Il n’a pas fallu longtemps pour que le durcissement légitime d’une démocratie désireuse de se défendre à la suite des atteintes odieuses que le terrorisme islamiste lui a causées soit remis en question.
Ainsi, sous l’influence négative de Christiane Taubira qui ne cesse pas de traîner un esprit en peine depuis quelques semaines, sont mis des bâtons dans les roues et de la faiblesse dans des rouages qui cherchaient à devenir plus opératoires sous l’effet des assassinats récents.
Heureusement, le projet calamiteux de réforme de la justice des mineurs, fondé, contre l’évidence sociologique, sur une amplification de l’éducatif et sur une césure absurde, dans le procès, entre la déclaration de culpabilité et la sanction a été reporté aux calendes grecques.
Par ailleurs, Christiane Taubira a refusé de répondre aux questions d’Eric Ciotti et de Georges Fenech qui mettaient en cause les réductions de peines pour les condamnés islamistes.
Depuis le mois de mai 2012, tout ce qui déstructure et défait a été mis consciencieusement en oeuvre sur le plan judiciaire.
On a pleuré sur la condition pénitentiaire mais on a laissé dans certains établissements le personnel de surveillance sous l’emprise des détenus.
La loi sur la contrainte pénale, même si elle est peu appliquée, a affaibli encore davantage le dispositif répressif au prétexte qu’il convenait idéologiquement de constituer la prison, plus que le délinquant récidiviste, comme responsable de la récidive.
On s’est obstiné à invoquer un peuple fantasmé pour n’avoir surtout pas à satisfaire les attentes du peuple réel.
On a rendu plus faciles et quasiment inévitables les révisions criminelles avec une démagogie qui, pour avoir fait l’objet d’un vote unanime, n’en était pas moins irresponsable. On a continué à agrandir une brèche déjà trop ouverte.
Pour lutter contre l’insupportable autorité de la chose jugée, parce qu’il serait inconvenant d’oser prétendre à une légitime fixité, on fait feu de tout bois.
Il n’est pas une instance, pas un groupuscule, pas une émission qui ne se croient fondés, au nom d’une mission dont personne ne les a investis, à frapper de caducité les condamnations même les plus incontestables, les arrêts même les plus irréfutables comme si les dénégations de tel ou tel valaient plus que l’action de la police et de la justice. Comme si ces dernières avaient évidemment tort quand la sanction consacrait leur nécessaire solidarité.
Le comble, maintenant, est la création d’un Projet Innocence par un avocat lyonnais, Sylvain Cormier, auquel je ne veux aucun mal mais dont l’entreprise, quoique dans l’air du temps et inspirée par les Etats-Unis, me semble très sujette à caution en France et en tout cas de nature à rendre encore plus fragile – pour rien – une justice criminelle discutée, quand un grand avocat a perdu sa cause ou si des médias l’ont faite leur ou si un quelconque comité de soutien s’est constitué pour jouer au justicier, le plus souvent ignorant.
Me Cormier justifie son initiative en soutenant, avec une vive délicatesse !, qu’il ne suffit pas de qualifier de « cons » les magistrats pour que le combat pour l’innocence soit gagné (20 minutes).
Projet Innocence a sollicité le concours d’un ancien avocat général, François-Louis Coste, qui a requis deux acquittements obligatoires dans les affaires Dils et Sécher et va participer à une opération vulgaire de déstabilisation alors que son ancienne fonction avait pour finalité de consacrer la force durable de l’état de droit.
Projet Innocence, choisissant quelques dossiers qui ont été jugés avec les recours épuisés, participe d’un triste engrenage qui n’a pour but que de persuader l’opinion publique que les cours d’assises, et donc le peuple français, statuent en général sans clairvoyance, lucidité et conscience.
Je persiste : il y a plus une mythologie de l’erreur judiciaire que de véritables erreurs.
Ce monde qui réclame justice et qui la détruit, cette incoercible aspiration à rendre de plus en plus contingent le nécessaire qui a été délibéré et décrété, cette manie de ne chercher à convaincre le citoyen que d’une seule leçon : la justice va mal, elle se trompe !
J’en ai tellement assez de cette dévastation lente, redoutable, inéluctable, favorisée par la mauvaise foi et la superficialité que je rêve du seul projet qui vaudrait la peine d’être conçu et mené à bien.
C’est sûr, aujourd’hui il n’intéresserait personne. Il préférerait les vérités banales aux mensonges sulfureux, aux provocations absurdes.
Projet Justice.
Un beau mot, non ?
Cher Philippe,
Projet justice. Pourquoi pensez-vous qu’il ne puisse s’agir que d’un rêve ?
Vous n’avez qu’à réunir un comité de détenus, de magistrats, d’avocats, de citoyens, d’associations de différents pays et faire naître une boîte à idées.
Nous proposons ce qui nous vient à l’esprit dans un premier temps :
– Les malades mentaux n’ont pas leur place dans des prisons.
– Numérisation de la justice : formation de e-greffier, placés sous les règles de la confidentialité. Pour la rapidité de l’exécution de la justice.
– Application des règlements existants pour la dignité des prévenus.
– Réforme de l’école de la magistrature (tout magistrat devrait avoir travaillé pendant cinq à dix ans dans le privé, dans le public avant de pouvoir exercer).
– Responsabilisation de la profession de la magistrature au même titre que les maires, les médecins.
– Sensibilisation au droit par des acteurs de la justice auprès des collèges.
– Mise en place de suivi psychologique, rééducatif, dans toutes les prisons.
– Création de conférence débat citoyen sur les thèmes sensibles de la justice.
– Contrôle citoyen de l’exercice du juge d’instruction.
– Serment de non engagement politique dans l’exercice de la magistrature.
– Mise en place d’une semaine d’astreinte des magistrats au sein des prisons, des centres de rééducation fermés au titre de la formation professionnelle et pour noter toutes les entorses pratiquées par le système carcéral, de réinsertion.
L’exercice de la magistrature n’est pas un exercice d’éloquence mais un exercice de terrain qui doit garder l’attention de la réalité.
françoise et karell Semtob
Projet Innocence = rayon d’action au carré x PI.
« comme on fait son lit… »
Une connaissance m’expliquait qu’il en était de même à l’E.N. ! Une idée, un projet à mettre en place ! comme un voilier au milieu des eaux poursuivi par un autre voilier et ainsi de suite qu’on ne voyait pas revenir au port.
Et ajoutait : vous est-il arrivé de vous demander ce qu’est la perte de l’énergie de l’espoir ?
Très souveraine, je m’en vais y réfléchir.
Bonjour Monsieur Bilger, si vous me le permettez vous auriez dû sous-titrer votre billet « J’ai le droit de tout dire » – « Un avocat général s’est échappé » LOL… je vous l’accorde bien volontiers, cela n’aurait pas évité les commentaires vous traitant « d’obsessionnel vs Taubira » qui vous seront adressés…
Son ministère est votre came LOL… et je comprends votre colère, votre rage… j’éprouve la même colère, le même dégoût, la même hargne, la même rage quand j’entends certains politiques se manifester/se prononcer sur des sujets sur lesquels une expertise/expérience me sont accordées mais auxquels ils ne comprennent rien, ne savent rien, dont ils n’avaient jamais entendu parler avant de recevoir les « éléments de langage » qu’ils répètent comme les perroquets qu’ils sont.
C’est NKM qui hier s’est fait remettre en place par un député UMP qui a nié les propos qu’elle avait reformulés… reformulation inexacte mais « très politiquement correcte » pour servir sa propre cause… Comportement pitoyable, tendance puant !
De plus en plus cette classe politique tous partis confondus donne la détestable impression que les Français sont contraints de voter, donc d’élire, les plus mauvais d’entre eux… Certains sans leur carnet d’adresses ont un très faible taux d’employabilité LOL
Pour en avoir rencontré certains qui pantouflaient dans de très grands groupes en attendant une meilleure affectation, ie. un changement de majorité, ils se voyaient confier des missions Théodule = inutiles et hautement confidentielles, ce qui leur donnait l’impression d’être utiles (il fallait bien les occuper LOL) et de pouvoir se vanter d’une expérience industrielle LOL et dont le rapport de fin de mission finissait – après une franche rigolade lors d’un comité de direction ou d’un steering committee – dans les oubliettes des archives.
Pour le titre « projet justice » : une fillette de dix ans a été entendue parce qu’elle avait (!) soutenu les djhadistes dans un devoir, ceux-ci agissant pour défendre leur religion des moqueries…
Enfermons ces gamins exécrables qui sont à cent lieues des préoccupations des adultes mais dont ils peuvent bêtement ramener les propos…
Mais quel genre d’éducateurs sont-ils ces responsables d’établissements et autres profs ? Fraternité : bonjour l’angoisse.
Donc pour le titre, justiciables mineurs de tous les pays : levez-vous !
Effarée. Le mot est faible.
Tout comme l’Église catholique a entrepris de faire le ménage dans ses rangs, il serait fondé que la Justice le fasse dans les siens car autant l’Église fut le repaire de la pédophilie autant la Justice est celui de l’infamie.
On s’est obstiné à invoquer un peuple fantasmé pour n’avoir surtout pas à satisfaire les attentes du peuple réel.
Excellente formule.
M. Bilger il est plaisant de voir combien vous êtes sensible et sourcilleux ! Si vous lanciez « etiam si omnes, ego non » je dirais que c’est du « tonnerre » ! La Justice n’est pas aveugle, mais sourde c’est certain…
Monsieur Bilger,
Je ne suis pas juriste, et de fait ne prétend pas à un avis « juridiquement étayé » à propos de votre billet.
Il m’apparaît cependant mélanger, rendre consubstantiels ou du moins connexes deux thèses dont je ne vois guère les points communs, si ce n’est, et encore cela resterait-il à démontrer, quelques échos mentaux que pourraient se renvoyer les personnalités citées.
Sur le cas de madame Taubira, la structure est claire : ses actions sont dictées, sur le plan psychique, par la volonté d’imposer au public deux conformations :
– le redoutable mécanisme qu’est « l’identification à l’agresseur » (décrit pour la première fois par Sandor Ferenczi à propos des enfants violés, et expliquant la reproduction, une fois adultes, des mêmes comportements que ceux de leurs anciens agresseurs).
Son appétence pour la « justice réparatrice » procède strictement de la même tentative de conditionnement du public au même mécanisme, en jouant sur la fascination du névrosé moyen pour le pervers qui passe à l’acte (le « pirate des caraïbes » est toujours plus sympathique que l’administrateur anglais)
Le « Projet Innocence », vu de loin, me paraît de toute autre nature. Démontrer qu’une condamnation a été obtenue sans preuves réelles, sur des « faisceaux de présomption » (et Dieu sait qu’il y en a), quitte à refaire un partie de l’enquête sur la bases d’éléments scientifiques type ADN ou expertises scientifiques non biaisées, ne me paraît pas être si odieux.
Après tout, il me semble que les actes des juges sont individualisés, et que nul innocent ne devrait être condamné.
Aucune statistique – qui ne peut être faite qu’a posteriori – ne devrait justifier que le faible taux d’erreurs judiciaires justifie la méfiance envers ceux qui oeuvrent pour qu’elles soient reconnues comme telles. Ou alors, c’est préférer « l’ordre public » à toute considération d’individualisation de la justice… ce qui est contraire à l’esprit et à la lettre des droits occidentaux ; dans ce cas, on ne peut parler de séparation des pouvoirs.
Si toutes les notions, y compris dans le vocabulaire, se distendent par rapport à l’exactitude des devoirs, ceci généralisé à une société entière qui approuve ou s’indiffère, alors comment la justice ne subirait-elle pas les effets d’un tel mouvement, qui loin d’être celui du progrès compte tenu du confort ou de la vanité intellectuelle qu’il couronne, est une régression.
La société française stagne.
Elle ne regarde donc que son nombril qui est un lieu passionnant.
Si 56% des sondés approuvent le mot « apartheid » dans la bouche de Manuel Valls, nous sommes dans un régime d’apartheid…
Je comprends la désespérance de mes compatriotes, peut-être même avant qu’ils ne la comprennent parfaitement eux-mêmes.
Il faut à la France retrouver des idées claires.
Mais bon…
En fait, Monsieur Bilger, vous dressez le constat de la subversion généralisée de notre société, sapée dans tous ses fondements, singulièrement régaliens.
Votre conclusion : « J’en ai tellement assez de cette dévastation lente, redoutable, inéluctable, favorisée par la mauvaise foi et la superficialité que je rêve du seul projet qui vaudrait la peine d’être conçu et mené à bien.
C’est sûr, aujourd’hui il n’intéresserait personne. Il préférerait les vérités banales aux mensonges sulfureux, aux provocations absurdes ».
« Projet Justice », que je trouve par ailleurs excellent, aurait attiré du Général la réponse « vaste programme »…
De fait, par l’action constante des médias dispensant la bonne pensée, après les forces de l’ordre dont toutes les actions, que ce soit en police judiciaire ou en maintien de l’ordre, sont systématiquement mises en cause (voir récemment encore l’affaire de Sivens) – à l’exception de l’action du RAID et du GIGN en janvier dernier -, on voit bien que c’est tout le système judiciaire qui est à présent sur la sellette.
En outre, sur l’autel de la réduction des dépenses, nos technocrates de Bercy n’ont eu de cesse de rendre, avec l’appui des dirigeants politiques des deux bords, l’armée française de moins en moins capable d’actions opérationnelles de réelle importance, avec au bilan une incapacité progressive de défendre notre nation…
C’est donc l’État qui est réduit à l’impuissance par nos politiciens de pacotille, impuissance qui sera encore aggravée par les excès de la réforme territoriale en cours. Un retour progressif à l’Ancien Régime, voire au Moyen Age sur fond d’européisme destructeur ? Mais sans doute la réaction des peuples sera crainte, la Grèce ayant déjà commencé un processus qui risque de s’étendre si nos eurocrates n’en prennent pas la mesure.
En résumé, le diable ne s’habille donc plus en FN mais en Taubira ?
Le voisin : vous pourriez me répéter ce que vous me dîtes le mois dernier ?
A quel sujet ?
Au sujet du criminel de l’Hyper Cacher ?
Qu’il devait avoir complicités dans la police pour être dispensé de se présenter au pointage. Pourquoi ? Vous avez du nouveau ? Ou bien essayez-vous de feinter pour connaître mes sources (:-D)…
Je le rassure illico : avec les péessois au manettes, je me sens revenir à la primaire publique où les feintes étaient déjouées avant que d’en porter le nom.
Donc, vous continuez à être mdr ? Oui chef.
Hélas. Vous combattez sur votre front personnel le prutit anti-autoritaire hérité de Mai 68.
Ce mouvement anti-autoritaire est limité aux autorités traditionnelles. Car une société ne peut vivre sans autorités. Il se met donc en place des autorités d’autant plus tyranniques qu’elles sont récentes et d’essence totalitaire (elles visent à changer l’Homme). Essayez donc de contester l’autorité de l’antiracisme, de la dilection pour l’Autre ou de la Victime. Vous m’en direz des nouvelles.
« Projet Justice : le projet qui vaudrait la peine d’être conçu et mené à bien. »
Merci de transformer votre idée en action. Qu’elle ne soit pas qu’un rêve !
Préservez-nous des « chevaliers noirs ».
Le peuple français vous en saura gré.
Jules Barbey d’Aurevilly, s’exprimant sur Law, qui donne l’occasion à Lorànt Deutsch d’une pièce de théâtre :
« Le secret de la ruine ou de la grandeur d’un peuple ne tient pas dans les causes matérielles, si graves, si compliquées et si larges qu’elles puissent être. Les économistes oublient trop une pensée de Bonald, qu’il est peut-être bon de leur rappeler : « Les révolutions, comme les grandeurs des peuples, ont des causes matérielles et prochaines qui frappent les yeux les moins attentifs, mais ces causes ne sont, à proprement parler, que des occasions ; les véritables causes, les causes profondes et efficaces, sont toujours des causes morales, que les petits esprits et les hommes corrompus méconnaissent. » ».
Law – A côté de la grande histoire (1906)
Il y a une catégorie « d’erreurs judiciaires » qui ne sont plus des erreurs, mais qui relèvent du choix délibéré : celles qui organisent l’impunité d’un nombre stupéfiant de délinquants endurcis.
C’est la même disposition d’esprit criminelle des autorités qui permet à des soldats munis de fusils-mitrailleurs, postés en sentinelle, d’être agressés par un vulgaire islamiste muni de son seul couteau. Ce malfaiteur était, visiblement, persuadé de son impunité, comme l’étaient les multiples auteurs d’agressions précédentes à l’égard de militaires protégeant des lieux juifs ou autres, dans le cadre de l’opération Vigipirate.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/02/03/vigipirate-trois-militaires-agresses-au-couteau-a-nice.html
Si l’on déploie des soldats en armes dans les rues, il faut que tout le monde soit absolument persuadé que celui qui les menace risque d’être tué sur-le-champ. Sinon, à quoi ça sert ? On met en danger la vie des soldats, et on met en danger la vie des civils qu’ils sont censés protéger.
Mais nos dirigeants sont trop habitués à remplir leurs fonctions comme s’ils étaient des comédiens, et non des responsables politiques. Ils mettent donc des soldats dans les rues, sans promulguer la loi martiale qui va avec. Pour eux, les militaires Vigipirate, ce sont des agents d’ambiance, des intermittents du spectacle munis d’un beau costume et de belles armes, non chargées, pour de rire.
Ils sont là pour signaler que le gouvernement veut faire peur. Ils ne sont pas là pour inspirer la peur. C’est juste un « signe », comme disent les sociologues gauchistes. C’est un « élément de langage ». C’est du marketing, de la pub, du virtuel.
L’ennui est qu’on peut longtemps jouer au politicien pour de rire, et continuer à faire illusion. Il est plus périlleux d’envoyer des soldats jouer aux soldats pour de rire. Des morts sont vite arrivés. Car l’ennemi, lui, ne rigole pas du tout. L’ennemi est tout à fait sérieux. Mortellement sérieux.
Ce ne sont pas les « jeunes » qu’il faut envoyer faire un service civil obligatoire. Ce sont les vieux qu’il faut envoyer au service militaire. Plus précisément, les vieux politiciens, dont près de 100 % n’ont jamais fait l’armée, n’ont jamais tenu un fusil, n’ont jamais appris les risques, les mérites et les responsabilités du soldat – et que pourtant les médias serviles affublent du titre de « chef des armées », quand ce n’est pas de « chef de guerre » (avec des plumes dans le nez ?).
Et, tant qu’à faire, on devrait aussi envoyer au stand de tir et au parcours du combattant ces « femmes politiques » qui passent leur temps à nous donner des leçons de féminisme, à glorifier la féminisation des armées, mais sans jamais avoir, elles-mêmes, risqué leur vie, ni même leur confort, dans la vie militaire. Mais qui sont très contentes d’envoyer les autres à la mort, par leur irresponsabilité et leur idéologie délirante.
@ calamity jane
“Une fillette de dix ans a été entendue parce qu’elle avait (!) soutenu les djhadistes dans un devoir, ceux-ci agissant pour défendre leur religion des moqueries… Enfermons ces gamins exécrables qui sont à cent lieues des préoccupations des adultes mais dont ils peuvent bêtement ramener les propos…“
Certes ces enfants ne font que reprendre les propos tenus par leurs parents ou/et entourage, mais c’est bien souvent le début d’un processus qui quelques années après est bien plus inquiétant. Je ne sais si vous avez regardé sur Arte hier le long reportage consacré aux adolescents qui sombrent dans le djihadisme et partent rejoindre Daesh.
On voyait des filles de 14 à 16 ans rejoignant ces “sauvages“ de Daesh ou tentant de le faire, afin de se marier à leur arrivée avec l’un d’eux qu’elles ne connaissaient pas. Et une fois sur place être mariées plusieurs fois et se faire engrosser afin de rendre leur retour impossible. Ainsi qu’assister et/ou seconder dans leurs “exploits“ ces fous : décapitations puis brûler vivant un pilote jordanien.
Désolé mais il faut agir dès les prémices de l’endoctrinement, quitte à les retirer de la garde de leurs parents, car après c’est quasiment impossible. Agir dès maintenant et même judiciairement sur cette fillette de dix ans, c’est lui rendre service et lui éviter de suivre une pente funeste.
Monsieur Bilger comme je vous comprends et comme il est dur, pénible de voir les institutions pour lesquelles on a donné tant d’années de sa vie partir en quenouille sous des motifs purement idéologiques à cent lieues du bon sens.
Comme il est pénible d’entendre des personnalités politiques ou des pseudo-intellectuels, je pense à nos bon acteurs-chanteurs-saltimbanques, donner leurs verdicts péremptoires, tel des jugements sacrés sur des sujets dont ils ne connaissent que si peu de choses en réalité.
Comme vous, en retraite mais attentif et curieux de connaître ce qui se passe dans mon ancienne institution, je m’exaspère de voir les réalités du terrain racontées par mes anciens collègues et les déclarations matamores de nos politiques.
Il y a dans les organes de police et de justice des gens prêts à tout pour liquéfier l’institution de l’intérieur. Malgré tout cela il reste des hommes et des femmes de terrain pour qui droit et justice ont une véritable signification et cela compte.
Projet justice, je souscris amplement. Je rajouterai Projet force doit rester à la loi et Projet valeurs républicaines.
On a beaucoup pleuré sur les policiers abattus et blessés mais aussi sur les militaires attaqués comme ce matin.
Mais quid des poursuites sur les fauteurs de troubles internes comme nos bons soi-disant écolos qui agressent les gendarmes à coup de bouteilles d’acide et de cocktail Molotov ?
Leur enverra-t-on un jour de véritables forces d’opposition,
RAID, GIGN, pour circonscrire quelques personnes c’est bien mais nous avons une armée pour les cas plus importants.
Quand des fauteurs de troubles s’attaquent au fondement de la démocratie en remettant en cause violemment des décisions de justice et se constituent en groupes armés on peut légitimement faire donner la troupe. Nous avons des légionnaires ou des troupes de choc tout à fait au point pour cela.
Que ces terroristes de l’intérieur trouvent face à eux des structures pouvant leur répondre, à la hauteur de leur violence.
Ce pays n’est plus dirigé depuis des années que par idéologie. Où sont passés les gens compétents ?
En ont-ils ras-le-bol et sont-ils partis sur d’autres cieux ?
Je le crains malheureusement.
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce monde qui réclame justice et qui la détruit, cette incoercible aspiration à rendre de plus en plus contingent le nécessaire qui a été délibéré et décrété, cette manie de ne chercher à convaincre le citoyen que d’une seule leçon : la justice va mal, elle se trompe. »
Ce n’est pas la Justice qui va mal, c’est bien pire que ça.
C’est la gouvernance de notre pays qui est livrée aux mains de politiciens incapables de se mettre d’accord sur un programme d’intérêt national.
Chaque parti accédant au pouvoir s’évertue d’annuler le travail fait par le parti adverse sur fond de clivage gauche-droite qui ne veut plus rien dire dans le contexte actuel.
Il est évident que les solutions permettant de sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve ne sont plus politiques, mais reposent sur des concepts socio-économiques qui ne laissent aucune marge aux grandes idées clamées lors des campagnes électorales.
Ces discours sont devenus inaudibles aux citoyens « normaux », ceux qui veulent simplement vivre dans un pays apaisé. Un pays dans lequel il est possible de se promener dans la rue sans risquer de se faire tuer par un fou furieux.
Les attentats de janvier ont permis l’espace d’un moment de croire à une unité nationale enfin retrouvée. Elle s’est manifestée le jour ou Manuel Valls a fait un discours magnifique lui a valu d’être acclamé par l’ensemble des députés. Mais depuis tout est redevenu comme avant avec les médiocres combines politiciennes qui se manifestent jusqu’à une petite élection partielle dans le département du Doubs.
Il serait temps que nos responsables politiques pensent d’abord à la nation et aux citoyens qui commencent à être excédés par leur comportement irresponsable qui fait le lit de la délinquance sous toutes ses formes. La Justice ne s’en portera que mieux.
@pibeste
« Car autant l’Église fut le repaire de la pédophilie… »
Il ne faut jamais généraliser ; ainsi, en France, il n’y a pas eu en pourcentage, plus de prêtres pédophiles que d’enseignants ou d’éducateurs pédophiles. Mais dans un cas, la presse en parle.
« On s’est obstiné à invoquer un peuple fantasmé pour n’avoir surtout pas à satisfaire les attentes du peuple réel. »
Une fois encore, cher Philippe vous invoquez le peuple. Le peuple réel, précisez-vous cette fois pour qu’il n’y ait pas de confusion. J’espère que vous ne saisissez pas « le peuple réel » au travers des brillants commentaires que suscitent vos billets. Je craindrais que ce peuple-là ne soit, à défaut d’être fantasmé, quelque peu… orienté.
Ce qui se produit est une conséquence logique de l’état d’esprit qui règne depuis un demi-siècle. « Il faut éviter le tout répressif ! » Comment peut-on proférer une telle énormité alors qu’on nous dit que près de cent mille condamnations ne sont pas exécutées, que seules les peines excédant deux ans ferme sont suivies d’effet, qu’on laisse sortir après la moitié de la peine prononcée ? Lisez la presse quotidienne régionale. On y trouve une quantité de faits divers, cambriolages, vols, bagarres etc. qui se traduisent par une condamnation dérisoire, sans effet dissuasif et qui, de plus, restent le plus souvent symboliques car transformées en réprimandes dont les malfrats se fichent éperdument. Faut-il rappeler, dans un domaine voisin, que pendant des années, on a entendu des incantations en matière de circulation automobile. Quand les radars ont été installés, que les « prunes » ont commencé à tomber, le nombre des morts a été divisé par deux. Opinion qui n’exclut en aucune façon l’éducation et la prévention. Sans angélisme.
@pibeste
Il ne faut pas confondre l’homophilie, l’homosexualité et la pédophilie.
L’existence même d’une association officielle de prêtres homosexuels David et Jonathan fut une honte, et les séminaires fuis par les non homos fut une réalité. On a même vu un jour, à la télévision, un reportage montrant un groupe de prêtres fiers d’avoir eu des relations sexuelles avec des pères de famille de leur paroisse.
Mais de là à passer à la pédophilie, il y a une marge.
Sauf erreur de ma part, Mme Taubira garde des Sceaux a une hiérarchie qui a dû lui fixer sa feuille de route et qui doit veiller à ce qu’elle s’y conforme. En cas de dérive c’est à son patron, celui qui l’a nommée, de prendre ses responsabilités faute pour lui de devoir porter le chapeau.
Paul Duret | 04 février 2015 à 17:03
« …en France, il n’y a pas eu en pourcentage, plus de prêtres pédophiles que d’enseignants ou d’éducateurs pédophiles »
En réalité, en terme de statistiques, il y en a même (fort heureusement) beaucoup moins sachant qu’un nombre infime de prêtres concentrent sur eux l’essentiel des plaintes en la matière. La différence c’est que les médias avides de scandales en parlent beaucoup plus.
Quant à l’Eglise incriminée, elle aurait dû sans attendre (ni se dissimuler cette horreur) faire une chasse sans merci à ces prédateurs qui détruisaient des vies et pourrissaient les institutions de l’intérieur. Et tout ce qu’on peut leur reprocher c’est leur aveuglement et d’avoir trop longtemps tardé à réagir, afin de se préserver du scandale de tels comportements criminels qu’ils se devaient pourtant (en conscience) de dénoncer sans attendre.
Je ne suis pas chauvin, mais la France est quand même la reine des formules.
Extrait du site du journal Le Monde :
« A l’origine de ce projet visant à lutter contre les erreurs judiciaires de façon bénévole, collective et pluridisciplinaire, un constat simple : seules huit procédures de révision en matière criminelle ont abouti en France depuis 1945.
« Cela veut-il dire que la justice ne se serait trompée qu’un peu moins d’une fois tous les dix ans ? », s’interroge Sylvain Cormier, l’avocat pénaliste à l’origine de la déclinaison française d’un projet lancé aux Etats-Unis en 1992″.
Là, je ne comprends pas P. Bilger.
Si l’on veut que la justice soit respectée, qu’elle commence par être respectable : qu’elle sache renoncer à son corporatisme, se défaire des mauvais magistrats, s’interdire le syndicalisme politisé, dénoncer les appartenances maçonniques sachant que le serment de Maître comporte l’obligation antirépublicaine et mafieuse de faire passer la fraternité maçonnique avant les lois, en somme qu’elle dénonce comme forfaiture toute décision bafouant le droit sous quelque prétexte que ce soit.
J’aurais pour ma seule part de bons motifs de révoquer quelques juges, et même de leur coller quelques mois de ballon pour forfaiture.
Tel par exemple le substitut qui, pour m’apprendre à ne pas écrire son fait à une copine juge d’instance ostensiblement à l’audience rose foncé de parti pris pro-consommateur, avait demandé aux gendarmes de me coincer en épluchant mes registres jusqu’à ce qu’ils trouvent quelque chose – gendarmes qui sachant à qui ils avaient affaire tant d’un côté que de l’autre, avaient sèchement conclu devant moi qu’ils n’avaient rien trouvé sans seulement obéir trente secondes.
Donc ce magistrat, pour ce comportement d’importance infime, aurait dû être révoqué pour forfaiture avec un mois de prison ferme.
Alors, combien de magistrats devraient l’être aussi ? Plus précisément, combien de centaines, ou de milliers ?
Jabiru | 04 février 2015 à 18:29
En effet. Il n’y a qu’en France que le ministre de la Justice passe sa vie sur les plateaux de télévision et fait ce qui lui passe par la tête.
Dans les autres démocraties parlementaires ce sont tout juste des secrétaire d’Etat, comme au Royaume-Uni, et qui veillent à ce qu’il y ait du toner dans les photocopieuses (voir billet de PB « Une justice du toner »). Aux USA le procureur général serait viré à la première apparition au Grand Journal du Canal Plus local. On ne les entend jamais depuis la création de l’Habeas Corpus, c’est dire que chez eux ça fonctionne depuis des siècles.
Les Dati en robe du soir chez de Caunes, les MAM du soir au matin, les Taubira surjouant la-bonne-copine-black-qu’on-aimerait-avoir auront épuisé le quota d’heures de télévision, le CSA devrait les renvoyer bosser dans leurs ministères.
Les tracas de Bernard Petit du 36 Quai des Orfèvres (en la matière) éclairent les déboires de Sarkozy, mis sur écoutes, espionné, traqué, puis balancé aux deux Tintin du Monde (qui sont bien silencieux en ce moment)…
Ça ne vous rappelle rien ?
Portables en prison ? D’après ce que je viens de lire c’est pour demain, au grand dam des personnels pénitentiaires. Comme quoi on n’arrête pas le progrès. Le laxisme prospère, ça va être dur à gérer.
Merci qui ?
@ Trekker | 04 février 2015 à 15:33
Désolé mais il faut agir dès les prémices de l’endoctrinement, quitte à les retirer de la garde de leurs parents, car après c’est quasiment impossible. Agir dès maintenant et même judiciairement sur cette fillette de dix ans, c’est lui rendre service et lui éviter de suivre une pente funeste.
Votre proposition est absurde. Car, si l’on vous suit, c’est la totalité des enfants musulmans qu’il faudrait retirer à leurs parents ! La culture musulmane (comme les autres…) se transmet en effet par les familles, et rien ni personne ne peut empêcher cette transmission, en effet funeste ; sinon des mesures aussi totalitaires que celle que vous envisagez, sans comprendre que des enlèvements judiciaires isolés d’un enfant ou deux ici ou là ne régleraient rien du tout.
La vérité est que lorsqu’on importe des musulmans en masse, on importe en masse la culture islamique, et que cette dernière est une culture de haine, de mépris et d’asservissement de tout ce qui n’est pas elle-même.
La solution n’est donc pas dans un énième bricolage « républicain », assorti de coups de menton mussoliniens de Monsieur Valls (ou de n’importe qui d’autre).
http://goo.gl/GjGdQK
Elle est dans l’arrêt de l’immigration de masse, et l’incitation au retour des immigrés musulmans par l’arrêt des mesures sociales attractives et la mise en oeuvre de législations ouvertement hostiles à la pratique de l’islam, comme en Italie (tout récemment) et en Suisse (depuis le XIXe siècle).
Et allons-y !
Les portables bientôt autorisés en centres de semi-liberté
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/04/97001-20150204FILWWW00373-info-le-figaro-les-portables-seront-bientot-autorises-en-centre-de-semi-libertes.php
Il n’y a que le premier pas qui coûte. Quand on a pris l’habitude de faire n’importe quoi, le reste vient tout naturellement. Bientôt…
Les cutters autorisés en prison ?
Les bouteilles d’acétone et d’eau oxygénée autorisées en prison ?
Les tronçonneuses autorisées en prison ?
Les mosquées autorisées en prison ?
Ah non, pardon, pour le dernier point, c’est déjà fait.
Messieurs, dans la liste que vous proposez des commodités autorisées ou à autoriser dans les prisons, vous avez oublié le BMC… Un certain Dodo, grand professionnel du sujet, devrait être d’un grand secours pour l’organiser LOL
Ce bon vieux Giscard, répondant au journaliste d’Europe 1 qui lui disait que nos terroristes sont de nationalité française, a rétorqué « la nationalité française n’est qu’un papier, être français c’est une culture »…
Ça fait plaisir de constater qu’on peut toujours retrouver ses esprits à 88 ans !
On ne devrait élire que des présidents de 80 à 99 ans.
@ Robert Marchenoir | 04 février 2015 à 20:15
Approbation pleine et entière.
@ tous
J’emploie, comme tout le monde, l’expression « l’esprit de Mai 68 » par facilité.
Il me semble que l’historien Pierre Chaunu a été le plus précis. Pour lui, « l’esprit de Mai 68 » est tout simplement un esprit d’après-guerre comme il arrive après toutes les guerres : féminisation, jouissance, mépris de l’autorité, du sacrifice etc. Comme les deux guerres mondiales furent très violentes, l’esprit d’après-guerre qui les suit est particulièrement long, profond et dévastateur.
Il date son début à 1962, après la crise des missiles de Cuba, quand on s’est aperçu qu’il y avait de bonnes chances que la guerre froide reste froide, qu’il n’y aurait jamais de Troisième Guerre mondiale, qu’on trouverait toujours un arrangement in extremis. Les énergies se sont détendues et l’après-guerre a véritablement commencé.
Opinion que je trouve très intéressante et qui explique la simultanéité et l’étendue de « l’esprit de Mai 68 », autant que l’était la menace de guerre.
« La solution n’est donc pas dans un énième bricolage « républicain », assorti de coups de menton mussoliniens de Monsieur Valls… »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 février 2015 à 20:15
Vraiment vous lui trouvez le coup de menton mussolinien ?
Il n’en a ni le physique, ni la gestuelle.
Regardez plutôt cette intervention à l’Assemblée d’un petit homme sec, nerveux, aux gestes saccadés, au costume étriqué, au débit heurté, avec un ton exagérément agressif compte tenu de l’insignifiance du personnage dont il parle.
Ça ne vous rappelle rien ??
Bon d’accord, il n’a pas une petite moustache sous le nez.
Et puis comparaison n’est pas raison.
http://droite.tv/devant-lassemblee-nationale-valls-traite-dieudonne-de-predicateur-de-la-haine/
@Savonarole | 04 février 2015 à 19:24
Aux USA le procureur général serait viré à la première apparition au Grand Journal du Canal Plus local.
En fait, non. Il faut se méfier de ce vice bien français qui consiste à affirmer que tout le monde s’y prend correctement, sauf nous.
Le ministre de la Justice d’Obama qui a laissé sa place il y a peu, Eric Holder, était une sorte de Taubira américaine. Il a passé son mandat, non pas à remettre du toner dans les photocopieuses (ce qui n’est, au demeurant, pas le travail d’un ministre…), mais à faire du militantisme politique pro-noir exacerbé, au lieu du fameux « dépassement de la question raciale » promis par Obama et qu’il devait inévitablement apporter aux Etats-Unis, selon nos bons gauchistes français, puisqu’il était noir.
C’est Eric Holder qui a eu cette célèbre sortie, face à une commission d’enquête officielle qui l’interrogeait sur son scandaleux blanchiment judiciaire de militants des Black Panthers, qui avaient fait de l’intimidation raciale devant un bureau de vote lors de l’élection d’Obama : « mon peuple », a-t-il dit, a beaucoup souffert et doit donc se voir excuser quelques écarts à la loi électorale.
« Mon peuple », c’est-à-dire, dans le contexte, le peuple noir, dont le ministre de la Justice américain se revendique et qu’il oppose au peuple américain. Le peuple américain, qu’il renie ainsi, alors qu’il est censé non seulement en faire partie, mais le représenter et le servir.
Il faut rappeler qu’Eric Holder est noir, évidemment, comme cette déclaration le laisse supposer ; mais il n’est qu’officiellement noir, pour ainsi dire. Noir, selon l’apartheid que les Noirs américains ont conçu eux-mêmes pour l’appliquer à leur profit.
N’importe quel étranger non averti, voyant une photo d’Eric Holder, penserait qu’il est blanc, tellement il est métissé. En tous cas, il ne penserait certainement pas spontanément qu’il est originaire d’Afrique noire. Voici Eric Holder :
http://www.natlnarc.org/wp-content/uploads/2015/01/Holder2.jpg
Mais Eric Holder, à ses yeux et aux yeux de tout le monde aux Etats-Unis, est noir, et pas qu’un peu. Pourquoi ? Eh bien parce que c’est extrêmement avantageux. Parce que la race supérieure, aux Etats-Unis, ce sont les Noirs et non les Blancs. Parce que c’est si vous êtes noir que les examinateurs à l’université sont plus indulgents, que les chefs d’entreprise et les services publics sont obligés de vous embaucher, que l’incompétence au travail est excusée, et que vous pouvez sortir le carton rouge du « racisme » dès lors que le moindre soupçon de critique ou la moindre contrariété vous sont opposés.
« My people », en effet…
Cher Philippe,
Nous avons vu votre entretien avec Thierry Lévy, hier soir.
Une grande leçon de sagesse pour tous.
La parole (en justice) c’est ce qui n’est pas dit. De Montaigne ?
Vous auriez pu lui dire que vous l’admiriez de façon plus directe, vous savez.
Lorsque vous avez de l’admiration pour un être, et cela est si rare, c’est un droit de le dire. Un droit ou une justice.
Merci pour tous ces plus que vous nous donnez.
françoise et karell Semtob
Juste un petit rappel pour M. Marchenoir qui manifestement ignore le b.a.-ba de l’histoire des Etats-Unis, notamment en ce qui concerne l’origine des classifications raciales :
« The one-drop rule is a sociological and legal principle of racial classification that was historically prominent in the United States asserting that any person with even one ancestor of sub-Saharan-African ancestry (« one drop » of African blood) is considered to be black (Negro in historical terms). This concept evolved over the course of the 19th century and became codified into law in the 20th century. It was associated with the principle of « invisible blackness » and is an example of hypodescent, the automatic assignment of children of a mixed union between different socioeconomic or ethnic groups to the group with the lower status ».
—-
Quant à la ségrégation positive, là où elle se pratique, c’est un procédé pernicieux à tous égards, primo parce qu’il donne à penser que certaines populations auraient une infériorité congénitale qu’il faudrait combler, et ensuite parce qu’il prête le flanc à des insinuations fausses et malveillantes comme celles que l’on lit ici. Ce qui est non seulement injuste mais humiliant pour l’immense majorité de ces personnes qui n’ont jamais bénéficié d’aucune aide bien au contraire, et qui ont réussi grâce à leur seul mérite et travail et pour qui le « plafond de verre » demeure (encore aujourd’hui) une dure réalité.
@ Mary Preud’homme | 04 février 2015 à 23:42
Juste un petit rappel pour M. Marchenoir qui manifestement ignore le b.a.-ba de l’histoire des Etats-Unis, notamment en ce qui concerne l’origine des classifications raciales : « The one-drop rule », etc, etc.
Vous ne croyez tout de même pas m’apprendre l’existence de la « one-drop rule » ? Ce qui serait utile, ce serait que vous nous disiez où vous voulez en venir. En quoi ce que vous venez d’écrire réfute un seul mot de ce que j’ai écrit sur le raciste anti-blanc Eric Holder, ex-ministre de la Justice d’Obama, et sa surprenante insistance à se déclarer noir, alors qu’il est pratiquement blanc ?
Ce qui serait utile, ce serait aussi que vous ayez l’honnêteté d’annoncer que vous êtes noire, si, comme je le crois au regard de vos différents commentaires, c’est le cas.
Puisque vous prétendez donner des leçons sur « le b.a.-ba de l’histoire des Etats-Unis », je vous signale que lorsque, aux Etats-Unis, un Noir intervient dans une discussion raciale sur un blog de Blancs, il fait connaître préalablement son appartenance ethnique. Et inversement, bien entendu. Cela paraît la moindre des choses. Cela permet des discussions plus fructueuses et plus honnêtes : ça permet d’aller directement au coeur du sujet, en sautant l’étape du bavardage idéologique et des slogans politiquement corrects.
Xavier NEBOUT | 04 février 2015 à 18:09
http://www.lavie.fr/dossiers/pedophilie/
Je ne pense pas me méprendre sur la signification des termes que j’emploie… Quand je parle de pédophilie je vous renvoie au lien susmentionné et quand je parle d’infamie j’évoque cette flétrissure morale qui se nourrit du cynisme le plus abject et de l’autosatisfaction la plus crasse tels qu’on n’en trouve même pas dans le lisier et qui imposent des charges impossibles à supporter par les justiciables quand bien même ce serait des enfants qui requerraient…
Robert Marchenoir | 04 février 2015 à 22:08
Les USA sont comme le Brésil: il y a relativement peu de « vrais » noirs.
Au Brésil c’est même plus café au lait qu’aux US car les couples interraciaux y sont plus courants.
L’autre jour un réfugié nigérian s’est pointé dans le bar pour demander une traduction portugais-anglais, et j’ai eu l’occasion de dire à mes amis piliers de bar métissés: voilà, ça c’est un noir, contrairement à vous à peine plus noirs que moi après un mois à la plage.
Ils m’ont dit en nous servant une tournée que je n’avais pas les yeux en face des trous, que cet homme n’était pas noir mais ‘bleu’.
Tout ça pour dire, comme Mary, qu’au lieu de projeter vos fantasmes et de tout interpréter comme une victimisation, il faut connaître la signification du vocabulaire local: en Amérique, « noir » désigne aussi et surtout les café au lait.
Après, vous pouvez être choqué comme moi par ces gens qui voient plusieurs peuples au lieu d’un seul.
Mais alors ne vantez pas les mérites des Républicains: ils ont axé leurs campagnes sur la « vraie Amérique » des rednecks en opposition avec les électeurs des grandes villes.
Franck Boizard 21.47 écrit « j’emploie comme TOUT LE MONDE l’expression l’esprit de Mai 68 » par facilité !
Ceux de ma génération ignorent quasiment tout de cet « esprit Mai 68″… des avancées pour la société peut-être, en bien comme en moins bien ou en mal. « Esprit Mai 68 » incarné par Dany Cohn-Bendit qui lui-même est las d’être ramené depuis bientôt 50 ans, soit un demi-siècle, à ses 20 ans, <50 ans plus tard lui-même dit "en fait nous à Nanterre nous ne voulions aller que dans l'aile et les chambres des filles, le reste nous a échappé !!"
A chacun sa guerre pour paraître courageux, pour se donner l'illusion d'avoir été un combattant LOL LOL donner l'impression d'avoir combattu, sous les pavés la plage... c'est dire combien l'ennemi était dangereux LOL. Mai 68 date, cet esprit date, tous ceux du baby boom... il est peut-être temps de passer à autre chose, Mai 68 est l'excuse et la faute à tout, il faut cesser de tout voir, de tout penser à l'aune de Mai 68, en regardant perpétuellement dans le rétroviseur ! Sinon à tous ces baby boomers il sera reproché d'avoir tout bien mal géré pour ne transmettre qu'une société et un pays en plein déclin, en décrépitude, parce qu'ils se sont gavés sans penser au lendemain, sans anticiper, l'esprit Mai 68 est un concept éculé, un concept n'est jamais responsable de l'usage qu'en font les "utilisateurs" !
@Robert Marchenoir 22.08
Le dernier – long – paragraphe : pourquoi restreindre votre commentaire aux USA… en France métropolitaine et surtout ultramarine et ailleurs en Europe c’est la même chose, il y a toujours cette forme de discrimination invisible qui nous est imposée : si l’esclavage a été une horreur, si il fait partie de notre héritage commun, après plus de 150 ans on peut refuser partie de cet héritage… la plupart d’entre nous ne sommes en rien responsables de l’esclavage pas plus que du colonialisme… nos ancêtres ont fait au mieux/au pire… dans le contexte de l’époque, on peut le regretter, mais pas plus.
Tout reproche quel qu’il soit fait à un noir par un blanc est « forcément » un acte raciste, alors que trop souvent, leur attitude est agressive, tendance paranoïaque. Eux/elles peuvent insulter le blanc, le traitant de « face de craie » ou pire comme dans les DOM TOM là où sévit un racisme anti-blanc au quotidien, usant de propos d’une grande vulgarité qui en métropole vaudraient dépôt de plainte ou lynchage. Le racisme est unilatéral LOL le blanc serait donc par nature raciste, le noir pas du tout LOL ce qui ferait hurler de rire n’importe qui, puisque les noirs entre eux sont tellement racistes, par exemple, le moins noir envers le plus noir !
@Robert Marchenoir
Comparer Eric Holder à Mme Taubira est intenable au vu de leurs cursus et compétences diamétralement opposés, de plus vous avez malicieusement choisi une photo de lui où il ressemble à un brave Corse de Propriano. Il y en a d’autres où il pose devant le drapeau américain.
Que dans l’élan de l’élection d’Obama il ait un peu bousculé le protocole de réserve dû à sa fonction peut être mis sur le compte de son passé d’avocat où il fut brillant et reconnu à Washington comme dans le reste des Etats-Unis.
En France on ne compte plus le nombre d’anciens élus démonétisés ou ministres en partance qui veulent subitement devenir avocat pour boucler leurs fins de mois de carrière en phase terminale.
Les Américains ont encore beaucoup à se faire pardonner sur les civils rights, et ils auront beau mettre des acteurs noirs dans toutes leurs séries TV ou leurs films, une semaine à New York vous convaincra du chemin qu’il leur reste à parcourir… Même après avoir élu un Obama qui ne restera pas dans l’histoire comme ayant été une épée.
Le « plafond de verre » qu’évoque Mary Preud’homme est bien réel et ce n’est pas en affublant Robin des Bois d’un Morgan Freeman, acteur noir-noir, de retour des Croisades, qu’ils seront convaincants (Robin des Bois prince des voleurs – 1991- avec Kevin Kostner et Morgan Freeman dans le rôle de « Mostefa Stiti », j’ai cru à une blague en voyant ce film).
Enfin, l’arrivée de l’ADN et la révision de nombreux procès ont contribué à la libération de nombreux innocents, tous bien noirs-noirs, comme dirait Muriel Robin.
@Robert Marchenoir 1.17
Permettez-moi de partager la totalité de votre commentaire et aussi votre propos re la « Règle de la goutte », cf. copié-collé Wikipédia in extenso !
Pour avoir vécu plus de dix ans aux USA sur la côte Est et aussi en Floride à Palm Beach : d’un côté du pont ce sont les très riches veuves venues du nord-est des USA*, de l’autre côté du pont ce sont les noirs… qui ne se hasardent jamais à traverser le pont !
*Dans certains condominiums les juifs même très riches ne sont pas acceptés.
Tu veux ma photo ?
@pibeste
Le problème de fond, c’est que depuis que les prêtres ne viennent plus des bonnes familles se faisant un devoir de donner un fils à l’Eglise, les homos prolos s’y sont engouffrés pour être quelque chose dans la société.
Or, si les premiers pouvaient parfois se rendre coupables avec leur femme de ménage, leur vie relevait néanmoins du renoncement à une vie de famille et une descendance. Dès lors, une profonde connaissance du fait religieux et la sainteté était la voie naturelle.
Il en est encore ainsi de la plupart des prêtres « traditionalistes », mais aussi d’une nouvelle génération de prêtres qui sont même des héros à s’afficher en soutane sans rencontrer la considération qui leur est due.
Alors, un clergé encombré d’homos, des imposteurs en quasi totalité (les homos), il n’y a rien à attendre sur le plan théologique et spirituel.
Cela se concrétise par les messes de m… avec guitare et batterie, le mouflet qui récite des évangiles, et les homélies politiquement correctes niveau CM1 à filer des baffes.
Face à ce désastre, brille un islam tant soit peu moins plat !
Projet de justice, pourvu qu’il ne soit pas de la même consistance que le projet de service civique à des jeunes dont l’âge de le faire pour certains est bien trop élevé, trop tard en somme, reprenez les derniers événements, cherchez les quadragénaires.
Peu à peu on s’achemine vers un mur, tous les éducateurs n’ y feront rien, c’est de la poudre aux yeux, il va falloir que les responsables les ouvrent en grand, et ce n’est pas un service civique pour enfants bien élevés qui va changer quoi que ce soit, ni un soi-disant service militaire à la discipline toute relative, c’est trop tard aussi. Pour forger l’acier il faut le chauffer et le battre sur une enclume et tous les jours le forgeron de se mettre à l’ouvrage.
Le défi est immense et sans concession avant qu’il ne soit vraiment trop tard.
@ Robert Marchenoir
Ah mince, je ne savais pas que j’étais dans « un blog de Blancs » comme vous dites.
Mary, vous devez montrer patte blanche.
Exécutez-vous !
Définition intégrale de la ‘one-drop rule’, dûment placée entre parenthèses, comme il est de règle dans ce cas. J’avais même pris le soin d’indiquer qu’il s’agissait d’un rappel.
Remarque :
Une définition littérale (émanant d’un dictionnaire) n’étant pas une citation, il est parfaitement admis de l’encadrer simplement de parenthèses, d’autant plus par égard pour les lecteurs auxquels on suppose un minimum de culture. Dans le même esprit, je n’ai pas cru utile de traduire le texte de Wikipédia.
Et merci à Savonarole et Alex paulista qui ont bien compris – eux – le sens de ladite définition « entre parenthèses » ainsi que la portée de mon commentaire.
@ Xavier Nebout
« Alors, un clergé encombré d’homos, des imposteurs en quasi totalité (les homos), il n’y a rien à attendre sur le plan théologique et spirituel. Cela se concrétise par les messes de m… »
Vous êtes un drôle de paroissien, M. Nebout. Soit vous choisissez mal votre paroisse et alors rien ne vous empêche d’en changer, soit cela fait bien longtemps que vous n’avez pas mis le pied dans une église.
Quoi qu’il en soit, votre commentaire est puant.
Lecteurs/lectrices/commentateurs/commentatrices : aucune inquietude a avoir quant a la mise en place de ce projet. Mon petit doigt me dit que cette idee fumeuse ne tiendra pas la route. On est en France, pas aux Etats-Unis !! « Les nuisibles » ne sont mis hors d’etat de nuire que temporairement et ce n’est pas pour les 3 « miserables perpettes » reelles et meritees que l’avenir de la delinquance et de la criminalite en France est menace. Pas de souci : les « defenseurs » feront encore de belles affaires et garderont encore le pouvoir sur l’Institution quant aux « droits communs » !! Fort regrettable pour l’etablissement des faits mais c’est ainsi…
@Paul Duret | 05 février 2015 à 15:09
Il y a toujours un refuge pour ceux-là : Saint-Nicolas-du-Chardonnet ; j’habite à 20 mètres de cette superbe église, près du couvent des Bernardins, lorsque je suis de passage à Paris, le dimanche je vais voir les livres en vente pratiquement sur les marches de cette église.
J’y ai acheté toute une bibliothèque de collabos, Pierre Dominique, Jean Hérold-Paquis, Brasillach, les pamphlets de Céline ou plus ancien Edouard Drumont et bien d’autres.
Le rayon à côté c’est plutôt « Algérie française-de Gaulle traître-vive Mussolini-Challe-Jouhaud-Zeller nos héros-Bastien-Thiry est dans nos coeurs pour toujours », je schématise les titres des livres mais c’est un peu ça.
Faut voir la tronche des vendeurs, des ratés de la vie déguisés en Loden vert, vestes à carreaux élimées, godasses jamais cirées, bref, des bourgeois désargentés qui vendent les bijoux de famille. Une catastrophe sociale.
J’achète avant qu’ils ne disparaissent, j’adore la brocante intellectuelle.
(entre parenthèses) « entre guillemets »
Wikipédia est fait pour « les peu cultures » puisque la traduction dans la langue que l’on veut est disponible, un clic suffit !
Much about nothing !
Un tantinet rude le com de Xavier Nebout 11.49 qui écrit « se rendent coupables avec leur femme de ménage » ; comme il s’agit de prêtres, il s’agit donc de « la bonne du curé » qui doit avoir atteint l’âge canonique pour servir un homme d’église… âge canonique que l’on situe au troisième âge, après la retraite sans doute ??
Le service religieux qui est décrit ressemble fort à ce que l’on voit couramment dans un temple évangélique !
@eileen
On dit « much ado about nothing », en tout cas à Stratford-upon-Avon, mais peut-être qu’à Palm Beach c’est devenu « much about nothing »…
@Savonarole 16.27
Vous écrivez ‘des bourgeois désargentés qui vendent les bijoux de famille’ : êtes-vous bien sûr que ce soit des bourgeois ? votre description donne à penser que ce sont des aristos LOL
@Xavier NEBOUT | 05 février 2015 à 11:49
Pour ma part je me demande si Dieu ne prend pas un « malin » plaisir à être là où on l’attend le moins… chez les Juifs dont la Loi dit qu’il faut mettre à mort quiconque d’entre eux s’autoproclamerait le « Messie » il fait naître le Nazaréen… Saül persécutait les Chrétiens avant de devenir St Paul… Saint Augustin, père de l’Église, menait une vie de débauché… Sainte Thérèse d’Avila que certains qualifient d’hystérique à tendance épileptique est devenue au XXe siècle docteur de l’Église… alors s’il plaît à Dieu de s’incarner dans un homosexuel musulman noir de surcroît, pourquoi pas… c’est à ses oeuvres qu’on le reconnaîtra… qui suis-je pour dénier à quiconque le droit d’aimer Dieu…
Mais si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer.
Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive !
@eileen, Savonarole, Paul Duret
Vous pouvez toujours vous moquer de l’Eglise survivante à Vatican II, officielle ou en dehors, mais c’est celle-là qui fait encore des prêtres – des vrais, c’est-à-dire pas des homos déguisés en prêtres – encore qu’avec la promotion sociétale des homos, ils n’ont plus besoin d’infester l’Eglise pour exister, et donc que la prêtrise tend à ressusciter.
Il n’en demeure pas moins que l’Eglise en aura pour longtemps à se remettre de la catastrophe sur les plans théologiques et spirituels, en espérant que ce ne soit pas l’Islam qui la devance pour convertir nos pauvres athées laissés à la dérive.
C’est une réflexion qui m’est venue par association d’idées : il faudrait rendre justice au bon sens qui permet de ramener les choses à leur juste appréciation.
Du travail de certains, d’un ouvrage… que l’on qualifie d’exceptionnel aujourd’hui, qui aurait paru tout simplement normal il y a une quinzaine d’années.
En fait ce que les médias nous « survendent » de l’attitude de notre Président dans les circonstances connues, n’est qu’un comportement légitime du responsable suprême de la Nation au même titre que N. Sarkozy qui avait géré des cas similaires.
Ou alors était-il, pour le premier, aussi mièvre et aussi peu considéré par la presse pour le porter aussi haut ? Je ne parle pas seulement des sondages. Mystère.
Je m’aperçois qu’à me lire, il n’y aurait que des prêtres homos. Je dois rectifier, ce n’est heureusement pas le cas, et notamment concernant tous ceux qui ont fait leur prêtrise dans les monastères. Souvent des anciens scouts.
Qu’il y ait des homos dans notre Sainte Mère l’Église passe encore, mais qu’en plus ils baisent la mule du Pape c’en est trop !
« Souvent des anciens scouts » dixit Xavier Nebout.
@Xavier Nebout 19.09
Je ne me moquais pas, je fais partie de ceux qui regrettent que l’UE n’ait pas accepté d’inscrire dans un traité, je ne sais plus lequel, nos racines judéo-chrétiennes.
@Savonarole 18.34
Vous avez sans aucun doute raison, à Palm Beach sur la Worth ave on n’en parle pas LOL et surtout la Old Colony prend toujours ses distances vs l’anglais de Stratford-upon-Avon qu’elle triture souvent LOL
« Wikipédia est fait pour « les peu cultures » puisque la traduction dans la langue que l’on veut est disponible, un clic suffit ! »
—-
On sent l’habituée de Wiki.
Quant à dire que la traduction dans la langue souhaitée est toujours disponible, c’est loin d’être le cas. Concernant le texte en question, aucune traduction en français n’était disponible.
Les commentaires sont modérés et c’est une excellente chose ! Je me demande comment il est possible d’y trouver aussi peu d’idées ? Par ailleurs, ils sont affûtés pour trancher non pas la question mais la tête pensante qui pense autrement… Comme c’est étrange ! Qu’attendre de ceux dont on a appris qu’ils ne disposaient que de quelques centaines de mots pour nuancer leur pensée ? RIEN, et cela est réaliste !
Ici se mesure l’ego, ici se déverse l’amertume, ici les commentaires ne sont pas à la hauteur des billets de M. Bilger et je le plains d’avoir à constater le peu de hauteur, de culture, d’intelligence, de savoir-vivre, d’urbanité. L’art de la conversation est bel et bien mort, quant à Dieu ??
@Mary Preud’homme
Les mauvais prêtres, c’est ce qui peut arriver de pire à une société ; nous en vivons la démonstration, et les évangiles sont pour le moins peu tendres à leur endroit puisqu’ils préconisent de les noyer.
Il faut donc faire le tri entre les bons qui sont de véritables héros dans une société athée, et les mauvais.
Or, les mauvais, ce sont ceux qui ne font pas état de la puissance argumentative qui est le corps de la charité chrétienne, et qui justifient par là-même l’athéisme et l’emprise de l’Islam.
Quant au scout, c’est celui qui a promis d’éclairer son prochain ; ce que je m’efforce de faire ci avec plus ou moins de succès, mais assurément plus que vous.
«…on a laissé dans certains établissements le personnel de surveillance sous l’emprise des détenus »
Voilà qui mériterait quelques développements, illustrations et explications me semble-t-il, tellement cela paraît énorme.
France 2 serait grandement inspiree de soumettre a notre reflexion de nouvelles affaires non resolues par le biais de l’emission « Non Elucide » realisee et presentee par le formidable Monsieur Arnaud Poivre d’Arvor assiste de Monsieur Jean-Marc Bloch, excellent grand policier « a l’ancienne ».
Les deniers publics seraient ainsi utilises a bon escient et contribueraient certainement a l’elucidation de certaines affaires. Le forum afferent aurait du etre modere/regule correctement grace a un travail de « nettoyage » efficace plutot que d’etre betement (ou plutot volontairement) condamne.
La vie des victimes, souvent des enfants, compte-t-elle si peu qu’il faille faire taire des temoins potentiels qui pourraient se manifester des annees plus tard.
Doit-on comprendre que l’etablissement indubitable des faits n’est pas souhaitable pour tous… mis a part pour l’auteur… Cela va sans dire !!
Le « bitchage » ou l’art et la manière d’être une vipère aux propos venimeux et mensongers par incompétence pure et simple !
One-drop rule sur Wikipédia – comme tout ce qui le compose – est disponible en 45 langues dont le urdu, hindi, hmong daw….
Faut-il encore savoir utiliser son PC et ce qui est disponible !
One-drop rule en français se dit « la règle de la goutte », en estonien Üks tilk reegel… etc.
« Il y a plus une mythologie de l’erreur judiciaire que de véritables erreurs. »
Je regrette !
Il m’a bien fallu régler des procès en dehors de l’évidence judiciaire et de son institution, auprès de plaignants à mon encontre qui ne comprenaient pas plus que moi comment naviguait le Droit… et cela malgré les conclusions des tribunaux.
Il est vrai qu’il ne s’agissait que d’argent !
Tristes débuts…
Une vraie bande de Pieds nickelés au « 36 » pour s’associer à un pas moins Filochard. Il reste une montagne de travail rien qu’à l’éducation de certains.
L’escroc des stars au cœur de l’affaire, on n’en sortira pas. Comment peut-on croire à ce personnage manipulateur, naïveté, bêtise à l’état pur, comment côtoyer ce personnage de papier ? je ne lui confierais pas même l’heure, et d’autres pour croire qu’il va leur donner sa montre…
Ce n’est qu’une petite phrase du président de la République au cours de sa dernière conférence de presse du 5 février dernier, mais elle annonce, je le crains, des événements judiciaires à venir, qui pourraient inquiéter le chef de l’opposition parlementaire, M. Sarkozy.
Il y a des plaisirs auxquels on ne résiste pas et ce sont ceux-là qui trahissent la vanité d’une vertu exhibée.
M. Hollande évoquant « la République irréprochable », son attachement à une justice indépendante qui n’épargne personne, a cédé à ce plaisir de gourmet qui n’est pas sans rappeler François Mitterrand.
Cette phrase, dans la masse des propos présidentiels, n’est pas anodine. Si je l’ai entendue dans le non-dit qu’elle recèle, et que je la rapproche des enquêtes menées dans le cadre de l’affaire dite Bygmalion dont on dit qu’elles se rapprochent de l’ancien chef de l’Etat, je crains qu’il puisse y avoir hiatus entre le voeu d’une République irréprochable et sa mise en oeuvre naturelle.
Sans intenter de procès d’intention inutile, il y a un risque – que je considère réel mais que chacun devrait objectivement évaluer – de voir la justice mise au service d’une « République irréprochable », être instrumentalisée à cet objet qui est d’autant plus hors d’elle et de son concours qu’elle agirait, même sur injonction morale, en service commandé.
Son concours, ce sujet mériterait d’être approfondi et clarifié dans la sérénité, est la loi et le discernement de la loi.
J’observe par ailleurs – et je ne tiens pas ces manoeuvres pour anodines – que le chef de l’UMP, qui s’emploie à insuffler un élan à son mouvement est l’objet d’attaques diverses et variées sur la rétribution des conférences au Qatar, pressé en interne et en externe sur « le positionnement par rapport au FN », et que le PS, sur ces thèmes, travaille la droite au corps, afin de l’affaiblir.
La saillie de JC Cambadélis, patron du PS, sur Bruno Le Maire, désigné comme « le plus dangereux à l’UMP », permet d’identifier le coin que le PS va tenter d’enfoncer pour régner, dans la perspective de 2017, mais dès aujourd’hui avec les départementales, sur une démocratie qu’il souhaite voir vampirisée durablement par le Front National afin de l’asservir à sa seule mesure et à l’ambition de François Hollande, s’il se révèle en capacité de briguer lui-même un second mandat.
La situation électorale lui offre ces perspectives, ces leviers.
Au nom d’une République irréprochable, le PS devrait s’interdire de les exploiter.
Ce n’est pas ce qu’il fait.
Je ne m’excuse pas de voir cela, derrière les postures, si cela est ce qui est.
Bien à vous.
Dans ce grand projet on pourra intégrer cette délinquance financière dévoilée par M. Falciani. Pas un média pour énoncer une sévérité exemplaire à appliquer à ces justiciables. A partir du moment où ils ont payé l’amende, tout va bien…
Bien sûr et de continuer. Allez donc voir les commentaires des forums à partir du nom de Gad Elmaleh et consorts Aznavour… cela fait plus de mal à l’image du bien vivre ensemble que bien des inepties philosophiques que l’on peut entendre. « Ils prennent leur pognon dans notre pays et après ils se tirent », c’est en substance ce que l’on peut lire. Dramatique pour leur image et l’image auprès des citoyens qui peinent à payer leur loyer, leur impôt, leur chauffage.
Cherchez l’erreur. Croyez-vous que le FN recrute, sur des exégèses dogmatiques, les couches de la population parmi les plus fragiles ?
Ces comportements exécrables sont des accélérateurs puissants de la déferlante M. le Pen, et ce n’est pas une petite amende remontrance qui les fera à l’avenir dévier. C’est l’exemplarité qui fait défaut, « ah mais ils ont payé… » Payé quoi ?
Avant c’était 30%/30%/30%, mais c’était avant. Aujourd’hui c’est 51.5%/48.5%.
Et demain ?
Les citoyens ont des travers, s’arrangent parfois pour quelques dizaines d’euros qui servent à leur survivance, mais quand ce sont les repus de la République qui trichent et de découvrir les montants ? Alors pourquoi s’étonner de cette colère sourde ?
La frustration est le pire ennemie de la démocratie en cela les politiques sont autistes tout le reste est de l’expédient. La démocratie ne s’achète pas elle se conquiert et pas seulement avec des paroles.
@giuseppe
Vous trouvez normal et souhaitable que la justice s’aligne sur les intérêts d’un nébuleux consortium des journalistes d’investigation ? Je ne goûte guère à la délation 3.0 Car l’accepter ici sera l’accepter ailleurs ce qui forme les prémices d’une tyrannie médiatique, supérieure aux Etats, à leurs institutions propres et fondamentalement irresponsables.
Bien à vous.
@giuseppe | 09 février 2015 à 13:27
Si vous saviez ! Je suis en plein dedans !
Ma fille et son mari, ingénieurs depuis plusieurs années, mettaient leurs sous de côté à la banque pour acheter une maison, pour n’avoir à emprunter que le minimum d’argent. Elle a déjà hérité de la prudence paysanne…
Les sommes devenant conséquentes et ayant peur d’être « chypriotée » elle en retira une partie pour nous le confier via notre compte puis pour « le mettre au fond du jardin ».
Problème !
Étant actuellement dans l’acquisition de cette maison tant souhaitée, il faut réintégrer LEUR argent provenant de LEUR travail et dont les impôts ont déjà pris une partie, dans le circuit !
Je ne vous dis pas les démarches, les attestations à fournir, le traçage des sommes à reprendre, l’enquête d’un organisme d’État genre Tracfin… Heureusement que mon épouse garde tous les relevés de compte et traces comptables (« péché mignon » qui nous a sauvés lors d’une succession judiciaire chaotique).
On se moque littéralement de nous !
Pour des sommes bien plus modestes je vais vider mon compte qui ne servira qu’à percevoir nos petites retraites et le paiement des affaires courantes.
Et vive le Plan d’Épargne Boîtes de Conserves !
Et que ça saute !
Projet justice laissez-moi rire
http://info24.fr/un-buraliste-condamne-pour-avoir-fait-fuir-des-dealers-devant-son-commerce/
C’est vrai c’est la mort du vendeur à la sauvette si les buralistes jouent aux redresseurs de tort.
@Daniel Ciccia
Là n’est pas mon propos, le Canard dénonce des turpitudes depuis des décennies avec peu d’effets en somme et pourtant il dénonce.
Le journaliste d’investigation n’est pas un justicier ni un supplétif de la justice, et encore moins un corbeau, cela tombe sous le sens.
Mon propos est que très peu posent les bonnes questions, et pour le moins se demandent s’il est normal dans le cadre juridique actuel de payer une amende et basta.
Aujourd’hui je reprendrais l’idée de Fabrice Arfi, sans investigation profonde et véritable, quels résultats ? Et moi de penser que le rôle du journaliste est de rappeler de temps à autre, aussi, devant l’ampleur prise par ces expatriations de liquidités, si la sanction est adaptée. Il est trop facile de se défausser par le paiement d’une amende et de s’en sortir sans autre forme de procès, si je puis dire.
S’il n’y avait que des journalistes du profil Aphatie, Jérôme Cahuzac serait encore en train de courir et nous avec. De temps en temps il est bon d’appuyer là où ça fait mal, et de remettre en marche des sanctions sans doute à réévaluer ; si le journaliste ne pousse pas à la roue, qui le fera ?
@ Daniel Ciccia, brillante analyse
Trekker, je viens seulement de prendre connaissance de votre commentaire.
Vous pensez qu’il faut d’ores et déjà distinguer la fillette n’est-ce pas ?
Auriez-vous une proposition sur le mode opératoire ? Lui tatouer un truc par exemple ?
Si les éducatrices (certes femmes de Dieu) qui m’avaient à charge avaient usé de ce manque de fraternité ! où serai-je aujourd’hui ? Puisque je leur dois même le pseudo que j’utilise ! Etonnant non ?
Et je suis fière d’en savoir encore certaines de ce monde et quel est le souvenir qu’elles gardent malgré mon talent de renégate. Etonnant non ?