Je ne suis pas irrespectueux à l’égard de la garde des Sceaux mais je reprends seulement le titre d’un article de la page Téléphone rouge de L’Obs : « Belloubet traque le magistrat fautif » (Mathieu Delahousse).
J’ai toujours, et obstinément, détesté le corporatisme des magistrats qui, au-delà des oppositions et tensions au sein du corps, les faisait se rassembler pour la défense de leur pré carré même quand ce dernier était légitimement mis en cause. Le barreau n’est pas en reste sur ce plan.
Le corporatisme est d’ailleurs la maladie institutionnelle la plus répandue du monde et elle touche la sphère politique comme beaucoup d’autres univers qui menacés, se replient et se protègent derrière une solidarité de façade.
L’exigence de responsabilité est fondamentale et rien ne m’apparaît plus important dans une démocratie, à quelque niveau qu’on soit placé, que d’assumer ses fautes, ses erreurs, et de les faire condamner si elles le méritent.
J’ai toujours milité en faveur de l’instauration d’une responsabilité plus stricte à l’égard des magistrats, qui aurait été la contrepartie naturelle de leur pouvoir et aurait rassuré les citoyens s’imaginant à tort la plupart du temps qu’ils bénéficient d’une impunité totale.
On ne peut donc pas me reprocher une indulgence de principe à l’égard des négligences ou carences professionnelles des professionnels de justice.
Comme beaucoup j’ai été choqué par la libération par erreur du terroriste présumé Oualid Boudissa le 3 avril dernier parce que sa fiche se serait trouvée sur le tableau des libérations du mois d’octobre alors qu’il aurait fallu renouveler sa détention provisoire six mois plus tôt.
La polémique s’est amplifiée après l’arrestation de Boudissa pour violation de son contrôle judiciaire et sa remise en liberté faute de preuves.
Indiscutables dysfonctionnements et magistrat certes fautif.
Mais quand je lis que « Belloubet le traque », je me demande immédiatement quelle légitimité elle a alors que sa politique ne brille pas par sa vigueur et sa pertinence et que surtout elle a été gravement désavouée récemment par la commission sénatoriale d’enquête. Celle-ci a tenu parfaitement sa ligne non judiciaire dans sa longue audition d’Alexandre Benalla. La garde des Sceaux s’était permis de sermonner en rappelant que « le principe de séparation des pouvoirs interdit au Parlement d’empiéter sur le domaine judiciaire. Une immixtion serait choquante » (L’Obs). Se posant en « conseil de Monsieur Benalla », selon le président Philippe Bas !
Belloubet alors fautive.
Si elle décide de saisir le Conseil supérieur de la Magistrature – instance que je n’ai jamais portée aux nues dans aucune de ses missions, encore moins dans sa part disciplinaire -, le magistrat incriminé pourrait être contraint de quitter l’antiterrorisme alors qu’il aurait refusé cette solution interne avant, au nom de l’inamovibilité des juges du siège prévue par la Constitution.
Je ne connais pas le nom de ce magistrat, je ne vois pas de qui il peut s’agir. Mais il faudra tout de même qu’un jour on dénonce un état de droit saturé, une procédure pénale chargée jusqu’à l’enflure, enfermant l’action judiciaire pure dans des délais et avec des garanties tellement corsetés qu’ils constituent l’instruction, comme tant d’autres services de la justice, telle une bureaucratie où la richesse du questionnement et du fond, les avancées possibles sont forcément entravés par la multitude des règles qui les régissent et les étouffent.
Cette observation s’applique évidemment aussi à l’univers policier qui passe presque plus de temps à devoir mentionner la périphérie de l’action qu’à conduire l’action elle-même.
Il y a un moment où le droit détourne de l’essentiel qui est la quête de la vérité et la plus exacte définition de celle-ci. Nous y sommes.
Autrement dit, en matière pénale, si le ressort fondamental est de complaire au barreau, il ne faudrait tout de même pas en abuser. Je préfère une justice qui a le temps de regarder les visages et d’écouter les paroles à une machine tellement impeccable dans son formalisme qu’elle ne sait plus chercher ni trouver.
J’aimerais que ce magistrat devienne un peu le porte-parole de tous ceux qui n’en peuvent plus sous le poids de fardeaux inutiles.
Toute mon existence, j’ai défendu la liberté d’expression de magistrats, souvent aux antipodes de moi.
Je souhaiterais requérir contre un système qui rend presque miraculeux le fait que trop de djihadistes ou autres mis en examen ne soient pas libérés par erreur.
Certes, Mme Belloubet n’est pas vraiment à sa place, mais concernant tout ce beau monde de la Justice et lorsqu’on se trouve de l’autre côté de la barrière, j’entends par là citoyen lamba, et pour avoir vécu plusieurs expériences, j’affirme qu’il y a, au sein de ce milieu, plus de servitude envers tel ou tel réseau que de réels professionnels prêts à servir une vraie Justice.
Mais je ne m’étonne plus de constater qu’en France n’importe quel zozo, sans aucun mérite, peut accéder à des postes importants jusque dans nos gouvernements successifs et je que ces erreurs ne soient dues qu’à un manque de personnel ou à un surcroît de travail.
LE POIDS DES MOTS, LE CHOC DES PHOTOS
J’ai lu vos réflexions sur l’univers judiciaire, que je suis mal placé pour apprécier.
En revanche, la photo de la ministre, qui accompagne ces réflexions, me porte à penser qu’elle devrait changer de coiffeur. TTU
« Mais quand je lis que « Belloubet le traque », je me demande immédiatement quelle légitimité elle a alors que sa politique ne brille pas par sa vigueur et sa pertinence et que surtout elle a été gravement désavouée récemment par la commission sénatoriale d’enquête. » (PB)
Si la commission d’enquête du Sénat n’a pas débordé sur le domaine judiciaire c’est peut-être précisément parce que la garde des Sceaux avait procédé à une mise au point et parce que le PR avait appelé Gérard Larcher pour le mettre également en garde contre une dérive possible de la commission.
Ceux qui sont désavoués, ce sont ceux qui prétendaient que l’affaire Benalla révélait l’existence d’une police parallèle organisée, ayant des ramifications à la Préfecture de police de Paris, dirigée depuis l’Élysée.
La commission d’enquête du Sénat a pris prétexte de cette affaire pour essayer d’étendre son pouvoir de contrôle sur la présidence de la République en violation de l’article 24 de la Constitution.
Cela étant, l’audition de Benalla a été l’occasion d’un spectacle croquignolet où le Président et le Vice-Président ont rivalisé de préciosité et de componction tout pénétrés de l’importance de leur fonction et de leur mission, tout en se faisant balader par un jeune homme de 27 ans.
@ Belloubet/Magistrat anonyme
Pourquoi anonyme?
Curieux billet cher P. Bilger qui tendrait à transférer la faute grave (cette remise en liberté de Oualid Boudissa le 3 avril 2018) du magistrat responsable de ce dossier vers la ministre de la Justice.
La faute de ce magistrat étant établie et non remise en cause, comment cela se fait-il que depuis le 3 avril 2018, celui-ci ne soit pas encore sanctionné ? Et ce, quelle que soit l’autorité qui doit apprécier et la faute et la sanction ! L’impunité habituelle, dans cette profession ultra-corporatiste, sera sans doute la sanction retenue.
Au passage, je note, une fois de plus, le fonctionnement moyennageux de cette profession d’Etat : « une fiche mal rangée ». Voilà la cause de l’erreur. Je rêve ! A l’heure du numérique, cette administration travaille avec des « fiches » ! Pourquoi pas avec des plumes d’oie ?
Je ne vous suis pas quand vous évoquez – en guise d’excuses me semble-t-il – des surcharges du système. Toute les professions, cher P. Bilger, sont naturellement surchargées. Et il appartient aux services concernés et à leurs hiérarchies de prendre les dispositions nécessaires. Assez de larmes d’impuissance, de l’efficacité à la place de gémissements. Après tout, ils sont payés pour ça.
Je me suis toujours interrogé sur la longueur inhabituelle pour le salarié lambda du nombre de jours de congés de cette profession. Les fameuses « vacances judiciaires » ! Que cette profession commence à travailler autant de jours que les salariés du privé et les dossiers n’en seront que mieux traités et les services plus efficaces.
Après avoir dit cela, on peut effectivement mettre en cause la ministre de la Justice. Madame Belloubet n’a aucune conviction réelle : elle est la « voix de son maître » le Président Macron, dont la Justice, comme d’autres services régaliens n’est pas et de loin, le souci premier. Cette première année de Présidence l’a assez montré.
Vous qui encensez encore (avec plus de modération il est vrai) le chef de l’Etat, c’est à lui que vous devriez destiner votre billet : « Qui est fautif, Macron ou le magistrat ? »
Cordialement.
Bonjour,
Le problème avec la Justice c’est que lorsqu’un juge se plante, cela donne libre cours à toutes les supputations les plus délirantes.
Certaines négligences ont conduit à des erreurs judiciaires graves (affaire de Montigny-lès-Metz), ou encore à un imbroglio inextricable (affaire du petit Grégory) où 34 ans après les faits on ne connaît toujours pas avec certitude le nom du ou des assassins.
La surcharge de travail, le manque de moyens en matériel et en effectifs sont régulièrement avancés, ce qui est probablement vrai, mais l’erreur humaine n’est pas à exclure.
Lorsqu’il s’agit d’un dossier concernant un terroriste ou un serial-killer, il me semble que les moyens doivent être adaptés afin qu’aucune erreur qui puisse s’avérer dramatique par la suite, ne puisse se produire.
Une chose est sûre, la garde des Sceaux a raison quand elle dit que le principe de séparation des pouvoirs interdit au Parlement d’empiéter sur le domaine judiciaire.
Il y a des choses qui vont sans dire, mais bien mieux en le disant.
Il est à craindre, cher hôte, que vous ne décriviez là le mal dont toute la gestion de la France souffre.
Loin de moi l’idée de donner des exemples ou de pontifier sur un secteur que, comme vous, je connais assez bien, mais à voir et entendre le découragement de ceux qui renoncent devant les complications administratives, la lenteur des procédures de réalisation, malgré toutes les assurances données, fut un temps, par notre lion des mers, les créations de conflits moraux, ontologiques profonds au nom d’un humanisme socialiste mal conçu et marqué par la passion plus que par la raison, on peut craindre que notre pays ne puisse pas franchir l’état de déréliction morale dans lequel il est tombé sans une grande épreuve qui tuera beaucoup et sauvera moins.
« Comme beaucoup j’ai été choqué par la libération par erreur du terroriste présumé Oualid Boudissa le 3 avril dernier parce que sa fiche se serait trouvée sur le tableau des libérations du mois d’octobre alors qu’il aurait fallu renouveler sa détention provisoire six mois plus tôt. » -PB-


Question : Qui gère les tableaux de planning ? Ce n’est pas le Greffe ?
Si le planning à fiches a démontré ses faiblesses, passez grâce au digital au tableau sublimé par l’appli.
« Finie la réorganisation manuelle des infos qui demande patience et précision dans le déplacement une à une des 367 fiches de votre planning !
« Fini le défilé façon file d’attente de parc d’attractions devant le tableau mural. Planifiez de partout et surtout transmettez les infos à jour et en temps réel à vos équipes ! »
« Fini l’étalage des informations à la vue de tous. » – Repris depuis la fiche de présentation de l’appli. –
Et aurais-je envie de dire, vive une gestion informatique des fiches qui vous présenterait en temps et en heure des demandes de validation des opérations à réaliser avec une possibilité d’accès d’un simple clic à la vue de l’ensemble d’informations personnalisées.
Maintenant, il faut avoir quelques compétences en matière d’utilisation des appli ainsi que de l’encodage des infos sur appli.
A l’ère de la connectique tous azimuts, nous sommes toujours aussi surpris de constater qu’aucun système d’alerte informatique ne soit capable d’aviser à temps un magistrat de la nécessité de procéder au renouvellement administratif d’une détention provisoire.
Alors que de simples applications rappellent au commun des mortels la moindre petite tâche, même de loisir, à accomplir, le moindre rendez-vous à honorer, il est sidérant de constater qu’un magistrat ne dispose pas d’un tel outil et peut par conséquent par simple omission entraîner la remise en liberté d’un individu parfois dangereux.
Bien sûr qu’il est possible et surtout tellement facile de blâmer celui qui est responsable de cette omission coupable et qui aurait pu, même aurait dû, à défaut de moyens informatiques modernes, veiller à ce qu’existent des moyens d’alerte efficaces de substitution et il en existe de simples.
Mais plutôt que de se dédouaner un peu trop aisément et facilement sur ces responsables, ne serait-il pas plutôt indispensable de se pencher sérieusement sur la cause profonde des dysfonctionnements constatés et de se poser notamment la question de savoir si notre Justice dispose vraiment aujourd’hui de tous les moyens lui permettant d’exercer correctement sa fonction ?
Pour en revenir plus précisément à l’absence par omission administrative de renouvellement de l’ordonnance de détention provisoire d’un détenu, la procédure ne pourrait-elle prévoir dans ce cas spécifique que la remise en liberté du détenu n’intervienne qu’après qu’il soit statué en urgence sur le maintien ou non en détention ? Des délinquants sont bien présentés devant la Justice en comparution immédiate, pourquoi, s’agissant d’un maintien en détention provisoire et alors qu’initialement un juge a donc déjà statué sur le sort du détenu, une décision n’interviendrait-elle pas en urgence ?
Je considère, Monsieur Bilger, que ce billet, qui dénonce à juste raison l’abus de formalisme dans lequel s’enferre notre Justice, peut se résumer à ces trois alinéas :
« Je ne connais pas le nom de ce magistrat, je ne vois pas de qui il peut s’agir. Mais il faudra tout de même qu’un jour on dénonce un état de droit saturé, une procédure pénale chargée jusqu’à l’enflure, enfermant l’action judiciaire pure dans des délais et avec des garanties tellement corsetés qu’ils constituent l’instruction, comme tant d’autres services de la justice, telle une bureaucratie où la richesse du questionnement et du fond, les avancées possibles sont forcément entravés par la multitude des règles qui les régissent et les étouffent.
Cette observation s’applique évidemment aussi à l’univers policier qui passe presque plus de temps à devoir mentionner la périphérie de l’action qu’à conduire l’action elle-même.
Il y a un moment où le droit détourne de l’essentiel qui est la quête de la vérité et la plus exacte définition de celle-ci. Nous y sommes. »
Cet excès de formalisme, très prisé par les avocats, s’était longtemps cantonné à l’exercice de la police judiciaire où, comme vous le dites, le respect de la forme est devenu paralysant, au détriment de l’efficacité de l’action.
A présent ce défaut a aussi gagné la justice administrative où les avocats recherchent les erreurs de forme procédurale pour contester et former des recours pour lesquels le fond compte moins. Il est plus facile de gagner un recours sur une erreur de forme avec pour effet l’annulation d’un acte administratif que de gagner au fond ! Avec pour conséquence des exigences de forme de la part des magistrats de l’ordre administratif qui, à mon sens, dénaturent le travail des acteurs de terrain.
Au plan judiciaire, quand on sait que le simple oubli d’une signature d’un officier de police judiciaire au bas d’une page d’un procès-verbal suffit à annuler une pièce de procédure entière alors qu’elle rapporte le fond de l’enquête judiciaire dans la mise en cause d’une personne, on peut comprendre que policiers et gendarmes en arrivent à un désabusement fort compréhensible. Tout autant que lorsque les personnes interpellées et présentées à un magistrat quittent le tribunal bien avant eux sans quasiment aucune contrainte pénale réelle. D’où la défiance des délinquants à l’égard des policiers et gendarmes parce qu’ils en tirent un sentiment d’impunité particulièrement détestable.
Quant au juge d’instruction visé par le ministre de la Justice pour cause d’oubli de renouvellement dans les délais légaux de sa détention provisoire, c’est effectivement la poursuite du bouc émissaire. Car c’est bien l’impossibilité dans laquelle il s’est trouvé de rattraper l’oubli qui a entraîné l’obligation de libérer un terroriste présumé. Quand ensuite la police a trouvé le moyen, d’arrêter à nouveau l’individu, il s’est trouvé un tribunal pour le remettre en liberté en estimant les preuves alléguées par les policiers comme insuffisantes !
Il y a donc ce « quelque chose » qui fait que l’institution judiciaire en arrive à oublier sa fonction réelle de protection de la société en privilégiant à l’excès les libertés individuelles des auteurs d’actes délictuels, voire criminels. Là est sans doute la réflexion à mener, mais les magistrats sont eux aussi convaincus de privilégier la forme sur le fond. Ce qui peut aussi prolonger la réflexion sur la fonction même de la Cour de cassation. Je doute que le gouvernement inverse la tendance !
Je ne reviendrai pas sur le cas de madame Belloubet que j’ai suffisamment traité dans des commentaires de billets précédents.
ENLYSEE
« Enlysée, la boutique officielle du ruissellement » reprend les codes de la boutique officielle du palais présidentiel.
Lancé il y a trois jours, le site de vente en ligne propose une trentaine de produits avec des prix variant de 10 à 30 euros.
Les bénéfices de la vente de ces objets seront reversés aux associations Salam et L’Auberge des Migrants, qui viennent en aide aux migrants.
Un sweat « Dernier de cordée », un t-shirt « Je coûte un pognon de dingue », un mug « Travaille pour te payer un costard ! » ou encore un tote bag « Président de la start-up France »… Voici quelques-uns des produits que l’on peut désormais trouver dans une boutique en ligne nommée « Enlysée, la boutique officielle du ruissellement » parodiant la boutique officielle de l’Elysée (source Internet et tous les journaux).
Bravo, Il y a là un creuset pour mettre des idées en marche dans la boue :
– balance ton maire,
– vire ton député
– chasse aux ministres ouverte
– soldons Belloubey
– j’assume mes…
– Macron hors jeu
Et c’est Macron qui a lancé cela avec son site élyséen d’une République style marché aux puces. On doit lui reconnaître une pensée complétement com… plexe.
@ Marc GHINSBERG
Vous considérez donc, explicitement, qu’il y a eu intrusion de l’exécutif sur le législatif ! Et vous trouvez ça bien… C’est sidérant !
Vous supputez que sans les interventions du ministre et du Président les sénateurs n’auraient pas su mener leur action sans empiéter sur celle de l’autorité judiciaire… c’est mal connaître les « vieux renards » de la politique que sont les sénateurs.
Quant à la balade que le funeste monsieur Benalla aurait infligée aux représentants du Sénat, elle relève de vos rêves. Vous croyez donc que ces messieurs ont été les dupes du petit farceur ? Quelle naïveté !
@ boureau 24 septembre 2018 à 08:55
Vous avez parfaitement raison, cette institution qui s’auto-sanctionne devient un problème, de même que les vacances judiciaires calquées sur les vacances scolaires (?). A croire que contrairement à ce qu’ils soutiennent, les tribunaux ne sont pas si surchargés que cela.
En même temps, qu’est venu faire Belloubet dans cette galère ? J’espère pour elle que lors d’un remaniement elle retrouvera sa liberté.
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@ Catherine JACOB 24 septembre 2018 à 09:13
Il y a belle lurette que les greffier.es d’audience(s) savent se servir d’un ordi pour prendre leurs notes qui peuvent être réclamées par le justiciable.
Alors nous faire accroire que les « fiches » étaient égarées, ou je ne sais quoi, c’est vraiment nous prendre pour des demeurés.
Adéo Catherine
On nous bassine tous les jours avec l’IA et on n’est pas capable de gérer un agenda avec système d’alerte ? La moindre application rend ce service et… gratuitement.
Je suis tombé de haut, mes bras se sont décrochés quand j’ai appris les centaines de millions d’euros dépensés – le Palmipède – pour gérer les payes de nos soldats.
Le moindre logiciel de BTP fait tout cela et plus encore, pour qui connaît le système très cas par cas.
Il y a de quoi tomber de l’armoire !
Avec quelques misérables milliers d’euros vous établissez la paye de la France entière et plus encore et lors de l’achat vous avez toujours l’impression de vous être fait arnaquer, tant la diffusion et donc l’amortissement est vite rentabilisée, je ne parle même pas des mises à jour payantes.
Nous sommes devenus fous, ces gens qui nous gouvernent sont comme les pieds de tomates, ils sont hors sol et alimentés par un goutte à goutte qui ne leur fera jamais monter l’intelligence au cerveau.
Il faudrait qu’ils retournent à la terre, moins de voyages d’études au Pakistan et ailleurs, pour voir l’état des routes sans doute ? Pour s’en inspirer ?
Dans toutes les administrations la quantité de travailleurs par intermittence est un spectacle délicieux !
S’il vous vient l’idée folle d’en attendre une quelconque attention, alors, la quantité d’adrénaline qui sera sécrétée par vos glandes surrénales sera inversement proportionnelle à ladite attention…
Je voulais être claire et me voilà obscure, exactement comme les arcanes de la justice, dont, si on est lucide, il ne faut rien espérer, surtout pas !
Il faut relire Les assis de Rimbaud !
« Morandini Live »
Vous étiez très bien cher P. Bilger dans votre prestation ce matin dans cette émission.
Erratum dans mon 24/09/18 08:55
Quand j’écris « Magistrat anonyme », il est évident, dans mon esprit, que P. Bilger ne peut être tenu pour responsable de la non-connaissance du nom de cette personne et qu’il aurait cherché à le dissimuler.
Ma remarque vaut pour l’information générale globalisée diffusée par les grands médias qui protègent certains noms plus que d’autres dans la révélation de faits qui pourraient s’avérer délictueux.
Cordialement.
« …elle devrait changer de coiffeur…. »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 septembre 2018 à 07:24
Plus cocker que coquette cette dame qui doit avoir le même coiffeur que son toutou !
Bien sûr si n’êtes pas chasseur et amateur de chien courant aux yeux mouillés, ne pouvez apprécier son style.
Mille pardons de revenir, sans espoir d’intérêt d’ailleurs, ne faisant pas partie des illustres commentateurs.
Dans une affaire de saisie fiscale, réalisée en plusieurs sites différents, je reçois un dossier volumineux que je lis d’en haut à gauche jusqu’en bas à droite et, je m’aperçois que la photocopie d’un acte notarié n’était faite qu’une page sur deux. J’appelle donc l’administration fiscale qui, très diligemment m’apporte la pièce rectifiée. L’affaire est menée dans toutes les circonscriptions concernées, et l’affaire va en cassation (délai de 3 jours).
Toutes les saisies sont annulées, faute de pièces complètes… sauf celle de ma circonscription. Ce n’est pas une couronne que je me tisse, mais je viens du milieu des affaires internationales, avec une forte culture gréco-latine où on lit tout, dix fois s’il le faut. Ce n’est certainement pas le cas des gens qui font des textes à la charretée et n’en discernent la valeur que s’ils sont incompréhensibles pour le commun des mortels. C’est ainsi que les choses les plus simples deviennent monstrueuses et que les bavards sont plus écoutés que les savants, les insulteurs que les raisonnables et les assassins que les victimes, les égorgeurs du FLN que les harkis et les goliards et gentilshommes de coquille que les artisans.
Drôle d’expression, qui au milieu d’une salade de « bonnes volontés » d’un falbala sur le thème rebattu du « moindre mal » pose une fois de plus les jalons d’une déprise populaire sur l’institution judiciaire… Car il est vrai que la distance entre les citoyens ordinaires et les élites de la gouvernance ne cesse d’augmenter, devient gouffre, abîme, vide sidéral…
« Meurtres, viols, vols à main armée, fureurs domestiques et conjugales… » L’ordinaire médiatique n’est pas rose.
Pour calmer des colères, dissiper les vapeurs mortifères du quotidien, faire oublier que la Justice est percluse, cisaillée de juridismes profus et d’embouteillages organisés, ôter en somme la tentation d’en dessaisir l’institution au profit de nouveaux sans-culottes, voilà qu’on organise des sortes de cours ecclésiastiques ou militaires au profit de la morale du jour et des vagues électoralistes…
Les grandes affaires, celles qui peuvent traîner trente ans et engraisser deux générations d’avocats, resteraient bien sûr sous l’autorité d’un jury et à la disposition des médias pour d’interminables analyses et de non moins passionnants rebondissements…
Le pouvoir se donne de l’air pour moduler à sa guise les répressions à venir : la dette, l’anarchie migratoire et démographique, le déclin prévisible des revenus, de la sécurité sociale, des pouvoirs nationaux nécessiteraient-ils des tribunaux d’exception et des répertoires de délits à géométrie variable ?
Combien de retards la société prend-elle en ton nom !
D’autant que ceux qui sont désignés pour cela comme interface (bavardes du Syndicat de la magistrature – je n’aimerais pas être jugé par elles), enseignants du secondaire, professionnels du syndicalisme de la FEN et de la grève – pour justifier de leurs mandats,
F. O. Fonction publique (aux mains du G. O. D. F.), »cheminots » (encore un archaïsme linguistique), aux mains de quelques excités de SUD Rail, qui ne rêvent que de Révolution, avec l’argent des cotisants.
Etc.
Voilà les gens avec qui l’État accepte de ne pas décider, en se concertant avec ces incompétents.
Revenir aux Romains.
Tous les pouvoirs pendant 6 mois. Après, un référendum.
Si le Peuple n’approuve pas, on coupe la tête des décideurs.
Je prends les paris, on ne décidera que de bonnes choses !!
@ Giuseppe 24 septembre 2018 à 13:10
« On nous bassine tous les jours avec l’IA et on n’est pas capable de gérer un agenda avec système d’alerte ? La moindre application rend ce service et… gratuitement »
Je suis bien d’accord avec vous. Manu nous avait promis le Nouveau Monde, et la justice en serait à l’heure des « fiches » !? On se moque de qui ?
« Avec quelques misérables milliers d’euros vous établissez la paye de la France entière »
Evidemment ! Même de mon temps 🙁 où j’étais contrôleur(se) de gestion, nous obtenions les salaires, déclarations URSSAF et autres broutilles, dans l’HEURE, et le New World (pour parler comme Manu) en serait encore aux fiches dans SES administrations régaliennes !? Comme dirait ma petite-fille « ya des fois ça fait peur »
En même temps, comme dit l’autre, il faut reconnaître que certains magistrats, plus compétents que d’autres, ont retrouvé facilement la fiche de Marine Le Pen qui visiblement n’avait pas été égarée, elle (la fiche) 😀
Du coup je ne me demande plus pourquoi Madoff ne remboursait pas ses clients. Il avait perdu leurs fiches. C’est c** il aurait dit ça pour sa défense il aurait pu être embauché au service de la justice en France au lieu d’être condamné pour cent cinquante ans de prison sans « sous toutes réserves ».
Adéo Giuseppe
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@ boureau 24 septembre 2018 à 14:26
Vous, vous vous êtes fait remonter les bretelles 😀
Ah, combien P. Bilger est excellent lorsqu’il se lâche.
Un pas de plus, et il entre par le haut dans la politique encore que je ne voie pas la bande qui prendra le risque de l’accueillir, sinon le groupe qui se forme autour de Marion.
Un homme honnête est beaucoup trop dangereux.
@ Marc GHINSBERG
Vous avez raison, sauf une contradiction : si Benalla les a baladés, c’est qu’il y avait quelque chose à cacher.
Nous aurions par exemple aimé savoir comment se fait-il qu’un général 5 étoiles directeur de la gendarmerie ait lui-même traité une demande l’élévation au grade de lieutenant-colonel d’un quidam à titre d’expert, et cela alors qu’il y avait si peu urgence qu’on n’y a jamais fait appel ?
Il n’y a pas besoin d’être voyant pour dire que c’est sur ordre de Macron ; mais alors pourquoi donc ?
Une bonne greffière compétente est une perle pour un juge dans le déroulement de la procédure. Ce qui lui permet de privilégier l’écoute des plaidoiries et d’en tirer les éléments permettant de statuer.
La tenue matérielle du dossier c’est l’affaire de la greffière qui en est responsable et qui doit veiller à ce que les règles soient en état pour éviter les couacs.
Mais comme dans tout métier, il a des bons et des très moyens et c’est là aussi que le bât blesse.
En général, les lois sont toujours en retard d’un siècle ou inappropriées par rapport au sujet. Elles sont pondues en permanence par ceux qui ont le désir de faire rentrer leur nom dans l’histoire, la plupart du temps elles ne font que reprendre les trames précédentes.
Sur un plan pratique elles servent, entre autres choses, à condamner ceux que les juges veulent punir en obéissant à leurs supérieurs hiérarchiques ou pour faire plaisir à un ami avocat, un puissant ou un partenaire d‘une secte.
Evidemment, il existe des juges intègres – comme Popinot – ou tout du moins je le suppose. Mais ce qui est certain c’est que cette corporation est celle de fonctionnaires arriérés mentalement et sans scrupules, qui n’a pas inventé le fil à couper le beurre et en sera toujours incapable.
C’est donc fatalement sur eux, et leur ministre, que s’appuient les dirigeants politiques, tels que ceux qui profitent de notre pays depuis des décennies, pour accomplir leurs forfaits en toute impunité (guerres, transferts de fonds, ventes du patrimoine, contrats douteux de Rafale, condamnation d’ennemis politiques, inventions d’ennemis politiques, nominations indécentes).
Puisqu’on en est arrivé à se poser des questions quant au suivi des détentions provisoires et des remises en liberté intempestives, permettez-moi de rappeler que M. Salah Abdeslam est détenu en France depuis le 27 avril 2016 et qu’il n’a pas été encore jugé pour sa participation active aux attentats du 13 novembre 2015. Il ne faudrait pas qu’il soit remis en liberté pour cause de détention provisoire expirée. En attendant que l’ordonnance de renvoi aux assises soit bouclée, on pourrait renvoyer temporairement le sinistre terroriste en Belgique où il a gagné un lot de vingt années d’incarcération.
@ Antoine Marquet
« Vous considérez donc, explicitement, qu’il y a eu intrusion de l’exécutif sur le législatif ! Et vous trouvez ça bien… C’est sidérant ! »
Vous m’avez mal lu ou je me suis mal exprimé. Je considère qu’il y a eu intrusion du législatif sur l’exécutif. Je considère que l’article 24 de la Constitution a été violé par l’AN et par le Sénat qui ont enquêté sur le fonctionnement interne de la Présidence ce qui ne relève pas de leur pouvoir. Je considère que l’exécutif a bien fait de rappeler quelques règles institutionnelles élémentaires. Je considère que Benalla a baladé la commission en fournissant un luxe de détails qui n’avaient aucun intérêt, si ce n’est de faire tourner la pendule.
Peut-être que je suis naïf et que je sous-estime les membres de la commission, qu’ils sont très malins, auquel cas ils cachent bien leur jeu. J’ajoute que certaines questions étaient affligeantes.
De mon point de vue le Sénat est une institution inutile qui ne fait que ralentir le travail législatif. De Gaulle avait raison de vouloir le supprimer.
Au passage j’aimerais avoir l’avis des partisans du scrutin proportionnel sur le caractère démocratique du mode d’élection des membres du Sénat.
« Qui est fautif, Belloubet ou le magistrat ? » (PB).
Deux c’est déjà un de trop.
@ Catherine JACOB | 24 septembre 2018 à 09:13
« Question : Qui gère les tableaux de planning ? Ce n’est pas le Greffe ? »
Et ensuite un gestionnaire du gestionnaire… Intranet a été créé pour mutualiser pas pour superposer.
« Maintenant, il faut avoir quelques compétences en matière d’utilisation des appli ainsi que de l’encodage des infos sur appli. »
Aujourd’hui on n’est plus à l’ère de Lotus 123 où vous construisiez votre armoire avant de ranger et stocker.
Et à votre disposition pour des services locaux, les dernières versions d’un tableur bien connu, vous disposez de quelques 17,2 milliards de cellules par feuille ! La force de ce tableur n’est pas tellement dans la quantité des données qu’il peut stocker/traiter mais plutôt dans la flexibilité d’utilisation des données.
« Et aurais-je envie de dire, vive une gestion informatique des fiches qui vous présenterait en temps et en heure des demandes de validation des opérations à réaliser avec une possibilité d’accès d’un simple clic à la vue de l’ensemble d’informations personnalisées. »
Euh… Tout cela existe depuis plusieurs dizaines d’années… Enfin presque, avec alertes et tout ce qui vous concerne.
Catherine, avec tout le respect que je vous dois on n’est plus à l’écriture sur pierre. Je taquine bien évidemment.
L’agenda de mon ordiphone est d’une simplicité biblique et on peut lui faire dire même papa, maman, les magistrats seraient-ils si incultes que cela ?
Vu le nombre de fois où ils sanctionnent leurs membres avant qu’ils ne soient condamnés par la justice, l’adhésion à toute organisation professionnelle ou société secrète devrait être interdite dans la fonction publique et pour les auxiliaires de justice.
Ils leur coûtent une fortune, ne servent qu’à protéger les pires et constituer des lobbies qui luttent contre l’intérêt général.
14 juillet 2010
« Il faut défendre Aurélie Boullet »
https://www.philippebilger.com/blog/2010/07/il-faut-d%C3%A9fendre-aur%C3%A9lie-boullet.html
Titre d’un billet émis voici huit ans sur ce même blog, destiné à comprendre de quoi crève la prétendue « haute administration », avec un ouvrage qui n’a pas pris une ride et devrait figurer en bonne place parmi les repoussoirs concernant la haute administration et une prétendue élite incapable de se remettre en question et se mettre au rythme du monde.
@ breizmabro | 24 septembre 2018 à 13:06
« En même temps, qu’est venu faire Belloubet dans cette galère ? J’espère pour elle que lors d’un remaniement elle retrouvera sa liberté. »
Si remaniement il y a. Belloubet pourrait alors retrouver sa liberté, oui mais pour aller où ? à la Cour de cassation sur recommandations express de Macron ?
Au fond, les services rendus dans l’entre-soi ça ne se refuse pas. Sauf que comme ce n’est pas une pin-up, indépendante et discrète, ça risque de heurter les plus grandes institutions et ça pourrait lui rendre la vie moins belle que sur la Place Vendôme.
Hé bé… l’Hermine découvre que l’espace pour ne pas dire le royaume… l’empire… le marigot… judiciaire est une immense pétaudière ingouvernable et ingérable.
Tant d’ego… d’intérêts… d’intrigues… de manigances… d’idéologie… de vengeances à solder… sont derrière des décisions ou les postures dignes du grand guignol ou de Ubu dans ses extravagances.
A quand un vrai chef dans la magistrature, bateau ivre rempli de paradeurs, de revanchards, d’arrogants intouchables… juges en sous-marins et aussi avocats cupides, exhibitionnistes… bonjour la pub et l’explosion des honoraires.
Tiens… faut bien rêver, ça ne mange pas notre pain… si un jour je suis président, je prends l’Hermine comme super ministre d’Etat de la Justice avec les pleins pouvoirs et même au-delà pour remettre toute cette folie en ligne et virer les très mauvais.
@ genau | 24 septembre 2018 à 15:26
Probablement la faute de leur logiciel, maintenant dans toutes les administrations les patrons sont les ordinateurs, et pour cause, les fonctionnaires sont burn-outés, trente-cinq heures de travail assis ça use !
D’ailleurs avant on chantait que ce qui usait n’était que trente kilomètres à pied. Maintenant on ne chante plus, on se lamente, à la rigueur on rappe.
Vous appartenez à une espèce en voie de disparition genau : les bosseurs !
Changez de métier ! Passez chez les bavards ?
Demandez à Cohn-Bendit de vous prendre comme apprenti ce qui lui permettra d’être subventionné et de gagner encore plus d’argent ! Il vous apprendra à devenir une célébrité et gagner aussi beaucoup d’argent !
Le secret est de savoir apprendre à ne rien faire pour un gros salaire dans quelque ministère et peut-être comme Dany le Rouge prétendre à un portefeuille ministériel.
J’ai découvert cela trop tard en rentrant en France après 54 ans à l’étranger.
Rassurez-vous quand même, les bavards étrangers dans leurs pays sont aussi plus écoutés que leurs savants.
Les journalistes comprennent tout d’un pays étranger en trois jours quand il faut trois ans à un ambassadeur ou un expatrié dirigeant d’entreprise pour dominer son sujet.
Les bavards sont des rapides il n’ont pas le temps de penser à une banalité comme la vérité.
C’est pourquoi ils comprennent mieux les coupe-gorges du FLN que les Harkis !
Servir la France pendant des années prend du temps, faire sourire les gens à la kabyle ne prend qu’un instant.
Soyez large d’esprit, eux sont courts d’esprit, il faut leur pardonner.
@ breizmabro 24 septembre 2018 15:45
« Vous, vous vous êtes fait remonter les bretelles »
Simple mise au point honnête pour éviter toute interprétation.
Quant à mes bretelles (achetées à New York car en France impossible d’en trouver d’authentiquement larges !) que je porte avec fierté, elles sont tirées un max compte tenu de ma corpulence : un bon quintal !
Impossible de me les faire remonter davantage : je ne le tolérerais pas.
Cordialement.
« La garde des Sceaux s’était permis de sermonner en rappelant que « le principe de séparation des pouvoirs interdit au Parlement d’empiéter sur le domaine judiciaire. Une immixtion serait choquante ». Se posant en « conseil de Monsieur Benalla », selon le président Philippe Bas ! » (PB).
Avec la toute dernière photo dévoilée de Benalla par Mediapart, là on est plus que dans le désordre.
D’après Gérard Collomb – vieux briscard tout de même de la politique – peu arrivent à parler directement au Président qui semble de plus en plus isolé.
Mauvais choix de communicants et lui sans doute emporté par un succès qui l’a grisé, aujourd’hui et demain plus encore il va devoir sauver les meubles et des timoniers manquent à l’appel.
@ Marc GHINSBERG
Merci pour votre réponse. Non je n’ai pas mal lu et vous ne vous êtes pas mal exprimé.
Le PR a bien téléphoné au Président du Sénat et ce n’était sans doute pas pour l’inviter à prendre le thé au Palais ! Madame Belloubet a tenté d’intimider les sénateurs ! Cela s’appelle de l’intrusion de l’exécutif dans le domaine du pouvoir législatif pour des supputations d’intrusion à venir de celui-ci dans le pré carré de celui-là. Etonnant que l’autorité judiciaire n’ait pas fait de même, comme à titre préventif, pour les mettre en garde. Car chacun aura compris que, in fine, l’action du PR et celle du garde des Sceaux tendaient à mettre en garde les sénateurs. Venant d’une apprentie ministre et d’un apprenti PR, cela me semble assez cocasse…
Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du gouvernement. Il évalue les politiques publiques.
Il évalue les politiques publiques… Il semblerait que ce soit sur cette notion que le Sénat intervienne, car il n’évalue pas le PR mais les politiques publiques de ses services. Donc le fonctionnement de ceux-ci.
Ne parlons pas de l’AN dont la commission d’enquête a rendu les armes en rase campagne, n’écoutant que sa très courageuse présidente « qui n’a subi aucune pression » tout comme elle n’a pas été contrainte d’abandonner sa candidature à la présidence de ladite assemblée. Quel marigot nauséabond.
@ genau | 24 septembre 2018 à 15:26
« Mille pardons de revenir, sans espoir d’intérêt d’ailleurs, ne faisant pas partie des illustres commentateurs. »
Vous vous sous-estimez tout à fait injustement.
Aujourd’hui, mardi 25 septembre, 13h. Collomb entre dans une petite salle à manger de l’Elysée, invité à la dernière minute par le PR.
– PR : Dis, Gérard, certains de mes ministres me font passer pour egocentrique, isolé, vaguement autiste. Ils me reprochent le mauvais fonctionnement de la machine et vivent l’enfer aurès de moi.
Certains vont jusqu’à réunir des documents, des rapports, des clichés, destinés à établir la preuve de mon incompétence. Ils veulent me destituer.
– Minint : Oh ! Oh ! C’est une fausse information ; je ne suis au courant de rien.
– PR : Justement le problème, c’est une vraie information. A ta place, Fouché l’aurait connue et m’en aurait prévenu. Ton idée de partir en 2019 n’est pas bonne. Il faut avancer ton départ.
– MInint : Tu me demandes de me déjuger, j’ai parlé partout… Et qui me remplacerait ?
– PR : c’est réglé. Manuel accepte.
– Minint : mais ce n’est pas possible, il annonce ce soir sa candidature d’alcalde de Barcelone.
– PR : c’est urgent mais possible. Alexis, passe-moi la lettre de démission qui est dans mon tiroir de gauche. On va mettre la date et donner une copie à Gérard. Comme ça, il sera libéré dès 15h.
Et puis, il faut que je voie rapidement Manuel qui attend dans un bureau à côté pour qu’il ait le temps de se décommander à Barcelone dans des délais… décents.
C’est effrayant mais : on peut s’indigner, rien ne changera, c’est comme cela que ça se passe en France !
« EXCLUSIF. Paris : l’improbable remise en liberté de l’un des pontes de l’arnaque au CO2 »
http://www.lepoint.fr/justice/exclusif-paris-l-improbable-remise-en-liberte-de-l-un-des-pontes-de-l-arnaque-au-co2–24-09-2018-2253660_2386.php
@ Antoine Marquet
Puisque vous m’avez bien lu et que je me suis bien exprimé, il apparaît que nous sommes en désaccord.
Si le parlement a pour mission d’évaluer les politiques publiques, le fonctionnement de la présidence ne rentre pas dans ce que le droit constitutionnel entend par politiques publiques. Le Parlement n’a pas vocation au nom de l’évaluation des politiques publiques à s’assurer que la sanction prononcée à l’égard d’un chargé de mission de l’Elysée l’a été conformément aux procédures en vigueur. Il n’a pas à connaître de l’attribution des voitures de fonction ou de service, ni à convoquer le chef de cabinet de l’Elysée.
L’article 5 de la Constitution stipule que :
« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »
Il est donc tout à fait normal que le PR puisse téléphoner au Président du Sénat s’il a le sentiment que celui-ci est en entrain d’outrepasser ses attributions.
Enfin vous qualifiez Emmanuel Macron et Nicole Belloubet d’apprentis. Vous quittez le terrain du droit constitutionnel pour celui de la polémique. Je crains que votre jugement sur les personnes n’altère votre analyse du fonctionnement des institutions.
« Il y a un moment où le droit détourne de l’essentiel qui est la quête de la vérité et la plus exacte définition de celle-ci. Nous y sommes. » (PB)
Voilà une phrase importante qui sort du conjoncturel pour aborder ce qui serait le structurel du droit à savoir la quête de la vérité !
Une affirmation qui mérite un livre d’au moins 250 pages, sinon un linéaire de bibliothèque, parce qu’elle est largement contestable de mon point de vue. Je serai plus bref dans ma contestation, mais aussi moins précis, il faut choisir, d’autant plus que je suis ignare en droit et que j’ignore même la loi que je suis censé ne pas ignorer !
Jamais, au grand jamais le droit n’a recherché la vérité, pas même le bon sens qui est paraît-il la chose la mieux partagée du monde.
Le droit est un élément de régulation sociale, au même titre que la psychiatrie, ou l’Église catholique, avec évidemment toutes les nuances que cela comporte.
Le droit est la mise en application concrète d’une règle édictée sur les fondements qui régissent la vie de la société.
Pendant longtemps ces fondements furent ceux du droit divin puisque la monarchie procédait de cet ordre et que le droit était rendu au nom du Roi et de Dieu.
Était condamnable tout ce qui contrevenait à l’ordre royal et divin. On en vint même à condamner à mort des animaux, et la condamnation de Jeanne d’Arc ne procède pas de la recherche de la vérité.
Les années passant, on a ensuite condamné au nom de principes exactement opposés aux précédents, ce fut la période de la Terreur, où il suffisait d’être de l’ancien monde et de ses valeurs pour avoir la tête tranchée.
Sous la Troisième République, on a condamné au bagne Jean Valjean pour avoir volé une miche de pain, c’était le temps où le droit était du côté des riches et des nantis, si j’en crois Victor Hugo, et voilà que sous la Cinquième République, le droit est du côté des envahisseurs au nom de principes socialistes soi-disant humanistes qui ont échoué partout.
Ce qui a changé par rapport au passé, c’est qu’autrefois les juges accompagnaient l’ordre établi, alors qu’à présent ces mêmes juges ont la prétention et hélas le pouvoir de définir un ordre largement rejeté par la population.
Et j’en viens au parallèle avec l’Église catholique où les clercs redéfinissaient la religion et ce que devait être la foi en fonction de l’intérêt de l’institution catholique, ce qui a conduit à la Réforme de Luther.
Nous ne sortirons de l’État de droit qui nous étrangle que par une réforme aussi radicale que le fut celle de Luther.
Une reforme de la société qui ne passera pas par une refonte totale du droit et de la magistrature n’aura aucune chance d’aboutir, les juges et leurs complices avocats et aussi il faut le dire les criminels qui bénéficient des lacunes et des erreurs du droit s’associant pour faire échouer toute réforme. Citoyens et policiers étant pris en otage d’un système non régulé et incontrôlable.
Bon voilà brièvement et de façon caricaturale la contestation de la phrase du billet, mais toute caricature repose sur la réalité.
PS : Sur la photo qui accompagne le billet.
Puis-je dire que j’ai été traumatisé par la vue de cette Gorgone échevelée qui m’a pétrifié quand j’ai posé le regard sur elle !
Les commentaires qui suivent les billets sont souvent hors sujet, puis-je émettre le vœu que parfois la photo soit hors sujet elle aussi, dans certains cas limites.
Par exemple nous aurions pu avoir un Botticelli, « La naissance de Vénus », avec un gros plan sur le portrait de Vénus.
La même chevelure rousse flottant au vent que Nicole, mais un visage moins pétrifiant pour le retraité qui a déjà subi les outrages de la CSG !
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Naissance_de_V%C3%A9nus_(Botticelli)#/media/File:Sandro_Botticelli_-_La_nascita_di_Venere_-_Google_Art_Project_-_edited.jpg
@ Claude Luçon | 24 septembre 2018 à 18:36
« …trente-cinq heures de travail assis ça use ! »
Mais ne riez pas, ça use en effet de rester assis.
Pour commencer, le poids du corps qui pèse sur vos lombaires est de 40% lourd que lorsque vous êtes debout.
Ensuite vos muscles s’atrophient parce que vous ne les sollicitez pas suffisamment.
La circulation se fait mal dans les membres inférieurs et donc, se met en place progressivement une possibilité de thrombose.
Vous respirez mal, du coup votre cerveau n’est donc pas assez aéré, etc.
Ce ne sont pas seulement là des informations livresques. Par un moment il pouvait m’arriver de rester plusieurs heures devant le clavier de mon piano. Au bout d’un moment, mon corps a dit STOP.
Et donc changement de programme, pour commencer, une petite sieste afin que la position allongée soulage le dos, puis une petite promenade puis des mouvements de gymnastique pour les bras, les épaules surtout et le bassin, puis pour le poignet.
Bref, une fois tout à nouveau bien en place, grosse dispute avec le voisinage parce que je faisais soi-disant trop de bruit.
Donc recherche d’un piano ailleurs où devant me rendre à pied, mon corps s’est montré plus satisfait. Aucun pianiste professionnel, par ailleurs, ne saurait tenir le coup sans faire un peu de sport et ce qui vaut pour le clavier pianistique vaut également pour le clavier de l’ordinateur. D’où je dirais bien au greffe : aérez-vous et à Mme Belloubet, pondez-leur un règlement intérieur tel que les personnels travaillant assis puissent se dérouiller l’esprit et le corps par petites pauses quotidiennes, ils n’en travailleront que mieux et le justiciable ne s’en portera que mieux lui aussi.
@ Marc GHINSBERG | 24 septembre 2018 à 16:51
« Certaines questions étaient affligeantes »
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer où il est possible de récupérer la liste des questions SVP ?
«Je considère que Benalla a baladé la commission en fournissant un luxe de détails qui n’avaient aucun intérêt, si ce n’est de faire tourner la pendule. »
S’il continue à ne rien faire d’autre que de faire tourner la pendule (à défaut des tables 😉) ça risque de lui coûter un peu cher, vu qu’ une expertise a été demandée par le parquet , il me semble, sur fond de l’article l’article 706-47-1 du code de procédure pénale lequel concerne cependant l’examen médical et une prise de sang et non pas du psychiatrique si j’en crois ce qu’il est indiqué ICI ; Cherchez l’erreur…
Autre VERSION de l’article 706-47-1 du code de procédure pénale dans sa version en vigueur au 12/03/2010 qui effectivement peut concerner en ses § 3 & 4 un examen et du suivi psychologique, ce qui n’apparaissait pas dans sa version 2003 précédemment citée:
§3- « Les personnes poursuivies pour l’une des infractions mentionnées à l’article 706-47 du présent code doivent être soumises, avant tout jugement au fond, à une expertise médicale. L’expert est interrogé sur l’opportunité d’une injonction de soins.
§4 – Cette expertise peut être ordonnée dès le stade de l’enquête par le procureur de la République. », il y est donc indiqué peut et non pas doit.
@ Marc GHINSBERG 8h40
« Il n’a pas à connaître de l’attribution des voitures de fonction ou de service, ni à convoquer le chef de cabinet de l’Elysée.
Pour les convocations, voir la conditionnalité posée par l’ordonnance de 1958 :
« L’article 5 bis de l’ordonnance du 17 novembre 1958 donne pouvoir à une commission spéciale ou permanente de convoquer toute personne dont l’audition lui paraît nécessaire. Toutefois, une telle convocation n’est pas légale si l’audition envisagée porte sur « des sujets à caractère secret et concernant la défense nationale, les affaires étrangères, la sécurité intérieure ou extérieure de l’État » ou serait contraire au « respect du principe de la séparation de l’autorité judiciaire et des autres pouvoirs ». De même les rapporteurs des commissions d’enquête exercent leur mission sur pièces et sur place et tous les renseignements de nature à faciliter cette mission doivent leur être fournis. Néanmoins, s’ils sont habilités à se faire communiquer tous documents de service, c’est exception faite de ceux revêtant un caractère secret comme précédemment et sous réserve du respect du principe de la séparation de l’autorité judiciaire et des autres pouvoirs. »
Pour en savoir plus et éviter d’écrire n’importe quoi :
https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2010-3-page-71.htm
Il faudrait effectivement décortiquer et analyser les dysfonctionnements de cette affaire pour en tirer des enseignements et prendre des mesures (modernisation, informatisation, allocation des moyens…). Cependant, si un juge a fait une faute, il doit en subir les conséquences. Sinon, il faudrait admettre que la fonction de magistrat est un sanctuaire où on n’assume pas ses erreurs, contrairement à ce qui se passe dans tout milieu professionnel.
Je ne vois pas le lien avec la commission d’enquête du Sénat à propos de Monsieur Benalla. Il n’était pas vain de freiner un peu les appétits de Monsieur le président Bas pour bien faire le distinguo avec ce qui ne le regarde pas puisque c’est du domaine de la Justice.
Est-ce que cette utile mise en garde du petit marquis délégitime l’action de Mme Belloubet concernant le juge défaillant dans le cas de Boudissa ? Non.
Néanmoins, vu de l’extérieur, on perçoit la Justice comme étant engluée dans des procédures, un langage, des délais trop longs ; il y aurait matière à réflexion pour la ministre.
@ Catherine JACOB
Audition Benalla
https://m.youtube.com/watch?v=T47E_FQ8pY8
Je n’ai pas le document qui fournirait uniquement la liste des questions.
@ Catherine JACOB à 09:07
Pour s’aérer l’esprit et le corps, il faut faire une pose relaxante une ou deux fois dans la journée. Les conditions de travail n’en sont que meilleures. Au Japon, c’est ce que toutes les entreprises ont compris. Et ça marche.
Depuis que le TGI s’est installé dans les nouveaux bureaux ultramodernes à Paris-Batignolles dans le 17ème arrondissement, il y a assez de place pour les équiper d’une salle de sport. Je ne vois pas pourquoi l’Assemblée nationale en dispose d’une et pas le TGI de Paris alors que le personnel de la magistrature est bien plus nombreux et travaille de 09:00 à 18:00, souvent jusqu’à minuit pour clore les affaires à juger en comparution immédiate.
Evidemment, Benalla n’aura pas le droit à la carte d’accès pour se remuscler le cerveau.
C’est bien de s’occuper des affaires médiatisées, broyées, mixées, mais de temps en temps il est bon d’en rappeler d’autres :

C’est tellement facile d’accuser les autres alors que devant la porte de certains c’est un bulldozer qu’il faudrait pour repousser les gravats de politiques pour le moins pas très propres, quant à l’exemplarité Eric Ciotti pourrait la rappeler en même temps à ses petits camarades.
« Tous pourris ! », mais que ça fait du bien de se le rappeler ! C’est rafraîchissant, de temps à autre cela permet de savoir qu’il existe tout de même une minorité qui est intègre… Une toute petite minorité… Pourvu qu’elle résiste.
La France est en panne, tout comme Philippe Bilger, il n’y a pas de quoi se relever la nuit pour écrire un commentaire sur son blog.
Ça tourne en rond, Macron, Belloubet, Macron, Macron, Macron ou bien le dernier salopard du jour qui a tué père et mère.
Viendra sans doute encore un billet sur Yann Moix, Zemmour, Hatchoupichou Sy, Charles Consigny ou Marcel Campion le forain débile de la grande roue de la Concorde.
Comprenez-vous qu’on n’en a rien à cirer ?
Comprenez-vous que tout cela n’est qu’un bizness, on se refile les grandes gueules d’émission en émission, Untel passe chez Untel, puis Untel est viré pour passer chez Untel avec des salaires mirobolants.
Il fut un temps où l’on daubait sur la « presse de caniveau » anglaise, ou la TV de Berlusconi, nous les avons rattrapés, on y est jusqu’au cou.
Le droit à la quête de la vérité ??
Où étais-je quand cette vanité a vaincu les ténèbres ?
J’ai déjà perçu la nuance entre le vrai et le vraisemblable, remarqué que souvent le vraisemblable tenait lieu de vérité, que cette dernière est à géométrie variable, et que selon que l’on soit de ce côté des Pyrénées, blablabla. La vérité mon bon monsieur c’est beau, rare, précieux et dangereux excessivement dangereux alors que le droit… it depends !
Il y a un moment où le droit détourne de l’essentiel qui est la quête de la vérité et la plus exacte définition de celle-ci.
Mais, au-delà du seul aspect de la justice pénale, le droit qui normalement devrait ressembler à la petite goutte d’huile fine permettant à une société de fonctionner harmonieusement en évitant les frictions, tend de plus en plus du fait de son hypertrophie à se transformer en un amas de graisse épaisse proche du cambouis finissant par bloquer la machine.
Pis encore, les droits de l’homme, à savoir ceux d’un homme abstrait, intemporel, sans passé, sans origines, sans pays, sans famille, sans âge, sans attaches, sans empreinte culturelle, indifférencié, sans personnalité etc., finissent par de fait opposer dans la vie réelle des gens constitués eux de chair et d’os qui ayant tous des droits mais opposés et une vision du monde contradictoire ne peuvent que se battre comme des chiffonniers.
Devant les tribunaux dans le meilleur des cas, ou autrement.
Admirable billet de Philippe Bilger sur un sujet qui me tient à coeur.
Non moins admirable commentaire de Tipaza (25/09 à 9h).
Qui osera le grand coup de balai dans les administrations, ainsi que le suggère la directrice de l’iFRAP, Mme Verdier-Molinié ?
@ Catherine JACOB | 25 septembre 2018 à 09:07
J’aime trop la musique, surtout classique, pour avoir inclus une pianiste ou tout autre musicien dans mes 35 heures assises.
Qui plus est, à ma connaissance, les musiciens passent bien plus que 35 heures par semaine devant ou avec leur instrument.
Je ne pensais qu’aux fonctionnaires de genau qui pianotent sur un ordinateur.
@ caroff
Je connais cette ordonnance. Elle s’applique dans le cadre de l’article 24 de la Constitution. Pas en dehors. Ça s’appelle la hiérarchie des textes.
J’AI VECU AU PARADIS !
Et ne m’en étais pas rendu compte !
En pensant aux billets de Philippe du genre :
Qui est fautif, Belloubet ou le magistrat ?
Le président en pièces détachées…
La robe et les politiques : le sacrifice de la vérité ?
L’insécurité ou Ubu en République !
Modérer, tout un art !
en lisant les divers éditoriaux du Figaro,
en écoutant les débats de BFMTV, de LCI, de la chaîne TV5 et d’autres,
je viens de réaliser que pendant près de six ans j’ai vécu au Paradis.
Dans la nature sévère de la savane de l’est de l’Ethiopie mais proche des antilopes, girafes, autruches, guépards, dik-diks et partageant la vie nomade des Somalis.
Dans l’abondante forêt tropicale du Mozambique en dépit de ses amibes, moustiques et mouches tsé-tsé mais proche des éléphants, des koudous, des phacochères, des léopards, des babouins, des buffles et le soir autour d’un feu devant les cases rondes des Bantous fredonnant leurs chants nostalgiques.
Au coeur du Sahara dans les dunes, la poussière du fesh-fesh et les falaises calcaires où ne vivaient que quelques fennecs et scorpions, mais où se trouvaient les traces de lits de rivières, de caves dans lesquelles des humains avaient gravé des animaux stylisés, qui avaient connu l’eau courante, une abondante verdure et les premiers Homo sapiens dans un lointain passé, sous un ciel immense couverts d’étoiles.
Nous étions entre nous, scientifiques, ingénieurs et techniciens et les indigènes plus ou moins illettrés, sans loi mais réglés par le bon sens et la bonne volonté, avec tous les droits naturels de l’homme, en paix et en totale harmonie avec notre environnement.
Nous avions construit nos camps de vie, puisé notre eau parfois jusqu’à 2 000 mètres de profondeur, généré et distribué notre électricité et disposé de nos ordures en les enterrant.
J’avais vécu au Paradis car il n’y avait pas un seul fonctionnaire, pas un seul politicien et pas un seul journaliste.
Nous utilisions déjà le numérique pour détecter le pétrole mais vivions sans PC, tablette et iPad, avec une seule bonne vieille radio pour communiquer avec le reste du monde, avec les malheureux soumis aux politiciens, fonctionnaires et médias.
J’avais vécu au Paradis sans le savoir !
Il m’en reste le souvenir 😊
@ Mitsahne | 25 septembre 2018 à 15:35
Merci de l’avoir évoquée. En effet, femme de combat et connaissant ses dossiers sur le bout des doigts, Agnès Verdier-Molinié lutte sans relâche contre toutes ces administrations qui ne sont que lourdes, cafouilleuses et dépensières sans compter. L’Elysée est sur la touche et est le premier gaspilleur d’argent sur nos impôts.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/09/21/20002-20180921ARTFIG00036-agnes-verdier-molinie-une-femme-de-combat.php
@ Claude Luçon | 25 septembre 2018 à 17:57
Beau commentaire qui me touche (5 ans au Mozambique).
@ Marc GHINSBERG 17h17
« Je connais cette ordonnance. Elle s’applique dans le cadre de l’article 24 de la Constitution. Pas en dehors. Ça s’appelle la hiérarchie des textes. »
Ce qui est intéressant c’est que l’Elysée ait laissé s’exprimer des collaborateurs devant les commissions d’enquête parlementaires. Cette autorisation n’était pas nécessaire en droit. Mais en pratique, elle constitue pour ce régime hyperprésidentialiste une évolution notable. Ce qui prouve que notre fonctionnement démocratique peut être amené à évoluer dans le cadre fixé par la loi sous la pression d’événements largement médiatisés. C’est au fond ce qu’aura apporté l’affaire Benalla : il n’y a plus un « mur de Berlin » entre l’Elysée et le Parlement, mais si son effondrement n’est pas pour demain, les lézardes apparues en cet instant indiquent la possibilité d’un rééquilibrage des pouvoirs.
@ Claude Luçon 25/09 17:57
Je n’ai point connu le même privilège que vous mais combien je vous comprends !
Et la faune que vous avez côtoyée au cours de votre périple était finalement beaucoup moins dangereuse que celle à laquelle vous faites allusion et qui pullule dans notre contrée dite civilisée.
Il est au fond simple et hygiénique de ne pas être antisémite. Simple, il suffit de ne pas croire à des théories du complot, hygiénique, cela vient, à la base, de la mauvaise estime de soi qui pousse à croire que les Juifs seraient, pour une raison ou une autre, plus forts que soi.
Repousser les explications qui manquent de fond et la dévaluation de soi qui amène à s’en prendre à d’autres surévalués ou sous-évalués par réaction est à la portée de chacun. Il y a encore une autre raison, certains prennent les Juifs pour symbole et responsables d’évolutions ou de choses semblant évoluer dans un sens qui ne leur agrée pas. Il faudrait rappeler de se méfier des symboles…
Certains cumulent les trois depuis longtemps, et il est impossible de leur en faire démordre, et d’ailleurs, cela les structure tant que je me demande comment ils tiendraient sans cette trinité. En somme, il faudrait opérer une substitution de sens.
Voilà, voilà, un préjugé est comme un bambou, ce n’est pas grand-chose, mais ça pousse vite et envahit tout, décourageant.
Je précise que je ne suis pas contre le bambou, une belle herbe à mille usages, dont on tire fort bien partie dans la chorégraphie de combats dans des films d’arts martiaux où il s’en déroule souvent une scène, presque une figure imposée, souvent une occasion de créativité.
Pour retourner dans le crapoteux, il est mal de ne pas reconnaître le génocide qu’ont subi les Juifs et d’ailleurs d’autres comme, entre autres, les Vendéens, c’est un peu mon dada, pourquoi, je le dirais si j’avais envie de me répéter, mais mon esprit me dit que si je le fais, je m’attristerais, ce qui risque de gâcher ma soirée, alors on permettra que je m’excuse.
Mal parce que les victimes et leurs descendants font de ce traumatisme une part de leur identité, fidélité à leurs morts, éventuel désir d’empêcher le retour de tels événements, deux désirs respectables, et dont le second peut avoir une certaine fécondité pour le monde. Il faut admettre la vérité en général, et en particulier quand elle reconstruit les victimes et le futur.
Je m’amuse parfois à faire de belles formules pour dire que, désolé, le monde ne fonctionne pas comme ça… Mais en l’occurrence, il est bel et bien vrai qu’il arrive que les gens se rendent justice en témoignant, militent pour un monde meilleur en montrant ce qu’il y a de pire pour en éviter la récurrence. Evidemment, cela ne suffit pas, et pour les Juifs, mieux vaut de loin posséder un territoire et des forces armées pour se défendre. Mais cela les protège un peu et beaucoup, loin de tenir boutique de leurs morts, essaient de rendre justice à toutes les victimes.
Bon, je parle des Juifs vu qu’ils obsèdent bien des gens, mais d’autres victimes aussi portent témoignage. Attention, j’ai dit qu’il ne faut pas les dénigrer, mais il est bien hasardeux, aussi, de pousser des gens à témoigner quand ils n’en ont pas envie. Les Tziganes à le faire sont fort rares, cela va contre leur culture… Après, essayer de fixer ces nomades qui n’en peuvent mais, doit-on les enraciner dans un culte de la mémoire qui n’est pas le leur ? Laissons les gens libres.
Je comprends ceci dit qu’on puisse ne pas avoir envie de crouler sous les témoignages, les ossuaires et chambres des tortures étant fort déprimant. Chacun parle et écoute comme il peut dans la vie, l’essentiel étant de faire de son mieux.
Ce qui manque à ma description de mécanisme, à mon homélie ? Je ne peux pas promettre le ciel au ciel ou sur terre ou une balle dans la tête aux ennemis ou le pouvoir aux amis, on n’est pas dans la carotte et le bâton, ici… Vous imaginez l’éloquence qu’il faut ? Moi oui, et c’est déprimant.
Je parle du vrai pour le vrai, du bien pour le bien… Regardez, le ciel ne rapporte rien, les écorces, l’accord même d’un chat de gouttière avec un coin gris et sale de rue. Mais cela réjouit les yeux. Dire le vrai ne rapporte rien, peut-être même au contraire, mais est une opération de réduction de dissonance du monde dont la satisfaction est plus grande que de régler une fréquence radio de sorte qu’on en fasse disparaître les grésillements.
La vérité est bien trop sacrée pour qu’on s’en serve comme d’arme contre un autre, jamais un auteur ne doit être un instrument, un outil dans une polémique. On ne se sert pas de la vérité, on la sert, comme on le fait de tout ce qui a quelque valeur, que ce soit la cité, l’art ou la science.
Il s’agit de se mettre en accord avec ce qu’il y a de meilleur en soi, et s’il faut à toute force parler de récompense, on peut dire que la tension et parfois le sentiment d’harmonie qui s’en dégage, en est une.
@ Marc GHINSBERG 24 septembre 2018 à 16:51
Quatre « je considère que » dans un paragraphe, c’est pas un peu beaucoup ?
Ça me rappelle mon banquier me disant qu’il ‘considérait’ que mes revenus n’étaient pas suffisants pour obtenir le crédit que je sollicitais 😀
@ Claude Luçon | 25 septembre 2018 à 17:57
Moi aussi, je suis allé au paradis, j’étais jeune, beau et je sentais bon le sable chaud, c’était à Madagascar pays ou j’ai véritablement découvert la minéralogie et une passion pour les minéraux.
Pas si bêtes les Malgaches, leur paradis il se le garde pour eux et ne veulent pas d’immigrés, juste un tout petit peu de ceux qui rapportent quelque chose !
Nous avons un point commun : la détestation de la race des politiciens véreux et la France en fabrique par milliers !
@ Claude Luçon | 25 septembre 2018 à 17:57
Très beau témoignage. C’est toujours un enchantement de lire vos aventures. On a l’impression de parcourir un album de Tintin ! 🙂
D’après mes calculs les Bilger vivent à Vladivostok, il faut attendre 12 heures pour voir nos commentaires apparaître, le décalage horaire explique tout.
Le malheureux qui fait un commentaire à 15 heures se retrouve en queue de peloton et disparaît du générique. Sauf pour Bob Blackstep pour qui ils se relèvent dans la nuit glacée de Vladivostok pour le publier.
Cher Philippe,
Aucune idée sur le sujet qui pourrait faire avancer les pas perdus, à qui la faute !
La justice dérouille sous vos billets et c’est justement de saison pour rougir les feuilles d’automne. Les violons grincent et grondent.
Espérer des changements, des revirements c’est déjà ça, c’est comme rêver.
Si la belle fait la bête, cela rend impossible le retour à l’homme des lumières, la métamorphose, the happy end, le dénouement.
Il ne reste qu’à lourder Belloubet pour attendre un miracle.
Nous constatons que la justice est devenue punk, rouge, débridée et que la longueur des cheveux n’annoncent plus les étoiles filantes des druides et la sagesse.
Il serait grand temps d’installer un potager avec un épouvantail, un chapeau de paille pour faire fuir les épillets, les miclets, les francelets, les bracelets, les bourrelets, les « gunlets » enfin toute cette envolée de pieds nickelés.
françoise et karell Semtob
Le discours de Macron à l’ONU fait furieusement penser au discours de Ben Bella qui lors d’un congrès des femmes algériennes s’exclamait « Hier, nous étions au bord du précipice ; aujourd’hui, nous avons fait un grand pas en avant ».
« Ça me rappelle mon banquier me disant qu’il ‘considérait’ que mes revenus n’étaient pas suffisants pour obtenir le crédit que je sollicitais 😀 »
Rédigé par : breizmabro | 25 septembre 2018 à 18:58
Normal, l’ère des cités lacustres ou l’on pouvait échanger deux canards contre un lapin a disparu, même en Bretagne.
Pourtant votre banquier à tort, d’immenses contrées encore inconnues de l’homme sont à explorer en Bretagne, des territoires où l’homme n’a jamais mis le pied, prenez Landivisiau, il faut absolument leur apporter l’électricité, le gaz, des routes, bref un semblant de civilisation.
Un conquistador s’impose en Bretagne. Les banquiers suivront, comme toujours.
@ Savonarole
J’ai été très surpris de la déclaration de Macron :
« « Ne signons plus d’accords commerciaux avec les puissances qui ne respectent pas l’accord de Paris », a-t-il déclaré à la tribune de l’ONU, sans citer nommément les États-Unis, qui en sont sortis en 2017. » (Le Point)
Il faudrait que quelqu’un lui explique que sans la technologie des USA, nos meilleures armes, celles qui se vendent à l’exportation avec ou sans corruption, comme le Rafale ou les missiles parce qu’elles sont très performantes, ne fonctionneraient pas, tout simplement.
Certains composants électroniques ne sont fabriqués qu’aux USA, et il suffit de couper le robinet à l’exportation par un simple décret pour arrêter une fabrication de nos armes que le monde entier nous envie.
Et la valise diplomatique qui sert, entre autres, pour faire passer des composants top secrets ne pourra assurer une production complète.
Macron se croit le maître du monde nouveau, Trump va lui rappeler qu’il n’est pas encore celui du nouveau monde.
@ Savonarole | 25 septembre 2018 à 20:44
« Le discours de Macron à l’ONU fait furieusement penser au discours de Ben Bella qui, lors d’un congrès des femmes algériennes, s’exclamait : ‘Nous, les femmes algériennes, nous étions au bord du précipice, mais nous avons fait un grand pas en avant !’ »
Ah ? Lui aussi, c’était un travelo ? Pardon, je veux dire : un homme en cours de transition de genre, ayant décidé de se débarrasser de l’identité lui ayant été assignée à sa naissance ?
@ Tipaza 25 septembre 2018 22:06
« Macron : le maître du nouveau monde »
Effectivement ce discours de Macron à l’ONU était hallucinant.
Nous étions en pleine mégalomanie ! This gay – comme dirait Trump – fait peur !
Cordialement.
Le paradis de Claude Luçon, l’Arche de Noé aussi :

Achille | 25 septembre 2018 à 20:03
Allez, prochaines vacances périple tout trouvé, ne pas oublier une pipette on ne sait jamais.
@ Savonarole | 25 septembre 2018 à 20:19
Bof ! Ma voisine est native de Vladivostok et s’est très bien adaptée à notre belle région, probablement une des plus belles de France. (Je dois préciser qu’il s’agit d’un joli village en abrégé : Saint-Cyp dans le 66.)
Si si nous sommes en Catalogne ici mais comme l’exprimait le camarade Arago originaire d’un village voisin : Nous sommes en Catalogne française. Dix fois plus sympathique que celle qui se trouve en dessous des Albères.
Enfin l’avenir s’éclaircit à Barcelone avec Manuel Valls…
@ Giuseppe | 25 septembre 2018 à 23:22
Pas une pipette ! Un compte-gouttes !
Ce n’est pas du vin, c’est du lait.
@ Savonarole | 25 septembre 2018 « D’après mes calculs les Bilger vivent à Vladivostok »
Plusieurs fois j’ai observé la cadence infernale des billets.
Quel coffre l’Hermine !
J’avais même diagnostiqué une forme de logorrhée épistolaire… au grand dam d’un jaboteur de ce blog… spécialiste de la digression simpliste des psychorigides.
@ yves albert | 25 septembre 2018 à 20:00
« Nous avons un point commun : la détestation de la race des politiciens véreux et la France en fabrique par milliers ! »
Nous ne sommes pas les seuls, en particulier sur ce blog.
Je l’ai mentionné ici il y a quelques jours, Ivan Rioufol aussi : Le Mur des Bernés.
Philippe ne s’en prive guère non plus.
De là d’ailleurs est partie mon idée d’ironiser avoir vécu au Paradis.
Nous avons un autre point commun : la minéralogie.
@ Giuseppe | 25 septembre 2018 à 23:22
En vous envoyant cette photo je ne vous ai pas tout dit : la nounou de la gazelle était notre ingénieur chimiste (le boueux en terme pétrolier), un solide gaillard danois au cœur tendre.
Mais vous avez raison pour l’Arche de Noé, nous étions de sept nationalités différentes sur ce site d’exploration : Bantous, Portugais, Américains, Français, Danois, Norvégien et Grec et côté faune nous élevions une gazelle, une babouine, trois petits singes gris et un phacochère.
@ Robert Marchenoir | 25 septembre 2018 à 22:26
« Le discours de Macron à l’ONU »
J’en ai entendu un passage qui m’a fait irrésistiblement penser au discours du général Bonaparte en 1798 « Soldats, songez que, du haut des pyramides, quarante siècles d’Histoire vous contemplent. » Je ne pense pas cependant que cela puisse évoquer le même épisode historique pour les autres Européens.
@ Marc GHINSBERG | 25 septembre 2018 à 11:59
Merci. J’ai déjà pu en écouter le début et y ai notamment relevé deux lapsus fort intéressants.
Il semblerait que Ben Bella se soit aussi déguisé en président suisse :
https://news.un.org/fr/story/2018/09/1024582
Le discours en entier :
https://news.un.org/fr/audio/2018/09/1024652
Après l’ancien patron de la BNS, il semblerait que Macron ait des alliés plus nombreux en Helvétie que les fêtards qui sévissent ici, à brûler leur président pour tromper l’ignorance de leur ennui.
@ Claude Luçon | 26 septembre 2018 à 00:34
Comme j’invitais Achille pour un périple voyageur, la pipette possède de multiples usages, dont celui utilisé par les cavistes, j’imagine qu’il boit du vin et du lait aussi, le compte-gouttes aurait été un peu juste. 🙂
@ Giuseppe | 26 septembre 2018 à 11:37
« Comme j’invitais Achille pour un périple voyageur, la pipette possède de multiples usages, dont celui utilisé par les cavistes, j’imagine qu’il boit du vin et du lait aussi, le compte-gouttes aurait été un peu juste. 🙂 »
Le lait, je n’en bois pas beaucoup. Juste un nuage dans mon thé du matin. Quant au vin, depuis que j’ai appris qu’il était bourré de pesticides, j’ai appris à réduire la consommation, mais pas au point de le boire à la pipette bien sûr !
Quant à me lancer dans « un périple voyageur », il est un peu tard. Un proverbe dit bien que les voyages forment la jeunesse. Hélas ayant passé le cap fatidique des soixante-dix printemps je dois y renoncer, d’autant qu’il faut se faire vacciner contre un tas de maladies exotiques et j’ai horreur des piqûres.
Vous ne pourrez donc pas lire mes aventures : Achille au Congo, Achille en Amérique, Achille au pays de l’or noir, Achille et les Picaros et Objectif Lune, même pas en rêve ! Il ne vous reste plus que les péripéties de Claude Luçon que je lis, moi aussi, avec intérêt.
@ Achille | 27 septembre 2018 à 11:33
Déjà deux lecteurs en puissance, Giuseppe et vous. Ne sachant pas dessiner je peux plagier Tintin en remplaçant les croquis par des photos et publier mes aventures au Paradis où, en vérité, tout n’était pas vraiment paradisiaque. L’enfer étant juste à côté, on met le pied sur le mauvais nuage et, patatras, on se retrouve au Nigeria où un pékin local vous traite de « Yellow Monkey » 🙂
Mais contrairement à Nick Conrad n’allait pas jusqu’à vous pendre.
On dirait plus un zombie qu’une ministre, Belloubet, franchement… George Romero a appelé, il veut qu’on la lui rende.