A l’instant je suis face à mon blog comme devant une page blanche. Quel sujet pourrais-je choisir ? Ce n’est plus si simple à partir du moment où le paysage politique confronte une domination à un champ de ruines. Il serait inélégant de flatter la première, lassant de déplorer le second.
Mais pour quel sujet opter ?
Emmanuel Macron ? On me reprochera de trop en parler, d’être inconditionnel ou plus rarement trop critique.
François Hollande ? Il n’est plus dans le jeu et je m’entendrai rappeler ma culpabilité d’avoir voté pour lui en 2012.
Nicolas Sarkozy ? Comme je continue à ne pas être enthousiasmé par son quinquennat manqué et la bonne opinion qu’il continue d’avoir de lui-même sur le plan politique, je serai vilipendé pour, paraît-il, la haine que j’éprouverais à son encontre.
Mais quel sujet privilégier ?
Nicolas Hulot ? Il s’est fait prier pour venir dans un gouvernement. Maintenant qu’il y est, il ne se passe pas de jour sans qu’on annonce son départ.
L’écologie, le glyphosate ? On a les monomaniaques qui connaissent la liste des pesticides, des insecticides, les ravages de l’agriculture industrielle et qui ne supportent pas la moindre contradiction. Mieux vaut pour un ignorant s’intéresser à autre chose.
Les débats médiatiques ? Je ne crois pas que les banalités, l’arrogance de ceux qui savent et n’écoutent pas, les questions sans réponse, les réponses sans originalité, les conformismes, les prudences méritent à nouveau d’être mis en lumière.
Mais quel sujet aborder ?
Le fait que la France vend des armes à des pouvoirs dictatoriaux et qu’elle ne devrait pas ? Le fait que pour lutter contre le terrorisme on accepte de recevoir des chefs d’Etat qui ne sont pas des démocrates et de dialoguer avec eux ? Bien sûr mais ces thèmes sont vieux comme le monde politique et ils reviennent dès lors qu’un président privilégie le réalisme et le pragmatisme non pas contre les droits de l’Homme mais en faisant l’impasse un temps sur la priorité à leur octroyer ?
Louer le président de la République qui déclare, au sujet de la rencontre avec Al- Sissi, n’avoir pas de leçons de morale à donner parce qu’il n’aime pas en recevoir ? C’est une évidence mais qui pourrait supporter de me l’entendre dire ?
Continuer à exploiter l’affaire Weinstein et l’incroyable libération de la parole féminine qu’elle a engendrée ? J’ai déjà écrit sur elle et il y a certainement des femmes qui me dénieraient le droit, étant homme, de comprendre et de compatir parce que nous serions hermétiques d’un sexe à l’autre.
Mais quel sujet promouvoir ?
Un livre, un film remarquables ? Encore faudrait-il qu’il ait été lu ou vu par mes commentateurs !
Regretter de manière lancinante l’affaiblissement de la liberté d’expression ? On me rétorquerait que je radote.
La Justice ? Encore conviendrait-il qu’elle m’offre de quoi l’appréhender lucidement à l’exception du couplet misérabiliste sur les prisons…
Les banlieues et les cités de non-droit ? Je ne les aiderais pas par mes posts.
Tout le reste, célébrer certaines personnalités, dénoncer de fausses gloires, vanter Fabrice Luchini et pourfendre Omar Sy ou Christine Angot ? Je l’ai déjà fait. Je ne veux pas me répéter.
Mais quel sujet choisir ?
Je l’ai. C’est ce billet.
Bravo Philippe, vous réussissez à évoquer toutes vos marottes et à rappeler toutes vos positions avec un petit coup de patte à vos commentateurs ignares et bien dissipés ces derniers temps.
Du grand art !
Cher PB,
Vous êtes un familier des médias, de la télévision. N’avez-vous pas remarqué que beaucoup d’émissions généralistes consacrent une partie de leur temps à la gastronomie ? D’autres, à parler d’une célébrité dont c’est l’anniversaire, ou d’un fait historique… La rubrique « Il y a cent ans »… Ce ne sont que des suggestions. A défaut, convenez avec madame Bilger de nous parler du menu du déjeuner conjugal du jour, ou de celui de votre dîner en ville de la veille, bien sûr, sans nous dire avec qui, ou ce qui s’est dit.
Jolie pirouette.
Mais quel sujet choisir ?
Cher monsieur Bilger, nous ne sommes pas toujours maîtres de nos choix, ce sont les circonstances qui imposent souvent ce que nous devons faire.
Nous pouvons bien entendu aborder de temps à autre quelques sujets légers comme le football, les people, les programmes TV, l’intelligence supposée de tel ou tel homme politique, tout cela permet d’occuper le terrain et de faire diversion pour éviter d’évoquer quelques questions qui dérangent, extrêmement graves mais difficiles à aborder, bien qu’elles conditionnent directement la manière selon laquelle nous serons obligés de vivre – ou de survivre – d’ici peu dans notre propre pays.
Comparaison n’est pas raison, mais sous l’occupation allemande, sujet qui s’imposait à tous de façon implacable mais qu’il fallait mieux éviter d’aborder, les Français se sont souvent lancés, pour oublier la dureté des temps, dans la lecture d’ouvrages consacrés à des héros nationaux comme Jeanne d’Arc, de même la production cinématographique de cette époque a donné lieu à des chefs-d’œuvre insurpassés à ce jour en dépit de la débauche de moyens dont jouit le cinéma actuel.
Oui, il existe un sujet d’inquiétude qui se rappelle à nous de façon lancinante à la façon d’un cancer qui nous rongerait et qui s’impose en fil rouge quoi que nous fassions par ailleurs.
Nous pouvons bien entendu feindre de l’ignorer.
Répondre à cette question, pour vous, retraité de la magistrature, assuré de votre situation sociale et matérielle, n’a rien de dramatique. Mais qu’en est-il pour les milliers de tacherons médiatiques, pour qui, chaque matin, c’est une nécessité professionnelle vitale. N’a-t-on pas là l’origine des dérives médiatiques, qui ont un besoin vital de la « nouvelle » qui fera du buzz et justifiera leur existence et leurs émoluments, quitte à fabriquer artificiellement ces « nouvelles » ou à les inventer lorsque la réalité n’est pas suffisamment aguichante…
Bonjour,
Je dois bien reconnaître qu’écrire un billet tous les deux jours n’est pas une tâche facile. Il peut arriver que survienne parfois « la crampe de l’écrivain ». Cela semble être le cas aujourd’hui. Mais ce n’est pas bien grave.
Ainsi que vous l’évoquez dans votre billet, les sujets ne manquent pas (politique, écologie, arts, faits divers, sports, etc.), mais ils ont été tant de fois évoqués que tout a été dit et redit. Mais ceci ne vous empêche pas d’y apporter votre touche personnelle.
Bien sûr quel que soit le thème abordé, il se trouvera toujours des contradicteurs pour vous reprocher votre analyse, courtoisement le plus souvent, mais aussi d’une façon très agressive.
Votre conception de la liberté d’expression vous incite toutefois à laisser passer les commentaires des plus virulents de vos contempteurs, même ceux qui peuvent être blessants. Heureusement, il arrive assez fréquemment que certains contributeurs de votre blog remettent en place les fâcheux.
On dirait du Gide !
Que faites-vous ?
J’écris « Paludes » !
Parlez-nous du temps qu’il fait et de celui qu’il va faire, c’est la règle de la reine d’Angleterre en la matière.
Et puis vous serez dans le vent, celui qui souffle les feuilles mortes dans le ciel et pousse les bobos dans le mur.
Vous vous moquez aimablement de vos contradicteurs, c’est de bonne guerre.
« Louer le président de la République qui déclare, au sujet de la rencontre avec Al- Sissi, n’avoir pas de leçons de morale à donner parce qu’il n’aime pas en recevoir ? C’est une évidence mais qui pourrait supporter de me l’entendre dire ? »
Ce n’est pas une « évidence », c’est une ânerie. La fausse fenêtre par excellence.
Cela me rappelle un débat entre un travesti du Bois de Boulogne et un vieux monsieur très digne, il y a quelques années à la télévision dans je ne sais plus quelle émission. Après un quart d’heure de polémique assez violente le travesti, à bout d’arguments : « Je vous respecte, respectez-moi ».
Tracer un signe d’égalité entre ce qu’on pourrait reprocher à un Etat de droit et de liberté comme la France, et à une dictature violente comme l’Egypte a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête et en tout cas aurait pu inspirer un beau billet à notre hôte.
Un sujet urgent et brûlant ?
Dites-nous comment faire pour éradiquer ce cancer de la magistrature, cette peste rouge qui pollue et détruit lentement la société en créant une insécurité sans précédent grâce à leurs protégés multirécidivistes, caïds, dealers, délinquants, imams fanatiques, prisons-mosquées tolérées, qui font régner un climat de guerre civile dans notre pays…
Je veux parler de vos collègues du SM d’extrême gauche mur des cons.
Philippe Bilger, il serait dommage que certaines remarques d’entre nous vous aient fait douter de votre rôle ou aient amoindri votre inspiration. Vous qui ne censurez personne ne devez pas vous censurer vous-même, ce serait dommage pour tout le monde. Les sujets vont revenir, l’actualité en est pleine ; il n’y a pas de raison de faire disparaitre quoi ou qui que ce soit de la liste, E. Macron compris. Ni de changer de style. Ce blog est passionnant tel qu’il est, nous sommes, je pense, tous d’accord là-dessus.
Excellent exercice que vous auriez pu intituler « Ou l’art de noircir une page blanche quand on n’a rien à dire » ! Et mine de rien, vous en dites en quelques lignes pourtant beaucoup !
Une suggestion cependant si je peux me permettre. Au moment où les femmes font la Une en raison de sordides affaires de harcèlement sexuel, pourquoi ne pas avoir saisi l’acte de courage de l’une d’entre elle, à la notoriété évidemment moins grande, qui a sauvé un enfant de 8 ans d’une mort certaine à un passage à niveau dans la Sarthe en mettant elle-même sa propre vie en danger ?
Cet acte magnifique, accompli dans la banalité du quotidien, n’aurait-il pas été un merveilleux hommage rendu à la femme et n’aurait-il pas été un excellent sujet de réflexion ?
M. Bilger,
Votre blog ayant la vocation de soumettre vos analyses, il est très étrange de nous donner à lire celle-ci…
Mais puisque le sujet est : « Quel sujet ? », il me semble que vous avez répondu.
Néanmoins, il n’est pas inhabituel dans les salons où les conversations sont réglées au millimètre, d’aborder ce que l’on nomme le sujet du dîner de c.., ainsi, prenez donc parmi nous, le « c.. », et devisons à ses dépens.
J’ai pu constater que même lorsque l’ego est surdimensionné, et surtout si la sottise préside, puis que la conviction d’être très supérieur est acquise, cet égocentrisme n’empêche en rien un manque total d’amour-propre.
Ce manque d’amour-propre conduit certains à reconnaître avec satisfaction qu’ils sont d’indécrottables « c… », parfaitement étanches au raisonnement, totalement hermétiques au mouvement du monde, et complètement imperméables à l’alter ego…
En conclusion : « etiam si omnes, ego non ! »
Au cas où le vertige de la page blanche se ferait de nouveau sentir, un sujet pourrait combler le vide. Il me semble qu’une synthèse de l’état d’avancement de l’affaire du « mur des cons » serait appréciée.
Pour l’instant, le seul protagoniste de cette affaire qui ait été inquiété est le journaliste qui a pris des clichés avec son téléphone portable. Point de liberté d’expression, pour cet ami de la liberté d’expression !
Si la poussière devait continuer à s’amonceler sur le dossier de cette affaire, la défense pourrait faire valoir ses droits à la nullité par prescription.
Cela tombe bien, mon inspiration est également en cale sèche.
« Je tenez à m’en escusez » comme dirait le rappeur (élevé à l’écriture inclusive ambiance 9.3).
Bonne journée à toutes et tous.
Bonjour,
Après « La libération est-elle coupable ?, « L’exclusion est-elle constructive ? » est un sujet possible, certes galvaudé ces jours-ci mais tellement désopilant par certains de ses aspects.
Mais il est vrai que vous tenez la politique pour un sujet sérieux, si sérieux…
En toute sympathie, votre quête d’un sujet m’a fait penser au film de Jacques Besnard « C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ».
Cordialement
Parlez-nous de la Justice. Où en est-on ? Séparation du siège et du parquet… Pourquoi les affaires mettent-elles autant d’années avant d’être jugées ? Son langage peut-il être modernisé ainsi que ses moyens, mais aussi l’accoutrement de certains magistrats ? est-ce vraiment indispensable ? Une belle hermine mais, « en même temps », un back office indigent.
« Mais quel sujet choisir ?
Je l’ai. C’est ce billet. »
Un sujet qui me paraît intéressant et qui est d’actualité est, me semble-t-il, le nouveau paysage politique qui se prépare en ce moment.
Le FN va choisir son nouveau patron qui en l’occurrence est une patronne. Ce sera Marine Le Pen vu qu’il n’y a pas d’autres candidats en lice.
Les militants semblent lui préférer sa petite nièce Marion, surtout depuis le fiasco de l’élection présidentielle, mais au FN ça se passe comme ça, alors il faut faire avec.
A LR aussi, en décembre prochain, le parti va désigner son futur chef. Ce sera Laurent Wauquiez selon tous les sondages et cette fois aucun risque pour qu’ils se trompent vu que ses adversaires sont trois potiches qui ne sont là que pour donner le change et laisser croire que le vote est démocratique.
Laurent Wauquiez est pourtant cordialement détesté par tous les caciques du parti et même Nicolas Sarkozy le soutient du bout des dents, mais là encore l’appareil du parti en a décidé ainsi et il n’y a pas à y revenir.
Le PS aussi cherche son nouveau chef. Benoît Hamon ayant quitté le navire PS pour aller voguer vers d’autres cieux plus écologiques, Stéphane Le Foll voudrait bien poser sa candidature. Mais François Hollande, qui est bien décidé à vouloir continuer à jouer un rôle dans la politique, lui préfère Bernard Cazeneuve (ce qui me paraît un bon choix).
Finalement l’ancien président qui s’offusque de l’ingratitude d’Emmanuel Macron, se comporte exactement de la même façon que lui avec Stéphane Le Foll qui a toujours été à son égard d’une fidélité à toute épreuve.
N’oublions pas LREM dont le nouveau patron sera Christophe Castaner. C’est Emmanuel Macron qui en a décidé ainsi. Notre président a opté pour une parole présidentielle rare et donc précieuse, mais il a choisi à la tête de son parti son ex-porte-parole qui est particulièrement prolixe pour ne pas dire bavard. On le voit partout dans les médias et il lui est arrivé plus d’une fois de dire des bêtises, mais sa fidélité est à toute épreuve. Il saura faire taire les militants de LREM qui ont un peu trop tendance, ces derniers temps, à vouloir jouer les électrons libres.
Après tout, mieux vaut à la tête du parti un gaffeur plutôt qu’un frondeur.
Emmanuel Macron a retenu à ce sujet la leçon du PS qui a provoqué la chute de François Hollande.
Vous voyez que ce sujet est riche de débats passionnés sur votre blog.
@Frank Thomas
« …État de droit et de liberté comme la France… »
Rires…
Oui, parlez-nous de la liberté d’expression en France.
Parlez-nous de l’ostracisation médiatique de Dieudonné depuis son sketch sur les colons israéliens.
Parlez-nous des interdictions de ses spectacles par les maires de Grenoble et de Marseille.
Parlez-nous de l’oppression et de la liberté…
@ Philippe Bilger
Ne changez pas votre cap, il convient à beaucoup.
Et pour les fâcheux, comme les décrit Achille, rien ne les oblige à consulter vos billets.
Bien cordialement
Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grade,
Nous qui commentons fourbus, blessés, parfois malades,
Trop simples et trop gueux pour le sieur Noblejoué
Trop ignares pour Jacob et Ghinsberg, ces roués
Qui à tous vos sujets n’avons cessé d’aller,
Suant sans avoir peur, grelottant sans trembler,
Nous qui n’avions le temps, quand un Savonarole
Arrivait, au galop s’écrier, ah, le drôle
« Calamity attaque, qu’on me selle mon cheval ! »
Que de manger un blanc de corbeau, sans un râle
Ne pourrions-nous un jour, sans que cela vous fâche
De votre plume alerte, être objets de sa tâche ?…
« Mais quel sujet choisir ?
Je l’ai. C’est ce billet. »
Oui mais après ? Le sujet du prochain billet demeure en question à moins que l’actualité ne vous fournisse de quoi vous étonner ce qui serait étonnant.
A la une d’aujourd’hui ça sent si bon la France :
– Dans l’Isère, les attaques se multiplient contre les forces de l’ordre (faudra-t-il nous dévouer pour protéger nos gendarmes).
– Simonnet (LFI) refuse de quitter son logement social pour ne pas « enrichir un propriétaire » (combien de proprios chez les Insoumis).
– Des jihadistes français continuaient à toucher des allocations dans les rangs de Daech (sans oublier les tonnes d’armes offertes par l’Otan pour combattre les vrais Syriens).
-Un attaché parlementaire (LREM) accusé d’agression sexuelle (ou la vocation cachée des parlementaires).
– Hidalgo poursuit en diffamation « Capital » qui l’accuse d’« emploi fictif » (la nana des envahisseurs).
– Ordre de retrait d’une croix surplombant une statue de Jean-Paul II (les francs-maçons veulent imposer l’Islam).
– L’Assemblée vote la hausse controversée de la CSG (députés obéissant aux ordres du maître).
– Frais bancaires : « des milliards » sur le dos des clients en difficulté
Après s’être voilé la face faudra-t-il se boucher le nez ?
« Un livre, un film remarquables ? Encore faudrait-il qu’il ait été lu ou vu par mes commentateurs ! »
Non, incitez à découvrir du nouveau ! Si vous vous interdisez de vous répéter comme d’aller ailleurs, vous serez condamné à l’hésitation perpétuelle.
Faites du TRÈS nouveau. Ca apprendra à ceux qui vous ont cru flatter Macron pour en obtenir un poste.
Ce que je ne crois pas mais n’aurait peut-être pas été si mal que ça : quand on veut changer les choses, peut-être faut-il se lancer dans quelques courbettes et se salir les mains.
Mais ce serait tout un débat !
Etre pur et laisse le monde sombrer. Se salir et probablement ne pas réussir à accomplir ce qu’on se proposait… Ca pourrait être un sujet, mais impossible pour vous, malheureusement, vu qu’on vous a dit être dans le salir les mains quand c’était faux.
Les fâcheux sont vraiment fâcheux, jamais contents, non seulement ils se plaignent du menu mais rendent une nouvelle carte bien difficile !
Depuis que j’ai lu que le Président Macron voulait célébrer le cinquantenaire de Mai 68, je ne sais pas pourquoi mais Woodstock et son énigme me tarabuste.
En 1969 je faisais mon service militaire et je n’avais pas prêté beaucoup d’attention à cet événement. Mais récemment j’ai lu plein de choses à ce sujet.
Donc en gros, 250 000 jeunes hommes et 250 000 jeunes femmes, Peace and Love, ont convergé en cet endroit herbeux, certains avec leurs enfants. Un tel champ de concentration d’humains mena à ce qu’ils ne purent manger convenablement, furent obligés de se soulager par terre dans la boue, se roulèrent joyeusement dedans, furent presque tous drogués pendant trois jours, les femmes à la pointe du féminisme se donnant « sans contrainte » aux hommes telles des femelles bonobos. Tout cela donnant le la pour un demi-siècle.
Voilà mon sujet actuel. Si vous tous vous pouviez anéantir par vos connaissances et vos explications toutes ces idées irrationnelles qui étouffent mon optimisme à propos de l’espèce humaine…
@ Exilé
« Rires… »
C’est la réponse qu’inspire mon commentaire à ce monsieur. Un peu désolant.
Je disais qu’il est absurde et coupable de tirer un signe d’égalité entre ce qu’on peut avoir à reprocher au gouvernement français et les crimes du gouvernement égyptien.
Je disais que la France est un pays de liberté. Et ça le fait rire…
C’est son rire qui attriste.
Mais quel sujet choisir ?
Ainsi notre cher hôte est en panne sèche d’inspiration, victime du syndrome de la page blanche ?
Ce ne sont pourtant pas les sujets importants qui manquent. Oui, mais ils peuvent fâcher ? Bien, alors taisons-nous et parlons donc de la pluie et du beau temps, en attendant l’explosion finale.
Bon, je te vais m’en vous trouver, moi, des sujets.
Parlons par exemple des vacances de monsieur Hulot, vous savez, çui qui navigue en hélicoptère et qui vole en bateau de 225cv, ou le contraire :
http://realitesroutieres.fr/les-vacances-de-mr-hulot-1018/
Un véritable imbibé au mazout et au kérosène, ce Hulot, son haleine empeste le naphta, il va falloir lui faire subir une cure de désintoxication pour le guérir de son addiction aux hydrocarbures.
Au fait, n’est-ce pas ce monsieur qui agite à tout propos et hors de propos le spectre du réchauffement climatique d’origine anthropique ?
Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais…
Bonjour,
Et si vous évoquiez un sujet d’actualité judiciaire comme par exemple celle du procureur Coquillat qui après avoir annoncé « Grenoble est une ville gangrenée par le trafic de drogue », poursuit dans le cadre de la disparition de Maëlys, accuse la gendarmerie de fuites dans la presse, et demande l’ouverture d’une enquête ?
Votre avis pourrait intéresser vos lecteurs !
Merci.
@ Marc GHINSBERG 26 octobre 2017 à 08:15
Tout à fait ça. J’ai bien aimé « Emmanuel Macron ? On me reprochera de trop en parler, d’être (…), plus rarement, trop critique » ;(
« Du grand art ! »
Comme dit mon plombier « c’est un métier ça madame ! » 😀
@ k.verne | 26 octobre 2017 à 12:35
A tous ces sujets (à polémiques;)) vous auriez pu ajouter Corbière et Garrido qui, tels des réfugiés politiques, sont logés à des prix défiant toute concurrence.
J’ose croire qu’on ne leur a pas supprimé les APL qui leur servent à acheter les pâtes et et les yaourts déposés devant nos téléviseurs à l’Assemblée nationale 🙁
Danielle Simonnet, plus forte, a obtenu un logement à loyer intermédiaire 😀
Définition : « Les loyers du logement locatif intermédiaire proposent des loyers compris entre le parc social et le parc privé. Il doit permettre de loger les ménages qui sont trop aisés pour être éligibles au logement social, mais aux ressources insuffisantes pour accéder aux logements du parc privé.
Les loyers sont plafonnés à 15 ou 20 % en dessous des prix du marché.
Un régime fiscal en faveur du logement intermédiaire spécifique aux personnes morales a été créé pour soutenir le développement de l’offre de logements intermédiaires dans les communes en zone tendue. »
C’est pas un beau sujet de billet ça le coup du logement locatif intermédiaire ?
Simonnet-Juppé même combat ! 😀
Il est possible que je me trompe, mais il me semble que la pénurie de beurre vous laisse tous indifférents !
Voilà un grand scandale ! Ni la crème, ni le beurre… On dirait que même Marchenoir s’en tamponne le coquillard ! Je suis parfaitement écœuré par cette perte de conscience, où donc est passé l’amour du beurre ? Qui le sait ? DU BEURRE SUR LES TARTINES ET DE LA CRÈME DANS LA PURÉE ! Voilà un slogan qui ralliera ceux qui ont une âme, même les fanatiques de l’huile d’olive…
“O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?”
PS : on vient me dire incidemment que le beurre et la crème sont rangés où le sucre fut rangé il y a fort longtemps…
Vous passez plaisamment en revue tous les sujets que vous ne pouvez pas traiter, soit parce que vous les avez déjà traités, soit parce qu’ils provoqueraient des critiques.
Pour les critiques, vous devez être blasé : certains(e) croient qu’être aimablement accueilli ici leur donne le droit de vous faire tous les reproches du monde, parfois en frisant l’insulte.
Pour ce qui est de Macron, je vois mal comment on peut vous reprocher de lui trouver des qualités. C’est votre droit le plus strict, d’autant plus que votre accent prouve la sincérité la plus complète.
Moi qui ai beaucoup critiqué ici Macron pendant la campagne présidentielle, je reste fidèle à mon camp politique. J’ai toujours voté à toutes les élections
(municipales, régionales, européennes comme à la présidentielle) pour le candidat de la droite républicaine (RPR, UMP, LR) et je continuerai.
Pensant du bien de M.Macron, vous n’avez pas envie de parler de cette droite-là, la mienne.
A ce propos, j’invite chacun – je pense que vous l’aviez fait hier soir – à réécouter l’émission Zemmour & Naulleau (du 25 octobre). Plusieurs invités étaient très intéressants. Ne ratez surtout pas Virginie Calmels : plus d’un sera surpris d’entendre ce qu’elle dit, en particulier sur Laurent Wauquiez, dont beaucoup disent des sottises, en choeur et avec un étonnant psittacisme. L’avenir de la droite en France, quel beau sujet !
Cher Philippe Bilger, vous vous êtes occupé du cas Taubira en fin connaisseur de la Justice, vous avez stigmatisé l’incompétence de Vallaud-Belkacem avec des arguments finement ciselés, il manque à votre tableau de chasse Mme Hidalgo, « Notre drame de Paris » pipoteuse en chef de Lutèce…
Vous qui êtes Parisien, vous pourriez nous dire ce que vous pensez des embarras de Paris, de sa saleté, de ses nuisances et de ses immenses attraits de plus en plus cachés ?
Vous seriez notre Nicolas Boileau d’aujourd’hui !
(En quelque endroit que j’aille, il faut fendre la presse
D’un peuple d’importuns qui fourmillent sans cesse.)
« Recherche désespérément un sujet ! » (Ph.Bilger)
Bonjour,
Proposition de quatre sujets à développer sur lesquels il y aurait beaucoup à dire.
1- Publicité dégradante incitant les étudiants à la prostitution pour arrondir leurs fins de mois
2- Terrorisme : 20% des combattants français profiteraient des allocations sociales
3- Le Conseil d’Etat français donne l’ordre du retrait d’une croix surplombant la statue de Jean-Paul II érigée en Bretagne (bientôt on va nous demander de retirer toutes les croix sur les tombes chrétiennes ?)
4- Les frais bancaires, « bouée en plomb » des personnes et entreprises en difficulté
C’est dommage, vous auriez pu nous écrire un billet sur cette novlangue qui sévit aujourd’hui, en société où dans les médias.
Un charabia, un sabir, un patois, qui révèle souvent l’origine politique cachée de l’interlocuteur. Sans souvent qu’il le sache lui-même, mais qui révèle les stigmates d’une éducation dès la petite enfance.
Et ceci d’autant plus que cela aurait été un sujet proche de votre goût pour la parole.
Une encyclopédie reste à écrire.
– Le « je ne peux vous laisser dire ça », caractéristique de l’adulte qui a eu des parents communistes et qui ne s’en souvient plus ou le cache.
-Le « Voilà ! » qui ponctue brutalement une démonstration bancale et qui sert de prothèse. Voir Ruth Elkrief quand elle ne sait plus quoi dire.
– Le « en somme », une globalisation accusatrice, en somme si vous dites noir, c’est au fond que vous pensez blanc. Karel Bartosek (Les aveux des archives), un best of des interrogatoires du KGB.
Pour peu qu’on s’en donne la peine on s’aperçoit que cette novlangue a des origines bien précises.
Marc Lazar analyse très bien ce travers bien français dans son livre « Le communisme une passion française ».
L’art de la conversation qui fut le sommet de l’esprit français (Marc Fumaroli) a été détruit en 1945, que nous reste-t-il aujourd’hui ? Tomas !
Il ne le sait pas lui même, mais il est le beautiful trentenaire, l’intello Starbucks Coffee, sûr de lui et dominateur, qui blablate un missel de fichaises hérité de son éducation.
Ne le réveillez pas, il est déjà mort.
Certains lecteurs insinueraient que vous radotez si vous parliez encore de la liberté d’expression ? Vraiment ? Sera-ce jamais assez ? Parlez-en encore et toujours, les occasions ne manquent pas, mais ce n’est pas facile.
Monsieur Bilger, vos billets se succèdent tellement rapidement que nous n’avons pas le temps d’y répondre ni de lire les livres que vous recommandez. Par exemple, Berlin Alexanderplatz recommandé cet été, je ne l’ai pas encore ouvert.
Et puis nous avons tellement de soucis : la Catalogne deviendra-t-elle indépendante ? (oui/non/en même temps), Abdelkader Merah, dangereux fondamentaliste, sera-t-il déclaré coupable (oui/non/en même temps), l’exécutif se mêlera-t-il de ce qui ne le regarde pas en célébrant Mai 68 (oui/non/en même temps), les Guyanais vont-ils boycotter le PR (oui/non/en même temps) ?…
Pas étonnant, l’actualité politique est réduite au minimum.
Il n’y a plus d’opposition en France et donc, plus de critiques envers un gouvernement parfait, ni envers une Assemblée nationale qui pourrait ne plus exister puisqu’elle vote les yeux fermés tout ce que le chef préconise.
Le Président est parfait, la presse ronronne ou lèche les bottes du Président, seuls quelques sujets dérisoires comme l’écriture inclusive ou la « délation heureuse » à l’encontre de metteurs en scène libidineux, qui, hier encore, se permettaient de donner des leçons d’humanisme aux autres, occupent fort opportunément les journalistes.
Même les humoristes manquent curieusement de sujets de moquerie. Nous avons eu droit aux redondants et récurrents quolibets sur Chirac, son épouse, rebaptisée « Maman », puis aux sarcasmes quotidiens sur Nicolas Sarkozy, pointant ses bourdes, s’amusant de son divorce et de son remariage puis enfin, aux railleries sur François Hollande avec ses frasques et le départ de Valérie Trierweiler, avec ses tics de langages, ses reculades politiques, bref c’était un festival caricatural régulier sur les antennes ou dans la presse.
Aujourd’hui, chut, on ne se moque pas. Comment le ferait-on ? Jupiter ne présente aucune faille, ni dans sa vie personnelle ni dans sa vie publique, la preuve c’est que nos humoristes continuent de se moquer encore des anciens présidents, faute de petits travers de l’actuel. Une sorte de demi-Dieu, et critiquer ou se moquer reviendrait donc à blasphémer.
Quel ennui que l’adoration d’un individu, fût-il président de la République ! Ca fait peur car on sait où cela a pu mener ailleurs.
Alors forcément les sujets d’actualité sont limités, toute velléité de critiques sur un sujet donné, fiscal ou social, paraît décidément trop terre à terre ou pire, populiste.
Du coup tout paraît terne et fade sous ce gouvernement idéal. Pourtant en y regardant de près, je ne suis pas sûre que les Français, ceux du peuple (encore lui) soient aussi louangeurs.
« Mais quel sujet promouvoir ?
Un livre, un film remarquables ? Encore faudrait-il qu’il ait été lu ou vu par mes commentateurs ! »
Vous nous avez déjà parlé de films ou de livres que tous sur ce blog n’avions pas vus ou pas lus… et justement, parfois cela nous a donné envie de lire ou d’aller voir. Parfois encore certains billets nous ont donné envie d’approfondir nos connaissances sur tel ou tel personnage.
Bientôt, le film « Au revoir là-haut » va sortir. Sera-t-il à la hauteur du livre ? Cette terrible histoire romancée a-t-elle un réel fond de vérité ? La guerre de 14/18 en elle-même peut donner lieu à de multiples sujets de discussion.
M. Bilger,
Dans les sujets que vous ne voulez pas traiter, il n’y a que des thèmes bien français. Et si vous alliez voir un peu ce qui se passe à l’étranger ?
Le monde est vaste et nous ne sommes pas une île. Beaucoup de décisions prises en Allemagne, aux USA ou en Chine auront rapidement un fort impact sur nos conditions de vie et nos manières de penser.
Ne vous inquiétez pas, les sujets viendront à la pelle dans ce pays pas comme les autres.
Pensez à nous, nous aussi sommes à la recherche de sujets.
Que voulez-vous faire ?
Nous priver de notre occasion d’écrire ce qui nous obsède ou nous tarabuste ?
Attention !
Nous abandonner serait un délit !
Cordialement
Mais vous avez très bien épuisé le sujet !
Cependant, puisque vous y invitez vos fidèles lecteurs (« Un livre, un film remarquables ? Encore faudrait-il qu’il ait été lu ou vu par mes commentateurs ! »), eh bien n’hésitez pas à courir voir « Au revoir là-haut » d’Albert Dupontel, qui réussit l’exploit rare d’adapter l’excellent roman de Pierre Lemaitre (un très bon prix Goncourt 2013).
De gros moyens (Gaumont) pour un réalisateur/acteur presque confidentiel, que certains comme moi adorent.
Un film flamboyant qui nous emmène avec subtilité dans le joyeux cynisme de Lemaitre, sur des sujets essentiels que sont l’atrocité de la guerre, l’affairisme et l’amour.
Le tout avec une esthétique rare dans le cinéma français d’aujourd’hui.
Recherche désespérément un sujet !
Pas de problème, en voilà quelques-uns :
1. Ce qui est légal est-il nécessairement moral ?
2. La Justice est-elle une fonction régalienne ou bien un service public ?
3. Même si cela est pour l’instant légal, est-il normal que les magistrats puissent se syndiquer ?
4. L’expression « Le Législateur dans sa grande sagesse » a-t-elle encore un sens alors que les lois votées depuis quelques dizaines d’années démontrent que le Législateur, entre quelques rares périodes de lucidité, a manifestement pété les plombs (pardon pour le recours à cette formule frappante) ?
5. La démocratie conduit-elle nécessairement à la médiocratie ?
6. Faut-il envisager de pouvoir juger les juges ?
7. Faut-il envisager de juger les responsables politiques des mandatures précédentes ayant commis de lourdes erreurs (euphémisme) causes d’innombrables drames humains ?
8. La trahison, menée en conformité avec la loi, cesse-t-elle d’être une trahison ?
9. En cas de drame national, qui est coupable, le Gouvernement ou bien le Régime ?
10. Etc.
Par ailleurs, quelques titres des journaux nous apportent chaque jour de multiples occasions de nous scandaliser et de donner matière à un billet, par exemple le titre révélant – ce que seuls les naïfs ignoraient – que les djihadistes français (oxymore) continuaient de percevoir des allocations, en dépit de ce que l’affaire Kouachi du même tonneau nous avait déjà appris, voire du fait que les militaires français au Mali avaient aussi trouvé des formulaires « Pôle Emploi » sur un site ennemi ?
Enfin, afin d’éviter la panne de sujets, suggérons à Philippe Bilger de donner la possibilité à ceux qui le suivent de lui proposer des thèmes de réflexion qu’ils traiterait – ou pas – bien entendu à sa guise et quand cela lui conviendrait.
A quand un entretien avec Michel Serres ?
Le rattrapage chronologique des commentaires du soir m’évoque Charlie Chaplin serrant les boulons dans « Les Temps Modernes ».
@ Deviro de 21:14
« A quand un entretien avec Michel Serres ? »
Ah non ! Par pitié, plus de philosophes !
Qu’ils aillent vivre dans un tonneau et qu’ils nous fichent la paix !
Cher Philippe votre dernier billet a lancé un jeu : trouver des sujets pour le maître de ce blog. Je me permets d’y apporter ma modeste contribution avec le sérieux qui convient à cet exercice. Voici quelques suggestions de thèmes et de titres.
– Zigoto, comme Zemmour
Les dérapages contrôlés ou pas.
– Funky Finkie
L’humour chez Alain Finkielkraut (ce n’est pas une blague).
– L’homme qui murmure à l’oreille des poneys
Plusieurs options possibles.
– Marine sans voile, ni vapeur
Marine Le Pen rame pour revenir dans la course, y parviendra-t-elle ?
– Marine et Marion sont dans un bateau…
Qui sera la patronne du FN ?
– Un grand Monsieur ou un petit chef ?
Qui est Laurent Wauquiez ?
– Les cris d’Onfray
Éloge du dernier livre du philosophe normand.
– Un pédalo nommé Titanic
Histoire récente du PS.
– Mélenchon for ever
Du bon usage du dégagisme pour les autres.
– I have a dream
Un cauchemar : Christiane Taubira redevient garde des Sceaux.
@ Exilé
« Ainsi notre cher hôte est en panne sèche d’inspiration, victime du syndrome de la page blanche ? »
Ou il donne une leçon aux schtroumpfs grincheux qui disent de ces sujets, j’aime pas, pas ce sujet, cet autre, encore un autre, mais surtout, rien de nouveau, non plus… En somme, écrivez le sujet qui m’intéresse avec mon opinion en plus. Merci. Et encore, le merci n’est pas dedans, donc, quand on se plaint du manque de politesse, balayons devant notre porte.
Les deux ne sont pas incompatibles.
Ce qui serait vraiment ennuyeux : si nous l’avions dés-inspiré par nos critiques.
Remarquez, maintenant, il a des encouragements :
« Vous qui ne censurez personne ne devez pas vous censurer vous-même »
Celui-là est le plus beau. Je parie que vous pouvez devinez de quelle équitable personne.
Les suggestions pas inintéressantes mais trop originales pour être suivies, sous peine de peut-être perdre du public
Noblejoué | 26 octobre 2017 à 12:50
J’avoue que j’aime bien le renouveau, même quand les feuilles tombent…
A mon avis, la plus adaptée au blog :
jack | 26 octobre 2017 à 10:33
Le plus décourageant :
« »Mais quel sujet choisir ?
Je l’ai. C’est ce billet. »
Oui mais après ? »
Je ne dis même pas de qui, par charité… Vous vous voyez annoncer à un écrivain victorieux de la page blanche, mais demain, tu seras tout aussi à sec qu’aujourd’hui ? Le conditionnant ainsi, il y a des risques. Vous n’êtes pas la muse, mais la muse aux pieds d’argile, désinspirante, d’une nouvelle de K. Dick.
C’est ce que j’ai lu de plus cruel ou de plus inconscient depuis longtemps ici… Critiquer le sujet, le résultat d’un auteur, c’est dur, mais passe encore, le lecteur a tous les droits.
Mais là, le buveur ne dit pas à la source « je ne boirai pas de ton eau », mais « de l’eau, tu n’en auras plus ».
Mais moi je dis que si, entre autre parce que notre hôte a heureusement sa muse, notre correctrice.
Après la correction de nos innombrables fautes d’orthographe, celle de nos attitudes les plus décourageantes !
Je le présume au nom de tous les commentateurs, merci.
Il est vrai que l’écriture relève souvent de l’impression que laisse un ensemble pas trop pointu ; il y faut un peu de maturation et du temps, apprécier la patine avant que de s’y frotter l’échine. Tirer du fait la morale requiert l’éviction de la polémique, mais exige la sévérité de la censure, sur soi-même.
Il n’est rien que je n’eusse fait pour écrire le quart de la moitié de ce que vous écrivez. Cependant, une question me turlupine depuis des années. Après y avoir cru, comme on se fie à une muraille forte, puis les avoir classées dans les moyens, puis les arguments, pour finir dans les prétextes, je les vois aujourd’hui comme une falsification : les valeurs, lorsqu’elles sont utilisées en politique.
Certes, les valeurs mobilières, par extension, ont un sens, de même que la valeur d’un haut fait, comme étalon de la vaillance ou du simple courage.
Non, les cousines pauvres sont les valeurs de la république. Ainsi, le larmoiement sur les migrants venus chercher la sécurité, estampillé des valeurs républicaines est un contresens quand nos pays, livrés à la numérisation mondialisée, expurge de son capital travail des millions de travailleurs « médians », voués à l’assistance, ou la disparition.
L’égalité est une utopie qui autorise et a autorisé, les pires exactions, se répandant comme un cancer à travers le monde, accompagnée de wagons plombés qui charriaient sans distinction ds millions de pauvres gens vers les déserts de Sibérie, au nom de l’égalité.
La fraternité, il aurait fallu en parler aux peuples que la France a abandonnés aux couteaux des communistes et islamistes : Indochine, Algérie, Maroc, etc. quand un général de brigade avait promis la permanence de l’aide et de la protection.
La liberté, dont vous ne voulez plus parler, qui régresse chaque jour, hormis la licence seulement d’aller et de venir, encadrée par les féroces chiens d’Etat.
A quoi servent les valeurs ? La notion de valeur en politique, pour ne pas parler des qualités ?
Cette idée même de valeur gardera-t-elle une place quand les peuples, trop nombreux, et c’est demain, se jetteront les uns contre les autres, ignorant tout ce que ces abstractions ont représenté, pour ne se fier qu’à leur instinct de survie ?
Le sujet était la pénurie de beurre face aux valeurs républicaines.
Lire du Noblejoué après 22:00 heures c’est le suicide du haricot (Albert Paraz).
Monsieur Bilger,
Vous êtes un sage… qui s’ignore ? Vous nous dites au sujet du glyphosate, de l’écologie, de l’agriculture industrielle ne rien y connaître et préférer vous intéresser à autre chose. Auparavant, en trois mots, vous avez déjà dit beaucoup de choses et donné votre opinion. Bravo l’artiste.
Sur ce sujet vous êtes comme 85% de nos concitoyens (et certainement des commentateurs de ce blog) qui, dans un sondage d’hier organisé par un grand journal national répondaient non à la ré-autorisation du glyphosate.
Je n’interviens pas souvent sur votre blog, car j’estime que sur une grande partie des sujets traités, je ne suis pas directement informé. Par contre j’apprends beaucoup, de votre part bien sûr, mais aussi de tous les intervenants dont vous provoquez brillamment les commentaires.
Mais revenons au sujet du glyphosate et plus globalement de l’agriculture et de son environnement. Il est révélateur de l’évolution de notre société. La France s’apprête à fêter un 50ème anniversaire en mai 2018 (voilà un bon sujet !), nous annonce-t-on. Depuis ce temps nous vivons une époque de désinformation, de manipulation et de formatage de l’opinion publique, certes dans beaucoup de domaines, mais en particulier dans le domaine de la production agricole et de l’alimentation. Ce formatage est véhiculé entre autres par l’installation d’un climat de terreur : peur de notre environnement, de l’agriculture « industrielle » dites-vous, de notre alimentation, des pesticides… Cette peur est savamment organisée par une idéologie décroissante, des organisations, lobbies et autres groupes de pression dont l’idéologie première est l’altermonde, l’anticapitalisme et comme je le disais la décroissance. Ces groupuscules sont relayés globalement par une presse du même tonneau, ne faisant plus son travail d’information. Plus inquiétant, mais tellement fréquent, par nos politiques… élus par une partie de ces 85% de « croyants » !
Je disais que la saga actuelle sur le glyphosate est révélatrice de cette situation à laquelle nous sommes confrontés.
Cet herbicide utilisé partout dans le monde depuis quarante ans maintenant a rendu d’énormes services.
Il ne pose aucun problème d’environnement (il ne s’accumule pas, il se dégrade rapidement…). Il ne pose aucun problème de santé animale ni humaine. Toutes les agences nationales (comme l’ANSES en France), les agences européennes et internationales valident ce produit comme non dangereux. Sauf une, le CIRC (en désaccord avec l’organisation mère l’OMS) qui a classé cette substance comme cancérigène probable, au même titre que la viande, la charcuterie, l’alcool, le tabac… Classement établi suite à des malversations, disons pour faire simple de lobbies infiltrés avec l’aval de l’organisation bien sûr.
Voilà comment un évènement qui devrait rester insignifiant (l’utilisation du glyphosate comme herbicide) devient un phénomène sociétal support de mensonges, contre-vérités scientifiques et calomnies envers les agriculteurs.
Sur ce dossier, objecter le principe de précaution pour interdire cet herbicide paraît disproportionné compte tenu des observations issues de ses quarante années d’utilisation, complétées par les nombreux ré-examens effectués au cours de cette période selon des
standards scientifiques et techniques régulièrement actualisés, tant en Europe qu’à travers le
monde, qui permettent d’écarter un risque de dommages graves et irréversibles.
@ Bebop76 | 26 octobre 2017 à 23:29
Bebop76, c’est la nouvelle marque commerciale Monsanto pour son Roundup ?…
@ Bebop76 | 26 octobre 2017 à 23:29
Pesticides, herbicides sans doute une sérieuse différence. Mais quand la confiance est perdue, comment ne pas s’interroger, et que et/ou qui croire.
En attendant :
Je pense aux abeilles, aux poissons, à la faune, à la flore, à la mer, pour lesquels il est difficile de nier des signes avant-coureurs majeurs très inquiétants à moyen terme.
Mais peut-être que je passe à côté du pire, tellement énorme que je ne l’aurais pas encore aperçu.
Vous venez tout de même de nous apprendre quelque chose d’important : Nicolat Hulot porte une chemise sans col, encore dite à col Mao. A l’instar de Jacques Attali et Jack Lang. Ce sont donc tous les trois des rebelles. Et ils pensent que la meilleure façon d’afficher leur désir d’améliorer le sort de l’humanité est de se revendiquer du plus grand meurtrier de masse de l’histoire (45 millions de morts).
Je suis désemparé par votre affirmation que ne pas parler des banlieues et des zones de non-droit serait la meilleure façon de leur rendre service. En admettant que ce soit le cas, en parler ne rendrait-il pas service aux ressortissants du reste de la France ?
Pourquoi commencer votre revue par les hommes politiques ? Ce n’est pas le plus important.
Puisque tout le monde y va de sa petite suggestion, je propose moi aussi l’une de mes marottes : l’épouvantable qualité des attendus rédigés par les magistrats français. Il y a une désinvolture et un n’importe quoi dans la motivation des jugements qui sont très éloignés de l’idée que l’on se fait de la justice. Là aussi, la « libération » fait des ravages.
On lit des jugements où le magistrat se prend pour un journaliste (de troisième ordre), un sociologue (à la noix), un humoriste (pas drôle), et le justiciable qui cherche dans les tribunaux une référence se dit : c’est cela, le droit ?
Ce déboutonnage se rencontre aussi dans les propos tenus à l’audience envers les accusés. Le plus fort étant que cette insolence et ce manque de discipline des juges s’accompagnent d’un laxisme dans la sanction — ce qui est logique, quand on y pense.
Comparez avec les attendus des juges britanniques. C’est le jour et la nuit. Le juge britannique explique à l’accusé pourquoi la société le condamne au nom du droit. Le juge français explique à l’accusé « moi ch’pense que » et se permet de faire de « l’humour » à ses dépens.
Là encore, le paradoxe n’est qu’apparent : c’est dans la nation où le droit est basé sur la jurisprudence que les juges font preuve de la plus grande rigueur, et c’est dans la nation où le droit est basé sur une constitution écrite, et qui étouffe sous une avalanche de lois, que les juges s’autorisent l’arbitraire, la subjectivité, le psychologisme et la désinvolture.
@ Bebop76 | 26 octobre 2017 à 23:29
Ah, tiens, un scientifique. Ou, du moins, quelqu’un qui tente de se plier à la discipline du raisonnement scientifique. C’est suffisamment rare pour être signalé.
@ Savonarole | 26 octobre 2017 à 23:08
Et lire du Savonarole, il faut le faire à quelle heure pour y trouver quelque chose ?
@ fugace @ Bebop76
« Mais peut-être que je passe à côté du pire, tellement énorme que je ne l’aurais pas encore aperçu. »
Vous savez mieux que moi que la science avance et qu’on pourra donc être surpris. Ainsi :
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/animaux-face-changement-climatique-vieilles-especes-seraient-gagnantes-62768/
Tout le monde est toujours surpris mais on essaie d’anticiper. Pour aider en priorité les espèces les plus menacées ?
Il y a même de bonnes surprises !
http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-changement-climatique-etonnante-adaptation-plantes-34074/
« Recherche désespérément un sujet ! »
Suivez la tradition, il n’y a que ça de vrai, et commencez par écrire :
Il était une fois…
Le reste viendra tout seul, suivez l’inspiration de l’écriture automatique en évitant l’écriture inclusive, et l’histoire s’écrira d’elle-même sur votre clavier, elle est classique :
Un pays endormi par l’inaction des vieux rois qui se sont succédé.
Un jeune prince charmant, arrivant pour réveiller et mettre en marche le pays engourdi, une marâtre germanique issue des froides forêts de l’Est qu’il faut amadouer, des manants illettrés fainéants et cyniques qu’il faut maîtriser, le mal qui rôde sous la forme d’étrangers venus des pays où il ne pleut jamais, amenant avec eux la sécheresse et la mort brutale d’abord puis la lente décomposition des terres perdues, des sortes de dragons qu’il faut éradiquer.
Vous voyez, rien d’original, ce devrait être facile d’écrire quelques lignes sur ce sujet pour un conte de faits.
C’est la fin qui risque d’être difficile, il faudra faire preuve d’imagination et de talent pour terminer l’histoire et convaincre.
Il manque pour le moment l’essentiel, une princesse blonde et charmante.
Imaginez que le bel Emmanuel rencontre la ravissante Marion, que ce soit le coup de foudre, qu’il l’épouse comme il se doit, et voilà le conte de faits devenu le plus merveilleux, c’est-à-dire le plus invraisemblable, conte de fées.
Je ne sais pas s’il faut conclure en disant qu’ils furent heureux et qu’ils eurent beaucoup d‘enfants, parce qu’avec la politique de la famille, qui s’annonce, le bonheur n’est peut-être pas dans les familles nombreuses.
Vous avez là du grain à moudre, comme dirait Maître Cornille.
@Frank Thomas
« Je disais que la France est un pays de liberté. Et ça le fait rire… »
Ce qui est non pas attristant mais révoltant est que vous puissiez seriner avec cynisme de telles fadaises alors que, à part les voyous et les membres de certains réseaux qui peuvent tout se permettre, les Français normaux ne peuvent plus rien faire, à commencer par avoir la possibilité élémentaire de se défendre ou d’appeler un chat un chat.
Pour ne pas parler des libertés dont jouissaient leurs aïeux dont ils ont été brutalement spoliés par le régime dont vous faites l’apologie, ou bien des libertés dont disposent les ressortissants d’autres pays, qui ont la chance de ne pas être placés sous la botte d’un État tentaculaire qui s’occupe de ce qui ne le regarde pas.
@genau
« A quoi servent les valeurs ? La notion de valeur en politique, pour ne pas parler des qualités ? »
Avez-vous remarqué combien de fois les prétendues valeurs sont invoquées en boucle en période électorale par des gens généralement sans foi ni loi, y compris et surtout par des gens de la fausse droite, qui seraient bien incapables de citer lesdites valeurs et de les justifier ?
Là où nos aïeux faisaient montre de vertus spécifiquement françaises ayant permis de construire un pays abritant une nation et une civilisation, ceux qui se sont contentés plus tard de mettre les pieds sous la table avant de la renverser n’ont su que masquer leur vacuité et leur nuisibilité sous des discours ronflants et prétentieux.
@ fugace
Qui croire dites-vous… Sachez que je suis exactement dans votre situation sur la plupart des sujets dont certains sont traités ici sur ce blog, mais que je ne maîtrise pas !
Quelques explications d’ordre sémantique déjà : « pesticides » est un anglicisme (« pest » en anglais veut dire ravageurs et « pesticide » veut dire qui tue les ravageurs). Ce terme n’existait pas dans le dictionnaire il y a cinquante ans, mais il a été récupéré par l’écologie politique pour faire peur : dans « pesticide » francisé, il y a peste…
Les pesticides comportent trois grandes familles de substances : les herbicides qui détruisent les mauvaises herbes, les fongicides qui empêchent les maladies (champignons) de se développer et les insecticides qui tuent les insectes ravageurs.
Sur le fond de la question maintenant, voici quelques évolutions au cours de ces cinquante dernières années : la population a augmenté de plus de 20%. Dans le même temps l’espace agricole français a diminué de 20 % passant de 35 à 28 millions d’hectares. Les pertes se sont opérées de façon quasi irréversible au profit de la ville, du logement, des infrastructures à hauteur de 2,5 millions d’hectares. Et de manière réversible, 4,5 millions d’hectares sont devenus forestiers ou assimilés. Aujourd’hui les pertes continuent mais de façon moins soutenue, les surfaces en forêt se sont stabilisées, et les surfaces artificialisées continuent de croître d’environ 50.000 ha par an en grignotant toujours sur les terres agricoles et les friches.
De façon triviale : le problème ce n’est donc pas le glyphosate, qui de plus je le répète ne pose aucun problème d’environnement ni de santé humaine (contrairement au matraquage « anti-tout » et anxiogène des médias actuels), c’est l’augmentation de la population (inéluctable ?) qui fait que l’espace de biodiversité présent antérieurement (flore, faune…) se réduit. Ainsi, pour les abeilles que vous mentionnez, ce ne sont pas les pesticides qui sont le facteur premier de leur disparition, mais la diminution du réservoir alimentaire (et aussi l’indigence d’une « profession » qui refuse de se prendre en main techniquement).
L’autre enseignement que l’on peut tirer de ces chiffres c’est que seule l’augmentation de la productivité agricole par unité de surface cultivée peut permettre à la fois :
1- de libérer des surfaces pour répondre à la demande démographique (spatiale et alimentaire) et préserver des surfaces (la forêt, les zones boisées, les friches entretenues…)
2- de répondre à la demande et au besoin de biodiversité en libérant des surfaces pour cet usage. Abandonnons le mythe de la culture biologique à grande échelle qui nécessite des surfaces deux à trois fois supérieures pour une même quantité produite et qui ne résoudra aucune des questions évoquées ci-dessus.
@duvent | 26 octobre 2017 à 14:01
La gent Panurge se rue sur le beurre ordinaire mais il vous reste le salé, le demi-sel et le beurre de cuisine qui non seulement sont bons aussi mais se conservent beaucoup mieux.
@fugace | 27 octobre 2017 à 02:06
« Pesticides, herbicides sans doute une sérieuse différence. Mais quand la confiance est perdue, comment ne pas s’interroger, et que et/ou qui croire. »
Une suggestion : croyez en vous. L’intuition masculine ça existe aussi mais la gent masculine est toujours angoissée à l’idée de s’aventurer hors du socle du rationnel.
Et puis, pourquoi tenir à éradiquer les orties quand elles ont autant de vertus démontrées ? Elles améliorent le fonctionnement général de l’organisme, lui sont d’une aide précieuse pour éliminer les toxines, leur racine est anti-inflammatoire et antirhumatismale etc. etc. Cueillez donc quelques feuilles dans un endroit non pollué, faites-les sécher quelques instants au four en les surveillant, puis accommodez-les en une délicieuse tisane au goût très subtil.
@Trekker | 27 octobre 2017 à 01:06
« Bebop76, c’est la nouvelle marque commerciale Monsanto pour son Roundup ?… »
Be-Bop-A-Lula Ce classique du rock ‘n’ roll est le premier morceau non classique que je me suis autorisée à apprécier après l’avoir entendu à la radio alors que je n’avais pas l’autorisation de l’allumer (genre ancien poste radio à lampes Telefunken Opus)… Maintenant, je ne saurais plus dire si c’était Gene Vincent ou une reprise par Eddy Mitchell, mais après avoir réécouté les deux, je crois bien que c’était l’original.
On peut tartiner le beurre des valeurs républicaines à tisser l’écheveau des désirs de reconnaissance, ou des frustrations des discriminations, nos valeurs sont déjà, et si bien, et depuis si longtemps, définies – « sachant qu’est libre celui qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus petit de ses membres » – que le choix d’un sujet ne saurait être dicté que par sa valeur romanesque, son aveu personnel d’une expérience vécue et intégrée, seul gage d’accès au génie :
« Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’était que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. »
Le Temps, cher M. Bilger, est déjà retrouvé, et votre art n’a pas besoin de se justifier au niveau des commentaires qu’il inspire.
@Savonarole | 26 octobre 2017 à 22:52
« »A quand un entretien avec Michel Serres ? »
Ah non ! Par pitié, plus de philosophes !
Qu’ils aillent vivre dans un tonneau et qu’ils nous fichent la paix ! »
Mais Michel Serres peut être très marrant ! Agrégé de philosophie, docteur ès lettres, il sait lire et écrire, et aussi merveilleusement raconter, surtout avec son accent gascon…
De plus, ancien élève de l’Ecole Navale, il sait aussi calculer.
Le seul philosophe qui sache ce qu’est une équation différentielle et la résoudre, faut pas louper ça !
…En outre, il a commandé en mer et n’a pas besoin de faire des « ménages » sur les Costa Croisières comme Luc Ferry.
Et si vous parliez des humbles, des pauvres, au lieu d’énumérer les célébrités du moment ?
Il y a les 500 morts par an dans la rue…
Il y a ceux qui passent la nuit sur le trottoir dans une tente avec leurs petits enfants…
Il y a les paysans ruinés qui se donnent la mort…
Il y a les anciens soldats blessés et traumatisés…
Et pourquoi les malheureux ne mériteraient-ils pas un billet ?
Me trompé-je si je trouve en ce billet un lointain écho du rondeau de Voiture ?
« Ma foi c’est fait de moi, car Isabeau
M’a conjuré de lui faire un rondeau :
Cela me met en une peine extrême.
Quoi ! treize vers, huit en EAU, cinq en EME !
Je lui ferai aussitôt un bateau.
En voilà cinq pourtant en un monceau.
Faisons-en sept en invoquant Brodeau,
Et puis mettons en quelques stratagèmes :
Ma foi, c’est fait.
Si tu pouvais encore de mon cerveau
Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau.
Mais cependant me voilà dans l’onzième
Et si je crois que je fais le douzième,
En voilà treize ajustés de nouveau.
Ma foi, c’est fait !
@ Bebop76 | 26 octobre 2017 à 23:29
Il existe des rapports scientifiques d’organismes indépendants dont les travaux ne sont pas financés par Monsanto, prouvant que le glyphosate est dangereux non seulement pour les humains et les animaux (insectes notamment et les abeilles en particulier), mais également pour l’environnement.
Les témoignages de nombreux exploitants agricoles atteints de cancer et autres maladies graves sont là pour confirmer les dires de ces experts qui ne sont pas à la botte du lobby agro-alimentaire.
Votre démonstration pseudo-scientifique pro-glyphosate ne dupera personne sauf ceux qui le veulent bien.
Pour l’instant l’étagère tient bon.

Il faudrait savoir se taire devant la sottise et la chiennerie, mais tout de même…
@ Trekker | 27 octobre 2017 à 01:06
« @ Bebop76 | 26 octobre 2017 à 23:29
Bebop76, c’est la nouvelle marque commerciale Monsanto pour son Roundup ?… »
Nous avons donc un nouveau commentateur qui se donne la peine de livrer un texte pondéré, argumenté et précis, sur un sujet qu’il connaît visiblement un peu ; et voilà le genre de réponse qu’il s’attire en guise de bienvenue… Le franchouillisme anti-américain à front de taureau dans toute son horreur ; l’obscurantisme, le dénigrement, la diffamation et l’humour pas drôle. Tout ça en une demi-ligne.
Au passage, on admirera comment « Monsanto » est devenu, pour certains qui se croient profonds et inspirés, quelque chose comme un synonyme de « Hitler ».
Au fait, entre les dix milliards à rembourser à de grandes entreprises et le milliard des portiques de Ségolène qui a toujours dépensé sans compter avec l’argent des autres, on sent bien que nous devons être un pays immensément riche : nous n’avons pas de pétrole mais pour vider les caisses, la famille du capitaine de pédalo est une vraie planche à billets.
Avec sa région Ségo aurait même fabriqué du beurre, puisqu’il paraît qu’il y a pénurie, les compétences multiples de cette dernière sont immenses, quant aux déficits ils ne le sont pas moins, n’est-ce pas Monsieur Rousset ?
Bon, j’étais plutôt agacé devant l’air hilare de celui qui démontait les portiques de l’écotaxe, « c’est toujours du travail », il n’a pas tort mais ce sont toujours les mêmes qui payent.
Le sujet qui peut fâcher et que personne n’a évoqué concerne la famille Merah aux assises.
Abdelkader va-t-il s’en sortir avec l’aide de maître Dupond-Moretti, Acquittator pour les intimes ?
Abdelghani se défend comme il peut en dénonçant ses petits frères, drôle de mentalité.
Zoulika ment comme un arracheur de dents, elle ne sera sans doute pas inquiétée.
Souhad est absente, elle fut soupçonnée d’avoir payé son voyage vers la Syrie avec des allocations familiales.
Mais le grand absent est Momo qui nous regarde de là-haut dans un grand lit avec ses vierges.
Avis d’expert :
« J’ai beaucoup pratiqué Philippe Bilger quand il était substitut à Paris devant la 17e chambre chargée des affaires de presse ; il y faisait preuve de talent, de compétence et de subtilité. Mais c’est comme avocat général à la cour d’assises de Paris qu’il a donné toute sa mesure. Il y requérait sans haine, avec une grande finesse psychologique et j’aimais croiser le fer avec cet homme redoutable qui savait aussi être humain et qui élevait le débat. Depuis qu’il est parti à la retraite, il est omniprésent dans les débats audiovisuels et publie un blog intelligent. »
(H. Leclerc, 2017)
A lire cet excellent billet, qui a comme d’habitude déclenché d’excellents commentaires, on s’interroge : panne sèche (on n’y croit pas), coquetterie de l’auteur, exercice de style ?
A la une aujourd’hui :
En taxant les vieux et les pauvres par le biais d’une inflation rampante et non avouée Macron récompense ses amis les riches, très riches. Demain il ressuscitera peut-être la gabelle, le droit de cuissage et suivra les conseils d’Attali sur l’extermination des vieux de race blanche.
Quant à l’Assemblée nationale elle n’existe plus, puisqu’elle obéit au doigt et à l’œil à Macron… il faut donc la supprimer !
Sujet du jour : la Flat Tax
« Vincent Eblé, président de la Commission des Finances du Sénat (Parti Socialiste) a demandé des précisions à Bercy concernant l’impact de la flat tax sur l’économie et sur les ménages. La réponse du gouvernement est claire : les 100 Français les plus aisés vont voir leur imposition baisser de 582 380 euros par an.
D’une manière générale, la réforme sur la flat tax va bénéficier aux plus riches puisqu’elle touche les plus-values de cession, les dividendes et les intérêts… des produits que les ménages les moins favorisés n’ont que très rarement.
Ainsi, selon le document fourni au Sénat par Bercy, 44 % des gains de la réforme de la flat tax vont aller dans les poches des 1 % les plus aisés.
Selon les calculs de Bercy, la flat tax devrait coûter près de 10 milliards d’euros à l’État en deux ans : très précisément 4,5 milliards d’euros en 2018 et 5,1 milliards en 2019. Mais le gouvernement justifie cette décision parce que la flat tax devrait apporter à la France une hausse de 0,5 % du PIB et la création de 50 000 emplois à long terme, selon Bercy.
Or, le calcul est vite fait : si les 10 milliards d’euros que coûte la flat tax les deux premières années étaient reversés aux 50 000 personnes, ça reviendrait à 200 000 euros par personne, soit 20 000 euros par an pendant 10 ans… ou 14 ans de SMIC annuel net. »
Conclusion : Bercy ne compte plus que sur ses doigts !
@ Robert Marchenoir
« Je suis désemparé par votre affirmation que ne pas parler des banlieues et des zones de non-droit serait la meilleure façon de leur rendre service. En admettant que ce soit le cas, en parler ne rendrait-il pas service aux ressortissants du reste de la France ? »
C’est-à-dire qu’il ne faudrait pas inciter les gens à briser une loi du silence que ni la police, ni la Justice… ni à mon avis les citoyens non confrontés à leurs problèmes ne veulent vraiment aider à abolir en incluant les banlieusards.
Donner de faux espoirs aux gens, leur faire prendre des risques et les abandonner serait irresponsable.
Il se peut que notre hôte pense que les gens concernés aient tellement besoin d’espoir qu’ils prennent même un débat pour un encouragement.
De plus, il y a le risque de faire prendre des victimes pour des transgresseurs au motif qu’ils habitent tous le même lieu.
Quoi qu’il en soit, pour la loi du silence :
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/banlieue-la-loi-du-silence_477704.html
A mon avis, ce qui se passe en banlieue ne dépend pas beaucoup des banlieues. Cela dépend de :
– Est-ce qu’on inclut les banlieues, au niveau de la sécurité, des transports, de l’emploi ?
– Est-ce qu’on interdit la drogue ? Tant qu’on le fera, la drogue sera non-droit dans la plupart des lieux, mais il y aura des zones de non-droit pour sécuriser ce trafic. Ainsi, interdire la drogue permet d’en protéger relativement certaines zones et d’en sacrifier d’autres. C’est ce que j’appellerais « la part du feu ». Idéal pour les gens plus huppés, qui, bénéfice secondaire, peuvent regarder de haut les gens habitant dans ces banlieues « à problèmes », mais à problèmes importés. Je ne dis pas que ce soit comploté, d’abord parce que la plupart des gens ne voient pas ce qu’ils ont intérêt à ignorer.
C’est la même affaire avec les musulmans, ils n’ont pas vraiment le pouvoir, la légitimité, ce n’est pas à La Mecque ou autre centre prestigieux, ici, de le réformer, et d’ailleurs, le ressentiment des mahométans qui ne sont pas intégrés ne paraît pas y pousser. Un jour peut-être ? Là, je ne vois rien venir…
Donc, mêler la relégation des banlieues, qui peut donner du ressentiment, et un Islam qui se focalise d’autant plus sur les rites qu’il n’a rien d’autre, et quel résultat pouvez-vous obtenir ? On peut évidemment essayer de faire remonter l’islam de France en gamme, avec une formation ad hoc, mais enfin, le sort de cette religion ne se joue pas vraiment ici, chez nous, on a les ondes de choc d’ailleurs, qu’on pourrait symboliser par les antennes paraboliques.
En résumé, les gens des banlieues à problèmes dépendent de la politique d’intégration, de la politique de la drogue, de l’état de l’économie qui réduirait trafics et ressentiment et de l’état de l’islam.
Ce qu’ils peuvent bien faire n’est qu’à la marge. Inciter des gens déjà sacrifiés à se sacrifier plus encore pour un résultat marginal, je trouve que c’est beaucoup, beaucoup demander.
Oui, on va demander, ou juste inciter par la parole, des gens qui ne peuvent presque rien à agir, et ce, en sachant qu’ils seront abandonnés aux représailles ?
Je comprends votre réaction, mais c’est pousser des gens qui n’en peuvent mais à l’action qui me semblerait hautement contestable.
Les banlieues et les cités de non-droit ? Je ne les aiderais pas par mes posts.
Personne ne vous le demande.
En revanche, ce qui se passe dans les cités de non-droit et même ailleurs n’est que le symptôme visible d’une situation générale beaucoup plus préoccupante occultée par un monde politique qui n’a pas le courage de reconnaître ses propres erreurs et qui se lance dans une véritable fuite en avant au lieu d’arrêter les dégâts, tout en achetant la paix sociale en jetant par la fenêtre des milliards en obérant ainsi un peu plus la dette publique de la France, sous le nom fallacieux de politique de la ville.
Puisque l’omerta entretenue par un monde politico-médiatique indigne qui entrave toute initiative de débat public sur cette question contrevient aux principes démocratiques les plus élémentaires, l’espace de liberté offert par votre blog permet tout de même de remettre quelques pendules à l’heure et à ceux qui se sentent concernés par l’avenir proche de leur pays de faire ce qu’ils peuvent pour lui, là où ils sont et avec leurs faibles moyens, afin d’éviter que les nuages noirs qui s’amoncellent à l’horizon n’éclatent sous la forme d’un orage violent.
« Pour triompher le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien »
Edmund Burke
@Bebop 76
« Depuis ce temps nous vivons une époque de désinformation, de manipulation et de formatage de l’opinion publique, certes dans beaucoup de domaines, mais en particulier dans le domaine de la production agricole et de l’alimentation. »
Oui, je vous rejoins sur le formatage, mais qui n’est certes pas celui des écolos, en fait battus à plate couture par la propagande des firmes agro-alimentaires, la FNSEA, la grande distribution et, finalement par la maison-mère de la rue de Varenne, j’ai nommé le ministère de l’Agriculture !!
Depuis de trop nombreuses années, Monsanto tente d’accréditer l’idée que son Roundup a l’inocuité du jus d’orange, alors que de multiples observations conduisent à penser que son action sur les végétaux et sur les bestioles y inféodées a des répercussions fâcheuses sur le fonctionnement des écosystèmes !
Certes, il n’existe pas d’étude concluant que le glyphosate peut être mortel, à la différence des études concernant le tabac. Une étude a cependant été menée sur des tests sanguins réalisés sur des personnes ayant été exposées au glyphosate. L’ADN contaminé de ces personnes a été comparé à leur ADN avant contamination. L’ADN n’est plus le même, le glyphosate pénètre l’ADN. C’est ce que l’on appelle la génotoxicité, qui désigne un produit qui affecte le génome. Monsanto a voulu contredire cette étude en recrutant un scientifique. Mais comme le verdict du scientifique allait à l’encontre du glyphosate, ils ont fait disparaître l’étude.
Il ne fait aucun doute que les produits chimiques utilisés dans la vigne ou l’arboriculture (entre 20 à 30 épandages/an, la pomme décrochant la palme) ont des impacts très défavorables sur la santé humaine… A titre d’exemple, me promenant dans les vignes du bordelais, j’ai rencontré des viticulteurs sur leur tracteur-épandeur déguisés en scaphandrier. L’un deux m’a conseillé de m’éloigner tant l’exposition à cette chimie est dangereuse !
L’un de mes amis ayant un grand jardin en Normandie a assisté au retour des grenouilles et des hérissons dans sa propriété lorsqu’il a arrêté d’épandre du Roundup !!
@ Achille | 27 octobre 2017 à 10:12
Oui Achille mais comment faire sans tous ces phytos tout en ayant une nourriture ne représentant plus que 17% d’un budget familial ?
On peut certes comme avant se casser le dos à la binette en désherbant à la main. Je l’ai fait avec femme et enfants pour sauver une récolte tout un été. Je vous assure qu’au ras du sol un hectare c’est vraiment 10 000 m2. Ce qu’ignorait notre ex-ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire… Après, reste la méthode Marchenoir : tout importer et que la forêt continue à prospérer.
http://nsa39.casimages.com/img/2017/10/26/171026081053395295.jpg
@ vamonos | 27 octobre 2017 à 11:14
« Zoulika ment comme un arracheur de dents, elle ne sera sans doute pas inquiétée. »
Mieux ! Pour être plus près de son fils incarcéré elle a obtenu un logement social, en quelques mois, dans la ville où il a été mis en cahuchette 😉
J’espère qu’elle bénéficie des ALS, ce serait trop dommage que non 😀
Quand un scientifique ramène sa fraise sur l’écologie à coup de chiffres qui semblent faire démonstration, il convient de se méfier…
Quand un scientifique débute son argumentaire en convoquant la sémantique pour affirmer que les vilains écologistes ont récupéré l’anglicisme « pesticide » car il présente l’avantage d’évoquer la peste et génèrera immanquablement craintes et refus chez les foules crédules, l’impression première est que le scientifique nous prend pour des billes.
Bah oui, pesticide est un anglicisme, au même titre que chewing-gum, hamburger, web, internet, lobbying, ok, fastfood, soda, break, crossover… Notre scientifique prétendrait-il ces termes utilisés pour faire peur, aussi ? Les francophones purs et durs de ce blog et défenseurs de notre belle langue évoqueront peut-être une certaine paresse intellectuelle voire une coupable inclination à la passivité face aux méfaits linguistiques de l’envahisseur américain.
Quant à l’innocuité des désherbants genre Roundup, j’invite notre scientifique à consulter au moins l’édifiant et terrifiant travail photographique de Mathieu Asselin consacré aux désastres écologiques et sanitaires provoqués autant par les sites de production Monsanto que par les produits eux-mêmes, dont l’exfoliant Agent Orange utilisé au Vietnam et bien sûr le célébrissime Roundup… Travail exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles cette année et publié chez Actes Sud. Oui bon, notre scientifique peut émettre le soupçon d’une opération de désinformation orchestrée par les lobbies (encore un mot qui fait peur) écologistes. D’ailleurs, le simple fait que ce soit Actes Sud, cette maison d’édition tenue par une bobo arlésienne devenue ministre de la Culture, voilà qui est suspect, infiniment suspect.
Maintenant, des faits. Il se trouve que j’ai une maison perdue au milieu de surfaces agricoles faites de vignes, carottes, céréales, fruitiers, potirons, basses-cours et j’en passe. Petites exploitations en général. Si certains agriculteurs sont tentés de se mettre au bio, ils reculent souvent car le temps nécessaire pour la préparation des terrains et l’obtention des labels en vigueur peut occasionner la perte d’une année de production. Impensable. Découragés, ils continuent, comme avant, comme la plupart de leurs confrères, à épandre ces produits dont on leur a tant vanté les effets de protection contre les nuisibles et la productivité de qualité.
Premier problème, les nuisibles résistent, il faut augmenter les quantités.
Second problème, les terres étant débarrassées de tous ces petits organismes qui participent à les aérer, elles deviennent dures comme la pierre et obligent à des arrosages de plus en plus fréquents et abondants, au grand dam des nappes phréatiques, parfois polluées, d’ailleurs.
Troisième problème : les agriculteurs ne sont plus maîtres de leurs cultures. Comme vous le savez (ou pas) ces produits sont également vendus sous forme de semences enrobées de leurs principes actifs. Or ces semences sont stériles, les cultures produisent des graines stériles, obligeant les agriculteurs à acheter année après année leurs semences auprès de ces gentilles firmes chimiques. Et vous savez quoi ? Ces gentilles firmes chimiques non contentes d’avoir le monopole des semences stériles sont parvenues à faire interdire (action lobbyiste planétaire) la vente des semences naturelles reproductibles, celles que les agriculteurs récupèrent de leurs récoltes pour les semer à la prochaine saison. Exemple : les variétés de tomates anciennes si prisées sur les marchés paysans.
Quatrième problème et j’en finirai là : avec la disparition de ces donc nuisibles, c’est la chaîne alimentaire qui s’en trouve rompue. Ainsi dans ma campagne, les guêpes se font rares, les papillons sont esseulés, les oiseaux ont quasiment déserté et les reptiles invisibles.
Etant de nature contemplative (j’avoue, c’est coupable), le scientifique en herbe me trouvera bien attristé par ces états de fait et quelque peu sceptique à l’égard de son exposé chimicofriendly.
Vive la Catalogne libre !
Vive la Corse libre !
Vive le Pays Basque libre !
Vive la Bretagne libre !
Vive la Vénétie libre !
Vive la Lombardie libre !
Vive l’Europe des régions enfin libres !
A bas les monarchies européennes !
A bas les députés et technocrates de Bruxelles !
A bas la dictature des élus qui ne représentent qu’eux-mêmes et qui nous spolient ! Quel beau sujet depuis 1789. A bas Macron l’imposteur et ses macronistes fumistes !
@ hameau dans les nuages | 27 octobre 2017 à 15:11
« On peut certes comme avant se casser le dos à la binette en désherbant à la main. Je l’ai fait avec femme et enfants pour sauver une récolte tout un été. Je vous assure qu’au ras du sol un hectare c’est vraiment 10 000 m2. »
Peut-être vaut-il mieux travailler à la binette un champ avec l’aide de sa femme et de ses enfants plutôt que d’attraper une saloperie provoquée par les produits désherbants sélectifs.
Je vais vous raconter une anecdote qui m’est arrivée il y a quelques années.
J’habite dans un petit village de mille habitants environ et à moins de cent mètres de chez moi il y a un immense champ de plusieurs dizaines d’hectares.
Un jour alors que je vaquais paisiblement à de menus travaux de bricolage dans mon jardin, j’ai soudain senti des picotements dans les yeux qui très vite sont devenus très douloureux. Je me suis précipité à l’intérieur de ma maison, mais la douleur ne se dissipait pas et plus je me frottais les yeux plus la douleur empirait. Mon épouse s’est rendue à la pharmacie la plus proche afin d’acheter un collyre et ce n’est que deux heures après que le produit a fait effet et que j’ai pu enfin retrouver la vue.
La veille, l’agriculteur avait traité son champ avec sa mixture miracle qui cumule insecticide, herbicide et fongicide. La récolte de colza a été magnifique.
Mais aujourd’hui cet agriculteur qui est taillé comme un pilier de rugby (vous connaissez Chabal ? Ben c’est le même gabarit en peut-être un peu plus grand) est maintenant atteint de la maladie de Parkinson. Il a tout juste cinquante ans.
Alors la binette n’a pas que de mauvais côtés ; j’ajouterai que ce type d’activité procure une fatigue saine qui permet de dormir comme un bébé le soir venu.
Comme tout a été dit, je n’ai rien de nouveau à proposer.
Ah si ! Élisons Philippe Bilger roi des Français : il aura alors 66 millions de sujets et n’en sera sans doute pas en panne…
Autant je souhaite que chacun échappe au silence de l’angoisse et trouve l’inspiration dans ce qu’il désire, autant je souhaite à chacun de trouver un silence de plénitude.
Il y a un poème de Stivell.
Hommes liges des talus en transe de Paol Keineg
http://www.barapoemes.net/archives/2014/01/09/28912083.html
Il faudrait avoir et le texte et la musique à l’esprit. Ce qui me plaît le plus, à passer en boucle dans son esprit :
« LE SILENCE
Le champ clos du silence
La fermentation du silence
Qui butte contre les vitres »
A une époque où le silence, où les bruits de la nature, enfin, nature, disons, non ville, non industrie, est plus rare que la musique la plus rare, une évocation de tous les matins où on a cru sentir le, ou du moins, ce monde.
@ hameau dans les nuages | 27 octobre 2017 à 15:11
« Après, reste la méthode Marchenoir : tout importer et que la forêt continue à prospérer. »
Faites-nous rire, hameau, et expliquez-nous quelle est votre méthode, au lieu de m’attribuer de façon mensongère des propos que je n’ai jamais tenus, méthode favorite des communistes et des tripoteurs en tout genre.
Allez-y, on vous écoute. Dites-nous comment sauver l’agriculture française. Depuis que vous vous répandez en chouineries à ce sujet sur ce blog, je n’ai jamais rien lu de votre part à ce sujet. Vous avez ici des commentateurs qui ont commencé à discuter sérieusement de la question, avec des propos qui ressemblent à quelque chose de rationnel, ce qui nous change de votre dolorisme de victime à demi-muette tellement elle souffre, et de votre ironie sentencieuse avec laquelle on n’a jamais fait pousser des patates (mais peut-être avez-vous révolutionné la discipline ?).
Cependant, veuillez nous épargner des sottises comme celle-ci, je vous prie :
« Oui Achille mais comment faire sans tous ces phytos tout en ayant une nourriture ne représentant plus que 17% d’un budget familial ? »
Parce que là, je vous sens sur la voie du communisme pur et dur. Si je comprends bien, vous déplorez que les Français aient un niveau de vie trop élevé ? La faible part de l’alimentation dans le budget des ménages est caractéristique des pays développés. C’est dans les pays misérables que les gens sont forcés de consacrer une grande partie de leurs revenus à l’alimentation.
Votre ahurissante phrase trahit la mentalité, non pas du « paysan » comme vous le dites complaisamment, mais du fonctionnaire : ce sont les fonctionnaires, et les politiciens (mais c’est la même chose), qui zyeutent le revenu des Français en partant du principe que tout cela leur appartient, et que c’est à eux de décider ce qu’ils en feront : tant pour les impôts, tant pour ceci, tant pour cela, et, mon Dieu, s’il reste aux Français un peu de rab’, il faudrait bien qu’ils pensent à nous remercier.
L’autre sous-entendu de votre question rhétorique (car, bien sûr, vous ne vous donnez jamais la peine de développer), c’est que les prix de la nourriture seraient trop bas, et que par conséquent l’Etat devrait les fixer à un niveau plus élevé. Autrement dit, vous voulez vraiment nous infliger l’URSS, Cuba ou le Venezuela. Je vous signale que dans ces pays, tout le monde est misérable, agriculteurs compris. Quand ce n’est pas carrément la famine. Mais la réalité ne rentre pas dans le champ de vision de certains, apparemment.
De plus, contrairement à ce que nous serinent les paysanistes, les prix de l’alimentation ne sont pas particulièrement bas en France.
Il flotte en l’air en ce moment une idée particulièrement extravagante, selon laquelle le secrétaire général du Parti communiste devrait prendre le prix de revient des agriculteurs, lui ajouter un pourcentage et obliger les gens à leur acheter à ce prix. Si une petite fille joue à la marchande, ce genre de sornettes est tolérable, mais dans le monde des adultes cela devrait vous conduire droit au cabanon.
Enfin vous ne nous avez toujours pas expliqué comment il se fait que l’agriculture française soit l’une des plus performantes du monde, et que simultanément les paysanistes pleurent toutes les larmes de leur corps. Il y a un truc qui ne colle pas.
Et puis qu’est-ce que vous avez contre les arbres, à la fin ?
@ Robert Marchenoir | 27 octobre 2017 à 10:49
« Il faudrait savoir se taire devant la sottise et la chiennerie, mais tout de même… »
…et écouter pieusement la vérité assénée par Monsanto et ses porte-paroles zélés, mais j’oubliais que pour vous tout ce qui vient des USA est parole d’évangile, et ne peut être que bienfait pour l’humanité. Imaginons que le Roundup soit fabriqué et commercialisé par les Russes, là alors vous hurleriez à la tentative d’empoisonnement de l’Occident par cet infâme Poutine !
@ Catherine JACOB | 27 octobre 2017 à 09:20
La version originale de Be-Bop-A-Lula est bien de Gene Vincent & the Blue Caps, et date de 1956. Après, il en a enregistré plusieurs versions dans les années 60. Digression : historiquement la première chanson rock fut « Rock around the clock » interprétée par Bill Haley & the Comets, et elle figurait dans la bande son du film « Graine de violence » sorti en 1955. https://www.youtube.com/watch?v=0z0WPmtZliM
@ Patrice Charoulet
Dites-moi Patrice ça ne se fait pas de tronquer une citation comme vous le faites, sans le signaler. L’admiration ne peut tout justifier.
@ Catherine JACOB | 27 octobre 2017 à 09:20
Non non, moi c’est Bebop tout court. Le Bebop est un courant musical ayant fortement influencé le jazz entre les années 40 et 50… Ceci dit merci d’avoir impulsé un peu de légèreté et de hauteur face à la remarque on ne peut plus lourde de Trekker.
@ Achille | 27 octobre 2017 à 10:12
« Il existe des rapports scientifiques d’organismes indépendants dont les travaux ne sont pas financés par Monsanto, prouvant que le glyphosate est dangereux non seulement pour les humains et les animaux (insectes notamment et les abeilles en particulier), mais également pour l’environnement. »
Vous êtes certain de ne rien avoir oublié ?
Je suis factuel Achille.
Donnez-moi s’il vous plaît les références exactes des études dont vous parlez.
@ caroff | 27 octobre 2017 à 14:22
Figurez-vous que j’ai bien connu les salles de réunion de la rue de Varenne et de Barbet-de-Jouy pour être précis ainsi que celles de la rue de Vaugirard où se traitent les dossiers techniques. Il est parfaitement exact que les « firmes agroalimentaires » comme vous dites arpentaient les couloirs et faisaient la loi ou presque en matière d’autorisation de mise sur le marché de leurs pesticides. Je l’ai vécu (pas en tant que représentant de ces firmes je vous rassure) mais cette situation s’est arrêtée à la fin des années 80. Nous sommes alors passés d’un excès à l’autre et ce sont les ONG avec leurs études bancales et orientées, les syndicats d’apiculteurs en mal de reconnaissance, les lobbies écolos qui arpentent journellement les longs couloirs de la rue de Vaugirard… et je ne parle pas des journalistes idéologues, tous sans cesse à l’affût de la bienveillance des personnels de ce ministère.
Je peux donc vous confirmer qu’aujourd’hui l’opinion publique est bien plus manipulée par les « écolos » que par tout autre lobby.
Pouvez-me citer précisément l’étude de génotoxicité dont vous parlez ?
D’autre part je suis surpris que vous confondiez, comme beaucoup d’ailleurs, corrélation (entre le retour de hérissons et l’arrêt du Roundup) et causalité ! On pourrait dire de la même façon que les grenouilles ou les hérissons sont revenus parce qu’il a beaucoup plu… ou parce que votre ami a planté des courges spaghettis dans son jardin 😊
@ caroff | 27 octobre 2017 à 14:22
« L’un de mes amis ayant un grand jardin en Normandie a assisté au retour des grenouilles et des hérissons dans sa propriété lorsqu’il a arrêté d’épandre du Roundup !! »
C’est le gros problème des jardiniers qui utilisent des dosages surpuissants cramant tout. La priorité est de leur interdire absolument son usage et autres produits. Ils ont tendance à jouer les « monsieur plus » sur le dosage, le surcoût étant insignifiant sur de petites surfaces.
La pomme ! Ah la pomme ! Trouvez-moi quelqu’un maintenant acceptant un trou de ver sur une pomme, signe d’une non exposition aux pesticides.. Il y a pire, ce sont les avocats et les bananes ! Heureusement que l’on n’en mange pas la peau…
J’ai le moral ! A 66 ans je viens de planter avec mes petits-enfants mes deux premiers pommiers Chanteclerc et Reine des reinettes… qui seront bio 🙂
@ Monsieur Bilger
Vous sortez des sujets à une cadence d’enfer… alors le syndrome de la page blanche fait partie de la tenue d’un blog aussi dense.
Dans ma liste des pistes possibles de sujets, j’ai évoqué celui portant sur les interrogations que nous pouvions légitimement formuler à propos de la santé mentale du Législateur.
Mes craintes semblent hélas fondées et au-delà, du moins en ce qui concerne la famille de ce Législateur :
Nous avions déposé un amendement demandant la suspension des aides sociales aux djihadistes : le gouvernement l’avait rejeté.
https://twitter.com/BrunoBilde/status/923569744791457794
Ubu existe, nous pouvons le rencontrer, il habite en France…
Cher Philippe,
Notre première réaction fut de penser que vous veniez d’achever l’écriture d’un livre et que le vide terrifiant qui suivait le projet d’édition vous avait fait sombrer dans l’angoisse que connaissent les auteurs lors de l’accouchement d’un écrit.
Notre seconde réaction fut la découverte de votre passage à la 17ème alors que nous n’avions suivi que le travail de Joël Boyer en ce lieu.
C’est ce qui sera l’objet de notre pauvre commentaire lorsque l’on songe que chacun des commentateurs avait connaissance du second lien depuis longtemps mais qui nous apporte une nouvelle clé de compréhension sur votre acharnement passionné à défendre la liberté d’expression.
Nous ne voyons pas comment effectuer une transition pour évoquer les mystères de la permaculture, ni la découverte de la grotte astrale mais cela reste sans importance par rapport à la déclaration d’indépendance de la Catalogne qui fait les choux gras de la presse et reste une énigme à notre compréhension.
françoise et karell Semtob
@Giuseppe | 27 octobre 2017 à 10:14
Vous ne nous aviez pas encore fait part jusqu’à présent d’un tel talent d’artiste dans le chiffonnage du papier. Excellent.
« Quel sujet pourrais-je choisir ? Ce n’est plus si simple à partir du moment où le paysage politique confronte une domination à un champ de ruines. Il serait inélégant de flatter la première, lassant de déplorer le second. »
Surtout que ce n’est pas le genre de la maison, n’est-ce pas ?
« Emmanuel Macron n’a pas besoin de recevoir en permanence des intellectuels à sa table comme Nicolas Sarkozy ou François Hollande : il en est un. Il a le loisir de délibérer avec lui-même » : Philippe Bilger, il y a une semaine.
Vous savez qu’elle me fait encore rire, je vous jure !
Comme je sais depuis longtemps que M.B. a de l’humour, la preuve, si j’avais la patience je reprendrais tous les textes du blog et en en sortant « la substantifique moelle » comme on dit, je suis sûr qu’on pourrait en faire un one man show à succès.
Bon évidemment, désolé de le décevoir mais M.B. ne serait pas le type sur scène qu’on applaudit, ni moi d’ailleurs, ça, faut pas se faire d’illusion, on est trop vieux.
C’est comme la musique, on ne devient pas une rock star à 40 ans.
Il faut un jeune.
Peut-être Gaspard Proust le prendrait-il. Feignant comme il est, il verrait d’un bon oeil qu’on lui apporte de bonnes blagues toutes faites.
Bref !
« Mais quel sujet choisir ?
Je l’ai. C’est ce billet. »
Ah ben comme moi quoi !
Comme quoi, il faut pas grand-chose. 😉
@ semtob | 27 octobre 2017 à 22:47
S’il vous plaît, parlez de la permaculture, et peut-être, pour faire bonne mesure, de l’agroforesterie !
Merci Marc Ghinsberg d’avoir levé ce lièvre.
Marc GHINSBERG | 27 octobre 2017 à 18:41
@ Patrice Charoulet
Dites-moi Patrice ça ne se fait pas de tronquer une citation comme vous le faites, sans le signaler. L’admiration ne peut tout justifier.
En effet Patrice Charoulet, citant maître Henri Leclerc écrit :
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 octobre 2017 à 11:20
« J’ai beaucoup pratiqué Philippe Bilger quand il était substitut à Paris devant la 17e chambre chargée des affaires de presse ; il y faisait preuve de talent, de compétence et de subtilité. Mais c’est comme avocat général à la cour d’assises de Paris qu’il a donné toute sa mesure. Il y requérait sans haine, avec une grande finesse psychologique et j’aimais croiser le fer avec cet homme redoutable qui savait aussi être humain et qui élevait le débat. Depuis qu’il est parti à la retraite, il est omniprésent dans les débats audiovisuels et publie un blog intelligent »
Or, et si j’en crois google book, le texte de « La Parole et l’action: Mémoires d’un avocat militant », il aurait fallu lire :
« J’ai beaucoup pratiqué Philippe Bilger quand il était substitut à Paris devant la 17e chambre chargée des affaires de presse ; il y faisait preuve de talent, de compétence et de subtilité. Mais c’est comme avocat général à la cour d’assises de Paris qu’il a donné toute sa mesure. Il y requérait sans haine, avec une grande finesse psychologique, et, bien qu’il m’irritât parfois quand son habileté le poussait à la rouerie, j’aimais croiser le fer avec cet homme redoutable qui savait aussi être humain et qui élevait le débat. Depuis qu’il est parti à la retraite, j’ai pris mes distances avec le personnage public qu’il est devenu , omniprésent dans les débats audiovisuels et publiant un blog intelligent, mais que je trouve réactionnaire » »
Le service de nettoyage 5àsec, lave plus blanc que blanc,
https://www.5asec.fr/services
encore faut-il récupérer ses vêtement entiers et non dénaturés !!
C’est d’ailleurs ce qui est indiqué dans ses cgv : RESPONSABILITÉ DU PROFESSIONNEL
« Le professionnel doit restituer l’article dans son intégrité initiale »
@Bebop76
« Je peux donc vous confirmer qu’aujourd’hui l’opinion publique est bien plus manipulée par les « écolos » que par tout autre lobby.
Pouvez-me citer précisément l’étude de génotoxicité dont vous parlez ? »
Nous n’avons pas la même perception de la relation agriculture-environnement !
Si les « écolos » avaient l’influence que vous leur prêtez, nous ne serions pas un des pays les plus concernés par la pollution d’origine agricole avec l’eutrophisation des cours d’eaux et les rejets de nutriments en mer (les algues vertes), avec les pesticides présents dans tous les milieux, l’érosion des sols… je ne vais pas faire la liste malheureusement récurrente des maux suscités par l’agriculture « moderne ».
C’est un de mes amis, chercheur à l’Inra, qui m’a indiqué l’existence de cette étude (ou de ces études ?). Je lui demanderai ses sources.
@hameau dans les nuages
« Trouvez-moi quelqu’un maintenant acceptant un trou de ver sur une pomme, signe d’une non exposition aux pesticides »
Moi… et je les déniche souvent dans le grand sud-ouest !
@Bebop76
« Je peux donc vous confirmer qu’aujourd’hui l’opinion publique est bien plus manipulée par les « écolos » que par tout autre lobby. »
C’est évident. Bruxelles est la deuxième place du monde après Washington en nombre de lobby et de lobbyistes mais bien sûr, les « écolos » dont je ne fais pas partie manipulent l’opinion !
Vous êtes soit un ignare soit un escroc.
@ Catherine JACOB | 27 octobre 2017 à 09:20
« Et puis, pourquoi tenir à éradiquer les orties quand elles ont autant de vertus démontrées ? »
Dans mon enfance, j’avais remarqué que ma mère grand ne cueillait que les jeunes pousses, au sommet de la plante. Mais je ne me souviens pas en avoir eu en partage à table. Peut-être les utilisait-elle à des fins thérapeutiques.
Et puis, on ne sait jamais, la pratique de la flagellation thérapeutique avec des tiges d’orties telle que pratiquée durant l’Antiquité, pourrait bien revenir à la mode.
@ Giuseppe | 27 octobre 2017 à 10:14

Combien de temps pour le choix ?
Combien de temps au déballage ?
Combien de temps au montage ?
Pour ma part je viens seulement de choisir :
@ Patrice Charoulet
Votre manipulation des textes me rappelle une fraude pieuse… Etes-vous religieux pour trouver cette attitude normale ? Existe-t-il une autre raison ? Pour ma connaissance de la nature humaine, s’il vous plaît… Comment auriez-vous noté un élève fraudeur par admiration ? Et autres questions proches si vous en voyez…
@ fugace | 28 octobre 2017 à 02:16
Oh mais les orties ont d’autres vertus ! Les petits producteurs de fromage s’en servent comme bactéricide. Ils filtrent le lait avec avant de l’emprésurer. Mais il vaut mieux ne pas le faire devant des contrôleurs…
Sèches, les orties font un excellent foin dont raffole le bétail. Mais attention ! si un contrôleur en constate la présence en trop grande quantité dans une prairie il peut vous mettre des pénalités pour mauvais entretien de celle-ci.
Pareil pour les haies. Ancestralement les refus des prairies étaient andainés à l’automne autour de la prairie et étaient brûlés. Ils n’avaient pas de débroussaillants type Garlon mais beaucoup de main d’oeuvre. Maintenant si vous les brûlez, vous avez les gendarmes à la maison. Alors on arrose les bordures avec un produit de ce type pour flinguer noisetiers et autres. Ainsi on grille sans griller puisqu’ils le veulent comme ça .L’épareuse, c’est pour les gros paysans.
On marche sur la tête.
Il y a une semaine lors d’une discussion avec un ami éleveur de souche, il m’a rappelé que son père avait pu acheter sa première voiture neuve avec seulement le produit de la vente d’une belle mule…
J’en profite pour mettre la photo d’un étrange objet découvert dernièrement dans le fond d’une grange. Cela peut être considéré comme l’ancêtre du portable. Le manche d’une faux ayant été sculpté pour faire office de sifflet, et après tant d’années il siffle comme au premier jour !
http://zupimages.net/viewer.php?id=17/41/i58c.jpg
Après on peut aussi parler théorie du genre dans la faune aquatique avec les progestérones larguées dans nos rivières par la pilule contraceptive.
@Robert
Élisons Philippe Bilger roi des Français : il aura alors 66 millions de sujets et n’en sera sans doute pas en panne…
J’ai aussi été tenté d’évoquer ce sens du mot sujet .
A part cela, la France compterait – à vérifier – 66 millions de sujets, sans oublier les sujets de mécontentement…
En somme, nous avons ici pas mal de retraités qui connaissent l’agriculture parce qu’ils ont une maison à la campagne. Puis-je faire remarquer que personne n’a jamais prétendu s’y connaître en pétrochimie sous prétexte qu’il habitait à côté d’une raffinerie ?
Personne ne soutient que les adjuvants chimiques agricoles sont inoffensifs. Ils n’ont pas besoin de l’être. L’eau est mortelle, aussi. Si vous en buvez dix ou vingt litres d’un coup, vous mourrez. L’inquiétude du voisin qui est intoxiqué par l’épandage dans un champ à proximité est légitime ; celle du passant qui remarque le vêtement de protection utilisé par l’agriculteur ne l’est pas. Quand vous allez faire une radiographie chez le médecin, l’opérateur se protège, lui aussi, alors qu’il vous place gentiment sous le bombardement ionisant. C’est une question de dose.
Autrement dit, il s’agit d’une discussion scientifique, qui doit être abordée dans le respect de l’esprit scientifique. Et non en faisant appel à l’émotion de façon démagogique. Tout le contraire des grosses ficelles propagandistes d’un Trekker, qui arrive à se caricaturer lui-même avec « Monsanto » et « Poutine » (27 octobre 2017 à 18:36). Et dire que c’est moi qu’on accuse d’évoquer la Russie mal à propos…
Il est manifeste que l’écologie est un lobby surpuissant, qui rapporte énormément d’argent à beaucoup de monde, au moyen d’actions ayant fort peu à voir avec la défense de la nature. Un seul mot : éoliennes. Bon, un autre quand même : ampoules à économie d’énergie.
Cela ne suffit pas à conclure qu’il faille déverser tout et n’importe quoi dans les champs avec un joyeux abandon, naturellement. Mais il n’est pas honnête de mettre en cause les intérêts financiers de « l’industrie chimique » ou des « semenciers », sans tenir compte également de ceux qui vivent fort confortablement, ma foi, de leurs fables escrologistes.
Il me semble avoir déjà attiré l’attention, dans ces pages, sur cette Indienne nommée Vandana Shiva, qui parcourt le circuit des conférences internationales pour, soi-disant, défendre les petits paysans de son pays persécutés par le méchant Monsanto. Cette vedette de la propagande anti-OGM se fait payer 40 000 dollars l’intervention.
Non seulement elle enfile mensonge sur mensonge dans ses conférences et ses livres, mais c’est un authentique charlatan, si je puis dire : pour se donner une crédibilité, elle se prévaut d’une qualité de physicien complètement imaginaire. Physicien nucléaire, pour faire bonne mesure !
C’est encore du bricolage comparé au véritable racket de la prétendue « défense de la planète » : ce dernier avatar du capitalisme de connivence fait converger, comme par miracle, les intérêts des politiciens et des fonctionnaires, d’un côté, et ceux des multinationales, de l’autre.
Vous ne pouvez pas être contre la défense de la nature, n’est-ce pas ? Alors, vous allez nous laisser nous vautrer dans une orgie de lois et d’institutions étatiques nouvelles, disent les politiciens, ce qui nous procurera ce que nous aimons le plus au monde : encore plus de pouvoir sur nos contemporains, et encore plus de postes prestigieux et surpayés avec l’argent gratuit des autres.
Et vous allez vite nous acheter nos nouveaux bidules et nos nouveaux services hors de prix, disent les chefs d’entreprise, dont vous ignoriez jusqu’à présent que vous en aviez besoin, puisque les précédents marchaient fort bien pour pas un rond ; mais c’est pour le bien de la planète, et vous ne voudriez pas faire du mal à la planète, hein ? Sale nazi sans coeur qui veut exterminer les ours blancs et les petits zoziaux ! Et d’ailleurs, regardez : c’est obligatoire. C’est la loi. Vous ne voudriez tout de même pas vous mettre en infraction ?
Petit cadeau à tous ceux qui ne sauraient adopter un point de vue à moins qu’il ne permette de dire du mal des Américains : intéressez-vous un peu à la façon dont Al Gore, après s’être fait le militant international de la lutte contre le prétendu réchauffement climatique (devenu « changement » quand l’arnaque a commencé à se voir), a fait de gigantesques plus-values en investissant sur des entreprises « écologiques »… et subventionnées, mais c’est tout à fait un hasard.
Rien à voir, pour finir : « Un blog intelligent, mais que je trouve réactionnaire ». Mais j’espère bien, Maître Henri Leclerc, j’espère bien…
Au sujet de la Catalogne, beaucoup se posent la question :
Vont-ils battre leur record précédent d’indépendance la plus courte de toutes les indépendances de l’histoire mondiale, c’est-à-dire trois jours ?
Les paris sont ouverts.
Comment dit-on « guignol » en catalan ?
@Bebop76 et autres spécialistes des désherbants, pesticides, engrais…
Je vous crois sur parole et je vais dès aujourd’hui tester le glyphosate « enrichi » sur ma belle-mère car à vous entendre ce produit n’est pas nocif mais éloigne les mauvaises odeurs (vieille histoire de Coluche où Mammouth écrase les prix et Mamie écrase les prouts) !
Je viens aussi de découvrir comment parler pour ne rien dire et ce n’est pas demain que les choses changeront en participant à ce blog de pépères (salut Wil) !
@Noblejoué | 28 octobre 2017 à 06:44
@Marc GHINSBERG | 27 octobre 2017 à 18:41
@Pierre Blanchard | 27 octobre 2017 à 23:33
@Robert Marchenoir | 28 octobre 2017 à 09:49
1- Patrice Charoulet a l’habitude de taper ses commentaires d’une seule main, la droite, car la gauche tient une brosse à reluire.
Le but conscient ou inconscient de chacun de ses posts est une « captatio benevolentiae » tout à fait banale, une psychologie de bistro suffit…
2- S’il répond aux commentateurs sus-cités, mais ça m’étonnerait, ce sera pour les féliciter pour leur sagacité, leur pénétration, leur finesse, leur vivacité d’esprit car sa citation caviardée « était bien sûr un test », et pour les féliciter à nouveau pour leur lecture « attentive » de ses commentaires.
3- Enfin cette citation expurgée de maître Leclerc a le parfum d’une épitaphe (c’est la saison ?) et Philippe Bilger, Pascale Bilger et nous tous sommes d’accord pour trouver que c’est tout à fait… prématuré.
@ caroff | 27 octobre 2017 à 23:41 @ hameau dans les nuages
« »Trouvez-moi quelqu’un maintenant acceptant un trou de ver sur une pomme, signe d’une non exposition aux pesticides »
Moi… et je les déniche souvent dans le grand sud-ouest ! »
Moi je les ai dénichés sur le net, à en avoir la nausée tellement ils sont nombreux :
« Voyage au centre d’un trou de ver. »
« Dans un trou de ver, le trou blanc représente un trou noir dont la flèche du temps progresse à rebours ; la matière et l’information jaillissent au-delà de l’horizon, raison pour laquelle on l’appelle aussi fontaine blanche. »
Là je sèche !
Extrait de : http://www.astrosurf.com/luxorion/trou-de-ver-wormhole.htm
@ Patrice Charoulet | 27 octobre 2017 à 11:20
Crédible : A qui on peut se fier. Qui peut être cru. En qui, en quoi, on peut avoir confiance.
Expert : Personne très compétente, très expérimentée. Spécialiste qui a une grande connaissance d’une chose par une longue pratique.
https://fr.aleteia.org/2016/10/31/les-6-phrases-a-eviter-pour-ne-pas-se-decredibiliser-au-premier-contact/
@ hameau dans les nuages | 28 octobre 2017 à 09:01
« Si un contrôleur en constate la présence en trop grande quantité dans une prairie il peut vous mettre des pénalités pour mauvais entretien de celle-ci. »
Là je suis tombé sur le… les fesses !
Pour ma culture : quelle en est la raison fondamentale ? Je me doute du lien de cause à effet de fond.
« On marche sur la tête »
A l’évidence, mais je crois aux cycles, aux grands cycles, et le grand balancier n’est à mon avis pas loin de changer de sens.
@ Catherine JACOB | 27 octobre 2017 à 23:04

Le parti pris de l’architecte c’est d’utiliser la technique de l’origami pour la couverture du bâtiment que l’on voit sur la gauche, en zinc un peu plus durable que le papier…
@ hameau dans les nuages | 28 octobre 2017 à 09:01
« On marche sur la tête. Il y a une semaine lors d’une discussion avec un ami éleveur de souche, il m’a rappelé que son père avait pu acheter sa première voiture neuve avec seulement le produit de la vente d’une belle mule… »
Et donc ? Quelle conclusion en tirez-vous ? Que nous devrions tous nous déplacer en mule ? Que les « paysans » devraient abandonner le tracteur et revenir à la charrue tirée par un cheval, qu’ils étaient encore nombreux à utiliser dans ce pays arriéré qu’était la France d’après-guerre ? Qu’on devrait remplacer les autocars Macron par des mules Macron ?
Rassurez-moi : vous n’avez pas d’automobile, au moins ? Vous allez faire les courses chez Carrefour à dos d’âne, j’espère ? Oh, pardon : je voulais dire chez le petit commerçant de proximité qui fait, spécialement pour vous, des prix exorbitants, puisque vous avez l’air d’aimer ça ?
@ Robert Marchenoir
Ah bon ? Il faut être retraité pour avoir une maison à la campagne ? Certains poncifs semblent inoxydables.
Et donc, être voisin d’une raffinerie ne fait pas de vous un expert en pétrochimie de même que posséder une maison au milieu de surfaces agricoles ne vous transforme pas en spécialiste de l’agriculture ? Une illustration que le défonçage des portes ouvertes est un sport répandu et peu fatigant.
Disons que je préfère ne pas voisiner une zone d’activité pétrolière ne serait-ce que pour raison olfactive, sans que j’y connaisse grand-chose. Cela ne m’empêche pas de remplir le réservoir de mon véhicule d’une bonne essence bien polluante. La vie est faite de paradoxes, figurez-vous.
Il paraît aussi que l’écologie recèlerait son lot de charlatans et d’escrocs ? En voilà une révélation inédite qui me laisse bouche bée (et au passage d’avaler quelque centimètres cubes du nuage d’un produit inconnu vaporisé par mon voisin viticulteur) !
Et que l’on vous parle d’éoliennes et ampoules basse consommation. Certes, auraient pu également être évoqués les gugusses sans foi ni loi qui vous chantent les louanges d’un toit photovoltaïque sans en assurer ni entretien ni installation tout en prenant leurs 40 à 60% de commission au passage. Et débrouillez-vous si ça ne marche pas.
Oui oui, c’est vrai, des petits malins mettent beaucoup de beurre dans leurs épinards en vendant, écrivant ou parlant écologie, ni plus ni moins qu’à peu près dans tous les milieux, industriels, bancaires, religieux, artistiques, publicitaires, médiatiques, géopolitiques, liste ne prétendant pas à l’exhaustivité. Ce n’est ni nouveau et ni près de cesser.
Proférer cela empêche-t-il d’avoir un embryon de pensée critique ou simple réserve à l’égard de discours publicitaires matraqués à coup de milliards (dans votre monnaie préférée) destinés à dissimuler activement, arguments « scientifiques » à l’appui, les effets éventuellement dévastateurs (santé, porte-monnaie) de leurs produits ?
Et ce serait démagogique de simplement exprimer une opinion sur ces sujets, pour la simple raison que ce serait une réaction émotionnelle donc non pourvue d’une rigueur scientifique ? Une plaisanterie, j’imagine.
J’aurais tendance à m’inscrire en faux sur le qualificatif démagogique et reconnaître piteusement le caractère dérisoire de telles assertions au sujet de pratiques d’un monde que l’on ne maîtrise pas, l’essentiel étant, simple avis personnel, de mener sa vie avec une vigilance particulière vis-à-vis des enfumages divers et variés qui vous sont quotidiennement proposés.
Presqu’un métier, aucune retraite possible à la campagne ou ailleurs.
Ayant été invité à déjeuner chez des amis ce midi, je découvre ce soir divers commentaires touchant ma citation d’un passage du dernier livre de Maître Henri
Leclerc qui m’avait été offert par un aimable intervenant, que je considère comme l’un de mes meilleurs amis.
Je ne citerai pas le nom ou le pseudo de deux dames et d’un homme qui avaient réagi singulièrement à ce don, complètement imprévu et pas du tout cherché.
Ce livre m’aura décidément causé beaucoup d’ennuis.
Rebelote ces jours-ci. Pour ceux qui ne l’ont pas lu, une info préalable : ce livre a cinq cent pages. Philippe l’a lu, je le cite, « d’une traite ». Moi qui suis un esprit lent, qui lis la plume à la main, je l’ai savouré en plusieurs semaines. J’ai pris un cahier d’écolier de notes sur ce livre. La citation qui me vaut un procès en bonne et due forme se trouve à la fin du livre.
Or, Marc Ghinsberg, qui a soulevé le lièvre, comme dit quelqu’un de malveillant, devait connaître à fond ce livre pour avoir pu noter qu’il manquait le mot « réactionnaire » après « blog intelligent ». Sa réaction, très sobre, et laconique, mérite le respect. C’est un esprit sérieux, attentif et de bonne tenue.
Cela a donné l’idée à un autre, que je ne louerai pas, de passer un temps fou à chercher l’endroit, pendant une heure ou deux, à tout recopier, à mettre en gras ce que j’avais omis.
Robert de Viro, à qui j’ai fait savoir que je souhaitais lui fournir par mail des informations qui lui manquent pour me juger et m’a fait répondre « Niet », en remet une couche et me peint sous des couleurs très sombres.
Seul Robert Marchenoir a réagi avec esprit à « un blog intelligent, mais que je trouve réactionnaire » : « Mais j’espère bien, Maître Henri Leclerc, j’espère bien… »
Voici mes explications, pas cher Deviro. Philippe Bilger a dit plusieurs fois ici qu’il était « réactionnaire ». Zemmour, Finkielkraut, sont qualifiés de réacs par l’Obs, Libé, Marianne… Je suis, à certains égards, moi-même, réac.
J’ai omis « réactionnaire » dans ma citation pour éviter les inévitables tartines que plusieurs n’auraient pas manqué de nous infliger.
Vous ne voulez toujours pas donner votre mail ? Que craignez-vous de moi ? ma brosse à reluire ? mon refus d’échanger ? J’ai des choses à vous dire sur Onfray, que vous ne pouvez pas deviner et qui n’intéresseront personne d’autre.
@ Robert Marchenoir | 28 octobre 2017 à 14:24
Vous êtes vraiment très spécial. Je faisais simplement le parallèle du coût d’une voiture par rapport à l’animal entre avant et maintenant. Pour ce qui est du labour, puisque vous soulevez le problème, je ne suis pas contre bien évidemment sauf qu’il y a labour et labour. Vu le manque de puissance pour tirer la charrue, seuls environ les quinze premiers centimètres étaient retournés année après année. On appelle cela la terre arable. Mais sont arrivés les monstres avec des charrues allant chercher la terre morte ou inerte, les engrais chimiques compensant la pauvreté du sol retourné. Faisant labourer par un entrepreneur, je me battais pour qu’il arrête d’enfoncer sa charrue comme un malade, remontant toujours plus de cailloux ou de terre ; n’ayant jamais vu la lumière provoquant de la battance l’eau de pluie restant en surface. Alors qu’il aurait suffi d’un passage de vibro pour l’affiner et semer, il fallait multiplier ceux-ci en espérant une météo favorable.
Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise puisque vous avez réponse à tout, sachant tout. La terre, quand vous l’aimez, elle vous le rend. Les anciens disent en la touchant qu’elle est douce. Elle veut des préliminaires avant de se donner.
Vous êtes le pendant des écolos extrémistes par votre comportement. C’est vous la mule.
@fugace
Eh oui ! l’ortie est considérée comme une mauvaise herbe alors qu’elle prospère dans les terres grasses avec l’inconvénient quand même d’étouffer les autres. Alors le contrôleur ne veut voir qu’une végétation digne de ce nom et souvent semée : ray-grass, trèfle, dactyle, fétuque pour les plus connues.
Je pourrais vous parler de l’énormité de la PAC confondant prairies naturelles et permanentes, vous interdisant ainsi pour ces dernières de les refaire en intercalant pendant une année ou deux un maïs pour défaire le cycle des vivaces indésirables… Cette décision a été pour beaucoup dans la liquidation de mon exploitation. J’ai eu et ai encore la rage de voir ce monstre bruxellois avaler la paysannerie traditionnelle respectueuse de l’environnement par la force des choses, bio avant l’heure et cela sans aides compensatoires.
Eh Patrice vous poussez le bouchon un peu loin, vous avez oublié bien plus que « réactionnaire ». Pierre Blanchard s’est effectivement donné la peine de relever tous vos « omissions ». Difficile de plaider la simple distraction.
@ Patrice Charoulet | 28 octobre 2017 à 19:52
« Or, Marc Ghinsberg, qui a soulevé le lièvre, comme dit quelqu’un de malveillant, devait connaître à fond ce livre pour avoir pu noter qu’il manquait le mot « réactionnaire » après « blog intelligent ». Sa réaction, très sobre, et laconique, mérite le respect. C’est un esprit sérieux, attentif et de bonne tenue. Cela a donné l’idée à un autre, que je ne louerai pas, de passer un temps fou à chercher l’endroit, pendant une heure ou deux, à tout recopier, à mettre en gras ce que j’avais omis. »
En premier lieu remarquez que je ne vous cite pas en intégralité, seulement la partie de votre post qui me concerne, mais qui ELLE, est citée en intégralité…
Cela devrait vous changer de votre citation tronquée : habitude(s) malheureuse(s), malencontreuse(s), en fait inadmissible(s) pour celui qui se présente comme un enseignant !! (je ne sais si je dois simplement utiliser le singulier ou le pluriel), mais sachez qu’à l’avenir, je surveillerai de près vos citations… Et ne serai certainement pas le seul.
Sur un blog initié par un avocat général, il me semble que tous, nous nous devons une certaine forme de respect, de droiture, alors évitez svp les circonvolutions oratoires qui ne vous auraient fait qu’oublier un mot : « réactionnaire » dans la citation en question, ce qui est loin d’être le cas.
Rassurez-vous je n’ai pas passé « un temps fou à chercher l’endroit, pendant une heure ou deux, à tout recopier, à mettre en gras ce que j’avais omis. »
En fait de « brosse à reluire », puisque vous réutilisez cette expression, je ne peux que constater qu’à force de vouloir jouer les préférés de Monsieur Bilger, vous ne savez même plus où vous arrêter si j’en suis votre participation sur le billet « Pourquoi suis-je reconnaissant envers Sud Radio ? »
Dans votre enfance, à la course aux bons points, vous étiez souvent prem’s ?
Et puis, SVP, cessez un peu de nous seriner avec votre « petit poste » aujourd’hui, vos « petits moyens » hier, etc.
Sachez que j’arrêterai là mes commentaires à votre endroit, vous laissant dans votre costume.
L’ortie est une plante qui peut être utile aussi bien à l’humain qu’aux végétaux.
– La soupe d’ortie est nourrissante, peu onéreuse et vaut mieux que rien du tout dans le ventre avant d’aller dormir.
– Le purin d’ortie est très utile pour obtenir des tomates goûteuses.
Avant de cueillir un plan d’ortie, il est préférable de le gifler plusieurs fois avec un outil contondant, les défenses naturelles de la plante tombent et il n’en reste plus pour piquer les mains du jardinier.
@ hameau dans les nuages | 28 octobre 2017 à 20:50
« Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise puisque vous avez réponse à tout, sachant tout. »
Oui, ça vous agace, qu’on vous réponde, hein ? Ca vous ennuie de ne pas avoir le terrain à vous tout seul, à balancer les âneries habituelles sur l’agriculture. Celle-ci, par exemple :
« La terre, quand vous l’aimez, elle vous le rend. Les anciens disent en la touchant qu’elle est douce. Elle veut des préliminaires avant de se donner. »
Ca c’est de l’escroquerie, Monsieur. De deux choses l’une : soit vous faites de la poésie, soit vous faites de l’économie. Mais ne prétendez pas jouer sur les deux tableaux à la fois. Et surtout, ne cherchez pas des noises à ceux qui se préoccupent, eux, d’économie.
En réalité, si vous aviez eu l’honnêteté de lire ce que j’écris, vous vous seriez aperçu que sur l’agriculture, j’ai essentiellement des questions. Et ce qui me met en colère, c’est que des ânes comme vous passent leur temps à accuser tout le monde et sa mère, en prétendant qu’ils savent tout, eux, sur l’agriculture : alors que vous ne savez rien. Ou alors si vous savez quelque chose, vous le cachez bien.
Et en plus, vous êtes une victime. Les Français vous persécutent. Les Français vous doivent quelque chose. Les agriculteurs sont de pauvres êtres persécutés par la France entière, et quand on ne chante pas à l’unisson de votre sérénade, alors c’est qu’on veut la mort du petit cheval.
Vous nous annoncez des catastrophes, vous nous expliquez que tout va mal, vous nous sortez une histoire de mule d’un air profond, et maintenant votre mule ne veut plus rien dire, il n’y a aucune conclusion à en tirer, vous auriez pu dire qu’il faisait chaud et beau, c’était juste histoire de causer.
Le progrès technique est une catastrophe, nous serinez-vous tous les jours, et puis maintenant on s’aperçoit en fait que l’immense préjudice que vous cause le tracteur, c’est que l’homme que vous avez payé tantôt pour le conduire a labouré un peu trop profond, alors qu’un peu moins, ç’aurait été mieux.
Bah oui, moi j’ai commandé un demi au bar avant-hier, le type a tiré ça comme un cochon, il a raté la mousse. Je suis une pauvre victime et les buveurs de bière sont méprisés par le gouvernement, c’est un scandale.
Vous vous plaignez à juste titre de la persécution administrative et de l’explosion des réglementations, mais vous n’en tirez pas la conclusion qui s’impose et qui consiste à réclamer une baisse drastique des dépenses publiques et un Etat faible. En fait vous réclamez le contraire, vous réclamez un Etat dictatorial qui oblige vos concitoyens à payer leur nourriture plus cher, afin de permettre à des agriculteurs inefficaces de continuer à produire sans se réformer.
Vous faites semblant de regretter une époque bénie où il n’y avait pas de subventions européennes, mais pendant des décennies, les agriculteurs français se sont félicités de ces subventions, dont ils étaient les premiers bénéficiaires au sein du Marché commun. Vous avez réclamé les subventions, vous les avez obtenues, et maintenant vous vous rendez compte que lorsque le chien réclame sa pâtée au maître, eh bien il a la chaîne en prime.
A la rigueur, vous auriez eu une révélation libérale au soir de votre carrière, vous seriez excusable, tout le monde a le droit de changer d’avis. Mais ce n’est pas votre cas : vous fustigez le libéralisme. Vous réclamez la liberté pour vous, et l’oppression pour les autres.
Et vous nous emballez ça avec un grand coup de violon, en prétendant que vous faites l’amour à la terre et que vous elle vous connaît.
@ Bebop76 | 27 octobre 2017 à 19:58
« Je suis factuel Achille.
Donnez-moi s’il vous plaît les références exactes des études dont vous parlez. »
Les études vous pouvez les retrouver très facilement sur le net à l’aide de quelques mots clés, si toutefois vous ne les avez pas déjà sur votre bureau.
Quant aux éléments factuels je vous renvoie à mon post de 17H17 à l’attention de hameau dans les nuages dans lequel je raconte ma petite mésaventure et le sort peu enviable du propriétaire du champ.
@Robert Marchenoir | 29 octobre 2017 à 00:12
Bob – je me permets – là je suis scotché, vous collez à la vérité comme la peau sur les muscles.
J’ai vu un reportage, au sortir de la guerre de 39/45 notre agriculture émergeait du Moyen Age, heureusement le plan Marshall a acheminé les tracteurs.
Où sont passées les subventions pour moderniser les élevages de porcs en Bretagne ?
Demain si on autorise l’Allemagne à vendre son lait à leur prix ils laminent notre production moribonde.
Je vous l’ai déjà dit vous êtes un vrai démocrate, dénoncer pour la vérité c’est tout bénéfice à la démocratie et se regarder le nombril n’a jamais fait manger les peuples.
La nourriture coûte en moyenne 20% moins cher en Allemagne dont les salaires sont beaucoup plus élevés que chez nous, la consommation s’en ressent et ils peuvent se concentrer sur d’autres problèmes que la pure subsistance.
J’en transpire encore de votre intervention.
@Guiseppe
« La nourriture coûte en moyenne 20% moins cher en Allemagne »
Une chaîne de distribution allemande a le droit de vendre en France. Les prix au détail sont moins élevés que dans le cas d’une chaîne de distribution française. Ainsi je fais de plus en plus mes courses dans le magasin qui commence par un L et qui finit par un d.
@ Robert Marchenoir | 29 octobre 2017 à 00:12
Vous êtes un grand caractériel. Je vous plains, vous et votre dame, si vous êtes marié. Sans doute à votre corps défendant, vous êtes l’archétype même du gars utile aux écolos extrémistes. L’idiot utile.
« On doit conclure que la profondeur des labours sagement faits, dépend de la qualité de la couche supérieure et de celle de la couche inférieure ; que sans cette attention, on cultivera toujours mal ; enfin, que chaque champ demande un labour particulier, dès que les circonstances ne sont plus les mêmes. »
Rozier
Cours complet d’agriculture
Hôtel Serpente, 1786 (Tome sixième, pp. 123-148)
@ Achille | 29 octobre 2017 à 08:33
Eh bien nous y voilà !
Vous parlez donc d’études que vous n’avez pas lues en me disant d’aller les chercher moi-même sur le net. Belle façon de botter en touche. Et de plus vous avez le cynisme de me dire qu’elles sont sur mon bureau et que je les connais parfaitement ! Tout y est.
Vous êtes digne de figurer au palmarès des 80% de nos concitoyens qui ont une opinion sur tout, bêlant à tout-va et essayant de répercuter la prose des activistes manipulateurs et de la presse de l’idéologie plutôt que des faits dûment vérifiés.
@Patrice Charoulet | 28 octobre 2017 à 19:52
« J’ai des choses à vous dire sur Onfray, que vous ne pouvez pas deviner et qui n’intéresseront personne d’autre. »
J’ai loupé quelque chose ?
Michel Onfray a mauvaise haleine ? (sans doute des implants fabriqués en Chine…) Il sent des pieds ? Il rote et il pète en même temps ? (mais comment fait-il donc ?)
Vite, je veux savoir. Ah le gueux, le tâcheron !
@vamonos | 29 octobre 2017 à 11:25
« Une chaîne de distribution allemande a le droit de vendre en France. Les prix au détail sont moins élevés que dans le cas d’une chaîne de distribution française. Ainsi je fais de plus en plus mes courses dans le magasin qui commence par un L et qui finit par un d. »
Ah patron, on est mal, on est très mal !
@ Bebop76 | 29 octobre 2017 à 13:35
Je constate que vous vous gardez bien d’évoquer mes éléments factuels à moi, ceux que j’ai vécus personnellement et qui viennent corroborer les rapports scientifiques portant sur le glyphosate.
Les scientifiques qui se sont penchés sur les nuisances du glyphosate ne sont pas tous des écolos illuminés du genre zadistes, farouches défenseurs des abeilles, des grenouilles et des hérissons et leurs études valent largement celles des scientifiques à la solde de Monsanto.
Les travaux des labos soi-disant écologistes, que vous considérez avec condescendance, et qui en fait sont tout simplement des labos indépendants, valent bien les travaux des labos de l’industrie agro-alimentaire ou de l’industrie pharmaceutique.
Le lobby de cette dernière n’en est pas à ses premiers rapports scientifiques pipés concernant les effets indésirables de certains médicaments.
On peut citer le cas du Mediator (traitement contre le diabète) qui a provoqué des centaines de morts, puis dernièrement celui du Levothyrox (traitement contre les problèmes de thyroïde) dans lequel certains adjuvants ont été modifiés provoquant des malaises chez de nombreux patients, symptômes niés avec un aplomb dédaigneux par le laboratoire qui fabrique ce médicament.
Des cas comme cela il en existe des dizaines d’autres et il serait fastidieux de les évoquer.
Alors, certes je n’ai pas lu dans le détail les rapports scientifiques des experts indépendants, mais j’en ai lu des extraits dans certaines revues, j’ai entendu certains de ces experts les exposer dans les médias et leur contenu repose sur des études sérieuses qui valent largement celles que vous mentionnez.
@ Giuseppe
« La nourriture coûte en moyenne 20% moins cher en Allemagne dont les salaires sont beaucoup plus élevés que chez nous, la consommation s’en ressent et ils peuvent se concentrer sur d’autres problèmes que la pure subsistance. »
C’est inexact : indice 112 en France, indice 106 en Allemagne (5% environ d’écart)…
http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/8072366/2-15062017-BP-FR.pdf/bbb70752-86a5-4c9c-bf0e-a097f773c2f8
@Pierre Blanchard | 28 octobre 2017 à 23:04
« Sachez que j’arrêterai là mes commentaires à votre endroit, vous laissant dans votre costume. »
Je ne connaissais pas cette expression, surtout après lui avoir taillé un costard et habillé pour l’hiver…
C’est cohérent, j’aime !
@ Deviro
Pour diverses raisons, je ne m’adresserai plus à vous ici. La raison principale, suffisante et décisive est celle-ci :
« Il y a des gens d’une certaine étoffe ou d’un certain caractère avec qui il ne faut jamais se commettre, de qui l’on ne doit se plaindre que le moins qu’il est
possible, contre qui il n’est pas même permis d’avoir raison. » (La Bruyère, V, 28)
@Guiseppe et vamonos
Oui 20% moins cher grâce aux esclaves des pays de l’Est :
https://www.la-croix.com/Actualite/Europe/Les-bas-salaires-cle-de-la-reussite-des-abattoirs-allemands-2013-10-21-1048085
Lesquels vont obtenir le salaire minimum de 8,50 euros /h, l’agroalimentaire et elle seule ayant l’autorisation de leur défalquer le gîte et le couvert.
Les « illettrées » ont sans doute là aussi leur vocation :
https://www.streetpress.com/sujet/1486376706-rapport-censure-abattoirs-bretons
Mais heureusement des « encore plus illettrés » viendront les remplacer en la personne des migrants.
Bon appétit pour vous sustenter.
@Patrice Charoulet | 29 octobre 2017 à 16:34
J’ai noyé mon chagrin dans un (petit) verre de Pomerol.
Mais c’est très bien, la citation n’est pas caviardée, on progresse.
…Mais, mais, il me semble que Pierre Blanchard a écrit la même chose que La Bruyère en s’adressant à vous, cette fois-ci.
« Sachez que j’arrêterai là mes commentaires à votre endroit, vous laissant dans votre costume. »
C’est plus concis, et c’est moins XVIIe, hélas…
L’abominable plagiaire !
@ Achille | 29 octobre 2017 à 15:34
Quand vous confondez « corrélation » et « causalité » (votre voisin atteint de Parkinson parce qu’il traite ses champs) vous ne pouvez malheureusement qu’être réceptif aux « extraits de certaines revues »… J’attends là aussi les références de ces revues, cela permettrait plus facilement de savoir de quoi on cause.
Je vais essayer d’éclairer votre lanterne sur la confusion que beaucoup de personnes font, et vous en êtes un digne représentant, entre corrélation et causalité. Je le fais à travers « mes éléments factuels à moi, ceux que j’ai vécus personnellement » comme vous dites : mon grand-père est mort à la fin des années 90, à 98 ans, le jour de la fameuse éclipse de soleil en plein midi, celle où l’illuminé Paco Rabanne avait prédit la fin du monde… La corrélation entre le décès de mon grand-père et la survenue de cette éclipse était parfaite. Faut-il en conclure que la cause de son décès était la survenue de l’éclipse ? Faut-il en conclure que les nombreuses autres personnes qui sont décédées ce jour-là sont mortes à cause de l’éclipse ?
@ caroff | 29 octobre 2017 à 16:20
Tout dépend ce que vous mettez dans l’indice, le fameux panier de la ménagère.
Expliquez à ceux qui fréquentent les surfaces commerciales allemandes en France que l’indice est quasiment le même, et demandez-leur ce que contient leur panier.
Vérifiez simplement le prix du pain et si vous êtes gourmand les viennoiseries…
Lu dans l’Express/l’Expansion :
SamLaury
22/01/2015 11:41
« Mais un caddy qui me coûte 60 euros en Allemagne m’en coûte 100 en France… »
J’étais bien en dessous de la vraie vie, mais il est aussi vrai que je ne fais pas souvent mon marché.
@Giuseppe
« Tout dépend ce que vous mettez dans l’indice, le fameux panier de la ménagère. »
Je vous parle des statistiques d’Eurostat qui, elles seules, permettent des comparaisons entre pays, le reste c’est de la bouillie journalistique…
@ Bebop76 | 29 octobre 2017 à 19:22
Votre « démonstration » sur la relation entre l’éclipse de soleil et la mort de votre grand-père ressemble furieusement à un grossier sophisme. Faudrait éviter de trop prendre les gens pour des imbéciles, ils risquent de s’en apercevoir.
A toute fin utile, puisque vous ne voulez pas vous en donner la peine, je vous joins un article que j’ai pris au hasard sur Internet et qui traite de la guéguerre que se livrent les lobbys industriels et l’OMS.
Edifiant !
http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/14/nocivite-controversee-du-glyphosate-les-lobbys-industriels-a-la-manoeuvre_1596446
@ Patrice Charoulet et ses contradicteurs
Bah, il n’y a tout de même pas plagiat, et Patrice Charoulet semble avoir voulu bien faire.
Que personne ne se fâche, les humains, ici en l’occurrence, dans « Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare », les hommes :
« BENEDICK
— Oh ! l’air divin ! – Déjà son âme est ravie ! N’est-il pas bien étrange que des boyaux de mouton transportent l’âme hors du corps de l’homme ? Fort bien, présentez-moi la corne pour demander mon argent quand tout sera fini.
BALTHAZAR chante.
Ne soupirez plus, mesdames, ne soupirez plus,
Les hommes furent toujours des trompeurs,
Un pied dans la mer, l’autre sur le rivage,
Jamais constants à une seule chose.
Ne soupirez donc plus ;
Laissez-les aller ;
Soyez heureuses et belles ;
Convertissez tous vos chants de tristesse
Eh eh nonny ! eh nonny !
Ne chantez plus de complaintes, ne chantez plus
Ces peines si ennuyeuses et si pesantes ;
La perfidie des hommes fut toujours la même
Depuis que l’été eut des feuilles pour la première fois ;
Ne soupirez donc plus, etc., etc. »
Voir la version de Kenneth Branagh.
@Noblejoué | 29 octobre 2017 à 21:54
« @ Patrice Charoulet et ses contradicteurs »
Vous n’en faites pas partie ?
Pourtant il m’avait bien semblé, le 28 octobre 2017 à 06:44, avoir lu ça de vous, à son intention : « Votre manipulation des textes me semble une fraude pieuse »…
Bof, un oubli, sans doute. Il est 23:13. Savonarole avait raison, après 22 h, votre truc sur Shakespeare, c’est la mort des haricots.
Sans rancune !
@ Deviro
« @ Patrice Charoulet et ses contradicteurs »
Vous n’en faites pas partie ? »
Mais si, bien sûr ! Je propose seulement que le sieur ayant été recadré, on efface son ardoise. Un peu comme je voudrais qu’on ait pitié des Grecs… Certes, il faut certainement se méfier de ceux qui ont commis des fautes, mais quand il ne s’agit pas de choses gravissimes on peut être magnanime.
En plus, ce pauvre Patrice Charoulet est utile à son corps défendant : par lui qui l’a de manière peu pertinente remis en cause, on voit qu’il faut garder le mystère des gens à pseudonyme, qu’il est malvenu de noter, scandaleux de livrer de mauvaises citations…
Autant il était normal de le recadrer ou, dans mon cas, curiosité, de savoir pourquoi il a transgressé, autant donc, après, on peut effacer.
Non ? Ce n’est tout de même pas comme s’il avait calomnié ou diffamé, sur ce blog ou en dehors. Il a rappelé à son corps défendant qu’il faut, autant que des statistiques que je prends avec des pincettes, se méfier des citations. Il a démontré la sagacité de ceux qui ont démontré sa faute, ce dont je les félicite.
Je ne suis pas pour faire semblant de rien face aux fautes, je ne suis pas à applaudir des Polanski et autres Noirs Désirs, vu la gravité de leurs fautes, et me semble-t-il, la persistance dans l’injustice… Je ne suis pas pour fouler les Grecs au pied.
Un professeur a fait preuve d’un manque de sérieux flagrant, mais ce n’était pas pour nuire et dans un contexte qui n’était pas celui de la recherche, même ici, on ne peut comparer avec une Catherine JACOB ou même un Elusen.
Mais c’est vous qui voyez.
Mon but n’est certainement pas de me fâcher avec quiconque pour un transgresseur, de faire une morale qui prenne les autres de haut pour cela. Si je vous ai offensé, je vous prie de bien vouloir m’en excuser, donc.
Mais ai-je le droit de défendre l’auteur de Beaucoup de bruit pour rien ? Et que les hommes sont inconstants. Quand je pense que j’ai failli truquer de la recherche, ici, pour me venger de quelqu’un qui, certes, l’avait bien cherché en me calomniant comme soi-disant plagiaire et autre, mais en fait, c’est le pire, est-ce que les hommes ne sont pas inconstants ?
J’étais dans l’obligation donc de défendre un homme ayant passé à l’acte, mais un acte bien moins grave et sans mauvaise intention.
Cependant, ne mettant pas au même niveau celui qui transgresse et les autres, d’autant qu’il ne s’agissait pas pour lui de se défendre, je vous prie de bien vouloir m’excuser, je prie quiconque de m’excuser si je vous ai offensé.
@ Noblejoué | 30 octobre 2017 à 05:09
Une seule chose m’intrigue encore, cette phrase de vous :
« Bah, il n’y a tout de même pas plagiat »
Mais que vient faire le mot « plagiat » ici ?
Le monsieur a reproduit une citation avec le nom de son auteur Maître Leclerc.
Personne ne lui a reproché un plagiat !
La citation était caviardée à dessein, c’est tout. Pieusement, selon vous…
Dont acte pour votre commentaire, tout à fait pondéré et pacifiant.
@ Deviro
« Une seule chose m’intrigue encore, cette phrase de vous :
« Bah, il n’y a tout de même pas plagiat »
Mais que vient faire le mot plagiat ici ? »
Eh bien le plagiat est une de mes nombreuses obsessions, entre autres parce qu’on m’en a accusé injustement. Alors, ce qui bouillonne profondément ressort quelquefois, que ce soit dans le sujet, hors sujet, ou moyennement dans le sujet, comme souvent chez la plupart, à un moment ou à un autre.
« Dont acte pour votre commentaire, tout à fait pondéré et pacifiant. »
Merci, vous m’encouragez.
Tous nos agriculteurs se sont gavés de subventions, si demain on leur coupe les vivres ne resteront que les meilleurs.
L’agriculture de proximité, celle qui fait des produits à valeur ajoutée vit décemment de ses revenus et ne se plaint pas, en plus elle envahit les enseignes locales.
Pour le coup l’agriculteur produit du roturier de qualité, et c’est gagnant/gagnant pour les consommateurs aussi.
Il en est de même pour l’automobile, les Allemands vendent du beau, du luxe, du cher, comme des petits pains.
Nous avons continué à faire du porc de mauvaise qualité, plus personne ne veut acheter cette production, demandez du porc noir des Pyrénées qui s’arrache à des prix stratosphériques, son producteur est aux anges il ne travaille plus pour des clopinettes. Bien sûr c’est un extrême.
De fait nous avions perdu le rythme de faire du bon pour pas cher, et les subventions furent le résultat de l’exploitation, jamais de l’investissement qui fait réfléchir et qui fait monter en gamme au moindre coût.
Au fait, pourquoi vous dis-je cela ? je n’en sais plus trop rien… Je viens de goûter une chiffonade de porc – pas celui de Bretagne – guère plus chère, à se mettre à genoux ; avec un petit vin de terroir, of course.
Paul Manafort, voilà un sujet qui va nous éclairer sur l’activisme ou entrisme russe de Poutine dans nos démocraties.
Démocraties que l’on compte sur les doigts d’une main de Mickey.
Ce lobbyiste est inculpé de complot contre les État-Unis, il travaillait pour Donald Trump.
C’est le scoop du jour, allumez vos TSF à galène, voyez vos gazettes.
Robert Marchenoir va grimper aux rideaux, Tomas que l’on n’entend plus va balayer tout cela depuis son Starbucks Coffee wi-fi du quartier Latin.
Au fond, l’un et l’autre vont se retrouver pour dire que cette affaire est un complot.
Le premier défendra Trump, le deuxième défendra Poutine, les extrêmes se rejoindront.
Ne plus me déranger, je fais la sieste.
@ Guiseppe
« Tous nos agriculteurs se sont gavés de subventions, si demain on leur coupe les vivres ne resteront que les meilleurs »
Eh non ! Je n’avais que très peu de « subventions », qui n’en sont pas car le terme a été dévoyé. Il s’agit exactement d’aides compensatrices. On parlait aussi de primes, histoire de noyer le chien.
Et je n’en avais que très peu pour la bonne raison que mon exploitation était basée sur le pâturage et que les prairies étaient très peu aidées mais malgré tout contrôlées (photos satellites). Le plus amusant est que ces photos à un moment ont été traitées en Inde sans doute par économie, mondialisme oblige, ce qui provoqua un énorme capharnaüm. Mais bien sûr l’erreur ne pouvait être qu’une fraude de notre part.
Le maïs, lui, a été formidablement aidé mais pour la bonne raison que son prix allait être fixé à Chicago dixit Marcel Cazalé, président de l’AGPM et de la Coop locale (entre autres titres) ramassant… le maïs en présence de monsieur Bayrou (foire de Pau) et que toujours dixit Marcel Cazalé « les paysans vont devoir s’alléger pour traverser le gué ».
Ainsi l’organisme collecteur s’appuyait sur les aides versées par l’Europe pour baisser le prix au producteur. Mais haro sur le péquenot profiteur et pollueur c’est tellement plus facile ! (La ou les mêmes coops fournissant les engrais, semences et intrants !) Et si leur nombre s’effondre c’est sans doute selon vous qu’ils ont été trop aidés.
J’ai fait partie d’un syndicat qui était contre ces aides PAC car dès le début il était patent que ces aides allaient soutenir le paysan comme la corde soutient le pendu.
600 suicides par an.
@ hameau dans les nuages | 30 octobre 2017 à 19:22
Attention aux « chiffres ronds », ils sont là pour marquer les esprits, et sont particulièrement mortifères dans le contexte dans lequel vous les utilisez !
L’utilisation des « morts » par des personnes « bien vivantes » m’a toujours incommodé, souvenons-nous du « parti des fusillés »…
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/11/01016-20151011ARTFIG00115-en-bretagne-600-croix-erigees-en-hommage-aux-agriculteurs-suicides.php
En Bretagne, 600 croix érigées en hommage aux agriculteurs suicidés
Publié le 11/10/2015 à 17:07
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/09/six-chiffres-cles-pour-comprendre-le-suicide-en-france_4861662_4355770.html
Six chiffres-clés pour comprendre le suicide en France
Le Monde.fr | 09.02.2016
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/04/22/97002-20160422FILWWW00056-difficiles-etudes-sur-le-suicide-des-agriculteurs.php
Difficiles études sur le suicide des agriculteurs
Publié le 22/04/2016 à 09:28