La démission de Laurent Wauquiez, l’intervention de Marion Maréchal, les points de vue d’Eric Woerth et de Jean-François Copé, les appels insistants et répétés des transfuges à LR pour que ce parti prenne tristement exemple sur eux en rejoignant LREM – autant d’éléments et d’événements qui remettent en pleine lumière l’aspiration à l’union des droites ou à son impossibilité.
Il me semble qu’il convient, pour appréhender cette problématique, avant même d’examiner ce que devrait être une véritable droite, de se débarrasser de tout ce qui pourrait entraver le raisonnement, le limiter, le rendre frileux, comme s’il était déjà indécent, non seulement pour la gauche mais pour ceux que cela regarde, sur les plans aussi bien éthique que politique, de se confronter à de telles interrogations. Que le ver vienne de l’extérieur, de l’adversaire, soit, c’est dans la logique des choses partisanes, mais qu’il surgisse du fruit lui-même est moins acceptable.
Comme si des deux côtés on s’interdisait de penser l’avenir et de concevoir les configurations qu’il pourrait prendre. Quand François Mitterrand a constitué l’union de la gauche, il s’était soucié comme d’une guigne des critiques faisant la fine bouche face au lien avec le parti communiste, qui en définitive a abouti à l’amoindrissement radical de celui-ci. Pourtant il y avait là un passé lourd à assumer, à oublier !
Pourquoi la droite, même dominante, a-t-elle toujours eu du mal à à assumer son identité, ses forces et ses valeurs, non seulement comme si elle en doutait mais, plus gravement, comme s’il était honteux de s’afficher ainsi, par une sorte de mauvaise conscience ?
On est bien obligé de considérer que la lancinante invocation du centre, pour que ce dernier enrichisse – ou pervertisse – la droite avec sa modération, sa tiédeur, son rôle actif et débilitant dans l’élaboration d’une conception intellectuelle, politique, sociale et démocratique, n’a pas été pour rien dans la contrainte qui a constitué le plus souvent la droite non plus comme autonome mais dépendante. Elle avait des ailes mais rognées. De sorte que les promesses de campagne était doublement battues en brèche : à cause du réel et sous l’effet des partisans d’un minimalisme peureux.
Les rares moments où la droite a su échapper au piège résultent par exemple, comme durant la joute de 2007, d’une vision tellement globale, synthétique et universelle d’une pensée intelligemment conservatrice que cette dernière intégrait, impérieuse, la part centriste dans ce qu’elle pouvait avoir de bon.
En règle générale, pour n’évoquer que la création de l’UMP, on a fait coexister en son sein, pour aller au plus simple, le centrisme de l’UDF et la droite du RPR, le populaire avec ce qui était peu ou prou, sinon sa répudiation, du moins sa mise à distance. Cette alliance, loin d’aboutir à un cumul de richesses, a stérilisé le terreau politique en affaiblissant la droite, en faisant passer le centrisme pour de la sagesse et, surtout, en donnant mauvaise conscience à la droite, masochiste au point de ne plus oser s’affirmer ou, pire, d’aller quérir des leçons de tactique et d’éthique chez l’adversaire.
Le centre dans la droite est donc une fusion impossible parce que contre-nature. Qu’y a-t-il de commun entre Laurent Wauquiez qui a su prendre ses responsabilités et les circonvolutions, sinuosités, chinoises ou autres, d’un Jean-Pierre Raffarin ? Rien à l’évidence.
Je n’ai pas le droit de me soustraire à une introspection personnelle. Le centrisme m’est toujours apparu sur le plan intellectuel comme une sorte de justesse qui par équilibre s’enrichissait du pour et du contre.
Mais cette considération n’a jamais été exclusive de la certitude que l’incarnation politique devait être d’autant plus vigoureuse, identifiable et structurée, que son inspiration était fine et complexe. Les évolutions récentes m’ont encore davantage convaincu que sur beaucoup de thèmes qui me tiennent à coeur – liberté d’expression, courage intellectuel, justice pénale, les libertés et la sécurité, l’égalité, l’autorité de l’Etat, l’identité nationale notamment – j’étais beaucoup plus familier avec le discours d’une droite à la fois vertébrée et lucide, sans optimisme béat ou pessimisme compulsif, qu’avec n’importe quel centrisme filandreux se noyant dans ses méandres.
Il me semble que jusque-là une adhésion au fond de ce billet est possible, en tout cas qu’elle ne serait gênée par aucune autre argumentation que technique et politique.
Ce qui ne sera pas le cas si je prends le risque de m’aventurer sur le terrain de l’union des droites – la droite républicaine et la droite extrême. « La grande coalition entre la droite populaire issue des Républicains et le RN qui ne peut pas à lui seul capter l’ensemble des électeurs », telle que Marion Maréchal la souhaite (LCI, Le Figaro).
D’abord, reprenant mon propos initial, je ne vois pas au nom de quoi nous aurions à nous excuser de poser cette donnée éventuelle sur la table démocratique. La pensée a tous les droits et la droite classique est dans un tel état qu’il serait masochiste de rétrécir son champ de réflexion. Elle ne deviendrait pas indigne si elle osait enfin se questionner sur la validité de ses pudeurs ou de ses refus politiques.
Jean-François Copé, qui s’est tenu en retrait depuis plusieurs mois, très critique à l’égard de la ligne Wauquiez, a, après la déroute et la démission du président des LR, souligné que « l’erreur fondatrice » du parti avait été de ne pas choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Il est clair que pour lui cette abstention pâtissait d’un opprobre moral bien plus que politique.
Pourtant, était-il si scandaleux, alors que Marine Le Pen avait relégué son père et ses délires dans les oubliettes de la vie publique et donc, sur ce plan capital, réussi sa dédiabolisation, de se livrer à un arbitrage qui pesait, mais seulement sur un plan politique, les ombres et les lumières des deux causes, les intérêts d’un choix explicite en faveur d’Emmanuel Macron ou les avantages de la démarche qui en définitive a été adoptée ?
Au risque de choquer, je ne parviens pas à distinguer ce qui, depuis des années et de moins en moins, distingue LR du RN – pas seulement pour les problèmes de sécurité, de justice, d’autorité de l’Etat et d’immigration -, sinon l’affirmation renouvelée, par ces deux partis, tel un mantra, qu’ils ne feraient jamais alliance, en dépit des poussées et des rapprochements de leur base, dans une union officielle. Comme si cette permanente censure qu’ils exerçaient sur eux-mêmes était l’unique preuve respectable de leur identité.
Marion Maréchal sauvera-t-elle la droite ? Les auditeurs de Sud Radio ont répondu largement par l’affirmative à cette question mais je n’en tire pas une conclusion générale. Il est sûr qu’elle la fait réfléchir parce que LR ne peuvent pas occulter le fait qu’il y a avec elle un projet conservateur, libéral sur le plan économique, prudent dans le domaine des moeurs et qui n’a jamais été souillé par quelque odieuse ou intempestive déclaration que ce soit.
LR également – c’est un point capital – se trouve confronté à la proposition d’un chemin commun, qui est voulue, réfléchie et cohérente. Ce que Marine Le Pen a toujours refusé – trop de Mélenchon en elle, trop de progressisme sociétal -, sa nièce le rend plausible.
J’entends bien que pour certains le RN est porteur d’une longue histoire qui le discrédite à jamais et qu’il enferme encore des relents, des résidus néonazis ou fascistes, des militants sans l’ombre d’un respect démocratique. Je l’admets et ce n’est pas rien. Mais, outre que chaque parti contient ses poisons, faudrait-il tenir pour rien le présent en grande partie purgé de la droite extrême en décrétant que toute union est impossible avec elle, toute constitution d’une force authentiquement de droite inconcevable ?
Je suis persuadé que, le moment venu, bien plus tard, ce rapprochement viderait le RN de son intolérable venin – s’il venait encore à dépasser dans son verbe les limites d’une démocratie même vigoureuse -, réduirait son simplisme et ses outrances et apporterait sans exclusive au peuple de droite le capital immense, douloureux, révolté, vindicatif de multiples citoyens qui aujourd’hui militent sans espoir pour un parti qui ne cesse de se heurter à un plafond de verre – car il est important mais forcément bridé.
La politique-fiction est la pire parce qu’elle donne des espoirs par le rêve et console du réel. La droite républicaine n’est pas en voie d’extinction. Il lui manque le génie tactique d’un Mitterrand pour oser entreprendre un pas de plus – qui ne serait pas honteux – vers un RN débarrassé de Marine Le Pen et délesté d’une confusion gaucho-nationaliste : un autre donc.
L’union des droites ne serait pas un péché mortel. Mais une avancée, une audace politiques.
Cher Philippe,
Nous avons déjà eu un Maréchal pour le meilleur et pour le pire.
Ce que vous projetez et qui ressemble beaucoup aux délires politiques à la Zemmour annonce le pire également.
La guerre d’Espagne ressemble beaucoup à ce que vous prenez pour une audace.
Il existe une droite résistante en France qui pourrait s’allier avec toutes les gauches pour éviter une dictature en germe.
Une droite qui prendrait des fusils, des fourches pour sortir les fascistes anti-européens de leur nid, de leur désir de réhabilitation des pépés qui se sont mal comportés.
Macron fait partie de ce mouvement et si alliance il doit y avoir eh bien ce sera entre le mouvement En marche et le Front national tout comme Mitterrand qui se sentait très bien à la table de Bousquet, tout comme Royal qui a eu les mêmes fréquentations d’ailleurs. Hollande idem.
Tout cela ferait le bonheur de Seigneur Trump qui attend un désordre européen pour régler le problème de l’endettement des Etats-Unis et nous reproposer un plan M.
Les LR qui seraient tentés de quitter leur famille seront les chiens galeux de demain, les lavettes du temps présent.
Comment accepter de travailler aux côtés de Dame Belloubet, de la thanatologue Buzyn, de la féministe rétrograde Schiappa et de toute cette cohorte de zombies sans idées qui adulent un pompeur d’idées ? C’est presqu’une secte.
Tout de même un parti « EM » qui porte les propres initiales de son leader et dont les initiales ont déjà été portées par un groupuscule nazi n’augure rien de bon.
La majorité de LR est pro-européenne alors comment pourrait-elle s’accoler à une entreprise de destruction de l’Europe ? C’est un non sens de taille.
Il faut laisser la responsabilité entière à Macron d’avoir élevé, engrossé l’extrême droite et il faut détruire ces tentacules opportunistes d’apprenti sorcier.
Vive la pluralité des partis démocratiques.
Merde au parti unique « En Marche » !
No pasaran !
Non la droite originelle n’est pas morte car elle bande encore.
Vive de Gaulle. Vive la France.
françoise et karell Semtob
Navré, pour une fois, de tonner contre votre billet. A partir du moment où vous citez Copé qui renifle la décomposition et s’empresse de se proposer pour s’en nourrir, où vous évoquez les relents de fascisme et nazisme à l’encontre du RN qui ne fait d’ailleurs pas partie de mon horizon politique, vous nous condamnez à revivre les mêmes erreurs, les mêmes goujateries que maintenant, avec des gens qui ont déjà fait la preuve de leur incompétence et surtout de leur inconsistance.
Le plafond de verre, disons, le plafond tout simplement, le verre ne fait rien à l’affaire, n’est que le résultat d’une absence de vision globale ; c’est Woerth petits bras, du Bertrand boutiquier, du Raffarin goguenard et d’ailleurs, la droite en est encore à invoquer de Gaulle alors qu’aujourd’hui, on sait qu’il a été avant tout un apprenti dictateur avide de pouvoir et déshonnête vis-à-vis des Français et de la France. La droite jette son ancre dans une eau trouble en oubliant les caractères qu’elle a engendrés. Michelet et Foyer échangeant en Conseil au moyen de billets en vers grecs, la réalité d’un Buron, ou même la passion d’un Debré, capturés par de Gaulle mais utiles au pays.
Il ne faut pas s’étonner de la violence latente, elle préfigure ce que sera le pays lors de la prochaine poussée islamique et vous ne voyez pas plus la rage qui monte que vous n’avez, vous la droite, compris l’humiliation des Français obligés d’entendre parader les complices des assassins d’URSS, les négationnistes de gauche et aujourd’hui, les déjà soumis à une société qui n’a jamais rendu une nation heureuse, mais a toujours maintenu le peuple dans l’esclavage moral et la ration congrue.
Je n’approuve pas toujours Israël et son cynisme, les multiples vices de sa société, mais il porte en lui l’idée de la sacralité de son pays. Nous avons une mentalité d’hôpital abandonné, et ce n’est pas la gauche, cruelle et vénale, qui nous l’a forgée.
Avant de parler de l’union des droites, il faut répondre à une question préjudicielle : les termes de droite et de gauche désignent-ils des concepts encore opératoires ?
Je ne pense pas que l’on puisse effacer complètement une distinction qui a structuré notre vie politique depuis plus de deux siècles, toutefois ces critères de gauche et de droite me paraissent seconds par rapport à de nouvelles fractures qu’Emmanuel Macron a regroupées sous les termes polémiques de « populistes » et de « progressistes ». Ces nouvelles fractures s’organisent selon moi autour de deux axes : un axe nationaliste-européiste et un axe libéral-étatiste. Je n’utilise pas le vocable souverainisme car tout le monde est souverainiste, simplement les européistes pensent que le niveau pertinent du souverainisme est l’Europe. Le souverainisme au niveau d’une nation n’a pour moi, aujourd’hui, aucun sens.
Les centristes et les sociaux-libéraux forment deux ensembles homogènes, ils sont européistes et libéraux, ils composent LRME avec la partie LR qui épousent les mêmes convictions, ils constituent un ensemble cohérent, leur différence sur le plan social étant de degré et pas de nature.
Mais chez LR il y a une partie qui est nationaliste et chez RN il y a une partie qui est étatiste et une autre qui est libérale.
Il ne peut donc de mon point de vue y avoir union des droites car ce que l’on appelle droite est un ensemble trop composite.
Je vois donc un éclatement puis une recomposition de la droite en trois parties ou partis: ceux qui ont rejoint ou qui rejoindront LREM, les européistes-libéraux, ceux qui rejoindront le RN de Marine Le Pen, les nationalistes-étatistes, et ceux qui seront les premiers à se rallier à Marion Maréchal, les nationalistes-libéraux.
La question de l’union ou de la désunion de la droite me paraît donc mal posée. Il y aura éclatement, puis recomposition de la droite. Le même processus du reste est en marche (si j’ose dire) du côté de la gauche.
Merci à semtob d’assainir dans leur très beau commentaire (04 juin 2019 à 00:50) les bizarres idées de Philippe Bilger.
@ françoise et karell Semtob
Toujours de bons commentaires, francs, sans détour et pleins de connaissances pour ceux qui en savent moins.
Merci.
Sans vouloir minimiser les qualités de stratège politique de Marion Maréchal-Le Pen, je pense que celle-ci est encore un peu « tendre » pour nous la jouer à la François Mitterrand et nous faire le coup du programme commun de la droite, comme ce dernier avait fait le programme commun de la gauche dans les années 1970.
Je vois plutôt une tentative, de cette jeune femme pleine d’ambition, de débordement sur la droite de Marine Le Pen, tout auréolée de la victoire de la liste RN aux élections européennes. Il est vrai que le moment de sortir du bois est idéalement choisi, vu la pagaille qui règne actuellement au sein de LR après la démission de Laurent Wauquiez.
La famille Le Pen c’est un peu la famille Ewing (Dallas) à la française. Il y a Jean-Marie, le patriarche, la fille, l’héritière, la nièce, la relève, le mari de la fille, la pièce rapportée, et tout ce beau monde constitue une dynastie qui a pris possession du FN/RN.
Pour que ce parti soit définitivement dédiabolisé, il faut qu’il aille chercher ses leaders en dehors de la famille Le Pen, sinon ça ne marchera pas.
Bruno Mégret avait bien failli réussir à créer cette cassure en 1998 permettant de sortir le FN de l’ornière lepéniste, tout comme Florian Philippot en 2017, mais la « famille » a réussi à les éjecter tous les deux. Florian Philippot a montré dernièrement que seul, il ne disposait pas d’une dynamique suffisante pour créer une alternance viable au FN/RN.
Derrière son joli minois, MMLP c’est globalement le retour de la politique du patriarche, avec certes un langage plus châtié, des manières plus appropriées pour attirer le chaland, mais je crains que cela ne suffise pas pour faire une union des droites.
Alors qui ? Je pense qu’il vaut mieux chercher du côté de la « vraie » droite : François Baroin, bien que pressenti, ne semble pas vraiment intéressé. Valérie Pécresse laisse planer le suspens, Xavier Bertrand vise la marche au-dessus, celle de 2022. Guillaume Peltier et Geoffroy Didier les deux jeunes loups aux dents longues…
Enfin n’importe qui mais de grâce, rien qui ressemble de près ou de loin à du Le Pen !
Il serait fort amusant voire bidonnant que les deux composantes marquantes de la droite nationale, gaullisme de l’UNR à LR et antigaullisme du petit FN originel, se retrouvent à terme sous la bannière patronymique de Maréchal. Femme & facho facile ! Le chansonnier Jean-Marie de sa tombe s’en délectera. L’Histoire repasse les plats comme on dit façon buffet froid. Faut-il pousser les gaz pour vous les réchauffer ?
@ Achille
« La famille Le Pen c’est un peu la famille Ewing (Dallas) à la française. Il y a Jean-Marie, le patriarche, la fille, l’héritière, la nièce, la relève, le mari de la fille, la pièce rapportée, et tout ce beau monde constitue une dynastie qui a pris possession du FN/RN. »
Avez-vous conscience, après Victor Hugo « très grand écrivain français », que vous nous avez encore offert une perle ?
Merci. Nul ne s’en lasse. L’inspiration est inépuisable.
Certains disent qu’une prose est réussie quand on ne voit pas le cheminement de la pensée, ni ses efforts.
…j’étais beaucoup plus familier avec le discours d’une droite à la fois vertébrée et lucide, sans optimisme béat ou pessimisme compulsif, qu’avec n’importe quel centrisme filandreux se noyant dans ses méandres.
Bien vu.
Il faudrait développer une psychanalyse de la défaite, où les désaxés ne cherchent qu’à trouver d’autres coupables qu’eux-mêmes, de de Gaulle à Macron, on désigne toujours l’autre pour légitimer son incapacité à résister à la division.
Alors, répétons-le, la droite est victime de ses rivalités internes, les discours idéologiques ne servent à rien car ils sont pulvérisés par les inimitiés personnelles, dans la tradition mitterandienne du « ce qui est bon pour moi, est bon pour le pays », et heureusement que le glorieux aîné avait su doter le pays de sa Constitution, permettant à un audacieux de renvoyer les partis exsangues à leur querelles intestines, ceux qui le comprendront comprendront qu’il est des moments où l’histoire demande le courage d’oser se faire traiter de traître par les fossoyeurs de la nation, ceux qui ne savent que ne pas se rappeler des erreurs que leurs idoles ont commises, creusant leur propre tombe avec celle du pays.
Au sortir de son entrevue avec le pape, répétons-le aussi, Macron décrivait sa démarche :
« Faire cheminer ensemble les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins mauvaises possibles. »
Que les menteurs continuent donc à s’illusionner sur le fait qu’ils pourraient sortir le pays de l’ornière tout seuls, ce sont ceux-là qui portent la lourde responsabilité, pour soigner leur vexation, d’envoyer la France au fossé.
@ semtob
« Une droite qui prendrait des fusils, des fourches pour sortir les fascistes anti-européens de leur nid, de leur désir de réhabilitation des pépés qui se sont mal comportés. »
Et si nous évitions de tomber dans l’outrance, de voir des « fascistes » partout et de reprendre une logomachie stalinienne ?
En quoi le fait de se montrer réservé devant la vision de « l’Europe » bureaucratique, totalitaire et broyant les nations que l’on nous impose serait-il assimilable à un quelconque « fascisme » ?
Peut-être faudrait-il aussi cesser de nous sortir à toute occasion et sans aucune pertinence des références qui remontent à des temps de plus en plus inconnus pour nos contemporains.
Quant aux « pépés qui se sont mal comportés » du passé, nous en retrouvons en fait une copie à travers tous ceux qui, de nos jours, caressent un nouvel envahisseur dans le sens du poil et lui facilitent la besogne…
J’ai eu l’impression que l’intervieweur de Marion Maréchal sur LCI, un certain Adrien Gindre, s’adressait à Klaus Barbie affublé d’un masque de jolie femme. Pas l’esquisse d’une mimique de courtoisie, juste l’affirmation qu’en bon journaliste français, on ne mange pas de ce pain-là et qu’on souhaite le faire savoir aux confrères…
La doctrine Patrick Cohen redresseur de torts de droite, appliquée dans toute sa splendeur…
Il paraît aussi que l’audience de la chaîne d’info a battu à plates coutures celle de ses concurrentes !
Il y a probablement une attente importante d’électeurs errant dans les archipels des partis de droite et du centre de se rapatrier pour de bon sur une personnalité qui a l’avantage de clarifier ses choix idéologiques et ses perspectives pour la France sans se cacher derrière son petit doigt en mettant les points sur les i, les cédilles sous les c et les trémas là où il convient de les mettre !
L’offre politique qu’elle entend constituer peut-elle élargir la surface de RN en convainquant certains des électeurs LR de la rejoindre à terme ?
Réponse d’ici moins de trois ans !
Cher Philippe,
Je viens de lire avec attention vos réflexions très approfondies sur les droites. Je suis bien incapable d’avoir votre profondeur.
Esprit simple, je vois les choses un peu différemment.
Revenons un peu en arrière. Après le désastre Hollande, la présidentielle était imperdable pour la droite. Il y a eu des primaires dévastatrices (Juppé, Sarkozy, Fillon…) et un gagnant : Fillon. Pour différentes raisons (costumes, Penelope…), le gagnant annoncé n’a pas gagné.
Parallèlement, un petit Bonaparte était à l’affût. Après les grandes écoles, il avait eu un entretien avec le chasseur de têtes Alain Minc qui lui demanda: « Comment vous voyez-vous, dans dix ans ?
Réponse: « Président de la République » . Et Minc: « L’entretien commence mal, jeune homme. »
Déjà, une immense ambition. Ce fut aussi un bébé Attali. L’ancien conseiller de Mitterrand le choisit pour un rapport. Valls plaida pour Macron auprès de Hollande. Valls s’en mord les doigts. Hollande aussi: Macron l’a trahi. Son immense ambition le tenaillait toujours. Il a commencé petitement dans son coin, sans parti. Il a levé des fonds, même à l’étranger. Politiquement il a fait ce dont rêvait Bayrou depuis toujours: ni droite ni gauche. D’où l’extase du Béarnais. Baisse de la droite (affaires), surgissement du petit Bonaparte centriste. Deuxième tour : simple formalité. Faisons barrage à Le Pen. Victoire. Législatives : une arnaque, la tête du petit Napoléon centriste sur tous les panneaux électoraux, et la tête de Tartempion (inconnu) à côté. Victoire de plus de trois cents Tartempion godillots en or massif pour cinq ans. L’habileté continue: on pique à la droite Edouard Philippe (proche de Juppé), Le Maire (candidat malheureux aux primaires de la droite), Darmanin (proche de Sarkozy) et quelques autres.
Côté Républicains ? Une élection interne a lieu: plusieurs candidats. Gagnant: Wauquiez. Très beau CV: major de l’agreg d’histoire, major de l’ENA (deux très bonnes raisons d’être détesté et jalousé par tous les abrutis de France). Sa ligne est contestée. Il a fait quelques erreurs, les confidences dans un amphi diffusées, le port d’un gilet jaune et j’en passe. Les européennes lui ont porté l’estocade. Il démissionne. Et pourtant je pense que c’est le duel seriné des semaines Macron-Le Pen (auquel tous les obtus ont cru) qui a flingué tous les autres (LFI, PS, LR…).
Je me résume : le petit Bonaparte a fait un hold-up sur le centre, le centre-gauche et le centre-droit.
Pour l’instant, tout va (presque) bien. Mais la droite doit rester la droite. Empressez-vous d’écouter par exemple les entretiens qu’a donnés l’excellent député LR Guillaume Larrivé (celui qui avait claqué la porte de la commission Benalla). S’il remplaçait Wauquiez, j’en serais heureux. Il n’est pas seul.
L’union avec le parti Le Pen ne se fera pas (n’en déplaise à la nièce, à Ménard, à Zemmour…). Pas question ! La droite est affaiblie. Elle va se refaire une santé. Macron décevra et les gens vont reprendre leurs esprits. Et on en reviendra, après cet intermède, à un choix entre l’extrême gauche, la gauche, le droite et l’extrême droite. La droite, c’est LR. Point barre.
@ Roger L | 04 juin 2019 à 08:44
C’est curieux mais je constate que, sur ce blog, l’essentiel de vos interventions consiste à commenter les miennes.
Je suis touché de tant de sollicitude ! 🙂
Ils se réclament tous du général Motor, le cadavre encore chaud de LR, certains maires de peur de perdre leur poste commencent à laper la gamelle LREM, qui aurait plutôt bon goût – Gilles-William Goldnadel les a habillés pour l’hiver -, la débandade de 40 et aucun sauveur, j’imagine l’ambiance, chacun pour soi et sauver sa petite peau dans les élections à venir… Voyons comment qualifier cela… Oui c’est cela, et pour les troupes c’est sauve qui peut, le début d’une fin inexorable.
Le corps ne bouge déjà plus.
@ caroff | 04 juin 2019 à 10:35
Bien vu, c’était pénible.
Nos journalistes veulent se la jouer à l’américaine, sans concession, droit dans leur bottes, poursuivant le malheureux interviewé jusqu’aux remparts, mais ça sonne faux, puéril ; des faux derches ? Ils ont peur de ce que les collègues vont leur dire à la cantine.
Laurent Wauquiez posant une dernière fois devant les ruines du siège du parti. Tout est à reconstruire !
La droite de bâbord à tribord.
Comme je l’ai dit un jour « il n’y a pas de problème politique qu’une absence de solution ne parvienne à résoudre ».
@ Patrice Charoulet
« Je me résume : le petit Bonaparte a fait un hold-up sur le centre, le centre-gauche et le centre-droit. »
Toute la vie politique est faite de hold-up ! De de Gaulle à Macron, en passant par Mitterrand et Chirac, tous ont procédé de la même façon, sauf Hollande qui n’avait qu’un pistolet à eau !
Même Fillon, sauf que lui a voulu garder le magot après s’être fait pincer la main dans le pot de confiture.
Ce n’est pas le hold-up d’EM qui vous chagrine, c’est qu’il l’ait réussi… Et que personne n’aurait parié un liard sur lui lorsqu’il a lancé EM.
Comme un certain nombre d’habitués de ce blog, je considère que vous avez commis là, Monsieur Bilger, un excellent billet. Parce qu’essentiellement destiné à vous définir d’une certaine droite qui, associée à un rejet partiel du centre mou ayant abouti à la création de l’UMP, a ainsi signé sa disparition du paysage politique français.
L’artisan de cet état de fait est bien monsieur Chirac qui, d’opposant irréductible à monsieur Giscard d’Estaing entre 1976 et 1981 (se rappeler l’appel de Cochin), est devenu le chantre de la politique giscardienne, européenne notamment, au lendemain de la chute du mur de Berlin.
Autant l’on pouvait identifier monsieur Balladur comme nouveau Giscard, autant monsieur Chirac a trahi ses engagements de campagne présidentielle de 1995 et a fait du Giscard d’Estaing dans l’exercice de ses deux mandats.
LR n’est que l’avatar de l’UMP parce que monsieur Sarkozy envisageait d’importer en France un fonctionnement politique calqué sur celui des États-Unis, à savoir un parti démocrate et un parti républicain, LR n’ayant jamais eu de conviction républicaine au sens français du terme.
C’est pourquoi je retiens de ce billet ces quelques passages exprimant parfaitement le fond de votre pensée politique dans laquelle je me reconnais en grande partie :
« Pourquoi la droite, même dominante, a-t-elle toujours eu du mal à à assumer son identité, ses forces et ses valeurs, non seulement comme si elle en doutait mais, plus gravement, comme s’il était honteux de s’afficher ainsi, par une sorte de mauvaise conscience ?
[…] Le centre dans la droite est donc une fusion impossible parce que contre-nature.
[…] Les évolutions récentes m’ont encore davantage convaincu que sur beaucoup de thèmes qui me tiennent à cœur – liberté d’expression, courage intellectuel, justice pénale, les libertés et la sécurité, l’égalité, l’autorité de l’Etat, l’identité nationale notamment – j’étais beaucoup plus familier avec le discours d’une droite à la fois vertébrée et lucide, sans optimisme béat ou pessimisme compulsif, qu’avec n’importe quel centrisme filandreux se noyant dans ses méandres. »
De fait l’UMP/LR a oublié l’identité française, l’identité nationale qu’elle a sacrifiée sur l’autel d’une relation franco-allemande à sens unique, à savoir toujours dans la sauvegarde des intérêts bien compris de l’Allemagne, l’Union européenne telle qu’elle est construite n’étant que le décalque de la vision allemande, donc états-unienne… et asservie à l’OTAN, asservissement que monsieur Sarkozy a conforté avec toujours à l’idée qu’il vaut mieux être dans le train pour éventuellement pouvoir modifier sa direction plutôt que de rester à l’extérieur pour le regarder passer…
L’union des droites ? Oui mais avec quelles droites ? Je crains que l’espace entre LREM et RN ne soit à présent tellement étroit qu’il ne permette pas de créer le corpus d’idées politiques autorisant l’existence d’un parti, au fond « gaullien », suffisamment fort et distinct du RN pour entamer un rapprochement avec ce dernier sur une base de rapport équilibré, d’égal à égal.
Sans doute faudrait-il pour ce faire que Marine Le Pen laisse la direction de « sa boutique » à quelqu’un de moins clivant, par exemple son propre compagnon. On peut toujours rêver !
@ Patrice Charoulet
« (Laurent) Wauquiez. Très beau CV: major de l’agreg d’histoire, major de l’ENA »
Déformation professionnelle, coach Patrice. Talent et diplôme(s) n’ont rien à voir.
Pour n’importe quelle situation ou fonction, à diplôme égal la même proportion de grands professionnels et de ‘chèvres’. En passant bien sûr par tous les stades intermédiaires. Je veux m’engager sur l’autoroute ? J’acquitte le droit de péage.
C’est ça un diplôme, pas une aura d’obédience laïque coach 😮
La seule vraie image qui me reste de Laurent Wauquiez est celle d’un homme très poli, bien droit, avec un pince-nez en permanence. Le pince-nez anti-RN (ex-FN) qui lui a tenu lieu de drapeau, de citerne à idée unique, de clairon et de haut-parleur pendant tout son mandat. Il a mis un acharnement de tous les instants à faire savoir urbi et orbi qu’il ne voulait pas entendre parler de cette caste intouchable que sont les maudits dirigeants et immondes électeurs du FN.
Selon les habitudes de la ‘’bonne vieille droite de gouvernement’’, il a pris un soin extrême à ce que jamais un seul mot sortant de sa bouche ne puisse froisser la gauche ni être interprété comme pouvant être la moindre concession au FN. Dans le paysage politique français, il fait partie de cette bande d’ayatollahs fanatiques (avec le clan des grotesques raffarinards) qui préféreraient se faire tuer plutôt que de serrer la main, même de façon très protocolaire, de Marion Maréchal. A chacun sa notion du martyre.
Démissionner de la présidence des LR n’est donc qu’un tout petit coup de pied au Q qu’il se donne à côté de tous ceux qu’il mérite. Une importante fraction de ses électeurs n’a pas eu ses pudeurs de rosière et a opté pour une vraie droite, celle qui refuse le mondialisme insidieux, la rhapsodie rothschildienne, l’immigrationnisme destructeur, la négation de la culture française, l’appauvrissement de l’économie, l’inflation incontrôlée des dépenses inutiles et la guerre aux retraités.
Toute référence à De Gaulle me semble superfétatoire. SA constitution a été remaniée 26 fois mais lui, au moins, savait s’entourer de gens compétents (non, je ne parle pas de Malraux !). Il a bâclé l’affaire algérienne, il s’est plus battu contre les Français que contre les Allemands, il a commis la lourde erreur d’installer les communistes aux commandes en 1944/45, mais il reste néanmoins aux yeux de l’Histoire comme un des Grands Hommes au bilan « globalement positif.
Peut-on en dire autant du médiocre/douteux du 55 St-Honoré ? Il a encore trois ans pour ‘’se refaire’’… ou pour faire sombrer la France dans un chaos macro-dantesque. Son allusion préventive à la conduite des maires anti-LREM qui seraient considérés comme ennemis du Président donne le grand frisson. La majorité actuelle se sent pousser de drôles d’ailes. En russe, le mot majorité se traduit par ‘’bolchevique’’ (les mencheviks étant minoritaires). Petit Manu voudrait-il flirter avec Vladimir ?
« L’union ou la désunion des droites… »
Analyse fine et prise de position intelligente cher P. Bilger.
LR est un parti mort. Et bien mort !
Les tentatives de résurrection sont le fait de centristes (élus par des électeurs de droite, comme le rappelait la phrase d’un cacique il y a une trentaine d’années: la droite fournit les électeurs et le centre les élus). C’est la panique chez ces notables, ils n’auront plus d’électeurs de droite pour leur servir une carrière.
Tous finiront chez Macron : Pécresse, Bertrand… comme leurs aînés : Raffarin, Juppé… LR est mort : et tous les sanglots n’y changeront rien.
Vous voyez P. Bilger la levée de boucliers que votre billet suscite chez des habitués de ce blog normalement urbains, cultivés, ouverts (enfin ils le disent)… Déjà les canons de 420 sont de sortie ! Mais avec le degré zéro de l’analyse politique !
Marc GHINSBERG (04/07/19 01:09) me semble avoir une position plus éclairée, même si je ne suis pas d’accord sur une partie de son intervention: « Il y aura éclatement puis recomposition de la droite ». La réalité.
Nous assistons à l’éclatement et vous donnez cher P. Bilger une piste pour une recomposition possible. Vous allez vous faire beaucoup d’ennemis dans les médias.
Confrontation Zemmour / Szafran sur LCI : Szafran KO dès les premiers mots (hystérique, discourtois, brouillon, grossier, sans idées, fanfaron, mauvaise foi…). Le journaliste de gauche dans toute son horreur ! Zemmour calme, souriant, argumenté, réaliste…
J’ai bien aimé le passage de Zemmour sur Soros: enfin quelqu’un qui ose dire tout haut le mal qu’il pense de ce milliardaire corrompu qui veut détruire les nations européennes.
Cordialement
De grâce, que les opportunistes, les lâcheurs et les lécheurs, les faux-derches et les yaka (un coup à droite, un coup au centre, un coup à gauche) cessent de se poser en donneurs de leçons, en conseilleurs intarissables pour redresser la droite républicaine qu’ils ont contribué à couler par leurs agissements troubles.
Comme si l’on n’avait pas remarqué leur dextérité à retourner leur veste, et même leur pantalon pour se repositionner toujours du côté du plus fort ! Ce sont ces gens-là, graine servile de couards, de profiteurs et de dégonflés qui détruisent la France.
« Au bon beurre et par ici la bonne soupe » telles sont leurs devises. Tous collabos et sans honneur !
Pouah !
Quant à l’union (ponctuelle) avec le RN, pour battre la gauche, il me semble qu’elle aurait dû se faire bien avant, du temps de l’UMP lorsque la droite classique était en situation de supériorité. Aujourd’hui cela apparaîtrait comme une reddition… Toutefois, il serait absurde de continuer à diaboliser ce parti et notamment ses électeurs. Dès lors que l’adversaire à combattre n’est pas le RN mais la gauche et toutes ses composantes, où LREM joue le rôle d’aiguilleur se réservant habilement la part du lion de quelque côté que penche la balance électorale.
Laurent Wauquiez est victime du syndrome du premier de la classe, rang qu’il a occupé sans discontinuer depuis la classe de CP jusqu’à sa sortie de l’ENA.
Être toujours le premier crée inévitablement un sentiment de supériorité vis-à-vis de son entourage, empêchant toute empathie.
Partant du principe que son cursus universitaire prestigieux démontre implacablement qu’il est le meilleur, LW ne peut accepter aucune contestation, y compris, et surtout, au sein de son propre parti qui l’a désigné comme son président. Normal puisqu’une des doctrines fondamentales de la droite est, d’abord et avant tout, le mérite et la sanctuarisation de l’élite.
A noter que LR anciennement l’UMP avait connu le même genre de désagrément avec Alain Juppé, que Jacques Chirac, alors président, avait considéré comme « le meilleur d’entre nous ».
Se tromper une fois, c’est une erreur, deux fois, c’est une faute. Trois fois, c’est de l’incompétence. Alors attention à droite. Plus aucune erreur n’est permise ! 🙂
La fine équipe, la nouvelle vague, Christian Jacob, Gérard Larcher, Eric Woerth ainsi que Valérie Pécresse et Xavier Bertrand tous les deux bien au chaud, qui s’incrustent et savent qu’ils sont au bout.
Imaginez aujourd’hui un débat avec toute la fraîcheur des réseaux sociaux et ses nouveaux interlocuteurs, trentenaires du calibre de Marion Maréchal pour la seule partie visible de l’iceberg. Et ces barons repus en face.
Aujourd’hui ils sont vieux ! dépassés ! usés jusqu’à l’os qu’ils n’ont jamais cessé de ronger toute leur vie : la tête de veau vinaigrette à la cantine des assemblées a été remplacée par le Coca Light et les asperges des Landes – blanches of course. Il paraît même qu’une partie de la cave de ces cantines a été revendue.
Le nouveau monde pousse à la porte, en a assez de ces pique-assiettes et de la rente faite par des électeurs qui n’avaient de l’actualité que ce que les journaux voulaient bien leur vendre. Internet est arrivé.
Quelle image et crédibilité Gérard Larcher peut-il donner aujourd’hui auprès de ces jeunes. Lui et d’autres se sont fossilisés au Sénat, au Parlement, le dégagisme n’est plus un vain mot, la sauce qui coule au coin des lèvres ne fait plus recette. Tout va trop vite, ils sont tous en surpoids soit de l’âge soit du tour de taille, la jeunesse à qui l’on fait serrer la ceinture les méprise, les sondages sont là et bien là.
Méluche est touché, coulé, laminé, lui le rentier ou le viager de la politique… Jean-Christophe Lagarde c’est qui ? Ils ne veulent pas comprendre, pourtant les scrutins leur disent de se tirer fissa dirait un jeune « new age » sur son fixie.
La force de Macron est qu’il sentait l’air du temps et ce dégagisme à venir, sa seule erreur fut qu’il ne savait pas que la soignante de l’hôpital vivait sous le seuil de pauvreté… Mais l’industrie du pognon cher à Nanard n’a que faire de ces détails, sauf de les prendre sur le tarbouif en retour… En pleine figure, mais le défunt Cruchade a appris jusqu’au dernier instant.
Euh… Me voilà revenu en arrière, une époque imagée, sans doute révolue aussi, les applis ont pris le relais, la dissimulation est terminée, Balkany, comme Capri, c’est fini.
Gérard Larcher – le sauveur ? – au milieu de marcheurs au train soutenu, n’a plus qu’un seul espoir, la voiture balai ; fournie par Jupiter quand sa réforme des élus sera effective…
D’ici là un petit régime lui fera le plus grand bien, au dinosaure du Sénat, la cadence de pédalage va augmenter. Même si la façade Macron était bien fissurée, il est suffisamment leste pour aller quand même poser ses propres tirants.
Essai de combinatoire politique
Soit 5 sujets principaux : mœurs, compétition, décroissance, souveraineté, euro.
Soit, sur chacun de ces 5 sujets, deux options principales opposées :
Mœurs : conservatisme ou avancées
Compétition : acceptation de la mondialisation financière et de la concurrence libre et non faussée, ou refus
Décroissance : préparation en prévision de l’effondrement à venir ou perpétuation du statu quo
Souveraineté : nation ou Europe
Euro : défense à tout prix, quoi qu’il en coûte, ou abandon
Reste à combiner ces choix.
2 choix, 5 sujets, donc 2x2x2x2x2 combinaisons, soit 32 programmes.
Il y avait 34 listes lors des élections européennes, j’ai dû oublier quelques petits sujets, l’immigration par exemple, mais je ne suis pas loin du compte…
Droite ou gauche c’était simple mais ces rivages-là disparaissent à l’horizon. Quand l’intérêt général, ou la res publica, laisse à la place à l’individu-roi, il arrive ce qui doit arriver…
En thèse générale, la droite ne se coalise pas autour d’un homme ou sur une idée, mais contre un adversaire. Sa dernière démonstration d’unité serait donc la manif anti-chienlit du 30 mai 1968 sur les Champs-Elysées. En 1944, elle est divisée, et en 1871, sur la même ligne que la gauche modérée. 1936, peut-être ?
Et puis, en remontant jusqu’en 1815 et à la Chambre introuvable, on trouve le discours de La Bourdonnaye sur la loi d’amnistie, qui condamne en bloc les régimes des 25 dernières années. J’y verrais bien le moment fondateur de la droite française, incarné par un chevalier du poignard breton vitupérant « ces conspirateurs éhontés, ces hommes dangereux, qui, à toutes les époques de la Révolution, ont marqué dans ses rangs, l’ont, si j’ose dire, exploitée à leur profit, et élevé leur fortune sur ces malheurs publics ».
La suite est plus connue : « De pareils hommes inspireraient quelque intérêt ? Pour arrêter leurs trames criminelles, il faut des fers, des bourreaux, des supplices ; la mort seule peut effrayer leurs complices et mettre fin à leurs complots. Il n’y a plus à regarder en arrière ; l’ennemi que vous avez offensé est un ennemi implacable, sachez répandre quelques gouttes de sang pour en épargner des torrents ».
Le comique de la chose, c’est que cette demande, qui fut suivie d’application, est une imitation presque littérale d’un article de Marat dans l’Ami du Peuple…
À mon avis, le centre n’a de sens que s’il y a une droite et une gauche pour le contenir. Faute de quoi, étant par nature de consistance fluide, il s’étale comme une flaque d’huile et au lieu de se retrouver au milieu, il est partout chez lui, et c’est bientôt l’hégémonie. Les institutions de la Ve me paraissent assez bien répondre aux inconvénients du bipartisme gauche-droite, mais ce n’est plus le cas maintenant, et l’absence d’une opposition capable de prendre le pouvoir permet à une minorité de s’imposer sans avoir à négocier avec qui que ce soit.
Pour ce qui est d’une alliance des LR avec le RN, elle rebute beaucoup de monde (dont moi). J’en comprends l’intérêt électoral, sur le papier, mais si le parti républicain représente trop peu d’électeurs par rapport au RN, il sera tout simplement absorbé, ça paraît couru d’avance, d’autant plus qu’on cherche encore l’homme fort et obstiné qui pourrait défendre ses intérêts. Sûrement pas Sarkozy.
Je ne trouve pas Marion Maréchal convaincante. Elle a de l’ambition, et elle plaît, en plus elle est photogénique, ce qui peut lui permettre d’aller loin, mais j’ai du mal à comprendre l’intérêt qu’elle suscite. Ses théories sur le conservatisme sont du copier-coller des théoriciens anglais, sans la finesse et la complexité.
Marine Le Pen a une conception de la politique qui lui réussit électoralement, mais dont je redoute l’application si elle devait être élue à la tête de l’État. Je ne la vois pas s’entendre avec un autre parti pour gouverner, or, dans le rapport de force, elle est gagnante, vu son poids électoral de n° 1 du premier tour. Le Front National n’est solide sur rien, ni sur l’Europe, ni sur l’économie, ni sur sa politique extérieure. Il tire sa force de la fermeté de son opposition à la politique migratoire essentiellement, et de la manière frontale dont il évoque les problèmes de la France. Pour le reste, il promet aux gens ce qu’il est bien incapable de leur donner.
La droite classique s’affole trop vite. Qu’elle se perfectionne et se prépare, certainement, ce ne serait pas du luxe, mais qu’elle laisse aussi le temps faire son œuvre. Si capable de se régénérer que soit Macron, il décevra encore, et de plus en plus, car les résultats de sa politique sont loin d’être probants, si on prend un peu de hauteur pour les évaluer, sans parler de sa personnalité controversée. Chaque fois qu’il est contesté il se redresse, mais un peu moins vite et un peu moins bien, car l’on commence à voir les limites de son action, et quand la magie cessera d’opérer, il se retrouvera aussi démuni que ceux qu’il a envoyés au tapis.
Bonjour monsieur Philippe Bilger,
Vous avez fait un pas dans la voie de la raison qui devra l’emporter si nous voulons sauver ce qu’il reste de notre pays.
Il est normal que: l' »esprit simple voit les choses un peu différemment » mais je dirais « voit les choses bêtement » car il lui manque la fibre patriotique et la vision synthétique des causes et de leurs effets.
Il faut que nous puissions refonder l’Europe, réacquérir nos frontières et nos droits légitimes de nationalité ce que font tous les autres pays de cette planète.
Marion Maréchal nous en donne l’espoir, comment le refuser ?
@ Patrice Charoulet
« La droite, c’est LR. Point barre. »
Il est toujours possible de rêver…
Attendons donc que sous cette appellation se rencontrent des gens animés par des convictions de droite, par des comportements de droite, par des fidélités de droite, par une honnêteté de droite, par des priorités de droite, suivant une ligne politique solidement ancrée à droite etc.
Bien entendu, ils devraient tous être dévoués au service exclusif de la France et des Français avant de penser à leur gamelle.
Je crois que j’ai jeté un froid…
« Vive la pluralité des partis démocratiques.
Merde au parti unique « En Marche » !
No pasaran !
Non la droite originelle n’est pas morte car elle bande encore.
Vive de Gaulle. Vive la France. »
Ben dites donc les sœurs Semtob ont vraiment été affectées par la déculottée de la liste LR.
Des dames d’habitude si distinguées, tomber dans la vulgarité, c’est navrant ! 🙂
Au début, je croyais que tous les Français étaient pareils. Le soir, à la cave, avec le poste à galène, mon père me mettait les écouteurs sur les oreilles: « Les Français parlent aux Français », et je ne savais pas que j’écoutais Pierre Dac pour la première fois. Et puis, en fin de matinée, le 7 juin 1944, une voisine est venue sonner pour partager son soulagement: « de source sûre, ça y est, ils ont rejeté les Anglais à la mer, comme à Dieppe en 42 ».
Fin août, le lendemain de la Libération, des FFI/FTP sortis tardivement de l’ombre sont venus taguer sa porte.
Je découvrais qu’il y avait au moins trois catégories de Français: les gaullistes, les pétainistes, les communistes. Après, j’ai appris que c’était encore plus compliqué mais je suis resté gaulliste et la visite de la Boisserie m’est familière. Pour moi, le gaullisme politique a perdu sa nature à la fin du siècle précédent, avec la coexistence, pour les législatives de 1999, des listes RPF-Charles Pasqua, et RPR-Nicolas Sarkozy. Et il a fallu la fraîcheur et la sincérité de François-Xavier Bellamy pour me maintenir dans une continuité mise à mal par les filouteries de François Fillon.
Alors, faire l’union des droites quand il est déjà si difficile de faire l’union dans un parti de droite… L’union des droites est une utopie, je le sais, et je reste dans mon habitude bientôt séculaire, en espérant que le vieux Larcher et les jeunes néo-yéyés Peltier-Didier-Larrivé trouvent une solution pour les deux décennies à venir, que les néo-pépés Juppé-Sarkozy-Fillon n’ont pas réussi à trouver pour les deux décennies passées.
Cher Philippe,
« Penser l’avenir » est une douce invitation.
Il est un parti qui ne l’interroge pas beaucoup et ne mesure pas les conséquences de ses choix.
Ainsi, ce jour le groupe En Marche et le MoDem ont fait voter leur nouveau règlement de l’Assemblée nationale qui au prétexte d’éviter la loi bavarde, s’apprête à mettre en place un train de lois express, violant le droit individuel de représentation à l’Assemblée nationale.
Nous appelons le Conseil constitutionnel à garder l’esprit du droit citoyen à une représentation parlementaire dotée d’un temps de parole suffisant à l’examen des lois, à la discussion des articles et tout simplement à respecter le temps de maturation d’une loi dans un vrai débat parlementaire.
Ces pauvres créatures ne comprennent pas qu’en effaçant le rôle parlementaire, ils s’effacent eux-mêmes et fragilisent la Cinquième République.
Cet hyper-présidentialisme commence à faire désespérer de l’avenir.
Le 16 avril 2019 à 23h12 dans votre billet « Notre-Dame, tenez bon ! », nous évoquions le silence du gouvernement, de la Ville de Paris sur les conséquences de l’exposition au plomb des Parisiens et du bassin versant Seine et demandions un principe de précaution.
Ce jour, nous découvrons un problème d’une gravité majeure concernant les batteries au plomb de l’énergie solaire.
Selon les scientifiques, les nouvelles capacités en énergie solaire de deux pays, la Chine et l’Inde, se traduiront par un rejet de l’ordre de 2 400 kilotonnes dans l’environnement soit environ un tiers de la production mondiale de plomb.
Lorsque l’on sait que la production des médicaments à usage français et européen est presqu’entièrement réalisée en Chine, les laboratoires s’étant débarrassés de la production comme de la recherche et cela est aussi une catastrophe pour notre avenir, nous sommes en droit d’attendre des gouvernements plus responsables, plus vertueux et plus avertis.
Nous sommes les témoins d’une politique artificielle et ne mesurons rien de l’intelligence artificielle.
95 villes chinoises de très forte densité s’enfoncent d’une dizaine de centimètres par an.
Un tiers du Pakistan s’est enfoncé de plusieurs pieds ces dix dernières années et les satellites en fournissent les preuves.
Le delta du Rhône est le troisième delta du monde à présenter la plus grande dangerosité d’effondrement et toutes ces informations sont muselées, ignorées des populations alors que des études nombreuses devraient amener à limiter la densité des constructions littorales.
Lorsque des ados de 15/17 ans parviennent à immobiliser des villes entières en réclamant des rançons pour la remise en service des serveurs des Institutions, lorsque des baleines se coincent dans les autoroutes de l’information et que ces câbles vivront une débâcle annoncée suite à des coulées de boue, à des séismes ou des glissements tectoniques ou attaques de requins, nous vivrons l’Atlantide numérique qui ne se situe dans l’espace cloud que pour une infime partie et pour la majeure partie aux fonds des océans.
Installer une data base sur Paris fera augmenter la température et les périodes de canicule et de pollution.
L’euphorie d’une course à la modernité, à la nouveauté accélère la disparition de l’humanité si aucune conscience ne veille.
françoise et karell Semtob
Je répète qu’il ne faut pas se tromper d’adversaires et que les premiers à combattre sont au LREM, ramassis de traîtres, de manipulateurs et de lécheurs qui mangent à tous les râteliers (cf mon post du 4 juin 2019, 13:05).
J’ajoute que les conseilleurs du type caméléon et sans aveu qui par leurs trahisons successives ont précipité la chute de la droite classique, devraient avoir au moins la décence de se taire au lieu de venir faire les paons et jouer les monsieur Loyal sur ce blog en multipliant les commentaires…
Plus hypocrites que ces gens-là tu meurs ! N’est-ce pas Achille ?
Il m’avait échappé mais je le sentais pas très loin, il a égayé les universités d’été, lui, ses polos de toutes les couleurs (sa marque de fabrique), le pull parfois sur ses épaules, groupie de Johnny, le djeun’ à tout prix, l’image est rassurante, l’ensemble lourdingue.
Le Phénix du Poitou, ses envolées lyriques n’ont pas transformé le pays, et comme la pastille Valda cela ne pouvait pas faire de mal. Il laissera une trace impérissable pour tous les pratiquants en herbe de la langue anglaise, pour le Chinois ce devait être un feu d’artifice, le polyglotte que le monde entier nous envie, le spécialiste de la Chine soi-disant… Il a dû y vivre de longues années, pour porter une telle reconnaissance.
Imaginez une seconde l’attelage, Larcher-Raffarin, pour sauver la récolte, visionnaires de salon, ces quelques lignes à suivre qui prouvent le sens aigu de la politique du second.
Meilleur pour nous faire rire que pour redresser le pays, il est vrai que son allure voûtée penchait plutôt à le faire regarder la pointe de ses souliers que humer l’horizon.
Allez, une perle pour la route, c’est le moment d’en rire, dans son camp cela doit être à pleurer. Sacré Jean-Pierre Raffarin ! Les raffarinades pour remonter un nouveau programme et construire un avenir en commun c’est le moment ou jamais, car question récolte c’est plutôt la terre brûlée:
«Qui sème la division récolte le socialisme»
(Jean-Pierre Raffarin a prononcé cette phrase pour la première fois en 2010 sur le plateau du Grand Journal de Canal+, pour mettre en garde son camp sur les dangers de la division. Il l’a utilisée une nouvelle fois en 2014, au cours de l’entre-deux-tours des élections municipales.)
Pourquoi la droite, même dominante, a-t-elle toujours eu du mal à à assumer son identité, ses forces et ses valeurs, non seulement comme si elle en doutait mais, plus gravement, comme s’il était honteux de s’afficher ainsi, par une sorte de mauvaise conscience ?
Tout simplement parce que que depuis l’ère de glaciation stalinienne de 1945, le vrai pouvoir, celui du monopole sinon des idées du moins celui de diffusion des consignes d’endoctrinement, a imposé la directive du Komintern consistant à qualifier de « fasciste » tout pays dans lequel le pouvoir politique n’est pas aux mains d’un parti communiste mais dans celles d’un parti politique dit de droite.
Il est d’ailleurs incroyable que 80 ans après l’invention de ce système de diabolisation de n’importe quel adversaire sérieux, nous soyons obligés de continuer de vivre selon ces calembredaines et sur une morale politique inversée…
Mais cette « droite » qui selon le mot de Mitterrand « n’a pas d’idées, que des intérêts », est dénuée de penseurs de haut vol maîtrisant les divers aspects de la philosophie politique et de son environnement historique, avec le triste résultat que nous constatons à savoir que des gens qui sont supposés êtres intelligents, parfois majors de telle ou telle école, voire agrégés d’histoire (n’est-ce pas, cher Patrice ?) sont incapables de renvoyer dans leurs buts de façon argumentée et cinglante des adversaires parfois rompus à l’art de la dialectique marxiste-léniniste.
Et de façon pitoyable, courbant le dos, ils se contentent d’ânonner consciencieusement sous l’œil sévère de leurs maîtres les mantras politiquement corrects répandus urbi et orbi par les perroquets médiatiques…
Voilà une manière décomplexée et civilisée de suggérer l’union entre la droite dite classique et ce que les médias appellent inlassablement l’« extrême-droite ».
Mais cette droite « classique » s’est proprement suicidée en refusant d’acter la montée inéluctable d’une droite atypique et d’en tirer les conséquences.
C’est l’air du temps, cette montée populaire qui demande de la justice sociale, de l’ordre, et le respect de la Nation.
Le parti LR a été incapable de répondre à cette demande. Il a répété qu’il ne ferait jamais alliance avec un parti (le RN) nauséabond, raciste, xénophobe, antidémocratique et incompétent.
Il répondait ainsi, comme Ph. Bilger l’écrit si bien, aux injonctions morales de la gauche et des médias.
Il a creusé sa tombe, au fil des années, se raccrochant à un héritage gaulliste qui ne dit plus grand-chose aux jeunes générations, et en ignorant la révolution opérée par Marine Le Pen au sein du RN.
Finis les anciens d’Algérie, de l’OAS et de Vichy, qui faisaient avec JMLP la colonne vertébrale du FN !
Aujourd’hui le RN a renoncé à la sortie de l’euro pour le retour au franc, et sa rhétorique économique est d’inspiration libérale.
Restent, au plan national, un franc parti pris pour la défense des frontières, la maîtrise de l’immigration et la défense de la culture française, idées très largement partagées au sein de la population.
Où sont passés les fascistes ?
Emmanuel Macron, fin stratège, a bien compris cette déliquescence de la droite française et, comme on le sait maintenant, a décidé d’une posture légitimiste, de type gaullien, afin de siphonner la droite française.
Il s’est appuyé sur les moyens de la Constitution et le réflexe légitimiste des bourgeois, échaudés par les Gilets jaunes et inquiets du devenir de leurs rentes et retraites.
Pour faire simple, Emmanuel Macron réédite l’expérience gaulliste, consistant à court-circuiter le régime des partis en place pour installer le sien.
La différence, c’est que le petit peuple ne suit pas et que le contexte économique et budgétaire n’est pas favorable.
Pas de quoi surfer longtemps…
« Convention nationale LR en octobre ! »
Voilà l’idée géniale des centristes rassemblés autour de Larcher pour sauver et refonder la droite !
Quelle dérision ! LR est bien mort avec des zozos pareils. Simple confirmation !
Cordialement.
Le problème des gens de droite, particulièrement LR, est qu’ils regardent dans la mauvaise direction: celle de leurs pieds afin de viser puis écraser ceux de leurs voisins tout en évitant que leurs arpions ne le soient.
« Pourquoi la droite, même dominante, a-t-elle toujours eu du mal à à assumer son identité, ses forces et ses valeurs, non seulement comme si elle en doutait mais, plus gravement, comme s’il était honteux de s’afficher ainsi, par une sorte de mauvaise conscience ? »
Mais parce que la droite, ce sont les riches, et que la majorité des électeurs sont pauvres. En plus, aujourd’hui, les »valeurs », la religion et la famille, ça ne fait pas vraiment recette. Le travail non plus. C’est d’ailleurs regrettable, mais c’est un fait. D’où la nécessité d’inventer la fracture sociale comme Chirac pour arriver au pouvoir, et je ne vois pas ou était le centrisme chez Sarkozy en 2007.
Quant à l’union des droites… la droite classique compte dans ses rangs des centaines d’élus de valeur aptes à servir le pays. Comme le PC en son temps. Alors qu’au FN ils sont trois ou quatre, tous soumis au clan Le Pen dont Marion est le provisoirement ultime avatar. Elle passe bien à la télé mais est totalement inculte et inapte à toute prise de décision, et sert complaisamment la soupe à tous ses protecteurs de l’étranger, de l’alt-right au Kremlin et ses chapelles les moins enviables. Je ne comprends pas qu’on puisse la considérer sérieusement comme une alternative.
Il y a trop de déséquilibre entre « la droite et le centre », la richesse des nuances de leurs idées (si seulement ils les assumaient plus !),leurs pléthores de cadres et d’élus, mais leur 8 % aux européennes, et les mauvais comiques troupiers du FN, leurs maigres réserves de cadres, mais leur popularité ne se démentant pas. Les dirigeants des Républicains ne seront pas vraiment en mesure de dicter l’agenda si une union était envisagée.
Passons sur la comparaison éculée entre le communisme, auquel la gauche a dû s’allier pour parvenir au pouvoir, et l’extrême droite. L’idéologie du premier est fraternelle, trop même, au point de pousser au même radicalisme sanglant que les idées des Lumières pendant la Révolution. Alors que l’extrême droite se caractérise avant tout par la haine de l’ennemi, ne proposant aucun programme constructif. Que le communisme n’ait pas marché, et c’est un euphémisme, sauf peut-être aux Seychelles qui étaient paraît-il communistes avant, ou sur l’île de Tristan da Cunha ou il est effectivement réalisé, nomenklatura sécuritaire héréditaire et datchas incluses. Mais cela ne signifie pas qu’il faut le placer au même plan moral que le nazisme, n’en déplaise à Stéphane Courtois et Nicolas Werth, dont j’ai lu le livre, très bien documenté.
Mais je vous rejoins totalement sur un point: il n’y a plus trop de différence entre FN et LR sur l’immigration, Sarkozy est passé par là et Fillon était bien parti pour reprendre le flambeau. Mais si être de droite se résume aujourd’hui à épouser les positions du FN en matière d’immigration, la droite risque effectivement comme le disait Guillaume Peltier de disparaître du pays pour se dissoudre dans l’extrême droite. Même diluée de centrisme ou de libéralisme (mais reste-t-il des libéraux en France ?), le cocktail sera indigeste.
Et je pense qu' »examiner ce que devrait être une véritable droite » est en fait plus prioritaire que tout, car on ne s’y retrouve plus très bien, au-delà des slogans sur les valeurs, mot devenu à peu près vide de sens à force d’être galvaudé par tout le monde.
La, ou les, droite(s) se déchire(nt), les Insoumis commencent aussi, la gauche n’est plus. Les médias se passionnent pour une dynastie bretonne, oubliant que nos ancêtres ont coupé la tête du dernier représentant des dynasties qui nous gouvernaient.
Un siècle de bazar pendant lequel on se savait plus ce qui nous gouvernait ! Royauté, empire, République, dictature ? Jusqu’à ce que la première révolution industrielle, celle du charbon, de l’acier et du moteur à explosion, ait forcé la société à se règlementer, en République. L’esclavage, aboli quelque temps auparavant, étant revenu sous forme ouvrière. Il fallait contrer les nouveaux esclavagistes: les patrons. Une lutte qui n’a d’ailleurs pas encore cessé en France.
Nouvelle révolution, robotique celle-là, sans gueules noires mais avec des burn-outés entre deux périodes de vacances, bio-aseptisée, et nos médias et bavards habituels sont en mal de chef, même si les Gilets jaunes proclament haut et fort tous les samedis qu’ils ne veulent pas de chefs.
Plus de gauche ni de droite mais une débâcle, sans Blitzkrieg comme en 40, vers le centre, une nouvelle sorte de Vichy et de Pétain ?
Rassurant le centre, il y a un chef qui combat une dynastie !
Seul avantage ? Benalla a disparu !
A y bien penser il s’agit plus d’une foire que d’un bazar !
Heureusement les Bleus et, j’espère, les Bleues, sont là pour redorer notre blason qui ne brille guère côté politique.
@ Mary Preud’homme | 04 juin 2019 à 21:57
« J’ajoute que les conseilleurs du type caméléon et sans aveu qui par leurs trahisons successives ont précipité la chute de la droite classique, devraient avoir au moins la décence de se taire au lieu de venir faire les paons et jouer les monsieur Loyal sur ce blog en multipliant les commentaires… Plus hypocrites que ces gens-là tu meurs ! N’est-ce pas Achille ?
1- Je ne vois pas comment je peux être considéré comme un traître qui a précipité la chute de la droite, vu que j’ai toujours voté à gauche, sauf au second tour de la présidentielle de 2002 et au premier tour de celle de 2017 où j’ai voté Fillon et ce, malgré le scandale du Penelopegate.
Je n’allais pas voter pour Hamon, le candidat du PS qui faisait partie des frondeurs qui ont torpillé le PS quand même ! Ce type qui est passé de monsieur 6 % à l’élection présidentielle à monsieur 3 % aux élections européennes. Le candidat du PS qui a quitté celui-ci au bout de quelques mois pour créer son propre mouvement.
Si vous voulez un exemple de félonie, je pense que vous avez là un très beau spécimen.
2- Me taire ? De quel droit me demandez-vous de me taire ? Pour avoir le droit de s’exprimer faudrait-il, au préalable, avoir des idées qui correspondent aux vôtres ?
Drôle de conception de la liberté d’expression ! Elle ressemble curieusement à celle de Laurent Wauquiez qui a viré de la direction de LR tous ses collaborateurs et collaboratrices qui n’adhéraient pas inconditionnellement à ses convictions, c’est tout dire !
J‘ai tout autant le droit de m’exprimer sur ce blog que vous et les exalté(e)s qui se répandent en inepties pour défendre l’incompétence de Laurent Wauquiez qui, par orgueil et obstination, a conduit le parti dont il avait la charge là où il est aujourd’hui.
@ boureau | 04 juin 2019 à 22:59
« Quelle dérision ! LR est bien mort avec des zozos pareils. Simple confirmation ! »
Bah, cela fait déjà un moment que ce parti est moribond. A force de ne pas faire ou de faire le contraire de ce sur quoi on a été élu, forcément ça finit par se voir, et les électeurs de ce parti ne sont pas que des niais. Le corbillard est en route, c’est même Christian Estrosi qui a été un des premiers à le pousser après le vibrant appel d’un certain Boyer (LREM) qui avait déclaré que les maires qui n’auraient pas prêté allégeance à Jupiter seraient considérés comme des ennemis, rien que cela.
Quant à LREM, groupement d’intérêt économique de mercenaires, il connaîtra le même sort que LR après le second mandat du « Chef », la lutte pour lui succéder sera fatale.
@ caffer
« Finis les anciens d’Algérie, de l’OAS et de Vichy, qui faisaient avec JMLP la colonne vertébrale du FN ! »
Il y avait aussi d’authentiques résistants :
https://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/le-front-national-a-compt%C3%A9-dans-ses-rangs-de-tr%C3%A8s-nombreux-r%C3%A9sistants-et-d%C3%A9port%C3%A9s.html
Et rappelons tout de même que lorsqu’en 1972 le FN a été fondé, la guerre était terminée depuis 27 ans…
Il était alors temps de rassembler les Français et de les réconcilier quels qu’aient été leurs choix antérieurs au lieu d’entretenir un esprit de guerre civile permanente.
VOIX, VISAGE, CERVEAU
« Les voix trompent moins que les visages: la concordance entre la voix et la sottise d’une créature souffre peu d’exceptions. Il y a des femmes qui ont la voix si bête qu’on doute qu’elles puissent l’être à ce degré ; mais oui ! Elles sont aussi bêtes que leur voix. (Mauriac, 1966) »
Chaque matin, je me débrouille pour prendre mon petit déjeuner à 7h45 dans ma cuisine en ouvrant ma radio pour écouter, sur RTL, un entretien d’un quart d’heure avec une personnalité politique. Ce matin, je suis arrivé un peu en retard et n’ai pas entendu le nom de l’invitée. Pendant cinq bonnes minutes, je ne savais toujours pas. J’avais compris que la dame qui parlait était macroniste. La seule chose dont j’étais sûr est que cette voix était une voix bête, insupportablement bête. Avec des accents de gauche, j’en étais certain. Enfin, j’appris le nom de la dame : Sibeth Ndiaye.
Puisque je parle des voix, j’ai eu le plaisir de converser avec cinq de mes confrères d’ici.
Les cinq voix étaient pleines d’esprit. C’étaient des messieurs. Je n’aurai pas ce plaisir avec Lucile, Catherine, Mary et duvent, elles savent pourquoi : je suis sûr qu’elles n’ont pas des voix bêtes.
Le visage maintenant. Il peut tromper (voir ci-dessus la phrase de Mauriac). Stendhal, l’homme le plus intelligent de son siècle, à mon humble avis, avait une tête de charcutier
et sans aucun charme. Deux confrères d’ici ayant été voir ma binette sur FB, ont été… déçus. J’ai dit et je redis que je suis le moins envieux des hommes. On pourrait croire qu’à
trente ans j’aurais bien aimé avoir la figure d’Alain Delon, dont toutes les femmes rêvaient, paraît-il. Même pas. Ou pour avoir une tête de droite, avoir la tête qu’avaient à trente ans Chirac ou Pompidou. Têtes de droite, sans conteste. Même pas. En un sens, cette déception est flatteuse. On espérait mieux en voyant ma tête après avoir lu ma prose. C’est gentil pour ma prose. L’un des deux curieux va jusqu’à user du mot « phénix » ! C’est trop, vraiment. Vous blessez ma modestie.
Une des raisons pour laquelle je suis le moins raciste de ce blog (ne parlons pas du blog de Rioufol, où je vais cesser d’aller faire des escapades furtives, puisque tout le monde y est lepeniste), est que je pense qu’il y a peu de rapport entre la dose de mélanine présente dans la peau et l’esprit de celui qui a cette dose. Senghor a-t-il moins d’esprit que le très blanc Ribéry ? Je ne juge donc pas les gens sur leur tête (sur Facebook ou dans vie) mais un par un sur leurs pensées, leurs paroles, leurs actes.
P.-S.: A ma très chère duvent. Laissez-moi tout d’abord vous dire toute la déférence que j’ai pour la personne de ce blog qui possède la plus admirable culture romaine. Cela ne court pas les rues.
En second lieu, je ne fais jamais de photos de personne, encore moins de moi. Les seules photos dont je dispose sont faites dans un Photomaton à la gare de ma sous-préfecture, quand on me demande une photo d’identité J’avais, il y a trois ans, des montures « cristal »
pour mes lunettes. Elles sont maintenant d’un bleu foncé, j’évite le mot « marine », vous devinerez pourquoi. Mon nez n’a pas changé : il est toujours au milieu de ma figure. Il est droit, ni aquilin ni camus. Quant à ma moustache, ce n’est pas celle de Plenel ou de Martinez. Roselyne Bachelot avait eu la bonne idée, un matin, sur LCI, de lancer une pétition contre la moustache de Martinez. J’aurais signé avec joie.
N’hésitez pas à communiquer votre mail à notre chère modératrice pour votre serviteur. Je verrai votre joli minois sur FB et peut-être pourrai-je entendre votre voix, je n’en doute pas, qui doit être pleine d’esprit.
@ Achille
Prétendument de gauche vous auriez dans un premier temps voté Fillon à la présidentielle, lequel semblait plus en capacité de gagner que Hamon (de gauche), puis vous vous êtes opportunément reporté sur LREM et son entreprise de récupération tous azimuts quand le vent a tourné. Pirouettes cacahuètes et vas-y que j’t’embrouille !
Et aujourd’hui, volte-face et triple axel, vous prétendez jouer les conseilleurs et les sages pour un parti (LR) qui manifestement vous est étranger… Que ne les gardez-vous pour la gauche qui en aurait bien besoin ?
Quant à Wauquiez, qu’on l’aime ou le haïsse, force est de reconnaître que c’est un homme de conviction et de fidélité, ce qui n’est déjà pas si mal pour un politicien. Et qu’en outre après la défaite de son poulain tête de liste aux européennes, il a eu le courage et l’élégance d’assumer, seul, l’échec.
Un billet qui traduirait une pente douce vers l’extrême droite, le nationalisme et l’affaiblissement de l’Europe ?
@ caffer 4 juin 22.53
« Aujourd’hui le RN a renoncé à la sortie de l’euro pour le retour au franc, et sa rhétorique économique est d’inspiration libérale. »
MLP libérale ? Vous plaisantez, j’imagine ! Entre elle et Méluche, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Quant à ses positions sur l’euro, elles sont claires comme du jus de boudin, fluctuant au gré des sondages qui montrent que les Français ont fini par s’attacher à l’euro. Comment peut-on être europhobe et vouloir conserver l’euro ?
Pour moi, MLP n’est pas de droite, juste nationaliste et socialiste.
C’est pourquoi j’ai bien apprécié le petit essai de combinatoire de Denis Monod-Broca qui pointe ainsi la contradiction entre ce qu’on appelle « les droites ».
Wauquiez/Bellamy sont assez proches de Marion Maréchal : libéraux au plan économique (encore que…) et conservateurs au plan sociétal, opposés au mariage pour tous, à la PMA, à l’euthanasie, etc. Mais, au plan économique, à mille lieues de MLP ou des « traîtres » qui sont allés à la soupe de LREM, plutôt libéraux sur le plan sociétal.
Comment voulez-vous qu’un tel attelage puisse avancer ?
Tous ont beau se référer à de Gaulle (mais qu’on lui fiche la paix) – y compris Philippot qui a pris une belle fessée – personne ne rassemblera les droites car personne n’en a les épaules, le charisme, l’autorité, certainement pas les Larcher, Woerth, Pécresse, j’en passe et des meilleurs.
Et c’est la raison pour laquelle EM a réussi son hold-up !
Résumé excelllentissime de Sarkozy publié par le Volatile qui lisse ses plumes avec un plaisir non dissimulé, comme au temps de Mongénéral :
Sarko: « Fillon a creusé la tombe de la droite et Wauquiez a cloué le cercueil »
…On pourrait même rajouter que Larcher va pouvoir y jeter les premières pelletées avant le sauve-qui-peut des municipales, où chacun pensera à sauver sa peau.
Gérard Larcher qui voit venir tout cela de son siège désormais éjectable, va devoir sans aucun doute avaler des couleuvres énormes pour continuer ses petits déjeuners à la cantine tant convoitée du Sénat.
« La mort du LR » (suite)
Interview de Larcher ce matin sur LCI.
Comment quelqu’un peut-il croire ce que cet homme proclame ?
Champion des combinaisons politiques de quelque sorte que ce soit (notamment francs-maçonnes), cet homme a passé sa vie à ourdir des complots, des alliances, des coups fourrés, des coups montés… pour arriver et se maintenir à son Graal : la présidence du Sénat !
Machiavel à côté de Larcher est un angelot !
Et c’est cet homme (de l’extrême centre) qui prend la tête de la croisade pour restaurer la droite LR moribonde ! Il est prêt à tout avec ses coups de billard à cinq bandes minimum !
Les électeurs de droite vont se retrouver cocus en deux temps trois mouvements, et le noble Larcher, la main sur le coeur (ou sur l’estomac) va tout simplement créer une force ou un mini-parti supplétif de LREM.
Ses contacts directs avec Macron permettent à ces deux combinards de nouer des intrigues discrètes et même secrètes, dont chacun des deux espèrent tirer un profit maximum.
Les discussions qu’ils vont avoir sur la réforme constitutionnelle vont leur permettre de peaufiner cette stratégie de force supplétive. Chacun va y trouver son compte : Macron va pouvoir, tant bien que mal, faire passer sa réforme et finir sans trop de problème son quinquennat et Larcher va préserver son cher Sénat et son très cher poste de Président.
Devinez les cocus dans ce vaudeville ?
Allez, je donne la réponse : les électeurs LR. Après tout, si ça leur plaît de l’être, grand bien leur fasse !
Cordialement.
Si les intellectuels tels que vous, P. Bilger, avaient le courage de dénoncer la diabolisation de JMLP qui ne repose sur strictement rien au lieu de l’entretenir, ce serait un grand progrès.
Certes il y avait au FN des drôles de personnages. J’en ai vu lors d’un rassemblement qui avaient une tenue de service d’ordre qui n’aurait pas fait tache chez les SA, comme il y en a toujours eu dans tous les partis, avec Benalla par exemple. Ceci dit JMLP n’a jamais été, même de très loin, un nazi.
JMLP a sympathisé avec les admirateurs du Maréchal Pétain comme l’a été le Colonel Rémy, le plus grand résistant communiste qu’il y ait eu.
JMLP a dit lorsque l’existence des chambres à gaz était en question, que c’était en tout état de cause un détail dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et alors ?
JMLP a sympathisé avec les parias de l’OAS, les officiers qu’il avait connus en tant qu’officier lui aussi, et qui avaient engagé leur honneur pour que l’on ne commette pas en Algérie l’infamie commise en Indochine, et alors ?
JMLP a sorti un calembour d’un goût douteux avec « Durafour crématoire ». Quelle affaire !
En réalité, son plus grand crime dans une république de pourris à tous les étages, c’est d’être un homme d’honneur. Intolérable !
Alors, certes, la grande gueule de baroudeur prompte aller à la castagne en Indochine, à Suez ou en Algérie n’est pas votre profil de jeune homme de bonne famille, mais ça ne justifie rien.
Merde à la fin.
En 1968, l’écrivain Marcel Jouhandeau s’adressa aux étudiants enragés de cette façon: « Demain, vous serez tous notaires ! ». Parole prophétique.
Les soixante-huitards Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil défendent ardemment et du matin au soir, et partout, le gouvernement ni gauche ni droite, à la sauce béarnaise. On vieillit.
Moi qui n’avais aucune sympathie pour les émeutiers de 68, qui n’ai toujours aucune sympathie pour les gouverneurs autoproclamés des ronds-points ou pour les incendiaires-pillards du samedi, je n’ai toujours pas la moindre tendresse pour Bayrou et son idole quadra.
Relevons tout de même cette ahurissante enfilade de mensonges, qui montre à quel point le militantisme politique n’a rien à voir avec la réalité, et tout à voir avec les fantasmes (Tomas | 04 juin 2019 à 23:12) :
« Parce que la droite, ce sont les riches, et que la majorité des électeurs sont pauvres. »
Mais bien sûr. La majorité des électeurs sont pauvres. Il y a 14 % de pauvres en France. C’est l’un des taux les plus faibles en Europe.
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2018/09/13/29006-20180913ARTFIG00001-pauvrete-en-france-les-chiffres-a-connaitre.php
D’ailleurs, la pauvreté, en termes statistiques, est une notion relative. Un pauvre américain est plus riche qu’un « petit riche » français. Concrètement. D’après les biens qu’il possède.
Les saletés gauchistes qui s’étalent à longueur de sites Web s’indignent qu’il existe des pauvres en France. Des tripotées de somptueux imbéciles se tordent les mains en déplorant qu’il y a ait x millions de pauvres dans notre beau pays. L’existence d’un seul pauvre serait un scandale international. Mais heureusement, qu’il y a des pauvres, en France. S’il n’y en avait pas, la France n’existerait pas.
Déplorer qu’il y ait des pauvres en France, c’est comme regretter que la France ait une superficie. Nous sommes environnés d’ânes savants. L’analphabétisme arithmétique fait des ravages.
Et donc, la droite serait minoritaire, parce que seuls les riches seraient de droite, et que les pauvres seraient majoritaires.
Ce sont les mêmes abrutis gauchistes qui se plaignent de l’essor de l’extrême drouâ-â-âte, laquelle recueille la majorité des voix, aux dernières nouvelles.
https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Resultats-des-elections-europeennes-2019
Qui a voté pour l’extrême drouâ-â-âte ? Les ouvriers, et les pauvres.
https://www.ipsos.com/fr-fr/europeennes-2019-sociologie-des-electorats
Quand la réalité ne correspond pas à la théorie, c’est la réalité qui a tort. Pas le théoricien.
« L’idéologie du communisme est fraternelle, trop même, au point de pousser au même radicalisme sanglant que les idées des Lumières pendant la Révolution. »
Voilà. Le communisme est fraternel, il l’est même trop, c’est pourquoi il a fait 100 millions de morts. La fraternité, chez les gauchistes, ça consiste à massacrer son prochain. Je n’invente rien. Ce sont eux qui vous le disent. En revanche…
« L’extrême droite se caractérise avant tout par la haine de l’ennemi, ne proposant aucun programme constructif. »
Evidemment. Le Front national dégouline de haine, c’est pourquoi il n’a jamais tué personne. Sauf un Arabe qui a été jeté à la Seine, et encore, ce n’était pas par des membres du Front national. Mais ça n’empêche pas la gauche de nous le repêcher tous les ans, c’est le seul martyr qu’ils ont à se mettre sous la dent.
Notez la fausse analogie entre la haine, et l’absence alléguée de « programme constructif ». Le comble de la haine, c’est bien sûr de ne pas avoir de programme constructif. A cette aune, le haineux en chef serait quelqu’un comme François Bayrou, il me semble.
Vous remarquerez aussi l’emploi du mot « constructif » par la gauche. C’est assez simple, en fait : n’est pas constructif ce qui n’est pas de gauche.
« Que le communisme n’ait pas marché, c’est un euphémisme. »
Ah. Tout de même.
« Mais cela ne signifie pas qu’il faut le placer au même plan moral que le nazisme, n’en déplaise à Stéphane Courtois et Nicolas Werth, dont j’ai lu le livre, très bien documenté. »
Bien sûr que non. Pourquoi ? Silence. Le gauchiste est pudique. Il ne vous dit pas tout. Le communisme est plus moral que le nazisme, car, bien qu’il ne « marche pas », il part d’une bonne intention : la fraternité. Laquelle se termine curieusement en bain de sang, mais peu importe.
Et le gauchiste a lu le Livre noir du communisme. Il le trouve « très bien documenté ». Il a pris connaissance des exactions et des chiffres. Il ne les remet pas en cause.
C’est simplement qu’un tout petit détail comme la réalité, comme 100 millions de morts, ne saurait ébranler la théorie du gauchiste, lequel a par définition raison, puisqu’il est de gauche.
Le gauchiste vient de vous dire qu’il est plus moral que vous, puisque lui, il trouve morale une idéologie qui réussit à faire 100 millions de morts (sans doute par erreur, peut-être par excès de zèle ?), contrairement au nazisme qui en a fait beaucoup moins, et qui a duré 12 ans au lieu de trois quarts de siècle (ou d’un siècle et demi, selon les repères que l’on prend). (*)
Et contrairement à l’extrême drouâ-â-âte, qui en a fait à peu près zéro, mais elle, elle est « haineuse », et ça, c’est mal. Tandis que les communistes, ils vous massacrent 100 millions de bonshommes avec amour et fraternité, et ça, ça change tout.
Encore une fois, ce n’est pas moi qui vous le dis. Straight from the horse’s mouth. Je ne fais que retranscrire les propos du premier gauchiste venu.
______
(*) Autre malhonnêteté insigne de la gauche : elle compare le nazisme et le communisme pour exonérer ce dernier, ou du moins l’excuser ; mais sans jamais mentionner que le danger communiste est plus vivace que jamais aujourd’hui, alors que le danger nazi a complètement disparu avec Hitler.
Des centaines de millions de dirigeants politiques et de citoyens se réclament du socialisme ou du communisme aujourd’hui, sur tous les continents. Tandis qu’aucun dirigeant politique ne se réclame du nazisme, et que seuls quelques milliers d’individus totalement dépourvus d’influence s’en réclament à travers le monde, à tout casser.
A condition, bien sûr, de ne pas compter les musulmans parmi ces derniers — musulmans auxquels les communistes trouvent toute une série d’excuses, du coup. Prolongeant la stratégie islamo-gauchiste qui fut inaugurée dès 1920, au congrès de Bakou, par Grigori Zinoviev, le président de l’Internationale communiste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_congrès_des_peuples_d'Orient
@ Lucile | 04 juin 2019 à 14:50
« Je ne trouve pas Marion Maréchal convaincante. (…) Ses théories sur le conservatisme sont du copier-coller des théoriciens anglais, sans la finesse et la complexité. »
Vous êtes sévère, mais je partage un peu votre impression.
Marion avait eu l’intelligence de prendre de la distance pour se former dans des domaines où elle éprouvait des faiblesses, c’était une excellente idée, je trouve qu’elle revient un peu trop tôt dans le jeu politique.
Elle manque encore de densité intellectuelle pour affronter un Macron.
Pour affronter Macron il faut être aussi formaté grandes écoles que lui ou alors il faut aller au combat brutal, c’est ce qu’avait essayé de faire Marine Le Pen et qui a échoué parce que même dans le combat brutal il faut savoir faire preuve de finesse et elle n’a pas su.
Pour en revenir à Marion, connaissez-vous beaucoup de sociologues ou philosophes français capables de comprendre la finesse et la complexité du conservatisme anglais ?
Brexit ou pas Brexit, la Grande-Bretagne est une exoplanète, ils nous seront toujours étrangers, bien qu’ils aient fait de gros progrès pour nous comprendre et se rapprocher de nous.
La droite est morte, je veux dire la droite républicaine, je n’aime pas cette expression, ajouter un adjectif à un concept l’affadit, mais bon ils l’ont voulu ainsi, laissons donc l’appellation ainsi.
Morte d’avoir trahi, je ne ferai pas la liste de ses trahisons de promesses et autres espérances de campagne électorale, d’autres l’ont fait ici même.
Cette droite républicaine doit-elle s’allier ou se regrouper avec le FN dans un bel élan « embrassons-nous Folleville » franchement c’est bien tard, peut-être même trop tard.
Une institution moribonde, déliquescente, sera plutôt un impedimenta qui empêchera le RN de progresser s’il doit progresser et ne l’aidera pas à éviter de reculer s’il doit reculer.
Il ne reste plus à cette droite qu’à se réunir en assemblées d’anciens combattants comme le propose Gérard Larcher, ils pourront célébrer les bons moments où ils ont berné les électeurs de la vraie droite (un adjectif avant le concept le valorise, je précise pour ceux qui seraient tentés de me faire des remarques).
De toutes façons les électeurs trancheront, les résultats montrent de plus en plus une capacité de ceux-ci à trier en fonction de leurs intérêts, que ce soit côté peuple ou bourgeois, car nous en sommes là.
Il ne s’agit plus de gauche ou droite ; mais d’une question de survie nationale, culturelle et même au-delà, de la survie de notre civilisation bien mal en point face à l’immigration sauvage ou pas.
C’est sur ce critère que les choix fondamentaux doivent se faire, l’intendance suivra comme disait le Général.
Je viens d’apprendre sur France Culture que les sondages donnent les sociaux-démocrates vainqueurs aux élections législatives danoises, mais le journaliste faisait remarquer avec des regrets dans la voix que lesdits sociaux-démocrates avaient pris soin de préciser dans leur campagne qu’ils ne modifieraient pas les lois restrictives sur l’immigration prises par les populistes, mais qu’ils maintiendraient le système social danois, soit presque le programme RN à la sauce danoise.
Peu importe les étiquettes, ce qui compte c’est la victoire des idées et leur traduction concrète, comme cela semble se passer au Danemark.
C’est pourquoi je m’étonne que les dirigeants n’aient pas compris que leur seule chance de rebondir est de dépasser le RN sur sa droite et de faire allégeance publiquement à Viktor Orbán, non seulement sur le combat anti-immigration mais bien au-delà sur le combat civilisationnel que mène Viktor Orbán.
Il faudra traduire cette allégeance par des actes concrets en cédant des postes de premier plan au RN.
P.-S.: Il y a une part de provocation dans mon commentaire, mais « en même temps » une grande part de vérité 😉
@ Robert Marchenoir 05 juin 2019 13:26
Tomas méritait très largement cette fessée littéraire. Merci de l’avoir fait.
Toutefois, je crains qu’il ne soit irrécupérable. Définitivement.
Cordialement.
@ Patrice Charoulet | 05 juin 2019 à 11:08
De deux choses l’une, ou vous ne comprenez pas ce que j’écris, ou vous ne comprenez pas ce que j’écris…
Mais de ces deux choses, l’une est plus vraie que l’autre !
« A ma très chère duvent. Laissez-moi tout d’abord vous dire toute la déférence que j’ai pour la personne de ce blog qui possède la plus admirable culture romaine. Cela ne court pas les rues. »
Ces trois affirmations sont totalement erronées.
Hier il faisait un temps magnifique https://i.goopics.net/VKR18.png, mais aujourd’hui l’orage gronde partout dans les rangs des LR, je vois bien Sarkozy impatient, il va leur faire payer des primaires qui l’ont humilié.
Ils vont devoir tous s’écorcher les genoux, il va ouvrir la boîte à gifles, il attend son heure et ce ne sera pas du Jupiter qu’il va leur servir.
Pour s’en sortir ils vont avoir besoin de lui, pas tout de suite, mais pour le quinquennat suivant ils vont devoir faire allégeance pour sauver ce qui leur reste de lambeaux.
La pluie redouble sur la tête de la droite, et le seul qui peut encore s’abriter c’est Sarkozy, il tient le manche, attend son heure, le discours pompeux et creux du volumineux Larcher ne fait que le conforter, il ne participera dans la course qu’avec des léopards, les éléphants c’est fini et cela il l’a bien compris.
Sarkozy martyrisé mais pas battu, il est encore jeune se dit-il, certes il fait du vélo sans pédales automatiques mais Jupiter en est encore au vélo à assistance électrique.
Les municipales emporteront sa décision, il comptera ses divisions, et malheur aux vaincus et à ceux qui auront rejoint les rivages voisins.
Il est capable de faire un Tour de France, reste à monter son équipe.
@ Mary Preud’homme
« Quant à Wauquiez, qu’on l’aime ou le haïsse, force est de reconnaître que c’est un homme de conviction et de fidélité, ce qui n’est déjà pas si mal pour un politicien. Et qu’en outre après la défaite de son poulain tête de liste aux européennes, il a eu le courage et l’élégance d’assumer, seul, l’échec. »
L’élégance est ce qui manque le plus en ce moment, Mary, de la part notamment de certains intervenants de ce blog qui soûlent les fidèles LR. Laissons les charognards s’agiter et tenter de dépecer ce qu’ils peuvent. Nul n’a cure de leur prosélytisme excité et de leur discours caricatural et faux, censé sonner le glas. Ils cherchent à se convaincre eux-mêmes qu’ils ne larguent pas d’inepties. L’histoire se chargera de régler les comptes et de corriger l’arrogance déplacée.
@ Patrice Charoulet | 05 juin 2019 à 11:08
Je suis (pour une fois me direz-vous) de votre côté. Je n’aurai pas l’indiscrétion d’aller commenter cette photo de vous que je n’irai pas regarder.
Socrate, qui était d’une subtilité toute grecque, avait les traits plutôt épais. Je pense que le contraste entre l’apparence des gens et qui ils sont est plus qu’une péripétie humaine, il est au cœur de notre condition. Pour moi c’est un mystère toujours renouvelé. En ce qui concerne la voix, je suis d’accord avec Mauriac, sauf qu’il n’est pas obligé de prendre en exemple une voix de femme pour illustrer son propos sur les voix bêtes.
Denis Vasse, dans un de ses articles de la Revue Esprit « La Voix qui crie dans le désêtre », développe l’idée que nous sommes dans un monde qui privilégie la vue sur l’ouïe et cherche à tout dévoiler, jusqu’aux bébés dans le ventre de leur mère avant la naissance. Le regard discerne, observe, juge, analyse et dissèque. Il distancie l’objet du sujet, et le sujet de lui-même. Les sons que nous entendons s’adressent sans filtre à une autre part de nous-mêmes, plus réceptive, plus sensible, et profonde, et moins sur la défensive. Leur effet sur nous dépasse le champ de notre conscience. D’après le titre de l’article, le regard qui dissèque peut déshumaniser, surtout quand s’y associe la jouissance de la dérision, alors que l’oreille qui entend et qui accorde son écoute est abordée d’une tout autre façon ; elle perçoit celui qui parle dans son intimité, mais sans la violer.
Denis Vasse est médecin, psychanalyste (et jésuite). Il est difficile à lire. Sur le plan psychanalytique il étaye cette comparaison entre le regard et l’écoute sur ce que Freud appelle « la pulsion scopique » (besoin de regarder et plaisir à regarder, à la racine du voyeurisme) à rapprocher de la pulsion dite d’emprise.
@ Giuseppe | 05 juin 2019 à 11:24
Sarko: « Fillon a creusé la tombe de la droite et Wauquiez a cloué le cercueil »
Oui mais : la droite c’est la bourrique de Sarko qui l’avait achevée !
La droite c’était la bourgeoisie, aujourd’hui elle se planque chez le petit nouveau dictateur antinational car on ne fait pas des oeufs avec une omelette.
Bref, quand on prend connaissance des commentaires de ce billet on (qui on) s’aperçoit que ce ne sera pas demain la veille d’un renouveau en politique en France et les immigrés y ont un bel avenir devant eux. Ce qui est certain c’est qu’eux rétabliront leurs frontières.
@ Mary Preud’homme | 05 juin 2019 à 11:08
Il est clair que les engagements de Laurent Wauquiez sont cohérents, même si on ne partage pas ses idées, ce qui en fera un jour ou l’autre le recours, contre Bardella par exemple qui a les dents encore plus longues que Sarkozy dans les années 80.
Le parcours « votatoire » d’Achille, que vous relevez, me laisse pantois.
Voter Fillon au premier tour (évidemment au deuxième c’était difficile), pour ensuite bifurquer.
Cela s’appelle un virage fabiusien, on met le clignotant à droite pour tourner à gauche.
Après, pour ce que peut peser le vote d’Achille…
————-
@ Xavier NEBOUT | 05 juin 2019 à 12:04
Cher Xavier, vous exprimez (et vous êtes publié) ce que certains pensent.
Je ne partage pas la totalité de votre point de vue, mais effectivement, au nom de quoi condamner JMLP sur ses propos ?
La France ne s’honore pas, quels que puissent être les sous-entendus de JMLP ou sa volonté de « faire le buzz » qui n’existait pas à l’époque.
Merci à Philippe Bilger d’oser prendre le risque d’une condamnation en défendant la liberté d’expression.
S’il y a une personne condamnable en France et que beaucoup idolâtrent, c’est François Mitterrand.
Les rues François Mitterrand me donnent la nausée.
FM a reçu Bousquet, à l’Elysée, certains de ses collaborateurs nous ont quittés dans d’étranges circonstances, Jean-Edern Hallier, poussé de son vélo par un Benalla contemporain, si cela se trouve (simple hypothèse, mais avec FM…) et j’en passe et des pires…
Une double vie, des leçons à tout le monde de la part de ses thuriféraires, et surtout la mise en faillite de la France.
@ Robert Marchenoir | 05 juin 2019 à 13:26
« Déplorer qu’il y ait des pauvres en France, c’est comme regretter que la France ait une superficie. Nous sommes environnés d’ânes savants. L’analphabétisme arithmétique fait des ravages. »
Voilà une phrase qui révolte !!!
Mais vous êtes un dément ! Et puis, ce mot « arithmétique » d’où le sortez-vous ?
Oui, je déplore qu’il y ait des pauvres, et c’est encore heureux puisque je ne le suis pas, oui, j’aime les ânes surtout quand ils sont d’or, comme celui d’Apulée, oui, je souffre « d’analphabétisme arithmétique », et vous êtes mon remède !
Quand vous aurez fini de compter tout ce qui s’amasse, il serait bon que vous tourniez la tête vers cet horizon, non pas pour comptabiliser les pauvres mais pour regarder une fois ailleurs…
Comme vous avez l’amabilité de nous diriger vers la lumière, je vous dirige vers Saint Augustin.
St Augustin Confession L.X, XXVII, 38
« Tard je t’ai aimée, Beauté si ancienne et si nouvelle, tard je t’ai aimée !
Mais quoi !
Tu étais au-dedans de moi et j’étais, moi, en dehors de moi-même !
Et c’est au dehors que je te cherchais ; je me ruais dans ma laideur sur la grâce de tes créatures.
Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, retenu loin de toi par ces choses qui ne seraient point, si elles n’étaient en toi.
Tu m’as appelé et ton cri a forcé ma surdité ; tu as brillé et ton éclat a chassé ma cécité ; tu as exhalé ton parfum, je l’ai respiré et voici que pour toi je soupire ; je t’ai goûtée et j’ai faim de toi, soif de toi ; tu m’as touché et j’ai brûlé d’ardeur pour la paix que tu donnes. »
Touchant de voir Macron au milieu des vétérans sur LCI. Passant de table en table cet après-midi.
Élégance et classe, il ne s’est pas mis à les embrasser à la française comme aux barbecues dominicaux de Juvisy-sur-Orge en pantashop et T-shirt. Distance et vraie courtoisie.
Un vrai British, curieux pour un Président français.
Rien que pour cette séquence on lui pardonne tous ses péchés.
C’est probablement cette exquise éducation perdue qui a fait voter Versaiiles et Neuilly pour Macron…
« L’union ou la désunion des droites ? »
Hélas, sur notre échiquier politique existe-t-il un camp, quel que soit son positionnement, n’ayant pas eu à affronter à un moment ou à un autre de son histoire, à des degrés divers, ce problème de l’union ou de la désunion ?
Même le RN n’y a pas échappé.
Et le problème se pose avec d’autant plus d’acuité lorsque la défaite, surtout si elle s’avère cuisante, offre une opportunité exceptionnelle à tous ceux qui trouvent là moyen d’assouvir leurs ambitions personnelles de pouvoir.
Dans ces circonstances, la tentation de la désunion l’emporte malheureusement trop souvent sur la nécessité de l’union.
La droite, en faisant le choix raisonnable de l’union, pourrait fort bien se relever à la condition avant tout qu’elle se montre en capacité de redonner du sens, de la légitimité à la politique, qu’elle fasse la démonstration que l’engagement politique est au service du seul bien commun et qu’il n’a nullement pour vocation de servir les seuls intérêts de ceux qui l’exercent, de leur permettre de jouir égoïstement de la satisfaction et des avantages que peut procurer le pouvoir.
@ Xavier NEBOUT
« JMLP a sympathisé avec les parias de l’OAS, les officiers qu’il avait connus en tant qu’officier lui aussi, et qui avaient engagé leur honneur pour que l’on ne commette pas en Algérie l’infamie commise en Indochine, et alors ? »
Parias de l’OAS qui pour plusieurs avaient déjà résisté contre l’occupant allemand (Jacques Soustelle, colonel Chateau-Jobert, Hélie Denoix de Saint Marc, général Challe, général Zeller etc.) et qui fidèles à l’honneur ont repris le combat vingt ans plus tard mais cette fois contre la forfaiture que le régime politique de l’époque tramait.
« Toute référence à De Gaulle me semble superfétatoire. SA constitution a été remaniée 26 fois mais lui, au moins, savait s’entourer de gens compétents (non, je ne parle pas de Malraux !). Il a bâclé l’affaire algérienne, il s’est plus battu contre les Français que contre les Allemands, il a commis la lourde erreur d’installer les communistes aux commandes en 1944/45, mais il reste néanmoins aux yeux de l’Histoire comme un des Grands Hommes au bilan « globalement positif. » (Mitsahne | 04 juin 2019 à 12:53)
Je suis heureux d’avoir lu ce paragraphe, plus désespéré encore que moi. De Gaulle est une illusion de l’Histoire, personne n’a entendu son message, et sa politique, comme les autres a eu ses trous et ses bosses ; il a fallu Mitterrand pour nous débarrasser provisoirement du cancer communiste, quoique…
A la Libération, voyez comme les choses sont curieuses, des « maquisards » de la onzième heure sont venus chercher mon père. Ils avaient des indices: pétainiste, mais résistant des réseaux du Theil, ami de P. Agostini prêtant ses papiers à des évadés ou réfugiés, mais royaliste, légitimiste, maurrassien, un peu zinzin quoi. Ça démarrait très mal, meute socialiste accrochée à ses basques, jusqu’à ce qu’intervienne un responsable communiste, rouge foncé, qui s’est opposé à toute poursuite et a fait libérer le sujet. Pourquoi ? je le sais aujourd’hui.
Quarante ans plus tard, le chef de meute des socialos, devenu très puissant, au hasard d’une intervention où je menais des opérations de surveillance m’a demandé de venir le voir et m’a dit son regret, expliqué sa réaction et dit son désir de serrer la main de son vieil ami. Mon père refusa, encore que j’en eusse, inflexible, sans grandeur, comme un général vis-à-vis d’un maréchal.
C’est ainsi que la France a marché pendant encore quarante ans et nous voilà ce soir, nous, enfin, je.
A part l’homme devenu puissant et le communiste, virtuose héroïque du camouflage, les autres protagonistes sont des gens de rien, comme moi, de ceux qui subissent ou qui agissent comme des équilibristes au-dessus de la mare aux crocodiles. Donc, d’opinion, j’ai appris à ne pas en avoir, hormis chez Plotin dans son ascèse cynique, ce qui aurait pu intéresser les romanistes.
De fait, j’ai aussi longtemps lu Jean Bodin, bien connu des juristes romanistes et qui passe pour un subtil humaniste. Certes, sauf qu’il militait ferme en faveur de la crémation in vivo des hérétiques et autres sorcières ou pauvres lesbiennes en mal des tourments de la chair alors que M. Eyquem, homme de pouvoir, son exact contemporain, écrivait humblement « les boiteux ».
Ce genre de confrontation uchronique m’a toujours paru devoir tenir éloigné des petites comme des grandes certitudes et il est quelquefois difficile de brider son âme.
Pensez au pauvre curé poursuivi pour avoir récupéré les denrées quasi périmées que le supermarché du coin mettait secrètement à sa disposition, et qui aujourd’hui voit, de ses pauvres yeux obscurcis, le projet d’interdiction de destruction de ces mêmes denrées.
C’est de cela qu’il s’agit et c’est aussi pour cela que je ne pourrai désormais jamais détester Macron ni ceux qui l’ont inspiré, fussent-ils banquiers.
@ Patrice Charoulet à 11:08
« Stendhal(…)avait une tête de charcutier » et « On espérait mieux en voyant ma tête »
Effectivement, au prix qu’elle vaut (de la part de madame Gribiche, restauratrice à Vaux-le-Vicomte, et du signor Boronali, dit Henri B., producteur de prosciutto à Parme)…
@ Giuseppe 05 juin 2019 11:24
« La mort de LR »
« Fillon a creusé la tombe de la droite et Wauquiez a cloué le cercueil » dixit Sarkozy.
Ce qu’il oublie de dire et qui ne lui sera jamais pardonné: c’est lui qui a tiré sur la droite !
Cordialement.
@ Savonarole | 05 juin 2019 à 16:01
« C’est probablement cette exquise éducation perdue qui a fait voter Versailles et Neuilly pour Macron… »
Euh… Sans doute ce qui suit la rend exquise:
https://i.goopics.net/2757p.png
@ stephane | 05 juin 2019 à 15:26
« Cela s’appelle un virage fabiusien, on met le clignotant à droite pour tourner à gauche. Après, pour ce que peut peser le vote d’Achille… »
Mais mon vote pèse autant que le vôtre, monsieur stephane, c’est une des vertus de la démocratie. Le vote d’un riche vaut autant que celui d’un pauvre, tout comme celui de l’intelligent (ou qui se prétend tel) et du parfait inculte.
Quant à votre vision simpliste , pour ne pas dire simplette, de mon vote, ne cherchez pas à comprendre. Vous vous feriez du mal pour rien. La pensée complexe, ce n’est visiblement pas votre truc. Mais vous pouvez vivre très longtemps comme ça ! 🙂
C’est dans les moments difficiles que se révèlent le caractère d’une personne et sa personnalité.
Valérie Traitresse annonce sans la moindre honte qu’elle quitte les LR dans le plus mauvais numéro de faux-cul que j’ai jamais vu. Dans certaines circonstances il faut appeler un chat un chat.
Je ne suis pas LR, ni de près ni de loin, mais j’aime avoir un minimum de respect pour mes adversaires, et pas en avoir honte pour eux.
Le transformisme et le retournement de veste semblent être une spécialité de ceux qui sont trop purs pour parler avec les impurs du RN.
« Aux urgences, les personnes âgées meurent d’attendre ».
« Le collectif de paramédicaux Inter-urgences appelle jeudi 6 juin à manifester à Paris. Les médecins pourraient les rejoindre. Tous confient leur certitude que les personnes âgées décèdent en raison de la saturation à tous les niveaux : à l’accueil, avant de voir un médecin, ou d’être hospitalisées. »
Caroline Coq-Chodorge (Mediapart)
https://www.mediapart.fr/journal/france/050619/aux-urgences-les-personnes-agees-meurent-d-attendre
Ce n’est peut-être pas le lieu, quoique… Alors le sort ou la mort d’un ou de partis politiques je m’en tamponne bien fort le coquillard.
Aucun ne nous mérite et ne mérite que l’on s’apitoie dessus, la nature en l’espèce a horreur du vide, jamais autant de candidats pour les européennes, jamais la politique n’a été aussi inutile.
Terrifiant constat.
Mais que font-ils bon sang depuis des décennies ? La cinquième puissance du monde et à ses portes, l’extrême, le pire des dénuements, la misère la plus terrible, mourir d’attente dans un couloir d’hôpital… chez nous… Le modèle social que la terre entière nous envie.
Quel paradoxe insensé !
Sur la scène européenne le résultat de ces élections ne changera strictement rien à rien mais sur la scène nationale il laisse un champ de ruines !…
Comme s’il suffisait d’y croire:
https://i.goopics.net/30kmW.png
Là c’est fini.
@ boureau | 05 juin 2019 à 14:08
« Tomas méritait très largement cette fessée littéraire. Merci de l’avoir fait. Toutefois, je crains qu’il ne soit irrécupérable. Définitivement. »
Bien entendu. Mais lorsqu’on dissèque une grenouille devant des étudiants, ce n’est pas pour le bénéfice de la grenouille.
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@ Lucile | 05 juin 2019 à 15:01
« Je n’aurai pas l’indiscrétion d’aller commenter cette photo de vous que je n’irai pas regarder. »
Voilà. En dehors de ça (pour ceux que ça intéresse), la mode est à se retirer de Facebook. Pas à s’y afficher.
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@ stephane | 05 juin 2019 à 15:26
« S’il y a une personne condamnable en France et que beaucoup idolâtrent, c’est François Mitterrand. Les rues François Mitterrand me donnent la nausée. »
Certes, mais que dites-vous des rues Lénine, Maurice Thorez, Jacques Duclos, Youri Gagarine, Normandie-Niemen, Angela Davis, Ho Chi Minh et même Staline ?
L’Ukraine les a interdites. Quand la France suivra-t-elle le modèle ukrainien ? Quand la France consentira-t-elle à se décommuniser ? A interdire, aux anciens communistes, tous les postes dans la fonction publique ou la politique ?
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@ duvent | 05 juin 2019 à 15:38
« Voilà une phrase qui révolte !!! Mais vous êtes un dément ! Et puis, ce mot ‘arithmétique’ d’où le sortez-vous ? Oui, je déplore qu’il y ait des pauvres, blabla. »
Non, c’est vous qui êtes folle. C’est flagrant, à la lecture de vos délires. Tout le monde s’en tape, que vous déploriez qu’il y ait des pauvres. Personne ne vous a demandé votre avis. Et puis vous comprenez le latin quand ça vous arrange.
Votre cas est particulièrement gratiné, mais il emprunte à une variété de dérangement mental beaucoup plus répandue que la vôtre : la confusion des ordres.
Les gens sont de plus en plus nombreux à confondre la science et la politique, l’économie et la morale, la politique et la religion, la littérature et la pensée, la politique et la littérature, le passé et le présent, l’observation et la prescription, et ainsi de suite.
C’est pourquoi on assiste au spectacle de gens comme vous, qui se donnent le ridicule de se révolter contre la statistique. Mon ennemi, c’est la finance, disait l’autre. Certains sont assez insensés pour dire : mon ennemi, c’est le pourcentage, ou la dérivée seconde.
Rien de bon ne peut sortir de là. On ne confie pas le sort d’un pays à des petites jeunes filles qui confondent leurs hormones avec leur cerveau.
Je vous parle économie, et vous me citez Saint Augustin. C’est bien mignon de citer des textes religieux ; encore faut-il le faire à bon escient.
Je vous renvoie à l’Ecclésiaste, qui me paraît beaucoup plus pertinent, en l’occurrence :
« Il y a temps de naître et temps de mourir, temps de planter et temps d’arracher ce qui a été planté. »
« Il y a temps de tuer et temps de guérir, temps d’abattre et temps de bâtir. »
« Il y a temps de jeter les pierres et temps de les ramasser, temps d’embrasser et temps de s’éloigner des embrassements. »
« Il y a temps pour l’amour et temps pour la haine, temps pour la guerre et temps pour la paix. »
Et ainsi de suite. Encore faut-il faire fonctionner ses facultés de discernement.
@ Exilé à 16:41
Cher Exilé,
Vous avez toute mon estime pour défendre, avec tant de présence, vos valeurs et vos convictions, y compris celles concernant les militaires professionnels de haut grade que vous citez, dont Hélie Denoix de Saint Marc, que j’ai approché et pour qui je garde la plus grande admiration. Cependant, pour tempérer les reproches que vous conservez à l’égard des gouvernants de l’époque, n’oubliez pas les militaires amateurs de base – les soldats du contingent – qui ont, eux, perdu la vie. C’est, je crois, trois fois le cimetière de Colleville, avec le même âge moyen, mais peut-être sans les mêmes cérémonies d’évocation. Elle est dure, notre histoire de Français : nous la partageons, tous ensemble.
@ finch | 05 juin 2019 à 14:48
Ces gens-là n’ont cure de l’histoire (l’actuelle) et encore moins de celle qui les jugera. Quant à l’intérêt général, c’est le cadet de leur souci. Ce qui les intéresse c’est leur ventre et basta !
Les premiers à plaindre sont leurs enfants s’ils en ont…
J’APPROUVE TOTALEMENT CES REFLEXIONS DE MAXIME TANDONNET :
« La logique du charognard
Ci-dessous, ma dernière tribune pour le Figaro Vox et mes réponses au questionnaire d’Atlantico, sur les conséquences du scrutin européen en particulier la démission de M. Wauquiez. J’y reviens sur l’extraordinaire mystification autour de la supposée demi-victoire de LREM, avec la complicité du monde médiatique, sur la jubilation de la classe politico-médiatique, devant ce qu’elle pense être l’agonie des Républicains, sur le caractère aléatoire, imprévisible et explosif de la situation présente, sur fond d’aveuglement et de béatitude. Mais ce qui me sidère le plus, c’est bien l’abîme d’indignité dans lequel s’enfonce sans complexe, sans scrupule, une partie de la classe politique. La jubilation hystérique face aux blessures du courant républicain a quelque chose de révélateur. A ce jeu, lepénisme et enmarchisme se ressemblent comme deux frères jumeaux, unis dans le rêve commun de se partager les dépouilles des Républicains. Les deux partis donnent l’image de ces pillards qui font les poches des soldats gisant sur le champ d’honneur ou des victimes d’une catastrophe. Le pire peut-être est le comportement des transfuges de LR qui après avoir trahi par opportunisme, s’acharnent sur le corps blessé de leur ancien parti. Bien sûr, le style charognard a toujours existé. Mais aujourd’hui, une étape nouvelle semble avoir été franchie dans le cynisme. La question n’est pas vraiment de morale publique. Depuis Machiavel, chacun sait que la morale ne fait pas bon ménage avec la politique. Non, c’est une simple affaire de dignité. Mais ce mot a-t-il encore un sens à leurs yeux ? »
https://maximetandonnet.wordpress.com/2019/06/05/la-logique-du-charognard/
Je défends Total.
https://lenergeek.com/2019/06/05/anne-hidalgo-total-jeux-olympiques/
Pourquoi ? Eh bien entre autres parce qu’on est bien content d’avoir du pétrole et qu’il est bête de s’acharner sur qui en livre. Parce que je n’aurais jamais voulu de Jeux pour la France, on dépense pour quoi, là ? Mais qu’autant que Total ou autre paie le plus possible, et le pays, moins…
Autre chose, le problème ce n’est pas Total nous livrant le pétrole dont nous avons besoin ou Durand qui prend sa voiture, c’est d’être trop dépendant d’une énergie, or ce qu’il faut encourager, c’est plutôt que Total et n’importe quel autre pétrolier investissent dans différentes énergies, de même que se féliciter du projet Iter et compagnie :
https://www.clubic.com/energie-renouvelable/article-851159-1-iter-avenir-fusion-nucleaire-joue-france-tokamak.html
@ Achille
Effectivement c’est complexe à comprendre.
Se dire de gauche et voter Fillon au premier tour d’une présidentielle, je ne capte pas.
A la primaire, j’aurais compris.
Après, que vous ne votiez pas Hamon, je comprends.
Quant à ma dernière phrase sur le poids de votre vote, je reconnais ne pas avoir été bien inspiré pour ce trait d’humour et je reçois vos arguments envoyés avec un respect dont je m’inspirerai.
Pour ne pas être candidate et reconstruire la droite, Pécresse dégage. Quelle lucidité. Bon débarras. C’est vrai que maintenant que le président qu’elle contestait est parti, elle pourrait montrer son incompétence.
Retailleau (le tricheur d’Intervilles) sera président de LR et indiquera vouloir rassembler et ne pas être candidat en 2022.
Après la réélection de Macron, il quittera la présidence de LR pour préparer sa présidentielle de 2027, puisque le nouveau président de LR en 2022 ne sera pas candidat pour pouvoir rassembler le parti.
@ boureau
Irrécupérable oui, comme vous, je suppose. Ce sont des posts comme les vôtres qui me raffermissent dans mon aversion de la droite et tout ce qu’elle peut bien représenter: le culte de l’argent, l’égoïsme fiscal, la bigoterie hypocrite, le hourra-patriotisme, le « refus du politiquement correct, c’est vrai, ce M. Bolsonaro il est très bien », le racisme, l’homophobie, le mépris pour la nature et l’écologie.
Dommage car la droite est porteuse de valeurs positives aussi, comme la responsabilité individuelle et la charité chrétienne, la foi n’étant pas condamnée per se à devenir dévotion excessive. Mais dans la crise intellectuelle grave où elle se trouve, crise dont nombre de contributions témoignent aussi d’ailleurs (j’ai dit nombre, pas toutes, on ne se vexe pas s’il vous plaît au fond à droite), elle est incapable de les porter et de les faire entendre.
————
@ Robert Marchenoir
Une seule remarque : je ne pense pas que suivre l’exemple de l’Ukraine soit judicieux. En quoi que ce soit, même pour renommer les noms de rue.
@ stephane | 06 juin 2019 à 00:14
« Se dire de gauche et voter Fillon au premier tour d’une présidentielle, je ne capte pas.
A la primaire, j’aurais compris.
Après, que vous ne votiez pas Hamon, je comprends. »
En comprenant pourquoi je n’ai pas voulu voter Hamon, vous avez fait le plus gros du travail.
Ensuite il suffit de se reporter à mes commentaires de mars-avril 2017 pour comprendre pourquoi je n’ai pas voté Macron dès le premier tour.
A l’époque je n’avais pas du tout confiance en ce candidat de 39 ans qui s’est présenté en candidat libre à l’élection présidentielle, sans parti constitué, sans expérience politique et qui voulait nous offrir un nouveau monde.
Quand la situation l’exige, il faut parfois faire l’impasse sur ses préférences idéologiques au profit d’une autre politique qui ne correspond pas vraiment à celle que l’on souhaite mais qui est menée par un leader capable d’affronter la réalité.
C’est la raison pour laquelle j’ai préféré voter Fillon qui a séjourné cinq années à Matignon, même si ce n’était qu’en tant que collaborateur de Sarkozy, mais qui possédait une bonne expérience gouvernementale et à ce titre était en mesure de faire face à une crise économique mondiale qui dure depuis 2008, avec une Europe attaquée de toute part par les grandes puissances étrangères (USA, Russie et Chine) et un islamisme conquérant financé par certains émirats arabes.
Le PS et LR se cherchent désespérément un leader, les Gilets jaunes ont montré qu’ils savent manifester, mais sont incapables de présenter une alternance fiable au système qu’ils condamnent.
Finalement, malgré quelques boulettes regrettables, des petites phrases malheureuses, Macron fait le job avec d’autant plus de mérite qu’aucun leader de l’opposition, d’où qu’elle soit, n’est capable de le faire mieux que lui.
@ Tomas | 06 juin 2019 à 02:09
« …la droite et tout ce qu’elle peut bien représenter: le culte de l’argent, l’égoïsme fiscal, la bigoterie hypocrite, le hourra-patriotisme, le « refus du politiquement correct, c’est vrai, ce M. Bolsonaro il est très bien », le racisme, l’homophobie, le mépris pour la nature et l’écologie. »
Mis à part la bigoterie et le patriotisme, et encore, cette liste cliché slogan très has been et soixante-huitarde peut aussi s’appliquer aux gens de gauche, les pires hypocrites démagos du monde politique.
Culte de l’argent : les de gauche honnissent les riches haut et fort devant leurs électeurs cocufiables niais naïfs : Hollande et son « j’aime pas les riches », Cahuzac et toute cette clique d’arrivistes socialistes amoureux de cet argent qu’ils vénèrent tel un veau d’or.
Le racisme, ils sont contre mais sont terriblement atteints dans leur orgueil si un de leurs enfants se marie avec un non blanc.
L’homophobie, ils luttent contre mais se rendent malades à la découverte de l’homosexualité d’un de leurs enfants.
« Mais qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu ? »
L’écologie, c’est très bien chez les autres mais aller aux Seychelles en pédalo, pas question.
Les logements sociaux, ils se vantent haut et fort d’en avoir un max dans leurs communes mais pas devant chez eux, ça sent mauvais ce genre de gourbis à cassos.
On pourrait ad vitam aeternam lister les tares de cette communauté de faux-culs gauchistes de très haut niveau mais je préfère un de droite qui avoue haut et fort qu’il aime le fric, qu’il n’aime pas les homos, les non blancs, l’islam, etc.
En conclusion, je m’aime comme je suis : de droite !
@ Jean le Cauchois | 05 juin 2019 à 23:12
Si vous voulez parler des pertes de la guerre d’Algérie, il vous serait utile de vous référer aux chiffres officiels plutôt qu’aux élucubrations de certaines associations politisées d’anciens combattants.
11 913 appelés ont trouvé la mort en Algérie (sur 23 196 au total soit 51 %): 7 887 morts du fait du combat et 4 026 morts par accident ou maladie.
(J.O. du 04.08.1986, page 2469)
La différence, 49 % quand même, tient aux cadres de métiers et engagés, gendarmes, légionnaires, supplétifs militaires (harkis). Quand on rapporte aux effectifs impliqués dans chaque catégorie, on peut largement nuancer votre affirmation !
@ boureau | 05 juin 2019 à 18:30
Ce n’est pas faux, mais au fond il n’a fait qu’accélérer ce que tous pressentaient : UMPS comme il se disait, c’est fini, ratiboisé, laminé ; ils se retrouveront tous à faire des réunions dans une cabine téléphonique… En fait, à la porte, elles ont été supprimées.
Jadot a bien fait de s’éloigner de Ségo qui n’arrête pas de s’arrêter et qui pense toujours servir, les Français ne lui pardonnent pas ses frasques, ses gaspillages, ses portiques, sa voiture électrique.
Une nullité qui n’a brassé que du vent, faisant illusion dans un PS très puissant qui la faisait élire à coup sûr.
Le citoyen en a assez dans sa majorité de tous ces gonfleurs d’hélices.
Le pays manque de tout dans les soins, un directeur de groupe de maisons de retraite m’avait dit en parlant des futurs vieux et du baby-boom que beaucoup seraient des chiens sans collier.
Sans parler d’une offre de soins désastreuse, pourtant il paraît que nous sommes les plus beaux et les meilleurs… Il suffit de le croire.
Aujourd’hui un élu c’est moins de 30 % des inscrits, Macron est le premier à s’en être rendu compte, à ce rythme sans rien faire il sera réélu et cela il le sait aussi.
Nul besoin de longs discours pour résumer notre époque, le clivage historique droite vs gauche est désormais celui des possédants vs possédés. En quelque sorte la révolution des nantis. Or la lecture de l’histoire (Annie Lacroix-Riz, Robert Paxton, etc.) montre les liens qui existaient entre nazisme, fascisme et vichysme. Rendez-vous dans dix ans…
Il semblerait qu’enfin nous arrivions à la fin des détestations, la mort des idéologies sophistes qui des monceaux de cadavres ont voulu faire le terreau où poussent la puissance des lobbys, asservissant les opinions comme les individus et leur croyance romantique des avenirs radieux qui n’aboutissent jamais qu’à la balkanisation mafieuse du balancier des oppressions, qui obligea de Gaulle à ouvrir la porte pour éviter de rajouter du sang au sang !
L’Evangile est pragmatique, comme nos lois fondées sur lui, ainsi que la laïcité, et c’est bien lui qui nous convoque, tous, au rendez-vous ultime, avec nos fautes et nos erreurs et celles de nos aînés, les termes du choix sont posés, pétainistes ou gaullistes, fascistes ou communistes, droite ou gauche, Bellamy ou Macron, tous convoqués au choix que le seul héritage gaullien fiable, la Constitution, a su préserver, et qui nous amène aux rivages de l’embouchure de la démocratie.
Depuis Millon à Lyon, on nie le vote extrême et ce faisant on le renforce en son martyr, bientôt Marion la divorcée nous jouera Jeanne la pucelle sur son bûcher, entourée de la danse de sa tante et de ses sbires, copies conformes des musulmans radicalisés, déjà depuis si longtemps et si grandement remplacés, qu’ils n’ont d’autre intérêt avec leurs contempteurs que d’universaliser leur brasier, de tout détruire et de recommencer, la croissance, vous comprenez, ne se nourrit pas que du rythme des saisons.
Saurons-nous faire ce choix et respecter nos lois en leur principe, qui est saint ?
Il n’y a pas d’autre question, ou nous saurons renoncer aux représailles, qui est le fondement européen, depuis le niveau individuel jusqu’au niveau des États, ou nous disparaîtrons, laissant ce principe que l’incendie n’effacera jamais car il a suffi d’une seule fois pour qu’il soit nommé, depuis le commencement, dans le marbre noirci de la loi:
« Sachant qu’est libre celui qui use de sa liberté, et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. » (Préambule Constitution suisse, 1848)
@ Jean le Cauchois
« Cependant, pour tempérer les reproches que vous conservez à l’égard des gouvernants de l’époque, n’oubliez pas les militaires amateurs de base – les soldats du contingent – qui ont, eux, perdu la vie. »
Mais cher Jean, je ne les oublie pas du tout.
Je pense en particulier à ceux qui sont morts après avoir été torturés de façon ignoble par le FLN, ou bien à ceux qui, capturés après la date de la prétendue paix en Algérie, ont été envoyés dans des bagnes d’où ils ne sont pas revenus…
N’oublions pas non plus les prisonniers du FLN qui ont pu être libérés mais dont la période de captivité n’a pas été prise en compte dans la reconstitution de leur carrière militaire dans la mesure où, du fait que la France n’était pas officiellement en guerre, cette période, souvent douloureuse pour eux, n’était pas prise en compte pour la reconnaissance de divers droits.
« La mort du LR » (suite)
Les rats et… les rates quittent le navire !
Pécresse vient de montrer l’âme de ce qu’est un élu centriste !
Hier Pécresse, veste rouge, dominatrice et souriante à la droite de Larcher, consacre le début de la renaissance de LR.
Aujourd’hui, veste noire, visage fermé, elle vient dire à Lapix « courage fuyons ! ».
Voilà ce que sont les personnalités restantes de LR: des retournements de veste constants.
Elle tremble pour sa réélection à la tête de la plus grande région française. Comme Larcher et bien d’autres, elle va à la soupe !
Elle rêve d’être la première femme présidente de la République ! Elle n’aura jamais mon vote: trop filoute !
LR: plus d’identité, plus de stratégie, plus de chef. La mort en direct pour tous ceux qui ne veulent pas encore y croire. Macron se frotte ses petites menottes !
Cordialement.
@ Xavier NEBOUT, 5 juin, 12.04
« JMLP a dit lorsque l’existence des chambres à gaz était en question, que c’était en tout état de cause un détail dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et alors ? »
Et alors ? C’est vrai quoi, on s’en bat l’œil ! Qu’est-ce qu’on vient nous emm… avec ça ?
Je vous suggère, si vous ne l’avez déjà fait, de vous rendre à Birkenau. Un tout petit détail de 170 ha avec des centaines de baraquements. A l’entrée, le quai où siégeait le comité d’accueil. Là où le bon docteur Mengele choisissait ses cobayes.
Au fond, les restes des crématoires. Si Birkenau ne vous sied pas, il existe d’autres « détails », en Allemagne, en République tchèque…
Vous avez le droit, ainsi que JMLP, de prendre cela avec désinvolture. Moi je ne ressens que de l’écœurement.
Lorsque JMLP fermera son parapluie, ce qui ne saurait tarder, il retournera dans les latrines de l’histoire et sombrera dans un oubli bien mérité. Mais ce n’est qu’un détail…
@ Robert Marchenoir | 05 juin 2019 à 22:45
Je vous dis que vous êtes un dément, vous me répondez que je suis folle.
Fair enough !
Cependant, et comme je suis folle, je vous trouve particulièrement dément, et votre réponse me le confirme…
Par ailleurs, vous affirmez que:
« Tout le monde s’en tape, que vous déploriez qu’il y ait des pauvres. Personne ne vous a demandé votre avis. Et puis vous comprenez le latin quand ça vous arrange. »
Vous dites vrai, mais vous n’avez pas l’air de vous « en tapez », vous.
Dites-moi donc pourquoi ce qui sort de mon cerveau dérangé vous dérange ?
« Je vous parle économie, et vous me citez Saint Augustin. C’est bien mignon de citer des textes religieux ; encore faut-il le faire à bon escient. »
« Je vous renvoie à l’Ecclésiaste, qui me paraît beaucoup plus pertinent, en l’occurrence… »
Tout d’abord vous ne me parlez pas d’économie, vous déversez vos théories brutales, sur le ton comminatoire de Ploutos, et cela je ne suis pas obligée il me semble de le saluer, même si la plus grande confusion règne dans mon esprit sous l’emprise d’hormones…
Je présume que cette emprise hormonale, c’est ce qu’on appelle habituellement « hystérie ».
Admettons que je sois une folle hystérique, dites-moi vous, par rapport à quoi je le suis ?
Indiquez-moi le « zéro mental », à partir duquel je pourrais jauger mon niveau de folie, j’ai choisi, le zéro invention astucieuse, que vous devez vénérer en tant que comptable, ainsi, comme pour les nombres, je pourrai alors distinguer de façon relative une réalité que je ne vois pas.
Vous n’avez pas compris (parce que vous n’êtes pas intéressé) ce qui est sublime chez Saint Augustin, il est religieux, pour le religieux, mais tous les hommes peuvent saisir l’introspection sincère et lucide, c’est à cela que je vous invitais, en vain…
L’Ecclésiaste, que vous me rappelez, est parfait pour ceux dont le cheminement est une obscurité chaotique, n’est-ce pas ? Mais enfin, c’est un peu du même tonneau que: l’eau ça mouille, et le vent souffle où il veut…
Dès lors, nous pouvons dire que ce qui est « bien mignon » chez vous, c’est l’acharnement que vous mettez à vouloir avoir raison de tous.
Vous me faites le même effet qu’une contrepèterie, lorsque je vous lis d’abord je suis surprise, ensuite j’éclate de rire, puis je me dis que c’est vraiment très très vulgaire !
Rein que pour vous, une contrepèterie double, et de bon aloi : la fermière qui sait que sa poule mue, aussi vit elle au champ…
« Madame Courage », Valérie Pécresse, quitte le navire au moment où il commence à sombrer. Que ne décide-t-elle de se rallier enfin à LREM qui a le vent en poupe !
Sans doute craint-elle que, ce faisant, elle perde le nombre d’électeurs qui puissent lui permette l’exercice d’un second mandat à la tête de la Région Île-de-France : elle pense ainsi assurer ses arrières, charité bien ordonnée commençant par soi-même !
Mais si elle était si gênée par la fameuse « discipline de parti » au sein de LR (qui est aussi devenu une pétaudière), que faisait-elle encore dans ce parti ?
Inconséquence constante de notre personnel politique, de droite en l’espèce.
Pendant ce temps, notre président de la République nous fait en Angleterre du Sarkozy dans le texte en nous lisant, de manière incongrue dans les célébrations de la préparation du débarquement du 6 juin 1944, la lettre à ses parents d’un jeune fusillé…
Du coup je me suis abstenu de regarder les retransmissions des cérémonies de ce jour en France.
Les noms de Woerth, Copé, Wauquiez, Pécresse, Larcher etc. circulent en boucle comme s’il avaient le monopole de représenter la « droite » alors que depuis plusieurs années tout nous prouve que cette droite-là est une droite en carton-pâte ne représentant pas ce que les Français sont en droit d’en attendre.
Une droite est à recomposer à partir de zéro, à partir d’un projet commun et de certitudes communes, au service de la France et autour des bonnes volontés éventuellement encore inconnues qui pourraient se manifester, sans faire preuve d’ostracisme systématique comme ont le travers de le faire tous ces caciques d’une droite invertébrée, trop souvent vue comme le vecteur d’intérêts particuliers.
« Normandie : 75e Anniversaire du Débarquement »
Beau discours de Donald Trump : justesse, humanité, simplicité, émotion, élégance.
La proximité des interventions des deux présidents permet de se rendre compte qu’Emmanuel Macron fait, comme d’habitude, un discours pour se mettre en valeur et D. Trump fait un discours pour valoriser les héros du jour.
Deux conceptions si éloignées du rôle d’un chef d’Etat.
Au passage, on notera que les instructions de la cellule élyséenne de communication ont été bien reçues cinq sur cinq par les chaînes d’information: on ne voyait que Macron (seulement invité sur territoire américain) et chaque journaliste ou intervenant (et il y en a eu notamment sur BFMTV d’une rare bêtise) ne pouvait dire un mot sur Trump sans y ajouter une perfidie ou une remarque désagréable ! Mais pour Macron c’était des brassées de courtisanerie.
Malgré tout, vive l’amitié américaine et merci aux milliers de boys venus mourir de leur Kentucky sur nos plages de sable.
Cordialement.
P:-S.: Un absent de taille, hier à Portsmouth, comme aujourd’hui à Colleville, le représentant de la Russie. Pourtant Merkel était présente hier ! Bizarre ! Vous avez dit………
@ boureau | 06 juin 2019 à 09:55
« Hier Pécresse, veste rouge, dominatrice et souriante à la droite de Larcher, consacre le début de la renaissance de LR. »
Vous devriez revoir ces images qui sont en contradiction totale avec ce que vous écrivez, le temps est court mais dense de signification.
Pécresse tente de s’éloigner juste avant la déclaration du grand repu Larcher, rattrapée par celui-ci d’un geste – juste avant son allocution – qui l’avait vu fuir.
Le regard, sur la capture d’écran que j’avais faite, de Dominique Bussereau en dit plus long que tous les discours, quant à celui de Pécresse il y a longtemps qu’il s’est porté sur les rives voisines.
J’avais relevé :
Comme s’il suffisait d’y croire:
https://i.goopics.net/30kmW.png
Là c’est fini.
Et comme dirait Dupont et Dupond c’est fini et bien fini.
Cher boureau la veste rouge est la muleta pour détourner l’attention, Valérie Pécresse est une torera de corridas de rejon, elle vous a amené là où elle le souhaitait, les images sont impitoyables pour ce simulacre de réconciliation, seul le goinfré des ors et paillettes de la République y croyait, il a tant de mal à penser qu’il va devoir se passer de la cantine soyeuse de la République, qu’il n’avait rien pressenti.
@ Giuseppe | 05 juin 2019 à 14:43
« Il est capable de faire un Tour de France, reste à monter son équipe. »
OuiMAIS
@ Roger 56
« …la lecture de l’histoire (Annie Lacroix-Riz, Robert Paxton, etc.) montre les liens qui existaient entre nazisme, fascisme et vichysme. »
Sauf que Paxton, qui n’a travaillé que sur les archives reçues de Vichy par les Allemands, n’est pas ce qui se fait de mieux en matière d’objectivité historique.
Et liens pour liens, il y a eu aussi des liens entre le nazisme et le soviétisme de même qu’entre le nazisme et certaines démocraties qui ont fait des affaires avec lui, y compris parfois quand leurs propres soldats pouvaient périr de leurs conséquences.
L’argent n’a pas de camp.
Mais évitons de développer ce sujet un six juin…
Cher Philippe,
Votre blog est devenu un réseau social à lui tout seul.
Insultes à fleuret moucheté, avis péremptoires, trolls de bonnes factures, dures luttes entre blogueurs.euses avertis.
Vous pourriez avantageusement remplacer Facebook 🙂
On sera moins fliqué chez vous, c’est déjà un énorme avantage.
Et on se donne à peu de frais l’air cultivé, Mme Bilger corrigeant nos incertitudes.
@ Aliocha
« …bientôt Marion la divorcée nous jouera Jeanne la pucelle sur son bûcher, entourée de la danse de sa tante et de ses sbires, copies conformes des musulmans radicalisés »
Tout de même ça ne vous dérange pas d’écrire n’importe quoi ? Vous nous décrivez une scène de bûcher pour « la divorcée » avec « sa tante ». Votre imagination produit des scènes horribles, vous ne devriez pas nous les raconter.
Je n’ai jamais voté pour le FN et n’ai aucune confiance dans la famille Le Pen pour exercer le pouvoir, mais de là à en faire des « copies conformes des musulmans radicalisés », et à rêver de les voir brûler vives, non, non, non et non. Vous dépassez les bornes.
@ duvent | 06 juin 2019 à 11:13
« Vous déversez vos théories brutales. »
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu… mes théories sont brutales… je ne sais pas ce qu’est une théorie brutale. Je sais ce qu’est une théorie vraie, et une théorie fausse. Mais brutale ? Je ne vois pas. A part brutaliser les fragiles ego des bisounours de droite et de gauche, qui se sentent tout violés dans leur petit intérieur lorsqu’on pulvérise leurs théories à la noix…
Si le vent vivifiant du libre débat d’idées vous brutalise à ce point, je ne vois vraiment pas ce que vous faites sur un blog. Verrouillez-vous à double tour dans votre chambrette capitonnée, et regardez pousser les fleurs.
« Dès lors, nous pouvons dire que ce qui est ‘bien mignon’ chez vous, c’est l’acharnement que vous mettez à vouloir avoir raison de tous. »
Je préfère, en effet, avoir raison qu’avoir tort. Excusez-moi d’avoir mes valeurs alignées dans le bon sens. Il est sûr que ce n’est pas un reproche que l’on peut vous faire, à vous.
Il ne manque pas, en effet, de gens qui préfèrent avoir tort systématiquement. Ainsi des socialistes de droite ou de gauche.
Il ne manque pas, non plus — singulier vice français, summum de la vérole socialiste incrustée dans l’Hexagone — de gens qui reprochent aux autres d’avoir raison. Je vous laisse dans votre club de pervers et de dérangés. Je n’ai pas l’intention de prendre la carte, merci bien.
Il y a comme un malaise dans cette célébration du 6 juin 1944.
On y met en valeur le sacrifice des milliers de soldats et civils alliés qui ont lutté contre le régime nazi et ses atrocités.
J’interprète la présence de la chancelière allemande comme un rappel utile mais discret du sacrifice des soldats allemands qui ont lutté contre le communisme et sans lesquels l’Europe d’aujourd’hui serait sans aucun doute rouge de l’Atlantique à l’Oural.
Mais en même temps (sic) notre ministre des Affaires étrangères déploie un zèle appuyé pour que les salopards français condamnés à mort en Irak échappent à leur châtiment. D’un côté on embrasse les vétérans patriotes, de l’autre on caresse des traîtres-tueurs, collabos d’un islamisme barbare et destructeur.
J’ose à peine rappeler que De Gaulle a refusé la grâce de Robert Brasillach qui n’avait tué personne.
@ Savonarole le 5 juin à 16 h 01
« Macron a une éducation exquise »… n’exagérons rien ! Disons qu’il a bien tenu son rôle de Président. Il faut quand même dire que ce genre de manifestation reste la partie la plus sympa de son boulot et qu’à part Hollande un peu pataud, dans ce domaine nous n’avons pas à rougir de nos Présidents.
Ce n’est pas dans ce domaine plaisant que les Français le jugeront au final.
Dans ce même domaine, Donald Trump, notamment ce matin, n’a pas démérité. Et même ceux qui le détestent ont pu remarquer un discours qui a valorisé son pays, une attitude digne, une visible soif de connaître les détails de ce débarquement. Il n’avait pas l’air d’un amateur non plus.
Les deux Premières Dames, elles aussi avaient beaucoup de classe.
Et pour revenir à notre Président, la lecture de la lettre du jeune résistant m’a immédiatement fait penser à la lettre de Guy Môquet lue par Nicolas Sarkozy.
La grande différence, visible à l’oeil nu, c’est que la presse et la gauche avaient moqué Sarkozy et se confondent en propos admiratifs devant Macron, alors que la lettre peut être confondue et la méthode digne d’un plagiat.
Le macronisme n’éblouit que pour cela, les propos dithyrambiques de la presse et des soutiens énamourés et inexplicables.
————————————————
@ Robert
Dommage que vous vous soyez privé de cette belle cérémonie au cimetière américain de Colleville, avec tous ces vétérans venus de loin malgré leur âge et pour certains leur handicap, visiblement heureux d’être mis à l’honneur et pour une fois, on était fier de leur voir remettre la Légion d’honneur. Ce n’était pas usurpé.
J’ai été très émue par cette cérémonie, en se remémorant le courage de ces jeunes hommes qui ont largement contribué à notre liberté.
Notre époque est tellement loin des valeurs mises en exergue à ce moment difficile qu’on ne peut qu’être sensible à cela et déplorer ce grand changement.
Pour revenir sur la démission de Mme Pécresse, je me demande comment elle n’a pas pu démissionner auparavant. Il fallait la voir hésiter entre Juppé et Fillon à la dernière présidentielle. Elle finira par rejoindre la macronie, elle en meurt d’envie. Grand bien lui fasse.
Sauf qu’elle montre, comme d’autres avant elle, qu’elle préfère sa carrière à d’éventuelles convictions. Une grande tristesse pour les électeurs qui ont toujours l’heur de croire en des politiques et en leurs discours qui n’engagent que ceux qui les croient.
Ce moment de démissions et de reniements chez LR, qui s’écroule comme un jeu de quilles, nous montre tout ce que la politique a d’écoeurant et de superficiel. Cette famille politique à laquelle j’ai été si longtemps fidèle se déchire d’abord parce qu’elle a deux visions, l’une centriste et donc macronienne et l’autre plus à droite et conservatrice. Plus personne n’arrivait à réconcilier ces deux courants.
Alors, une fois chacun retourné là où il doit être, peut-être qu’un nouvel horizon politique se reconstituera… Et c’est là qu’une nouvelle union des droites aurait tout son sens.
En attendant, il nous faudra rester vigilants sur la France que nous prépare le Président, qui, débarrassé de ses opposants, fussent-ils mous, dessinerait la France à sa guise, colmatant de-ci de-là pour calmer les esprits en puisant comme souvent des taxes chez les Français du milieu pour ne pas fâcher ses plus riches soutiens et calmer les plus modestes dont les GJ.
Le ralliement à LaREM de nombreux leaders politiques et maires de grandes villes ne donne pas à Macron un blanc-seing, car les élections européennes ne lui ont pas permis de conforter sa position de façon significative chez les électeurs. 22 % avec autant d’abstention ce n’est pas une victoire.
Les manœuvres politiques, les commémorations, les réformes à demi, changer ce qui marche, ne feront pas tout. Les Français de la vraie vie restent sur leur faim et voient les problèmes ressurgir les uns après les autres.
La réforme phare de Macron, celle de la SNCF, montre déjà ses faiblesses et un grand malaise règne au sein de l’entreprise.
Les problèmes économiques réglés en 2017 (Général Electric, Whirlpool…) reviennent en boomerang.
Et puis dans l’éducation, la justice, la santé avec en ce moment des grèves aux urgences, rien n’est stabilisé, au contraire à force de placebos, tout s’aggrave.
Sans parler du plus que discutable retour des djihadistes pour leur éviter la justice irakienne.
Bref, beaucoup de sujets urgents mais polémiques où LaREM est attendue.
Les élections municipales où beaucoup de maires de moyennes et petites villes ne se représenteront pas, feront diversion, mais la mascarade ne réussira pas toujours à combler les attentes.
@ boureau 06 juin 2019 à 13:19
Avant de regarder les matchs de Roland-Garros, j’ai regardé les reportages du 6-Juin en variant sur les trois quarts des chaînes consacrées à Macron.
Vous avez raison boureau, Macron a déroulé un discours convenu, revu et corrigé, alors que Trump a fait dans l’humain, l’émotion et la fierté des hommes de son pays venus à notre secours, y associant au passage, avec tendresse, un couple de résistants français leur étant venus en aide sur ces terres qui deviendront américaines, en remerciant une de leur descendante qui accueille les Américains qui viennent visiter ce cimetière de leurs compatriotes morts pour que nous restions libres.
Comme dirait une ancienne paparazette : « ya pas photo ».
Adéo boureau
@ Giuseppe 06 juin 2019
« La mort du LR » (suite)
J’ai vu cette scène de l’annonce faite par Larcher à l’instant, sans doute, où Pécresse souriait à la presse, pendant que Larcher s’essoufflait sur le graaaaand… et la graaaande…
Qu’importe le billard à quatre ou cinq bandes ou plus !
Je vous retourne la phrase mythique de Dupont et Dupond (« je dirai même plus ») : c’est fini et bien fini !
Cordialement.
Raclements, silence puis crachats sur le sol en latérite. Des tignasses drues, odorantes s’agitent ; se figent tour à tour autour du grand feu. Les femmes sont allées s’occuper des chèvres et du bélier. Ces mâles de la tribu mettent à profit l’absence de leur chef Wô-ôkiê, un homme fin et élancé entre deux âges. Hier encore, la chasse aux aurochs s’est mal déroulée. Un des leurs est allé rejoindre le domaine des Ombres. Pusillanime, sibyllin le chef est toujours plus contesté. Y’a bien l’ancien chef Zaärq-ozî mais celui-ci n’est plus tout à fait le même depuis qu’il s’est fait piétiner par un mammouth venu des bas pays. En pleine journée il va parler à quelques lieues de là aux eucalyptus, aux azalées. Puis rentre la nuit venue retrouver sa femme qui est très belle. Nos chasseurs en pleine force de l’âge trépignent en cadence, léchant la moelle des os du canidé qu’il ont tué ce matin. Ils se tapent la main, font le serment de l’urine, les chicots jaunes s’affichent, ils sont d’accord, oui oui… ils…
Bon alors faudrait savoir, les jeunes de LR, qu’est-ce que vous f… ?
@ fugace | 06 juin 2019 à 15:01
Ce n’est pas quelques bosses sur le bureau d’un juge qui devraient le gêner, il le dit bien fort !
https://i.goopics.net/eXxJD.png
Pour ma part, là il se vante un peu, il fait la taille mais pas le poids.
Au sens propre, bien sûr.
Pour avoir roulé avec de vrais grimpeurs, dont mon jeune voisin à l’époque qui préparait l’étape du Tour pour les amateurs, c’était le physique de Froome et enchaînement Aspin/Tourmalet par Sainte-Marie-de-Campan dans les deux sens ; pour les passionnés, vélo vert céleste Bianchi Genius, le top, Campa Record of course.
Sarkozy mène à tout et en plus il est increvable. Bon, les cale-pieds sur ses vélos c’est ringard et surprenant de sa part.
Minute digression-détente à l’approche du vrai TdF, pour la voiture-balai, LR devrait faire le plein.
@ sylvain
Votre courtoisie mérite une réponse. Je suis entièrement d’accord avec vous sur les tares de la gauche telle que vous les décrivez. Entièrement. Je vous assure, nulle ironie dans mon propos.
Mais vous ne m’avez pas éclairé davantage sur les valeurs de la droite.
Lors des cérémonies du 75e anniversaire du D-Day à Portsmouth, le président de la République a lu l’émouvante lettre à ses parents d’un adolescent de 16 ans, Henri Fertet, fusillé par les Allemands.
De nombreux intervenants sur les réseaux sociaux ont vite fait remarquer qu’Emmanuel Macron avait censuré dans cette lettre si poignante tout ce qui concernait la foi catholique du jeune homme. Et notamment ce qui suivait sa signature:
« Expéditeur : Henri Fertet au Ciel près de Dieu ».
Caviardeur : voilà la nouvelle qualité de notre Président ! Tout un symbole ! Quoi de plus minable que ce caviardage en ces circonstances ?
« Les évolutions récentes m’ont encore davantage convaincu que sur beaucoup de thèmes qui me tiennent à coeur – liberté d’expression, courage intellectuel, justice pénale, les libertés et la sécurité, l’égalité, l’autorité de l’Etat, l’identité nationale notamment – j’étais beaucoup plus familier avec le discours d’une droite à la fois vertébrée et lucide, sans optimisme béat ou pessimisme compulsif, qu’avec n’importe quel centrisme filandreux se noyant dans ses méandres. »
HAHAHA ! On croit halluciner.
Philippe Bilger est bien un centriste, d’ailleurs il le revendique.
Comme tout centriste qui se respecte, donc comme toute girouette intellectuelle qui n’a aucune conviction profonde en dehors de ne jamais fâcher personne pour être aimé de tout le monde parce qu’on ne sait jamais, « les ennemis d’aujourd’hui peuvent être les amis de demain et inversement », qui sait de qui il aura besoin demain pour garder sa place au soleil ?… donc « il est urgent d’attendre », etc., PB tourne sa veste selon le sens du vent et la tendance des sondages ou de l’air du temps qui il l’a bien compris après ces élections européennes va vers le souverainisme sur le continent européen.
Tout cela est d’un héroïsme ébouriffant… pour un centriste.
Pour rigoler un bon coup on peut imaginer par exemple la bataille des Thermopyles, la prise de la Bastille et ce qui en a découlé ou la Résistance française sous l’Occupation faites par les centristes… On imagine quel triomphe de la preuve de la supériorité de l’être humain sur l’animal tous ces événements historiques auraient été.
Mais plus proche de notre époque, on a vu, on voit la caricature du centrisme à la Bilger avec Bayrou qui en 2007 dénonce les médias qui font les élections et dix ans plus tard lèche les bottes du candidat des médias qui le vire comme un malpropre mais c’est pas grave, malgré l’humiliation publique il continue à la soutenir on ne sait jamais.
C’est ça le centrisme : la « gammellardisation » de la pensée.
Aujourd’hui je pense ça mais demain est un autre jour.
Bref, des gens sur qui on peut compter.
Ce billet de M. Bilger est un exemple frappant de la « pensée » centriste ou plutôt de l’absence de celle-ci parce que ce n’est au fond que de l’arrivisme qui ne s’assume pas.
Il reproche dans ce billet à la droite de ne pas être assez à droite après lui avoir reproché l’inverse depuis qu’il est un idolâtre de Macron et il pousse l’escroquerie intellectuelle jusqu’à souhaiter une alliance des droites molles et « extrêmes » (le RN de MLP est bien moins à droite que le RPR de Chirac, Juppé, Giscard, Sarko et compagnie du début des années 90).
« L’union des droites ne serait pas un péché mortel. Mais une avancée, une audace politiques. »
HAHAHA !
Le centrisme « ça ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît » comme disait Audiard.
@ Giuseppe
« Aux urgences, les personnes âgées meurent d’attendre. »
J’ignore si l’article le précise, mais généralement ce sont des personnes âgées franco-françaises, seules, sans famille, discrètes, n’osant pas faire de scandale y compris quand d’autres en font parfois en menaçant le personnel hospitalier pour faire passer en priorité un de leurs parents qu’ils sont quinze à accompagner, en n’hésitant pas éventuellement à user d’arguments frappants.
Nous pouvons imaginer la détresse de ces personnes sur le point de mourir pour lesquelles la dernière vision de ce qui fut jadis la France, leur pays, a été celle d’un pandémonium exotique…
@ Giuseppe
« Aux urgences, les personnes âgées meurent d’attendre. »
C’est bien, ça leur fait au moins un but dans la vie en mourant.
Mieux vaut probablement… peut-être, on verra tous un jour de toute façon, mourir aux urgences en attendant d’être soigné que dans un mouroir à baver et à se faire torcher par des infirmiers-mières-miaoow ! (ravages de l’écriture inclusive, désolé).
Je vais encore parler de ma grand-mère de 97 ans dans son mouroir de Ploermel évidemment. C’est triste mais c’est la réalité brute.
Ça y est, elle qui a toujours été une intello, qui bossait au ministère des Finances au Louvre, qui n’a jamais fumé ni bu de sa vie, a passé le stade de savoir qui je suis quand je l’appelle au téléphone.
Elle est sourde, ne sait plus où elle est, où les autres sont, ne comprend plus ce que je dis et je ne comprends plus ce qu’elle dit, donc les appels téléphoniques durent environ une minute quand quelqu’un répond pour elle et quand elle ne délire pas comme dans un cauchemar éveillé où elle m’appelle au secours ou quand elle s’endort au téléphone ce qui est le mieux.
C’est triste à dire mais ma grand-mère est une pub vivante pour l’alcoolisme, toutes les drogues et le suicide afin d’écourter la vie.
Et encore, elle a la chance d’être bien traitée.
Je ne veux pas finir comme ça et je ne souhaite à personne de finir comme ça.
Mieux vaut en finir rapidement.
@ Michelle D-LEROY 06 juin 2019 17:18
« Et c’est là qu’une nouvelle union des droites aura tout son sens »
J’ai apprécié votre commentaire destiné à Robert (qui a effectivement raté une très belle cérémonie qui, à certains instants, faisait venir les larmes aux yeux).
Le problème, comme toujours, après les idées, après les synthèses sur les idées, ce sont les électeurs et la dure réalité. Rien ne pourra se construire de nouveau à droite sans prendre en considération un pourcentage important des électeurs actuels de RN. Car c’est là que se trouve quantitativement une partie décisive de la renaissance d’une droite « de droite ».
Il n’y a plus d’électeurs potentiels disponibles de droite ailleurs pour atteindre un niveau d’électeurs permettant de jouer un véritable rôle.
Alors que fait-on ?
Les ignorer ? Et rester un parti « croupion » à 12/15 % des électeurs ?
Impossible d’aller plus haut avec un RN entre 20 et 25 % selon les élections.
Il me semble que P. Bilger, au-delà des préjugés, ouvre raisonnablement la voie à une solution possible.
Quand une partie du FN a rejoint la droite de Sarkozy en 2007, personne n’a poussé des cris d’orfraie en criant au fascisme !
« It’s a long way… » comme chantaient certains vétérans il y a soixante-quinze ans…
Cordialement.
Si, Lucile.
Vous pouvez, comme bien des malhonnêtes, ici ou ailleurs, désenchâsser une bribe pour mieux vous scandaliser, c’est bien de son martyr que le FN a nourri sa progression.
Vous pouvez tourner mon propos, dire que c’est moi qui désire voir les héritières au bûcher, vous ne témoignez seulement que de votre incompréhension, comme certains tentèrent de faire de moi un tueur de vieux.
Mon texte précédent parle du renoncement aux représailles comme seule défense efficace et fiable, ce pragmatisme évangélique qui est le fondement de notre civilisation et que nous crevons de ne pas savoir incarner, alors qu’il est inscrit dans nos lois, que l’ignorance et l’incapacité à transmettre sa vérité entraîne l’humanité à toujours répéter les erreurs de la division, qu’il ne sert à rien d’ostraciser le vote extrême et que de l’accueillir dans le giron démocratique le vide de son essence violente sur laquelle il se fonde et le ramène à ce qu’il est, un sophisme menteur qui tente de rentabiliser les colères en les excitant, notre djihadisme à nous qui ne sait que renforcer celui qui nous attaque.
Scandalisez-vous donc sur la forme pour mieux ne pas toucher le fond, Lucile, vous ne saurez à mes regards que rejoindre la cohorte hypocrite des coupeurs de texte qui ne savent qu’accuser faussement pour mieux ne pas s’envisager.
@ boureau | 06 juin 2019 à 20:11
« De nombreux intervenants sur les réseaux sociaux ont vite fait remarquer qu’Emmanuel Macron avait censuré dans cette lettre si poignante tout ce qui concernait la foi catholique du jeune homme. Et notamment ce qui suivait sa signature : ‘Expéditeur : Henri Fertet au Ciel près de Dieu’. »
Désinformation des bigots d’extrême droite. Fake news. Calomnie. Pure propagande. Hystérie de petits nazillons qui rêvent d’obliger tout le monde à penser comme eux, parler comme eux et bouger comme eux.
France TV Info a remis les pendules à l’heure en publiant les deux versions de la lettre : les extraits qui ont été lus par Macron, et la version intégrale.
Macron n’a rien censuré du tout. Il n’a, évidemment, pas lu dans son intégralité ce pensum patriotard à la con. Il avait deux minutes pour parler, et il a fourni l’essentiel.
Les catholiques qui diffament le président à cette occasion mentent comme des arracheurs de dents : il n’y a pratiquement aucune allusion à la religion dans cette lettre. Le jeunot demande simplement, à ses parents, de saluer son curé de sa part. Il fait allusion à un mystérieux « monseigneur » sans en dire davantage. Il demande à son père de prier. Il promet à sa famille qu’ils seront bientôt réunis au ciel. Il cite les mots « France éternelle », dont les fachos bêtes comme leurs pieds déplorent l’absence. Et il signe, effectivement, « Henri Fertet au Ciel près de Dieu ». Rien que de très ordinaire, dans le contexte de 1943.
Mais de sombres abrutis lancent une énième campagne de désinformation là-dessus, en accusant Macron de censure.
La réponse de l’Élysée est parfaitement juste : les autorités ont sélectionné le passage relatif à la commémoration militaire. Elles ont enlevé toute la tartine personnelle à base de papa, maman, la bonne et moi. Qui, effectivement, n’avait rien à faire dans un tel cadre.
Et puis il y en a un peu assez, à la fin, de ces petits dictateurs de poche qui font semblant de s’indigner lorsque les médias, ou les autorités, ne disent pas exactement ce qu’ils voudraient. N’ont pas exactement les mêmes opinions qu’eux. N’utilisent pas les mêmes mots-clés, et ne saupoudrent pas leurs propos du verbiage obligé du politiquement correct de droite.
Y’a un truc, dans s’pays, ça s’appelle la liberté d’expression, et ça s’applique aussi au président de la République, bande de petits Staline de cour d’école.
Une journée de commémoration militaire, ce n’est pas une messe, ce n’est pas la fête aux corbeaux et aux facho-cathos, ou aux gaucho-cathos, qui se ressemblent de plus en plus.
Il y en a un peu assez de cette malhonnêteté perpétuelle, et de ce fascisme rampant qui cherche à censurer tout le monde.
Bien entendu, ce qui irrite prodigieusement toutes ces grenouilles de bénitier, ce sont les mots qu’a effectivement écrits Henri Fertet, et que Macron a effectivement cités : « Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête« .
Voilà ce qui les dérange, nos petits gaullo-coco-fachos de bac à sable. Qu’un jeune homme qui vient de se faire torturer pendant des semaines par la Gestapo, et qui marche à la mort, ne communie pas à leur culte chauvin de la puissônce de la Frônce. Qu’il dégonfle la vanité stupide d’une France qui se croit au centre du monde. Qu’il réclame des Français laborieux et honnêtes. Soit le contraire de ce qu’ils sont, eux.
Alors, ils font diversion, au motif que Macron serait trop président et pas assez curé.
Moi je dis : bravo, Macron ! Bien joué ! Ce sont exactement les paroles qu’il fallait citer, à l’endroit où il fallait les citer.
@ Robert Marchenoir 07 juin 2019 08:25
Lettre de Henri Fertet
Au-delà de vos injures et invectives coutumières qui, à mon avis, ne font pas honneur à ce blog (notamment « pensum patriotard à la con »), on peut remarquer :
– que les « deux minutes » imparties par le protocole importent peu. Je rappelle que les Macron sont arrivés avec près d’une demi-heure de retard à l’heure prévue par le protocole pour la rencontre officielle avec les Trump devant les caméras du monde entier. Ce monde a continué à tourner pour autant !
– qu’il y a caviardage d’une lettre-testament d’un résistant de 16 ans qui va être fusillé dans les minutes qui suivent et qui mériterait du respect de la part du président de la République. Le Président n’a pas à penser à la place de ce courageux adolescent.
– que Macron veut toujours rester dans la transgression, fût-elle stupide. Ce qui fut le cas. Il ne manque pas de personnel, à l’Elysée, pour écrire un texte intéressant de deux minutes soi-disant imposé par le protocole. Puisque le Président lui-même n’a pas la sincérité et le temps de le faire pour cette occasion historique.
Vous pouvez penser l’inverse, c’est votre droit.
Cordialement.
@ Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 08:05
« Y’a un truc, dans s’pays, ça s’appelle la liberté d’expression, et ça s’applique aussi au président de la République, bande de petits Staline de cour d’école.
Une journée de commémoration militaire, ce n’est pas une messe, ce n’est pas la fête aux corbeaux et aux facho-cathos, ou aux gaucho-cathos, qui se ressemblent de plus en plus. Il y en a un peu assez de cette malhonnêteté perpétuelle, et de ce fascisme rampant qui cherche à censurer tout le monde. »
Exactement ! Il y a un truc, dans ce pays qui s’appelle la liberté d’expression, c’est pourquoi vous allez souffrir que les « facho-cathos » et les « gaucho-cathos » s’expriment aussi librement que vous.
Et si cela vous fait mal quelque part, prenez un peu d’arnica…
@ boureau | 06 juin 2019 à 20:11
Comme vous j’estime que cette lettre aurait dû être lue intégralement, par un adolescent et non par le président, et qu’en omettre une partie constitue une atteinte à la mémoire d’Henri Fertet qui a donné sa vie en raison de valeurs auxquelles il croyait, notamment amour de la patrie, de la famille, fraternité et foi en Dieu.
Toutes valeurs si peu dans l’air du temps et qu’il faudrait gommer au nom d’on ne sait quelle mode bassement matérialiste qui ramène tout à l’objet, au détriment du sujet nié dans son altérité et sa spiritualité.
Un déracinement qui détruit insidieusement tous les repères et fait le lit du fatalisme, voire de la désespérance de plus en plus de jeunes.
@ Wil | 06 juin 2019 à 22:23
Vous êtes d’un optimisme exceptionnel et communicatif, après vous avoir lu je retrouve la pêche de mes vingt ans. Wil, une grande carrière de psychiatre s’ouvre à vous, vous avez tout pour sortir les gens de la déprime, reste plus qu’à écrire votre histoire, vous allez faire un carton assuré.
Merci Michelle D-LEROY | 06 juin 2019 à 17:18 pour votre adresse et à boureau | 06 juin 2019 à 22:45 pour son commentaire complémentaire.
Je n’ai certes pas assisté à l’intégralité des cérémonies, en grande partie pour éviter d’écouter les commentaires insipides qui les accompagnent, trop souvent chapelets de banalités face à l’évocation de la « Grande Histoire ».
Quant à la lecture de la lettre d’Henri Fertet, au-delà de toute considération religieuse ou de la polémique ridicule faite à monsieur Macron d’en avoir « censuré » une partie, je considère que le sacrifice de ce très jeune résistant ne peut que susciter admiration et reconnaissance.
Néanmoins, le reproche que je fais à monsieur Macron est bien de lier cette référence à la seule émotion qu’elle devait susciter, alors même qu’Henri Fertet a été fusillé le 26 septembre 1943, donc loin des évènements du débarquement du 6 juin 1944. J’aurais de beaucoup préféré que soient évoqués des Français qui se sont engagés et sont morts pour combattre l’armée allemande, y compris dans les rangs d’unités alliées, ou de résistants qui ont préparé le terrain aux alliés, tant en leur fournissant des renseignements essentiels à la réussite du débarquement ou du parachutage des divisions aéroportées qu’en sabotant nombre d’installations ou voies ferrées et routières destinées à retarder les renforts allemands, et ce dès la nuit du 5 au 6 juin 1944. Beaucoup se sont sacrifiés à cette occasion et auraient légitimement mérité qu’on s’en rappelle. Combien sont morts pour avoir accompli des missions de renseignement ou d’organisation de la Résistance intérieure, venant d’Angleterre et au profit des Alliés comme du général de Gaulle et qui ont aussi discrètement et modestement participé au succès du débarquement ?
J’attends aussi de voir comment sera célébré le 75e anniversaire du débarquement de Provence où l’essentiel des forces était français avec l’assistance d’une logistique et des appuis aériens américains, les troupes US étant encore principalement occupées à nettoyer l’Italie du Nord des troupes nazies, ce qui n’était pas non plus une promenade de santé.
La libération de la France depuis la Provence jusqu’aux Vosges et à l’Alsace a été une magnifique épopée de l’armée française conduite par le général de Lattre de Tassigny, occultée par celle du « Jour J » en Normandie, après les exploits de notre armée reconstituée accomplis en Italie, notamment sous la conduite du général Juin, sans oublier leurs combats d’arrêt de l’Afrika Korps en Tunisie en 1943…
@ Alpi
La Seconde Guerre mondiale a fait plus de 60 millions de morts.
Si parmi ces 60 millions, la question se pose de savoir non pas si quelques dizaines de milliers ou centaines de milliers sont morts, mais seulement comment ils sont morts, c’est certes autre chose qu’un détail pour la frange de la population mondiale qui en a été victime, mais il n’y avait certainement pas de quoi condamner JMLP en réponse à une question à ce sujet.
Ce qui est sûr, c’est que notre justice a montré ici la profondeur de sa pourriture.
On notera par ailleurs que pas grand monde dans l’intelligentsia de gauche ne s’est indigné des quelque 70 millions de morts causés par les régimes communistes du seul fait de famines organisées… On se demande même si on ne risque pas la prison à le dire !
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A propos du Débarquement : la bataille de Normandie a fait 19 000 morts chez les Allemands, et 20 000 chez les civils du fait de bombardements commis en ne tenant absolument aucun compte de leur existence.
Que n’aurait-on dit si c’étaient les Allemands qui avaient commis ces crimes de guerre – car il s’agit bien de cela…
En tout état de cause, ils ne font pas pleurer grand monde, ceux-là…
Un « détail » !
@ Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 08:05
Au nom de la liberté d’expression vous devenez arrogant et même insultant. Je suis catholique puisque baptisé. Certes, je ne récite pas le Credo tous les matins et je ne suis pas complètement d’accord avec les décisions du pape actuel mais je ne renie pas mes origines et je continue à défendre la religion chrétienne autant que je peux.
@ Xavier NEBOUT 07 juin 2019 12:23
« En tout état de cause ils ne font pas pleurer grand monde, ceux-là… »
Vous avez raison de rappeler ce qu’il faut bien appeler un massacre: les 20 000 civils bombardés lors du D-Day.
Les vainqueurs des guerres mondiales ne risquent jamais un tribunal.
Et pourtant ?
Le bombardement de Dresde et ses 35 000 morts (officiellement !) ne le mériterait-il pas ?
Merci d’appeler notre attention sur les « autres » morts.
Cordialement.
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@ Robert 07 juin 2019 12:04
« La libération de la France depuis la Provence jusqu’aux Vosges et à l’Alsace a été une magnifique épopée de l’armée française conduite par le général de Lattre de Tassigny… »
La lecture de votre texte m’a fait penser au discours d’André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.
J’ai eu la chance de l’écouter ce jour-là. Un instant inoubliable qui me donne encore des frissons à sa relecture. Je le relis quand je suis trop déprimé (sic) d’entendre les médiocres politiciens français de notre époque.
C’est dans ces moments-là que l’on apprécie la pleine signification du mot « Nation ». Si oublié ou galvaudé depuis !
Cordialement.
@ boureau | 07 juin 2019 à 09:40
« Les ‘deux minutes’ imparties par le protocole importent peu. »
Mais bien sûr. Dit Machin au fond de sa chambrette, qui n’a aucune responsabilité dans l’organisation du barnum. La Frônce éternelle a le droit de prendre tout le temps qu’elle veut, et ces abrutis d’étrangers n’ont qu’à respecter leurs deux minutes, eux.
Si Macron avait débordé sur son temps de parole, les facho-cocos dans votre genre n’auraient pas manqué de gloser sur « l’impudence de Macron », son « arrogance jupitérienne », son « immaturité d’adolescent », et ainsi de suite. Votre mauvaise foi est éclatante.
« Il y a caviardage d’une lettre-testament d’un résistant de 16 ans. »
Vous mentez. Il n’y a aucun caviardage. Il n’est écrit nulle part, dans aucune loi ni dans aucun usage, que le président de la Frônce est condamné à lire intégralement quelque texte que ce soit. Il y aurait eu caviardage si le président avait prétendu restituer l’intégralité de cette lettre. Il n’a jamais dit une chose pareille.
Vous et vos pareils fabriquez une polémique complètement artificielle, sur la base de faits inventés, dans un but bassement partisan. Ce qu’on appelle, de nos jours, une fake news.
« Le Président n’a pas à penser à la place de ce courageux adolescent. »
Bien sûr que si. Quand le Chef de la Frônce s’exprime devant le monde entier, c’est à lui qu’on demande de penser. Ce n’est pas un spikeur de l’ORTF ou un moine copiste.
« Macron veut toujours rester dans la transgression. »
Il n’y a aucune transgression. La seule transgression est celle que vous inventez par rapport à une norme inexistante, pour les besoins de votre propagande mensongère. Vous êtes un diffamateur et un calomniateur.
« Au-delà de vos injures et invectives coutumières qui, à mon avis, ne font pas honneur à ce blog (notamment ‘pensum patriotard à la con’). »
Il n’y aucune injure de ma part. On ne peut pas injurier un texte. On peut, et on doit, en revanche, faire descendre de leur piédestal les onctueux autoritaristes dans votre genre, qui mentent à longueur d’année dans un but bassement politicien et parfaitement sectaire.
C’est précisément lorsque tout le monde bave d’admiration devant la lettre d’un fusillé qui leur était complètement inconnu la veille, qu’il convient de la traiter de pensum patriotard à la con, histoire de secouer un peu les hypocrites de votre espèce, et de remettre les choses au carré.
« Vous pouvez penser l’inverse, c’est votre droit. »
Merci, Mein Führer. Votre Seigneurie est vraiment trop bonne avec le petit peuple. Votre indulgence vous perdra.
Sans la moindre cordialité de ma part : je n’ai pas votre hypocrisie.
Maintenant, sur le fond de cette lettre, et tant qu’à s’intéresser à son texte intégral, on peut se pencher sur ceci, qui est autrement plus signifiant que quelques allusions religieuses allant de soi à l’époque, et qui, bien sûr, n’a été relevé par aucun des faux indignés de la « censure » inexistante de Macron :
« Je salue aussi, en tombant, mes camarades de lycée. A ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez Le Comte de Monte-Cristo à Emourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois. »
Henri Fertet, résistant de 16 ans marchant à la mort, prend soin de régler ses dettes et de faire régler, à sa famille, ce qu’on lui doit. Même lorsqu’il ne s’agit que de 40 grammes de tabac.
Qui, parmi les somptueux hypocrites qui calomnient Macron au motif fallacieux de cette lettre, aujourd’hui, a la droiture d’en faire autant ? Je ne dis même pas à l’article de la mort, mais dans la vie de tous les jours ? Pas un seul, voilà la réponse, manifeste au vu de la mauvaise foi des escrocs intellectuels dans votre genre lorsqu’on démasque leurs méfaits.
Et je ne parle pas de ce qu’on peut observer autour de soi, chaque jour qui passe.
Ce sont aussi des petits détails dans ce genre qui permettent de mesurer toute la perversion du mode de pensée communiste, lequel a complètement détourné la Résistance à son profit, depuis trois quarts de siècle.
Voilà, aussi, ce que les facho-cathos et gaucho-cathos veulent dissimuler dans cette lettre, car cela montre le gouffre qui existe entre leur immoralité, qui se propulse derrière un catholicisme de façade, et l’honnêteté d’un vrai résistant dont ils usurpent insolemment la renommée.
@ Robert Marchenoir 07 juin 2019 18:41
« Lettre d’Henri Fertet »
La seule réponse qui vaille à vos soixante lignes d’élucubrations :
Pffft…
Cordialement. Mais si !
@ vamonos | 07 juin 2019 à 14:59
« Au nom de la liberté d’expression vous devenez arrogant et même insultant. Je suis catholique puisque baptisé. Certes, je ne récite pas le Credo tous les matins et je ne suis pas complètement d’accord avec les décisions du pape actuel mais je ne renie pas mes origines et je continue à défendre la religion chrétienne autant que je peux. »
Je vous ai sonné, vamonos ? Il y a un moment où j’ai parlé de vous ? où j’ai fait allusion à l’un de vos commentaires ? Je vous aurais insulté, dites-vous ?
Pourriez-vous préciser, au bénéfice de l’auguste assemblée, à quel moment je vous aurais traité, vous, personnellement, de s…, de g… m…, de t… du c…, d’é… f…, d’e… de sa m…, de s… de b…, de p… v…, de t… d…, de ch… j… ou de moule à gaufres ? Car c’est cela, une insulte, dois-je préciser aux pénibles bisounours qui nous environnent, et qui comprennent désormais, comme on s’en aperçoit ici, une vigoureuse branche de facho-bisounours ?
Ne me dites pas que vous vous êtes reconnu dans les appellations de facho-catho, ou de gaucho-catho ? Donc, en fait, seriez plutôt facho, ou plutôt gaucho ?
Savez-vous que jusqu’à nouvel ordre, nous ne vivons ni en Russie, ici, ni en Arabie Saoudite, et qu’il est parfaitement permis de critiquer toute religion que ce soit, y compris la religion catholique ?
Savez-vous qu’en principe, nous sommes dans une démocratie, et qu’il est parfaitement permis, et même recommandé, de critiquer toute politique, y compris la politique de Sainte Marine Le Pen, père et nièce associés ?
Qu’est-ce qu’on en a à battre, que vous soyez baptisé ? C’est censé vous faire appartenir à une race supérieure ? C’est censé vous permettre de faire taire autrui, sans vous sentir obligé le moins du monde d’apporter quelque argument que ce soit à la discussion en cours ?
L’arrogance dont vous faites preuve, avec cette réaction, montre exactement la nature de ce que je dénonce : une certaine catégorie de catholiques est en train d’emprunter aux musulmans le pire de leur « religion ».
Loin de relever de la foi et de la relation avec Dieu, elle leur sert essentiellement à se prétendre « offensés » dès lors que des opinions politiques contraires aux leurs sont émises dans l’espace public.
Que dis-je : comme on le voit avec cette énième fake news visant Macron, leur religion leur sert à se prétendre offensés dès lors que quiconque ne redouble pas de bruits politiquement corrects singeant leurs opinions à eux. Soit la définition du totalitarisme, par rapport à la simple tyrannie.
Ces affreux bigots, qui prétendent, seuls, s’opposer à l’islamisation de la France, bavent en réalité d’envie devant le potentiel d’intimidation et de violence que recèle la religion musulmane. Fascinés par le pouvoir que donne une telle conception temporelle de la religion, émoustillés par la version kaguébiste de l’orthodoxie en vigueur chez Poutine, ils oublient complètement la nature du christianisme, pour tenter de nous imposer une dictature catholique.
Nous sortons d’un siècle de religion communiste (et en réalité, nous n’en sommes pas encore sortis, nous, Français), voilà maintenant que des grenouilles de bénitier hargneuses et mesquines veulent nous imposer un catholicisme frelaté comme religion politique tyrannique.
Désolé, mais je ne suis pas prêt à troquer une tyrannie contre une autre. Vous pouvez toujours vous brosser pour me faire marcher dans votre combine. Vos fausses indignations m’impressionnent fort peu.
A tous les :
« s…, de g… m…, de t… du c…, d’é… f…, d’e… de sa m…, de s… de b…, de p… v…, de t… d…, de ch… j… ou de moule à gaufres … »
qui se sont reconnus alors que Marchenoir ne s’adresse à personne, il faut immédiatement aller écouter ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=RiPzN2zpb50
@ Giuseppe
« Vous êtes d’un optimisme exceptionnel et communicatif, après vous avoir lu je retrouve la pêche de mes vingt ans. »
Et encore, j’étais bourré. Vous n’avez pas vu mon « optimisme » sobre. En deux mots je vous fais vous jeter par la fenêtre du rez-de-chaussée.
« Wil, une grande carrière de psychiatre s’ouvre à vous »
On a dit pas d’insultes.
J’aurais pu si j’aurais voulu mais j’étais trop intelligent.
@ Wil | 07 juin 2019 à 22:51
C’est cela, vous êtes trop intelligent, là où les autres voient le verre vide, vous vous le voyez plein, c’est toute la différence, à mon avis vous devriez être un excellent romancier et y trouver votre place, le héros attablé sur un zinc qui conte son histoire pour peu à peu ne plus faire qu’un avec lui et vivre en direct ses exploits:
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/collection-serie-noire-la-dame-en-noir-et-jaune-celebre-ses-70-ans/54456