Faut-il rejeter la pierre à Farida C… ?

Mardi 16 juin.

Tout se trouve réuni, dans cette manifestation du monde soignant, en un trait de temps, de la complexité de notre France en colère, avec l’interpellation de Farida C, infirmière pas encore titulaire de son diplôme de cadre.

Beaucoup de manifestants. Du désordre, de la violence causée par des black blocs.

Gaz lacrymogène.

Farida dit avoir été gazée et en réaction avoir jeté non pas des « pavés » mais de « petits cailloux ou des pierres » vers les policiers. Elle affirme n’avoir proféré aucun outrage ni commis la moindre rébellion. Le doigt d’honneur qui lui est reproché, il aurait été destiné à l’Etat. Elle explique son comportement par les « trois mois d’enfer » qu’elle vient de vivre, elle a « craqué ». On peut être convaincu ou non mais peu importe. Nous ne serons pas ses juges (Le Point).

0fd58bdf8697bb74f32f22ec8fe63b8671af409f

Son interpellation par la police est tendue. On la voit traînée par les cheveux contre un arbre puis maîtrisée. Disant qu’elle a de l’asthme, elle réclame à plusieurs reprises de la Ventoline. Elle sera placée quelques heures en garde à vue puis laissée libre pour une comparution le 25 septembre afin de répondre à la prévention de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, d’outrage et de rébellion.

À l’origine on n’évoque que son appréhension et on omet, comme souvent, ce qui a motivé l’intervention de la police. Le jet de petits cailloux selon elle.

Les fonctionnaires auraient-ils pu agir avec moins de rudesse ?

Trois députés de LFI qui n’ont rien à faire dans le commissariat et qu’on a pourtant laissé entrer ajoutent leur touche de politisation et de récupération à cet épisode qu’ils exploitent sans vergogne.

Il y aura, après l’effervescence, du silence sur Farida C jusqu’au 25 septembre.

Toutes les aberrations qui conduisent notre humeur à faire d’une péripétie somme toute minime une affaire capitale sont concentrées dans cet événement du 16 juin. Partialité, mensonges, émotion, information tronquée, manipulation, hostilité à l’égard de la police, manifestation gangrenée, enflure : rien ne manque.

Si j’étais ministère public le 25 septembre, je tenterais de requérir en tenant compte de tout.

Assumer la plénitude, ce n’est pas refuser de trancher : c’est au contraire penser juste.

Article précédent

Houlette aurait dû mettre le holà !

Article suivant

Emmanuel Macron : j'y suis, j'y reste...

Voir les Commentaires (120)
  1. J’ignore si en droit, le délit de non assistance à sa propre personne en danger, existe, mais si tel est le cas, voilà une prévention qui siérait à merveille à la fougueuse et inconsciente manifestante, au prénom, il faut bien encore et encore le constater, à consonance exotique. Et professionnelle des soins, de surcroît… Pour faire régulièrement de la marche avec un ami, en proie à des oppressions respiratoires passagères, je puis vous assurer qu’il n’oublie jamais d’emmener sa Ventoline. Sachant trop bien en ce qui le concerne, que le moindre stress peut provoquer une crise plus ou moins sérieuse. Et pourtant il n’est ni médecin ni infirmier. De plus, il manifeste rarement, lui, l’autochtone… Enfin !!

  2. Si toutes les infirmières exténuées lapidaient les policiers, il n’y aurait plus un caillou à Paris !!
    Encore une excitée manipulée.
    Que de foin pour rien comme le dit notre hôte !

  3. Mary Preud'homme

    L’infirmière Farida prétendument asthmatique était donc allée s’exposer aux gaz lacrymogènes… Ce qui augure assez mal de son professionnalisme… Et pour narguer et provoquer la police, outre le doigt d’honneur, elle leur avait envoyé des pierres, juste des petits cailloux précise-t-elle. Munitions dont elle avait pris soin de remplir ses poches !! Du coup elle avait oublié sa Ventoline ! Mais pas de se faire filmer par un comparse journaleux au moment de son interpellation (justifiée) par les forces de l’ordre.
    Oh la vilaine menteuse !

  4. Sur Twitter des centaines d’infirmières se sont désolidarisées de cette collègue, qui attend à 52 ans son diplôme de cadre (on rêve !), condamnant sans ambiguïté son attitude irresponsable.
    Seuls les députés de LFI ainsi que Gérard Miller ont eu l’indécence de soutenir cette hystérique qui prétend avoir craqué.
    Faut pas en vouloir aux policiers ma p’tite dame, eux aussi ont sans doute craqué et leurs raisons sont tout aussi valables que les vôtres !

  5. Ayant fréquenté, entendu, jugé même beaucoup de gens atteints d’asthme et quelquefois soumis au stress du prétoire, je puis assurer n’en avoir jamais vu un seul en état de hurler « ma ventoline, je veux de la ventoline », en général, ils le chuchotent péniblement.
    Infirmière sans doute, comédienne c’est sûr. Française de coeur, à voir, administrativement peut-être, affectivement, ça m’étonnerait.

  6. Elle a jeté de petits cailloux, mais elle se vante, en fait, comme ils disent, elle a jeté des graviers.

  7. Monsieur Bilger,
    L’article 719 du code de procédure pénale autorise les députés de LFI à entrer dans un commissariat pour « visiter à tout moment les locaux de garde à vue ».
    Les déclarations postérieures de Farida Chikh (c’est une accusatrice qui revendique ainsi son identité dans Mediapart, nulle raison de taire son identité) ne devrait conduire à aucune forme d’indulgence : elle se justifie en stipulant que les policiers ont des protections faites pour recevoir des pierres. Ça ne témoigne pas d’une réaction spontanée d’un instant, mais d’un système de pensée général.
    Elle affirme aussi s’être fait « massacrer ». Une infirmière ne peut pas ignorer ce que signifie être « massacré » et que ça ne correspond pas du tout à son état de santé après son arrestation.
    Une fois encore, en l’absence de vidéo, nous savons tous ce que cette histoire aurait impliqué, l’opprobre générale qui aurait encore accusé 150 000 policiers de manière indistincte (comme https://www.youtube.com/watch?v=yvOR-MjEBG4).
    Les Black Lives Matters et autres Copwatch vont sans doute tôt ou tard se mordre les doigts du développement de la vidéo, tout comme de l’autorisation de statistiques ethniques.

  8. E. Macron nous a imposé la macroncrature avant même d’être élu (c’est fort !) : Fillon éjecté des élections avec une célérité mémorable. Une République bananière dans toute sa splendeur !
    On nous épuise avec des gens de peu, hurleurs et quémandeurs, à longueur de semaine : la sœur Traoré, à présent une infirmière qui lance des pierres, fait des doigts d’honneur avec élégance et réclame ensuite : « Au secours, ma Ventoline »…
    Les Maghrébins qui se battent avec les Tchétchènes sous l’œil hagard et amorphe de toutes nos institutions (gouvernement, police, justice, médias).
    Les médias (L. Joffrin, G. Leclerc, J-M. Aphatie, R. Elkrief, liste interminable des fonctionnaires d’Etat aux ordres se donnant le titre de « journalistes »…) qui trouvent sans arrêt des excuses bidon à tous ces branquignols.
    Excuses bidon du type : « C’est un non-événement, manifestation bon enfant, c’est un déséquilibré, il a eu des bouffées délirantes, c’est de la récupération politique » etc.
    Je n’écris plus sur ce pays qui n’est plus qu’une immense poubelle de l’histoire.

  9. En ce moment 150 guignols votent pour modifer notre façon de vivre.
    Nous sommes l’un des pays qui pollue le moins et grâce aux écolos nous allons perdre nos dernières « industries », le vélo redevient à la mode mais pas le cheval et pourtant des calèches et des écuries en plein Paris ce serait chouette.
    Vitesse limitée à 110 sur les autoroutes pour nous obliger à prendre le train, suppression des vols courts nationaux c’est-à-dire la guerre entre Air France et la SNCF et puis et puis des tas de mesurettes stupides.
    Il faudrait d’abord que les crétins spécialistes de l’environnement commencent par regarder ceux qui polluent la planète, c’est-à-dire les pays où nous avons délocalisé nos industries et les bateaux qui sillonnent le monde pour transporter toutes ces marchandises et le nombre d’avions en vol en permanence.
    https://aqicn.org/map/world/fr/
    https://flightradars24.fr/marine-traffic/
    Ne perdez pas de vue que ce théâtre de marionnettes est fait pour faire plaisir aux pastèques et les destiner à voter Macron-Judas.

  10. Il faudrait jeter la pierre à France Inter.
    Heureusement, il nous reste l’humour avec G-W Goldnadel :
    France-Inter : « 1h-5 Pascal Blanchard l’historien propagandiste officiel de l’idéologie très à gauche. 1h+5 la responsable de Sea Watch sponsorisé par Soros. La piquouze du samedi sur la radio active de sevice public. Produit stupéfiant pur et raffiné garanti sans mélange. » G-W Goldnadel
    Vous n’en avez pas assez de payer 135 euros de redevance télévision et de constater que le son ne sort que du côté gauche !

  11. « Si j’étais ministère public le 25 septembre, je tenterais de requérir en tenant compte de tout.
    Assumer la plénitude, ce n’est pas refuser de trancher : c’est au contraire penser juste. » (PB)
    Et alors ? Le verdict ? Nous sommes impatients.

  12. Cet épisode est révélateur du fait que l’on mélange tout. Aucune revendication ne justifie que l’on attente à la vie des autres. C’est ce que fait cette personne en jetant des projectiles sur les forces de l’ordre avec l’intention délibérée de les blesser. Cette personne mérite une condamnation ferme pour son geste criminel. Allez, un an de gayole et n’en parlons plus. Lui trouver des circonstances atténuantes serait faire preuve de faiblesse. La sûreté publique est un bien inconditionnel qui ne se discute pas.
    Cet épisode filmé montre, par ailleurs, la remarquable maîtrise de la force des forces de l’ordre. Je ne cesse de m’étonner de leur remarquable patience et du très petit nombre d’incidents regrettables dont ils pourraient être les auteurs. Les forces de l’ordre de ce pays sont remarquablement exemplaires dans l’usage de la force proportionnée. N’en déplaise à leurs faciles détracteurs.

  13. C’est très bien de n’avoir à comparaître que le 25 septembre.
    D’ici là, les esprits seront calmés et les Juges pourront délibérer hors pression publique, politique et médiatique.

  14. On a vu des images beaucoup plus sympathiques sur cette manifestation : des policiers et des soignants s’applaudissant les uns les autres.
    Pas de bol pour Farida, elle avait été filmée dans ses exactions contre la police. Elle est la seule en blouse blanche à caillasser la police et a l’air en peine forme.
    Quant à ses doigts d’honneur adressés selon elle à « l’Etat », je n’y crois pas un seul instant. Concernant la Ventoline (pourquoi je ne crois pas non plus à son asthme ? Parce qu’elle a trop menti ?), on entend distinctement un policier lui répondre « On va vous la donner Madame ». Une opération de communication qui a fait flop. Tant mieux.

  15. @ Mary Preud’homme | 20 juin 2020 à 12:49
    Vous avez raison, un vrai asthmatique a TOUJOURS sur lui sa Ventoline. Et je sais de quoi je parle (perso j’en ai une dans chaque poche de mes vestes).
    D’un autre côté Farida C. nous a fait en plus soft le coup du « je ne peux plus respirer » mais en moins bien.

  16. Michelle D-LEROY

    « L’infirmière Farida prétendument asthmatique était donc allée s’exposer aux gaz lacrymogènes… Ce qui augure assez mal de son professionnalisme. » (Mary Preud’homme)
    « …je puis vous assurer qu’il n’oublie jamais d’emmener sa Ventoline » (GERARD R.)
    C’est en effet inimaginable de ne pas avoir sa Ventoline à portée de main qui plus est lorsqu’on prévoit de manifester et qu’on sait que des gaz lacrymogènes peuvent être lancés, surtout s’agissant d’une infirmière apparemment chevronnée puisqu’en passe d’être nommée cadre. J’ai de l’asthme, mon inhalateur de Ventoline sur moi en permanence dans mon sac ou dans mes poches vu que c’est relativement petit. Ceci est déjà troublant.
    Ensuite tout prend de l’importance dans le contexte actuel où chacun veut faire régner sa propre loi, et surtout ne pas se soumettre à la loi républicaine.
    Lorsque la police arrête une voiture pour vérifier soit l’alcoolémie soit les papiers ou les pneus, etc. je ne pense pas que le citoyen lambda même agacé fasse un doigt d’honneur (à l’Etat ou à ses représentants) ou insulte les policiers. Trop content de redémarrer après le contrôle.
    Que cette personne ait été à bout de forces par un travail épuisant, je peux l’admettre, mais les policiers, eux, depuis des mois sur le pont, le sont sans aucun doute aussi.
    Les policiers encadraient cette manifestation de soignants, calme au départ, qui a commencé à dégénérer du fait de l’arrivée de violents Blacks Blocs. La question est : pourquoi cette infirmière s’en est-elle prise aux policiers ? Y a-t-il eu un mélange de revendications : celles des soignants additionnée à celle des violences policières en faisant tout pour démontrer justement qu’en France, les policiers maltraitaient les gens… selon le faciès ?
    Photographiée opportunément lorsqu’elle était malmenée mais ce qu’elle n’avait peut-être pas prévu c’était d’être photographiée avant lorsqu’elle lançait des gros cailloux, sinon des pierres en direction de la police… après, tout est question d’appréciation et de vocabulaire pour nommer les choses.
    À la justice de trancher ! Mais sans vouloir l’accabler, nous sommes dans un tel contexte de violences, de détestation que je ne la défendrai pas non plus. Il y a des règles et des lois dans notre pays, soit on les respecte soit on ne se plaint pas.
    On peut aussi se demander pourquoi une simple citoyenne parvient à faire tout ce tapage médiatique. À mon avis c’est dû à la faiblesse de l’Etat qui n’arrive plus à se faire respecter, particulièrement par de nouveaux Français qui voudraient faire leur loi.
    Par exemple dans l’affaire de Dijon, le Président tchétchène « a argué que les membres de la communauté tchétchène avaient agi de cette manière puisque « les autorités locales n’ont pas pu mettre de l’ordre elles-mêmes. » » Certes il a le culot de se mêler de nos affaires mais il n’a pas totalement tort de souligner notre mollesse… c’est dire où nous en sommes.

  17. @ Walson
    Et tous ces écolos rouges n’évoquent jamais la démographie exubérante de l’Afrique et du Maghreb.
    Nous n’avons pas besoin d’éoliennes, nous avons besoin de préservatifs !

  18. Michel Deluré

    Fait banalement anecdotique sur lequel il n’y a pas lieu de s’attarder.
    Cette personne n’a eu fort justement en retour que ce qu’elle était allée chercher.
    Qu’elle ne se plaigne donc pas et qu’elle ne s’attende pas à ce que nous nous épanchions sur son sort.

  19. « Assumer la plénitude » écrivez-vous cher P. Bilger.
    Vous rêvez !
    D’ailleurs, nous aurons de plus en plus de faits divers dans l’esprit ! À l’évidence, si je puis me permettre, vous connaissez peu la sociologie africaine. Qu’elle soit subsaharienne ou maghrébine !
    Le refus – avec violence – de se laisser appréhender est une attitude automatique et « normale » des originaires de ce continent. Rien de neuf sous le soleil !
    Précisions :
    « Je veux ma Ventoline » dit-elle avoir crié. Quand on est asthmatique et en crise, c’est impossible de le crier. C’est tout juste si on peut le murmurer.
    Le mensonge. Elle peut raconter ce qu’elle veut Madame Farida C car le mensonge n’existe pas et est totalement incompréhensible pour les originaires de l’Afrique. Le mensonge est un concept chrétien et occidental.
    Nous vous donnons rendez-vous le 25 septembre, je parie qu’il lui sera trouvé des circonstances obligatoirement atténuantes et qu’elle sortira du tribunal la tête haute précédée de toutes les cliques racialistes et extrémistes de ce pays.
    C’est sans doute ça la plénitude…
    Cordialement.

  20. Farida jette des cailloux sur les policiers qui la punissent. La France est donc raciste.
    Et pourtant, si elle s’était appelée Marine ou Marion, au hasard, c’était la taule directement.
    Raciste la France ? Elle a surtout peur et il est temps que cela cesse.

  21. Farida n’a pas jeté de pierre aux policiers. Elle a répandu des petits cailloux pour retrouver son chemin. Ah ces policiers, toujours à voir le mal et la provocation.

  22. Une dingo fonctionnaire de plus ayant de son plein gré, ou en accord avec LFI, manifesté, par le doigt levé et avec des cailloux, qu’elle voulait égayer cette manif, aura réussi à le faire ; on aura parlé d’elle mais peu du bien-fondé de la manif.
    Je trouve que chaque jour nous apporte sa peine et comme le pense Jean, commentateur de ce blog, nous ne pourrons pas et nous ne devrions pas empêcher Macron de poursuivre son oeuvre de destruction car elle est trop avancée pour qu’un autre puisse en supporter le poids.
    Un beau pays devenu fou avec un pied dans la tombe et l’autre dans une poubelle.
    Les optimistes comme Jean Raspail pensent que nous nous réveillerons dans un ou deux siècles, c’est sans compter que notre ethnie ne sera plus là et aura laissé la place à nos envahisseurs sans combattre.

  23. Si, du temps où j’étais professionnellement actif, j’avais été aperçu à cette manifestation en train de lancer des projectiles sur qui que ce soit et que mes « exploits » étaient remontés à la direction de ma boîte (américaine), celle-ci aurait inévitablement considéré que par ce comportement inapproprié, j’aurais porté atteinte à son image. Il y a des entreprises, notamment américaines, qui dépensent bonbon pour diffuser d’elles une image irréprochable. Et nul doute que mon attitude irréfléchie aurait engendré à mon encontre des conséquences plus ou moins regrettables.
    Apparemment, l’employeur de l’impétueuse révoltée ne se soucie pas autant de la réputation de son établissement, comme de celle de son personnel, d’ailleurs…
    Et ce, même dans un contexte où la publicité du regrettable comportement semble avoir été la finalité.

  24. Certes Farida n’avait pas le droit de jeter des cailloux aux forces de l’ordre. Elle sera jugée pour cet acte de rébellion.
    Mais je comprends l’exaspération des personnels soignants, surtout les jeunes. Le pouvoir fait des promesses de primes. Mais le moment venu, les gens s’aperçoivent qu’ils ne cochent pas toutes les cases de la demande en bonne et due forme.
    La prime de décembre promise à l’occasion de la grève des transports leur est passée sous le nez. La prime promise à l’occasion du covid-19 est transformée en chèques-vacances où je ne sais quel ticket de tombola.
    Quand on touche de juteux émoluments ou des retraites somptueuses, il est de bon ton de faire semblant de mépriser l’argent. Quand on gagne le SMIC ou moins, c’est autre chose, un autre monde.
    Je ne cautionne pas le geste de Farida, je peux trouver des circonstances atténuantes.

  25. Pendant que vous sauvez Farida, moi je sauve le soldat Banania et le Tonton Ben’s en téléchargeant toutes les images des boîtes de Banania et d’Uncle Ben’s qui vont être radiées de notre patrimoine colonial par les forces fachos racistes islamogauchistes anti-blancs du boobaland gogochon.
    Y en a de superbes, je ne savais pas que nous avions un héritage colonial aussi riche, ils sont tout mimis nos petits négrillons, et ce gentil Ben’s avec sa teutée de coton-tige, au sourire Gibbs, qui pose sur les paquets de riz, pourquoi lui veut-on tant de mal ?
    Il faut rapido presto que j’aille écumer de ce pas (de l’oie) tous les supermarchés afin de recueillir un max de boîtes de Banania et Uncle Ben’s et les mettre dans mon salon en souvenir nostalgique du passé colonial à côté des photos des paras de Bigeard.

  26. À l’origine on n’évoque que son appréhension et on omet, comme souvent, ce qui a motivé l’intervention de la police. Le jet de petits cailloux selon elle.
    Peut-être faudrait-il, au lieu de se focaliser uniquement sur les actes de cette personne et sans pour autant les excuser, mettre en cause l’ambiance de violence et de haine trop souvent consubstantielle à des syndicats français gangrenés par le gauchisme et parfois véritables pousse-au-crime.

  27. @ GERARD R. | 20 juin 2020 à 17:50
    « Si […] mes « exploits » étaient remontés à la direction de ma boîte (américaine), celle-ci aurait inévitablement considéré que par ce comportement inapproprié, j’aurais porté atteinte à son image. Il y a des entreprises, notamment américaines, qui dépensent bonbon pour diffuser d’elles une image irréprochable. Et nul doute que mon attitude irréfléchie aurait engendré à mon encontre des conséquences plus ou moins regrettables »
    https://www.challenges.fr/politique/proces-karachi-nicolas-bazire-cadre-dirigeant-de-lvmh-condamne-a-de-la-prison-ferme_714871
    Alors, que va-t-il se passer ?
    Congés exceptionnel (sans solde ?), année sabbatique pour projet personnel, parachute doré accompagnant une retraite anticipée – ou exception française ?
    Suspense…

  28. Il faudrait peut-être réformer le droit du travail.
    Ainsi, par exemple, pour chaque tranche de 5 ans de bons et loyaux services, un soignant aura le droit de jeter un ou plusieurs cailloux, dont le nombre et la taille seront fixés par décret, et selon un angle et une vitesse déterminés par arrêté, à la tête d’un membre des forces de l’ordre (choisi selon les termes d’une circulaire).
    Plus sérieusement, tout caillou, même petit, peut causer de graves blessures et l’exercice d’une telle violence de la part d’une soignante est a minima incompréhensible. Le droit pénal est ainsi (bien) fait que les circonstances atténuantes n’ont pas pour effet d’effacer un délit, mais seulement de permettre de fixer le quantum de la sanction.

  29. Patrice Charoulet

    CRITIQUE DU RACISME ET DEFENSE DE LA POLICE FRANCAISE
    Quand une infirmière, il y a peu, avait été emmenée par des policiers français, je regardais l’émission de CNews, animée par Pascal Praud. J’avais un peu été surpris d’entendre parler, dix fois de suite, de « Farida ». Je m’étais demandé si l’on aurait entendu « Marie-Laure », « Mathilde » ou « Sophie », si l’infirmière avait porté l’un de ces prénoms. Je pense que non.
    Or, dans votre texte, Philippe, vous parlez encore de « Farida ». Plusieurs de vos commentateurs sautent sur l’occasion et jubilent en reparlant de « Farida ». L’un va jusqu’à parler d’ « atavisme ». Voilà qui met les points sur les « i » ! Traduction : dans son berceau, cette Arabe a hérité d’un certain nombre de défauts.
    Petit rappel : il y a quelques années un avocat avait déclaré, à l’issue d’un procès célèbre, que vos réquisitions se comprenaient très bien, puisque, dès votre berceau, vous auriez – ce qui ne rime absolument à rien – tel défaut (supposé, qui plus est) de votre père. Vous avez eu mille fois raison d’en être indigné et de pas lui avoir pardonné cette ignominie.
    C’était mon premier point. Voici mon second : défense de la police.
    Le matin où j’écoutais CNews s’est produit un phénomène politico-médiatique des plus intéressants. Dans un premier temps, on avait passé en boucle une scène qui avait indigné toute la France. Une infirmière (une de celles que tous les Français confinés avaient applaudi au balcon à 20 h chaque soir, pleins de reconnaissance), à terre, semblait maltraitée par des policiers (encore eux !) et nous étions, une fois de plus, témoins de honteuses « violences policières ». En général, beaucoup de télés en restent là. Peu après, coup de théâtre : nous sommes gratifiés d’une seconde vidéo, antérieure à la première. Cette fois, nous voyons la malheureuse héroïne hospitalière de la crise pandémique lancer plusieurs pavés vers les policiers, puis leur faire un doigt d’honneur plein de rage. Flagrant délit, quoi ! Ah bon : voilà qui change un peu la donne.
    Cela me donne à penser à autre chose. Quand on nous a montré mille fois à la télé des « violences policières », combien de fois nous a-t-on montré les agissements des manifestants qui avaient précédé la riposte des fonctionnaires de police ? Question annexe : combien de fois nous a-t-on montré à la télé les blessures des policiers, occasionnées par les violences des manifestants ?

  30. Farida C n’est rien du tout, elle sera vite oubliée comme l’Opportuniste et sa starlette, qui ne vivent que pour exister, un livre pour lui et des truismes de premier choix, un philosophe de pacotille, pour une élite en mal de reconnaissance qui adoube plus flasque qu’elle.
    https://i.goopics.net/bVye2.png
    Les pauvres ! Ils ont été confinés, avec sans doute caviar et homard au petit déjeuner, sortons les mouchoirs…
    Il est à la philosophie ce qu’est la variété à la musique, il existe de la bonne variété, chez lui ce n’est que de la daube comme disent les jeunes, rien à prendre tout est à jeter.
    Il s’est trompé sur l’essentiel comme son alter ego de la finance son Eminence Jacquattali, je cherche encore en quoi ils sont utiles au pays, certes pour certains ils seront des faire-valoir, mais au fond l’imposture sera toujours là :
    https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL
    Quand le pays élèvera son esprit, et changera son référentiel, il arrêtera de tourner comme une toupie, nos voisins ont remis la machine en route, en évitant ces « gonfleurs d’hélices » qui n’apportent rien d’autre que du superficiel.
    La fin de l’année va être terrible pour le pays, la production à l’arrêt et notre industrie cul par-dessus tête.
    On se dispute pour les graviers de Farida, on ferait mieux de s’inquiéter de la consistance de notre industrie, les start-up c’est du vent, de l’éolienne ; produire, construire, nous avons perdu le sens de l’essentiel et ce n’est pas avec une start-up que vous allez élever la tour Eiffel et encore moins des usines et des hôpitaux.
    La France vit un rêve éveillé, le seul problème c’est qu’après les masques on va manquer de truelles et de clés à molette :
    https://www.usine-digitale.fr/article/ou-en-est-mercedes-benz-dans-sa-strategie-de-transformation-case.N637653
    Comme disait Mongénéral, il voulait qu’on lui apporte une mappemonde, nous avons des rêveurs nourris au tout-aliment : Sibeth Ndiaye ou Julien Denormandie, et beaucoup d’ autres, pour sauver le pays ? Ils n’ont jamais planté la moindre pointe de la vie, de leur vie, et ils devraient faire face ? Vous plaisantez cher ami ce gouvernement fourmille de rêveurs et d’incultes. Angela va leur montrer la route, elle a déjà pris de l’avance.

  31. Serge HIREL

    Cette fois, cher Philippe, les apparences vous ont trompé, vous et tous les commentateurs de ce blog qui conspuent Farida C. et veulent la… traîner en justice. En fait, cette… chic femme est une lanceuse… d’alerte qui, mardi dernier, s’est trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Ses doigts d’honneur ? Elle connaît mal le langage des signes… Les « deux petits cailloux » ? Oui, elle reconnaît les avoir lancés – deux, pas plus et ils étaient tout petits – mais c’était pour attirer les caméras sur elle afin qu’elle puisse accomplir sa noble mission. Elle avait pour cela même pris le risque de quitter son travail avant l’heure.
    Obtuses comme d’habitude, les forces de l’ordre n’ont rien compris et ont confondu sa blouse blanche d’infirmière prête au combat… contre le virus avec le blouson noir des blacks blocs. Une blouse qui, croyait-elle, allait la protéger, comme le drapeau blanc sur un champ de bataille…
    Ce jour-là donc, elle le regrette, elle a un peu « pété un câble », mais ne comprend toujours pas pourquoi on a entravé ses belles mains de soignante, qui, bien sûr, ne sauraient blesser quiconque, même pas un flic puisque son équipement le protège de la caillasse.
    Depuis lors, le câble est réparé et le courant passe avec les médias – du moins ceux complaisants – qui se disputent le récit de son supplice, y compris la scène du genou sur le cou, et ses fameuses alertes qui étaient la raison de sa présence : « Hôpital public en péril imminent», « Soignants, ces héros, trompés par Macron », « Policiers violents »… Le tout énoncé d’une voix posée, calme, réfléchie. Bien conseillée, la furie de mardi a fait place quasiment à une madone… Révoltée certes… mais que c’est beau et pardonnable une madone révoltée.
    https://www.youtube.com/watch?v=n0B7navggsU
    Bref, le 25 septembre prochain, il serait incongru que la courageuse Mme C. soit jugée. D’ici là, on trouvera bien le socle d’une statue déboulonnée pour que cette victime immaculée puisse recevoir l’hommage du peuple pour cet acte de bravoure qui lui a valu l’humiliation imméritée d’une garde à vue.
    Bon, bien sûr, tout cela à condition que d’ici là, Assa Traoré soit nommée à Matignon, assistée de Mélenchon et de ses sbires…
    Bien d’accord avec vous, cher Philippe, pour dire que l’ampleur qu’a prise cette interpellation justifiée reflète bien le climat détestable dans lequel nous baignons, au risque, à mes yeux, d’une mésentente irréparable entre Français.

  32. Le jour glorieux de la Saint-Jean nous amènera-t-il à la nuit d’été, celle qui de sa sombre lumière saura offrir au pays l’accès à la vérité qu’il incarne, la langue qu’il sait formuler, présence du divin impeccable osant la seule question de la pierre qu’on jette et de la pierre rejetée ?
    Faudra-t-il encore retourner à l’éternel procès des éternelles accusations, à cet Ancien Régime qui engendra les lacs gelés du retour au sang de toutes les révolutions ?
    Quand accèderons-nous enfin au consentement, acceptant l’invitation de la phrase en spirale qui seule est à même de formuler le vrai, témoignant au passage de notre conversion ?
    Chacun est ce plongeur qui sonde au livre intérieur qui lui est inconnu et qu’il a charge de déchiffrer, apaisant le conflit intime de la foi et de la raison, reconnaissant chez Farida comme chez le dépositaire de la violence légale, l’urgente nécessité solidaire de se reconnaître semblable en ce cheminement.
    Ainsi Frolo ordonne à Quasimodo de sonner les cloches aux tours qui s’effondrent, la procession française sortant de l’ombre tutélaire où se consume le cierge de la nouvelle loi, Esmeralda ayant alors toute latitude, laissant tomber la pierre qu’elle renonce à jeter, d’y voir à ses pieds, toue nue, la vérité, la foi du charbonnier si triste d’avoir tué son roi qui pourtant l’opprimait, d’avoir cédé à ne pas réprimer l’opprobre qui seul crée le crime, rejetant le peuple au fossé qu’il n’a jamais quitté.
    Danse, gitane aux pieds nus, l’heure sonne, tu es la France, pays de la raison qui a l’occasion de retrouver sa foi, de proclamer au plus haut l’urgente nécessité de la formulation de l’art universel, cette plus austère école de la vie, et ce vrai Jugement dernier.
    Ainsi retentira le chant puissant de la liberté qui saura enfin recouvrir le monde, assumant le choix qu’il consent de ne plus en être, empruntant ce chemin d’exigence, cette lame du réel qui conduit l’humanité entre les enfers vers son paradis, chacun en sa solitude reconnaissant la solitude d’autrui, il n’y a rien de plus réel que de s’aimer, ce choix est raisonnable, il est temps de l’opérer.

  33. Manifestation du personnel soignant (entre autres).
    Manifestation contre le racisme.
    Manifestation pour la régularisation des sans papiers.
    Sans oublier les Gilets jaunes nostalgiques qui ne savent plus comment occuper leurs samedis autrement que par des manifs.
    Il ne se passe plus un samedi à Paris, mais aussi dans les grandes villes, sans qu’aient lieu des manifestations, bien que celles-ci soient interdites afin de ne pas donner naissance à des foyers d’infection (maintenant on dit « clusters ») du coronavirus et éviter ainsi le déclenchement de la seconde vague.
    Tous ces braves gens défilent en rangs serrés, la plupart sans masques et ne respectant pas les gestes barrières ainsi que l’on peut clairement le voir sur les images complaisamment diffusées par nos chaînes d’info continue.
    En clair, on est bien parti pour un retour au confinement.
    D’ailleurs une seconde vague est déjà annoncée pour novembre ou décembre. A moins que ce ne soit pour la rentrée scolaire.
    Mais question masques et gel hydroalcoolique plus de problème, toutes les grandes surfaces ont été abondamment achalandées. D’ailleurs je peux même m’approvisionner à l’unique boulangerie/journaux de mon petit village, c’est tout dire !

  34. Doigt d’honneur adressé à l’État.
    Les policiers témoins auraient donc dû faire un doigt d’honneur à leur chef, celui-ci faire de même à son propre chef, et ainsi de suite, par la voie hiérarchique, jusqu’au ministre et au Président…

  35. Chemins de traverse

    La France est un pays en paix !
    La France est un pays riche et son économie est au beau fixe !
    C’est pourquoi les maigres nouvelles concernent des manifestations de telle minorité ou de telle organisation professionnelle…
    Rien de grave et le président peut aller faire la java auprès
    de la couronne d’Angleterre.

  36. Robert Marchenoir

    Une infirmière jette des pierres sur des gens et fait des doigts d’honneur. Tout est normal. Elle est « soignante ». C’est une victime-née. Elle a le droit.
    Elle veut devenir « cadre ». Elle veut diriger des hommes, et elle jette des pierres sur les gens quand elle est contrariée. Tout va bien.
    La question n’est pas si elle sera condamnée par la justice, et à quelle peine. La question est : sera-t-elle révoquée de la fonction publique dans les jours qui viennent ?
    À l’instar d’un policier américain récemment impliqué dans un certain incident avec un suspect noir ? Et des trois collègues qui l’accompagnaient, bien que ces derniers n’aient eu aucune responsabilité directe dans la mort de l’intéressé ? Ces quatre policiers ont été licenciés le lendemain de l’incident.
    Tout le monde connaît la réponse. On n’est pas en Amérique, ici : Didier Raoult est invirable, Farida Chikh est invirable.
    Le fait qu’elle soit arabe est un détail de l’histoire du socialisme français. Oui, bien sûr, elle cumule. Sa culture musulmane a probablement aggravé son comportement. Mais c’est le système fonctionnariste qui le permet et l’encourage.
    Écoutons les syndicalistes bien blanchouilles pleurer des torrents de larmes à son sujet : « Le syndicat Sud-santé AP-HP explique que Farida avait ‘de quoi être en colère’. ‘Dans cette crise [sanitaire], Farida a donné. Elle accepte un poste faisant fonction de cadre en gériatrie dans un hôpital qu’elle ne connaît pas, la direction lui laisse miroiter l’officialisation d’un poste qu’elle n’aura pas’, est-il écrit dans un communiqué. »
    Vous rendez-vous compte ? La dictature macroniste ultra-libérale ose lui proposer un poste dans un hôpital qu’elle ne connaît pas ? Peut-on imaginer cruauté plus raffinée ? Et ce, alors que Farida a eu l’immense générosité d’accepter une promotion au statut de cadre ? Alors que rien ne l’y obligeait ? En plus, la direction lui laisse miroiter des trucs, et puis elle arrête de miroiter et elle change d’avis ? Mais on est chez les nazis, ou quoi ?
    Macron doit partir, je ne vois pas d’autre solution.

  37. Je ne juge pas, j’observe et je constate.
    En direct, les images de la vidéo ne mentent pas. On voit Farida C. lancer cinq pierres sur les policiers, puis contente d’avoir évacué sa colère se sentir mieux, se félicitant elle-même en montrant deux doigts d’honneur. Dommage ! Ce genre de comportement salit injustement la profession qui n’est en rien responsable. Qu’un gars ait pour habitude un tel geste impropre, c’est courant, mais venant d’une femme, c’est incompréhensible !
    À Lille, pour une fois, la manifestation a plutôt pris une tournure bon enfant. Pas de casse, pas d’insultes, pas de pierres. Deux professions éprouvantes et épuisées se sont civilement rejointes, les policiers et le corps soignant se sont mutuellement applaudis et remerciés. Voilà un bel exemple à retenir et à suivre.
    Entre la vidéo No.1 et la vidéo No.2, il y a deux personnalités chez Farida C.
    Vidéo No.1
    https://www.youtube.com/watch?v=itcmP-Tdx90
    Vidéo No.2
    https://www.youtube.com/watch?v=n0B7navggsU
    Que dit notre cher magistrat Philippe Bilger ? sanction ou pas sanction ?
    Si, quand même, rien que pour marquer le coup inacceptable. Une petite tape sur la main qui a lancé les pierres pour ne pas laisser les policiers humiliés et les laisser sur leur faim. Sinon c’est la porte ouverte à d’autres déviants qui auraient envie de péter un câble et suivre le court-circuit.

  38. @ Patrice Charoulet
    « J’avais un peu été surpris d’entendre parler, dix fois de suite, de « Farida ». Je m’étais demandé si l’on aurait entendu « Marie-Laure », « Mathilde » ou « Sophie », si l’infirmière avait porté l’un de ces prénoms. »
    Eh bien voilà qui résume en peu de mots la situation : pour les gaugochons merdias boboland il faut donner dans l’islamogauchisme et mettre à l’honneur victimaire tout cet islamisme maghrébin pour provoquer le buzz : le blanc c’est le méchant, le gentil c’est l’arabe, point barre !
    On a connu ça pendant des décennies avec le méchant de droite, le gentil de gauche, puis avec le gentil homo victime du méchant hétéro homophobe.
    En résumé, pour être mis en vedette dans leur milieu de dépravés détraqués sexuels racialistes racistes anti-blancs, il faut être de gauche, de couleur et homo.
    L’avantage de cette stigmatisation, c’est que contrairement à leur but de nous soumettre par des lois dignes de l’Inquisition (Avia-flop, testings, dénonciations…), le racisme est de plus en plus en augmentation en résistance à cette dictature anti-blancs et aucune loi même la pire ne le fera reculer ; les proprios ne loueront plus à des gens de couleur, les chefs d’entreprise recruteront au faciès.
    Ils nous ont déclaré la guerre, en réaction il y aura des maquis de blancs contre les troupes racistes du Boobaland gogochon islamogauchiste ; et plus il y aura de lois, plus il y aura de racisme.
    Pas de sang ni d’armes, seul le rejet total !
    Les gens normaux silencieux ne supportent plus ceux qui n’amènent que haine, menaces, délinquance, insécurité et se protègent en les fuyant, les rejetant, les évitant, c’est ça la réalité du terrain face aux débats orientés des Ferrari, Joffrin, Zéribi et tous les haineux islamogauchistes du service de la propagande anti-France de souche sur les chaînes infaux-derches.

  39. @ Patrice Charoulet
    « Cela me donne à penser à autre chose. Quand on nous a montré mille fois à la télé des « violences policières », combien de fois nous a-t-on montré les agissements des manifestants qui avaient précédé la riposte des fonctionnaires de police ? Question annexe : combien de fois nous a-t-on montré à la télé les blessures des policiers, occasionnées par les violences des manifestants ? »
    À mon avis, les médias n’ont pas d’a priori politique mais une cervelle de moineau comme des commentateurs et des professeurs et des surveillants s’en prenant à un « agresseur » qui ne fait que se défendre.
    C’est très courant… Si cela arrive à quelqu’un de point trop soumis, il développe un mépris impartial pour son agresseur et les injustes l’ayant accablé et frappera d’autant plus fort mais prudemment, quand il faut, comme il faut, impitoyable.
    Contre les adversaires et contre l’erreur.
    Ainsi on ne peut nier les déterminations culturelles mais on doit laisser à tout citoyen sa chance en jugeant chacun selon ses œuvres.
    Parce que toute personne de nationalité française a le droit d’être là… Les immigrés n’ont pas le droit d’être là, ils n’y demeurent qu’à condition d’être utiles ou du moins de ne pas nuire.
    Comme trop de musulmans, au mieux contestent la laïcité et un certain nombre de choses dans le quotidien, et dans le pire des cas commettent des attentats, toute nouvelle immigration de leur part est indésirable. Mais comme nous la subissons quand même et qu’elle vient notamment des pays arabes, au lieu de stopper l’immigration musulmane, ce sont les personnes d’origine arabe qui prennent. En voulant faire l’ange, le gouvernement pousse les citoyens à faire la bête.
    Il est donc coupable comme le personnel éducatif, les médias et les commentateurs manquant de lucidité : contraignez les gens, soyez injustes avec eux et vous en ferez des soumis, des enragés ou des méprisants, cette dernière catégorie voyant les choses comme elles sont, avec justice mais sans « générosité », « gentillesse », et enfin tout ce que réclament les pestes nuisant aux autres confrontées au risque de subir les conséquences de leurs actes.
    Or les gens, scoop, pardonnent quand ils y ont quelque intérêt, acheter la popularité, le ciel, se prouver qu’on est généreux, enfin vous voyez, les ressorts de l’indulgence.
    Il faut croire que cela n’a pas prise sur notre hôte, tant mieux pour lui. Il a peut-être aussi l’habitude de représenter la société réclamant la vengeance de l’Etat, la Justice étant la vengeance publique.
    Bref, soyons justes pour la beauté de la chose et parce que l’injustice peut créer cette violence qu’on croit résorber en la dissimulant.
    Quelle illusion ! On la rend au contraire bien plus puissante, féroce, et probablement sans remède.

  40. Patrice Charoulet

    Grand merci à Serge Hirel de nous avoir fait entendre ce que dit l’infirmière à qui j’avais reproché de lancer des pavés aux policiers français. J’ai dit et redit que l’expression « violences policières (françaises) » doit susciter de la circonspection. À quel point nos forces de l’ordre sont indispensables et dignes de notre reconnaissance. Pour des raisons politiques (et philosophiques !) très fortes, je continuerai ici comme ailleurs à soutenir policiers et gendarmes.
    J’ai écouté la vidéo dont j’ai parlé plus haut. Cette dame, que l’on a eu tort de réduire à une Arabe, ou pire encore à une musulmane (que sait-on de sa religion ou de son athéisme ?), raconte les choses comme elles les a vécues.
    Je suis un peu dans la position du juge qui dans un prétoire a entendu toutes la parties, et tous les témoins. De loin tout paraît simple. De près, tout se complexifie. Elle n’a pas compris comment on a pu « gazer » des soignants. Mais elle a omis l’intrusion d’anars, d’abrutis, souvent vêtus de noir, dans la manif de soignants. Les policiers n’ont pas reçu l’ordre d’envoyer des grenades lacrymogènes sur des infirmières. On ne peut rester insensible à ses plaintes
    (menottée, douleurs, inculpation, procès à l’horizon…). On n’est pas de marbre. Mais je lui objecterai que ce n’est pas le pouvoir qui reçoit un pavé, c’est le policier, à qui elle prétend ne pas en vouloir.
    Autrement dit, elle n’est un fétu, devant des problèmes qui la dépassent : pouvoir, ordre, anarchie, dépenses publiques, endettement, imposition, luttes politiques à l’oeuvre…
    Pour finir, je redis (pour qui ne le saurait pas) que je ne suis jamais allé dans une manifestation de ma vie et que je m’exprime en scribouillant, et en utilisant mon droit de vote, à toutes les élections. Mes risques d’être menotté semblent donc réduits.
    Et je redis aussi que je n’ai jamais eu de ma vie à me plaindre du comportement d’un policier ou d’un gendarme.

  41. Serge HIREL

    Un peu hors sujet… mais pas tant que cela. Le doigt d’honneur et le lancer de cailloux ne sont-ils pas l’expression gestuelle de la haine de l’autre ?
    Le Conseil constitutionnel a jeté à la poubelle la « loi Avia » sur la haine en ligne (cf. le billet de note hôte du 20 mai). C’est une excellente nouvelle, une décision qui rassure. La liberté d’expression est sauve. Elle n’est plus menacée par les ukases des GAFA, qui, à aucun moment, n’ont à se substituer à la justice, seule chargée de qualifier une infraction à la loi.
    Il reste néanmoins très inquiétant que ce texte éminemment liberticide ait pu trouver une majorité à l’Assemblée nationale. Tout juste peut-on espérer que les godillots macroniens ne l’aient pas voté par conviction, mais par simple réflexe pavlovien, la députée Avia étant l’une des leurs, soutenue ouvertement par la ministre de la Justice.
    Que la parlementaire défie le Conseil constitutionnel en déclarant qu’elle poursuit son combat est, disons, acceptable, bien que cette arrogance dénote un respect a minima de nos institutions. Mais que le garde des Sceaux de la République prétendre « retravailler » le dispositif, sans faire la moindre allusion au rôle incontournable de la justice dans celui-ci, dépasse l’entendement. Une fois de plus, Mme Belloubet a perdu une occasion de se taire.
    Certes, la haine en ligne est un poison qui ronge notre société. Il faut la combattre avec fermeté. Mais dans le cadre des règles posées par notre Constitution.
    Bras séculier de l’exécutif, l’administration, y compris les « Haute Autorité » et les « Conseil Supérieur », ne doit disposer d’aucune prérogative de la Justice. Encore moins naturellement une entreprise privée.
    La haine est un sentiment et, comme pour tous les autres, sa définition juridique, impossible, n’existe pas. Sont donc condamnables les moyens qu’elle utilise : la diffamation, l’injure, le harcèlement…
    Quant aux personnes physiques et morales qui peuvent être poursuivies de ces chefs, notre arsenal juridique en a défini la liste depuis le 29 juillet 1881. Sans son article 42, la loi sur la liberté de la presse précise qu’il s’agit, dans l’ordre, du directeur de la publication, à défaut de l’auteur, à défaut de l’imprimeur, à défaut des vendeurs et distributeurs.
    Pourquoi, tout simplement, ne pas appliquer plus fermement ce texte, déjà utilisé pour poursuivre des internautes ? Bien sûr en donnant à la Justice les moyens humains, techniques et financiers nécessaires. Il n’est nul besoin, dans un premier temps, d’inquiéter l’hébergeur pour que, sur plainte ou par auto-saisine, la justice exige le retrait, quasiment en temps réel, d’un texte illégal. L’adresse IP de l’auteur ou du propriétaire du blog suffit.
    Enfin, avant d’en arriver à ce volet répressif, il faudrait aussi concevoir quelques outils de prévention. Cela passe, pour les jeunes générations, par une Education nationale un peu plus soucieuse de les former à la vie sociale, et pour les plus âgées, à une moindre exposition aux scènes de conflits – la haine y est substantielle -, qu’il s’agisse d’images d’actualité, de fictions ou d’émissions de débat, trop souvent construites pour provoquer des noms d’oiseaux plutôt qu’un consensus. En ce domaine, la responsabilité des médias est énorme.

  42. Serge HIREL

    @ Patrice Charoulet 21 juin/ 12 :40
    Je ne suis pas bien sûr que vous ayez compris que mon texte était au second degré. Ces images, tournées et montées par un individu qui s’est fait une spécialité de démontrer la violence des policiers, sont une mise en scène pour faire de Farida C. une victime. Son avocat – on ne peut pas le lui reprocher, c’est son rôle – lui a aussi probablement conseillé, non seulement de minimiser ses méfaits, mais aussi de faire profil bas, en jouant tantôt la naïve, tantôt l’héroïne, et en se servant des revendications des soignants pour justifier ses actes. Mme C. est intelligente et a bien compris que les images qui la montrent lançant des pavés sur les forces de l’ordre peuvent lui valoir, en septembre, une peine exemplaire et devraient même, d’ici là, entraîner son renvoi de la fonction publique.
    Mon opinion personnelle est on ne peut plus claire. Mme C. mérite d’autant plus une condamnation et cette exclusion que, par son attitude, elle a porté préjudice aux soignants. Avez-vous encore envie d’applaudir une profession qui abrite de telles furies haineuses ?

  43. @ Robert Marchenoir
    « Tout le monde connaît la réponse. On n’est pas en Amérique, ici : Didier Raoult est invirable, Farida Chikh est invirable. »
    Franchement, mettre sur le même plan ces deux « personnels soignants » me déçoit de votre part ! L’un soigne (ou tente de), l’autre balance des cailloux…
    Votre diatribe anti-Raoult qui utilise les racontars de Damien Barraud médecin réanimateur au CHU de Metz, aussi compétent que moi dans le domaine du trombone à coulisse, pour opposer des arguments crédibles à ceux qui pensent (et qui savent) que le traitement de l’IHU n’est pas dénué d’intérêt, ne me paraît pas fondée.
    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/senegal/ces-pays-africains-qui-ont-decide-de-continuer-a-soigner-le-covid-19-avec-l-hydroxychloroquine_3983239.html

  44. Vivement la saint Mohamed !
    Les franchouillards pourront fêter la saint abandon en toute tranquillité sous la bienveillance des imams et des recteurs de tout poil… grassement payés et entretenus par notre République dévoyée.
    Pour nous le seul salut c’est la fuite avec la protection de la police tchétchène.
    Mais que fait BHL et sa clique de sayanim… Ruth, Patrick, Alain, Gérard, etc. salut les médias…
    Il est vrai qu’avec la double ou triple nationalité on est à l’abri…
    Foi d’un expert.
    https://www.youtube.com/watch?v=5RWRrvbwDh4
    Amen… si on peut encore dire encore un mot.

  45. Patrice Charoulet

    RENVOI DE LA FONCTION PUBLIQUE
    Un commentateur espère que l’infirmière dont nous parlons sera renvoyée de la fonction publique, après la peine qui lui sera infligée dans quelques mois. J’en doute fort.
    Une vie entière dans l’enseignement public m’amène au constat suivant qui ne réjouit pas vraiment : nul enseignant titulaire ne peut être viré, s’il n’a commis ni un viol sur élève, ni un crime de sang.
    Cette dame, qui a commis un délit, ne sera pas renvoyée de la fonction publique, je vous le dis.
    Rappel : parmi les milliers de délinquants fonctionnaires ou non portant un gilet jaune* chaque samedi pendant un an, combien ont perdu leur emploi ?
    *On m’accordera que je n’ai eu d’indulgence pour aucun d’eux.

  46. @ Vamonos à 17H51
    « Je ne cautionne pas le geste de Farida, je peux trouver des circonstances atténuantes ».
    « La prime promise à l’occasion du covid-19 est transformée en chèques-vacances où je ne sais quel ticket de tombola »
    Je suis surpris de votre compassion et du motif invoqué. Vous devriez savoir que les syndicats préfèrent toujours un chèque repas ou vacances, exonéré en partie de charge sociale et non imposable, à une prime qui est entièrement imposable. Les syndicats pensent toujours au net, ce qui revient réellement dans la poche de son adhérent.
    Suite à cette information, maintenez-vous les circonstances atténuantes ?

  47. « Faut-il rejeter la pierre à Farida C… ? »
    Surtout pas, malheureux !
    Souvenez-vous du bel Antillais de 19 ans dans les bras de Manu, faisant « un doigt » face caméra
    https://www.youtube.com/watch?v=GzYh86wAa2E
    Manu avait assumé en disant « c’était pour le style ».
    Après on a eu Manu assumant les faits (et gestes) de son ami Alexandre B. place de la Contrescarpe un 1er mai (sans confinement ;)), Alexandre B. n’utilisant pas la clé d’étranglement mais… sa propre méthode particulièrement efficace.
    https://www.youtube.com/watch?v=3LKiETDC6oU
    Son ami Alexandre B. étant brocardé par la presse, il a dit, gonflant son torse tel un Schwarzi en plein tournage « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher ! »
    « yen a qu’ont essayé » 😉
    Bon après il l’a lâché l’Alexandre, mais c’est un peu le Loto de la politique un coup tu gagnes au tirage mais tu peux aussi perdre au grattage…
    De Farida lanceuse d’engins (gros cailloux) et de ses « deux doigts » aux flics, même si je désapprouve TOTALEMENT son comportement, d’autant qu’elle n’avait pas sur elle sa Ventoline alors qu’elle se dit asthmatique (!?), il ne restera de cette vidéo QUE de la récupération télévisuelle.
    Dommage que Manu n’ait pas pu être là pour la prendre dans ses bras, lui qui aime tant la diversité.

  48. @ Serge HIREL
    « Un peu hors sujet… mais pas tant que cela. Le doigt d’honneur et le lancer de cailloux ne sont-ils pas l’expression gestuelle de la haine de l’autre ? »
    Sans oublier non plus le poing levé, fétiche de certains partis politiques et de leurs sous-marins que sont quelques syndicats.
    Et ce sont ces gens-là qui, dénonçant la haine supposée émaner des gens qu’ils prennent violemment à partie, se présentent avec cynisme comme des parangons de vertu…

  49. @ Racine15 | 21 juin 2020 à 16:32
    Les syndicats me révulsent. Et quand je vois le salaire net en bas de la feuille de paye, je constate une fois de plus qu’il y a de l’abus dans ce pays.
    Je n’irais pas jeter des cailloux pour autant mais je peux comprendre l’exaspération de Farida à qui les promesses ont laissé un goût amer. Sa revanche éphémère va la mener devant un juge. Elle devra répondre de ses actes.

  50. Robert Marchenoir

    @ caroff | 21 juin 2020 à 15:31
    Oui, justement : il y a un rapport étroit entre le fait que ni Didier Raoult, ni Farida Chikh ne sont susceptibles d’être mis à la porte pour leurs méfaits respectifs. C’est bien pour cela que l’hôpital public ne marche pas, que les pauvres n’infirmières qui jettent des pavés (et prennent un mois de congés-maladie de complaisance) ne sont pas assez payées, etc.
    C’est bien pour cela que l’Éducation nationale ne marche pas, malgré le million de fonctionnaires dont elle est affublée. Même Patrice Charoulet le reconnaît, auquel il faut tirer un coup de chapeau pour avoir écrit : « nul enseignant titulaire ne peut être viré, s’il n’a commis ni un viol sur élève, ni un crime de sang ».
    Soit exactement ce que répètent les anti-fonctionnaristes dans mon genre depuis des années, ce qui leur attire immanquablement les invectives des 6 à 10 millions de Français qui vivent de l’argent de la fonction publique (dont celles d’un certain Patrice Charoulet, dans un passé révolu ; comme quoi, à force de présenter des arguments…).
    Arguments dont votre commentaire est singulièrement dépourvu, se contentant d’épithètes infamantes : l’épais dossier à charge que j’ai constitué ici contre Didier Raoult serait une « diatribe », les accusations dûment étayées du docteur Damien Barraud à son encontre seraient des « racontars »…
    Votre seul argument à vous, c’est que l’Afrique continuerait de croire à l’hydroxychloroquine. Quelle référence ! On n’en finirait pas d’énumérer les bienfaits apportés à l’humanité par la médecine nigériane, tchadienne, sénégalaise, algérienne et marocaine. Les Français, les Américains, les Danois et les Suisses se pressent en rangs serrés aux portes des hôpitaux de Lagos et de N’Djamena pour bénéficier des dernières inventions du Raoult local. Ils ont sacrifié leurs dernières économies, bravé les mers sur des rafiots à rames, violé toutes les lois sur l’immigration afin de faire soigner leur cancer, leur sclérose en plaques ou leur diabète par les bons docteurs africains.
    La croyance dans les mensonges du professeur Raoult montre bien que la France s’enfonce dans la superstition africaine, la pensée magique, la négrification mentale. Et accessoirement, se laisse embobiner par ceux de ses compatriotes qui montrent un talent quasi africain (nigérian, même) pour l’arnaque. Votre intervention l’illustre à point nommé.

  51. @ Robert Marchenoir 10h19
    « …les accusations dûment étayées du docteur Damien Barraud à son encontre seraient des « racontars »… »
    D’autres médecins que ce Barraud dont la réputation scientifique ne dépasse pas les frontières du département de la Moselle ont argumenté contre Raoult. Ils me paraissent plus crédibles.
    Votre ire contre l’IHU m’étonne, vous qui vous targuez d’être (comme moi) libéral. Raoult et ses équipes ont constamment contourné le système sanitaire bureaucratique dont nous sommes si fiers parce qu’il obtient les résultats que nous savons (de Marseille)… Ils ont réussi à se procurer des tests, des masques et du gel dès le mois de mars alors que les médecins de bureau pilotés par l’ineffable Pr Salomon nous serinaient que ces matériels ne servaient à rien !
    Ne serait-ce que pour ça il a toute ma sympathie !!
    « Votre seul argument à vous, c’est que l’Afrique continuerait de croire à l’hydroxychloroquine. Quelle référence ! On n’en finirait pas d’énumérer les bienfaits apportés à l’humanité par la médecine nigériane, tchadienne, sénégalaise, algérienne et marocaine »
    Je n’ai jamais dit ça et j’étais sûr de votre réplique si tant est que vous condescendiez à une réponse..
    J’ai écrit que les résultats obtenus par les médecins algériens et marocains, notamment, avaient montré que le protocole Raoult avait des effets positifs lorsqu’il était administré rapidement. Notez que les médecins de ces pays sont souvent formés par des facs françaises et sont d’un niveau égal aux nôtres…
    Je n’en dirais pas autant de la médecine subsahélienne dont les grigris n’ont jamais sauvé personne !

  52. « Les Français, les Américains, les Danois et les Suisses se pressent en rangs serrés aux portes des hôpitaux de Lagos et de N’Djamena pour bénéficier des dernières inventions du Raoult local. » (Martchi 22 juin)
    Toujours tout en finesse Martchi avec ce petit rien en plus, de la subtilité du SBD 😀

  53. Serge HIREL

    @ Robert Marchenoir 22 juin / 11 :19
    La première phrase de votre commentaire en réponse au message de caroff (21 juin / 15 :31) me laisse perplexe. Mettre le professeur Raoult et l’infirmière Chick dans le même sac ! Comme vous y allez !
    Il est établi que Mme Chick a lancé des cailloux sur les forces de l’ordre, ce que le Code pénal qualifie de délit. Elle doit donc être condamnée par la justice et peut être révoquée définitivement de la fonction publique pour « violences » et « atteinte à la dignité du corps auquel elle appartient », deux attitudes que l’autorité disciplinaire, au regard du Code de la fonction publique, peut considérer comme une faute grave permettant cette sanction. Quel est la faute grave qu’a commise Didier Raoult pour être menaçable de cette même révocation ?
    Puis, dans votre deuxième paragraphe, vous amalgamez adroitement la situation des infirmières et celle des enseignants, ce qui vous conduit à vous abriter derrière les propos de Patrice Charoulet pour affirmer qu’aucun fonctionnaire ne risque le renvoi.
    Désolé de contredire celui-ci (qui d’ailleurs n’évoque que le cas des enseignants, un milieu qu’il connaît bien), mais le Code de la fonction publique est très clair sur les sanctions possibles – de l’avertissement à la révocation – contre un fonctionnaire et sur les motifs de ces sanctions. Mais il laisse l’autorité disciplinaire libre du choix de la sanction quel que soit le motif qui la justifie, quelle que soit la gravité de l’agissement condamnable. Il est vrai que celle-ci, en ce domaine, fait rarement preuve de courage et préfère laver le linge sale en famille… à basse température.
    Le lien ci-dessous permet d’accéder à un article du site « carrieres-publiques » (groupe Moniteur) qui fait le point sur cette question. Les deux motifs que je cite ci-dessus et qui sont susceptibles de provoquer la révocation de Mme Chick figurent bel et bien dans le Code de la fonction publique… Il ne serait pas simple d’utiliser le second, ou un autre, pour prendre une même sanction, ou une autre, à l’encontre de Didier Raoult.
    https://www.carrieres-publiques.com/actualite-fonction-publique-quand-un-agent-public-commet-une-faute-le-point-sur-la-question-disciplinaire-dans-la-fonction-publique-d-263
    Enfin, sans entrer dans la polémique « chloroquine » (je n’ai aucune compétence médicale), il me paraît quelque peu osé de monter un procès contre le professeur Raoult en l’instruisant seulement à charge… N’importe quel magistrat vous dira que, pour juger un accusé, il faut tenir compte en particulier de sa personnalité – Raoult a une réputation d’excellent épidémiologiste et… de « grande gueule » – et du contexte dans lequel l’acte répréhensible a été commis.
    Dans le cas Raoult, ceci est particulièrement important, la pandémie, alors sans remède – pas même de masques -, risquait de faire des milliers de morts à très bref délai.
    On ne juge pas de la même façon un chirurgien qui, au calme dans son bloc, oublie de retirer un pansement du champ opératoire avant de recoudre le patient et le médecin militaire qui, sur le champ de bataille, pour tenter de sauver, emploie le dernier pansement à sa disposition, dont il n’est pas certain de la propreté. Il me semble que quelqu’un a dit que nous étions « en guerre » contre ce virus…
    Le calme étant revenu, ne faudrait-il pas aujourd’hui que les esprits se calment et que les scientifiques évaluent, sans a priori ce qui ne sera pas simple, les résultats obtenus par les différents remèdes utilisés et, pour préparer le combat suivant, toujours possible, les soumettent aussi aux règles habituelles des recherches, que l’urgence de la situation ne permettait pas de respecter totalement en raison du délai qu’elles impliquent pour qu’un nouveau protocole puisse être utilisé.
    Ceci suppose aussi l’arrêt des polémiques extérieures au monde médical et la fin des procès à charge comme de ceux en béatification. Dans le même esprit de conciliation, compte tenu de l’actualité, il serait bon aussi d’éviter tout propos qui envenime le conflit initié par l’affaire Floyd et Mme Traoré (cf votre dernier paragraphe sur « le talent quasi africain de l’arnaque »)…

  54. Bonjour Philippe,
    Une infirmière au patronyme maghrébin, rien de tel pour exciter le drosophile voletant au-dessus des déjections déposées de-ci de-là par les bas du front.
    L’infirmière se fait malmener.
    On montre quelques images plus tôt, la même lançant on ne sait quoi.
    Où sont les images d’avant ?
    Les lacrymos, le comportement de la rouscaille ?
    On ne sait pas.
    Bref.
    Elle est en dessous de ce qu’elle devrait pouvoir exprimer.
    Le mépris du pouvoir.
    Les mauvaises payes.
    Les heures sup non rémunérées.
    Les risques.
    Pour … se faire déglinguer par trois quatre brutus mononeuronaux.
    Les policiers posent les menottes.
    Posez les seringues mesdames.
    On verra si les cacochymes matamores la ramèneront quand ils auront à gérer leurs petites chimios eux-mêmes.
    Crétins !

  55. Robert Marchenoir

    @ caroff | 22 juin 2020 à 12:05
    « Je n’ai jamais dit ça et j’étais sûr de votre réplique si tant est que vous condescendiez à une réponse. »
    Cette phrase signe votre mauvaise foi. Si vous étiez sûr à l’avance de mon objection, justifiée, il ne tenait qu’à vous d’apporter dès le début les arguments qui auraient permis de l’éviter.
    Car effectivement, le seul argument que vous avez apporté dans votre commentaire, en défense de Raoult, c’est l’argument africain. Vous avez bien dit « cela », contrairement à ce que vous prétendez.
    Vos allégations diffamatoires sur la réputation du contradicteur de Raoult ne constituent pas un argument. La vérité ou la fausseté d’affirmations ne se décident pas sur la réputation de leur auteur, la réputation étant d’ailleurs une notion parfaitement subjective.
    Je note aussi l’allégation particulièrement malveillante, sournoise, impertinente, stupide et contradictoire, selon laquelle vous pensiez que je ne vous répondrais pas, ce qui aurait témoigné de mon mépris à votre égard ; mais je vous ai répondu, donc cela prouve que je suis condescendant envers vous.
    Vous n’avez aucun droit de l’homme à ce que je vous réponde. Je m’abstiens de « répondre » à la quasi-totalité des commentateurs. Une vie entière n’y suffirait pas. Le fait que je vous réponde ou non ne change rien à la fausseté des propos de Raoult.
    « J’ai écrit que les résultats obtenus par les médecins algériens et marocains, notamment, avaient montré que le protocole Raoult avait des effets positifs lorsqu’il était administré rapidement. »
    Non, vous n’avez même pas écrit ça. Vous vous êtes contenté de renvoyer à un article de France Info. Qui ne dit nullement cela. En ce qui concerne le Maghreb, cet article rapporte simplement les propos d’un médecin algérien, et du ministre de la Santé marocain, qui, eux-mêmes, sont extrêmement vagues.
    Le premier affirme que « les résultats à ce jour sont satisfaisants pour les patients traités », ce qui n’a aucun sens en termes scientifiques, et en termes d’essai clinique. Ça veut dire quoi, que les résultats sont satisfaisants ? Que la chloroquine n’a pas provoqué de sur-mortalité particulière ? Tel semble avoir été le principal argument de nombre de raoultistes…
    Le second est tout aussi évasif : « La chloroquine intervient dans l’inactivation virale. Le virus infecte l’hôte en s’introduisant dans la cellule en plusieurs étapes. Une des étapes est inhibée par la chloroquine. »
    Oui, et donc ? Concrètement, ça veut dire quoi ? La mortalité a été diminuée ? De combien ? Le risque de développer la maladie après avoir été contaminé a été diminué ? De combien ?
    Nib et peau de balle.
    Même si vos super-spécialistes maghrébins avaient affirmé des choses précises sur ce point, ça n’aurait pas suffi. N’importe qui peut dire n’importe quoi, comme les déclarations de Raoult et de Montagnier le prouvent amplement.
    Il va falloir que vous nous montriez les études correspondantes. Si tant est qu’elles existent, qu’elles soient randomisées, qu’elles disposent d’un groupe témoin, et qu’elles aient été publiées dans une revue scientifique à comité de lecture, dont le rédacteur en chef ne soit pas un employé du responsable de l’étude, contrairement aux pratiques de Didier Raoult.
    Ensuite je les lirai, et ensuite je vous dirai ce que j’en pense. Après les avoir, bien sûr, confrontées aux études les plus solides et les plus récentes sur le sujet.
    Rien, dans l’article que vous indiquez, ne mentionne que les médecins cités aient été à l’origine de la moindre étude publiée. Ce qui indique, selon toute vraisemblance, qu’ils ne l’ont pas été.
    Je vous signale que le titre de l’article est : « Ces pays africains qui ont décidé de continuer à soigner le Covid-19 avec l’hydroxychloroquine ». Il n’est pas : « Ces pays africains qui ont prouvé l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. » Ils ont décidé, voilà. N’importe qui peut décider n’importe quoi. Les raoultistes mettent bien en cause les décisions du gouvernement Macron. Mais sous prétexte qu’une poignée de pays africains ont décidé un truc, alors il en découle qu’ils ont raison, et que tout le monde devrait faire pareil ?
    « D’autres médecins que ce Barraud dont la réputation scientifique ne dépasse pas les frontières du département de la Moselle ont argumenté contre Raoult. Ils me paraissent plus crédibles. »
    Alors pourquoi traitez-vous mes écrits sur le sujet de « diatribes », puisqu’ils donnent largement écho, depuis des mois, à ces autres médecins qui ont argumenté contre Raoult ? Et en quoi ces autres médecins vous paraissent-ils plus crédibles que Barraud, puisqu’ils mettent en avant les mêmes arguments que ce dernier ? Vous nous la faites au doigt mouillé, au charisme, à la note de gueule ?
    Encore une fois, la véracité d’un argumentaire scientifique ne se décide pas à la réputation de son auteur. Elle se décide en fonction du contenu de son argumentaire.
    Si vous tenez vraiment à pinailler sur la réputation de Barraud, elle est désormais nationale (au minimum), Raoult lui ayant donné la visibilité qu’il méritait en le menaçant de poursuites.
    « Votre ire contre l’IHU m’étonne, vous qui vous targuez d’être (comme moi) libéral. Raoult et ses équipes ont constamment contourné le système sanitaire bureaucratique dont nous sommes si fiers parce qu’il obtient les résultats que nous savons (de Marseille)… Ils ont réussi à se procurer des tests, des masques et du gel dès le mois de mars alors que les médecins de bureau pilotés par l’ineffable Pr Salomon nous serinaient que ces matériels ne servaient à rien ! »
    Alors vous n’avez vraiment rien compris… Je me tue à répéter que si j’approuve les propos de quelqu’un, ce n’est pas parce qu’il appartiendrait au même parti que moi. Et à l’inverse, si quelqu’un appartient au même parti que moi, je me réserve le droit de démolir ses propos s’il raconte n’importe quoi.
    Vous revendiquez précisément ce contre quoi je me bats le plus : le sectarisme. Raoult serait libéral, donc je devrais l’approuver en tous points parce que je suis libéral ? Voilà une affirmation bien… totalitaire, à l’opposé du libéralisme, justement.
    Quant à votre portrait de Raoult en libéral, laissez-moi rire. Il serait libéral, parce qu’il s’oppose au gouvernement central ? Mais alors, Mélenchon est libéral, Philippe de Villiers est libéral… Raoult est un apparatchik du système étatiste, qui joue sa forteresse d’État contre les autres bastions de l’État. Il est à peu près aussi libéral que Ramzan Kadyrov qui fait du chantage à Poutine.
    Vous affirmez qu’il a réussi à se procurer des tests, des masques et du gel dès le mois de mars. C’est vous qui le dites. Je veux des sources. Des sources indépendantes de Raoult, bien entendu.
    Quand bien même, quel rapport avec l’efficacité de la chloroquine, qui est le seul, l’unique sujet du débat ? Il aurait pu procurer 50 kilos de truffes au chocolat à chacune de ses infirmières, et une prostituée ukrainienne à chacun de ses patients, que cela ne prouverait toujours pas l’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19.
    Et puis vous dites n’importe quoi sur le gouvernement. Les médecins de bureau, comme vous dites de façon méprisante, alors que Raoult représente l’archétype du médecin de bureau, n’ont jamais dit que les tests, les masques et le gel ne servaient à rien.
    Ils ont dit, bien au contraire, que tout le monde devait se désinfecter les mains, soit au gel hydro-alcoolique, soit au savon.
    Ils ont dit que les masques étaient indispensables pour les médecins et les malades, et inutiles pour les autres, parce que tel était l’état de la science lorsqu’ils l’ont dit.
    Dans le monde entier, sauf peut-être dans quelques pays de bridés (et encore, il faudrait vérifier). Pas seulement dans le bureau de l’ineffable professeur Salomon, dont je vois mal en quoi il manque de fabilité.
    Saint Donald Trump l’ultra-libéral (tout est relatif) était lui aussi très anti-masques. Les médecins à épaulettes du monde entier étaient de cet avis.
    Et puis l’état de la science a changé. Donc les médecins de bureau ont dit autre chose, parce que la science, c’est un truc qui change, et la plupart du temps on ne sait rien. Il y a toujours énormément de choses qu’on ignore sur ce virus.
    Personne n’a dit que les tests ne servaient à rien. La plupart des pays occidentaux n’ont pas testé en masse les suspects de contamination à un stade précoce de l’épidémie. C’est tout à fait différent.
    D’autre part, je n’ai pas remarqué que Didier Raoult se soit répandu dans les médias en appelant au port généralisé du masque à l’époque où cela était déconseillé. En revanche, je l’ai beaucoup entendu faire la promotion d’un médicament dont la science a maintenant établi, avec une forte probabilité, qu’il est inefficace contre le Covid-19, voire dangereux.
    Mais vous donnez vous-même le motif de vos préférences :
    « Ne serait-ce que pour ça il a toute ma sympathie !! »
    C’est bien ce que je vous reproche, et que je reproche aux raoultistes. La science ne se décide pas à la sympathie. Les décisions concernant une pandémie mondiale n’ont pas à être prises parce qu’untel a une bonne tête, ou parce que celle de son contradicteur ne me revient pas. On est dans une cour de récréation, là.

  56. @ Serge HIREL 22 juin 14:47
    Vous avez raison, globalement, concernant les pro ou les anti Raoult.
    Ceci posé, il me semble, mais ce n’est que mon avis, que malgré tous les travers du Professeur Raoult, il a plus de connaissance en virologie, puisque c’est son domaine de compétence et que ce n’est pas remis en cause par la profession, qu’un médecin réanimateur d’un CHU de Metz ou qu’un professeur de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière. Mais bon…
    Après il y a deux écoles. Si on est hypocondriaque on demande, après avoir été testé infecté par la covid, un traitement à l’hydroxychloroquine, éventuellement.
    Si on n’est pas hypocondriaque on prend ses deux cachets par jour de Doliprane en attendant d’éventuellement appeler le 15 au cas où…

  57. herman kerhost

    @ caroff | 22 juin 2020 à 12:05
    Ce que vous ne comprenez toujours pas, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être bardé de diplômes pour se rendre compte que Raoult se paie notre tête. Ce type est moitié fou. Et effectivement, il devrait avoir été mis à la porte depuis un moment déjà.
    Il avait une première fois, il y a quelques mois, dit que l’épidémie était finie, alors qu’elle ne faisait que commencer. Et il récidive en disant la même chose il y a deux semaines, alors qu’aux USA elle reprend de la vigueur, et que le nombre de contaminations remonte vers les sommets qu’elle avait atteints en avril. C’est un charlatan sur cette affaire-là. C’est incroyable qu’il soit toujours en place !

  58. hameau dans les nuages

    @ Jérôme | 22 juin 2020 à 18:56
    Jolie inversion. Vous êtes le roi de la culbute capillotractée.
    L’extrême gauche dont vous faites sans doute partie monte en exergue Farida malmenée par les bleus pour coller à l’actualité d’Assa Traoré et vous accusez les bas du front d’exploiter l’affaire. Vous êtes sacrément gonflé.
    Elle se serait appelée Nicole ou Claudine vous n’auriez soufflé mot. Le manque de Ventoline sans doute. Et puis Claudine ou Nicole n’auraient pas leur fille journaliste à France 24.
    Mettez-vous à genoux si vous voulez mais n’oubliez jamais que ce ne sera pas pris comme un geste de repentance mais plutôt de faiblesse. La Nature est ainsi faite.
    Et je m’y connais en mouches, forcément vu mon métier.

  59. @ Robert Marchenoir 19h58
    « Vos allégations diffamatoires sur la réputation du contradicteur de Raoult ne constituent pas un argument. La vérité ou la fausseté d’affirmations ne se décident pas sur la réputation de leur auteur, la réputation étant d’ailleurs une notion parfaitement subjective. »
    Je ne diffame pas ce Barraud, je mets en doute ses capacités à s’opposer à Raoult… Mon médecin traitant aussi diplômé que lui ne partage pas son opinion par exemple. Mais n’est-ce pas, tout ceci est vraiment subjectif !!
    « Et puis vous dites n’importe quoi sur le gouvernement. Les médecins de bureau, comme vous dites de façon méprisante, alors que Raoult représente l’archétype du médecin de bureau, n’ont jamais dit que les tests, les masques et le gel ne servaient à rien. »
    Vous mentez: je vous renvoie aux innombrables déclarations de la DGS et de son chef bien-aimé, le Pr Salomon qui ont merdouillé dans les commandes de masques alors qu’ils étaient indispensables !!
    « Ensuite je les lirai, et ensuite je vous dirai ce que j’en pense. Après les avoir, bien sûr, confrontées aux études les plus solides et les plus récentes sur le sujet. »
    Et surtout n’hésitez pas à nous commenter l’étude pipeautée parue dans le Lancet ! On attend avec impatience !
    « Quant à votre portrait de Raoult en libéral, laissez-moi rire. Il serait libéral, parce qu’il s’oppose au gouvernement central »
    Ai-je jamais dit que Raoult était libéral ? Il a affirmé être gaulliste et le Covid-19 c’est d’une certaine façon son 18 juin 1940 ! Etre « libéral » donc responsable, c’est par exemple s’affranchir des inepties de l’administration et c’est ce qu’il a fait avec brio !
    Finalement vos arguments montrent que vous êtes de mauvaise foi, tout autant que ceux qui défendent mordicus Raoult qui, quoi que vous en pensiez reste un très grand chercheur internationalement reconnu !

  60. @ Jérôme | 22 juin 2020 à 18:56
    « Les mauvaises payes.
    Les heures sup non rémunérées.
    Les risques.
    Pour … se faire déglinguer par trois quatre brutus mononeuronaux »
    Je vous ferai juste remarquer que de très nombreuses infirmières se sont totalement désolidarisées du comportement hystérique de leur collègue.
    Qu’elle ait un nom à consonance maghrébine ne fait rien à l’affaire. Elle aurait été une bonne Française de souche, la réaction aurait été la même.
    Ceux que vous appelez des « brutus mononeuronaux » et qui se font caillasser tous les samedis par des émeutiers, touchent un salaire équivalent à cette dame et ont des conditions de travail souvent bien pires.
    La meilleure preuve et encore ce geste de solidarité des policiers envers le personnel soignant . Deux professions qui ont un rôle essentiel dans notre société : soigner d’une part et assurer la sécurité des bien et des personnes d’autre part.
    Rien de plus stupide que de vouloir les opposer.

  61. Bonjour Philippe,
    La manipulation toute macronienne ne prend pas.
    Parallèlement aux images de cette infirmière malmenée, on montre, à un autre endroit, la rouscaille sympathisant avec d’autres infirmières.
    Comme si la première ne pouvait être que fautive.
    Habile. Mais insuffisant la Macronie. Faudra trouver mieux.
    Par ailleurs, avez-vous remarqué la horde de journalistes qui s’échinent actuellement à faire passer le Edouard pour le méchant qui se trompe et Morveux 1er pour le bon jamais écouté ?
    Depuis trois quatre semaines et les bons sondages du premier, c’est devenu la chasse au Doudou.
    Y’a de la manipulation de la Trogneugneu et de ses réseaux dans l’air.
    Perso, je préfère, et c’est un doux euphémisme, le premier au second.
    Même si, en bon lyssenkiste extrême je ne sais trop quoi, je ne partage pas ses points de vue.
    Pour en revenir à votre billet.
    Les infirmières sont mal payées.
    Surexploitées.
    Sont victimes d’une surutilisation « fellacieuse » dans les films X d’une image très largement surfaite.
    Bref, aucun respect.
    Les flics sont mal payés.
    Surexploités.
    Sont victimes d’une sur… euh non pas eux, etc. Etc.
    Nul ne dit que ce qu’a fait cette infirmière est bien.
    Peut-on malgré tout penser qu’il y a une surutilisation de force par ces brutus ?
    N’est-elle pas ramenée insidieusement par les bas du Front à son prénom plutôt qu’à sa fonction ?
    C’est tout.
    Quand est-ce qu’in mange ?
    Ah pardon. Mail à un collègue…

  62. Robert Marchenoir

    Je trouve que ça fait un bout de temps qu’on n’a pas lynché le professeur Raoult, sur ce blog, pas vous ?
    Deux nouvelles études ont confirmé l’inefficacité de la chloroquine contre le Covid-19, pour l’une ; et sa dangerosité, pour l’autre.
    Le 17 juin dernier, l’Organisation mondiale de la santé a mis fin à la branche hydroxychloroquine de son étude Solidarity. Les résultats, dit l’OMS, montrent que cette substance ne réduit pas la mortalité des patients hospitalisés.
    Il s’agit là d’une vaste étude internationale menée dans les règles de l’art, randomisée, avec groupe témoin, portant sur plus de 3 500 patients, dans 400 hôpitaux et 35 pays.
    Dont la France. L’étude européenne Discovery (qui, pour l’instant, reste essentiellement française) a contribué aux données ayant abouti à cette conclusion.
    Pire, une étude brésilienne (pays ravagé par la pandémie actuellement) a été prématurément arrêtée, parce qu’elle a montré une mortalité fortement aggravée par la chloroquine. Elle est un peu plus ancienne, mais avait échappé à mon attention.
    Cet essai clinique randomisé, mené par le docteur Marcus Lacerda à la Fondation de médecine tropicale Heitor Vieira Dourado de Manaus, et publié le 24 avril par la revue scientifique à comité de lecture JAMA Network Open, avait pour but de déterminer si une dose plus forte d’hydroxychloroquine permettait de réduire la mortalité de 50 %, par rapport à une dose plus faible.
    Les résultats ont été à l’opposé. Le groupe qui a reçu la dose la plus forte a connu une mortalité de 39 %, contre 15 % pour le groupe qui a reçu la dose la plus faible.
    On voit quelle est la responsabilité du professeur Raoult dans ces décès, lui qui a imprudemment mené une campagne aussi bruyante qu’anti-scientifique pour accréditer les bienfaits de la chloroquine auprès du grand public.
    Mais il y a plus grave. On sait que l’un des dangers de la chloroquine, médicament prétendument « inoffensif » selon la propagande de Raoult, est que sa fenêtre de dosage est particulièrement étroite. Dans son usage scientifiquement validé (malaria, lupus…), dès que l’on dépasse un peu la dose autorisée, on rentre très vite dans la zone mortelle (à partir de 35 mn sur la vidéo).
    Une discussion scientifique parfaitement légitime s’est élevée autour de cette étude, certains disant que la dose était trop élevée et n’aurait pas dû être testée. Mais dans le cadre d’une pandémie mortelle sans aucun traitement connu, l’essai de doses limites peut se justifier.
    Cependant, le docteur Marcus Lacerda est maintenant la cible d’une campagne de persécution du gouvernement de Bolsonaro, défenseur idéologique de la chloroquine encore plus enragé que Donald Trump ou Didier Raoult. Campagne comprenant le recrutement de spécialistes du harcèlement politique en ligne, des poursuites judiciaires et même des menaces de mort.
    Motif ? Le docteur Marcus Lacerda aurait cherché à mettre le gouvernement en difficulté, en discréditant la sacro-sainte chloroquine au moyen de doses calculées pour tuer. Au Brésil, la chloroquine est un médicament de droite, et si vous êtes sceptique sur son efficacité, c’est que vous êtes un sale gauchiste. Bolsonaro a déclaré, à son sujet : « Dieu est brésilien, nous tenons le remède ! ». Son ministre des droits de l’homme, un pasteur évangélique, l’a qualifiée de « miracle ».
    On voit le niveau d’irrationalité, de superstition, de sectarisme, de haine et de persécution désormais atteint dans cette affaire. Le professeur Raoult porte une lourde responsabilité dans cette dérive anti-scientifique. Il importe de le « lyncher » tant et plus, comme disent ses défenseurs malhonnêtes, afin de l’empêcher de nuire plus avant.
    Le consensus scientifique actuel sur la chloroquine est le suivant : elle n’a pas d’efficacité contre le Covid-19, et peut même aggraver le sort des patients.
    Il subsiste une mince chance de découvrir, un jour, un effet préventif de l’hydroxychloroquine à un stade précoce de la maladie : soit juste après la contamination, quand les symptômes sont encore absents ; soit même avant la contamination.
    Il faut cependant souligner que plusieurs études ont, d’ores et déjà, été négatives sur cet usage préventif.
    Et avant que de gros malins ne viennent expliquer que « justement, c’est ce que préconise Raoult », il convient de faire remarquer que le personnage en question est assis sur son gros cul depuis six mois maintenant, sans jamais avoir rien fait pour tenter de démontrer cela. Mais pour hurler et insulter la terre entière, ça, il sait faire.
    Il faut être particulièrement pervers pour soutenir, en paroles, une thèse sur laquelle on prétend avoir raison contre le monde entier, et simultanément, se targuer d’avoir réalisé de fausses études ne prouvant rien ; tout en refusant obstinément de mettre les lourds moyens consentis par le contribuable au service d’études susceptibles de prouver ce qu’on avance, réalisées selon les règles convenues par les scientifiques du monde entier : c’est à dire randomisées, avec groupe témoin, et publiées dans une revue scientifique à comité de lecture, indépendante des responsables de l’étude.
    Pendant ce temps-là, on perd du temps et les gens meurent. Mais comme Didier Raoult est l’homme qui a constamment minimisé la pandémie en assurant, à différentes étapes, qu’elle était « terminée » (avant même qu’elle n’atteigne l’Europe et l’Amérique), qu’elle « ne ferait pas plus de morts que les accidents de trottinette », qu’elle « ne ferait pas plus de morts que les accidents de scooter » (à un média italien, on appréciera la délicatesse), ou même, en ce qui concerne la France, « on va voir si on arrive à en tuer 10 000, mais ça m’étonnerait »… On en est à 30 000, bougre de con…
    Admirez la tournure du bon docteur qui fait de la vraie médecine en serrant ses patients sur son cœur, pas comme ces monstres froids de médecins de bureau qui bouffent des statistiques du soir au matin.
    Le provocateur dégénéré, qui a prêté le serment d’Hippocrate, et qui affecte d’être lui-même l’assassin des 10 000 malades « seulement » qu’il estime devoir être tués par la pandémie…
    La place de ce monsieur n’est pas au Conseil scientifique Covid-19. Elle est en face d’un psychiatre.

  63. « La place de ce monsieur n’est pas au Conseil scientifique Covid-19. Elle est en face d’un psychiatre. »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 juin 2020 à 20:05
    Après l’avoir écouté ce soir devant la commission d’enquête, je trouve que votre appréciation est totalement déplacée
    J’y reviendrai, tant l’homme m’est apparu parfaitement crédible dans sa déposition.

  64. Serge HIREL

    @ Robert Marchenoir 23 mai / 20 :05
    « Chloroquine : Classe pharmaco-thérapeutique : antipaludique. Code ATC : P01BA01. (P : parasitologie). – La chloroquine est un antipaludique de synthèse de la famille des amino-4-quinoléines. Elle exerce une action essentiellement schizontocide sur les formes érythrocytaires des Plasmodium. – Il existe des souches de Plasmodium falciparum résistantes aux amino-4-quinoléines en Asie du Sud-Est, au Nord de l’Amérique du Sud et en Afrique. Des cas de résistance de paludisme à Plasmodium vivax ont été observés chez des sujets traités par chloroquine en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi qu’en Indonésie (Irian Jaya), au Myanmar et à Vanuatu. – La chloroquine est inactive sur les formes intrahépatiques de Plasmodium. – À des posologies relativement fortes et prolongées, la chloroquine a une activité dans les maladies du collagène ».
    Il me semble que seules les personnes qui comprennent ce jargon, publié dans la fiche du site Doctissimo concernant cette molécule, peuvent émettre une opinion sur l’emploi de celle-ci contre le Covid-19. Personnellement, je n’y comprends strictement rien. Est-ce aussi votre cas ?
    Et comme je n’y comprends rien, je m’abstiens de toute prise de position sur le fond, d’autant plus que le corps médical est lui-même très partagé à propos de l’efficacité de cette molécule pour combattre le virus.
    Je voudrais néanmoins être sûr que tous ces avis ne résultent que de leur point de vue scientifique, sans aucune interférence avec d’autres aspects professionnels, telle la collaboration avec un laboratoire…

  65. Edouard Husson : L’épisode le plus révélateur de la crise du COVID-19 dans notre pays, ce sont les insultes proférées par Daniel Cohn-Bendit à la télévision à l’encontre de Raoult. Le pseudo-rebelle de mai 1968 finit sa trajectoire publique en se comportant comme un obscurantiste, un réactionnaire et un bourgeois louis-philippard de la pire espèce. Obscurantisme car il refuse le discours du médecin empiriste et du chercheur ; réactionnaire car il refuse de voir que l’IHU du professeur Raoult est le lieu de toutes les innovations médicales et scientifiques ; « bourgeois » doté d’une solide conscience de classe puisque Cohn-Bendit prend le parti de l’industrie pharmaceutique contre une médecine fondée sur les médicaments génériques donc accessible à tous. Notre ludion qui était en fait ringard dès son apparition sur la scène publique mais a bénéficié de la complaisance d’une haute bourgeoisie au fond masochiste, trouve effectivement des alliés dans la technostructure, qui ne supporte pas que le professeur Raoult dirige une structure indépendante des bureaucraties du système de santé et du gouvernement de la science. Il entre en plein, aussi, dans le réflexe parisien hostile à la province dès qu’elle a les moyens d’ignorer Paris. Et puis, là où Cohn-Bendit rappelle le fil directeur de son parcours politiques: il y a chez lui comme chez une partie de la technostructure française, des médias, des intellectuels, une détestation de l’excellence scientifique, de l’effort, du travail sans lesquels une grande nation ne réalise rien. (Atlantico)
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3590624/pour-un-didier-raoult-qui-se-rebelle-combien-de-francais-deviants-cloues-au-pilori-par-la-technocratie-alors-qu-ils-peuvent-etre-utiles-au-pays–elites-totalitarisme-soft-figures-william-genieys-francois-de-closets-edouard-husson

  66. À supposer que Raoult soit prétentieux, et se trompe sur l’efficacité de son traitement, mais que dire alors de Véran, Buzyn et Salomon ?
    Ils sont dix fois, cent fois pires. Ils ont été négligents et ils ont menti de façon cynique. Ils se sont contredits, Ils ont proféré officiellement des contre-vérités scientifiques, ils ont persévéré dans l’inefficacité alors qu’il y avait urgence, laissé les soignants travailler terriblement sous-équipés auprès de malades contagieux.
    Au début de l’épidémie ils ont dit aux malades de rester chez eux, de ne pas aller à l’hôpital, et d’appeler un numéro de téléphone équipé d’un répondeur automatique ne donnant accès à personne, sinon à d’autres numéros de téléphone équipés de répondeurs automatiques. Les personnes les plus vulnérables n’ont pas été intelligemment protégées, ni traitées avec un minimum de considération. Les médecins de ville se sont vu interdire de prescrire certains traitements.
    Ces grands professeurs ont décidé pendant très longtemps que très peu de patients seraient testés contrairement aux prescriptions de l’OMS, c’était leur décision, pour soigner les Français. Les chiffres des morts fournis à l’unité près jusqu’en avril par le professeur Salomon à la télé tous les soirs omettaient une bonne partie des personnes décédées ailleurs qu’à l’hôpital. Ce haut fonctionnaire était responsable depuis plusieurs années du matériel à garder impérativement en réserve en cas d’épidémie.
    Si on leur manifeste de l’indulgence sous prétexte que ce n’était pas facile, et que tout le monde peut se tromper, il est bizarre d’éreinter le seul Raoult, qui est plutôt moins ridicule je trouve, et moins dangereux, que ceux qui nous ont tenu des laïus interminables à la télé, tout en interdisant aux pharmaciens de vendre des masques, ou du gel désinfectant, et en interdisant aux mêmes particuliers l’accès aux parcs, au bord de mer, à la campagne et à la forêt, au nom de la santé publique. Ces médecins qui après nous avoir seriné que les masques ne servaient à rien pendant plus d’un mois les ont ensuite rendus obligatoires. Il paraît qu’ils ont évolué avec la science. En même pas deux mois ! Mais de qui se moque-t-on ?
    Le traitement de Raoult est peut-être moins prometteur qu’on aurait pu l’espérer, mais c’est aussi le cas des autres traitements. Il n’y a pas de quoi triompher. Et Raoult a pris soin le mieux qu’il a pu des patients qui se sont adressés à lui, avec des résultats qui sont loin, très loin d’être mauvais.

  67. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 24 juin 2020 à 22:31
    Bel exemple de la propension de la classe jacassante française, dont Édouard Husson fait partie, à filer de belles phrases pour ne rien dire. L’extrait que vous publiez est sidérant de sottise, d’ignorance et de pomposité.
    Husson rentre la tête la première dans les pièges les plus grossiers. Il suffit d’agiter le chiffon rouge devant lui, et il fonce sans réfléchir. Pendant ce temps, il passe complètement à côté des choses importantes.
    Qu’est-ce qu’on en a à faire, de Cohn-Bendit ? En quoi est-il pertinent par rapport à cette question très simple, que d’innombrables faux intellectuels de droite tentent de compliquer à plaisir : la chloroquine soigne-t-elle le Covid-19 ?
    Ooooh ! Cohn-Bendit, le méchant pédophile maastrichtien de gauche, dit du mal de Raoult !… C’est donc que Raoult doit avoir raison ! La chloroquine doit marcher ! Peut-on être plus stupide ? Plus militant ?
    Et allons-y avec les adjectifs, et que je te colle du bourgeois louis-philippard et du réactionnaire… Je ne comprends pas : Husson est marxiste ? Qu’est-ce qu’il a contre les bourgeois ? Il est ouvrier, Husson ? Selon sa fiche Wikipedia, il est vice-président de l’IFRAP, un cercle d’études libéral. Louis-Philippe fut l’un des rares dirigeants libéraux de l’histoire de France. Mais le plus important est bien d’insulter Cohn-Bendit avec la première épithète qui traîne dans le caniveau…
    Si l’on tient à faire de cette histoire un concours de beauté politique, alors je vous signale que Didier Raoult, dans sa dernière « vidéo », fait l’éloge de Bernard-Henri Lévy. Je pensais que BHL était tricard, chez les réacs bon teint ? Un anti-système normalement constitué doit vomir partout, lorsqu’il entend le nom de BHL, nous sommes bien d’accord ?
    De même, qui voit ses textes promus sur le site de l’IHU Méditerranée Infection ? Laurent Mucchielli, le sociologue gauchiste qui récuse le lien entre immigration et délinquance.
    À part ça, nos vaillants représentants de la vraie droite (et aussi de la droite à costards Arnys) pensent que Raoult est un bon savant, parce qu’il est de leur bord politique… Que ces gens-là sont faciles à berner !
    Bien entendu, Husson enquille les unes après les autres les assertions péremptoires étayées sur rien, et les mensonges les plus énormes.
    « Cohn-Bendit refuse de voir que l’IHU du professeur Raoult est le lieu de toutes les innovations médicales et scientifiques. »
    Ah oui, carrément… par exemple, lesquelles ? Même le service de presse de Raoult n’oserait pas écrire un truc pareil. Le lieu de toutes les innovations médicales et scientifiques. Ailleurs en France, en Europe, dans le monde, il n’y a aucune innovation médicale ou scientifique. Cohn-Bendit refuse de voir. La doctrine du Parti dit que, et Cohn-Bendit refuse de voir. Il faudra le mettre en rééducation.
    « Le professeur Raoult dirige une structure indépendante des bureaucraties du système de santé et du gouvernement de la science. »
    Alors celle-là, elle relève du moquage de figure le plus intégral. Il est financé par qui, l’IHU Méditerranée Infection, sinon par l’État ? Qu’est-ce qui permet à Raoult de jouer les grandes gueules « indépendantes », sinon le fait que chacun de ses 700 tâcherons, pour beaucoup importés d’Afrique, est payé par l’argent du contribuable ?
    Le gouvernement de la science ? C’est quoi, ça, le gouvernement de la science ? Je connaissais Matignon, l’Assemblée nationale, mais le gouvernement de la science ? Husson peut-il nous donner un nom, une adresse ?
    Il faudrait arrêter de piocher un peu n’importe quoi pour alimenter le débat, et se concentrer sur les informations pertinentes.
    « Après l’avoir écouté ce soir devant la commission d’enquête, je trouve que votre appréciation est totalement déplacée. J’y reviendrai, tant l’homme m’est apparu parfaitement crédible dans sa déposition. »
    Et voilà. Vous vous êtes fait empapaouter vous aussi. Il y a quelques heures, vous vous récriiez parce que j’écrivais que vous aviez été convaincu par le compère de Raoult, Christian Perronne, sous prétexte qu’il a l’air « crédible » à la télé. Vos doutes n’ont pas tenu longtemps…
    Tous les escrocs ont l’air crédibles. C’est la base du métier. Je n’ai pas écouté cette intervention, et je ne l’écouterai pas. Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale n’est pas le lieu approprié pour discuter des questions scientifiques. C’est la seule chose qui m’intéresse, ici.
    Montrez-moi l’étude de Raoult qui prouve l’efficacité de la chloroquine, et ne changez pas de sujet.
    Même requête envers Serge Hirel : le sujet est l’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19. Pas contre le paludisme. Pourquoi me montrez-vous un article sur le paludisme ? Par ailleurs, pour savoir si Raoult est un vrai savant ou un escroc, je ne lis pas Doctissimo. Je lis les études cliniques consacrées à l’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19. Et je les comprends, oui.

  68. Amusant ce débat qui s’est installé sur ce blog depuis quelques jours et qui saute de billet en billet, entre les pro-Raoult et les anti-Raoult.
    On croirait un échange entre supporters du PSG et de l’OM.
    Aucun ici n’est virologue, épidémiologiste, immunologue, infectiologue, mais chacun s’acharne à étaler son maigre savoir puisé sur Google dans ce domaine réservé à des bac +18, professeurs éminents bardés de distinctions et de prix prestigieux.
    Le professeur Raoult a-t-il raison ou tort, envers et contre tous ses collègues ? Je serais bien incapable de le dire. Pour ma part je lui reprocherai juste son manque de modestie qui n’a rien à envier à Hercule Poirot.
    Le problème n’est pas là. Le Covid-19 est toujours là, bien présent, et se quereller sur qui a raison ou à tort confine au ridicule.
    Ce qui importe c’est de se préparer à la seconde vague que déjà les experts annoncent pour l’automne, à cause d’irresponsables qui, voici quelques mois réclamaient à cor et à cri des masques et qui, dans les manifs et à la fête de la musique, n’en portaient pas.
    Les médias nous annoncent un vaccin contre le Covid-19 qui pourrait être opérationnel dans quelques mois, mais déjà certains sachants disent que ce vaccin est très difficile à mettre au point et qu’il faudra attendre encore quelques années. Qui croire dans ce tohu-bohu où tout le monde dit une chose et son contraire ?
    En attendant il faut vivre, tant bien que mal, avec ce fléau et surtout ne fait faire comme s’il n’existait pas. Mais comment le faire comprendre à des abrutis. Là est vraiment le problème !

  69. @ Robert Marchenoir | 25 juin 2020 à 02:11
    J’ignore ce que vaut le traitement proposé par Didier Raoult.
    Mais dans le lien du journal El Pais que j’avais posté, il était clairement dit que la société des pharmaciens hospitaliers espagnols souhaitait la poursuite des études sur l’efficacité de son traitement. D’autres traitements étant également mis en oeuvre dans ces hôpitaux.
    Mais qu’importe, je ne suis pas médecin, et heureusement pas malade, donc je regarde ces querelles de mandarins avec le regard de l’entomologiste. Je connais trop ce milieu universitaire pour ne pas savoir que lorsque l’ego universitaire s’additionne à l’ego politique le mélange est dantesque dans la haine de l’autre.
    Un domaine où le Professeur Raoult est quand même le maître incontesté, et de loin, est celui de la communication et de la manipulation des andouilles qui sont suspendues à ses lèvres.
    Si vous avez suivi son intervention face à la commission d’enquête alors vous devriez être admiratif comme moi.
    Il a expliqué qu’il y avait autrefois un doute sur l‘efficacité du quinquina comme médicament dans le bon royaume de France.
    Pour lever ce doute et pour imposer le quinquina, Louis XIV a bu ostensiblement, devant la cour réunie et en pâmoison, un verre de quinquina, ce qui a convaincu le pays des bienfaits de ce produit.
    Et le Professeur Raoult, après avoir d’un geste élégant rejeté ses cheveux qui lui mangeaient le visage, a expliqué que le quinquina est devenu la quinine, puis la chloroquine et enfin l’hexachloroquine.
    J’étais mort de rire en l’entendant et surtout admiratif de voir que les membres de la Commission gardaient leur sérieux sans se forcer !
    Cet homme-là est un GÉNIE de la communication, en plus d’être, peut être, un génie de la virologie ce que l’histoire de la médecine confirmera ou pas.
    J’adore les génies.
    À comparer avec le verbe étriqué de ce minus de Cohn-Bendit qui voulait le faire taire.
    Le seul reproche que certains lui feront c’est d’avoir de longs cheveux blonds, au lieu de les avoir noirs et façon rasta. Mais c’est un autre sujet !

  70. hameau dans les nuages

    @ herman kerhost | 25 juin 2020 à 00:52
    Le site « les crises » avec son auteur sont en train de se crasher lamentablement. Menaces ? Pressions ? Est-il allé trop loin sur d’autre sujets mettant en cause « l’Etat profond » ? Doit-il se racheter ?
    Je relève ce commentaire révélateur de l’état d’esprit régnant sur son site sur ce sujet. Mais c’était déjà le cas sur d’autres sujets où beaucoup de commentaires contradictoires respectant la charte étaient supprimés. Il a le melon.
    « lws // 08.04.2020 à 16h08
    oui, impressionnant et très remarqué.
    MAIS quel dommage d’avoir supprimé les pouces bleus, ça donnait une bonne idée de la majorité silencieuse au-delà du volume d’interventions. Ça sent son Castaner non ?
    Quel dommage que l’équipe de modération renforcée applique scolairement la consigne ‘mwoui je vous écoute mais encore quelles sont vos sources précises’ pour couper tout ce qui dépasse. Ça sent son « et en même temps » non ?
    Quel dommage que les nouveaux-vieux-amis subitement montés au créneau soient si nombreux à utiliser la même trame de commentaire laudateur dans laquelle s’est malencontreusement glissée une petite tournure stylistique commune, à croire qu’ils sont nombreux à bien se connaître, ça sent son bourrage d’urnes non ?
    Quel dommage de balayer d’un revers de main certains éléments essentiels du débat pour en grossir démesurément d’autres emberlificotés de petites phrases assassines, ça sent son Karine Lacombe/etc./etc. non ?
    Quel dommage de citer une vieille vidéo de Raoult (médecin formé à la médecine de guerre) faite à l’arrache, et pas la dernière qui démonte justement ce si loong papier ? Ça sent son Sibeth non ?
    Quels dommages, quel naufrage, quel spectacle ! Quels intérêts ?
    Et de grâce, cessez donc de « nous » traiter de pro-Raoult, de fan-de-guru et autres imbéciles mesquineries, ça sent carrément son Grivault/Darmanin/etc.
    Vous avez le droit de prendre vos lecteurs pour des blaireaux. Mais en disant tout ça je ne porte aucun jugement sur Les-Crises hein ? Aucun non, c’est juste pour éclairer le débat et vous permettre de vous faire un avis. »

  71. @ Lucile 1h22
    « À supposer que Raoult soit prétentieux, et se trompe sur l’efficacité de son traitement, mais que dire alors de Véran, Buzyn et Salomon ? »
    Dans son audition d’hier à l’Assemblée, peu ont relevé qu’il a souligné à plusieurs reprises les failles « structurelles » du service public de la santé, pointant par exemple la fongibilité du budget de la recherche dans les CHU qui permet d’affecter l’argent public à d’autres objets. Il a déclaré que, globalement, la performance française dans la lutte contre l’infection n’avait pas été à la hauteur d’un « grand pays » qui se targue d’être la lumière du monde mais qui fait moins bien que les pays de la rive sud de la Méditerranée !
    Les conflits d’intérêts qui pourrissent notre démocratie doivent, dit-il, être pris très au sérieux…
    Dommage que les députés membres de cette commission d’enquête, à commencer par sa présidente, n’aient pas été tous à la hauteur dans leur questionnement !

  72. « Tous les escrocs ont l’air crédibles. C’est la base du métier. Je n’ai pas écouté cette intervention, et je ne l’écouterai pas. Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale n’est pas le lieu approprié pour discuter des questions scientifiques. C’est la seule chose qui m’intéresse, ici. » (Robert Marchenoir)
    Mais tous les crédibles ne sont pas escrocs !
    Je n’ai aucun avis sur le médicament : je suis incompétent, comme vous je suppose.
    Raoult est, de l’avis même de ses détracteurs, un très grand scientifique, mondialement reconnu et non un charlatan ou un escroc comme vous le qualifiez avec une véhémence telle qu’elle en devient suspecte sur vos véritables motivations… (et Dieu sait combien j’ai été un fervent et admiratif lecteur de vos commentaires.)
    On saura sans doute un jour s’il a tort ou raison en ce qui concerne le traitement : personne, à ce jour, n’est en mesure de donner un avis fondé scientifiquement dans un sens ou dans l’autre…
    Les trois heures de son intervention face à la commission, déposition que j’ai regardée intégralement et avec beaucoup d’attention, ont montré un homme pondéré, parfois humble, parfois vaniteux (qui ne l’est pas ! « Ne pas avoir conscience de son talent c’est faciliter la réussite des médiocres »), à la fois dans le doute et la certitude, énonçant des faits vérifiables, d’autres moins, mettant le doigt sur les errements pitoyables du ministère de la Santé sur les masques et les tests.
    Il suffisait d’entendre, post-audition, le chœur des vierges sur les conflits d’intérêt récurrents qu’il avait pointés du doigt pour se dire que la détestation que cet homme engendre chez ses pairs a comme un parfum de jalousie corporatiste.
    Rendez-vous dans quelques mois : les masques tomberont et on en saura plus, passions apaisées.

  73. @ caroff
    Il y a tant d’intérêts en jeu, tant d’accusations et tant de coups bas, qu’on ne sait à qui se fier. Et comme les scientifiques qui mènent les études de contrôle des résultats sont le plus souvent juge et partie sans que l’on sache exactement dans quelle mesure, ça n’arrange pas les choses. À ce jour aucune découverte décisive n’est apparue, si je comprends bien ; mais des traitements et des associations de médicaments difficiles à doser dans les cas graves, quoiqu’ils aillent dans le bon sens. On en est donc réduit à comparer entre elles des méthodes toutes imparfaites, et ça n’a pas l’air simple. Les protocoles de comparaison posent déjà eux-mêmes pas mal de questions.
    Ma sœur me fait remarquer ceci à propos de la séance d’hier : « Évidemment Raoult a été ensuite descendu en flammes haineusement par ses détracteurs, qui ne tiennent pas du tout compte des très instructives informations données par R sur l’organisation des recherches en France, sur les prises de décisions de soi-disant scientifiques et sur la façon dont certains gros labos pèsent dans les débats et décisions.
    La dernière question venait d’un médecin qui disait à R que ses tests ne valaient rien, qu’il n’avait jamais rien démontré en dépit de ce qu’il affirmait (tests non randomisés, sur un nombre restreint de cas) et R a répondu quelque chose de tout à fait exact sur le plan statistique : que la significativité des résultats ne dépend pas du nombre de personnes de l’échantillon (elle dépend avant tout de l’importance des écarts et de l’homogénéité des résultats, soit l’écart-type et la marge d’erreur pour une probabilité de significativité recherchée). R a répondu que, scientifiquement, la critique était infondée, et que si, les résultats de ses tests étaient significatifs (« et croyez-moi parce que je suis un grand scientifique et je sais ce que je dis… »). Les commentateurs sur LCI ont trouvé que R était imbuvable, méprisant et insultant, alors que sa réponse était tout à fait justifiée (…)
    Beaucoup de questions n’avaient rien à voir avec l’objectif de la commission et soit portaient sur des mises en cause de R, soit des mises en cause des pouvoirs publics ».

  74. Moi, Achille, je suis pour l’OM, ce qui n’empêche pas mon épouse d’avoir chopé le covid, enfin on ne sait pas, elle n’a pas été testée, moi non plus d’ailleurs, peut-être que c’est moi qui la lui avait filée, la grippette du début d’avant les inquiétudes, j’avais le nez qui coulait depuis le décès de mon père, à l’époque on disait que le covid ne faisait pas couler les muqueuses, maintenant c’est un symptôme alarmant.
    Ma chère et tendre a fait un test d’immunité, négatif, le docteur a dit que c’était n’importe quoi, que moi et notre fils n’avions pas besoin d’y passer, qu’elle avait eu le covid et puis c’est tout, depuis on l’aime encore plus, la rescapée !
    Alors Raoult et les druides, voyez, génie de la com de Tipaza pour mieux encore jouer en ses salons à l’anti-système, c’est comme Marchenoir et les anti-racistes, l’immunité est un mystère et comme le dit mon frère, médecin-chef chez les Helvètes: « Mais enfin, mon gars, tu sais bien qu’on ne sait rien, t’es infecté, tu prends les antibios, et si ça marche pas, t’as plus qu’à te rouler en boule au pied du sapin… »

  75. @ sbriglia 25 juin 09:50
    Comme vous, pour me faire une idée j’ai entendu et regardé l’audition du Pr Raoult.
    Comme vous j’ai entendu un médecin, parfois humble en ce qui concerne ses recherches, parfois un peu arrogant, parfois un peu provocateur (n’était-ce pas le but de son audition ?), énonçant des faits vérifiables (j’ai testé, isolé les cas infectés, et soigné les cas infectés avec les moyens du bord).*
    Comme vous j’ai entendu qu’il a mis le doigt (et le bras) sur les errements pitoyables du ministère de la Santé sur les masques et les tests.
    Malheureusement il a évoqué les conflits d’intérêt !! Erreur fatale !
    Pourtant tout le monde sait dans le monde médical comment se procurer le nom des médecins ou chefs de service bénéficiant de largesses (ex. Karine Lacombe) de certains laboratoires, pas besoin que D. Raoult les nomme lors de cette audition, ce n’est pas son rôle mais celui d’une commission d’enquête administrative.
    *Le professeur Juvin (chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou) disait ce matin: « Lorsque je venais à Pompidou, je prenais chaque matin un café au lait et je n’ai pas été contaminé par le covid, est-ce le café au lait qui m’a sauvé ? », boutade, a-t-il ajouté.
    Monsieur Juvin a-t-il été TESTE dans son service AVANT de prendre son café au lait ?
    Bien sûr que oui. Du coup s’il n’a pas été détecté infecté, pourquoi se serait-il privé d’un café au lait chaque matin ?
    Le problème est que si un malade potentiel lambda (vous ou moi ;)) demandait à se faire tester dès avril, ce n’était pas possible (preuve à l’appui).
    Du coup les « lambda » ont pris du Doliprane en attendant des jours meilleurs…

  76. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 25 juin 2020 à 09:50
    « Je n’ai aucun avis sur le médicament : je suis incompétent, comme vous je suppose. »
    Non. Moi, je suis compétent. Votre truc ne marche pas : feindre l’ignorance pour dénigrer le savoir des autres, ça ne va pas marcher.
    Bien entendu, je ne suis pas compétent parce que je serais un génie (contrairement à Raoult). Ni même parce que j’aurais une expertise particulière dans le domaine.
    Je suis compétent, parce que je fais usage de la réflexion rationnelle en allant chercher la compétence des autres. Parce que je vais trouver le savoir là où il se trouve. C’est un truc, vous allez rire, ça s’appelle étudier ; apprendre ; élargir le champ de ses connaissances ; faire usage de la raison pour discerner le faux du vrai ; pour distinguer les compétents des incompétents, et ceux qui sont simplement incompétents de ceux qui sont carrément malhonnêtes ; comme Raoult.
    Vous devriez essayer. Vous m’en direz des nouvelles.
    Et je ne me contente pas, comme certains ici, d’avancer des assertions péremptoires, ou, variante plus subtile mais particulièrement perverse, de feindre l’ignorance en renvoyant tout le monde dos à dos, pour aussitôt prendre parti en faveur de l’un des deux camps. Ce que vous venez de faire ici, ainsi que Serge Hirel.
    Je présente les faits sur lesquels je m’appuie pour aboutir à mes conclusions. Et j’explique le raisonnement qui me conduit de l’un à l’autre.
    Je ne me contente pas de cela : je présente mes sources, ce qui permet à tout le monde de vérifier mes dires.
    C’est un truc, là encore vous allez être surpris, ça s’appelle la méthode scientifique.
    Précisément celle que Raoult se refuse obstinément à appliquer — et il le revendique. Précisément celle que vous vous refusez à appliquer, préférant me dénigrer au motif de je ne sais quels buts cachés et vicieux qui seraient les miens.
    Vous vous prétendez de droite, et vous utilisez ce bon vieux truc diffamatoire de la gauche : au lieu de tenter de réfuter les faits et les arguments que je présente, vous mettez en doute la sincérité de mes intentions ; vous prétendez que j’aurais tort au sujet de Raoult parce que je serais véhément à son égard.
    Comme si les seuls à avoir raison étaient les centristes mous, les robinets d’eau tiède, ceux qui font semblant de ne prendre jamais parti (mais le font quand même, comme vous ici).
    Comme si Raoult lui-même était un personnage particulièrement modéré, policé, tout en nuances et en circonspection. Quand Raoult qualifie, systématiquement, tous les travaux scientifiques de ses confrères qui démentent les siens de « couillonnades », « d’études foireuses », et leurs auteurs « d’ignares », de « Pieds nickelés » ou de « Marx Brothers », il a le droit d’être véhément, lui, visiblement, et cela ne jette pas le doute sur ses intentions cachées.
    Je suis effectivement véhément à l’encontre de Raoult, j’ai raison de l’être et je continuerai à l’être. J’ai aussi expliqué pourquoi : c’est un menteur et un manipulateur, et j’ai horreur de ces gens-là.
    J’ai aussi expliqué pourquoi il est important d’être véhément à l’égard de ces gens-là.
    J’ai expliqué pourquoi Raoult est un menteur, et vous n’avez jamais réfuté mes explications. Vous ne vous en êtes même pas donné la peine.
    Vous dites :
    « On saura sans doute un jour s’il a tort ou raison en ce qui concerne le traitement : personne, à ce jour, n’est en mesure de donner un avis fondé scientifiquement dans un sens ou dans l’autre… »
    C’est un mensonge. Un double mensonge. D’abord parce que c’est faux en soi. D’innombrables scientifiques dans le monde entier ont donné leur avis scientifiquement fondé sur ce point, et la synthèse est claire : la chloroquine n’est pas efficace contre le Covid-19, et elle peut même être dangereuse.
    J’en ai donné les preuves ici. Vous ne les avez jamais réfutées.
    Ensuite parce que vous commencez à dire qu’on n’en sait rien, et c’est pour aussitôt vous contredire en affirmant que Raoult vous a convaincu.
    « Raoult est, de l’avis même de ses détracteurs, un très grand scientifique, mondialement reconnu et non un charlatan ou un escroc. »
    J’ai déjà réfuté cet argument à de nombreuses reprises. Vous n’avez jamais réfuté ma réfutation. Vous vous contentez de faire tourner le moulin à slogans, imaginant que cela suffira à accréditer votre thèse.
    « Raoult est un grand scientifique. Poutine est un grand homme d’État. »
    Avec ce niveau de raisonnement, l’obscurantisme et l’idiocratie ont de beaux jours devant eux.
    « Rendez-vous dans quelques mois : les masques tomberont et on en saura plus, passions apaisées. »
    Autrement dit : « Attendons les résultats de l’enquête. Pour l’instant, on ne peut rien dire. Certes, tout indique que Mamadou a violé Germaine dans sa maison de retraite et l’a laissée pour morte, mais il y a des zones d’ombre, la présomption d’innocence doit s’imposer, laissons la justice faire sereinement son travail. »
    Et venez m’en reparler quand tout le monde aura oublié, dans deux ans, quand Philippe Bilger parlera de tout autre chose sur son blog.
    Vous avez changé d’avis du tout au tout sur Raoult, juste parce qu’il a fait le beau pendant quelques heures à l’Assemblée nationale. Je serais vous, je m’interrogerais sur la solidité de mes convictions de façon générale.
    ______
    @ Lucile | 25 juin 2020 à 01:22
    Bel exercice de whataboutisme. Au demeurant, votre appréciation des décisions gouvernementales est erronée.
    Didier Raoult est beaucoup plus dangereux que les responsables gouvernementaux dans cette affaire, parce que Didier Raoult a menti, et qu’il continue de le faire. Outrageusement, franchement, systématiquement et pour nourrir ses intérêts personnels. En mettant en danger la vie de l’humanité entière.
    Personne n’a menti, au gouvernement. Le seul mensonge qu’on pourrait lui imputer est un mensonge vertueux. Celui qui aurait, peut-être, consisté à profiter du fait que le diagnostic des autorités sanitaires mondiales, concluant à l’inefficacité du port du masque pour le grand public non contaminé, coïncidait avec l’impossibilité, de toute façon, de procurer des masques à l’ensemble de la population.
    Dans ces circonstances, la décision qui a été prise a été la bonne. La preuve : la décision inverse aurait consisté à encourager la pratique, largement répandue, du vol des masques dans les hôpitaux par les « soignants » eux-mêmes, afin de les revendre au marché noir. C’est cela, que vous vouliez ?
    Vous dénigrez à présent le confinement, de façon parfaitement péremptoire et sans le moindre fait probant. Tous ceux qui en font autant une fois le confinement passé étaient singulièrement silencieux sur ce point au début de celui-ci. Mais iaka fokon, comme d’habitude.
    Rien ne montre, pour l’instant, qu’étant donnée la situation, le confinement était une solution nuisible. Bien au contraire. On nous a baratinés un temps avec les merveilleux Suédois, qui, eux, ne confinaient pas, ce qui était la preuve que le confinement était mauvais. Il se trouve que le conseiller scientifique du gouvernement suédois, celui-là même qui fut à l’origine de cette politique, reconnaît maintenant qu’il a eu tort.
    Dans de nombreux pays du monde, on a identifié, à différentes étapes de l’épidémie et même maintenant, là où elle décroît, des foyers de contamination active dus à des rassemblements de population : cultes, sectes religieuses, bistrots, lieux de divertissement, etc.
    L’une des raisons de la pandémie, c’est que la Chine a menti sur la contamination inter-humaine, autorisant de vastes rassemblements festifs dans la région de Wuhan au début de la maladie. Puis elle a fait volte-face, pratiquant un confinement d’une telle brutalité que la police enfermait physiquement les gens chez eux, quand elle ne les traînait pas de force dans des lieux de quarantaine. Un enfant est même mort de faim chez lui, parce qu’on avait capturé ses parents en le laissant sur place.
    Les autorités françaises, pas plus que celles de tous les pays normaux dans le monde, n’ont pratiqué de tels excès, ni dans un sens ni dans l’autre.
    Si ma tante en avait, la France aurait appliqué, dès le début, la politique taïwanaise : contrôle systématique des voyageurs en provenance de l’étranger, puis blocage des vols en provenance de certaines destinations, puis nombreux tests dans les endroits suspects, puis quarantaine forcée des contaminés, puis recherche active de leurs contacts et mesures contraignantes à leur encontre.
    Sans compter le port du masque généralisé avant que l’épidémie ne se déclare.
    La fameuse « chloroquine » ne jouant aucun rôle dans cette affaire.
    Seulement, ma tante n’en a pas, et c’est le cas dans la quasi-totalité des pays du monde — sauf, encore une fois, dans trois ou quatre micro-États contigus ou voisins de la Chine, qui avaient déjà été frappés par une épidémie similaire, et donc avaient changé leurs dispositions d’esprit en conséquence.
    C’est bien pourquoi la quasi-totalité des pays du monde ont appliqué, avec des variantes, la même politique que la France. Ce n’est donc pas la faute du gouvernement : c’est la faute des Français, s’il faut absolument attribuer la faute à quelqu’un dans cette affaire.
    De même que c’est la faute des Américains, des Anglais, des Allemands, des Italiens…
    Lorsque de telles catastrophes surviennent — et c’est pareil au lendemain d’une guerre comme celle de 39-45, par exemple, ou au sortir du communisme en Union soviétique, c’est à la totalité des citoyens de reconnaître leur responsabilité, afin de pouvoir tourner la page.
    Mais c’est tellement plus commode de mettre en cause « Macron » (en France), ou « l’Occident » (en Russie)…
    Au demeurant, je serais curieux de savoir comment on pourrait en implanter une paire à ma tante, si une épidémie similaire se déclarait à nouveau d’ici un an, mettons.
    L’application Stop-Covid a été téléchargée, en France, par 1,8 million de personnes, soit un nombre ridiculement bas par rapport aux applications similaires dans des pays comparables.
    Non seulement ça, mais les premières statistiques de déclaration, qui viennent d’être annoncées, sont absolument dérisoires, comme je le prévoyais. Tout le monde a oublié, en effet, que l’efficacité de cette application repose entièrement sur la bonne volonté des personnes contaminées à se déclarer comme telles, ce qui ne peut leur apporter aucun avantage.
    En d’autres termes, elle repose entièrement sur l’altruisme des Français. Sans surprise, ce sont seulement… 68 personnes qui se sont déclarées contaminées.
    Dans ces conditions, je serais curieux de savoir combien de personnes auraient porté le masque si ceux-ci avaient été disponibles en masse, combien l’auraient porté dès le début, et combien, même, l’auraient porté avant — ce qui est le cas dans les fameux pays asiatiques qui s’en sont sortis mieux que nous.
    Sachant que le masque n’est pas tant destiné à se protéger soi qu’à protéger les autres, du moins pour le grand public qui n’est pas en contact fréquent avec des malades.
    Quand je vois le nombre de masques jetés à terre, depuis qu’ils sont disponibles en masse, quand je vois la capitulation généralisée des fonctionnaires dès le début de l’épidémie, sous le couvert du droit de retrait et des congés-maladie, j’ai un petit doute sur le dévouement des Français à l’intérêt général, voyez…
    Et je rigole en pensant quel aurait été le degré d’acceptation d’une politique de quarantaine forcée des personnes contaminées et de leur entourage, élément indispensable d’un confinement « light » à l’asiatique.
    Voilà un point que le malhonnête docteur Raoult évite soigneusement d’aborder, quand il vante les « tests » par lui réalisés.
    Quand seulement 68 personnes se sont spontanément déclarées contaminées, à travers tout le pays, pour protéger leurs compatriotes anonymes, quels hululements d’indignation n’aurions-nous pas entendu, si « Macron » avait obligé les contaminés en quarantaine à envoyer un selfie d’eux à la police à intervalles aléatoires, comme cela fut fait en Pologne… sous peine de voir les motards débarquer chez eux, et demander des comptes… mesure similaire à celles appliquées par ces fameux pays asiatiques qui n’ont pas confiné, ou en tous cas pas en masse…
    Que de vertueuses indignations se seraient élevées un peu partout, si les contaminés avaient dû, sous peine d’amende, révéler tous leurs contacts des deux dernières semaines, ces derniers étant ensuite soumis aux rigueurs du « flicage » imposé par la « dictature du poudré de l’Élysée »
    L’hypocrisie autour de cette affaire est insupportable.
    @ Lucile | 25 juin 2020 à 13:35
    « Évidemment Raoult a été ensuite descendu en flammes haineusement par ses détracteurs, qui ne tiennent pas du tout compte des très instructives informations données par R sur l’organisation des recherches en France, sur les prises de décisions de soi-disant scientifiques et sur la façon dont certains gros labos pèsent dans les débats et décisions. »
    Ce qui n’a strictement rien à voir avec la question de savoir si telle ou telle molécule est efficace contre telle ou telle maladie.
    Par ailleurs, il serait effectivement très intéressant de discuter de l’organisation des recherches en France (et du système de publication scientifique international, de façon générale). Didier Raoult ferait alors figure d’accusé prioritaire. C’est bien pourquoi il attaque le premier.
    ______
    @ Tipaza | 25 juin 2020 à 09:15
    « Je connais trop ce milieu universitaire pour ne pas savoir que lorsque l’ego universitaire s’additionne à l’ego politique le mélange est dantesque dans la haine de l’autre. Un domaine où le Professeur Raoult est quand même le maître incontesté, et de loin, est celui de la communication et de la manipulation des andouilles qui sont suspendues à ses lèvres. »
    Tout à fait exact. Et merci d’avoir rapporté la sidérante anecdote du quinquina, qui confirme, et au-delà, ce que je pense de Raoult.
    « Dans le lien du journal El Pais que j’avais posté, il était clairement dit que la société des pharmaciens hospitaliers espagnols souhaitait la poursuite des études sur l’efficacité de son traitement [la chloroquine]. »
    Ce qui est une requête tout à fait raisonnable. (Il faudrait vérifier, cependant, la date de cette prise de position, par rapport à celle des dernières études concluant à l’inefficacité de la substance : je ne suis pas sûr que les pharmaciens espagnols continuent de réclamer cela aujourd’hui.)
    Beaucoup d’études sérieuses sur la chloroquine, à travers le monde (mais aussi sur d’autres remèdes possibles), se terminaient rituellement par une phrase similaire : des essais cliniques randomisés sont indispensables pour confirmer nos résultats.
    La position de la communauté scientifique internationale, aujourd’hui, consiste à dire : ces essais ont eu lieu, et on a largement le fin mot de l’affaire.
    Mais ce qu’il faut noter, c’est que la déclaration des pharmaciens espagnols, que vous rapportez, est fondamentalement à l’opposé de l’attitude de Didier Raoult.
    Les premiers, à l’unisson de tous les scientifiques du monde, disent : voilà nos résultats sur la chloroquine (positifs ou négatifs, peu importe), ou voilà les résultats que nous commentons, et puisque l’étude dont nous parlons est encore insuffisante, pas assez importante, etc., nous soulignons l’urgence qu’il y a à ce que des confrères partent de ce que nous avons fait, l’améliorent et l’amplifient, afin de confirmer ou d’infirmer nos conclusions.
    Tandis que Raoult dit, pratiquement dans ces termes : moi je suis un génie, j’ai raison depuis le début, tous les autres sont des imbéciles et ne comptez pas sur moi pour faire des études avec groupe témoin.
    Ce qui suffit à invalider l’intégralité de ses travaux sur la question.
    Même si Raoult se présentait à l’Assemblée nationale en expliquant aux députés qu’il est 20 heures lorsque la pendule montre 8 heures du soir, il conviendrait de se défier de ses propos.
    L’arnaque de Raoult est très simple : il prétend avoir trouvé un remède à une maladie qui angoisse la planète entière, sans jamais en fournir la preuve ; il gaspille les fonds publics qui lui sont alloués en invitant tout le monde à venir se faire tester chez lui ; tous les hypocondriaques de Marseille, les personnes jeunes et en bonne santé qui craignent d’avoir attrapé le virus, font la queue debout pendant des heures à cette fin ; il administre, à ces personnes en bon état général, de la chloroquine en milieu hospitalier, donc avec très peu de risques d’accident ; il fait tout un foin sur le fait que la chloroquine serait inoffensive, faisant semblant d’oublier que la question n’est pas là, la question est de savoir si elle est efficace ; puis, ayant persuadé un grand public crédule, par ce biais, que cette substance est bel et bien efficace, il lui montre du doigt l’essentiel des scientifiques du monde entier, qui ont établi le contraire ; enfin, il lui suffit de tirer les marrons politiques du feu en expliquant que tout cela est un horrible complot des capitalistes internationaux, tandis que lui est l’homme providentiel qui va venir nous sauver.
    Que des gens intelligents se laissent avoir par un charlot pareil dépasse l’entendement.

  77. @ @ Tipaza 24 juin 2020 à 15:27
    « Comment pouvez-vous reprocher à une Bretonne qui chante les vertus de l’île d’Ouessant et qui se nourrit exclusivement de homard bleu, de manquer d’iode ! » 😀
    Ben oui je suis Bretonne
    Je ne suis pas dans le vent
    C’est navrant, c’est navrant
    Aucune bizarrerie
    Ça m’ennuie, ça m’ennuie
    Pas la moindre affectation
    Je ne suis pas dans le ton
    Je n’suis pas végétarienne
    Ça me gêne, ça me gêne
    J’n’suis pas Karatéka
    Ça me met dans l’embarras
    Je ne suis pas cinéphile
    C’est débile, c’est débile
    Je ne suis pas M.L.F.
    Je sens qu’on m’en fait grief
    M’en fait grief, m’en fait grief (Françoise Mallet-Joris)
    Juste un 😉 breton
    Adéo Tipaza

  78. « Je n’ai aucun avis sur le médicament : je suis incompétent, comme vous je suppose. » (sbriglia)
    « Non. Moi, je suis compétent. Votre truc ne marche pas : feindre l’ignorance pour dénigrer le savoir des autres, ça ne va pas marcher » (Martchi)
    Et toc ! Deux claques ! En même temps vous l’avez bien cherché parce qu’il faut savoir que Martchi est compétent EN TOUT : en photo, en audit d’entreprises, en dos crawlé, en 100 mètres départ/arrêté. Bref… en tout y compris, comme feu Elusen, en farfouillage dans des sites improbables.
    Vous avez fait de l’aviron dans votre jeunesse ? Espérons-le parce que redevenir celui qui a été « un fervent et admiratif lecteur de ses commentaires » il va falloir ramer, et souquer fort 😀
    J’adore Martchi. Sur ce blog c’est mon héros.

  79. @ Lucile 13h35
    « Évidemment Raoult a été ensuite descendu en flammes haineusement par ses détracteurs, qui ne tiennent pas du tout compte des très instructives informations données par R sur l’organisation des recherches en France, sur les prises de décisions… »
    Exactement ! Pour avoir fréquenté l’administration française, je sais que les gens tels que Raoult, innovateurs, pourfendeurs, débrouillards, inventifs et insolents, sont pour la plupart mis au rebut, dégagés, placardisés car ils mettent le doigt sur les plaies purulentes, les lourdeurs, les inepties, les ouvertures de parachute, les serrages de ceinture et l’ajustage des bretelles d’une bureaucratie qui n’a pas beaucoup changé depuis Labiche !
    Pour surmonter ce handicap de l’exceptionnalité, il faut être plus intelligent et convaincant grâce, dans le cas de R., aux travaux et aux publications scientifiques.
    Il est exaspérant pour tous ceux qui le jalousent et pour tous ceux qui se complaisent dans les procédures kafkaïennes qui nous ont conduits là où nous en sommes. Même les Etats-Unis font mieux !

  80. @ Robert Marchenoir
    « Bel exercice de whataboutisme »
    Et vous, vous déplacez la cage à roulettes comme vous dites, à tel point que j’en ai le tournis.
    Sans compter les inférences.

  81. Je suis triste que le traitement de Raoult soit une occasion de se dire des choses désagréables.
    S’il marchait mais qu’on ne le croyait pas, cela n’aurait rien d’étonnant et de diabolique : on peut avoir du mal à accepter l’innovation. Même chose dans le cas inverse : cette fois-ci, il faudrait incriminer l’espoir, pire des maux car il fait supporter tout le reste sans compter qu’il obscurcit l’esprit. Bref, nous pensons tous avec certains biais.
    Je n’ai pas lu une tonne de documents, euphémisme, mais je pense que le traitement ne fonctionne pas. Parce que Raoult n’est pas un chercheur obscur qu’on pourrait ignorer à cause d’idées trop révolutionnaires, connu comme il est, au contraire.
    Je salue le dévouement des soignants et d’autres gens mais il a manqué au public une figure de sauveur à laquelle s’identifier, homme providentiel politique ou médical. Je pense qu’avec un traitement, et quelque figure de proue liée à la lutte contre l’épidémie ou n’importe quoi d’autre, on ne verra plus Raoult comme un sauveur.
    Les gens ont besoin de sauveur, messie, avatar de divinité ou n’importe quoi d’autre. En fait… On a sans doute besoin d’être sauvé mais il n’y a pas de sauveur.
    Ou plutôt, chacun peut être sauvé et sauveur. En pratiquant l’hygiène, on fait les deux. Evidemment, il faut saluer les découvreurs de traitement, enfin, bref, le salut, dans tous les domaines, c’est comme le générique d’un film : on peut dire que beaucoup ont collaboré pour que l’oeuvre advienne.

  82. revnonausujai

    Quels que soient les heurs et malheurs du professeur Raoult, grâces lui soient rendues pour avoir ridiculisé et pulvérisé la crapule Bourdin, renvoyant celui-ci à son néant journalistique.

  83. Non seulement on ne jette pas la pierre à Farida C. mais une cagnotte a été organisée pour l’aider à payer ses frais de justice.
    Le procès aura lieu le 25 septembre prochain. Elle risque 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. pour outrage, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique,
    Déjà 3 000€ ont été recueillis en 48H. Comme c’est parti elle pourra se payer les services d’E D-M, alias Acquittator ! 🙂

  84. @ Robert Marchenoir | 25 juin 2020 à 17:13
    « Je suis compétent, parce que je fais usage de la réflexion rationnelle en allant chercher la compétence des autres. Parce que je vais trouver le savoir là où il se trouve. C’est un truc, vous allez rire, ça s’appelle étudier ; apprendre ; élargir le champ de ses connaissances ; faire usage de la raison pour discerner le faux du vrai ; pour distinguer les compétents des incompétents, et ceux qui sont simplement incompétents de ceux qui sont carrément malhonnêtes ; comme Raoult. »
    Quand on lit un jet de cette qualité, il faut immédiatement se rendre à l’évidence, laquelle me direz-vous ?
    Oui, quelle est-elle ?
    Je m’en vais vous la montrer, elle est belle et bonne, en quoi allez-vous ajouter ?
    En ce que Marchenoir, le phénoménal, le majestueux, l’inénarrable, l’incomparable, l’insondable, l’immense Marchenoir est, et cela est le comble du jardinier qui cultive très bien son jardin, « compétent » !! GUTTA CAVAT LAPIDEM…
    C’est tellement fabuleux, que je m’en gondole de bonheur, et je ne me moque pas, pas du tout, je suis vraie et sincère, il m’a soignée de mon ennui mortel !
    Il faut rendre justice à Marchenoir, il donne tout ce qui est en son pouvoir pour sortir la masse informe d’abrutis qui sévissent sur ce blog de leur paresse intellectuelle et en cela il convient de reconnaître qu’il est bien meilleur que la chloroquine, la végétaline, ou l’ovomaltine… La quinine est délicieuse, obiter dictum !
    Cependant, il est nécessaire de lui apporter un peu de contradiction, car Marchenoir s’amorce, s’appâte, mais il faut varier les esches…
    Et comment s’il vous plaît, oh mais très simplement, dites quelque chose, n’importe quoi, comme par exemple : « Je ne connais rien à la chloroquine ! » Et voilà !
    J’ai de mon côté fait d’innombrables recherches, et études, qui n’ont soulevé aucune contradiction, pour la raison excellente que mes études fouillées, et de qualité extrême, sont à ce jour à l’abri dans ma boîte cranienne, c’est l’endroit le plus sûr que j’ai trouvé pour les ranger…
    Oui, j’ai oublié de préciser que JE SUIS MOI-MÊME D’UNE COMPÉTENCE FOLLE !!
    J’utilise la même technique (redoutable) que Marchenoir, je ne vais pas encore vous l’expliquer, mais je me permets de vous rappeler, bande d’abrutis ataviques, qu’il est utile et bon de suivre votre propre entendement si et seulement si vous êtes compétents !
    PS : Si vous ne savez pas de combien de compétence vous disposez, il suffit de mettre un masque, et de le garder sur le museau quand il fait 31° à l’ombre, si vous n’êtes pas dérangé, votre compétence est d’un niveau modéré mais suffisant…

  85. « Quels que soient les heurs et malheurs du professeur Raoult, grâces lui soient rendues pour avoir ridiculisé et pulvérisé la crapule Bourdin, renvoyant celui-ci à son néant journalistique. »
    Rédigé par : revnonausujai | 26 juin 2020 à 07:15
    Une telle interview sera à enseigner dans les écoles de journalisme comme l’acmé de l’entretien crapulard, le terme est bien choisi.
    Bourdin, ami très proche du président du comité scientifique, avec lequel il partage de nombreuses passions communes, qu’il a reçu de très nombreuses fois à l’antenne, qui n’ignore donc pas le conflit latent entre les deux professeurs, va donc se payer – ou tenter de le faire – le scalp de Raoult :
    Exemple :
    Raoult : « Je trouve navrant que l’on ait renvoyé ceux qui avaient des symptômes de Covid chez eux en leur donnant du Doliprane… »
    Bourdin : « Donc, Professeur Raoult, vous accusez, je dis bien vous accusez, les médecins, le corps médical, d’avoir tué des patients ! »
    Le tout à l’avenant…
    Méprisable : Bourdin l’imposteur est au journalisme ce que les majorettes d’Argenton-sur-Creuse sont aux danseuses de l’Opéra.

  86. @ duvent | 26 juin 2020 à 08:20
    « Oui, j’ai oublié de préciser que JE SUIS MOI-MÊME D’UNE COMPÉTENCE FOLLE !! »
    Vous vous surestimez, ne vous comparez pas !
    Votre folie est laborieuse, elle est pensée.
    Une folie construite ne saurait avoir la pureté de la spontanéité de ce geyser qu’est Marchenoir.
    Il est le « Old Faithful » du blog qui à intervalles réguliers éructe et nous impressionne par une émission de vérités, semi-vérités, contre-vérités, qui jaillissent du fond de ses profondeurs comme le Old Faithful jaillit du fond des entrailles du Yellowstone.
    Il est l’écriture automatique au service de son imagination nietzschéenne.
    Nietzsche rêvait d’un surhomme, nous avons un surblogueur.

  87. hameau dans les nuages

    @ breizmabro | 25 juin 2020 à 18:08
    Vous oubliez de préciser que s’il est incompétent dans certains domaines c’est que lesdits domaines n’ont aucune utilité, sinon bien sûr il saurait. CQFD. Bob c’est le couteau suisse de la connaissance.

  88. @ duvent | 26 juin 2020 à 08:20
    Merci pour l’éclat de rire qu’a provoqué votre commentaire…

  89. @ sbriglia 26 juin 09:11
    Vous avez raison cette interview était pitoyable (je ne l’ai entendue qu’en replay).
    En même temps… il va quitter la matinale de RMC dans peu de temps, du coup il voulait « se faire » Raoult avant de partir pour pouvoir s’en vanter dans les dîners parisiens durant sa retraite. Patatras il n’a pas « eu au tournant » Didier Raoult. Une autre fois peut-être… (quand Raoult aura 71 ans, JJ Bourdin n’aura toujours que trois ans de plus, rien n’est joué ;))
    Pour remplacer JJ Bourdin, j’aurais bien vu Edwy Plenel car il a toutes les qualités requises pour la manipulation d’une interview, mais c’est Apolline qui a gagné car Alain Weill ne m’a pas demandé mon avis 😀

  90. @ Tipaza | 26 juin 2020 à 09:40
    « Vous vous surestimez, ne vous comparez pas !
    Votre folie est laborieuse, elle est pensée. »
    C’est vous qui me surestimez, car ma folie est totalement impensée, et c’est en quoi son inconsistance aurait dû vous laisser de marbre…
    Mais non, vous venez fricoter, et dire que Marchenoir a l’imagination nietzschéenne, ceci est une contre-vérité, que je n’ai pas le temps de démonter alors que mon démonte-pneumatiques est près de moi, comme d’habitude…
    Je n’ai pas le temps, car il faut savoir que je dois dire à Dominique que le faire rire est un plaisir pour moi, que je regarde comme le nec plus ultra des plaisirs !
    Par ailleurs, je dois aussi soumettre à notre hôte, sur un autre fil, ma vision du monde des avocats et des magistrats, qui ne manque pas de piquant et d’originalité, savoir, que je suis convaincue, et la raison est si, comment dire, si, tellement, tant, beaucoup… trop, trop, trop, je ne me souviens pas vraiment quoi…
    Ah ! si, cela me revient : ma grand-mère m’a dit lorsque j’étais enfant, que ce conte effrayant qui m’effrayait, était à double détente ; le Juge est le loup et l’avocat, le chasseur. Ainsi, les demoiselles à capuche rouge devaient toujours se défier de ces deux engeances, dont le but est atrocement, je ne me souviens plus quoi…
    Les contes ont ceci d’utile, ils éduquent et enseignent sans en avoir l’air, à saisir des choses telles que : Ut cuspis sic vita fluit dum stare videtur ! (Comme l’ombre de mon aiguille, la vie passe ainsi tout en semblant immobile !)

  91. Robert Marchenoir

    Et voilà. Expérience sociologique en vraie grandeur. On part d’une question scientifique simple (la molécule a est-elle efficace contre le virus b ?), et il suffit de quelques allers et retours pour que la discussion devienne une mise en cause personnelle à mon encontre.
    Tandis que le vrai sujet est complètement escamoté.
    C’est une technique de trollage classique, et c’est exactement la tactique de Raoult. Incapable d’affronter ses contradicteurs sur le terrain scientifique, il déplace le débat sur sa personne (le pauvre chou est persécuté), puis sur celle de ses adversaires (ils sont corrompus).
    Comme si cela prouvait quoi que ce soit. La totalité des membres du gouvernement pourraient être payés un million de dollars par jour par Gilead, que cela n’aurait rien à voir avec l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus.
    De même, je pourrais n’avoir jamais existé, que cela n’aurait toujours aucun effet sur l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus.
    Personne, ici, n’a jamais répondu à mon défi : montrez-moi une étude de Didier Raoult, une seule, démontrant l’efficacité de la chloroquine, et publiée dans une revue scientifique à comité de lecture, dont les dirigeants ne sont pas des employés de Raoult, et qui n’ait pas été rétractée. (En plus, c’est facile… petit tuyau qui tombera certainement dans l’oreille de sourds.)
    Et nous sommes ici sur un blog d’élite. Ce sont des personnes issues des couches supérieures de la société qui se livrent à une telle manipulation. Des gens lettrés, âgés, qui ont exercé des professions prestigieuses… Si un tel niveau de corruption intellectuelle et morale infecte les secteurs les plus éclairés de la nation, imaginez ce qu’il en est chez les sans-dents…
    Je vois mal comment un pays dont les citoyens sont aussi pervertis peut se défendre contre la plus grande invasion de son histoire depuis 2 500 ans (*).
    Parce qu’encore une fois : pour lutter contre une pandémie qu’on n’a pas vu venir, ou contre un remplacement de population provoqué par des forces historiques, il ne va pas suffire de « renvoyer Macron » ou d’ordonner à Hollande de s’en aller. (Ça y est. Hollande est parti. Ça a changé quelque chose ?)
    Et puisque nous parlons de l’épidémie, j’aimerais dire un mot sur une information sensationnelle qui n’a provoqué les commentaires d’absolument personne. Ni ici, ni dans le pays de façon générale.
    Depuis des années, nous assistons à l’émergence d’une religion laïque de droite, tout aussi mythologique que la religion écologique de gauche : celle du saint « petit paysan », qui, trayant ses trois vaches à la main, les bottes bien plantées dans la terre qui ne ment pas, va nous sauver des miasmes du mondialisme parisiano-bobo-ultralibéral.
    Et en particulier, de l’immigration de masse.
    Parallèlement, une campagne de propagande massive déferlait sur Internet, en provenance de l’extrême droite, selon laquelle c’étaient les patrons qui « les » avaient fait venir.
    Avec, pour seule et unique preuve, vingt secondes extraites d’une interview télévisée en noir et blanc de Francis Bouygues, disant du bien de la main-d’œuvre immigrée.
    Le grand capital, donc. Les immondes exploiteurs du caca-rente.
    Pourtant, à travers le monde entier, l’un des secteurs économiques le plus consommateur de travailleurs immigrés, c’est l’agriculture. Mais en France, rien. Les « médias du système » sont muets sur le sujet, quant aux vertueux sites de réinformation de l’extrême droite, n’en parlons pas. Il ne saurait être question de souiller la sacro-sainte image du « paysan », célébrée chaque année au Salon de l’agriculture.
    Comme avec le reste, en France, les lois de l’économie sont mystérieusement suspendues dès lors qu’on franchit la frontière et qu’on entre en secteur communiste.
    Mais l’épidémie, c’est un peu comme la proverbiale marée basse : quand la mer se retire, on voit ceux qui se baignent à poil.
    C’est ainsi que lorsque la France a eu le nez contre le mur, le ministre de l’Agriculture a lancé un appel alarmiste à la population à « rejoindre la grande armée de l’ombre de l’agriculture », afin de remplacer les 200 000 travailleurs immigrés saisonniers qui permettent au pays de se nourrir.
    « Il y avait auparavant des étrangers qui venaient pour cueillir dans les exploitations, ils ne peuvent plus venir », a confirmé la présidente de la FNSEA.
    Ah booon… et moi qui croyais que c’était hameau dans les nuages, tout seul avec ses petits bras, qui nourrissait la France entière ? tandis que de l’autre main, il repoussait les Sarrasins ?
    En Grande-Bretagne, le ministre de l’Alimentation a lancé un appel similaire.
    On a appris, à cette occasion, que 98 % des travailleurs saisonniers employés aux récoltes venaient de l’étranger. En général d’Europe de l’Est.
    En Angleterre, l’appel aux chômeurs temporaires de souche à remplacer les immigrés a connu un succès mitigé, pour dire le moins. Dans telle ferme, les 300 confinés qui s’étaient proposés pour augmenter leurs revenus n’étaient plus que 20 quelques jours après : le travail était trop dur.
    « Ça fait 15 ans que je me tape la tête contre les murs pour essayer de convaincre les Britanniques de venir travailler chez moi », dit un fermier. « C’est mission impossible. »
    A Moissac (Tarn-et-Garonne, 13 000 habitants), un jeunot du Rassemblement national a failli ravir la mairie au premier tour en mars dernier. Motif : les habitants n’en peuvent plus des travailleurs immigrés… qu’ils ont eux-mêmes fait venir pour cueillir leurs fruits.
    Les Roms bulgares, qui étaient censés être saisonniers, se sont installés au centre-ville, apportant leurs « incivilités » : tapage nocturne, conduite dangereuse, barbecues dans la rue et réflexions déplacées à l’endroit des femmes, qui n’osent plus sortir le soir. A Moissac…
    « Nous, on emploie 40 Bulgares », dit un jeune producteur de pommes et de prunes, qui tient aussi une boutique de produits du terroir. Donc, un pitit paysan AOC, enraciné dans la terre charnelle de Frônce et patin-couffin. « Au début du confinement, on a pris 20 Français. Le plus endurant est resté 8 heures. »
    Un long silence embarrassé a accueilli ces révélations, qui devraient pourtant agiter les blogs comme les médias de tous bords. Si cela n’est pas un problème politique de première grandeur, je ne sais pas ce que c’est. Je veux dire : un problème qui à la fois a des conséquences critiques pour la nation, et n’est pas facile à résoudre.
    Parce que « donnez nous des masques », ça, n’importe quel imbécile est capable de le dire.
    Au lieu de cela, un hiérarque médical corrompu de la fonction publique fait mine de s’indigner que le cours de Bourse de Gilead soit trop haut. Et des millions d’autres abrutis renchérissent.
    Et tout le monde s’enfonce la tête dans le sable, évitant soigneusement de poser les vraies questions : ne faudrait-il pas diminuer le niveau de l’assistanat, qui dissuade les jeunes en bonne santé de se casser le dos dans les champs ? ne faudrait-il pas mettre fin à la diffamation continuelle de « l’agri-business », et prôner au contraire l’innovation, la productivité et les économies d’échelle, seule façon d’augmenter les salaires et de réduire les besoins en main-d’œuvre faiblement qualifiée ? ne faudrait-il pas donner un coup d’arrêt aux subventions, qui transforment les agriculteurs en fonctionnaires souvent miséreux et inefficaces ? ne faudrait-il pas diminuer radicalement la dépense publique, seul moyen de faire baisser les impôts et les charges qui grèvent la rentabilité de toutes les entreprises, y compris dans l’agriculture ? ne faudrait-il pas diminuer radicalement le nombre des fonctionnaires, qui produisent à jet continu les réglementations dont se plaignent les « paysans », parce qu’il faut bien qu’ils justifient leur traitement ?
    Et aussi : si les agriculteurs de Moissac avaient absolument besoin de travailleurs saisonniers importés de l’étranger, pourquoi ne se sont-ils pas organisés pour qu’ils repartent dans leur pays, sitôt la récolte finie ? pourquoi les ont-ils laissé s’installer à demeure dans leur ville ? La noble administration françouése ne manque pourtant pas de moyens plus ou moins retors pour casser les pieds aux gens, quand c’est nécessaire.
    Bref, on pourrait avoir une vraie discussion, comme on pourrait avoir une vraie discussion sur les remèdes et les stratégies face au coronavirus.
    Mais on peut aussi balayer la poussière sous le tapis, hurler contre « Soros » et « les Parisiens », se vouer à n’importe quel gourou (Raoult, Trump, Poutine — l’un chasse l’autre), et faire la chasse en meute à quiconque dévie du politiquement correct. De droite.
    C’est tellement plus confortable.
    ______
    (*) C’est ici Philippe Fabry, l’historien « ultra-libéral », qui donne une leçon d’identité nationale à Éric Zemmour, lequel énonce une sottise grosse comme lui dans son best-seller Destin français.
    Zemmour passe pour l’homme qui défend la France contre l’immigration de masse promue par les horribles libéraux, mais en réalité, c’est lui qui reprend à son compte l’argument mensonger et mythologique des immigrationnistes, selon lequel « la France n’est ni une race, ni une ethnie, ni même une géographie », mais « une construction toute artificielle, toute politique, qui doit tout aux hommes et rien aux éléments ».
    Encore un bel exemple de confusion mentale. Mais on s’en moque, hein, puisque Zemmour est dans le « bon » camp…

  92. @ Robert Marchenoir
    « Et nous sommes ici sur un blog d’élite »
    Et donc ? La France vue de l’extérieur :
    https://www.courrierinternational.com/article/2011/01/07/l-ignorance-crasse-des-intellectuels-francais
    « Et tout le monde s’enfonce la tête dans le sable, évitant soigneusement de poser les vraies questions : ne faudrait-il pas diminuer le niveau de l’assistanat, qui dissuade les jeunes en bonne santé de se casser le dos dans les champs ? »
    Qui voudrait se casser le dos ? Qui donc voudrait obliger les autres, et surtout ses concitoyens à se casser le dos ?
    On essaie d’éviter d’aller contre la règle d’or, c’est évident :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_d%27or#:~:text=La%20R%C3%A8gle%20d'or%20est,qu'on%20te%20fasse%20%C2%BB.
    On peut pousser vers l’agriculture autrement. Il y a le fait que la terre attire davantage, parfois même bêtement, à droite et à gauche. Il faut attirer intelligemment, vous voyez, raconter une histoire comme quand on attire des gens pour pas cher voire pour rien avec la belle histoire de restaurer les châteaux, le patrimoine. Or l’agriculture a un côté patrimonial. Ce n’est pas la « terre qui ne ment pas », forcément, elle ne dit rien, c’est apprendre à lire un paysage.
    A lui redonner vie, l’histoire d’une renaissance, un exemple :
    https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/joue-les-tours/le-grand-retour-des-pieds-de-vigne
    Pour le côté allons vers le futur, agriculture productiviste mais plus intelligemment, on peut penser à des drones, tout ça, ce n’est pas que le discours du chef d’exploitation agricole qui doit changer, c’est la culture française. Il faut développer l’esprit de la frontière, certes, bon, on n’a pas de nouvelles frontières physique ni de culture idoine, mais cela peut venir par l’imitation des Etats-Unis.
    Que dis-je ? Il faut, ça commence, il faut le dire et recruter pour développer l’agriculture high-tech et la manière d’en consommer les produits :
    http://lesgrappes.leparisien.fr/nouvelles-technologies-vin/
    C’est l’amour de nos ancêtres, de notre culture, qui peut pousser vers les petites exploitations agricoles, celle du futur qui peut pousser vers les nouvelles entreprises, y compris agricoles.
    Soyons comme Turner : il aimait peindre le paysage sans en évacuer la modernité, ainsi :
    https://www.biographie-peintre-analyse.com/2012/09/26/joseph-mallord-william-turner-pluie-vapeur-et-vitesse-1844-analyse-d-oeuvre/

  93. POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS…
    « (…) quand on découvre les intérêts énormes de certains professeurs de médecine qui, par cupidité, sont entrés dans un système mafieux et qui de ce fait, ont vendu leur âme à de très puissants laboratoires tels que Gilead, par exemple, pour ne citer ici que ce nom » (Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/la-france-liberee/blog/270620/les-revenus-verses-par-big-pharma-derives-et-conflits-d-interets
    « Voici le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique publié le 24.06.2020 à 17:12.
    N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.
    N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le Remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).
    N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris – Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les ministres à Matignon.
    N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris – Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de langue française).
    N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui a été très présent sur les plateaux télés. Attention le Remdesivir peut être très toxique pour les reins.
    N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil* au papier toilette.
    N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.
    N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.
    N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).
    N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.
    N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.
    N°12. François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.
    N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery. »
    http://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique

  94. @ Martchi 27 juin 17:36
    « Montrez-moi une étude de Didier Raoult, une seule, démontrant l’efficacité de la chloroquine, et publiée dans une revue scientifique à comité de lecture, dont les dirigeants ne sont pas des employés de Raoult, et qui n’ait pas été rétractée »
    Une revue indienne a publié le 29 mai dernier une étude conduite sur 751 membres du personnel soignant (médecins et personnel infirmier) démontrant de façon statistiquement très significative que le risque de contracter la maladie au proche contact des patients hospitalisés en réanimation était 25 fois inférieur en prenant régulièrement de l’hydroxychloroquine à raison d’une dose raisonnable de 400 mg par semaine ; l’effet de protection se faisant sentir à partir de la 5ème semaine (FranceSoir-santé)
    Cette étude, comme celle du Pr Raoult, n’a visiblement pas été achetée par Gilead & associés 🙁
    Pas grave Gilead & associés en ont acheté plein d’autres pour faire jouir quelques bobos se piquant de connaître la médecine.

  95. « La totalité des membres du gouvernement pourraient être payés un million de dollars par jour par Gilead, que cela n’aurait rien à voir avec l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus. » (Robert Marchenoir)
    Sauf que si les membres du Conseil scientifique sont appointés par une société qui a tout intérêt à démolir la chloroquine et que lesdits membres conseillent le gouvernement il y a comme un problème, non ?
    Surtout si en plus les appointés dissimulent ces revenus…
    Souvenons-nous du Comité des industries de l’amiante qui a réussi à dissimuler pendant des dizaines d’années la dangerosité de l’amiante… à force de lobbying.

  96. @ breizmabro 10:04
    Merci chère Bretonne pour cette liste de médecins impartiaux !
    Vous pouvez la transmettre à Patrick Cohen, contempteur de Raoult à jet continu pour qu’enfin il accomplisse son rêve: enquêter et faire ce métier de journaliste qui lui tend les bras !

  97. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 28 juin 2020 à 17:14
    Par simple charité, dans l’espoir de vous apprendre quelque chose (mais je n’entretiens aucune illusion à cet égard), je vous signale les points suivants :
    Si vous faites l’imbécile en répondant à côté de ma question… eh bien, vous aurez toutes les chances d’écrire une imbécillité.
    Si j’ai demandé à de multiples reprises que l’on me montre une étude de Didier Raoult, c’est qu’il n’y en a pas (*). Or, si le plus grand propagandiste mondial de la chloroquine n’a pas été capable de prouver que cette substance est efficace, c’est, vraisemblablement, qu’elle ne l’est pas. Raoult dit partout qu’il a fait de multiples études prouvant l’efficacité de la chloroquine. Or, quand on se donne la peine de chercher, on s’aperçoit que c’est faux.
    Il dit une chose, et en fait une autre. Il dit une chose au grand public, et autre chose aux savants du monde entier, qui, eux, ne se laissent pas berner par le premier baratineur venu, contrairement à vous. Procédé classique des désinformateurs et des complotistes. C’est donc bien un menteur, un escroc.
    Quant au fait qu’il y aurait d’autres études dans le monde tendant à prouver l’efficacité de la chloroquine, évidemment qu’il y en a. Je l’ai écrit à d’innombrables reprises, mais comme vous êtes totalement étanche à tout ce qui contredit votre croyance, vous vous imaginez avoir découvert quelque chose avec votre étude indienne.
    Cette étude ne change rien aux connaissance actuelles de la science : étant donné toutes les études réalisées jusqu’à présent (y compris bien sûr celle dont vous parlez), la conclusion est que la chloroquine est inefficace, et peut même être dangereuse.
    Vous n’avez toujours pas compris comment fonctionne la recherche scientifique.
    Quant à France-Soir, il s’agit, désormais, d’un site-poubelle qui n’a rien à voir avec le journal d’antan. Il est inutile d’y chercher quoi que ce soit qui ait un rapport avec la vérité. Le seul but de France-Soir est de faire du clic avec rigoureusement n’importe quoi. Vous le sauriez si vous aviez un minimum de discernement.
    Si vous voulez un résumé de l’état actuel de la science concernant la chloroquine, vous pouvez écouter la vidéo de l’infectiologue Nathan Peiffer-Smadja, faisant suite au communiqué des sociétés d’infectiologie françaises protestant contre les mensonges de Didier Raoult et de Christian Perronne :
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/oublier-lhydroxychloroquine-contre-le-coronavirus-cet-infectiologue-explique-pourquoi_fr_5ef3a376c5b66c31268151d5?utm_hp_ref=fr-coronavirus
    Elle date du 24 juin, soit près d’un mois après l’étude indienne dont France-Soir fait ses choux gras.
    En plus, Peiffer-Smadja est barbu et il a les cheveux longs, puisque ça a l’air de compter pour les membres de votre secte.
    Sinon, puisque vous aimez les preuves par la compromission financière, je vous signale que l’Inde est le premier producteur mondial de… ventilateurs ?… carembars ?… tire-bouchons ?… Non, de chloroquine. Tandis que Raoult est financé par… Sanofi. Qui produit le… Plaquénil. Nom chimique : hydroxychloroquine. Comme ça se trouve…
    ______
    (*) Une étude digne de ce nom, et donc conforme aux caractéristiques que j’ai précisées. En fait, les raoultistes sont tellement stupides et paresseux qu’ils ne sont même pas capables de trouver, sur le site de Raoult lui-même, l’étude qui correspond (apparemment) à ces critères et qui y a été ajoutée après mon défi.
    Il va de soi qu’elle ne prouve toujours rien — pour des raisons que je m’amuserai peut-être un jour à expliquer.
    D’éminents virologistes l’ont déjà fait — mais bien sûr, ce n’est pas cela qui pourrait vous faire changer d’avis. Le docteur breizmabro fait toujours des miracles dans son cabinet d’Ouessant, et nous sert toujours sa soupe marxiste réchauffée préparée selon les recettes bien connues de Lyssenko.

  98. @ Robert Marchenoir 28 juin 19:56
    Vous n’êtes décidément qu’un bon type mais esprit simple, qui n’utilise que la grossièreté et la provocation comme base d’argumentation.
    Vous vous piquez de faire de la médecine, voire de la recherche, parce que vous avez appris dernièrement ce qu’est une molécule. Grand bien vous fasse.
    Je vous laisse à vos chères études médicales googlisées, peut-être obtiendrez-vous à force de persévérance un doctorat en médecine, voir un C.E.S. en virologie, qui sait…

  99. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 28 juin 2020 à 18:35
    « La totalité des membres du gouvernement pourraient être payés un million de dollars par jour par Gilead, que cela n’aurait rien à voir avec l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus. » (Robert Marchenoir)
    « Sauf que si les membres du Conseil scientifique sont appointés par une société qui a tout intérêt à démolir la chloroquine et que lesdits membres conseillent le gouvernement il y a comme un problème, non ? »
    Je ne sais pas si vous trollez ou si votre question est sincère, mais je vais faire comme si.
    1. Dire que Gilead a tout intérêt à démolir la chloroquine, c’est considérer le monde à travers une optique puérile et paranoïaque. Les producteurs de viande ont tout intérêt à démolir les producteurs de fromage ? Les producteurs de voitures ont tout intérêt à démolir les producteurs d’avions ? Qu’est-ce que c’est que cette vision de bande dessinée ? Est-ce qu’on pourrait avoir une discussion de grandes personnes, pour une fois ?
    2. Le conseil scientifique ad hoc nommé par le gouvernement pour le conseiller sur l’épidémie n’a pas autorité sur la recherche scientifique.
    3. L’efficacité d’une molécule contre une maladie n’est pas établie par les savants français, quels que soient les fantasmes de puissance des habitants du lieu. Elle est établie par les savants du monde entier. Comment expliquez-vous que ces derniers, Français compris, soient parvenus à un consensus contre la chloroquine ? Êtes-vous en train de nous dire que la totalité des savants du monde entier sont corrompus ? Expliquez-nous donc comment la totalité des savants du monde entier pourraient se coaliser pour mentir tous en même temps, sans que personne ne mange le morceau.
    Sauf… un charlatan français. Qui ne présente aucune preuve de ses assertions. Qui se contente d’insinuer et de diffamer.
    4. Et quand bien même. Supposons que cette hypothèse extraordinairement ridicule soit exacte. Supposons que les laboratoires pharmaceutiques du monde entier soient capables d’imposer des médicaments inefficaces au monde entier. Supposons que le monde entier accepte de se laisser massacrer par une industrie pharmaceutique qui aurait pour but de tuer les gens, au lieu de les soigner. (Ce qui, en plus d’être absolument invraisemblable, est faux : les extraordinaires progrès de la pharmacopée en témoignent.)
    Alors dans ce cas, d’innombrables laboratoires pharmaceutiques auraient corrompu d’innombrables savants, en faveur de médicaments concurrents.
    Par exemple, la chloroquine. Et d’ailleurs, Sanofi, producteur de chloroquine, finance l’IHU de Didier Raoult… Mais Raoult est par définition un gentil, il est dans le camp du Bien de droite, donc le soupçon qui pèse sur les autres ne pèsera pas sur lui.
    Mais surtout, d’innombrables laboratoires auraient réussi à imposer, chacun, leur médicament inefficace et concurrent pour lutter contre le coronavirus.
    Les raoultistes font semblant de croire qu’il y a deux médicaments en lice dans le monde : la chloroquine, et le remdesivir. C’est un mensonge. C’est une fabrication.
    Le remdesivir n’est que modérément efficace contre le coronavirus. La dexométhasone est spectaculairement efficace contre le coronavirus. Pourquoi ne faites-vous pas tout un foin avec la dexométhasone ? Parce qu’aucun canal de désinformation n’a été en mesure de vous procurer des racontars financiers entourant ses producteurs.
    Des dizaines, peut-être des centaines de remèdes et de vaccins sont actuellement à l’étude uniquement contre cette maladie.
    Si votre hypothèse était exacte (l’essentiel des savants du monde entier sont suffisamment corrompus pour mentir sur la chloroquine), alors ce ne serait pas seulement le remdesivir de Gilead qui montrerait des résultats (modérément) favorables.
    Nous serions assaillis de dizaines d’études, toutes plus optimistes les unes que les autres, annonçant des résultats aussi formidables que truqués, avec chacune un médicament différent.
    Il en irait d’ailleurs de même de la totalité de la recherche médicale et pharmaceutique. Elle serait intégralement composée de charlatans et d’escrocs. Et personne ne ferait rien.
    A ce niveau de n’importe quoi, il faudrait quand même arrêter les frais.
    « Souvenons-nous du Comité des industries de l’amiante qui a réussi à dissimuler pendant des dizaines d’années la dangerosité de l’amiante… à force de lobbying. »
    Bah oui. Y’a eu des scandales par le passé, donc tout est scandale. Tout est faux. Sauf la chloroquine, qui, elle, est efficace parce que Raoult le dit ! Raoult, lui, n’est pas du tout susceptible d’être un fraudeur ! C’est exclu ! Il est soutenu par des politiciens de droite, donc c’est un gentil ! Forcément !
    Même votre exemple n’a strictement rien à voir avec le sujet. L’amiante, ce n’est pas un médicament. L’amiante est extraordinairement efficace dans ce pour quoi elle est conçue : l’isolation thermique et la lutte contre l’incendie. Mais elle est toxique.
    Et tout le monde le savait. Presque depuis le début. Il y avait consensus scientifique sur la toxicité de l’amiante. C’est donc exactement le contraire.
    De plus, votre comité machin, c’est une exclusivité franco-franchouillarde : c’est en France que l’amiante a été le plus longtemps utilisée, justement parce que c’était de l’industrie françouése, Môssieur, et que l’industrie françouése, c’est comme le Raoult : c’est forcément inoffensif, il n’y a pas à discuter !
    La démagogie crasse à laquelle nous assistons actuellement sur la chloroquine, elle dit… eh bien, elle dit exactement la même chose que votre comité pour l’amiante : la chloroquine, c’est forcément bon, puisque c’est français. Tandis que ce sont les méchants étrangers, américains de préférence, qui cherchent à nous empoisonner (les salopards).

  100. herman kerhost

    @ sbriglia | 28 juin 2020 à 18:35
    Sbriglia, je ne vous comprend pas. Ce n’est pas seulement en France que la chloroquine se fait dézinguer. C’est partout où des essais ont été menés.
    Comment pouvez-vous faire confiance à un charlatan qui a plusieurs fois déclaré que nous en avions fini avec le virus: au début, au milieu, à la fin. Enfin, non, pas à la fin, parce que ce n’est pas fini…
    Je ne sais pas si vous lisez l’anglais, mais voyez cet article, et revenez me dire si vous croyez encore à cette histoire de chloroquine:
    https://forbetterscience.com/2020/04/22/chloroquine-witchdoctor-didier-raoult-barking-mad-and-dangerous/

  101. Robert Marchenoir

    @ herman kerhost | 28 juin 2020 à 22:18
    Leonid Schneider est en effet l’une des sources scientifiques à suivre pour comprendre la supercherie de Raoult. Ainsi qu’Elisabeth Bik, dont j’ignorais que Raoult l’avait insultée en public. Ce qui est dans la droite ligne de son système.
    Cette description de l’IHU Méditerranée Infection, par Leonid Schneider, résume bien les choses : « Un environnement de recherche totalitaire, dominé par un culte de la personnalité, où le harcèlement se donne libre cours, où règnent la servilité et la peur, ne peut produire que des recherches dénuées de toute crédibilité, voire falsifiées. »
    L’IHU est une secte, Raoult est son gourou, et ses disciples ne s’en cachent même pas. Philippe Brouqui, proche collaborateur de Raoult, croit défendre ce dernier en disant ceci, aux journalistes du Parisien venus visiter l’institut du grand homme : « C’est quelqu’un d’autoritaire, mais juste. Cela fait 35 ans que j’essaie de le contredire, mais il a toujours raison. Autour de lui, on est un noyau dur. Papa veille sur tout ce monde ! »
    Quand un responsable scientifique et médical appelle son patron « papa », et prétend qu’il a été incapable de le contredire en 35 ans, c’est qu’il y a un sérieux problème. Brouqui n’a pas l’air de réaliser que cette dernière assertion prouve tout simplement que Raoult n’est pas un scientifique.
    Elle prouve aussi qu’il est un dictateur, et, sans surprise, ceux des Français qui en pincent pour la dictature sont à ses pieds.
    J’ignorais l’existence de la petite vidéo faite par les élèves de Raoult ; elle en dit long. Vous remarquerez les paroles sur l’écran confirmant que Raoult est un esclavagiste, faisant intensément usage d’étudiants en médecine africains, dont il fait suer le burnous et qui lui mangent évidemment dans la main.
    Voir la fleur du réactionnariat porter aux nues un homme qui importe massivement des travailleurs immigrés (dans les conditions les plus contestables qui soient) ne manque pas de sel.
    Il existe d’autres témoignages de ses anciens élèves, expliquant comment Raoult convoque régulièrement son monde pour détruire en public sa tête de Turc du jour, sous des prétextes futiles — souvent des femmes, d’ailleurs. L’une d’entre elles sortait en larmes de ces tribunaux maoïstes. Raoult s’est vanté un peu plus tard, devant elle, de l’avoir prise pour cible. Son cynisme est total.
    Un de ses étudiants a expliqué que son supérieur hiérarchique lui avait ordonné de mentir sur l’objet de ses recherches, si jamais Raoult lui posait des questions. Le thème n’était pas kasher suivant la doctrine du Chef, et le responsable était tellement terrorisé par Raoult qu’il ne voulait pas que ça se sache. Imaginez la qualité des recherches produites dans une telle ambiance…
    Pour l’anecdote, on notera cet éloge de Raoult fait par un patron de pizzeria : « Nous, à Marseille, on aime les grandes gueules. Avec lui, on ressent la même chose qu’avec Monsieur Tapie. » C’est bien ce que je disais : Bernard Tapie, l’escroc notoire. Excellente référence pour un scientifique et un médecin…
    Quelques articles d’authentiques journalistes scientifiques qui démontent la supercherie Raoult (à l’étranger, bien sûr) :
    Dans Science-Based Medicine (David Gorski) :
    Are hydroxychloroquine and azithromycin an effective treatment for COVID-19 ?
    Hydroxychloroquine and azithromycin versus COVID-19 : Grift, conspiracy theories, and another bad study by Didier Raoult
    Dans Science Integrity Digest (Elisabeth Bik) :
    Thoughts on the Gautret et al. paper about Hydroxychloroquine and Azithromycin treatment of COVID-19 infections
    An observational study without a control group
    Dans For Better Science (Leonid Schneider) :
    Chloroquine genius Didier Raoult to save the world from COVID-19
    Et puis ce verdict tout à fait officiel, concernant l’IHU Méditerranée Infection, suite à une mission conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales et de l’Inspection générale de l’administration, de l’Éducation nationale et de la recherche :
    Une extrême concentration des pouvoirs autour du directeur
    « Le management de la fondation et de l’ensemble du projet est tout entier dominé par le professeur Didier Raoult, qui l’exerce selon un mode vertical fondé sur l’autorité, et non sur la coopération et l’inclusion ; et selon un mode très centralisé, sans délégation ou presque. Toutes les décisions, scientifiques et non-scientifiques, remontent en pratique au professeur Didier Raoult, qui décide selon des critères qui ne sont pas transparents pour un bon nombre des interlocuteurs de la mission. »
    En bon français : un dictateur. Dans le secteur privé, un patron dirigeant 700 personnes avec ces méthodes ne tiendrait pas six mois. L’actionnaire l’aurait viré bien avant.
    Inutile de dire qu’il est impossible de faire de la bonne science dans de telles conditions.
    ______
    @ breizmabro | 28 juin 2020 à 21:29
    La grossièreté et la provocation sont de votre côté, sans parler de votre infinie mauvaise foi. Et puis ne venez pas me parler d’argumentation. Vous devriez vraiment éviter d’employer des mots que vous ne comprenez pas.
    Quant au ridicule reproche que vous me faites d’utiliser Google, c’est à peu près aussi stupide que si vous me reprochiez d’utiliser du papier et un crayon. Ou des livres. Ou un ordinateur.
    L’idiocratie règne désormais en maître, et des ignorants hargneux et vindicatifs, incapables d’utiliser les outils de base du savoir, tentent d’en remontrer à la terre entière.
    Ce qui est assez vertigineux, c’est que l’attitude dont vous faites preuve est celle qui prévaut désormais parmi la jeune génération décérébrée par les universités américaines. Il semble se produire une espèce de contagion rétrospective en direction des générations antérieures. La rage nihiliste se répand à la vitesse de la lumière.

  102. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir alias Papa Doc | 29 juin 2020 à 04:43
    Non, sérieux ? J’ai arrêté de lire votre commentaire à peu près au milieu. Vous êtes l’hôpital qui se moque de la charité.
    Vous êtes le Raoult de ce blog. Encore plus scalpel que couteau suisse. Il faut que ça saigne. Dans vos rapports aux autres, vous devez être une plaie à vous tout seul.

  103. @ Robert Marchenoir 29 juin 04:43
    Je vois que lorsque cela vous est nécessaire vous vous accommodez des méthodes soviétiques dont Leonid Schneider le blogueur est le digne représentant avec ses manipulations et ses mensonges, et quand il se fait prendre il pleure sur « son » (?) pays en disant « Il est évident que l’Allemagne considère les blogs et les lanceurs d’alerte comme une activité si méprisable qu’une personne comme moi est coupable en justice par défaut ».
    « …c’est à peu près aussi stupide que si vous me reprochiez d’utiliser du papier et un crayon. Ou des livres. »
    Vous feriez mieux en effet de consulter des livres écrits par des professionnels de la virologie en lieu et place des fake news que des charlots publient sur Google grâce à la fameuse liberté d’expression.
    « La grossièreté et la provocation sont de votre côté »
    Le retournement de la preuve est bien une méthode enseignée dans les écoles de l’ancien KGB non ?

  104. @ Robert Marchenoir 4 h 43
    Citer Elisabeth Bik « consultante en intégrité scientifique, exhibant un CV aussi bizarre (foireux) que ça:
    https://microbiomedigestdotcom.files.wordpress.com/2020/04/elisabeth_bik_cv_april-2020-1.pdf
    me paraît peu crédible !
    Raoult a sans doute à peu près tous les défauts de la terre, mais on ne peut lui objecter son absence de lucidité dans sa dénonciation de la corruption de la médecine par Big Pharma:
    http://blogs.senat.fr/maladies-emergentes/files/Rapport-Raoult-Bioterrorisme.pdf (2003)
    « Les rapports entre l’industrie pharmaceutique et les praticiens en France, bien qu’ils se soient modifiés, restent peu clairs. Ceci se traduit par le fait que le nombre de médecins invités par l’industrie dans les grands congrès internationaux (dont l’ICAAC qui est le plus grand congrès américain des antibiotiques) est plus important pour le contingent français que pour tout autre pays. Le niveau de perception des médecins avertis sur la création d’un lien anormal avec l’industrie est très faible. J’ai eu
    personnellement l’occasion de discuter de ce point avec des responsables experts de l’AMM, invités par les compagnies, qui ne voyaient aucun conflit d’intérêt dans cette situation, ce qui montre que le niveau de maturité n’a pas atteint celui recommandé dans la littérature internationale. »
    De façon plus générale il faudra s’interroger sur les raisons pour lesquelles notre pays n’a pas eu les performances attendues alors qu’il consacre 11,2 % de son PIB en dépenses de santé…

  105. @ caroff 29 juin 12:35
    Ne vous laissez pas emberlificoter par le rédacteur en chef de la Pravda française de ce blog puisqu’avant la découverte faite par un certain herman kerhost, tout aussi scientifique que lui, il n’avait jamais entendu parler d’Elisabeth Bik pourtant connue des scientifiques comme une personnalité clivante dans le sens où elle est très proche de certains milieux politiques influents.
    Sacré Martchi, toujours à la pointe de l’actualité 😀

  106. sbriglia @ RM (suite et fin)

    « Dire que Gilead a tout intérêt à démolir la chloroquine, c’est considérer le monde à travers une optique puérile et paranoïaque. Les producteurs de viande ont tout intérêt à démolir les producteurs de fromage ? Les producteurs de voitures ont tout intérêt à démolir les producteurs d’avions ? Qu’est-ce que c’est que cette vision de bande dessinée ? Est-ce qu’on pourrait avoir une discussion de grandes personnes, pour une fois ? » (Robert Marchenoir)
    J’ai rarement lu autant d’énormités en un seul paragraphe !
    Prenez-vous vos interlocuteurs pour des imbéciles ?
    Gilead est un conglomérat de sociétés spécialisées en biotechnologies et en médicaments innovants qui a tout intérêt à éliminer du marché une molécule bon marché – dont je me fous de savoir si elle est ou non efficace – susceptible d’empiéter sur une autre molécule telle le remdesivir, fabriqué à grand frais par les labos où Gilead a investi (Gilead vient de fixer le prix d’une cure de remdesivir à 2 340 dollars) : un enfant de cinq ans le comprendrait !
    Vos comparaisons entre des producteurs de viande et de fromages est indigne de vos prétentions à apporter des arguments indiscutables : je vous parle de concurrence entre société ayant le même objet social et vous me répondez que Bigard (la viande…) ne va pas faire de mal à Lactalis !
    Pour la dernière fois : je ne suis pas un supporter de Raoult, je ne sais si son médicament fonctionne, son caractère exécrable n’est pas nécessairement signe de génie ou de charlatanisme.
    Ce que je sais c’est que l’industrie pharmaceutique n’est pas un monde de bisounours et que les intérêts colossaux en jeu génèrent toutes les dérives.
    Feindre de l’ignorer et renvoyer vos interlocuteurs au terminus des prétentieux avec mépris n’est pas le signe d’un cerveau parfaitement structuré.
    Je cesse ici nos échanges, votre inaptitude au dialogue apaisé démontrant l’inanité de toute poursuite de ceux-ci.

  107. Robert Marchenoir

    Ça marche à tous les coups : les petits roquets raoultistes tiennent à avoir le dernier mot, mais ils ne peuvent le faire qu’en procédant à ce que les Anglais appellent la « character assassination ». En français : tuer le messager, diffamer sa personnalité et le traîner dans la boue.
    Toujours aucun argument sur l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus, mais voici qu’hameau dans les nuages, vexé que je lui aie fourré le nez dans ses contradictions concernant le paysanisme et l’immigration, vient me servir je ne sais quelle leçon de morale sur mon « rapport aux autres ».
    Mais bien sûr, aucun argument sur l’agriculture.
    Ni sur l’immigration.
    Ni sur le traitement du coronavirus.
    Ni sur le singulier « rapport aux autres » du professeur Raoult, dont je viens d’exposer les funestes conséquences.
    Tout comme breizmabro, la vieille dame indigne, avait cru spirituel de déplorer que je ne sois pas mort du coronavirus, quand j’étais sorti de mon silence pour contredire son idole le « professeur » Raoult.
    Mais ce genre de « rapport aux autres » ne pose pas de problème à Monsieur hameau, bien sûr.
    On tremble à l’idée que ces gens-là puissent un jour porter au pouvoir des gens qui leur ressemblent.
    Encore une fois, qu’un peuple puisse tirer parti d’une épidémie mortelle pour se livrer à de telles bassesses contre ses compatriotes montre assez à quel point ses défenses immunitaires psychologiques et morales sont affaiblies.
    On leur apporte des informations qui leur manquent, on leur sert sur un plateau des pans entiers du savoir dont ils pourraient faire leur miel, mais non : Leonid Schneider ne serait qu’un méprisable « blogueur » (et breizmabro, elle est quoi ? doctoresse en n’importe quoi à l’École des hautes études en sarcasme & diffamation ?).
    Il suffit d’étudier un tant soit peu les liens que j’ai donnés, pour apprendre que Leonid Schneider est un chercheur, titulaire d’un doctorat de biologie et de science biomédicale, spécialisé dans l’étude des cellules souches. Il s’est consacré à une activité de journalisme scientifique, pour exposer les tares de la mauvaise science : celle qui dévoie les outils de la discipline (études, publications…) pour servir l’ambition, la vanité et la soif de pouvoir de certains.
    Didier Raoult n’est qu’un exemple extrême de ces savants dévoyés, mais il en existe bien d’autres, et Schneider n’a pas attendu le cirque de la chloroquine pour démontrer leurs méfaits.
    « Le journalisme scientifique établi ne fait que reproduire les messages transmis par l’élite scientifique et les institutions de recherche dominantes », écrit Leonid Schneider. « Quand nous écoutons les nouvelles scientifiques, nous entendons, pour l’essentiel, la voix du pouvoir et de l’argent. Un climat de peur règne sur la science : la mauvaise science est très rarement dénoncée aux yeux de tous. La fraude et les violations de l’éthique sont systématiquement dissimulées. Critiques et accusations ne sont portées qu’à huis clos, et souvent de façon injuste ou même erronée. Il existe de nombreux savants honnêtes et de qualité, mais ils n’ont pas voix au chapitre. Mon site leur est dédié. »
    « L’un des objectifs de mon site est de donner la parole à ces savants, qui en temps ordinaire n’oseraient jamais faire entendre leurs critiques, par peur de leurs collègues influents. »

    L’on reconnaît, ici, le portrait tout craché de Didier Raoult et de son système de pouvoir. Inutile de dire que ces lignes ont été écrites longtemps avant le scandale franchouillard de la chloroquine. Raoult n’est qu’un des multiples symptômes du mal dénoncé par Schneider.
    Autrement dit, Raoult est le voleur qui crie « Au voleur ! », ce que j’ai démontré depuis bien longtemps et qui se voit comme le nez au milieu de la figure.
    Quant à Leonid Schneider, son activité journalistique ne s’adresse pas au grand public, mais à ses collègues scientifiques. Naturellement, rien n’empêche le grand public éclairé, celui qui souhaite s’élever au-dessus de sa condition, d’élargir son savoir en étudiant ses écrits.
    Bien sûr, c’est plus difficile, et moins immédiatement gratifiant, que de racler n’importe quels racontars sur des sites complotistes. Et de faire meute derrière n’importe quel braillard apte à brosser la populace dans le sens du poil.
    Comme breizmabro, qui accuse Leonid Schneider, dont elle ignorait l’existence il y a deux minutes, d’être un « manipulateur » et un « menteur ». Sans le début de la queue d’un argument. Sur la seule base du fait qu’il a été poursuivi en diffamation, par l’un des savants dont il a démontré la fraude.
    Comme chacun sait, lorsque vous portez plainte pour diffamation, c’est forcément que vous avez raison.
    D’ailleurs, Didier Raoult, alias HydroxyChloroQueen, a menacé le docteur Damien Barraud, lequel a exposé les dessous de son baratin, de poursuites en diffamation. C’est bien la preuve que Raoult a raison, et que la chloroquine est efficace contre le coronavirus.
    Maintenant, le professeur de médecine breizmabro me conseille aimablement de « consulter des livres écrits par des professionnels de la virologie en lieu et place des fake news que des charlots publient sur Google ».
    Je n’ai aucun doute que la directrice de l’Institut français d’immunologie, Madame breizmabro, a blindé sa bibliothèque de livres écrits par des professionnels de la virologie, et les a lus trois fois avant d’oser émettre un avis sur le « protocole du professeur Raoult ».
    Ce sont certainement ses multiples contacts au sommet de la recherche médicale indienne qui l’ont alertée sur l’existence d’une étude consacrée à la chloroquine dans ce pays. Il est absolument exclu qu’elle s’appuie sur les racontars d’un site de désinformation, exploité par un affairiste qui a racheté la marque France-Soir.
    Il faudrait que quelqu’un lui dise, néanmoins, que personne ne « publie sur Google ».
    Et que la publication scientifique, et le débat scientifique, ont désormais largement lieu sur Internet. Le fait de publier ses travaux sur un « blog » n’en dit pas plus long, sur leur qualité, que de les publier sur du « papier ».
    Malheureusement, la conservatrice de la bibliothèque de l’Académie de médecine Léontine Breizmabro a malencontreusement oublié de m’indiquer quels « livres écrits par des professionnels de la virologie » je devais étudier, pour combler mes fâcheuses lacunes en raoultisme moléculaire.
    J’espère seulement qu’elle ne fait pas allusion aux blocs de papier imprimé promus à la télévision, récemment, par le docteur HydroxyChloroQueen et son compère Christian Perronne, auquel le Conseil de l’ordre des médecins vient de demander des comptes, pour avoir osé affirmer que 25 000 Français sont morts parce qu’on leur aurait refusé la chloroquine.
    Ma bibliothèque à moi est peuplée de vrais livres écrits par de vrais savants, pas d’ouvrages frauduleux produits par des personnalités médiatiques en mal de promotion.
    On peut aussi lire les écrits de Derek Lowe (docteur en chimie organique, chercheur en pharmacologie sur la schizophrénie, la maladie d’Alzheimer et bien d’autres), de David Gorski (chirurgien cancérologue, professeur de chirurgie), ou Elisabeth Bik (titulaire d’un doctorat de l’université d’Utrecht, spécialisée dans l’étude du milieu dans lequel vivent les bactéries), dont j’ai fourni les liens (contrairement à mes adversaires, qui ont toujours raison sans avoir besoin de rien prouver).
    Ces scientifiques ont le même profil que Leonid Schneider. Eux aussi se consacrent à informer leurs pairs sur l’intégrité dans la recherche médicale.
    Évidemment, ils ne passent pas à la télévision, ils écrivent en anglais et leurs articles sont difficiles.
    Il suffit cependant d’un petit effort pour y accéder. C’est un choix. Personne ne peut faire ce travail à votre place.
    Et oui, Google est très utile pour les trouver, eux et d’autres, tout comme une voiture est assez utile pour se rendre d’un point à un autre. Mais si vous n’aimez pas Google, vous pouvez toujours faire comme moi, et utiliser Start Page.
    ______
    @ caroff | 29 juin 2020 à 12:35
    « Citer Elisabeth Bik ‘consultante en intégrité scientifique’, exhibant un CV aussi bizarre (foireux) que ça:
    https://microbiomedigestdotcom.files.wordpress.com/2020/04/elisabeth_bik_cv_april-2020-1.pdf« 
    Toujours la passion française pour la diffamation sans preuves, l’insulte remplaçant l’argumentation, et le « CV ». Ah ! le sacro-saint « CV »!… La pertinence de votre propos, votre légitimité sociale dépendent entièrement de votre « CV ».
    Cela n’empêche pas les Français de vomir sur les « énarques » et les « élites ». Il faudrait savoir…
    Donc, en dehors de le trouver « foireux », le CV d’Elisabeth Bik, quel est le reproche que vous lui faites, exactement ? Elle n’a pas fait Normale Sup ? Elle n’est pas X-Mines ? Qu’est-ce qui coince, au juste ?
    Et quelles critiques faites-vous, si vous en faites, sur ses articles concernant les études de Didier Raoult ?
    Car c’est cela, le sujet, et pas le « CV » d’Elisabeth Bik… Évidemment, ses articles sont parmi les plus difficiles de ceux que j’ai cités ici, donc, comme d’habitude, en France, on change de sujet, on déplace la cage de buts à roulettes et on s’emploie à diffamer la personne de l’auteur, au lieu d’argumenter sur ses écrits.
    « Raoult a sans doute à peu près tous les défauts de la terre, mais on ne peut lui objecter son absence de lucidité dans sa dénonciation de la corruption de la médecine par Big Pharma. »
    On s’en moque. Ce n’est pas le sujet. Vous faites diversion. Le sujet, c’est l’efficacité de la chloroquine sur le coronavirus.
    Quant à « Big Pharma », comme vous dites (encore cette sale manie de raisonner par slogans, au lieu d’utiliser des faits), nous n’avons pas besoin de Raoult pour ça, lequel a à peu près autant de crédibilité qu’un proxénète pour dénoncer la prostitution.
    Lisez plutôt, à ce sujet, les auteurs que je vous ai indiqués. Comme s’il manquait de travaux rigoureux et impartiaux sur le sujet…
    Si vous voulez, on peut aussi chercher des poux dans la tête de Raoult au motif de son « CV ». Il a à moitié échoué dans ses études de médecine, n’ayant pas réussi à obtenir le classement qui lui aurait permis de se consacrer à l’obstétrique, comme il le souhaitait.
    « De façon plus générale il faudra s’interroger sur les raisons pour lesquelles notre pays n’a pas eu les performances attendues alors qu’il consacre 11,2 % de son PIB en dépenses de santé… »
    Pas besoin de s’interroger, nous connaissons la réponse : parce que le système de santé français est lourdement fonctionnarisé, comme tout le reste.
    Fonctionnarisation dont les vices éclatent, à l’examen du mode de gouvernance de l’institution étatique IHU Méditerranée Infection par le haut fonctionnaire Didier Raoult. Cette affaire est une saisissante illustration des conséquences catastrophiques de l’impunité dont jouissent les fonctionnaires.
    Raoult a cru pouvoir faire la loi dans son institut, et il l’a faite, effectivement. Protégé qu’il était par la caste politicienne locale et la population marseillaise. Mais cela ne lui a pas suffi. Sa vanité et sa soif de pouvoir l’ont conduit à tenter de faire à l’échelle du pays entier ce qu’il avait fait à l’IHU. Malheureusement pour lui, il semble qu’il soit allé trop loin, cette fois-ci. L’Agence nationale de sécurité du médicament, tout comme le Conseil de l’ordre, lui demandent maintenant des comptes, non seulement sur l’éthique de son comportement, mais sur la légalité de ses études.
    Il est donc particulièrement déplacé de défendre Raoult au motif des mauvaises performances des hôpitaux français. Raoult fait partie du problème.

  108. Robert Marchenoir

    @ sbriglia @ RM (suite et fin) | 29 juin 2020 à 17:15
    « Votre inaptitude au dialogue apaisé. »
    Mais je n’ai aucune intention d’entretenir un dialogue apaisé. Je ne suis pas un centriste mou, moi. Adressez-vous à Achille, pour cela, ou à d’autres. Vous avez l’embarras du choix.
    Je n’ai nulle intention d’entretenir un dialogue apaisé face à un escroc mégalomane qui met en péril des vies humaines et détourne l’argent des Français. Que Monsieur Raoult commence par entretenir un dialogue apaisé avec ses étudiants, ses confrères du monde entier, les représentants élus du peuple et les Français eux-mêmes, qui financent ses fraudes scientifiques et son salaire, et ensuite nous en reparlerons.
    Vous me la baillez belle, avec votre dialogue apaisé…
    « Prenez-vous vos interlocuteurs pour des imbéciles ? »
    Non, c’est Didier Raoult qui prend son public pour des imbéciles. Et, apparemment, il a raison.
    En admettant même que Gilead ait intérêt à éliminer la chloroquine, il est évident, sauf pour des esprits complotistes et paranoïaques, qu’il n’en a nullement les moyens. Comment une entreprise quelle qu’elle soit pourrait-elle empêcher, face au monde entier mobilisé contre l’épidémie, l’emploi d’un médicament supposé efficace ? C’est tout simplement impossible.
    Et il n’y a, de plus, pas l’ombre d’une preuve que Gilead ait comploté dans ce sens.
    « Une molécule bon marché [la chloroquine] — dont je me fous de savoir si elle est ou non efficace. »
    Ah, d’accord… Mais alors, si vous vous « foutez » de savoir si un médicament présenté comme remède potentiel à une pandémie mortelle est efficace (les familles des défunts apprécieront), qu’est-ce que ça peut bien vous faire qu’une entreprise quelconque s’emploie à l’éliminer du marché ?
    « Gilead vient de fixer le prix d’une cure de remdesivir à 2 340 dollars. »
    Gilead n’a pas les moyens de fixer le prix d’une cure de remdesivir. Vous semblez oublier un léger détail : l’offre et la demande. Les lois de l’économie.
    Le prix des médicaments se négocie, comme tout le reste. Et en la matière, ce sont d’autres entreprises tout aussi puissantes qui négocient (les assureurs-maladie), voire des États, quand ce n’est pas une alliance d’États (l’Union européenne, au hasard).
    Donc, ce n’est pas parce que vous avez lu dans la propagande raoultiste que Gilead aurait « fixé » le prix de son médicament à tel niveau, que tel serait le prix réellement pratiqué, ou définitif.
    D’autre part, la propagande raoultiste nous ramone le conduit auditif avec le méchant capitaliste américain qui veut se faire des surprofits en vendant son médicament très très cher.
    Une fois de plus, les lois de l’économie rentrent en jeu : si, en définitive, on utilise bel et bien ce médicament, et si les États (qui ne sont pas non plus des Bisounours, comme vous dites), acceptent de le payer à un prix élevé, c’est qu’il s’agit du juste prix. Parce que le médicament serait efficace. Et qu’on en aurait besoin. Et qu’il aurait coûté cher à développer.
    Les tirades contre la « Big Pharma » me font bien rigoler. La pharma, c’est big, parce que les investissements nécessaires pour développer un médicament sont devenus colossaux.
    Ou bien veut-on, là encore, faire de la petite pharma de proximité, avec de gentils artisans qui vont planter des graines de chloroquine à la main dans leur jardin, et les vendre en circuits courts ?
    Le problème, avec la « pharma » française, ce serait plutôt qu’elle n’est pas assez « big ». Nous étions parmi les premiers du monde il n’y a pas si longtemps, nous sommes en train de reculer à toute allure.
    Et les mêmes néo-marxistes qui se tordent les mains face à la « Big Pharma » vont chouiner sur la « désindustrialisation de la France ». Et accuser le président du moment de « brader » je ne sais quel prétendu « fleuron » aux étrangers — lequel aura cessé d’être un fleuron depuis longtemps, et c’est bien pour cela qu’il est obligé de se faire racheter.
    Il faut vraiment que l’opinion publique soit collectivement tordue, pour que la réaction spontanée à la découverte de deux médicaments efficaces, la dexaméthasone et le remdesivir, soit non pas de se féliciter et de pousser des soupirs de soulagement, mais d’organiser le black-out, pour le premier, et de se livrer à une campagne de dénigrement massive, pour le second.
    Tout ça sous prétexte que l’un de ces remèdes a été découvert par les Britanniques, et que l’autre est vendu par des Américains.

  109. Robert Marchenoir

    J’avais oublié de relever ce point révélateur :
    « Vous feriez mieux en effet de consulter des livres écrits par des professionnels de la virologie en lieu et place des fake news que des charlots publient sur Google grâce à la fameuse liberté d’expression. » – breizmabro | 29 juin 2020 à 09:41
    Voilà, en fait, ce que voudraient les raoultistes : brider la liberté d’expression. Quand je vous disais que ce qui attirait certains Français chez Didier Raoult, c’était son côté dictatorial…
    Et encore, la « fameuse liberté d’expression », dont il est question ici, sous la plume de la délicieuse breizmabro, ce n’est pas quelque billet d’humeur déjanté d’un polémiste frénétique. C’est un article scientifique inconnu de tous, écrit par une scientifique à l’intention de scientifiques, largement inaccessible au commun des mortels, et consacré à des sujets aussi aguichants que le rythme d’administration des tests d’amplification en chaîne par polymérase.
    C’est ainsi que Raoult procède dans son institut : la recherche de la vérité scientifique est considérée comme un abus de la liberté d’expression. Son bras droit Philippe Brouqui le dit lui-même : « Cela fait 35 ans que j’essaie de le contredire, mais il a toujours raison. »
    Ce qui importe est la parole du Chef. Le reste est l’abus d’une liberté d’expression trop généreusement concédée. Voilà la doctrine que voudraient vous imposer les sectateurs de Didier Raoult.
    Et pour confirmer leur lyssenkisme (*), lorsqu’ils sont confrontés à des arguments scientifiques énoncés par une scientifique, les raoultistes répondent :
    « Elisabeth Bik, pourtant connue des scientifiques comme une personnalité clivante dans le sens où elle est très proche de certains milieux politiques influents. » – breizmabro | 29 juin 2020 à 16:00
    Ce ne sont pas les arguments scientifiques d’Elisabeth Bik qui comptent, c’est son bulletin de vote. Elle est une personnalité clivante. Au contraire de Raoult, donc, qui, lui, est complètement consensuel. Et elle est proche de certains milieux politiques influents. Comme Raoult, donc, mais lui, c’est un gentil, donc il a le droit.
    J’insinue et je diffame, comme d’habitude chez breizmabro. Quels milieux politiques influents ? On l’ignore. Je sais ce que je sais. Je pourrais vous en dire long, mais là, je n’ai pas le temps, j’ai rendez-vous avec mes potes au bistrot.
    Bien entendu, breizmabro n’a pas la moindre idée de qui est Elisabeth Bik, dont elle a découvert le nom à la minute où je l’ai écrit sur ce blog. Mais ça ne fait rien. L’essentiel est de répandre son venin et de calomnier tant et plus.
    Certains manquent de prudence, ici. Ils n’ont pas compris qu’on peut certes raconter n’importe quoi avec un aplomb parfait en matière de politique, mais que c’est un peu plus difficile lorsqu’il est question de science. Ils ont oublié l’épisode des disjoncteurs différentiels.
    ______
    (*) Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Lyssenko était un généticien dévoyé à la botte de Staline, qui diffusait des théories scientifiques falsifiées sous couvert de lutte idéologique anti-capitaliste. Exactement comme Didier Raoult.

  110. @ Robert Marchenoir | 29 juin 2020 à 22:40
    « Mais je n’ai aucune intention d’entretenir un dialogue apaisé. Je ne suis pas un centriste mou, moi. Adressez-vous à Achille, pour cela, ou à d’autres. Vous avez l’embarras du choix. »
    Allons bon, alors que je me suis bien gardé de prendre position sur l’efficacité de la chloroquine, je me prends un bourre-pif .
    Je continue à penser que ce débat entre pro-Raoult et anti-Raoult est déjà dépassé. L’important ce sont les dispositions qu’il convient d’ores et déjà de prendre pour la seconde vague.
    Les masques sont là, mais il suffit de voir les manifs et les regroupements festifs pour s’apercevoir que personne ne les met.
    La distanciation sociale, expression savante pour dire qu’il faut garder une certaine distance entre les personnes, c’est pareil. Tout le monde s’en fiche !
    Reste à connaître le comportement des gens lorsque le vaccin contre le Covid-19 sera disponible.
    Je ne serais pas étonné que, là encore, peu de gens se précipitent pour se faire vacciner, comme cela a été le cas en 2009 alors que Roselyne Bachelot avait largement approvisionné les stocks.
    Et ensuite il suffira de désigner les coupables, alors que ceux-ci sont d’abord ceux qui ne respectent pas les gestes barrières. Autrement dit tout le monde ou presque.

  111. @ Robert Marchenoir 17h46
    « …la recherche de la vérité scientifique est considérée comme un abus de la liberté d’expression. Son bras droit Philippe Brouqui le dit lui-même : « Cela fait 35 ans que j’essaie de le contredire, mais il a toujours raison. » »
    C’est l’hôpital qui se moque de la charité M. Marchenoir !
    Elle a fait ma journée celle-là !!

  112. Robert Marchenoir

    @ Achille | 30 juin 2020 à 18:29
    « Allons bon, alors que je me suis bien gardé de prendre position sur l’efficacité de la chloroquine, je me prends un bourre-pif. »
    Non, non, pas de bourre-pif, juste un point de comparaison. D’autant que je dois reconnaître que dans votre centrisme mou, vous êtes capable d’ouverture d’esprit et de discernement.
    Pour tout vous dire, je vous trouve dangereusement facho, par moments, ces derniers temps.

  113. @ Robert Marchenoir | 30 juin 2020 à 20:41
    « Pour tout vous dire, je vous trouve dangereusement facho, par moments, ces derniers temps. »
    Allons bon ! Je regarde trop Face à l’info sans doute. 🙂

  114. Robert Marchenoir

    @ caroff | 30 juin 2020 à 19:13
    « @ Robert Marchenoir 17h46
    « …la recherche de la vérité scientifique est considérée comme un abus de la liberté d’expression. Son bras droit Philippe Brouqui le dit lui-même : « Cela fait 35 ans que j’essaie de le contredire, mais il a toujours raison. » »
    C’est l’hôpital qui se moque de la charité M. Marchenoir ! »
    —-
    Absolument pas. Je n’ai jamais dit de quiconque, de ma vie, qu’il avait toujours raison. Et personne n’a jamais dit cela de moi.
    Vous avez un gros problème avec la logique la plus élémentaire, Monsieur Caroff. Il n’est pas étonnant que vous succombiez aux grossiers stratagèmes de Didier Raoult.
    Il est comique de vous voir désespérément tenter, une fois de plus, la tactique de diversion des raoultistes de ce blog, tentant de suggérer que le problème, dans l’affaire Raoult, ce serait moi. Vous me faites beaucoup d’honneur, mais le problème, dans l’affaire Raoult, c’est Raoult.
    Vous faites semblant de ne pas comprendre qu’un dirigeant d’une organisation de 700 personnes qui recrute, comme collaborateurs directs, des gens capables de se vanter, devant des journalistes, qu’ils n’ont jamais été capables de contredire leur patron, autrement dit qui se vantent d’être des carpettes et d’accepter de travailler pour un dictateur, cet homme est un dirigeant exécrable incapable d’animer une équipe.
    Et c’est d’autant plus un incapable, à son poste, qu’il dirige une institution scientifique, c’est-à-dire une organisation humaine où le doute systématique, la contradiction comme moteur de la pensée, la remise en question par les pairs quels que soient leurs titres et leur niveau hiérarchique, font partie des principes de base. En théorie…
    Je vous défie de trouver aucun cadre supérieur d’une entreprise privée, qui ait jamais déclaré qu’il a été incapable de contredire son patron en 35 ans, parce que ce dernier aurait toujours raison. Et qui s’imagine, de surcroît, faire, de cette manière, un compliment à ce dernier.
    N’importe quel cadre ayant la tête sur les épaules a conscience que s’il disait cela, ce serait une insulte à l’égard de son patron. Chez Raoult, c’est le contraire, et cela suffit à comprendre à quel point le management de cette tôle est vérolé de fond en comble.
    Il n’y a que dans le secteur public que des dirigeants aussi incapables peuvent se hisser à des niveaux aussi élevés, et exercer de façon aussi durable le culte de la personnalité et le harcèlement moral dont une telle déclaration témoigne, et dont j’ai donné d’autres exemples par ailleurs.
    Il est bien évident que Philippe Brouqui, que je n’ai pas l’honneur de connaître, mais qui doit posséder un certain niveau scientifique pour se trouver au poste qu’il occupe, ment outrageusement lorsqu’il prétend ne jamais avoir été capable de contredire Raoult.
    Soit il a un CAP de balayeur de laboratoire, ce qui serait étonnant malgré toutes les malversations imputables à Raoult, soit il est évident qu’il a été à d’innombrables reprises en position de contredire son chef.
    Le fait qu’il ait adopté une attitude tellement servile qu’il est, lui-même, persuadé du contraire, mieux : qu’il s’en vante, montre assez que l’IHU Méditerranée Infection tient davantage de la secte que de l’institut de recherche normal.
    Il est évident, ou il devrait l’être, qu’un organisme dirigé avec de telles méthodes ne peut pas produire de la bonne science. Et les contribuables devraient être vent debout face à cette gabegie étalée sous leurs yeux.
    En ce qui vous concerne, vous me corrigerez si je me trompe, mais il ne me semble toujours pas que vous ayez apporté quelque argument que ce soit, dans la discussion, en faveur de l’efficacité de la chloroquine.
    Mais pour tenter de détourner le sujet, pour troller, pour jouer les chenapans de cour de récréation, il y a toujours des candidats, je vois.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *