Questions

@breizmabro 16.1.15 20.59
Totalement effondré Guy Bedos aurait justifié, dans un rétropédalage de bon aloi, « qu’ils crèvent » en 2012 ne voulait pas dire ce qu’il a dit, il fallait comprendre « qu’ils aillent se faire foutre »… ceux de Charlie Hebdo « pas ses copains » en 2012, l’ont fait pleurer toutes les larmes de son corps des journées entières depuis le 7 janvier 2014.
On peut être humoriste et avoir du cœur !
Nicolas, le fils, aurait été condamné pour injure raciale, qui de droite a-t-il injurié ? Le vent aurait-il tourné !

fugace 10.1.15 23.39
Pourquoi à « colère » et pourquoi pas à « LOL » ?
LOL Cet acronyme si innocent que me reprochent ceux qui se prennent tellement au sérieux : je suis si souvent décriée, voire insultée, passer à une postérité virtuelle et éphémère LOL était une gloire, un court moment de grâce LOL tout à fait inattendu… je rigole bien sûr LOL
Votre commentaire est si courtois que je vous « autorise » LOL LOL bien volontiers à l’utiliser sans me citer ni me verser aucune royaltie LOL

@fugace 10/1/15
Flattée mais surtout terriblement surprise que vous ayez retenu l’une de mes formules que j’ai postée dans l’un de mes commentaires il y a de nombreux mois, de nombreux billets LOL
« Quand le vide des idées débouche sur le vacarme des mots qui continue d’enfler à mesure que le vide se creuse, tout se passe comme si la brutalité et la vulgarité croissante des propos venait pallier le vide de la pensée »…
Rien ne se perd, cette formule me semble d’une actualité brûlante.

Je refuserai toujours d’être « musulmanisé », religion obscure diabolique qui soumet ses adeptes soumis terrorisés enchaînés tels des esclaves zombis suivistes bêlants en direction de l’abattoir ; cette haine épouvantable sera combattue par la seule religion d’avenir du genre humain, de progrès, de modernisme : le christianisme et l’esprit christianisé qui vaincra sans aucun doute car c’est une religion de culture, d’ouverture d’esprit, d’intelligence face aux incultes et aux barbares qui sont légion chez nous grâce à la complicité des gouvernements impuissants et muselés par les mafias des droitdelhommistes et ligues gauchistes.

@ Marika
Oui, oui, bien sûr, c’est moi qui suis violent et qui menace. Derrière mon écran, alors que vous êtes anonyme (en parlant de courage) et que vous, par contre, connaissez mon nom.
Désolé, ce genre de chantage victimaire, ça ne prend plus. Depuis trente ans, on explique aux Français que ce sont eux les vilains bourreaux, racistes, colonialistes, et tout et tout, et que les autres sont les gentilles victimes.
On sait aujourd’hui où sont les victimes et où sont les bourreaux.

@ Franck Boizard
Les Français ne sont pas aveugles, ils voient bien que partout dans le monde, là où il y a l’islam, il y a de la violence et du terrorisme.
Alors que nous à la messe, qu’est-ce qu’on se fait ch… Changez de crèmerie Franck, ils sont plus jeunes et ardents que vous. Petit jaloux donneur de leçons, comme tout « bon » Français qui se respecte !

Merci Philippe Bilger pour ces mots de bon sens.
La moraline coule à flots, les médias à la solde du pouvoir repassent en boucle les interviews des « sachants » c’est-à-dire ceux-là-mêmes qui interdisent au peuple de se poser certaines questions que soulève précisément notre hôte…
Car les « Je suis Charlie » forgent tous les jours les interdits médiatiques et judiciaires à l’origine du politiquement correct, chape de plomb dont beaucoup ne veulent plus, surtout après les événements que nous venons de vivre.
Hier soir notre président bafouilleur a proclamé « Pas d’amalgame » d’une voix pâle et Valls sur TF1 a pu à loisir distiller ses habituels mots creux.
Peut-être faudrait-il rappeler à ces socialistes, grands défenseurs de la liberté d’expression qu’ils ont :
1) Tabassé et caricaturé les manifestants contre le mariage pour tous,
2) Interdit à Dieudonné de s’exprimer dans son théâtre,
3) Voulu interdire Zemmour à la télé (« Il est temps que les plateaux télé et les colonnes des journaux cessent d’abriter de tels propos. L’islamophobie est un racisme qui ne doit plus avoir pignon sur rue dans la République » Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’AN),
4) Recommandé de ne pas lire Zemmour («Ceux qui vont jusqu’à défendre des thèses racistes ou négationnistes, ceux qui construisent leur notoriété sur la peur, la résignation, la réaction, ceux-là ne méritent pas la place qu’on leur accorde dans le débat public. Ils ne méritent pas qu’on les lise», a expliqué le Premier ministre Valls en octobre 2014),
5) Considéré que leurs concitoyens qui refusent l’immigration incontrôlée et l’islamisation de la France sont des fascistes, des racistes et de xénophobes à poursuivre devant les tribunaux.
Bref c’est le bal des faux-culs et j’éviterai soigneusement l’est parisien demain dimanche 11 janvier…

@Franck Boizard
Dois-je prendre vos propos comme une menace ? Si je ne me tais pas, vous allez devenir violent c’est ça ? Quant aux autres, rassurez-vous les musulmans sont conscients des dérives de certains de leurs membres, ils en sont les premières victimes. Les morts se comptent par milliers, dans l’indifférence totale…
Puisque ce cher Franck Boizard me demande de rester discrète sinon… je vais vous laisser débattre entre vous. Débattez donc. Mais rappelez-vous, ce n’est qu’un blog. La vie, la vraie, c’est différent. Et le courage c’est celui qui s’exprime au quotidien, pas celui qu’on prône derrière son ordi.

@ Marika
Je cite : « Les Français ne sont pas aveugles, ils voient bien que partout dans le monde, là où il y a l’islam, il y a de la violence et du terrorisme. Ils ont des raisons d’être inquiets, ne vous en déplaise. » (Franck Boizard)
Quel Islam défendez-vous : Médine, La Mecque ou les deux ??
N’oubliez pas que la République française donne l’hospitalité à l’Islam, un point c’est tout.

Noblejoué, J.Marques,
Merci de m’avoir lu.
Je persiste malgré tout à penser que cet appel à manifestation est irresponsable et pour faire court ressemble à une espèce de récupération politicienne de gens responsables depuis plusieurs années des faits qui se sont déroulés ces derniers jours et qui n’en doutez pas vont se répéter dans un avenir proche. Je n’ai aucun souci sur la sécurité de ces politiques pendant ce défilé par contre pour le citoyen X, la question se pose. Elle se pose d’autant plus qu’elle fait suite logiquement à une autre question, comment se fait-il que ce trio de terroristes connu des services et pas qu’un peu, soi-disant sous surveillance, se soit fourni en armes aussi facilement que vous allez acheter votre baguette chez le boulanger du coin. Va-t-on encore une fois nous servir le prêt à l’emploi « Le risque zéro… » ? Encore faut-il avoir eu conscience de l’existence de ce risque, qui donc avait ce dossier sur son bureau ? Et pour finir, vous faites référence aux résistants de 40, là encore je suis tenté de vous répondre que s’il y a eu des résistants en 40 après cette défaite éclair, c’est bien parce que les politiques au pouvoir avant 39 n’avaient pas voulu voir les choses comme elle devaient être vues. L’histoire finalement ressert les plats, les Français n’ont pas besoin de se lever, ce sont nos politiciens qui sont couchés. Quant à cette fameuse illusion d’unité nationale la réalité reprendra le dessus dès dimanche soir. En attendant je souhaite qu’il ne se passe rien au cours de cette manifestation, dans le cas contraire vous entendrez à nouveau « Le risque zéro… »
Bien à vous.

@ Marika
Les Français ne sont pas aveugles, ils voient bien que partout dans le monde, là où il y a l’islam, il y a de la violence et du terrorisme. Ils ont des raisons d’être inquiets, ne vous en déplaise.

@Cyril
« Mais est-ce que ce journal avait impérativement besoin de diffuser des dessins dont il savait pertinemment qu’ils allaient provoquer la colère de certains fondamentalistes islamiques ? Je dis simplement, tout en condamnant très fermement et avec la plus grande détermination ces terribles attentats, que si Charlie Hebdo n’avait pas diffusé des dessins aussi compromettants et aussi dangereux, il ne se serait peut-être pas passé ce qui s’est passé le 7 janvier 2015  »
En gros, « ils l’ont quand même bien cherché… »
Quelle tristesse de lire (ou entendre) ce type de raisonnement.
Les abrutis qui sont passés à l’acte ont été utilisés par des gens plus intelligents qui ont instrumentalisé la colère que pouvait susciter (légitimement ou non) ces caricatures.
Croire que ces tueurs ont agi sur une impulsion c’est ne pas se rendre compte ou ignorer que depuis des décennies, en parallèle à des exterminations monstrueuses de femmes, enfants, pauvres gens qui n’ont « insulté » personne, des artistes, des intellectuels, des avocats, des journalistes, des hommes de sciences ou de culture sont systématiquement, méthodiquement assassinés, éliminés. Très souvent des humanistes, des hommes de parole « passerelles » entre les peuples, les cultures.
Une véritable barbarie est en route. Insidieusement.
Elle insinue dans les esprits, entre autres choses, que si on est bien sage et pensons droit tout ira pour le mieux.
Je repense à un petit livre magnifique, très court, à lire ou relire d’urgence… Petite allégorie sur la soumission. « Matin brun » de Franck Pavloff.

Dans cette tristesse, j’ai repensé à la chanson de Gilbert Bécaud, Charlie t’iras pas au paradis, chanson qui me paraît en partie de circonstance. Ceux de Charlie Hebdo ne l’auraient sans doute pas désavouée. En leur mémoire :
A écouter : https://www.youtube.com/watch?v=f6My4mEjQQA
Les paroles : http://fr.lyrics-copy.com/gilbert-becaud/charlie-tiras-pas-au-paradis.htm

Cher Xavier Nebout,
Votre modération en la circonstance me fait un peu de peine. Osez ! Philippe Bilger lui, défend la liberté d’expression.
Merci à ce résistant.
Je rajoute que Charlie Hebdo n’est pas si éloigné de l’islamisme qu’il y paraît, Charlie Hebdo, anagramme de Oh Abdel Cheri.
Tant de morts pour si peu…
Demain il n’y paraîtra plus ; il va bien falloir retourner dans la vraie vie et penser à faire le plein de fioul, le pétrole est bas en ce moment, et le dollar augmente… c’est quand même plus important que la liberté d’expression le prix du fioul, non ?

Question :
« Je suis Charlie » (au nom de code je suis Israël, selon un journaliste) apparaît subitement, en d’innombrables lieux et au même format d’affichettes ?
Que cela peut-il dire ?
A la pointe de la technologie, serions-nous encore des veaux ?

@stéphane
On empêche Dieudonné de faire ses spectacles, on défend la liberté d’expression… mon œil.
Et en 1996, une délégation de Charlie s’est rendue au ministère de l’Intérieur pour y déposer une pétition demandant l’interdiction du Front National, rien que ça.
On peut d’ailleurs se demander de quel droit des journalistes ont pu se comporter ainsi.
Quand des gens qui se posent en parangons de la défense de la liberté se mettent à jouer aux commissaires politiques, cela fait quand même un peu bizarre.

Ce soir vers 20h40 rediffusion sur Paris Première d’une émission d’il y a quelques années animée par Ardisson, « 93 Faubourg Saint-Honoré », avec la présence de tous ceux qui ne sont plus, ceux qui ont été lâchement assassinés, Charb, Cabu, Wolinski et peut-être Tignous ou d’autres, je ne sais plus !

« Comment faire pour donner l’envie et le courage à nos compatriotes immigrés, croyants ou incroyants, de manifester sans équivoque leur désapprobation et leur révolte ? »
Entièrement d’accord avec la réflexion de Christian C.
Avant de demander des comptes à qui que ce soit, demandez-vous si, avec votre ridicule angoisse du grand remplacement, vous-même n’avez pas de comptes à rendre ?

@GLW
« Question ! Est-ce que ce monde est sérieux ? Plan Vigipirate en alerte maxi… »
Que faut-il faire selon vous? Rester à la maison?
Au risque d’obtenir un point Godwin, si en 40 alors que l’ennemi était là si certains étaient restés à la maison le monde en eut été changé et pas en bien.
Là c’est pareil. Il faut agir, réagir et une démonstration de l’unité nationale à défaut de faire peur aux ennemis de la démocratie aura peut-être le pouvoir de donner le courage à certains de s’impliquer dans la défense de celle-ci.
Je fais un parallèle entre nazis et miliciens, et entre les djihadistes en Syrie et ceux de chez nous.
Je trouve les démarches intellectuellement assez semblables.

@Catherine A
J’en ai marre aussi de cette mainmise des religions sur notre pays et de ce politiquement correct qui devrait nous empêcher de dire que ce que veulent certains. C’est une guerre de civilisation.
Oui, c’est une guerre de civilisation pour un même territoire, ce qui s’est toujours très mal terminé partout et depuis toujours.
Mais pourquoi vous croyez-vous donc obligée de tomber dans la semoule politiquement correcte en évoquant les religions de manière indistincte ?
Où avez-vous donc vu que c’étaient les religions en bloc qui créaient des problèmes dans notre pays, qui au passage doit son existence, sa civilisation et sa grandeur à une religion particulière, bien malmenée de nos jours par le pouvoir politique athée et sectaire ?
Et d’un autre côté, n’est-ce point une autre religion, d’importation, qui semble soulever quelques problèmes de compatibilité avec notre civilisation ?
Il faut savoir appeler un chat un chat, bon sang.

Ah ! si le plan de partage n’avait pas été voté le 29 novembre 1947 à l’ONU…

Bonjour,
Que de résistants, au moins autant qu’après la guerre !!
A propos vous êtes Charlie ou vous suivez Charlie ?
Un assassinat certes horrible mettant en avant une bonne bande de faux derches.
Droit de réponse de Polac a été supprimé, Siné avait été traité d’antisémite et maintenant on pleure sur un journal qui se vendait à moins de 10 000 exemplaires.
Philippe Val est passé du côté du patronat, le patron était compagnon de Jeannette Bougrab ; encore un coup de Sarkozy ça (je plaisante).
On empêche Dieudonné de faire ses spectacles, on défend la liberté d’expression… mon œil.
Nos dessinateurs journalistes sont à peine assassinés qu’ils n’ont jamais été aussi vivants.
Un nouveau syndrome, le syndrome Charlie, est né. On ne défend pas les vivants pour mieux pleurer et exploiter les morts.
Ce qui est arrivé à Charlie Hebdo arrive tous les jours en Irak, en Syrie.
Merci aux Américains, John Kerry en premier pour leur réaction, ainsi qu’aux Allemands pour leur solidarité.
La Bourse a gagné 3,5% le jour de la minute de silence ; la réalité économique et financière fait honneur à nos martyrs, l’ennemi de Hollande ne chôme décidément pas.
A propos de Minute, auriez-vous eu la même indignation si cela avait été ses journalistes, Patrick Buisson l’ami du précédent quinquennat par exemple ?
Arrêtons là, commençons par laisser s’exprimer toutes les sensibilités, Robert Faurisson, Dieudonné, Jérôme Cahuzac, Patrick Balkany, les staliniens… n’ayons plus peur d’appeler un chat un chat et un terroriste terroriste, qu’il soit Français, Maghrébin, double national, catholique, musulman…
Si on refuse le terrorisme islamique, on est taxé de raciste par les bien-pensants. Il ne faut rien dire. On voit le résultat. STOP, devant ce massacre Gicquel le dirait mieux que moi « La France a peur ! », en ce moment elle a surtout peur des islamistes.
En France, on préfère s’en prendre à la Manif pour tous ou aux anti-avortement, forcément, ce sont des pacifistes (pour la plupart). Je ne partage pourtant pas totalement leur combat.
Ménard et d’autres ont raison, l’Europe doit retrouver ses racine chrétiennes. Est-ce que cela en fait des racistes ?
Si oui, alors la France est un pays raciste et je suis raciste.
Et la manif pour tous, elle en pense quoi de tout cela ?
Il faut faire taire Zemmour et Houellebecq, pour mieux regretter leur assassinat ?
Il faudra peut-être s’en prendre à Zlatan ou à Zizou pour que ça bouge. Charlie Hebdo, tout le monde s’en fiche, tout le monde le sait, mais faut pas le dire. Et contrairement à d’autre pleureurs, je n’ai pas attendu le massacre pour acheter l’hebdo en kiosque. La spéculation s’empare de tout. Elle a bon dos la liberté d’expression.

Je suis en phase avec l’intervention de Catherine A. trop tard pour des larmes de crocodile | 09 janvier 2015 à 12:29.
Pour compléter son propos j’invite ceux qui font preuve d’ouverture d’esprit à lire le texte ci-après de Jacques Sapir.
http://russeurope.hypotheses.org/3253
Jacques Sapir a en outre écrit un hommage parfait à Bernard Maris pour qui j’avais la plus profonde sympathie et que, parmi les victimes de Charlie Hebdo, je pleure tout particulièrement :
http://russeurope.hypotheses.org/3246
Ce soir, les forces de l’ordre ont su mettre un terme définitif à la traque des assassins. Hommage leur soit rendu.

Pour information, parce qu’on en parle en Kabylie…
Mais pas en France !
http://www.tamurt.info/fr/Des-Algerois-fetent-l-attentat-contre-le-siege-de-Charlie-Hebdo.html
http://www.siwel.info/Attentat-a-Charlie-Hebdo-des-scenes-de-liesse-a-Alger_a6889.html

Pour ceux qui sont intéressés par un point de vue technique sur l’attaque de Charlie Hebdo :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/01/attaque.html
Michel Goya est un colonel d’infanterie qui a écrit plusieurs livres sur la psychologie au feu (dernier : Sous le feu, la mort comme hypothèse de travail).

@ Xavier NEBOUT | 09 janvier 2015 à 10:03
Vous me saoulez avec vos discours sur la religion, sur la vôtre, sur l’Islam. On s’en balance de la religion, ce qui compte c’est les gens.
La notion de peuple est bien plus forte que vous croyez. Malheureusement il faut des drames pour que les Français se souviennent de ce qui les unit.
Et encore, les partis utilisent déjà cette union à des fins politiciennes. Ils oublient qu’ils sont bien peu de chose.

…Parmi les Charlie, beaucoup de charlots !

Entendu sur RTL il y a 24 heures :
« Ici à Montrouge le suspect est en fuite, il porte un gilet pare-balles, crâne rasé et serait noir, ce qui laisse croire aux enquêteurs qu’il n’y aurait aucune relation avec la tuerie de Charlie Hebdo »…
Donc, les zauditeurs pensent que les noirs ne sont pas musulmans et pas terroristes…
Un licenciement pour incompétence s’impose à RTL et au ministère de l’Intérieur.
Amedy Coulibaly est en ce moment à Vincennes avec cinq otages.

J’ai compris que les deux frères Kouachi, nés et vivant alors à Paris, avaient perdu leurs parents en 1994 aux âges respectifs de 13 et 11 ans et que le plus jeune s’était converti à l’islam à partir de 2003, à l’âge de 20 ans. On peut penser que comme tous jeunes Parisiens, ils sont allés à l’école obligatoire de la République, pour s’intégrer à la société française. Puis qu’ils ont cessé cette intégration, tout en restant en France, à la suite de leur rapprochement en France avec des imams prédicateurs de l’islam. C’est un constat : au moins depuis 2003, il y a en France de tels prédicateurs. Or j’avais lu fin décembre qu’une convention entre l’Algérie et la France avait été signée concernant précisément les imams. On peut la retrouver en tapant « formation universitaire des imams algériens en France », avec des commentaires vers les 18/20 décembre parus dans de grands journaux : Le Figaro, La Croix, Libération, Le Journal du Musulman… Vous pouvez tous vous instruire sur cette situation. Cela signifie que la République, représentée par ses grands serviteurs de l’Etat, n’avait pas encore traité ce problème. On croit rêver… Et ces mêmes grands serviteurs de l’Etat essaient de nous faire croire qu’ils ont retrouvé les deux assassins grâce à la carte d’identité de l’un d’eux, retrouvée dans une voiture ! Je ne défilerai pas avec ces hypocrites mais j’aurai une pensée forte à la mémoire du serviteur de base de cet Etat, Ahmed, le policier tué devant Charlie Hebdo.

@ Christian C
Merci pour votre commentaire.
@ M. Bilger
Entre Valls et Houellebecq il y a toute la différence entre un homme aux responsabilités qui, justement ne se soumet pas, et un pisseur d’encre, surdoué du buzz et du marketing et magnifié par l’un ou l’autre Diafoirus parisien de la critique littéraire, passé maître secoueur de glaçons dans son verre de whisky.
Il y a des moments où les uns ayant dû raccrocher leurs crayons, vous seriez bien inspiré d’encapuchonner votre stylo et de faire silence.

Bonjour,
« Comment faire pour donner l’envie et le courage à nos compatriotes immigrés, croyants ou incroyants, de manifester sans équivoque leur désapprobation et leur révolte ? ».
Mais ne sont-ils pas d’abord français de cœur, avec ou sans le sésame ?
Au-delà des communautés, la France veut et va assurément largement se rassembler dimanche prochain. Mais certainement pas derrière des partis et/ou des politiques – récupérateurs – quels qu’ils soient. Alors nous verrons bien comment chacun dans sa différence (s’il y a) acceptera de faire masse avec l’autre. Oui en effet, depuis longtemps « la multitude respectable », et plus ou moins respectée de tous bords confondus attend qu’on lui tende la main, qu’on la rassure, pour qu’elle ose intégrer le groupe, trop souvent de nature excluante, y compris sociale.
La réussite de cette journée de « convergence » dans un même rassemblement devrait donc naître – bien plus que d’un slogan, bien plus qu’au travers d’un badge de reconnaissance, bien plus que des mots ou même des discours creux, qui trop vite s’éteindront – d’une sorte de communion que seuls des « esprits » animés d’une aspiration commune véritable peuvent produire. Tout le reste demeurera illusoire. Mais ne nous trompons pas, la petite graine d’un jour aura besoin d’encore beaucoup de temps pour grandir et traverser le temps par tous temps.
Les donneurs de leçons seraient bien inspirés de donner l’exemple en premier, et c’est bien là qu’on ne les voit pas toujours, comme le maçon, « au pied du mur ».
Au-delà de la situation ponctuelle, il en est une supérieure, qui fait bien apparaître que la plupart d’entre nous a non plus l’impression, mais la certitude de ne plus avoir prise sur son destin. Sachant pertinemment que la consommation matérielle de ce monde et de ses rêves ne peut être l’unique horizon d’humanité à poursuivre et à transmettre. Il semblerait que notre monde occidental si triste, souffre d’acédie, cette maladie aux racines très profondes. Alors, comment faire renaître la joie de vivre ensemble de manière fraternelle et humaine ? Comment donner un avenir à notre civilisation à bout de souffle ? Sans doute faudra t-il remettre en question la part d’humanité qui demeure en nous-mêmes et imaginer en le nommant, un avenir ensemble.
@ Aliocha | 09 janvier 2015 à 08:25
« Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » la formule du poète Hölderlin est souvent utilisée aussi par Edgar Morin pour souligner les contradictions d’un système sécrétant les bases-mêmes de leur propre dépassement. Il est bien connu que les grandes catastrophes entraînent des élans de solidarité insoupçonnables. Les fortes (très fortes) crises économiques peuvent aussi provoquer des réactions salutaires créant alors pour un nouveau cycle, les bases d’une société rééquilibrée.
Mais si cette belle idée dialectique a produit des exemples au travers des syndicats, des mutuelles et autres idéologies keynésiennes en réaction à un capitalisme débridé, il ne faut pas évacuer la formule miroir : « là où croît ce qui sauve, croît un nouveau danger… »
Cordialement.

@Jean-Dominique Reffait
Vous devriez lire le billet d’Olivier Cyran (qui date de décembre 2013) et vous vous rendrez compte qu’un glissement s’est fait ces dernières années où il n’était plus question seulement de viser les fanatiques extrémistes mais aussi les musulmans. Parfois subtilement et peut-être inconsciemment certes. Il ne suffit pas de « lire » le dessin de couverture.
Par ailleurs, si telle était la distinction à opérer je ne comprends pas très bien comment l’on peut traiter Soral d’antisémite, lui qui précise souvent s’attaquer aux seuls juifs « communauté organisée » et de distinguer « les juifs du quotidien » pour qui il dit éprouver de la sympathie.
Le billet d’Olivier Cyran (que les anciens lecteurs dont je suis connaissent bien) :
http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous
Bien évidemment ceci n’aurait pas dû avoir les conséquences que l’on connaît et ne m’empêche nullement de penser aux victimes. Ces terroristes j’espère seront rattrapés rapidement et très très sévèrement punis. Mais je doute que nos institutions aient dans leur besace les moyens de punir ces ordures comme il faudrait.
@Achille
Oui vous avez raison. Mais je ne pense pas que nous sommes prêts à entendre cela à la téloche.
Parmi toutes ces victimes, je me suis pris à avoir le plus de compassion pour ces braves policiers abattus.
Ils devaient eux prier toutes les semaines en espérant que la une de Charlie ne soit pas trop violente.
Quand même, des policiers obligés de protéger en le payant de leur vie des dessinateurs leur crachant dessus allègrement depuis des lustres, dépeints qu’ils étaient en gros beaufs, pour leur permettre de picoler tranquille (dixit un collaborateur de Charlie) en rédaction et se comporter en irresponsables (slogan de Charlie faut-il le préciser !).
D’après Patrick Pelloux, Charb en avait marre de les avoir sur le dos ! Peut-être n’avait-il pas le choix suite aux menaces qu’ils subissaient régulièrement, mais dans ce cas il ne fallait pas faire état de ces menaces aux autorités.
Je dis tout cela alors que je suis plutôt hostile à l’Islam, sans en faire une maladie et en côtoyant des musulmans tout ce qu’il y a de convenables et sympathiques, mais ils ne doivent pas être de bons musulmans puisque de temps en temps nous buvons du vin ensemble…
Défendre notre façon de vivre n’implique pas de mettre d’autres que soi en danger de mort.
Et ceux qui sont effarés par le manque de pudeur suite à cette tragédie qui en est une, repensez aux dessins de Charlie suite à la mort d’une petite fille dans un McDo en Bretagne il y a quinze ans, suite aux 200 morts dans un Paris-Rio, etc. etc.

A force de n’entendre que les crimes d’une infime minorité, je crains qu’une majorité trop silencieuse ne puisse jamais être écoutée. Il est vain de discuter à perte de vue des termes d’assimilation ou d’intégration. Ce qui compte, c’est de respecter la multitude respectable.
Je crains que Philippe Bilger, trop soucieux de ne pas se démarquer de la doxa bien-pensante sirupeuse véhiculée par le monde politico-médiatique dominant afin de nous endormir ne se fasse beaucoup d’illusions.
Il se trouve que j’ai eu l’occasion de fréquenter certains quartiers à des époques ayant correspondu à des attentats spectaculaires en France et dans le monde : le moins que l’on puisse dire est que ces derniers n’étaient pas spécialement désapprouvés par la majorité des populations, ce qui est soigneusement occulté par les médias.
Il y a des jours où il faut savoir quitter son téléviseur et son contenu trompeur pour plonger dans la vraie vie, celle qui ne ment pas.
Même si les criminels en actes ne sont qu’une minorité, il faut savoir qu’ils évoluent au centre d’une masse d’admirateurs qui les prennent pour des héros, certains ne rêvant que de devenir leurs émules.
Sait-on par exemple que 15% des Français – une paille – sont favorables à l’EIIL ?
Que l’on se renseigne sur la teneur de certains messages transitant sur les réseaux sociaux.
Il ne faut pas non plus oublier que ce sont les minorités agissantes qui imposent leur volonté aux masses, surtout dans un contexte révolutionnaire centré autour du terrorisme.
Par exemple, lors des événements d’Algérie, les terroristes du FLN n’étaient qu’une minorité, le reste des musulmans d’Algérie étaient généralement plutôt attentistes et respectables.
Les choses ont changé quand le FLN a mis la pression par la menace terroriste sur cette population qui a été contrainte de se radicaliser.
Quant au débat sur l’assimilation (et non pas sur l’intégration et encore moins sur l’inclusion) il devrait – si nous vivions en démocratie – être placé au sommet des priorités bien avant les sornettes climatiques, il y a urgence.
Et par pitié, efforçons-nous de raisonner logiquement à partir de données objectives, loin des mots d’ordre, évitons de tomber dans l’émotion pour midinette et de reprendre en chœur comme des perroquets les slogans que les manipulateurs aux arrière-pensées troubles nous imposent pour empêcher que nous nous révoltions contre leurs agissements.
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Mais le citoyen ne peut pas avoir la présomption d’annoncer aux autorités publiques ce qu’elles savent déjà. C’est connu, le citoyen ne sait rien, tandis que les autorités publiques, elles, elles savent tout, elles comprennent tout, elles pensent à notre place… Alors, pourquoi ces autorités publiques se sont-elles évertuées depuis des dizaines d’années avec la complicité d’une presse indigne à masquer un certain nombre de choses que le citoyen lambda savait pertinemment, et pis encore à ne pas prendre en compte un certain nombre de menaces pourtant évidentes pour qui savait analyser les faits ? Pourquoi, au nom de quoi ? Nous avons le droit de savoir.
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Comment procéder pour que, sans devenir, dans la pire acception, un Etat policier, on sache cependant fournir à notre démocratie, à sa police et à sa justice, des moyens efficients pour surveiller, contrôler, interpeller, juger, punir et durablement emprisonner ?
Procédure :
1. Faire en sorte que votre démocratie en devienne une vraie, pour commencer.
2. Pour le reste, s’inspirer des méthodes en usage dans divers pays reconnus comme démocratiques, comme les États-Unis d’Amérique et quelques autres.
Ce n’est pourtant pas compliqué, il suffit de le vouloir…
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Pour que sans cesse il n’y ait pas de vains débats, toujours au bénéfice des formes et des garanties pour les suspects, les coupables et leurs défenseurs, entre la liberté et la sécurité ?
Exemple terriblement concret, à nous faire pleurer de rage :
Le procureur de la République de Paris avait requis trois ans d’emprisonnement à l’encontre d’Amedy Coulibaly en novembre 2013 «pour avoir préparé un projet d’évasion et un attentat de grande ampleur», selon des témoins de l’époque. En décembre, celui qui est surnommé par ses complices «Doly de Grigny» ou «le petit noir de Grigny» a été condamné à cinq ans ferme. (Le Figaro)
Cinq ans fermes et en liberté !
Indiquons que Coulibaly est présumé avoir tué cette semaine une femme-agent de la police municipale à Montrouge ainsi semble-t-il que deux personnes à la Porte de Vincennes à Paris, dans une prise d’otage.
Merci, madame Taubira, merci messieurs les magistrats, vous avez fait du beau travail, vous pouvez être fiers de vous : votre protégé s’est très vite réinséré, en dehors de l’environnement criminogène de la prison.
Le fait que trois personnes y aient laissé la vie n’est probablement qu’un détail pour vous, n’est-ce pas ?
Et au suivant, tant que nous y sommes, continuez comme ça.
Dictionnaire de l’Académie :
Démission
1. Acte par lequel on se démet d’une dignité, d’un emploi, d’une fonction, etc. Démission volontaire. Démission d’office. Démission en blanc, soumise au supérieur hiérarchique sans indication de date, de manière à ce qu’il puisse en faire usage au moment qu’il jugera opportun. Démission collective. Exiger, provoquer la démission de quelqu’un. Envoyer sa lettre de démission. Le ministre a accepté, a demandé, a refusé la démission de ce directeur. Il a été le premier à offrir sa démission.
Et encore, nous sommes trop bons d’exiger une simple démission, alors que nous sommes en présence d’une faute lourde.

Sans être un acheteur régulier de ces parutions, en fait elles me permettent de prendre la température de l’info en une période bien déterminée. Alors dire qu’ils avaient une politique de ligne éditoriale ciblée, c’est tout à fait faux, des personnages comme Cavanna, Cabu, Wolinski et Pelloux et d’autres, trop humanistes pour en découdre sur les terrains nauséeux de la stigmatisation, s’en seraient sans nul doute éloignés.
S’il est vrai qu’il y a eu un différend entre Siné et la direction de P. Val chacun s’en est expliqué et chacun jugera.
Il est vrai que lorsqu’on touche à l’information qui dérange, qui interpelle, qui secoue la pensée unique, les mots peuvent être dur, et cruels.
Il est vrai que ces journaux ont du mal à vivre, par contre c’est un mauvais argument d’affirmer que c’est la raison pour laquelle ils sont peu lus.
Regardez donc les millions d’euros que donne l’Etat à la presse en général pour ne pas mourir. Nice Matin est l’exemple le plus récent et j’en passe des plus dramatiques. Si on cumule les ventes de ces éditions pugnaces, ils sont dans le peloton des autres parutions.
Seul Le Canard caracole en tête, et le ton y est beaucoup moins subversif : c’est un choix de style, les Français préfèrent ce dernier.
S’il m’arrive d’acheter suivant mon humeur, de manière indifférente et sans parti pris les uns ou les autres, certaines fois aucuns, parfois les acheter aussi en pensant que cela peut leur permettre de continuer.
Justement hier je faisais allusion au patrimoine caché par les grands pudiques du gouvernement, eh bien justement il y a un article que j’ai découvert hier soir en parcourant Charlie.
Et comme je me le disais, heureusement qu’il y a encore des journaux pour relayer ce genre d’info, sinon les relations incestueuses pouvoir/argent seraient certainement plus nombreuses, la peur du gendarme en quelque sorte, heureusement !

@Christian C (le mal prénommé)
« Nos compatriotes musulmans n’ont rien à voir avec ces fous furieux »
C’est certain pour la grande masse de ces compatriotes que tous ne sont pas. Donc « pas d’amalgame ». Je serais néanmoins prêt à parier que vous êtes de ceux qui n’hésitent pas à amalgamer Front national, fascisme et nazisme !

Valls devra répondre de sa médiocrité après cette affaire.
Il est indigne d’une démocratie, par ses propos sur Houellebecq, comme il l’a été lors des manifs pour tous où il a fait interpeller les porteurs de fanions ou de tee-shirts de la manif.
La préfecture s’est donnée deux mois pour faire une simple réponse, la France a déjà été condamnée par la faute de ces personnes.

La grande question à la télévision et à la radio en ce moment, c’est : « Êtes-vous ému? » « Oui dit l’interviewé(e), je suis très ému(e) ». Avec un petit couplet sur son émotion, sur l’émotion de la foule, sur l’émotion d’Anne Hidalgo, par exemple, une émotion digne, républicaine, une émotion pure qui ne souffrira pas d’être polluée par la compagnie d’électeurs du FN dimanche. On se congratule les uns les autres sur la qualité de nos émotions. Une amie m’envoie par e-mail les photos de l’hommage de son patelin aux victimes du 7 janvier, les bougies allumées, les fleurs, gros plan nocturne sur l’affiche « Je suis Charlie », le maire avec son étole tricolore en travers de la poitrine, des « anonymes » graves et dignes et pénétrés d’émotion, des enfants au bord des larmes, tout le monde accomplissant son devoir citoyen de partage d’émotion. Ils ont même créé une association et on peut leur envoyer témoignages et condoléances si j’ai bien compris.
C’est l’étalage qui me gêne, la mise en scène, cette façon de parler de l’émotion comme si c’était le sujet, et la réponse évidente à des problèmes que l’on semble découvrir, alors qu’ils se manifestent déjà depuis pas mal de temps et vont continuer de jalonner notre vie par intermittences. L’émotion n’est d’ailleurs pas la même pour la fusillade de Montrouge, personne n’imprime d’affiches « Je suis un agent de voirie municipal », c’est sans doute encore l’œuvre d’un détraqué.
Je ne dis pas que ces émotions sont factices. J’ai personnellement eu un sentiment, involontaire et passager, de désastre absolu en entendant le policier jumeau survivant (sans doute parce que je suis jumelle moi-même). Mais ces émotions que nous nous renvoyons en miroir – et que les media et les politiques exploitent – ne sont certainement pas l’alpha et l’oméga de la conduite à tenir. Elles ne nous sanctifient pas, elles ne nous absolvent pas, et la communion intense qu’elles suscitent n’est ni profonde ni durable. Je pense même qu’il faut s’en dégager pour chercher des solutions bénéfiques pour tous.

@eileen | 08 janvier 2015 à 18:17
« Cette récupération politique est indigne, elle sera contre-productive ! »
Je suis tout à fait d’accord avec vous. D’autant que (selon des sources super informées) un million de personnes rassemblées comme « contre-attaque » à la bêtise mortelle, sera une cible idéale pour d’autres pro-charia…
Encore une idée idiote.
@ gone with the bling : 08 janvier 2015 à 22:39
«Quelques réserves en revanche sur la référence à Poutine qui, après avoir envahi la Crimée et une fraction de l’Ukraine (en dépit des discours péremptoires officiels affirmant le contraire) rangerait à présent son carquois, car la Russie est durement touchée au porte-monnaie du fait des mesures de rétorsion occidentales»
Durement touché, durement touché… à voir :
1) La société américaine Orbital Sciences a conclu un contrat avec l’entreprise russe Energomach sur la fourniture des moteurs-fusées RD-181 pour le premier étage de la fusée Antares (communiqué de l’agence Roskosmos). Le constructeur russe doit fournir 60 moteurs-fusées. Le contrat est évalué à un milliard de dollars et prévoit, outre la livraison des moteurs, l’octroi de plusieurs services, plus particulièrement l’installation des moteurs sur les fusées et leurs essais (La Voix de la Russie 14.12.014).
2) Ne pas oublier non plus que Exxon Mobil (société américaine) qui n’a manifesté aucun intérêt pour les tuyaux rouillés servant à la livraison du gaz russe que l’Ukraine voulait lui vendre, a en revanche inauguré AVEC Vladimir Poutine et Igor Setchine (blacklisté par les Américains) son premier forage américano-russe en Arctique. ;-)) Pendant les guerres les affaires continuent… pour certains 😀
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Philippe Val, ancien duettiste de variétés avec son ami Patrick Font (qui fut condamné en 1998 à six ans de prison pour pédophilie, sorti au bout de quatre ans alors que les psychiatres le décrivaient comme un « pédophile type, obnubilé par les enfants ») sera cofondateur en 1992 avec Bernier (le professeur Choron) et Cavanna de la nouvelle formule de Charlie Hebdo. Curieusement les dessinateurs de Charlie Hebdo si prompts à caricaturer le pape entouré de petits enfants accompagné de commentaires douteux n’ont jamais dessiné dans leur journal Patrick Font dans des circonstances avérées accompagné des mêmes commentaires. Comme dirait l’autre : on peut rire de tout mais pas… de n’importe qui. CQFD et ça, c’est MA liberté d’expression que je dédie aux millions de bobo(s) incultes qui vont aller dimanche sponsoriser Hollande et sa gauche bêta pour être sur la photo avec leur bougie à la c… Comme en aurait dit un autre : « pardonnez-leur car il ne savent pas ce qu’ils font » 😉

J’espère être dans le sujet, cher Monsieur Bilger.
[A Madame Jeannette Bougrab : je ne suis pas Malraux et je n’ai pas les clefs du Panthéon]
Quelques traits formant caricature, car je ne doute pas que Charb, Cabu, Wolinski et leurs camarades auraient été comme je l’ai été stupéfaits par le désir de guerre qui s’approprie les esprits, y compris les plus fins.
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Au bout d’une longue traque, Connor Mc Leod vient d’être démasqué. Il porte un habit vert et disposerait, dit-on, d’une épée forgée à Tolède. Il s’appelle Jean d’Ormesson, et prétendait n’être que le Douanier de la Mer interrogeant machinalement le passage des hommes d’un “Zavez quelque chose à déclarer”.
Sacré Jean !
Il faut s’attendre que lorsque les portes de l’Académie se ferment et que le phare de la tour d’Eiffel s’arrête de tourner et s’éteint, les soixante et dix Immortels qui y siègent se livrent à leur bataille titanesque, afin qu’il n’en restât qu’un.
Sur BFMTV, M. d’Ormesson vient de dire qu’il aurait accepté que Wolinski puisse entrer à l’Académie française.
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Au bout de ce qui n’aura jamais été et pu être qu’une petite traque, deux idiots fanatisés, drapés de toute la bêtise du monde, étaient déjà démasqués avant d’être traduits.
@A eux, je ne peux dire que ça :
#Petits cons!
Et cela me coûte car Dieu sait dans quelle estime je tiens l’Origine du Monde de Gustave Courbet, puisqu’il établit, d’un façon inaliénable, la source mythique du Nil.
Je m’adresse, d’âme à âmes, à eux par ces mots. Et quand on procède d’âme à âme, le plus important n’est pas qu’ils l’entendent. C’est que ces mots leur soient adressés, ici et là, dans tel laps du temps, où, justement, il n’y a ni limitation d’espace ni limitation de temps ni limitation de portée.
Car ils viennent se confondre dans une si longue et si vieille culture, qui va d’Aristote à Pouchkine, de Victor Hugo à Kant, jusqu’aux rives d’Ibn Khaldoun, de Shakespeare à Racine, de Cicéron à Cioran, de Cervantès à Eminescu, sans oublier de signaler les peintres, les musiciens, Dieu et le porteur d’eau au stade, et Coluche.
C’est là notre notre plus sûre géographie. Ses frontières, seules, nous protègent de la venue de la Nuit qui interrompt, altère, nos dispositifs opérationnels. Des gens très sérieux l’ont dit sur les chaînes d’info permanente.
“Zavez quelque chose à déclarer ?”
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J’ai entendu les deux employés municipaux chargés de nettoyer l’effroyable tag qui entache, désormais, la façade. Ils demandent un décapant plus puissant. L’un d’entre eux propose la projection sous haute pression de sable fin. Ma mère m’a dit qu’on peut tout nettoyer avec du vinaigre blanc. Cela se peut-il ?
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>Je ne suis pas Charlie qui contient ma culture mais ma culture qui comprend Charlie, et s’il le faut, cette culture me porte à me confondre avec la cible de mon ennemi.
A tout âge, les occasions de rire manquent.
J’ai été très touché par votre dignité.
Avec toute ma sympathie.
Bien à vous.
Message de mon ordinateur : quand te décides-tu à réinitialiser ?
– oh, oh, du calme, ce n’est pas moi qui décide.
Pfffouuuu, si les machines maintenant se mettent à parler, on n’est pas dans la m…

@ Christian C
Alors là, chapeau ! Belle performance !
Dans le sophisme, vous êtes prodigieux, un étalon, le pavillon de Breteuil à Sèvres vous attend.
Demain, vous nous faites : « le thermomètre provoque la fièvre » et après-demain : « l’hirondelle fait venir le printemps ».
Sérieux, comment faites-vous pour écrire ce que vous écrivez sans éclater de rire ?

@Savonarole
« Et on apprend aujourd’hui que Jeannette Bougrab (UMP, secrétaire d’Etat de Sarkozy, prêtresse de Canal Plus) est la veuve de Charb… On croit rêver…
« Sergent, foutez-moi tous ces gens dehors ! » (Joaquim Murat) »
Pour vous tout n’est que dichotomie, noir ou blanc. On croit rêver en effet.
Il vous faut sortir de votre monde manichéen.
Ne connaissez-vous pas des familles, pour ne parler que politique, dont l’un est de gauche et l’autre de droite ?
Cela les empêche-t-il de vivre ensemble ?
Chez vous ce serait certainement le cas car vous avez séparé le monde en deux, les bons et les méchants.
On croit rêver dites-vous.
En effet, sans être un bisounours je rêve d’un monde où l’on accepte la différence même si elle nous dérange.

Voilà plusieurs années que je pense que la France, sans le savoir ou sans vouloir le reconnaître ouvertement, est en guerre contre l’islam. Il est évident qu’il y a dans notre pays, depuis une trentaine d’années, des forces dormantes, des petites cellules d’individus radicalisés prêtes à passer à l’action quand l’occasion se présente. A cet égard, la guerre d’Algérie reste une tache dans l’histoire de France et les populations arabes ne l’ont pas oubliée, ce qui entretient chez elles une sourde haine contre notre pays. Cette sale guerre fait encore problème aujourd’hui. De même, il ne manque pas d’historiens pour faire remarquer que le monde musulman n’a jamais digéré les croisades, qui remontent pourtant à quelques siècles !
Existe-t-il un islam modéré ? Il est de plus en plus difficile de le penser sereinement. Il me semble que la frontière entre l’islam modéré et l’islam radical et intégriste est mince et parfois même poreuse. L’islam est une religion politique, qui a des visées sur l’organisation du pouvoir et de la société (voir l’Iran, l’Arabie Saoudite, le Qatar, etc.) C’est à ce titre que cette religion, dont les signes extérieurs apparaissent dans la vie quotidienne, dérange et pose problème, car elle est susceptible de venir perturber nos modes de vie, d’influer sur nos habitudes, nos comportements. C’est ce que sentent confusément et redoutent les Français. D’où des tensions, des méfiances, des peurs que des événements comme ceux que nous venons de vivre ne peuvent qu’alimenter…

Il est vain de discuter à perte de vue des termes d’assimilation ou d’intégration. Ce qui compte, c’est de respecter la multitude respectable.
Ben tiens ! Il est d’ailleurs notoirement connu que la multitude respectable des femmes qui se doit d’être respectée est celle qui se tait lorsque, dans le monde, les femmes sont injuriées, battues et violées.
Et il est certes vain de discuter de la lune alors qu’on peut faire le buzz simplement avec le doigt du terroriste.
Vain de discuter de la liberté de culte, de l’égalité des chances et de l’islamophobie qui tue la fraternité.
Vain encore l’effort d’être républicain quand on n’a même plus la volonté d’être un humain.
Vain enfin la politique quand on peut trouver la rassurante chaleur d’un troupeau de bœufs dans la rue.
Du total ridicule dans lequel sombre globalement ce blog, je ne retiendrai que l’excellent article fourni par herman que je me permets de citer :
« J’aime bien les bouffeurs de curés, j’ai grandi avec et ils m’ont inculqué quelques solides défenses contre les contes de fées et les abus de pouvoir. C’est en partie cet héritage-là qui me fait dresser les poils devant l’arrogante paresse intellectuelle du bouffeur de musulmans. La posture antireligieuse lui offre un moyen commode de se prélasser dans son ignorance, de faire passer pour insolents ses petits réflexes de contraction mentale. Elle donne du lustre à un manque béant d’imagination et à un conformisme corrodé par les yeux doux de l’extrême droite. »
et le sain « Je ne suis pas Charlie » de zefir.
Je ne serai jamais Charlie.
Parce que je sais faire la différence entre la critique rationnelle et l’injure assassine.
Parce que je sais que les symboles (mots et dessins) tuent autant que les armes.
Parce que je sais que l’islamophobie est une névrose obsessionnelle et qu’un névrosé est un aliéné dont on ne peut invoquer la liberté, y compris d’expression.
Parce que je suis un être humain et non un être encore christianisé.

Ils ont tué nos clowns,
morts au combat,
les armes de la Vérité à la main,
Celle qui exacerbe la violence qui,
en retour,
ne pourra jamais rien contre Elle,
car Elle règne depuis la fondation de tout,
et règnera,
après l’extinction de tout :
« Tout proche et difficile à saisir, le Dieu !
Mais aux lieux du péril
croît aussi ce qui sauve.
Dans la ténèbre nichent les aigles
et sans frémir
les fils des Alpes sur des ponts légers
passent l’abîme.
Ainsi,
puisqu’autour de nous s’amoncellent,
dressées,
les montagnes du Temps,
et que les bien-aimés vivent là tout proches,
languissant de solitude sur les cimes séparées,
ouvre-nous l’étendue des eaux vierges,
ah !
fais-nous don des ailes,
que nous passions là-bas,
cœurs fidèles,
et fassions ici retour ! »
(Patmos-Hölderlin)

En France on tue pour des dessins, c’est le constat effarant qui a été fait par ceux qui ont exprimé leur tristesse par milliers dans toute la France. Il y aura un avant et un après, car nombre de ceux qui n’ont jamais acheté ni lu Charlie Hebdo sont bouleversés parce qu’ils savent que lorsque des artistes ou des intellectuels désarmés sont assassinés c’est qu’un pas immense a été franchi contre la raison, contre la pensée, contre le dialogue et contre la paix.

Heureusement que Houellebecq et Zemmour ne se trouvaient pas chez Charlie sinon on avait droit pendant combien de temps à un immense Te Deum non seulement à Notre-Dame mais aussi dans tous les temples, synagogues, et même les mosquées.
Question : quels auraient été alors les dessins caricatures de la clique bobo de Charlie ? Et Jeannette aurait pleuré dans quelle liturgie ?
Une fois de plus l’irresponsabilité schizophrène jouissive primaire à géométrie variable qui provoque des esprits facilement sanguinaires que nos politiques nous ont installés sans vergogne ni perspective, n’en déplaise à nos humanistes de supermarché bas prix, a ses limites.
Dans l’ambiance bisounours actuelle, publiable ou pas, je le dis quand même et il faudra que les franchouillards assument toutes les conséquences puisque les Françaises dites de souche ne veulent pas d’enfants.

« …Charlie Hebdo notre conception de la démocratie. »
C’est d’une évidence limpide; il n’y a pas si longtemps que cela, un pays voisin, l’Espagne, l’a découverte. Demandez donc quand vous voyagerez chez eux s’ils aspirent à un retour en arrière ! Allez donc vous promener à Barcelone, Valence et ailleurs, allez-y voir.
Bien sûr elle est précieuse, fragile, du cristal en somme. Alors à tous les pisse-froid qui chipotent l’irrévérence, la vulgarité, j’en passe et certainement des pires, pensez que chez eux ils vivaient une période appelée franquisme, et qu’on n’y rigolait pas tous les jours.
Les libertés de penser, d’écrire ne se monnayent pas, elles sont inhérentes à la démocratie. Sous couvert de respectabilité combien aimeraient étrangler notre espace de respiration ?
Regardez un combat comme la transparence patrimoniale des élus, combien de temps cela a pris, 2000 ans ! Pour quelque chose qui aurait dû être naturel ; et encore il faut aller en préfecture pour consulter… Vous trouvez cela normal dans une démocratie ?
Il n’ y a pas de petits combats, juste des luttes, sans relâche, pour gagner la moindre parcelle de liberté et donc de démocratie. Même si la boue doit coller aux semelles, même si l’odeur n’est pas toujours agréable, tant pis. Et tant pis si je lis Siné Hebdo, et tant pis si j’ai lu V. Trierweiler et tant pis si j’ai lu le dernier P. Modiano, l’essentiel à mes yeux c’est qu’ils paraissent, et tant pis si j’ai acheté le dernier Charlie Hebdo.

J’ai eu un flash, provenant probablement de l’au-delà, une voix me disait :
Ce ne sont pas les assassins qui ont droit aux vierges du Paradis, ce sont les victimes !
PS : Je m’essaie à l’esprit Charlie Hebdo !

@ breizmabro | 13:17
Je souscris à vos propos qui, comme d’habitude, tranchent par la justesse du ton et du fond. Tout à fait d’accord sur ce que vous dites sur Philippe Val, parangon d’hypocrisie, faux pleureur patenté, qui s’est payé des trublions doués tels que Guillon et Porte sur l’autel de sa soumission à Sarkozy. Pour être le parangon de la défense de la liberté d’expression, il pourra repasser.
Mais sur BFMTV, on vient d’avoir le témoignage miroir de Jeannette Bougrab, qui a perdu Charb, et qui était touchante tant dans son émotion que dans la force de l’affirmation des valeurs bafouées qui n’étaient pas seulement celles de la République.
Quelques réserves en revanche sur la référence à Poutine qui, après avoir envahi la Crimée et une fraction de l’Ukraine (en dépit des discours péremptoires officiels affirmant le contraire) rangerait à présent son carquois, car la Russie est durement touchée au porte-monnaie du fait des mesures de rétorsion occidentales (pas étonnant si le prix du carburant a chuté). Mais sa saillie verbale sur les Tchétchènes a dû certainement jouer dans l’association d’idées.
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Charlie Hebdo est un journal dérangeant, qu’on a plus de mal à lire que le Canard Enchaîné, mais qui a un panache incomparable issu de l’ADN d’Hara-Kiri.
Ce qui surprend, dans cette manifestation la plus grave du terrorisme depuis cinquante ans, c’est l’infantilisme des thèses ayant motivé l’action : « tu as dit du mal de mon prophète, tu l’as ridiculisé par tes dessins grotesques… je vais donc venger le prophète en t’infligeant une peine sévère que tu sentiras passer. Crois-moi…». On fait mieux au niveau d’une cour d’école… Sauf que la réplique n’est pas proportionnée à l’attaque : des armes de guerre contre des crayons de couleur… Ces salauds dévastateurs ne sont jamais des loups solitaires qui agissent pour leur propre compte. Ce sont des idiots dans le crâne desquels on inculque des métastases d’idées issues d’un prosélytisme stupide contraire aux préconisations du prophète.
Cet acte ignoble n’est pas seulement le produit de la guerre de l’Islam radical contre l’Occident et ses valeurs notamment chrétiennes, c’est aussi et surtout la guerre d’un peuple crucifié et pauvre, cherchant à se venger des mécréants, ces nantis bourrés d’argent qui se complaisent dans l’opulence. Ce n’est pas qu’une affaire de religion, c’est aussi une affaire de jalousie et de haine en réponse à une humiliation. Il y a aussi la composante sexiste non avouée : les hommes ne veulent pas renoncer à leurs acquis au détriment des femmes. Une forme de machisme égoïste barricadé. De l’engrais pour l’islamisme radical…
Car comme en cancérologie, il faut qu’il y ait une tumeur primitive pour que surviennent les métastases.
La tumeur d’origine? Elle s’est d’abord implantée en Palestine, puis en Afghanistan, puis en Irak et en Syrie. Conséquence pour le première localisation de la création de l’état juif, pour les deux suivantes des invasions guerrières russe puis occidentales (pas toujours justifiées en particulier en 2003, sous la présidence américaine ridicule de G.W. Bush), et enfin sur le martyre guerrier contre son peuple par le tyran Bachar el-Assad en réponse au mouvement du printemps arabe.
Daech, l’État islamique a prospéré sur le limon des dernières guerres civiles.
Ces fous d’Allah scénarisent l’horreur (égorgements d’Anglo-Saxons diffusés sur internet habillés en orange pour se venger de l’humiliation de Guantanamo) et accumulent l’argent par le racket des ressources des pays qu’ils infestent. Le nerf de la guerre pour alimenter leur micro-métastases disséminées dans les démocraties occidentales opulentes et arrogantes (les Croisés des temps modernes) afin qu’elles explosent dans des lieux choisis au moment opportun. La nature des métastases? des autochtones, agents dormants, plus difficiles à repérer et à annihiler.
Christophe Barbier, dans une intervention de ce jour sur BFMTV, a dit que cette action terroriste contre Charlie Hebdo revêtait une dimension planétaire.
C’est vrai, car contrairement aux actes terroristes innombrables qui ont précédé en France, c’est la première fois qu’on attaque une valeur aussi hautement symbolique : la liberté d’expression, l’intransigeance et l’indépendance de la presse face aux menaces et aux tentatives d’intimidation. Il n’y a pas de sujet plus sensible pour la conscience humaine.
Fini le French Bashing, car même les pays qui rigolaient de nous en coulisses à cause de notre petit gros incapable d’amorcer la moindre réforme économique et fiscale d’ampleur (voir saillie de Thomas Piketty qui a refusé de recevoir la Légion d’honneur entre autres parce que les dispensateurs étaient une honte en matière de saine gestion économique d’un État).
Comme après les événements du 11 septembre 2001, la planète entière est française depuis ce 7 janvier 2015, car non seulement la France est le pays des Droits de l’Homme, mais en plus, à présent elle est devenue le symbole de la lutte pour la liberté d’expression.
Le 11 septembre, nous étions – à l’identique – tous Américains. Nous nous confondions en sympathie pour la victime dont l’acte terroriste attaquait les principes de civilisation. C’est le juste retour d’un hommage à une victime intègre et estimable.
La France pleure, mais la France est fière. Elle restera fière.
La France admire non seulement ses dessinateurs et journalistes courageux – devenus des héros – qui se savaient menacés mais qui n’en n’ont pas moins continué contre vents et marées. La France salue aussi ses forces de police tombées au champ de l’honneur et du devoir, sous les balles d’assassins n’hésitant pas à achever une homme à terre.
La cruauté à l’état pur additionnée d’un relent de bêtise sans nom…
La France se rassemble face à l’épreuve. Pas pour longtemps : les joutes vont reprendre entre politiciens plus ou moins véreux et plus nuls que jamais lorsqu’ils sont à l’exercice du pouvoir (les exceptions prometteuses étant hors de ce champ…). Et là aussi ce sera sanglant. « Put…, deux ans encore… » disait la marionnette de Chirac de 1993 à 1995 lorsqu’Édouard Balladur était Premier ministre.
Le viol de notre pays à cette échelle par ce terrorisme issu de l’islamisme radical, ne fait que commencer.
Notre peuple n’en sera que renforcé et déterminé à le combattre pour l’anéantir. Le sol de France restera un sanctuaire.
Au final, seuls la justesse et l’honneur l’emporteront. Contre les puissances sombres du mal vouées aux feux de l’enfer.

@zefir
En parfait accord avec vos propos. Il faut ajouter « Respecter » à Liberté, Égalité, Fraternité…

La question n’est pas de donner l’envie aux immigrés (mais j’ai compris que vous signifiez musulmans) de manifester leur désapprobation mais de savoir quelle place est accordée à celle-ci dans les médias ? Quel retentissement ont-ils donné à la présence de musulmans dans les rassemblements, à la condamnation absolue faite par diverses autorités musulmanes ? De quel droit considérez-vous qu’une catégorie de la population a le devoir de manifester sa désapprobation, devoir que n’auraient pas d’autres catégories de celle-ci ? Par votre phrase, vous sous-entendez précisément l’amalgame que vous prétendez vouloir prévenir en estimant que le soupçon de connivence peut légitimement être porté sur les musulmans du simple fait de leur appartenance à une religion. Discutez avec des musulmans et vous verrez qu’ils considèrent que les auteurs de l’attaque, et plus généralement tous les terroristes, ne sont pas des musulmans car l’islam ne commande pas le meurtre. Certains rétorqueront que c’est écrit dans le coran, mais les musulmans connaissent ce texte et pas un ne vous dira pourtant que le coran incite à la violence ou à la guerre parce qu’il faut en avoir une lecture éclairée, avec un discernement plus élevé qu’une simple interprétation littérale. Si amalgame il y a, ce ne sera pas la faute des musulmans mais la preuve de la faillite de l’Etat dans le traitement de l’islam et l’éducation de sa population à la tolérance et au vivre ensemble ; en témoignent les différentes attaques de lieux de culte musulmans qui ont eu lieu depuis les assassinats. Rejeter les musulmans, et plus globalement l’islam, parce qu’il y a des terroristes qui s’en revendiquent n’est ni plus ni moins que jeter bébé avec l’eau du bain.
@ herman
Merci pour le lien vers un article très intéressant et instructif.

Au-delà de toutes les fausses raisons de ce massacre, il apparaît évident qu’une religion extrémiste mène une guerre armée permettant d’étendre son emprise dominatrice totalitaire.
Il est temps de se poser la question sur les bases de ce que sont les croyances religieuses. Les religions de paix, c’est comme les républiques démocratiques, des mots pour anesthésier les gogos adeptes.
Ni Dieu, ni prophètes, qu’une maladie qui vous fait croire à une relation avec l’au-delà, la schizophrénie hallucinatoire mystique.
La religion est une maladie du domaine de la psychiatrie, n’attendez pas le désastre. Il y a des extrémistes parce qu’il y a des moins modérés et des modérés, c’est la loi continue de répartition des groupes dits «homogènes».
Pensez-y chaque jour.

Ceux qui défilent sans avoir jamais acheté l’hebdo pour lui permettre d’être à flot autrement que par les subventions d’Etat sont les mêmes qui défilent contre les mesures qui durcissent les conditions d’obtention de titres de séjour ou d’accueil pour les étrangers. Les imams belliqueux qui parlent deux mots de français n’ont à rien à faire en France.

Le président de la République, un temps, favorise l’union nationale et reçoit les chefs de parti.
Union nationale ?
Mais comment pouvons-nous nous unir à des gens qui sont responsables, par leur impéritie, par leur obsession idéologique, par leur esprit de système, par leur bêtise insondable, par leur cynisme, de ce qui est arrivé ?
Devons-nous, dans le moment de recueillement suivant un incendie meurtrier, prendre des consignes auprès du pompier pyromane avant de l’inviter à participer à notre douleur ?

Zemmour mériterait d’être un homme politique car il sait prévoir l’avenir et il est le seul… Tous les faits, les chiffres, les preuves, lui donnent mille fois raison.
Il devait payer pour le blasphème commis envers la pensée commune et les journalistes d’i-Télé ont appliqué servilement la sentence.
Houellebecq s’apprêtait à subir le même bashing de la part de la gent journalistique de gauche quand soudain, par la fôôôte de deux « déséquilibrés », la prévision s’abattit sur eux comme une huitième plaie d’Egypte, forçant l’Elysée à revoir totalement son plan com…
Il continue à pleuvoir sur Hollande le malchanceux.
Sarko, vite !
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M. Bilger je suis très déçu : vous n’avez pas mis l’avatar « Je suis Charlie » sur votre blog, on ne vous a pas vu non plus avec une bougie Place de la République et je parie que vous n’irez pas défiler dimanche avec les troupeaux d’unité nationale ; tout fout l’camp ! moi qui avais une admiration sans borne pour toute votre œuvre, voilà maintenant que vous vous laissez aller, c’est triste !

L’islam modéré n’existe pas, c’est une escroquerie :
1) Le Coran contient des appels au meurtre explicites et précis.
2) Mahomet, le «beau modèle» à suivre en toutes circonstances, est un guerrier conquérant et sanguinaire.
3) La marge d’interprétation est faible.
L’islam modéré n’existe pas.
En revanche, il peut exister un islam dominé, auquel cas les musulmans font profil bas, un islam dominateur qui ressemble à une tyrannie mais où certains musulmans peuvent être modérés et un islam ni dominé ni dominateur, qui, se trouvant alors en situation de conquête, est très violent et revendicatif.
La France est dans cet entre-deux : elle doit choisir, soumettre ou être soumise. La France d’en haut a déjà choisi la soumission. La France d’en bas aimerait bien résister mais sans que cela lui demande trop d’efforts.
Les seuls musulmans réellement modérés sont ceux qui sont modérément musulmans, c’est-à-dire de mauvais musulmans. Ces musulmans tièdes doivent être aidés à devenir de moins en moins musulmans et de plus en plus français.
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Il y a un moyen simple de trancher cette question d’islam modéré pour ceux qui ont un doute : le Coran commande la peine de mort pour les apostats. On enferme les cent imams français les plus importants au ministère de l’intérieur, comme un concile, et ils ne ressortent que lorsqu’ils sont donné un avis clair sur cette question : oui ou non doit-on mettre à mort les apostats ?
Mais, évidemment, nos ministres de l’Intérieur, grandes gueules comprises, n’ont jamais posé cette question.
En fait, la France d’en haut n’a pas de doute : l’islam est violent. Mais elle a déjà capitulé.

Pour continuer à exister, les partis politiques tous en perte de vitesse tentent de récupérer la manifestation de dimanche.
Cette manifestation devrait être rien d’autre qu’une manifestation citoyenne, composée d’individus de bonne volonté, rien d’autre. Chaque personne quelle qu’elle soit, si elle le souhaite, doit pouvoir participer, sans pour cela être labellisée.
Si j’ai envie de participer à cette manifestation tant cette exécution collective est effrayante je veux pouvoir le faire libre, libre de tout slogan politique : je refuse de participer à cette mascarade de circonstance qu’est cette pseudo-union nationale.
Cette récupération politique est indigne, elle sera contre-productive !

«Les attentats-suicides ne sont plus apparemment la technique mortelle à la mode chez les terroristes. On tuait certes mais on mourait aussi avec sa haine et les victimes qu’elle avait causées. Maintenant, il convient de massacrer puis de disparaître. »
«autre chose est la pensée, autre chose l’action, autre chose l’image de l’action. La roue de la causalité ne roule pas entre ces choses.
C’est une image qui fit pâlir cet homme pâle. Il était à la hauteur de son acte lorsqu’il commit son acte : mais il ne supporta pas son image après l’avoir accompli. Il se vit toujours comme l’auteur d’un seul acte. J’appelle cela de la folie, […]
Écoutez, juges ! Il y a encore une autre folie : et cette folie est avant l’acte. Hélas ! vous n’avez pas pénétré assez profondément dans cette âme !
Ainsi parle le juge : « Pourquoi ce criminel a-t-il tué ? Il voulait dérober?. – Mutatis mutandi: il voulait venger le Prophète?» Mais je vous dis : son âme voulait du sang, et ne désirait point le vol – Mutatis mutandi:la vengeance – : il avait soif du bonheur du couteau –Mutatis mutandi:de la Kalachnikov – !» Ainsi parlait Zarathoustra. – DU PÂLE CRIMINEL –
D’où peut-être bien l’oubli de la carte d’identité dans l’ivresse de la tuerie qui n’apparaît pas le fait de professionnels et sans doute est-ce ce qui doit inquiéter le plus, il me semble.
« je me promets dorénavant de juger autrement les dessinateurs. Puisque leurs dessins sont pleins de sang, de leur sang. Ils ne se prenaient pas pour des héros. Les tueurs en ont fait des héros.»
«De tout ce qui est écrit, je n’aime que ce que l’on écrit avec son propre sang. Écris avec du sang et tu apprendras que le sang est esprit. » Ainsi parlait Zarathoustra – LIRE ET ÉCRIRE – Traduction par Henri Albert. Société du Mercure de France, 1903 [sixième édition] (Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, vol. 9, pp. 53-56)
«Nietzsche, dans le droit fil de Schopenhauer, conspue les professeurs de philosophie (qui le lui ont bien rendu). La philosophie se vit d’abord. L’exemplarité est le seul tremplin de la de crédibilité des philosophes. Leurs logorrhées verbueses et jargonneuses les discréditent plus qu’elles ne les posents.
Il faut écrire avec le sang que coule de ses blessures de combat, avec le réel, avec la vie, avec les autres.
Ailleurs, Nietzsche dit que ceux qui ne peuvent être des saints de la connaissance, doivent pour le moins, être ses guerriers. Seul un guerrier qui revient du front couvert de sang et de boue, de tripes et de plaies, peut écrire sur la guerre. Les grands reporters, planqués au bar d’un hôtel cinq étoiles, n’en connaissent rien et leur écrits sont illégitimes. Et voilà ce que sont les professeurs de philosophie – Mutatis mutandi: les gens d’esprit – : des reporters du combat des autres. » Citations de Nietzsche expliquées Par Marc Halévy p.173»
Les tueurs du sept janvier ont désormais ancré cette sorte d’idéal anarchiste de l’écriture – Mutatis mutandi: de la liberté d’expression qui s’exprime ici d’une manière, là par le dessin, avec les armes de la satire et la caricature -, dans une forme de réalité, sanglante, où le front est la salle de rédaction d’un journal d’où il est désormais prouvé que l’on peut en effet ne pas rentrer et dont les ‘Charlie’ ne sont pas des ‘charlots’.

@zefir
Bien d’accord avec vous.

« Ils ne se prenaient pas pour des héros.
Les tueurs en ont fait des héros. »
La solidarité entre journalistes semble avoir des limites. C’est ainsi que le Daily Telegraph britannique, la chaîne américaine CNN ou le New York Daily News ont jugé nécessaire de flouter ou d’éviter de montrer clairement les unes controversées de Charlie Hebdo dans leurs papiers sur l’attentat contre l’hebdomadaire français.
http://www.lexpress.fr/actualite/medias/charlie-hebdo-censure-par-des-medias-anglo-saxons_1638638.html
A croire qu’en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, la liberté d’expression n’est pas aussi large que chez nous. A moins que tout simplement, les journalistes de là-bas ne soient pas très chauds pour mourir en héros. Allez savoir !
C’est Brassens qui chantait « Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente ». Il n’avait pas totalement tort.

Merci Monsieur Bilger pour ce billet.
Ce temps du deuil et de la tristesse n’est pas celui de la polémique : attendons les obsèques de toutes les victimes avant d’opposer des points de vue polémiques. C’est pourquoi je trouve particulièrement inconvenant le texte de zefir | 08 janvier 2015 à 12:37
« J’imagine que les admirateurs zélés de Zemmour et Houellebecq sont contents ».
De fait ce sont bien les assassins de l’équipe de Charlie Hebdo et des policiers qui veulent soulever le type de réaction qu’elle donne à lire par son lien. Et, pour la suprématie de leur religion selon leur interprétation extrême, susciter à nouveau des guerres de Religion, dont la France et l’Europe ont suffisamment pâti dans les siècles passés. Sans doute la culture historique manque-t-elle à zefir sur ce point.
Ceci étant, ce sont bien ceux qui ont depuis des décennies joué avec les principes de la République qui portent la responsabilité des conséquences que l’on observe aujourd’hui.
Parmi ces principes il y a celui de la primauté de la qualité de citoyen sur toute autre considération d’appartenance philosophique, religieuse, politique, voire d’orientation sexuelle ou d’autres. Seule cette primauté est à même de permettre l’égalité entre les citoyens sans considération d’origine. Et de ne pas fustiger une partie de la population sur son appartenance religieuse qui doit rester seconde par rapport à la citoyenneté qu’il convient seule d’honorer. Monsieur Sarkozy, s’il avait bien compris le problème lors de sa prise de fonction, a raté cette réflexion sur la nationalité française et ce qu’elle implique pour chaque citoyen français. Et la gauche en a fait un repoussoir, alors qu’elle se serait honorée si elle y avait réfléchi de manière moins idéologique.
Nos gouvernants appellent à présent à l’unité du peuple français, de la nation, alors qu’ils n’ont cessé depuis trois décennies au moins de détruire le ciment de cette union, notamment par ces idées du droit à la différence, du multiculturalisme, et d’autres lubies de même nature, notamment l’affaiblissement de la laïcité à la française sur l’autel de la mondialisation qui devait n’être qu’heureuse. On en voit à présent le résultat. Le comble ayant été atteint par les fameux rapports sur l’intégration que M. Ayrault n’a pas osé revendiquer…
Alors, s’il convient de respecter les convictions religieuses des musulmans de France, ils sont mis à présent devant leurs propres responsabilités par les actions de leurs coreligionnaires extrémistes. Il leur appartient d’organiser enfin clairement l’Islam de France sur des modalités compatibles avec les principes fondamentaux de la République et de rejeter du Coran les parties qui sont incompatibles avec notre culture républicaine, comme cela a été réalisé par Napoléon pour les Juifs, condition sine qua non de cette intégration dans la citoyenneté pleine et entière à laquelle tout républicain ne peut qu’aspirer.

Il faut résister à la haine !!
Oui !
Oui mais il faut alors une justice qui soit une vraie justice.
Une justice qui pense non pas simplement en « trouble à l’ordre public », mais une justice qui prenne en compte la détresse des victimes et le souvenir des morts.
Je suis contre la peine de mort mais je suis pour une peine qui écarte définitivement de la société les individus tels que ceux qui ont commis cette atrocité.
Il existe des territoires français où l’on peut très bien parquer ces personnes pour le reste de leur vie.
Un justice qui, lorsque la vox populi s’est exprimée via les jurés, ne divise pas par deux les peines sous un prétexte quelconque.
Autant le faire dès le début et arrêter de croire que le peuple, pardon les jurés sont entendus.
Les gens haineux sont les agresseurs. Il m’importe peu de connaître leurs profils psychologiques ou psychiatriques.
Ce sont des assassins de la liberté et de la démocratie.
Ils touchent par leur pseudo-religion au credo même de ce qui fait notre nation et pour laquelle elle s’est souvent battue.
La liberté.
Alors faut-il prendre les armes contre ces terroristes ?
Oui et pour cela nous avons une armée et des services spéciaux.
Faut-il les pourchasser jusque sur notre sol ?
Ils y sont déjà, alors que le pouvoir déclare la guerre à ces gens et fasse le nécessaire pour en débarrasser notre société.
Il n’y pas pas à tergiverser.
Douze innocents sont morts dans une guerre qu’ils n’ont pas déclarée.
C’est à l’État de gérer la question.
Qu’il le fasse.

@Xavier Nebout
Monsieur, vous m’impressionnez.
Bien à vous.

@Jabiru
Surtout pas d’amalgame (..)
Padamalgam, padamalgam, répétez après moi : padamalgam !
Pardonnez-moi, je ne regarde plus la télévision depuis longtemps, mais j’ai l’impression, au vu de la reprise que vous faites de ce slogan imposé par les chefs de la claque propagandiste médiatique, que vous avez été bien conditionné par cet outil de manipulation des foules…
A votre avis, pourquoi à chaque fois qu’un attentat de ce type éclate dans notre pays (attentats du RER en 1995, Tati, Kelkal, Merah, les innombrables assassinats ou attentats dus aux déséquilibrés de tout poil etc.) on nous rediffuse en boucle ce refrain du padamalgam ?
Pourquoi donc le faire, s’il n’y a aucune raison ? Les Français ne sont-ils pas adultes ?
Ne serait-ce pas plutôt que les gens du Système savent pertinemment qu’il existe bel et bien des liens de cause à effet entre ces attentats et certaines considérations d’ordre « religieux » ?
Bien entendu, il ne s’agit pas de céder à l’engrenage de la violence et de la vengeance aveugle, mais d’un autre côté le fait de se comporter en moutons bêlants reprenant en chœur la doxa des faux bergers en attendant d’être menés à l’abattoir au son du pipeau n’est pas spécialement digne d’un peuple libre.
Sans nous livrer à des amalgames à l’encontre des personnes, ne devrions-nous pas cependant nous interroger sur le fait que certains textes fondateurs religieux contenant à la base toutes les justifications du recours à la violence puissent bénéficier d’une aussi large diffusion ?
Comment se fait-il que dans notre pays, où la justice est prompte à poursuivre avec férocité des dérapages verbaux anodins, des textes contenant des appels explicites au meurtre (y compris au meurtre à caractère racial) ne soient pas interdits, alors qu’ils sont de plus très souvent suivis d’effets ?
Deux poids, deux mesures ?

Passé l’horreur, la stupéfaction et l’incompréhension devant ce qu’on peut appeler un véritable peloton d’exécution, on s’interroge forcément.
Ce matin une nouvelle fusillade assez bizarre a eu lieu et une jeune femme policier est morte, on en parle peu, pourtant ce sont sans doute des tueurs décidés à tuer (ils portaient une gilet pare-balles), à tuer des symboles de la France, de nos valeurs, de nos institutions, de notre liberté.
Hélas, passé donc ce moment de communion générale, nous entendons sur les ondes les mêmes ritournelles, les mêmes accusations contre ce qui serait l’islamophobie et tutti quanti. Au final, ces fous de Dieu fanatisés ont bien réussi leur coup, frapper au coeur de nos symboles tout en divisant la société française malgré les vrais appels au rassemblement… qui sonnent déjà faux. Triste et inquiétant pour l’avenir.
Depuis un mois, déséquilibrés ou pas, nous avons vu plusieurs actions semer le trouble, la panique et la terreur… des actions bien orchestrées ; et nos dirigeants doivent s’en inquiéter par moins de paroles et plus d’actions de l’ombre pour contrer cette vermine sans foi ni loi.
Une pensée pour les morts (y compris les policiers dont on parle bien peu), condoléances aux familles et prompt rétablissement aux blessés. Je pense à eux.

Je trouve que la presse et les autorités ont vite fait d’accorder à ces tarés des qualités de guerriers.
Si on résume
– en arrivant ils se sont trompés de porte
– ils ont tiré à deux à l’AK47 sur des dessinateurs armés de crayons et un policier armé d’une arme administrative
– ils ont laissé leur carte d’identité dans la voiture
Ça me rappelle le gang des barbares, qui étaient censés être la fine fleur de la compétence en informatique, ou Mohammed Merah qui avait donné RDV à sa première victime depuis l’ordinateur de sa mère.
En fait ce ne sont que des imbéciles décérébrés qui n’ont aucune humanité. Ceux-là étaient informés, savent utiliser leurs armes et n’ont aucun problème à tuer des gens de sang-froid, mais c’est tout ce que l’on peut dire.
À moins que la carte d’identité soit une fausse piste. Mais non, je crois que leur bêtise est encore l’hypothèse la plus probable.
Sinon, pour revenir à votre billet, vous avez cent fois raison de critiquer Valls quand il mêle la polémique autour de Michel Houellebecq à cet horrible attentat. Ce ne sont pas des événements de même nature, le terrorisme ne suscite pas le débat mais l’union, alors que tout livre doit pouvoir être discuté.
Mais alors, pourquoi faites-vous la même chose dans votre billet ?

@ Lucile | 08 janvier 2015 à 13:19
« Enfin, imputer même un tant soit peu ces crimes à des écrivains est une façon de se rendre complice des tueurs, puisque cela consiste à diminuer publiquement leur responsabilité. Ca me paraît tout ce qu’il y a de scandaleux »
Tout à fait d’accord avec vous d’autant que les écrits de Zemmour (que j’ai lu) ou de Houellebecq (que je n’ai pas lu donc « no comment ») ne me semblent pas être une invitation au fanatisme de la religion musulmane.
Comme vous je vois pas bien le rapport, sauf, peut-être, une opportunité à en remettre une couche 😉

Cher Philippe,
Je me range, comme toujours ou presque derrière votre bannière et me permets de joindre (exceptionnellement puisque c’est la première fois que je m’autorise à intervenir dans votre blog que je lis quotidiennement) à ces quelques mots ce petit texte de ma composition ; me pousse simplement le sentiment que le maximum en ces circonstances doit être dit, et que toute pierre, aussi insignifiante puisse-t-elle sembler, ajoute à l’édifice…
Il faut résister à la tentation de la haine… oui, mais…
On a tout d’abord envie de tout lire, de tout écouter, de communier ensemble, de se repaître jusqu’à satiété de grands principes, de discours tous plus admirables les uns que les autres… oui, mais bientôt vient le temps de se retrouver seul avec soi-même, abasourdi, écœuré, et la tentation est là, elle monte très vite ; très vite donc la balayer, essayer de comprendre ; quels livres ai-je bien pu lire qui me permettent, ô un instant seulement, de me mettre à la place de ces salopards, cheminer dans leur esprit (bien grand mot…), rationaliser leur comportement… mais toujours aussi vite, ces frêles arguments ou arguties que je m’efforce de convoquer, cèdent devant la pauvreté de leur propre argumentaire : « on a vengé le prophète », ou Mahomet je ne sais plus… Tiens donc, ils ont vengé le prophète, autant dire qu’ils ont vengé Allah… mais de quoi parle-t-on ? De quel Dieu parle-t-on ? D’une entité qui accueillerait ces individus et tous ceux qui leur ressemblent à bras ouverts et leur tiendrait à peu près ce langage : « mes enfants, mes fils, je vous félicite, votre bravoure et votre intrépidité vous ouvrent séance tenante les portes du paradis, vous avez courageusement assassiné des hommes et des femmes sans défense, grâce vous soit rendue… amen (oui je sais c’est chrétien, peu importe, Allah peut tout dire…) »… ? D’une divinité incapable de se faire justice elle-même, pire sans doute, d’une divinité à ce point affaiblie qu’elle doit, pour trouver un écho dans sa Création, utiliser de si pathétiques et piètres serviteurs ? N’ont-ils pas conscience ces énergumènes qu’une divinité supposée capable de tels raisonnements doit bien pouvoir se retourner contre ses supposés serviteurs avec la même violence, que de tels actes sont intrinsèquement destructeurs de tout phénomène religieux… qu’une telle divinité n’est que le reflet de toutes leurs frustrations, en un mot, qu’une telle divinité n’est jamais qu’un homme ; un homme au rabais. Mais c’est sans doute trop leur prêter à ceux-là qui ne connaissent que la haine et ignorent tout le reste, d’une ignorance crasse… ça y est, ça remonte… non ne pas céder à la tentation, ne pas faire d’amalgames, même s’il faut bien avouer que l’on a envie de citer Vercors : « L’homme est une sale bête » (voir « L’impuissance ») qui n’apprend rien, qui regarde passer Clio sans lui accorder le moindre regard, sans l’interroger… Le désespoir maintenant ; est-ce que c’est le désespoir qui doit tuer la haine, du moins la chasser ? Est-on parvenu à ce stade ? Alors quoi ? Se satisfaire de cette aporie ? Une seule réponse évidemment : prendre le contre-pied de Vercors, croire en l’intelligence, la culture, faire le pari de Pascal, mais à hauteur d’homme, regarder simplement autour de soi, ces visages, attitudes, comportements admirables… oui, il faut aimer l’Homme, très fort, tellement fort que son ombre portera jusqu’au ciel. A ce moment-là et à ce moment-là seulement, Dieu, Yahvé, Allah, Zeus et tous les autres pourront être fiers de leur œuvre… et leur parole sera d’or ; allez, laissons la haine, il y a mieux à faire…

Surtout pas d’amalgame au risque de voir se créer une vague antimusulmane qui aurait comme conséquence de se tromper de cible.
Hommes de bonne volonté et de toutes confessions même combat.

« On ira buter (les terroristes) jusque dans les chiottes » disait Poutine à la presse en septembre 1999, au lancement de la seconde guerre de Tchétchénie contre la montée de l’islamisme radical.
Evidemment cries d’Orsay, pardon cries d’orfraie ! 😉
Poutine a été confronté à ces terroristes, islamistes radicaux. Nous, nous avons fait « beurk » à ce malpoli.
Alors aujourd’hui inutile de nous faire le moulin à prières sur toutes les chaînes d' »informations » qui ne parlent QUE de leur CHERS confrères qui étaient en réalité une bande de papy résistants dont le journal était subventionné pour distraire quelques soixante-huitards gâteux !
J’ai, comme beaucoup de jeunes gens de l’époque, lu Hara Kiri et regardé les émissions (débridées) de Polac à l’époque où Manuel Valls, pas encore ministre de la communication culturelle, n’avait pas institutionnalisé la censure d’Etat.
Ils étaient restés impertinents car ils se croyaient encore en France libre.
Ce qui me console de leur mort, radicale comme leurs dessins, c’est de savoir qu’ils sont mort – ensemble – comme ils ont vécu, et que comme ça aucun professionnel encarté ne pourra faire réciter à l’un d’eux, et en boucle, tout le bien qu’il pensait de l’un ou l’autre, façon Philippe Val qui vient sur France 5 pleurer face caméra ses insolents amis alors que devenu patron de la « voix de la France » (France Inter), il a viré Porte et Guillon à cause de leur irrévérence !
« Tournez, tournez rotatives… »
…et filmez,filmez chaînes de télé.