Quand les médias se regardent le nombril…

Rien de plus éclairant que de voir un grand quotidien consacrer une double page à ceux qu’il appelle « les éditorialistes les plus courus du PAF » (Le Parisien) !

D’abord je ne suis pas sûr que cette focalisation des médias sur les médias ne justifie pas un propos relativement ancien du président de la République qui leur avait reproché de ne parler que d’eux.

Ensuite je perçois dans l’analyse proposée la même limite que celle que j’ai souvent observée dans le domaine judiciaire. On a eu trop tendance à confondre, parmi les magistrats et les avocats, les meilleurs avec les plus visibles, les plus connus. Il peut arriver que le télescopage soit pertinent mais pas toujours. Il y a donc des éditorialistes qui mériteraient d’être cités dans cette double page et qui ne le sont pas.

Impossible par ailleurs de me détacher de mes sympathies personnelles, de mes affinités intellectuelles (Yves Thréard, Eugénie Bastié…) avec une subjectivité qui rendra forcément discutables mes dilections ou mes réserves même si le terreau central que je vais appréhender me paraît relever d’une cohérence objective.

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Je suis d’emblée en désaccord avec le titre selon lequel « ils font l’opinion » même si je suis persuadé que certains de ces éditorialistes sont heureux de se voir prêter ce pouvoir qui non seulement ne leur revient pas mais entraîne, chez ceux qui y croient, un dépassement de ce que la lucidité professionnelle leur permet. Rien de plus, rien de trop qu’un commentaire sur la réalité politique, économique et sociale.

L’originalité, l’invention résident, pour quelques-uns, dans l’interprétation des propos, des événements, des données incontestables de toutes sortes. Nul ne peut prétendre « faire l’opinion ». Au mieux ils l’éclairent de manière plus ou moins décisive.

La pire des démarches médiatique est celle de l’éditorialiste qui se contente de paraphraser l’information qui lui a été offerte comme à tous ceux qui s’intéressent à la vie de notre pays. Aucune valeur ajoutée, aucun supplément d’esprit et de sensibilité à la matière brute du réel. En ce sens, dans ce registre, les citoyens seraient en effet, dans leurs échanges spontanés et libres, de bien meilleurs journalistes que les journalistes professionnels. Réunir ceux-ci pour en général des confrontations quasiment consensuelles, parce qu’il faut bien respecter le corporatisme tellement plus capital que la dissidence, donne l’illusion d’un pluralisme mais il est de façade puisque chaque propos est tenu, retenu, contenu. On peut lire mon billet du 6 février 2017 : Les citoyens sont des journalistes comme les autres !

Malaise quand nous allons jusqu’à nous murmurer : »Pourquoi pas nous à leur place « ?

Est-ce à dire que commenter le réel politique, économique et social est si simple une fois qu’on quitte le confort du décalque, de la redondance ou du pléonasme ? Evidemment non.

Car le factuel même apparemment le plus limpide peut appeler des interprétations contradictoires, équivoques, et il n’est jamais superflu, alors, que l’éditorialiste digne de ce nom nous propose son analyse et tente, surtout, d’enrichir ceux qui le lisent, le regardent ou l’écoutent avec une approche que personne ne pourra qualifier de banale ou de basique. Ce n’est pas la peine d’adopter la posture de l’éditorialiste – terme pertinent pour quelques-uns, pompeux pour d’autres – si on n’est pas capable de se distinguer du commun des analystes citoyens.

Rien en ce sens n’est plus ridicule que ces fausses joutes et ces insipides débats corporatistes qui font passer la liberté de la pensée et de l’expression et donc l’exigence de vérité – qui ne peut pas être satisfaite si on n’est pas totalement libre – derrière les prudences et bienséances médiatiques.

J’ai le bonheur de participer chaque soir aux Vraies Voix sur Sud Radio et je suis parfois plus qu’étonné par l’audace intellectuelle et politique – populiste pour certains – de notre excellent animateur Christophe Bordet, éditorialiste singulier dans un pluriel effervescent, à l’égard duquel je suis comme un roi de la nuance, un maniaque du scrupule !

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Que les éditorialistes ne se rengorgent pas : ils ne font pas l’info. Mais ils nous la présentent en vitrine et les meilleurs sont ceux face auxquels on est contraint de s’avouer : « Non ce ne pourrait pas être moi ».

Pour conclure, si prétendre que tous les médias seraient peu ou prou de gauche ou avec une bienveillance appuyée pour le progressisme chic et « sociétal » serait excessif, il est facile de comprendre pourquoi certaines personnalités qu’on ne peut plus aujourd’hui laisser de côté, sur le bord du chemin médiatique, dérangent, déstabilisent, mettent de la pensée dissidente dans la pensée unique et de l’esprit pétillant dans l’eau tiède. Il ne convient pas de les féliciter par principe car on est vite remarqué quand on s’efforce de déserter le troupeau.

Le jour où tous les éditorialistes seront libres et brillants, il n’y aura plus de perles rares, d’éblouissantes exceptions. On a encore du temps devant nous pour cela.

Quand les médias se regardent le nombril, une belle opportunité d’examen critique !

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Voir les Commentaires (142)
  1. Marc GHINSBERG

    Qu’est-ce qu’un blog si ce n’est un média. Il me semble, cher Philippe, que vous n’êtes pas allergique aux médias. On vous y lit, on vous y entend, on vous y voit régulièrement. Aujourd’hui vous regardez le nombril de ceux qui se regardent le nombril, et vous leur faites la leçon sans avoir conscience que vous faites partie de cet ego-système et que vous regardez votre propre nombril.
    Et nous pauvres commentateurs de ce média qui parle des médias, nous participons à ce miroir aux alouettes, nous essayons d’attirer la lumière pour paraître plus brillants que les autres et épater la galerie.
    Miroir, mon beau miroir…

  2. « Le jour où tous les éditorialistes seront libres et brillants »
    Si j’osais je dirais que ce jour-là, les poules auront des dents et les canards des bretelles, mais je n’ose pas.
    Brillants, certains le sont pourquoi le nier, ils sont rares mais ils existent.
    Libres, assurément non !
    Ils sont tenus par la ligne éditoriale du journal qui les paie, et le journal est lui-même tenu par les ventes qu’il fait.
    Le lecteur est un client comme un autre, et le client fait la loi du commerce et il a toujours raison. L’édito ne doit pas aller contre les demandes du public auquel s’adresse le média.
    Imaginez-vous BFMTV ou Libération vanter les mérites de Jean-Marie Le Pen qui en partant de rien a bâti un parti devenu le deuxième en nombre de voix, quand tant d’autres politiciens ont détruit un parti qu’ils avaient reçu en héritage ? Je parle des qualités de personnalité de JMLP, indépendamment des options politiques.
    Non, l’éditorialiste n’est pas un homme libre, ou rarement, il est tenu de flatter avec plus ou moins d’intelligence les lecteurs ou auditeurs.
    Le mot intelligence est celui qui convient, il appartient à l’éditorialiste d’aller dans le sens du client-lecteur-auditeur en donnant l’impression à celui-ci qu’il avait compris et anticipé ce qu’il lit ou entend. C’est la forme la plus subtile de publicité.
    À propos de publicité, elle est le nerf de la guerre des médias, qui doivent se garder d’effaroucher les annonceurs qui pourraient retirer leur publicité et tuer le média.
    Point d’argent, point de Suisses et point de médias.
    Et je ne parle pas des subventions reçues par la presse, car en France, la presse est subventionnée. Je n’ai pas entendu dire que dans le nouveau monde libéral que l’on nous bâtit, les subventions seraient retirées, comme les subventions qui seront diminuées pour les chômeurs.
    Mais je ne lis pas les éditos il est possible que cette info me soit passée inaperçue.
    Par contre j’apprécie beaucoup les tribunes libres de certains journaux, celles du Figaro par exemple, faites par des personnalités extérieures au monde des médias, qui m’apprennent souvent ce que j’ignorais de leur discipline.

  3. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vos réflexions sur les éditorialistes sont pleines d’intérêt.
    Incidemment, j’apprends votre participation à un débat quotidien de 17h à 19h à Sud Radio.
    Je vais avoir à trancher entre vous, « C dans l’air », Pujadas (LCI), Calvi (Canal+). Il va falloir zapper vite en fonction des thèmes et des participants.
    Pas simple !

  4. Daniel Ciccia

    Sur Facebook, le ministère des Armées diffuse aujourd’hui une présentation de VERDI, logiciel mis en place par une start-up française pour détecter les fake news.
    https://www.facebook.com/127027683999474/posts/1908598135842411/
    Est-ce hors-sujet par rapport au débat sur les éditorialistes et à ce qui est mis en avant dans la vitrine, et à la qualité de l’eau qui pétille, à ce qui gratte, qui fait dissidence par rapport à ce qui est représenté comme « pensée unique » ?
    Je n’ai jamais aimé ce terme. Ils disqualifie a priori et ampute la complexité de ce qui la compose et qui procède d’un mouvement intellectuel que chacun est supposé pouvoir accomplir qui consiste à surmonter les contradictions et les ambiguïtés, ce qui est difficile intellectuellement.
    Un procès de son début à la prononciation de la sentence représente ce même chemin, il me semble.
    Des Grandes Gueules, « les GG » comme elles se définissent, aux Vraies Voix, en passant par la présidente de Force Laïque, ou d’Eric Brunet, tout le monde aspire à être une vraie voix, ou à tout le moins d’être reconnu comme tel et il y a souvent surenchère dans la proximité, dans l’abaissement.
    Mais je n’ai pas l’impression – je me trompe sans doute – qu’il y ait volonté de transcender le tumulte et la polémique, mais plutôt de faire recette en s’y complaisant en passant d’un sujet de discorde à l’autre.
    L’Etat démocratique et ses institutions est le seul lieu sérieux, en dehors de l’âme du sage, à garantir et permettre le dépassement des polémiques au service de tous.
    Il le reste tant que les citoyens conservent la conscience de ce en quoi, même imparfait, il est précieux, l’entretiennent et le protègent des corrosions. Ce n’est pas le caractère qui ressort aujourd’hui ni chez une partie des citoyens ni, hélas, dans les oppositions.
    Au sujet de VERDI, il est terrible d’une certaine manière que notre sécurité morale et intellectuelle puisse devoir être déléguée à des logiciels. Le meilleur algorithme devrait être l’esprit critique des gens d’en bas, d’en haut, du milieu et d’ailleurs.
    Le flou s’en empare et les Grandes Voix sont muettes sur ce sujet, auscultant les tautologies et se prenant de passion pour le furoncles.
    On n’a pas besoin d’une armée pour foutre un pays en l’air. On inocule suffisamment de flou (de la fumée dans « L’Art de la Guerre » de Sun Tzu) ou de la diversion informative permanente afin de les citoyens en perdent tout nord.
    Ils protesteront, au nom de convictions qu’on croit toujours être siennes et qu’on est alors susceptible de défendre jusqu’à la mort, qu’ils voient très clair.
    Hélas, souvent, ce qu’ils voient clair, ce n’est que leur nombril.
    Julien Benda avait écrit « La trahison des clercs ». Elle est toujours d’actualité.
    Bien à vous.

  5. @ Daniel Ciccia
    « L’Etat démocratique et ses institutions est le seul lieu sérieux, en dehors de l’âme du sage, à garantir et permettre le dépassement des polémiques au service de tous. »
    Oui, merci à ce merveilleux État démocratique et à ses institutions gangrenés de l’intérieur par des gens qui imposent par des oukases leur vision tordue des choses et leurs dogmes au reste de la population, pour son bien, naturellement…
    Merci, Big Brother !

  6. Nul ne peut prétendre « faire l’opinion ».
    Belle affirmation qui relève du vœu pieux, car en pratique nous sommes obligés de constater que la répétition voire le matraquage de certains mantras finit par conditionner l’ensemble de nos contemporains sensibles au « vu à la télé » et même parfois hélas ceux qui sont dotés de capacités de réflexion mais qui n’auront pas la patience ou le temps de remonter aux sources.
    Pensons par exemple au véritable dogme qu’est la théorie du « réchauffement climatique d’origine anthropique » qui a été inculqué dans l’esprit des gens à l’instar de certaines méthodes de conditionnement politique ou religieux, les contestataires étant regardés de travers et diabolisés même s’ils présentent les preuves contraires.
    En interdisant la libre critique, l’irrationnel finit par remplacer la raison.

  7. @ Marc GHINSBERG
    Souvent, je ne suis pas en phase avec vos propos et cette fois encore, votre propos interpelle, agresse un peu, en somme intéresse.
    Nous sommes bien sûr, dans le domaine de l’opinion, donc de la liberté. Mais, tout de même, cette fois-ci, et pour l’essentiel, il n’y a rien à discuter, sauf, sauf, sauf………. que l’appréciation sur le rôle de P. Bilger soulève la question du tableau en abyme. A partir de quand ou de quoi peut-on s’abstraire du milieu qu’on investigue ? Y rester étranger fait courir le risque de ne le point connaître assez, le pénétrer (une réflexion horrible me traverse l’esprit, dans le style des corps de garde) fait risquer l’infection. La médiatrice passe peut-être par Alexis de Tocqueville qui, représentant, ne peut pas s’empêcher de soulever les ridicules des députés et mesure son rôle à la sécurité de ses déplacements dans Paris.
    Alors, je pencherais pour la position d’Edmund Burke, conservateur libéral dans une période de révolution.
    Ceci n’est pas une contradiction de votre commentaire, seulement une inspiration déductive. Et comme vous avez raison de nous décrire dans notre malheureuse situation, essayant de briller, jouant à lisser nos quelques plumes colorées pour servir une cause mais laquelle, l’érudition de notre hôte ou l’indigence de nos apports ?
    Eclairage: le nombre de morts par accident de la route est grosso modo de 3 500 pour l’année 2017, le nombre de blessés de 74 000.
    Un mort coûte environ 1 300 000 €, un accident grave non mortel 138 000 €, on peut donc admettre la position de M. Philippe qui se targue de pouvoir économiser 350 vies, soit environ 450 000 000 € sans que la proportion éventuelle de blessés puisse infléchir le résultat arithmétique.
    En revanche, le malheureux CL, en chambre depuis dix ans, coûte à lui seul, à raison de 1 500 € pro die 5 475 000 € à la collectivité, à peine plus de 10 % du coût de l’ensemble des tués sur une seule année, mes chiffres n’étant pas strictement actualisés, mais fondés sur le coût global, pertes économiques comprises, y compris en perte de descendance.
    Le propos est tout à fait désagréable, mais c’est comme cela qu’on compte, il en est de même pour l’éditorialiste qui doit se constituer un diaire pour emporter la conviction et greffer sur des morts les raisons de vivre.
    Cordialement.

  8. Bonjour,
    Editorialiste est indiscutablement la fine fleur du journalisme. Cela exige bien plus de qualités que celles qui sont demandées à un présentateur du JT qui lit son prompteur ou encore à un interviewer qui prend un plaisir malsain à poser des questions pièges à son invité, n’hésitant pas à lui couper la parole afin de l’emmener là où il veut, c’est-à-dire à la bourde. J-J Bourdin et J-M Aphatie sont les champions dans ce genre d’exercice.
    L’éditorialiste, lui, travaille sans filet. Il est seul face à l’auditeur ou au lecteur à qui il expose sa vision personnelle d’une situation qui fait la une des journaux et le buzz sur les réseaux sociaux.
    S’il veut fidéliser son public, il faut qu’il apporte sa valeur ajoutée à l’information donnée par les communiqués des médias.
    Il décortique l’événement, en révèle les aspects cachés qui ont échappé au quidam moyen qui a tendance à prendre l’info au premier degré. C’est d’abord un travail de pédagogie.
    Pour cela il faut un bon sens de l’analyse et de la synthèse, bien choisir les mots qu’il convient car certains sont tabous et peuvent provoquer des réactions épidermiques.
    Eric Zemmour en sait quelque chose, lui qui s’est fait rappeler à l’ordre à plusieurs reprises par la direction de sa station, par le CSA et par ceux qui écoutent ses éditos.
    Un éditorialiste qui distribue de la soupe tiède ne reste guère longtemps à l’antenne. Le taux d’audience est un arbitre impitoyable qui n’accepte aucune médiocrité.

  9. Imaginons une seconde un éditorialiste soutenir que l’immigration est une malchance pour la France, que nous sommes un pays quasi communiste, que notre addiction à la dépense publique nous perdra prochainement, que la France est tenue par quelques castes, que notre système de protection sociale grève le coût du travail, que la fiscalité écologique est une inélégante manière de combler les trous de notre budget, etc.
    Que lui arrivera-t-il à ce pauvre homme ou à cette pauvre femme ?
    Il ne sera plus jamais invité.
    Au lieu de m’abrutir devant le ronron de « C dans l’air » ou « Punchline » sur C8 dont l’objectif n’est pas d’informer mais de parvenir au clash entre invités, au lieu de supporter les minauderies de Pujadas, j’écoute Frédéric Taddéï sur RT (Russia Today) qui déniche, comme à son habitude, des gens diablement intéressants.
    Je n’écoute plus guère la radio sauf « La méthode scientifique » l’après-midi sur France Culture.
    France Inter est inécoutable, RTL ne vaut pas mieux (sauf Laurent Gerra).
    Reste Sud Radio qui, comme l’indique notre hôte mérite qu’on y laisse traîner une oreille.

  10. Patrice Charoulet

    Les témoins sous X
    Eric Dupond-Moretti consacre, dans son « Dictionnaire de ma vie », un chapitre aux « témoins sous X ». Il ne les aime pas du tout. Ce sont, dans l’univers judiciaire, les gens qui, dit-il, veulent bien témoigner, mais à condition de « ne pas livrer leur identité ».
    Cela me fait penser à ce qui se passe sur les réseaux sociaux, sur les blogs en particulier. Ah, si le maître du blog pouvait dire au candidat commentateur, avant de lui laisser la parole : « Nom, prénom, adresse et profession ? ». J’y joindrais volontiers, pour ma part, « Adresse mail, numéros de téléphone ».
    Ce sont d’excellentes bases avant d’entamer un dialogue clair et franc.

  11. Philippe Daumier

    Heureusement qu’il y a Yves Thréard pour nous illuminer car avec lui c’est la Flûte enchantée, voici une de ses hautes réflexions :
    « Tout de même, il faut bien voir que chez les #GiletsJaunes il n’y a que le gilet qui réfléchisse vraiment, et encore, seulement la nuit. »
    Quelqu’un avait dit : « Il vaut mieux se taire et passer pour un con, plutôt que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet ».

  12. @ Elusen
    Coucou ! Juste pour vous demander à nouveau – vous ne m’avez pas répondu – de m’expliquer en quoi votre commentaire ci-dessous a à voir avec le sujet qui était… les imprimantes à gel d’encre ? J’y tiens beaucoup.
    @ Hope | 17 novembre 2018 à 11:57
    « Ça existe ? Votre ignorance n’est pas une excuse !
    Pour vous tenir informé vous irez regarder du côté de Ricoh.
    Pour en acquérir une, veuillez vous prémunir d’un prépuce de petit garçon, le contrat, le contrat, rien que le contrat, ça se passe comme ça chez…
    Je me pose toujours la question de savoir si un circoncis qui passerait au catholicisme, à l’orthodoxie, au zoroastrisme, au bouddhisme doit se faire recoudre.
    Rédigé par : Elusen | 17 novembre 2018 à 18:18″

  13. Daniel Ciccia

    @ Exilé
    Sans doute la démocratie absolue est-elle celle qui s’est imposée dans l’Allemagne du IIIe Reich, l’Italie de Mussolini. Elle rassasie jusqu’à l’indigestion et nécessite, toutes, un bouc émissaire sur qui reporter ses limites et impérities plutôt que de se fonder sur une exigence de raison.
    C’est une trahison du peuple alimentée par la démagogie et égaré de sa source.
    L’UE tient ce rôle. Comme les « migrants ». Comme les drogués auprès du président indonésien ou de celui porté à la tête du Brésil…
    Bien à vous.

  14. @ Philippe Daumier | 22 novembre 2018 à 12:34
    Yves Thréard est un des plus mauvais et fades, il enfonce des portes ouvertes – il n’est pas le seul -, le plus triste c’est cette pensée qu’il affiche, toujours la même, sans lueur d’espoir et de lumière.
    D’ailleurs de plus en plus de chroniqueurs venus de tous horizons s’imposent, avocats, écrivains et autres, supplantant ces rentiers de l’info.
    Lui ce n’est pas un gilet jaune qu’il lui faudrait, mais sans doute une diode électroluminescente pour réveiller et alerter un cerveau et une réflexion passablement avachie, sans saveur, sans éclat, sans odeur, forcément quand la routine s’installe la torpeur gagne.

  15. La théorie du complot de cette caste de journalistes qui vivent de plateaux TV a fait long feu, ces grands phares de l’info n’ont pas eu d’écho chez nos amis japonais : Carlos c’est fini et les affaires n’ont pas traîné :
    « Je suis d’emblée en désaccord avec le titre selon lequel « ils font l’opinion » » (PB). Et l’actualité vous donne raison.
    Ils ne font rien du tout, arrêté en bas de l’avion, en prison le soir et destitué à l’instant.
    Notre pays croule sous le poids des hâbleurs, la soupe doit être bonne. J’entends déjà les moteurs Nissan tourner à plein régime.

  16. Impossible par ailleurs de me détacher de mes sympathies personnelles, de mes affinités intellectuelles (Yves Thréard, Eugénie Bastié…)…
    Ah, Yves Thréard…
    Ce n’est certes pas le pire des journalistes, mais c’est un grand amateur de bouillie pour chats bien conformiste, évitant d’aborder les sujets qui fâchent au profit des banalités.
    Par ailleurs, le fait que son blog sur le Figaro soit très peu suivi par rapport à celui d’Ivan Rioufol qui aborde les vraies questions de front, montre bien que les lecteurs ne sont pas dupes.

  17. @ Patrice Charoulet 11h54
    « Ah, si le maître du blog pouvait dire au candidat commentateur, avant de lui laisser la parole : « Nom, prénom, adresse et profession ? ». J’y joindrais volontiers, pour ma part, « Adresse mail, numéros de téléphone ». »
    J’ai passé 4 heures dans un avion à discuter avec un passager assis à mes côtés sans savoir comment il s’appelait, quel était son numéro de téléphone, son numéro de carte Vitale, ni son email. Cela ne m’a empêché de savourer nos échanges très nourris, précisément en raison de l’anonymat qui le présidait.
    Je pense que vous perdez votre temps à nous seriner vos fantasmes de transparence, Monsieur Charoulet !

  18. Dans le Panthéon des Français, les journalistes sont à l’avant-dernière place juste avant les péripatéticiennes, c’est révélateur.
    Dans les années 70 on accusait Le Figaro d’être le jouet de Claude Hersant, « richissime bourgeois au service du grand capital qui opprime les masses populaires », reprenez votre souffle…
    Aujourd’hui il n’y a pas un milliardaire sérieux qui ne possède pas son journal, quotidien ou hebdomadaire.
    « Quand un journal m’emmerde, je l’achète » Xavier Niel.
    Un Rothschild a dirigé Libération, Pigasse les Inrocks, Goldsmith s’était payé L’Express, que plus personne ne lit. Drahi possède BFMTV etc. Sans évoquer le trio infâme Pierre Bergé, Niel, Pigasse, qui en reprenant Le Monde nous ont donné Emmanuel Macron
    Sous la IIIe République nos ministres avaient leurs danseuses ou comédiennes, Offenbach menait la danse, aujourd’hui ils achètent et entretiennent des p… moins coûteuses. Qui font le boulot sans qu’on les y oblige.
    Car comme disait LF Céline « le nègre n’avance qu’à coups de bâton, alors que le blanc, façonné par l’Education nationale, il marche tout seul ».

  19. On devine parmi les journalistes une concurrence pour atteindre le statut leur permettant de sortir de l’anonymat. On se demande d’ailleurs parfois comment certains sans talent particulier ont procédé pour se hisser au premier rang. Mais pas tous : certains réussissent à sortir des rails de la pensée convenue et du ronronnement vaguement moralisateur qui accompagne les prestations de leurs confrères. Ils interrogent leurs perceptions sans tricher avec elles, sans occulter une partie des questions, ou sans répéter les mêmes postulats approximatifs qui passent pour des vérités à force d’être ancrés dans le vocabulaire journalistique.
    Par exemple, quand j’entends dire que « Macron fait ce qu’il avait promis de faire », et qu’il « est le seul chef d’Etat dans ce cas », quelques remarques me viennent à l’esprit : 1) d’après mes souvenirs, il était resté très vague sur son programme. Une chose qu’il avait promise est de ne pas toucher au pouvoir d’achat des retraités. 2) Si on a fait des promesses précises qui s’avèrent catastrophiques quand la situation évolue, est-il intelligent de s’y tenir ?
    Idem pour « les réformes » qu’il engage, que les autres n’ont jamais engagées, et qui lui vaudraient la chute de sa cote de popularité, alors que « les Français l’ont élu pour ça ». Ça revient en boucle, ça justifie tout et n’importe quoi. Il y a là une telle accumulation d’à-peu-près qu’on ne sait pas par quel bout prendre ces assertions. Quelles réformes ? Les autobus ? La dette de la SNCF reprise par l’Etat ? Le scrutin tel qu’il existe a permis l’élection de Macron, mais au premier tour il avait entre 20 et 25% des voix. Il a été élu certes, mais ce n’était pas le consensus autour de son programme, si on peut appeler ça un programme.
    Je note dans le même ordre d’idées que les Français votent très peu pour les écolos, mais qu’on met le pays sens dessus dessous pour faire plaisir aux écolos, et on dit maintenant à ces Français qu’il s’agirait d’être un peu plus cohérents, car cette politique est « ce qu’ils ont voulu ».
    Ces temps-ci, les courbes du chômage sont complètement occultées d’un commun accord par l’ensemble des journalistes, et le montant de la dette n’est que rapidement mentionné parfois, entre la sortie du dernier tube de Johnny et le dernier discours de Macron sur l’Europe. Ce n’est plus un sujet, des résultats sont attendus, mais pas pour tout de suite, c’est de la pé-da-go-gie, vous avez bien compris ?
    Autre petite remarque : je souris doucement d’entendre les journalistes s’interroger sur ce mouvement des Gilets jaunes avec ses relents de « poujadisme », mais en se gardant de faire la moindre allusion à la niche fiscale dont ils bénéficient eux-mêmes.
    J’aime bien Yves Thréard, mais je le trouve constamment un peu mesuré avec le pouvoir ; cela le rend crédible au jour le jour, mais bien tolérant à propos des problèmes les plus graves. J’aime aussi le ton de Guillaume Roquette, et de Jean-Sébastien Ferjou. L’économiste Jean-Marc Daniel m’inspire particulièrement confiance, et j’aime la façon dont il s’exprime ; mais je ne suis pas certaine qu’il soit journaliste. En GB, je trouve que Douglas Murray, du Spectator, s’exprime particulièrement bien et alerte sur les dangers d’une immigration incontrôlée, d’une façon à la fois magistrale et tranquille. Au départ, il lui a fallu beaucoup de courage pour aller à contre-courant, il ne doit maintenant sa notoriété qu’à cela et à son talent. Cela me paraît juste.

  20. Editorialiste : espèce en voie de disparition sinon disparue !
    Il n’y a plus, depuis bien des années cher P. Bilger, d’éditorialiste de grande qualité en France.
    Un (je n’en ai jamais connu « une ») éditorialiste, ce n’est pas seulement un journaliste plus talentueux que les autres comme Yves Thréard ou Guillaume Tabard, pour ne citer que Le Figaro. C’est un passé, une expérience, une culture, une vision, une sincérité, une éloquence (une vraie, pas une grande g…).
    Je suis incapable de citer le nom d’un grand éditorialiste dans nos médias actuels. Si quelqu’un peut m’aider !
    Le seul, peut-être, en devenir, mais il est plus tourné vers l’économie, c’est le patron de L’Opinion : Nicolas Beytout.
    C’est le seul, à propos des Gilets jaunes, qui a eu le courage de dire hier dans un média que les chiffres avancés par le gouvernement étaient très largement minorés et que ceux-ci pouvaient être estimés à plus de cinq cent mille sans doute.
    C’est ça aussi un éditorialiste : l’honnêteté intellectuelle. Et là, en ce qui concerne le courage et l’honnêteté intellectuelle, ils sont peu nombreux dans les médias à concourir pour la palme. Surtout ne pas être classé à droite, à l’extrême rigueur et au pire : au centre gauche ! Sinon…
    Cordialement.

  21. Philippe Daumier

    @ Marc GHINSBERG
    OK, merci pour cette correction.
    Ceci dit, je ne le trouve pas habituellement très pertinent dans ses jugements.

  22. @ caroff
    « Imaginons une seconde un éditorialiste soutenir que l’immigration est une malchance pour la France, que nous sommes un pays quasi communiste, que notre addiction à la dépense publique nous perdra prochainement… »
    Il ne s’agit là hélas que de la stricte vérité et l’éditorialiste ou le journaliste qui aurait à cœur de reprendre ces thèmes et quelque autres se verrait vite ostraciser.
    Mais le plus grave est que cette façon qu’a le monde médiatique de se ranger du côté du discours dominant seriné par le monde politique quelle que soit sa couleur depuis une cinquantaine d’années, montre que ce qu’à une époque on appelait la Presse n’assume plus son rôle de contre-pouvoir, en jouant qui plus est au chien de garde du Régime dans ce qu’il a généralement de plus odieux.
    Il faut aussi se souvenir que la Justice sera parfois aussi appelée à la rescousse après avoir été activée par les dénonciations portées par ces commissaires politiques camouflés en journalistes pour faire taire les mauvais coucheurs qui appellent un chat un chat. (*)
    Une fois de plus, cela démontre que nous ne vivons pas en démocratie.
    (*) L’infiltration de la Presse et de la Justice a été imaginée par le trotskiste Lambert suite à l’échec de la tentative de révolution violente en Mai 1968.

  23. Quel(le)s sont les journalistes indépendant(e)s capables de soutenir leurs idées ou leurs réflexions sur la politique de notre actuel gouvernement sans mots d’ordre du directeur(trice) de leur rédaction ?
    Merci d’avance.

  24. Robert Marchenoir

    @ Achille | 22 novembre 2018 à 11:28
    « Editorialiste est indiscutablement la fine fleur du journalisme. »
    Euh… non. La « fine fleur du journalisme », si toutefois une telle chose existe, c’est l’homme qui va chercher l’information qui compte au prix d’infinies difficultés, et la présente sous une forme compréhensible par tous. Parfois au risque de sa vie.
    Parfois, cet homme est une femme, d’ailleurs.
    La « fine fleur du journalisme », c’est, par exemple, Anna Politkovksaïa. Que le régime russe a tenté d’empoisonner, avant de finir par réussir à lui faire passer l’envie d’informer au moyen de quatre balles, dont une à bout portant dans la tête.
    La « fine fleur du journalisme », ce sont les six journalistes de Novaya Gazeta, le journal d’Anna Politkovskaïa, qui ont été assassinés par le Kremlin pour avoir trop bien fait leur métier. Un taux de mortalité auprès duquel les suicides de « paysans » français sont de la rigolade.
    La « fine fleur du journalisme », ce sont les dizaines de journalistes qui ont été assassinés en Russie, en représailles pour avoir publié (ou simplement recherché) la vérité.
    On ne risque guère de trouver un tel taux de mortalité dans les rédactions françaises. Et encore moins chez RT « France », où officie le si courageux Frédéric Taddéï, qu’il n’hésite pas à trahir son pays en se faisant payer par les assassins de Politkovskaïa — en toute sécurité et dans le plus grand confort.
    Je doute qu’à RT « France », Frédéric Taddéï ait été confronté (ne parlons pas de balles dans la tête) à l’une des plus grandes difficultés qu’Anna Politkovskaïa ait dû affronter dans la Tchétchénie en guerre qu’elle a si souvent couverte — ce pour quoi elle est morte : se laver. Rester propre.
    Dans la Tchétchénie ravagée par la barbarie russe, il n’y avait pas d’eau. Les indigènes en étaient réduits à écoper les flaques d’eau pour boire. La seule façon, pour Politkovskaïa, d’arriver à se laver (rarement, de loin en loin), était de mendier une douche auprès de ceux qui la considéraient comme leur pire ennemie : les soldats russes. Elle devait donc (en plus de faire son métier), dépenser des trésors de ruse et de patience pour arriver à convaincre des officiers, sur des bases russes, de les laisser utiliser leur salle de bains. Puis, une fois cela obtenu, pour arriver à ne pas se faire violer dans l’opération.
    Je doute que le talentueux Frédéric Taddéï, si indépendant et si fier d’inviter « qui il veut » à RT « France », ait ce genre de menus problèmes en tête avant de se rendre à sa « rédaction » (ne parlons pas de risquer une balle dans la tête).
    Je doute, d’ailleurs, que le fait pour Frédéric Taddéï d’inviter « qui il veut » à RT « France » soit un gage d’honnêteté et de vérité. Je tiens à sa disposition une longue liste de gens fort intéressants concernant la Russie, qu’il pourrait inviter « si il voulait », mais dont je suis bien sûr qu’il ne les a jamais invités, et ne les invitera jamais. Ses auditeurs risqueraient d’apprendre des trucs.
    Mais bon : il y a plein de gens pour qui « la fine fleur du journalisme », c’est le mec qui dit des trucs à la télé (exclusivement à la télé : les autres médias ne comptent pas) en tapant très fort du poing sur la table, et avec l’air de savoir de quoi il parle.
    C’est la même chose avec les « intellectuels », d’ailleurs. C’est ce qui nous vaut, ici (et ailleurs), d’innombrables tirades contre Bernard-Henri Lévy et Jacques Attali. Comme si ces gens-là avaient la moindre importance.
    Personnellement, je n’entends ni ne lis jamais quoi que ce soit qui vienne de Bernard-Henri Lévy ou de Jacques Attali. Je me demande comment font tant de gens pour tomber sur eux avec une telle constance, qu’ils se sentent obligés de démentir leurs assertions avec autant d’indignation.
    A mon avis, il y a un peu là de la vieille bigote qui fustige les femmes de mauvaise vie, mais qui doit s’obliger à visiter assidûment les mauvais lieux pour simplement prendre connaissance de leurs écarts de conduite.

  25. Michelle D-LEROY

    « Nul ne peut prétendre faire l’opinion. Au mieux ils l’éclairent de manière plus ou moins décisive. »
    Eclairer l’opinion, c’est le travail du bon journaliste qui analyse une situation politique, le sens d’une réforme, qui décortique un discours ou un événement. Peut-être que la multiplicité des chaînes d’info a tué ce travail-là. Déjà les journaux télévisés traditionnels (13 h – 20 h) sont dénués de sens d’analyse et dédiés aux reportages orientés ou aux informations dénuées d’intérêt en espérant sans doute que le Français peu intéressé par la politique reste ignorant le plus possible… pas de vagues oblige.
    La rupture avec ce journalisme sérieux s’est faite progressivement pour rester dans le microcosme bien-pensant mais elle s’est exacerbée dès l’arrivée de Macron dans le paysage politique.
    Quel éditorialiste, quel(le) journaliste aurait voulu être en reste dans l’admiration de Jupiter ? Même parfois chez Valeurs actuelles.
    Ainsi on a vu pendant des mois, dans des émissions-débats, des journalistes (Thréard, Barbier…) venir tenter de nous expliquer leur point de vue mais se reprendre aussitôt par une pirouette de langage pour coller à l’ambiance macroniste.
    Reste qu’ils se sont tirés une balle dans le pied. Et comme ils sont devenus moins crédibles au fur et à mesure que les Français se sont réveillés de leur anesthésie, ils ne comptent plus (ou bien moins) sur eux pour être éclairés. Ils doutent de leur sincérité.
    Ils lisent plusieurs points de vue pour le coup radicalement opposés, par des journalistes que je qualifierais de dissidents, ils lisent les blogs dont celui de M. Bilger, et se font une opinion sans que celle du tout-béni-oui-oui ne soit prise en compte obligatoirement. Le réveil est là.
    Pour la suite je suis d’accord avec caroff, quel journaliste voudrait dire ce qu’il pense vraiment dans ce contexte de politiquement correct ?

  26. @ Patrice Charoulet
    « Ce sont d’excellentes bases avant d’entamer un dialogue clair et franc. »
    Vous cherchez des copains, ce n’est pas le cas de tous ici. Les gens visitent le blog pour tester leur raisonnement et les arguments le structurant, en défiant vaillamment ceux des autres ; qui ils sont n’a aucune importance dans ce processus. Leur dialogue EST clair et franc, pas besoin de brandir des papiers d’identité. Évidemment que si ce blog me demandait mon nom (Valery est mon vrai prénom, après l’avoir francisé de Valeriy), âge et profession, je les donnerais volontiers. Mais pas à vous, avec vos constants hors-sujet, à nous raconter vos matinées, la couleur de vos pulls et l’odeur du café fumant de l’autre mercredi. Comme vous l’avez dit, il faut faire ses preuves.
    Pour se faire de vrais copains !

  27. Notre bien-aimé a décidé de restituer à l’Afrique un certain nombre de pièces qui figurent dans nos musées.
    Ça ne me dérange pas, il suffira de se pointer dans les salles de ventes de Drouot, Londres ou New York pour se porter acquéreur dans les six mois qui suivront cette restitution, hautement morale bien sûr, ya du pognon à se faire…
    Il est de bon ton ici de lui reconnaître une intelligence hors du commun, mais qu’il n’est pas taillé pour le job. Façon de s’excuser d’avoir voté pour lui en 2017.
    Philippe Bilger le premier, qui ne cesse d’avaler cravates et chapeaux à chaque billet.
    Quel estomac !
    Nous avons élu un imbécile, un petit-bourgeois de province, un nullard qui se prend pour Jupiter.

  28. Claude Luçon

    La question qu’on est en droit de se poser est :
    « Pourquoi dans tous les débats, les talk shows, parmi tous ces commentateurs et éditorialistes il n’y a jamais de scientifiques ? Jamais personne qui ne sache vraiment comment fonctionne un pays, comment fonctionne la planète ? »
    Nous sommes dans une société devenue incapable de fonctionner sans machines, radio et télévision en particulier.
    La démonstration est sous nos yeux ces jours-ci : les Gilets jaunes protestent, au moins initialement, parce qu’ils ont besoin de leurs automobiles, ils protestent à condition qu’une caméra soit présente pour les filmer, sinon qui les verrait et les entendrait ?
    Aujourd’hui, sur la chaîne 5, des astronautes et cosmonautes nous ont parlé de leurs expériences en dehors de la planète, il n’y avait pas d’éditorialistes, seulement des scientifiques.
    Non, les éditorialistes ne font pas l’opinion !
    Ils ne peuvent pas car ils sont, en fait, à la traîne d’un monde qui les a dépassés, ils ont un siècle de retard. Ils parlent de révolution, de numérisation, sans en comprendre la vraie nature et les conséquences à venir. Ce n’est pas une révolution que nous vivons c’est plus simplement l’évolution des sciences et des technologies, sans évolution de la parole que les éditorialistes devront bientôt céder à des machines, à des logiciels capables de réflexion sans émotion ni subjectivité.
    Ce n’est pas un hasard qu’un ministre ait compris qu’il fallait relancer l’apprentissage technique et scientifique en France, ce que répète notre industrie depuis trente ans, c’est parce que nous ne formons plus assez de techniciens, d’ingénieurs et de scientifiques, mais trop d’éditorialistes. Parce que dans ce domaine-là, surtout, la parité homme/femme est à la traîne de bien des pays émergents. Les universités françaises ne forment aux sciences qu’un tiers des jeunes filles par rapport à celles que forment les universités d’Iran et d’Arabie saoudite.
    C’est cela que nos éditorialistes devraient clamer, sinon nous deviendrons vraiment le lieu de vacances du reste du monde. C’est là qu’ils doivent faire l’opinion, se mettre en synchronisation avec le monde réel.
    D’un côté des hommes et des femmes se préparent à aller sur Mars, de l’autre Michel Onfray veut retourner aux champs et à la bêche, à propos de faire l’opinion.

  29. Cher Philippe,
    Vous ne dites pas dans votre billet la couleur du gilet du chat de Geluck alors ce qui se passe dans les médias restera plus opaque que « Le Mystère de la chambre jaune » par ce non-dit.
    Sur ce, nous reprenons la lecture silencieuse du célèbre « Oui-Oui et la voiture jaune » en faisant intervenir Rouletabille.
    Conseillons donc aux grévistes du barreau le port de la robe fluo pour se faire entendre dans les médias à moins qu’ils ne manifestent à Marnes-la-Coquette, point clé de rendez-vous des journalistes.
    françoise et karell Semtob

  30. Julien WEINZAEPFLEN

    Mon ancienne compagne et toujours amie, me voyant twetter, commenter ou bloguer pendant des heures, me disait sans ironie : « Tu pratiques le journalisme à domicile. » Métier auquel vous conférez ses lettres de noblesse dans le billet auquel vous renvoyez : « Les citoyens sont des journalistes comme les autres ! ».
    Car entre le journalisme à domicile – ou le café du commerce – et l’exercice autorisé entre-soi du métier d’éditorialiste, je ne vois qu’une différence, au-delà du talent qui parfois existe chez ceux qui exposent leur opinion à défaut de faire celle des autres, même s’ils enfoncent tellement le clou qu’ils finissent par influencer et délimitent les marges du dicible, les zones du lynchage et de l’autocensure: l’entonnoir de l’Actualité a filtré les experts omniscients exposés partout et rejeté les anonymes.
    Comment filtre cet entonnoir ? Comment se fabrique une aristocratie, mi de naissance, mi de robe, mi de cooptation, mi-méritocratique ? Hasard, chance, charisme, intérêt, tous les ressorts habituels peuvent se mettre de la partie.
    J’ai rarement été subjugué par les analyses de Daniel Schneidermann, encore moins par son ambition de décrypter ce qui est loin d’être indéchiffrable, mais je souscris à son point de vue, mis en lien dans votre ancien billet, selon lequel il faudrait supprimer la catégorie des journalistes politiques.
    Je n’aurais pas imaginé que ceux qui viennent s’exhiber dans les multiples émissions qui mettent en présence des éditorialistes n’étaient pas rémunérés dans certaines émissions. Tout travail mérite salaire, mais tenir le crachoir est si ragoûtant qu’on n’exige pas de se faire payer. C’est toujours une minute de gagnée pour parler pour ne rien dire.
    Le hit-parade du Parisien nous permet de réfléchir à un changement de physionomie du PAF: Laurent Joffrin a raison de se demander où est la gauche, lui qui n’avait pas de scrupule à incarner la gauche caviar. La gauche a sombré corps et biens dans le social-libéralisme ou dans le libéral-libertarisme, libéralisme conjuguant les plans économique et sociétal.
    Je ne goûte guère, à votre différence, cher Philippe, la jeune garde idéologique de la droite décomplexée. Je lui préfère résolument la sagesse d’une Soazig Quéméner ou d’une Jannick Alimi malgré le macronisme de cette dernière.
    L’attaque de Daniel Schneidermann contre Ruth Elkrief en février dernier me réconcilie plutôt avec cette journaliste. Elle a senti et dénoncé à temps « le poison lent » qu’instillait le « feuilletonnage » du Canard présentant pièce à pièce le puzzle de l’affaire Fillon qui confisquait une élection présidentielle en pleine campagne électorale. Elle a eu le courage de le reprocher au directeur du Canard. Elle peut avoir été une groupie de Macron, elle a voulu ménager une issue de secours à la démocratie dans cette élection volée (et Fillon n’était pas mon candidat), truquée par le Canard et Mediapart, on saura un jour à l’instigation de qui.

  31. @ Robert Marchenoir | 22 novembre 2018 à 18:18
    J’aurais bien dû me douter que sur un billet portant sur le journalisme vous nous feriez un laïus sur Anna Politkovskaïa et les méthodes du régime russe pour faire taire les journalistes d’investigation un peu trop curieux.
    Si cela peut vous rassurer, sachez que je condamne tout assassinat de journalistes quel que soit le commanditaire, fût-il russe.
    Vous auriez pu aussi évoquer l’assassinat particulièrement horrible du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans l’ambassade de l’Arabie saoudite de Turquie. Il semble que le commanditaire ait été identifié depuis, mais il s’agit d’un personnage intouchable et sa mise en cause aurait des effets dévastateurs sur les relations commerciales avec les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne.
    Donald Trump est d’ailleurs très ennuyé par cette affaire et refuse d’incriminer le nouveau dirigeant de l’Arabie saoudite. Normal pour les Américains « business is business » et la mort d’un journaliste ne saurait remettre en cause des accords commerciaux portant sur des milliards de dollars.
    Alors évidemment on préfère parler d’autre chose. Des Gilets jaunes, par exemple. Là au moins aucun risque d’incidents diplomatiques et de turbulence à Wall Street.
    De nombreux grands reporters sont assassinés chaque année un peu partout dans le monde et pas seulement pas des services russes. Je pense que la CIA et d’autres services secrets de pays peu sourcilleux sur les valeurs morales y ont aussi leur part.
    J’en profite pour rendre hommage au courage de ces journalistes d’investigation qui sont confrontés en permanence au danger, à mille lieux des studios climatisés parisiens.
    Leur langage est généralement moins sophistiqué que celui de nos brillants éditorialistes, mais il a le mérite de nous montrer la réalité du terrain sans artifices, là où les images comptent autant sinon plus que les paroles.
    Respect !

  32. @ Robert M. 22 novembre 2018 à 18:18
    « Personnellement, je n’entends ni ne lis jamais quoi que ce soit qui vienne de Bernard-Henri Lévy »
    Bernard-Henri Lévy… c’est pas le nouveau philosophe des années 80 ? 😀

  33. @ Daniel Ciccia
    « Elle rassasie jusqu’à l’indigestion et nécessite, toutes, un bouc émissaire sur qui reporter ses limites et impérities plutôt que de se fonder sur une exigence de raison. »
    Et à votre avis, que fait la « démocratie » actuelle en France quand elle stigmatise une « extrême droite » fantasmée accusée de tous les maux de la Terre, quand elle ostracise tous ceux qui sont supposés y appartenir y compris sans même avoir revendiqué cette appartenance et qui sont interdits de parole, de publication, d’antenne, de pratique professionnelle, de participation à la vie politique, de jugements équitables etc. et qui même dans certains cas peuvent se faire agresser physiquement par les gens qui répondent aux appels à la haine lancés par les bien-pensants démocrates modèles ?
    Et pourquoi cette prétendue démocratie interdit-elle tout débat en ce qui concerne la question de l’immigration actuelle qui pose d’énormes problèmes ?
    Pourquoi les statistiques « ethniques » sont-elles interdites de publication s’il n’y a rien à cacher ?
    Pourquoi les Français n’ont-ils jamais été consultés sur cette question lourde de conséquences sur la survie d’une nation en général et même de ses membres en tant que personnes ?
    Pourquoi M.Macron va-t-il signer de sa propre initiative et en catimini à Marrakech un accord qui va organiser la submersion migratoire et se traduire par la phase finale du Grand Remplacement du peuple français ?
    Et demandez-vous si tous ceux qui poussent à la roue dans cette direction ne se rendraient pas coupables de trahison pure et simple.

  34. Quand les médias se regardent le nombril, ils créent aussi ce qu’ils appellent l’événement.
    Ils font de même par exemple quand telle ou telle station de télévision a l’exclusivité d’un entretien accordé par un personnage politique en exercice, ce qui permet également de faire monter l’audimat.
    Mais le rôle des journalistes est-il vraiment de « créer l’événement » ou bien de le rapporter le plus fidèlement possible de façon humble et neutre afin de le soumettre à la connaissance du public ?
    Et face à certains événements, pensons par exemple à l’élection de M.Bolsonaro, leur appartient-il de dépasser leur fonction d’informateurs pour se transformer en procureurs, selon de plus des critères stéréotypés franco-français décalés par rapport à la réalité brésilienne, ce qui démontre une fois de plus leur profonde inculture et leur aveuglement idéologique extrémiste ?

  35. Michel Deluré

    Dans son dernier ouvrage, « Journal d’un observateur », Alain Duhamel énonce les trois objectifs qu’il avait en tête lorsqu’il a embrassé la carrière de journaliste: « le pluralisme, la liberté, l’exigence ».
    Je partage totalement ce jugement et regrette malheureusement que ces critères, fondements indispensables d’un journalisme de qualité, ne soient pas l’apanage de nombre d’hommes ou de femmes se réclamant de cette profession.
    Alors que leur seul objectif devrait être, par leur analyse, de donner au citoyen les clés nécessaires pour que ce dernier se forge son propre jugement, ils n’ont souvent pour autres buts, d’une part que la recherche du meilleur taux d’audience pour le média qu’ils représentent et cela à n’importe quel prix même si la vérité en souffre, et d’autre part que la recherche d’une notoriété personnelle, d’une popularité pouvant les conduire jusqu’à l’exhibitionnisme comme le souligne Alain Duhamel.
    Est-ce cela que nous attendons de la part des médias ?

  36. Claude Jonniaux

    Bonjour
    @ Claude Luçon
    Revoilà le couplet sur la science éclairant le monde !
    La science éclairait le monde quand la religion (chrétienne en Occident) dictait sa loi et voulait tout expliquer. Voilà belle lurette que c’est terminé, puisque cette science a remplacé les religions dans les diktats de notre société : c’est elle qui sait, c’est elle qui pense !
    Or elle sait si peu :
    Nous voulons aller sur Mars et sommes incapables de recycler/convertir le CO2 que nous produisons. Ces mêmes scientifiques, qu’ont-ils fait il y a cinquante ans pour nous éviter le désastre écologique que nous connaissons et allons connaître ?!
    Ces mêmes scientifiques qui ont inventé le glyphosate et tous les poisons de Monsanto, ces mêmes scientifiques qui ont une main sur le coeur et l’autre tenant le chèque de Bayer, expliquent que le dichlorométhane est excellent pour la santé, etc. etc.
    Science sans conscience… La conscience est partie quand les professeurs Tournesol se sont transformés en businessmen…
    Lisez Pierre Rabhi, qui devrait être écouté par les agriculteurs modernes, qui dès lors se porteraient mieux, ne mourraient pas à soixante ans de cancer et ne connaîtraient pas des pertes de récoltes aussi massives.
    Alors : c’est à nous, citoyens, de reprendre la main sur notre avenir.

  37. La presse politique vue de l’angle éditorial c’est comme Lionel Jospin ! Entré au PS en tant que sous-marin lambertiste, trotskiste si vous préférez. Trouve que chez ces bourgeois réformistes la soupe est bonne, peu à peu il se tisse des affinités. Prend des responsabilités, bourgeonne des ambitions et le fil de plus en plus tendu qui le reliait à ses camarades collectivistes efflanqués finit par se rompre. Plusieurs encablures plus tard, nous le retrouvons Premier ministre d’un président de droite qui, lorsqu’il était jeune adulte, avait beaucoup plus brièvement frayé avec le parti communiste honni.
    Pour un éditorialiste, pareil. Ado tout excité par la politique, de Gaulle, Mitterrand ou Gorbatchev, il découvre en embrassant sa vocation qu’il lui faut mettre de l’eau dans son vin. C’est que les chômeurs et précaires sont nombreux dans la profession. Et le protecteur qu’il rencontre le trouve sympathique en souriant large à ses emportements : bah, faut bien qu’il se fasse un peu. Dégauchir ou dédroitir un chouïa, plusieurs pincées de politiquement correct, on l’envoie chez un tailleur hip et hop, c’est parti pour une belle et longue carrière sous les sunlights.
    Perso je préfère les chroniqueurs quand ils peuvent donner libre cours à leur altérité. Dans quelque domaine que ce soit, politique en option.
    Adaptabilité les amis 😉

  38. 24.11.18 – JOURNÉE MÉMORABLE ?
    Castaner. Castagner. Cass’ ta niais ! Chaud les marrons !
    Herrerer et de Rubencron sont dans un bateau.
    Plouf ?

  39. Bonjour Philippe,
    Je n’ai pas un français parfait, loin s’en faut. Mais tout de même.
    J’ai écouté, hier, jeudi 22, l’émission du soir à laquelle vous participez à l’antenne de Sud Radio.
    Euh, comment vous dire ? Entre deux vannes de bas étages, trois fautes de syntaxe de votre présentateur et des sujets traités à la va-vite qui ne vous donnent pas le temps de développer l’embryon d’une idée, je me suis demandé quel plaisir, à part celui de s’encanailler, vous pouviez bien trouver à votre participation ?
    Bref, pour les vannes, je préfère le Moscato Show, c’est plus viril, ça s’affiche sans prétention d’une quelconque finesse, et ça tape souvent au niveau du bas-ventre ce qui me convient bien.
    Pour le reste, réflexions, analyses… avons-nous eu, à part des exceptions comme celle de F.Taddéï, des émissions qui nous les offraient ?
    Je vous promets de réessayer je suis peut-être mal tombé 🙂

  40. Patrice Charoulet

    Je viens de lire Jean-Michel Delacomptée, Notre langue française, Fayard, 2018. Remarquable livre. Une certitude : cet ouvrage suffit, sans contredit, à son auteur pour être admis à l’Académie française.
    Du fond de mon obscurité, je l’exhorte à se porter sur les rangs. Sans délai.
    Il va sans dire que je recommande aux lecteurs de ce blog de lire ce chef-d’oeuvre, et de lire ses autres livres. Toutes affaires cessantes.

  41. @ Savonarole | 22 novembre 2018 à 22:12
    Et je dirai même plus : un traître qu’il faut virer et vite avant qu’il ne distribue la nationalité française à toute l’Afrique et qu’il nous endette à mort, par simple plaisir de détruire ce pays qu’il exècre !

  42. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    J’ai grand plaisir à vous entendre à la télé et à la radio.
    Ne me déplaisent pas quelques autres : Eric Zemmour, Alain Finkielkraut, Alexis Brézet, Yves Thréard, Pascal Perrineau, Carl Meeus, Jérôme Jaffré, Catherine Nay, Philippe Dessertine, Jean-Marc Daniel, Gilles-William Goldnadel, Alain Bauer, Xavier Raufer, Alexandre Devecchio, Jean-Sébastien Ferjou, Judith
    Waintraub, Elisabeth Lévy, Jérôme Fourquet, Luc Ferry…
    La liste de ceux qui me déplaisent serait trop longue et j’aurais peur de lasser. Elle commencerait par le dénommé Cohn-Bendit.

  43. Les sondages sont accablants pour notre président. L’effet de déception sans doute auquel il faut ajouter quelques maladresses navrantes.
    Les Gilets jaunes ne veulent rien moins que sa destitution. Cette dernière n’est toutefois recevable qu’en cas de crime de haute trahison. Il me semble qu’on n’en est pas encore là.
    La question maintenant est de savoir par qui le remplacer après son hypothétique destitution. Et là les sondages sont éloquents.
    Aucun des principaux leaders des partis d’opposition ne ferait mieux que le président en place. Ils feraient même pire.
    Remplacer Emanuel Macron d’accord, mais par qui ?.
    En clair il n’y a pas de plan B pour remplacer Emmanuel Macron. Alors on fait comment ?

  44. @ Patrice Charoulet | 23 novembre 2018 à 10:40
    « Il va sans dire que je recommande aux lecteurs de ce blog de lire ce chef-d’oeuvre, et de lire ses autres livres. Toutes affaires cessantes. »
    Je l’ai déjà lu avant vous…
    Déformation professionnelle ça colle à la peau. Quel dommage que vous ne puissiez plus les recommander à vos élèves…
    ————————————————
    @ Claude Jonniaux | 23 novembre 2018 à 09:36
    C’est aussi une des raisons pour lesquelles les petits et moyens agriculteurs et fermiers s’organisent en proposant la vente de leurs produits naturels locaux et sans chimie, direct aux consommateurs et sans intermédiaires divers augmentant le prix à la consommation : légumes et charcuteries naturels de qualité à des prix imbattables. De plus, les goûts et les parfums sont inégalables par rapport à ceux étalés en grandes surfaces.
    ————————————————-
    @ Marc GHINSBERG | 22 novembre 2018 à 00:36
    « Qu’est-ce qu’un blog si ce n’est un média. »
    Faux !
    La différence entre un blog et un média est que le premier donne son sentiment sur les faits et propose des idées à développer et à partager librement entre les internautes, et le second est un monologue dans un brouhaha entre journalistes politiquement vendus, et vous ne pouvez pas intervenir pour les contredire.
    —————————————————-
    @ Tipaza | 22 novembre 2018 à 07:35
    « Par contre j’apprécie beaucoup les tribunes libres de certains journaux, celles du Figaro par exemple, faites par des personnalités extérieures au monde des médias, qui m’apprennent souvent ce que j’ignorais de leur discipline. »
    Vous auriez fait un excellent journaliste ou reporter. Intelligent, forte personnalité ne se laissant pas intimider et annonçant les choses et les faits tels qu’ils sont. Point !
    Je lis aussi le Figaro et même plus, comme certains journaux étrangers qui se déchaînent contre Macron et son épuisante traversée du désert, et qui disent que Macron a perdu.
    Au moins la presse étrangère est-elle lucide et clairvoyante sur la situation ambiante. Le seul problème, majeur, c’est que de l’intérieur la presse fait plutôt émerger les aspects négatifs d’un mouvement non structuré qui n’a pas d’interlocuteurs à mettre face au pouvoir. Exécutif qui joue la montre en espérant le pourrissement à l’usure et en parquant les manifestants à venir à Paris dans un enclos pour mieux les contrôler. La presse suisse projette une étincelle qui pourrait provoquer un incendie qui serait incontrôlable. En espérant que l’élite déconnectée lise le journal ‘Le Soir’.
    https://www.courrierinternational.com/sujet/emmanuel-macron
    https://www.public.fr/News/Brigitte-Macron-la-presse-etrangere-s-acharne-1567476
    https://francais.rt.com/international/52761-republique-exemplaire-pour-presse-etrangere-macron-perdu-la-main
    ————————————————–
    @ genau | 22 novembre 2018 à 10:59
    Votre réponse à Marc GHINSBERG est proche de la mienne, sauf que moi j’ai pris le chemin le plus court pour lui dire à peu de choses près la même chose et sans philosopher. J’aime aller droit au but quand c’est pour l’essentiel.
    Si Marc GHINSBERG est ouvert d’esprit et apprend à partager aussi les idées avec les autres, alors il saura reconnaître ce qu’est l’intérêt de la qualité d’un blog et l’enfumage des médias couchés.

  45. @ Patrice Charoulet
    Nous n’avons pas eu, je crois, l’avantage de correspondre sur ce blog, mais cette question de l’anonymat, dont je participe, me donne à penser. Veut-on acheter une paire de chaussettes ? Il faut tout faire savoir, tout ce qui est utile au contrat, car c’en est un, commutatif: jusques et y compris la domiciliation bancaire. Haro sur celui qui prônerait les espèces, emblème de l’anonymat, donc de la fraude, donc, par déductions successives dans l’esprit télévisuel, du nazisme. Pourtant, notre bon maître, le doyen Carbonnier, prenait toujours comme exemple du contrat instantané, l’achat d’un kilo de carottes, payé sur le champ.
    C’est vrai que l’anonymat est commode, et permet tous les excès dans l’attaque vile comme dans la louange excessive, voire la flagornerie, mais avec la seule barrière infranchissable: celle de la sincérité. Vieille morale issue des rois et des princes, comme des auteurs les plus acérés: l’excès est mauvais en tout, et la candeur de l’esprit, la vertu primordiale, en France, s’entend, pas en Macronie.
    Ca ne vous intéressera peut-être pas, mais je ne rechigne jamais à donner mon nom et ma localisation, mais à qui le veut, non à qui se l’offre. Car derrière les lecteurs anonymes, dites-vous bien qu’il y a des gendarmes, des flics, des analystes qui notent, notent sans cesse, la « vie des autres ». Plus les faquins, les bélîtres, les voyeurs et les mégères. Sans doute ce blog jouit-il d’une certaine considération, plus que les éructations de Facebook et autres Instagram qui permettent de ficher des extrémistes verbaux violents mais il n’est pas à l’abri des yeux de Méduse, et je n’ai aucune illusion sur le décryptage de chacun de nous, derrière notre décor en peau de chagrin.
    Souvenons-nous: « maraud, faquin, butor de pied plat ridicule. »
    « Ah, et moi ? Cyrano Savinien Hercule de Bergerac. » (Je crois qu’il y a tous les pieds.)
    Mille grâces.

  46. @ Claude Jonniaux
    « Nous voulons aller sur Mars et sommes incapables de recycler/convertir le CO2 que nous produisons. Ces mêmes scientifiques, qu’ont-ils fait il y a cinquante ans pour nous éviter le désastre écologique que nous connaissons et allons connaître ?! »
    Mais si, nous savons parfaitement et depuis longtemps comment recycler le CO2  !
    Il suffit simplement de laisser faire Dame Nature, qui le fait très bien depuis des millénaires en le transformant en végétation sous l’action de la photosynthèse d’une part et par les océans d’autre part, qui en absorbent d’énormes quantités…
    Évitons donc de pratiquer la déforestation tous azimuts et le bétonnage à outrance.
    Si nous pouvons nous nourrir et si nous pouvons respirer, c’est grâce au CO2, qui est tellement bénéfique, contrairement à ce que de faux prophètes nous racontent, qu’il arrive qu’on en injecte à l’intérieur de serres pour augmenter la qualité et la quantité des productions vivrières…
    C’est aussi pour cette raison qu’il y a quelque 300 millions d’années, les végétaux et les arbres atteignaient des tailles gigantesques.
    Le CO2, c’est la vie, tout simplement.
    Et il n’est en rien responsable du prétendu RCA.

  47. Michelle D-LEROY

    @ Lucile
    « Par exemple, quand j’entends dire que « Macron fait ce qu’il avait promis de faire », et qu’il « est le seul chef d’Etat dans ce cas », quelques remarques me viennent à l’esprit : 1) d’après mes souvenirs, il était resté très vague sur son programme. Une chose qu’il avait promise est de ne pas toucher au pouvoir d’achat des retraités. 2) Si on a fait des promesses précises qui s’avèrent catastrophiques quand la situation évolue, est-il intelligent de s’y tenir ? »
    Totalement en phase avec l’ensemble de votre commentaire.
    De toutes façons, Emmanuel Macron sera bien obligé d’orienter sa politique différemment s’il veut continuer encore trois ans et demi. Il suffit de lire les commentaires sur le Figaro.fr, un média qui n’est ni un torchon, ni un site de gauche, pour voir la détestation dont font part les internautes envers le Président.
    Et je ne crois pas que ceux qui laissent des commentaires soient tous des imbéciles ou des violents. Puisque parfois je survole l’article du journaliste trop béni-oui-oui pour lire les commentaires, j’ai trouvé hier, un chef d’entreprise dont l’épouse est médecin, qui dit souhaiter une révolution (!) tant il en a marre de payer pour les autres et dit qu’il trouve que tout marche de travers et que Macron fait semblant de redresser la barre alors qu’il prélève juste des impôts aux moutons. A la fois cela fait peur car ce n’est pas tant du populisme qu’un ras-le-bol total et généralisé d’une France moyenne allant jusqu’à une réelle désespérance devant l’état de la société.
    Un climat lourd que le chef de l’Etat ferait bien de prendre en considération.
    A moins qu’il n’ait les mains liées par des soutiens internationaux qui l’ont placé là où il est.
    Aujourd’hui une grève chez Amazon en Espagne. L’Europe se cabre… et les journalistes font ce qu’ils peuvent pour aider Macron dans sa ligne de conduite pour calmer les esprits par des informations plates et minimisées.

  48. « Corto74 » a exprimé mieux que moi ce que je pense des médias parisiano-gauchos à la botte, du coup je ne me suis pas pris la tête pour faire mieux.
    « Quel est le point commun entre Sylvain Courage, Lucie Soulier, Xavier Gorce et Laurent Sagalovitsch ? Le premier est « journaliste » à L’Obs, les deux suivants travaillent pour le journal Le Monde, le dernier est « romancier » et tient un blog hébergé par Slate. Ils sont donc tous les quatre de gauche ; de cette gauche qui a connu son âge d’or en Hollandie.
    Que la gauche manifeste, que l’extrême gauche mette le bronx, ça c’est permis, Sylvain Courage, Lucie Soulier, Xavier Gorce, Laurent Sagalovitsch et cette France d’en haut l’ont admis, compris et même, souvent encouragé. Par contre, que cette « France qui rouspète et qui pue » se répande en jaune alors que tant d’autres souffrent encore plus, non, niet.
    Voyez-vous, chez ces gens-là, chez Sylvain Courage, Lucie Soulier, Xavier Gorce, Laurent Sagalovitsch, il y a du Macron ou du moins, il y a tout ce qui fait que Macron soit aussi impopulaire – comme jamais aucun président de la Ve ne l’a été à ce stade de son mandat – il y a du mépris et de l’arrogance. Et le mépris et l’arrogance, c’est comme les taxes et les impôts, à un moment ou à un autre, ça ne passe plus, on met un gilet jaune et on bloque les carrefours en espérant se faire entendre et comprendre ».
    Kenavo ar c’hentañ

  49. Claude Luçon

    @ Exilé | 23 novembre 2018 à 13:06
    Merci !
    @ Claude Jonniaux | 23 novembre 2018 à 09:36
    Entre Claude je vais vous livrer un secret : scientifiques et ingénieurs sont tous des criminels, de la graine de Dupont de Ligonnès, ils ne pensent qu’à éliminer leurs enfants et leurs épouses, sans se soucier des dommages collatéraux.
    Peut être même des extraterrestres déguisés en terriens venus nous voler notre planète en nous empoisonnant tous d’abord ?
    Ceci n’est pas de moi :« Depuis 600 millions d’années, on estime que la quantité de CO2 atmosphérique a varié entre 0,5 et 20 fois la quantité actuelle. »
    Comme le dit fort justement Exilé, la nature s’est chargée de rabaisser le niveau de CO2 pour permettre à nos ancêtres à quatre pattes de devenir des Homo sapiens.
    Comme je sévis ailleurs, voici une autre de mes élucubrations publiées sur un autre site :
    Il nous faut un Président, ou le Secrétaire général de l’ONU, qui plagiant J.F. Kennedy quand, vexé d’avoir vu les Soviets envoyer le premier touriste de l’espace, Gagarine, tourner autour de la planète, a dit à ses ingénieurs et scientifiques : vous avez dix ans pour envoyer un Américain faire du jogging sur la Lune, je me charge de trouver les sous.
    Il l’ont fait en… neuf ans !
    Un Président qui dit aux ingénieurs et scientifiques du monde entier : vous avez dix ans pour nettoyer le dépotoir qu’est devenue notre planète, les fosses septiques que sont devenus nos océans et filtrer notre atmosphère !
    C’est possible, ce n’est qu’une question de sous, pas de sciences, pas de technologies, nous les avons, qu’une question de sous et de volonté politique !
    Mais il va falloir que les plus et moins riches se serrent la ceinture pendant ces dix ans-là pour contribuer aux coûts et dire aux Gilets jaunes (en plastique) qu’eux aussi polluent la planète !

  50. @ Achille | 23 novembre 2018 à 11:13
    Détrompez-vous il existe des hommes et des femmes pour remplacer Macron, qui n’est ni immortel ni irremplaçable !
    Notre Constitution est elle aussi remplaçable.
    Ce qu’il y a de certain dans tout cela c’est qu’il faut remplacer Macron et vite !

  51. @ Savonarole | 22 novembre 2018 à 15:22
    « Sous la IIIe République nos ministres avaient leurs danseuses ou comédiennes, Offenbach menait la danse, aujourd’hui ils achètent et entretiennent des p… moins coûteuses. Qui font le boulot sans qu’on les y oblige. »
    Un jour j’ai entendu une personne me dire : les politiques et les journalistes c’est kif-kif bourricot, c’est la plus grande place de la prostitution intellectuelle et bien plus. Je ne comprenais pas trop en ces temps-là. Aujourd’hui, je comprends mieux et j’approuve. Les faits sont là !
    ————————————————–
    @ Achille | 23 novembre 2018 à 11:13
    « En clair il n’y a pas de plan B pour remplacer Emmanuel Macron. Alors on fait comment ? »
    Comme les Belges une fois… Pas de gouvernement, pas d’exécutif pendant un an et demi et ça marchait. Puis ils en on trouvé un, et c’était le bon !
    —————————————————-
    @ Exilé | 23 novembre 2018 à 13:06
    Merci pour cet éclairage. Tous les prétextes de Macron sont bons pour détourner le vrai du faux partiellement ou totalement pour nous infliger la misère. Tout le monde savait qu’il était manipulateur, et en même temps on découvre aujourd’hui un traître de la nation.

  52. @ Achille
    « Cette dernière n’est toutefois recevable qu’en cas de crime de haute trahison. Il me semble qu’on n’en est pas encore là. »
    Mais nous n’en sommes plus très loin.

  53. Xavier NEBOUT

    Quelqu’un dans la salle a-t-il entendu ces temps-ci un journaliste rappeler que nous avions un million et demi de fonctionnaires en trop ?
    Quelqu’un dans la salle a-t-il entendu un journaliste rappeler que les chers petits élus locaux, ces nouveaux petits saints de la ripoublique, ont multiplié par trois le nombre de leurs employés municipaux en quelques années ?
    C’est même « bibi » (Macron) le seul à y avoir courageusement fait allusion !
    Sinon, c’est qu’ils sont tous aussi pourris les uns que les autres car là est en grande partie la cause de notre malheur comme le disait justement Fillon.
    Et ne parlons surtout pas des rapports de la Cour des comptes qui devraient en envoyer quelques milliers en prison…
    Le seul journaliste qui ait les c***lles de poser les questions qui dérangent est Eric Brunet. Dommage qu’il ne fasse pas partie du panthéon de P. Bilger.

  54. Xavier NEBOUT

    @ genau
    Que les anonymes, les vils, se fassent au moins petits lorsqu’on aborde ce sujet.
    Il y aura toujours des castes sociales.
    Ceux à qui il ne viendrait jamais à l’idée d’être salarié ou fonctionnaire de la ripoublique régicide, ceux qui auront tout fait pour en sortir, et qui seront, même pauvres, toujours supérieurs aux salariés les mieux payés.
    De même, il y aura toujours ceux que se battent à visage découvert, et les pleutres. Souvent les mêmes, d’ailleurs.
    C’est dans cette dichotomie occultée que se trouve l’essence de la lutte des classes.
    C’est pourquoi la droite s’appuie sur les indépendants, que les socialistes les haïssent, et que Marion veut les restaurer.

  55. calamity jane

    … »toutes affaires cessantes » (P. Charoulet)
    Comme les avocats en grève par exemple ?!
    N. Beytout est un type qui réfléchit et ce qu’il se passe le concerne au premier chef dans sa gamberge intellectuelle.
    Céline l’impuissant a connu l’Education nationale ? Ah ! il parlait seulement des Français lorsqu’il cite « le blanc ».

  56. anne-marie marson

    @ Michelle D-LEROY | 23 novembre 2018 à 13:14
    « Par exemple, quand j’entends dire que « Macron fait ce qu’il avait promis de faire », et qu’il « est le seul chef d’Etat dans ce cas », quelques remarques me viennent à l’esprit : 1) d’après mes souvenirs, il était resté très vague sur son programme. Une chose qu’il avait promise est de ne pas toucher au pouvoir d’achat des retraités. 2) Si on a fait des promesses précises qui s’avèrent catastrophiques quand la situation évolue, est-il intelligent de s’y tenir ? » (Lucile)
    Totalement en phase avec l’ensemble de votre commentaire.
    ——————–
    Moi aussi, je suis en total accord avec ce commentaire de Lucile.
    Je n’ai jamais entendu parler du programme de Macron, qui est un pur produit de marketing.
    Il est facile d’invoquer de fausses promesses de campagne pour légitimer la politique du spectre Macron, et mettre en oeuvre la politique de ses mandataires (qui sont-ils ?).
    D’ailleurs Macron a avoué lui-même au cours de sa campagne qu’il ne comprenait pas certains discours qu’on lui écrivait, en l’avouant il avouait en même temps faire un jeu de cette élection factice.
    Les ratés dans sa communication actuellement tiennent au fait qu’il doit y avoir des pages blanches ou des mots qui manquent dans sa feuille de route. C’est pendant ces blancs que se révèle sa personnalité de fond de placard, qui n’a rien de jupitérien, comme aux Antilles.

  57. Michelle D-LEROY

    @ Breizmabro
    Merci pour ce commentaire de « Corto74 », car on ne peut dire mieux.
    @ Claude Luçon
    « Pourquoi dans tous les débats, les talk shows, parmi tous ces commentateurs et éditorialistes il n’y a jamais de scientifiques ? Jamais personne qui ne sache vraiment comment fonctionne un pays, comment fonctionne la planète ? »
    Le problème avec les scientifiques, c’est qu’ils n’expliquent jamais vraiment, parce qu’ils n’ont qu’une partie de la vérité et veulent masquer leurs lacunes en imposant la plupart du temps des points de vue tronqués.
    A mon humble avis, moi qui ne suis pas du tout une scientifique, il y a trois raisons au réchauffement climatique :
    – La pollution par les gaz à effet de serre qu’on ne peut nier. Sauf qu’entre parenthèses on ne peut faire payer aux Français l’entièreté des dégâts, vu que la majorité des rejets néfastes sont produits par les pays en voie de développement, particulièrement en surpopulation et vu que l’atmosphère ne connaît pas de frontières.
    – La surpopulation sur la planète dont personne ne parle parce que c’est politiquement incorrect. Nos experts en tout préfèrent nous vendre l’immigration comme une chance pour réparer la baisse de natalité des vieux pays européens et donc le besoin de payer les retraites futures. Qui voudrait susurrer que les pays surpeuplés devraient peut-être se préoccuper de la régulation des naissances, ce qui dérangerait les religions d’un autre âge ? Ceux qui ont essayé comme Mme Gandhi s’y sont brûlé les ailes.
    Or plus il y a de monde sur la planète, plus il y a besoin de ses ressources, plus il y a d’émanations de CO2, plus nos océans sont des poubelles, etc. Une évidence qu’il faut taire.
    Pas besoin de scientifiques pour le démontrer.
    – Enfin la cause, et peut-être la principale, du réchauffement climatique est sans doute en partie liée à un cycle naturel de réchauffement de la Terre auquel nous ne pouvons rien. Qui explique la disparition des dinosaures, de la fonte de glaciers et autres phénomènes qui se sont produits il y a des milliers d’années ? Certains scientifiques aujourd’hui parlent d’activités volcaniques importantes, de réchauffement, déjà, mais rien de certain et pourtant pas d’activités polluantes comme de nos jours.
    En fait ils n’expliquent rien parce qu’ils ne savent pas et ne veulent pas faire d’ombre aux dirigeants qui saisissent l’occasion pour nous faire cracher au bassinet. Tellement plus facile.
    On a vu aussi ceux qui, comme Claude Allègre, ont voulu en parler, ils ont été cloués au pilori par les ayatollahs de l’écologie punitive ou ceux qui voudraient le retour à l’homme des bois.
    A mon avis, sans doute très personnel, les scientifiques aussi précieux et utiles soient-ils pour le développement de nouvelles technologies dans des domaines multiples, des découvertes essentielles pour le futur et particulièrement en médecine, pour l’énergie solaire ou les robots, trouvent aussi leurs limites dans certaines explications, n’étant d’ailleurs que rarement d’accord entre eux.
    Sur les plateaux on voit les frères Bogdanov qui viennent nous parler du Bing Bang avec des explications qu’eux seuls comprennent.

  58. @ Achille | 23 novembre 2018 à 11:13
    « Les sondages sont accablants pour notre président. L’effet de déception sans doute auquel il faut ajouter quelques maladresses navrantes. »
    Nulle déception et nulle maladresse, mais une gouvernance à la godille, incapable de prendre en compte l’ensemble des éléments qui font une vie de prolétaire ou de gens qui ne sont rien.
    Par exemple, à compter du mois d’août les loyers ont augmenté suivant le coût de la construction. Tous ceux qui avaient signé leur bail en août ou dans les mois qui suivent sont rattrapés par cette augmentation « naturelle » des conventions. Les autres suivront après.
    Cumulés avec la limitation de vitesse à 80 km/h, et les PV qui en découlent, l’augmentation des taxes carburant et autres, l’effet cumulatif donne cette fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase du ressentiment.
    L’amusant (je suis bon public) est que cette irruption du ras-le-bol intervient au moment où pour certains la taxe d’habitation a été supprimée ou diminuée.
    Mais nos technocrates, qui ne vivent pas sur la même planète que les fumeurs de clopes, ne se rendent pas compte que ce que le pouvoir donne est considéré comme un dû par les petites gens et ce qu’il prend comme un racket, surtout si ce qui est pris dépasse de loin ce qui est donné.
    L’effet vases communicants n’est jamais satisfaisant.
    Il prend aux mêmes d’un côté, pour leur redonner de l’autre, mais alors pourquoi avoir pris, et c’est pire lorsqu’il prend à certains pour donner à d’autres.
    Manque d’informations sur la microéconomie, et manque de psychologie du comportement des hommes qui n’en n’ont jamais assez.
    Pourtant je peux témoigner que, indépendamment de ma position sociale, du début à la fin de ma carrière, mes ressources ont toujours été largement inférieures à mes envies !
    J’ai essayé d’expliquer ça à ma femme de ménage qui m’a dit; « là vous faites du Macron » !
    ————————————————————–
    @ Ellen | 23 novembre 2018 à 11:56
    « Vous auriez fait un excellent journaliste ou reporter. »
    Vous êtes trop aimable, prenez garde je suis très sensible à la flatterie, mais je n’ai jamais eu la vocation de journaliste 😉 !

  59. Au vieux maître d’école qui nous dit « J’ai grand plaisir à vous entendre à la télé et à la radio. Ne me déplaisent pas quelques autres : Eric Zemmour, Alain Finkielkraut, Alexis Brézet, Yves Thréard, Pascal Perrineau, Carl Meeus, Jérôme Jaffré, Catherine Nay, Philippe Dessertine, Jean-Marc Daniel, Gilles-William Goldnadel, Alain Bauer, Xavier Raufer, Alexandre Devecchio, Jean-Sébastien Ferjou, Judith Waintraub, Elisabeth Lévy, Jérôme Fourquet, Luc Ferry… »
    En même temps 200 boules de l’heure l’intervention (brut ? net ? déclaration 2042 ?), à part arriver bourré sur le plateau je ne vois pas ce qu’ils vont dire pour contrarier la prod’ pour ne pas toucher leurs 200 boules/l’heure… 🙁
    Moi je vous propose de visionner une vidéo GRATUITE (Black Friday oblige ;))
    https://www.youtube.com/watch?v=LtxXErvnTG8

  60. À l’heure actuelle, l’un de mes plus gros reproches vis-à-vis de la presse dans son ensemble, est la pauvreté de son analyse lors de la candidature de Macron aux présidentielles. Il était intelligent, merveilleux, allait faire de la politique autrement, et la France allait grâce à lui renaître de ses cendres. Son mondialisme pur et dur était pourtant déjà dépassé, son allégeance à une UE dominée par l’Allemagne n’inquiétait personne, son goût pour la bureaucratie n’éveillait aucun souci, son passé socialiste au gouvernement sous Hollande semblait même un atout dès lors qu’il assurait n’être ni de gauche ni de droite, etc. etc. La liste est longue de ce sur quoi on a fermé les yeux pour mieux y croire.
    Depuis son élection, on entend à tout propos parler des réformes de Macron et de son gouvernement, mais il n’a rien réformé du tout de ce qui demandait à l’être de toute urgence. L’État engloutit des sommes folles, il lui faut donc augmenter les impôts, et vivre sur des faux-semblants pour faire patienter les gens. Or la situation économique internationale s’annonce moins favorable. D’ici que les taux d’intérêt remontent, nous serons étranglés par nos dettes. Voilà ce dont la presse évite de parler. On la croirait chargée de réclamer de la pédagogie de la part du gouvernement, d’entretenir le moral des gens, de maintenir l’ordre, et de livrer à la justice les fraudeurs du fisc, quand elle n’aide pas à faire leur procès.
    Cela dit, nous devons nous mettre dans le crâne que nous avons la presse et les hommes politiques que nous méritons.

  61. Michel Deluré

    @ Achille 23/11 11:13
    « Cette dernière (la destitution) n’est toutefois recevable qu’en cas de crime de haute trahison. »
    Vous avez raison mais c’est oublier cependant la démission, celle-ci à l’initiative cette fois de celui qui est en charge de la fonction.
    Mais comme vous le dites, nous n’en sommes pas là et fort heureusement car pour l’heure, il n’y a guère de roue de secours qui soit fiable. Ne faisons donc pas de la politique-fiction.
    Comme dans tout mouvement de ce type, certains propos, slogans ou revendications sont excessifs et irréalistes. Les remèdes parfois réclamés à gorge déployée s’avéreraient pire que le mal.
    En revanche, il serait plus que souhaitable que EM et son exécutif ne se contentent pas uniquement d’entendre ce qu’exprime ce mouvement de colère tout en y restant indifférents mais qu’ils s’interrogent sur la réalité du malaise qui en est à l’origine et qu’ils corrigent par conséquent leur politique là où c’est nécessaire.

  62. Robert Marchenoir

    @ Achille | 23 novembre 2018 à 06:53
    La question n’est pas de condamner l’assassinat d’Anna Politkovksaïa par les autorités russes. La question est de discerner ce qui fait le bon journaliste.
    Politkovskaïa faisait partie de cette catégorie, ainsi que ses collègues de Novaya Gazeta. Y compris ceux qui n’ont pas été assassinés.
    J’aurais pu évoquer l’assassinat de Jamal Khashoggi, mais j’aurais aussi pu évoquer celui de Gaston Calmette ou du petit Grégory. Je ne suis pas chargé d’évoquer A ou B pour équilibrer je ne sais quelle conception malavisée de l’objectivité qui semble être la vôtre. Je ne suis pas, moi, journaliste, et je ne dirige pas le journal de 20 heures en période d’élection présidentielle.
    L’horreur de l’assassinat de Khasoggi, et la réaction des autorités saoudiennes à ce sujet, ressemblent beaucoup à la cruauté et au cynisme du Kremlin en pareil cas. Je vois mal, cependant, en quoi j’aurais dû l’évoquer, sinon pour satisfaire le whataboutisme vulgaire qui semble être le vôtre : il est interdit, en France, de critiquer la Russie à moins de rappeler immédiatement après que certains adversaires de la Russie ne sont pas blancs-bleus non plus — et de filer son petit coup de pied de l’âne aux Etats-Unis, bien entendu.
    Et justement, Khasoggi n’est pas comparable à Politkovskaïa. Khasoggi n’était pas un bon journaliste. C’était un homme qui avait le mérite d’apporter un éclairage sur l’Arabie saoudite tout en étant très proche du pouvoir, mais c’était avant tout un opposant politique, et non un journaliste d’investigation.
    C’était aussi un islamiste militant, auquel il arrivait de critiquer les autorités saoudiennes parce qu’elles n’étaient pas assez musulmanes à son goût. Ce n’est pas exactement mon genre de beauté.
    On voit bien quelle est votre approche de l’objectivité, de la vérité et du journalisme lorsque vous écrivez ce petit chef-d’oeuvre d’hypocrisie : « De nombreux grands reporters sont assassinés chaque année un peu partout dans le monde et pas seulement par des services russes. Je pense que la CIA et d’autres services secrets de pays peu sourcilleux sur les valeurs morales y ont aussi leur part. »
    Vous seriez journaliste, vous seriez du genre à inviter Churchill et Hitler en leur donnant un temps de parole égal. Certes Hitler est un méchant garçon, mais enfin je suis sûr que Churchill doit bien avoir deux-trois trucs à se reprocher lui aussi ; et c’est bien en confrontant les points de vue qu’on arrive à la vérité, n’est-ce pas ?
    Vous pensez que la CIA assassine les journalistes qui déplaisent au gouvernement américain (ce qui est faux), mais vous vous gardez bien d’apporter le moindre fait à l’appui de vos assertions.
    Vous suggérerez hypocritement que les Etats-Unis sont un pays peu sourcilleux sur les valeurs morales, mais vous vous offrez tout aussi hypocritement une porte de sortie grammaticale par l’ambiguïté de votre formulation.
    Vous nous offrez là une excellente démonstration de ce qui fait la différence entre un bon journaliste et vous. Un bon journaliste ne pense pas. Il rapporte des faits. S’il ne peut pas présenter de faits certains et vérifiés, il la boucle. Après, et après seulement, il pense, éventuellement.
    Vous, non. Vous, c’est le règne du « ch’pense que », et apparemment cela vous suffit. On comprend pourquoi la désinformation poutiniste rentre comme dans du beurre, en France.
    Votre centrisme mou se satisfait de peu : vous avez donné un coup à droite, un coup à gauche, on ne peut donc vous soupçonner de partialité. Vous devez sûrement avoir raison.

  63. @ Achille | 23 novembre 2018 à 06:53
    « J’en profite pour rendre hommage au courage de ces journalistes d’investigation qui sont confrontés en permanence au danger, à mille lieux des studios climatisés parisiens. »
    Oui ils le méritent grandement. Et les éditorialistes qui se respectent seraient bien inspirés de nous rappeler sans cesse le « Ne les oublions pas »
    2017 = 65 morts (36+29) et 326 en prison (202 journalistes professionnels, 107 blogueurs et 17 collaborateurs des médias)
    Source http://www.lest-eclair.fr/51441/article/2017-12-19/bilan-2017-65-journalistes-morts-326-en-prison
    « Leur langage est généralement moins sophistiqué que celui de nos brillants éditorialistes, mais il a le mérite de nous montrer la réalité du terrain sans artifices, là où les images comptent autant sinon plus que les paroles. »
    Par exemple : si ce n’est pas très brillant dans nos EHPAD et mouroirs (pôles de gériatrie régionaux et autres), on n’en est pas encore là :
    https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/rohingyas/video-ce-rohingya-porte-ses-deux-parents-sur-son-dos-pour-les-sauver-des-massacres-en-birmanie_3048321.html

  64. Pour établir une jonction entre ce billet sur les médias et le billet précédent, je viens de lire une lettre de Jean-Claude Michéa sur la révolte des Gilets jaunes. « L’ineffable Robert Marchenoir » (puisque c’est ainsi qu’il m’a traité dans son commentaire du billet précédent, je lui renvoie la pareille en ces temps de Coupe Davis) ne manquera pas de me traiter encore de cryptocommuniste !
    A la différence de ses approches plus fondées sur son exécration des personnes que sur les idées développées dans tel ou tel texte que l’on ne partage pas nécessairement, je m’attache à lire ces textes qui contiennent une réflexion qui mérite qu’on s’y penche.
    En l’espèce, Jean-Claude Michéa, sur ce mouvement qui ne se revendique d’aucun parti politique, apporte un éclairage et une réflexion qui appellent l’attention. Le lien avec le présent billet de monsieur Bilger se trouve en fin de lettre puisqu’il aborde la problématique des médias et de la manipulation à laquelle ils se livrent.
    A lire ici : https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2018/11/22/jean-claude-michea-une-lettre-a-propos-du-mouvement-des-gilets-jaunes%E2%80%89/amp/?__twitter_impression=true
    Voici sa conclusion : « Enfin, last but not the least, on ne doit surtout pas oublier que si le mouvement des Gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population), l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses « antifas » (telle la fameuse « brigade rouge » de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens, où l’orienter vers des impasses politiques suicidaires […]
    Mais même si ce courageux mouvement se voyait provisoirement brisé par le PMA – le Parti des médias et de l’argent (PMA pour tous, telle est, en somme, la devise de nos M. Thiers d’aujourd’hui !) ; cela voudra dire, au pire, qu’il n’est qu’une répétition générale et le début d’un long combat à venir. Car la colère de ceux d’en bas (soutenus, je dois à nouveau le marteler, par 75 % de la population – et donc logiquement stigmatisé, à ce titre, par 95 % des chiens de garde médiatiques) ne retombera plus, tout simplement parce que ceux d’en bas n’en peuvent plus et ne veulent plus. Le peuple est donc définitivement en marche ! Et à moins d’en élire un autre (selon le vœu d’Éric Fassin, cet agent d’influence particulièrement actif de la trop célèbre French American Fondation), il n’est pas près de rentrer dans le rang. Que les Versaillais de gauche et de droite (pour reprendre la formule des proscrits de la Commune réfugiés à Londres) se le tiennent pour dit ! »
    Il est certain qu’il s’agit là d’un point de vue d’une gauche qui n’est pas celle des François Hollande ou Laurent Fabius et autre Moscovici. Même si l’on ne partage pas son avis, son texte apporte incontestablement des éléments de réflexion, ne serait-ce que pour le critiquer.

  65. Marc GHINSBERG

    @ Ellen
    « Qu’est-ce qu’un blog si ce n’est un média », disais-je. « Faux ! » me répondez-vous.
    Voici la définition du Petit Robert :
    « média [medja] nom masculin
    ÉTYM. 1965 ◊ abrév. de l’anglais américain mass media « moyens de communication de masse »
    ■ Moyen de diffusion, de distribution ou de transmission de signaux porteurs de messages écrits, sonores, visuels (presse, cinéma, radiodiffusion, télédiffusion, vidéographie, télédistribution, télématique, télécommunication, etc.). ➙ communication, information. Un nouveau média. Internet, média moderne. Média social : tout moyen permettant de communiquer, d’échanger et de partager des informations par Internet. Les blogs, les réseaux sociaux, les wikis, les flux RSS sont des médias sociaux. □ Plus cour. au plur. Campagne publicitaire utilisant deux médias (➙ bimédia), plusieurs médias (➙ multimédia). Évènement largement couvert par les médias (➙ médiatique ; 2. médiatiser).
    © Le Petit Robert 2016 »
    Soyez rassurée sur mon ouverture d’esprit, elle va jusqu’à accepter que vous partagiez mon point de vue…

  66. Mary Preud'homme

    @ genau | 23 novembre 2018 à 12:11
    Très juste, on prend quelques risques à écrire sous son nom, quoiqu’un peu moins s’agissant d’une dame publiant sous son seul patronyme de naissance (et protégeant de ce fait son conjoint et leur descendance commune). Ce que certains hommes pourraient assimiler (eu égard à la mode des parités en matière de droits) comme une injustice !
    Concernant plus particulièrement Patrice Charoulet, je ne m’explique pas l’acharnement de certains à vouloir à tout prix le ridiculiser alors qu’il maintient un cap qui n’a jamais varié, ce qui est plutôt un signe d’équilibre, n’en déplaise à ceux qui changent d’avis comme de chemise, notamment qui ont voté pour Macron qu’aujourd’hui ils renient et démolissent lâchement !
    Les mêmes pour lesquels la politesse élémentaire de présentation semble surannée, voire ridicule ! Bien qu’énoncer une profession pour certains qui ont exercé plusieurs métiers (c’est mon cas) ne soit pas forcément révélateur de ce qu’ils sont aujourd’hui…
    Contrairement à ceux qui soutenaient Fillon contre vents et marées et avant lui Sarkozy, mais n’ont jamais néanmoins, tout en votant blanc au second tour de la dernière présidentielle – c’est mon cas – dénigré Macron, élu démocratiquement et encore moins son épouse, eu égard à une différence d’âge qui ne relève que du choix privé. Alors les lyncheurs après les lécheurs, ça suffit !
    Et ces gens-là voudraient nous donner des leçons de politesse et de savoir-vivre dont ils manquent grandement, de même qu’une conscience politique qui devrait les inciter à un minimum de réflexion et d’information au moment d’aller voter.
    De la retenue en toutes choses… Et stop (encore une fois) à l’acharnement par des « glandus sans cervelle » à l’égard de ceux qu’ils avaient un temps adorés et choisis comme berger ou sauveur.

  67. « Quand les médias se regardent le nombril… » (PB)
    Et tous les politiques aussi…
    Je suis saturé d’entendre toutes ces « taouailles » d’experts et de journalistes nous expliquer ce que sont les Gilets jaunes, eux qui n’ont aucun problème de fins de mois, ni de remboursements de frais et j’en passe.
    Il est pourtant clair le message de Benjamin Cauchy : un emploi, 1 200 €, un véhicule pour occuper l’emploi, travailler tous les jours, un loyer à payer, et avec ce qu’il vous reste vous sautez à la corde ou plutôt vous sautez des repas, dormez dans un quai de gare ou dans votre voiture en guise de logement.
    Est-ce bien républicain, est-ce bien normal, est-ce cela un Etat progressiste et moderne ?
    J’ai entendu, toujours les mêmes, dire que réduire les dépenses des élus serait une goutte d’eau, au prix de la goutte d’eau je veux bien la boire ou qu’elle soit versée sur mon compte en banque.
    En période de récession, nous traquions la moindre dépense, pour ne pas licencier, pour continuer et affronter la tempête, je peux assurer qu’elles ont bien servi ces gouttes d’eau méprisées par ceux-là qui sont les premiers à en boire.
    Où en est l’enquête sur les fonds que se distribuaient certains sénateurs ? Une goutte d’eau sans doute ?
    Madame Merkel rentre chez elle, fait ses courses au supermarché, cela se sent aussi sur leur bilan d’exportations qui affiche un solde positif insolent, ancré dans l’état d’esprit de ceux qui se lèvent tous les jours pour travailler pour elle et pour vivre décemment, c’est ce qu’on appelle le ruissellement, non ?
    La monarchie républicaine est un mauvais signe, les citoyens veulent de l’exemplarité, de l’équité et de l’éthique, les petits ruisseaux font les grandes rivières quoi qu’en disent toutes ces « batouilles » qui n’ont jamais mis la main dans le cambouis, ces hâbleurs de plateaux TV.
    Réduire les privilèges de ces élus – il faut se rappeler l’histoire de remboursement des cercueils des édiles des Assemblées.
    Ce serait un hôpital de plus et les frais de fonctionnement qui vont avec.
    Les cantines dorées de certains ministères, je me souviens de la discussion hors sol d’une élue socialiste avec Jean-Marc Ayrault à la sortie du repas d’exception et de réception du Président chinois.
    Complètement déconnectés déjà des réalités des citoyens, l’angoisse sourde était chez ceux qui n’avaient rien alors que certains crachaient sur ce qu’ils avaient en trop sous les yeux des autres.
    La goutte qui a fait déborder le réservoir est bien celle des têtes d’œuf qui ont ajouté – forcément, c’est le plus facile, et en plus des rentrées immédiates de pognon de dingue – des taxes sur la voiture, le gazole et l’essence.
    Décision imbécile dans un contexte de prélèvements insupportables tous azimuts, CSG pour les retraités en bas de l’échelle et tout le reste sur les énergies de chauffage, en plein hiver ! Fallait y penser !
    Ces idiots de se servir à nouveau de la dîme du réservoir outil de travail, de travail a précisé Benjamin Cauchy, pas pour voyager.
    Tous ceux à qui on mettait brutalement une fois de plus le pistolet sur la tempe avec une décision inique et toujours aussi imbécile ; énarque un jour, énarque toujours, pas pour le meilleur, surtout pour le pire. Elevés en batterie au tout-aliment ne sachant pas quand le soleil se lève et pour qui.
    Le bon sens hors de portée de ces élites hémiplégiques de raisonnement et de vision.
    Le message est clair, pas de taxes mais pas d’aides non plus, une plus juste répartition des prélèvements, c’est simple, non ?
    Trop malin ce gouvernement de prétentieux qui prend les citoyens pour des imbéciles : cousu de fil blanc, d’un côté on prend ce dont on a besoin, toujours plus, de l’autre on restitue le minimum vital et roule ma poule !
    Il fallait y penser, mais quelle bande d’ignares méprisants sans imagination, vite des scientifiques à l’aide, des sachants, de ceux qui produisent tous les jours, qui construisent le pays, qui se battent.
    C’est se moquer et mépriser l’intelligence des Gilets jaunes et des autres – je ne parle pas des abrutis casseurs qui seront toujours là, quoi qu’il arrive.
    C’est la vie à la Lanterne décrite par Françoise Fressoz. Tout cela était sous les yeux des électeurs, toujours plus pour les mêmes, sans jamais de restrictions ni d’efforts d’exemplarité pour les autres.
    L’autonomie des régions et autres communautés n’a produit que des dépenses, la gabegie chiffrée par Agnès Verdier-Molinié, en milliards d’euros.
    Aucune économie d’échelle, des services toujours plus dépensiers, la plupart des communes n’ont en rien diminué leur train de vie et pourtant elles se sont regroupées.
    De tout cela le citoyen se rend compte – à qui on demande toujours plus d’efforts – à travers ses impôts fonciers et les derniers soubresauts d’une suppression de taxe d’habitation qui n’a pas tenu ses promesses.
    Jack Lang le magnifique et les dépenses de son institut qui vont avec, démentielles, des agences d’Etat qui ne servent plus à rien pour la plupart, gaspillages à gogo, regroupement dantesque des régions sans regard avisé, personnel redondant, absentéisme de folie.
    Tout cela est dans les revendications des Gilets jaunes, ce « cri » relevé par Gilles-William Goldnadel, il était si facile de faire avaler des couleuvres aux corps constitués.
    Ils ne désirent pas l’aumône les Gilets jaunes, ils veulent simplement que tous ceux qui mettent ce désordre d’Etat mettent de l’ordre dans ce qui nous ressemble et pas dans des armoiries ou tissus tendus soyeux, la révolution industrielle a eu lieu et Internet devient un corps résistant comme les autres.
    Le porte-parole revendique des Etats généraux de l’écologie équitable, alors qu’ils subissent dans leur réservoir le pire des ressentiments, alors que le billet de kérosène est gratuit pour celui qui passe au-dessus de leurs têtes et pas pour forcément travailler.

  68. @ Lucile | 23 novembre 2018 à 16:22
    « Cela dit, nous devons nous mettre dans le crâne que nous avons la presse et les hommes politiques que nous méritons. »
    Non Lucile, nous ne les méritons pas. Nous faisons juste confiance car trop déçus par les précédents et nous pensions que Macron était différent. Nous réclamions la vérité et le redressement du pays avec « justice » et en échange nous avons été floués, trahis, insultés et taxés injustement.
    Les Français ne sont pas responsables d’une seule personne qui a retourné sa veste une fois installée à l’Elysée. Certains nous diront que c’était prévisible, soit, mais les a-t-on entendus sur les plateaux crier haut et fort que nous serions des larbins et des gens de rien ? Les médias ont pris le pouvoir de nous le vendre avec complicité intellectuelle et aides financières de la caste qui veut refaire le nouveau monde ? Macron n’avait jamais précisé le fond de ses pensées quant à son programme et personne n’est allé plus loin avec insistance pour lui demander des précisions claires et nettes sur beaucoup de sujet. Ces gens-là n’ont vu que le profit immédiat pour satisfaire l’oligarchie de Macron et laisser sur le bord de la route la majorité des Français une fois leur avoir soutiré leur argent. Non, la France ne mérite pas ce petit parvenu descendu aujourd’hui de son piédestal, trop haut pour lui.
    Sans une justice équitable, le peuple se révoltera toujours et c’est humain. C’est comme avec toutes ces taxes, celui qui gagne 1 000 euros paie la même taxe sur nourriture, loyer, assurances, chauffage, électricité, essence, etc. que celui qui gagne 30 000 euros par mois. Un impôt déguisé et très mal réparti.
    CE N’EST PAS JUSTE !!
    ——————————————————-
    @ Achille
    Eh bien voilà le plan B. Jetez-y un coup d’oeil, cela pourrait tous nous aider au cas où. Si ça a très bien marché chez notre voisin, une fois, pas de raison que l’on ne réussisse pas à nous gouverner nous-mêmes le temps de trouver le vrai, le bon et le juste. Ce serait l’expérience du siècle plutôt que de voter par défaut pour nous faire défaut.
    https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-belgique-sans-gouvernement-se-porte-mieux-qu-avant_996839.html

  69. Mardi seront faites des propositions révolutionnaires mais apaisantes : distribution d’argent public sans augmentation de la fiscalité, avec la dette comme variable d’ajustement !
    Un économiste distingué jongle entre ces trois paramètres.
    Un père de famille honorable essaye de ne pas terminer le mois dans le rouge.
    Bon ! La dette publique ! A partir d’un certain nombre de zéros à la file on ne sait plus trop de quoi on parle. Et puis quand il faudra rembourser ce ne seront plus les roumis qui seront aux commandes. Alors !
    Une dette se transforme tôt ou tard en spoliation.
    La planche à billets est une machine infernale.

  70. @ Robert Marchenoir
    « Votre centrisme mou se satisfait de peu : vous avez donné un coup à droite, un coup à gauche, on ne peut donc vous soupçonner de partialité. »
    Et cela, bien entendu, en ayant pris soin de se désolidariser des « extrêmes », avec toujours le souci pour paraître modéré de créer une symétrie là où il n’en existe pas nécessairement et comme si dans les partis abusivement dits « de gouvernement » il n’était pas possible d’identifier un certain nombre de loustics qui ne seraient pas des extrémistes pur jus…
    ———————————————————–
    @ Michelle D-LEROY
    « En fait ils n’expliquent rien parce qu’ils ne savent pas et ne veulent pas faire d’ombre aux dirigeants qui saisissent l’occasion pour nous faire cracher au bassinet. Tellement plus facile. »
    Et comme ils ne savent pas (à supposer que la réalité du problème éventuel soit bien établie, ce qui est loin d’être le cas), ils invoquent un « consensus », notion qui n’appartient pas à la méthode scientifique selon laquelle seules comptent des preuves.
    Pensons à Pasteur, qui a démoli à lui seul par une expérience simple le consensus sur la génération spontanée soutenu par l’ensemble du monde scientifique de son époque, l’équivalent des sectateurs du GIEC, en quelque sorte…

  71. @ Michelle D-LEROY 23 novembre 2018 à 15:51
    « Merci pour ce commentaire de « Corto74″, car on ne peut dire mieux »
    J’avais fait des paragraphes pour que ce texte ne soit pas une bouillie pour chat illisible, ce qui n’a pas été fait, un peu comme dans les médias quand on veut rendre un texte indigeste.
    Heureusement il y a quand même eu UNE lectrice attentive sur ce blog pour lire « Corto74 », et je l’en remercie.

  72. Michelle D-LEROY

    @ Xavier NEBOUT
    « Quelqu’un dans la salle a-t-il entendu ces temps-ci un journaliste rappeler que nous avions un million et demi de fonctionnaires en trop ? »
    Il manque des policiers, des infirmières, des pompiers, des médecins à l’hôpital, la justice croule sous les dossiers, les classes de primaire (hors quartiers difficiles) sont de trente élèves, j’ai donc du mal à comprendre pourquoi nous aurions un million et demi de fonctionnaires en trop.
    Il reste effectivement des fonctionnaires administratifs à l’hôpital ou dans les mairies. Il faut savoir que les mairies dans les villes moyennes ont récupéré beaucoup de tâches autrefois effectuées dans les préfectures. Sans parler du rôle social.
    Je précise que je n’ai pas de proches qui occupent ce genre d’emplois.
    Mais je me méfie des têtes de turc bien faciles quand on sait par ailleurs que dans les ministères et à l’Elysée, les postes de conseillers ont été considérablement augmentés en nombre et en salaires. Certains gagnent plus que les ministres. Sachant également qu’un système de primes annuelles constitue un montant important des rémunérations supplémentaires.
    Mais comme il est de bon ton de dire qu’il faut diminuer le nombre de fonctionnaires, que va-t-il se passer ? Puisqu’il faudra bien que le travail se fasse, on va supprimer ces fonctionnaires ou ne pas les remplacer et on va faire appel à des sociétés de service privées. Les dépenses ne seront pas modifiées mais les comptes seront plus présentables.
    J’avais l’habitude en entreprise, les sociétés de service fleurissaient, faisant ainsi diminuer le poste « salaires et charges » et grossir le poste « frais généraux » moins lisible. Là aussi on supprimait quelques employés apparemment inutiles et on embauchait un cadre supérieur parce qu’on avait le fils d’un ami à placer. Avec en plus des salariés extérieurs moins concernés par la vie de l’entreprise et donc moins enclins à prendre goût à leur travail.
    En ce qui concerne le service pour les usagers, nous avons déjà beaucoup de services automatisés, avec des standards téléphoniques « tapez 1 – tapez 2… » insupportables, nous nous acheminerons donc vers une plus grande déshumanisation des services. Ce qui a déjà commencé avec des plateaux téléphoniques extérieurs à l’étranger. Le futur s’annonce enchanteur. Nous regretterons nos fonctionnaires dont certains sont certes tire-au-flanc quand d’autres sont de vrais professionnels qui font leur travail avec rigueur… comme dans le privé.
    Je crois qu’il faudrait arrêter les clichés et chercher ailleurs les boucs émissaires aux impôts trop lourds.
    ————————————————————–
    @ Michel Deluré
    « En revanche, il serait plus que souhaitable que EM et son exécutif ne se contentent pas uniquement d’entendre ce qu’exprime ce mouvement de colère tout en y restant indifférents mais qu’ils s’interrogent sur la réalité du malaise qui en est à l’origine et qu’ils corrigent par conséquent leur politique là où c’est nécessaire. »
    Mais que vont-ils faire sinon continuer la vieille politique socialiste qui consiste à pousser le curseur du seuil (supposé) à partir duquel on peut pomper des impôts, pour calmer les plus modestes tout en se donnant bonne conscience. Car ce qu’ils ne comprennent pas c’est qu’il y a des gens moins modestes qui n’en peuvent plus de ces ajustements, surtout pour prendre en charge des dépenses inconsidérées.
    ————————————————————
    @ Robert
    Merci pour ce lien de Jean-Claude Michéa. Actuellement tous les points de vue intéressants sont les bienvenus. Car il ne s’agit ni de réflexion socialiste ou populiste, il s’agit de regarder les vrais problèmes et de faire la part des choses entre services rendus par rapport aux impôts que nous payons et ce que le gouvernement emploie comme moyens pour garder le cap qu’il s’est fixé, tout en ne freinant pas les dépenses de l’Etat dont la liste depuis un an est exponentielle. Et c’est là que le bât blesse. Se serrer la ceinture pour redresser la barre, de nombreux Français seraient consentants, mais pour distribuer arbitrairement leurs impôts, c’est non.

  73. Patrice Charoulet

    VARIA
    Nicole Belloubet était encartée au PS en 1983.
    Nicolas Hulot avait voté pour Hamon au premier tour de la dernière présidentielle.
    Notre langue parle de nous quand nous parlons. (Jean-Michel Delacomptée, 2018)
    Les masses clament le droit d’asservir la minorité à la majorité. (Benjamin Constant)
    Le macronisme est un château de cartes. (Geoffroy Didier, 2018)
    Un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure. (Ernest Picard)
    Je serai partout et toujours à vos ordres, au premier signe. (Bugeaud à Gallieni)
    Les derniers jours de l’islamisme sont venus ; notre siècle est probablement destiné à le voir quitter les rivages de l’Europe (Louis Veuillot, 1844)
    Louis Barthou eut pour surnom « Bar Toutou ».
    90 % des médias français sont possédés par neuf milliardaires.
    Céline fut toujours seul. Il n’a pas d’amis, ni sur terre ni au ciel. Il n’a jamais eu à renier de parti, n’en ayant pas, ni de maître, étant son maître. Son confesseur, c’est le lecteur. Il est l’homme parfaitement libre. Un homme libre, cela se reconnaît à ce qu’il finit au cachot. (Morand)
    Morand n’est pas un émotif comme moi, c’est un satané orfèvre de la langue. Je le reconnais comme mon seul maître. (Céline, Lettre, 1947)
    Cette danse nouvelle, le voyage. (Morand)
    Le commencement de la folie est une manière irritée de prendre tout. (Alain)
    François Sureau a rédigé les statuts d’En Marche !, lancé en avril 2016 .
    Dans un Parlement, on parle. (Mélenchon, 2018)
    Je n’aime pas revenir de vacances. Alors, je ne pars pas, depuis quinze ans. (Roger Karoutchi, 2018)

  74. À propos de l’honnêteté des journalistes, éditorialistes et de leur participation au travail de démolition de la belle France.
    Toute la journée, nous avons été envahis par des commentaires sur le fait que la France devait rendre les objets d’art africain aux pays africains au nom de la justice, de la réparation, et de l’éternelle repentance que nous devons avoir à leur égard, pire que ce péché originel que nous portons à cause d’Ève.
    Moi je veux bien, mais alors si les objets d’art doivent revenir aux pays à qui ils appartiennent originellement, alors les journalistes devraient également parler du musée des cloîtres (The Cloisters) de New York et demander la restitution de ces cloîtres à la France.
    Évidemment, ils n’en parlent pas, nous sommes seuls coupables du détournement d’oeuvres d’art et en même temps du réchauffement climatique.
    N’oublions jamais, le réchauffement climatique qui justifie tout !
    Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire de ce musée des cloîtres, voici le lien.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Cloisters
    On nous dira que ces cloîtres ont été achetés et non acquis par la colonisation..
    Mais lorsque la différence de moyens financiers est trop grande dans une transaction, cela s’appelle une escroquerie.

  75. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 22 novembre 2018 à 22:12
    « …restituer à l’Afrique un certain nombre de pièces qui figurent dans nos musées ».
    Effectivement, restituer au Bénin ou à d’autres Etats africains des pièces de leur patrimoine qu’ils réclament de longue date et qui furent usurpés durant la colonisation est la moindre des choses.
    Exactement comme on est en droit de réclamer à l’Allemagne nos œuvres d’art volées par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale…

  76. Pour ceux qui ont EFFECTIVEMENT regardé l’émission, force est de constater que Monsieur Hulot n’a fait que de la théorie et rappeler des grands principes sur le thème:
    la planète est en très grand danger il faut donc changer tous les modèles et toutes nos habitudes.
    Très bien.
    Mais Monsieur Hulot n’a donné aucune solution pour y parvenir et c’est là où le bât blesse !
    OK pour la taxe carbone, OK pour la fin de l’énergie fossile mais comment fait-on ?
    Lorsqu’il était ministre il avait la possibilité de continuer à faire bouger les choses ; il a estimé que le rythme possible n’était pas satisfaisant et il a démissionné.
    Très bien.
    Il n’y a donc pas de solutions, la planète est condamnée ?
    On voit bien quelles sont les limites de Monsieur Hulot : il renonce devant la difficulté ce qui pose le problème de sa sincérité.
    Par exemple Monsieur Hulot a bien précisé
    1 – qu’il n’a jamais été LREM et donc qu’il n’avait pas a priori nécessité de soutenir une liste LREM aux européennes
    2 – qu’il ne soutiendrait aucune liste aux européennes !
    Monsieur Hulot n’a jamais cité Monsieur Macron et il a plusieurs fois précisé que tout n’était pas la faute du Président et ou du gouvernement.
    Quant à Madame Salamé et Monsieur Sotto : nullissimes !
    Pendant toute l’émission il était flagrant que leur seul but était d’avoir un scoop, à savoir la déclaration d’une candidature de Monsieur Hulot comme tête de liste aux européennes !
    Comme l’a dit Monsieur Hulot : pur fantasme de journalistes !
    Ces « journalistes » font de la téléréalité bas de gamme ; ils n’ont aucune compétence pour réconcilier les Français avec la politique.

  77. @ yves albert | 23 novembre 2018 à 10:40
    « Et je dirai même plus : un traître qu’il faut virer et vite avant qu’il ne distribue la nationalité française à toute l’Afrique et qu’il nous endette à mort, par simple plaisir de détruire ce pays qu’il exècre ! »
    Je comprends votre colère, mais on ne peut virer un président de la République comme un PDG d’une entreprise, comme Ghosn, par exemple.
    De plus, Macron est locataire au palais de l’Elysée avec un bail de cinq ans. Et entre le 1er novembre et le 31 mars de l’année suivante, les locataires sont protégés par la loi contre toute expulsion. Attendons le mois de mai, c’est le vote des européennes et là on verra plus clair.

  78. Xavier NEBOUT

    @ Michelle D-LEROY
    Le chiffre d’un million et demi de fonctionnaires en trop a été établi par rapport à l’Allemagne.
    Nous sommes ainsi le pays où il y a le plus de fonctionnaires.
    Nous pouvons déjà en trouver quelques centaines de mille dans les congés maladie bidon, dont la France tient aussi le record.
    Dans les 39 heures payées pour 32 de travail comme à la mairie de Bordeaux.
    Quelques centaines de mille dans les municipalités, avec par exemple les quelque quatre cents conseillers en communication de la mairie de Paris – j’en mettrais bien une centaine en prison pour l’exemple…
    Les services qui ne servent plus à rien mais dont les postes sont maintenus, Les chercheurs en sciences sociales… les agences, les hauts commissariats, les musées bidon, et c’est à l’infini, les fonctionnaires payés à faire semblant de servir à quelque chose.
    Il faut être au moins socialiste rose très foncé pour ne pas vouloir le savoir.

  79. Claude Luçon

    @ Savonarole | 22 novembre 2018 à 22:12
    @ Mary Preud’homme | 23 novembre 2018 à 21:43
    Rendre ses oeuvres d’art à l’Afrique semble certes juste mais n’est pas une bonne idée.
    D’abord pour les raisons que l’on sait sur leur destin probable, mais aussi parce que l’art africain ancien est dans sa grande majorité de bois et ces pays ne possèdent pas les musées qui pourraient garantir leur pérennité en raison de leur climat trop chaud et humide, ou trop chaud et trop sec.
    Mieux vaudrait les laisser où elles sont en mettant plus en évidence leur origine et leur histoire en insistant sur des sections réservées à l’Afrique.
    Le grand avantage serait qu’elles continueraient à être vues par des millions de touristes et visiteurs, étudiants et écoliers, et constitueraient d’excellentes ambassadrices pour l’Afrique et contribueraient à mieux faire connaître son passé souvent très riche.
    On pourrait y vendre d’excellents livres du genre « Two Thousand Years of Nigerian Art » de Ekpo Eyo, un pays de 180 millions d’âmes qui possède une vieille et riche histoire peu connue, tout le monde connaît les massacres de Boko Haram, bien peu de gens connaissent les vieux royaumes de Ife ou Abeokuta, dont l’est du Bénin actuel faisait partie, la culture Nok et les bronzes de l’autre Bénin, province du sud-Nigeria ?
    A ce stade il y a bien peu de touristes en Afrique, l’intérêt de l’Afrique est de faire connaître son passé, d’exposer son art et son histoire, qui n’est pas faite que de l’esclavage, dans un maximum de musées dans ce monde, dans les meilleures conditions. De faire ce que vient de faire Abu Dhabi : créer des dépendances du Louvre et des musées anglais, américains et autres, qui tous exposent des oeuvres d’art africain, y compris Houston dans le Texas des pétroliers et des ranchs.

  80. Jean Verneret

    Chez les écolos il y a une arrogance qu’on peut caricaturer avec « Le Coche et la Mouche » de la fable de La Fontaine.
    La France pèse tout juste 1% du CO2. La somme USA+Chine+ Inde+Russie+Japon représente 57% du même gaz. Cinq pays, 57% de CO2.
    .
    Ayant été l’organisateur de la COP21 il aurait pu parler de la Chine et des outils (panneaux solaires, éoliennes, centrales nucléaires…) qu’elle exporte.
    Il y a quelques années je suis tombé sur un documentaire évoquant la réalisation par la Chine d’une nouvelle centrale thermique au charbon zéro CO2.
    Etonnant, l’idée est américaine (FutureGen) et la réalisation est chinoise (GreeGen Tianjin à l’est de Pékin).
    Dans ce documentaire on voit l’intervention d’un scientifique américain, Julio Friedmann.
    https : //www. Youtube. Com/watch ?
    V=899yiqM4tao&list=PLUKtQKqiUoErlo75wvJat73b7dzUQkFpu&index=4&t=26s
    https : //www. Youtube. Com/playlist ? List=PLUKtQKqiUoErlo75wvJat73b7dzUQkFpu
    Les dangers de l’écologie française c’est qu’elle a des dogmes, comme l’arrêt des centrales nucléaires, alors que les centrales nucléaires sont un passage obligé pour la réduction des gaz à effets de serre.
    Puisque nous regardons la situation de très haut (!), en même temps, ce ne serait pas un drame pour la planète et même l’humanité de perdre quelques milliards d’humains à l’occasion du réchauffement climatique, et de la montée des eaux.
    Car le problème principal est bien que nous sommes trop nombreux sur Terre, et que rien n’est fait de sérieux pour limiter notre nombre.
    Nous n’avons pas la capacité des lemmings à nous auto-réguler (d’autant que le suicide collectif des lemmings n’est qu’une légende, pardon une « fake news ») !
    Il n’y a même pas à décider qui devra disparaître puisque Dame Nature s’en chargera (régions les plus chaudes et côtières).
    D’autre part, on nous rebat les oreilles avec la merveilleuse « IA » qui fera tout mieux que nous.
    Donc, in fine, l’avenir de l’Homme est peut-être entre les mains des machines avec IA, pour poursuivre nos grands projets, dont la sortie de notre planète et de notre système solaire, pour aller répandre notre pensée dans l’Univers. Vaste programme.
    Dans ce cas perdre les dix milliards d’être humains ne serait même pas dommageable à notre civilisation déposée dans les entrepôts de données des machines.
    Bon évidemment, je force un poil le trait !
    En attendant, je vais tenter de faire le plein en gazole, en payant ma taxe Hulot !

  81. Les éditorialistes ne sont pas des journalistes, ils font de l’opinion !
    D’ailleurs, c’est ce qui ressort des médias en général : de l’opinion ; rien que cela, presque plus aucune information.
    Le problème, c’est que les journalistes ont une niche fiscale, toutes les personnes vivant en France, sous statut juridique de Français ou non, leur demandent donc de dire la vérité, d’établir des faits, car toutes ces personnes les paient pour cela.
    Code général des impôts – article 81

    • Sont affranchis de l’impôt :
      1° Les allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi et effectivement utilisées conformément à leur objet. Les rémunérations des journalistes, rédacteurs, photographes, directeurs de journaux et critiques dramatiques et musicaux perçues ès qualités constituent de telles allocations à concurrence de 7 650 €.

    Cela reste à vérifier, mais apparemment, il se pourrait qu’une personne qui cumule plusieurs emplois, de fonctions différentes, puisse appliquer l’article à chaque revenu : journaliste dans telle émission ou journal, rédacteur dans tel autre, producteur pour autre chose.
    Rappelons que les journalistes, en soi, ne sont pas des « salauds », mais des employés avec contrat de travail, donc qui doivent loyauté à leurs employeurs, appliquer leurs contrats et les ordres de leurs hiérarchies ; donc l’indépendance de la presse et de leurs salariés, c’est un mythe.
    Les contrats de travail sont soumis au Code civil :

    • Art. 1103
      Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits.
      – Art. 1104
      Les contrats doivent être négociés, formés et exécutés de bonne foi.
      Cette disposition est d’ordre public.
      – Art. 1194
      Les contrats obligent non seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à toutes les suites que leur donnent l’équité, l’usage ou la loi.

    Code du travail

    • Art. L1222-1
      Le contrat de travail est exécuté de bonne foi.

    Il en va de même pour ces faux chercheurs indépendants, faux experts dans les médias, mais authentiques lobbyistes. Un institut d’extrême droite, raciste, génocidaire, un média du même ordre, ne vont pas embaucher une personne opposée à leurs thèses. Les salariés sont en représentation de leur employeur.
    Convention collective nationale des journalistes du 1er novembre 1976, refondue le 27 octobre 1987 : https://frama.link/NbQ156Ry
    Sans compter les aides à la presse garanties par toutes ces personnes, vivant en France, par l’intermédiaire de l’État. Tous en bénéficient, de l’extrême gauche à l’extrême droite, des ultralibéraux, libertariens, aux anti-capitalistes.
    Toutes ces personnes vivant en France paient pour obtenir la vérité des faits, mais ils ne l’obtiennent pas, ils n’ont que manipulations et opinions.
    ► Aides aux groupes de presse en 2016, derniers chiffres en date, les chrétiens sont parmi le haut du panier, par Bayard Presse et la presse conservatrice aussi et cela change tous les ans, ce n’est que pour 2016 : https://frama.link/tbnXSNBC
    ► Aide aux journaux en 2016 : https://frama.link/xekB-8q5

  82. @ Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 01:12
    Vous avez mille fois raison. Vu l’état climatique chaud et sec et l’instabilité politique qui règne dans les pays d’Afrique, rien ne garantit que tous ces objets d’art qui sont à l’abri et visités par des millions de touristes en France soient préservés en Afrique en bon état et soigneusement conservés dans des lieux aérés, climatisés et hautement sécurisés pour éviter des vols et des pillages.
    Ce que la France pourrait proposer aux propriétaires héritiers de ces objets d’art africains, c’est premièrement de les conserver à Paris en les laissant là où ils sont et leur reverser des subsides de droit d’auteur et de propriété calculés en pourcentage sur le nombre de tickets d’entrée annuels validés.
    On a vu ce que sont devenus leurs monuments historiques et leur patrimoine culturel en Irak, en Syrie et dans certains pays d’Afrique quelques années plus tard, où tout a été saccagé, démonté, détruit et volé pendant les guerres pour être revendu à prix d’or par les islamistes terroristes de Daech ou par d’autres sectes terroristes. Il y a trop d’insécurité chez eux et trop peu de tourisme. Ils ne gagneront rien à vouloir les récupérer. Et dire que seul Macron est autorisé à décider de leur issue finale ! Comme d’habitude il va se planter parce qu’il n’écoute personne, peut-être un peu Brigitte et encore…
    ————————————————
    @Xavier NEBOUT | 23 novembre 2018 à 23:43
    C’était fait exprès pour minimiser les chiffres du chômage. Les socialistes, communistes et divers partis ont trouvé une parade pour boucher les trous inutiles dans la fonction publique et en même temps laisser filer nos usines, nos entreprises dans les pays étrangers à coups de salaire de misère pour les employés et pour les grands fortunés leur ouvrir la boîte de Pandore par optimisation fiscale. Bingo !
    Aujourd’hui, c’est nous qui payons toutes leurs incompétences. Je vous le dis, essayons de faire comme les Belges. Pas de politiques boiteux pour nous gouverner pendant un temps et nous ne nous en porterons que mieux. Nous ne sommes plus des enfants, on peut se garder nous-mêmes et faire fonctionner la boutique bien mieux que toute cette pègre sortie du moule formaté, pensant qu’ils sont utiles.

  83. @ Florence | 23 novembre 2018 à 22:33
    Je ne nie pas les qualités du général de Viliers. L’avoir limogé est certainement une des plus grandes erreurs d’Emmanuel Macron. Mais il l’a dit lui-même, il n’a pas l’intention de se présenter à l’élection présidentielle.
    Ne faisons pas de ce grand soldat un général Boulanger. Il vaut mieux que ça !
    ——————————————————
    @ Ellen | 23 novembre 2018 à 18:13
    « Eh bien voilà le plan B. Jetez-y un coup d’oeil, cela pourrait tous nous aider au cas où. »
    Ceci n’est absolument pas un plan B, c’est surtout un constat d’échec entre des partis incapables de trouver une porte de sortie. Dans ce cas on laisse les institutions administrer les affaires courantes. Aucune réforme n’est votée, aucune décision n’est prise. C’est la gestion du pays en mode dégradé. Rien à voir avec un plan B.
    La Constitution française ne prévoit pas ce cas de figure. La seule qui est offerte au président en cas de blocage qui perdure est la dissolution de l’A.N. et de nouvelles élections législatives.
    Personnellement je pense que c’est encore la meilleure solution dans le contexte actuel.
    ———————————————————–
    @ Tipaza | 23 novembre 2018 à 15:59
    « Pourtant je peux témoigner que, indépendamment de ma position sociale, du début à la fin de ma carrière, mes ressources ont toujours été largement inférieures à mes envies !
    J’ai essayé d’expliquer ça à ma femme de ménage qui m’a dit; « là vous faites du Macron » ! »
    Ce n’est pas n’importe quel « Français moyen » qui peut s’offrir une femme de ménage, sauf peut-être une demi-journée ou deux par semaine.
    Mais n’accablons pas cette brave dame. Dans sa position, elle a de bonnes raisons de ne pas apprécier la politique de Macron. Ce qui n’est pas forcément votre cas…
    ——————————————————
    @ Michel Deluré | 23 novembre 2018 à 09:19
    « Alors que leur seul objectif devrait être, par leur analyse, de donner au citoyen les clés nécessaires pour que ce dernier se forge son propre jugement, ils n’ont souvent pour autres buts, d’une part que la recherche du meilleur taux d’audience pour le média qu’ils représentent et cela à n’importe quel prix même si la vérité en souffre, et d’autre part que la recherche d’une notoriété personnelle, d’une popularité pouvant les conduire jusqu’à l’exhibitionnisme comme le souligne Alain Duhamel. »
    Je suis entièrement d’accord avec votre définition de ce que doit être un bon journaliste qui est en totale opposition avec celle de Robert Marchenoir qui nous dit de son ton péremptoire qui n’accepte aucune contradiction, je cite :
    « Vous nous offrez là une excellente démonstration de ce qui fait la différence entre un bon journaliste et vous. Un bon journaliste ne pense pas. Il rapporte des faits. S’il ne peut pas présenter de faits certains et vérifiés, il la boucle. Après, et après seulement, il pense, éventuellement. »
    Un bon journaliste n’est pas un robot qui se contente de rapporter les faits « bruts de fonderie ». Il doit aussi les expliquer, en montrer les aspects cachés qui ont échappé à ses lecteurs qui ne suivent généralement pas les événements dans leur détail, se raccrochant aux éléments de langage et formules toutes faites qui ne révèlent que le côté superficiel de l’affaire.
    Le bon journaliste est d’abord un pédagogue. Et même s’il laisse percer dans ses développements ses convictions, qu’elles soient de droite ou de gauche, il appartient au lecteur de se forger sa propre opinion à partir de la vision apportée par le journaliste, certainement pas d’y adhérer.

  84. Les Gilets jaunes en recherche d’un leader capable de dire autre chose que des âneries ont trouvé leur porte-parole : c’est Cyril Hanouna… Enfin pas vraiment car ce dernier a déjà fait marche arrière, se réservant un rôle de simple médiateur, ce qui est déjà beaucoup pour ce personnage prêt à toutes les extravagances pour satisfaire son public composé essentiellement de beaufs.
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/22/non-hanouna-nest-pas-le-porte-parole-des-gilets-jaunes_a_23597353/
    Si les Gilets jaunes n’ont pas trouvé mieux que cet énergumène pour les aider à faire passer leurs revendications, je crains qu’ils n’aillent au-devant d’une grande désillusion.

  85. @ Michelle D-LEROY
    « En ce qui concerne le service pour les usagers, nous avons déjà beaucoup de services automatisés, avec des standards téléphoniques « tapez 1 – tapez 2… » insupportables, nous nous acheminerons donc vers une plus grande déshumanisation des services. »
    Effectivement, ces répondeurs téléphoniques sont souvent kafkaïens.
    Que faut-il faire quand il n’est pas possible de répondre par l’affirmative aux questions 1, 2 et 3 ?
    A noter que certains sites en ligne de fournisseurs d’énergie, de services Internet ou même d’administrations tombent dans le même travers : il nous arrive d’avoir à cliquer comme des malades sur toutes les options possibles et de se retrouver dehors sans avoir réussi à accéder à ce que nous recherchions…
    Tous ces dispositifs sont-ils seulement testés par des gens normaux, autres que les concepteurs de ces systèmes ubuesques ?
    Par pitié, messieurs-dames les éleveurs de robots, prévoyez au moins une option « Autres » dans vos menus permettant de joindre un être humain doté d’un QI même moyen à qui expliquer son cas particulier…

  86. Michel Deluré

    @ Michelle D-LEROY 23/11 18:44
    Il serait en effet plus que souhaitable que nos gouvernants cessent de n’actionner que la manette « recettes » pour presser toujours plus certaines classes de citoyens mais agissent aussi et surtout sur la manette « dépenses » dont la plupart, malheureusement, ne semblent pas maîtriser le maniement, voire en ignorent même l’existence.

  87. « Quand les médias se regardent le nombril… » (PB)
    Heureusement qu’ils ne sont pas tous polarisés par Monsieur Tic-Tac « le seul maître des horloges » (aujourd’hui il est le seul maître de Nemo) pour jeter le pavé dans la mare et exercer le contre-pouvoir quand ça dérape, pour nous donner de vraies infos et pas celles dictées à l’avance par leur direction-rédaction au garde-à-vous. Il est vrai aussi que ces médias ou journalistes indépendants ne sont pas nombreux, mais méritent quand même que l’on parle plus souvent d’eux en bien. Beaucoup ont péri ou sont en prison chez les dictateurs pour avoir voulu informer sur ce qui se passe sur le terrain, ce qu’ils ont vu et entendu.

  88. Pour conclure, si prétendre que tous les médias seraient peu ou prou de gauche (…)
    Mais non, mais non, les médias ne sont pas de gauche, tout cela relève de la calomnie, n’est-ce pas ?
    Les journalistes y sont seulement placés sous contrôle syndical, parfois au sein de « sociétés de journalistes » qui sont l’équivalent de soviets, chargés de surveiller les déviants.
    Voir aussi :
    https://www.atlantico.fr/decryptage/853124/clement-weill-raynal-fusille-du-mur-des-cons–quand-mes-collegues-m-ont-juge-coupable-avant-meme-d-avoir-ete-juge

  89. @ Tipaza 23 novembre 2018 20:03
    The Cloisters
    Je me permets de compléter votre information sur ce musée que j’ai visité quatre ou cinq fois lors de mes séjours à New York.
    Contrairement à la légende du politiquement correct, la plupart des oeuvres exposées aux Cloisters ont été littéralement pillées en Europe à la fin du XIXe siècle pour le profit des grandes familles – juives pour la plupart – qui avaient fait fortune dans les chemins de fer, l’immobilier, l’industrie et les grands magasins. C’était la mode du Médiéval aux Etats-Unis à l’époque.
    Ces oeuvres (quelquefois imposantes) ont été dérobées ou monnayées contre des misères en Allemagne (notamment en Bavière), en France, en Espagne. Surtout dans les abbayes, les vieilles églises, les châteaux plus ou moins abandonnés.
    Plutôt que d’aller s’ennuyer dans les monstrueux musées new-yorkais dont l’art n’est pas la finalité mais le business, les touristes français feraient mieux d’aller aux Cloisters : c’est la plus belle et la plus importante collection médiévale de sculpture et d’art religieux au monde.
    A noter qu’à la même époque, Ephrussi de Rothschild a également pillé le Moyen-Orient pour décorer ses résidences de la Côte d’Azur et notamment son palais de Saint-Jean-Cap-Ferrat.
    Il y a des choses qui doivent être dites.
    En ce qui concerne la restitution d’oeuvres africaines qui semble voulue par Macron, force est de constater que cet homme n’est pas l’Intelligence sur laquelle on nous a bassinés depuis des mois.
    Cordialement.

  90. @ Xavier NEBOUT
    @ Michelle D-LEROY
    « Le chiffre d’un million et demi de fonctionnaires en trop a été établi par rapport à l’Allemagne. Nous sommes ainsi le pays où il y a le plus de fonctionnaires. »
    Quelques infos :
    Comment l’Allemagne a rénové la fonction publique, sachant que les lands ont leur propre gestion :
    http://www.slate.fr/story/143744/fonctionnaire-allemand
    La France : 88,5 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
    L’Allemagne : 55,7 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
    La Belgique : 75,7 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
    Le Royaume-Uni : 79,4 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
    Le rapport de l’OCDE souligne que la France se situe en 6ème position derrière la Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande et le Canada.
    Ceci explique en partie pourquoi nous payons si cher les impôts, sans occulter que des milliards sont gaspillés à cause des mauvaises gestions et mauvaises politiques.

  91. Un Etat qui a 2 200 Mds de dette est un Etat en faillite, pour survivre il fait n’importe quoi, courant après taxes et impôts sans discernement, l’imbécillité au bout du prélèvement.
    Le ruissellement n’aura pas lieu, l’argent de la relance sert à investir dans la recherche des produits financiers, toujours plus goulus ceux qui les perçoivent ; on l’a vu encore avec Carlos Ghosn, l’utopie du ruissellement est dans la tête d’un adolescent qui ne savait pas que l’argent est fait pour circuler dans les mêmes circuits horizontaux, jamais pour retomber par gravité.
    Emmanuel Macron aurait dû penser à ses cours de physique, l’argent virtuel ne pèse pas il s’évapore.
    Trop jeune, immature sans doute, sorti de tuyaux lisses sans perte de charge il ne pouvait pas savoir comment un circuit fermé fonctionne.
    Il aurait dû faire un stage adapté avant :
    https://www.aerocom-france.com/nos-solutions-en-transport-pneumatique/

  92. @ Claude Luçon 24 novembre 01 h 12
    Pour rejoindre votre position sur l’art africain, je suis convaincu que si les Britanniques n’avaient pas pillé la palais de l’oba du Bénin en 1897, les vestiges en bronze de son enceinte auraient aujourd’hui disparu alors que des millions de visiteurs ont pu depuis les admirer au British Museum.
    Certains trésors sont cependant encore visibles au Benin City National Museum, à Benin City, au Nigeria ; j’avais moi-même entrepris de le visiter dans les années 90 mais égaré dans les faubourgs de la ville et seul oyinbo parmi une foule guère accueillante mon chauffeur igbo avait préféré faire demi-tour.
    Il faut dire qu’à cette époque on racontait que l’oba local faisait encore couper des têtes pour apaiser les esprits.

  93. Mais oui c’est une bonne idée de rendre les oeuvres d’art à l’Afrique !
    Paraît que 26 iraient au Bénin, alors siouplé chers Béninois Béninoises, faites-nous plaisir, embarquez aussi notre 27ème « chef-d’oeuvre » : le macrounet de l’Elysée ; et surtout gardez-le, faites-en ce que vous voulez, comme vos aïeux avec les missionnaires blancs, faites-le bouillir dans une grande marmite avec du persil dans le nez, empaillez-le, momifiez-le, vous aurez toute notre gratitude, la France vous en sera reconnaissante.
    « Ich bin ein Béninois » ! ou plutôt : « moi y en a béninois » !

  94. Xavier NEBOUT

    Sur les objets d’art africains
    Qu’est-ce que le peuple incapable de comprendre quoi que ce soit au « surnaturel » peut bien avoir à faire avec l’art traditionnel africain qui en est empreint ?
    Pour l’un c’est laid, pour l’autre c’est opérant…
    L’avoir acheté comme le conserver ne relève que du snobisme colonialiste.

  95. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 01:12
    Il y a plus de 50 Etats souverains en Afrique (54 ou 55 je crois), parmi lesquels beaucoup ont d’ores et déjà des musées avec des collections remarquables et conservées dans les règles de l’art… Pour n’en citer au hasard que quelques-uns : Afrique du Sud, Egypte, Côte d’Ivoire, Maroc, Ethiopie, Tanzanie, Bénin, Cameroun, Sénégal, Madagascar, Kenya, Zambie, Centrafrique, Congo, Mali, Zimbabwe…
    Renseignez-vous un minimum au lieu de vous en tenir (en guise d’information) à quelques vieux souvenirs du bon vieux temps de la Coloniale…
    Par ailleurs je ne vois pas bien l’intérêt qu’auraient certains Etats africains (soupçonnés de corruption) à récupérer des œuvres détenues par la France pour aller les revendre forcément au rabais, alors qu’ils seraient en droit d’exiger, à défaut de restitution, un dédommagement en argent.

  96. @ Giuseppe | 23 novembre 2018 à 18:12
    Merci à vous pour ce commentaire auquel je souscris complètement : j’en partage toutes les idées et les mots utilisés pour les exprimer.
    ———————————————————–
    @ Michelle D-LEROY | 23 novembre 2018 à 18:44
    Merci pour votre appréciation. Comme vous, je me refuse à toute approche sectaire et je lis les textes de ceux dont a priori je ne partage pas les options politiques.
    Lorsque vous écrivez : « Mais comme il est de bon ton de dire qu’il faut diminuer le nombre de fonctionnaires, que va-t-il se passer ? Puisqu’il faudra bien que le travail se fasse, on va supprimer ces fonctionnaires ou ne pas les remplacer et on va faire appel à des sociétés de service privées. Les dépenses ne seront pas modifiées mais les comptes seront plus présentables « , je comprends d’autant mieux votre interrogation que j’exerce périodiquement des fonctions qui me mettent en présence du « public », comme des élus ou fonctionnaires d’État ou de la fonction publique territoriale.
    En l’espèce c’est pour cela que – à l’intention de Patrice Charoulet – je ne donne pas mon patronyme et que je n’utilise que mon seul vrai prénom.
    De fait, les réformes successives de notre organisation territoriale ont créé un empilement invraisemblable de structures avec corrélativement embauche de fonctionnaires territoriaux alors qu’il aurait été si simple de transformer les anciens cantons en communautés de communes sans créer de métropoles ni envisager de supprimer nos départements qui offrent une administration d’État à distance raisonnable des citoyens. Même chose pour ces nouvelles grandes régions qui nous coûtent bien plus cher que les anciennes…
    —————————————————–
    @ Ellen | 23 novembre 2018 à 22:31
    « Macron est locataire au palais de l’Elysée avec un bail de cinq ans. Et entre le 1er novembre et le 31 mars de l’année suivante, les locataires sont protégés par la loi contre toute expulsion. Attendons le mois de mai, c’est le vote des européennes et là on verra plus clair. »
    Au-delà de votre pointe d’humour, vous cédez à la terminologie des journalistes. Le président de la République n’est en aucun cas « locataire » de l’Élysée puisque, à ma connaissance, il ne paie aucun loyer. Je pense que, comme un certain nombre de fonctionnaires d’État, il doit être un « occupant par nécessité absolue de service », avec sans doute une différence : il n’en paie pas les charges, notamment la taxe d’habitation…

  97. @ Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 01:12
    Bien d’accord avec vous et Mary Preud’homme, mais à qui rendre ces œuvres d’art ?
    À des pays qui n’existaient pas avant 1960 ? Au Dahomey ? À l’Oubangui-Chari ? À la Haute-Volta ? À la Rhodésie ?
    À des présidents africains qui habitent tous en hôtel particulier à Paris ?
    Macron est un démagogue.
    On n’a pas bougé lorsque des terroristes ont dynamité les immenses statues de Bouddhas de Bâmiyân qui étaient trois statues monumentales en haut-relief de bouddhas debout, excavées dans la paroi d’une falaise située dans la vallée de Bâmiyân du centre de l’Afghanistan, à 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul et à une altitude de 2 500 mètres.
    Le site tout entier était classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
    Les statues ont aujourd’hui disparu après avoir été détruites en mars 2001 par les talibans, la bibliothèque millénaire de Tombouctou a été elle aussi brûlée.
    On a poussé des cris d’orfraie, sans plus. On a pleuré à la terrasse des Deux Magots. Puis, après avoir épuisé une boîte de Kleenex, ils sont tous allés chez Lipp, retrouver leurs esprits autour d’une bonne choucroute.
    Faudra-t-il rendre l’obélisque de la place de la Concorde aux Egyptiens ? Qui mettra-t-on à la place ? Une guillotine ? Pourquoi pas, ça nous ressemble…
    https://m.youtube.com/watch?v=z6FlE82AXXU

  98. La loi sur les « fake news » – bonjour le franglais – a été récemment adoptée :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/20/97001-20181120FILWWW00345-adoption-de-loi-controversee-anti-fake-news.php
    Nous pouvons d’ores et déjà prévoir les multiples casse-têtes chinois qui ne manqueront pas d’en découler dans la vie du monde politique et même dans celle des Français communiquant sur les réseaux sociaux.
    Prenons un exemple. Quand M. Philippe nous vend son projet de taxe pétrolière en prétendant en affecter le produit à la « transition énergétique », il se rend lui-même coupable de répandre une « infox ».
    En effet :
    https://www.publicsenat.fr/article/politique/taxe-sur-les-carburants-en-2018-le-gouvernement-transfere-577-millions-d-euros-du
    Question : que se passera-t-il, en période électorale, quand des internautes discuteront autour de ces affirmations contestables voire carrément mensongères, émises de plus par des gens qui prétendent jouer les parangons de vertu en matière d’information ?

  99. Que nous vend la médiasphère sondagière, on peut se faire du souci sur le bon sens commun des « petites gens », ou pas, de notre pays commun !
    Trump a beau jeu de présenter l’écologie ostentatoire et apocalyptique comme une fausse barbe.
    Sarkozy a su faire la part des priorités et des urgences.
    Hollande et Ségo un duo d’ego.
    Car :
    1 / La Terre disparaîtra lorsque le soleil aura consommé toute sa réserve d’hydrogène, quoi que nous fassions.
    2/ Gaspiller des ressources naturelles risque de rendre la vie impossible sur Terre bien avant cette mort annoncée.
    3/ L’écologie bobo punitive n’est pas compatible avec le quotidien des « gens », d’Occident et d’ailleurs.
    4/ La Terre a connu des phases diverses d’inversion des pôles et d’erres froides ou chaudes et a retrouvé un équilibre naturel. Hors des salles de conférence des COPxx.
    C’est l’incivisme de nos « antisystème » et autres Green pis ou veganistes nouveaux qui entretiennent des combats métaphysiques sur « le sexe des anges »… livrant nos cités aux barbares.
    Molière est censuré « et on ne sait comment va mon pot dont j’ai besoin ».
    Ce n’est pas la Science qui est visée contre les « femmes savantes dégendrées » mais Monsieur Jourdain, sa prose redécouverte et nos mamamouchis sectaires inconscients.
    Le problème est ailleurs
    1) cette caste de politique dont une bonne partie issue de l’ENA, a deux gros défauts.
    Quand ils arrivent – et c’est particulièrement vrai pour ces marcheurs tours Ces deux défauts réunis font que Macron n’a pas lésiné sur les nouvelles taxes comme Hollande et Sarkozy avant eux.
    La preuve, entre 2007 et 2017 il y a eu 45 milliards de prélèvements nouveaux soit 4,5 milliards par an.
    Et ô surprise depuis juillet 2017, Macron a accumulé pour sa part, 4,5 milliards d’euros d’impôts et taxes en plus !
    Et je pense que c’est en tenant compte de la baisse de l’ISF et de la TH qui n’est pas financée, ce qui est un véritable scandale.
    Il faudra bien de nouveaux impôts ou de nouveaux emprunts.
    2) Hulot et Macron ont décidé de nous emmener à « marche forcée » vers l’abandon du diesel.
    Or il n’y a pas urgence dans la mesure où notre taille n’est pas suffisante pour peser sur le réchauffement.
    Reste la pollution automobile en ville, sujet controversé car il y a aussi le chauffage urbain qui rejette du CO2 et les milliers de camions qui viennent chaque jour approvisionner les grandes métropoles.
    Ici augmenter le prix du carburant ne sert à rien. Il faut à court terme limiter le nombre de véhicules, décisions qui est du ressort des maires.
    A long terme dégonfler ces métropoles qui ont enflé de manière disproportionnée, en reportant une partie de leur population et de leurs entreprises dans les provinces.
    Cela s’appelle aménager le territoire.
    Je concède qu’on ne peut pas abandonner totalement la taxe carbone.
    Mais Macron serait bien inspiré de faire le seul geste attendu par tous : réduire l’augmentation prévue au 1er janvier, et s’inscrire dans une trajectoire un peu moins ambitieuse.
    Mieux vaut une taxe modérée qui existe qu’une insurrection !
    – ils remettent les compteurs à zéro.
    C’est comme si rien ne s’était passé avant eux ! C’est vrai pour les taxes et l’immigration.
    Ils semblent élevés à la taxation comme les poulets au grain !

  100. @ Robert | 24 novembre 2018 à 12:38
    « Au-delà de votre pointe d’humour, vous cédez à la terminologie des journalistes. Le président de la République n’est en aucun cas « locataire » de l’Élysée puisque, à ma connaissance, il ne paie aucun loyer. Je pense que, comme un certain nombre de fonctionnaires d’État, il doit être un « occupant par nécessité absolue de service », avec sans doute une différence : il n’en paie pas les charges, notamment la taxe d’habitation… »
    Il n’y a pas que le loyer que Macron ne paie pas. Il se fait entretenir sur nos impôts et il ose encore nous insulter, quel ingrat personnage. On devrait lui demander de reverser à Bercy 95% des charges qu’il nous coûte.
    ————————————————————-
    @ Mary Preud’homme | 24 novembre 2018 à 12:31
    Vous êtes bien sévère et arrogante avec Claude Luçon. Il ne vous a pas mordue que je sache. Un peu de modestie vous rendrait le sourire.
    ——————————————————————
    @ Achille | 24 novembre 2018 à 07:48
    Moi qui voulais vous aider parce que vous vous faisiez du mouron : « Il n’y a pas de plan B pour remplacer Emmanuel Macron. Alors on fait comment ? » disiez-vous. Et bien, vous voyez, j’interviens avec une pointe d’humour pour vous aider à trouver une idée et hop comme par miracle vous trouvez votre plan B.

  101. Ça y est, ces salauds sont d’extrême droite, Castaner a enfin lâché le morceau.
    Ne sachant plus comment expliquer ce bordel, l’extrême droite devient le mot d’ordre pour désigner l’outrage à Macron.
    On n’attend plus que Maurice Szafran, sociologue qui explique tout par l’extrême droite, pour nous convaincre.
    Ah, les salopards, comment n’y avions-nous pensé avant, ils sont d’extrême droite !
    Répétez après moi, ils sont d’extrême droite !
    Comment meurt une démocratie ? Par la tête, comme le poisson.

  102. @ Robert | 24 novembre 2018 à 12:38
    Nos grands-parents ont été accueillis par la France, ils ont lutté, travaillé comme des forcenés pour être comme les autres, en faire beaucoup plus pour se sentir admis, l’intégration par le travail déjà ! Ils avaient un savoir-faire, ils l’ont partagé dans leur petit atelier.
    Ils ont été accueillis et reconnus, sans la France pas d’études universitaires à la portée, « pas de certificat de civilisation ancienne » pour ma sœur, comme elle aime à le rappeler avec reconnaissance, nous n’étions pas malheureux mais aucune étude n’aurait été envisageable, nous avions sans doute des qualités, on nous a aidés, cela ne s’oublie pas.
    Nous nous sommes attachés, ma génération, camarades et amis de quartier, à créer, tous ont lutté, tous ont créé une entreprise, la volonté toujours, nous nous sentions redevables.
    J’ai intégré une Major comme on dit, j’ai travaillé avec des personnages brillants, l’humilité en plus et le travail sans rechigner, pour rendre en retour tout ce qui nous avait été donné.
    Bien sûr ce n’était pas porté en étendard, mais toujours ancré au fond de nous tous, l’âme d’un quartier qui nous avait reçus et dont nous étions issus, nous nous voyons toujours.
    Je viens d’entendre Michel Wieviorka et les « symboles de la République dont on a pas voulu que les Gilets jaunes les investissent », Champs-Elysées et autres, les reléguant au rang de gueux – c’est une image bien sûr -, parmi eux des gens très respectables et aussi les inévitables casseurs de toutes les manifs, les voyous qui agissent.
    Tout cela pour dire que beaucoup ne demandent pas l’aumône, j’ai entendu hier au soir un agriculteur dire qu’une baguette magique ne règlerait pas ce qu’il est, sans rentrer dans le misérabilisme, les Gilets jaunes réclament que l’effort consenti soit mieux réparti, un euro prélevé à un smicard n’est pas le même que celui qui perçoit son salaire multiplié, c’est simple, non ? C’est compréhensible aussi il me semble.
    Une transition énergétique qui permet tous les abus, tous les mensonges, alors que des bateaux sans foi ni loi déversent une pollution gigantesque dans nos ports. Du kérosène jeté sur nos têtes sans que personne ne s’en émeuve.
    Et voilà que l’anonyme, le sans-grade, le silencieux, une fois de plus est spolié pour quelques centimes, alors qu’il n’en pouvait déjà plus.
    Quelques centimes de trop, en trop, irresponsables, la vie précaire au bout pour certains, Macron pubère pour un pays adulte et angoissé, pas à la hauteur de sa tâche, la vie c’est tous les jours, « la vida sin sueño » et un gamin qui est au pouvoir sans puissance d’analyse et de recul nécessaire pour gérer des comptes d’un Etat en faillite.
    Exécutif imbécile, décisions iniques en période de grand froid, décisions irresponsables pour les plus fragiles par une élite sans finesse d’esprit et de raisonnement ; je l’ai déjà dit énarque un jour énarque toujours, j’aurais pu remplacer énarque par imbécile, la profondeur des eaux n’aurait pas changé.
    Ce soir il y aura des dégradations, des casseurs, des menaces, rien de nouveau sous le soleil, mais pour une fois comme l’a souligné un médecin urgentiste avec force exemples, il ne pouvait pas ne pas en être autrement pour des revendications de première nécessité, légitimes.
    La dette d’un pays est le pire des maux, même si le prêteur est coulant il faut toujours rembourser et aller jusque dans les poches de son camp, pour cela il faut du courage et l’exécutif en manque, c’est tellement plus facile d’aller chez les disponibles.

  103. On a eu trop tendance à confondre, parmi les magistrats et les avocats, les meilleurs avec les plus visibles, les plus connus.
    Mais sans généraliser, il en va souvent de même chez les gens qui monopolisent les écrans, dont les qualités sont souvent surfaites (nous ne citerons pas d’exemple…).
    Au passage, dans un autre domaine, les téléspectateurs qui trouvent tel ou tel présentateur « sympa » seraient étonnés s’ils savaient qu’il est souvent imbuvable dans la vie.

  104. Questions des pipistrelles de CNews sur les Champs interrogeant un Gilet jaune :
    « Est-ce que votre mouvement justifie la violence ? », « n’êtes-vous pas en train de décrédibiliser votre mouvement ? »
    « décrédibiliser », c’est le nouveau mot à la mode.
    On imagine ces grues fringuées Zara et maquillées Sephora en Mai 68 en train de poser ces mêmes questions à Cohn-Bendit…
    Dieu que le journalisme à changé depuis que des milliardaires en tiennent les rênes.

  105. @ Achille
    Le Général de Villiers est un exemple parmi d’autres qui montre que la France ne manque pas d’hommes ou de femmes capables. Votre « Macron ou le chaos » est un sophisme.

  106. Le général de Villiers est certainement un saint homme, toutefois faudrait quand même pas que vous nous en fassiez un général Boulanger, voyez pas qu’il se suicide sur la tombe de sa maîtresse ? On aurait l’air fin.

  107. « …fonctionnaires »
    C’est reparti !
    Sur tous les sujets, il faut que systématiquement certains mettent leurs obsessions et les fassent dériver sur autre chose.
    Comparaison n’est pas raison. L’OCDE dit beaucoup d’imbécillités en la matière, puisque le droit public n’existe pas dans certains pays avec lesquels elle organise des comparaisons.
    Il y a également un jeu d’écriture comptable dans les pays, il suffit d’embaucher une entreprise privée pour gérer les services publics pour ne plus avoir à mettre cela au crédit de l’État ou de la collectivité, les prisons aux USA et en UK etc.
    Or cela reste toujours une dépense de l’État ou de la collectivité, la même dépense qui a seulement changé de colonne comptable.
    Ainsi les gogos gobent tout !
    Si vous avez besoin de 50 000 soldats en Irak et Afghanistan que les USA les embauchent directement ou non, cela change quoi ?
    Cela change que pour les gogos, les 50 000 soldats du privé ne seront pas fonctionnaires, donc non comptabilisés en tant que tel.
    Cela change que cela coûtera plus cher, car il y a un intermédiaire, l’entreprise privée, qui au passage doit se payer et également ses actionnaires, avant de payer les 50 000 soldats privés.
    Cela change qu’en droit international, l’on ne peut pas engager de procédure contre les USA pour crimes de guerre, massacres, génocides, tortures, ce ne sont pas les USA qui l’ont fait, mais une entreprise privée.
    Sans compter que pour les États fédéraux, l’OCDE a plus que du mal à compter les agents des États fédérés et des sous-structures.
    Ou encore en République Fédérale d’Allemagne oublier de comptabiliser, non seulement, les États fédérés, mais en plus les églises qui perçoivent l’impôt et qui ont à charge bon nombre de services publics.
    Et la confusion entre personnel de droit public, de droit privé et fonctionnaire, là bravo !
    – Fonctionnaire, c’est du droit public (DP) en droit privé du travail cela se traduit par : Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
    – Contractuel (DP), en droit privé : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
    – Vacataire (DP), en droit privé : Intérimaire.
    À cela s’ajoute les personnels avec des contrats de droit privé.
    Tous les personnels sous statut de droit public sont révocables, en droit privé : licenciable.
    Il n’y a aucun emploi à vie dans la fonction publique ce sont les libéraux et les libertariens qui ont inventé cette légende.
    Tout autant service public n’a jamais voulu dire fonctionnaire, ni agent de l’État, tel que la Sécurité Sociale, Pôle Emploi, la Caisse d’Allocations Familiales, ne sont pas des fonctionnaires, ni des agents de l’État, ni des administrations.
    C’est le service qui est public, le concept qui relève du droit public, pas les salariés qui sont de droit privé, donc pas à mettre au compte de l’État, pourtant l’OCDE et d’autres le font, alors que ces services existent dans tous les autres pays et que le concept est placé sous droit privé et qu’ils font rigoureusement la même chose.
    Le sujet : Quand les médias se regardent le nombril…

  108. @ Giuseppe
    « Du kérosène jeté sur nos têtes sans que personne ne s’en émeuve. »
    A commencer par MM. Macron et Philippe qui en sirotent bien 100 tonnes par jour à eux deux avec le Sarkö One pour jouer les touristes pris de bougeotte tout en nous imposant leur lubie de lutte contre un pauvre CO2 qui ne leur a rien fait…
    Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.
    Et continuez de payer.

  109. Mary Preud'homme

    @ Ellen
    Keep cool ! Mon commentaire est certainement beaucoup moins grinçant que le vôtre. Et puis un peu de respect pour notre ami Claude Luçon, certes capable de me donner la réplique pour un propos que vous seule jugez « arrogant »… Mais peut-être pas lui…
    @ Savonarole (24 novembre 13/03)
    Un peu de mémoire…
    On ne compte plus les œuvres d’art sauvagement détruites durant notre Révolution à nous. Evidemment, c’était il y a un peu plus de deux siècles ; il convient néanmoins de s’en souvenir avant de juger trop sévèrement ceux qui finalement s’inspirent de l’exemple de nos « sans culottes » et autres « enragés » avides de sang et de revanche, mais sans en avoir les tripes (comme leurs prétendus modèles) n’ayant en rien vécu dans leur chair l’expérience de la misère absolue et du mépris de classe des premiers !
    Oubliant en outre que la démocratie qu’ils réclament s’accompagne nécessairement de tolérance, de respect et demande un réel équilibre, plus une conscience politique qui semble manquer cruellement à nombre de ces contestataires de pacotille biberonnés à la guéguerre et à la provocation sans risque, contrairement à leurs aînés !

  110. @ Savonarole 24 novembre 2018 à 15:42
    Heueueuh, excusez-moi, c’est Bécassine…
    C’était juste pour vous dire que j’ai bien traduit votre message dans mon patois et qu’ayant tout compris je vous dis que je suis bien d’accord avec vous monsieur le savant.
    Cette Bécassine de Marine a tout de même eu bien du culot de poser une question au sieur Castaner pour lui demander pour quelle raison on a le droit de manifester sur les Champs-Elysées lorsqu’on gagne un match de foot et pourquoi pas lorsque l’on est mécontent des nuls qui nous gouvernent.
    Patatras ! Bécassine Marine fait de la récupération, que ce soit BIEN CLAIR qu’il a dit.
    Comme je suis bonne fille (compte tenu de mes origines) je vous fais un de ces petits smiles que vous aimez tant 😀
    Adéo quand même 😉

  111. @ Florence 24 novembre 2018 à 17:40
    @ Achille
    Je viens de terminer la lecture du second livre « Qu’est-ce qu’un chef ?  » du Général d’Armée Pierre de Villiers.
    Je suggère à Jupiter de le lire pour prendre de la graine.

  112. Jacline Mouraud annonce sur LCI que des négociations sont prévues avec le gouvernement. Ce sera la fin des haricots pour les Gilets jaunes.
    Ils vont se retrouver sous les lambris de Matignon, devant une quinzaine d’énarques, des « mental blocks », des blocs mentaux, des parpaings du dialogue social, les gilets se retrouveront en caleçons, ils se feront dévorer par des marquis de la rhétorique de Bercy.
    Quand on pense que Castaner a été socialiste ! Quelle rigolade !

  113. @ breizmabro | 24 novembre 2018 à 18:40
    Merci Breizmabro, merci aussi pour votre patience vis-à-vis de moi et mes outrances.
    On gomme tout et on recommence.

  114. Michelle D-LEROY

    @ Savonarole
    « Faudra-t-il rendre l’obélisque de la place de la Concorde aux Egyptiens ? »
    J’y pensais justement. D’autant qu’à Louxor, les guides nous le font gentiment remarquer.
    Rendre les œuvres d’art aux pays d’origine est un geste démago, à l’image de Macron. D’autant que vu la fragilité politique des pays, on peut se demander si un jour les fous d’Allah ne les détruiront pas pour imposer leur vision du vide. Au moins chez nous elles restent à l’abri… même si avec les Gilets jaunes, on ne sait jamais.

  115. LA COUR
    Prince Darmanine : « 200 €. Pour déjeuner ! Sans le vin. Pas de pain, ils donnent de la brioche. »

  116. Claude Luçon

    @ Ellen
    Merci !
    D’autant plus que je cherchais à expliquer qu’exposer une oeuvre d’art au Louvre offre plus de possibilité de faire connaître l’art africain au monde qu’à Cotonou où les touristes sont rares.
    J’avais pensé mais ne l’avais pas ajouté pour éviter, sans succès, la polémique : si tout va bien au Bénin et ailleurs pourquoi diable ses citoyens comme beaucoup d’autres africains traversent-ils le Sahel, prennent le risque de se noyer en Méditerranée pour venir s’installer chez nous, et ce n’est pas pour visiter le Musée de Chirac que je sache.
    Mary Preud’homme a sa raison de m’en vouloir, elle l’exprime.
    On peut me traiter de tous les noms, ce sera probablement vrai souvent, mais je n’accepte pas la suggestion que je suis raciste ou comme l’avait fait RM me comparer à JMLP et je leur écris. J’apprécie votre soutien, !

  117. @ Elusen 17h55
    « Tous les personnels sous statut de droit public sont révocables, en droit privé : licenciable.
    Il n’y a aucun emploi à vie dans la fonction publique ce sont les libéraux et les libertariens qui ont inventé cette légende. »
    Cette propension à aborder des sujets auxquels vous ne comprenez rien….
    C’est pourtant simple: un fonctionnaire est recruté à vie à l’issue d’un concours. Admettons qu’il le soit à l’âge de 22 ans. Il prendra sa retraite après environ 40 années d’activité, l’Etat finance largement les pensions puisque le taux de cotisation individuel est d’environ 11%, contre 27,5% pour le secteur privé. Au total s’il vit jusqu’à 85 ans (espérance de vie à la naissance) l’Etat va supporter 63 ans de rémunération (traitement plus pension) non équilibrée par les cotisations !!
    Autrement dit il n’est pas intelligent de comparer le coût de recrutement d’un personnel de service sous contrat précaire et celui d’un fonctionnaire dont le coût s’étale sur toute la période d’activité et… sur sa retraite pour laquelle il n’aura pas cotisé suffisamment…

  118. Les médias forgent-ils la pensée unique alors qu’ils sont pluriels ?
    Je ne m’étendais pas trop sur ce sujet mais voilà que depuis deux jours maintenant, en suivant l’actualité, je commence à avoir mal, je souffre, je ne sais si je dois sortir de chez moi. Dois-je avoir honte ou me rebeller ?
    Tout commence alors que j’étais tout petit, quatrième enfant d’une famille de quatre et premier garçon, dans une famille paysanne qui pour aller au marché à la ville voisine, avait la richesse d’avoir deux solex et un vélo alors que mon père promenait son cheval dans les champs. A 12 ans l’emprunt permet alors d’avoir un tracteur que bien sûr je conduisais et c’est l’accident j’ai été écartelé.
    Je m’en suis sorti mais il m’a été dit que je ne pourrais pas suivre cette voie qu’une vingtaine de générations avant moi avait suivi depuis l’expatriation de ma famille, dans le village où je suis né.
    Pour ne pas qu’il y ait de suspicions sur une alliance par la suite je continue mon périple. Quelque deux ou trois ans après arrive la 4cv achetée au coiffeur du village qui lui, avait acheté la dauphine d’un représentant de commerce en eau minérale dans un village à 20 km de là et quelque année plus tard avec la 4cv je suis allé dans ce village et ai connu ce représentant de commerce puisqu’il est devenu mon beau-père.
    Pourquoi j’ai mal ?
    C’est qu’il se trouve qu’aujourd’hui je suis dans la catégorie des 10 % dits les plus riches, puisque à la limite de ceux qui ne payent plus l’impôt sur la fortune aujourd’hui grâce à Macron et à la limite basse du coefficient fiscal qui nous classe dans les riches. Et c’est dans ce contexte que depuis deux jours dans la journée j’entends des échos : dix fois, cent fois et plus : c’est le riche ! c’est le riche ! celui qui ne paye plus l’ISF !
    Les médias ni infirment, ni affirment, ce qui me fait dire que les médias ont une responsabilité. Car bien sûr je n’y suis pour rien et puis mes 8 000 euros au lieu de les donner au fisc, je vais faire travailler un artisan avec ses ouvriers lesquels vont en vivre et payer a minima 60 % de prélèvements sociaux ou fiscaux et faire économiser la caisse de chômage, puis cet artisan va consommer. Etc. etc.
    Mais non ! Vous vous trompez ! C’est pour faire la même choses avec la transition écologique. Et bien non ! Désolé de vous contredire, c’est pour minimiser le déficit.
    Mais quel déficit ?
    Celui décidé structurellement par nos élus dès leurs provisionnels.
    Chez nous paysans, fils de paysans, le déficit n’existe pas on ne le décide pas. Si on emprunte c’est pour, par la suite, avec le fruit de notre investissement, grâce à une ligne dans notre provisionnel  »remboursement d’emprunt » alors on le rembourse, chez les élus : ils ont juste oublié cette ligne dans le provisionnel, si bien qu’ils nous disent , ces responsables de rien, et les médias aussi : la dette mais c’est le grand capital, la finance, les riches !
    Aujourd’hui si la taxe a fait déborder le vase et sortir les Gilets jaunes avec juste raison : les Gilets jaunes et leurs complices médias, en deux jours, me font sortir de mes gonds.
    Dans un précédent commentaire je parlais du siècle des Lumières, elles se sont éteintes, pour devenir l’obscurantisme du XXIe siècle de l’anticapitalisme, un renouveau de la lutte des classes, où l’affect écrase la raison.
    Cet affect qu’enfourchent les médias et leurs commentateurs, assurément plus riches que moi mais qui plus cigales que fourmis ne payent pas d’ISF et profitent encore de niches, restent heureux de commenter l’actualité sans vagues pour surtout ne pas scier la branche sur laquelle ils se sont assis.
    Imaginer que tout aille bien : combien d’élus, combien de capitaine médiatique, combien d’économistes, seraient inutiles.
    Cette semaine ils se sont frottés les mains avec, en plus l’affaire, Carlos, l’anticapitalisme et la lutte des classes, cette semaine passée, surclasse encore plus les réalités vraies de notre vie en société.
    L’arrestation de Carlos Ghosn…
    Le bon sens paysan c’est déjà scinder le problème en deux. Son revenu. Les accusations de fraude.
    Mais aussi deux aspects, le moral ou l’économique.
    Sur le plan moral la bien-pensance veut que ce soit amoral mais cette amoralité a-t-elle des effets économiques qui amplifient l’amoralité ?
    C’est donc de cela que nous allons nous entretenir
    * Le revenu : 13 millions, nombre d’employés 500 000, nombre de voitures 10 millions par an.
    1° Prétendre que Carlos vole ses ouvriers de 26 euros par ans avant impôt s’il était bénévole, c’est déjà être amoral pourquoi les sous-traitants et les concessionnaires n’auraient pas droit à un morceau des 26 euros par an ?
    2° N’est-ce pas le consommateur qui achète et qui a payé un surplus de 1,3 euro par voiture ?
    3° les 13 millions de Carlos, ou les 26 euros des salariés ou 1,3 euro des consommateurs ont une suite.
    -a) Devenir sources de recette sociale et fiscale. Sont-elles égales pour ces 13 millions, ces 23, ces 1,3 ? il y a de fortes chances que les recettes soient supérieures dans les 13 millions que les 26 x 500 000 ou les 1,3 x par 1 millions.
    b) Devenir une consommation qui fait appel à des producteurs. Ces producteurs sont-ils les mêmes que permet l’emploi de ces 13 millions, de ces 23, ou ces 1,3 ?
    Il y a de fortes chances que non et, de ce fait, devoir se passer de certaines catégories de producteurs à haute technicité, artisanales ou artistiques capable de donner à d’autre producteurs du travail avant d’arriver au producteur découlant des 26 ou des 1,3 si encore ce n’est pas pour augmenter nos importations donc des pertes d’emplois à 100 %. Quel immense pouvoir d’achat que 26 euros par ans ou 1,3 euro d’économie lors de l’achat d’un véhicule. Rendez-vous compte nous avons sauvé le pauvre esclave de Carlos et le consommateur de voiture.
    Vous voyez combien il faut se méfier des préjugés qui induisent des applications qui vont dans le sens contraire aux intentions (moins de recettes fiscales et sociales et chômage en sus).
    Pour ce qui est de la fraude, hors la sanction de l’auteur : il ne faut prendre pour argent comptant son montant puisque ce n’est qu’un détournement d’un flux financier vers un autre flux et ce qui est la seule chose à évaluer : c’est le bilan entre le flux supprimé au profit d’un nouveau flux et son bilan.
    Si cela était fait pour étudier les effets de plus d’impôt ,et ou, ou moins de dépense publique vous comprendriez que les effets vont à l’encontre de ce que l’on croit par préjugés si s’appliquent sans anticipation de telles mesures.
    Reste à voir l’amoralité des hauts revenus. La solution est, en mon sens, de faire comprendre que l’usage de ces hauts revenus doit permettre des circuits financiers exceptionnel, y compris les donations, les fondations, le mécénat ce qui est couramment fait. Et ceci devient source de revenus et d’emplois par la suite.
    Prenons le cas d’une famille de paysans depuis que les papes ont quitté la France et qui s’était expatriée d’Italie pour les suivre. Il se trouve que cette famille, la génération précédente, s’est divisée en plusieurs branches dont deux personnes, sur deux des branches, ont eu pour primeur d’être envoyées en enfer par Dante dans sa  »Divine comédie » alors qu’une de ces familles l’avait accueilli quand il s’est exilé de Florence.
    Qu’était-il reproché à mes collatéraux de l’époque, par Dante : d’être des usuriers (qui dit-on à l’époque prêtaient deux fois moins cher que les autres), d’être riches ?
    Mais ce n’est pas d’être riche que reproche Dante. Ce n’est de ne pas avoir utilisé la richesse au profit des arts et des lettres  »petits-fils de Dieu ».
    C’est ce que le fils de l’un et neveu de l’autre (que Dante n’a pas envoyé au enfer) a fait et il a construit, entre autres, un monastère puis une chapelle, en faisant appel à Giotto et Pisano et toute une flopée de petites mains, heureuse de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent en faisant exercice d’art qui, aujourd’hui encore, s’admire , s’entretient, se visite et pour cela les commerces et hôtels aux alentours en profitent et tout cela ce sont des emplois qui perdurent et n’auraient perduré si l’usage de cette richesse avait servi à acheter des pommes de terre.
    Tout cela pour dire que l’économie est une multitude d’emplois de toutes sortes et dont la suppression de quelques-unes de ces sortes d’emplois est à cogiter avant d’appliquer des préjugés.
    Je crois avoir lu dans les commentaires d’un autre blog, le cas de rachat de pénitence dans le temps, ce qui est vrai, puisque, par une bulle papale, c’était le cas pour cette chapelle dite de l’annonciation qui permettait des dispenses (moyennant finance) si visite était faite trois jours précis de l’année.
    Autre petit anecdote, la paroisse voisine s’est plaint au Pape que les campaniles sonnaient si fort qu’elles couvraient le son des cloches de la paroisse. Et encore que la chapelle ne devait pas recevoir les paroissiens et visiteurs pour rester familiale.
    Heureusement qu’existaient à l’époque des chroniqueurs pour nous rappeler ces faits. Avaient-ils même presse et pouvoir à cette époque qu’aujourd’hui ?
    Quant au peuple dont je me sens être, car même : il n’était pas plus raisonnable, puisque les chroniques de l’époque rapportent qu’au décès du grand-père de ce mécène, ses propriétés ont été brûlées. Quel profit ont tiré de ces actes les incendiaires et ceux qui aujourd’hui ont fait de même ?
    L’affect est facteur d’ignorance et de division : la raison facteur de solutions rapprochant les uns et les autres pour les mener vers plus d’équité.

  119. @ caroff | 24 novembre 2018 à 21:32
    « C’est pourtant simple: un fonctionnaire est recruté à vie à l’issue d’un concours. »
    Vous prétendez savoir, vous prouvez !
    Où se trouve cette mystérieuse loi, l’article qui déclame, à vie ?
    Source du droit français : https://www.legifrance.gouv.fr
    Vous déclamez que les personnes seraient fonctionnaires jusqu’à leur mort, le fameux : à vie ; jusqu’à ce que mort s’ensuive.
    Non, il n’y a aucune loi qui impose un concours.
    La preuve, Rachida Dati et Arno Klarsfeld devenus magistrats sur simple décret, sans aucun concours.
    Tous les fonctionnaires sont révocables, licenciables, tous sans exception.
    Il y a trois statuts de la fonction publique, État, territoriale, hospitalière. Les trois prévoient la révocation et le licenciement.
    https://frama.link/SdRDjCNE
    La loi de finance est une loi garantie par la Constitution, cette loi permet de licencier massivement les fonctionnaires pour des raisons économiques, la Grèce en est la preuve.
    Pour les retraites, j’ai déjà eu l’occasion de vous dire que vous aviez tort avec un document établi par l’INSEE.
    1° – document : https://frama.link/szDpGynP
    2° – document : https://frama.link/puuZCaoY

  120. @ Mary Preud’homme | 24 novembre 2018 à 18:20
    « Keep cool ! Mon commentaire est certainement beaucoup moins grinçant que le vôtre. Et puis un peu de respect pour notre ami Claude Luçon, certes capable de me donner la réplique pour un propos que vous seule jugez « arrogant »… Mais peut-être pas lui… »
    Voici la réplique que vous attendiez, en copie of course. Ca vous arrive souvent d’inverser les rôles ? La prochaine fois, merci de vous relire avant de parler de respect des autres. Un peu de bon sens serait préférable.
    De Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 21:01 à Ellen :
    « Merci ! D’autant plus que je cherchais à expliquer qu’exposer une oeuvre d’art au Louvre offre plus de possibilité de faire connaître l’art africain au monde qu’à Cotonou où les touristes sont rares. J’avais pensé mais ne l’avais pas ajouté pour éviter, sans succès, la polémique : si tout va bien au Bénin et ailleurs pourquoi diable ses citoyens comme beaucoup d’autres africains traversent-ils le Sahel, prennent-ils le risque de se noyer en Méditerranée pour venir s’installer chez nous, et ce n’est pas pour visiter le Musée de Chirac que je sache. Mary Preud’homme a sa raison de m’en vouloir, elle l’exprime. On peut me traiter de tous les noms, ce sera probablement vrai souvent, mais je n’accepte pas la suggestion que je suis raciste ou comme l’avait fait RM; me comparer à JMLP, et je leur écris. J’apprécie votre soutien ! »
    ———————————————–
    @ Savonarole
    « Faudra-t-il rendre l’obélisque de la place de la Concorde aux Egyptiens ? »
    @ Michelle D-LEROY | 24 novembre 2018 à 19:54
    « J’y pensais justement. D’autant qu’à Louxor, les guides nous le font gentiment remarquer.
    Rendre les œuvres d’art aux pays d’origine est un geste démago, à l’image de Macron. D’autant que vu la fragilité politique des pays, on peut se demander si un jour les fous d’Allah ne les détruiront pas pour imposer leur vision du vide. Au moins chez nous elles restent à l’abri… même si avec les Gilets jaunes, on ne sait jamais. »
    Je suis d’accord avec vous deux. D’autant que la France a englouti quelques milliards dans ces pays d’Afrique qui malheureusement n’ont profité qu’au dictateurs, les chefs au pouvoir ayant pris l’argent pour s’offrir châteaux, voitures luxueuses, plusieurs comptes bancaires en Suisse et au Panama, des lingots d’or, des appartements luxueux à Paris, Londres, sur la Côte d’Azur… alors que cet argent était destiné à aider leur peuple, à construire des écoles, des hôpitaux, leur donner un travail, leur apprendre à cultiver le sol, à construire des immeubles d’habitation, construire des pipelines d’arrivée d’eau, etc. Le peuple n’a rien eu à part famine, misère, répressions, prison, exécutions et guerres entre communautés. Ils faudrait faire comprendre à ces Messieurs les dictateurs que ces objets art africains ne pourront partir en Afrique que sous conditions bien spécifiques : que tous ces dictateurs, pilleurs et voleurs rendent l’argent à leur peuple et envoient tous les enfants à l’école sans exception et après on verra.
    J’ai déjà commenté mes idées sur le post précédent, et je les maintiens.

  121. @ breizmabro | 24 novembre 2018 à 18:40
    « Cette Bécassine de Marine a tout de même eu bien du culot de poser une question au sieur Castaner pour lui demander pour quelle raison on a le droit de manifester sur les Champs-Elysées lorsqu’on gagne un match de foot et pourquoi pas lorsque l’on est mécontent des nuls qui nous gouvernent. »
    Certes cette Bécassine de Marine a parfaitement le droit de manifester sur les Champs-Elysées à condition d’être capable de maîtriser les têtes brûlées de son mouvement et, si tel n’est pas le cas, de prendre en charge la remise en état des lieux suite aux dégâts occasionnés.
    Je pense que le ministre de l’Intérieur a eu tort de désigner Bécassine comme la responsable de cette chienlit. C’est lui accorder beaucoup d’importance. Ce qu’elle ne manquera pas d’exploiter en se faisant passer, encore une fois, pour la victime du système qui ne fait rien que l’embêter.
    Il est grand temps de siffler la fin de la partie car ce mouvement a perdu toute crédibilité par l’accumulation des âneries qui ont été dites autant par les journalistes des chaînes d’info continue que de certains manifestants plus tout à fait dans leur état normal.
    Sans parler de certains politicards en fin de parcours comme Jean Lassalle et quelques autres du même tonneau, qui ont cru au « grand soir » et n’ont fait que se ridiculiser encore un peu plus.

  122. Orange avec AFP, publié le dimanche 25 novembre 2018 à 08h35
    « Le chef de l’État annoncera mardi l’installation de cette nouvelle structure. Elle sera composée d’experts.
    L’annonce peut-elle apaiser les tensions ? Le président Emmanuel Macron annoncera mardi 27 novembre la création d’un « Haut conseil pour le climat » composé d’experts, indique le JDD, citant l’Élysée. »
    Encore un machin Théodule de plus, des inutiles comme si tout ce qui est en place ne suffisait pas.
    Les Gilets jaunes demandent une grille de prélèvement des taxes adaptée aux conditions de vie, pour plus de transparence et de justice et l’exécutif répond avec un borborygme.
    Quézaco un « Haut conseil pour le climat » ? Aller se taper des repas à 200€ sans vin of course et réfléchir en même temps à la voiture électrique ? Avec la même intelligence et efficacité que celle que notre Dame du Poitou ? L’écolo de salon qui ne comprend rien à la science ?
    Ils n’ont toujours pas compris ces gamins qui gouvernent, c’est une réponse immédiate, pas des discussions de vis sans fin où personne n’est d’accord sur rien et dont au bout du compte plus personne ne se souvient de l’objet de la réunion.
    Les spécialistes en France sont partout, maintenant l’Etat voudrait en inventer d’autres, les rapports s’empilent sans les lire, la ministre des Pôles aux commandes… Quelle plaisanterie ! Quel gâchis !
    Avant c’était un problème, une loi, le nouveau monde c’est un problème, une réflexion pataphysique.
    Décidément l’intelligence n’est pas ce qui est le mieux partagé, par contre l’imbécillité regorge dans des stocks qui en débordent.
    Haut machin conseil machinchose pour éteindre une angoisse d’un lendemain, la misère pour 9 000 000 travailleurs pauvres qui n’attendent que cela pour se chauffer au fuel et aller au boulot avec des taxes alourdissant le poids de leur misère et vidant consciencieusement leur réservoir d’énergie.
    Imbécile réflexion, gagner du temps avec des succédanés pensés une nouvelle fois par des ados de pouvoir, à l’image de ce qu’ils ce sont révélés jour après jour avec des communicants de pacotille ne connaissant rien à rien.
    Jean-Yves le Drian se prépare à tailler la zone comme on dit, et fonde un nouveau rassemblement pour les européennes, au doux nom de progressiste ; comme si celui de maintenant était un rassemblement de ringards, comme s’il avait honte de rappeler à ses électeurs les décisions iniques prises sous la bannière d’un vieux nouveau monde déjà laminé.

  123. LES COURTISANS
    Bruno Retailleau, homme fade, nous déclare : « Quand on se prend pour Louis XIV on peut s’attendre à des frondes ».
    Mieux vaut pour lui que le Souhmis ne se prenne pas pour Louis XVI !
    Selon le même Retailleau « Macron aurait détruit méticuleusement les corps intermédiaires. » Ceux qui veulent faire vraiment du neuf ne s’en plaindront pas !

  124. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 25 novembre 2018 à 07:41
    Je vous pardonne car vous avez manifestement omis la lecture de quelques épisodes où votre protégé avait manqué manifestement du respect le plus élémentaire vis-à-vis d’une dame (en l’occurrence moi) qu’il confondait avec quelqu’un d’autre… Ce qu’il a d’ailleurs fini par reconnaître.
    Aussi peut-être eut-il été plus sage de votre part de vous abstenir de tout commentaire malveillant et de préjugé, faute d’avoir suivi le fil de cette vieille querelle que pour ma part j’ai oubliée.

  125. Hop hop Achille (25 novembre 2018 à 07:52)
    « Cette Bécassine de Marine a parfaitement le droit de manifester sur les Champs-Elysées à condition d’être capable de maîtriser les têtes brûlées de son mouvement »
    Vous faites de la Castaniérade là… Bécassine Marine a posé une question au gros nul de Castaner en demandant pourquoi on peut faire déambuler un bus de footeux et leurs supporters tout en interdisant à quelques manifestants paisibles de se promener sur une avenue qui fait partie de leur patrimoine, aussi.
    Du reste, au 1er janvier prochain nous verrons sur nos petits écrans tous les avinés de la capitale déambuler, comme les autres années, sur les Champs-Elysées, merveilleusement éclairés par la maire écolo de cette ville.
    Contrairement à ce que vous soutenez avec une parfaite mauvaise foi 😉 Bécassine Marine ne dirigeait pas une manifestation. Par ailleurs, aux dires du nullos Castaner, les manifestants étaient si peu nombreux sur les Champs, qu’on ne comprend pas bien comment tant de CRS et leurs équipements, ont pu laisser s’infiltrer des casseurs, à partir de dix-huit heures..:(
    Un coup de fatigue peut-être ou, plus vraisemblablement, des ordres autorisant ces compagnies à laisser faire pour que les journalistes de BFM puissent filmer comme s’ils étaient des reporters de guerre.
    Naturellement nous avons eu en boucle toutes les images nécessaires à la propagande mais surtout à celles démontrant l’incapacité de notre nullos ministre de l’Intérieur.

  126. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 25 novembre 2018 à 07:41
    Depuis l’indépendance (factice) des pays africains de ses ex-colonies, la France a toujours soutenu ses dictateurs les plus corrompus et autres roitelets (mis en place par elle ou avec sa bénédiction) et pourchassé ceux (vrais patriotes) qui rêvaient pour leur pays d’un authentique réveil et d’une prise de conscience de leur identité propre après des siècles d’asservissement et d’abêtissement.
    Et ça continue ! Et il y a encore des naïfs (ou naïves) qui croient dur comme fer que la France investirait uniquement par altruisme des milliards dans ces contrées regorgeant de richesses dans leur sous-sol, alors que les retours sur investissement sont à l’évidence bien supérieurs à la mise.
    Ou alors, pourquoi ne pas lâcher ces pays « qui nous coûteraient un pognon de dingue », mettre un terme à cette prétendue aide au développement en rapatriant pour commencer les ingénieurs, médecins et experts de tout poil payés trois fois plus en qualité d’expatriés, tandis que chez nous on fait venir de plus en plus de soignants africains (médecins urgentistes, généralistes, anesthésistes et infirmiers, etc.) pour pallier, par exemple, un déficit inquiétant de personnel de nos hôpitaux, notamment en province ?

  127. @ Savonarole 24 novembre 2018 à 19:52
    Oups j’avais pas lu (la Bretonne est négligente…)
    Je plaisante évidemment.
    « On gomme tout et on recommence »
    Ben non, on ne gomme pas Bécassine, la veste Barbour, Saint-Malo et ses bols en faïence imprimés Soizig ou Erwan. Ce sont nos références épistolaires ; ça ne se gomme pas.
    Curieusement vous n’avez jamais évoqué le Mont Saint-Michel et ses ruelles marchandes. Je n’ose croire que, vous, vous n’ayez pas profité de la citation disant que « le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie » pour faire de la sélection chez les marchands de faïence (j’fais pas un smile… pour vous faire plaisir)
    Adéo Monsieur S.:)

  128. @ breizmabro | 25 novembre 2018 à 17:26
    J’ai visité le Mont-Saint-Michel, un jour de fin mars, avec un froid de loup et un vent d’enfer, le diable était absent.
    Il n’y avait personne, même pas la mer.
    C’était marée basse et l’horizon s’était égaré dans la brume.
    Ce jour-là j’ai compris que le Mont-Saint-Michel était en Bretagne 😉
    Mars, la seule, la bonne saison pour visiter le Mont-Saint-Michel.

  129. Daniel Ciccia

    « Les hommes (dit une sentence grecque ancienne) sont tourmentés par les opinions qu’ils ont des choses, non par les choses mêmes. Il y aurait un grand point gagné pour le soulagement de notre misérable condition humaine, qui pourrait établir cette proposition vraie partout. Car si les maux n’ont entrée en nous que par notre jugement, il semble qu’il soit en notre pouvoir de les mépriser ou de les contourner à bien. ». Michel de Montaigne
    Notre ridicule époque s’emploie à prêter à l’opinion, aux batailles auxquelles elle donne lieu et qui forment, de plus en plus, l’aire de délibération de nos démocraties, des vertus qui ne sont pas les siennes.
    La chienlit dit toujours que l’exécutif est dans le mépris.
    La méthode qui consiste à bloquer un pays et faire durer au-delà de raison un conflit est une manière de priver ce qui pourrait subsister du « peuple » de toute capacité de recul sur la nature des forces qui l’entraînent.
    Bien à vous.

  130. @ Tipaza 26 novembre 2018 à 22:49
    « Il n’y avait personne, même pas la mer.
    C’était marée basse et l’horizon s’était égaré dans la brume.
    Ce jour-là j’ai compris que le Mont-Saint-Michel était en Bretagne 😉 »
    J’adoooore 😀 Tipiza poète
    Mais aussi quelle idée d’aller en mars dans une presque (illes) ?
    Adéo et )* pour ce joli commentaire.

  131. @ breizmabro | 27 novembre 2018 à 17:39
    « Mais aussi quelle idée d’aller en mars dans une presque (illes) ? »
    Mon fils recevait ses épaulettes d’officier à Coëtquidan.
    J’en ai profité pour faire un peu de tourisme, sans touristes, l’idéal ! Mais c’était il y a longtemps.
    Seul dans l’abbaye, car il n’y avait personne, j’ai ressenti une émotion bizarre. Engourdissement dû au froid, la brume qui gomme la réalité, ou force tellurique du granit ?
    La Bretonne que vous êtes ne peut ignorer ou nier que le granit dégage un quelque chose de particulier.
    Les scientifiques disent que le granit dégage du radon, gaz radioactif, ce qui est vrai, mais ne suffit pas à expliquer cet effet particulier par lequel le granit semble transmettre sa force.
    Pour vivre une partie de l’année dans une vieille maison dans un village perdu d’une région granitique, c’est ce que je ressens.
    À moins que ce ne soient les fantômes qui venaient me saluer, tout est possible, dans les régions de granit, surtout le fantastique 😉

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