Serions-nous tous en résidence surveillée ?

Je ne supporte plus cette France de l’intolérance, de la haine et de l’arrogance. Je ne supporte plus cette France qui s’invective avant de s’écouter. Je ne supporte plus cette France qui a remplacé la discussion par l’injonction et la contradiction par l’excommunication. Je ne supporte plus ces vecteurs de menaces, de violences partisanes et d’insultes.

Je ne supporte plus cette France qui se vautre dans l’abject et paraît s’en faire un titre de gloire.

Il est légitime de s’interroger avec angoisse : où va-t-elle donc ? Dans quel enfer?

Dans cette grave dérive, tout le monde a mis du sien et je me repens si à un niveau modeste, sur le plan médiatique, sur les réseaux sociaux et sur mon blog j’y ai parfois contribué. Je ne peux pas m’empêcher de pointer la lourde responsabilité d’un pouvoir se faisant élire en 2017 sur l’espérance, enfin, d’un rassemblement et laissant notre pays, pour une échéance capitale en 2022, dans un état de fracture, d’antagonisme et de séparatisme (pas seulement celui du communautarisme islamiste).

Je ne supporte plus de nous sentir tous, en France, sur les plans intellectuel, politique et médiatique, en résidence surveillée comme si le droit de nous échapper de nous-mêmes, de nos préjugés, de nos contraintes et de nos inconditionnalités nous était interdit. Enclos dans nos murs, hors de question d’aller si peu que ce soit voir à l’extérieur ce qui se se passe. Nous acceptons, aveugles volontaires, de nous priver d’une part de la réalité parce que nous préférons le confort de notre résidence surveillée – on nous surveille, on se surveille -, au risque de la liberté et de l’honnêteté.

Ces réflexions ne sont pas nouvelles chez moi mais elles sont revenues au premier plan de mes préoccupations lors de l’émission singulière dont le président de la République a bénéficié face à deux excellents journalistes (la courtoisie n’est pas une tare) et à la suite des réactions hémiplégiques qu’elle a suscitées (TF1). Comme si aucun camp ne s’était autorisé l’audace de nous surprendre et qu’il convenait de nous laisser à tous, citoyens passionnés par la chose publique, nos habitudes, nos repères et nos facilités.

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Déclic décisif pour moi: l’observation de Gabriel Attal, le talentueux porte-parole du gouvernement (mon péché mignon est sans doute d’être trop attaché à sa forme et pas assez à son fond !). Commentant l’intervention d’Emmanuel Macron, il a déclaré qu’il s’agissait d’un « exercice important » – ce qui est indéniable – mais aussi que « ne pas être en campagne n’est pas un avantage mais un inconvénient ». Ce qui à l’évidence relève d’une volonté de ne plus porter un verbe libre mais un propos contraint. Puisque le président de la République, jouant sur deux tableaux, en bénéficie pleinement pour sa cause tout en déséquilibrant le débat politique et médiatique.

Comment une personnalité pour laquelle, je n’en doute pas une seconde, cette vérité était éclatante s’est-elle enfermée dans sa « résidence surveillée » (par elle et par le pouvoir qu’elle sert), pour oser ainsi contester l’incontestable ?

Je n’aurais garde d’oublier que dans la famille antagoniste, nous n’avons pas été mieux traités sur le plan de la nuance. Pour ma part j’ai regretté qu’entre le roide et constant Eric Ciotti et le limité Christophe Castaner, nous n’ayons pas eu l’opportunité de pouvoir nous reposer dans une vision plus équilibrée.

J’avoue d’ailleurs à mon grand dam que sur TikTok, immédiatement après la fin du propos présidentiel – surabondant en émotion feinte ou réelle et d’une habileté diabolique pour s’intenter des procès afin de couper l’herbe sous le pied de l’adversaire de 2022 – j’ai éprouvé comme une crainte à l’idée à la fois de ne pas soutenir Emmanuel Macron mais de lui reconnaître du talent, de l’intelligence qui, Alain Minc a raison, garantiront un beau duel, s’il passe le premier tour, avec Valérie Pécresse (si elle est au second).

Cette résidence surveillée qui à droite comme à gauche, dans le culturel, dans le médiatique ou l’histrionisme avec infiniment de degrés, de l’acceptable au honteux, nous incarcère avec notre consentement m’a semblé parfaitement illustrée, à rebours, par l’exemple d’Eric Zemmour dont la présence a causé un énorme record d’audience dans l’émission de Cyril Hanouna (C8).

Je me suis demandé si à force, ce dernier ne finissait pas par être instrumentalisé, tellement il va au casse-pipe, monte au feu, certes par passion polémique mais avec une telle régularité, constance et entrain que j’ose questionner : cette manière dont systématiquement il s’affronte aux pires des contradicteurs en jouissant en quelque sorte de chacun (par exemple Alexis Corbière, Elisabeth Moreno, Mathieu Kassovitz et Aymeric Caron) ne fait-il pas de lui un parfait alibi ? La droite classique, la droite extrême vont tirer les marrons du feu d’une explosivité violente qui répugne à leur bienséance mais dont elles remercient in petto Eric Zemmour et la gauche et l’extrême gauche se donnent à bon compte des félicitations de courage pour s’en prendre à un contradicteur qui fait peur mais n’a peur de personne.

En somme, serions-nous tous en résidence surveillée sauf Eric Zemmour aujourd’hui ? Répondre affirmativement ne serait pas valider le projet de ce dernier, qui, par son caractère absolu, donc inapplicable, suscite des oppositions fortes.

Mais il s’est échappé. Et nous ?

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  1. Je suis en forme, il fait beau, la vie est belle et en plus elle m’a fait rire, le pied !
    Franceinfo:
    Election présidentielle : Christiane Taubira « envisage d’être candidate » et « donne rendez-vous à la mi-janvier ».
    C’est à mourir de rire, aussi crédible que le renoncement de mon chat devant sa gelée de petits légumes au poisson.
    Elle compte pour du beurre, comme Hidalgo, la bobo affichée des beaux quartiers, élue par un viager légué par Bertrand Delanoë, c’était le commencement de la fin du PS.
    Regarder le concret et au fond se regarder :
    « En somme, serions-nous tous en résidence surveillée sauf Eric Zemmour aujourd’hui ? Répondre affirmativement ne serait pas valider le projet de ce dernier, qui, par son caractère absolu, donc inapplicable, suscite des oppositions fortes. » (PB).
    Vous plaisantez sans doute, aujourd’hui Z, c’est factuel, est soutenu par 6 000 000 de potentiels électeurs, affirmer le contraire, « inapplicable », relève du plus grand défaitisme, pour l’instant il tient le choc contre vents et marées, il ferraille avec tout ce qui se présente, la campagne va être longue, ses troupes vont le calmer.
    Ce qui m’intéresse c’est sa stratégie à partir du contexte actuel, il ne peut qu’admirer Winston :
    « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. »
    Il doit bien connaître l’oeuvre de celui-ci, il en emprunte toutes les routes, si l’intendance chère à Mongénéral suit, il va éparpiller ce système qui ronronnait.
    Je l’écoute, il parle des Italiens, des Espagnols, des Portugais, il n’a pas tort, certains sont repartis, les plus durs sont restés et ont élevé le pays, les vrais constructeurs de la France.
    Mon grand-père avait pour prénom Valiente, dans son atelier il a travaillé jour et nuit, qu’en aurait-il pensé ? Je pense connaître sa réponse.
    Il secoue tous les packs adverses, le mot qui revient souvent est courageux, il a le ruck brutal, l’adversaire qui l’affronte le déteste, il s’en fiche, surtout ceux qui sont cités par notre hôte.
    On le sent encore un peu tendu, il retient ses coups de semelles, pas contre Corbière à la fin, parce que c’était la fin. Les autres malgré leur haine affichée, ne l’ont pas fait trembler.
    Sa conclusion n’a pas bougé d’une once, ce n’est pas le pouvoir d’achat qui le porte, il est comme Winston, d’abord on mobilise les troupes, après il préparera les rations pour l’abordage.
    La suite va être intéressante, le Président a pris quelques emprunts à Z, la technique du billard bande avant.
    Grand moment de tendresse avec la très belle Christine Kelly, Charlotte d’Ornellas a laissé filer le temps, le temps qu’il reprenne son souffle.
    Et d’essuyer une fois de plus ses crampons sur le dos de Corbière qui n’en finissait pas de pleurnicher et vociférer pour son plus grand discrédit, cabossé et adossé à Lénine, et Staline pour l’achever.
    Il n’a pas dû bien dormir l’ami de LFI, ce matin il paraît qu’il avait la gueule de bois, il a quelques ecchymoses, les coups de tatane ça calme.

  2. Zemmour se serait donc échappé du nouveau système, et nous qu’avons-nous fait ?
    Nous, en ce qui me concerne, c’est les autres. Moi personnellement, j’ai en quelque sorte quitté le navire. Après avoir fait valoir mes droits à la retraite, quitté ma salle de sport et résilié le Pacs, j’ai déménagé mes affaires personnelles (3 mètres cubes). Dans un avion, j’ai mis une valise et c’est pourquoi les commentaires que je fais sont décalés selon les fuseaux horaires.
    Loin des préoccupations germanopratines, je reste spectateur de ce blog qui me relie à la terre ferme française de mes ancêtres jusqu’à la quatrième génération. La France part à l’égout comme l’avait déjà remarqué Jacqueline Maillan ou une de ses consoeurs, à moins que ce ne soit Tipaza ou Exilé.

  3. « Serions-nous tous en résidence surveillée ? »
    Ce titre fait un peu penser au slogan de CNews « La liberté d’expression est-elle une espèce en voie de disparition ? ». Sans doute les effets de la fréquentation de Pascal Praud et sa bande.
    Un qui ne semble pas souffrir de cette « résidence surveillée » c’est Éric Zemmour que l’on a pu voir et écouter en moins de trois jours sur RTL, France Inter et dans la nouvelle émission d’Hanouna « Face à Baba ».
    Et quand Zemmour ne s’exprime pas, on en parle dans tous les médias, ce qui finalement revient au même vu que ses propos sont analysés, interprétés, reconditionnés et cela dure depuis trois mois !
    « Je ne supporte plus cette France qui se vautre dans l’abject et paraît s’en faire un titre de gloire. Il est légitime de s’interroger avec angoisse : où va-t-elle donc ? Dans quel enfer ? »
    Et bien sûr si la France se vautre dans l’abject, c’est la faute de Macron, c’est ça ? C’est lui qui jette des invectives contre ses adversaires en des termes ignominieux ?
    Il ne faudrait pas inverser les rôles. Cette montée de la violence verbale, quand ce n’est pas physique, relève essentiellement de certains de ses opposants des partis extrêmes, de gauche comme de droite.
    La dernière démonstration a été donné par Alexis Corbière et Raquel Garrido. Cette dernière s’étant montrée de la dernière vulgarité à l’encontre du président de Génération Z.
    Je n’apprécie pas Zemmour, mais contrairement à lui qui n’hésite pas à insulter ses contradicteurs, y compris le président de la République, j’estime que le débat politique doit rester dans les limites de la courtoisie, ce qui n’empêche nullement des passes d’armes musclées.
    Je ne doute pas que les Français sauront faire le tri face à l’hystérisation de cette campagne électorale.

  4. « Mais il s’est échappé. Et nous ? »
    Mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Blandin dans la fosse aux lions : la bave aux lèvres de certains et leur fureur surjouée étaient pénibles à voir…
    Le bon côté des choses c’est que Mathieu Bock-Côté le remplace sur CNews avec une puissance d’expression, un don oratoire et une dialectique de très hauts niveaux.

  5. Patrice Charoulet

    Je n’ai jamais aimé Cyril Hanouna. Je ne regarde jamais son émission sur C8. Ma revue TV m’a annoncé qu’il recevrait, après son émission habituelle, deux heures durant, Eric Zemmour, dans une nouvelle émission intitulée « Face à Baba ». Je n’ai pas changé : j’écoutais le débatteur Zemmour depuis des années et je ne vais voter pour lui ni au premier ni au second tour de la présidentielle, mais pour Valérie Pécresse. J’ai décidé de regarder cette émission, qui était annoncée d’un genre nouveau.
    Après cette émission, le lendemain sur plusieurs chaînes on a déformé la vérité en disant que Zemmour aurait été face, je cite, à « dix contradicteurs ». Ceux qui ont regardé cette émission ont pu constater qu’il n’en était rien. L’animateur avait prévu des interlocuteurs très opposés à Eric Zemmour, mais aussi le jeune homme qui dirige les Jeunes avec Zemmour, son ancien compère Eric Naulleau, Christine Kelly, qui animait sur CNews chaque soir l’émission où Zemmour avait la part du lion (deux éditos), Charlotte d’Ornellas, de « Valeurs actuelles »…
    J’apprends aujourd’hui qu’il y aurait eu 2,2 millions de téléspectateurs. Immense carton pour la chaîne, l’animateur et l’invité politique.
    Je n’ai rien appris de nouveau sur Zemmour. Quant à l’animateur, il n’a pas fait de miracle. Ce n’est pas son métier, même s’il a visiblement demandé à son équipe de lui fournir des fiches. Il devrait se cantonner à son rôle d’animateur-amuseur, que je continuerai à ne pas regarder.

  6. La première conclusion que l’on tire de ce billet est que d’une situation fragile, Zemmour nous a plongés dans une situation tragique !
    Mais à sa décharge il n’est pas le seul, Anne Hidalgo y a ajouté un rien de corrida pour laquelle une torera vient de se porter volontaire : Mme Taubira !
    Cette présidentielle va être intéressante si on pense qu’Emmanuel Macron est le taureau de circonstance. Entre Zemmour, Berbère, semant le bazar à droite et Taubira, Guyanaise, faisant de même à gauche, se souvenant que Mélenchon est d’origine espagnole, et tous les journalistes et commentateurs en picadors, le spectacle va être saignant !
    Politiciens et journalistes se sont jetés dans la bataille en accusant EM d’avoir déclaré qu’il « avait appris à aimer les Français ». MLP détient la palme en en concluant qu’il n’aime pas la France.
    Tout le monde en a oublié Charles de Gaulle qui déclarait et démontrait qu’il aimait la France mais pas particulièrement les Français qu’il percevait plutôt comme des veaux…
    Ce n’est plus de grand remplacement dont il s’agit mais de grand foutoir !
    Grâce à Taubira nous allons peut-être recommencer à voir dans nos TV des sondages tous les jours comme au bon pas si vieux temps quand la fusée Zemmour était sur trajectoire hyperbolique ! Ils ont disparu depuis qu’on sait que Valérie Pécresse pourrait battre Emmanuel Macron.
    Apparemment nos devins médiatiques ont été pris de surprise.
    Les sondages ne valent rien mais ils nous permettent de spéculer et d’imaginer une France avec des caricatures à la Charlie Hebdo pour président !
    P.-S.: à propos de foutoir… Flash du Figaro du jour :
    « Le secrétaire d’État au numérique Cédric O a plaidé vendredi contre «l’immigration zéro», au nom notamment du maintien de la France dans la course mondiale à l’innovation technologique. »
    Zemmour n’y avait pas pensé : tous ces migrants sont des scientifiques ! Voilà à quoi mène HEC, les Américains disent que nos commerciaux ne savent pas vendre, c’est d’ailleurs vrai, à HEC on ignore que nous avons des ingénieurs et scientifiques en France kidnappés par les autres démocraties, celles qui ne sont pas gouvernées par des anciens de l’ENA et de HEC comme Hollande.
    La grande valeur de Valérie Pécresse est qu’elle a ce défaut elle aussi mais elle l’a corrigé en épousant un ingénieur et, qu’on sache, en lui restant fidèle !

  7. D’abord, cher Philippe, ne faites pas un mea culpa plus profond que nécessaire. Dans cette mise en cases des Français – ou en cages, si l’on est très pessimiste -, votre responsabilité n’est engagée que bien peu. Tout juste vous êtes-vous laissé aller, avec beaucoup de modération, à déclarer votre flamme pour Valérie, sans grand prosélytisme en sa faveur.
    Mais vous avez un atout maître pour éviter la condamnation : votre blog. Votre blog où la liberté de parole est le principe intangible et la discussion, sereine souvent, ferme parfois, blessante plus rarement, est le lien puissant, indestructible, qui unit vos commentateurs aux profils – origines, professions, convictions… – très différents. Et il y arrive même qu’un macronien pur jus se laisse convaincre par un pécriste acharné… et que certains anti-Zemmour patentés reconnaissent son courage, voire la justesse de son constat.
    Trois Pater, deux Ave, le dos tourné à Valérie, et vous voici absous… Votre blog est le contre-exemple des réseaux sociaux où, chaque jour un peu plus, des communautés monolithiques déversent la haine qu’elles éprouvent pour leurs adversaires. Le jour où ceux-ci seront des « ennemis », il sera trop tard pour ne pas passer de la guerre virtuelle au combat réel.
    En revanche, vous ne vous en sortirez pas avec une faible pénitence pour effacer vos deux péchés du jour.
    Comment peut-on mettre sur un pied d’égalité Ciotti et Castaner ! Dans le spectacle de cirque qu’offre trop souvent la scène politique, le premier est un trapéziste intrépide qui réalise un saut périlleux entre deux plates-formes d’un même chapiteau. Le second est un clown, de surcroît contorsionniste, qui n’a pour rôle que de valoriser le pitre qui dirige le numéro.
    Quant à Gabriel Attal, dont les prestations, froides, sans chaleur, monocordes, n’auraient pas dépareillé au Kremlin au bon temps de l’URSS, il n’est que la voix de son maître, sans aucun état d’âme. Attal ne pense pas. Il répète. Et, en la circonstance, il étale l’arrogance de Macron, qui nargue les candidats à la Présidence en leur disant qu’en retardant le plus possible l’annonce de son entrée en lice, il continue à faire ce qu’il veut sans se préoccuper de leurs cris. La plupart de ses prédécesseurs ont adopté cette stratégie du « dernier moment ». Aucun n’était allé aussi loin dans le cynisme.
    Reste Hanouna… Ne serait-ce que par le titre de l’émission, on comprend vite l’ego démesuré du bonhomme. Qu’il se pare d’une cravate ne change rien à l’affaire. Il est très exactement l’amuseur de bas étage qui, à tout instant, se goinfre de polémiques… et, en cela, enferment ceux qui tombent dans ses griffes dans ces fameuses « résidences surveillées » qui ruinent l’unité de notre peuple.
    Un dompteur de petit cirque de province en quelque sorte qui, sans empathie pour ses fauves, exige d’eux qu’ils s’installent sur le pouf qu’il leur a désigné. Un jour ou l’autre, il sera dévoré. Le plus tôt serait le mieux. En allant là, Zemmour a peut-être gagné quelques voix populaires, mais il a surtout perdu son temps et, peut-être, un peu de crédibilité parmi son cœur de cible électorale. Bon, il est vrai que laisser entrer Hanouna dans leur salon n’est pas leur tasse de thé…

  8. Navré, je n’ai rien compris à votre billet, mais c’est sans importance.
    Y gravitent tant de personnages de comédie, de traîtres d’opera, et de copies conformes de toutes les badernes déjà expérimentées depuis 70 ans que j’en suis resté tout ébaubi.
    Ce que disent ces gens-là n’a aucun intérêt, ils manipulent avec difficulté une rhétorique éculée, tentent de mettre en mouvement une horlogerie détraquée pour éructer sur un Zemmour dont la finauderie ne dépasse pas le niveau d’un Hanouna.
    Bien sûr Zemmour fait réfléchir, mais sur ce qu’on devrait déjà savoir.
    Le dernier rapport de l’OCDE est dramatique pour la France, c’est là, noir sur blanc: fiscalité con-fiscatoire, dépenses publiques délirantes, fonction publique écrasante, dynamisme d’huître, lourdeur insupportable, retards d’évolution sociale gangrenés par une politique de gribouille, tout est là, et on bavasse avec Hanouna !!!! On disserte sur Zemmour !!!!
    Faute de courage, la France se dote d’une nature arithmétique, actuaire, logicielle manipulable à loisir, s’offre un président de périchole, sublimement intelligent, mais d’une perversité à la même mesure.
    Ce matin sur le marché de ma petite bourgade, foule masquée, sauf pour bavarder, maussade, éteinte et, splendides, deux gardes municipaux, bardés d’armes, de téléphones, matraques, menottes, carnets de constatations, lunettes noires, crâne rasé et gilet pare-balles, pour veiller sur les fromages et la morue salée.
    Mais voyons, bien sûr, c’est la loi, sécurité ad libitum et répression, COVID vous dis-je. Finalement, nous sommes en résidence surveillée, en EHPAD permanent. On sent l’étau se refermer ; déjà, certains professionnels demandent qu’on n’emprisonne pas TROP les vieillards, c’est bien qu’on va encore les incarcérer, pour les protéger. Mais plus doucement, en graissant les serrures.
    Oui, il y a un monde entre les gérants et les gérés, et pour ne pas avoir le regret de déraper, une solution: éteindre Hanouna et s’abstenir.

  9. …un beau duel, s’il passe le premier tour, avec Valérie Pécresse (si elle est au second)
    Rires…
    Macresse contre Pécron ?
    Répondre affirmativement ne serait pas valider le projet de ce dernier, qui, par son caractère absolu, donc inapplicable, suscite des oppositions fortes.
    J’ignore si le projet de M. Zemmour peut être qualifié « d’absolu » et serait alors inapplicable de ce fait, mais si un prétendant à la magistrature suprême ne vise pas les cimes pour lui, pour son pays et pour ses compatriotes, il se voue alors à la médiocrité, ainsi que ceux qu’il voudrait « rassembler ».
    Et en ce qui concerne les médiocres, nous en collectionnons une belle brochette depuis une cinquantaine d’années et pas uniquement à la tête de l’État.
    C’est aussi cela, le mal français.
    Alors, si nous ne voulons pas disparaître, nous sommes condamnés à viser l’absolu, comme l’ont souvent fait nos aïeux.

  10. « La courtoisie n’est pas une tare », écrivez-vous à propos de l’attitude des deux journalistes qui ont conduit l’entretien controversé de Macron diffusé par TF1.
    Certes, la courtoisie est une belle qualité et ils en ont fait preuve. Même lorsque votre interlocuteur vous ment effrontément, il n’est pas nécessaire de l’agresser pour lui notifier votre désaccord.
    Mais un tel entretien, pour être crédible, doit en quelque sorte tenir un peu de l’interrogatoire. La courtoisie bienveillante doit dès lors laisser un peu de place à la fermeté polie, mais néanmoins sans concession. À moins que le journaliste ne connaisse pas ses dossiers et ne puisse donc ni nuancer, ni contredire. J’ose croire – j’en suis certain – que ce n’était le cas ni d’Audrey Crespo-Mara ni de Darius Rochebin (*).
    Ce n’est pas néanmoins aller trop loin que de dire qu’à plusieurs reprises, sur des dossiers techniques, ils ont fait preuve de complaisance. Ils n’ont pas approuvé le mensonge par un hochement de tête, mais n’ont pas non plus donné de signe de désaccord… Que sur des questions plus intimes, auxquelles EM répondait en surjouant, il ne saurait être question de leur reprocher cette complaisance. Elles portaient sur des sentiments, non sur des faits. Dès lors, ils ne pouvaient que valider la réponse.
    Un peu de contestation aurait certainement apporté un peu plus de crédibilité au discours du Président, qui aurait été obligé, sans se dédire, de gommer légèrement ses affirmations trop ouvertement pro domo
    Le journalisme audiovisuel est un métier de la parole. Vous en avez exercé un autre, tout aussi difficile. Rarement, un accusé vous a conduit à vous déparer de votre habituelle bienveillance, de votre respect pour lui, même pour le pire. Vous avez été ferme à l’heure du réquisitoire, courtois dans l’expression de vos questions. Mais jamais complaisant. Ce qui, en matière de justice, est aussi une faute.
    (*) Il faut accorder des circonstances atténuantes à Darius Rochebin. Après vingt ans d’entretiens en Suisse, réputé pour son sens de la mesure et son goût immodéré pour le consensus, le voici plongé dans l’enfer français, où, surtout à l’approche d’élections, la politique tient moins du débat que du combat. Il faut lui laisser le temps de s’habituer à ces mœurs très gauloises…

  11. Eric Carrouget

    Tout à votre honneur de reconnaître une réaction qui fut vôtre, dans une instantanéité fragile et émotionnelle.
    Nous sommes tellement imprégnés d’échanges rugueux voire malfaisants que nous sommes presque en admiration devant un discours paisible et de repentance du plus haut gradé politique de la Nation.
    La résidence surveillée est quasiment inéluctable tant le chaos à l’extérieur représente un danger moral, psychologique et aujourd’hui physique.
    Le curseur de la pensée et de la réflexion a tellement dévié pour le coup vers la gauche et à la limite de l’extrême gauche que seul un coup de barre vers la droite extrême permettra au navire France de retrouver son erre originelle.
    EZ a mis les pieds dans le plat et courageusement s’est libéré de ces chaînes depuis fort longtemps mais est-ce que le citoyen français libre saura mettre à profit cette liberté pour un bien commun ? La notion de collectivité est-elle perdue à jamais et deviendra-t-elle une notion abstraite voire préhistorique pour les générations à venir ?
    Quant à notre cher président, il se positionne adroitement au centre, tantôt feignant de remettre le curseur un peu à droite ou légèrement à gauche, rassurant ainsi nos âmes sensibles et en cette période de précampagne il s’installe confortablement au-delà de la mêlée populaire qui s’agite et s’invective à tout-va. À la fin il comptera les points et surtout les siens qui le prolongeront dans sa fonction présidentielle sans avoir produit ce que le destin de la France attend à l’instar des présidents Mitterrand et Chirac avant lui.
    À défaut d’avancer nous ne ferons pas du surplace mais nous reculerons encore car les autres nations vont de l’avant et n’ont que faire de la destinée de la France déjà considérée à bien des titres et à bien des égards comme ringarde. Le siècle des Lumières et la révolution industrielle qui a façonné notre unité apparaissent plus que jamais comme un vague souvenir qui nous hante.

  12. Antoine Marquet

    @ Patrice Charoulet
    Cher ami,
    Hanouna a en réalité annoncé que EZ aurait face à lui 10 interlocuteurs, 5 pro-Zemmour et 5 anti-Zemmour et non 10 contradicteurs.
    Remarquez par ailleurs que le premier contradicteur, Aymeric Caron, s’est permis cinq minutes d’attaque directe contre Zemmour hors temps décompté ; quant au grand démocrate Corbière il a commencé ses invectives avant son tour de parole… Caron a continué ses aboiements depuis la tribune…
    Pour couronner le tout, le couple Corbière a attaqué le jeune président des Jeunes avec Zemmour. J’ai relevé en particulier le langage châtié de madame supplantant largement le langage ordurier d’une fille de petite, très petite, vertu !

  13. @ Serge HIREL | 17 décembre 2021 à 18:35
    « Attal ne pense pas. Il répète. Et, en la circonstance, il étale l’arrogance de Macron, qui nargue les candidats à la Présidence en leur disant qu’en retardant le plus possible l’annonce de son entrée en lice, il continue à faire ce qu’il veut sans se préoccuper de leurs cris. La plupart de ses prédécesseurs ont adopté cette stratégie du « dernier moment ». Aucun n’était allé aussi loin dans le cynisme. »
    Ah oui ? En matière de cynisme Valérie Pécresse n’était pas mal non plus dans son genre en janvier 2012. . Je vous laisse apprécier sa petite moue méprisante.
    Aujourd’hui elle pousse des cris d’orfraie pour 2H d’entretien du président
    (comme les autres candidats d’ailleurs) alors que les quatre débats de la primaire ont duré huit heures et ne parlons même pas de Zemmour qui est l’objet de tous les talk shows entre deux pubs « Carglass » et « Comme j’aime » !
    Quant à MLP, il serait temps qu’elle comprenne que son principal adversaire, dans cette élection présidentielle complètement déjantée, ce n’est pas Emmanuel Macron, mais Éric Zemmour qui est en train de lui siphonner ses voix. Ce qui fait bien les affaires de Valérie Pécresse qui, ainsi peut espérer le ticket pour le second tour. À condition, bien sûr, de montrer un meilleur talent oratoire que celui qu’elle nous a offert jusqu’à présent. Sinon LR devra attendre 2027 avec Laurent Wauquiez qui bout d’impatience pour espérer reprendre les affaires en main.
    Pour en revenir à Gabriel Attal, il a su, à maintes reprises, renvoyer dans leurs cordes bien des députés à l’Assemblée Nationale, que ce soit de LFI mais aussi de LR et ceci avec un sens de la répartie foudroyant.
    Sur ce point je partage l’avis de Philippe Bilger. Rien à voir avec Sibeth Ndiaye qui, elle, était un désastre.

  14. Dans quel enfer va la France?
    Là est le mot juste car tel est le sort inéluctable d’une populace qui fuit la spiritualité jusqu’à ignorer le sens du mot.
    Or le rejet de la spiritualité a une cause: le déshonneur.
    Et l’honneur la populace l’a perdu en assassinant son roi.
    Elle s’est condamnée à l’athéisme avec tous les errements que cela induit, et l’élection en sa tête d’un psychopathe pervers narcissique annonce sa fin.
    La France sera anéantie comme elle le mérite et le prédit M Houellebecq, envahie et broyée par l’invasion africaine dans quelques décennies.
    Mais on peut encore tout au moins vendre cher sa peau avec Zemmour.
    Ceci dit, je ne sais pas pour « nous », mais moi, il y a bien longtemps que je tiens debout.
    Depuis que je suis agent immobilier à 25 ans, j’ai accueilli mes clients dans mon bureau sous le portrait du Maréchal, Jacques Cathelineau trône dans l’entrée, et j’em*erde la république. Rassurez-vous, ça ne m’a jamais rapporté.
    Si: l’estime de mon fils, et par là même une vie de famille « à l’ancienne ».

  15. Résidence surveillée, oui, mais psychiatrique.
    Beaucoup pensent qu’il ne faut pas regarder l’émission poubelle de Hanouna, moi le premier, mais on se trompe car on peut se rendre compte du niveau de certains participants pour se faire une idée définitive sur à quel point le poison islamogauchiste peut rendre fou.
    L’odieux visuel nous a offert un spectacle dantesque de haine jamais vue sur un plateau télé contre l’invité principal qui est resté stoïque : Zemmour.
    L’extrême gauche nazislamo fasciste a montré hier soir son vrai visage. Celui hideux de la haine, de l’intolérance, de la bêtise et de la méchanceté.
    
Les Zéribi, Caron, Corbière et Garrido ont prouvé qu’ils étaient les dignes héritiers de Robespierre, Staline ou Pol Pot, pires que tous les porte-paroles nazis, staliniens et Khmers rouges.
    
Êtres méprisables, abjects, vulgaires, grossiers, inquiétants, menaçants, tout le contraire d’Eric Zemmour qui les écrasait de son intelligence, n’ayant pour leur faire face, et contrairement à ces vipères, aucune note devant les yeux.
    
Eric avait l’autre soir, plus que jamais, l’étoffe d’un grand président.
    Mais je me tue à répéter sans cesse que ce pays dépotoir de toutes les haines fascistes islamogauchistes ne le mérite pas.
    Il y a déjà assez de gens très compétents pour assumer le rôle de gardien de cette déchèterie nationale :
    Chez les EELV les champions toutes catégories en dîners de cons.
    Les PS PCF de la gauche pithécanthrope.
    L’hallucinant NPA de Poutou.
    Et le bouquet final, l’apparition soudaine, telle la Vierge de Lourdes, de la brillantissime et exceptionnelle Taubira en tandem avec la non moins hors norme Hidalgo.
    Un casting exemplaire, Zemmour peut aller se rhabiller.
    Il faut regarder Hanouna au contraire, ne nous voilons pas la face, c’est le miroir de notre déchéance.

  16. « Je ne supporte plus cette France de l’intolérance, de la haine et de l’arrogance. Je ne supporte plus cette France qui s’invective avant de s’écouter. Je ne supporte plus cette France qui a remplacé la discussion par l’injonction et la contradiction par l’excommunication… Je ne supporte plus cette France qui se vautre dans l’abject et paraît s’en faire un titre de gloire. »
    Mais cher Philippe Bilger, de quelle France parlez-vous ? De celle que vous connûtes enfant, adolescent… ou de celle d’après 1974… parce qu’il y a une sacrée différence et je ne parle même pas de la France macronique pour ne point vous embarrasser.
    N’y a-t-il pas dans votre étonnement un peu de négligence volontaire de ne jamais vous pencher sur la malfaisance de cette dynastie des princes Souhmis qui nous emmènent royalement vers la servitude, voire l’esclavage ?

  17. Ainsi que vous pouvez vous en douter je n’ai pas regardé le « Face à Baba » (Face à bobos aurait mieux convenu), consacré à Éric Zemmour, mais j’ai pu en voir quelques extraits via les chaînes d’info et Twitter.
    Zemmour était face à certains de ses détracteurs les plus farouches. Pensez donc : Aymeric Caron, Mathieu Kassovitz, Karim Zéribi, Alexis Corbière. En fait des seconds couteaux de la polémique, pas bien méchants pour un Zemmour qui excelle dans ce registre.
    Finalement tout s’est à peu près bien passé, d’après les extraits que j’ai pu voir. Enfin comme cela se passe généralement dans les émissions d’Hanouna où tout n’est qu’esbroufe et propos lourdingues destinés à un public d’ados attardés.
    Zemmour pouvait facilement se les prendre tous en même temps, sans même forcer son talent (car même s’il en fait mauvais usage, il en a).
    Il semble toutefois qu’Hanouna était plutôt mal dans ses godasses à la fin de l’émission car il n’avait manifestement pas prévu ce qui s’est passé dans les coulisses.
    Scène d’hystérie qui quelques minutes après s’est retrouvée sur les réseaux sociaux.
    « Voilà » (comme vous aimez à le répéter toutes les 10s dans vos explications), voilà ce qui arrive monsieur Hanouna quand on veut jouer les apprentis sorciers.
    Tout cela est bien pathétique et je doute forment que les Français acceptent de laisser le pouvoir à cette bande de zozos que sont LFI et la bande à Zemmour.

  18. Bonjour monsieur Bilger.
    Vous écrivez « Je ne supporte plus cette France qui se vautre dans l’abject et paraît s’en faire un titre de gloire ».
    Cet état de chose résulte de notre adoption unanime du politiquement correct qui en est la cause. Pourquoi refusons-nous majoritairement de voir ce qui crève les yeux ? En voici quelques exemples:
    Le politiquement correct islamiste dit que le Coran reprend verbatim la parole de Dieu. En particulier il donne le commandement, pendant le mois de Ramadan, de ne manger qu’à la nuit noire. Mais pour les musulmans au nord du cercle polaire Dieu a-t-il oublié qu’en été il ne fait jamais nuit ? Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct dit qu’il faut traquer voire éliminer les islamistes fanatiques qui tuent les mécréants. Or ils ne font qu’obéir aux commandements de leur religion tels que donnés dans le Coran et enseignés dans les mosquées avec l’assentiment de l’État français. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct donne le droit aux femmes de faire une IVG quand elles le désirent. Ainsi chaque année en France il y a plus de 200 000 éliminations d’êtres parfaitement innocents alors que l’élimination des pires criminels endurcis est au contraire strictement interdite. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct dit que pour les violeurs et les pédophiles il faut lever le secret de la confession. On ferme ainsi la porte à la dernière possibilité qu’il restait de persuader ces délinquants de retrouver le droit chemin. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct dit que les femmes ont les mêmes compétences que les hommes. Or si on cherche sur Google les plus grands entrepreneurs, les plus grands inventeurs, les plus grands compositeurs, les plus grands peintres, etc. etc. on ne trouve que des hommes. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct woke dit que les Blancs sont des oppresseurs et des exploiteurs. Or l’actualité nous apprend chaque jour que par milliers des migrants fuient l’Afrique où toutes les nations sont dirigées par des non-Blancs pour gagner les côtes européennes où toutes les nations sont au contraire dirigées par des Blancs. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct est au bashing systématique de la France concrétisé dès 2002 par le match Lorient-Bastia où le stade entier a hué la Marseillaise. Chirac outré a quitté le match alors que, peu après, lui-même a donné le même exemple de mépris de la France en faisant participer nos plus beaux bateaux à la commémoration de notre défaite de Trafalgar alors qu’il a boycotté ensuite celle de notre victoire d’Austerlitz. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct prône le respect des droits de l’Homme. La politique humanitaire qui en a découlé a fait passer la population mondiale de 1 milliard d’habitants au XIX° siècle à plus de 8 milliards aujourd’hui, explosion qui engendre des dérèglements climatiques, écologiques et migratoires irréversibles dont les conséquences vont probablement être catastrophiques pour l’humanité tout entière. Où est l’erreur ?
    Le politiquement correct est partagé par la majorité des citoyens c’est donc être un vrai démocrate que d’y adhérer. Mais le politiquement correct est aussi la porte ouverte à la pensée unique marqueur spécifique des pires dictatures. Où est l’erreur ?

  19. @ genau | 17 décembre 2021 à 19:07
    « Le dernier rapport de l’OCDE est dramatique pour la France, c’est là, noir sur blanc: fiscalité con-fiscatoire, dépenses publiques délirantes, fonction publique écrasante, dynamisme d’huître, lourdeur insupportable, retards d’évolution sociale gangrenés par une politique de gribouille, tout est là »
    Vous êtes sûr que vous avez pris le bon rapport et que ce n’est pas celui de 2016 ?
    Je dis ça parce que si on avait eu Valérie Pécresse au pouvoir, elle si attentive aux finances publiques, nous n’aurions pas eu le « quoi qu’il en coûte » et par conséquent pas d’aides aux entreprises, ni aux salariés, pas de tests gratuits, pas de vaccins gratuits… etc. Je n’ose imaginer dans quel état serait la France.
    Eh oui, dans les cas de coup durs comme cette pandémie, il faut s’endetter, quitte ensuite à éponger progressivement la dette avec la reprise économique qui s’amorce.
    Même l’OCDE a reconnu que le « quoi qu’il en coûte » a été la meilleure solution pour affronter la pandémie. Lisez bien, c’est écrit !

  20. @ Achille | 18 décembre 2021 à 09:21
    « Je dis ça parce que si on avait eu Valérie Pécresse au pouvoir (…) nous n’aurions pas eu le « quoi qu’il en coûte » »
    Bravo ! Vous venez d’inventer un nouveau genre de littérature: la politique rétro-fiction… En Macronie, on fait feu de tout bois, de la téléréalité à la réécriture de l’Histoire.

  21. @ Achille
    « Je dis ça parce que si on avait eu Valérie Pécresse au pouvoir, elle si attentive aux finances publiques, nous n’aurions pas eu le « quoi qu’il en coûte » et par conséquent pas d’aides aux entreprises, ni aux salariés, pas de tests gratuits, pas de vaccins gratuits… etc. Je n’ose imaginer dans quel état serait la France. »
    Vous savez que c’est faux. Je ne connais pas vraiment de pays occidentaux qui ont essuyé le covid sans avoir une politique d’aide sous une forme ou sous une autre. Même un gouvernement très à droite, même une Pécresse, même une Thatcher, même un Schwarzenegger vantant les marchés carbone a tout intérêt à fournir des vaccins et tests « gratuits ».
    La santé n’est pas vraiment un marché comme un autre. Même un ultra-ultra-ultra-libéral (donc un nazi qui mouille son lit à l’idée de faire des expériences illégales sur les malades et les subclaquants) est contraint de le reconnaître. Simplement parce que ce n’est pas un « marché » sur lequel il soit réaliste de s’attendre à ce que le « consommateur » ait un comportement « rationnel ». Donc, rendre les vaccins payants ? L’axiome n° 0 de toute théorie économique libérale est là vicié dès le départ. Et ce n’est pas le seul à être violé dans les grandes largeurs.
    (Ce qui ne signifie nullement que je cautionne l’hospitalocentrisme public à la française… bien au contraire.)
    Mais, personnellement, j’en ai assez des « aides aux entreprises » et des « aides aux salariés ». Du moins en temps normal. Virez-moi donc ces chèques restaurant !! Ce n’est nullement là de l' »aide » mais seulement de la création de marché captif via des gadgets. C’est exactement l’inverse de tout ce qu’il convient de faire si on souhaite « aider les salariés ». C’est du capitalisme de connivence mal déguisé en zaquissossiaux.
    Les structures qui sont censées « aider les entreprises » en temps normal, cela s’appelle… des banques ! Par exemple.
    Quant aux salariés, on les aide en les payant (eh oui…) et en mettant en place des mécanismes d’assurance qui soient protecteurs et qui n’ont aucune raison d’être gérés par l’État et encore moins de manière « paritaire ». Sauf si on rêve de diriger les services sociaux comme une armée, et donc les piloter le plus mal possible. Parce que tout ne se gère pas comme un armée. Trou rond ? Cube ? Marteau ?
    Mais le bilan de genau est juste: la fiscalité est con-fiscatoire, les dépenses publiques sont délirantes, la fonction publique est écrasante, le dynamisme est celui d’une huître, etc.
    Si cela ne tenait qu’à moi… je ferais Elon Musk ministre.

  22. @ Achille
    Et la déclaration de votre faux-cul international nous disant qu’il ne faut pas supprimer de postes de fonctionnaires, c’est le « quoi qu’il en coûte » pour sauver l’économie ?
    Psychopathe pervers narcissique, et escroc.

  23. @ Achille
    « C’est lui qui jette des invectives contre ses adversaires en des termes ignominieux ? »
    Parce que bien entendu, quand il se répand à l’étranger de façon lâche en mettant ses hôtes mal à l’aise en accusations aussi fausses que scandaleuses contre la France et les Français, ce serait normal ?

  24. Je ne supporte plus cette France de l’intolérance, de la haine et de l’arrogance (…)
    Cher monsieur Bilger, êtes-vous sûr que ce virus de la haine et de la discorde n’ait pas été répandu volontairement depuis plus d’un siècle en France, en ayant gravement atteint non seulement le système politique mais encore l’ensemble de la société française ?
    Le Législateur lui-même, entre deux promulgations de lois idiotes, ne se complaît-il pas parfois à en imposer d’inutiles au contenu provocateur, brutal et haineux, afin de jouer au petit kapo imbu de son pouvoir ?
    Et puis le fait que la « démocratie » soit axée schématiquement sur une opposition binaire entre deux groupes humains supposés défendre des idées souvent discutables, n’est-elle pas par nature une façon de créer une situation de guerre civile larvée permanente ?

  25. « Dans cette grave dérive, tout le monde a mis du sien et je me repens si à un niveau modeste, sur le plan médiatique, sur les réseaux sociaux et sur mon blog j’y ai parfois contribué. Je ne peux pas m’empêcher de pointer la lourde responsabilité d’un pouvoir se faisant élire en 2017 sur l’espérance, enfin, d’un rassemblement et laissant notre pays, pour une échéance capitale en 2022, dans un état de fracture, d’antagonisme et de séparatisme (pas seulement celui du communautarisme islamiste). » (PB)
    Monsieur Bilger,
    Souffrez que je vienne m’étonner ici sur cette toujours répétée et tellement vaine posture ?
    Avec une diplomatie et une adresse d’imprimeur, vous donnez l’impression de suivre un texte inconnu et votre errance inquiète…
    Je n’aimerais pas être désobligeante, mais enfin, quand donc cesseront les jérémiades et les esquives  ?
    Je vois sans discontinuer quelques pitres, les médias, leurs acolytes, leurs commensaux, leurs laudateurs, déverser dans « Maxima cloaca », qu’est devenue la vie les hommes, une quantité de merderies incommensurable !
    Ainsi, et après un spectacle de lâcheté fardée comme il convient aux programmes TV, il faudrait accepter de débattre du rien quand s’en va à vau-l’eau la vie réelle ?
    Croyez-vous qu’une brochette d’avides, d’insatiables et gluants homoncules, dont on ne voudrait pas pour nettoyer les latrines, soient les hommes illustres ?
    Avez-vous, vous aussi, choisi de détruire en oubliant innocemment qu’il faudrait aujourd’hui, non pas régurgiter ce qui est infusé dans un but et des desseins privés, mais construire un autre monde, le nouveau monde, celui d’après, celui qui n’est pas encore connu, celui qui effraie et trouble la paix ?
    Pensez-vous réellement que servir, même avec inquiétude, des idées creuses sera du meilleur effet ?
    Il me semble, ici, que je suis parfaitement désobligeante, mais je crois qu’il est encore possible de s’opposer à vous, et je vois venir que cela ne sera plus aussi facile.
    Je tente, parce que je suis d’un incurable optimiste, de dire ici, chez vous, qu’il n’est ni courageux, ni convenable, de prétendre changer le Chaos en Paradis, quand tout le plaisir des jours vient de cette jouissance que donne la peur d’une calamité dont on sait qu’elle ne frappera pas à votre porte.
    Dès lors, et parce que ma raison me dicte de ne pas me conformer, je dirai avant de vous laisser pour préparer Noël que :
    – je ne suis pas vaccinée et que je ne le serai pas !
    – je suis un être parfaitement libre dans la prison d’un corps (de femme), comme tous les autres vivants
    – nul n’est en mesure de m’imposer pour qu’il vive jusqu’à la fin des temps, une vision grotesque d’un monde purifié… (la mort n’est pas une option, elle est livrée avec tous les modèles y compris l’entrée de gamme…!)
    – les bornes mises par des pitres ne servent qu’aux pitres affolés par la force que porte en lui l’inconnu
    – l’inconnu est plus attirant que le connu
    – la peur n’évite pas le danger…
    Je vais embrasser tous ceux que j’aime et sans compter, oui follement ! Dans ma maison LA LOI C’EST MOI ! Pour ceux qui souhaiteraient m’embastiller il faudra tirer la chevillette et la porte blablabla…
    DISCRIMEN VERI AC FALSI !
    JOYEUX NOËL à ceux qui sont sans crainte et à ceux qui sont pétrifiés !

  26. Le pire de tout, mais alors le plus obscène, car plus il parle pour défendre le couple Corbière plus il s’enfonce, c’est Baba.
    Au fond ce sobriquet lui va comme un gant, il montre ses limites dans la vidéo qui court sur les réseaux sociaux.
    Qu’il se contente de mettre des nouilles dans les slips, lancer de temps en temps des vannes pourries, c’est là où il est le meilleur, c’est là-dedans qu’il excelle.
    En fait il s’est bien pris des coups de pieds dans le baba, ce couple infernal dont on sentait l’insulte dès le début, Corbière crachant tout son venin alors qu’il était encore sur les strapontins, lui ont détruit le peu de crédibilité qu’il pouvait avoir, « Babatouille » comme on le qualifierait dans le Sud-Ouest.
    Au fond c’est bien rigolo ils ne font que faire le lit de celui qu’ils vomissent, quant à l’antispéciste de service, il s’est mis au rang de sa famille des hyénidés, tout cela n’a pas grande importance, du coup Z vient de prendre 2 points de plus dans les sondages.
    C’était du Ali Baba sans ses quarante voleurs mais avec une poignée d’imbéciles haineux.
    Tout ce qu’ils ont dit qu’ils ne sont pas, ce couple de vils haineux, sera forcément retenu contre eux. Quand on est c*n on est… Tout le monde connaît la chanson.
    Chapeau à la somptueuse Christine Kelly, à sa douce parole et à Charlotte d’Ornellas aux si beaux yeux, toujours aussi calmes et mesurées, heureusement, elles ont relevé un niveau que d’autres ont traîné dans une boue rance de propos. Elles ont, juste par leur présence sauvé de la bêtise une émission de cirque que certains étaient venus voir juste comme des vautours.
    J’ai bien aimé le passage quand Z rappelait qu’ils avaient vécu dans une HLM suite à une attaque du Haineux concernant le féminisme de Z.

  27. @ F68.10 | 18 décembre 2021 à 10:27
    « Mais le bilan de genau est juste: la fiscalité est con-fiscatoire, les dépenses publiques sont délirantes, la fonction publique est écrasante, le dynamisme est celui d’une huître, etc. »
    Fiscalité con-fiscatoire ?
    Je vous ferai juste remarquer que plus de 18 millions de Français ont bénéficié d’une baisse d’impôt , ce n’est pas si mal.
    Bruno le Maire annonce un déficit public largement réduit (de 8,4 % de PIB en 2021 à 4,8 % en 2022).
    La réduction du nombre de fonctionnaires. Nicolas Sarkozy en a supprimé autour de 144 000 entre 2007 et 2012. Bilan des courses, les policiers sont en sous-effectifs.
    François Fillon promettait déjà la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. On imagine ce que cela aurait donné s’il avait été élu.
    Emmanuel Macron s’était engagé à en supprimer 120 000, dont 50 000 dans la fonction publique d’État. Une promesse qui sera loin d’être tenue puisque, si l’on en croit le budget de 2022, ce sont 10 500 postes qui auront été supprimés sur le quinquennat.
    C’est toujours plus facile à dire quand on est dans l’opposition que lorsqu’on a les manettes.
    Les syndicats, même s’ils ont perdu beaucoup de leur influence depuis quelques années, ont toujours leur pouvoir d’empêcher toute réforme dans ce domaine.
    Quant au dynamisme, il semble que la France soit repartie vers une croissance économique prometteuse puisqu’il est annoncé une croissance de 6,7 % pour 2021 et plus de 4 % pour 2022.
    Pas vraiment de raisons de se plaindre. Mais il est vrai que les Français sont réputés pour être d’indécrottables râleurs…
    Ceci étant, dans l’isoloir ils sauront faire le bon choix.

  28. Parmi les « surveillants » de la morale publique et omniprésent opposant à Zemmour, nous avons l’inénarrable Karim Zéribi.
    Pour savoir qui est cette caricature, je tombe sur Wikipédia, et ça vaut le détour.
    « Condamnation pour abus de confiance et abus de biens sociaux.
    Le 2 juillet 2014, son ancien local de campagne fait l’objet d’une perquisition dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour détournement de fonds publics et abus de confiance visant deux associations de promotion de la diversité fondées par le conseiller municipal, lequel affirme n’avoir rien à se reprocher. Soupçonné d’avoir détourné 50 000 € de subventions publiques via ces deux structures, il est mis en examen le 10 avril 2015 au terme de deux jours de garde à vue.
    Le 8 janvier 2018, la presse annonce que le parquet de Marseille a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel de Marseille pour « abus de confiance et abus de biens sociaux », réquisition qui est suivie en juillet suivant par la juge. De son côté, Karim Zéribi dénonce un « complot politique » et une « enquête bâclée ».
    Le 9 septembre 2020, le tribunal correctionnel de Marseille le condamne à deux années de prison avec sursis, 50 000 € d’amende et trois ans d’inéligibilité pour « abus de confiance » et « abus de biens sociaux ». Karim Zéribi a été déchargé à sa demande de ses fonctions au sein de la SNCF. Néanmoins, il reste à la SNCF, qui l’a immédiatement replacé à un poste-clef, au sein de la direction des ressources humaines du groupe. En septembre 2021, devant la cour d’appel d’Aix, l’avocate générale requiert à son encontre trois ans d’emprisonnement avec sursis, 20 000 euros d’amendes, cinq ans d’inéligibilité, cinq ans d’interdiction de gérer et la confiscation de son domicile marseillais. Le 3 septembre, il annonce son intention de faire appel de cette décision.
    La peine est aggravée en appel le 17 novembre 2021 : il est alors condamné à trois ans de prison avec sursis, 80 000 euros d’amende, une privation de ses droits civils pendant 5 ans, une interdiction de gérer sur la même période, et la confiscation de son domicile.
    Par ailleurs, il a arrêté l’école à 18 ans, on ne dit pas s’il a dépassé la troisième.
    Mais il a voté Macron !

  29. @ Achille | 18 décembre 2021 à 06:04
    « Sur ce point je partage l’avis de Philippe Bilger. Rien à voir avec Sibeth Ndiaye qui, elle, était un désastre. »
    Pouvez-vous m’éclairer ? Je ne vois pas bien la différence entre une Sibeth qui, un peu fofolle, commentait, brodait, s’amusait, et un Attal qui, très discipliné, répète, régurgite, obéit. Pas plus l’un que l’autre n’a été ou n’est digne du poste de porte-parole qui doit assurer le lien de confiance entre le gouvernement et le peuple.
    Quant à Valérie Pécresse, elle n’a pas changé de rôle depuis 2012. Cette année-là, le parti lui a ordonné de défendre Sarko. Peine perdue. Aujourd’hui, elle a pour tâche de lui permettre de reprendre son bonhomme de chemin. Apparatchik une fois, apparatchik toujours… quitte à effacer sa mémoire. Son résultat au premier tour de la primaire ne lui permet pas d’accéder au titre de chef incontestable. Ce qu’avaient réussi Chirac et Sarkozy, mais aussi tous les anciens présidents. C’est un gros caillou dans l’escarpin…

  30. @ Achille
    « C’est toujours plus facile à dire quand on est dans l’opposition que lorsqu’on a les manettes. »
    Je ne sais pas pourquoi vous me voyez « dans l’opposition ». J’ai une tendance assez ferme à soutenir Jupiter et à trouver la direction qu’il impulse dans l’ensemble bonne.
    Pas une seule fois n’ai-je indiqué que je soutenais une Le Pen, un Zemmour, une Pécresse, une Hidalgo, un Jadot ou un Mélenchon.
    « Quant au dynamisme, il semble que la France soit repartie vers une croissance économique prometteuse puisqu’il est annoncé une croissance de 6,7 % pour 2021 et plus de 4 % pour 2022. »
    Après la fessée de -8 % qu’on vient de se prendre en 2020 ?? Dans ce contexte, ces chiffres de projection sont assez anecdotiques. Et décontextualisés, surtout…
    « Je vous ferai juste remarquer que plus de 18 millions de Français ont bénéficié d’une baisse d’impôt, ce n’est pas si mal. »
    Je n’ai d’yeux que pour la fiscalité des entreprises. Enfin presque. Vive le président des riches qui a remis d’équerre la taxation des dividendes !! Il serait temps que les Français comprennent que se vautrer dans la destruction des mécanismes économiques qui catalysent la prospérité pour ensuite se plaindre de patauger dans le chômage comme dans la gadoue, c’est assez immature. S’ils veulent guillotiner les riches, qu’ils guillotinent les riches. Mais qu’ils arrêtent de fracasser la fiscalité des entreprises.
    « Les syndicats, même s’ils ont perdu beaucoup de leur influence depuis quelques années, ont toujours leur pouvoir d’empêcher toute réforme dans ce domaine. »
    Dissolution. Révocation. Abolition. Annihilation. Extinction. Pulvérisation. Destruction. Ablation.
    « La réduction du nombre de fonctionnaires. Nicolas Sarkozy en a supprimé autour de 144 000 entre 2007 et 2012. Bilan des courses, les policiers sont en sous-effectifs. François Fillon promettait déjà la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. On imagine ce que cela aurait donné s’il avait été élu. Emmanuel Macron s’était engagé à en supprimer 120 000, dont 50 000 dans la fonction publique d’État. Une promesse qui sera loin d’être tenue puisque, si l’on en croit le budget de 2022, ce sont 10 500 postes qui auront été supprimés sur le quinquennat. »
    J’ai beaucoup plus efficace: privatisation de l’Éducation nationale ; privatisation de la sécurité sociale ; privatisation de l’université ; privatisation de l’hôpital.
    Plutôt que de flinguer des fonctionnaires, faisons tout simplement sortir de la fonction publique les secteurs concernés en soi et non pas les individus.
    Cela ne sert à rien de virer des gens qui remplissent des fonctions dont on a besoin. On l’a bien vu avec les enseignants. On leur a craché dessus pendant des décennies comme quoi ils avaient trop de vacances. Est-ce qu’il s’agit là de nos jours d’un métier sexy ? Non.
    Il est donc inutile de taper sur les fonctionnaires et de les virer en les saignant à l’usure.
    Il suffit simplement de faire sortir le secteur concerné du giron de l’État.
    Afin de devenir enfin un pays à peu près normal, où c’est la société et non pas l’État qui se charge du dressage des gosses, de la chasse aux souffreteux, du pilpoul universitaire islamo-gauchiste ainsi que de la dispendieuse avarice de la sécurité sociale. Rien de tout cela n’a quoi que ce soit à faire aux mains de l’État. C’est le boulot de la société. Pas de l’État. Nulle fatwa n’impose que ce soit des fonctionnaires ou des fonctionnaroïdes qui se chargent de ces tâches.
    L’État a la charge de réguler ces secteurs et d’imposer fermement toute une gamme de règles. Mais n’a aucunement l’ontologique mission de s’en charger lui-même.

  31. @ Serge HIREL | 18 décembre 2021 à 12:22
    « Pouvez-vous m’éclairer ? Je ne vois pas bien la différence entre une Sibeth qui, un peu fofolle, commentait, brodait, s’amusait, et un Attal qui, très discipliné, répète, régurgite, obéit. »
    Mais un porte-parole, comme son nom l’indique, est là pour informer les citoyens des décisions de l’exécutif. Il n’a pas à prendre d’initiatives. Sur le fond du message il n’y a pas de différences entre Sibeth Ndiaye et Gabriel Attal.
    Par contre c’est sur la forme que se fait la différence.
    La première a sorti quelques belles boulettes, notamment celle sur Simone Veil qui est restée dans les mémoires.
    Gabriel Attal, lui, a un bon sens de la répartie et l’a montré à plusieurs reprises. Certains députés ont pu s’en rendre compte.
    C’est surtout sur ce point que l’on juge un bon porte-parole.
    —————————————————–
    @ Exilé | 18 décembre 2021 à 11:02
    « …quand il (Emmanuel Macron) se répand à l’étranger de façon lâche en mettant ses hôtes mal à l’aise en accusations aussi fausses que scandaleuses contre la France et les Français, ce serait normal ? »
    Il a eu l’occasion de s’en expliquer au cours de son interview sur TF1 et de faire son mea culpa.

  32. xavier b. masset

    M. F68.10 a raison de rappeler les fondamentaux du libéralisme.
    Cent après, l’avant-garde se retrouve en plat du jour dans tous les restaurants de l’actualité avec un grand tas, c’est son destin de slow-food pour l’esprit.
    La maison de verre d’André Breton laissa rentrer par la fenêtre le naturel d’Eric Zemmour, on l’a vu dans l’émission de papa Hanouna, le Zappy Max des cerveaux bouillis dans un godet de rhum tiède.
    Les signaux réfléchissants, traces de communion, laissées visibles, avec sa belle, sa Sarah-Nadja, face à lui dans le public, directrice munie de tous les pouvoirs féminins mandarinaux médiateurs de magie, portrait craché de la renarde d’un conte japonais mouillé d’influences animistes, reprises et imprimées telles quelles par le bouddhisme local pour ne pas faire tache dans le paysage shintoïste national, une fois encore le prouverait.
    « Let’s make Usbek and Rica great again », semble dire le jeune couple amoureux, en plein dans son surréel trip hippie, réécrit par Montesquieu.
    Ils s’en tapent du RPR de la légende, de ses Louis XIV, de ses Chahs persans d’antan, piétinent tous les appareils, déchiquètent dans un sourire les conventions, décachètent les lettres de cachet de l’Audiovisuel à coups de langue farsie, disent d’aller se coucher aux journalistes, favoris compris.
    Pas d’un échappement qu’il s’agirait, mais d’une pénétration, d’une ingression physique dans les salons du grand média républicain.
    La République n’était-elle pas devenue cette glace géante qui passe son temps à se mirer elle-même, abandonnant à d’autres l’art de se murer, se fichant des murailles, comme des personnages de Marcel Aymé, puisque les reflets des miroirs montés sur rotules désorientent les visiteurs indus, rares à survivre à un tel traitement de surface, jambes rompues.
    M. Zemmour, dans une première vie toujours à suivre les Princes de l’ombre de son ambassade, sait comment passer à travers tous les compartiments des différents palais qu’instaura la « Grande Maison Vide » d’un autre conte japonais tenue par M. Macron dans la plus artiste des transparences, connaît les plans qui le feront résister à tous les effets de leurs polissages.
    L’entre-quatre-murs est remplacé par un entre-quatre-yeux qui se diffuse, qui émet son message, dans le champ de mines de mille boules à facettes qui pourraient aveugler les deux colombes mais dont chaque cellule semble équipée d’un Carl Zeiss Iéna.
    Un verre qui clarifie la case d’après, autorise le pas suivant, sûr et toujours en avant.
    C’est l’oeil du voyeur qui, comme par oriental enchantement, se mue en un objectif vissé sur le front du visage de la société, qui, en s’étudiant lui-même, nous scrute, nous, en notre nom, au nom du peuple observant.
    En métaphysique, on dirait que c’est du costaud.
    Un échange de regards à longue portée, dont les phares ne semblent pas bigler.
    Jusqu’à quand et jusqu’où ?
    John Law, le spécialiste de la vision à travers le papier, ne fait, je crois, pas partie de vos commentateurs, hélas.

  33. @ Serge HIREL
    « Apparatchik une fois, apparatchik toujours… »
    Et si par malheur la finale opposait monsieur Macron à madame Pécresse, nous aurions droit – ou du moins les gens qui regardent encore la télévision – à un débat d’apparatchiks quasiment frère et sœur siamois, sortis grosso modo du même moule, pratiquant la même langue de bois et enfilant les mêmes perles insipides en se gardant d’aborder les vraies questions, celles qui comptent.
    Ce serait alors une fois de plus pour cinq années l’assurance d’une lente glissade vers l’abîme.
    Et la France modérée pourrait pousser un soupir de soulagement avant de retourner à sa médiocrité suicidaire…

  34. Bonjour Philippe,
    À l’instar de notre ami genau, je n’ai pas saisi le sens du billet mais qu’importe.
    Les commentaires obliques étant légion, un de plus un de moins…
    À l’ami Serge Hirel, ne doutez pas un seul instant de l’inculture des journalistes.
    Pour avoir travaillé quelques années dans le monde des médias, il n’y en a que très peu qui connaissent leur sujet.
    Les meilleurs sont les journalistes sportifs, Guy Kédia devant mes doutes m’exhortait à croire en l’équipe de France en 97, et les scientifiques, Pierre Kohler à la même époque en étant un très bon représentant.
    Pour le reste… ignares, partisans, blablateurs. Que de fois ai-je assisté au ballet du, avec la bise, ça va Philippe, pas Bilger, de Villiers, on la fait cette interview ? Avec certains une fois fini : bon on va chez Pepita…
    Comme les politiques, ça se goberge et ça lustre les pompes des puissants.
    Par exemple, prenez le corona, pas la bière, le machin dont le gouvernement profite pour restreindre les libertés.
    J’entends un ponte, un gars qui ressemble à Peter Sellers jouant Fassbender dans What’s New Pussycat, nous expliquer benoîtement que le virus est non seulement dangereux parce qu’il provoque des inflammations notamment respiratoires, mais aussi parce qu’on ne sait pas comment la fameuse protéine spike se replie dans le corps et que celle-ci pourrait à terme être aussi dangereuse que le virus.
    Donc, conclut-il, il est nécessaire de se faire vacciner.
    À l’arrêt comme l’épagneul débusquant la galinette, j’attends la question du journaliste, à mon sens, évidente, instinctive, pertinente.
    « Expliquez-nous docteur, si le repli de cette protéine Spike vous paraît potentiellement dangereux à terme, pourquoi nous incite-t-on plus que fortement à nous vacciner avec un produit dont le but est justement de faire produire à nos cellules cette fameuse protéine Spike ? Une explication peut-être ? »
    Eh bien je vous le donne Émile comme disait Coluche, rien, walou, nada, nothing, queudal, j’arrête là mon polyglottisme réputé.
    Ils ne sont même pas capables de poser la moindre question un tantinet dérangeante.
    Pour le vaccin, tout comme duvent.
    Et comme disait l’irascible menteur, le capricieux totalitaire, qu’ils viennent me chercher.

  35. Michel Deluré

    Le ton d’une campagne présidentielle ne pourrait-il être sur la forme courtois, mesuré, respectueux de l’adversité sans que le fond pour autant en souffre, que les désaccords profonds s’estompent, que les oppositions fortes sur les convictions s’évanouissent ?
    La modération dans le comportement et le propos serait-elle à ce point une tare qui ne pourrait que rendre inéluctablement la campagne terne et dénuée d’intérêt ?
    Faut-il dans cet exercice crucial pour la démocratie et pour le pays que la parole, oubliant l’enjeu, parte à la dérive et s’abandonne à trop de simplifications, de caricatures, d’oublis, d’outrances quand ce n’est pas d’invectives, alors qu’elle devrait s’attacher avant tout à convaincre pour rassembler autour d’un projet ?
    Qu’attendre de bon pour le pays d’une campagne où les passions souvent aveugles prennent le pas sur la raison ?
    ——————————————————-
    @ Exilé 17/12 19:31
    « Si nous ne voulons pas disparaître, nous sommes condamnés à viser l’Absolu ».
    Définissez-moi alors votre « Absolu » car pour ma part, en l’état de notre monde où tout est relatif, la disparition me semble donc inéluctable selon votre affirmation. Et en prime, qui selon vous est à même parmi les candidats en lice ou à venir de viser cet « Absolu » pour nous épargner cette disparition ?

  36. Michelle D-LEROY

    On peut trouver du talent à Emmanuel Macron, un talent oratoire évident par exemple, mais cela ne suffit pas à gouverner un pays de plus en plus malade, de plus en plus ingouvernable. Non, cela ne suffit pas.
    Je n’ai pas écouté cette interview dont une majorité de journalistes a largement fait la synthèse, en admettant qu’il avait surtout parlé de lui, de sa personne, de son action (ou plutôt inaction) passée. Rien de nouveau donc.
    Quand il dit avoir fini par aimer les Français, j’hallucine. Comment gouverner sans aimer son peuple et son pays ? Cela en dit long sur ses petites phrases assassines.
    Emmanuel Macron a du talent comme stratège politique mais cela n’en fait pas un bon dirigeant. Loin de là. Avec lui c’est l’esbroufe permanente, il colmate les brèches, mais ne reconstruit pas.
    Régulièrement sur ce blog, entre autres, nous constatons les manquements de l’école, de la police, de la justice, de l’hôpital et de la santé en général ; malgré les grands raouts (genre Ségur de la Santé, Grenelle de la police, etc.), tout se dégrade, partout. Pas besoin d’avoir un mauvais esprit, ni d’être dans l’invective, c’est une évidence.
    Un jour ce sont les véhicules de police qui sont incendiés sous les yeux des policiers, un autre c’est à Compiègne que des policiers sont blessés, tous les jours, ce sont des morts ou des blessés dans des règlements de comptes, nos universités sont minées par le wokisme et le féminisme exacerbé, et par-dessus le marché la pandémie a accentué les aberrations en milieu hospitalier, les déserts médicaux, une médecine devenue parfois digne de pays sous-développés et même avec des règlements de comptes politiques.
    Sans parler du malaise de la justice.
    Tout cela dénote avant tout un manque de courage politique depuis des années. Et depuis 2017, ce manque de courage s’est amplifié avec de nouvelles lubies modernistes et mondialistes, anti-racistes, féministes, LGBT, etc. Qui de bonne foi n’en fait pas le constat à part les macronistes purs et durs ?
    À tout cela se sont ajoutés les clivages dus aux flux migratoires avec leurs us et coutumes qu’ils revendiquent, leur religion moyenâgeuse. Et grâce au manque de courage politique actuel, allant parfois même jusqu’à encourager ces différences de culture pour paraître plus intelligents, le séparatisme est devenu une réalité. La loi supposée y remettre de l’ordre n’a été que de la poudre aux yeux, le tape-à-l’oeil macronien habituel.
    Les Français peuvent également constater que des groupuscules sont dissous, des groupuscules d’extrême droite supposés violents, pourtant moins violents que ceux d’extrême gauche, cette nébuleuse antifas archiviolente capable de saccager vitrines et monuments publics lors des manifs, et qui n’est pratiquement jamais inquiétée.
    Pas étonnant donc que les Français se posent des questions et soient de mauvaise humeur, voire de très mauvaise humeur. Quel que soit le domaine, sauf à être d’une mauvaise fois totale ou à vivre en autarcie, on ne peut qu’avoir l’esprit critique, être inquiet pour l’avenir de nos enfants, de notre pays.
    Oui la France est un véritable bazar et parfois, j’imagine, dans certains endroits, un enfer.
    Et, et, Monsieur Z est arrivé, pas Zorro mais Zemmour. Il dit ce qu’un grand nombre de Français constatent en silence. EZ un révélateur et c’est tant mieux car même si on ne le voit pas président, c’est un porte-parole qui met l’accent sur tout ce qui ne va plus. Il dit enfin tout haut ce que les gens voyaient mais gardaient pour eux.
    À l’opposé, à midi, j’ai entendu Jean-Luc Mélenchon parler très bien de la pandémie et de la vaccination. Beaucoup plus sage que bien d’autres grands donneurs de leçons.
    Quant à Gabriel Attal, cet homme bien élevé, jamais un mot plus haut que l’autre, répétant ce que son grand Maître lui a dit, les yeux si fixes qu’il en paraît inquiétant, il est mortellement fade et ennuyeux.
    Pas étonnant que les Français n’en puissent plus même s’il est dommage que cela tourne parfois au pugilat.
    Après, qui va pouvoir remettre de l’ordre ? une chose est certaine, ce n’est pas cette macronie bonasse et bien-pensante, un néo-parti socialiste caché sous une nouvelle étiquette.

  37. Un correspondant régulier des DERNIÈRES NOUVELLES DES EHPAD nous affirme que Macron est un taureau.
    Nos chères têtes blanches, qui coulent des jours heureux, retirées des maléfices du monde, semblent avoir un rapport évanescent avec la sexualité.

  38. Il n’y a rien qui m’agace plus que Bruno Le Maire qui se congratule et nous parle merveilleusement de la reprise économique et tutti quanti.
    Il nous ferait s’extasier à ses pieds, béats d’admiration, et donc si une seule phrase devait représenter notre pays aujourd’hui, je retiendrais celle de VP ils ont « cramé la caisse ».
    Aussi brillant que peut être BLM il sait qu’il nous raconte des sornettes, produire pour produire, même si le PIB augmente il n’est que l’arbre qui cache le tonneau des Danaïdes.
    Plus le pays produit plus il creuse ses déficits.
    https://www.capital.fr/economie-politique/lenorme-deficit-du-commerce-exterieur-francais-1422146
    En clair BLM raconte des sornettes quand il parle aux Français devant Z, et c’est là justement qu’il avait été pris en défaut ce jour-là – Z manque encore de la rouerie des affaires, il y viendra. BLM parlait de PIB, les Allemands parlent commerce extérieur.
    Rien ne sert de produire des biens, d’une part, s’ils coûtent plus cher que la concurrence extérieure. D’autre part, creuser son trou pour se faire enterrer n’est pas très malin et en plus refermer le couvercle sur soi.
    La chimère de réindustrialiser le pays peut tourner au désastre, le régalien et le stratégique coûteront toujours trop cher, les ventes d’armes et d’avions on le voit sont insuffisantes.
    Le défit c’est de vendre cher et beaucoup à tous les autres, c’est le défi pour les années à venir… Mais quoi ?
    Deux heures pour y répondre, les meilleurs seront conviés à une agence spécialement créée, une de plus sans doute, mais de la caisse cramée il ne restera plus que des cendres d’ici là.
    Quand je pense que les boyaux de mon vélo coûtent stratosphériquement plus chers que ceux qui équipent mon train roulant, ramené bien sûr à la largeur, nous avons encore du boulot, se vendre cher n’est pas facile il faut en plus être les meilleurs et cela ne s’improvise pas, la méthode Coué c’est pour nous faire croire que le PIB est le remède essentiel, en fait c’est la chloroquine de l’économie.
    https://i.goopics.net/wtnqlo.png

  39. @ Achille 18 décembre 2021 à 11:26
    Toujours votre problème de sources… Cette fois, vos infos proviennent du très sérieux service DORG (*) de Bercy, surnommé PECE (**), placé sous l’autorité directe du ministre.
    En ce qui concerne la réduction du nombre de fonctionnaires, il semble que la Cour des comptes ait plusieurs fois relevé qu’un certain nombre – ou plutôt un nombre certain – d’employés dans « l’administration administrante », notamment dans l’Education nationale et le secteur hospitalier, ne sont pas opérationnels. En bon français, ils sont inutiles. De plus, dans la fonction publique territoriale, bon nombre de services pourraient être privatisés. Expliquez-moi quel est le plus qu’apportent des jardiniers municipaux par rapport aux salariés d’une entreprise privée de jardinage… Ils font grève, travaillent moins et la terre leur semble plus basse…
    (*) Demain On Rase Gratis
    (**) les Promesses n’Engagent que Ceux qui les Ecoutent

  40. @ hameau dans les nuages
    « N’offensez pas la Vierge Marie de Lourdes. Je verrais en madame Taubira plutôt la Marie-Blanque, nom donné à un rapace dans les Pyrénées et au col du même nom.
    Mea culpa ! Mais pourquoi pas ? Taubiracaille en sainte Vierge noire ? Qu’attendent nos déboulonnistes pour virer cette Vierge blanche facho réac ?
    Lourdes ville raciste ? Vite ! Sopo, Tin, ça urge !

  41. @ F68.10 | 18 décembre 2021 à 13:53
    « Je ne sais pas pourquoi vous me voyez « dans l’opposition ». J’ai une tendance assez ferme à soutenir Jupiter et à trouver la direction qu’il impulse dans l’ensemble bonne. »
    Ce n’est pas à vous que je faisais allusion, mais aux candidats des différents partis en lice qui tous, sans exception, contredisent systématiquement les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie, faire repartir l’économie, réduire le taux de chômage, lutter contre l’insécurité et améliorer le pouvoir d’achat.
    Certains disent que le président « crame la caisse », mais leurs propositions sont tout aussi onéreuses et quand elles ne le sont pas, elles ne sont tout simplement pas applicables car elles auraient pour conséquence un tollé auprès de certaines catégories sociales et professionnelles.
    À noter que pour l’instant c’est Emmanuel Macron qui est en tête des sondages d’opinion avec 25 % de gens qui lui font confiance. Cela peut paraître faible mais aucun président n’a connu ce niveau au cours de ces 30 dernières années.
    Ses adversaires sont tous à moins de 20 % et les ralliements qui pourraient apporter une force d’opposition suffisamment forte pour battre le président sortant ne sont manifestement pas à l’ordre du jour.
    La querelle des ego est la plus forte, chaque candidat voulant bien que les autres se rallient à lui (ou à elle).
    Donc la suite est facile à deviner.

  42. @ Serge HIREL | 18 décembre 2021 à 18:06
    « De plus, dans la fonction publique territoriale, bon nombre de services pourraient être privatisés. Expliquez-moi quel est le plus qu’apportent des jardiniers municipaux par rapport aux salariés d’une entreprise privée de jardinage… Ils font grève, travaillent moins et la terre leur semble plus basse… »
    Je ne suis pas certain que le fait de confier ces activités à une entreprise extérieure soit moins chère en frais de fonctionnement pour ces administrations.
    Je suis même sûr du contraire.

  43. @ hameau dans les nuages
    @ sylvain
    L’avoir dans le baba :
    « Expression qui date de la fin du XIXe siècle. Baba est à la fois l’image d’une personne étonnée qui aurait la bouche grande ouverte mais également le sexe féminin ou les fesses. Tout cela combiné, désigne une personne qui s’est fait berner par-derrière. »
    Surtout ne pas confondre la grotte de Lourdes avec celle d’Ali Baba, l’Ave Maria avec la chansonnette de Zébu de la Mouff’ :
    https://youtu.be/oRp94WZZdPk

  44. @ Michel Deluré
    « Définissez-moi alors votre « Absolu » »
    Simplement « un idéal de perfection considéré comme hors d’atteinte pour l’homme », mais qui est en quelque sorte pour lui la visée de la ligne de mire du projet qu’il se fixe, qui doit se trouver théoriquement vers l’infini s’il voit grand.
    Bien entendu, en pratique, du fait de nos limites, cet absolu sera proche de façon concrète, mais on ne motive pas les hommes en ne leur demandant pas de se dépasser.
    Il en va de même pour un pays, même si la France n’a plus les moyens de sa grandeur, elle devrait tout de même s’efforcer de retrouver ses spécificités matérielles dans le concert des nations (industrie, technicité, science etc.) mais aussi ses vertus comme le courage, à l’heure où la planète entière y pénètre sans s’essuyer les pieds pour cracher sur elle sans aucune réaction des Français.

  45. @ Achille | 18 décembre 2021 à 19:53
    Au contraire ! Vous raisonnez en fonctionnaire 🙂
    Serge Hirel a raison, vous oubliez plusieurs facteurs : productivité, concurrence, assiduité et sécurité de l’emploi.
    Le coût, comme la productivité, est facilement contrôlable par la concurrence.
    « Ils font grève, travaillent moins et la terre leur semble plus basse… » (SH)
    Par exemple les cheminots se mettent régulièrement en grève lors des débuts de vacances, prenant les voyageurs en otages sachant qu’ils ne peuvent perdre leur emploi et travaillent pour un monopole… au moins pour l’instant.
    Un leader de la CGT SNCF hier a rétorqué à un journaliste que leur grève n’était pas pire que la grève des employés d’un supermarché !
    Incroyable !
    Le journaliste n’a pas répondu : erreur, il y a d’autres supermarchés, des supérettes, épiceries où les clients peuvent aller chercher leurs provisions ! Mais il n’y a pas d’autres trains pour atteindre leurs destinations. C’est là où la grève devient du chantage au détriment des citoyens donc des électeurs potentiels, forçant le gouvernement à intervenir !
    Il fut un temps où les cheminots sacrifiaient leur vie pour leurs concitoyens, ceux d’aujourd’hui sacrifient la vie de leurs concitoyens !
    C’est moins dangereux !

  46. @ Michelle D-LEROY | 18 décembre 2021 à 17:12
    « Quant à Gabriel Attal, cet homme bien élevé, jamais un mot plus haut que l’autre, répétant ce que son grand Maître lui a dit, les yeux si fixes qu’il en paraît inquiétant, il est mortellement fade et ennuyeux. »
    « Jamais un mot plus haut que l’autre ». « Mortellement ennuyeux ». Vous êtes sûre ?
    Allez, rien que pour vous je vous livre « le savon » qu’a passé Gabriel Attal à un député LR qui pleurnichait sur le temps de parole accordé au président.
    La réponse n’a vraiment rien d’ennuyeux, je vous assure. Simplement les mots justes et très bien assénés. 🙂

  47. « En somme, serions-nous tous en résidence surveillée sauf Eric Zemmour aujourd’hui ? Répondre affirmativement ne serait pas valider le projet de ce dernier, qui, par son caractère absolu, donc inapplicable, suscite des oppositions fortes.
    Mais il s’est échappé. Et nous ? » (PB)
    Zemmour n’est pas l’axe, il est le symptôme. L’axe de la réflexion doit être que notre pays n’a jamais aimé la liberté, et surtout pas la liberté d’expression, chacun ayant tendance à vouloir empêcher l’autre de s’exprimer à coups de diabolisation.
    L’Eglise, le roi, ces deux pouvoirs rivalisaient pour opprimer les consciences*, mais à force de se battre entre eux et aussi à mon avis de se conforter en perdant leur spécificité, ils se sont bien affaiblis. Formidable ! Mais on n’a pas abouti à la liberté anglo-saxonne, tant s’en faut, chaque ancien sujet soumis a voulu assujettir et soumettre ses concitoyens.
    Pour faire briller le principe de la liberté d’expression et n’avantager personne, il faut adopter le Premier amendement de la Constitution américaine. Pour nous purger de notre antiaméricanisme et rompre avec notre tradition d’oppression intellectuelle, il faut se réclamer explicitement de leur tradition.
    Notre droite, notre gauche ? Quel parfum de renfermé et de pire que cela, ouvrons, mais ouvrons la fenêtre à l’air du large !
    Et pas seulement par contrainte, dans les faits, par le commerce et la technique, par la technique, et les GAFA, par la plus haute autorité qui soit, par la Constitution.
    Pour tout le monde, et partout, pas dans un second monde, Internet, dont sont exclus les moins en phase avec notre temps.
    La liberté d’expression est pour tous ! Sauf évidemment, les cas de secrets militaires et autres choses semblables, je le le dis pour ceux qui chercheraient des poux dans la tête au lieu de promouvoir la liberté, pauvres gens.
    Zemmour dit une vérité : le danger d’une immigration musulmane, immigrés dont trop sont arriérés, arriérants, et si ingrats qu’ils commettent des attentats. Comme on a tout fait pour que nul ne remarque que le roi – la religion passe toujours pour royale, quelque chose de grand et à ménager – est nu !
    Mais comme souvent, quand on n’écoute pas quelqu’un, il force la voix et dit des choses plus discutables, et ayant l’habitude de déplaire, il divise plus qu’il n’est nécessaire dans le strict cadre d’un lanceur d’alerte.
    Comme toujours, ceux qui dénoncent le plus les imperfections de comportement de quelqu’un en sont les responsables.
    * Ce n’était évidemment pas leur impression. Et ce n’est pas non plus celle des gens ayant créé des lois contre la liberté d’expression, toujours, on le fait toujours au nom de quelque salut, de l’âme ou de quelques opprimés et autres choses semblables.
    Mais assouvir son instinct de dominance en contrôlant l’expression des gens voire leur esprit par ce biais, tout en s’imaginant sauver le monde, quel plaisir addictif ! Largement autant que la drogue, et cela nuit bien plus au monde…
    Mais personne ne se mobilise beaucoup contre eux, parce que les gens ont une indulgence coupable pour une attitude dans laquelle ils se reconnaissent souvent peu ou prou.
    Eh oui ! Comment dire, « entre croyants, on se comprend » ? Sans doute, il y a la vile complicité de ceux qui se proposent de soumettre des gens qui ne leur ont rien demandé, bien au contraire, à leurs caprices !
    Un projet n’est ni validé ni invalidé par ses opposants ou par ses partisans. Tout au plus, ces gens montrent l’état de notre pays.
    Mais enfin, il n’est pas un scoop, comme je l’ai déjà dit, ça fait des temps géologiques qu’on n’aime pas la liberté d’expression, en France. Il faudrait se réveiller, les gens, de droite ou de gauche, nostalgiques du roi ou féru de la Révolution.
    Sur ce point, il y a plus de continuité que de rupture.
    La rupture ? Si vous la voulez, il ne s’agit pas de voter pour tel ou tel mais de réclamer le Premier amendement.
    Et de changer votre cœur, amen !

  48. Denis Monod-Broca

    Sans antécédents, sans parti, Zemmour est libre de penser et dire ce qu’il veut. Position privilégiée. Échappant à toute surveillance. Mais qu’en fait-il ? Ardent défenseur de la civilisation judéo-chrétienne, juif lui-même et attaché à ses racines, il ne fait jamais aucune référence au savoir biblique ni aux préceptes qui en découlent. Alors, que défend-il ? On ne sent nul amour du prochain dans ses paroles. Ne dessert-il pas gravement la cause qu’il prétend bravement défendre ?

  49. Michel Deluré

    @ Exilé 18/12 20:51
    Je préfère votre approche d’une société dans laquelle l’homme est motivé par une volonté de dépassement plutôt que par la quête d’un « Absolu » , trop abstrait, peu perceptible et donc difficilement atteignable.
    Mais en France, la société que l’on a bâtie incite-t-elle cependant les individus qui la composent à la recherche de ce dépassement de soi ? Une partie du problème n’est-elle pas là ?

  50. Je ne supporte plus cette France de l’intolérance
    Mézalor, n’est-ce point aussi une forme d’intolérance ?

  51. « Dans le même temps » où on apprend que le Trenitalia vient concurrencer le TGV, le bon peuple de France est informé qu’il pourrait avoir froid cet hiver par manque d’énergie électrique.
    La renaissance française initiée par le Général en 45 a « fait long feu »… la force d’un pays ne dépend pas de ses administrateurs tâcherons mais de ses ingénieurs géniaux !
    Depuis lors, et surtout depuis 74, les nanarques ont pris le pas sur les polytechniciens – lesquels sont allés voir ailleurs – et on s’est employé, Mitterrand au premier chef, à casser des organismes comme le CEA, EDF, la SNCF et on a bradé l’Autoroutier… toutes structures d’Essence Nationale…
    Le seul rayon de soleil dans tout ce bazar c’est qu’on va laisser aux arabes, futurs occupants maîtres, un plat pays de décombres et de moignons déglingués.

  52. @ Claude Luçon | 18 décembre 2021 à 23:53
    « Par exemple les cheminots se mettent régulièrement en grève lors des débuts de vacances, prenant les voyageurs en otages sachant qu’ils ne peuvent perdre leur emploi et travaillent pour un monopole… au moins pour l’instant. »
    Mais c’est déjà le cas. Pour la première fois depuis l’ouverture à la concurrence fin 2020, la SNCF n’a plus le monopole sur le réseau grande vitesse.
    Le TGV italien est entré en fonction et plus rien ne pourra l’arrêter.
    Manifestement les passagers qui l’ont emprunté sont très satisfaits.
    Ceci étant il ne faut pas confondre l’activité de base d’une société, qu’elle soit privée ou publique, avec les activités annexes.
    Si les jardiniers d’une administration ou de la SNCF se mettent en grève, tout le monde s’en fiche, mais il n’en est pas de même des cheminots. Vous voyez la nuance ?

    Ci-joint une analyse comparative des années 2007-2012 vs 2017-2022 de la part de
    Pascal Perri dont la formation et l’expérience dans le domaine entrepreneurial ne sauraient être contestées.
    Bon j’en entends qui toussent sur ce blog ! Serge HIREL, vous êtes là ? 😊

  53. Discussion de petits-bourgeois, vous savez ces gens… ceux que vous citez et bien d’autres, plus ils deviennent vieux plus ils deviennent… Certains se prennent pour Voltaire… d’autres pour Casanova… mais moi qui suis resté le plus… je me prends toujours pour moi…
    Gustave Flaubert disait « Le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois », eh bien ils ont gagné !

  54. @ Ninive
    « Réapprenez Jésus-Christ hors de l’Église qui n’existe plus que pour elle-même, votre cervelle est endoctrinée… »
    …dit celui qui enjoint de réapprendre Jésus-Christ…
    Ben mon colon…

  55. Denis Monod-Broca

    @ Ninive
    Si vous me dites de réapprendre Jésus-Christ, c’est que vous le connaissez vous-même très bien, que vous pensez le connaître mieux que moi. C’est en effet très possible, je ne le connais que fort mal, très insuffisamment en tout cas, mais où me suis-je trompé à son sujet dans les quelques lignes de mon commentaire ?

  56. Achille, vous défendez Gabriel Attal en donnant un lien vers une séquence où l’on voit bien qu’il a des capacités oratoires.
    Est-ce vraiment un argument en sa défense, alors que Michelle D-LEROY le décrit comme « répétant ce que son grand Maître lui a dit » ?
    Vous faites la démonstration que son attitude servie régulièrement n’est pas consubstantielle. Il ne lui est pas reproché d’être idiot mais servile.
    Ainsi, lorsque Gabriel Attal lance des grossièretés telles que « Zemmour, c’est un Trump commandé sur Wish », ce n’est pas nécessairement qu’il mesure la médiocrité de l’amalgame, la médiocrité de la stratégie de diabolisation. Non, c’est que sa parole est servile, elle défend son camp même au prix de l’idiotie apparente.
    Et, non, ce n’est pas à proprement parler le rôle d’un porte-parole de Gouvernement de commenter les candidats à la présidentielle – mais là encore, c’est la voix de son maître, qui brouille les cartes en multipliant les casquettes pour s’arroger un temps de parole supérieur aux opposants. Hier, un parquet servile dézinguait le mauvais candidat de la droite, tandis qu’une primaire suspecte à gauche favorisait le mauvais candidat de la gauche. Macron n’est pas fair-play.
    Lorsque le même Gabriel Attal accuse un autre de « chercher à dégoûter les Français du débat politique », on est évidemment dans la supercherie. Il est évident que ni Attal ni Macron ne sont réellement démocrates. Le peuple ignare les embistrouille, tout le jeu n’est que de les embourber pour mener à bien un programme qui n’a rien à voir avec leurs souhaits.
    Macron, futur candidat vendu comme réélu, c’est celui de la crise des Gilets jaunes, du jamais vu, qui n’a cessé que du fait de la crise sanitaire.

  57. « Serions-nous tous en résidence surveillée ? »
    Tel est le titre de ce fil, et ce titre n’est pas anodin, il est même inquiétant, voire signe qu’une catastrophe se profile à l’horizon…
    Il me faut sur-le-champ demander une dérogation à la bonne conduite, que Mme Bilger devra m’accorder sans quoi j’y verrai un mauvais présage, et peut-être bien la fin du monde !
    Dès lors, voici ma requête : Chère Madame Bilger, vous qui êtes animée d’une indulgence sans pareille, d’une intelligence qui dépasse la mienne (et ce n’est pas peu dire…), d’une grandeur d’âme remarquable, je viens ici requérir qu’il me soit permis une entorse (honteuse et confuse), mais que justifient les temps qui sont les nôtres.
    Je ne doute pas un instant que me sera accordée une bonté, que dis-je une exception, que chacun ici pourra constater, que tous ici pourront saluer, que moi-même je pourrai admirer et laquelle bonté m’autorise car elle est extraordinaire, à vous conter une chose d’une trivialité mortelle mais utile !
    Ainsi, donc, nous sommes tous d’accord pour saluer la grandeur de Mme Bilger qui sous l’égide de M. Bilger, m’accorde une entorse qui me fait honte, qui me fait rougir de confusion, et qui m’induit en erreur…
    Cette exception me permet de constater que chaque jour depuis la découverte d’un certain virus couronné on nous abreuve d’une mortalité des seniors qui fait frémir et donc je frémis, frémis, frémis ! Frémissons tous en chœur !
    Cependant, et de cela personne ne parle, ce qui démontre une certaine obscurité quant à la diffusion de l’information vraie, il faut savoir ceci :
    Il y a beaucoup de morts dans les EHPAD, dues au virus, certes, mais personne ne souffle mot des dégâts causés par la circulation des fauteuils roulants dans leurs couloirs…
    Mais moi je considère qu’il est de mon devoir de vous en parler. (Mme Bilger, ce qui suit est SGDG, les mots employés sont dans le dictionnaire, Aristophane et Martial approuvent leur usage…)
    Dans un EHPAD situé entre Marseille et Aix-en-Provence, voici ce qui se passe :
    Une dame d’un certain âge, dans une maison de retraite, trouve une occupation qui la distrait et dans son fauteuil roulant parcourt d’un bout à l’autre les couloirs de l’établissement.
    Elle agrémente de bruits de moteur son parcours sur le circuit Paul Ricard improvisé.
    Soudain, un homme d’un certain âge surgit de sa chambre !
    Il l’arrête et lui dit :
    Madame, je suis un ancien gendarme, et je suis en mesure de vous annoncer que vous roulez beaucoup trop vite. Puis-je voir votre permis de conduire ?
    Elle farfouille alors dans son soutien-gorge et en sort un vieux ticket de parking usagé.
    Le vieil homme vérifie le papier, lui donne un avertissement et la laisse repartir.
    Elle repart donc de plus belle, et par pure provocation augmente sa vitesse de circulation.
    Au moment où elle repasse devant la chambre, le vieil homme apparaît de nouveau, il la somme de s’arrêter et lui dit :
    – Excusez-moi madame, mais vous avez franchi la ligne jaune. Puis-je voir les papiers du véhicule ?
    Elle farfouille alors dans son soutien-gorge et en sort un vieux ticket de Casino.
    Le vieil homme vérifie le document, la réprimande, lui donne un second avertissement et la laisse repartir.
    Elle file à toute berzingue à travers les couloirs de la maison de retraite.
    Une troisième fois, le vieil homme sort de sa chambre, mais cette fois complètement nu, et en pleine érection.
    La vieille dame le regarde alors et s’écrie : – Ah non, pas l’alcootest !
    Voilà ce qui se passe à notre insu dans les maisons de retraite, et qu’un complot couvre du sceau du silence ! Ce n’est pas acceptable !! La résidence est pourtant surveillée…
    Pourquoi est-ce que cela me fait rire ? Mais parce que je suis bon public !

  58. @ duvent | 19 décembre 2021 à 14:12
    Chère Madame,
    Vous vous égarâtes !
    La maison d’édition d’autobiographies n’est plus sise en ces lieux.
    Vous devez adresser vos manuscrits chez Actes à l’Ouest, succursale d’Actes Sud.

  59. @ duvent | 19 décembre 2021 à 14:12
    Ah ah ah ! Savoureuse votre histoire. Je vais la faire « circuler » avec votre permission – et s’il n’y a pas de droits d’auteur – parmi mes quelques amis retraités qui adorent la franche rigolade ! Notamment deux anciens gendarmes grands amateurs de gaudrioles !

  60. @ Marcel P | 19 décembre 2021 à 14:09
    Je vous invite à lire mon post Achille | 18 décembre 2021 à 14:14 du présent billet à l’attention de Serge Hirel.
    J’y explique notamment qu’un porte-parole ne récite pas « servilement » les propos de son patron, que celui-ci soit le président ou le Premier ministre. Gabriel Attal fait partie de l’équipe gouvernementale et à ce titre il applique la ligne politique mise en place par l’exécutif, au même titre qu’un journaliste se doit de respecter la ligne éditoriale de son journal ou de sa chaîne. S’il n’est pas d’accord avec celle-ci, il démissionne.
    En l’occurrence, dans le petit extrait que j’ai donné, Gabriel Attal n’avait nullement besoin de l’aval du président pour répondre à la question du député LR. Il savait ce qu’il avait à dire et sa réponse a été spontanée.
    La servilité ce n’est certainement pas ça. Là il s’agit simplement d’esprit d’équipe.

  61. Michel Deluré

    @ Achille 18/12 19:53
    Je crains que vous ne vous avanciez un peu trop Achille en affirmant que vous « êtes même sûr » qu’il serait plus coûteux pour une administration d’externaliser certains travaux que de les faire exécuter par ses propres employés. Et si votre affirmation repose sur des données chiffrées incontestables, alors j’aimerais que vous nous en fassiez part.
    Les contraintes de marché imposées à ces entreprises privées, le contexte concurrentiel les obligeant à la maîtrise de leurs prix et de leurs coûts et leur assignant un objectif de rapidité, d’efficacité, de productivité rendent incertaine la probabilité que le recours à cette externalisation soient systématiquement plus onéreuse qu’une exécution en interne.

  62. @ Michel Deluré | 19 décembre 2021 à 15:37
    Je pars simplement du principe que dans la prestation d’une société extérieure, outre les salaires des ouvriers qui interviennent pour exécuter le travail, il faut aussi inclure les charges et salaires du personnel administratif de ladite société, ce qui au final est plus cher, me semble-t-il, que le salaire d’une poignée d’ouvriers de l’administration qui les emploie, leurs charges administratives étant incluses dans la gestion du personnel.
    C’est un peu comme si vous louez une voiture à l’année. Il est peu probable que le coût de la location soit plus intéressant que si vous achetiez votre propre voiture. À moins bien sûr de faire plus de 60 000 km/an.

  63. Serions-nous tous en surveillance surveillée ?
    D’une certaine manière oui, peut-être pas encore comme dans les régimes totalitaires du genre Corée du Nord, mais nous en prenons le chemin.
    Le pire est que dans ce type de régime, c’est l’ensemble de la population qui fait office de chien de garde de la pensée, chacun surveillant les autres, par exemple jusque dans les familles où les enfants surveillent leurs parents.
    Bien entendu, après avoir démasqué un déviant, il convient de le dénoncer à grands cris d’orfraie en surjouant l’indignation.

  64. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    « Allez, rien que pour vous je vous livre le savon qu’a passé Gabriel Attal à un député LR qui pleurnichait sur le temps de parole accordé au président. »
    Je n’ai pas dit qu’il était sot, j’ai dit qu’il était terne.
    Il est par ailleurs normal qu’il défende son parti et donc le Président.
    Toutefois, dans l’histoire du temps de parole du (non déclaré) candidat Macron et de sa campagne largement entamée mais sous couvert de sa Présidence, les déplacements aux frais de l’Etat, comme en 2016, les repas aux frais de Bercy… je pense que beaucoup d’opposants devraient s’en plaindre par souci d’équité.
    Par contre, comme vous vous en doutez je suis plus souvent en accord avec les propos de Serge Hirel qu’avec votre admiration macronienne, mais en ce qui concerne l’emploi de sociétés de service pour l’entretien dans les communes, je suis pour une fois d’accord avec vous.
    Il est fort probable que le budget y trouve son compte mais pas l’entretien, il suffit de le constater dans certaines petites communes. Un garde-champêtre sur place entretenait régulièrement tandis qu’une société qui est payée pour un contrat défini, le gazon, les haies, et autres travaux ne tiennent plus compte de la nature et de l’alternance pluie/soleil mais des passages contractuels. Et parfois le nettoyage laisse à désirer.
    L’externalisation des tâches est un procédé à la mode, il a ses bons côtés, dont celui de supprimer toute la gestion du personnel mais cela a aussi ses limites côté pratique. Finalement c’est un système assez rigide et parfois qui revient aussi cher.

  65. @ Achille (@ Michel Deluré)
    « …ce qui au final est plus cher, me semble-t-il, que le salaire d’une poignée d’ouvriers de l’administration qui les emploie, leurs charges administratives étant incluses dans la gestion du personnel. »
    Ces questions sont largement documentées dans d’innombrables rapports restés souvent sur des étagères. Dès lors qu’il s’agit d’activités ne relevant pas de leur coeur de métier, il est conseillé aux collectivités de recourir à la sous-traitance (restauration, archivage, fonctions support…).
    Ne pas oublier deux choses :
    – la sur-administration de notre beau pays due à la superposition des innombrables strates et doublons, triplons dans les compétences respectives des collectivités: ville, collectivité de communes, métropole, département, région… Il y a 56 fonctionnaires pour 1 000 habitants en Allemagne et 85 en France… et pourtant notre voisin fonctionne plutôt bien.
    – le calcul établissant que le recrutement d’un fonctionnaire court sur sa durée d’activité soit son traitement brut plus les primes multipliés par 45 et sa retraite qui est financée en grande partie par le contribuable jusqu’à sa mort soit en moyenne 25 ans.
    https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/fonctionnaires-la-piste-de-lexternalisation-des-services-publics-1004299

  66. On me dit que le Machin européen veut supprimer le mot « Noël »… c’est vache… c’est même bœuf et âne !
    Pourra-t-on bientôt le remplacer par le mot « Mouloud » ? On ne sait !

  67. @ Achille 19 décembre 2021 à 11:39
    Vous m’appelez ? Je suis là ! J’ai pris un peu de temps pour étudier le cas « Perri-dont-la-formation-et-l’expérience-dans-le-domaine-entrepreneurial-ne-sauraient-être-contestées ». Je me suis rapidement souvenu qu’il était l’un des guignols sévissant sur les chaînes d’info que j’ai interdits de séjour sur mon écran TV pour motif de « grande gueule et pseudo expert ».
    Docteur en ceci, consultant en cela… Entrepreneur ?… Hormis son titre de « CEO » de la boîte de conseil spécialisé en tout qu’il a créée, au chiffre d’affaires annuel mirobolant de moins de 200 000 euros, de quel autre titre, prestigieux selon lui, peut-il se parer ? Même sa fiche LinkedIn, que, comme tous ceux qui figurent sur ce site, il a rédigée lui-même, n’en dit rien.
    Il me rappelle ces « je me pousse du col » de la préhistoire numérique qui, pour gratter un peu d’argent auprès d’une banque, faisaient le siège des journalistes économiques afin d’obtenir quelques lignes dans leurs titres à propos de leur idée nécessairement « révolutionnaire-qui-allait-changer-la-face-de-la-planète ». Si, à force de les em…, ils les obtenaient, ils se précipitaient chez le banquier pour attester de leur notoriété.
    Pascal Perri fait de même. Il saute du bureau d’un ministre au micro d’un média, d’un contrat dans l’enseignement privé à un rapport d’entreprise, ces différentes activités n’étant qu’autant d’échelons qui servent à son ascension parmi les « je sais tout ».
    Pour l’heure, il est macronien et truque les chiffres en faveur de la doxa élyséenne en présentant des comparaisons tordues entre la crise des subprimes, dans laquelle la France n’était pour rien, et les conséquences du « quoi qu’il en coûte » décrété par EM.
    La vérité, que l’on trouve sur les sites de l’Etat, l’Insee en particulier, est qu’en 2017, la dette française représentait 98 % du PIB et qu’aujourd’hui (2 897 milliards) elle atteint 115 %. Elle grimpera encore si les entreprises, à nouveau confrontées à une possible baisse d’activités, ne parviennent pas à rembourser les PGE (prêts garantis par l’Etat) dont elles ont bénéficié.
    Je ne suis pas un admirateur inconditionnel de Sarkozy, mais entre 2007 et 2012, la dette française n’a augmenté « que » de 520 milliards, alors qu’entre 2017 (2 218 milliards) et aujourd’hui, le gap est de 679 milliards… La comparaison en % du PIB retenu par Perri est donc parfaitement incongrue et trompeuse.
    À noter que, hormis l’Allemagne, parmi les principaux pays occidentaux, c’est la France de Sarko qui s’en était sortie le mieux au regard du rapport dette/PIB. Pas sûr qu’il en soit de même à la fin du quinquennat macronien ou plus tard, les décisions de EM ayant des conséquences en matière d’endettement sur plusieurs dizaines d’années.
    Quant à votre point de vue sur « les jardiniers de la SNCF », il est plus que discutable, leur fonction – l’entretien des voies et de leurs abords – étant indispensable à l’exercice de la fonction première de la société : le transport. De mon point de vue, un Etat moderne n’a pas à posséder une société de transport. Même s’il semble plus efficace de le privatiser comme l’ont été les autoroutes, seul le réseau ferré pourrait rester sa propriété et celle des collectivités territoriales, le reste des activités de la SNCF d’aujourd’hui étant confié au privé.
    Ce maintien de la nationalisation du réseau n’empêcherait pas pour autant que le « jardinage » soit assuré par des sous-traitants bénéficiant d’une DSP et surveillés de près, l’Etat ayant à fournir à ses locataires opérateurs un réseau en parfaite qualité H24. D’ailleurs, ce sont depuis longtemps de grands groupes privés qui réalisent les principaux chantiers, souvent même le remplacement d’une barrière. Entre autres avantages de ce recours au privé, la CGT des cheminots ne peut pas les bloquer pour faire valoir ses « justes revendications ».

  68. « Serions-nous tous en résidence surveillée ? »
    Depuis deux ans Ivan Rioufol nous daube la couenne sur ce thème.
    Chantre de l’antivaccination, il s’est cogné un Covid.
    Croyez-vous que ça l’aurait rendu plus modeste dans ses montées en chaire allégoriques et enflammées chez Pascal Praud ? Que nenni, il persévère.
    Doté d’un psittacisme hors du commun, les mains croisées, le veston Armani, il crée sur le plateau un carambolage inouï d’où il ressort que c’est Macron qui a diffusé la Covid en France.
    Pascal Praud, toujours prompt à se déculotter, le laisse jacter.
    Voltaire racontait quelque part dans ses œuvres que le Grand Mamamouchi d’Iran avait perdu un œil lors d’une chasse à l’épervier, il écrit derechef 12 volumes pour prouver qu’il l’avait prédit, recouvrant la vue, il écrit 12 volumes prouvant qu’il l’avait prédit…
    Ce grand Mamamouchi du Figaro nous gonfle.

  69. @ Michelle D-LEROY 19 décembre 2021 à 18:03
    Je suis d’accord avec vous. Je précise donc mon propos. Il faut prendre en compte la taille de la commune. L’externalisation des tâches n’est probablement pas une bonne solution pour une collectivité n’atteignant pas 1 000, voire 1 500 habitants. Tout dépend néanmoins de sa configuration (bourg ou habitat dispersé). Au-delà, il me semble qu’il faut y réfléchir sérieusement.
    Pour les petites communes, on peut aussi penser à une mutualisation des contrats passés avec le privé, via les intercommunalités. À quoi cela sert-il, pour une commune de 500 habitants, de se payer une broyeuse à branches qui dormira 350 jours par an dans un hangar ?
    Sans faire preuve de nostalgie excessive, ne pourrait-on pas aussi revenir à la loi – et au bon sens – en matière, par exemple, de nettoyage des voies et des trottoirs ? J’habite une telle petite commune. Quand je m’y suis installé il y a quinze ans, il y avait un jardinier municipal-garde-champêtre et l’on balayait son trottoir… ou on le tondait en même temps que sa pelouse.
    Aujourd’hui, outre une secrétaire de mairie à mi-temps, la commune compte trois employés et possède deux fourgonnettes, un tracteur et ses accessoires, deux tondeuses… et les riverains, en taillant une bavette avec l’un des fonctionnaires, regardent l’autre balayer ou tondre le trottoir… avec pour conséquence, en dix ans, une augmentation de 80 % (en euros constants) de leur taxe foncière…
    ———————————————
    @ Achille 19 décembre 2021 à 15:37
    Avant d’aller plus avant dans vos argumentations sur le coût plus élevé d’une externalisation des tâches, il faut vous familiariser avec les lois sur les appels d’offres, les procédures d’attribution, les règles de la délégation de service public et les divers garde-fous qui encadrent les relations entre collectivités publiques et sociétés privées… Vous devriez vous apercevoir assez vite que le recours au « moins disant » entame sérieusement votre défense du tout-public.
    ———————————————
    @ Denis Monod-Broca 19 décembre 2021 à 09 :26
    Défendre la civilisation judéo-chrétienne n’est pas défendre l’Evangile, ni la Bible. Ni la défendre au nom de l’Evangile et de la Bible… à la différence des musulmans qui ne conçoivent leur civilisation qu’à travers le Coran. Il faut bien comprendre que le plus ferme des laïcards défend la civilisation judéo-chrétienne sans adhérer, loin s’en faut, aux préceptes de l’Evangile et de la Bible.
    Vous admettrez aussi qu’au fil des siècles, cette civilisation s’est nourrie d’apports extérieurs aux concepts de ces deux religions, même si ceux-ci en restent le cœur à travers les valeurs qui sont les siennes.
    Zemmour ne fait que très rarement allusion à cet aspect de sa personnalité. D’abord parce que sa judéité n’est pas au cœur de ses convictions ni de son combat. Ensuite parce qu’il a probablement bien conscience que, s’il mettait celle-ci en avant, non seulement cela atténuerait la force de son message, entièrement au service du sauvetage de la civilisation judéo-chrétienne, mais aussi que sa parole déclencherait, de la part de ses ennemis – le mot, malheureusement, semble de moins en moins trop fort – une vague d’antisémitisme aux conséquences désastreuses.
    Si vous-même pouviez éviter de titiller la racaille qui hait un peuple sur le seul critère de sa religion, je crois que tout le monde s’en porterait mieux. Et, n’en doutez pas, toutes ces associations bien-pensantes qui hurlent au retour du fascisme font pire que mieux. Elles soufflent sur les braises et se goinfrent sur le dos de leurs protégés.

  70. @ Tipaza | 19 décembre 2021 à 14:33
    « Chère Madame,
    Vous vous égarâtes ! La maison d’édition d’autobiographies n’est plus sise en ces lieux. Vous devez adresser vos manuscrits chez Actes à l’Ouest, succursale d’Actes Sud. »
    Mince alors ! C’était donc moi la vieille ? J’ai pourtant horreur de la vitesse…
    Et puis, ma parole mais j’ai la vue qui baisse, si je prends de vieux pipeaux pour des testeurs…
    Diriez-vous que je souffre aussi de la maladie d’Alzheimer, car je ne me souviens pas de vous !
    Êtes-vous le diligent gendarme ?

  71. Denis Monod-Broca

    @ Serge HIREL
    « Au fil des siècles, cette civilisation (judéo-chrétienne) s’est nourrie d’apports extérieurs »
    Certes, certes.
    Je crois surtout que le savoir biblique a infusé dans toutes les autres civilisations, ou plutôt cultures, du monde. Par exemple : le souci des victimes, qui est typique de la pensée hébraïque et évangélique, et qui désormais est « utilisé », mal, aux quatre coins de la terre.
    Les laïcards défendent la civilisation judéo-chrétienne : bien sûr ! La laïcité est une invention judéo-chrétienne.
    Défendre la civilisation judéo-chrétienne ce n’est pas nous défendre, nous, contre des ennemis réels ou supposés, ce qui serait la trahir (« Aime ton ennemi »), c’est défendre la civilisation sur la base du savoir biblique et des préceptes qui en découlent.

  72. @ Denis Monod-Broca | 19 décembre 2021 à 23:07
    « Défendre la civilisation judéo-chrétienne ce n’est pas nous défendre, nous, contre des ennemis réels ou supposés, ce qui serait la trahir (« Aime ton ennemi »), c’est défendre la civilisation sur la base du savoir biblique et des préceptes qui en découlent. »
    C’est faux.
    Même si on s’en tient à l’évangile, Jésus a dit de laisser à César ce qui est à César, et César n’est pas là pour inaugurer des machins mais pour défendre son territoire contre les ennemis.
    En démocratie, nous n’avons pas qu’à laisser faire les gouvernants, nous sommes des gouvernants, des gens qui doivent non seulement laisser agir les élus mais penser en élus, en gouvernants. Ce qui implique de ne pas déserter la défense de la cité au nom de « l’amour ».
    L’amour, c’est pour le chrétien, ce qu’il doit éprouver pour tout le monde donc aussi son ennemi, ce n’est pas une légitimation à inciter son concitoyen à se laisser agresser.
    Cependant ce travers n’est pas nouveau : le monothéisme est comme un paquet-cadeau enveloppant un piège à loup car on y parle d’amour et de vérité, mais en fait, le monothéisme conduit à faire fi de la liberté, de la vérité, et à soit conquérir les autres soit se laisser conquérir.
    On prendra donc le paquet-cadeau pour en faire une couverture de livre, et on laissera le piège à loup en indiquant ce que c’est. Tant interdire aux gens de s’y prendre serait liberticide et ne pas avertir non-assistance à personnes en danger.

  73. @ Savonarole 19 décembre 19h42
    Le veston Armani d’accord mais dessous ça reste négligé… face aux cravatés il fait pas propre… et comme ce qu’il dit…
    À propos, vous avez vu que la place de Breteuil s’est américanisée… déjà qu’elle s’était nipponnisée… le Septième n’est plus ce qu’il était… on ira déjeuner à la Gare du Nord.

  74. Quand j’ai lu ce passage sur le billet de Philippe, je me suis retenu par politesse et respect mais j’ai craqué :
    « Déclic décisif pour moi: l’observation de Gabriel Attal, le talentueux porte-parole du gouvernement (mon péché mignon est sans doute d’être trop attaché à sa forme et pas assez à son fond !). »
    BEN VOYONS !
    Comment quelqu’un d’aussi brillant et intelligent que vous peut-il prononcer une horreur de phrase pareille ??
    Avec Attal, la France détient le pire triste sire et funeste porte-parole de tous les quinquennats. Cet individu est extrêmement dangereux.
    Heureusement que nous sommes en démocratie, ou en République, bien que ces deux mots me semblent surjoués dans cette macronie funèbre.
    Attal a du talent en effet, le même que tous les porte-paroles célèbres des régimes totalitaires, dictatures nazies, soviétiques, il semble avoir été trépané, décervelé, lobotomisé pour en faire un robot marionnette du pouvoir.
    Son pire discours qui restera dans les annales est celui de la dissolution des GI, une bande de jeunes insignifiants pacifiques qu’il a fait passer avec une prouesse de dialectique diabolique pour un groupe de criminels fascistes racistes d’extrême droite extrêmement dangereux.
    Un discours de haine absolue : caricatures, calomnies, menaces, stigmatisation, tout le catalogue des campagnes de mise à mort qu’employaient les Goebbels, les Beria et autres procureurs soviétiques envers leurs cibles destinées à être éliminées physiquement pour « le bien du peuple ».
    Très peu de débatteurs, de chroniqueurs, de gens sensés avoir une intelligence d’analyse de très haut niveau soulignent ce danger que représente Attal, un fou furieux arriviste effroyable très froid et glaçant.
    Lèche-babouches macronien est trop gentil trop faible, il est plutôt l’arme fatale, sans jeu de mots, de Macroneron ou macronescu, au choix.
    Pour vous pardonner, cher Philippe, je prends votre phrase comme de l’humour noir ou du second degré, ainsi la haute estime que j’ai à votre égard sera sauve.

  75. Patrice Charoulet

    @ Savonarole 19 déc. 19h42
    J’approuve entièrement vos propos relatifs à Rioufol.
    Je connais, hélas, des anti-vaccins en chair et en os. Je ne comprends rien à leur entêtement.
    Mais qu’un journaliste invité chez Pascal Praud et ailleurs, auteur de livres, animateur d’un blog, possédant un cerveau, répète sempiternellement les mêmes contre-vérités est insupportable.

  76. @ Bill Noir | 20 décembre 2021 à 07:54
    En effet la place de Breteuil change, ce restaurant ne tiendra pas un an.
    Ses caillebotis pour toute décoration sont une horreur. Américanisation pour les singes, Route 66…
    Ce qui est plaisant dans le VIIe arrondissement c’est que personne n’y habite. Quand vers 7:30 le matin je vais chercher ma ficelle chez le boulanger, une étrange solitude me saisit, je dois reconnaître que je m’en réjouis.
    Léon-Paul Fargue disait « le VIIe arrondissement, c’est le dimanche de tous les autres »
    (Léon-Paul Fargue « Le piéton de Paris », années 30…)

  77. V’là Milord l’Arsouille !
    Vous, quand vous aurez fini de marmitonner chez Chartier et que vous aurez fureté assez longtemps pour trouver la misérable aubaine qui aura roulé sous la table, vous irez donner des leçons de maintien au Bon Marché !
    Ensuite, parce que c’est Noël, il ne serait pas incongru, Milord l’Arsouille, que vous alliez d’un pas nonchalant et désinvolte rue du Chat sans guirlande !
    On dit qu’il s’y trouve des merveilles dignes d’un poseur de votre acabit, le dernier ! Aimez-vous Brahms ?

  78. @ Achille 19 décembre 2021 à 06:57
    Il arrivait à mon chien pourtant bien obéissant et bien élevé de se mettre soudainement à japper furieusement lors du passage d’un congénère qui lui déplaisait ou empiétait sur le territoire qu’il croyait lui appartenir…
    Lors de cette séance de questions au gouvernement, dont le nom des orateurs est communiqué à l’exécutif une heure avant son début, le porte-parole ne pouvait pas ne pas s’attendre à ce que cette polémique autour de l’entretien de Macron diffusé par TF1 ne figure pas au menu. Il a donc eu tout le temps de préparer sa réponse… spontanée et digne d’un cador de cour de récréation.
    « Nous assumons d’être au rendez-vous de la pire crise depuis un siècle », a-t-il dit. M. Attal a un problème avec l’Histoire de France. Il oublie les victimes de la Première Guerre mondiale (c’est vrai, il y a plus de cent ans), celles de la Seconde, mais aussi, au plan sanitaire, celles de la « grippe espagnole » du début des années 20. En revanche, sous l’angle financier, il a raison : la France n’a jamais supporté, en temps de paix, une dette aussi lourde… Le résultat d’un « quoi qu’il en coûte » trop audacieux et mal maîtrisé.
    Par ailleurs, sur la vidéo, admirez l’intérêt qu’apporte Castex à la question et à la réponse de son ministre. Il continue tranquillement de faire son courrier… Les chiens aboient, la caravane passe… Aucun respect pour la représentation nationale, d’un côte des godillots, de l’autre des « riens »… Belle image de la Macronie.
    ————————————————-
    @ Claude Luçon 18 décembre 2021 à 23:53
    « Le journaliste n’a pas répondu (…) »
    Il arrive que, face à la bêtise crasse, on reste sans voix… Un autre « cosaque » n’a pas été mauvais lui non plus en ce domaine. Casquette vissée sur le crâne – tenue exigée pour tout bon gréviste CGT-, il a expliqué les raisons de cette prise d’otages : ses camarades ont travaillé malgré le virus… Bref, des guerriers qui méritent récompense. On notera néanmoins qu’à l’époque aucun n’a envisagé de lutter contre la décision de la direction de la SNCF de limiter le trafic pour raison sanitaire… Décision qui aurait dû apparaître « scandaleuse » à chacun de ces acharnés à la tâche…

  79. Patrice Charoulet

    @ duvent
    Chère Madame,
    Je veux toujours comprendre un texte que je ne comprends pas.
    Auriez-vous la gentillesse de me dire qui est ici, d’après vous, « Milord l’Arsouille » ?
    Qui est « Chartier » ?
    Qu’a de particulier la rue dont vous parlez ?
    Grand merci par avance.

  80. @ Serge HIREL | 20 décembre 2021 à 20:07
    « En revanche, sous l’angle financier, il a raison : la France n’a jamais supporté, en temps de paix, une dette aussi lourde… Le résultat d’un « quoi qu’il en coûte » trop audacieux et mal maîtrisé. »
    Trop audacieux, mal maîtrisé ?
    Je vous invite à lire cet article sur le « quoi qu’il en coûte » du Figaro, cet affreux « journal gauchiste » qui n’est pas vraiment un média pro-Macron.
    « Les chiens aboient, la caravane passe… Aucun respect pour la représentation nationale, d’un côte des godillots, de l’autre des « riens »… Belle image de la Macronie. »
    Quand une question pertinente est posée par un député (mises à part celles des députés LFI, cela arrive quelquefois, je vous rassure !), c’est le Premier ministre lui-même qui prend la parole.
    Là manifestement, c’était une question d’ordre purement polémique qui ne valait pas la peine qu’il lève le nez de la lecture de ses SMS.
    Rien d’irrespectueux à cela, simplement un peu de lassitude d’entendre ce genre de question sans intérêt.
    ——————
    @ Serge HIREL | 19 décembre 2021 à 20:23
    « Vous devriez vous apercevoir assez vite que le recours au « moins disant » entame sérieusement votre défense du tout-public. »
    Mais figurez-vous qu’il m’est arrivé de faire des appels d’offre dans ma vie active lorsque je faisais de l’ingénierie. Avec l’expérience, j’ai pu m’apercevoir que le moins disant n’était pas le moins cher au final. Je pense notamment à un entrepreneur qui avait le chic de faire les propositions les plus intéressantes et qui sur la facture rajoutait des plus-values roche à la pelle (si j’ose dire).
    Bon, il était sympa et le travail était finalement soigné, mais quand même, le moins disant il faut s’en méfier !

  81. @ Achille 23 décembre 2021 à 08:55
    Trois remarques à propos de cette étude conduite par le Cepremap (que je viens de lire) :
    – Elle tente une comparaison entre la crise de 2008 et celle en cours. Deux crises totalement différentes, la première, financière, affectant directement et pour longtemps la sphère économique, la seconde, sanitaire, imprévue, courte (17 mois au moment de la sortie de l’étude) qui frappe l’économie par ricochet. En exagérant à peine, c’est comparer les conséquences de l’incendie ravageant un appartement et celles d’un accident de la circulation. D’un côté, de gros travaux de rénovation pendant des mois, de l’autre, quelques heures de tôlerie-mécanique, au pire l’acquisition d’un véhicule de remplacement…
    – Chacun sait qu’une crise financière, provoquée par le système financier lui-même, entraîne un recul de la confiance – donc des investissements et de la consommation – à long terme. Ainsi, nous n’avons pas encore rattrapé le taux de croissance annuelle (1,2 %) du PIB constaté avant 2008.
    En revanche, cette crise sanitaire n’affecte en rien la confiance à long terme des investisseurs et des consommateurs vis-à-vis de l’économie, sa chute brutale n’ayant pour cause que l’effet mécanique de la pandémie.
    L’étude démontre clairement cela, mais indique aussi que, sans aucune mesure gouvernementale, le taux de croissance de 2019 aurait été rattrapé en 12,5 trimestres… et que le « quoi qu’il en coûte » – compte non tenu de la rechute sanitaire actuelle – a permis de réduire ce délai de 5,5 trimestres et ainsi d’éviter une perte supplémentaire de PIB, évalué par le Cepremap, à près de la moitié de celui de 2020.
    Le « quoi qu’il en coûte » atteignant la valeur de 20 % de celui-ci, à première vue, le gouvernement a pris les bonnes décisions… Sauf que ses engagements ont impacté gravement notre dette pour plusieurs dizaines d’années… Sauf qu’il faudra prendre en compte l’activation des garanties promises sur les PGE. Sauf que les fraudes aux aides se sont multipliées. Sauf que des canards boiteux promis à la faillite ont profité de l’aubaine. Sauf enfin que les employeurs, prudents, préfèrent aujourd’hui encore plus les CDD aux CDI, fragilisant ainsi le marché de l’emploi et le tissu social.
    À noter enfin un autre détail que fournit l’étude : 85 % des sommes ayant permis le retour anticipé à la normale proviennent de la hausse des investissements publics… Sommes qui ne figurent pas dans le total du « quoi qu’il en coûte ».
    – Le Cepremap disposant des outils nécessaires, il est dommage qu’il n’ait pas entrepris une étude comparative des conséquences financières à court et long terme des mesures prises par le gouvernement français avec celles résultant des choix, sanitaires et économiques, d’autres Etats, comme l’Allemagne, le Grande-Bretagne, le Danemark, la Suède… Cet esprit franco-français, qui se répand encore plus depuis le début de la pandémie – « Nous sommes les meilleurs, les autres nous imitent »… – ne permet pas d’avoir toutes les cartes en main pour poser un jugement sur l’action gouvernementale qui ne tient pas du cocorico.
    L’article du Figaro est nettement plus partisan que l’étude. Wladimir Garcin-Berson a picoré dans l’étude les chiffres qui lui permettaient de faire valoir un point de vue préétabli… C’est son droit, liberté d’expression et indépendance du rédacteur obligent. Il n’est pas sûr que, dans une rédaction traversée depuis toujours par les différents courants de pensée de la droite, de toutes les droites, quelques-uns – et même beaucoup – de ses confrères partagent le même sentiment que lui. C’est d’ailleurs cette diversité d’opinion qui fait la qualité et le succès de ce journal… de droite.
    Quant à la question du député LR Philippe Gosselin sur le temps de parole du président-candidat présumé Macron, vous y voyez « une polémique », autrement dit une affaire sans importance. D’autres, dont je suis, la prenne pour ce qu’elle est : un rappel des règles de la démocratie à un gouvernement qui, parfois, s’en éloigne. L’attitude de Castex est une autre preuve de cette dérive. Même les macronistes devraient s’en étonner : le chef est attaqué… et son Premier ministre, vaquant à ses occupations personnelles, envoie un sous-fifre au combat !

  82. Patrice Charoulet

    « Éric Zemmour promeut des thèses bestiales. Comme les nazis. À l’entendre, il faudrait se débarrasser des musulmans. Mais les nazis disaient pareil des juifs, sans préciser comment… Et nous avons eu les chambres à gaz.
    Comment Zemmour compte-t-il se débarrasser des musulmans ? Une fois arrivée au pouvoir, l’extrême droite a toujours mis ses menaces à exécution. ll faut les prendre au sérieux, et combattre l’obscurantisme et les totalitarismes, par la mobilisation et l’éducation, avec la dernière énergie. »
    (Serge Klarsfeld)

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