Si la qualité d’une campagne se mesure à l’impatience avec laquelle on attend les résultats du premier tour, cette joute collective prétendue médiocre a été au contraire remarquable.
Je sais bien qu’épris de la politique politicienne, friand de ces multiples soubresauts, anecdotes, disputes et revirements qui chaque jour surprennent, convainquent ou indignent, je ne suis pas le mieux placé pour juger en profondeur de la richesse et de l’intérêt d’une campagne, tant ce qui est estimé fade par les analystes patentés ne me déplaît pas, mais il n’empêche que pas une seconde je n’ai éprouvé d’ennui.
Je mesure aussi comme au long des campagnes présidentielles précédentes, avec une normalité sans comparaison possible avec le caractère atypique de celle qui se clôturera le 24 avril, il y a eu aussi des constats désabusés ou négatifs sur leur qualité intellectuelle, leur valeur démocratique.
Alors on ne m’empêchera pas de penser que nombreux sont les citoyens qui attendent, espèrent ou craignent les enseignements du premier tour et les perspectives qu’ils feront apparaître pour le second.
Mais alors qui ?
Il n’y a pas de grands, de moyens ou de petits candidats. On a bien vu, certes, les lignes de force dégagées ces derniers jours par des sondages qui malgré leurs nuances quantitatives semblaient répartir les rivaux en trois groupes mais ce constat ne m’a jamais conduit à traiter avec ironie ces combattants de l’impossible venant, chacun à son tour, tenter leur chance républicaine à l’issue de ce quinquennat.
Philippe Poutou et Nathalie Arthaud réunis par cette même obsession de séparer la France en deux et de ne considérer comme digne d’estime que la société des travailleurs, tous les autres étant radicalement zappés.
Anne Hidalgo. Le socialisme au point mort. Un mépris grotesque et approximatif contre Eric Zemmour : il n’est pas « un clown » et n’a jamais été « négationniste ». Rien d’exaltant. La maire de Paris, tellement décriée, espérait nous faire rêver d’elle présidente. Le fiasco de sa campagne fragilise encore davantage sa déplorable réputation municipale. Comme si, après des victoires incompréhensibles, elle était ramenée à son juste et bas niveau.
Jean Lassalle avec son accent rocailleux, son inimitable personnalité, sa cordialité qui savait aussi porter de terribles coups de griffe, sa dénonciation d’un combat inégal entre les importants et les modestes. Pas de quoi se moquer de lui.
Fabien Roussel, pour le parti communiste. Il a démarré en trombe, jouant à la perfection pendant quelque temps sur son apparence séduisante, son empathie, s’efforçant de donner un tour guilleret et heureux à sa volonté, dans la ligne de ce parti, de faire payer les riches. Puis ce qui était spontanéité est devenu procédé et on a fini par trouver systématique et fabriqué l’élan des premières semaines, avec en plus cette incapacité troublante de savoir stigmatiser sans fard les tueurs de l’Histoire. Comme s’il restait toujours, même chez les communistes les moins sectaires, une forme d’orthodoxie délétère et de tendresse perverse pour les dictateurs « sur le prolétariat ». Dommage.
Nicolas Dupont-Aignan avec sa constance souvent furieusement entêtée, désespérant de pouvoir se faire entendre et comprendre, persuadée pourtant de sa lucidité et de sa vérité. Un courage auquel je rends hommage et qui le voit revenir, à chaque élection présidentielle, avec la même certitude apparente de pouvoir susciter l’adhésion et le même doute caché d’y parvenir.
Yannick Jadot qui n’est de loin pas le plus déraisonnable des écologistes mais qui a trop fait osciller ses prestations entre l’indignation morale, à force sommaire, et des solutions écologiques dont on percevait mal comment elles pourraient sur tous les plans de la vie nationale et internationale représenter des réponses efficaces et adaptées. Une passion dans l’argumentation infiniment sympathique mais qui laissait l’auditeur, le citoyen, sur sa faim.
Eric Zemmour. Il a inspiré, animé, de manière exceptionnelle les débuts de la campagne, projetant dans l’espace public ses thèmes prioritaires, immigration, sécurité, justice, survie de la France. Qu’à la longue cette focalisation soit apparue comme un ressassement est possible mais il n’empêche que cette page était capitale qui, avant que le pouvoir d’achat prenne la relève, avait mis au premier plan les angoisses de beaucoup de Français. Tactiquement, il a pilonné Marine Le Pen qui a fait plus que résister et Valérie Pécresse qui avait déjà beaucoup à faire avec elle-même. Il sera intéressant de voir ce que Reconquête! deviendra lors des élections législatives avec une Marion Maréchal qui ne voudra pas avoir l’impression d’avoir quitté politiquement sa tante pour des clopinettes !
Valérie Pécresse. Je l’ai soutenue et je ressens comme une forme d’honneur de l’avoir fait jusqu’au bout malgré tout ce qui venait, trop souvent, altérer mon enthousiasme initial, réduire les argumentations et répliques à leur plus simple expression, proposer un catalogue de mesures au lieu de présenter une vision de notre pays et de son destin. Le parc des expositions a fait oublier le Zénith mais, si sa vaillance et son courage ont été indéniables sans cesse, le talent, la technique, l’art de la conviction sont arrivés trop tard. Mais il ne faudra pas la stigmatiser comme si elle avait pris d’autorité un rôle que le vote du Congrès lui avait octroyé. Et ne jamais oublier la désertion de Nicolas Sarkozy.
Jean-Luc Mélenchon. Un tempérament insupportable. Cherchant à dissimuler sous une faconde surjouée un caractère très autoritaire. Je ne nie pas qu’un gros travail programmatique a été élaboré par LFI et que le souci du vote utile à gauche puisse inciter à voter pour cette extrême gauche adepte de Chavez hier et aujourd’hui complaisante avec tout ce qui bat en brèche l’intérêt national et l’unité du pays. Je ne suis pas persuadé que le terme de créolisation rassure ceux qui craignent une immigration plus du tout maîtrisée. Jean-Luc Mélenchon, un ancien politicien classique qui s’est mué en révolutionnaire par le verbe : ce n’est pas une évidence !
Marine Le Pen et le Rassemblement National. Unanimement elle est créditée, avec Mélenchon, d’avoir fait une excellente campagne. Elle a corrigé ses erreurs, elle a appris d’elles, elle a appris tout court. Elle a montré une force de caractère, une maîtrise de soi, une patience politique et médiatique qui ne l’ont jamais conduite vers d’insupportables débordements ou outrances. Elle a sans doute davantage conquis par cette métamorphose intellectuelle et psychologique que par la normalisation de son projet, bien facilitée par l’extrémisme talentueux et provocateur de Zemmour. Marine Le Pen est persuadée que la troisième fois sera la bonne. Ce qui est sûr est qu’aujourd’hui, on prend au sérieux cette conviction.
Emmanuel Macron le président sortant qui voudrait avoir le droit de faire une rentrée à la tête de notre République. On ne sent pas trop bien les raisons de fond qui le poussent à se représenter. D’abord certain de l’emporter, traitant avec condescendance tous ces rivaux qui n’avaient évidemment pas son niveau, bénéficiant de surcroît d’un indéniable et légitime « effet drapeau », il a peu à peu perçu que rien n’était gagné et qu’il ne pouvait plus se permettre une posture de surplomb. Sur le tard il a même adopté une attitude outrancière à l’encontre de Marine Le Pen – la qualifiant de « raciste » – alors que, la défendant quand elle avait été agressée en Guadeloupe, il avait souligné combattre ses idées, « mais dans le respect ». La crainte de cette adversaire a fait passer le respect à la trappe ! Le régalien n’a jamais été son fort : sur le tard, il a cherché à faire du rattrapage mais cela sentait trop le cynisme de dernière extrémité.
Qui donc le 10 avril, quelles seront les deux personnalités qualifiées pour le second tour ?
Une impression d’abord. Malgré les intentions de vote qui paraissent nous guider vers un duo assuré, j’éprouve comme une étrange intuition me laissant pressentir que tout est fragile, que des surprises sont possibles et que le mélange de forte indécision et d’abstention considérable est susceptible d’engendrer des résultats inattendus.
Une injonction pour finir. Il faut voter pour n’importe quel candidat mais il faut voter. L’abstention dans le meilleur des cas n’est jamais qu’un immobilisme protestataire, dans le pire qu’une indifférence coupable, un souci de ne pas être dérangé dans son quotidien. Quand on dispose d’un tel luxe – une démocratie imparfaite sans doute mais incontestable -, on ne fait pas la fine bouche devant les droits qu’elle donne, les devoirs qu’elle impose. Bonheur d’être citoyen et d’avoir mis sa petite pierre dans le champ républicain.
Qui, le 10 avril au soir ?
Cher Philippe,
Vous n’êtes jamais meilleur que dans la lucide détestation de Sarkozy.
Vous faites bien de rappeler que vous « avez » soutenu Valérie Pécresse jusqu’au bout car il ne transparaît en effet pas que VP est votre candidate. Ce que vous en dites n’incite en tous cas pas à voter pour elle.
Elle n’a pas su se présidentialiser et cela n’est dû qu’à elle. Partie de plus haut que Macron en 2017, bénéficiant d’un parti, d’adhérents et de fonds, elle n’a pas su gérer, elle a délégué à de mauvaises personnes ou n’a pas su le faire, alors que pourrions-nous en attendre pour la suite ?
Frédéric Péchenard a disparu des radars, il rejoindra très vraisemblablement Macron et ce sera une très bonne recrue. D’autres avec lui de cette même trempe, souhaitons-le.
…bénéficiant de surcroît d’un indéniable et légitime « effet drapeau »
Pourquoi légitime ?
Il est clair qu’il a attrapé en marche le train de la guerre en Ukraine soudainement médiatisée par les salles de rédaction alors qu’elle déroule son lot d’horreurs surtout dans le Donbass depuis la révolution de 2014, sur laquelle il y aurait d’ailleurs beaucoup à dire et qui explique en partie ce qui se passe actuellement.
Et se parer du drapeau d’un autre est aussi grotesque que malséant.
Mais il est comme cela, tout lui est bon y compris le malheur des gens pour faire campagne.
Nous aimerions qu’il fasse preuve d’autant de sollicitude envers les gens de ce qui est en principe son pays qu’il se croit obligé d’en déployer à l’égard d’un pays étranger, qu’il a pourtant ignoré comme tout le monde depuis plusieurs années.
Avec une abstention de l’ordre de 25 % et un électeur sur trois qui ne sait pas pour qui il va voter à la veille de l’élection présidentielle, ce qui est tout simplement énorme, il est certain que l’on peut s’attendre à des surprises demain soir.
Cette campagne électorale restera dans les annales comme une des plus détestables de la Ve République, même si notre hôte a semblé l’avoir appréciée.
Les vociférations à la limite de l’hystérie ont largement pris le pas sur les propositions argumentées, les querelles pitoyables sur le débat d’idées, avec en point de mire Emmanuel Macron accusé de tous les maux.
Il est vrai que ce quinquennat n’a pas été de tout repos, avec les Gilets jaunes qui pendant trois ans ont défilé tous les samedis avec comme figures de proue des individus incapables d’expliquer ce qu’ils voulaient vraiment si ce n’est condamner le système, une crise sanitaire qui a divisé les Français entre pro et anti vaccins et pour finir la guerre de la Russie à l’Ukraine, dont on ne sait pas trop quelle en sera l’issue.
Bilan des courses : montée des partis extrémistes de gauche et de droite avec le risque de voir accéder au pouvoir un régime autoritaire conduisant le pays tout droit vers une crise sociétale, une inflation galopante et des conflits intercommunautaires.
Tout ça n’est pas très joyeux. Aussi, pour ma part, j’espère que les deux finalistes seront des personnalités responsables et compétentes, capables de bien gérer le pays. Les deux seules qui remplissent ces conditions sont évidemment Emmanuel Macron et Valérie Pécresse. Mais cette dernière en accumulant les maladresses a compromis toutes ses chances d’être au second tour.
Il est grand temps que les Français se ressaisissent et votent intelligemment car après il sera trop tard !
Même si cette campagne a battu des records de démagogie (la veille du scrutin selon les candidats, tout est possible, le lendemain on redécouvrira les contraintes de toute nature), il faut aller voter.
Il y a le choix : douze candidats qui ne proposent pas tous des programmes identiques loin s’en faut. Même si l’on considère qu’ils sont tous mauvais, on ne peut mettre une équivalence entre les douze. Dans le pire on peut encore établir une hiérarchie. S’agissant du destin de la France on a le devoir de choisir, soit le meilleur, soit le moins pire. Et que l’on ne vienne pas nous dire que de toute façon un président de la République en France ça n’a pas de pouvoir, ça ne sert à rien. Lorsqu’il y a une décision à prendre, c’est bien vers lui que l’on se tourne. Alors comment choisir ?
Dans cette élection, les sondages ont fait office de primaires. Depuis vingt ans les sondages ont toujours donné le bon ordre d’arrivée et ont toujours pronostiqué correctement le vainqueur dans les scrutins pour les présidentielles. Trois candidats se détachement nettement : Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Si l’on veut peser sur la configuration du duel final il faut voter pour l’un de ces trois. On peut évidemment voter pour son candidat préféré qui peut se trouver parmi l’un des neuf restant, et il n’est pas totalement indifférent pour la suite de la vie politique que Valérie Pécresse finisse avant ou après Eric Zemmour ou qu’Anne Hidalgo fasse un score inférieur ou supérieur à celui de Fabien Roussel, mais il y a le premier tour des législatives pour mesurer la force respective de chacun des partis. À la présidentielle il s’agit de choisir un homme ou une femme pour diriger le pays et dans la configuration de 2022, un des trois nommés sera éliminé, c’est au premier tour que cela se joue.
Pour ma part, redoutant par-dessus tout à avoir à choisir au second tour entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, je n’ai aucune hésitation.
Je ne vois ni Mélenchon ni Valérie Pécresse ni Zemmour au second tour.
Pour moi ce sera Macron-MLP.
Je ne considère pas une surprise que MLP devance Macron de 1 à 2 %.
Mélenchon 3e
VP 4e
Zemmour 5e
Même si elle grappille au dernier moment quelques % chez Macron et Zemmour je ne peux pas imaginer que Valérie Pécresse soit au second tour. Ce serait pour moi une vraie et heureuse surprise. Je n’en vois pas d’autre possible.
Maxime Tandonnet a publié ce matin sur son blog un remarquable billet sur le vote MLP. Cet après-midi le billet a disparu. C’est exceptionnel et c’est une surprise. Il s’en expliquera certainement.
Cher Philippe Bilger,
J’approuve largement votre message du jour.
Quelques remarques néanmoins.
1) Abstention
Elle battra largement le record précédent et pourrait être proche de 50 %. Elle s’explique par la soumission de la France à Bruxelles, ce qui lui interdit de prendre de vraies mesures, notamment sur le plan régalien. Elle s’explique aussi par la mainmise de la gauche morale et progressiste sur la société tout entière, dictature à laquelle la droite se soumet à chaque fois.
2) Pouvoir d’achat vs Nation
L’envolée de MLP s’explique par son discours recentré sur le pouvoir d’achat, alors que le Z persistait à évoquer le destin de la France, ce qui l’a lessivé.
La conclusion, c’est que l’électeur fait désormais son marché en fonction du mieux-disant pour ses intérêts propres.
Qu’importe l’intérêt général : l’égoïsme et la désagrégation de la Nation ont eu raison du citoyen.
Le consommateur a donc remplacé le citoyen.
Il ne s’intéresse plus à l’avenir de son pays, qu’il sait confusément perdu, mais veut encore un peu profiter des largesses de l’Etat, surtout s’il pleure très fort sur son pouvoir d’achat famélique : comment occuperait-il désormais son samedi s’il ne peut plus le passer à acheter le superflu dans les zones commerciales bondées ?
Résumé cynique : après moi le déluge, mais vive aujourd’hui !
À l’heure fatidique où les questions de pouvoir d’achat font place nette aux nouvelles modalités que fort à propos nous offre cette vieille connaissance qu’est l’économie de subsistance, de retour dans nos foyers, à l’heure où les prix du gaz font sauter nos chaudières d’effroi, où les camionneurs péruviens bloquent la Route Panaméricaine au beau milieu des premières émeutes de la faim, où le Sri Lanka fait défaut et appelle le FMI au secours, il nous aurait fallu un candidat d’origine ukrainienne, réfugié d’hier, un vrai, homme ou femme, ou même encore enfant, que l’on aurait fait pousser dans la nuit de samedi à dimanche, dans ce dernier cas.
Les cinq sens en miniature sont toujours les meilleurs et les plus fins.
Loin des caractériels hâbleurs – j’ôte Valérie Pécresse de cette pénible énumération -, serviteurs du peuple faussement empathiques, que la République, bonne fille, nous envoie tous les cinq ans, qui, emphatiques tous, ont commandé une panoplie de Zelensky à leur parti pour la Noël 2022.
Plus une doudoune à gilet jaune avec doublure en plumes d’oie ou d’eider.
Et des éléments Roche-Bobois pour meubler les bunkers sous les ronds-points.
Valérie Pécressenko donc, pour moi, garçon, s’il vous plaît. De rien.
Je suis pessimiste pour le candidat sortant E. Macron de remporter le premier tour haut la main face à Marine Le Pen. Ce qui est le plus à redouter c’est d’apprendre demain après 20h qu’il n’y a juste que quelques dizaines de voix qui les disputent avant le second tour le 24.
Même si les sondages ne sont qu’une photo réduite tirée d’un échantillon d’un peu plus de 1 000 personnes par rapport aux millions d’électeurs votants et des non-votants le 10 avril, il n’est pas à exclure que depuis deux jours les lignes ont encore dû bouger pour E. Macron qui descend et Marine Le Pen qui monte.
« QUI » sortira vainqueur pour le second tour ? Je pense que ce sera Marine Le Pen.
Beaucoup d’électeurs d’Eric Zemmour, une partie des LR, du PS et de la gauche, vont reporter leurs voix sur Marine Le Pen.
Quant à E. Macron, il peut toujours compter sur N. Sarkozy et les déserteurs de LR pour lui apporter en cadeau un carton de kleenex pour essuyer ses larmes.
Derniers sondages du 8 avril 2022 élaborés par Elabe et BFMTV.
Macron: 26 %
Marine Le Pen: 25 %
Jean-Luc Mélenchon: 17,5 %
Eric Zemmour: 8,5 %
Valérie Pécresse: 8 %
Hormis le côté un peu pittoresque de Jean Lassalle, quelqu’un sur ce blog a-t-il regardé ce qu’il proposait ?
Pour moi il serait bon qu’il dépasse les 5 % pour peser sur les débats… éventuellement.
Je pense que la surprise peut venir de lui.
Si l’abstention est faible à 12h00 ça sentira un peu mauvais pour le score de Macron.
Indépendamment des pourcentages, il sera intéressant de voir le nombre de voix obtenues par chaque candidat, et notamment par rapport à leur score de 2017 pour ceux qui retentent et ce même si la base électorale a peut-être un peu varié.
2022 n’est pas 2017, il n’y a pas de candidat à éliminer dès le premier tour.
Je crois le débat du second tour va battre des records de téléspectateurs et que si Marine Le Pen, pour le cas où elle serait présente, se défend bien, ça va être sportif et prouver sa capacité à être candidate en 2027, pour sa réelection ou son élection.
Lassalle : hurluberlu à accent.
Arthaud et Poutou : fanatiques.
Roussel : coco.
Mélenchon : le meilleur orateur politique du lot, ancien trotskiste, ancien sénateur socialiste, ancien ministre socialiste, admirateur de plusieurs révolutionnaires sud-américains, le plus démago de tous (demain on rase gratis).
Hidalgo : nullissime.
Macron : bien connu depuis cinq ans. Va se succéder.
Pécresse : candidature de la droite de gouvernement. Serait capable de présider la France après avoir présidé la région capitale. Aurait les ministres qu’il faut.
Dupont-Aignan : Zemmour lui a pris du monde.
Zemmour : excellent débatteur télé. A été mal inspiré de vouloir réaliser le voeu de Jacques Bainville. Il a dit vouloir de devenir « le chef de l’opposition ». Faut pas rêver !
Le Pen : bien sûr qu’elle est raciste. Elle et tous ses lieutenants. Présidente de la République, elle provoquerait l’indignation et l’effroi de deux cents pays. Il lui serait d’ailleurs totalement impossible d’avoir une majorité parlementaire, aucune loi ne serait votée. Cohabitation obligatoire. Incompétente. Sur ses affiches, elle n’ose même plus mettre son nom de famille, trop dur à porter.
Jadot : …
Bravo pour cette synthèse de la campagne, à la fois pertinente, cinglante et mesurée. Je la partage en tous points, hormis le portrait de Jadot, qui me paraît complaisant à l’excès… À moins que ce désaccord soit dû au fait que je ne parviens pas à déceler la souplesse du langage écolo tendance sectaire.
Je me suis permis de tenter un même exercice que notre hôte et le soumet modestement à la critique de mes pairs commentateurs, sans toutefois prendre le risque de m’interroger sur la qualité de la campagne, tant le point de vue de Philippe convient à ma propre analyse.
Philippe Poutou et Nathalie Arthaud : un vieux couple perdu dans les brumes de l’anticapitalisme désuet… même en Chine communiste. Offrons-leur un îlot inhabité où ils se disputeront le pouvoir.
Anne Hidalgo : le Parti socialiste ne méritait pas une telle mort. Peut-on espérer qu’il lui reste suffisamment de dignité pour quitter l’Hôtel de Ville ? De loin, la pire des douze prétendants, tant sur le fond que sur la forme.
Jean Lassalle : la France qu’on aime, la France dans laquelle les bobos parisiens ne se risquent qu’armés d’un GPS et coiffés d’un casque colonial. Raillé pour son accent, il n’en est pas moins un Girondin convaincant… et surtout sincère.
Fabien Roussel : le « coco » qui amuse la galerie, endort sa proie, capable de faire rêver aux « jours heureux » tout en fourbissant un arsenal d’armes de destruction massive de l’économie française. Dépense sans compter, donc inéligible.
Nicolas Dupont-Aignan : l’éternel candidat qui parvient à atteindre son étiage habituel sans modifier d’un iota ses discours des campagnes précédentes. Pas étonnant : il était le maire d’Yerres (prononcer « hier »).
Yannick Jadot : le nouveau rescapé de la machine à perdre des écologistes. Il est probablement daltonien : il ne parvient pas à distinguer le vert du rouge et voit tout en rose. Inapte à la conduite du char de l’Etat.
Eric Zemmour : le seul candidat qui, bien que battu, sera néanmoins arrivé à ses fins : imposer dans le débat des questions essentielles jusque-là soigneusement ignorées. Un trublion qui ne se laissera pas oublier. Demain à 20h02, il s’enrôlera dans la Marine nationale…
Valérie Pécresse : comblée par la présidence de la Région Île-de-France, ayant la « volonté de faire », beaucoup moins la capacité de dire, elle est allée se fourrer dans une galère dont elle savait les rameurs désunis, sous le commandement d’officiers aux ambitions contraires. Demain à 20h02, la délivrance sera un supplice.
Jean-Luc Mélenchon : c’était la dernière séance. L’apothéose aussi. On applaudit l’artiste, pas du tout le « gaucho ». Son hologramme va s’éteindre et avec lui la carrière atypique d’un faux Marseillais monté à Paris. Demain à 20h02, il devra avaler son chapeau… Que Notre-Dame le garde…
Marine Le Pen : papattes douces et griffes acérées… comme ses chats. Elle ronronne, minaude, miaule, se plaint des « méchants », mais a aussi appris à utiliser la force des coups de l’adversaire pour porter les siens. Sa spectaculaire « remontada » dans les sondages panique le Château. Demain à 20h02, elle sera tout sourire.
Emmanuel Macron : ou comment escamoter un bilan désastreux et esquiver la critique de son programme attrape-tout en se déguisant, une fois de plus, en chef de guerre, trop occupé pour condescendre au débat… Question garde-robe, du trois pièces de banquier d’Al Capone à la capuche de commando militaire. Un parfait caméléon.
Cette semaine, l’Europe était à Boutcha, von der Leyen soutenait les Ukrainiens sur le terrain. La vidéo a fait le tour du monde… Et il n’est même pas sûr que la présidente de la Commission ait prévenu « le patron » de son déplacement… Lui, « le Président de l’Europe », était à Spézet, obscure commune de la circonscription finistérienne de Ferrand, pour glaner quelques voix. Quelques secondes d’images sur deux ou trois chaînes… Quel rôle ingrat que celui du dirigeant planétaire obligé de battre le pavé… comme un vulgaire candidat. Demain à 20h02, il n’est plus impossible que son seul message s’adresse à son épouse… « Brigitte, fais les valises ! ». Quelques millions de Français (66 %, dit un sondage) applaudiraient l’acteur sortant de scène…
Si quelqu’un avait pu m’expliquer ce qu’on pouvait retenir du bilan de Macron depuis 10 ans (5 ans avec Hollande et 5 ans tout seul), j’aurais pu exercer mon droit de citoyen en considérant éventuellement de voter pour lui.
Mais puisqu’il n’a pas fait campagne et qu’il a gouverné avec une centaine d’énarques désincarnés (cf les Gilets jaunes que ces brillants esprits n’ont pas vu venir) et McKinsey ou BCM, sans faire appel aux corps intermédiaires tout en étant atteint d’incontinence verbale, il m’est exclu de voter pour lui.
Je note que personne dans mon entourage n’a pu m’expliquer autrement que par « les autres n’auraient pas fait mieux » leur décision d’en reprendre pour cinq ans.
Il n’est pas démocratiquement sain de confier de nouveau les rênes d’un pays dévasté par la dette, la délinquance, l’islamisme rampant et l’abaissement culturel à une personne qui n’en a que faire…
Il faut donc donner sa chance aux tenaces, aux patriotes et à celles et ceux (!!!) qui ont une colonne vertébrale située ailleurs que sur l’axe Bruxelles-Berlin.
Parmi ceux qui restent il y a VP et EZ.
Comme Z parle exactement comme Chirac et Pasqua dans les années 1980, dont j’aimais les fortes paroles sinon les actes… je voterai pour lui.
Que retenir des autres ? Mélenchon qui est autrement dangereux que le « polémiste d’extrême droite » pour parler comme les atrophiés du bulbe peuplant les médias, bénéficie de l’attention de centaines de « scientifiques » et d’acteurs biberonnés aux subventions à défaut de l’être par leur talent ce qui est la marque profonde du communisme inculqué depuis des générations aux Français.
Un Chavez français qui coulerait certainement notre pays avec le talent déployé il ya deux siècles par Robespierre, Saint-Just, Danton et Bara gentiment interviewé par les radios et télés !
Triste époque !
C’est drôle, à en lire certains, les présidentielles précédentes étaient géniales. Royal vs Sarkozy, Hollande vs Sarkozy, Chirac vs Le Pen. Ah.
Certains disent qu’on va vers une crise « sociétale ». Comme si la France n’était pas déjà en vaste crise.
Certains qui depuis le début de la guerre en Ukraine font du poutino-relativisme ne sont pas gênés de persister, alors que tout ce que nous annoncions depuis février s’est confirmé depuis. Maintenant, on en est aux viols de nourrissons publiés avec fierté par des soldats russes. Mais il y a encore des types qui croient que tout est flou, que celui qui envoie son armée de soudards et de gamins n’est pas un chien enragé à abattre.
Qui ? Il y a tant de France différentes qui votent. Difficile de faire des pronostics. Ce serait plus clair dans 10, 15 ou 25 ans, quand un croissant sera ajouté au drapeau tricolore.
Cher Philippe Bilger,
Imaginez une seconde qu’il n’y ait eu aucun sondage durant cette campagne.
Auriez-vous dit que MLP ait fait une excellente campagne ?
Désolé, nous n’avons pas vu la même chose.
Pour moi, elle n’a pas fait campagne : elle s’est surtout efforcée de gommer toutes les aspérités de son discours et de plaire à tout le monde.
Lamentable !
La suite est inscrite : élue (sans moi), elle voudra continuer sur sa lancée.
Le seul qui ait vraiment fait campagne, avec des meetings, de la foule, de l’enthousiasme, de la ferveur, et surtout, et surtout, un discours à la hauteur d’une élection présidentielle, une vision de la France à long terme, un souffle, un roman, une histoire, c’est Zemmour.
Si les résultats confirment les sondages, c’est à désespérer de ce pays de candidats boutiquiers et d’électeurs nantis, incapables de s’élever à la hauteur de l’enjeu, et de sortir du deux-pièces-cuisine de leur confort matériel.
Ce pays alors ne mériterait pas qu’un homme d’Etat de ce niveau, de cette culture, de ce courage, sacrifie sa vie, sa liberté (il vit dous protection policière) pour le sauver malgré lui.
On comprendrait aisément une réaction semblable à celle du Sheriff à la fin du film « Le train sifflera trois fois ».
« Bonheur d’être citoyen et d’avoir mis sa petite pierre dans le champ républicain. » (PB)
Cette phrase peut se comprendre de deux façons opposées.
Et pourquoi une petite pierre quand on a encore la force d’y déposer de gros blocs ?
@ Achille | 09 avril 2022 à 17:23
« Les vociférations à la limite de l’hystérie ont largement pris le pas sur les propositions… »
Achille, excusez-moi, j’ai un trou de mémoire… Qui, parmi les personnalités qui sont aujourd’hui candidates, a dit qu’il avait « envie d’emmerder » les Français non vaccinés ? Il me semble que celui-là, en raison de cette seule « vocifération » – il en a émis beaucoup d’autres -, mérite la palme du candidat le plus méprisant… et méprisable.
Je crois que c’est aussi lui, qui, mercredi, en déplacement en Bretagne, s’est montré particulièrement arrogant en essayant une minable raillerie à propos du changement de pied de Marine Le Pen sur le dossier européen, qu’il a fait semblant de découvrir sur l’instant. Une méchanceté que l’on pardonnerait à un garnement de cour d’école, mais inadmissible de la part d’un président-candidat, qui, de plus, prétend « respecter » ses adversaires.
« Il est grand temps que les Français se ressaisissent et votent intelligemment… »
Cette formulation de votre opinion est odieuse vis-à-vis des électeurs qui, demain, voteront pour un autre candidat que votre Dieu. Elle dit clairement que, pour vous, seuls sont intelligents les électeurs de Macron et que les autres manquent d’intelligence, le degré d’intelligence étant, je vous le rappelle, le critère le plus pertinent pour différencier l’homme de l’animal. Vous terminez bien mal votre épouvantable logorrhée en faveur du sortant… qui, je l’espère sera sorti.
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@ Marc Ghinsberg | 09 avril 2022 à 17:30
Vos arguments en faveur du vote utile tiendraient la route si le résultat du premier tour de la présidentielle n’avait aucune influence sur la composition du paysage politique lors des législatives. LR risque d’exploser demain à 20h02 et la déflagration serait plus grave si Valérie Pécresse se classait 5e plutôt que 4e, ce qui est déjà un très mauvais score.
Votre démonstration serait aussi recevable si cette élection des députés, en raison de l’invraisemblable « inversion du calendrier » que l’on doit à Chirac, n’était plus que la confirmation de la présidentielle, en offrant au nouveau président élu une Assemblée à ses couleurs. Plus celui-ci ou celle-là auront rallié de suffrages le 10 avril, plus il ou elle pourront compter sur un grand nombre de godillots, voire, comme Macron en 2017, obtenir la majorité des sièges.
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@ Florestan68 | 09 avril 2022 à 17:40
« La conclusion, c’est que l’électeur fait désormais son marché en fonction du mieux-disant pour ses intérêts propres. »
Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil… Sinon, Macron, peu avare de promesses, aujourd’hui non tenues, n’aurait pas été élu en 2017.
Merci pour le catalogue des candidatures et le rappel de l’essentiel concernant chacun des candidats.
ENFIN ! nous arrivons péniblement au premier tour.
Cette drôle de campagne, confisquée après cinq ans de détricotage de notre société puis ses ralliements LR pour la bonne soupe, aura au moins, dans mon cas, réussi à me dégoûter de la politique.
Au milieu de cette arène, Valérie Pécresse n’avait aucune chance car de mon point de vue, elle est trop bien élevée pour taper sur ses adversaires ou se mettre à leur niveau de bassesses politiciennes.
Après ce premier tour, il paraît évident que le paysage politique sera à reconstruire, du moins je l’espère. Car un seul homme ne peut, à lui seul, ratisser de droite à gauche tous les politiques, faire fi du parlement en l’affaiblissant par l’élection de députés à sa botte sans proportionnelle, bref se comporter en petit roitelet arrogant.
Voudrait-on d’un régime poutinien ?
Alors si les sondages se confirment, le 24 avril, EM sera reconduit, au moins réagissons aux législatives pour construire un contre-pouvoir.
Quant à l’abstention, avec 12 candidats, il est impossible de ne pas voter, même désabusé. Du moins au premier tour. Chacun des candidats ne peut réunir toutes les qualités attendues.
Dans 24 heures nous serons fixés, wait and see.
Cher Philippe Bilger,
Au milieu des professions de foi, une candidate surprise : une certaine Marine.
Marine ? inconnue au bataillon.
Il faut un microscope, une casquette écossaise et une pipe pour retrouver son nom minuscule perdu en bout de page : Le Pen !
Aurait-on honte de sa famille ?
Remarquable synthèse M. Bilger. Et dans les commentaires Serge HIREL n’est pas mal non plus. Malheureusement quel que soit l’élu je pense que nous allons vers une période sombre pavée de déconvenues. Tous les clignotants sont allumés et l’abstention prévisible en résume parfaitement la situation.
À la veille de voter, lisant les propositions des candidats je m’aperçois que pas un ne répond aux problèmes de la France, problèmes qui relèvent pourtant tous du pouvoir politique.
Problème économique. Législation du travail absurde empêchant les gens de travailler, et de bien gagner leur vie grâce à leur travail ; vérité des prix inexistante, en particulier pour l’énergie, fonction publique inefficace, impôts sur les bénéfices des sociétés deux fois trop lourds. Manque d’investissements. Dette dramatique. Je suis d’accord avec oli71, cela peut mal finir.
Que va faire E. Macron : remonter les taux d’intérêts ; oui mais la dette, qui la paiera ? jouer sur l’inflation jusqu’au moment où elle deviendra incontrôlable ? Que fera-t-il quand il y aura des émeutes parce que les gens ne pourront plus payer leur essence, leur électricité ? On ne peut pas malmener l’économie comme il le fait en fonction des circonstances et des élections, et espérer rattraper les erreurs à grand renfort d’ukases et de réformes quand les dégâts commencent à devenir gênants.
Autre problème : la non-maîtrise de l’immigration ; l’extraordinaire magnanimité de la justice à l’égard des tueurs terroristes ; E. Macron qui est « opposé à la légitime défense » et qui envoie des policiers sans armes dans des quartiers où il ne se rendrait pas incognito. Tous ces non-dits et cette bien-pensance nous rendent vulnérables dans notre propre pays.
Autre problème : les ambiguïtés de la politique internationale française.
De tous les candidats, Zemmour est le seul qui se soit attaqué à l’un des problèmes cruciaux de la France. Et il l’a fait avec cohérence, persistance et courage. Dommage que perdu dans ses rêves napoléoniens et sa détestation des Anglo-Saxons, il ait très mal évalué la nocivité du régime russe, et préconisé des alliances dangereuses qui ne nous étaient même pas proposées.
Macron a mené une politique économique désastreuse dont on payera longtemps le prix. Si son arrogance est pour moi un détail, les mauvais résultats de sa gouvernance auraient dû faire l’objet de débats avant le premier tour. Peut-être en parlera-t-on avant le deuxième tour. Si Macron se retrouve en face de Valérie Pécresse ou d’Éric Zemmour, ils sauront l’obliger à s’expliquer. De Marine Le Pen, il ne fera encore cette fois-ci qu’une bouchée. Dommage.
@ Pierre Durand, 9 avril 17:32
« Maxime Tandonnet a publié ce matin sur son blog un remarquable billet sur le vote MLP. Cet après-midi le billet a disparu. C’est exceptionnel et c’est une surprise. Il s’en expliquera certainement. »
Effectivement il s’en est expliqué considérant que son propos, je le cite :
« pourrait être interprété comme susceptible d’influencer des votes ce qui est interdit depuis minuit : risque = 3 500 € d’amende ! »
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@ Patrice Charoulet | 09 avril 2022 à 18:48
« Lassalle : hurluberlu à accent. »
Lassalle qui vous ressemble tellement à certains égards et nous fait parfois tellement rire sans le savoir ou le vouloir ! Une puérilité et une fraîcheur à fleur de peau sur lesquelles l’âge ne semble pas avoir de prise.
C’était Mary rien que pour vous.
Pour E. Zemmour ce sera l’arrière train sifflera trois fois demain, et c’est tant mieux. Tullius Détritus à la tête de l’Etat.
Il aurait dû rester polémiste genre je suis partout, c’est ce qu’il fait de mieux.
J’ai acheté mes pop-corn pour demain.
Pas un pour racheter l’autre.
J’aurais aimé que Lassalle torgnile deux trois journalistes. Avec ses battoirs y’a quelques mâchoires qui s’en souviendraient.
Dommage pour Valérie Pécresse et Anne Hidalgo. L’effondrement des partis qu’elles représentent ne laisse rien présager de bon puisque cela semble profiter à l’extrême droite et à l’extrême gauche. La France n’est pourtant pas le pays de Chavez ni celui d’Orban.
Pendant qu’Emmanuel Macron gérait les crises, le Macron-bashing battait son plein. Il fait si bon sur les estrades, sans aucune responsabilité, avec le simple objectif de séduire par des promesses et encore des promesses. Elles ne seront pas tenues.
Tous s’égosillent en faveur d’une France du pouvoir d’achat ; on peut rêver. Rêver d’abord à la fin de la guerre contre l’Ukraine pour faire cesser la souffrance d’un peuple courageux. Pour l’économie, ceci rétablirait les équilibres des marchés et une modération des prix.
Et puis il faudra passer à la caisse pour la dette Covid avec des taux d’intérêt plus élevés en raison de l’inflation. Tous ont été d’accord sur le ‘quoi qu’il en coûte’ pour éviter que l’économie du pays s’effondre. Il y aura donc des rendez-vous douloureux.
La France des jours heureux communistes ou non, c’est de la poudre aux yeux. Fini le rêve de la corne d’abondance. Il faut cesser d’anesthésier la population. On ne rase pas gratis.
@ Florestan68 à 20:04
« Le seul qui ait vraiment fait campagne, avec des meetings, de la foule, de l’enthousiasme, de la ferveur, et surtout, et surtout, un discours à la hauteur d’une élection présidentielle, une vision de la France à long terme, un souffle, un roman, une histoire, c’est Zemmour. »
C’est au dernier moment qu’il y a des surprises.
Souvenons-nous de la campagne qu’a menée N. Sarkozy en 2012, c’était grandiose, c’était la fête avec une foule battant tous les records, aucun candidat n’avait réuni autant de sympathisants. Les factures s’en ressentaient aussi. Et malgré tout son effort, il a été éliminé pour se faire distancer par défaut par F. Hollande venu incognito avec sa Trierweiler en plantant la mère de ses quatre enfants en pleine campagne.
Et puis il y a eu aussi F. Fillon en 2017, place du Trocadéro avec une foule immense et puis patatras, éliminé à la suite de ses déboires financiers révélés par le PNF. Juppé a refusé de servir de bouche-trou pour prendre la relève.
Dure, dure la politique…
Ils étaient trois à droite : Juppé, Sarkozy et Fillon… Surprenant fut le résultat !
Il et elles sont trois à droite, nous saurons dans 24 heures si l’Histoire se répète, Fillon demande vengeance, vengeance peut aussi s’appeler Valérie !
Espérons que les citoyens auront compris qui Macron et nos médias redoutent le plus : une professionnelle au lieu de deux illusions télégéniques !
@ Serge HIREL | 09 avril 2022 à 20:23
« Qui, parmi les personnalités qui sont aujourd’hui candidates, a dit qu’il avait « envie d’emmerder » les Français non vaccinés ? »
Il faut là encore situer le contexte. Quand Emmanuel Macron a dit cela, il était dans un hôpital où il avait entendu les doléances du personnel soignant, épuisé par l’invasion des urgences par des malades du Covid-19 non-vaccinés et il a donc réagi à chaud, ce qui est certes une maladresse mais qui peut se comprendre, sans toutefois l’approuver. Ce que j’ai fait personnellement.
« Cette formulation de votre opinion est odieuse vis-à-vis des électeurs qui, demain, voteront pour un autre candidat que votre Dieu.»
Faut pas vous vexer comme ça. Je sais bien que vous ne voterez pas pour « mon Dieu », mais pour un petit diablotin qui n’a pas convaincu l’électorat de la droite dure. Ce dernier a finalement préféré retourner à la maison mère, le RN, avec une candidate un peu moins excitée et capable de parler d’autre chose que des immigrés, évidemment noirs et arabes, mais un peu plus des autres sujets qui intéressent les Français, notamment le pouvoir d’achat, principale préoccupation du bon peuple, nous dit-on.
Comment va-t-elle payer ses promesses ? Je pense qu’elle ne le sait même pas elle-même. Mais comme disait Chirac, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ! ». Cool ! Cool ! 🙂
Pour moi la disparition du dernier billet de Maxime Tandonnet est un événement, et j’ai donc suivi l’affaire.
J’ai découvert ce matin la réponse qu’a faite MT hier soir à la question d’un commentateur « où est passé votre billet de ce matin ? »
Cette réponse a déjà été mentionnée ici mais je voudrais la donner in extenso.
MT a répondu:
« Provisoirement retiré: c’est un billet d’analyse qui ne devrait pas poser de problème mais pourrait être interprété comme susceptible d’influencer des votes ce qui est interdit depuis minuit: risque = 3500 € d’amende! »
C’est donc de l’autocensure préventive, et effectuée avec retard car il a fallu du temps et sans doute que certaines personnes attirent son attention sur le risque éventuel. Je comprends que le risque ait échappé à MT, on peut avoir du mal à imaginer l’inimaginable.
Je sais que la loi a imposé de nouvelles obligations aux media dans les jours précédents une élection et j’ai assisté à leurs contorsions ridicules et propos alambiqués incompréhensibles pour essayer de s’y plier, mais je ne me doutais pas qu’un auteur de blog pourrait craindre d’être poursuivi à ce titre.
Je ne me suis jamais associé aux voix nombreuses, dont celle de MT, qui se sont levées pour dénoncer comme liberticides les mesures de lutte contre la Covid, mais cette loi-là est pour moi indéfendable. Par quelle aberration de l’esprit en est-on arrivé là ?
Heureusement le Web protège ceux qui le veulent car il n’oublie rien et le billet de Monsieur Tandonnet du 9 avril 2022 intitulé « Réflexion sur le phénomène électoral MLP » n’est pas difficile à retrouver, mais les commentaires – qui avaient de l’intérêt – sont momentanément perdus.
@ Michelle D-LEROY | 09 avril 2022 à 20:28
« …au moins réagissons aux législatives pour construire un contre-pouvoir. »
Réagissons aux législatives, le lendemain des législatives, et tous les jours suivants.
« De la boîte de Pandore où grouillaient les maux de l’humanité, les Grecs firent sortir l’espoir après tous les autres, comme le plus terrible de tous. Je ne connais pas de symbole plus émouvant. Car l’espoir au contraire de ce qu’on croit équivaut à la résignation. Et vivre, c’est ne pas se résigner. »
Albert Camus – Noces
@ Serge HIREL
Vos objections sont recevables. C’est une question de perspectives. Veut-on peser sur le choix majeur du Président ou veut-on se placer pour la bataille des boutiquiers qui suivra ?
@ Serge HIREL | 09 avril 2022 à 20:23
L' »inversion du calendrier » n’est pas due à Chirac mais à Jospin et a été approuvée par le Parlement.
9:15
Ave Philippe Bilger !
Veni au lieu sacré
Non vidi de bulletin Sarkozy
Votui quand même en me rabattant sur…
Chuuuuut !
Campagne terminée.
@ Patrice Charoulet | 09 avril 2022 à 18:48
« Le Pen (…) présidente de la République, provoquerait l’indignation et l’effroi de deux cents pays… »
…et ses crimes relégueraient Poutine, « le boucher de Boutcha », au rang subalterne d’un Landru ou d’un docteur Petiot… Bref, une diablesse blonde hargneuse et sans pitié, sortie tout droit de l’Enfer…
Le 10 mai 1981 au soir, vous étiez probablement de ceux qui s’attendaient à découvrir, dès le lendemain, des chars soviétiques et des Cosaques conquérants déferler sur la France devenue rouge… Il n’en a rien été. Cette fois, c’est la peste brune et sa kyrielle de malheurs que vous annoncez… et il n’en sera rien non plus en cas de victoire de Marine. Et la France resterait la France.
Hormis quelques-uns, plus attachés au Prince qu’à leur mission, les hauts fonctionnaires resteraient loyaux envers l’Etat et serviraient le nouveau pouvoir sans ciller. Quelle autre solution auraient-ils ? Les hauts fonctionnaires de l’Etat français n’ont-ils pas servi la IVe République ? Cette accession de MLP à l’Elysée serait d’autant plus facile à digérer pour la haute fonction publique que le bouleversement provoqué par cet événement serait sans commune mesure avec celui que la France a connu à la Libération. Un simple changement de président de la République, un autre paradigme, une autre politique, voilà tout… qui ne modifieraient qu’à la marge ses habitudes et sa force d’inertie.
Nombre d’énarques se découvriraient tout à coup un vrai penchant pour la droite qu’hier encore ils ignoraient et participeraient activement à l’installation du nouveau pouvoir, rejoignant les Horaces qui, anonymement, ont déjà beaucoup aidé à la « présidentialisation » de la candidate et rédigé en partie son programme.
Quant à son gouvernement, on en connaît déjà quelques membres et il ne fait nul doute qu’elle puiserait aisément quelques gros poissons manquant d’air dans le vivier politique, affolés par les remous de son élection et bien décidés à poursuivre leur carrière, quitte à trahir leurs convictions. Macron l’a fait. Pourquoi n’y parviendrait-elle pas ?
Reste le « racisme », supposé par vous, de la fille Le Pen, qui, si elle le voulait, aurait bien du mal à faire oublier cette filiation. Il est réel : elle ne possède pas de chat noir.
Bonjour monsieur Bilger, merci pour vos analyses…
Il n’est point d’autre choix que de sauver la démocratie, pour la France et l’Europe !
Cher Philippe Bilger,
Je me suis certes lourdement trompé sur ma prévision concernant EZ.
Je pensais assez naïvement que les Français, malgré le travail de sape des journalistes, prendraient conscience de la situation identitaire de ce pays, et s’élèveraient à la hauteur de l’enjeu.
Il n’en aura rien été et ils en subiront les conséquences dans quelque temps.
Mais dans l’immédiat, leur bon sens écartera au second tour l’insuffisante Marine (c’est son nom sur les affiches) au profit du suffisant Macron.
Et peut-être dès ce soir, au profit du dictateur Méluche ?
À quel renoncement une gauche en perdition ne serait-elle pas prête !
Certes donc… mais reconnaissez cher Philippe que dès la nomination de VP, j’avais annoncé et répété le scénario qui va sans doute se révéler juste : NS ne soutiendrait pas VP et soutiendrait EM pour le second tour.
Drôle d’époque.
On lit Jérôme, Zemmour serait antisémite (de type « Je suis partout »), on écoute Macron, Morawiecki serait antisémite, on écoute Poutine, Zelensky serait antisémite.
L’Islam devient la religion majeure en Europe et emporte avec elle un antisémitisme hors norme. Mais on a toujours des charlatans qui retournent l’accusation d’antisémitisme pour dénigrer des juifs qui ont le malheur de contrarier leur programme politique.
On lit lucas, on nous parle de Macron qui gère les crises. Quelles crises ? La crise Benalla ? La crise des Gilets jaunes ? Qu’est-ce qui est géré ? Le recours à des cabinets pour ne pas utiliser les ressources publiques existantes ? Le démantèlement des corps de l’Etat parce qu’ils sont le dernier rempart à la mondialisation ? Le choix des pires ministres dans leur domaine de ces dix dernières années : Castaner et Dupond-Moretti (pire que Taubira, il fallait oser) ?
Dire cela, c’est le « macron-bashing » ? Dans la France où le niveau moyen en langue étrangère est sans doute un des plus pathétiques d’Europe, il est devenu la norme de baragouiner des mots composés d’anglais mal digéré. Start-up nation, task force : vocabulaire sorti des WC, de la dissimulation et de publicitaires.
A voté ! 😊
Aujourd’hui, les Français ont rendez-vous, soit avec les urnes, soit avec leur dignité retrouvée de citoyens responsables et enfin… clairvoyants.
Ces derniers pourront pleinement profiter de leur dimanche, qu’ils consacreront exclusivement à leur famille, à leurs amis…
Pourquoi ? Plutôt.
La France de Valérie qui ne pèse plus que 8 % sans doute moins au bout, la France de l’abstention qui déteste toute cette endogamie qui fait crever le pays, La France des prébendes, la France qui vit hors-sol, la France qui se croit compétente en mettant toujours les mêmes en place:
https://fr-fr.facebook.com/capital.m6/videos/train-de-vie-des-%C3%A9lus-des-mofs-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-nationale/2537074293205398/
On peut être brillant sans être somptuaire, les pays nordiques nous le montrent tous les jours, des services publics qui fonctionnent, ils sont plus libres que nous le sommes, l’élu au fond est un vrai serviteur du bien public.
Ce soir LR ne sera plus qu’une vague caste détestée du pouvoir, à l’image rance de voraces, Macron tout neuf sera là encore, parce qu’il n’a pas encore l’odeur sur lui de ces goinfres qui n’ont fait que vivre pendant des décennies de viagers qu’ils se passaient les uns aux autres. Ils en vivent nous en crevons, les études du CEVIPOF mois après mois montrent cette détestation de ces rentiers vermoulus, cette gérontocratie d’esprit qui dirige.
Demain nous serions envahis comme en 40.
@ Achille | 10 avril 2022 à 06:52
Une fois de plus, vous réécrivez l’histoire. Que EM, à chaud, se soit laissé aller à cette injure, c’est déjà une faute à son niveau de responsabilité. Mais qu’à la relecture du texte qui lui a été soumis comme le veut la tradition pour ce type d’entretiens, il ait maintenu ce propos est d’une tout autre dimension.
Ces jours-ci, en refusant de le qualifier de « boucher », de « criminel de guerre », il prend plus de gants avec Poutine qu’à l’époque de cet « emmerdé », avec les Français qui lui déplaisent.
Quant à votre analyse des différences entre « Marine » et « le Z », elle est du même acabit que vos précédents commentaires politiques. N’avez-vous pas compris que leurs électorats s’additionnent et que diablesse et « petit diablotin », accompagnés de convertis de fraîche date, pourraient bien, le 24 avril, conduire de concert votre dieu en enfer ?
Quoi qu’il arrive, il est déjà sûr que, réélu – Dieu, le vrai, en garde la France -, il devra faire le deuil de son entêtement à la faire disparaître dans une Europe devenue fédérale, un projet délétère encore plus mal en point depuis dimanche dernier, avec la victoire éclatante d’Orban en Hongrie.
« Cool ! Cool ! » Dans notre belle langue, cela se dit « Du calme ! ». La francophonie vous indispose-t-elle ?
Cher Philippe Bilger,
Puisqu’il est fait référence à la chronique de Maxime Tandonnet sur la montée de MLP, en voici quelques extraits. On s’attendait à y trouver des éléments sur ses qualités et ses compétences : rien de tout cela, mais la mise en perspective de son vide. Sidérant !
1) La poussée de Mme le Pen dans les sondages est la surprise de cette dernière ligne droite. Elle défie le bon sens commun.
2) Son élection, désormais possible, provoquerait un effet de sidération et ne ferait que poursuivre le naufrage de la France dans le chaos et le désespoir politique. Là-dessus, n’ayons pas le moindre doute.
3) Généralement considérée par les observateurs de la politique française comme plutôt simple et peu cultivée, cette étiquette d’élève médiocre qui lui est accolée facilite l’identification des classes populaires par réaction à l’élitisme arrogant que son adversaire incarne.
4) La logique de sa campagne est désormais au-delà de celle de la dédiabolisation. Elle est engagée dans la course au néant, l’absence de toute idée et de tout projet voire de tout discours et même son silence exercent un effet rassurant sur l’opinion: au moins elle ne nous fera pas de mal supplémentaire.
5) Mme Le Pen n’est qu’un moyen pour chasser l’équipe actuelle.
@ Giuseppe | 10 avril 2022 à 12:02
« On peut être brillant sans être somptuaire, les pays nordiques nous le montrent tous les jours, des services publics qui fonctionnent, ils sont plus libres que nous le sommes, l’élu au fond est un vrai serviteur du bien public. »
Et tout cela sans nécessairement être une République, en particulier dans le domaine de la démocratie.
Car de ce côté-là, avec la République ou prétendue telle qui a mis le grappin sur notre pauvre France, ce n’est pas encore tout à fait ça en dépit du temps.
Il y a comme un défaut.
Comment faire pour sortir de l’avion avant qu’il ne s’écrase ?
@ Serge HIREL | 10 avril 2022 à 12:03
« Que EM, à chaud, se soit laissé aller à cette injure, c’est déjà une faute à son niveau de responsabilité. »
Tous les présidents ont eu des paroles malheureuses.
– Jacques Chirac avec « les bruits et les odeurs », parlant des immigrés qui venaient avec leurs recettes culinaires.
– Nicolas Sarkozy qui a comparé nos magistrats à des petits pois. Il l’a regretté par la suite mais les « petits pois » ne lui ont jamais pardonné.
– François Hollande dont les petites phrases assassines ont même fait l’objet du best-seller « Un président ne devrait pas dire ça… » des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme que vous avez sans doute lu.
Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle. Un président de la République est un homme, pas tout à fait comme un autre de par ses responsabilités mais qui peut parfois avoir des moments de faiblesse.
« N’avez-vous pas compris que leurs électorats s’additionnent et que diablesse et « petit diablotin », accompagnés de convertis de fraîche date, pourraient bien, le 24 avril, conduire de concert votre dieu en enfer »
La diablesse et le petit diablotin ne sont pas les meilleurs amis du monde. Zemmour aura du mal à accepter d’accorder les voix de ses électeurs à MLP. C’est un gros rancunier. Le mieux qu’il puisse faire est encore de laisser ses électeurs choisir eux-mêmes leur candidat le 24 avril. Je crains que beaucoup préfèrent aller à la pêche.
«…il devra faire le deuil de son entêtement à la faire disparaître dans une Europe devenue fédérale, un projet délétère encore plus mal en point depuis dimanche dernier, avec la victoire éclatante d’Orban en Hongrie. »
Parlons-en de la Hongrie et de la victoire éclatante d’Orban, élu pour la 4e fois, soi-disant démocratiquement.
Quand on voit qu’en France un président a bien du mal a se faire réélire pour un second mandat, je crains que la Hongrie ait un concept de la démocratie qui n’a rien à envier à celui de la Russie où Poutine est au pouvoir depuis 22 ans, chaque fois élu « démocratiquement ».
On ne sera pas surpris que je désapprouve la publication par un tiers (Florestan68) du message que Maxime Tandonnet a retiré provisoirement.
Si j’avais pensé qu’on pouvait le faire je l’aurais fait moi-même.
Mais le publier en le tronquant, est, à mes yeux, un comble.
Et le comble du comble c’est de publier une version tronquée et en imposer une interprétation qui n’est pas celle recherchée par l’auteur !
Si on lit l’intégralité du billet on pourra avoir du mal à comprendre ce que la loi pourrait bien lui reprocher.
Il est possible que le problème vienne non pas du texte mais de la réponse que MT a faite à un commentaire, car MT a cette habitude (imprudente ?) de répondre publiquement à la volée à certains commentaires.
Dans une de ces réponses il a clairement indiqué ce qu’il ferait en cas de duel Macron-MLP. Quelle qu’ait été sa réponse le simple fait de l’indiquer pourrait peut-être le rendre passible de l’amende.
@ Florestan68 | 10 avril 2022 à 12:05
Je ne connaissais pas ce Tandonnet… Fiche Wiki… et la lumière jaillit. Voilà un homme – non, un énarque – qui, pendant six ans, a servi Sarko, à l’Intérieur, puis à l’Elysée, et qui, fièrement, affirme ne jamais avoir adhéré à un parti politique… Mais l’adhésion à un parti, au-delà du versement d’une cotisation, n’est-elle pas avant tout idéologique ? Demandons à VP et à Bertrand de trancher cette question… Étrange ce refus de la clarté…
Voilà un homme qui se proclame historien, donc attaché à la recherche patiente de la vérité, dont on attend la mesure dans ses propos, mais qui entrelarde les textes de confrères qu’il publie sur son blog, de commentaires politiques acerbes sur la campagne électorale en cours. Étrange ce mélange des genres…
Voilà un homme qui, par son parcours au sein des rouages de l’État, est le prototype de la haute fonction publique à la française, de « l’État profond », mais qui, dans ses écrits, dénonce le « système politico-médiatique » qui le nourrit – il est, selon Wiki, inspecteur général de l’administration, place Beauvau. Étrange cette dichotomie entre le fonctionnaire et le citoyen…
Voilà un homme qui, biberonné au meilleur lait de la démocratie, traite les douze candidats à la présidentielle de « petits clowns », naturellement indignes de diriger la France, et focalise sa haine sur les probables finalistes. Étrange cet irrespect sans nuance…
Voilà un homme qui dénigre journalistes et médias auxquels il reproche manipulations, outrances et tentatives d’imposer leurs choix, mais qui, dans ses commentaires politiques, assène sa vérité et matraque ses convictions sans en démontrer la pertinence… Étrange ce « faites ce que je dis, pas ce que je fais »…
Bref, j’en resterai là avec ce Tandonnet et son blog, dont, par-dessus le marché, les commentaires publiés font preuve d’une belle unanimité derrière le maître à penser.
Ne serait-il pas le double caché de son ancien patron, qui, sans pouvoir l’exprimer publiquement, ne doit être bien loin de son opinion sur les douze « petits clowns » ?
Un pays qui met en avant des BHL ou des Jacquattali et Alain Minc, c’est qu’il n’a plus d’âme, c’est le rance de la pensée, la philosophie de bazar, l’intelligence en cacahuètes, même mon chat les fuit dès qu’ils se montrent à l’écran et se bouche les oreilles avec les pattes, à les entendre.
Des falsificateurs de l’Histoire, des faussaires de la compétence, ils ont échoué partout où ils sont passés, je ne ferai pas l’injure de publier la liste de leurs nullités et pourtant ils sont invités dans les médias, un peu comme les poivrots des dessins du Volatile, pour rigoler en miroir de leur bêtise crasse.
Un pays qui se confierait à une Versaillaise ou une Parisienne serait confondre la vitalité avec le superficiel, la première a un bagage de première de classe, cela ne fait pas des champions de Formule 1 du pilotage, encore moins des champions de conduite d’un pays à la victoire.
Un artiste sorti de nulle part leur apprend la vie, nous montre la vie de tous les jours, Volodymyr vaut toutes ces gazelles et inutiles qui nous ont gouvernés.
Boris s’est déplacé en Ukraine, il a fait fort, sur place il a parlé munitions et ces pitoyables Européens qui font cadeau d’un menu sur papier glacé en guise d’accompagnement.
Boris Johnson a réaffirmé l’esprit qui anime les Anglais, le « Fighting spirit », il n’est pas venu avec un carton dans les mains, mais avec des missiles.
Bien sûr Volodymyr est reconnaissant envers l’Europe, mais il sait qu’elle a la trouille au ventre en tant que voisine de celui qu’il combat, cette Europe de misère fera le minimum syndical.
L’Anglais, celui qui vénère Winston Churchill, n’a pas oublié, l’Europe qui a peur et qui applaudit parce qu’elle a recueilli une dizaine de milliards par l’intermédiaire de Ursula von der Leyen, elle s’applaudissait elle-même…
Peut-on penser que c’est le prix misérable du silence et de la peur ? Alors c’est peu cher payé le martyre enduré, qui n’est pas fini, le prix de la honte quelque part, celui qui achète la veulerie, mais on applaudit comme au stade quand un blessé sort sur une civière, ça ne coûte pas cher.
Volodymyr réclame des avions.
Les Anglais égaux à eux-mêmes, quand vous entrez dans le Temple, l’enceinte de Twickenham Stadium, la clameur s’élève, celle de Winston, « No scum no win ! », Boris ne voulait pas être en reste de l’Europe, la peur en moins, il va fournir ce que tout le monde se refuse, et tant pis pour ce qu’en pensera Poutine.
Une jeune Ukrainienne sur un plateau TV a mis les pieds dans le plat avec une candeur ferme, en disant que c’était l’Europe des lâches, sourire discret aux lèvres, en leur expliquant pourquoi, à tous ces experts qui ne sont que des batouilles, Poutine n’était pas suicidaire, et que rien ne devait entraver la livraison de toutes les armes possibles.
Voter c’est choisir, comme nous n’avons aucun artiste dans les candidats – peut-être Macron, acteur de théâtre -, nous n’avons pas le courage au bout des divers bulletins, nous n’avons mis en place jusqu’à maintenant, depuis Mongénéral, que des magasiniers ou des rentiers.
Je réclame un saltimbanque, un boxeur, à la limite un coursier, surtout pas un énarque ou un quelconque d’une école politique, bien sûr un maçon, tous les autres ne valent pas pipette.
Le Général Motor avait tout compris, alors on acceptera aussi la caste besogneuse du BTP pour éviter une nouvelle déroute. Les professionnels de la politique nous mènent toujours au désastre, c’est pantouflage et renoncements.
Trahir pour un maroquin, on peut imaginer leur courage en temps de guerre.
@ Tipaza
« Et vivre, c’est ne pas se résigner » (Albert Camus) par Tipaza
« La résignation est le comble du désespoir. » (M.S. Newton)
Pour ma part, sans espérance, la vie ne vaut plus la peine.
En politique, j’ai été souvent déçue, mais je continue à voter, parce que j’espère que cette possibilité de s’exprimer est la plus démocratique qui soit.
Ce qui déçoit souvent, c’est d’entendre ou de lire le ras-le-bol des Français avant le scrutin et de voir qu’ils reculent pourtant seuls dans l’isoloir. Il faut s’y faire.
Ma question : jusqu’où faudra-t-il descendre pour que ces électeurs n’aient plus peur de trouver pire ?
Contrairement à vous, Philippe Bilger, la première mi-temps de cette joute électorale ne m’est pas apparue « remarquable » et m’a même laissé sur ma faim et profondément déçu.
D’abord parce que le président en exercice, qui sollicite le renouvellement de son contrat, a fait preuve d’une grande suffisance en négligeant ce rendez-vous crucial avec les Français alors que ces derniers étaient en droit d’attendre de sa part plus d’explications sur le bilan de ces cinq dernières années et sa vision des cinq prochaines.
Il lui fut trop commode, pour causes d’événements imprévus ayant émaillé ce quinquennat, d’éluder les sujets qui fâchent, de s’attarder sur l’état réel de la France, de passer sous silence les maladresses et autres carences du pouvoir.
Ensuite, parce que dans cette campagne, les candidats dans leur ensemble se sont livrés à des surenchères démagogiques, sortant chacun de leur chapeau un argent magique dont nous croyions pourtant qu’il n’en existait plus mais sans qu’ils se montrent cependant convaincants pour nous expliquer par quel autre tour de magie ils financeront sans douleur ces dépenses.
Le « quoi qu’il en coûte » est ainsi économiquement théorisé et banalisé et peu importe ce coût puisque, comme l’a affirmé monsieur Roussel, pour le remboursement « on verra bien, ce n’est pas un problème » !
Etait-il possible aujourd’hui de faire raisonnablement l’impasse sur ce thème prioritaire ?
J’espère pour ma part que, quels que soient les deux finalistes qui sortiront des urnes ce soir – mais sur ce point, il faut reconnaître qu’il n’y a guère de suspense – la seconde mi-temps sera plus passionnante et abordera de manière plus approfondie les vrais défis que la pays va devoir relever lors du prochain quinquennat.
« …conduire de concert votre dieu en enfer ? »
Rédigé par : Serge HIREL | 10 avril 2022 à 12:03
Et dès lors quel concert de conserve !
(Ad usum grammatici… et nautae)
@ Serge HIREL | 10 avril 2022 à 14:18
« Voilà un homme [Maxime Tandonnet] qui dénigre journalistes et médias auxquels il reproche manipulations, outrances et tentatives d’imposer leurs choix, mais qui, dans ses commentaires politiques, assène sa vérité et matraque ses convictions sans en démontrer la pertinence… »
N’est-ce pas ce à quoi sert un blog ? Ceux qui ne le trouvent pas pertinent peuvent passer leur chemin.
Qui n’a pas envie de dénigrer les journalistes et les media, serviles et inféodés ?
Vous ne connaissiez pas MT, écrivez-vous, mais vous ne devriez pas penser pouvoir opiner sur lui en ayant lu sa fiche Wikipédia et un ou deux billets.
Maxime Tandonnet est un homme très respectable, un historien, et plus généralement un intellectuel, honnête et de bonne qualité et je ne doute pas que si vous fréquentiez son blog vous ne seriez pas très fier de ce que vous avez écrit. Vous devriez car indiscutablement vous relèveriez le niveau de ses commentateurs, et ce serait bien nécessaire.
Maxime Tandonnet est violemment anti-Macron et aurait voulu que Valérie Pécresse parvienne à convaincre l’opinion. Ce n’est pas le cas, il en est aussi amer que moi car il s’agit tout de même de l’avenir de la France.
Je ne sais pas quel(le) est votre candidat(e), mais l’alinéa 4 de son billet (alinéa 3 dans la version tronquée que vous avez lue) dit de MLP « cette étiquette « d’élève médiocre» qui lui est accolée facilite l’identification des classes populaires… »
N’est-ce pas effroyablement vrai ?
C’est ainsi que je m’explique a contrario le rejet de Valérie Pécresse par cet électorat.
@ Pierre Durand | 10 avril 2022 à 13:38
Je pense que ce n’est pas le commentaire que vous citez qui était imprudent, mais un autre, que j’ai eu le temps de lire, mais que je ne dévoilerai pas, du moins pas maintenant.
En ce qui concerne la comparaison entre MLP et VP, la différence est que MLP a commencé sa campagne électorale en 2017, en même temps que Macron.
VP a commencé sa campagne très tard, trop tard, PB l’a dit dans un de ses billets. En tant que présidente de région, elle aurait pu faire entendre sa voix de façon différente.
——————————————-
@ F68.10
Je vais compléter ma réponse un peu lapidaire, mais pour l’instant le devoir électoral m’attend.
@ Achille
Affaire petits pois/Sarkozy. Bien que ce soit une version non acceptée par Philippe Bilger, cette affaire de petits pois vient pour moi du fait que le juge Bonduelle, alors l’un des responsables du Syndicat de la Magistrature, était directement concerné par le « Mur des cons » sur lequel Sarkozy figurait. « Avant d’ajouter un con, vérifiez qu’il n’y est pas déjà »…
Or, par un raccourci certes facile, Nicolas Sarkozy, piqué sans doute au vif, avait évoqué les petits pois puisqu’une marque célèbre de ce légume en boîte est précisément Bonduelle.
Les juges n’ont pas digéré ces petits pois-là, certes, mais le mur des cons a dû être avalé par leurs victimes ! Je ne vous parle même pas du jugement qui, après l’appel serait maintenant en cassation !
Vous dites avec raison « Une injonction pour finir. Il faut voter pour n’importe quel candidat mais il faut voter ». Et nous sommes bien d’accord avec vous. Mais si nous vivions sous un régime ayant plus de poigne, notre loi devrait considérer comme une infraction le fait de manifester quand on n’a pas voté. Les abstentionnistes disent que leur vote ne sert à rien. Mais cet argument ne serait valable que s’ils votaient pour un candidat et que celui-ci ne tienne pas ses promesses. Or, en s’abstenant, ils n’ont plus, d’après moi, aucun droit de manifester pour une politique qu’ils ont ignorée. Donc, moi président, les manifestants qui n’auraient pas voté seraient tout simplement considérés comme des délinquants.
@ Axelle D
« (Lassalle) vous ressemble à certains égards »
C’est la meilleure de l’année, celle-là ! Il me ressemble comme vous ressemblez à Marchenoir.
Philippe Bilger et plusieurs commentateurs pointent du doigt l’abstention et les abstentionnistes, certains semblant prêts à les vouer aux galères comme s’ils étaient des voyous.
Mais qui comprendra enfin qu’à force de voter pour Tartempion ou Duchemolle et que rien ne change il vient à l’esprit des électeurs qui en ont assez de se faire abuser que le problème ne vient pas seulement des élus mais du Système lui-même ?
Or quelle est la seule solution actuelle pacifique et démocratique de marquer son désaveu du Système que de bouder ses élections biaisées qui permettent de choisir l’accessoire sans surtout toucher à la cause principale du problème ?
Une seule certitude ce soir: Valérie Pécresse a mérité son surnom de Madame 20H02.
Je n’y croyais pas mais elle l’a fait. Ce sera dorénavant Madame 20h02, pour toutes les élections.
Dommage.
Finalement, V. Pécresse, et les autres comme E. Woerth, JP Raffarin… ce sont des flemmards qui ne voient que la gamelle qu’on leur promet.
@ Antoine Marquet | 10 avril 2022 à 18:22
Dans son livre « Tu le sais bien, le temps passe » que je suis en train de terminer, Catherine Nay parle de la réaction de Philippe Bilger (page 376) suite à cette allusion aux petits pois. C’est à cette occasion qu’il a accusé Nicolas Sarkozy d’être un Caligula au petit pied.
Maintenant, avec un juge qui s’appelle Bonduelle, c’est vrai que le rapprochement était tentant… 🙂
Les carottes sont cuites – la France dans tous ses états.
Dans 15 jours, la France dans la purée – Macron hué.
La France de Valérie qui ne pèse plus que 8 %, sans doute moins au bout, la France de l’abstention qui déteste toute cette endogamie qui fait crever le pays, La France des prébendes, la France qui vit hors-sol, la France qui se croit compétente en mettant toujours les mêmes en place.
J’ai écrit cela un peu avant, Je le redis, il fallait être complètement aveugle pour nier cette évidence. Sans doute moins au bout… je ne me trompais pas, sans compter cette gauche caviar avachie qui ronronnait. Pensée aussi pour Gégé, deuxième homme de l’Etat, le combattant infatigable des salons feutrés et des couverts de table, repu de mandats et de mets, bouffi de tout… Il faut que le pays ait dégringolé bien bas, toujours le ramage et le plumage.
La France est en lambeaux et heureusement elle vit en paix encore, que serait-elle dans des conditions de survie ?
On peut s’arrêter à Pompidou, tout le reste est le toboggan de la descente aux enfers, on nous parlait de Giscard, tu parles ! un grand bourgeois comme la Versaillaise, il a vécu sur la lancée de ses prédécesseurs, ce soir la messe est dite. EM sera réélu, parce que la France aura peur des aventureux ; ce n’est pas vrai, on ne change pas en politique on navigue au gré du vent.
Donc on fera cinq ans de plus avec E. Macron, c’est ainsi, pour le pire et le meilleur sans doute, il faut que tout change pour que rien ne change.
Ce soir ma pensée va à Iryna Verechtchouk, c’est d’un autre calibre, la puissance du discours, le courage de la puissance d’agir, tout le reste est littérature et bavardages.
Cher Philippe,
Qui nous sortira de cette galère mortifère ? Comment ne pas se taper les pinpins duracel, l’arrogance et le mépris d’un président ayant refusé le débat et qui se veut infantilisant en reprenant une berceuse:
« Qui craint le grand méchant loup ? »
F.E Churchill-A.Ranell – 1934
Du film : Les trois petits cochons
« Qui craint le grand méchant loup ?
C’est p’têt’ vous, C’N’EST PAS NOUS
Voyez comme d’ailleurs on tient l’coup
Tra la la la la »
Comment supporter encore les rires débiles de certains journalistes qui au lieu de présenter des arguments sont aussi moqueurs qu’incompétents. Pas une fois ils ne mesureront leur rôle minable dans l’hypermédiatisation de l’extrême droite !
Une vraie cour de maternelle !
Ce sont ces journalistes qui ont construit une situation insupportable et c’est pourquoi la démocratie est moribonde, agonisante !
Nous devons chercher la responsabilité de ces journalistes qui ont nourri cette non élection complétement illégitime manipulée par des instituts de sondage coquins.
Dites merde à ces élections maudites !
Qu’ils continuent de vampiriser la droite et la gauche avec cynisme, qu’ils sucent le sang des gens honnêtes et ils se retrouveront devant des baïonnettes, des émeutes, des soulèvements sans fin car il est impossible de piétiner ainsi les opinions, les pensées, les valeurs sans que la colère n’éclate.
Nous nous promènerons en attendant les législatives parce que nous ne supportons plus les mensonges, les manipulations.
Les élections doivent être refaites car une élection sans débat n’est qu’un simulacre, une élection volée. Une de plus et de trop !
françoise et karell Semtob
Bravo à Eric Ciotti d’être cohérent et d’annoncer qu’il ne votera pas Macron.
Les LR tentent de sauver leurs sièges de députés, au besoin en passant chez LREM.
Rachida Dati appelle sans ambiguïté à voter Macron, ça sent le putsch au Conseil municipal de Paris.
Y aura-t-il de la proportionnelle aux législatives ? Probablement après nouvelle majorité, vote de la loi, puis dissolution.
Cela devient recommandé si les députés actuels veulent éviter que le RN ait la majorité parlementaire au bénéfice des triangulaires et puissent sauver leur siège.
Marine sera sans pitié pour les traîtres, prouvant peut-être sa capacité à diriger.
Bayrou, Royal, et tous ces partants qui ne cessent de revenir, on en a marre, on n’en veut plus.
Damien Abad prêt à être ministre, voire Premier ministre, je vote pour.
Ce qu’il faut retenir du premier tour vu par Yves-Marie Robin de Ouest-France
Intéressant !
https://www.youtube.com/watch?v=msmmNZbq1Ek
Médaille d’or : Macron
Médaille d’argent : MLP
Bis repetita placent.
La troisième place échoit au grand gueulard.
Les grandes perdantes sont Pécresse et (surtout) Hidalgo.
Macron a cramé la caisse… des LR.
PS et LR, comme l’agonie fut longue.
Un dernier souffle sans aucun panache.
« Votez Macron », une dernière volonté en forme de trahison…
Le score très bas de Valérie Pécresse est ma seule surprise de ce premier tour. Il lui manque les 4 % qui, au dernier moment, l’ont quittée pour Macron par crainte de MLP. Un curieux vote utile anticipé alors que la menace n’était pas imminente et qui propulse Macron à 4 % au-dessus du score attendu.
Quelle triste perspective ces 5 ans de plus avec Macron, Castaner, Schiappa et tous ces figurants dont on n’aura toujours pas appris le nom dans 5 ans, et en plus tous les transfuges dans leur nouvelle livrée !
Jérôme Fourquet offre comme toujours une intéressante description de la situation : « Dans cette présidentielle, deux blocs sociologiques et culturels se font face » et Le Figaro commente : « Pour le directeur du département Opinion de l’Ifop, le résultat de l’élection présidentielle confirme la recomposition politique de notre pays. En lieu et place du vieux clivage droite-gauche, un clivage entre France d’en haut et France d’en bas continue de monter en puissance. »
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/jerome-fourquet-deux-blocs-sociologiques-et-culturels-se-font-face-20220410
N’y avait-il pas une personnalité de la France d’en haut capable d’entraîner derrière elle dans un destin commun et les uns et les autres ?
Je suis du côté de Valérie Pécresse, de Ciotti, de Marion Maréchal et de Zemmour.
L’information essentielle de ce premier tour est le nom des chats de la démagogie : Maréchale, Zemmourino, sans oublier le tueur de Pécresse, le si mignon Ciotti,
qui hérite de la moitié du croupion d’un parti.
Compassion aux fidèles, ils ne méritent pas ce déni.
@ stephane | 10 avril 2022 à 23:59
« Damien Abad prêt à être ministre, voire Premier ministre, je vote pour. »
Je me souviens d’une interview de Damien Abad à 5 heures du matin, dans le premier journal de France Inter, où il exprimait toute sa haine des Gilets jaunes, haine viscérale, avec des mots que je n’imaginais pas dans le discours d’un politique.
Cela a gâché ma journée.
Je sais quoi penser de Damien Abad, le pire des LR.
Qui ? Nous savons maintenant qui sont les qualifiés du second tour. En fait aucune surprise. Ce sont bien les deux favoris des sondages.
J’imagine la tête de Collard, Peltier, « le vicomte » et les autres qui ont rejoint #zemmour. Pas vraiment des visionnaires les pauvres gars.
Quant à Serge HIREL, il a sans doute bu son petit verre de vinaigre. Zemmour à 7 %, dur ! dur !
J’espère qu’il a choisi du Melfor, un vinaigre alsacien avec du miel et des plantes aromatiques dedans. Il est excellent ! 😋
@ semtob | 10 avril 2022 à 23:14
« Comment supporter encore les rires débiles de certains journalistes qui au lieu de présenter des arguments sont aussi moqueurs qu’incompétents. Pas une fois ils ne mesureront leur rôle minable dans l’hypermédiatisation de l’extrême droite ! »
Bien entendu, évitons de stigmatiser « les » journalistes dont plusieurs s’efforcent malgré tout de faire leur travail au milieu d’un conformisme imbuvable appuyé parfois sur un terrorisme intellectuel incroyable, mais il est absolument anormal que dans ce que l’on cherche à nous faire passer pour une démocratie, ce soient des journalistes d’État, payés par le contribuable, qui depuis de longues années et pas uniquement le temps d’une campagne électorale, formatent systématiquement l’opinion publique autour de notions contestables afin de l’obliger parfois de façon subliminale à se déterminer à rebours de ses inclinations naturelles.
L’agitation à tout propos de l’épouvantail de « l’extrême droite », taillé par des accessoiristes à partir d’anachronismes et d’approximations historiques tout en ne lésinant pas sur la pratique d’amalgames caricaturaux, ne serait que grotesque si elle ne démontrait une volonté malhonnête d’infléchir le choix des électeurs et donc de fausser le jeu démocratique.
Il est tout de même remarquable qu’en dépit du véritable matraquage médiatique permanent qu’on leur fait subir, autant de Français aient choisi de ne pas céder à la pression.
Et qui forme les gros bataillons des partis qualifiés abusivement « d’extrême droite » sinon les sympathisants du RPR de 1990 et de ses avatars, déçus par la trahison des dirigeants de la coquille vide qu’est désormais devenue cette mouvance dont les derniers en date sont ceux qui ont cherché à nous faire croire qu’eux et madame Pécresse représentaient des vertus authentiques – ne parlons pas de « valeurs » insipides – de droite ?
@ anne-marie marson
Merci pour cette information.
Je vais revoir mon point de vue après avoir fouillé dans les archives.
Je ne suis pas toujours d’accord avec vous mais j’ai toujours apprécié vos contributions.
Admirable Valérie Pécresse dans son appel aux dons aux Français.
Il n’y a pas lieu de se moquer, j’apprécie ce courage.
Mais je pense que Sarkozy pourrait d’abord rembourser LR de ce qu’il doit et Fillon rendre l’argent de son micro-parti.
Une primaire à 2 tours ça rapporte.
Je viens de relire le billet de Maxime Tandonnet qui offre une excellente analyse, qu’on y souscrive ou pas.
Pour ma part, j’ai consulté les résultats officiels du ministère de l’Intérieur qui donnent : M. Macron 27,6 %, Mme Le Pen 23,41 %, M. Mélenchon 21,95 %, puis en dessous de 10 % M. Zemmour 7,05 % , Mme Pécresse 4,79 % et M. Jadot 4,58 %, traduisent principalement une réaction des électeurs face aux dynamiques constatées dans les sondages qui ont précédé le premier tour.
Mme Le Pen et M. Mélenchon étaient en très forte progression, tandis que M. Macron était en perte de vitesse, se rapprochant dangereusement du score envisagé pour Mme Le Pen, tandis que corrélativement M. Zemmour et Mme Pécresse voyaient leurs scores des sondage baisser très fortement.
Les courbes de M. Macron et de Mme Le Pen semblaient se rapprocher à un point tel que leur croisement pouvait être envisageable et que M. Macron aurait pu figurer en deuxième position !
Il est donc possible de considérer que les 4 à 5 % des électeurs LR qui ont fait défaut à Mme Pécresse ont anticipé un vote utile au profit de M. Macron, lui permettant ainsi de conserver une avance de 3 à 4 % sur sa poursuivante.
La campagne du second tour nous permettra d’observer si l’impulsion ainsi donnée à M. Macron sera confortée ou si sa tendance baissière d’avant le premier tour se poursuivra. Sa réserve de voix semble maintenant avoir sensiblement décru, celle de sa concurrente paraissant rester importante.
Certes, le débat annoncé la semaine prochaine pourrait favoriser M. Macron. Mais il sera nécessaire d’observer les dynamiques qui vont se mettre en place pendant la campagne à venir. D’autant que face au centre-droit et gauche modérée et autres écolos que symbolise à présent M. Macron, les suffrages exprimés en faveur des « extrêmes », gauche et droite confondues, s’élève à 56,55 % des suffrages exprimés, que les absentions n’ont pas été aussi importantes qu’envisagé (25,14 %) et que les bulletins blancs (1,51 %) ont été marginaux…
Marine Le Pen est dans une situation aussi favorable que Mitterrand en 1981.
Le score de Macron correspond à celui de Giscard. On connaît la suite.
Plusieurs remarques sur le scrutin d’hier soir:
– Mélenchon s’est trouvé un électorat prolétaire de substitution parmi les immigrés: score de Bobigny 60% !!
– Zemmour a réussi à passer de 0 à 7 % en l’espace de 6 mois
– la pastèque Jadot n’est pas encore mûre…
– Hidalgo a enterré Paris et le… PS
– Pécresse a enterré LR avec ses louvoiements à répétition (je suis de droite jusqu’à midi… enfin 20h21)
– Macron a réussi son coup en mettant la panique dans son électorat de retraités (ciel l’Ukraine, ciel le Covid !!)
Quand on lit le programme de la blonde on se dit que l’extrême droite n’existe pas plus que le beurre en broche.
La France se prépare des lendemains peu aimables quoi qu’il arrive le 24 avril.
Ceux qui auraient rejoint Zemmour seraient des « pauvres gars pas vraiment visionnaires » (Achille).
Visionnaire, chez les fans d’Emmanuel Macron, c’est vae victis. Les convictions ? Non, jamais. Juste être du bon côté du manche.
Triste programme.
@ Achille | 11 avril 2022 à 09:10
Ne vous en déplaise, Achille, je vais sereinement attendre le 24 avril pour choisir entre champagne et… cocktail énergisant, qui serait bien nécessaire si, par malheur pour la France, le « freluquet » conservait ses hochets.
J’attendrai même le 19 juin, les Français ayant, ce jour-là, une ultime chance d’éviter à leur pays une européanisation galopante. Notez que, la veille, nous aurons célébré le 82e anniversaire d’un Appel qui a sauvé la France d’une autre invasion qui se voulait, elle aussi, définitive…
Pourquoi voulez-vous que j’éprouve une quelconque aigreur parce qu’Eric Zemmour, malgré les tombereaux d’injures qu’il a subis, parvient à se classer quatrième et s’installe ainsi définitivement dans le paysage politique ? Pour une personnalité inconnue de 99 % des Français voici moins d’un an et qui, contrairement à Macron en 2017, n’était en rien un politicien lors de sa candidature, ce score de 7 %, sinon excellent, me paraît confortable.
Le différentiel avec ceux des deux partis « de gouvernement » qui ont bu la tasse – plus exactement la lie – démontre que ses convictions perfusent au sein du peuple. Comme disait le Florentin, il faut donner du temps au temps… Les semaines qui viennent nous réservent probablement des surprises. Son parti, lancé voici quatre mois, compte déjà 120 000 adhérents, ce qui, dans une campagne législative, est un atout de poids. Macron, lui, incapable en cinq ans de bâtir un mouvement digne de ce nom, ne pourra s’appuyer que sur son verbe, ses promesses et sa science du mensonge.
Quant à vous, Achille, comme je suis bon (éventuel) perdant, voici un conseil : si vous détestez le vinaigre, peut-être pourriez-vous mettre au frais quelques bouteilles d’Orangina… vous savez, cette boisson qui fait… pschitt… Le 24 avril ou le 19 juin, elle a encore des chances certaines de remplacer le champagne chez les adorateurs du Seigneur. Toutefois, n’en abusez pas… elle provoque aussi des aigreurs.
@ stephane
« Admirable Valérie Pécresse dans son appel aux dons aux Français. Il n’y a pas lieu de se moquer, j’apprécie ce courage. »
Du courage, il lui en a fallu certainement pour venir ainsi quémander publiquement. Pathétique… Même si VP n’est pas ma tasse de thé, plutôt bon programme mais mauvaise campagne, j’ai été touché par cet aveu de défaite cuisante et de banqueroute.
Hidalgo, que j’aime encore moins, atteint à peine 2 % !
Toutes deux vont récupérer 800 000 €, une obole pour couvrir les frais de campagne !
Cela risque de saigner au PS et chez LR.
Les deux partis qui ont dominé la vie politique française depuis près de 50 ans ne totalisent même pas 10 % à eux deux. Et plus de 55 % des votants se sont prononcés pour des candidats plus ou moins anti-système.
Nul ne sait qui sortira des urnes le 24, mais quel que soit le résultat, nous allons vivre une période passionnante… et difficile.
Les militants LR auront la chance de participer au pécressethon après avoir connu le sarkothon…
Qui sera le champion ?
@ Serge HIREL | 11 avril 2022 à 12:36
Il est vrai que Zemmour n’a pas trop à se plaindre. Malgré sa déculottée il a quand même réussi à dépasser les 5 % de vote, ce qui lui permet d’être remboursé de ses frais de campagne.
Ce qui n’est pas le cas de Valérie Pécresse qui a emprunté 7 millions d’€ dont 5 à titre personnel et est aujourd’hui obligée de faire la manche.
Et dire qu’elle accusait Emmanuel Macron de « cramer la caisse », elle qui a cramé celle de LR.
Mais elle peut toujours demander à son ami Gérard Larcher de puiser dans la cagnotte du Sénat pour lui venir en aide. Avec 1,5 milliard de réserve, il lui en restera encore pas mal. 🙂
@Aliocha | 11 avril 2022 à 08:00
Vous croyez vraiment que madame Pécresse a eu besoin d’un tueur ? Elle s’est tuée toute seule ! Peut-être a-t-elle été atteinte par le célèbre principe de Peter !
Simplement.
@ Achille | 11 avril 2022 à 14:42
Lamentable et grossier envers tant Pécresse que Larcher… Ce fonds de réserve sert à garantir la caisse de retraite des sénateurs, ce qui est aussi une garantie de l’indépendance du Sénat. Avant de railler, mieux vaut parfois réfléchir et se renseigner.
Quant à la « déculottée » de Zemmour… Au bout de six mois de vie politique, 2 485 935 électeurs et 120 000 adhérents à Reconquête!, qui dit mieux ? Combien d’adhésions à LREM après cinq ans d’existence ? Confidentiel, n’est-ce pas, tant le nombre que sa divulgation…
Merci enfin de noter que les dettes de LR ne seront pas payées par les contribuables et leurs enfants, ce qui est le cas du « quoi qu’il en coûte », dont le montant ne s’explique pas que par le soutien de l’économie pendant la pandémie. À la limite, on peut même dire qu’en n’atteignant pas 5 %, VP fait faire des économies à l’Etat (entre 6 et 7M€)… Encore une fois, avant de railler, mieux vaut parfois réfléchir et se renseigner.
@ Serge HIREL | 11 avril 2022 à 20:23
« Ce fonds de réserve sert à garantir la caisse de retraite des sénateurs, ce qui est aussi une garantie de l’indépendance du Sénat. »
Oh les pauvres bichons. Comme si la caisse de retraite des nos sénateurs étaient menacée ! Sans parler de leurs avantages en nature.
Un sénateur dispose d’un bureau personnel, et bénéficie aussi de divers avantages en matière de transports, comme la gratuité des trajets SNCF en première classe, et de communications, d’une couverture sociale, d’une caisse vieillesse et d’une assurance chômage spécifiques.
Vu la pénibilité de leurs charges, si l’on devait voter la retraite à 60 ans à une catégorie de « travailleurs » c’est bien à eux qu’il faudrait l’accorder. Mais pas sûr qu’ils soient d’accord, car la place est bonne, même si elle coûte un bras aux contribuables !
@ Serge HIREL | 11 avril 2022 à 20:23
Achille a essayé de faire de l’humour, ce qui est souvent une particularité de personnes un peu susceptibles (cf questionnaire de Proust). C’est l’humour macronien. Pas de quoi monter sur ses grand chevaux.
Pécresse fait faire doublement des économies, notamment en ne se faisant pas élire, puisque cela fait un futur retraité président en moins.
Au sujet de Zemmour, ses meetings étaient bien organisés, du peuple, des organisateurs polis qui ne se la pétaient pas, contrairement à d’autres rassemblements. Du très beau travail.
Au vu de la trajectoire du pays, on s’achemine vers un combat Le Pen/Zemmour contre le candidat musulman en 2027.
Je ne pense pas que MLP va laisser facilement la place. Son score est exceptionnel, surtout quand on le compare à ceux de Chirac par le passé.
@ stephane | 12 avril 2022 à 09:07
« Achille a essayé de faire de l’humour, ce qui est souvent une particularité de personnes un peu susceptibles (cf questionnaire de Proust). C’est l’humour macronien. Pas de quoi monter sur ses grand chevaux. »
Eh oui stephane, j’essaie parfois de mettre un brin d’ironie dans mes commentaires. Cela n’est pas toujours apprécié par des intervenants qui ont la tête près du bonnet et me vaut bien des rebuffades, voire carrément des bordées d’insultes.
Vous avez remarqué sans doute que depuis quelque temps il n’y a plus que trois ou quatre commentateurs de gauche sur ce blog. Il fut un temps où il y avait Tomas, Elusen, Alex paulista, Jean-Dominique Reffait… Ils se faisaient régulièrement rabrouer sans ménagement.
Ne reste plus que deux ou trois macroniens égarés, dont moi évidemment. Et je puis vous assurer qu’en période électorale notamment, ce n’est pas tous les jours facile de ferrailler face à des exaltés dépourvus de la moindre parcelle d’humour et qui prennent tout au premier degré.
J’avoue que depuis quelque temps je me demande ce que je fais encore sur ce blog qui ressemble plus à une amicale de colleurs d’affiches de la droite dure.
J’avais bien, à une époque, émis l’éventualité de le quitter, mais je n’ai toujours pas trouvé de blog de substitution à la hauteur de celui-ci. Et puis il y a quelques intervenants de qualité dont j’apprécie les commentaires, même si je ne partage pas leur opinion politique.
Alors je ne sais encore si je vais continuer à écrire mes « pauvretés » comme dirait Patrice Charoulet ou si je vais me contenter de lire les billets sans intervenir, comme font bien de fidèles des billets de Philippe Bilger.
Les beaux jours revenant, je sens que je vais consacrer plus de temps aux joies du jardinage et aux balades en forêt car là je commence à en avoir un peu marre des querelles de cour d’école.
Qui ?
Qui fera partie du gouvernement de Marine Le Pen, à supposer, bien sûr, qu’elle devienne la prochaine « cheffe de l’État », terme qu’elle préfère à présidente de la République, sans doute en souvenir du Maréchal.
Elle a déjà prévenu que sa nièce Marion et Éric Zemmour ne feront pas partie de l’équipe. Comment, effectivement, prendre dans son équipe des gens qui l’ont trahie et même méprisée, l’empêchant de se retrouver en tête du premier tour ?
Pour Gilbert Collard, le ministère de la Justice, c’est râpé, par contre Éric Ciotti peut espérer le ministère de l’Intérieur, ceci dans le cadre d’une ouverture avec la frange dure de LR (enfin de ce qu’il en reste).
Il paraît qu’elle a déjà choisi le nom de son Premier ministre qui sera, c’est la moindre des choses, un de ses fidèles partisans. Je verrais bien Louis Aliot qui a été son conjoint pendant dix ans. Amour et politique ça marche parfois…
Bon, pour cela il faut bien sûr qu’elle soit déclarée vainqueur le 24 avril à 20H ce qui relève de l’hypothèse la plus hasardeuse. Mais le hasard est parfois capricieux. Il suffit pour cela d’une petite maladresse d’Emmanuel Macron…