Qu’on nous redonne nos deux hôtesses du Tour de France !

Eric Dupond-Moretti a raison : les extrémistes du féminisme, comme ceux de l’écologie, doivent être combattus et il ne faut pas avoir peur d’eux.

La cause féministe si belle et juste dans son principe – l’égalité des droits dans tous les secteurs de la vie, familiale, professionnelle et sociale – est totalement dévoyée par une idéologie qui voudrait instaurer une guerre civile entre les sexes et laisser croire que « l’homme serait la haine de la femme ».

Derrière ces dérives qui oscillent entre ridicule et grandiloquence, il y a des démagogies encore plus éclairantes que d’autres.

Je regarde de moins en moins le Tour de France parce que j’ai été défrisé par des exploits que j’applaudissais et qui étaient dus au dopage. Et maintenant on veut me priver des ravissantes hôtesses en petites robes qui à chaque étape gratifiaient le vainqueur qu’elles encadraient et embrassaient.

Ce sera même pire : on gardera une hôtesse mais il y aura aussi un hôte. Un homme, une femme sur le podium. Une parité grotesque. Jusqu’où l’angoisse de manquer le train stupide d’une évolution que notre faiblesse rend irrésistible conduira-t-elle nos élites dans quelque domaine que ce soit ! (Le Parisien)

Ainsi aujourd’hui de telles scènes unisexes seraient insupportables parce qu’elles dégraderaient l’image de la femme ?

Quelle étrange manière de se plier au féminisme militant en décidant à la place de ces jeunes femmes de leur exhibition ou non sans s’interroger une seconde sur leur condition, leur quotidien et leur désir ! Aurait-il été aberrant de les laisser arbitrer en faveur ou non de leur gracieuse présence ?

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Quel subtil mépris, masqué par un progressisme moutonnier, de les percevoir obligatoirement, les unes et les autres, sans rien connaître de leurs tréfonds et de leur existence, telles des poupées sans esprit, des corps sans humanité, des comportements sans allure ?

Comment qualifier ce féminisme totalitaire incapable d’accepter la liberté des êtres, la richesse des personnalités et se plaisant à confondre, pour humilier, l’apparence avec la profondeur, sinon comme l’emprise dévastatrice d’un combat de mauvais aloi, jamais questionné dans ses outrances, sur une société tétanisée par la peur de mal penser, mal juger et mal agir ?

Au risque d’amplifier les leçons d’une éradication que les organisateurs du Tour de France, jamais en retard d’un conformisme perçu comme dominant, ont voulue pour mettre cette course d’hommes dans le vent d’aujourd’hui, je vois bien plus dans cette suppression qui va affecter négativement chaque étape.

J’ose le terme : cette gratuité, cette joliesse, ces esthétiques, ces sourires étaient au sens propre insupportables dans un monde qui ne se tolère plus qu’en affichant son sérieux, sa gravité et sa bonne conscience. Derrière ces aigreurs que l’idéologie, l’extrémisme prétendait sublimer – quelle épouvantable représentation du sexe féminin diffusent ces jouets soumis à l’emprise virile, ces fausses élégances, ces déplorables beautés, ces tenues équivoques ! -, cherchons bien.

Il n’est pas admissible, décent, pour un monde imparfait, pour des luttes se piquant d’être exemplaires, pour des collectifs passionnés, parfois passionnants mais dénués de toute envie, voire de possibilité de plaire, de valider une superficialité agréable, d’applaudir à des anatomies irréprochables, de légitimer des grâces inspirées par la seule volonté de présenter de soi la plus belle image qui soit. Le féminisme serait une cause trop sérieuse pour la laisser se noyer dans le futile, l’inutile et le léger !

On aboutit à ce paradoxe que pour favoriser l’honneur et la dignité des femmes, on en enlève une sur deux pour la remplacer par un homme dont la présence ridiculisera la virilité et dégradera la féminité dans ce qu’elle doit avoir d’unique.

Ils sont devenus fous !

Cachons donc ces hôtesses que notre humanisme bêlant ne saurait plus accepter, que notre lâcheté est condamnée à trouver détestables !

Il faut, dans l’urgence et sans jamais céder, combattre les ayatollahs d’un féminisme délirant en devenant nous-mêmes les ayatollahs du bon sens, les défenseurs de ce qui a le droit de ne pas se justifier.

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Voir les Commentaires (124)
  1. Chemin de traverse

    Mdr ! Bonjour la parité !
    « On gardera une hôtesse mais il y aura un hôte » !
    Pour le tour de France masculin ?
    Donc 1 coureur + 1 hôte = deux hommes sur le podium et 1 hôtesse !
    Mais je n’ai pas dû bien comprendre et/ou compter jusqu’à 2.

  2. Je regarde de moins en moins le Tour de France parce que j’ai été défrisé par des exploits que j’applaudissais et qui étaient dus au dopage.
    Le dopage est-il donc encore pratiqué ?
    Moi qui croyais que désormais c’était le possesseur de la bicyclette équipée d’un moteur électrique aussi invisible que performant qui emportait la mise…
    https://www.youtube.com/watch?v=e0s2yo6ws9U

  3. Avant d’attaquer ce commentaire, je voudrais dire que je souhaite la victoire du PSG, pas pour une raison « cocardiaire » car un compte en banque et des mercenaires suffisent à constituer une équipe apatride.
    Non, simplement, si cette équipe gagne, les commentaires étouffants vont être divisés par deux, c’est-à-dire qu’on ne parlera que de la victoire.
    En cas de défaite il va falloir se cogner en plus les supputations d’une victoire avortée, sans compter les supputations de le défaite et tous les commentaires des 67 000 000 de sélectionneurs qui avaient vu l’homme qui avaient vu l’ours.
    Bon, pour « Qu’on nous redonne nos deux hôtesses du Tour de France ! » je pense y revenir, marre de ces flingués de la tête qui sont en train de déboulonner ce que personne, mais alors personne, n’avait perçu comme une quelconque atteinte à la parité homme/femme.
    Ma leste coiffeuse ne comprend pas ces imbéciles qui voient le mal partout et pourtant elle est belle ma coiffeuse et en plus elle a le coup de pédale souple.

  4. Bonjour Philippe,
    Je vous rejoins Philippe.
    Rien à voir avec Dupont-Mojito qui pense normal de siffler les filles dans la rue.
    Le Tour de France n’a rien de péjorant pour les filles qui sont sur le podium, belles et classes.
    Qu’on nous rende les hôtesses.
    P.-S.: pour le dopage ne faites pas preuve de naïveté. Ils y passent tous.

  5. Il vaudrait mieux batailler sur l’inégalité des salaires dans le vélo et dans tous les sports et la ramener à des proportions plus décentes. Mais ça… ce sera à l’an des glands, surtout avec des « féministes » de cet acabit.

  6. « Je regarde de moins en moins le Tour de France parce que j’ai été défrisé par des exploits que j’applaudissais et qui étaient dus au dopage. Et maintenant on veut me priver des ravissantes hôtesses en petites robes qui à chaque étape gratifiaient le vainqueur qu’elles encadraient et embrassaient. »
    Je suis d’accord avec vous Philippe Bilger, empêcher la femme d’utiliser son charme physique dans des circonstances festives, comme célébrer la victoire d’un coureur cycliste, alors que cette coutume existe depuis un siècle et n’est aucunement attentatoire à l’honneur de la femme, est d’une parfaite absurdité.
    C’est vouloir tuer la féminité sans rien apporter en retour. Bref c’est tout simplement inacceptable.
    Comme vous je demande à ce que l’on nous rendent nos jolies et souriantes hôtesses, et vite !
    Il es temps d’arrêter ces délires qui confinent au grotesque.

  7. Au train où vont les événements on nous supprimera bientôt les fées des contes de fées.
    Qui se penchera sur nos berceaux pour nous inspirer à la naissance, le sens du Beau et son corollaire celui de la féminité ?
    Il ne restera plus que les vieilles sorcières, mais celles-là c’est la détestation du féminisme qu’elles inspireront.

  8. Marc GHINSBERG

    Ainsi cher Philippe vous voulez priver les fanas de la pédale de présences masculines lors de l’arrivée aux étapes du tour. Que vous soyez absolument rétif aux charmes d’Apollon soit. Mais pourquoi priver la gent féminine de la possibilité d’admirer la musculature de jeunes Adonis ? Vous voyez le monde avec vos yeux de mâle hétéro. Pensez à nos sœurs et à nos compagnes. Pourquoi n’auraient-elles pas le droit « d’applaudir à des anatomies irréprochables, de légitimer des grâces inspirées par la seule volonté de présenter de soi la plus belle image qui soit », bref de se rincer l’œil ?

  9. « Ils sont devenus fous ! » (PB)
    À qui le dites-vous ! C’est à celui qui trouvera l’idée la plus saugrenue. Dans la catégorie loufoqueries, nous avons des champions de monde.
    Merci pour ce billet, une fois de plus.
    Je pense à Romain Gary à propos de tout ce cirque de gesticulateurs amers et aigris. Ces pseudo-politiques, ayatollahs de la pensée, n’ont aucun sens de la dérision et de l’autodérision. Ce qui prouve leur imbécillité avérée. C’est qu’ils se prennent au sérieux, les bougres. Fichtre, ils veulent nous prouver qu’ils sont intelligents tous ces « Tartuffe » qui se trompent sans cesse de combats. Haro aux jolies hôtesses élégantes mais pas un mot au sujet de ces femmes déguisées en Belphégor qui arpentent de plus en plus les rues de notre pays. Peur des coups qui pourraient pleuvoir !
    « Ces femmes que j’aime ».
    « Il ne suffirait évidemment pas de mettre les femmes à la place des hommes pour qu’il y ait un monde nouveau. Et il faut dire que la plupart des femmes agissantes qui lancent de tels mots d’ordre ont déjà été elles-mêmes mutilées, déformées, façonnées par les hommes à leur image, elles ont été souvent réduites à l’état d’hommes par les conditions mêmes de la lutte qu’elles mènent. Le « machismo » en jupon n’est pas plus intéressant que l’autre, il est seulement plus excusable. La femme a été la grande victime de l’homme. […] La formule femme égale de l’homme ne saurait suffire. Il s’agit de tout autre chose : il s’agit de changer l’homme.
    S’il y avait le moindre respect de la féminité, la sexualité aurait été depuis longtemps reconnue comme un partage et un échange, sans « prise » et sans « preneur » ; sans « séducteur » et sans « conquête ». »
    Romain Gary
    —-
    Nous nous posons des questions sur le sort des hôtesses du Tour de France. Une ficelle de plus pour nous faire oublier les sujets importants. Pendant ce temps, le CCIF continue sa conquête. La progression de l’islam en marche.
    Communiqué du CCIF :
    « Afin de mener ce travail de prévention et de protection de l’intégrité physique des citoyens français de confession musulmane, il devient urgent pour la France de reconnaître la communauté musulmane comme une des minorités vivant sur son territoire. »
    Ils sont en terrain conquis !
    « Le séparatisme en marche. Pendant ce temps l’immigration islamique illégale se poursuit et le renforce . Quant à l’intégrité physique des français mise en danger chaque jour par l’islamisme, pas un mot » G-W Goldnadel
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1297452598262456326
    Au fait, connaissez-vous des musulmans qui ont été tués par des Français ces dernières années ?!

    Tous ces pères et mères la moraline commencent à sérieusement nous échauffer les oreilles et je reste polie !
    Ils ont oublié la JOIE DE VIVRE.
    Extrait de « Noces » de Camus
    « Un peu avant midi, nous revenions par les ruines vers un petit café au bord du port. La tête retentissante des cymbales du soleil et des couleurs, quelle fraîche bienvenue que celle de la salle pleine d’ombre, du grand verre de menthe verte et glacée ! Au-dehors, c’est la mer et la route ardente de poussière. Assis devant la table, je tente de saisir entre mes cils battants l’éblouissement multicolore du ciel blanc de chaleur. Le visage mouillé de sueur, mais le corps frais dans la légère toile qui nous habille, nous étalons tous l’heureuse lassitude d’un jour de noces avec le monde.
    On mange mal dans ce café, mais il y a beaucoup de fruits – surtout des pêches qu’on mange en y mordant, de sorte que le jus en coule sur le menton. Les dents refermées sur la pêche, j’écoute les grands coups de mon sang monter jusqu’aux oreilles, je regarde de tous mes yeux. Sur la mer, c’est le silence énorme de midi. Tout être beau a l’orgueil naturel de sa beauté et le monde aujourd’hui laisse son orgueil suinter de toutes parts. Devant lui, pourquoi nierais-je la joie de vivre, si je sais ne pas tout renfermer dans la joie de vivre ? Il n’y a pas de honte à être heureux. Mais aujourd’hui l’imbécile est roi, et j’appelle imbécile celui qui a peur de jouir… » Albert Camus
    Il est grand temps qu’on oblige nos enfants (de tous horizons) à étudier quelques bons textes pour remettre les têtes à l’endroit. Que font-ils donc dans les écoles de France aujourd’hui ?!

  10. Catherine JACOB

    « Je regarde de moins en moins le Tour de France parce que j’ai été défrisé »
    Vous avez été défrisé ?! Hum !
    « J’ose le terme : cette gratuité, cette joliesse, ces esthétiques, ces sourires étaient au sens propre insupportables dans un monde qui ne se supporte plus qu’en affichant son sérieux, sa gravité et sa bonne conscience. »
    Oui enfin bon, il vous manquera une hôtesse mais les spectatrices du tour auront droit à leur tour à quelque beau Chippendale à la beauté masculine entre l’androgyne Johnny Depp (que j’adore, surtout en captain Jack Sparrow , que voulez-vous, on ne se refait pas et j’ai toujours eu un faible pour les pirates) et le bestial Sébastien Chabal que j’adore également.
    J’en appelle à Breizmabro et à la solidarité féminine de ce blog !

  11. « Ils sont devenus fous ! » (PB)
    Comme c’est une folie incurable et irréversible, soyons encore plus fous que ces fous !
    Exigeons que le mec qui remplacera la meuf soit noir pour plaire aux antiracistes et éviter les procès en discrimination raciste ; d’ailleurs nous voyons dans nos rues, dans les pubs, dans les séries, de plus en plus de couples bicolores, mec noir, meuf blanche, imposés par les quotas antiracistes du CSA islamogauchiste et le connisme féministe à grande échelle.
    Exigeons aussi que le mec soit homo et porte un maillot arc-en-ciel LGBT pour éviter les discriminations hétéroristes ; d’ailleurs qu’attendent les organisateurs pour créer le même maillot pour les coureurs, doit bien y avoir des fofolles dans ces équipes de mâles esseulés dans leurs chambres d’hôtels le soir au fond des bois.
    Je n’irais pas jusqu’à demander aussi un maillot en l’honneur des victimes du racisme islamophobique avec une étoile jaune sur le poitrail remis à l’arrivée du Tour par Benbassa sur l’estrade podium ; mais on peut rêver.
    Le maillot vert est déjà occupé, les EELV escrolos sont déçus.
    Le maillot blanc jugé raciste devra être supprimé.
    Amusons-nous, faisons les fous, tous ces malades nous en donnent l’occasion, faut pas se priver.

  12. Au vu de votre billet, je repose ma question déjà formulée dans un précédent post : à quand une plainte pour viol d’un coureur à l’encontre d’un des hôtes officiant sur le podium ? (Voir un certain ex-adjoint à la culture de la Mairie de Paris !…)

  13. « Qu’on nous redonne nos deux hôtesses du Tour de France ! »
    Mais pas du tout ! Qu’on nous donne EN SUS DES DEUX hôtesses, DEUX super beaux mecs pour embrasser les vainqueurs du tour de France.
    Je me réjouis d’avance de voir la photo sur BFM.

  14. Claude Luçon

    Il y a au moins trois arguments qu’on peut opposer aux féministes :
    1. Que la féminité et l’élégance de nos femmes, connue comme élégance parisienne à l’étranger, participe à la réputation de notre pays et de son industrie du luxe (féminin), qui emploie une majorité de femmes, et que bien des étrangères, pas seulement chinoises, viennent chercher chez nous et copier chez elle.
    Des événements comme le Tour de France sont suivis sur toute la planète, pourquoi se priver de montrer que nos filles et femmes, descendantes d’Agnès Sorel ou de Marianne, sont la vitrine du pays des Droits non seulement de l’homme mais aussi de la femme !
    Personne ne force ces hôtesses à honorer nos podiums de leur beauté d’autant que ce faisant elles honorent les femmes de France ! Exactement le contraire de ce que font ces harpies féministes qui en s’exposant montrent que nous avons aussi des femmes laides en France, ce qui ne peut être ni politiquement correct ni patriotique et montrent qu’elles ne comprennent pas que Fraternité inclut aussi Sororité, donc dans cet esprit qu’elles se cachent au lieu de hurler aux loups 🙂
    2. Que le mouvement féministe est un mouvement dictatorial car il impose à nos femmes une tenue vestimentaire comme le font les islamistes avec les leurs. Il va falloir leur expliquer que la Liberté est un droit fondamental non seulement des hommes mais aussi des femmes.
    3. Il existe en parallèle un Tour de France de femmes cyclistes, que les féministes demandent que quelques beaux hommes, en tenue légère, viennent honorer les podiums de cet autre Tour de France. Le French lover a été supplanté par le Latin lover (italien et espagnol) il est temps que ces féministes nous aident à regagner notre titre !

  15. Serge HIREL

    Une question me taraude l’esprit à la lecture de ce billet : l’hôtesse rescapée, qui sera vraisemblablement interdite de talons hauts et de chignon savamment construit, masquée (covid…) et couverte d’une burqa estampillée Crédit Lyonnais, sera-t-elle autorisée à exhiber la mascotte du sponsor ? Pour mémoire, il s’agit d’un lion, symbole s’il en est de la suprématie et de la domination du mâle… À moins que, alerté de cette entorse au respect de la femme, le directeur du Tour, Christian P. – je n’indique pas son nom, trop connoté sexuellement – ait exigé de la banque qu’elle féminise sa peluche en supprimant sa crinière…
    Jusqu’où iront ces aberrations ? Celle-là va ridiculiser la France dans le monde entier. Les images du Tour sont relayées dans 190 pays et les diffuseurs se feront un malin plaisir d’expliquer à leurs téléspectateurs les raisons impérieuses de cette modification essentielle au bon déroulé de l’épreuve. Esclaffements assurés.
    Et il n’est pas sûr que le Crédit Lyonnais, qui n’est pas là pour faire joli, accepte sans broncher la disparition d’une tradition bon enfant et sans malice : deux jolies filles vêtues à ses couleurs faisant la bise au vainqueur du jour. Dix secondes de présence à l’écran qui valent bien plus qu’un spot publicitaire LCL perdu au milieu d’autres…
    Vous avez raison, cher Philippe, on ne peut pas se contenter d’en rire, d’esquisser un mouvement d’épaule désapprobateur. Il n’y a là rien d’anecdotique, de futile. Il s’agit d’un diktat – imposé ou devancé -, d’un fascisme qu’il faut dénoncer, d’un acte de propagande à la manière de ceux qu’organisent les dictateurs pour impressionner le peuple et lui imposer leur volonté.
    Demain, les mêmes qui s’en prennent au Tour exigeront la disparition des hôtesses dans les congrès, les uniformes soulignant les courbes, le sourire avenant, le maquillage rehaussant la beauté des visages, remplaceront les « potiches » et les « pots de fleurs » par d’altières executive women, image inversé du mâle dominant. L’avenir de ces dames ? Pôle Emploi… sans espoir de reconversion dans un même univers qui leur plaît. Leur avis ? Pas nécessaire. On fait ça pour leur bien… Elles sont exploitées… Ce que, bien sûr, toutes démentent.
    Ce fascisme-là a un allié : le fascisme vert, qui, depuis le printemps, dans des conditions certes légales, mais qui devraient appeler ses élus à un peu de modestie, occupe les mairies de plusieurs grandes villes de France. Déjà, le Tour en est victime à Rennes… et il suffit de connaître le principal objectif du nouveau maire de Bordeaux pour comprendre que cette capitale régionale, dont l’avenir était prometteur, va droit dans le mur : à terme, l’interdiction totale des voitures en ville…
    Il est effectivement temps, grand temps, de mettre le holà à ces folies anti-économiques qui vont conduire la France non seulement à la régression, mais aussi aux portes de l’implosion, ses différentes couches sociales menant des combats opposés. Ne comptons pas sur Macron pour lever le petit doigt, bien qu’il soit confronté lui-même à une féministe, certes plus sage que les De Haas et compagnie. Un artiste a offert à Brigitte un vase sur lequel est inscrit : « Je ne suis pas une potiche »… et elle l’a placé pour le rendre visible à tous ses visiteurs…

  16. herman kerhost

    @ Marc GHINSBERG | 23 août 2020 à 13:37
    Pour le Tour féminin, oui, pourquoi pas (est-ce déjà le cas ?)… mais pour le tour masculin ? Ridicule, stupide, démoralisant, déshumanisant, ennuyeux…
    Ce féminisme, c’est la mort.
    J’espère que dans la vie réelle vous assumez votre idéologie et portez une jupe pour vous faire beau (belle ?), Marc !

  17. On attendait autre chose, mais bon, on va faire avec…
    Hier, Dupond-Moretti évoquait ces fameuses hôtesses que M. Bilger pleure. Vedettes d’un jour.
    Il avait l’air d’une nouille émasculée, il s’est vautré devant les écolos.
    Probablement Macron a-t-il dû le sommer d’aller s’excuser pour ses propos, le vote écolo comptera en 2022… Macron ne néglige rien, si demain une association de crétins se déclare pour l’abolition du homard ébouillanté vivant, il enverra Dupond-Moretti chez les Verts. Et il ira, l’estime de soi, il ne connaît pas.
    C’en était lamentable, minable, “je m’excuse, je vous demande pardon, pardonnez-moi, mais…”
    Quand on a vu ça, il est compréhensible qu’on se couvre la tête dans le sable avec les “hôtesses du Tour de France”…

  18. Robert Marchenoir

    Normalement, le nouvel « hôte » devrait être homosexuel, et il devrait embrasser les coureurs, lesquels devraient se laisser faire au nom de « l’ouverture à l’Autre ». Sinon, il y a un truc que je n’ai pas bien compris.

  19. La vie des femmes est de plus en plus drôle.
    Elles sont maintenant privées de ces petits subsides un peu canailles, j’en conviens, qui les faisaient entourer un roi provisoire de la pédale, l’espace d’un bravo.
    Non, cela n’était pas décent. Le salaire insuffisant et la considération nulle. Aucun syndicat pour défendre ces portemanteaux, recrutement inconnu, fiscalité écrasante, pas de retraite.
    Donc c’est dit, exeunt les dames sans statut. Voilà de l’air frais. Mais personne pour les remplacer. On a pensé à la fanfare municipale, trop de monde. Au bagad de Lann-Bihoué, trop marqué. À la musique des équipages de la flotte, trop militaire, à l’orchestre de France, trop cher. À la dernière légende du rock (restant à désigner), trop vague et contestable. Jusqu’à ce qu’un membre de la Commission (Haute et Supérieure) propose: des noirs huilés jouant du rap, le doigt tendu vers le ciel en hurlant « fuck, fuck, fuck, fool french » et ce fut adopté à l’unanimité, moins la voix de la seule membresse féminine de la commission.

  20. « Je regarde de moins en moins le Tour de France parce que j’ai été défrisé par des exploits que j’applaudissais et qui étaient dus au dopage. » (PB)
    Alors là c’est la plus belle ! Tous les fanas de foot peuvent aller à confesse.
    Je me souviens du reportage et de l’enquête sur l’équipe de Turin… Oui, oui, celle de nos champions vénérés, allez, pour en rire, et le devoir de mémoire, mais on ne se moque pas:
    https://blogs.mediapart.fr/lueur/blog/290818/dopage-france-98-deschamps-zidane-et-les-vitamines
    Dopage, sport, le sport équitable n’existe pas sauf dans les rêves de ceux qui ne veulent pas voir.
    J’ai assisté à un quart de finale de Coupe du monde à Toulouse, avec moi un excellent coureur amateur, nous nous sommes regardés sur la performance hors norme de certains joueur, dont un arrière, qui a fait sans relâche et pendant 90 minutes l’essuie-glace, il devait rouler au kérosène, les autres au super.
    En tout état de cause le sport le plus propre aujourd’hui et sans aucun doute le plus contrôlé, est le cyclisme… Parole d’amoureux de la petite reine et du braquet.
    Tant qu’on y est, les hôtesses sont à ce sport ce que la reine est au roi, les plus beaux bouquets du monde sans penser à toute la crétinerie déroulée depuis ces temps derniers:
    https://i.goopics.net/5EO2v.png
    https://i.goopics.net/jxPdJ.png
    La France se transforme en un archipel d’âneries et de bêtise crasse, aucune réflexion sensée pour bannir ces crapules intellectuelles qui pourrissent la vie de tous les jours.
    Et alors, tant mieux si le physique est agréable, étudiantes pour compléter l’argent nécessaire à leur besoins, travail éphémère et en plus valorisant leur journée de travail par une représentation commerciale des sponsors.
    En fait une école momentanée de la vie, et ces fichus imbéciles, qu’ont-ils de mieux à proposer ?
    Pour avoir entendu certaines s’exprimer, elles étaient plutôt ravies de trouver un travail et une expérience pour de futurs contacts et leur CV. Je veux bien le croire.

  21. Ce que je retiens de ces événements qui montrent la misère mentale de certain(e)s qui ne représentent heureusement qu’une infime minorité de Français, c’est l’alignement systématique sur le moins-disant intelligent, le moins-disant convivial, le moins-disant humain !
    Puisque la responsabilité de cette décision vient du directeur du Tour de France, faisons-lui tous savoir combien cette mesure est grotesque.
    Dans le même esprit, pourquoi ne pas interdire le maillot jaune dont la couleur rappelle les manifs des gilets de la même couleur ?
    Pourquoi ne pas exiger un quota de coureurs noirs ou métis puisque le peloton n’illustre absolument pas la diversité de notre Nation ?
    Je propose aussi de niveler les côtes car certains coureurs préfèrent le plat… ben oui tant qu’on est dans l’idiotie !

  22. @ Giuseppe 23 août 13:01
    « Avant d’attaquer ce commentaire, je voudrais dire que je souhaite la victoire du PSG »
    Moi aussi alors que je m’en tape magistralement de qui va gagner MAIS parce que pendant quelques jours les commentateurs des télés diverses vont nous lâcher la grappe avec la Covid-19, les testés positifs mais pas hospitalisés et les « en réanimation » mais pas décédés.
    À une époque, pas si lointaine, l’avenue des Champs-Élysées avait été INTERDITE aux manifestants Gilets jaunes.
    Aujourd’hui l’avenue des Champs-Élysées est ouverte à tous les braillards footeux.
    Visiblement, la clé des champs n’est pas donnée à tout le monde 😀
    ———————————————————-
    @ Savonarole | 23 août 2020 à 18:22
    Quoi ? ya des homards ébouillantés chez Bocuse ou même des fois à la Tour d’Argent ?
    « le homard bleu 89€ à la carte de la Tour d’Argent »
    Je sens que j’ai un créneau pour améliorer ma retraite 😀
    Vite, vite que le Premier ministre nomme une commission anti-homards ébouillantés !
    Moi je verrais bien Ferrand qui a été Brestois avec une très belle réussite immobilière, ou Rugy qui a un pied-à-terre à Ouessant, président de cette commission.
    Mais bon, en même temps comme dit… machin, je ne suis pas [la] chef du gouvernement.

  23. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 23 août 2020 à 18:39
    « La France se transforme en un archipel d’âneries et de bêtise crasse, aucune réflexion sensée pour bannir ces crapules intellectuelles qui pourrissent la vie de tous les jours. »
    Nous sommes donc déjà deux à le penser, c’est le moment de lancer notre #MeToo sur ce sujet !
    On commence par Enthoven, doublement coupable, qui, en plus de nous violer intellectuellement, est peut-être notre mini Weinstein, car qui sait… ?
    Mediapart ? Mauvais choix !
    Ses journalistes sont tous dopés quand on lit les divagations qu’ils publient, ne serait-ce qu’au pinard !
    À propos de vitamines, tout le monde se dope, même moi, au Centrum et à la chloroquine bien avant le Covid-19, en route sur la dernière étape, pardon décade, du centenaire avec la vigueur d’un septuagénaire !
    Même « nos aînés », comme dirait EM, se dopent !

  24. @ Martchi 18:23
    Bien d’accord avec vous Martchi, sur ce coup (ridicule) « une chatte n’y retrouverait pas ses petits » (citation populaire).
    Adéo

  25. @ genau 23 août 18:36
    Drôôle, j’adore*.
    *J’ai un GROS défaut, je l’avoue, j’adore l’humour, le léger, celui sans méchanceté qui fait juste passer un bon moment en le lisant (ou en l’écoutant).

  26. Pour parfaire la connaissance de tous les couillons crétins et imbéciles féministes :
    https://www.hotesse.fr/comment-devenir-hotesse-pour-le-tour-de-france/
    Et en plus si elles sont de « ravissantes hôtesses en petites robes qui à chaque étape gratifiaient le vainqueur qu’elles encadraient et embrassaient. »
    On va supprimer les coursiers car leur TMG n’est pas dans le norme… Au fou ! Pourtant avec un taux normal essayez de rouler à 40 km/h à bicyclette :
    https://youtu.be/wk0pW0qr860

  27. @ Claude Luçon 23 août 19:53
    Dites-moi pas k’cè pas vrai ! Vous ne prenez pas de la chloroquine ?!! Vous savez que Martchi a interdit que l’on prononce le nom de cette molécule sur ce blog, ou pas ?
    Bon d’accord vous l’ignoriez, alors mon conseil : avec deux pater et deux avé vous devriez être dédruitalisé 😀
    Adéo Claude Luçon

  28. @ caroff
    « Puisque la responsabilité de cette décision vient du directeur du Tour de France, faisons-lui tous savoir combien cette mesure est grotesque. »
    C’est vrai que c’est assez ridicule. Apparemment, Dame Flessel avait déjà eu affaire à ce type de problèmes
    À un moment, pour remettre un peu les idées en place, il convient de rappeler que le « féminisme », avant de croire qu’il s’agisse de s’insurger contre la « chosification » des femmes, qui seraient des « objets », c’est quand même se soucier de la scolarisation des filles. La base de la base…
    Et puis m*rde: les femmes sont tout autant des êtres humains dotées de conscience et tout le tralala qu’elles sont bel et bien des objets sexuels. De la même façon que les hommes le sont aussi pour le sexe opposé.

  29. Une hôtesse au lieu de deux, sachant que du temps d’Yvette Horner, elles étaient trois, cela ressemble à une réduction d’effectifs. La variable d’ajustement étant positionnée au minimum, les économies réalisées permettront d’engager un admirateur des belles cuisses des coureurs.
    On chuchote, mais cela ne nous regarde pas, que certains coureurs seraient plus motivés par une bise faite par un mâle.
    La pédale, c’est plutôt le rayon de Giuseppe, je ne suis pas expert, quoique ce matin, j’ai envoyé du 52-14 dans la forêt et j’ai un boyau neuf à l’arrière.

  30. @ breizmabro
    « Vous savez que Martchi a interdit que l’on prononce le nom de cette molécule sur ce blog, ou pas ? »
    C’est parfaitement faux. On peut tout à fait le « prononcer », ou simplement l’écrire.
    Comme ceci: hydroxychloroquine.
    On peut même le répéter: hydroxychloroquine.
    Et je n’ai toujours pas été foudroyé par Zeus-Marchenoir ! Voyez ? On peut !
    Par contre, si vous nous sortez des études bidon ou des propos tarabiscotés, il est peu probable que certains se privent d’une réponse…
    C’est simplissime.
    ———————————-
    @ Claude Luçon
    « Le French lover a été supplanté par le Latin lover. »
    Homo Sexualis Discothecus.

  31. @ Vamonos | 23 août 2020 à 22:11
    « j’ai envoyé du 52-14 dans la forêt et j’ai un boyau neuf à l’arrière. »
    Frimeur ! Je ne crois pas que le boyau y fasse grand-chose, le muscle par contre sera plus utile.
    52X14 c’est pour la galerie ou en descente pour un amateur… À moins que je ne me trompe, et puis on veut connaître le « envoyé » c’est ce qui fait avancer :
    https://www.mavic.com/sites/default/files/download/Cadence_2007.pdf
    Je taquine un peu, quant au boyau c’est du luxe, surtout en forêt.
    Alors résumons-nous :
    700X23C (23-622) = 2.133m
    54/14 X 2.133 = 8.22m, je suppose une cadence de 70 (un minimum) cela devrait tutoyer les 35km/h pour un amateur qui parcourt un peu plus d’une centaine de kilomètres c’est plutôt quelqu’un d’éclairé.
    Pour le maillot blanc c’est je pense fini, pour le jaune c’est trop tard, je taquine bien sûr.

  32. « Avant d’attaquer ce commentaire, je voudrais dire que je souhaite la victoire du PSG, pas pour une raison « cocardiaire » car un compte en banque et des mercenaires suffisent à constituer une équipe apatride.
    Non, simplement, si cette équipe gagne, les commentaires étouffants vont être divisés par deux, c’est-à-dire qu’on ne parlera que de la victoire. » (Giuseppe 23/08/20 13:01)
    Le pire est arrivé, le PSG a perdu, et déjà on parle de la victoire virtuelle si… si… si…. en attendant de se rendre compte que le match est perdu. Sans oublier que l’année prochaine… Bref deux fois plus à subir (au minimum) que s’il y avait eu la victoire.
    Au moins gagner est la chose la plus simple du monde, et comme l’avait dit Pierre Berbizier, « seule la victoire est belle », tout le reste est littérature.
    Phrase prononcée à la suite de son titre de champion de France de rugby en 1988 avec le SU Agen après une courte victoire jouée dans un match que l’on qualifierait de bourbier.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/pierre-berbizier/

  33. Jean sans Terre

    « La cause féministe si belle et juste dans son principe » (PB)
    Mes propos vont sans doute déplaire à la gent féminine et je vais probablement m’attirer leurs foudres. Mais il n’est peut-être pas tout à fait inintéressant de sortir des lieux communs. Je dis que la cause féministe est une baliverne, comme l’est l’idée du progrès que serait l’émancipation des femmes.
    Il me semble que l’on ne dit pas assez combien ce phénomène a déstructuré profondément la société humaine, combien il a bouleversé la stabilité de la cellule familiale et l’on ne s’interroge pas sur les maux potentiels qu’il est susceptible d’infliger aux enfants.
    On part de l’idée, admise dans ses prémisses, que l’émancipation de la femme est un progrès. Mais de quelle émancipation parle-t-on ? De leur émancipation des hommes qui les juguleraient nécessairement. Je dis que cette idée n’est pas vérifiée et que si elle l’était, elle impliquerait son corollaire: si la femme s’émancipe de l’homme, l’homme s’émancipe de la femme. Ce qui était indivis et solide comme un roc devient soudainement fracturable et fragile. J’entends la famille et l’éducation des enfants.
    Les enfants me paraissent les premiers lésés, mais les femmes aussi. On ne fait usage de sa liberté que dans des limites circonscrites. La conquête féminine est celle de la libre disposition de leur corps d’abord, dont elle aurait été privée contrairement aux hommes. Cette idée est niaise. Pour que des hommes disposent du corps d’autres femmes que leur épouse, il faut bien que ces femmes existent en nombre au moins égal ou il faudrait supposer que plusieurs hommes disposent du corps d’une même femme, ce qui est impensable sans qu’ils s’entretuent.
    Il est ainsi faux de croire que la femme dispose moins de son corps que l’homme. Quelle est la raison du voile mis sur ces choses ? On veut légitimer la licence et on s’applique à la confondre avec la liberté. Là les choses deviennent instantanément plus respectables. On légitime moralement la partouze universelle. Ce qui a toujours existé, à la différence que cela n’avait aucun impact sur les familles. Les femmes en font un droit. On se marie, on divorce, on se remarie, etc. Et comme la société française a trente ans de retard sur la société américaine, d’ici trente ans on se mariera quatre ou cinq fois, soit autant de fois que l’on a beaucoup aimé. Mais on ne s’engage plus pour la vie. On ne s’engage plus pour fonder une famille sur laquelle on veillera absolument. Voilà une différence.
    Mais il y en a une seconde. En devenant les égales des hommes, les femmes en sont devenues des rivales. Finis hommages à une faiblesse supposée, finis égards, finie courtoisie, finie politesse. À la place, du contact franc et brutal et in fine, la guerre entre les sexes et la défiance généralisée. Adieu respect.
    Au final, les femmes ont payé chèrement leur liberté. Je doute de plus en plus qu’elles en sortent véritablement gagnantes. J’ai entendu de nombreuses fois de la bouche de femmes mêmes qu’elles n’avaient rien demandé. Ce que j’ai observé, c’est que quand une femme parle d’émancipation, de féminisme, ou choses de même acabit, il convient de n’en tenir aucun compte et de la laisser parler, puis de la traiter avec des égards mais sans pour autant jamais rien lui concéder de capital. Cela aura toujours plus d’effet que de se soumettre complètement à ses propos outranciers. Les femmes méprisent les hommes sans force et caractère.
    Maintenant que j’ai tenu les plus horribles propos machistes qu’il soit possible, j’attends avec délectation votre riposte, Mesdames, ainsi que vos coups. Je n’y répondrai pas toutefois. J’ai bien trop de prévenances à votre égard mais point pour ces choses-là qu’avec grandiloquence et à tort vous revendiquez et je me refuse tout à fait à être votre rival et à vous manquer du plus élémentaire respect.

  34. Claude Luçon

    @ breizmabro | 23 août 2020 à 21:19
    En fait c’est presque vrai, à un détail près, maintenant je prends de la Nivaquine, mais c’est la même chose avec un autre nom produit par une autre entreprise pharmaceutique, c’est quand même de la chloroquine.
    En 1956/57 je cherchais du pétrole avec une bande de Texans chez les colonialistes portugais au Mozambique, pensant que j’étais anticolonialiste car trop copain avec les Bantous dans la brousse, ces salauds m’ont attaqué avec un régiment de leurs moustiques colonisés qui buzzaient même en portugais et m’ont refilé la malaria ; vengeur je ne leur ai pas trouvé de pétrole.
    Envoyez Martchi chez les Portugais, si ces derniers lisent ce blog ils lui refileront peut-être aussi la malaria et il devra prendre de la chloroquine !
    La malaria, hélas, c’est comme les philosophes on ne s’en débarrasse jamais.
    Pire, les symptômes sont les mêmes que la grippe donc du Covid-19, je m’autoconfine depuis trois mois.
    Au Mozambique, seul avantage, nous étions près du canal du Mozambique où les langoustes abondaient, elles n’étaient pas bleues mais je m’en contentais faute de pinces de crabes. Il y avait aussi plein de « camarons » que les Portugais, toujours eux, préparaient au pili-pili, leur deuxième tentative de m’assassiner. Ils avaient trempé le pili-pili dans un bain d’amibes, que je soigne aussi toujours depuis lors mais pas à la chloroquine.
    Ils se demandaient ce que je faisais, Français, seul avec des Texans dans leur colonie, passant mon temps libre à prendre des photos des filles bantoues et ils me suspectaient d’être un espion soviétique en raison du nombre étonnant de visas sur mon passeport (Koweït, Irak, Egypte, Ethiopie, Aden, Kenya, Portugal entre 1954 et 56).
    À la fin le patron des Texans leur a dit « He is our Electrical Well Logging Engineer, leave him alone ». Impressionnés par le titre, incapables de comprendre ce dont il s’agissait, ils m’ont rendu mon passeport qu’ils détenaient depuis six mois, tout en restant suspicieux. Ils avaient découverts que j’avais été officier de marine avant et, comme chacun sait, même au Portugal, que tout officier de marine qui se respecte est un espion qui s’ignore, tout cela à cause de James Bond dont Ian Fleming avait eu la mauvaise idée d’en faire un Commodore de la Royal Navy en 1953…
    Breizmabro, tout cela est vrai même si j’ironise à mes dépens !
    J’ai fait le test Covid : négatif ! Après environ 50 ans de Chloroquine je suis la preuve que Raoult a raison ! Le coronavirus me fuit ! Prudent je reste confiné et me défoule sur le blog ! Avant je prenais autre chose mais ne sais plus quoi, de la quinine sans doute !

  35. Un hôte et une hôtesse en lieu et place de deux sublimes hôtesses pour récompenser les forçats de la route d’être allés au bout de leur dépassement physique ? Ce n’est pas seulement grotesque, c´est à vomir !
    Il n’y a rien de plus beau que la présence féminine—exclusive—pour atténuer la souffrance consentie par les athlètes de l’effort ultime (caractéristique du cyclisme de compétition). Ces merveilleuses hôtesses, embellissant les remises de récompenses au terme de courses exténuantes, faisaient partie intégrante du folklore et de la poésie du Tour de France. Dans quel cerveau malade a bien pu germer pareille idée et quelle aberration que les organisateurs de la confrontation ait accepté, une seule seconde, de donner suite d’une quelconque façon à cette hideuse incongruité ! La coupe est pleine !
    La disparition des podiums de ces beautés diaphanes serait infliger un camouflet irrémédiable à l’histoire de la compétition et, plus généralement, à l’histoire humaine universelle remontant à la nuit des temps. Cette aberration serait aussi ridicule que le révisionnisme historique imposé par les racialistes ou cette abominable propension à l’écriture inclusive.
    J’ai toujours aimé suivre cet olympe du cyclisme. Si cette mesure hérétique était adoptée, je déserterais les rangs des spectateurs. La femme est effectivement l’avenir de l’homme. Point barre ! Ces transgressions suffisent et font suffoquer.
    Il ne restera plus alors à ces impitoyables crétins de l’offense et du contre-nature, pour parachever l’extermination de ce rendez-vous annuel magique du cyclisme mondial, qu’à supprimer les admirables commentaires culturels et historiques qui jalonnent les magnifiques paysages et vestiges patrimoniaux de la France traversée.
    La boucle sera alors bouclée dans l’ignominie de la programmation de la déchéance d’une civilisation.

  36. La très digne, honorable et cultivée Catherine JACOB qui fantasme sur Sébastien Chabal…
    Je ne pensais juste pas le lire ici.

  37. Au fait, pourquoi réserver le système des hôtesses au seul Tour de France ?
    Pourquoi, par exemple, les hôtels des impôts n’accueilleraient-ils pas les contribuables avec des hôtesses qui s’inclineraient respectueusement à leur passage ?

  38. Michel Deluré

    Grotesque, ridicule !
    Il faut vraiment avoir l’esprit déplacé pour considérer ce cérémonial comme dégradant pour la femme.
    Quelle époque loufoque vivons-nous !

  39. Ils veulent nous supprimer les hôtesses du Tour de France, jolies, élégantes, courtoises, bien éduquées.
    Mais aucune réaction pour calmer avec fermeté les casseurs, les pilleurs, les sauvages d’après-match de foot.
    Paris appartient désormais à la racaille.

  40. @ Giuseppe
    « En tout état de cause le sport le plus propre aujourd’hui et sans aucun doute le plus contrôlé, est le cyclisme… »
    Sauf que les contrôleurs ne contrôlent pas – ou très mal – ce qui devrait l’être, à savoir les machines…

  41. Bonjour Philippe,
    Quelle belle soirée footballistique.
    Ça m’a rappelé le 14 juin 40, en plus chatoyant.
    Un moment de pur bonheur.
    Merci au Bayern, à la groste europe.

  42. Il n’y a plus de logique.
    Les mêmes qui exigent la parité homme-femme en public, ne la réclament pas et parfois même la refusent dans leur intimité.
    C’est à n’y rien comprendre !

  43. @ Jean sans Terre | 24 août 2020 à 00:22
    « Maintenant que j’ai tenu les plus horribles propos machistes qu’il soit possible, j’attends avec délectation votre riposte, Mesdames, ainsi que vos coups. Je n’y répondrai pas toutefois. J’ai bien trop de prévenances à votre égard mais point pour ces choses-là qu’avec grandiloquence et à tort vous revendiquez et je me refuse tout à fait à être votre rival et à vous manquer du plus élémentaire respect. »
    Ô vieillard sénile, puisque vous avez jugé subtil et fin de venir décocher votre flèche du Parthe, par bonté et compassion, je viens, sortie de la côte de l’homme, vous dire que la pitié est une belle chose.
    C’est ainsi que Michel-Ange, homme de bien des façons, nous a laissé, soutenant Ecce Omo, sous les traits que vous connaissez, ce visage glorieux de Marie ; un autre connu sous le nom du Bernin nous a donné à voir l’extase de Thérèse, et vous remarquez ô vieillard sénescent, que la femme laisse dire, croire, et faire à sa création bien des sottises, parce que c’est sa création…
    Elle sait, ce que vous, vous ignorez, vieux barbon, et vous ne pourrez plus apprendre tout ce qui vous aurait permis de me répondre alors même que vous trimballez votre joaillerie de peu de prix comme un trésor !

  44. @ Claude Luçon | 24 août 2020 à 00:36
    Sur le Mozambique je confirme. Sauf que j’y étais bien après vous (1964-1970).
    Quel beau pays ! Pas de pétrole, mais on y a découvert un gisement immense de gaz, tous les requins du CAC 40 s’y précipitent. Tant mieux pour ces malheureux Mozambicains qui regrettent aujourd’hui les Portugais. Comme le monde tourne…
    Quand j’y vivais, je mangeais du Raoult tous les jours.
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/le-mozambique-en-passe-de-devenir-un-geant-du-gaz-1030361

  45. @ Isabelle 24 août à 09:13
    En 1953 Léo nous a chanté et enchanté avec son « Paris canaille »
    https://www.youtube.com/watch?v=f17iQ3zWJzw
    S’il vivait encore il chanterait « Paris racaille »
    ou alors comme chantait le beau Serge « les loups sont entrés dans Paris »
    Extrait :
    … »Les loups ououh! ououououh!
    Les loups ont envahi Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups ont envahi Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Les loups ont envahi Paris.
    Attirés par l´odeur du sang
    Il en vint des mille et des cents
    Faire carouss´, liesse et bombance
    Dans ce foutu pays de France
    Jusqu´à c´que les hommes aient retrouvé
    L´amour et la fraternité… alors (…) »

  46. @ Claude Luçon 24 août 00:36
    « Merci pour ce moment » comme l’avait écrit Valérie (ie !).
    Je suis heureuse que cette molécule devenue subitement dangereuse à cause de… ? vous ait sauvé de cette saloperie de malaria que je ne connais que de réputation et qui visiblement vous a gardé un coeur battant et un humour intact 😉
    « Avant je prenais autre chose mais ne sais plus quoi.. »
    Quelques rasades de bourbon peut-être, j’ai entendu dire que ça se faisait beaucoup chez les chercheurs… de pétrole. Mais s’agit-il d’une de ces légendes comme en raconte notre baroudeur national de BHL ? 😀
    Adéo Claude Luçon

  47. Claude Luçon

    @ Savonarole | 24 août 2020 à 11:51
    Salut à un compère !
    À l’époque nous ne savions que faire du gaz, pas encore capables de le liquéfier et encore moins de le transporter, nous cherchions des hydrocarbures liquides. Nous brûlions le gaz associé au liquide d’où les torchères un peu partout au Moyen-Orient, mais chut ne le dites pas, le CO2 dans l’atmosphère tout le monde s’en fichait à l’époque. On nous surnommait « Les Nouveaux Seigneurs » devenus depuis « Les Pires Salopards ».
    En plus l’or noir s’est dévalué, les pétrodollars deviennent rares.
    Les boîtes de nuit du Girasol et du Polana existaient-elles encore à votre époque ? L’apartheid en Afrique du Sud était alors de deux types :
    * le connu : blancs vs noirs pour cause de couleur
    * l’inconnu : hommes africains vs femmes (surtout leurs filles) pour cause de parpaillots vertueux. Leurs filles n’ayant pas de Soweto venaient se détendre à Lourenço Marquès qui était pleine de célibataires mâles blancs.
    Je ne voulais pas en partir, malheureusement à l’époque nous n’avions pas le droit de ne pas vouloir, surtout les célibataires. Un télégramme péremptoire de Paris et hop pays suivant !

  48. @ Breizmabro
    Nous sommes bien loin de « Paris Canaille » de Léo Ferré.
    Les loups sont entrés dans Paris, en effet.
    Notre capitale est sans cesse saccagée, défigurée, bafouée, humiliée. Quelle image désastreuse donnons-nous au monde entier !
    Aujourd’hui, les racailles crient haut et fort : « Wala, on va tout casser », c’est la nouvelle chanson à la mode. En l’honneur du PSG (équipe du Qatar islamiste), qu’ils perdent ou qu’ils gagnent. Ce triste sire de J-M Aphatie parvient encore à leur trouver des excuses.
    Que sont devenus les Français :
    – Lobotomisés ?
    – Lâches ?
    – Soumis ?
    https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/08/lurgence-securitaire-sujet-occ.html#comments
    Votre « Paris racaille » est excellent.
    J’oubliais. Il ne faut pas écrire « racailles », il faut écrire : « Des jeunes un peu frustrés et déçus ont commis quelques incivilités ».
    Que le PSG/Qatar gagne ou perde, les vandales (pour changer de mot) saccagent et détruisent avec autant d’entrain. Il faut que « jeunesse se passe » !
    J’aimais bien la chanson de J. Dutronc : « Paris s’éveille ».
    https://www.youtube.com/watch?v=3WcCg6rm3uM
    Paris s’éveille de plus en plus avec la gueule de bois depuis trois ans…
    —————————————————-
    @ Claude Luçon
    « J’ai fait le test Covid : négatif ! Après environ 50 ans de Chloroquine je suis la preuve que Raoult a raison ! Le coronavirus me fuit ! Prudent je reste confiné et me défoule sur le blog ! Avant je prenais autre chose mais ne sais plus quoi, de la quinine sans doute ! »
    De nombreux militaires en OPEX en Afrique, ont pris et prennent encore de la nivaquine pour éviter les crises de paludisme. Ils n’ont quasiment jamais d’effets secondaires. Un peu de pertes de mémoire parfois mais qui cessent, une fois le traitement terminé.
    Que d’esbroufe autour de ce médicament. Il faut bien occuper les médias.

  49. Ils sont frappadingues les supporteurs de foot !
    Un père et son fils de six ans ont fait des centaines de kilomètres pour regarder un match sur un écran ! Frappadingues !
    Et ils ont vu du CRS, de la bagarre, de l’anxiété et de la voiture brûlée. Avec un peu de chance ils auraient pu assister à une crucifixion… Peut-être un jour.
    Frappadingues, je vous dis.
    Au bord des routes et pour quelques jupes légères de plus d’autres frappadingues vont interdire des podiums qui ne brûlent pas, où l’on ne s’arsouille pas, où les crapules ne sont pas admises.
    Et dire que l’on interdit la jupe et que l’on tolère la bêtise crasse aux abords des stades.
    Il ne faut pas s’y tromper, on tolère sans trop de débordement, c’est admis, c’est tellement chic et puis laissons faire, juste ce qu’il faut pour donner un os à ronger à tous ces médias, on parle de foot, on ne parle plus de misère.
    On fait la guerre à l’extérieur et quelques crapules sont capables de mettre à mal la police, et les voitures brûlent comme un feu de la Saint-Jean.
    J’ai le souvenir d’une police qui avait servi sous Franco et qui regrettait que des touristes comme nous soient volés pendant leur séjour.
    J’ai compris ce qu’il disait à son collègue dans sa langue, il était dépité car ils les connaissaient ces crapules, « avant… antes los habríamos sanados », cela ne serait pas arrivé.
    J’entends toujours les mêmes âneries, « éduquons les supporteurs » et toutes les bêtises qui vont avec depuis des décennies. En fait je vois que la violence ne détruit pas l’engouement, et même s’ils arrivaient à se détruire entre eux, ils se reproduisent comme les cafards.
    Si on poussait un peu plus loin le cynisme, à 24 ans, Kingsley Coman a décroché le neuvième titre de champion de sa carrière avec le Bayern Munich. Le 17e toutes compétitions confondues et le reste à venir… Il est Français et lâché par le PSG, non ?
    À mon humble avis, comme le foot c’est carnet de chèque et mercenaires, les patrons de ce club devraient pouvoir racheter le FC Bayern ; cela leur simplifierait la tâche, ils gagneraient du temps.
    Cela nous ficherait la paix, plus de voitures incendiées, plus de supputations débiles et étouffantes sur une quelconque appartenance patriote ou reconnaissance à une équipe qui se construit sur le nombre de zéros avant la virgule…
    Mañana… Peut-être.

  50. Et à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent…
    La défaite du PSG ne s’est pas traduite chez moi par un état de grande tristesse proche de la prostration. Tout juste une parfaite indifférence. D’ailleurs je n’ai pas regardé le match.
    Mais je n’aurais jamais imaginé que cette défaite puisse provoquer un état d’exultation parfaitement indécent tel que celui des supporters de l’OM dans les rues de Marseille.
    Certes, l’OM demeure, à ce jour, le seul club français à avoir gagné la coupe d’Europe des clubs champions, mais quand on se souvient dans quelles conditions il l’a obtenue le 26 mai 1993 – exploit jamais renouvelé depuis – il n’y a pas de quoi en tirer une grande fierté.
    Supporter son équipe fétiche peut parfois conduire à quelques excès, mais lorsque cela conduit à un état d’esprit aussi détestable, on peut s’interroger sur les tréfonds de la nature humaine.
    À noter que Bernard Tapie a, pour sa part, souhaité que le PSG remporte cette coupe afin qu’il partage le bonheur qu’a connu l’OM. Manifestement il n’a pas été entendu du côté de la Canebière.
    Le foot s’est décidément totalement démarqué des valeurs salvatrices du sport : fair-play, esprit d’équipe, épanouissement des qualités humaines.
    Consternant !

  51. Serge HIREL

    Le succès du Tour de France, sur le bord des routes et sur les canapés, doit moins à son aspect sportif – mis à mal, ces dernières années, par la révélation d’un dopage endémique de ses champions – qu’à l’ambiance festive inégalable qu’il crée. Les scènes de chastes embrassades sur le podium de l’arrivée en font partie, illustrant aussi notre conception ancestrale des rapports humains. Tout a été dit par les commentateurs de ce blog sur cette époustouflante erreur de la direction du Tour. Inutile d’en rajouter.
    Une actualité chasse l’autre, mais cette fois, pas tout à fait. Dimanche soir, la finale de la Ligue des Champions a réuni 11,4 millions de téléspectateurs sur TF1 (46,2 % de l’audience TV globale). Même si l’on sait que la France compte au moins autant d’entraîneurs que de sportifs en tribunes ou en pantoufles, les raisons du succès populaire du football de haut niveau – stades bondés et audiences TV records – sont les mêmes que celles qui font celui du Tour : l’ambiance festive – ce qui n’a bien sûr rien à voir avec les débordements violents des vrais-faux supporters – avant l’exploit sportif, dont on sait qu’il est le fait de mercenaires, grassement rémunérés.
    TF1, comme les autres chaînes qui, ces jours-ci, ont retransmis des matches, l’a bien compris. Pas un spectateur dans le stade de Lisbonne (65 000 places) – la caméra balaie des gradins vides – mais, de la première minute à la dernière seconde, à en croire le reportage en direct, le « douzième homme » était pourtant là : des sifflets qui désapprouvent l’arbitre, des chœurs qui soutiennent l’équipe « parisienne », des vociférations à la moindre agression contre Neymar, des slogans « Paris ! Paris ! », des applaudissements qui saluent la passe décisive de Mbappé, le beau geste de défense de Thiago… Tous ces cris explosent dans les salons… et, pris dans l’ambiance, le téléspectateur, parfois, bondit de son fauteuil…
    Et oui ! Une bande son ! Une simple bande son enregistré lors d’un autre match et le tour est joué ! Pas tout à fait : il faut faire vrai ! La technique et la dextérité d’un opérateur le permettent : les sifflets arrivent à point nommé, le silence consterné à la 52e quand Paris encaisse… Un seul hic : Lizarazu s’est permis une ou deux fois de rappeler la réalité « sonore » du stade et a même regretté que le téléspectateur ne profite pas de cette exceptionnelle possibilité : entendre distinctement les conseils et les colères des entraîneurs… Un regret jeté sur fond de décibels virtuels envoyés par la régie… et aussitôt oublié par le « télé-supporter » plongé dans cette ambiance festive qu’il fallait à tout prix lui offrir.
    Cette tromperie n’est pas nouvelle. Il y a bien longtemps que radios et chaînes TV ajoutent des applaudissements et des rires dans leurs émissions de divertissement. Cela agace parfois… Le temps passant, on oublie le subterfuge… On ne peut mieux démontrer que la « vérité télévisée » est à prendre avec méfiance. Les grandes chaînes n’ont-elles pas déjà « effacé » des cris hostiles à tel ou tel Président lors de sa descente des Champs-Elysées le 14 Juillet ?…
    Soyons positifs ! Que les écolos se réjouissent ! Le Covid-19 est de leur côté ! Grâce à la pandémie, nous entrons dans une ère nouvelle: le spectacle sportif virtuel ! Des stades vides, alentour des parkings déserts, plus une voiture, plus un gramme de CO2, plus de pollution, plus de déchets abandonnés par les spectateurs…
    C’est une première étape. Les nouvelles technologies – l’hologramme, l’intelligence artificielle, les logiciels des jeux vidéo… – permettent déjà d’envisager la suivante : des équipes de football virtuelles s’affrontant dans un stade virtuel… Quelques dizaines d’informaticiens de haut vol gérant chacun un joueur, quelque avatars d’arbitres… Et la partie débute… Ah oui, n’oublions pas la bande son…
    Virtuelle, la fête sera encore plus belle ! Imaginez : on ressuscitera Kopa, Fontaine, Zidane affrontera Pelé…
    Le rêve ! Les stades seront inutiles, plus un « Arena » ne sera construit, plus de béton, place à la nature ! Les plus radicaux transformeront le terrain et les parkings en jardin potager et les gradins en cascades permettant de produire de l’électricité propre… Réjouissons-nous ! Le monde merveilleux du fascisme vert est pour demain et, comme disaient les Rouges, changera le genre humain.
    Puis-je suggérer une idée aux maires de Bordeaux, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Tours, Annecy, Besançon, Rennes et autres villes où les écolos se sont installés ou font la loi aux Roses ? Entendez-vous pour créer le premier « e-championnat de football »… Greta promet qu’à chaque match, elle donnera le coup d’envoi… fictif… Via Instagram, pour ne pas alourdir son bilan carbone personnel.

  52. Jean sans Terre

    @ finch
    « La très digne, honorable et cultivée Catherine JACOB qui fantasme sur Sébastien Chabal… »
    Je n’en suis pas surpris. La violence des passions et l’irrépressibilité des désirs balaient sans difficulté la fine pellicule à la surface des choses qu’est la culture. Il n’est d’exceptions que la vanité, défaut fort français et fort commun et dont est dépourvue Mme Jacob, la décence et la raison pour résister au déchaînement animal.
    Or raison et décence s’éclipsent de plus en plus. La vanité serait un des derniers freins. Comme le monde est étonnant lorsqu’il permet au vice d’être un rempart à la vertu.
    Je rattache cette irrépressibilité des désirs à l’ultraviolence dont on a causé il y a peu. Elles ont de commun l’incapacité que l’on a de plus en plus à nous contenir et à nous empêcher. Hommes et femmes dans la société contemporaine ne cessent de plus en plus de se répandre. Or, pour reprendre le mot du père d’Albert Camus: « un homme, ça s’empêche ». À ce trait se reconnaît la civilité et même la civilisation, par les interdits qu’elles élaborent dans les rapports des hommes entre eux.
    Les traits caractéristiques de l’homme contemporain sont qu’il est incroyablement laid et mesquin. Il ne s’interdit rien. À partir de son nombril, centre de l’univers et de la création, il se répand. Tocqueville avait annoncé cet homme que l’avènement de la démocratie engendre. Nietzsche aussi avait vitupéré contre sa vulgarité. Dans un ultime parachèvement, la démocratie égalise toutes les conditions. Le respect qui était l’hommage rendu à la distinction et aux différences des conditions nécessairement disparaît.
    L’homme ne respecte plus son prochain. Il sait trop combien il lui ressemble. Dès lors, il n’a plus aucune raison de brider ses mauvais instincts. Autrui ne le fait plus non plus. Et s’il s’en empêche, la plupart du temps, c’est uniquement parce qu’il est faible. L’égalité des conditions engendre le mimétisme rival et le déchaînement de la violence à la suite des frustrations.
    À partir de cette digression sur le désir féminin, nous sommes entraînés vers quelques traits marquants de la société: l’irrespect, l’absence de retenue, l’ultraviolence. Beaucoup de ces choses suivent un même élan et sont en quelques sortes liées. J’en viens à considérer que l’ultraviolence dont nous nous plaignons est engendrée par les tendances fondamentales de la société, les mêmes que celles qui permettent le débridement complet des individus.
    S’il fallait définir l’homme ou la femme civilisés dans la société contemporaine, je dirais qu’ils devraient avoir des manières, de l’instruction, mais surtout la capacité à empêcher en eux toutes les manifestations triviales et sans gêne de l’homme brut et sans retenue par lesquelles il montre que ni il n’a du goût, ni il ne se domine, ni il ne se respecte.
    P.-S: Je comprends désormais pourquoi duvent a autant de traits communs avec la racaille. Elle non plus ne parvient pas à s’empêcher et se répand sans gêne ni retenue. Il n’y a guère qu’un peu de culture pour différencier ces deux. Ce n’est jamais qu’un peu de fard pour illusionner et le même ressentiment suscité par l’accumulation des frustrations.

  53. Oui oui qu’on nous redonne les hôtesses ! Et même en costumes folkloriques comme du temps de Darrigade et d’Yvette Horner.
    Signé : une irréductible passéiste

  54. Claude Luçon

    @ duvent | 24 août 2020 à 11:46
    À propos de votre réponse à Jean sans Terre: « qu’en termes bien choisis ces choses-là sont dites » !
    Sauf les « ô vieillard sénile » et « vieux barbon » qui sont des insultes à Molière et politiquement incorrectes pour notre Manu.
    Mettez votre langage à jour, on dit maintenant « Nos aînés » au lieu de ces vieilleries de langage.
    « La cause féministe est une baliverne » écrit Jean sans Terre !
    Il a raison !
    Les descendants des Romains qui ont civilisé nos ancêtres gaulois savent et disent « Il padrone du casa sono io, chi commande e mia moglie ».
    Qui après cela ose prétendre que les femmes ne sont pas libérées en France ?
    Nos nanas nous bernent !
    Donnez-moi les équivalents de Hermès, Dior, Chanel, Saint Laurent, Givenchy, Cardin, Courrèges, Guerlain, Lanvin, etc., etc. sans compter les Galeries Lafayette et le Printemps en France, Bond Street, Fortnum & Mason et Harrods à Londres, Saks Fith Avenue à New York… pour hommes et gentlemen ?
    Mêmes les Chinois qui copient le tout ne s’intéressent pas aux hommes !
    Les hommes doivent être libérés de ces deux formes d’esclavage qui leur sont imposées par leurs femmes : la mode et le shopping.
    Pire car cela nous oblige à les suivre en léchant les vitrines et à bosser comme les nègres d’antan pour payer les comptes de cartes de crédit en fin de mois !
    Non mais !
    Un peu de respect et de reconnaissance jeune dame !
    J’en viendrais à croire que vous êtes une soixante-huitarde, maladie cérébrale grave 🙂

  55. Les faux gentils qui se donnent des postures de faux humanistes. Haro sur les jolies hôtesses mais pas le temps pour éduquer la jeunesse de ce pays.
    https://www.causeur.fr/nayons-pas-peur-des-mots-la-france-sensauvage-180749
    Qui est raciste au fait ? Celui qui demande à ce qu’un jeune soit respectueux parce qu’il considère que ce jeune est en capacité de comprendre ? Ou celui qui laisse ce jeune dériver et se comporter en sauvage ?
    Cela me fait penser à un excellent film avec Patrick Timsit : « La crise » de Coline Serreau.
    Extrait : « Mais c’est très mal d’être raciste »
    https://www.youtube.com/watch?v=8XPMAb5ehO0&list=PLShj6kN-3MrpJe__rrWesIHmsZeKnuEos&index=15&t=0s&app=desktop
    On éduque un jeune. On lui demande de la tenue, du respect, de la dignité parce qu’on sait qu’il peut en être capable… On ne le laisse pas s’ensauvager par lâcheté et laxisme.

  56. breizmlabro

    @ Savonarole 24 août 11:51
    « Quand j’y vivais, je mangeais du Raoult tous les jours »
    Non j’y crois pas ! Vous, Savonarole, vous avez ingurgité cette molécule tueuse identifiée jour après jour par Martchi et ses 150 000 liens que vous pouvez consulter, y compris ceux de son jumeau F68.10, ou du Quimperlois exotique Kerhost (« Ker » en breton = maison) ? 😉
    Bon du coup vous avez bien fait puisque cette molécule vous a permis d’être parmi nous sur ce blog.
    En même temps je me demande s’il n’y a pas des effets indésirables faisant suite à vos longues, et persévérantes, ingurgitations de cette molécule tueuse.
    Exemple ? Critiquer les scoops de Ouest-France 😀
    Adéo Savonarole

  57. Michel Deluré

    @ Achille 24/08 13:54
    S’il vous restait quelques illusions quant au niveau du QI de certains supporters de football, je sens que suite aux lamentables démonstrations d’hier elles se sont vite envolées !
    Le mal dans ce sport est vraiment incurable. Il y a autant de vide dans la tête de ces fanatiques qu’à l’intérieur d’un ballon de foot. Et encore, dans ce dernier il y a de l’air !
    Alors oui, je préfère encore et de beaucoup le spectacle du podium d’une arrivée du Tour avec ses charmantes hôtesses.
    « Certes l’OM demeure à ce jour le seul club français à avoir gagné la coupe d’Europe des clubs champions ».
    C’est exact s’agissant du football mais d’autres équipes ont remporté ce trophée européen dans d’autres sports.

  58. @ Isabelle
    « Qui est raciste au fait ? Celui qui demande à ce qu’un jeune soit respectueux parce qu’il considère que ce jeune est en capacité de comprendre ? »
    Ce n’est pas du racisme.
    « Ou celui qui laisse ce jeune dériver et se comporter en sauvage ? »
    Ce n’est pas du racisme non plus. C’est autre chose. Enfin, Rokhaya Diallo pourrait peut-être qualifier cela de « racisme institutionnel » ou un truc dans le genre, si j’ai bien compris le sens de la notion…
    Par contre, lorsqu’à une table de restaurant, où je tchatche avec deux muzs dans l’ensemble corrects que je rencontre, il m’arrive de faire tomber le contenu de la salière sur le sol, et que ceux qui en prennent dans la poire par la table voisine de manière assez insistante, ce sont les deux muzs et pas moi, c’est quand même quelque chose de pas très aimable qui a lieu dans la tête des gens de la table voisine.
    Mais peu importe: aucun de ces comportements évoqués plus haut ne règlera le problème qu’à l’heure actuelle, des populations vivent séparées et n’ont pas exactement d’aimables sentiments vis-à-vis de l’autre.
    « On éduque un jeune. On lui demande de la tenue, du respect, de la dignité parce qu’on sait qu’il peut en être capable… On ne le laisse pas s’ensauvager par lâcheté et laxisme. »
    En même temps, vous n’êtes ni sa mère, ni la police. Cela dépend donc de comment vous demandez. Et si vous demandez poliment et que pour des raisons relevant d’une quelconque notion de fatum, cette personne (que vous appelez un « jeune », allez savoir pourquoi) n’en a rien à cirer, c’est alors le boulot de sa mère ou de la police. Rayez les mentions inutiles.
    Voilà.
    En puis l’ensauvagement qui consiste à écraser un chien et faire marche arrière pour bien être sûr qu’il est écrasé puis de se prendre la proprio du chien et la traîner sur 800 mètres avec sa caisse, excusez-moi, mais ce n’est plus une question de « tenue », de « respect », ou de « dignité ». Et cela ne se règle pas à coup d’anti-laxisme aux tonalités maternantes: je n’ai pas à expliquer à Choupinou qu’il me doit et se doit du « respect » avant de me sentir autorisé à faire tomber la matraque.
    ——————————————————
    @ breizmabro
    « Non j’y crois pas ! Vous, Savonarole, vous avez ingurgité cette molécule tueuse identifiée jour après jour par Martchi et ses 150 000 liens que vous pouvez consulter, y compris ceux de son jumeau F68.10, ou du Quimperlois exotique Kerhost (« Ker » en breton = maison) ? 😉 »
    Je vous rappelle que le paludisme n’est pas le coronavirus.
    Vous faites comment pour vous soigner, vous ? Vous recherchez des médicaments liés à des maladies que vous n’avez pas ?
    « Bon du coup vous avez bien fait puisque cette molécule vous a permis d’être parmi nous sur ce blog. »
    Paludisme… Paludisme… Pas coronavirus…
    « En même temps je me demande s’il n’y a pas des effets indésirables faisant suite à vos longues, et persévérantes, ingurgitations de cette molécule tueuse. »
    Pas très bon pour les yeux, paraît-il…
    « Exemple ? Critiquer les scoops de Ouest-France 😀 »
    L’alcool suffit à cela.

  59. Aïe aïe aïe, notre doyen va se prendre une volée bien méritée, le shopping et la carte bleue vont lui être à raison renvoyés dans la joaillerie obsolète.
    Mais que les machos sont idiots, et que les mâles sont bêtes, Chouraqui à la rescousse, la femme est l’autre côté de l’homme, selon l’écriture, et inversement, ne pas s’être rendu plus tôt compte de cela a mené le monde où il en est, c’est-à-dire à sa perdition.
    Mesdames, je vous en prie, à vous le pouvoir, et si vous n’imitez pas trop les excédés de la testostérone, il ne sera pas bien difficile de faire un peu mieux.

  60. @ Breizmabro
    Sur ce blog, beaucoup semblent avoir pris de la chloroquine (Claude Luçon, Savonarole entre autres). J’ai de nombreux amis qui en ont pris également lors de séjours en Afrique. On appelait ce médicament la nivaquine.
    Ils sont tous restés fringants et en pleine forme (plus de 60 ans au compteur).
    La preuve sur ce blog, ils ont aussi la pêche pour commenter les billets de P. Bilger.
    Martchi ne sait pas ce qu’il perd…

  61. @ Achille
    « Et à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent… »
    Ou, comme disait le poète : « Quand les Parisiens sont partis, quinze jours après les Schleuhs arrivent ».

  62. Pendant que nous discutons des problèmes du Tour de France, nous oublions de penser aux choses plus sérieuses, la géopolitique.
    Nous sommes obligés de chercher les journaux algériens pour savoir tout ce qui se trame à notre insu. Petits exemples :
    « Les harragas algériens font trembler de peur l’Espagne et la France »
    (site Algérie Part Plus)
    https://algeriepartplus.com/les-harragas-algeriens-font-trembler-de-peur-lespagne-et-leurope/
    « Le flux de clandestins tunisiens explose »
    Arrivés de Lampedusa, ces illégaux se pressent à la frontière franco-italienne.
    Par Jean-Marc Leclerc, Le Figaro.fr 18 août 2020
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-flux-de-clandestins-tunisiens-explose-20200818
    Les migrants tunisiens dont la Tunisie veut se débarrasser car il s’agit souvent de délinquants non diplômés dont elle ne sait plus que faire.
    On nous saoule avec le coronavirus ou des « petits » sujets (hôtesses du Tour de France, nudistes sur bicyclette à Rennes etc.) pour mieux nous cacher la vérité des faits. On nous bâillonne tous avec le masque pour tester notre capacité de soumission alors que ce virus s’avère, heureusement, moins dangereux que prévu.
    Paris, Bordeaux, Nantes, Rennes, Dijon, Marseille etc. Toutes ces villes qui ont voté Hidalgo, le PS ou EELV…
    « La décadence générale est un moyen au service de la servitude. » Guy Debord.
    Nous y sommes.

  63. @ Claude Luçon | 24 août 2020 à 15:26
    Vénérable, je ne suis pas assez vieille pour être une soixante-huitarde, donc, faites comme si je l’étais, et vous pourrez dire ce qui ferait, peut-être, de la peine à une soixante-huitarde, mais qui m’amuse…
    ——————————————–
    @ Jean sans Terre | 24 août 2020 à 14:59
    « Je comprends désormais pourquoi duvent a autant de traits communs avec la racaille. Elle non plus ne parvient pas à s’empêcher et se répand sans gêne ni retenue. Il n’y a guère qu’un peu de culture pour différencier ces deux. Ce n’est jamais qu’un peu de fard pour illusionner et le même ressentiment suscité par l’accumulation des frustrations. »
    Tiens, j’observe que vous ne tenez pas votre parole, vous aviez écrit que vous ne répondriez pas, mais vous croyez malin de répondre insidieusement…
    Par ailleurs, j’ai des traits communs avec tous les hommes, et que vous imaginiez que vous allez me froisser en utilisant le terme de « racaille », est une grossière erreur, qui en dit plus long sur vous que sur moi…

  64. @ Michel Deluré | 24 août 2020 à 15:58
    « C’est exact s’agissant du football mais d’autres équipes ont remporté ce trophée européen dans d’autres sports. »
    Et notamment l’équipe de hand-ball féminine de Metz au palmarès éblouissant.
    Vive les Dragonnes !

  65. Claude Luçon

    @ breizmabro | 24 août 2020 à 12:47
    « Quelques rasades de bourbon peut-être, j’ai entendu dire que ça se faisait beaucoup chez les chercheurs… de pétrole. Mais s’agit-il d’une de ces légendes comme en raconte notre baroudeur national de BHL »
    C’est une légende ! Nous ne buvions que du malt whisky autrement nommé Scotch, la boisson des gentlemen, nous laissions le bourbon aux « roughnecks » (en gros les aides foreurs d’origine américaine).
    ———————————————————–
    @ duvent | 24 août 2020 à 18:17
    Bon j’en tiendrai compte en spéculant que vous êtes de la « me » génération !
    Intéressant de vous voir vous autoqualifier de « Vénérable » c’est le titre pour les anciens, et maintenant aussi anciennes, élèves de l’école dont je suis sorti en 1952.

  66. Xavier NEBOUT

    Reprenons les choses à leur base:
    La femme n’est pas fichue comme l’homme tant sur le plan extérieur que cérébral.
    L’homme a les deux côtés du cerveau qui fonctionnent beaucoup, différemment de celui de la femme ainsi que cela a été établi depuis longtemps par l’imagerie médicale.
    D’où le fait que la femme est plus intuitive mais soumise à ses instincts – c’est pourquoi elle est dite de sexe faible.
    D’où le fait que l’homme est naturellement le chef spirituel de la famille et la femme la maîtresse des réalités.
    D’où aussi, que si on ne la retient pas, la femme se met à poil pour attirer le mâle.
    D’où enfin que la place de la femme est à la maison à gérer la caisse et faire la popote et s’occuper des enfants.
    Quant aux lesbo-écolo-gaucho-féministes, il leur manque d’être traitées comme la mégère apprivoisée de chèque à spire (ils avaient sans doute appelé ainsi un mec plein de pognon avant l’invention des carnets).
    Alors, soit on a le courage de dire ce qui est la vérité de l’humanité depuis qu’elle existe, soit on fait semblant de dire quelque chose pour en fait ne rien dire.
    Vive l’islam radical !

  67. @ Claude Luçon
    Je lis avec délectation vos récits africains… Pensez-vous les coucher un jour sur le papier et ainsi présenter au public toutes les aventures que vous avez vécues ? Ce serait SENSATIONNEL !

  68. @ Claude Luçon 13:05
    Le Polana est toujours là, le lien est en espagnol mais voyez les images splendides de cet hôtel qui tranche avec la misère du pays.
    Pour ce qui est de l’apartheid j’avais été frappé par l’indifférence des noirs sud-africains, ils semblaient s’en battre l’œil, car ils n’avaient aucune envie de s’intégrer dans la vie des blancs.
    C’est un peu ce qu’observait Gérard Collomb en quittant le ministère de l’Intérieur pour ce qui est de nos banlieues.
    https://www.viajeselcorteingles.es/ficha/hotel/polana-serena-a3w5wezk
    ———————————————
    @ Breizmabro
    Et pas seulement au Mozambique, mais aussi pendant les 25 ans passés hors de France, il m’arrive d’en reprendre dès que je passe la frontière entre la France et la Bretagne…

  69. Cher Philippe,
    Parties à la recherche d’un peintre qui a inspiré Guillaume Apollinaire, repris par Léo Ferré dans La Chanson du Mal Aimé, le peintre Albert Huyot, nous apprenons que ce peintre avait un chalet à Eaubonne.Très empressées de visiter son atelier, à découvrir absolument, nous sommes prises de nausée et de colère de voir qu’un bâtiment hideux s’est accolé à ce charmant atelier parce qu’un maire inculte a décidé avec un promoteur d’enlaidir sa ville.
    Ceci n’est qu’un exemple et le Tour de France qui est supposé valoriser le patrimoine de France s’étiole et deviendra carte postale ou souvenir si les députés qui représentent les citoyens n’arrêtent pas ces mutilations de paysage et de culture.
    Le Tour de France deviendra le tour des tours identiques les unes aux autres, verrues monstrueuses de la France, si personne ne dit non, ne dit stop aux destructeurs.
    Les Allemands ont bombardé nos villes et nos villages, nos ponts, et les urbanistes rasent la mémoire des villes et des villages pour qu’il n’existe plus aucun intérêt à visiter nos régions. Ils construisent ce qu’ils refuseraient de voir devant chez eux, pour honorer la divinité PLU.
    Tels des « monsieur ou madame plus », ils dénaturent bourgs, villages, villes, nature et culture avec le feu vert des architectes du bâtiment.
    Qu’on redonne à nos maires le pouvoir de faire respecter l’harmonie des villes et des villages qui perdent de leur attractivité à cause de ces fossoyeurs de convivialité.
    Les urbanistes sont-ils dispensés de développer leur goût ? Macron, en choisissant son conseiller de campagne au logement, Monsieur Ulysse Brault, a-t-il sondé son souhait de valoriser le patrimoine français, d’apaiser les banlieues, de respecter les populations ou de se faire du fric en ignorant que l’on ne bétonne pas les fonds de vallée, que l’on doit respecter les zones humides, que bétonner à l’extrême les bords d’une rivière, c’est compromettre l’économie d’une région en paralysant les autoroutes, les voies ferrés, c’est mettre en danger les citoyens, que la terre perméable limite les inondations.
    Macron ne peut se prévaloir de la fibre écologiste de droite ou de gauche, en bétonnant à qui mieux mieux avec ses amis qui devraient prendre avis auprès des professionnels de l’environnement, des architectes des beaux-arts.
    Le traitement engagé et en cours de destruction programmée des paysages de France condamne à faire disparaître le tourisme de demain de toute la France et donc de ses événements.
    Et explique en grande partie l’énorme rejet et abstention lors des votes, puisque lorsque les souhaits des populations sont retoqués par des décideurs qui n’ont jamais mis les pieds sur le terrain, il ne reste pour oublier les barres monstrueuses construites qu’à chercher des barres d’oubli, ou des bars pour s’évader de la triste réalité ou essayer de résister contre l’absurde.
    françoise et karell Semtob

  70. philabeille

    Je ne lis pas le texte, pas la peine : le titre me suffit ; ENFIN, ENFIN… quelqu’un pour dénoncer cette idiotie !

  71. C’est bizarre, après un énième saccage de Paris par les racailles de banlieue, on n’a pas eu droit à l’habituel circuit touristique du trio Castex, Darmanin, E.D-M pour aller voir ce qu’il en restait, c’était pourtant pas loin de chez eux. Mais juste « Darmalin » en Mister Tweetos pour déverser les poncifs habituels du genre « Vous en avez assez de ces racailles ? On va vous en débarrasser. On va passer le Kärcher »… Ah non, c’était pas lui ?
    Ah ben non, au moins Sarko se déplaçait pour faire son numéro de cirque.
    « Darmalin » préfère rester devant sa TV et nous tweeter que les méchants sont méchants et qu’il va falloir sévir.
    C’est sûr qu’il risque moins de se faire engueuler devant les caméras des chaînes infos par les habitants et commerçants bourgeois de Paris excédés qui ont voté pour Macron (bien fait pour leur gu*ule !).
    Il y a quelques mois, Monsieur Bilger chantait déjà les louanges « darmanesques » en voyant en lui l’homme providentiel de la droite molle, c’est sûr qu’il ne s’était pas trompé. On n’a pas affaire à un foudre de guerre, juste à un arriviste de plus, pour ceux qui en doutaient.

  72. Le mieux c’est de laisser tomber le Tour de France parce que de toutes façons il faut vraiment être c*n pour regarder du vélo pendant des heures à la TV, et donc le Tour de France n’aide en rien à l’élévation de l’âme humaine bien au contraire, et puis si on aime le vélo, autant en faire si on est vraiment maso, et à la place on regarde les hôtesses pendant des heures, c’est bien plus intéressant.

  73. Claude Luçon

    @ Myrto | 24 août 2020 à 21:00
    Merci !
    On me l’a déjà suggéré, j’ai essayé, en français, je me relis, déteste mon texte et abandonne.
    Par contre j’en ai une bonne partie en anglais que je n’ose pas relire.
    Je suis avant tout un technicien, il faudrait que je trouve un moyen d’écrire le tout, ce qui est beaucoup, sous forme d’un rapport technique ou de recueil de spécifications techniques, les miennes, ça je sais faire !
    Par exemple je peux vous soumettre le rapport, dont j’ai toujours copie, décrivant comment j’ai conduit l’opération de contrôle d’un puits en éruption à Tiguentourine au sud Sahara, mais il n’intéresserait que les pompiers je pense.
    J’ai même cherché quelqu’un ayant la bosse de l’écriture pour lui raconter mes 55 ans d’expatriation, ma vie dans 14 pays et mes visites professionnelles dans 30 autres, la vie d’un pétrolier en somme, photos à l’appui, qu’il ou elle l’écrive, sans succès.
    J’ai rencontré le Negus sur son train en Ethiopie, le Docteur Schweitzer à Lambaréné et le Prince Charles sur le Britannia lors de l’inauguration du Conservatoire de Musique et Opéra à Lagos au Nigeria, ayant eu aussi le privilège de partager une cabine de téléphérique avec lui, Diana et les deux garçons à Klosters en Suisse. Klosters où j’ai perdu aussi un mois de salaire en une nuit en faisant l’erreur de jouer au poker contre Billy Wilder et Lex Barker, ce qui m’a valu une colossale scène de ménage et frôlé le divorce ce qui m’a guéri du poker préférant garder mon épouse 🙁
    Je ne mens pas.

  74. @ Xavier NEBOUT | 24 août 2020 à 20:57
    Vous résumez bien la pensée de pas mal de vos camarades. Je ne sais pas si vous avez réussi cet exploit en utilisant les deux parties de votre cerveau, mais votre prise de position est indubitablement couillue, en particulier la dernière phrase. Était-ce de l’humour ou étiez-vous sous l’emprise de stupéfiants?
    Je conteste juste une remarque dans l’exposé des caprices de la nature tels que vous nous les présentez : vous dites que si on ne la retient pas, la femme se met à poil devant le mâle. Mais statistiquement, ce sont les messieurs et non les dames qui ouvrent leur imperméable pour faire admirer leur anatomie aux passantes, et même parfois aux écolières, eux qui sont pourtant « naturellement » « le chef spirituel de la famille ». Bon, j’ai un peu de mal à m’y retrouver, mais avec un cerveau « qui me soumet à mes instincts », pauvre de moi, que pourrais-je espérer comprendre ?

  75. @ Claude Luçon
    @ Patrice Charoulet
    Suggestion à l’attention des narrateurs de récits d’Afrique:
    destins et regards croisés en reprenant le style agréable de Le Clézio dans « Désert » ou « Onitsha » en écriture à quatre mains avec dans les rôles principaux Claude Luçon et Patrice Charoulet et le mode trio d’interviews de Jean Audouze, Michel Cassé et Jean-Claude Carrière dans le livre « Du nouveau dans l’invisible ».
    Karell se propose de faire la maquette sous format numérique à distance, si le projet vient à se concrétiser. A vos plumes ou vos magnétos. La valorisation des expériences de vie est une bibliothèque à ouvrir.
    françoise et karell Semtob

  76. @ Lucile
    Les êtres humains ont des instincts. Ceux qui auraient tendance à le nier pour eux en accablent des groupes rabaissés comme les femmes mais pas seulement. Il existe deux voies inacessibles au commun pour ne pas tomber dans ce travers :
    – S’abtraire de ses instincts ou les raffiner selon que l’un ou l’autre soit plus pertinent
    – S’abtraire de l’injustice en n’accablant pas certains à cause de notre nature commune
    Evidemment, on peut faire les deux ou que cela soit à peine utile si on est en quête de quoi que ce soit. J’aurais pu en faire une troisième voie vers la justice mais il me semble qu’elle tient des deux autres voies et que mélanger deux cépages n’en fait pas un troisième, sauf dans le cas de manipulation génétique et que la quête de l’excellence n’est pas une simple extraction de la bassesse de même que le sport n’est pas la prise de médicament.
    Vous avez dit ne pas être naturellement équilibrée quand je vous trouve plus équilibrée que n’importe qui ici, ce qui ne veut pas dire servir de l’eau tiède, et pourquoi pas du chocolat chaud qui soit une insulte à l’idée même de chocolat ? J’ai apprécié ce fair-play… Si les gens ne rabaissaient pas les autres pour se relever à bon compte, le monde n’en serait pas là.
    Autre chose : quand quelqu’un se rend un peu odieux et un peu ridicule en chassant les masques, et risque, à mon avis, par là, d’entraîner le discrédit sur ce qu’il défend, vous mettez Spinoza en lien, manifestant par là que redresser la barre est un art.

  77. Robert Marchenoir

    @ Isabelle | 24 août 2020 à 16:21
    « Sur ce blog, beaucoup semblent avoir pris de la chloroquine. Ils sont tous restés fringants et en pleine forme. Martchi ne sait pas ce qu’il perd… »
    Est-ce que vous réalisez la profonde stupidité de ce que vous venez de dire ? Non seulement la profonde stupidité, mais le caractère proprement criminel de la chose ?
    Vous feriez bien de vous vanter un peu moins de vos lectures philosophiques (réelles ou supposées), et de faire preuve d’un peu plus de bon sens. Mettons, niveau dix-douze ans.

  78. @ Lucile | 25 août 2020 à 00:54 (@ Xavier NEBOUT)
    « Vous résumez bien la pensée de pas mal de vos camarades. »
    Ça c’est pas très sympa pour les « camarades », et c’était inutile. La posture de la femme seule face à la meute assoiffée ne vous convient pas. Vous entrez dans le cycle de la fausse victimisation, alors que vous avez la plume suffisamment acérée et vous le prouvez. Et c’est très bien.
    « vous dites que si on ne la retient pas, la femme se met à poil devant le mâle. »
    Allons Lucile, Xavier faisait référence aux fameuses danses du ventre qui faisaient le bonheur des visiteurs du Liban d’autrefois et sa fortune. Combien de touristes et hommes d’affaires ont perdu tout entendement devant pareilles beautés. Quand je repense à cette danse du ventre de la belle époque libanaise, je me dis que la gestuelle de ces danseuses symbolisait le mouvement du serpent tentateur, et je me dis que c’était au Paradis, la séquence de la tentation entre Adam et Ève qui se rejouait devant les spectateurs médusés, au sens propre.
    Bon vous voyez Lucile, j’ai essayé de combiner humour et philosophie, et pourquoi pas métaphysique tant que nous y sommes. 😉

  79. L’instinct du Nebout, macho divin zemmourien, le mène à l’Islam radical.
    Rappelons à cette occasion la blague africaine qui relate la réponse que fait celui qui descend du paradis à la question de savoir qui est Dieu :
    Elle est noire !
    Mes hommages, Mesdames.

  80. @ Claude Luçon | 25 août 2020 à 00:40
    Vote vie est émaillée de nombreux événements qu’il serait dommage de laisser sombrer dans l’oubli. Il suffit de lire les anecdotes croustillantes que vous nous comptez sur ce blog.
    Par ailleurs ne me dites pas qu’un de vos petits-enfants à qui vous avez raconté vos aventures de « pétroleur » ne soit pas en mesure de les rassembler et les remettre en forme afin de constituer un « First Draft » qui pourrait convaincre un éditeur.
    Pas besoin de passer par Albin Michel, Flammarion ou Plon. Il existe des petits éditeurs qui pourraient être intéressés.

  81. @ Claude Luçon | 24 août 2020 à 19:50 (@ duvent | 24 août 2020 à 18:17)
    « Bon j’en tiendrai compte en spéculant que vous êtes de la « me » génération !
    Intéressant de vous voir vous autoqualifier de « Vénérable » c’est le titre pour les anciens, et maintenant aussi anciennes, élèves de l’école dont je suis sorti en 1952. »
    Mince ! Vous croyez que je « m’autoqualifie », c’est donc que je m’exprime peu clairement…
    Il est connu qu’à chaque coin de phrase, un malentendu peut surgir. On me souffle que les phrases n’ont pas de coin ??
    Pourtant, si j’écris coin, coin, coin, la phrase comporte bien trois « coin », ce qui me laisse penser que c’est un triangle, possiblement isocèle.
    J’ai donc creusé, creusé, activité ennuyeuse, sauf pour les chiens qui disposent d’un os ! Malheureusement, je n’ai pas d’os, présentement…
    Cependant, en creusant mes méninges, j’ai eu une réminiscence, mais oui, un triangle, j’en ai vu sur le billet vert, ce qui m’incite à m’interroger davantage.
    Vous évoquez la « me » génération, en français « me » génération n’a que très peu de sens, voire aucun, ce qui est certain, c’est que je ne lui en vois pas.
    Mais dans cette langue que j’ai lu sur le billet vert portant un triangle, et « In God we trust » !, « me » peut facilement être traduit par « moi », ce qui me conduit à croire que vous allez me ranger dans la « moi » génération (la marge d’erreur est raisonnable…).
    Le baby boom (1946-1964), fait boom ! boom ! et puis boum, comme tout le reste…
    Ne sachant pas si cela est bien ou mal, je vous en remercie par ignorance.
    Nota bene : le « Vénérable » vous était destiné…

  82. @ Xavier NEBOUT
    Oui, le sexisme est objectivement établi (scientifiquement…).
    Mais là n’est pas la question puisque l’objet de la suppression d’une femme sur deux sur le podium, c’est de combattre la notion de femme-objet (pour ne pas dire sexuel, récompense du champion).
    Dans le cadre de l’économie de marché où tout se vaut et s’échange, « on » (comprenez « ils ») a établi des règles de concurrence… or, la femme ne peut être à la fois actrice de son destin (auto-entrepreneuse…) et objet sans volonté propre (comme tous les objets, d’ailleurs). Difficile d’encourager les vocations d’auto-entrepreneuse si la preuve est faite qu’une femme peut vivre heureuse « auprès d’un mari » (champion cycliste ou ouvrier mécanicien chez Renault). À voir l’excellent film « la Vie domestique », avec Emmanuelle Devos, pour creuser la question.
    Oui, c’est idéologiquement « signé » mais c’est du capitalisme libéral, rien à voir avec la lutte des classes.
    Très cordialement
    Geof’Rey, néo-communiste belge (eh oui, eh oui !!)

  83. Patrice Charoulet

    L’extrême droite française, Trump et Poutine
    Depuis le premier jour de son mandat, je suis consterné que les Etats-Unis aient pu avoir Trump comme président. On était habitué à l’alternance Républicains-Démocrates. On peut préférer les uns ou les autres. Mais ce président républicain-là tranche avec les autres. C’était un roi de la téléréalité, un clown, un animateur de spectacles de catch, un ignorant, un inculte. Ce roi du tweet a présidé son pays d’une manière caractérielle, folle et désolante. Quel charme a-t-il pour l’extrême droite française ? Mystère.
    Poutine, ancien maître du KGB, expert en éliminations des adversaires politiques par empoisonnement, autocrate impitoyable, adversaire des Européens, plaît à l’extrême droite française. Pourquoi ? Mystère.
    Qui aurait le gentillesse d’élucider ces deux mystères ? J’attends vos aimables interventions, si vous avez des lumières là-dessus.

  84. Derrière ces dérives qui oscillent entre ridicule et grandiloquence, il y a des démagogies encore plus éclairantes que d’autres.
    Mais avec toutes ces revendications dont le caractère terroriste ne suffit pas à gommer le côté grotesque, ne sommes-nous pas obligés de reconnaître, tout en évitant de tomber dans des classifications simplistes, que nous sommes néanmoins exposés à des comportements de type fasciste ou du moins néo-fasciste ?
    Et comment se fait-il que plus personne n’ose envoyer ceux qui se permettent de recourir à ces procédés insupportables sur les roses ?

  85. @ Tipaza | 25 août 2020 à 09:08
    Je vous sens froissé, et j’en suis marrie, mais je ne vous avais pas spécialement placé parmi les camarades de Xavier Nebout. Vous n’êtes pas le pire. Si certains messieurs se trouvent ridiculisés qu’ils s’en prennent à Xavier Nebout, pas à moi.
    ——————
    @ Lodi
    J’ai placé ces deux citations de Spinoza pour renseigner sur le sujet de l’ouvrage que recommandait Patrice Charoulet. Le thème me parait apparenté à celui du billet consacré à l’exhibitionnisme démocratique, ainsi qu’au billet sur le pouvoir, désarmé ou cynique. La défense de la liberté de pensée, jointe à la nécessité de « contenir » les « passions » de « la multitude » comme celles des gouvernants, me semble d’actualité. L’originalité de Spinoza est de désigner les passions humaines comme des données à prendre en compte dans l’établissement des règlements qui rendent la vie en société la moins mauvaise possible, plutôt que de tenter vainement de les éradiquer.
    Cela répond aussi à une de vos préoccupations de toujours, le pardon. Nous n’avons pas en société à être des saints, ni à nous comporter comme si nous étions des saints, ni à attendre des autres qu’ils soient des saints, ni à transformer les malfaisants en saints ; mais à ôter aux nuisibles l’envie de nuire, et quand ils le font, à opposer un barrage à leur envie de recommencer.
    F68.10 a selon moi raison de dire sur un autre fil que, même si cela paraît évident, on n’arrive toujours pas à se mettre ça dans la tête au 21e siècle ; il est même assez pessimiste sur les 400 ans qui viennent. Il est vrai que nous voyons se mettre en place le contraire de ces propositions : la morale civique devient de plus en plus exigeante, la pédagogie qui nous est dispensée par nos mentors vise maintenant les pensées, les croyances et les intentions, et cela tandis que les multitudes nuisibles sont de moins en moins contenues. C’est le triomphe de l’utopie contre le réalisme. Pourtant la formule inverse paraît nettement plus intéressante, la liberté de penser et d’avoir des goûts personnels corrigeant l’aspect coercitif des mesures prises pour contenir les passions de la multitude.
    Spinoza ne cherche pas l’équilibre comme une fin en soi, ni comme un aboutissement ; il cherche une forme d’efficacité sans angélisme, qui ne soit pas en lutte contre les individus, mais qui favorise leurs conditions de vie.

  86. @ Patrice Charoulet | 25 août 2020 à 11:08
    Une fois de plus vous posez des questions hors sujet. Je vais tenter d’y répondre tout en essayant de revenir dans les limites du sujet.
    Trump et Poutine sont des hommes blancs, des cibles universelles. Dès qu’un dysfonctionnement apparaît, il faudrait que ce soit de leur faute. Les media ne lui ont jamais pardonné d’avoir battu Hillary Clinton. Les féministes encore moins que les autres.
    Le bilan de Trump est bien meilleur que celui de ses prédécesseurs démocrates, aussi bien militairement que d’un point de vue économique.
    Encore une fois, quel est le rapport avec les hôtesses du Tour de France ?

  87. Cizia Zykë, pourquoi ? « Oro », je me suis régalé quand je l’ai lu, Claude Luçon l’a peut-être lu ?
    Maillot jaune, l’or du coursier qui fait rêver même Mongénéral qui balaie d’un revers de main les allégations de dopage de Jacques Anquetil, et le décore royalement de la Légion d’honneur.
    Il avait fait rayonner la France dans la mappemonde qui était son référentiel.
    Record du monde de l’heure, le monde en bandoulière pour Mongénéral, réfutant l’ignorance sur le dopage avec la mauvaise foi dont il pouvait être capable pourvu que la France fut belle, et qu’elle pouvait en remontrer au monde entier.
    Il ne joue pas dans la même catégorie que EM, disponible pour s’afficher avec des racailles à Saint-Martin, imaginez le général Motor dans la même posture !
    https://i.goopics.net/GXZjk.png
    C’est une énigme, que peut rechercher ce Président dans ces circonstances ?
    Peut-on imaginer monsieur Bilger dans cette posture ? Pourquoi lui ? Je n’en sais rien, mais pour le Président j’aimerais savoir.
    Dans une vie privée on peut le comprendre, mais dans la vision d’un pays qui se veut une puissance écoutée, cela fait « algo sucio ».
    Emigré, l’intégration par le travail sans relâche, « sucio » surtout pas ! Honte sur toute la famille, ce mot revenait dans la bouche de nuestros abuelos, passeport pour une vie limpia, le travail en ligne de mire.

  88. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 25/06 11:08
    Non Patrice Charoulet, les deux charmantes demoiselles qui, sur la photo, entourent le maillot jaune ne sont ni Trump ni Poutine !
    En lisant votre commentaire, je me suis d’ailleurs frotté les yeux pour vérifier à deux fois si je n’avais pas commis une erreur et si j’étais bien sur le blog de Philippe Bilger.
    Mais qui sait, notre hôte sous-loue peut-être son blog ?

  89. @ Exilé
    « Nous sommes néanmoins exposés à des comportements de type fasciste ou du moins néo-fasciste »
    Qu’une personne explique qu’elle souhaite voir plus de femmes ici, plus d’hommes là, plus d’acteurs « de couleur » là-bas, OK, je comprends, et je peux y réfléchir. Je n’appelle pas cela du terrorisme, et je veux bien réévaluer ma notion du grotesque en temps voulu.
    Or, dans ces revendications, ce n’est pas le cas d’un dialogue sociétal pacifique. C’est l’utilisation de termes comme « sexisme » qui devient abusive, et des notions comme le « mansplaining » qui sont utilisées de manière outrancière. Et il convient de mettre un terme à ce délire.
    « Et comment se fait-il que plus personne n’ose envoyer ceux qui se permettent de recourir à ces procédés insupportables sur les roses ? »
    C’est le concept de la Dictature du Bien. Vous êtes bien une personne méprisable à vouloir vous opposer au Bien, non ? Tout le monde l’utilise, ce concept… Les mouvements minoritaires, le corps médical, les autorités publiques, votre maman, votre papa, le couillon du coin. Et si vous vous opposez à quiconque vous veut du bien, c’est qu’il faut vous faire soigner, non ?
    La logique en est simplissime. Et il faudra bien, un jour, rétablir le droit à vouloir n’être pas un salaud mais seulement une ordure.
    Eh non, tout les rôles sexués ne sont pas interchangeables. Si c’était le contraire, cela se saurait. Et malheureusement, le message qu’il semble convenir de vouloir faire passer de la part de ces nouveaux milieux féministes est outrancier.
    ——————————————————-
    @ Lucile
    « F68.10 a selon moi raison de dire sur un autre fil que, même si cela paraît évident, on n’arrive toujours pas à se mettre ça dans la tête au 21e siècle ; il est même assez pessimiste sur les 400 ans qui viennent. Il est vrai que nous voyons se mettre en place le contraire de ces propositions : la morale civique devient de plus en plus exigeante, la pédagogie qui nous est dispensée par nos mentors vise maintenant les pensées, les croyances et les intentions, et cela tandis que les multitudes nuisibles sont de moins en moins contenues. C’est le triomphe de l’utopie contre le réalisme. Pourtant la formule inverse paraît nettement plus intéressante, la liberté de penser et d’avoir des goûts personnels corrigeant l’aspect coercitif des mesures prises pour contenir les passions de la multitude. »
    Votre paragraphe est simplement parfait. Et résume à merveille mon point de vue. Que j’ai tendance à argumenter de manière un peu hargneuse, j’en conviens. Cela dit, le problème devient particulièrement aigu avec Internet ; et l’affrontement des valeurs, la mise en scène de l’intolérance, la mise en scène de l’intolérance de l’intolérance ainsi que de celle de l’intolérance de l’intolérance de l’intolérance — et ainsi de suite — semble pousser les gens petit à petit à se réfugier dans l’utopie.
    Je suis assez pessimiste sur un retour à la « normale » à court ou moyen terme, mais à long terme, assez optimiste qu’une majorité refusant les affrontements inutiles pour leur propre plaisir émerge. 400 ans paraît certes un peu long, mais je ne vois pas la situation s’améliorer à l’échelle de 50 ans ; et à l’échelle mondiale — qui est un échelon tout de même pertinent à l’heure d’Internet — quelques siècles ne me paraissent pas de trop pour que ces affrontements de valeurs diminuent d’intensité pour tendre vers une perspective spinoziste et un réalisme apaisé en lieu et place d’un utopisme hystérique.

  90. @ Patrice Charoulet | 25 août 2020 à 11:08
    Quelle constance dans l’étalage de questions… listings… jérémiades… déclaration d’amour à un Etat occupant raciste… bref des délires neuneu toujours hors sujet.
    Que fait la modératrice plus preste à sabrer les commentaires trop dans un sujet mais… pas assez bon chic bon genre et hors des normes du parisianisme bienséant et de l’entre-soi des classes supérieures gavées de privilèges… avantages et rentes à vie… pas touche à cette nomenklatura.
    L’Ancien Régime était un enfer en comparaison.
    Dans une telle promiscuité PB a du mal à nous écrire des billets avec des vrais mots sur le pourrissement de notre pays… où les responsables passent leur temps à s’excuser.

  91. Claude Luçon

    @ duvent | 25 août 2020 à 09:51
    Je me suis sans doute mal exprimé, ce qui vous a conduit à mal interpréter ce que j’écrivais.
    Relisez ce qui suit le Vénérable : « c’est le titre pour les anciens, et maintenant aussi anciennes, élèves de l’école dont je suis sorti en 1952. »
    En clair : 1. dans mon esprit c’était un compliment et 2. la coïncidence avec mon passé me conduisait à me demander si par hasard vous n’étiez pas passée par la même école, elle date de 1780 et était alors Royale. Ce qui, dans mon cas, en considérant mon ancienneté, et dans ce cadre, fait de moi un Archivénérable 🙂
    Je ne suis pas toujours méchant, je suis même aimable quelquefois !
    ———————————————————–
    @ Achille | 25 août 2020 à 09:17
    Merci !
    En répondant à Myrto, qui m’était inconnu(e) jusqu’ici, j’ai réalisé que j’avais peut-être trouvé inconsciemment la solution à mon problème de narration en écrivant « recueil de spécifications techniques ».
    Je concevais cette narration du genre autobiographique, avec risque de narcissisme, la solution est peut-être une suite chronologique, un recueil de faits et expériences drôles et moins drôles que j’ai vécus pays par pays.
    Comme même les soeurs Semtob s’en mêlent, les considérant comme deux sages (vraiment, sans ironie), je n’ai pratiquement plus aucune raison de ne pas au moins essayer d’attaquer le problème sous cet angle.
    —————————–
    @ françoise et karell semtob | 25 août 2020 à 02:06
    Il est rare de vous voir ironiser même si c’est à mes dépens j’apprécie votre commentaire (voir plus haut) !
    Après 21 ans en Afrique noire j’ai acquis une solide et épaisse peau d’éléphant, un peu de leur mémoire mais probablement pas leur intelligence et leur sagesse !
    Il est exact que Patrice Charoulet et moi nous rapprochons à travers nos expériences africaines, pourtant nos vies sont entièrement différentes !
    Patrice est enseignant, un littéraire qui a parcouru l’Afrique francophone, je suis ingénieur, scientifique (through a master in Sedimentary Geology plus a doctorate in Petrophysics from Calgary University) qui a parcouru surtout les pays anglophones.
    Frères africains de personnalités très différentes mais effectivement complémentaires et sur la même longueur d’ondes (encore mon côté technicien).

  92. @ Patrice Charoulet
    « Qui aurait le gentillesse d’élucider ces deux mystères ? J’attends vos aimables interventions, si vous avez des lumières là-dessus. »
    Je ne suis pas sûr que vous vouliez vraiment changer d’opinion là-dessus, sinon vous auriez trouvé par vous-même les sources expliquant le phénomène Trump, au lieu de vous contenter de la vacuité et des parti pris abyssaux des médias français.
    Je ne peux que vous recommander d’écouter attentivement Larry Elder, Dinesh D’Souza, Candace Owens, Allen West, tous des gens de couleur et visiblement trumpistes à 100 %. Tous d’une diction et culture remarquables.
    Cependant, n’oubliez pas un détail capital : une élection c’est choisir entre deux personnes, ce qui veut dire, dans certains cas, choisir le moins pire. C’est facile de s’asseoir sur son troufignon et de s’émouvoir des qualités manquantes de Trump, mais ne jamais s’imaginer où serait l’Amérique aujourd’hui sous H. Clinton. Ou, en occurrence, Biden et l’extrême gauche, mille fois plus destructrice que sa consœur française.
    Larry Elder YouTube
    https://www.youtube.com/channel/UCZmkvHLQu76lYbW1w9FoGzQ/videos
    Dinesh D’Souza
    https://www.youtube.com/c/dineshdsouza/videos
    Candace Owens
    https://www.youtube.com/c/RedPillBlack/videos
    Allen West
    https://www.youtube.com/c/AllenBWestTX/videos
    Bonne lecture !

  93. SPINOZA !
    Bon d’accord, mais il est mort Baruch, et même pas à cause d’une absorption massive d’hydroxychloroquine !
    Revenez à nos jours et appréciez nos merveilleux philosophes que sont Bernard-Henri Lévy, ou ce génie fulgurant d’Enthoven ! 😀

  94. @ breizmabro
    « Bon d’accord, mais il est mort Baruch, et même pas à cause d’une absorption massive d’hydroxychloroquine ! »
    Effectivement, pas à cause de l’hydroxychloroquine. Il gagnait sa croûte en fabriquant des instruments d’optique, qui furent à la base d’une large partie des découvertes scientifiques modernes. Et on pense que c’est à force de polir des lentilles qu’il se serait déglingué les poumons. Selon certaines sources, il aurait pratiqué le suicide assisté avec l’aide de son toubib.
    Rien à voir avec l’hydroxychloroquine. Absolument rien à voir.
    « Revenez à nos jours et appréciez nos merveilleux philosophes que sont Bernard-Henri Lévy, ou ce génie fulgurant d’Enthoven ! 😀 »
    Bernard-Henri Lévy est une splendide tête à claques. Enthoven est trop médiatique, bien que loin d’être incompétent. Pas certain qu’il publie beaucoup dans des revues internationales de philosophie, toutefois… Parce qu’il n’y a pas qu’en médecine que les revues à comité de lecture existent. En philosophie aussi… Il y en a même en français, mais allez savoir pourquoi, je trouve les Anglo-Saxons moins fétichistes des grands auteurs et plus productifs.

  95. @ Lucile | 25 août 2020 à 12:25
    C’est vrai, Spinoza est lié à tout ce que vous dites. Grâce à vous, bien des commentateurs vont le découvrir ou le redécouvrir, merci.

  96. Xavier NEBOUT

    @ Geof’
    « …l’objet de la suppression d’une femme sur deux sur le podium, c’est de combattre la notion de femme-objet (pour ne pas dire sexuel, récompense du champion). »
    Ce n’était pas le sens de mon intervention, mais votre objection est fort intéressante.
    Effectivement, le baiser de la jolie fille au champion, ça commence et ça finit où ?
    Pourquoi pas plus qu’un baiser ?
    Le fiancé de la jeune fille est-il content ? Et n’aurait-il pas de bonnes raisons de ne pas être content ?
    Oui, vous avez raison ! La place d’une femme n’est pas d’être offerte au champion, même si la flétrissure est masquée par la joie générale.
    Si je voyais ma petite-fille dans ce rôle, je monterais sur le podium, j’enverrais mon poing dans la figure de l’organisateur, et je la ramènerais à la maison.

  97. Étrange : le Tour de France, un paquet de beaux mecs montrant leurs muscles en action et seulement deux femmes pour porter les bouquets ? Bizarre non ?
    Juste pour mémoire, les féministes n’ont jamais tué personne par idéologie !

  98. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 25 août 2020 à 13:46
    « Cizia Zykë, pourquoi ? « Oro », je me suis régalé quand je l’ai lu, Claude Luçon l’a peut-être lu ? »
    J’ignore qui est ce Zykë. Il ne cherchait pas d’or noir du côté de chez nous, à In Amenas – Ohanet
    Nous avions un détachement de 200 légionnaires chargés de surveiller les champs de pétrole autour d’In Amenas et le pipeline In Amenas-Bizerte, mais pas nous. Ce qui ne servait strictement à rien, le FLN avait donné instructions à ses membres de faire la même chose, en fait les deux protégeaient le tout de l’OAS.
    L’OAS était bien là, j’ai encore des documents : cartes d’embarquement sur le Bréguet deux ponts quotidiens tamponnés OAS, tracts expliquant à quel point ils étaient gentils… Ils ne l’étaient plus après mai 1960.

  99. @ Geof’
    « Mais là n’est pas la question puisque l’objet de la suppression d’une femme sur deux sur le podium, c’est de combattre la notion de femme-objet (pour ne pas dire sexuel, récompense du champion). Dans le cadre de l’économie de marché où tout se vaut et s’échange, « on » (comprenez « ils ») a établi des règles de concurrence… »
    Vous devriez franchement réfléchir à deux fois aux conséquences réelles, et non pas utopistes, de vos considérations sur la femme « objet » et sur l' »économie de marché ». Confrontez-vous à la réalité. Regardez cet entretien télévisé avec Ovidie au sujet de son documentaire « La où les putains n’existent pas ». Avec attention.
    Les limites des discours simplistes tels que les vôtres sont la réalité: faites gaffe d’avec qui vous décidez réellement de partager votre couche idéologique. Vous pourriez avoir des surprises… un peu comme quand vous tombez sur un transsexuel en Thaïlande.

  100. Mais faut vraiment pas aimer le vélo pour écrire un billet pareil. On s’en cogne des hôtesses, jamais fait attention, pas plus qu’au camion Olida de la caravane. Au lieu de faire des problèmes de rien (il faut que j’aille chez vous pour l’apprendre !), laissez le Tour aux vrais amateurs, et comprenez que le temps de la femme-objet est fini. Ça ne me paraît pas plus mal.

  101. Mary Preud'homme

    Elles sont des dizaines d’hôtesses sur le Tour de France à travailler du matin au soir à des tâches diverses de préparation, accueil, renseignements, etc. Et parmi elles deux désignées chaque jour pour faire la bise au vainqueur.
    Pour des dizaines de travailleuses de l’ombre à raison de 14 heures par jour, deux qui passent 1 minute dans la lumière et qui sans aucun doute y trouvent leur compte en terme de plaisir et reconnaissance… En quoi cela choque-t-il les féministes radicalisées et autres misandres ? Lesquelles devraient plutôt se soucier des besogneuses que l’on ne voit jamais et qui s’appuient toutes les tâches ingrates. Sans oublier les messieurs qui dans de multiples métiers (invisibles pour le public) contribuent au bon déroulement de la Grande boucle.

  102. @ Robert Marchenoir
    Pas d’humour. Pas de dérision. Encore moins d’auto-dérision. Dans votre cas, il n’y a que du ronchonnement.
    Martchi ronchonne envers et contre tous…

  103. @ Tomas
    « Mais faut vraiment pas aimer le vélo pour écrire un billet pareil. »
    En même temps, le problème, ce n’est pas vraiment le vélo. Et il n’est nul besoin d’aimer le vélo pour avoir une opinion sur ce genre d’événement.
    « On s’en cogne des hôtesses, jamais fait attention, pas plus qu’au camion Olida de la caravane. »
    Ben non. Vous vous en cognez. Ce n’est pas pareil.
    « Au lieu de faire des problèmes de rien (il faut que j’aille chez vous pour l’apprendre !), laissez le Tour aux vrais amateurs, et comprenez que le temps de la femme-objet est fini. Ça ne me paraît pas plus mal. »
    Ne vous inquiétez pas: je laisse le tour aux vrais amateurs. Je ne m’occupe que de la question des hôtesses. Et comme vous le marquez vous-même, il s’agit bien, pour vous, de notifier à la société « la fin du temps de la femme-objet ».
    C’est donc bien pour cela et pour ce point précis que Philippe Bilger a écrit ce billet. Pour manifester cette hypocrisie qui consiste à prendre le Tour à témoin pour chercher à imposer une idéologie que, navré de vous décevoir, tout le monde ne partage pas.
    Le point essentiel, en discussion, que vous n’avez pas traité, est celui de la pertinence de voir en ces pouffes, dont la grâce et l’élégance personnellement m’indiffèrent, l’incarnation d’un symptôme de « l’idéologie de la femme-objet » qu’il convient d’éradiquer tel un cancer en pratiquant l’indignation outragée en guise de chimiothérapie.
    Cet attitude est ridicule. Profondément ridicule. Et masque, entre autres, deux points que votre idéologie ne semble pas acter: 1. L’éducation des filles dans le monde est un problème autrement plus sérieux que les états d’âme des féministes de troisième vague réinterprétés à la sauce française 2. Votre idéologie de la femme-objet, c’est mignon, mais si cela consiste à considérer que la prostitution est un crime sexuel dont la prostituée est une victime, et qu’il importe de retirer la garde des gosses à une prostituée car c’est techniquement une malade mentale incapable de comprendre en quoi elle est victime de viol dans le cadre de son activité, eh bien cette idéologie marche complètement sur la tête.
    Il importe de vous le faire remarquer.
    Parce que justement, il n’y a pas que les hôtesses en jeu. Cette idéologie impacte des prises en charge médico-sociales. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas un jeu. Et si jamais X ou Y veut admirer les petites fesses de Z ou W ou même son sourire à la télévision, c’est tout à fait son droit de le penser, de le dire, et d’être défendu par autrui pour son droit à avoir ses goûts. Ce n’est nullement une question de « femme-objet ». C’est une question de savoir comment rendre le monde moins moche en acceptant de satisfaire les goûts de tout un chacun. Ce que le mouvement idéologique que vous défendez refuse.

  104. @ jlm
    « Juste pour mémoire, les féministes n’ont jamais tué personne par idéologie ! »
    Juste pour mémoire ; pour faire simple et rapide: le droit de vote des femmes fut motivé, entre autres, par des questions relatives à des problèmes sociaux concrets. Entre autres l’alcoolisation de leur maris. Une des raisons de vouloir le droit de vote des femmes, c’était justement de pouvoir prohiber l’alcool pour Oeuvrer à un Monde Meilleur où les Bisounours seraient en charge de Promouvoir le Bien et d’Interdire le Mal en empêchant aux maris de picoler.
    En somme, les mouvements féministes sont bien à l’origine (pas seuls, j’en conviens…) de la période dite de La Prohibition. Les Mouvements de Tempérance et les Ligues de Vertu font parti de l’héritage féministe. On se doit de prendre leur bilan dans l’évaluation du féminisme.
    Et le bilan de La Prohibition n’est pas bon. Il y a bien eu des morts. Et les mouvements féministes ont leur part de responsabilité dans ce phénomène historique.
    D’autant plus qu’il faut quand même vous l’écrire noir sur blanc: si les mouvements féministes ont un impact sur le médico-social — et c’est indubitable que ce soit le cas — alors ce sont effectivement des mouvements qui ont des enjeux vitaux à portée de main de leur idéologie. C’est même un peu cela que signifie le terme « médical ».
    Donc, je reprends votre assertion:
    « Juste pour mémoire, les féministes n’ont jamais tué personne par idéologie ! »
    Eh bien cela doit se juger en comparant l’impact du féminisme sur les résultats des prises en charge dans le domaine médico-social. C’est en regardant les données qu’on pourra constater si le mouvement féministe tue des gens par idéologie. Ou pas.
    En regardant les données. Pas autrement.

  105. @ F68.10
    OK, Philippe Bilger traque partout de quoi alimenter la saine colère de ses fans, y compris des microdébats de société de ce style.
    N’empêche je maintiens, le tour de France c’est pour les amateurs de vélo, pas d’hôtesses. Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet.

  106. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 27 août 2020 à 16:02
    Histoire de rigoler deux minutes, on peut rappeler que le mouvement britannique des suffragettes, revendiquant le droit de vote pour les femmes, fut un mouvement… terroriste.
    Les suffragettes brisaient les vitres, attaquaient les policiers, détruisaient les tableaux dans les musées et mettaient des bombes dans les lieux publics.
    Poussant le niveau de rigolade un peu plus loin, on constatera que parmi ses dirigeants, se trouvait une lesbienne aimant à se faire appeler Robert, et que trois de ses chefs de file les plus connus étaient… d’authentiques fascistes.
    Occupant des postes de responsabilité au sein de la British Union of Fascists d’Oswald Mosley. Lequel a organisé sa réception de mariage à la résidence de Joseph Goebbels. Hitler étant l’invité d’honneur.
    L’une des principales dirigeantes des suffragettes, Mary Allen, a même rencontré le Führer en personne, pour s’entretenir de féminisme avec lui.
    Après que leur espoirs nazis se furent évanouis, devinez vers quelle cause pourrie elles se sont tournées ? Vers les droits des animaux…
    ______
    @ Isabelle | 27 août 2020 à 14:02
    « Pas d’humour. Pas de dérision. Encore moins d’auto-dérision. Dans votre cas, il n’y a que du ronchonnement. »
    Désolé, je ne marche pas. Vous prétendez faire de « l’humour » pour faire dérailler un débat tout ce qu’il y a de plus sérieux. Il y a un temps pour tout : un temps pour rigoler, et un temps pour parler de choses sérieuses. Mélanger les deux, et y ajouter des attaques personnelles, c’est une approche de mauvaise foi.
    Non seulement je ne ronchonne pas — je condamne, et j’explique pourquoi — mais il est particulièrement culotté de votre part de me faire ce reproche, vous qui passez votre temps à nous copier-coller ici les commentaires catastrophistes et hors sujet que vous faites en série sur le blog d’Ivan Rioufol. Dans le genre hôpital qui se moque de la charité, ça se pose là.
    Quant à l’auto-dérision, j’ai bien regardé de votre côté, je n’ai rien vu.
    Côté humour, j’ai ce qu’il faut à la maison, vous êtes gentille. C’est juste que je ne fais pas semblant de m’en tirer avec de l’humour pas drôle lorsque je manque d’arguments, ainsi que vous le faites.
    Et pour en revenir à votre réflexion, selon laquelle beaucoup de gens ont pris de la chloroquine sans inconvénient, par conséquent celle-ci serait à la fois efficace contre le Covid-19 et inoffensive, elle n’est pas drôle du tout. Elle est, je suis désolé de vous le dire à nouveau, purement et simplement criminelle.
    C’est la même assertion qui a été émise par Didier Raoult. Lui-même a dit qu’il en avait « pris des tonnes », et par conséquent… par conséquent quoi ?
    J’ai déjà expliqué ici, à de multiples reprises (à la suite des experts qualifiés), pourquoi cet argument était absurde. Je n’y reviendrai donc pas.
    Je redis, en revanche, qu’en période de pandémie, il est criminel, même pour des anonymes non qualifiés, de répandre ce genre de rumeurs sur Internet. Même « pour rire ». Ce n’est pas drôle. Chacun a sa parcelle de responsabilité à son niveau.
    La décence consiste aussi à savoir à quel moment il faut cesser de tenter de faire de l’humour.
    Dans votre cas, la réponse semble être une heure et vingt minutes plus tard :
    @ Isabelle | 27 août 2020 à 15:21
    « Article dans le Point. Le cocktail du Pr Raoult antibiotiques plus chloroquine serait dangereux pour personnes à risques cardiaques. »
    Euh… oui. C’est ce que je me tue à dire ici même, et que de multiples études ont montré avant celle-là. Et d’ailleurs, il n’y avait même pas besoin d’études pour prouver cette dangerosité : le risque de cette association est théoriquement connu depuis longtemps, et d’innombrables médecins ont mis en garde à ce sujet dans le contexte du Covid-19.
    Sans compter que cette étude dit aussi autre chose, d’encore plus important : la chloroquine est inefficace contre le Covid-19. Ce n’est jamais qu’une étude sérieuse supplémentaire à le dire.
    Comprenez-vous, maintenant, pourquoi j’ai les lèvres gercées face au genre « d’humour » que vous évoquiez ? En temps de pandémie, les comportements de chacun ont des conséquences potentiellement mortelles pour tous. C’est pourquoi il incombe à chacun de ne pas favoriser la circulation de rumeurs.
    Puisque Le Point, conformément aux mauvaises habitudes de la presse française, ne donne pas le lien vers l’étude originale, datée du 26 août, le voici.
    Notez qu’une précédente étude, publiée dans la même revue, concluait déjà, le 26 mai, à l’impossibilité de discerner une efficacité de la chloroquine contre le Covid-19.
    Toujours dans cette revue, une lettre à la rédaction, datée du 15 mai, s’appuyant sur des données existantes, mettait en garde contre le danger de la chloroquine chez les malades du Covid-19.
    Il ne s’agit là que d’une infime poignée des publications scientifiques allant dans le même sens. En plus de celles que j’ai déjà indiquées au fil des mois, voyez la synthèse faite le 15 juin par l’Institut national d’excellence en santé et en service sociaux du Québec. Elle est dépourvue d’ambigüité : la chloroquine est déconseillée à tous les stades de la maladie : pour la prophylaxie, pour les malades confirmés mais non hospitalisés, et pour les malades hospitalisés dans un état grave ou critique.
    Pour en revenir à l’étude que vous nous indiquez, sa recension par le journal suisse Le Temps est meilleure que celle du Point. Elle signale, entre autres, que parmi les auteurs figure Mathieu Rebeaud, l’un des auteurs du fameux canular « chloroquine contre accidents de trottinette ».
    Sur le plan sociologique, on notera que les médecins qui dénoncent la fraude chloroquiste de Raoult sont souvent jeunes, voire en formation. C’est le cas pour les auteurs de cette étude. Il y a, dans le mouvement anti-Raoult, un aspect très net « jeunes qui bossent dur au bas de l’échelle, remettant en cause le mandarinat d’un vieil imbécile aux manières de dictateur ».
    Rappelons qu’une des spécialités du « professeur » Raoult est de faire pleurer ses étudiants (et particulièrement ses étudiantes), en les humiliant en public. Il existe de multiples témoignages de ce comportement. Raoult est célèbre pour dire à ses étudiants : « Vous n’êtes pas là pour penser ».
    Je vous laisse imaginer la qualité du travail de recherche qui peut sortir d’un institut où règnent de pareilles méthodes de terreur intellectuelle.
    En fait, la fraude de Raoult est tellement manifeste, qu’elle est facile à démontrer. Nul besoin d’avoir un demi-siècle de mandarinat derrière soi.

  107. @ Tomas
    « OK, Philippe Bilger traque partout de quoi alimenter la saine colère de ses fans, y compris des microdébats de société de ce style. »
    Ce ne sont pas des micro-débats de société. La question de la place des femmes dans les diverses sociétés à travers le monde est un enjeu très sérieux, notamment parce qu’elle conditionne la sortie de la pauvreté de diverses sociétés pas encore au top du développement civilisationnel. C’est une question de sortie de la pauvreté. Encore à l’heure actuelle. Et même, dans une moindre mesure, encore chez nous.
    Rappelez-vous, au delà de la question de la pilule, les « couches » que devaient porter les femmes pendant leurs règles dans le passé. Ce n’était pas une domination masculine, mais bel et bien la nature. Le progrès fait que, de nos jours, Mesdames disposent de tampons et de serviettes hygiéniques quand même bien plus confortables et libérateurs que les méthodes du passé. Nous devrions tous nous en réjouir. Et contrairement à cela, contrairement à l’idée de célébrer, avec modération, l’idée que nous avons enfin réussi à arracher les femmes à leur conditionnement biologique de pondeuse, voilà que le féminisme contemporain ravive une guerre des sexes complètement outrancière en prenant des vrais problèmes et en les gonflant hors de toutes proportions dans un but culpabilisateur.
    Ce n’est pas le billet de Monsieur Bilger qui magnifie des micro-problèmes. C’est bien la version vaseuse du féminisme contemporain, qui plutôt que de se soucier d’avoir une réelle représentation des femmes et plus généralement des préoccupations féminines dans la prise de décision relative aux problèmes de société, se préoccupe de billevesées sur la « femme-objet » sur des podiums. C’est grotesque. Alors que de réels problèmes dans l’accès des femmes à l’avortement se posent dans le monde entier, et encore même en France. Alors que le féminisme français n’a pas réussi à faire émerger des femmes dans les conseils d’administration mais se satisfait du droit à se balader en bikini sur les plages ; la situation exactement inverse du féminisme anglo-saxon et américain en particulier. Alors que… bref… la liste est sans fin.
    La question des priorités du féminisme est très loin d’être un micro-problème de société. Et la question de la place de la question des prostituées dans notre féminisme actuel est très révélateur de complaisances avec un ordre moral conservateur qui fait copain-copain avec les milieux féministes les plus prudes. L’argument de la chosification, qui remonte à Kant, est utilisé dans le cadre de cette alliance pour nous trouver les excuses les plus pourries à toute une gamme de régressions, qui vont des podiums du Tour de France sans femmes, aux plus stupides croisades anti-pornographie, anti-publicité, anti-prostitution, anti-GPA, tout cela au nom du plus idiot des slogans: la « femme-objet », qui relève in fine du concept de la chosification kantienne. Madame Agacinski est très explicite sur l’origine kantienne de ce concept de chosification en matière de féminisme.
    Les femmes ont, pour simplifier à l’extrême, deux choix: 1. Réclamer le droit de tout faire quitte à prendre le risque se faire violer. 2. Réclamer, en se munissant éternellement d’un statut de victime, une protection permanente et une adaptation sans fin de la société à leurs plus petits outrages.
    La première solution, pour simplifier, c’est le féminisme de Camille Paglia et de Virginie Despentes dans King Kong Théorie. La seconde solution, pour simplifier, c’est ce que j’appelle le féminisme de la burqa: l’art de fabriquer sa propre cage et de ne jamais traiter les réelles question de représentation des femmes dans la sphère politique et économique autrement qu’au cri de guerre « Les hommes sont tous des salauds ! ».
    Mon choix est vite fait entre ces deux options.
    « N’empêche je maintiens, le tour de France c’est pour les amateurs de vélo, pas d’hôtesses. Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet. »
    Le Tour de France, ce n’est surtout pas pour moi. Si les amateurs de vélo veulent des podiums avec des monstres à deux têtes au sexe indéterminable pour faire la bise au vainqueur, c’est leur problème. Mais, en toute franchise, les amateurs de vélo n’ont aucune raison d’être particulièrement plus pro-féministes que la population en général. Votre argument est donc faible, s’il s’agit là de dénigrer notre parole. D’autant que la question de la chosification et des excès du féminisme est bien plus large que la question du Tour de France. Et le fait que l’idéologie féministe contemporaine n’accepte ni la contradiction argumentée ni la confrontation au réel montre bien qu’il s’agit en large partie d’une idéologie qui mérite d’être combattue. Comme toutes les idéologies qui n’acceptent ni la contradiction argumentée ni la confrontation au réel. Et il y en a un paquet.

  108. Mary Preud'homme

    @ Tomas | 27 août 2020 à 21:17
    Qu’est-ce qui vous gêne dans le fait que notre « hôte » ait fait remarquer qu’hormis les coureurs qui nous font vibrer, il y avait toute une armada de petites mains (dont des hôtesses qui ne sont pas uniquement les deux que vous apercevez une minute auprès du maillot jaune, mais qui se comptent par dizaines et sont sur tous les fronts du matin au soir durant trois semaines pour accueillir, guider, renseigner, communiquer avec le public). De même que les mécanos, soigneurs, suiveurs, etc. sans qui le tour ne serait pas ce qu’il est.
    Et si vous ignorez encore qu’hôtesse d’accueil est un métier, parfois saisonnier et qui fait vivre beaucoup d’étudiantes, c’est que vous êtes borné, comme Nebout qui prétendait vouloir casser la figure à quiconque engagerait sa petite-fille à cet emploi jugé indigne selon ses critères, le confondant sans doute comme vous avec celui d’hôtesse de bar (alias entraîneuse). Ce qui nous en dit long sur ses références en la matière et les vôtres.

  109. @ F68.10
    Il est bien normal que des êtres dominés comme les femmes ne soient pas moins violents ni moins autoritaires que les dominants… Certaines femmes ont donc commis des violences, et ce qui est bien pire, ont commis des liberticides comme la promotion de la prohibition. Mais demander à des serfs d’être sans complaisance envers la servitude, c’est beaucoup demander. Des serfs peuvent préférer la servitude pour tout le monde à la liberté, ou du moins demander à être libérés mais diminuer la liberté par ailleurs.
    Il faut être chrétien ou assimilés pour mettre en exergue que d’un mal sorte un bien.
    Et délirant pour croire que les opprimés, pauvres, femmes ou autre, vont sauver le monde !
    Mais en vérité, il est juste de libérer tout le monde, grande, grande différence.
    Et c’est, en plus, plus prudent… Des serfs ne sont jamais bons qu’à diffuser des idées de servitude.
    Et s’il y a eu du mal dans le féminisme, il n’a débouché sur aucune dictature des femmes mais un monde où les femmes votent et boivent, savent boire, même :
    https://www.bacchusconseil.com/nouvelle-constitution-de-gfv-a-chateauneuf-du-pape
    https://whisky-cigare.com/pourquoi-les-filles-qui-boivent-du-whisky-sont-elles-aussi-sexy.html
    Si on condamne plus l’alcoolisme des femmes que des hommes ou si on excuse des hommes d’être violents car imbibés, on crée une hostilité des femmes envers cette liberté, boire, et ce produit, le vin, sans lequel la vie est bien triste.
    Si on veut régenter les gens, et particulièrement, si on veut castrer les hommes de diverses façons, on ne promeut pas les femmes, c’est sûr. Le comportement des uns retentit sur les autres.
    Mais point n’est besoin d’être une femme pour être liberticide, ainsi Patrice Charoulet fait tout ce qu’il peut contre les masques et ne néglige pas non plus de dénigrer tabac et vin quand la mouche l’en pique.
    Un cocktail contre le plaisir !
    Je consens que l’alcool et la fumée soient dangereux, mais tout l’est… Notamment les idées et surtout les religions que je n’aurais aucune envie d’interdire pour autant, par révérence envers la liberté et afin de ne pas ressembler à trop de croyants, sort affreux.
    Les dieux sont bien bons de ne pas m’enrager ou m’abrutir : qu’ils continuent et nous comblent de leur grâce, s’ils existent.
    Les Grecs ne buvaient pas le vin pur mais le mélangeaient pour en contenir l’excès de force, Dionysos l’ayant voulu après avoir vu que l’Homme ne peut le consommer pur. Et c’est vrai ! Boire de l’alcool pur ne convient pas.
    Nous ne le mélangeons pas comme le faisaient les Grecs mais d’une autre façon : nous dégustons, ce qui veut dire que nous prenons le temps et mêlons la force de l’alcool et le souci du goût. Nous l’accompagnons d’aliments dans le cas de vin, en faisons l’introduction et la conclusion du repas avec les apéritifs et avec les digestifs sans parler d’autres raffinements.
    La religion n’a jamais connu de tels gardes-fous et ne s’accompagne pas de tels raffinements. Outre les cas désastreux où « dieu » gouverne, théocratie, ce qu’on gagne d’un côté avec la fin des sacrifices humains, on le perd de l’autre avec l’apparition de religions liberticides et génératrices de guerres.
    Les croyants n’en font miroiter que les religions deviendront un jour quelque chose de bien.
    D’accord… Que dirait-on de gens se comportant ainsi avec de l’alcool et nous promettant quelque jour un art de vivre qu’ils auraient été infichus de produire pendant des milliers d’années, voyons… Je sais, on leur dirait, « tu t’es vu quand t’as bu ? »

  110. @ jlm
    « À ma connaissance les défenseurs des droits des femmes n’ont jamais tué au nom de leur cause, les masculinistes si. »
    Je vous rappelle que votre assertion portait sur la question de savoir si oui ou non le féminisme faisait des morts par idéologie. Ce à quoi je vous ai répondu implicitement par l’affirmative, en expliquant que la prohibition est à compter au bilan du féminisme. J’ai aussi expliqué en quoi le fait que le féminisme ait un impact dans le domaine médico-social le rend justiciable d’une analyse objective et non idéologique sur sa létalité ; comme n’importe quelle autre question médicale. J’ai aussi mentionné le cas du meurtre d’Eva-Marree qui fait suite effectivement aux suites de l’implémentation de l’idéologie féministe contemporaine dans le cadre médico-social en Suède.
    Mais, pour vous, à votre connaissance, il n’y a jamais eu de meurtre imputable au féminisme… C’est vrai, je vous comprends: nous n’avons pas suffisamment d’information pour savoir si la terre est plate ou en forme de banane. Quelle sage vous faites en suspendant votre jugement ainsi…
    Dois-je donc aussi vous mentionner que le féminisme a quand même tendance à nier une certaine catégorie de meurtres d’enfants ?
    Mais, alors que votre affirmation comme quoi le féminisme n’avait jamais fait de mort se trouve démentie, vous changez votre fusil d’épaule en raffinant votre assertion en affirmant qu’il n’y a jamais eu de meurtres « par idéologie »… Alors, voyez-vous, le premier lien que je trouve en tapant « meurtre féministe » sur Google, c’est Valérie Solanas, et il n’est pas illégitime d’attribuer sa tentative de meurtre sur Andy Warhol par trois coups de feu à son féminisme qu’on ne peut que qualifier de particulièrement hostile aux hommes. On a aussi des meurtres par des féministes dont les circonstances me paraissent peu claires, mais il faut vraiment lire cela pour prendre la mesure de l’idiotie qui consiste à blamer les mâles pour le meurtre d’une femme par une féministe. Bref…
    Le moins qu’on puisse dire, c’est que votre assertion totalisante est assez peu fondée.
    D’autant plus que Virgine Despentes a à plusieurs reprises défendu l’exercice de la violence contre notamment les violeurs. Elle n’a pas filmé Baise-Moi! pour rien… Et voyez-vous, je trouve son opinion pas complètement indéfendable.
    Mais, vous, vous défendez le féminisme en tentant d’établir une comptabilité macabre en comparaison avec un mouvement que personne ici sur ce blog n’a mentionné. C’est vous qui avait ramené le « masculinisme » sur le tapis, et très franchement, je ne discerne pas précisément ce que vous appelez le « masculinisme ». Un peu difficile d’engager une discussion avec vous sur ce sujet dans ce contexte. C’est quoi le « masculinisme » pour vous ? Une amicale de violeurs ? Des pères qui veulent voir leurs gosses ? Ou le mouvement MGTOW? Parce que sur le principe, le mouvement MGTOW, indépendamment de cinglés qui y traînent, tient une position essentielle tout à fait défendable: « rien à talquer des nanas; plus notre problème. » Ce positionnement, sur le principe, n’est absolument pas attaquable.
    Cela étant, laissez-moi vous expliquer pourquoi votre réflexion sur ce type de comptabilité macabre est particulièrement idiote:
    Voyez-vous, il me semble que dans les années 40, il y a eu quelques menus millions de morts dans des circonstances pas exactement sympathiques. Est-ce que ces millions de morts font des thèses théologiques du judaïsme quelque chose de vrai ? Non. Absolument pas. Des millions de morts au mains de nazis ne prouvent absolument pas l’existence de Dieu. De la même manière que cela n’informe en rien sur l’existence ou pas de différences biostatistiques entre groupes humains qu’il fut un temps nous nommions « les races ». Ni dans un sens, ni dans l’autre.
    Il en va exactement de même en ce qui concerne le féminisme. Des meurtres commis par X ou Y ne prouvent rien sur l’écrasante majorité des thèses que les féministes tiennent. Que ces meurtres existent ou pas, cela ne remettra jamais en cause, par exemple, l’existence de différences cognitives entre hommes et femmes. Et cela n’a aucun impact sur la question de savoir si le concept théorique de la « femme objet » permet adéquatement de penser des problèmes comme, par exemple, les podiums du Tour du France. Aucun. Zilch. Nada.
    Navré de briser vos illusions.
    Pour résumer: nous vous parlions « podiums » et « fesses », et vous nous parlez « meurtres » et « masculinistes ». Ressaisissez-vous.
    Ah ! Dernière remarque: les médecins parfois tuent leurs patients. Vous devriez peut-être monter un mouvement pour vous battre contre cette oppression des malades par le corps médical. Je vous garantis un franc succès militant.

  111. Mary Preud'homme

    C’est curieux je n’avais pas remarqué que le billet de Philippe Bilger traitait de « podium et fesses » comme nous en informe F68.10 qui, en pleine confusion et une fois de plus hors sujet, embraye sur des attaques vengeresses et calomnieuses contre le corps médical.
    Toujours à déblatérer et salir gratuitement (comme son homologue Marchenoir). Ce que d’aucuns ici appelle argumenter !
    Or, ne pas confondre débatteurs et déblabateurs ou encore bateleurs, comme le font ici certains contributeurs qui se pâment littéralement et se délectent à lire la prose et les monologues interminables, truffés de liens soporifiques, de ces deux zigotos. Alors que la plupart du temps, ces lascars n’ont même pas eu la correction de réagir ne serait-ce que par une ligne logique et à propos au billet du jour.

  112. @ F68.10
    Vous fatiguez pas à écrire de si longs commentaires sur de tels non-sujets, surtout s’ils me sont adressés, c’est perte de temps.
    ———————————————–
    @ Mary Preud’homme
    Plaît-il ? Vous vous intéressez au cyclisme ? Ai-je dit quoi que ce soit contre ou pour les hôtesses d’ailleurs ?

  113. Mary Preud'homme

    @ Tomas
    « Plaît-il ? Vous vous intéressez au cyclisme ? Ai-je dit quoi que ce soit contre ou pour les hôtesses d’ailleurs ? »
    Oui, je suis passionnée de vélo…
    Concernant les hôtesses je vous rappelle ci-après vos propos qui sont pour le moins équivoques sinon injurieux :
    « Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet ».

  114. Patrice Charoulet

    PENSÉES D’ALAIN
    C’est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit. (Alain, 1924)
    Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. (Alain, 1924)
    Pensez, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort. (Alain, 1924)
    Il n’est pas d’assassin qui n’invoque la nécessité. (Alain, 1924)
    Le juste fait justice de tout. (Alain, 1923)
    Aucun objet n’est Dieu. (Alain, 1923)
    Je plains les esprits orphelins qui n’ont pas su accepter quelques prédécesseurs. (Alain, 1923)
    J’en suis à encore à ne pas pouvoir lire un auteur si j’aperçois des notes au bas des pages ; cela pue.
    (Alain, 1923)
    Ce n’est pas en apprenant l’astronomie qu’un moine devient cardinal. (Alain, 1923)
    Alain cite Stendhal : « Les fourmis nous perçoivent comme nous percevons le cyclone ou le tremble ment de terre. »
    Alain cite Auguste Comte : « Les morts gouvernent les vivants. »
    Le fanatisme est aussi ancien que la danse. (Alain, 1923)
    Je me refuse à haïr tout un peuple. (Alain, 1914)
    Les partis sont des Églises. (Alain, 1911)
    J’étais destiné à devenir journaliste et à relever l’entrefilet au niveau de la métaphysique. (Alain, 1936)
    Nous vivons d’admirer. (Alain, 1922)
    (Depuis Spinoza) on sait que le plus bas degré de la connaissance est la connaissance par ouï-dire.
    (Parlant de la guerre 1914-1918) Des millions de cadavres sont un objet philosophique. (Alain)
    P.-S . En 2020, je pense que l’on pourrait dire la même chose des millions de cadavres de la guerre de 39-45.
    Les religions anciennes sont les fatalistes. (Alain, 1914)
    Si je pardonne à mon ennemi , je n’ai plus d’ennemi. (Alain, 1921)
    Tout homme pensant s’appuie sur une foi invincible ; c’est son réduit et son donjon. (Alain)

  115. @ Mary Preudhomme
    « Pour ceux qui aiment les hôtesses il y a des bars et des sites Internet »
    Ce n’est pas équivoque, et pas injurieux non plus, d’ailleurs. Ceux qui reluquent les hôtesses sur les plateaux sont les mêmes frustrés qui regardent le beach-volley féminin au Jeux olympiques, allez ! J’ai rien contre mais rien pour non plus…
    Quant à votre éloge des « petites mains », je suppose qu’il s’agit encore du numéro classique de la droite qui essaye de défendre le « petit peuple » qu’elle saigne au quotidien pour cacher ses valeurs machistes. Classique, on connaît.

  116. « Ce n’est pas équivoque, et pas injurieux non plus, d’ailleurs. Ceux qui reluquent les hôtesses sur les plateaux sont les mêmes frustrés qui regardent le beach-volley féminin au Jeux olympiques, allez ! J’ai rien contre mais rien pour non plus…
    Quant à votre éloge des « petites mains », je suppose qu’il s’agit encore du numéro classique de la droite qui essaye de défendre le « petit peuple » qu’elle saigne au quotidien pour cacher ses valeurs machistes. Classique, on connaît. » 
    Rédigé par : Tomas | 06 septembre 2020 à 16:49
    Et ceux qui admirent le Déjeuner sur l’herbe ou les nus de Modigliani ?
    Quant au dernier paragraphe, même Georges Marchais n’aurait pas osé proférer ce genre d’imbécillités.
    Tomas ou la pensée infantile, verrouillé dans sa doxa bornée aux quatre coins par l’aigreur, la jalousie, la frustration et la mesquinerie, le tout cimenté par la bêtise crasse.

  117. hameau dans les nuages

    @ Tomas | 06 septembre 2020 à 16:49
    Il n’y a rien de péjoratif dans le terme « petite main ». On se les arrache quand elles sont d’or.
    Ma grand-mère maternelle était « petite main » dans une maison de couture et j’ai aussi été dessinateur en béton armé petites études. Ce sont des termes professionnels.
    Et je me flatte d’avoir été aussi pendant quarante années « petit paysan ».
    Sortez des sentiers battus par l’extrême gauche pour dénicher des militants.

  118. @ Tomas (@ Mary Preud’homme)
    « Ceux qui reluquent les hôtesses sur les plateaux sont les mêmes frustrés qui regardent le beach-volley féminin au Jeux olympiques, allez ! J’ai rien contre mais rien pour non plus… »
    On reconnaît bien la pudibonderie avec une touche de supériorité morale d’une certaine gauche. Il n’y a rien de mal à reluquer des nanas, qu’on soit frustré ou pas. L’essentiel est de ne pas gêner les gens dans leurs occupations sociales à ce motif. Mais je pense qu’on ne peut qu’être admiratif devant ces magnifiques instruments à cordes (vocales) frottées que sont les femmes.
    Quant à moi, sans même avoir à admirer des fesses ou des poitrines, simplement la silhouette de la cambrure, les reflets du soleil sur les recoins de peau entre les épaules et les clavicules, ou même simplement un grain de beauté, une tendre imperfection physique ou charmante incongruité comportementale à classifier entre l’effronterie et la grâce suffisent amplement à me donner des vapeurs et à satisfaire mes pulsions de grand voyeur et d’indécrottable pervers.
    Mesdames ! À vos burqas ! Et n’oubliez de reluquer des petites fesses musclées dans votre temps libre de temps en temps…
    « Quant à votre éloge des « petites mains », je suppose qu’il s’agit encore du numéro classique de la droite qui essaye de défendre le « petit peuple » qu’elle saigne au quotidien pour cacher ses valeurs machistes. Classique, on connaît. »
    Ah oui. Le Tour de France, c’est Germinal.
    Le jour où vous aurez plus de volonté à distribuer des prébendes pour liquider la grande pauvreté plutôt que de réclamer des allocations logement, j’accepterai l’idée que le marxisme-léninisme ait cessé de faire la guerre au lumpenprolétariat.
    Quant à moi, je vous attends toujours au tournant au sujet de la place de la question de la prostitution dans le féminisme contemporain ou dans votre idéologie de gauche. Thème que vous avez qualifié, indirectement, de non-sujet.
    ———————————————————–
    @ Mary Preud’homme
    « C’est curieux je n’avais pas remarqué que le billet de Philippe Bilger traitait de « podium et fesses » comme nous en informe F68.10″
    Le mot de « podium » figure explicitement dans le cinquième paragraphe du billet de Monsieur Bilger. Quant au terme de « fesse », il n’y figure pas. Mais je vous suggère la lecture de ce passage du billet de Monsieur Bilger:
    « J’ose le terme : cette gratuité, cette joliesse, ces esthétiques, ces sourires étaient au sens propre insupportables dans un monde qui ne se tolère plus qu’en affichant son sérieux, sa gravité et sa bonne conscience. Derrière ces aigreurs que l’idéologie, l’extrémisme prétendait sublimer – quelle épouvantable représentation du sexe féminin diffusent ces jouets soumis à l’emprise virile, ces fausses élégances, ces déplorables beautés, ces tenues équivoques ! -, cherchons bien. »
    Maintenant, si vous faites un tour dans le bistrot le plus rugueux aux alentours de votre habitat et que vous fassiez lire ce paragraphe au premier bonhomme affairé avec son rosé, il y a quelques chances qu’il vous parle bien de fesses au bout d’environ cinq à dix minutes.
    Et les femmes aussi regardent les fesses des hommes. Quand elles abandonnent le langage de charretier qu’elles emploient entre elles pour discuter des hommes, le terme de « joliesse » pourrait effectivement se substituer à celui de « fesses » pour décrire des attributs de la masculinité.
    « Or, ne pas confondre débatteurs et déblabateurs ou encore bateleurs, comme le font ici certains contributeurs qui se pâment littéralement et se délectent à lire la prose et les monologues interminables »
    Les femmes ne peuvent pas revendiquer une expression à sens unique sur les questions relatives aux rôles des sexes dans nos sociétés.
    « Alors que la plupart du temps, ces lascars n’ont même pas eu la correction de réagir ne serait-ce que par une ligne logique et à propos au billet du jour. »
    Le présent commentaire fait effectivement référence à la thématique discutée dans ce billet.

  119. Patrice Charoulet

    VARIA
    « Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. » (La Rochefoucauld)
    « La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir, mais les maux présents triomphent d’elle. » (id.)
    « L’homme croit toujours se conduire lorsqu’il est conduit. » (id.)
    « Tu ne meurs pas de ce que tu es malade ; tu meurs de ce que tu es vivant. » (Montaigne)
    « La vie est une maladie héréditaire sexuellement transmissible, incurable et mortelle. » (X)
    Il y a 67 millions d’habitants en France et 73 millions de « Cartes Vitale ».
    « A lire ces pages, je n’invite ni la foule, ni ceux qui cèdent aux mêmes passions qu’elle. » (Spinoza, parlant de son livre)
    « Des honneurs démesurés sont rendus au clergé. » (id.)
    « La religion papiste » (id.)
    « La crédulité est prise pour la foi. » (id.)
    D’après Vico, on est passé de l’âge divin à l’âge héroïque, puis à l’âge humain.

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