Qui est l’ennemi ? Le pouvoir ou le coronavirus ?

Bien sûr, je ne comprends rien à rien. Tous les gens qui savent vont me rire au nez, à l’esprit. Comment peut-on être si naïf dans un monde qui se vante d’être si réaliste, et parfois jusqu’au cynisme qu’on n’est pas loin de présenter comme une qualité de l’extrême intelligence qui serait habile et dupe de rien…

Pourtant je persiste et déplore que le dialogue démocratique ne l’emporte jamais sur les antagonismes partisans comme si, avant toute chose, il convenait de montrer ostensiblement qu’on n’écoutera pas l’autre, parce que de lui ne pourrait surgir que du mauvais.

Dans une période ordinaire, dans des temps plus tranquilles, cette sorte de guerre civile constituant le camp en charge du pouvoir comme un ennemi à abattre est déjà aux antipodes de dispositions humaines que par ailleurs on célèbre pour se faire élire. Mais qu’on écartera aussitôt dans le vif de l’action ou par exemple dans la fournaise de la bataille parlementaire.

Cette dérive est encore plus aberrante quand nous sommes contraints de nous situer dans un monde à part, celui d’un fléau tellement inédit et menaçant. Cet adversaire commun devrait imposer à l’ensemble de la communauté nationale, citoyens et élus, une solidarité sans faille, une adhésion forte, un soutien à ce qui est proposé même imparfaitement.

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A entendre l’opposition s’exprimer après le discours du Premier ministre, j’ai eu l’impression qu’elle accusait le gouvernement non pas de combattre l’épidémie mais presque de l’avoir inventée (France 2).

Elle aurait souhaité, par un étrange paradoxe, à la fois un déconfinement plus libéral et une vigilance plus précautionneuse alors que le Premier ministre s’est engagé dans une voie qu’on pourrait qualifier de confinement adouci, avec quelques dates fondamentales : 7 mai, 11 mai et 2 juin.

A l’écoute de ces aigreurs systématiques, on est inéluctablement conduit, pour la gestion de la crise elle-même, à s’interroger : « Qui aurait fait mieux ? ».

Même si le camp adverse est persuadé qu’il a le droit de blâmer l’exercice estimable du Premier ministre, encore aurait-il fallu qu’il le fasse sans cette hostilité, cette partialité, cette démolition univoque qui ne laissent même pas apparaître un consensus républicain sur le fait que le mal nous concerne tous et que personne n’en est responsable, si ce n’est la Chine.

Le climat d’aujourd’hui est insupportable. Il ne s’agit pas d’aspirer à une union nationale bêtifiante mais de prendre acte que, face à un pire absolument inédit et aux effets dévastateurs et durables, la critique est aisée mais la réponse sanitaire, sociale et économique difficile.

Quand il est impossible de demeurer dans la politique partisane, serait-il inconcevable pour ceux qui ne gouvernent pas, ou pas encore, de l’admettre et d’user d’un autre ton ?

L’ennemi est le coronavirus. Suis-je naïf en rappelant cette évidence ?

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Voir les Commentaires (127)
  1. Excellent billet auquel je souscris pleinement.
    A noter que le vote des députés concernant le plan de déconfinement
    exposé par le Premier ministre a été validé par 368 voix, contre 100, et 103 abstentions.
    Même si certains leaders de l’opposition de gauche comme de droite ont montré une réticence à ce plan, il a été largement accepté.
    Il ne faudrait pas que la peur du coronavirus entretenue à dessein par certaines personnalités de l’Assemblée nationale, ne finisse par provoquer une situation pire que la crise sanitaire, avec pénurie de produits élémentaires, révolte sociale, dépôts de bilan en cascade et chômage technique qui se transforme en chômage définitif.

  2. Cette épidémie, traitée de manière hallucinée par les médias d’Etat, impose aujourd’hui une peur paralysante à tous les citoyens et l’économie s’effondre. Epidémie sous-estimée au début et à présent surestimée.
    Sous prétexte d’épidémie, nous n’avons plus le droit de penser par nous-mêmes et de METTRE EN PERSPECTIVE cette situation… Tiens donc, plus le droit de sortir ou à peine, plus le droit de penser, de critiquer, de prendre du recul, de RELATIVISER…
    On nous demande d’être bêtes et disciplinés, c’est sans compter avec les vilains petits canards et les électrons libres !
    Par-dessus le marché, ce gouvernement, pour se défausser, culpabilise les Français… Nous avons donc droit à la peur paralysante et à la culpabilité. Quel programme réjouissant ! Franchement, ils n’ont pas le coup de main. Ils ont le chic pour nous prendre souvent à rebrousse-poil et après, ils s’étonnent des réactions !
    Avec de tels sentiments (peur et culpabilité), nous aurons beaucoup de mal à redonner de l’énergie à notre pauvre système immunitaire confiné dans l’obscurité de nos logements plus ou moins exigus. Le remède devient, sur le plan sanitaire, pire que le mal.
    Nous avons besoin, aujourd’hui, de plus de liberté (tout en confinant ceux qui veulent l’être et ceux qui seront testés positifs, un minimum de prudence mais pas une prudence extrême et exagérée). Nous avons besoin de travailler, de vivre normalement pour combattre le virus, justement. Quid de l’immunité collective ?!
    Le chômage massif causera des dégâts irrémédiables et des malheurs sociaux.
    Nous devons favoriser notre jeunesse, les jeunes générations. Nous devons favoriser l’avenir de nos citoyens et pas nous recroqueviller tels des vieux peureux.
    Heureusement, en France, certains n’aiment pas devenir des « valets lécheurs de botte »… Il faut toujours quelques individus libres qui aiment sortir des chemins battus et imposés (de tous les chemins battus : y compris ceux de MLP ou de Mélenchon qui, eux aussi, réclament bêtement encore le confinement pour plaire à un électorat trouillard…).
    Tous ces personnages politiques veulent plaire. Alors que l’astuce serait de déplaire au risque de ne pas être élus ou réélus mais au moins, ils feraient le job avec plus d’efficacité dans tous les domaines : sanitaires, sécuritaires et laïcs… Mais là est un autre débat.
    On comprend bien (faut pas nous prendre aussi pour des imbéciles) que la situation est inédite et dramatique mais nous disons simplement : nous prenons le risque de vivre et vivre suppose toujours une prise de risque.
    Nous demandons à la République en Marche de se remettre en Marche. Mais elle craint, sans doute, qu’on lui reproche (notamment le Premier ministre) un nombre de morts important (affaire du sang contaminé de Laurent Fabius), d’où une certaine crainte d’Edouard Philippe et on peut le comprendre sur ce point.
    Mais gouverner c’est prévoir, c’est aussi choisir, quitte à déplaire. C’est accepter de prendre des risques.
    A présent, il faut choisir d’avancer pour nos jeunes.
    « Le temps de vivre », de Georges Moustaki
    https://www.youtube.com/watch?v=RjEk0AMpI90

  3. Votre billet illustre bien la difficulté d’exister quand on est opposant en contexte de crise !
    En fait la position la plus tenable pour un représentant des LR, LFI et RN est celle qu’emprunterait n’importe quel citoyen dont l’esprit critique est exacerbé par l’accumulation de mensonges, de volte-face, d’incohérence venant de l’équipe au pouvoir.
    Il me paraît donc de bon aloi que les représentants de l’opposition soulignent sans agressivité les insuffisances du gouvernement et puissent apporter leur concours à de meilleures décisions !
    Après tout c’est la démocratie… en marche !!

  4. Marc GHINSBERGH

    « L’ennemi est le coronavirus. Suis-je naïf en rappelant cette évidence ? » (PB)
    Non cher Philippe vous n’êtes pas naïf, ou alors nous sommes nombreux à l’être. Hier les oppositions ont été lamentables. Par contraste les qualités du Premier ministre sont apparues comme celle d’un homme d’Etat. Pas d’arrogance, sérieux, solide, déterminé, clair, sobre, aucune démagogie.
    Un exemple à suivre.

  5. « Qui est l’ennemi »
    « Qui aurait fait mieux »
    Voilà deux questions cher P. Bilger, qui participent aux critiques et alimentent les polémiques dont vous fustigez l’existence.
    Les questions sont aussi vaines que les réponses.
    Depuis le début de la pandémie, Macron et le gouvernement pataugent. C’est un fait. Mais il est « le » pouvoir. Il porte la confiance des Français.
    Vous avez d’ailleurs pu remarquer, dans les interventions médiatiques du camp gouvernemental, la continuité de cette arrogance qui nuit tant à LREM et à Macron.
    Macron n’a pas besoin d’union nationale, il l’est à lui tout seul. Du moins il le croit. Il faudrait cesser d’ailleurs d’employer ce mot à tout bout de champ. Cela fait partie des mythes bien français. Une quinzaine de pays européens, de notre niveau social, n’ont pas eu besoin d' »union nationale » pour s’en sortir beaucoup mieux que nous.
    Aujourd’hui 29 avril, nous ne connaissons toujours pas la situation de stocks présents ou à venir en matière de masques, pas plus que le nombre de tests et lesquels, sans parler du manque d’un nombre important de médicaments cruciaux en hôpital.
    Quand on analyse de près les annonces d’Edouard Philippe, comme le font ces députés, ces maires, ces conseillers généraux qui, eux, savent sur le terrain de quoi sont faites les choses, on est réduit à la plus grande incertitude sur le quoi et le comment des moyens à mettre en oeuvre… et sur quel budget…
    Évidemment, si on se situe au niveau des grands principes et j’allais dire du « sexe des anges », on peut regretter l’imperfection de l’âme humaine et les batailles politiques ou politiciennes. Mais quand on est les mains dans le cambouis pour tenter de sauver des vies humaines et essayer de mettre en pratique la bouillie de chat qui est servie, on peut s’impatienter.
    Cordialement.

  6. L’ennemi est le coronavirus. Suis-je naïf en rappelant cette évidence ?
    Mais cet ennemi qu’est le coronavirus cohabite avec un autre ennemi, le coranovirus, qui continue de frapper.
    Et dans les deux cas, le pouvoir, en ne combattant pas chacun de ces ennemis comme il devrait le faire comme son devoir le lui commande, leur laisse en fait le champ libre, donc il trahit la France et les Français, et donc il se comporte comme notre ennemi.
    La sanction de ces trahisons ne pourra pas être logiquement qu’électorale.

  7. Olivier Seutet

    Deux questions préalables.
    Mon petit tas d’os et de chair vaut-il pour sa protection tout ce tohu-bohu ? Non. Le sujet derrière cette réponse simple est qu’il faut savoir adapter ses réactions aux menaces. L’évaluation de la pandémie en accident majeur n’est pas justifiée quand on la compare aux précédents historiques. Chaque pays a essayé de proportionner sa réponse ; les réactions françaises sont celles d’un peuple de veaux aplati devant des dirigeants terrorisés, manipulés par des docteurs Knock.
    La torture infligée aux vieillards dans les hospices et aux agonisants dans les services de réanimation est-elle légitime ? Non. Aucune culture ne peut admettre le traitement qui a été subi par des vieillards enfermés dans des hospices, sans famille, sans secours spirituel, sans accompagnement digne après leur mort. Aucune culture ne peut supporter cette apothéose de services de réanimation avec leurs lits de torture dont peu réchappent vivants, ignoble mise en pratique de l’acharnement thérapeutique.
    Si tant est que l’on adhère à ces réponses, alors, la lutte contre le coronavirus n’est pas la priorité. Elle ne vient qu’après le combat pour la liberté, la sauvegarde de la dignité des êtres humains. A la déroute de l’Etat (la France comme la Belgique, l’Italie et l’Espagne) devant la maladie, il est inutile d’ajouter l’avilissement d’une acceptation d’une dictature sanitaire.

  8. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger,
    Votre billet me laisserait presque sans voix si je ne le considérais pas comme presque dangereux, en ce sens qu’il jette un soupçon de mauvaise foi envers toute critique de l’exécutif, voire aurait tendance à la rejeter, dans cette période disons particulière.
    Je ne m’étendrai pas sur ce point
    Il convient de rappeler néanmoins que les débats étaient très vifs à l’Assemblée pendant la guerre de 1914, dans une situation autrement plus grave que celle que nous vivons actuellement.
    Je ferai donc quelques remarques (acerbes, comme d’habitude) sur différents éléments
    « parce que de lui ne pourrait surgir que du mauvais »
    Mais que voulez-vous qu’il puisse sortir d’autre de cette bande de branquignols nuisibles ?
    Certes, venant des LR, qui ont été presque aussi mauvais dans les années et décennies précédentes, cette attitude est grotesque.
    (Je distingue quelques personnalités LR qui méritent encore qu’on les écoute, Julien Aubert notamment.)
    « celui d’un fléau tellement inédit et menaçant »
    Ben non, ce n’est pas un fléau
    C’est un virus qui tue à près de 90 % des vieillards souffrant déjà de pathologies annexes.
    Et pour leur faire gagner quelques mois d’espérance de vie, on met le pays à l’arrêt quasi complet.
    Je suis persuadé que le bilan humain de ce confinement et de la crise économique induite sera autrement plus grave que celui du virus.
    « Cet adversaire commun devrait imposer à l’ensemble de la communauté nationale, citoyens et élus, une solidarité sans faille, une adhésion forte, un soutien à ce qui est proposé même imparfaitement. »
    Toujours non.
    Les mesures proposées sont dans l’ensemble ineptes et stupides, à la mesure de ce gouvernement. Aucune personne sensée ne peut y adhérer.
    « Qui aurait fait mieux ? »
    Parmi les individus qui hantent le Palais Bourbon, pas grand monde ; sur ce point, vous avez raison ; de LFI au RN d’ailleurs.
    « L’ennemi est le coronavirus. Suis-je naïf en rappelant cette évidence ? »
    Vous n’êtes pas naïf, vous vous trompez : ce n’est pas une évidence, c’est une erreur.
    L’ennemi n’est pas le coronavirus
    L’ennemi est cette clique de nuisibles qui squatte les palais de la république et qui continue en catimini son oeuvre de destruction pendant cette crise
    – en pondant le décret qui acte la fermeture de 14 réacteurs nucléaires
    – en subordonnant certaines aides au respect de leurs lubies climatiques
    En fait, ce gouvernement crève de trouille devant la perspective de procès à venir et devant la révolte qui gronde
    Et il a bien raison d’avoir peur.

  9. M. Bilger, vous êtes démasqué !
    Vous êtes don Quixote !
    Ces discours haineux, improductifs, vaniteux, verbeux et en somme méprisables, n’ont pas été bien sûr écrits en 15 minutes de suspension, mais à peine retouchés.
    De toutes façons Macron, Philippe et Cie font, ont fait, et font mal.
    Et tous ces experts en gestion d’épidémie, déconfinement et reconfinement auraient fait mieux. En s’appuyant sur quoi d’ailleurs ?
    Une grosse déception pour moi, celui qui apparaissait un temps raisonnable est devenu abject et petit. Bruno Retailleau.

  10. « Le climat d’aujourd’hui est insupportable. Il ne s’agit pas d’aspirer à une union nationale bêtifiante mais de prendre acte que, face à un pire absolument inédit et aux effets dévastateurs et durables, la critique est aisée mais la réponse sanitaire, sociale et économique difficile. » (PB)
    Je confirme, le climat actuel est insupportable voire irrespirable.
    Plus qu’une hâte, aller boire une bonne bière avec mes copains du Nord.
    « ça sent la bière, de Londres à Berlin
    ça sent la bière, Dieu qu’on est bien.
    « C’est plein de mains d’hommes
    Aux croupes des femmes » (Jacques Brel, paroles qui seraient interdites aujourd’hui avec nos féministes hargneuses…)
    https://www.youtube.com/watch?v=_rqhjUw9oYg

  11. A votre question, et sans hésiter je crois que la mafia qui nous dirige depuis des décennies est plus dangereuse pour notre pays que le coronavirus.
    D’ailleurs cette mafia a peur de ce qui pourrait se passer après cette période de confinement : l’insurrection qui la conduirait à perdre le pouvoir.
    Quant au motif de mon jugement : c’est la gestion inconsidérée de nos finances qui conduit au surendettement, l’absence de frontières, la mutation ethnique forcée, l’invasion autorisée, les zones de non droit, les voitures qui brûlent pour le plaisir des incendiaires, les prisonniers qui n’accomplissent pas leurs peines, les flics qui tabassent les honnêtes gens mais qui ne touchent pas à certains délinquants qu’il ne faut pas nommer, la presse muselée, la désindustrialisation de notre pays et l’absence de dialogue avec une opposition que l’on empêche de s’exprimer, un parlement aux ordres et le placement continuel de copains-coquins dans des structures administratives nouvelles et inutiles.
    On nous a répété que nous étions en guerre mais on ne nous a jamais véritablement désigné notre ennemi car il a entre ses mains le pouvoir dans notre pays.

  12. « Un exemple à suivre. »
    Rédigé par : Marc GHINSBERG | 29 avril 2020 à 12:00
    « Excellent billet auquel je souscris pleinement. »
    Rédigé par : Achille | 29 avril 2020 à 11:26
    Coronavirus : déf :…
    Symptômes : désorientation fréquente du sujet qui a du mal à reconnaître sa droite de sa gauche… pertes d’équilibre, hallucinations…

  13. Serge HIREL

    Si la partie la plus longue du discours d’Edouard Philippe, consacrée aux dispositions prévues pour le déconfinement, ne peut appeler que des commentaires pondérés sur les choix retenus – d’autant plus que le Premier ministre est prêt, a-t-il dit, à les ajuster -, d’autres passages de cette intervention sont beaucoup moins consensuels.
    Ce que n’ont pas manqué de remarquer les oppositions qui ont cru y déceler quelques chiffons rouges leur permettant d’exercer leur droit constitutionnel à la critique de l’action gouvernementale. Certains de leurs représentants n’ont peut-être pas mesuré suffisamment leur parole compte tenu des circonstances – cela peut leur être reproché – mais, de son côté, Edouard Philippe a un peu joué avec le feu… et, de ce fait, n’a pas suscité franchement un climat propice à l’union nationale.
    Revenir sur le manque de masques en tentant, une fois de plus, d’exonérer le gouvernement de ses responsabilités était pour le moins imprudent. Les faits sont là : le stock de 2011 a disparu et nul disposant de l’autorité de l’Etat n’y avait pris garde, y compris après le déclenchement de l’épidémie en Chine. Se mettre à l’abri derrière les scientifiques pour justifier une position contraire au bon sens – et aux pratiques de certains pays plus habitués que nous à de graves épidémies – est pour le moins inélégant. Prétendre qu’en matière de tests, l’OMS a changé de doctrine est faux. Tout juste a-t-elle, dans un communiqué du 17 mars, renforcé son message.
    Et ce sont ces pénuries et la faiblesse – elle aussi, semble-t-il, ignorée – des moyens de l’hôpital en matière de lits de réanimation qui ont obligé le gouvernement à déclencher avec juste raison un confinement strict, beaucoup plus strict que dans d’autres pays dans lesquels l’Etat avait été plus prévoyant… Alors, oui, le gouvernement est responsable de cela et de ses conséquences dramatiques au plan économique et social. Et les oppositions ont raison d’exiger des comptes.
    Par ailleurs, tout en semblant vouloir s’attirer les bonnes grâces des députés en soulignant combien, par l’organisation de ce débat, il entendait les respecter, pourquoi Edouard Philippe a-t-il en même temps indiqué sèchement que rien dans la Constitution ne l’obligeait à cet exercice ?
    « Il aurait été possible d’organiser cette présentation au cours d’un journal télévisé ou d’une conférence de presse », a-t-il dit. Cette phrase de trop conduit à penser que ce débat n’est qu’un geste condescendant de la part de l’exécutif vis-à-vis du Parlement. Et ce d’autant plus que, pour éviter tout nouveau couac avec l’Elysée, Edouard Philippe a superbement ignoré d’indiquer les raisons de son refus de retarder le vote de 24 heures, comme le demandaient plusieurs oppositions et quelques députés LREM.
    Enfin, deux autres saillies du Premier ministre, qui, il est vrai, ne concernent pas directement la représentation nationale, paraissent inutiles, pour le moins hors de propos, et surtout peu susceptibles de plaire aux commentateurs – « passés du café du commerce aux plateaux TV » – et à ceux qui fréquentent les réseaux sociaux, devenus pour l’occasion « réseaux pas très sociaux, mais très colériques »…
    Il n’est pas interdit d’avoir sur ce point une opinion proche de la sienne, mais de là à ce que, ès qualités, il ajoute : « cela ne grandit pas le débat public »… c’est se mettre à dos, pour un bon mot, ceux qui y participent et ceux qui les écoutent. Ce qui fait tout de même quelques millions de citoyens.
    Faut-il rappeler à M. Philippe que, tout énarque qu’il est, le député de base qu’il a été et le maire qu’il espère redevenir ont fréquenté les cafés du commerce pour serrer les mains et « sentir » l’opinion ? Certes, ces « yaka-faukon » peuvent agacer, et encore plus un Premier ministre qui doit faire face à une crise exceptionnelle, mais les agresser ainsi ne fera que renforcer leur hostilité et s’éloigner l’union nationale qu’il souhaite.
    L’ennemi est le coronavirus… et le gouvernement, lui non plus, ne doit pas se tromper d’adversaire.

  14. M. Bilger, à force, vos propos en deviennent insupportables.
    Cette épidémie a causé la mort de près de 25 000 personnes. Elle causera tout au plus celle de 40 000 personnes en tout. Soit ce que font les très fortes grippes qui surviennent assez couramment. L’INSEE nous précise que la mortalité sur le premier trimestre 2020 est la plus basse des cinq dernières années. 2021 verra sans doute à l’instar de 2004 un abaissement important de la mortalité, montrant comme pour la canicule de 2003 que l’essentiel des morts sont des personnes qui seraient mortes dans les prochains mois. On ne fait aucun cas chaque année des morts de la grippe, ni de ceux du cancer. Pourtant, cumulés, ils sont bien plus considérables.
    Bref, nous faisons face à une psychose devenue collective qui a d’abord contaminé les pouvoirs politiques et médiatiques jusqu’à terroriser enfin toute la population. Désormais, le pays a un genou à terre et il essuiera la pire crise économique que nous ayons eu à affronter depuis au moins le premier choc pétrolier. Nos gouvernants ont-ils bien agi ? On serait bien en peine de leur trouver des circonstances atténuantes. Nous figurons avec l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Grande-Bretagne dans les pays qui ont la mortalité la plus élevée. Même les pays n’ayant pas confiné comme les Pays-Bas et la Suède font mieux que nous. Les Pays-Bas, d’ailleurs, sont mieux engagés que nous dans la résorption de l’épidémie. L’Autriche, l’Allemagne, la Suisse, avec des mesures bien moins contraignantes, bien moins liberticides, s’en sortent incomparablement mieux. Même la Grèce, même le Portugal. Les Marocains ont accès dans tous leurs supermarchés à des masques à sept centimes pièce pour se protéger.
    Notre économie est à terre et aura bien du mal à se relancer. Qui paiera ? Nos enfants ? Vos petits-enfants ? Qui a causé tout cela ? Le coronavirus ou les décisions erratiques du pouvoir pour y faire face ? J’ai bien l’impression que le coronavirus n’y est pas pour grand-chose.
    Peut-on parler des mensonges répétés, de l’incapacité des pouvoirs à protéger correctement la population, des restrictions incroyables et inutiles des libertés, de l’indignité où l’on jette les mourants, de l’inhumanité faite aux familles de rendre hommage à leurs morts, des restrictions de liberté des médecins, des restrictions de liberté religieuse, du coût ? Peut-on ou ne peut-on pas ? Cela aussi nous sera interdit ? S’il y avait eu des masques, du gel hydroalcoolique, des tests, la mise à disposition plus rapide des chaînes hôtelières, la liberté de prescription des médecins, des médicaments, des lits en quantité suffisante, il n’y aurait pas eu besoin de ce confinement qui nous atterre. Va-t-on parler de l’impéritie de l’administration à gérer ces manques malgré le délai qu’on avait pour y faire face ? Va-t-on parler des morts qu’ont causés les élections municipales ? Va-t-on parler des changements brusques de communication ? Va-t-on parler de cette détestable façon de faire porter la responsabilité sur la population indisciplinée ou cette autre façon de cacher ses responsabilités derrière l’avis des conseils scientifiques ?
    Les autres auraient-ils été meilleurs ? Sans doute pas. Cela ne disculpe en rien les hommes en place. Attendons dans le calme la fin de cette crise sanitaire. Mais ceux qui ont été mauvais à la gérer ne seront pas meilleurs pour gérer la crise économique qui vient, autrement plus grave que la première. Auront-ils la dignité de démissionner ? Sans doute non, ils n’ont honte de rien. Moi, je les abhorre. Entre le coronavirus et ceux-là, oui, c’est bien eux et de loin que je trouve les plus nocifs aux intérêts de la Nation et de sa population.

  15. Dans mon fauteuil

    Merci Marc Ghinsberg, merci Achille et merci Philippe Bilger.
    Comme d’habitude 1 le 2 haineux se sont glissés dans ces commentaires.
    Normal…

  16. Je rejoins boureau | 29 avril 2020 à 12:53 dans son commentaire.
    L’esprit français est ainsi fait. Il suffit de se rappeler les débat saignants à la Chambre des députés sous la IIIe République, pendant la Première Guerre mondiale : pendant que les citoyens se faisaient tuer en masse sur les champs de bataille, les députés étaient souvent loin de l’union nationale espérée ou souhaitable.
    Pour ce qui est de la communication de monsieur Philippe à l’Assemblée nationale, il me semble que le tort de l’Exécutif a été d’imposer un vote, surtout sans discussion, à une assemblée disposant d’une majorité absolue. A mon sens ce vote ne s’imposait pas, d’autant qu’il faudra aux députés et aux sénateurs voter la ou les lois nécessaires à la mise en œuvre du plan national.
    Il s’agit donc là d’une forme d’adoption plébiscitaire sans aucun risque. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! Monsieur Philippe semble le découvrir.
    Comme je l’ai dit en commentant le billet précédent, l’incise plutôt violente formulée juste avant sa conclusion par monsieur Philippe à l’encontre des critiques de l’action gouvernementale, a réduit fortement la qualité de son intervention. Dès lors les oppositions muselées, brutalement mises en cause, s’expriment avec les mêmes termes méprisants que ceux employés par monsieur Philippe. Cela est particulièrement regrettable, mais monsieur Philippe aurait grandement gagné à faire l’impasse à cette incise malheureuse qui a ouvert la boîte de Pandore !
    Toujours cette gouvernance orgueilleuse et sûre d’elle-même qui, d’une certaine manière, méprise ses oppositions qui le lui rendent bien… Et qui caractérise tant monsieur Philippe que monsieur Macron.

  17. Denis Monod-Broca

    Du sacrifice à l’anti-sacrifice
    Notre salut exigeait des victimes sacrifiées. Il exige désormais des victimes sauvées.
    Des victimes sacrifiées, il y en eut, encore et toujours, au cours des siècles, et par exemple : Jésus, les Juifs, les sorcières, le roi et les aristocrates au moment de la Révolution, les boches pour nous Français à différentes reprises et inversement, les Juifs dans cet holocauste géant de la Shoah, ou encore Œdipe condamné pour sauver Thèbes de la peste. Les bourreaux, immanquablement, sont convaincus que les victimes sacrifiées sont coupables et leur élimination indispensable au salut commun. C’est mensonger et irrationnel. Nous le savons dorénavant, assez bien.
    L’actuelle épidémie montre un remarquable changement. Nous n’avons pas jugé bon, pour nous sauver de la vague épidémique, de condamner qui que ce soit. Au moins jusqu’à présent. Notable progrès. Nous avons au contraire concentré tous nos efforts, individuels et collectifs, vers le sauvetage des gens atteints. C’est mieux, indéniablement. Est-ce cependant totalement lucide et rationnel ? N’avons-vous pas, de façon excessive, sacralisé la vie ? Il y a encore de l’aveuglement dans notre attitude puisque, attachés à sauver, nous ne prenons pas en compte, ou pas assez, les souffrances cachées que notre choix occasionne et occasionnera : personnel soignant exposant sa vie, malades renonçant à aller à l’hôpital, drames liés au confinement et à la cessation de l’activité économique, mise en péril de la vie du pays tout entier.
    Nous sommes passés du sacrifice à l’anti-sacrifice, autrement dit de la foule faisant cercle autour de l’autel ruisselant de sang à la foule faisant cercle autour des services de réanimation dispensant l’oxygène vital. Extraordinaire inversion. Extraordinaire progrès. Mais nous restons prisonniers d’une idole que nous avons indûment sacralisée, la vie, aussi précieuse soit-elle.
    Mieux vaut sacraliser la vie que sacraliser la violence. Bien sûr ! Sauf que l’effet est parfois le même…
    Il y a dans cette inversion à la fois un progrès et une régression, un progrès apparent et une régression effective cachée.
    Dans ces conditions, si nous nous voulons pleinement raisonnables, attachés au bien commun mais débarrassés de toute fausse croyance, quoi faire ? En deux mots : tri et déconfinement. Le tri des malades nous semble odieux mais, à moyens donnés, il est inévitable, indispensable, légitime. Le déconfinement, prudent, progressif, tel qu’il vient d’être décidé, est lui aussi indispensable, afin que chacun puisse à nouveau jouir de la vie, afin que la société dans son ensemble reprenne vie.

  18. @ duvent
    Confinement, déconfinement, brigades, tracking, attestations de sortie… Tous ces mots finissent par donner la chair de poule… Une impression d’étau qui se resserre.
    Interdiction de critiquer, de mettre en perspective, de relativiser, de faire de l’humour noir ou grivois (qu’importe !)…
    Obligation d’obéir, d’acquiescer, de se plier à une notion qui n’a jamais existé : « union nationale »…
    Que de lourdeurs et d’injonctions !
    Le virus, bien que dangereux, finit par nous faire moins peur que la sale ambiance et la sinistrose qui règnent en maîtres absolus.

  19. @ sbriglia | 29 avril 2020 à 15:40
    « Coronavirus : déf :…
    Symptômes : désorientation fréquente du sujet qui a du mal à reconnaître sa droite de sa gauche… pertes d’équilibre, hallucinations… »
    En fait les premiers symptômes du coronavirus sont la perte de l’odorat et du goût.
    Or pour l’instant je perçois parfaitement les commentaires nauséabonds et je réagis comme il se doit aux propos de mauvais goût notamment de sylvain.
    Pour l’instant je suis donc toujours asymptomatique.

  20. Xavier NEBOUT

    Non, l’ennemi, c’est la mafia qui occupe le pouvoir.
    Nous avons quelque 180 000 francs-maçons qui se promettent fraternité et soutien pour noyauter tout ce qui est pouvoir dans tous les domaines – en se tapant dessus à l’occasion, et fait extraordinaire, jamais un mot dans les médias !
    Y aurait-il une incidence sur les nominations de ministres et hauts fonctionnaires, président de ceci et cela ?
    Un rapport avec les nominations de professeurs de médecine et les laboratoires pharmaceutiques ?
    Pensez donc, braves couillons, il n’y a que les tenants des théories complotistes d’extrême droite qui osent y penser.
    Tenez, je vous parie que P. Bilger lui-même n’en a jamais entendu parler !

  21. Avez-vous une idée des catastrophes qui pourraient survenir dans les prochains mois ?
    Sur le plan de l’économie nationale :
    – début d’une inflation de l’ordre de 5 à 10 % avant la fin de cette année,
    – hausse du chômage et de la fermeture d’entreprises,
    – blocage des rachats d’assurance vie,
    et pendant l’an 2021 si tout s’envenime :
    – hausse des impôts et taxes,
    – dévaluation de l’Euro,
    – saisie des comptes bancaires pour la part supérieure à 100 000 € comme cela s’est déjà produit à Chypre.
    Nota :
    « Avec la loi Sapin 2, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), présidé par le ministre des Finances, peut, en cas de crise grave, prendre des mesures pour préserver « la stabilité du système financier ».
    La loi Sapin 2 autorise Bercy à bloquer les rachats sur les contrats en cas de crise financière. Mais aussi à plafonner les rendements des fonds en euros.
    En ce qui concerne les fonds 100 % en euros ils ne sont plus disponibles et les rendements nets avoisinent maintenant 1 %.
    Depuis mars il aurait été racheté près de trois milliards d’assurance vie (pour éviter les conséquences de la loi sapin 2).
    Philippe et Macron chanteront en cœur qu’ils n’y peuvent rien et je les comprends étant donné qu’ils ne savent pas gérer notre nation. Certes ils assumeront inconsidérément !
    Nous avons connu le J’ACCUSE ; la mode aujourd’hui dans notre pays de cocus est J’ASSUME (sans jugement et sans sanction).

  22. « Qui est l’ennemi ? Le pouvoir ou le coronavirus ? » (PB)
    Question mal posée, et mal posée parce qu’elle appelle LA réponse qui est donnée en fin de billet : « L’ennemi est le coronavirus ».
    Ben non l’ennemi n’est pas le coronavirus qui fait son job de virus en toute inconscience biologique.
    L’ennemi est le mensonge à propos du coronavirus, et le porteur du mensonge, le Menteur.
    Quand je dis le Menteur, c’est un terme générique qui englobe tous ceux qui ont voulu dissimuler leur incapacité d’anticipation, leur incompétence de gestion de crise, et pour finir leur passivité due en partie à une idéologie funeste.
    Nous avons eu droit au menteur bavard qui transformait une pandémie en guerre, pour projeter sa culpabilité sur ceux qui auraient la mauvaise idée de ne pas le croire.
    Et comment croire un tel mensonge, quand dans le même temps il refuse de fermer les frontières. Les pays qui résistent le mieux à cette pandémie sont ceux qui ont fermés les frontières aux premiers signes d’infection.
    Nous avons eu droit à la menteuse affable et volubile, nous disant avec l’air faussement naïf du menteur qui croit ce qu’il dit, le contraire un jour de ce qu’elle disait la veille.
    Nous avons eu droit à celle qui pleure en quittant son ministère, en sachant que ça va aller très mal pour les autres, tout en imaginant que ça ira bien pour elle.
    Nous avons eu droit à celui qui louvoie face au vent mauvais, et qui a réussi la performance de parler pendant deux heures et demie avec son alter ego pour ne rien dire. Mais comme il n’avait rien à dire de vraiment important et de vrai simplement, tout le monde a déjà oublié sa prestation.
    Il a récidivé hier devant l’Assemblée.
    Il n’était pas clair, mais reconnaissons-lui la volonté de rentrer dans des détails qu’il aurait pu nous épargner. C’est finalement dans le détail, énoncé droit et ferme, qu’il est le meilleur.
    Un vrai exposé de directeur exécutif, que ses thuriféraires ont apprécié.
    Hélas le diable se cache dans les détails.
    Je rappelle que dans les trois religions du Livre, Satan est défini comme le Trompeur, celui qui ment.
    Le Mal est le résultat humain de son mensonge.

  23. Mary Preud'homme

    L’ennemie ne serait-ce pas la Chine qui par ses dissimulations a permis que ce sale virus soit propagé dans le monde entier et comme par hasard avec une prédilection pour les pays de l’Ouest européen (France, Italie, Espagne, Grande-Bretagne etc.) qu’elle convoite (à cause des marchés juteux) et les Etats de l’est nord-américain pour les tenir à distance et les dissuader de jouer aux gendarmes.
    Tandis que ladite Chine d’où est partie la pandémie s’en tire plutôt bien (avec quelques dizaines de milliers de décès sur une population de 1 milliard 400 millions d’habitants) et se frotte les mains à l’idée des bonnes affaires qu’elle va pouvoir réaliser dans des pays comme le nôtre devenu exsangue et à la merci du premier dictateur communiste venu.
    Oui Monsieur Macron c’était bien une guerre qu’il fallait mener mais en refusant de pactiser avec la Chine, d’acheter leur camelote dussions-nous en baver et quitte à nous fournir plus cher ailleurs… Une guerre en restant debout, tous à nos postes et non en nous couchant la tête dans le sable comme les autruches, mis au repos forcé assorti de menaces et de sanctions, nous calfeutrant en reniant notre liberté et nos valeurs de simple humanité et condamnant de ce fait des milliers de personnes, nos parents, amis, relations à mourir seules et à être enterrées comme des chiens. Quelle honte !
    Et pour demain on va rétablir partout des lignes de démarcation avec de nouvelles interdictions et toujours pas de masques. Mais c’est quoi cette chienlit !

  24. Qu’importe le coronavirus pourvu qu’on se fasse Macron.
    Telle est hélas l’ambition de certains.

  25. hameau dans les nuages

    @ Jean | 29 avril 2020 à 17:07
    Je plussoie votre commentaire.
    Et vous oubliez les très nombreuses opérations chirurgicales reportées pouvant entraîner de sérieuses aggravations. Risque d’étranglement de hernie par exemple pour quelqu’un que je connais et qui est travailleur de force.
    Ici nous attendons encore la première vague ce qui n’empêche pas de voir des gens plastifiés de la tête aux pieds…
    On ne m’enlèvera pas de l’idée que cela cache autre chose.

  26. DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE
    En cette période agitée, nous devrions relire « Discours de la servitude volontaire » d’Etienne de la Boétie.
    Et par la même occasion, revoir Montaigne, son ami.
    « Parce que c’était moi, parce que c’était lui ».
    « Je ne cherche aux livres qu’à m’y donner du plaisir par un honnête amusement : ou si j’étudie, je n’y cherche que la science qui traite de la connaissance de moi-même, et qui m’instruise à bien mourir et à bien vivre. » MONTAIGNE

  27. « Qui est l’ennemi ? Le pouvoir ou le coronavirus ? » (PB)
    Là, difficile de faire la part des choses, cependant… Au moins deux bonnes nouvelles, la première, le prix de l’essence au plus bas mais on ne peut rouler, l’autre bonne nouvelle c’est l’adaptation à se recycler qui progresse, bon pour les mains, le gosier ce sera pour plus tard, comme pour le réservoir.
    https://i.goopics.net/O7DYw.png

  28. Serge HIREL

    @ Robert 29 avril 17h46
    Bien d’accord avec vous. Ce vote, qui, selon l’article 50-1 de la Constitution utilisé par le gouvernement, n’avait rien d’obligatoire, est une mauvaise manière de plus faite aux oppositions. L’arrogance d’un Premier ministre « droit dans ses bottes » qui, certain d’avance du vote de sa majorité, voulait faire croire au bon peuple qu’en organisant ce débat, il tendait la main à ses opposants… après avoir pris bien soin, en leur refusant un délai de réflexion de 24 heures, de faire en sorte qu’ils ne puissent pas la saisir.
    CQFD : les oppositions ne savent qu’aboyer. Bien basse manœuvre politicienne, indigne dans le contexte que l’on connaît.

  29. Dans cette affaire, où je me sens sujet de choix par l’âge qui me mord les mollets, tant de convictions et de mesquineries s’affrontent qu’il est difficile de s’y reconnaître.
    Ça et là, pointe une vérité inaudible: en l’état de nos connaissances, le plus efficace était de laisser faire la maladie ; elle faisait son lot de morts, puis, ne trouvant plus de sujet à mordre, elle s’éteignait provisoirement. En France, les pestes étaient fréquentes, tous les 12 ans environ, ça devenait une habitude, mais à notre époque, une pandémie permettait de faire le tour de la question et de déterminer un médicament utile… jusqu’à la prochaine fois. Inacceptable en l’état des mentalités actuelles.
    Notre gouvernement a dû faire ce qu’il pouvait faire, il a été imité par d’autres.
    Le nôtre n’est pas le pire. Le nombre de morts est négligeable. La grippe espagnole était autrement performante…
    En revanche, la situation économique créée par les erreurs, les indécisions, et surtout les cachotteries des politiques pose d’autres problèmes, avec la très mauvaise impression donnée par les hauts fonctionnaires, paralyseurs des solutions rapides et provisoires, incapables de dépasser leur sphère d’autorité. Sur ce sujet, il me semble que Macron ait plutôt fait la part du pragmatisme, non sans froisser les énarques et, sans doute le paiera-t-il, mais enfin, ce n’est qu’un homme politique, pas un homme d’Etat.
    Le pillage de la France par les forces « progressistes » depuis cinquante ans a engendré un bien-être fallacieux, mais qui se lézarde, après s’être fissuré, et ce n’est pas le déversement d’un argent fictif qui arrangera les choses, d’autant qu’il obèrera à terme la situation des entrepreneurs si le fond de la politique économique ne change pas.
    Or, à ce stade, nous aurons la volonté idéologique de tous les corps de fonctionnaires, attachés à la subtilité des lectures interprétatives, la realpolitik des patrons qui restent en France, le passéisme des syndicats, figés dans leur attitude revendicative (pas le temps de faire des exceptions) et l’incapacité du corps social à comprendre que la collaboration résout ce que la revendication détruit.
    Les peurs que certains ont eues auraient été justifiées si nous avions 300 000 morts en France, et 250 000 000 dans le monde, mais au score, actuel et à venir, nous avons juste de quoi raviver la flamme des ONG bien-pensantes qui se gavent de migrants et nous les font payer.
    Nous n’avons pas de porte de sortie sauf la véritable évolution vers le despotisme éclairé, mais ça n’a jamais réussi.
    Aucun moyen de savoir ce que sera l’avenir, sauf au gouvernement à livrer les pistes de réflexion à la Nation, étudier scrupuleusement les opinions, les susciter et ramener le luxe de la République, asphyxiant et fauteur de haines tenaces à un train de vie à la suédoise, en se souvenant de M. Buron qui venait à l’Elysée à bicyclette. J’ai en main l’organigramme de l’ARS Grand Est: 808 collaborateurs. Et ça, c’est un travail d’énarques, la multiplication des directions. La gangrène est profonde, alimentée par des nourritures malsaines. Si on ne porte pas le fer dans la plaie, tout continuera, jusqu’à l’enlisement, la fiscalité révoltante, et la révolte sera notre terme d’euthanasie.
    Les héros du quotidien, dans l’amphigouri médiatique sont des gens qui font leur métier, tout simplement, qu’on paiera… peut-être… un peu plus, et dominés par de savants aréopages, bien utiles sur le tas, mais qu’on entend bavarder sans arrêt et pontifier, alors que récemment encore, ils prenaient des décisions aberrantes. Et ce n’est qu’une grippette…

  30. @ Philippe Dubois
    « Les mesures proposées sont dans l’ensemble ineptes et stupides, à la mesure de ce gouvernement. Aucune personne sensée ne peut y adhérer. »
    Dites, Monsieur l’Expert, vous voulez décimer ce blog ? Vous savez bien qu’il est principalement constitué de vieillards, cœur de cible du Covid.
    Moi j’ai respecté scrupuleusement le confinement. Et même après le 11, je continuerai à faire gaffe.
    Mais chacun fait comme il le sent, non ?

  31. Cher Philippe,
    Qui aurait fait mieux ?
    Est-ce une plaisanterie ?
    L’Allemagne, Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot, Hervé Morin… toute personne de bon sens.
    Le discours du Premier ministre est un copier-coller de la méthode japonaise, sans les masques pour enfants, sans les désinfections des voies publiques, sans la désinfection des cartables et des chaussures.
    900 morts en Allemagne et combien de morts en France beaucoup plus de 30 000, combien de soignants décédés, combien de soignants malades atteints de fibrose pulmonaire, combien de morts en maison de retraite, en établissements de soins ?
    L’Allemagne tremble et nous prévient indirectement de la seconde vague qui risque de décimer les actifs.
    Ce qui est proposé contre l’avis du Conseil scientifique est suicidaire.
    Il faut tout déconfiner dans les régions qui n’ont que quelques cas, pour relancer une partie de l’économie, observer et progressivement déconfiner les régions sensibles à forte densité.
    Il faut laisser les soignants reprendre des forces, faire le deuil de leurs collègues que l’Etat défaillant n’a pas su protéger, soigner les personnes qui ont reculé leurs soins s’il est possible de diminuer les impacts collatéraux.
    Il faut s’assurer que les approvisionnements en masques, gants, gels et réactifs pour les tests soient réels et non de l’hypothétique avant de fixer une date de déconfinement global.
    Il faut préparer le personnel destiné à dépister, ce qui n’est qu’un projet et mettre en oeuvre une formation et un recrutement ne se fait pas en un clin d’œil.
    Le net apporte de nombreux témoignages de parents d’enfants qui présentent des signes d’engelures, de brûlures, d’atteintes d’œdème des chevilles. Les dermatologues alertent les responsables et personne ne sait expliquer ce qui est appelé Covid orteil de l’enfant.
    Il devient impératif de comprendre ce danger pour les enfants avant de lancer une rentrée prématurée pour les protéger.
    L’Etat a un devoir de protection des enfants et démontrer le contraire est un pari dangereux.
    françoise et karell Semtob

  32. @ Achille 29/04 à 18h43
    « En fait les premiers symptômes du coronavirus sont la perte de l’odorat et du goût.
    Or pour l’instant je perçois parfaitement les commentaires nauséabonds et je réagis comme il se doit aux propos de mauvais goût notamment de sylvain.
    Pour l’instant je suis donc toujours asymptomatique. »
    En fait les premiers symptômes du coronavirus sont la perte de l’odorat et du goût.
    Or pour l’instant je perçois parfaitement les commentaires nauséabonds et je réagis comme il se doit aux propos de mauvais goût notamment de Achille, Tomas et MDB
    Pour l’instant je suis donc toujours asymptomatique.
    ——————————————————
    @ Denis Monod-Broca | 29 avril 2020 à 17:58
    « …afin que chacun puisse à nouveau jouir de la vie, afin que la société dans son ensemble reprenne vie. »
    Un mot : « alléluia » !
    C’était le prêche du jour de notre imam DMB.
    ———————————————————–
    @ Isabelle | 29 avril 2020 à 18:13 (@ duvent )
    « Confinement, déconfinement, brigades, tracking, attestations de sortie… Tous ces mots finissent par donner la chair de poule… Une impression d’étau qui se resserre.
    Interdiction de critiquer, de mettre en perspective, de relativiser, de faire de l’humour noir ou grivois (qu’importe !)… Obligation d’obéir, d’acquiescer, de se plier à une notion qui n’a jamais existé : « union nationale »… Que de lourdeurs et d’injonctions ! Le virus, bien que dangereux, finit par nous faire moins peur que la sale ambiance et la sinistrose qui règnent en maîtres absolus. »
    Bonjour Isa, je me rends compte que je vous ai copiée involontairement car j’ai lu votre message après avoir posté le mien, vous êtes tellement vraie et non soumise au dogme de la crétinerie gauchiste imposée que nos messages se ressemblent.
    Sinon j’aime bien lire les Tomas, les Achille, les DMB, c’est le côté images à colorier du blog.

  33. Patrice Charoulet

    UNE CONJURATION !
    Nous sommes dans le coronavirus matin, midi et soir. En pleine parano collective macrono-verano-salomono-cohn-bendesque, le landerneau politique s’offre une petite… conjuration politique de la plus belle eau.
    Je signale tout d’abord que je n’ai pas voté pour François Asselineau – mon sujet du jour – au premier tour de la présidentielle de 2017. Le partisan du Frexit obtint 330 000 voix, soit 0,92 % des suffrages exprimés. Tout petit candidat donc. Libre à chacun de penser de lui ce qu’il voudra.
    Mais les conjurations visant à virer le président créé par le président d’un mouvement politique sont toujours des phénomènes intéressants à observer. Rappel : Le Pen, qui a fondé son parti, a été chassé de son parti par sa fille, pour les raisons que l’on connaît.
    Des membres de l’UPR, micro-parti de 39 000 adhérents , avaient donc décidé de débarquer François Asselineau pour des raisons qu’ils ont énoncées. Il ne m’appartient pas de dire si ces raisons étaient infondées ou non. Asselineau vient de réagir à cette conjuration dans une allocution que l’on trouvera sur YouTube. Les accusations des conjurés sont qualifiées « d’infâmes calomnies ». Le président y annonce qu’il renouvellera la direction de son mouvement, qu’il sera candidat à sa succession , puis candidat à la prochaine présidentielle. A mon avis, c’est hautement probable. Le plus dur, derechef, sera de trouver 500 parrainages d’élus. Ce n’est pas gagné.
    Après cet intermède cocasse, nous allons pouvoir nous replonger dans la parano virale collective qui fait nos délices. A vos masques !

  34. Le véritable ennemi c’est ce pouvoir totalitaire islamogauchiste.
    Sur France Sphincter, la radio gauchiasse : cinq minutes sur des accusations de racisme policier sur un clandestin sauvé par eux de la noyade. Rien sur l’attentat infiniment plus grave de Colombes commis par Youssef T. contre deux policiers.
    J’accuse la radio d’Etat islamogauchiste de censure caractérisée et d’électoralisme préférentiel, en accord avec l’Etat.

  35. @ Jean
    « Les Marocains ont accès dans tous leurs supermarchés à des masques à sept centimes pièce pour se protéger. »
    Ils ont aussi accès, comme d’autres pays sauf le nôtre, au traitement préconisé par le Pr Raoult…

  36. Sacré Achille !
    « Il ne faudrait pas que la peur du coronavirus entretenue à dessein par certaines personnalités de l’Assemblée nationale, ne finisse par provoquer une situation pire que la crise sanitaire, avec pénurie de produits élémentaires, révolte sociale, dépôts de bilan en cascade et chômage technique qui se transforme en chômage définitif. »
    Rédigé par : Achille | 29 avril 2020 à 11:26
    Vous inquiétez pas cher Achille, vos potes migrants islamogauchistes arrivent en nombre chez nous pour redresser l’économie du pays, la mafia UE les a dispensés de confinement, leur a fourni des attestations de déplacements illimités de plus de 100 km, pour eux le virus est du pain bénit.
    Je pense même que des gens comme vous, si généreux, si humanistes, les accueilleront à bras ouverts et sans masques.

  37. Xavier NEBOUT

    Dans un Etat voyou, l’ennemi est l’administré.
    Aujourd’hui, l’ennemi, c’est beaucoup plus ceux qui osent récriminer après les mensonges de Véran, ou un Raoult qui ne s’affale pas devant la mafia médico-pharmaceutique, que le corona.
    Mais il y a encore plus significatif: les délais d’instruction des décisions d’urbanisme sont confortablement prolongés au profit de l’administration afin que les demandeurs (pétitionnaires) ne puissent pas bénéficier d’accords tacites.
    Par contre les délais de validité des certificats d’urbanisme, eux, ne sont pas prolongés.
    C’est une disposition d’esprit générale dans l’administration de notre pays. Non seulement on n’y est pas au service des administrés, mais l’administré est au mieux l’adversaire, et souvent l’ennemi.

  38. Voilà donc Tipaza sur son chemin d’Emmaüs !
    Satan, dites-vous, résultat humain du mensonge.
    Allons donc plus loin en cette logique, et comprenons qu’en l’accusant, Satan alors expulse Satan, empêchant de saisir le phénomène du mal qui alors échappe à notre entendement, la tentation ultime étant d’honorer ce dieu des persécuteurs pour obtenir justice et vérité, réitérant inconsciemment le mensonge en cédant à la tentation, son amnésie de la persécution.
    Plutôt alors que d’accuser le tentateur, vous m’aviez en son temps rappelé à raison, Tipaza, mais à tort dans un esprit d’accusation réciproque, le défenseur des victimes, le Paraclet, qui a pour adversaire le prince de ce monde, mais qui ne s’oppose pas à lui par la violence, mais par la clairvoyance de l’impeccable qui sut jusqu’au sacrifice déchirer le rideau du temple sacré qui jusqu’alors le dissimulait.
    Cette lumière est implacablement rationnelle, irrecevable au yeux du monde construit sur le mensonge du meurtre satanique et qui ne pourra s’en défaire en l’accusant, reproduisant ce qui l’a produit.
    Combien sommes-nous loin des bisounours, s’apercevant à quelle rigueur d’interprétation cela nous convoque, à quelle lucidité cette révélation en notre fonctionnement sacrificiel qui voudrait le voir perdurer mais qu’elle détruit entraîne, faillite mondaine folle, démente pour la logique du monde, compensée par la satisfaction complète sur le chemin de sagesse qu’elle éclaire:
    « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
    26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
    28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
    29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
    30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
    31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
    32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
    Vu, le prince de ce monde ne sait que se déchaîner, toute l’histoire contemporaine en témoigne, saurons-nous, ici, en France, comprendre que l’avenir de l’humanité dépend de savoir supporter ce renoncement, supporter l’étymologie du martyr (témoin de dieu) auquel il convoque:
    « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
    46 Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
    47 et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
    48 À vous d’en être les témoins. »
    https://www.aelf.org/bible/Lc/24
    Le Caravage était un assassin :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Souper_%C3%A0_Emma%C3%BCs_(Le_Caravage,_Milan)#/media/Fichier:Supper_at_Emmaus-Caravaggio_(1606).jpg

  39. Qui est l’ennemi ? mais les deux mon adjudant !
    Tous ces malheureux qui prennent le pouvoir sont issus de l’ENA, la pire école de formation de crétins abrutis ronds-de-cuir, laxistes, incompétents, ignares, déconnectés volontairement ou involontairement de la réalité quotidienne.
    Les clones parfaits de ceux qui subissent le formatage crétiniste gauchiste de l’EN, l’Education nationale socialiste, négationniste, révisionniste, marxiste, et ses fausses couches de zombis abâtardis analphabètes ignares incultes politiquement, socialement, économiquement, tout juste bons à brailler dans la rue dès que le printemps revient et finir chomistes pro, syndiracaillistes cégétristes FSUistes, SUDistes UNEFistes, imbécilheureuistes, maldansleurpeauistes… au mieux profs de gauche, sociologues de gauche, pléonasme, labellisés islamogauchistes antiracistes, ONGistes, associatistes extrêmes gauchistes, râleurs casseurs violents haineux neuneux, crabes d’amphis, sloganiers banderoliers : « des sous sinon… », antiislamophobistes, antihomophobistes.
    Tous, de l’élite des impuissants du pouvoir – babouche à « les litres » et cubis des prolos cocufiés de gauche, ont réussi à soumettre tous ceux qui ont choisi la route de la liberté, la contestation, et la non conformité aux dogmes totalitaires islamogauchistes collabos à l’islamisation et invasion multichances culturelle, pour rester poli.
    Ce pauvre coronavirus ne fait pas le poids en pouvoir de nuisance et de destruction de la société face à notre monarque et ses sbires LREM qui gouvernent par la brutalité de leur inquisition dictature envers les serfs soumis couchés enfermés confinés bâillonnés verbalisés, je parle des serfs blancs de souche, les autres, nos zamis réunis des teucies, sont dispensés par les élus pleutres couill*s molles d’obéir aux règles du califat de la ripoublique.

  40. Robert Marchenoir

    La voix de la sagesse.
    A l’encontre de la tonalité générale des commentaires, qui font grief au gouvernement d’avoir pris des mesures trop sévères.
    Alors qu’au début du confinement, la vox populi commentarium Bilgeribus (oui, je sais, c’est très certainement décliné avec les pieds) vilipendait le même gouvernement pour son laxisme supposé.
    Un jour je dis un truc, le lendemain je dis le contraire, mais ça ne fait rien, j’ai toujours raison. Et le gouvernement a toujours tort.
    Alors que la réalité est toute simple.
    Dans un contexte où pratiquement aucun État du monde n’a su réagir, et où de toute façon il était impossible de se protéger complètement contre l’épidémie, parce qu’il y a des catastrophes naturelles qui ne sont pas évitables, le gouvernement a d’abord endigué la maladie en imposant le confinement.
    Une fois le pic passé, il desserre la contrainte parce que l’homme ne peut survivre sans travailler.
    C’est tout simple, mais c’est trop simple pour les millions de piliers de bar numérique qui savent toujours, eux (mais après-coup), ce qu’il aurait fallu faire.
    Un peu comme les Gilets jaunes savaient, avant d’être Gilets jaunes, que l’État devait redevenir fort et stratège et lutter contre le « néo-libéralisme ».
    Puis, lorsque l’État a effectivement fait preuve de force et de stratégie en adoptant des politiques résolument socialistes, ils ont couiné comme des gorets, parce que le socialisme fait monter le prix de l’essence (et d’un peu tout, en fait).
    Enfin, quand cette ordure de Macron a re-baissé le prix de l’essence et jeté quelques autres menus cadeaux (à hauteur de 17 milliards, si je me souviens bien), ils ont re-hurlé comme des gorets, parce que, parce que… eh bien parce que je hurle, donc je suis.
    Et ils ont hurlé en réclamant davantage de socialisme — le même socialisme qui avait causé la hausse des prix de l’essence et la baisse de la limitation de vitesse, parce que l’État fort et stratège sait ce qui est bon pour vous, et d’ailleurs vos gueules.
    Pour la bonne bouche, ça fait un an et demi que je réclame ici (et ailleurs) que l’on me montre un seul de ces fameux « Gilets jaunes du début » qui, contrairement aux méchants Black Blocs manipulés par le pouvoir, et aux vilains gauchistes qui ont dévoyé le noble mouvement jauniste, contrairement à eux… eh bien on ne sait pas trop en quoi ils se distinguaient, mais d’innombrables commentateurs, plus péremptoires les uns que les autres, soutenaient qu’ils étaient différents, qu’ils étaient gentils, voilà ! — alors que les autres étaient des méchants.
    D’où il a bien fallu déduire qu’ils étaient de droite, libéraux, voire néo-turbo-libéraux, puisque les autres, les usurpateurs, étaient des gauchistes.
    Eh bien, l’un des plus éminents Gilets-jaunes-du-début, je dirais même la gillette-jaune-du-début déposée au pavillon de Breteuil, l’inénarrable Jacline Mouraud (laquelle nous avait déjà fait part de son désir de rétablir l’ISF à l’orée du mouvement, signe indubitable de ses convictions de droite), vient d’intégrer l’équipe de rédaction de Front Populaire, le nouveau magazine politique du communiste enragé Michel Onfray.
    Lequel coûte 15 euros le numéro, hein : on ne se mouche pas du pied, chez les gauchistes mondains.
    Ce vieil escroc de Michel Onfray prétend, bien sûr, que son futur torchon (car il n’est pas encore sorti) sera à la fois « de droite et de gauche ».
    Il est clair que le philosophe chatoyant, aux cent livres publiés et à la maman femme de ménage, est complètement de droite.
    D’ailleurs Proudhon, dont il se réclame, était de droite, lui aussi.
    Comme est de droite le « pitch » de son nouveau média qui va tout changer (bien qu’il nous ait assuré, jadis, que « la presse n’est pas libre, ne l’a jamais été et ne le sera jamais »).
    Il est clair que hurler contre « l’appauvrissement des classes populaires », la « casse de l’hôpital public », se plaindre du « durcissement du Code du travail » (en faveur des patrons, paraît-il ! ne confondez pas…), déplorer le « droit du capital » qui aurait le champ libre, attaquer une fois de plus « la finance », fustiger « le rêve anti-social de Jupiter », se placer sous l’égide d’une crapule communiste (« les uns croient au Ciel, les autres n’y croient pas »), et propulser le tout sous le nom de Front Populaire, c’est tout à fait révélateur d’un projet éditorial sans la moindre complaisance pour le communisme, et en tout cas ouvert de façon égale à la droite comme à la gauche.
    Espèce de marchand de chaussettes d’occasion…
    On en vient à regretter le temps béni du « Conseil national de la Résistance », comme disent les abrutis, où les communistes revendiquaient haut et fort leurs convictions, et n’éprouvaient pas le besoin de se réfugier derrière le cache-sexe du « souverainisme », à l’instar de n’importe quel transsexuel, pardon : LGBTQI+++, être humain revendiquant sa fluidité de genre, etc.
    Si vous êtes un sale patron de la finance mondialisée et que vous souhaitez racheter vos fautes, vous pouvez souscrire un abonnement à vie à Front Populaire, comme l’explique le site, dans cette formule digne de n’importe quelle start-up anglo-saxonne ultra-libérale : « Chaque numéro trimestriel livré à votre adresse toute votre vie durant, dont le premier en édition dédicacée par Michel Onfray + votre nom imprimé dans les pages de remerciements de la première parution + accès illimité à tous les contenus de frontpopulaire.fr + une invitation au dîner de lancement de la revue avec Michel Onfray ».
    C’est 1 500 euros seulement.
    Ce qui équivaut à 33 ans d’abonnement annuel plein pot.
    Sachant que les chances pour une telle revue de survivre d’ici là sont pratiquement nulles.
    Et que Michel Onfray a 61 ans.
    Marchand de chaussettes d’occasion est encore gentil : même si elles se trouent après trois lavages, vous n’en aurez eu que pour quelques euros.

  41. Nous récoltons ce qui a été semé voilà tout, et il faudra plusieurs décennies pour reconstruire ce qui a été déconstruit.
    Merci pour ce billet plein de bon sens, total accord avec vous.

  42. Xavier NEBOUT

    Dans son encyclique Humanum genus, le Pape Léon XIII dénonçait, sans ménagements et en détails, la franc-maçonnerie comme une mafia. La quasi-totalité en est encore d’actualité. http://www.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus.html
    Sa première recommandation était « En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites-la voir telle qu’elle est ».
    Aujourd’hui, avec Macron, Benalla, le couple Buzyn, Ferrand, Véran etc., les Français croient l’entrevoir mais n’osent pas penser à ce qu’elle est réellement.
    On attend les courageux, et l’on voit ici même que même parmi les grandes gueules, à supposer qu’elles n’en soient pas, ils ne sont pas nombreux.

  43. @ Robert Marchenoir | 30 avril 2020 à 10:21
    Le socialisme rampant, debout, couché, courant, grimpant etc. qui sévit en France depuis … …(je n’étais pas né…) et qui ronge le cerveau aussi férocement que l’absinthe de la Goulue, se traduit, entre autres, par ce dialogue, vécu et authentique :
    L’employeur :
    – « L’entreprise a été fermée pendant un mois mais vous avez été payés intégralement, l’entreprise ne vous ayant pas mis au chômage partiel mais, bien plus, vous offrant quinze jours payés, chez vous, les quinze autres étant à compenser par des CP du mois d’août (4 semaines en temps normal, trois semaines cette année) et des reprises de RTT pour le restant… »
    Le délégué:
    – « Oui mais c’est pas des congés payés car on est en confinement chez nous… donc on veut l’intégralité de nos CP au mois d’août et en plus ce n’est pas notre faute cette crise ! »
    Keep cool, baby…

  44. Michel Deluré

    Il est bon effectivement de rappeler, Philippe Bilger, quel est actuellement l’enjeu majeur, le seul qui compte, en ces temps inédits et difficiles et qu’il convient donc de ne pas se tromper d’adversaire. Et je vous remercie d’avoir souligné cette évidence qui ne l’est apparemment pas pour tout le monde !
    Mais changer les habitudes comportementales de certains politiques paraît bien difficile, pour ne pas dire impossible, la tentation étant trop grande d’exploiter à son seul profit, même en des circonstances exceptionnelles, la moindre situation qui se présente, d’agir toujours avec quelque arrière-pensée.
    ——————————————-
    @ Tipaza 29/04 19:06
    Dans l’énumération de vos menteurs, j’aurais aimé cependant que vous braquiez avant tout vos projecteurs sur celui qui fut à l’origine du mensonge premier, le plus important et le plus grave par ses conséquences, je veux parler de la Chine. Cela par simple honnêteté intellectuelle.

  45. @ Xavier NEBOUT | 29 avril 2020 à 18:49
    Et combien de francs-maçons chez les députés LREM ?
    Les francs-maçons représentent l’une des parties de la mafia à deux têtes qui dirige et empoisonne la France et l’Europe occidentale.
    D’ailleurs à quoi servent les députés LREM quand on découvre qu’ils doivent obéir aux ordres du gouvernement !
    https://www.courrier-picard.fr/id83317/article/2020-04-29/apres-son-vote-contre-le-plan-de-deconfinement-la-deputee-lrem-martine-wonner

  46. A l’écoute de ces aigreurs systématiques, on est inéluctablement conduit, pour la gestion de la crise elle-même, à s’interroger : « Qui aurait fait mieux ? »
    Tout simplement des gens pas trop idiots, pas trop arrogants, pas trop psychorigides, pas trop idéologues et ayant avant tout le souci de la sécurité des Français en général et de leur santé en particulier, ce qui est rarement le cas des gens aux affaires.
    Quand nous voyons des gens comme madame Buzyn, pourtant aussi médecin, immédiatement classer la chloroquine comme « substance vénéneuse » (!) simplement parce qu’elle est un des composantes du seul traitement qui ait alors fait ses preuves contre le Covid-19, c’est tout de même la preuve que quelque chose ne tourne pas rond et que tout un microcosme administratif mû par des considérations politiques et parfois affairistes sur fond d’ego disproportionnés a jugé plus urgent et important de se livrer par esprit de chapelle à ce qu’il faut bien appeler du sabotage que de sauver des vies.
    Quand le Pr Salomon, au lieu de remuer ciel et terre pour faire avancer les choses et proposer des solutions concrètes, n’a rien trouvé de mieux à faire que d’imiter François Hollande quand il jouait au présentateur TV doublé d’un agent funéraire faisant une compilation de morts dont il aurait aussi été partiellement responsable, c’est aussi la preuve que la volonté de faire pour le mieux est inexistante dans ce milieu.
    Il est inutile de rappeler l’incurie incroyable ayant accompagné ces événements, de la part de gens qui se sont fait abusivement passer pour compétents alors qu’ils sont incapables de prévoir quoi que ce soit, dont le pire, ce qui est tout de même la base de l’art de gouverner.
    Cette incurie a probablement multiplié les décès constatés, mais les effets en ont été aussi aggravés par les procédures rigides imposées par des administratifs aussi stupides qu’entêtés, n’ayant fait que compliquer la tâche des vrais médecins fidèles avant tout à leur serment d’Hippocrate leur commandant de sauver des vies avec les moyens dont ils disposent concrètement et sans attendre.
    Par exemple, des vies auraient pu être sauvées si le ou les traitements qui fonctionnent avaient pu leur être appliqués dès l’apparition des premiers symptômes, sachant que c’est souvent trop tard quand ils se sont aggravés.
    Il y a donc là aussi, dans les procédures à appliquer dans ce genre d’épidémie, de graves lacunes de type médico-logistique, lourdes de conséquences.
    Le Pr Raoult et ses confrères médecins, généralistes ou urgentistes, ont relevé l’honneur d’une médecine ternie par les oukases et les pratiques d’un ministère de la Santé très mal nommé.
    Face à la désinformation politico-médiatique, écoutons ses explications :
    https://www.lindependant.fr/2020/04/29/professeur-didier-raoult-99-des-cas-de-coronavirus-en-france-auront-eu-lieu-avant-le-19-mai,8867698.php

  47. hameau dans les nuages

    Bob a repris des couleurs et cela est bel et bon.
    Pour ce qui est du confinement général, cela n’est en rien une mesure de bon sens. Ou plutôt si mais c’était pour rattraper les énormes erreurs faites, à savoir la non fermeture des frontières que des pays comme la Grèce voisine de l’Italie ont fait immédiatement. On voit le résultat dans un pays où la pyramide des âges était pourtant très favorable à la propagation du virus. Ainsi que l’autorisation de la tenue de matchs et ainsi de suite… Je ne vais pas refaire l’historique. Alors qu’ils avaient en main quoi qu’ils disent tous les éléments pour juger des décisions à prendre. Sinon à quoi cela sert-il d’avoir participé à ce labo P4 de Wuhan qui étudie les virus très pathogènes en les séquençant ?
    Aucun échange entre celui de Wuhan et celui de Lyon ?
    Il est facile maintenant de rejeter la responsabilité sur les gens qui ne seraient pas raisonnables avec la solution de les paniquer pour les mater (deuxième vague, kawasaki…).
    Il fallait, comme en médecine vétérinaire, confiner les clusters dès le début. Je suis passé par là, mon troupeau ayant attrapé la brucellose, ou fièvre de Malte. Confinement absolu du troupeau et non pas du village, les autres troupeaux devant être soumis à une nouvelle sérologie (qui est normalement annuelle) pour détecter dans le voisinage de nouveaux cas. Avec dans mon cas l’unique solution de sortie, l’abattage du troupeau avec vide sanitaire et désinfection.
    On n’a pas été jusque-là en médecine humaine sauf à choisir les gens à soigner en fonction de critères. « Un réel progrès ».

  48. « A l’écoute de ces aigreurs systématiques, on est inéluctablement conduit, pour la gestion de la crise elle-même, à s’interroger : « Qui aurait fait mieux ? » », écrivez-vous.
    Lorsque le Titanic coule, et qu’il n’y a pas assez de canots de sauvetage, il est trop tard pour demander « qui aurait fait mieux ».
    En n’anticipant pas dès le mois de décembre la possibilité d’une propagation du virus, beaucoup auraient fait mieux.
    En ne fermant pas les frontières pour rester fidèle aux « Pères fondateurs » et au groupe Bilderberg, beaucoup auraient fait mieux.
    En confinant la population, on ne soigne pas le coronavirus, on freine sa propagation, et on détruit l’économie qui détruira la vie de millions de gens. L’activité doit redémarrer, et on va vivre avec le virus, sans savoir sa dangerosité actuelle. On aurait pu prendre les mêmes précautions il y a un mois, il y a deux mois si on nous avait dit de confectionner des masques. On aurait pu mieux faire puisqu’on n’en sait pas plus aujourd’hui et qu’on doit relâcher les mesures liberticides de peur d’une révolte. On n’aurait pas mis par terre l’économie déjà faible de notre pays.
    Monsieur Bilger, j’espère que vous soutiendrez le gouvernement et demanderez la solidarité nationale lorsqu’il faudra se retrousser les manches, c’est-à-dire travailler plus (pour ceux qui ont un emploi) et réduire les retraites, pour que tous participent au redressement, enfin, si le gouvernement a ce courage-là au lieu de demander aux pays du Nord de payer. Car demander d’être solidaire quand chacun est enfermé dans sa chambre, c’est un peu ridicule, ne trouvez-vous pas ?

  49. @ Robert Marchenoir
    Laissons le bénéfice du doute à Onfray. Voyons ce qu’il propose. Faisons-nous une opinion après. Onfray m’est à la fois sympathique et antipathique. Il a des indignations qui ressemblent à celles que l’on entend dans la population. Il se vante d’être populaire et véritablement de gauche. Il ne peut être mauvais de favoriser l’expression populaire. Le plus souvent, le peuple geint ou hurle. Il en est parfaitement inaudible. Par ce moyen, sa voie sera plus discursive et intelligible. Onfray, peut-il représenter les classes populaires? Il n’en est plus tout à fait mais il en conserve les origines. Je lui concède la sincérité de sa démarche. La difficulté avec Onfray est qu’il ne souffre pas les antagonismes. Il rapporte toute opposition à la suffisance de sa personne. C’est un biais notable.
    Nonobstant, je préfère l’entendre, même quand il éructe ou extravague, aux éculés discours qui prédominent sans contestation chez les bienséants et les bien-pensants, en somme ce qu’on entend presque systématiquement dans nos médias, qui ne représentent en définitive que la classe favorisée et policée de la population française.

  50. Mary Preud'homme

    Il me semble que ce qui est reproché à ce gouvernement ce sont ses hésitations et ses volte-face. L’histoire des masques en est une bonne illustration. De totalement inutiles au début (discours dont les médecins eux-mêmes reprenaient l’antienne) ils sont devenus indispensables ; il serait même question de verbaliser ceux qui ne les porteraient pas… dans la rue (dixit l’ex-ministre de l’Intérieur Collomb).
    Il faut pourtant reconnaître que dans leur ensemble les Français avaient été patients et disciplinés les premières semaines. Mais à la fin du deuxième mois de confinement, il est normal que la confiance se soit émoussée et que l’impatience, voire l’exaspération prennent le relais. Dès lors que l’on a la pénible impression que le président et son gouvernement ne savent toujours pas sur quel pied danser et alternent le suivisme avec tel ou tel pays ou l’improvisation brouillonne. Sans parler des mesures autoritaires et contraignantes assorties de menaces et de sanctions (lourdes amendes et même peines de prison).
    Alors que l’appel à la responsabilité de chacun dont la plupart de nos concitoyens sont capables, y compris nos enfants, aurait été plus productif. Au lieu de la peur, des menaces et du chantage instillés à longueur d’antennes.
    Et au final une population affolée qui se terre comme des rats, entasse des provisions, dénonce ses voisins à Police secours qui a d’autres chats à fouetter, abandonne ses anciens dans des hospices-prison dont les accès sont bouclés à double tour et où les visites sont interdites. Comme il est INTERDIT d’accompagner un mourant, revoir une dernière fois le visage d’un parent, recueillir ses derniers mots, son dernier regard, lui fermer les yeux… Interdit, interdit vous dis-je !
    Heureusement que ce pays commence à se rebeller, à retrouver un peu de tonus après cette cure de confinement et d’abrutissement. « Restez chez vous on s’occupe de tout ». « Ou ne sortez que pour faire vos besoins ». Comme de braves chienchiens bien disciplinés..
    On voit le résultat.

  51. @ Robert Marchenoir | 30 avril 2020 à 10:21
    « Il est clair que le philosophe chatoyant, aux cent livres publiés et à la maman femme de ménage, est complètement de droite. »
    Voilà bien du délire, c’est grand dommage, car j’étais à deux doigts, et même moins, de vous suivre dans votre transport…
    Et qu’est-ce donc qui m’a arrêtée en plein vol ?
    Eh bien, cette saillie récurrente de la femme de ménage !
    Pourquoi donc voulez-vous, soit par désinvolture soit par humour, mais plus probablement par mépris, convaincre avec un argument si parfaitement inutile ?
    Sauf si votre figure de style est « ad miserecordiam », ce dont je doute, abandonnez ce procédé !
    Bref ! Il est certain que vous n’approuvez pas qu’un enfant de femme de ménage soit de droite, et qu’il fasse de la monnaie, de la maille, de la thune, des ronds, du pognon, du fric, des pépettes, du flouze, de l’oseille, du blé, du cash, de la monnaie, et MOI non plus !!
    J’ai un rapport avec ce bien tout à fait pathologique, et donc, votre froncement de sourcil me va, ce qui me va moins, c’est que cette désapprobation est à géométrie variable, je le regrette vivement.
    Néanmoins, vous faites bien de soulever ce léger problème philosophique !
    Pourriez-vous soulever aussi, car je suis épuisée moi-même par le confinement et donc ne peux absolument pas m’en charger, la question trépidante de la peur qui habite cette humanité déplorable de se voir éradiquée par un virus ?
    Puisque, et n’en déplaise au virus, nous nous reverrons un jour où l’autre
    https://www.youtube.com/watch?v=WQJOjvNKV7g
    pourquoi ne pas vivre en compagnie de la raison, qu’il est possible de congédier de mille et une façons, la plus simple étant d’en être dépourvue depuis la naissance ?
    Je vous laisse, car la pluie a jeté dans l’herbe mes abricots, et cela me peine au dernier degré !

  52. Cher M. Bilger,
    J’admire depuis très longtemps votre honnêteté intellectuelle et votre esprit de modération. Les hommes de bonne volonté sont rares aujourd’hui.
    Certes, vous avez raison, la critique est facile et l’art est difficile. Mais si la critique est si facile, c’est que les bonnes décisions à prendre en amont de cette crise et dans l’ignorance relative de la nature du fléau… l’étaient tout autant.
    Simples mesures de précaution en effet: fermer les frontières pour limiter les mouvements de population, importer et faire produire des masques dans l’urgence, et des tests. Des entreprises françaises et des laboratoires s’y sont proposés. A leur grande surprise, il n’ont pas été entendus. Personne n’y a rien compris. Ni à cela ni à beaucoup d’autres choses, d’ailleurs, dont il serait trop long de dresser l’inventaire.
    Je veux dire simplement ceci : il faut distinguer entre les incohérences, les tâtonnements, les retards, les maladresses inévitables face à une situation inédite… et les fautes graves. Les mensonges délibérés. Le cynisme. L’inconscience.
    M. Bilger, des hommes et des femmes se sont portés volontaires pour exercer au sommet de l’Etat de hautes responsabilités: ils doivent en rendre compte. Un président de la République qui se dit en guerre ne peut pas se poser en observateur, comme vous et moi, pour déplorer les entraves administratives, la lourdeur des protocoles et des homologations. En chef de guerre, il doit agir. Il doit trancher.
    Pire encore: un ministre de la Santé ne peut pas – de son propre aveu ! – avoir eu connaissance d’une catastrophe à venir et ne pas démissionner en expliquant pourquoi si son gouvernement averti ne prend pas la mesure de l’événement. Il en va de sa responsabilité.
    J’entends bien ce que sont les « aigreurs systématiques ». Et oui, sans conteste, elles peuvent être agaçantes dans la bouche d’une opposition prête à faire feu de tout bois. Mais sachez qu’au-delà du jeu politique, beaucoup ont fait, de bonne foi, des propositions sensées, intelligentes et lancé des appels à la raison qui n’avaient rien de partisans. En vain.
    M. Bilger, croyez-vous que la colère des médecins et celle des familles des soignants envoyés au front sans armes, morts faute de masques et de moyens de protection, soit vraiment du registre des aigreurs systématiques et des « yavaika falaikon » ?
    Je sais que vous n’estimez pas la foule qui réclame des têtes. Et vous avez raison. Mais les gens sont en colère. Et après la bataille, ils recompteront les morts à leur façon.

  53. @ Tipaza
    « Je rappelle que dans les trois religions du Livre, Satan est défini comme le Trompeur, celui qui ment.
    Le Mal est le résultat humain de son mensonge. »
    Et nous comprenons alors mieux le sens de la formule évangélique : « la Vérité vous rendra libres ».

  54. On vient enfin d’apprendre ce jour par la voix du Pr Salomon dans son exposé quotidien que le stock stratégique de masques au moment du départ de Marisol Touraine était de 750 millions de masques.
    La baisse postérieure résulte de l’arrivée à péremption des masques.
    On a donc durant la mandature du président Macron:
    – un non renouvellement suffisant du stock stratégique de masques;
    – une gestion calamiteuse des commandes de masques de fin janvier à presque fin mars;
    – des mensonges.
    Vous nous direz encore, M. Bilger, qu’il n’existe aucune autre équipe pour faire mieux.
    J’ai bien l’impression qu’aucune équipe n’aurait pu faire pire.
    L’honneur exige la démission à l’issue de la crise sanitaire.
    Ils ne géreront pas mieux la crise économique qu’ils ont créée, rappelons-le.
    Le président aura-t-il l’honneur de démissionner ?
    M. Bilger, aurez-vous encore autant d’indulgence et de complaisance envers cette équipe et son chef ?

  55. @ Michel Deluré | 30 avril 2020 à 11:25
    J’ai déjà assez de soucis avec nos menteurs domestiques, pour ne pas m’intéresser aux menteurs exotiques.
    Vous m’accorderez que j’ai limité ma liste à l' »ici et maintenant ».
    Je n’ai pas parlé des menteurs qui précédèrent les menteurs d’aujourd’hui, ni même des menteurs qui suivront et pourtant la liste est longue des prétendants !

  56. Robert Marchenoir

    @ Jean | 30 avril 2020 à 13:42
    « Laissons le bénéfice du doute à Onfray. Voyons ce qu’il propose. Faisons-nous une opinion après. »
    Vous rigolez, je crois. Cela fait une bonne vingtaine d’années qu’Onfray « propose ». Il se vante lui-même d’avoir écrit cent livres (vantardise qui en dit long sur la légèreté de sa « philosophie »). Il est omniprésent sur la scène médiatique. Il va falloir attendre combien de temps ?
    « Il a des indignations qui ressemblent à celles que l’on entend dans la population. »
    Oui. C’est bien le problème. Michel Onfray, c’est le pilier de bar érigé au rang de philosophe. Si l’on attend quelque chose d’un intellectuel, c’est précisément de ne pas dire la même chose que tout le monde.
    « Il se vante d’être populaire et véritablement de gauche. »
    C’est bien le problème. La gauche, c’est le mal.
    Que voulez-vous dire par populaire ? Connu, apprécié ? Ou bien issu des basses classes de la société ? Ou encore, défendant les intérêts du peuple ? Et dans ce dernier cas, qu’entendez-vous par peuple ? Les 67 millions de Français, ou les seuls auxquels la gauche reconnaît le droit de se réclamer du peuple, car ils se soumettent à son idéologie ?
    « Il ne peut être mauvais de favoriser l’expression populaire. »
    Une fois de plus, vous vous livrez ici à une entourloupe intellectuelle typique de la gauche : vous assimilez le peuple et la gauche.
    Une bonne partie du peuple est de droite. Sinon, qui vote pour elle ?
    Quant à favoriser l’expression populaire, non, Michel Onfray n’est pas là pour ça. Il prend la posture de l’intellectuel, il doit donc favoriser son expression à lui, et c’est sur cela qu’il sera jugé. Pas sur une hypothétique représentation d’autrui pour laquelle personne ne lui a donné mandat. Et qui lui permet toutes les démagogies.
    « Le plus souvent, le peuple geint ou hurle. Il en est parfaitement inaudible. Par ce moyen, sa voie sera plus discursive et intelligible. »
    Eh bien dites-moi… si l’on en juge par l’expression parfaitement brouillonne, incohérente, insensée, irrationnelle, boursouflée, obsessionnelle et même insultante de Michel Onfray, soit le peuple est bête comme ses pieds, soit il est bien mal représenté… Vous lisez son blog, de temps à autre ? Il a ici des admirateurs énamourés qui nous régalent de ses liens…
    « Je lui concède la sincérité de sa démarche. »
    Quelle sincérité ? Vous ne semblez pas avoir lu mon commentaire.
    « Nonobstant, je préfère l’entendre, même quand il éructe ou extravague, aux éculés discours qui prédominent sans contestation chez les bienséants et les bien-pensants, en somme ce qu’on entend presque systématiquement dans nos médias. »
    Il me semble, au contraire, que Michel Onfray représente exactement le discours qui prédomine chez les bien-pensants, et qui règne en maître dans les médias depuis des décennies : le discours de gauche.
    Avez-vous lu la page de son site Front Populaire consacrée à ses auteurs-vedettes ? Y figure en bonne place Maître Régis de Castelnau, du Parti communiste français. Cela fait près d’un demi-siècle qu’il est mouillé dans le communisme à un haut niveau, et il ne l’a jamais renié. Il a été avocat du PCF, membre du bureau de la commission de politique extérieure du parti, et à ce titre, il se vante encore aujourd’hui d’avoir été répandre la révolution en Amérique du Sud.
    Combien de temps va-t-il falloir attendre pour faire le bilan du communisme ? Oseriez-vous dire que le PCF n’a pas eu micro ouvert dans les médias, depuis 75 ans ? Oseriez-vous dire que l’idéologie de gauche ne règne pas en maître dans la presse depuis des décennies, même dans la presse de « droite » ? Même les animateurs-vedettes de BFM Business prennent des positions socialistes invétérées !
    J’en ai un peu assez de cette fausse modération, à l’égard des communistes maintenus, dissimulés ou non repentis, consistant à dire : oui mais attendons, il faut voir, peut-être a-t-il des choses intéressantes à dire. Certes, Poutine n’est pas un ange, mais…
    Il n’y a pas de mais. Le régime poutiniste, comme le communisme qu’il prolonge et glorifie, sont absolument mauvais, comme sont absolument mauvais tous ceux qui s’en réclament de près ou de loin. Et qui s’accordent, tous, sur un point : ils sont anti-libéraux. C’est bien la pierre de touche…
    Ce que veulent tous ces gens-là, derrière leur apparente réhabilitation du Front national, c’est le communisme dans un seul pays. Si seulement on cessait de leur fourrer sous le nez des Noirs et des Arabes, si seulement les musulmans arrêtaient de faire de l’entrisme dans la fonction publique et de monopoliser les aides sociales, si seulement ils pouvaient être mis à l’abri de la « concurrence déloyale » de pays qui travaillent avec plus de rigueur et moins d’impôts (pour ces gens-là, toute concurrence est déloyale), alors ils se feraient fort de nous prouver qu’ils peuvent, eux, faire enfin fonctionner le socialisme.
    On retrouve, d’ailleurs, sur cette même page du site, l’inénarrable Jacques Sapir, l’homme qui tient une émission hebdomadaire sur la chaîne de désinformation soviétique Sputnik. Celui qui publiait, sur son blog, en plein milieu de l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Moscou, les cartes d’état-major transmises par le GRU, l’espionnage militaire russe, en compagnie de la désinformation appropriée… Blog qui se faisait l’écho de façon tellement servile de la propagande du Kremlin, que l’institut universitaire qui l’hébergeait a prié Jacques Sapir d’aller exercer ses talents ailleurs…
    Mathieu Bock-Côté semble s’être fourvoyé dans cette affaire. Je vois mal ce qu’un homme plutôt rigoureux et modéré comme lui vient faire dans un journal dirigé par quelqu’un qui passe son temps à mentir et à insulter aussi ouvertement. D’après Michel Onfray, Emmanuel Macron est un dictateur dont le projet est de « détruire la liberté, appauvrir la langue, abolir la vérité, supprimer l’histoire, nier la nature, propager la haine, et aspirer à l’Empire ».
    A partir d’un certain niveau d’emphase et de n’importe quoi, on verse dans le délire le plus total. Michel Onfray trahit son devoir d’intellectuel (je ne dis pas de philosophe, ce serait lui faire trop d’honneur), qui consiste à faire prévaloir la rigueur et la raison sur les passions de la populace, lesquelles, effectivement, s’expriment sans filtre par sa bouche — et c’est bien le problème.
    Enfin, il faut mesurer toute la démagogie, tout le mépris caché qui consiste à mettre, sur cette page des auteurs-vedettes du futur magazine Front Populaire, Jacline Mouraud en compagnie de Jacques Sapir ou de Mathieu Bock-Côté. Quelles que soient leurs positions, comment peuvent-ils, sans gêne, la voir s’afficher au même niveau qu’eux ? Jacques Sapir est peut-être un universitaire dévoyé par son poutinisme, mais enfin il a certains travaux derrière lui, il est directeur d’études à l’EHESS. Jacline Mouraud ? Sans blague ?… La bonne femme qui croit aux « chemtrails », « l’auto-entrepreneuse en hypnothérapie » qui organise des « séances d’ectoplasmie » avec une amie « medium » ?
    C’est du populisme mal placé ? Du mépris à peine dissimulé, on a besoin d’elle, on va s’en servir tant qu’elle sera utile, après on la jettera ?
    ______
    @ duvent | 30 avril 2020 à 14:25
    Comme d’habitude, vous êtes strictement incompréhensible, mais au cas où cela vous aurait échappé, je vous précise ceci : si je renvoie sans cesse Michel Onfray à sa maman femme de ménage, c’est qu’il passe lui-même son temps à le faire.
    Non seulement ce rappel n’est pas inutile, mais il est crucial. Il montre toute la malhonnêteté du bonhomme.

  57. @ Robert Marchenoir
    À votre long commentaire, je réponds: « et alors ? ».
    Je préfère ainsi qu’Onfray puisse s’exprimer plutôt que non, tout comme j’apprécie que vous le puissiez aussi.

  58. @ Jean | 30 avril 2020 à 20:33
    « L’honneur exige la démission à l’issue de la crise sanitaire.
    Ils ne géreront pas mieux la crise économique qu’ils ont créée, rappelons-le.
    Le président aura-t-il l’honneur de démissionner ? »
    C’est curieux ces gens qui invoquent avec grandiloquence l’honneur des autres alors qu’ils seraient bien mieux inspirés de se préoccuper du leur, si toutefois ils en ont un.

  59. Chemins de traverse

    @ Robert Marchenoir,
    Même réaction que vous concernant le « Front Populaire »… de M. Onfray.
    Cette manière de spéculer subrepticement sur les luttes des aînés me dérange !
    Ensuite, quinze euros le numéro ! Je ne vois pas comment mes voisins par exemple, vivant avec le minimum retraite vont pouvoir se payer « ce luxe culturel ». Les deux abonnements chez Michel Onfray (sa chaîne et la revue)
    totalisent plus de cent euros annuels !
    Lui qui vociférait disant que cinq euros mensuels supprimés pour l’aide au logement était un scandale ! Ce qui est vrai !
    Puis, il n’a jamais été communiste, ni anarchiste ! et ne pourra jamais le devenir ! ou alors je n’ai jamais rien compris à ces deux vocables…

  60. Patrice Charoulet

    RAOULT DERECHEF
    Dans la crise sanitaire, deux camps : les anti-Raoult et les pro-Raoult. Qui me lit ici et ailleurs le sait. Depuis le début et jusqu’à ce jour, je suis totalement persuadé que les deux médicaments qu’il prescrit aux patients atteints par ce virus devraient pouvoir être prescrits par tous les médecins généralistes qui le souhaitent et devraient pouvoir être donnés à leurs clients par tous les pharmaciens français.
    Or, le ministre de la Santé, M. Véran, par un décret l’INTERDIT ! Ces deux médicaments, prescrits depuis des décennies en France, et actuellement autorisés dans le monde entier, ont prouvé leur utilité à Marseille dans l’Institut du professeur Raoult sur des milliers de malades. Le chef de l’Etat est allé rendre visite pendant trois heures à ce professeur et a, paraît-il, compris toutes les explications, chiffres à l’appui, qui lui ont été données. Mais la situation reste bloquée. La doctrine du Premier ministre et du ministre de la Santé ne change pas. On continue à seriner qu’il n’y a PAS à l’heure actuelle de médicaments pour ce virus ! Le second du ministre donne tous les soirs les chiffres (nombre de morts, d’entrées, de réas…) : c’est tout.
    Les adversaires de Raoult ont pignon sur rue et sont invités dans tous les débats : Marcel Ichou, Michel Cymes, Karine Lacombe, etc. Bien des gens sont décontenancés et ne savent quel camp choisir. Le nombre de morts, pendant ce temps-là, est toujours (trop) grand.
    On pouvait voir jusqu’à jeudi dernier des dizaines de vidéo, sur YouTube, où le Pr Raoult, dans son bureau, répondait aux questions d’un de ses adjoints, dont on ne voyait pas le visage, et bien des gens se disaient : mais pourquoi Raoult n’accepte-t-il pas de répondre longuement à un éventuel contradicteur ? Eh bien c’est fait ! L’événement a eu lieu hier soir : une journaliste bien connue s’est déplacée de Paris à Marseille et lui a posé une foule de questions (BFM, 30 avril). Si vous hésitiez entre les deux thèses, je pense que vous serez enfin éclairé.
    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/story-6-a-20h30-sur-bfmtv-didier-raoult-dit-ses-verites-3004-1243679.html
    Une dernière remarque. Je regrette, je le dis amicalement, que cet éminent professeur (« nobélisable » – Renaud Muselier) ait passé toute cette heure à triturer les poils de sa barbe. Tout conseiller en communication le lui aurait dit. On ne voyait que ça. Il a relevé aussi dix fois ses cheveux longs. S’il pense avoir médicalement raison, et il le pense, il devrait souhaiter être le plus persuasif possible : ce b.a.-ba de la communication lui manque. Quel dommage !

  61. Les masques arrivent ! Tout le monde aura le sien le 11 mai. Même la mairie de mon petit village va en fournir à tous ses administrés. Et je suppose qu’il en sera ainsi dans nombre de municipalités.
    Nous pourrons en trouver dans tous les supermarchés dès la semaine prochaine à un prix raisonnable, au grand dam des pharmaciens qui pensaient avoir l’exclusivité de la vente de ces produits, alors que contrairement aux petits commerçants ils n’ont pas eu à fermer leur boutique vu qu’ils font partie de la chaîne sanitaire.
    Bien sûr ceux qui les achèteront en pharmacie les paieront cinq fois plus cher, mais ils auront l’impression qu’ils seront de meilleure qualité…
    Une chose est sûre, il faut surtout éviter de les acheter via Internet à cause des arnaques qui se multiplient.

  62. <...le mal nous concerne tous et personne n'en est responsable, si ce n'est la Chine. C’est un peu vite dit en oubliant la responsabilité de M. Chirac qui a signé le cofinancement du laboratoire P4 de Wuhan (aux frais de cet idiot de contribuable, comme d’habitude), véritable cadeau fait à la Chine puisque sans contrepartie. Les dirigeants français sont tous décidément indécrottables avec leur manie pour satisfaire leur ego de faire des cadeaux à la terre entière, cadeaux somptuaires qui le plus souvent ne feront que nous nuire d’une manière ou d’une autre. https://www.valeursactuelles.com/societe/le-laboratoire-chinois-dou-aurait-fuite-le-coronavirus-ete-co-finance-par-la-france-118331

  63. Michel Deluré

    @ Tipaza 30/04 20:42
    J’ai du mal à être plus indifférent à l’égard des « menteurs exotiques » qu’à l’égard de nos menteurs hexagonaux lorsque la responsabilité que portent les premiers dans la crise inédite que nous vivons est tout de même sans commune mesure avec celle des seconds.
    Ce qui de ma part ne vaut nullement absolution pour les seconds.
    Quels qu’aient été les mensonges du pouvoir en place, nous sommes tous actuellement embarqués sur la même galère et l’important est de se sortir de cette situation le plus rapidement possible et avec le moins de dommages possibles.
    Lorsque l’on constate qu’un incendie se déclare dans sa résidence, le temps n’est pas à discuter sur les erreurs qui peuvent avoir été commises pouvant être à l’origine du sinistre mais bien de parer au plus pressé pour tenter de sauver ce qui peut l’être et limiter autant que faire se peut les conséquences de ce sinistre.
    Le temps vient ensuite d’en rechercher les causes et d’analyser les erreurs qui ont pu être commises.
    Il en est de même dans la crise que nous traversons actuellement. Le temps n’est pas encore là de se disperser en polémiques, de savoir que tel ou tel a menti ou a failli mais bien d’oeuvrer tous et avant tout au redressement du pays.

  64. Bonjour Philippe,
    Des cons-descendants de votre blog qui semblent considérer leur parole d’évangile : m’avez-vous lu ? Sous-entendu, si oui vous devriez comprendre, je dis vrai ; on croirait entendre Macron et ses arguments d’autorité aussi fats qu’ineptes, à nos menteurs perpétuels du gouvernement… L’ennemi me paraît la bêtise ambiante.
    Allez hop, on déconfine, et fissa.
    On pourra compter les couill*s molles.

  65. @ Robert Marchenoir | 01 mai 2020 à 00:00 (@ duvent | 30 avril 2020 à 14:25)
    « Comme d’habitude, vous êtes strictement incompréhensible, mais au cas où cela vous aurait échappé, je vous précise ceci : si je renvoie sans cesse Michel Onfray à sa maman femme de ménage, c’est qu’il passe lui-même son temps à le faire.
    Non seulement ce rappel n’est pas inutile, mais il est crucial. Il montre toute la malhonnêteté du bonhomme. »
    Il est vrai que je suis souvent obscure… Brevis esse laboro obscurus fio !
    Alors que vous vous êtes plutôt obscurum per obscurius !
    Cependant, je ne vois pas très bien la raison magistrale qui fait que vous, homme de grand qualité, ignotum per ignotius, voyez comme utile ce rappel.
    Et quand bien même Michel Onfray l’affirmerait plusieurs fois par seconde, toute la journée durant, cela ne rend pas votre allusion plus utile, bien que vous vous en défendiez, vous y mettez une quantité de mépris très déplaisante.
    Par ailleurs, et si vous aussi avez une maman, comme la plus grande partie de l’humanité, vous saurez que le fils et la mère ont cet attachement unique, qui remplit celui-ci d’admiration et de respect, et celle-là d’indulgence et d’affection.
    Je ne retrouve pas dans votre emploi de « femme de ménage » l’admiration et le respect que lui porte Michel Onfray dans le sien…
    Il arrive souvent, et cela est très ennuyeux, que certains croient utile d’affirmer haut et fort des choses inutiles.

  66. @ Michel Deluré | 01 mai 2020 à 11:07
    C’est curieux, vous vous prétendez de droite et moi de gauche, mais je suis souvent en total accord avec ce que vous dites.
    Il y en a un des deux qui a dû se tromper de chemin. Mais qui ? 🙂

  67. @ Robert Marchenoir
    « « Il est clair que le philosophe chatoyant, aux cent livres publiés et à la maman femme de ménage, est complètement de droite. »
    J’ai écouté à deux reprises le philosophe « chatoyant » présenter ses ouvrages dans une grande librairie.
    Devant un public nombreux qui bruissait de murmures admiratifs (!), il a été brillantissime en s’exprimant dans une langue châtiée débitée à vitesse accélérée.
    Il revient systématiquement sur deux faits: les origines sociales de ses parents avec outre une mère femme de ménage, un père ouvrier agricole, et sur la seule période affriolante de la gauche: la période Mitterrand 1981-1983 lorsque celui-ci appliqua avec opiniâtreté le programme commun de la gauche.
    Cette période où le Charentais décoré de la francisque plomba les finances de la France (contingentement des importations de produits manufacturés, contrôle des devises aux frontières, bref l’Allemagne de l’Est) est considérée par Onfray comme une vie rêvée, un enchantement absolu !
    Ainsi, dès qu’Onfray ouvre sa bouche pour parler d’économie, il convient de se boucher les oreilles.
    De même ses louanges à la France insoumise et au « giletiljaunisme » signent son positionnement politique.
    Dans ce fatras, des éclairs de lucidité quand il stigmatise l’immigration de masse et la pratique de l’islam. Quelques mots gentils sur le RN parce que c’est un des seuls partis à promouvoir le retour à la retraite à 60 ans et, au fond, à vouloir appliquer le programme du PCF du temps de Marchais, époque dont il semble être nostalgique.
    Quant à sa revue à 15 €, gageons qu’elle sera lue exclusivement dans le périmètre Saint-Germain-des-Prés, rue Saint-Guillaume, boulevard Raspail !!

  68. @ Michel Deluré
    « Le temps n’est pas encore là de se disperser en polémiques, de savoir que tel ou tel a menti ou a failli mais bien d’œuvrer tous et avant tout au redressement du pays. »
    Vous avez certainement raison. Comment participer tous au redressement ? en allant travailler et en relançant la production au plus tôt ; en ne différant pas sa consommation et en favorisant la production nationale. Voilà ce que tous peuvent faire.
    Toutefois, si notre pays décline depuis de nombreuses années, si depuis cette crise sanitaire, les choses risquent de gravement empirer, la cause en est moins à la population qu’au mode d’organisation de notre pays et à la classe politique qui la dirige. La population devrait en tirer les conséquences et ne plus faire comme elle fait depuis trop longtemps: à savoir se faire acheter son vote par la classe politique et dirigeante pour sauver ses intérêts particuliers et sa sécurité relative.
    Le constat est simple: la France décline partout depuis plusieurs décennies. Nous devrions réfléchir à quelle France nous avons reçue de nos aïeux et laquelle nous léguerons à nos enfants et nos petits-enfants. Nous devrions nous départir de nos intérêts immédiats pour ceux plus lointains et plus essentiels des générations qui nous survivront. Ce serait faire preuve de plus de responsabilité collective.
    Cette fin nécessite de grands changements, notamment celui de notre organisation sociale mais aussi le renouvellement complet de notre classe politique. Ne nous leurrons pas. Ceux en charge, qui ont failli, failliront encore et encore. Ils ne visent point la grandeur et la puissance de la France mais leurs intérêts. Le jeu démocratique actuel est une immense duperie. Une partie de la population, celle qui souffre dans sa propre vie des conséquences du déclin de la France, le perçoit déjà confusément. C’est elle qui se révolte, c’est elle qui court dans les rues, c’est elle qui ne cesse de se plaindre. Ne la méprisons pas, ne la négligeons pas, ne l’exaspérons plus sinon à la fin elle la fera cette révolution que tous les nantis du pays – et il y en a de nombreux sur ce blog – redoutent. Messieurs, une révolution ce n’est jamais rien d’autre qu’un déchaînement de violence, des larmes et du sang, vainement répandus. Messieurs, une révolution, c’est aussi le renversement de toutes les situations individuelles établies. Réfléchissez-y. Vous avez beaucoup à perdre.
    ———————————————————
    @ Achille
    « C’est curieux ces gens qui invoquent avec grandiloquence l’honneur des autres alors qu’ils seraient bien mieux inspirés de se préoccuper du leur, si toutefois ils en ont un. »
    Vous ne me connaissez pas, Monsieur. Alors pourquoi m’insultez-vous ?

  69. Les pouvoirs publics ont déjà bien du mal à se frayer un chemin entre les avis divergents et changeants des scientifiques.
    Ils assument aussi des carences antérieures en terme de stocks de matériels ainsi que le tarissement imprévisible et soudain de la source d’approvisionnement chinois.
    Donc il faut avoir le cuir épais pour accepter d’être sans cesse remis en cause par des personnes qui ne sont pas aux manettes.
    Parmi le personnel politique, certains opposants fonctionnent toujours avec le même logiciel: « Nous sommes les plus beaux, les plus intelligents. A la place des gouvernants actuels, nous serions tellement plus compétents, efficaces… »
    Dans le genre, il y a aussi le Zemmour de service. Il a le même avis que Madame Le Pen: le gouvernement a tout faux. Zemmour parle, écrit, réfléchit, étudie. Mais est-ce qu’il est parfois dans l’action, dans la réalisation ? La mouche du coche.
    Finalement, je suis assez content de l’analyse de Sylvain Tesson. Il est plus agréable de subir une crise en France en raison de la protection sociale. Voyez le welfare state américain de Trump. L’éphémère première puissance mondiale qui largue une grande partie de sa population dans le chômage et l’absence de soins. C’est cela une belle et grande démocratie ?

  70. @ Jean | 01 mai 2020 à 12:41
    Pour connaître quelqu’un il suffit de lire ses commentaires. Votre concept de l’honneur est passablement désuet. La vie aujourd’hui n’a plus rien à voir avec un film de cape et d’épée.
    Vous faites partie de ces gens, toujours les mêmes, qui demandent en permanence la démission d’un ministre, Premier ministre et même celle du président. C’est totalement ridicule.
    Le président a été élu par le peuple et c’est le peuple qui le démissionnera en temps utile, c’est-à-dire en 2022 s’il l’estime nécessaire, ainsi qu’il l’a fait pour Nicolas Sarkozy, François Hollande lui, ayant renoncé à défendre son bilan.
    En fait ce sont vos propos qui sont insultants.

  71. Michel Deluré

    @ Achille 01/05 11:07
    Il m’est souvent arrivé à moi aussi de faire le même constat.
    Mais y a-t-il là quelque chose de finalement si surprenant ? N’apportons-nous pas la preuve que la finalité pour des gens de bords différents est en fait la même mais que ce sont les chemins empruntés pour y parvenir qui peuvent différer ?
    Coluche avait cette formule savoureuse : « Être de gauche, cela ne dispense pas d’être intelligent… ». Nous pourrions je pense aisément le paraphraser en disant : « Faire de la politique, cela ne dispense pas d’être intelligent ».
    Je suis persuadé qu’en faisant appel au bon sens, à la lucidité, à la réflexion, à l’intelligence, en refusant de soumettre aveuglément sa pensée, son jugement à une quelconque idéologie, il est parfaitement possible de se retrouver.

  72. @ Achille | 01 mai 2020 à 11:42
    « Il y en a un des deux qui a dû se tromper de chemin. Mais qui ? »
    Mon pauvre Achille, votre GPS n’a jamais donné la bonne direction, et vous voilà En Marche vous dirigeant, en même temps, à droite et à gauche, et donc vous faites du surplace.
    https://www.youtube.com/watch?v=V7NEQgn-_0o

  73. @ Tipaza | 01 mai 2020 à 14:38
    Et tout ça dit sur un petit air de polka.
    Le problème du GPS est qu’il faut constamment le mettre à jour si l’on veut être sûr d’arriver à destination, contrairement à la bonne vieille boussole, certes moins précise, mais qui a le mérite de toujours donner le nord.
    Vous, sur le plan politique, vous semblez marcher à la boussole, mais attention, il paraît qu’en ce moment notre bonne vieille Terre connaît une inversion des pôles…
    Une des raisons, peut-être, du réchauffement climatique, allez savoir !

  74. Michel Deluré

    @ Jean 01/05 12:41
    « Toutefois, si notre pays décline depuis de nombreuses années, si depuis cette crise sanitaire, les choses risquent de gravement empirer, la cause en est moins à la population qu’au mode d’organisation de notre pays et à la classe politique qui la dirige.»
    Nous sommes en démocratie et la classe politique qui nous dirige n’est-elle pas le reflet de la société qui l’a élue ?
    La crise n’est-elle pas inhérente à la démocratie justement parce que c’est le peuple qui, en dernier ressort, décide ?
    Le citoyen ne s’est-il point au fil des décennies installé dans un certain conformisme, une certaine apathie plutôt que d’agir en démocrate libre, lucide, vigilant, ne mordant pas au premier alléchant appât se présentant ?
    Cessons de nous présenter comme un peuple exceptionnel qui ne serait malheureusement gouverné que par d’imbéciles politiques ! Ces politiques, ce sont nous qui les avons choisis. Et s’ils ne nous satisfont pas, nous avons toute latitude, le moment venu, d’en changer en veillant à faire le bon choix.

  75. @ Achille
    Oui Achille, j’estime qu’il en va de l’honneur de reconnaître quand on a failli et d’en tirer les conséquences. Plus encore, quand en responsabilité et par négligence, on a failli à son devoir de prévoyance et d’anticipation, quand encore on a menti effrontément à sa population pour masquer ses manquements, qu’enfin les conséquences de ses errements se comptent en drames humains présents et à venir. Sans doute évoquer l’honneur est-il désuet, décalé, dépassé, malheureusement.
    Vous pouvez, avec un certain bon droit, arguer des grands principes de notre démocratie: le peuple élit librement son représentant pour cinq ans puis renouvelle ou non sa confiance. Vous n’avez tout de même pas la naïveté de croire que les conditions de la dernière élection présidentielle était un plébiscite de la population française envers son nouveau représentant ? Ce fut loin d’être le cas. Droite et gauche traditionnelles ont été sabordées avec des moyens plus que douteux. Les partis plus aux extrêmes ne sont pas une option saine.
    Notre représentant est un représentant par défaut. Le peuple, comme vous dites, ne lui a jamais accordé un blanc-seing et sa légitimité est toute relative et précaire. C’est ce que l’on ne cesse de voir depuis trois ans dans chaque contestation. Cette observation est factuelle et non pas dogmatique comme vos certitudes. Le président et son équipe laisseront la France dans un pire état qu’ils ne l’auront reçue. Ce sera la faute au coronavirus, à la crise économique ou à je ne sais quoi d’autre. Il n’y aura une fois encore pas d’opposition sérieuse. Personne ne se posera la question pourquoi cette impossibilité. Il faudra choisir encore par défaut et la comédie recommencera de plus belle. Vous serez rasséréné dans vos convictions.
    Mais vous avez tort, Monsieur. Vous n’êtes jamais qu’arc-bouté dans vos certitudes qui forment votre cadre intellectuel et moral. La société est bien plus mouvante. Elle crie sa souffrance de ne plus pouvoir se mouvoir dans cet ordre figé qui favorise le statu quo de tous les nantis et les privilégiés. Et nous sommes des millions à l’être. Nous autres électeurs corrompus nous sommes fait acheter pour obtenir notre soutien. Il faut écouter la rue, écouter la clameur publique. Elle bout, elle gronde, elle s’indigne. À force d’abus, à force de vices, tout craquelle dans cet ordre qui brime la population, qui l’enferre et l’appauvrit. Le temps approche où cet ordre sera balayé, expurgé.
    Vous pouvez, Achille ou d’autres nombreux en ce lieu, continuer à ne point entendre, persister dans vos certitudes éculées, ce mouvement est en marche, bien en marche celui-là ! Vos discours ne l’arrêteront pas. N’avez-vous pas compris, Achille, qu’en n’écoutant pas, qu’en occultant ces voix sourdes comme si elles n’existaient pas, vous déniez qu’elles soient et les méprisez au plus haut degré ? Ignorez-vous que cette offense est la pire et qu’elle exaspère la vindicte ?
    S’il y avait un peu plus d’intégrité en ce bas monde, nous ne serions pas obligés d’arriver à de telles extrémités. Oui, Achille, l’intégrité et l’honneur commandent de se démettre.

  76. Mary Preud'homme

    @ Achille | 01 mai 2020 à 14:10
    Très fort cet Achille. Il connaît les gens sans les avoir jamais rencontrés, côtoyés, rien qu’en lisant quelques commentaires sur le billet du jour.
    Au jeu du portrait-robot il ferait un malheur !

  77. hameau dans les nuages

    @ Patrice Charoulet | 01 mai 2020 à 08:15
    Oui c’était terriblement agaçant… Cela me donnait l’envie de me gratter moi-même !
    Sinon, très bonne émission. Au fil des minutes la tension s’abaissait entre les deux interlocuteurs et on sentait que le professeur Raoult pesait ses mots pour ne pas trop en dire. Il en a encore sous le coude certainement. Mais il ne voulait pas polémiquer.
    J’ai bien aimé ses propos sur la peur. C’est tout à fait cela. Les derniers témoins de la guerre disparaissent, ceux qui avaient vraiment connu la peur. Celle qui vous fait « caguer » dans le pantalon et dérobe vos jambes.
    Cette nouvelle génération a facilement peur, nourrie dès le biberon aux films d’épouvante et guerre du cosmos.
    Une petit musique lancinante, un croque-mort détaillant chaque soir le nombre de victimes sur lesquels se greffent des manques de tout et c’est la panique….
    Et comme dit Raoult : « En 2017, 21000 morts et c’est passé inaperçu, je ne comprends pas ».
    Si, il a très bien compris. Il y aura une suite au feuilleton.

  78. @ Mary Preud’homme | 01 mai 2020 à 17:21
    Eh oui, ça vous épate, hein ? C’est mon côté « profiler ».
    Je parviens à me faire une idée assez fidèle des intervenants de ce blog rien qu’en lisant leurs commentaires, en recueillant leur réactions, en analysant les termes qu’ils utilisent.
    Je pourrais presque leur mettre un visage.
    Ce n’est pas si difficile que ça, les mots sont les interprètes de la personnalité de celui qui les écrit.

  79. @ Jean | 01 mai 2020 à 16:38
    Des anges de l’apocalypse comme vous on peut en voir de temps en temps dans les parcs de loisirs. Juchés sur une caisse en bois, ils haranguent les badauds qui passent devant eux sans même leur jeter un œil. Seuls quelques pigeons picorent à leurs pieds, indifférents à leurs prophéties.
    Le mieux est encore que vous lisiez la réponse que vous a faite Michel Deluré. C’est également la mienne. Pas un mot à retirer il a tout dit.

  80. Dans mon commentaire, j’ai quelque peu égratigné Zemmour.
    Je ne retire rien de mon propos.
    Il est parfois très méprisant donc il peut bien comprendre qu’on ne partage pas tous ses avis.
    Cela étant, je suis choqué que dans un pays libre, des individus se permettent de cracher sur Zemmour. Est-ce que la Justice agira avec autant de célérité que lorsqu’elle condamne Zemmour ?
    Finkielkraut subit parfois le même type d’admonestation.
    Il est réconfortant de voir qu’en de telles circonstances, ils bénéficient de soutiens de tous bords. Bravo.

  81. Mary Preud'homme

    @ Achille | 01 mai 2020 à 18:48
    Achille en profiler… Dans les commissariats et les brigades de gendarmerie, on est plié en quatre de rire tellement c’est cocasse.
    Sacré Achille et ses collections de clichés de concierge où il en est encore à nous ressortir (par dépit) une photo « artistique » de Carla mannequin datant de près de trente ans quand elle posait pour Prada.
    ————————————————————
    @ Patrice Charoulet | 01 mai 2020 à 08:15
    @ hameau dans les nuages | 01 mai 2020 à 17:41
    Ce qui vous a tant agacé dans la manie compulsive du professeur Raoult de se caresser la barbe, la malaxer au coin de ses lèvres ou d’arranger sa mèche de cheveu rebelle n’avait d’autre explication que la fascination qu’il éprouvait pour la dame qui l’interviewait. Littéralement sous le charme d’Apolline de Malherbe, laquelle en était bien consciente, se rapprochant ostensiblement et cherchant le regard de l’homme qui parfois se dérobait, pour mieux lui tirer les vers du nez ?

  82. @ Mary Preud’homme | 01 mai 2020 à 20:50
    Il est vrai que vous êtes très introduite dans les milieux de la gendarmerie. Au point de recadrer quiconque sur ce blog aurait l’outrecuidance de critiquer ce magnifique corps.
    Finalement votre petit côté sanguin-teigneux fait un peu penser à l’adjudant-chef Cruchot. Je vous imagine avec les mêmes mimiques.
    Je suis sûr que l’uniforme de gendarme vous siérait très bien ! 🙂

  83. @ Mary Preud’homme | 01 mai 2020 à 20:50
    « Raoult(…)littéralement sous le charme d’Apolline de Malherbe, laquelle en était bien consciente… »
    Bingo ! Je me suis fait la même réflexion, cette femme a un regard de feu à liquéfier n’importe quel homme, d’ailleurs je n’écoutais même plus l’interview mais étais scotché sur la belle dompteuse sexy tout en fuyant ce prof chevelu crasseux boutonneux pileux, pas très clair dans ses analyses.

  84. Robert Marchenoir

    @ caroff | 01 mai 2020 à 12:24
    « J’ai écouté à deux reprises le philosophe ‘chatoyant’ présenter ses ouvrages dans une grande librairie. Il revient systématiquement sur deux faits: les origines sociales de ses parents avec outre une mère femme de ménage, un père ouvrier agricole, et sur la seule période affriolante de la gauche: la période Mitterrand 1981-1983 lorsque celui-ci appliqua avec opiniâtreté le programme commun de la gauche. »
    Utile précision. J’ignorais ce dernier point, et, en effet, cela en dit long sur la malhonnêteté de son positionnement « ni gauche ni droite ».
    ______
    @ duvent | 01 mai 2020 à 11:36
    « Et quand bien même Michel Onfray l’affirmerait plusieurs fois par seconde, toute la journée durant, cela ne rend pas votre allusion plus utile, bien que vous vous en défendiez, vous y mettez une quantité de mépris très déplaisante. »
    C’est exact. Je méprise profondément Michel Onfray, et j’ai d’excellentes raisons pour cela. Je les ai dites.
    Vous, en revanche, vous vous contentez de moraliser du haut de votre prétention à connaître trois mots de latin. Mais vous ne nous dites jamais en quoi Michel Onfray (ou toute autre cause qui provoque vos morigénations régulières) serait respectable. Vous prenez grand soin de ne pas nous dire en quoi les préconisations politiques, intellectuelles et morales de Michel Onfray seraient justes. Vous évitez toujours soigneusement le cœur du sujet.
    Vous êtes le petit flic teigneux de la morale gauchiste, sans même le cache-sexe que constitue le vague contenu politique qu’Onfray donne à son torrent d’insultes hebdomadaire.
    Quant à la façon qu’Onfray aurait de manifester son affection à sa mère, parlons-en. Je ne vois pas la moindre trace de respect filial dans son indécent et obsessionnel rappel qu’il est le fils d’une femme de ménage. C’est même tout le contraire. Il exploite honteusement le passé de sa mère pour se donner des lettres de créance prolétariennes, de même que les Soviétiques étaient contraints d’afficher des origines ouvrières ou paysannes (à ceci près que personne n’oblige Michel Onfray à ces grotesques contorsions communistes).
    Croyez-vous que cela lui fasse plaisir, à Madame Onfray mère, d’être sans cesse renvoyée à sa condition de femme de ménage ? Pour des millions de Français qui ont entendu le piposophe à la télévision, elle n’est pas la femme qui a engendré et élevé Michel Onfray (ce dont je pense, j’espère qu’elle tire fierté), elle est une femme de ménage qui se trouve avoir engendré une célébrité.
    Je doute fort que la mère de Michel Onfray, si elle est encore de ce monde, passe ses journées à se dire : je suis une femme de ménage, je suis une femme de ménage, je suis une femme de ménage. Je pense qu’elle est une femme, qu’elle est une mère, qu’elle a sa propre histoire, sa personnalité, sa famille, et que c’est cela qui fait avant tout son identité, et non le fait qu’elle ait exercé la profession de femme de ménage.
    Quand Michel Onfray a-t-il dit, dans ses innombrables interviews, articles, livres, passages à la télé, causeries dans des librairies : j’aime ma mère, je lui dois beaucoup, et voici ce qui nous lie, voici en quoi elle est Micheline Onfray et personne d’autre ? Je dis Micheline, mais c’est parce que le fiston ne cite jamais son prénom : cette dame sera, pour l’éternité, la femme de ménage anonyme qui a donné à Michel Onfray la légitimité prolétarienne nécessaire pour parader sur les plateaux.
    Ce pénible leit-motiv en dit long sur la mentalité de son inventeur. Et puis il révèle aussi la ridicule sanctification, dans l’idéologie contemporaine, du métier de femme de ménage. Dites femme de ménage, et aussitôt, les têtes se courbent avec commisération et respect : ooooh ! quel épouvantable métier ! quels immondes exploiteurs que les sales bourgeois qui imposent une telle activité à de pauvres femmes ! sûrement, ils doivent leur infliger des « rapports sexuels non consentis » sous l’escalier, comme on le lit dans les romans !
    En réalité, femme de ménage est un métier comme un autre, pas spécialement pénible, pas spécialement dangereux, qui ne requiert aucun effort particulier, médiocrement payé comme tant d’autres métiers non qualifiés.
    Mais curieusement, personne ne se vante jamais d’avoir eu un père homme de ménage, ni d’avoir eu une mère perfo-vérif à la Snecma, ce qui n’était pourtant pas plus attrayant ni mieux payé que femme de ménage chez Accor de nos jours.
    C’est précisément sur ce terrain de la morale familiale, sur lequel vous voulez m’entraîner, que Michel Onfray se montre gravement défaillant.
    Quitte à enfoncer une porte encore plus grande ouverte que celle-là, et puisqu’il faut absolument mettre les points sur les i, cette ficelle de propagande est profondément condamnable sur le plan intellectuel et politique, aussi, puisqu’elle suggère tout à la fois : que Michel Onfray a raison, puisqu’il est fils de femme de ménage ; que sa philosophie comme sa politique sont bien branlantes, puisque s’il était fils de comtesse, alors les mêmes écrits et les mêmes propos seraient beaucoup moins justes ; que la raison et la démocratie sont affaire d’origine sociale ; que la lutte des classes est une belle et bonne chose, et le communisme l’indépassable horizon de l’humanité, tout anti-communiste est un chien, je ne sors pas de là.

  85. sbriglia@Mary

    Mary,
    La force d’Achille, c’est de penser avec autant d’arguments que Mme Michu, et donc d’être compris de Mme Michu.
    On l’imagine mieux sous les traits de Christian que de Cyrano.
    Mais il faut des Christian pour qu’il y ait des Cyrano…

  86. Le Premier ministre n’est certainement pas l’ennemi, mais on peut discuter sa politique et la critiquer, au risque de froisser ceux qui l’approuvent. Sinon, à quoi bon intervenir sur un blog politique ?
    Je ne crois pas que tous les pays et leurs dirigeants même dans le monde libre, aient réagi de la même façon face à l’arrivée du virus. Il faudra attendre un certain temps pour comparer les politiques et leur efficacité. On pourra faire le compte des pertes non pas à un instant T mais une fois l’épidémie passée, et on pourra aussi étudier le rapport entre pertes économiques et pertes humaines. Pour l’instant nous pensons que pour sauver plus de gens, il faut sacrifier plus d’économie. Il faudra voir si les pays ayant le plus sacrifié leur économie sont les pays qui ont eu le moins de pertes en vies humaines. Je soupçonne que ceux qui ont réussi à sauver le plus de vies seront aussi ceux qui auront le moins nui à leur économie.
    Le long discours du Premier ministre est un discours administratif, pas vraiment un discours politique, à mon avis. Ce n’est pas un reproche, il fallait parler de l’intendance et détailler le programme. Mais un programme doit être exact et précis, et non pas vague sur un certain nombre de points.

  87. @ Jean | 01 mai 2020 à 16:38
    Nous sommes encore quelques-uns à avoir bâti leur vie avec toujours le sens de l’honneur pour fondement de leur action pour n’avoir pas à se retourner sur sa vie sans avoir à éprouver un sentiment de honte pour y avoir manqué.
    La société actuelle a jeté l’honneur aux orties et se pense plus intelligente et plus libre que l’ancienne qui le cultivait. Sauf qu’elle accepte d’aliéner sa liberté sur l’autel de l’urgence. Beaucoup se contentent des discours des uns et des autres, notamment des interventions du Premier ministre. Qui va regarder la nature fondamentale des lois et règlements qu’il fait voter de manière opaque par une Assemble nationale aux ordres ?
    Ceux qui excipent des vertus de la démocratie et estiment devoir s’en contenter tous les cinq ans oublient les principes fondamentaux sur lesquels est censée reposer notre République. Ces principes fondateurs pour la vie du peuple français et celle de la Nation (notion complètement rejetée pour n’être redécouverte qu’à l’occasion de cette crise coronavirale) sont à présent remplacés par les fameuses « valeurs » dans leur acception essentiellement comptable. Ils sont de plus en plus bafoués avec le consentement de ceux (et celles) qui se considèrent comme démocrates-progressistes, au sens de « modernistes », en réalité soumis à la mode du moment.
    Mais le logiciel mondialiste fondé sur la seule puissance de l’argent n’a pas dit son dernier mot. Pour un Luc Ferry par exemple, qui se prétend « gaulliste », l’épisode keynésien actuel ne saurait être que passager, le temps de régler la crise vu l’urgence, le retour à la mondialisation/globalisation libérale (en réalité ultralibérale) qui se moque de l’intérêt des peuples (en réalité de ce que ses dirigeants considèrent comme la populace) restant la règle absolue.
    Outre l’honneur qu’ils n’ont pas et rejettent comme un vieux chiffon, ils n’ont aucunement le sens de l’intérêt général qui, dans notre système républicain français, doit être le fondement de la politique. Or, la politique tant à l’échelon national qu’européen ne se traite qu’en vertu des intérêts particuliers majeurs sous la pression des lobbies. Où le sens de l’honneur, valeur désuète par excellence, trouverait-il sa place dans un tel système ?

  88. @ caroff
    Il faut lire M. Onfray (en prendre et en laisser) et lire aussi F. Schiffter (on peut quasiment tout prendre, il est beaucoup plus intelligent et drôle mais inaccessible dans ces temps troublés et vindicatifs).
    Ainsi, vous aurez le Yin et le Yang… Ne pas s’abreuver au même tonneau, là est l’astuce. Et surtout, toujours garder son esprit libre de toutes les contraintes.
    Electron libre, vilain petit canard, esprit frondeur… Toujours éviter le léchage de bottes, l’obséquiosité, la courtisanerie… C’est beaucoup plus drôle de sortir des chemins imposés. Avec ce confinement, il y a de quoi fulminer !

  89. @ Michel Deluré
    M. Deluré, je vous prie de pardonner mon retard à répondre à votre dernier message que je n’avais pas remarqué. Je partage entièrement vos remarques à l’exception de la conclusion. Je ne crois pas en effet que la démocratie telle que nous la pratiquons en France permette véritablement l’expression d’un choix et d’une réelle adhésion populaire.
    Dans la Cinquième République, cela fut peut-être vrai jusqu’à l’élection de Nicolas Sarkozy, qui a aussitôt déçu, tout comme avaient déçu ses deux prédécesseurs. Je parle bien de déception et du sentiment de trahison d’une partie des électeurs qui les avaient portés.
    Depuis Nicolas Sarkozy, nous avons des votes et des présidents par défaut. C’était déjà vrai au moins pour le deuxième mandat de Jacques Chirac. Quand la population vote au second tour pour son représentant, ce n’est plus un homme et son programme qu’elle choisit mais son adversaire qu’elle exclut. Il n’y a que les journalistes politiques pour tenter de faire accroire à cette franche adhésion au programme et à l’homme. La population n’adhère pas ou seulement une fraction de celle-ci et de plus en plus marginalement.
    Ainsi, François Hollande n’a-t-il pas été élu pour conduire une politique socialiste et apporter des nouveautés sociétales que les Français dans leur majorité n’avaient jamais demandées mais pour rejeter Nicolas Sarkozy.
    Avec Emmanuel Macron, ces choses sont encore plus flagrantes. Emmanuel Macron n’a été élu au second tour que pour empêcher Marine Le Pen de l’être. Faut-il rappeler que quarante jours avant le premier tour, Emmanuel Macron et son nouveau parti n’avaient pas encore annoncé de programme politique, qui en définitive a été composé in extremis de bric et de broc ?
    Ainsi, pour prendre un exemple caractéristique, à aucun moment la population française n’a donné mandat au président de poursuivre le développement de sa politique européenne, jamais non plus elle n’a concédé au président ses successifs abandons de souveraineté. Certes ce qu’Emmanuel Macron fait en ces domaines, ces prédécesseurs l’avaient commencé, mais à chaque fois contre l’assentiment de la population. On pourrait multiplier les exemples sur d’autres sujets. L’élection d’Emmanuel Macron est révélatrice de la crise de notre démocratie. Cet homme a été élu magistralement alors qu’il ne représentait réellement qu’une fraction minoritaire de l’électorat.
    La gauche traditionnelle était laminée par des années de trahison successive. Hollande, Valls, n’avaient aucune chance. Il restait Hamon et Montebourg avec chacun des programmes caricaturaux qui d’ailleurs ont été ridiculisés. Pour la droite traditionnelle, ce n’était guère mieux. Sarkozy n’avait aucune chance. Restait Juppé et Fillon avec chacun des programmes fades et tristes. On ne reviendra pas sur l’affaire Fillon, sinon pour rappeler qu’Emmanuel Macron aurait pu être attaqué de la même manière mais qu’il ne l’a pas été ! Le deuxième plus petit patrimoine des candidats du premier tour ! L’argent du ministère de l’Economie servant à des fins partisanes !
    Enfin, comme pour Fillon, des broutilles dans les malversations habituelles.
    Les deux partis aux extrêmes ne proposaient pas d’alternatives fiables qui auraient pu susciter une adhésion générale de la population. On voit dans ce premier tour Emmanuel Macron qui progresse rapidement à mesure que le programme de Hamon est déprécié et ridiculisé et que François Bayrou lui apporte son soutien. Fillon suscite le rejet. Et voilà, nous y sommes: un homme qui n’avait pas de programme, qui suscite chez ses partisans un enthousiasme similaire à celui que suscitait Ségolène Royal en son temps, qui vole les voix à gauche avec un Hamon absurde, au centre avec un Bayrou calculateur, qui réussit le coup magistral et le plus dogmatique de cette élection par la suppression de la taxe d’habitation grâce à laquelle il achète des centaines de milliers d’abrutis, se trouve opposé aux délires de Marine Le Pen. La victoire était aisée.
    Il me semble raisonnable d’admettre dans ces conditions que cet homme représente bien peu et mal les aspirations de la population française. C’est bien pour cette raison qu’il n’a jamais suscité auprès de la population l’adhésion mais bien plutôt le rejet, à l’instar de Sarkozy et de Hollande en leurs temps. Il me semble raisonnable encore d’admettre que la population ne lui a accordé aucun blanc-seing pour aller dans des directions opposées à ses attentes. Le malheur dans tout cela est que la prochaine élection présidentielle a de bonnes chances de suivre un semblable cours.
    Alors, oui M. Deluré, notre démocratie, nos intuitions sont en grave crise depuis de trop nombreuses années. On l’entend dans l’exaspération populaire des manifestations. On le perçoit dans la montée alarmante des partis dits populistes au fur et à mesure des élections. Il faut bien admettre qu’une fraction considérable de la population n’est plus représentée du tout depuis trop longtemps. Et l’on n’évoque même pas l’électorat musulman, qu’hormis la gauche par opportunisme aucun parti ne représente.
    Nous en arrivons à une démocratie où une frange majoritaire de la population n’est plus du tout représentée. À ne point entendre les populations, à les mépriser en les occultant systématiquement, on les exaspère et on prépare les fomentations et les révoltes à venir. Je crains qu’à l’instar des vingt années qui ont précédé la Révolution française, nous ne soyons de plain-pied dans une période similaire. Quelle caractéristique commune ont ces deux périodes ? L’avilissement de toute idée d’autorité. Alors oui, continuer de la sorte frise la plus complète inconscience.
    ——————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    M. Marchenoir, votre commentaire à Caroff à propos d’Onfray ne peut pas être plus pertinent de justesse. Pourtant, vous avez cru que mon opinion différait de la vôtre. La seule nuance que j’opposerai – c’est peut-être de la naïveté – est qu’en tout homme, en toute chose, même en ses ennemis, on peut extraire quelques menues pépites qui valent de les considérer. Ce qui n’empêche pas de résister à tout le reste.

  90. Savonarole

    Ce qu’il y a de curieux chez Lucile c’est qu’on ne sait pas ce qu’elle pense vraiment. Ça nous change ici des septuagénaires péremptoires de droite, à clairons et trompettes, qui nous rejouent Sambre-et-Meuse à chaque billet de Philippe Bilger.
    Elle se drape dans un accablant conformisme centre-droit, et exceptionnellement de gauche mais seulement quand ses bigoudis prennent feu, du coup, y’a un truc, elle se rabat et nous accable de penseurs canadiens et américains qui ont dit que… que quoi ? Ah ouais ? Ils ont dit quoi ? Ça va mieux chez eux ?
    Tipaza va convulser, mais ce qui est choquant chez Lucile c’est qu’elle n’aime pas la France. Ça suinte. Ça dégouline.

  91. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 02 mai 2020 à 11:07
    Et mon épouse, fille de couturière à domicile, était perfo véri dans la filiale CETI du Crédit Agricole et moi j’étais dessinateur en béton armé sous les ordres d’un projeteur.
    Quand on s’est connus elle faisait des trous et moi je tirais des barres.
    Oui ! Oui ! je sais vous n’en avez rien à faire !
    C’est pour dire… :))
    Et vous Bob elle faisait quoi votre maman ? Non restez assis, ne vous allongez pas !
    C’est pour savoir… :))

  92. @ sbriglia@Mary | 02 mai 2020 à 11:23
    « On l’imagine mieux sous les traits de Christian que de Cyrano.
    Mais il faut des Christian pour qu’il y ait des Cyrano… »

    Le pire étant sans doute ceux qui se prennent pour Cyrano et qui n’ont que le tacle facile, avec toujours votre dame Michu que vous nous sortez quand vous êtes en mal d’inspiration.
    Avec vous on espère toujours l’estocade flamboyante, malheureusement en vain. Juste une petite perfidie de séminariste. Je suis déçu !

  93. Remarquable analyse de Robert Marchenoir sur le permanent renvoi de Michel Onfray à la classe sociale de sa mère.
    J’avoue avoir été interpellé par ce curieux leitmotiv qui renvoie aux blessures de l’enfance, ce territoire dont on ne sort jamais mais qui en l’espèce, chez un « philosophe » tel que MO, dégage un réel malaise judicieusement analysé par RM.
    Orgueil ? Complexe non résorbé ? Humiliations de l’enfance ? Oedipe mal soigné ?

  94. Mary Preud'homme

    @sbriglia@Mary | 02 mai 2020 à 11:23
    D’une certaine manière j’approuve Achille de défendre les idées auxquelles il croit, néanmoins jusqu’à un certain point, à savoir éviter de mentir ou de tromper pour défendre le Président à tout prix. Et a fortiori l’encenser quand il s’est manifestement planté ou ne cesse de tergiverser… À l’image de sa porte-parole mal attifée Sibeth au prénom prédestiné et qui joue si bien le rôle de la potiche issue de la diversité émigrée de service…

  95. Bonjour Philippe,
    Pour se faire une idée du nouveau monde à la Macron, lire Marc Endeweld.
    Le morveux de l’Elysée est un pur représentant des pires pratiques de l’ancien monde.
    Sa pseudo-intelligence éblouit probablement les pseudo-intelligents. Ses suiveurs me font penser aux communistes. Aveugles. Si c’est pas bien c’est pas de sa faute et de toute façon les autres ils ont pas fait mieux. Vulgate de cour d’école + 5. Allez hop un petit Prozac et au lit les bobos, demain on retourne faire illusion à son poste de marketeu-communicant-ACHEUCEUIEN… quand on sera sûr de ne pas attraper le vilain coronavirus, c’est qu’on incite le pauvre, le deuxième de cordée et ses suivants à aller bosser, on l’applaudit, mais on se garde bien de participer à la bonne marche du bouzinga.
    P.-S.: pour qui a fait un peu de montagne sa métaphore n’a pas attendu le coronavirus pour être vue comme une crétinerie de plus digne d’un imbécile inculte.
    De mémoire, ce n’est pas lui qui avait parlé de l’île de Guyane :-))))))))
    Quel type brillant et cultivé.
    Y’a des coups de lattes au fignedé qui se perdent.
    Vivement que les Gilets jaunes reprennent la place, en plus virulent ce sera parfait. Pensez à Castaner en priorité, ce truc, ce dont Cantona avait affublé Henri Michel, qui ne mérite aucun respect.

  96. @ Robert Marchenoir | 02 mai 2020 à 11:07
    « C’est exact. Je méprise profondément Michel Onfray, et j’ai d’excellentes raisons pour cela. Je les ai dites. »
    Très bien, je ne vois pas pourquoi l’on vous priverait de ce petit plaisir ! Et il est bon que les choses soient claires.
    Par ailleurs, et puisque je ne suis pas l’avocate de Monsieur Onfray, je présume que je ne suis pas tenue de le servir.
    Vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous précise deux ou trois points sur ces propos que vous tenez :
    « Vous, en revanche, vous vous contentez de moraliser du haut de votre prétention à connaître trois mots de latin. »
    « Vous êtes le petit flic teigneux de la morale gauchiste, sans même le cache-sexe que constitue le vague contenu politique qu’Onfray donne à son torrent d’insultes hebdomadaire. »
    – ma prétention, n’est pas aussi haute que vous le croyez
    – je connais plus de « trois mots de latin », cependant ce serait une erreur de me croire romaine
    – je ne suis pas « un petit flic teigneux », ni même un petit flic
    – je ne fais pas « de la morale gauchiste », je ne connais pas le sens de cette idée, qui est votre gourdin habituel…
    Tout cela est bien, tout cela est bon, mais enfin, vous ne nous expliquez pas en quoi votre usage imbécile de « femme de ménage » s’en trouverait purifié.
    Non seulement vous êtes d’un ridicule consommé, mais votre fausseté n’a d’égale que l’audace qui vous fait croire que votre jeu est habile, et voilà que dans votre hardiesse, vous vous faites le défenseur de Mme Onfray, « femme de ménage de son état ».
    Je suis émue à la lecture de ce passage, et je me dis « in petto » (deux mots de latins – le sel de la terre…), c’est beau, c’est grand, c’est un cri du cœur !!
    Et lorsque vous m’interpellez ainsi 
    « Croyez-vous que cela lui fasse plaisir, à Madame Onfray mère, d’être sans cesse renvoyée à sa condition de femme de ménage ? »
    je suis si surprise par autant d’aplomb que j’en ris et me gondole, vraiment, vous êtes la subtilité même !
    Alors, j’ai beaucoup réfléchi, j’ai trop réfléchi, et désormais, je ne sais plus que croire…
    Est-ce que vous aimez infiniment Mme Onfray mère ?
    Est-ce pour cette raison que vous faites comme son fils et nous rappelez qu’elle fut « femme de ménage » ?
    Vous avez osé utiliser un procédé rhétorique d’une grande nullité, mais il faut savoir à qui l’on s’adresse et distinguer la foule de l’individu, comme il faut distinguer ce qui est permis au fils et à lui seul…
    Deux choses sont possibles, soit vous êtes fatigué et alors je ne vous en tiendrai pas rigueur, soit vous êtes un lamentable fourbe, et vous êtes trop loin pour goûter à ma badine !

  97. @ Savonarole
    Et c’est vous qui vivez à l’étranger, du moins qui nous le faisiez abondamment savoir il y a encore peu de temps, c’est vous qui me dites que je n’aime pas la France. Vous n’avez pas le sens du ridicule.
    Je l’aime assez pour être navrée qu’elle soit dans une telle spirale d’échec, il suffit d’ouvrir les yeux pour le voir ; les Français ne méritent pas ça, la plupart d’entre eux essayent tellement de bien faire, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Voilà ce que je pense. J’essaye de comprendre pourquoi nous en sommes là, en réfléchissant et en comparant différentes approches sur la question, sans tirer immédiatement les conclusions, ce qui ne vous a pas échappé.
    Et vous nous ressortez vos plaisanteries éculées sur mes bigoudis.
    Article passionnant et désolant sur Contrepoints: « Confinés mais non testés, la potion toxique des Gaulois »
    La France est un des pays qui a le plus de morts par million d’habitants et qui confine le plus durement.
    « Entre confiner sans tester et ne pas confiner, le gain sanitaire semble inexistant »
    « Derrière l’apparent confinement généralisé de la planète, on observe en fait des approches différentes entre différents pays. Les tests à grande échelle permettent notamment de mieux maîtriser l’épidémie. En refusant cette approche, le gouvernement français maintient le pays dans une politique coûteuse en vies humaines, alors que le confinement actuel de la population présente de grandes limites »
    « La France est l’un des pays où l’épidémie est la plus mortelle au monde »
    « En comparant la France à d’autres pays au même stade de l’épidémie, on constate que le pays a un nombre de morts rapporté à sa population parmi les plus élevés du monde. Ce taux est le double de la Suède qui ne confine pas ou le quintuple de l’Allemagne qui confine peu (au 40e jour de l’épidémie de chacun des pays) »
    https://www.contrepoints.org/2020/05/02/370212-confines-mais-non-testes-la-potion-toxique-des-gaulois
    Tout ce cirque pour admettre du bout des lèvres que les masques ont une utilité, six semaines au moins, et tout ce cirque encore pour admettre que les tests pourraient permette de mieux cibler les efforts, à condition de ne pas en abuser. Et le Premier ministre qui passe des heures à nous détailler par le menu les procédures de déconfinement.
    Savonarole, je ne sais pas pourquoi vous m’attaquez personnellement. Peut-être pour être drôle. Vous dites que je n’aime pas la France, que c’est choquant, et que ça « suinte », et moi je vais finir par croire qu’à tracer un tel portrait de moi, vous ne m’aimez vraiment pas, et je trouve que « ça suinte », « ça dégouline » de toutes vos railleries.

  98. Mary Preud'homme

    « Michel Onfray est né en 1959 d’un père ouvrier agricole et d’une mère femme de ménage. Il passe une partie de son enfance, de 1969 à 1973, dans un pensionnat catholique à Giel qui fait office d’orphelinat et qu’il décrira dans la préface d’un de ses ouvrages, La Puissance d’exister (Grasset, 2006) »
    Une enfance difficile et chaotique, qu’il n’a cependant pas reniée et dont il se revendique, réussissant (malgré les obstacles inhérents à sa naissance) à s’élever au-dessus du commun dont faisaient partie ses géniteurs. Tel est le message qu’il semble vouloir nous livrer.
    Et même si l’on ne partage pas ses idées (ce qui est mon cas) et trouve parfois puéril ce renvoi compulsif à ses origines modestes, comment le critiquer. Alors que l’on sent en filigrane à travers ses écrits beaucoup de tendresse et d’empathie, non seulement pour ses parents, mais aussi pour toute personne de la même condition, trop souvent ignorée ou méprisée. À l’image de la femme de ménage (perle rare) dont le métier (sous-évalué et mal payé) requiert pourtant de multiples qualités et compétences.
    Ce qui semble échapper (entre autres) à notre ami Marchenoir qui n’a aucune idée de la difficulté à recruter et fidéliser une femme de ménage fiable et de responsabilité. Sachant que ce que l’on attend d’elle, outre des aptitudes techniques et des connaissances approfondies en matière de nettoyage, entretien, assainissement, hygiène, lavage, repassage et couture, ce sont des qualités essentielles telles que discrétion, honnêteté, ponctualité, rapidité et précision dans l’exécution de multiples tâches… D’autant plus quand le maître et la maîtresse de maison travaillent à l’extérieur. Avec en contrepartie un salaire qui n’est pas toujours à la hauteur des exigences multiples de ses employeurs.

  99. @ Robert
    Je ne puis que partager votre opinion, sauf peut-être dans le présupposé que vous semblez faire du libéralisme. Le libéralisme n’existe véritablement plus qu’à la marge et fort discrètement dans notre pays qui en fut pourtant un des premiers et principaux inspirateurs. Ce que vous nommez mondialisation libérale est plus une sorte de capitalisme de connivence où intérêts financiers et politiques se compénètrent. Il n’y a aucun libéralisme authentique là-dedans.
    Quelle place accorder à l’honneur ? Il me semble que le citoyen-électeur peut l’exiger. Et s’il ne le trouve nulle part, qu’il se soustrait à ce jeu qu’il réprouve en n’allant pas voter. Si la population faisait ainsi massivement, le représentant désigné n’aurait qu’une faible légitimité qui limiterait ses pouvoirs et l’obligerait plus à tenir compte des aspirations populaires. Quand on se plie au vote alors qu’on réprouve tous les candidats qui nous sont présentés, en définitive on perpétue ce jeu de dupes. L’homme politique a besoin de l’assentiment collectif. Il renforce sa légitimité. Que la population soit exigeante et se détourne avec dégoût et continue à manifester ostensiblement sa réprobation. Les hommes politiques seraient contraints de changer. Quand la classe politique est vicieuse, il faut refuser de voter et ne pas accorder sa part de souveraineté.

  100. « Sachant que ce que l’on attend d’elle, outre des aptitudes techniques et des connaissances approfondies en matière de nettoyage, entretien, assainissement, hygiène, lavage, repassage et couture, ce sont des qualités essentielles telles que discrétion, honnêteté, ponctualité, rapidité et précision dans l’exécution de multiples tâches. » (Mary )
    « Aux vertus qu’on exige d’un domestique,connaît-on beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? » 
    Vous avez raison Mary…
    Ma petite-fille vient d’échouer à l’ EHETS.
    Elle va, en désespoir de cause, se tourner vers le barreau ou la médecine, moins sélectifs.
    (EHETS: École des hautes études des techniciennes de surface.)

  101. Chemins de traverse

    Tiens, tiens ! voilà venu le tour de Lucile ?
    Et encore il ne l’a pas renvoyée au boeuf miroton !
    C’est un créatif : boeuf miroton, meule de foin et enfin bigoudis !
    Qu’importe le flacon pourvu que l’on ait l’ivresse de sa méchanceté.

  102. Patrice Charoulet

    UN PASTICHE LITTERAIRE A FONCTION POLITIQUE
    Une fausse lettre de Mme de Sévigné a circulé ces derniers temps sur Facebook. Au lecteur peu versé dans la littérature de ce temps, elle avait un air vraisemblable. Mme de Sévigné y parlait de son amie Mme de La Fayette, du roi, de la peste, de la fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste »… Mais, dès qu’on lisait d’un peu près, des étrangetés sautaient aux yeux. La fausse lettre était datée de 1687, et la marquise parlait du roi et de… Mazarin ! Ce dernier est mort en 1661 ! Anachronisme d’assez belle taille. D’autres impossibilités factuelles s’y trouvaient que j’épargnerai à mes lecteurs d’ici. Le très gros hic est le suivant : la marquise donnait à croire que le roi et son Premier ministre recommandaient l’usage du masque, pas du masque chirurgical mais du masque (du « loup » des bals masqués) qui aurait eu le vertu de freiner la peste ! Là, le masque de l’auteur de pastiche tombe. Ce n’est pas le roi qui est nu, c’est le pasticheur. Les connaissances médicales du temps n’allaient pas jusque-là. Pasteur n’était pas né, pasticheur !
    Conjecture politique. Ce pasticheur a voté Macron, admire Edouard Philippe, approuve le décret scélérat de Véran, écoute chaque soir, avec un infini respect, le donneur de chiffres Salomon et, comme Cohn-Bendit, Marcel Ichou, Karine Lacombe et gens « ejusdem farinae », doit penser pis que pendre du Pr Raoult, celui qui teste, diagnostique, isole et traite efficacement les patients atteints du virus dont il est parlé ces temps-ci.

  103. herman kerhost

    @ Lucile | 02 mai 2020 à 21:30
    Votre seul tort aura été de ne pas cracher sur l’Angleterre ou les Etats-Unis. C’est cela le motif des attaques de Savonarole à votre égard. Pas que vous n’aimeriez pas la France.
    Savonarole n’aime pas plus la France que vous. Mais il hait les Anglais et les Américains, et ceux qui en disent du bien.

  104. Savonarole

    @ Lucile
    Décidément nous ne nous sommes jamais entendus. C’est dommage.
    Faire état d’une exaspération à votre égard n’est pas forcément hostile de ma part.
    Votre “Nonne espagnole” reste un chef-d’œuvre, j’en ai convenu à l’époque. Que n’ai-je ramassé !
    J’ai toujours ce texte en mémoire dans mes fichiers.
    Votre tendance à nous mettre sous le nez tout ce que l’on fait de mieux dans le monde anglo-saxon, vos cousins, cousines et nièces américaines que vous recevez chez vous en France m’ont fait l’effet d’un soufflé, faut pas tarder à le manger… l’effet meringue, une fois croquée, il n’en reste rien.
    Toutefois, je vous promets, encore une fois, de ne plus commenter vos commentaires.
    P.-S.: j’ajoute par malice que n’avoir pour soutien à votre réponse qu’un plouc comme hameau dans les nuages, qui sent bon la paille et le reblochon cela m’amuse, quant à Herman Kerhorst, qui s’invente une vie aux USA, il n’est qu’un imposteur sans doute auxiliaire de vie dans un trou perdu…

  105. Merci Chemins de traverse, merci herman kerhost, ça fait du bien de se sentir soutenue.

  106. Mary Preud'homme

    « Qui est l’ennemi ? Le pouvoir ou le coronavirus ? »
    Plus je relis le titre et même après avoir examiné les nombreux commentaires s’y rapportant, et en outre encaissé stoïquement les recommandations de personnes qui (prétendument) me voudraient du bien eu égard à mon âge – 77 ans – plus je suis convaincue que l’ennemi c’est le coronavirus, par le biais de tous les imposteurs et faussaires qui s’en servent comme d’une menace permanente, afin d’asseoir leur pouvoir de petits dictateurs et se venger de leurs frustrations de hauts fonctionnaires ratés. En fait un pouvoir de nuisance qui ne dit pas son nom !
    Or quand on a connu et été victime durant son adolescence (en 1958) de la grippe asiatique et ensuite d’innombrables autres grippes, puis de celle de Hong Kong (en 1968), dont on a si peu parlé, alors qu’à elles deux elles firent au moins 140 000 victimes en France, force est de reconnaître que les technocrates pétochards et menteurs qui nous gouvernent ont perdu toute crédibilité. Leur seule tactique consistant à faire peur et annoncer des lendemains qui déchantent, des menaces apocalyptiques si les Français ne se masquent pas, tentent de reprendre une vie normale, vont se balader en forêt ou à la plage, font la bise à leur copine ou rendent visite à leurs grands-parents.
    Mais le top du top, el colmo del colmo, c’est d’avoir réussi pour les laïcards purs et durs, à avoir mis notre pays sur la touche pour un bon bout de temps (France, fille aînée de l’Eglise avait dit Jean-Paul II). Qu’il s’agisse des catholiques, protestants, juifs, musulmans, etc. autant de religions qui ne sont pas prêtes de retrouver pignon sur rue, le ministère des cultes en ayant décidé ainsi pour cause de coronarivus communiste virulent, et ce pour une durée indéterminée, sans qu’aucun clerc digne de ce nom ne songe à s’en indigner ou à se rebiffer autrement qu’en faisant sonner les cloches à toute volée aux heures habituelles des messes du dimanche… Mais pas pour les enterrements qui continuent à se faire à la sauvette.
    Quelle honte !

  107. @ Savonarole
    « J’ajoute par malice que n’avoir pour soutien à votre réponse qu’un plouc comme hameau dans les nuages, qui sent bon la paille et le reblochon cela m’amuse, quant à Herman Kerhorst, qui s’invente une vie aux USA, il n’est qu’un imposteur sans doute auxiliaire de vie dans un trou perdu… »
    Mais ne sommes-nous pas heureux de pouvoir manger du reblochon ? Si nous devions compter sur l’étranger pour manger, nous pourrions avoir des problèmes, comme avec les médicaments. Et de plus, si on aime notre pays et la gastronomie, comment ne pas être heureux qu’il existe, entre autre, le reblochon ?
    https://www.leguidedufromage.com/reblochon-io84.html
    Si Herman Kerhorst est auxiliaire de vie, il est bien utile, comme on le découvre actuellement avec la crise du coronavirus.
    Mais utile ou inutile, connaissant les USA ou non, quelle est la pire imposture, se réinventer ou méconnaître ce que nous devons aux Américains ainsi que tout ce en quoi les Anglo-Saxons peuvent nous inspirer ?
    Ce n’est pas se renier que de savoir imiter ceux qui sont meilleurs que soi dans tel ou tel domaine, et le précédent du Japon devrait inspirer tous les pays dans ce sens. Imiter ce qui doit l’être et garder ce qui fait qu’on est qui on est.
    A mon avis on peut garder ça :
    http://cafe-geo.net/vins-fromages-pain-mariage-a-trois-hautement-geographique-en-france/
    Et changer de Constitution, cesser d’être anti-américain ou essayer de rabaisser les gens en supposant qu’ils sont ceci ou cela hors du blog.
    Mais avant tout, il faut imaginer un monde différent. Or problème, en France :
    https://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20111117.OBS4761/jacques-abeille-en-france-on-condamne-l-imagination.html
    Il n’empêche que l’oeuvre d’Abeille n’aurait pas pu éclore ailleurs qu’en France :
    https://next.liberation.fr/livres/2011/06/23/jacques-abeille-lecons-de-terrebre_744582
    Sinon, certains sont mal vus car ils se cachent, d’autres parce qu’ils parlent de leur famille, c’est très le Meunier son fils et l’âne !
    J’ajouterais qu’avec votre esprit, Lucile et vous représentez éminemment l’esprit français !

  108. @ Savonarole
    Caballero Savo, con permiso !
    —————————————————–
    @ Lucile
    Ne vous laissez pas enfermer dans une querelle de ce niveau.
    Continuez à donner votre point de vue, et comme disent les British :
    « Keep calm and carry on » 😉

  109. Chemins de traverse

    @ sbriglia
    Oh ! toute ma compassion pour votre petite-fille qui vient d’échouer à l’HEPS* ! Pardon, à l’EHEPS ! Vous étiez avocat sbriglia ?!
    (*HEPS : Haute Ecole de Travail Social : Genève)

  110. Chemins de traverse

    @ Mary Preud’homme
    Entièrement d’accord !
    Les églises dont la hauteur minimum est de quinze mètres de haut, seraient des foyers prédestinés pour la propagation du virus !
    Comment écrire, on n’est plus mdr, on est devenu vdh (vivant de honte).
    Toutefois le clergé ou un de ses représentants ne peut réagir car il entraînerait tous les représentants des autres religions à faire de même !
    Ce qui serait le comble de l’embrouille pour les « amateurs » qui gouvernent et devraient prendre une décision.

  111. @ Tipaza
    Conseil judicieux que je vais suivre. Chill !
    Mais quand même juste une petite rectification : il me semble que Savonarole a confondu hameau dans les nuages avec Chemin de traverse. Je ne voulais pas le contredire pour ne pas envenimer les choses, mais je suis obligée de me désolidariser de son post-scriptum, du fait qu’il m’est adressé personnellement. Les commentaires à propos de hameau dans les nuages et d’Herman Kerhost ne me conviennent pas. Je lis leurs interventions avec intérêt, et je les trouve sympathiques.

  112. @ caroff | 04 mai 2020 à 00:19
    Mille mercis ! Quelle gentillesse. Vive les Français !

  113. Mary Preudhomme

    Savonarole a beaucoup d’esprit et souvent d’à-propos, au point de provoquer et faire grincer les dents de ceux qui ne goûtent pas son humour décapant.
    Cela dérange en premier lieu de présupposés illustres anonymes qui jugent ses réparties minables et offensantes pour leur petite personne et nous ressortent toujours les mêmes griefs dix ou quinze ans plus tard ! Autant de frileux qui se laissent porter et entraîner par les modes du moment et s’avèrent incapables de comprendre quiconque viendrait à leur rencontre, nageant à contre-courant pour les faire sortir de leur torpeur !
    Les mêmes qui se garderaient bien de s’exposer et prendre le moindre risque à dire ce qu’ils pensent, préférant se réfugier (suivant l’humeur ou la norme à la mode) dans une approbation sans risque et de bon aloi. À des années-lumière d’hommes ou femmes à la parole authentique, capables de rester, contre vents et marées, indifférents aux sondages qui fabriquent de plus en plus, hélas, des citoyens décérébrés et autres moutons de Panurge.
    O tempora, o mores !

  114. Chemins de traverse

    Savonarole, est-ce bien le patronyme du petit caporal ?!
    Le Savonarole assumait. Le sycophante vient ici pondre son « esprit » de méchanceté avec pour cible les femmes, puis disparaît pendant quinze jours, trois semaines pour revenir nous raconter l’histoire d’un chef de sa guerre…
    Rarement il apporte une réflexion singulière à un billet de P. Bilger qui serait un minimum lorsque l’on prétend avoir autant d’esprit…
    « Qui se ressemble, s’assemble »… de l’ancien monde.

  115. Savonarole

    @ Mary Preud’homme | 04 mai 2020 à 01:42
    Bonjour Mary, un seul soutien me suffit. Je vous en remercie.
    Et le silence de beaucoup me fait sourire…
    Pour moi l’incident est clos.
    Certains ici fustigent le capitalisme, l’ultralibéralisme, les trotsko, les écolos, le communisme, moi ma bête noire c’est le centrisme, le ventre mou de la France, le marshmallow de la pensée, l’hostie de la pensée raisonnable, les bigoudis de la pensée maîtrisée. Une resucée de “la terre ne ment pas“.

  116. J’aime bien Savonarole. Je le connais (virtuellement) depuis plus de dix ans. Il lui arrive parfois de tirer une grosse bourre sur un commentateur, mais ce n’est jamais par méchanceté.
    Quand un commentaire l’agace, il le dit, avec ses mots qui sont autant de flèches acérées.
    Il n’aime pas ceux qui ont un peu trop tendance à raconter leur vie sur ce blog, en particulier lorsque ça devient un peu trop répétitif.
    Personnellement je ne saurais lui donner tort sur ce point.

  117. Savonarole

    @ Achille | 04 mai 2020 à 16:51
    Bonsoir Achille,
    On s’est bien amusés sur RTL dans ces années-là, pauvre Aphatie, les caricatures que Laurent Gerra fait de lui sont très proches de la réalité.
    Aujourd’hui il œuvre sur LCI avec la boulangère épanouie Pascale de la Tour du Pin ; quand un tricycle se renverse en Inde et provoque 400 morts, elle l’annonce avec le sourire, aucune catastrophe ne la départ de son sourire béat.

  118. @ Savonarole | 04 mai 2020 à 19:06
    Bonsoir Savonarole,
    C’est vrai qu’il y avait une sacrée équipe sur ce blog. Sans doute une des rares créations réussie de JMA.
    Depuis il change de crémerie pratiquement tous les ans. Europe1, LCI mais aussi C l’hebdo sur France 5.

  119. herman kerhost

    @ Lucile | 04 mai 2020 à 00:13
    Merci pour le compliment Lucile. J’ai plus d’honneur à être complimenté par vous que de déshonneur à subir la diffamation du supposé Catalan.

  120. @ Chemins de traverse | 06 mai 2020 à 07:30
    Vous avez raison de dénoncer cet abus : pauvres enfants censés apprendre quelque chose en apnée ! L’école dans les conditions d’un transport en commun : voilà qui ne peut que donner envie d’être dans la rue, pour respirer, et éventuellement pour se livrer à quelque trafic car on a l’esprit d’entreprise qu’on peut, savoir là où se trouve un marché qui vous est facilement accessible.
    Par contre, les gens seraient bien bêtes, enfin, ils le sont… de se tourner vers Dieu, car s’il existe, c’est lui qui a fait une nature pleine de virus entre autres aimables cadeaux.

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