Pourvou qu’ça doure !

Cétait ce qu’exprimait la mère de Napoléon face au fulgurant et trop beau destin de son fils.

Ce n’est que le début, d’accord, d’accord, si je suivais la chanson de Francis Cabrel.

J’ai bien conscience de la fragilité et de la fraîcheur de ces instants graves et dignes qui depuis le 14 mai nous « clouent » devant notre télévision. Une solennité non empesée dont nous avions la nostalgie.

Il y a quelque chose d’étrange et de nouveau sous le ciel démocratique français.

Comme une stupéfaction civique d’avoir su collectivement franchir le pas si considérable d’élire un président qui n’a même pas encore quarante ans. Et peut-être demain d’accorder au pouvoir une majorité confortable en ne cédant pas à cette tentation française d’avoir deux fers au feu : celui du l’Elysée et celui du Parlement. C’est un état qui entre indifférence et absence de liesse populaire relève d’une sorte d’étonnement admiratif comme si on n’osait pas encore y croire tout à fait mais qu’on espérait pour une fois ne pas être déçu.

Il est clair, pour reprendre l’expression de Philippe Labro, que ce président « a tout simplement la grâce » et qu’il a beaucoup réfléchi sur les quinquennats précédents. En faisant preuve d’une capacité inouïe pour rectifier le tir, tirant les leçons du soir du premier tour, sachant placer son épouse dans la lumière quand l’officiel l’exigeait et dans la discrétion lorsque le pouvoir était seul concerné.

Brigitte-macron-vuitton

La passation du pouvoir, le 14 mai, a été remarquable et à l’évidence, outre les gestes politiques, la démarche d’Emmanuel Macron a fait surgir une esthétique, une allure dont on sentait en creux, dans leur caractère appliqué et méthodique, qu’elles représentaient la volonté de nous faire passer dans une nouvelle ère pour l’apparence de l’Etat et de celui qui en a la charge. Nous ne serions pas obligés de nous féliciter de ce qui en République devrait être la normalité si nous n’avions pas connu et enduré, dans la forme, avec Nicolas Sarkozy, un quinquennat vulgaire et, avec François Hollande, un quinquennat bavard et trop louis-philippard pour ce qu’il prétendait avoir de majesté.

Ce n’est pas rien que cette métamorphose qui, pour se rapporter à la superficialité, a déjà frappé un grand nombre d’esprits. La manière professionnelle et nette dont le Secrétaire Général de l’Elysée effectue les annonces n’est pas non plus sans incidence sur cette impression des premiers jours : un quinquennat élégant est en marche.

Ce sans-faute ne serait qu’éclat, façade et ornement si, dans le registre politique, le citoyen que je suis – je ne voudrais embarquer personne dans ma subjectivité et mes intuitions – ne percevait aussi un bouleversement qui n’est pas que la conséquence du « dégagisme » dont le président Macron a bénéficié mais une réflexion sur ce dernier et donc l’élaboration de pratiques inédites.

Je ne suis pas naïf et mesure ce qu’il y a de tactique dans la configuration de ce paysage faussement chaotique, vraiment porteur d’avenir, qui sait ? La droite classique, orthodoxe, est gênée avec ce Premier ministre qui peut déranger mais qui est plausible dans le rôle de dynamiteur soft que lui a confié le président de la République. Elle a forcément mauvaise conscience et le tour de force est de la contraindre à mettre en question et sans doute à récuser son sectarisme rassurant d’avant. Je l’excuse cependant quand elle est saisie face à la migration de Bruno Le Maire et de Gérald Darmanin qui ont l’honneur d’une mission capitale mais en subiront les effets s’ils l’assument mal.

Gouvernement-le-maire-et-darmanin-offrent-deux-enormes-prises-a-la-droite

Quant à la gauche socialiste ou ce qu’il en reste, elle est laminée et dépend trop des bonnes grâces – pas toujours compréhensibles – du pouvoir à l’approche des législatives pour constituer une alternative crédible. Emmanuel Macron est juste assez de gauche pour lui avoir pris l’essentiel de ce qui la structurait positivement.

Le Front national s’en remettra mais il a été profondément affaibli par la fin calamiteuse de la campagne présidentielle. Le retrait de Marion Maréchal-Le Pen et la certitude de son retour (Valeurs actuelles) ont fragilisé encore davantage les tenants du statu quo.

Dans un parti où le culte du chef est primordial, ne plus pouvoir le célébrer, le culte comme le chef, est dramatique. Le déclin se poursuivra, surtout si la politique, comme le président en a manifesté l’ambition, parvient à réduire les causes fondamentales de l’adhésion populaire au FN. A l’égard de son électorat, il convient de passer du temps du mépris à celui de la résistance – la considération pour cette France oubliée, aigrie, frustrée à force de se croire rejetée, est fondamentale mais elle mérite que sa destinée ne soit plus exploitée mais apaisée. Pas seulement avec des mots mais grâce à des actions concrètes.

Jean-Luc Mélenchon n’est pas loin de réaliser son rêve. Faire des « Insoumis » la seule force d’opposition vigoureuse et radicale au Pouvoir. Aussi talentueux qu’il soit et tentante pour les extrémistes la vision qu’il propose, une fois passé le cap de Marseille s’il le passe, le succès d’Emmanuel Macron sera de nature, s’il survient, à rendre ses cris et sa rage toujours nécessaires en démocratie mais de moins en moins audibles.

Images

La composition du gouvernement est non seulement habile mais cohérente. Certes il y a plus de quinze ministres mais ce n’est pas un reniement gravissime à trois présences près (BFMTV). Compte, en revanche, ce mélange de « poids lourds politiques » et de personnalités ayant été incontestables dans leur vie professionnelle et respectées pour leur expertise. Leur présence ne relève pas du gadget ni d’un « coup » mais d’un dessein mûri et réalisé sur une large échelle. Cette nouveauté me semble plus importante que la parité scrupuleusement respectée. Auront-elles sur leur administration l’autorité qui convient ? Il n’y aucune raison de présumer que leur caractère et leur savoir ne sauront pas relever ce défi.

En plaisantant à peine, les citoyens éprouvent enfin cette délicieuse modestie qui les conduit à admettre qu’ils n’auraient pas pu être ministres à leur place et à les créditer d’une supériorité technique ou politique. Un sentiment auquel depuis des années on n’était plus habitué.

Enfin les reproches qu’on entend sur le caractère politicien, flou, ambigu de ces débuts présidentiels et gouvernementaux – le 17 mai, un auditeur le déplorait sur Sud Radio – me paraissent injustes. Car ce qui se déroule est la traduction éclatante de ce qui a été proclamé par Emmanuel Macron et est le coeur de son projet : le dépassement de la droite et de la gauche ou leur union dans une même entreprise. Quand du nouveau et du surprenant se produisent, ils échappent à la suspicion de la routine partisane puisqu’ils ont été annoncés. Le flou alors n’est plus du flou mais de la transparence.

Entre l’exaltation non critique et la détestation unilatérale, dans les premiers temps a-t-on le droit de se dire seulement : « Pourvou qu’ça doure » ?

Pourvou qu’ça doure !

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Voir les Commentaires (136)
  1. Décidément, je ne comprends plus rien à ce blog. Plus de débat d’idées, de propositions d’idées. Uniquement une approche masturbatoire de la réussite d’une poignée.
    Ce serait vain mais je pense que l’on pourrait vous opposer bien des déclarations et déclamations antérieures. Ce que vous étiez et disiez était bien supérieur à l’admiration béate de charlots aux sourires forcés.

  2. Pierre Blanchard

    Vous nous le présentez sur la photo – à tort ou à raison – avec une sacrée « grosse tête » M. Darmanin.

  3. Claude Luçon

    Depuis des années et pendant la campagne présidentielle, on a beaucoup parlé du manque de compétitivité de nos entreprises, qui sabordait nos exportations.
    Ce gouvernement va s’attaquer tout de suite au problème.
    Mais où est le ministre ou secrétaire d’Etat au commerce extérieur qui devrait promouvoir les exportations ? Notre nouveau président aurait-il remarqué qu’il ne servait à rien mais coûtait cher ? Ce que tout expat’ savait depuis longtemps… Si oui, il faut admettre qu’il a vraiment étudié les nombreux problèmes des gouvernements passés.
    Une première cohorte de fonctionnaires en moins ?
    Répétons donc en choeur avec Philippe : « Pourvou qu’ça doure ! »

  4. calamity jane

    Le harcèlement médiatique a commencé : les Français donneront la majorité au Président pour les législatives…
    Et aussitôt après : Mélenchon n’a pas su donner une consigne de vote pour le second tour, ce qui le déplacerait de la définition d’insoumis !
    En fait ce que J.-L. Mélenchon n’a pas compris c’est que ce rôle (donner des consignes de vote claires) revient aux médias.
    Puisque les Français sont adultes et assureront une majorité au Président !
    Les djeuns me demandaient récemment : avons-nous bien tout compris ?
    « Le dépassement de la gauche et de la droite »… Le sans étiquette quoi ?
    A l’E.N.A. ? Sciences Po ?
    Vanitas, vanitatum et omnia vanitas.

  5. Véronique Raffeneau

    « Car ce qui se déroule est la traduction éclatante de ce qui a été proclamé par Emmanuel Macron et est le coeur de son projet : le dépassement de la droite et de la gauche ou leur union dans une même entreprise. »
    Non. Ni dépassement, ni union de la droite et de la gauche dans une même entreprise.
    Bien sûr, il y a la personnalité audacieuse, éclatante du Président de la République.
    Cependant, je pense que cette élection présidentielle – interminable – a surtout été un révélateur des béances, des vides, des obsolescences, des insignifiances des partis et des appareils, de leurs fonctionnements et de leurs pratiques. La saison électorale infinie a acté cette réalité : les partis et les appareils sont depuis des années et des années des coquilles vides, des colosses miniatures aux pieds d’argile, des fictions.
    En trompe-l’oeil-chant du cygne, les primaires. En point d’orgue, la prestation désastreuse de Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours.
    J’ai du mal à penser Emmanuel Macron comme un dynamiteur.
    Dynamite-t-on un champ de ruines ?
    Non, Philippe, votre extase ne durera pas ; les retours d’épopée à la réalité – âpre, rude – sont toujours mélancoliques et nauséeux. Et puis, vous savez bien : « …Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues. Il revint… »

  6. Franck Boizard

    La politique n’étant pas entièrement rationnelle, il est possible que le renouveau cosmétique qu’apporte E. Macron soit bénéfique.
    Mais il ne faut pas se leurrer, le plus probable est que la politique qu’il mènera fasse regretter F. Hollande à tous les patriotes, c’est-à-dire à tous ceux qui croient encore que la France n’est pas une pauvre petite chose qui doit se fondre dans un grand machin gouverné par Berlin, à tous ceux qui croient que la France n’est pas un simple découpage administratif où passe indifféremment n’importe quelle population.

  7. « Il faut que tout change pour que rien ne change », cher F Bilger !
    Sous couvert de « renouvellement », un gouvernement composé exclusivement de fonctionnaires pour préserver avant tout leurs innombrables privilèges. Le reste, c’est de la com’, car in fine, c’est Bruxelles qui décide de tout. Y compris du volume des chasses d’eau.
    On devait voir ce que nous allions voir avec l’entrée de la société civile dans la gouvernance de la France ! En fait et à l’évidence, pour la caste politico-médiatique, la société civile s’arrête au statut de fonctionnaire, comme pour l’attribution de la Légion d’honneur !
    Les soixante millions de Français qui ne sont pas fonctionnaires, c’est quoi, « de la m… en bâtons » comme disait ma grand-mère ? Juste bons à bosser pour nourrir les vaches sacrées ?
    Presque tous les membres de ce gouvernement sont des fonctionnaires :
    Philippe : fonctionnaire
    Collomb : fonctionnaire
    Hulot : associatif
    Bayrou : fonctionnaire
    Goulard : fonctionnaire
    Le Drian : fonctionnaire
    Ferrand : fonctionnaire
    Nyssen : associatif
    Le Maire : fonctionnaire
    Pénicaud : fonctionnaire
    Blanquer : fonctionnaire
    Mézard : politique
    Darmanin : politique
    Vidal : fonctionnaire
    Girardin : fonctionnaire
    Flessel : associatif
    Borne : fonctionnaire
    Sarnez : politique
    Castaner : politique
    Schiappa : associatif
    Cluzel : associatif
    Mahjoubi : associatif
    La plupart des fonctionnaires – comme beaucoup de leurs collègues – ne savent pas ce qu’est la vraie vie ! Et c’est la même chose depuis quarante ans ! La voilà la vraie fracture entre les Français. Comment s’étonner que la France ne se réforme pas ? Ces personnes, dans leurs fonctions, représentent le blocage structurel qui nous mène dans le mur. Pourquoi scieraient-ils les branches qui soutiennent leurs privilèges ?
    Cinq qualités (sic) indispensables pour devenir de nos jours, un bon carriériste politique :
    1° être fonctionnaire
    2° être franc-maçon
    3° être homosexuel(le)
    4° être syndicaliste
    5° être associatif
    Si tu possèdes les cinq : jackpot !
    « Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à jamais tes esclaves soumis
    Et, ce qui vaut mieux que les Rois ou la Gloire
    Tu seras député (sénateur) (ministre) mon fils (ma fille)
    Cordialement.

  8. Bonjour,
    « Nous ne serions pas obligés de nous féliciter de ce qui en République devrait être la normalité si nous n’avions pas connu et enduré, dans la forme, avec Nicolas Sarkozy, un quinquennat vulgaire et, avec François Hollande, un quinquennat bavard et trop louis-philippard pour ce qu’il prétendait avoir de majesté. »
    Les deux précédents quinquennats sont à oublier très vite, ainsi que vous le soulignez Philippe Bilger.
    J’avoue que j’ai voté Emmanuel Macron sans conviction et même avec une réelle réticence, mais, si l’on excepte François Bayrou qui a tendance à m’agacer avec ses airs de vieux sage qui pense avoir tout compris avant tout le monde, la composition du gouvernement me paraît plutôt réussie.
    Cela ressemble à un de ces plats gastronomiques mêlant avec subtilité le chaud et le froid, le sucré et le salé. L’œuvre d’un grand chef, assurément.
    Les ténors de L.R. envoient leurs flèches empoisonnées contre les deux ministres de leur parti qui ont osé franchir le Rubicon. Si Gerald Darmanin est plutôt épargné (petit Rastignac à qui l’on accorde l’excuse de la jeunesse sans doute), Bruno Le Maire est particulièrement visé.
    Le fait qu’il soit le premier à se désolidariser de François Fillon suite à l’affaire Penelope est considéré par ses camarades du parti comme une traîtrise, alors qu’en fait elle n’est que l’expression d’une certaine rigueur morale. A noter qu’on est toujours en attente des preuves du travail effectif de Penelope Fillon et le moins qu’on puisse dire est qu’elles tardent à venir.
    Bruno Le Maire a montré qu’il pouvait être un ministre compétent quand il était à l’Agriculture, je pense qu’il saura faire la même démonstration à l’Economie.
    François Bayrou, lui, ferait bien d’appliquer ses principes de moralisation à lui-même. Etre mis en examen pour diffamation ça fait un peu tache pour un donneur de leçons.

  9. …la considération pour cette France oubliée, aigrie, frustrée à force de se croire rejetée (…)
    Non, cette France ne se croit pas rejetée, elle l’est de façon objective, constatable par des paroles, par des réactions primaires et par des actes, et ce de manière indépendante de l’existence du FN.
    A supposer que le FN n’existe pas, cette France oubliée continuerait de subir mépris, injustices, exclusions et discriminations de la part de ceux qui se prennent avec vanité pour la crème de l’élite, sans parler de ceux qui se prennent pour des gens bien parce qu’ils rejettent un prétendu populisme, qui n’est en fait qu’une extension du bon sens.

  10. Pépère se ficherait-il de nous ?
    Il reproche à EM la nomination verticale des ministres, soit, mais quand on a vu après la victoire de Hamon toutes les lâchetés, que tous – presque tous – s’en sont allés se vendre au camp d’en face et n’en pouvaient plus de lécher les bottines de REM, Pépère le premier, il y a de quoi rester songeur sur un capitaine de pédalo qui donnerait des avis.
    La démocratie directe a la limite de la décision, la mécanique Macron durera car elle n’est pas là pour se faire enrayer par des médiocres, les choix sont faits par lui sans aucun doute, et il voit juste.
    Hollande se voudrait paternaliste, Macron est à l’opposé de la gestion calamiteuse du quinquennat, pensez donc, un marin d’eau douce qui a coulé avant de mettre à l’eau sa coquille de noix dans une bassine.
    EM a une vision autoritaire de la fonction c’est comme cela que fonctionne une entreprise et qu’elle devient pérenne, on discute – pas longtemps quand même – puis le chef décide vite du meilleur compromis et après, en avant !

  11. Sloterdijk mettait cette injonction maternelle dans son dernier livre en résonance avec le « Après nous le déluge » de Mme de Pompadour.
    La difficile synthèse incarnée par le couple Hulot-Le Maire en témoigne et espérons qu’il n’en sera pas fait que d’une injonction morale et opaque vouée à l’échec d’une nouvelle inquisition, mais l’organisation démocratique d’un débat nécessairement tranché par l’opinion souveraine des peuples européens, conscients que c’est à l’heure des périls que grandit, et dans la même exacte proportion, ce qui les sauvera, au-delà du bien ou du mal, et au plus près du juste, en opposition au faux, pour créer plus de justice, en opposition à l’injustice.

  12. Je n’arrive pas à comprendre votre enthousiasme.
    Avec un Président héritier de Hollande, et un Premier ministre, héritier de Juppé, comment imaginer que la politique soit différente de celle menée depuis trente ans avec les conséquences qu’on connaît !
    On ne demande pas aux personnes qui ont créé les problèmes de les résoudre !

  13. Pourvou qu’ça doure ! Mais ça ne durera pas M. Bilger et tous le savent, une fois le côté glamour passé, aux premières ordonnances il y aura du monde dans la rue, les petits retraités ayant eu peur pour leur pécule se verront raboté leur retraite déjà chiche de quelques % de CSG mais eux ne descendent pas dans la rue, ils votent avec la peur au ventre. Les autres, les sans-dents résignés par leur sort non plus, reste les gochos qui iront briser quelques vitrines et la CGT qui négociera quelques euros pour sortir digne d’une confrontation sans issue.
    Et à la sortie de l’été on saura que Merkel a dit NEIN ! et tout continuera comme avant, Macron perdra 25% d’opinions favorables et attendra la fin de son quinquennat en lorgnant sur la courbe du chômage, en attendant les financiers auront fait de grasses plus-values, préparant le prochain clonage présidentiel de 2022.

  14. Le titre de ce billet m’interpelle !
    En faisant référence à Napoléon, on est tout à fait dans le registre !
    Avec quelle condescendance E. Macron a-t-il tapoté la joue de ses vieux grognards lors de son investiture !
    Il a ensuite hardiment chevauché le char du chef des armées pour se présenter à son peuple !
    Le spectacle continue, après les pom-pom girls de la campagne présidentielle, les vociférations à la Goebbels lors de ses meetings, que va-t-il nous inventer d’autre ? Le semblant d’ouverture à des ministres de droite et de gauche qui seront dans l’obligation d’appliquer son programme car il a bien spécifié qu’il n’accepterait aucune modification à ce dernier. Donc encore de la poudre aux yeux pour attirer les électeurs lors des législatives !
    Ensuite on verra ce qu’on verra, ces bons ministres sauf à se renier une fois de plus sont appelés à disparaître rapidement. Dommage pour le bon peuple de France qui aura cru retrouver la stature d’un Napoléon Bonaparte mais qui n’en aura vu qu’une image éphémère.

  15. Aurions-nous touché un dictateur qui s’ignore en la personne de Macron ?
    C’est l’Elysée qui choisit les journalistes à accréditer selon les sujets… Que n’aurait-on dit si cette décision avait émané de MLP ? En réalité ça ne me choque guère et la pratique en est courante dans d’autres démocraties
    Le nombre de conseillers de cabinets ministériels est limité par décret : du jamais vu !! Cela peut paraître anodin mais en réalité cette mesure va obliger le ministre et son dircab à travailler beaucoup plus étroitement avec les directeurs d’administration centrale pour bénéficier de leurs compétences techniques… Bien vu !
    La photo réalisée après le conseil des ministres en dit long sur la dynamique à l’oeuvre avec Edouard Philippe en retrait et Collomb, le vieux grognard, aux côtés du jeune Bonaparte !!

  16. Il m’ont l’air très, très, très satisfaits d’eux !
    Pourquoi donc ne le suis-je pas, moi, satisfait d’eux ?
    Certains diront : mais enfin, il est beaucoup trop trop tôt, soyez patient, attendez, donnez-leur le temps, etc.
    Je suis d’accord, mais alors pourquoi sont-ils, eux, tellement satisfaits ? N’est-ce pas trop tôt ?
    Non, pour ce qui les concerne il n’est jamais trop tôt, pour sourire aux plaisirs, car le plus dur est fait, pour le reste, laissons faire et surtout laissons faire…
    Souriez donc, Mesdames et Messieurs et laissez-nous la note, je vous en prie, c’est un plaisir…

  17. Après avoir tenu des propos élogieux voire complaisants sur Emmanuel Macron durant toute la campagne présidentielle, il semble que nos médias n’apprécient pas vraiment la façon dont les services de l’Elysée sélectionnent les journalistes habilités à l’accompagner dans ses déplacements.
    Ils font même circuler une pétition en vue de protester contre ce qu’ils appellent une atteinte à la liberté de la presse, rien de moins ! On sent une grande frustration chez nos journalistes habitués avec François Hollande notamment à plus d’égards.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170518.OBS9606/monsieur-le-president-il-n-appartient-pas-a-l-elysee-de-choisir-les-journalistes.html
    Emmanuel Macron s’était déjà distingué par des propos peu amènes envers les journalistes, notamment lors de la fameuse soirée à la Rotonde le soir de sa victoire du premier tour. Il n’a fait que confirmer sa méfiance envers ce quatrième pouvoir particulièrement envahissant voire inquisitorial.
    Depuis quelque temps, en effet, la presse est un Etat dans l’Etat. Elle s’octroie des droits, elle revendique des prérogatives l’autorisant à faire ce qu’elle veut, quand elle veut, où elle veut et avec qui elle veut et personne à ses yeux, pas même le président ne peut s’y opposer.
    Il était temps de remettre un peu d’ordre dans ce bazar. Voilà qui est fait !

  18. Xavier Nebout

    Discipline et silence
    Un conseil des ministres en forme de loge des apprentis avec un seul maître et Bayrou comme invité. Le vénérable prend la parole :
    « Si vous voulez passer compagnon, vous avez intérêt à respecter le catéchisme ! Quant à passer maître, ne vous faites aucune illusion, il n’y en aura toujours qu’un, et c’est moi.
    La loge est fermée, les portes du temple peuvent se rouvrir, circulez »…

  19. Catherine JACOB

    « Ce sans-faute ne serait qu’éclat, façade et ornement si, dans le registre politique, le citoyen que je suis – je ne voudrais embarquer personne dans ma subjectivité et mes intuitions -… »
    Hum ! Même si vous ne le voulez pas… qui vous lit, forcément réfléchit…
    « …ne percevait aussi un bouleversement qui n’est pas que la conséquence du « dégagisme » dont le président Macron a bénéficié mais une réflexion sur ce dernier et donc l’élaboration de pratiques inédites. »
    Je ne sais pas.
    • « Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
    Applaudit à grands cris.
    Son doux regard qui brille
    Fait briller tous les yeux », Victor Hugo, 1831, Les Feuilles d’automne où l’on peut encore lire :
    Quien no ama, no vive : « Si jamais vous n’avez pris en pitié les trônes
    En songeant qu’on cherchait les sceptres, les couronnes,
    Et la gloire, et l’empire, et qu’on avait l’amour ! » – Victor Hugo, Oh ! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage…
    Ecoutez la chanson bien douce (Verlaine, par Léo Ferré sur ina.fr)

  20. La météo a changé car la confiance revient.
    L’élection de Macron et la nomination d’un gouvernement très pro-européen redonnent des couleurs à l’euro. Les marchés financiers ont salué la nouvelle gouvernance française. L’euro a repris du poids face au dollar, dixit Jean-Marc Sylvestre.
    Oui, « Pourvou qu’ça doure » mais restons attentifs et résolument optimistes.

  21. « En plaisantant à peine, les citoyens éprouvent enfin cette délicieuse modestie qui les conduit à admettre qu’ils n’auraient pas pu être ministres à leur place et à les créditer d’une supériorité technique ou politique. Un sentiment auquel depuis des années on n’était plus habitué. »
    C’est évident !
    Cote de popularité de Macron : 45%
    Cote de popularité de Hollande après son élection : 58%
    Sarkozy : 59%
    M.Bilger, vous êtes en pleine idolâtrie.
    Si vous aviez vingt ans, on pourrait comprendre mais franchement à votre âge et après tout ce que vous avez vu défiler comme soi-disant sauveurs de la France, ce n’est vraiment pas sérieux.
    Je vous le redis, ça sent la méthode Coué de celui qui doute.
    « Qui trop embrasse, mal étreint »

  22. Les sondages plutôt flatteurs avec 35% des intentions pour notre Centurion, va le conforter dans ses choix, il est au Mali cela va être intéressant de voir les lignes directrices futures de son engagement.
    Ethique, armée, finance tout pour un pays qui en avait assez des scooters, starlettes et variétés.

  23. 18 mai 2017 Par Fabrice Arfi et la rédaction de Mediapart
    « Mediapart a passé à la moulinette de ses archives les membres du premier gouvernement de la présidence Macron. Il en ressort une série d’histoires peu reluisantes pour au moins cinq ministres – et non des moindres. »
    Aïe, aïe, aïe !

  24. sbriglia@Achille

    « Il était temps de remettre un peu d’ordre dans ce bazar. Voilà qui est fait ! »
    Rédigé par : Achille | 19 mai 2017 à 10:12  »
    Le véritable courage serait de supprimer l’abattement fiscal – injustifiable aujourd’hui – qui bénéfice aux journalistes…
    Amusant de voir alors les réactions de cette caste insupportable de donneurs de leçons.
    Mais l’homme d’Etat qui y parviendra n’est sans doute pas encore né…

  25. Marc GHINSBERG

    Merci Macron !
    Qu’il est réjouissant cher Philippe de voir l’enthousiasme que suscite le nouveau président de la République notamment chez ses électeurs du second tour qui avaient malencontreusement choisi François Fillon au premier tour.
    Qu’il est réjouissant de voir hier soir à « L’émission politique » les représentants des partis traditionnels complètement déboussolés.
    Hamon, le frondeur, s’étonner benoîtement de n’avoir pas eu le soutien de ceux qu’il avait abandonnés pendant le quinquennat de François Hollande.
    Georges Fenech renvoyé systématiquement dans ses vingt-deux par Fabienne Keller.
    Jean-François Copé fort de ses 0,3% recueillis à la primaire de la droite et du centre, toujours aussi suffisant, se faire claquer par un Frédéric Mitterrand au meilleur de sa forme. L’ineffable Gilbert Collard, qui ne perd pas une occasion de passer pour un imbécile, nous expliquer que la sortie de l’euro était une mesure indispensable mais que le FN devait y renoncer parce qu’il était incapable d’en justifier le bien-fondé devant les électeurs.
    Jean-Luc Mélenchon faire un numéro de trapéziste pour légitimer sa candidature à Marseille contre un socialiste bon teint, plutôt que de défier un sortant FN…
    Certes Emmanuel Macron ne va pas avoir la tâche facile. Un Premier ministre nucléaire face à un Hulot difficilement contrôlable, un garde des Sceaux imprévisible, Bayrou qui pète régulièrement les plombs (je sais elle est facile, mais impossible de résister), bref pas sûr « qu’ ça doure ».
    Mais en attendant chantons en chœur sur l’air de la fameuse chanson des Charlots (à chacun ses références) :
    Merci Macron !

  26. Xavier Nebout

    L’interview de Marion MLP dans Valeurs actuelles révèle une maturité époustouflante.
    On doit ajouter à cela son détachement d’une aspiration au pouvoir annonciatrice de pet au casque concernant les hommes, et a fortiori concernant les femmes.
    Manque encore la hauteur spirituelle, mais cela ne saurait tarder.

  27. @ fugace
    (« L’euthanasie est en route ») « Là vous y allez fort ! »
    Je le reconnais. Je vais vous dire ce qui me préoccupe : c’est la culpabilisation à l’égard de ceux qui souhaitent donner toute sa place à une opposition structurée.
    Il faudrait faire une exception pour Macron qui n’est pas un homme politique comme les autres et qui mérite à cause de ses qualités « inouïes » (pardon PB, mais vous aussi vous y allez fort) que l’on soit tous d’accord avec lui. Toute opposition qui entend jouer son rôle sera taxée d’ennemie du progrès, de l’ouverture, ou du redressement de la France. Je trouve qu’il s’agit d’une dérive dangereuse. Dans ma conception de la démocratie, il existe une ou des oppositions qui se manifestent par la voie démocratique et non en brûlant des voitures, en cassant des vitrines ou en mettant le feu à des flics en chair et en os sous le regard tolérant de la classe dirigeante, comme cela se fait dans certains pays qui se considèrent pourtant comme des démocraties exemplaires.
    Les journalistes dans leur majorité sont en train d’orienter les gens, en douceur, vers la pensée unique. Ou plutôt vers l’émotion unique. Je sais bien que la campagne n’est pas terminée, et qu’il convient de parachever aux législatives la paralysie de l’opposition aussi complètement que possible, pour que Macron puisse enfin exercer ses talents charismatiques sans être gêné par une quelconque critique ; mais j’attends, moi, de le voir à l’œuvre pour savoir si je dois l’approuver sur toute la ligne, et je préfère qu’une opposition existe, qui puisse lui faire entendre un son de cloche autre que des adulations inconditionnelles si jamais le besoin s’en faisait sentir. Notre Constitution lui donne déjà suffisamment de latitude pour qu’il mette en route sa politique comme il l’entend. Il paraît que la plupart des électeurs n’ont pas encore compris ce qu’il voulait faire, et que son programme est trop complexe, trop nuancé pour qu’on puisse le résumer, encore moins le comprendre. Ce sont l’homme et sa démarche électorale qui suscitent l’espoir. Comme un miracle qui guérira grâce à son style les plaies de la France. Donc allons-y les yeux fermés, comme aux Galeries Lafayette, Macron nous a expliqué qu’il fallait penser printemps ! Jusqu’ici on avait le droit de voter « tout sauf Le Pen », il semble qu’on s’oriente maintenant vers « rien sauf Macron ».

  28. Mary Preud'homme

    @ Wil | 19 mai 2017 à 11:01
    « Je vous le redis, ça sent la méthode Coué de celui qui doute. « Qui trop embrasse, mal étreint » »
    Je dirai même plus : Qui trop embrase, mal éteint !
    ___________
    @ Achille
    Nous parler de Penelope pour faire écho aux rumeurs et à un lynchage médiatique sans précédent c’est votre droit, mais que dites-vous de Pauline Le Maire et de son emploi de complaisance comme assistante de son mari ? Deux poids deux mesures… Motus et bouche cousue ! Il est vrai que BLM contrairement à FF n’avait aucune chance de remporter la présidentielle.

  29. Catherine JACOB

    @Jacques | 19 mai 2017 à 09:36
    « Avec quelle condescendance E. Macron a-t-il tapoté la joue de ses vieux grognards lors de son investiture ! »
    Vieux grognard en larmes… Collomb à l’intérieur, comme qui dirait coloscopie
    Autre élue lyonnaise avant la transformation de la région Rhône-Alpes en Macronie :
    « En décembre 2007, NVB est élue « Lyonnaise de l’année » par le magazine Lyon Capitale en compagnie du footballeur Karim Benzema. Ce même mois, elle est nommée membre du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger par le roi Mohammed VI. Fin avril 2012, interpellée par Valérie Debord, déléguée adjointe de l’UMP, elle précise avoir quitté cette instance en décembre 2011. Néanmoins, en septembre 2014, son nom apparaît sur le site du CCME en tant que membre du groupe de travail Approche genre et nouvelles générations.
    En mars 2008, elle est élue conseillère générale du Rhône lors des élections cantonales avec 58,52 % des voix au second tour, sous les couleurs du Parti socialiste dans le canton de Lyon-XIII-Montchat, le faisant basculer à gauche. Elle est élue conseillère municipale sur la liste d’Union de la gauche conduite par Gérard Collomb lors des élections municipales à Lyon. Gérard Collomb la choisit alors comme 6e adjointe au maire de Lyon chargée des grands événements, de la jeunesse et de la vie associative, et elle est également désignée conseillère communautaire à la communauté urbaine de Lyon. Elle quitte alors la vice-présidence de la région Rhône-Alpes.
    Depuis mars 2010, elle assure auprès des élèves de master « affaires publiques » de Sciences Po Paris un enseignement d’ouverture, consacré à la prospective en politique. » – Infos Wiki
    La prospective en politique, c’est d’quoi qu’ça cause ?
    Autre parcours similaire non pas en Macronie mais en Delanoenie : « En juillet 2010, Anne Hidalgo est promue commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique. Ces insignes lui sont remis, sur proposition du gouvernement espagnol et sur décision du roi Juan Carlos, par l’ambassadeur d’Espagne en France qui souligne alors que « cette décoration constitue une reconnaissance à l’immigration espagnole en France à travers Anne Hidalgo qui représente pour nous un modèle exemplaire d’intégration réussie ».
    En juillet 2012, elle est nommée chevalière de l’ordre national de la Légion d’honneur.
    En 2014, elle est désignée « personnalité de l’année » par l’édition espagnole du magazine Vanity Fair etc. etc. »
    Définition de chevalière

  30. @Wil | 19 mai 2017 à 11:01
    Cote de popularité de Macron, 39 ans: 45%
    Cote de popularité de Hollande après son élection, 62 ans : 58%
    Cote de popularité de Sarkozy après son élection, 62 ans : 59%
    « M.Bilger, vous êtes en pleine idolâtrie ».
    Le jeune Président Macron, avec finesse et élégance, a tout compris.
    Et voici le retour de bâton pour les gâteux menteurs :
    Cote de popularité de Hollande en fin de mandat : 16%
    Cote de popularité de Sarkozy en fin de mandat : 21 %
    Qui trop épate, finit en caleçon.
    Et patatras, tous les deux ont dévalé la pente parce qu’ils croyaient qu’il n’y avait pas mieux. Erreur, les temps ont changé, nous avons trouvé la perle rare Macron.
    « Rien de sert de courir, il faut partir à point ». Allez, « En Marche ! »

  31. Véronique Raffeneau

    Je suis d’accord avec Mary pour son observation adressée à Achille.
    Car enfin, si avoir employé son épouse de façon floue est le délit absolu pour prétendre aux plus hautes fonctions – il suffit de se rappeler les accélérations supersoniques de la justice et les vociférations médiatiques d’il y a quelques mois -, il l’est tout autant pour être ministre de l’Economie.
    http://www.politique.net/2013100901-bruno-le-maire-et-l-emploi-flou-de-sa-femme.htm
    NB : l’article a été publié en… octobre 2013. Que faisait donc le Parquet financier créé en décembre de la même année ?

  32. …la fraîcheur de ces instants graves et dignes qui depuis le 14 mai nous « clouent » devant notre télévision…la grâce…une esthétique, une allure…un quinquennat élégant est en marche…
    Monsieur Bilger, je vous en prie, sortez de votre rêve éveillé, de votre quasi-hypnose télévisuelle, nous ne sommes pas au festival de Cannes à contempler les pipole gravir des marches recouvertes d’un tapis rouge, dans une ambiance artificielle clinquante et frelatée du genre tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
    Pendant que vous nagez dans la béatitude de la superficialité, le quotidien d’innombrables Français est toujours rempli d’une réalité sordide, souvent faite d’angoisses voire de drames dont les précédents gouvernements ont semé les causes et que le dernier en vogue – en dépit d’une poudre aux yeux qui semble vous aveugler – est manifestement bien décidé à ne pas contrecarrer, comme le laisse supposer le profil inquiétant de certains de ses membres, du même tonneau que leurs prédécesseurs.
    Derrière les décors du village Potemkine, dans la vie réelle, c’est notre destin qui est en jeu.

  33. @ sbriglia@Achille | 19 mai 2017 à 11:55
    Une chose est sûre, Emmanuel Macron semble bien décidé à ne pas s’en laisser compter par la caste journalistique. Celle-ci avait commencé à prendre ses aises avec le pouvoir exécutif, sans doute encouragé par l’ex-président toujours disponible pour se laisser aller à quelques confidences.
    Le fait que Delphine Ernotte ait débarqué David Pujadas du JT de 20H de France 2, poste qu’il occupait depuis seize ans, ce qui n’est pas mal, est en train de créer des remous dans les rédactions.
    Ces messieurs-dames du journalisme ne veulent pas que l’on touche à leur pré carré et entendent gérer leur petit mercato entre eux. Même leur hiérarchie n’a plus rien à dire. On va où là ?
    Quant à leur petit abattement fiscal qui a autant de raison d’être que la prime charbon des conducteurs de locomotive jadis à vapeur, il serait temps effectivement d’y mettre un terme. Mais devant chaque petit privilège veille un chien de garde et celui de la presse a de grosses dents ! 😀
    @ Mary Preud’homme | 19 mai 2017 à 12:22
    Concernant Pauline Le Maire, cela fait déjà un certain temps qu’elle n’exerce plus son travail d’assistante parlementaire de son mari et cela avant même l’affaire Penelope. Par ailleurs elle était rémunérée aux tarifs en vigueur et on ne saurait l’accuser d’avoir exercé un emploi fictif, sinon, vous pensez bien que la presse de caniveau se serait emparée de l’affaire tout comme elle l’a fait pour Penelope Fillon.
    Un lynchage médiatique n’est pas toujours préjudiciable à la victime désignée si cette dernière arrive à apporter la preuve de sa bonne foi. Concernant Penelope on attend toujours les preuves.

  34. breizmabro

    @ Achille | 19 mai 2017 à 08:40
    « François Bayrou, lui, ferait bien d’appliquer ses principes de moralisation à lui-même. Etre mis en examen pour diffamation ça fait un peu tache pour un donneur de leçons »
    Je suis bien d’accord avec vous. Le père-la-morale mis en examen c’est un peu Marthe Richard mère maquerelle connue ayant lutté en fin de carrière pour la fermeture des maison closes…
    Bayrou serait-il aussi en fin de carrière ? ;-))
    @ Giuseppe | 19 mai 2017 à 09:12
    « …on discute – pas longtemps quand même – puis le chef décide vite du meilleur compromis et après, en avant ! »
    Non, non, « on » ne discute pas, « on » écoute. A la fin de la réunion « on » dit, entre amis, « Tout le monde est d’accord ? » et « on » décide entre soi… Puis « on » remplit le formulaire pour toucher les jetons de présence.
    Un jour les Français vont (peut-être) comprendre que Macron va gérer la France comme une entreprise internationale (genre banque Rothschild) avec un conseil d’administration basé à Matignon.
    Les ministres et autres collabos touchant naturellement leur jetons de présence (cela va de soi mais c’est mieux en le disant ;-))
    @ Giuseppe | 19 mai 2017 à 11:52
    Erreur fatale (comme dit mon ordi quelquefois) ! Macron l’a faite en ne proposant pas à Plenel/Mediapart de prendre un de ses supers limiers dans son avion via le Mali.
    Des fois les erreurs fatales détruisent des composants 🙁
    @ Mary Preud’homme | 19 mai 2017 à 12:22
    Autre point intriguant pour cet emploi de Pauline Le Maire à l’Assemblée, pour lequel elle devait théoriquement être occupée 37 heures par semaine : un portrait de son mari paru dans Paris Match en 2011, remis au goût du jour par Mediapart dans lequel Pauline Le Maire est présentée comme « petite-fille d’agriculteurs, artiste-peintre et mère ». Jamais comme assistante parlementaire.
    Bayrou, le mis en examen pour diffamation, a du pain sur la planche 😀

  35. « …Le retrait de Marion Maréchal-Le Pen et la certitude de son retour (Valeurs actuelles) » (PB)
    Il faut lire cet article ! (on clique sur le lien mis par PB)
    Je partage l’avis de Xavier Nebout : cette jeune femme est impressionnante de culture et de maturité… Je comprends pourquoi sa tante n’a eu de cesse que de la démolir : MMLP la surclasse de cent coudées !
    M’est avis qu’elle sortira renforcée de sa traversée du désert…
    Qu’en pensent Exilé, Trekker et Marchenoir ?

  36. Claude Luçon

    Dans tous ces changements excitants, une chose persiste, plus le temps passe, plus nos retraites s’amincissent. Notre nouvel empereur va encore nous délester de 1,7 % pour cause de CSG, bonne raison pour ne pas voter LREM, côté retraités restons au moins où nous sommes ou rejoignons les Insoumis !

  37. Xavier Nebout

    N’oublions pas que dès demain, les gentils jeunes hommes issus de la diversité devront payer une amende s’ils ne tiennent pas bien leur droite en circulant dans les cités avec leur scooter volé.
    Promesse de Macron !

  38. Pourvou qu’ça doure… Qu’est-ce qui doit durer ? Même pas une semaine. On ignore où on va. Si cette équipe va passer le cap des éliminatoires (législatives). Si les sélectionnés vont jouer collectif. Si le capitaine tiendra ses joueurs. Si les nouveaux capés seront à la hauteur de leur sélection etc. Attendons un peu pour l’enthousiasme.

  39. Xavier Nebout

    Il va de soi que F. Bayrou va exiger que les magistrats francs-maçons déclarent leur appartenance et choisissent entre leur fonction et la promesse de maître de faire passer leur fraternité avant la loi.
    Pour un garde des Sceaux, et qui plus est dans le cadre de la moralisation de la vie publique, c’est une question d’honneur.
    Et F. Bayrou est forcément un homme d’honneur…

  40. Michel Deluré

    Cette première semaine de cette nouvelle présidence ne soulève pour l’instant en moi ni enthousiasme ni mécontentement. Plutôt circonspection.
    La nouveauté, pour nécessaire et attrayante qu’elle soit, ne vaut que si dans les faits elle montre par la suite son efficacité.
    Il paraît donc urgent d’attendre avant que de porter un jugement trop hâtif sur ce nouvel et hétéroclite équipage. Comment certains se comporteront-ils, confrontés à leurs contradictions ? Son unité ne volera-t-elle pas en éclats face aux réalités du terrain ? Comment résistera-t-il face à l’épreuve du temps ?
    Un détail peut-être, mais qui ne me semble pas anodin : la position sur la traditionnelle photo de l’équipe gouvernementale du Premier ministre en retrait alors que la vieille garde s’affiche fièrement au premier rang à la gauche du Président. On a vraiment du mal à imaginer que c’est ce personnage en retrait qui est en fait à la tête de l’équipe. Mais il n’est peut-être finalement que le « collaborateur » du Président !

  41. @ Exilé | 19 mai 2017 à 13:45
    « L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour cela que le présent nous échappe. » G.F.
    Hébergeur d'image

  42. Claude Luçon

    @ calamity jane | 19 mai 2017 à 06:32
    « A l’E.N.A. ? Sciences Po ? »
    A l’ENA !
    Nous vivons depuis plusieurs décades dans une dictature douce, surnommée ENA. Maintenant assuré que le bon peuple a avalé la couleuvre, étant passé au stade suivant, le Directoire, la bande à Hollande, voici enfin le nouveau consul qui va même en Afrique comme Bonaparte pour confirmer sa gloire.
    Il nous avait harangués du bas d’une pyramide.
    Il prend le contrôle de l’armée sans tarder.
    Lui qui connaît l’histoire, a commencé par le 18 Brumaire après avoir conquis les rois de notre époque, Wall Street, la City, Angela et Rothschild.
    Un peu dans le désordre par rapport à Bonaparte mais avec le numérique tout change.
    A l’envers presque, pour ne pas finir à Sainte-Hélène, il inflige d’abord un Waterloo à Fillon puis commence par la fin.
    Prudent il s’est choisi une Joséphine professeur de théâtre.
    Le spectacle occulte même le festival de Cannes !
    Attendons juin, si En Marche marche sur le Parlement, la CGT, les zadistes et leurs casseurs seront dans la rue, il demandera les pleins pouvoirs, se découvrant être Charles de Gaulle.
    N’oublions pas que symboliquement il a commencé par Jeanne d’Arc, qu’il a le sens du décorum du Roi Soleil, nous fait du Bonaparte pour le moment, avant du Grand Charles, il finira comme Charlemagne en unifiant l’Europe en retournant aux sources !
    Ce qui simplifiera l’Histoire pour les gamins numérisés du futur qui pourront commencer leurs cours par « notre ancêtre Emmanuel, chef des énarques » au lieu de Vercingétorix !

  43. Michelle D-LEROY

    Désolée d’être encore à rebours des autres, mais la macronmania évidente me lasse plus qu’elle ne me fait adhérer.
    D’abord, entendre autour de moi ceux qui n’ont même pas voté pour lui, s’extasier par ses faits et gestes aussi banals qu’ordinaires, me semble relever de l’idolâtrie.
    Les journalistes émerveillés nous rebattent les oreilles de ses qualités, le comparent à Bonaparte, alors qu’auparavant ils n’avaient pas de mots assez forts pour ce qu’ils considéraient comme un « tyran ». Me souvenir des railleries envers un Nicolas Sarkozy qui prenait à peu près les mêmes postures théâtrales et voir qu’on s’émerveille des mêmes comédies de la part de Macron, m’irrite.
    A mon avis toute cette idolâtrie va bien vite changer, lorsque les Français vont constater qu’il les touche au portefeuille. Ou alors, ils sont devenus maso.
    Les Français auraient meilleur moral, tant mieux. Mais vont-ils se ruer dans les magasins pour autant si leur budget demeure faible ou pire, s’il est amputé ?
    Car cet aveuglement béat a, par le passé, permis à trop de dictateurs d’exister, je reste sur mes gardes. D’autant que derrière ses belles phrases, ses beaux sourires, il y a les regards froids et les paroles lapidaires. Il a une route déjà balisée à mettre en place, ce qui peut être bien mais peut aussi nous mener vers des chemins impossibles.
    Sachant que ce jeune Président ambitieux, capable peut-être (on verra à l’usage) mais autoritaire, c’est sûr, a déjà écarté ceux qui l’avaient mis en selle, je n’y vois pas un bon présage.
    Sachant qu’il a verrouillé les ministères par des très proches pour avoir un oeil sur ce qui s’y passe, sachant qu’il snobe déjà les journalistes, qui pourtant ont contribué très largement à sa campagne par un manège sans précédent de propagande, je me méfie de cette attitude méfiante et fermée qui rappelle de trop mauvais souvenirs.
    http://www.europe1.fr/politique/dans-les-coulisses-de-leviction-de-jean-yves-le-drian-du-ministere-de-la-defense-3335171.
    Je crains que nous ne soyons passés du total laisser-aller à une trop grande autorité. Comme toujours de rien à tout.
    Quant à Bruno Le Maire qui a claqué la porte au nez de Fillon, et qui court pour la bonne soupe chez Macron, je constate que la parole donnée n’a pas le même sens pour lui, selon les circonstances !
    Je souhaite qu’il soit battu aux législatives. Comme M. Bilger, je pense à une chanson : « A la prochaine révolution, je retourne mon pantalon… »

  44. @Claude Luçon
    …bonne raison pour ne pas voter LREM, côté retraités restons au moins où nous sommes ou rejoignons les Insoumis !
    Vous faites ce que vous voulez, bien entendu, mais au cas où il vous resterait quelque patrimoine, je vous rappelle que vous risquez d’entrer dans le collimateur des partisans de M.Mélenchon qui souhaitent pratiquer la chasse aux « riches », sans nous préciser au passage ce qu’ils compteront faire le jour où il n’y en aura plus.

  45. @ Xavier Nebout | 19 mai 2017 à 15:40
    Fraternité, honneur, moralisation, en parlant de Bayrou et de cette justice pourrie ? Vous vivez sur quelle planète cher Xavier ?
    Je cherche désespérément le second degré…

  46. Si j’en crois MMLP, la politique des politiques patentés est faite pour les paresseux, et dire qu’on nous vendrait qu’ils ont des responsabilités énormes, qu’ils transpirent la sueur d’un labeur de très grande pénibilité…
    Vision sans doute lucide, là où je pense qu’elle dit vrai est le côté contraignant pour elle qui est jeune, mais pour les vieux briscards c’est vacances toute l’année.
    Mais au fait où est donc passé JV Placé, ce n’est pas encore Roland-Garros ?

    Grand écolo à ses heures perdues il pratique avec assiduité le retour au terroir, la terre battue, celle qui fleure bon la campagne et l’écologie bio, sacré Jean-Vincent !

  47. @Claude Luçon
    « Dans tous ces changements excitants, une chose persiste, plus le temps passe, plus nos retraites s’amincissent. Notre nouvel empereur va encore nous délester de 1,7 % pour cause de CSG, bonne raison pour ne pas voter LREM, côté retraités restons au moins où nous sommes ou rejoignons les Insoumis ! »
    Sur les retraites, LREM ne propose pas de réforme dans l’immédiat. La mise en place d’un régime unique par points est annoncée seulement pour 2022.
    Je ne voterai donc pas pour des gens qui veulent faire les poches des retraités !

  48. Pour moi, ce n’est pas ce Bonaparte-là que je reconnais dans E.M. mais celui de 1848, la durée du mandat ne lui suffisant pas il a vite choisi quelque chose de plus « efficace ». Ce sont les Pereire qui l’ont le plus aidé, la révolution industrielle était la précédente de celle du numérique… autre signal fort.
    Et va-t-en guerre…
    Quelle perspective l’Europe fédérale, une défense européenne ?
    Progressisme libéral en avant toute ? Et la formation dans un enseignement « catho-jésuite » (qui éjecte en seconde et première afin d’avoir du 100% au bac) c’est un peu comme le saint-simonisme, une forte dose de « social façon catho », la gauche chrétienne c’est très puissant.
    Qui aura le rôle de Victor Hugo ??
    Et cette histoire trop personnelle ne s’est pas bien finie pour la France et surtout l’Alsace-Lorraine.
    Le gaullisme, contrairement à ce qu’a voulu faire croire Mitterrand ce n’est pas le bonapartisme, ici si, puis le boulangisme… Mais heureusement Macron bien qu’il imagine le faire faire à d’autres n’est pas entré au service militaire (d’où le terme de société civile pour les non engagés en politique).

  49. @ Giuseppe | 19 mai 2017 à 09:12
    « EM a une vision autoritaire de la fonction c’est comme cela que fonctionne une entreprise et qu’elle devient pérenne, on discute – pas longtemps quand même – puis le chef décide vite du meilleur compromis et après, en avant ! »
    Dans le privé : Oui Chef !
    Règle n°1 : Le chef a toujours raison.
    Règle n°2 : Dans le cas fort improbable où un subordonné aurait raison, l’idée du subordonné devient automatiquement l’idée du chef.
    Règle n°3 : Le chef ne dort pas au travail. Il médite.
    Règle n°4 : Le chef n’est jamais en retard. Il est retenu ailleurs.
    Règle n°5 : Le chef ne quitte jamais son travail avant l’heure. On a besoin de lui ailleurs.
    Règle n°6 : Le chef ne lit jamais son journal au travail. Il s’informe sur l’actualité économique.
    Règle n°7 : Le chef ne prend jamais de liberté avec sa secrétaire. Il fait son éducation.
    Règle n°8 : Le chef est toujours le chef. Même en slip de bain.
    Règle n°9 : Quiconque entre dans le bureau du chef avec ses propres opinions doit en ressortir avec celles du chef.
    Règle n°10 : Si vous avez un doute, conformez-vous à la règle numéro 1.
    « En piste » disait le mien, de chef. Sans doute nous prenait-il pour des artistes.
    @ sbriglia | 19 mai 2017 à 15:12
    Et pourtant la culture ne s’hérite pas…
    Et lui toujours :
    « Une culture n’est pas seulement un ensemble de connaissances mais aussi un héritage particulier de la noblesse du monde »
    E.M. avait donc un peu raison ?
    Quant à MMLP, avec son père (adoptif) et sa maman Yann (sans oublier le grand-père), elle fut probablement à bonne école pour son épanouissement majeur. L’heure étant venue pour elle de faire la pose nécessaire afin de faire un tri idéologique salutaire.
    @ Claude Luçon | 19 mai 2017 à 15:21
    Avant :
    Hébergeur d'image
    Après : LREM = Les Retraites En Minibus
    Hébergeur d'image

  50. @Claude Luçon | 19 mai 2017 à 15:21
    « Notre nouvel empereur Macron va encore nous délester de 1,7 % pour cause de CSG, bonne raison pour ne pas voter LREM, côté retraités restons au moins où nous sommes ou rejoignons les Insoumis ! »
    Vous faites une erreur de calcul. Primo, Hollande a fait geler pendant cinq ans toutes les retraites, même les moyennes. Si l’un de ces trois candidats à la présidentielle avait été élu, F.Fillon, Marine Le Pen et JL. Mélenchon, ils nous auraient détroussés deux fois fois plus.
    L’année prochaine, on ne paiera plus la taxe d’habitation si E. Macron respecte sa promesse. Donc, payer 1,7 % en plus sur la CSG, ce n’est pas la catastrophe du siècle. En Suède, Finlande et Norvège, les citoyens payent deux fois plus de charges sociales et les impôts chez eux sont plus chers qu’en France. Mais en retour, tous les citoyens sont protégés sur le plan familial, social et santé et les universités sont gratuites pour tous sans distinction de revenus.

  51. @ Xavier Nebout | 19 mai 2017 à 15:40
    Quel est votre souci avec les francs-maçons ? Vous voudriez aussi que les magistrats (mais pourquoi pas les policiers/les instituteurs ou professeurs des écoles…) déclarent leur obédience religieuse pour les renier, renier aussi leurs convictions morales/politiques ?
    Les fonctionnaires sont dans la cité et peuvent avoir des convictions…
    @Claude Luçon | 19 mai 2017 à 15:21
    Permettez-moi une suggestion, vous devriez fonder un parti des retraités afin de tondre les actifs plus durement.
    @ boureau | 19 mai 2017 à 08:35
    Vous énoncez cinq critères J’ai voulu vérifier sur une personne, Mme Nyssen, elle est présidente du directoire de la maison d’éditions Actes Sud, c’est ce que vous nommez associatif ?
    Pour les quatre autres, vous pêchez ces informations où ?

  52. Tout acte politique doit être mis en scène. Lorsqu’on a voulu interdire les armes, les media ont signalé le moindre coup de pétoire, on a traqué les gens qui osaient se défendre, relevé tous les accidents et ensuite la mesure est passée sans heurts. Même chose pour la fiscalité. C’est un cheminement normal. M.Macron n’a aucun intérêt à choyer les retraités, du moins le pense-t-il, car ils ne sont pas dangereux, râlent en sourdine et meurent assez vite.
    Alors, l’élégance, c’est le petit plus qui permet de faire passer l’amer. Et puis, il faut bien rattraper les insultes faites à ceux qui ont fait aussi le rayonnement de notre pays.

  53. Franck Boizard

    Je me marre. Encore six mois et nous aurons droit à « nous avons été trompés ».

  54. Que de ronchons ici ! Devant un grand soleil, mes aïeux disaient « on va le payer ! » Et bien sûr la pluie arrivait… Et alors ? Quel mal y aurait-il à apprécier le présent ? Et si ça ne « dourait » pas, on aura eu, au moins, le bel aujourd’hui. Quant aux retraités, les « petits » (- de 1200 euros, c’est mon cas) sont épargnés, l’augmentation se faisant ensuite par paliers. J’aimerais assez être concernée par cette iniquité…

  55. @Claude Luçon | 19 mai 2017 à 16:22
    Excellentissime, Claude, on reconnaît là la patte des bâtisseurs.
    Heureusement que vous êtes là c’est toujours un plaisir que de lire autre chose que les énarques – en partie seulement de ce blog.
    Bon pour moi ce sera la Fête des voisins, la neige a mis un coup de badigeon environnant, un peu frisquette la température, mais avec un peu d’antigel cela devrait le faire comme disent les jeunes.
    Rarement investiture aura suscité autant de curiosité et de commentaires. J’espère que notre mathématicien Villani va être élu, il a plu à mon entourage le plus proche, il a été d’une clarté irréprochable à la radio.
    Cela nous changera des slogans qui irritent MMLP, et puis dans le fond il sera le seul non énarque et non fonctionnaire – je trouve qu’ils sont trop nombreux – et puis à défaut de forer il défrichera, il en faut aussi.

  56. agecanonix

    Pendant que Bilger est en admiration, d’autres résistent et écrivent ceci :
    Ce texte d’Aldo Sterone, blogueur algérien, est pour vous, France, et vos nombreux semblables :
    « Pour les Français, le train de l’Histoire est arrivé à son terminus. C’est fini.
    Il faut ramasser ses bagages et se préparer à descendre.
    Quand la Seine-Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de souche ont quitté la Seine-Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge.
    De la même manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris.
    Progressivement, viendra le jour où changer de ville ne résoudra pas le problème.
    Il faudra alors s’écraser ou bien quitter le pays.
    Par leurs impôts, les Français financent les logements, la nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer.
    Quand il n’y aura plus assez de travailleurs pour payer les parasites, ça sera le chaos et la violence.
    Pour son immigration, la France a particulièrement choisi des populations incapables de gagner ou de produire ne serait-ce que leur pain quotidien.
    Peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux.
    Il regarde béatement sa Nation partir dans le tout-à-l’égout mais il est content de n’avoir jamais voté pour le Front National.
    Pour lui, autant disparaître que voter pour le seul parti qui veut lui remonter son pantalon. »
    Ce genre de texte c’est ce qui a sauvé la France dans le passé, aujourd’hui il faut lire Bilger !
    ———————
    @ boureau | 19 mai 2017 à 08:35
    Oui mais ce qui est certain c’est qu’il n’y a que l’Islam et l’immigration africaine qui progressent dans ce pays où tout s’écroule !
    Alors le carnaval de Macron ne convient qu’aux aveugles et sourds de nature !

  57. Claude Luçon

    @ Exilé | 19 mai 2017 à 16:31
    Merci du conseil, mais je suis tranquille à la fois côté Insoumis, car ils ne seront jamais au gouvernement de mon temps, et côté patrimoine, il a déjà été transféré aux générations suivantes, lesquelles ne vivent pas en France, exilées elles aussi.
    Je suis rentré pour déposer un jour mes os avec ceux de mes ancêtres dans la bonne terre de ma Vallée de la Loire natale, rien de pressé, mais par prudence…?? On peut avoir été expat’ toute sa vie adulte et rester chauvin.
    Qui plus est je ne me serais jamais pardonné de n’avoir pas participé à ce que nous vivons aujourd’hui, ni de ne pas vous avoir tous connus ici sur ce blog !
    Cordialement !

  58. Mary Preud'homme

    @sylvain | 19 mai 2017 à 16:34
    C’est vrai que côté fraternité, honneur, moralisation, on ne se lasse pas de vous lire, vous le plus blanc que blanc, raciste et sectaire compulsif, tellement sûr de vous que vous ne vous rendez même pas compte à quel point vos propos excessifs, voire orduriers, ne font que desservir les causes que vous prétendez défendre !
    Quant à vous qualifier de chrétien, j’en doute, vous sentant tellement plus proche, eu égard à la virulence de vos attaques et à la violence de vos propos, adepte d’une secte, voire très proche des musulmans intégristes que vous faites semblant de stigmatiser.

  59. Catherine JACOB

    @ Lucile | 19 mai 2017 à 16:26
    « Il existe déjà un Saint Maron, mais pas encore de Saint Macron. Cela ne saurait tarder. »
    « Le monastère Saint-Maron joua un grand rôle dans la Syrie chrétienne de l’Antiquité tardive » est-il indiqué sur la page vers laquelle mène votre lien. Distinct de St Maron – fin du IVe et début du Ve siècle – un certain Jean Maron, moine byzantin qui aurait vécu au VIIe siècle, et qui est présenté par la tradition comme le premier patriarche d’Antioche de l’Église maronite.
    Pour aider à dénicher votre Saint Macron, voici une carte postale du jardin.
    Il s’agit du géranium macro-rhizum :
    C’est une plante originaire d’Europe, présente en Bulgarie, Roumanie, Autriche, Albanie, Yougoslavie, Grèce, Italie, Roumanie et enfin, quelques départements français. Son huile essentielle est un excellent régénérant des couches superficielles de la peau.
    On l’appelle encore « géranium vrai » et ses vertus aphrodisiaques ont été découvertes pour la première fois en Bulgarie. Cette herbe médicinale y serait réputée très prisée pour stimuler le désir tout en contrôlant les problèmes liés au dysfonctionnement érectile.
    Autre avantage écologique non négligeable à signaler au ministère d’Ushuaïa, cette dernière vertu permet de laisser leur corne sur le nez des rhinocéros… !
    Définitions utiles :
    • Macro(r)rhizum = à gros ou encore à long rhizome.
    • Le rhizome nomme la tige souterraine et parfois subaquatique remplie de réserve alimentaire chez certaines plantes vivaces, par ex. chez Iris pseudacorus ou faux acore, aux feuilles en forme de glaive, beaucoup planté à Metz par les jardiniers municipaux vu son pouvoir purifiant pour les systèmes de lagunage. Dans l’Antiquité, le suc du rhizome de l’iris des marais était employé contre la cataracte et diverses douleurs.
    • Enfin, l’acore vrai (acorus calamus) ou acore odorant, anti-moustique éprouvé, est cité dans la première pharmacopée chinoise qui date de l’époque où à Metz (Divodurum -cf. note6 p.386-) il y avait déjà une école de médecine très réputée.
    Ses propriétés sont décrites ainsi par les Chinois : « Âcre, chaud. Traite les troubles liés au « vent froid humide », la toux, s’oppose au Qi ascendant. Il ouvre la porte du cœur, nourrit les cinq organes, libère les neuf orifices, éclaircit les yeux et les oreilles, [aide] les articulations de la voix. Pris longtemps, il allège le corps, améliore la mémoire, prévient la confusion et prolonge la vie. »
    Ci-après Stèle lorraine de MEDITRINA, la déesse gallo-romaine de la santé, de la médecine et des remèdes.

  60. Pierre Blanchard

    @ Claude Luçon | 19 mai 2017 à 15:21
    « Notre nouvel empereur va encore nous délester de 1,7 % pour cause de CSG, bonne raison pour ne pas voter LREM, côté retraités restons au moins où nous sommes ou rejoignons les Insoumis ! »
    A votre âge « avancé » puisque vous en faites un de vos leitmotivs, en arriver à sortir des « âneries » pareilles, il faut quand même le faire !
    Claude Luçon chez (avec) les Insoumis, j’aimerais bien vous voir, pas seulement dans le virtuel !!
    Il est vrai qu’à force de creuser, un jour on atteint le fond… et vous n’en êtes guère éloigné.
    @ Claude Luçon | 19 mai 2017 à 16:22
    Vous avez parfaitement tout résumé, enfin presque, on ne peut pas passer une très grande partie de sa vie « à être foreur » pour la finir en devenant « devin ».

  61. J’avoue, Monsieur Bilger, que la référence à Bonaparte me semble plutôt hasardeuse dans la mesure où il a été nommé Premier consul sur le coup d’État du 18 brumaire An VIII et devenu empereur des Français cinq ans plus tard.
    Si l’on compare la carrière d’E. Macron à celle de Napoléon Bonaparte, peu de choses les rapprochent, à commencer par les titres militaires du second que le premier cité n’aura jamais !
    Ensuite, M. Macron a été régulièrement et démocratiquement élu. Cela seul suffirait à éviter des comparaisons trop hâtives.
    En revanche M. Macron devra être jugé à son œuvre et non à ses seules intentions. Certes, il a exécuté une manœuvre magistrale pour passer de l’état de conseiller du président de la République à celui de président de la République élu en cinq ans, après avoir exercé une fonction ministérielle à Bercy qui lui a permis de comprendre la manière dont cette administration impose son tempo et ses volontés à la plupart des ministres et donc s’exerce de facto la réalité du pouvoir en France en tenant les cordons de la bourse de l’État.
    Cette expérience lui a effectivement permis d’envisager comment dompter ce monstre administrativo-financier et l’obliger à appliquer une politique définie par le président de la République dont la mise en œuvre est confiée au Premier ministre qui doit gouverner.
    Par ailleurs, il a vu de près les faiblesses insignes d’un président qui se voulait « normal » alors même que les fonctions présidentielles sont tout sauf normales !
    Dès lors nous voyons se dérouler dans la forme ce qu’il veut donner comme image de la fonction qu’il commence à occuper avec un sérieux et une dignité qui méritent un éloge appuyé.
    Nous sommes toutefois ici au plan de la forme. Et, au-delà de l’importance de celle-ci, ce qui primera sera la politique qu’il mènera et, comme je l’ai déjà écrit, il faut pour cela attendre le résultat des élections législatives, la reconduite ou pas de son équipe gouvernementale (nombre de ministres, à commencer par le premier d’entre eux, ne sont pas assurés de leur réélection) et le lancement de ses premières lois.
    Ensuite viendra la mise en application de ces lois : sera-t-elle acceptée ou soulèvera-t-elle ou pas une opposition des syndicats ou des populations ? En cas d’opposition dure, comment fera-t-il appliquer la loi et maintenir l’ordre public ?
    En conclusion, il me semble prématuré de tirer des plans sur la comète. Trop d’inconnues s’opposent à une vision claire de ce que fera ou décidera M. Macron.
    Un point comme exemple : il vient ce jour de rendre visite aux armées dont le ministère n’est plus celui de la Défense, mais celui des seules Armées. Dans cette perspective, la dissuasion nucléaire restera-t-elle exclusivement du ressort des Armées françaises ? Ou M. Macron envisage-t-il d’étendre notre bouclier nucléaire aux autres pays européens avec droit de regard de certains sur son emploi ? Envisagerait-il de recréer une unité franco-allemande, prémices d’une armée européenne qui a jusqu’à ce jour échoué ?
    Autre domaine : l’Intérieur. J’ignore ce que sera la politique de M. Collomb dont les idées nous sont à peu près inconnues. Nous n’en aurions une idée que lorsque le Premier ministre fera sa déclaration de politique générale devant le parlement, donc pas avant la fin juin, si ce n’est début juillet…
    Comme d’autres commentateurs, il me semble qu’il faille savoir être patient et ne pas se lancer dans de vaines conjectures sur la seule apparence de notre nouveau président de la République.

  62. Depuis l’élection du président j’ai honte d’être français.
    Pas parce que c’est Macron qui a été élu ou parce que MLP pour qui j’ai voté n’a pas été élue, mais juste parce que je comprends qu’il n’y a plus désormais en France que des moutons qui diront oui quelle que soit la question qui leur est posée.
    Les English ont dit non.
    Les Ricains, d’une certaine façon ont dit FUCK, NO !
    Les Français qui avaient dit non en 2005 ne sont plus que des moutons consentant qu’on envoie à l’abattoir et ont dit oui en 2017.
    Je veux quitter ce pays de larves. Il ne me mérite pas. Je vaux mieux que ces abrutis.
    En fait, je suis un vrai macroniste.
    ————————
    Il y a une chose que vous ne comprenez pas M.Bilger, parce que vous êtes dans votre bulle de bobos et vous pensez comme tout privilégié que c’est éternel.
    Pour vous, bien sûr, il y a des petits problèmes ici et là en France mais de toute façon, le peuple français a élu légitimement un président jeune, beau et intelligent et donc tout va bien se passer, comme toujours.
    Continuez comme ça, vous allez au-devant de gros problèmes.
    Vous savez, la furie populaire, ça va vite et c’est incontrôlable. On ne sait jamais sur qui ça va tomber et pourtant ça fait voler les têtes dans tous les sens et le jour où ça arrivera…
    ————————
    POURVOU QU’CA DOURE ! N’est-ce pas M.Bilger ?
    http://www.causeur.fr/macron-jerome-fourquet-fn-44316.html# »
    Le pire ou le plus drôle, c’est selon, est que ce que Fourquet dit ci-dessus à Causeur ce qu’il ne dira jamais quand il est sur BFMTV ou C8 ; donc c’est un escroc, comme tous les instituts de sondages qui ne disent que ce que celui qui commande le sondage a envie de dire.
    Ca fait au moins vingt ans qu’on le sait et que surtout la médiacratie n’en parle pas.
    Oui, en France en 2017, les médias aux ordres des milliardaires font la politique de la France devant des politicards terrorisés par leur propre ombre. La preuve a été donnée lors de cette élection et désormais la France de la révolution, de de Gaulle, de Napoléon, n’est plus peuplée que par des ovins qui votent pour qui on leur dit de voter.
    Il n’y a plus rien à faire ici.
    Si vous avez soif de démocratie et si vous le pouvez, quittez la France. Moi, je ne peux pas.
    —————————-
    ET QUE LE CIRQUE CONTINUE !!…
    Révolution, révolution qu’il disait le Macron, est-ce que j’ai une gueule de révolution ?!
    « Agnès Buzyn, la nouvelle ministre de la santé en conflit d’intérêts avec son mari.
    Peut-on être la ministre de tutelle de… son mari ? La question se pose de manière très concrète depuis l’entrée au gouvernement d’Agnès Buzyn, nommée au portefeuille des solidarités et de la santé. En effet, elle est aussi mariée au professeur Yves Lévy, président-directeur général de l’Institut national de la santé et la recherche médicale (Inserm). »
    Pas de problème !!
    « La solution se trouve sans doute dans un décret du 16 janvier 2014 relatif à la prévention des conflits d’intérêts dans l’exercice des fonctions ministérielles. Ce texte stipule qu’un ministre estimant se trouver en situation de conflit doit en informer par écrit le Premier ministre en « précisant la teneur des questions pour lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses attributions ». Un décret détermine alors, en conséquence, les attributions que le Premier ministre exerce à la place du ministre intéressé. Dans le cas présent, on peut penser que c’est Édouard Philippe qui exercerait la co-tutelle de l’Inserm avec le ministère de la Recherche. À moins que ce ministère ne soit chargé d’assurer la tutelle tout seul. »
    https://planetes360.fr/agnes-buzyn-nouvelle-ministre-de-sante-conflit-dinterets-mari/#
    C’est beau la France… et ensuite ça donne des leçons de morale.
    Merci à tous les Français qui ont élu un « révolutionnaire » à la tête de ce pays. Vous ne savez pas à quel point le pays vous en est reconnaissant.
    Et ce n’est que le début des festivités, vous allez voir ! Hahaha ! On va bien se marrer.
    ————————–
    Quand le FN ne veut pas de certains soi-disant journalistes propagandistes officiels, OH MON DIEU ! c’est la République qu’on assassine ! Mais quand Macron refuse les journalistes de médias russes qu’on peut considérer pro-Poutine mais peu importe, pas plus que les médias français ne sont pro-Macron, RAS, pas de problème, on n’en parle pas dans la « grande famille » du journalisme français, pourtant généralement aussi rapide sur le réflexe corporatiste qu’un chien de Pavlov sur la sonnette.
    https://planetes360.fr/journalistes-de-rt-a-nouveau-indesirables-qg-demmanuel-macron/
    Ca me fait penser à une entrée de boîte de nuit d’une grande ville où la racaille de banlieue s’entend répondre : « Heu, là ça va pas être possible » pendant que tous les bourgeois qui d’habitude « adooooorent » la banlieue et les racailles passent et rentrent en baissant la tête comme s’ils ne voyaient rien alors qu’ils sont bien contents que la racaille ne rentre pas.
    Ensuite, bien sûr, ils ne manqueront pas de pleurer sur le sort de ces « pauvres et éternels discriminés » de la société française.
    ————————
    Ah, Macron vient de faire un discours sur… peu importe.
    Le discours à peine terminé on voit le tout BFMTV, C8 et toute la clique médiatique se pâmer devant une telle clairvoyance de not’bon Roy/président qui ne vient de dire que des banalités du genre de : « la guerre, c’est triste, la faim c’est injuste ou l’inverse et si tous les enfants du monde se donnaient la main… », donc je sens que demain on va avoir un nouvel article de M.Bilger s’extasiant devant la grandeur de ce grand homme qu’est le surdoué de 39 ans Emmanuel Holl… heu, Macron.
    Pour ceux qui en douteraient, je n’ai pas vécu le Grand Siècle mais j’imagine que les courtisans de Louis le quatorzième devaient être comme ça peu ou prou.
    Bientôt, on aura un cocu royal qui portera des cornes de cerf sur la Bentley noire dans Paris.
    C’est consternant. Ce pays rempli de moutons décérébrés par overdose de TV est totalement à la dérive moralement et intellectuellement.

  63. Claude Luçon

    @ Pierre Blanchard | 19 mai 2017 à 21:25
    Je pèse vraiment sur votre conscience !
    Au point de vous y reprendre à trois fois pour me renvoyer dans mes forages.
    On fait son trou comme on peut dans la vie cher Pierre.
    Nous étions faits l’un pour l’autre (uniquement sur ce blog bien sûr), voici pourquoi : pierre, de Pétra (de πέτρα petra, « rocher » en grec ancien) or c’est précisément ce que je faisais, étudier des roches, de la pétrophysique (de l’anglais petrophysics), il faut faire des trous dans les Pierres pour les étudier.
    Une sorte de psychiatre des Pierres en somme.
    @ Ellen | 19 mai 2017 à 17:08
    @ caroff | 19 mai 2017 à 16:56
    Je plaisantais !
    Je suis prêt à payer 1.7 % de plus d’impôts si Macron remet notre pays sur les bons rails.
    Prêt à me serrer un peu la ceinture pour que d’autres desserrent la leur.
    Je n’aime pas l’homme, il m’inquiète, est-il réel ou joue-t-il un rôle ? Mais je souhaite quand même qu’il réussisse, pour nous tous.
    Un demi-siècle nous sépare, je ne rejette pas l’idée qu’il ait raison et que je radote. C’est son époque, pas la mienne. Who knows ?
    J’ai souvent écrit ici, au grand dam de Pierre Blanchard, avoir vécu et travaillé 55 ans sur la moitié ouest de la planète et suis devenu de plus en plus chauvin, parce que devenu convaincu qu’il n’y a pas mieux ailleurs qu’ici.
    J’aime bien Mélenchon, il me rappelle Jacques Duclos, mais uniquement son côté tribun, théâtral, il nous fait des tirades à la Cyrano, mais il est hors de question que je vote pour lui.
    @ Wil | 19 mai 2017 à 22:56
    « Je veux quitter ce pays de larves. Il ne me mérite pas. Je vaux mieux que ces abrutis. »
    « Si vous avez soif de démocratie et si vous le pouvez, quittez la France. Moi, je ne peux pas. »
    Alors restez et ne le regrettez pas, vous ne trouverez pas mieux !
    Puisque vous ne pouvez pas le quitter comment savez-vous qu’il y a mieux ailleurs ?
    @ fugace | 19 mai 2017 à 17:06
    Merci !
    Comme quoi une photo vaut mieux qu’un discours, même court.
    C’est un plaisir de trouver un peu d’humour dans le pessimisme ambiant.

  64. @ Ellen | 19 mai 2017 à 17:08
    « L’année prochaine, on ne paiera plus la taxe d’habitation si E. Macron respecte sa promesse. »
    Pas du tout. Pour ma part, j’ai compris que la chose se fera en trois temps (sans les quatre mouvements).
    – un premier tiers en 2018
    – un deuxième tiers en 2019
    – le dernier tiers en 2020.
    Mais quid du montant de la CSG à la fin du quinquennat ?

  65. Michelle D-LEROY

    @ Claude Luçon
    « Je ne voterai donc pas pour des gens qui veulent faire les poches des retraités ! »
    Moi non plus.
    Premièrement M. Macron, qui préconise une grande liberté pour gagner de l’argent par son travail, viendra bientôt faire les poches des retraités moyens. Personne ne peut nous dire qu’il n’aime pas les riches, lui le banquier qui a dépensé près de trois millions d’euros en trois ans. Mais commencer son mandat en lésant particulièrement les retraités serait un message envoyé aux actifs du style : « inutile de chercher à améliorer votre sort, l’Etat se chargera de vous reprendre la différence… », la pensée du socialiste de base. Où serait donc passé le changement annoncé ? la vision libérale ?
    Si on s’est intéressé à son programme, bien qu’assez flou, nous allons donc d’abord perdre 1,7 % de CSG, non déductible de nos impôts sur le revenu.
    Ensuite la fameuse abolition de la taxe d’habitation pour 80 % de la population continuera d’être payée par les couples sans enfants dont les revenus dépasseront un certain seuil. Il a parlé d’abord de 60 000 €/an puis de 40 000 €. Ce qui n’exclura que peu de retraités moyens dans les deux cas.
    Les 20 % concernés : c’est à la louche.
    Ensuite, nous savons par expérience que le fait de supprimer en partie cet impôt, celui alimentant les collectivités locales en l’occurrence, sera obligatoirement, remplacé par un autre. Que ses grands admirateurs se rassurent, M. Macron trouvera des idées pour cela.
    François Fillon prévoyait une augmentation de la TVA hors produits de nécessité. Un impôt plus juste de mon point de vue. Les achats ne sont pas obligatoires en comparaison du prélèvement incontournable de la CSG. D’autant qu’on s’est aperçu précédemment que lors d’augmentation de la TVA, les enseignes baissaient les prix de base pour ne pas augmenter le produit final.
    La CSG sert normalement à renflouer la Sécurité Sociale et vu le grand coeur de la France remboursant des PMA de complaisance, ou des soins de confort à une immigration sans cesse plus nombreuse, on peut en comprendre la nécessité.
    Le grand problème, Monsieur, c’est que le nouveau Président n’explique pas son programme, il ne l’expliquera pas avant les législatives. Pour l’instant il s’installe dans la forme et les gens se réjouissent, après le 18 juin il va appliquer le fond par ordonnances et là les Français déchanteront… même si les mesures se font pendant la période bénie des vacances.
    Le Président est intelligent, mais les Français réveillés de leur anesthésie le sont aussi lorsqu’il s’agit de leur porte-monnaie. En cela je leur fais confiance.

  66. Franck Boizard

    @ Augier | 19 mai 2017 à 18:02
    En politique, la béatitude est pour les imbéciles. Si cela vous convient…

  67. Frank THOMAS

    L’incontestable réussite médiatique du nouveau président et de ce gouvernement composite cache, aux yeux de certains, une question qui me semble majeure : celle de l’alternance sans laquelle nous ne serions plus en démocratie.
    Que l’alternance partisane droite/gauche ait atteint ses limites, chaque camp étant divisé au point que son aile droite est plus compatible avec l’aile gauche de son concurrent qu’avec les autres membres du même parti, est une évidence. L’actuelle recomposition est fondée sur cette vérité.
    Reste que ce gouvernement et ce président à la fois de droite et de gauche, comme ils se définissent eux-mêmes, devront bien un jour être remplacés à moins qu’ils ne rêvent, à l’instar de Laetitia Ramolino, d’un pouvoir éternellement entre les mêmes mains, les leurs.
    Quelle pourra être cette nécessaire alternance si le choix ne se fait plus entre la droite et la gauche ?
    Entre les euro-sceptiques et les autres ? Entre les climato-sceptiques et les autres ? Entre les Verts et les Bleus, comme à l’époque de l’Empire romain ?
    Quoi qu’il en soit, c’est un cauchemar pour un citoyen républicain, de se dire qu’il n’y a plus d’issue entre ce que l’on a et le chaos.
    De Gaulle nous a fait le coup en 1965. On connaît la suite. Une fois suffit.

  68. I have a dream !
    Ben ouais, la nuit dernière j’ai dreamé un 14 Juillet aux Champs-Elysées, revisité et prometteur d’avenir d’un futur meilleur pour tous les hommes quelles que soient leurs couleurs et orientations sexuelles :
    Kadyrov, Président de la raie-publique française, à côté de Poutine, debout dans les tribunes saluant les défilés des Gay Pride sélectionnées pour la circonstance ; celle de la Légion, en string et képis roses chantant son fameux : « tiens voilà mon boudin, voilà mon boudin… » ! a été la plus applaudie et aspergée de pétales de fleurs par une foule en rut.
    Cet événement, s’il était réel, participerait activement et efficacement à la campagne de lutte contre l’homophobie, mais hélas ce n’était qu’un « dream » !
    Mais tout n’est pas perdu, rappelez-vous : les écolos de Joly voulaient déjà supprimer les défilés purement militaires et les remplacer par des cohortes de jardiniers bio et des véhicules équipés de toilettes à sciure, aux réservoirs de bouses de vaches moins polluantes que le gasoil.
    On avance, on avance !

  69. @ Charles 19 mai 2017 17:37
    Françoise Nyssen : associatif ?
    Oui en partie! J’aurai bu ajouter intello/boobo/ parisiano! Elle ne pouvait que plaire à Macron qui lui aurait téléphoné personnellement et longuement pour lui proposer ce poste de Ministre de la Culture. Brigitte y est sans doute pour quelque chose! Je lui souhaite d’être compétente et efficace dans ce panier de crabes qu’est ce Ministère.
    Critères pour accéder au plus haut de l’Etat.
    Faire la relation directe entre ce que j’ai écrit sur les lobbys menant aux plus hauts postes de l’Administration et de l’Etat et le gouvernement récemment nommé, c’est pour le moins manquer d’humour, sinon de raison.
    Il n’en demeure pas moins que la puissance de ces lobbys dans notre pays est considérable et appartenir à un de ceux nommés peut grandement favoriser l’avancement d’une carrière.
    Par exemple, la magistrature est le royaume du lobby franc-maçon, comme le lobby gay est très présent au Quai d’Orsay, au Conseil d’Etat, à la Cour des Comptes et dans bien d’autres structures de l’Etat.
    Lire, avec avantage à ce sujet l’ouvrage de Raphaëlle Bacqué (le Monde): « Richie » sur Richard Descoing ancien directeur de Sciences Po, décédé à New-York dans des conditions jamais officialisées. Son compagnon, Guillaume Pépy – Directeur de la SNCF- a eu du mal à s’en remettre.
    Pas de jugement de valeur de ma part – chacun fait ce qu’il veut – ! Une simple constatation des faits. Il suffit de fréquenter un tant soit peu les lieux de pouvoir et d’ouvrir les yeux et les oreilles.
    Cordialement.

  70. Alors que le gouvernement Philippe a été composé à la suite de négociations relevant de la cuisine politique, avec la dose de parité hommes-femmes imposée suite à des comptes d’apothicaire au mépris de la compétence, à quelques encablures de l’Élysée cette sacro-sainte parité est réduite à zéro, dans l’indifférence de tous ceux qui trouvent que tout va pour le mieux en Macronie :
    http://www.leparisien.fr/paris-75018/harcelement-les-femmes-chassees-des-rues-dans-le-quartier-chapelle-pajol-18-05-2017-6961779.php
    Au fait, comment s’appelle le plaisantin qui a osé déclarer : « Tout ce qui fait de la France un pays sûr où l’on peut vivre sans avoir peur sera amplifié. » ?
    N’est-ce pas le même qui, dans la même foulée a aussi déclaré, toujours sans rire : « La France veillera toujours à être du côté de la liberté, des droits de l’homme. » ?
    Au vu de la réalité, probablement que ce personnage voulait dire : « La France veillera toujours à être du côté de la liberté, des droits de l’homme et de l’esclavage, des devoirs de la femme. » ?
    Ça se passe désormais comme ça, au merveilleux Frankistan…
    Mais pourvou qu’ça s’arrête. Et vite.

  71. Merci M.Bilger d’apporter un peu d’optimisme sur notre avenir politique. Par contre quand je lis beaucoup de commentaires à la fois arrogants et stupides, l’optimisme qui m’a pris pendant la lecture de votre article fond comme neige au soleil.

  72. breizmabro

    @ Michelle D-LEROY | 20 mai 2017 à 01:44
    Je suis bien d’accord avec votre raisonnement SAUF (yen a qui disent « en même temps » ;)) lorsque vous dites « Le Président est intelligent ».
    Personnellement, contrairement à la Macronphilie ambiante, je le qualifierais plutôt de « malin » (comme le « malin » des Ecritures ;)). Du reste pour s’en convaincre il faut comprendre la formation du gouvernement dicté à Philippe (parodiant le dîner de con j’ai envie de dire : Ah bon, il n’a pas de nom Edouard-Philippe ?
    – Si, Philippe c’est son nom ! Du coup faut toujours dire MONSIEUR Philippe.)
    Donc, le gouvernement : Bayrou un ministre d’appoint jusqu’aux législatives. Obligation.
    Le Maire: ministre pour emm**der la droite, mais comme il va être boulé aux législatives, il va faire long feu,
    Darmanin cornaqué par des « pieds et poings liés » à Macron…
    Quant aux autres, Plenel blessé (et un Plenel ça ne se blesse pas…) va s’occuper de leurs C.V.
    Bref au premier tour de manège plusieurs ont touché le pompon, mais au deuxième tour ??
    Malin je vous dis. Voire madré 😀

  73. Franck Boizard

    @Wil
    Dans sa « Lettre d’une enfant de la guerre aux enfants de la crise », Evelyne Sullerot explique que la France n’est pas un pays qu’on quitte dans l’adversité. Sauf pour y revenir en libérateur.
    ***********
    La macronlâtrie actuelle, dont les fondements objectifs sont inexistants (qu’a fait Emmanuel Macron pour mériter notre admiration à part conquérir le pouvoir, ce qui est un accomplissement égoïste ?), permet de comprendre à quel point il y a peu d’hommes libres, spécialement dans la classe jacassante, et à quel point le goût de la servilité est partagé.

  74. Garry Gaspary

    @ Michelle D-LEROY
    Les achats ne sont pas obligatoires en comparaison du prélèvement incontournable de la CSG.
    Ah, ces soumis d’extrême droite et d’extrême gauche qui parlent comme des banquiers en considérant que l’argent, leur dieu, est bien trop précieux pour servir à la solidarité nationale ou à l’achat matériel, mais qui, christianisation oblige, ne manquent jamais l’occasion de cracher sur Rothschild et les représentants de l' »oligarchie financière » censés diriger la France et l’Univers…
    Pour éviter que tout prélèvement obligatoire ne vienne profaner la sainteté de votre épargne, je vous conseille la très catholique Suisse.

  75. Notre Légionnaire est sur tous les fronts, après sa descente des Champs-Elysées en Command Car, le voilà en Chef des armées.

    Ces journalistes qui voyaient en lui un successeur de Pépère devraient retourner à l’école, tout dans son comportement témoignait de ce qu’il était, un chef, la pauvre MLP n’en est pas revenue, elle la fifille à papa, écrabouillée par un Centurion aussi de l’économie.
    Pour Achille et Claude, admirez la position de notre rugbyman, la position stratège du talonneur, en plus rugbyman ! D’ailleurs il a vécu ses vacances dans un fief incontesté de ce sport national, décidément il n’a pas fini d’étonner.
    Bon j’ai un peu la crainte qu’il nous fasse les poches j’attends les détails.

  76. breizmabro

    « Le nouveau garde des Sceaux François Bayrou est mis en examen depuis novembre 2016 pour « diffamation publique » et la date de son procès – auquel il ne sera pas tenu d’assister – a été fixée à 14 heures devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris le 10 janvier 2019.
    Là, du coup, j’espère que tout le petit monde de ce blog a bien imprimé que la justice est IN.DE.PEN.DANTE du pouvoir.
    CQFD 😀 (of corse ;))

  77. breizmabro

    @ Giuseppe | 20 mai 2017 à 12:47
    « Notre Légionnaire est sur tous les fronts, après sa descente des Champs-Elysées en Command Car (…)
    Oooh Giuseppe, du calme ! Il faut savoir qu’il n’y a pas si longtemps petit Emmanuel a construit chez maman Brigitte un Command Car tout en clipo, dans sa chambre, et que du coup, monter dessus, en vrai, c’était l’aboutissement de toutes ses heures passées sur ce maudit clipo. Perso, je dis : chapeau Emmanuel !
    Faut pas voir plus loin. Notre président est innocent 😀

  78. @ breizmabro | 20 mai 2017 à 16:51
    « Il n’y a pas si longtemps petit Emmanuel a construit chez maman Brigitte un Command Car tout en clipo, dans sa chambre »
    À propos, avez vous remarqué qu’Emmanuel se ronge les ongles ? Surtout les pouces, si j’avais mauvais esprit je dirai qu’il s’endort en les suçant.
    Je suis sérieux, quand je parle d’onychophagie à son sujet, regardez bien ses mains quand il nous les offre autrement que les paumes ouvertes.
    Pour le reste, savoir si ça va « dourer » ou pas, en général une victoire foudroyante de cette nature, que ce soit en politique ou dans l’art de la guerre, conduit le vainqueur à développer un méchant hybris qui le conduit immanquablement au désastre, en entraînant avec lui ceux qui l’ont suivi de gré ou de force.
    Je parle d’hybris parce que je veux faire bobo, c’est la mode, sinon dans mon milieu populiste on dit qu’il prend la grosse tête ou qu’il a les chevilles qui enflent. Curieux n’est-ce pas ces deux organes à l’opposé, qui enflent de conserve par exaltation, dans le langage populaire, ce qui dans le signifiant du signifié, ou l’inverse, doit bien vouloir dire quelque chose.
    Il faudra que j’en parle à mon acupuncteur vietnamien pour savoir ce qu’il en pense.
    Mais c’est un autre sujet, quoique.

  79. Frank THOMAS

    « …quand je lis beaucoup de commentaires à la fois arrogants et stupides… », écrit Bernard.
    Heureusement, le sien relève le niveau.

  80. @ breizmabro
    Bayrou a eu ce qu’il voulait, des investitures (et l’argent qui va avec pour son parti), donc il est content, et dans un mois il ne sera pas reconduit, je ne suis pas certaine d’ailleurs qu’il ait le titre de garde des Sceaux. Même s’il est reconduit dans un mois, il partira rapidement en claquant la porte et en clamant qu’il est trop bien moralement pour prêter la main à un tel gouvernement. Il donnera des leçons à tout le monde, et dans cinq ans, il orientera ceux qui l’écoutent vers le choix politique le plus mauvais, et il pontifiera abondamment sur les chaînes d’info continue ou sur la chaîne parlementaire. Il devra maintenant partager son rôle de girouette avec Bruno Le Maire qui est bien parti lui aussi pour faire une brillante carrière dans le retournement de veste. Dire qu’à une époque je lui trouvais un bel avenir à droite…
    @ Michelle D-LEROY
    Quand je vous lis je suis dans l’ensemble d’accord avec vous.
    Mais en ce qui concerne les impôts supplémentaires, que nous ayons Macron ou un autre au gouvernement, il faudra payer, la France est ruinée. Ce que Macron propose, c’est de faire durer les choses encore quelques années, pense-t-il, au prix de hausses d’impôts substantielles, et grâce à quelques réformes indispensables destinées à empêcher l’édifice de s’écrouler. Il va donc améliorer juste ce qu’il faut les lois sur le marché du travail etc., et, malgré les ponctions fiscales que sa politique suppose, tout le monde est ravi de cette bouffée d’air, c’est un optimiste, on se croira revenu aux années glorieuses et on s’imaginera que c’est reparti comme sous Giscard. Y compris la politique migratoire, on est tous des gentils, on n’est pas des durs, l’islam est une religion de paix, le multiculturalisme c’est l’avenir, un avenir magnifique aux couleurs chatoyantes.
    Derrière cette option de « révolution » douce pour laquelle tout le monde s’enthousiasme, c’est le « après moi le déluge » qui se profile. On tiendra bien quelques années encore, vingt ans, trente ans (croit-on) et puis après, tant pis pour le pays qu’on laissera à nos enfants. Là où le raisonnement me paraît à courte vue, c’est qu’on ne tiendra pas vingt ans ou trente ans. L’afflux migratoire et la paupérisation feront basculer le pays avant.
    À droite, il faudrait du solide face à cela. Problème, il y a pas mal d’incompétents, de gens à courte vue, Fillon en faisait partie ; par ailleurs il n’y a pas de leader pour porter la parole et faire entendre un autre son de cloche. Baroin n’a pas le profil, il est inaudible. Enfin, à droite, il y a le problème du FN qui ponctionne 20% des voix, et pas d’union des droites possible en vue. Nous sommes dans une impasse, il nous faudrait des stratèges intelligents, désireux de faire durer notre culture au sens large du terme, et moins à court terme qu’Emmanuel Macron.
    Autre point à méditer :
    Nassim Taleb (libano-américain, spécialiste en mathématiques financières, épistémologiste) dit que s’il a le choix pour se faire opérer entre deux chirurgiens bardés des mêmes diplômes et de renommée égale :
    – L’un élégant, bien habillé, agréable à voir, souriant, soigné, sachant bien parler, et classe
    – L’autre moche, petit, avec des chaussures fatiguées, un veston qui tombe mal, peu de savoir-faire relationnel
    Lui, le spécialiste des probabilités, il choisira le second, parce qu’il sera sûr qu’il n’aura pas acquis sa renommée pour des motifs autres que ses talents de chirurgien.

  81. Catherine JACOB

    @Patrice Charoulet | 20 mai 2017 à 10:14
    Merci pour ce lien vers l’émission « Répliques » que je viens d’écouter en notant au vol les passages suivants qui m’ont interpellée, mais sans avoir encore pris le temps de les méditer, ni de leur affecter un auteur, mais bon, leur style signe cependant la plupart des passages. J’ai encore quelques courses à faire en effet avant que ça ne ferme, notre province n’étant pas Paris.
    —————-
    Une des leçons qui devra être tirée de l’affaire Fillon, est la possibilité de recourir à un juge au niveau de l’enquête préliminaire afin de donner à la défense accès au dossier dans le cas de fuites d’une ampleur telle que celles qui ont eu lieu sans avoir pu bénéficier du contradictoire.
    Réformons ce système brutal, moral et intrusif plutôt que de reprocher à ceux qui l’appliquent de l’appliquer.
    Il n’y a pas de journalisme d’investigation en France mais seulement des gestionnaires de fuites.
    Dire qu’il ne fallait pas aller à bride abattue n’est pas dire qu’il fallait une « trêve judiciaire ».
    L’institution n’aimant pas trop se remettre en cause, on n’aboutira sans doute pas à un non lieu.
    Selon l’identité des sources – si on l’apprend un jour -, cela pourrait rejaillir sur la présidence et provoquer un énorme scandale (= vu l’enjeu gigantesque on ne l’apprendra sans doute jamais).
    Nul ne doit être intouchable certes, mais on a l’impression que les juges et les journalistes ne répondent jamais de rien.
    Or, il y a l’appel.
    Le système judiciaire a besoin d’être profondément remodelé. La Justice doit être réactive aux problèmes de la société mais de façon sereine.
    Le mur des cons viendra à une prochaine audience du tribunal correctionnel de Paris.
    Dans le cas Fillon, on a l’impression d’une revendication d’un pouvoir absolu par l’homme politique qui se voit au-dessus des lois qu’ils votent.
    Il y a une autorité judiciaire et donc les juges n’ont pas vraiment de comptes à rendre au peuple, n’étant pas élus et n’exerçant aucun pouvoir contrairement aux représentants du peuple qui exercent le pouvoir de légiférer comme celui de gouverner.
    Cette autorité judiciaire, ne faut-il pas qu’elle soit un peu plus exigeante envers elle-même.
    On a besoin de repenser profondément notre dispositif.
    Un sondage relatif à la place prise par les affaires dans la campagne électorale montre qu’il s’agit là d’une question extrêmement clivante.
    Il y a à trouver par la Justice un équilibre exigeant entre complaisance (du point de vue de la déférence envers les puissants) et intransigeance (du point de vue de la majesté des lois).
    Notion de la place juridictionnelle du parquet qui doit être affirmée. Lorsqu’il met, ou pas, en mouvement l’action publique, le procureur est déjà dans le juridictionnel.
    Quelle articulation entre le parquet et l’exécutif.
    Dans la foulée de l’affaire Cahuzac le parquet ne s’est-il pas senti les coudées un peu trop franches car les faits infractionnels ne sont pas du tout identiques. Le seul point de convergence est qu’un homme politique s’étant voué à la défense de la probité ne semble pas se l’être appliquée à lui-même.
    La carrière des magistrats du Parquet dépend des propositions de l’exécutif.
    On peut cependant s’inquiéter des libertés prises par le PNF avec la procédure et s’en formaliser au nom du droit.
    Si la Justice s’émancipe des procédures au nom de ce qu’elle croit être le juste et le bien, il y a à s’inquiéter légitimement pour le justiciable.
    L’opportunité des poursuites : faire naître ( j’ouvre une enquête que je conduis plus ou moins vite en fonction des OPJ à disposition) ou archiver (classement sans suite) une enquête représente un pouvoir très considérable.
    Question des limites démocratiques à la souveraineté populaire qui peut conduire les juges à une certaine intempérance lorsqu’ils s’identifient à l’humanité en créant un sentiment de toute-puissance, en particulier en ce qui concerne le Vatican judiciaire qu’est la Cour européenne des droits de l’homme.
    Il faut ré-articuler des pouvoirs qui s’exercent dans des temps différents.

  82. @ Robert | 19 mai 2017 à 21:58
    « Comme d’autres commentateurs, il me semble qu’il faille savoir être patient et ne pas se lancer dans de vaines conjectures sur la seule apparence de notre nouveau président de la République. »
    Totalement d’accord avec vous sur vos propos dont je ne cite que la conclusion ; la politique conduite par notre nouveau président, on ne la connaîtra bien évidemment qu’après le résultat des législatives, et rien ne garantit un raz-de-marée LREM.
    On ne peut à ce stade que constater plusieurs traits de sa personnalité, qui tendraient à accréditer chez lui un certain bonapartisme version XXIe siècle : intelligence pratique indéniable, autocratie et rouerie en politique, ambition européenne démesurée, sens aigu de la mise en scène, etc.
    Je note que les actuels membre de son gouvernement, probablement de transition, ne risquent pas de lui porter un quelconque ombrage : aucun poids lourds de la politique (un seul, Le Drian mais relégué de la Défense aux Affaires étrangères), des ralliés de la dernière heure et nombre de néophytes. De plus, quasi tous, même ceux issus de la société civile, proviennent ou sont passés par la technocratie et ont donc des cursus similaires au sien. Même de Gaulle qui avait une conception monarchique du pouvoir, n’hésitait pas à s’entourer de personnalités aux caractères affirmés et ayant de l’expérience.
    Le renouvellement de notre classe politique et sa non allégeance aux partis traditionnels, credo de notre nouveau Président, est bien réelle mais seulement au niveau des personnes. Il suffit pour s’en convaincre de consulter la liste des 521 investis par la REM : 75 % appartiennent aux couches intellectuelles supérieures (CSP +) et 15 % sont des chefs d’entreprise (majoritairement dans le secteur des nouvelles technologies). Seuls les noms changent par rapport à l’Assemblée nationale sortante, mais l’endogamie sociale demeure et est même renforcée !
    https://www.marianne.net/politique/portrait-robot-epluche-les-profils-de-la-france-linkedin-promue-par-macron-aux
    Je me demande si la solution à cette endogamie sociale très française ne serait pas la très iconoclaste proposition de certains : tirage au sort de la moitié, voire des deux tiers des députés ?
    « La dissuasion nucléaire restera-t-elle exclusivement du ressort des Armées françaises ? Ou M. Macron envisage-t-il d’étendre notre bouclier nucléaire aux autres pays européens avec droit de regard de certains sur son emploi ? Envisagerait-il de recréer une unité franco-allemande, prémices d’une armée européenne qui a jusqu’à ce jour échoué ? »
    Cette chimère est hélas à ne pas exclure, ce n’est pas une Sylvie Goulard qui risque de ne mettre même qu’un bémol à cela : totalement néophyte en matière de défense (jamais siégé dans aucune commission ad hoc) et en plus ultra européiste.
    Certes le pire n’est jamais certain et heureusement, mais je suis loin de partager la quasi-béatitude de notre hôte sur la future politique de notre nouveau Président. « Pourvou qu’ça doure », cela risque fort de ne se limiter qu’au seul prochain été !

  83. Michelle D-LEROY

    @ Lucile
    @ breizmabro
    Je suis assez d’accord avec vous sur l’ensemble de ce que vous dites.
    Le nouveau Président parle bien, présente bien, et, sans conteste, je maintiens qu’il est intelligent. Ca c’est la présentation, ensuite pour les mesures et leur application on verra. L’emballement général n’est pas le mien.
    Ce qui me dérange, ce n’est pas tant de payer plus, c’est surtout de me sentir juste dans la tranche qui paie toujours et encore. Depuis des décennies, les mêmes méthodes font qu’à vouloir l’égalité et la justice sociale on ne fait que de l’inégalité de traitement (tous âges confondus).
    J’espérais qu’un nouveau Président, plus moderne, moins ancré dans les veilles méthodes, changerait cette façon de faire, trop facile. Eh bien non apparemment, ce sera encore des limites de revenus sans progressivité qui seront appliquées.
    Et sur un autre sujet, vous avez raison de dire que la droite traditionnelle manque terriblement de leaders, même d’un seul qui décide d’afficher les valeurs de cette droite, moins européenne à tout prix, plus conservatrice sur les sujets sociétaux, sans être rétrograde. Une droite qui n’aurait pas peur de son Histoire et de ses traditions. Car c’est bien cela qui gêne, c’est de les voir courir derrière les socialistes depuis des années. Dommage car on peut quand même avoir des idées à imposer sans pour autant tomber dans l’excès.
    Bien à vous et bon week-end.

  84. Paul Duret

    Je suis assez sidéré par toutes les critiques, les suspicions, les remarques faites par les commentateurs de ce blog.
    Beaucoup crient avant d’avoir mal.
    Je propose de laisser travailler ce gouvernement et de s’en tenir aux résultats. Pour l’instant, je suis satisfait de la manière dont cela fonctionne et si vous lisez la presse étrangère, vous serez peut-être étonnés par ce qu’elle pense : c’est ce qui pouvait arriver de mieux à la France. Pourvou qu’ça doure !

  85. En plaisantant à peine, les citoyens éprouvent enfin cette délicieuse modestie qui les conduit à admettre qu’ils n’auraient pas pu être ministres à leur place et à les créditer d’une supériorité technique ou politique. Un sentiment auquel depuis des années on n’était plus habitué.
    C’est cela, oui, les gens qui ne sont pas ministres et en particulier pas de ces ministres contaminés par la gauche ne sont que des abrutis, incapables de penser et de voir la réalité en face, de tenir un raisonnement structuré et argumenté voire de faire preuve de simple bon sens.
    Selon la cheftaine des Armées Sylvie Goulard les renseignements dont disposent les pouvoirs publics « n’incitent pas à baisser la garde » face à la menace terroriste sur le territoire national.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/05/20/97001-20170520FILWWW00124-terrorisme-rien-n-incite-pas-a-baisser-la-garde-goulard.php
    Jusque-là ça va, le bœuf que je suis aurait été capable de dire la même chose.
    Mais bien que je sois complètement idiot – puisque non ministre – il m’arrive tout de même d’avoir de temps à autre quelques lueurs de lucidité, par exemple en cas d’inondation domestique, j’aurais le réflexe immédiat de fermer les robinets, au lieu de les ouvrir en grand.
    Or, c’est ni plus ni moins ce qu’ont fait depuis une quarantaine d’années tous les gouvernements précédents, truffés de ministres très intelligents comme chacun le sait, en ayant laissé entrer en France, à l’encontre du principe de précaution le plus élémentaire, des populations appartenant le plus souvent à une culture antagoniste de la nôtre sous tous les aspects, antagonisme susceptible de s’exprimer par la violence comme auraient pu l’expliquer des gens qui les ont fréquentées avant les indépendances, comme les administrateurs coloniaux.
    Nous n’allons pas citer ici la liste longue comme le bras des terroristes illustrant cet antagonisme violent, chacun peut la reconstituer.
    Par ailleurs, quand on prétend combattre le terrorisme, on ne fait pas son lit, comme l’aurait dit M. de La Palice.
    Or, c’est trop souvent ce qu’ont tendance à faire la plupart des ministres de l’Intérieur, qui en tant que ministres des Cultes sont totalement ignares en matière d’Islam, qui est tout de même le marqueur d’un grand nombre de leurs clients potentiels.
    Voir ici une partie des exploits inquiétants de M. Collomb en la matière :
    http://www.bvoltaire.fr/gerard-collomb-a-linterieur-islamistes-soulages/
    Monsieur Collomb ne ferme pas des mosquées salafistes, alors qu’en Tunisie – qui n’est pourtant pas un havre de modération – le gouvernement le fait énergiquement…
    En gros, M.Collomb se comporte, à l’instar de ses prédécesseurs, comme ces élus belges de Molenbeek qui, pour acheter la paix sociale, ont fait des risettes aux musulmans et leur ont accordé tout ce qu’ils voulaient  avec le résultat que ce quartier de Bruxelles est devenu un repaire de radicaux, dont des terroristes tristement célèbres.
    Et en cas d’attentat, ils seront les premiers à ne pas saisir le lien de cause à effet.
    Je suis désolé, mais bien des Français possédant un minimum de culture générale et connaissant l’Islam tel qu’il est réellement plutôt que celui expliqué sur les plateaux TV par de vrais prédicateurs déguisés en islamologues pour nous endormir en savent plus que certains ministres et auraient évité de commettre des bourdes lourdes de conséquences.

  86. Robert Marchenoir

    @sbriglia | 19 mai 2017 à 15:12
    Puisque vous avez la bonté de me demander mon avis sur Marion Maréchal Le Pen, je vous dirai qu’elle m’a l’air d’une personne normale, et que c’est plus que l’on peut en dire de 99 % des politiciens français. Aucune allusion de ma part à quelque slogan hollandien, naturellement.
    Non, c’est simplement quelqu’un qui a l’air de parler normalement, de penser normalement, avec qui on peut discuter normalement, et qui dit des choses souvent frappées au coin du bon sens.
    Notez bien que je mets la barre remarquablement bas en disant cela. Mais une telle fraîcheur tranche tellement sur le paysage ambiant qu’elle mérite d’être signalée. Je ne parle là ni de son âge ni de sa féminité. Elle aurait soixante ans que ce serait pareil.
    Après, je dirais que c’est un préalable pour considérer sérieusement ce qu’elle a à dire sur un plan politique. Si l’on regardait de près, on y trouverait certainement beaucoup à redire. Par exemple, bien qu’elle pense juste en étant à la fois plus conservatrice et plus libérale que la direction du Front national, elle fait preuve des mêmes errements quant à la soumission aux intérêts de la Russie. Elle a fait, elle aussi, ses petites visites à l’ambassade et ses petits voyages à Moscou, dûment exploités contre nous par tout ce que la propagande russe finance comme médias anti-français dans notre pays.
    Sa décision de se retirer de la vie politique est une bonne nouvelle. A la fois pour les raisons personnelles pour lesquelles elle a été prise, et pour les raisons politiques qui s’y ajoutent sans aucun doute. Jean-Marie Le Pen, gros boeuf comme d’habitude, n’y a rien compris en l’accusant carrément de désertion. Je suppose qu’elle reviendra un jour en politique. Cela lui aura alors évité de se brûler prématurément. Elle est bien jeune face aux attentes qui pèsent sur elle. Et puis elle évite ainsi de servir de symbole lors des déchirements qui attendent sans aucun doute le FN.
    Peut-être aussi cela lui mettra-t-il un peu de plomb dans la tête, et se rendra-t-elle compte que le poutinisme est une impasse, que Poutine se paye ouvertement la tête de ses soutiens occidentaux, et ne fait que les utiliser pour affaiblir leurs nations. Donald Trump l’a bien compris, lui, et en quelques semaines, encore.

  87. Surprenant contraste, Baroin, lourd manteau, coiffure de ringard, voix de vieux monocorde, poches sous les yeux – je l’ai aperçu en meeting -, décidément le jeune Emmanuel a mis une claque à toute cette classe politique appartenant au passé, non seulement sur les idées mais aussi sur le costume.

  88. @ Giuseppe | 20 mai 2017 à 12:47
    « Pour Achille et Claude, admirez la position de notre rugbyman, la position stratège du talonneur, en plus rugbyman ! »
    L’ancien président n’avait pas son pareil pour botter en touche. Il est vrai que cette tactique permet de se rapprocher des poteaux adverses.
    Malheureusement pour lui, après quelques mêlées confuses, il a été obligé de sortir avant la fin de la partie, remplacé par le jeune talonneur, un peu fluet, mais rapide comme l’éclair et qui a réussi dernièrement un magnifique essai entre les poteaux.
    @ Michelle D-LEROY | 19 mai 2017 à 16:29
    « Quant à Bruno Le Maire qui a claqué la porte au nez de Fillon, et qui court pour la bonne soupe chez Macron, je constate que la parole donnée n’a pas le même sens pour lui, selon les circonstances ! Je souhaite qu’il soit battu aux législatives. Comme M. Bilger, je pense à une chanson : « A la prochaine révolution, je retourne mon pantalon… » »
    BLM aurait soutenu FF que le résultat eût été le même. Ce dernier s’était lancé dans une fuite en avant suicidaire et ce faisant il a provoqué la défaite de son parti. C’est en tout cas le sentiment que n’hésitent pas à afficher certains ténors de LR.
    BLM n’est pas un petit fantassin qui suit les consignes données par une hiérarchie dont on ne sait plus très bien qui est le chef. Il mène sa route avec ses propres idées et le fait qu’il soit exclu de LR ne le traumatise nullement.
    François Baroin a dit dernièrement que BLM et Gérald Darmanin n’étaient pas une prise de guerre du parti LREM mais une prise d’otage. Manifestement les deux otages semblent très bien se satisfaire de leur sort. Sans doute sont-ils atteints du syndrome de Stockholm…
    Quant à la défaite aux législatives de BLM, ne vous faites pas trop d’illusions quand même. Il a beaucoup de soutiens dans sa circonscription qui préfèrent qu’il reste au gouvernement.
    Par contre concernant François Bayrou, c’est une autre histoire. Rien ne permet d’affirmer qu’il arrivera à se faire élire en juin prochain.
    Le MoDem est un parti fantôme sans colonne vertébrale. Vous connaissez dans votre coin des gens qui votent pour les candidats du MoDem ? Dans mon secteur je n’en connais pas un seul.

  89. @ Exilé | 20 mai 2017 à 21:07
    Désolé de vous faire remarquer que parler de combattre le terrorisme, c’est reprendre un élément de langage propre aux politiciens (gauche, droite, etc.) masquant ainsi leur veulerie et/ou leur ignorance.
    Le terrorisme n’est qu’un mode d’action parmi d’autres, ces derniers sont généralement bien plus sanglants et souvent guère plus discriminants : guerres classiques, asymétriques etc. On combat un ennemi et non pas un mode d’action aussi détestable soit-il, en conséquence on doit avoir le courage et l’honnêteté de nommer cet ennemi : en l’occurrence djihadisme (ou islam violent) et pseudo-Etat islamique. Mais aussi ne doit-on pas hésiter à dénoncer publiquement les Etats soutenant cet ennemi, même financièrement et/ou idéologiquement et prendre à leur encontre les mesures qui s’imposent.

  90. Catherine JACOB

    @ Giuseppe | 20 mai 2017 à 22:03
    « Baroin, lourd manteau, coiffure de ringard, voix de vieux monocorde, poches sous les yeux, décidément le jeune Emmanuel a mis une claque à toute cette classe politique appartenant au passé, non seulement sur les idées mais aussi sur le costume. »
    Entre Michèle Laroque et François Baroin, il n’y a que 5 ans de différence et non pas 24, et c’est François qui a trois enfants + un dans la famille recomposée qu’il forme avec la comédienne qui, elle, se contente de faire du théâtre… au théâtre !
    Quant à sa « voix de vieux monocorde », sans doute que quelqu’un qui a assisté à la mort d’une sœur renversée sous ses yeux par un chauffard, puis dont le père est décédé l’année suivante dans un accident d’avion (FB avait alors 22 ans), a peut-être bien le sens des responsabilités qui lui vient d’outre-tombe et n’est pas spécialement enclin à jouer au prophète inspiré à la mode nord-américaine.
    F.Baroin est un ancien condisciple et un proche de l’actuel ministre de l’Education nationale qui a un an de plus que lui.
    EM accuse Baroin de n’avoir qu’une constance dans la vie, la recherche de son intérêt personnel, mais ne serait-ce pas là l’hôpital se moquant de la charité !

  91. @breizmabro | 20 mai 2017 à 16:51
    Il faut croire que le clipo est formateur, Emmanuel est le seul à ce jour à avoir démonté avec clairvoyance la mécanique MLP, du coup je vais en offrir autour de moi plutôt que des jeux vidéo.

  92. Jean-Paul Ledun

    Eh ben ! Je ne regrette pas mon petit coup d’oeil du dimanche sur votre blog, cher Philippe !
    Que de mauvais perdants ! que de revanchards ! que d’aigris !
    EM n’est pas mon homme mais il est bien mon président.
    Ne peut-on pas lui laisser le temps de se retourner, d’agir, de mettre en musique, avant de le critiquer ?
    Pour moi les législatives seront l’étape essentielle. Elles diront le poids réel du bonhomme.
    Alors ensuite j’adhérerai… ou pas !
    Je retourne sur ma montagne.

  93. @Trekker
    Désolé de vous faire remarquer que parler de combattre le terrorisme, c’est reprendre un élément de langage propre aux politiciens (gauche, droite, etc.) masquant ainsi leur veulerie et/ou leur ignorance.
    Cher Trekker, merci de m’avoir repris car je suis tombé moi-même dans un travers que je suis le premier à dénoncer, ce faisant vous prêchez un convaincu.
    Disons-le et répétons-le, le « terrorisme » qui endeuille notre pays est une retombée de l’islamisme, qui lui-même repose sur l’islam.

  94. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 20 mai 2017 à 22:03
    Vous êtes dur avec Baroin.
    Pour poursuivre le parallèle avec l’Ovalie n’oubliez pas qu’il prend le capitanat d’une équipe qui vient de prendre une sérieuse raclée, à peine troisième alors qu’elle était supposée être la meilleure du championnat.
    Hier je l’ai vu solide, avec quelques hématomes certes, essayant de remonter le moral des équipiers avant la prochaine partie, celle des élections.
    Je le vois plutôt comme l’arrière de l’équipe, celui chargé de récupérer le ballon et de le remonter à l’avant. Nous avons de tas d’arrières qui savent très bien faire cela, il me paraît de ce calibre.
    Quant à notre nouveau demi d’ouverture, attendons de voir ce qu’il vaut quand nous connaîtrons, le 18 juin, comment seront composées les équipes adverses, insoumises et autres. Pour l’instant il se prend pour Jonny Wilkinson, mais en a-t-il le talent ? On peut en douter il n’en a en tout cas pas la modestie.
    Il n’est pas sûr que de son équipe, Philippe en demi de mêlée servi par une première ligne Bayrou, Le Drian en piliers et Hulot en talonneur qui, par nature, risque de talonner le gazon plus que le ballon, lui sortira beaucoup de ballon du pack actuel pour ses lignes arrières si peu expérimentées. Le Maire comme arrière n’est pas fiable, il risque de changer d’équipe en cours de match si celle d’en face se montre plus agressive.

  95. @ Michelle D-LEROY | 20 mai 2017 à 19:54
    Pour faire suite à votre remarque selon moi justifiée selon laquelle ce sont les classes moyennes qui subissent le plus durement les augmentations d’impôts, ce qui me dérange également, c’est de laisser gérer mes contributions directes et indirectes par des gens qui les dilapident ou s’en servent pour s’attirer les bonnes grâces d’une partie de l’électorat au détriment des autres. Ils ont endetté la France de façon imprévoyante, et nous font maintenant payer le loyer de la dette, dont nous savons qu’il risque de devenir intenable, sans qu’il existe des solutions pour y faire face. Ils n’en continuent pas moins à présenter des budgets plus ou moins falsifiés, qui ne font qu’augmenter le fardeau. Notre nouveau président n’a pas échappé à la règle des promesses électorales inconsidérées, on verra s’il se restreint une fois aux commandes. Je reconnais à Bayrou d’avoir toujours mis en garde les gouvernements successifs contre l’accumulation de la dette.
    Bon, mais s’il faut se réjouir et ne tirer aucune sonnette d’alarme sous peine de passer pour des déplaisants ou des aigris, écoutons donc le chant des sirènes, entonnons l’hymne à la joie et attendons en toute confiance – sinon dans la liesse – de voir ce qui va se passer, comme nous l’avons déjà fait il y a cinq ans.

  96. @Exilé | 21 mai 2017 à 11:25
    « Disons-le et répétons-le, le « terrorisme » qui endeuille notre pays est une retombée de l’islamisme, qui lui-même repose sur l’islam. »
    Lequel n’est qu’une variante tardive du monothéisme.

  97. L’analogie sportive est féconde, mais lorsque les enfants des spectateurs à l’extérieur du stade s’entretuent, ne serait-il pas temps de constituer avec les meilleurs l’équipe de France ?
    En football, par exemple, on pourrait rappeler Benzema, Karim de son prénom. Ça pourrait rimer avec pardon,
    ou avec rédemption.
    Allez Macron,
    on n’oublie ni Fillon,
    ni Mélenchon !
    Et j’oubliais, non, pas lui, il est trop c..
    Si, allez, Philippon,
    Et puis aussi, tant qu’on y est, la belle Marion.
    Ah, les fripons…

  98. @Claude Luçon | 21 mai 2017 à 11:53
    « Pour poursuivre le parallèle avec l’Ovalie n’oubliez pas qu’il prend le capitanat d’une équipe qui vient de prendre une sérieuse raclée, à peine troisième alors qu’elle était supposée être la meilleure du championnat. »
    Je ne vois pas en Baroin le futur, cinq ans plus tard, je ne vois plus les Geoffroy et autres, écartés sans doute, il semble que la machine soit grippée, il faut se projeter à cinq longues années, et faire pénitence.
    Avez-vous vu Larcher, croyez-vous qu’il puisse tenir la distance, qu’il donne l’image du renouveau athlétique, et entraîné ? Ils ont besoin de chevaux de course, pas des engraissés de mandats et repus de dorures, ils ont le c** dans la graisse comme dirait mon voisin.
    Macron a choisi cet esprit parce qu’il a vu que tout s’est bousculé depuis peu, il lui fallait la compétence jeune et musculeuse, comme Chaban-Delmas qui disait aux journalistes qu’il sortait de table en ayant encore faim, pas comme eux, alors que ces derniers pensaient se moquer de lui.
    L’IMC de notre Président du Sénat ferait frémir n’importe quel capitaine d’équipe pour aller conquérir la victoire, c’est ainsi, il faut courir vite et fort, Macron construit son équipe, il n’a pas tout fait, il la modifiera au fur et à mesure, l’esprit est là.
    Pendant que le PS vivait à la Lanterne, le petit Emmanuel comptait les points, il a bien vu tout cela à l’ombre d’un Jouyet dont on ne sait plus de quelle couleur il est, tellement il s’est repeint de fois.
    Sacré ouvrage pour une droite à reconstruire, des fondations au plafond et une gauche sur sable mouvants.

  99. @Paul Duret
    Beaucoup crient avant d’avoir mal.
    Quand les veaux voient le sacrificateur affûter ses couteaux, ils meuglent.
    Ils sont parfois plus intelligents et plus intuitifs que nous, les veaux.
    Quand les Français avisés voient Collomb nommé à l’Intérieur, compte tenu de ce qu’ils savent de son passé et de ses fréquentations inquiétantes, ils disent : « attention danger ».
    Pour ne prendre qu’un exemple parmi d’autres.

  100. @ Claude Luçon
    Sur le délestage de 1,7 % des retraites
    Je comprends et j’approuve votre indignation sur cette mesure, concoctée par des énarques, dont la seule gloire pour intégrer leur école a été d’apprendre par cœur des arrêts du Conseil d’Etat, alors que vous et moi parcourions le bush entre Lagos et Lokoja.
    Alors que ces messieurs apprenaient comment ne pas répondre aux questions, on affrontait, à peine sortis de la torpeur tumultueuse de Murtala-Muhammed Airport, les roadblocks nocturnes de la police, contents de leur échapper avec quelques dash et de n’être pas tombés dans une embuscade de thiefs-thiefs ayant emprunté les uniformes de leurs cousins policiers.
    Oui, cher Claude, on ne mérite vraiment pas un abattement sur notre retraite, nous les baroudeurs de l’export du siècle d’avant, derniers aventuriers, sans mails, sans iPhone, sans fax, on a quand même fait de belles choses.
    Amicalement
    Un ancien du Nigeria (et d’ailleurs)

  101. Noblejoué

    @ Clafoutis
    Ah, le monothéisme ! Grand malheur. J’ai improvisé quelques vers sur la chose ici.
    @ Aliocha
    Votre manie des poèmes m’en a fait commettre un qui ne va pas vous plaire :
    Le monothéisme, passion triste,
    Restreint le divin à l’un.
    Dans la violence, il insiste,
    Chacun tirant à soi le divin.
    Qui nous délivrera du monothéisme ?
    Personne, car il migre bien.
    Partout, jusque chez les hindouistes,
    Il a du fanatisme décuplé le venin.
    Que vaut la morale monothéiste ?
    Rien, moins que rien, car elle a interdit
    L’action désintéressée et l’amour de la vie
    Qui nous délivrera du monothéisme ?
    Le monothéisme, passion triste,
    Des victimes se veut le paraclet,
    Mais en allonge la liste,
    Faillite toujours niée.
    Les Japonais savent cuisiner le fugu,
    Mais personne, jamais, du monothéisme,
    ne saura extraire ce qui rend fou,
    passion totalisante créatrice de schismes.
    Et d’ailleurs pourquoi essayer ?
    Se défendre des monothéistes,
    Ou défendre les monothéistes,
    Impossible à concilier.
    Car le monothéiste est ainsi fait,
    Qu’il persécute son prochain.
    Et que si les siens sont victimes,
    pour eux, il ne fera guère de rimes.
    Dans la rue, il ne bramera pas bien,
    Pour son prochain.
    Mais contre le mariage gay,
    Sera outré.
    Le monothéiste est, ainsi, déloyal,
    Et agressif, en somme, régressif.
    Faible avec les forts, quel idéal,
    Et pourchassant les gens festifs.
    Car le monothéisme est une passion triste,
    Ecrasant les humains sous un dieu possessif,
    Et pour tout incroyant, répulsif.
    Le monothéisme est une passion triste.

  102. Claude Luçon

    @ Claggart | 21 mai 2017 à 17:55
    Plagiant Clint Eastwood je répondrai : « You made my day ! ».
    Trouver ici un autre vieux baroudeur est un plaisir.
    Il va falloir que nous nous rencontrions pour chanter ensemble « Agege Motor Road » écrite par Jean Mauzac en 1983 lorsque, comme vous, il était resté coincé dans le trafic entre Murtala-Muhammed Airport et Lagos.
    Oui j’ai vécu tout cela aussi et pourtant j’ai aimé le Nigeria et les Nigérians, bien que je sois sorti, dans Lagos, trois fois de ma Peugeot un pistolet sur la tempe. Vous le savez sans doute, les voleurs nigérians préféraient les voitures en marche plutôt que de se compliquer la vie en les volant lorsqu’elles étaient parquées.
    Il faudra que nous posions la question à notre nouveau président qui a fait un stage lors de ses études à l’ENA à notre Ambassade, probablement à Abuja, elle était encore à Lagos de mon temps.
    Je partage entièrement ce que vous venez de m’écrire.
    Très cordialement.

  103. Patrice Charoulet

    @Catherine JACOB 20 mai 18h23.
    Vous me remerciez d’un lien qui renvoyait à l’émission « Répliques » du cher Alain Finkielkraut. Je remercie, moi, notre chère modératrice-correctrice.
    Très vieux, venu très tard à l’ordi, je ne sais pas mettre un lien comme il sied. Pascale Bilger a su le faire à ma place.
    Je vous remercie d’avoir noté les phrases-clés de cette émission, de François Falletti, Antoine Garapon et Finkielkraut lui-même. Quel sérieux, quelle application, quel discernement ! Que de temps consacré aux lecteurs de ce blog ! J’espère qu’ils vous en seront reconnaissants.
    Je suis, à mon humble niveau, de la même famille que vous. Je ne lis que la plume à la main. J’écoute la plupart des débats à la radio comme à la télé la plume à la main. Faisant la même chose dans les cafés où je vais et où je lis, armé d’un cahier et d’un stylo, un de mes amis m’a surnommé « Le scribe ».
    Cela ne suffit certes pas, mais je crois, Madame, que cela ne nous empêche nullement, ni vous ni moi, de… penser.

  104. Vous parlez, Noblejoué, de votre perception du divin dans sa définition intégriste, la mienne vous laisse libre de refuser sa liberté.
    Chacun ses convictions,
    Rapatapon !

  105. @Noblejoué
    Le monothéisme est une passion triste.
    En caricaturant le monothéisme – qui recouvre tout et n’importe quoi, le pire et le meilleur – vous ne démontrez rien du tout.
    C’est un peu comme si vous disiez : « les champignons sont dangereux », sans faire le tri.
    Renseignez-vous sur le polythéisme et sur l’athéisme, vous verrez que ce n’est pas joli-joli…
    Et vous semblez oublier que c’est quand même au meilleur de ces monothéismes que vous devez probablement, de façon directe et indirecte, le fait d’être en vie, dans une civilisation qui vous permet de pouvoir écrire votre prose.

  106. Noblejoué

    @ Exilé
    « En caricaturant le monothéisme – qui recouvre tout et n’importe quoi, le pire et le meilleur – vous ne démontrez rien du tout. C’est un peu comme si vous disiez : « les champignons sont dangereux », sans faire le tri. »
    Le monothéisme est dangereux car les monothéistes ont restreint le divin à un dieu qu’ils se disputent. A une vérité qu’ils doivent imposer aux autres. Attitude qui a été imitée par les polythéistes hindouistes, imitée par les idéologies, imitée donc par ce qui existait avant eux et par ce qui leur survivra peut-être.
    Ce n’est donc pas pour rien que je dis qu’on n’en sera jamais délivré… Que la croyance ou non en un dieu unique perdure ou pas, la croyance en un monopole de vérité à se disputer et à imposer est destinée à se poursuivre, comme un virus qui mutera, encore et encore, et ne cessera jamais de nous rendre malade.
    Que veut dire le « meilleur » ? Le meilleur, c’est la règle d’or, ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’il vous fasse. Mais cela n’est pas une caractéristique propre au monothéisme.
    « Renseignez-vous sur le polythéisme et sur l’athéisme, vous verrez que ce n’est pas joli-joli… »
    Connaissez-vous le moindre mal ? Le polythéisme était sacrificiel, certes, avec à l’origine sacrifice humain dans l’ancien monde, remplacé par des victimes animales, et dans le nouveau, toujours avec victimes humaines car sans animaux assez prestigieux pour la substitution.
    Certes ! Mais plus on a conscience du bouc émissaire, plus on fait de victimes, les chasses aux sorcières ont fait un nombre impressionnant de victimes. On pourra dire : prix à payer pour qu’on n’en fasse plus un jour. Je n’y crois pas, mais disons que la tentative est noble, au moins.
    Mais les guerres de religion ? Inévitables chez les monothéistes, les pauvres n’ont pas de dieux à s’échanger mais un dieu avec théologie à imposer aux autres. Raréfaction des ressources + montée des exigences = montée de la violence.
    Cette montée de la violence est, comme je l’ai expliqué plus haut, destinée à croître et à survivre au monothéisme. Il a, d’abord, infecté le polythéisme survivant. L’hindouisme mais pas seulement.
    Passons au cas de l’athéisme. Remarque liminaire : comme le croyant, l’athée s’imagine savoir ce qu’il ne sait pas. Le croyant « sait » qu’il y a un ou des dieux avec une théologie subséquente ? L’athée « sait » qu’il n’y a pas de divinité avec des arguments qui ne valent pas mieux… L’athée est souvent aussi intolérant que le monothéiste dont il est issu, et a souvent abandonné une foi chrétienne pour une foi révolutionnaire, notre révolution, la soviétique, où il montre le même esprit aggravé de ressentiment contre ce qui l’a précédé, comme trop de révolutionnaires. Esprit monothéiste + ressentiment = aggravation de la violence.
    « Et vous semblez oublier que c’est quand même au meilleur de ces monothéismes que vous devez probablement, de façon directe et indirecte, le fait d’être en vie, dans une civilisation qui vous permet de pouvoir écrire votre prose. »
    Le meilleur des monothéisme ? Vous le demanderez aux juifs que vous croiserez au paradis, si votre happy end n’est pas fiction consolante. Je gage qu’ils traiteraient les chrétiens d’usurpateurs et de persécuteurs. N’oubliez pas que les juifs n’ont pas besoin des chrétiens pour leur foi, et que les chrétiens ont, eux, besoin des juifs pour elle… Je ne sais pas qui est « meilleur », mais je vois bien les rapports de force. Juifs-chrétiens : infériorité en légitimité des chrétiens face aux juifs mais supériorité numérique et de pouvoir = les rabaisser par ressentiment.
    Vous me faites rire de me taxer d’ingratitude quand votre version du monothéisme se caractérise par une ingratitude originelle de la religion dont vous êtes issu !
    Cependant, je concède que les musulmans sont encore pires. Forcément, ils dérivent et des juifs, et des chrétiens. Une encore moindre sécurité les rend plus agressifs. Tout cela pouvait se masquer quand l’islam était conquérant, dans la mesure où des dhimmis, des soumis ne peuvent être des concurrents… Mais dans un monde où les Juifs ont reconquis Israël et où l’Occident a la dominance, le refoulé revient, forcément.
    Bon, expliquons comment il se fait que nous ayons la liberté de conscience en Occident.
    Jamais, malgré bien des efforts, on n’a oublié la liberté des Grecs et des Romains, à qui on doit la science, le droit… Donc, la graine était semée. Comment a-t-elle germé ?
    Vous oubliez que si le monothéiste passe son temps a essayer de contraindre son prochain, son prochain aussi essaie de le contraindre. Et alors ? Les catholiques et les protestants, eux-mêmes divisés, ô combien malgré eux, ont dû cohabiter.
    Un équilibre des pouvoirs les obligeant à tolérer des opinions théologiques diverses, les chrétiens, voire, finalement, tout le monde.
    Mais ce n’est que l’effet d’un équilibre des pouvoirs. Précaire. Rien de profond.
    Qu’un monothéisme sans cet héritage, l’islam, devienne trop puissant, ou que les chrétiens, et d’ailleurs, les juifs, à présent majoritaires dans un Etat qui est le leur, le répudient à présent qu’ils ont assez de pouvoir pour persécuter les autres, et vous vous étonnerez sans doute. Pas moi.
    Comment voulez-vous empêcher les monothéistes de nuire ? Seule une minorité a conscience de sa dangerosité. Il est assez dur d’éviter le mal en se surveillant ! Or, ils ne le font même pas.
    La question de savoir s’ils sont pécheurs ou pas ne me regarde pas, c’est entre eux et leur dieu supposé. Celle de leur dangerosité, de leur absence de lucidité sur cette question et d’ailleurs pas mal d’autres, si.

  107. @Noblejoué
    Extraits de « Brève apologie pour un moment catholique » de Jean-Luc Marion (Grasset)
    La laïcité, œuvre judéo-chrétienne
    « On ne peut invoquer en incantation le concept de laïcité – s’il y en a un et s’il admet un sens univoque, ce qui ne va pas de soi – sans en reconnaître l’origine théologique, l’origine chrétienne de la séparation. L’ériger, par un abus de déformations et d’imprécisions, en une machine de guerre contre cette vision chrétienne de la société non seulement relève de l’imposture, mais révèle une incohérence irrecevable. Et si l’on croit pouvoir éviter le paradoxe du concept, on ne peut guère échapper à une question de fait, elle aussi patente : où et dans quels pays trouve-t-on aujourd’hui réellement instaurée la séparation ? Dans quelles régions du monde a-t-on le droit réel d’une part de changer de religion, de n’en avoir pas, de choisir celle que l’on veut, et d’autre part de ne pas considérer le chef d’État (ou celui qui en tient lieu) comme investi d’un pouvoir non seulement politique, légal, mais spirituel et inconditionnel ? La réponse n’a rien de mystérieux : la séparation ne s’instaure ou ne peut guère s’instaurer que dans les pays qui ont été christianisés d’une manière ou d’une autre, qui ont été atteints par la révélation judéo-chrétienne. Et c’est d’ailleurs aussi sans surprise dans ces mêmes pays que l’incroyance individuelle peut devenir une attitude acceptée, tolérée, voire encouragée, précisément parce qu’on y sait ce que l’on quitte et que l’on assume. Dans tous les autres pays, même l’athéisme personnel devient impensable et impraticable, sinon dans la clandestinité et la marginalité. Voilà le fait. Je ne vois pas actuellement d’exception significative à ce paradoxe. »
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/jean-luc-marion-nous-entrons-dans-un-moment-catholique-21-05-2017-2129120_1913.php#xtmc=marion&xtnp=1&xtcr=3
    Donc, cher Noblejoué, c’est grâce à ce que vous dénoncez, que vous pouvez le dénoncer. Vous devriez relire « Mensonge romantique ou vérité romanesque » qui ne parle pas de théologie mais de littérature, donc de relations humaines et de désir mimétique, cela vous permettrait de ne pas confondre les institutions cléricales avec le message qu’elles portent :
    « À ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples, à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jean 13, 35)

  108. Patrice Charoulet

    En province, on me donne deux feuilles, dans la rue. Je les accepte. Rentré chez moi, je les regarde.
    L’une montre la photo du candidat (inconnu) et de sa suppléante (inconnue) de LREM, sans le moindre programme.
    « En même temps » (citation) on me gratifie d’un document beaucoup plus étoffé, avec la photo de Macron, et son programme.
    Le FN faisait ça aussi.

  109. @Noblejoué
    https://www.youtube.com/watch?v=ypbwylKLGEA
    Notre controverse, qui nous rassemble plus qu’elle ne nous sépare, est extraordinairement formulée à 1:10 de cette vidéo passionnante. La question que pose Girard sur la différence entre théologie et anthropologie est fondamentale. Les hommes ont des religions parce que violents. Le biblique nie la culpabilité du dieu et renvoie les hommes à leur propre violence.

  110. Noblejoué

    @ Aliocha
    Les chrétiens ont l’habitude de se parer des plumes du paon : prenant le monothéisme juif et son aime ton prochain comme toi-même, et le respect de la liberté de conscience romain – pas difficile à accorder : la religion romaine est ritualiste.
    Ce qu’elle préserve, c’est l’ordre public religieux contre les perturbateurs, les supertitieux :
    https://www.college-de-france.fr/media/john-scheid/UPL6106246951985024036_scheid.pdf
    Je veux bien accorder que les chrétiens sont allés plus loin que les Romains en finissant par accorder toute liberté aux gens, mais pourquoi, bonté d’âme ?
    Comme je l’ai dit, parce que les chrétiens ont été obligé de se tolérer les uns les autres après de sanglantes disputes théologiques qui auraient confirmé, à juste titre, aux pieux Romains qu’ils n’étaient qu’une bande de dangereux superstitieux !
    Donc pourquoi et à quel prix les chrétiens sont allés un peu plus loin… Pas de quoi se vanter.
    Et je ne fais pas de la laïcité une machine de guerre contre les chrétiens ou autres satanées religions d’ailleurs, je ne demande pas aux religions de disparaître comme par enchantement. Ce n’est pas tel ou tel empiétement le problème, quoique un pas après l’autre, on puisse bien finir submergé par les religions, le problème, c’est que la religion monothéiste, et les idéologies issues d’elle, sont totalisantes, toujours, et de ce fait, toujours dans la tendance à aller vers la dérive totalitaire.
    Il ne s’agit pas de quelques intégristes, les autres croyants étant purs, il s’agit d’une tendance de tous les monothéistes et assimilés, faisant qu’une part significative d’eux débordent, plus ou moins et plus ou moins violemment, sur les autres.
    Certains militent contre le mariage pour tous, d’autres commettent des attentats, ce n’est pas la même chose, mais il y a un continuum de l’un à l’autre. Toujours à se proclamer victimes, ils infériorisent ou tuent des gens, faisant de vraies victimes.
    Un continuum. Avant, je croyais qu’il y avait des gens normaux et des pervers. Maintenant, sans dire que tout le monde est pareil, je remarque un continuum.
    Ce n’est pas ma faute si le monothéisme est un facilitateur et aggraveur de perversion religieuse si ses ambitions sont hautes. Je n’aurais jamais cru que vous ne soyez pas au courant… Quelqu’un a dit, allez savoir qui, que les chrétiens qui ne sont pas des saints sont des cochons. Sans doute exagéré, mais entre le monothéisme poussant à plier les autres, à la totalité et totalement, le souci des victimes qui fait que moins on y croit, plus on en fait, le comique puritanisme qui salit et obsédé par le sexe, et sans doute un raton laveur, il y a beaucoup, beaucoup de choses qui poussent à la faute.
    Non, ce que je reproche aux monothéistes, à tous, c’est d’avoir aggravé le fanatisme religieux : diminuer la liberté, religieuse et autre, dans le même mouvement, pourquoi se priver ? Bien longtemps.
    Et je dis que c’est dans l’DN monothéiste, si vous voulez bien me relire. Que cela a migré dans le polythéisme, et s’est encore aggravé en idéologie.
    Vous me direz que Jésus a dit de rendre à César… Il a aussi dit de ne pas scandaliser les enfants, mais est-ce ma faute ? Les chrétiens n’obéissent pas à leur christ, ils se tolèrent les uns les autres par épuisement après les guerres, ils commencent à réprimer la pédophilie chez eux à force de scandales qui les discréditent dans le public.
    Ce n’est pas de ma faute si les chrétiens ne sont pas chrétiens mais pauliniens ou augustiniens, toujours à rajouter des interdits, à condamner les gens, à se réjouir qu’il y ait une « masse de perdition » en enfer, enfer d’ailleurs proclamé par Jésus, ce qui m’amuse, car le dieu qui dit de pardonner et ne le fera pas de ses créatures ne me paraît pas sérieux. Reste l’hypothèse que cela ait été rajouté par des chrétiens vengeurs, comme la malédiction aux pharisiens… Enfin, ce serait mon problème si je croyais un tant soit peu à tout ça, là, mon problème, c’est d’empêcher les monothéistes de nuire.
    C’est intéressant, c’est utile et c’est un exercice.
    Un exercice pour quoi ? Comprendre mieux la manie totalisante, c’est urgent.
    Il faut discréditer l’idée de gouvernement mondial, probablement issue du monothéisme, toujours l’un qui sauve, tu parles ! Et un précédent historique. Quel innocent païen aurait pu imaginer Inquisition et totalitarisme ? Mais le monothéisme a vraiment submergé notre pauvre monde. Alors, il n’est pas impossible que la manie totalisante pousse à un gouvernement mondial.
    Un malheur auprès duquel le monothéisme est une partie de campagne ! Pourquoi ? Gouvernement égale possibilité de tyrannie, mondial, impossibilité de la déraciner. Donc prévenons le mal qui ne pourra jamais être guéri. Le mal qui inspire le mal est à étudier pour alerter sur le pire.

  111. Vous êtes comme GG, Noblejoué, vous parlez des chrétiens, ou des églises, je vous parle de l’amour du prochain.
    Matthieu 23.23. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau.
    C’est drôle que vous parliez de la malédiction aux pharisiens, on dirait du Noblejoué dénonçant les hypocrisies monothéistes.

  112. Noblejoué

    @ Aliocha
    « Vous êtes comme GG, Noblejoué, vous parlez des chrétiens, ou des églises, je vous parle de l’amour du prochain. »
    Vous êtes comme bien des moralisateurs ne parvenant pas à démontrer vos dires, vous attaquez la personne. En l’occurence, amalgame avec une autre.
    Je ne dis pas que les chrétiens – ou christianisés – soient coupables de tout mais alerte sur les dangers du monothéisme, danger que vous ne voulez pas voir en l’expulsant sur les intégristes, vos boucs émissaires.
    Vous vous vengez sur moi des piètres réalisations des vôtres. Je n’ai jamais nié leurs tentatives, vous niez leurs échecs, c’est vous qui êtes un double de GG qui nie les tentatives mais montre les échecs, sans avouer ceux des non chrétiens.
    Ai-je pour ma part nié les victimes des polythéistes, masqué mes divergences avec les miens – les miens et mes divergences avec, vous ne méritez, à la reflexion, pas de les connaître.
    « L’amour du prochain » comme dérobade, c’est beau, comme masque pour m’attaquer, épée et bouclier ! Le rêve pris pour l’accomplissement, la promesse pour le fait. Je comprends pourquoi tant de gens ne se donnent pas la peine de tenir leurs propos : il suffit de dire pour faire, la parole magique. Pourquoi pas ? La confession est aussi magique, mais en sens inverse, on dit qu’on regrette le passé, et ça l’efface.
    Totale irresponsabilité.
    « Notre controverse, qui nous rassemble plus qu’elle ne nous sépare » Aliocha 23 mai 2017 à 12:05
    Je me méfie des gens « fraternels », cher ceci et cher cela, nous sommes proches, blablabla, ils vous attaquent dès qu’ils le peuvent. Si on ne convainc pas par des arguments ou du suave, on attaque amalgame, à GG, aux malédictions contre les pharisiens, et bientôt comme d’autres du blog qui en ont à tel ou tel, vous supputerez sur ma vie.
    Tout, tout plutôt que de débattre sur le sujet et éviter les périls du monde dont vous ne tenez aucun compte, mais seulement de la pose de belle âme. Mais c’est doublement une pose : on n’est pas une belle âme quand on se moque de ce qui arrivera aux autres et qu’on frappe le messager à cause du message.
    J’ai eu tort de tabler sur l’honnêteté intellectuelle d’un de mes interlocuteurs… Je ne vois donc pas l’intérêt de poursuivre un débat qui n’en est plus un.

  113. Bien, vous voilà scandalisé.
    Ça devait arriver, et ça n’a pour ma part que peu d’importance.
    Mais vous n’avez toujours pas entendu, et me prenez pour qui je ne suis pas. Je n’ai jamais vu une controverse comme une attaque, et n’aurais pas cru que vous comparer à l’auguste Gaspary vous mette dans un tel état. Voilà, s’il nous lit, qui le fera bien rire.
    Je pourrais, point par point, répondre à votre longue diatribe, mais je n’ose, de peur d’encore plus vous irriter, et espère qu’à l’avenir vous puissiez avec plus de distance supporter la contradiction.
    Croyez néanmoins que je n’ai jamais eu dessein de vous blesser, et que j’en suis fort marri.
    Sincèrement.

  114. Noblejoué

    @Aliocha
    « Bien, vous voilà scandalisé.
    Ça devait arriver, et ça n’a pour ma part que peu d’importance. »
    Je m’en doute : qui nuit à autrui ne se nuit pas et n’en souffre donc pas.
    « Mais vous n’avez toujours pas entendu, et me prenez pour qui je ne suis pas. Je n’ai jamais vu une controverse comme une attaque, et n’aurais pas cru que vous comparer à l’auguste Gaspary vous mette dans un tel état »
    « …me prenez pour ce que je ne suis pas. »
    Que les lecteurs en jugent. Enfin, vu que vous êtes monothéiste et bien d’autres aussi, vous pouvez tout vous permettre contre moi sans problème sauf si les gens, pourtant, on ne sait jamais, lisaient sans préjugé.
    « L’auguste Gaspary ». Vous vous moquez de lui et croyez que me comparer à lui ne serait pas une insulte. A défaut d’autre chose, on peut espérer qu’un lecteur verra ça, au moins.
    « Voilà, s’il nous lit, qui le fera bien rire. »
    Ne vous défaussez pas sur lui. C’est vous qui m’avez attaqué, c’est vous le problème en l’occurrence. Enfin, vous défausser est une habitude, sur les extrémistes religieux des méfaits des religions, sur moi des incapacités des vôtres.
    Se défausser : le réflexe de l’irresponsable.
    « Je pourrais, point par point, répondre à votre longue diatribe »
    Le religieux peut tout mais n’arrive jamais à rien, curieux, non ?
    « …mais je n’ose, de peur d’encore plus vous irriter »
    Vous ne savez pas que dire à quelqu’un de se calmer l’énerve, ou c’est de la provocation ? Je penche pour la seconde solution.
    Et donc, soi-disant vous apaisez en provoquant, c’est bien religieux, je frappe en prenant un air innocent : répugnant.
    « …et espère qu’à l’avenir vous puissiez avec plus de distance supporter la contradiction. »
    Je rêve ou quelqu’un qui m’a attaqué injustement se permet de me faire de la morale ?
    Il est bien évident que je n’en accepte pas de gens dans leur tort.
    « Croyez néanmoins que je n’ai jamais eu dessein de vous blesser, et que j’en suis fort marri.
    Sincèrement »
    Je ne sais pas si vous me ou vous mentez et cela ne me concerne pas. Mais vous déplacez le problème qui n’est pas de savoir si vous m’avez blessé ou non mais de la justice ou non de votre attitude que j’estime des plus iniques.
    Nuire à quelqu’un puis faire mine de le plaindre est redoubler d’injustice, c’est comme blesser puis infecter une plaie. Sachez que je préférerais qu’on m’achève que rien devoir à un agresseur, lui qui me doit tout tandis qu’il ne mérite que mon mépris.

  115. « Je suis donc bien coupable, Alceste, à votre compte… »
    Vous vous déchaînez, Noblejoué, et me mettez plus bas que terre. Et pourquoi ? Vous ne supportez pas la contradiction et la prenez pour persécution intellectuellement malhonnête.
    Je reste néanmoins persuadé qu’il a fallu, pour que vous m’ayez si mal compris, que je me sois mal exprimé, je ne vous en veux donc pas de vos débordements, et maintiens que, comme GG, vous jetez l’enfant Jésus avec l’eau du bain des discriminations cléricales.

  116. Noblejoué

    @ Aliocha
    « …maintiens que, comme GG, vous jetez l’enfant Jésus »
    Quel monde : on dit de ne pas amalgamer musulmans et islamistes et vous m’amalgamez à GG. Me voilà plus bas que terre. Je ne vous y mets donc que parce que vous avez commencé à le faire avant même cette intéressante citation.
    Intéressante aussi à un autre titre. Vous ne pensez qu’à votre paroisse : le christianisme comme s’il n’y avait pas deux autres formes d’abrahamisme ! Et puis, vous mélangez tout : je ne rejette pas le message anti-sacrificiel judéo-chrétien mais je dis, et nul ne peut le nier, que le monothéisme incline à l’intolérance. Vous ne me ferez pas avaler le monothéisme sous prétexte de défense des victimes plus que d’autres croire qu’il n’y en a pas sous prétexte du danger de l’abrahamisme.
    Et autre chose encore : arrêtez de tout mettre sur le dos des intégristes, des prêtres… De qui la prochaine fois ? Tous les monothéistes sont poussés à l’intolérance, c’est le texte qui veut ça, un dieu unique et tout-puissant + une vérité à diffuser = obéissance à un dogme qu’on impose.
    Pour le dire simple, à un point que vous puissiez comprendre : je ne condamne pas les monothéistes mais le monothéisme. C’est une foi et une structure, dogme et Eglise qui poussent à la faute. On ne condamne pas les gens qui portent un virus, porteur sain ou non, mais le virus… Je veux dire qu’on s’en méfie : étant pour la liberté d’opinion, je n’interdirai jamais rien. Et de toute manière, c’est trop tard, le virus monothéiste a pollué le polythéisme comme on le voit bien dans l’hindouisme, et a muté en totalitarisme.
    Le virus est partout, mais surtout chez les monothéistes pour la bonne raison qu’ils en ont la forme originelle et principale… Il me semble qu’ils pourraient se surveiller, c’est la moindre des choses… Comme ils ne le font pas, je le leur rappelle.
    Vous nous balancez mille et un poèmes des autres ou de votre cru sur le danger réel de faire des victimes et du mysticisme autosatisfait des plus comiques, à force… Vous qui dites aux autres de se surveiller, surveillez-vous vous-même. Les problèmes des monothéistes, c’est un esprit qui n’est pas réductible aux intégristes ou aux prêtres, mais est beaucoup plus profond, c’est l’intolérance intrinsèque du monothéisme… Evidemment, vous pouvez le rejeter en pointant les intégristes, les prêtres, ou en m’attaquant, mais c’est ainsi.
    Vous avez la même attitude qu’un prêtre païen si je lui parlais du risque de faire des boucs émissaires. Peut-être ferait-il mine de ne pas comprendre ? Ou il dirait que lui, jamais, jamais, mais les autres, les autres polythéismes, si.
    Vous êtes pitoyable. Ce prêtre n’aurait pas les connaissances de notre époque. Et il ne passerait pas son temps à faire de la morale pour ne pas entendre celle qui ne l’avantage pas tout en se réclamant du dialogue.
    J’accepte toujours la contradiction si elle est honnête intellectuellement et si on ne m’attaque pas.
    Dans le cas contraire, il est vrai que je mets les gens plus bas que terre, et ce n’est que justice.

  117. @Noblejoué
    Vous avez raison, c’est pas vous, c’est moi.
    Vous m’excuserez, je n’ai lu que vos premières lignes, et ne peux plus même envisager le fatras nombriliste de vos interminables justifications. Je vous le promets, je ne vous mettrai plus à frire dans la poêle de ma contradiction.
    « La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine : elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix. »
    C.Bobin, Le Très-Bas.
    « Le christianisme, c’est l’incroyance. »
    R.Girard, Clausewitz
    Bonne dégustation.

  118. Noblejoué

    @ Aliocha
    « …fatras nombriliste de vos interminables justifications ».
    Je parlais d’un sujet, vous m’avez attaqué, et j’ai dû m’abaisser à présenter une plaidoirie, un fatras, pour vous, je le conçois.
    Il ne suffit pas de faire des citations, il faut qu’elles soient pertinentes dans la discussion…
    Je n’allais pas dire amen à vos injustices pour avoir le privilège de continuer un débat que vous avez fait déraper ! Je ne suis pas comme vous, je ne promets rien, parce que je ne veux pas risquer de ne pas tenir.
    Mais vous auriez dû en rester là, voire, on peut rêver, vous excuser depuis longtemps !

  119. Ne vous ayant jamais interpellé, je n’ai fait que répondre à vos sollicitations. Vos fragilités dont je ne suis pas responsable prennent mon désaccord fondamental pour une attaque personnelle, ce qui n’est pas le cas, ne comptez plus sur moi pour jouer noblement l’étrange fruit suspendu à l’arbre de vos délires déguisés en justice.
    Un dernier conseil : lisez sérieusement René Girard, il peut s’avérer dangereux de n’en retenir que ce qui sert votre syndrome, l’exemple de vos anathèmes en est la preuve édifiante.
    « Les pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, 35et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver: 36Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? 37Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38C’est le premier et le plus grand commandement. 39Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Matthieu22
    Croyez en l’assurance de toute ma compassion, sincèrement.

  120. @ Aliocha
    Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais je trouve au fond le paganisme de Noblejoué et son évocation d’une cohorte de dieux bienveillants plus attrayants que votre version de Dieu. Et puis n’oubliez pas que les catholiques ont le fils, le père, le Saint-Esprit, la mère Marie, la grand-mère Anne, et tous les saints, petits et grands, masculins et féminins, Bretons ou pas, pour meubler leur panthéon ; il y a là un éventail de choix intéressant pour adresser ses prières. Ça ne marche pas toujours. Ainsi le cierge in extremis à Sainte Rita n’a pas fait tourner l’élection comme boureau l’espérait, mais René Girard que vous citez si souvent et qui a tout compris, lui, n’aurait pas fait mieux.

  121. @Lucile
    Vous ne le savez sans doute pas, mais je ne pratique aucune religion, et n’ai donc aucune « notion de Dieu » que, comme le dit Saint Jean, personne ne connaît. Par contre, j’ai une conscience girardienne aiguë des enseignements anthropologiques des textes sacrés, et les représentations paganistes ne révèlent jamais qu’un retour au religieux archaïque, faisant fi de la révélation chrétienne, et ne donnent que l’illusion d’une bienveillance, les débordements récents de notre ami en étant la meilleure démonstration. Ce n’est pas le monothéisme qui dissout les institutions, mais le message du Christ qui, en révélant les ressorts du sacré, ôte à l’humanité sa protection sacrificielle, mettant chaque individu face à sa propre tendance violente, et au choix salvateur de pouvoir y renoncer.

  122. Noblejoué

    @ Lucile
    Merci de comprendre ce que nous avons perdu avec le monothéisme. J’ai compris et cela, et l’intérêt de René Girard, Aliocha, bancal, seulement de l’un. En plus, il me parle sans @ ou autre, quelle correction, et cela après avoir prétendu ne pas me parler ! Tout le reste est de la même eau. Il ne mérite même pas que je lui réponde, sur les pharisiens ou le reste, ce n’est pas que je m’y engage, c’est de la répulsion. La question n’est pas qu’il soit ou non monothéiste, mais qu’il ait l’esprit monothéiste, enfin, soyons juste, l’esprit favorisé par le monothéisme : une grande intolérance.
    Vous êtes plus équilibrée que nous : vous saurez comprendre le génie du christianisme et autres choses apparentées (découverte du bouc émissaire) et le génie du paganisme (amour de la vie et tolérance) et…
    Et… sans violence.
    Puissiez-vous toujours hériter de tout ce qui est valable chez tous en vous détournant du pire !

  123. @ Noblejoué
    Je voulais alléger l’atmosphère, d’habitude c’est vous qui essayez d’apaiser les conflits ! Je ne suis pas certaine que mon humour ait été très adroit. J’espère n’avoir blessé personne. Ce n’était pas mon intention.

  124. Noblejoué

    @ Lucile
    Vous ne m’avez pas blessé, bien au contraire ! C’est moi qui vous demande pardon pour n’avoir pas bien saisi votre esprit. Et d’avoir poursuivi le développement de mes idées et de ma hargne contre quelqu’un qui n’a cessé de me provoquer injustement. Mais bref, je ne vous demande pas de prendre parti !
    Je suis d’autant plus impardonnable à votre égard que j’essaie souvent d’apaiser les conflits. Parce que je connais la violence, parce que je veux être dans le constructif.
    Ma seule excuse : n’avoir jamais dit aux gens en conflit qu’à leur place, je ne le serais pas…
    Pardon encore pour mon manque d’esprit.
    Merci pour tout.
    Si je m’écoutais écrire, je dirais que je ne répliquerai pas aux attaques injustes pour mieux vous récompenser de vos peines mais je n’aime pas d’une part m’engager, d’autre part à une chose pareille… Disons que vous êtes déjà extraordinaire de m’avoir fait penser à agir de la sorte.
    Vous êtes une lumière dans la nuit ou « Lucy in the sky with diamonds », vie, esprit et bienveillance.
    J’ai commencé un débat avec un poème espiègle qui vaut ce qu’il vaut et déjà des ennuis, j’espère le finir avec un remerciement et un esprit qui ne vaut pas le vôtre mais qui s’en inspire.

  125. Morale de l’histoire, pour détendre définitivement l’atmosphère :
    LE VILAIN ALI-OCHA
    On l’arrose pourtant d’un prurit hystérique,
    Anathèmes sentis d’enfant roi tyrannique,
    Encore il contredit, il ne s’excuse pas !
    Voyez bien, pas de @, bancal, Ali-ocha !
    Venez, bonne dame, venez, tournons la page,
    Nous avons les moyens de passer notre rage !
    Éliminons la vermine monothéiste,
    fondons les jours heureux, l’espoir transhumaniste !
    Et c’est signé, NobleGG.
    PIM!!!
    Aïe, non, pardon ! Aïïïe, non, pas sur la tête !

  126. @ Aliocha
    Je considère Noblejoué comme un gentleman, il m’a soutenue autrefois quand je défendais un point de vue un peu difficile, aussi je ne prendrai jamais parti contre lui personnellement. De plus, son panthéon qui en appelle aux mythologies grecques et romaines, est différent, il penche plus vers le poétique que vers le théologique, je n’ai pas besoin d’y souscrire pour y prêter l’oreille avec plaisir et accepter de reconnaître que les Grecs et les Romains n’étaient pas vraiment intolérants sur le plan religieux.
    En ce qui concerne Girard, n’étant pas une spécialiste, je ne m’avance pas trop, de peur de dire des bêtises. J’ai longtemps été abonnée à la revue Esprit, qui avait sorti un numéro dans les années 80 ou 90 sur « La Violence et le sacré », à la suite duquel je m’étais procuré ses livres. L’idée du bouc émissaire ayant pour rôle de résoudre les tensions à l’intérieur du groupe, l’importance de la « mimesis » dans la vie en société, étaient des thèmes intéressants, même s’ils n’étaient pas de lui. J’étais plus dubitative sur le fait que la grande différence entre le christianisme et les religions précédentes avait été de montrer que le sacrifié n’était pas le coupable, cette idée me paraissant incluse, de toute façon, dans le concept même de bouc émissaire. Pour résumer, l’éclairage de Girard me paraît fécond, bien que selon moi il n’explique pas tout et ne soit pas la référence unique en ce qui concerne le rôle du sacré dans les tensions sociales. Une fable de La Fontaine comme « Les animaux malades de la peste » analyse déjà pas mal la question même si elle ne fait pas directement intervenir le sacré, et encore, cela peut se discuter.
    Aliocha, « mon bon monsieur » pour vous paraphraser, mais aussi cher collègue blogueur, j’ai eu avec vous des échanges de vues non seulement courtois mais fort intéressants, et j’espère que ça va durer. Je ne vous ai jamais considéré comme un vilain, ça ne m’a pas effleuré l’esprit.
    Donc je ne me prononce pas sur votre querelle ; elle me paraît opposer des concepts qu’à mon avis la notion de Dieu devrait faire voler en éclats, mais ce n’est qu’une intuition qui vaut ce qu’elle vaut. J’ai trouvé que votre discussion prenait soudain bêtement un tour aigre qui ne correspond pas à la manière dont je percevais chacun d’entre vous. Je ne sais pas si mon intervention peut servir à quelque chose, mais je ne tiens pas pour autant à ce qu’une réconciliation se fasse sur mon dos, référence girardienne.
    À mon tour, je versifie pour résumer le tout :
    « Ne me voyez donc pas comme un bouc-émissaire
    Je ne fais que bloguer sur le blog de Bilger !
    Entre Noblejoué, gentleman polythéiste
    Et Aliocha le très fervent monothéiste,
    Je ne reconnaîtrai ni vaincu ni vainqueur.
    Refusant d’opposer la raison et le cœur,
    Je propose une trêve aux guerriers valeureux :
    Vous pouvez adoucir vos propos vigoureux,
    Une paix entre vous n’est pas une défaite.
    J’ai du mal à trouver une rime parfaite…
    Par ailleurs, ma cuisine à cette heure m’appelle
    Il est temps entre vous d’arrêter la querelle. »

  127. Mais bien sûr, Lucile, quand il est doux, le monsieur n’est pas déplaisant, et votre intervention était sensée, comme votre analyse girardienne qui n’est, au demeurant, qu’une hypothèse scientifique. J’ai, en son temps, répondu longuement à ses longues argumentations. Mais là ! Il vient me chercher, prévenant qu’il allait me déplaire : il me trouve. Je lui réponds, décapsulant de deux phrases ses interminables arguments, et j’ai à subir une plaidoirie surréaliste, comme quoi je l’aurais attaqué de manière infamante alors que lui n’était qu’espiègle, et que vraiment, ces monothéistes, blablabla…
    Alors, que voulez vous, la montée aux extrêmes parfois est un bon exercice. Bien que dévot, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas, je n’en suis pas moins homme, et face au Tartuffe, me vis effectivement tartuffié. Je ne lui en veux pas une seconde, et espère qu’il comprendra ce que je lui ai déjà dit, notre controverse nous rassemble plus qu’elle ne nous sépare, principe mimétique fondamental. Je suis sûr par ailleurs qu’il apprécie comme moi votre médiation, vos vers délicieux, la profondeur de votre pensée, et sa délicate expression.

  128. Noblejoué

    @ Lucile
    « Donc je ne me prononce pas sur votre querelle ; elle me paraît opposer des concepts qu’à mon avis la notion de Dieu devrait faire voler en éclats, mais ce n’est qu’une intuition qui vaut ce qu’elle vaut. J’ai trouvé que votre discussion prenait soudain bêtement un tour aigre qui ne correspond pas à la manière dont je percevais chacun d’entre vous. Je ne sais pas si mon intervention peut servir à quelque chose, mais je ne tiens pas pour autant à ce qu’une réconciliation se fasse sur mon dos, référence girardienne. »
    Essayant de me mettre à votre place, je pense que la querelle a tourné à l’aigre parce qu’Aliocha et moi prenons trop la religion et la théologie au sérieux pour ne pas tomber dans la rivalité donc dans l’aigre… Tandis que vous êtes en dehors parce que pour vous René Girard a moins d’importance et qu’il semble que pour vous la religion ne soit pas un obstacle (mon point de vue) ou une voie d’accès à quelque chose, une sorte de voie sacrée (ce qui semble le point de vue d’Aliocha) mais une réalité qui vous fait vivre (et avec laquelle vous pouvez donc prendre plus de distance).
    J’espère ne pas être la cause qu’Aliocha se fâche avec vous. Pour ma part, je vous réitère mes remerciements pour vos compliments, apaisants, à notre égard, et dont j’espère qu’ils nous inspireront le désir d’en être dignes.
    D’autre part, je reconnais qu’on m’a parfois dit que j’ai un caractère passionné si j’essaie d’imiter les gens qui savent être distants, comme les gentlemen, vous, et autres gens qui ne me viennent pas à l’esprit mais enfin, je remercie toutes les personnes dignes d’inspirer le meilleur.

  129. @ Aliocha & Noblejoué
    Cette querelle entre monothéiste et polythéiste me rappelle celle que j’avais enregistrée du temps que j’étais grand scribe de l’immense Pharaon Akhénaton, que les rayons d’Aton l’inondent de bonheur et de félicité là où il se trouve.
    À l’époque les choses étaient plus simples, les polythéistes comme Aliocha étaient tout simplement empalés en place publique, sans autre forme de procès, pour la plus grande joie du petit peuple qui n’avait pas beaucoup de distractions.
    Je me souviens avoir noté tout cela sur des rouleaux de papyrus qui furent stockés dans la grande bibliothèque d’Alexandrie, qui a brûlé hélas.
    Il reste quelques rares gravures qui racontent cela, dans la pièce secrète de la grande pyramide.
    Je ne saurais dire si Lucile, élégante et pleine de discrète sensibilité dans ses écrits, est un avatar de Néfertiti, par contre je peux affirmer pour l‘avoir bien connue comme grand scribe de l’immense pharaon Akhénaton, que les rayons d’Aton l’inondent de bonheur et de félicité là où il se trouve, je peux affirmer que Brigitte Trogneux n’est pas l’avatar de Néfertiti, ou alors la démomification n’a pas réussi comme elle aurait dû.

  130. Noblejoué

    @ Tipaza
    « À l’époque les choses étaient plus simples, les polythéistes comme Aliocha étaient tout simplement empalés en place publique, sans autre forme de procès, pour la plus grande joie du petit peuple qui n’avait pas beaucoup de distractions. »
    Le petit peuple ne manquait pas de distractions religieuses chez les polythéistes mais allons à plus important. Akhénaton a coupé les masses de leurs traditions religieuses et n’a pas su défendre les frontières de l’Egypte, qui ne s’est jamais remise de son règne. Ainsi, les gens ont connu une insécurité inédite à cause de lui.
    Je n’approuve pas pour autant les persécutions. Je remarque que moins nombreuses, celles des polythéistes réagissent à une menace importante.
    Tout autre sont les persécutions des monothéistes, il s’agit de s’étendre aux dépens des voisins, ainsi, entre autres peuples convertis de force par les monothéistes, en l’occurrence, les chrétiens, les Saxons :
    http://dreillard.vip-blog.com/vip/article/2819218,Les-capitulaires-saxons.html
    Le problème des monothéistes, c’est que tout leur est menace, la science, les femmes, comme le montre le cas Hypatie… Le rire, comme l’illustre Le nom de la rose de Umberto Eco.
    Tout. Le moindre mal religieux est donc le polythéisme mais je ne suis pas polythéiste. Pour moi, on n’a pas à prier des dieux probablement imaginaires et s’ils existent qui nous laissent croupir, mais à tracer sa propre voie.

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