Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn, par le faux humour d’un Frédéric Fromet chantant « Jésus est pédé, membre de la LGBT, du haut de la croix pourquoi l’avoir cloué, pourquoi l’avoir pas enculé » – ces prestations sur France Inter, radio publique -, pourquoi suis-je indigné, bien au-delà du raisonnable, par la délibération manipulée ayant octroyé le Renaudot Essai à Gabriel Matzneff en 2013, pourquoi suis-je en général énervé par l’apparence des dialogues, des controverses et des questionnements médiatiques, la complaisance forcée des éloges, l’hostilité surjouée des critiques, pourquoi le monde m’est-il insupportable quand il fait semblant ?
Précisément parce qu’il fait semblant et qu’il oppose trop rarement aux apparences qu’il cultive la profondeur de la sincérité, la vérité du courage et, d’une certaine manière, la brutalité de soi.
Il me semble en effet qu’à regarder de près, qu’à écouter attentivement les séquences multiples et variées qui emplissent notre modernité politique, sociale, culturelle, médiatique et même judiciaire, le caractère dominant qui surgit d’elles est celui du faux-semblant. On donne l’impression de parler vrai mais la plupart du temps on gomme tout ce qui serait susceptible de rendre la parole, au sens propre insupportable, et on lime, on soupèse, on atténue, on répète, on atermoie et en définitive on joue la comédie.
La pensée unique, les éléments de langage sont la conséquence d’un univers qui est, comme on disait dans mon enfance, « pour de faux », diffusant la sensation d’une irréalité et de postures conventionnelles. Il est dramatique, même si on sous-estime ce danger, de vivre, de respirer, de penser, d’écrire et de parler dans une société dont la plupart des « maîtres » – ceux qui détiennent le pouvoir sous toutes ses espèces – n’ont pour vocation que de donner le change, de faire illusion. La perception non seulement de discours artificiels, d’une France au-dessus de la mêlée de tous mais de l’oubli de la France en plein dans la mêlée : un clivage qui ne diminue pas.
Les apparences comme confort, telle une consolation aussi de ceux que leur esprit condamne à la superficialité, à cette impuissance, à ce simulacre.
Je n’aurais pas eu envie de tomber dans ce poncif – qui ne fait pas semblant aujourd’hui ? – si je ne m’étais pas interrogé en même temps sur l’aura, même si on ne les apprécie pas, voire pire, de personnalités qui dans beaucoup de registres soudain nous éclaboussent par leur aptitude à projeter, contre et dans le « pour de faux », un « pour de vrai ». De personnalités ou de mouvements ou de révoltes qui, quoi qu’on en ait, ne sont pas loin de susciter, même chez ceux qui les désapprouvent, une sorte d’adhésion humaine parce qu’ils incarnent la vérité d’idées, de sentiments, de détresses, de pesanteurs, de misères, d’indignations et de souffrances. Cela explique sans doute pourquoi, pour ma part, malgré une contradiction intellectuelle et politique avec les Gilets jaunes, j’ai dans mes tréfonds de l’estime pour cette population qui lançait dans l’aseptisé de nos comédies sociales et politiques la fureur d’une authenticité trop rare.
En généralisant cette analyse qui se rapporte à l’irruption de la réalité, quoi qu’il en coûte, dans les mondes français et/ou internationaux du faux-semblant, il est alors facile de comprendre la jouissance que le citoyen de bonne foi éprouve à la seule lecture ou écoute de propos contestables peut-être mais d’une puissance, d’une vigueur et d’une intelligence qui viennent exclusivement du fait que leurs auteurs ne jouent jamais la comédie. Dans cette catégorie des brutalités légitimes et des sincérités pugnaces, des talents soucieux de ne rien perdre de l’intégrité de soi, de ne pas succomber, quel que soit le lieu, à l’emprise de l’apparence, on trouve évidemment Michel Onfray (Valeurs actuelles), Alain Finkielkraut, François Ruffin, Eric Zemmour et d’autres encore, par exemple Didier Maïsto président de Sud Radio. Leur point commun, contrairement à ce dont on les accuse – d’être réactionnaires, de faire le jeu du RN ou d’en être ou encore affreusement de gauche et populiste -, n’est pas leur vision politique, sociale et historique mais seulement leur aptitude à ne jamais penser et parler en faisant SEMBLANT. Pour ma part, je préfère admirer leur sincérité talentueuse que souffrir de la différence de nos points de vue.
Au risque de provoquer, même si certains le sous-estiment en le traitant de fou, ce refus de la banalisation, cette terrifiante et/ou exemplaire présentation de soi tel qu’on est, continue probablement à faire le succès d’un Donald Trump et, en tout cas, mais avec des facettes apparemment plus raisonnables, d’un Poutine.
Pour revenir en France et rejoindre le début de mon billet, le fait que le dernier livre de Frédéric Beigbeder ait été naturellement surestimé par le copinage médiatico-littéraire mais que son passage le plus pertinent et hilarant concerne les quatorze recommandations qu’il adresse à ceux qui voudraient devenir « comique radiophonique français » parce qu’il vise juste et touche là où il faut. Une seconde de vérité et tout change !
Qui ne fait pas semblant ?
De manière très présomptueuse, j’ose me placer en contradiction avec cette question. Et je ne méconnais pas que ne pas faire semblant a pour rançon possible, probable, inéluctable, une dégradation des relations humaines qui s’articulent sur le « pour de faux ».
A chacun de choisir et d’arbitrer.
Michel Onfray ne fait pas semblant, en effet.
Michel Onfray: « Vous avez la possibilité aujourd’hui d’être raciste, homophobe, antisémite si vous le faites au nom du Coran »
https://www.bfmtv.com/societe/michel-onfray-vous-avez-la-possibilite-aujourd-hui-d-etre-raciste-homophobe-antisemite-si-vous-le-faites-au-nom-du-coran-1839647.html
Ivan Rioufol ne fait pas semblant, lui aussi, dans un autre style : « Les traîtres, ils ont des comptes à rendre »
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/01/les-traitres-tel-est.html
J’apprécie ceux qui ont le courage de leurs opinions… surtout quand leurs idées diffèrent de la bien-pensance imposée aujourd’hui…
Les béni-oui-oui de la macronie, non merci… Quelle fadeur et quel danger pour ce qui nous reste de démocratie !
Frédéric Fromet est un pleutre.
S’attaquer à ce qui est faible et même plus capable de se défendre.
Que n’a-t-il oser le faire avec un autre prophète célèbre ! Mais il n’aura pas ce courage. Ce n’est qu’un pleutre de la plus vile espèce.
Pour ce qui concerne France Inter, je ne l’écoutais pas, je l’écouterai moins encore puisqu’ils n’ont aucune scrupule à dilapider l’argent des contribuables de la sorte.
Mort à France Inter et arrêtez de nous voler notre argent.
A chacun ses dégoûts. Pour moi, le comble a été atteint cette semaine par Busnel qui fait une « mise au point » au summum de la lâcheté envers Matzneff, à LGL du 8 janvier, puis, devant des réactions indignées (dont la mienne), supprime purement et simplement la vidéo de son invitation en 2015 qui infirme totalement ses propos de défense de l’indéfendable !
Au passage, sa mise au point égratigne ses confrères qui lui ont ciré les pompes – les Pivot et autre Taddéï apprécient sûrement leur bon petit camarade… quel fair play !
Au sujet de ce triste sire et des complaisances d’un milieu littéraire, j’encourage vivement l’écoute du podcast de Thomas Rozet, par contre, de quoi redorer un blason terni… un modèle dont certains pourraient s’inspirer.
https://www.binge.audio/matzneff-moi-et-les-autres/
Et parmi ceux qui font semblant, les pires sont ceux qui signent leurs commentaires d’un pseudo.
Il y aurait beaucoup à dire sur eux.
Heureusement on n’a pas le droit de faire long. Ce qui prouve qu’une contrainte est parfois un avantage !
Sylvain quand il envoie ses commentaires fleuris ne fait pas semblant.
Robert Marchenoir, dans un tout autre style, avec ses commentaires acharnés anti-communistes, ne fait pas semblant.
Achille et breizmabro qui y vont aussi de bon cœur, etc.
Le « charme » des conversations épistolaires avec des personnages qui ne font pas semblant !
« Dans cette catégorie des brutalités légitimes et des sincérités pugnaces(…)on trouve évidemment Michel Onfray… »
Avoir pu écouter à cet égard la passe d’armes, hier soir, entre Michel Onfray, Apolline de Malherbe et Guillaume Durand, illustre parfaitement votre propos : Onfray leur mettait sans cesse le nez dans leur pipi, toujours percutant, factuel, millimétré et ces deux marionnettes du PAF se retrouvaient nues et Gros-Jean comme devant.
A bouts d’arguments ils interrompaient leur invité pour essayer de le déstabiliser : chose difficile face à Onfray, redoutable débatteur qui n’emballe jamais ni sa pensée ni son ton.
Et c’est ainsi qu’il faut supporter la terrifiante armée de la bien-pensance dans ce théâtre d’ombres que sont devenues les émissions politiques.
Au moins, ici, nous savons qu’après les complaintes geignardes des uns et les délires scabreux des autres, une fulgurance est toujours au coin du chemin, propre à nous rassurer sur cet esprit des Lumières que nous désespérons de retrouver.
▬ « …sur France Inter, radio publique »
Faut s’expliquer là, c’est quoi le rapport ?!
« Radio publique » est supposé conférer quoi au juste ?
Tous les médias sont subventionnés, soit directement, soit indirectement par des défiscalisations, des niches fiscales, des avantages fiscaux.
Il est prédit la fin des médias, mais il n’y a jamais eu autant de milliardaires et millionnaires qui en achètent, qui les concentrent même ; surtout pour l’influence et le pouvoir.
▬ « Renaudot Essai »
Quoi, c’est public le Renaudot, faudrait savoir là ?!
C’est un truc privé qui vise à normaliser, à imposer des goûts et des couleurs. Si vous avez besoin que quelqu’un vous dise : « assis, debout, couché, donne la papatte…».
Vous ne seriez pas capable de choisir vos livres, vos films tout seul, mais uniquement en fonction des récompenses. « Le goût des autres » en somme.
▬ « pourquoi le monde m’est-il insupportable quand il fait semblant ? »
Vous vous donnez le beau rôle là, vous êtes l’un d’eux ?!
En plus de votre retraite, dont vous échappez à la réforme, vous percevez des cachets ou salaires comme chroniqueur sur deux médias.
▬ « …ceux qui détiennent le pouvoir sous toutes ses espèces »
C’est inouï, vous êtes l’un d’eux !
▬ « une sorte d’adhésion humaine parce qu’ils incarnent la vérité d’idées »
Ils incarnent des postures, ils font comme Pizza Hut, ils regardent le marché et vont sur les segments qui peuvent leur rapporter de l’argent.
Les Soral, Zemmour, la sincérité, on repassera, ça commence communiste pour finir raciste, fasciste ou nazi revendiqué pour l’un des deux.
C’est de Roger Ailes :
Qui est ce monsieur ?
Le fondateur de Fox News, violeur notoire renvoyé par News Corporation l’un des propriétaires de Fox News, avec des financiers milliardaires arabes islamistes.
Ils l’ont renvoyé, non parce qu’ils trouvaient choquant ce qu’il a fait à ces femmes, mais parce que cela allait leur couter de l’argent en dommages-intérêts et procès.
Un violeur renvoyé avec un chèque de 40 millions de $ !
Il est également derrière le choix et l’élection de Donald Trump : « Make America great again » c’est de lui, pas de Trump ; Trump ira jusqu’à le défendre publiquement, même avec des preuves sous le nez.
Sud Radio, CNews, BFM, Valeurs Actuelles, etc., appliquent rigoureusement le propos de Roger Ailes : « si la haine rapporte de l’argent, alors vendons de la haine », la preuve Valeurs Actuelles qui incite à la haine envers les arabes n’est autre que la propriété d’un arabe !
Je suis d’accord avec votre liste, à ceci près que j’en retirerais Onfray. Non pas par manque de talent ou de sincérité, mais parce qu’il coche des cases qui en font un personnage détestable et dangereux.
C’est un menteur, et il manque rarement une occasion de le démontrer. Il ment par omission la plupart du temps, mais ça reste du mensonge. Et c’est aussi un réactionnaire, mais au pire sens du terme. Il faut ne pas avoir écouter son émission sur France Culture pour ignorer ce fait. Non seulement il y critiquait la modernité sous tous ses aspects, mais il passait son temps à glorifier le passé: « avant on savait quel temps il allait faire, on savait soigner, on respectait ceci, on respectait cela… »
Menteur, réactionnaire, mais aussi… populiste ! Il critiqua vertement Libération de l’avoir associé à la montée du FN. Il avait tort. Comme on peut le voir ici même, dans les commentaires du blog, les nouveaux électeurs de Marine Le Pen sont les mêmes qui font la promotion des billets du philosophe (appellation abusive).
Ce n’est pas un hasard.
Trop long. J’ai zappé après « …cette terrifiante et/ou exemplaire présentation de soi tel qu’on est, continue probablement à faire le succès d’un Donald Trump et, en tout cas, mais avec des facettes apparemment plus raisonnables, d’un Poutine »
A force de venir lire ce blog je vais finir comme Wil 😀
Amusante question : qui ne fait pas semblant ?!
Ben, pour les obsédés des pseudos sur cet espace, il serait intéressant de lire leurs commentaires sans les corrections faites par la modération orthographique… (fautes de frappe mises à part).
Qui fait semblant ?
Vous touchez là un point très important. Toutefois, je suis partiellement en désaccord avec la première partie de votre argument, celle où vous dénoncez les falsificateurs, et (par conséquent) complètement en désaccord avec la seconde, celle où vous faites l’éloge de leurs adversaires.
En effet, la pensée unique et le « pour de faux » sont l’un des symptômes les plus préoccupants de la décadence civilisationnelle qui est la nôtre. Mais ce n’est pas le manque de sincérité qui est, avant tout, en cause. C’est la disparition de la vérité.
Certes, le politiquement correct induit le manque de sincérité. Mais si Léa Salamé a fait preuve de complaisance en interrogeant Carlos Ghosn, c’est, je suppose, en vertu de leurs origines libanaises communes ; je doute qu’elle ait eu conscience de sa complaisance. De même, si un humoriste inconnu de moi (et qui le restera) chante « Jésus est… », il est avant tout coupable de vulgarité, de conformisme et de manque d’esprit. Je suppose qu’il s’imagine très fin et très drôle.
Ce décalage devient manifeste au vu des opposants dont vous vantez les mérites. Le problème d’Éric Zemmour, de Michel Onfray ou des Gilets jaunes, ce n’est pas qu’ils manquent de sincérité. On ne peut pas leur reprocher de ne pas mettre leurs tripes sur la table. C’est justement le problème. Ils font passer leur sincérité avant la vérité.
En sorte qu’ils remplacent un politiquement correct de gauche par un politiquement correct de droite, ou populiste, ou « anti-système » — on peut difficilement accuser Onfray d’être de droite.
François Ruffin, lui, est un communiste enragé de modèle tout à fait courant. Je vois mal ce qu’il fait là. Il est plus jeune que Maurice Thorez, et ne prend pas ses ordres à Moscou ? Je veux bien, mais ça change quoi ? Il est sincère, justement. Il est authentique. Il est vraiment révolté (ce qui ne l’empêche pas d’exploiter, de façon peu reluisante, les ouvriers licenciés sur le dos desquels il a fait un documentaire).
En fait, le culte de l’authenticité est l’un des pires vices de notre époque. A partir du moment où vous êtes sincèrement révolté, où votre petite sensibilité délicate est toute tourneboulée, eh bien cela vous autorise à casser les pieds à vos contemporains jusqu’à leur dénier toute liberté. C’est la base même du politiquement correct.
Quant à Donald Trump et Vladimir Poutine… Trump est un menteur compulsif, et pour ce qui est de sa sincérité, il est parfaitement capable de couvrir un jour Kim Jong-un d’insultes, et de le porter au pinacle le lendemain.
Poutine, c’est encore pire. Il ment systématiquement et délibérément, il dit trois choses différentes en même temps à trois audiences différentes, et il ne tente même pas de dissimuler ses mensonges. Comment oublier son non-non-non, l’armée russe n’est pas entrée en Crimée, suivi moins d’un an après par oui-oui-oui, bien sûr que l’armée russe est rentrée en Crimée, et c’est même moi qui étais personnellement à la manœuvre ?
Si l’on peut accuser Donald Trump de croire lui-même à ses mensonges, ce n’est certainement pas un reproche qu’on peut faire à Vladimir Poutine. Le lieutenant-colonel du KGB qu’il n’a jamais cessé d’être est un menteur de métier : ce n’est pas une insulte, c’est une qualification professionnelle. Dans son cas, il n’y a nul souci de la vérité, bien sûr, mais nulle sincérité non plus.
Si l’un et l’autre sont révérés par certains en Occident, ce n’est évidemment pas en raison d’une sincérité supposée, et encore moins de leur souci de la vérité qui est inexistant. C’est le contraire. C’est en raison de leur propension à la transgression, qui inclut justement leur absence de sincérité et leur mépris complet de la vérité — sans oublier leur penchant pour le mépris des adversaires et l’insulte, leur culte de la force et leur amour de l’argent plus ou moins bien acquis. C’est parce qu’ils permettent à chacun d’être un voyou par procuration qu’ils sont admirés ; pas parce qu’ils sont authentiques.
Pour revenir à la France, l’inauthenticité d’Éric Zemmour, de Michel Onfray et bien d’autres « populistes » éclate dans leur style : cette façon ronflante et ampoulée d’en faire des tonnes en recyclant toujours les mêmes expressions, de sorte que tous les textes de ce bord se ressemblent.
Non, le vrai problème est que plus personne ne considère immoral de mépriser la vérité. Le souci de la rigueur a disparu, l’obligation de rechercher le vrai n’existe plus, la notion même de vérité est remise en question au profit des intérêts de son camp ou de sa tribu.
C’est le fond même de la propagande russe, qui a spectaculairement réussi — grâce, bien sûr, à un terreau favorable. Les microbes ne s’attaquent qu’aux organismes déjà affaiblis.
L’homéopathie est une arnaque ; on ne combat pas le faux par le faux. L’acceptation du risque de déplaire est certes un préalable, mais elle est loin d’être suffisante. Il n’y a rien de plus conventionnel et de plus faux que le culte de la transgression : c’est bien là-dessus que se sont fondés Mai-68, puis les philosophes de la « déconstruction », qui ont fait tant de mal.
@ celia fourlan
« Ben, pour les obsédés des pseudos sur cet espace, il serait intéressant de lire leurs commentaires sans les corrections faites par la modération orthographique… »
Je ne vous cache que ce serait un poil plus cru avec pas mal de coquilles (et certaines passent tout de même le filtre de Mme Bilger).
« Qui fait semblant ? »
Ma définition de l’ironie est: faire semblant de faire semblant. Si c’est déjà faire semblant, alors je peux répondre: moi.
Je me demande si dans l’art de faire semblant, il n’y aurait pas la recherche d’un effet placebo sur l’autre, pour le convaincre ?
Plus bref que ça, je ne peux pas !
Ruffin a une sensibilité à fleur de peau. Ses causes sont nobles et il a une réelle volonté d’aider son prochain. Sur le plan matériel et en conscientisation. Parfois, il est glaçant, tant il est excessif. Est-ce le prix à payer pour être dans les rangs de Monsieur La République C’est Moi ?
Zemmour juge souvent à l’emporte-pièce. C’est étonnant de la part d’une personne si cultivée. Sur Paris Première on a récemment assisté à un florilège: Jean-Claude Juncker était un poivrot. Ursula von der Leyen n’est pas à la hauteur, on s’en apercevra dans trois mois, Obama un mou… etc.
Seul Trump trouve grâce à ses yeux. Il apprécie donc l’imprévisible, le versatile, le va-t-en guerre, le richissime infantile donc l’objectif principal est de détricoter l’oeuvre d’Obama pour favoriser son élection. Ce que Zemmour ne voit pas bien, c’est que les USA y perdent en crédibilité morale, que les autres chefs d’Etat rient sous cape, que Trump est un déstabilisant pour uniquement déstabiliser. Son pas de clerc avec le dictateur Kim est un exemple frappant de son inconséquence. Il passe son temps à humilier et il le payera à terme.
Je fais mienne, Monsieur Bilger, l’intégralité de ce billet qui, me semble-t-il, réunit l’essentiel dans ce paragraphe :
« La pensée unique, les éléments de langage sont la conséquence d’un univers qui est, comme on disait dans mon enfance, « pour de faux », diffusant la sensation d’une irréalité et de postures conventionnelles. Il est dramatique, même si on sous-estime ce danger, de vivre, de respirer, de penser, d’écrire et de parler dans une société dont la plupart des « maîtres » – ceux qui détiennent le pouvoir sous toutes ses espèces – n’ont pour vocation que de donner le change, de faire illusion. La perception non seulement de discours artificiels, d’une France au-dessus de la mêlée de tous mais de l’oubli de la France en plein dans la mêlée : un clivage qui ne diminue pas. »
Notre classe politique, qui a oublié la France au profit du seul exercice du pouvoir et d’une gouvernance à courte vue – l’échéance de la prochaine élection et le maintien au pouvoir -, fait honte à notre pays comme à son histoire multimillénaire parce qu’au lieu de tenir un langage de vérité, elle ne pratique que la novlangue apprise à l’ENA.
J’en veux pour preuve la dernière intervention du Premier ministre ce dimanche 12 janvier au journal de 20 heures de France 2.
J’ai beau être attentif, je ne suis guère convaincu de sa franchise et je reste persuadé que son retrait de l’âge-pivot du projet de loi sur les retraites n’est qu’exclusivement tactique. Car tout notre personnel politique est formé à l’artifice de la religion en cours : la COMMUNICATION qui n’a pour objet que de rendre présentable, voire acceptable, ce que tout citoyen lambda avec un esprit critique normal serait naturellement conduit à rejeter.
J’ai aussi apprécié ce matin sur France Inter (https://www.franceinter.fr/emissions/histoires-politiques/histoires-politiques-13-janvier-2020) le billet de Soazig Quéméner qui évoque les préparatifs en cours en vue des élections présidentielles de 2022 : « Préventivement, Emmanuel Macron continue d’asphyxier le paysage politique. […] Et il s’intéresse aussi de très près aux futures élections, comme les municipales de mars prochain. […] En réalité, ce sont les élections régionales que l’actuel président et ses proches observent avec attention.
Depuis la loi relative à la délimitation des régions votée sous François Hollande, la France ne compte plus que 13 super régions, autant de baronnies dans lesquelles s’épanouissent des figures politiques de premier plan comme Valérie Pécresse en Île-de-France, Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France et Laurent Wauquiez en Auvergne-Rhône-Alpes. Autant de possibles prétendants de droite à l’Elysée… Ce n’est encore qu’une hypothèse, mais un scénario machiavélique commence à germer. Et si les élections régionales qui doivent se tenir en 2021, mais dont la date définitive n’est pas encore fixée, étaient repoussées en décembre de cette année-là ? »
On est là encore dans la pratique de la basse politique qui, dans le Nouveau monde promis par monsieur Macron, ne vaut guère mieux que les pratiques inavouables de l’Ancien monde si bien dénoncées par le candidat Macron !
Ceci ressort de votre billet lorsque vous évoquez votre analyse sur le mouvement des Gilets jaunes ou certaines personnalités qui attirent de votre part une reconnaissance de leur attitude intellectuellement honnête sans en partager nécessairement les idées : « Leur point commun, contrairement à ce dont on les accuse – d’être réactionnaires, de faire le jeu du RN ou d’en être ou encore affreusement de gauche et populiste -, n’est pas leur vision politique, sociale et historique mais seulement leur aptitude à ne jamais penser et parler en faisant SEMBLANT. Pour ma part, je préfère admirer leur sincérité talentueuse que souffrir de la différence de nos points de vue. »
Il y a 5 ans il fallait obligatoirement Être Charlie.
Bon anniversaire à ceux qui sont restés Philippe, stephane ou autres de ce blog.
Je pense faire court sans être hors sujet.
@ jack
« Ruffin a une sensibilité à fleur de peau. Ses causes sont nobles et il a une réelle volonté d’aider son prochain. »
Ruffin a un petit conflit interne dans sa tête entre son rôle ou son passé de journaliste et son mandat électoral. Mais l’entretien qu’il a donné à ThinkerView illustre bien qu’il a compris que la presse locale est assez moribonde, et qu’à force de se focaliser médiatiquement sur les enjeux nationaux, tout le local passe à la trappe.
Or, si on veut une démocratie fonctionnelle, il faut aussi du journalisme d’investigation à tous les niveaux régionaux et locaux. C’est là que nombre de problèmes se posent (appels d’offre ?… par exemple).
Quelques titres: Médiacité, Heb’di, Marsactu, La Lettre à Lulu, La Galipote. Exemple:
https://www.mediacites.fr/forum/national/2016/11/30/notre-manifeste/
Au moins, Ruffin a compris qu’il y avait là un réel enjeu, quoi qu’on pense de son tropisme politique. Et entre Mélenchon et lui, je le préfère nettement compte tenu qu’il a plus prise sur le réel que son boss avec ses envolées lyriquement idéologiques.
Le simulacre n’est pas un mal en soi. L’important est de ne pas confondre le simulacre avec ce qu’il simule, ne pas confondre la copie avec l’original.
Notre démocratie se confond de plus en plus avec quelques rituels simulant la démocratie.
Et combien d’autres exemples !
Nos paroles font semblant d’avoir un sens, de viser la vérité, mais elles n’ont plus, le plus souvent, qu’un seul objectif : imposer une opinion. Dernier rempart contre la violence, elles simulent ce rôle mais elles sont désormais, trop souvent, le complice de la violence.
Nous faisons semblant ne pas croire en la force mais nous nous y abandonnons.
Cher Philippe deviendriez-vous manichéen ? Pour vous il semblerait que l’humanité se divise en deux groupes : ceux qui font semblant et les sincères. Évidemment vous vous classez dans la seconde catégorie. A l’appui de votre thèse vous citez quelques exemples de personnages fortement médiatisés : Michel Onfray, Alain Finkielkraut, François Ruffin, Eric Zemmour ou un peu moins connus, Didier Maïsto.
Michel Onfray est devenu un pamphlétaire de talent, peut-on être pamphlétaire et sincère ? Ma réponse est non.
Alain Finkielkraut est sans doute sincère, il l’était aussi à 20 ans lorsqu’il était maoïste. Mais il n’est pas interdit d’avoir des sincérités successives.
François Ruffin sincère ? Sûrement pas lors des séances des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale lorsqu’il fait son cinéma soigneusement mis en scène.
Éric Zemmour est-il sincère ? Je dirai hélas oui !
En tout cas la sincérité n’est pas gage d’objectivité. C’est ce que je dirai de Didier Maïsto qui ne voit ou qui ne rapporte qu’une partie du réel ou qui parfois l’imagine, selon moi.
Et Philippe Bilger joue-t-il à être sincère ? S’il ne l’est pas, je dirai que c’est bien imité…
Quant à moi ? Évidemment, je ne suis pas sincère.
@ Marc GHINSBERG 13 janvier 18:54
« Philippe Bilger joue-t-il à être sincère ? S’il ne l’est pas, je dirai que c’est bien imité… »
Vous savez aussi jouer du flûtiau ?
Le thème de ce billet met le doigt sur une question essentielle : la confiance du peuple en ses élites. Ou, plus exactement aujourd’hui, les raisons de la méfiance du peuple à l’encontre de celles-ci. Dans la caste politique de haute lignée, celle qui détient le pouvoir ou y aspire, les « pour de vrais », les « authentiques », ceux qui, pour s’imposer, jouent la carte de la vérité, se font de plus en plus rares. N’est pas de Gaulle qui veut… Même, lui, à Alger, en mai 58, avait franchi la ligne… « Algérie française ! »… « Je vous ai compris ! »…
Serait-il aujourd’hui écouté ? Obtiendrait-il le pouvoir ?…
Le peuple a les dirigeants qu’il mérite, les maîtres qu’il croit désirer. Et les vainqueurs, depuis quelque temps, qu’ils soient de gauche, de droite ou « en même temps », sont plutôt des « pour de faux ». Ils ont un vrai talent pour promettre des lendemains qui chantent, pour annoncer le miracle, mais aussi pour faire porter le chapeau de la déconfiture aux autres, même si leur responsabilité est éclatante. Quelques éléments de langage, quelques « guignols » – l’expression est de Canal Plus – pour les répéter à l’envi et le tour est joué.
Dans les intervenants sur le dossier retraites, un seul membre du gouvernement semble ne pas savoir tenir son rôle : Jean-Michel Blanquer ; il ne parvient pas à mentir sans en donner l’impression.
Des comédiens, vous dis-je. Toujours prêts à déclamer le texte attendu, à prendre la posture qui plaît, à brosser l’électeur dans le sens du poil… 1940 : Churchill, au milieu des flammes, promettait « du sang et des larmes ». Le peuple, sous les bombes, l’ovationne. 2020 : Macron, ancien comédien amateur, au cœur de la chienlit, promet une retraite heureuse, voire opulente… Martinez le défie. Le peuple, qui subit la grève, se partage…
Quant à Trump, milliardaire et fier de l’être, il sait à lui tout seul faire applaudir – ou huer – son spectacle par le monde entier. Le monde a changé… Si Coluche était encore vivant, sa honteuse pitrerie de 1981 ne pourrait-elle pas réussir en 2022 ?… Cela a marché en Italie, en Ukraine et même aux Etats-Unis (où, il est vrai, l’acteur Reagan s’est mué en vrai chef d’Etat).
Comment nous, le peuple des Lumières en sommes-nous arrivés là ? Comment redresser la barre ?… Dans l’urgence ? Comment faire en sorte que dire la vérité, « jouer vrai », redevienne un atout ?
Au secours Boris ! Sous tes airs de clown, d’accord ou pas avec toi, tu as, en quelques semaines, renversé la table européenne et fait accepter aux tories un programme social quasi révolutionnaire pour eux. Tu es cash… Ne pourrais-tu pas traverser le Channel ? Ou nous envoyer ton sosie ? Peut-être les Français reprendraient-ils confiance en leurs dirigeants, aujourd’hui bien trop formatés pour avoir conservé un zeste de sincérité.
Cher Philippe,
Tiens, un zeste de politique internationale dans votre billet.
Et ça, cela nous parle.
N’hésitez pas à récidiver parce que les médias ne font pas assez leur travail d’analyse géopolitique.
françoise et karell Semtob
FF. Je me refuse à citer le nom de cet individu qui, sur une radio de service public, s’est permis, approuvé par la présentatrice – je lui dénie bien sûr le titre de journaliste -, des propos qui lui auraient valu une fatwa s’il avait prononcé le nom du Prophète à la place de celui du Messie.
C’est là un détournement odieux de la laïcité et une atteinte irresponsable à la croyance intime des chrétiens. Voici cinq ans, en plein Paris, des balles ont tué pour beaucoup moins que ce texte ordurier. Que cherche ce crétin et ceux qui l’ont laissé faire ? Un nouveau massacre ?
Je suis abasourdi par le manque de réaction. La loi ne permet théoriquement pas au CSA d’intervenir sur les contenus. Mais il l’a déjà fait, et à juste raison. Qu’attend-il ? Je ne comprends pas que, à cette heure, M. Riester, ministre de tutelle de cette radio, ne se soit pas encore exprimé et n’ait pas demandée à la présidente de Radio France de prendre toutes mesures pour faire cesser ce trouble. Je ne comprends pas le silence de l’Eglise de France. Se taire ainsi, ce n’est pas seulement tendre l’autre joue, c’est admettre le blasphème, ce qui, bien sûr, est contraire au droit canon qu’elle doit respecter. Faut-il attendre que François téléphone à Emmanuel ?
« Au risque de provoquer, même si certains le sous-estiment en le traitant de fou, ce refus de la banalisation, cette terrifiante et/ou exemplaire présentation de soi tel qu’on est, continue probablement à faire le succès d’un Donald Trump et, en tout cas, mais avec des facettes apparemment plus raisonnables, d’un Poutine. »
Alors là…
Ce n’est pas si simple, c’est le mélange de vrai et de faux qui séduit chez Poutine et Trump.
Faut-il que j’explique ce que c’est qu’une bonne fiction ? Mille et unième choses qui ne me viennent pas à l’esprit, mais la mille et unième est le mélange de vrai et de faux.
Les sentiments, l’implication de l’auteur, du narrateur, des personnages, la psychologie doivent être vrais.
Les péripéties doivent être fausses. La réalité est plus rasoir que moi, ce qui n’est pas peu dire. En quoi ? Eh bien, milles intrigues se mêlent, si elle a une morale, elle n’est pas claire, beaucoup de choses n’ont aucun intérêt, il est plus entraînant d’avoir des personnages charismatiques, plus facile pour le lecteur de croire au vraisemblable, mais la réalité mêle beaucoup de complexité à un océan infini d’ennui, comme on le voit en essayant de lire des biographies où quelque historien ne nous fait grâce ni du nombre de mouchoirs de son grand homme ni d’un style soporifique.
Poutine et Trump expriment des sentiments certes primaires mais réels, plus en tout cas que des considérations technocratiques, et toute une mythologie, personnelle et nationaliste.
Pourraient-ils écrire des romans ? En tout cas, ils ont certaines bases. Dans le sens inverse, il y a l’auteur de science-fiction dont j’ai lu un livre pas mauvais, qui a fondé une secte, avec le même mélange de personnalité charismatique et de discours mythologiques.
Les gens ont besoin d’histoires, ils devraient lire des romans ou suivre des feuilletons, il en existe de très prenants.
Les chefs d’Etat devraient être charismatiques et conteurs d’histoires de meilleur niveau, s’inspirant de de Gaulle et Churchill.
Ou bien se taire… Le silence est beau comme la neige ou le rêve qu’on n’espérait plus.
« Pour revenir en France et rejoindre le début de mon billet »
Quelle élégance ! Mais enfin, quoi de nouveau en France ?
Nous n’en finissons pas d’être une société de cour. Le Président, les maîtres à penser comme il y avait des prêcheurs de cour ou de salons, nos précieuses ridicules, nos faux nobles, nos faux dévots.
On ne se pose pas les bonnes questions : quand, qui et par quel miracle ne porte-on pas de masque en France ?
En vérité, il faut porter un masque, comme commentateurs et comme écrivain, pour être sincère, à mon sens.
Nous aspirons au privilège sous couvert d’égalité, à des maîtres, hommes providentiels indigènes ou Poutine ou allez savoir encore qui, sous couvert de critique de la liberté à prétention philosophique.
La cour insincère et la rue déchaînée : que savons-nous faire d’autre ?
Nous sommes des incapables.
@ Herman Kerhost
Vous venez de résumer parfaitement mon avis sur Onfray.
Je rajoute qu’il ne cesse de se plaindre sur différents plateaux TV qu’il n’est pas assez invité et qu’en conséquence il n’ira plus à la TV ; cela fait juste dix ans que cela dure…
« Dans cette catégorie des brutalités légitimes et des sincérités pugnaces, des talents soucieux de ne rien perdre de l’intégrité de soi, de ne pas succomber, quel que soit le lieu, à l’emprise de l’apparence, on trouve évidemment Michel Onfray, Alain Finkielkraut, François Ruffin, Eric Zemmour et d’autres encore, par exemple Didier Maïsto président de Sud Radio. »
Personnages intéressants que vous citez là, Philippe Bilger.
*Eric Zemmour le polémiste d’abord, mon préféré. Je suis pratiquement en désaccord avec tout ce qu’il dit, mais je dois bien reconnaître sa vive intelligence et sa grande culture. Lui ne fait pas semblant, c’est sûr. Je dirais même qu’il en fait un peu trop, mais ce ne serait pas Zemmour s’il n’était pas comme ça.
*Michel Onfray, le pamphlétaire borderline ensuite. Il fut un temps où je ne jurais que par lui. Mais ça c’était avant qu’il ne sombre du « coté obscur de la force ». Maintenant il aurait plutôt tendance à m’agacer.
*Alain Finkielkraut l’académicien un brin tourmenté qui a tendance à piquer des crises de nerfs sur les plateaux télé. J’avoue que ses réflexions sont toujours pleines d’enseignements, même s’il faut parfois piocher un peu pour comprendre où il veut en venir. Exemple sa phrase « C’est parce que je suis de gauche que je ne suis pas de gauche ». Là on touche au subtil. Beau sujet du prochain bac philo !
*François Ruffin, le farfelu qui aime bien faire de la provoc. Ce n’est pas le mauvais bougre. Il tient un langage qui sort des canons de la gauche dogmatique. C’est certainement le plus intelligent des députés de LFI, le plus pur aussi. Je crois que J-L Mélenchon ne l’aime pas beaucoup vu qu’il pousse le culte de l’insoumis jusqu’à l’être à son patron. S’il en est un qui est vraiment sincère, c’est bien lui.
*Reste le cas Didier Maïsto. Je ne saurais porter de jugement sur lui vu que je n’ai rien entendu, ni lu de lui. En fait, il m’est parfaitement inconnu. Mais si je me fie à la ligne éditoriale de Sud Radio, je le soupçonne d’être de la bonne vieille droite réac, un brin pétainiste.
@ Tipaza
« Et parmi ceux qui font semblant, les pires sont ceux qui signent leurs commentaires d’un pseudo.
Il y aurait beaucoup à dire sur eux.
Heureusement on n’a pas le droit de faire long. Ce qui prouve qu’une contrainte est parfois un avantage ! »
Ou comment féliciter notre hôte pour une contrainte qui ne vous gêne pas vous, mais d’autres, en faisant semblant d’en souffrir.
Et le côté retenez-moi ou je fais un malheur ! Je menace sans menacer : on ne saurait être plus insincère.
De toute façon, notre hôte n’a pas critiqué que la longueur, mais tout autant, le hors-sujet.
Il ne me semble pas que la chasse au pseudonyme soit dans le sujet… En même temps, notre législateur n’a pas interdit l’agression, alors pourquoi se gêner ? C’est pourtant le hors-sujet qui apporte le moins au blog.
Celui que d’aucuns voulaient exclure, mais ne rêvons pas : les gens préfèrent de petites perfidies que des textes qui les obligent à un certain niveau de concentration.
Comme je le dis : c’est la forme, et non le fond qui compte.
Mais les gens font semblant de vouloir la vérité comme le bien de l’enfant or il suffit de rapprocher les deux pour voir qu’ils ne désirent ni l’un ni l’autre.
Comment ? Ce qui compte, ce n’est pas de châtier les transgresseurs, c’est de faire cesser le scandale d’un transgresseur qui se vante.
Au lieu d’en faire une simple circonstance aggravante pour l’écrivain, on se sert du silence de Polanski pour le dédouaner…
…à hauteur de la moitié du blog.
Les gens ne veulent que les apparences, et dans un texte, du style, et non certes parce que le style, c’est l’homme, non, simplement pour rester à la surface.
Que peuvent-ils reprocher aux masques ? Pas d’être plus superficiels qu’eux, c’est impossible.
Mais de ne pas être aussi traçables que la viande de leur boucher.
Cher monsieur Bilger,
J’apprécie l’attention que vous portez et l’affection que vous manifestez régulièrement à des personnalités hors norme dont Michel Onfray dont j’ai découvert l’existence sur votre blog en 2015. Je suis loin d’arriver à embrasser la totalité du pluriel que constitue son être et que vous avez souligné, mais je suis reconnaissante de tout ce qu’il m’a permis d’apprendre par lui et par moi-même.
Je profite aussi de ce message sur votre blog pour saluer encore et encore l’incroyable dextérité qui vous appartient dans l’usage de la langue française et de toutes ses nuances.
Qui ne fait pas semblant ?
Personne.
Quelques-uns cependant, dont je ne m’exclus pas, savent encore ressentir, s’émouvoir, par la simple transmission d’une émotion d’origine sensorielle. D’autres, non. Fini. Plus la peine d’essayer. C’est quasiment mort. Ceux-là me font peur et d’autant plus qu’ils me semblent souvent enclins à régenter le monde selon leurs propres névroses. Je crois que celui qui pleure ne fait pas semblant. Ou alors il pleurniche mais ce n’est pas pareil. Du tout. Pleurer ou rire sincèrement sans code et sans mythologie fabriquée. Rire comme un enfant. Pleurer comme un adulte. Il n’y a que ça de vrai.
Malheureusement, chaque jour qui passe nous enfonce un peu plus dans une sorte d’impasse affective. Le langage est tellement utilisé pour commenter, analyser à tout-va, critiquer, humilier, mépriser, qu’une partie du réel nous échappe. La douleur ne peut pas être dissoute, anesthésiée, dans les mots. Le mystère des larmes ou des rires échappe pour beaucoup aux explications, aux faux-semblants, aux apparences. Et c’est ça qui nous fait être individuellement uniques donc différents par les degrés de nos émotions.
À dîner ce soir, j’ai appris un terrible décès. Une fillette d’une dizaine d’années. Un accident sur le chemin du collège (en sixième). Je vais garder mon émotion dans mes perceptions intimes et penser à cette petite vie fragile dont le cœur ne bat plus. Personne (je le crois) ne fait semblant quand la vie et la mort se parlent en une fraction de seconde. Pour le reste, dans les médias, dans les entreprises, dans les lieux de pouvoir, rien n’a beaucoup changé au cours des siècles, malgré les évolutions technologiques.
Michel Onfray a bien raison quand il rappelle que très souvent, les gens préfèrent un mensonge ou une fiction qui rassure plutôt que la vérité qui effraie. De là viennent nos faux et nos semblants, enfin c’est une hypothèse. Merci pour vos billets et pour les espaces que vous permettez d’utiliser sur votre blog.
Bonne journée !
« Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn, par le faux humour d’un Frédéric Fromet… »
Autant je comprends votre exaspération concernant le sketch de Frédéric Fromet qui est bien dans la lignée de l’humour affligeant de bêtise et de vulgarité des humoristes autoproclamés de la matinale de France Inter, autant j’ai du mal à la comprendre en ce qui concerne l’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn.
Certes ce dernier s’est fait la malle au nez et à la barbe des autorités japonaises, mais avait-il vraiment le choix de faire autrement, dans la mesure où son procès était reporté de mois en mois ? Pour que le délai soit réduit il lui fallait rien de moins que plaider coupable. Méthode qui, au demeurant, est aussi utilisée aux USA et qui permet d’accélérer la procédure et ainsi bénéficier de l’indulgence du juge moyennant une caution substantielle, voire un arrangement à l’amiable avec la victime présumée ainsi que cela a été le cas pour DSK dans une affaire de tout autre nature.
CG n’a pas accepté ce genre de deal et a organisé son évasion. Je vous laisse deviner le scénario si l’opération avait échoué.
Léa Salamé a posé les questions que tout le monde se posait. Carlos Ghosn a apporté ses réponses. A-t-il menti ? Je ne serai pas aussi affirmatif que vous et quand bien même ce serait le cas, CG n’échappera pas à un procès. Certes il ne se tiendra pas au Japon, mais les enquêtes permettront de faire la part des choses entre ses présumés mensonges et la vérité.
Mais pour l’instant toutes les allégations de nature accusatoire sont déplacées, en particulier venant d’un ancien magistrat qui se doit à un minimum d’impartialité.
Les USA font semblant de respecter la liberté du commerce et pourtant ils pillent les entreprises européennes: https://www.latribune.fr/economie/france/washington-a-organise-un-pillage-de-donnees-des-entreprises-francaises-raphael-gauvain-3-13-836804.html
Onfray se trompe sûrement de bonne foi, et la sincérité fit faire dans l’histoire de nombreuses atrocités, on se venge, n’est-ce pas, de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit, et le bon sens de toutes les bonnes âmes leur affirme que eux, bien sûr, sont du côté du bien, celui que nous ne connaissons pas, sans s’apercevoir que le pire des mensonges est celui qui porte le masque de la vérité, qui donne l’illusion qu’on pourrait porter son patronyme sans s’apercevoir qu’il n’est que le masque de sa position sociale, celui qui bâille sur le gouffre d’un autre, condition de la bonne comédie, ce vertige qui terrorise tellement qu’il fait éclater de rire lorsque l’on s’aperçoit que le roi est nu d’avoir trop dit la vérité sur ces Gaulois réfractaires qui coûtent un pognon de dingue pour des résultats minables, et que les millions de petits nababs, métastases d’anciens régimes, viennent réclamer que l’État leur paye leurs impérities, réjouissant tout ceux qui ne croient plus en rien et pensent que la sincérité est de recommencer le pire, seul à même de donner du sens au vide et de rentabiliser le commerce, le goût du cirque, le goût du sang que les sincères de pacotille à la Trump ou Poutine excitent à loisir pour mieux asseoir l’illusion qu’ils habitent ce temple depuis déjà deux mille ans effondrés, les menteurs apocalyptiques, tirant à leur traîne les mendiants de l’audience qui n’espèrent qu’une chose, être invités au talk-show de la haine, pour vendre leur notoriété et leur prochain bouquin, la déguisant en sincérité, cette obscurité malsaine qui leur semble rideau à leurs turpitudes, alors qu’ils sont exposés dans tous leurs archaïsmes à ceux qui savent voir et contempler le désastre, qui savent résister aux tentations publicitaires de la glorification de soi-même, le sacrifice des Grecs ou des Romains qui ne désirent qu’une chose, le pouvoir pour soi dans le déni de l’autre, alors qu’il n’est que dans le pouvoir sur soi, la connaissance profonde et la capacité du choix, laissant à l’oreille païenne n’entendre que ce qu’elle voit, possédée comme le troupeau par les démons de son orgueil, et courir au gouffre de ses ignorances.
« Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn »
Mais enfin, Philippe, où voyez-vous le simulacre et le faux-semblant dans l’interview de Carlos Ghosn par Léa Salamé ?
Je crois au contraire que la journaliste est dans cette interview parfaitement raccord avec sa perception intime de la séquence évasion de Carlos Ghosn.
Fascinée, électrisée, totalement confondue avec ce qui constitue, structure et commande de façon habituelle, dans le masque et la dissimulation, tout le fondement du médiatique aujourd’hui: « faire des coups ! »
Cette fois-ci sans filtre, telles quelles, les connivences et les complaisances sont exposées, revendiquées au grand jour sans les mille et un fards, prudences et simulacres qui sont le coeur même de l’ensemble des interviews médiatiques d’aujourd’hui.
Un modèle du genre ! La question d’anthologie de Léa Salamé:
« La malle, pas la malle ? Allez, un petit indice ? »
Eh bien, pour une fois, en dépit de la gêne et de l’embarras que n’importe quel auditeur ou spectateur pouvait ressentir, j’ai supporté presque Léa Salamé parce qu’enfin elle affichait clairement, joyeusement ses connivences et complaisances, l’obsession de « faire un coup ».
« …pourquoi le monde m’est-il insupportable quand il fait semblant ?
Précisément parce qu’il fait semblant et qu’il oppose trop rarement aux apparences qu’il cultive la profondeur de la sincérité, la vérité du courage et, d’une certaine manière, la brutalité de soi. »
Le cynisme du « faire des coups » ne peut en aucune façon s’accorder avec la profondeur, la sincérité, le courage.
A force d’épouser à longueur de temps le simulacre et le faux-semblant, quand il y a une part de sincérité, comme c’est le cas dans l’interview de Léa Salamé, eh bien cette part de sincérité se transforme d’entrée en caricature d’anthologie.
Il est amusant de voir ce billet vantant la sincérité, le ”pour de vrai” de certains, les distinguant de la fausseté de tous, illustré par une photo de Zemmour portant à ses lèvres un mug à son effigie. Cela s’appelle du marketing, soit de la communication d’image de marque. Zemmour est une marque dont la promotion est véhiculée gracieusement par le média qui l’héberge (ne me demandez pas lequel, je ne regarde pas la télé).
Partant de là, il est possible de subodorer que la parole même de Zemmour est calibrée afin d’être cohérente avec la marque Zemmour et les valeurs qu’elle porte.
Idem pour Ruffin, ce volubile artiste de la communication fustigeant Emmanuel Macron sur l’air de ”ce n’est que de la communication”.
Admettez, Monsieur Bilger, être plus sensible aux publicités pratiquées pour elles-mêmes par quelques personnalités à l’éloquence parfaite et être rétif à la plupart des autres.
Quant à la sincérité dans ce monde médiatique, j’ai bien peur qu’elle soit considérée comme exigence mineure.
Au risque de provoquer, même si certains le sous-estiment en le traitant de fou, ce refus de la banalisation, cette terrifiante et/ou exemplaire présentation de soi tel qu’on est, continue probablement à faire le succès d’un Donald Trump et, en tout cas, mais avec des facettes apparemment plus raisonnables, d’un Poutine.
Ce n’est pas parce que M. Trump est un anticonformiste qu’il est nécessairement fou comme la gauche étasunienne (reprise par ses clones en France) voudrait nous le faire croire.
Il sait prendre tant sur le plan intérieur que sur le plan international des décisions sensées, profitables à son pays.
Nous devrions plutôt nous inquiéter des décisions folles prises par les nuisibles qui nous gouvernent, qui se font abusivement passer pour non-extrémistes et compétents.
Le maire LR de Saint-Chamond ne fait pas semblant d’être favorable aux islamistes. Il semble apprécier les Frères musulmans et les caresse dans le sens du poil. Ah, tous ces élus qui se prosternent devant l’islam ! Quand vont-ils enlever leurs chaussures et aller prier à la mosquée… Vive la République laïque bafouée ! Vive la future théocratie islamique en France !
Le maire LR de Saint-Chamond, honte à ce triste sire :
« À partir du moment où le maire LR de Saint-Chamond pose la première pierre d’une mosquée liée aux Frères musulmans, ne souhaite pas joyeux noël publiquement, mais plutôt « bonnes fêtes » et qu’on ne peut rien faire contre une femme intégralement voilée, je me pose des questions sur la partialité des réactions publiques et politiques. » Isabelle Surply (Bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/isabelle-surply-reagit-aux-menaces-de-mort-le-vrai-visage-de-la-haine-est-apparu/
Isabelle Surply est menacée de mort mais personne ne réagit, bien entendu !
« …j’ai dans mes tréfonds de l’estime pour cette population qui lançait dans l’aseptisé de nos comédies sociales et politiques la fureur d’une authenticité trop rare ».
Combien de personnes dont le signe de rassemblement fut le fameux gilet jaune, étaient authentiquement sincères et combien n’étaient là que pour faire semblant ?
Dans le même ordre d’idée, combien de manifestants aujourd’hui parmi les plus durs manifestent authentiquement pour défendre la seule cause des retraites ou font semblant de se battre sur ce thème alors que leur objectif ultime est tout autre ?
Dans cette comédie humaine qu’est la vie, il est heureusement des hommes et des femmes qui ont su se distinguer en ne faisant pas semblant, en s’opposant au dogme, en refusant la fatalité, des hommes et des femmes qui ont changé le cours de l’Histoire parce qu’ils ont su, au moment opportun, se rebeller.
Sans aller jusqu’à dresser une liste des ces hommes et de ces femmes, peuvent y trouver je pense leur place des personnages tels que Jeanne d’Arc, Voltaire, Victor Schoelcher, Charles de Gaulle mais aussi tant d’autres dont certains demeurés dans l’anonymat.
« …le faux humour d’un Frédéric Fromet chantant « Jésus est pédé, membre de la LGBT, du haut de la croix pourquoi l’avoir cloué, pourquoi l’avoir pas enculé » »
Je ne connaissais pas cet individu dont la fiche Wikipédia indique notamment :
1. « Dans une chanson d’avril 2019, il raille l’incendie de Notre-Dame. Après cette chanson Elle a cramé, la cathédrale, le CSA reçoit plus de 3 000 plaintes. »
2. « En juin 2017, la diffusion d’une chanson tournant en dérision la mort du matador Iván Fandiño déclenche la saisie du CSA par l’Union des villes taurines françaises (UVTF) et l’Observatoire national des cultures taurines (ONCT). Dans leur communiqué, le dirigeant UDI de l’UVTF Jean-René Etchegaray et celui de l’ONCT André Viard parlent de « propos inqualifiables », où la « limite de la bêtise » est dépassée, de même que pour la « limite admissible de la liberté d’expression »[…] Fromet reçoit notamment le soutien d’organisations vegans. […] Laurence Bloch, la directrice de la chaîne, défend le chansonnier : « dont le principe est […] de pratiquer l’humour noir, s’emparer de sujets d’actualité, les moquer, les dénoncer ». Elle rajoute qu’elle « comprend tout à fait » « que la chanson […] puisse choquer », et qu’elle exprime « toute [sa] compassion » pour la famille de Fandiño. Dans une interview à Télérama, elle rajoute que, sur France Inter, la «liberté d’expression […] est absolue»;
Il y a des sujets qui font manifestement toujours recette quand on manque d’inspiration et qu’on ne souhaite pas prendre trop de risques. En ce moment j’écoute plutôt RTL ou encore Europe1.
Il y a cette très belle fresque du palais minoen de Cnossos qui est un site crétois de l’âge du bronze, fresque qui permet de comprendre l’ancienneté de la culture taurine et de ses rituels en Europe. Il y a encore cette très belle chanson de Cabrel, « la Corrida » qui est militante, prenant le parti du taureau, mais dans le respect.
« Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn. »
Cette Léa Salamé qui s’était offensée des aimables congratulations de F. Fillon pour sa grossesse ?
Cette Hala Salamé, dite Léa Salamé, qui est une journaliste franco-libanaise, fille de Ghassan Salamé, ancien ministre libanais de la Culture, politologue et professeur à Sciences Po Paris et ancien conseiller spécial du secrétaire de l’ONU Kofi Annan et dont la mère, Mary Boghossian, d’origine arménienne, est la sœur des diamantaires Jean et Albert Boghossian ?
Sauf le respect que je vous dois, ‘tu m’étonnes’ !
Voyons, est-ce que Fillon ne jouait pas petits bras à côté de C. Ghosn dans ce monde politico-médiatique où l’objectivité et le respect de la personne comptent moins que le nombre de zéros du solde de son compte en banque ?
Disons grosso modo qu’il y a des gens intéressants et des tr… d. c.l ! C’est comme ça.
« Mais pour l’instant toutes les allégations de nature accusatoire sont déplacées, en particulier venant d’un ancien magistrat qui se doit à un minimum d’impartialité. »
Rédigé par : Achille | 14 janvier 2020 à 06:07
Excellent, notre ingénieur à la retraite lorsqu’il donne des leçons de morale au magistrat honoraire !
« Un minimum d’impartialité » ?
Où avez-vous lu qu’un représentant du Parquet en activité soit tenu à l’impartialité ?
Où avez-vous lu qu’un avocat général à la retraite soit tenu à un devoir de réserve et ne puisse être partial, si cela lui chaut, dans l’expression de son ressenti sur une affaire hors norme ?
L’impartialité est un concept fumeux qui ne sert qu’à faire rêver la jeune avocate stagiaire ou l’impétrant à l’ENM…
@ Sophie
« Isabelle Surply est menacée de mort mais personne ne réagit, bien entendu ! »
Quelle sensiblerie… une petite menace de mort et votre monde s’effondre?
Franchement, il vous en faut peu…
@ Michel Deluré | 14 janvier 2020 à 09:19
« Dans cette comédie humaine qu’est la vie… »
Dans cette comédie humaine, tout le monde fait semblant.
Nous sommes tous des acteurs, chacun d’entre nous joue un rôle.
Le rôle qu’il s’est choisi dans le paraître en société, le rôle qu’on lui attribue et auquel il est obligé ou il se sent obligé de se tenir, parfois à l’insu de son plein gré.
Et être soi, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire être complètement sincère avec ses profondeurs, mais c’est oublier l’Ombre qui rôde dans nos profondeurs et qu’il faut dissimuler aux autres et surtout dissimuler à soi-même, à défaut de la maîtriser.
Il faut être un saint, Jeanne d’Arc ou Bouddha pour parvenir à jouer son rôle en toute sincérité, Ombre comprise.
Pour Jeanne ça s’est mal fini, et c’est normal, la perfection d’un mortel est insupportable au commun des mortels, quant au Bouddha, il est la perfection par essence, il n’a aucun mérite, ça lui a été facile de ne pas faire semblant.
Pour faire bref, puisque c’est la nouvelle règle du blog, la seule façon de ne pas faire semblant c’est de faire semblant en sachant qu’on fait semblant, tout en faisant croire aux autres qu’on ne fait pas semblant.
Vous suivez ?
P.-S.: en général je commente la photo illustrant le billet.
Je ne le ferai pas, parce que vraiment elles sont trop moches. On sent la fatigue. N’importe quel chef soucieux de ses troupes relâcherait la pression avant le « nervous breakdown ».
@ sbriglia | 14 janvier 2020 à 10:35
« Excellent, notre ingénieur à la retraite lorsqu’il donne des leçons de morale au magistrat honoraire ! »
Loin de moi, cher maître sbriglia, l’intention de donner une quelconque leçon de morale à notre hôte magistrat honoraire. Bien que d’une façon générale j’aime encore bien la morale car elle évite de sortir des propos outranciers et surtout injustes.
Je trouve simplement sa justice un peu singulière à défaut d’être au singulier.
Il nous a déjà habitués, dans ses billets antérieurs, à dresser des portraits sans complaisance de personnalités qui n’avaient pas l’heur de lui plaire. Je pense notamment à MAM, Christiane Taubira, mais concernant ces dernières sans doute avait-il quelques griefs envers elles. Par contre pour Carlos Ghosn je ne m’explique pas une telle acrimonie.
Sans doute a-t-il ses raisons personnelles, à moins qu’il ne subisse la mauvaise influence de certains de ses nouveaux amis de Sud Radio. Allez savoir !
@ F68-10
Vous trouvez normal que des personnes soient menacées de mort en France parce qu’elle se prononcent contre l’islam radical… Zineb El Rhazoui menacée de mort, normal aussi ?!
Changez de pays et allez voir ailleurs avec vos copains barbus et leurs femmes voilées… Ils nous empoisonnent la vie tous ces radicaux de l’islam.
Les collabos de l’islam ne font pas semblant. Nous en avons une belle brochette sur ce blog.
Michel Houellebecq était bien loin de la réalité dans son livre « Soumission ».
Description ci-dessous des traîtres et des collabos de ce pays :
« Ils donnent des leçons, parlent le globish, disent ce qu’il faut penser. Ils décrètent le bien et le mal, le beau et le laid, le fréquentable et le proscrit. Ces beaux esprits s’encouragent, s’admirent, se cooptent. Mais ils sont les salauds. Ils sont les traîtres. Ils mériteraient d’être traduits en justice pour répondre du saccage de la nation, de la maltraitance de son peuple, de leur collaboration avec l’adversaire. Ils se sont mis à détester la France, à force de lui demander de s’excuser pour son passé esclavagiste, colonisateur, collaborateur. Dans le même temps, ils ferment les yeux sur l’islam totalitaire et pleurnichard, collaborateur du nazisme durant la dernière guerre mondiale, colonisateur de parties du territoire français, esclavagiste dans l’âme. Ce sont ces idiots utiles qui ont accablé d’infamies les Gilets jaunes, ce peuple dissident coupable de refuser la mondialisation et son monde frelaté par le matérialisme. » Ivan Rioufol
ARTE ne fait pas semblant d’être du côté des Frères musulmans :
« 4/01, Arte diffusera un docu « Nous, français musulmans ». A quelques exceptions près, les intervenants sont proches de la ligne Frères musulmans. Malgré les fractures, le communautarisme, les attaques contre la laïcité, les attentats… « Tout va très bien, Madame la Marquise ! » »Mohamed LOUIZI
M. Louizi nous met en garde contre l’emprise de plus en plus flagrante de l’islamisme avec l’aval des médias d’Etat. Ce pays collabore avec son ennemi. Des musulmans avisés nous signalent le danger et personne ne bouge le petit doigt !
Sur Arte, les infos présentées par Elisabeth Quin (qui rigole sans cesse) sont à proscrire tellement elles sont dirigées et partiales.
Cher Monsieur Bilger,
Avez-vous pensé aux conséquences d’un tel titre ?
Ce « faire sans blanc » qui va être porté en triomphe par les associations noires ultramilitantes en France ?
Ce jeu de mots m’en rappelle un autre très connu en Moselle (département qui vous est cher et où j’ai habité, à Metz, pendant dix-sept ans) : ‘’Je suis né sur les bords de la Moselle et je veux mourir au bord d’elle’’…
Richesses de la langue française…
Vous semblez tous oublier que Léa Salamé est en possession de deux nationalités, l’une française, l’autre libanaise ; qu’elle est originaire du Liban, y étant née.
Que le problème des Libanais, c’est leur excessif communautarisme, où qu’ils vivent.
« D’une vigueur et d’une intelligence qui viennent exclusivement du fait que leurs auteurs ne jouent jamais la comédie ».
Soit. Il reste que la politique est une praxis, que ses règles définitives furent posées à Florence au temps jadis et qu’elles concernent désormais aussi bien les journalistes que les élus du peuple… Ni Napoléon, ni De Gaulle, ni même notre actuel président ne sont jamais revenus sur ce jugement de Machiavel :
« Ainsi donc, pour en revenir aux bonnes qualités énoncées ci-dessus, il n’est pas bien nécessaire qu’un prince les possède toutes ; mais il l’est qu’il paraisse les avoir. J’ose même dire que s’il les avait effectivement, et s’il les montrait toujours dans sa conduite, elles pourraient lui nuire, au lieu qu’il lui est toujours utile d’en avoir l’apparence. Il lui est toujours bon, par exemple, de paraître clément, fidèle, humain, religieux, sincère ; il l’est même d’être tout cela en réalité : mais il faut en même temps qu’il soit assez maître de lui pour pouvoir et savoir au besoin montrer les qualités opposées ».
@ Sophie
« Vous trouvez normal que des personnes soient menacées de mort en France parce qu’elle se prononcent contre l’islam radical… Zineb El Rhazoui menacée de mort, normal aussi ?! »
J’ai écrit cela ?
Non.
Je parlais de sensiblerie. Pas pareil.
« Changez de pays et allez voir ailleurs avec vos copains barbus et leurs femmes voilées… Ils nous empoisonnent la vie tous ces radicaux de l’islam. »
Vu le pognon que les rebeus ramènent à Genève, je me dois d’avoir un minimum de reconnaissance du ventre, non ?
Et ils ne posent pas exactement le même type de problèmes que dans les splendides modèles d’apartheid que sont les banlieues frouzes.
Changer de pays ne me dérange pas trop.
« Tout ce qui brille n’est pas en or, mais tout ce qui brille est sur Calvin C. Calvin… » — Calvin C. Calvin dans La Guerre des Romands.
« Il me semble en effet qu’à regarder de près, qu’à écouter attentivement les séquences multiples et variées qui emplissent notre modernité politique, sociale, culturelle, médiatique et même judiciaire, le caractère dominant qui surgit d’elles est celui du faux-semblant. »
Il va falloir inventer une Science de la Parole ! On ne peut pas accepter les faux-semblants en Sciences !
Rien de compliqué ! Il suffit d’analyser les faits avant de croire la parole, ce qu’hélas peu de gens font !
CNN, BBC et France 24 sont des outils très utiles pour ce genre d’analyses.
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@ Gb | 14 janvier 2020 à 08:50
Attention ! Vous attaquez là les tabous, les incontournables de la parole.
Dans le cas de Zemmour, que j’ai suivi et cru après l’avoir découvert en 2009 en rentrant en France après une longue absence, et avoir lu ses bouquins, j’ai remarqué qu’effectivement il y a « communication d’image de marque Zemmour ».
L’important étant la marque plus que la qualité du produit. (Comme pour Onfray d’ailleurs.)
Au fil des ans j’ai noté que Zemmour sélectionnait volontiers seulement la partie d’une situation, ou d’un événement, qui servait sa marque. Il l’a fait la semaine dernière à propos de l’Algérie en occultant totalement la guerre civile islamique du GIS des années 80.
La plus notable de ses obsessions est de pointer systématiquement le doigt contre une religion, l’Islam, de blâmer ses adeptes pour presque tous nos maux.
Il devrait pourtant se méfier, il reprend là une méthode de lavage de cerveau qui a servi, outre-Rhin, à amener tout un peuple à un état d’hystérie contre une autre religion dont il est inutile de rappeler les conséquences. Lui plus que tout autre devrait pourtant le savoir !
Il en a fait *son combat* personnel comme un caporal de triste mémoire.
@ Isabelle | 14 janvier 2020 à 13:33
« Mohamed Louizi »
Vous parlez d’un documentaire que vous n’avez jamais vu, tout en faisant référence à un type qui n’a jamais vu le documentaire au moment de ses propos.
Puis vous prétendez qu’Elisabeth Quin présenterait les infos, alors qu’elle anime une émission de débats en quatre parties.
Et vous seriez crédible ?!
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@ Sophie | 14 janvier 2020 à 13:07
« Ivan Rioufol »
Oh ben si c’est lui qui le dit, ainsi parla Dieu !
Les fous d’Allah, les poseurs de bombes, les assassins de civils innocents ne font pas semblant. Ils sont vraiment dangereux. Ils sortent les couteaux et massacrent dans quasiment toutes les villes de France ou bien ils utilisent des véhicules pour écraser les citoyens de ce pays.
C’est pourquoi les collabos peureux préfèrent ne pas s’y frotter et reportent leur hargne sur un combat qui n’est pas risqué, en l’occurrence l’extrême droite, ou bien A. Finkielkraut, Michel Onfray, Eric Zemmour. C’est à ça qu’on reconnaît les traîtres que les Français aiment tant aduler, élire et réélire.
Le pire est donc à venir.
Nous atteignons des sommets de lâcheté face à l’extrême culte de la mort dont se nourrit une religion que l’aveuglement de nos soi-disant élites persiste à dire d’amour et de paix.
@ Tipaza 14/01 11:37
« Nous sommes tous des acteurs, chacun d’entre nous joue un rôle »
Bien sûr que nous sommes tous des acteurs, mais il en est qui jouent ce qu’il sont réellement et d’autres qui jouent ce qu’ils voudraient être, ceux qui jouent sans artifices et ceux qui ont besoin pour jouer de se parer des attributs de ce qu’ils désireraient être.
Les premiers renvoient une image sincère, honnête, de leur personnalité, les seconds une image faussée, trompeuse.
Tout est dans le jeu de l’acteur. Et sur ce plan-là, il arrive souvent, on peut le déplorer, que les seconds soient meilleurs que les premiers !
Pour ce qui est de votre conclusion, je ne vous ai pas encore totalement suivi mais je m’accroche !
Violences policières : « J’attends de nos policiers et de nos gendarmes la plus grande déontologie », déclare Emmanuel Macron
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres-j-attends-de-nos-policiers-et-de-nos-gendarmes-la-plus-grande-deontologie-declare-emmanuel-macron_3784463.html
Et la déontologie de la racaille, on en fait quoi ?
Castaner en appelle à « l’éthique » de la police. Et l’éthique de la racaille et des islamistes, on en parle aussi ?
Décidément, toujours du mauvais côté du manche, ce gouvernement de collabos à la chienlit qui s’installe de plus en plus sur notre territoire.
Parallèlement, à Strasbourg, un clip de rap anti-flics incite aux violences urbaines :
https://www.valeursactuelles.com/societe/strasbourg-enquete-ouverte-sur-un-clip-de-rap-anti-flic-qui-incite-aux-violences-urbaines-114961
Ecoutant il y a peu Frédéric Beigbeder répondant à une question sur ce qu’il pensait de la matinale de France Inter, j’ai remarqué son extrême prudence… Certes il a assaisonné Demeuré et Salomand (c’est de moi…) mais ni plus ni moins que dans son livre. Mais il a bien pris soin d’ajouter qu’il aimait cette station de radio (avec un hommage en passant à Pierre Bouteiller) en signalant, hilare, qu’il participait à l’émission le « Masque et la Plume » de Jérôme Garcin… et qu’à ce titre il ne pouvait tout dire !
Il faisait donc un peu semblant d’être contre la ligne du « service public ».
En vrai « il ne jouait pas sa peau » thème du formidable livre de Nassim Taleb que je recommande à tous les esprits libres de ce blog !
https://www.contrepoints.org/2018/12/31/312073-jouer-sa-peau-de-nassim-nicholas-taleb
@ Achille 12:58
« Sans doute a-t-il ses raisons personnelles… »
Je me pose aussi la question. Le monde de l’industrie, le comportement de ses leaders, surtout internationaux, en ces temps nouveaux de mondialisation, de ces rares architectes des marges nettes futures sur plusieurs années à venir, concernant l’activité de plusieurs centaines de milliers de travailleurs multinationaux, est probablement incompréhensible, indéchiffrable, pour ceux qui ne semblent plus s’intéresser qu’aux incartades quotidiennes de la petite centaine de leurs nouveaux collègues des médias de leur pays.
Si effectivement chacun joue son rôle selon la place qu’il occupe, il est évident qu’on observe en ce moment une surenchère dans les postures et j’avoue, Monsieur Bilger, comprendre votre exaspération, qui est aussi la mienne, et celle de beaucoup de monde si j’en juge par certains commentaires et par les petites piques ici où là autour de moi.
« la sensation d’une irréalité et de postures conventionnelles. »
Par exemple, certaines personnes laissent à penser que les caricaturistes de Charlie Hebdo ont été assassinés parce qu’ils l’avaient bien cherché en blasphémant contre l’Islam et son prophète. Mais il se trouve que ces mêmes personnes ne réagissent pas ou assurent qu’il faut prendre au second degré les paroles de Frédéric Fromet. Deux poids, deux mesures venus de prétendus laïcs modernistes et provocateurs. Ignorons-les !
Faire semblant, donner le change, manipuler l’opinion, si cela a toujours été plus ou moins vrai par le passé, c’est devenu, en ce moment, tellement criant que cela en devient gênant pour ceux qui utilisent ces procédés comme méthode de gouvernance.
Alors que les négociations sur la réforme des retraites sont en cours, les statistiques sur l’augmentation de la durée de vie et la baisse de la démographie tombent aujourd’hui…quelle aubaine quand même !
Bien sûr ce genre d’info peut sembler neutre, mais on sait aussi que notre Président était un lecteur attentif de Machiavel et qu’il n’en est pas à une ruse près.
Je ne reviendrai pas sur l’affaire Ghosn, mais je voudrais juste rappeler que les Franco-Libanais sont connus depuis longtemps, en France, comme des hommes d’affaires sulfureux et douteux naviguant en eaux troubles.
Si on en juge par les affaires glauques (des Boublil et Traboulsi) qui ont fait trembler Mitterrand, conduit en partie au suicide de Pierre Bérégovoy puis, plus proche de nous, d’autres comme Ziad Takieddine mettant en cause des personnalités politiques de droite dont Nicolas Sarkozy, ou encore Robert Bourgi d’origine libanaise faisant tomber François Fillon avec son histoire de costumes…
Tout cela pour dire que je n’ai pas confiance dans ces hommes d’affaires nomades, franco-libanais, influents, rusés, se mettant les politiques et les médias dans la poche pour se couvrir… Alors l’affaire Ghosn, lui-même interrogé par Léa Salamé, Franco-Libanaise, c’est forcément l’entre-soi pour mettre en scène la bonne foi du puissant patron devant le monde entier.
La France a élu un jeune Président, acteur amateur, qui par ses belles paroles nous a vanté un nouveau monde idyllique, il croyait à une nouvelle Renaissance, or, deux ans plus tard, c’est bientôt à la chute de notre civilisation que nous assisterons.
Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? A force de renoncements depuis quarante ans, de repentance et de flagellation sur notre passé et notre Histoire, de l’illusoire « vivre-ensemble », de laisser-aller sur l’éducation, la sécurité, la honte de notre propre culture et de notre religion, et, côté dette, de générosités diverses et variées distribuées sans vergogne avec un toujours plus sidérant.
L’illusion peut perdurer parce qu’elle abuse encore les plus optimistes et les plus conciliants, ceux qui pardonnent en fermant les yeux les faux-pas et les embrouilles, mais il suffira d’un écart trop criant ou d’une entourloupe un peu plus grosse encore pour tout mettre par terre.
Et en dehors de la politique, il y a les Matzneff et les cinéastes, les plus moralisateurs et donneurs de leçons, les mondialistes vivre-ensemblistes qui n’ont d’autre imagination pour les thèmes de leurs films, afin qu’ils soient primés et eux adulés, de pleurer sur les misères de l’immigration. Eh bien ces belles âmes, les unes après les autres sont démasquées pour des affaires sexuelles peu ragoûtantes.
De quoi s’exaspérer par les faux-semblants.
Et si on arrêtait de faire semblant de croire que les retraites sont légitimes ?
Qu’on garantisse le minimum vital aux retraités est une chose, mais en vertu de quoi les paierait-on au-delà à ne rien faire ?
Passé le minimum vital, aux individus de capitaliser comme ils l’entendent.
NE PAS FAIRE SEMBLANT ET REMERCIER.
Salut Achille et duvent et gratitude à vous deux, que le latin et l’humour ne cessent de vous inspirer !
Comment satisfaire les deux, en écrivant un coup avec le style et le pseudonyme Noblejoué et un coup le pseudonyme Lodi, pour exprimer une dualité et plaire à tous les publics ?
Pour la dualité de la personnalité, on a entre autre cet exemple :
https://www.dailymotion.com/video/x14g0cf
De la musique, de la dualité, serai-je hors-sujet ?
Vous vous doutez bien que non.
On n’est pas si binaire de mentir ou dire la vérité de manière toujours aussi pure qu’on le dit, ainsi, le trompeur peut user du vrai pour accréditer le faux, et le véridique, user du faux, de licence poétique pour accréditer le vrai.
Voilà qui devrait relativiser le faire semblant ou pas.
Mais tout autant, comme je le mentionne, qu’on peut avoir différents aspects de sa personnalité qu’on occulte ou met en scène selon les circonstances.
Nous le faisons tous, et il est des écrivains cumulant les pseudonymes dans cet esprit.
Malheureusement, aucun exemple ne me vient en tête.
Ou heureusement, ce commentaire ne sera pas trop long !
« De manière très présomptueuse, j’ose me placer en contradiction avec cette question. Et je ne méconnais pas que ne pas faire semblant a pour rançon possible, probable, inéluctable, une dégradation des relations humaines qui s’articulent sur le « pour de faux ». »
Possible mais improbable.
Pour autant qu’on puisse le savoir, notre hôte a un bastion : une famille et des amis fidèles à ses côtés.
Pour le reste, beaucoup de gens veulent un réseau étendu et ainsi ne se fâchent avec personne, non par fidélité pour tolérance mais parce qu’il leur semble nécessaire d’être des araignées.
On ne dit pas « réseauter » pour rien… Evidemment, il est des cas où tout le monde ou presque abandonne quelqu’un, misère physique ou économique ou lynchage médiatique.
La franchise peut condamner quelqu’un à la mort sociale s’il dépend des autres, sinon il résiste avec brio à sa sincérité.
Mais les rapports peuvent se tendre. Les gens agressent les autres et leur veulent du tort dont ils sont coupables pourvu qu’ils en aient une conscience plus ou moins combattue par la vanité. La singularité doit se réfugier dans des espaces libres.
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« Qui ne fait pas semblant ? »
Sur ce blog, moi, jusqu’à présent, mais avec les nouvelles règles, cela ne pourra que changer.
Je veux dire que grâce au masque et à une liberté exceptionnelle, j’étais sans calcul, et avec des idées.
Dorénavant, devant calculer si je reste dans le terrain et si je ne fais pas trop long, je ne vois pas comment le calcul ne prendrait pas la place du sens. Ensuite, pourquoi me souciant de l’effet de mes affirmations plus que de leur vérité, de leur opportunité que de celle de suivre son inspiration, ne dériverais-je pas dans…
…le calcul de cacher des idées voire d’en assumer qui ne me plaisent pas pour me faire bien voir ?
Et de là à tricher sur les faits.
A mon avis de telles dérives sont pire que sortir du sujet, mais joie ! Cela ne se verra pas, peut-être même pas de moi.
L’humain est l’animal qui se ment.
Metsys a cité Machiavel.
J’ajoute à sa citation la remarque de Montaigne disant qu’on doit jouer son rôle comme les autres, mais sans en rajouter, et sans se prendre pour le personnage que l’on joue : « La plupart de nos vocations sont farcesques. Le monde entier joue la comédie. Il faut jouer dûment notre rôle, mais comme le rôle d’un personnage emprunté. Du masque et de l’apparence, il n’en faut pas faire une essence réelle, ni de l’étranger le propre ». Il ajoute avec un certain pessimisme : « Nous ne savons pas distinguer la peau de la chemise ». Enfin : « C’est assez de s’enfariner le visage sans s’enfariner la poitrine ».
– Non mais vous vous rendez compte Ma’am Michu, il y a des gens qui font semblant !
– Noooon ! méquicétiquifésemblantcommeça Ma’am Gertrude ?
– Euuh, pfff, chépomoi, tout le monde !
– Ah, alors ça va, c’est normal.
Ben oui, tout le monde fait semblant.
Par exemple, tout le monde fait semblant de penser que de faire un enfant c’est un cadeau pour l’enfant alors qu’il a rien demandé à personne évidemment et donc c’est surtout un cadeau que les égocentriques se font à eux-mêmes en espérant que ça donnera un sens à leur vie de m*rde.
Mais si l’enfant remplissait le vide intérieur de l’être humain, les gens n’en feraient qu’un et passeraient à autre chose. Mais non, il faut en faire plusieurs parce que quoi qu’ils fassent ils sont vides.
D’ailleurs, on pourrait même dire que les femmes sont plus vides intérieurement que les hommes parce que c’est souvent elles qui veulent un enfant dans un couple et le type qui dit : « Non désolé, je veux pas d’enfants. Je suis maso mais il y a une limite quand même, par contre je veux bien qu’on ba*se », a de grandes chances d’être célibataire toute sa vie car ça marche souvent pas comme ça dans la tête d’une femme, surtout après trente ans vu que « le compteur tourne ».
Pff, de toute façon, il avait déjà dit oui à tout : la déco pourrie de l’appart, les dîners avec les beaux-parents une fois par mois, les copines de sa femme, la fin du foot le dimanche, la Pigeot Wagon pour les mômes au lieu du rêve de l’Audi A1 sport, etc.
Donc, il était déjà sur l’échafaud.
@ Lodi
« Dorénavant, devant calculer si je reste dans le terrain et si je ne fais pas trop long, je ne vois pas comment le calcul ne prendrait pas la place du sens. »
Je vous garantis que c’est possible de concilier les deux. Au prix de ne pas pouvoir montrer l’intégralité de sa pensée de prime abord. Mais ce n’est pas grave: il est possible de montrer une facette en respectant les formes imposées. Puis de montrer une autre facette. De laisser autrui réfléchir sur la façon dont les facettes sont articulées. De les corriger sur ce point petit à petit sur cela, puis ultérieurement de nouer le tout pour faire apparaître le polyèdre sous la forme qui lui convient.
Voyez cela comme un exercice de joaillerie.
https://www.youtube.com/watch?v=1GkMEuvaeng
Vous n’aurez alors nul besoin de « faire semblant ».
« Qui ne fait pas semblant ?
De manière très présomptueuse, j’ose me placer en contradiction avec cette question. » (PB)
C’est presque un dialogue de schizophrène.
M. Bilger pose une question à laquelle il répond qu’il n’est pas d’accord en disant que c’est présomptueux.
Son psy se frotte les mains en pensant au fric qu’il va se faire.
@ Michelle D-LEROY à 18:45
« La France a élu un jeune président, acteur amateur… »
Pour illustrer votre commentaire, il est recommandé d’aller voir, sur Sud Radio/YouTube, l’interview, il y a deux jours, par Eric Morillot (dans le cadre de son émission « Les incorrectibles ») de monsieur Charles Gave, économiste et entrepreneur français né à Alep, dont la société Gavekal gère entre 3 et 4 milliards de dollars d’actifs financiers. Ses propos sur divers sujets d’actualité (dont ceux que vous évoquez) n’ont rien de « faux-semblants » !!
Des commentateurs se servent du hors-sujet pour mettre hors-jeu leur interlocuteur : je l’avais prévu.
Le reste des évolutions que j’ai annoncées devraient aussi advenir, il y a une dynamique, dans la vie.
Est-ce que je daignerais les relever les signes pas ? Pour moi, c’est comme constater que l’eau est humide mais difficile a faire comprendre aux gens*. Enfin, chacun ses limites, dans certains domaines, je patauge.
La différence : je les évite.
Bref, cela illustre que je ne fais pas semblant, ce qui m’aide à voir les faux-semblants.
Vive moi ! Mais en principe, je devrais changer, et pas en bien, comme je l’ai dit, le souci de la forme dévorant le fond pour laisser vide comme tant de gens dont on ne peut même pas dire qu’ils font semblant mais qu’ils sont de faux-semblants.
*D’ailleurs on pourrait le dire hors sujet…
Sur son lit de mort l’empereur Auguste réunit ses vieux centurions et leur demande « ai-je bien joué le rôle de ma vie ? »
« Si le spectacle vous a plu, applaudissez tous » ajouta-t-il avant de les congédier et de s’éteindre dans les bras de sa femme Livie. C’était en août de l’an 14.
(Alexandre Dumas, Voyages)
« Qui ne fait pas semblant ? »
Et quand le doute s’insinue perfidement, il n’y a qu’une seule réponse :
« Doute que les astres soient de flammes,
Doute que le soleil tourne,
Doute que la vérité soit la vérité,
Mais ne doute jamais de mon amour »
Hamlet (Act II Sc2)
Il y a plusieurs traductions. Voici le texte en V.O. !
« Doubt thou the stars are fire,
Doubt that the sun doth move,
Douth truth to be a liar,
But never doubt I love. »
@ Xavier NEBOUT
« Et si on arrêtait de faire semblant de croire que les retraites sont légitimes ?
Qu’on garantisse le minimum vital aux retraités est une chose, mais en vertu de quoi les paierait-on au-delà à ne rien faire ? »
Vous avez tout à fait raison, je ne vois même pas pourquoi on les entretient à ne rien faire quand on pense à la famine dans le monde.
Recyclons-les quand ils crèvent pour en faire de la nourriture pour les pauvres, qu’ils servent au moins à quelque chose.
https://www.youtube.com/watch?v=0LcT6D2kqJM
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@ Lodi
« Le reste des évolutions que j’ai annoncées devraient aussi advenir, il y a une dynamique, dans la vie »
Laisse tomber Noble, t’as beau changer de pseudo, on t’a reconnu.
@ Wil
« Recyclons-les quand ils crèvent pour en faire de la nourriture pour les pauvres. »
Très personnellement, s’ils sont consentants, je n’ai rien contre. Maintenant, faut pas se leurrer non plus: il y a plus de chances qu’ils terminent en farines « animales » que dans l’assiette des pauvres. Question de rentabilité.
Mais le mouvement est en cours. Permettez-moi de vous présenter Recompose:
https://www.recompose.life
L’idée: transformer les petits vieux en compost. Et c’est presque joli, comme site funéraire:
https://cdn.archpaper.com/wp-content/uploads/2019/11/Final_Vessel-Forest-2.jpg
Un peu trop « adorateur de Gaïa » à mon goût, mais j’ai rien contre. Peut-être qu’il faut avoir la fibre « 30 millions d’amis » pour passer le cap de la farinisation. Sûrement que Houellebecq aurait quelques lumières à ce sujet.
@ Xavier NEBOUT | 14 janvier 2020 à 18:56
Principe de la solidarité générationnelle qui organise la cohésion sociale et la Nation.
La capitalisation est contre la Nation puisqu’elle vise à interrompre la solidarité générationnelle et la souveraineté de la Nation en transférant à des intérêts privés la gestion du pouvoir, de fait la cohésion sociale.
C’est toujours surprenant que des gens qui jouent les nationalistes, un rôle en somme, n’aient jamais maîtrisé ce que signifie politiquement et socialement la Nation et qu’en réalité sous couvert du libéralisme économique et du libertarisme ils veuillent sa destruction.
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@ Sophie | 14 janvier 2020 à 16:21
▬ « les assassins de civils innocents »
Ainsi, il y a des civils coupables qui méritent d’être exécutés !
Allons aussi tuer des victimes coupables.
Ces expressions sont d’une telle idiotie que vous ne vous rendez même compte qu’elles font un appel au meurtre.
▬ « nos soi-disant élites »
Heuuuu, vous en faites tout de même partie de ces élites ; vous n’êtes pas de la plèbe vous, comme 90 % des intervenants sur ce blog.
▬ « persiste à dire d’amour et de paix »
Il y a bien des gens qui persistent à dire que le christianisme est une religion d’amour et de paix !
Les islamistes ne veulent que la même chose que vous, tuer tous ceux qui ne sont pas comme vous ; rétablir la peine de mort, la torture, contre la démocratie, l’interdiction de l’IVG, la mort des homosexuels, un État policier, la soumission des masses, les riches aux pouvoirs, l’Inquisition, surveiller ses voisins, comme le FN (RN), Marchenoir, Nebout, etc.
Vous aspirez tous à la même chose, mais vous vous haïssez, alors qu’ensemble, vous seriez parvenus à vos fins depuis longtemps.
Le programme du Daech, du FN, des évangélistes, des mollahs, du Tea Party, de Steve Bannon, du NSDAP, de Mussolini dans les grandes lignes est identique.
Quelle différence y a-t-il entre une djellaba et une soutane, une abaya et la tenue d’une nonne ?
Marie porte très bien l’abaya !
À part la langue pour prononcer des concepts identiques…. Le Jésus et les premiers chrétiens étaient tous des bougnoules, des ratons, avaient des zigounettes coupées et le youyou facile !
@ Elusen
« Vous aspirez tous à la même chose, mais vous vous haïssez, alors qu’ensemble, vous seriez parvenus à vos fins depuis longtemps. »
C’est qui « vous » ? J’essaie de savoir qui (moi peut-être ?) doit se sentir visé par ce type d’attaques impersonnelles ?
DA ROMA
De mon baptême à aujourd’hui JP2 et Benoît XVI sont les seuls que j’honore. Je hais l’actuel autant qu’il hait l’Europe !
DE CANNES
Spike Lee, président du jury.
Il y a bien longtemps que le festival c’est plus rien !
TROP LONG C’EST PAS BON. COURT C’EST PAS LOURD !
@ Wil
Je n’ai pas changé de pseudo pour qu’on ne me reconnaisse pas mais en lien avec la nouvelle organisation de ce blog.
Sans quoi je ne l’aurais pas annoncé et parfois repris mon ancien pseudonyme. Et dans ce cas, je n’aurais pas évoqué le problème de la charte, etc.
Il vaut mieux vérifier avant de prendre les gens pour des idiots. Mais le pouvez-vous ? Trop pris par votre numéro d’alcoolique qui serait plus malin que tout le monde et proche de madame Bilger que tout le monde, vous ne pouvez pas être très concentré.
Ici, ce n’est pas bien grave… Mais ne conduisez pas !
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@ F68.10 | 14 janvier 2020 à 21:53
Tout est possible, mais comme je l’ai dit, les nouvelles règles impliquent de passer du commentaire tel qu’il doit être, une discussion avec l’auteur et entre commentateurs à, dans le cas général…
…du rien, les gens en prennent le chemin en s’excitant sur les hors-sujet plutôt qu’en cherchant de nouvelles idées, de nouveaux faits ou à bien écrire ou à remarquer les trouvailles stylistiques des autres.
Hors du blog, on m’a parfois dit que je méprisais facilement les gens, mais on a toujours convenu que chaque personne « distinguée » ne l’était pas sans raison.
Ici, des gens qui, non écrasés par la vie, ni esclaves, ni pauvres, n’attendent pas la mort pour être du néant, mais le sont déjà sans parler de s’en prendre aux vivants.
Il se peut que les légendes des vampires et des zombies connaissent le succès qu’on sait, entre autre, pour cette raison.
Je me méfie de moi pour la simple raison statistique qu’on a davantage de chance de devenir du rien que de créer une oeuvre.
Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas ressembler à la masse qu’on y échappera, déjà laissé à soi-même, car en général on dégénère plutôt qu’on ne s’améliore… C’est cela, notre nature, si vantée par les écologistes et les humanistes, frères ennemis en illusion, adorateurs de l’inhumain et de l’humain.
Et en plus, avec une contrainte, on a plus de chance de dégénérer que de s’améliorer.
Pour la masse, c’est déjà fait : les commentateurs courts ont bruyamment fêté leur triomphe, certains longs fait acte de contrition en dénigrant les petits camarades.
S’étant abaissés, ils ne se relèveront pas.
Jamais.
Pourquoi ? Parce que ce serait revenir sur la soumission à la charte sous la forme qu’on a vu, qui leur a donné tant de frissons de domination ou de soumission, en bons courtisans. Et ça va se plaindre que les gens suivent tous le même courant dans les médias ? Du fait que des invités soient maltraités ? Des lynchages médiatiques ?
Qu’ils balaient devant leur porte.
Suis-je bête ? Ils ne le feront jamais, les gens ne s’excusent pas sur le net, correction, cela est arrivé quelquefois à Savonarole.
Mais ne pas s’excuser implique qu’ils continueront à dégénérer de plus belle, je veux dire, se moquer de la vérité, y préférant l’apparence.
Ils le font toujours.
S’en rendre compte en le confessant, soit au détour d’un j’ai eu tort de dire ceci ou cela soit d’une façon plus générale, est le moyen d’en sortir, de même que si j’écris beaucoup d’idées quand elles me viennent ici pour ne pas les oublier et m’assurer que tous en profitent.
Parce que tout ne doit pas mourir et que nous sommes cernés par le néant, que la mort et l’oubli nous guettent, et qu’il faut les prendre de vitesse.
Je ris des gens, mais pas trop : je pourrais devenir ainsi, du moins sur ce blog, si le souci de la forme s’en venait à supplanter celui du fond.
Bien sûr, on peut concilier les deux… Mais comme je ne le dirai jamais assez, seul l’artiste y parvient par l’harmonie.
Ce qui demande un travail considérable, on passe de la conversation à un style qui certes pourra y ressembler, mais sera en vérité…
…celui de, je sais pas, un poème, non, plutôt un éditorial ou une nouvelle greffé sur le texte de notre hôte.
De plus, tout le monde ne peut être un artiste, et tous les artistes ne peuvent être bons, moi qui n’avais jamais pensé à être artiste sur blog, un commentateur « visionnaire » n’a-t-il pas dit que j’étais sans talent ?
Bientôt applaudi : les critiques le sont toujours, les autres, artistes ou non, c’est selon, mieux vaut être un démolisseur qu’un créateur.
Bref, c’était merveilleux, car normalement, on ne parle guère de talent pour la conversation, mais pour l’art… Avant de m’essayer à l’art, puisqu’on m’y accule, ce que je trouve fort prétentieux, déplacé et presque sacrilège dans le cadre de commentaires.
Mais je n’ai pas le choix, qu’Apollon m’assiste, ici et surtout pour ce qu’il sait, dieu de l’harmonie.
@ Jean le Cauchois | 14 janvier 2020 à 18:30
« Je me pose aussi la question… »
Il est bon de rappeler que les exactions dont est accusé Carlos Ghosn portent sur de l’argent privé. Rien à voir avec les détournements de fonds public dont nombre de nos politiciens se sont rendus coupables dans le cadre des pouvoirs qui leur étaient conférés.
Les quelques millions de dollars que CG aurait détournés à son profit sont peanuts en regard des dizaines de millions de dollars qu’il a fait gagner à Nissan, sans parler des emplois qu’il a garantis.
Cette affaire n’a pas coûté un sou au contribuable français. Il faut donc raison garder.
Alors les indignations à grandes doses de moraline, c’est un peu ridicule.
Ici Bean @ l’islamouillard Elushaine
Très beau texte bien anal-ysé :
Rédigé par : Elusen | 15 janvier 2020 à 03:16
Très bon exemple de respect de la charte, en effet, bravo.
Vous auriez dû rajouter le texte de Fromet, ça aurait donné un peu plus de piment à la charte et rehaussé le niveau du blog.
MDR ! charte à indignation variable et préférentielle.
@ Elusen
Une nation se définit par une origine commune d’un même père – vous confondez avec société.
Outre qu’il convient de consulter un dictionnaire avant de prétendre donner des leçons de vocabulaire, vous ne répondez en rien à la légitimité de percevoir pour sa retraite, une pension comparable à ce que l’on gagne en activité.
La retraite, c’est le retrait du monde, pas s’y goberger sur son dos.
L’actualité du jour nous apporte une belle illustration du règne du « faux-semblant » : le limogeage annoncé de la Reine des pingouins (après avoir été celle du chabichou picto-charentais). Qui vire « Ségo » ? Le Président, bien sûr, mécontent de ses critiques de plus en plus acerbes. En tout cas, le bon peuple va croire à cette version.
Mais peut-être faut-il gratter un peu plus… parce que, dans le fond, « Emmanuel », qui, pour 2022, veut organiser un duel avec « Marine », dont il croit pouvoir triompher, n’a pas franchement intérêt à permettre à l’ancienne candidate à la Présidence de tenter à nouveau sa chance, d’une part en lui rendant sa liberté de parole, d’autre part en lui permettant de se draper dans le statut de victime.
L’autre hypothèse est que c’est l’ex-ministre de l’Ecologie elle-même qui a monté l’opération. Primo, elle se fiche du sort des pingouins et n’avait accepté ce poste qu’en attente d’une promotion plus en rapport avec son rang – et, surtout, ses ambitions -, qui n’est jamais venue. Secundo, elle n’a toujours pas digéré sa défaite de 2007 et fait aujourd’hui le constat – exact – qu’au sein de la gauche non révolutionnaire, aucune personnalité n’a la carrure suffisante pour briguer l’Elysée.
Hypothèse farfelue, dites-vous ? Pas si sûr ! Qui, voici quelques jours, a lancé les premières remontrances publiques ? Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique. Laquelle, n’étant pas la ministre de tutelle de la récalcitrante – ambassadrice, Mme Royal dépend du Quai d’Orsay -, n’avait pas compétence pour la rappeler à l’ordre. Et on voit mal pourquoi Yves Le Drian ou l’Elysée lui auraient confié cette mission de flingueuse.
Un détail qui a échappé à beaucoup : Mme Borne doit son ascension dans le monde politique à Ségolène. Elle est sortie de l’ombre en février 2013 en devenant préfète de la Région Poitou-Charentes, puis, de 2014 à 2016, a été directrice de cabinet de la ministre de l’Ecologie… une certaine Mme Royal. Un beau service… qui en vaut un autre…
« Ségo », aussitôt, feint de s’offusquer de ces remontrances et en remet une couche sur son droit à la parole…Le tour est joué : conserver une telle ambassadrice qui, non seulement, ne fait pas son travail, mais, de plus, ne respecte pas son devoir de réserve, serait considéré comme une faiblesse de la part du Président. Il n’a plus qu’une solution : la virer… et en faire ainsi une possible adversaire en 2020.
La bonne nouvelle pour lui: pingouins et manchots ont décidé de ne pas défiler façon « Marche de l’Empereur » pour obtenir le retour de leur protectrice… qu’ils ont, il est vrai, rarement rencontrée !
Les Zonzon invitent Noblejoué et Lodi à déjeuner. Pour peu qu’ils soient correctement appariés !
@ Serge Hirel 10h01
« Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique. Laquelle, n’étant pas la ministre de tutelle de la récalcitrante – ambassadrice, Mme Royal dépend du Quai d’Orsay -, n’avait pas compétence pour la rappeler à l’ordre. »
Ce n’est pas exact.
La lettre signifiant son renvoi à Ségolène a été signée par les Secrétaires généraux du Quai d’Orsay et du ministère chargé de l’environnement. Pourquoi les deux ?
Le ministère des Affaires étrangères parce que Mme Royal en tant qu’ambassadrice est administrativement gérée et rattachée à ce département et le ministère chargé de l’écologie parce qu’il a à connaître des politiques de développement durable au plan international, c’est ce qu’on appelle un ministère « technique ».
Mme Borne a dû supporter (subir) Ségolène en Poitou-Charentes ce qui n’a pas été une mince affaire. Elle s’en est sortie de façon habile et Ségo l’a choisie comme dircab lorsqu’elle est devenue ministre en 2014. Elle a quitté ce poste en 2015 pour devenir DG de la RATP.
Elisabeth Borne n’est pas femme à s’en laisser conter, mais en tant qu’ancienne préfète elle sait parfaitement obéir à ceux qui sont « aux manettes »…
@ Lodi
Dans l’ensemble d’accord avec votre texte, même si j’ai des différences notables et que je ne l’exprimerais pas de la même façon.
« De plus, tout le monde ne peut être un artiste, et tous les artistes ne peuvent être bons, moi qui n’avais jamais pensé à être artiste sur blog, un commentateur « visionnaire » n’a-t-il pas dit que j’étais sans talent ? »
Il est vrai que plus on met de contraintes sur les gens, plus on exclut certaines personnes de certains types de participation à la vie commune. Ce qui est vrai dans de nombreux aspects de la vie, et aussi ici, sur un blog. La parole des gens qui ne sont ni des artistes, ni des visionnaires, ou qui n’ont pas de talents se trouve in fine écrasée, et nous devons alors assister à l’entre-soi de gens qui surnagent au-dessus de ces contraintes, pensent un peu dans les mêmes lignes et finissent par prendre le silence de ceux à qui on coupe la langue pour une preuve de leur compétence. Ce qu’on appelle « l’élite », en sursimplifiant.
Rien de plus ridiculement « efficace » pour cela que de se comporter comme un nazi de la grammaire: je vous avoue que les courriers que je recevais en provenance du ministère de l’Education nationale où on corrigeait au stylo rouge les erreurs de grammaire ou d’orthographe de mes courriers pour ensuite prendre une pompeuse peine à ne pas répondre sur le fond et à éluder le sujet… Bon, ben ceux-là, ils n’ont pas tardé à se prendre ma lettre de démission de l’Ednat en pleine poire fissa. J’ai en effet fini par préférer apprendre le suisse allemand en Suisse primitive: ils n’ont pas d’Académie française, et ils ne s’en portent pas plus mal…
Il y a plein de petites choses qui font que des gens acquièrent du pouvoir à travers tous les moyens qu’ils ont d’écraser la critique des autres. Et ceux qui en font les frais, en bas de l’échelle sociale, se voient proposer les sirènes idéologiques d’Elusen pour redonner un cadre de pensée à leur vie… Ce qui est une réelle défaite de la pensée…
Et parmi ces petites choses, il y a les formats imposés pour contribuer au débat public. Alors, malheureusement, oui, il faut aussi imposer certains formats pour canaliser l’expression. C’est une nécessité. Mais ni trop, ni trop peu.
Mais rappelons surtout que nos hôtes sont chez eux, qu’ils tolèrent les désaccords dans nos conversations, qu’ils souhaitent cadrer le sujet des débats, et que c’est parfaitement leur droit. Si nous pensons pouvoir faire mieux, simultanément plus libre et plus constructif, ce qui n’est pas gagné, il ne tient qu’à nous de mettre cela en oeuvre.
@ Achille 15 janvier 08:35
Bien d’accord avec vous (exceptionnellement :D)
Aujourd’hui il faut faire semblant d’être contre Carlos Ghosn, c’est de bon ton. C’est un patron, un grand patron donc, CQFD, c’est un grand voyou.
Pourtant si C. Ghosn s’était fait mettre à disposition à titre gratuit une salle à Versailles sur le compte de Renault (et je n’en suis pas certaine) je trouverais cela infiniment moins grave que le million de vaccins achetés avec nos sous par la ministre Bachelot pour faire plaisir à des lobbyistes pharmaceutiques, ou le milliard d’euros de Ségolène que nous ont coûté les portiques construits et détruits avec nos impôts.
Je suis d’accord avec vous « Il faut donc raison garder » d’autant que tous les salariés de Renault Nissan étaient actionnaires de leur société ce qui obligeait le dirigeant à être performant.
Du reste, un responsable CFDT en a convenu.
@ Xavier NEBOUT | 15 janvier 2020 à 09:50
« …une origine commune d’un même père »
Votre principe incestueux lepéniste : « je préfère mes filles à ma voisine » n’a jamais défini une Nation.
Une Nation est une fédération de plusieurs peuples qui s’organise autour d’un projet commun, en l’occurrence pour la France sa Constitution. Chaque Nation ne se fonde pas, ne s’organise pas sur le même projet.
La Nation de France s’organise autour d’un principe de solidarité entre ses membres, dans l’universalisme : indivisible, égalité, fraternité, sociale, laïque, démocratique ; son pouvoir d’agir qui en émane sera organisé en République sur les principes précédents.
La rupture d’un de ces principes, celui qui nous concerne ‘indivisible’ renforcé par : « [la souveraineté constitutionnelle] Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. », entame la destruction de la Nation de France.
Les gens comme vous, en France, n’ont jamais été des nationalistes, puisque votre but ultime et de remettre le pouvoir et sa souveraineté entre les mains d’intérêts privés ; votre intérêt est la destruction de la gestion de la souveraineté, du pouvoir en détruisant l’État ; or toute Nation, tout Peuple qui organise la gestion de son pouvoir d’agir crée un État.
Votre intervention sur les retraites n’a rien à voir avec le sujet du fil, vous en avez juste profité pour organiser votre propagande.
@ F68.10
« Mais rappelons surtout que nos hôtes sont chez eux, qu’ils tolèrent les désaccords dans nos conversations, qu’ils souhaitent cadrer le sujet des débats, et que c’est parfaitement leur droit. Si nous pensons pouvoir faire mieux, simultanément plus libre et plus constructif, ce qui n’est pas gagné, il ne tient qu’à nous de mettre cela en oeuvre. »
C’était parfait avant, je trouve triste de changer les règles d’un jeu qui fonctionne.
Enfin, pour tout dire, vouloir modifier celles du tennis pour les annonceurs est pire !
Quant à la question de « faire mieux », il ne faut pas dire jamais, mais je n’ai pas la moindre envie d’ouvrir un blog même s’il paraît qu’on peut le faire anonymement de nos jours.
Ce serait un moyen, non un but.
Je pense être assez susceptible par dignité mais aussi à cause de ce but et de certaines vulnérabilités.
Mais qu’importe ? « Ce que j’ai déjà dû vaincre et mon but m’interdisent de reculer », diraient ceux qui croient que les efforts vous font obligation d’en commettre d’autres, alors que non : on pourrait dire tout ça pour ça, à quoi bon ?
Il serait bien plus raisonnable de fumer des nuages, hélas, l’opium est interdit, j’ai entendu un auteur d’une anthologie sur les drogues en littérature dire qu’il aurait fait n’importe quoi pour en fumer à une époque, et je le comprends parfaitement. Le monde est une machine a piétiner les êtres, une entre-dévoration des créatures.
Mais par contre, j’ai atteint, moi qui ai divers problèmes, dont à la base, d’interruption d’attention, de presque paralysie que quelqu’un a qualifié bizarrement de micro-comas parfois encore récurrents, un niveau de prise de concentration, donc s’il y a lieu de créativité quand rien ne me pollue, fulgurants, mais qui vient d’une certaine façon trop tard.
Imaginez que vous soyez réincarné et vous rappeliez que vous deviez faire quelque chose dans une autre vie sans en avoir les moyens, et qu’à présent, peut-être, avec quelque pouvoir, vous pourriez, enfin, surmontant manques et surtout angoisses liées au sentiment de l’absurde, les acquérir ou les contourner ou un peu les deux et parvenir au but.
Alors, trop tard, pas trop tard ? Question de point de vue et d’humeur, il y a tant de choses indécidables.
En attendant, il s’avère très difficile de canaliser ce feu que je pourrais dire issu du néant et de l’effort, de la perte et du rêve.
Quand je ne le sens pas, je suis vide, et quand il monte en moi, il me vide. Il me faut parvenir à l’harmonie, chose que je n’aurais pas même eu l’idée de faire avant de le sentir parce que son horizon était trop loin de moi, alors qu’il me semble parfois l’entrevoir.
C’est à la fois une prise et un lâcher prise, un ensemble d’attitudes mentales coordonnées comme peuvent l’être les mouvements du service au tennis.
J’en suis à essayer de manger en harmonie alors que j’ai presque perdu le sens du goût depuis le néant, enfin, il va, il vient, très tamisé, j’essaie de manger non pour le goût, un plaisir ou simplement me nourrir, une corvée, mais comme si je communiais avec l’harmonie.
Alors pourquoi pas écrire des commentaires comme si c’étaient des œuvres ? J’ai un tel respect de la création que cela me paraissait peu adapté au fait que je pense que les commentaires sont des conversations avec la véritable oeuvre, celle de notre hôte, et entre commentateurs, que je n’en aurais jamais eu la prétention. En plus, les gens voulant noter les autres, les débusquer, les diaboliser et autres horreurs me détournait encore plus de les imiter singeant créateurs et critiques.
Mais il y a une étrange synchronie entre le fait que j’ai atteint un certain niveau de concentration et une possibilité de la canaliser par l’harmonie et une politique que je maintiens absurde pour la plupart.
Pour moi aussi peut-être, car tout peut n’être qu’illusion, et puis, l’inspiration peut être mauvaise, ou impossible à maîtriser, ou les deux, ou destinée à s’éteindre comme une dernière fulgurance.
En somme, le feu oblige.
@ Elusen
« La rupture d’un de ces principes, celui qui nous concerne ‘indivisible’ renforcé par : « [la souveraineté constitutionnelle] Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. », entame la destruction de la Nation de France. »
Alors je souhaite la destruction de cette « Nation »:
L’Etat unitaire est une plaie. L’unité du peuple fait fi arbitrairement des réelles différences culturelles. Un droit uniforme sur une telle étendue est une aberration. L’égalité formelle devant la loi a tendance à tourner à la tartufferie. L’élaboration de la loi n’a aucune raison de se faire uniquement au niveau national. Et l’usage exclusif du français dans la vie publique ne fait aucun sens.
@ breizmabro | 15 janvier 2020 à 15:08
Que voulez-vous, beaucoup de Français (mais pas la majorité heureusement) n’aiment pas les patrons, c’est quasiment culturel.
D’abord parce qu’ils sont riches et être riche, en France c’est toujours un peu suspect.
Ensuite parce que ce sont des décideurs donc des chefs et quoi de plus agaçant qu’un chef. Généralement on lui trouve tous les défauts.
Enfin parce que la réussite suscite bien des jalousies pour ceux qui ne pourront jamais y accéder. Généralement ces derniers se réfugient dans le syndicalisme qui leur permet de parler d’égal à égal avec les patrons. On se console comme on peut…
C’est ce qui distinguent les Français des Anglo-Saxons qui eux ont tendance à vénérer les grands patrons et font de leur réussite une fierté nationale.
Carlos Ghosn est l’empereur du semblant, il fait semblant de la pire des manières en convoquant des journalistes complaisants : s’il est innocent, il nous le dira et le dira urbi et orbi quand il aura été jugé, et seulement quand il aura été jugé.
Tout le reste est le masque de la comédie du semblant, de l’invraisemblance et du mensonge.
Pour l’instant il est présumé innocent, mais :
https://www.challenges.fr/entreprise/industrie-automobile/japon-nouvelle-inculpation-pour-carlos-ghosn_653968
Le mythe de le faire passer pour un grand patron alors qu’il a fui la justice relève de la plus grande imposture, aucun autre de ses confrères et beaucoup d’autres traitent encore et ont traité des volumes financiers autres, sans faux-semblant juste avec ce qu’ils sont, Mark Zuckerberg par exemple, sans arrogance, empochant un salaire mérité, et seulement la rémunération octroyée.
En France l’impeccable Carlos Tavares est loin devant, dans le domaine automobile, sans avoir comme soupçon d’avoir pillé les fonds des salariés et actionnaires.
Qu’il se fasse donc juger et après on parlera de sa valeur et de son innocence.
@ Achille | 15 janvier 2020 à 21:21
Vous confondez tout Achille, les Français aiment leur patron, ils détestent les voleurs.
Et je suis assez agacé quand la majorité des médias feraient passer Carlos G pour ce qu’il n’est pas.
Bonne lecture !
« Une majorité d’employés du secteur privé estime que son patron est un « bon patron » (59 %)
2 d’entre eux sur 10 pensent même qu’il s’agit d’un très bon patron »
https://lentreprise.lexpress.fr/pub/pdf/les_francais_et_leurs_patrons.pdf
@ Giuseppe | 15 janvier 2020 à 21:47
« Qu’il se fasse donc juger et après on parlera de sa valeur et de son innocence. »
Je suis bien d’accord avec vous. Mais en contrepartie, je ne vois pas pourquoi on devrait le faire passer pour un voleur avant son procès.
Contrairement au Japon, la présomption d’innocence existe en France où l’on n’est pas obligé de plaider coupable pour accélérer la procédure judiciaire.
@ Lodi
Je ne savais même pas que c’était vous Noble.
Je ne savais pas que vous aviez changé de pseudo et que vous l’aviez annoncé.
Ma pov’ Noble, si vous croyez que j’ai que ça à faire de suivre vos états d’âme entre deux de vos commentaires d’une longueur encyclopédique, vous avez un ego qui vous fait sombrer dans le ridicule tellement il est immense.
La façon d’écrire du commentaire de « Lodi » me faisait tellement penser à vous qu’on aurait dit vous d’où la moquerie.
Aussi verbeux et aussi vide.
Comme quoi, j’avais bien vu.
@ F68.10 | 15 janvier 2020 à 19:57
Il n’y a d’intérêt dans vos interventions qu’à systématiquement y étaler votre ego !
Que de nombrilisme chez vous !
Le sujet n’a rien à voir avec les retraites, la Nation, le Peuple ; Xavier Nebout en a profité pour jouer sur la signification d’un syntagme et forcer le trait sur les retraites, il fait de l’idéologie, une tentative d’endoctrinement, comme les évangélistes, les mormons, les témoins de mamie Yohva, ils mettent le pied dans l’entrebâillement de la porte pour empêcher sa fermeture ou racolent sur la voie publique.
Quant à vous, il est question de la France ; la Nation en France est une fédération de plusieurs peuples. La Nation se définit autour d’un projet commun et un consensus : une Constitution ; cette dernière, pour la France, reconnaît l’existence de tous les peuples et de toutes les langues qui constituent la Nation de France.
Vous l’auriez su si vous l’aviez lu ; c’est en 4 parties : 1789, 1946, 1958, 2004 et que vous en aviez fait l’étude. Petit joueur !
Lodi fait-il semblant d’être Noblejoué ?
Avec les polythéistes athées, on ne sait plus qui imite qui, doux Jésus, que de vraisemblables faux-semblants !
@ Achille | 15 janvier 2020 à 22:31
Bien sûr il est présumé innocent, mais croyez-vous qu’au vu des chefs d’inculpation et des documents et faits avancés – et le plus explosif reste à venir sans aucun doute, quand le Japon se sera mis en ordre de marche -, pensez-vous qu’il mérite qu’on nous bassine qu’il serait le « grand » patron du siècle ? Ils sont légion comme lui et sans être présumés innocents d’être de grands voleurs. Il a fui.
Qu’il nous serve la soupe par un monologue entretenu dans le dernier salon où l’on cause avec la chroniqueuse people Salamé, qui n’était là que pour faire la claque comme au bon vieux temps des poulaillers, c’est bon pour ceux qui veulent bien l’entendre et faire du buzz.
Je suis toujours stupéfait, consterné, de voir qu’il faudrait se prosterner sous prétexte qu’il a été un « grand » patron. Si l’on repasse tous ses chefs d’accusation, il apparaît surtout pour un grand vorace qui ne s’embarrassait d’aucun scrupule pour spolier des biens sociaux – et ce n’est pas moi qui le dis. Oublier les faits et passer l’éponge sur tout et lui de continuer sa promenade de santé.
La peur qu’il devait entretenir faisait le silence, sauf que Nissan et ses cadres avaient dépassé largement le maître en tout sérénité en doublant le chiffre d’affaires que faisait Renault avec beaucoup moins de salariés.
Et ce n’est pas uniquement les petits bras de Carlos G. qui avaient fait tout le boulot ; depuis la nuit des temps chacun aime se faire gratter le ventre, la reconnaissance du travail réalisé. Tout seul on n’est rien dans l’industrie.
Le soleil s’est levé, les pneus sont chauds, et c’est parti !
@ Giuseppe | 16 janvier 2020 à 10:14
Dommage que vous habitiez si loin de chez moi sinon nous aurions pu arbitrer le litige qui nous oppose par une bonne course de côte.
J’étais un bon grimpeur dans le temps. Maintenant avec les kilos en trop qui me ralentissent c’est moins évident, mais j’ai encore quelques beaux restes, le souffle notamment qui lui est toujours le même !
@ Noblejoué
« C’était parfait avant, je trouve triste de changer les règles d’un jeu qui fonctionne. »
C’est leur droit.
« Mais par contre, j’ai atteint, moi qui ai divers problèmes, dont à la base, d’interruption d’attention, de presque paralysie que quelqu’un a qualifié bizarrement de micro-comas parfois encore récurrents, un niveau de prise de concentration, donc s’il y a lieu de créativité quand rien ne me pollue, fulgurants, mais qui vient d’une certaine façon trop tard. »
La description de votre condition me fait penser de prime abord à des paralysies du sommeil. Je vous suggère de prendre connaissance du questionnaire munichois sur les parasomnies. Cela pourrait intéresser votre médecin.
https://www.dgsm.de/downloads/fachinformationen/frageboegen/MUPS_English.pdf
https://link.springer.com/content/pdf/10.1007%2Fs11818-008-0336-x.pdf
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@ Elusen
Vous n’êtes pas usé à la corde par vos attaques personnelles ? Je commente sur une situation qui touche septante millions d’individus, et la seule critique que j’ai en retour touche à mon « ego ». Vous êtes sérieux ? Ou idiot ? Ou les deux à la fois ?
Xavier Nebout a parfaitement le droit de remettre en question le système par répartition au profit d’un système par capitalisation. Tout comme les témoins de Jéhovah ont parfaitement le droit de faire du porte-à-porte sans risquer de se retrouver dans des camps de concentration. Tolérance, quand tu nous tiens…
Quant à la Constitution française, j’ai effectivement un gros faible pour le travail de Condorcet. Le reste me désespère pas mal, et je préfère nettement me réfugier dans l’étude du droit fiscal zougois.
Vous n’avez apporté aucun argument de fond en faveur de l’Etat unitaire. Veuillez en apporter un seul, au minimum, si vous voulez prétendre qu’il soit pertinent que je vous prenne un tant soit peu au sérieux.
Noblejoué a changé de pseudonyme en devenant Lodi. Je vous suggère de faire de même: Loki vous irait très bien.
Fin de la discussion, qui est hors-sujet.
@ Aliocha
J’ai changé de pseudonyme.
Si j’ai continué à utiliser l’ancien, c’était pour ménager une transition, il n’y a pas eu dédoublement.
D’ailleurs, si je l’avais voulu, j’aurais agi… Je n’en dirais rien, il ne faut pas être traçable comme la viande du boucher quand on veut être libre, le pseudonyme y contribuant de manière significative.
Cependant, il est vrai que des artistes ont pu user de plusieurs pseudonymes. Que voulez-vous ?
Les pseudonymes et à présent le fait de devoir écrire selon notre hermine comme si nous rendions des œuvres ne peut qu’incliner à penser à ce fait, voire à l’évoquer.
Noblejoué était bon pour un temps où j’agissais selon ma conviction que le commentaire d’un blog n’était pas une oeuvre artistique.
Lodi convient à un régime où je me propose d’écrire ici comme si j’avais la prétention de livrer des œuvres.
Je n’ai pas participé au concours de flagorneries… Les gens ayant toujours voulu le nouveau régime devaient peut-être se réjouir, avec souvent une belle malveillance pour les autres…
…mais ce que j’ai vraiment trouvé lamentable des flâneurs comme moi allant à Canossa alors même que personne ne le leur demandait. Tout en faisant remarquer valoir mieux mieux que la piétaille des autres randonneurs.
S’ils trouvaient mal la longueur et le hors-sujet, ils ne devaient pas s’y autoriser ; s’ils le trouvaient bien, ils n’avaient pas à se dédire parce que cela ne plaisait plus.
Et très loyal envers les autres.
Atterrant.
J’ai toujours agi selon mes convictions, et encore devant la nouvelle charte : j’ai expliqué mes réserves.
Cependant, comme notre hôte est chez lui, je vais essayer de m’y conformer et, encore plus important, en essayant de ne pas dégénérer.
Car à mon avis, ainsi que je l’ai expliqué – sans vouloir revenir dessus, la répétition m’ennuie – il y a plus de chances que nous devenions encore plus vides qu’avant, sans idée, et agressifs, que des créateurs dans cet art inconnu : le commentaire de blog.
Ce qui donne l’illusion contraire est qu’on a le regard fixé sur les héros et les génies en oubliant la masse.
L’ancien pseudonyme pouvait être expliqué, tandis que pour qu’il y ait un sens à le faire du nouveau, il faut que certaines conditions soient remplies qui n’ont rien à voir avec la vie du blog.
Au cas où, je le ferais sans doute… Au cas où et sans doute n’ont rien d’engagement.
Je préférerais ne pas répéter cette mise au point ni revenir sur ce que j’ai dit précédemment, car à l’avenir, puisque nous ne sommes plus dans la conversation avec le texte de l’auteur et des commentateurs mais l’érection d’œuvres, et contrairement, je le parie à des gens étant allé à Canossa, j’essaierais de beaucoup moins parler de moi, le moi étant un sujet essentiel de la conversation.
Espérons que cela ne va rendre ma prose moins honnête… Je m’explique : quand les gens prétendent s’oublier, leur moi auquel ils n’ont pas fait la part du feu ressort en partialité accrue dans les jugements, et souvent de manière plus viciée encore.
Enfin, espérons non, l’espoir est répugnant, c’est ce qui fait supporter tout le reste…
Œuvrons !
@ F68.10 | 16 janvier 2020 à 16:06
▬ « par vos attaques personnelles ? »
Vous passez votre temps à parler de vous et à tout ramener à vous ; il est ainsi bien question de votre ego :
▬ « septante millions d’individus »
Vous n’êtes pas Français, en quoi la solidarité générationnelle de la France vous concerne-t-elle ?
La réalité, c’est que les Français ne cotisent pas à la retraite, ceux qui travaillent paient pour ceux qui sont à la retraite, principe de solidarité générationnelle qui organise la cohésion sociale de la France.
▬ « Quant à la Constitution française, j’ai effectivement un gros faible »
Dès lors de quoi vous vous mêlez ?!
Encore un tout-ologue, comme dirait le journaliste Daniel Schneidermann.
▬ « Noblejoué a changé de pseudonyme en devenant Lodi »
Mais qu’est-ce que j’en ai à faire ?!
Il peut même changer de slip, de sexe, de couche, si il veut !
▬ « Xavier Nebout a parfaitement le droit …»
Quel droit ? Dans quel pays ?
À cela s’ajoute votre imbécillité, puisque personne ne lui a contesté le fait qu’il veuille une capitalisation ; mais que son intention allait à l’encontre de la Constitution française qui définit : indivisible, la solidarité nationale, l’égalité, la fraternité et qu’aucun intérêt privé ne doit prendre le pouvoir.
Ce monsieur se définit comme nationaliste alors qu’il est contre l’existence de la Nation française, puisqu’une Nation n’existe qu’autour d’un projet commun qui réunit un ou plusieurs Peuples sur un territoire donné, ce projet se nomme Constitution ou loi constitutionnelle ; et qu’organiser le pouvoir d’agir, c’est immédiatement créer un État.
De fait une personne contre l’existence des États, tel que libertarien ou libéral, est en réalité un anti-Nation, un anti-nationaliste, mais il passe son temps dans un paradoxe à s’affirmer le contraire.
L’exemple le plus flagrant étant Steve Bannon dans un documentaire qui lui est consacré et auquel il participe, il s’affirme nationaliste, mais souhaite, il le dit lui-même, la destruction de l’État, donc l’organisation du pouvoir de la Nation, en clair, la destruction de la Nation.
L’État n’est pas quelque chose de matériel, de palpable, c’est juste l’organisation, la structuration du pouvoir ; qui va faire quoi, quand, comment et quels sont ses délais.
Mandater quelqu’un pour gérer le pouvoir, l’on parle alors d’administrer le pouvoir, c’est créer une administration.
Les gens confondent tous les concepts.
Mais l’avoir ramené sur la France en ce qui vous concerne, tout en ignorant que la France est une fédération de plusieurs peuples et de plusieurs langues, qu’elle n’a pas de langue officielle, oui, cela donne le droit de se moquer de vous, après tout au Royaume de Belgique et en Confédération helvétique, cette dernière étant votre pays, ils ont plusieurs langues et peuples eux aussi.
@ F68.10 à 16h06
Votre diagnostic sur Noblejoué/Lodi.
Je pencherais plutôt pour une forme de schizophrénie narcissique alternée sur fond d’hypocondrie permanente. Cela n’engage que moi.
@ Elusen
« Vous passez votre temps à parler de vous et à tout ramener à vous ; il est ainsi bien question de votre ego : « C’est qui « vous » ? J’essaie de savoir qui (moi peut-être ?) » »
Ben oui, quand vous utilisez le mot « vous », une question naturelle dans ce type de contexte est de savoir si on est visé, auquel cas on se doit de répondre. Confondre réponse à une attaque personnelle et crise d’égotisme relève de la mauvaise foi.
« Vous n’êtes pas Français, en quoi la solidarité générationnelle de la France vous concerne-t-elle ? »
Que je sois français ou pas ne vous regarde pas vraiment. Cela étant, il y a bien des gens qui ne sont pas français et qui s’intéressent aux régimes d’assurance sociale dans les différents pays. Laissez-moi vous présenter le Bureau International du Travail:
https://www.ilo.org/global/topics/social-security/lang–fr/index.htm
Et il n’est nul besoin d’être de nationalité X ou Y pour s’intéresser aux divers types de systèmes de protection sociale dans le monde. À titre d’exemple, la protection sociale en Chine est un sujet d’intérêt mondial, et en restreindre la discussion aux seuls Chinois serait contre-productif.
« Dès lors de quoi vous vous mêlez ?! Encore un tout-ologue, comme dirait le journaliste Daniel Schneidermann. »
Mais bien évidemment que tout le monde a le droit d’avoir des opinions sur les systèmes légaux et constitutionnels de chaque pays dans le monde ! J’espère bien que vous avez des opinions sur la Constitution des Etats-Unis, le régime juridique en Arabie Saoudite, la structure de la démocratie indienne et j’en passe… Et puis les tout-ologues, c’est un peu comme les chasseurs: il y a les bons et les mauvais…
https://www.youtube.com/watch?v=bQUhM3yf8p8
« À cela s’ajoute votre imbécillité, puisque personne ne lui a contesté le fait qu’il veuille une capitalisation ; mais que son intention allait à l’encontre de la Constitution française qui définit : indivisible, la solidarité nationale, l’égalité, la fraternité et qu’aucun intérêt privé ne doit prendre le pouvoir. »
Ce qui est parfaitement son droit d’avoir ce type d’opinions, et de les défendre, y compris au sens de votre caricature de ses propos. En quoi s’agit-il de ma part d’une « imbécillité » ?
« Mais l’avoir ramené sur la France en ce qui vous concerne, tout en ignorant que la France est une fédération de plusieurs peuples et de plusieurs langues, qu’elle n’a pas de langue officielle, oui, cela donne le droit de se moquer de vous, après tout au Royaume de Belgique et en Confédération helvétique, cette dernière étant votre pays, ils ont plusieurs langues et peuples eux aussi. »
Non, je ne pense pas que cela vous octroie ce droit. Déjà, je vous attendais sur le concept d’Etat unitaire, qui me paraît être de conséquence plus lourde. Mais sur le statut des langues, il me semble que la Constitution française a un article 2. En Suisse, effectivement, trois langues officielles, avec des statuts particuliers pour deux autres langues (ou trois, si on débat des subtilités entre l’alémanique et le germanique), sans compter l’anglais (ou plutôt le globish) qu’on retrouve parlé assez souvent. Mais peu importe… J’attendais plutôt que vous me parliez de l’Etat unitaire français, ou, à défaut, du respect effectif de la pratique du breton, de l’alsacien, du catalan, etc. (Je concède toutefois que cela s’est un tout petit peu arrangé depuis quelque temps.)
Bon. Les attaques personnelles ont été traitées. Clôturons la discussion, comme je vous y invite depuis mon commentaire précédent.
@ Achille le rugbyman
Je suis rassuré sur Carlos Ghosn, après « Complément d’enquête » et ses montages sur les paradis fiscaux, ainsi que l’article du Palmipède, je comprends mieux l’expression « Qui part en Renault, revient à vélo ! »… Un artiste de la haute voltige, du triple salto, il était la vedette d’un cirque qui faisait rire un temps les Japonais… Euh… jaune.
Il a usé de la passe croisée dans le dos, cela marche toujours par effet de surprise, la répétition permet l’anticipation et donc l’interception, les Japonais l’ont prouvé à la dernière Coupe du monde, combatifs et rapides, leurs résultats furent à la hauteur de leur savoir-faire ; Carlos G. non seulement a pris un « caramel », mais en plus il s’est fait intercepter.
Le résultat du match est à venir.
Deux fois 20 000 salariés licenciés (pour faire simple) et une reconnaissance sans borne des Nippons pour l’exécuteur des basses oeuvres, sans haine ni compassion… Il faut le reconnaître il a fait le sale boulot qu’au Japon personne ne voulait exécuter ; en France aussi avec quelques heurts ecchymoses comprises, cela est son seul talent ; trancher dans le vif, le coup de saton aussi, et le ressemelage.
De là à prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, la marge est grande.
A une époque où les mêlées relevées existaient il était le joueur fou qui pouvait vous mettre un coup de latte dans la tronche… En général il ne finissait pas la partie.
Il est sorti sur une civière, certes libre mais tout cela laisse des traces, en général ce type de joueurs ne se déplaçait pas sur la pelouse adverse lors du match retour, la peur des représailles sans doute, où il était attendu pour que monnaie lui soit rendue.
Je vous conseille les élites « voraces » au cœur du pouvoir, le nouveau monde d’Emmanuel Macron est semblable à l’ancien : élites et politiques naviguent entre privé et public pour arrondir leurs fins de mois ou monnayer leur carnet d’adresses. C’est légal, mais pas très moral.
Hier l’auteur a parlé de Cazeneuve qui semblait au-dessus… Las ! Il a signé un décret juste avant de partir, l’ignominie légale et morale et des médias à plat ventre pour fermer les yeux et surtout ne pas alerter le citoyen qui n’est qu’un imbécile.
@ Mitsahne
« Votre diagnostic sur Noblejoué/Lodi.
Je pencherais plutôt pour une forme de schizophrénie narcissique alternée sur fond d’hypocondrie permanente. Cela n’engage que moi. »
Pour un diagnostic de schizophrénie, il faut établir une combinaison de symptômes dits négatifs ou positifs. Je ne suis pas en mesure d’établir sur la base des données dont je dispose sur Lodi de symptômes négatifs tels qu’une baisse de fonctionnement cognitif et social sur une période de six mois par rapport à un niveau de fonctionnement dit prémorbide, tels que le préconisent typiquement les critères diagnostics du DSM.
En ce qui concerne les critères positifs, tout au plus peut-on se baser sur la formulation de son discours que certains pourraient qualifier de « décousu », encore que le sens de son discours en est relativement clair et peu ambigu. Il faudrait alors objectiver un impact de son style de pensée comme handicapant sa vie pour que des symptômes positifs soient retenus.
De plus, tout diagnostic de schizophrénie (à moins de se la jouer psychanalytique dans la catégorie « psychose blanche », i.e. psychose sans symptômes… hérésie médicale) nécessite de valider des critères d’exclusion, et si un diagnostic de paralysie du sommeil ou d’autres troubles de ce type sont retenus, alors le diagnostic de schizophrénie ne peut être retenu.
De manière un peu plus générale, les troubles du cluster A (généralement des troubles de la pensée potentiellement comorbides avec la schizophrénie) et les troubles du cluster B (comme le trouble de la personnalité narcissique, le moins scientifique, soit dit en passant, des troubles du cluster B) ont tendance à être assez exclusifs les uns des autres. À titre d’exemple, il est assez clair, ne serait-ce que terminologiquement, qu’un trouble de la personnalité histrionique est difficilement compatible avec un trouble de la personnalité schizotypique ou un trouble du cluster C comme un trouble de la personnalité évitante. C’est d’ailleurs un peu pour cela qu’on parle de clusters.
En ce qui concerne l’hypocondrie, un hypocondriaque a tendance à se croire malade, mais est généralement rassuré ou soulagé quand un professionnel médical lui dit qu’il n’a rien. Cela n’a pas l’air d’être le cas de Lodi. S’il s’agit d’un trouble psychosomatique non lié au stress et distinct de l’hypocondrie, cela peut être un trouble de conversion, un trouble somatoforme ou « nettement plus grave ». Mais cela, et le dernier cas en particulier, me semble douteux… Le trouble de conversion ou somatoforme ne peut être exclu, mais encore une fois, il y a des critères d’exclusion, et nous retombons sur la question des parasomnies, par exemple.
Et je vous informe qu’un diagnostic est censé être fait pour aider une personne, et non pas pour se permettre des projections psychologiques sauvages. Il est donc raisonnable de commencer par examiner les plaintes que Lodi exprime, tels que ses « micro-comas », qui ressemblent a priori à une paralysie du sommeil. Par ailleurs, je n’ai pas fait de diagnostic, mais simplement suggéré un questionnaire qui pourrait lui être utile.
On ne joue pas avec la médecine. Ce sont des sujets trop graves. Mais au moins vous connaissez les grandes lignes de mon raisonnement.
@ F68.10 | 17 janvier 2020 à 00:23
▬ « Ben oui, quand vous utilisez le mot « vous » »
Si j’utilise « vous » à l’endroit d’une autre personne, en quoi seriez-vous concerné ?!
À part ça aucun problème d’ego ?!
▬ « tout le monde a le droit d’avoir des opinions sur les systèmes légaux et constitutionnels de chaque pays dans le monde ! »
Sans savoir de quoi il parle, sans jamais avoir lu la Constitution ?!
Ah oui : opinion ! « Je ne sais rien, mais je vous dirai tout ! »
▬ « – tout le monde a le droit d’avoir des opinions
– Ce qui est parfaitement son droit
– Non, je ne pense pas que cela vous octroie ce droit »
C’est bien ce qui vous est reproché !
▬ « il me semble que la Constitution française a un article 2 »
Maintenant que je sais que vous comptez au moins jusqu’à 2, elle en a plus de 135 !
@ Elusen
« Si j’utilise « vous » à l’endroit d’une autre personne, en quoi seriez-vous concerné ?! À part ça aucun problème d’ego ?! »
Alors je me permets de vous rappeler ce que vous avez écrit:
« Vous aspirez tous à la même chose, mais vous vous haïssez, alors qu’ensemble, vous seriez parvenus à vos fins depuis longtemps. »
Il s’agit de « vous » « tous ». Textuellement. Ce qui a priori m’inclut. À vous de choisir vos mots ! En l’état, j’ai donc toutes les raisons de me sentir visé. Donc, non, pas de problème d’ego manifesté par mes propos. Et si vous vouliez démentir, vous en avez eu l’occasion plusieurs fois.
Pour le reste, vous êtes parfaitement ridicule à continuer la conversation sur de telles trivialités rhétoriques.
Restons-en là.
En tout cas, les gens dénonçant « les pédophiles » mais pas des abuseurs d’enfants ne se vantant pas de leurs crimes font semblant.
On rejette loin de soi une catégorie, dont une partie ne passe pas à l’acte, et d’autre part, on protège certains abuseurs.
Je rappelle qu’on peut fort bien s’en prendre à des enfants sans qu’ils attirent plus que cela, pour varier les plaisirs, transgresser ou parce qu’ils sont plus disponibles que d’autres.
Donc, on adopte certains abuseurs.
Même pas avec l’excuse de l’amitié ou des liens du sang, comme on l’a vu dans l’affaire Polanski où la moitié des commentateurs étaient favorables à l’impunité du cinéaste.
Si certains, après cela, vont critiquer familles et prêtres, on se demande bien pourquoi : si d’aucuns protègent des abuseurs d’enfants qui ne sont même pas leurs proches, on se demande comment les proches ne le feraient de leurs criminels.
J’estime que tous les gens adoptant cette attitude font semblant de protéger les enfants, se mentant probablement à eux-mêmes.
Ce serait un peu long à expliquer : aux autres d’assumer, puisqu’ils se plaignent tant des longueurs, en le demandant, mais je ne dis jamais rien sans raison.
Bref, je ne comprenais pas la différence de traitement tellement flagrante entre l’écrivain et le cinéaste et on m’a expliqué, autrement bien sûr, que nous étions des Tartuffe, en France.
Enfin, disons, impression à vue de nez, la moitié des commentateurs, c’est bien ennuyeux : nous sommes dans un site influent.
Eh bien, dans quel sens s’exerce-t-elle, ladite influence ?
Encore, les gens exerçant une fonction disons, d’ordre public, peuvent avoir une excuse, une injustice valant paraît-il mieux qu’un désordre – faux : une injustice est un désordre qui en créera d’autres.
J’aurais sans doute développé ce point avant comme un autre. Là non, dommage, on est obligé de me croire ou pas me croire, enfin, si jamais on n’a pas zappé ce point, et on continuera à croire très profond de donner la main aux abuseurs.
Mais non, la moitié des commentateurs ne sont pas des gardiens de l’ordre que vu leurs positions, il faudrait dire injuste.
Ce qui montre à quel point cette perversion a déteint !
Parfois, je me demande si je ne suis pas trop sévère avec les gens : ils se laissent porter par les habitudes de leurs milieu, ils ne sont pas, personnellement, des Tartuffe, ils ne font que reprendre leur attitude, des habitudes de pensée… Enfin penser est un grand mot, disons de comportement ancestral.
Enfin, trop sévère, si on les évalue selon leur réalité.
Pas selon ce à quoi, souvent, il prétendent, croyant à quelqu’un qui a dit « cherchez et vous trouverez » mais cherchent-ils ?
Il est permis d’en douter.
@ F68.10 | 18 janvier 2020 à 06:53
▬ « Il s’agit de « vous » « tous » »
Écrit dans un texte qui n’a jamais mentionné le syndrome de Münchhausen, mais les extrêmes droites, dans lesquelles étaient inclus les islamistes.
▬ « Ce qui a priori m’inclut »
Vous avez beaucoup d’a priori, surtout si c’est votre ego qui vous guide : « miroir, mon beau miroir…»
▬ « sur de telles trivialités rhétoriques »
Vous savez compter jusqu’à 2, mais ne savez pas lire l’article sous le seul prétexte que vous êtes inculte, à la limite d’être analphabète, voyant le syntagme langue officielle là ou il n’est pas écrit, voyant pays, Nation, France là où ils ne sont pas écrits.
Ne maîtrisant même pas le concept de République. République n’est pas un pays, un surface territoriale ou une Nation ; c’est un concept de gestion ; la langue française portant sur la République, en cela l’organisation du pouvoir donc l’administration, en clair rien que pour vous, le français est la langue de l’administration.
Il n’y a pas de langue officielle en France, il y a une langue administrative ; tout expliquer à une personne qui cache son ignorance derrière des affirmations péremptoires, cela donne le droit de se moquer d’elle.
▬ « Restons-en là. »
Cela fait cinq fois que vous l’écrivez !
@ Elusen
« Écrit dans un texte qui n’a jamais mentionné le syndrome de Münchhausen, mais les extrêmes droites, dans lesquelles étaient inclus les islamistes. »
Le mot « tous » semblait faire référence à tous les gens sur ce blog. Vous n’étiez pas clair, et vous auriez probablement mieux fait de démentir votre accusation englobante. Je constate que vous n’êtes toujours pas en mesure d’écrire explicitement, et sans hargne de surcroît: « C’est un malentendu: vous n’étiez pas concerné ». J’ai l’impression que prononcer ces mots vous écorcherait le gosier.
« Vous avez beaucoup d’a priori, surtout si c’est votre ego qui vous guide : « miroir, mon beau miroir…» »
Assez peu d’a priori (même s’il est nécessaire d’en avoir un minimum pour des raisons comportementales et heuristiques). Mais si vous vous exprimez mal, je n’en suis pas coupable.
« Vous savez compter jusqu’à 2, mais ne savez pas lire l’article sous le seul prétexte que vous êtes inculte, à la limite d’être analphabète, voyant le syntagme langue officielle là ou il n’est pas écrit, voyant pays, Nation, France là où ils ne sont pas écrits. »
Veuillez préciser vos accusations: c’est bien vous qui avez mentionné le mot « Nation », que je n’ai fait que reprendre. Quant au manque de culture et l’analphabétisme… passons… j’ai mieux à faire, franchement: vos pinaillages sur les mots Nation et République sont assez stériles.
« Ne maîtrisant même pas le concept de République. République n’est pas un pays, un surface territoriale ou une Nation ; c’est un concept de gestion ; la langue française portant sur la République, en cela l’organisation du pouvoir donc l’administration, en clair rien que pour vous, le français est la langue de l’administration. »
Vous n’avez pas un peu l’impression d’être un peu seul au monde à avoir ce type d’interprétation de ce type de mots ? Cela me paraît en effet être la définition même d’une langue officielle. Je veux bien concevoir qu’il y ait de menues différences, mais j’ai peur que nous nous mettions à peigner les girafes à disserter ainsi sur ces sujets.
« Il n’y a pas de langue officielle en France, il y a une langue administrative ; tout expliquer à une personne qui cache son ignorance derrière des affirmations péremptoires, cela donne le droit de se moquer d’elle. »
En l’occurrence, je me moque effectivement de vous, et je n’ai pour cela besoin de guère plus que de vous tendre un miroir et de vous faire lire le paragraphe précédent à haute voix. Mais éduquez-moi, je vous en prie: d’où sortez-vous votre idiosyncratique focalisation sur cette distinction entre langue officielle et langue administrative ? (Et effectivement, ma critique sur l’indivisibilité de la « Nation » porte effectivement, entre autres, sur l’usage exclusif du français dans l’administration de la « République ». Ma position est donc inchangée, quelle que soit l’ampleur du pilpoul que vous souhaitez pratiquer autour de ces deux mots.)
« Cela fait cinq fois que vous l’écrivez ! »
Et cela ne me gêne pas de vous l’écrire encore une fois: Restons-en là. Vous vous humiliez en effet publiquement, et nous sommes complètement hors-sujet. Tirer sur les ambulances ne me plaît pas beaucoup.
https://www.youtube.com/watch?v=WyOAcBcM7Wk
Il semblerait que la charte du blog faisait en fait partie des commentaires non-désirables…
@ F68.10 | 18 janvier 2020 à 20:01
▬ « Vous vous humiliez »
« s’humilier » est un sentiment et à l’évidence vous ne pouvez percevoir ce que je ressens ; il ne peut donc, ici, s’agir que d’un transfert, d’autant plus chez un individu qui s’invente des symptômes.
▬ « Mais éduquez-moi, je vous en prie »
C’est si aisé de la faire !
Originellement, l’article 2 de la partie de 1958 de la Constitution française n’est pas écrit de la sorte. Il a été changé en 1992 par une loi.
Une loi N°94-665 vient le définir, elle indique bien que le français est la langue des services publics, de l’administration, du travail et du droit.
La République n’est pas un État, n’est pas une Nation, n’est pas une personne, c’est un concept de gestion du pouvoir, et l’article 2 indique que le français est la langue qui sera utilisée pour la gestion de ce pouvoir.
Gérer le pouvoir = Administrer qui donna : Administration.
Le mot langue porte sur République et rien d’autre. Sémantique quand tu le tiens !
Il y a d’autres articles sur les plus de 135 qui rappellent qu’en France, il y a plusieurs langues, mais pour cela il aurait fallu que vous les ayez lus.
Déclarer une langue officielle pour la France, pour la Nation, pour le pays, c’était courir le risque d’attentats terroristes : Corses, Bretons, Basques, Kanaks, pour les principaux qui ont déjà pris les armes.
Il est vrai que vous n’êtes qu’un Helvète, donc certaines subtilités du droit français vous échappent ainsi ; vous êtes déjà préoccupé à piquer le pognon de toute la planète, nous n’allons pas vous demander de faire plus d’efforts.
▬ « Et cela ne me gêne pas de vous l’écrire encore une fois »
Cela pourrait s’appeler du comique de répétition, mais en ce cas, c’est de la bouffonnerie !
@ Elusen
Pour autant que j’en sache, une langue officielle est une langue administrative sanctionnée par un statut légal. Une langue administrative, i.e. en usage dans l’administration, peut ne pas être officielle si elle n’est pas sanctionnée par un statut légal. C’est d’ailleurs le cas des Etats-Unis. Mais le français est donc bien la langue officielle de la République des frouzes, comme l’atteste l’article 2 de 1992. Et la loi n° 94-665, qui amène de l’eau à mon moulin, est absolument terrifiante et délirante. Je ne comprends même pas comment vous pouvez tolérer ce genre de délires…
Le reste de la discussion est oiseux.
« Vous êtes déjà préoccupé à piquer le pognon de toute la planète, nous n’allons pas vous demander de faire plus d’efforts. »
Pas exactement. Le pognon de toute la planète n’y est pas piqué: il y est géré, et j’en sais quelque chose… Subtile distinction… Même si, oui, effectivement, certaines pratiques sont sujettes à caution. Maintenant, c’est un choix qu’il appartient aux frouzes de faire, quant à la manière de gérer leur pognon: je vous rappelle que dans la catégorie paradis fiscaux ou assimilés, il y en a une pelletée qui sont limitrophes de la France: Andorre, Monaco, la Suisse, le Luxembourg, Jersey et Guernesey. (On pourrait rajouter la Belgique en ce qui concerne les droits de succession, mais ce serait un peu méchant.)
Quand on n’est pas fichu de domestiquer des Monégasques et que la bourgeoisie française se complaît dans la magouille fiscale, je ne pense pas qu’on soit en mesure de la ramener. Vous connaissez François-Xavier Abitbol Strauss-Lepers ?
https://www.dailymotion.com/video/xqncsw
Les gnomes de Zueri vous saluent: Gruezi !
https://www.youtube.com/watch?v=h7RaCSNJDLo
« Cela pourrait s’appeler du comique de répétition, mais en ce cas, c’est de la bouffonnerie ! »
J’essayais de vous apprendre la politesse, mais je constate que c’est peine perdue, et j’adopte donc une nouvelle attitude: Elusen ! Couché ! À la niche !
@ F68.10 | 19 janvier 2020 à 12:14
▬ « Pour autant que j’en sache »
Ouais, c’est vite dit, surtout venant de vous !
▬ « une langue officielle est une langue administrative sanctionnée par un statut légal. »
Et ben non !
Pour la France il aurait fallu que ceci soit écrit :
Ou :
L’on ne peut pas écrire ‘pays’, car ‘pays’ est une surface géographique.
Une surface a-t-elle une langue ?
Or il est inscrit cela :
Pas le mot « officiel », et la langue porte sur République et rien d’autre.
Ah mots et sémantique quand vous le tenez et surtout certains des plus de 135 articles restants qui autorisent le corse et autres langues ; qui autorisent des accords spéciaux avec d’autres peuples de la Nation.
La preuve irréfutable, ce sont les journaux locaux télévisés de chaînes publiques en langue locale, donc pas de langue officielle, sinon ces journaux locaux télévisés de chaînes publiques seraient illégaux et des condamnations auraient été prononcées.
La chaîne publique française :
◘ Téléjournal en Mahorais
◘ Téléjournal en Wallisien
◘ Téléjournal dans une langue de la Polynésie
Également une édition en langue corse, etc.
Mais un Helvète qui ignorait jusqu’à l’existence de la Constitution française il y a cinq jours, de ses quatre parties, pouvait-il savoir ?
Non, les Helvètes préfèrent le pognon détourné de l’aide internationale aux pays en voie de développement, de l’action humanitaire, de la corruption, de la spoliation des biens juifs ; du trafic d’armes, de drogues, d’organes, d’humains, d’enfants, d’esclaves ; du terrorisme ; dire que c’est cela qui paie vos services publics et le fonctionnement de vos États ; alors heureux ?
@ Elusen
« Non, les Helvètes préfèrent le pognon détourné de l’aide internationale aux pays en voie de développement, de l’action humanitaire, de la corruption, de la spoliation des biens juifs ; du trafic d’armes, de drogues, d’organes, d’humains, d’enfants, d’esclaves ; du terrorisme ; dire que c’est cela qui paie vos services publics et le fonctionnement de vos États ; alors heureux ? »
Vous oubliez: les Suisses mangent aussi des bébés. Mais vous avez aussi oublié le négoce de matières premières (Glencore, c’est pas rien…), l’industrie pharmaceutique, etc. Mais pour répondre à votre question, je pense effectivement que les Zougois, pour ne nommer qu’eux, sont assez heureux de leur mégaploutodémocratie. Merci de vous soucier de leur sort. Je pense qu’ils en seront touchés. Sincèrement.
https://www.youtube.com/watch?v=bCfk_7fe-7A
https://www.youtube.com/watch?v=VYSffneaIC0
Si vous voulez, je peux vous donner les adresses des concessionnaires Maserati locaux.
Mais n’hésitez pas à faire un tour à Saint-Imier dans le Jura bernois un jour pour découvrir un des berceaux de l’anarchisme, ou fêter le 1er mai sur l’Helvetiaplatz à Zueri dans la Nachdemo, juste à côté du quartier bancaire et du quartier juif: les policiers reçoivent de nouvelles armes juste avant le 1er mai et tout le monde s’amuse beaucoup à les voir taper sur les Chaoten (i.e. les antifas). Nous connaissons tous, bien sûr, la fin du match. Grande tradition locale.
https://www.youtube.com/watch?v=n6r9TAl_G8M
Cette conversation a suffisamment duré. Vous êtes plus bête que vos pieds.