Impossible d’analyser la crise internationale grave d’aujourd’hui sans appréhender la psychologie de Vladimir Poutine (VP) et celle de ses contradicteurs et du monde civilisé qu’ils représentent.
VP, en effet, est d’abord l’irruption, dans un univers qui paraissait avoir refusé les coups de force, d’une personnalité qui n’aime qu’eux et confronte ses adversaires désarmés à cette inconcevable équation d’une relation internationale non civilisée. Qui, au lieu de répudier la violence comme solution, la cultive au contraire et se moque comme d’une guigne du respect des accords, ceux de Minsk en l’occurrence.
Poutine est un objet international non identifiable si on s’obstine à vouloir le faire entrer dans un cadre classique sur ce plan. Le cynisme est sa règle, le chaud et le froid sa politique et, en même temps, il décrète l’indépendance des régions séparatistes pro-russes en Ukraine mais ose soutenir que la Russie n’écarte pas les solutions diplomatiques avec les Occidentaux. Tout et son contraire jusqu’à l’absurde, une aberration qui marche !
C’est à chaque fois la même méthode : il joue, il menace, il promet, feint l’apaisement pour mieux frapper, domine les dialogues parce qu’il n’a aucun scrupule et qu’au nom de la défense des intérêts de la Russie, il se permet tout, libéré de tout contrôle démocratique – une « dictature policée » selon l’expression de Jacques Julliard -, manipule, se sert de ce qui l’arrange dans l’obsession de l’apaisement de la part de ceux qui dialoguent avec lui mais n’en fait qu’à sa tête, persuadé que dans l’espace d’aujourd’hui et avec les douceurs diplomatiques jamais véritablement questionnées, il a toute latitude pour s’ébattre, pour gagner à tout coup.
Poutine est un professionnel de la dureté face à des amateurs. De la mauvaise foi face à des crédules. Du jusqu’au boutisme face à des adeptes de la mesure. Il est prêt à tout quand les autres ne songent qu’à composer.
Comment alors, sans discuter en lui-même l’effort de médiation du président de la République, avoir pu croire un instant à la réussite de ce dernier ? La principale arme d’Emmanuel Macron dans les échanges internationaux étant l’empathie et la séduction, on imagine comme il devait se trouver démuni devant un Poutine totalement insensible à l’égard de ces vertus de l’âme, du coeur et de la bienveillance en général.
On a le droit de s’interroger. Emmanuel Macron a-t-il été naïf mais de bonne foi ou jamais dupe du caractère désespéré de son entreprise ? Nous a-t-il « vendu » des avancées qui n’en étaient pas ou croyait-il sincèrement qu’il allait faire bouger ce bloc de roideur et de fermeté capable un temps de jouer la comédie de l’écoute ?
Pour ma part, je pense qu’Emmanuel Macron est le président le moins fait pour se mouvoir dans une vie internationale qui, avec Poutine, a méprisé l’urbanité et le caractère classique des discussions. Infiniment civilisé, notre président ne pouvait qu’être abusé par la mise en place d’un système qui n’avait pour ambition que de déstabiliser, de troubler, voire d’indigner. Il se colletait avec une brute intelligente et il n’avait à lui offrir que des propositions de bon aloi, des douceurs diplomatiques. Le combat était perdu d’avance.
Toutes proportions historiques gardées, Poutine me fait songer à un passé très ancien où la première question de Chamberlain à Hitler a été de lui demander « s’il aimait la pêche ».
Ce gouffre entre l’apparence et la réalité est celui qui, face à Poutine, existe entre celui-ci et les responsables étrangers qui, fascinés mais impuissants, s’obstinent à réfléchir et à agir selon les règles quand l’autre les transgresse avec une volupté efficace. Il se donne tous les droits d’aller trop loin quand, en face, on a plus peur de violer ses principes qu’envie de la victoire, de faire mordre la poussière à l’adversaire.
Avec Poutine, on peut craindre le pire parce que le pire est l’extrémisme dont il raffole. Intimider, faire peur, gagner, dominer tous ces pleutres, jouir de sa virilité politique et internationale, mépriser cet Occident affaibli, tant d’opportunités sont données aujourd’hui à Poutine pour se croire le maître de tout !
Je ne suis pas sûr que l’envahissement de l’Ukraine orientale soit une stratégie favorable pour le moral des fantassins russes. D’abord, les Ukrainiennes portent la culotte de cheval en choisissant les grandes tailles. Ensuite, elles ont tendance à manifester sans soutien-gorge et à peindre des slogans en anglais sur la poitrine. Tout fout le camp, même l’alphabet cyrillique.
Les plus à plaindre sont les Russes.
Manifestement Donald Trump ne semble pas partager votre avis. Pour lui,
la stratégie de Poutine relève du génie.
S’il avait été réélu, il est plus que probable que le conflit Russie – Ukraine n’aurait jamais pris les proportions actuelles. On va finir par le regretter…
Cette crise met au grand jour les faiblesses, face à un pouvoir fort, de nos démocraties qui font malheureusement preuve en nombre de circonstances de beaucoup trop de naïveté, de crédulité. Car cette crise qui survient aujourd’hui était en germe depuis nombre d’années, donc parfaitement prévisible pour les démocraties occidentales qui n’ont rien fait pour l’empêcher. VP a-t-il caché son jeu avec les épisodes de la Géorgie, de la Crimée, de la Transnistrie, de la Syrie et de son influence en Afrique ? En avons-nous tiré les enseignements ?
VP est un dictateur, déterminé, qui n’a de rêve que de reconstruire l’empire russe et qui n’a lui, parce qu’il est dictateur, de comptes à rendre à personne. Dans ces conditions, c’est s’illusionner que de penser pourvoir l’amadouer par le dialogue diplomatique ou pouvoir le faire reculer en brandissant des sanctions économiques. Comme le soulignait un journaliste spécialiste des pays de l’Est, « nous, les Occidentaux, nous jouons aux dames, lui, il joue aux échecs ».
Aussi longtemps que nous n’aurons pas intégré que VP ne comprend que le rapport de force, nous lui laisserons la voie libre à la réalisation de ses rêves.
Cela fait une dizaine d’années au moins que les pays familiers de la Russie signalent que l’ours est sorti d’hibernation. L’impérialisme qui semblait s’être effondré avec l’URSS était de retour – passant du tsarisme au bolchevisme au régime de Poutine.
Peut-être est-il inévitable dans un pays si vaste où la rudesse des conditions de vie, hormis pour quelques citadins cosmopolites, n’a pas tant changé depuis la fin des mines de sel, rudesse qui n’est pas qu’affaire de climat et de géographie. La Russie a coutume des grands espaces, de conquêtes territoriales de terres qu’on peut aisément brûler en cas de déroute puisqu’on ne saurait toutes les développer.
Dire cela, ce n’est pas haïr les Russes en tant que peuple. On peut apprécier les cultures slaves, sans naïveté quant au péril que constitue la Russie.
Seuls ceux qui ignorent tout de la Russie ne comprennent pas la dimension stratégie évidente de l’accès à un port de mer chaude pour la Russie, scellant la destination de l’Ukraine : la question de la présence d’une minorité ethnique dans telle ou telle ex-république socialiste soviétique est une farce ; d’autant plus que l’URSS a eu régulièrement recours aux mouvements forcés de population, en Pologne notamment (à l’instar de leurs alliés de 1939, l’Allemagne nazie).
Quand on lit des souverainistes revendiqués comme Régis de Castelnau, qui après avoir soutenu les communistes au temps de l’URSS, persiste à soutenir la Russie, on comprend bien qu’ils se masturbent sur la souveraineté russe clairement indiscutable, sur ce président qui donne de la grandeur à son pays. Sauf que cette souveraineté est incompatible avec celles de toutes les autres nations sur leur chemin, pour des raisons de ressources, de stratégie militaire, etc. Ça veut dire nous aussi, nos alliés.
Les pays baltes, la Finlande, la Lituanie et la Pologne ont toutes les raisons d’être inquiètes. Tout le monde s’est moqué d’eux lorsqu’ils ont annoncé ce qui s’est effectivement produit il y a déjà dix ans.
On trouvera bien des minorités russophones dans ces pays et plein de raisons d’envahir tel ou tel territoire (peu importe la formulation : reconnaître l’indépendance de territoires garantie avec des troupes).
En Estonie, il y aurait environ 350 000 Russes ethniques, sur un total de 1 230 0000 habitants.
L’isolation de Königsberg devenu l’enclave de Kaliningrad, par exemple, pourrait bien donner un ou plusieurs prétextes.
Et si l’Europe laisse la Russie piétiner les pays d’Europe centrale, elle se fait piétiner elle-même et peut s’en retourner à la CECA.
Evidemment, dans cette affaire, envoyer un petit financier séducteur auprès d’un mec qui chasse l’ours torse nu en pensant qu’il va le détourner, c’est la prétention typique des petit Français poudrés. Il y a une expression dédiée : Francuski piesek.
Procès à charge de la « brute » Poutine, sans nuances !
Le premier procès à faire, semble-t-il, est celui de la faiblesse de nos démocraties, et notamment du personnel politique européen qui a oublié d’une part que l’Histoire est tragique et d’autre part le retour dans le monde occidental de ce mot honni par la plupart de nos élites : « Nation » !
Il est bien et normal (et c’est son rôle) qu’Emmanuel Macron soit allé à Moscou, malheureusement il a échoué car il ne comprend pas le sens de l’Histoire et Poutine l’a depuis longtemps compris, lui !
Cordialement.
Poutine considère que la disparition de l’URSS a été la plus grande catastrophe du XXe siècle. Son rêve, son ambition est de restaurer la Grande Russie de Pierre le Grand.
Ce qui compte pour lui ce sont les rapports de forces, et chaque fois que les rapports de forces lui semblent favorables il avance ses pions pour se rapprocher de son objectif. Je ne crois pas qu’il soit prêt à tout, auquel cas il aurait déjà envahi toute l’Ukraine. Je ne crois pas qu’il méprise l’Occident. Au contraire, il craint l’OTAN, et ne tient pas à avoir des missiles à ses frontières pointés sur Moscou. Pas plus que les Etats-Unis d’en voir installés à Cuba. Peut-être plus que tout, ce qu’il craint c’est d’avoir pour voisin immédiat une démocratie qui pourrait devenir un exemple pour ses concitoyens.
Il est de bon ton aujourd’hui chez les LR de se moquer des efforts diplomatiques d’Emmanuel Macron. On veut nous enfermer dans une alternative dans laquelle on aurait à décider de qualifier le président de la République de naïf ou de cynique. Ni l’un, ni l’autre. Macron a fait ce qu’il devait faire, tenter tout ce qui pouvait l’être, même si l’espoir était ténu, pour essayer d’éviter l’action militaire. Que n’aurait-on dit s’il ne l’avait pas fait ? Au moins on ne peut plus avoir de doute sur la responsabilité de la situation, elle incombe entièrement à Poutine.
Philippe Bilger essaye de discréditer Emmanuel Macron sur le plan international, rien d’étonnant. Tout est bon pour tenter de sauver une candidate en perdition. Pas plus qu’on ne s’étonnera de ne point trouver un mot sur l’attitude des pseudo-souverainistes qui nous vendaient un Poutine pacifique.
Eh oui, Monsieur Bilger ! Toute la différence entre un chef d’État qui dirige son pays avec les responsabilités de sa charge et ses homologues occidentaux, dépravés, corrompus, qui gouvernent par… cabinets de consulting interposés, sur le dos des citoyens, qui raquent tant et plus en impôts, pour goinfrer les potes, premiers de cordée, à Macron. Je comprends que cela puisse heurter. À la décharge du condamné d’office, je me permets de rappeler qu’il n’a mutilé ni énucléé personne…
@ boureau
« Procès à charge de la « brute » Poutine, sans nuances ! »
Oui, M. l’Avocat général Bilger semble absolument vouloir réclamer la tête de l’accusé Poutine sans lui permettre de s’expliquer…
N’oublions cependant pas que le rôle de ce dernier n’est pas de chercher à se rendre « sympa » envers les pays étrangers mais à défendre mordicus les intérêts de son pays et de ses compatriotes, ce que nos prétendus dirigeants ont eux oublié de faire depuis longtemps de leur côté, parfois en frisant même la trahison.
Il faut aussi reconnaître que l’Occident sous hégémonie étasunienne a aussi accumulé les provocations à l’encontre de la Russie, en n’ayant pas respecté les accords initiaux et en ayant truffé le glacis enserrant la Russie de bases de l’OTAN, ce qui n’était pas très amical.
M. Poutine est-il vraiment une « brute » ?
Il ne semble pas l’être davantage que ses prédécesseurs depuis Ivan le Terrible.
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ces deux passages qui me semblent être le plus importants de votre réflexion.
« Poutine est un professionnel de la dureté face à des amateurs. De la mauvaise foi face à des crédules. Du jusqu’au boutisme face à des adeptes de la mesure. Il est prêt à tout quand les autres ne songent qu’à composer.
[…] Toutes proportions historiques gardées, Poutine me fait songer à un passé très ancien où la première question de Chamberlain à Hitler a été de lui demander « s’il aimait la pêche ». »
Les conditions des rencontres de monsieur Macron avec monsieur Poutine ne sont que l’illustration de la faiblesse de l’Union européenne qui s’est contentée depuis toujours de se placer sous le seul parapluie des États-Unis en se fondant sur sa seule et unique puissance économique. Monsieur Macron, représentant-type de cet ensemble impuissant, ne pouvait que jouer à l’acteur savant face à un « dictateur éclairé ».
Le rapprochement historique avec Munich cependant, malgré les différences évidentes, n’est pas incongru, loin de là. En effet, à l’instar de Hitler qui n’avait qu’une boussole, le « pan-germanisme », monsieur Poutine est en réalité un « pan-russe » qui veut rebâtir une « grande Russie ». Comme Hitler qui, après la crise de 1929 ne bénéficiait pas d’une puissance économique reconnue internationalement, a construit une industrie de guerre sur ses propres fonds, réservant ses liquidités aux paiements internationaux d’acquisition des matières premières et créant une monnaie à usage quasiment exclusivement interne.
Donc, face à des pays qui n’offrent aucune puissance militaire et surtout aucune volonté de s’en servir (« ne pas mourir pour Dantzig », devenant « ne pas mourir pour Kiev »), monsieur Poutine a développé des armes stratégiques dont même les Américains ne disposent pas encore.
En sus il défie la France, non seulement en la personne de monsieur Macron au Kremlin, mais aussi sur son pré carré africain, d’abord en Centrafrique, maintenant au Mali. Qui plus est par l’arrestation de quatre militaires français, affectés à la MINUSCA, en Centrafrique. Quelle réponse a apportée monsieur Macron face à cette provocation ? Pour l’instant, aucune action déterminée, notamment militaire, pour les libérer. Un simple communiqué de la MINUSCA précise :
« Dans un communiqué, la Minusca a « regretté cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique ». « Elle rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’État », conclut la force de maintien de la paix. » Pendant ce temps les mercenaires de Wagner agissent en toute impunité…
Fort de son droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU, monsieur Poutine agit où il veut, comme il le veut en imposant son calendrier et ses méthodes sans que personne, pas même le président des États-Unis, n’y mette un frein. Il faut aussi dire que la parole des Etats-Unis a largement fait défaut lors de l’affaire de l’Irak. Qui plus est, l’intervention de l’OTAN décidée souverainement par les États-Unis contre la Serbie en 1999 était parfaitement illégale en droit international…
Comment alors reprocher à monsieur Poutine l’illégalité de ses décisions ?
Dans ces conditions, monsieur Poutine se sent libre de procéder à ses « Anschluss » russophones successives, les provocations ne pouvant jamais provenir de l’armée russe mais exclusivement des armées des pays frontaliers, notamment en Ukraine, voire dans les pays baltes… Comme en septembre 1939 à la frontière polonaise ?
@ Marc Ghinsberg | 23 février 2022 à 11:32
Excellent post auquel je souscris de la première à la dernière ligne !
Poutine méprise l’Europe.
Qui veut mourir pour l’Ukraine ? personne.
Les ours c’est comme les éléphants, ils ont de la mémoire.
Et Poutine n’oublie pas le coup de Jarnac de l’Occident au Kosovo. Kosovo berceau de la Serbie et occupé petit à petit par les Albanais proches et demandant ensuite leur indépendance. Serbes qui s’étaient battus à nos côtés en 1914. Etonnamment, alors que c’était soi-disant par humanisme que nous sommes intervenus, les USA en suivant installaient une base militaire.
Il ne faudrait pas inverser les responsabilités en nous mettant systématiquement dans le camp du Bien et être ainsi les valets de l’Amérique.
L’Europe est morte à Pristina.
https://www.amazon.fr/LEurope-est-morte-%C3%A0-Pristina/dp/275561496X
Tenez, à propos des Albanais musulmans et de Grand remplacement qui est une légende, il arrive qu’un imam prêche dans la plus grande église de Paris, celle de Saint-Sulpice. Quand le clergé se fait le cheval de Troie.
Le plus beau, le plus magnifique, le plus risible, la cohorte d’experts militaires qui ont défilé sur les plateaux TV.>
Ils n’en savaient pas plus que ma clé à molette.
Des champions du monde ces experts, par divisions entières, bien alignés, nous expliquer que le diable n’avait pas de queue.
Ils n’ont aucune honte à s’exposer, parler dans le vide, il ne leur manquait plus que le treillis satin pour défiler, ils ouvraient la bouche comme un poisson rouge dans un bocal. Ils ont ravi comme à leur habitude, la vedette aux Pieds nickelés tout en les faisant revivre.
Ils sont sortis de leur boîte, pas avares de conseils, si les Ukrainiens devaient compter sur ces taouailles pour les défendre… Enfin ils doivent en rire eux aussi, les Ukrainiens, l’Europe qui leur tend les bras, mais qui leur montre pour l’instant des colonnes de ventilateurs.
Et pour finir la plus belle :
leJDD
« Crise ukrainienne : voici les trois scénarios qui s’offrent à Vladimir Poutine après l’envoi de troupes russes ».
On n’a pas fini de rire. Poutine ne fait que cela, écouter ces taouailles.
—
Je fais partie de ceux qui croient qu’en face d’un « fou » il faut mettre un fou, qu’aurait fait Trump ?
À l’époque où le rugby était parfois violent (sport de voyous joué par des gentlemen), quand le coup de tatane était toléré, il fallait faire de même en face, ceux qui étaient spécialistes du coup de « ligot » étaient connus, il suffisait d’avoir le même dans l’autre camp, je peux assurer que la rencontre se passait sans problèmes.
Il suffit d’avoir la longueur de crampons adaptée.
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La Une du Volatile cher à Mongénéral se moque allègrement des gesticulations de notre Président devant Poutine.
Il est vrai que ce dernier l’a baladé gentiment ainsi que les partenaires européens.
Le plus risible est que notre Ségo nationale en appelait à Mongénéral qui aurait apporté ses lumières dans une telle situation.
Elle devait faire référence à « Mémoires d’espoir » et au passage où de Gaulle interpellait Khrouchtchev qui lui disait qu’il avait la bombe atomique.
Vous avez deux heures, je relève les copies, « Macron n’a pas lu Mémoires d’espoir ».
L’Europe et ses sanctions, Poutine s’en moque comme de sa première chemise.
Le 15 février 1989, les Soviétiques se retirent d’Afghanistan.
Des chars de l’Armée rouge traversent le « pont de l’amitié » sur l’Amou-Daria, marquant la frontière entre l’Afghanistan et l’Ouzbékistan, le 15 février 1989, dernier jour du retrait soviétique d’Afghanistan / AFP
Le 15 février 1989, Abdul Qayum s’est joint à la foule enjouée venue voir sur « le pont de l’amitié », enjambant le fleuve-frontière entre l’Afghanistan et l’ex-URSS, les dernières troupes soviétiques quitter le pays.
<
Les Ukrainiens s’y préparent.
I HAVE A DREAM !
J’ai rêvé que les chars russes venaient nettoyer tous ceux qui terrorisent les banlieues.
J’ai rêvé que Poutine était élu chez nous à la place de tous ces candidats chiffes molles islamogauchistes.
J’ai rêvé que Zemmour, viré du pouvoir par la mafia des maîtres chanteurs en parrainages, était son Premier ministre.
Hélas je me suis réveillé, ce n’était qu’un dream.
Ce matin, ô joie, j’ai reçu le tract de Zemmour dans la boîte aux lettres, son programme est sublime, je vais l’encadrer.
Zemmour c’est notre Martin Luther King blanc qui lutte contre le racisme macronien anti-Blancs anti-France des hordes racialistes indigénistes islamogauchistes criminelles qui veulent éradiquer notre race.
White Lives Matter, telle sera notre devise face au facho nazisme BLM.
Tous laisse à penser que les sanctions économiques contre la Russie ne serviront à rien. La Russie est parfaitement autonome en matière d’énergie et même sur le plan alimentaire. Quant aux composants électroniques, la Chine se fera un plaisir de les lui fournir, comme elle l’a toujours fait.
Cuba a connu un blocus pendant plus d’un demi-siècle, ce qui n’a pas eu grand effet. Idem pour l’Iran qui subit un blocus depuis 1985.
Cela a surtout pénalisé Peugeot qui ne pouvait plus lui vendre ses voitures.
Les conséquences économiques et commerciales risquent d’être désastreuses pour certains pays comme la Pologne et l’Allemagne dont les besoins en gaz dépendent essentiellement de la Russie.
Mais heureusement pour eux les E-U sont prêts à affréter leurs gros méthaniers pour leur vendre leur gaz de schiste à un prix intéressant.
Pour la France aussi cela va se traduire par un sérieux manque à gagner. En particulier pour les producteurs qui vendaient aux Russes leurs produits agricoles, pour nombres de petits industriels qui fournissaient des pièces détachées, pour le tourisme aussi car les Russes sont de bons clients dans les restaurants et les hôtels.
Les perdants ne sont certainement pas les Russes dans, ce conflit, mais les Européens !
Je tombe des nues !
@ hameau dans les nuages
C’est intéressant de nous rappeler ce que disait Poutine de la reconnaissance du Kosovo : « inconséquents », « Le précédent du Kosovo est horrible et va faire voler en éclats tout le système existant des relations internationales. C’est un boomerang qui va un jour leur revenir dans la gueule ».
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@ Giuseppe
« Poutine méprise l’Europe. Qui veut mourir pour l’Ukraine ? personne. »
Pas plus que pour la Tchécoslovaquie en 1938 ou la Pologne en 1939, pas plus que pour toute l’Europe centrale en 1945 (dans la série des Munich, on oublie trop souvent Yalta). L’Europe est donc méprisable.
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@ Exilé
Je conçois que vous trouviez épatante l’idée d’un homme fort qui se bat pour votre pays. C’est vrai que vu de la France, c’est un OVNI.
C’est très drôle d’écrire dans le même temps que ce n’est pas amical pour la Russie qu’un pays limitrophe accueille de bases de l’OTAN : les pays ennemis objectifs de la Russie devraient-ils être sympa envers la Russie ? Ces pays-là ne devraient-ils pas mordicus soutenir leurs intérêts et ceux de leurs compatriotes ? En gros, un homme fort, ça vous fait bicher, mais que hors d’Europe ?
En gros, vous trouvez comme argument à la gloire de Poutine le fait que les pays qui l’entourent ne sont pas des pays de soumis comme les Français.
Dites-vous bien que la France des soumis et lâches, à force, devra bien se débrouiller seule avec sa colonisation constante par l’Afrique, sans le secours tant demandé des pays d’Europe centrale, puisque les Français, à votre instar, se croient légitimes pour blâmer les choix stratégiques des pays d’Europe centrale – qui ont globalement misé sur l’OTAN parce qu’ils ont bien compris que seul l’OTAN compte pour la Russie de Poutine, pas l’Union européenne, pas l’Union européenne des petits bras qui applaudissent des deux mains l’apparition d’un homme fort qui se gausse de leur impuissance. Seule l’Ukraine s’est fiée à l’Union européenne en abandonnant son arme nucléaire.
Qui défend le plus constamment l’abominable Poutine, parmi les candidats à la présidentielle ? Zemmour. Raison de plus pour ne pas voter pour lui.
Macron diplomate de paccotille et sa diplomatie aigre-douce !
Qu’est-ce que c’est que ce président brouillon qui fait « uniquement » de la com et non de la diplomatie et ne sait pas garder sa langue ?
C’est ainsi qu’il n’avait pas plus tôt fait annoncer bruyamment par des médias en transes qu’à la suite de ses « bons offices », Poutine et Biden allaient se rencontrer en vue de trouver une solution diplomatique à la crise ukrainienne que le leader russe démentait et reconnaissait dans la foulée l’indépendance des deux régions « séparatistes » de l’Ukraine.
Une suite logique à l’entretien camouflet d’EM avec ce même Poutine qui avait jugé le président français comme un interlocuteur « inapproprié » (sic).
Quelle humiliation et quelle gifle !
Or si Macron s’occupait enfin de la France au lieu de se disperser telle une girouette, on n’en serait pas là et il se ferait sans doute mieux respecter par ses homologues étrangers ! Au lieu de cela, s’exposant partout et se cherchant une dimension internationale qu’il n’aura jamais à s’obstiner dans ses petites manoeuvres de valse hésitation, contradictions, séduction et jusqu’au reniement de son propre pays. Tout le contraire de ce que l’on attend d’un chef d’Etat droit dans ses bottes, volontaire, éclairé, suscitant l’adhésion et dont la ligne de conduite ne dévie pas au fil des obstacles, des tempêtes ou des interlocuteurs rencontrés.
Quant au rôle de l’OTAN dans l’histoire, je ne peux que partager les remarques d’Exilé. On voit mal Poutine continuer à se laisser encercler sans réagir, sachant qu’à ses yeux ladite OTAN, ce sont d’abord les Etats-Unis d’Amérique à sa porte, grignotant peu à peu de par leur influence les pays de l’ex-URSS. Tandis que Poutine, lui, ne rêve et ne travaille depuis son avènement qu’au rayonnement de la grande Russie.
L’OTAN, un caillou dans la chaussure de Poutine, mais pas que…
Il y a une tactique simple avec ce genre d’individus qui ne comprennent que la force : agir puis aviser, pas le contraire !
Le prévenir que nous ne resterons pas inactifs s’il ignore les traités et accords signés et s’il passe les limites admises, sans lui dire ce que nous avons en tête.
Il ne respecte pas l’ordre diplomatique, il faut faire de même commercialement:
– interdire à ses navires marchands de toucher nos ports ou les y bloquer pour des raisons de contrôles douaniers et sanitaires, interdire nos aéroports à ses avions commerciaux, les Nigérians nous l’ont fait lors des essais atomiques de Reggane en 1960
– bloquer les comptes bancaires des oligarches et tous services numériques sans les prévenir, les laisser le découvrir
– virer ses diplomates, les Maliens nous l’ont fait récemment comme l’avaient fait aussi les Nigérians en 1960
– nous l’avons fait récemment aux Turcs avec succès en envoyant une frégate dans les eaux grecques où les Turcs lançaient une campagne d’exploration pétrolière.
Lorsqu’il passe à l’action, sans le prévenir, immédiatement prendre des sanctions, 24 heures après les avoir mises en place, l’en aviser officiellement.
Pas d’action guerrière, seulement semer le bazar dans ses services commerciaux et relations internationales.
Rien de nouveau.
On ne joue pas aux bisounours avec un zèbre pareil !
Historiquement l’Ukraine n’existe pas ou alors l’Occitanie existe… en dehors de la France ?
Par ailleurs, Poutine est-il vraiment libre de ses mouvements ?
Sa politique est plutôt la résultante des luttes intestines de groupes qui se combattent férocement:
– les services de renseignement
– l’armée
– le business russe (qu’il ne faudrait pas confondre avec les oligarques)
– le complexe industriel (Gazprom par exemple) à savoir les fameux oligarques !
– les « régions »
– l’intelligentsia nationaliste
– l’opinion publique qui existe quoi qu’on en dise et pense…
Le poète Fiodor Ivanovitch Tiouttchev (1803 – 1873) avait dit que la Russie était imprévisible, mais de Gaulle l’avait dit aussi !
Prendre parti est assez idiot à moins d’être américain et de souhaiter une guerre en Europe pour éliminer un concurrent redoutable et reconstruire comme en 1945 une Europe détruite par un conflit dévastateur…
Je sens que je vais me faire des amis ici !
Au fait, question brutes, n’en avons-nous pas aussi une belle collection à la maison, y compris là où il ne devrait pas y en avoir dans un pays qui se prétend civilisé ?
Faut-il négliger la prédiction d’Huntington, en 1996, dans « Le choc des civilisations » ? La crise de l’Ukraine ne sera pas pacifique, comme la séparation de la Tchéquie et de la Slovaquie, mais elle sera moins violente que l’éclatement de la Yougoslavie…
M. Bilger est plaisant.
Qui embargote, qui martyrise, qui ment, qui envahit, qui bombarde, qui tue, qui déstabilise depuis 30 ans : Cuba, Iran, Serbie, Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Ukraine, Venezuela et autres ?
QUI ?
M. Poutine est très clair. Il a fait rappel en 2008 des limites de l’OTAN telles que promises en 1991. Il a demandé par écrit en 2022 de le confirmer. Refus.
Il a en outre constaté que les accords de Minsk n’étaient pas respectés, que l’autonomie n’était pas accordée aux provinces russophones. Il est passé à l’action.
Très clair. Il n’était pas nécessaire de passer 6 heures avec lui à le « torturer ». En 6 minutes M. Macron devait le comprendre.
Poutine joue aux échecs, les dirigeants occidentaux jouent aux billes ! Il suffirait (je crois) que les Occidentaux renoncent à installer l’OTAN et ses missiles aux frontières de la Russie. Lorsque l’URSS a voulu installer des missiles à Cuba, JFK a vivement réagi et on a frisé un conflit mondial.
Une première lecture en diagonale du billet a fait que naturellement, je l’ai relu attentivement, cette fois. Néanmoins la première lecture était déjà suffisamment éclairante pour comprendre qu’il s’agit d’un réquisitoire contre Poutine, accusé de toutes les déviances et présenté comme un dictateur.
Outre le fait qu’il est toujours moins dangereux de dénoncer les dictateurs des autres Etats, il convient d’observer que Poutine n’a jamais, en guise de chantage éhonté, sucré les emplois des personnels soignants, comme il n’a jamais mis au chômage forcé, les récalcitrants à se faire injecter les doses « excrémentielles » de Pfizer & C° mais le dictateur, ce serait néanmoins Poutine !?!
Ainsi le président de la Fédération de Russie serait un manipulateur, limite schizophrène, qui dit tout et son contraire ? Moi, à la lecture de cette description, c’est plutôt le faciès hideux de Macron qui m’apparaît. Pourtant j’ai fait un effort pour remettre les images qui parvenaient à mon cerveau dans l’ordre. C’est alors que m’est apparue l’effigie (et je suis poli) de Véran, sur lequel – à en croire la description faite de Poutine – ce dernier déteint incontestablement, puisqu’en moins de trois semaines, le futur condamné potentiel qui nous tient lieu de ministre de la Santé a promis la levée des restrictions, avant de littéralement menacer d’une quantité de doses futures de vaccins, qu’il imposerait selon son gré, ses instructions ou… sa folie ?
Si des chroniqueurs patentés ont intérêt à faire profil bas sur les dérives de la démocratie, ce sont bien ceux de France et de Navarre, quel que soit leur talent. Parce que franchement, après un quinquennat de Macron, comparé sans la moindre retenue à Hitler ou traité ouvertement de fou furieux, il y en a qui ne doutent décidément de rien, nom de Dieu !
Vous avez raison : pour comprendre Poutine, il faut adopter la méthode psychologique. Moyennant quoi, contrairement à ce que prétend une sous-littérature (« Qui est donc le mystérieux Monsieur Poutine ? »), il est très facile à comprendre.
Premièrement : c’est un espion du KGB. C’était son rêve d’enfant, il l’a réalisé, et il n’a jamais cessé de l’être. Autrement dit, ce n’est pas un espion ordinaire : c’est le représentant d’une police politique ayant procédé à des massacres innombrables au service d’une idéologie totalitaire. Il a entièrement embrassé la mentalité correspondante, et il ne l’a jamais abandonnée.
Deuxièmement : c’est un bandit. Au sens le plus littéral du terme. C’est un voyou, un délinquant, un professionnel du crime organisé. Il l’était déjà dans sa mentalité, du temps de son enfance (bagarreur, etc.) ; il l’est devenu concrètement dès qu’il a accédé aux responsabilités. Bien avant de devenir président.
Lorsqu’il était maire adjoint de Saint-Pétersbourg, ses administrés n’avaient rien à manger du fait de l’effondrement économique. Un représentant de la municipalité a été envoyé en Allemagne, pour négocier l’échange de denrées alimentaires contre du pétrole. Poutine est parti sur ses traces, l’a court-circuité, a obtenu le ravitaillement demandé… et les Pétersbourgeois n’en ont jamais vu la couleur.
Ce fut le premier pas du pillage systématique de la Russie qui lui a permis de devenir l’un des hommes les plus riches du monde. Comment croire qu’il soit possible de négocier avec un homme capable d’affamer son propre peuple pour s’enrichir ?
Ce profil psychologique terrifiant coïncide exactement avec la mission qui lui a été confiée par l’histoire. Quand le KGB a compris que l’URSS allait s’effondrer, il fut chargé de mettre à l’abri les richesses du pays. Les chefs de la police politique sont donc devenus, en secret, propriétaires de fait de la Russie : usines, pétrole…
Petit détail : ils étaient certes des assassins professionnels, mais ils étaient aux ordres du Parti communiste. Qui devait, dictature ou pas, composer avec les réalités de la politique. Intérieure et internationale.
Une fois l’URSS disparue, le Parti a été interdit. Le KGB, lui, est resté. Et il a pris le pouvoir. Pour être certain de le conserver, il l’a délégué à l’un des siens : Vladimir Poutine. Une bande de voleurs et d’assassins professionnels, dépourvus de tout frein moral et de tout obstacle institutionnel, a donc pris les pleins pouvoirs à la tête de la première puissance nucléaire du monde.
Forcément, ça allait bien se passer…
Troisième trait de caractère de Poutine, qui découle des deux autres : c’est un menteur professionnel. Un as de la dissimulation. Un homme qui ne tient jamais sa parole. Cette qualité essentielle de l’espion et du bandit, Poutine la maîtrise à la perfection.
On l’a vue à l’œuvre ces jours derniers : un jour il utilise l’expression la plus obscène qui soit pour dire que l’Ukraine sera bien obligée d’appliquer les accords de Minsk, quelques jours plus tard il reconnaît l’indépendance des enclaves séparatistes, ce qui aboutit à renier les accords de Minsk.
Un jour il promet qu’il n’a nullement l’intention d’envahir l’Ukraine, quelques jours plus tard il donne l’ordre à l’armée russe d’envahir l’Ukraine.
Et qu’on ne me dise pas que le mensonge et le revirement sont l’ordinaire des hommes politiques. Nous sommes bien au-delà, dans un monde parallèle fait d’une histoire inventée et de menaces imaginaires, où aucune parole ne tient, aucun traité n’est crédible.
Dans ces conditions, qu’est-il possible de faire ? Pas grand’chose, sinon ce qu’avait préconisé l’ambassadeur américain George Kennan au début de la guerre froide : le containment. Application simultanée de la force, toujours, et de la diplomatie, quand c’est possible. Ne pas se faire d’illusions. Attendre que ça se passe.
Il ne faut, bien sûr, pas céder à la tentation de la repentance. Ni celle, sincère et bien intentionnée, des authentiques russologues qui assurent que l’Occident a trop forcé sa main après la chute de l’URSS (dont George Kennan, curieusement).
Ni celle, de mauvaise foi et masochiste, des poutino-lécheurs qui se frottent les mains au vu des revers américains.
Croit-on sérieusement que, si l’OTAN n’avait pas émis, en 2008, une vague promesse d’admission de l’Ukraine dans un futur non précisé, les couinements poutiniens auraient été moins stridents ? Croit-on sérieusement que si la Pologne n’avait pas été admise dans l’OTAN, Poutine n’aurait pas cultivé son obsession d’asservissement de l’Ukraine ?
S’il n’y avait pas eu l’OTAN, il aurait trouvé autre chose.
Seul l’art consommé de la dissimulation pratiqué par Poutine permet à d’insondables naïfs (dans le meilleur des cas) de s’imaginer que si seulement l’Occident « lui tendait la main », alors il « fendrait l’armure » et nous embrasserait sur la bouche / bouterait les Sarrasins hors du 93 / donnerait la fessée aux communistes chinois.
La main, nous l’avons tendue cent fois. Nous n’avons reçu que des claques en retour.
Ajoutons à cela que sur le tard, Vladimir Poutine manifeste les symptômes du vieux fou qui délire. Il s’enferme dans un autoritarisme croissant. Il n’écoute plus personne, hormis quelques très proches qui lui disent ce qu’il a envie d’entendre. Ses propos font sérieusement douter de sa santé mentale.
Même physiquement, la dégradation est patente: l’immense chef d’État « qui chasse l’ours torse nu » est avachi sur son fauteuil, son visage est grimaçant, il s’abîme dans le sarcasme et dans l’insulte.
Accoler les mots Macron et empathie paraît bien équivoque.
Narcissisme et besoin de séduction caractérisent bien mieux le personnage, qui non seulement ne manifeste aucune empathie pour ses compatriotes mais est même réputé pour n’avoir aucun attachement pour ses fidèles qu’il jette au gré de ses besoins sans aucune considération proche d’un quelconque sentiment d’amitié.
Sur l’affaire ukrainienne, la Russie est un pays pouilleux et corrompu, l’Ukraine est aussi un pays pouilleux et corrompu qui a en plus le désavantage d’être le pantin de l’aile va-t-en guerre du complexe militaro-industriel américain ; ces querelles de chiffonniers nous concernent d’autant moins que le soutien aux Ukies donnera le prétexte de soutirer l’argent des nations contributrices nettes de l’UE au détriment de leurs citoyens.
Faisons preuve d’égoïsme sacré ; non seulement ça nous sera bénéfique sur le coup, mais ça nous entraînera pour les prochaines hordes migratoires.
@ GERARD R. | 23 février 2022 à 12:13
« À la décharge du condamné d’office, je me permets de rappeler qu’il n’a mutilé ni énucléé personne… »
Votre poutinophilie et votre haine de Macron vous font dire des sottises, pour rester poli.
Ainsi Macron a donné l’ordre, sans doute à son ministre de l’Intérieur, de mutiler sciemment de pauvres Gilets jaunes ultra pacifiques (j’imagine que c’est là votre subtile allusion) alors que de son côté Poutine, respectueux de son peuple, de ses voisins et de ses alliés n’a jamais directement ordonné le moindre emprisonnement arbitraire, le moindre assassinat politique, la moindre invasion.
Comment peut-on proférer de telles stupidités sans rougir de honte, à moins d’y voir son propre intérêt ?
Des divers procès en insuffisance que devrait permettre une campagne électorale dans laquelle il daignerait s’impliquer, celui à dresser à l’encontre du Président sortant à propos de son action internationale paraît celui qui emporterait le plus aisément un verdict sévère. Du Liban au Mali, des sous-marins australiens à ses initiatives européennes, de ses relations avec Trump à celles avec Poutine, il ne peut se prévaloir d’aucune réussite. Macron est un piètre diplomate, un enfant de chœur lancé dans le grand bain sans savoir nager.
Comment pouvait-on imaginer qu’il puisse un instant ne serait-ce qu’égratigner le dirigeant russe, au pouvoir depuis vingt-trois ans, quand, pas même un mois auparavant, il s’était fait chasser d’un pays francophone africain par un colonel putschiste d’opérette en poste depuis dix mois ?
La diplomatie est un monde de requins… de requins apparemment courtois, mais qui, de sang-froid, sont sans pitié face à un adversaire ne disposant pas des bonnes cartes. Et Poutine, en ce domaine, est un spécimen hors pair, d’autant plus qu’à ces qualités indispensables, il ajoute une vision fantasmée de l’avenir de son pays, bénéficie d’une indépendance totale quand il manœuvre et est soutenu par une forte majorité de son peuple, contrairement aux idées reçues de l’Occident, qui croit encore que Navalny est le futur Walesa de Russie.
Macron est arrivé nu au Kremlin, avec son sourire d’acteur, son empathie de bonimenteur et sa conviction de pasteur en charge d’âmes. Pire, s’étant autoproclamé médiateur, il ne disposait même pas d’un mandat clair. Il avait déjà agi de même au Liban et l’on sait quel fiasco s’en est suivi… Même le lendemain, à Kiev, en lui disant tout de go qu’il n’avait pas eu le temps d’écouter sa conférence de presse moscovite, Zelensky lui a signifié son peu d’importance dans le règlement du conflit.
L’attitude de chevalier blanc solitaire qu’a adoptée l’ex-banquier a, une fois de plus, porté préjudice à la réputation internationale de la France, mais aussi démontré crûment les faiblesses de l’Europe, son absence totale en matière de moyens de défense, sa frilosité quant à la riposte à une éventuelle agression russe contre l’Ukraine, mais aussi les divergences de ses membres vis-à-vis de l’OTAN et des Etats-Unis. Tout cela, Poutine le savait avant de recevoir le « Président de la France et de l’Union européenne » – à cinq mètres de distance -, en a joué… et s’est beaucoup amusé.
Pour que cette « rencontre de la dernière chance » puisse avoir un semblant de crédibilité et une infime chance de réussite, il aurait probablement fallu que Macron soit accompagné à Moscou par Olaf Scholz et Ursula von der Leyen, pour donner l’illusion à Poutine que l’adversaire européen était cette fois uni… Bien que, dans son esprit, le seul avec lequel il accepte d’en découdre, éventuellement d’en tenir compte, soit les Etats-Unis.
Pour l’heure, nous en sommes aux sanctions, qui risquent de nous être plus préjudiciables qu’elles le seront pour Moscou… L’ogre russe en tremble… à force d’en rire.
Une politique étrangère ne s’invente pas en quelques jours. La ridiculisation de Macron face à Poutine est le fruit de 15 ans d’atlantisme débridé de notre président et ses deux prédécesseurs. Poutine et Biden réduisent l’Europe à ce qu’elle est : un nain qui ne veut pas se défendre.
Presque en même temps l’un rabote l’Ukraine, tandis que l’autre officialise la commande de 500 chars de la Pologne. Dans la crise ukrainienne, les deux parties, russe et américaine, ont d’ailleurs des intérêts communs qui aboutissent à la vassalisation de l’Europe de l’Ouest dans l’Alliance atlantique et des pays de l’ex-URSS dans la sphère russe. L’Europe c’est la paix (?) dans la servitude.
Les allées et venues de Macron sont pitoyables : ses déclarations de désescalade le décrédibilisent face au cynisme de l’administration Biden et du tsar Poutine. Ses paresses diplomatiques (qui n’ont fait que continuer celles de Hollande et Sarkozy) finissent par le rattraper. Parce qu’au tableau des échecs ne figure pas seulement l’Ukraine (qu’il fallait convaincre d’appliquer les accords de Minsk) mais aussi le Mali (où il se fait surprendre par deux coups d’Etat), le Liban (où il ne trouve pas les bons responsables), les sous-marins australiens (archétypal du dédain américain).
Franchement, lorsqu’Emmanuel Macron est allé à Moscou pour négocier, ou du moins tenter de négocier, ce n’était ni pour les vertus du coeur qui lui seraient chères, ni celles de l’âme ou par bienveillance, mais simplement parce que d’une part, c’est son rôle en tant que Président de l’U.E. et d’autre part, parce que dans cette période préélectorale, en cas de réussite, cela aurait pu lui rapporter des voix en montrant sa puissance diplomatique et son savoir-faire dans ce domaine international.
Je ne suis pas naïve et lui n’est pas un simple bon apôtre.
Or, cela s’avère plutôt une humiliation. Les belles paroles de notre beau parleur n’impressionne pas l’être froid, imperméable et terre à terre qu’est Poutine.
Si cette situation n’était pas grave, je rirais de bon coeur en observant les réactions actuelles de la gauche, de toute la gauche, de la macronie à l’extrême gauche, furieuse contre Vladimir Poutine (*) et n’ayant pas de mots assez forts contre lui, ce Président dictateur guerrier.
Ils découvrent la dictature communiste.
Fils d’un soldat de l’Armée rouge, il a été formé par les camarades soviétiques au KGB dès 16 ans puis il a travaillé au KGB en RDA, pour l’URSS. Comment s’étonner de ses méthodes musclées sans reconnaître celles, fortes et souvent inhumaines, employées par les Soviets pendant 70 ans ?
Car cette gauche qui semble si surprise aujourd’hui, se rappelle-t-elle de l’envahissement par les chars soviétiques de Budapest en 1956 et de l’Armée rouge (2 500 morts et 20 000 blessés) qui tiraient sans vergogne sur la population (mon premier souvenir politique) ?
– de Prague en 1968 envahie par 400 000 soldats soviétiques déterminés (90 morts et 200 blessés) ?
– de l’état de siège en Pologne en 1981 avec des chars à Varsovie, des mineurs tués en Silésie, des cadres syndicaux (8 à 10 000) internés dans des camps, de la censure sur les écrivains, et de la répression envers les opposants au régime ?
C’était pourtant hier.
Cette crise, par ailleurs, permet aux Américains, à l’OTAN et à l’U.E. dont notre Président, d’exister en montrant eux aussi leur petits muscles face à l’ogre sans affect qu’est M. Poutine. Une façon de redorer leur blason face à une opinion blasée par leur politique respective.
La peur du virus s’éloignant à son tour, la peur de la guerre permet de continuer à tenir les peuples en se montrant indispensable.
Ne soyons pas naïfs, si M. Poutine est intransigeant, les Américains installés sur des bases militaires un peu partout dans le monde se prennent pour les gendarmes du monde et ne sont pas des petits enfants de choeur non plus. La liste des erreurs qui leur sont imputables depuis 1945 n’est pas très brillante.
Quant aux provinces du Donetsk ou du Lougansk convoitées par M. Poutine, si elles se sentent plus proches de la Russie que de l’Ukraine, pourquoi ne pas effectivement faire voter les habitants et négocier leur rattachement à la Russie ?
Je ne me souviens pas avoir entendu nos belles âmes s’insurger de la partition de la Tchécoslovaquie ou un peu plus récemment de la séparation du Kosovo et de la Serbie. Forcément, avec d’un côté les méchants Serbes orthodoxes et de l’autre les gentils Kosovars musulmans… rien que de très normal. Pourtant, cela démontre aussi, en passant, la difficulté pour des cultures différentes de cohabiter, n’en déplaise aux partisans de la multiculture.
Dans ce dernier cas, l’OTAN a acté, peut-être contrainte et forcée, cette séparation sans en faire toute une histoire.
Si au lieu d’imposer la volonté des uns, offensifs et conquérants, aux autres avec leurs principes fermes mais révolus, on faisait voter les peuples, en tenant compte du résultat de leur vote évidemment, on aurait moins sans doute de guerres absurdes.
En tout état de cause, pour l’instant, je ne prendrai pas partie d’autant que notre Président en campagne (sans l’être officiellement) va s’en servir pour éblouir les naïfs…donc sans moi.
Si Poutine se transforme en chef de guerre tuant sans vergogne je réviserai mon jugement immédiatement.
(*) je ne mettrai pas les initiales VP pour parler de Poutine… à ne pas confondre avec VP (Valérie Pécresse)… simple plaisanterie de ma part.
@ Michelle D-LEROY
« Or, cela s’avère plutôt une humiliation. Les belles paroles de notre beau parleur n’impressionne pas l’être froid, imperméable et terre à terre qu’est Poutine. »
S’il n’y avait que Macron… les propos de Biden hésitant à qualifier cela d’invasion… bref…
C’est un échec du bloc occidental.
Ce n’est plus l’heure des « sanctions ». Les répercussions vont se faire sentir bien au-delà de l’Ukraine. Xi Jinping suit la situation. Poutine est un sombre idiot. S’il prouve que les US et l’OTAN n’ont pas de dents, Taïwan est le suivant sur la liste.
Poutine va avoir du sang sur les mains. Et pas qu’en Ukraine. Et pas qu’à Taïwan. Et pas qu’un peu.
ばか.
Quel est le seul candidat chez nous qui a compris qu’il fallait soutenir les Russes face à ces barbares criminels USA-UE qui passent leur temps à créer des guerres dans le monde entier ?
Zemmour bien sûr, rendons-lui grâce pour ce soutien, raison de plus pour voter pour lui ou bien glisser dans l’urne un carton inscrit Zemmour dessus s’il est éliminé par les manoeuvres diaboliques de Macronescu.
Zemmour est décidément trop intelligent pour ce peuple veau trépané par la propagande.
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@ F68.10 | 24 février 2022 à 00:26
« Poutine va avoir du sang sur les mains. Et pas qu’en Ukraine. Et pas qu’à Taïwan. Et pas qu’un peu.
ばか. »
Hahaha 🤣 c’est la meilleure celle-là LOL
Poutine pour le moment a beaucoup moins de sang sur les mains que votre Macron qui a fait exploser tous les compteurs criminels du pays grâce à vos potes arabo-africains envahisseurs musulmans islamistes.
Votre moratoire est un échec, avouez-le.
La psychologie de Poutine est celle de tout être humain.
Ne sommes-nous pas tous tentés de répondre à la violence par la violence ?
Suffit de lire certains commentaires ici, aussi bien que les réactions habituelles de nos politiques, de se rappeler l’opération vengeresse des USA en Afghanistan, et quelques mois plus tard en Irak, etc. etc. l’actualité aussi bien que l’histoire confirment cette loi humaine venue du commencement du monde, la violence appelle la violence, la violence est contagieuse, elle se répand comme la peste.
La présence de l’OTAN en Ukraine est une violence inadmissible aux yeux de la Russie. La Russie a dit « stop ! » à de très nombreuses reprises et, n’étant pas entendue, a fini par répondre par la violence.
L’autre a toujours tort d’user de violence, mais, et nous ?!?
Macron discutant avec Poutine était dans l’apparence, je suis d’accord avec vous, M. Bilger. La France serait entendue si elle était libre. Vassale, via l’UE et l’OTAN, des USA, que peut dire et faire la France sur la scène du monde ?
Il est reproché à Poutine et à la Russie de ne connaître que les rapports de force, mais, et nous ?!?…
La France pourrait, devrait, sortir de l’unanimité otanienne accusatrice et donner librement son point de vue, dire courageusement les choses telles qu’elles sont.
La bombe nous protège mais n’est-ce pas folie pure que de compter sur elle ?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, pour parler juste…
Lire ici les expressions de Schadenfreude des commentateurs macronophobes et poutinolâtres qui se gargarisent de la prétendue humiliation diplomatique de Macron et célèbrent encore et toujours la force brutale du « joueur d’échecs » russe (j’ai failli écrire soviétique).
Lire encore ici les commentateurs les plus extrêmes gloser sur Macron « le psychopathe » qui ne trouvent rien à redire aux discours et aux actes de Poutine dont, pour le coup, le caractère sociopathe transparaît maintenant depuis plusieurs années.
Lire enfin ici les commentateurs qui se sont mués d’épidémiologistes/virologues en stratèges planétaires et, gageons-le, bientôt en chefs de guerre (mais de quel côté ?)…
Lire tout ceci et voir que, comme prévu, le prétendu joueur d’échecs a balayé les pièces, renversé la table et est en train de coller un bourre-pif à l’Ukraine ce qui causera au passage des morts, sans doute par milliers, militaires comme civils, me laisse un goût amer.
Mais ne vous dérangez pas pour moi, continuez à gloser sur les mérites comparés de X, Y ou… Z qui, sur ce bord-là notamment, lèchent ostensiblement le c.. du soviet suprême.
Patriotes en peau de lapin.
À l’heure où Poutine vient d’ôter le cache-sexe des « minorités ethniques injustement persécutées parce qu’on leur interdit de parler le russe », en lançant une bonne vieille attaque militaire des familles contre l’Ukraine tout entière (et en la revendiquant), il convient de s’interroger sur cette curieuse propension à estimer Emmanuel Macron « humilié » à tout bout de champ, qui s’illustre à nouveau sur ce fil de commentaires.
Serait-il possible d’avoir la décence élémentaire de ne pas tout ramener à de mesquines querelles partisanes nationales, au moment où telle Ukrainienne d’une cinquantaine d’années, torturée il y a peu dans les prisons des enclaves russes du Donbass, manifeste sa résolution d’aller « acheter un fusil, ou une mitrailleuse », pour défendre son pays ?
Qu’est-ce que c’est que ce vocabulaire, et qu’est-ce que c’est que ce concept ? Comme si l’humiliation était une notion valide en politique étrangère… On n’est pas dans une cour d’école, on n’est pas dans le cabinet d’un psychanalyste et on n’est pas, non plus, dans un stade de foot.
J’étais pour ma part légèrement agacé par l’entrevue entre Macron et Poutine, qui s’inscrivait dans cette tendance gaulliste visqueuse consistant à vanter la générosité et l’intelligence françaises, toujours promptes à faire prévaloir le dialogue, face à l’imbécillité agressive de ces gros bourrins d’Américains préférant sortir leur gros canon.
On a vu le résultat.
Fallait-il, pour autant, ne pas y aller ? En quoi cela aurait-il amélioré l’issue ? En rien, naturellement. Face à un bandit fou et sanguinaire tel que Poutine, il est évident que toutes les puissances du monde libre devaient faire leur possible en faveur de la paix (et doivent toujours le faire), aussi minces que soient les chances de réussite.
D’ailleurs, même si l’on tient à analyser les choses avec cette grille de lecture de bande dessinée, Macron n’a nullement été « humilié » par Poutine. Celui-ci lui a accordé pas moins de cinq heures de son temps, ce qui n’est pas précisément une façon de faire savoir que l’on tient son interlocuteur pour quantité négligeable.
Et Poutine a estimé, après la rencontre, que certaines idées soumises par la France étaient positives. On sait maintenant qu’il s’agissait d’aboutir à une forme de neutralisation de l’Ukraine, inacceptable par cette dernière. Et Poutine a décidé de tenter cette neutralisation par la force militaire, en exigeant, maintenant, une « démilitarisation » du pays au son du canon.
Ce à quoi il convient de répondre : BEN VOYONS !
Curieuse façon de réagir, pour des commentateurs dont beaucoup soutiennent Éric Zemmour, alors que ce que celui-ci propose, en la matière, c’est… une conférence réunissant la Russie et l’Europe, où la première s’engagerait à respecter les frontières de l’Ukraine, tandis que la seconde s’engagerait à ne pas agrandir le périmètre de l’OTAN.
Donc quand Zemmour se propose, « lui président », de rencontrer Poutine pour faire la paix, c’est bien et patriotique, mais lorsque Macron le fait, c’est « humiliant » et le signe qu’il « n’est pas fini » ?
Give me a break, comme on dit en russe.
Profitons-en pour rappeler les formidables capacités de prédiction de tous ces poutinistes qui connaissent si bien la Russie.
Éric Zemmour, le 20 février : « Je ne crois pas à une invasion de l’Ukraine par la Russie ».
Nicolas Bay, vice-président du parti de Zemmour, ancien vice-président du Rassemblement national, le 21 février : « Si les Russes avaient vraiment voulu envahir l’Ukraine, ils auraient eu beaucoup d’autres occasions de le faire. Ne faisons pas de procès d’intention à la Russie. La menace n’est pas russe, mais bien islamiste. »
Vladimir Fédorovski, ancien diplomate soviétique en France et ardent propangadiste du clicheton « Poutine n’est pas un ange, mais… », le 28 janvier : « Dire que la Russie veut envahir l’Ukraine est un mensonge ».
Vladimir Poutine, le 24 février : « J’ai ordonné une opération militaire spéciale pour la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine ». L’armée russe est en train d’attaquer des installations militaires dans de nombreuses régions du pays, bien au-delà du Donbass.
Je vous épargne les multiples déclarations, ces derniers jours, de Poutine et du Kremlin jurant que la Russie n’avait nulle intention d’envahir l’Ukraine, et que les Occidentaux se « ridiculisaient » en l’annonçant.
Au passage, on remarquera la qualité des informations des services secrets américains, qui avaient correctement évalué les plans russes. Tandis que Washington, dans une initiative inédite, avait décidé de rendre ces renseignements publics au fur et à mesure, dans le but de désamorcer le torrent de désinformation en provenance de Moscou. Aimablement relayé par nos idiots utiles habituels en France.
Je l’ai déjà dit et je me répète pour les Philippe de La Rochelle et autres DAUMONT : il n’y a pas « des Occidentaux » qui « installent l’OTAN et ses missiles aux frontières de la Russie », il y a des pays libres qui ont le droit de leurs alliances, tout comme la France a le choix de ses alliances. Ça s’appelle la souveraineté.
Lorsque DAUMONT écrit « il est passé à l’action », ça se traduit par : des familles vont connaître la mort de leurs enfants, leurs parents, leurs époux, pour assurer la présence russe dans un territoire indépendant. Qu’il doit être bon de voir les choses de si loin.
Axelle D parle de la Russie qui se refuserait à se « laisser encercler sans réagir ». C’est parce que la Russie ne s’arrête que face aux armes qu’à chacune de ses frontières se trouve un pays qui la craint et, souvent, la hait. Si d’autres pays slaves haïssent la Russie, alors que l’héritage commun devrait les rapprocher, c’est parce que la Russie ne s’arrête que face à une force supérieure. Si l’OTAN s’y trouve, c’est parce que l’Amérique apparaissait comme le seul rempart crédible contre l’envahisseur russe.
Et la Russie envahit. De fait, concrètement.
Votre discours est celui qui a déjà été tenu autrefois, lorsque l’URSS envahissait les pays d’Europe centrale.
« Quel que soit son gouvernement, la Russie est farouchement impérialiste. C’est la caractéristique essentielle de son caractère politique. Nous avions l’impérialisme tsariste ; aujourd’hui nous voyons rouge – l’impérialisme soviétique » – l’analyse de Józef Piłsudski reste d’actualité.
J’observe que la question russe semble fracturer la droite nationaliste ou souverainiste. Je crains que ceux qui autorisent un pays à nier la souveraineté de tous les pays sur lesquels ils prétendent étendre leur zone d’influence perdent tout crédit à revendiquer pour la France la souveraineté.
@ sylvain
« Hahaha 🤣 c’est la meilleure celle-là LOL »
Ouais. C’est la meilleure. Si les US et l’OTAN ne réagissent que mollement, les garanties sur Taïwan vont être considérées comme du vent. L’invasion chinoise arrivera plus tôt. Et les répercussions se compteront en morts. Même en Europe, une situation de guerre n’est pas à écarter.
Ce que je ne comprends pas sur ce blog, c’est que d’un côté on bave sur les Polonais catholiques qui eux font la nique aux Noirs et aux Arabes et que de l’autre certains encensent les Russes.
On ne peut pas être pote à la fois avec les Russes et les Polonais. Il faut choisir.
Mais la dendrite ne semble pas chatouiller l’axone à certains sur ce blog.
« Poutine pour le moment a beaucoup moins de sang sur les mains que votre Macron qui a fait exploser tous les compteurs criminels du pays grâce à vos potes arabo-africains envahisseurs musulmans islamistes. »
Pour le dire poliment, vous venez d’écrire une bien belle « connerie ». Ces thématiques ne sont pas comparables, elles sont orthogonales. Et même chez les macronistes, la sortie du tabou sur l’immigration orchestré par la gauche est en marche depuis un petit bout de temps.
« Votre moratoire est un échec, avouez-le. »
Le moratoire sur la lapidation n’a pas grand-chose à voir avec Poutine. C’est une question qui touche le monde musulman. Le moratoire est déjà mollement en place en Iran. Et heureusement.
Le moratoire sur la lapidation est une bien belle et bonne chose.
Je vais même être plus direct: Mohammed Ben Salmane (a.k.a le prince Benoît) fait du bon boulot.
Il vient de déglinguer 80 % des hadiths.
Donc, ouais, pour détruire l’islam, j’ai des alliés de poids. Et ces alliés, ce n’est pas sylvain le petit rageux qui veut qu’on tire sur les arabes en France et qui salive que Poutine vienne le faire à sa place. Non pas parce que Poutine a des testicules, mais bien parce que le nazillon sylvain est un émasculé.
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@ Denis Monod-Broca
« La psychologie de Poutine est celle de tout être humain. Ne sommes-nous pas tous tentés de répondre à la violence par la violence ? »
Ce n’est pas une question de « violence ». C’est une question de droit international sur les frontières. De règles de base pour que le monde ne soit pas à feu et à sang. Que Poutine soit ou pas un gros violent, tout le monde s’en tape, comparativement à la question du non-respect des frontières.
« Suffit de lire certains commentaires ici, aussi bien que les réactions habituelles de nos politiques, de se rappeler l’opération vengeresse des USA en Afghanistan, et quelques mois plus tard en Irak »
Ce n’était pas une opération « vengeresse ».
Saddam Hussein avait gazé des Kurdes, envahi le Koweït, soutenu (oui) les groupes islamistes, établi une dictature plus que brutale.
C’était un acte de charité que la guerre en Irak. Un acte de charité sous-tendu par un mensonge à l’ONU et par une immaturité exécutive consternante, ainsi qu’un amateurisme coupable dans l’évaluation des conséquences.
Mais, nonobstant tout cela, c’était bien un acte de charité. Une charité intéressée, certes, mais une charité tout de même.
Et la preuve que la charité, cela ne marche pas à tous les coups.
Mais cette guerre a permis d’avoir des preuves que la prolifération nucléaire passait bien par les passeports et valises diplomatiques irakiennes. Rien que ce simple fait montre que cette guerre était loin d’être inutile. Même si inopportune.
L’Afghanistan, par contre, ce n’était pas de la charité. C’était une nécessité.
On ne peut pas laisser des gonzes s’abriter derrière le code tribal pachtoune pour donner asile à Ben Laden. Point. Non négociable.
Au-delà de la débâcle du retrait, le bilan de l’Afghanistan, je le juge positif. Les talibans nouveaux ne peuvent plus se comporter comme avant. Et le déroulement de la guerre et le bilan final prouve au-delà de tout doute raisonnable que le principal problème dans cette région du monde, c’est le Pakistan, la caution nucléaire du djihad mondial.
S’il fallait une guerre pour le prouver noir sur blanc, alors c’était une bonne guerre.
« Poutine est un professionnel de la dureté face à des amateurs. De la mauvaise foi face à des crédules. Du jusqu’au boutisme face à des adeptes de la mesure. Il est prêt à tout quand les autres ne songent qu’à composer. » (PB)
Pas mal…
« Impossible d’analyser la crise internationale grave d’aujourd’hui sans appréhender la psychologie de Vladimir Poutine et celle de ses contradicteurs et du monde civilisé qu’ils représentent. »
Parce que les Russes ne sont pas civilisés ?
« Toutes proportions historiques gardées, Poutine me fait songer à un passé très ancien où la première question de Chamberlain à Hitler a été de lui demander « s’il aimait la pêche ». »
Vous perdez vos nerfs…
Mouloudji a interprété une très belle chanson « Messieurs les bon apôtres, Messieurs qu’on nomme Grands… »
https://www.youtube.com/watch?v=vYOaovYSd-8
@ DAUMONT | 23 février 2022 à 16:12
Voilà. Ce n’est pas difficile à comprendre et cela ne fait pas de ceux qui le disent des « pro-Russes ».
Dégât collatéral: madame Bilger va devoir se farcir des commentaires-romans.
Je ferai donc court: faites du bois ; et un plan d’épargne boîtes de conserve aussi.
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@ Claude Luçon | 23 février 2022 à 14:30
Rétorsions ! rétorsions ! Mais même la pile de la clef de votre voiture est faite en Chine ! 🙂
A rétorsion, rétorsion et demi.
Pour le moment c’est madame Pécresse qui a fait voter les morts qui se réjouit de cette diversion. Gross filou ! 🙂
On voulait une république bananière ? Eh bien on l’a.
En face de Poutine il n’y a personne ou si, un prince enfant et un vieillard roi. Ce n’est pas lui qui est bon c’est nous qui sommes mauvais. Les sanctions de l’UE vont se retourner durement contre nous.. Et oui à force de ne rien décider et bien cette vielle Europe est devenu ce fruit mur qui attend la main US ou Russe pour le ramasser.. Adieu vielle Europe que le diable t’emporte. Mais ce qui compte c’est de voter pour les mêmes au besoin en censurant les autres.. Quant à Taïwan..
Qui, au lieu de répudier la violence comme solution, la cultive au contraire et se moque comme d’une guigne du respect des accords, ceux de Minsk en l’occurrence.
Comme dans les cours d’école, il est difficile de savoir qui a commencé.
Toujours est-il que l’Ukraine n’a pas entériné comme elle le devait la reconnaissance du statut d’autonomie pour la province russophone du Donbass.
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Webcam en direct de Kiev (24/02.2022 10h50), pas de chars russes en vue pour l’instant.
https://www.vision-environnement.com/livecams/webcam.php?webcam=kiev
Poutine a fini par cracher à la figure de l’Europe, il méprise ces gazelles effarouchées qui ne savent que condamner.
Il savait qu’il avait en face le Munich du XXIe siècle, il a pris comme prétexte l’étau de l’OTAN.
Qui va appuyer sur la détente à part les USA ? ils sont encore les seuls gendarmes du monde. Le premier cran efficace est le système SWIFT, premier cran de la détente, les USA ne s’étaient pas trompés et vont une nouvelle fois venir sauver l’Europe du chagrin, les Britanniques aussi.
Tout le reste est littérature, les condamnations ne sont que des cautères sur une jambe de bois, c’est se faire plaisir pour cacher les lâchetés renouvelées d’une Europe qui ne survivra pas à cet épisode.
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas Macron il n’avait guère le choix, il préside le conseil des dirigeants de l’Europe dont les trois pays baltes, la Pologne et la Roumanie qui ont toutes les raisons de s’inquiéter ; la France a toujours eu une place particulière dans le monde, en plus l’Ukraine est membre de la Francophonie.
Considérant l’attitude de Poutine lors de sa visite, il devait s’entendre avec les autres immédiatement, prendre des sanctions brutales de tous types et les appliquer, la chose faite, en aviser Poutine, lui faire comprendre ainsi qu’à ceux qui l’entourent et l’encouragent qu’ils ne sont pas plus malins que les autres.
Utiliser la devise de Fillon « Faire au lieu de Dire » transformée en « Faire au lieu de Plaire » par Valérie Pécresse.
Libé est bien l’ordurier qui l’a toujours caractérisé en profitant de cette situation pour attaquer la primaire interne LR, Pécresse payant ses costumes elle-même il fallait bien trouver un moyen de saboter sa campagne.
On nous refait le coup Fillon, qu’importe les Ukrainiens, il peuvent crever sous les chars ex-soviétiques ! L’important est de porter Zemmour ou Mélenchon au pouvoir.
L’attitude des journalistes interviewant Valérie Pécresse sur BFM hier était immonde, d’une arrogance et d’une insolence rare, il s’agissait de la mettre en difficulté, pas d’analyser son programme de gouvernement.
La France est belle vue de loin, elle devient minable vue à travers les prismes déformants de nos journalistes et commentateurs ! Ils ne communiquent et n’informent pas, ils détruisent par principe, démontrant ainsi qu’ils sont bien les cancres de nos universités qui finissent dans les poubelles que sont nos médias !
Et ce ne date pas d’aujourd’hui, en démolissant le Shah à partir de 1976 ils ont fait cadeau de l’Iran à Khomeini et ses Mollahs. Avec cette expérience ils sont prêts à faire cadeau de la France à Zemmour, notre Khomeini à nous !
Nos médias questionnent la nature des membres des LR mais ne se posent pas de questions sur la supposée vague d’adhésions au club zemmourien dont on ne sait toujours pas quel est le vrai credo à part croire qu’il s’agit du retour promis du Christ !
« Tout et son contraire jusqu’à l’absurde, une aberration qui marche ! »
C’est la définition russe du « en même temps » du macronisme avec hélas une certaine efficacité.
Poutine : une brute face aux douceurs diplomatiques…
Mais le « brutal » M. Poutine n’a rencontré en face de lui de façon paradoxale que des gens qui, ayant encensé de façon démesurée un M. Gorbatchev qui voulait pourtant prolonger la vie de l’URSS, ne cherchent qu’à lui envoyer rebuffades sur rebuffades alors qu’il aurait fallu l’aider à faire entrer la Russie dans le concert des nations par une diplomatie intelligente non alignée sur la vision du monde simpliste de l’administration étasunienne.
Où sont en France les nouveaux Vergennes et Talleyrand ?
Pour ne pas parler de « l’Europe ».
La force de l’Occident c’est le développement économique, le commerce international, la science, la société de consommation.
Pourquoi les Américains poussent-ils partout au conflit armé ? Ce n’est pas leur point fort.
Pourquoi les suivons-nous ? Je me souviens du beau discours de Villepin contre l’aventure américaine en Irak. Du courage Emmanuel, les Français attendent un beau discours de paix et d’équilibre mondial. Attention le petit EZ est capable d’en faire un.
J’ai trouvé la solution pour anéantir les velléités guerrières de Poutine : celle de Sandrine Rousseau concernant les talibans :
« Faisons-les venir chez nous, on pourra mieux les surveiller et les contrôler ! »
Cette femme est un génie, appliquons sa méthode avec Poutine et les Russes ; laissons-les venir chez nous, on pourra mieux les contrôler et les surveiller et de plus les débits de vodka enregistreront des chiffres d’affaires colossaux, c’est tout bon pour l’économie.
Les analyses de caroff | 23 février 2022 à 14:33 et Serge HIREL | 23 février 2022 à 18:20 me semblent rester proches du réel.
Monsieur Poutine a donc ce 24 février 2022 lancé une attaque de l’Ukraine sur le fondement d’une vision officiellement et volontairement déformée. Il dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit.
Face à l’Occident qui a tout misé sur une économie ultralibérale mondialisée et le court-termisme des profits de la finance internationale, lui a constitué un outil militaire extraordinaire, a priori très résilient. Il a déjà testé, comme la Chine, la destruction de satellites dans l’espace proche et il avait menacé un satellite militaire français il y a quelques mois. Par ailleurs, il est déjà en économie de guerre et donc considère que, bénéficiant de l’appui de la Chine, les sanctions économiques, seule arme brandie tant par les Etats-Unis que par l’Union européenne, ne risquent pas de déchirer la peau de l’ours russe d’autant plus que nécessairement une telle arme se retournera en boomerang contre les économies de l’Occident lui-même.
En outre il dispose du robinet du gaz, et la Russie est un des greniers à blé du monde. Sur ce point, le prise de l’Ukraine lui permettra de contrôler 50 % de la production mondiale de blé.
Enfin, il menace l’Occident des pires destructions s’il tentait de venir en aide à l’Ukraine. C’est ce qui diffère de l’occupation de la Tchécoslovaquie par Hitler, mais les conséquences risquent d’être douloureuses pour l’Occident, l’OTAN n’étant pour l’instant aucunement en mesure de contraindre l’ogre russe à retirer ses troupes d’Ukraine.
De son côté, prudente, la Chine observe la manière dont le monde et surtout les Etats-Unis, voire l’Union européenne et ses petits bras vont réagir car l’Ukraine est pour elle l’exact équivalent de Taïwan. Un succès russe face à l’Occident permettrait sans grand risque de procéder de même avec Taïwan.
Une occupation militaire de l’Ukraine risque de ne pas être une simple promenade de santé pour les troupes russes car elle sera opposée à une résistance ukrainienne opiniâtre, dans une guerre du faible au fort, le cas échéant pendant de longues années avec un risque d’enlisement tel que l’URSS l’a connu en Afghanistan.
Alors, le salut pourrait venir de l’intérieur même de l’appareil politico-militaire de la fédération de Russie, notamment si l’armée russe subit d’importantes pertes humaines. En effet, la manière dont monsieur Poutine a mené sa réunion avec les principaux responsables de son gouvernement montre qu’il s’impose par une forme d’autoritarisme absolu en autocrate qu’il est. Et s’il va trop loin (il n’est certes pas Staline assisté de Beria), peut-être que monsieur Poutine pourrait être brutalement renversé…
L’on peut toujours rêver à une telle solution, mais il a tellement maltraité ses opposants, voire certains de ses propres partisans que cette hypothèse pourrait un jour se concrétiser.
L’autre aspect est celui de la guerre des systèmes d’information, tant sur Terre que dans l’espace. Où l’on verra qui de l’Occident ou de l’ensemble Chine-Russie maîtrisera le mieux cet instrument. Cette guerre sera moins spectaculaire que les opérations militaires sur le terrain, mais elle fera sans doute plus de mal aux systèmes économiques des deux camps.
@ Denis Monod-Broca
Je reconnais l’indépendance de la cuisine de votre appartement. Je vais venir armé dans votre salon pour protéger l’indépendance de votre cuisine libre. Ne vous avisez surtout pas de commettre la violence admissible de demander à plus fort et plus armé que vous de venir vous protéger.
Accessoirement, un pays d’Afrique considère que l’existence de bases militaires en France est une violence admissible à l’encontre de ses ressortissants.
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@ sylvain
Vous pensez défendre la France en insultant les Ukrainiens qui se battent pour défendre leur nation ?
Les Ukraniens, eux, ne laissent pas des hordes hostiles s’installer sur leur territoire sans rien dire.
Poutine serait hilare de vous lire penser qu’il ne sait pas, littéralement, ce que veut dire avoir du sang sur les mains. Croire que c’est une insulte pour lui qui témoigne d’une incompréhension de ce qu’est la Russie aujourd’hui.
C’est lamentable d’exploiter leur combat d’une nation contre un envahisseur comme un sujet de petite politique médiocre franco-française. La France est un pays de soumis – comment s’étonner qu’ils ne comprennent rien à ce qui se passe à l’Est.
Les Français qui soutiennent l’entreprise conquérante de la Russie sont des bouffons que les Russes vomissent.
Tout tribunal, toute cour qui se respectent, doivent, pour juger, donner la parole à l’accusé. Accusé Poutine, avez-vous quelque chose à déclarer ?
DA !
https://francais.rt.com/international/96092-pourquoi-vladimir-poutine-a-decide-de-reconnaitre-les-republiques-autoproclamees-du-donbass
@ Exilé | 24 février 2022 à 11:28
« Où sont en France les nouveaux Vergennes et Talleyrand ? »
À lire votre façon doucereuse de justifier, et ce depuis longtemps sur ce blog, les exactions de Poutine, vous avez seulement retenu de Talleyrand le bas de soie et son contenu.
L’Europe des confettis, des fléchettes et des pistolets à bouchons.
Tout le monde a les yeux tournés aujourd’hui vers les USA. L’Allemagne avait compris que l’Europe était en état de commotion céréblale, cheminant à côté.
Demain l’Europe n’existera plus, et puis question défense nos voisins ont quand même une certaine expertise. Eux aussi sont d’un côté proches des envahisseurs, ils avaient compris que cette Europe s’écroulerait comme un château de cartes à la moindre brise, et les condamnations ne font pas des barbelés.
À l’heure actuelle ils doivent sans aucun doute discuter depuis longtemps avec les USA sur la situation. Nord Stream 2 est un hors-d’oeuvre, la suite s’annonce à trois, USA, Angleterre, Allemagne… L’OTAN de la nouvelle défense de l’Europe des chapeaux pointus, et des tigres de papier.
@ Marcel P
Je ne comprends rien à votre histoire de cuisine sinon que vous cherchez à cacher le réel (les hommes, les nations, la géographie, l’Histoire…) sous des images de pacotille.
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@ F68.10
« Ce n’est pas une question de « violence » »
Alors ça, c’est un peu fort ! Vous vous voilez la face avec beaucoup de zèle ! La Russie a lancé une offensive et ce n’est pas une question de « violence » (j’aime assez les guillemets…), allez comprendre…
« C’était un acte de charité que la guerre en Irak »
Puis vous récidivez : « Mais, nonobstant tout cela, c’était bien un acte de charité ». Je n’en crois pas mes yeux ! Vous auriez tout de même pu mettre « charité » entre guillemets…
@ Denis Monod-Broca | 24 février 2022 à 08:37
Vous faites bon marché des Ukrainiens eux-mêmes, ne comptent-ils donc pour rien ? Dans leur grande majorité ils ne sont pas du tout d’accord avec Poutine pour perdre leur indépendance et devenir une annexe de la Russie. Ils ne croient pas non plus qu’il n’y a qu’à les bombarder et les occuper militairement pour mettre la main sur eux.
La décision de Poutine de menacer militairement l’Ukraine est une agression contre l’Ukraine. Mais c’est aussi une agression contre l’Europe et ses alliés car depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on ne change pas les frontières à l’intérieur de Europe par la force. En s’arrogeant ce droit, c’est toute l’Europe – et ses alliés – que Poutine défie. Pour compliquer la chose, il se trouve que la Russie fournit de l’énergie à une partie de l’Europe et produit du pétrole. Et que les ressources du sol et du sous-sol ukrainiens excitent sa convoitise, en dehors du fait que l’Ukraine occupe une position stratégique sur la carte.
Les Ukrainiens n’ont pas l’intention de se laisser faire, ils sont armés et ce ne sont pas des mauviettes, mais ils sont moins nombreux que les Russes qui ne peuvent que gagner une guerre contre eux. Seulement, une fois que les Russes auront envahi l’Ukraine, que se passera-t-il ? Se maintiendront-ils par la force indéfiniment, à la manière soviétique ?
Pour négocier, la séduction et même l’appel à la raison n’ont jamais suffi. Les menaces de sanction avec lesquelles l’Ouest veut pour l’instant faire fléchir Poutine paraissent à ce dernier peu dommageables en comparaison des avantages qu’il espère tirer d’une annexion de l’Ukraine. Poutine n’est certainement pas fou comme nous le croyons. Mais il se trompe peut-être.
Je résume là succinctement une interview d’Alex Klement, traduction en français disponible.
https://www.morningbrew.com/daily/stories/2022/02/22/the-digestible-ukraine-explainer-you-ve-been-waiting-for?utm_campaign=mb&utm_medium=newsletter&utm_source=morning_brew&mid=037fb4e1809fa90de633fb1a078e83f4
Un appui aérien de l’OTAN aux forces ukrainiennes est-il envisageable ?
« Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine et son régime risquent un isolement sans précédent », avertit l’Union européenne.
Poutine en tremble encore comme une feuille…
La guerre est terrible, maman m’a raconté un peu, juste ce qu’il faut pour en souffrir. « Voyage au bout de la nuit » dès ses premiers chapitres, l’horreur absolue, la misère, l’exode, fuir…
Qui, qui va arrêter cette folie ? La mort n’est pas abstraite, et cette Europe du chagrin qui n’a jamais pu se construire, le pire échec, sous nos yeux, Poutine savait la lâcheté de ceux qui la composent.
L’échec total au bout du chemin. Le mépris gigantesque d’un homme.
Comment tout cela va évoluer, il paraît que Macron a fait un tweet de gamin de réseaux sociaux, comme si cela se traitait ainsi.
Il n’est pas et ne sera pas l’homme de la situation, c’est un adolescent, et les autres, tous ceux qui composent l’Europe se regardent par en dessous.
À quoi ça sert nos porte-avions, sous-marins nucléaires aussi de l’inutile, je n’échangerais jamais une bonne paire de crampons en aluminium contre ces tas de ferraille. Poutine propose un match à l’ancienne, coups tordus et coups de saton.
La dissuasion est une chose, les coups de pompes dans les côtes dans un ruck, tout le monde respecte.
Poutine a balancé quelques coups de tatanes… Malheureusement c’est l’Europe des hâbleurs, des salons feutrés, de la vie capitonnée et de la lâcheté.
Macron au bout de la table, relégué au fin fond de la classe, Poutine avait déjà pris sa décision.
Demain nous aurons encore besoin des USA, malgré tous nos tas de ferraille nucléaires, l’Europe se regarde et se concerte alors qu’elle vient de se prendre dans les dents un « planchot » qui ne permet même plus l’espoir de revenir au score.
Europe minable et minuscule, Poutine qui avait massé ses troupes et Macron pour l’Europe des complaintes qui faisait honte à Poutine.
Vivement que l’OTAN… enfin les USA s’en mêlent, car quand il y a commotion cérébrale, il faut changer de médecin, il faut des spécialistes.
Le retour de Macron après sa visite m’a rappelé celui de Chamberlain à sa descente d’avion.
Édouard Daladier sur l’aérodrome du Bourget à son retour de Munich, le 30 septembre 1938, en compagnie de Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères. « Ah les cons ! S’ils savaient » ou plus simplement « Ah les cons ! » est une citation attribuée au président du Conseil français Édouard Daladier.
La messe est dite et des morts pour rien et ça c’est irréparable. Rien de pire au fond que la lâcheté parce qu’au bout l’addition, et l’Histoire le prouve l’addition est encore plus salée.
—
Venons-en à François Fillon, une prise de guerre pour Poutine, le premier adore le fric, le pognon, le méchant argent, il s’en était rendu obsessionnel, son procès l’a relevé, il grattait tout ce qui pouvait se gratter, il avait un gros train de vie il avait besoin de se refaire. Il est tombé tout seul comme un fruit mûr pour la Russie de Poutine des prébendes.
Ce n’est pas très éthique, sans doute pas illégal, mais pas très glorieux, l’honneur perdu sans aucun doute à défendre l’indéfendable… Peu de chose en fait quand les biftons sont sur la table… Et dire qu’il nous représentait.
Il fallait s’y attendre pour défendre la Russie – parce qu’il défend la Russie de Poutine -, il invoque l’OTAN, les traités, du blabla… Que des poncifs, jamais il ne met en avant ce qui peut faire le droit international.
Le pognon n’a pas d’odeur, il se bouche le nez, mais combien de temps encore l’envie de passer à la caisse sera supérieure à la terrible réalité… Déjà des morts, et la débâcle déjà lancée sur les routes d’Ukraine, cela devrait lui rappeler quelques souvenirs à notre ancien Premier ministre.
Au fond il s’en fiche, se refaire, renflouer ce qui peut l’être, quand on en arrive à se faire offrir des costumes, on peut tout accepter pourvu que le tiroir-caisse se remplisse, le bruit du tiroir-caisse, pas les larmes de ceux qui vont périr, l’OTAN, les traités… Oui tout ça pour lui fait argument, pauvre Fillon, pauvre type:
https://www.francetvinfo.fr/politique/francois-fillon/affaires-fillon/affaire-fillon-condamnation-a-de-la-prison-ferme_4027807.html
Ils en vivent nous en crevons, certains ne méritent même pas le chanvre dont on fait les cordes.
Quand je lis l’ensemble des commentaires, ici et ailleurs, je mesure à quel point la question de la guerre et du pacifisme prend sa dimension historique.
Comme avant la IIe Guerre mondiale, le découpage droite/gauche s’effondre complètement sur la conduite à suivre.
Comme alors, des membres éminents de chaque camp – de l’extrême gauche à l’extrême droite – adhèrent au refus de l’affrontement de l’envahisseur ou, au contraire, à la résistance forcenée.
Et comme alors, certains, comme notamment certains courants autonomistes, préoccupés par leurs problématiques locales, s’associent à un mal par peur d’un autre.
Je songe ainsi :
– à ceux de l’extrême droite et de la gauche qui n’ont jamais admis la soumission à l’Allemagne nazie, toute ordonnée qu’elle pouvait paraître, et ont résisté dès la première heure ;
– au contraire, à ceux d’extrême droite et de gauche qui, au nom de la paix, du pacifisme, de la mémoire de la Chambre bleu horizon, s’opposait à tout affrontement avec l’Allemagne ;
– enfin, à ceux comme ces autonomistes alsaciens qui ont cru trouver un soutien utile chez l’Allemand et on pu s’en mordre les doigts ensuite ;
Et cela, c’est pour la France. À l’échelle internationale, on peut faire un catalogue des politiques de collaboration de pays limitrophes de la Russie dont le fondement même était la résistance à l’envahisseur bolchevique.
Mon propos n’est pas de juger ces actes passés. L’Histoire l’a déjà fait.
Par contre, ceux qui se revendiquent souverainistes en France visualisent bien où leur sympathie pour la Russie conquérante les situe. Ils veulent la paix avec un pays qui s’en moque éperdument et admirent la témérité et l’opiniâtreté de leur chef, un modèle dont ils rêveraient pour la France. Le drame de ce raisonnement, c’est que s’extasier sur quelqu’un qui vous prend pour un bouffon, ça ne vous élève pas au-dessus du rang de bouffon.
Quant à ceux qui trouvent utile de nous servir les arguments de Poutine, ils se résument très simplement à cette carte :
https://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1011289-La_formation_de_lEmpire_russe.jpg
Voilà le programme, voici les territoires sur lesquels la rhétorique de Vladimir Poutine est admissible si elle l’est pour l’Ukraine. Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Moldavie (et je ne parle même pas de la Biélorussie, du fait pays satellite d’ores et déjà), voici la liste des frontières où les chars russes pourraient bientôt se masser.
Vous avez oublié l’origine du cocktail Molotov ? Russe comme le nom l’indique ? Non, un autre témoignage de l’agressivité russe, un nom donné par les Finlandais aux dispositifs incendiaires qu’ils utilisaient contre les chars de l’envahisseur parce que le Russe Molotov qualifiait de colis pique-nique les bombardements aériens de la Finlande. À l’époque déjà le Poutine de l’époque parlait de dénazifier un territoire à ses frontières.
Et en voici une autre, pour la mise en perspective, sur les territoires auxquels un voisin européen de la Russie pourrait prétendre :
http://atlas2022.strony.uw.edu.pl/wp-content/uploads/sites/416/2021/11/wisla-856×1024.png
Vous ne voyez pourtant pas la Pologne-Lituanie revendiquer ses anciennes possessions, dont l’Ukraine.
Pendant que nous en parlons, des Ukrainiens voient leur demeure être bombardée. Que ceux qui s’en félicitent lèvent le doigt – et ne pleurent pas ensuite d’être haïs.
Jeu de bande de billard.
La cible principale est Poutine, mais en même temps, comme dirait l’autre, Macron s’en prend plein la tête ici. Un leitmotiv, une antienne.
Mais il faudrait aussi parler d’Olaf Scholz qui a été également baladé par le dictateur de Moscou. Et de l’Europe en général, imposante puissance économique, mais faible ensemble politique qui ne fait pas obstacle à l’Anschluss actuel.
Et Poutine, menteur, manipulateur, sait bien utiliser les faiblesses du ventre mou européen et de la grande prudence US. Comme Xi d’ailleurs à propos de Hong Kong, de Taïwan et des Ouïgours.
Alors laissons faire Wagner, les routes de la soie etc. et l’Occident va être durement secoué.
Une première observation s’impose. Les armes de dissuasion massive sont condamnées à l’inertie et ne constituent pas un obstacle aux attaques conventionnelles. Heureusement, elles sont tout à fait hors jeu.
Deuxième observation: dans les temps présents, la liberté et la démocratie ne triomphent pas sur les dictatures.
Il n’y a qu’une Europe forte et unie qui puisse encore agir. Vite.
Un petit rappel pour les ceusses et icelles qui ont les zoeillères et les esgourdes ensablées :
Obama a reçu le prix Nobel de la paix pendant que ses avions massacraient des milliers de civils innocents au Moyen-Orient.
Les USA sont les pires criminels de guerre dans les monde entier, leur toutou UE les suit de près.
Mais évidemment le méchant c’est Poutine, le Zemmour russe.
P.-S.: les chars russes avec un Z comme Zemmour, je savais que Zemmour était très populaire en Russie et dans beaucoup d’autres pays mais pas à ce point, ça prouve que les tankistes russes ont du goût, ils devraient parrainer Zemmour pour son manque de signatures.
@ Gavot | 24 février 2022 à 12:19
Au lieu de me répondre sur le fond au cas où j’aurais pu me tromper – ce qui peut m’arriver – vous avez cru devoir vous livrer à une attaque ad hominem qui ne vous grandit pas.
J’en conclus que je n’avais pas entièrement tort.
Et pour votre gouverne, veuillez apprendre que Talleyrand a réussi en 1815 à mettre la France dans le camp des vainqueurs, ce qui lui a permis de s’en tirer sans trop de mal et de repartir du bon pied après le feuilleton des guerres conduites depuis 1792.
Seul un certain général a réussi le même coup quelque 125 années plus tard.
Votre texte est curieux car contrairement à votre habitude vous n’envisagez la psychologie de Poutine qu’à travers le filtre de la pensée européenne. Pour les Slaves, la force (et même la violence) sont une des voies normales de résolution des tensions. On peut remonter à Gengis Khan si vous voulez…
Le camp du conformisme soumis à l’impérialisme américain ne fait que commencer à s’agiter. C’est la suite de la campagne de presse insidieuse qui a débuté il y a plusieurs mois pour bien faire comprendre aux opinions publiques qu’il y avait le camp du bien – qui peut avoir des lois extraterritoriales et 800 bases à travers le monde et auquel on doit se soumettre – et le camp du mal. Biden vendra son gaz de schiste et récupérera les commandes d’armes des pays européens, je crois qu’il n’en demande pas plus, ça fait un paquet de dollars. Les européistes joueront à se faire peur en surenchérissant leur soumission au maître européen.
@ Giuseppe | 24 février 2022 à 12:22
« la suite s’annonce à trois, USA, Angleterre, Allemagne… »
À quatre ! Vous avez oublié le fils de monsieur Biden, Hunter. 🙂
https://www.lematin.ch/story/affaire-ukrainienne-laveu-du-fils-de-joe-biden-865409054252
@ hameau dans les nuages | 24 février 2022 à 09:31
Je ne conduis plus et ai fait détruire ma Peugeot 406 en 2015 !
La clé de ma serrure de porte a été faite chez Leroy Merlin !
Je suis patriote moi et ne vis pas dans les nuages !
Loupé cher hameau !
Cette action de Poutine ressemble à celle d’Hitler à partir de 1939.
Zemmour a eu raison de parler de Pétain et de se poser en sauveur de la France !
Il a même déjà des tas de pétainistes volontaires pour créer sa milice.
Il ne reste plus aux Chinois qu’à en profiter, imiter les Japonais d’antan et envahir Taïwan au lieu des Philippines et nous sommes de retour dans une variante modernisée du passé !
Ma génération a de la chance, nous aurons connu 60 ans de paix entre deux guerres, nos parents n’avaient eu droit qu’à 20 ans !
On est optimiste ou on ne l’est pas !
« Infiniment civilisé, notre président » : em*erder les non-vaccinés. Le personnage joue les civilisés face à des adversaires importants mais il se conduit en rustre face au peuple de France.
Dommage que dans cette escalade de va-t-en guerre, on oublie de parler du rôle de Zelensky, acteur principal sinon vedette dans l’histoire, comme c’était d’ailleurs son métier avant d’accéder « providentiellement » à la présidence de l’Ukraine, bien que maîtrisant la langue russe beaucoup mieux que l’ukrainien dont il ne possédait qu’une connaissance rudimentaire.
Accédant donc totalement novice en politique au poste suprême, peut-être avec la bénédiction à l’époque de Vladimir le Grand (voire plus en coulisses), ledit Vlad ayant sans doute imaginé ne faire qu’une bouchée ensuite de ce mignon télévisuel échappé de la lucarne ! En somme un succédané de Zemmour avant la lettre !
Hélas quelle déception voyant que cet acteur de seconde zone, totalement ignare en politique prétendait quelques années plus tard se mesurer à lui d’égal à égal, lui faire outrancièrement la nique, piétiner leurs accords et cerise sur le gâteau, rallier l’OTAN avec l’aide de ses nouveaux acolytes américains trop heureux de garder ainsi un oeil acéré (supplémentaire) sur les frontières russes, leur permettant d’asseoir et consolider encore un peu plus leur influence et leur emprise sur la vieille Europe en matière de politique de dissuasion et de défense.
Pas sans cause que le tsar russe, pas dupe du manège sous l’égide du vieux gâteux Biden, ait vu rouge et ait pété un câble !
Je ne partage pas, on le sait, toutes les idées de Robert Marchenoir.
Son portrait de Poutine me paraît excellent et très juste. Je n’aurais pu mieux dire.
@ Lucile
Vous avez raison, ce sont les Ukrainiens qui trinquent. Depuis des années nous défions la Russie et faisons des promesses intenables à l’Ukraine. Aujourd’hui ce sont l’Ukraine et les Ukrainiens qui récoltent ce que nous avons semé.
Nous vivons dans l’apparence, dans le simulacre et les faux-semblants. Mais voilà, il arrive que le réel reprenne ses droits.
@ Lucile | 24 février 2022 à 12:53
« Mais c’est aussi une agression contre l’Europe et ses alliés car depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on ne change pas les frontières à l’intérieur de Europe par la force. En s’arrogeant ce droit, c’est toute l’Europe – et ses alliés – que Poutine défie. »
Et le « rideau de fer » ?
Et la mainmise de la Turquie sur une partie de Chypre, avalisée depuis de fait par l’UE ?
Et le vol du Kosovo aux Serbes (nos alliés contre l’Allemagne), alors que cette terre est la leur depuis des siècles, tout cela avec la complicité de nos amis américains qui se sont empressés d’y implanter une énorme base pour narguer les Russes qui ne les menaçaient pas ?
Éric Zemmour, hélas, s’est déshonoré par sa réaction à l’invasion de l’Ukraine. Il avait une seule chose à dire : soutenir inconditionnellement la nation agressée. Mais ça aurait été trop simple.
Alors que Vladimir Poutine a quasi-ouvertement menacé l’Occident de représailles nucléaires s’il s’opposait à son offensive militaire, Zemmour n’a pas trouvé mieux que de finasser.
S’exprimant derrière un pupitre bizarrement marqué de l’inscription « Je condamne sans réserve l’intervention militaire russe en Ukraine », il s’est « >empressé« >https://www.youtube.com/watch?v=4pRBW4rEtbA> »>empressé d’énumérer une série de réserves à sa condamnation. « La Russie a décidé de frapper l’Ukraine », a-t-il commencé, « alors que l’Ukraine ne l’attaquait pas et ne la menaçait pas directement. » C’est moi le roi des faux-culs, bonjour.
« Je condamne sans réserve cet usage de la force », a-t-il continué. Je viens d’exprimer une réserve grosse comme un camion, mais vous n’avez rien entendu, je n’ai rien dit.
« Nous aurions pu éviter cette catastrophe ». Voyons ce que va nous dire Monsieur Yaka Fokon.
« Je répète depuis des années que les Occidentaux ont une responsabilité dans l’escalade de la violence à l’Est, et qu’ils doivent comprendre les revendications russes contre l’expansion de l’OTAN. » Heureusement qu’il ne devait pas y avoir de réserves à sa condamnation. Dès la cinquième phrase, nous savons qui est le vrai coupable de l’agression russe : c’est l’Occident.
C’est toujours la faute de l’Occident.
« Nous n’avons hélas rien fait pour éviter cette escalade. Je dis nous, car nous sommes tous responsables. Les Russes, bien sûr. […] Mais les Occidentaux aussi, depuis des années, avec l’expansion ininterrompue de l’OTAN à l’est du continent et la non-application des accords de Minsk. »
Bien sûr, la Russie n’a aucune responsabilité dans la non-application des accords de Minsk. Ce n’est pas elle qui a envahi le Donbass, qui a torturé des Ukrainiens en leur enfonçant des vis dans les genoux, qui contrôle la frontière entre le Donbass et la Russie. Celle-là même dont les accords de Minsk prévoyaient la restitution aux Ukrainiens.
Ce n’est pas la Russie qui vient de déchirer définitivement les accords de Minsk, en reconnaissant l’indépendance de Donetsk et de Lougansk et en envahissant l’Ukraine.
Je suppose que Macron aurait dû lâcher une bombe atomique sur Moscou pour obliger Poutine à rendre leur frontière aux Ukrainiens, c’est bien ça ?
Puis Zemmour a reconnu qu’il s’était trompé en prédisant qu’il n’y aurait pas d’invasion, mais ce fut pour redoubler d’arrogance en nous assurant « qu’une solution pacifique pouvait être obtenue ».
Je viens de me vautrer complètement dans mes prévisions, mais ça ne fait rien, je suis toujours infaillible et je sais qu’il aurait pu en être autrement.
« Oui, je propose, depuis le 14 février, que la France, fidèle à sa tradition de grande puissance d’équilibre, négocie en urgence, avec les États européens et la Russie, un traité consacrant la fin de l’expansion de l’OTAN. »
La Russie vient de se livrer à une invasion non provoquée d’un pays indépendant pacifique, pour la première fois depuis 1945 en Europe, elle nous menace de frappes nucléaires si nous lui barrons la route, et la première idée de Zemmour, c’est d’affaiblir l’OTAN que la France a contribué à fonder en 1949, justement pour se défendre de l’expansionnisme russe.
« J’appelle solennellement le président Macron à se rendre à Moscou puis à Kiev pour proposer la médiation de la France, afin d’obtenir un cessez-le-feu immédiat, comme l’avait fait Nicolas Sarkozy en 2008 lors de la crise géorgienne. C’est ce que je ferais si j’étais dès aujourd’hui à la tête de l’État. »
Bah oui, il suffit de « se rendre à Moscou ». Tu prends un billet d’avion, tu réserves ton Airbnb et puis c’est tout. Pas besoin que Poutine soit d’accord. Ce n’est pas comme si Macron ne venait pas de « se rendre à Moscou puis à Kiev », en pure perte.
À ce stade, je ne vois pas vraiment ce qui différencie Zemmour des gauchistes et des wokistes. Pour lui comme pour eux, quoi qu’il arrive, c’est la faute de l’Occident. Un Noir tue dix personnes ? C’est la faute des Blancs. Des musulmans font un massacre au Bataclan ? C’est la faute de l’Occident. Poutine fait un délire impérialo-mystique et envahit l’Ukraine ? C’est la faute de l’Occident.
Il y a de la violence et de la barbarie dans le monde ? C’est notre faute, notre très grande faute. C’est que nous nous défendons avec nos alliés de l’OTAN, alors que nous devrions nous ouvrir à l’Autre en dégoulinant de compréhension et de tolérance.
« Ah les cons ! S’ils savaient »
se serait exclamé Daladier en découvrant la foule qui l’acclamait sur le tarmac de l’aérodrome de Paris-Le Bourget, à sa sortie…
Personne n’attendait Macron à Villacoublay…
Il s’est donc gardé de faire du daladiérisme…
Le Bourget c’est le départ de Blériot, l’arrivée triomphale de Lindbergh.
Villacoublay c’est la dépose des otages…
On voit bien là toute la différence…
@ Claude Luçon | 24 février 2022 à 15:37
C’était une image de notre dépendance en tous domaines. On ne peut plus fanfaronner.
J’ai deux voitures, un Dacia break achetée d’occasion avec le minimum de technologie mais surtout la 106 de mon père, vieille de 25 ans, increvable, avec encore la vignette des vieux sur le pare-brise et là niveau technologie les Chinois peuvent courir 🙂
@ Denis Monod-Broca
« Alors ça, c’est un peu fort ! Vous vous voilez la face avec beaucoup de zèle ! La Russie a lancé une offensive et ce n’est pas une question de « violence » (j’aime assez les guillemets…), allez comprendre… »
Farpaitement, Môssieur !!
Le problème n’est pas que Poutine soit un bourrin ou ne le soit pas.
Le problème c’est qu’il existe des principes de droit international. Qu’on ne viole pas les frontières comme cela.
Cela a mené à la Première Guerre mondiale, le fait de violer les frontières. On en a pris l’habitude lors de la colonisation, et quand on l’applique en Europe, on fait péter un continent. Depuis, on a inventé le droit international. Après la Première Guerre mondiale. Pour qu’on puisse déterminer, objectivement, qui le viole.
Là, cela s’appelle une invasion. Essayez de le nier, pour voir…
Et ne venez pas me dire que les méchants US le violent aussi au sujet de l’Irak. Ou je vous expliquerai par le menu détail en quoi Saddam Hussein avait tellement violé le droit international qu’il est illégitime qu’il compte sur sa protection.
Des violents, il y en a partout.
Ce n’est pas le problème principal.
Le problème principal est qu’il viole des frontières internationales. Qu’il applique les recettes qui mènent à la guerre mondiale.
Si ce n’était qu’un autocrate dénucléarisé qui martyrise son propre peuple au lieu de violer des frontières et de donner des idées à la Chine, ce serait bien moins grave.
Je maintiens donc mon propos.
« Puis vous récidivez : « Mais, nonobstant tout cela, c’était bien un acte de charité ». Je n’en crois pas mes yeux ! Vous auriez tout de même pu mettre « charité » entre guillemets… »
Non. Je le mets au sens propre et au premier degré. La guerre en Irak fut un acte de charité. Malgré les mensonges (gravissimes) à l’ONU. Malgré l’exécution désastreuse. Malgré les conséquences désastreuses.
Cette guerre n’aurait à mon avis pas dû être menée. Contrairement à l’Afghanistan. Mais nier que Saddam avait suffisamment violé le droit international, nier qu’il avait suffisamment gazé les Kurdes, nier qu’il était de mèche avec les islamistes radicaux, nier qu’il participait à la prolifération nucléaire… c’est à dire nier qu’il y avait de quoi en faire une guerre morale si seulement elle avait été gagnable, ce n’est intellectuellement pas acceptable.
@ Exilé | 24 février 2022 à 17:44
Ou alors, Zemmour est nettement mieux informé que vous sur la situation réelle et on ne doit sa timide inflexion qu’à ses intérêts électoraux. Ce qui peut se comprendre.
En tout état de cause, voici une version divergente, sur ce qui a conduit Poutine à agir, par rapport à la doxa aussi calibrée que l’efficacité – souvenez-vous – trop présumée des vaccins. Décidément l’Européen est de plus en plus crétinisé par ses médias et ses gouvernants. Et plus ils l’entubent, plus il en redemande. C’est désespérant. André Bercoff donne la parole à un… témoin à décharge…
https://www.youtube.com/watch?v=Qv1-s0IYHeE
Marchenoir visionnaire… face à des borgnes…
Amère victoire.
Qu’il me soit permis de trouver regrettable que sur ce blog qui réunit des gens venus d’horizons divers supposés relativement intelligents, certains sujets déclenchent de façon automatique des réactions manifestement stéréotypées dictées par le « vu à la télé », faisant que ceux qui ont été ainsi conditionnés semblent avoir renoncé à faire preuve d’esprit critique pour reprendre comme des perroquets la vulgate à la mode.
Cela a été souvent le cas à propos de diverses questions conflictuelles de tous ordres, mais cela l’est aussi à propos de la diabolisation systématique et sans nuances de M. Poutine, certes critiquable et qu’il ne s’agit pas de placer sur un piédestal, mais qui n’est pas forcément le pire des hommes d’État des dernières décennies qui en ont vu beaucoup, y compris dans des pays supposés être des parangons de vertu.
L’histoire et l’actualité politique semblent devoir être désormais uniquement perçues à la manière des films de série B, opposant des « bons » à des « méchants » qui ne peuvent qu’être très méchants, comme si la vie n’était pas infiniment plus complexe que cela et plus riche en nuances.
Cette manière sommaire de voir les choses semble en partie découler de la contamination de notre culture cinématographique par une vision étasunienne de la vie imprégnée de la Destinée Manifeste des États-Unis d’Amérique, selon un puritanisme qui assimile l’ancien monde à l’antre du Mal, que le camp autoproclamé du Bien se doit de combattre et d’exterminer en totalité sans moyen terme possible.
Mais combien de ravages ont-ils résulté des étranges campagnes de paix ayant découlé de la mise en pratique de cette mentalité ?
@ GERARD R. 24 février 12:12
Merci pour ce lien fort instructif relatant intégralement le discours de Poutine.
Par ailleurs, en complément de mon post du 24 à 17:26, extrait d’un article de Courrier international daté de ce même jour, au sujet du président humoriste Zelensky :
https://www.courrierinternational.com/article/opinion-en-ukraine-un-humoriste-president-depasse-face-poutine
@ Paul
« Pour les Slaves, la force (et même la violence) sont une des voies normales de résolution des tensions »
Vous êtes vraiment sûr ?
Vous pensez vraiment que nous nous distinguons des Slaves à propos de la force (et même de la violence) ?
Voulez-vous une liste de situations, dans l’histoire ou dans l’actualité, ou des non-Slaves ont cru en la force pour résoudre des tensions ? Elle serait interminable…
Un scoop.
Schröder et Fillon ont été aperçus dans la manifestation devant l’ambassade de Moscou contre l’annexion de l’Ukraine.
Des types courageux pas uniquement motivés par des revenus russes confortables.
« À cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse » Emmanuel Macron, ce matin.
Qu’entend-il par là ?
Nous savons tous qu’en se montrant indispensable et chef de guerre, il pense d’abord à sa réélection et que cette affaire, venant s’immiscer dans la campagne, peut être une aubaine pour lui, le scrutin d’avril deviendrait juste une formalité et la continuité politique une évidence.
Au-delà des intérêts propres de M. Macron, sachant que les sanctions contre la Russie ne sont pas très dissuasives, qu’elles peuvent même se retourner contre les intérêts économiques européens, entrer en conflit armé pour aider l’Ukraine est pourtant très risqué, puisqu’on ne sait pas où cela pourrait nous mener in fine.
Le 5 février dernier, Vladimir Poutine est allé aux J.O. de Pékin où il a rencontré longuement son homologue chinois. On peut donc imaginer qu’il a cherché le soutien de la Chine avant de lancer les hostilités.
Si l’U.E. devait envisager une riposte militaire, pour ma part je crains clairement une escalade. L’antienne ressassée à souhait, comme quoi l’U.E. nous protégeait en maintenant la paix en Europe serait mise à mal, sachant que le conflit pourrait devenir mondial, avec déjà des conflits latents prêts à dégénérer et s’additionner.
Si Poutine est à craindre, despote froid et déterminé, armé jusqu’au dents, les Chinois, eux, sont des despotes du même acabit, la fourberie en plus et un bloc de ces deux grandes puissances fait froid dans le dos. Il faudra savoir à qui on s’attaque.
En plus, le fourbe Erdogan pourrait jouer double jeu.
Simultanément, une partie de notre armée se retire du Mali, nous laissons les mains libres aux djihadistes mais aussi aux intérêts économiques chinois, russes et turcs en Afrique.
Voilà bien de quoi se retrouver pris en sandwich et ce n’est pas rassurant.
Un sondage effectué ce jour indique que 70 % des Français sont contre une intervention militaire de la France en Ukraine.
En ce qui me concerne, je fait partie des 70 %. Que la France apporte une aide médicale, alimentaire, logistique oui, mais envoyer des soldats français se faire tuer en Ukraine, après l’Afghanistan et le Mali, c’est « Niet ».
La crise Covid terminée, voici la nouvelle crise, énergétique, pour détruire l’Europe, grand concurrent des USA ; c’est la guerre du gaz qui continue avec les mêmes commanditaires que pour les djihadistes en Syrie, et avec E. Macron comme activiste.
Voilà, c’est tout ce qu’il faut comprendre !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_Biderman_de_la_torture_psychologique
@ hameau dans les nuages | 24 février 2022 à 17:51
Oui j’avais compris et cherchais seulement à vous consoler tout en tapant mes textes, la larme à l’oeil, sur un PC fabriqué en Chine 🙁
Mais pour nous consoler un peu, sachez qu’en 1970 au moins jusqu’en 1995, on assemblait des Peugeot 405 à Kaduna au Nigeria alors que les Chinois n’étaient pas encore fichus de fabriquer une automobile décente.
Peugeot, prononcé « pijote », était même devenu le synonyme d’automobile, on avait une pijote Benz, une pijote Morris ou une pijote Fiat… au Nigeria et au Ghana.
Je ne sais pas quel âge vous avez mais en suivant ce qui se passe depuis quelques semaines j’ai une impression de « déjà vu » comme disent les Américains, un sentiment étrange d’avoir déjà vécu quelque chose du même genre par le passé.
J’en ai même perdu mon expertise en arithmétique au point de m’être accordé 80 ans de paix sur mon texte du jour passé à 16 heures alors que ce n’est que 60, la guerre s’étant terminée pour moi au Sahara en 1962 avec le référendum du 1er juillet et en apprenant que Nikita Khrouchtchev avait retiré ses missiles de Cuba en octobre.
Même 60 c’était mieux que les 20 de mes parents.
Le copain de Zemmour et MLP, Poutine, risque de mettre fin à cette longue période de tranquillité.
Nous risquons de voir plus que « la caisse cramée » comme disait plus ou moins ma Valérie préférée !
Je viens de faire connaissance avec mon premier arrière-petit-fils, âgé d’un an, en confinement en Angleterre jusque-là, je ne voudrais pas qu’il ait la même expérience que son ancêtre.
J’ai peur de la guerre annoncée, peur de la servitude annoncée… Mais il faut essayer de prendre exemple sur les Ukrainiens, ni agressifs ni fuyards, et se tenir prêts.
Honte absolue à cet Occident pyromane dans le monde entier, qui a tout fait pour créer cette situation de guerre : campagne nauséabonde contre Poutine, provocations militaires aux frontières de la Russie, propagande merdiatique orientée russophobe, etc.
Au fait, ça me rappelle une autre campagne de dénigrement diabolique que subit depuis des années un certain individu paria désigné à la vindicte populaire par la presse aux ordres du grand inquisiteur islamomacronien.
Son nom commence par Z, comme sur les chars russes, capito ?
Dur à encaisser pour les zemmourophobes, depuis des années Zemmour prévenait qu’on devait faire de la Russie un partenaire plutôt que s’agenouiller devant les Américains et en faire un paria.
Résultat, on récolte aujourd’hui ce que Zemmour cet excellent et exceptionnel analyste visionnaire avait prévu si on ne l’écoutait pas. Bravo Zemmour !
Zemmour la voix de la vérité :
https://youtu.be/iYJCg_ClQ54
Cruel constat pour les gauchistes, Zemmour avait raison sur toute la ligne, ça met en rage haineuse les anti-Zemmour, hélas pour eux ils devront s’y habituer, il est le seul expert analyste à exprimer des vérités historiques sérieuses et prouvées, c’est gênant et humiliant pour ses adversaires mais sans rancune nous compatissons à leur déplorable état de délabrement mental.
La nature humaine c’est comme la loterie, elle a favorisé Zemmour, pas de chance pour les gauchistes.
Pendant que certains se masturbent en lisant du Poutine, ou dissertent sur la relativité du bien et du mal, ou prétendent nous expliquer la psychologie slave qui justifierait la politique russe à laquelle tous les pays slaves s’opposent pourtant, ou encore théorisent sur le fait que celui qui bombarde est en fait une victime de la provocation du bombardé à chercher des soutiens militaires :
https://twitter.com/i/status/1496854488933715972
@ Dominique Sauvebois
« La crise Covid terminée, voici la nouvelle crise, énergétique, pour détruire l’Europe, grand concurrent des USA ; c’est la guerre du gaz qui continue avec les mêmes commanditaires que pour les djihadistes en Syrie, et avec E. Macron comme activiste. »
C’est quoi ce délire ? Le djihad mondial, c’est Macron ? Cette guerre, c’est un complot US ? Les poules ont des dents ?
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@ Achille
« Un sondage effectué ce jour indique que 70 % des Français sont contre une intervention militaire de la France en Ukraine. En ce qui me concerne, je fait partie des 70 %. »
Oui. Ben, c’est trop tard pour cela.
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@ Michelle D-LEROY
« Nous savons tous qu’en se montrant indispensable et chef de guerre, il pense d’abord à sa réélection… »
Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire.
« …entrer en conflit armé pour aider l’Ukraine est pourtant très risqué, puisqu’on ne sait pas où cela pourrait nous mener in fine. »
Oui. Ben, c’est une guerre. Une guerre, c’est risqué. Un peu comme le parapente.
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@ lucas
« Schröder et Fillon ont été aperçus dans la manifestation devant l’ambassade de Moscou contre l’annexion de l’Ukraine. »
Schröder dit que c’est de la faute aux Ukrainiens, tout cela. Diantre ! Que ce type d’aveuglement volontaire me rappelle la psychiatrie…
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@ Denis Monod-Broca
« Vous pensez vraiment que nous nous distinguons des Slaves à propos de la force (et même de la violence) ? »
Il faut savoir avoir recours à la violence.
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@ Axelle D
« Par ailleurs, en complément de mon post du 24 à 17:26, extrait d’un article de Courrier international daté de ce même jour, au sujet du président humoriste Zelensky »
Vos propos répétitifs sur Zelensky sont odieux. Vous l’avez à mots à peine couverts accusé d’être un agent des Russes.
Tout en oubliant qu’il est le produit d’un vote démocratique, et que son opposant d’alors était un oligarque patenté. Vous oubliez aussi l’épisode Iouchtchenko et Tymochenko. Il n’y a pas que Zelensky.
Le fait que Zelensky ait été un humoriste ne le disqualifie pas. Il a été élu. Et il a été assez compétent, selon les indicateurs que j’ai pu examiner.
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@ Exilé
« Qu’il me soit permis de trouver regrettable que sur ce blog qui réunit des gens venus d’horizons divers supposés relativement intelligents, certains sujets déclenchent de façon automatique des réactions manifestement stéréotypées dictées par le « vu à la télé »… »
Ouais. Et l’Alsace est allemande.
N.B.: je n’ai pas la télé. Je préfère regarder les médias indiens. C’est plus fun. Dernier épisode en date: meurtre par des musulmans d’un militant qui défendait le droit aux écoles d’interdire le voile via leur règlement intérieur. Filmé agonisant encore vivant par ses meurtriers, et vidéo envoyé en live à sa famille. Internet, c’est magique.
Même les mafieux ne font pas cela.
Et les médias indiens n’ont pas les pudeurs de gazelles des médias français quand il s’agit de montrer les vidéos en question.
Plus fun. Et ils parlent aussi de l’Ukraine. Et non, ils ne sont pas 100 % alignés sur l’Ouest.
Aussi biaisés que soient les médias français, il y a un monde hors de France qui permet de s’informer. Ne vous en déplaise. Même si la presse française n’était pas libre (et non, nous ne sommes pas en dictature), le monde est trop grand pour que la presse mondiale du monde entier soit tenue par… par qui au fait ?
@ Claude Luçon | 24 février 2022 à 22:17
« Longue période de tranquillité » dites-vous…
Vous semblez avoir oublié les guerres des Balkans (auxquelles j’ai participé à deux reprises), qui ont fait quand même plus de 100 000 morts ! Je peux vous garantir qu’en matière de tranquillité on a vu mieux.
Cordialement
J’aimerais apporter quelque chose d’interessant au debat… je suis loin de l’intellect des participants, meme si certains se traitent d’ignares entre eux…
Bref, j’ai ete voir ce que disent les medias indonesiens sur ce conflit… En gros leurs medias (j’arrive jamais a retenir si media est masculin ou feminin) disent la meme chose que les europeens et les americains…
Le gouvernement indonesien condamne l’action de la Russie…
J’ai voulu faire le malin en disant que s’il y a penurie de gaz chez vous, on peut essayer d’en acheter ici (il y a du petrole aussi) a Sumatra mais je me demande s’il ne doit pas etre livre en bouteille !
Bref je suis un jeune retraite d’usine qui est parti vivre dans le pays de sa femme…
On va finir par regretter l’URSS: elle n’était pas plus agressive que la Russie poutinienne et à l’époque la terre entière se fichait royalement du sort de l’Ukraine.
Ainsi donc nos trois candidats populistes, à savoir Éric Zemmour, J-L Mélenchon et Marine Le Pen, qui affirmaient voici moins d’une semaine que jamais Vladimir Poutine n’attaquerait l’Ukraine, sont en train de nous faire un rétropédalage spectaculaire.
Ce qui ne les empêche pas, au demeurant, de donner des recommandations à Emmanuel Macron. L’ineffable Zemmour l’exhortant même à retourner dare-dare à Moscou rencontrer à nouveau Poutine, alors qu’il a eu cinq heures d’entretien en tête-à-tête avec lui, sans compter les heures au téléphone, puis de filer ensuite à Kiev pour discuter avec le président ukrainien.
C’est ce qui s’appelle se prendre un gros gadin. Mais ne leur dites pas qu’ils sont pro-Poutine sinon ils se fâchent et notamment J-L Mélenchon qui désormais affirme haut et fort qu’il n’a jamais été un soutien de Poutine
Franchement qui voudrait d’un de ces trois marioles comme président de la République ?
Pas étonnant que les élus aient eu du mal à leur accorder leurs parrainages. Et pour cause, de par leur expérience du monde de la politique, ils connaissent bien le chant des pipeaux.
@ Claude Luçon | 24 février 2022 à 22:17
Hé M. Luçon, elle fi coumbien di chameaux 🐪 ta pijot ? 🤣🤣🤣
Ça commence, le mal fini veut donner 300 millions d’€ et du matériel militaire à l’Ukraine. En clair, taxer un peu plus les Français et/ou accroître la dette publique et, compte tenu des délais de construction du neuf, ponctionner les équipements de l’armée française. Autant livrer directement le matos aux Russes, vu la vitesse de repli des Ukrainiens, ça évitera les intermédiaires peu soigneux.
Armée française qui ne possède de stocks de munitions que pour moins d’une semaine de combat de haute intensité (pour les missiles, ça serait plutôt deux jours). S’il y a de l’argent à investir, c’est là, munitions de tous types à garder jalousement pour notre seul usage.
Pinocchio est un traître anti-France, il devrait être jugé et enchristé à perpète !
LES RUSSES
Il n’est pas sorti de sa datcha depuis deux ans.
Ils iront le chercher jusque dans ses chiottes.
« On a le droit de s’interroger. Emmanuel Macron a-t-il été naïf » (PB)
« Un naïf est plus dangereux qu’un traître à son pays » Montherlant
@ Exilé 24/02/22 18:57
Vladimir Poutine « n’est peut-être pas forcément le pire des hommes d’Etat » pour reprendre vos propres termes mais reconnaissez qu’il se situe cependant en bonne position dans le peloton de tête !
Même en essayant de prendre de la distance par rapport à toutes les informations et interprétations déversées par les médias, comment ne pas admettre qu’il n’est tout de même pas donné à n’importe quel chef d’un Etat supposé civilisé de lancer froidement, avec une telle détermination, sourd aux interventions extérieures, en pleine conscience des conséquences pouvant découler de sa décision, une telle agression préméditée d’aussi longue date contre un pays voisin sur la base de justifications aussi peu convaincantes et alors que ce pays est incapable de faire face seul militairement ?
La petite Ukraine constituait-elle un danger réel, immédiat, pour la puissante Russie, menaçait-elle de la déstabiliser ?
VP poursuit en fait la réalisation de ses rêves en avançant inexorablement ses pions et peu lui importe la méthode, indifférent qu’il est au regard des autres. Seul compte pour lui le résultat.
Cher Philippe Bilger,
L’invasion de l’Ukraine par la Russie nous rappelle que l’Histoire est tragique et qu’il ne faut ni sous-estimer, ni provoquer l’adversaire.
C’est ce que l’Occident arrogant a fait en élargissant l’OTAN aux portes de la Russie. Nous sommes donc les premiers responsables de ce conflit.
Et dans la mesure où la situation risque fort de s’éterniser, toute la campagne électorale risque fort d’être réduite à quia : imagine-t-on changer de capitaine au coeur de la tempête ?
Même en ridiculisant Macron, Poutine l’aura indirectement fait réélire dans un fauteuil.
@ Claude Luçon | 24 février 2022 à 22:17
J’en ai bientôt 71.
J’ai plaisir à aller voir de temps en temps les vidéos de Madagascar. J’ai un lointain ancêtre originaire de cette île. Et dans ces vidéos j’adore voir les 2cv taxis brinquebalant et autres 403 et 404 pick up. L’extrême pauvreté et malgré tout le sourire.
Et pour faire râler Bob, la culture de l’Artemisia exportée même vers la Chine pour lutter contre le Covid. Je vais même m’amuser à en faire un semis en espérant que la maréchaussée ne confonde pas avec le cannabis.
Pour en revenir au sujet, j’apprends ce matin qu’en 1991 un accord avait été conclu avec la Russie par lequel l’OTAN et l’Europe s’engageaient à ne pas s’étendre vers l’Est. L’eau ça mouille, le feu ça brûle.
Comme l’a dit Garry Kasparov, champion du monde d’échecs né en Russie et émigré car opposé à ce pouvoir liberticide, « aux échecs, on a des règles ; Poutine n’en a aucune ».
https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/poutine-n-est-assurement-pas-un-stratege-mais-un-tacticien-opportuniste-25-02-2022-2466144_1897.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20220225-%5BArticle_2%5D
La France serait entendue si elle était libre, dit Denis Monod-Broca, cautionnant malgré lui la dérive de ceux qui, au nom du principe saint, le foulent aux pieds et comme Trump sont fascinés par la force brutale.
Il est l’heure de se compter et de savoir à quoi nous sommes prêts pour garantir notre liberté, qui n’est pas négociable, et est le seul chemin pour mettre ensemble justice et force.
Il est à noter que l’athée impénitent en appelle aux mannes de la charité chrétienne, l’Europe de la réconciliation est le seul chemin pour que ce qui est fort soit juste.
Le reste est compromission et promesse du pire.
Pour l’Ukraine c’est trop tard et il faut repartir de l’avant, le pire serait d’en rajouter et de créer une nouvelle guerre froide dont l’ampleur nous ferait regretter la précédente, il n’y aurait que des perdants. Corrigeons nos erreurs par une vraie défense européenne, des valeurs, des frontières qui parfois restent à définir. Tendons la main aux Ukrainiens qui veulent quitter leur pays. Virons les milliardaires russes histoire de marquer le coup et repartons… Maintenant je crains un peu que l’OTAN ne soit une ligne Maginot, Poutine fera-t-il la jonction avec la Serbie ?
Errare humanum est, perseverare diabolicum. Bref, si l’erreur est humaine, persévérer est diabolique.
Biden a parlé de défendre « chaque cm des territoires de l’OTAN » et assure l’Allemagne, il n’en fallait pas plus, Poutine a reçu 5/5. Biden dans le texte: « …s’étaient préparés depuis des mois, ils savaient ».
Quant à l’Europe du chagrin, elle est morte, sa peau ne vaut plus un rouble, méprisée, humiliée, désintégrée comme jamais. Triste. 447 000 000 d’Européens.
La Russie 147 000 000 d’habitants, le PIB de l’Espagne… Une Europe de Bibi Fricotin. Les USA ont parlé pour tous.
@ Louis | 25 février 2022 à 10:11
« Je crains un peu que l’OTAN ne soit une ligne Maginot, Poutine fera-t-il la jonction avec la Serbie ? »
Vous êtes victime d’une légende urbaine: là où elle était construite, la ligne Maginot a parfaitement fonctionné, elle a tenu et les Français ne l’ont évacuée qu’après la signature de l’armistice, contre-attaquant la Wehrmacht et lui infligeant des pertes sensibles à chaque assaut contre ses ouvrages, bien que ses troupes d’intervalle lui aient été ponctionnées pour tenter d’enrayer la déroute du corps de bataille qui, lui, a été battu en rase campagne.
Les Allemands sont passés et ont vaincu précisément là où la ligne Maginot n’existait pas, entre Sedan et la mer du Nord. Son absence en ces lieux est une autre histoire, liée au choix politique de ne pas se fâcher avec la Belgique dont ça aurait été tenir pour nulle son affirmation d’une neutralité sourcilleuse.
Je souhaite que les soldats ukrainiens face aux Russes aient la même férocité que celle que leurs aînés des escadrons ukrainiens, supplétifs de la Wehrmacht, ont déployée face aux innocentes populations bretonnes en 1944.
Fillon et Schröder ne comptent pas démissionner de leurs postes en Russie, j’ai honte pour eux, ils me font honte.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/fillon-et-schr%C3%B6der-ne-comptent-pas-d%C3%A9missionner-de-leurs-postes-en-russie/ar-AAUgaqS?ocid=msedgdhp&pc=U531
Pour un costard le premier s’était fourvoyé, il avait vendu son âme, les Russes ont bien compris qu’ils pouvaient se le faire à peu de frais, sachant qu’il était un grand vorace en quête de méchant fric.
Aucune éthique, aucun honneur, des citoyens vont crever à cause d’un dictateur, et lui est le passant sans souci. Qu’en pensent ses copains ? À vomir.
On me dit que Poutine est un problème… c’est aux siens de le régler.
Nous, on a déjà celui du mari de Brigitte !
Quelle poilade !
Il suffit de réécouter ces experts et galonnés militaires de chez nous, habitués retraités des plateaux TV, aujourd’hui ils devraient avaler leurs calots, boutons dorés, galons et pochettes de soie négligemment posées en bandoulière, étendard avéré de leur crédibilité, plus elle sort de la pochette, plus l’avis est péremptoire… Si si, regardez bien.
Ces grands stratèges qui sont à mourir de rire si ce n’était pas si triste et alarmant.
J’espère au moins qu’ils ne sont pas payés, car là serait un vrai scandale, nous faire avaler des imbécillités, soit, mais être rémunéré ce serait encore pire que pire. Les oracles de Delphes au moins savaient ce qu’il fallait dire, mais ces experts sont bons définitivement pour les maisons de retraite.
Là ils pourront « papoulailler » à loisir, l’auditoire sera conquis d’écouter des histoires fantastiques à faire pleurer de rire.
Après « L’étrange défaite » sans doute un livre se prépare sous le titre de « L’étrange déroute ». L’Europe n’est rien ni personne et le précipité ukrainien l’a bien révélé. Tout est à reconstruire, le problème est qu’il n’existe même pas de fondations pour des reprises en sous-oeuvre, rien n’est solide, il faut tout dynamiter, heureusement le ciment était de bien mauvaise qualité.
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Le président ukrainien a regretté vendredi que Kiev se retrouve « laissée seule » face à l’armée russe qui a envahi l’Ukraine la veille.
« Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur », a-t-il dénoncé.
La messe est dite et si demain la France est dans le même cas, personne non plus, une Europe mort-née, Z avait relevé que l’armement de notre pays était bien inutile, nous avons un peu de tout, mais au fond, rien ! En Syrie les USA fournissaient les missiles, au bout de quelques jours les caisses chez nous étaient vides.
Cela ne consolera pas le Président de l’Ukraine mais pour l’instant il montre un courage certain.
Kiev appelle les Européens aguerris à venir combattre en Ukraine. (Challenges)
Zelensky a bien du courage, il va susciter un engouement mondial, il tente le pari d’un nouvel Afghanistan pour la Russie.
Ce n’est pas la rencontre de Macron – un gamin – avec Sarko ou Pépère qui va le sortir de la nullité qui fait cette Europe du chagrin et le misère du courage.
Tu parles ! Sarko dont le peuple ne veut plus rien entendre de lui et Pépère qui a laissé derrière lui le courage de se représenter, deux minuscules, laminés par les élections et l’autre qui s’appuierait sur deux batouilles qui sont responsables au même titre que l’Europe de cette débâcle ?
C’est à mourir de rire !
Le ministre de la Défense ukrainien a appelé la population de Kiev à attaquer les chars russes avec des cocktails Molotov. Ce sont les Finlandais, envahis par les Russes en 1939, qui en avaient fait autant — et inventé le nom qui est resté jusqu’à ce jour.
Comme le dit le romancier russe Sergueï Lebedev, « Les crimes soviétiques sont restés impunis en Russie : c’est pourquoi ils se reproduisent. Le prix de ce qui n’a pas été fait en 1991, ce sont les missiles et les bombes russes qui tuent des Ukrainiens aujourd’hui. Il est trop tôt pour demander aux Ukrainiens de nous pardonner. Nous demanderons pardon une fois que les criminels qui ont déclenché cette guerre seront punis. S’ils sont punis. »
Comme pour confirmer l’anesthésie de l’Europe par l’argent russe, François Fillon, loin d’avoir la décence de se faire oublier, fait semblant de condamner l’invasion ; mais c’est, tout comme Zemmour, pour aussitôt fustiger « le refus des Occidentaux de prendre en compte les revendications russes sur l’expansion de l’OTAN ».
J’en déduis que François Fillon, administrateur des sociétés pétrolières russes Zaroubejneft et Sibur, ne se considère pas comme un Occidental.
La réalité est que les Européens s’y sont effectivement mal pris. Mais leur faute a été de ne pas suffisamment renforcer leurs capacités militaires et celles de l’OTAN, et non l’inverse ; de ne pas s’être débarrassés de leur dépendance au gaz et au pétrole russes ; et de ne pas avoir cru à la mentalité intrinsèquement maléfique de Vladimir Poutine.
Renaud Girard, grand reporter au Figaro et ex-membre du club des russo-complaisants, a eu au moins l’honnêteté de reconnaître qu’il s’était trompé : « Je croyais Poutine rationnel, il est en fait paranoïaque ».
Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine, a dit le ministre de la Défense britannique. Il ne considère pas non plus les pays baltes comme de véritables nations.
À un navire de guerre russe qui leur demandait de se rendre, 13 garde-frontières ukrainiens, sur l’île des Serpents au large d’Odessa, ont répondu : « Allez vous faire f…! ». Ils sont tous morts.
Si seulement les soi-disant « souverainistes » français, en sécurité loin du front, pouvaient faire preuve d’un dixième du patriotisme de ces hommes, au lieu de chercher des excuses à l’Adolf Hitler du XXIe siècle…
D’un autre côté quand on regarde l’évolution de l’OTAN autour de la Russie , de 1998 à 2022, on peut comprendre le « coup de sang » de Poutine.
Ceci étant une guerre est toujours la pire des solutions car ce sont toujours les civils qui en paient le prix fort.
@ revnonausujai | 25 février 2022 à 11:01
En réalité, la construction des fortifications de la ligne Maginot (qui coûta un pognon de dingue pour un résultat dérisoire) fut surtout un formidable butin de guerre pour les Allemands, une aubaine que les Français vaincus leur avaient laissée intacte. Si bien que peu après l’Armistice, les ouvrages furent peu à peu démantelés et l’acier récupéré pour servir à l’édification du mur de l’Atlantique (Atlantikwall). Avec comme main-d’oeuvre pour ce travail de forçat, des milliers de prisonniers de guerre, internés ou requis originaires des pays de l’Est.
Pas de quoi pavoiser !
journal.openedition.org/rha/1933
@ Giuseppe | 25 février 2022 à 11:25
Il faut arrêter votre hargne et la volonté de revanche qui dégoulinent de nombre de vos posts, notamment quand il s’agit de tout ce qui touche à l’ex-UMP : Sarkozy, Guéant et Fillon étant les bêtes noires sur lesquels vous ne cessez de vomir et de vous répandre méchamment. Des gavés et des nuisibles qui n’auraient fait, selon vos accusations de mini Fouquier-Tinville, que tromper, mentir et se goinfrer et en conséquence mériteraient outre le mépris et le déshonneur, la prison et la relégation à vie à défaut de guillotine !
@ Giuseppe | 25 février 2022 à 11:25
« Fillon et Schröder ne comptent pas démissionner de leurs postes en Russie, j’ai honte pour eux, ils me font honte. »
Pourquoi avoir honte ? Fillon, rejeté de la sphère politique française et Schröder un fidèle compatriote allemand ne sont dangereux pour personne.
Vous oubliez le repris de justice. Le plus dangereux traître Benalla qui a signé un gros contrat avec le pire des oligarques russes recherché par la justice française alors qu’il travaillait encore à l’Elysée pour son « patron Macron ».
Au fait, les deux coffres qu’il a planqués en catimini la nuit ? toujours pas retrouvés ? Curieux non ?!
@ Claggart
Si vous voulez parler de la Bretagne en 1944, parmi les supplétifs de l’armée allemande figuraient aux côtés des Ukrainiens… des Russes, notamment la Rouskaïa osvoboditelnaïa armia… qui comme le nom l’indique, est une formation russe, organisée par l’ancien général de l’Armée rouge Andreï Vlassov.
Il faut avoir un sacré tempérament pour se réjouir de crime de guerres à venir (exemple parmi d’autres https://www.youtube.com/watch?v=xfB_T6QKo8c) au nom de crime de guerre du passé, commis par des individus qui ne sont plus de ce monde. Donc Claggart, vous militez aussi pour que la France paye une dette coloniale, non ?
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@ Florestan68
Vous avez bien raison, c’est bien ce qu’on disait aux Tchécoslovaques et aux Polonais en 1938 : il faut arrêter de provoquer celui qui parle de son Lebensraum, besoin de sécurité.
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@ sylvain
Ainsi, l’avenir de la France indépendante passerait par l’alliance avec la Russie ? Aux côtés de l’Allemagne donc, en faisant un Nord Stream spécifiquement pour ne pas dépendre des pays européens d’Europe centrale. Zemmour est pour l’Europe de Merkel ?
Vous causez plus de tort à Zemmour que vous ne l’aidez, en vous enfonçant dans des questions de politique internationale qui dépassent complètement les raisons de l’intérêt de Zemmour.
Zemmour qui recommanderait Poutine, c’est comme s’il soutenait les faux mineurs isolés clandestins en accusant leurs victimes de les avoir provoqués avec leurs téléphones et jupes.
@ F68.10
« Oui. Ben, c’est une guerre. Une guerre, c’est risqué. Un peu comme le parapente »
Comme Achille, je suis dans les 70 % qui sont contre une intervention militaire.
« Pour Poutine appuyer sur un bouton nucléaire c’est comme appuyer sur un bouton d’ascenseur »
Galia Ackerman LCI 25 février 18h50
J’en profite pour signaler à Claggart, celui qui a déjà révélé sa connaissance des choses militantes insuffisantes tout en suffisance, que deux bataillons de SS ukrainiens en France se sont rebellés contre les Allemands, ont abattu leurs officiers allemands et ont rejoint les FFI.
Nombre d’entre eux sont entrés ensuite dans la Légion étrangère, après-guerre – seule solution que la France reconnaissante ait pu trouver pour ne pas que ces hommes soient renvoyés dans le pays d’origine où il aurait évidemment été trucidé par l’URSS (qui pendant ce temps exterminait la Résistance polonaise, qui elle n’avait jamais collaboré avec personne).
L’URSS réclamait leur restitution en les traitant de nazis et criminels de guerre. Bernard Saint-Hillier s’y est opposé.
Exemple, Lev Hloba, décoré par la France de la Croix de guerre 1939-1945 (Ordre No. 1, FFI, Region D, S/Region D2)https://www.tracesofwar.com/persons/66692/Hloba-Lev-Leon.htm
Autre exemple, Danlyo Klym a reçu la Légion d’honneur.
Pour insulter le désir des Ukrainiens d’être libre, vous avez insulté leurs prédécesseurs qui ont contribué à ce qu’existe une France libre. Bravo. À vomir.
Encore un peu plus, ce n’est pas avec ce triste sire que la France et l’Europe peut relever la tête, il est pourri jusqu’à la moelle, il est en décomposition morale, le fric il n’aime que cela, c’est ignoble:
« A part François Fillon, la majorité des ex-dirigeants européens démissionne des entreprises russes. » (Libé)
Finalement, François Fillon dit malgré tout quitter ses fonctions à regret : « Je le fais avec tristesse car j’y ai rencontré des hommes et des femmes de grande valeur, ouverts sur le monde, animés par la réussite de leur entreprise. »
Un peu aussi pour le pognon non ?
Si ce n’est que cela la rencontre des hommes et femmes de grande valeur, pas besoin d’aller si loin.
Il allait me faire sortir le mouchoir, j’en étais tout ému… Enfin, autant que lui de quitter le tiroir-caisse, mais moi c’était pour les images du bombardement de l’Ukraine.
À aucun moment il ne s’est posé la question pourquoi il avait été embauché ? Certainement pour son parler courant russe et son intégrité morale.
C’est quand même prendre les gens pour des couillons.
Un choix officiellement justifié par son « expertise en développement durable », ah bon ! Il a dû faire au moins l’équivalent de l’ENSIATE. Il avait des talents cachés notre ancien Premier ministre, un Vert au pays des Soviets pourrait être une nouvelle BD.
Aux intervenants pro et anti-Russes qui s’opposent sur ce fil, en croyant que l’incursion russe en Ukraine serait la conséquence d’un pet matinal mal tourné du président Poutine, à ceux, binaires, qui pensent que d’un côté il y a un méchant « dictateur » et de l’autre un pauvre président impuissant et victime, que le conflit peut se résumer par des problèmes linguistiques, culturels ou autres. À ceux qui se demandent pourquoi tous les médias de la presse réputée occidentale (lire : pourrie), chantent en chœur le même refrain. À ceux qui répercutent bêtement la propagande anglo-saxonne (lire : oligarchique) sur les raisons de la décision de Moscou, alors qu’on ne parle JAMAIS des multiples agressions de l’OTAN, dans le monde, en l’absence de tout mandat, délivré par un autre bidule nommé: ONU, enfin, à ceux qui ignorent que l’Ukraine est en fait, une mosaïque d’ethnies, dont la majeure partie des habitants se sentent russes, je suggère de visionner cette vidéo-interview d’Emmanuel Leroy (politologue et président de l’association humanitaire « Urgence Enfants du Donbass »)
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/emmanuel-leroy
Et pour les amnésiques, qui glorifient Macron-l’aliéné, en pourfendant Poutine-le placide, petite piqûre de rappel:
https://www.europe1.fr/international/frappes-en-syrie-quest-ce-que-la-legitimite-internationale-avancee-par-macron-3628136
Tant qu’à trépasser un jour, autant le faire le moins idiot possible. Non ?
@ Axelle D
« Tout en oubliant qu’il est le produit d’un vote démocratique, et que son opposant d’alors était un pro-Kremlin patenté. »
Mea culpa: un oligarque patenté. Pas un pro-Kremlin patenté.
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@ revnonausujai
« Ça commence, le mal fini veut donner 300 millions d’€ et du matériel militaire à l’Ukraine. En clair, taxer un peu plus les Français et/ou accroître la dette publique et, compte tenu des délais de construction du neuf, ponctionner les équipements de l’armée française. Autant livrer directement le matos aux Russes, vu la vitesse de repli des Ukrainiens, ça évitera les intermédiaires peu soigneux. »
Pleutre.
Vous vous trouvez toutes les excuses.
« Pinocchio est un traître anti-France, il devrait être jugé et enchristé à perpète ! »
Quand on est en guerre, c’est assez malvenu de tenir ce genre de propos.
Car cette guerre, qu’on le veuille ou non, nous en sommes d’ores et déjà partie prenante. Il est illusoire de croire que ce conflit va être limité à l’Ukraine. L’OTAN se déploie déjà au frontières des pays de l’OTAN. Non seulement nous mais aussi la Finlande sommes menacés de représailles nucléaires par la Russie.
Cette histoire n’est que le début.
Je trouve que vous avez une attitude très cavalière et très légère sur le sujet.
Vous ressemblez plus à un traître que « Pinocchio » ne semble l’être.
Il est urgent de donner 300 millions d’euros et du matériel. Let but étant de faire de Kiev un Stalingrad. Expliquer noir sur blanc en quoi ce genre d’aventurisme n’a plus sa place au 21e siècle.
Ne pas le faire, c’est cautionner que plus aucune règle ne tienne. Ce qui nous rapprochera bien plus vite de la Troisième Guerre mondiale que même le rythme actuel ne le laisse percevoir.
Faire la guerre est maintenant nécessaire. Ne pas la faire, c’est justement cautionner l’explosion. Il convient donc de faire la guerre justement pour montrer que la faire est trop coûteux.
Poutine doit être dressé. Le temps des discussions est terminé.
@ Michelle D-LEROY
« Comme Achille, je suis dans les 70 % qui sont contre une intervention militaire. »
Vous avez des rêves. C’est bien. Moi aussi, j’en ai.
Mais voilà: votre imaginaire et la réalité n’ont aucune raison de coïncider.
C’est en se débarrassant de leur ultime psychopathe régnant que les 147 millions de Russes entreront enfin en Occident.
@ Achille 25/02/22 15:23
Mais il faut aussi comprendre que ceux qui avaient été sous le joug du communisme et qui avaient enfin réussi à s’en extirper souhaitaient une protection pour ne pas risquer de payer ultérieurement leur affranchissement au prix fort ! Et l’Histoire tend à leur donner raison.
@ F68.10
Les personnes en ayant les capacités et le courage sont invitées à se battre pour l’Ukraine.
Quel plus grand accomplissement que de se battre pour la liberté ?
https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-president-ukrainien-appelle-les-europeens-a-venir-combattre-en-ukraine-31fad7aa-9640-11ec-8a8c-4c622ba3ed85
@ Axelle D
La ligne Maginot chère et inutile ? ridicule !
C’est justement parce qu’elle n’a pas été menée à son terme qu’elle n’a pu jouer son rôle ; par aveuglement et avarice, les politiciens ont construit une digue en négligeant de protéger une zone déjà connue pour être inondable ; on a vu le résultat.
Intéressez-vous aux travaux d’historiens sérieux sur le sujet (ex: colonel Rocolle) avant de pérorer.
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@ F68.10
Ah, un ouahrihor de la mort qui tue assis derrière son clavier et prêt à envoyer les autres se faire tuer ! Guignol !
Nous ne sommes ni alliés ni ennemis des Russes ni des Ukrainiens et ces querelles entre peuplades slaves ne nous concernent pas.
Nous, Français avons la chance de posséder des armes nucléaires en nombre suffisant pour infliger à un agresseur des pertes supérieures au gain qu’il pourrait escompter de notre conquête ; toutefois, pour que cette dissuasion fonctionne il faut qu’elle soit crédible, autrement dit que le chef d’Etat joue la survie de son pays, pas celle d’un pays autre, allié ou non ; la logique de la dissuasion entre détenteurs de la « bombe » est : ne viens pas sur MES plates-bandes, je n’irai pas sur les tiennes ; or la Russie est un pays nucléaire, il n’y aura bien sûr aucun affrontement direct, quelles que soient les rodomontades de Pinocchio (si, si, sissi ?).
Les Etats-Unis eux-mêmes n’ont employé qu’une seule fois la menace nucléaire, à l’occasion de la crise des missiles de Cuba car c’était LEUR territoire qui était sous la menace. Croire qu’ils prendraient le risque de voir atomiser Philadelphie ou même Bumfuck, Az, pour défendre un trou en Ukraine est une lourde erreur.
P.-S.: l’Ukraine recrute des mercenaires idéologiquement motivés (mal ou pas payés) pour se battre à sa place, dépêchez-vous, ils vous attendent.
@ Michel Deluré | 26 février 2022 à 08:50
« Mais il faut aussi comprendre que ceux qui avaient été sous le joug du communisme et qui avaient enfin réussi à s’en extirper souhaitaient une protection pour ne pas risquer de payer ultérieurement leur affranchissement au prix fort ! Et l’Histoire tend à leur donner raison. »
Je ne pense pas que le régime actuel de l’Ukraine soit un modèle de démocratie. Il est aussi corrompu que le régime actuel de la Russie.
Les $ américains sont plus appréciés que les roubles russes par les oligarques de ce pays.
Ceci étant, je précise que Poutine a commis une faute impardonnable en utilisant la force pour contraindre l’Ukraine à ne pas se ranger sous la protection de l’OTAN.
@ Giuseppe | 25 février 2022 à 22:19
Pour F. Fillon, peu importe d’où vient l’argent, l’essentiel pour lui c’est d’en amasser beaucoup beaucoup pour entretenir son château, ses chevaux, son existence luxueuse aux frais des contribuables. Mais il n’est pas le seul. D’autres politiques, non encore mis au tapis, ont été corrompus à grande échelle et d’autres ont éhontément triché pour s’enrichir à nos frais.
Et dire que ce sont ceux-là même, en grande majorité ces soi-disant fils de de Gaulle, qui nous parlent des valeurs de la République, devenue aujourd’hui sans parfum ni la joie d’y vivre, tant tout est détruit. Nos politiques ressemblent plus à des ploucs, à des profiteurs sans foi ni loi qu’à des gens dignes, responsables et respectueux de leur pays.
Je reviens sur Benalla. Il est où ce sbire ? Toujours couvert par Mimi Marchand et ses amis complices de l’Elysée ?
@ revnonausujai 26 février 09:58
Parce que selon vous, Michaël Senamour (historien, chercheur et spécialiste des fortifications de l’Est de la France) ne serait pas un historien sérieux.
Historien qui est l’auteur de l’article de la Revue historique des armées dont je m’étais inspirée pour écrire mon « petit » commentaire :
journal.openedition.org/rha/1933
Je sais, je sais c’est très vexant d’être recadré par une « présumée » ignorante !
Une amie me dit que Poutine est parkinsonien et qu’en prime il s’est chopé un cancer. Pourvu qu’il n’échappe pas à la légitime colère de ce peuple qui clame vengeance depuis trop longtemps.
@ Ellen | 25 février 2022 à 16:57
L’un, Benalla, n’excuse pas l’autre crapule Fillon:
https://www.lepoint.fr/justice/proces-fillon-un-an-de-prison-ferme-et-375-000-euros-d-amende-requis-29-11-2021-2454344_2386.php
Ils ne nous méritent pas. Ils nous détestent sinon ce n’est pas la loi qui les animerait, ce sont l’éthique et l’honneur de servir qui les sublimeraient.
« Poutine : une brute face aux douceurs diplomatiques… » (PB)
M. Bilger, vous êtes bien trop gentil.
Poutine c’est la copie conforme de Hitler entouré de son armée de nazis.
Avec ces gens-là, pas de douceurs diplomatiques qui tiennent.
Eux utilisent la force avec armes et attaquent et nous, nous n’avons que les mots, rien que des mots sur lesquels ils s’assoient.
Ça me fait penser au pacte de non agression signé entre Hitler et la France. Le bout de papier jeté à la poubelle et quelques mois plus tard, la France à son tour a été attaquée.
Toujours aussi naïfs ces Français donneurs de leçons…
@ Bill Noir | 26 février 2022 à 11:23
Faut pas croire aux fake news. Poutine a fait voter une loi pour rester Président de la Russie fédérale jusqu’en 2036.
En vidéo: l‘ancien agent du KGB Sergueï Jirnov a travaillé au KGB pendant huit ans, il a donné énormément d’informations sur Vladimir Poutine avec qui il était en classe. Pour lui, Poutine n’arrêtera pas de lui-même sa folle entreprise militaire en Ukraine et pourrait même aller plus loin.
https://www.letribunaldunet.fr/actualites/poutine-abattre-arreter-guerre-ukraine-seule-solution.html
Ces deux billets de Philippe Bilger sont passionnants.
@ Michel Deluré | 26 février 2022 à 08:50
Tout à fait d’accord avec vous.
Imaginons un instant que si tous ces pays de l’ex-bloc de l’Est qui étaient sous l’emprise communiste soviétique maltraitant pendant 46 ans n’étaient pas aujourd’hui sous la protection de l’OTAN, Poutine et son armée auraient la porte grande ouverte pour les attaquer et les ré-annexer à la Russie pour en faire un empire à la Vladimir Vladimirovitch Poutine.
Fort heureusement que l’OTAN a pris les devants pour sécuriser l’Europe de l’Est qui n’est pas aussi bien armée que la France et qui de plus est dans l’UE. Sinon, avec ces détraqués dangereux personnages qui sévissent sur la planète nous aurions droit à une Troisième Guerre mondiale.
@ revnonausujai
« Ah, un ouahrihor de la mort qui tue assis derrière son clavier et prêt à envoyer les autres se faire tuer ! Guignol ! »
Quand je disais que vous étiez un pleutre.
Même pas capable de comprendre que la vie humaine n’a de prix qu’à certaines conditions. Celle de ne pas être un esclave.
Et dire que vous avez été barbouze ou barbouzoïde. La catégorie typique de gens qui croient, à tort, que l’État, c’est eux. Que l’État est leur jouet.
Si trop de gens pensent comme vous dans nos services, une purge est nécessaire. Fissa.
La complaisance avec Poutine n’y a plus sa place.
Il faut savoir traiter comme il se doit avec les traîtres de votre acabit. Surtout s’ils sont en service.
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@ Lodi
« Les personnes en ayant les capacités et le courage sont invitées à se battre pour l’Ukraine. Quel plus grand accomplissement que de se battre pour la liberté ? »
Ce n’est pas fait pour tout le monde que d’y aller. Mais, oui, c’est la bonne chose à faire quand on en a les moyens, la santé et le courage.
À l’heure actuelle, les Ukrainiens pâtissent de la complaisance du reste du monde qu’orchestre la propagande poutinienne en s’appuyant sur des idées déconnectées de la réalité comme celles de revnonausujai.
Un acte nécessaire pour soutenir les Ukrainiens est donc de sonner la fin de la complaisance orchestrée par ce qu’il faut bien se résoudre à appeler l’extrême droite française: celle qui n’accorde aucune valeurs aux normes démocratiques et à la Charte de l’ONU. Celle de revnonausujai. Celle de sylvain.
Une réelle extrême droite à éliminer rapidement de l’espace médiatique. Car la guerre est déjà là. Nous ne l’éviterons pas. Donc autant accepter nos pertes: accepter que la paix n’est plus à l’ordre du jour. Intégrer ce fait.
@ Axelle D | 26 février 2022 à 11:20
Rocolle est LE spécialiste des fortifications de l’Est. Il est clair: la ligne Maginot a donné tout ce qu’on pouvait espérer d’une entreprise abandonnée avant son achèvement complet et aurait, selon toute vraisemblance, dissuadé les Allemands, si elle avait verrouillé l’attaque par la Belgique.
Je pense que Senamour tire ses conclusions de la situation telle que l’ont voulue les politiciens, c’est à dire une oeuvre inachevée.
En tout cas les faits sont parlants, partout où la ligne était fonctionnelle, la Wehrmacht s’y est cassé les dents !
@ Axelle D | 25 février 2022 à 16:14
Rassurez-moi, ils ont été condamnés ces crapules, pas par moi, mais par notre noble et belle justice, et que je sache je n’y étais pour rien.
Des voyous sans éthique, et le Cardinal qui s’embourbait comme une vulgaire petite frappe des primes qui ne lui étaient pas dévolues.
Vous voudriez quoi ? que l’on déroule un tapis rouge sous leurs pieds, et des pétales de roses pour les remercier ?
Ils ne nous aiment pas, ils nous détestent, ils ne pensent qu’à leurs boyaux, les juges les ont jugés ils ne valent pas le chanvre dont on fait les cordes.
Mongénéral a remboursé à Londres le prix du nettoyage de ses costumes, eux sont irrécupérables, la taule est un moindre mal, la guillotine ce serait inutile, on en ferait des martyrs avec des personnes comme vous, la taule est didactique, le Cardinal a vitre trouvé de quoi payer ce qu’il nous avait volé d’argent public.
Doit-on commencer à s’étonner que personne en France n’ait l’idée d’organiser une manif conséquente de soutien aux Ukrainiens victimes d’un barbare dément… une double erreur : contre l’honneur, contre l’intérêt vital de la Nation !
@ F68.10 | 26 février 2022 à 14:51
Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir à craindre une agression militaire russe (peut-être aussi le Royaume-Uni si les Américains veulent bien leur prêter les clefs de l’armement de leurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins).
Notre liberté n’est aucunement menacée et en un mot comme en cent, celle d’une quarantaine de millions d’Ukrainiens ne vaut pas la peau d’UN SEUL fantassin français. De plus, qu’il y ait 150 M de Russes et 40 M d’Ukrainiens pouilleux et corrompus ou bien 190 M de Russes pouilleux et corrompus ne changera pas grand-chose.
En tout état de cause, les Russes finiront à plus ou moins brève échéance à atteindre leurs objectifs ukrainiens, le spectacle ne fera plus recette à la téloche et il va bien falloir négocier le nouvel équilibre régional et surtout reprendre les échanges économiques ; comme disent les pousse-au-crime au bord du Potomac, business as usual. Avoir fait preuve d’hystérie ne sera pas un atout dans la discussion.
Quant à mon éventuelle pleutrerie, la provocation imbécile d’un (demi ?) cinglé me ramène à de doux souvenirs.
@ Axelle D
J’ai consulté le lien sur l’ouvrage de M. Senamour.
Je cite le résumé de la Revue historique des armées
:
« Présentée en 1939 comme un barrage inexpugnable par les médias, la « Muraille de France » a failli aux yeux du Français moyen. Le système de fortification le plus moderne de son temps a pourtant rempli sa mission, en contraignant la Wehrmacht a réemprunter les plaines belges, comme en 1914, et en immobilisant une partie de ses forces. Loin du raccourci historique populaire, l’autorité militaire reconsidère la valeur de la ligne Maginot au début de la guerre froide. Dans un premier temps, restaurée par pur réflexe défensif, elle fait l’objet d’un véritable programme de modernisation, en vue de fixer l’armée Rouge en cas d’attaque conventionnelle. Mais l’initiative franco-française ne trouve pas grâce aux yeux de l’OTAN, et les vastes chantiers s’étiolent dès 1955. En 1960, l’explosion de la première bombe atomique française, stoppe définitivement le programme engagé dix ans plus tôt. En 1973, un journaliste lorrain, Roger Bruge, publie le premier tome de son histoire de la ligne Maginot, alors que la même année, plusieurs municipalités projettent d’ouvrir leurs ouvrages aux touristes. La ligne Maginot, tenue au secret depuis les années 1930, s’ouvre aux Français et au monde. Aujourd’hui visitée par près de 300 000 visiteurs, le béton porte encore l’injuste responsabilité de la défaite, mais le mystère qui l’entourait se résorbe lentement, ce qui constitue un premier pas dans la voie de la réhabilitation collective. »
Il dit exactement le contraire de ce que vous prétendez, à savoir que la ligne a rempli sa mission et parle même d »injuste responsabilité de la défaite »
La critique implicite porte sur les tentatives de réemploi dans les années 1950 alors que la menace était totalement différente !
Non, non, je ne vous prends pas pour une « présumée ignorante » ; aucune raison de douter !
Je viens d’avoir une idée. Créer #TousSolidairesAvecUkraine et lancer des appel sur Sud Radio et d’autres stations.
Tous ceux qui disposent de grands appartements et maisons disponibles avec chambres inoccupées et désireux d’aider les familles, femmes et enfants en leur prêtant un peu de leur espace libre pour les accueillir pourront déposer leurs candidatures dans les mairies qui les transmettra aux autorités compétentes pour organiser leur refuge en urgence. C’est transitoire. Nous pourrons ainsi demander à E. Macron de participer aux frais de toutes les personnes qui s’engageraient à leur offrir gîte et couvert et leur donner un peu d’affection et de chaleur en ces temps de guerre.
La Pologne en a déjà accueilli plus de 15 000 en 48 heures, et ce n’est qu’un début. En tant qu’Européens, soyons unis et protégeons-nous.
« …nous ne comptons rien imposer par la force, à personne », appelant les militaires ukrainiens « à déposer les armes »… ceux « qui tenteraient d’interférer avec nous… ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences QUE VOUS N’AVEZ JAMAIS ENCORE CONNUES ».
Il a raison le bougre… ceux qui ont connu des conséquences qu’ils n’avaient jamais encore connues ne sont plus là pour nous les faire connaître… !
@ revnonausujai
« Notre liberté n’est aucunement menacée… »
Vous fumez quoi ? de la jamaïcaine ? de l’afghane ? de la tanzanienne ? de la thaïlandaise ? de la swazilandaise ? de la libanaise de la Beqaa ?
J’chuis curieux. Vraiment.
« En tout état de cause, les Russes finiront à plus ou moins brève échéance à atteindre leurs objectifs ukrainiens… »
Oui et non. Ils prendront Kiev. Probablement. Dominer la population ukrainienne, il n’y arriveront pas. Ils chercheront a minima à imposer une Constitution qui les arrange. Cela va se terminer en guerre asymétrique. Et nous aurons une responsabilité morale de continuer à les armer.
Ainsi que de menacer la Russie de représailles nucléaires tant qu’elle maintient ses menaces nucléaires sur les pays limitrophes de l’OTAN et ses vues sur certains pays de l’OTAN.
La partie est terminée: il est temps de rentrer au bercail et de laisser derrière vous votre rhétorique de traître.
« Quant à mon éventuelle pleutrerie, la provocation imbécile d’un (demi ?) cinglé me ramène à de doux souvenirs. »
C’est en psychiatrie que le cinglé a appris qu’il y a des choses qu’on ne laisse passer à aucun prix. C’est là que j’ai appris quand s’impose l’intransigeance totale.
Et c’est le moment. Poutine doit être écrasé tel un vers. Nulle hystérie dans ce constat. Partagé par bien du monde.
Vous pouvez me dire où naviguent les sous-marins nucléaires français ? Vous pouvez me dire si les intérêts russes à Tartous sont couverts par les menaces nucléaires du tsar d’opérette ?
Chypre. Le Liban. La guerre. Mon enfance. L’époque où je me croyais libanais car seuls les Libanais parlaient français à Limassol…
Moi aussi, j’ai de doux souvenirs.
Vous êtes bel et bien un pleutre. Ou un inconscient. Ou un traître.
J’opte pour la troisième option.
@ revnonausujai
Je présume que vous n’avez jamais pratiqué le saut d’obstacles pour écrire ce genre de sottise, ne semblant pas saisir la différence entre franchir un obstacle ou se dérober en le contournant.
Relisez tout l’article pour vraiment comprendre, notamment la partie que je vous avais citée et qui contredit totalement vos allégations.
Ne seriez-vous pas de ceux-là qui justement se dérobent ou biaisent pour ne pas affronter la vérité ? Eh oui les ouvrages de la ligne Maginot ont bien servi mais après-coup et, essentiellement, pour l’édification du mur de l’Atlantique en récupérant l’acier : ainsi, quel formidable cadeau laissé aux boches avec en prime des milliers de prisonniers et de forçats pour faire ce sale boulot !
Et surtout ne me remerciez pas de vous avoir fait découvrir MS un authentique historien (dont vous n’avez même pas pris la peine de lire l’article en entier).
So long !
Comme je suis un geek-hacker, j’ai capté une conversation entre Macron et Poutine lundi 21.
– Allo, Vladimir, ici Manu ;
– Ah, salut Manu, tu vas bien ?
– Ouais. Dis Valdo, tu veux que je sois réélu hein ?
– Ah oui Manu, tant qu’à avoir baltringue, autant que ce soit toi. Au moins, moi je connais toi.
– …
– Bon, quoi tu veux exactement Manu ? Fais vite, j’ai travail.
– Ben, que tu envahisses l’Ukraine. T’en parles depuis des semaines. Si tu fais ça, la campagne sera plombée, on ne parlera que de l’Ukraine et la campagne sera plombée !
– Patience Manu, suis presque prêt.
– Quand Valdo ?
– Demain ou après-demain. Ukraine écrasée comme petite noisette ! Moi faire grosse voix à la télé et faire peur à tout le monde. Et toi réélu dans fauteuil !
– Tu sais Valdo que je vais être obligé de dire du mal de toi ?
– Pas grave Manu, suis habitué.
– Et tes potes Marine, Eric et Merluche vont être dans la m….
– Me fous pas mal de ces guignols. Eux grotesques !
– Dis-moi Valdo, comment tu as fait pour rester jusqu’en 2036 ?
– Toi encore trop petit Manu ; t’expliquerai quand tu seras grand.
– Avant 2027 ?
– On verra Manu, on verra…
– OK, merci Valdo, je te revaudrai ça.
– C’est ça Manu, c’est ça ! Allez, salut, j’ai une invasion à préparer.
@ GERARD R.
« l’Ukraine est en fait, une mosaïque d’ethnies, dont la majeure partie des habitants se sentent russes »…
Et bien, je vous suggère d’aller leur expliquer cela. Il est vrai qu’en 32-33, affamés par Staline, les Ukrainiens ont dû se sentir russes ! Mais comme que ce dernier n’était pas russe, alors…
@ tous ceux qui nous expliquent que l’Occident est responsable de ces événements parce que l’Occident a tenté d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN.
1. C’est l’Ukraine qui a demandé son adhésion,
2. Poutine n’a pas évoqué ce point pour justifier l’invasion jeudi matin,
3. J’avais cru comprendre que la repentance était mal vue sur ce blog,
4. C’est le genre d’argument à la gomme qui permet d’excuser le violeur parce que la fille était trop court-vêtue.
Le conflit qui oppose depuis 2014 les séparatistes du Donetsk et du Lougansk aux autorités ukrainiennes aurait fait en huit ans au moins 14 000 morts, sans que cela émeuve beaucoup jusqu’à ces derniers jours l’opinion occidentale.
Et qui connaissait avant le coup d’éclat de Poutine les dirigeants autoproclamés de ces petites entités séparatistes baptisées pompeusement Républiques populaires (dont l’indépendance n’a jamais été reconnue par la communauté internationale), à savoir Denis Pouchiline (SNR) pour le Donetsk et Léonid Passetchnik (LNR) pour le Lougansk, au demeurant de présumés leaders toujours bien discrets sinon experts en camouflage !
Moi la première, j’en conviens, en savait fort peu avant le 24 février 2022 sur ce conflit à multiples tiroirs. Tout juste avais-je entendu parler de quelques chefs de guerre dissidents tués dans des attentats dont Alexandre Zakhartchenko et basta !
C’est pourquoi l’histoire rapportera peut-être un jour que la guerre en Ukraine a commencé non pas en février 2022 mais en février 2014.
@ revnonausujai | 26 février 2022 à 14:59
La ligne Maginot a tenu et les perdants continuent à écrire qu’elle était utile.
Sauf que les Allemands, comme en 1970, comme en 1914, sont passés par la forêt des Ardennes, sont descendus par le val, ont anéanti les défenses humaines. Les Boches sont entrés dans Sedan. Les vieux comme moi n’ont pas oublié le surnom de Sedan : La Percée.
@ Ellen
Les Ukrainiens ne sont pas des taulards de 30 ans, échappés des prisons du Maghreb, qui se prétendent de 16 ans. Ils n’ont que faire des appartements parisiens. Ils se battent pour leur pays, pendant que les Français se font faire les poches par les premiers.
La suite, c’est quoi ? Une nouvelle guerre froide une fois que l’URSS/la Russie aura établi un Etat fantoche en Ukraine ?
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@ revnonausujai
« Notre liberté n’est aucunement menacée et en un mot comme en cent, celle d’une quarantaine de millions d’Ukrainiens ne vaut pas la peau d’UN SEUL fantassin français »
C’est clair. Le jour où les frontières de l’URSS/la Russie seront communes avec la France, il faudra songer à s’inquiéter.
Ceci dit, pour vous prendre au mot : la Russie attaque l’Ukraine parce que celle-ci ose souhaiter entrer dans une alliance militaire, l’OTAN, qui est défavorable à la Russie.
L’OTAN fournit des armes à l’Ukraine – c’est le cas.
Si on peut attaquer l’Ukraine pour la « dénazifier » (autant dire qu’à ce compte, la France pourrait être attaquée par ses voisins si au moins deux candidats à la présidentielle étaient élus, si un Etat étranger est libre de « dénazifier », « décommuniser » ses voisins, etc.), on peut largement attaquer une alliance qui lui fournit des armes.
La Russie n’avait pas de casus belli valide pour attaquer l’Ukraine, elle en aurait un pour attaquer l’OTAN.
Alors, revnonausujai, à votre avis, en cas d’attaque nucléaire de l’URSS/la Russie, ça se passe comment pour la France ? On arrêtera combien de missiles ?
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@ GERARD R.
Vos commentaires sont de la même qualité que vos sources (type : le blog France-Soir, un blog sans journalistes dont le nom est une injure pour l’ancien titre).
@ Alpi | 26 février 2022 à 22:45
Merci pour vos arguments à la gomme, puisque vous considérez que l’Occident n’a pas tenté d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN, ni fourni régulièrement des armes à Zelensky qui croyait jouer la pièce de théâtre de sa vie.
Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable.
V. Poutine a donné un violent coup d’arrêt à la stratégie offensive de l’OTAN depuis 1991. Pour la majorité des commentateurs, Poutine est un tyran qui veut conquérir l’Europe et l’OTAN une gentille organisation qui défend les droits de l’Homme, surtout au Kosovo, en Irak, en Afghanistan….
Afficher plus de neutralité dans une affaire qui concerne davantage les USA que la France nous aurait permis de jouer les médiateurs.
@ Axelle D
Pauvre femme !
Vous êtes dans le déni le plus complet !
Les boches ont utilisé la ferraille de la ligne Maginot pour batir le mur de l’Atlantique ? seau ouate ! 1) Ils n’auraient pas pu le faire car ils n’auraient probablement pas pénétré en France si la ligne avait été achevée, 2) si c’était une question de ferraille, ils auraient aussi bien démonté la tour Eiffel ou utilisé les produits aciéré sortant d’usine si ça leur avait chanté 3) quand on voit les résultats du mur de l’Atlantique, percé sans coup ferir ( la bataille de Normandie s’est jouée dans le bocage, à l’intérieur des terres), on peut se féliciter qu’ils aient perdu du temps d, des moyens et de l’argent à le construire; en réalité , le fameux mur de l’Atlantique était surtout un instrument de propagande mplus qu’un réel obstacle militaire.
@ F68.10
« Notre liberté n’est aucunement menacée… »
Vous fumez quoi ? de la jamaïcaine ? de l’afghane ? de la tanzanienne ? de la thaïlandaise ? de la swazilandaise ? de la libanaise de la Beqaa ? »
Votre expertise laisse plutôt penser que vous m’attribuez vos propres vices.
Non, notre liberté n’est pas menacée, parce qu’on ne s’amuse pas à ce genre de jeu entre états nucléaires, sauf à être acculé à la destruction mutuelle.
Il n’ a aucun risque que nous réveillons un matin avec l’armée russe de l’autre côté du pont de Kehl , même avec la décrépitude ( avouée par ses chefs de l’armée allemande); la politique internationale , c’est aussi la géographie, loterie favorable pour nous , pas de bol pour les ukies !
« En tout état de cause, les Russes finiront à plus ou moins brève échéance à atteindre leurs objectifs ukrainiens… »
Amha, Kiev ne les intéresse que pour faire tomber le gouvernement et pousser à un gouvernement « neutraliste; ils n’occuperont pas à long terme la partie uniate de l’Ukraine ( grosso merdo les 3/4 ouest) et se » contenteront » de l’est et du littoral de Kharkov à Odessa.
« Ainsi que de menacer la Russie de représailles nucléaires tant qu’elle maintient ses menaces nucléaires sur les pays limitrophes de l’OTAN et ses vues sur certains pays de l’OTAN. »
Stupide ! la dissuasion nucléaire ne fonctionne que pour la survie du possesseur; menaçons les de représailles nukes ( 300 têtes dans l’arsenal) et ils rétorqueront qu’ils ont qu’à T + 15 minutes, ils nous balanceront 300 SSBS pour illuminer le ciel de la douce France, cher pays …; même Pinocchio à pleine de charge de coke ne prendrait pas ce risque parce qu’ils est évident que les popovs n’hésiteraient pas une seule seconde à tirer.
« Et c’est le moment. Poutine doit être écrasé tel un vers. Nulle hystérie dans ce constat. Partagé par bien du monde. »
Ecraser des vers , c’est surement très poétique, mais c’est du ouistefule tinnekinnequingue. Ecraser la Russie sans emploi de l’arme nucléaire est plus qu’aléatoire et avec emploi, streng verboten compte tenu du boomerang
« Vous pouvez me dire où naviguent les sous-marins nucléaires français ? Vous pouvez me dire si les intérêts russes à Tartous sont couverts par les menaces nucléaires du tsar d’opérette ? »
les soums lanceurs d’engins naviguent eau profonde, leurs localisation a beaucoup moins d’importance que la portée des missiles; Tartous ? seuls les chefs russes pourraient répondre s’ils voulaient lever le doute; vu l’ambiance actuelle et les déclarations de Poutine, ce serait bien impruden tpour la santé de nos bases externes d de faire le test.
« Vous êtes bel et bien un pleutre. Ou un inconscient. Ou un traître. »
Tout de suite, les grands mots, on vous croirait sur une estrade électorale
Vous avez oublié une quatrième hypothèse!
Cynique, partisan de la realpolitik,soucieux des seuls intérêts de la France et revendiquant ce positionnement!
@ revnonausujai
Sachez que la présumée « pauvre femme », et ignorante selon vous de surcroît, n’insiste jamais (longtemps) auprès d’un mauvais perdant, ne voulant surtout pas entrer dans son jeu malsain et poursuivre de ce fait une jouxte bien inutile.
C’est pourquoi sur ce chapitre, chacun des lecteurs ayant pu se faire d’ores et déjà sa propre opinion, dont quelques intervenants authentiques tel Vamonos, la discussion me semble, définitivement, close…
Ora pro nobis !
@ revnonausujai
« Vous avez oublié une quatrième hypothèse! Cynique, partisan de la realpolitik,soucieux des seuls intérêts de la France et revendiquant ce positionnement! »
Dans le contexte actuel, c’est être à la fois pleutre, inconscient et traître tout à la fois.
« Tartous ? »
Et le Bosphore ?
« Ecraser des vers, c’est surement très poétique, mais c’est du ouistefule tinnekinnequingue. »
Ah bon ?
« Ecraser la Russie sans emploi de l’arme nucléaire est plus qu’aléatoire… »
Vous venez pourtant de fournir le mode d’emploi pour écraser les vers: la tapette à mouches atomique.
« …et avec emploi, streng verboten compte tenu du boomerang »
Ce qui est verboten, c’est de menacer les autres de l’arme nucléaire. Nous. Les US. La Finlande. Cela, cela nécessite des réponses immédiates et toujours un cran au-dessus. Pour expliquer clairement ce que signifie « verboten ».
On ne peut pas tolérer que la Biélorussie se joigne à ce petit jeu et se fasse son petit plaisir: menacer à son tour de l’arme nucléaire.
Moi, je n’ai aucun complexe à expliquer noir sur blanc ce que streng verboten veut réellement dire. Quand on menace, dans un contexte de guerre d’agression, d’utiliser les bombes nucléaires, mon premier réflexe, c’est « Chiche ! ». Mon second réflexe, c’est « Messieurs les biélorusses, atomisez les premiers. » Mon troisième réflexe, c’est « Pas chiche ? Moi si ! ». On traite comme cela avec les vrais dingues comme Poutine. Il est grand temps que l’école de guerre ait une annexe à Sainte-Anne pour parfaire son éducation en la matière.
La réalité, c’est qu’au nom de votre cynisme et de votre realpolitik à deux balles, vous tolérez que des déglingués menacent de l’arme nucléaire sans avoir à essuyer de réponses.
Vous vous couchez. Et vous en êtes fier. C’est cela qu’on appelle un traître. Cela va un cran au-delà de la pleutrerie.
La realpolitik, c’est de la tactique. Pas de la stratégie. Et là, la question est celle de la stratégie. Pas de la tactique. La tactique, c’est le job des ukrainiens. Et semble-t’il que la vision à long terme, ce sont les rosbiffs qui l’ont.
Nous aurions vraiment du accepter l’union avec la Grande Bretagne lors de la seconde guerre mondiale.
« Non, notre liberté n’est pas menacée, parce qu’on ne s’amuse pas à ce genre de jeu entre états nucléaires. »
Bien sûr que si. Une réponse faible de notre part, c’est précipiter le conflit mondial. Il n’y en effet pas que l’Ukraine. Le reste du monde trouve que les européens n’ont que de la gueule quand les conflits en gestation nécessitent des actes réels. Qu’on est un peu pédés face aux brutes comme Poutine et Xi, comme en témoigne la fixation érotique sur Poutine à l’extrême droite. Si nous ne sommes pas capables de défendre ces frontières, aucune raison que nous ne soyons vus comme des partenaires fiables face à la Chine. Qui viole les frontières. Les répercussions du couille-mollisme européen auront un coût massif en terme de stratégie géopolitique.
Et c’est un régal de voir les traîtres de sortie et en goguette sur ce blog. Vous. Les sylvain. Et j’en passe. Un véritable défilé de mode sur Fashion TV…
Au moins, c’est clair.
@ Axelle D
« C’est pourquoi l’histoire rapportera peut-être un jour que la guerre en Ukraine a commencé non pas en février 2022 mais en février 2014. »
Bien sûr qu’elle a commencée en 2014. Mais, indépendamment de l’idée d’être « ému » ou pas, les opérations de Poutine étaient alors d’ampleur limitée, et monter sur nos grand chevaux pour le Donbass ou même la Crimée n’aurait eu que peu d’effet pour de multiples raisons.
Ce qu’on a vu depuis, c’est ces tentatives de faire passer l’agresseur russe pour la victime et ainsi réécrire les évènements de 2014. Mais en 2022, l’invasion n’a plus le caractère limité des actions russes au Donbass.
Jusqu’à ces dernier jours, il n’était pas a priori absurde de tabler sur un baisse de la température orchestrée par les pouvoirs en jeu. Là, on voit noir sur blanc que Poutine n’a aucun respect pour l’idée de solutions négociées et construites comme on le tente entre partenaires civilisés.
C’est pour cela qu’il convient de l’éliminer physiquement le plus vite possible. Il est devenu le problème. Le seul réel problème. Celui qui bloque la résolution des autres problèmes.
« La guerre totalise toutes les formes du banditisme » (Victor Hugo)
Appel à témoins concernant les ci-devant Denis Pouchiline (SNR) et Léonid Passetchnik (LNR), respectivement présidents des Républiques populaires du Donetsk et du Lougansk.
Toute personne ayant eu connaissance depuis le 24 février 2022 de documents, vidéos ou prises de parole attestant de la réalité de ces leaders séparatistes censés conduire, soutenir et haranguer les partisans de la sécession desdits pays qu’ils dirigent, est priée de se faire connaître afin de nous faire partager des informations fort utiles à la compréhension des événements.
@ Marcel P | 27 février 2022 à 01:16
Passé 1 h 30 du matin, vous deviez être très fatigué pour n’avoir rien compris à ce que j’ai écrit. Quelle confusion ! Je n’ai jamais parlé d’appartements parisiens, encore moins de taulards de moins de 30 ans. Faites une pose, la mémoire reviendra peut-être.
@ Vamonos
Il est exact que la Wehrmacht a effectué sa percée initiale dans le secteur de Sedan, mal défendu par des troupes de réserve et sans fortifications sérieuses, la ligne s’arrêtant une quarantaine de kilomètres à l’est dans le secteur de Malmedy/Thionville. Toutefois, la bataille décisive (le coup de faux) s’est déroulée dans les plaines de Flandre et d’Artois, les troupes ayant percé à Sedan servant surtout de flanc-garde au corps blindé allemand.
Ceci confirme bien que la décision de ne pas prolonger la ligne jusqu’à la mer relevait d’une impéritie criminelle.
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@ Marcel P
« Alors, revnonausujai, à votre avis, en cas d’attaque nucléaire de l’URSS/la Russie, ça se passe comment pour la France ? On arrêtera combien de missiles ? »
Au doigt mouillé aucun, puisque nous ne disposons pas de défense antimissile sérieuse… mais la Russie ne tirera aucun missile contre nous, sauf à vouloir se suicider ou s’être assuré la complicité des dirigeants français, car ils se prendraient immédiatement la majeure partie de nos 300 têtes disponibles.
C’est la beauté de la dissuasion nucléaire: même mort, je te tue encore, destruction mutuelle assurée !
Au passage, de circa 1950 à 1992, deux coalitions puissantes, disposant d’armes nucléaires, se sont fait face en Europe et que s’est-il passé ? rien, nada, nothing, nitchevo ; les affrontements se sont faits par proxies et hors territoire sanctuarisé par la « bombe ».
D’où l’intérêt de limites territoriales précises (notre frontière) et d’une doctrine d’emploi/non emploi qui y colle (atteinte aux intérêts vitaux de la France), pas de l’Ukraine ou de la Papouasie extérieure.
@ revnonausujai
« Au passage, de circa 1950 à 1992, deux coalitions puissantes, disposant d’armes nucléaires, se sont fait face en Europe et que s’est-il passé ? rien, nada, nothing, nitchevo ; les affrontements se sont faits par proxies et hors territoire sanctuarisé par la « bombe ». »
Erreur d’analyse: ce n’est pas la guerre froide. C’est la guerre chaude. L’Ukraine n’est pas un territoire à l’autre bout du monde. Mais bien au centre de la Russie et de l’OTAN.
Vous vivez vraiment dans le monde des bisounours.
Il n’y a aucun espoir de désescalade.
Vous faites une erreur d’analyse majeure.
S’il est regrettable de lire certaines expressions, voire insultes entre commentateurs et commentatrices, surtout compte tenu de la gravité du sujet de ce billet, il me semble que la réflexion doive se faire avec un certain recul pour comprendre les enjeux de l’affaire ukrainienne qui ne datent pas de 2008, voire 2014, mais bien de 1997.
En effet 1997 est l’année de la sortie du livre de Zbigniew Brzeziński « Le Grand Échiquier » qui affiche le projet de ce conseiller éminent de la Maison Blanche.
C’est l’époque où ce dernier est passé à Paris, déclarant avec le plus profond mépris et sans susciter la moindre désapprobation officielle, que l’Europe était vassale des Etats-Unis.
On pourra en trouver une recension directement accessible, qui date de 2014, ici :
https://www.les-crises.fr/le-grand-echiquier-de-zbigniew-brzezinski/
Extraits de cette recension qui permettent de comprendre pourquoi monsieur Poutine tient pour peu d’intérêt les interventions des représentants de l’Union européenne ou de ses pays constitutifs, donc l’échec de la médiation tentée par monsieur Macron :
« Brzezinski nous fait un tableau sans concession de l’Union européenne : les Etats européens dépendent des Etats-Unis pour leur sécurité ; une « Europe vraiment européenne n’existe pas » ; et poursuit-il, « sans détour, l’Europe de l’Ouest reste un protectorat américain ». Tous ceci est un soufflet à ceux qui pensent que l’Europe, grâce à l’Union, est la structure permettant une indépendance vis-à-vis des Etats-Unis. Comme la situation de l’Union européenne est floue, indécise, « les Etats-Unis ne doivent pas hésiter à prendre des initiatives décisives ».
« Le problème central pour l’Amérique est de bâtir une Europe fondée sur les relations franco-allemandes, viable, liée aux Etats-Unis et qui élargisse le système international de coopération démocratique dont dépend l’exercice de l’hégémonie globale de l’Amérique ». Ainsi, comme partout ailleurs, les USA se moquent de leurs « alliés » du moment ; seuls comptent les intérêts finaux américains. Observant la politique européenne et son évolution récente, Brzezinski nous dit que la lutte contre la montée « de l’extrémisme politique et du nationalisme étriqué » doit se faire par la constitution « d’une Europe plus vaste que la somme de ses parties – c’est à dire capable de s’assigner un rôle mondial dans la promotion de la démocratie et dans la défense des droits de l’homme ». Le procédé est toujours le même ; pour asseoir ses fins, il faut « diluer » les entités dans des ensembles plus vastes. De plus, dans le processus de construction « européenne », l’UEO apparaît de fait comme l’antichambre de l’OTAN. Il est trop tôt, nous dit Brzezinski, pour fixer catégoriquement les limites orientales de l’Europe. Cependant, pour ce qui est du connu, « l’objectif géostratégique central de l’Amérique en Europe est de consolider sa tête de pont sur le continent eurasien » ; ceci pour constituer un tremplin dans le but « d’instaurer en Eurasie un ordre international fondé sur la démocratie et la coopération », en fait sur la domination américaine.
Le rôle de l’Allemagne est celui du bon vassal, « bon citoyen de l’Europe, partisan déterminé des Etats-Unis » ; elle n’a jamais remis en cause « le rôle central des Etats-Unis dans la sécurité du continent ». C’est l’effondrement du bloc soviétique qui a fait que « pour l’Allemagne, la subordination à la France n’offrait aucun bénéfice particulier ». Elle a aujourd’hui un rôle entraînant ; « en entretenant des relations étroites avec la puissante Allemagne, ses voisins bénéficient de la protection rapprochée des Etats-Unis ». Avec le rapprochement germano-polonais, « l’Allemagne peut exercer son influence jusque dans les pays baltes, l’Ukraine, la Biélorussie ». La sphère d’influence allemande s’est déplacée vers l’Est, et « la réussite de ces initiatives confirme la position dominante de l’Allemagne en Europe centrale ». Sans l’élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est, « l’Amérique essuierait une défaite d’une ampleur mondiale », note Brzezinski. Ainsi, la collaboration américano-germanique est-elle « nécessaire pour élargir l’Europe vers l’Est ».
Quant à la France, « puissance moyenne post-impériale », elle n’a pas les moyens de ses prétentions. Son rêve de grandeur pour une Europe sous conduite française correspondrait pour elle, nous dit l’auteur, à la « grandeur de la France ». Cependant, elle pourrait avoir des velléités pour traiter directement avec la Russie, et ainsi s’affranchir relativement des Etats-Unis ; nous voyons poindre là une légère inquiétude vis-à-vis de la France. Pour autant, la France est tout de même « un partenaire indispensable pour arrimer définitivement l’Allemagne à l’Europe ». N’étant pas assez forte pour faire obstacle aux objectifs géostratégiques américains en Europe, « la France avec ses particularismes et ses emportements peut être tolérée ». Quant au couple franco-allemand, il est primordial pour les intérêts américains ; une remise en cause de cette unité « marquerait un retour en arrière de l’Europe », et serait « une catastrophe pour la position américaine sur le continent ». Il est clair également que les Etats-Unis se servent de l’Allemagne (dominant économiquement en Europe) pour canaliser et « tenir » la France. »
Et concernant la Russie et l’Ukraine, on peut lire : « Les frontières actuelles de la Russie ont reculé de plus de mille kilomètres vers le Nord après 1991, et les États qui l’entourent actuellement constituent une ceinture, un obstacle à son épanouissement, à son développement ; ceci tant vers l’Est que vers la mer Noire et le Sud-Est de l’ancien Empire. L’auteur fournit une réponse américaine aux questions russes ; l’Amérique se préoccupe de savoir « ce qu’est la Russie, et ce que doivent être ses missions ainsi que son territoire légitime ». Mais la raison essentielle qui fait le regard critique, systématique américain vis-à-vis de la Russie est qu’elle a « une identité eurasienne », une « personnalité eurasienne », ce que les Etats-Unis n’ont pas par nature. Et si les Etats-Unis soutiennent l’Ukraine c’est que sans ce dernier, aucune restauration impériale n’est possible pour la Russie. C’est l’application de la technique du « roll back », celle du refoulement de la Russie vers l’Asie. »
Par ailleurs, sur le site Hérodote (herodote.net), on trouve une excellente recension du livre récent de David Teurtrie paru en fin d’année 2021 chez Armand Colin et intitulé « Russie – Le retour de la puissance ». La recension partielle de ce livre (intégrale pour les abonnés au site) peut être lue ici :
https://www.herodote.net/Le_retour_de_la_puissance-synthese-3113-332.php
Courts extraits :
»
« Ciel d’orage
Cette même année 2014, l’embellie russe connaît un arrêt brutal du fait des tensions autour de l’Ukraine.
Contre les souhaits de la majorité de la population, le président Ianoukovitch menait alors des négociations en vue d’une entrée dans l’Union européenne et pourquoi pas ? dans l’OTAN. Sous la pression de Poutine, il suspend ces négociations. Il est alors chassé du pouvoir par la « révolution orange » de la place Maidan (Kiev) en février 2014. Le nouveau gouvernement n’a rien de plus pressé que d’enlever à la langue russe, langue maternelle d’un quart des Ukrainiens, le statut de langue officielle. Il s’ensuit une révolte dans le Donbass russophone. La Russie en profite pour reprendre la Crimée, russe jusqu’en 1954, avec le soutien de l’écrasante majorité de ses habitants.
Voilà la Russie durablement fâchée avec le bloc occidental, plus soucieux de la légalité internationale en Crimée qu’au Kosovo, à Mayotte ou Chypre. Mais voilà aussi l’Ukraine (à l’exception du Donbass) désormais fâchée avec le grand frère russe. Les Ukrainiens, qui ne voulaient jusque-là ni de l’OTAN, ni de l’Union européenne, acceptent désormais un rapprochement avec l’Ouest ! Ce n’était pas dans les intentions de Poutine…
Il s’ensuit un raidissement du régime russe, une prise de distance avec l’Europe et un repositionnement de la Russie vers l’Asie, d’où la création de l’Union économique eurasiatique et le renforcement de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), une sorte d’anti-OTAN asiatique qui réunit tous les États peu ou prou hostiles à l’hégémonie américaine. Cela va de la Chine à l’Iran en passant par l’Inde, le Pakistan, l’Asie centrale et bien sûr la Russie (la moitié de l’humanité !). »
L’on voit bien ici que le problème reste celui d’une hégémonie que chaque « empire » veut exercer sur ce qu’il estime être son pré carré, la Russie de monsieur Poutine voulant redevenir l’empire qu’elle a été, les Etats-Unis voulant l’en empêcher.
On est très loin de la volonté des dirigeants européens qui, comme monsieur Jospin en son temps, voulaient « tirer les dividendes de la paix » liée à l’effondrement de l’empire soviétique…
Caligula Poutine
@ F68.10
Vous n’êtes ni rationnel ni cohérent.
Pas rationnel: un Etat doit se comporter comme le monstre froid qu’il est et ne pas se laisser aller aux délires droitdelhommesques, sauf pour la com destinée à enfumer la mémère à toutou ou le bobo hors sol. Malheureusement depuis la disparition des de Gaulle, Thatcher, Reagan, les politiques occidentaux ont perdu le sens de l’Etat et la vision à long terme pour ne plus penser qu’aux moyens de leur réélection et aux bénéfices à en tirer.
Incohérent: depuis quelques mois, vous insistez sur la quasi-inéluctabilité d’une confrontation entre la Chine et, pour simplifier, « l’Occident » ; c’est un cas de figure plausible et que je ne conteste pas. Dans ce cas, il eut été de bonne politique, au lieu de pousser la Russie à l’alliance chinoise, de s’assurer de sa neutralité, voire de sa bienveillance. Face à l’enjeu, la mise sous tutelle de l’Ukraine eut été un pourboire de très peu d’importance.
Erreurs d’analyse ?
– la realpolitik n’est pas de la tactique mais de la stratégie ; comme son nom l’indique, c’est affaire des responsables politiques et non des exécutants.
– l’Ukraine n’est pas au centre de l’Europe mais à sa périphérie ; c’est une position d’avenir et qui a tout intérêt à le rester !
– bien sûr que si qu’il y aura désescalade, tout simplement parce qu’une guerre ouverte, c’est la destruction mutuelle de la Russie et des pays européens, plus des dommages vitaux aux USA et que la situation actuelle est intenable à moyen terme. Voyons ce que vont donner les pourparlers russo/ukrainiens. Tout à parier qu’au moindre signe de semblant d’accord, les va-t-en guerre de pacotille vont s’empresser de s’écrier « embrassons-nous Folleville ».
Pleutre, inconscient et traître à la fois ! Vous savez quoi ? Je suis aussi un Klingon et je mange un p’tit nenfant tous les matins au petit déj ! Vous pouvez remballer vos provocs à 100 sous, ça serait risible si ce n’était la marque de votre déséquilibre.
P.-S.: en France, il n’y a pas de barbouzes, il n’y a que de bons, gentils et humains officiers de renseignement, les espions et barbouzes, ce sont les méchants, vilains et cruels étrangers qui veulent du mal à notre patrie chérie !
@ Robert | 27 février 2022 à 19:08
Très intéressant. Merci de nous avoir envoyé quelques explications vraiment éclairantes. Je dois aussi vous dire qu’à chaque fois que je vois un commentaire de vous, je n’hésite pas à le lire. Vous êtes très rationnel et toujours très clair dans vos explications, sans jamais vous attaquer frontalement à quiconque. Très diplomate.
@ revnonausujai
« Pas rationnel: un Etat doit se comporter comme le monstre froid. »
C’est mignon, votre petite théorie sur la rationalité, mais non, à l’heure actuelle, c’est exactement ce type de realpolitik qui aboutit à la création et la perpétuation de conflits dans le monde ainsi qu’à la perte d’influence de l’Occident. Nous ne sommes plus dans un monde binaire, où les formes de vie simiesques du tiers-monde comptent pour du beurre.
Il n’y a plus que le seul équilibre de la terreur de nos jours.
Ce type d’analyse est faite par nombre d’observateurs, et pas seulement par le normalien échappé de Sainte-Anne qui bosse du Amartya Sen sur la rationalité et la rationalisabilité dans son temps libre. N’utilisez pas des mots comme « rationalité » que vous ne comprenez pas. Vous avez encore beaucoup à apprendre, petit scarabée.
« …délires droitdelhommesques… »
À croire que pour vous, l’ultima ratio, c’est la nââtion. En somme: le droit de bais*r ensemble dans les limites de nos frontières, peu importe le régime politique. Utopie trop libidineuse pour être autre chose que misérable.
Non. La question actuellement est bien celle qui remonte à la Seconde Guerre mondiale: celle de défendre des principes de démocratie. Principes sur lesquels les communistes et les fascistes veulent s’asseoir. Et maintenant que les communistes ont disparu, c’est en même temps devenu la définition des fascistes. Et vos propos sont clairs: vous soutenez Poutine et vous vous asseyez sur la démocratie au nom de la « realpolitik ». En crachant sur les droâdlommeu… Je vous nie donc le bénéfice de ces droits de l’homme. Puisque vous avez persisté dans votre idiote provoc’. Je vous nie donc le droit à la parole.
Heureusement que Pinocchio est au pouvoir et comprend que c’est bien une question de défense de la démocratie et de ses principes. Comme les autres dirigeants européens, d’ailleurs. Unité européenne ainsi obtenue que vous voulez briser au nom de la « nââtion ». Pour vous coucher face à Poutinichinou. Niet.
« Incohérent: depuis quelques mois, vous insistez sur la quasi-inéluctabilité d’une confrontation entre la Chine et, pour simplifier, « l’Occident » ; c’est un cas de figure plausible et que je ne conteste pas. Dans ce cas, il eut été de bonne politique, au lieu de pousser la Russie à l’alliance chinoise… »
La Chine reste bien le danger principal à moyen et long terme. C’est encore mon analyse. Mais il se trouve simplement que l’urgence à traiter est ukrainienne. Et que c’est notre capacité à gérer cette urgence qui aura un impact sur la Chine ainsi que sur notre capacité à être crédible face aux États confrontés aux violations de frontières par la Chine.
Encore une fois, cette analyse est mainstream.
Maintenant, les événements récents montrent qu’il n’y avait simplement aucun moyen de négociation avec Poutine. Il n’a jamais été intéressé par une alliance avec l’Ouest. Cela fait un petit bout de temps qu’on le voit.
La seule manière de ré-ancrer la Russie à l’Ouest, c’est de loger une balle dans la tête de Poutine. Et de demander, après, ce que les Russes pensent de la Chine. Là, Poutine est dans son petit délire perso, et ne peut prétendre représenter la Russie ou les Russes.
Son petit délire est d’ailleurs parfaitement racialiste et typique d’un Lebensraum. C’est en cela qu’il n’est pas possible de signer un deal avec la Russie pour viser la Chine. Ce n’est simplement pas là l’objectif de Poutine.
Inutile donc de faire des plans sur la comète: on traite l’urgence. Et donc les menaces nucléaires répétées et récurrentes sur, oui, l’OTAN, et nous.
Elle est confortable, la terre dans laquelle vous enterrez votre tête ? Pas trop humide ?
« la realpolitik n’est pas de la tactique mais de la stratégie ; comme son nom l’indique, c’est affaire des responsables politiques et non des exécutants. »
Non. La realpolitik que vous envisagez, c’est l’ignorance des enjeux de long terme, qui incluent l’émergence de démocraties à l’Est (point absolument vital), au profit de bénéfices de court terme. Il n’y a là aucune vision stratégique. C’est de la tactique. À deux balles.
À l’heure actuelle, la vision stratégique consiste à nouer de nouvelles alliances. Comme en témoigne l’ambivalence US entre ancienne alliance européenne et pivotage vers l’Asie. S’inscrire dans ce jeu, c’est définir des objectifs civilisationnels et politiques. Comme la démocratie. Impératifs auxquels il convient d’assujettir la rationalité et la realpolitik.
La realpolitik non-assujettie à ces impératifs, sans cap, c’est simplement de l’indécision, et de l’illisibilité de nos actions qui handicaperont notre politique étrangère et réduira notre influence à zéro. Ce qu’on appelle l’irrationalité et son coût. N’est pas Kissinger qui veut, hein… Nous serons alors vus comme pusillanimes. Un luxe qu’on pouvait se permettre à l’époque de la guerre froide, quand les guerres chaudes se jouaient ailleurs. Mais qu’on ne peut plus se permettre maintenant. Simplement parce que les coûts cachés de la fameuse realpolitik du dernier demi-siècle ont détruit notre crédit auprès de ces autres acteurs qui ont été ainsi instrumentalisés.
Récupérer du crédit, inverser la vapeur, c’est montrer qu’on est sérieux quand il s’agit de défendre des frontières. Qu’on ne pense pas qu’à nous. Qu’on est un partenaire, pas une entité politique qui utilise et jette ses alliés ou potentiels alliés, ce que vous prônez. D’où l’importance de tenir face à l’arrogance russe. De fournir des armes à l’Ukraine. D’expulser la Russie de l’ONU quand elle en enfreint les principes comme elle ne l’a pourtant jamais fait du temps de la guerre froide.
Moi, je leur ferais bien cadeau d’un petit pétard atomique aux Ukrainiens… on voit bien que Budapest fut une erreur. Réparons notre erreur.
« Pleutre, inconscient et traître à la fois ! Vous savez quoi ? Je suis aussi un Klingon. »
Non. Vous n’êtes pas un Klingon. Les Klingons ne sont pas des pleutres. Et sont estimables. Votre rhétorique est bien celle d’un traître, qui encense Poutine tout en traitant notre chef des armées de Pinocchio. Alors que le menteur en chef, c’est bien Poutine, qui nous a sorti un mensonge gros comme un champignon nucléaire en affirmant ne pas vouloir envahir. Vous êtes du type à débiter un discours pour préparer l’assujettissement moral face aux Russes. Cela fait longtemps que vous le faites, d’ailleurs ; au moins depuis que vous racontiez des âneries désinformantes sur les velléités de coopération russe en AfPak.
Je me suis renseigné depuis. Marchenoir avait raison: il n’y a aucun propos qui suggère qu’une quelconque alliance est possible entre Russie et Occident. À moins de loger une balle dans la tête à Poutine. Quand on prend le risque, comme Poutine, de retourner la table sur laquelle on joue, il ne faut en effet pas s’étonner que nous ayons le droit de retourner la table à notre tour. Et nous y avons un intérêt clair et net. Un intérêt de « realpolitik. »
Et donc d’envoyer bouler ses menaces nucléaires. Qui, non, ne s’inscrivent absolument pas dans la pseudo-rationalité qui eut lieu lors de la guerre froide. Jamais, pendant toute la guerre froide, nous n’avons eu de situations comparables. Il n’y a pas là, actuellement, de pseudo-rationalité qui garantit une issue acceptable de la dissuasion nucléaire. Parce que Poutine n’est tout simplement pas dans la dissuasion mais bien dans l’agression. Ce n’est pas là la guerre froide.
Comme on le dit d’OSS 117: « Le monde a changé. Pas lui. »
Cela vous va comme un gant.
Certains candidats à l’élection présidentielle et leurs porte-flingues s’étaient gaussés de la distance qui séparait Vladimir Poutine et Emmanuel Macron lors de leur entretien à Moscou, allant même jusqu’à parler d’humiliation. Depuis trois jours ce sont eux qui se sont ridiculisés avec leur rétropédalage suite à l’invasion de l’Ukraine par les chars russes, mais passons !
Il semblerait que c’était parce que EM n’avait pas accepté de se conformer au protocole sanitaire russe.
Que dire alors de la distance, encore plus grande, qui sépare VP de ses chefs d’états-majors ?
Ils étaient pourtant vaccinés contre la Covid-19, je suppose. À croire que Poutine n’a pas confiance dans le vaccin russe…
En fait je crains que Vladimir Poutine n’ait tout simplement « pété les plombs ».
@ F68.10
Bien long, votre truc et complètement incantatoire, du blabla de tête d’œuf !
« Vous êtes du type à débiter un discours pour préparer l’assujettissement moral face aux Russes. Cela fait longtemps que vous le faites, d’ailleurs ; au moins depuis que vous racontiez des âneries désinformantes sur les velléités de coopération russe en AfPak. »
Ah, vous avez des exemples précis ? J’ai plutôt l’impression de renvoyer dos à dos popovs et ukies, qui à mes yeux ne valent plus chers les uns que les autres ; quant à des louanges spécifiques à Poutine, ça ne pourrait être qu’en le comparant à Pinocchio, un jour où ce dernier a été particulièrement méprisable, mais là encore, dans le même sac.
« Et donc d’envoyer bouler ses menaces nucléaires. Qui, non, ne s’inscrivent absolument pas dans la pseudo-rationalité qui eut lieu lors de la guerre froide. Jamais, pendant toute la guerre froide, nous n’avons eu de situations comparables. »
Si, en 1962, Kennedy avait passé en DEFCON2 (juste en dessous de READINESS TO COMBAT, le Strategic Air Command) quand les Soviétiques avaient tenté d’approcher leurs missiles un peu trop près des côtes américaines.
Il semble que le système russe comporte 4 degrés (reste à vérifier) et ils ont monté d’un cran, ça deviendra vraiment chaud quand l’ensemble de la flotte soum prendra la mer et que les avions seront à poste, équipages à 5 mn ; pour le moment ça reste de la rhétorique et du jeu « pour savoir qui a la plus grosse » ; bien sûr si vous croyez les chaînes d’info et leur dramatisation pour vendre des espaces de pub !
On recherche un colonel de l’armée Rouss du nom de Stauffenberg, chanceux dans ses entreprises.
@ Ellen | 26 février 2022 à 18:18
« Tous ceux qui disposent de grands appartements et maisons disponibles avec chambres inoccupées et désireux d’aider les familles, femmes et enfants en leur prêtant un peu de leur espace libre pour les accueillir pourront déposer leurs candidatures dans les mairies qui les transmettra aux autorités compétentes pour organiser leur refuge en urgence. »
Désolé mais, transitoire ou pas, Éric Zemmour n’est pas du tout d’accord . Il préfère que les réfugiés restent en Pologne, quand bien même ils ne seraient pas musulmans, mais de bons chrétiens.
Par ailleurs je doute que sur Sud Radio ou encore sur CNews, il y ait beaucoup de bons Français volontaires pour accueillir dans leur grand appartement des réfugiés ukrainiens. Mais je peux me tromper, bien sûr ! 🙂
@ Ellen | 27 février 2022 à 22:05
Merci pour votre commentaire qui me va droit au cœur. De fait, je n’apprécie guère de perdre mon temps à guerroyer pour avoir le dernier mot. J’essaie d’être rationnel et cohérent dans mes commentaires dont je fais en sorte qu’ils répondent effectivement à tout ou partie des billets de notre hôte.
Généralement, j’essaie de condenser ma pensée, mais les derniers billets m’ont conduit à des citations assez longues qui permettent d’éclairer le débat. Tout en essayant autant que faire se peut d’éviter un esprit partisan qui agit trop fréquemment en plaçant des œillères sur la réalité à ceux qui s’y abandonnent.
@ revnonausujai
« Bien long, votre truc et complètement incantatoire, du blabla de tête d’œuf ! »
Non, Môssieur. La question est très simple.
On ne défend pas la France sous le seul prétexte qu’elle serait une nation. Cela ne suffit pas de prétendre que c’est une nation. Une nation pour faire quoi ?? Une nation pour défendre des idéaux et en particulier un modèle de gouvernance.
La démocratie. Les droits de l’homme. Le droit à la vie et à la parole. Si vous les dénigrez, je ne vois pas pourquoi vous en bénéficierez. C’est valable pour vous. C’est valable pour Poutine.
Il est nécessaire, pour la paix et la prospérité, que l’Europe soit démocratique. Que les transitions de pouvoir soient pacifiques. Et que les différentes composantes des différentes nations puissent utiliser la liberté d’expression pour résoudre leurs conflits idéologiques et culturels par la parole et non par les armes.
Et cela, il faut le défendre par les armes. Comme en Ukraine.
En aucun cas on ne se couche face à un bonhomme qui joue avec ses pétards atomiques dans un contexte d’agression.
L’Europe est à peu près démocratique. Jusqu’à l’Ukraine.
Il convient de défendre cela par les armes.
Tous ceux qui nient cela sont ceux pour qui la nation, elle peut être démocratique ou encensée sous une dictature, cela leur va. Ce sont donc des traîtres. Peu importe s’ils se cachent derrière leur identité fantasmée, qui n’est défendable que dans le contexte de la paix démocratique en Europe.
Conclusion: on bute les Russes. Jusqu’à ce que Poutine se suicide dans son bunker.
Ensuite, il n’est pas entièrement absurde de penser que la situation ukrainienne résulte d’une volonté de la Chine de mener une guerre froide en menant une guerre chaude aux frontières de l’Union. Peut-être pas une volonté. Mais probablement un satisfecit donné à Poutine pour le faire.
Semble-t-il que la Chine fasse marche arrière.
La main de la Chine, elle n’est pas attestée clairement. Mais elle est loin d’être inconcevable. Il y a des clarifications à lui demander. Dans trois à six mois.
Car là, on est à deux doigts de la Troisième Guerre mondiale. Même Erdogan le comprend et met son islamisme en sourdine dans ce contexte, en se rappelant qu’il fait partie de l’OTAN.
Il vient d’ailleurs d’utiliser le mot « guerre ». Ce qui signifie que, juridiquement, il s’autorise à fermer le Bosphore.
La thématique déborde donc déjà de l’Ukraine. Vous n’arriverez pas à le nier à moyen terme sous prétexte que seule la France importe. Votre forme de nationalisme doit mourir sous le poids de la réalité. Et sous le poids de purges dans nos services si nécessaire. Ce qui sera clairement le cas en cas de guerre.
« …bien sûr si vous croyez les chaînes d’info et leur dramatisation pour vendre des espaces de pub ! »
Ouais ouais. À d’autres. J’ai pas de cerveau. Comme une gonzesse. On a compris.
@ revnonausujai | 27 février 2022 à 15:29
Quand vous dites que Sedan a été mal défendu par des troupes de réserve en septembre 1870, en août 1914 et en mai 1940, je souffre pour la mémoire des hommes et des femmes qui sont tombés en faisant leur devoir. Les habitants de Sedan ont résisté aux côtés des militaires, mais que pouvaient-ils faire ? Le terrain est en pente, les Allemands sortaient de la forêt avec des chars et des fantassins très bien équipés. Ils dévalaient le val et les Français étaient en contrebas. Les plaques du monument aux morts de Sedan sont imposantes, démesurées par rapport à la taille démographique de la ville.
En ce qui concerne 1940, la largeur de la ligne Maginot est proportionnelle à son budget qui pour l’époque était colossal. Les casemates ont été bâties dès le début des années 1930, l’argent engouffré dans cette entreprise aurait pu être utilisé autrement. Par exemple, les fantassins français étaient équipés de bandes molletières alors que les Allemands avaient d’élégantes et légères bottes en cuir.
Pour en revenir à Sedan, une fortification aurait été la moindre des choses sachant que les Allemands étaient déjà passés par là en 1870, 1914 et 1940.
À mon avis Vladimir Poutine risque très bientôt de se faire renverser par un coup d’État.
Pour trois raisons :
1- Les militaires russes, à commencer par son état-major, ne veulent pas d’une guerre contre les Ukrainiens. Il s’agit pour eux d’une guerre fratricide car les Ukrainiens sont considérés comme des cousins, voire des frères.
2- Les oligarques russes ne sont pas du tout satisfaits de voir leurs milliards gelés par toutes les banques du monde entier et la chute du rouble.
3- Enfin, 23 ans de Poutine, les Russes commencent à en avoir ras la casquette.
Je pense qu’au mieux Poutine va finir dans un EHPAD russe de luxe, à moins que cela se passe beaucoup plus mal pour lui…
« Que la bête meure » (cf. film de Claude Chabrol)
GUERRE
Quelques avis sur la guerre, notés au cours de mes lectures :
La guerre est un mal qui déshonore le genre humain (Fénelon)
*.
Tous les maux et tous les crimes du monde ne sont rien en comparaison de la guerre. (Voltaire)
*
La guerre est un meurtre de masse. (Lamartine, 1851)
*
Le meurtre par milliers s’appelle une victoire : c’est en lettres de sang que l’on écrit la gloire. (Lamartine)
*
La guerre totalise toutes les formes du banditisme. (Hugo)
*
Dans ces choses appelées guerres, on a toujours moins à se plaindre de ceux qu’on tue que de celui pour lequel on se fait tuer. (Karr)
*
La guerre doit être supprimée. (Sand, 1870)
*
La guerre est l’art de tuer en grand et de faire avec gloire ce qui, fait en petit, conduit à la potence. (Jean Henri Fabre)
*
La guerre sera toujours une boucherie. (Jules Renard, 1909)
*
Le rossignol du carnage… (Romain Rolland, parlant de Maurice Barrès, 1914
*
À la guerre, rien de ce qui est dit ou écrit n’est vrai. (Alain)
*
L’état de guerre porte l’amour de la patrie jusqu’au délire. (Alain)
*
Il ne faut jamais laisser entendre, ni se permettre de croire que la guerre soit compatible, en un sens quelconque, avec la justice et l’humanité. (Alain)
*
Je voudrais entendre les morts parler de la guerre. (Alain)
*
Je trouve la guerre haïssable, mais bien plus ceux qui la chantent sans la faire. (Romain Rolland)
*
La guerre arrive comme la pluie. (Alain, 1922)
*
Une guerre est toujours la dernière des guerres. (Giraudoux)
Le premier venu aujourd’hui, du haut des airs, peut liquider en vingt minutes des milliers de petits enfants, avec le maximum de confort, et il n’éprouve de nausées qu’en cas de mauvais temps. (Bernanos)
*
La guerre réveille la sottise. (Chardonne, 1962)
*
La première victime d’une guerre est la faculté de raisonner. (Régis Debray, 1991)
*
La guerre n’est pas le bon moyen pour résoudre les conflits. (Jean-Marie Lustiger)
*
La guerre, c’est toujours des vieux qui envoient des jeunes à la mort. (Emmanuel Todd, 2008)
*
En guerre, on tue. (Max Gallo, 2011)
La manipulation de l’information marche à plein régime, ce qui comble d’aise les habitués des discours calomniateurs et haineux (y compris sur ce blog) qui s’empressent de relayer avec perversité la moindre « fake news » pour affoler l’opinion et semer encore un peu plus la zizanie.
Les dernières frasques de Poutine n’ont pas que du mauvais… elles nous font oublier les Arabes !
@ Vamonos
Non, je n’ai pas dit que Sedan avait été mal défendu par des troupes de réserve en 1870 et en 1914-18.
En 1870, il n’existait pas de troupes de réserve et à l’automne 14, c’était les divisions d’active qui étaient en première ligne.
En 1940, par contre, c’est bien documenté ; le franchissement initial a été effectué alors que les avant-postes français n’étaient pas en place ou roupillaient !
La question des bandes molletières et plus généralement de la tenue du fantassin (capote) ne tient pas au budget mais à l’attachement irraisonné à la silhouette du vainqueur de 1918, attachement largement partagé par politiques et militaires de haut rang.
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@ F68.10
Vous faites une crise aiguë de militantisme anti-russe et pro-ukrainien, ça vous ôte lucidité, objectivité et sens de la mesure.
Consolez vous, vous n’êtes pas le seul ; quand on entend les délires des hiérarques de l’UE, on ne peut être que stupéfait du mépris qu’ils éprouvent pour l’intelligence et le sens critique de leurs auditeurs !
Von der Leyen, ancienne lamentable ministre de la Défense de son pays dont la priorité n’était pas d’améliorer le fonctionnement de son armée mais de la féminiser, veut l’adhésion immédiate de l’Ukraine à l’UE. Sans même parler de l’huile versée sur le feu, il faut quand même se rappeler que l’économie ukrainienne plafonne depuis 1992 à un niveau très bas, que le pays est classé 142e mondial sur l’échelle de la corruption (pire que la Russie 124e) et que la démocratie y est plus que flageolante ; au total son intégration serait un boulet à long terme pour l’UE, le seul intérêt étant de fournir une main-d’oeuvre servile à bon marché pour l’industrie allemande ou l’implantation d’usines délocalisées. Von der Leyen ne se comporte pas en responsable mais fait du compassionnel racoleur !
Josep Borrell, socialiste, Espagnol, condamné pour délit d’initié et représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, donc autorité morale et stratège exemplaire, lui, veut fournir « des avions de combat à l’Ukraine »…
À part quelques MiG-29 obsolètes pourrissant en Bulgarie, quels avions susceptibles d’être coachés par des pilotes ukies ? Sur quelles pistes, avec quels mécanos, quelle maintenance, même quelle survie dès le franchissement de la frontière ? Ce n’est même plus du vent, mais le vide baro ! Et on paye grassement de tels hurluberlus !
J’ai relu votre dernier blabla ; un collector: au nom de la liberté, je vous dénie le droit à la parole ! Comme dirait l’autre « venez me chercher » !
Elle serait belle, la démocratie, si des fous furieux de votre acabit avaient voix au chapitre !
En 2019, Zelensky avait été élu en promettant de mettre fin au conflit dans l’est ukrainien qui avait commencé en 2014 et fait déjà des milliers de victimes. On voit le résultat trois ans de présidence plus tard ! Tout ça pour un strapontin à l’OTAN. L’exact opposé de De Gaulle auxquels certains (sans crainte du ridicule et de l’outrance) sont allés jusqu’à le comparer sur ce blog !
Or, faute d’avoir su négocier à temps et raisonnablement avec la Russie, ayant eu soin en priorité de faire respecter les précédents accords avant toute revendication nouvelle, ce président d’opérette s’est senti pousser des ailes, encouragé par les Américains pour qui la vieille Europe doit rester une chasse gardée !
Eux ils s’en fichent, ils sont à l’abri. En outre le blocus infligé aux Russes va leur ouvrir de nouveaux marchés. C’est tout bon pour leur économie ! Comme quoi il y a devise et devise : In gold they trust ! et non « In God we trust ».
OTAN en emporte l’Ukraine !
Une fois n’est pas coutume, saluons la volonté de Macron de maintenir un lien de discussion direct avec Poutine.
C’est d’autant plus utile que d’abord, la sortie de crise se fera par la négociation et des concessions de part et d’autre ! Envisager, comme les matamores un écrasement et une capitulation sans conditions d’un pays disposant d’environ 6 000 têtes nucléaires, c’est jouer à la roulette… russe avec un barillet chargé à 4 ou 5 balles.
Et Poutine ou pas Poutine, la Russie restera aux limites du continent avec son complexe de la forteresse assiégée et le désir de revanche sur les humiliations des années Eltsine.
Ensuite et surtout la France est le seul pays européen à disposer d’un armement nucléaire autonome ; si les Russes décidaient d’une frappe stratégique préventive contre les pays « faisant de l’ingérence », nous prendrions , en plus de la dose standard destinée à casser les objectifs stratégiques industriels, énergétiques et les concentrations humaines, un supplément spécial visant à réduire autant que possible notre capacité de rétorsion nucléaire ; adieu France, ça vaut le coup de mettre un peu d’huile dans les rouages !
À ce sujet , la mise en alerte de la force de dissuasion russe pose une question théorique intéressante: s’agit-il de menacer d’une frappe stratégique préventive les non belligérants faisant de l’ingérence, ce qui serait nouveau et une sérieuse et inattendue inflexion de la doctrine russe ou bien d’évoquer des frappes tactiques de faible intensité sur le champ de bataille, emploi qui figure depuis longtemps dans la doctrine russe quand la bataille conventionnelle patine dans la choucroute (usage que nous avons abandonné dans les années 90 ( Honest John, Pluton, Hadès).
Bien sûr les Russes ont tout intérêt à faire planer le suspense, c’est bien embêtant de ne pas savoir s’il faut investir à long terme chez Dassault ou tout cramer en dépenses libidineuses pendant qu’il en est encore temps !
À propos de bataille conventionnelle, les Russes font la guerre à la russe, dans un joyeux bordel ambiant, sans coordination entre les armes, avec une grande indifférence aux pertes amies et avec une logistique vraiment pas au point (ils ne semblent pas admettre que, contrairement aux hommes, les exhortations patriotiques et les coups de pied aux c*l ne font pas avancer un véhicule à sec de carburant). Si c’est le standard opérationnel de l’Armée rouge, pas d’affolement, ils ne sont pas près d’arriver à Strasbourg !
Un bémol: la lenteur et la difficulté des combats urbains est normale. L’US Army, luttant contre des insurgés ne disposant que d’armements légers d’infanterie et disposant d’une supériorité matérielle écrasante, a mis 33 jours pour reprendre Hué et, après un premier échec, 46 jours pour Fallujah ; la guerre urbaine, c’est le cauchemar pour n’importe quelle armée.
@ Axelle D | 01 mars 2022 à 15:22
Il est clair que le mister Bean ukrainien devenu par ses relations avec un oligarque milliardaire président de la République, puis depuis une semaine un véritable héros national pour son courage face à l’envahisseur russe, commence à être un peu envahissant.
Qu’il demande l’aide internationale face à l’agression dont son pays est victime, c’est parfaitement compréhensible et d’ailleurs nombre de pays ont répondu à sa demande, dont la France.
Mais là où l’ancien humoriste n’est pas drôle c’est quand il pose ses exigences concernant l’intégration de l’Ukraine à l’U.E. sans délai et sans examiner si celle-ci respecte les conditions d’admission.
Celles-ci sont les mêmes pour tous les pays demandeurs, en guerre ou pas, en particulier lorsqu’il s’agit d’un pays où règne la corruption et laisse planer le plus grand doute sur le respect de la démocratie.
i-MAGE
N’avez-vous pas envie de le consoler ce gros poupon malheureux ?
@ Achille | 01 mars 2022 à 16:13
Je vous signale que la demande de l’Ukraine d’intégrer l’UE et l’OTAN avait déjà été déposée en 2019 avec possibilité de faire partie de l’UE en 2024. Depuis la sortie du Royaume-Uni, une place est disponible.
Ce que le Président Zelensky demande, c’est de reconsidérer cette même demande en urgence.
Achille, vous m’énervez. Arrêtez vos leçons de morale, ça devient insupportable ! Toujours plus facile de regarder chez le voisin que chez soi, n’est-ce pas ?
À l’annonce du retrait de sa statue de cire du musée Grévin, Poutine se serait effondré en larmes, depuis il est inconsolable.
Pour cet acte héroïque jamais égalé depuis la Libération, Hidalgo va décorer le directeur du musée de la médaille d’honneur de la Ville de Paris et faire clignoter la tour Eiffel.
Le monde du sport, le monde de la Culture, le monde de l’Économie… ça fait du monde tout ça.
Seul Depardieu reste à côté de Poupoutine… il a pris goût à la vodka !
ZEMMOUR /POUTINE
« L’Ukraine n’existe pas. » (Zemmour, 2014)
« Poutine est le dernier rempart à l’ouragan du politiquement correct. » (Zemmour, 2016)
« Je rêverais d’un Poutine français. » (Zemmour, 2018)
« Je suis pour l’Alliance russe avec la France. Je pense que c’est l’allié qui serait le plus fiable. »
(Zemmour, 2020)
« Je parie que la Russie ne va pas envahir la Russie » (Zemmour, 09/12/2021)
@ Achille | 01 mars 2022 à 16:13
À la suite de ce que vous écrivez, on peut également s’interroger sur la curieuse manie de nos chaînes info de ne faire témoigner que d’adorables Ukrainiennes vivant à Paris et qui semblent toutes avoir été sélectionnées dans une agence de mannequins.
Nombre d’entre elles ont probablement de la famille en Ukraine, il en résulte des témoignages d’une très grande prudence qui culmine à l’insignifiance, de la bouillie pour chat qui se résume à make love not war, c’est pas bon la guerre.
Praud et Morandini ont beau suer à vouloir leur extirper une once d’authenticité, ça ne vient pas. Mais ça fait de l’image et de l’audience.
Pour lever un doute sur l’assurance donnée à Gorbatchev de non extension à l’Est de l’OTAN, contestée parfois sur ce blog, outre les affirmations de Vladimir Fédorovski, écrivain, qui a lui-même participé au côté de Gorbatchev aux réunions qui ont traité de ce point, il apparaît qu’un document a été retrouvé en Grande-Bretagne, selon les affirmations du journal allemand Der Spiegel, rapportées par un site canadien.
On peut le lire ici :
https://www.mondialisation.ca/un-document-prouve-que-lotan-ne-devait-pas-selargir-vers-lest/5665559
Chacun pourra apprécier.
@ Robert
On peut apprécier que l’existence éventuelle d’un texte où « les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français ont convenu que l’adhésion à l’OTAN de candidats d’Europe de l’Est est inacceptable ».
On note que ce document ne sait pas situer la Pologne, qui est en Europe centrale – là où ne sont ni la France, ni les Britanniques.
On note surtout que ce document se brosse avec le droit des pays souverains à solliciter les alliances qui le souhaitent. Et que ceux qui osent revendiquer un tel traité sont des dangers public.
Ce document, s’il n’est pas apocryphe, c’est comme les clauses secrètes du Pacte Molotov-Ribbentrop. C’est comme si l’URSS se plaignait de l’Allemagne nazie pour non respect des clauses secrètes, au nom duquel l’URSS a envahi la Pologne et serré la main des généraux nazis en Pologne envahie, avec comme discours officiel « pour venir au secours des Ukrainiens opprimés par la Pologne » (ça ne s’invente pas).
Et enfin, si c’est cela le motif de la guerre, alors d’où provient le discours parallèle sur le génocide qui serait commis contre des Russes ethniques par les Ukrainiens ? Si un génocide se commet, quel rapport avec la question de l’OTAN ou non OTAN ? Qu’est-ce qu’on pourrait bien en avoir à cirer, si un génocide se commet, de cette question !
La question de l’OTAN, si vraiment elle intéresse quelqu’un, c’est pourquoi des pays toujours insoumis, qui ont toujours lutté héroïquement contre leurs envahisseurs jusqu’au bout (pas la France donc), même trahis de manière répétés par leurs alliés (la France parfois, les USA, les Britanniques, donc) font quand même appel à l’OTAN. Curieux, non – ou alors, eux savent ce que c’est de se fader l’autorité des Russes, de vivre dans la sphère d’influence russe.
Parfois, ça se fait, d’écouter ceux qui connaissent réellement ce dont on parle par du vécu.
Sur le même site, https://www.mondialisation.ca/rayer-lunion-sovietique-de-la-carte-en-larguant-204-bombes-atomiques-sur-ses-villes-importantes-les-usa-planifiaient-une-attaque-nucleaire-contre-lurss-pendant-la-deuxie/5616988
On nous parle d’un plan secret des USA pour raser l’URSS en septembre 1945 en sous-titrant « les USA et l’Union soviétique étaient alors des alliés ». Y a-t-il des ignares qui découvrent que la fin de la IIe Guerre mondiale était une course pour fixer la démarcation entre deux mondes, et que tous les pays d’Europe centrale en ont payé le prix, se retrouvant sous la botte de l’URSS qui les a exterminés conjointement avec les nazis ?
Superbe source, Michel Chossudovsky, décrit par Wikipédia comme « essentiellement connu pour être fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation à Montréal, dont le site web diffuse régulièrement des théories conspirationnistes ». Un type qui a déjà pris des positions savoureuses sur Israël notamment. Le reste de son site est à l’avenant.
Décidément, on renoue avec une vieille droite moisie, celle qui a tué tout patriotisme et nationalisme en France, en l’embourbant dans l’antisémitisme et autres saloperies qu’on croyait résolues, en autorisant ses opposants à la réduire à un groupe d’olibrius absurdes. Les grands mouvements migratoires africains ne sont pas près de trouver une réponse adaptée.
Un conspirationniste dirait que Michel Chossudovsky est un agent du grand remplacement.
Si on écoutait les gens du cru, on ne douterait pas que les Ukrainiens, Cosaques dans l’âme, sont un peuple dangereux, capable dans la guerre d’extrêmes. Ils se sont déjà illustrés pour leur cruauté par le passé, plus sans doute que, par exemple, des Russes de Sibérie.
Cela n’enlève rien à la situation présente, qui est l’envahisseur, et pour quel motifs qui se contredisent les uns et les autres, en mentant à la population russe. Ni pourquoi cette situation est dangereuse pour tous les pays d’Europe.
Si vous voulez du contraste, connaître le fond des choses, il faut se bouger plutôt qu’écouter des pauvres clowns au Canada trop satisfaits de leurs petites manies, attitudes parfaitement décrites par Musil dans l’Homme sans qualités.
Les arguments sur le passé de l’Ukraine pour justifier ce qui se passe, ce sont les arguments de Parti des Indigènes de la République revendiquant de soumettre et piller la France.
Toutes les erreurs de l’Occident depuis 45 proviennent de la méconnaissance de cette vérité première : le monde russe a un millénaire de retard… et il n’est pas sûr qu’il le comblera jamais !
Il n’y aura plus de Hitler chez nous… il y a encore des gens en « ine » chez eux !
La confluence des volontés de liberté
Il n’y a pas d’un côté l’Etat, monstre froid, et de l’autre, les gentils capitalistes. Il n’y a pas d’un côté l’Etat et le peuple, les gentils ce coup-ci, et les affreux capitalistes.
Non, nous assistons à la rencontre de bonnes volontés de toutes sortes. Tiens, entre un représentant de la démocratie ukrainienne et d’un milliardaire la tête dans les étoiles :
https://www.capital.fr/entreprises-marches/starlink-les-premiers-kits-de-connexion-promis-par-elon-musk-sont-arrives-en-ukraine-1429746
Et les descendants d’Ukrainiens ou la diaspora, c’est quoi, travailleurs, capitalistes, peuple ukrainien, peuple où les gens de culture ukrainienne déploient leur activité ?
https://lesactualites.news/technologie-et-science/la-diaspora-ukrainienne-se-precipite-pour-mobiliser-la-silicon-valley/
Comme je le disais, la guerre en Ukraine fait penser autrement. Elle unit l’Occident, l’Europe, et rend quelque courage aux Français.
Elle favorise aussi le développement d’alliance entre tous : politiques, entrepreneurs, travailleurs.
La situation est certes très déplorable : les Ukrainiens subissant les assauts des Russes.
Et dangereuse : une extension du conflit, même au niveau nucléaire n’a rien d’impossible.
Mais nous assistons aussi à une émergence de la liberté et de la coalition des bonnes volontés aussi nouvelle que prometteuse.
Même en Russie, on manifeste contre l’invasion de l’Ukraine… Ce n’est pas pour rien que le chef de l’Etat ukrainien incite les Russes à le faire tous les jours, il sent le potentiel des Russes, tout simplement. Une opposition. Et du courage, car il en faut, en Russie.
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-02-25/que-risquent-les-russes-qui-manifestent-leur-soutien-a-l-ukraine-beaf37f6-349e-494b-b9a3-055288aa8c3a
@ Robert | 02 mars 2022 à 18:27
« Chacun pourra apprécier. »
Chacun pourra apprécier, en effet, à quel point vous vous contentez d’un unique texte ramassé au hasard pour clore la discussion sur un sujet historique complexe, tout en ignorant la totalité des faits indiscutables déjà présentés mille fois à ce sujet… que votre lien ne réfute nullement.
Premièrement : le lien que vous nous indiquez ne provient pas « d’un site canadien ». Il provient de Mondialisation.ca, qui est un site complotiste et gauchiste : c’est l’une des principales sources de la désinformation poutiniste dans le monde. Il explique, par exemple, que les États-Unis sont responsables du 11-Septembre.
Deuxièmement : avez-vous seulement lu l’article que vous nous indiquez ? Il est écrit dans un sabir épouvantable. C’est visiblement une traduction, tellement mauvaise qu’on a peine à en saisir le sens, en dehors, bien sûr, d’Amérique = méchants et Poutine = gentil bisounours crédule, pauvre victime des États-Unis. Manifestement, le traducteur lui-même n’a pas compris ce qu’il lisait.
Votre article prétend faire référence à un article du Spiegel, que je ne me suis pas donné la peine de consulter (pas plus que vous, je présume). Je m’en tiens donc strictement à la version présentée par Mondialisation.ca, qui peut être véridique, déformée voire carrément fausse. Elle est, en tous cas, singulièrement confuse.
Elle prétend retracer le contenu d’une réunion à Bonn, en 1991, des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères américain, britannique, français et allemand. Ces personnages auraient fait allusion à une autre réunion, dont la nature, la date, le lieu et les participants ne sont pas précisés ; et au cours de cette dernière réunion, les pays cités auraient indiqué (à qui ? on l’ignore) qu’ils n’étendraient pas l’OTAN au-delà de l’Elbe.
Conclusion : cet article n’est pas sérieux.
Encore une fois : montrez-moi le papier signé par les dirigeants de l’OTAN et les dirigeants de l’Union soviétique, prouvant qu’un accord aurait été conclu pour ne pas étendre l’OTAN. Dites-moi le nom des signataires, l’endroit où l’accord a été signé et la date de sa signature.
Sans cela, il n’y a pas d’accord.
Machin aurait dit à Truc que, en secret et on ne sait où, ça ne compte pas. Le Café du commerce, c’est une chose, la diplomatie, c’en est une autre.
Surtout que votre ridicule torchon de désinformation s’appuie sur une réunion de bureaucrates d’un niveau incroyablement bas : des directeurs politiques, même pas des ministres ! Et dans cette réunion, l’URSS n’était pas représentée.
C’est vraiment n’importe quoi.
La vérité est très simple :
1. Il n’y a eu aucun accord entre l’URSS et l’OTAN pour empêcher une extension de cette dernière.
2. Il y a eu de multiples accords (écrits, publics, formels), signés par la Fédération de Russie, qui lui interdisaient d’envahir la Crimée et le Donbass en 2014, et le reste du pays en 2022 (mémorandum de Budapest, traité d’amitié, etc.). La Russie a violé ces accords de façon flagrante, et cherche à le faire oublier en inventant un accord imaginaire avec l’OTAN. (Je ne parle même pas du droit international, qui bien sûr interdit ce genre d’agression.)
3. Il y a de savantes querelles d’experts, qui se perdent dans les détails en fouillant les archives. Certains affirment que des responsables politiques occidentaux auraient donné des assurances verbales (verbales !) à Mikhaïl Gorbatchev, au moment de la réunification de l’Allemagne, selon lesquelles il n’y aurait pas d’extension de l’OTAN à l’avenir.
D’autres, tout aussi savants, après avoir fouillé tout aussi profondément dans des montagnes d’archives, affirment le contraire.
La divergence porte en particulier sur le fait de savoir si ces assurances (verbales !) concernaient seulement l’Allemagne de l’Est, ou avaient une portée plus générale.
4. Mikhaïl Gorbatchev lui-même, qui était président de l’URSS et non chef de bureau à l’approvisionnement en crayons, et qui représente la partie prétendument lésée, a déclaré, en octobre 2014 : « Nous n’avons jamais discuté le sujet d’une extension éventuelle de l’OTAN ; il n’a pas été soulevé dans ces années-là [1989 et 1990]. Je prends la pleine responsabilité de ces propos. Pas un seul pays d’Europe de l’Est n’a évoqué le sujet, pas même après que le Pacte de Varsovie a cessé d’exister en 1991 ».
5. L’OTAN s’est effectivement étendue vers l’Est à partir de 1999, après une forte insistance des pays concernés, et une tout aussi forte réticence de l’OTAN. Ces demandes ne sont pas venues par hasard : elles ont fait suite à une agressivité et à un expansionnisme retrouvés de la Russie.
Si vous voulez vraiment creuser le sujet, et non simplement vous contenter de quelques affirmations de propagande, vous pouvez étudier les documents suivants, provenant de sources dignes de foi :
The myth of a no-NATO-enlargement pledge to Russia – The Washington Quarterly – avril 2009
NATO enlargement and Russia : myths and realities – NATO – 1er juillet 2014
Did NATO promise not to enlarge ? Gorbachev says “no” – Brookings Institution – 6 novembre 2014
The story behind Putin’s mistrust of the West – Bloomberg – 13 décembre 2017
Myths and misconceptions in the debate on Russia – Chatham House – 13 mai 2021
Did the West promise Moscow that NATO would not expand ? Well, it’s complicated – Radio Free Europe – 19 mai 2021
To justify Ukraine threat, Russia touts phony NATO ‘promise’ tale – Polygraph – 13 janvier 2022
Bonne lecture.
Ah ! encore un mot : vous vous appuyez aussi sur « les affirmations de Vladimir Fédorovski, écrivain, qui a lui-même participé au côté de Gorbatchev aux réunions qui ont traité de ce point ». Donc vous estimez la parole de Fédorovksi, qui était à l’époque un sous-sous-fifre de Gorbatchev, comme plus fiable que celle de Gorbatchev lui-même ?
Il faudrait arrêter un peu avec Fédorovski. Il n’y a qu’en France qu’il est considéré comme une source crédible sur la Russie. Fédorovski est un poutino-complaisant qui cultive son petit business éditorial et médiatique, en nous expliquant qu’il a fait tomber le mur de Berlin à lui tout seul, et en racontant de belles histoires de comtesses russes à des lecteurs désœuvrés.
L’autre jour, sur CNews, il faisait son numéro de pathos affligé sur l’invasion de l’Ukraine, en nous expliquant toute l’importance des « artistes » dans l’histoire : il n’aurait pas fallu sanctionner Valery Gerguiev. Poutine menace de nous exterminer sous le feu nucléaire, et ce guignol nous parle des « artistes ».
@ Marcel P | 02 mars 2022 à 19:47
@ Robert Marchenoir | 03 mars 2022 à 09:32
Je n’ai fourni ce lien que parce qu’il rapportait le contenu d’un article du Spiegel sur l’existence éventuelle d’un document écrit.
En aucun cas je n’ai accordé une absolue confiance au site cité, d’autant qu’actuellement, comme toujours en temps de conflit, nous sommes soumis à une propagande des deux côtés, chacun se situant comme toujours dans le camp du Bien, l’autre étant nécessairement le camp du Mal. La pire attitude en matière de relations internationales.
D’évidence, la Russie de monsieur Poutine a opéré une dérive de plus en plus agressive parce que ressentant l’extension vers l’Est de l’OTAN comme une menace. Cette attitude a été flagrante lors de l’affaire géorgienne et n’a fait que s’accentuer depuis. Tout comme l’occupation de la Crimée et son rattachement à la Russie résultent d’une analyse géostratégique : en cas de rapprochement de l’Ukraine avec l’UE comme avec l’OTAN, la Russie aurait perdu l’accès de sa flotte à la mer Noire et donc à la Méditerranée.
En ce qui concerne l’invasion de l’Ukraine, quoi qu’on pense du régime ukrainien et de la corruption qui y règne, la Russie agit en violation absolue du droit international.
En se lançant dans une occupation, non pas limitée aux Donbass et Lougansk, mais à l’ensemble du pays pour y imposer un régime politique qui lui soit favorable comme en Biélorussie, elle ouvre la même boîte de Pandore que Hitler en son temps.
Personne ne maîtrise donc les conséquences de cette guerre, non seulement dans ses effets internes à l’Ukraine, voire à la Russie, mais encore dans le reste de l’Europe. Le fond cosaque des Ukrainiens ne peut que se traduire par une guerre du faible au fort sur ce territoire, donc à une résistance ukrainienne qui risque de se révéler particulièrement acharnée et extrêmement coûteuse pour la Russie tant en pertes humaines et matérielles, mais encore en termes d’image négative à l’extérieur.
En conclusion, une victoire initiale de l’armée russe pourra se révéler dramatique pour la Russie sur le temps long.
@ Robert | 03 mars 2022 à 12:12
« En conclusion, une victoire initiale de l’armée russe pourra se révéler dramatique pour la Russie sur le temps long. »
Parfaitement d’accord. C’était l’un de mes récentes conclusions, et l’on peut même dire : qu’il y ait victoire ou défaite, et de quelque façon qu’on les définisse, la Russie a déjà perdu. Hélas, il y aura encore de nombreux morts, de nombreuses souffrances et de longues années avant que le monde et la Russie, dans la meilleure des hypothèses, ne bénéficient des fruits positifs de cette défaite.
Je serais plus mitigé sur votre analyse selon laquelle « la Russie de monsieur Poutine a opéré une dérive de plus en plus agressive parce que ressentant l’extension vers l’Est de l’OTAN comme une menace ».
Oui, bien sûr, Poutine et son régime militariste paranoïaque perçoivent l’extension de l’OTAN, ou même sa possibilité, comme une menace.
Mais l’Anschluss avec l’Ukraine aurait de toute façon été tenté à un moment ou à un autre. Les multiples déclarations de Poutine ne laissent aucun doute à ce sujet. Son objectif stratégique est d’élargir la Russie au territoire de l’ex-URSS, et dans ce cadre, la « reconquête » de l’Ukraine est un but prioritaire, quasi-mystique.
L’OTAN ne se serait-elle pas agrandie d’un seul membre, après la chute de l’Union soviétique, que cet objectif aurait gardé toute son importance. Il n’y a pas là que des considérations militaires. Ramener au bercail les Ukrainiens égarés est, pour Poutine, un impératif de type religieux.
Comme l’écrit, sans la moindre ironie, John Schindler, historien militaire et ancien analyste de la NSA, le service d’espionnage électronique américain, Poutine espère que « suite à sa réunification de la Rus historique, l’Église orthodoxe russe lui rendra hommage pour l’éternité en tant que saint Vladimir le Grand ».
Autrement dit, nous avons affaire à une espèce de taliban slave, à la tête du plus important arsenal nucléaire du monde. Dans ces conditions, il est manifeste qu’une extrême fermeté doit être conjuguée avec un doigté certain et un sens du compromis.
Enfin, il est important de reconnaître l’escroquerie intellectuelle, politique et morale qui consiste, pour le régime russe, à tracer une équivalence entre l’invasion de l’Ukraine et l’élargissement de l’OTAN à l’Est.
La première est illégale et immorale. Le second est légal et moral.
La première est une agression barbare qui provoque massacres et privation de liberté. Le second est une initiative défensive visant à préserver la paix et la liberté.
Les interminables pinaillages diffusés par les canaux de désinformation poutiniens, sur les prétendues assurances qui auraient été données quant à un non-élargissement de l’OTAN, visent à détourner l’attention de cette asymétrie fondamentale.
La guerre entre la Russie et le monde libre est bien un affrontement de civilisations, comme l’avait prédit Samuel Huntington, qui avait placé le monde russe, à juste titre, dans sa sphère civilisationnelle propre, séparée de la sphère européenne et occidentale.
Le but de Vladimir Poutine est bien de saper les fondements de la civilisation occidentale : la suprématie de la raison sur la force, la prépondérance du droit, l’importance de la vérité, la démocratie, le libéralisme, l’amélioration simultanée du sort de toutes les nations par la négociation et le dialogue.
Ils s’opposent à la suprématie de la mystique sur la raison, au culte de la force, au mépris des règles et des lois, à la négation de la notion même de vérité, au consentement à l’asservissement, à la croyance que ce qui est gagné par une nation est perdu par l’autre.
Donc on peut, et on doit « discuter » avec Poutine, comme disent les laudateurs du Kremlin. Mais nous ne saurions transiger avec nos valeurs fondamentales.
@ Robert
« …d’évidence, la Russie de monsieur Poutine a opéré une dérive de plus en plus agressive parce que ressentant l’extension vers l’Est de l’OTAN comme une menace »
Admettons. L’histoire de l’Europe centrale révèle que la Russie attaque et soumet dès que possible les pays à ses frontières depuis au moins 200 ans, y compris au prix d’une alliance théoriquement contre-nature avec des nazis.
Si l’OTAN constitue une menace, c’est à la capacité de l’Empire russe de se reconstituer.
Et chaque invasion victorieuse plonge durablement le pays victime dans un phase comateuse ou une régression sociale économique – au rythme des assassinats de ses élites, y compris de l’ensemble des résistants au nazisme (de la première heure, pas seulement après Barbarossa).
Mais soit, admettons. Vous avez parfaitement raison de souligner le fond cosaque des Ukrainiens, qui fait que Poutine n’aura à leur opposer de crédible que des criminels comme les Kadyrovtsy. Même si la Russie parvient à gagner cette guerre, elle va sans doute le payer cher, d’autant que l’Ukraine est trop proche de l’Europe, composée de gens qui vivent comme les Européens, avec des attaches en large part avec le reste des Européens, pour que puisse s’y reproduire des Grozny en silence.
@ Marcel P
« Même si la Russie parvient à gagner cette guerre, elle va sans doute le payer cher, d’autant que l’Ukraine est trop proche de l’Europe, composée de gens qui vivent comme les Européens, avec des attaches en large part avec le reste des Européens, pour que puisse s’y reproduire des Grozny en silence. »
Je vous remercie d’adopter une position que je juge sensée sur cette question.
Maintenant, ne nous leurrons pas trop. Il n’est pas inconcevable que Kiev tombe d’ici quatre jours. Toute la côte de la mer Noire a été coupée par les Russes. Pas de livraisons d’armes possibles de ce côté.
Je ne préjuge pas de l’issue. Mais cela sent quand même pas mal le sapin. Le niveau de motivation ukrainien me paraît substantiel, mais sur le pur plan militaire, il me semble que les pays européens et l’OTAN doivent organiser des… diversions ? Si la guerre se concentre uniquement sur l’Ukraine, je pense que Moscou reste dominant et écrasant. Si des diversions réussissent, on se rapprochera de la guerre nucléaire. On en est déjà à deux doigts, toutefois: je ne vois pas pourquoi les centrales nucléaires ukrainiennes ne deviendraient pas des lieux d’affrontement.
C’est un peu une course de vitesse entre différents facteurs difficilement prévisibles si on prend en plus en compte l’impact des sanctions.
Mais il n’est pas possible d’affronter un adversaire nucléaire de ce type sans prendre le risque de le chatouiller nucléairement. Il va malheureusement falloir commencer à le faire. Ce qui signifie mettre en place une guerre d’image où les Russes sont contraints de faire des erreurs et d’agresser l’OTAN par petites touches. Pour éventer le bluff nucléaire russe. En tout cas la partie qui relève du bluff.
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@ revnonausujai
« Vous faites une crise aiguë de militantisme anti-russe et pro-ukrainien, ça vous ôte lucidité, objectivité et sens de la mesure. »
Je ne crois pas, non. Je sais faire la différence entre le Bien et le Mal. Je ne tombe plus depuis longtemps dans les pièges du chantage au doute en matière de morale.
« Von der Leyen, ancienne lamentable ministre de la Défense de son pays dont la priorité n’était pas d’améliorer le fonctionnement de son armée mais de la féminiser… »
Vous vous comportez vraiment comme un propagandiste à la petite semaine. Un million de nanas ont servi dans l’Armée Rouge pendant la guerre. Face à l’enjeu, on s’en moque que vous râliez contre la féminisation de l’armée.
Von der Leyen est assez admirable. Trop politique. Mais c’est la nature du jeu. Moi, je reste fan de la Reine du Passif-Agressif: Jen Psaki. Vous n’aimez pas les femmes, revnonausujai ? Vous êtes de la jaquette ? Moi, j’ai rien contre des nanas qui portent des flingues. Que ce soit contre les nazis, contre l’Etat islamique, ou contre les Russes.
« …il faut quand même se rappeler que l’économie ukrainienne plafonne depuis 1992 à un niveau très bas, que le pays est classé 142e mondial sur l’échelle de la corruption (pire que la Russie 124e) et que la démocratie y est plus que flageolante… »
Et ? C’est pour cela qu’il faut la détruire ? C’est tout l’inverse qui est vrai…
« …son intégration serait un boulet à long terme pour l’UE… »
Bien au contraire. C’est un acte politique avec répercussions à long terme. L’UE n’est pas qu’une affaire de fric.
« J’ai relu votre dernier blabla ; un collector: au nom de la liberté, je vous dénie le droit à la parole ! Comme dirait l’autre « venez me chercher » ! Elle serait belle, la démocratie, si des fous furieux de votre acabit avaient voix au chapitre ! »
C’est tout l’inverse. Vous faites partie, et vos propos sont de plus en plus clairs sur le sujet, de ceux qui veulent utiliser les armes de la démocratie contre la démocratie. Le simple fait que vous renvoyiez dos à dos Anglais et Russes montre que vous avez perdu tout sens de la mesure.
À l’heure actuelle, je vous avoue que je n’ai rien contre l’interdiction des partis politiques dont les membres dirigeants soutiennent une personne qui menace l’OTAN de guerre nucléaire. On le fait bien au motif du racisme et du terrorisme domestique, non ? Sujets pourtant infiniment moins graves. La liberté d’expression n’a donc pas à être un tremplin pour de tels hurluberlus.
Passez au peigne fin les partis qui soutiennent Poutine, ou ceux qui osent comparer la vaccination à la question d’une guerre nucléaire, ou ceux qui pratiquent les équivalences morales fallacieuses les plus odieuses ; et je vous avoue que je n’aurais aucun complexe à les coller au trou. On peut commencer par Lutte Ouvrière, si vous voulez, mais ce serait bien hypocrite de s’arrêter à ce seul parti politique.
Défendre la démocratie, ce n’est pas tolérer le n’importe quoi. La démocratie, ce n’est pas la cour des miracles où des handicapés mentaux de la morale de ce type peuvent concourir aux élections.
C’est par charité qu’on les tolère, ces partis d’handicapés mentaux de la morale. On le fait aussi au motif d’une forme de réalisme qui confine à la complaisance. Plutôt que de me morigéner comme un intolérant, vous devriez me remercier d’être bien bon, bien tolérant. Bien complaisant avec les ennemis de la démocratie.
Poutine n’est pas aussi coulant que nous le sommes avec les traîtres qui soutiendraient des gens qui menaceraient la Russie de guerre nucléaire. Il serait donc temps de prendre conscience de ma profonde et insondable bonté démocratique. De remettre un peu les pendules à l’heure.
@ F68.10
Votre dernier blabla est encore plus délirant qu’à l’accoutumée, vous devriez reprendre vos cachets, ça vous calmerait.
Von der Leyen est nulle ; il ne faudrait pas le dire sous prétexte qu’elle est une femme ?
Des femmes dans l’armée ? oui si elles exécutent les mêmes missions dans les mêmes conditions que les hommes, et sans mesures de « discrimination positive », ce qui n’est actuellement pas le cas, sinon, elles constituent une gêne plus qu’un apport.
Faut-il rappeler qu’une femme politique française a envisagé de faire raccompagner les femmes policiers chez elles par des policiers hommes pour les protéger ? On imagine bien ce que ça pourrait donner sous la mitraille !
La jaquette ? Vous avez la manie de projeter vos fantasmes sur autrui ?
Pour ma part, si on impose le logement d’ukies, je suis volontaire pour une blonde de moins de 30 ans, 90-60-90 !
L’admission de nouveaux Etats dans l’ UE ? À eux d’être exemplaire avant d’y songer ; l’UE n’a pas pour objet de faire la charité aux Etats mendiants au détriment de ses membres ; charité bien ordonnée….
Votre démocratie ressemble à l’Allemagne 1944, mais bon, vous n’êtes pas à une absurdité près ; faudrait peut-être y ajouter l’internement définitif des détraqués mentaux ; ça nous éviterait vos sermons hallucinés !
@ revnonausujai
« Votre dernier blabla est encore plus délirant qu’à l’accoutumée, vous devriez reprendre vos cachets, ça vous calmerait. »
Je maintiens. Vous, ainsi que d’autres, ne pouvez pas vous prévaloir des droits de l’homme quand vous crachez sempiternellement dessus. Ce n’est pas possible: il y a des limites à la tolérance, surtout en temps de guerre.
Je passe sur les délires sexuels que vous avez levés avec votre obsession pusillanime sur la féminisation de l’armée.
« L’admission de nouveaux Etats dans l’ UE ? À eux d’être exemplaire avant d’y songer ; l’UE n’a pas pour objet de faire la charité aux Etats mendiants au détriment de ses membres ; charité bien ordonnée…. »
Ce n’est pas faire la charité que de faire un acte bien politique. Qui est de plus dans notre intérêt. On peut commencer par l’adhésion de la Géorgie, si vous voulez. Moi, je suis pour.
L’UE est une entité politique. En temps de guerre, la célérité prime sur la paperasserie pour atteindre des objectifs politiques. Voilà. C’est tout bête.
« Votre démocratie ressemble à l’Allemagne 1944… »
Alors, non, pas tout à fait. L’Allemagne nazie était un totalitarisme. Je propose une démocratie où le débat existe, mais où on ne laisse plus passer la désinformation la plus vile.
En temps de paix, on laisse les délires pulluler.
En temps de guerre, on n’hésite pas à chasser ceux qui utilisent la démocratie contre la démocratie.
Cela ne vise pas que les poutinolâtres. Cela vise aussi l’islam politique.
Je ne suis pas surpris que vous ne compreniez pas à quoi sert la liberté d’expression: le débat, la réflexion, la raison, la délibération. Ce qu’on appelle la démocratie.
En temps de paix, on tente d’inclure tout le monde dedans.
En temps de guerre, on exclue ceux qui veulent démonter la démocratie de l’intérieur en instrumentalisant ces libertés.
Simplissime.
C’est ce que qu’on appelle l’extrême centre. Trop facile de se plaindre ad nauseam que les centristes sont mous puis ensuite de venir pleurnicher quand ils deviennent raides.
Je prône ce durcissement.
« …faudrait peut-être y ajouter l’internement définitif des détraqués mentaux ; ça nous éviterait vos sermons hallucinés ! »
C’est justement une position officielle de la psychiatrie que de nier les droits de l’homme aux dangers publics comme vous. Bienvenue dans le monde réel. Celui des limites de la tolérance. Un monde que vous semblez découvrir, mais que je connais très très bien…
@ F68.10
Et encore votre blabla sans queue ni tête !
1) vos menaces ne me feront évidemment pas taire !
2) acte politique d’admettre des pouilleux qui feront baisser notre niveau de vie pour des décennies ? Ras le bol des c*nnards généreux avec l’argent des autres !
3) les droits de l’homme et la liberté dans le monde, c’est comme l’infanterie et les pieds paquets, tout à fait estimable ; néanmoins, en face de la sécurité nationale et du bien-être des Français, c’est cacahuètes !
Ouvrez le lien et écoutez. C’est stupéfiant !
https://www.youtube.com/watch?v=0sfoWf1adQ4
@ revnonausujai
« 1) vos menaces ne me feront évidemment pas taire ! »
Ce n’est pas ici mon but. Mon but est ici de vous faire parler pour que vous vous enfonciez toujours davantage. Vous êtes admirable.
« 2) acte politique d’admettre des pouilleux qui feront baisser notre niveau de vie pour des décennies ? Ras le bol des c*nnards généreux avec l’argent des autres ! »
C’est MON argent.
« 3) les droits de l’homme et la liberté dans le monde, c’est comme l’infanterie et les pieds paquets, tout à fait estimable ; néanmoins, en face de la sécurité nationale et du bien-être des Français, c’est cacahuètes ! »
Non.
La liberté ou la mort.
@ F68.10
Vous êtes libre de faire des dons à qui vous chante (enfin presque, s’agit pas non plus de financer des trucs illégaux !) pas de donner le MIEN ni celui de l’Etat, argent qui ne devrait être consacré qu’aux seuls besoins des citoyens français.
« Non.
La liberté ou la mort. »
Préférer une utopie mondialiste à la France est une opinion, à mon sens particulièrement répugnante, mais bon, venant de vous !
La liberté ou la mort !
Merci F68.10, de porter aussi haut l’étendard universel de l’émancipation, foulé aux pieds par les défaits des nations, qui voudraient de l’amnésie faire victoire et ne pas se souvenir que c’est aussi leur erreur que nous défendrons sans rien sacrifier mais jusqu’à la dernière goutte de notre sang, que c’est immédiatement quand l’essentiel est en danger qu’il est nécessaire de dire non.
Debout, là-dedans !
@ revnonausujai
« Vous êtes libre de faire des dons à qui vous chante (enfin presque, s’agit pas non plus de financer des trucs illégaux !) pas de donner le MIEN ni celui de l’Etat… »
Euh… si. Cela s’appelle le régalien. Le régalien, cela se paye par l’impôt, que cela vous plaise ou pas. J’ai autant de légitimité que vous à dire où ce fric doit aller. Surtout sur du régalien.
Sur du social, je veux bien comprendre l’argument du touche pas au grisbi, mais pas sur le régalien. C’est votre argent et mon argent. Ou alors, si ce n’est pas mon argent, ce n’est pas votre argent non plus, et vous n’avez alors pas à moufter.
« …argent qui ne devrait être consacré qu’aux seuls besoins des citoyens français. »
Ce qui inclut la défense des Français, ce qui passe par des alliances militaires avec des étrangers. Ben oui, c’est comme ça. Mener une guerre nucléaire quand nécessaire, c’est un besoin quand même un peu vital. Mener une politique étrangère aussi. Dans une union politique, démocratiquement décidée, il y a des mécanismes de péréquation financière en interne. Que ce soit en Suisse, aux States, ou dans l’Union européenne. Avalez, maintenant !!
« Préférer une utopie mondialiste à la France est une opinion, à mon sens particulièrement répugnante, mais bon, venant de vous ! »
Utopie « mondialiste » ? Vous vous moquez du monde ? C’est la sécurité en Europe. C’est votre sécurité, gros malin, de contenir la Russie et de l’empêcher d’empêcher sa démocratisation par l’agression nucléaire contre l’OTAN. Il n’y a rien de mondialiste là-dedans… ce ne sont là que les soubresauts de la Seconde Guerre mondiale qui nous rattrapent. Vous n’avez aucune légitimité à vous défiler !!
L’adhésion de la Géorgie ou de l’Ukraine ou du Burkina Faso à l’Union européenne est une décision politique. Qui se délibère collectivement. Et à laquelle vous ne pouvez vous opposer au seul prétexte que vous seriez Français plus que les autres Français. Vous n’êtes juste qu’un Français parmi les autres Français qui déterminent par le vote leurs intentions. Y compris celle de l’union politique avec des étrangers et des modalités de ce type d’union. Partielle, totale, négociée, conditionnelle ou autre.
Vous ne pouvez pas prétendre représenter la France à vous tout seul sous prétexte d’anti-mondialisme (ce qui ne veut strictement rien dire.)
Votre nationalisme sectaire n’est qu’un déni de démocratie: déni du droit démocratique de délibérer sur les unions politiques qu’on engage ou qu’on n’engage pas.
Je commence à en avoir un peu ma claque de votre rejet obtus de toute règle, discipline et morale démocratique. Vous semblez avoir un sévère problème de rapport à l’autorité. À l’autorité démocratique.
@ F68.10
« Ce qui inclut la défense des Français, ce qui passe par des alliances militaires avec des étrangers. Ben oui, c’est comme ça. »
Ça tombe bien, l’Ukraine n’est pas notre alliée et nous ne lui devons aucune solidarité
« Mener une guerre nucléaire quand nécessaire, c’est un besoin quand même un peu vital. »
Là, il faudrait arrêter la fumette, guerre nucléaire et vital, c’est l’oxymore de compétition.
Une guerre nucléaire, qui impliquerait USA et Russie, ne peur avoir qu’une seule issue ; bye bye toute trace de vie humaine en Europe et quelques survivants au fond du North Dakota ! La dissuasion française, elle, arme de non-emploi, est crédible pour la sauvegarde du territoire, pas au-delà.
« Mener une politique étrangère aussi. Dans une union politique, démocratiquement décidée, il y a des mécanismes de péréquation financière en interne. Que ce soit en Suisse, aux States, ou dans l’Union européenne. »
Ça tombe toujours bien, l’Ukraine, non seulement n’est pas notre alliée, mais ne fait pas partie de l’UE ; raison de plus pour l’en tenir à distance.
Exact, je suis un Français parmi d’autres et c’est bien pour ça que je m’exprime, dans l’espoir d’être entendu ; au passage, il ne me semble pas avoir été démocratiquement décidé de donner pognon et armement à la mafieuse Ukraine (la Russie ne vaut pas mieux, mais quand deux truands se battent, aucune raison de prendre parti pour l’un ou l’autre) et encore moins pour se faire une petite « guerre nucléaire vitale » ; chiche, on se fait un référendum pour savoir si on balance quelques missiles MSBS sur Moscou avec effet boomerang assuré !
Vous confirmez bien ne rien comprendre à la dialectique de la dissuasion nucléaire.
@ revnonausujai
« Ça tombe bien, l’Ukraine n’est pas notre alliée et nous ne lui devons aucune solidarité. »
Euh si… Pour plein de raisons. La paix dans le monde, les droits de l’homme, toussa toussa. Pas un allié formel, mais nous lui devons assistance.
L’OTAN, par contre, ce sont nos alliés formels. Et l’OTAN est, cessez de le nier, très clairement dans la ligne de mire actuelle. Comme je vous l’ai dit, l’OTAN assiste l’implémentation d’une zone d’exclusion aérienne de facto à coups de missiles Stinger. Et les éléments de langage de Bolton (la feinte Kouchner que je vous ai expliquée) se répercutent dans les propos de Kurt Volker. C’est en mouvement, la dissuasion otanesque, vous dis-je…
« Là, il faudrait arrêter la fumette, guerre nucléaire et vital, c’est l’oxymore de compétition. »
Euh… non. On vit très bien avec un peu de radioactivité en soi, le SIDA et l’hépatite C. Les Bretons se tapent du granit radioactif tous les jours, et ce n’est pas pour autant qu’ils en font une montagne.
Donc, si. Ménager une guerre nucléaire relève bien du régalien et donc du vital pour l’État. Même si deux ou trois villes partent en champignon. La saison des champignons, je vous informe, c’est fin mai, début juin. Dans trois mois. Je suis plus fiable que Nostradamus (et ce n’est pas très difficile).
« Une guerre nucléaire, qui impliquerait USA et Russie, ne peur avoir qu’une seule issue ; bye bye toute trace de vie humaine en Europe et quelques survivants au fond du North Dakota ! »
Donc, vous êtes d’accord que les Russes bluffent ? Qu’on peut y aller ? Qu’il n’y a aucun risque ? On donne des MIG aux Ukrainiens, on balance des Stinger en Ukraine, on fait du roll-back rhétorique avec la feinte Kouchner pour une zone d’exclusion aérienne sur l’ouest ukrainien, on se tape des pots entre Finlande, Suède et OTAN avec sourires, petits fours et cotillons pour les gamins des généraux. L’Allemagne réarme. Les Russkoffs re-bombardent une centrale nucléaire. Le Bosphore est coupé et Tartous est tenu en joue par les Français (bye bye Syrie !!). Les sanctions sont considérées comme un acte de guerre. Les soums (comme vous dites) sont dans l’Arctique. Tout roule, hein ?
Arrêtez de vivre dans votre petite bulle. Poutine, contrairement aux apparences, est un homme terrorisé par les mouvements démocratiques en Europe de l’Est et en Russie. Il sait comment Kadhafi a terminé, et sait que s’il ne se comporte pas en brute ultime, il se retrouvera lynché comme un chien. Comme Kadhafi. C’est un bonhomme qui est coincé et n’a plus rien à perdre. Sa menace nucléaire est réelle. Et doit être surmontée et affrontée.
Nous ne sommes plus dans de la dissuasion old-school. Oubliez cela. C’est beaucoup plus grave.
« Ça tombe toujours bien, l’Ukraine, non seulement n’est pas notre alliée, mais ne fait pas partie de l’UE ; raison de plus pour l’en tenir à distance. »
Meuh non… on peut toujours faire une accession très politique en voie express. Franchement, impossible n’est pas français.
À l’heure actuelle, c’est illusoire, évidemment. Mais pas pour les raisons que vous mettez en avant. Si on veut, on peut. Voilà.
« …la mafieuse Ukraine (la Russie ne vaut pas mieux, mais quand deux truands se battent, aucune raison de prendre parti pour l’un ou l’autre) »
Navré: l’Ukraine vaut mieux que la Russie. Sans conteste. Votre pseudo-neutralité n’est que de la couardise et, au fond, un parti pris pro-russe.
« …et encore moins pour se faire une petite « guerre nucléaire vitale »… »
Eh bien si. L’enjeu de la démocratisation de la Russie et de la fin de Poutine est devenu trop crucial pour la sécurité en Europe. Continuez à le nier. Mais oui, Poutine doit être écrasé. Les Russes ne sont pas tous dupes du jeu de Poutine. Et c’est l’heure du « regime change ».
« Vous confirmez bien ne rien comprendre à la dialectique de la dissuasion nucléaire. »
Vous, vous n’avez toujours pas compris que ce n’est plus l’URSS. Que Poutine est acculé et bien plus dangereux que l’URSS passée. Et que le risque nucléaire n’est cette fois pas réellement évitable par la dissuasion old-school. C’est là l’agonie d’un régime qui ne pourra pas survivre, et qui ne s’effondrera pas pacifiquement comme l’URSS. Au pire, une fois la crise nucléaire digérée, on en a pour vingt ans de guerre froide, mais la Russie va agoniser. Avant de ressusciter démocratiquement. Runet a sonné la fin de Poutine. C’est à peu près inévitable, modulo Chine et scénario de réelle Troisième Guerre mondiale. Mais la Chine a l’air plus raisonnable que la Russie bien qu’encore plus dangereuse à long terme et dans le pire des cas à court terme. Le comportement russe n’a en effet pas l’air d’avoir de réelle approbation chinoise.
@ F68.10
« Euh si… Pour plein de raisons. La paix dans le monde, les droits de l’homme, toussa toussa. Pas un allié formel, mais nous lui devons assistance. »
Non, nous ne devons rien à l’Ukraine et surtout pas pour les raisons que vous évoquez ; nous ne sommes ni les gendarmes du monde ni même ceux de l’Europe des droits de l’homme, nous avons laissé tomber les Kurdes, les chrétiens d’Orient, nous ne savons même pas (les 3 singes) que les Chinois persécutent leurs minorités, alors à d’autres !
« Comme je vous l’ai dit, l’OTAN assiste l’implémentation d’une zone d’exclusion aérienne de facto à coups de missiles Stinger ».
Ce n’est pas en répétant la même ânerie que vous la rendrez crédible. Pour info, les Polonais ne sont vraiment pas d’accord pour livrer des avions ni pour que leur territoire serve de base arrière aux Ukrainiens. Par la voix de Stoltenberg, l’OTAN et les USA ont clairement dit qu’il n’était pas question de ZEA (zone d’exclusion aérienne). Les missiles MANPAD peuvent être une gêne pour l’aviation russe, mais pas plus, d’autant que depuis l’Absurdistan, toutes les armées de l’air sérieuses ont bossé le sujet et mis en oeuvre des contre-mesures.
« Euh… non. On vit très bien avec un peu de radioactivité en soi, le SIDA et l’hépatite C. Les Bretons se tapent du granit radioactif tous les jours, et ce n’est pas pour autant qu’ils en font une montagne.
Donc, si. Ménager une guerre nucléaire relève bien du régalien et donc du vital pour l’État. Même si deux ou trois villes partent en champignon. La saison des champignons, je vous informe, c’est fin mai, début juin. Dans trois mois. Je suis plus fiable que Nostradamus (et ce n’est pas très difficile). »
Vous êtes complètement fou (ça se confirme et vous discrédite totalement) et vous vivez dans un monde imaginaire ! L’emploi de l’armement stratégique, et une fois parti, tout l’arsenal serait utilisé, c’est le rideau final ; les spécialistes s’accordent à dire qu’entre 50 et 90 mégatonnes, l’hiver nucléaire (irradiations, poussières empêchant la lumière solaire de réchauffer la terre, arrêt des productions agricoles…) durerait au moins 5 ans. Si vous confondez ça avec le port d’une montre luminescente, il faut vous faire soigner d’urgence.
« Donc, vous êtes d’accord que les Russes bluffent ? Qu’on peut y aller ? Qu’il n’y a aucun risque ?
Arrêtez de vivre dans votre petite bulle. Poutine, contrairement aux apparences, est un homme terrorisé par les mouvements démocratiques en Europe de l’Est et en Russie. Il sait comment Kadhafi a terminé, et sait que s’il ne se comporte pas en brute ultime, il se retrouvera lynché comme un chien. Comme Kadhafi. C’est un bonhomme qui est coincé et n’a plus rien à perdre. Sa menace nucléaire est réelle. Et doit être surmontée et affrontée. »
Faudrait savoir, ils bluffent ou ils n’ont plus rien à perdre ? En plus de dire des âneries, vous êtes incohérent ! Non, ils ne bluffent pas ; Poutine n’a rien d’un enfant de choeur mais il est clair, « par la négociation ou par la guerre ».
Nous ne sommes plus dans de la dissuasion old-school. Oubliez cela. C’est beaucoup plus grave.
« Navré: l’Ukraine vaut mieux que la Russie. Sans conteste. Votre pseudo-neutralité n’est que de la couardise et, au fond, un parti pris pro-russe. »
Verbiage ! la Russie est un pays corrompu, l’Ukraine l’est encore plus !
« …et encore moins pour se faire une petite « guerre nucléaire vitale »… »
Eh bien si. L’enjeu de la démocratisation de la Russie et de la fin de Poutine est devenu trop crucial pour la sécurité en Europe. Continuez à le nier. Mais oui, Poutine doit être écrasé. Les Russes ne sont pas tous dupes du jeu de Poutine. Et c’est l’heure du « regime change ». »
Encore la même incohérence et la même ignorance.
La guerre nucléaire, c’est alles kaput et il n’y aura plus rien, ni démocratie, ni droits de l’homme, ni même d’hommes tout court ; selon certains scientifiques, la seule espèce survivante sera les cafards ; enthousiasmant !
La guerre conventionnelle n’est pas plus d’actualité ; les Russe prenant garde de ne pas lancer d’attaque contre les pays ACTUELLEMENT sous parapluie OTAN, les Américains ne combattront pas en Europe. La France a une armée fiable mais échantillonnaire et taillée pour les OPEX africaines plus que pour la Haute intensité ; à part, et encore, le Royaume-Uni, toutes les autres armées européennes sont du carton-pâte ; la bataille de la Moskova (acte II), ce n’est pas pour demain !
@ revnonausujai
« La guerre conventionnelle n’est pas plus d’actualité ; les Russe prenant garde de ne pas lancer d’attaque contre les pays ACTUELLEMENT sous parapluie OTAN… »
Vous allez la sentir passer, la jonction avec Kaliningrad.
On en reparle dans trois mois ? Quand on profitera du beau temps pour admirer les champignons, hein ?
N.B.: la terminologie de « zone d’exclusion aérienne de facto » est utilisée par des gens qui ont été de très gros bonnets de l’OTAN il n’y a pas si longtemps. Donc arrêtez de me cherchez des noises sur les Stinger.
@ F68.10
Kaliningrad ?
La Russie n’attaquera pas militairement ni n’envahira la Lituanie pour la bonne raison que les Etats-Unis et l’OTAN ne pourraient pas, à la différence de l’Ukraine, ne pas intervenir directement, y compris en admettant la perte de centaines de soldats, sous peine de se discréditer profondément et durablement.
Je ne dis pas qu’une telle tentation (russe) n’interviendra jamais, mais il faudrait une situation radicalement différente, retrait total d’Europe et isolationnisme fort aux USA pour l’envisager, hypothèse qui n’est pas d’actualité.
Les zones d’exclusions aériennes ? Il y a deux personnes qui peuvent valablement parler au nom de l’OTAN, le Secrétaire général et le SACEUR (le commandant suprême des forces alliées en Europe, qui présente l’avantage de s’exprimer à la fois comme chef militaire interallié et comme général américain) ; la cause est donc entendue et les discussions de couloir/comptoir entre chefs de bureau pour savoir si c’est l’aviateur, le marin ou le terrien qui a la plus efficace, c’est la routine des organisations complexes et boursouflées !
@ revnonausujai
« …les discussions de couloir/comptoir entre chefs de bureau… »
Ce chef de bureau était commandant suprême de l’OTAN. Un commandant un peu millésimé, mais cela reste quand même un beau chef de bureau.
« Kaliningrad ? »
Ouais. Kaliningrad. Un territoire de nazis qui permet de contrôler un pays de nazis: la Lituanie. À la question « avez-vous un problème à avoir un voisin juif », les Ukrainiens répondent oui à 5 %, et les Lituaniens oui à plus de 30 %.
« Je ne dis pas qu’une telle tentation (russe) n’interviendra jamais, mais il faudrait une situation radicalement différente, retrait total d’Europe et isolationnisme fort aux USA pour l’envisager, hypothèse qui n’est pas d’actualité. »
Vous avez pensé à l’éventualité que Poutine ne soit pas dans une logique de dissuasion telle que vous l’analysez, mais un homme dans une dialectique qu’il refuse avec le reste de sa société ? C’est un bonhomme qui voit la main de la CIA derrière toute manifestation et opposition russe à son pouvoir. Il peut se sentir provoqué très au-delà de l’acceptable par la CIA alors que la CIA n’y est pour rien.
Vous devriez quand même vous soucier de cet état d’esprit de Poutine. Car cela vrille un peu vos calculs en matière de dissuasion.
Et avec Internet, de nos jours, il y a plein de raisons qu’il attribue des mouvements imprévisibles de la société civile russe ou mondiale à la CIA. À tort.
Je vous rappelle que Poutine n’utilise pas d’ordinateur. Et que ce n’est pas en cela une profonde exception d’avec son cercle rapproché (pas les oligarques, mais « les autres »…)
Poutine ne comprend pas comment fonctionne une partie importante du monde moderne. Il peut se faire de très jolis films sur des sujets d’importance. Kaliningrad ? Probablement beaucoup moins impossible que vous ne le calculiez.
@ F68.10
« Ancien commandant suprême » non pas de l’OTAN, qui est une fonction politique et collégiale, mais des forces, mais passons ; les contemporains doivent se dire : « tiens, ce vieux Duchmolle n’est pas encore mort, la retraite ne l’a pas arrangé ».
De toute façon, il n’est plus aux affaires, son avis a la même valeur que celui d’un ancien président de la République, tiens au hasard Hollande, sur la politique étrangère en 2022.
Pas bien saisi votre couplet sur les Lituaniens antisémites, mais que Poutine ne se serve pas d’un ordinateur, bof, César, Napoléon ou de Gaulle non plus, ça ne les empêchait pas d’avoir quelques idées concernant la stratégie ; par ailleurs, les petites mains russes sont plutôt réputées pour maîtriser la bête informatique, donc pas de souci, ils triment pour le boss.
Je pense que vous faites erreur en pensant que Poutine est déconnecté des réalités. De par sa formation, avec les moyens de renseignement dont il dispose, il doit avoir une bonne vision de la situation. Sa brutalité est même rationnelle puisqu’il joue de nos faiblesses et à mon humble avis, il sait parfaitement jusqu’où il peut aller et il y va.
Rien ne sert de le rendre responsable de nos manquements ; il serait plus utile de nous réformer pour les corriger.
@ revnonausujai | 08 mars 2022 à 21:05 (@ F68.10)
« Je pense que vous faites erreur en pensant que Poutine est déconnecté des réalités. De par sa formation, avec les moyens de renseignement dont il dispose, il doit avoir une bonne vision de la situation. »
Vous pensez mal. Vous posez ici au grand expert militaire, mais vous n’avez même pas l’humilité de lire ce qu’écrivent les analystes de la Russie.
Ils disent, tous, que Poutine a commis une erreur stratégique majeure en envahissant l’Ukraine, qu’il croyait que ça rentrerait comme dans du beurre, que les Ukrainiens allaient accueillir les soldats russes avec du pain et du sel, et que le gouvernement serait renversé en quelques jours.
Tout cela, parce qu’il a cru sa propre propagande. Et il a cru sa propre propagande parce qu’il n’écoute qu’une nombre extrêmement restreint de personnes de son entourage, qui, toutes, lui disent ce qu’il a envie d’entendre.
C’est le syndrome classique des dictateurs vieillissants.
D’ailleurs, même cette poignée de personnes, il ne les écoute même plus. Il suffit de regarder l’enregistrement vidéo qu’il a fait diffuser de la réunion de son conseil de sécurité, au cours de laquelle il a mis en scène la prétendue « délibération » qui a conduit à l’invasion.
Même le tout-puissant directeur du SVR, le service d’espionnage russe, a été humilié et réprimandé comme un petit garçon, lorsqu’il a osé avancer qu’il fallait donner une dernière chance aux Occidentaux.
Mauvaise réponse, lui a clairement fait comprendre le tsar de toutes les Russies. Sergueï Narychkine, bredouillant, visiblement terrifié, a été corrigé jusqu’à ce qu’il fournisse l’opinion attendue, la seule qui convienne : celle qui consiste à approuver le chef.
Il n’est même pas besoin de consulter les analystes, d’ailleurs : il suffit de suivre l’actualité de la Russie pour constater que Poutine s’enferre dans ses erreurs parce qu’il n’écoute plus personne.
La « bonne vision de la situation » que vous êtes seul à lui attribuer est manifestement démentie par les faits. Treize jours après le déclenchement de l’invasion, la première puissance nucléaire du monde, la terrifiante armée russe dotée de missiles dont aucune autre nation ne dispose, n’a toujours pas la maîtrise des airs en Ukraine, pays pourvu d’une aviation particulièrement faible.
Le chef d’état-major britannique vient de déclarer, contrairement à toutes les prévisions faites jusqu’à présent, qu’il ne fallait plus exclure une victoire militaire de l’Ukraine.
D’ailleurs, la dernière offre de la Russie à l’Ukraine (on arrête les combats tout de suite si vous reconnaissez l’appartenance de la Crimée à la Russie, l’indépendance de Donetsk et de Louhansk, et que vous vous engagez à la neutralité) témoigne de ce rapport de forces sur le terrain : elle est en net recul sur les précédentes exigences de Poutine. Plus question de l’arrogante assertion, maintes fois répétée, selon laquelle l’Ukraine n’était même pas un pays, et n’avait pas le droit à la souveraineté.
Je vous engage donc à saupoudrer un peu moins vos pénibles commentaires de « MANPAD » et de « SACEUR », truc éculé des cuistres de votre espèce qui pensent que pulvériser un jet continu de jargon va impressionner qui que ce soit, et d’étudier un peu plus le sujet sur lequel vous vous prévalez d’une expertise totalement imaginaire.
Allez, un petit dernier pour la route. Une autre ânerie stratosphérique de votre part, parmi des dizaines (06 mars 2022 à 16:17) :
« L’Ukraine n’est pas notre alliée et nous ne lui devons aucune solidarité. »
C’est factuellement faux. L’Ukraine a conclu un accord d’association avec l’Union européenne (1998), elle fait partie de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (1992), du Conseil de partenariat euro-atlantique (1992), du Partenariat pour la paix de l’OTAN (1994), elle a le statut d’observateur au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (2006)…
Franchement, mettez-la en veilleuse, un peu. Vous vous ridiculisez.
« En janvier 2014, par ailleurs, Vladimir Poutine a distribué trois ouvrages aux hauts-fonctionnaires : L’inégalité de Nicolas Berdiaev, La justification du bien de Vladimir Soloviev et Nos missions d’Ivan Iline. Ces œuvres caractérisent la pensée du président et expliquent, de bien des manières, sa politique. »
http://www.revueconflits.com/vladimir-poutine-philosophie-russie-etienne-de-floirac/
Parmi les trois, je n’ai lu et étudié que quelques œuvres de Nicolas Berdiaev*, découvert alors que je n’avais que dix-sept ans et qui m’a durablement marquée en raison de sa passion pour la liberté.
Si bien que le choix de Poutine en matière de lecture donne à réfléchir…
* »La liberté est héroïque, le troupeau ne connaît pas la liberté »
@ Robert Marchenoir | 09 mars 2022 à 14:04
« Je vous engage donc à saupoudrer un peu moins vos pénibles commentaires de « MANPAD » et de « SACEUR »
MANPAD : Man-Portable Air Defense Systems (système portatif de défense aérienne)
SACEUR : Supreme Allied Commander Europe (commandant suprême des forces alliées en Europe)
Si ça vous amuse d’écrire à chaque fois la dénomination complète, il ne faut pas vous en priver ; l’ayant donné une fois dans mon texte, ça suffit, d’autant que ce sont des acronymes d’utilisation courante ; il faut être de mauvaise foi ou n’avoir jamais manifesté ne serait-ce qu’une once d’intérêt pour le sujet pour les ignorer.
« Allez, un petit dernier pour la route. Une autre ânerie stratosphérique de votre part, parmi des dizaines (06 mars 2022 à 16:17) :
« L’Ukraine n’est pas notre alliée et nous ne lui devons aucune solidarité. »
C’est factuellement faux. L’Ukraine a conclu un accord d’association avec l’Union européenne (1998), elle fait partie de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (1992), du Conseil de partenariat euro-atlantique (1992), du Partenariat pour la paix de l’OTAN (1994), elle a le statut d’observateur au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (2006)… »
– accord d’association avec l’UE: entre autres, l’Algérie ou le Vietnam aussi, ça n’en fait pas nos alliés ; je ne parle même pas de la Turquie, notre allié dans l’OTAN, avec qui nous avons failli nous battre récemment ;
– OSCE: Biélorussie et Russie en sont aussi membres ; ça en fait nos alliés ?
– conseil de partenariat euro-Atlantique: Biélorussie et Russie en sont aussi membres ; ça en fait nos alliés ?
– Partenariat de la paix de l’OTAN : Biélorussie et Russie en sont aussi membres, bien que la Russie soit suspendue (mais le conseil OTAN-Russie continue à se réunir après la suspension !) ; ça en fait nos alliés ?
– Francophonie: Argentine ou Thaïlande aussi sont observateurs ; ça n’a rien d’une alliance, mais d’échanges destinés à promouvoir la langue.
Vous confondez coopérations et alliance, votre argument est totalement bidon ; nous faisons partie d’une alliance (l’Alliance Atlantique) et nous avons des accords de défense bilatéraux avec un certain nombre de pays, dont l’Ukraine ne fait pas partie ; nous ne lui devons effectivement rien du tout.
C’est d’ailleurs la position de l’Alliance et de son bras armé qui ne se considèrent évidemment pas liés par l’article 5 du traité.
Après, que pour des raisons géopolitiques, l’Alliance soutienne l’Ukraine, c’est une tout autre question, qui tient plus à la volonté d’affaiblir la Russie qu’à répandre les lumières de la démocratie de Lviv à Odessa, ladite Ukraine jouant le rôle de la chèvre attachée à son poteau afin d’attirer le grand méchant loup !
Vous avez encore une fois disjoncté, rien de nouveau sous le soleil de Mars !
Le cours des matières premières s’envole. Poutine s’enrichit chaque jour beaucoup plus. Il constitue un patrimoine pour sa descendance jusqu’à la troisième génération au minimum.
Poutine rêve de reconstruire la Grande Russie de Pierre le Grand. Il a soumis la Géorgie et la Tchétchénie, il envahit l’Ukraine, il attaquera d’autres pays russophones.