je vis dans une France triste !
    —-
    Merci, cet exercice devrait figurer dans les programmes scolaires : à chaque rentrée, il permettrait à tous les élèves de réfléchir et d’évoluer… dans la sérénité !

  6. Allez, je me lance !
    —-
    Ma vertu préférée: la patience.
    Le principal trait de mon caractère: la réactivité. Moi aussi.
    La qualité que je préfère chez les hommes: la loyauté.
    La qualité que je préfère chez les femmes: la tendresse.
    Mon principal défaut: la susceptibilité.
    Ma principale qualité: la fidélité en amitié.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur esprit. J’ai horreur de l’humour gras.
    Mon occupation préférée: lire, écouter de la musique, me balader en forêt, regarder un bon film. Parfois lire une bande dessinée.
    Mon rêve de bonheur: rester en bonne santé physique et intellectuelle jusqu’au bout.
    Quel serait mon plus grand malheur ? perdre un de mes proches. Hélas, beaucoup de ceux que j’aimais sont déjà partis.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? musicien, pianiste de préférence ou, miracle, écrire une page de Frédéric Dard.
    Le pays où j’aimerais vivre: la France me convient très bien, mais j’aime aussi l’Italie et l’Irlande.
    La couleur que je préfère: le violet et le bleu outremer.
    L’oiseau que je préfère: j’adore les passereaux: mésanges, chardonnerets, verdiers qui égaillent mon jardin.
    Mes auteurs favoris en prose: Balzac, Zola, Pagnol, Hugo, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas et bien d’autres encore.
    Mes poètes préférés: Baudelaire, Aragon, Brassens, Rimbaud, Hugo.
    Mes héros dans la fiction: le Colonel Chabert, Edmond Dantès, Jean Valjean, San Antonio.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Cosette, Nana, Antigone, Scarlett O’Hara.
    Mes compositeurs préférés : Mozart, Beethoven, Bach, Tchaïkovski.
    Mes peintres préférés: Manet, Dali, Turner, Michel-Ange. Rembrandt.
    Mes héros dans la vie réelle : les visionnaires, les créatifs, bref les gens inspirés et positifs qui ne sont pas toujours en train de râler.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : toutes les femmes qui ne ressemblent pas à Sandrine Rousseau, Alice Coffin ou encore Raquel Garrido et autres tue-l’amour.
    Mes héros dans l’Histoire: ceux qui parviennent à instaurer la paix, la sérénité dans un monde de plus en plus à la dérive.
    Ce que je déteste le plus: m’énerver, me tromper, les deux étant souvent liés.
    Le personnage historique que je déteste le plus: Hitler, Staline, Pol Pot et Poutine. Moi aussi, en fait comme tout le monde. Mais pour Poutine c’est tout récent.
    Les faits historiques que je méprise le plus: toutes les guerres, les attentats quelles qu’en soient les causes idéologiques.
    Le fait militaire que j’estime le plus: les victoires contre les dictateurs fous d’où qu’ils viennent.
    La réforme que j’estime le plus: celle qui contribue à maintenir la démocratie dans le monde.
    Comment j’aimerais mourir: comme Félix Faure.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: l’erreur car l’erreur est humaine. Encore faut-il qu’elle ne se reproduise pas trop souvent, car alors cela devient une faute, voire de l’incompétence.
    Ma devise : La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie. (André Malraux repris par Alain Souchon)
    Mon état d’esprit actuel: le moral va pas fort, mais pour l’instant la France garde le cap malgré la tempête. Et ce n’est certainement pas le moment de changer de capitaine, vu la médiocrité des postulants à la magistrature suprême.

  7. Marc Ghinsberg

    Ma vertu préférée: la fidélité
    Le principal trait de mon caractère: la ténacité.
    La qualité que je préfère chez les hommes: la sincérité.
    La qualité que je préfère chez les femmes: la sincérité.
    Mon principal défaut: la paresse.
    Ma principale qualité: la loyauté.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: la confiance.
    Mon occupation préférée: comprendre.
    Mon rêve de bonheur: conserver l’espoir.
    Quel serait mon plus grand malheur ? être coupé de ceux que j’aime.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? un astrophysicien.
    Le pays où j’aimerais vivre: la Suède
    La couleur que je préfère: le bleu.
    L’oiseau que je préfère: le moineau.
    Mes auteurs favoris en prose: Albert Camus, Maupassant, Romain Gary, Philip Roth, Hemingway.
    Mes poètes préférés: Baudelaire, Verlaine, Brassens.
    Mes héros dans la fiction: d’Artagnan, Meursault.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Natacha Rostov, Nana.
    Mes compositeurs préférés : Mozart, Bach.
    Mes peintres préférés: Rembrandt, Turner, Vermeer, Magritte.
    Mes héros dans la vie réelle : ceux qui acceptent de se mouiller.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : celles qui acceptent de se mouiller.
    Mes héros dans l’Histoire: Jean Moulin.
    Ce que je déteste le plus: la vanité.
    Le personnage historique que je déteste le plus: Hitler.
    Les faits historiques que je méprise le plus: Munich.
    Le fait militaire que j’estime le plus: le débarquement.
    La réforme que j’estime le plus: abolition de l’esclavage.
    Comment j’aimerais mourir: dans mon sommeil.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: la faute d’orthographe.
    Ma devise : Qui s’y frotte, s’y pique.
    Mon état d’esprit actuel: l’inquiétude.

  8. Ma vertu préférée: la vérité.
    Le principal trait de mon caractère: la ténacité.
    La qualité que je préfère chez les hommes: la sincérité.
    La qualité que je préfère chez les femmes: la tendresse sans mollesse.
    Mon principal défaut: ne pas supporter ceux des autres.
    Ma principale qualité: la passion de la liberté.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur sincérité et leur patience pour mes défauts.
    Mon occupation préférée: lire, écrire, écouter de la musique, peindre, photo et marche dans la nature.
    Mon rêve de bonheur: aimer la vie jusqu’au dernier jour.
    Quel serait mon plus grand malheur ? perdre tous ceux sans lesquels je ne serais plus que moi-même.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? J’ai déjà du mal à être ce que je suis, alors quelqu’un d’autre, vous pensez bien ! Ou alors celui que je n’ai jamais réussi à être : Don Juan.
    Le pays où j’aimerais vivre: un passé simple dans un village de montagne.
    La couleur que je préfère: celle de mon humeur et de la saison. Le blanc des narcisses, le jaune des genêts en fleurs, le bleu du ciel accompagné d’une légère brise matinale. Une couleur sans parfum, sans odeur, c’est impensable.
    L’oiseau que je préfère: le pinson pour son chant au printemps, la buse pour sa façon de voler sans mouvements.
    Mes auteurs favoris en prose: Ernst Jünger, François Cheng, Marcel Proust.
    Mes poètes préférés:
    En français : la trilogie Baudelaire, Verlaine, Rimbaud.
    En espagnol : Antonio Machado, Pablo Neruda.
    En anglais : Emily Dickinson.
    Mes héros dans la fiction: Don Quichotte et son rêve de société autre.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Mary Poppins.
    Mes compositeurs préférés : Bach, Mozart et les baroqueux Vivaldi, Corelli, Galuppi, etc.
    Mes peintres préférés: Vermeer, Dürer, Brueghel l’Ancien, Monet, Renoir, selon l’humeur du moment.
    Mes héros dans la vie réelle : mon jardinier à la main verte.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : mon épouse à la patience incommensurable.
    Mes héros dans l’Histoire: les découvreurs de nouveaux mondes : Christophe Colomb, Magellan, Vasco de Gama.
    Ce que je déteste le plus: la trahison.
    Le personnage historique que je déteste le plus: les grands massacreurs, d’Attila à Staline en passant par Gengis Khan, Hitler, etc.
    Les faits historiques que je méprise le plus: toutes les trahisons sans excuse, l’arrivisme pavé de sang.
    Le fait militaire que j’estime le plus: le chemin des dames à Verdun et la bataille des Thermopyles. Il fallait de l’abnégation.
    La réforme que j’estime le plus: celle à venir, qui remettrait l’État de droit à sa place, derrière la volonté populaire.
    Comment j’aimerais mourir: joker ? C’est admis ?
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: chez moi, l’impatience, chez les autres, je cherche…
    Ma devise : Lucidité, sérénité, courage.
    Mon état d’esprit actuel: la vie devant soi.

  9. Ce blog est plus efficace et moins cher qu’un psy.

    Ma vertu préférée: la fidélité et la cohérence.
    Le principal trait de mon caractère: l’observation et la prise de position trop rapide, la fausse naïveté, hélas parfois vraie.
    La qualité que je préfère chez les hommes: l’honnêteté, la confiance.
    La qualité que je préfère chez les femmes: la gentillesse.
    Mon principal défaut: trop franc du collier au point de paraître hypocrite quand je me calme.
    Ma principale qualité: l’anti-esclavagisme, le libéralisme.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur indulgence, leur honnêteté bienveillante, le fait qu’ils aiment ma compagnie.
    Mon occupation préférée: analyses sociologiques.
    Mon rêve de bonheur: ne jamais être obligé de trahir.
    Quel serait mon plus grand malheur ? me retrouver isolé et devoir quitter la France, plus beau pays du monde
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? déjà être moi-même c’est du travail…
    Le pays où j’aimerais vivre: aucun à part la France mais celle de 2016.
    La couleur que je préfère: le vert.
    L’oiseau que je préfère: la mésange.
    Mes auteurs favoris en prose: je ne lis pas assez.
    Mes poètes préférés: La Fontaine, Esope.
    Mes héros dans la fiction: Columbo, Hannibal Smith.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: la femme de Columbo.
    Mes compositeurs préférés : Bach, Mozart, Alain Souchon.
    Mes peintres préférés: Chagall, Courbet.
    Mes héros dans la vie réelle : celui qui partage le peu qu’il a avec celui qui a moins.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : les mères de famille et les femmes au foyer.
    Mes héros dans l’Histoire: ceux qui ont aimé la France et ceux qui n’ont pas eu peur d’être impopulaires pour la sauver .
    Ce que je déteste le plus: prendre des engagements qu’on sait ne pas tenir quelles que soient les circonstances, alors qu’on aurait pu anticiper avec un peu d’humilité.
    Le personnage historique que je déteste le plus: ça change de jour en jour.
    Les faits historiques que je méprise le plus: les génocides.
    Le fait militaire que j’estime le plus: les résistances immédiates, la dissuasion nucléaire française.
    La réforme que j’estime le plus: le vote des femmes.
    Comment j’aimerais mourir: j’aimerais mourir dans mon sommeil sans avoir souffert.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: le retard s’il y a une raison, le vol de légumes pour se nourrir soi-même, se garer à une place PMR pour une urgence rapide et quand il y en a 5 vides.
    Ma devise : sois fidèle à quelques principes et tu craindras moins ; enfin j’espère.
    Mon état d’esprit actuel: concentré sur mes réponses.

  10. Ma vertu préférée: la loyauté.
    Le principal trait de mon caractère: la ténacité.
    La qualité que je préfère chez les hommes: le courage.
    La qualité que je préfère chez les femmes: l’indépendance.
    Mon principal défaut: la paresse.
    Ma principale qualité: le souci de l’autre.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: la sincérité.
    Mon occupation préférée: aimer (oui, comme l’auteur du questionnaire).
    Mon rêve de bonheur: savoir aimer.
    Quel serait mon plus grand malheur ? haïr.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? personne.
    Le pays où j’aimerais vivre: ici.
    La couleur que je préfère: celle des yeux de l’épouse qui partage ma vie, un bleu-gris de torrent alpin.
    L’oiseau que je préfère: le merle pour son chant.
    Mes auteurs favoris en prose: Proust, Claudel, Dostoïevski, Molière, Beaumarchais, Céline, saint Jean.
    Mes poètes préférés: Ibn’Arabi, Rimbaud, Baudelaire, Lamartine, Tagore.
    Mes héros dans la fiction: Fabrizio del Dongo, le professeur Dumbledore, Aliocha (!).
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Ysé, Molly dans le Voyage au bout de la nuit, Bérénice, Aricie dans Phèdre, et la Suzanne des Noces de Figaro.
    Mes compositeurs préférés : Bach, Schubert, Zappa, Miles Davis.
    Mes peintres préférés: Le Caravage, Rembrandt, Monet, Manet.
    Mes héros dans la vie réelle : les vivants.
    Mes héros dans l’Histoire: les combattants de la liberté.
    Ce que je déteste le plus: l’hypocrisie.
    Le personnage historique que je déteste le plus: Goebbels.
    Les faits historiques que je méprise le plus: les génocides.
    Le fait militaire que j’estime le plus: la résistance aux tyrans.
    La réforme que j’estime le plus: la réconciliation.
    Comment j’aimerais mourir: debout.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: la crainte.
    Ma devise : »Car c’est l’instinct qui dicte le devoir, l’intelligence donne les prétextes pour l’éluder » (Proust).
    Mon état d’esprit actuel: déterminé.

  11. Pierre Durand

    Je lis vos billets avec grand intérêt pour votre pensée et votre style mais je n’ai aucune curiosité pour votre subjectivité et je n’imagine pas que quelqu’un ici puisse en avoir la moindre pour la mienne.
    +
    Il existe d’innombrables variantes du « questionnaire de Proust » et les seules qui méritent ce nom sont les variantes auxquelles Proust a répondu lui-même, car il n’est pas l’auteur des questions, seulement des réponses. Vous avez choisi une des variantes de ce questionnaire de personnalité.
    +
    À plusieurs questions de votre questionnaire qui demandent une réponse unique, vous donnez des réponses multiples. Je pense qu’il faut soit modifier la question soit satisfaire l’exigence. Entre autres j’aurais aimé vous voir choisir entre Hitler, Staline etc. Peut-être auriez-vous alors répondu différemment.
    +
    Le but est de ce questionnaire est de se connaître soi-même, pas de se mettre en scène pour les autres. Je ne prends donc aucun risque en me disant que mes prosateurs préférés sont Chateaubriand, Madame de Sévigné, Charles de Gaulle et César, et que mon poète préféré est Racine, et que j’aimerais mourir en regrettant la vie.

  12. Patrice Charoulet

    Ma vertu préférée : la franchise.
    Le principal trait de mon caractère : la fidélité.
    La qualité que je préfère chez les hommes et chez les femmes : la sincérité.
    Mon principal défaut : après un quart d’heure de réflexion, je ne parviens pas à en trouver un.
    Ma principale qualité : la fidélité.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : l’intelligence et la culture littéraire.
    Mon activité préférée : lire et écrire.
    Mon rêve de bonheur : je ne voudrais avoir aucune autre vie que la mienne et n’envie personne.
    Quel serait mon plus grand malheur ? mourir dans d’atroces et longues souffrances.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? absolument personne.
    Le pays où j’aimerais vivre ? dans aucun pays étranger et, pire que tout, non francophone.
    La couleur que je préfère : le jaune pâle.
    L’oiseau que je préfère : je n’aime pas les oiseaux, avec une détestation particulière pour les mouettes. Pendant que j’y suis, je n’aime pas du tout les chiens, petits, moyens et grands.
    Mes auteurs favoris en prose : La Bruyère, La Rochefoucauld, Retz, Voltaire, Stendhal, Joubert,
    Morand, Marcel Aymé.
    Mes poètes préférés : Baudelaire et surtout pas Rimbaud, auteur minuscule et surfait.
    Mes héros dans la fiction : Cyrano de Bergerac, dans la pièce d’Edmond Rostand.
    Mes héroïnes féminines dans la fiction : joker !
    Mes compositeurs préférés : Bach, Mozart, Debussy.
    Mes peintres préférés : je suis insensible à la peinture et n’aurais pas l’idée d’aller dans un musée. En tout cas, j’abomine Picasso, etc.
    Mes héros et mes héroïnes dans la vie réelle : questions idiotes.
    Ce que je déteste le plus : la cruauté, le sadisme, les amateurs d’armes à feu, les alcooliques, les supporteurs de foot, les grégaires.
    Le personnage historique que je déteste le plus : Hitler.
    Les faits historiques que je méprise le plus : toutes les guerres de conquérants depuis le début de l’humanité.
    Le fait militaire que j’estime le plus : toute défense à une invasion voulue par un conquérant.
    La réforme que j’estime le plus : celle qui rend la vie en société plus agréable.
    Comment j’aimerais mourir ? en dormant.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence : l’erreur de calcul.
    Ma devise : Il n’y a que cette vie.
    Mon état d’esprit actuel : paisible.

  13. Bonjour,
    Longtemps je n’ai pas lu Proust. À 62 ans je m’y suis mis, je viens de finir l’intégrale de la Recherche du temps perdu. J’ai quelquefois eu l’impression de perdre mon temps. J’en garde un souvenir partagé, je vois bien la chronique sociale. Mais c’est le drame de cette vie étouffée aux deux sens du terme qui m’a frappé. Vivre toute sa vie dans un cocon sans jamais connaître le monde, en ayant été seulement dans « le monde ». Terrible. J’ai lu le récit de la vie d’un prisonnier. Je n’y ai pris aucun plaisir.
    Désolé Philippe de ne pas répondre au questionnaire et de ne pas le commenter, je voulais partager mes impressions de premier lecteur de Proust, j’étais curieux de lire ce « géant » dont on m’avait tant parlé. Mais je ne regrette pas sa lecture. J’aurais regretté de ne l’avoir pas fait.

  14. Merci tant, merci tant monsieur Bilger ! Proust est plus que notre madeleine, c’est certain ! Je vais d’abord vous déguster, je repasserai et m’y mettrai à nu aussi ! Sissi !

  15. Cher Philippe,
    Très bon exercice.
    Même dans cet exercice, certaines questions qui pourraient amener des réponses simples débouchent sur des monologues illisibles ! Les signataires sont de suite identifiés.
    Bon courage à Marc Ghinsberg et Achille qui ne semblent pas au top de leur forme.
    Achille, venez à Metz, je vous offre un café.

  16. Michel Deluré

    Ma vertu préférée : la justice
    Le principal trait de mon caractère : la fidélité
    La qualité que je préfère chez les hommes : le courage, plus bel attribut de la virilité
    La qualité que je préfère chez les femmes : la féminité justement
    Mon principal défaut : l’exigence quand elle vire à l’obsession
    Ma principale qualité : l’honnêteté
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leur loyauté et leur franchise
    Mon occupation préférée : la photographie
    Mon rêve de bonheur : une vie de famille harmonieuse et apaisée
    Quel serait mon plus grand malheur : la perte ou le malheur justement de ceux qui me sont le plus chers
    À part moi-même qui voudrais-je être : photographe reconnu
    Le pays où j’aimerais vivre : la France, sans hésitation
    La couleur que je préfère : le bleu
    La fleur que je préfère : la rose
    L’oiseau que je préfère : le rouge-gorge
    Mes auteurs préférés en prose : Flaubert, Stendhal, Balzac
    Mes héros de fiction : Cyrano de Bergerac, Tintin
    Mes héroïnes favorites de fiction : la princesse de Clèves
    Mes compositeurs favoris : Bach, Beethoven, Brahms
    Mes peintres préférés : Turner, Rembrandt, Monet, Canaletto
    Mes héros dans la vie réelle : ceux qui se mettent quotidiennement au service des autres
    Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : celles qui avec humilité suppléent les carences des hommes
    Mes héros dans l’Histoire : de Gaulle, Jean Moulin et tous ceux qui ont le courage de résister
    Ce que je déteste le plus : la suffisance, l’arrogance
    Le personnage historique que je déteste le plus : Hitler, Pol Pot, Kim Jong-un, Poutine et tous ces dictateurs qui asservissent
    Les faits historiques que je méprise le plus : la trahison et la collaboration qui sont l’expression de la lâcheté, de l’abandon
    La réforme que j’estime le plus : le droit de vote accordé aux femmes
    Le don de la nature que je voudrais avoir : être capable de jouer d’un instrument de musique
    Comment j’aimerais mourir : le plus tard possible, en paix avec moi-même et les miens et sans m’en rendre compte
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence : celle qui n’est pas commise intentionnellement
    Ma devise : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse »
    Mon état d’esprit actuel : préoccupé.

  17. herman kerhost

    @ Patrice Charoulet | 26 mars 2022 à 10:31
    Si vous n’arrivez pas à vous trouver un défaut, je vais vous aider: l’impolitesse. Et comme vous n’êtes pas fichu de l’admettre, cela veut dire qu’en plus vous êtes insincère, alors que la sincérité est soi-disant votre qualité préférée chez les autres. Je m’arrête là, bien qu’il y en ait d’autres, évidemment. Faux-cul, par exemple.

  18. Ce que je craignais est malheureusement arrivé: les commentateurs du blog se croient obligés de répondre au questionnaire de Proust !!
    La réponse de Philippe Bilger est beaucoup plus intéressante en ce qu’elle confirme (beaucoup) ou infirme (un tout petit peu) l’image qu’il laisse sur ce blog.
    Mon étonnement c’est sa « susceptibilité »: avec les méchancetés parfois déversées ici, j’espère qu’il ne s’en formalise pas ou, sinon, qu’il répond par courriel à ceux qui ont des aigreurs d’estomac…

  19. Que Philippe Bilger nous révèle ses réponses au questionnaire de Proust, bien… on peut ainsi connaître mieux la personnalité du titulaire de ce blog.
    Mais quel intérêt y a-t-il de voir les utilisateurs poster les leurs ?? Une suffisance regrettable.
    Il y a bien d’autres choses à débattre ici… tiens, comment se fait-il que l’ancien patron de Sud Radio (qu’adulait notre hôte) Didier Maïsto soit passé chez les Insoumis ??

  20. @ caroff
    Je pense que personne ne se croit obligé de répondre au questionnaire.
    Ce qui est pris comme une invitation s’accepte ou se refuse.
    Je suis content d’avoir vu les réponses de certains commentateurs dont je me sens proche et qui ont bien souvent traduit mes pensées et points de vue mieux que je ne l’aurais fait moi-même.
    C’est donc intéressant.
    N’ayant pas vocation ni envie de dire du mal de certains autres commentateurs, je me contenterai de saluer le commentaire d’herman kerhost.
    Herman, bravo et merci, mais vous comme moi sommes passés à côté d’une qualité de ce commentateur: l’humour et l’autodérision !

  21. @ genau
    Le poteau d’exécution resterait le fantasme d’un héroïsme qui ne saurait plus à quelle référence sacrificielle il ferait allusion.
    Non, non, on est parfaitement libre de s’abstenir, comme de souligner la mise en évidence d’une contradiction de gosse de riche qui use de sa liberté pour choisir de s’en passer.
    « Face aux grands défis de notre temps – la défense et la sécurité, les grandes migrations, le développement, le changement climatique, la révolution numérique, la régulation d’une économie mondialisée – les pays européens ont-ils trouvé les moyens de défendre leurs intérêts et leurs valeurs, de garantir et d’adapter leur modèle démocratique et social unique au monde ? Peuvent-ils relever seuls chacun de ces défis ? Nous ne pouvons pas nous permettre de garder les mêmes politiques, les mêmes habitudes, les mêmes procédures, le même budget. Nous ne pouvons pas davantage choisir la voie du repli national.
    La seule voie qui assure notre avenir, c’est la refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique. »
    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2017/09/26/initiative-pour-l-europe-discours-d-emmanuel-macron-pour-une-europe-souveraine-unie-democratique

  22. « Calme et concentré sur le jeu, il ne gémissait jamais et avait une grande personnalité sur et en dehors du terrain, mais aussi un sourire génial. C’est ce que j’ai vu à l’époque et ce que tout le monde vient de voir dans les Six Nations. Son génie a inspiré la France au Grand Chelem. Dupont est la clé de tout ce qu’ils font. Tout ce que la France fait de bien, Dupont est au centre de tout. » (Nigel Owens)

  23. Parce que je ne suis pas bégueule, je vais jouer et j’espère que je serai dans le top 5 des prétentieux !

    Ma vertu préférée: la bonté.
    Le principal trait de mon caractère: secrète (ici, il y a une contradiction, que je mets sur le dos de M. Bilger !).
    La qualité que je préfère chez les hommes: l’intelligence.
    La qualité que je préfère chez les femmes: l’intelligence.
    Mon principal défaut: le manque d’intelligence.
    Ma principale qualité: l’intelligence.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: l’intelligence.
    Mon occupation préférée: regarder la mer.
    Mon rêve de bonheur: ne jamais me lasser de regarder la mer.
    Quel serait mon plus grand malheur ? ne plus aimer la mer.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? Ulysse.
    Le pays où j’aimerais vivre: la France.
    La couleur que je préfère: le vert.
    L’oiseau que je préfère: le coq.
    Mes auteurs favoris en prose: ceux qui écrivent bien.
    Mes poètes préférés: ceux qui écrivent bien.
    Mes héros dans la fiction: Ulysse.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Pallas Athéna.
    Mes compositeurs préférés : Bach, Wagner, L. van Beethoven.
    Mes peintres préférés: ceux qui peignent bien.
    Mes héros dans la vie réelle: Henri Fabre.
    Mes héroïnes dans la vie réelle: je n’en ai pas.
    Mes héros dans l’Histoire: ceux qui dorment dans l’oubli.
    Ce que je déteste le plus: la sottise.
    Le personnage historique que je déteste le plus: l’ordure ordinaire, multiple et omnipotente.
    Les faits historiques que je méprise le plus: la bombe sur Hiroshima.
    Le fait militaire que j’estime le plus: la guerre de Troie.
    La réforme que j’estime le plus: le droit pour la femme de disposer d’elle-même.
    Comment j’aimerais mourir: en gobant que demain je serai en vie.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: aucune.
    Ma devise : « Je m’en tamponne mollement le coquillard ».
    Mon état d’esprit actuel: Je m’en tamponne !

  24. @ stephane | 26 mars 2022 à 12:00
    « Bon courage à Marc Ghinsberg et Achille qui ne semblent pas au top de leur forme. Achille, venez à Metz, je vous offre un café. »
    On peut se retrouver au prochain meeting d’un candidat à la présidentielle qui s’arrêtera dans cette belle ville de Metz. De préférence Emmanuel Macron, mais Fabien Roussel ou Jean Lassalle ce sera bien aussi. Pour Valérie Pécresse, c’est râpé, elle a attrapé le coronavirus et est dispensée de meeting. Seule façon pour elle de remonter dans les sondages… 🙂

  25. Jouons donc.

    Ma vertu préférée: l’honnêteté
    Le principal trait de mon caractère: l’honnêteté
    La qualité que je préfère chez les hommes: la virilité
    La qualité que je préfère chez les femmes: la féminité
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur écoute
    Mon occupation préférée: lire, écrire, dialoguer
    Mon rêve de bonheur: vivre sur une île déserte
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? Diogène
    L’oiseau que je préfère: tous
    Mes auteurs favoris en prose: Dostoïevski
    Mes poètes préférés: Villon
    Mes héros dans la fiction: Cyrano
    Mes héros dans la vie réelle : Zelensky
    Mes héroïnes dans la vie réelle: les femmes arabes résistantes
    Mes héros dans l’Histoire: Napoléon
    Le personnage historique que je déteste le plus: Mitterrand
    Le fait militaire que j’estime le plus: Austerlitz
    La réforme que j’estime le plus: le droit de vote
    Comment j’aimerais mourir: sans souffrir

  26. Claude Luçon

    Ma vertu préférée: le courage et l’audace
    Le principal trait de mon caractère: analyse, recherche
    La qualité que je préfère chez les hommes: l’empathie et la courtoisie
    La qualité que je préfère chez les femmes: féminité et élégance
    Mon principal défaut: mon américanisation
    Ma principale qualité: l’optimisme
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur indulgence
    Mon occupation préférée: bricoler, dialoguer, écouter de la musique classique, tout ce qui donne la sensation d’exister
    Mon rêve de bonheur: accepter les années qui passent sans perdre passion et enthousiasme
    Quel serait mon plus grand malheur ? déjà passé : la perte de ma compagne
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? littéraire, historien
    Le pays où j’aimerais vivre: la France mais aussi la Nouvelle-Angleterre aux USA
    La couleur que je préfère: le bleu
    L’oiseau que je préfère: colibri et rossignol
    Mes auteurs favoris en prose: Balzac, Zola, Steinbeck, Hemingway
    Mes poètes préférés: Joachim du Bellay, Verlaine, Aragon, Prévert
    Mes héros dans la fiction et la réalité: Cyrano, Dr Livingstone, Dr Schweitzer
    Mes héroïnes favorites : nos grand-mères de 14/18
    Mes compositeurs préférés : Beethoven, Mozart, Paganini, Verdi, Rachmaninov, Vangelis, Jenkins et Morricone
    Mes peintres préférés: Turner, tous les impressionnistes du monde
    Mes héros dans la vie réelle : les pékins lambda guerriers qui ne gémissent pas mais se battent et bossent, discrets, pour eux mais aussi pour ceux qu’ils aiment
    Mes héroïnes dans la vie réelle : les tendres, les douces, les féministes décomplexées fières d’être femmes
    Mes héros dans l’Histoire: ceux qui sont parvenus à s’oublier pour ne songer qu’à une cause qui les dépassait, la France, l’Europe, le monde, la paix
    Ce que je déteste le plus: les menteurs, les charlatans et les pleutres quels qu’ils soient
    Le personnage historique que je déteste le plus: Hitler, Staline, Mao
    Les faits historiques que je méprise le plus: les génocides, des Chouans comme des Juifs
    Le fait militaire que j’estime le plus: Camerone, Omaha Beach, Bastogne, Stalingrad
    La réforme que j’estime le plus: les droits et liberté de l’homme et du citoyen
    Comment j’aimerais mourir: dans mon sommeil, une nuit
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: se tromper et l’admettre !
    Ma devise : « Droit devant » !
    Mon état d’esprit actuel: l’Ukraine, un sentiment pénible de déjà vu !

  27. Ma vertu préférée: la persévérance.
    Le principal trait de mon caractère: la ténacité
    La qualité que je préfère chez les hommes: la combativité face au quotidien
    La qualité que je préfère chez les femmes: l’intelligence
    Mon principal défaut: la rancune, un côté « Souviens-toi du vase de Soissons »
    Ma principale qualité: l’écoute
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur fidélité, leur bonne humeur
    Mon occupation préférée: lire, écrire, dessiner, écouter de la musique
    Mon rêve de bonheur: la paix pour tous
    Quel serait mon plus grand malheur ? perdre mes proches, mes amis
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? Richard Avedon
    Le pays où j’aimerais vivre: quelque part sur la côte Adriatique
    La couleur que je préfère: le bleu.
    L’oiseau que je préfère: le vautour
    Mes auteurs favoris en prose: Maupassant, Montherlant, Gide, Dumas (père et fils), Orwell
    Mes poètes préférés: Rutebeuf, Verlaine, Baudelaire
    Mes héros dans la fiction: D’Artagnan
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Miss Marple, Adèle Blanc-Sec
    Mes compositeurs préférés : Beethoven, Chopin, Brahms, Mozart, Rachmaninov.
    Mes peintres préférés: Van Gogh, Turner, Dali
    Mes héros dans la vie réelle : les médecins réanimateurs
    Mes héroïnes dans la vie réelle : ma femme et ses collègues qui donnent la vie au quotidien
    Mes héros dans l’Histoire: De Gaulle
    Ce que je déteste le plus: le culte du « Moi je »
    Le personnage historique que je déteste le plus: Hitler, Staline, Pol Pot, Pinochet, Gilles de Rais
    Les faits historiques que je méprise le plus: la trahison de Judas
    Le fait militaire que j’estime le plus: Diên Biên Phu ; plus ancienne: la bataille d’Azincourt
    La réforme que j’estime le plus: celles qui rendent les gens égaux
    Comment j’aimerais mourir: arrêt cardiaque instantané (j’ai déjà donné deux fois)
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: l’impulsivité
    Ma devise : « Savoir qu’on ne sait rien c’est déjà beaucoup savoir ». Fénelon l’attribuait à Pyrrhon d’Elis
    Mon état d’esprit actuel: repentant

  28. Puisqu’on s’adresse à mon ectoplasme, il faut bien que celui-ci, en duplique, close cet échange et l’enferme dans une enveloppe par un brin de colle.
    Époux d’une Allemande, passionné de Wagner, issu d’une mère italienne, ayant un gendre kabyle, la refondation (pourquoi pas plutôt la refonte) grâce aux « valeurs » revendiquées collectivement, mais rarement appliquées dans le comportement individuel, me paraît confiner aux caprices d’un enfant gâté, riche ou pas. Si j’ai une opinion sur l’Europe, elle est en actes.
    Si je me permets un petit reproche, sans tambour ni trompette, c’est que dans la commission de transcription des directives, dont je fus, on savait bien que dix pages d’origine du texte devenaient trente en français. Les discours un peu longs… Le goût pour la complexité vorace, le détail ravageur, le CERFA supplémentaire, le haut-commissaire de plus, etc. À ce rythme-là on oublie assez vite la grandeur de la pensée pour ne plus retenir que la médiocrité du fonctionnaire pour refonder notre régime économique, mais rien de notre ressort moral.
    Ce que j’aime ou pas n’a strictement aucun intérêt, comme Léautaud se gaussait des 393 pages nécessaires pour que Charlus socratise Combray. Jamais, jamais plus, mais cela n’engage que quelques mois, je n’aurai pour la liberté sur papier timbré d’autres yeux que ceux de la pitié.
    C’est pour ça que j’aime bien Poutine, parce qu’il fait pitié, en attendant de faire horreur.

  29. @ Achille
    Alors Pécresse est déjà venue. Ça n’a marqué personne.
    Roussel je n’aurais pas dit non mais Staline un héros, bof.
    Sauriez-vous traduire le Lassalle ?
    Je constate que vous n’êtes pas en forme effectivement car si on demande à Macron où est Metz, je doute qu’il sache. Surtout que le club, malgré son excellent président, risque de descendre en L2.
    Mais vous avez raison, très belle ville et saluons le travail de Dominique Gros qui a fait en 10 ans ce que ses deux prédécesseurs n’ont pas fait en 60 ans.
    Gros, un socialiste avec paraît-il des casseroles, mais un très bon maire, comme Martine Aubry à Lille. J’ai de sérieux doutes sur le successeur. Mais ce dernier a accepté que Zemmour vienne et c’est à mettre à son crédit.

  30. @ Patrice Charoulet | 26 mars 2022 à 10:31
    « Mon principal défaut : après un quart d’heure de réflexion, je ne parviens pas à en trouver un. »
    Selon vous, être ennuyeux, c’est un défaut ou une tare ?

  31. Michelle D-LEROY

    Ma vertu préférée: la droiture, la probité.
    Le principal trait de mon caractère: la vivacité et la réactivité.
    La qualité que je préfère chez les hommes: la loyauté et la fidélité.
    La qualité que je préfère chez les femmes: la persévérance et l’amour maternel.
    Mon principal défaut: l’impatience et être emportée.
    Ma principale qualité: la fidélité et l’intégrité.
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur présence et leur constance.
    Mon occupation préférée: lire, écrire, voyager, transmettre à mes petits-enfants, généalogie, collections.
    Mon rêve de bonheur: être entourée de ma famille.
    Quel serait mon plus grand malheur ? perdre ceux que j’aime.
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? bien difficile à dire, à peine ai-je trouvé mon modèle qu’il me déçoit.
    Le pays où j’aimerais vivre: j’aime la France mais aussi l’Autriche, le Québec, l’Italie et également l’Argentine.
    La couleur que je préfère: le vert.
    L’oiseau que je préfère: le paon.
    Mes auteurs favoris en prose: Balzac, Hugo, Zola, Zweig, Tolstoï, Troyat…
    Mes poètes préférés: Verlaine, Baudelaire, Hugo encore.
    Mes héros dans la fiction: le Docteur Jivago ou Lawrence d’Arabie.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction: Cosette, Anna Karénine, Jane Eyre.
    Mes compositeurs préférés : Mozart, Verdi, Ravel, Tchaïkovski.
    Mes peintres préférés: les impressionnistes en général, Klimt, Mucha.
    Mes héros dans la vie réelle : les modestes, les humbles qui ne gémissent pas mais se battent, discrets, pour eux mais aussi pour ceux qu’ils aiment. (idem PB)
    Mes héroïnes dans la vie réelle : un subtil mélange de femmes de tête, femmes fortes et courageuses mais qui restent douces et féminines.
    Mes héros dans l’Histoire: ceux qui, malgré leurs défauts humains, ont réussi à aider les autres, à rétablir l’ordre humainement ou à moderniser leur pays tout en respectant leurs concitoyens.
    Ce que je déteste le plus: ne pas tenir ses engagements et ses promesses, quels qu’ils soient. (idem)
    Le personnage historique que je déteste le plus: en France : Robespierre et ailleurs : Hitler et Staline à égalité, Pol Pot et plus loin Néron, Henri VIII et ses filles.
    Les faits historiques que je méprise le plus: les trahisons, l’arrivisme pavé de sang, les assassinats politiques au réel comme au figuré – la corruption et le mensonge à grande échelle.
    Et surtout la mort en masse de civils dont des enfants, sans état d’âme.
    Le fait militaire que j’estime le plus: la résistance des vrais résistants, pas ceux de la dernière heure.
    La réforme que j’estime le plus: le droit de vote des femmes.
    Comment j’aimerais mourir: dans mon sommeil.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence: l’erreur quand elle est reconnue avec humilité.
    Ma devise : « Pour vivre heureux, vivons discrètement »
    Mon état d’esprit actuel: l’inquiétude pour l’avenir de mes enfants et petits-enfants.

    Merci ; super exercice.

  32. Comme vous y allez cher hôte 😀

    La vertu : je ne suis pas bien vertueux.
    Mon principal trait de caractère : rêver.
    Ce que j’aime chez les hommes : le respect des femmes.
    Ce que j’aime chez les femmes : la décence m’interdit d’en parler ici.
    Mon principal défaut : ne pas en avoir.
    Ma principale qualité : je n’arrive pas à choisir parmi toutes celles que j’ai.
    J’apprécie de ne pas avoir d’amis.
    Mon occupation préférée : rêver, regarder des films de Jason Statham.
    Mon rêve de bonheur : pouvoir ne rien faire si ce n’est paresser sous des cocotiers, un verre de binouze en pogne, en écoutant la mer.
    Mon plus grand malheur : il est poli d’être gai.
    Qui voudrais-je être : personne. Ça doit être bon de ne pas être né.
    Le pays ou j’aimerais vivre : l’Irlande.
    La couleur préférée : le bleu
    L’oiseau que je préfère : le colibri, et l’aigle, surtout celui qui fond sur la vieille buse, glaive vengeur et bras séculier.
    Auteur favori en prose : j’lis plus. Frédéric Dard. Grâce lui soit rendu de m’avoir enseigné un bon français.
    Poésie : je trouve ça niais.
    Mes héros dans la fiction : The rock. Van Damme
    Mes héroïnes dans la fiction : j’en ai pas.
    Mes compositeurs préférés : André Rieu, Richard Clayderman, Patrick Sébastien, Bézu
    Mes peintres préférés : ceux du bâtiment.
    Mes héros dans la vie réelle : je pense à eux.
    Mes héroïnes dans la vie réelle : je pense à elles.
    Mes héros dans l’histoire : Mandela, Louis Lecoin, le général de Bollardière…
    Ce que je déteste le plus : je ne déteste pas grand-chose. La condescendance, le mépris des hommes pour les grognasses.
    Le personnage historique que je déteste le plus : Macron.
    Les faits historiques que je déteste le plus : les faiqueniouzes de Macron et sa clique.
    Le fait militaire que j’estime le plus : celui qui l’a commis m’a aussi enseigné que le fait militaire est tout sauf à admirer.
    La réforme que j’estime le plus : loi libéralisant l’avortement, dépénalisation de l’homosexualité, abolition de la peine de mort, rétablissement de la torture, non j’déconne pour la dernière.
    Comment j’aimerais mourir : en arrêtant de vivre.
    La faute qui m’inspire le plus d’indulgence : presque toutes. Même voter Macron, c’est dire.
    Ma devise : « Wait and see »
    Mon état d’esprit actuel : ne sera plus le même dans cinq minutes.

  33. Patrice Charoulet

    Commentaire sur les commentaires.
    J’ai lu avec plaisir et intérêt les questionnaires de Proust d’une vingtaine de mes confrères et consoeurs.
    Je me risque à une prédiction : je crains fort que nous ne puissions lire sur ce sujet les réponses de ceux que je considère, en me fondant sur nombre d’indices, comme des paranos. J’ai quelques noms en tête.

  34. @ Giuseppe | 26 mars 2022 à 15:22
    J’ai commencé à vous lire, bon sang ! j’ai pensé que c’était moi.
    Sauf, sauf… que je ne suis pas un génie, « un besogneux modeste, aux yeux qui brillent », m’a encore rappelé mon jeune collègue ESTP, hier, en nous remémorant quelques campagnes passées, je lui fais confiance, il est plus intelligent que moi, mais il m’appelle encore de temps en temps.
    Je viens de recevoir mes prochaines lectures, Murasaki Shikibu (Le Dit du Genji), Junichirô Tanizaki (Eloge de l’ombre), je me suis dit que ce pays avait commencé à investir le Top 14, cela doit être une bonne raison de mieux le connaître.

  35. @ stephane | 26 mars 2022 à 19:09
    Bon sang, mais bien sûr Valérie Pécresse est passée à Metz. J’avais déjà oublié, c’est tout dire !
    J’aime le côté fantasque de Jean Lassalle. Certes je ne voterais pas pour lui, mais j’ai de la sympathie pour lui.
    Fabien Roussel n’a rien à voir avec le dogmatisme de Lénine et le culte de la personnalité de Staline. Roussel c’est le communisme à la française. La fraternité, la solidarité des camarades que l’on trouve dans le roman Germinal de Zola.
    Si Macron n’était pas menacé par la remontée de MLP, j’aurais bien voté pour lui au premier tour, mais là je ne veux pas prendre de risques.
    En 2002 j’avais voté pour J-P Chevènement au premier tour, persuadé que Jospin serait au second. Bilan des courses j’ai dû voter Chirac au second tour. Alors maintenant je me méfie.
    Dominique Gros était un très bon maire, très accessible. Bien plus que Jean-Marie Rausch, pas sympa pour deux sous.
    François Grosdidier, est de la droite radicale, mais c’est un légaliste qui soutient Pécresse, même s’il sait que c’était un mauvais choix. Sur le plan des idées il est plutôt du genre Ciotti mais en plus sympathique.
    Pour l’instant il fait du bon travail dans la ville. Rien à lui reprocher.

  36. @ genau
    Et là se pose le problème de la foi, cet endroit où la parole est acte.
    Bien à vous.

  37. @ Achille | 26 mars 2022 à 22:30
    Le communisme à la française, vous le sublimez avec des mots, mais il n’y a pas de repas gratuit, quelqu’un paye l’addition des Gaulois qui font ripaille.

  38. Claude Luçon

    @ dominique | 26 mars 2022 à 17:43
    @ duvent | 26 mars 2022 à 23:01
    Merci à vous deux pour les deux sites YouTube !

  39. Ma vertu préférée: l’honnêteté
    Le principal trait de mon caractère: raisonnable
    La qualité que je préfère chez les hommes: vous avez dit qualité ?
    La qualité que je préfère chez les femmes: vous avez dit qualité ?
    Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: d’être mes amis
    Mon occupation préférée: marche, lecture, voyages…
    Mon rêve de bonheur: le bonheur existe ?
    À part moi-même, qui voudrais-je être ? moi.
    L’oiseau que je préfère: tous
    Mes auteurs favoris en prose: Céline, Makine, Guilloux, Proust…
    Mes poètes préférés: Baudelaire
    Mes héros dans la fiction: Cyrano
    Mes héros dans la vie réelle : héros, vous en connaissez ?
    Mes héroïnes dans la vie réelle: ma mère.
    Mes héros dans l’Histoire: je vois pas !
    Le personnage historique que je déteste le plus: Mitterrand.
    Le fait militaire que j’estime le plus: je viens de relire Candide, vous avez la réponse.
    La réforme que j’estime le plus: la retraite
    Comment j’aimerais mourir: sans souffrir

  40. @ Michel Deluré | 26 mars 2022 à 12:16
    « La couleur que je préfère : le bleu…/…La fleur que je préfère : la rose »
    Alors, n’hésitez plus et choisissez la rose bleue, symbole de l’impossible et des amours éternelles.
    Les grimoires alchimistes prétendent qu’elle accorde une éternelle jeunesse à qui la possède.
    C’est pourquoi aussi bien en photo qu’en peinture je ne représente que des roses bleues. 😉

  41. @ Patrice Charoulet
    « Je crains fort que nous ne puissions lire sur ce sujet les réponses de ceux que je considère, en me fondant sur nombre d’indices, comme des paranos. J’ai quelques noms en tête ».
    Oui et non.
    Non, on peut ne pas être très inspiré par les questionnaires, même celui de Proust, pour le côté fastidieux de répondre à une série de questions sans que l’appétit de le faire ne soit relancé par un dialogue.
    On peut avoir des goûts si larges et si mouvants qu’écrire sur eux revient à décrire les mouvements des nuages ou de l’ombre tout en n’omettant pas le minimum de psychologie requis par l’exercice.
    Oui, il y a des prudents. Dans un monde où on trouve même des gens comme vous, prêts à retourner les silences de leurs confrères commentateurs contre eux, comment leur donner tort ?
    Je me hâte de préciser que je trouve les gens se dévoilant tout à fait cohérents avec eux-mêmes, eux aussi. Chacun son chemin de liberté, les voies pour y accéder sont des chemins de traverse, pas des autoroutes.
    Bon, pour ne pas venir que pour relativiser vos dires tout en montrant que les gens comme vous sont grandement responsables de la réserve des prudents, voyons si j’aurais l’inspiration pour jeter un peu d’encre virtuelle sur l’écran.
    « Ma principale qualité: la passion de la liberté. »
    Je ne me foule pas, je fais de rapides courses chez notre hôte et je prends ça, parce que c’est vrai.
    Et connecté avec une curiosité assez importante. Ladite largeur s’accommode mal de fixité, sans parler de couleur préférée et autres choses du même genre. Autant opter pour l’une des teintes de l’arc-en-ciel !
    « Ce que je déteste le plus: ne pas tenir ses engagements et ses promesses, quels qu’ils soient. »
    Je n’aime pas trop non plus, mais à la base, je ne raffole pas d’en prendre, car cela va contre la liberté tout en risquant de faire qu’on n’arrive pas à tenir sa parole.
    Comme Descartes, je doute, je rêve, je prends le moins d’engagements possible et j’avance sous un masque.

  42. AVERTISSEMENT :
    Ce commentaire hors de propos risque d’être long et pénible comme un jour sans pain, le jour du changement d’heure (qui me les brise, menu, menu)…
    Alors, et parce qu’un homme averti en vaut deux, je te le dis en vérité :
    « Passe ton chemin homme pressé, libéral va-t-en-guerre, expert, chercheur, fin limier, professeur Nimbus, colonel casqué, oui, passe ton chemin, car le temps que tu perdras ici, je ne te le rembourserai pas… Va, vis et expire ! La face du monde ne sera pas bouleversée… »
    LEÇON D’HISTOIRE
    Cette leçon est destinée aux connaisseurs, et il y en a ! Elle éclairera qui veut l’être, elle assombrira qui ne dort pas, elle distraira qui s’ennuie, et ennuiera qui voulait se distraire…
    EN L’AN DE GRACE 2022 :
    Durant le printemps débutant, sur la planète bleue, appelée aussi Terre, s’agitait pitoyablement une vermine grouillante, bruyante, hurlant à la mort, festoyant sans vergogne, oublieuse de tout et se chiant dans les brailles en faisant des stocks de victuailles, de ficelles et de chargeurs de portables…
    Le printemps charmant ne se souciait guère de ce que la vermine nommait la guerre !
    Faisons un petit retour en arrière et voyons combien cette engeance est astucieuse et remplie de surprises !
    Longtemps avant ce printemps 2022, au fin fond de l’Afrique, une sorte d’hominidé se promenait cul-nu, gourdin à la ceinture (une ficelle en réalité, d’où le stock réalisé aujourd’hui par les précautionneux…), chantant des borborygmes, un seul de ces chants voluptueux est arrivé à notre connaissance, la trace est restée dans une grotte dans laquelle un écho tourne sans fin, et je le porte bien volontiers à votre connaissance, le voici, dans sa plus pure expression :
    « – Kranck ! Kranck ! Kranck ! Schrecken schneck ! », en langage expert cela donne : KKKSS !
    Donc, notre hominidé africain, qui chantait joyeusement KKKSS, KKKSS, KKKSS dans la savane, se mit en tête et nul ne sait pourquoi, de visiter le nord, puis le nord du nord, puis le grand nord.
    Bref ! Il avait, ce petit singe, le goût de l’aventure et du tourisme…
    Il avait aussi le goût de la conversation, les vestiges nous laissent penser qu’il discutait beaucoup avec comme ponctuation son gourdin, des traces d’hémoglobine du groupe A rhésus + ont été trouvées dans la fameuse grotte, des cheveux aussi…
    Il semble que le touriste de ce temps-là ne se contrôlait pas beaucoup et qu’il laissait sortir ses émotions comme elles venaient, et qu’avec l’aide de son gourdin à la ceinture, il arrivait la plupart du temps à se faire comprendre, et là, je vous le dis tout net, mon admiration ne fait qu’un tour !!!
    Il faut bien comprendre que le but unique de ce petit singe bavard était la promenade, oui, il aimait, comme moi, la promenade, et comme il était plus robuste que moi, il explorait des contrées très éloignées, très accueillantes, très belles, très florissantes, très paisibles et très comme il faut…
    Il avait comme habitude ce que certains appellent le repos du guerrier, et qui aujourd’hui ne serait pas tellement apprécié, mais bon, lui trouvait que sa chanson KKKSSS pouvait être un chant de guerre mais aussi un chant d’amour…
    Moi qui suis mélomane, et qui ai eu la chance d’entendre l’écho KKKSS, je suis en mesure de vous affirmer que sa beauté est sans nulle autre pareille…
    KKKSS, KKKSS,KKKSS ! C’est beau !
    Ainsi, l’étude approfondie de ce mammifère africain conduit les grands experts à soutenir mordicus que de lui descendent un tas d’abrutis d’aujourd’hui…
    Je n’y crois pas un instant ! Mais j’ai un petit doute, car le doute m’habite…
    Oui, le doute m’habite !
    Il paraît, mais l’information est à prendre avec caution, qu’un tremblant vieillard dopé au sirop de grenade a hurlé que « …pas un centimètre chépaquoi… »
    J’en conclus, hâtivement sans doute, que l’hominidé africain est passé par ailleurs, et qu’il a pondu loin de l’Afrique une sorte d’homoncule dont le gourdin est trop lourd et dont la ceinture est flasque !
    Ayant moyennement confiance dans l’engeance qui grouille sur la planète bleue, j’en appelle à celle qui glandouille sur Mars !
    L’ordre et l’économie nous préservent de la misère !
    L’ordre ! L’ordre ! L’économie ! L’économie ! Et la tendresse bordel !
    Bon, c’est pas tout ça, il faut que je plante les choux, savez-vous planter les choux ?
    Si vous ne savez pas, ce n’est pas grave du tout, bientôt on se nourrira exclusivement de saumure
    (2 Cl-(aq) + 2 H2O(l) → 2 HO-(aq) + H2(g) + Cl2(g)…

  43. Cyril Lafon

    Cher Monsieur Bilger,
    Je vais répondre à votre billet et à quelques-unes de ces questions proustiennes puisque vous nous y invitez.
    Tout d’abord, votre titre me fait de l’effet car vous évoquez Marcel Proust, ce géant de notre littérature nationale, le peintre d’une société, l’aristocratie et la noblesse parisienne du début du XXe siècle, qu’il connaissait si bien.
    Le vendredi 18 novembre prochain, nous célèbrerons le centenaire de sa mort, je commencerai alors ce même jour sa colossale oeuvre débutée en 1909 et terminée l’année de sa mort, si bien que cette oeuvre est une continuité de sept volumes dont trois ont été publiés post-mortem, la dernière en 1927, « Le Temps retrouvé ».
    J’ai terminé la semaine dernière « anéantir » de Michel Houllebecq », le 18 novembre je commencerai à rechercher.
    Lire ce qu’il est convenu d’appeler la Recherche de Marcel Proust est un investissement culturel, tel l’apprentissage d’une langue étrangère, je commencerai ma lecture avec un café et une madeleine en ayant une pensée littéraire pour la tante Léonie !
    Voici maintenant mes réponses à certaines de vos questions dont j’en ai volontairement écarté quelques-unes.

    Ma vertu préférée : l’audace.
    Mon principal trait de caractère : l’authenticité.
    Qualité que je préfère chez les hommes : la conscience professionnelle.
    Qualité que je préfère chez les femmes: la transparence.
    Mon principal défaut : pour certains faits, la procrastination, et je le déplore !
    Ma principale qualité : l’honnêteté.
    Qualité que je préfère chez mes amis : la confiance.
    Mon occupation préférée : la télévision et la lecture.
    Mon rêve de bonheur : vivre une longue retraite en pleine épanouissement.
    Mon plus grand malheur : perdre mes parents dans les prochaines années.
    Qui voudrais-je être ? peut-être Thomas Pesquet, pour espérer la Lune, la vraie !
    Pays où j’aimerais vivre : la Norvège.
    Mon poète préféré : Arthur Rimbaud ; la lecture du poème « Le Dormeur du val » m’émotionnera toujours.
    Mon peintre préféré : incontestablement un impressionniste, s’il faut citer un nom, je cite donc Edgar Degas.
    Héros de l’Histoire : le Mahatma Gandhi.
    Ce que je déteste le plus : le fanatisme religieux.
    Personnalité détestable : Goebbels, le ministre de la Propagande du Troisième Reich ; les nazis souhaitaient constituer une race supérieure, des êtres grands, blonds aux yeux bleus, robustes, lui était le contraire de tout ceci, petit, boiteux, une constitution rachitique, une tête qui n’avait rien d’une ‘tronche de boche », au demeurant avec une spiritualité, comme tous les nazis, abjecte.
    La réforme que j’estime le plus : celle de la magistrature.
    Comment j’aimerais mourir : en dormant.
    Ma devise : en l’avenir rien n’est impossible !
    Mon esprit d’esprit actuel : le bonheur.

  44. Michel Deluré

    @ Tipaza 27/03/22 08:47
    J’espère posséder la sagesse et la confiance dont la rose bleue est aussi, entre autres, le symbole.
    Et j’apprécie autant, en tant que photographe amateur, saisir cet instant crépusculaire où le bleu d’un ciel pur vire progressivement au rose avant que les dernières lueurs diurnes disparaissent. Comment rester insensible devant de telles beauté et poésie ?

  45. Je suis de plus en plus atterré que deux cornichons comme Minc et notre inénarrable Botul puissent encore exposer leurs pensées rabougries, gavées aux dividendes, des intervenants qui me font honte, quand la pacotille fait leur fonds de commerce.
    Ils feraient honte sans aucun doute à Victor Hugo et à Malraux, ils ne sont que des imposteurs qui vivent aux dépens de ceux qui les écoutent:
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    L’autre corniaud en souliers vernis nous expliquait devant une carte les combats auxquels il participe, les cheveux au vent et sa chemise immaculée sur un poitrail offert… aux flashs des photographes.
    Bien sûr il va nous sortir un de ses films dont il a le secret, des daubes pour bobos, et un livre aussi sans doute depuis sa cuvette de WC kit douchette inclus pour ne pas se salir les mains.
    Ils me font honte, ils sont détestables, bon public des plateaux TV, en fait ils sont les Zelensky d’avant, en pire.

  46. Patrice Charoulet

    « Au jour d’aujourd’hui »
    J’écoute, ce dimanche 27 mars, l’excellente émission « L’esprit public ». Quatre invités : Dominique Schnapper, Bertrand Badie, Brice Couturier, Pascal Perrineau. On est en excellente compagnie.
    On entend pendant une heure des gens d’un très haut niveau. Je serais bien incapable de dire ce qu’ils disent et de savoir ce qu’ils savent.
    Tout à coup, Pascal Perrineau dit : « Au jour d’aujourd’hui… »
    J’ai été prof de français. Dans toutes mes classes, de la 6e à la Terminale, j’ai appris à mes élèves qu’il ne fallait pas dire « au jour d’aujourd’hui » et pour quelle raison. Manifestement, l’immense politologue Pascal Perrineau, qui sait mille choses que je ne sais pas, n’a pas eu de professeur de français pour lui apprendre ça.
    https://www.franceculture.fr/emissions/l-esprit-public/un-mois-de-guerre-a-nos-portes-une-presidentielle-au-son-du-canon

  47. Quand j’entends Mbappé et tout ce qui gravite autour, le foot c’est quand même tout ce qui est détestable, le rance, le fric, l’abruti…
    Je ne regarde plus depuis longtemps, ces contestations interminables de l’arbitrage, ce cinéma autour d’un but, et des commentaires débiles.
    À part pérorer avec leurs bagnoles, on peut se demander ce qu’ils ont dans le citron. Fiers d’une bagnole… Bientôt ils seront capables de vénérer un vilebrequin et faire la prière devant une soupape.
    Allez, cadeau !
    https://i.goopics.net/mm3lv4.png

  48. Serge HIREL

    Il est bien difficile de répondre à brûle-pourpoint à cette invitation à l’introspection que lance notre hôte pour qui, ainsi interpellé, découvre tout à coup qu’emporté par le tourbillon de la vie quotidienne, passionné par un univers professionnel chronophage et contraint par l’obsession permanente de se protéger d’un environnement personnel étouffant, il a trop délaissé l’injonction de Socrate « Connais-toi toi-même », que ses bons professeurs lui avaient pourtant conseillé dans sa jeunesse de ne pas ignorer.
    À la veille d’entrer dans cette ultime partie de l’âge qui s’achèvera par le retour au néant, je ne suis pas sûr non plus d’avoir soudain envie de pratiquer un tel examen de conscience tant il me paraît déboucher nécessairement sur le bilan à dresser lorsque la fin est toute proche. Je reconnais craindre cet instant du constat plus que la mort elle-même.
    Quoi qu’il en soit, même pour celui qui y serait préparé, répondre à ce questionnement à la mode proustienne n’est pas à prendre à la légère. Notre hôte s’y est soumis avec la rigueur qu’il exige. Puis-je me permettre d’affirmer que, pour ce faire, il disposait d’un avantage sur la plupart d’entre nous… Des années durant, au cours de sa carrière professionnelle au service de la justice, sa pratique première – elle n’est pas celle de tous ses pairs – a consisté, non pas à établir les circonstances objectives d’un délit ou d’un crime, mais à sonder les âmes et les cœurs afin de percevoir l’homme derrière l’accusé et de requérir une peine juste, adaptée à la gravité des faits, mais aussi à la dimension humaine de celui qui les a commis. Des questions précises, fermes, qui, dites autrement, avaient toutes le même but que celles de Proust : analyser l’intime, le faire jaillir dans la lumière. Au fil du temps, l’expérience aidant, il a appliqué à lui-même ces mêmes interrogations…
    Certaines sont d’évidence très personnelles, tel le choix de sa vertu première… qui élimine par avance qu’elle soit la modestie. D’autres paraissent plus anodines… Et pourtant… Aimer plus les couleurs rouge sang des couchers de soleil d’automne sur l’Atlantique que le bleu azur du ciel qui, au printemps, en Charente-Maritime, illumine l’immensité jaune des champs de colza, n’est-ce pas laisser entrevoir un certain goût pour la violence plutôt qu’une attirance vers la paix ?… Bien que, ces temps-ci, le bleu et le jaune évoquent plutôt la guerre…
    Choisir Louis XIV pour personnage historique préféré ou opter pour Vauban, dont les forts lui permirent de gagner ses guerres, n’est-ce pas montrer ou son désir de puissance ou sa fibre pragmatique ?… Quant à détester Poutine, n’est-ce pas, ces jours-ci, une réponse un peu convenue… et accorder à un contemporain encore au pouvoir une même place dans l’Histoire que les plus grands conquérants, tous aussi sanguinaires les uns que les autres, alors que lui craint de n’être qu’un autre Kadhafi, lynché au fond d’un égout ?
    Bref, pour l’heure, je ne me sens pas de taille à affronter sereinement cette épreuve du questionnement de Proust… Mais, pour ne paraître ni trop secret, ni trop pédant, j’avouerai tout de même quelques penchants.
    Mes oiseaux préférés sont ceux de mon jardin – mésanges, moineaux, verdiers et autres rouge-gorge – qui, l’hiver, osent taper du bec sur la baie vitrée de la terrasse pour réclamer pitance ; sans oublier l’écureuil qui, plus timide, se mêle parfois à eux.
    J’aime bien sûr la France, mais j’éprouve un faible pour l’Afrique subsaharienne, en particulier le Burkina Faso, si tant est qu’elle soit restée celle que j’ai connue…
    Je me souhaite une mort soudaine, sans agonie.
    Mon goût de la solitude s’est affirmé au fil des ans… et mes activités préférées le reflètent : la lecture de la presse et l’écriture… Sur ce dernier point, il me semble ne pas faire preuve de beaucoup d’originalité parmi ceux qui fréquentent ce blog…

  49. Cher Philippe,
    Réponses à Marcel Proust…

    Vertu préférée: la persévérance dans la curiosité et l’humour
    Le principal trait de caractère: la franchise et la loyauté
    La qualité préférée chez les hommes: la capacité d’écoute, être un bon coup et pas un esprit frappeur
    La qualité préférée chez les femmes: la bienveillance et surtout aimer les hommes sans les castrer
    Principal défaut: la paresse, un narcissisme étouffé
    Principale qualité: l’introspection et l’écoute
    Les qualités des amis: leur discrétion, leur chaleur
    Occupation préférée: l’aide parce que c’est beau, la recherche, l’écriture, le jardinage et se perdre
    Rêve de bonheur: la Paix
    Le plus grand malheur ? perdre la mémoire
    Le pays de rêve: en zone libre
    La couleur préférée: le bleu comme les yeux d’Isabelle et noir, c’est noir pour soulager l’espoir
    L’oiseau préféré: le dodo disparu à la fin du XVIIe siècle
    Auteurs favoris en prose: Paulo Coelho dans l’Alchimiste, Jean-Marie-Gustave Le Clézio dans Onitsha, Henry de Lumley, Umberto Eco, Régis Boyer, Philippe Bilger évidemment…
    Poètes préférés: la mandragore pour conjurer l’écrit
    Héros dans la fiction: Eros tout simplement pour vaincre Thanatos
    Héroïnes favorites dans la fiction: la louve solitaire
    Compositeurs préférés : Beethoven, Chopin, Brahms, Mozart, Keith Jarrett, Miles Davis, John Coltrane…
    Peintres préférés: Georges Braque et Paul Bril pour les intemporels du cuivre et des poussins, Vassily Kandinsky, J. M. W. Turner, Salvador Dalí…
    Héros dans la vie réelle : les hommes
    Héroïnes dans la vie réelle : les femmes
    Héros dans l’Histoire: Charles de Gaulle
    Attitude la plus détestable: le culte de la personnalité
    Les personnages historiques les plus détestés: les inquisiteurs et les eugénistes
    Les faits historiques les plus méprisés: les génocides
    Le fait militaire le plus estimé: la Résistance
    Aimer mourir ? éventuellement mourir d’aimer ou « Mourir comme on s’endort, mourir comme on s’enivre
    Pour changer de décor et puis renaître et vivre » de Maxime Le Forestier
    La faute inspirant le plus d’indulgence: la passion
    Devises: « Fais comme l’oiseau » de Michel Fugain
    https://www.youtube.com/watch?v=SuJD6o_SqlU
    « SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME » de Rabelais
    Etat d’esprit actuel: une grande tristesse !
    françoise et karell Semtob

  50. Le personnage historique que je déteste le plus: Hitler, Staline, Pol Pot et Poutine.
    Devant cette liste stéréotypée de méchants – dont plusieurs l’ont réellement été – nous reconnaissons bien là le côté conformiste de Philippe Bilger qui semble avoir quelque répulsion à sortir des sentiers battus ou des mots d’ordre médiatiques au détriment de l’originalité issue de la réflexion.
    Car, s’il évoque l’histoire, en quoi l’amalgame de M. Poutine à cette brochette va-t-il de soi ?
    Qui nous dit que ce que nous savons de ce personnage au travers du prisme déformant de l’actualité sera confirmé par les historiens du futur, qui exhumeront peut-être des éléments qui nous échappent actuellement, dans un sens ou dans un autre, si nous replaçons les événements dans leur contexte sur le temps long ?
    Et question horreurs, rappelons que Tamerlan par exemple n’était pas tout à fait non plus un ami du genre humain, pour ne pas évoquer Mao Zedong, un de nos contemporains pour les plus anciens, qui a battu tous les records du monde d’expéditions ad patres.
    Mais bien entendu, allez donc évoquer devant un lycéen français même pas trop idiot le personnage de Tamerlan comme exemple d’incarnation du Mal, il risquera de ne pas comprendre.

  51. Quand je dis le plus beau pays du monde, bon, pour les plus affûtés l’été c’est possible à vélo, 30X28 avec un peu de courage et de hargne depuis Sainte-Marie-de-Campan… Le paradis, faut pas croire ça se gagne:
    https://i.goopics.net/a2swu6.png

  52. Patrice Charoulet

    @ semtob
    Mesdames,
    J’ai lu votre questionnaire Proust avec intérêt. Je me suis toujours demandé (et je vous avais demandé par courriel) comment on peut écrire à deux. Mais dans la circonstance présente, la question devient plus aiguë. Comment diable Françoise et Karell peuvent-elles avoir des goûts identiques aussi précis ? À mon avis, l’une de vous deux a écrit et l’autre lui a dit : « Écris ce que tu voudras en signant pour nous deux. » À moins que vous soyez siamoises, et je ne le crois nullement.

  53. @ Patrice Charoulet | 28 mars 2022 à 09:43
    En fait les sœurs semtob ce sont un peu les frères Bogdanov du blog.

  54. La plus efficace des stratégies est celle du fou quand il faut aller au contact.
    Biden, malgré une allure physique hésitante, l’applique à merveille, ce qui permet de reprendre la main et ainsi d’étalonner la folie de celui qui est en face de par ses réponses.
    Bon, il faut aussi mettre sur le trébuchet les 768 milliards de dollars de budget défense, comparés à nos… 40 milliards environ. Alors c’est plus facile.
    La stratégie du fou s’appuie toujours sur ce que vous avez en magasin, EM le sait, alors comme l’Europe est nulle, il parlemente.
    Pendant ce temps l’Allemagne va prendre l’air du côté d’Israël il paraît qu’ils ont un système de défense au top et puis au rythme de leur puissance en sept ans, il faut se rappeler de ce qu’ils sont capables de rebâtir.
    Le roi pognon donc au centre de tout.

  55. Voici l’original du questionnaire de Marcel Proust:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Questionnaire_de_Proust
    La cocasserie de ses réponses provoque la consternation face à cet homosexuel lascif, allongé sur son divan Louis XV. En roue libre, le gars.
    Il aime les femmes qui ont des qualités d’homme, et il aime les hommes qui ont la douceur des femmes…
    Pour le reste, il enfile des perles, comme nous tous il adore Beethoven, Da Vinci, Baudelaire, toutefois on lui octroie bien volontiers une mention spéciale pour avoir cité Pierre Loti, un monument de notre littérature coloniale, « Les derniers jours de Pékin » ou « Trois journées de guerre en Annam ». Magnifiques récits dignes de Joseph Conrad.
    Proust et son nombril nous saoulent.

  56. sbriglia@Patrice Charoulet

    « J’ai lu votre questionnaire Proust avec intérêt. Je me suis toujours demandé (et je vous avais demandé par courriel) comment on peut écrire à deux. » (Patrice Charoulet)
    Barillet et Grédy, Boileau et Narcejac, les frères Goncourt…Fruttero et Lucentini
    Excusez du peu, Monsieur le professeur…

  57. « J’ai lu votre questionnaire Proust avec intérêt. Je me suis toujours demandé (et je vous avais demandé par courriel) comment on peut écrire à deux. » (Patrice Charoulet)
    « Barillet et Grédy, Boileau et Narcejac, les frères Goncourt…Fruttero et Lucentini « (sbriglia@Patrice Charoulet )
    On voit par là que deux littéraires ne savent pas compter, c’est à désespérer.
    Vous oubliez que Rimbaud, le poète honni de Patrice, a dit : « Je est un autre ».
    Mais le correcteur de la lettre de Rimbaud n’avait pas le professionnalisme de notre modératrice, sinon il aurait corrigé.
    En fait Rimbaud a dit : « Je et un autre ».
    Donc si Je écrit, et l’autre également, cela fait deux pour chaque Je ; et deux fois deux…?
    Les soeurs Semtob et les frères Goncourt étaient quatre à écrire. Élémentaire non ?

  58. En amour, notre rival bienheureux, autant dire notre ennemi, est notre bienfaiteur.
    Saoulé par un questionnaire, l’Européen préfère s’enfermer aux impasses factices créées par son orgueil et son ennui, retrouver celui qui l’aspire de sa haine au fond de la venelle pestilentielle où l’attend le traquenard du duel, Tatave à son Totor béni par son Kirill, à genou pour une dernière goutte d’or de la rente pour mieux célébrer l’erreur qui, là, le mena à retourner à la ruine du temple dévasté, plutôt que d’emprunter, vaillant, les chemins de la paix.
    Adieu, nobliau, tu as bien tout raté, et puisqu’après avoir tout lu, tu n’as rien retenu, entendras-tu encore avant de te coucher au lit qui tous nous attend, la petite, si petite phrase bénie de sonate éternelle du génie, qui chante et qui rappelle que jamais la vie ne finit, que ton nombril ressemble à celui de l’ami que tu pris pour l’ennemi, pour mieux justifier tes errements à nier ton chagrin, oublier que tu n’es jugé que par ton jugement :
    « Quand il s’agit d’écrire, on est scrupuleux, on regarde de très près, on rejette tout ce qui n’est pas vérité. Mais tant qu’il ne s’agit que de la vie, on se ruine, on se rend malade, on se tue pour des mensonges. Il est vrai que c’est de la gangue de ces mensonges-là que (si l’âge est passé d’être poète) on peut seulement extraire un peu de vérité. Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort.  »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/72

  59. Pour ceux qui se complaisent et se perdent dans « La Recherche » je conseille la visite au musée Carnavalet de la reconstitution de la chambre monacale où elle fut écrite… un choc émotionnel !
    Mame Verdurin ne hante pas les lieux.

  60. Quand j’ouvre un livre, l’écriture est musicale ou pas, Bach est sans aucun doute le plus génial compositeur de tous les temps, il a tout inventé :
    https://fr.quora.com/Bach-est-il-le-plus-grand-compositeur-de-tous-les-temps
    Je sais ce que vous allez me dire.
    Un livre est bon quand sa musique est bonne, tout ce qui est bien écrit sonne juste.
    Pécresse, que j’ai écouté hier, joue faux – comme l’autre actrice après laquelle court notre hôte, je n’arrive pas à dépasser les premières mesures -, elle connaît le texte, mais elle est mal accordée, elle sera laminée, les Français ont l’oreille absolue.

  61. J’entends tous ces commentateurs, qui présentent Zelensky en communicant exceptionnel. Mais on voit bien qu’ils sont bien au chaud depuis leurs studios, vautrés dans les fauteuils moelleux, à blablater en parfaites batouilles qu’ils sont pour la plupart, ils en parlent comme un pêcheur parle de sa canne à lancer, le sujet est ailleurs.
    C’est faire injure à Volodymyr Zelensky que de mettre cette qualité comme une reconnaissance essentielle, la disséquer sous toutes les facettes, c’est se tromper et nous tromper.
    Il a le courage des demi-dieux, Héraclès pour la vie, être resté… et jeter ainsi à la face du monde, de l’Europe surtout, toutes les faiblesses des uns et des autres, leur lâcheté aussi, la nullité crasse de l’Europe, heureusement Biden était là, cela montre leurs terribles limites, jamais ils ne les dépasseront. Biden, Zelensky, Poutine, les autres n’existent pas.
    Bien sûr il est poli, Volodymyr, reconnaissant, mais en creux il a levé le voile, il est le courage, Winston Churchill dans son combat, Flambeau jusqu’au bout de sa giberne, « Suant sans avoir peur, grelottant sans trembler ».
    Un peuple s’est levé et le courage de tous qui va avec.
    Le courage c’est essentiel dans la vie, dans le travail, partout, il fait la guerre, sous les bombes, c’est plus que du courage, et des imbéciles de journalistes qui n’ont de cesse de nous parler du communicant… Quelle bande de minuscules, sous les lampions et leurs sofas, quand on n’a rien à dire ils feraient mieux de se taire.
    Par contre lui ne communique pas sur l’essentiel, son combat.

  62. @ Giuseppe | 29 mars 2022 à 22:14
    Giuseppe comparant Zelensky façon courage et engagement à Winston Churchill, on aura vraiment tout lu sur ce blog en matière d’analogies loufoques et complètement décalées !
    Ce qui reviendrait à établir un parallèle entre un maçon amateur accumulant les bourdes et erreurs de calculs, eu égard à son inexpérience et un bâtisseur génial au faîte de son art… Et l’ayant prouvé en réussissant à rassembler et susciter l’adhésion du plus grand nombre pour un projet commun, ce que surent faire un Churchill ou un de Gaulle. Mais certainement pas Zelensky qui ferait mieux de revenir à son métier de comédien avant que, par ses errances et prétentions mégalomaniaques, et son ambition stupide, lui modeste baladin, de vouloir se mettre au niveau et parler d’égal à égal avec Poutine, il ne finisse par détruire totalement toute chance de résolution paisible et acceptable du conflit entre l’Ukraine et la Russie.

  63. @ Axelle D
    « Giuseppe comparant Zelensky façon courage et engagement à Winston Churchill, on aura vraiment tout lu sur ce blog en matière d’analogies loufoques et complètement décalées ! Ce qui reviendrait à établir un parallèle entre un maçon amateur accumulant les bourdes et erreurs de calculs, eu égard à son inexpérience et un bâtisseur génial au faîte de son art. »
    Au même âge que Zelensky, Churchill, premier Lord de l’Amirauté, sera responsable de la tragédie des Dardanelles, un désastre stratégique qui entraînera des centaines de milliers de morts anglais et alliés…
    Révisez vos sources, Mary et essayez-vous à la discussion argumentée au lieu de l’invective de maternelle… faites vôtre ce précepte selon lequel l’humilité est l’antichambre de toutes les perfections… vous progresserez peut-être dans la mise en abîme des bégaiements de l’histoire.

  64. @ Axelle D | 30 mars 2022 à 00:01
    « Mais certainement pas Zelensky qui ferait mieux de revenir à son métier de comédien… »
    Mais il n’a jamais quitté son métier de comédien. Il a simplement changé de registre pour faire dans le mélodrame. Les textes à apprendre il les reçoit directement de Washington.
    Comment un acteur comique est-il devenu, en quelques mois, multimillionnaire et pour finir président de son pays ? Dans un pays où règne la corruption cela n’a rien de vraiment étonnant.
    Ne lui retirons pas son nouveau statut de « chef de guerre ». On peut simplement regretter que ses exigences aient surtout eu pour effet le massacre de sa population alors qu’un accord portant sur la neutralité de l’Ukraine aurait pu éviter ce désastre.
    Il semblerait que les négociations qui ont lieu en Turquie se dirigent vers cette solution. Dommage que Zelensky et Biden n’y aient pas pensé plus tôt.

  65. @ Aliocha
    « Saoulé par un questionnaire, l’Européen préfère s’enfermer aux impasses factices créées par son orgueil et son ennui, retrouver celui qui l’aspire de sa haine au fond de la venelle pestilentielle où l’attend le traquenard du duel, Tatave à son Totor béni par son Kirill, à genou pour une dernière goutte d’or de la rente pour mieux célébrer l’erreur qui, là, le mena à retourner à la ruine du temple dévasté, plutôt que d’emprunter, vaillant, les chemins de la paix. »
    Il faut vous décrypter, ce que je n’aime pas : pour moi, Proust ne devrait pas servir à écrire de façon obscure ou à attaquer les gens.
    C’est le détourner de la vérité et de la beauté qu’il a voulu atteindre, et a effectivement accompli, en le caricaturant et en le pervertissant.
    Cela ne peut qu’inciter à ne pas le lire.
    C’est mal.
    Pour ma part, je n’ai pas besoin de me cacher derrière Proust pour critiquer Poutine, ou plus exactement, pour défendre les Ukrainiens, chacun ses priorités.
    Donc, il faut bien dire que Poutine est coupable, mais cette conclusion est loin de suffire.
    Faute de guerre militaire aux côtés des Ukrainiens, il faut du moins faire une vraie guerre économique à la Russie.
    Cela implique de ne pas diaboliser telle ou telle activité, mais de faire un embargo total.
    Double raison : cela a plus de chance d’avoir un effet sur les Russes, et cela nous évite de nous diviser entre gens qui seraient épargnés par l’effort et les autres. Soit agir réellement, soit s’abstenir.
    Les gesticulations sont pires qu’inutiles : elles gaspillent les forces pour rien, divisent, et montrent à la face du monde entier que les tyrans n’ont rien à redouter de nous.
    Que nous nous moquons des victimes et de la justice, que nous ne faisons que semblant de nous en préoccuper pour nous délivrer des certificats de moralité.
    « Adieu, nobliau, tu as bien tout raté, et puisqu’après avoir tout lu, tu n’as rien retenu, entendras-tu encore avant de te coucher au lit qui tous nous attend, la petite, si petite phrase bénie de sonate éternelle du génie, qui chante et qui rappelle que jamais la vie ne finit, que ton nombril ressemble à celui de l’ami que tu pris pour l’ennemi, pour mieux justifier tes errements à nier ton chagrin, oublier que tu n’es jugé que par ton jugement »
    Alors là, il est bien sûr qu’on s’adresse à moi, avec mon ancien pseudonyme. Quelle plaie !
    Je ne me flatte pas d’avoir tout lu, et d’ailleurs, il ne s’agit pas pour moi de tout lire ou autre choses du même genre, on ne se nourrit pas véritablement des œuvres en croyant toutes les lire ; il faut plutôt les savourer en accord avec sa vie, de même qu’il est préférable de boire des vins se mariant bien avec les plats.
    La vie semble bel et bien finir, je ne suis pas un croyant pour jouer à qui perd gagne.
    Les croyants font toujours ça : de la victime qu’ils lynchent qui devient celui qui les détruisait et les sauvait, et serait un dieu…
    …à la mort qu’ils divinisent en disant qu’elle donne un sens à leur vie, tout en n’étant pas la fin de tout.
    C’est le même mécanisme qui est en oeuvre, et je ne pense pas que ce soit plus vrai dans un cas que dans l’autre.
    Une chose serait son contraire, c’est cela, oui…
    Le croyant n’a pas accès au principe de non-contradiction pour ce qui concerne sa foi : croire est éminemment régressif, et je ne parle pas là du plaisir innocent de revenir dans le passé doré de son enfance par une madeleine, si on en a eu une qui mérite qu’on n’en rejette pas les réminiscences.
    Non, je parle de régression intellectuelle, et aussi bien morale : le croyant agit et interdit d’ailleurs, d’agir autrement que par peur de la punition et désir de récompense.
    À part ça, il attaque à coup de bombes, de slogans, d’interdits arbitraires imposés à tous, ou plus sournoisement, dans un style semblable au vôtre…
    Les croyants sont si nuls que les plus lucides voudraient embarquer ceux qui ne sont pas comme eux pour faire réfléchir, mettre au niveau des gens comme eux. Les croyants ? Ils s’écoutent parler en disant qu’ils vont sauver les autres…
    …mais ils se dégonflent vite : on voit qu’ils veulent imposer leur croyance, et parfois, pour les meilleurs, en plus vous refiler le boulot de pointer leurs incohérences, ignorances et immoralités, en somme, faire leur travail de réformation à leur place, en plus de suivre leur morale à leur place.
    Parce qu’il faut quelques éclairs de lucidité pour voir qu’on a besoin d’aide quand on joue les sauveurs.
    Sauf que je ne pense guère la plupart des croyants désireux et capables se se réformer.
    Et que personne n’est obligé de leur rendre le mal pour le bien : je signale quand même que les croyants ont le réflexe des plus nuisibles de détruire les libertés et de désigner des pécheurs.
    Qu’ils prennent pour un signe de moralité.
    Et ça se plaint que les leurs les emmerdent, comme dirait Pompidou, mais ça reste dans les endroits les plus douteux, où on leur fait faire des choses passablement immorales même si, secret pas des affaires, mais des confidences, je n’en dirai rien.
    Et ça doit être coaché pour en sortir. En somme, il faut faire le boulot de ces incapables de prêtres à leur place, mais trop, c’est trop, un croyant, ça va, plusieurs, tu vas voir les dégâts. Sauveurs qui ont besoin d’être sauvés, toujours le même topo.
    Il est donc bien évident que tout ce que peut dire un croyant, et assimilé, du ratage ou non de ma vie est nul et non avenu.
    Il est fort possible que je vive sous le signe de l’échec, mais si quelqu’un n’a pas pour but de voyons, tourner en rond dans un désert, mais d’escalader le K2, le mot « échec » ou « réussite » ne désigneront pas les mêmes réalités géographiques et humaines.
    Et à part aux plus proches, eux qui comprennent votre chemin, il ne faut rien dire de ses buts, voire ne pas trop livrer de soi, sauf si on est inspiré, pour ne pas être ingrat envers les muses.
    Dans notre société, on est fortement incité à parler de soi, mais comme dirait Confucius, cela n’est pas sans danger car :
    « Ne parlez jamais de vous, ni en bien, car on ne vous croirait pas, ni en mal car on ne vous croirait que trop. »

  66. @ Achille
    « Comment un acteur comique est-il devenu, en quelques mois, multimillionnaire et pour finir président de son pays ? Dans un pays où règne la corruption cela n’a rien de vraiment étonnant. Ne lui retirons pas son nouveau statut de « chef de guerre ». On peut simplement regretter que ses exigences ont surtout eu pour effet de le massacre de sa population »
    Où comment l’abjection se vautre dans la déformation des faits et termine dans l’ignominie…

  67. @ Axelle D | 30 mars 2022 à 00:01
    Je vous conseille – avec tout le respect que je vous dois -d’aller chez un ophtalmo, ensuite je me permets de vous mettre avec les descendants de Winston:
    https://www.nytimes.com/2022/03/23/opinion/zelensky-churchill.html
    Ensuite je me permets une traduction, au cas où:
    « La ferveur et les finesses, telles qu’entendues dans la Chambre elle-même, ont laissé plus de quelques législateurs en larmes. M. Zelensky s’adressait astucieusement à un auditoire avec des mots auxquels ils ne pouvaient s’empêcher de réagir. »
    Zelensky a été élu démocratiquement – certes le pays n’était pas parfait – avec un score qui ferait pâlir n’importe lequel de nos gouvernants dits démocratiques.
    Vous iriez, vous, à la guerre avec ces lascars ? On peut comprendre les « larmes ».
    https://i.goopics.net/4bzqo7.jpg
    Une fois les lunettes chaussées vous pourrez tout lire et ce n’est pas moi qui l’écris ni un journal de France.
    « Détruire totalement toute chance de résolution paisible et acceptable du conflit entre l’Ukraine et la Russie. »
    Vous dites une bêtise aussi grosse que… une contre-vérité historique, les « accommodements raisonnables » tout ce que detestait mon grand-père, il vous expliquerait.
    Munich, pacte Molotov-Ribbentrop… j’en passe et des meilleures, les accommodements raisonnables sont de la foutaise ! Votre comparaison avec le maçon est inepte, ne parlez pas de sujets qui vous échappent… Vos lunettes ont-elles été livrées ?
    Posez la question à Marc Bloch il vous expliquera mieux que moi.
    « Ah les cons, s’ils savaient ! »
    Telle fut la réaction de Daladier de retour de Munich, le 29 septembre 1938, surpris de se faire acclamer par ses compatriotes pour avoir lâché la Tchécoslovaquie, après l’annexion des Sudètes par Adolf Hitler. Il s’attendait à se faire huer pour avoir trahi la parole de la France et pour avoir créé un précédent funeste en cédant devant Hitler. Au lieu de ça, il fut acclamé pour avoir « sauvé la paix ». On sait comment ça a fini… Aujourd’hui, pour défendre son pays au sujet du même contentieux des Sudètes, le Président tchèque voit tous les extrémistes de la construction européenne se liguer contre lui. J.M. Barroso le « met en demeure » de se coucher et d’ignorer purement et simplement les risques pour son pays. Le représentant des Allemands des Sudètes se joint à l’agression en prétendant contre toute évidence que la Charte annexée au traité de Lisbonne n’aurait rien à voir avec les décrets Benes. En réalité, sur le fondement de l’article 21 de la Charte, il se prépare, dès l’entrée en vigueur du traité, à réitérer sa procédure d’abrogation des décrets Benes. Et, comme en 1938, la presse est unanime à considérer que ce litige des Sudètes ne vaut pas la peine qu’on y regarde de plus près, que ce ne peut être qu’un prétexte pour « retarder la construction européenne ». Conclusion : si on n’apprend pas les leçons de l’Histoire, celle-ci se répète. Daladier avait raison : « Ah les cons, s’ils savaient ! » (Jean-Yves Crevel, Decapactu https://www.observatoiredeleurope.com/notes/Ah-les-cons-si-ils-savaient-_b1643231.html)
    La guerre est « tirée il faut la boire », une nation a compris, s’est levée, je n’ai pas entendu un seul commentaire côté ukrainien reprocher à Zelensky sa décision.
    Je ne parle même pas du soutien à l’extraordinaire mental du maire de Kiev ancien champion du monde de boxe.
    P.-S.: Je n’y peux rien, les Anglais voient en Zelensky un des leurs, je vous laisse le soin de traduire, n’oubliez pas de prendre votre pommade pour l’urticaire:
    https://www.thetimes.co.uk/article/british-starstreak-weapon-that-can-tear-a-mig-apart-m73fvvqqx

  68. @ sbriglia | 30 mars 2022 à 07:32
    C’est plutôt à vous de réviser vos sources concernant la bataille des Dardanelles où Winston Churchill fut mis hors de cause, contrairement à vos allégations biaisées. Et toc ! C’est raté !
    Et de faire preuve lors de vos interventions pour « corriger » un contributeur jugé selon vous de niveau « maternelle », de moins de condescendance exécrable, à défaut d’un minimum d’humilité.

  69. @ Lodi
    Vous vous méprenez, ce n’est pas à vous que s’adressait mon commentaire, mais qu’importe, le fait que vous vous soyez senti visé confirme que le génie est universel, ses observations vous concernent donc bien entendu en toute égalité, et vous êtes invité sans sectarisme à considérer que vous aussi, n’êtes jugé que par votre propre jugement.

  70. @ sbriglia | 30 mars 2022 à 09:47
    Aucune désinformation, simplement des faits avérés. L’ignominie est plutôt à chercher du côté de ceux qui ont conduit à ce conflit qui a fait des milliers de morts, à commencer par Biden. Zelensky n’étant que son instrument.

  71. @ Achille
    À chaque fois que vous écrirez des trucs comme « les exigences de Zelensky ont surtout eu pour effet le massacre de sa population alors qu’un accord portant sur la neutralité de l’Ukraine aurait pu éviter ce désastre », il sera bon de considérer qu’Achille est opposé à Winston Churchill et Charles de Gaulle et aurait souhaité, tel un pétainiste, la neutralité de la France et du Royaume-Uni.
    Et quand Achille écrit « Les textes à apprendre il les reçoit directement de Washington », on se demande sur quoi se base t-il. Achille, le macronien soralisto-marc edouard nabisto-dieudonnien complotiste.
    ———————————————-
    @ Axelle D
    « Et l’ayant prouvé en réussissant à rassembler et susciter l’adhésion du plus grand nombre pour un projet commun, ce que surent faire un Churchill ou un de Gaulle. Mais certainement pas Zelensky qui ferait mieux de revenir à son métier de comédien avant que, par ses errances et prétentions… »
    En 2022, vous évaluez le bilan de Churchill et de Gaulle parce qu’ils ont rassemblé et suscité l’adhésion du plus grand nombre. En 1940, ce n’était pas si clair – et pour de Gaulle, ça n’a pas été clair tout au long de la guerre, y compris aux yeux des Alliés.
    Ce que vous écrivez sur Zelensky, d’autres l’ont écrit sur de Gaulle. En 1940, celui qui rassemble et suscite l’adhésion du plus grand nombre pour un projet commun, c’est le maréchal Pétain.

  72. @sbriglia | 30 mars 2022 à 07:32
    « Révisez vos sources, Mary et essayez-vous à la discussion argumentée au lieu de l’invective de maternelle… faites vôtre ce précepte selon lequel l’humilité est l’antichambre de toutes les perfections… vous progresserez peut-être dans la mise en abîme des bégaiements de l’histoire. »
    Sage, perspicace, pertinent mais… imprudent !
    On attend avec gourmandise la réponse, ou plutôt la réplique de Prudy la Tanceuse.
    Ce sera amusant…

  73. @ Marcel P | 30 mars 2022 à 12:55
    Et revoilà le Marcel qui me remet la dixième couche sur Churchill et de Gaulle. Ça commence à ressembler à du radotage.
    En 2019, Volodymyr Zelensky a été élu après avoir incarné dans la série « Serviteur du peuple » un président fictif, incorruptible, luttant contre les oligarques et les forces de l’argent.
    Les Ukrainiens ont élu ce président de fiction, pensant sans doute qu’il ferait de même dans la vie réelle. Mais ils n’ont pas tardé à être déçus.
    Sur la base des Pandora Papers, les journalistes de Slidstvo Info, un média d’investigation ukrainien, ont prouvé que pendant des années, Zelensky et ses amis du Kvartal 95, sa société de production audiovisuelle, ont caché leur fortune dans une douzaine de sociétés-écrans, à Chypre, au Belize et aux îles Vierges britanniques.
    Les « combines » de Volodymyr Zelensky
    Voilà qui est très décevant.
    Bon le brave Marcel va encore dire que ma source (RFI) c’est de la daube et que je n’ai encore rien compris. Heureusement lui il comprend tout, mais souvent de travers. 🙂

  74. @ Aliocha
    Vous n’êtes qu’un hypocrite. Ainsi, vous avez écrit :
    « Adieu, nobliau »
    Or personne ne peut être visé que moi qui m’appelais Noblejoué étant donné que sauf une dame qui a changé son patronyme pour un pseudonyme, personne n’a dit être noble.
    À moins d’être complètement dingue… il faut avoir une raison de donner un nom aux gens, même quand on écrit une espèce de dérisoire suite de devinettes.
    « le fait que vous vous soyez senti visé confirme que le génie est universel, ses observations vous concernent donc bien entendu en toute égalité »
    Faux, vous déformez Proust, et pas que Proust d’ailleurs. Et vous visez tantôt l’un, tantôt l’autre, ou bien plusieurs.
    En somme, vous transformez les auteurs en réceptacles de vos humeurs, en armes, en voiles d’hypocrisie.
    Je défends les auteurs car de même que je n’aime pas qu’on déforme mes commentaires, je n’aimerais pas qu’on déforme d’autres écrits.
    Et parce que j’éprouve de la reconnaissance envers les auteurs, je n’aime donc pas les voir horriblement déformés.
    La souffrance et la mort sont de grands maux que nous subissons, et je ne vois guère que moi, ici, qui veut « la mort de la mort ».
    J’ai donc des raisons supplémentaires de croire qu’on me vise. Si par extraordinaire, quelqu’un d’autre soutient de voir les choses en face, et promeut le progrès scientifique pour que nous échappions à nos chaînes, je le salue comme un frère.
    Mais je ne vois personne.
    Une vie est ou non réussie selon la personne qui la vit, personne n’a à décider à la place d’un autre s’il l’a accompli ou non.
    Bien sûr, je conçois que chacun ne peut s’empêcher de juger, et d’autre part, qu’un chef, un créateur ou d’autres personnes en position de décider, soit encore plus tenté de le faire.
    Et ne parlons pas des croyants, ventriloques d’un dieu qui leur sert à tyranniser tout le monde. Après quoi, il faut éventuellement les exfiltrer de celui où les jettent leur coreligionnaires en faisant attention de ne pas y glisser.
    Cependant l’auteur ouvre des perceptives quand le croyant les referme : parce que si le premier crée un monde, le second ne fait que tenter de dominer notre monde.
    Donc, le croyant peut fort bien prendre un texte, religieux ou non, lui servant à enfermer le plus possible les autres : le croyant est contre la liberté : c’est un radoteur de rites et de mythes, tandis que l’auteur en inaugure, ni plus ni moins.
    C’est pourquoi le croyant est l’ennemi naturel de l’auteur, qu’il poursuit de sa censure, comme le mauvais critique jette son venin sur l’auteur, lui en voulant de créer tandis qu’il ne fait que la glose de la création. Evidemment, il y a conflit intérieur chez un auteur croyant : servira-t-il la vérité, la beauté, ou le dogme ? Attention, je ne dis pas qu’il faut forcément briser les dogmes, mais que si une virgule est écrite pour se conformer et non pour suivre les nécessités de l’oeuvre, alors, tout le texte vibre de la fausse note de l’insincérité et de la dysharmonie.
    Je ne parle pas des commentaires, ici, que je considère comme des dialogues, mais une oeuvre, une oeuvre engage plus que bien des choses.
    Car l’auteur est l’origine et le créateur. Dans la vie courante, il n’est, le plus souvent, qu’une conséquence, et non une cause, celui qui subit, et non celui qui agit, une créature ou une part de la nature, vraiment très peu de chose.
    Il est donc bien naturel qu’il n’agisse pas comme si sa vie était une oeuvre, étant donné qu’elle ne l’est pas.
    Sa biographie n’est qu’un brouillon du reste, oeuvre ou amour, l’essai d’une esquisse qui sera bientôt détruite et emportera, tôt ou tard, tout ce qu’elle a pu produire dans le néant.
    Les souvenirs sont un vibrato bientôt perdu, les œuvres survivent jusque dans le souvenir de leur perte avant de connaître cette seconde mort qui fait que comme les humains, elles sont comme si elles n’avaient jamais été.
    Et en fait, tout dans l’univers semble n’avoir émergé comme pour éclater comme un pet.
    Quelle vie pleine de sens, en vérité !
    Enfin… Il y a ceux qui regardent la mer recouvrir les côtes, et ceux qui, comme les habitants des Pays-Bas, gagent du territoire sur les flots.
    Il y a ceux qui prétendent trouver un sens au monstre qui nous tue, et ceux qui veulent « la mort de la mort ».
    Ce qui me rappelle une histoire :
    https://www.nickbostrom.com/fable/dragon-tyran.html

  75. @ Axelle D | 30 mars 2022 à 00:01
    « Ce qui reviendrait à établir un parallèle entre un maçon amateur accumulant les bourdes et erreurs de calculs, eu égard à son inexpérience et un bâtisseur génial au faîte de son art… »
    J’ai un « entre deux », alors je me permets de vous reprendre donc sur des sujets qui vous échappent complètement, quand on ne sait pas, on ne sait rien en fait.
    Des « maçons amateurs » cela n’existe pas.
    Vous parlez d’une époque où le manoeuvre était en activité, le matériel peu présent.
    « Bâtisseur génial » cela n’existe pas non plus, il existe des architectes, chacun avec des qualités propres et des entrepreneurs en liaison avec leurs bureaux d’études respectifs, le tout agrégé à un très grand savoir-faire ce qui donne le résultat escompté par l’architecte justement, et financièrement, par le client.
    Voilà c’est tout simple, c’est un des très rares milieux où l’ascenseur social fonctionne bien, les courageux et l’abnégation se reconnaissent vite, ces qualités sont trop précieuses pour être perdues ou gâchées.
    Une des qualités premières, c’est justement le calcul, si vous avez eu affaire à des gens qui se sont trompés c’est qu’ils étaient des chiffonniers mais pas des maçons de qualité.
    Quand vous aurez bien digéré vos lunettes, je vous en dirai peut-être un peu plus, un médecin c’est paraît-il dix ans d’études, pour un maçon c’est la même chose au minimum – chaque projet est un prototype en fait -, certes il paraît que pour les seconds le risque est moins grand… C’est pour cela justement qu’il fait très attention au calcul, le maçon, vous imaginez l’effondrement d’un plancher ?
    Vous avez le don d’empiler les bêtises, j’espère que vos verres seront les bons et progressifs anti-reflets aussi, vous y arriverez avec un peu de patience.

  76. @ Achille
    Pourquoi faites-vous l’étonné ? Je vous ai promis qu’à chaque fois que vous écrirez des trucs comme « les exigences de Zelensky ont surtout eu pour effet le massacre de sa population alors qu’un accord portant sur la neutralité de l’Ukraine aurait pu éviter ce désastre », il sera bon de considérer qu’Achille est opposé à Winston Churchill et Charles de Gaulle et aurait souhaité, tel un pétainiste, la neutralité de la France et du Royaume-Uni.
    Donc, en effet, je vais vous dire que votre nouvel argument est complètement hors-sujet. Que viennent faire les Panama Papers dans la discussion sur la recommandation de capitulation face à une invasion ?
    Votre argument aurait une vague forme d’intérêt si la Russie déclarait la guerre, au nom de la lutte internationale contre l’évasion fiscale, à la République tchèque, à la Jordanie, au Pakistan, à la France de Dominique Strauss-Kahn, à Tony Blair, à Claudia Schiffer et Shakira, à l’Espagne et Juan Carlos Ier et enfin… à Vladimir Poutine et 46 oligarques russes eux-mêmes.
    C’est tout aussi hors-sujet que votre accusation faurissono-soralisto-dieudonnienne de complot international américain qui serait à l’origine de la guerre. Incapable de répondre au moins argument, vous renouvelez sans cesse votre stock. Aucune constance.

  77. Marcel Proust évoluait dans le faubourg Saint-Germain, le terme de nobliau ne s’adressait donc pas à celui qui pense être au centre de mes pensées comme il pense son nombril centre du monde, mais à celui qui a tout raté de la lecture d’une œuvre colossale.
    Ce serait drôle si ce n’était navrant, le complotisme mondain gagne jusqu’aux minuscules commentaires d’un blog, et Narcisse s’imagine blessé pour mieux occuper ses oiseuses vacuités vaniteuses.

  78. @ Marcel P | 30 mars 2022 à 22:36
    « Donc, en effet, je vais vous dire que votre nouvel argument est complètement hors-sujet. Que viennent faire les Panama Papers dans la discussion sur la recommandation de capitulation face à une invasion ? »
    Vous êtes décidément désespérant. J’ai rarement vu quelqu’un qui avait un raisonnement aussi tordu que le vôtre.
    Je ne suis pas hors sujet puisque je parle de Zelensky.
    Les Panama Papers indiquent simplement que Zelensky qui a été élu par les Ukrainiens pour lutter contre les oligarques et la corruption est lui-même un oligarque corrompu.
    Il n’a pas respecté les accords de Minsk dont l’objectif était de mettre en place des dispositions empêchant tout conflit entre l’Ukraine et la Russie.
    Il est donc directement impliqué dans le conflit qui l’oppose à la Russie. Point barre !

  79. @ Achille
    « Les Panama papers indiquent simplement que Zelensky qui a été élu par les Ukrainiens pour lutter contre les oligarques et la corruption est lui-même un oligarque corrompu. »
    On le sait. Je vous conseille d’ailleurs de vous documenter sur Kolomoïsky. Ses liens avec Zelensky. Ses « liens » avec Abramovich. Et je l’ai vu apparaître dans encore d’autres histoires qui échappent actuellement à ma mémoire.
    Ces données ont été intégrées dans l’évaluation de gens comme moi, qui jugent que Zelensky, oui, défend la démocratie.
    Qui peut prétendre passer d’un système post-soviétique où la corruption est endémique à un système de paix démocratique helvétique (où la corruption, bref, c’est un peu plus compliqué…) en un coup de cuillère à pot ?
    Personne.
    La réflexion de Marcel P est donc pertinente: vous trouvez ce gris clair pas assez blanc parce qu’il ne vous éblouit pas tel le soleil de midi en plein été.
    C’est justement la démocratie qui permet de réduire la corruption, par le jeu de la liberté d’expression qui permet de dénoncer la corruption et de la poursuivre en justice quand on dispose de la volonté de le faire.
    Et inutile de tenter de nous faire passer Poutine pour un ange à l’âme immaculée en ce qui concerne la corruption.

  80. Ainsi le frère est un boche et, sur les cimes séparées des montagnes du temps, les bien-aimés tiennent à leur différence d’ennemi sans lesquelles ils serait impossible de trouver identité, alors que l’abandon des langueurs solitaires permet d’accéder aux chemins du pardon qui seul permet d’être pardonné, et mènent à la Damas interdite par les bombes qui l’auraient détruite mais pourtant règne et régnera, même désertée, de toute éternité.
    https://www.youtube.com/watch?v=tOG86zXGKm0

  81. @ Achille
    Ceci est révélateur de votre logique. Vous pensez que la simple occurrence d’un nom suffit pour que deux faits soient liés (« Je ne suis pas hors sujet puisque je parle de Zelensky. »)
    Les Panama Papers indiquent tout autant que Poutine et sa clique sont corrompus (« Je ne suis pas hors sujet puisque je parle de Poutine » dirait l’autre). C’est tout autant hors-sujet. Personne n’a jamais proposé d’envahir la Russie pour la dénazifier du fait de la corruption de ses dirigeants.
    Pas plus que la France n’a été envahie du fait de l’affaire Richard Ferrand. Ou des affaires Chirac, etc. On peut commenter la qualité des chefs d’Etat d’autres pays mais le fondement même du droit international, c’est que chaque peuple est maître chez lui, sauf crimes contre l’humanité.
    Personne jusqu’ici, côté russe, n’a affirmé que « l’opération spéciale » de dénazification était, en fait, une entreprise de lutte contre la corruption d’un pays voisin.
    C’est tout aussi hors-sujet que les accords de Minsk de 2015. Rien dans les accords de Minsk n’autorise un pays étranger à décider, dans son coin tout seul, alors qu’il a un siège au conseil de sécurité de l’ONU, d’envahir un autre pays sous prétexte qu’il y aurait à sa tête un corrompu – et certainement pas un pays comme la Russie qui aux accords de Budapest en 1994 a garanti l’intégrité territoriale de l’Ukraine, garantie confirmée en 2009.
    Tout ce qu’on comprend de votre raisonnement, c’est que si demain la France est envahie pour dénazification (Marine Le Pen et Eric Zemmour, deux candidats importants de l’élection à venir ne sont-ils pas régulièrement accusés d’être nazis par certains de leurs contradicteurs ?), la corruption éventuelle du président actuel, les conditions de son élection, vous feraient réclamer de déposer les armes, se soumettre à l’établissement par l’envahisseur d’un Etat.
    Vous pouvez bien raconter ce que vous voulez, le précédent historique français est là. La collaboration française, le régime de Vichy, sont nés dans ce contexte : une invasion étrangère, des leaders qui refusent de continuer le combat, un nouveau régime supposer amender la corruption du précédent.
    Vos arguments, Achille, sont contre Paul Reynaud et Charles de Gaulle. Vous tenez le discours de Weygand, Laval et Darlan. Parler de la corruption supposée ou réelle de Zelensky – alors que nous n’en sommes pas juges, nous sommes pas arbitres mondiaux – c’est comme vouloir rejouer le procès de Riom, tenir un discours de « redressement intellectuel et moral » des mots du Maréchal :
    « Le désastre n’est, en réalité, que le reflet, sur le plan militaire, des faiblesses et des tares de l’ancien régime politique […] Jamais, dans l’histoire de la France, l’État n’a été plus asservi qu’au cours des vingt dernières années […] par des coalitions d’intérêts économiques et par des équipes politiques ou syndicales, prétendant fallacieusement représenter la classe ouvrière. Il faut aujourd’hui reconstruire la France […] On ne saurait davantage y découvrir les traits […] d’une revanche des événements de 1936 […] L’ordre nouveau est une nécessité française. Nous devrons tragiquement réaliser, dans la défaite, la révolution que dans la victoire, dans la paix, dans l’entente volontaire de peuples égaux, nous n’avons même pas su concevoir. »
    Voilà ce que c’est, d’attaquer un pays et son régime politique dans un contexte d’invasion.

  82. @ Achille
    « Et j’ai vu apparaître dans encore d’autres histoires qui échappent actuellement à ma mémoire. »
    Le financement du mouvement et bataillon Azov. V’là que cela me revient.
    Ce qui ne change rien à rien.

  83. @ Aliocha | 30 mars 2022 à 22:57
    Au cas où vous ne mentiriez pas, tout simplement, il faut écrire clairement. Ou du moins essayer ! Proust n’écrivait pas obscurément, contrairement à une réputation qu’on lui fait, mais ses imitateurs, si. Et le public, illusionné, est détourné de cet auteur.
    Si Proust, et d’ailleurs la plupart des auteurs, sont à plaindre de leur vivant de côtoyer l’échec au risque d’y tomber comme des funambules, et d’être souvent en décalage avec leur milieu, ce qui me semble moins grave, leur malheur ne s’arrête pas là !
    Non, il y a aussi des gens qui font tout pour détourner de leur oeuvre après leur mort. À croire que quelque démon ne se venge du fait que leur oeuvre sorte du purgatoire en leur suscitant des parasites !
    Comme vous ne vous êtes pas, d’autre part, privé d’attaquer les uns et les autres, y compris moi, il est bien normal que je réagisse. On ne prête qu’aux riches.
    Et je ne suis pas dans le cas où untel me dit qu’un autre a bavé sur moi, mais que je ne dois pas lui dire qu’on me l’a répété… Enfin, du moins, si je le vois, je peux m’arranger pour le tourner en ridicule, étant donné que les gens se contredisent souvent, il n’est pas impossible d’attirer l’attention sur cette faille, voire de la faire exploser par le rire du public.
    Ce n’est certes pas suffisant, mais il faut du moins prendre ce que les occasions qui se présentent peuvent offrir.
    Je n’ai jamais dit être au-dessus de toute vanité, et d’ailleurs, je ne vois personne de cette sorte, ici. Je ne sais pas si du débat sort la lumière, il se produit en tout cas des heurts. Comme quand on fait du feu avec un silex et une autre pierre.
    Mais je soupçonne la plupart des gens de venir pour les heurts, et non pour le feu.
    J’avais voulu la lumière, on m’a traité de raciste, rendu le mal pour le bien et autres choses du même genre, et puis reproché ce constat imparable. Et au nom de quel exemple, les autres, ils se pardonnent ?
    Bien sûr que non, les valeurs dont ils se targuent, c’est pour montrer qu’ils font partie d’un certain consensus, à part ça, ils continuent tant et plus sans laisser de chance au débat.
    Parodie d’échange d’arguments. Peut-être vaut-il mieux tout simplement dire qu’on ne pardonne rien à personne ? Et d’autre part, débattre, non avec un faux amour du prochain, mais un vrai amour de la vérité.
    Voyons, si vous aviez pris sur le fait le cuisinier de cracher dans votre assiette, vous ne diriez pas qu’il vous a nourri mais sali, et direction la porte. Si on est moins intransigeant avec tant de gens, c’est par manque de pouvoir, tout simplement…
    Moi, je les résume aux torts qu’ils ont envers moi, les offenseurs, vu que le reste de la vie de qui est en tort envers moi ne saurait, dès lors, avoir aucune importance à mes yeux.
    Enfin, enfin, enfin… La flemme, la peur, ou la vanité si le cuisinier est connu, peuvent s’allier de sorte qu’on fasse semblant de rien, évidemment.
    Cela ne veut pas dire qu’on soit meilleur qu’un vengeur !
    Mais pire, soumis au caprice du cuisinier, et prêt à ce que vos invités mangent aussi sa salive, en vous remerciant, les inconscients.
    Bref, c’est souvent ce qu’est le pardon : une reddition qui ne dit pas son nom. Les noces de l’hypocrisie et de la lâcheté.
    Il y a aussi acheter le ciel ou l’assentiment des autres… Ces explications diverses n’ont rien de beau, alors on ressort aussi le fait de diminuer la violence, en sacrifiant la justice, la liberté, la dignité et autres inutilités aux yeux de tant de gens.
    Mais c’est décoratif ! Des ouvrages alignés sur les étagères qui ne seront jamais ouvertes, orphelins de lecteurs.

  84. @ F68.10 | 31 mars 2022 à 09:01
    « Et inutile de tenter de nous faire passer Poutine pour un ange à l’âme immaculée en ce qui concerne la corruption. »
    Loin de moi l’idée de faire passer Poutine pour un ange. L’invasion de l’Ukraine et le massacre de la population civile est impardonnable. En fait personne ne croyait qu’il irait jusque-là, à commencer par nos poutinophiles français J-L Mélenchon, Marine Le Pen et Éric Zemmour. Mais aussi, Joe Biden et Zelensky qui ont tenté un passage en force en voulant intégrer l’Ukraine dans l’OTAN, ce qui est une violation des accords de Minsk.
    Que Zelensky veuille rejoindre l’U.E. passe encore. Encore faut-il respecter le protocole qui est en place pour tous les pays européens qui en font la demande.
    Cela comprend une étude de dossier rigoureuse. On a vu ce que ça a donné avec la Grèce qui avait communiqué des informations fausses et les problèmes que cela a occasionnés.
    Avec les margoulins qui sont au pouvoir en Ukraine depuis une vingtaine d’années, on comprend bien que certains membres de l’U.E. soient très réticents pour accepter son intégration.
    Autre chose d’inadmissible est la demande de Zelensky de boycotter les sociétés qui ont des agences en Russie (Auchan, Merlin Gerin notamment). Outre le fait que cela pèse sur la balance de notre commerce extérieur qui n’est déjà pas brillante, c’est prendre en otage les salariés de ces entreprises, qu’ils soient français ou russes et qui ne sont en rien responsable du conflit russo-ukrainien.
    Il est bien évident que si ces sociétés se retiraient de Russie, d’autres firmes n’hésiteraient pas à prendre la place, à commencer par les Chinois toujours en embuscade dans ce genre de situation.

  85. @ sbriglia@Mary-Axelle D | 30 mars 2022 à 21:11
    Diantre ! Je m’aperçois que je ne suis pas tout seul.

  86. @ Tipaza | 31 mars 2022 à 09:32
    Oui, j’ai lu un article dans le New York Times qui décrivait les relations sulfureuses du fils de Biden avec les oligarques ukrainiens, sans parler de ses affaires de mœurs…
    Je l’avais même mis en lien. Mais curieusement, mes « contradicteurs » se sont bien gardés de venir sur ce sujet.
    On se demande bien pourquoi ! 🙂

  87. @ Philippe Bilger
    N’étant pas vraiment fan de Marcel Proust, j’aurais dû néanmoins réagir comme il se doit au questionnement de votre billet.
    Et faisant preuve pour une fois d’humilité, je vais commencer par donner la liste de quelques-uns de mes défauts et traits de caractère négatifs en commençant par les plus voyants :
    – impatience, impulsivité, arrogance, intrépidité, orgueil… Ajouté à cela que je suis du genre ironique, intraitable, fonceuse. Et en outre indépendante, excessive, compliquée…
    Concernant tout ce qui relève de mes traits de caractère plutôt affirmés et positifs, il va falloir attendre un peu. Juste une piste, je suis de type caractériologique « EAS » c’est-à-dire Passionnée ! C’est dire si mes qualités sont à l’aune de mes défauts.

  88. @ Axelle D | 31 mars 2022 à 13:17
    Allez, j’ai envie de me moquer, comme dirait ma leste coiffeuse, avec un tel amas de qualités, c’est pas gagné ! C’est à faire échapper tous les coursiers pourtant au grand talent. Vous devez être bien seule me précise-t-elle à l’oreille, c’est comme les impôts, trop tue le trop… Je taquine bien sûr, les fonceuses m’ont toujours fait peur, elles n’écoutent qu’elles-mêmes.

  89. Vaillante Mary, et impétueuse Axelle…
    Quant à Lodi, trois tartines pour une méprise, l’offense comme excuse à l’offense réanimant l’inspiration usée jusqu’à la corde, la paillasse Aliocha à bon dos.
    Ce qui me fait penser que Cactus, sissi, n’a pas répondu au questionnaire comme il l’avait promis, et que les sœurs Semtob partagent avec moi-même les épitaphes pour un frère défunt :
    https://www.youtube.com/watch?v=3Fc_-VZlkcM

  90. @ Achille
    « Loin de moi l’idée de faire passer Poutine pour un ange. L’invasion de l’Ukraine et le massacre de la population civile est impardonnable. En fait personne ne croyait qu’il irait jusque-là […] Joe Biden et Zelensky qui ont tenté un passage en force en voulant intégrer l’Ukraine dans l’OTAN, ce qui est une violation des accords de Minsk. »
    Toujours la même campagne de désinformation. Biden et Zelensky ont explicitement dit de manière répétée avant le début de l’invasion qu’elle allait se produire.
    C’est du factuel.
    Ce qui est aussi factuel, c’est que le protocole de Minsk comporte douze points, sans rapport avec l’adhésion éventuelle de l’Ukraine à l’OTAN:
    Assurer un cessez-le-feu bilatéral immédiat ;
    Assurer la surveillance et la vérification du cessez-le-feu par l’OSCE ;
    Organiser une décentralisation des pouvoirs, par la mise en application d’une loi ukrainienne (loi sur le statut particulier), accordant de manière temporaire l’autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk ;
    Assurer une surveillance permanente de la frontière russo-ukrainienne par l’OSCE et instaurer une zone de sécurité à cette même frontière ;
    Libérer immédiatement tous les otages et les personnes retenues illégalement ;
    Adopter une loi ukrainienne visant à interdire les poursuites et les sanctions contre toutes les personnes impliquées dans la guerre du Donbass ;
    Poursuivre un dialogue national entre les parties ;
    Mettre en œuvre des mesures afin d’améliorer la situation humanitaire dans le Donbass ;
    Procéder à des élections anticipées dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk ;
    Procéder au retrait du territoire ukrainien des formations armées et du matériel militaire illicites, ainsi que des combattants irréguliers et des mercenaires ;
    Mettre en place un programme économique pour favoriser la reprise des activités et de l’économie locale dans le Donbass ;
    Assurer la protection personnelle des participants aux consultations.
    Le protocole de Minsk ne met pas l’Ukraine sous tutelle de la Russie et ne prive pas son droit le plus élémentaire de solliciter des alliances.
    Ce qui est aussi factuel, c’est que le dialogue OTAN-Ukraine a débuté lorsque l’Ukraine est devenue membre du Conseil de coopération nord-atlantique (1991), et la coopération s’est instaurée lorsque le pays a rejoint le programme du Partenariat pour la paix (1994).
    À cette époque, la Russie reconnaissait, accord de Budapest, que l’intégrité de l’Ukraine était indiscutable.
    Les liens se sont resserrés en 1997 avec la signature de la Charte de partenariat spécifique, portant création de la Commission OTAN-Ukraine (COU), chargée de mener la coopération plus avant.
    Depuis 2009, la COU supervise le processus d’intégration euro-atlantique de l’Ukraine, et notamment les réformes menées dans le cadre du programme national annuel (ANP).
    On se situe avant le protocole de Minsk.
    C’est factuel que l’intérêt ukrainien pour l’OTAN n’est pas une innovation récente et était parfaitement admis à l’époque où la Russie elle-même reconnaissait que l’intégrité de la nation ukrainienne.
    Enfin, l’invasion militaire russe est fondée sur l’argument de dénazifier l’Ukraine. Aucun rapport donc avec l’OTAN – sauf à traiter l’OTAN de nazi et autoriser une guerre de dénazification contre tout pays de l’OTAN.
    À quel titre un pays libre se verrait-il refuser le droit d’adhérer à l’OTAN ? aucun. Le fait d’avoir une frontière avec la Russie ne prive pas un pays du choix de ses alliances.
    Et si, comme Achille, on croit que l’adhésion d’un pays à l’OTAN est un casus belli légitime pour la Russie, alors la Russie peut attaquer à tout moment légitimement les pays baltes et la Pologne, et bientôt peut-être la Finlande.
    Achille aussi écrit qu’« avec les margoulins qui sont au pouvoir en Ukraine depuis une vingtaine d’années, on comprend bien que certains membres de l’U.E. soient très réticents pour accepter son intégration. »
    Si c’était un critère, il y a longtemps que la France aurait été expulsée de l’UE.
    Achille le défaitiste est devenu un relais des trolls russes depuis qu’il est devenu évident que les gesticulations d’Emmanuel Macron n’auraient guère d’effet sur la guerre. Toute sa haine de Zelensky et de Biden semble née de l’échec (sans aucun intérêt en réalité) de son candidat.
    De toute façon, il n’est pas dur de comprendre que ce que représente Zelensky, le nationalisme jusqu’au boutiste, la défense de son peuple, est tout ce que ne comprend pas Macron.
    Mais il faut vraiment être un drôle de personnage pour instrumentaliser de la sorte une guerre.
    Je l’ai déjà écrit, les argumentaires d’Achille transpirent le hors-propos mal renseigné, sans conviction réelle sur le sujet abordé. Il est clair qu’il ne sait jamais de quoi il parle. La seule cohérence globale de ses propos, c’est de coller au discours d’En Marche, peu importe ses orientations et contradictions.

  91. @ Marcel P | 02 avril 2022 à 16:27
    Vos fantasmes à mon égard me fatiguent. Je ne les lis même plus. Arrêtez de me prendre pour un espion soviétique en service commandé, vous en devenez grotesque.
    Je suis quelqu’un de très simple. Ce blog est le seul que je fréquente. J’en ai exploré d’autres, mais finalement c’est celui qui me convient le mieux.
    Je lis tous les billets, cela fait bien dix ans que ça dure. Je donne mon avis pratiquement sur tous. C’est un bon exercice intellectuel que je me suis imposé car c’est bon pour les neurones.
    Si mes idées ne vous conviennent pas, ne les lisez pas et surtout arrêtez de faire une fixette sur ma personne.
    Je n’ai pas de temps à perdre à répondre à vos délires. Il me semble vous l’avoir déjà dit.

  92. @ Achille
    Il n’est pas question de votre personne et de votre vie. La question n’est pas de savoir si vos propos plaisent ou déplaisent.
    Je considère que vous êtes un désinformateur permanent, peu importe les raisons véritables. Signaler la désinformation, c’est le minimum qui puisse être fait.
    Peu importe vos réponses. Vous n’importez pas. Il n’y a qu’une seule constance dans vos propos, c’est l’apologie (flagornerie) à l’endroit d’Emmanuel Macron. Votre désinformation sur la vie politique française, soit. Un peu nul, même si c’est courant.
    Exemples déjà observés :
    Achille c’est : « L’insulte est l’arme de ceux qui n’ont pas d’arguments », « Je n’échange qu’avec les gens capables de s’exprimer sans insulter leur interlocuteur ».
    Achille, c’est aussi : « type infatué », « les gens de votre espèce ont un nom : les sots », « monsieur culbuto », « Zelensky marionnette dirigée par la bande à Biden. Normal pour un ancien comique » « Zelensky […] bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg » « Nous n’avons manifestement pas la même conception du con », etc.
    Vous dites tout et son contraire. Vous dites des énormités sans rougir. Vous travestissez la parole des gens que vous prétendez citer.
    Et il est évident que vous avez d’énormes difficultés de compréhension. Ainsi vous croyez que je vous prends « pour un espion soviétique en service commandé » alors que j’écris que « la seule cohérence globale de vos propos, c’est de coller au discours d’En Marche ». Un espion soviétique au service d’En Marche ? Par « Achille le défaitiste est devenu un relais des trolls russes depuis qu’il est devenu évident que les gesticulations d’Emmanuel Macron n’auraient guère d’effet » vous comprenez que vous seriez un troll russe (pas vraiment de l’espionnage, mais passons) ? Décidément, c’est du même tonneau que lorsque vous ne voyez pas la différence entre la description en cours (« rien n’arrête Achille dans ses proclamations sur le blog de monsieur Bilger ») et une issue probable (« Achille va sans doute encore faire des proclamations d’actualité basées sur des articles étranges et datés d’il y a 15 jours »).
    Par contre, la guerre, c’est un sujet sérieux. Pendant que vous désinformez, en déformant les propos de généraux, en faisant des contresens majeurs d’articles que vous citez, en balançant des liens vers des sources d’emblée foireuses, pendant le temps que vous injuriez ceux qui luttent à l’instar des rares grands hommes français du siècle, pendant ce temps, il se passe des choses comme ça :
    https://twitter.com/mhmck/status/1510319120935440390/photo/1
    https://twitter.com/AseyevStanislav/status/1510333593180069896
    https://www.bbc.com/news/world-europe-60967463
    https://www.france24.com/en/live-news/20220402-ukraine-claims-kyiv-region-as-russians-pull-back-bodies-in-nearby-towns
    Ça, on ne sait pas encore ce que c’est : on ne sait pas encore si c’est authentique. Mais on peut le craindre : c’est une pratique fondamentale et massive du NKVD qui fait que la Russie est haïe par tous les pays qui s’empressent de rejoindre l’OTAN (ce que vous interprétez comme le résultat d’une manipulation de Biden – aussi absurde que cela puisse être). Pratique encore observée en Tchétchénie.
    Donc, non, vous n’importez pas. Ce qui se passe mérite une attention internationale sur le terrain, sur place. Pas des bobards et discours de gauchiste tiers-mondiste qui fait porter aux agressés et à leurs soutien la culpabilité des assassins.
    S’il ne s’agissait que d’électroménager et de poêles à frire pillées revendue par l’armée russe de retour en Biélorussie, ça passerait. Ce n’est pas que cela.
    Donc dès lors que vous désinformez, ça ne me convient pas : il convient de replacer du factuel. Si vous voulez raconter des absurdités en paix, faites-le sur des sujets où l’on ne parle pas d’exécutions sommaires de civils, de viols en série, de veufs et d’orphelins.
    https://twitter.com/DMokryk/status/1510336047711932431/photo/1

  93. Robert Marchenoir

    @ Achille | 02 avril 2022 à 22:22 (@ Marcel P)
    « Arrêtez de me prendre pour un espion soviétique en service commandé. »
    Vous n’avez certes pas les capacités nécessaires pour cela. Vous êtes simplement un idiot utile, qui reproduit la propagande russe dégoulinant par tous les pores de l’espace médiatique français.
    Et pourquoi le faites-vous ? Par lâcheté, vous nous l’avez expliqué vous-même :
    « Oui cela m’effraie comme beaucoup de gens qui redoutent une guerre nucléaire. Étant septuagénaire, je voudrais bien profiter de la petite dizaine d’années qui me reste à vivre – si, évidemment d’ici là je ne suis pas frappé d’un AVC, d’une crise cardiaque, d’un cancer foudroyant de la prostate, ou encore du dernier variant de la Covid-19 – sans être atomisé par un missile russe. »
    Vous tenez à votre petite vie pépère, et vous aimeriez bien qu’elle se déroule sans accroc pour le temps qu’il vous reste. Le chantage nucléaire de Poutine vous terrifie, bien que vous soyez à des milliers de kilomètres de la Russie, tandis que les Ukrainiens ont son armée à domicile.
    Que crèvent donc les Ukrainiens, pourvu que vous puissiez dormir tranquille. Et que crèvent les générations futures, en France et en Europe, dont la liberté et la sécurité seront d’autant plus menacées par la Russie, demain, que l’Occident se montrera timoré dans sa riposte au nouveau Staline, aujourd’hui.
    Dans ce but, vous multipliez les mensonges les plus énormes sur la guerre en cours (l’Ukraine aurait l’intention d’acquérir l’arme nucléaire) et les insultes les plus viles envers les Ukrainiens (Zelensky, chef d’État d’un pays sous les bombes, personnellement menacé d’assassinat par des centaines de soldats lancés à ses trousses, serait « un gringalet d’un mètre soixante et cinquante kilos »).
    Vous avez certes le droit d’être un lâche, mais ce qui est absolument stupéfiant est que vous éprouviez le besoin de vous en vanter. L’évident héroïsme des Ukrainiens ne vous incite pas à la moindre discrétion.
    En Ukraine, figurez-vous, les hommes de 70 ans font la queue aux stages de formation accélérée de la Force de défense territoriale. Voyez les visages de ceux qui apprennent à faire un garrot à d’éventuels camarades blessés. Regardez la couleur des cheveux des mitrailleurs dans les tranchées. Quel âge ont-ils, à votre avis ?
    Ecoutez ce garçon de 15 ans, sur son lit d’hôpital. Il fuyait l’armée russe avec sa famille. La voiture a sauté sur une mine. Trois des occupants sont morts. Il a vu sa mère brûler vive sur la chaussée. « Elle était encore vivante lorsqu’elle a brûlé. Sa jambe était saisie de convulsions. »
    Et pourtant, il n’est pas d’avis qu’il faille « dialoguer » avec Poutine. « Mon père a dit que c’était le prix à payer pour notre indépendance. Et nous sommes prêts à le payer. Rien n’est gratuit. Si la Russie veut être un pays totalitaire et redevenir l’Union soviétique, grand bien lui fasse. Mais ils ne nous auront pas. »
    On ne vous demande pas d’avoir l’héroïsme tranquille de ce garçon ou de ces vieillards. On vous demande simplement, si vous prétendez vous exprimer sur cette guerre, d’étudier un tant soit peu la réalité des faits avant de répercuter les mensonges les plus outranciers de la propagande russe.
    On vous demande aussi de mettre en veilleuse cinq minutes ce détestable travers du caractère français, qui consiste à dénigrer les étrangers de façon d’autant plus odieuse qu’il s’agit de masquer quelque attitude nationale pas franchement glorieuse.
    « Je lis tous les billets, cela fait bien dix ans que ça dure. Je donne mon avis pratiquement sur tous. C’est un bon exercice intellectuel que je me suis imposé car c’est bon pour les neurones. Si mes idées ne vous conviennent pas, ne les lisez pas et surtout arrêtez de faire une fixette sur ma personne. »
    Autrement dit, vous vous livrez ici à un exercice d’hygiène qui ne regarde personne d’autre. C’est votre miction matinale, en somme, et vous déranger à cette occasion serait du dernier mauvais goût.
    Navré de vous indiquer que vous n’êtes pas le seul lecteur de ce blog. Si vous êtes en droit de partager vos idées, souffrez que d’autres soient en droit de les critiquer.
    Personne ne fait une « fixette » sur vous. Il y a pas mal de gens, en revanche, qui en ont plein le dos de la « fixette » que font les poutino-complaisants dans votre genre sur le torrent de mensonges et de calomnies en provenance du Kremlin. Et qui n’ont pas du tout l’intention de se laisser asservir par le massacreur Vladimir Poutine, ses fantasmes de puissance et sa haine de l’Occident.

  94. @ Robert Marchenoir | 03 avril 2022 à 10:27
    Eh bien voilà, j’ai eu droit à la petite déjection de Marchenoir, comme à peu près tout le monde sur ce blog.
    Mais sur certains points je dois reconnaître qu’il a raison :
    – Oui une guerre nucléaire m’effraie comme n’importe quel individu un peu sensé. Pour la simple raison que ce genre de guerre n’apporte absolument pas la liberté des peuples mais la désolation et la misère.
    Il appelle ça de la lâcheté. On attend qu’il quitte son fauteuil douillet pour aller combattre l’armée russe. Là ça aurait de la gueule !
    – Oui, je tiens à ma vie pépère. À passés soixante-dix ans, on n’a plus vraiment envie de jouer les héros. Mon patriotisme je préfère le garder pour défendre les intérêts de la France, pas ceux de l’Ukraine. Même si je suis profondément affecté par la situation du peuple ukrainien.
    La France remplit parfaitement son rôle de soutien à l’Ukraine en envoyant des aides humanitaires et même militaires, en accueillant les femmes et enfants ukrainiens et avec son président qui recherche sans relâche une solution pour que le conflit s’arrête.
    – Oui, je suis pour une solution négociée passant par la neutralité de l’Ukraine. Seule voie qui puisse permettre l’arrêt des combats.
    – Non je ne suis pas pour le boycott des entreprises françaises qui ont des agences en Russie, ainsi que l’exige Zelensky, car cela aurait des conséquences désastreuses pour l’économie française à commencer pas l’emploi.
    Pas plus que je ne suis pour l’interdiction aux sportifs russes de participer à des compétitions internationales. Sur ce point Fourcade a parfaitement raison.
    Idem concernant l’interdiction pour les artistes russes de présenter leurs œuvres à l’étranger. C’est tout simplement inadmissible !
    Zelensky s’est identifié au personnage de président intègre qu’il représentait dans une série télé. Le problème est qu’il est, lui aussi, un oligarque corrompu. Il est donc fort mal placé pour donner des leçons d’humanité au monde entier.

  95. Robert Marchenoir

    J’ajoute que les massacres de civils à Boutcha (les mains liées dans le dos, une balle derrière la tête), sont une preuve de plus que Poutine, c’est Staline plus Hitler.
    Qui assassinait des civils en masse, d’une balle derrière la tête, en Ukraine et ailleurs ? La Tchéka, devenue plus tard NKVD, KGB puis FSB. FSB que Poutine a dirigé, fêtant tous les ans l’anniversaire de la création de la Tchéka, se revendiquant fièrement tchékiste d’honneur.
    Et qui d’autre ? Les Einsatzgruppen. En Ukraine, entre autres. À Babi-Yar, notamment, lieu-dit de Kiev.
    Certes, vous allez me dire, Poutine est un peu mou du genou, au niveau des chiffres, par rapport à ses glorieux ancêtres. Comparé aux bolcheviques et aux nazis, il fait positivement figure de lopette LGBT.
    Mais c’est l’intention qui compte. Après tout, voilà un homme qui a jadis consenti à faire partie du Conseil OTAN-Russie. Il a été contaminé par la décadence occidentale. On ne peut pas lui demander l’impossible.
    Reconnaissons que l’exécution délibérée de civils n’est pas son seul fait d’armes. Il s’illustre aussi dans le pillage systématique des territoires conquis, ainsi que dans le viol comme arme de guerre.
    Les amateurs lui rendront cet hommage qu’il a de qui tenir.

  96. @ Achille
    « À passés soixante-dix ans, on n’a plus vraiment envie de jouer les héros. […] Oui, je suis pour une solution négociée passant par la neutralité de l’Ukraine. […] Non je ne suis pas pour le boycott des entreprises françaises qui ont des agences en Russie, ainsi que l’exige Zelensky, car cela aurait des conséquences désastreuses pour l’économie française à commencer pas l’emploi. »
    Être une carpette, c’est une affaire de tempérament. Ça ne fluctue pas au fil du temps.
    Pour autant, il faut pas espérer être à la fête lorsqu’on fait l’apologie du défaitisme et de la soumission.
    Lorsque l’occupation implique des meurtres, viols et déportations, l’arrêt des combats n’est pas la priorité, au contraire. La priorité est de faire cesser l’invasion, seule solution qui peut faire cesser ces crimes de guerre.
    C’est le même propos qu’au sujet de Churchill et de Gaulle : vous vous seriez bien accommodé d’un armistice face à l’Allemagne nazie. Eux n’ont pas attendu que le génocide nazi devienne évidence pour ne pas se soumettre. Je vous le rappelle, votre discours, c’est le pacifisme des collaborateurs – sauf que vous, vous ne pouvez pas prétendre ne pas pouvoir anticiper la suite (enfin ça se discute, mais on ne va pas être insultant).
    On parle parfois du passé trouble d’IBM, qui a continué son activité avec l’Allemagne nazie. Les entreprises qui participent à l’effort de guerre russe se maculent inévitablement des crimes de cette guerre – eux aussi annoncés, qui ne devraient pas surprendre.
    Si ce sont de simples transnationales qui défèquent sur l’Ukraine comme elles défèquent sur la France, pas de surprise. Pour les entreprises nationales, la cupidité devrait être hors-sujet. D’autant que ce retour à la guerre froide pourrait faire revenir la France à une économie moins absurde et dépendante de puissances instables, comme la Russie et comme la Chine.
    Une fois encore, continuez votre flagornerie masturbatoire au sujet d’Emmanuel Macron et laissez de côté la guerre. Parlez plutôt de Marcel Proust, par exemple.

  97. anne-marie marson

    @ Robert Marchenoir | 03 avril 2022 à 14:15
    « Poutine, c’est Staline plus Hitler. »
    Pas mieux.
    Sauf que l’armée russe dément avoir tué des civils à Boutcha.

  98. BOUTCHA-SUR-GLANE
    Putin leur avait bien dit : ce sont des nazis !
    Avant de retourner à la maison ses petits soldats ont fait le ménage.

  99. Robert Marchenoir

    @ anne-marie marson | 03 avril 2022 à 21:17
    « Sauf que l’armée russe dément avoir tué des civils à Boutcha. »
    La Russie dément tout, même l’évidence. Le ministre des Affaires étrangères lui-même a démenti que son pays ait attaqué l’Ukraine. La Russie dément mener une guerre en Ukraine, c’est une « opération spéciale », et si vous dites le contraire, vous êtes passible de 15 ans de prison.
    Vous devriez le savoir, depuis le temps que la Russie s’emploie à mentir comme un arracheur de dents. Cela fait vingt ans que ça dure, et un siècle si l’on remonte au régime communiste.
    Moscou pousse l’impudence jusqu’à réclamer une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la prétendue « provocation » de l’Ukraine que serait le massacre de ses civils à Boutcha… par les soldats russes qui occupaient la ville. La Russie pousse jusqu’à l’absurde la subversion des organes les plus importants de l’ONU à son profit. Son culot et son cynisme sont indescriptibles. La question de l’expulsion de la Russie du Conseil de sécurité doit être sérieusement posée.
    Concernant les exécutions de civils par l’armée russe en retraite à Boutcha*, elles ne font aucun doute : de multiples journalistes ont vu les cadavres, l’organisation Human Rights Watch confirme les faits, les photos et les vidéos sont explicites.
    Les civils qui sont morts, avec une balle dans la tête et les mains liées derrière le dos, ils sont morts d’indigestion ? Les deux fosses communes découvertes jusqu’à présent, qui renferment plus de 300 cadavres, elles ont été remplies par des « acteurs » ? Trois cents personnes se sont suicidées simplement pour embêter le bon Monsieur Poutine, qui-n’est-pas-un-ange-mais ?
    Au fait, depuis mon précédent commentaire, des journalistes occidentaux ont constaté que certaines des victimes avaient été abattues d’une balle dans la tête tirée de face, comme en témoignent les traces de poudre sur leur visage. Allez-vous nous dire que, puisque les civils exécutés n’ont pas, tous, été tués d’une balle derrière la tête, comme l’avait affirmé dans un premier temps le maire du lieu, alors ils n’ont pas été tués du tout, ou bien c’est la faute à Macron, ou peut-être c’est la vengeance d’un mari jaloux ?
    Et le jardinier qui est mort écrasé dans sa voiture, par un blindé russe qui lui a roulé dessus, il a été victime d’une météorite, peut-être ?
    La destruction de la vérité à laquelle se livre systématiquement la Russie poutiniste est un crime au moins aussi grave que les viols et les meurtres dont elle se rend coupable. Cette banalisation du mensonge représente un danger au moins aussi grand pour notre civilisation que les violences physiques.
    (*) Un peu comme à… rappelez-moi… j’ai le nom sur le bout de la langue… Oradour-sur-Glane, voilà.
    ————————————————-
    @ Achille | 03 avril 2022 à 13:05
    « Eh bien voilà, j’ai eu droit à la petite déjection de Marchenoir, comme à peu près tout le monde sur ce blog. »
    Non, vous avez eu droit à une correction justifiée et étayée de vos propos fallacieux et moralement répugnants. C’est un truc, vous allez rire, ça s’appelle la liberté d’expression. Mais quand on penche du côté de la Russie plutôt que du côté de l’Ukraine, ce n’est pas très étonnant d’avoir un peu de mal avec le concept.
    Par ailleurs, non, tout le monde « n’a pas droit » à des objections de ma part, là aussi vous mentez. Il y a des gens qui écrivent des choses fort sensées sur ce blog, figurez-vous. Il y a des gens qui écrivent des choses sans intérêt. Et je ne passe pas mon temps à commenter les commentaires de tout le monde, comme il est aisé de le constater.
    Mais on voit bien votre côté poutinien dans votre délicieuse façon de qualifier de « déjection » ce qui n’est, de ma part, qu’une intervention parfaitement justifiée et rationnelle.
    « Oui une guerre nucléaire m’effraie comme n’importe quel individu un peu sensé. Pour la simple raison que ce genre de guerre n’apporte absolument pas la liberté des peuples mais la désolation et la misère.
    Il appelle ça de la lâcheté. »
    Non, vous mentez. Ce que j’appelle de la lâcheté, c’est votre opposition au soutien de l’Ukraine par la France, parce que vous craignez que dans ce cas, la Russie ne lance une arme atomique sur notre pays. Cela, oui, c’est de la lâcheté.
    C’est bien cela que vous avez soutenu. F68.10 vous a dit :
    « Les conséquences d’un statu quo (actuellement inexistant) face à la Russie auront des coûts militaires, économiques, diplomatiques, extrêmement conséquents. Vous, qui vous souciez des conséquences, devriez vous soucier des réelles conséquences d’avoir une Corée du Nord hostile à nos portes pendant un bon demi-siècle. […] »
    « Je vous confirme qu’il devient urgent de trouver des moyens autant diplomatiques, médiatiques que militaires pour tenir tête au chantage nucléaire russe et à son agression impérialiste en Ukraine. Que cela vous effraie, je le comprends. Mais les conséquences, voyez-vous… les conséquences… »
    Et vous lui avez répondu :
    « Oui cela m’effraie comme beaucoup de gens qui redoutent une guerre nucléaire. Étant septuagénaire, je voudrais bien profiter de la petite dizaine d’années qui me reste à vivre – si, évidemment d’ici là je ne suis pas frappé d’un AVC, d’une crise cardiaque, d’un cancer foudroyant de la prostate, ou encore du dernier variant de la Covid-19 – sans être atomisé par un missile russe. La Lorraine n’est qu’à une heure de portée d’un missile nucléaire ! »
    En d’autres termes, vous vous êtes opposé à toute forme de soutien de la France à l’Ukraine dans cette guerre, ce qui est déjà hallucinant ; et vous l’avez fait, non pas en vertu d’un intérêt collectif quelconque, même pas celui de la France, mais en vertu de votre tranquillité personnelle. Les autres Français, pour ne parler que de ceux-là, leurs enfants et petits-enfants à naître, vous n’en avez rien à faire.
    Si ce n’est pas de l’égoïsme radical et de la lâcheté terminale, ces mots n’ont plus de sens.
    Mais maintenant, vous rétropédalez sournoisement :
    « La France remplit parfaitement son rôle de soutien à l’Ukraine en envoyant des aides humanitaires et même militaires, en accueillant les femmes et enfants ukrainiens et avec son président qui recherche sans relâche une solution pour que le conflit s’arrête. »
    Ah. Donc maintenant, on a le droit d’envoyer de l’aide militaire à l’Ukraine ? Ce n’est pas ce que vous disiez précédemment. Précédemment, vous vous opposiez à tout soutien, qu’il soit « diplomatique, médiatique ou militaire ».
    Mais maintenant, vous vous opposez aux sanctions économiques !
    « Non je ne suis pas pour le boycott des entreprises françaises qui ont des agences en Russie, ainsi que l’exige Zelensky, car cela aurait des conséquences désastreuses pour l’économie française à commencer par l’emploi. »
    Donc vous êtes d’accord pour qu’on envoie des armes (combien ? lesquelles ?), mais pas pour la guerre économique ! À votre avis, qu’est-ce qui serait le plus susceptible de provoquer une riposte militaire de la Russie ? La fourniture d’armes, ou les sanctions économiques ?
    En fait, vous racontez un peu n’importe quoi, avec la légèreté qui vous caractérise. On a cependant bien compris la tonalité générale de vos interventions sur le sujet, qui consistent à calomnier la nation agressée (Zelensky serait un gringalet, et maintenant un oligarque corrompu), à exonérer l’agresseur de ses responsabilités (c’est la faute de l’Amérique), tout cela dans l’illusoire espoir que la France ne subisse aucune conséquence négative d’un éventuel soutien à l’Ukraine.
    Révélation pour vous : ça ne va pas être possible. Si l’on considère que l’agression russe, et le régime poutinien en général, font peser un risque grave sur nos intérêts fondamentaux (notre sécurité, notre liberté, notre prospérité, notre civilisation) — ce qui est le cas ; et si l’on en conclut qu’il faut dès lors faire le maximum raisonnable pour la victoire de l’Ukraine et la défaite de la Russie dans cette guerre — ce qui en découle nécessairement ; alors il va de soi que nos actions auront un prix, qu’il faudra accepter des sacrifices dans ce but, que nous devons consentir à des risques en faveur de ce plus grand bien.
    Vous, vous nous assurez qu’on peut avoir tout à l’œil, que vous pouvez vous réfugier sous votre couette et que cela aura pour effet de faire disparaître le danger.
    Les armes dont vous acceptez maintenant l’envoi par la France, elles ne sont pas payées par le roi de Prusse : elles sont payées par vous. Ce sont vos impôts qui vont augmenter, toutes choses égales par ailleurs. Ce n’est pas l’argent gratuit des autres qui va les financer.
    Et c’est là précisément que l’on constate votre lâcheté personnelle, qui n’a pas grande importance, mais qui est tout à fait significative en ce qu’elle illustre la lâcheté collective de la France. Alors que les États-Unis et l’Angleterre sont en pointe pour l’armement de l’Ukraine, alors que ces deux nations expliquent par le menu ce qu’elles livrent à ce pays, Emmanuel Macron déclare que les envois de la France relèvent du secret militaire.
    Pourquoi ? Parce que Macron, comme Achille, a peur des représailles de la Russie si l’on venait à savoir que la France aide un peu trop l’Ukraine, en qualité ou en quantité.
    Non seulement c’est lâche, mais c’est stupide. Les services secrets russes ont certainement les moyens de connaître le contenu de nos envois. Par contre, la France choisit de se priver délibérément du poids politique qui pourrait être le sien, si elle se vantait de son assistance militaire.
    Avec une telle mentalité, je crains qu’en réalité nos envois de matériel ne soient bien timorés. Plus de gilets pare-balles, et moins d’armes propres à repousser les Russes.
    À quel moment l’assistance militaire à l’Ukraine a-t-elle fait figure d’enjeu central dans la campagne électorale ? Quand le journaliste-vedette X ou Y a-t-il sommé le candidat Machin ou Truc d’expliquer quel type d’armement, en quelle quantité, il était prêt à envoyer à l’Ukraine ? Je n’ai rien entendu.
    Une fois de plus, c’est l’Angleterre et les États-Unis qui font le gros du boulot, et les Français pervertis par 70 ans de gaullisme qui attendent que les bénéfices leur tombent tout rôtis dans le bec — mais en expliquant qu’eux sont plus vertueux, bien sûr, car ils recherchent le « dialogue », ils sont « non-alignés », « équidistants », comme dit Marine Le Pen qui aurait, je suppose, prôné l’équidistance entre Churchill et Hitler.
    Pas comme ces sauvages d’Anglo-Saxons qui font rien qu’à « déclencher des guerres » et à « encercler la Russie avec l’OTAN » (dont la France ne fait pas partie, comme chacun sait, et n’était pas l’un des membres fondateurs en 1949).
    Oui, je vous le confirme, il va falloir accepter le risque d’une perte d’emplois temporaire, si nous voulons appliquer à la Russie les sanctions économiques qui sont nécessaires. Nous sommes en guerre, que vous le vouliez ou non, car Poutine nous a déclaré la guerre.
    Face à cela, l’armée française peut intervenir en Ukraine, ou la France peut mener une guerre économique impitoyable à la Russie. Qu’est-ce que vous préférez ?
    Passons à la guerre nucléaire, maintenant. Vous paniquez parce que la Russie se livre à un chantage nucléaire à notre égard. Vous craignez que toute assistance un tant soit peu efficace à l’Ukraine ne déclenche une riposte nucléaire contre la France.
    Pour commencer, je ne vous ai pas entendu vous inquiéter d’une éventuelle frappe nucléaire contre l’Ukraine. Car c’est cela qui est envisagé, en priorité, par les analystes : l’emploi d’une arme nucléaire tactique sur le champ de bataille. Mais ça, vous vous en fichez, n’est-ce pas ? Tant que les bombes n’arrivent pas en Lorraine, ce n’est pas grave ?
    Mais surtout, votre posture a pour conséquence le défaitisme total face à toute puissance nucléaire : si nous ne devons causer aucune contrariété à la Russie, sous prétexte qu’effectivement, elle nous menace depuis bien longtemps, avant l’invasion de l’Ukraine, de frappes nucléaires préventives, alors à quoi cela sert-il d’avoir une armée ? À quoi, d’ailleurs, cela sert-il d’avoir la bombe atomique, et d’être membre de l’OTAN qui comporte un arsenal nucléaire bien plus important que le nôtre ? Vous oubliez un peu vite que la dissuasion nucléaire fonctionne dans les deux sens.
    Enfin, il vous a échappé que la France a déjà franchi les prétendues « lignes rouges » tracées par la Russie pour une attaque nucléaire préventive. Quels sont les deux motifs que Poutine a donnés à son ministre de la Défense et à son chef d’état-major, lors de leur réunion théâtrale qui a servi à informer le monde de l’élévation du niveau d’alerte nucléaire de la Russie ?
    Les sanctions économiques de l’Occident, et le fait que les chefs d’État occidentaux aient fait des déclarations « agressives » envers la Russie.
    Donc Poutine menace de nous envoyer une bombe atomique sur la figure, simplement parce que nous lui avons « mal parlé », à l’instar de n’importe quelle racaille de banlieue. Dans ces conditions, pourquoi ne pas fournir des batteries de missiles anti-aériens, des chars d’assaut et des avions de chasse à l’Ukraine ?

  100. @ anne-marie marson
    « Sauf que l’armée russe dément avoir tué des civils à Boutcha. »
    La Russie a démenti avoir exécuté en masse des civils et des soldats à Katyn pendant 51 ans. Puis elle l’a reconnu, pendant le bref instant du flou consécutif de la chute de l’URSS, sur la base de ses archives.
    Bref, la Russie a menti pendant 51 ans en toute connaissance de cause, sachant que son mensonge était de notoriété publique incontestable, établi par la Croix-Rouge.
    En ce début d’année, le réseau des ambassades russes à proclamé que la Pologne était en fait responsable de la Seconde Guerre mondiale, l’ayant de fait contrainte à son invasion coordonnée de la Pologne avec l’Allemagne nazie, compagne de libération de ses frères ukrainiens et biélorusses.
    Même discours, mêmes outils : assassinats en masse, grand remplacement par importation massive de populations russes et déportation des populations nationales (tout particulièrement des héros nationaux).
    Robert Marchenoir pointe du doigt le fait que la Russie « pousse l’impudence jusqu’à réclamer une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la prétendue « provocation » de l’Ukraine que serait le massacre de ses civils à Boutcha… par les soldats russes qui occupaient la ville ». Rappelons que la Russie a tenté de déporter la responsabilité du massacre de Katyń à l’Allemagne nazie par le premier tribunal ayant statué sur des génocides, le tribunal de Nuremberg. C’est de l’ordre de la tradition, ils ont osé tenter de détourner le tribunal historique par excellence.
    En toute logique, le crédit des Russes en la matière est nul. On s’en moque de ce qu’ils disent. En attente d’une mission internationale pouvant statuer, les accusations doivent être prises au sérieux. Et elles sont totalement crédibles.
    D’une part, on parle d’exactions typiques de l’armée russe, attestées à de multiples reprises au cours du siècle. Pour ceux qui l’oublient, tandis que les viols et fusillades de l’armée américaine pendant la Seconde guerre mondiale ont donné lieu à des cours martiales, l’Armée rouge avait carte blanche pour violer tous les peuples considérés ennemis : à Berlin, bien sûr, mais également dans tous les pays d’Europe centrale et de l’Est qui aujourd’hui sont dans l’OTAN ou tentent d’y entrer.
    D’autre part, on parle d’une armée russe qui est venue remplir ses objectifs en trois jours, puis en quinze, qui repart en échec en pillant des lave-linge et des poêles à frire. Une armée qui a vraisemblablement manqué de munitions et de vivres dès le deuxième jour, une armée avec principalement, sauf pour les premiers groupes qui ont été mis en échec et ratiboisés, des jeunes soldats avec une faible formation, en large part provenant des ex-Républiques socialistes et pas de la Russie elle-même, envoyés faire du maintien de l’ordre. Une armée qui perd ses cadres, au point qu’on puisse dénombrer des généraux dézingués.
    Bref, on a là le mélange de toutes les séquences génocidaires de bords de route : armée en galère, peu ou pas encadrée, qui a faim, qui est haïe par la population qui le lui dit, qui reflue dans la boue et la crasse avec la peur à chaque coin de rue, dont les ordres reçus et la violence ont déjà brisé l’humanité intérieure de ses soldats. Toutes les conditions sont réunies pour le carnage.
    On nous rabâche les oreilles avec la neutralité finlandaise, la « finlandisation ». Les Finlandais savent aussi que penser des Russes : ils ont aussi connu (exemple parmi cent) l’invasion soviétique en protection préventive de Leningrad, les paniers pique-nique de Molotov, en fait des bombardements aériens, qui leur ont donné l’idée d’appeler Molotov les dispositions incendiaires conçus pour et utilisés contre les chars de l’Armée rouge.
    Ce qui est souvent omis, lorsqu’on parle de la neutralité finlandaise, c’est de signaler que c’est un peuple qui vit avec la constante crainte d’une invasion russe (qui d’autre ?) : réserves de fuel, médecine et nourriture pour autonomie de 6 mois, armée de réserve de 300 000 soldats sur une population de 5 millions d’habitants, 239 chars de combat (222 pour la France), etc.

  101. @ Robert Marchenoir | 04 avril 2022 à 13:17
    J’avoue que je n’ai pas lu jusqu’au bout votre laïus, vu que de toute façon vous me servez la même soupe depuis dix ans et que j’en connais par avance les ingrédients.
    Votre façon alambiquée de détourner de leur contexte les commentaires de ceux qui ne s’associent pas à votre haine pathologique de la Russie est assez laborieuse. On sent bien que vous vous donnez du mal.
    Vous me faites penser à Laubardemont qui disait : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme de France, et j’y trouverai de quoi le faire pendre ».
    Avec vous, c’est sûr je suis bon pour la corde pour haute trahison ! 🙂

  102. Robert Marchenoir

    @ Achille | 04 avril 2022 à 15:00
    Vous n’avez pas lu mon « laïus », mais vous avez quand même décelé que j’ai « détourné vos propos de leur contexte ». Vous êtes très fort.
    Votre désinvolture et votre paresse sont telles, cependant, que vous avez confondu deux slogans prêts à l’emploi dans le tiroir où vous êtes allé les chercher : on extrait des propos de leur contexte, ou on les détourne. Pas les deux à la fois.
    Évidemment, comme tous les débatteurs de mauvaise foi, vous vous contentez de jeter ces mots magiques dans la conversation. Vous ne vous fatiguez pas à rétablir ce « contexte » et la prétendue signification de vos propos. Vous n’en avez rien à faire. Vous n’essayez même pas de vous défendre sur le fond.
    Vous m’accusez de toujours dire la même chose, et c’est partiellement exact : la différence entre la vérité et le mensonge, c’est que la première ne varie jamais. Je ne me lasserai jamais, en effet, de répéter certaines vérités que les arnaqueurs de votre genre s’emploient à dissimuler.
    Quant à ma haine supposée de la Russie, je serais curieux que vous nous expliquiez en quoi il faudrait aimer la Russie, à l’heure où elle s’emploie a répéter, en Europe, les pires exactions commises par l’armée communiste comme par l’armée nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
    La Russie est mise au ban des nations ces jours-ci, et ce n’est que justice. Un long cri de rage et de douleur s’élève des villes et des villages martyrisés d’Ukraine, et un jour, n’en doutez pas, les coupables seront traînés devant les tribunaux, comme l’ont été les responsables de la barbarie nazie.
    Quant à vous, je ne doute pas que vous continuerez à balader votre cynisme ventripotent et votre nombrilisme éhonté sous le nez de vos compatriotes. Sous vos airs bonasses et modérés, vous manifestez une absence totale de décence.
    Vous vous employez à salir les Ukrainiens, précisément parce qu’ils montrent de façon éclatante à la face du monde ce dont vous serez à jamais dépourvu : la dignité et le courage. Vos sarcasmes imbéciles n’incriminent que vous.

  103. @ Robert Marchenoir | 05 avril 2022 à 13:09
    « Vous vous employez à salir les Ukrainiens, précisément parce qu’ils montrent de façon éclatante à la face du monde ce dont vous serez à jamais dépourvu : la dignité et le courage. »
    Preuve que vous déformez mes propos, je n’ai jamais sali le peuple ukrainien qui traverse une terrible épreuve. J’ai le plus grand respect sur la façon dont il affronte les pilonnages de l’armée russe.
    J’ai simplement émis des réserves sur leur président qui s’est identifié au personnage qu’il incarnait dans une série télé. Et je prétends qu’il s’est fait manipuler par Joe Biden et son fils qui n’est pas très clean dans ses relations avec les oligarques ukrainiens.
    Rien de plus. Les faits à venir diront si je me suis trompé ou pas.

  104. @ Achille
    Nul besoin d’attendre pour savoir si vous avez tort ou raison ; pas la peine de réinventer votre propos.
    Chacun peut prendre connaissance de vos déclarations plus bas.
    Inutile de tenter de les noyer derrière des commentaires inutiles (du type : « J’avoue que je n’ai pas lu jusqu’au bout votre laïus mais je tiens à vous répondre »).

  105. Robert Marchenoir

    @ Achille | 05 avril 2022 à 15:49
    Objections oiseuses. Volodymyr Zelensky a été librement élu par les Ukrainiens, son peuple est derrière lui, et son action pendant cette guerre reflète exactement le point de vue et les actions des Ukrainiens.
    Comme on peut le constater par une consultation même rapide des nouvelles en provenance du pays. Ou, simplement, par le biais des informations que j’ai rapportées ici. Encore faut-il les lire, et avoir l’honnêteté de les prendre en compte. Comme vous vous vantez de ne pas le faire, c’est mal barré.
    Plus généralement, votre nouvelle assertion selon laquelle vous respectez la façon dont les Ukrainiens affrontent la guerre ne vaut rien, à partir du moment où vous vous refusez à courir le moindre risque pour les soutenir, comme vous l’avez affirmé. La liberté a un prix.
    Les Ukrainiens le savent, et ont accepté de le payer. Je ne connais aucun autre pays soumis à une guerre aussi barbare, qui ait vu ses émigrés revenir par centaines de milliers pour le défendre.
    Vous, vous réclamez qu’on prenne bien soin de vous éviter tout risque nucléaire dans votre confortable petite maison en France, loin du front. Et vous passez votre temps à dégoiser sur le président ukrainien, jusqu’à cet instant même. Il se prendrait pour son personnage dans sa série télévisée, dites-vous.
    Il est difficile de mesurer toute la perversité d’un tel sarcasme. Vous êtes parfaitement en phase avec la vilenie des dirigeants russes, qui non seulement se livrent à d’innombrables exactions contre les Ukrainiens (et d’autres), mais se permettent de se moquer ouvertement de leurs victimes.
    S’il y a une chose que tout le monde reconnaît à Zelensky, c’est qu’il s’est révélé au cours de cette guerre. Il ne se prend justement pas pour un personnage de fiction, contrairement à vos calomnies. C’est lui qui risque sa vie, pas vous.
    Mais vous le trouvez insolent. Il hausse la voix, et il vous réclame des trucs. C’est intolérable. Comment peut-il se permettre ?
    Vous dénigrez Zelensky, et vous dénigrez Biden. Les États-Unis ont formé l’armée ukrainienne depuis 2014. Avec la Grande-Bretagne et le Canada. C’est en grande partie grâce à cette formation que l’Ukraine remporte des victoires, aujourd’hui, contre une armée russe enkystée dans ses pratiques soviétiques.
    Et que fait la France, pendant ce temps-là ? D’après les informations que j’ai pu trouver, elle a livré quelques dizaines de missiles Milan à l’Ukraine. Un véritable f… de g…
    Et vous, tout ce que vous trouvez de mieux à faire, c’est de calomnier l’agressé et son défenseur. De pinailler. De chercher des poux dans la tête. Jamais du côté russe, remarquez bien. La « haine de la Russie » serait condamnable. En revanche, les troupes russes massacrent et violent sans haine, il faut croire, c’est bien l’essentiel.
    Et puis il faudrait que tout cela n’ait aucune conséquence personnelle pour vous, bien entendu. De belles paroles, d’accord, et encore, il faut qu’on me les extorque ; mais attention, pas touche à ma tranquillité et à mon pouvoir d’achat.

  106. @ Robert Marchenoir | 06 avril 2022 à 12:30 (@ Achille | 05 avril 2022 à 15:49)
    Dites donc Marchenoir, il faudrait peut-être que vous rabaissiez un peu votre caquet !
    Pour qui vous prenez-vous ?
    Achille a le droit d’exprimer son opinion sans passer par une autorisation de votre kommandantur…
    Si vous, vous êtes un héros parmi les héros, nous en sommes très impressionnés, et à vos pieds voilà les dépouilles opimes qui vous feront jouir…
    Fermez donc un peu votre grande gue*le béante, et entendez les autres !
    Quant à Marcel P qui se plaint je ne sais où de ce que Achille (encore lui…) dénigre le physique d’un candidat de comédie, eh bien je n’ai qu’une chose à dire et la voici :
    Monsieur Marcel P., il me semblait à vous lire que vous aviez du cuir à revendre, or vous voilà bouleversé par une attaque imaginaire d’Achille…
    Je vous en propose une véritable et je souhaite que vous ne tombiez pas en pâmoison à sa lecture :
    Zemmour a un corps débile et laid, s’il était Scarron, j’écouterais ses divagations… Mais non !
    Alors, je vous le donne en mille, est-ce antisémite ?
    Quant à Aliocha, parangon de vertu, sauveur que le monde attendait !
    Il se pavane avec dans les poches, ses constats, ses sommations, ses assignations ! Quel huissier de bas étage….

  107. revnonausujai

    Achille a raison d’être profondément égoïste, la liberté des peuplades exotiques, c’est bien gentil mais ça ne vaut pas le sang d’un seul soldat français, ni même quelques millièmes de pourcentage de pouvoir d’achat ou une baisse d’un °C dans les logements français.
    Les mafieux russes et ukrainiens se règlent leur compte et le plus costaud amoche l’autre, la belle affaire ! Si, à l’issue, les Russes se coltinaient aussi Géorgie et autre Moldavie, grand bien leur fasse, ça ferait au moins autant de shitholes où nos gouvernants ne se croiraient pas obligés de déverser un pognon de dingue, directement ou par UE interposée (mais comme la France est contributeur net !). Tiens, on pourrait même leur refiler le Kosovo en prime.
    Inutile de jouer la grand scène du « ils se battent pour notre liberté », foutaise !
    Il est trop tôt pour un retour d’expérience exhaustif des opérations en Ukraine, mais deux conclusions sont déjà évidentes:
    – la guerre (la vraie, hein, pas flinguer des barbus en sandales sur des mobylettes !) est fortement consommatrice en hommes, matériels et munitions,
    – l’armée russe a surtout démontré de grosses lacunes tant au plan opératif, tactique que logistique. Lacunes qui existaient déjà à l’époque de Grozny puis de la Géorgie mais qu’elle ne sait pas corriger.
    En tout état de cause, la Russie qui n’est pas fichue de prendre l’ascendant sur un Etat de deuxième ordre, n’est évidemment pas en état, et n’est pas près d’y parvenir, d’affronter offensivement l’Ouest avec la moindre chance de succès ; tout au plus, en attaquant par surprise un week-end prolongé de 15 août, parviendrait-elle à avancer de quelques dizaines de kilomètres (et encore !) en Pologne avant que la supériorité aérienne et matérielle de l’OTAN cloue l’armée russe sur place et la fasse refluer.
    Seul bémol, il va falloir oublier le « dividendes de la paix » et raquer pour muscler l’outil de défense.

  108. @ Robert Marchenoir | 06 avril 2022 à 12:30
    « Objections oiseuses. Volodymyr Zelensky a été librement élu par les Ukrainiens, son peuple est derrière lui. »
    Ci-joint un article du Monde de janvier 2021 qui semble indiquer que deux ans après son élection, le peuple ukrainien est plutôt déçu des espoirs qu’il avait placés dans leur nouveau président qui par la magie de l’élection démocratique est passé de la série télé à la vraie vie.
    « On a été trahis ! On pensait qu’il serait proche du peuple et nous débarrasserait de la corruption, mais il n’a rien fait, s’agace Irina Oumanska, une ouvrière de 33 ans. Je veux qu’il parte ! »
    Cela se passe de commentaires..
    « Plus généralement, votre nouvelle assertion selon laquelle vous respectez la façon dont les Ukrainiens affrontent la guerre ne vaut rien, à partir du moment où vous vous refusez à courir le moindre risque pour les soutenir, comme vous l’avez affirmé. La liberté a un prix. »
    Désolé mais ce n’est pas à 73 balais bien avancés que je vais mettre mes rangers et mon parka pour aller affronter les chars russes.
    Je veux bien apporter ma contribution en participant à la demande de dons de l’UNICEF pour aider les Ukrainiens dans la détresse la plus totale, mais je ne peux faire grand-chose de plus.
    Je ne sais pas par quels moyens vous comptez venir en aide au peuple ukrainien. Si cela se limite à des harangues belliqueuses sur ce blog et les réseaux sociaux, je crains que cela ne soit pas suffisant.
    « Vous, vous réclamez qu’on prenne bien soin de vous éviter tout risque nucléaire dans votre confortable petite maison en France, loin du front. »
    Ben oui, que voulez-vous, c’est horriblement banal, mais, je suis quelqu’un qui n’aime pas trop les soucis et si je peux éviter une guerre nucléaire pour les quelques années qui me restent à vivre, cela suffira à mon bonheur. J’ai des goûts très simples.
    Maintenant si vous voulez aller au casse-pipe, je ne saurais vous en empêcher. Vous nous enverrez des nouvelles de Kiev j’espère. Bon voyage !

  109. @ duvent | 06 avril 2022 à 14:29
    Merci duvent pour votre intervention. Vos répliques sont toujours aussi fulgurantes.
    Mais ces deux-là ne viennent sur ce blog que pour polémiquer. À croire qu’ils s’ennuient à la maison.

  110. @ Robert Marchenoir
    Soutien total à vos propos.
    —————————————
    @ revnonausujai
    Condamnation totale de vos propos.

  111. Herman Kerhost

    @ duvent | 06 avril 2022 à 14:29
    « Achille a le droit d’exprimer son opinion sans passer par une autorisation de votre kommandantur… »
    On comprend mieux pourquoi duvent n’a jamais rien d’intéressant à dire, quand on lit cette intervention. On l’a savait folle, et maintenant nous savons qu’elle est aussi très bête.

  112. revnonausujai

    @ F68.10 | 07 avril 2022 à 01:55
    Être « condamné » (euh, ça va les chevilles ?) par vous est à la fois un honneur et la confirmation éclatante de la justesse de mes propos.
    Allez, j’en remets une louche ; alors que la France est menacée dans son existence et dans son essence par une immigration islamique et africaine sans aucun frein et l’ensauvagement qui en est la conséquence, aucune priorité ne peut être accordée à des événements périphériques et secondaires.
    Quand le château brûle, l’incendie des écuries passe à l’arrière-plan ; tout va très bien, madame la marquise !

  113. @ Herman Kerhost | 07 avril 2022 à 02:06 (@ duvent | 06 avril 2022 à 14:29)
    « Achille a le droit d’exprimer son opinion sans passer par une autorisation de votre kommandantur… »(duvent)
    « On comprend mieux pourquoi duvent n’a jamais rien d’intéressant à dire, quand on lit cette intervention. On l’a savait folle, et maintenant nous savons qu’elle est aussi très bête. » (HK)

    Est-ce que vous pourriez développer ?
    Si je suis folle et bête, vous êtes sans doute sage et vif d’esprit… Faites-nous donc une bonne démonstration qui ne soit ni le léchage des pompes de votre mentor, ni un pitoyable assujettissement…
    Cela ne va pas être facile, puisque toutes vos interventions consistent à lui apporter votre soutien, qui soit dit en passant lui nuit, votre niveau est affligeant et même honteux !
    Herman, qui la plupart du temps vient ici nous dire combien Marchenoir a raison, sans doute êtes-vous un de ces pékins vides et creux, et je dirai qu’à vous lire, je préfère de loin, de très loin Achille, qui présente l’avantage de parler pour lui…
    Avez-vous remarqué que votre idole ne peut pas répondre elle-même ?
    Savez-vous la raison de cette retenue ?
    Si vous étiez consistant et coriace, Marchenoir se sentirait encore un peu puissant ?
    Herman A.K.A. Marchenoir !

  114. Un huissier maintenant, trépigne-t-elle de ses poings rageurs, la donzelle des Carpates du sud des Alpilles.
    Allez, cette fois-ci, elle sera la Peronnette du Mont Ventoux, ça rime avec bisous.

  115. On connaît maintenant le nom du héros de Boutcha-sur-Glane : le Chef de Bataillon Azatbek Omurbekov. Quelque chose comme un sous-off qui passa à la classe supérieure pour sévices rendus.
    Une note pour les historiens de demain… s’il y en a !

  116. @ revnonausujai
    « Être « condamné » (euh, ça va les chevilles ?)… »
    C’est plutôt vous qui avez les chevilles qui gonflent, Monsieur. Vous vous prenez pour qui pour prétendre avoir une forme de passe-droit qui m’empêcherait de condamner vos propos ?
    Je suis parfaitement libre de condamner vos propos. Il serait temps que vous respectiez un minimum le droit d’autrui d’avoir des opinions sur vos propos et celui de les condamner.
    Redescendez donc de votre Olympe de mépris trente secondes.
    « …par vous est à la fois un honneur et la confirmation éclatante de la justesse de mes propos. »
    Vous prenez vos désirs pour la réalité. Et je vais vous expliquer pourquoi ci-dessous.
    « Allez, j’en remets une louche ; alors que la France est menacée dans son existence et dans son essence par une immigration islamique et africaine sans aucun frein et l’ensauvagement qui en est la conséquence, aucune priorité ne peut être accordée à des événements périphériques et secondaires. »
    C’est vraiment là la preuve que vous ne comprenez rien à rien. Certes, vous êtes capable de disserter sur les non-prouesses militaires russes. Bravo: vous avez de beaux restes. Mais vous êtes un handicapé moral. Voici vos propos les plus délirants:
    « Achille a raison d’être profondément égoïste, la liberté des peuplades exotiques, c’est bien gentil mais ça ne vaut pas le sang d’un seul soldat français… »
    Ben si.
    « …ni même quelques millièmes de pourcentage de pouvoir d’achat ou une baisse d’un °C dans les logements français. »
    Ben si.
    Et le pompon:
    « Tiens, on pourrait même leur refiler le Kosovo en prime. »
    Bref… revenons donc, après ces prolégomènes, au cœur du sujet:
    La mode poutinoïdale, que cela soit chez Poutine, Orban ou même Le Pen ou Zemmour ou encore les trumpistes Q-anon-isés, c’est un mode de gouvernance qui s’asseoit sur la liberté d’expression. C’est de facto ce que vous défendez ou ce avec quoi vous êtes complaisant. Vous êtes pour votre liberté d’expression, mais pas celle des autres. Votre bigoterie est plus sacrée que celle des autres…
    On voit ce phénomène de Poutine à la Serbie en passant par la Hongrie et la portion anti-démocratique de la droite, i.e. Le Pen et Zemmour. (Encore que j’ai quelques éléments qui me permettent de penser que Monsieur Zemmour est quand même nettement mieux que Madame Le Pen en la matière, bien que mal entouré.)
    Si vous voulez battre l’islam, et je l’ai déjà suffisamment expliqué sur ce blog, il y a deux manières: 1. l’écrasement intellectuel et social des prétentions de l’islam en France et surtout dans le monde par la voie démocratique au moyen de l’expression publique de la société civile 2. le génocide. Demandez le mode opératoire aux Serbes.
    Le poutinisme, c’est la destruction de la liberté d’expression. Le lepénisme, ce sera la compromission intellectuelle avec l’islam au nom du fait que c’est « une religion comme les autres » (Mme. Le Pen, sic). En effet, votre droite dure défendra l’islam-religion car votre droite dure défend le catholicisme-religion. Et à moins d’enclencher une guerre de religion au sens strict du terme sur sol français, votre droite dure ne peut défendre le catholicisme-religion sans défendre l’islam-religion.
    Cela fait depuis les débuts de ma présence sur ce blog que je tente de vous le faire remarquer, à vous et à d’autres. Sans succès.
    Votre droite dure défendra donc l’islam-religion pour défendre le catholicisme-religion, et ce en s’asseyant sur la liberté d’expression à la mode de Poutine et d’Orban, qu’elle admire comme d’autres se touchent devant des films pornographiques. Ce faisant, votre droite dure ferme la porte à l’option 1. ci-dessus: « l’écrasement intellectuel et social des prétentions de l’islam en France et surtout dans le monde par la voie démocratique au moyen de l’expression publique de la société civile. »
    Ne reste plus que l’option 2: le génocide. (Ou l’option 3: la soumission ou la défaite face à l’islam. Il n’y en a pas d’autres.)
    Ce qui est cohérent avec vos propos visant à rendre le Kosovo aux génocidaires de Serbes, avec vos propos complaisants avec Monsieur Orban qui souhaite réviser le traité de Trianon et donc déclencher des guerres ethniques en Europe centrale au nom de Saint-Étienne, et cohérent avec les méthodes poutiniennes de dressage de la dissidence ethnique, encensées par l’Église orthodoxe moscovite. « Nazi », pour Poutine, signifie en effet « refus de rejoindre le giron russe ». (Définition actée noir sur blanc dans la presse russe qui, nonobstant la censure d’État, tombe le masque de l’hypocrisie de ses manipulations sémantiques, et y fournit texto [*] les arguments juridiques permettant l’incrimination de génocide au sens juridique strict du terme.)
    Voilà donc ce que vous cautionnez, plus ou moins consciemment et hypocritement: l’impossibilité de régler la question de l’islam par le jeu démocratique, ainsi que la légitimation de la nécessité de la guerre civile, ethnique et religieuse sur sol français, avec un ciblage de la suppression de la liberté d’expression pour arriver à vos fins. À la Orban.
    Ce ne sont pas vos compétences militaro-barbouzardes qui vous ont intellectuellement ouvert à ces réalités crues. C’est pour cela que vous êtes incompétent en la matière.
    L’absence complète de compréhension de la notion de démocratie en France – la démocratie ne se résume PAS au vote – permet à vos discours nationalistes de faire illusion et de se faire passer pour du bon sens. Vous n’aboutirez qu’à détruire votre pays, et à le mettre au ban du reste du monde.
    Ni plus, ni moins.
    C’est là de la pure traîtrise. Et c’est celle de la droite anti-démocratique. La vôtre.
    Vous n’êtes certes pas au niveau de la mouvance d’Alain Soral, qui prône l’alliance des intégrismes catholiques et musulmans, ce qu’ils appellent la « réconciliation ». Comme dans Égalité et « Réconciliation ». Nous pouvons parler du passé de Monsieur Bardella, si cela vous chante…
    Au final, la droite dure est le cheval de Troie de l’islam politique. Bien qu’elle l’ignore.
    D’ailleurs, comme Monsieur Marchenoir l’a à de multiples reprises remarqué, Monsieur Poutine se couche devant l’islam même pas politique. Et sa popularité dans le monde arabe, monde arabe qui souhaite que Poutine vienne vous décalquer contre le mur en couleur sang pour vous punir, vous, Occidental, de votre racisme de catholique, n’est pas dû à rien: sa propagande fonctionne tout autant auprès d’eux qu’auprès de vous. (Et France 24 commence à le remarquer à très bas mots). C’est la même propagande. Et pourtant, vous et vos ennemis culturels sinon raciaux ne voulez, chacun, y voir que ce que vous voulez y voir.
    Creusez donc votre tombe. Je ne participerai pas à vous aider dans votre suicide. Mais j’admirerai votre acharnement à la tâche.
    Vous disposez néanmoins encore de trois jours pour vous ouvrir au monde, et comprendre la nature de votre environnement réel et non pas fantasmé. Je vous conseille donc l’entretien d’Arnab Goswami et Volodymyr Zelensky de ce jour, qui fera date. Au moins, si vous vous suicidez, dans trois jours, vous vous suiciderez alors moins bête. En comprenant que le monde ne s’arrête pas aux frontières de la France. En comprenant que vous aurez été la victime de vous-même. De votre propre illusion et mensonge nationaliste. Vous serez alors le bienvenu dans l’enfer mondialiste en démondialisation, i.e. la réalité.
    [*] Что Россия должна сделать с Украиной, Тимофей Сергейцев / What should Russia do with Ukraine?, Timofey Sergeytsev / Que dois faire la Russie avec l’Ukraine?, Timofey Sergeytsev [russe, anglais, français] Ne dites pas que vous ne saviez pas.

  117. revnonausujai

    @ F68.10 | 07 avril 2022 à 18:57
    Légitimité de la « condamnation  » ?
    Vous pouvez légitimement me désapprouver ou contester mon opinion par une opinion inverse, ça ne me dérange aucunement (en fait, ça m’indiffère !) ; condamner voudrait dire que vous êtes en position statutaire ou pseudo-morale de le faire ; je ne voudrais pas être outre mesure désobligeant, mais bon !
    « Ben si », même itéré, ça ne fait pas un argument, ben non ! La quarantaine de millions d’ukies et la cent cinquantaine de ruskofs, ça ne vaut toujours pas un seul Français ni même un centime d’€ sorti de la poche de celui-ci !
    Alliance cathomuzz ? vous devriez arrêter les psychotropes ! Je vous mets au défi de relever un seul de mes propos allant dans ce sens, ni même d’une plus grande influence de la religion (quelle qu’elle soit) dans la conduite des affaires publiques ; vous faites d’ailleurs un contresens, l’islam n’est qu’accessoirement une religion, c’est d’abord un système politique et social et c’est pour cela qu’il doit être combattu.
    Vous êtes une sorte de compromis entre une boussole qui indique le sud et une montre en panne ; globalement, il suffit de prendre votre contrepied pour aller dans la bonne direction, mais, tout comme la montre donne l’heure exacte deux fois par jour, il vous arrive exceptionnellement de ne pas vous tromper (menace chinoise) ; un vrai cas d’école !

  118. Robert Marchenoir

    @ Achille | 06 avril 2022 à 16:59
    « Ci-joint un article du Monde de janvier 2021 qui semble indiquer que deux ans après son élection, le peuple ukrainien est plutôt déçu des espoirs qu’il avait placés dans leur nouveau président qui par la magie de l’élection démocratique est passé de la série télé à la vraie vie. « On a été trahis ! On pensait qu’il serait proche du peuple et nous débarrasserait de la corruption, mais il n’a rien fait, s’agace Irina Oumanska, une ouvrière de 33 ans. Je veux qu’il parte ! » Cela se passe de commentaires… »
    Non. Cela ne se passe pas de commentaires, et je vais être contraint de vous les servir. Vous redoublez de la perversité que je viens de dénoncer. Vous n’apprenez rien à personne. Vous diffamez Zelensky et les Ukrainiens. Vous mettez en œuvre cette ignominie communiste qui consiste à détourner systématiquement la conversation quand les faits vous donnent tort.
    Tout le monde (en tous cas tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu à la situation en Ukraine) sait bien que Volodymyr Zelensky, après avoir été élu triomphalement, a fait l’objet de critiques par la population, déçue qu’il n’ait pas fait suffisamment pour lutter contre la corruption.
    Tout d’abord, je vous signale qu’il s’agit là d’un processus normal dans une démocratie. Il prouve même que l’Ukraine en est une. Je vous informe de l’existence d’un pays nommé la France, où tous les présidents, aussi loin que la mémoire remonte, ont fait l’objet d’une désaffection de l’opinion publique après un certain temps au pouvoir.
    C’est sûr que ce n’est pas en Russie que vous constateriez cela. En Ukraine, depuis l’indépendance, tous les présidents ont été renvoyés par les urnes à l’issue de leur premier mandat, sauf un. En Russie, le président actuel a, dans les faits, été nommé par son prédécesseur… et il est toujours au pouvoir 22 ans après. Forcément, quand vous assassinez les opposants, que vous interdisez les médias indépendants, et que la moindre critique envers le pouvoir peut vous envoyer pour 15 ans dans des prisons où le viol par les gardiens est monnaie courante…
    Mais surtout, vos accusations, envers le président ukrainien, de n’avoir pas suffisamment réussi dans sa lutte contre la corruption, n’ont aucun rapport avec la situation dont nous parlons, qui est une guerre d’agression et d’extermination. Lancée explicitement parce que l’Europe a refusé de capituler face à l’ultimatum de la Russie d’avoir à se désarmer. Quel rapport avec la question qui nous occupe ici, qui est de savoir quelle doit être la politique étrangère de la France face à cet événement qui menace sa sécurité et celle du monde entier ?
    Aucun. Ça n’a aucun rapport. Je vous informe que Zelensky, en plus de n’avoir pas complètement éliminé la corruption dans son pays, ne mange pas cinq fruits et légumes par jour, et qu’il lui arrive de dire « crotte » ou « zut » lorsqu’il glisse sur une peau de banane. C’est très mal. Ce personnage se moque vraiment de nous, et il est évident que nous devons nous ranger aux côtés du bon Monsieur Poutine, qui, lui, ne met jamais ses doigts dans son nez, et règne sur un pays dont la corruption est rigoureusement absente.
    Vous vous payez notre tête. Vous raclez désespérément les fonds de tiroir pour trouver quelque chose à dire contre Zelensky, parce que l’unanimité du monde libre en sa faveur vous défrise : elle indique que l’Occident se range à ses côtés, et vous craignez que cela n’entraîne quelques menus désagréments pour votre bien-être personnel.
    Ce que je vous confirme : nous sommes d’ores et déjà engagés dans une guerre mondiale contre la Russie, même si les politiciens, avec raison, ne l’appellent pas comme ça ; une guerre où notre liberté et notre civilisation sont en jeu. Une guerre, ça ne se gagne pas avec des belles paroles : des sacrifices sont nécessaires.
    Les articles du Monde que vous vous donnez un mal fou pour déterrer ne changent rien à ce que j’ai écrit et qui reste vrai : la population ukrainienne, aujourd’hui, soutient Zelensky massivement et sans réserves. Ce que fait et dit Zelensky reflète ce que fait et dit chaque Ukrainien de son côté.
    C’est un truc, vous ne pouvez pas comprendre : ça consiste à mettre de côté ses préférences politiciennes, ses petites mesquineries de tous les jours, afin de lutter ensemble pour les intérêts supérieurs de la nation. En faisant le sacrifice de sa vie, si nécessaire.
    Autrement dit, cela consiste à pratiquer dans les faits ce que les franchouillards dans votre genre pratiquent exclusivement en paroles (et encore). Vous dites :
    « Désolé mais ce n’est pas à 73 balais bien avancés que je vais mettre mes rangers et mon parka pour aller affronter les chars russes. »
    « Je veux bien apporter ma contribution en participant à la demande de dons de l’UNICEF pour aider les Ukrainiens dans la détresse la plus totale, mais je ne peux faire grand-chose de plus. »
    « Je ne sais pas par quels moyens vous comptez venir en aide au peuple ukrainien. Si cela se limite à des harangues belliqueuses sur ce blog et les réseaux sociaux, je crains que cela ne soit pas suffisant. »
    « Ben oui, que voulez-vous, c’est horriblement banal, mais, je suis quelqu’un qui n’aime pas trop les soucis et si je peux éviter une guerre nucléaire pour les quelques années qui me restent à vivre, cela suffira à mon bonheur. J’ai des goûts très simples. »
    « Maintenant si vous voulez aller au casse-pipe, je ne saurais vous en empêcher. Vous nous enverrez des nouvelles de Kiev j’espère. Bon voyage ! »
    Une fois de plus, vous vous employez à faire l’imbécile. Personne ne vous a demandé d’aller faire le coup de feu en Ukraine, et vos sarcasmes consistant à me mettre au défi d’y aller relèvent du verbiage d’un pochard aviné.
    En fait, j’ai explicitement écrit que personne ne vous demandait de faire preuve de l’héroïsme dont font preuve les Ukrainiens. Mais vous n’écoutez pas ce qu’on vous dit. Vous attribuez à vos interlocuteurs des propos absurdes qu’ils n’ont jamais tenus, afin de les discréditer. Vieille tactique communiste, là encore.
    Je vous signale que dans la plupart des pays démocratiques, il est illégal d’aller se battre dans un conflit où l’armée nationale n’est pas impliquée. C’est sans doute le cas de la France. En Grande-Bretagne, pays qui aide infiniment plus l’Ukraine que nous, le Premier ministre a menacé de cour martiale les militaires qui prendraient l’initiative d’aller se battre aux côtés des Ukrainiens. Pour des raisons que, j’espère, je n’ai pas besoin d’expliquer.
    Vos hypothèses idiotes n’ont donc pas lieu d’être.
    Vous prétendez ne pas savoir par quels moyens la France, et vous en particulier, pourraient venir en aide aux Ukrainiens. Je viens pourtant de vous le dire.
    Vous pourriez commencer par ne pas chercher désespérément des prétextes pour calomnier Volodymyr Zelensky, et, à travers lui, le peuple ukrainien.
    Vous pourriez commencer par vous dispenser de l’ignominie morale consistant à vous moquer, au motif de reproches véniels et sans rapport avec la situation, d’un homme qui risque sa vie tous les jours afin de protéger la vôtre.
    De même que son peuple se fait massacrer, torturer et violer en ce moment même afin de préserver votre petite existence pépère.
    Vos finasseries répétées en la matière reviennent à reprocher aux Juifs je ne sais quels épisodes de fraude fiscale, alors que l’on débattrait de la façon de lutter contre la menace hitlérienne. Il est assez singulier que vous ne mesuriez pas l’indécence de vos propos.
    Ensuite, je vous signale que vous avez le privilège de vivre en démocratie, contrairement à ce que deviendrait l’Ukraine si jamais la Russie gagnait la guerre. Et contrairement à ce que l’Europe deviendrait si Poutine parvenait à ses fins. En démocratie, votre voix a de l’importance. Ce que vous appelez, avec mépris, « des harangues belliqueuses sur ce blog ».
    Vous avez le pouvoir de réclamer, de vos dirigeants élus, qu’ils fournissent des armes lourdes à l’Ukraine. « Que veux-tu », demandait Victor Hugo, en 1828, à l’enfant grec ? Et celui-ci répondit : « de la poudre et des balles ».
    Deux siècles plus tard, Dmytro Kouleba, le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, répondant à la même question, vous demande des armes, des armes et des armes.
    Pour la même raison : la lutte pour l’indépendance de la Grèce contre des siècles d’oppression par l’empire ottoman, en 1828. Marquée par l’abominable massacre de Chios. La lutte pour l’indépendance de l’Ukraine contre des siècles d’oppression par l’empire russe, en 2022. Marquée par l’abominable massacre de Boutcha — et d’autres.
    Dans les deux cas, c’est la liberté de l’Europe qui est en jeu. Car si Poutine ne perd pas cette guerre, il ne s’arrêtera pas en Ukraine.
    Le ministre Dmytro Kouleba rassure tous les Achille d’Europe : ils n’ont pas besoin de « mettre leurs rangers et leur parka pour aller affronter les chars russes ». En fait, il préfère que vous restiez sous votre couette : « Voici le deal : vous nous donnez des armes, nous sacrifions notre vie, et la guerre reste cantonnée à l’Ukraine ».
    La moindre des choses est de dire merci : le deal est inespéré.
    À noter que cette phrase n’a pas été reprise dans les autres médias que j’ai pu consulter : dans sa brutale simplicité, elle met un peu trop en évidence la lâcheté de l’Occident.
    Pour être complet, il vous demande aussi d’exiger de vos dirigeants de boycotter le pétrole et le gaz russes, d’interdire leurs ports aux navires russes et d’exclure de SWIFT la totalité des banques russes.
    Concernant la guerre nucléaire, je vous ai déjà dit qu’elle était improbable. Cependant, la seule façon de préserver la paix et la liberté est de risquer la guerre. On n’a rien sans rien, comme le montre la longue histoire du pacifisme.
    Si vous refusez de tenir tête à la Russie sous prétexte qu’elle est une puissance nucléaire, y compris dans ce cadre limité qui exclut toute intervention française en Ukraine, alors vous renoncez d’avance à votre liberté face à toutes les puissances nucléaires. Ou plutôt, vous renoncez à la liberté pour le compte des générations à venir. Si cela, ce n’est pas de l’égoïsme et de la lâcheté, alors je ne sais pas ce que c’est.
    La République tchèque vient de livrer des chars d’assaut à l’Ukraine. Un petit pays de m… qui nageait dans la misère communiste avant-hier pourrait le faire, et la France, première puissance militaire de l’Union européenne, puissance nucléaire et membre du Conseil de sécurité bla-bla, ne pourrait pas en faire autant, voire davantage ?
    ______
    @ revnonausujai | 06 avril 2022 à 16:51
    « Achille a raison d’être profondément égoïste, la liberté des peuplades exotiques, c’est bien gentil mais ça ne vaut pas le sang d’un seul soldat français, ni même quelques millièmes de pourcentage de pouvoir d’achat ou une baisse d’un °C dans les logements français. »
    Depuis longtemps, vous multipliez les commentaires pour a) nous suggérer que vous êtes partie prenante de la chose militaire, b) nous dire que l’armée n’a pas à se préoccuper de ce qui se passe au-delà de nos frontières.
    Vous faites ainsi preuve d’un égoïsme radical, aussi bien que d’un illettrisme profond sur la matière dont vous vous prétendez le spécialiste.
    Toutes les armées du monde s’intéressent de très près à ce qui se passe au-delà de leurs frontières. C’est leur vocation, comme c’est celle de la politique étrangère dont la force armée n’est que le prolongement.
    S’il fallait attendre que le territoire national soit frappé pour réagir, autant supprimer l’armée tout de suite. Pourquoi la marine française patrouille-t-elle régulièrement à l’autre bout du monde, à votre avis ? À quoi servent les alliances militaires, sinon à « préserver la liberté des peuplades exotiques », comme vous le dites avec le profond mépris qui vous caractérise — et la nôtre par la même occasion ?
    Je vous signale que la France est membre de l’OTAN depuis sa fondation, à laquelle elle a participé en 1949. Et que l’OTAN a été créée justement parce que Staline avait renié ses engagements, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et menaçait la liberté de l’Europe. Ça commence par des « peuplades exotiques » (à l’époque, les Allemands, les Polonais et bien d’autres), et ça se termine par la franchouillardie heureuse.
    Aujourd’hui, Poutine cherche à finir le boulot de Staline. Il l’a fait comprendre très clairement. C’est nous, Européens, Occidentaux, membres de l’OTAN, qu’il a menacés, avant de s’en prendre à l’Ukraine. Avez-vous seulement observé son rictus de haine lorsqu’il dénonce l’Occident ?
    Comme trop de Français, vous vous imaginez que nous pouvons ignorer sans péril ce qui se passe au-delà de nos frontières. C’est puéril et stupide.
    Vous vous contredisez vous-même, d’ailleurs. Vous commencez par dire que « la liberté des peuplades exotiques ne vaut pas un millième de pourcentage de pouvoir d’achat », et puis vous finissez par nous dire qu’il va falloir « raquer pour muscler l’outil de défense ».
    Vous seriez donc le comble du fonctionnaire, confit dans son égoïsme bien qu’il occuperait un poste dans un corps étatique qui se définit par l’altruisme et le sacrifice ; et en même temps, vous nous chanteriez l’éternelle complainte du « plus de moyens » !
    Vous ne manquez pas de culot.

  119. @ Robert Marchenoir | 08 avril 2022 à 12:22.
    « Une fois de plus, vous vous employez à faire l’imbécile. Personne ne vous a demandé d’aller faire le coup de feu en Ukraine, et vos sarcasmes consistant à me mettre au défi d’y aller relèvent du verbiage d’un pochard aviné. »
    C’est décidément plus fort que vous. Vous ne pouvez pas vous empêcher d’insulter vos interlocuteurs quand ils ont l’outrecuidance de ne pas être de votre avis.
    Au cas où cela vous aurait échappé, je suis contre toutes les guerres, les génocides et autres massacres de toutes sortes.
    J’aurais préféré que Zelensky et Poutine s‘entendent pour éviter ce massacre de la population ukrainienne ainsi que ces milliers de soldats russes morts dans des conditions tout aussi sordides.
    Encore une fois ce sont les pauvres gens qui sont sacrifiés pour satisfaire des intérêts dont ils ne seront jamais les bénéficiaires.
    La guerre montre la nature humaine dans ce qu’elle a de plus détestable.
    J’en veux pour preuve cette exécution sommaire d’un soldat russe par des soldats ukrainiens que décrit Claude Askolovtich dans sa revue de presse de ce matin (écouter les deux premières minutes).
    Pas vraiment en accord avec les conventions de Genève me semble-t-il !
    Les méchants ne sont pas tous du côté des Russes, il y en a aussi en face. N’oublions pas non plus les massacres occasionnés par les milices néonazies ukrainiennes au Donbass.

  120. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir
    « Vous vous contredisez vous-même, d’ailleurs. Vous commencez par dire que « la liberté des peuplades exotiques ne vaut pas un millième de pourcentage de pouvoir d’achat », et puis vous finissez par nous dire qu’il va falloir « raquer pour muscler l’outil de défense ». »
    Mauvaise interprétation, mais qu’attendre d’autre de votre part !
    Si la France doit faire un effort militaire, c’est pour que personne (bien sûr les Russes mais aussi bien d’autres) ne vienne emme*der la France, pas pour se faire le chevalier blanc des peuplades exotiques.
    Pas envie de faire le détail de vos bourdes, mais trois collectors:
    – Si la Marine nationale se déploie partout dans le monde, c’est d’abord pour garantir, autant que faire se peut, les ZEE (zones économiques exclusives) françaises et la liberté de navigation sous pavillon français, pas pour protéger les Patagons du Sud.
    – La France est certes membre de l’OTAN ; l’OTAN est un club qui assure des prestations à ses membres à jour de leurs cotisations, normal ! L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, celle-ci ne lui doit donc rien et la France non plus, qui s’est d’ailleurs en son temps opposée à la candidature de ce pays.
    – Bien évidemment que les diplomates et les militaires s’intéressent aux politiques et aux capacités des puissances étrangères ; c’était déjà le cas sous l’Ancien Régime et on tient des dossiers sur toutes les puissances, y compris réputées amies. Et bien évidement, c’est pour définir les actions les plus conformes aux intérêts de la France, pas pour dresser le catalogue des peuplades exotiques à aller sauver toutes affaires cessantes !

  121. @ Achille
    Poutine aurait-il fait une erreur tactique monumentale et se serait-il fait prendre à son propre piège ainsi que le démontre clairement Laure Mandeville dans cet entretien ?
    https://youtu.be/MGFMlLRQSpA
    Si l’on ne peut effectivement exonérer Poutine de toutes les fautes et excès qui font de lui incontestablement un despote aveugle et sanguinaire obsédé par la reconquête de nations aujourd’hui indépendantes et longtemps satellites de l’ex-URSS, il convient néanmoins de reconnaître que les principaux pays membres de l’OTAN, à commencer par les Etats-Unis et la France, n’ont pas de leçons à donner en matière de respect des peuples à disposer d’eux-mêmes. Sachant que la liste est longue depuis la Seconde Guerre mondiale des interventions guerrières visant soi-disant à rétablir la démocratie, tandis que les objectifs étaient tout autres, visant essentiellement à défendre des intérêts mercantiles, asseoir une autorité ou garder des zones d’influence. Ce que de Gaulle avait compris de longue date quand il a voulu en finir avec les bases de l’OTAN en 1965.
    Or comment en sortir sachant que Poutine de plus en plus parano et isolé n’écoute que lui et veut sa victoire, opposé à un Zelensky tout aussi intransigeant et qui a pris la grosse tête.
    Il semble que la solution serait en premier lieu que Poutine soit lâché par son entourage, notamment les officiers généraux qui ne doivent pas apprécier d’être traités comme des sous-fifres sous la férule d’un despote qui n’a fait que les ridiculiser en voulant garder à tout prix l’ascendant.
    Mais du côté Zelensky, ce n’est pas mieux côté exposition médiatique, grande gueule, chantage et mise en scène… N’en déplaise à ceux qui pensent que les Ukrainiens adorent leur président. Or quand on écoute ceux qui sont accueillis chez nous, on entend bien d’autres sons de cloche !

  122. @ Axelle D | 08 avril 2022 à 18:19
    Concernant Poutine j’ai lu qu’il avait un cancer de la thyroïde. Généralement ça ne pardonne pas ce genre de truc. Le mieux est encore est qu’il arrive rapidement en phase terminale. Bon c’est méchant ce que je dis là, mais si ça permet d’arrêter la fin des hostilités, il ne faut pas avoir d’état d’âme.

  123. @ revnonausujai
    « Légitimité de la « condamnation  » ? […] condamner voudrait dire que vous êtes en position statutaire ou pseudo-morale de le faire ; je ne voudrais pas être outre mesure désobligeant, mais bon ! »
    Mais quelle pucelle vous faites !! Je n’ai pas besoin d’une quelconque autorité morale officielle pour vous condamner. Nous passons notre temps, en France, à entendre des « Mais, les condamnez-vous, ces propos ?? » dans les médias pour X ou Y. C’est l’usage. Votre pinaillage sur la légitimité que j’aurais à vous condamner ou pas ne relève que du pédantisme et de la manœuvre dilatoire pour user votre adversaire dans des débats stériles sans queue ni tête, afin de vous faire passer pour une victime diffamée. Votre numéro de pucelle est usé. Vous n’êtes pas une Femen, mais plutôt Gros Robert. Rhabillez-vous.
    Et il va sans dire que j’ai de toute évidence un ascendant moral sur vous, compte tenu de vos propos passés. Même si ça va mieux en le disant. Et je persiste à condamner vos propos.
    «  »Ben si », même itéré, ça ne fait pas un argument, ben non ! La quarantaine de millions d’ukies et la cent cinquantaine de ruskofs, ça ne vaut toujours pas un seul Français ni même un centime d’€ sorti de la poche de celui-ci ! »
    Ben si. Pédantisme, encore une fois: mes « ben si » était en réponse à l’énumération de vos délires. L’argumentation se situe un peu plus bas en dessous. Continuez à jouer la victime pendant que nous abordons maintenant le fond.
    « Je vous mets au défi de relever un seul de mes propos allant dans ce sens. »
    Vous restez en effet coi sur la religion. Là n’est pas le problème: vous n’êtes en effet pas le nombril du monde. La religion en est bien plus le nombril.
    « …vous faites d’ailleurs un contresens, l’islam n’est qu’accessoirement une religion, c’est d’abord un système politique et social… »
    C’est vous qui faites le contresens. Une religion, c’est exactement cela: un système politique et social. Vous avez déjà oublié le fanatisme de la cour de Louis XIV ? Vous avez la mémoire si courte ?
    L’islam, que vous le vouliez ou non, que les musulmans le veuillent ou non, que les chrétiens l’acceptent ou pas, reste fondamentalement un christianisme. En tout cas à ses débuts. Il change assez radicalement à partir des Abbassides, mais, sur le fond, le christianisme est tout autant un système politique et social, ne vous en déplaise. C’est de cela que l’islam hérite…
    La différence essentielle n’est pas que la loi de Dieu n’ait pas à être respectée dans le christianisme. Les chrétiens doivent suivre la loi de Dieu. Il y a seulement deux ou trois finasseries: 1. la rupture de régime juridique d’avec le judaïsme et 2. fondamentalement, l’adoption du droit romain comme fondement opérationnel à la greffe théocratique chrétienne en Occident.
    Théologiquement, il n’y a pas de différence majeure entre christianisme et islam en leur essence. La position catholique dite « intégraliste » (d’où dérive en français le terme d’intégrisme) est une position historiquement dominante et, tout comme l’islam, nie la séparation du politique, du juridique et du théologique. Elle est maintenant marginalisée mais refait surface de droite à gauche. Encore faut-il prendre la peine de le remarquer. (Mon éducation jésuite versaillaise me rend extralucide en la matière.)
    La France a certes des particularités en la matière. Son gallicanisme, qui l’insularise du « romanisme », tout en ayant un effet à double tranchant sur l’intégration du religieux et du politique. Sa franc-maçonnerie, aussi, qui partage un tropisme gallican proto-nationaliste avec son ennemi héréditaire. Mais passons sur ces propos contextualisants et simultanément oiseux, car ils vous rentreront dans une oreille et ressortiront par l’autre: on appelle cela le déni. Vous prenez trop de choses pour acquises pour vous rendre compte de tout cela. Un poisson ne remarque pas l’eau.
    La réalité de fond, Monsieur, et le débat entre Marine et Darmanin l’illustre à merveille (si tant est que vous compreniez quoi que ce soit à ce débat d’un point de vue athée intellectuellement un peu costaud) c’est que la laïcité fut construite contre le catholicisme. Qui, non, n’a jamais lâché intégralement ses prétentions intégr(al)istes. Le vote n’en est qu’un rempart structurel et non pas intellectuel.
    La théologie n’a plus force légale de nos jours. Elle imbibe néanmoins les consciences. Je n’invente là rien: ce sont les propos même de Zemmour en la matière. Et je pourrais citer nombre de propos sur ce blog qui témoignent de cette imprégnation, sans que leurs auteurs mêmes ne reconnaissent ou ne tracent leur héritage intellectuel jusqu’à la théologie.
    Il est faux de croire que tout cela est du passé. Ces traumatismes religieux, produit d’une quête perpétuelle de la surenchère en matière de pureté doctrinale – depuis les révoltes juives contre l’hellénisme, depuis les controverses christologiques du 5e et 6e siècle qui donnèrent naissance à l’islam au sein de sa matrice chrétienne (ébionite, nestorienne, jacobite) jusqu’à la révolte vétéro-testamentaire du protestantisme – ont laissé des traces plus lourdes qu’on ne le croit.
    Traces qui sont visibles dans le jihadisme en ce qui concerne la sphère musulmane étendant sa sphère initiale juive (l’islam a rejeté l’hellénisme – et le romanisme – pour renouer avec le régime méta-juridique du judaïsme à travers les controverses du 5e siècle sur la nature de Jésus, traçables dans la littérature chrétienne syriaque) ou encore dans diverses théories complotistes, comme du côté des ricains sur le rôle des jésuites dans le Nouvel Ordre Mondial. Complotisme chez des protestants toujours et encore en lutte avec un papisme maintenant largement imaginaire. Anthony Fauci a été élevé par les jésuites ? Suivez mon regard…
    Quand vous spécialisez ces délires sur des thématiques actuelles, vous pouvez observer les jonctions idéologiques entre catholicisme-religion et islam-religion dans des événements comme l’opposition au mariage homosexuel. Ces jonctions idéologiques ne sont pas une vue de l’esprit et sont documentées. Certes cela se couple de rivalités sinon de haine entre ces deux groupes sur de multiples plans, ethniques ou culturels en particulier. J’ose espérer ne rien vous apprendre là.
    Il demeure que si nous basculons en mode d’affrontement religieux, même sourd, et que nous sommons chacun de choisir son camp, nous rentrons en guerre civile raciale et religieuse. La droite dure (et même molle) semble inconsciente de ce danger. Les seuls qui le voient sont les athées intellectuellement charpentés, ou certains laïcards. Je pense, par exemple, que Caroline Fourest est très sensible à ce danger.
    Si les avertissements de la composante solidement athée du centre-droit et centre-gauche ne sont pas entendus (Mélenchon a lâché l’affaire depuis longtemps) et, soyons honnête, ils ne le seront pas, vous finirez alors par détruire par votre laïcité. Car votre laïcité, vous la percevez tous comme un compromis social, et vous ne la voyez pas comme un concept trouvant sa légitimité dans la liberté de pensée et d’expression. En un sens, et n’en déplaise à Zemmour ainsi qu’à votre personne, vous êtes déjà libanisés.
    Et en l’état des choses, je ne vois pas la droite dure ou même molle tenir un quelconque discours qui légitime la réelle castagne intellectuelle en matière de religion comme socle des équilibres religieux. Ce ne serait pas « poli », c’est un peu trop « blasphème », trop « irrespectueux », trop « sensible », pas assez « vivre-ensemble »… ouhlàlà, so shocking !! limite Sainte-Anne et Miviludes, le discours critique sur les religions…
    Bon. Très bien. Vous aurez donc une régulation de la laïcité non pas sur la base de la castagne intellectuelle mais sur la base de la castagne sociale. Puisque c’est là la laïcité polie que la droite dure et l’islam veulent. Sauf qu’on appelle cela la guerre civile. La libanisation.
    Vous n’avez pas réussi à faire demi-tour à temps. Vous allez vous prendre le mur. Le klaxon est désormais inutile.
    Et ce n’est pas faute d’avoir été averti. Nicolas de Cues, dès la chute de Constantinople, s’est saisi du problème du Coran d’un point de vue chrétien. Le contexte de l’époque est le suivant: ce sont les proto-nationalismes d’alors, qui ont ultérieurement donné naissance aux États modernes, qui furent facteur de divisions face aux Ottomans.
    J’espère que mon ultramontanisme ne heurte pas trop votre fibre gallicane.
    Plus d’un demi-millénaire plus tard, la leçon n’est toujours pas comprise: face à l’islam, mettez vos nationalismes de côté, ou périssez. Toute la droite dure, tous les poutinophiles, tous les orbanophiles, j’en passe et des meilleures continuent à chérir les mêmes causes qui ont les mêmes effets pour conséquence.
    Salut ! Et merci bien pour le poisson !!

  124. @ Achille | 08 avril 2022 à 21:01
    Il y a beaucoup de rumeurs au sujet de l’état de santé de Poutine. Concernant le cancer de la thyroïde, il n’est certes pas l’un des plus redoutables sachant que le taux de guérison pour cette pathologie dépasse les 90 %.
    Quant à son équilibre mental et psychologique beaucoup plus inquiétant (hypocondrie, paranoïa, mégalomanie et tyrannie grandissantes), c’est une autre affaire à laquelle seuls ses proches pourraient apporter une solution en l’écartant définitivement du pouvoir.

  125. revnonausujai

    @ F68.10
    Que vous parliez d’ascendant moral est totalement bidonnant ; merci pour ce moment !
    La guerre slave russo-ukrainienne n’est pas notre guerre, noue ne sommes en aucune mesure menacés et ça devrait régler la question du soutien accordé aux ukies.
    Votre vision ésotérico-religieuse est à la fois délirante et dépassée ; le christianisme et plus particulièrement le catholicisme, puisque vous vous concentrez sur ce dernier, n’ont aucune influence sérieuse ni sur les politiques publiques ni sur les comportements sociaux. Les comparer à l’islam qui exerce une pression constante sur ses croyants est une plaisanterie. Confiner l’islam à la sphère privée et en chasser toute manifestation publique hors de France ne ferait en aucune manière progresser la religiosité chrétienne ; je pense même, sans pouvoir le démontrer, que l’indifférence religieuse, sinon l’athéisme, y trouverait son compte.
    Vous en êtes resté à 1905 ; c’est pas grave, il y en a bien qui se déguisent en légionnaires romains !

  126. Je dis ça en passant, le christianisme, et je rejoins en cela F68.10 qui risque encore de me jeter aux orties de son athéisme, a dévoilé le mécanisme anthropologique du religieux archaïque, définissant ce Dieu intégriste en lequel les chrétiens ont continuer à vouloir croire car il légitime l’oppression d’une caste dominante qui, de tout temps, veut assurer sa domination politique et sociale.
    Ce Dieu n’existe pas et le Christ, fort de cette connaissance car c’en est une, refusant le rôle de leader politique que la foule lui proposait sur les marches du temple au dimanche des Rameaux, subit l’accusation de cette faute méritant crucifixion chez l’occupant romain qui est de se prétendre roi des juifs, alors qu’il venait de dénoncer cette royauté chez le collecteur d’impôts par la parabole des talents, avant de monter, ô sainteté, sur le petit de l’âne pour rentrer en la cité y accomplir les écritures, y révélant que le rituel nécessaire à la cohésion sociale n’était qu’un bric-à-brac artificiel et mensonger.
    Depuis ce jour, et F68.10 en fait l’historique précise, l’ordre archaïque, qui avait permis la survie des groupes sociaux, a vu cette continuité institutionnelle fragilisée par la discontinuité qui en a révélé le ressort mensonger et en a donc fait un mécanisme obsolète, ne sait toujours pas s’en passer, n’a toujours pas su s’en libérer, a donc métastasé son erreur jusqu’en l’esprit des woke côté démocratie, ou chacun se pense victime pour assurer sa royauté personnelle sacrée, et dans l’esprit des tyrans qui voudraient, à l’aide des mécanisations industrielles, ce qui explique Shoah et meurtre institué du communisme ou de tout régime autoritaire, industrialiser cet assassinat rituel nécessaire à l’autorité, l’exemple actuel russe est flagrant, du clan mafieux qui en a besoin pour imposer son oppression.
    Peu importe alors de penser cette révélation comme une épiphanie, il est pourtant certain que si nous n’en entendons pas la réalité qu’elle dévoile sur nous-même, purement anthropologique, nous en resterons chez Zachée à interpréter les écritures comme une injonction à l’égorgement, une perpétuation de l’aveuglement qui toujours en a besoin pour justifier ses erreurs et dont les temps présents, parfaitement eschatologiques, sont une illustration éclatante de cette perte d’identité fondée sur meurtre et mensonge qui, avec douceur, nous amènent à entendre l’invitation qui est faite à tout humain d’accéder à l’apprentissage de la connaissance de lui-même, qui lui permettra de comprendre que le nom écrit au ciel a sa réplique en son cœur :
    « Car l’ascétisme réel qui est suggéré est un ascétisme du sens. En tant qu’êtres humains, nous tendons désespérément vers le sens. Nous voterons contre nos intérêts, donnerons un statut divin aux charlatans, sacrifierons le bien-être des autres, dépenserons de folles sommes d’argent, n’importe quoi pour trouver un sens, ou pour nous agripper à un sens, ne pas subir la perte de toute signe suggérant que nous sommes « spéciaux », que nous valons quelque chose, pas comme eux, qui que ces « eux » puissent être. Quiconque conteste ou menace nos mythes de fondation nationale, d’appartenance raciale ou de signification sexospécifique sera considéré comme un ennemi. Et c’est un processus très frustrant d’assister à la perte de nos mythes nationaux – notre identité et notre appartenance – à la perte de notre différence raciale, de nos rôles liés au genre. Ou plutôt que de perte, c’est de lâcher prise qu’il s’agit. Car c’est ce que le mot grec que nous traduisons habituellement comme « pardon » signifie, littéralement ; lâcher prise. Alors, qu’est-ce que c’est, maintenant, que de ne pas se laisser distraire en combattant pour ou contre de telles choses ? Se soumettre, dans un monde où la cacophonie du cataclysme est plus forte que jamais et où le sens est combattu avec une violence de plus en plus visible, à un genre d’apprentissage qui nous prépare à accueillir en tant qu’invité bienvenu celui contre lequel nous pourrions sinon nous protéger comme si c’était un voleur dans la nuit ? C’est l’ascétisme d’apprendre à ne pas prendre trop au sérieux quelque identité que ce soit agrippée contre une autre, et à subir le silence, la perte de sens, la chute jusqu’à nous retrouver porté par un nom écrit dans le ciel[28]. »
    http://jamesalison.com/fr/girard-livre-de-lapocalypse/

  127. @ revnonausujai
    « La guerre slave russo-ukrainienne n’est pas notre guerre, noue ne sommes en aucune mesure menacés et ça devrait régler la question du soutien accordé aux ukies. »
    Vous ne considérez pas comme menace pour la France les clandestins africains et proche-orientaux envoyés par la Russie en Europe, ni les soutiens de la presse russe aux entités Black Lives Matter/Comité Adama Traoré en France, ni le discours d’alliance russo-française portée par Mélenchon et Le Pen, ni le fait que la Russie menace d’une guerre nucléaire tous les pays européens à son contact ?
    Vous êtes plutôt tranquille vous. On a un pays fonctionnant comme le tiers-monde aux frontières de l’Europe et ça ne vous perturbe pas. Et on n’a pas encore parlé des crimes de guerre, ceux présents à établir et ceux passés que la Russie nie désormais à nouveau.
    Par curiosité statistique : souteniez-vous l’URSS en son temps ? Je suis curieux de déterminer combien de gens autrefois hostiles à l’URSS se sont trouvés une nouvelle passion pour cette entité criminelle.

  128. revnonausujai

    @ Marcel P
    « Vous ne considérez pas comme menace pour la France les clandestins africains et proche-orientaux envoyés par la Russie en Europe, ni les soutiens de la presse russe aux entités Black Lives Matter/Comité Adama Traoré en France, ni le discours d’alliance russo-française portée par Mélenchon et Le Pen, ni le fait que la Russie menace d’une guerre nucléaire tous les pays européens à son contact ? »
    Vous vous êtes relu ?
    Qui crée, soutient et finance les ONG pro-migrants ?
    Combien de clandestins passant par la Biélorussie et combien, passant par la Turquie (au passage membre de l’OTAN et chouchou des USA) ou « direct from Africa » dans les barcasses des ONG boches et livraison en Italie ou à Malte ?
    Black Lives Matter (c’est du russe, ce charabia ?), Traoré femme de l’année pour Time Magazine (journal russe ?), toute cette racaille woke, direct en provenance des USA ou de Russie, selon vous ?
    La consommation de BFMTV et/ou France Inter est vraiment nuisible à la santé !
    Vous devriez arrêter de gloser sur la problématique de la dissuasion nucléaire, manifestement vous n’y entravez que dalle !

  129. @ revnonausujai
    Je me relis. Et je ne vois pas où vous voulez en venir.
    La tentative d’invasion migratoire clandestine coordonnée par la Biélorussie, Etat satellite de la Russie, c’est très clair : c’est la guerre indirecte.
    L’action des George Soros et compagnie – qu’on ne peut identifier comme un Etat – n’y change rien. Je ne suis pas sensible à la rhétorique soviétique que désormais une certaine droite a fait sienne (l’URSS est un pays criminel mais ce n’est pas grave parce qu’aux USA ont lyncherait des Noirs, paraît-il). La Russie est factuellement un ennemi de la France.
    Concernant Black Lives Matter et la famille Traoré, ils ont de l’écho aux USA parce que ça fait plaisir à leur société qui aime s’autodétruire. C’est leur tambouille interne.
    Mais idem : ça ne change pas le fait que Russia Today France fasse leur pub, ou monte une association de toute pièce pour financer une assistance pour attaquer les institutions françaises, etc. Ces entités liées au pouvoir russe qui agissent ainsi, c’est une activité hostile, c’est la guerre indirecte.
    Et une fois encore : tout ceci, c’est signé et typique de ce que fait la Russie depuis un siècle, Tchéka, NKVD, KGB, FSB. La nouvelle droite qui désormais rejoint Jean-Luc Mélenchon dans son adulation des fondements même de l’empire criminel bolchevique est une honte, aussi lamentable que lorsque hier des prétendus nationalistes français s’identifiaient au néo-nazisme. Cette droite ridicule a perdu la mémoire.
    J’entrave peut-être que dalle, mais je ne recycle pas les discours de Georges Marchais ni de Jean-Luc Mélenchon, moi.
    C’est quand même drôle, la droite au secours des rouges, les supposés rebelles qui ne regardent pas BFMTV mais qui nous recrachent le contenu de l’Humanité ou pire.
    Bonne fête de l’Huma, hein ! Vous êtes plutôt tee-shirt CCCP, « le Che » ou BDS ?
    (Quant à la dissuasion nucléaire, je ne vois pas à quoi vous faites référence précisément : la dernière fois que j’ai abordé le sujet, c’était avec je ne sais plus qui confondait le mot extorsion et le mot dissuasion ; était-ce vous et voulez-vous à nouveau des citations du dictionnaire et du code pénal ?)

  130. @ Aliocha
    « Je dis ça en passant, le christianisme, et je rejoins en cela F68.10 qui risque encore de me jeter aux orties de son athéisme… »
    Je ne vous jette pas aux orties au motif de mon athéisme. Je vous jette aux orties car vous n’êtes pas capable d’argumenter votre position sans enfiler systématiquement les pires des perles de raisonnements biaisés, même quand vous n’avez pas complètement tort. J’essaie donc de ne pas revenir sur nos discussions.
    ———————————————
    @ revnonausujai
    « Que vous parliez d’ascendant moral est totalement bidonnant ; merci pour ce moment ! »
    Tout le plaisir est pour moi. Je regrette un peu que mes propos ironisant sur vos rhétoriques obsessions psychotropiques furent censurés par Mme Bilger. Mais bon, il faut se résoudre à l’évidence: donner des liens vers des méthodes de synthèse artificielle de 5-méthoxy-diméthyltryptamine à partir de produits dans le commerce pour se passer sa source naturelle enfreindrait la loi de 1970. Tant pis. C’était… bidonnant.
    Maintenant, sur le fond. J’ai bien évidemment un ascendant moral sur vous: vous n’êtes pas capable d’argumenter sur le bien-fondé de vos critères moraux. Moi, si. J’ai donc, de toute évidence, un ascendant moral sur vous:
    « Il y a cette idée, dans le monde scientifique, que la science peut nous permettre d’obtenir ce que nous voulons, mais qu’elle ne peut qu’échouer à nous affirmer ce que nous devrions vouloir. Et c’est ce point que je conteste dans ce livre. » — S. H.
    « Votre vision ésotérico-religieuse est à la fois délirante et dépassée… »
    Va vision n’est nullement ésotérique. Il n’y a aucun savoir caché ou mysticisme dans tout cela. On n’est pas dans du Blavatsky, du René Guénon ou du Marguerite Porete.. Ce que je décris relève ici du factuel, de l’historique, du purement exotérique.
    Mais, encore une fois, pour reprendre mes propos: « Vous prenez trop de choses pour acquises pour vous rendre compte de tout cela. Un poisson ne remarque pas l’eau. »
    Vous ne vous rendez même pas compte que le blackout que vous tentez d’imposer avec des mots comme « ésotériques » en alléguant une vision « dépassée », c’est justement ce que le catholicisme a tenté face au protestantisme. Sans succès. Nier aux protestants la légitimité de contester le pouvoir catholique sur la base des écritures au motif que tout cet « ésotérisme » les dépasserait, ces pauvres ignorants. Que tout cela est du passé.
    Le résultat ? Le protestantisme fut un des facteurs historiques du développement de la science et des « Lumières » car ils ont brisé la tabou de la lecture des écritures, ce qui fraya le chemin à d’autres pour la lecture critique des textes bibliques, puis la liberté de penser, et au final notre monde moderne, scientifique et laïque, d’Occidentaux. Doté, accidentellement, d’une culture chrétienne.
    Vous, vous restez dans votre logique médiévale de tabouïsation. Vous êtes resté scotché au 16e siècle, et vous accusez les autres d’avoir une vision passéiste.
    Non, Monsieur. Ces logiques religieuses ne sont pas « ésotériques » ou même « religieuses » mais traduisent des rapports civilisationnels et sociaux au savoir, au pouvoir et aux mœurs. Et nous sommes en plein dedans. La fixette poutinienne sur le wokisme au nom de l’orthodoxie n’en est qu’une des traductions modernes. Un traduction martiale.
    La chose qui horripile mes amis ex-musulmans, c’est de constater que les arabes des pays musulmans utilisent les outils dernier cri, produits de la science, de la technologie et du capitalisme, pour tenir des conversations complètement médiévales et rétrogrades, confites dans le littéralisme religieux. « Doit-on tuer les homosexuels en les jetant des toits, ou en éclatant leurs crânes sous un gros rocher ? Que dit la jurisprudence divine ? Attends, je demande à Google !! Bismillah !! Bismillah !! » Et c’est bien pour cela qu’ils se décarcassent (tout comme moi) pour connaître les coins et recoins de leurs religions, afin de faire sortir leurs interlocuteurs de leurs automatismes mentaux qui les coincent dans leur fondamentalisme. Et ils ont des succès. Ils arrivent à se battre contre la marée.
    Vous, vous voulez tabouïser la question. Empêcher sa résolution. Avec des mots comme « ésotérisme ». Alors qu’il n’y a là rien d’ésotérique ni de passéiste dans, par exemple, la censure qatari actuelle, en 2014, du film d’Aronofsky sur Noé. La crise christologique du 5e siècle, c’est une crise constitutionnelle de la théocratie, et nous voyons ses effets se déployer tous les jours dans tous les journaux, plus de 1 500 ans plus tard.
    La fin du monde, c’est tous les jours, avec ces gens, hein… Jésus revient… Encore. Et encore. Et encore…
    La question de l’islam ne peut avoir que trois issues pour vous et nous: 1. l’écrasement intellectuel de l’islam 2. le génocide des musulmans 3. la défaite et la soumission.
    Vous excluez la position 1. Car c’est trop « ésotérique » pour vous (alors que c’est on ne peut plus concret pour 1,8 milliards de musulmans, et que cela vexerait les catholiques qu’on puisse prôner l’écrasement intellectuel d’une religion). Ne reste donc plus que les positions 2 et 3.
    C’est cette observation-là qui fait de vous, très positivement, un traître non seulement à votre patrie ou nation mais bien un traître à votre civilisation.
    « Vous en êtes resté à 1905 ; c’est pas grave, il y en a bien qui se déguisent en légionnaires romains ! »
    C’est en 2022, Monsieur, que certains s’habillent à la mode de Momo, celle du 7e siècle. Vous ne l’avez pas remarqué ? Moi si.
    C’est aussi en 2022 qu’on pratique des mariages de gamines à peine pubères comme Momo… (pratique certes en recul, grâce aux bienfaits du fric.)
    P.-S.: vous écrivez: « le catholicisme, puisque vous vous concentrez sur ce dernier »… Voyez ? Vous chouinez, tout en faisant un blocage sur 1905. Je vous parle en effet du christianisme, du protestantisme et, oui, du catholicisme en France puisque la France est pour vous le centre du monde. Je peux aussi vous parler de l’hindouisme, du paganisme, de l’islam, du bouddhisme, du tengrisme ou de la religion des Tchouktches, avec leur dieu corbeau Kutkh, qui créa le monde à force de se faire enquiquiner par des souris et qui ont cousu les nuages entre eux pour permettre aux fleurs d’éclore. Roman Abramovich doit connaître: c’est son bled, la Tchoukotka…
    Mais, encore et encore et encore, vous tombez dans le travers des gens trop attachés à votre héritage culturo-religieux, tout laïque que vous prétendez être (ayant, bien évidemment, « dépassé » toutes ces considérations ésotériques moyenâgeuses): vous y voyez, dans l’évocation de ces phénomènes naturels que sont les religions, ce qui inclut celle de votre pays, une attaque personnelle contre votre groupe ethnique. Le sous-texte en étant que critiquer le catholicisme, c’est attaquer la France. Vous n’êtes donc, en fait, que l’image miroir molle des musulmans qui pensent qu’attaquer l’islam c’est attaquer leur oumma, leur nation, leur ethnie, leur race. Que le blasphème est un racisme. Demandez à Caroline Fourest, elle vous expliquera tout cela.
    Vous n’avez donc rien « dépassé » du tout, Monsieur. Vous êtes encore englué dans les même phénomènes que Nicolas de Cues vit apparaître au 15e siècle: la synergie des fractures religieuses et des fractures ethniques qui dynamisa des identitarismes, causant ainsi la perte de Constantinople face aux muzz’ en 1453 du fait des divisions ainsi induites. On pourra vous le répéter mille fois, pendant un demi-millénaire, vous n’écouterez rien.
    Car une telle idée ne peut évidemment être qu’un complot de gauchistes. Même si elle fut écrite noir sur blanc par un cardinal directement confronté à la question. Certains refusaient de regarder dans le télescope de Galilée, je vous le rappelle…
    Rajoutez la presse de Gutenberg en 1440, et vous partez pour les guerres de religions et la naissance des Etats-nations. Mais je me permets, entre-temps, de vous rappeler que 1989, ce n’est pas la chute de Constantinople et l’invention de la presse, mais bien la chute du mur de Berlin et l’invention d’Internet.
    Il ne faut donc pas être bien devin pour comprendre que nous sommes bel et bien de retour dans la configuration du 15e siècle. En plus brutal. Vous manquez donc de profondeur historique pour saisir à quel point vous êtes réellement à la masse.
    ——————————————–
    @ Marcel P
    Vous avez entièrement raison. revnonausujai minimise sérieusement l’excitation mondiale que Poutine entretient sur la question du racisme, qui atteint actuellement des niveaux stratosphériques, et qui n’est nullement comparable à l’endogène Black Lives Matter. Que ce soit en terme de légitimité, d’intensité ou de perversité. Nous sommes son ennemi, et il excite sciemment les bruns du monde entier contre nous. Comparé aux dégâts de sa propagande dans le reste du monde, propagande qui affirme Occident = Nazis jusqu’à Pékin et Joburg, Black Lives Matters, c’est de la démocratique gnognotte… revnonausujai a perdu tout sens de la mesure. C’est cela qui caractérise la poutinophilie. Vive Bolton…

  131. revnonausujai

    @ F68.10
    Islam, votre solution 2, me convient, parce que la solution 1 est impraticable, les intéressés n’étant réceptifs à aucun argument susceptible de diminuer l’emprise de leur croyance sur leur comportement.
    C’est votre insistance à ne jurer que par la solution 1 qui fait de vous un traître car adepte d’une solution vouée à l’échec donc à la soumission
    Le reste de votre long galimatias: sans aucun intérêt ; les bouddhistes, adorateurs de l’oignon… ne nous menacent pas, les muzz si ! Z’êtes pas une taupe islamiste, par hasard ?
    ——————————————
    @ Marcel P
    Les responsables étatiques de l’invasion des clandestins en Europe sont très largement les boches (cf Merkel), en grave déficit démographique, qui attirent ceux-ci par millions dans le dos des autres européens, et accessoirement la bureaucratie de l’UE, d’ailleurs noyautée par les mêmes boches, qui empêche les Etats de se défendre efficacement contre cette invasion (dans l’exemple biélorusse que vous citez, l’UE en était quasiment à condamner la Pologne pour oser dresser des barrières physiques !).
    Si nous devions entrer en guerre contre les responsables de l’invasion des clandestins, l’ennemi est bien identifié: invasion de la Bochie et quelques nukes sur les sièges des instances de l’UE.
    Mélanger dissuasion nucléaire et code pénal montre l’étendue de vos compétences !
    La dissuasion c’est tout simple : tu as des nukes, j’en ai aussi ; si tu me tues, même mort, je peux encore te tuer, alors comme tu veux tu choises, conclusion, bornons-nous, chacun de notre côté, à taper sur ceux qui n’en n’ont pas !
    Bien sûr, les diplomates utilisent des termes mieux choisis, mais bon, ce sont des diplomates !

  132. Cactus Jack Dub

    Tous ces commentaires, du moins la plupart, furent pour moi, le proustolâtre, un enchantement ; je plussoyais donc à tout-va ! Merci à vous monsieur Bilger d’avoir ainsi participé à votre façon à cette année Proust !!
    J’en profite pour signaler un excellent groupe où je sévis au quotidien puisque mon pain, Proust depuis que j’atteignis l’adolescence de la vieillesse ; bien sûr le nom de nom pas de pays de ce groupe peut donner envie de fuir en le découvrant, il s’agit de « fans de Proust » oui certes mais une fois que l’on y a mis un pied on y met vite le second, on y prend son pied donc oui oui, on s’y délecte et souvent avec humour etc. etc. etc. ! Sissi !!

  133. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 10 avril 2022 à 00:13
    « La question de l’islam ne peut avoir que trois issues pour vous et nous: 1. l’écrasement intellectuel de l’islam 2. le génocide des musulmans 3. la défaite et la soumission. »
    Vous oubliez la quatrième issue, la plus efficace : la défense, au sens sécuritaire du terme. Le « containment », qui a été théorisé contre l’URSS en 1946 par l’ambassadeur américain George Kennan, et qui a été couronné de succès avec la chute de l’Union soviétique un demi-siècle plus tard.
    Le boulot n’est pas complètement terminé, comme le montre l’orgie de violence perpétrée en Ukraine par le nouveau Staline du Kremlin, mais c’est une autre question.
    La meilleure façon d’empêcher l’islamisation de l’Occident, c’est à l’évidence d’empêcher les musulmans de s’installer chez nous. Pas besoin de génocide par-dessus le marché. Que je sache, nous empêchons avec succès les Japonais de s’installer en nombre en France. Je ne vois pas pourquoi ce serait impossible avec les musulmans.
    Qu’il y ait besoin de réfuter l’islam intellectuellement, c’est une certitude. Croire que cela suffira à nous protéger, c’est tout à fait illusoire. Il se peut qu’un milliard de musulmans se laissent convaincre de renoncer à leur religion, ou de la transformer à tel point qu’elle devienne innoffensive. Ce n’est pas impossible. Il n’est pas non plus impossible que la France soit détruite demain matin par une météorite géante.
    Le monde n’est pas exclusivement mû par la logique, loin de là. S’il l’était, les Ukrainiens seraient en train de tranquillement faire leurs semailles et d’aller à l’opéra. Et l’islam n’aurait pas connu le développement qui est le sien.
    ______
    @ Achille | 08 avril 2022 à 13:49
    « Vous ne pouvez pas vous empêcher d’insulter vos interlocuteurs quand ils ont l’outrecuidance de ne pas être de votre avis. »
    Pauvre victime, qui nous fait maintenant son numéro de gauchiste se prétendant insulté, sous prétexte que j’ai l’outrecuidance de ne pas être de son avis.
    Dire que vos sarcasmes me mettant au défi d’aller faire la guerre en Ukraine relèvent du verbiage d’un pochard aviné, ce n’est pas une insulte, c’est une constatation de fait. Je ne dis pas que vous soyez un pochard aviné, je dis que vous vous comportez comme l’un d’eux, ce qui est parfaitement exact.
    Votre interjection est digne d’une conversation de bistrot, et je précise, de la part d’un pilier de comptoir bourré jusqu’aux oreilles, car il y a des conversations de bistrot fort intéressantes.
    Vous avez la pleine liberté de m’opposer des arguments rationnels et honnêtes, en traitant les différents points de mon analyse. Vous choisissez, en lieu et place, de me servir des sarcasmes de pochard aviné. Il est donc juste et bon que l’on vous fasse remarquer que vous vous comportez comme un pochard aviné.
    Les actes ont des conséquences. Si vous vous comportez comme un terroriste intellectuel de campus américain, hurlant au « mépris » et aux « micro-agressions » pour faire oublier la malhonnêteté de vos analyses et l’ignominie de vos prises de position, eh bien l’on vous fera remarquer votre bassesse, c’est tout.
    Quant à vous insulter véritablement, vous n’avez rien vu. Que je sache, je ne vous ai pas traité de t… d… c…, de f… d… p… ou d’enc…
    En revanche, c’est exactement ce que font, à votre égard, les dirigeants russes. Ces dirigeants que vous vous gardez bien de mettre en cause, réservant vos perfides attaques à la partie ukrainienne.
    Dans un article très remarqué, la journaliste russe Farida Rustamova, qui a fui son pays après l’invasion de l’Ukraine, a tenté de répondre à la question suivante : quel effet les sanctions occidentales ont-elles envers les dirigeants russes ? Y a-t-il une chance qu’elles les poussent à renverser Poutine ? Et sa réponse, pour ce qu’elle vaut, est non : ils font bloc derrière le Vojd.
    L’un de ses contacts, qu’elle décrit comme un dirigeant de haut rang, ayant longtemps fait partie de l’équipe de Poutine bien que considéré comme un libéral, lui a déclaré, « avec enthousiasme », dit-elle : « Puisqu’ils nous ont imposé des sanctions, nous allons les enc… Maintenant, ils vont devoir acheter des roubles sur le marché des changes à Moscou pour obtenir notre gaz. Maintenant, nous allons tous les enc… »
    Celui qui parle ainsi à une journaliste, ce n’est pas un soldat russe de 18 ans : c’est un hiérarque poutinien. Le fait qu’il emploie un tel langage devrait vous alerter.
    C’est de vous qu’il s’agit, Achille. C’est vous, dans votre maisonnette de Lorraine, que ce hiérarque poutinien veut venir enc… Et vu ce que son maître est en train de faire à l’Ukraine, et les menaces qu’il a proférées à l’encontre de l’Occident, les intentions qui sont les siennes sont bien plus graves que s’il venait littéralement procéder aux exactions qu’il envisage à votre égard.
    Et vous, tout ce que vous trouvez de mieux à faire, c’est du ra-gna-gna : ra-gna-gna, Zelensky est un « oligarque corrompu » ; ra-gna-gna, un soldat ukrainien a été vu (une fois, et à supposer qu’il ne s’agisse pas d’un faux de la désinformation du Kremlin), en train d’achever un soldat russe blessé. Après que l’armée russe a délibérément massacré, non pas un soldat, mais des milliers de civils ukrainiens.
    Tout ce que vous trouvez de mieux à faire, c’est de nous assurer que vous êtes un gentil garçon, et que vous êtes « contre toutes les guerres ».
    Y compris, donc, la guerre de résistance et de libération que les Ukrainiens mènent héroïquement, ces jours-ci, contre l’agresseur fasciste russe ?
    C’est bien ce que je vous reproche, et que je reproche à une bonne partie de l’opinion française. Vous êtes incapable de faire la différence entre l’agresseur et l’agressé. Vous êtes incapable de reconnaître qu’il y a des guerres justes, et de les soutenir jusque dans les conséquences déplaisantes qu’elles pourraient avoir pour votre personne.
    Vous êtes incapable de sacrifier la moindre parcelle de votre bien-être immédiat en faveur d’un plus grand bien ultérieur. Vous êtes un pacifiste lâche et bêlant, qui insulte les Ukrainiens massacrés, et qui attire sur lui le déshonneur et la guerre.
    On n’a pas besoin de vous pour nous signaler que (peut-être), un soldat ukrainien a exécuté un prisonnier de guerre russe, ce qui serait un véritable miracle de retenue et d’abnégation s’il était le seul dans ce cas, après tout ce que l’ennemi a fait subir à son peuple.
    Vous êtes fort habile à recopier les actualités qui vous arrangent ra-gna-gna, mais quelle conclusion tirez-vous de cet épisode, s’il s’avère authentique ? Dix mille collaborateurs, ou présumés tels, ont été exécutés par la Résistance française, la plupart sans même un simulacre de justice — et ne parlons pas des soldats allemands. Soutenez-vous pour autant la partie nazie, dans la Seconde Guerre mondiale ?
    Allez-vous nous dire que « les méchants n’étaient pas tous du côté des nazis, il y en avait aussi en face » ? Allez-vous nous dire que « vous auriez préféré que Hitler et Daladier s’entendent » ? Ben, justement, gros benêt ! ils se sont « entendus », et on connaît la suite.
    Vladimir Poutine a clairement fait savoir qu’il menait, actuellement, une guerre inexpiable contre l’Occident. Lui-même, ses proches collaborateurs et ses porte-voix l’ont expliqué avec une férocité et un luxe de détails qui ne se distinguent pas de Mein Kampf.
    L’agence officielle RIA-Novosti a publié, deux jours après l’invasion, un article triomphaliste, dégoulinant de haine envers l’Occident, qui avoue les vrais buts de guerre russes : il ne s’agit pas simplement d’annexer l’Ukraine, il s’agit avant tout d’asservir l’Occident, qui doit reconnaître sa subordination à la Russie, à la Chine, au monde musulman, et abandonner ses valeurs. L’article a été précipitamment retiré quand il s’est avéré que l’invasion de l’Ukraine ne serait pas une formalité. Mais son texte est toujours disponible, en russe« >https://ria.ru/20220226/rossiya-1775162336.html »>russe et en anglais.
    « Le reste du monde comprend parfaitement qu’il s’agit d’un conflit entre la Russie et l’Occident, qu’il s’agit d’une réponse à l’expansion géopolitique des atlantistes, que nous assistons au retour de la Russie au sein de son espace historique et à la place qui lui revient dans le monde. »
    « La Chine et l’Inde, l’Amérique latine et l’Afrique, le monde islamique et l’Asie du Sud-Est — plus personne ne croit que l’Occident dirige l’ordre mondial, ni encore moins ne fixe les règles du jeu. La Russie n’a pas simplement défié l’Occident : elle a montré que l’ère de la domination mondiale de l’Occident est finalement et intégralement derrière nous. »
    « Le monde nouveau sera construit par toutes les civilisations et tous les centres de pouvoir, naturellement, y compris l’Occident (uni ou non), mais pas selon ses termes et pas selon ses règles. »

    On ne saurait être plus clair : si vous aimez les valeurs incarnées par le régime poutinien, si vous tenez à être dirigés par les « règles » appliquées en Russie et dans les territoires qu’elle conquiert, à Alep comme à Boutcha, si vous êtes séduit par la charia islamique et le communisme chinois, laissez faire l’armée russe et dites-vous bien qu’il ne s’agit là que de « peuplades exotiques » qui ne nous concernent en rien (revnonausujai). Tout comme Neville Chamberlain traitait les revendications hitlériennes sur la Tchécoslovaquie, en 1938, de « querelles dans un pays éloigné, entre des peuplades dont nous ignorons tout ».
    Si, en revanche, vous tenez à la liberté, à la démocratie et à la prospérité (y compris celle qui vous permet de « maintenir les degrés centigrades » dans votre sam’suffit) vous aurez compris que lorsque Vladimir Poutine vous explique, sur tous les tons, qu’il vous méprise profondément et que vous êtes son ennemi mortel, vous n’avez d’autre choix que de rechercher sa défaite par tous les moyens.
    Le nouveau Staline a prouvé, en Ukraine, de quoi il était capable. À chacun de choisir son camp, maintenant. Les pieuses paroles sur le « dialogue » et la « main tendue » ne sont plus de mise.
    Réclamez-vous, oui ou non, que la France fournisse des armes lourdes à l’Ukraine ? Réclamez-vous que l’OTAN fasse bloc devant la menace russe ? Soutenez-vous la volonté des Suédois et des Finlandais de rejoindre l’OTAN ? Voilà les seules questions qui comptent, désormais. Nous n’avons pas besoin de bavards terrifiés qui nous expliquent qu’ils sont « contre toutes les guerres ».
    La question fondamentale, maintenant, pour l’Occident, c’est de savoir quel objectif il se fixe : le simple retour de la paix en Ukraine, qui garantirait la poursuite de la guerre que mène la Russie contre notre civilisation ? Ou la victoire de l’Ukraine, qui, seule, peut mettre un terme à l’offensive anti-occidentale et anti-démocratique de Moscou ?

  134. @ Robert Marchenoir | 10 avril 2022 à 17:51
    Oui, bon, on va arrêter là.
    Vous voyez des espions russes partout et cela ne date pas de la guerre que mène Poutine contre l’Ukraine puisque depuis une bonne dizaine d’années que vous écrivez vos (longs) commentaires sur ce blog, vous n’avez cessé de dire pis que pendre de la Russie, voyant des communistes partout.
    Je n’ai pas l’intention de continuer à discuter de la situation en Ukraine, cela vous énerve et moi ça me fatigue.
    J’ai dit ce que j’avais à dire sur le sujet et n’ai pas changé d’avis depuis.
    À noter quand même que les Ukrainiens vont recevoir plus de 10 milliards d’€ suite à une collecte internationale. Quand on cherche bien on peut trouver des milliards, la faim dans le monde attendra…
    Boris Johnson va fournir des armes offensives à Zelensky alors que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Ce qui est en contradiction avec les règles de l’OTAN.
    Où a-t-il trouvé ce matériel de guerre qui coûte quand même très cher ? Je pense que pour lui ce n’est pas un problème. C’est Joe Biden qui paie…

  135. « Boris Johnson va fournir des armes offensives à Zelensky alors que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Ce qui est en contradiction avec les règles de l’OTAN.
    Où a-t-il trouvé ce matériel de guerre qui coûte quand même très cher ? Je pense que pour lui ce n’est pas un problème. C’est Joe Biden qui paie… »
    Rédigé par : Achille | 10 avril 2022 à 19:30
    Achille a raison: des pistolets à bouchons, des lance-pierres, c’est tout ce que méritent les Ukrainiens, coupables de ne pas vouloir se coucher et foutre la paix aux retraités français qui voient augmenter le gigot pascal…
    Munichois un jour, munichois toujours.

  136. @ sbriglia | 10 avril 2022 à 21:16
    « Munichois un jour, munichois toujours. »
    Il y a aussi les résistants de la dernière heure qui se sont trouvé des vertus de patriotes et qui tondaient les femmes qui avaient fricoté avec les Boches à la Libération.
    C’est facile de manifester son courage tranquillement assis dans son fauteuil Louis XV…

  137. @ Robert Marchenoir (@revnonausujai)
    Comme vous le dites, « le monde n’est pas exclusivement mû par la logique », et je suis bien placé de par mon passé pour le savoir. Cela étant, une des leçons que j’y ai apprise, c’est qu’il est impossible de réellement combattre le mensonge par le mensonge, et l’irrationalité par l’irrationalité. La seule possibilité de combattre l’irrationalité, ce n’est pas de lui opposer plus d’irrationalité, mais d’inlassablement drainer les marécages de l’irrationalité. Un tâche sisyphéenne. Et j’en connais un qui a bien perçu le danger de combattre le faux par le faux:
    Michael Kirk: « Et pourquoi ne fut-il pas concevable de lui [Poutine] rendre coup pour coup, de le prendre à son propre jeu ? Si, la désinformation, c’est ainsi que vous voulez la jouer, on peut nous aussi la jouer à la désinformation. Si, la guerre informatique, c’est ainsi que vous voulez la jouer, on peut nous aussi fouiner et déglinguer vos outils économiques. Cette option a bien due être prise en considération. Pourquoi ne fut-elle pas retenue ? »
    Antony Blinken: « Bien sûr. Cette option fut prise en considération. Mais elle fut rejetée. Car c’est mettre le doigt dans un très dangereux cercle vicieux. En effet, si, soudainement, nous décidons d’imiter la Russie et que nous ne sommes pas meilleurs que la Russie, alors le gagnant est Poutine. Il a alors raison ! La trame narrative qu’il essaye de faire avaler à son public, à savoir qu’il n’y a au fond pas de réelle différence, que la démocratie n’est pas fondamentalement différente que le système qu’il a établi, cette cleptocratie illibérale en Russie, alors il est gagnant ; et nous perdons. Si nous échouons à tenir bon sur nos fondamentaux, à défendre notre façon de faire les choses, alors il est dans le vrai. Il était donc crucial que nous nous dressions contre la façon de faire russe, et de nous y prendre selon nos modes opératoires, nos fondamentaux, pas les siens. »
    C’est cette analyse qui sous-tend la politique de diffusion du renseignement ricain depuis cette crise. Afin de contrer la désinformation russe par du renseignement qu’on n’aurait jamais divulgué publiquement ainsi auparavant.
    Et cette observation se décline de multiples manières. Par exemple, et c’est un point que j’ai observé, il n’est simplement pas possible de combattre la religion par la religion. Dans notre cas d’espèce, l’islam, de par les résidus théologiques de la controverse christologiques du 5e siècle, a des mécanismes de défense bien rodés par le temps face au christianisme. J’en ai eu confirmation à la fois auprès de mes amis ex-musulmans et auprès des analyses de la sphère culturelle dite du contre-djihad. C’est une de mes principales réserves sinon objection à la perspective d’un identitarisme culturel empreint de références chrétiennes face à la question islamique. Une guerre de religion même soft est vouée à l’échec, ou n’aura des succès que marginaux.
    Il y a donc effectivement un besoin de réfuter l’islam intellectuellement, mais je lève le lièvre dès maintenant: la religion contre la religion, c’est un logiciel dépassé. Je suis heureux que vous acceptiez (vous l’avez déjà fait), que c’est un impératif de faire ce travail de réfutation. Je note aussi que vous notez que ne compter que sur cela est opérationnellement illusoire. Et je vous rejoins intégralement sur ce point. Je mets par contre en garde sur le sophisme défaitiste fondamental inhérent à cette observation: ce n’est pas parce que la confrontation intellectuelle et culturelle serait opérationnellement insuffisante (et elle l’est, insuffisante) qu’on pourrait s’en passer.
    On ne peut s’en passer, car l’objectif réel, la hard target, c’est bien la réfutation catégorique de l’islam dans les consciences. L’objectif est lointain et difficilement atteignable, mais c’est bien cela le critère d’une victoire sur l’islam. Aussi difficile soit cet objectif, il est inescamotable. Le nier, c’est se tromper d’objectif. Mais cet objectif implique aussi des victimes idéologiques collatérales dans les religions bien de chez nous. Et, de la même manière que j’ai souvent observé que les musulmans modérés / pacifiques / inoffensifs (et ils existent) servent de boucliers humains idéologiques aux musulmans intégristes, je crains très clairement que nos religions bien de chez nous servent de boucliers contre la confrontation de l’islam en soi. C’est pour cela que je déplore ces jonctions idéologiques entre catholicisme-religion et islam-religion sur des sujets de mœurs comme le mariage pour tous (et aussi pour cela que je critique la politisation de ces thèmes comme fournissant un prétexte à cette jonction: des idiots utiles.)
    Se contenter d’obtenir un modus vivendi social du type « la religion, c’est à la maison » sera donc insuffisant. Cela paraît de la laïcité dure, mais c’est en fait une laïcité molle, car elle protège les religions de l’affrontement intellectuel public, paradoxalement. Et je crains que la France ne sache pas effectuer une telle confrontation intellectuelle de manière pacifique. Surtout avec l’islam. Même s’il faut à mon avis le faire, et s’y coller le plus tôt possible.
    Maintenant, pour en venir à votre critique de fond, j’ai en effet affirmé qu’il y avait trois issues possibles face à l’islam: 1. l’écrasement intellectuel de l’islam 2. le génocide des musulmans 3. la défaite et la soumission. Ce sont en fait, au fond, les 3 points extrêmes d’un triangle cartographiant les issues possibles. L’issue finale en sera un certain barycentre. Plutôt 1, plutôt 2 ou plutôt 3.
    Quant à la manière dont on se rend, en tant que société, plutôt vers le point 1, 2 ou 3, cela reste à voir. Vous prônez le « containment ». En fait, moi aussi. Mais le « containment », c’est la méthode d’affrontement que nous aurons face à l’islam. La méthode, pas le résultat final. Donc oui, pratiquons le « containment ». Mais nous ne pouvons, sous prétexte de « containment » (qui incluerait bien évidemment une politique migratoire revue de manière conséquente) mettre le couvercle sur la confrontation intellectuelle avec l’islam sous prétexte d’inefficacité. Se refuser à le faire, c’est admettre que c’est surtout le pré carré de notre religion dominante qui est collatéralement assiégé et qu’on chercherait à protéger. C’est là l’hypocrisie que je décèle dans les propos de Marine Le Pen.
    Sous prétexte d’être dur avec l’islam, elle cherche en fait à ménager la religion culturellement dominante de notre pays de la confrontation intellectuelle. Elle nous pousse donc plus vers la solution 2 que la solution 1, en rejetant la perspective de la solution 1. Moi, je veux nous pousser plus vers la solution 1 que vers la solution 2. Et pour cela, il faudra bouffer de l’imam. Et on ne pourra pas bouffer de l’imam si on ne rebouffe pas aussi du curé. Même si les curés en ont un peu marre, et même si on est trop dur avec eux. Car confronter les thèses de l’islam a pour effet collatéral de confronter les thèses chrétiennes aussi. À moins de verser à la place dans les vexations à la mode de la soupe populaire à base de porc, ce qui, avec le système nerveux mondial instantané qu’est l’Internet, occasionnera ce que vous savez…
    Ce qui m’attriste, c’est de lire que l’option 2… ouais, au fond pourquoi pas… J’aurais attendu une réfutation de mes propos carabinés comme vous venez de le faire, à base de « containment », qui est une base sur laquelle on peut travailler. Mais non. On passe directement, dans les propos de revnonausujai, à une solution à la sauce de l’option 2, avec exemple des Serbes et du Kosovo à l’appui… Parce que faire le travail de société nécessaire au reflux et à la destruction de l’islam, c’est trop compliqué, impraticable, etc. bref, on se cherche des excuses pour ne pas le faire.
    On sait que c’est difficile. Et que tout « containment » digne de ce nom doit avoir un volet migratoire. Mais on se cherche des excuses pour que la solution soit très sous-optimale. Et quand on connaît le tropisme victimaire du monde musulman sur l’islam, ce sous-optimal devient désastreux. D’où l’importance de confronter l’islam sur le fond plutôt que de lui laisser l’excuse victimaire. Il s’en saisira bien évidemment, de la carte victimaire: c’est dans son ADN et dans ses textes sacrés. Mais il importe de la lui nier, et d’abattre le boulot nécessaire à cette fin: le volet intellectuel de la confrontation avec l’islam.
    Pour en revenir à la jonction des thématiques poutiniennes et musulmanes, il convient surtout d’observer que le nationalisme et la démocratie sont deux forces sociales de nature différentes. La particularité d’un moment comme la Révolution française, c’est que le nationalisme fut démocratique et que la démocratie fut nationaliste. Mais il existe des nationalismes démocratiques (c’est en somme ce que vous prônez) et des nationalismes anti-démocratiques, comme le poutinisme, l’orbanisme et, en un autre sens, aussi l’islam.
    La réalité brute, c’est que le nationalisme est une force sociale plus puissante que ne l’est la démocratie. Ce que revnonausujai méprise hautainement dans mes propos comme relevant d’un « long galimatias » « sans aucun intérêt », c’est justement la description du cadre historique qui, dès le 15e siècle, fait du nationalisme une force centrifuge plus puissante que des idéologies à vocation unificatrice, qu’il s’agisse alors de la religion ou maintenant de la démocratie. Et la religion se fracassa ultimement sous les coups de boutoir du nationalisme, qui fut une des réelles forces fragmentant le christianisme en les multiples composantes que nous connaissons actuellement, des anglicans aux uniates en passant par les diverses sectes protestantes.
    Avec l’orbanisme, le processus est encore bien plus clair qu’avec le poutinisme. Le nationalisme, quand il est anti-démocratique (et, encore une fois, il y a la possibilité d’un nationalisme démocratique), est une force plus puissante que la démocratie. Si ce nationalisme, poutinien ou orbanien prend solidement racine en France, il déclenchera des guerres selon les mêmes logiques qui naquirent au 15ème. Et si la démocratie s’étiole, la réaction naturelle de l’islam en France sera une réaction religio-nationaliste qui ne sera plus soluble dans des normes démocratiques inexistantes.
    Malgré tous les problèmes actuels, l’islam en France reste contrecarrable démocratiquement. Si nos nationalismes lui soustraient la carte démocratique, il aura un recours de plus en plus décomplexé à la carte victimaire. Et cela sera alors la libanisation mise en exergue par Zemmour.
    Sans parler de génocides, il faut se résoudre à l’évidence: la déportation de musulmans disposant de la nationalité française ne semble pas être un concept choquant pour tout le monde. Ni Le Pen ni Zemmour ne le prônent officiellement, mais l’humeur électorale s’en approche. Il y a des seuils à ne pas franchir si on ne souhaite pas se tromper d’objectif: l’islam est une idée. Elle n’est au final écrasable qu’en tant qu’idée.
    Et dans un régime poutinien ou orbanien, on ne peut pas combattre les idées. Seulement les personnes.

  138. revnonausujai

    @ F68.10
    Ho, ho, Kamerad !
    « Il s’avère qu’on n’avait pas bien compris Scholz : le 2 %, ce sera en fait 50 milliards de DM pour la Défense et pas plus, et les 100 milliards, c’est sur 5 ans. Mais bon, c’est un malentendu… »
    https://www.tagesspiegel.de/politik/zeitenwende-fuer-die-bundeswehr-scholz-hat-seine-zusagen-schon-wieder-einkassiert/28239210.html
    Vous vous souvenez certainement avoir péremptoirement nié que les 100 milliards étaient à prendre avec des pincettes ; la Wehrmacht renaissante, va falloir attendre !
    Remarquez, c’est réjouissant, un Chleuh avec un fusil, ce n’est jamais une bonne nouvelle !

  139. @ revnonausujai
    Je ne vois toujours pas à quel propos vous pensez répondre. Lorsque la Russie menace un pays de le frapper du feu nucléaire s’il contracte une alliance, ça ne s’appelle pas de la dissuasion nucléaire mais de l’extorsion.
    C’est le fait d’obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, soit un engagement ou une renonciation.
    La dissuasion nucléaire, comme vous le dites pourtant, ça se passe entre les puissances qui disposent de ce feu nucléaire.
    Pour le reste, la responsabilité de certains chefs d’Etat européen dans le flux migratoire incontrôlé ne justifie pas de s’allier avec quelqu’un qui utilise ce même phénomène comme arme contre l’Europe.
    Et surtout, on ne peut pas s’allier à celui que les pays européens qui montrent une autre voie pour l’Europe considèrent, à juste titre, comme un ennemi mortel.
    Il faut vous départir de cette rhétorique bolchevique qui consiste à justifier tout crime ou méfait par ceux d’autrui.
    ————————————————————
    @ Achille
    « Il y a aussi les résistants de la dernière heure qui se sont trouvé des vertus de patriotes et qui tondaient les femmes qui avaient fricoté avec les Boches à la Libération. »
    Les Ukrainiens sont des résistants de la première heure. Ceux qui les soutiennent aussi. L’inconnue, c’est concernant les poutino-relativistes comme vous.

  140. @ revnonausujai
    « Remarquez, c’est réjouissant, un Chleuh avec un fusil, ce n’est jamais une bonne nouvelle ! »
    Je trouve au contraire – et un ancien collègue, tambour schwytzois de son état, m’en a convaincu – que l’allemand est une superbe langue pour donner des ordres. Et plus j’admire la garde-robe d’Annalena Bearbock, plus j’ai envie qu’on me donne des ordres en allemand. Des ordres que la morale réprouve.
    (Au fait, un Elsàssien, c’est un Chleuh ?)
    « Vous vous souvenez certainement avoir péremptoirement nié que les 100 milliards étaient à prendre avec des pincettes. »
    Alors non, je ne m’en souviens pas. Car je ne suis jamais péremptoire dans mon argumentation: cela impliquerait en effet que je me passe de sources ou d’arguments pour étayer mes affirmations. Ce que je vous reprochais, c’était de déformer le contenu des seules sources à ma connaissance alors disponibles. Et là, oui, je condamnais votre comportement de manière implacable. De manière péremptoire. Et à juste titre.
    Si vous voulez critiquer mes propos d’alors, basez-vous sur les documents disponibles à cette date.
    Je n’ai en effet jamais affirmé que les 100 milliards étaient gravés dans le marbre. Mais seulement que les 100 milliards étaient bel et bien annoncés comme étant supplémentaires. En plus du budget militaire.
    Et c’est bien là ce qui fut proposé. Mes sources actuelles ne démentent pas cette interprétation d’alors.
    Une autre interprétation, mais que je n’ai pas réussi alors à tracer, fut que ces 100 milliards seraient un financement raccord étalé sur une période de 5 à 10 ans pour lisser l’investissement militaire et le mettre d’ores et déjà au-dessus de 2 % du PIB.
    Chose que vous n’avez pas été capable d’argumenter sur la base d’éléments sourcés.
    Maintenant, mes analyses personnelles n’évoquent pas 10 ou 5 ans, mais 3 ans et demi pour la durée de l’effort financier ainsi insufflé.
    Car, dans 3 ans et demi, ce sont les élections.
    Voici mes sources:
    – « Presque tous les groupes parlementaires se sont engagés à augmenter le budget de la défense » Bundestag allemand, 18 mars 2022.
    – « F-35 : Successeur du Tornado », Ministère fédéral de la Défense, 14 mars 2022.
    – « Mettre en place la Bundeswehr de manière holistique, moderne et prête à l’action » Ministère fédéral de la Défense, 14 mars 2022.
    Projet du gouvernement du budget fédéral 2023 et plan financier 2022 à 2026 en date de mars 2022.
    Rapport sténographique du Conseil Fédéral – 1017ème session du 11 mars 2022.
    Résolution du Conseil fédéral du 8 mars 2022
    Il y en a d’autres, de sources, mais ce sont les plus officielles en la matière que je connaisse.
    Le défaut est que cette annonce n’est non pas insignifiante mais de court terme et que cela limitera le type d’investissement militaire envisageable. Et que le problème de financement se reposera dans 3 ans et demi.
    En toute franchise, cette affaire est encore en mouvement dans un sens comme dans l’autre. Et le grand changement est quand même que les bonhommes dans l’administration qui freinaient l’investissement militaire allemand sont maintenant ceux qui poussent au réarmement en agitant de nouvelles idées dans la sphère publique. C’est là le point crucial.

  141. revnonausujai

    @ Marcel P
    Les menaces contre la France qui peuvent être envisagées sont de plusieurs ordres:
    – militaire (en gros, la Chine, la Russie, éventuellement la Turquie)
    La Chine, c’est loin, ça ne pourrait viser qu’accessoirement Nouvelle-Calédonie et Polynésie ; de plus, même ces territoires ne sont pas en première ligne, une contribution symbolique aux pays de la ligne de front suffirait largement.
    La Russie, c’est un peu plus près, mais les Russes ont magistralement fait la preuve de leur incompétence à mener une campagne de haute intensité contre des forces étatiques ; il n’y a vraiment pas péril en la demeure, tout au plus par précaution, il faut maintenir notre dissuasion à niveau de suffisance.
    La Turquie, ça serait rigolo ça ; qui le gâteux Biden ou son successeur choisirait-il de soutenir ? son allié français ou son allié turc ? moment de vérité !
    – économique
    Les ennemis sont clairement identifiés, l’Allemagne et son appendice bruxellois et les USA (même Mitterrand le disait !) ; pays qui cherchent à désindustrialiser encore plus la France et à la vassaliser.
    – sociétal
    La submersion islamique et migratoire qui sous l’étiquette France maintenue est en train de fabriquer un pays du tiers monde, une sorte de bâtard entre le Yémen et la Centrafrique.
    Alors, Marcel, entre une menace éventuelle et peu probable et deux menaces actuelles et déjà agissantes, où sont vos priorités ?

  142. « Il y a aussi les résistants de la dernière heure qui se sont trouvé des vertus de patriotes et qui tondaient les femmes qui avaient fricoté avec les Boches à la Libération.
    C’est facile de manifester son courage tranquillement assis dans son fauteuil Louis XV… »
    Rédigé par : Achille | 10 avril 2022 à 22:00
    Si vous connaissiez l’histoire de ma famille vous auriez honte d’écrire de telles phrases, aussi pitoyables que déplacées.
    On vous parle de la résistance héroïque des Ukrainiens en 2022 et vous renvoyez aux femmes tondues en 1945 : quel rapport ?
    Marchenoir dirait, à raison, que vous déplacez la cage à roulettes… as usual.

  143. @ sbriglia | 11 avril 2022 à 16:08
    Encore un qui s’attribue l’héroïsme de ses ancêtres. Hélas, cette qualité n’est pas héréditaire. Mais ça permet de se donner de l’importance à bon compte. Pathétique !

  144. revnonausujai

    @ F68.10
    « Alors non, je ne m’en souviens pas. Car je ne suis jamais péremptoire dans mon argumentation: cela impliquerait en effet que je me passe de sources ou d’arguments pour étayer mes affirmations. Ce que je vous reprochais, c’était de déformer le contenu des seules sources à ma connaissance alors disponibles. Et là, oui, je condamnais votre comportement de manière implacable. De manière péremptoire. Et à juste titre.Si vous voulez critiquer mes propos d’alors, basez-vous sur les documents disponibles à cette date. »
    Démonstration de votre erreur récurrente consistant à utiliser des sources sur leur réputation réelle ou usurpée, sans sens critique ni souci de coter le degré de confiance à leur accorder selon le domaine traité (une source peut être bonne sur certains sujets, complétement à la masse dans d’autres).
    Dès la publication des propos de Scholz, j’ai dit qu’ils pouvaient être lus d’au moins deux manières opposées, tout simplement parce qu’ils étaient effectivement tels et ce quoi que puissent raconter les commentaires journalistiques qui constituent vos sources.
    Je connais un peu le sujet et quelques expériences amères de l’enfumage politicien (fût-il teuton) suffisaient à prendre pour la plus plausible l’interprétation la moins flamboyante.
    Si, si, accorder une foi aveugle à des commentaires de presse et prétendre que la critique est irrecevable, c’est être péremptoire mais bon, c’est mieux que d’être mèremptoire !
    Les Alsaciens ? « la chauve-souris et les deux belettes », ils additionnent les défauts des deux pays.
    Les hommes de trois générations de ma famille ont échangé des coups de fusil avec les Prussiens, les kaiserlick puis les nazis, certains en ont lourdement pâti ; alors les descendants de ceux-là resteront l’ennemi héréditaire pour longtemps.

  145. revnonausujai

    @ Marcel P
    « C’est le fait d’obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, soit un engagement ou une renonciation. La dissuasion nucléaire, comme vous le dites pourtant, ça se passe entre les puissances qui disposent de ce feu nucléaire. »
    Non !
    Le ministre français des Affaires étrangères a publiquement déclaré que l’OTAN était une alliance nucléaire, offrant ainsi aux Russes un solide argument: l’alliance est nucléaire, donc tous ses membres bénéficient du parapluie éponyme, donc tous ses membres sont parties prenantes à la dialectique de la dissuasion, donc il sont, le cas échéant, des cibles légitimes d’une frappe nucléaire ; bravo l’artiste !
    Déclaration aussi sotte qu’inopportune et de plus contraire à la position constante de la France (caractère strictement national d’une éventuelle décision d’emploi, refus de participation au comité des plans nucléaires de l’OTAN).
    C’est typique du pouvoir actuel, dès qu’une frise de position/décision, quel qu’en soit le domaine, politique étrangère, économie, défense, est contraire à l’intérêt national, il saute dedans à pieds joints !

  146. « Encore un qui s’attribue l’héroïsme de ses ancêtres. Hélas, cette qualité n’est pas héréditaire. Mais ça permet de se donner de l’importance à bon compte. Pathétique !
    Rédigé par : Achille | 11 avril 2022 à 18:25 »
    Mais vous êtes décidément une triple buse !
    Où avez-vous vu que je parlais d’héroïsme ?
    Et s’il s’agissait simplement de souffrances ?
    Pourriez-vous réfléchir avant de pisser du commentaire au mètre ?
    Et éviter de voir chez les autres vos insuffisances criantes…

  147. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 10 avril 2022 à 21:16
    « Achille a raison : des pistolets à bouchons, des lance-pierres, c’est tout ce que méritent les Ukrainiens, coupables de ne pas vouloir se coucher et foutre la paix aux retraités français qui voient augmenter le gigot pascal… »
    C’est exactement ça.
    ______
    @ Achille | 10 avril 2022 à 19:30
    « Oui, bon, on va arrêter là. »
    Et il repart…
    « Vous voyez des espions russes partout. »
    Pas de bol, la DGSI aussi :  » ‘À la suite d’une très longue enquête, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a mis au jour le dimanche 10 avril une opération clandestine conduite par les services de renseignement russes sur notre territoire. Six agents russes opérant sous couverture diplomatique (…) ont été déclarés persona non grata’, a précisé le quai d’Orsay dans un communiqué. »
    Ces expulsions viennent en plus des 35 autres décidées le 5 avril, pour les mêmes motifs. Sachant que d’innombrables pays européens en ont fait autant, expulsant, en 48 heures, 150 diplomates russes, dont beaucoup étaient des espions.
    En fait, je n’avais pas parlé d’espions du tout. Mais votre imbécile slogan communiste me donne l’occasion de rattraper cette erreur… Eh oui Achille, les ambassades soviétiques, pardon russes, ont beaucoup plus de personnel que les ambassades occidentales. Et la raison, c’est qu’elles sont truffées d’espions…
    « Vous n’avez cessé de dire pis que pendre de la Russie. »
    Parce que la Russie ne cesse de faire pis que pendre.
    « Voyant des communistes partout. »
    Parce qu’ils sont partout aux commandes en Russie. Comme le montre l’orgie de barbarie stalinienne déclenchée en Ukraine. Tout y est : massacres de civils, viols systématiques, déportations, propagande éhontée…
    La guerre que mène Poutine en Russie rappelle trait pour trait celle qu’a menée Staline en Finlande, dit l’historien russe Boris Sokolov.
    Mais si les comparaisons avec Staline vous offusquent, vous pouvez considérer à quel point il est proche d’Hitler. Dimitry Savvin, le rédacteur en chef russe du site Harbin basé en Lettonie, est l’un des nombreux observateurs scandalisés par l’article de Timofey Sergeytsev, journaliste de l’agence officielle RIA-Novosti, expliquant par quels moyens il fallait éradiquer l’identité de l’Ukraine envahie. Ce pamphlet, dit-il, laisse loin derrière lui, par sa radicalité et sa franchise, deux des textes fondateurs du nazisme : Mein Kampf, et Le Mythe du XXe siècle, d’Alfred Rosenberg. Il préconise le génocide d’une bonne partie d’une génération, l’asservissement du reste, et l’effacement de l’Ukraine de la carte, jusqu’à supprimer son nom.
    « À noter quand même que les Ukrainiens vont recevoir plus de 10 milliards d’euros suite à une collecte internationale. Quand on cherche bien on peut trouver des milliards, la faim dans le monde attendra… »
    La faim dans le monde… encore un slogan communiste dont vous auriez dû faire l’économie ! C’est dans Marioupol assiégée que les Ukrainiens meurent de faim, à cause de vos Russes chéris dont vous couvrez encore et toujours les exactions.
    « Boris Johnson va fournir des armes offensives à Zelensky alors que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Ce qui est en contradiction avec les règles de l’OTAN. »
    Mais qu’il est sot, qu’il est sot… Montrez-nous les « règles de l’OTAN » qui interdisent à l’Angleterre de fournir des armes à l’Ukraine… Il n’y en a pas. Vous venez de les tirer de votre imagination.
    Je remarque que vous venez de condamner les Ukrainiens au massacre, en refusant que l’Occident leur livre des armes. Mais vous êtes pour la paix dans le monde, hein…
    « Où a-t-il trouvé ce matériel de guerre qui coûte quand même très cher ? Je pense que pour lui ce n’est pas un problème. C’est Joe Biden qui paie… »
    Et quand bien même ? Cela prouverait l’éminente vertu des États-Unis. Vous êtes atteint d’une pathologie mentale gravissime qui vous amène à déclarer que tout argent américain est nocif. Il faut vous faire soigner.
    Cela étant, je vous rassure, les armes fournies par la Grande-Bretagne sont financées par la Grande-Bretagne. Et elles sont remarquablement efficaces ! Les Ukraniens tirent, et disent « God Save the Queen » quand ils ont détruit le char russe en face.
    En revanche, ils ont inventé le verbe « macroner », et ce n’est pas un compliment. Ça veut dire : se lamenter très fort tout en ne faisant rien.
    Vu votre passion pro-soviétique et pro-poutinienne prolongée et confirmée, je m’inquiète pour vos capacités intellectuelles : comment se fait-il que vous passiez votre temps à vous faire le propagandiste de Macron, ici ? Il soutient l’Ukraine, lui, du moins en paroles. Vous devriez voter pour Marine Le Pen ou Éric Zemmour, qui sont bien plus proches de vos inclinations.

  148. @ Robert Marchenoir | 12 avril 2022 à 08:30
    « Vu votre passion pro-soviétique et pro-poutinienne prolongée et confirmée, je m’inquiète pour vos capacités intellectuelles : comment se fait-il que vous passiez votre temps à vous faire le propagandiste de Macron, ici ? »
    Je ne sais pas où vous avez trouvé que j’avais une passion pro-soviétique et pro-poutinienne mis à part dans votre imagination d’exalté.
    Vous êtes décidément un gros malade !.
    Désormais je ne répondrai plus à vos vociférations, votre cas relève de la pathologie psychiatrique.
    —————————————————
    @ sbriglia | 12 avril 2022 à 07:55
    C’est curieux ces avocats qui utilisent toujours des mots excessifs pour raconter n’importe quoi. Faut vous calmer. Vous devriez essayer la camomille, c’est bon pour les nerfs.

  149. Robert Marchenoir

    @ Achille | 12 avril 2022 à 11:50
    « Je ne sais pas où vous avez trouvé que j’avais une passion pro-soviétique et pro-poutinienne mis à part dans votre imagination d’exalté. »
    Dans le fait que vous prenez systématiquement parti contre l’Ukraine, l’Angleterre et les États-Unis dans le conflit qui les oppose à la Russie.
    Dans le fait que vous passez votre temps à dénigrer, dans cette affaire, les nations qui défendent la liberté et la démocratie, tout en restant muet sur les exactions du promoteur international de la tyrannie et de la barbarie qui siège à Moscou.
    Dans le fait que vous recyclez systématiquement les slogans de la propagande soviétique de l’après-guerre (« vous voyez des espions communistes partout », etc.).
    Dans le fait, aussi, que votre dernier commentaire est dépourvu du moindre argument (« vous êtes un gros malade, votre cas relève de la pathologie psychiatrique, faut vous calmer, vous devriez essayer la camomille », etc.).
    Il faudrait arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Vous n’avez même pas le courage d’assumer vos opinions.
    Vous ne nous avez toujours pas expliqué comment vous comptiez mettre fin aux massacres en Ukraine, vous qui prétendez être « contre toutes les guerres ». Vous ne voulez même pas que l’Angleterre ou les États-Unis (pas la France !) livrent des armes à l’Ukraine. Qu’avez-vous donc à proposer ? Le « dialogue » avec Poutine ?
    Le dernier qui s’y est essayé, le chancelier autrichien, est revenu en disant que le président russe était « dans une logique de guerre », que la rencontre avait été « inamicale, dure » et qu’il était « pessimiste ». Les deux dirigeants ne se sont même pas serré la main.
    Vous avez des idées ? Je veux dire, en dehors de ricaner « dans votre fauteuil Louis XV », comme vous le dites si bien (mais ce serait de l’Ikea, ce serait pareil), aux dépens des Ukrainiens martyrisés, et des Anglais et Américains qui leur apportent une aide précieuse et concrète ?
    Boris Johnson, lui, n’a pas fait le voyage de Moscou : il s’est rendu à Kiev en secret, traversant en train une nation pilonnée par l’artillerie et l’aviation russes. Vous comprenez la différence ?

  150. Herman Kerhost

    « Je soutiens l’Ukraine, mais je soutiens aussi Poutine, que je ne soutiens pas, pas plus que l’Ukraine d’ailleurs, comprenez-moi bien… l’Ukraine, dont le président Zelensky nous fait du cinéma… De toute façon, il faut qu’ils arrêtent de se faire la guerre, ces deux-là, moi je veux dormir tranquille, alors hein… et puis tout ça, c’est la faute à Biden, ou à Johnson, qui procure des armes aux Ukrainiens (le salaud !) et sans doute avec le pognon (qui pue) des Américains, qui ne sont jamais bien loin, hein ! »
    Alors, alors, qui suis-je ?

  151. @ revnonausujai
    , »Les hommes de trois générations de ma famille ont échangé des coups de fusil avec les Prussiens, les kaiserlick puis les nazis, certains en ont lourdement pâti ; alors les descendants de ceux-là resteront l’ennemi héréditaire pour longtemps. »
    D’ââââccord. Mes partielles origines germaniques font de moi un ennemi héréditaire.
    Franchement, mieux vaut se prendre pour Napoléon à Sainte-Anne que se prendre pour la France sur le blog de Monsieur Bilger.
    « Si, si, accorder une foi aveugle à des commentaires de presse et prétendre que la critique est irrecevable, c’est être péremptoire… »
    Eh bien non. Je ne donne pas une foi aveugle aux articles de presse. Je me base sur les articles de presse et sur d’autres sources pour bâtir mon argumentation. En fait, je me base sur toutes les sources disponibles, que je hiérarchise a posteriori en laissant toujours ma position ouverte à la contradiction par les sources que je n’aime pas. Ce que vous ne faites pas.
    « Dès la publication des propos de Scholz, j’ai dit qu’ils pouvaient être lus d’au moins deux manières opposées. »
    Non. Vous avez affirmé qu’ils ne signifiait une chose et qu’une seule chose.
    « Démonstration de votre erreur récurrente consistant à utiliser des sources sur leur réputation réelle ou usurpée… »
    Au détail près que j’ai écrit exactement le contraire. Donc, je répète mon propos initial: on prend toutes les sources en considération. Toutes. On ne part pas du principe qu’une source n’est pas réputée fiable (votre principe) pour lui nier toute légitimité dans le débat. Autrement dit, on ne pratique pas la cueillette de cerises. On traite toutes les sources, et on utilise les contradictions qui apparaissent dans les conséquences qu’on en tire pour réévaluer la crédibilité de leurs propos a posteriori.
    On ne sélectionne pas les sources selon leur crédibilité a priori.
    On hiérarchise la crédibilité a posteriori des sources selon le niveau d’inconsistance logique qu’elles impliqueraient.
    Les articles de presse faisaient dire certaines choses précises. Et pas d’autres. Vous leur faisiez dire ce qu’elles ne disaient pas. Je maintiens donc mon opposition à votre comportement.
    Il ne tenait qu’à vous de les contextualiser face aux contraintes du jeu politique allemand, qui est loin d’être un jeu direct. Vous ne le faisiez pas beaucoup. Et vous ne le faites toujours pas vraiment.
    Bref: vous vous attendez à ce qu’on vous croie sur parole.
    Réponse: non.
    Mon principe de non-cueillette de cerises, il garantit que vous pouvez m’opposer des sources qui s’opposent à mes positions. Si vous le rejetez, ce principe, je ne peux vous opposer des sources qui chagrinent vos biais idéologiques. Voilà pourquoi mon principe de non-cueillette de cerises me garantit un surcroît d’honnêteté intellectuelle par rapport à vous et votre protectionnisme idéologique. C’est une des choses qui, oui, me donne un ascendant moral sur vous.
    « Non ! Le ministre français des Affaires étrangères a publiquement déclaré que l’OTAN était une alliance nucléaire, offrant ainsi aux Russes un solide argument: l’alliance est nucléaire, donc tous ses membres bénéficient du parapluie éponyme, donc tous ses membres sont parties prenantes à la dialectique de la dissuasion, donc il sont, le cas échéant, des cibles légitimes d’une frappe nucléaire ; bravo l’artiste ! »
    Tant qu’on y est, on peut aussi carrément menacer publiquement Moscou d’une frappe nucléaire. Et donner une date en avance, par courtoisie. Je ne vois pas le problème de parler le langage de la force et de la bêtise assumée face à un bourrin et abruti consumé comme Monsieur Poutine. Si il veut jouer à un concours de taille de zizi, ok, pas de problème.
    « Déclaration aussi sotte qu’inopportune et de plus contraire à la position constante de la France (caractère strictement national d’une éventuelle décision d’emploi… »
    Ouais. Ben votre fétichisme du caractère strictement national de la dissuasion, il va falloir le revoir. À vous lire, je ne suis même pas sûr que Strasbourg fasse partie du territoire français.
    Il est temps d’européaniser la dissuasion nucléaire.
    ——————————————————-
    @ Robert Marchenoir (@ Achille)
    « Boris Johnson va fournir des armes offensives à Zelensky alors que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Ce qui est en contradiction avec les règles de l’OTAN. » — Achille
    « Mais qu’il est sot, qu’il est sot… Montrez-nous les « règles de l’OTAN » qui interdisent à l’Angleterre de fournir des armes à l’Ukraine… Il n’y en a pas. Vous venez de les tirer de votre imagination. » — Robert Marchenoir
    En fait, c’est encore pire: le soutien militaire d’un quelconque pays à l’Ukraine est explicitement autorisé par l’article 51 de la Charte des Nations unies:
    « Rien dans la présente Charte n’obèrera le droit intrinsèque à l’autodéfense individuelle ou collective dans le cas d’une agression militaire contre un membre [singulier] des Nations unies, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité ne prenne les mesures nécessaires au maintien de la paix internationale et de la sécurité. Les mesures prises par les membres [pluriel] dans l’exercice de ce droit à l’autodéfense seront immédiatement rapportés au Conseil de sécurité et n’affecteront en aucune manière l’autorité et la responsabilité incombant au Conseil de sécurité de par la présente Charte de prendre en tout temps toute action qu’il juge nécessaire afin de maintenir ou restaurer la paix internationale et la sécurité. »

  152. « C’est curieux ces avocats qui utilisent toujours des mots excessifs pour raconter n’importe quoi. Faut vous calmer. Vous devriez essayer la camomille, c’est bon pour les nerfs. »
    Rédigé par : Achille | 12 avril 2022 à 11:50
    Tout être normalement constitué aurait écrit : « je me suis trompé, j’ai cru une chose que vous n’aviez pas dite… je fais amende honorable »… 
    Au lieu de ces paroles de bon sens : « des mots excessifs pour raconter n’importe quoi »…
    Où sont les mots excessifs ? Triple buse ? C’est gentillet de ma part…
    Où est le « n’importe quoi » ?
    Achille, l’ingénieur en retraite qui croit faire « fonctionner ses neurones » passablement atrophiés, qui invente, calomnie, dérape et confond les mètres et les pouces, qu’il devrait baisser pour ces derniers, se ridiculisant de commentaire en commentaire.

  153. @ sbriglia | 12 avril 2022 à 17:26
    « Tout être normalement constitué aurait écrit : « je me suis trompé, j’ai cru une chose que vous n’aviez pas dite… je fais amende honorable ».. »
    Qu’il en soit donc ainsi. Et maintenant restons-en là.

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